126, Marais Vert


Marais Vert n° 126 – II 40 (Blondel), N 126

Démolie en 1845 pour établir le débarcadère du chemin de fer


La maison est en retrait à l’angle des rues sur le plan-relief de 1725 (Musée historique)
Même endroit en 2019, angle de la rue de Sébastopol et de la rue du Travail

Les bâtiments au coin du Marais Vert et de la rue qui sera appelée au XIX° siècle rue de la Gerbe appartiennent dans la première moitié du XVII° siècle à André Biethenheimer de Marlenheim. Ses ayants droits les vendent peu à peu à des bourgeois de Strasbourg. Venu de Stützheim avec sa femme, Jean Vix achète en 1659 une maison orientée vers l’ouest puis en 1660 une écurie et en 1662 une partie de maison d’angle. Sa veuve remariée au journalier David Wolff en acquiert une autre partie en 1669. La propriété décrite en deux articles à l’inventaire dressé en 1672 pour une évaluation totale de 70 livres ne fait plus qu’une propriété par la suite. Les Conseillers et les Vingt-et-Un rapportent en 1673 que la maison est en mauvais état quand ils autorisent son achat par Jean Georges Vogler, bourgeois de Reitwiller originaire de Strasbourg. Le remueur de grains Philippe Kieffer en devient propriétaire en 1700. Les préposés au bâtiment l’autorisent en 1709 à faire s’écouler l’évier sur le communal par un chenal en bois moyennant un cens annuel.
La maison qui a une cour et un puits commun avec les voisins est précédée d’un jardin à l’angle des rues et est donc en retrait de l’alignement sur le plan-relief de 1727. Elle est estimée à une valeur minimale de 225 livres en 1721 puis de 400 livres en 1728. Elle appartient ensuite au fils des précédents, le compagnon maçon Chrétien Kieffer qui termine sa vie pensionnaire à l’hôpital, puis de nouveau à des remueurs de grains, Chrétien Siegel (1750) puis son fils et son petit-fils Jean Siegel.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 7 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur la rue de la Gerbe se trouve à gauche du repère (c’’) : portail suivi de deux fenêtres, deux étages à trois fenêtres chacun. La clôture du jardin se trouve de part et d’autre du repère (c’’) qui forme angle. Les façades sur cour sont difficiles à reconnaître puisque le plan correspondant manque. La maison qui porte le n° 126 au Marais Vert est expropriée en 1843 pour établir la gare du chemin de fer puis démolie en 1845.

décembre 2019

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1611 à 1843, date de sa démolition. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

André Biethenheimer de Marlenheim
1659 v Jean Vix, journalier, et (v. 1650) Barbe Lins – luthériens
1665 h David Wolff, journalier, et (1665) Barbe Lins veuve de Jean Vix – luthériens
1673 v Jean Georges Vogler, à Reitwiller, et (1651) Catherine Mertzweiller – luthériens
1687 v Jean Melchior Ziegler, marchand épicier, et (v. 1645) Anne Ruff, (1653) Sara Breuning, puis (1660) Anne Zill – luthériens
1690 v Jean Vogler, cultivateur à Reitwiller, et (1678) Catherine Michel – luthériens
1700 h Philippe Kieffer, remueur de grains, et (1690) Susanne Diemer veuve du charpentier Jean Stoll – luthériens
1728 v Chrétien Kieffer, compagnon maçon, et (1725) Salomé Straumeyer – luthériens
1750 v Chrétien Siegel, remueur de grains, et (1744) Anne Marie Berst, veuve de Jean Michel Laugel – luthériens
1793 h Jean Sigel, remueur de grains, et (1774) Catherine Marguerite Weber – luthériens
1810* h Jean Sigel, remueur de grains, et (1801) Catherine Schweitzer
1830 h Jean Sigel, blatier, et (1830) Caroline Lauth
1843 v Etat

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 225 livres en 1721, 400 livres en 1728

(1765, Liste Blondel) II 40, Chretien Siegel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Siegler Wittib, 4 toises, 4 pieds et 0 pouce – son jardin, 6 toises, 4 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) – N 126 – Siegel, Jean – maison, sol, jardin – 2,25 ares

Locations

1808, Daniel Weber, tisserand, et Barbe Pfitzer

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 349
Philippe Kieffer puis Chrétien Kieffer doivent depuis 1710 un cens de 8 deniers pour le droit de faire s’écouler un chenal en bois sur le communal à sa maison près du Hundshof (cour aux Chiens)

Philipp Kieffer ([corrigé en] Christian Kieffer) der Kornwerffer, soll von einem Höltzern Naach vor Seiner beim hundshoff liegenden behaußung l. Prot: de 1709. fol: 220. vff Laurentÿ 1710. i.mo 8 d
(Quittungen 1710-1741)
Neuzb fol 44

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 44
Même loyer dans le registre suivant. Les contribuables sont ensuite Chrétien Siegel puis Jean Siegel

alzb. 349
Christian Kieffer ([corrigé en] Ziegel) Soll von einem höltzern Naach vor seiner beÿm Hundshoff Liegenden behaußung auff Laurentÿ (id est 10. Aug.) 8 ß
(quittungen 1741-an 10)
23 fervidor
C 40
[in margine :] Johann Siegel

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1709, Préposés au bâtiment (VII 1383)
Les Préposés au bâtiment autorisent Philippe Kieffer à faire s’écouler un chenal en bois sur le communal. Les loyers cités à partir de 1721 mentionnent un chenal par lequel s’écoule l’eau de l’évier.

(f° 219-v) Dienstags den 30. Julÿ 1709. – Philipp Küeffer pt° eines Nachs
Philipp Küeffer, der Kornwerffer, ersucht MGHh. umb erlaubnuß einen Hültzeren nach Vor seine ohnfern des hunds Hoff ligende behausung auff das Allmend machen Zulaßen.
Erk. Willfahrt, wann Er jährlich auff Laurentÿ und Anno 1710. Zum ersten mahl 8. d. darvon Zu Zinßen Versprechen würdt, Welches Er angenommen hatt.

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison à l’angle des rues comprend plusieurs poêles, chambres, cour commune et puits, une écurie à porcs, estimée avec ses dépendances à la somme de 550 florins
  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldat, bûcher, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, cour commune et puits, estimée avec ses dépendances à la somme de 800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de la Croix

nouveau N° / ancien N° : 2 / 126
Siegel
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocre état

Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 34 case 2

Siegel, Jean à Strasbourg

N 126, maison, sol, marais vert 126
Contenance : 2,25
Revenu total : 91,17 (90 et 1,17)
Folio de provenance :
Folio de destination : 38-bis
Année d’entrée :
Année de sortie : démolie 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21
fenêtres du 3° et au-dessus :

Puis f° 38-bis :
Administration des Chemins de fer de Paris à la frontière d’Allemagne (et de Bâle) à Strasbourg, indivis
(1856) Compagnie de Chemins de fer de l’Est, au Marais Vert
La Compagnie Anonyme de Chemin de fer de Strasbourg à Bâle (1850), faubourg de Saverne 12

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 32 Marais verd

126
Pr. Siegler, Marie Veuve – Lanterne
lo. Siegel, Jean, remueur de Bleds – Lanterne
lo. Schumacher, Bastien Porteur de Sacs – Lanterne

Registres de population

(1795) 600 MW 2 (Registres de population) – légende

2° section, Marais Verd N° 126
Jean Siegel, 80, Remueur de grains, Strasb.
Cath: Siegel, 49, epouse, id
Jn Daniel Siegel, 18, fils, id
Jean Siegel, 15, fils, id
Jaques Siegel, 14, fils, id
Marie Saegmuller, 20, Servante, id
Jean Hipp, 53, Journalier, id
Therese Scheider, 62, Vieille fille, Volschen, 1746
Barbe schott, 42, couturiere, Strasb.


Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants voisins, la maison appartient en 1626 et en 1636 à André Biethenheimer de Marlenheim. Le nom se retrouve ci-dessous parmi les différents vendeurs, Mathias Bieth, Barthelémy Bieth et Jean Bieth.
Arbogast Schott de Kirchheim et Thiébaut Seiler de Marlenheim vendent en 1659 moyennant 62 livres au remueur de grains Jean Vix et à sa femme Barbe une maison qui jouxte leur propriété et celle de Gall Gilg auquel ils l’ont vendue en 1655

1659 (5. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 343
(Prot. fol. 94.) Erschienen Arbogast Schott Von Kirchheim vnd Diebold Saÿler Von Marlenheim
in gegensein Hannß Vixen deß Kornwerffers und Barbaræ, beÿder Eheleuth
Hauß, hoff, Hoffstatt, mit allen deren Gebäwen alhier im grünen Bruoch einseit neben Gall Gilgen dem Salpetersieder anderseit neben Ihnen denen Verkäufferen selbsten hinden vff besagten Gall Gilgen stoßend gelegen, für ohnverhafftet, ledig und eig. – umb 62. lb

Le journalier Jean Vix originaire de Stützheim et sa femme Barbe Lins deviennent bourgeois en 1654 en apportant une fille. Ils cotisent à la tribu de la Lanterne
1654, 3° Livre de bourgeoisie, p. 947
Hanß Vix der Taglöhner Von Stützheim Erkaufft daß burgerrecht für sich v. desen Eheweib Barbaram Linsin vmb 20 Goldt fl. bringe mit sich ein Meÿdlin Vnd wollen zu E. E. Zunfft der Lucernen diennen. Juravit 21. Octobr. 1654.

Jérôme Adam de Marlenheim vend aux mêmes moyennant 30 livres une cave, une écurie et un fenil sis à côté de la propriété de Gall Gilg

1660 ‘3. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 698-v
(Prot. fol. 87. fac. 2) Erschienen Hieronÿmus Adam von Marlenheim
in gegensein hannß Vixen deß Kornwerffers und Barbaræ seines Eheweibs
Keller, Stall und hewbühn, mit allen deren Begriffen, Rechten und Zugehördt. im grünen Bruch beÿm hochgericht neben Gall Gilg dem Salpetersiedern geleg – umb 30. Pfund

Mathias Bieth de Kirchheim, Michel Bieth de Dahlenheim et Barthelemy Bieth de Kirchheim vendent aux mêmes moyennant 60 livres une partie de maison, comprenant un poêle, une chambre à coucher, trois chambres, un grenier et une cave, sise à côté de la propriété de Gall Gilg

1662 (29. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 615-v
(Prot. fol. 59. fac. 2.) Erschienen Mathiß Bieth von Kirchheim für sich selbst. Ferner hannß Bieth von Dalenheim alß, seiner Anzeig nach, mündlich Befelchhaber Michael Bieten daßelbst, Vnd Barthol Bieth von Kirchheim für sich selbst.
haben in gegensein hannß Vixen deß Kornwerffers und Barbaræ seines Eheweibs, bekannt, daß Sie Mathiß, Michael und Barthol die Bieth, Zusampt Lorentz Rinckh von Odrazheim /:so Kranckheit halben diß orts nicht erscheinen Könne, Aber seiner mitverkaüffer Zu solch Kauffverschreibung mitbefelcht habe:/
Eine Stub und Stub Kammer treÿ Kammern, ein frucht Kästlin, ein Kellerlin sampt übrig. so denen Verkäuffern Zustehet und gebühret in einer Behaußung alhie im grünen Bruch einseit neben Gall Gilg dem Salpetersied. anderseit neben dem allmend geleg. für freÿ ledig. und eig. – umb 60 Pfund

Jean Vix et sa femme Barbe hypothèquent la maison au profit du tailleur Jérémie Müller

1662 (25. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 601-v
Erschienen Hannß Vix der Kornwerffer und Barbara sein Eheweib, Vnd Zwar Sie Barbara mit assistentz H. Michael Großmanns und H Mathæi Schmid beed. alß aus E.E Groß. Rhats mittel ahne statt nechster Verwanter hierzu insonderheit Deputierter
in gegensein Jeremiæ Müllers deß Schneiders – schuldig seÿen 25. Pfund
Unterpfand sein sollen hauß hoffstatt höfflin, mit all deren Gebäwen Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie im grünen Bruch einseit neben Gall Gilg dem Salpetersied. anderseit ist ein Eckh, hind. vff besagten Gilg stoßend gelegen

Barbe, veuve de Jean Vix, se remarie avec le journalier David Wolff, fils du journalier Mathias Wolff : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheÿdenen David Wolffen noch medig. Tagner, vnd burger allhie zu Straßburg, Weiland Mathiß Wolffen auch geweßenen Tagners undt Burgers allhie Zu Straßburg seel. hinderbliebenen Ehelichen Sohn, alß dem Hochzeiter ane einem, So dann der Tugendsamen Barbaræ Linßin Weÿland des Ehrsam und bescheÿdenen Hanß Vixen geweßenen Kornwerffers undt gleichmäsigen burgers Zu mehr angeregtem Straßburg seel: hinterbliebener Wüttib, als der Hochzeiterin am anderen theÿl (…) Beschehen und verhandelt ist vorstehendes alles in deß Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Sonntags den Ersten Monats tag Octobris als mann nach unsers einigen Erlößers und Seeligmachers Jesu Christi Gnadenreichen geburth und Menschwerdung Zahlte 1665. Nicolaus Reeb, Nots.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 135)
1665. XXVIII. Eadem Dominica [XIX post Trin.] David Wolff d. tagner, Mathis Wolffen deß tagners sohn v. Barbara Hanß Vixen deß Kornwerffers wittib (i 136)

Jean Schott de Kirchheim, le prévôt Jean Vierling et André Schott tous deux de Kirchheim, Catherine Schott de Nordheim vendent le dixième d’une maison sise à côté de celle de Nicolas Vix (succession de Gall Gilg) au charretier David Wolff et à sa femme Barbe

1669 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 553-v
Erschienen hannß Schott von Kirchheim für sich selbsten und seiner Anzeig nach, mündlich Befelchhaber hannß Vierling den Schultheiß. und Andres Schotten, beeder Zu Kirchheim so dann Catharinæ Schottin Zu Northeim
in gegensein David Wolffen deß Faßziehers, und Barbaræ seines Eheweibs
den Zehend. theil ahne ein hauß, hoff, Bronnen und deren Gebäwen, Begriffen und Zugehördten in Vorstatt Grünen bruoch, einseit ein Eckh anderseit neben, wie auch hind. vff Claus Vixen den Salpetersieder stoßend gelegen – umb 5. lb

Le journalier David Wolff meurt en janvier 1672 en délaissant sa veuve pour héritière. L’inventaire décrit deux maisons contiguës, celle acquise en 1659 dont le titre précédent date de 1595 et un tiers partagé de maison formant angle que la veuve dit avoir acquis de Mathias et Barthelémy Bieth. L’inventaire mentionne les trois filles de la veuve, Marguerite, Anne Barbe et Marie Salomé Vix. L’actif de la succession s’élève à 110 livres, le passif à 27 livres

1672 (3.2.), Not. Reeb (Nicolas, 44 Not 2) n° 259
Inventarium über Weÿland des Ehrsam vnnd Bescheidenen David Wolffen geweßenen Tagners Vnnd Burgers Alhie Zu Straßburg Seeligen Verlaßenschafft vffgericht un Anno 1672.
Inventarium und Beschreibung Aller und ieder haab und Nahrung, Liegender und vahrender, Keinerleÿ Außgenommen noch hinden gesetzt, So der Ehrsam vnnd bescheiden David Wolff, geweßener tagner vnnd burger alhie Zu Straßburg, nach seinem freÿttags den Neün Zehenden Januarÿ Jüngst aus dießem müheseeligen Leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen, Welches Alles vff freundliches erfordern und begehren Barbaræ Linßin der Wüttib, Alß welcher Craft auffgerichteter Eheberedung, so hernach beschrieben, die gantz Verlaßenschafft Eÿgenthümblichen gehörig, Vnnd Consequenter für des verstorbenen seeligen Angebühr, Erblichen Angefallen, Ersucht durch Sie Wittib (…)
angefangen und beschehen in noch fernerem beÿsein des Ehrsam vnd bescheidenen Meister Sebastian Steinbergers, auch Kornwerffers und burgers alhie, der wüttib Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts, wie auch des Ehren: vnd Mannhafften Johann Friedrich Leoparts Constabels Vnder herrn obristen Compagni Alhier des Abgeleibten seeligen nächsten Verwanthens, Inn der Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Sambstags den 3. Februarÿ Anno 1672.

Copia der Eheberedung (…) Beschehen Sonntags den Ersten Monats tag Octobris 1665. Nicolaus Reeb, Nots.
Inn Hernach beschriebener in dieße Verlaßenschafft gehörigen und in der Statt Straßburg im grünen bruch gelegenen behaußung befunden worden wie volgt
Vff der Bühnen, inn der Stub Cammern, Inn der Wohnstuben, Inn der Kuchen, Inn dem Nebens Hauß, Vff dem Casten, Im Keller
Eÿgenthumb Ahne Häußern. Item hauß, hoff vnd Hoffestatt mit einem halben dach, auch allen deren gebaüen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg im grünen bruch, Einseith neben Weÿland Gall Gilgen des Sallpetersieders seeligen hinderlaßener wüttib Vndt Erben, Anderseith theÿls neben Arbogast Schotten von Kirchheim seeligen Erben Vnd Dieboldt Seÿlern Von Marlenheim, theÿls aber der Wüttib selbsten, hinden vff Ernandten Gall Gilgen Wüttib Vnd Erben, stoßendt, So freÿ Ledig Eÿgen Vnd hiehero Angeschlagen für 40 lb. Darüber sagt ein Teutscher Pergamentin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Anhangendem Contract Insigel Datirt den 5. Maÿ Anno 1659, Darbeÿ noch ein Alter Pergamenin Kauffbrieff, mit erwehntem Contract Insigel deßen Datum den 6. Junÿ Anno 1595, beede Signirt mit Altem N°j, auch nach beschehener vorweisung darbeÿ gelaßen.
Item ein drittertheil für Abgetheÿlt Von vnd ahne hauß, hoff, hoffestatt vnd höfflein, wie auch Eintheÿl eines Gemeinen Brunnens und ander, Zugehörden, rechten, gerechtigkeithen (.So in der vndern Stuben, einer Stub Cammern, einem holtzhauß, und Angebühr des Undern haußöhren, wie auch in dem Keller im hindern Stockh, und Zwo darüber gebawten Cammern, So dann den Zweÿen obern bühnlein durch das gantze hauß, und einem daruor gelegenen Kleinen gärtel bestehet.) gelegen in der Statt Straßburg im grünen bruch, Einseith ein Eckh ahne dem so genandten Heÿligen Creütz gäßel, Anderseith dem höffel, zwüschen beeden haüßern, Vnnd hinden vff Ernandts Gall Gilgen des Sallpetersieders seeligen Wüttib Vnd Erben stoßend, So feÿ Ledig Eÿgen, Vnd hiehero Angeschlagen für 30. lb. Hierüber hat sich zwar beÿ gegenwertiger Inventation Kein brieff befunden, Ist aber Von der Wüttib bericht beschehen, daß solcher behaußungs drittel, Vngefähr Vor Zehen Jahren Von Barthol vnd Matthis Biethen Von Kirchheim et Consorten erkaufft Vnd in Alhiesiger Cancelleÿ Contract Verschrieben worden, So zur nachricht Alhier vermeldet.
Sa. Haußraths 40, Sa. Eÿgenthumb Ahne häußern 70, Summa summarum 110 lb – Schulden auß dem Erben Zubezahlend
Item Margarethæ Vixin der Wüttib Verheürathen dochter Voriger Ehe
Item Jungfrauwen Annæ Barbaræ Vixin der mitlern dochter Voriger Ehe
Item Mariæ Salomeæ Vixin dem Jüngern döchterlein Voriger Ehe
summa 27 lb, Nach solchem abzug 82 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 100 lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le tuteur des enfants de David Wolff (c’est-à-dire ceux que sa veuve a eus en premières noces) à vendre la maison à Jean Georges Vix, natif de Strasbourg actuellement bourgeois de Reitwiller. La commission constate que la maison est délabrée et rapporte que l’acquéreur a l’intention de la remettre en état.

1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
David Wolffen KK. Hanß Georg Vogler. 285. 286
(p. 285) Sambst. d. 5. Julÿ aô 1673. Weilen Dauid Wolffen Kinder Vogt, Sebastian Steinberger bitt per D. Bitschen Vmb Obrigkeitlichen Consens eine seinen Curanden gehörige behaußung Alhier ahn Hanß Georg Voglern hiesigen burgers Sohn aber Jetzmahlen burgers Zu Reitweiler Zu verkauffen. Erk. solle bericht eingezogen Werden per herrn Wesenern Vndt herrn Habrecht.

(p. 286) Montags d. 7.ten Julÿ aô 1673. – J. D. Wolffen KK. behaußung betr.
Herr Habrecht referirt, Wegen Johann David Wolffen Kinder behaußungs Verkauff Ahn Georg Voglern burgern Zu Reitweiler, daß Es ein gar schlechtes bawfälliges häußlein Vndt der kauff vmb 100 Rthler geschehen seÿe, auch der Käuffer willens wehre daselbe repariren Zu laßen. Erk. Willfahrt.
H. Wesener, H. Habrecht.

Le tuteur des enfants du remueur de grains Jean Vix pour deux tiers et Jean Georges Zittelé pour un tiers vendent la maison sise entre les héritiers de Gall Gilg et le communal à Jean Georges Vogler de Reitwiller dans le comté de Hanau moyennant 75 livres

1673 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 392-v
Bastian Steinberger der Kornwerffer alß Vogt weÿl. hannß Vixen deß Kornwerffers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder, und herr hannß Georg Zittele E.E. Statt Gerichts beÿsitzer für sich selbsten
in gegensein Hannß Georg Fauglers Von Reithweÿler Gräfflicher Hanawischer Jurisdiction – uff unserer Gnädigen Herren Rhät und Ein und Zwantzig heut dato ertheilten Obrigkeitlichen Consens
ihre Antheiler an dem gemeinen Hoff, Bronnen, Auß: und Eingang, Item Eine sonderliche behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten, samt dem daran gelegenen Gärtlin, alhier im Grünenbruch ist einseit ein Eckh neben weÿl. Gall Gilgen deß Salpeter sieders nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben dem Allmend, hinden uff gedachte Gilgische Erben stoßend gelegen so gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen, und daran den Vixischen Kindern Zwen: beneben obged. Gärtlein allein und die übrige ein dritte theil Ihme Zittele eÿgenthümblich gehörig seÿe – umb 75. lb
[in margine :] Erschienen Christoph Zittelin der Schneider und Cancelleÿ laufferbott, daß in vorstehender Verschreibung gedacht. H. Joh: Georg Zittelins alß deß einen Verkäuffers leiblicher Sohn, hat in gegensein hans Fauglers deß hierinn gemeltd. Käuffers, leiblich. Sohns (quittung) Act. d. 30. ten Jun. 1687.

Fils d’un batelier de Strasbourg, Jean Georges Vogler épouse à Reitwiller en 1651 Catherine Mertzweiller dudit lieu
Mariage, Reitwiller (luth.)
1651. Auff Sontag den 13.ten Julÿ Isst hanß Jörg Vogler eines Schiffmanns Von Straßburg nachgelaßener Sohn mit Catharina Jörg Mertzweiller dochter Von Reÿtweiller (i 9)

Jean Georges Vogler de Reitwiller vend la maison ainsi qu’une cour et un puits commun à l’épicier Jean Melchior Ziegler moyennant 50 livres

1687 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 557 n° 387
hans Georg Vogler, von Reithweÿler Gräfflich hanauischer Jurisdiction,
in gegensein H Johann Melchior Zieglers, deß Specirierers
die Gemeinschafft eines hoffs, bronnen, auß und eingang, Item eine absonderliche behaußung mit allen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, sambt den daran gelegenen Gärtlein, allhier in der Vorstatt im Grünen bruch, so einseit ein Eck, neben Jacob Gilg dem Salpetersied. anderseit neben dem Allmend, hind. auff ged. Gilg. stoßend gelegen so freÿ ledig und eÿgen seÿe – umb 50 pfund

Les héritiers du précédent revendent la maison à Jean Vogel de Reitwiller moyennant 75 livres

1690 (24.6.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 341
H. Johann Jacob und H. Johann Melchior die Ziegler beede Specereÿ händler für sich selbst ferner David Klein der hueffschmid alß Ehevogt Catharinæ gebohrner Zieglerin, So dann auch obged. H. Johann Jacob alß Vogt Hannß Michael Bindenschuh deß Zimmermanns mit weÿl. Mariæ Saræ Zieglerin erziehlten Söhnleins, alle weÿl. H. Johann Melchior Zieglers deß Specereÿ händlers hinderlaßene Kinder und Erben
in gegensein Hannß Vogels Von Reitweiler – zwar auff die am 10. h.us beÿ Vnßern H. H. Rhät und XXI. ertheilte permission [unterzeichnet] hanß Vogler
eine behausung mit allen deren Gebäwen und Gärttlein, allhier im Grünen bruch einseit ein Eck neben Jacob Gilgen dem Salpetersieder anderseit neben dem allmend, hienden wied. vff ged. Gilgen stoßend gelegen, sambt der Gemeinschafft deß bronnens in einem Gemeinen höfflein daran – umb 75 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un non bourgeois. Le compte rendu mentionne que la maison lui a déjà appartenu (elle a en fait appartenu à son père)

1690, Conseillers et XXI (1 R 173)
Hannß Melchior Zieglers Erben. 137.
(p. 137) Sambstags den 10.ten Junÿ 1690. – Zieglerische Erben pt° häußleins Kaufs
Saltzm. n. weÿl. Hannß Melchior Zieglers hinterlaßenen Erben, die seind willens ein häußlein in dem grünen bruch Geleg. ane Hanß Vogell Von Reittweiler deme es Zuvor auch Zuständig geweßen umb 100. thlr Zu ver kauffen, bittet deßen umb g.dige erlaubnuß.
Erk. Wird den Imploranten in ihrem petito gratificirt und sollen der Contract Verschreibung Zweÿ Hh. Deputirte Hr XXI Friderici und Hr Rathh. Freund beÿwohnen.

Fils de Jean Georges Vogler, Jean Vogler épouse en 1678 Catherine Michel, fille de Pierre Michel de Griesheim en terre de l’Evêché. Le mariage a été célébré par le pasteur de Mittelhausen dans l’église des vérolés de Strasbourg
Mariage, Mittelhausen (luth.)
1678. Dienstag den 16. Aprilis. Habe ich in der Blatter Kirchen zu Straßburg umb ij uhren Copulirt Hanß Vogler Hanß Geörgen Voglers burgers Zu Reittweiler Ehelicher Sohn und Jungfr. Catharina Peter Michaels burgers Zu Grießen Bischofflicher Herrschafft Eheliche Tochter (i 111)

Jean Vogler et sa femme Catherine de Reitwiller vendent la maison 110 livres au remueur de grains Philippe Kieffer

1700 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 112
hans Vogler, der Ackermann von Reitweÿler Und Catharina [unterzeichnet] hanß Vogler
in gegensein Philipß Küffers deß Kornwerffers [unterzeichnet] +
Eine Behaußung mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Weithen, Zugehörden Und gerechtigkeiten, auch Gärttlein, allhier im grünen bruch, so einseit ein Eck neben Jacob Gilgen dem Salpeter Sieder, anderseit neben den Allmend, hind. wid. auff vorged. Gilg. stoßend geleg. sambt der gemeinschafft deß bronnens in einen Gemeinen höfflein daran, alles für gantz freÿ ledig und eÿgen – umb 110 pfund

Philippe Kieffer épouse Susanne Diemer qui se marie en premières noces en 1681 avec le charpentier Jean Stoll
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 188-v, n° 7)
1681. 5. Februarÿ. Hans Stoll lediger Zimmermann Georg Stollen deß Schneid. v. burgers alhie hinterl. ehel. Sohn, J. Susanna Hans Diemers burgers v. kornwerffers alhie ehl. Tochter. d. eodem [10] (i 190)

Fils de remueur de grains, Philippe Kieffer épouse en 1690 Susanne, veuve du charpentier Jean Stoll
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 28)
1690. den 1. Novembris A. 1690 seind von mir unterschriebenen Copulirt Worden Philipps Kieffer lediger Kornwerffer Philipps Kieffers Kornwerffers Vnd burgers alhie ehelicher Sohn V. Susanna Hanß Stollen burgers v. Zimmermanns allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] o dießes hat hochzeiterer hieher gesetzt, o dießes hat hergesetzt Hochzeiterin (i 29)

Philippe Kieffer et Susanne Diemer hypothèquent au profit de Salomé Wencker veuve Artopœus leur maison au Marais Vert et deux tiers d’une autre au même endroit.

1709 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 218
Philipp Kiefer Kornwerfer und Susanna geb. Diemerin beÿständlich Joh: Jacob Diemers Maurers und Joh: Ertz Spielmanns
in gegensein H. Jacob Wenckers U.J. Ddi und Archivarii alß Curatoris frn. Salome Artopoeusin geb. Wenckerin deßen frn Schwester – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behaußung c. appert. sambt dem Gärtlein allhier im grünen bruch, einseit ist ein eck as. neben dem allmend hinten auf jacob Gilg
Item ihre zweÿ dritte theil ahn einem hauß cum appertinentis allhier im grünen bruch, einseit neben denen Eisischen EE anderseit neben einer behaußung dem mehrern Hospithal hinten auf H. heÿdels garten

Philippe Kieffer et Susanne Diemer hypothèquent la maison au profit du consul régent Jacques Wencker

1712 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 40-v
Philipp Kiefer Kornwerffer und Susanna geb. Diemerin beÿständlich Joh: Heinrich Stoll maurers und Abraham Reners salpetersieders
in gegensein H. Jacob Wenckers U.J.Ddi und Archivari nahmens S.T. H. Jacob Wenckers regirend. H Ammeisters XIII.ers und Scholarchæ seines H vatters – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: im grünen bruch einseit neben dem allmend anderseit neben Renners scheur hinten auff hanß Bütters wittib

Philippe Kieffer meurt en 1720 en délaissant deux fils. La veuve déclare qu’il n’y a aucun contrat de mariage ni disposition testamentaire. Les experts estiment la maison 225 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 53 livres, celle des héritiers à 15 livres. L’actif de la communauté est de 143 livres, le passif de 35 livres.

1721 (4. 8.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 3) n° 32
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güethere, so weÿl. der Ehren und Vorgeachte Meister Philipp Küeffer geweßener Kornwerffer und burger allhier zu Straßburg nun seel. nach seinem den 11.ten Novembris des nechst hingelegten 1720.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehrengeachten Hannß Georg Küeffers, tagners und burgers allhier und Christian Küeffer, Steinhauers und Maurers Gesellen so bereits majorennis und dahero ohnbevögtigt, beede des Verstorbenen seel. mit der tugendsamen frauen Susanna Küefferin gebohrner Diemerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter beeder Söhne und ab intestato Zu gleichen antheilen Verlaßener Erben Inventirt durch Sie die hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Ehren und vorgeachte Martin Hannß Georg Küeffers Steinhauers und Maurers, auch burgers allhier Zu Straßburg deroselben Schwagers und geschwornen Curatoris, wie auch Sie die beede Söhne selbsten (…) So beschehen in Straßburg auff Sambstag den 4.ten Octobris in fernerem beÿsein des Ehren und vorgeachten Meister Johann Heinrich Stollen, Steinmetzen und Maurers auch burgers allhier zu Straßburg der Wittib Sohns erster Ehe, Anno 1721.

Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zuwißen seÿe hiermit, daß nachdeme beÿ anleitung gegenwärtiger Inventation Ich der Notarius nach der Eheberedung gefraget, die hinderbliebene Wittib daraufhin Zur Antwort ertheilet, daß dieselbe weder Zur Zeit dero getroffenen heuraths eine Eheberedung, noch wehrender Ehestandts einigen letzten willen mit dem verstorbenen, seel. auffgerichtet habe, dahero man dan, nach allhießigem Statuto das Jenige, was von einßen oder des andern Ehegemechts in die Ehe gebrachten und in stehend Ehe ererbten Posten, annoch in natura sich vorhand. befunden demselben wiederumb vor ohnverändert Zugeschrieben, alles übrige aber alß theilbar tractiret, und daran der Wittib einen, die übrige Zween dritte theil aber des Verstorbenen seel. Erben Zugeeignet.
In einer allhier Zu Straßburg im Grünen bruch gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden word. wie volgt.
Eigenthumb ane Häußern (T.) Eine behaußung, hoffstatt sambt der Gerechtigkeit eines höffels, welches mit weÿl. Abraham Renners, gewesenen Salpeter sieders und burgers allhier seel. Wittib gemein, sodann ein Gemeinschaftlicher bronnen, mit allen übrigen dero begriffen, weith. rechten, Zugehörd und Gerechtigkeiten geleg. allhier Zu Straßburg in dem grünen bruch, ein seith neben diebold Vixen dem Salpeter siedern anderseith neben Dorothea Hannß Hummels geweßenen taglöhners seel. hinderbliebener Wittib hinden auff obged. Abraham Renners Wittib stoßend und reicht man Löbl. Statt Straßburg Pfenningthurn von einem höltzenen Waßerstein nach, welch. das waßer auff die Allmend leitet, Jährlichen 8 d Zinß, th. hiehero ohnvergreifflich zu doppeltem Capital gerechnet 1 lb 6 ß 8 d. Mehr gefallen davon Järl. auf den 11. Aprilis, weÿl. H. Johann Heinrich Barthen S. S. Theologiæ geweßenen hochberühmten Doctoris und Professoris publici beÿ allhießiger Löbl. Universitæt seel. hinderbliebener frau Wittib 5 lb ß d Zinß wiederlößig in haubtguth mit 100 lb d. Ferner gibt mann jeweilen auff den 21. Jan: weÿl. herrn Jacob Wenckers des ältern allhießiger Statt geweßenen hochverdienten Ammeisters und XIII.rs seel. hinderlaßener frau Wittib 2 lb 10 ß Zinß, stehen in Capital Zu redimiren mit 50 lb d. sonsten aber freÿ ledig undt eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög Abschatzung Zeduls vom 6. Julÿ 1721. über obangeregte beschwerden angeschlagen pro 123. lb 13 ß 4 d. Darüber besagt j. teutscher pergam. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret, dat. den (-) Anno (-) welchen Vorwohl Edel gedachte Frau Din Barthin in handen haben solle. Ferner i. teutscher perg Kauffbrieff mit ermeltem Insigel bekräfftiget, deßen datum der 24. Junÿ 1690. Und dann 1 teutscher perg. Kauffbrieff mit erwehnthem Insiegel corroborirt, dadato 7. Julÿ 1687. mit altem N° 4 notirt und dermahlen nach beschehener besichtigung wieder dabeÿ gelaßen
(W.) Eine Behaußung im dem grünen bruch beÿ dem halben dach (…)
Abzug in dießes Inventarium gehörig, Der Wittib Nahrung. Sa. haußraths 10, Sa. guldener Ring 3, Sa. Eigenthumbs ane eine behaußung 47, Summa summarum der Wittib gesambten ohnveränderten Nahrung 60 – Schuld 7 lb, Nach deren Abzug 53 lb
Sa. Schulden in der Erben ohnveränderte Nahrung zugeltend 15 lb
Sa. theilbaren haußraths 14, Sa. Goldenen Ring 5, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 123., Summa summarum er gantzen theilbaren Verlaßenschafft 143 lb – Schulden 35, In Vergleichung 107 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 176. lb
Abschatzung. d. 6.ten Jullÿus: ano: 1721. Weÿlandt deß Ehrenhafften vnd bescheÿtenen, Philippus Küffer, Kornwerffer Seel. hinder Laßenen: Frau Witib Vnd. Erben ist Eine behaußung, Alhier In der Statt Strassburg in dem grinen bruch gelegen Ein Seÿth Neben diebolt Füx: Salpetder süder, Ander seÿth Neben doredea Haumlerin wittib, stoßend Jst Ein Eckhhauß, welche behaußung hoffstatt Stuben Cammer Ein Gemein höffell, Vnd brunen Ein Ald. schwein ställelin, sampt Aller Ihrer gerechtigkeÿth wie solches durch der Statt geschwornenn werckh Leüthen in der besichtigung befunden und dem Jetzigen preiß Nach Angeschlagen würt Vor, und, umb 550 Gulten
Der Ander begriff Ist Auch Allhier in der Statt Straßburg in dem grinen bruch (…)

Susanne Diemer meurt en novembre 1728 en délaissant de son premier mariage Jean Henri Stoll, maçon pensionnaire de l’Hôpital, les deux fils issus de Jean Georges Kieffer et son fils cadet Chrétien Kieffer. Les experts estiment la maison 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 358 livres, le passif à 271 livres.

1728 (2.Xbr), Not. Lang (Jean Henri 28 Not 16) n° 395
Inventarium über Weÿl. Frn. Susannæ Kiefferin geb. Diemerin Wittib Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1728.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab u. Nahr., so Weÿl. die tugendhafte Susannæ geb. Diemerin Weÿl. Philipp Kieffers geweßenen Kornwerffers u. b. alh. zu Straßburg. nun beeden seel. nachgelaßene Wittib, nach ihrem gegen bericht nach d. 17.ten 9.bris jüngst aus dießer welt genommenen tödl. ableib. Zeitl. Verlaßen, welche Verlaßensch. (…) So geschehen in Straßb. in fernerem beÿsein Mr H. Georg Kieffers Maurers und Steinhauers auch b. alh. der Verstorb. seel. geweßenen Vogts, Donnerstags d. 2.ten Xbr. A° 1728.
Die Verstorb. Seel. et ab intestato Zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1. Joh: Heinrich Stollen Maurer u. Steinmetzen auch b. alh. welcher sich in alh. mehren Hospitahl befindet und deßen Nahmen H: Johann Kößler des Schultz gedachten Spital wie auch Hn Joh: Michel Stoll Gastgeber Zugeg. der Verstorb. seel. in I.er Ehe mit auch Weÿl. Mr hß Stollen geweß. Zimmermann u. b. alh. längst seel. ehel. erzielter Sohn
2. Joh: Georg u. Joh: Jacob Kieffern Weÿl. hß Georg Kieffers geweß. tagners u. b. alh. seel. hind. 2. Kinder in dero Nahmen der Ehrengeachte Joh: Jacob Kieffer, Kornwerffer u. b. alh. derselben geschworner Vogt u. Zwar mit assistentz S. T. H. Joh: Philipp Lichtenbergs. Not. publ. et practici auch b. alh. Zugegen. 3. den Ehrsam: u: bescheidenen Christian Küeffer, Maurer u. Steinhauer auch b. alh. so vor sich selbsten præsens. Dieß 2. mit auch weÿl. Mr Philipp Kieffern geweß. Kornw. u. b. alh. ihren 2.ten haußwürth ehel. erziehlte Sohn u. Enckel alle 3. aber deroselben rechtsmäßige Erben.

In einer Alh. Zu Straßb. ane dem grünen bruch ligend. und in dieße Verlaßensch. gehörige behauß. befund. word. wie volgt
Eigenthumb ane Häußern. Ein hauß u. hoffstatt m. allen übrig. deßen Gebäuen, begr. weithen, rechten Zugehörd. u. gerechtigkeit geleg. alh. Zu Straßburg im grünen bruch beÿm halben dach (…)
It. hauß u. hoffstatt s. der Gerechtigkeit i. höffels u. gemeinschafft i. bronnens m. allen deße übrig. gebäuen, Zugehörd. rechten u. gerechtigkeiten geleg. alh. Zu Straßb. auch im grünen bruch, i. s neb. dieb. Vixen dem Salpetersieder, 2. s. neben Jeremiæ Pohlen dem hänffer hind. augg Abrah. Renners Wittib stoß. u. davon geh. jährl. 8. d. Zinß der St. St. Pfth. von 1. höltz. Waßerstein nach, Mehr gefallen davon jährl. auff d. 11.ten april. weÿl. H. Barthen seel. fr. W. 5 lb ß d Zinß in Cap: abz. mit 100 lb d. Ferner gibt mann jahrs auff den 21. Jan: Weÿl. Hn Georg Albrecht Storcken seel. hindl. Erben 2. lb 10 ß d Zinß, in Cap: redimibel mit 50 lb d. Sonsten aber freÿ ledig undt eig. u. Vermög oballegirter Abschatz. über obige beschwerd. æstimirt pro 245. 13. 4.. Darüber besagt j. teutscher perg. Kbr. in alh. C. C. stb gef. Sub dato 24..ten Junÿ A° 1690. Sub N° 2. Ferner i. teutscher perg Kbr. dicto loco gef. datirt d. 7. Julÿ A° 1687. mit altem N° 4. notirt.
Norma hujus Invÿ. Copia Disp: inter Liberos, In Prot. A. Fol: 561.b et seq: – Copia Nach disposition
Sa. haußraths 19, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Gold. o 4, Sa. hauß 323, Sa. Activorum 10, Summa summarum 358 lb – Schulden 86, In Vergleichung 271 lb
Stall Summ 105 lb
Abschatzung d. 3. Xbris aô 1728. Auff begehren Weÿland der Viel Ehr und Tugendsamen frau Susanna Küfferin sel: hinderlaßene Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg im Grünen bruch gelegen, einseits Neben Abraham Renners Wittib, anderseits Neben Jeremias Boll hänffer, welche behausung, Stuben, Cammer, Soldaten und holtz: Kammer, hauß Ehren, Mit herd und Waßerstein, Gemeiner brunnen und gemeiner höffel, sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornene Werckleuthe sich in de besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Acht Hundert gulden
Der 2.te begrif ist auch allhier in der Statt Straßburg im grünen bruch beÿ dem halben dach gelegen (…)
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

La maison revient à Chrétien Kieffer, maçon qui épouse en 1725 Salomé Straumeyer, native de Bâle : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébré à Bischheim sans doute parce que la mariée est réformée

1725, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 488
Christian Kieffer, ledigen Steinhauers
und Jungfrauen Salome Straumeÿerin

Mariage, Bischheim (luth. p. 158)
1725. d. 4. Jul. Sind auff obrigkl. erlaubnuß und nach gewohnlicher proclamation ehel. eingesegnet worden Christian Kieffer, lediger maurer, weil. Philipp Kieffer, gewesenen b. u. kornwerffers in Straßb. hinterlaßener ehel. Soh,; u. Salome geb. Straumäyerin [unterzeichnet] + Ist des Hochzeiters, + Ist der Hochzeiterin Zeichen (i 83)

Salomé Straumeyer, fille du boulanger Raoul Straumeyer de Bâle, fait dresser un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie.
1725 (20.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Designation und Verzeichnüs Was Jgfr: Salomea Straumeÿerin weÿl. H. Rudolph Straumeÿer gewesenen weisbecken und burgers Zu baßel nachgelaßene ehel. Tochter, Verlobt an Christian Kieffer den ledigen Maurer Steinhauer und burgern alhier, würcklich Eÿgenthümblich in Vermögen (…)
Haußrath 64, Silber und Goldene Ringe 26, Baarschafft 175, Summa 266. lb
Sigl. Straßburg den 20.ten Junii Anno 1725.

Le maçon non maître Chrétien Kieffer sollicite son inscription à la tribu des Maçons en présentant le certificat de la Taille qui lui a permis de se marier. Le conseil lui demande un vértable certificat à établir après que sa femme sera devenue bourgeoise
1726, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
Christian Kueffer Steinhauer Vnd Maurergesell
(f° 206) Dienstags den 18.ten Junÿ 1726. – Christian Kueffer Steinhauer Vnd Maurergesell Von hier gebürtig eines hiesigen Meisters Sohn aber nicht meister stehet Vor vnd producirt Stallschein, daß er allda seine schuldigkeit abgerichtet habe, Weillen aber solches kein rechter schein sondern nur umb die hochzeit ordnung zu erheben ertheilet worden, derselbe aber schon durch viertel Jahr gehrurathet, als wurde er deßhalben Zu red gesetzt.
Ille habe nichts von seiner frau erhalten vnd seithero wenig verdienet.
Erkandt, solle seine frau innerhalb acht tagen schwören und burgerin werden, Er aber auff den Stall sich anmelden vnd einen rechten Stallschein beÿ nechstem gericht produciren.

Salomé Straumeyer devient bourgeoise par son mari et s’inscrit à la tribu des Maçons en décembre 1726
1726, 4° Livre de bourgeoisie p. 932
Salome Straumeÿerin in Baßel geb. erhalt d. br. von ihrem ehemann Christian Kiefer b. und Maurer allhier umb die tertz d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft der Maurer dienen. Prom. d. 23.ten Xb. 1726.

Chrétien Kieffer devient tributaire le 5 janvier 1727
1727, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 219-v) Sonntags den 5. Januarÿ 1727 E. Neu Zünfftiger
Christian Kieffer der Maurer Und Steinhauer aber Nitmeister producirt Stallschein, daß derselbe sich allda angemeldet, vom 18.ten Junÿ 1726. weÿl. Philipp Kieffers gewesenen Kornwerffers Vnd burgers allhier seel. hinderlaßenen Ehelichen Sohn, mit bitte denselben Vor einen Zünfftigen auffzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt.
dt. der Zunfft 1 lb 5 ß,
Vnd Zunftschrbr. vnd büttel 4 ß

Le conseil des Fribourgeois convoque Chrétien Kieffer en lui reprochant de servir du vin à des clients, donc d’exercer sans autorisation le métier d’aubergiste. Sa femme comparaît en niant le grief. L’affaire renvoyée à la séance suivante n’a pas de suite.
1727, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 37-v) Dienstags den 4.ten Febr: 1727
Christian Kieffer der Maurer in der Cronenburger straß beÿ dem halben dach wohnhaft, ist citirt worden, daß er wein Maaßen weiß Verkaufft mithin verbottene würtschafft treibt.
In Citati Nahmen erscheint deßen Ehefrau, negirt die Anclag in totum.
Erkandt, solle citatus nebst dem Rüger ad proximam citiret werden, mithin in demselben die Abstraffung biß dahin Vorbehalten seÿn.

Chrétien Kieffer et Salomé Straumeyer hypothèquent la maison que Susanne Diemer a léguée à son fils et le cinquième de l’autre maison formant angle au profit du notaire Jean Jacques Œlinger

1731 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 86-v
Christian Kieffer maurer und steinhauer und Salome geb. Straumeÿerin mit beÿstand ihres vettern Johann Jacob Baürel schuemachers und Ezechiel Schlegel des jüngern metzgers
in gegensein H. Not. Johann Jacob Oelinger – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs im grünen Bruch in der vorstatt beÿm halben Tach, einseit neben einem dem Allmoßen zu St Marx gehörigen häußlein, anderseit neben einem hießigen mehrern Hospital zuständigen hauß hinten auff hannß Jacob Auerer den taglöhner
so dann einen 5.ten theil für unvertheilt ahne einer Behausung gemeinschafft eines hoffs Bronnens und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in gedachtem grünen Bruch beÿm halben Tach, einseit neben weÿl. Abraham Renner gewesenen salpetersieders wittib anderseit neben hannß Jacob hemmler dem hänffer hinten auff ged. Rennerischen wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines nachs 8 d ane allmend zinß – die übrige zwo tertzen derselben aber weÿl. Johann Georg Kieffer taglöhner sein der debitoris bruders zweÿen Kindern und eben deßelben halbbruder Heinrich Stoll des maurer und steinhauers Kindern

Chrétien Kieffer et Salomé Straumeyer hypothèquent à nouveau les mêmes immeubles, la première maison et la moitié de l’autre maison dont le restant appartient aux enfants de Jean Georges Kieffer, au profit de Marguerite Susanne Tromer veuve du pasteur de Bischheim Jean Melchior Erhard

1732 (24.11.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 477-v
Christian Kieffer Maurer Steinhauer und Salome geb. Straumeÿerin beÿständlich ihres vettern Johann Friedrich Hoffmann des Tapezirers und Johann Jacob Baürel des Schuemachers
in gegensein H. Johann Paul Tromer Notarÿ Publici und Schaffneÿ Verwalthers allhiesigen Blatterhaußes als vatter und Curatoris Fr. Margarethæ Salome geb. Tromerin weÿl. H. M. Johann Melchior Erhard gewesten Pfarrers zu Bischheim am Saum hinterlassenen wittib – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine gantze behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten in der Vorstatt im grünen Bruch beÿm halben tach einseit neben einem dem allmoßen zu St Marx gehörigen häußlein anderseit neben einen dem Mehrern hospital zuständigen hauß hinten auff hannß Jacob Auerer den taglöhner, 50 pfund
Ferner versetzen sie die ohnvertheilte helffte ahne einer Behausung gemeinschafft eines hoffs Bronnens und hoffstatt cum appertinentis in ged. grünen Bruch beÿm halben Tach einseit neben Abraham Renner dem Salpetersieder anderseit neben hannß Jacob hemmler dem hänffer hinten auff ged. Renner – davon gehen jährl. hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines Nachs 8 d ane allmend zinß, die andere helffte des zu letst beschriebenen haußes aber weÿl. Johann Georg Kieffer taglöhner des mitschuldners bruders zweÿen Kindern zugehörig

Chrétien Kieffer et Salomé Straumeyer hypothèquent les deux maisons qui proviennent du legs de Susanne Diemer au profit de Jean Frédéric Heupel, receveur de l’Orphelinat

1739 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 347-v
Christian Kieffer der Maurer steinhauer und Salome geb. Strohmeyerin mit beÿstand ihres vettern Philipp Jacob Lauterburger des Kutschers und Johann Jacob Bäurel des schuhmachers
in gegensein des Weÿßenhaußes Schaffners H. Johann Friedrich Heupel – schuldig seÿen 450 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt im grünen bruch beÿ dem hauß zum halben Tach einseit neben einem dem Allmosen zu St Marx gehörigen häußlein, anderseit neben einem dem Meheren hospital zuständigen hauß hinten auff Abraham Heÿdel g.u.w.
Ferner eine behausung, hoffstatt gerechtigkeit eines höffels und gemeinschafft eines bronnens cum appertinentis in besagten grünen bruch beÿm halben Tach, einseit neben Diebold Vix dem Salpetersieder anderseit neben Jeremias Pohl dem hänffer hinten auff Abraham Renner des Salpeter sieders wittib – wegen eines waßersteins reicht man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 8 pf ane bodenzinß – maßen er Kieffer von seiner mutter weÿl. Susanna geb. Diemerin weÿl. Philipp Kieffer dem kornwerffer wittib zufolg über dero verlaßenschafft durch weÿl. Not. Johann Heinrich Lang A° 1728 errichteten Inventation und Abtheilung Concepts theils Erbs theils Prælegats weiß erhalten hat

Le contrôleur de la Mauresse constate que Marguerite Kieffer vend sans autorisation des marchandises de seconde main. Elle se propose d’acheter le droit de revendeur.
1747, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 259)
(f° 229-v) Donnerstags den 13.ten Aprilis Anno 1747
Ursus Stuber, der gümpel Käuffler Rüger Klagt wieder Margaretham Kiefferin, Christian Kieffer des Maurers und burgers allhier Ehefrau, daß dieselbe ohnerachtet Sie das Gümpel Käuffler Recht nicht habe, dennoch wieder Ordnung Gümple.
Beklagte sagt Sie habe nicht gewußt daß es Verbotten seÿe, indeme Sie nur mit geringen Posten Gehandelt, bittet aber Sie als Geld Zünfftig Gümp Käufflerin anzunehmen.
Erkandt, wann dero Ehemann sich dißorts Leibzünfftig machen wird, so solle Ihro mit begehrtem Gümpel Käuffler Recht willfahrt werden, widrigen falls aber und solang solches nicht geschieht, solle Ihro beÿ Straff der Ordnung das gümplen verbotten seÿn.

La femme du tailleur de pierres non maître Chrétien Kieffer sollicite l’autorisation de résigner son droit chez les Maçons pour s’inscrire à la Mauresse. Le conseil est d’accord si son mari cesse d’exercer son métier. Elle réitère sa demande quelques semaines plus tard ; le conseil lui suggère de cotiser à la Mauresse pour pouvoir vendre des habits ou de résigner entièrement son droit chez les Maçons
1747, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
Christian Kieffer, Steinhauer und Maurer
(f° 8-v) Freÿtags den 21. Julÿ 1747 – Begehrter Resignation schein
Christian Kuffers, Steinhauers und Maurers auch burgers vnd nichtmeisters allhier Ehefrau will die Zunfft resigniren vnd auff E. E. Zunfft der mörinn dienen.
Erkandt, wan selbige das Kopffgeld vor die Letzte diesjährige helffte bezahlen und Stubengelds quitung nichts schuldig zu seÿn produciren, vnd Ihr mann das handwerck völlig abandoniren wird, Ihro in Ihrem begehren willfahrt werden solle, gibt Zur antwort, Ihr mann Könne das handwerck nicht auffgeben, seÿe seine nahrung.

(f° 15-v) Dientags den 5. Septembris 1747 – Christian Kieffers Wittib wiederhohlet Ihr begehren, daß weilen Sie mit Kleÿdern handle, Ihr mann aber Maurergesell seÿe, Vnd Er beÿ der mörin Zunfft Zünfftig werden solle, wolle gern das Stubengeld hier bezahlen.
Erkandt, solle sich beÿ der mörin Zunfft geld Zünfftig machen, oder aber dießeitig Zunfft Vnd handwerck völlig quittiren.

Salomé Strohmeyer meurt à l’âge de 72 ans à l’hôpital
Sépulture, Hôpital (luth. p. 466)
1760. Mondtags d. 20. Wein Mon: morgends um halb 2. uhr starb in dem Allhiesigen Teutschen Hospital Salome Kieferin gebohrne Stroh Meÿerin Von Basel gebürtig, Christian Kiefers eines Maurers und burgers alhier, Ehefrau, ihres Alters 72 jahr und Wurde dieselbe ohne leichenbegängnis beerdiget.
[in margine :] pro Nota von deren Ehemann fol. 165.a im Sterbbuch lit. D.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un émettent un avis favorable pour que Chrétien Kieffer devienne pensionnaire à l’hôpital où il séjourne déjà en qualité de malade.
1763, Conseillers et XXI (1 R 246)
Christian Kieffer der burger und Maurer wird lebtägig in den Spithal recipirt. 103.
Idem [Froereisen] ne Christian Kieffer des burgers und Maurers alhier, so bereits Kranck im spithal liegt, prod. unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. sub N. 1 biß 8 inclusivé pt° gnädiger beÿbehaltung in dem Hospithal.
H. Syndicus Regius sprach in seinem voto auff die gebettene willfahrung an.
Dießemnach wurde auff hohen anspruch des H. Prætoris Regii de Regemorte und des auff dem oberen banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Oberkirch vermittelst gehaltener und vollführter umbfrag unanimiter Erkandt, wird Implorant puncto gebettener beÿbehaltung in dem mehren Hospithal ane die daselbstige Hochansehnliche Hhen Pflegere umb gegen einbringung seines sowohl gegenwärtig als etwa im Zukünfft überkommenden Vermögens allda auffgenommen und lebtägig verpflegt Zu werden verwießen.
Depp. H. Rathh. Kirstenstein, H. Rathh. Metzger.

Pensionnaire depuis 1763. Philippe Kieffer meurt à l’hôpital en juin 1766 à l’âge de 68 ans
Sépulture, Hôpital (luth. f° 165)
Im Jahr 1766 Sambstags den 1. brach Monats Morgens umb halb dreÿ uhr starb in dem allhiesigen Teutschen Hospital plötzlich Christian Kiefer, ein Wittwer von hier gehörig ; Maurer und burger allhier, weÿl. Salome geborner Stroh Meÿerin Von Basel gebürtig hinterlaßener Ehe Mann, auch weÿl. Philipp Kiefers gewesenen Kornwerffers und burgers alhier und weÿl. Susannä geborener Stillin hinterlaßener ehelicher Sohn, seit dem 28. Maÿ des Jahres 1763. gewesener Hospitals Armen Pfründer, seines Alters 68. Jahr und 6 Monat, weniger Acht Tag, und Wurde derselbe aug die begräbniß St. Urban ohne leichbegängnis beerdiget.
[in margine :] pro Nota. Von deßen Ehefrau pas. 466. im Hospit. luth. Sterbbuch Lit. C.

Chrétien Kieffer et Salomé Strohmeyer vendent la maison au remueur de grains Chrétien Siegel et à sa femme Anne Marie Berst moyennant 550 livres

1750 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 315
Christian Kieffer der maurer und steinheuer und Salome geb. Strohmeÿerin
in gegensein Christian Siglin des kornwerffers und Annæ Mariæ geb. Berstin
eine behausung, hoffstatt, gerechtigkeit eines höffels und gemeinschafft eines bronnens mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten wie auch einen gärtlein ane der vorstatt grünen bruch beÿm halben dach, einseit neben Diebold Vix dem salpeter Sieder, anderseit neben Jeremias Pohl dem hänffer, hinten auff Abraham Renner des Salpeter Sieders wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines waßersteins 8 ß – als ein elteliches erbguth – um 300 pfund verhafftet, geschehen um 250 pfund

Fille de tailleur, Anne Marie Berst a épousé en premières noces Jean Michel Laugel, natif de Dorlisheim et fils de cultivateur à la Robertsau : contrat de mariage, célébration le 4 mai 1735
1735, Not. Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 179
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Joh: Michael Laugell dem noch ledigen Kornwerffer undt burgern allhier Zu Straßburg, Michael Laugells deß ackersmanns in der Ruprechtsaw Ehelichem Sohn, Hochzeitern ane Einem
So dann der Tugendsamen Jfr. Annæ Mariæ Berstin Johannes Berst deß Schneiders undt burgers allhier Zu Straßburg Ehelich erziehlter dochter der Jfr. hochzeiterin Andern theills
So beschehen undt verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auff Sambstag den 19. Monatstag Februarÿ Anno 1735 [unterzeichnet] hannß Michel lagel Alß hochzeiter, Anna Maria berstin als hochzeitirin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 155)
1735. Eod. tempore [Domin. Mise. et Jubil.] seind proclamirt v. copulirt [Mittwoch darauff als den 4. Mai] worden Johann Michael Lauel, der ledige Kornwerffer, Johann Michael Lauels desdeß Schirmers und tagners ehel. Sohn vnd Jungfr. Anna Maria Borstin Johann Berß burgers vnd Schneiders alhie Ehel. Tochter [unterzeichnet] Haß michel lagel Alß ho zeiter, Anna Maria borßin (i 157)

Le remueur de grains Jean Michel Laugel devient bourgeois par sa femme le 24 mai 1735
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1020
Johann Michael Laugel d. Kornwerffer von dorlisheim geb. und sein ehefr. Martan Bertschin Von hier erhalten d. b: umb d. neun bs. wollen beÿ Z ,E E Zunfft d. Lucern dienen. Jur. et prom. eodem [24 Maÿ 1735].

Jean Michel Laugel devient tributaire à la Lanterne parmi les blatiers. Il a appris le métier auprès de Jean Meyer, remueur de grains assermenté. Jean Michel Laugel demande en mai 1737 le droit de mesurer le grain qu’il obtient deux mois plus tard.
1735, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 89-v) Gericht gehalten Straßburg den 2.ten Augusti 1735
Johann Michael Lagel von Dorlisheimb prod. Statt Straßburg stall Vnd Pfenningthurn schein Crafft deßen Er von Vnßern Gnädig herren Zum burger auffgenohmen, bittet Ihnen dießes orths Vndter denen Kornkäuffern alß Zünfftig Zu recipiren Vndt daß Meßrecht Zue Ertheÿllen.
Erkandt Willfahrt, so aber noch Zwen Jahr andtern Mstrn dienen Erwählet Johann Meÿer Zum Meister so auch mit ihme Erschienen.

(f° 109) den 29. Maÿ 1737 – Johann Michael Lagel der Kornwerffer vndt dießes orthß Zünfftig bittet Ihme seine vom 19. Aug. 1735. biß dato Johann Meÿer dem geschwornen Kornwerffer außgestandtene Lehrzeit von Zueschreiben vnd daß meßrecht Zu Ertheÿllen.
Erkandt seÿe Comparent Zur fernerer gedult Zu Verweißen.

(f° 111) Kauffgericht Gehalten den 30. Julÿ 1737 – Erscheint Michael Lagel burger Vndt Korn Käuffer dahier bittet Ihme seine biß den 9. Aug. nechstens beÿ Johann meÿer außgestandtene Lehrjahr Von Zueschreiben Vndt daß Messen Zue Ertheÿllen.
Erkandt willfahret.

Michel Laugel meurt en mai 1743 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue de la Course qui appartient au père de la veuve. Aucun inventaire des apports n’a été dressé. La masse propre à la veuve s’élève à 61 livres, celle des héritiers à 13 livres. L’actif de la communauté est de 45 livres.
1743 (11.6.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 15) n° 359
Inventarium über Weÿl. deß Ehrsamen Hannß Michael Laugells gewesten Kornwerffers undt burgers dahier seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet anno 1743. – nach seinem den 12. Maÿ dießem lauffenden 1743.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren Johannes Meÿers deß Kornwerffers auch burgers dahier als geschwornen Vogts Johann Daniel Laugells deß abgelebten seel. Einigen Söhnleins undt ab intestato Verlaßenen Einigen Erbens inventirt, durch die tugendsame Fraw Annam Mariam Laugelin gebohrne Berstin die hinterbliebene Wittib beÿständlich Hannß Bersten deß Schneiders auch burgers dahier ihres Leiblichen Catters und Vogts (…) Actum Straßburg auff Dienstag den 11. Junÿ 1743.

Inn einer alhier Zue Straßburg in der sogenannten Renngaß gelegenen der wittib Vatter zuständiger behauß. hat Sich befunden wie volgt.
Norma hujus inventarii. Copia der Eheberedung
Bericht, wie auff nechst vorher Copialiter einverleibter Eheberedung §° 3.tio ersichtlich, so haben Sie zwar eingangserwehnte beede geweste Eheleuthe sowohl ihre zubringendte alß Ererbte Nahrung als ein unverändert gueth vorbehalten undt dabeÿ wegen dem abgehenden die Ergäntzung stipulirt, dannenhero Sie auch ihr gebrachtes Vermögen nach ordnung hätten sollen inventiren und æstimiren laßen, damit mann deren Ergäntzung füeglicher hätte ersuchen können, weillen aber solches beederseits unterlaßen worden Sie auch dem bericht nach wehrendes Ehe nichts Ererbt als hat mann auff der Wittib erstattenen handtrew und anzeig Einem Jeeden seine noch vorhandene Natural Posten alß unverändert und Ane denen nach befundenen haußteuers Posten hernach in fine specificirte die helffte zu geschrieben, das übrige aber alß theilbar inventirt, so mit wenigem zum bericht
Summa haußraths Posten so der Wittib für unverändert gehörig 10, dazu gerechnet die helffte deß anschlags ane noch befindlichen haussteurs Posten 1, Macht beedes Zusammen 11 lb, Schuld 50, Summa summarum 61 lb
Demnach wird auch deß Kindts und Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Haußraths Posren undt Kleÿdtung 12, hierzu gerechnet die helffte der Zu End beschriebener haussteuren 1, Erträgt beede Zusammen 13
Endlichen Volgt auch die beschreibung deß Theilbahren gueths, Sa. Haußraths Posten 12, Sa. früchten 33, Summa summarum 45 lb

Originaire de Schmiden près de Stuttgart, Jean Chrétien Siegel obtient de la tribu de la Lanterne une promesse d’admission dès qu’il aura été reçu bourgeois.

1744, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 173-v) Kauffgericht Gehalten den 10. Junÿ 1744
Johann Christian Sigel von Schmiden beÿ Stuttgart bittet Ihme schein Zu Ertheÿlen das Wann Er wird Von E. hohen gnädig. obrigkeith wird daß burgerrecht Erhalten haben Er auch dießen orthß Vndter denen Kornwerffern leibzünfftig Könne recipirt werden.
Nach gehaltener umbfrag ist Erkandt seÿe dem Comparenten acte Zu Ertheÿllen, daß Er nach Zuvor Erhaltenem burgerrecht dießes orthß Zünfftig könne auff und ahngenommen werden.

(f° 175) Kauffgericht Gehalten Mittwoch den 22. Julÿ 1744. – Johann Christian Sigel von Schmiden beÿ Stuttgart bittet Ihme dieß orthß zünfftig Zu recipiren. Erkandt soll burgerschein produciren alß dann Ergehen solle was rechtens.

Chrétien Siegel épouse en juillet 1744 la veuve de Jean Michel Laugel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 4, n° 10)
1744. Mittwoch den 1. Julÿ sind nach gewohnlicher zweÿmahliger Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet word. Christian Sigel der Kornwerffer allhier, Joh: Sigels weingartners und burgers zu Schmiden im Würtenberger Land ehel. Sohn und Jgf. Anna Maria weÿl. Joh: Michael Lagels gew: burgers und Kornwerffers allhie nachgel. wittib Deus adsit [unterzeichnet] Christianus Siglen als hochzeiter, Anna Maria laglerin als hoh Zeitrin (i 5)

Chrétien Siegel devient bourgeois par sa femme le 22 juin 1744 en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 176
Christian Siglin der Kornwerffer Von Schmieden im Würtenbergischen gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefrauen Anna Maria, weÿl. Michael Laugel des Kornwerffers und burgers hinterl. wittib umb den alten burger Schilling und wird dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern, prom. eod. [22. Junÿ 1744]

Chrétien Siegel obtient le droit de mesurer le grain après avoir servi deux ans chez Jacques Steinhilbert
1746, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 193) Kauffgericht Gehalten den 20. Junÿ 1746 – Christian Sigel der Kornwerffer dahier bittet Weÿllen Er Zweÿ Jahr beÿ Jacob Steinhilbert gemeßen daß meßrecht Zu ertheillen.
Jacob Steinhilbert attestirt daß Er daß meßen Verstehe.
Erkandt daß dem Implorant insoweith Willfahrt soll aber vorm 13. Augst nechstkünfftig kein sester ahnschlagen.

Chrétien Siegel et Anne Marie Berst hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Daniel Lang

1751 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 625 n° 395
Christian Siglin der kornwerffer und Anna Maria geb. Berstin mit beÿstand ihres vettern Johann Georg Riehl und Friedrich Hertzog des schuhmachers
in gegensein H. Johann Daniel Lang Notarii publici und practici – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, eine behausung, hoffstatt, gärtlein cum appertinentis in grünen Bruch beÿ dem halben dach, einseit neben Diebold Vix dem salpetersieder anderseit neben Jeremias Pohl dem hänffer, hinten auff Abraham Renner des salpeter sieders wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines waßersteins 8 d ane bodenzinß

La maison reviendra à leur fils remueur de grains Jean Sigel qui épouse en 1774 Catherine Marguerite Weber, fille de cordonnier : contrat de mariage célébration

1774 (23.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 610-a
Eheberedung – der Ehrsam und bescheidene Johannes Siegel, leediger Kornwerffer und burger dahier, Großjährig, Weiland des Ehrengeachten Christian Siegel, des gewesenen Kornwerffers und burgers daher mit Frau Annæ Mariæ Siegelin gebohrner von Börsch seiner hinterlaßener Wittib ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand Meister Johann Daniel Laugel des Leinenwebers und burgers geselbst seines Halbbruders, als Hochzeiter ane Einem,
So dann die tugendbegabte Jungfer Catharina Margaretha Weberin, Weiland Meister Johann Jacob Webers des Schuhmachers und burgers allhier seelig mit Frauen Maria Barbara gebohrner Kiefferin seiner nachgelaßenen Wittib ehelich erziehlter Tochter mit assistentz Meister Johann Georg Webers Schuhmachers und burgers hieselbst ihres leiblichen bruders als Hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen Straßburg den 23. Julÿ Anno 1774 [unterzeichnet] Johannis Siegel als hochzeitter, Catharina Margaretha Weberjn in als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 179)
Im Jahr 1774 sind Dominica 19 post Trinitatis proclamirt und folgenen 10 Augusti copulirt worden Johannes Siegel lediger Kornwerffer weil. Christian Siegels gewesenen Kornwerffers dahier vnd Fr. Annä Mariä gebohrner von Börsch ehelichter Sohn vnd Jhfr. Catharina Margaretha weÿl. Johann Jacob Webers gewesenen Schuemachers und burgers alhie und Fr. Mariæ Barbaræ gebohrner Kieferin eheliche tochter [unterzeichnet] Johannis Siegel als hochzeiter, Cathrina Margretha Weberin als hochzeiterin (i 182)

Son frère Georges Frédéric Siegel remueur de grains meurt célibataire en 1782 dans une maison au Marais Vert en délaissant sa mère pour unique héritière.
1782 (10.4.), Not. Lederlin (6 E 41, 904) n° 181
Inventarium über Weiland Georg Friedrich Siegels, des leedigen geweßenen Kornkäuffers und burgers dahier in Straßburg seeligen Verlaßenschaft aufgerichtet Anno 1782 – nach seinem d. 4. Aprilis dieses 1782. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen dahinscheiden, Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auff requisition Frauen Annä Mariä gebohrner Börschin, Weiland Christian Sigels, geweßenen Kornkäuffers und burgers dahier hinderlaßener Wiitib des abgeleibten seeligen leiblicher Mutter und ab intestato nach Tod Verlaßener Erbin, beÿständlich Johannes Siegels des kornkäuffers und burgers dahier – So geschehen Straßburg auf Mittwoch den 10.ten Aprilis Anno 1752.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Grünen bruch gelegen nicht hierhero gehörigen behausung folgender maßen sich befunden
Sa. hausraths 25 – Schulden aus der Verlaßenschafft (It. solle man E. E. Zunfft Zur Lucern ane Königl. Kopffsteuer sambt Augmentation 1. 10.) 155 lb, schulden last 129 lb

Anne Marie Berst meurt en 1793 en délaissant deux petites filles issues de Jean Daniel Laugel et un fils en secondes noces. La succession s’élève à 398 livres tournois

Inventarium über Weiland Fr. Annä Mariä Siegelin geborener Berstin, des auch weiland Christian Siegel gewesenen burgers und Kornwerffers allhier zu Straßburg, Verstorbener Wittib, Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1793. Nachdem erstgedachte Frau Anna Maria Siegelin geborene Berstin den 21. dieses Monats October mit Tod abgegangen, und folgende aus zween ehen herstammende Kinder und Enckel ab intestato Zu Erben hinterlassen hatte, namentlich 1) der Verstorbene in erster Ehe mit weiland Joh: Michael Laugel, dem gewesenen Kornwerffer alhier, erzeugten u. auch Verstorbenen Sohn weil. Joh: Daniel Laugel, gewesene Leinenwebers, mit Frau Maria Barbara geborner Wickertin seiner Wittib erzeugte bede Töchter als Enkelinen Catharinam Barbaram, so 22 Jahr alt und Mariam Magdalenam so 18 Jahr alt, deren ordinari Vogt ist hernachbennanter Johannes Siegel, und weil derselbe persönlich hiebei interessiret, durch Burger Joh: Michael Herrmann, den Schneider, als durch Freunde Versammlung ernannten Teilvogt repræsentiret, in dem ersten Stammteil, sodann den Burger Johannes Siegel, Kornwerffer alhier, als der abgelebten in letzter Ehe mit weil. Christian Siegel dem gewesenen Kornwerffer hieselbst, erzeugten Sohn, in den zweiten Haupttheil (…)

Summa der Mobilien 198 lb
Eigenthum an einer Behausung. Nämlich eine Behausung, Hoffstatt, Gerechtigkeit eines Höfleins u. Gemeinschafft eines Bronnens, mit allen derselben begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten wie auch einem Gärtlein, allhier in der Vorstadt im grünen Bruch, beim halben dach, ein Seit neben diebold Wunderer, des Gartners Wittib, ander Seit neben dem diesortigem Sohn gelegen, hinten auf ebendenselben Ziehend, davon man der hiesigen Commune 8 d Bodenzins wegen einem Wasserstein jährlich Zu entrichten hat, sonst ist dieses Haus ledg und eigen. Davon meldet 1. teutscher pergamentener Kauffbrieff aus alhiesiger CC Stub vom 30. Junii 1750. solche Behausung samt Zugehörde hat der Verstorbene in der vor weiland dem Bürger Notario Johannes Lederlin u. 2. Zeugen den 16. Aug. 1782. gestifteten Verordnung unter Kindern Eingangs besagtem Sohn angepflogene zu 900 Gulden oder 180. lb. Ob nun gleich durch ein decret der National Convention erst allegirten Verordnung entkräftet worden, so wollen jedoch die majorenne Miterbin und der minorennen Miterbin teil Vormund unter vorbemeltener ratification der Freunde Versammlung aus hernach angezeigten Ursachen der Erblaßerin Willen befolgen mithin dieße Behausung ihme Johannes Siegel Zukommen laßen.
Summa der Mobilien 198 lb, behausung 1800, Summa summarum 1998 livres – Wittwe aus der Verlaßenschafft zu bezalen 1600, Nach deren Abzug 398 lb
acp 19 f° 34 du 4. 9.bre

Inventaire des apports de locataires, Daniel Weber et Barbe Pfitzer

1808 (29.4.), Strasbourg 12 (19), Not. Wengler n° 3167
Inventaire des apports de Daniel Weber tisserand et Barbe Pfitzer
demeurant au Marais verd n° 126
mariés le 14 mars courant, Contrat devant le notaire soussigné le 6 décembre dernier
le mari : total 465 fr, dont 300 fr de dettes actives
la femme : 1003 fr, dont 288 fr de numéraire
Enregistrement de Strasbourg, acp 106 f° 2-v du 30.4.

Jean Siegel meurt en 1808. L’inventaire mentione deux maisons contiguës, celle provenant du père du défunt et l’autre achetée en 1790 (ancienne maison de Gall Gilg)

1809 (6.2.), Strasbourg 2 (30), Not. Knobloch n° 4015
Inventaire de la succession de Jean Siegel, blatier décédé le 29 décembre 1808 – à la requête d Catherine Marguerite Weber la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Dautel le 23 juillet 1775

dans la maison mortuaire au quartier dit au Marais verd n° 126 au second étage ayant vue sur le manege
propres de la veuve : meubles 152 fr, aliénés 312 fr, remploi 730 fr
immeubles aliénés, maison au marais verd 600 fr, dettes actives 82 fr, total (-)
comme la veuve renonce à la communauté, succession meubles 136 fr
immeuble, Une Maison avec Dépendances sise à Strasbourg au Marais verd n° 126, d’un côté (-) Gut journalier de l’autre le Sr Schott, derrière Michel Lapp – chargé d’une rente foncière de 10 fr à la ville pour raison d’un égout se vuidant sur la voie publique, au défunt dans l’hoirie de ses parens qui l’ont acquise à la chambre des contrats le 30 juin 1750, Cette maison est occupée Le rez de chaussée et le second étage par le corequérant 70 fr, Le premier occupé par la veuve 30 fr, faisant 100 francs de revenu, en capital 2000 francs
Plus une autre Maison avec dépendances sise audit Marais verd marquée du n° 127, d’un côté le Sr Schott, de l’autre la maison susindiquée derrière le Sr Lapp – acquise durant la communauté Chambre des Contrats mais elle ignore le jour et l’année, Le rez de chaussée est loué Michel George 50 fr, Le premier à Michel Fey et consorts 50 fr, Le second à Jacques Engel 50 fr, Le troisième à Sieffert et consorts 50 fr, en tout 200 fr de revenu faisant en capital 4000 fr
total des immeubles 6000 fr, total général 6136 fr, passif 18.202 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 110 F° 37-v du 13.2.

La maison revient au fils des précédents, Jean Siegel qui épouse en 1801 Catherine Schweitzer, fille de journalier

1801 (11 thermidor 9), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 114
Eheberedung – persönlich Erschienen, der Bürger Johannes Siegel, lediger Kornwerfer, des bürgers Johannes Siegel, Kornwerfers alhier Zu Straßburg mit Fraun Catharina Margaretha gebohrner Weber ehelich erzeugter großjähriger Sohn, unter assistentz erstgedacht seines Vaters, als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Catharina Schweitzer, des bürgers Johannes Schweitzer, Tagners alhier mit Fraun Maria gebohrner Rothin, ehelich erzeugte Tochter, unter verbeÿstandung erstbesagt ihres Vaters als Hochzeiterin andern Theils
Zu Straßburg den 11.ten Thermidor im Neunten Jahr der Francken Republick [unterzeichnet] Johanns Siegel, Catharina Schweizerin
Enregistrement de Strasbourg, acp 79 F° 90 du 19 therm. 9

Catherine Schweitzer meurt en 1830 en délaissant quatre enfants

1830 (19.4.), Strasbourg 12 (116), Me Noetinger n° 1970
Inventaire de la succession de Catherine Schweitzer épouse de Jean Siegel père, blatier décédée le 7 deux 1830 – à la requête de 1. le veuf père et tuteur légal de 1) Amélie 17 ans, 2) Marie Madeleine 16 ans
2. Catherine Siegel, majeure, 3. Jean Siegel fils blatier, 4. Jacques Siegel commis négociant, 5. Marie Sophie Siegel épouse de Jean Frédéric Schaeffer pasteur à Weiterswiller – en présence de Jean Frédéric Schaeffer susnommé subrogé tuteur et de 2. Charles May, cordonnier tuteur ad hoc, Contrat de mariage reçu Me Bossenius le 11 thermidor 9
dans la maison mortuaire au Marais Vert n° 126
meubles 3299, créances total de l’actif 82.571 fr
terres à Oberhausbergen, à Strasbourg 150 fr et 180 fr, totalité 82.901 fr, garde robe 84 fr, passif 14.510 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 199 f° 55-v du 26.4.

Jean Siegel et Catherine Schweitzer font donation de leur maison en s’y réservant l’habitation à leur fils Jean Sigel lors de son mariage avec Caroline Lauth, fille de meunier

1830 (22.1.), Strasbourg 12 (115), Me Noetinger n° 1786
Contrat de mariage – Jean Siegel, blatier fils de Jean Siegel père, blatier, et de Catherine Schweitzer
Caroline Lauth, fille majeure demeurant à Wolfisheim de feu Jean Balthasar Lauth, meunier, et Marie Elisabeth Jung
communauté d’acquets partageable par moitié
les père et mère du futur époux font donation pure et simple irrévocable à leur fils, d’une maison consistant en deux corps de bâtiment, cour, pompe, jardin, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg au Marais Vert n°126 & 127, d’un côté formant le coin de la ruelle de la Gerbe, de l’autre le Sr Schott fabricant d’amadou, devant la rue du Marais Verd, derrière les Sr Lapp et Gerth – les époux donateurs auront le droit de demeurer leur vie durante avec leurs enfants non mariés ou non établis jusqu’à cet établissement pour ces derniers gratuitement dans le logement formant le premier étage de la maison n° 126 et de jouir entièrement de la maison 127. Plus ils auront le droit de jouir pour eux et leurs enfants de la moitié des greniers et de la cave de ladite maison n° 126. En sorte que la jouissance du donataire se restreindra aussi longtemps que ses deux parents vivront à la jouissance du logement du deuxième étage et à la moitié des greniers et cave de cette dernière maison – mais au cas de décès des deux époux donateurs la jouissance de leurs enfants non établis devra se restreindre aux deux chambres au deuxième étage de la maison 126 avec l’usage de l’âtre qui se trouve dans le corridor audit étage et celui d’une place de grenier et à la cave pour y placer leurs petites choses et cela durera jusqu’à la fin de leurs jours ou leur établissement – estimée à un revenu de 700 fr, faisant en capital 14 000 fr
6. les père et mère font donation au futur époux de l’achalandage et des pratiques résultant du commerce de blatier, mais à l’instant led. futur époux plus ses père et mère ont contracté une société pour l’exploitation commune du commerce de blatier et de ses dépendances
Enregistrement de Strasbourg, acp 198 f° 34-v du 1.2.

Société pour faire commerce de céréales
1839 (10.1.), Strasbourg 10 (95), Me Zimmer n° 3067
Société en nom collectif pour le commerce des céréales, pour 6 années à commencer le 1 courant, passé entre Jean Siegel père, blatier, et Marie Madeleine Siegel, sans état, majeure à Strasbourg
M. Siegel père remet en outre en société à l’usage commun des deux associés ses droits d’habitation et de jouissance dans les maisons sises à Strasbourg au Marais Vert n° 126 et 127 à lui assurés par contrat de mariage reçu Me Noetinger le 22 janvier 1830

Acte de notoriété dressé après la mort de Jean Siegel père en 1840

1841 (2.3.), Strasbourg 9 (86, nv. cote), Me Becker n° 1092
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu Mr Jean Siegel vivant marchand de grains demeurant à Strasbourg, qu’il est décédé en cette ville le 29 février 1840, qu’il n’a pas été fait d’inventaire après ce décès, Qu’il a délaissé ses enfants nommés 1. M. Jean Siegel fils blatier demeurant à Strasbourg, 2. Mad. Marie Sophie Siegel épouse de Mr Jean Frédéric Schaeffer pasteur demeurant à Schillersdorf, 3. Melle Catherine Siegel, fille majeure demeurante à Strasbourg, 4. Mlle Amélie Siegel, majeure, 6° Et Me Jacques Siegel, commis négociant, ces deux derniers demeurant aussi à Strasbourg
Que Mr Jean Siegel fils et Madame Schaeffer, ont renoncé à la succession de Mr Siegel leur père suivant acte dressé au greffe du travail de Strasbourg le 3 mars de l’année dernière, renonciation qui a été acceptée par les Demoiselles Siegel, Mad. Baur et Mr Jacques Siegel suivant exploit de l’huissier Lesage du 7 mai de la même année
Et que par suite de cette renonciation Melle Catherine Siegel, Madame Baur, Mlle Marie Madeleine Siegel et Mr Jacques Siegel sont seuls héritiers chacun pour un quart de mondit Sr Siegel père.

La maison est expropriée pour cause d’utilité publique en 1843 pour établir le débarcadère du chemin de fer (voir le jugement intégral).

1843 (5.7.) Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 403 (2622), n° 62 – Tribunal Civil
Expropriation pour utilité publique au profit de l’Etat (…)
62. Jean Siegel marchand de grains à Strasbourg
d’une maison et dépendances sises à Strasbourg rue de la Gerbe n° 126 section N numéro 126



5, quai Finkwiller


Quai Finkwiller n° 5 – VIII 147 (Blondel), P 1286 puis section 9 parcelle 12 (cadastre)

Maison zum Freudenberg (maison Freudenberg) – maître d’ouvrage Philippe Jacques Bœris, serrurier (1751)


Les numéros 1 à 6 (décembre 2019) – Le numéro 5 (octobre 2007)
Portail (avril 2016)

Appelée zum Freudenberg d’après un nom de famille, la maison appartient au XVI° à des notables : l’assesseur des Quinze François Graseck, son beau-fils le consul Philippe Jacques Reisseissen, le juriste Tobie Bernegger puis (1676) son beau frère François Reisseissen, sept fois consul, son fils greffier à la Chambre des Contrats lui aussi nommé François Reisseissen qui y a son domicile habituel. La maison comprend un bâtiment arrière (1711). Le serrurier Philippe Jacques Bœris l’acquiert en 1741. Les préposés s’opposent en 1741 à ce qu’il construise à l’aplomb de son encorbellement qu’il supprime en 1745. Il contacte en décembre 1750 une dette pour réparer sa maison. Le deuxième étage du bâtiment avant n’est pas terminé à sa mort en 1751. La nouvelle façade est celle qu’on peut encore voir de nos jours  bandeau entre le rez-de-chaussée et le premier étage, cordon entre les deux étages, appuis galbés au premier et portail en anse de panier à voussure et petite corniche en chapeau de gendarme. Le boutonnier Abraham Jund charge en 1765 le maître maçon Georges Frédéric Hüttner d’aménager une buanderie voûtée dans le bâtiment arrière, un poêle et une cuisine dans le bâtiment du milieu.



Plan-relief de 1725. La maison est la quatrième à droite du retrait, au toit le plus bas à l’arrière du dernier arbre (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie et deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (n-o), son aspect est en tous points semblable à celui d’aujourd’hui : portail suivi de deux fenêtres, deux étages à trois fenêtres chacun, un étage mansardé et trois lucarnes dans la toiture. La cour (F’) montre la façade arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment (1-2) à l’est de la cour, la remise (3-4) à l’ouest et le bâtiment arrière (2-3) à deux étages comme le bâtiment avant.
La maison porte d’abord le n° 13 (1784-1857) puis le n° 5.


Cour (F’) – Etages (bandeau, appuis galbés, cordon, décembre 2019)

D’après la police d’assurance (1866), la maison principale sur le quai comprend des ateliers de tonnellerie, une cave voûtée, un rez-de-chaussée, deux étages, mansarde et grenier. La maison entre deux cours qui sert d’habitation comprend des ateliers, une cave solivée, un rez-de-chaussée, deux étages et deux greniers. La maison d’habitation à gauche de la deuxième cour comprend une buanderie, un rez-de-chaussée, deux étages et grenier. La maison d’habitation au fond de la deuxième cour comprend des ateliers, une cave solivée, un rez-de-chaussée, un étage et grenier. Les escaliers extérieurs comprennent des galeries, aussi bien sur la première que sur la deuxième cour.
La maison 26, rue Saint-Marc appartient depuis l’exercice 1896 au même propriétaire que le 5, quai Finckwiller, elle y est définitivement rattachée en 1936.

décembre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1611 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

François Graseck, assesseur des Quinze, et (1598) Jacqueline Mœssinger, veuve du docteur en droit Jean Jacques Reisseissen – luthériens
1630* h Philippe Jacques Reisseissen, consul, et (1630) Einbeth Bittlinger – luthériens
1656* h Tobie Bernegger, juriste, et (1653) Dorothée Marguerite, (1656) Jacqueline Reisseissen puis (1666) Marguerite Elisabeth Schneuber – luthériens
1676 v François Reisseissen, consul, et (1659) Salomé Wencker – luthériens
1711 h François Reisseissen, greffier à la Chambre des Contrats, et (1688) Eve Marguerite Grad – luthériens
1730 h Jean Daniel Reisseissen, docteur en médecine, et (1728) Agnès Silberrad, veuve de l’imprimeur libraire Jean Pastorius – luthériens
1730 v Jean Ehrmann, courtier, et (1704) Marie Jacqueline Zittelin – luthériens
1741 v Philippe Jacques Bœris, serrurier, et (1722) Susanne Baufinck – luthériens
1752 h Jean Auguste Mittmann, serrurier, et (1752) Susanne Baufinck veuve de Philippe Jacques Bœris – luthériens
1754 v Abraham Jund, boutonnier, et (1736) Marie Catherine Lobstein – luthériens
puis en nue-propriété à Jean Philippe Jund, cordonnier, célibataire († 1784) – luthérien
1784 h Susanne Marie Datt et (1744) Jean Chrétien Kugler, puis (1755) Jean Frédéric Steinbach, aubergistes – luthériens
1795 h Jean Chrétien Kugler, aubergiste, et (1783) Susanne Marguerite Kreiss, remariée (1795) avec le docteur en médecine Jean Geoffroi Schneiter – luthériens
1839 h Charles Guillaume Benjamin Münch, directeur de l’école industrielle, et (1833) Mélanie Schneiter
1839 v Jean Jacques Taubert, baquetier, et (1821) Marie Madeleine Kaumann
1865 h Henri Albert Taubert, baquetier, et (1853) Emilie Wagner
1879* v Etablissement des Diaconesses

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 950 livres en 1721, 850 livres en 1729, 1250 livres en 1751 (bâtiment en cours de construction), 1000 livres en 1769

(1765, Liste Blondel) VIII 147, Abraham Jundt
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Junt Wittib, 3 toises, 4 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1286 – Münch – maison, sol, cour – 8,1 ares / Taubert Jacques / 7,80 ares

Locations

1743, Jean Baur, secrétaire à l’accise
1807, Jean Baptiste Clevenot, employé au magasin à sel, et Marie Madeleine Simonin
1835, Jean Frédéric Kœhler, menuisier, et Sophie Elisabeth Stütz

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1742, Préposés au bâtiment (VII 1400)
Les préposés s’opposent à ce que le serrurier Philippe Jacques Bœris construise à l’aplomb de son encorbellement

(f° 15) Montags den 2. Aprilis 1742. seÿnd folgende augenschein eingenommen worden.
An Philipp Jacob Böres des Schloßers Hauß im Finckweiler, welcher umb erlaubnus Gebetten seinen daran befindlichen Überhang Zuunterbauen. Erkant, begehren abgelaint.

1745, Préposés au bâtiment (VII 1401)
Philippe Jacques Bœris qui a supprimé son encorbellement délabré se plaint que son voisin le menuisier Jean Philippe Buck peut voir chez lui depuis une fenêtre. Les préposés donnent au voisin une semaine pour fermer la fenêtre.

(f° 106) Dienstags den 13. Ejusdem [Julÿ] – Philipp Jacob Beeres, Joh: Philipp Buck
Meister Philipp Jacob Beeres der schloßer Klagt wieder Johann Philipp Buck den schreiner, daß als Kläger seinen Überhang an seinem Hauß im Finckweiler Ohnfern dem Elephanten welchen Zurepariren Mghh. jhme nicht erlauben wollen auß Noth und bawfälligkeit halben hinweggethan, Bekl. auf der seithe wo der Überhang gestanden, in sein daran auf der seithe wo der Überhang gestanden, in sein daran stehendes Hauß ein Neües fenster gemacht, wordurch er ihme in seine stuben sehen Kan, Bittet solches hinweg Zuerkennen. Erkant, solle Buck jnnerhalb acht tagen das fenster hinwegthun, und die öffnung Zumachen, oder in entsethung deßen auf seinen Kosten Von der Statt Werckleüthe Zugemacht werden.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1765, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le boutonnier Abraham Jund charge en 1765 le maître maçon Georges Frédéric Hüttner d’aménager une buanderie voûtée dans le bâtiment arrière, un poêle et une cuisine dans le bâtiment du milieu

(f° 73) Dienstags d. 11.ten Junii 1765. – Abraham Jundt der burger und Knöpffmacher, will in seiner behaußung im Finckweiler im hindern gebäu lincker hand auf den garten stoßend, eine gewölbte bauch Kuchen machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Ferner im mittlern gebäu im ersten stock rechter hand eine Stube gegen dem hindernhoff, hinden daran eine Kuchen mit herd und Camin schoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf Von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt. Mr Hüttner.

Description de la maison

  • 1711 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, un passage latéral, une cave voûtée et un puits, le tout estimé avec ses dépendances à la somme de 1600 florins
  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment du milieu, un bâtiment arrière, un passage latéral, plusieurs poêles, chambres, chambres à cheminée, cuisines, vestibules, écurie, cave voûtée, le tout estimé avec le puits et toutes dépendances à la somme de 1700 florins
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à côté de l’entrée un atelier de serrurier, au premier étage deux poêles, une chambre, une cuisine et un vestibule, le deuxième étage semblable au premier qui n’est pas terminé est surmonté de mansardes couvertes de tuiles plates, la cave est solivée, le bâtiment arrière comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, il y a une écurie dont le comble a une couverture simple en tuiles plates, le tout estimé avec le puits et autres dépendances à la somme de 2500 florins
  • 1866, police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Quai Finckwiller

nouveau N° / ancien N° : 23 / 13
Schneiter
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage bon en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 319 case 2

Taubert, Jacques

P 1286, maison et cour, sol, quai Finckwiller 13
Contenance : 7,80
Revenu total : 292,06 (288 et 4,06)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 56 / 45
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 634 case 1

Taubert, Jacques
1867 Taubert, Henri Albert
1879 Diakonissen Anstalt

P 1286, Maison, sol, Quai du Finckwiller 5
Contenance : 7,80
Revenu total : 292,06 (288 et 4,06)
Folio de provenance : (319)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 56 / 79
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 6

P 1281, sol [rue Saint-Marc 26]
Contenance : 0,61
Revenu total :
Folio de provenance : 672-II
Folio de destination :
Année d’entrée : 96/97
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 29 p. 114 case 2

Parcelle, section 9, n° 12 – autrefois P 1286, 1281
Canton : Finkweilerstaden Hs N° 5 – Quai Finkwiller 5 et rue Saint-Marc 26
Désignation : Hf, 4 (3) Whs (u. N.G.) – sol, 4 maisons et bât. acc.
Contenance : 10,45 / 12,77
Revenu : 3300 – 4000
Remarques : 1936 aug. p. 113 c. 6 [rue Saint-Marc 26]

(Propriétaire), compte 61
Evangel. Diakonissenanstalt
1927 Etablissement des Diaconesses
(154) corrigé en (175)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 281 Marché aux Choux ou Quai de Finckweiler (p. 440)

13
prop. Jundt, veuve – Miroir
loc. Kraner, veuve d’un anc. Ministre de la parole de Dieu
loc. Holderer, J. George, Min. de la par. de Dieu – Charpentiers
loc. Engler, Michel – Invalide
loc. Dunell, George – Manant
loc. Perrin, Jean, un Cap. à la suite de la place

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Finkweilerstaden (Seite 36)

(Haus Nr.) 5
Timme, Gestütswärter. 0
Rimensperger, Rentnerin. 1
Merville, Rentnerin. 2
Weissheimer, Rentnerin. 2
Pflaum, Wwe. 3
Schmutz, Masseuse. 3
Boegner-Schule H 0
Dr. Nieden, Schuldirekt. H 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 801 W 142)

5, quai Finkwiller (1875-1970)

Le dossier a surtout trait à des ravalements, par Albert Taubert (1875) puis par l’établissement des Diaconesses (1904, 1906, 1969).

Sommaire
  • 1875 – L’ingénieur d’arrondissement (Kreisingenieur) Pfersdorf transmet à l’agent voyer Ruppert la demande d’Albert Taubert de réparer et de ravaler sa maison. L’agent voyer écrit au commissaire de police que l’autorisation est accordée puisque la maison suit l’alignement.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire (établissement des Diaconesses) de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique.
    1898 – Rappel – Travaux terminés, janvier 1899
  • 1904 – L’entrepreneur Arnheiter (11, rue Finkwiller) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – L’échafaudage est enlevé, août
    1904 – L’installateur sanitaire Ch. et E. Mœbs (7-9, rue des Aveugles) demande l’autorisation d’entreposer les gravats provenant de la maison du Bon Pasteur (5, quai Finkwiller) sur la voie publique du 2 au 16 août. Le commissaire de police transmet au maire – Accord
  • 1906 – La maire demande à l’établissement des Diaconesses (3, rue Saint-Elisabeth) de faire ravaler la façade du 5, quai Finkwiller
    1907 – Rappel – Travaux terminés mai 1907
  • 1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1954 – Le locataire Charles Steinbach et sa femme se plaignent que les fenêtres laissent passer le froid. – La Police du Bâtiment se déclare incompétente.
  • 1967 – Le service des incendies constate lors du sinistre survenu le 11 janvier qu’un poêle à charbon est mal raccordé à la cheminée – Travaux terminés, février 1967
  • 1961 – Le maire demande à la directrice de l’établissement des Diaconesses de faire ravaler la façade. La directrice déclare que les travaux auront lieu au printemps 1962.
    1964 – Rappel La directrice déclare que les travaux auront lieu en juillet.
    1968 – Nouveau rappel. Le Conseil de surveillance approuve les travaux. La directrice sollicite une subvention auprès du Fonds National d’amélioration de l’habitat et demande s’il serait possible d’obtenir une subvention pour la façade sur cour et l’escalier – Devis de l’entreprise de peinture Charles Weber à Kolbsheim, de la société d’exploitation de l’entreprise Emile Fiedel, entrepreneur de construction au Neudorf. L’architecte de la Police du Bâtiment Charles Adam établit un rapport technique (bâtiment construit avant 1850, fondations en moellons, élévations et refends en briques, planchers en bois, toiture à deux versants couverte de tuiles)
    1969 (août) – L’établissement des Diaconesses est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique. – Travaux terminés, septembre 1969. Certificat d’achèvement des travaux. Facture Fiedel (façades sur quai, façade arrière) et Weber.

Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants voisins, la maison appartient en 1627 à François Graseck qui se marie en 1598 avec Jacqueline Mœssinger, veuve du docteur en droit Jean Jacques Reisseissen qu’elle avait épousé en 1594.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10 n° 25)
1594. Dominica Invocavit, 17. Februarÿ. Johannes Jacobus Reÿßeÿßen d. Rechten Doctor vndt J. Jacobe H. Philips Mößinger des fünffzehners dochter, Eingesegnet 25. Febr. (i 10)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 95 n° 253) 1598. Eodem die [Dominic. 7. Trinitat. 30. Julÿ] Frantz Graseck vnd Jacobe, Jacob Reyßeÿsen d. Rechten doctoris Nachgelaßene Wittib, Eingesegnet Zinstag 15. Augusti (i 97)

François Graseck qui vient d’être élu échevin à l’Echasse ne comparaît pas pour prêter serment. Les Quinze lui enjoignent de comparaître en lui reprochant de ne pas se conformer au règlement et lui infligent une amende de 25 livres. Il déclare avoir été absent de la ville lors de son élection. L’amende est ramenée à 10 livres.
1621, Protocole des Quinze (2 R 49) et (2 R 50)
(f° 210) Sambstags den 22. Decemb. – H. XV. Mr proponirt Von Hr Ludwig Grienwalden E. E. Zur Steltzen Oberherrn hatt er Vernommen, daß Frantz Graseck Zum Schöffel gewöhlt, der sich aber Widersetzt, Vnd alß Ihme Vff die Pfaltz gebotten Vngehorsamblich außbliben Vnd nicht erschinen.
Erkant, Graseck soll biß Montag schwören ob er will thut ers, so soll er in diese Stub gestellt, Vnd Ihme ein guter außwischer geben, Vnd 25. lb d Zur Straff abgenommen werd.

(f° 213) Montags den 24. Decembris – Wie mit Frantz Grasecken, wegen seines Vngehorsambs Zu procediren.
Erkant, Mann soll Ihn Verstellen, Ihm sein Exceß mit allem ernst Vorhalten, Vnd 25. lib. Zur Straff abfordern.

(f° 214) Montags den letsten Decembris – Redsatz vff Frantz Graseck
Frantz Graseck ist Vorgestellt, Vnd Resatz auff Ihne abgelesen worden, Entschuldiget sich, seÿ nicht in der Statt gewesen, alß er Zum Schöffel gewöhlt worden, bekannt daß er gleichwohl vffs gebott außbliben, Wolt sich sonsten gern gebrauchen maßen, Wann er mir nicht dienen Darff.
Erkant, Soll 10. lib d ohnnachläßig Meinen Herren Zur Straff erlegen. Ite dimissus
[in margine :] Hatt 10. lib d Straff erlegt 2. Jan: 1622 die seind Vff den Pfenningthurn geschickt, Mittw 13 Martÿ A° 1622)

1622 XV (2 R 49)
(f° 43-v) Dienstags den 12. Martÿ – Frantz Grasecken Straff 10. lib eodem vff den Pfenningthurn gelüffert, wie in ferndigen Protocoll Zuseh.

François Graseck est élu contrôleur du pain en novembre 1622.
(f° 190) Mittwochs den 20. Novemb. – Frantz Graseck Brodschawer
Ahne Georg Obrechts stell, So Vnder das Metzgerthor bestelt, Soll Frantz Graseck Zum Brodschawer geordnet Werd. Sic decret.

La maison revient au fils en premières noces de Jacqueline Mœssinger, Philippe Jacques Reisseissen qui épouse en 1630 Einbeth Bittlinger, fille du licencié en droit Ulric Bittlinger. Philippe Jacques Reisseissen deviendra consul en 1649.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 90-v)
1630. Dominic 22. Trinit. den 24. octob. H. Phillips Jacob Reißeÿßen, H. Johann Jacob Reißeißens IVD hind.laßener Sohn, Vnd J Einbeth H. Ulrich Bittlingers IVL. hind.laßene Tochter. Eingesegnet den 2. 9.br. (i 97)

La maison revient ensuite au juriste Tobie Bernegger par son deuxième mariage avec la fille des précédents. Tobie Bernegger épouse en 1653 Dorothée Marguerite, fille du colonel Philippe Schlegmann, au service de la couronne de France et de ses alliés, en 1656 Jacqueline Reisseissen, fille de l’ancien consul Philippe Jacques Reisseissen, puis en 1666 Marguerite Elisabeth, fille du professeur d’université Jean Matthias Schneuber

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 17)
1653. Eâdem [Dnâ V. Trinit. d. 10 Julii] Tobias Bernegger, J. U. Doctorandus, Weiland H. Mathiæ Berneggeri beÿ hiesiger Universität Historiarum Professoris v. Canonic. Thomani hinderlaßener Sohn, Vndt J. Dorothea Margaretha, Weiland H. Philipp Schlegmanns der Königl. Cronen Franckreich, auch anderer mitt-Confederirten Cronen, wohlbestellten Obristen * Regiment Tregern, hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 29. Julii auff der Freÿburger Zunfftstube (i 20)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 29)
1656. Dom. XIX d. 12. Octobris. H. Tobias Bernegger U. J. Ddus, J. Jacobe, Weiland des Ehrenvest, Fürsichtig vnd Wolweißen H. Philipp Jacob Reißeißen geweßen Alten Ammeisters hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 21. Octobris Zu St Thoman (i 32)

Mariage, cathédrale (luth. f° 71)
1666. Dom : IV post Epiphan: V. Zum 2 mahl Hr Tobias Bernegger J. B. Ddus d* beÿ hiesiger Stell, Jfr. Margaretha Elisabeth, Weiland Hr M. Johann Matthias Schneubers gewesenen Gymnasiarchæ ord. Prof: Poeseos nachgelaßene ehel. Tochter. Donnerstags den 8.t. Febr ([biffé] Münster) St. Thoman (i 73)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 60-v) 1666. Dncâ IV. Epiphan. d. 28. Jan. H. Tobias Bernegger Jurus Utriusque Doctorandus J. Margaretha Elisabetha weiland H M. Johann Matthiæ Schneüber Poeseos Professoris et Gymnasiarchæ allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Donnerst. d. 8. Febr. in dem Münster (i 65)

Tobie Bernegger est nommé prévôt chez les Maçons, assesseur des Quinze, préposé général de la Chancellerie et trésorier en chef en 1672, préposé général au sel en 1673, administrateur du béguinage de la Troisième régle en 1674
1672 Conseillers et XXI (1 R 155)
Herr Tobias Bernegger Würdt XXI.er. 50. Oberh. beÿn Maurern. 258. Idem Würdt XV.er. 400.
Herr XXI. Tobias Bernegger Würdt Ober Cantzleÿherr. 153. Idem Ober Cassa Herr. 16.
1673 XV (2 R 89)
1 New XV.ner H Tobias Bernegger, 77 würd Ob. Saltzherr
1674 Conseillers et XXI (1 R 157)
Herr XV. Tobias Bernegger Würdt Pfleger der Samlung Zur dritten regul. 171.

Vente en 1687 par les héritiers de Tobie Bernegger : Anne Véronique femme du marchand Georges Jacques Sachs, Dorothée Marguerite femme du chapelier Paul Fœrster, Susanne femme du marchand de vins Philippe Henri Sachs et les mineurs issus de son troisième mariage.
1687 Chambre des Contrats 308-v
Sr Jean Saltzmann Licentié es Loix comme Tuteur des Enfants du troisième mariage du feu Sr Tobias Bernegger, vivant assesseur du conseil des Quinze de cette ville, Plus Georges Jacques Sachs, marchand au nom d’Anne Veronique Bernegger sa femme, Plus Paul Foerster, marchand de chappeaux au nom de Dorothée Marguerite Bernegger sa femme, et enfin Philippe Henry Sachs, marchand de vin, au nom de Susanne Bernegger sa femme

Le tuteur des enfants de Tobie Bernegger vend deux maisons contiguës au quai Finckwiller et une autre à proximité à François Reisseissen, assesseur des Treize

1676 (28. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 378-v
(Prot. fol. 39.) Erschienen ob Ehrengedachter Herr Syndicus Fridt alß Vogt weÿl. ob Ehrengemelts herren XV. Berneggers hinderlaßener Kinder Zweiter Ehe [der Edel- Vest- hochgelehrte Herr Johann Jacob Fridt Jctus et Reipubl. Patriæ Sydicus et Consiliarius (…) weÿl. deß Edel- from und wohlweÿsen herren Tobiæ Berneggers geweßenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßener Kinder]
in gegensein ob Ehrenbesagten Herren XIII. Reißeisens [deß Edel- fürsichtig- und hochweÿsen herrn Francisci Reißeisens deß geheimen Regiments der Herren dreÿ Zehen] und Zwar vff deß Von E. E. Großen Rhat am 4.ten hus jüngsthien Obrigkeitlich interponirtes decretum alienandi (verkaufft)
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders, hoffstätt, höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier obwendig St. Thomans Bruckh ahn dem Staden, einseit neben Henrich Buckhen dem Schreiner, anderseit neben Herrn Paulo Ansorg U.I. Ddo, hinden uff den herren Käuffern selbsten,
Item hauß, hoff, hoffstatt und Stallung mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten beÿ obbeschriebenem Hauß ohnfern der Muckhen, einseit neben Sebastian Ramspach dem haußfeurer, anderseit neben dem herrn Käuffern hinden auch uff denselben, Vornen uff hannß Caspar Dürren den Kieffer stoßend gelegen, welche beede häußer Von herrn hannß Georg Häckhler dem Werckhmaÿster der Fabric deß Münsters besichtiget und umb 800. fl. geschätzt worden seÿen – umb 800 fl.

Beau frère de Tobie Bernegger, François Reisseissen épouse en 1659 Salomé Wencker, fille d’ancien consul
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 36-v)
1659. F. Paschatis d. 3. Aprilis. H. Franciscus Reißeißen, Weiland des Wol Ehrenvest Fromb Fürsichtig b. Hochweißen H. Philipp Jacob Reißeißen gewesenen Alten Ammeisters allhie hinderlaßener Ehelicher Sohn vnd J. Salome des auch Wohl Ehrenvesten fromb, fürsichtig vnd Hochweißen H. Johann Wenckern, Alten Ammeisters allhier Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 12. Aprilis Zun Freÿburgern Stube (i 40)

François Reisseissen partage des capitaux au profit de ses enfants et petits enfants. Il est élu consul en 1677, 1683, 1689, 1695, 1701 et 1707.
1698, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 4) n° 166
Vertheilung der jenigen Cap: so Ihr Gnd. H. Amstr. Franciscus Reißeißen deßen Kindern und Enckel cedirt undt Ubergeben

Différentes fonctions de François Reisseissen telles qu’elles apparaissent dans les registres des Conseillers et des Vingt-et-Un
1675 Conseillers et XXI (1 R 158)
H. XV. Reißeißen wirt Land Pfleger Zu Marlenheim. 155.
1677 Conseillers et XXI (1 R 160)
Herr Ammeister Franciscus Reißeißen resignirt sein Ampt. [431.]
1678 Conseillers et XXI (1 R 161)
H. Ammeister Reiseissen benebens H. XV. Brackenhoffer ins collegium sanitatis gezogen. 7. der erste wirdt XIII. 303. H. Amm. Reiseissen wirdts Ober Commando Zu Käÿl aufgetragen. 182. wirdt XIII. 302. H. Ammeister Reißeißen wirdt XIII. 302. wirdt Kirchen Pfleger Zu Jungen St. Peter 306. ober Kirchenpfleger St. Thomæ. Frawenhauß Pfleger wirdt H. A. Reißeissen. 321.
1679 Conseillers et XXI (1 R 162)
Ober Jägerherr wirdt H. Amm. Reißeißen. 279.
1682 Conseillers et XXI (1 R 165)
Regierender Ammeister würd Herr Franciscus Reißeißen. 219.
1683 Conseillers et XXI (1 R 166)
Herr Ammeister Reißeißen resignirt sein Ampt. 307.
1686 H. Ammeister Reißeißen, Schorlach. 60.
H. Ammeister Reißeißen, Scholarch. 60.
1694 Conseillers et XXI (1 R 177)
Herr Franciscus Reißeißen wird Regirender Ar. 196.
1706 Conseillers et XXI (1 R 189)
H. XV. Reißeißen würdt wider Zum Ammeister gebracht. 257.
Epitaphe de François Reisseissen (1631-1710) dans l’église de Furdenheim

François Reisseissen meurt en décembre 1710 en délaissant sept enfants ou leurs représentants. L’inventaire est sans doute dressé dans sa maison Grand rue face à la rue du Bouclier. La maison zum Freudenberg au Finckwiller est estimée 800 livres, le titre conservé remonte à 1589. Le défunt est propriétaire du village de Fürdenheim où se trouve son épitaphe. La succession s’élève à 30 641 livres.

1711 (12.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 26) n° 937
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güttere, Liegender vnd vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der hoch Edel, Gestreng, fromb, vest, fürsichtg, hochweiß und hochgelehrte Hr. Franciscus Reißeißen der Königlichen freÿen Statt Straßburg ältester Ammeister vnd in dem berühmten geheimen hochlöblichen Collegio der herren dreÿzehen höchstansehnlicher Assessor wie auch hoch Verdienter ältester Scholarch der löblichen Universitæt vndt vornehmer burger allhier, nunmehr seeligen, nach Seinem den 23. Decembris des allererst zurückgelegten 1710.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren ob Edelgedachts herrn Ammeisters seel. sowohl ab intestato als per Testamentum instituirter Erben (…) fleißig inventirt vnd ersucht, durch Sie die gesambte hochansehnlichen Erbs Interessenten wie auch Martham Mößnerin vnd Catharinam Lienhardin die beede dienst Mägdt (…) So beschehen Montags den 12.ten Januarÿ A° 1711.
Der nun in Gott seeligst ruhende Herr Ammeister hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen, wie volgt. 1. S. Tit. Frau Salome Geigerin gebohrne Reißeißin S. Tit. herrn Johann Jacob Geigers geweßenen vornehmen J. Cti vnd beÿ hießiger Statt Straßburg hochanshnlichen Raths vnd Advocaten auch vornehmen burgers nunmehr seel. nachgelaßene frau Wittib, welche bevögtiget mit S. Tit. Herrn Francisco Reißeißen J.U. Lto vndt der Statt Straßburg Cancelleÿ Contractuum Actuario auch vornehmen burgern allhier Weilen derselbige aber beÿ gegenwärtiger Inventation vnd Erbschafft selbsten vor sich interessiret als ist ane deßen statt solang dießes geschäfft wehren würd, Zu einem theilvogt geordnet S. Tit. Herr Johannes Heupel allhießigen Weÿßenhaußes wohlverordneter Schaffner vnd vornehmer burger welcher auch dem Geschäfft von anfang biß Zur end persönlich abgewartet.
2. S. Tit. Weÿl. Fr. Elisabethæ Sachßin gebohrner Reißeißin miy auch weÿl. S. Tit. Herrn Johann Friedrich Sachßen gewesenen Comite Palatino Cæsar: und beÿ vorgemeltem Stifft Weÿßenhaußes wohlverordnetem Schaffnern vornehmen burgern allhier nunmehr seel. ehelich erzeigt Vnd nach tod berlaßene 3. Herren Söhne Nahmentlich 1. S. Tit. H. Franciscum Sachßen, J. U Lt vnd hochgräfflich Leiningischen Rath, burgern allhier Zu Straßburg, 2. S. Tit. H. Johann Friderich Sachßen annoch leedigen handelsmann vnd auch burgern allhier, So dann 3. S. Tit. H. Johann Jacobum Sachßen Med. Ltum von welchen dreÿen die beede Jüngere herren Brüdere hiebeÿ anwesendt waren.
2. S. Tit. ob Edelgedachten Herrn Franciscum Reißeißen, J. U. Ltum vnd allhießiger Statt Cancelleÿ Contractuum Actuarium auch vornehmen burger, so auch in persohn beÿ dießer Inventation erschienen.
4. S. Tit. Weÿland Frawen Elisabethæ Ösingerin gebohrner Reißeißin nunmehr seel. mit S Tit. Herrn Johann Friderich Ösingern J. U. Ddus vnd .E. E. Kleinen Raths höchstmeritirtem Referendario auch vornehmen burgern allhier ehelich erzeigt vnd nach todt hinterbliebenen beede Söhne Nahmens 1. S. Tit. Herrn Franciscum Ösingern J. U. Cand. vnd dann Philippum Fridericum Ösingern 5.tæ Curiæ Discupulum, welche bevögtiget mit S. Tit. Herrn Philipp Caspar Leitersperger des beständigen Regiments der Herren XV. hochansehnlichem Herrn beÿsitzern in deßen Nahmen aber weilen Er selbsten uxorio nomine interessiret dem Geschäfft vor Edelgedachter Herr Dd. Ösinger als Vatter und geordneter theilvogt beÿgewohnet.
5. S. Tit. Fraw Margaretham Leiterspergerin gebohrne Reißeißin, S. Tit. nechst hoch Edel gedachts Herrn XV.er Philipp Caspar Leiterspergers Frau Eheliebste, welche auch mit assistentz deroselben hochge Ehrsteten herren Eheliebsten biß Zu endt des Geschäffts præsens geweßt.
6. S. Tit. Fraw Mariam Jenischin gebohrnee Reißeißin, S. Tit. Herrn Paul Jenisch vornehmen burgers vnd handelßmanns Zu Nürnberg Frau Ehegattin, welche aber allein in Legitimam in den überrest dießes Stammtheils aber deroselben geehrtteste Geschwistrige vnd repectivé Geschwistrige Kinder so allhier verburgert constituiret worden, vnd weilen Sie beÿ dero verheürathung ansehnliche Ehesteür ja weitmehr als Jhro anjetzo pro Legitima anfallen würd, empfangen, als hat mann vor ohnnöthig Zu sein erachtet jemanden in deroselben Nahmen Zum Geschäfft zu erbitten, So dann
7. S. Tit. Herrn Johann Paul Reißeißen vestberühmten Goldarbeiter vnd burgern allhier welcher auch persönlich zugegen was. Alle Sieben Eingangs hoch Edelernanten herrn Ammeisters mit weÿl. S Tit. frawen Salome gebohrner Wenckerin nun längst seel. ehelich erzeigte Herren Söhn vnd fraw töchterer auch respectivé Enckel
Copia Testamentum nuncupativum, in Anno 1662. auffgerichtet – Geschehen in deß Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Montags d. 16.ten Jan. A° 1662. Jeremias Urßinus Imperial auth: Nots. Publ.
Copia allererst in A° 1708. auffgericht vnd selbsthändig geschriebenen Nach Disposition – Actum den 27. Octobris Anno 1708

(f° 32) Eigenthumb ahne Häußern. Erstlichen Zweÿ häußern ein vorders vnd ein hinders mit deren hoffstätten ane der Obern Straßen gegen der Schiltzgaßen hinüber (…)
It. Hauß, hoffstatt vnd Gartten sambt nebens Gebawen vnd all vbrigen deßen begriffen, weilten, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg im Finckweiler Zum Frewdenberg genant, ein seith neben Michael Kuntzel des Zimmermanns Wittib, anderseith neben Hannß Heinrich Bucken des Schreiners hinden auff dem so genanten Richßhofferischen garten, welchen Niclaus Strube der Gartenmann baut, stoßend, gelegen, so auch gegen männiglichen freÿ leedig vnd eigen Vnd ist solch hauß craft vorallegirter Abschatzung angeschlagen per 800. Vermög einer teutschen pergamentenen Kauffverschreibung mit des bischofflichen hoffs Zu Straßburg anhangendem Insiegel verwahret deren datum d. 6.ten Aprilis Anno 1569. mit alten Nis 77. 2. vnd Lit. AA bemerckt. Sambt sonsten allerhand brieffliche Documenta wie dieselbe in dem Grasseckischen Inventario fol. 73. et 74. weitläuffig specificirt Zubefinden.
It. ein alte Scheür sambt der hoffstatt vnd dreÿen bühnen oder Kästlein alhier in Straßburg in dem Finckweiler ohnfern der Mucken (…)
(f° 33) Eÿgenthumb ahne Liegenden güthern. Erstlichen ein Garthen
vor dem Metzgerthor Zur Lincken seithen der von ermeltem thor auff die Rheinbruck zuleitenden Werben (…)
(f° 33-v) Eÿgenthumb des Dorffs Vürdenheim
(f° 47) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 730, Sa. Bibliothec 150, Sa. Früchten 467, Sa. Wein vnd Leerer Vaß 564, Sa. Gutsch 6, Sa. Hews 6, Sa. Silbers 904, Sa. Goldener Ring 493, Sa. baarschafft 2088, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 11.615, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 4100, Sa. Eigenthums des dorffs Fürdenh. 3250, Sa. ligender güttere 539, Sa. Gülth von liegenden güttern 657, Sa. Activ Schuld. 5039, Summa summarum 30.641 lb – Gehet wider ab dasjenige Legat 50 lb, Nach deren Abzug 30.591 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 29.910 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüther 5728 lb, Zweiffelhaffte Activa 3106 lb
Abschatzung den 15.ten Januarÿ 1711. Weÿland deß Ehren Vesten, Fürsichtig, hoch: vndt Wohlweißen herrn Alt Ammeisters Reißeißen seel. hinderlaßenen Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Straßen gelegen (…)
Der Andere begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in dem Finckhweiler beÿ dem Elephanten Gelegen, Einseith neben Melchior Kentzels wittib, Anderseith neben Meister Heinrich buckh dem Schreiner hinden auff den Reichshofferischen Garten stoßend, Welche behaußung hinderhauß, neben Gang, Gewölbter Keller, hoff, hoffstatt und brunnen sambt aller Ihrer Recht: und gerechtigkeiten durch der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhmeister Jetzigem Preiß ach angeschlagen wird Vor und umb Eintausend und Sechshundert gullden
Der dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in dem Finckhweÿler beÿ der Muckhen Gelegen (…)
Bezeuchnuß durch der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhleute, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

La maison revient à son fils François Reisseissen, greffier à la Chambre des contrats, lors du partage en 1711

1711 (18.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 26), Joint du n° 937 du 12 janvier 1711
Abhandlung der Häußer. Betreffendt vorderist der Sterb oder Wohn behausung ane der langen Straßen
Die behaußung beÿm Elephanten liegend belangendt. Dieselbe sambt der Scheür im finckweiler, beneben der Gutsch, Gutschen geschirr Alle diehlen vnd verschiedene Eÿchene pföstlen, alle Vogelgarn so viel in dieße verlaßenschafft gehörig, alle gartten gewächß im boden und roßmarin in der Güste, die Pfrentz gölten mit aller vberigen zugehörden, rechten vnd gerechtigkeiten, wie solche im Inventario beschrieben, hat der ältere H. Sohn Tit. H. Franciscus Reißeißen mit allerseiths belieben eigenthümlichen angenommen per 3000 gulden
Die in dem Inventario beschriebene Gartten (…) Johann Paul Reißeißen
Sigl. d. 18.t. Febr. A° 1711.

La maison est estimée 950 livres lors de l’inventaire dressé en 1721 après la mort de François Reisseissen et 850 livres à l’inventaire dressé en 1729 après la mort de sa veuve Eve Marguerite Grad.
Leur fils Jean Daniel rachète les parts de la maison et de la grange sis au Finckwiller

1730 (18.2.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 26) Joint au n° 257 du 3 oct. 1729
(f° 54) Vergleichung und Cession des haußes Garthens und Scheur ane dem Finckweiler.
Zuwißen seÿe hiemit daß, Vor mir unterschriebenen als Zu weÿl. S. T. frauen Evæ Margarethæ Reißeißin, gebohrner Gradin, auch weÿl. S.T. Herrn Francisci Reißeißens J.U. Ddi und Cancellariæ Contractuum gewesenen hochverdientenn Actuarÿ seel. hinterbliebener fr. Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft Inventation und Separation adhibirtem Notario persönlich erschienen S.T. Hr. Johann Friderich Sachs, Vornehmer Handelßmann und E. E. Kleinen Raths jetziger wohlmeritirter assessor, als vogt weÿl. S.T. H. Johannis Francisci Reißeißens, J. U. Lti und beÿ des jeweilig regierenden herrn Ammeisters Audienz gewesenen wohlbestellten Actuarÿ seel. hinderlaßener dreÿer Kinder nahmens Margaretæ Salome, Francisci und Mariæ Magdalenæ Reißeißin, dißorts Enckel, Mehr S.T. Herrn Johann Jacob Reißeißen, vornehmer Handelßmann und burger Zu Collmar, So dann S.T. Herr Johann Georg Reißeißen, Candidatus Notariatus, bekannten
in gegensein S.T. Herrn Johann Daniel Reißeißens, Medicinæ berühmten Doctoris vornehmen burgers Ihres geliebten herrn Bruders und respectivé herrn Vettern (…) cedirt und überlaßen haben
die Ihnen denen Comparenten und H. Sax, Vogts Kindern Vor Ohnvertheilt gehörige dreÿ Vierte theil ane der Von obwohl Edelgedachter Frauen S. Reißeißin Ihrer geliebten Frauen Mutter und respectivé frauen Großmutter seel. Verlaßenschafft herrührenden Vorder und hinder behaußung sambt darbeÿ sich befindlichen Gärthlein bronnen, hoff und hoffstatt, mit allen übrigen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, oberhalb der Thomans bruck im Finckweiler, einseith neben einer Behaußung Zum Elephanten genandt, so Balthasar Fuxen, dem Zimmermann allhier gehörig, anderseith neben Heinrich Bucken, dem Schreiner, und hinden auf Herrn Struve, den Doctor Gärtner stoßend, so freÿ ledig vnd eigen, die übrige quart Ihme dem Herrn Cessionario selbsten in Erbsweiße gehörig (…) um die Summ der 3000 Gulden hießig Current
(f° 55-v) Unter welcher Cession und respectivé Übernahm auch zugleich mitgebriffen seÿn solle derer herren Cedenten dreÿ Vierte theil ane einer auch in dieße Verlaßenschafft gehörigen Scheür mit übrigen dero gebäuen (…)
So beschehen zu Straßburg auff Sambstag den 18. Februarÿ Anno 1730.

Jean Daniel Reisseissen, docteur en médecine, épouse en 1728 Agnès Silberrad, veuve de l’imprimeur libraire Jean Pastorius.
Fils d’imprimeur, Jean Pastorius épouse en 1719 Agnès Silberrad, fille du diacre de Saint-Thomas : contrat de mariage, célébration

1719 (17.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 5) n° 16
Eheberedung – zwischen dem Ehren Vesten und Kunstreichen Herrn Johann Pastorio, Ledigen Buchdrucker und Buchhändlern auch burgern allhier alß Hochzeitter ane einem,
so dann der Edlen, Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Agnetæ, des Wohl Ehren Würdig und hochgelehrten Herrn Martini Silberrads treueÿfferigen Diaconi Zu St. Thomæ ehel: Jungfrau Tochter ams hochzeiterin andern theils
So geschehen in dießer Königl. Freÿen Statt Straßburg den 7. Januarÿ anno 1719.
(Répertoire 65 not 12, f° 93-v sqq) Eheberedungen, So nicht unterschriebenen worden

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 163-v n° 942)
Anno 1719 den 1. Febr. seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in die Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden H. Johannes Pastorius der burger und buchhändler alhie weÿland H Johann Pastorÿ deß gew. burgers und buchhändlers alhie hinderlaßener Ehelicher Sohn und Jungf. Agnes H. Martin Silberad beÿ der Gemeind Zu St. Thomas wohlverdienten Diaconi ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Pastorius als Hochzeiter, Agneß Silberradin als Hochzeiterin (i 167)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient en partie au mari sous les Petites Arcades. Les apports du mari s’élèvent à 4 741 livres.
1719 (26.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 8) n° 353
Inventarium über Herrn Johann Pastorÿ des Buchführers und Frauen Agnethæ gebohrner Silberadin, beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in die Ehe zusammen gebrachte Nahrungen, auffgerichtet, Anno 1719. – und vrafft deren mit einander auffgerichteter Eheberedung ihnen und ihren Erben, alß ein Unverändert und Vorbehalten Guth mithin die Ergäntzung des Künfftigen Abgangs derselben expresse conditionirt, reservirt und bedungen (…) So beschehen in fernerem beÿsitzer auf seiten der Ehefrauen des wohl Ehrw: H. Martini Silberads treü Eifferigen Diaconj Zu St. Thomæ ihres leibl. Vatters alhier Zu Straßb. d. 26. Martÿ 1719.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Kleinen Gewerbslaub gelegenen dem Hn Ehemann eigenthümlich zuständigen deßwegen hernach beschriebenen Wohnbehausung Volgender maßen befunden
Haußrath und Fahrende Haab, Höltzen und Schreinwerckh, Auff der Mittlern Bühn, In des Gesellen Cammer, In der Bücher Cammer, In der Magd Cammern In der Schwartz Getüch Cammer, Auff der hintern Bühn, Im Hintern Stockh im obern Stüben, Auff dem mittlern Gang, Im hintern Stockh in untern Stübel, In der vordern Wohnstub, Uff dem undern Gang, Im andern haußöhren, Im Keller
Haußrath (M 350, F 300), Buchdruckereÿ Schrifften M 750, Sibergeschirs F 146, Goldene Ringe (M 105, F 150), Baarschafft (M 111, F 221), Frucht u. Meel M 14, Wein und Lehre Faß M 165
Antheÿl ahne einer behausung, so dem Eheherrn gehörig. Dreÿ achte Theÿl Vor ohnvertheilt an einer Behaußung unter der Kleinen Gewerbslaub (…)
Pfenningzinß hauptgütter (nichts), Schulden M 373, Wahren M 1927
Summa summarum M 4790, Passiv Schulden 49, Nach deren Abzug 4741
Haussteuren 14 lb

Jean Daniel Reisseissen soutient sa thèse de médecine en 1723 en même temps que Georges Christophe Kast et Jean Gambs. Le Magistrat se rend à la soutenance et offre le cadeau coutumier.
1723, Conseillers et XXI (1 R 206)
H. Georg Cristoph Kast, H. Johann Daniel Reißeisen und H. Johann Gambß erhalten eine Deputaton zu ihrem Doctorat Medicina beneben dem gewohnlichen Geschenck. 189.
(p. 189) Sambstag d. 5.ten Junÿ – Lt. Mosseder, Nomine der Allhiesigen Löblichen universität H. Rectoris Magnifici wie auch der Medicinischen Facultät H. Decani, so dann im nahmen H. Georg Cristoph Kasten, H. Johann Daniel Reißeisens und H. Johann Gambßen aller dreÿ Medicinæ Doctorandorum Von hier gebürtig, Von Welchen der erstere absens, und sich noch Zu Paris auffhalt, die bitten unterthänig und gehorsambst, Weilen Sie nächstkünfftigen Donnerstag d. 10.ten huius sich wollen in Doctores Medicinæ promoviren lassen, Ihro Gnaden gnädig geruhen Wolten, einige Hochansehnliche Herren aus dero hohen mittel ad illustriorem actus Splendorem dahin gnädig abzuordnen, Wie auch mit dem gewohnlichen Geschenck hochgeneigt zu Willfahren, ist Erkandt Wird denen Imploranten mit gebettener Deputaton auff Hh. XV. Reichard und H. Rathh. Von Stöcken umb diesem actui nomine Magistratu beÿzuwohnen willfahrt, und das gewohnliche Geschenck ertheilt.
Deputati ÿdem umb den bescheid anzuzeigen.

Jean Daniel Reisseissen épouse Agnès Silberrad en décembre 1727 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung. zwischen dem Wohl Ehrenvest und Hochgelehrten Herrn Johann Daniel Reißeißen Medicinæ Doctori und berühmbten Practico, weiland des Wohl Ehrenvest und Wohlgelehrten Herrn Francisci Reißeißen geweßenen I.V. Ddi und wohlmeritirten Cancellariæ Contractuum Actuarii auch burgers allhier Zu Straßburg seel. mit der Edlen, Viel Ehren und tugendreichen Fraien Eva Margaretha Reißeißin gebohrner Gradin seiner hinterlaßenen Frau Wittib ehelich erzeugtem Herrn Sohn, alß dem herrn Bräuttigam ane Einem, So dann der Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Agnetä gebohrnen Silberradin, weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Pastorii geweßenen Buchdruckers und Buchhhändlers auch burgers allhier seeligen hinterlaßenen Frau Wittib alß der Frau Hochzeiterin am andern theil – So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Freÿtag den 28. Novembris Anno 1727 [unterzeichnet] Johann Daniel Reißeißen Dr. alß hochzeiter, Agnes Pastoriußin Gebohrne Silberradin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 204-v n° 1164)
Anno 1727 den 10. Decemb. seind nach geschehene ordentliche außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet word. H. Joh: Daniel Reißeisen Med. D. et Practicus Weÿl. H. Francisci Reisseßen J.U.L. und contractuum actuarii ehel. Soh, und Fr. Agnes, weÿl. H. Johannes Pastorÿ gew. burgers und buchhändlers hinderlaßene Wittib, gebohrne Silberadin [unterzeichnet] Johann Daniel Reißeißen Med. Doct. als Hochzeiter, Agnes Pastoriusin geborne Silberradin als hochzeiterin (i 209)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Pastorius aux Petites Arcades. Ceux du mari s’élèvent à 1 204 livres, ceux de la femme à 3 525 livres.
1728 (19.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 27) n° 870
Inventarium über des Edlen und Hochgelehrten Hn. Johann Daniel Reiseißen Medicinæ Doctoris und der Edlen Viel Ehr und Tugendbegabten Frawen Agnetæ gebohrner Silberadin beeder Eheleuthe undt burgere alhier zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1728. – und krafft deren mit einander auffgerichteten Eheberedung, Ihnen und Ihren Erben als ein ohnverändert und vorbehalten Guth, mithin die Ergäntzung deßelben expresse reservirt, conditionirt undt bedungen (…) beschehen in fernerm beÿsein S: T: Hn Johann Silberad hochadel. Schaffners undt burgers alhier der Ehefrauen annoch ohnentledigten Vogts, Straßburg den 19.ten Martÿ Anno 1728.

In einer alhier zu Straßburg, der Ehefrauen Zum theil für ohnverändert gehörigen und deßwegen hernacher folio (-) beschriebenen behaußung folgender maßen befunden.
Haußraths Schreinwerck. Im obersten Haußöhren, In der Cammer A, In der Papÿr Cammer, Im Hindern Stockh aufm Bühnel, In der Schwartz getüch Cammer, Im Studier Stübel, Im mittlern Hindern Haußöhren, Auf dem mittlern gang, Im untern Hindern Stübel, Auff dem untersten Gang, Im mittlern großen Haußöhren, In der wohn Stub, In der Kuchen, In untersten Haußöhren, Im Hoff, Im Keller
Sa. Haußraths 631 (M 96, F 534), Sa. chirurgische und optische Instrumenta (M 25), Sa. Wein und Vaß (M 8, F 183), Sa. Silbers (M 136, F 265), Sa. Goldener Ringe 686 (M 157, F 529), Frucht (M 11), Sa. baarschafft 854 (M 269, F 585), Sa. Wahren zum Buchhandel gehörig (M 250, F 1552)
Eÿgenthümbliche Antheÿler ane einer Behaußung so der Ehefrauen gehörig. Die Helffte ane dreÿ achten theÿlen Vor ohnvertheilt ane einer behaußung unter der Kleinen Gewerbslaub (…)
(f° 20) Eigenthümliche Antheÿler ane einem Gültgüttlein so der Ehefrau gehörig
Bilbliothec (M 125), Sa. pfenningzinß hauptgüter 829 (M 375, F 454), Sa. Schuld (F 315), Sa. des Eheherrn samblich in die Ehe gebrachten Vermögens 1204 lb
Summa summarum der Ehefrauen in die ehe gebrachter Nahrung 4644 lb, Schulden aus der Ehefrauen Nahrung 1109 lb, Nach deren Abzug 3525 lb

Jean Daniel Reisseissen meurt en 1734 en délaissant un fils. Le tuteur de son demi-frère Jean Martin Pastorius assiste à l’inventaire dressé dans la maison du défunt place des Cordeliers. L’inventaire comprend trois maisons, l’une aux Petites Arcades propre à la veuve, et deux appartenant à l’héritier au Finckwiller près de la Mouche et rue des Chandelles. La masse propre à la veuve est de 2 637 livres, celle des héritiers de 4 805 livres. L’actif de la communauté s’élève 3 260 livres et le passif à 7178 livres.
1735 (16.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 42) n° 953
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, liegender und Vahrender, Verändert und ohnverändert, überall nichts davon außgenommen, so weÿland der hoch Edel, Vest und hochgelehrte herr Johann Daniel Reißeißen gewesener hocherfahrener Medicinæ Doctor Vnd berühmter Practicus nunmehr seel. als derselbe Donnerstags den 4.ten Novembris des Zurückgelegten 1734.sten jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welth genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hoch Edel, Vest Vnd Hochgelehrten herrn Samuel Fausten J. U. Lti Und E. E: Kleinen Raths Advocatj et Procuratoris ordinarÿ und Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Tutoris Johann Daniel Reißeißen, des Verstorbenen seeligen mit hernachgemelter seiner Hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugten Söhnleins vnd ab intestato Verlaßenen universal Erben ersucht und inventirt durch die hoch Edle, Hoch Ehren Vnd hoch tugendgezierte Frau Agnes Reißeißin gebohrne Silberradin, die hinterbliebene Frau Wittib, mit assistentz des Edel Wohl Ehren Vest und Großachtbahren herrn Johann Silbarrads, der Statt Straßburg Pfenningthurn Wohlmeritirten dreÿers, auch der Schenckbecher: und anderer Stifftungen wohlverdienten Schaffners Vnd Vornehmen Burgers allhier Zu Straßburg Ihres geschwornen Herrn Curatori (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Edel Vest und Großachtbahren auch weißen herrn Johann Jacob Spielmanns berümbten Apotheckers und E: E: Kleinen Raths alten wohlverdienten Assessoris, als geordnet und geschwornen Vogts Hn Johann Martin Pastorÿ, Philosophiæ Studiosi, der Frau Wittib H. Sohns Erster Ehe auf Montag den 16.ten Maÿi et seqq. Anno 1735.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen Vnd in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. Auff der Obern Bühn, Auf der hindern Bühn, In der Obern Vordern Camin Cammer, In der Magd Cammer, In der Cammer A, Im obern haußöhren, Im hindern Stübel, On der Schwartzen tuch Cammer, Vor dießem Gemach, In des Officiers Gemach, In deßen Knechts Gemach, In der Wohnstub In dero Stub Cammer, Im Neben stübel, Im Haußöhren, In der obern Kuchen, Im undern Haußöhren, In der undern vordern Stub, Im undern Nebens stübel, Im Keller
Eigenthumb ane Häußern. (W.) Erstl. dreÿ Sechzehendetheil Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung, hoffstatt und höfflein unter der Kleinen Gewerbslaub (…)
(E.) It. ein viertertheil für ohnvertheilt ane einer behaußung im Finckweÿler beÿ der Mucken (…)
(E.) It. ein viertertheil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung hoffstatt und höfflein, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der hellenliechter gaß (…)
Wÿdemb, Welchen die Frau Wittib Von Weÿland herrn Johann Pastorio dem geweßenen buchhändler und burctrucker auch burgern allhier Ihrem Ersten Eheherrn nunmehr seel. theils ad dies vitæ und theils biß zu deßen Hn Sohns 18. Jährigem alter oder Verheürathung gegen gebührender Education und Alimentation zu usufruiren hat
Ergäntzung der Frau Wittib abgagangen ohnveränderten Guths Vermög Inventarÿ über eingangs Edel angeregter beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1728. durch Hn Notarium Christoph Michael Hoffmann auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 177, Sa. Schiff und geschirr zur buchtruckereÿ gehörig 112, Sa. Wahren zum buchhandel gehörig 315, Sa. Lährer Vaß 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 121, Sa. goldener Ring 222, Sa. baarschafft 74, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 304, Sa. Gülth von liegenden güthern 6, Sa. antheils ane einem gütherzinß 7, Sa. Antheils ane einer behaußung 262, Sa. Schulden 10, Erg. Rest 1839, Summa summarum 3553 lb – Schulden 915, Nach solchem abzug 2637 lb
Des Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 115, Sa. Bibliothec 29, Sa. Schiff und geschirrs zum Reebau, Sa. der Pferdt 18, Sa. Lährer Baß 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 85, Sa. goldener Ring 84, Sa. baarschafft 14: Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1052, Sa. Gülth von liegenden güthern 42, Sa. Antheils ane häußern 325, Sa. Antheils ane dem Dorff Fürdenheim 1218, Erg. Rest 2215, Summa summarum 5206 lb – Schulden 404 lb, Detrahendo 4805 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 95, Sa. Waren zum Buchhandel gehörig 17, Sa. Viehes 13, Sa. Früchten 50, Sa. Wein und Lährer Vaß 189, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 18, Sa. goldener ring 1, Sa. baarschafft 44, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1960, Sa. Schulden 500, Summa summarum 3260 lb – Schulden 7178 lb, Übertreffen also die theilbare Zu bezahlen habende Passiva die Völlige vorhandene theilbare Activ: Massam umb 3917 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 4812 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Freÿtag den 28. Novembris Anno 1727
Copia Testamenti – 1734. (…) dem 3. tag des Monats Novembris Nachmittag Zwischen Ein: und Zweÿ Uhren in einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen und hernach hoch Edelgemelten beeden Codicillirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen behaußung deren obern vordern Stuben mit denen Fenstern auff den Baarfüßerplatz außsehend (…) Johannes Lobstein Notarius juratus

Agnès Silberrad se marie en troisièmes noces en 1745 avec Jean Bœckler, professeur en médecine et en botanique
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 57 n° 306)
Anno 1745. Sonntag den 19. Decembris seind mit Obrigkeitlicher Erlaubnus nach zweÿmahliger ordentl. proclamation und außruffung zu St Thomæ zu haus copulirt und eingesegnet worden S. T. Herr Johannes Böckler Med. et Phil: D. Botanices et Chem. nec non materiæ medicæ Prof: Publ: Ordin. und Cap. Thom. Canonicus alß Wittiber und Fr. Agneß weÿl. S. T. Herrn Johann Daniel Reiseißen geweßenen Med: Doctoris und Practici allhie hinterlaßene wittib [unterzeichnet] Johannes Boecler Med. P. Hochzeiter, Agnes Reißeißin als hochzeiterin (i 59)

Inventaire des apports dressé quatre ans après le mariage. Les apports d’Agnès Silberrad s’élèvent à 2 009 livres
1749 (30.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 371) n° 373
Inventarium über der Hoch Edlen, Hoch Ehren: und Hoch tugendbegabten Frauen Agnes Böcklerin, gebohrener Silberradin, des hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten Herrn Johann Böcklers, Medicinæ hochberühmten Doctoris und beÿ hoch Löbl. Universitæt allhier Chymiæ Botanices et reliquæ Materiæ Medicæ hochbelobten Professoris publici ordinarÿ, auch des hoch Löbl. Collegiat Stiffts zu St. Thomæ hochverdienten Canonici und vornehmen Burgers allhier Zu Straßburg Frauen Eheliebstin zu hoch Edelgedachtem Ihrem Vielgeliebten Eheherrn für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1749. – welche der Ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Ehegatten mit einander auffgerichteter Heuraths abrede expressé enthalten, daß eines Jeden derselben in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…)
So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Wohl Edel und hochachtbahren Herrn Johann Silberrads der Schenckbecherischen und anderer Löbl. Stifftungen wohlbestellten Schaffners auch alten wohlverdienten dreÿers auf Löbl. Statt Pfenningthurn, der Frauen Doctorin noch ohnentledigten herrn Curatoris und des Edlen Wohl Ehren Vest und Großachtbahrn herrn Johann Michael Schweighäußers des jüngern Vornehmen handelsmanns als geordnet und geschworenen Vogts herrn Johann Daniel Reißeißen Philosophiæ studiosi, der Frauen Doctorin herrn Sohns Zweÿter Ehe, auf Dienstag den 30. Decembris Anno 1749.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Schildsgaß gelegenen behaußung befunden worden wie folgt.
(f° 18) Wÿdemb Welchen die Frau Doctorin von Weÿland S. T. Herrn Johann Daniel Reißeißen gewesenen hocherfahrenen Doctore Medicinæ und berühmten Practico auch vornehmen burgern allhier Ihrem Zweÿten Eheherrn seeligen theils ad dies vitæ und theils biß Zu deßen herrn Sohns 20. jährigen alter gegen gebührender Education und Alimentation zu usufruiren hat – Antheil ane dem Dorff Fürdenheim
(f° 21) Wÿdemb Welche die Frau Doctorin von Weÿland S. T. Herrn Johann Pastorius geweßenen vornehmen Buchtrucker und Buchhändler auch burgern allhier, Ihrem Ersten Eheherrn seeligen Zeit lebens zu genießen hat, das Eigenthumb aber Ihrem mit demselben ehelich erzeugten noch Lebenden herrn Sohn Herrn Johann Martin Pastorius, Advocato et Procuratori Vicario gebührig ist
(f° 22-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 541, Sa. Antheils ane Schiff und geschirrs auch Pferden 60, Sa. Weins und Lährer Faß 155, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 332, Sa. Goldener Ring Ketten, Peerlein und dergleichen Geschmeids 719, Sa. baarschafft 89, Sa. pfenningzinß hauptgüter 792, Sa. Gülth von liegenden güthern 40, Sa. Antheils ane einem Güether Zinnß 7, Sa. Schulden 66, Summa summarum 2805 lb – Schulden 795 lb, Detrahendo verbleibt 2009 lb

Agnès Silberrad meurt en 1775 en délaissant deux fils, Jean Martin Pastorius et Jean Daniel Reisseissen. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Bouclier. La succession s’élève à 446 livres, la somme taillable comprenant les biens dont la défunte avait la jouissance à 4 530 livres.
1775 (3.4.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 419) n° 1315
Inventarium über Weÿland der Hoch Edlen und Hoch tugendbegabten Frauen Agnes Boecklerin gebohrner Silberradin, auch Weÿland des Hoch Edelgebohrnen und Hochgelehrten Herrn Johann Boecklers, Philosophiæ et Medicinæ geweßenen Hocherfahrnen Doctoris beÿ allhießiger Löbl. Universitæt Chemiæ, Botanices et reliquæ Materiæ Medicæ Hochbelobten Professoris publici ordinarij, des hoch Löbl. Collegiat Stiffts zu St Thomæ hochverdienten Canonici und vornehmen Burgers allhier Zu Straßburg längst seel. hinterlassener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1775. (…) nachdem dieselbe Freÿtags den 16. Decembris des zurückgelegten 1775 Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt nach solch Ihrem seeligen Absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) durch den anweßenden einem Herrn Sohn und deßen Frau Eheliebstin selbsten ingleichem Jungfrau Mariam Ursulam Brückin von hier gebürtig der wohlseel. Frauen Doctorin geweßener Dienstmag wie auch Jungfer Magdalenam Barbaram Frießin von hier gebürtig und Martham Susannam Unverzagtin von Markirch gebürtig des herrn Sohns beede Dienstmägd – So beschehen in Straßburg auf Montag den 3. Aprilis Anno 1775.
Die Wohlseelige Frau Doctorin hat zu Ihren Erben ab intestato verlaßen als folgt. 1. S. T. Herrn Johann Martin Pastorius J V. Ddum und E. E. großen Raths allhier alten wohlansehnlichen beÿsitzer auch dermahlig hochverdienten burgermeister in der Stadt und thal Münster in Gregorienthal, der in Gott seelig entschlaffenen Frau Doctorin in erster Ehe mit auch weÿland S. T. Herrn Johann Pastorius, dem geweßenen Buchhändler und Buchtrucker auch burgern allhier längst seeligen ehelich erziehlten Herrn Sohn, in deßen Nahmen und in deßen Abweßenheit (…) S. T. Herrn Johann Friderich Lichtenberger Notarius publicus und berühmten Practicus alß deßen constituirter Herr Mandatarius beÿ dießem Geschäfft sich eingefunden, So dann
2. S. T. Herrn Johann Daniel Reißeißen beÿ Löbl. Universität allhier Institutionum Imperialium Professorem publicum ordinarium und berühmten burgern allhier dr wohlseeligen Frauen Doctorin in Zweÿter Ehe mit auch Weÿland S. T. Herrn Johann Daniel Reißeißen Medicinæ geweßenen hocherfahrenem doctori und berühmten Practico auch burgern allhier längst seeligen ehelich erziehlten Herren Sohn welches mit und beneben S. T. Frauen Margaretha Salome gebohrner Metzlerin seiner Frauen Eheliebstinin dem Geschäfft abwartete. Alßo beede herren Söhne zu Zweÿen gleichen portionen und Antheilern verlaßene rechtsmäßige Beneficial Erben

In einer allier Zu Straßburg ane der großen Schildsgaß gelegener in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden als vogt
(f° 14) Wÿdemb Welchen die in Gott seelig entschlaffene Frau Doctorin von auch Weÿland S. T. Herrn Johann Daniel Reißeißen gewesenen hocherfahrenen Doctore Medicinæ und berühmten Practico auch vornehmen burgern allhier Ihrem Zweÿten Eheherrn Längst seeligen
Wÿdemb Welche die Wohlseelige Frau Doctorin von auch Weÿland S. T. Herrn Johann Pastorius geweßenen vornehmen Buchtrucker und Buchhändler auch burgern allhier zu Straßburg, Ihrem Ersten Eheherrn seeligen Lebtägig genoßen hat
Wÿdemb Welchen die in Gott ruhende Frau Doctorin nun seelige von auch Weÿland S. T. Herrn Johann Boeckler Philosophiæ et Medicinæ geweßenen Hocherfahrnen Doctoris beÿ allhießiger Löbl. Universitæt Chemiæ, Botanices et reliquæ Materiæ Medicæ Hochbelobten Professore publico ordinario (…) Ihrem dritten Eheherrn Längst seeligen Zeit lebens genoßen hat
(f° 20) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 302, Sa. Antheils ane Schiff und geschirrs auch Pferden 21, Sa. Frucht 18, Sa. Weins und Lährer Faß 59, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 187, Sa. Goldener Ring Ketten, Peerlein und dergleichen Geschmeids 230, Sa. baarschafft 85, Sa. Schulden 110, Summa summarum 1014 lb – Schulden 568 lb, Nach deren Abzug 446 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 5342 lb – Stall Summ 4530 lb
Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden in der Succession Zugeltend 15 lb

Jean Daniel Reisseissen vend la maison 1000 livres au courtier Jean Ehrmann

1730 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 604 n° 95
H. Johann Daniel Reißeißen Med: D. und Practicus
in gegensein Johannes Ehrnmann des Courtier
Eine Behausung bestehend in Vorder: Mittel: und hinderhauß zweÿen höffen gartten Bronen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomans: Bruck im Finckweiler einseit theils neben einer zum Elephanten genannten Balthasar Fux dem zimmermann gehörigen behausung theils neben H. von Schwencksfelden hochfürstl: Pfaltz Bürckenfeldischem hoffrath anderseit zum theil neben Heinrich Buck dem Schreiber theils neben H. Verkäufer und deßen Miterben selbst hinten auff Nicolauß Struve des Doctor: gärttners gartten
Ferner eine Scheur oder Magasin mit allen deßen gebäuden und zugehörden wie auch Rechten in gedachtem Finckweiler einseit ist ein eck an einem Allmend gäßel das Kochlöffelgäßel genannt anderseit neben Andreas Falcken hinten auff eine dem Stifft St Marx zugehörigen behausung – als ein von seinen miterben in Vätterlichen Verlaßenschafft Abtheilung käufflich übernommenes guth ihme eigenthümlich zuständig angegeben – um 1000 lb verhafftet, geschehen um 1000 pfund

Jacqueline Zittel veuve de Jean Ehrmann vend la maison 1900 livres au serrurier Philippe Jacques Bœris et à sa femme Susanne Baufinck

1741 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 615 n° 390
Fr. Jacobe geb. Zittelin weÿl. H. Johannes Ehrmann Courtier wittib mit beÿstand H. Johann Friedrich Lichtenbegers Not. publici und practici
in gegensein Philipp Jacob Böriß des schloßers und Susannæ geb. Baufinckin
eine behausung bestehend in vorder: Mittel: und hinderhauß, zween, höffen, garten, bronnen und hoffstatt mit allen derselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseit St Thomas bruck im Finckweiler einseit neben dem hauß zum Elephanten, anderseit theils neben H. von Schwenckfelden erben theils Heinrich Buck dem schreiner, hinten auff Nicolaus Struve den Doctorgärtner – als ein von ihres ehemanns seel. vermög beÿ E. E. Großen Raths confirmirten vergleichs cedirtes guth – um 500 und 500 pfund verhafftet, beschehen um 900 pfund

Les acquéreurs hypothèquent la maison le lendemain de son achat au profit de la veuve de Jean Ernest Spielmann, économe à la Chancellerie

1741 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 395
Philipp Jacob Böriß der schloßer und Susanna geb. Baufinckin mit beÿstand Andreas Schäffers des schuhmachers und Johann Jacob Meÿers des schneiders beede ihres nachgeschwistrig Kinder
in gegensein Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Binderin weÿl. H. Lt. Johann Ernst Spielmann gewesten Cancellariæ Oeconomi Fr. wittib mit beÿstand H. Johann Ernst Spielmann des handelsmanns ihres Stieffsohns – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine gestrigen tags erkauffte behausung bestehend in vorder: Mittel: und hinderhauß, zween, höffen, garten, bronnen und hoffstatt im Finckweiler, einseit neben dem hauß zum Elephanten, anderseit neben Heinrich Buck dem schreiner, hinten auff Nicolaus Struve den Doctorgärtner

Les héritiers de Jean François Reisseissen et d’Eve Marguerite Grad donnent quittance à Philippe Jacques Bœris

1741 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 467-v
H. Lt. Johann Friedrich Faust advocat und Procurator ordinarius beÿ Löbl. Ammeister audientz als curator ad lites weÿl. H. Lt. Johann Francisci Reißeißen gewesten actuarÿ beÿ besagter audientz hinterlassenen dreÿ kinder Margarethä Salome, Francisci und Mariä Magdalenä der Reißeißen
in gegensein Philipp Jacob Böriß des schloßers
demnach beÿ weÿl. Fr. Evä Margarethä geb. Gradin auch weÿl. H. Francisci Reißeißen Contractuum actuarÿ Fr. wittib der curanden Fr. Großmutter seel. verlaßenschaffts abtheilung weÿl. Johann Daniel Reißeißen gw. Med. D. und Practico als miterben eine in solche verlassenschafft gehörigen im Finckweiler neben dem Elephanten gelegenen behausung und garten cum appertinentis vermög einer vor H. Not. Johann Daniel Lang dem Inventierschreiber am 18. feb. 1730 passirten Erbs Cession käufflich cedirt, 500 pfund

Philippe Jacques Bœris s’inscrit en mai 1721 pour faire son chef d’œuvre. Il devient tributaire en décembre une fois devenu maître
1721, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 148 (Serruriers 1714-1729)
(f° 82) Donnerstags den 15.ten Maÿ Anno 1721 – Philipp Jacob Böriß, der ledige Schloßergesell Von hier gebürtig, Weÿland Meister Hieronÿmi Börißen, des Schloßers und burgers allhier nunmehr seeligen hinderlaßener Sohn, stehet Vor und legte auf 5 ß d handwercks gebühr und bittet man wolle Ihme das Meisterstück nach ordnung aufgeben. Erkannt Willfahrt (Aufflaggeld dt. 5 ß d)

(f° 88) Dienstags den 30. Decembris Anno 1721 – Philipp Jacob Böriß, der Schloßer, stehet Vor und bittet weilen Er sein Meisterstück bereits auffgewießen mann wolle Ihne in die Meister taffel auf: und annehmen. Erkandt und Ihme willfahrt, gegen erlegung der gebühr, hat zu entrichten In die Meisterladt 3 lb 4 ß 9 s, Vor das handwerck 7 ß d, Und dann dem Zunfftschreiber 4 ß, Summa 3 lb 15 ß 9 d

Fils du serrurier Jérôme Bœris, Philippe Jacques Bœris épouse en 1722 Susanne Baufinck, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1722 (1.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 72
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und vorgeachten Meister Philipp Jacob Böriß, dem Ledigen Schloßer, weÿland des Ehren und wohl vorgeachten Herrn Hieronÿmÿ Böriß, des auch gewesenen Schloßers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderlaßenem Sohn, als dem Braütigamb ane einem, So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Susannæ Baufinckin, weÿland des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Valentin Baufincken des gewesenen Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderlaßene dochter, als dr Jungfrauen hochzeiterin, ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg in beÿsein Frauen Margarethæ Börißin gebohrner Veriußin des Hochzeiters geliebte Mutter vnd herrn Johann Jacob Dürrbachs des Schloßers seines geschwornenn Vogts auf sein des Braütigambs, So dann auf der Jgfr. Hochzeiterin seithen Frauen Margaretha Baufinckin geb. Büchlerin dero Mütter, Herrn Johann Raspen des haubt Kandten beÿ E: E: Zunfft der Schuhmacher, dero Mutter geordneter Vogts und herrn Nicolaj Struve des Doctor: Kunst und Blumengärthners der Jgfr. hochzeiterin geschwornen Curatoris auf Freÿtag den 1. Maÿ Anno 1722 [unterzeichnet], auf Freÿtag den 3. Julÿ Anno 1722. [unterzeichnet] Philipp Jacob Beres als hochzeiter, Susana bau finckin alß hoh Zeitterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 179-v n° 1028)
Anno 1722. den 22. Julÿ seind nach geschehene ordentliche außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet word. Philipp Jacob Böris der ledige Schloßer, weil. Hieronÿmi Böris des gew. burgers und Schloßers alhie hind.laßener ehelicher Sohn und Jugfr. Susanna weÿl. Valentin Bawfinck deß gew. burgers und Schuhmachers hinderlaßene ehel. tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Böres als Hochzeÿter, Sußana bau Fincken alß hog Zeittere (i 183)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Sainte-Barbe. Ceux du mari s’élèvent à 143 livres, ceux de la femme à 381 livres.
1722 (31.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 8) n° 183
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so der Ehren: und Vorgeachte Meister Philipp Jacob Böris, der Schloßer und die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Börißin, gebohrne Baufinckin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expressé enthalten, daß eines jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein Fr. Margarethæ Börißin gebohrner Veriußin u. Fr. Margaretha Baufinckin gebohrner Büchlerin respectivé des Manns u. d. frn geliebter Mütter, auf Freÿtag den 3. Julÿ Anno 1722.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Barbargaß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden, wie Volgt.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 86, Sa. Gemachter Wahr zum Schloßer handwerck gehörig und alten Eisens 5, Sa. Lähren Vaß 10 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Summa summarum 107 lb
Darzu gelegt, crafft der Eheberedung die helffte ane denen haussteuren 35 lb, Des Manns in die Ehe gebracht guth 143 lb
der Frauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 216, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 29, Sa. goldener Rings 10, Sa. der baarschafft 38, Sa. der Activ Schuld 50 lb, Summa summarum 345 lb – Hierzu kombt ferner der halbe theil ane denen haussteuren macht 35. lb, der Frauen in die Ehe gebracht Vermögen 381 lb

Philippe Jacques Bœris loue une partie de la maison (bâtiment avant, bâtiment du milieu et bâtiment arrière) à Jean Baur, secrétaire à l’accise

1743 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 30-v
Philipp Jacob Böriß der schloßer
in gegensein H. Johannes Baur des schreibers in allhiesigem Umbgeldshauß
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich gehörig im Finckweiler einseit neben dem hauß zum Elephanten anderseit neben Mr Buck dem schreiner gelegenen behausung im vorder hauß der gantzen zweÿten stock, ferner im mittlern hauß auff dem ersten stock stub, stubkammer und Kuchen darüber die bühn und taubenhauß, mehr im hinder hauß auff dem boden platz zu einem stall vor zweÿ stück vieh, auf dem ersten stock zwo kammeren oben darüber zwo bühnen und den unter solchem gebäu befindlich. keller, die gemeinschafft des sommerhaußes und einer bühn darüber, so dann den garten samt allen darinn befindlichen bäumen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen Annunciationis Mariæ
der entlehner behaltet sich vor den platz lincker hand im garten längst dem weeg samt denen darauff stehenden bäumen und reben wegen denen übrigen verlehnten gewächßen soll eine ordentliche abschatzung vorgenommen werden – um einen jährlichen Zinß nemlich 80 gulden
[in margine :] auffgebhoben auf instehenden Michaelis ihre endschafft haben soll, d. 7. 7.bris 1744

Philippe Jacques Bœris hypothèque la maison au profit du fabricant de treuils Jean Henri Fries pour en régler les frais de réparation

1750 (22.12.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 623
Philipp Jacob Böriß der schloßer
in gegensein Johann Heinrich Frieß des windenmachers, zu reparation hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿe 100 lb
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder: mittel: und hindrerhauß, garten, zween höffen und hoffstätten cum appertinentis im Finckweiler, einseit neben Philipp Küntzel dem zimmermann, anderseit neben Philipp Buck dem schreiner hinten auff verschiedene gärten

Philippe Jacques Bœris meurt en 1751 en délaissant un fils étudiant en théologie. La succession comprend une maison rue Sainte-Barbe et celle au Finckwiller, estimée 1250 livres ; le billet d’estimation mentionne que le deuxième étage n’est pas terminé. La masse propre à la veuve est de 1 138 livres. La masse propre aux héritiers présente un déficit de 13 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 279 livres, le passif à 3 369 livres. Les titres de propriété de la maison au Finckwiller comprennent celui de 1676, assorti d’une servitude ; il s’agit cependant de la vente d’une autre maison que celle dont il est question.

1751 (15.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 45) n° 970
Inventarium über Weÿl. Herrn Philipp Jacob Böris, gewesenen Schloßer und burgers allhier zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1751. – nach seinem den 17. Martÿ dieses Jahrs beschehenem tödlichem ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren Herrn Johann Gottfried Böris, S. S. Theologiæ Studiosi, des Verstorbenen seel. mit deßen hernach gemelter hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugten und ab intestato Zu Erben verlaßenen einigen Sohns fleißig inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahme Frau Susannam gebohrne Baufinckin, die hinterbliebene wittib, beÿständlich Herrn Johann Friderich Dirr Schreiner und burgers allhier ihres geschwornen Vogts (…) So geschehen in Straßburg in fernerem gegenseÿn Herrn Johann Philipp Schöttel, Organisten und burgers allhier des Sohns beÿständlich auf Donnerstag den 15. Aprilis Anno 1751.
Werckzeug Zu dem Schloßer Handwerck gehörig

(E.) Eigenthum an Häußern. Neml. i. behaußung hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weiten, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten in allhiesiger Statt an St. Barbarägaß (…)
(T.) It. I. behaußung bestehend in Vorder, Mittel u hinderhauß, 2. Kleinen höffen, 1. gärtlin, bronn u. Hoffestatt mit allen derselben Gebäuen, begriffen, weiten, Zugehörten, rechten u. Gerechtigkeiten in allhiesiger Statt jenseit der Thomans bruck im Finckweiler ein Seith neben dem hauß zum Elephant Johann Michael Kientzel dem Zimmermann gehörig, und zum theil neben herrn Georg Wilhelm Fleischmann J.V. Ddo u. beÿ löbl. Policeÿ Gericht Reverendarium, anderseit neben Heinrich Buck dem Schreiner gelegen hinten auf Niclaus Struve den Dr Gärtner stosend so über abzug der hernach passive eingetragener Capitalien freÿ, ledig u. eigen und durch die allhiesig geschwornene Herren Werckmeister in oballegirter schrifftlicher Abschatzung æstimirt worden vor 1250. Das gärtlein aber mit bewilligung wohlverordneter Herren dreÿer der Statt Stall durch Herrn Niclaus Struve Universitäts Gärtner inhalt Schein Vom 17. Aprilis 1751. æstimirt worden vor 25 lb 9 ß, aldo beedes Zusammen 1275. lb
Darüber besagt i. teutsch perg: Kauffbrieff in allhiesiger C.C. Insiegel verwahrt de dato 7. Augusti 1741. Ferner 1. dergl. Kauffbrieff dedato 25. febr. 1730. ferner I. Extractus aus allhiesiger C. C. Stub dedato 4. Julÿ 1676 darinnen sich der damahlige besitzer vorher beschriebener behaußung als er das Nebens hauß davon Verkaufft vor sich seine Erben u. Nachkommen Vorbehalten durch den Hoff des Käuffers Nebens haußes Zu und in sein des Verkäuffers Stallung so oft es ihnen beliebig ist Zugehen und die Pferd durch zuführen.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten Vermögens Innhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch herrn Johann Lobstein Notarium in Anno 1722 auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 22, Sa. leerer Faß 12 ß, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Rings 16 ß, Sa. Ergäntzung 1020, Sa. der schuld 91, Summa summarum 1138 lb.
Diesemnach wird auch des Sohns und Erben unverändert Vätterliche Nahrung beschrieben und anfänglichen davon, Sa. haußraths 14, Sa. Werckzeugs 9, Sa. leerer Faß 1, Sa. Silbers 11 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1000, Sa. Ergäntzung (197, Abzug 1145, übertrifft die Ergäntzung um 947 lb) Summa summarum 1025 lb – Schulden 1038 lb, In Compensatione 13 lb
Endlichen folget auch die gemein und theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 29, Sa. Werckzeugs 20, Sa. leerer Faß 3, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1275, Sa. der Schuld 947, Summa summarum 2279 lb – Schulden 3369 lb, In Vergleichung 1089 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag deb 1. Monatstag Maÿ 1722, Johannes Lobstein Notarius juratus
Copia beeder Eheleuthe in Anno 1724. mit einander auffgerichteten Codicilli reciproci
Abschatzung Vom 26. Martÿ 1751. Auff begehren Weill. Philipp Jacob Berus des geweßenen Schloßers Seel. hinderlaßene Fr. Wittib ist eine behaußung, alhier in der Statt Straßburg in dem finckweiler Gelegen einseÿts näben herr Buck dem schreiner anderseÿts näben Meist. Joh: Michael Küntzel und hinden auff herren Struben Garden Stossendt Gelegen, näben dem eingang ist eine Schloßers werckstatt in dem ersten Stock seÿndt Zweÿ Stuben, ein Kammer, Kuchen und haußöhren, der Zweÿde Stock ist dem erst bemeldem gleich, so aber nicht auß Gebauwen, darüber ist eine Mançarde mit breidt Zieglen bedeckt, hatt auch einen Getrembten Keller, hoff und brunnen, ferner befindet sich ein hindergebäu worinnen etliche Stuben Kameren und Kuchen, Item eine Stallung, der dachstull darüber ist mit breidt Zieglen ein fach Gedeckt, ist Von uns den underschriebenen der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere nach vorher beschehener besichtigung, mit aller Ihrer Gerechtigkeitt dem Jetzigen werdt nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ taußendt und Fünff hundert Gulden
der Zweÿde begriff ist auch alhier in der Statt Straßburg in der barblen gaß gelegen (…)
[unterzeichnet] Johan Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs
daß von mit unter Schriebene auff begehren frau Susanna beriußin, von wegen Ihres gärtel hinter jhrem hauß an zu schlagen so bestehet ohn gefehr un ein viertels acker grund zu 25 lb 9 ß, Straßburg d. 17. April 1751 [unterzeichnet] Nicolaus Struve, Universitäts gärtner

La veuve Susanne Baufinck se remarie en 1752 avec le serrurier Jean Auguste Mittmann, fils d’orfèvre : contrat de mariage, célébration à la Robertsau. Le mariage figure dans le registre de Saint-Thomas mais il est retardé d’une semaine après opposition et célébré hors des remparts avec autorisation du Magistrat.
Copia der Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe der Ehrsam und bescheidene Johann August Mittmann, leediger Schloßer, weiland Herrn Johann David Mittman, gewesenen Silberarbeiters und burgers alhier ehelicher Sohn, als hochzeiter ane einem, sodann die Ehren und tugendsame frau Susanna gebohrne Baufinkin, weil. Meister Philipp Jacob Böres gewesenen Schloßers und burgers alhier hinterlaßene Wittib als Hochzeiterin ane dem andern theil (…) Unterschrieben Straßburg den 30. Septembris Anno 1751. Johann Daniel Schweighäuser Nots: publ.
Zuwißen sÿe hiermit, daß beÿ dem Concept dieser Eheberedung abermalen erschienen seind vor erwehnte und Eingangs gedachte beede hochzeitliche Personen, Welche (…) ferner angezeigt und declarirt, wie daß sie bishero unter sich gehabter Zwistrigkeit halben sich endlichen mit einander abgefunden und dahin verglichen haben, daß vorher gehendene heuraths contract und deme annulirten besagten Acte nicht allein in allen puncten ohnwiderruflichen nachgelebet werden und solcher also hier nochmalen confirmirt und bekräftiget seÿn solle (…) Straßburg den 9.ten Maÿ Anno 1752. Johann Daniel Schweighäuser Nots: publ.

Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 80-v n° 470)
1752. Mitwoch den 3. Maji seind nach zweÿmaliger ordentl. proclamation und Außruffung in der N. Kirch und Zu St Thomæ zu St. Thomæ copulirt und eingesegnet worden Johann August Mittmann, lediger Schloßer, Weil. Joh: David Mittmann, gewesenen Goldarbeiters u. burgers allhier hinterl. ehel. Sohn und Frau Susanna weil. Philipp Jacob Böris gewesenen Schloßers und burgers allhier hinterl. Wittib.
NB. die copulation ist wegen einem zu fall ruf den nemlichen tag zu St. Thomæ nicht vor sich gegang. sondern erst 8. tag hernach nemlich den 10. Maÿ und Zwar in der Ruprechts auer Gemeinde (i 82)

Mariage, Robertsau (luth. f° 78 n° 546)
Mittw. den 10. Maji 1752 seind, auff Obrigkeitliche Erlaubnuß, nach gewohnlicher außruffung Ehelich eingesegnet worden Johann August Mittmann, der ledige Burger und Schloßer Zu Straßburg, weÿl. Joh: David Mittmanns, gewesenen Burgers und Goldarbeiters daselbsten nachgelaßener Ehelicher Sohn und Fr. Susanna geb. Baufinckin, weÿl. Philipp Jacob Böris, gewesenen Burgers und Schloßers daselbsten, nachgelaßene Wittwe [unterzeichnet] Johann Augustus Mittmann als hochzeiter, Susanna geborne baufinken alß hoh Zeitterin (i 45)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à l’épouse en en partie à son fils, ancien étudiant en théologie pour lors apprenti notaire. Les apports du mari présentent un déficit de 100 livres, ceux de la femme s’élèvent à 398 livres.

1752 (22.8.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 548) n° 9
Inventarium über des Ehrbarn und bescheidenen Meister Johann August Mittmann des Schloßers und der tugendsahmen fr. Susannæ geb. Baufinckin, beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachter Nahrungen, auffgerichtet in anno 1752. – vermög Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4.to vor unverändert Vorbehalten haben (…) So geschehen in præsentia Mstr Joh: Friderich Dürr des Schreiners und burgers allhier als der Ehefr. Geschwornen Vogts, wie auch H. Joh: Gottfried Böris der Schreibereÿ befließenen, als der Ehefr. Sohns 1.ter Ehe, beneben Hn Joh: Phil. Schöttel Organisten und burgers allhier sein des Sohns hierzu erbettenen beÿsitzers Straßburg den 22. ten Augusti anno 1752.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen der Ehefr. und dem Sohn erster Ehe Zustehenden hernacher mit mehrerem beschriebenen behaußung sich befunden hat wie folgt.
Eigenthumb ane einer behausung. (F.) Nembl. ein dritter theil vor ohnvertheilt von und ane einer behausung höfflein hoffstatt und garthen mit all übrigen dero gebäuden, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten allhier zu Straßburg jenseit der thomans bruck im Finckweiler 1.s neben dem hauß zum Elephanten, Joh. Michael Kientzel dem Zimmermann gehörig und z. th. neben H. Georg Wilhelm Fleischmann J. V. Ddo u. beÿ löbl. Policeÿ Gericht Referendario, 2.s neben Heinrich Buck dem Schreiner gelegen, hinten auf Nic. Struve den Doctor: gärtner stoßend, so über abzug der hernach passivé eingetragenen Capitalien freÿ leedig und Eigen und hier beliebter masen ohn angeschlagen Gelaßen worden. Die übrige Zween dritte theil seind wie hernach fol: unter dem wÿdumb zu sehen dem Sohn 1.ster Ehe vor vätterl: guth zuständig, so aber die Ehefr. Lebtägig zu genießen hat. Und besagte über die völlige behauß. i. teutscher pergam. Kaufbrief mit allhies. C. C. stub gefertiget und mit dero anhangendem Innsiegel verwahret, dedato 7. Augusti 1741. Ferner I. dergl. Kauffbrief de dato 25. February 1730 und i. Extract aus allhies. C. C. stub de dato 4.ten Julÿ 1676. darinnen sich der damahlige besitzer der behaußung beÿ verkauffung des Nebenshaußes vor sich seine Erben und Nachkommen vorbehalten durch den hoff des Käuffers nebens haußes zu und in sein des verkäufers Stallung so offt es ihnen beliebig ist zu gehen u. die pferd durch zu führen.
Wÿdum so die Ehefrau auß weÿl. herrn Phil: Jacob Böris geweßenen Schloßers und burgers Allh. Ihres erstern Ehemann seel. Verlaßenschafft ad dies vitæ Wÿdumbs weiß zu genießen hat. Eigenthum ane häußern. Erst. i. behauß. und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten an St Barbarä gaß, 1.s. neben Mstr. Friedrich Dürrbach dem Kupfferschmidt, 2.s neben Mad. Lafermiere der Würthin au Grenadier gelegen hinten auf H. Koblentz den tabackhändler und das Wirthshauß a la Ville de Luxembourg stoßend (…)
vermög summarisch berechnung durch Not. Johann Philipp Lichtenberger den 13. apr. 1752 gefertigt 1325 lb darüber vorhanden Kfbrieffen C.C.Stb 26. julÿ 1696 It. 2/3 theil vor ohnvertheilt von und ahne der im Finckweiler gelegenen und vorher fol – Umbständl. beschriebenen behausung 1500
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Ehemanns unverändert Guth, Sa. hausrath 33 lb, Sa. des werckzeugs 45 lb, Sa.Silbers 7 lb, Summa summarum 86 lb – Sa. passivorum 187 lb, Übertreffen also des Ehemanns Zugebrachte Passiva die activ mass umb 100 lb
Der Ehefrau unverändert guth, Sa. hausraths 183 lb, Sa. Werckzeugs 61 lb, Sa. Silbers 34 lb, Sa. Goldenen rings 5 lb, Sa. der activorum 2461 lb, Summa summarum 2746 lb – Sa. passivorum 2348 lb, Nach deren abzug 398 lb
(hat die Ehefrau beÿständl. und ubter autorisation besagt ihres Ehemanns und Hn Johann Friderich Dürr Schreiner und burgers dahier ihres geschwornen Vogts, In gegensein deroselben in erster Ehe mit weÿl. Mstr. Phil. Jacob Böriß dem geweßenen Schloßer und gleichfalls burgers allhier ehelich erzeugten Sohns alß deselben eintzig hinterlassenen Erbens, Nahmens H. Johann Gottfried Böris geweßenen S.S. Theol. Stud: und dermahlen des Notariats befließenen, und H. Joh: Phil. Schöttel, des organisten und auch burgers hieselbsten, wie auch Hn Joh: Friderich Lobstein Notarÿ publ. Jurati und Practici allhier, als sein des Sohns hierzu erbettener beeder herren beÿständern

Les conjoints Mittmann font dresser un inventaire pour cause de dettes. Les parties évaluent la maison au Finckwiller à 2 250 livres. Les biens propres de la femme s’élèvent à 804 livres, l’actif du mari et de la communauté s’élèvent à 531 livres, le passif à 506 livres

1754 (1.2.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 960) n° 60
Inventarium über des Ehrsam: und bescheidenen Mstr. Johann August Mittmann, des Schloßers und der Ehren und tugendsahmen Fr. Susannä gebohrner Baufinckin, beeder Eheleuthe und burgere allhier, dermalen tam active quam passive besitzende Nahrung, auffgerichtet Anno 1754. – (…) der Ursachen alldieweilen die Ehefr. ihr Zugebrachtes und Vermög der mit vorgedachten Ihrem Marito vor Hn. Notario Johann Daniel Schweighäußern den 30. 7.br. 1751. errichteten Eheberedung §° 4.to sich vor ohnverändert vorbehalten und Vermögen zu salviren gedencket, auf freundl. ansuchen erfordern und begehren inventirt und ersucht durch sie beede Eheleuthe selbsten und Zwar die Ehefr. mit Assistentz S.T. H. Christian Heinrich Brand J. Pract: und beÿ Löbl. Ammeister Audienz Proc: Ord: (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 1.ten Febr. 1754.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen, der Ehefr. zum theil eigenthümlich Zuständigen, und von beeden Eingangs gedachten Eheleuthen bewohnenden behausung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer behausung. Neml. 1/3.ter theil vor ohnvertheilt von und ane einer behausung höffl. hoffstatt und Garthen mit all übrigen dero Gebäuden, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, jenseith der thomans bruck im Finckweiler, 1.s neben dem hauß zum Elephanten, Joh: Michael Kienßel, dem Zimmermann gehörig, und zum theil T. H. Georg Wilhelm Fleischmann J. U.Ddo und beÿ Löbl. Policeÿ Gericht Referendario, 2.s neben Heinrich Buck dem Schreiner gelegen allhier zu Straßburg hinten auf Niclauß Struve, den Doctor Gärtner stoßend, so über abzug der hernach passivé eingetragenen Capitalien freÿ, ledig und eigen und wird solche behaußung nach dem, in beeder Eheleuthen errichteten Inv: Illat: der Ehefr. zuständigen befindl: Wÿdumb bemerckter maßen und Zwar die gantze behausung ohnpræjudicirlich ausgeworfen und angeschlagen pro 2250 lb, thut die vorher inventirte tertz 750. Über die gantze behausung besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger C.C. stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt de dato 25. febr. 1741. Ferner ein dergleichen Kauffbrieff auch in allhiesiger C.C. stub verfertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt de dato 27. Augusti 1730. So dann ein Papierener extract gleichfalls aus allhiesiger C. C. stub verfertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt de dato dedato 4. Julÿ 1676 vermög welchen Contracts die jeweilige besitzer vorher beschriebener behaußung vor sich ihre Erben die durch farth des nebens haußes umb dadurch ihre Stallung nutzen zu können so oft es Ihnen beliebig Zugebrauchen berechtiget.
Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög über beeder Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung durch H. Not. Johann Daniel Schweighäußern in A° 1750 den 20. Augusti errichteten Inventarium illatorum
Wÿdumbs berechnung Über Weÿl. Philipp Jacob Beris gewesten Schloßers und burgers allhiern dißortiger Ehefrauen Erstern Ehemanns seel. Verlaßenschafft pt° waß dieselbe ad dies vitæ Wÿdumbsweiß zu genießen hat. Erstl. eine behausung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der St Barbarä Gaß (…)
It. Zweÿ dritte theil vor ohnvertheilt Von und ane der im Finckweiler gelegenen und vorher Fol: (-) umbständl: beschriebenen behausung und Garthen, woran der Ehefrauen der übrige eine dritte theil eigenthümlichen Zuständig, so ebenfalls über hievor passivé eingetragene Capitalien leedig und eigen, und in krafft obigen Summarischen Calculi außzuwerffen beliebet worden pro 2250 lb, thut hiehero Zu Zween dritten theilen 1500 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen ohnverändertes Vermogen, Sa. hausraths 118 lb, Sa. Werckzeugs zum Schloßer handwerck gehörig 56 lb, Sa. Silbers 30 lb, Sa. Eigenthumb ane einer Behausung 750 lb, Sa. Schulden 1433 lb, Ergäntzung (53, Abzug 171, passiv Rest 118), Summa summarum 2388 lb – Schulden 1584 lb, In Vergleichung 804 lb
Dießemnach Wird auch des Ehemanns ohnverändert und theilbare Nahrung sub una Massa beschrieben, Sa. hausraths 44 lb, Sa. Werckzeugs zum schloßer handwerck gehörig 108 lb, Sa. Silbers 11 lb, Sa. schulden 366 lb, Summa summarum 531 lb – Schulden 506 lb, Nach deren Abzug 25 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 9. Maÿ 1752, Joh. Daniel Schweighäußer Notarius juratus

Auguste Mittmann et Susanne Baufinck hypothèquent la maison au profit du marchand de fer Jean Guillaume Bruder

1754 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 222-v
Augustus Mittmann der schloßer und Susanna geb. Baufinckin mit beÿstand H. Johann Philipp Geradwohl des Paßmentirers und H. Philipp Schöttel des organisten
in gegensein H. Johann Wilhelm Bruder des eißenhändlers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ein dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis im Finckweiler einseit neben Michael Küntzel dem zimmermann, anderseit neben Philipp Jacob Buck dem schreiner hinten auff H. Struve des Doctor gärtners garten

Le serrurier Chrétien Bolster fait appel d’une sentence de la tribu contre Auguste Mittmann. La maison au Finckwiller est portée au prix de 2 250 livres comme ci-dessus. Les biens propres de la femme s’élèvent à 683 livres, l’actif du mari et de la communauté s’élèvent à 38 livres, le passif à 647 livres
1756, Protocole des Quinze (2 R 167)
(p. 276) Dienstags den 3. Augusti – Faust Ca Augustin Mittmann
Faust nôe Christian Bolster des schloßers Contra Augustin Mittmann auch schloßer, Will Von dem am 27.t Julÿ jüngst beÿ E. E. handwerck ergangenen bescheid an mghh. in unterthänigkeit appellirt und Verzeuchnus gebetten haben. Erkannt Verzeuchnus.

Inventaire dressé après qu’Auguste Mittmann a quitté la ville en abandonnant sa femme

1757 (19.4.), Not. Fické (6 E 41, 754) n° 80
Inventarium über Meister Johann August Mittmann, des von hier sich absentirten Schloßers und frauen Susannæ gebohrner Baufinkin beeder Eheleute und burgere allhier Zu Straßburg dermalen besitzende Activ Nahrung und hingegen wieder zu bezalen schuldige Passiv Schulden aufgerichtet in Anno 1757. – welches alles, in Ansehung des obhandenen Schuldenlasts, heut dato auf Ansuchen und begehren erstermelter der Ehefrauen die mit beÿhülf herrn Friedrich Dürrbachs des Kupferschmids und burgers alhier ihres ane Vogts statt erbettenen und hiebeÿ gegenwärtigen herren beÿsitzers zu beschütz und Erlangung ihres unveränderten Vermögens des Beneficium Cessionis und prælationis gerichtlich zu suchen gedencket, fleißig inventirt – So beschehen Straßburg den 19.ten Aprilis Aô 1757.

In einer alhier zu Straßburg ane der St. Barbara Gaß gelegener und dem dißortigen Sohn erster Ehe vor vätterlich Guth eigenthümlich zuständiger Zu End dieses Inventarii beschriebener Behaußung befunden worden
Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Ausweiselich des über beeder Eingangs ermelter Eheleuthe einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen durch Herrn Notarium Joh: Daniel Schweighäuser den 22.ten Augusti 1752. auffgerichteten Inventarii ist ihro der Ehefrauen folgenden veraüßert und mangelnd befunden worden
Wÿdem Welchen die dißortige Ehefrau ais weiland Meister Philipp Jacob Böris des gewesenen Schloßers und burgers alhie ihres erstern Ehemanns seel. Verlaßenschafft lebtägig zu genießen hat, und nach dero Absterben Herr Joh: Gottfried Böris dem Scribenten ihrem einigen Sohn, als des Herrn Wÿdems Stifters seel: verlaßenem Erben anfällig ist. Ausweislich einer von Herrn Notario Johann Daniel Schweighäuser den 23.ten Augusti 1752. erricht: und ausfegertigten Correctionis Calculi und folglich grundlichen Ersuchung des dem erstermelten Sohn, Herrn Joh: Gottfried Böris, anerstorbenen väterl. Guths worunter die zweÿ in deßen Vaters seel: Verlaßenschaft gehörig gewesene Häuser und Zwar die unverändert an der St. Barbaræ Gaß gelegene und hiernach beschriebene behausung dem ehemals ohnnachtheilig gemachten Anschlag nach um 1325. lb
die theilbare im Finckweÿler neben dem Elephanten gelegene behausung aber solcher weiß vor 2250. ln begriffen und mit Vorbehalt des Eigenthums in Computum gebracht waren, hat sich solch des Sohns vätterlich Guth nach abzug aller passivorum in allem beloffen auf 804. lb. Nachdeme nun aber die in die theilbar Nahrung gehörig. gewesene behausung neben dm Elephanten den 29.ten Mai 1754 (verkauft worden)
Eigenthum ane einer behaußung (…)
(f° 19) Series rubricarum hujus Inventarii. Der Ehefrauen unveränderten Vermögens, Sa. Haußraths 64, Sa. Waaren und Werckzeuge Zum Schloßer handwerck gehörig 27, Sa. Silbers 3, Sa. Schulden 572, Sa. der Ergäntzung deductis deducendi 159, Summa summarum 827 lb – Schuld 144, Nach deren Abzug 683 lb
Diesemnach so wird auch des Ehemanns unverändert und die theilbare Nahrung unter einer Mass beschrieben, Sa. haußraths 13, Sa. Werckzeugs zum Schloßer handwerck gehörig 24, Summa summarum 38 lb – Schulden 647 lb, In Vergleichung 608 lb
(f° 27) Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 9.ten Maÿ Anno 1752. Johann Daniel Schweighäuser Nots: publ.

Susanne Baufinck meurt en 1766. Son fils et héritier a disparu alors qu’il servait dans les troupes du roi de France. L’inventaire est dressé dans la maison de la défunte rue de l’Ecarlate. L’actif de la succession s’élève à 637 livres, le passif à 259 livres.
1766 (30.12.), Not. Fické (6 E 41, 759) n° 323
Inventarium über Weÿland der Ehren: und tugendsamen Fraun Susannæ Mittmännin gebohrner Baufinkin, Meister Johann August Mittmann, des ausgetrettenen Schloßers und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefraun nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgericht Anno 1766 – nach ihrem Sambstags d. 20.ten Decembris dieses Zu End gehenden 1766.sten Jahrs aus dießer welt Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschafft heutigem zu End gesetztem Dato, auf Veranstalten und begehren S. T. Herrn Johann Michael Bühler J. U. Lti und des hochlöbl. Ehegerichts actuarii, als geordnet und geschworenen Curatoris Johann Gottfried Böres des Scribenten, der verstorbenen Fraun seel. in erster Ehe, mit längst Weÿland Meister Philipp Jacob Böres, dem gewesenen Schloßer und burger alhier ehelich erzeugten Sohns, welcher der Rede nach, in königl. Frantzösischen Kriegs diensten verstorben seÿn solle und also bis zu näherer Nachricht als verschollen zu achten ist, nach deme vorher die von Seithen E. E. kl. Raths auf Requisition der nächsten Anverwandschafft angelegte Sigilla recogniscirt und reseriret waren, der Ordnung gemäß ersucht und inventirt worden. Wobeÿ dann allforderist H. Joh: Gottfried Pflug, der Steinhauer und Johann Philipp Geradwohl, der Gimpler, die beede, auf den Fall gedachter Joh: Gottfried Böres der Sohn, bereits vor seiner nun seel. Mutter verstorben wäre, sich angegebene Præsumptiv Erben wie auch H. Joh: Friderich Dürrbach, der Kupferschmid und burger alhier der Frau Defunctæ gewesener beÿsitzer und Commissionarius, Endlich auch Fr. Maria Dorothea Meÿerin, gebohrne Waltzin, Simon Meÿers des abwesenden Sandührers in der Sterb behausung wohnhafte Ehefrau (…) geäugt und gezeigt
So beschehen alhier Zu Straßburg in fernerer Gegenwart S. T. J. Christian Ludwig Böckler J. U. Lti E. E. großen Raths mehrmaligen und E. E. Kl. Raths dermaligen wohlverdienten beÿsitzers als hierzu abgeordneten H. Deputati, auf Dienstag d. 30.ten Decembris Anno 1766.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Magkümmel Gäßlein gelegen: hieher gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behausung. Nämlich eine behaußung hinter dem Gouvernement am Scharlach und Mackkümmig Gäßel (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 49, Sa. Silbers 14, Sa. baarschafft 94, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 400, Sa. Schulden 79, Summa summarum 637 lb – Schulden 259 lb, Nach deren Abzug 378 lb, Wird nun dazu gelegt des verschollenen Sohns und Erben restirend vätterlich Guth antreffend 70 lb, So berührt dieses Inventarii gantz Substantz zur Beschluß und Verstallungs summa benantlich 448 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 700 florins (350 livres) sur un total de 900 florins
1767, Livres de la Taille (VII 1180) f° 44
Schmidt N° 1834. Weÿl. Fr. Susannæ geb. Baufinckin Johann August Mittmann des außgetrettenen Schloßers und burgers allhier gew. Ehefrauen Verlaßenschafft jnvent. Not. Fické
Concl. final. jnvent Ist fol. 44. 448 lb 19 ß 5 s die machen 900 fl. Verstallte 200 fl. Zu wenig 700 fl.
Wovon Nachtrag 8 Jahr in duplo, 16 lb 16 ß
und 6 Jahr in simplo, 6 lb 6 ß
Ext. Stallgeldt 1766, 6 ß
Geb., 2 ß
Abhandlung, 19 ß d (summa)) 24 ln 9 ß 6 d
die helffte nachgelaßen ane den nachtrag restiert 12 lb 18 ß 6 d.

Susanne Baufinck vend la maison 1805 livres au boutonnier en soie Abraham Jund : adjudication devant notaire, vente définitive passé à la Chambre des Contrats.

1754 (9.10.), Not. Fické (6 E 41, 779) n° 32
Nach dem Frau Susanna Mittmännin geb. Baufinckin Mstr. Johann August Mittmann des Schloßers dermaligen Ehefrau, so dann herr Johann Gottfried Böris der Scribent so bereits das 25.te Jahr seines alters zurückgelegt und also seine Majorennitæt erlangt hat derselben in erster Ehe mit weÿl. Mr Philipp Jacob Böris dem Schloßer erzeugter Sohn sich entschloßen haben
die ihnen und zwar erstens der Mutter zu einem dritten ihme dem Sohn aber zu den übrigen zweÿen dritten Theilen vor ohnvertheilt eigenthümlich zuständig allhier in dem Finckweÿler, einseit neben dem sogenannten Elephanten anderseit neben Heinrich Buck dem Schreiner hinten auf weÿl. Niclaus Struve des Doctorgärtners Erben stoßend gelegen Vorder Mittel und hinter: behausung samt zween höfen hoffstatt und Garten mit allen deren übrigen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu versteigern (…) ausgesetzt worden vor und um 3700 gulden
den Ansatz des haußes zu machen befolen von 3600 fl.
3610 fl. herr Abraham Jund durch deßen sohn

1754 (14.11.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 480-v
Fr. Susanna geb. Baufinckin Johann August Mittmann des schloßers Ehefrau und deren Sohn H. Johann Gottfried Böriß der scribent
in gegensein H. Abraham Jund des Seidenknopffmachers
eine behausung bestehend in vorder, mittel und hinderhauß, zween höffen, gärtten, bronnen und hoffstatt, auch stallung mit allen dererselben gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten, in sonderheit derjenigen so sich weÿl. ST. H. XIII. Francisucus Reißeißen in der d. 4. Julÿ 1676 in alhies. C.C. Stub vorgenommenen kaufverschreibung vorbehalten jenseits St Thomas bruck im Finckweiler, einseit neben dem hauß zum Elephanten Johann Michael Kientzel dem Zimmermann gehörig, anderseit neben Johann Philipp Buck dem schreiner, hinten auff Nicolaus Struve doctor gärtners wittib und erben – der Wittib als ein während ihrer erster Ehe den 7. Augusti 1741 erkauftes guth zu einer tertz, zu denen übrigen zwo tertzen aber ihrem Sohn als ein vätterliches erbguth – um 1805 pfund

Les experts estiment la maison à la somme de 1 000 livres à l’inventaire dressé après la mort d’Abraham Jund en 1769. La veuve en a la jouissance viagère, la propriété revenant au cordonnier Jean Philippe Jund, frère du défunt, après la mort de la veuve
Le serrurier Jean Daniel Jund, neveu du défunt, cède sa part des immeubles à la veuve

1777 (28.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1208) Joint au n° 1613 du 23 mai 1769
Zuwißen seÿe hiemit daß ane heut zu end gemeltem dato vor mir unterschriebenenen geschwornener Notario und dermaligen besitzer des über weiland herrn Abraham Jund gew. Seiden Knöpffmachers u. Seidehändlers auch brs. alhie Verl. durch auch weiland H Notm Johann Daniel Stöber meinen Vater den 16. Augusti et sequentibus Anno 1769. vergriffenen Abtheil und Erörterung Conceptes persönlich erschienen Johann Daniel Jund Lediger Schloßer, so großjährigen alters welcher
In Gegenseÿn Fraun Mariæ Catharinæ Jundin geb. Lobsteinin erstbesagten H. Abraham Jund des Erblaßers hinterbliebener Fraun Wittib (cedirt)
sein des Cedenten bis daher participirten dritter theil vor unvertheilt an dem jenigen Stammtheil welchen weiland Meister Isaac Jund geweßenen Schloßers und burgers alhie in Zwoen Ehen erzeugte Kinder an obigen Abraham Jung Succession ins gemein geerbt und zu erfordern habe, bestehend und Erstlich der Stammtheil in Zween neunten theilen vor ohnvertheilt ane einer behaußung vorder, mittler und hinder Gebäuden, Hof und Hofstätt mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Fladergaß, einseit neben weiland h. Friderich Schuler gew. Seiden knopffmachers Wb. und Erben, anderseit neben einer behaußung Löblicher Stadt Straßburg gehörig Hinten auf M. Frantz Ludwig Knobloch dem Spengler zum theil und zum theil auf Fr. Dr. Scheidin stoßend gelegen, so ledig eigen weiter in Zween neunten theilen der die daselbstigen Keller befindlichen Stuckfaßen, so in den Abtheilung Concept folio 18.a sammenthafft per 196. lb angeschlagen worden
ferner in Zween neunten theilen einer H. Johann Philipp Jund dem Schuhmacher und Oncle prælegirten behausung, in Vorder, Mittler und Hindergebäude bestehend, Zweÿen Höflein, Garten, brunnen, Hofstätt auch Stallung mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier jenseit St. Thomæ bruck am Finckweiler 1.s. neben dem Hauß Zum Elephanten genannt Joseph Collard dem Wäscher gehörig, zum theil und zum theil neben S. T. H. Rath. Fleischmann Erben 2. s. neben Mr Joh: Philipp Buck dem Schreiner zum theil u. zum theil neben Joh: Friderich Küchel dem Gastgeber so dann neben dem Roßenzweisischen Garten, hinten mit dem dißortigen Garten auf Johann Georg Gutwein den Gartenmann stoßend gelegen, Also ledig, eigen,
noch weiter in Zween neunten theilen Gültguts (…)
Straßburg Sambstags den 28. Junÿ Anno 1777

Jean Philippe Jund devient tributaire chez les Cordonniers le 18 juillet 1750
1770, Registres annuels de la Taille (VII 1263) f° 419
Schuhmacher – Jund, Joh: Phil. Ins. 18. Jul. 1750 (5 lb 17 ß)

Jean Philippe Jund, légataire de la maison, meurt célibataire en 1784 avant la veuve après avoir nommé pour légataire universelle sa demi-sœur Susanne Datt, veuve de Jean Chrétien Kugler et femme de Jean Frédéric Steinbach. L’inventaire est dressé dans la maison au Finckwiller où il jouissait d’un logement. La succession s’élève à 528 livres.

1784 (10.5.), Not. Stoeber (6 E 41, 1248) n° 385
Inventarium über Weiland Herrn Johann Philipp Jund gewesenen Schuemachers u. brs. allhier Zu Straßburg Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1784. – nach seinem Freitags den 23.ten Martÿ jüngst aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche succession auf gebührendes Ansuchen u. begehren des Abgeleibten Zufolg hernach copeÿlich enthaltenen Testamenti solemnis in scriptis clausi instituirter und verlaßener Universal Erbin benandl. Fraun Susannä Mariä gebohrne Dattin beiständlich H. Johann Christian Kugler des Gastgebers u. brs. allhier den Sie ane Vogtsstatt hierzu angesprochen hat, inventirt und ersucht worden (…) So geweste in der alhier zu Straßburg am Finckweiler gelegenen behausung, worinnen der Verstorbene eine Wohnung lebenslänglich inne hatte, Montags d. 10.ten Maÿ Anno 1784.

Norma hujus inventarii, Sa. Hausrath 38 lb, Sa. Silbernen Geschmeids 8 lb, Sa. baarschafft 74 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 407 lb, Summa summarum 528 lb
Wobeÿ zu wißen daß des Abgeleibten vollbändiger bruder Herr Abraham Jund gew. Seiden knopffmacher u. Seidenhändler auch br. allh zu Straßb. vermög deßen den 30. Martÿ 1769 gestiffteten eodem die weil. H. Not° Joh. Daniel Stöber verschloßen anvertrauten (…) Codicill sein H. Abraham Jund Wb. Wittumsnieserin fr. Maria Catharina geb. Lobsteinin von dem ihro vermachten Wittum ihme dem Verstorbenen lebenslänglich zukommen zu laßen verbunden war. In dem hintern Gebäude der am Finckweiler gelegenen behaus. den freÿen u. besondern Wohnsitz des hintern Stübleins samt der Cammer beede 3. Creutzstöck Fenster in sich begreifent
Stall summ 1648 lb
Wittums Verfangenschaft Welche Fr. Maria Catharina Jundin geb. Lobsteinin weil. H. Abraham Jund gew. Seidenknopffmachers u. Seidenhändlers dißorts Abgeleibten vollbändigen bruders hinterbl. Wb. lebtägig zu geniesen berechtiget ist. Solche Wittums Verfangenschaft begreift nach Anleitung des über des Wittum Stifters Verl. durch nun weil. H. Not.um Stöber den 16. August 1769 er seqq. errichteten General Theilregisters u. Erörterung in sich
(…) It. 2/3.te theil 1. behausung vorder Mittler und hinter Gebäuden bestehend samt hof u. hoffstädten alh. zu Straßburg an der Flattergaß so f° 195.a beschrieben u. in dem Verl. Inv° taxirt worden pro 2500 lb, Machen hieran die dißortige 2.teth 1666. Und hat die Fr. Wb. die übrige tertz eigenthüml. Zu participiren.
It. 2/3 theil für ohnvertheilt 1. behausung so ebenmäßig in Vorder Mittler u. hinter Gebäuden bestehet samt 2. höfl. Garten, bronnen, hofstädt Stallung u. übriges Zugehörde jenseit St. Thomä bruck am Finckweiler gel. so in oben besagtem Theilregister f° 196.a beschrieben, u. von den Hhn Werckmeistern wie auch dem H. Inventir Schätzer geachtet worden vor 1050 lb, Machen dießortige 2. Tertzen 750. Und die übrige terz hätte die Fr. Wb. eigenthüml. zu prætendiren.
Copia Testamenti, So gewesen zu Straßburg den 13. Aprilis 1774. Jahrs (Acte de dépôt) Cejourd’hui 13 avril 1774, fut present en personne le Sr Jean Phillippe Jundt bourgeois Cordonnier de cette d. ville y demeurant, sain d’Esprit jugement mémoire et entendement gisant au lit malade de corps dans un poel du premier Etage de la maison de derriere de celle sont il possede deux tiers aud. Strasbourg quartier Finckweiller – Laquiante Notaire royal

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 3 300 florins
1784, Livres de la Taille (VII 1180) f° 354-v
Schumacher N° 251 – Weÿland Johann Philipp Jund, des gewesenen Schuhmachers und burgers alhuer Verlaßenschaft inventirt Hr Notarius Stöber.
Conclusio finalis Inventarii ist fol: 33.b 1648 lb. 10 ß 11 ¾ d die machen 3300 fl. verstallte 3000 fl also Zuwenig 300 fl.
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 18. ß – 7 lb 4 ß
und Sechs Jahr in simplo, à 9 ß – 2 lb 14 ß
Ext: Stallgeld pro 1784 – 5 lb 17 ß
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 2 lb 16 ß 6 d, Summa 18 lb 13 ß 6 d
Auf fürgebrachte motiva ist die Hälfte des angesetzten Nachtrags nachgelaßen worden mit 4 lb 19 ß – Restirt 13 lb 14 ß 6 d
dt. 6.ten Septembris 1784.

L’héritière de la maison, Susanne Marie Datt, fille du boucher Georges Datt, épouse en 1744 l’aubergiste Jean Chrétien Kugler, fils d’aubergiste : contrat de mariage, célébration
1744 (11.3.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 153
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Johann Christian Kugler, dem Leedigen Gastgeber H. Johann David Kuglers des Gastgebers und burgers allhier mit Fr. Anna Salome gebohrner Dürrbachin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem hochzeiter, beÿständl. erstgemelten seines H Vatter und H Johann Reinhard Kuglers auch Gastgebers, seines H. oncle ane einem,
Sodann der Ehren: und tugendsahmen Jfr. Susannæ Mariæ Dattin, Weÿl. H, Johann Georg Datt des gewesenen Metzgers und burgers allhier seel. mit Fr. Margaretha gebohrner Lobsteinin seiner hinterbliebenen Wb ehelich erziehlter tochter mit beÿstand H Abraham Datt deß Metzgers und burgers dahier ihres oncle vnd geschwornen Vogts wie auch H Johann Jacob Engels deß allhießigen geschwornen Rathsbotten Ihres Vettern ane dem andern theil gepflogen
Actum Straßburg Mittwochß den 11. Martÿ A° 1744. [unterzeichnet] Johann Christian Kugler als Hochzeiter, Susanna Maria Dattin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 64 n° 8)
1744. Mittwoch d. 22.sten Aprilis nach vorher gescheenen offentlichen proclamation in der Evangel. Pfarkirch Zu St. Niclaus in den Ehestand eingesegnet worden Johann Christian Kugler der ledige Gastgeber und burger allhier Johann David Kugler des Gastgebers und Burgers allhier ehel. Sohn und Jgfr. Susanna Mari Weil. Johann Georg Datten gewesenen Metzgers u. burgers allhier hinterl. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Christian Kugler als Hochzeiter, Susanna Maria Dattin als Hoch Zeitterin (i 66)

La minute de linventaire de leurs apports n’est pas conservée
1744, Not. Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1) n° 291
Inventarium illatorum H. Joh: Christian Kuglers Gastgebers und Fr. Susannæ Mariæ geb. Dattin

Futur aubergiste au poêle des Jardiniers au Faubourg ed Pierre, Jean Chrétien Kugler devient tributaire chez les Fribourgeois en 24 mars 1744.
1744, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 196-v) 2.te Gericht de 1744. Dienstags den 24. Martji A° 1744 – Neuzünfftiger
Johann Christian Kugler der Ledige und Künfftige würth auff Es. En. Zunfft der Garthner ahne Steinstraß Hn Joh: David Kuglers, sen: deß würths undt Gastgebers Zum goldenen Einhorn und burgers allhier ehelicher Sohn, producirt statt Stall Schein de dato 3. febr. 1744 und bittet, Ihm Leibzünfftig dießorths Zu recipiren undt demeßelben das völlige Zunfft recht Zu Conferiren.
Erkandt, derßelben wird gegen Erlag des 6 lb 14 ß als Leibzünfftig recipiret, dabeÿ aber auch Ihme injungiret, ehender Keinen wein auß zu schencken, Er abe dann Von Gnäd. Herren denen XV. den Wein Schanck Erhalten, mithin dergesalten die behörige præstanda præstirt, dt nebst 6 ß Stg. prim et jur. Auff die Ordnung.
(dt. 6 lb 14 ß d, Stg. 6 ß d)

Jean Chrétien Kugler meurt en 1753 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé disque l’auberge qu’il exploite à la tribu des Jardiniers. La masse propre à la veuve est de 610 livres, celle des héritiers de 1 177 livres. L’actif de la communauté s’élève 604 livres et le passif à 1 900 livres.
1754 (22.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1162) n° 880
Inventarium über Weiland des Ehrengeachten Herrn Christian Kugler, gew. gastgebers E. E. Zunfft derer Ga. St. Str. und burgers allhier Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet, Anno 1754. – nach seinem den 27. Julÿ des verfloßenen 1753. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitl. verlaßen, alche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsamen Frauen Susannæ Mariæ Kuglerin gebohrne Dattin, die hinterbliebene Wb. unter assistentz des Ehren und vorachtbahrn Herrn Abraham Jund, Knöpffmacher und Seidenhändlers auch burgers allhier ihres halbbruders der sie ane Vogtstatt zu jhrem disortigen assistenten angesprochen, wie auch des Ehren und vorachtbaren Herrn Johann Georg Kuglers Gastgebers Zum blauen wolcken und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Christian, so etwas über 7 und ein halb jahr alt und Johann David der bald das 6. Jahr erreichet, beede des verstorbenen seel. mit gemelter seines hinterbliebenen Frauen Wittib ehelich erziehlten Söhnlein und ab intestato verlaßene Erben inventirt (…) So beschehen Straßburg Montags den 22.ten Julii A° 1754.

In der allhier zu Straßburg dero Vorstatt Steinstras gelegener E. E. Zunfft der Ga. St. Str. gehörigen behaußung bedungern wie folget
(T.) Eigenthum ane Gebäuden. Neml. so hat Joh: Wilhelm Fischer der vormalige Gastgeber E. E. Zunfft der ga. St. Str. mit solcher E. Zunfft consens in der in lehnung gehabten und auf Johannis Baptistæ 1744. quittirten Garten vormals im Garthen hauß nebst Zworn unterschiedenen Hütten erbauet (…)
Ergäntzung der Frauen Wittib ermanglenden ohnveränderten Guths. Nach besag des über beeder geweßter Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium den 17.ten Junÿ 1744. auffgerichteter Inventarii
Abzug gegenwärtigen Inventariii. Der Wittib ohnverändert Vermögen belangend, Sa. Haußraths 20, Sa. Silbern Geschirr und Geschmeids 17, Sa. Goldener Ring 20, Sa. Activ Schulden 100, Ergäntzung 453, Summa summarum 610 lb
Diesemnach wird auch derer KKr und Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 97, Sa. Silbern Geschirr und Geschmeids 2, Sa. Ergäntzung 1176, Summa summarum 1277 lb – Schulden 100, Nach welchem abzug 1177 lb
Endlich folgt auch das gemein verändert und theilbahr guth. Sa. haußraths 88, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 27, Sa. der Baarschafft 250, Sa. Weins und Faß 179, Sa. Eigenthums ane Gebäuden 87, Summa summarum 604 lb – Schulden 1900 lb, Theilbar Passiv onus 1296 lb
Stall summ 491 lb – Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Verlaßenschafft zugeltend 144
Copia der Eheberedung (…) Mittwochs den 11. Martÿ Anno 1744.

Susanne Marie Datt se remarie en 1755 avec l’aubergiste Jean Frédéric Steinbach, natif de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1755 (23.1.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 498
Eheberedung – zwischen den Ehrenachtbaren herrn Johann Friderich Steinbach, dem leedigen Gastgeber, H. Johann Georg Steinbach, deß gastgebers und burgers Zu Schiltigheim, mit weÿl. Fr: Catharina gebohrner Magnußin seiner ehefr. seel. ehelich erzeugtem Sohn, alß dem hochzeiter ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendsamen fr. Susannæ Mariæ Kuglerin gebohrner Dattin weÿl. H Johann Christian Kugler des gewesenen gastgebers E. E. Zunfft derer GAStStr und burgers allhier zu Straßburg seel. hinderbliebenen Fr. Wittib alß der fr: hochzeiterin ane dem andern theil
Actum Straßburg Donnerstag den 23. Januarÿ Anno 1755. [unterzeichnet] Johann Friederich Steinbach als Hochzeiter, Susann Maria Kuglerin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 123-v n° 7)
Mittwochs d. 23. Aprilis 1755. sind nach Vorher geschehener zweÿmahligen Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Johann Friedrich Steinbach der ledige Gastgeber und burger allhie, Hn Johann Georg Steinbach gastgebers und burgers Zu Schiltigheim ehelicher Sohn und Frau Susanna Maria geb. Dattin weÿl. Hn Joh: Christian Kugler gewes. gastgebers und burgers allhie hinderlaßene wittib [unterzeichnet] Johann Friederich Steinbach als Hochzeiter, Susanna Maria Kuglerin als hochzeiterin (i 67)

Jean Frédéric Steinbach meurt en 1784 en délaissant deux enfants. Les immeubles que sa veuve a hérités de Jean Philippe Jundt figurent à l’inventaire. La masse propre à la veuve est de 2 455 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève 173 livres et le passif à 2 706 livres.

1784 (10.5.), Not. Stoeber (6 E 41, 1248) n° 384
Inventarium über Weiland Herrn Johann Friedrich Steinbach gew. Gastgebers u. brs. allh. Verlt. auffgerichtet Anno 1784 – nach seinem Donnerstags den 11. Junÿ des abgewichenen 1783. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. Hintritt Verlaßen hat. Welche succession auf gebührendes Ansuchen der hinterbliebenen Wb. Fr. Susanna Maria geb. Dattin beiständl. H. Joh. Christian Kugler des Gastgebers und Brs. allh. ihres Sohns erster Ehe wie auch des Abgeleibten mit ihro erzeugter u. nach dem Eingang dieses Inventarÿ benamster Kinder u. ab intestato verlaßener beneficial Erben (…) So geschehen in der alh. Zu Straßb. an der Bükergaß gelegenen Meister Mügg dem Kübler Zuständigen u. d. dißorts Zum theils lehnungs weise bewohnenden behaußung Montags den 10.ten Maÿ 1784.
Der verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt Erstl. Fr. Susannam Mariam Kuglerin geb. Steinbachin, Joh. Christian Kugler des ältern Gastgebers u. Brs. alh. geschied. Ehefr. beiständlich Joh. Mügg des Küblers u. Brs. allh. u. 2. H Joh. Fried. Steinbach, led. Weißbeck, so den 26.t Aprilis diesen Jahrs das 25. jährige Alter erreichet hat mithin majorennis u. weilen solcher Sohn sich auf der Wanderschaft befindet, aber seinem Oncle H. Joh. Gottfried Meÿer, dem hieß. br. u. Gastgeber Commission ertheilet hat in sein des Abwesenden Namen dieser Inventur beÿzuwohnen, so ist er auch in solcher Qualitæt erschienen, Beede des Abgeleibten mit Eingangs erwehnter Wb. erzeugter Kinder

Wittums Verfangenschaft Welche Fr. Maria Catharina Jundin geb. Lobsteinin weil. H. Abraham Jund gew. Seidenknopffmachers u. Seidenhändlers auch brs. alh. Zu Straßb. des dißorts Abgeleibten vollbändigen Bruders hinterbl. Wb. lebtägig zu geniesen berechtiget ist. Solche Wittums Verfangenschaft begreift nach Anleitung des über des Wittum Stifters Verl. durch nun auch weil. H. Notm. Stöber den 16. Augst 1769 et seqq. errichtete General Theilregisters u. Erörterung in sich (…) It. 2/3.te theil 1. behausung vorder Mittler und hinter Gebäuden bestehend samt hof u. hoffstädten alh. zu Straßburg an der Flattergaß so f° 195.a beschrieben u. in dem Verl. Inv° taxirt worden pro 2500 lb, Machen hieran die dißortige 2.teth 1666. Und hat die Fr. Wb. die übrige tertz eigenthüml. Zu participiren.
It. 2/3 theil für ohnvertheilt 1. behausung so ebenmäßig in Vorder Mittler u. hinter Gebäuden bestehet samt 2. höfl. Garten, bronnen, hofstädt Stallung u. übriges Zugehörde jenseit St. Thomä bruck am Finckweiler gel. so in oben besagtem Theilregister f° 196.a beschrieben, u. von den Hhn Werckmeistern wie auch dem H. Inventir Schätzer geachtet worden vor 1050 lb, Machen dießortige 2. Tertzen 750. Und die übrige terz hätte die Fr. Wb. eigenthüml. zu prætendiren.
Es hat aber der Wittumsstifter in seiner den 31. Martÿ 1769. gestiffteten Codicillarischen Verordnung §° 5.to erstbesagte völlige behaußung seinem Bruder nunmehro auch weil. H. Joh: Philipp Jund dem gew. Schumacher u. Br. allh. dergestalten vorausweise vermacht, daß er selbige behausung nach der Wittums Nieserin Tod in eigenthuml. Besitz Zu nehmen berechtiget seÿn solle u.. weilen solche behausung während der Ehe erkaufft worden u. daher der Wb. in kraft der Ehebered. die tertz daran gebührig, so verhofte der Disponent daß die Fr. Wb. auf solchen Natural Antheil Verzug thue u. sich anderwärtig dafür nach ohnpartheiischem Anschlag vergnügen und aus weisen laßen werd u. dieses umsomehr wegen des ihro zugedachten Wittums.
Wittum welchen due hinterbliebene Wb. vion ihrem ersten Ehem. weil. H. Joh: Christian Kugler gew. Gastgebers beÿ E. E. Zunft der Gartner ane St. Str. u. br. allh. lebtägig Zugeniesen hat. Dieser Wittum bestehet nach Anleitung des über des Wittumstifters Verl. durch weil H. Notm. Stöber den 20. 9.bris 1754. gepf. (…)
Norma hujus Inventarii. Der Fr. Wittib unverändert vermögen, Sa. Silbers 7 lb, Sa. gold u. dergl. Geschmeid 6 lb, Sa. Pfenningzinß u. deßen hauptguth 350 lb, Sa. d. Ergäntzung 2691 lb, Summa summarum 3055 lb – Schuld 600 lb, Nach dero Abzug 2455 lb
Dießemnach wird alles übrige vorhandene es seÿe gleich vom dem abgeleibten in die Ehe gebracht oder währender Ehe angeschafft worden unter 1. Rubric als in deßelben Nahrung gehörig u. daraus Zu bezahlend beschrieben, Sa. Hausraths 65 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. pfenningzinß hauptgüter 100 lb, Summa summarum 173 lb – Schulden 2706 lb, per Compensationem 2532 lb – Stall Summ 432 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Straßb. den 23. Januarÿ 1755, Johann Daniel Stöber Nots. mit Hdzug

Les legs que Marie Catherine Lobstein veuve d’Abraham Jund a ordonnés en 1787 sont délivrés en 1794
1794 (16 pluviose 2), Strasbourg 7 (3), Not. Stoeber n° 964
Auslieferung deren von weiland Frau Maria Catharina Jundtin geb. Lobsteinin weiland bürgers Abraham Jundt gewesenen Knöpffmachers und Seidenhändlers nun auch verstorbenen Wittib in ihrem den 19. Jänner 1787 gestifteten Testament vermachten Legaten
Weiter gehen Von obiger Wÿdumsschuld dermalen ab, in ansehung des Verstorbenen Wÿdumsnieser die am Finckweiler gelegene behausung seinem bruder Johann Philipp Jund dem Schuemacher mit der bedingung Vermacht hatte, daß die Wb. wegen ihres Natural antheils aus gemeiner Erbschafft befriediget worden, die wb. aber nichts desto weniger selbige lebenslänglich geniesen solle, da nun anjetzo solche behaußung auf der Wÿdums nieserin absterben formlich Versteigert u. den 2. germinal jüngst dem burger Johann Christian Kugler Gastgeber alhier um die meistgebottene summ der 30.500 lb entschlagen worden

L’aubergiste Jean Chrétien Kugler rachète les parts de la maison et en devient seul propriétaire en 1794

1794 (2. germ. 2), Strasbourg 7 (31), Not. Stoeber n° 260
persönlich erschienen 1. Burger Johann Friderich Grimmer der hiesige Municipalbeamte als (…) Vormund Jungfer Susanna Maria Kugler, weiland burgers David Kugler gewesenen Kiefers alhier hinterlaßener tochter, 2.do burgerin Susanna Maria gebohrne Steinbach, Johann Christian Kugler des Gastgebers Zum Einhorn allhier geschiedene Ehefrau beiständlich ihres hiernachgemelten bruders, 3.tio burger Johann Friderich Steinbach der Gastgeber, welche in Gegenseÿn
ihres Voll: und halbbändigen bruders und oncle burgers Johann Christian Kugler des Gastgebers Zum Krebs freÿwillig anzeigten und bekannten, daß die hiemit für sich und ihre Erben auf die den 14. 24. Pluviose wie auch achten Ventose jüngst fürgenommene dreÿmalige Versteigerungen (verkauffen)
Ihre der Cedenten dreÿ Vierte theil für unvertheilt ane einer behausung hof, hoffstatt und Garthen gelegen allhier Zu Straßburg am Finckweiler ohnweit dem Elephanten N° 13, einseit neben Buck des Schreiners Erben, anderseit neben burger Koch hinten auf burger Seilers Garten Ziehend, so ledig eigen und ihnen den Cedenten von ihrer Mutter weiland Fraun Susanna Maria gebohrne Dattin letzmals mit herrn Friderich Steinbach geweßenen Gastgebers wittib Zugekommen und wovon den Cessionario selbst der übrige Vierte theil auf solche weiß gebührig – umb die letzt und meistbietende Summ der 30.500 livres
acp 21 f° 160 du 2 germ. 2

Fils de Jean Chrétien Kugler ci-dessus, Jean Chrétien Kugler épouse en 1783 la fille unique du boulanger Jean Jacques Kreiss, Susanne Marguerite : contrat de mariage, célébration
1783 (20.10.), Not. Kiechel (6 E 41, 1491), Eheb. 5
(Eheberedung) Erschienen Herr Johann Christian Kugler, der ledige Gastgeber und burger alhier, längst weÿland H. Johann Christian Kugler, des gewesenen Gastgebers und burgers alhier, mit Fraun Maria Susanna Steinbachin, gebohrener Dattin, in erster Ehe ehelich erzeugter hinterlassener Sohn, volljährigen Alters, beiständlich H. Johann Philipp Jundt des Schuemachers und burgers alhier sines mütterlichen Oheims an einem Theil
So dann die Ehren und tugendreiche Jungfrau Susanna Margaretha Kreißin Herrn Johann Jacob Kreiß, des Weißbeckers und burgers alhier mit Fraun Susanna Margaretha gebohrener Baderin, ehelich erzeugte annoch minorenne einzige Tochter mit diesem ihrem H. Vater verbeistandet, ane dem andern Theil
Straßburg auf Montag den 20. Octobris in dem Jahr nach Christi geburth 1783 [unterzeichnet] Johann Christian Kugler Als Hochzeiter, Susanna Margaretha Kreyßin Als Braut

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 165 n° 17)
1783, Dienstag den 25. Novembris mittag um zweÿ uhren zur Ehe eingesegnet worden Johann Christian Kugler burger und gastgeber alhier weÿl. Christian Kuglern geweß. burgers und gastgebers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn mit Jungfr. Susanna Margaretha Kreÿßin Johann Jacob Kreÿß burgers und frantzösischen Beckers alhier eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Christian Kugler als Hochzeiter, Susanna Margaretha Greißin als Hochzeiterin (i 168)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue des Juifs dans l’auberge à l’Ecrevisse. Ceux du mari s’élèvent à 1 416 livres, ceux de la femme à 660 livres.
1783 (6.12.), Not. Kiechel (6 E 41, 1491) n° 8
Inventarium über Herrn Johann Christian Kugler des Gastgebers und Frau Susannä Margarethä gebohrener Kreißin, beder Eheleuthe u. burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachtes Vermögen auffgerichtet Anno 1783. – in ihren den 25. Novembris jüngst angetretenen Ehestand einander eingebracht und sich kraft des 3.ten Puncts der, vor mir unterschriebenen Notario aufgericheten Eheberedung, vor unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in gegenwart Herrn Johann Jacob Kreiß, des Weißbeckers und burgers alh. der diesortigen Ehefraun Vaters und zugleich hierzu erbetener H Beistand, in der zum theil an der Juden und theils an der Zimmerleuthgaß gelegen diesorts lehnungsweis bewohnender zum rothen Krebs geschildeter Gastbehausung, auf Sambstag den 6. Decembris in dem Jahr nach Christi Geburt 1783.

(f° 9) Series rubricarum. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. Hausraths 443 lb, Sa. Wein und leerer Faß 224 lb, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 108 lb, Sa. goldener Ringe 84 lb, Sa. Baarschafft 519 lb, Sa. activ: Schulden 87 lb, Summa summarum 1466 lb – Schulden 112 lb, Nach dern Abzug 1354 lb, dazu gelegt die Hälfte unter fol: (-) beschriebener Haussteurn so thut 61 lb, So macht des Ehemanns gesamtes in die Ehe gebrachtes Vermögen 1416 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 227 lb, Sa. Silbers 10 lb, Sa. goldener Ringe 52 lb, Sa. der baarschafft 308 lb, Summa summarum 599 lb – Wann nun die Hälfte gleich hiernach beschriebener Haussteuren hinzugerechnet wird 61 lb, So erhellet daß der Ehefrau beibringen (…) betrege 660 lb

Susanne Marguerite Kreiss se remarie en 1795 avec le docteur en médecine Jean Geoffroi Schneiter : contrat de mariage
1795 (2 thermidor 3), Strasbourg 5 (6), M° Grimmer n° 207
Eheberedung – erschienen der bürger Johann Gottfried Schneiter Medicinæ Doctor und Wittiber ane einem
Frau Susanna Margaretha geb. Greiß weiland Johann Christian Kugler gewesenen Gastgebers nachgelaßene Wittib beiständlich des burgers Johann Jacob Greiß hiesigen beckers ihres Vaters – in fernerem beiseÿn des bürgers Peter Schneiter des Schneiders als des bräutigams Vaters
(enregistrement, revenu industriel 1000 livres)
Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 69-v du 11 ther. 3

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue des Serruriers dans la maison du tailleur Pierre Schneiter. La maison au Finckwiller et celle à l’Ecrevisse rue des Juifs figurent à l’inventaire. Les apports du mari s’élèvent à 3 192 livres, ceux de la femme à 3 752 livres.

1795 (5 compl. 3), Strasbourg 5 (6), M° Grimmer n° 224
Inventarium über des bürgers Johann Gottfried Schneiters, Medicinæ Doctoris, und der bürgerin Susanna Margaretha geb. Greiß weil. Johann Christian Kugler gewesenen Gastgebers nachgelaßene Wittib einander in den Ehestand zugebracht Narungen, ingefolg der vor mir Notario errichteten Eheberedung
in einer ane der Schloßergaß gelegenen dem bürger Peter Schneiter dem Schneider allhier gehörigen und dißorts zum theil bewohnenden behaußung
(F) Erstl. eine behaußung zum rothen Krebs geschildet mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier ane der Judengaß zum theil und zum theil ein Eck ane der Zimmerleutgaß einseit neben dem sogenannten Judenbad so br. Mügg gehörig anderseit neben br. Hechler Peruckenmacher und hinten auf besagtes Judenbad stoßend gelegen, æstimirt pro 4000. Hierüber sollen besagen mehrere Kauffbrieff in der Contract stuben gefertigt die sich aber dermalen außer einem über Einen 5. teil dieser behausung besagend datirt vom 4. Julÿ 1771 nicht vorhanden
(F) It. eine behaußung zweÿ Höfe, Garten, bronnen, Hoffstatt und Stallung mit allen deren deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier im finckweiler ohnweit dem Elephanten N° 13 einseit neben weil. des br. buck schreiners Erben 2.s neben weil. br. Koch und hinten auf br. Seilers Garten stoßend, angeschlagen pro 4000 , Hierüber ist vorhanden ein vor Not. Stöber dahier d. 2. Germinal im 2. republickanischen Jahr passirter Cessions acte
Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns Vermögen, hausrath 2598 li, Faß 300 li, bibliotheck 300 li, Silbergeschmeids 213 li, Goldengeschmeids 300 li, baarschafft 600 li, summa summarum 4311 li – Schulden 1504 li, Nach deren Abzug 3192 li,
der Ehefraun Vermögen, hausrath 1569 li, Faß und bütten 964 li, Silbergeschmeids 293 li, Goldengeschmeids 859 li, Chaise 400 li, baarschafft 1000 li, Häußern 8000 li, Summa summarum 13 086 li – Conclusio finalis 8086 li, Widum So der Ehemann von seinem Söhnlein Erster Ehe zu genießen 3752 li
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 69 du 7 vend. 4

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Madeleine Simonin veuve de l’employé au magasin à sel Jean Baptiste Clevenot

1807 (2.10.), Strasbourg 12 (16), M° Wengler n° 2763
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Simonin veuve de Jean Baptiste Clevenot, employé au Magasin à sel, décédée le 25 avril 1807 – à la requête de François Dominique Ignace Krafft, fondé de pouvoir de Marie Elisabeth Clevenot veuve de Gilles Deverre Graveur à Paris (Procuration, demeurant à Paris rue du battoir n° 3), Marie Madeleine Clevenot fille majeure demeurant à Strasbourg, Charles Balthasar Canino Professeur de langue italienne audit Strasbourg tuteur naturel de ses 5 enfants procréés avec Marguerite Ursule Clevenot, appellés Marie Antoinette Elisabeth Sophie 14 ans 9 mois, Christophe Charles Auguste 11 ans 9 mois, Charles Louis Chrétien 10 ans 9 mois, Marie Anne Antoinette 8 ans 6 mois, François Antoine Balhasar 3 ans 9 mois, enfin Dlle Jeanne Marie Baptiste Henriette Clevenot majeure en cette ville, héritiers de leur mère et grand mère
dans la maison mortuaire sise à Strasbourg sur le quai finckweiler n° 13
actif 5163 fr dont créances 4936 fr – passif 2544 fr, reste 2618 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 f° 163-v du 3.10.

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Madeleine Clevenot, fille de la précédente

1811 (22.10.), Strasbourg 6 (39), M° Meyer n° 494
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Clevenot, fille majeure, décédée le 24 avril 1811 – à la requête de Charles Balthasar Canino, maître de langue italienne tuteur naturel de 1. Marie Antoinette Elisabeth Sophie, 2. Christophe Charles Auguste, 3. Charles Louis Chrétien, 4. Marie Anne Antoinette et 5. François Antoine Balthasar les cinq enfants procréés avec Marguerite Ursule Clevenot sœur de la défunte en qualité d’héritiers institués et Dlle Jeanne Marie Baptiste Henriette Clevenot majeure aussi sœur de la défunte légataire en usufruit suivant testament du 29 avril 1811, légué (…) à Elisabeth Clevenot veuve de Deverre demeurant à Paris
Extrait des regsitres de décès n° 715. Marie Madeleine Clevenot 51 ans 10 mois née en cette ville non mariée morte au finckwiller n° 13 le 24 fille de feu Jean Baptiste Clevenot garde magasin de l’entrepot de la ferme et de feue Marie Madeleine Simonin
décédée quai du Finckwiller n° 13 où elle s’était fait transporter peu de jours avant sa mort
dettes actives 564 fr – immeubles, 97 ares à Mittelhausen
Titres et papiers, inventaire de Marie Madeleine Simonin veuve de Jean Baptiste Clevenot employé au magasin à sel décédée le 25 avril 1807, dressé par Me Wengler le 2 octobre suivant, mère de la défunte
passif 844 fr, actif 1124 fr, reste 280 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 F° 58 du 23.10.

Jean Geofroi Schneiter meurt en 1821 en délaissant trois enfants

1821 (6.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 42), M° Hickel n° 680
Inventaire de la succession de Jean Geofroi Schneiter, docteur en médecine décédé le 20 janvier dernier – à la requête de Susanne Marguerite Kreiss la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage, mère et tutrice naturelle de Charles Benjamin et Mélanie – Théodore Schneiter, docteur en médecine, en son nom et subrogé tuteur ses frères et sœurs, héritiers de leur père

Immeubles propres aux héritiers 9) une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue dela Fontaine n° 1 estimée 300 fr, total des immeubles 30.234 fr
immeubles de la communauté, 1) une maison avec cour appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Serruriers n° 11, d’un côté la propriété du Sr Vogel perruquier, d’autre celle du Sr Baehr serrurier, derrière M Stahl et M Trawitz, estimée 16.000 fr, total des immeubles 27.435 fr
Titres et papiers, Contrat de mariage reçu Me Grimmer le 2 thermidor 3, Inventaire des apports le 5 compl. 3, maison sise à Strasbourg quai Finckwiller n° 13 que la veuve reprend en nature. Et d’une maison rue des Juifs n° 10 faisant le coin de la rue des Charpentier vendue à Pierre Colonel et Marguerite Güthlein (Titres et papiers, Me Stoeber 29 septembre 1810)
créances 8150 fr, ensemble 10.609 fr, actif propre 3896 fr, dettes actives propres 44.821 fr, passif propre 5697 fr
immeubles à Molsheim, Dachstein, Ergersheim, Wahlenheim, Ingenheim, Strasbourg
Chambre des Contrats 18 février 1788, Catherine Salomé Baldner veuve de Jean Louis Dautel bailli a vendu à Schneiter une maison et dépendances rue de la Fontaine n° 1 à Strasbourg pour 2900 florins, anciens titres de propriété 3 juillet 1744, estimée 3200 francs
ensemble des immeubles 16.156 fr
Communauté, Titres et papiers, par jugement d’Adjudication définitive du 6 frimaire 10, transcrit au bureau des hypothèques volume 5 n° 127 une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Serruriers n° 11 entre le Sr Prevot et la veuve Foellner, derrière Sr Trawitz par expropriation poursuivie par Abraham Isaac commerçant contre Jean Georges Schneider cordonnier
Contestation entre Jean Balthasar Baer, serrurier propriétaire de la maison voisine relative à un bâtiment élevé par ledit Sr Baer devant les croisées de la maison du Sr Schneiter de manière à lui oter le jour, assoupie par transaction passée devant Me D. Ehr. Stoeber le 9 juin 1808. Pareiilles contestation entre les ci devant propriétaires des maisons en 1533 et années suivantes, Titres de propriété Chambre des Contrats 19 septembre 1783 par lequel Jean Georges Schneider est devenu propriétaire, estimée 16.000 fr
Inventaire des apports de la De Kreiss veuve Schneiter en son premier mariage avec Jean Chrétien Kugler aubergiste Me Kiechel 10 décembre 1783
terres à Wahlenheim, Ingenheim, rente emphythéotique, pré à Strasbourg, ensemble 23.835 fr – passif 5697 fr, dettes actives de la communauté 8152 fr, passif 46.043 fr
dans une maison en cette ville rue des Serruriers n° 11 dépendant de la communauté ; garde robe 176 fr, bibliothèque 300 fr, remploi 40.925 fr, ensemble 41.401 fr
communauté, mobilier 2059 fr, or argenterie 401 fr,
Enregistrement de Strasbourg, acp 151 F° 63 du 15.2. – vacation du 7.3. acp 151 F° 144-v du 14.3.

Inventaire après décès d’une locataire, Sophie Elisabeth Stütz femme du menuisier Jean Frédéric Kœhler

1835 (16.6.), Strasbourg 3 (85), M° Kratz n° 346
Inventaire de la succession de Sophie Elisabeth Stütz épouse de Jean Frédéric Koehler, menuisier, décédée le 24 avril 1835 – à la requête Jean Frédéric Koehler, commun en biens suivant contrat de mariage passé devant Me Kratz le 30 avril 1834, père et tuteur légal de Frédérique Sophie mineure – Michel Manrique fils, cordonnier, subrogé tuteur
dans le logement qu’occupait le Sr Koehler dans une maison sise à Strasbourg quai Finckwiller n° 13
garde robe 107 fr, boiserie 182 fr, linge 142 fr, literie 83 fr, meubles de cuisine 29 fr, argent 160 fr, total 596 fr – passif 115 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 232 F° 29 du 22.7.

Le docteur en médecine Théodore Schneiter apporte en mariage la moitié indivise de la maison sise au Finckwiller

1836 (23.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 70), M° Hickel n° 5374
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Théodore Schneiter, docteur en médecine fils de Jean Geoffroi Schneiter, docteur en médecine, et Susanne Marguerite Kreiss
Henriette Adèle Lobstein, mineure émancipée de Jonathan Lobstein, charcutier, et Henriette Farny
art. 2. apports du futur époux. 2. une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Serruriers n° 11 échue en partage par acte reçu Me Hickel le 18 décembre 1834
6. la moitié indivise d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Fontaine n° 1, de la succession et a été abadonnée par De Schreiter par ledit partage
7. la moitié indivise d’une maison sise à Strasbourg quai Finckwiller n° 13 dépendant également de la succession de sa mère en vertu de titres relatés à l’Inventaire des apports dressé par F. Grimmer le 3 fructidor 3
8. et d’une maison sise en ladite ville quartier Finckwiller n° 22 que le futur époux a acquise par acte reçu Me Stoeber le 21 mai 1825
apports de la future épouse 3. le tiers indivis de deux étaux de boucher à la Grande boucherie 3 et 64
Enregistrement de Strasbourg, acp 242 F° 82-v du 1.8.

La maison est attribuée en janvier 1839 à Mélanie Schneiter qui a épousé en 1833 Charles Guillaume Benjamin Münch, directeur de l’école industrielle.

1833 (17.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 65), M° Hickel n° 4551
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Charles Guillaume Benjamin Münch, directeur de l’école industrielle, fils de Jean Adam Münch, homme de lettres à Brumath, et de Marie Elisabeth Lichtenberger
Mélanie Schneiter fille majeure de feu Jean Geoffroi Schneiter, docteur en médecine et de Suzanne Marguerite Kreiss
Enregistrement de Strasbourg, acp 219 F° 3-v du 20.7.

Mélanie Schneiter meurt en 1848 en délaissant cinq enfants

1848 (2. 9.br), Strasbourg 10 (112), Not. Zimmer n° 7300
Inventaire de la succession de Dame Mélanie Schneiter épouse de M. Charles Guillaume Benjamin Münch, directeur de l’école industrielle à Strasbourg, décédée à Bade (grand duché de Bade) le 3 août 1848 & de la communauté de biens entre les époux Münch
L’an 1848 le jeudi 2 novembre à huit heures du matin, à la requête de M. Charles Guillaume Benjamin Münch, directeur de l’école industrielle de la ville de Strasbourg, demeurant en cette ville & y domicilié, agissant 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & feu dame Mélanie Schneiter sa défunte épouse aux termes de leur contrat de mariage reçu par Me Hickel alors notaire à Strasbourg le 17 juillet 1833, 2° à cause des reprises qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté pour ses apports aliénés ou dénaturés pendant le mariage ou la reprise en nature de ceux encore existants, 3° de la moitié de la succession de sa défunte épouse en vertu de l’article 5 dudit contrat de mariage, 4° comme usufruitier légal des biens de ses enfants mineurs ci après nommés jusqu’à leur âge de 18 ans ou leur émancipation, 5° enfin comme père et tuteur légal de ses enfants mineurs nommés
Pauline Mélanie Münch née le 9 mai 1834, Marguerite Elisabeth Münch née le 15 mai 1835, Charles Guillaume Münch né le 29 novembre 1836, Wilhelmine Mathilde Münch née le 31 janvier 1838, Théodore Ernest Münch né le 12 novembre 1839, tous sans état, issus du légitime mariage du requérant avec sa défunte épouse dont ils sont habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun de pour un cinquième, En présence de M. Théodore Schneiter docteur en médecine, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des mineurs susnommés
dans la demeure du requérant rue des Juifs n° 37

Contrat de mariage
Immeubles. 1. Une maison dite Cour de Colmar rue Ste Barbe vers la Grand’rue N° 2 (…)
(vacation du 28 mars) Reprises en deniers dus axu héritiers. I. Succession de M. Jean Geoffroi Schneiter en son vivant docteur en médecine
II. Succession de feu Madame Susanne Marguerite Kreiss veuve Schneiter mère de Madame Münch. Suivant liquidation et partage de cette succession dressé par M° Becker notaire à Strasbourg le 21 janvier 1839 il a été abandonné à Madame Münch en paiement de ses droits 1° une maison située à Strasbourg quai Finckwiller N° 3. vendue par les époux Münch à M. Jacques Taubert, baquetier et Marie Madeleine Kaumann, conjoints, demeurant à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Noetinger notaire en cette ville le 5 février 1839 pour le prix de 13.000 francs
Masse propre au veuf, 3° des immeubles situés à la Robertsau a) Une campagne sise à la Robertsau lieu dit Hinterort (…)
acp 376 (3 Q 30 091) f° 53 (déclaration du 2 avril 1849 n° 133) Garde robe évaluée 1054 francs
acp 378 (3 Q 30 093) f° 87. Communauté, objets situés au local de l’école industrielle à Strasbourg 3449
acp 381 (3 Q 30 096) f° 6-v. Il dépend de la communauté un mobilier, fermages échus et créances montant à 15.338 – tonneaux à Ergersheim 236
Immeuble, cinq ares de vignes ban d’Ergersheim am Berg 600
Une maison rue Ste Barbe vers la Grand rue n° 2 évaluée 28.000
Reprises de la défunte 49.771
Récompenses dues à la communauté 5758
Reprises dues au veuf 23.127
acp 381 (3 Q 30 096) f° 11-v. Propres de la défunte 45.067
Immeubles propres 1) un ha. 54 ares 35 ca prés ban de Strasbourg canton Pfannwoerth, 2) une maison à Ergersheim rue dite la chaussée N° 35 3) 5 ares 45 vignes ban d’Ergersheim canton Kleinfeld 4) 3 ares 68 viges dit ban canton Kunzelpfad – Ban de Dachstein, 5) un ha 89 ares 85 terres et prés ban de Dachstein
Passif propre 14 francs

Le professeur Charles Guillaume Benjamin Münch meurt à Billancourt en 1857.
1857 (14. Xbr), Strasbourg 10 (135), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 18.313
Inventaire de la succession de Charles Guillaume Benjamin Münch professeur décédé à Billancourt
L’an 1857 le lundi 14 décembre à deux heures de relevée, à la requête de M. Théodore Schneiter, docteur en médecine, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant A. au nom en comme mandataire de 1° Madlle Pauline Mélanie Münch, majeure sans profession demeurant à Billancourt près Paris (…) 2. Madlle Marie Marguerite Elisabeth Münch, majeure, institutrice chez Mad. la Comtesse de Harewood à Goldsborough Hall près Knaresborough, Comté de Yorkshre (Angleterre), 3° M. Charles Guillaume Edmond Münch, majeur, chimiste demeurant à Wesserling-Husseren (Haur-Rhin) (…)
B. au nom et comme tuteur datif de A. Madlle Wilhelmine Mathilde Münch née à Strasbourg le 31 janvier 1838, 2° M. Théodore Ernest Münch né en la même ville le 12 novembre 1839 (…), M. Frédéric Daniel Lichtenberger, rentier demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur des enfants mineurs susnommés (…). Les trois mandants & les deux pupilles habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un cinquième de M. Charles Guillaume Benjamin Münch, leur père en son vivant professeur de chimie décédé à Billancourt près Paris le 23 septembre 1857 (…) Cet inventaire fera supplément à celui dressé pat M° Turquet qui en a la minute et son collègue notaires à Paris le 8 octobre 1857
dressé en la maison sise rue Sainte Barbe N° 18 autrefois n° 2

Mobilier. Dans le bureau ci devant inventorié, Dans un cabinet de toilette éclairé par une croisée sur le jardin, Dans une chambre au même étage éclairée par deux fenêtres sur le jardin, Dans une chambre au même étage éclairée sur la rue, Dans une autre chambre éclairée sur la rue, Dans la solle de bains au rez de chaussée, Dans l’antichambre, Dans la salle à manger éclairée par deux croisées l’une sur le jardin l’autre sur la cour, Dans un cabinet au rez de chaussée éclairé par deux coisées sur la cour et lr jardin
acp 465 (3 Q 30 180) f° 57-v du 22. Xbr (succession déclarée le 17 mars 1858) Il dépend de ladite succession un mobilier se trouvant à Strasbourg estimé 642 francs

Charles Guillaume Benjamin Münch et Mélanie Schneiter vendent la maison au baquetier Jacques Taubert et à sa femme Marie Madeleine Kaumann

1839 (5.2.), Strasbourg 12 (149), M° Noetinger n° 11.067
Charles Guillaume Benjamin Münch, directeur de l’école industrielle de Strasbourg, et Mélanie Schneiter
à Jacques Taubert, baquetier, & Marie Madeleine Kaumann
une maison consistant en trois corps de bâtiment avec cour, jardin, appartenances & dépendances située à Strasbourg quai Finkwiller n° 13 d’un côté le Sr Schneegans commissionnaire de roulage, M. Koessler serrurier, d’autre MM Hahn boucher, Werner taillandier, Gintz nourrissier & Ernst baquetier, devant le quai et derrière M. Schneegans & jardin dit Stadtrichtersgarten – la venderesse propriétaire a recueilli l’immeuble vendu dans la succession de sa mère Susanne Marguerite Kreiss veuve de Jean Geoffroi Schneiter, docteur en médecine, suivant liquidation dressée par Me Becker le 21 janvier dernier, les vendeurs déclarent qu’il ne peuvent indiquer comment ladite veuve Schneiter est devenue propriétaire de la maison vendue mais qu’elle était déjà propriétaire lors de son mariage avec son mary, suivant inventaire des apports dressé par Me Grimmer le 3 fructidor 3 dans lequel il est dit qu’il existe à l’appui de la propriété dudit immeuble un acte reçu Me Stoeber le 2 germinal 2 – moyennant 13.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 266 f° 13 du 13.2.

Fils de baquetier Jean Jacques Taubert épouse en 1821 Marie Madeleine Kaumann, fille de tailleur de pierres
1821 (14.6.), Strasbourg 12 (82), M° Wengler n° 12.292
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Taubert, baquetier, fils majeur de feu Philippe Taubert peignier, et de Catherine Salomé Fuchs
Marie Madeleine Kaumann fille de feu Jean Kaumann tailleur de pierres et de Sophie Frédérique Gall
Enregistrement de Strasbourg, acp 153 F° 11 du 20.6.

Jacques Taubert loue une partie de la maison au Comité fondateur des œuvres de Strasbourg

1845 (26.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 93 (31 592) f° 18-v, ssp du 21.5.1845
Bail dont la teneur suit. les soussignés Jacques Taubert baquetier demeurant à Strasbourg déclare donner à Bail pour trois, six ou neuf années entières et consécutives qui commenceront au 24 juin prochain de l’année 1854, 1851 ou 1848 au choix respectif des parties mais à charge d’avertissement prealable de trois mois avant l’expiration des deux périodes triennales de 1848 et 1851
au Comité fondateur des œuvres de Strasbourg pour lequel accepte M. Achille Ratisbonne, propriétaire demeurant à Strasbourg acceptant soussigné
Les localités ci-après désignées dans une maison sise à Strasbourg quai Finckwiller N° 73 entre les sieurs Hahn et Kessel, par derrière Ernest Ott et Schneegans, savoir
a) un logement au premier étage du bâtiment au fond de la cour. Le propriétaire fera poser une toiture sur le corps de bâtiment sis indiqué et pratiquera un escalier pour arriver facilement au grenier dont le locataire jouira exclusivement.
b) la buanderie qui se trouve dans la cour sera a la disposition du locataire touttes les fois que ses besoins l’exigeront
c) le bucher situé au bas de l’escalier du dit logement
d) le petit jardin et la partie de la cour à gauche dudit bâtiment, le bailleur cloturera cette partie de la cour d) le petit jardin et la partie de la cour à gauche dudit bâtiment l’entrée de la maison devra être toujours facile et ne pourra jamais être obstruée par n’importq quels objets. Font partie de la présente location toutes les aisances et dépendances ddes localités sus désignées, ce bail est consenti et accepté moyennant un loyer annuel de 650 francs (suivent les charges, clauses et conditions)

Jacques Taubert et Marie Madeleine Kaumann hypothèquent la maison au profit du potier d’étain Charles Théodore Bergmann

1846 (27. 9.br), Strasbourg 12 (170), M° Noetinger n° 18.894
Obligation – Ont comparu M. Jacques Taubert, baquetier, & De Marie Madeleine Kaumann son épouse qu’il autorise, tous deux demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à M. Charles Théodore Bergmann, potier d’étain demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier à ce présent et acceptant la somme principale de 10.000 francs
hypothèque, Une maison consistant en trois corps de bâtimens avec cour, jardin & dépendances située à Strasbourg, quai Finckwiller N° 13 d’un côté MM. Schneegans & Kessler, de l’autre le Sieur Hahn, Schmutz, Hintz et Ernst, pardevant le quai, par derrière M. Schneegans et le jardin dit Stadtrichtersgarten.
Les débiteurs ont acquis cet immeuble de M. Charles Benjamin Münch directeur de l’école industrielle de cette ville & De Mélanie Schneiter son épouse demeurant à Strasbourg suivant devant passé devant Me Noetinger l’un des soussignés notaires le 5 deux 1839. Ils déclarent sous les peines du stellionat que cet immeuble leur appartient en toute propriété et qu’il est franc et libre de tous privilèges et hypothèques à l’exception 1° d’une somme principale de 11.000 francs (…)

Marie Madeleine Kaumann meurt en 1860 en délaissant trois enfants

1860 (27. Xbre), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Taubert, baquetier à Strasbourg, et Marie Madeleine Kaumann sa femme et de la succession de cette dernière décédée le 19 juillet 1860, dressé à la requête 1) du veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Wengler le 14 juin 1821, 2) Henri Albert Taubert, baquetier à Strasbourg, 3) Amélie Taubert, épouse de Louis Knoerr, employé des tabacs à Haguenau, 4) Julie Taubert, épouse de Charles Beringer, mécanicien à Strasbourg
Communauté, mobilier estimé à 406
Une maison quai Finckwiller N° 5
Une maison place Kleber N° 10
loyers 120
Succession, reprises 829, garde robe 121
acp 494 (3 Q 30 209) f° 77-v du 2.1. (succession déclarée le 10 janvier 1861)

Lors de la liquidation des biens de sa femme, Jean Jacques Taubert fait donation des immeubles à ses enfants. La maison au Finckwiller revient au baquetier Henri Albert Taubert

1865 (30.8.), M° Noetinger
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Taubert, propriétaire à Strasbourg, et Marie Madeleine Kauffmann sa femme et de la succession de cette dernière décédée le 19 juillet 1860
Entre 1) le veuf, comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Wengler le 14 juin 1821, comme usufruitier de la moitié de la succession de feu sa femme
2) Henri Albert Taubert, baquetier à Strasbourg, 3) Amélie Taubert, épouse de Louis Knoerr, employé des tabacs à Benfeld, 4) Julie Taubert, épouse de Charles Beringer, mécanicien à Strasbourg

Communauté, mobilier estimé à 406
Une maison quai Finckwiller N° 5 estimée 40.000
Une maison place Kleber N° 10 estimée 30.000
loyers 120 – Masse passive reprises de la défunt 829, autre 10.029 total 10.585, reste 59.667
Succession, moitié de la communauté 29.833, reprises 829, total 30.668 dont la moitié en usufruit au père et moitié en propriété aux enfants
Donation par le Sr Taubert père à ses trois enfants à titre de partage anticipé, lesquels acceptent, du droit de propriété par indivis mais avec réserve d’usufruit de sa part des deux maisons, droit qui s’élève à la somme de 29.337
Partage entre les Enfants des deux maisons. Il est attribué à Henri Albert Taubert la maison quai Finckwiller N° 5 estimée à 40.000 ff
Il est attribué aux De Knoerr et Beringer la maison place Kleber N° 10 évaluée 30.000 francs
acp 545 (3 Q 30 260) f° 86 du 6.9.

Henri Albert Taubert épouse en 1853 Emilie Wagner, fille de tonnelier
Mariage, Strasbourg (n° 333)
Du 6° jour du mois d’août l’an 1853. Acte de mariage de Henri Albert Taubert, majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 avril 1822 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, baquetier, fild de Jean Jacques Taubert, propriétaire, et de Marie Madeleine Kaumann, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et d’Emilie Wagner, mineure d’ans, née en légitime mariage le premier juin 1835 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Jacques Wagner, tonnelier, et de Marie Madeleine Schweiss conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (…) il n’y pas eu de contrat (signé) A. Taubert, M. Wagner (i 34)

Le négociant Maurice Levy ouvre un crédit au profit de Henri Albert Taubert et d’Emilie Wagner qui hypothèquent la maison. En annexe, police d’assurance qui décrit la maison

1866 (17.3.), Strasbourg 1 (179), M° Alfred Ritleng (fils) n° 4516
Ouverture de crédit – Ont comparu Monsieur Maurice Levy, Négociant, domicilié et demeurant à Strasbourg d’une part
et Monsieur Henri Albert Taubert, Fabricant de tonneaux et Dame Emilie Wagner son épouse de lui autorisée, domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg d’autre part
Lesquels ont fait entr’eux le contrat suivant. Savoir Monsieur Maurice Levy consent à ouvrir à Monsieur Henri Albert Taubert comparant et ce acceptant un crédit jusqu’à concurrence d’un capital de 30.000 francs
hypothèque. Savoir Une Maison située à Strasbourg quai Finckwiller ancien n° 13 et nouveau N° 5 consistant en trois Corps de Bâtiment cour jardin appartenances et dépendances tenant d’un côté à M. Schneegans et à M. Kessler serrurier de l’autre à M. Hahn boucher et Werner taillandier et aux Sieurs Gintz et Ernst pardevant le quai et par derrière M. Schneegans et le jardin dit Stadtrichtergarten.
Origine de la propriété. Les époux Taubert déclarent que M. Taubert est seul propriétaire de cet Immeuble pour l’avoir reçu de Monsieur Jacques Taubert son père aux termes d’un acte de Donation à titre de partage anticipé dressé par M° Noetinger notaire à Strasbourg en l’année 1865 le 30 août.
Situation hypothécaire. Les époux Taubert déclarent que l’immeuble ci-dessus désigné n’est grevé que 1° d’un capital ed 10.000 francs dû à M. Jacques Mattel sacristain à Strasbourg aux termes d’une Obligation reçue par M° Noetinger notaire en ladite ville le 14 mai 1862 enregistré, 2° et d’un capital de 10.000 francs dû à Mesdames Amélie Taubert épouse de M. Louis Knoerr et Julie Taubert épouse de M. Charles Behringer en vertu de lacte de donation susrelaté, 3° enfin de l’usufruit gratuit viager et gratuit de Monsieur Jacques Taubert son père résultant de l’acte de donation et liquidation sus relaté
Police d’assurance. La Nationale, du 1° Mai 1861, N° 39.683, à Monsieur Taubert, Jacques, père, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant pour son compte, la somme de 30.000 francs répartie comme suit sur les bâtimens ci-après désignés composant sa maison et dépendances, sises à Strasbourg, quai Finckwiller N° 5, savoir
1° 5700 francs sur la maison principale sur le quai, avec ateliers et magasins à bois de tonnellerie, élevé en partie sur cave voûtée, à rez-de-chaussée, deux étages, mansarde et grenier, construite en pierre et couverte en tuiles.
2° 840 francs sur la cage d’escalier avec galeries ouvertes sur la cour à rez-de-chaussée, deux étages et grenier, construite en bois, couverte en tuiles.
3° 3000 francs sur la maison d’habitation entre deux cours avec ateliers et magasins à bois de tonnellerie, élevée en partie sur une cave sous solives, à rez-de-chaussée, deux étages et deux greniers, construite en pierre et bois, couverte en tuiles.
4° 840 francs sur la maison d’habitation en aile à gauche sur la 2° cour avec buanderie, à rez-de-chaussée deux étages et grenier, construite en pierre et bois, couverte en tuiles.
5° 180 francs sur le bureau à simple rez-de-chaussée, construit en pierre et bois, couvert en tuiles.
6° 13.200 francs sur la maison d’habitation au fond de la 2° cour, avec ateliers et magasins à bois de tonnellerie, élevé en partie sur cave sous solives, à rez-de-chaussée, un étage et grenier, construite en pierre et couverte en tuiles.
7° 240 francs sur l’escalier extérieur desservant l’étage du bâtiment article 6, à simple rez-de-chaussée, construit et bois, couverture en appentis partie en tuiles, partie en verre,
8° 6000 francs sur l’atelier mécanique, ateliers de tonnellerie et magasins à bois de tonnellerie, à rez-de-chaussée, un étage et deux greniers, construit en pierre, couverte en tuiles. Monsieur Taubert déclare que l’atelier mécanique désigné à l’article 8 renferme une scie circulaire et une machine à fraiser, mus par la vapeur, qui ne fonctionnent que pour les besoins de l’établissement de son fils, Mr Taubert, Albert, qui exploite les ateliers de tonnellerie sus mentionés dont le contenu est assuré par la Compagnie l’Union.

Le banquier Maurice Joseph Perret Heluy ouvre en autre crédit en 1867

1867 (11.3.), Strasbourg 1 (180), M° Alfred Ritleng (fils) n° 5070
Ouverture de crédit – Ont comparu Monsieur Maurice Joseph Perret Heluy banquier domicilié et demeurant à Badonviller d’une part
et Monsieur Henri Albert Taubert, fabricant de tonneaux et Dame Emilie Wagner son Epouse de lui autorisée, domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg d’autre part
Lesquels ont fait entr’eux le contrat suivant. Savoir Monsieur Perret Heluy consent à ouvrir à Monsieur Henri Albert Taubert comparant et ce acceptant un crédit jusqu’à concurrence d’un capital de 30.000 francs
hypothèque. Savoir Une maison sise à Strasbourg quai Finckwiller ancien n° 13 et nouveau N° 5 Consistant en trois corps de bâtiments, cour jardin appartenances et dépendances tenant d’un côté à Monsieur Schneegans et à Monsieur Kessler serrurier de l’autre à Monsieur Hahn boucher et Werner taillandier et aux Sieurs Gintz et Ernst, pardevant le Quai et par derrière Monsieur Schneegans et le jardin dit Stadtrichtergarten.
Origine de la propriété. Les époux Taubert déclarent que Monsieur Taubert est seul Propriétaire de cet Immeuble pour l’avoir reçu de Monsieur Jacques Taubert son père aux termes d’un acte de donation à titre de partage anticipé dressé par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 30 août 1865.
Situation hypothécaire. Les époux Taubert déclarent que l’Immeuble ci-dessus désigné n’est grevé 1° que d’un capital ed 10.000 francs dû à M. Jacques Mattel sacristain à Strasbourg aux termes d’une obligation reçue par M° Noetinger notaire en la dite ville le 14 mai 1862 enregistré, 2° et d’un capital de 10.000 francs dû à Mesdames Amélie Taubert épouse de M. Louis Knoerr et Julie Taubert épouse de M. Charles Behringer en vertu de l’acte de donation susrelaté, 3° enfin de l’usufruit gratuit viager et gratuit de Monsieur Jacques Taubert son père résultant de l’acte de donation et liquidation sus relaté
Etat civil des Epoux Taubert. Les Epoux Taubert déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale, attendu qu’ils n’ont point fait de contrat de mariage et qu’ils ne sont ni tuteur de mineurs ou d’interdits ni comptables ou caution de comptables de deniers publics



1, rue du Foulon


Rue du Foulon n° 1 – IV 166 (Blondel), P 623 puis section 58 parcelle 24 (cadastre)

Partie de l’actuel 3, rue Hannong


L’ancien 1, rue du Foulon se trouvait à l’endroit de la rue et de l’oriel au-dessus de l’arcade (septembre 2014)

Le tonnelier Georges Rœhr achète en 1621 la maison à des campagnards. Elle revient à sa petite-fille Marguerite Halter, femme du fabricant de chausses Jean Raoul Salinus, auquel les préposés au bâtiment demandent en 1665 de la remettre en état parce qu’elle menace ruine. Elle appartient pendant cinquante-sept ans (1679-1736) au fabricant de chausses Jean Bullier. Ses héritiers la vendent à la veuve du boulanger Philippe Ohl et à sa fille unique Anne Barbe Ohl, femme du compagnon maçon Jean Georges Wittmann. La maison est distribuée en trois logements en 1750, un au rez-de-chaussée et un à chacun des deux étages. La veuve Wittmann qui en devient seule propriétaire en 1763 y fait sans doute faire des travaux puisque la valeur minimale passe de 300 livres en 1763 à 500 livres en 1768. Le fabricant de porcelaine Georges Adam Hannong réunit en 1768 la maison à ses propriétés voisines. L’inventaire de la faillite Hannong dressé en 1782 lui attribue une valeur minimale de 600 livres. Jean Geyer acquiert la maison alors qu’il est déjà propriétaire de la voisine à l’angle de la rue du Jeu-des-Enfants. Les deux propriétés contiguës partageront la même destinée jusqu’en 1910. Jean Geyer transforme deux fenêtres et une porte en 1783. Il vend en 1797 la maison à son neveu Melchior Fischer.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 49, côté oriental de la rue du Foulon, de la rue du Jeu-des-Enfants (i) à la place du Fossé des Tanneurs (j) (© Musée des Plans-relief) 1
Façade lors des transformations de 1899, plan du bâtiment avant (dossier de la Police du Bâtiment)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la troisième à droite du repère (i) : porte d’entrée suivie de trois petites fenêtres, deux étages à quatre fenêtres et troisième étage à trois fenêtres. La toiture comprend un seul étage de lucarnes. La cour M représente la façade arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment (1-2) au sud de la cour, le côté nord (3-4) en particulier le mur qui sépare de la cour voisine, l’arrière (4-1) de la cour.
La maison porte d’abord le n° 16 (1784-1857) puis le n° 1 de la rue du Foulon.


Cour M – Pignon des n° 1 et 3 avant démolition (dossier de la Police du Bâtiment)

David Ackermann convertit en 1899 une fenêtre en porte. La maison est raccordée aux canalisations en 1906. La Police du Bâtiment inspecte les lieux en 1909 avant la démolition des numéros 3 et 5 rue du Foulon pour s’assurer que le mur du n° 1 n’en souffrira pas. Le Bureau du logement fait poser des étais en 1909. La Ville acquiert la maison au printemps 1910 et la fait démolir l’été suivant. Une partie du terrain est réunie à la voie publique pour l’élargir, le restant à la nouvelle maison 3, rue Hannong construite par le fabricant de meubles Jacquemin.

décembre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1611 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Léonard Hertzog de Reutenbourg et Georges Schæffer de Hochfelden
1621 v Georges Rœhr, tonnelier, et (1618) Agnès Geip, veuve du tisserand Wendelin Unverdorben – luthériens
Abraham Holder, tailleur, et (1628) Susanne Unverdorben – luthériens
1644 h Jean Raoul Salinus, fabricant de chausses, et (1650) Anne Marguerite Halter – luthériens
1679 v Jean Bullier, fabricant de chausses, et (1674) Anne Marie Gesensohn puis (1681) Anne Marie Pfeiffer – luthériens
1736 v Barbe Kussler femme (1712) du boulanger Philippe Ohl – luthériens
Jean Georges Wittmann, compagnon maçon, et (1734) Anne Barbe Ohl – luthériens (copropriétaires)
1768 v Joseph Adam Hannong, conseiller de commerce auprès de l’Electeur palatin, manufacturier en porcelaine, et (1759) Françoise Arroy – catholiques
1783 v Jean Geyer, menuisier, et (1763) Chrétienne Madeleine Kleiber – luthériens
1797 v Melchior Fischer, menuisier, et (1787) Anne Marie Renchert – luthériens
puis Jean Frédéric Fischer, brasseur, (1820) Amélie Rosalie Granier
1844 v Louis Michel Narth, menuisier puis cordonnier, célibataire († 1857)
1857 h Adam Waltz, cordonnier, et (1851) Sophie Rhein
1890* Marie Catherine Claude, couturière
1893* Georges Verlassen, marchand de charbons
1900* David (Chrétien) Ackermann, marchand de meubles, et Pauline Meyer
1908* Charles Dillmann, marchand de lait, et Joséphine Weber
1909* v Ville de Strasbourg

voir ensuite 3, rue Hannong

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 275 livres en 1720, 375 livres en 1750, 300 livres en 1763, 500 livres en 1768

(1765, Liste Blondel) IV 166, Jean George Wittmann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) H. Hanno, 6 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 623, Fischer, Jean Frédéric, brasseur rue du Jeu des Enfants 9 – maison, sol, cour – 1,29 are / Rhein cordonnier au Finckwiller

Locations

1811, Joseph Grübel, perruquier

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1665, Préposés au bâtiment (VII 1359)
Les préposés ont constaté que la maison de Jean Raoul Salinus et celle de Conrad Weinling, prévôt de Pfettisheim (à l’angle de la rue du Jeu-des-Enfants) menacent ruine. Ils ordonnent leur réparation

(f° 40) Eodem [Dinstag den 18. Aprilis 1665.] Hannß Rudolff Salinus
Augenschein eingenommen in der Stampffgaßen, allwo sich befunden, d. d. Maurwerck an beeden Häußer, deren eines Hannß Rudolff Salino dem hoßenstricker, vnd d. andere Conrad Weinling von Pfetzheim Zustendig, dermaßen ruinos, d. mann täglich deß Zusammen fallens befahren derowegen Erkand, d. solche fürderlich abgehebt oder reparirt werden sollen.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon Scherb est autorisé au nom du menuisier Jean Geyer à modifier deux fenêtres et une porte

(f° 243) Dienstags den 8. Aprilis 1783. – Johannes Geier Schreiner
Mr Scherb, der Maurer, nôe Johannes Geier, des Schreiners, bittet zu erlauben an deßen behausung im Stampf Gäßel gelegen, Zwei Fenster und eine Thür Zu verändern. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

Toutes les estimations ont trait à la maison avant son achat par le propriétaire de la voisine

  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à côté de l’entrée deux petits poêles et deux petites cuisines, au premier étage un poêle, une petite chambre, une petite cuisine et un vestibule, au deuxième étage deux poêles, une petite cuisine, une petite chambre et un vestibule, le comble est couvert de tuiles plates, il y a une cave voûtée et un puits commun dans la petite cour, le tout estimé avec ses dépendances à la somme de 750 florins
  • 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, il y a une cave voûtée et un puits commun, le tout estimé avec la petite cour et les dépendances à la somme de 1 200 florins
  • 1768 (billet d’estimation traduit)
  • La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, il y a une cave voûtée et un puits commun dans la petite cour, le tout estimé avec la petite cour et les dépendances à la somme de 1 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Foulon

nouveau N° / ancien N° : 18 / 16
Fischer
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 190 case 4

Rhein, cordonnier au Finckwiller
Narth, par Rhein son curateur, au Finckwiller (subst. pr. 1845)

P 623, maison et cour, sol, rue du foulon 16
Contenance : 1,26
Revenu total : 117,66 (117 et 0,66)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 823 case 1

Narth par Rhein son curateur
1874. Waltz Sophie, Wittwe Kinderspielgasse N° 44
1890/91. Claude Maria Katharina, Näherin
1893/94 Verlassen Georg, Kohlenhändler, Stampfgasse 10
1900 Ackermahn, David, Möbelhändler in Neudorf
1901 Ackermann David Christian in Güter getrennte Ehefrau Pauline geb. Meyer
1908 (2960) Dillmann Karl, Milchhänlder zu ½ u. Dillmann Karl Ehefrau Josephine geb. Weber
(ancien f° 571)

P 623, maison, sol, Rue du Foulon 1
Contenance : 1,26
Revenu total : 117,66 (117 et 0,66)
Folio de provenance : (190)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 31 p. 325 case 3

Parcelle, section 58, n° 24 (125, 236) – autrefois P 623
Canton : Stampfgasse Hs N° 1
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,80
Revenu : 900 – 1000
Remarques : 1911 ab S 345 F. 1 [Ortsweg] – ab 1912 S. 347 F 1

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1911), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1911), compte 1554
Strassb. Kunstmöbelfabrik E. Jacquemin
1927 Fabrique strasbourgeoise E. Jacquemin société com.
1934 Immeubles Jacquemin frères société à.r.l.
1941 Strassburg. Kunstmöbelfabrik E. Jacquemin G.m.b.H.
(245)

Cadastre allemand, registre 31 p. 347 case 1

Parcelle, section 58, n° 26-c (329/13)
Canton : Stampfgasse
Désignation : Hf
Contenance
Revenu :
Remarques : 1913 ab S. 346 F 5

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1911), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 95 Rue du Foulon (p. 222)

16
loc. Jacob, André – journalier – Manant
loc. Vierling, Pierre, fileur de laine – Manant
loc. Diemer, Georges, chargeur – Jard.
loc. Gillig, Jean, journalier – Manant
loc. Moritz, J. Georges, garç. maç. – Manant
(ajouts) loc. Drawo, François, Marqueur
loc. Beyerle, Jacques, fais. de Ripes
loc. Wittmar, Catherine, fileuse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Stampfgasse (Seite 170)

(Haus Nr.) 1
Emanuel, Handelsmann. 0
Steeg, Gasarbeiter. 1
Sonnenschein, Gipser. 2
Strauss, Handelsmann. 2
Dipo, Gerber. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 815 W 187)

Début du dossier 3, rue Hannong (1867-1988)

L’agent voyer note en 1867 suite à une demande de ravalement que la maison n’a pas d’encorbellement et que le rez-de-chaussée est en maçonnerie. David Ackermann convertit en 1899 une fenêtre en porte. La maison est raccordée aux canalisations en 1906. La Police du Bâtiment inspecte les lieux en 1909 avant la démolition des numéros 3 et 5 rue du Foulon pour s’assurer que le mur du n° 1 n’en souffrira pas. Le Bureau du logement fait poser des étais en 1909. La Ville acquiert la maison au printemps 1910 et la fait démolir l’été suivant.

Sommaire
  • 1867 – L’entrepreneur Zwicker demande l’autorisation de réparer le crépi de la maison Waltz (1, rue du Foulon)
    Rapport de l’agent voyer : La façade de cette maison est en saille sur l’alignement mais sans avances et le rez de chaussée est en maçonnerie
  • 1887 – La Ville notifie Georges Kolb (23 rue du Finckwiller) de faire ravaler la façade au 1, rue du Foulon – Georges Kolb répond qu’il gère les biens de la veuve Waltz, propriétaire atteinte de troubles mentaux et demande un an de délai
    Pas de travaux, le propriétaire est mort, avril 1889
  • 1897 – L’entrepreneur Matter (9, rue des Lentilles) demande l’autorisation de ravaler la façade 1, rue du Foulon qui appartient à Georges Verlassen – Autorisation
  • 1899 – David Ackermann demande l’autorisation de transformer une fenêtre en porte – Autorisation – Dessins
    1900 – Le maçon Louis Adé (37, rue du Finckwiller) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant le n° 1 pour ravaler la maison – Autorisation
  • 1906 – G. Schmid (11, rue Sainte-Barbe) informe le commissaire de police qu’il raccorde le 1, rue du Foulon aux canalisations et demande l’autorisation d’entreposer des décombres sur la voie publique
  • 1908 – La Police du Bâtiment demande à Charles Dillmann (21, rue Sainte-Hélène) de faire ravaler la façade du 1, rue du Foulon – La Police du Bâtiment accorde un an de délai – Travaux terminés, juin 1909
  • 1909 (octobre) – Note du Bureau du logement. La visite du 1, rue du Foulon n’a pas eu lieu parce que les pourparlers sont en cours
    Le Bureau du logement informe la Police du Bâtiment que le n° 3 sera démoli en même temps que le n° 5 parce que les maisons sont étroitement liées. Il faut cependant s’assurer que le mur du n° 1 n’en souffrira pas ni la maison arrière du 44, rue du Jeu-des-Enfants.
    La visite des lieux permet de constater que le mur du n° 1 doit être consolidé
    1909 (novembre) – Le Bureau du logement envoie à la Police du Bâtiment un rapport sur l’état du mur – Dessin
    1909 (novembre) – Rapport de la Police du Bâtiment, courrier à Charles Dillmann (concernant le 1, rue du Foulon) et à E. Jacquemin ( concernant le 44, rue du Jeu-des-Enfants)
    Le Bureau du logement qui a proposé au propriétaire d’acquérir la maison demande si la Police du Bâtiment a écrit à Charles Dillmann au sujet du mur à consolider
    Le Bureau du logement a fait poser des étais.
    1910 (janvier) – La Police du Bâtiment envoie une lettre de rappel à Charles Dillmann
    Le Bureau du logement (Dominicus) note que la Ville va acquérir dans le courant du mois la maison et la faire démolir
    1910 (mars) – La vente est retardée faute d’un accord sur le prix de la maison. La commission compétente statuera dans les dix jours
    1910 (avril) – La Ville a acquis la maison. Le Bureau du logement écrit à Ziller, propriétaire du 44, rue du Jeu-des-Enfants, au sujet de la solidité du mur qui le sépare du 1, rue du Foulon
    1910 (juillet) – La maison n’a pas encore été démolie – (août) la maison a été démolie

Relevé d’actes

Léonard Hertzog de Reutenbourg et Georges Schæffer de Hochfelden vendent la maison au tonnelier Georges Rœhrer et à sa femme Agnès Geip

1621 (ut spâ [xxiiij. Augusti]), Chancellerie, vol. 443 f° 478
(Inchoat. in Prot. fol. 335.- Protocollat. fol. 529) Erschienen Lienhard hertzog von Rittenburg vnd Geörg Scheffer von hochfelden (verkaufft)
Geörg Rörer dem Kübler burger Zu Straßburg vnd Agneß Geÿpin seines ehelichen haußfrauwen
hauß hoffestatt vnd höfflin sampt dem halben brunnen Auch Allen Ihren gebeüwen & gelegenn inn der Statt Straßburg Im Stampffgäßlin, einseit neben des schultheÿßen Zu Wilgotheim behaußung, anderseit neben (-) hinden vff (-) dauon gend Acht guldin gelts Ablößig mit 200 gulden Straßburger werung vff Mariæ verkündung Wolffgang harnistern So dann xv ß d gelts lößig mit xv lb dem Closter Zu Sanct Marx vff Nicolai fallend, Sunst ledig vnd eÿgen Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Kauff vber obgehörtte beschwerd. so die Keüffere vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 200 pfund

Le tisserand Wendelin Unverdorben épouse en 1602 Agnès Geip, nouvelle venue à Strasbourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 168, n° 56)
1603. dominica 16 post Trin. 9. oct. Wendling Vnverdorben der *ttermacher, Agnes, Martin Geuben von heidg* hind.lassene Tochter. Eingesegnet Mont. d. 24. Octob. (i 89)

Originaire de Weingarten près de Ravensbourg, le tonnelier Georges Rœhr épouse en 1618 Agnès Geip, veuve du tisserand Wendelin Unverdorben : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ. – zwischen dem Ehrsamen Georg Röhren dem Kübler gebürthig von Stuben beÿ Rauenspurg gelegen mit beÿstandt deß Ehrenhafften Meister Hannß Schnellers Küblers vndt burgers alhier Zue Straßburg ane einem, So dann der Tugendsamen frawen Agnes Geüpin, weÿlandt deß Ehrsammen Wendling Unuerdorben gewesenen Leinenwebers vnd burgers alhie Zue Straßburg seeligen witwen, mit beÿstand der Ehrenhafften Erbaren vnd bescheÿdenen Samson von Lohr deß Barbierers Ihres geschwornen Vogts Vndt Hannß Eüßelins deß Leinenwebers Alß geodneten Vormündts Susanna Ihr Agnes Geüpin döchterlins, so sie mit vorgenanrtem Ihrem Ersten haußwürth eheligen Erzeüget beede burgere alhie zue Straßburg Am Andern theil (…) Beschehen In deß heÿligen reichs freÿen Statt Straßburg In mein nachbenandts Notarÿ Eÿgenthümblichen behaußung Am Fischer staden gelegenen Donnerstags den 19. Martÿ Im Jahr deß herren als man Zahlte 1618. Johann Ulrich Heisch Nots.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 115 n° 6)
1618. den 13. Aprilis seind ehelich eingesegnet word. Georg Röhr von Stube bej Rayenspurg der kübler, Marx Röhrers des Küblers vnd burgers daselbst Sohn, vnd Agnes Döblerin, weÿland wendlin Vnuerdorbens des leinenwebers vnd burgers seeligen alhie nachg. witwe (i 125)

Georges Rœhr devient bourgeois quelques jours après son mariage
1618, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1021
Georg Röhr d. Kübler von Weingarten beÿ Rauenspurg Empfahr d. Burg. recht Von Agnes weÿland Wendtling Vnverdorben deß Leinenwebers Wittib Vnd wüll beÿ der Ersamen Zunfft d. Kueffer dienen. Actum den 16. ap : 1618.

Leur fille et belle-fille respective Susanne Unverdorben épouse en 1628 le tailleur Abraham Holder : contrat de mariage, célébration
1628 (5. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 581
(Eheberedung) Erschienen Abraham Holdter der Schneider weÿ: hannß holdters gewesenen Leinenwebers vnd burgers s: Zu St. nachgelaßener Sohn alß hochzeiter, mit beÿstand Niclauß Frewden deß Leinenwebers seines Vogts vnd Jacob Mesten deß Leinenwebers An eim
So dann Jgfr. Susannæ Vnuerdorbin alß hochzeiterin mit beÿstand ihres Stieff Vatters Georg Röhrers deß Küblers und ihres vogts hanß Spitzers deß Amblungmachers 2. theils
fürs driten, hat obbemelter Georg Röhrer der hochzeiterin Stieff vater verwilligt auch hiemit versprochen vnd zugesagt daß mehrgenannte beede ietz angehend Junge Ehegemechdt die tag ihres lebens die Wohnung in sein Röhrers vnd seines haußfrauen Agnes Deüpin ihr der hochzeiterin eheleiblicher Muet. behaußung

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 188)
1625. Dominica XXI post Trinitatis. Abraham Halter d. Schneid. hanß haldter deß Leinenwebers allhie nachgelaßener Sohn, J. Susanna, wendling Ohnverdorben deß Leinenwebers allhier nachgelaßene Tochter, 17. 9.bris ( 193)

Agnès Geip meurt en délaissant une fille issue de son premier mariage, Susanne femme du tailleur Abraham Halter. L’inventaire de ses biens est dressé en janvier 1644. L’actif de la succession s’élève à 127 livres, le passif à 10 livres. La maison est estimée à 315 livres.

1644 (29.1.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 13) n° 2
Inventarium vndt Beschreibung Aller haab vndt Nahrung, so weÿland die Ehren: vndt tugendsame fraw Agnes Geupin des Ehrenhafften Georg Röhren Küblers vnd burgers alhie Zue Straßburg haußfraw nunmehr seel. nach Ihrem aus dießer welt tödlichen hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der ehrn: vndt tugendsamlen Susannæ Vnuerdorbin, Abraham Halters deß Schneiders burgers alhie haußfrawen +, weilen derselben ihr haußwürth der Zeit nicht Inheimisch vndt in der Statt, mit beÿstandt deß auch Ehrenhafften Michael Würckers, Buchtruckers, burgers alhie, als Annæ Margarethæ + Ihrer mit erst ernandtem Ihrem haußwürth ehelich erziehlter dochter geschwornen Vogts + als der ietz abgeleibten fraw seel. mit auch weÿl. dem Ehrsamen Wendling Vnuerdorben, geweßenem Leinenweber burgern alhie, Ihrem vorigen haußwürth seel. ehelich erziehlter dochter vndt ab intestato hinderlaßener als auch per Testamentum Instituirten eintziger Erbin (…) So beschehen auff Montag den 29.t Januarÿ A° 1644.

Eheberedungs Copeÿ. (…) Donnerstags den 19. Martÿ Im Jahr deß herren als man Zahlte 1618. Johann Ulrich Heisch Nots.
Copia Testamenti nuncupativi – daß vnd. weÿl. Vnßers geweßenen Cancelleÿ Contractuum Notarÿ Jacobo Bærtschen, als Kaÿs: notarÿ (…) eine ber vnßers burgers Georg Röhren deß Küblers vndt seiner nunmehr verstorbenen ehewürthin Agnes Geüpin Dienstags d.. 10. Octobris Anno xcj zwantzig vndt sechs
Inn einer alhie in der Statt Straßburg im Stampfgäßlin gelegen: vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behaußung Ist befunden worden, wie volgt
Auff der Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B In d. obern wohnstub, Inn der Kuchen, Im Keller
Eÿgenthumb Vndt Besserung einer Behaußung. Item hauß, hoffestatt vndt höfflin, mit einem gemeinen Bronnen vndt allen andern Ihren gebeüwen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten vndt gerechtigkeiten, geleg. alhie in d. St. Straßb. Im Stampffgäßlin, ein seith neben deß Schultheÿßen Zu Willgottheim hauß, 2.s neben Jr Sambsohn von Landtsperg seel. Erben, hind. auch vff solche Erben stoßend, davon gehen Jährlich vff Mariæ Verkündung 8 fl. geltts ietzmahlen H. Dr. Melchior Erhardt E. Ehrs. Kleinen Raths alhie Procuratori als H. Nicolai von Türcken Kind. geschwornem Vogt, mit 200 fl Straßb. wehrung ablößig, So dann 15. ß d geltts vff Nicolai dem Stifft S. Marx alhie, In hauptgutt mit 15. lb d abzulößen, Sonst freÿ ledig eigen, vber dieße beschwerden angeschlagen für vnd vmb 100 lb d. Deßwegen v.hand. j P. Kauffbrieff mit d. St. Str. anhangend. Contract Insigel Inhaltts wie d. wittwer dieße behaußung von Leonhard Hertzog von Rittenburg vnd Georg Schäffern von Hochfelden erkaufft deßen datum den 24.ten Augusti A° 1621. sign. mit N° 1.
Sa. haußraths 13, Sa. deß werckzeugs, reÿff bändt, holtz undt gemachter Arbeith Zum Kübler handwerck gehörig 4, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. Eigenthums vnd beßerung ane einer Behaußung 100, Sa. Schuldt 2, Summa summarum 127 lb – Schulden 10, Conclusio finalis Inventarÿ 117 lb

La maison revient à Anne Marguerite Halter qui épouse en 1650 le fabricant de chausses Jean Raoul Salinus. Georges Rœhr, grand-père de l’épouse, lui fait donation de 50 livres sur sa maison pour la récompenser d’avoir tenu son ménage. Contrat de mariage, célébration

1650 (22. april.), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 415
(Eheberedung) Erschienen hannß Rudolph Salinus der hosenstrickh. und Burger Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand Johannes Salinus deß hosenstrickhers seines eheleiblich. Vatters, und Michael Schertzen deß Schneiders seines Schwagers beeder Burg. alhie an einem
So dann Jungfr. Anna Margaretha Halterin alß hochzeiterin mit beÿstand Michael Würckhers deß Buchtruckhers ihres Vogts, wie auch Georg Röhren deß Küblers ihres Großvatters, beede Burger alhie, am andern theil
Ferners und fürs Vierte, so hatt der hochzeiterin Großvatter, der hochzeiterin, weilen Sie demselben bißhero haußgehalt. hatt, auß großvätterlicher affection 50 Pfund pfenning vff seiner Behaußung alhie in d. Stampffgaß. geleg. Zum großvätterlich. Vorauß bestimpt

Mariage, cathédrale (luth. f° 527-v)
1650. [Domin 1. post Pascha] Hanß Rudolph Salinus der Hoßenstricker, Johannis Salinus deß Hoßenstrickers Vnd Burger allhier nachgelaßener Ehelicher Sohn, J. Anna Margareth, Abraham Halter des Schneiders Vnd geweßenen Burgers allhie eheliche tochter. Zum alten S Peter (i 276)

Jean Raoul Salinus et sa femme Anne Marguerite hypothèquent la maison au profit de Jean Pierre Storck, assesseur au Grand Sénat

1671 (21. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 518-v
Erschienen Hannß Rudolph Salinus der Hoßenstrickher und Anna Margaretha sein eheweib und Zwar dieselbe mit beÿstand Andres Bergers des Saÿlers und Hannß Jacob Bergers deß Conestabels beÿ hießiger Guarnison beeder Gebrüder
in gegensein deß Ehrenvest- fürsichtig- weÿßen herrn Johann Peter Storckhen alten Großen Rhats Verwanthens – schuldig seÿen 25. pfund
Unterpfand sein solle, Hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, und Zugehördten alhier im Stampff Gäßlin, einseit neben Conrad N. schultheißen Zu Pfettißheim anderseit neben dem Landspergischen hoff, hinden auch uff denselben, stoßend gelegen

Anne Marguerite, veuve du fabricant de chausses Jean Raoul Salinus, hypothèque la maison au profit de Pierre Flechner, receveur en chef de l’aumône Sain-Marc

1679 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 216-v
Anna Margaretha, weÿl. Hannß Rudolph Salini deß Hoßenstrickhers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Hannß Henrich Schnellers des Hoßenstrickhers ihres Vogts
in gegensein Peter Flechners Oberschreibers deß Großen gemeinen Allmosens zu St. Marx im nahmen Herrn Johann Schmidts alß Schaffners daselbst – daß Sie die Salinußische Wittib, besagtem Allmoßen schuldig seÿe 10 lb
unterpfand, hauß, hoffstatt und höfflein, mit allen deren Gebäwen, rechten und zugehördten alhier im Stampffgäßlein, einseit neben Conrad (-) dem Schultheißen zu Pfättißheim, anderseit neben dem Landspergischen hoff, hinden uff gedachten hoff stoßend gelegen

Anne Marguerite, veuve de Jean Raoul Salinus, vend la maison au fabricant de chausses Jean Bullier

1679 (7. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 610-v
Anna Margaretha weÿl. Hannß Rudolph Salinus deß Hoßenstrickhers nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Hannß Henrich Schnellers deß Hoßenstrickhers ihres Vogts
in gegensein Johann Bulliers deß Hoßenstrickhers
hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier in dem Stampff Gäßlein, einseit neben Conrad (-) dem Schultheißen Zu Pfättißheim, anderseit neben dem Landspergischen hoff, hinden uff gedachten Hoff stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 200. fl. straßb. wehrung H Andres Greumen dem Apothecker, Item umb 25. lb in Zweÿen Posten dem großen Gemeinen Allmosen Zu St. Marx, so dann umb 30 lb herrn Johann Peter Storckhen fünffzehnern Verhafftet – zugangen umb 100. fl. (…) in mittelst die Verkauffte behausung uffs Künfftige Verhafftet bleiben Vnd ist Zwischen beÿden Parten Verglichen, daß sie die Verkäufferin ahne statt deß Zinnßes Von obig 100. fl. die underste Stub, wie auch ein Cammer 3. steg hoch droben, so lang biß erwehnte 100. fl. abgeführt sein werden zu bewohnen und zu gebrauchen befugt sein solle, wann aber besagte 100. fl. richtig gemacht seind, mag sie ferner in besagten beÿden Gemachen umb 4. fl. iährlichen Zinnßes Verbleiben
[in margine :] Erschienen Hannß Paul Salinus der Hoßenstrickher, hierin ermelter Verkäufferin nunmehr seel. nachgelaßener Sohn (quittung) Act. d 30.ten April. 1683

Fils du fabricant de chausses Régnard Bullier, Jean Bullier épouse en 1674 Anne Marie, fille du fabricant de chausses Jean Gesensohn
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 160, n° 36)
1674. Joh: Bullier der Hossenstricker Reinhardts Bulliers burgers Vnd hossenstrickers ehelicher Sohn, Vndt Jungfr. Anna Maria Joh: Giesesons deß hoßenstrickers vndt Burgers alhie eheliche tochter. 24. sept. (i 161)

Anne Marie Gesensohn femme de Jean Bullier meurt le 16 août 1680 à l’âge de vingt-huit ans
Sépulture, cathédrale (luth. f° 95)
1680. Augustus d. 17.t. Anna Maria Gösensohnin, Johann Bulliers, hosenstrickers fr. begraben, starb d. 16. hus 28 J. 7 Mon. 1 Woch alt (i 97)

Jean Bullier se remarie en 1681 avec Anne Marie, fille du fabricant de chausses Jean Guillaume Pfeiffer
Mariage, cathédrale (luth. f° 91, n°21)
1681. Zum 2.mahl Johann Boullier hosenstricker u. Burger, Jfr. Anna Maria Joh: Wilhelm Pfeiffer auch hosenstrickers u. Burgers alhier ehl. T., Mittw. den 2.ten Aprilis, Münster (i 92)

Baptême de leur premier enfant en 1682
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 178, n° 30)
1682. Martius d. 8. Joh: Bullier, Hoßenstricker vnd Anna Maria. Inf. Johannes. Susc. H. Joh: Christoph Scheubler Not. publ. Hans Peter schreiber Lediger Hoßenstricker, Fr. Anna Maria Strichin (i 178)

Jean Bullier hypothèque la maison au profit du pasteur de la cathédrale Balthasar Frédéric Saltzmann

1680 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 358
Johannes Bulger der Hoßenstrickher
in gegensein Herrn Johann Rudolph Saltzmanns U.I. Dd im nahmen deß hoch Ehrwürdig- Hochgelehrten Herren Balthasar Friderich Saltzmanns deß ältern SS. Theol. Licentiati und Pfarrers deß Münsters seines eheleiblichen Vatters – schuldig seÿe 25. lb
unterpfand, Hauß, hoffstatt, hoff mit allen deren Gebäwen Rechten und zugehördten alhier im Stampfgäßlein, einseit neben Conrad (-) dem Schultheißen Zue Pfättißheim, anderseit neben dem Landspergischen hoff, hinden uff gedachten Hoff stoßend gelegen

Jean Bullier hypothèque la maison au profit de Jean Pierre Storck, assesseur des Quinze

1681 (29. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 558
Johann Bullier der Hoßenstrickher
in gegensein des Edel, Fromb undt Wohlweÿßen herrn Johann Peter Storckhen des beständigen Regiments der herren XV. – schuldig seÿe 20. lb
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt zugehördten alhier im Stampffgäßlein, einseit neben Conradt (-) dem Schultheÿßen Von Pfettisheim, anderseit neben dem Landtspergischen hoff, hinden uff ged. hoff stoßend gelegen

Jean Bullier et Anne Marie Pfeiffer hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Pfeiffer

1692 (7. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 649
Johann Bullier, der Hoßenstricker und Anna Maria gebohrner Pfeifferin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Samuel Ring und hans Michael Streng beed. Hosenstricker Ihrer Vettern [unterzeichnet] johanes Bullier, Anna Maria bulere)
in gegensein Johann Martin Ringen auch hosenstrickers alß Vogts hans Jacob Pfeiffers – schuldig seÿen 156 pfund
unterpfand, hauß, höfflein, hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, recht. und Zugehörd. allhier am Stampffgäßlein einseit neben (-) deß Schultheißen von Pfättisheim, anderseit neb. dem Landspergisch. hoff, hind. auff ged. hoff stoßend geleg.

Jean Bullier et Anne Marie Pfeiffer hypothèquent la maison au profit de l’aumône Saint-Marc

1698 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 327-v
Johann Pullier, des hosenstricker, Und Anna Maria geb. Pfeifferin, Und Zwar dieselbe mit beÿstand Johann Martin Ringen Und Johann Michael Steegen, beeder hoßenstricker, Ihere Vettern [unterzeichnet] Johanes Bulier, Maria bullier)
in gegensein /:salv. tit:/ Hn Johann Jacob Richshoffers XV.ers, alß Pflegers Und Hn Johann Paul Tromers Not. Publ. Und Oberschreibers des großen gemeinen Allmosens zu St Marx – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Hauß, Höfflein, hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, begriffen, Zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten allhier in dem Stampffgäßlein, einseit neben dem Schultheißen zu Pfettisheim, anderseit neben dem Landspergischen Hoff, hind. auff ged. Hoff stoßend gelegen

Jean Bullier et Anne Marie Pfeiffer hypothèquent la maison au profit de Jean Spielmann, receveur à l’aumône Saint-Marc

1717 (12.10.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 32-v
Johann Bullier der Hosenstricker Und Anna Maria geb. Pfeifferin beÿständlich Jacob Bollender Und Johann Georg Bullier beed. Hosenstricker
hatt in gegensein hrn Johann Spielmanns Schaffners zu St Marx für seine Person – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Hauß, Höfflein, Hoffstatt cum appertinentÿs allhier in dem Stampfgäßlein einseit neben dem Schultheißen Von Pfettish. anderseit neben dem Wetzelischen Hauß hind. auch auff daßelbe stoßend gelegen

Jean Bullier et Anne Marie Pfeiffer hypothèquent les maisons rue de l’Argile et celle rue du Foulon au profit du courtier Jean Ehrmann

1721 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 317-v
Johann Bullier hoßenstricker und Anna Maria geb. Pfeifferin beiständlich Johann Jacob Bolenders hoßenstricker ihres tochtermanns und Daniel günthers des hoßenstrickers ihres vettern
in gegensein Johann Ehrmanns Courtier – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, zweÿ häußer neben einander allhier im Leimengäßel einseit neben Wangemer dem Pferdthändler anderseit neben Zetzmann dem Buchbinder und die Stäblerische wittib
Ferner eine behausung cum appertinentÿs im Stampfgäßel einseit neben dem Schultheiß von Pfetzen anderseit neben N.N. hinten auff Jr. Wetzel von Marsilien Erben

Anne Marie Pfeiffer meurt à l’âge de 61 ans le 22 septembre 1721 en délaissant cinq filles et un fils ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans la maison rue du Foulon, estimée à 275 livres. La masse propre au veuf s’élève à 811 livres, celle des héritiers à 297 livres. L’actif de la communauté s’élève à 162 livres, le passif à 1 039 livres

1722 (13.5.), Not. Mader (6 E 41, 680) n° 428
Inventarium über Weÿl. der Ehr: und tugendsahmen Frauen Annæ Mariæ Pulljerin gebohrner Pfeifferin, deß Ehrengeachten Johann Pulljers hoßenstrickers und burgers allhier Zu Straßb. geweßener Ehefr. nunmehr seel. V.laßensch. auffgerichtet Anno 1722. – nach ihrem Montags d. 22.ten 7.br deß mit Gott Zurückgelegten 1721.sten Jahrs beschehenem tödlichem Ableiben Zeitlichen verlaßen, (…) So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Mittwoch d. 13.ten Maÿ Anno 1722.
Die verstorbene Frau seel. hat ab intestato Zu Erben hinterlaßen wie volgt. 1. Weÿl. der tugendsamen Fr. Margaretha Marbächin gebohrner Pulljerin mit Meister Johann Friderich Marbach Schneider und burgern allhier ihrem Ehemann Ehel. erzeugt und nachgelaßene Zweÿ Söhn, nahm. Friderich und Johann Michel, weilen aber dieselbe annoch minorennes, als ist in dero Nahmen hiebeÿ erschienen der Ehrengeachte Johann Georg Bulljer der Hoßenstrickher und burger allhier dero Geschworner Curator demnach aber derselbe hiebeÿ auch interessiret, als ist beneben obged. vogt hiebeÿ erschienen der Ehrengeachte herr Peter Bläßj Seidenhändler und burger allhier dero geschwohrne theilvogt. 2. die tugendsame Fr: Mariam Elisabetham Bohlenderin gebohrne Buljerin des Ehrengeachten Johann Jacob Bohlenders Hoßenstrickers und burgers allhier Ehefrau, welche beneben ihrer dießer Inventation abgewarthet, 3. Johann Georg Bulgern, Schulmstrn Zu Keel und burger allhier, so Persönl. Zugegen gewesen. 4. die tugendbegabte Fr. Annam Mariam Wildin gebohrne Bulgerin, deß Ehrengeachten Andreä Wilden hoßenstrickers und burgers allhier Eheliebstin welche mit assistentz deßelben dießer Inventur beÿgewohnet, 5. die tugendsame Fr. Catharina Keßlerin gebohrner Bulgerin, deß Ehrsamen und bescheidenen Johann Keßlers auch Hoßenstrickhers undt burgers allhier haußfr. so beneben obged. ihres Ehemanns diesem Geschäfft in persohn abgewarthet, So dann 6. die tugendbegabte Jgfr. Mariam Magdalenam Bulgerin, welche beneben dem Ehrengeachten Herrn Heinrich Stöber Nadlerm. und burger, alhier persöhnl. Zugegen gewesen, Alle Sechß der Verstorbenen Fr. seel. mit eingangs gemeltem hinterlassenen Wittiber ehel. erzeugt und nachgelaßene Kinder und respectivé Enckel und ab intestato Erben zu gleichen portionen und Antheilern

In einer in der Statt Straßburg ane dem Stampff gäßel gelegenen hieher gehörige behausung ist befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der bühn, Vor dießem gemach, In der Wohnstub
Eigenthum ane Häußern (W.) Erstl. I. beh. hoffstatt, höffl. undt Gärthl. m: allen deren Gebäuen begriffen weithen, rechten Zugehörd und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßb. in dem Leÿmen Gäßlein i. s: neben Niclaus Ehrenmann dem Schreiner 2: neben dem Wittiber selbsten, Vornen auff das Leÿmen Gäß: und hinden auff H. Stäblers geweßenen Maurers hinterl. Wittib stoßend geleg. so freÿ Leedig und Eigen und hiehero Crafft einer beÿ mein Notaÿ Concept befindl. Abschatzung sub dato 5.t Maÿ 1722 ; geschäzt worden p. 300. Darüber meldet i. teutsch: perg: Kffbr. in allhies: C. C. stub gef. und mit deo anhang: Inns: vw: datirt 25.ten Maÿ 1679. mit Lit. A. signirt
It. noch I. behaus. hoffstatt m: allen ihren Gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden undt Gerechtigkeiten auch allhier im Leimen gaß. 1: s. neben dem W: selbsten, 2. s: neben Johann (…)
It: weiter I. behaußung, hoffstatt, höffel und brunnen mit all ihrer Gerechtigkeit gelegen allhier in d: Statt Straßburg im Stampff gäßel 1 s. neben dem Schultheißen von Pfützheim, 2. s. neben dem Schloemlerischen Erben, Vornen auff das Gäßel und hinden auff Junckher Wetzel Von Marsilien Erben stoßend und ist dieße behaußung annoch herrn Johann Spielmann Schaffnern Z St. Marx um 100. lb d Cap. vhafftet sonsten gegen männiglichen freÿ, leedig und Eig. und durch Vorgemelts Werckmeister innhalt vorbenamster Abschatzung geschätzt worden per 275. lb. Nach deren abzug verbleibt noch ane dem Kauffschilling übrig neml. 175. lb. Hierüber meldet i. teutsch: perg: Kffbr: m: d: Statt Strßb: C: C: st: anh: Inns: Vw: und dat: d. .t Aug. 1679. m: Lit. C. notirt.
Ergäntzung deß Wittibers unveränderten Guths. Innhalt Inventarÿ (…) durch weÿl. H. Johann Peter Schübler gewesenen Notm publm. in Anno 1681. gefertiget
Abzug über gegenwärtig Verlaßenschafft. Deß Wittibers Unverändert Guth, Sa. Haußraths 26, Sa. Werckzeugs 3, Sa. Silbers 2 ß, Sa. der Baarschafft 1, Sa. Eigenthums ane Häußern 537, Ergäntzung (308,Abzug 55, rests) 252, Summa summarum 821 lb – Schuld 10, Verbleibt 811 lb
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 6, Sa. Schuld 10, Sa. der Ergäntzung (402, Abzug 121, rest) 281, Summa summarum 297 lb
Das Theilbahr Guth, Sa. Haußraths 24, Sa. der Wahren und Werckzeug 14, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Schuld 16, Summa summarum 162 lb – Schulden 1039 lb, Solchemnach übetreffen die Theilbare Passiva das Theilbare Guth dem Stalltax nach umb 577 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 231 lb

L’acte de sépulture porte le nom d’Affel et non de Pfeiffer
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. E 1714-1735 f° 45-v)
1721. d. 22. sept. ist vmb mittag Zwischen 11 vndt 12 Vhr gestorben Anna Maria affelin Johannes Buliers des hossenstrickers fraw ihres alters 61 Jahr 14 Wochen vnd ist folgend 24 nachmittag vmb 3 Vhr zu S Gallen Christlich begraben word. [unterzeichnet] Johannes Bullier Als Witwer, Johann Georg bulier als Sohn (i 47)

Jean Bullier hypothèque la maison au profit de Jean Spielmann, receveur à l’aumône Saint-Marc

1723 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 48
Johann Bullier der hoßenstricker
in gegensein H. Johannes Spielmann Schaffners zu St Marx – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, des debitoris behausung cum appertinentÿs allhier in dem Stampffgäßlein
einseit neben dem Schultheißen von Pfettisheim anderseit neben dem Wetzelischen hauß hinden auff eben daßelbe

Jean Bullier assisté de ses gendres hypothèque la maison au profit du tailleur Jean André Schaaff

1723 ‘19.10.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 535-v
Johannes Bullier der hoßensticker /:wobeÿ erschienen Friedrich Marbach der Schneider, Mehr Johann Jacob Bohlender der hoßenstricker, Item Andreas Wild der strumpffstricker so dann Johannes Keßler gleichfalls strumpffstricker, alle vier des debitoris tochtermänner (…) verbürgt
in gegensein Johann Andreas Schaaff des Schneiders – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit dero gebäuden, Zugehörden und gerechtigkeiten im Leimengäßlein, einseit neben wangemer dem Roßhändler anderseit neben Johann Jacob Bollender dem Strumpffsticker des debitoris tochtermann hinten auff Lorentz haußwald den kornwerffer
Ferner eine Behausung hoff und hoffstatt cum appertinentÿs ahm Stampffgäßlein, einseit neben dem Schultheißen von Pfetzen anderseit neben Jr: von Schmidtberg und hinten auff eben denselben

Jean Bullier fait vendre des effets mobiliers
1725, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 70
Verkauff: und Looß Register über diejenige Haußräthliche Posten, so H. Johannes Bullier der hoßstr. allhier offentlich distrahirt

Jean Bullier assisté de ses gendres hypothèque la maison au profit de la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes

1729 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 381-v
Johannes Bullier der hoßenstricker /:wobeÿ ferner erschienen des Schuldners Kinder und tochtermänner nahmens Maria Elisabetha, Johann Jacob Bollender des hoßenstickers Ehefrau, Anna Maria, Johann Andreas Wild des hoßenstickers Eheweib und Maria Magdalena, Johann Ludwig Neustöckels des Paßmentirers hausfrau, so dann Johann Friedrich Marbach Schneider
in gegensein S.T. H. Johann greuhm Fünffzehner als Mitpflegers des Stiffts zu St Nicolai in Vndis und H. Lt. Johann Jacob Dorßner Schaffners allda – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Stampffgäßel, einseit neben NN dem Schultheißen zu Pfetzen anderseit neben Johann Philipp Bahmeÿer dem herrnwercker und Schirmer hinten auff Claude Toussot archer de la marechaussée d’Alsace

Âgé et infirme, Jean Bullier passe un contrat alimentaire avec son gendre fabricant de chausses Jean Jacques Bolender qui aura par compensation le droit d’encaisser les loyers des deux maisons et de noter les dépenses pour en tenir compte à la mort de son beau père
1732 (18.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 35) Varia n° 130
Alimentation Vergleich – zwischen Johann Bullier dem Hoßenstrickern und Johann Jacob Bohlender auch Hoßenstrickern seinem dochtermann dedato 18. Aug. 1732
zwischen H. Johann Bullier Hoßenstricker und burgern alhier ane einem,
Andern theils aber H. Johann Jacob Bohlender auch auch Hoßenstricker und burgern alhier und Fr. Maria Elisabetha geb. Bullierin, beeder Eheleuthen, sein Bulliers resp: tochtermann und tochter mit Unterhandel: und Vermittlung auch Consens und Genehmhaltung Johann Andres Wilden, Hoßenstrickers und burg. Alhier und Fr. Annä Mariä Wildin geb. Bullierin, ferners Joh: Georg Bulliers auch Hoßenstrickers und burg: alhier, dermahlen aber Zu Kail wohnhaft und dann endt. Joh: Ludwig Neustöckels Paßmentirers und burg. alhier wie auch Fr. Mariä Magdalenä Neustöckelin geb. Billierin beeder Eheleuthe sein H. Bulliers übriger Töchter, Sohns und tochtermänner mit zu Ziehung mein unterschriebenen darzu requirirten Notarÿ nachfolgener güthlicher Vergleich wißend und wohlbedächtlichen getroffen abgeredet und eingangen worden ist als nehm. und
Zum Ersten, weilen mehrgecahter H. Johann Bullier alters und baufälligkeit halben sich nicht mehr im Stand befindet einiges Gewerb und eigene haußhaltung Zuführen umb so wohl sich die nöthige alimentation und Verpflegung daraus anzuschaffen, alß auch die burgerliche onera und beschwernußen wie auch die Jährlich Zu geben habende Capital Zinnß darmit verdienen und abstatten Zu können, alß hat Vor das
Andere H. Johann Jacob Bohlender und Fr. Maria Elisabetha Bohlenderin geb. Bullieriun seine älteste tochter und tochtermann /:nachdeme seine übrige dreÿ Kindere ihne dem Vatter anzunehmen refusiret und solches zu thun ihnen ohnmöglich zu seÿn excusirt und eingewendet:/ sich dahin güttlichen Verstanden und erkläret daß Sie mehrbes: ihrem respect: Vatter und Schwehr auß Kindlicher Liebe und Vertrauen zu sich in ihre Behausung auf: und annehmen auch biß an sein seel. Ende beÿ sich behalten darneben ihme nicht allein das Gelinger sonderen auch Kalt und warmen Costen so guth sie ihn selbsten genießen Zu Kommen laßen, demeselben auch so wohl in gesund alß krancken tagen alle nöthige abwarttung biß in seinen tod verschaffen und nach aller ihrer müglichkait leisten und Zu kommen Laßen wollen, doch also daß
drittens vor solche alimentation und Verpflegung bohlenderische beede Eheleuth die jenige Zinnß ao auß sein H Bulliers alhier habenden Zweÿen häußlein, deren eines im Leÿmen das andere im Stampffgäßel stehet, Jährlichen können erhaben und eingenommen werden, einziehen, vor sich behalten und darmit schalten und walten können gleich wie mit anderen ihrem eigenthum hingegen und vor das
Vierde sollen Bohlendische beede Eheleuth auch schuldig und verbunden seÿn gegen dem genuß erstged. jährlich einzunehmen habenden Haußzinnßes die solcher beeder Häußlein halben wegen darauf stehendes Capitalien Jährlich abzurichten habende Capital Zinß richtig und ordentlich abzurichten, wann auch an dem hauß etwas zu repariren und zumachen, es habe nahmen wie es wolle, darunder auch begriffen die Sauberung der Cammin und brunnen und außführung derer s.v. secreten so sollen Bohlendische beede Eheleuth solches Zwar außzulegen, wie nicht weniger auch das Stall: Kopff und Stubengeld Vor Ihne den Vatter und Schwehr Jährlich abzutragen pflichtig seÿn, doch aber daßelbe auch Zu notiren und aufzuschreiben macht haben, auch nach des Vatters todt solches auß deßen Verl. Ihnen wieder guth gethan und versetzet werden solle
Fünfftens, wurde allerseits placidirt eingegangen und verwilligt, daß Bohlendische Eheleuthe die auff Michaelis instehend Verfallende Haußzinß würd einzunehmen berechtiget (…)

Jean Bullier meurt le 17 août 1736 à l’âge de 87 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. D 1736-1765 f° 3-v)
1736. Freÿtag d. 17. Aug: Vormittags zwischen 3 & 4 Vhr ist Wegen hohen Alter und darzu gekommenen Fluß seel. gestorben Johannes Bullier Burger und Hoßenstricker allhier, seines Alters 87 Jahr 5 Monath u 5 Tag Wurde Samstag d. 18. Ejusdem nach St. Galli ehrlich begraben, solches bezeugen nachfolgende Persohnen, [unterzeichnet] Johann Georg Bullier als Sohn, Johann Jacob bolender dochter Man (i 8)

Les enfants et héritiers de Jean Bullier vendent la maison 412 livres pour moitié à Barbe Kussler veuve du boulanger Philippe Ohl et pour moitié à son gendre Jean Georges Wittmann et à sa fille

1736 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 820-v
H. Rathh. Johann Cladi Schreiber der Strumpffstricker und E. E. kleinen Raths beÿsitzer aus deßen mittel er zu besorgung Johann Friedrich Marbach des Schneiders und burgers zu Regenspurg beÿ weÿl. Johannes Bullier des hoßenstrickers seines großvatters seel. verlaßenschafft abtheilung und distraction habende Interesse abgeordnet worden ist und eben derselbe wie auch Johann Jacob Bolender der hoßenstricker als mandatarÿ Johann Michael Marbach des seÿlers, Maria Elisabetha geb. Bullierin obbenahmten Bolenders Ehefrau, Anna Maria geb. Bullierin Johann Andreas Wild des hoßenstrickers Eheweibs und Maria Magdalena geb. Bullierin Johann Ludwig Neustöckel des Paßmentirers eheweib
in gegensein Fr. Barbaræ geb. Kußlerin weÿl. Philipp Ohl des weißbecken ohnbevögtigt wittib mit beÿstand Johann Georg Pick des Biersieders zum Sternenberg und in fernerer gegenwart ihres tochtermanns Hannß Georg Wittmann des Steinhauers, zwar Ohlische wittib zu einer und Wittmannischen Eheleuthe zur anderen helffte für ohnvertheilt
Eine Behausung, höfflein, gemeinschafft des Bronnens und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen und gerechtigkeiten ahne dem Stampfgäßlein, einseit neben Heinrich Willhelm Decker dem garde anderseit neben Johannes Wieling dem Schultheißen zu Pfettisheim hinten auff Claude Toussot den Archer de la Marechaussée d’Alsace – als erben obged. Johannes Bullier und zwar Marbachische gebrüder deßen Enckeln zu einem, Bolenderin zum andern, Wildin zum dritten und Neustöckelin zum vierdten Stammtheil nach deme Johann Georg Bullier der Schuelmeister zu Kaÿl auf das vätterliche Erb verzug gethan hat – um 412 pfund

Les acquéreurs hypothèquent trois jours plua tars la maison au profit du brasseur Jean Adam Brandhoffer

1736 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 821-v
Fr. Barbara geb. Kußlerin weÿl. Philipp Ohl des weißbecken ohnbevögtigt wittib mit beÿstand Johann Georg Pick des Biersieders zum Sternenberg, ferner dero tochtermann hannß Georg Wittmann der Steinhauer
in gegensein Johann Adam Brandhoffer der bierbrauers zum goldenen Löwen – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein, gemeinschafft des Bronnens und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen und gerechtigkeiten ahne dem Stampfgäßlein, einseit neben Heinrich Willhelm Decker dem garde anderseit neben Johannes Weinling dem Schultheißen zu Pfettisheim hinten auff Claude Toussot den Archer de la Marechaussée d’Alsace – als ein am 28. sept. jüngst erkaufftes guth

Philippe Ohl termine en 1707 son apprentissage auprès de son père. Il devient tributaire en remplacement de son père le 6 juillet 1712
1707, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 32) Dienstags, den 4.ten Octobris – Siegelgeltt
Philipp Ohl, der Weißbeck, mit seinem Sohn Philipp Ohlen, bittet selbigen Loßzuerkennen, Erkant, gegen 8 ß d Willfahrt (dt 5 ß d)

(f° 130) Mittwochs, den 6. Julÿ 1712 – Neuzünfftiger
Philipp Ohl Von hier, weÿland Philipp Ohlen hinderlaßener ehelicher Sohn legt gleichmäßigen Schein Vor und bittet, wie voriger, umb seines Vatters Recht, will weißbecken. Erkant, seÿe Ihme aff Erlegung 31. ß d pro die samptliche Gebühr willfahrt.

Malade, Philippe Ohl rédige son testament le 5 juillet 1712 dans la boulangerie devant l’église Saint-Guillaume. Il l’annule en avril 1714.
1712 (5.7.), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 29
Testament – persönlich kommen und erschienen Herr Herr Philipp Ohl der Weißbeck und burger alhier Zu Straßb. und hat uns Krancken und schwachen Leibes, Jedoch von der Gnade des grundgütigen Gottes guther richtiger Sinnen, Vernunfft und gespräch (…)
Vor das andere Vermacht Er Salomen Friedrich, Cleophe und Maria, den Ohlen, seinen Geschwüsterden (…)
drittens Verschafft Er Catharina Ohlin seiner Jüngsten Schwester
Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg und einer ane St. Stephanbruck gelegenen Weißbecken behaußung deren obern einen Cammer, mit den fenstern theils auf gedachte bruck theils aber in einen hof außsehend
auf Montag den 5. Julÿ A° 1712 abends Zwischen 6. v. 7. Uhren [unterzeichnet] Philip ohl
[in fine :] Annullirt, Actum Straßburg den 25.ten Aprilis Anno 1714.

Philippe Ohl épouse en 1712 Anne Barbe Kussler, fille de l’aubergiste Thierry Kussler à Bischwiller : contrat de mariage, célébration
1712 (12. Xbris), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 28
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Philipp Ohlen, dem Weißbecken und burgeren allhier Zu Straßburg, Weÿl. Herrn Philipp ohlen, ebenmäßig geweßenen Weißbecken und burgers alhier, nunmehr seel. hinderlaßenem Ehelichem Sohn, alß dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrawen Anna Barbara gebohrner Kußlerin, Weÿl. Herrn Phil: Dietrich Kußlers geweßenen Löwenwürths Zu Bischweiler, nunmehr hinterlaßener dochter, alß der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Montag den 12. Decembris Anno 1712. [unterzeichnet] Philip ohl als hochzeiter, Anna Barbara Küßlerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 164)
1713. Mittwochs den 18.ten Januarÿ 1713 seind nach geschehener 2. maligen außruffung Dominica I. & II.da Epiph. ehelich in der Kirch Zu S Wilhelm eingesegnet worden Philipp Ohl der ledige weißbeck, weiland Philip Ohlen auch weißbecken v. burgers allhier V. Annæ Mariæ Limburgerin nachgelaßener ehelicher Sohn v. Jfr. Anna Barbara Weiland H. Joh: Dietrich Küßlers burgers v. gastgebers Zu Bischweiler w. Margaretha Blindin nachgelaßene eheliche dochter [unterzeichnet] Philip ohl hoch Zeüter, Anna Maria küßlerin hochzeüthrin (i 169)

Anne Barbe Kussler devient bourgeoise par son mari le 27 avril 1713
1713, 4° Livre de bourgeoisie p. 797
Anna Barbara Kießlerin Von bischweiller, Weÿl. Philipp Dietrich Kießler gew: burgers daselbst tochter, empfangt das burgerrect von Ihrem Mann Philipp Ohl p. 2. gold fl. 16. ß wird beÿ E E Zunfft der becken dienen. Promis : d. 27. Aprilis 1713.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la boulangerie devant l’église Saint-Guillaume. Ceux du mari s’élèvent à 43 livres, ceux de la femme à 765 livres.
1713 (20.7.), Not. Goldtbach (6 E 41, 230) n° 111
Inventarium über dasjenige Vermögen, so der Ehrengeachte Herr Philipp Ohl, der Weißbeck und die Ehren und tugendsame Fraw Anna Barbara Ohlin, gebohren Kußlerin, beede Eheleuthe und burger allhier Zu Straßburg, einander für unverändert in den Ehestand zugebracht, auffgerichtet Anno 1713. – allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Eheberedung außtrucklichen Versehen, daß einem Jeeden theil und seinen Erben sein in die Ehe gebrachte Nahrung, Unverändert seÿe (…) Actum Straßburg in fernerem Gegensein herrn Johann Valentin Kammen deß Glaßers und burgers allhier der Ehefrawen hierzu Insonderheit erbettenen beÿstands, den 20.ten Julÿ A° 1713.
In einer Allhier Zu Straßburg ane der St Stephans bruck gelegenen und Zum theil in dieße Nahrung gehörigen Weißbecken behaußung befunden worden wie folgt.
Norma hujus inventarÿ. Deß Manns unverändertes Vermögen. Sa. Haußraths 42, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 5, Summa summarum 47 lb – Schuld 91 lb, die Passiv Schuld übertrifft deß Ehemanns zugebrachte Nahrung 43 lb
Wird nun der Ehefrawen unverändertes Gutt beschrieben, Sa. haußraths 121, Sa. Silber Geschmeids 18, Sa. Goldener Ring 9, Sa. Baarschafft 615, Sa. Eigenthumb ane Liegenden güthern o, Summa summarum 765 lb – Haussteuren 47 lb

Originaire de Funkendorf (Fockendorf) près de Bayreuth, le tailleur de pierres Jean Georges Wittmann demande à la tribu des Maçons une promesse d’admission qui lui est refusée parce qu’il n’a pas fait son chef d’œuvre

1734, Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 157-v) Dienstags den 28.ten Septembris 1734. – [abgewiesener Zunfftschein]
Johann Georg Wittmann Steinhauer vnd maurergesell Von Funckendorff beÿ Bareuth gebürtig stehet Vor, vnd bittet Ihne einen schein Zu ertheillen, umb burger vnd Zünfftig werden Zu Können.
Erkandt, Seÿe derselbe als ein gesell der noch Zur Zeit Kein meisterstück verfertiget hat, mit seinem begehren anzuweißen.

Jean Georges Wittmann porte l’affaire devant les Quinze. Il déclare avoir terminé son apprentissage six ans et demi auparavant et qu’il travaille à Strasbourg depuis Pâques 1732. Il souhaite se marier sans devenir maître. La tribu n’a rien à objectifer si le pétitionnaire s’en tient à son statut de compagnon. L’assemblée remet aux parties une expédition de son jugement.
1734, Protocole des Quinze (2 R 142)
Joh: Georg Wittmann Maurer Ca. E. E. Zunfft der Maurer
(p. 305) Sambstag d. 2. Octobris 1734 – Moss. Nôe Joh: Georg Wittmann ledigen Maurer und Steinhauer Gesellen Cit. E. E. Zunfft der Maurer Zunfft prod. Appellations: schrifft juncto petito mit beÿlag. N° 1 biß 5. Fuchß bitt Deput. und die Sach beÿ ergangenem bescheid Zu laßen. Ref. Exp. Moss priora. Erk. Deput. Willfahrt.

(p. 320) Sambstag d. 30. Octobris 1734 – Iidem [Obere Handwercks Hh.] laßen ferber per Eundem [Secretarium] Referiren, daß Johann Georg Widmann der ledige Maurer und Steinhauer Geselle contra E. E. Zunfft der Maurer den 2. huj. eine Underth.ge Appellations: schrifft mit beÿlagen Sub N° 1. 2. 3. 4. et 5. contra E. E. Zunfft der Maurer Zunfft Mstr. producirt, darinnen er Vorstelle, daß er Vor 6 ½ Jahr die Lehrzeit, Maurer und Steinhauer Handwercks geendiget, sich darauff auff die Wandeschafft begeben, und Circa Ostern 1732. in hießige Statt gekommen, und seithero hier gearbeitet, Nun wolle er sich hier verheurathen, und sich in das allhießige burger Recht begeben, Zumahlen er besag beÿlag N° 1 mit dem Vermögen darzu Versehen, N° 2 seÿe deßen Lehrbrieff N° 3 Wohlerhaltens Schein N° 4 geburths brieff vnd habe er beÿ E. E. Zunfft gericht der Maurer, umb einen Zunfftschein Zum burgerrecht gebetten, seÿe aber nach beÿlag N° 5 abgeworffen worden, mit demuthiger bitt, ex gratia dispensando zu erkennen daß Ihme ein Zunfft Schein Zum burger Recht ertheilt werden möge. Ged. E. Zunfft habe umb Deput. gebetten et Facta Relatione, die Sach beÿ ergangenem bescheid Zu laßen, Ref. Exp.
Auff geschehene Remission habe der Appellant beÿgesetzt, er habe nicht im Sinn sein lebtag das Meisterstück Zu machen, sondern wann er burger sein Werde, wolle er hier beÿ denen Meistern Gesellenweis arbeithen. Nôe E. E. Zunfft hatten H. Rathh. Gambs und H. Pfundtstein geantworttet, daß wann der Gegner wie er es würcklichen offerirt vnd verspreche, sein Lebtag das Meisterstück Zu machen sich nicht unterstehen wolle, so habe die Meisterschafft wieder deßen begehren nichts einzuwenden.
Auff seithen der Herrn Deputirten Vermeine man daß der Appellant beÿ seiner gethanen Erklärung Zu laßen und Ihme, weil solchen falls die Zunfft es nicht erschwehre mit einem Zunfftschein dispensando Zu willfahren. Die Genehmhaltung zu MGhh stellend. Erkannt, Bedacht gefolgt.

(p. 326) Sambstag d. 6. Nov. 1734 – Moss. Nôe Georg Wittmanns der bitt Underth. umb gb. Comm. es erhaltenen gn. Bescheids C. E. E. Zunfft der Maurer H. Zunfft M. Erk. Willfahrt.

(p. 350) Sambstag d. 13. Nov. 1734 – Bescheid. Sambstags den 30. 8.bris 1734. In sachen Joh. Georg Widmanns ledigen Maurers und steinhauers gesellen, Appellanten ane einem, entgegen und wider E. E. Zunfft der Maurer, Appellaten, am andern theil, Auff producirte Underth.ge Appellations: schrifft mit beÿlagen Sub N° 1. biß 5. und angehencktem bitten ex gratia dispensando zu erkennen, daß Ihme ein Zunfftschein Zum Burger Recht ertheilt werden möge,Zumahlen er nicht im Sinn habe sein lebtag das Meisterstück Zu machen, sondern wann er burger sein werde, wolle er hier beÿ denen Meistern Gesellen weis arbeiten, der Appellaten darüber gethane Verantwortung juncto petito Deput. Zu erkennen et Facta relatione, die Sach beÿ ergangenem bescheid, besag welches der Appellant mit diesem seinem begehren beÿ E. E. Zunfft abgewießen worden, Zu laßen, Ref. Exp. Bewilligt und beseßene Deputation, Ist der H. Depp. abgelegten Relation nach mit Urthel Zu Recht erkandt, daß der Appellant beÿ seiner gethanen Erklährung Zu laßen, und Ihme, weil solchen falls die Zunfft es nicht erschwehret, mit einem Zunfft Schein Zu willfahren, seÿe also Wie ein solches hiemit dispensando erkennen.
Zu MGHh. stellend, ob Sie dießen Zweÿ Auffsatz also genehmhalten, undt daß soche in dieser form expedirt und denen petenten Zugestellet werden wollen, erkennen wollen. Erk. Quoad sic.

La tribu des Maçons reçoit Jean Georges Wittmann tributaire en mars 1735
1735, Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 179-v) Donnerstags den 10. Martÿ 1735 – E. Neu Zünfftiger
Johann Georg Wittmann der Maurer und Steinhauer Von Funckendorff in Bareithischen gebürtig, aber nichtmeister, producirt Cancelleÿ: Pfenningthurn: vnd Stallschein vom 5. Martÿ 1735. Krafft deßen Er das Burgerrecht Von seiner Ehefrauen Barbara Philipp ohlen des weißbecken vndt burgers allhier tochter umb den alten burger schilling erhalten habe, mit bitte Ihne dießeits Vor einen Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahrt, mit dem Expressen beding, daß er angeloben solle, nicht das geringste vor sich selbsten, sondern Jeder Zeit under einem meister zu arbeiten, Vnd das beÿ Straff des articuls der 3. lb d. Warüber er auch angelobet, Vnd vor den Pfenningthurn 1 lb, Vors Zunfftrecht 1 lb 5 ß, Einschreibgels 4 ß, Also zusammen bezahlt 2 lb 9 ß

Jean Georges Wittmann épouse Anne Barbe Ohl en décembre 1734 : contrat de mariage, célébration
1734 (25.11.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 131
Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorachtbahren Johann Georg Wittmann, Maurern und Steinhauern von Funckenforff Bareÿtischer herrschafft, weÿland des Ehrsamen und bescheidenen Ulrich Wittmanns, gewesenen Ackersmanns und burgers daselbsten, mit auch weÿland der tugendsamen Frauen Margaretha gebohrner Bladeßin, beeder geweßter Eheleuthen ehelich erzeugtem Sohn, als dem brautigamn ane einem,
So dann der Ehren undt tugendbegabten Jungfrauen Annæ Barbaræ Ohlin, deß Ehren und Vorgeachten Meister Philipps Ohlen, weißbecken und burgers allhier mit der Ehr und tugendsamen Frauen Anna Barbara gebohrner Küßlerin seiner Ehelichen haußwürtin ehelich erzeugter tochter, als der Jungfraun Hochzeiterin ane deù andern theil
so beschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 25. Novembris anno 1734. [unterzeichnet] Johann georg Wittmann, Anna Barbara ohlin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 153-v, n° 25)
1734. Eod. Temp. [Dominicâ XXII. Trinit. et dom. 1. Adventus, vnd Mittwochs darauff als den 1. 10.bris] seint proclamirt vndt copulirt worden Johann Georg Wittmann lediger Maurer vndt Steinhauer auß der Marggraffschafft Bareith, Ulrich Wittmans des Ackersmanns zu Funckendorff Nachgel. Ehel. Sohn, vndt Jungfrauen Anna Barbara Ohlin, Philipp ohl, Burgers vnd weißbecken alhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann gerg wittmann, hozeiter + ist das Zeychen der Jungfrau hochzeiterin (i 156)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison dite Bæhrenhoff rue des Aveugles. Ceux du mari s’élèvent à 43 livres, ceux de la femme à 135 livres.
1734 (18. Xbr), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 50) n° 452
Inventarium über des Ehren vnd Vorachtbahren Johann Georg Wittmanns, Maurers v. Steinhauers und der Ehren v. tugendbegabten Frauen Annæ Barbaræ Wittmännin gebohrner Ohlin, beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1734. – allweilen in Ihr beeder Ehepersohnen Vor mir unterschriebenem Notario den 25.ten Novembris anno 1734. mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4.to außdrucklichen Versehen, daß einem Jeden sein in die Ehe bringende Nahrung ein freÿ eigen ohnverändert und Vorbehalten Guth seÿn und bleiben (…) – So beschehen Zu Straßburg in beÿsein V. persönl. gegenwarth der Ehren Vnd Tugendsamen Frauen Annæ Barbaræ Ohlin gebohrner Kußlerin der Ehefrauen geliebter Mutter auff Sambstag den 18.ten Decembris Anno 1734.

In einer allhier Zu Straßburg in dem sogenandten Bähren hoff ane der Blindengaß gelegenen Von beeden Eheleuthen lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden alß Volgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Guth, so allein in nachfolgenden beeden rubricen bestehet, Sa. Kleÿdung und weißen gezeugs 29, Sa. Silbers 2, Summa summarum 31 lb – Deme beÿzufügen die Ihme ane hernach beschriebenen Haussteuren 12 lb – Des Ehemanns Vermögen 43 lb
Dießem nach wird auch der Ehefrauen in die Ehe bebrachte Nahrung, Sa. haußraths 90, Sa. Silbers 4, Sa. Goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 25, Summa summarum 123 lb – Darzu kommet dero haussteuren 12 lb, Belaufft sich alßo Ihro der Ehefrauen gesambtes Vor ohnverändert in die Ehe gebrachtes guth auff 135 lb

Jean Georges Wittmann meurt en 1750 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve est de 88 livres. la masse propre aux héritiers présente un déficit de 14 livres. L’actif de la communauté s’élève à 195 livres, le passif à 177 livres

1750 (10.3.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 95) n° 792
Inventarium über Weÿland des Ehren und vorgeachten Johann Georg Wittmanns geweßten Steinhauers, Maurers und burgers allhier nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1750. – Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren der Ehren und tugendbegabten Frauen Annæ Barbaræ Wittmännin gebohrner Ohlin, deßelben geweßter Ehegattin und nunmahliger Wittib mit beÿhülff des Wohl Ehren und Wohlachtbaren H. Johann Schulers hiebevorigen bierbrauers und burgers allhier deroselben geschwornen Curatoris, ingleichem des Wohl Ehren und Wohlachtbahren Hn H. Georg Picken nich würcklichen bierbrauers und beÿsitzers allhier des Verstorbenen seel. mit erstgedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Fünff Kinder und ab intestato verlaßener Erben (…) So beschehen zu Straßburg auf Dienstag den 10.ten Martÿ Anno 1750.
Der Abgeleibte seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. Catharinam Barbaram Wittmännin, so den 27. Octobris 1749 das Vierzehende Jahr seines alters erreichet hat, 2. Johann Georg Wittmann, so den 23.t Aprilis nechst künfftig 12 Jahr alt wird, 3. Mariam Magdalenam Wittmännin, so den 14. Sept. 1749 das Neündte Jahr Ihres Alters erlanget hat. 4. Johann Jacob Wittmann, so mit dem Ende vorigen Jahrs 6 Jahr alt worden, und dann 5. Catharinam Salome Wittmännin, so den 16.ten Febr. Jüngst das dritte Jahr seines alters erreichet hat, Alle Fünff sein des defuncti mit eingangs gedachter Fr. Anna Barbara gebohrner Ohlin deßen nunmahliger Wittib ehelich erzeugte Kinder und zugleichen portionen verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Stampfgäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft Zur Helffte gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folgt
Antheil ane einer behaußung (T.) Nembl. die Helffte vor ohnvertheilt ane einer Behaußung, Höfflein, Gemeinschafft des Bronnens und Hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Stampffgäßlein, einseith neben Maria Salome Mengesin gebohrner Deckerin wittib, anderseith neben Johannes Weinling Schultheißen Zu Pfettisheim et Consorten, hinden auf die Finckische Falliments Massam stoßend, so eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben außgestellter schrifftlicher Abschatzung vom 14.ten Martÿ 1750. angeschlagen pro 750 Guldin oder 375, thut Zur dißseitigen Helffte 187. lb 10 ß. Der andere halbe theil ist Fr. Annæ Barbaræ gebohrner Kußlerin weÿl. H. Philipp Ohlen des geweßten Weißbecken und burgers allhier seel. hinterlaßener Wittib der dißseitigen Wittib leibl. Mutter gehörig. Wie beede geweßte Wittmännische Eheleuth und Sie Fr. Ohlin, dieße behaußung ins gemein, Jeedem theil zur Helffte, mit einander gekaufft haben, weißet ein teutscher Pergamenter Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contractstub gefertiget und mit deroselben anhangendem Insigel verwahret datirt den 28.ten Sept. Anno 1736.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder geweßter Ehepersohnen einander in die Ehe gebrachte Nahrung durch mich Notarium den 18.ten Decembris Anno 1734. auffgerichtet
Copia der Eheberedung (…) so beschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 25. Novembris anno 1734. Johann Daniel Lang, Notarius publicus juratus
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 12, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Rings 16 ß, Sa. Activ Schulden 35, Sa. Ergäntzung (39, Abgang 1, Rest) 37, Summa summarum 88 lb
Dießemnach werden auch der Kinder und Erben Vätterlich ohnveränderte Rubrices und Effectes beschrieben, Sa. Kleÿding und weißen Gezeigs 8, Sa. Silbers 19 ß, Sa. der Ergäntzung (12, abgang 15 ß, Rest)11, Summa summarum 20 lb – Schulden 35 lb, Der Erben ohnverändert Passiv onus 14 lb
Endlichen wird auch die gemeine theilbare Verlaßenschafft anhero gesetzet, Sa. haußraths 7, Sa. Silbers 11 ß, Sa. helffte ane einer behaußung 187, Summa summarum 195 lb – Schulden 177, Nach deren Abzug 17 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 92 lb
Abschatzung Vom 14. Martÿ 1750. Auff begehren Weÿland Johann Georg Wittmanns deß geweßenen Steinhawers seel. hinterlaßener Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem Stampffgäßlein, einseit neben einer behaußung dem Schultheißen Von Pfettisheim gehörig, anderseit neben Salome deckertin und hinten auff herrn Fincken den handelßmann stosend, gelegen Solche behaußung hat neben dem Eingang Zweÿ Stüblein und Zweÿ Küchlein Auff dem Ersten stock Eine Stube Ein Kämmerlein Ein Küchel und hauß öhren, auff dem zweÿten stock Zwo stuben, Ein Küchel Ein Kämmerlein und ein haußöhren, darüber ist der Tachstuhl so mit breit Ziegeln gedeckt, Im höffel ist auch ein gewölbtes Kellerlein und Gemeinschaffter bronnen Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorher geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und Angeschlagen Worden Vor und umb Sieben Hundert und Fünffzig Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Werner Werckmeister
(cote 94 Z 38) Grosse de l’inventaire de la succession de Jean Georges Wittmann, tailleur de pierres et bourgeois de Strasbourg
Lect. Auff der Statt Stall d. 28. Martÿ 1750 – Prod. beÿ E. Löbl. Vogteÿ gericht den 4.ten Aprilis 1750.

Anne Barbe Kussler meurt en 1763 en délaissant pour unique héritière sa fille Anne Barbe. Les experts estiment la maison 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 309 livres, le passif à 88 livres.

1763 (14.10.), Not. Zimmer (6 E 41, 1403) n° 60
Inventarium über Weÿland Frauen Annä Barbarä Ohlin gebohrner Kußlerin, auch weÿland Herrn Philipp Ohlen geweßenen Weißbecken und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener Wittib nunmehr auch seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1763. – nach ihrem den 26. Augusti dieses lauffenden Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen Hientritt hie Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren Frauen Annä Barbarä gebohrner Ohlin, weÿland Johann Georg Wittmanns geweßenen Steinhauers, Maurers und burgers allhier seel. hinterlaßene Wittib, der Verstorbenen seel. einigen tochter und ab intestato nachgelaßener Universeal Erbin, beÿständlich Meister Valentin Beÿerle des Schuhmachers und burgers dahier inventirt und ersucht – So geschehen alhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 4. Octobris Anno 1763.

In einer allhier zu Strasburg ane dem Stampffgäßlein gelegenen Zum theil in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folgt
Antheil ane einer behaußung. Nemlichen die Helffte vor ohnvertheilt ane einer Behaußung, Höfflein, Gemeinschaft des Bronnens und Hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Stampffgäßlein, einseith neben Maria Salome Mengesin gebohrner Deckerin, Wittib, anderseith neben Johannes Weinling dem Schultheißen Zu Pfettisheim et Consorten, hinden auf die ehemalige Finckische behaußung stoßend, so eigen und durch (die Werckmeistere) zufolg deroselben zu mein Notarii Concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung vom 2. Novembris hujus anni angeschlagen pro 600 Gulden, Hievon langt die hiehero gehörige Helffte an 300. lb. Der andere halbe theil ist der dißortigen Erbin und dero Kindern zuständig. Über vorherige behaußung besagt ein in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertigter teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit deroselben anhangendem Insigel verwahret datirt den 28.ten Sept. 1736.
Sa. Haußraths 9, Sa. Antheils ane einer behaußung 300, Summa summarum 309 lb – Schulden 88, Nach deren Abzugn Beschluß und Stall Summ 220 lb
Abschatzung Vom 2.ten Xber 1763. Auff Begehren Weil Fr: barbra Ollin seil. hinderlaßener Erben ist eine behausung Alhie in der Statt Straßburg in dem stampffgesell Gelegen Einseit Neben Fr. Cläiberin Witib Ander seit Neben Fr: Mennichin Witib Vnd hienden Auff H Faber dem Handels Man stosend Gelegen solche behausung besteht in Ettliche Stuben Kamern Und Kichen, dar jber ist der dach Stull mit breidt Ziglein belegt hat auch ein Getrembten Keller hoff und Gemeinschafftlichen brunnen. Von uns Unterschribnen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern nach vorhero Geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach Estimirt Und Angeschlagen Worden Vor und Vmb Ein Thausent Zweÿ Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber

Anne Barbe Ohl meurt en décembre 1767 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 540 livres, le passif à 125 livres.

1768 (11.2.), Not. Zimmer (6 E 41, 1410) n° 179
Inventarium über Weÿland Fraun Annä Barbarä Wittmännin geborner Ohlin auch weÿl. Johann Georg Wittmann, gewesenen Steinhauers und burgers allhier hinterlaßener Wittib Verlaßenschaft aufgerichtet Anno 1768. – nach ihrem den 13.ten Decembris des verfloßenen 1767.sten Jahres aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen alhier zu Straßburg in beÿseÿn H. Christian Ludwig Kübler J. U. Lt wie auch E. E. großen Raths alten und E. E. kleinen Raths dermaligen beÿsitzers als Zufolg Erkantnus vom 4. hujus vor dem abwesenden Erben hierzu abgeordneten H. Deputati aug Donnerstag den 11. Februarÿ Anno 1768.
Die Verstorbene hat ab intestato Zu Erben verlaßen, 1° Frau Catharinam Barbaram Letzin gebohrne Wittmännin, Johannes Letz des Spanners und Burgers dahier Ehefrau, welche diesem Geschäfft beÿständlichen Ihres Ehemanns in Person abgewartet, 2° Johann Georg Wittmann, den Maurer und Steinhauer in Amsterdam wohnhaft, In deßen Namen hiebeÿ Zugegen gewesen vorher in dem Eingang erwehnter H. Lt. Christian Ludwig Kübler, 3° Jgfr. Mariam Magdalenam Wittmännin, so majorennis und beÿständlichen Johann Leonhard Bachoffner des Metzgers und burgers alhier Ihres bräutigamsn dieser Inventur persönlich beÿgewohnet und 4° Johann Jacob Wittmann, Juris Studiosum, welcher auch majorennis seÿe und sein Interesse hiebeÿ besorget hat. Alle vier der Verstorbenen mit Eingangs gemeltem Johann Georg Wittmans ihrem geweßten Ehemann ehelich erzeugte Kinder und ab intestato zu gleichen Antheilen hinterlaßene Erben.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Stampffgäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschaft gehörigen behausung befunden worden wie folgt
(f° 4-v) Eigenthum ane einer behaußung. Nemlichen eine Behaußung, Höfflein, Hoffstatt und Gemeinschaft eines Bronnens samt allen übrigen deren Gebäuden, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Stampfgäßlein, einseit neben Mr. Menges dem gewesenen Schneider, anderseit neben Mr Geiger dem Schreiner und hinden auf Herrn Hannong, den Porcellan fabricanten und burgern alhier stosend, so freÿ, leedig, eigen, und durch (die Werckmeistere) Zufolg deroselben außgestellter beÿ dem Concept sich befindlichen Abschatzung Zeduls de dato 19. Februarii 1768. angeschlagen worden vor 1000 Gulden oder 500 lb. Ane dieser behaußung war die eine Helfte weÿl. Fr. Annæ Barbaræ gebohrner Kußlerin, längst weÿland H. Philipp Ohlen, des gewesenen Weißbecken und burgers dahier hinterlaßene Wittib der Verstorbenen eheleiblicher Mutter seelig gehörig, so Ihro der Defunctæ durch solch ihrer Mutter Absterben erblichen zugekommen, und ane der übrigen Helffte so in weÿl. Joh: Georg Wittmann Ihr der Verstorbenen Ehemanns theilbare Verlaßenschafft gehörig war, ist derselben als participantin ane solcher theilbaren Nahrung ein dritter theil eigenthümlich zuständig, das Eigenthum der restirenden Zweÿ dritter Theile aber wurde vermög des zwischen Ihro der Verstorbenen Frauen Wittmännun und H. Pick der dißortigen Erben gewesenen Vogt beÿ Löbl. Vogteÿgericht den 18.ten Aprilis 1750. getroffenen Kinder vertrag Ihnen denen Erben reservirt, wären demnach nur vier sechste theil in diese Verlaßenschaft eigenthümlich gehörig, weilen aber eines solcher Kinder seithero gestorben und von der Mutter geerbt worden, ferner dreÿ derselben bereits ein jeedes 50 gulden auf Abschlag ihres vätterlichen Guths erhalten, und im Fall Sie die Kinder und Erben Ihre Jura wegen solchem Eigenthum exerciren wolten, Ihre rata ane denen obbezalten Vätterlichen Passivis leiden müßten, so ist um Verhütung aller Weitläuffigkeit das Eigenthum dieser Behausung verglichener masen als völlig in gegenwärtige Verl. gehörig beschrieben, und hingegen was denen annoch lebenden Kindern vor restirend Vätterlich Gut gebührig denen Passivis aus Ihr der Defunctæ Verl. zu bezalend einverleibt worden. Über dieße behaußung besagt ein teutscher Pergamentene Kaufbrieff in allhießiger C. C. Stb. gefertiget und mit deroselben anhangendem Insigel verwahret datirt den 28.t Septembris A° 1736. ausweißend wie beede geweßte Wittmännische Eheleuthe und Fr. Anna Barbara Ohlin gebohrne Kußlerin der Defunctæ Mutter solche behßg. ins gemein jedem theil Zur helffte mit einander erkauft haben.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 37, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 500, Summa summarum 540 lb – Schulden 125, Nach deren Abzug 415 Conclusio finalis Inventarÿ ey Stall summa 400 lb
Abschatzung Vom 19.ten feberÿ 1768. Auff begehren Weil. Frau barbra Wiedtmanin Geborne Ohlin hiender Lasener Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in dem Stampff geslein gelegen, Einseits Neben Meister Geiger dem schreiner ander seits Neben Maÿster Mangnus und hienden auff H. Faber Dem Handelsmann Stossent Gelegen solche behaußung besteht in Ettlichen Stuben Kamern und Kichen Dar Jber ist der dach Stuhl mit breid Ziglein belegt, hat auch ein getrembter Keller kleinen hoff und gemeinschafftlichen brunnen. Von uns den Vnterschribnen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern Nach vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer Gerechtigkeit dem jetzigen wahren Werth Nach Estimirt und Angeschlagen Worden Vor und umb Ein Thausent gulden [unterzeichnet] Werner, Huber

Les héritiers vendent la maison 805 livres à leur voisin Joseph Adam Hannong, propriétaire de la manufacture de porcelaine

1768 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 183
Fr. Catharina Salome geb. Wittmännin Johann Lentz des spanners Ehefrau, Johann Georg Wittmann der maurer und steinhauer dermahlen zu Amsterdam wohnhafft, Maria Margaretha geb. Wittmännin Johann Leonhardt Bachoffner des metzgers Ehefrau, Johann Jacob Wittmann juris studiosus alhier so über 25 jahre alt
in gegensein H. Joseph Adam Hannong des porcellanfabricanten und Chur pfältzischen Commercienrath
eine behausung, höfflein und hoffstatt, gemeinschafftlichkeit eines bronnens sambt allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, ane dem Stampffgäßlein, einseit neben den Mengerischen erben, anderseit neben N. Geÿer dem schreiner, hinten auff den Käuffer selbsten – um 805 pfund

Vente provisoire au plus offrant, jointe à l’inventaire précédent

1768 (3.3.), Not. Zimmer (6 E 41, 1410), Joint au n° 179 du 11 février 1768
Anno 1768 den 3. Martÿ nachmittag nach Zweÿ Uhr, auf Ansuchen 1° Frn Catharinä Barbarä geb. Wittmännin, Johannes Letz des Spanners und Burgers allhier Ehefrau, beÿständlichen deßelben, 2° Johann Georg Wittmann, des Maurers und Steinhauers gewohnlich in Amsterdam wohnhaft, dermalen allhier Zu Straßburg, 3° Fr. Mariä Magdalenä geb. Wittmännin, Johann Leonhard Bachoffner des Metzgers und burgers dahier eheliche haußfrauen, von gedachtem dero Ehemann hierzu anthorität und 4° Johann Jacob Wittmann, Juris Studiosi, alle vier Weÿland Fraun Fr. Annä Barbarä Wittmännin geborner geb. Ohlin mit auch weÿl. Johann Georg Wittmann, gewesenen Steinhauers und burgers allhier, ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu gleichen Antheilen hinderlaßene Erben,
wurde Zu Verkauff und Versteigerung einer alhier Zu Straßburg ane dem Stampfgäßlein gelegener Behaußung, Höfflein und Hoffstatt gemeinschaftlichen Bronnens samt allen übrigen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, einseit neben Mr. Menges dem gew. Schneider, anderseith neben Mr Geiger, dem Schreiner und hinden auf H. Hannong, den Porcellan fabricanten stosend, so Ihnen denen Requirenten als ein ererbt mütterlich Guth eigenthümlich zuständig, auch freÿ leedig und eigen, nach vorhergegangenen ordnungsmäßigen publication, mit Zuziehnung mein des unterschriebenenen Notarÿ in der Gast behaußung Zum goldenen Pferdt unter nachfolgenen ausdrucklichen Conditionen offentlich geschritten als (…) ausgeruffen vor und um 1600 fl.
Worauf folgende Gebottt gethan worden als von H Hannong dem Procellan fabricanten 1610. fl.
(affiche, Behausung zu verkauffen)

Joseph Adam Hannong hypothèque la maison qu’il vient d’acheter au profit du receveur de l’Evêché Jean Mathieu Schmitt

1768 (22.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 130)
Obligation – Sr Joseph Adam Hannong conseiller de commerce de S.A. Electorale palatine propriétaire de la manufacture de fayance en cette ville
Sr Jean Mathieu Schmitt Receveur de l’Eveché et Receveur général du clergé demeurant au palais episcopal, 3600 livres
hypothèque de la maison petite cour et dépendances scituée en cette ville rue dite Stampffgässelein, d’un côté les héritiers menges d’une part le nommé geyge menuisier d’autre par derrière sur une autre maison du Sr debiteur qui a acquis ladite maison à la Chambre des Contrats le 7 mars dernier

L’inventaire Hannong dressé en 1782 lui attribue une valeur minimale de 600 livres.
Le menuisier Jean Geyer acquiert la maison voisine de la sienne après la faillite de la manufacture de porcelaine. Les deux maisons formant l’angle oriental de la rue du Jeu-des-Enfants partagent la même destinée jusqu’au début du XX° siècle.

1783 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 55-v
Ganthkauff, 23 jan. 1783 – ist die in H. Joseph Adam Hannong des porcellan fabricanten falliments massam gehörige behausung, höfflein und hoffstatt samt gemeinschafft eines bronnens ane dem Stampffgäßlein, einseit neben den Mengesischen erben, anderseit neben Mr Geÿer dem schreiner, hinten auff sie selbst
ihme Mr Johannes Geÿer als letzt und meistbietenden

Originaire d’Altingen près d’Ammerbuch en Wurtemberg, le menuisier Jean Geyer devient tributaire chez les Charpentiers en septembre 1763
1763, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 2-v) Dienstags den 20. Septembris 1763 – Evangel. Neuzünfftiger
Johannes Geiger Schreiner von altingen hertzog Würtenbergischer herrschafft geb. prod. Stall und Cantzleÿ schein de datis 2. vnd 24. 7.bris 1763 bitt Ihn gegen erlag der gebühr, wann er præstanda præestit haben würd einen Zünfftig anzunehmen
Erkand, willfahrt, Juravit vnd hat 3 lb d erlegt.

Fils du meunier Michel Geyer à Altingen, Jean Geyer épouse en septembre 1763 Chrétienne Madeleine Kleiber, fille du menuisier Elie Kleiber (propriétaire de la maison à l’angle de la rue du Jeu-des-Enfants et de celle du Foulon) : contrat de mariage, célébration
1763 (24.8.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 746
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Johann Geÿer dem leedigen Schreiner Mr Michael Geÿer des Müllers und burgers in Altingen Würtenbergischer Herrschafft mit Fr. Agatha Geÿerin geb. Linckin ehelich erzeugtem Sohn, als dem Hochzeiter, welcher elterlichen Consens hierzu zu haben Versicherte, unter assistentz H. Adam Heinrich Prox deß Kürschners und Vöchhändlers auch burgers alhie ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Christinä Magdalenä Kleiberin weÿl. Mathiæ Kleibers gewesen Schreiners und burgers dahier, mit Fr. Maria Catharina gebohrner Moßerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter tochter als der Jgfr Hochzeiterin, beÿständlich Hn Johann Jacob Fischers Gastgebers und angesehenen burgers dahier in beÿseÿn dero eheleiblichen mutter
Straßburg Mittwochß den 4. Augst Anno 1763. [unterzeichnet] Johannes Gejr Als Hochzeiter, Cristina Magdalena Kleiberin Als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 7-v, n° 19)
Anno 1763 den 4. Septembris als auff den 14. nach Trinitatis und den 11 ejusdem als auff den 15. nach Trinitatis sind beÿ uns Zum ersten v. Andern mal ausgeruffen und am Michael drauff den 14. Septembris beÿ uns copulirt worden Johannes Geÿer lediger Schreiner und burger allhier gebürtig von Altingen aus dem Hertzogthum Würtenberg des Michael Geÿers Müllers und burgers daselbsten ehelicher Sohn, und Jgfr. Christina Magdalena Kleiberin des weÿland Elias Kleibers gewesenen schreiners und burgers allhier hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Gejr Hochzeiter, cristinæ Magdalenæ kleiberin als hotzerin (i 10)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de leur mère et belle-mère respective. Ceux du mari s’élèvent à 56 livres, ceux de la femme à 319 livres.
1764 (31.3.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1194) n° 1386
Inventarium und Beschreibung desjenigen Haab Nahrung und Güther so der Ehrsam u. bescheidene Meister Johannes Geÿer der Schreiner und der Ehren und tugendsahme Frau Christina Magdalena Geÿerin geb. Kleiberin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in ihren Mittwochs den 14.ten Septembris des zurückgelegten 1763.sten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen alldieweilen in ihrer vor mir Notario den 24.ten Augusti solchen Jahrs auffgerichteten Eheberedung § 4.to unter anderm wohlbedächtlich abgeredet und verglichen, daß einem jeden sein in den Ehestand bringendes Gut ihn und seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle (…) So beschehen Straßburg Sambstags den 31.ten Martÿ 1764 in fernerm beÿseÿn Fraun Mariæ Catharinæ Kleüberin geb. Meßnerin, weÿl. Mr Eliæ Kleübers gew. Schreiners und burgers allhier selig hinterbliebener Wittib der Ehefraun eheleiblichen Mutter und H. Isac Hafner des Rathsboten und burgers allhier Zu Straßburg der Ehefraun H. beÿsitzers.
In eine allhier Zu Straßburg ane der Kinderspielgaß oben am Stampfgäßlein gelegenen der Ehefrauen Mutter Zum theil zuständigen behaußung befunden worden, wie folgt.
(f° 7) Norma hujus inventarii. Des Ehemanns eingebrachtes gut. Sa. Werckzeugs Zum schreiner handwerck gehörig 20, Sa. Gemachter arbeit zum schreiner handwerck gehörig 7, Sa. Silbers 14, Sa. baarschafft 13, Summa summarum 56 lb
Dießemnach wird auch der Ehefraun in den Ehestand gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 108, Sa. Werckzeugs zum schreiner handwerck gehörig 18, Sa. Gemachter Arbeit Zum Schreiner handwerck gehörig 7, Sa. Silbers 22, Sa. Goldener Ring 12, Sa. baarschafft 12, Sa. activorum 123, Summa summarum 319 lb

Chrétienne Madeleine Kleiber meurt en 1809 en délaissant pour héritier testamentaire son mari
1809 (12.6.), Strasbourg 5 (28), Not. F. Grimmer n° 5662
Déclaration tenant lieu d’inventaire de la succession de Christine Madeleine Kleiber, épouse de Jean Geyer menuisier, décédée le 21 mars dernier – à la requête du veuf, légataire par testament reçu par le soussigné notaire le 13 ventose 13 par lequel la défunte l’a institué seul et unique héritier
dans la maison mortuaire rue du Jeu des enfants n° 14
habits 56 fr, remploy 1000 fr, total des propres de l’héritier 1056 fr
communauté, meubles 324 fr
Immeuble. Une maison cour avec appartenances et dépendances droits aisances située en cette ville rue de l’Arc en ciel n° 13, entre le Sr Danner greffier de la justice de paix et N. N. derrière veuve Löw – chargée d’une rente foncière payable à l’hopital de cette ville, occupée par N Recaud journalier moyennant un loyer annuel de 60 fr, Köener garçon charpentier 36 fr, Couperet domestique 24 fr, Meyné cordonnier 24 fr, Henriot clerc 24 fr, N une veuve 15 fr, ensemble 183 fr de revenu faisant en capital 3660 fr – le titre de propriété est un contrat passé à la Chambre des Contrats le 2 octobre 1788
total général 3984 fr, passif 1120 fr, reste 2864 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 112 F° 44-v du 17.6.

Jean Geyer meurt l’année suivante après avoir institué son neveu Melchior Fischer (voir ci-dessous) pour son légataire universel
1810 (23.11.), Strasbourg 5 (32), Not. F. Grimmer n° 6637
a comparu Melchior Fischer maître menuisier en cette ville, lequel a dit que son oncle Jean Geyer menuisier l’ayant institué pour héritier unique et universel par testament reçu par le soussigné notaire le 2 floréal 13 enregistré le 6 du présent à charge d’acquitter les legs suivants à 1. Anne Marie et Jean Geyer d’Aldingen dans le pays de Würtemberg les deux enfants délaissés par le frère du défunt feu Michel Geyer huilier à Aldingen, 2. Anne Marie, Ursule, Jacques et Bartélémy Oefinger dudit Aldingen les quatre enfants délaissés par sa sœur Anne Marie Geyer femme de Jean Oefinger tonnelier, 3. Jacques et Jean Fischer dudit Aldingen fils de feu Agathe Geyer femme de Melchior Fischer tisserand
Jean Geyer est décédé le 5 de ce mois et son épouse déjà avant lui
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 5 du 1.12.

Inventaire correspondant
1811 (2.1.), Strasbourg 5 (33), Not. F. Grimmer n° 6726
Déclaration tenant lieu d’inventaire de Jean Geyer ci devant menuisier, dressé à la requête de Melchior Fischer menuisier héritier universel suivant testament reçu par le soussigné notaire le 2 floréal 13, enregistré le 6 novembre dernier
meubles 373 fr
immeuble. Une maison, cour avec appartenances et dépendances, droits, aisances située en cette ville rue de l’arc en ciel n° 13, d’un côté le Sr Danner greffier de la justice de paix et NN, derrière contre la propriété du Sr Knoderer – chargée d’une rente foncière aux hospices civils de 6 francs – est occupée par Körner garçon charpentier moyennant un loyer de 36 francs, Meyné cordonnier 24 fr, Henriot Claire 24 fr, N une veuve 15 fr, Schmitt garçon de bureau 24 fr et Gallitzer imprimeur 60 fr ensemble 183 fr de revenu, faisant en capital 3660 fr, Le titres de propriété sont un acte passé à la Chambre des Contrats le 2 octobre 1788, plus une déclaration tenant lieu d’inventaire de Christine Madeleine Kleiber épouse du défunt devant le soussigné notaire le 12 juin 1809
total général 4033 fr, passif 3420 fr, reste 613 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 64-v du 9.1.

Jean Geyer et Chrétienne Madeleine Kleiber vendent leurs deux maisons contiguës et un terrain au Faubourg de Saverne au menuisier Melchior Fischer moyennant 5800 francs en s’y réservant l’habitation

1799 (18 ventose 7), Strasbourg 9 (anc. cote 26), Not. Bossenius n° 471
bürger Johannes Geÿer Schreiner und bürgerin Christina Magdalena geb. Kleiber
in gegensein Melchior Fischer ebenmäßigen Schreiners
Eine behausung, so vormals in zweÿ häußern bestundt, hoffstatt zweÿ höfflein bronnen und Stallung samt allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Kinderspiel gaße mit N° 14 und ein Eck des Stampfgäßleins ausmachend mit N° 16 marquirt, einseit neben bürger Schlehenacker vormaliger biersieder anderseit ist das Eck des Stampfgäßleins neben bürgerin Sophia G*rass wittib hinten auff genanten bürger Schlehenacker – davon gibt man 2 francken 73 2/5 c dermalen de Republick gehören jährlichen bodenzinß
Ferner ein Platz worauf ein holtz schopf stehet gelegen allhier an der Zaberer Vorstadt an der Kagenecker gaß einseit neben b. Andeas Ruhlmann anderseit neben bürger Jacob Federlin beede Gartnern vornen und hinten auf besagten Plaz stosend und ist man von Grund und boden der hiesigen Gemeinde jährlich 24 francken an zins zu geben pflichtig, der Schopf aber ist frei ledig und eigen
wobeÿ bedungen worden, daß die Verkäufer solche behausung samt zugehörden so lang sie leben oder nur eines derselben am leben sein werde zu bewohnen zu gebrauchen zu benuzen und zu geniesen berechtiget allso daß nach ihrem belieben die Innwohner zu wählen
betreffend aber die Wonung samt zugehörden so der Käufer allda wirklich inne hat so ist solche von erstgedachter Verfügung ausgenommen – um 5800 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 66 F° 66 du 24 vent. 7

Les Quinze dispensent Melchior Fischer de terminer ses années d’épreuve pour qu’il puisse présenter son chef d’œuvre
1785, Protocole des Quinze (2 R 195)
Melchior Fischer Contra E E Meisterschafft der Schreiner
(p. 385) Sambstags den 17.ten Decembris 1785. Rang nomine Mstr Johannes Geÿer des Schreiners und burgers allhier namens seines vettern Melchior Fischer des ledigen Schreiner gesellen von Altingen im Wirtenbergischen gebürtig Contra E E Meisterschafft der Schreiner Obermeister producirt unterthäniges memoriale juncto petito samt beÿlagen sub N° 1 & 2 puncto gnädiger admissione zum Meisterstück, Osterrieth setzt, Rang bitt wie in memoriali, facta lectione Jst Erkandt, wird Implorant von fernerer muthzeit dispensirt sofort seÿe derselbe Zum Meisterstück Zu admittiren

Melchior Fischer, maître menuisier originaire d’Altingen près de Tubingue en Wurtemberg, épouse en 1787 Anne Marie Renchert, fille de jardinier : contrat de mariage par lequel Jean Geyer, l’oncle du marié domicilié à Strasbourg, lui fait une donation et assure le logement des futurs époux
1787 (20.2.), Me Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 643) n° 107
(Eheberedung) erschienen seÿen, der Ehr: und Vorachtbare Melchior Fischer leediger aber großjähriger Schreinermeister, Melchior Fischer des Leinenwebers Zu Altdingen im Wirtembergischen mit fr. Agatha geb. Geÿerin ehelich erzeugter Sohn beiständlich Hern Johannes Geÿers Schreinermeisters und b. alhier seines Oheims, als bräutigam ane einem
so dann die tugendbegabte Jungfrau Anna Maria Renchertin des Ehrs: Johannes Renchert Gartners UW. und b. hieselbst ehelicherzielte Tochter unter berathung und Assitentz ihres erstgesagten Vaters als Jungfr. braut alne dem andern theil

Zehendens macht sich Hr Geÿer freÿwillig anheischig, dem bräutigam seinem Vetter als eine Ehesteur aus dem seinigen baar zu behändigen die Summ von 600 Gulden welche Schanckung durch den Hochzeiter dancknehmig angenommen worden. Anbeÿ verspricht Er Hr Geÿer seinem Vettern alle Jahr 100 Gulden vor den von ihme verhoffenden fernern treuen beistand in der Profession und fleißige Mit Arbeit Zu behändigen, auch Ihne und die Jungfr. Braut in Kost und Losament beÿ sich zu behalten und Zu versehen, Und dieses solange als es ihme H Geÿer gefällig seÿn werde die Profession zu behalten, Würde er aber einmal die Werckstätt übergeben, so hat er als dann andere Maßreglen mit seinem Vettern Vorzunehmen sich vorbehalten [unterzeichnet] Melchior Fischer als Hochzeiter Anna Maria Renchertin als Hochzeiterin
Auf Dienstag den 20. Hornung im Jahr Christ 1787

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 113-v, n° 12)
1787 Mittwoch den 18. Aprilis sind nach vorhergeschehener zweÿmahliger Proclamationen, in unserer Kirch copulirt worden, Melchior Fischer led. Schreinermeister und burger alhier, Melchior Fischer Leinenwebers zu Altingen Würtenb. Herrschaft mit Fr. Agatha geb. Geÿerin ehl. erzeugter Sohn, Und Jungfr. Anna Maria, Johannes Renchert, Gartners und burgers alhier mit weil. Fr. Maria Salome geb. von Friedolsheim ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] mit assistentz fischer als Hochzeiter, Anna Maria Renchertin als hochzeiterin (i 120)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. f° 55-v, n° 6) Im Jahr 1787 den 18. Aprilis sind nach zweimahliger proclamationen in den h. Ehestand zum alten St. Peter eingesegnet worden, Melchior Fischer der ledige Schreinermeister und burger alhier, Melchior Fischer Leinenwebers zu Altingen Würtenbergischer Herrschafft ehl. Sohn, und Jungfr. Anna Maria, Johannes Renchert, Gartners UW und burgers alhier ehel Tochter (i 58)

Melchior Fischer devient bourgeois
1787, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 140
Melchior fischer der schreiner Von alding tutlinger oberamts im württenbegisch. gebürtig weÿland Melchior fischer des gewesenen burgers Und weber daselbst ehl. sohn Verheurathet miy Anna Maria renchert des hießigen burgers und gartners unterwagner ehl. tochter, erhalt das burgerrecht ab uxore Vmb d. alten burger schilling, will dienen Zue E. E. Zunfft der Zimmerleuth, juravit d. 26.ten aprilis 1787.

Melchior Fischer est reçu à la tribu des Charpentiers
1787, Charpentiers (XI 34), Dienstag den 25. Septembris 1787
(f° 91-v) Neuzünfftiger E. R. – Erschienen Meister Melchior Fischer, der Schreiner Von Altingen gebürtig producirt Cantzleÿ und Stallschein de dato 26. Aprilis 1787. bittend ihne Zufolg derselben beÿ dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünfftigen Zu recipiren sub oblato præstanda Zu præstiren und die Gebühr Zu erlegen.
Erkannt, Gegen Erlag der Gebühr Willfahrt. Juravit

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de Jean Geyer au Vieux-Marché-aux-Vins. Ceux du mari s’élèvent à 528 livres, ceux de la femme à 1409 livres.
1787 (18.5.), Me Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 638) n° 260
Inventarium über Meister Melchior Fischer, des Schreiners wie auch Frauen Anna Maria gebohrner Renchertin beeder Eheleuthe und burger alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in den Ehestand gebrachte Vermögenschafften – in ihren den 18.den jüngst verfloßenen April Monath angetrettenen Ehestand einander Zu und einbgebracht haben, Welche beederseits Vermögenschaften /:angesehen die Ehegattin in der vor mir Notario unterm 20.ten februarÿ 1787 errichteten Heuraths Abrede §° 5.to die Versehung gethan, daß solche ein unverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben solle:/ – so geschehen Zu Straßburg mit Zuziehung H Johannes Renchert Gartner UW. und H Johann Friderich Vogt des Holtzhändlers der Ehefraun beistands, so dann H Johannes Geÿers des Schreiner meisters auf Freÿtag deb 18. May im Jahr 1787

In einer alhier Zu Straßburg ane der Kinderspielgaß gelegenen Herrn Geÿer dem Schreiner meister eigenthümlich gehörigen behaußung ist befunden worden
Widtums Verfangenschaft In der Ehefraun unverändert Nahrung gehörig. Welche Hr Johannes Renchert, Gartner unter Wager und b. alhier der Ehefrau Vater von seiner erstern Ehefraun weiland fraun Maria Salome Renchertin gebohrner von Friedolsheim vermög dero den 13.den Dec. 1768. vor auch weiland Herrn Not° Johann Daniel Stöber sen: gestiffteten Codicilli lebens länglich Zu genießen hat – Eigenthum ane einer behaußung. Nemlichen eine behaußung
alhier zu Straßburg dero Vorstadt Weißenthurnstraß an St Aureliæ Gaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Des Manns in die ehe gebrachtes Guth. Sa. Haußraths 119, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 45, Sa. baarschafft 300, Summa summarum 465 lb – Wird nun dazu gelegt deßen hälfte ane enen haussteuren 63 lb. Des Manns Gut 528 lb
Diesemnach wird auch der Frauen in die Ehe gebracht Vermögenschaft verzeichnet, Sa. haußraths 108, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 31, Sa. baarschafft 6, Sa. Pfenningzinß hauptguts 502, Sa. Eigenthum ane liegenden güthern 1025, Summa summarum 1679 lb – Schulden 333 lb, Nach deren Abzug 1346, Dazu gelegt die übrige Hälfte ane den Haussteuren mit 63 lb – Der Frauen eingebr: Vermögen 1409 lb

Inventaire après décès d’un locataire, le perruquier Joseph Grübel.

1811 (21.2.), Strasbourg 12 (36), Not. Wengler n° 5548
Inventaire de la succession de Joseph Grübel, perruquier décédé à l’hôpital civil le 2 janvier 1811 – à la requête de Marguerite Grübel, majeure, et Louis Henri Hecht, propriétaire membre du Conseil municipal, tuteur légal des enfants élevés à l’hospice des orphelins et pour le cas particulier de Philippe Henri 11 ans, seuls et uniques héritiers pour moitié de leur père
dans une maison appartenant au Sr Fischer menuisier sise rue du Jeu des Enfants n° 14
meubles 152 fr, passif 169 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 f° 124-v du 22.2.

Melchior Fischer meurt en 1832 en délaissant un fils. La minute de l’acte n’est pas conservée

1832 (28.9.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Melchior Fischer, propriétaire – à la requête 1. d’Anne Marie Renckert la veuve à cause de la communauté, 2. Frédéric Fischer, brasseur
masse active, meubles 325 fr, argent 150 fr, dettes actives 2400 fr
4. 2 maisons à Strasbourg 44 000 fr
5. une remise et jardin estimés 1200 fr
total 48 075 fr – remplois 7286 fr ; garde robe 107 fr, remploi 2086 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 212 F° 172-v du 1.10.

Anne Marie Renchert veuve de Melchior Fischer meurt en 1841 en délaissant pour unique héritier son petit-fils Charles Frédéric Fischer, fils du brasseur Jean Frédéric Fischer

1841 (23.4.), Me Grimmer
Inventaire de la succession de Anne Marie Renchert veuve Melchior Fischer ancien maître menuisier à Strasbourg, y décédé le 24 octobre 1840, à la requête de Rosalie Amélie Granier, veuve de Jean Frédéric Fischer, brasseur à Strasbourg, agissant 1° comme usufruitière de moitié des biens délaissés par Anne Marie Renchert suivant son testament reçu Grimmer le 17 avril 1839, 2° comme mère et tutrice légale de Charles Frédéric Fischer son fils mineur
prisée des meubles 443, argent comptant 708, créances 25.170
Immeubles, une maison rue du jeu des enfants N° 14 et 5 pièces de terre ban de Strasbourg
acp 286 (3 Q 30 001) f° 74-v du 23.4.

1844 (31.5.), Strasbourg 6 (72), Not. Striffler n° 2141
Notoriété – (…) voir parfaitement connu Mme Anne Marie Renchert, veuve du Sr Melchior Fischer, menuisier demeurant à Strasbourg et décédée en ladite ville le 24 octobre 1840, Et attester pour vérité et notoriété a qui il appartiendra qu’après le décès de la dite De Fischer il n’a point été fait d’inventaire et qu’elle a délaissé pour son seul et unique héritier M. Charles Frédéric Fischer, Etudiant en droit demeurant à Strasbourg
acp 324 (3 Q 30 039) f° 22

Jean Frédéric Fischer épouse en 1820 Amélie Rosalie Granier, fille adoptive d’un officier
Mariage, Strasbourg (n° 278)
Acte de mariage célébré le 11 octobre l’an 1820. Jean Frédéric Fischer, majeur d’ans, né en légitime mariage le premier Floréal an II à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, brasseur, fils de Melchior Fischer, brasseur cette ville et d’Anne Marie Renchert ci présente et consentante, Amélie Rosalie Granier, majeure d’ans, née le 13 Mai 1799 à Colmar (Haut rhin) domiciliée audit lieu, fille adoptive de Charles Hubert Granier, officier retiré au même lieu et fille de feue Marie Madeleine Hatt, les deux conjoints, cette dernière décédée à Colmar le 10 décembre dernier. Ladite épouse a produit son acte d’adoption dressé par Elie Graff, adjoint faisant les fonctions d’offcier de l’état civil par délégation spéciale du maire de la ville de Colmar le 29 juin dernier (signé) Jean Frédéric Fischer, Amelie Rosalie Granier (i 21)

Frédéric Fischer meurt en 1837 en délaissant pour unique héritier son fils
1837 (18.12.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la communauté entre Frédéric Fischer, brasseur, et Rosalie Emilie Granier la veuve mère et tutrice légale de Charles Frédéric son fils
Enregistrement de Strasbourg, acp 255 F° 64 du 22.12.

1852 (31.7.), Me Roessel Aîné
Compte de tutelle rendu par Rosalie Amélie Granier, veuve de Jean Frédéric Fischer, vivant brasseur à Strasbourg
à son fils Charles Frédéric Fischer
duquel il résulte que la mère est restée créancière envers son fils d’une somme de 14.528 francs sauf l’usufruit qui lui est est assuré
Récépissé du compte pour vérifier et examiner
acp 412 (3 Q 30 127) f° 44 du 12.8. Roessel A.

Rosalie Amélie Granier vend au nom de son fils les deux maisons contiguës à Louis Michel Narth, cordonnier autrefois menuisier, moyennant 18.000 francs

1841 (25. 7.br), Strasbourg 3 (88), Me Burtz n° 28
A comparu Mad. Rosalie Amélie Granier, veuve de feu M. Jean Frédéric Fischer, brasseur, demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’au nom de M. Charles Frédéric Fischer son fils mineur, étudiant en droit demeurant avec elle et dont elle se porte fort (avoir vendu)
Au S. Louis Michel Narth, Menuisier et actuellement cordonnier domicilié à Strasbourg présentement en voyage et au nom duquel accepte le S. Chrétien Rhein, cordonnier demeurant en la même ville, à ce présent, son mandataire
Désignation de l’immeuble. Une maison d’habitation composée de deux maisons anciennement séparées, consistant en quatre corps de bâtiments avec deux cours, puits, écurie, remise et dépendances, située à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 14, à l’un des angles formés par cette rue et celle du foulon où elle porte le N° 16 et tenant d’un côté à cette dernière rue de l’autre au Sr Schleicher tanneur, devant à la rue du Jeu-des-Enfants et derrière au Sr Schrameck marchand. Sont compris dans la vente tous les poëles placés dans la maison et qui appartiennent aux vendeurs, tous en fonte et de plus les persiennes fixées aux croisées.
Etablissement de la propriété. Mad. Fischer déclare que sauf ses droits d’usufruit dont il sera question plus bas, cet immeuble appartient en entier à son fils et qu’il lui est advenu de la manière suivant savoir. Il a recueilli la moitié dans la succession de feu M. Jean Frédéric Fischer son père cidessus dénommé et dont il était seul et unique héritier ainsi que cela résulte de l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès de ce défunt par M° Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 18 décembre 1837 et l’autre moitié dans la succession de feu De Anne Marie Renchert sa grand’mère veuve du Sr Melchior Fischer menuisier à Strasbourg de laquelle il était aussi seul et unique héritier par représentation de son père comme cela est constaté par l’intitulé de l’inventaire fait après le décès de lad. De par le notaire Grimmer le 23 avril 1841.
Feu le S. Jean Frédéric Fischer avait hérité la moitié que son fils recuillit dans sa succession du S. Melchior Fischer son père défunt déjà nommé plus haut dont il avait été seul et unique héritier suivant l’intitulé de l’inventaire fait après le décès de ce troisième défunt pat led. notaire Grimmer sous la date du 28 septembre 1832. La totalité de l’immeuble appartenant donc précédemment aux aïeuls paternels du fils Fischer vendeur actuel. Il dépendait de leur communauté de biens établie entre eux par leur contrat de mariage passé devant Ensfelder notaire à Strasbourg le 20 février 1787 et cela au moyen de l’acquisition que le mari en avait faite du S. Jean Geyer menuisier et de De Christine Madeleine Kleiber sa femme de Strasbourg moyennant le prix de 5800 francs aux termes d’un contrat passé devant Me Bossenius notaire à Strasbourg le 18 ventose an VII. (…) Le même contrat contient en outre réserve au profit des vendeurs du droit de rentrer dans la propriété de l’immeuble vendu moyennant remboursement du prix et des frais et loyers dans le cas où le Sr Melchior Fischer leur acquéreur viendrait à décéder avant l’un ou l’autre d’eux. Mad. Fischer déclare que cette condition de prédécès ne s’est point réalisée et qu’ainsi le droit qui y fut subordonné s’est éteint. Elle déclare aussi qu’à l’époque de la vente dont il vient d’être question et tel que cela résulte d’ailleurs du contrat précité l’immeuble était grevé au profit de l’état d’une rente perpétuelle de 2 francs 67 centimes mais que cette rente fut rachetée le 22 thermidor an VIII (…) Elle déclare enfin relativement au droit d’usufruit qu’elle peut avoir sur l’immeuble qu’aux termes de son contrat de mariage reçu par le notaire Grimmer le 5 août 1820 feu son mari lui a fait don de la jouissance à vie d’une somme de 14.000 francs outre un préciput ou don matutinal de 1200 francs à prendre l’un et l’autre sur le plus clair des biens de sa succession. Qu’à défaut de liquidation de cette masse ces dons sont demeurés sans assiette déterminée et qu’ils continuent à le demeurer de la même manière en affectant seulement à l’avenir au lieu du bien vendu présentement le prix qui en sera fixé ci-dessous, et que la même Dame avait de plus été instituée légataire de la moitié des biens délaissés par Mad. sa belle mère suivant testament reçu par le notaire Grimmer le 17 avril 1839 mais qu’elle a renoncé purement et simplement à ce legs par acte reçu du même notaire en date du 21 avril 1841. – Prix 18.000 francs
acp 291 (3 Q 30 006) f° 26-v

Louis Michel Narth hypothèque les maisons au profit du colonel de cavalerie Gustave Daniel Braun

1845 (18.4.), Strasbourg 3 (91), Not. Burtz n° 532
Obligation – A comparu le Sr Louis Michel Narth, majeur, cordonnier demeurant à Strasbourg, assisté du Sr Chrétien Rhein, aussi cordonnier demeurant en la même ville, son oncle (devoir)
à Monsieur Gustave Daniel Braun, colonel de cavalerie en retraite, officier de la légion d’honneur et chevalier de l’ordre du mérite militaire, demeurant à Strasbourg, la somme de 16.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Une maison d’habitation composée de deux maisons anciennement séparées, consistant en quatre corps de bâtimens avec deux cours, puits, écurie, remise et dépendances, située à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 14 au coin de celle du foulon où elle porte le N° 16 et tenant d’un côté à cette dernière rue de l’autre au Sr Schleicher tanneur, devant à la rue du jeu des Enfants et derrière au Sr Schrameck. Ainsi que cet immeuble se trouve, poursuit et comporte avec toutes ses dépendances.
Etablissement de la propriété. L’emprunteur est devebu propriétaire de l’immeuble dont la désignation précède au moyen de la vente qui lui en a été faite par Mad. Rosalie Amélie Garnier veuve de feu M. Jean Frédéric Fischer, brasseur,de Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’au nom de M. Charles Frédéric Fischer son fils encore mineur, alors étudiant en droit demeurant avec elle et dont elle s’est portée fort, moyennant le prix de 18.000 francs aux termes d’un contrat passé devant M° Burtz, notaire soussigné le 25 septembre 1741 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 octobre suivant volume 374 N° 65 (…). Sauf les droits d’usufruit de ctte dame et dont il sera question plus bas, l’immeuble appartenant précédemment en entier à mond. S. Fischer fils qui en avait recueilli savoir, La moitié dans la succession de feu M. Jean Frédéric Fischer, brasseur, son père dont il a été seul et unique héritier ainsi que cela résulte de l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès de ce défunt par M° Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 18 décembre 1837 et l’autre moitié dans la succession de feu De Anne Marie Renchert sa grand’mère veuve du Sr Melchior Fischer menuisier à Strasbourg de laquelle il a aussi été seul et unique héritier par représentation de son père, comme cela est constaté dans l’intitulé de l’inventaire fait après le décès de lad. Dame par le notaire Grimmer le 23 avril 1841.
Feu M. Jean Frédéric Fischer avait hérité la moitié que son fils recuillit dans sa succession du S. Melchior Fischer son père défunt déjà nommé plus haut et dont il avait été seul et unique héritier suivant l’intitulé de l’inventaire fait après le décès de ce troisième défunt pat led. notaire Grimmer sous la date du 28 septembre 1832. La totalité de l’immeuble appartenait donc autrefois aux aïeuls paternels de M. Fischer fils, vendeur su Sr Narth. C’était un bien de la communauté établie entre ces défunts par leur contrat de mariage passé devant M° Ensfelder notaire à Strasbourg le 20 février 1787 et cela au moyen de l’acquisition que le mari en avait faite du S. Jean Geyer, menuisier et de De Christine Madeleine Kleiber, sa femme de Strasbourg, moyennant le prix de 5800 francs aux termes d’un contrat passé devant Me Bossenius notaire à Strasbourg le 18 ventose an VII. (…) Le contrat du 18 ventose an VII contient en outre réserve au profit des vendeurs du droit de rentrer dans la propriété de l’immeuble vendu moyennant remboursement du prix et des frais et loyers dans le cas où le Sr Melchior Fischer leur acquéreur viendrait à décéder avant l’un ou l’autre d’eux. Cette condition de prédécès ne se réalisa point et le droit qui y fut subordonné s’est par conséquent éteint. A l’époque de la vente dont on vient de parler en dernier lieu et ainsi que cela résulte aussi du contrat du 18 ventose an VII, l’immeuble était grevé au profit de l’état d’une rente perpétuelle de 2 francs 67 centimes mais cette rente fut rachetée le 22 thermidor an VIII (…). Quant aux droits d’usufruit de ad. Fischer jeune aux termes du contrat de mariage de cette Dame reçu par le notaire Grimmer le 5 août 1820 feu son mari lui a fait don de la jouissance à vie d’une somme de 14.000 francs outre un préciput ou don matutinal de 1200 francs à prendre l’un et l’autre sur le plus clair des biens de sa succession. A défaut de liquidation de la masse débitrice ,ces dons sont demeurés sans assiette déterminée et dans son contrat de vente Mad. Fischer a déclaré qu’ils continuent à le demeurer de la même manière en affectant seulement à l’avenir au lieu du bien vendu présentement le prix de l’acquéreur. Et enfin la même Dame avait de plus été instituée légataire de la moitié des biens délaissés par Mad. sa belle mère suivant testament reçu par le notaire Grimmer le 17 avril 1839 mais elle a renoncé purement et simplement à ce legs par acte reçu du même notaire en date du 21 avril 1841. –

Le militaire Louis Michel Narth hypothèque les maisons au profit du même Gustave Daniel Braun

1846 (4.1.), Strasbourg 3 (92), Not. Burtz n° 848
Obligation – A comparu le Sr Chrétien Rhein, cordonnier demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire du Sr Louis Michel Narth, actuellement militaire, précédemment cordonnier et menuisier (…) lequel comparant reconnaît par les présentes qu’indépendamment du capital de 16.000 francs dont il sera parlé plus loin le S Narth son commettant doit légitimement
à Monsieur Gustave Daniel Braun, colonel de cavalerie en retraite, officier de la légion d’honneur et chevalier de l’ordre du mérite militaire, demeurant à Strasbourg, la somme de 2000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Une maison d’habitation composée de deux maisons anciennement séparées, consistant en quatre corps de bâtimens avec deux cours, puits, écurie, remise et dépendances, située à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 14 au coin de celle du foulon où elle porte le N° 16 et tenant d’un côté à cette dernière rue de l’autre au Sr Schleicher tanneur, devant à la rue du Jeu-des-Enfants et derrière au Sr Schrameck. Elle appartient à ce dernier ainsi qu’il en a déjà été justifié au même créancier dans une obligation de 16.000 francs qu’il a souscrite à son profit devant Me Burtz notaire soussigné le 18 avril 1845.

Louis Michel Narth meurt célibataire en 1857 après avoir institué pour sa légataire universelle sa cousine Sophie Rhein, femme du bottier Adam Waltz

1857 (26.6.), Strasbourg 3 (100), Not. Burtz n° 4402
Inventaire de la succession de Louis Michel Narth ancien garçon menuisier – Cejourd’hui vendredi 26 juin 1857 à sept heures du matin, à la requête et en présence de De Sophie Rhein, épouse du Sr Adam Waltz, bottier à ce présent et qui l’autorise demeurant ensemble à Strasbourg, habile à se porter seule et unique légataire universelle en vertu du testament transcrit ci après du Sr Louis Michel Narth ancien garçon menuisier. né à Strasbourg où il était domicilié de son vivant, en sernier lieu sergent au 44° régiment d’infanterie en garnison à Longwy (Moselle) décédé en cette ville le 12 mai dernier suivant une copie de son acte de décès délivré par M. le Maire de Longwy (…) n’ayant laissé ni ascendants ni decendants ainsi que le constate un acte de notoriété dressé par Me Burtz

Testament. Je donne et lègue à chacun de de ceus qui seront mes héritiers suivant la loi une somme de 20 francs payables de suite à mon décès. Je donne et lègue l’usufruit viager de ma succession à mon oncle Chrétien Rhein bottier à Strasbourg. J’institue pour ma légataire universelle ma cousine Sophie Rhein à Strasbourg (…)
Il ne revient une somme de 20 francs qu’à chacun de des deux oncles encore vivants du Sr North, savoir M. Geoffroi Rhein, bottoer demeurant à Paris rue Crebillon N° 3, et M. Frédéric Rhein, bottier demeurant à Meaux*
Immeuble de la succession. La De Waltz déclare qu’il dépend de la succession de son cousin la maison dont la désignation suit, savoir
Une maison d’habitation composée de deux maisons anciennement séparées, consistant en quatre corps de bâtimens avec deux cours, puits, écurie, remise et dépendances, située à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 14 à l’un des coins formés par cette rue et celle du foulon où elle porte le N° 16 et tenant d’un côté à cette dernière rue de l’autre au Sr Schleicher tanneur, devant à la rue du jeu des enfants et derrière au Sr Schrameck. Le défunt a acquis cette maison de D. Rosalie Amélie Garnier veuve de feu le Sr. Jean Frédéric Fischer, brasseur, demeurant à Strasbourg et du Sr Charles Frédéric Fischer son fils encore mineur alors pour le prix de 18.000 francs aux termes d’un Contrat de vente passé devant M° Burtz, notaire soussigné le 25 septembre 1741 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 octobre suivant volume 374 N° 65 et dont tout le contenu fut ratifié par le fils fischer à l’époque de sa majorité aux termes d’un acte reçu par M° Burtz le 4 juillet 1842
acp 461 (3 Q 30 176) f° 44 du 2.7. – Passif 18.250
Notoriété, n° 4401 du 26 juin 1857 – Michel Narth ancien garçon menuisier

Originaire de Vendenheim, le cordonnier Adam Waltz épouse en 1851 Sophie Rhein, fille du cordonnier Chrétien Rhein
1851 (3.4.), Strasbourg 3 (96), Not. Burtz n° 2219
Contrat de mariage – Ont comparu Le S. Adam Waltz, ouvrier cordonnier, demeurant à Strasbourg, fils majeur du S. Philippe Waltz journalier et de De Catherine Maechel sa femme défunt de Vendenheim, stipuant en son nom personnel comme futur époux
Et Dlle Sophie Rhein, majeure demeurant à Strasbourg chez ses père et mère, fille du Sr Chrétien Rhein cordonnier et de De Salomé Wolff sa femme demeurant à Strasbourg, stipuant également en son nom personnel comme future épouse
acp 399 (3 Q 30 114) f° 131-v du 5.4. – portant 1) stipulation de communauté d’acquets légale, 2) les apports du futur consistent en I. sept ares de terres ban de Vendenheim canton auf dem Kritt, II. cinq ares terre ban d’Eckwesheim canton in den Waldstinck, 3) les apports de la future épouse consistent en un trousseau évalué 924 francs 4) donation réciproque par les époux au survivant d’eux de l’usufruit de la succession du prémourant réductible à moitié en cas se survivance d’enfant

Adam Waltz et Sophie Rhein hypothèquent la maison au profit du fabricant de poêles Jean Daniel Goppert

1864 (24.4.), Strasbourg 10 (151), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.529
Obligation – Ont comparu Mr Adam Waltz, cordonnier, et De Sophie Rhein son épouse agissant sous son autorisation, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à M. Jean Daniel Goppert, poelier, demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier, la comme de 2000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une maison d’habitation consistant en quatre corps de bâtimens avec deux cours, puits, écuries, remise et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du jeu des Enfants N° 44 et rue du foulon n° 1, formant d’un côté le coin de ces rues et tenant de l’autre côté au Sr Schleicher et par derrière au Sr Schrameck. Cet Immeuble appartient à la De Waltz pour l’avoir recueilli dans la succession de M. Louis Michel Narth, en son vivant ancien garçon menuisier à Strasbourg dont elle était légataire universelle, aux termes du testament olographe de ce dernier, en date à Strasbourg du 15 mai 1841, déposé après accomplissement des formalités voulues par la loi en l’Etude de M° Burtz, alors notaire à Strasbourg suivant acte reçu par lui le 20 mai 1857. La De Waltz a été envoyée en possession de son legs en vertu d’une ordonnance rendue par M. le Président du tribunal civil séant à Strasbourg le 24 juin 1857. Les époux Waltz certifient sous les peines de droit que ledit Immeuble appartient encore à Mad. Waltz en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucunes dettes, rentes, privilèges ni hypothèques à l’exception 1) d’une somme de 16.000 francs (…) 2) et d’une somme de 2000 francs

Adam Waltz et Sophie Rhein hypothèquent la maison au profit du même Jean Daniel Goppert

1866 (28.2.), Strasbourg 10 (155), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.502
Obligation – Ont comparu M. Adam Waltz cordonnier et De Sophie Rhein, son épouse agissant sous son autorisation, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à M. Jean Daniel Goppert, poelier demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier La somme de 2000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Une maison d’habitation consistant en quatre corps de bâtiments avec deux cours, puits, écuries, remise et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg, rue du jeu des enfants N° 44 et rue du foulon N° 1, formant d’un côté le coin de ses rues et tenant de l’autre côté au Sr Schleicher tanneur, par derrière au Sr Schrameck. Cet Immeuble appartient à la De Waltz pour l’avoir recueilli dans la succession de M. Louis Michel Narth, en son vivant ancien garçon menuisier à Strasbourg dont elle était légataire universelle, aux termes du testament olographe de ce dernier, en date à Strasbourg du 15 mai 1841, déposé après accomplissement des formalités voulues par la loi en l’Etude de M° Burtz, alors notaire à Strasbourg suivant acte reçu par lui le 20 mai 1857. La De Waltz a été envoyée en possession de son legs en vertu d’une ordonnance rendue par M. le Président du tribunal civil séant à Strasbourg le 24 juin 1857. Les époux Waltz certifient sous les peines de droit qu’ils sont marié en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts suivant leur contrat de mariage reçu par Me Burtz notaire à Strasbourg le 3 avril 1851 (…)

Adam Waltz meurt sans postérité en 1869. La maison figure à l’inventaire au titre des biens propres à la veuve

1869 (28.7.), Strasbourg 10 (163), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1215
Inventaire 1) de la communauté de biens qui a existé entre Dame Sophie Rhein et M. Adam Waltz vivant bottier son époux 2) et de la succession de ce dernier décédé à Strasbourg sans postérité le 19 juillet 1869.
L’an 1869, le Mercredi 28 juillet à deux heures de relevée, à la requête I. dame Sophie Rhein demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve sans enfant de M. Adam Waltz vivant bottier, agissant en son nom personnel 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et feu M. Adam Waltz son défunt époux aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Burtz alors notaire à Strasbourg le 3 avril 1851. 2) à cause des reprises en deniers qu’elle peut avoir à exercer sur la dite communauté pour biens propres aliénés ou dénaturés pendant le mariage et des reprises en nature des biens propres encore existans, 3) comme usufruitière à vie dispensée de fournir caution et de faire emploi de tous les biens meubles et immeubles qui composent la succession de son défunt mari aux termes de l’article 6 du dit contrat de mariage.
II. M. Valentin Waltz, employé au chemin de fer de l’Est demeurant et domicilié à Vendenheim agissant en son nom personnel et comme subrogé tuteur du mineur Jean Waltz ci après nommé (…) III. Dame Catherine Waltz épouse dûment assistée et autorisée de M. Adam Meyer cocher ci présent les entre demeurant et domiciliés à Vendenheim, agissant en son nom personnel, IV. a) Dame Eve Meyer demeurant et domiciliée à Vendenheim veuve de M. Jacques Waltz vivant tisserand au dit lieu agissant 1° comme mère et tutrice naturelle de Jean Waltz encore mineur étant né le 22 février 1849 demeurant avec elle 2) en qualité de mandataire de M. Jacques Waltz soldat au 71° Régiment de ligne en garnison à Avignon (…) b) Mlle Eve Waltz fille majeure sans état demeurant et domiciliée à Vendenheim. agissant en son nom personnel, MM Valentin Waltz et dame Meyer frères et sœur germains du défunt Sr Waltz et comme tels habiles à de dire et porter héritiers chacun de pour un tiers de ce dernier et la dlle Eve Waltz, Sr Jacques Waltz et mineur Jean Waltz neveux et nièce dudit défunt et comme tels habiles à de dire et porter héritiers ensemble pour le dernier tiers de sa succession soit chacun de pour un 9° et ce par représentation de feu leur père Jacques Waltz vivant tisserand frère germain du défunt déjà susnommé
en la maison mortuaire rue Finckwiller N° 43

Masse passive de la communauté. I) Reprises de la veuve. A) apports en mariage (…) B) Héritages. Mme veuve Waltz a recueilli dans la succession de son cousin germain Jean Michel Narth décédé sergent au 44° régiment d’infanterie une maison d’habitation consistant en quatre corps de bâtiments avec deux cours, puits, écuries, remise et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg, rue du jeu des enfants N° 44 et rue du foulon N° 1, formant d’un côté le coin de ses rues et tenant de l’autre côté au Sr Schleicher tanneur, par derrière au Sr Schrameck, ainsi qu’il résulte a° d’un testament olographe déposé après accomplissement des formalités voulues par la loi en l’étude de M° Burtz, alors notaire à Strasbourg par acte reçu du 20 mai 1857 et d’un inventaire dressé par le même notaire le 26 juin de la même année. Cette maison existe encore en nature et est reprise comme telle par la veuve
Aux termes d’un acte de partage de la succession de Mlle Marguerite Barbe Wolff décédée repasseuse à Strasbourg, tante de la dame après accomplissement des formalités voulues par la loi en l’Etude de M° Burtz, alors notaire à Strasbourg suivant acte reçu par lui le 20 mai 1857, dressé par M° Koerttgé notaire soussigné le 19 février 1869, cette dernière a recueilli divers objets mobiliers n’existant plus en nature, ensemble d’une valeur estimative de 53 francs
acp 585 (3 Q 30 300) f° 69-v du 30.7. (succession déclarée le 1. 8° 1869) – Communauté, mobilier estimé 1113, Garde robe 189
acp 587 (3 Q 30 302) f° 13 du 11.10. (vacation du 8.10.) – Communauté, créances et extances 940, Reprises de la veuve 2247 francs.
La veuve déclare renoncer à l’usufruit sur les biens de feu son mari

Sophie Rhein veuve d’Adam Waltz hypothèque la maison au profit du capitaine d’artillerie Auguste Wilhelm

1869 (27.12.), Strasbourg 10 (164), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1446
Obligation – A comparu Mad. Sophie Rhein demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Adam Waltz en son vivant cordonnier en la même ville (devoir)
à M. Auguste Wilhelm, capitaine d’artillerie attaché à l’arsenal de Bourges, demeurant en cette ville pour lequel est ci présent et stipule Chrétien Stoll, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme de 9000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Une maison d’habitation consistant en quatre corps de bâtiments avec deux cours, puits, écuries, remise et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue du jeu des Enfants N° 44 et rue du foulon N° 1, formant d’un côté le coin de ses rues et tenant de l’autre côté au Sr Schleicher et par derrière au Sr Schrameck. Cet Immeuble appartient à la De Waltz pour l’avoir recueilli dans la succession de M. Louis Michel Narth, en son vivant ancien garçon menuisier à Strasbourg dont elle était la légataire universelle, aux termes du testament olographe de ce dernier, en date à Strasbourg du 15 mai 1841, déposé après accomplissement des formalités voulues par la loi en l’Etude de M° Burtz, alors notaire à Strasbourg suivant acte reçu par lui le 20 mai 1857. La De Waltz a été envoyée en possession de son legs en vertu d’une ordonnance rendue par M. le Président du tribunal civil séant à Strasbourg le 24 juin 1857.

Sophie Rhein veuve d’Adam Waltz hypothèque la maison au profit du concierge Martin Sperling

1873 (30.9.), Strasbourg 10 (172), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 3711
Obligation – a comparu Mad. Sophie Rhein, demeurant et domiciliée à Strasbourg, Veuve de Mr Adam Waltz en son vivant cordonnier en la même ville (devoir)
à Me Martin Sperling, concierge demeurant et domicilié à Strasbourg créancier ci présent & acceptant, la somme de 1000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une Maison d’habitation consistant en quatre corps de bâtiments avec deux cours, puits, écuries, remise & autres appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, rue du jeu des enfants N° 44 & rue du foulon N° 1, formant d’un côté le coin de ses rues et tenant de l’autre côté au Sr Schleicher tanneur, par derrière au Sr Schrameck. Cet immeuble appartient à la De Waltz pour l’avoir recueilli dans la succession de Mr Louis Michel Narth garçon, en son vivant garçon menuisier à Strasbourg dont elle était la légataire universelle aux termes du testament olographe de ce dernier, en date à Strasbourg du 15 mai 1841 déposé après accomplissement des formalités voulues par la loi en l’étude de M° Burtz, alors notaire à Strasbourg suivant acte reçu par lui me 20 mai 1857. La De Waltz a été envoyée en possession de son legs en vertu d’une ordonnance rendue par M. le Président du tribunal civil séant à Strasbourg le 24 juin 1857.



100, Grand rue


Grand Rue n° 100 – VII 78 (Blondel), P 757 puis section 6 parcelle 23 (cadastre)

Brasserie à l’Ours Noir (zum schwartzen Behren), maître d’ouvrage Jean Georges Pick (1764, maître maçon Jean Frédéric Jæcklin)
Partie droite, auberge Au cep rouge (zum rothen Weinstock), réunie à la brasserie en 1659


Façade dont le troisième étage date de 1867 (mai 2018)
Etages séparés par des bandeaux, appuis de fenêtre galbés au premier étage
Porte dont le bas du cadre se termine en volute, déplacée sur la gauche en 1867 (octobre 2019)

La maison actuelle résulte de la réunion de deux anciennes maisons : la brasserie à l’Ours Noir (zum schwartzen Behren) s’est agrandie en 1659 de l’auberge Au cep rouge (zum rothen Weinstock) à sa droite.
L’auberge Au cep rouge qui doit avoir 18 pieds d’après la taille de l’auvent (1587) est exploitée depuis 1606 par Chrétien von Mutzig venu de Westhoffen. Un litige s’élève en 1615 quand il s’agit de surélever la cheminée vers la propriété voisine (actuel n° 98). Son fils aussi nommé Chrétien von Mutzig qui continue d’exploiter l’auberge (1619) remplace une marche de pierre devant la maison en 1620. Jean Jacques Frœlich vend en 1658 un terrain et une écurie à son voisin Ulric Greiner (actuel n° 98) puis l’année suivante la maison à Gaspard Lersé qui la réunit à la brasserie voisine dont il est déjà propriétaire.
La brasserie à l’Ours Noir appartient à la fin du XVI° siècle au brasseur David Kress. Son fils Jean Régnard Kress qui est un temps préposé à la voirie et deviendra assesseur des XXI est autorisé en 1627 à ouvrir une porte de communication entre sa cave et celle de sa voisine (actuel n° 102) moyennant une rente annuelle de 30 sols, éteinte en 1662 quand la porte sera murée. Originaire de Hertingen près de Lörrach en Bade, Gaspard Lersé acquiert la brasserie en 1658 puis l’auberge voisine en 1659. Les Quinze l’autorisent à réunir les deux maisons. Georges Pick, originaire de Francfort, épouse la veuve Lersé et devient propriétaire de la brasserie en 1672. Son voisin Jean Philippe Sax, propriétaire de la maison voisine à l’angle de la rue Escarpée, l’autorise en 1677 à titre précaire à poser un chenal contre son mur. La maison est estimée 2000 livres à l’inventaire de la femme de Jean Georges Pick père en 1706 et 3000 livres à celui de Jean Georges Pick fils en 1738. On distingue les deux anciens bâtiments sur le plan-relief de 1727 (deuxième et troisième maison à droite de la la rue Escarpée qui s’ouvre sur la gauche de l’image).
Jean Georges Pick acquiert la maison voisine à l’angle de la rue Escarpée en 1718 mais les Quinze lui refusent en 1733 l’autorisation de la réunir à sa brasserie. Lors du partage entre les héritiers, les bâtiments arrière de la maison d’angle donnant dans la rue Escarpée reviennent cependant en 1738 à la brasserie à l’Ours Noir dont la nue-propriété revient à Jean Georges Pick, troisième du nom, qui exploite alors la brasserie à la Montagne Etoilée au Faubourg de Saverne. Il est autorisé en 1743 à exploiter lui-même l’Ours noir dont il reconstruit les bâtiments arrière d’après le linteau qu’on peut toujours voir au 5, rue Escarpée (initiales IGP, millésime 1743, illustré d’un ours enchaîné qui porte une chope). Il charge en 1765 le maître maçon Jean Frédéric Jæcklin de construire le bâtiment avant et le bâtiment latéral de gauche puis en 1767 le maître maçon André Stahl d’établir une brasserie dans la cour. Les bâtiments estimés à 3 500 livres en 1764 le sont à 5 250 livres à sa mort en 1781. La brasserie est reprise par son fils Jean Chrétien Pick puis en 1807 par Charles Chrétien Pick.




Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Linteau à monogramme I.G.P. (Iohann Georg Pick), millésime 1743 et emblème de la brasserie à l’extrémité du deuxième bâtiment rue Escarpée (cliché Roland Burckel Archi-Wiki)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 135 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie Grand rue, à rez-de-chaussée et un [sic] étage en bois rue Escarpée. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade Grand rue est la deuxième à droite du repère (b) ; trois fenêtres, porte puis deux fenêtres, six fenêtres à chacun des deux étages, toiture à un étage sous combles et deux niveaux de lucarnes. Les façades rue Escarpée sont les deuxième et troisième à gauche du repère (b), chacun à porte cochère et deux étages. La cour P représente l’arrière (3-4) de la façade Grand rue, le bâtiment (1-2-3) adossé vers l’ouest, les bâtiments latéraux (4-5) à l’est de la cour, le mur (6-1) à l’ouest et le bâtiment (5-6) entre la cour P et la cour S plus au sud. On voit en (1-2) le même bâtiment dans la cour S au fond de laquelle se trouve le bâtiment (3-4).
La maison porte d’abord le n° 28 (1784-1857) puis le n° 100 Grand rue.



Cours P et S
Bâtiments 5, rue Escarpée, au premier plan linteau sculpté de 1743 – Porte (mai 2014)
Linteau de la porte Grand rue (octobre 2019)

Charles Frédéric Pick charge en 1867 les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth de surélever la maison d’un étage en maçonnerie, d’abaisser les fenêtres du rez-de-chaussée et de convertir la fenêtre de gauche en porte d’entrée. Le cadastre distingue de 1867 à 1887 bâtiment et malterie. Charles Frédéric Pick fait convertir une croisée en porte d’entrée en 1877. Emile Gérard établit en 1887 deux devantures de part et d’autres d’une porte centrale rétrécie par rapport à l’ancienne. Les entrepreneurs Schoop et Mayer démolissent et reconstruisent la même année le bâtiment arrière vers la rue Escarpée (n° 5) et transforment la maison arrière du n° 100, Grand rue, ce qui porte le revenu cadastral de 516 à 656 francs.
Le local commercial est occupé par la pharmacie à l’Aigle des années 1890 aux années 1960 puis par une laverie (1968), un magasin de papiers peints (1982), un magasin de jouets (1989), un salon de coiffure (1995), un magasin de vêtements biologiques puis par une épicerie fine (2019).



Coupe dont la partie en rouge représente le nouvel étage construit en 1867
Anciennes ouvertures et devantures ouvertes en 1887
Papier à lettres de la pharmacie à l’Aigle (1896, nouveau propriétaire Port)
Devanture en 1995 (dossier de la Police du Bâtiment)

novembre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1611 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Brasserie à l’Ours noir (zum schwartzen Behren)

David Kress, brasseur, et (1584) Anne von Siegen – luthériens
1625 h Jean Régnard Kress, brasseur, et (1616) Anne Ottmann, (1634) Susanne von Thur veuve du fondeur Thomas Stich puis (1637) Madeleine Wintz, veuve du brasseur Jean Stich – luthériens
1658 v Gaspard Lersé, brasseur, et (1647) Anne Marie Kuhn puis (1650) Marie Homburger – luthériens
1672 h Georges Pick, brasseur, et (1667) Marie Homburger veuve de Gaspard Lersé puis (1672) Madeleine Verius – luthériens
1712 h Jean Georges Pick, brasseur, et (1705) Marguerite Fischer – luthériens
1738 h Jean Georges Pick, brasseur, et (1732) Anne Marie Stahl, (1734) Sara Teutsch puis (1735) Marie Salomé Weyel – luthériens
1781 h Jean Chrétien Pick, brasseur, et (1773) Marie Salomé Brandhoffer puis (1778) Susanne Marie Bœsswillwald – luthériens
1807 h Charles Chrétien Pick, brasseur, et (1807) Salomé Madeleine Brandhoffer
1846 h Charles Frédéric Pick, brasseur, et (1839) Suzanne Marie Chrétienne Elisa Grimmer
1886* v Charles Emile Gérard, marchand de vins, et (1859) Caroline Lauth
1898* h Gustave Edmond Lechten et Lina Amélie Gérard
1931* h Emile Edmond Lechten, négociant

Auberge Au cep rouge (zum rothen Weinstock)

Chrétien (Christmann) von Mutzig, aubergiste, et (1583) Anne Thomann, veuve de Marcel Artzt – luthériens
1618* h Chrétien (Christmann) von Mutzig, aubergiste, et (1610) Odile Meyer veuve de Nicolas Fritsch puis (1615) Marguerite Stephan, veuve de Thiébaut Wiers – luthériens
1623 h Nicolas Wittich, boucher, et (1623) Marguerite Stephan veuve de Thiébaut Wiers puis de Chrétien von Mutzig – luthériens
1645 v Jean Jacques Frœlich, coutelier, et (1622) Salomé Wittich – luthériens
1659 v Gaspard Lersé, voir ci-dessus

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2000 livres en 1706, 3000 livres en 1738. Après réunion des bâtiments arrière du voisin, 3500 livres en 1764 et 5250 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) VII 78, Jean George Beck
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bick, 11 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 757, Pick, Charles Chrétien, propriétaire – maison, sol, cour – 2,9 ares

Locations

Auberge Au cep rouge (zum rothen Weinstock)
1626, Michel Debs, aubergiste

Brasserie à l’Ours noir (zum schwartzen Behren)
1648, Jean Adolphe Huck, brasseur
1652, Gaspard Lersé, brasseur (futur propriétaire)
1772, Jean Chrétien Pick, brasseur (futur propriétaire)
1827, Jonathan Ott, brasseur

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 200
Le brasseur David Kress dont la maison comprend un auvent d’une longueur de 21 pieds en saillie de 10 pieds, cinq marches maçonnées d’une longueur de 6 pieds en saillie de 6 pieds, une porte de cave inclinée d’une longueur de 7 pieds en saillie de 7 pieds, deux échoppes chacune d’une longueur de 6 pieds en sailie de 4 pieds doit pour cette jouissance 1 livre 4 sols

Jenseitt dem Steinen Brücklin
David Kreß der Biersieder hatt vor seinem hauß oben ein Wettertach xxj schu lang, Vnd x schu herauß, fünff gemaurte Stafflen vj schu lang, Vnd vj schu herauß, Ein lehenete Kellerthüer vij schu breÿt, Vnd vij schu herauß, Zween Laëden Jeder vj schu lang, Vndt iiij schu herauß, Bessert für das Niessen, j lb. iiij ß d.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1462 (1652-1672) f° 611-v
Gaspard Lersé doit pour la communication entre deux maisons appelées à l’Ours noir dans la Grand rue 1 livre 10 sols à verser pour la première fois à la Saint Jean Baptiste 1660, selon le folio 42 du protocole du 13 juin 1659

Caspar Lerse der Biersieder, Soll gemeiner Statt vom durchbruch seiner zweÿen Häußer, inn der Obernstraßen Zum Bähren genandt, Vf Johannis Baptistæ 1660. primo 1 lb 10 ß d
Act. den 13. Junÿ 1659. Protocoll. f. 42
New fol. 397.
(Quittungen, 1662, 1667, 1671, 1672)
Jetzt Georg Bickh

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 397
Même article porté au nom des propriétaires suivants

Georg ([corrigé en] Johann) Bickh, Soll Vom durchbruch seiner zweÿer Häußer in der Obern Straß Zum Bähren, Vff Joh: Bapt. 1 lb 10 ß
St. Zinßb. 611
(Quittung, 1676-1741)
Neuzb fol 636-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 636-b
Idem, abrogé par arrêté du Conseil municipal du 6 floréal V

alzb. 397
Hr Joh: Georg Pick solle vom durchbruch seiner zweÿer Häußer in der obern straß Zum Bähren Jahrs auf Joh: Bapt. (id est 24. Junii) 1 lb 10 ß
[in margine :] 6. Messidor
[in margine :] Vid. Arreté du C.M. du 6. flor. V.
(Quittungen 1741-1792)

Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole des Quinze, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1620, Préposés au bâtiment (VII 1335)
Les préposés autorisent Chrétien von Mutzig à remplacer par une nouvelle l’ancienne marche en pierre abîmée devant sa maison

(f° 123-v) Sambstag den 27. May 1620 – Tritt vor Hauß an Obern straß
Christmann von Mutzig der Weinschenck, sagt er Habe an seinem Hauß Inn der Ober straßen beim Schwartzen beren ein steinin schel welche gar verbrochen, pitt Ime ein newe zu machen Zuvergönnen, will sie Inn der große um die Jetzige Ist machen laßen, Ist Ime ferwilligt.

1659, Préposés au bâtiment (VII 1356 Bauherren)
Gaspard Lersé est autorisé à ouvrir des communications entre la brasserie à l’Ours et la maison voisine qu’il a achetée, au rez-de-chaussée pour agrandir la salle, au sous-sol et dans la cour. L’autorisation lui est accordée moyennant une rente foncière d’une livre dix sols puisqu’il ne causera aucun préjudice à personne, que la rue aura meilleur aspect et que le pétitionnaire en tirera profit.

(f° 42) Montags den 13. Junÿ – Caspar Lerße, Durchbruch
Collegial Augenschein eingenommen in dem Bierhauß Zum Beeren, alwo Caspar Lerse erschinnen, vnd erlaubnus gesucht, daß er d. erkauffte Nebens hauß In dem Keller so dann beÿ dem Eingang vnd in dem hoff durch brechen vnd also dadurch d. hauß Zum Beeren so viel die vndere Stube betrifft erweiteren, vnd sonsten zu seiner würtheÿ accomodiren möge. Weilen sich nun befund. d. d. vorhaben niemand schädlich, Vielmehr der gassen zierlich, vnd dem impetranten sehr dienlich, alß ist d. begehren Zugelaß. doch d. er in recognitionem Jehrlich vff Joh. Bapt: 1. lb 10. ß d davon Zinßen oder solche recognition ahn sich lößen solle, wie dann deßentwegen Meinen herren den Obern Bawherren vffgetrag. sich deßentwegen mit Caspar Lerße Zu Vergleich.

1659, Protocole des Quinze (2 R 77)
Les Quinze renvoient Gaspard Lersé aux Préposés au bâtiment avec avis favorable

(f° 102) Sambst. den 11.ten Junÿ – Zum bericht würd hiehero gesetzt, daß auch vff heüth dato Mghh. die XV. vf anbring. der Obern Bawherren Einen Collegial Augenschein eingenohmen, beÿ Caspar Lerße dem bierwürth zum Schwartzen Beren in d. Straß, welch. in seinem erkaufft. nebens hauß etliche durchbrüche begehret, Wie deßweg. die Speciali in deß Pfenningthurns Prot. befindlich, weilen nun dem Implorant. gar leucht Willfahrt werd. Können, alß es auch beschehen, vnd die bestimmung d. deren cognition od. auch die abkaufung solcher Wid. ane die Obere bawh. vnd 3. deß d.thurns remittirt v. Ihnen überlaß. word. & Von Mghh. ist darfür gehalten worden, mann köndte die recognition vff 30. ß setz.

1667, Préposés au bâtiment (VII 1360 Bauherren)
Gaspard Lersé objecte qu’il doit toujours régler 30 sols pour une communication avec la maison voisine qui appartient au docteur Meyer (à l’angle de la rue Escarpée, voir plus bas l’acte de 1627) alors qu’elle est murée. Les préposés suppriment l’article à partir de l’année suivante.

(f° 45-v) Mittwochs den 15. Maÿ 1667. – Caspar Lerße. Durchbruch. Allmendt Zinß
Caspar Lerße deß Biersieders Zum Beeren beschwert sich d. Zinnß meister Ihro von einem Durchbruch so Sie hiebevor in d. Nebens hauß H. Dr Meÿer Zuständig erlangt gehabt, Vnd davon der Statt 30 ß Zinnßen mußen, die Zinnß biß 1667. gefordert worden, wellen, da doch crafft ermelten H. Dr Meÿers attestation der durchbruch A° 1662. Wider Zugemauert word. bittet absolutionem.
Erk. solle die Zinß biß 1662. inclusivé bezalt nach folgends aber remittirt werd.

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390 Bauherren)
Le maître maçon Chrétien Steitz est autorisé au nom du brasseur à l’Ours Jean Georges Pick à étayer la maison pendant qu’il répare le pignon en pierre, à condition de ne pas entraver la circulation et de refaire le pavage

(f° 99-v) Dienstags den 20. 8.bris 1722 – Joh: Georg Bick weg. spriesens
Christian Steitz der Maurer, erscheint nahmens Johann Georg Bick des bärenwürths in der Straßen, und bittet Ihme Zu erlauben, daß Er etwan Acht tag lang vor deßen behaußung dörffe spriesen stellen, weilen Sein steinerne Gäbel schadhafft ist, und einige Fenstergestell müßen geändert werden.
Erk. willfahrt, dafern er beÿ dieser Herbstzeit an dem fahren Keine Hindernus gibt und solle Er hernachmahls die gemachte gruben wieder außpflästern laßen

1733, Préposés au bâtiment (VII 1395 Bauherren)
Jean Georges Pick qui a acheté quelques années auparavant la maison à l’angle de la rue Escarpée demande l’autorisation d’ouvrir une communication comme son prédécesseur Gaspard Lersé y a été autorisé en 1659, ce qui réunirait trois maisons. En marge, décision des Quinze.

(f° 151-v) Montags den 8. Junÿ 1733, seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Johann Georg Bick wegen durchbruchs
An H Johann Georg Bick des biersieders Hauß zum schwartzen Bähren in der straß /:und Zwar in beÿseÿn Herrn XV. Secretarÿ Johann Christoph Kleinclaußen:/ welcher umb erlaubnus gebotten, Von besagtem seinem Bierhauß, in das Von jhme Ohnlängst erkaufften, Zwischen sothanem seinem Bierhauß und dem Gäh Gäßel gelegene Eckhauß, unten auf dem Boden eine 3. schuhe breite und 7. schuhe hohe Thür, seine Bierstub dardurch Zuerweitern, Zubrechen, Gleich wie deßen Vorfahrn Caspar Lerse den 13. Junÿ 1659. Laut Prot: fol. 42. Von den Obern Bawherren erlaubt worden, gegen erlag 1 lb 10 ß jährlichen Zinßes, Von dem damals erkaufften auf die Andern seithen stehenden Nebens Hauß in das Bierhauß Zum Bähren, welches nunmehro Von seinen dreÿ Häußeren das mittelste ist, dreÿ Thüren Zubrechen, worvon er Laut Statt Zinßbuch fol. 397. noch bereits die 1 lb 10 ß Zinß jährlich abrichtet. NB ist Von den Herren XV. abgewiesen worden.

1733, Protocole des Quinze (2 R 141) et (2 R 140, notes)
Même affaire devant les Quinze qui refusent de donner l’autorisation étant donné que les logements militaires en souffriraient et que le pétitionnaire a déjà une grande salle pour ses clients (passages dans le registre abîmé et dans les notes du greffier)

(p. 250, moitié inférieure manque) Sambstag d. 27. Junÿ 1733. – Johann Georg Pick pt° durchbruchs
Obere Baw herren laßen durch Hrn Secretarium Kleinclaus referiren daß Johann Georg Pick der burger und biersieder allhier den 2.ten Maÿ jüngst ein Unterthänig Memoriale producirt, besag welches derselbe Vorstellet, er seÿe ein besitzer von Zweÿen in der Langen straaß [neben] einander gelegenen Häußer, davon sich das [-] Schwartz [- – -]
[p. 251] einmahl durch ein Nebens: Hauß Vergrößert worden wie dann lauth abgeleßenen Extractûs aus der Ober bawherren und dreÿ des Pfenningth. Memoriale Vom 13. Junÿ 1659. zu ersehen geweßen daß dieße Erweiterung damahl auff ansuchen Caspar Lerse dem biersieder Zum behren, erlaubt und in recognitionem ein jährlicher Zinß Von 1. lb 10 ß darauf geschlagen worden, undt daß dießer Zinß noch jährlich bezahlt werde. Wann also diesem Imploranten willfahrt werden solte, würde sich finden daß dreÿ häußer zusammen kämen, und in eines Verwandelt werden würden, welches wegen der Einquartierung eine nicht geringe Reflexion meritire, Zumahlen der Implorant neben seiner bierstub noch einen großen Saahl habe, umb seine Gäste setzen Zu können, folglich dieße verlangte Zusammenbrechung auch des dritten haußes keine noth erfordere, und weilen sonsten auch kein anderes Motivum Vorhanden, so Mghh. bewegen Könte Ihme Zu Willfahren, alß Vermeine mann daß er mit seinem begehren abzuweißen, [und] Ihme die bereits Vermaurte thür gegen der Gaß fürder: [-] vorigen stand zu setzen [-]henhaltung zu [-]

(2 R 140, notes) Durchbruch Joh: Georg Pick 97, 131, 135, 290
(p. 97) Sambstag den 2. Maÿ – R. nôe Joh: Georg Pickh bgr. vnd biersieder allhier prod. eines durchbruchs prod. urg. mem. undt b. Erk. Oberbawherren.

(p. 131) Sambst. den 20. Junÿ – Lect. mem. Vom 2. Maÿ in s. Johann Georg Pickhs deß biersieders pt° durchbruchs.
Ille gehört hat petitum Widerhohlt, jhme Würde Vorgehalten wie auch deßen Maurer Christian Steitz, daß sie albereith die thür geg. der gaß halb Zugemaurt undt Zu einem fenster gestell eingerichtet, Steitz sagt, H. Pflug habe gesagt, es hette mit dißer thür nichts zu sagen, er könte mitmach. Waß er Wolle.
H. dep. d. Implorant schuldig sein solle die zugemaurte Thür Wider in Vorigen standt zu setzen undt d. begehren abzuschlagen. Erk. in plenum.

(p. 135) Sambst den 27. Junÿ – Oberbawherren ref: in s. j Johann Georg Pick deß biersieders pt° durchbruchs. Erk. abgewießen und soll die haußthür in Vorigen standt stellen.

(p. 290) Sambst den 27. Junÿ 1733 – Obere Bawherren ref: daß Johann Georg Pick der burger und biersieder allhier den 2.ten Maÿ jüngst ein unth: mem. prod.
R. habe er sein petitum Widerhohlt beÿ eingenommenem augenschein seÿe Wargenommen Worden, daß implorant nur unten eine thür 7 schuhe hoch undt 3 schuhe breit in daß nebens hauß machen, und die auff die gaß gehende thur Von unten auff halb Zumachen laßen Wolte, damit er oben darüber fenster hinein bringen möchte. man habe aber auch Zugleich Wargenommen, daß dießes bierhauß, so ehedessen ein Würthshauß gewesen, schon einmahl durch ein nebens hauß Vergrößert worden laut gegenwärtigen Extractûs und wann dem Imploranten willfahrt Werden solte, sich ergeben würde daß 3 häußer zusammen kämen und dann in eines Verwandelt würden, welches wegen der Einquartierung eine nicht geringe reflexion meritire, Zumahlen der implorant neben seiner bierstub noch einen großen saal habe umb seine Gäste setzen Zu können, folglich dieße Verlangte Zusammenbrechung auch des 3.ten hauß keine noth erfordere, und weilen sonsten auch kein anderes motivum Vorhanden, so Mghh. bewegen Könte jhme Zu Willfahren, alß Vermeine man, daß er mit seinem begehren abzuweißen, und jhme die bereits Vermaurte thür gegen der gaß fürderlichst wider Zu eröffnen und in vorigen stand zu setzen, obrigkeitlich Zu iniungiren seÿe.

1765, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Jæcklin expose en novembre 1765 aux préposés aux feux les transformations que le brasseur Jean Georges Pick va faire dans sa brasserie à l’Ours noir, tant dans le bâtiment latéral de gauche que dans le bâtiment avant.
Le maître maçon André Stahl expose en septembre 1767 les travaux qu’il va faire chez Jean Georges Pick pour établir une brasserie dans la cour.

(p. 90) Mittwochs d. 27.ten Novembris 1765. – H. Johann Georg Pick der biersieder will in seiner in der mittlern langen straß gelegenen bier behaußung zum schwartzen Bären im hof lincker hand in der rez de chaussée und ersten stock jedes mal eine Kuchen gegen dem hof mit herd und Caminschoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Ferner im Vordern gebäu im ersten und Zweÿten stockwerck jedes mal Zweÿ Stuben gegen der straß und eine gegen dem Hof machen, dahinden im vor Camin, jedes mit einem gewölb wohl versehen setzen, die rohr am steinern gewölb hinauf, von allem holtz entfernt.
Erkandt, willfahrt. Mr Jäcklin.

(p. 140) Freÿtags d. 18.ten Septembris 1767. – H. Johann Georg Pick der biersieder will in seiner in der mittlern langen straß gelegenen bier behaußung zum schwartzen Bären genannt, hinden im hof ein Brau hauß mit einem Brau Keßel und vor Camin setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt , ferner unter dem nemlichen Vor Camin im Caminrohr Zur dörr mit einer Sau wohl ersehen, die dörr mit glaßurten Kachlen bedeckt.
Erkandt, willfahrt. Mr Stahl.

Description de la maison

  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée la salle de débit, un grand vestibule, une petite cuisine dans la cour, une cave en partie voûtée en partie solivée, une brasserie avec un grand chaudron, au premier étage vers la rue un poêle, une chambre, une cuisine et un vestibule, dans le bâtiment latéral de droite deux chambres, une chambre pour un officier et une autre pour son valet, au deuxième étage deux grandes chambres et un cabinet ainsi que deux chambres sous les combles des greniers dallés, la toiture est couverte de tuiles plates, il y a à l’arrière de la cour une remise dont la cave solivée sert à faire germer l’orge, le tout estimé avec la cour et autres dépendances à la somme de 6 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 53 / 28
Pick
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Badin
nouveau N° / ancien N° : 4 / 3
porte de derrière du N° 28 Grand’rue
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 146 case 2

Pick, Charles Chrétien
Pick, Charles Frédéric (subst. p. 1848)

P 757, Grand’rue 28, maison, sol
Contenance : 2,90
Revenu total : 505,51 (504 et 1,51)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 36
fenêtres du 3° et au-dessus : 1

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 490 case 1

Pick, Charles Frédéric
1886/87, Gerard, Carl Emil, Weinhändler
98/99 Gerard Heinrich Emil, Weinhändler, Lechten Gustav Edmund Frau Lina Amelia Gerard durch Gerard Karl Emil Wwe Karoline Lauth

P 757, Grand’rue 100, maison, sol
Contenance : 2,90
Revenu total : 505,51 (504 et 1,51)
Folio de provenance : (146)
Folio de destination : 490, aug. (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1870
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 36
fenêtres du 3° et au-dessus : 1

P 757, maison, malterie
Revenu total : 517,51 (maison 433, malterie 83 et sol 1,51)
Folio de provenance : aug. 490
Folio de destination : 490, Vergrößerung
Année d’entrée : 1870
Année de sortie : 90/91
Ouvertures, portes cochères, charretières : (maison) 1
portes et fenêtres ordinaires : (maison) 45, (malterie) 18
fenêtres du 3° et au-dessus : (maison) 15, (malterie) 10
1870. Augmentations – Pick Charles f° 490, P 757, Maison, revenu 433, Aug. de Const., achevée en 1867, imposable en 1870, imposée en 1870
id. f° 490, P 757, Malterie, revenu 83, Aug. de Const., achevée en 1867, imposable en 1870, imposée en 1870
Diminutions – Pick Charles f° 489, P 756, Maison et brasserie, revenu 126, Aug. de Const., supp. en 1870
Pick Charles f° 490, P 757, Maison, revenu 504, Aug. de Const., supp. en 1870

P 757, maison
Revenu total : 657,51 (656 et 1,51)
Folio de provenance : 490
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 101 / 81
fenêtres du 3° et au-dessus : 34 / 27
1890. Augmentations – Gerard Karl Emil f° 490, P 757, maison, Reinertrag 656, Vergrößerung, vollendet 1887, steuerbar u. besteuert 1890/91
Diminutions – Gerard Karl Emil f° 490, P 757, maison, Reinertrag 433, Vergrößerung, Zeit 1887
id. f° 490, P 757, malterie, Reinertrag 83, (supra)

Cadastre allemand, registre 30 p. 65 case 3

Parcelle, section 6, n° 23 – autrefois P 756.p, 757
Canton : Langstraße Hs Nr 100 u. 102, Gähgäßchen Nr. 5
Désignation : Hf, 2 Whs u. NG
Contenance : 5,53
Revenu : 4800 – 7700
Remarques :

(Propriétaire, compte 743
Lechten Edmund Ehefrau
1931 Lechten Emile Edmond négociant
(2587)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 342)

28
Pr. Pick, Chrétien, Brasseur – Tonneliers
loc. Pick, veuve – Tonneliers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 98)

(Haus Nr.) 100
Rothschild, Apotheker. 02
Meyer, Kassierer. 1
Meyer, Rentnerin. 1
Brunner, Zahntechniker. 3
Mechow, Wwe. 3
Schmidt, Schriftsetzer. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 196)

Grand rue 100 (1867-1995) voir aussi 102, Grand’rue et 5, rue Escarpée

Le propriétaire Pick charge en 1867 les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth de surélever la maison d’un étage en maçonnerie, d’abaisser les fenêtres du rez-de-chaussée d’environ 50 centimètres et de convertir la fenêtre de gauche en porte d’entrée. Il fait convertir une croisée en porte d’entrée en 1877. Emile Gérard fait transformer en 1887 trois fenêtres et une porte en deux devantures de part et d’autres d’une porte centrale rétrécie par rapport à l’ancienne. Les entrepreneurs Schoop et Mayer démolissent et reconstruisent la même année le bâtiment arrière vers la rue Escarpée (n° 5) et transforment la maison arrière du n° 100, Grand rue.
Le local commercial est occupé par la pharmacie à l’Aigle (pharmaciens H. Port en 1896, Guillaume Rothschild en 1904, Frédéric Feldmeier en 1909, Emile Metz en 1918, Arnold-Metz en 1951), une laverie (1968), un magasin de papiers peints (1982), un magasin de jouets (1989) et un salon de coiffure (1995).

Sommaire
  • 1867 – Les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth demandent au nom du sieur Pick, propriétaire, l’autorisation de surélever la maison d’un étage selon la coupe en marge, d’abaisser les fenêtres du rez-de-chaussée d’environ 50 centimètres et de convertir la fenêtre de gauche en porte d’entrée. L’agent voyer relève que la maison suit l’alignement, qu’elle comprend un premier et un deuxième étage en maçonnerie et que le troisième étage sera aussi construit en maçonnerie. Le bâtiment n’atteindra pas la hauteur maximale autorisée
  • 1877 – L’entrepreneur Matter demande au nom du propriétaire Pick l’autorisation de convertir une croisée en porte d’entrée. L’agent voyer Birckicht fait son rapport
  • 1887 (mars) – L’entrepreneur de construction A. Schoop et G. Mayer (34, rue des Bouchers) demande au nom du propriétaire E. Gérard l’autorisation de convertir trois fenêtres et une porte en deux devantures de part et d’autres d’une porte centrale rétrécie par rapport à l’ancienne (dessin joint) et de poser un volet roulant – Autorisation – La structure en fer est posée (croquis et portance en marge), avril 1887. Le revêtement est en place, juillet 1887. Droits perçus pour de nouveaux piliers et un volet roulant
    1887 (avril) – L’agent voyer constate que E. Gérard (demeurant 77, Grand rue) a chargé les entrepreneurs Schoop et Mayer de faire des travaux sans autorisation : démolir et reconstruire le bâtiment arrière vers la rue Escarpée (n° 5) et transformer la maison arrière du 100, Grand rue. Les entrepreneurs demandent l’autorisation 1) d’ouvrir deux soupiraux vers le trottoir 100, Grand rue, 2) de convertir des ateliers en logements dans le bâtiment ABEF, 3) de surélever d’un étage le bâtiment dans la cour arrière (5, rue Escarpée) et de transformer les logements, 4) de construire un laboratoire MN. – Autorisation – Dessin sur calque (fragments)
    Le gros œuvre est terminé, mai 1887. Celui des bâtiments arrière est terminé, juin. L’aménagement intérieur se termine, août
  • 1889 – L’entrepreneur de construction A. Schoop et G. Mayer demande au nom du propriétaire E. Gérard l’autorisation de remplacer des volets à deux battants au rez-de-chaussée par des volets pliants et de maçonner le pilier central – Autorisation – Travaux terminés, juin
  • 1896 – Le pharmacien H. Port demande l’autorisation de pose une lanterne portant l’inscription Pharmacie à l’Aigle (Adler Apotheke). Papier à lettres illustré de la devanture – Autorisation, la saillie maximale autorisée est de 93 centimètres. Le pharmacien objecte qu’il a commandé une lanterne dont la longueur atteint 123 centimètres, il demande au maire de pouvoir la fixer. La Police du Bâtiment répond qu’aucune exception au règlement n’est possible. Le pharmacien a fait suspendre un aigle d’or en saillie de 50 centimètres à trois mètres de hauteur.
  • 1896 – Un agent de police rapporte que la grille du soupirail s’est enfoncée de plusieurs centimètres par rapport au trottoir – Le maire écrit au pharmacien. Travaux terminés, novembre 1896.
  • 1903 – Le peintre en bâtiment Daniel Arbogast (12, quai Saint-Nicolas) demande au nom de la dame Gérard l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Travaux terminés, juillet
    1902 – Le maire notifie Edmond Lechten (12, avenue des Vosges) de faire ravaler la façade du 100, Grand rue. Le propriétaire demande un an de délai pour raccorder la maison aux canalisations et faire d’autres travaux. Le délai est accordé, les canalisations entre le Fossé des Tanneurs et la place Gutenberg vont être posées – Rappel de faire ravaler les façades des n° 100 et 102, juillet 1903 – Travaux terminés, septembre 1903
  • 1904 – Le pharmacien à l’Aigle Guillaume Rothschild demande l’autorisation de remplacer la lanterne par une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’objet est fixé, août
  • 1909 – Le pharmacien Guillaume Rothschild demande l’autorisation d’entreposer 20 kg d’essence dans un local au-dessous de son officine – Conditions dans lesquelles il pourra entreposer entre 5 et 10 kg d’essence
  • 1909 – La Police du Bâtiment constate que la veuve Emile Gérard a remplacé l’ancien soubassement par un nouveau en granito – L. Lecthten-Gérard dépose une demande – Autorisation – Dossier classé, août 1909 – Droits perçus pour huit mètres de nouveau soubassement
  • 1909 – Le peintre Auguste Schuler (5-7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser au nom du pharmacien Frédéric Feldmeier une enseigne transparente – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre – Droits perçus pour une enseigne perpendiculaire lumineuse
  • 1908 – Le maire notifie Jean Kehren (77, Grand rue) de faire ravaler la façade du 100, Grand rue. – Les marchands de vin en gros J. Kehren et E. Gérard répondent que les façades ont été repeintes à l’huile quatre ans auparavant et que le nu-propriétaire est la veuve Edmond Lechten née Lina Gérard, l’usufruitière la veuve Emile Gérard née Lauth.
    L’architecte Albert Nadler demande un an de délai en arguant entre autres que les façades des n° 100 et 102 ont souffert quand la rue a été recouverte d’asphalte – Renvoi au dossier 5, rue Escarpée, dossier classé en août 1910.
  • 1918 – Le pharmacien à l’Aigle Emile Metz informe la Police du Bâtiment que seule subsiste l’enseigne en forme d’aigle (l’enseigne lumineuse n’existe plus)
  • 1951 – Le peintre Emile Schuster est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre la devanture
    1951 – Le pharmacien à l’Aigle Arnold-Metz demande au nom de la maison Ott Frères l’autorisation de poser une croix métallique entourée de tubes de néon – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Dessin – L’enseigne est posée
    1952 – Le pharmacien E.Arnold-Metz demande l’autorisation de poser une enseigne plate en lettres métalliques (libellé, Pharmacie de l’Aigle) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Dessin – Autorisation
    1954 – Le pharmacien fait part à la Police du Bâtiment que sa croix est cachée par les grandes enseignes de ses voisins. La Police du Bâtiment répond qu’il s’agit d’enseignes provisoires
    1958 – Le pharmacien s’étonne que la taxe sur les enseignes ait doublé. La Police du Bâtiment fait part de la décision que le Conseil municipal a prise le 2 juin 1958.
  • 1963 – Le maire écrit au propriétaire Emile Lechten (10, rue des Pucelles) pour qu’il fasse ravaler la façade des 100 et 102, Grand rue. Le gérant est Emile Schmidt
    1964 – Le maire envoie un nouveau courrier à Emile Schmidt (10, rue des Francs-Bourgeois) relatif au ravalement
    1965 – L’entreprise L. Bisceglia (6, rue Stædel à la Meinau) est autorisée après coup à occuper la voie publique pour crépir la façade
    1965 – A. Scherer (rue de Bitche à Niederbronn-les-Bains) est autorisé à poser un échafaudage devant les 100 et 102, Grand rue – Travaux en cours, février 1966 – Travaux terminés, mai 1966
  • 1968 (juillet) – Récépissé de déclaration concernant un établissement de troisième classe. André Hæffelé, gérant de la société Washmatic, laverie et nettoyage à sec, demande l’autorisation d’installer une laverie automatique comportant au moins dix machines et un atelier de dégraissage par solvants chlorés
    1968 (janvier) – La Police du Bâtiment constate que la société Washmatic a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – André Hæffelé dépose une demande, avec l’action du propriétaire D. Hœchstetter (bois en gros à Brumath) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable parce que le revêtement et l’enseigne ont été posés sans autorisation – Le maire demande de déposer les objets qui restent cependant en place. Le dossier est classé provisoirement, février 1970
  • 1971 – La Police du Bâtiment demande à la société D. Hœchstetter (rue de la Division Leclerc à Brumath) de faire ravaler la façade rue Escarpée – Le propriétaire dépose une demande de subvention auprès du F.N.A.H. (Fonds National pour l’Amélioration de l’Habitat) – Devis de la société André Nonnenmacher à Brumath, de l’entreprise de peinture Charles Kleinmann à Brumath, de l’entreprise de crépissage Joseph Quattrone (rue Mariano au Neudorf)
    1972 – L’entreprise André Nonnenmacher est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique 5, rue Escarpée – Travaux terminés, facture, mai 1973
  • 1982 – La société Cathal-Décor (Papiers peints, peinture, revêtements de sol) demande l’autorisation de poser une inscription sur la façade. Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1991 – Recette non encaissée due par Cathal-Décor qui a cessé toute exploitation le 30 septembre 1989
  • 1989 – Cécile Sunier annonce que le magasin de jouets La Marelle ouvre ses portes le 13 octobre 1989. Elle dépose une demande pour poser une nouvelle devanture (photographie de l’ancienne et de la nouvelle devanture) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, l’enseigne étant trop grande – Mise en demeure de déposer l’enseigne, février 1990 – Maquette de la nouvelle enseigne – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable, mars 1990 – Autorisation – L’ancienne enseigne est toujours en place, mars 1990 – La nouvelle enseigne est posée, juillet 1991
    La commission de sécurité fait son rapport
    1993 – La Police du Bâtiment constate que la Marelle a fait poser sans autorisation une guirlande lumineuse provisoire sans l’avoir déposée dans les délais
    1994 – Le maire autorise le magasin La Marelle à vendre sous forme de liquidation
  • 1991 – La société Le Réparateur du Bâtiment (à Ostwald) demande l’autorisation de ravaler les façades 100 et 102, Grand rue et de remplacer les gouttières en zinc – Devis – L’architecte des Bâtiments de France donne en mai 1991 un avis défavorable pour le ravalement et favorable pour la gouttière – Autorisation, juillet 1991
  • 1995 – La société Camilane (salon de coiffure Camille Albane), représentée par Yannick Kræmer demande l’autorisation de modifier la devanture (propriétaire, société Hœchstetter à Brumath) : réparer la maçonnerie, poser une devanture en aluminium – Dessin (devanture, plan) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’atelier d’architecture DHK (18, rue des Gobelins à Paris XIII) déclare l’ouverture des travaux en mars 1995 – La commission de sécurité fait son rapport – Le maire ne fait pas opposition aux travaux – Travaux terminés, juillet 1995
    1995 (mai) – Les établissements Kappeler (à Fegersheim) et Yannick Kraemer demandent l’autorisation de poser une enseigne – Maquette (libellé, Camille Albane) – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, juillet

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre communaux de 1587 au nom du brasseur David Kress qui épouse en 1584 Anne, fille de Jean von Siegen d’Andernach

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 331, n° 50)
1584. Dominica XII. Daniel Kreß, Claus Kreßen des biersieders Sohn auff dem barfüsse platz vnd Anna, hans von Sigen, von Andernach hinderlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 22. Septembris (i 173)

David Kress et Anne von Siegen hypothèquent leur maison à l’Ours au profit de la fondation Sainte-Aurélie. En marge, quittance accordée en 1675 au brasseur Georges Pick, propriétaire de la maison

1618 (ut spâ [xj. 9.bris]), Chancellerie, vol. 430 f° 442-v
(Aureliæ) Erschienen h. Dauid Greß der biersieder Zum beeren burger Zu Straßburg vnd Anna von Sigen sein eheliche haußfrawen
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Michael hügell vnd Andeß Trenßen beder Als Pflegern Sanct Aurelien wercks Inn nammen Andern des Wercks verordneten herren Pfleger mit nammen herrn dauid Voltzen XV. Jacob von Fridolßheim, h. Abraham von Fridolßheim vnd Lorentz Trenßen vß befelch Jetzgemelter herren pfleger offentlich verÿehen – schuldig seÿen 50 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß hoffestatt hinderhauß vnd höfflin mit allen Ihren gebäuwen & genant Zum Beeren gelegen einseit neben hanß Geörg Türck, Anderseit neben Christmann Mutzius erben von Westhoffen hinden vff gemelten hannß Geörg Türcken stoßend, davon gend 2 pfund pfenning gelts oder bodenzinß dem Mehrern Spittal, Mehr Achthalben guldin gelts Straßburger werung ablößig mit 150 guldein berürter werung Daniel Zipperer dem Kürschner, Weither 5 guldin gelts widerkeüffig mit 100 guldin besagter werung den guttenleüthen Zur Rothen Kirchen, Item Zweÿ pfundt pfenning gelts stend Inn hauptgutt 40 pfund pfenning Johann hager Inn schaffners weiß Zu Molßheim, So dann seind sie verhafftet vmb 50 pfundt pfenning herrn Christophoro Wolffern Pfarrer Zu Nidersteinsell
[in margine :] Erschienen herr Daniel Voltz E. E. großen Rhats Alter beÿsitzer und Jacob von Fridolßheim Jacobs sohn Gartner Vnd wagner, bede alß Pflegere der Fabric St. Aureliæ mit beÿstand herrn Johann Thomæ Tromers Notarÿ dero Schaffners, haben in gegensein Georg Pickhen deß Biersieders als ietzigen Possessoris hieinn gedachter Behaußung (…) Act. j. 8.br 1675.

David Kress hypothèque la maison au profit du jardinier Michel Ohl. Son fils Jean Régnard Kress se porte garant.

1619 (ut spâ [xxx. Novembris]), Chancellerie, vol. 436 f° 606-v
(Inchoat. in Prot. fol. 443.) Erschienen David Gress der Biersieder burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Ohl Michells gartners Ane Steinstraß – schuldig sige xxv lb
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß, hoffestatt, höffell vnd Brieghauß mit Allen Ihren gebeüwen. & geleg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß geg. d. glock vber, einseit n. hanß Reinhardt Greß dem kieffer And seit neben Christman von Mutzich, hind. vff hannß Geörg von dürckheim stoßend, davon gnd. ij lb x ß gelts Ablösig mit L lb dem mehrern Spittal Mehr v gl gld lößig mit j C gl Im guttleuth hauß, So dan ij lb ß gls loßig mit L lb Sant Aurelien Werck
Und Zu noch mehrer & So ist Auch p.sönl. erschienen obgenant hannß Reinhard Gress d. Bekenners sohn hat sich für sich & mit sampt Ime sein Vatt. & Zu einem Rechten bürg. mit Vnd und selbst schuldner und selbst Zahler vnver. gesetzt

Anne von Siegen, veuve de David Kress, et ses enfants vendent la maison à leur fils et frère respectif Jean Régnard Kress. La veuve se réserve un droit d’habitation

1625 (26. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 111
(Inchoat. in Prot. fol. 149, Protocollat. fol. 477.) Erschienen David Kressen deß Biersieders see: witib Anna von Siegen mit beÿstand H Urbani Rosenbergers deß ältern Notÿ vnd H Rhatsbewandten ihres vogts, So dann Anna Kressin mit beÿstand M. Jacob Küblers deß Jüngern gürtlers ihres ehevogts Elisabeth Kressin mit beÿstand wolff Georg Oltzen deß handelsmanns ihres Eheuogts vnd Maria Kressin mit beÿstand hanß Hammers deß Metzgers ihres Ehewürths auch H. Geörg Schalesin Alten H. Rhatsbewanthen ihr Mariæ noch ohnentledigten Vogts alle 3. gemls dauid Kressen s. döchter vnd erben
bekannte in gegensein hannß Rheinhard Kressen deß biersieders ihres respectiué Sohns und bruders vnd deßelben ehefr. Anna Ottmännin (verkaufft)
ihr der Muter Annæ von Siegen gebürenden dritentheil, vnd dann ihr der dreÿen schwestern angebürend. dreÿ viertentheil am 2.ten theil am Bierhauß, hoffstat, höflin vnd hinderhäüslin mit s. an d. obern straß Zum Beeren gnt. neben hanß Jörg von türckheim s. wittib vnd Erben, vnd 2. seit Christman von Mutzig s. erben hind. vf ermelts Türckh. witib vnd Erben stoßend geleg. dauon geh. Jarß 2 lb gelts in die Capelaneÿ S. Agneß Altars im Münster alhie vf Weÿhenachten, welch. Zinß dar seÿ fürbietig, ehrschätzig ewig od. ablösig, wie die brief solches vßweisen, der Keüffer vf sich genohmmen, It. 2. fl. gelts w. vff Mariæ vk. dem Spital alhie mit 50. fl. St. w. Item vj. glg w. Jarß vf weÿhenachten d. Pflegd Zur Roten Kürch in hauptg. mit 110. gld. w. Item 5. lb d geldt vf weÿhenachten in Capital mit 100. lb d H Johann Michel Horchern Not° wÿdembs weiß zunüeß. daß Eÿgentumb an solchen letztern 100. lb d stubg. ist H Georg Lauingers erben zuständig (…) Vnd ist der vberig 4.te teil am 2.ten teil ihme keüffer für vngetheilt zuuor Zustendig, der Kauff vber die beschwerd. so der Käuffer vff sich genommen, geschehen p. 361. lb
vnd ist hiebeÿ abgeredt, daß d. Keüffer obgnte Annam die wittib vnd sein Muter ihr leben lang beÿ sich in diser behausung behalten, in der Kammer vnd Stuben darin sie bißher gewesen ihr wonung laßen

Jean Régnard Kress épouse en 1616 Anne, fille du tonnelier Sixte Ottmann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 385, n° 1195)
1616. Eodem die [Dominica 23 Trinitatis] Hans Reinhart Kress der Küffer David Kressen d. biersieders Sohn Vndt Jungfraw Anna, Sixt Otmans d. Kiefers nachgelaßene tochter (i 397)

Jean Régnard Kress demande au nom de sa mère Anne l’autorisation de prolonger le délai pour régler une amende de 75 livres (150 florins). Quand il verse un mois plus tard 125 florins, les 25 derniers florins lui sont remis.
1625, Protocole des Quinze (2 R 53)
(f° 40-v) Sambst. 26.t Februarÿ. – D. Renger Erschien Georg Strobell, biersieder Zum Störckell vnd dann Hannß Reichard Kreß wegen seiner Mutter Anna Greßin biersiederin Zum Schwartzen beren, produciren unterthänige supplication pit darin vmb fernerer prorogation zu abstattung deß rest Ihrer vferlegten straff, Strobelß erst seÿ noch 125. lb der Greßin 75. lb begeren biß vff Jacobi nechstkünfftig &
Erkandt, wo sie in Zeit 8. tagen annembliche bürgen stellen werden, daß Ihnen allß darin Zeit biß Künfftig Johannis Baptistæ Zugelaßen sein soll. Mr. (-)

(f° 67) Mittw. 30.t Martÿ – Hannß Reichard Kreßen des biersiedern Zum Beeren vndt wegen seiner Muter Erschien Niclauß Wolff der Specereÿ Krämer vnder der Klein Rathstub Erlegt an sein Kreßen restirender straff 125. fl. die Vbrige 25. fl seindt Ihme vff sein unterthäniges piten von den Obervngelltherren nachgelaßen, für dißmahl Quit gesprochen vndt solche 125. fl. von Balthasar den XV. Knecht incontinento vf den Pfenningthurn getragen worden

Les Quinze autorisent Jean Régnard Kress à ouvrir une porte de communication entre sa cave et celle de sa voisine pendant la durée de son bail, moyennant une rente annuelle de 30 sols (éteinte en 1662 quand la porte est murée)

1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
Hannß Reinhart Kreß, Durchbruch, Augenschein. 259.
(f° 259-v) Sambst. 27.t 8.bris – Hannß Reinhart Kreß biersieder Zum Schwartzen behren, Erschienen vbergibt unterthänig Supplication, bericht darin daß Er von seiner Nachbarin Ein Keller entlehnet wolt In seinem Keller ein thürlin 6 schuh hoch vnndt 3 breit, durch brechen laßen, pit umb willfaht,
haben die obern bawherren vnd dreÿ den augenschein eingenommen, berufft sich vff derselben Relation & Oberbawherren gehört, seÿ wie In der Supplication begriffen, stehe beÿ M. Hh. ob Sie den Augenschein auch In daß gesampt annemmen wollen gehe der Contract auf vier Jahr.
Erkandt der gestalt willfahrt, daß Supplicant von dem durchbruch Jahrs 30. ß vf den Pfenningthurn in recognitionem geben, vndt nach verflüeßing Vier Jahren wider darumb ansuchen oder Aber v.zügkh darauff thun soll. Mr. (-)
[in margine :] Mont. den 29. huius diße Erkandtnus dem oberschreiber vfm Pfenningthurn in scripto zugestellt.

Les Quinze relèvent le préposé au nettoyage Jean Régnard Kress et les sept transporteurs d’ordures de leurs fonctions pour négligence après avoir constaté que les berges du faubourg de Pierres ne sont plus nettoyées
1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
Horb oder Klingelkarcher. Gassen seubern. Horblohner Johann Reinhard Kreß. – Horb lohner vnnd Karchern Ihre dienst vffkünden. 249.
(f° 249-v) Sambst. den 29. Xbris – Herr Schilling clagt über der Horbkarcher vnfleiß in saüberung der gassen, waren nur in 14 tag die refier beÿ der Steinstraß nicht purgirt worden, seÿe dieße fahrlessigkeit Reinhard Kreßen dem Horblohner nicht wenig Zu Zu schreiben, der gantz kein vffsicht darauff habe. & In der vmbfrag ward gedacht, das die 7. Karcher aber so fahrleßig ob Ihnen Zwar jüngst Zugesprochen, verfang es doch nichts, würde am besten gethan sein, da dießen officianten ins gesampt Ihne dienst vffgekündet, vnnd ein newer boden gelegt würde, Zwar was Kreßen den horblohner betrifft, alß der ohne das zu dießem dienst sich Zu stattlich beduncke, werde solches vielleicht nicht hoch achten, sondern selbs, da ihme gelegenheit gegeben würde, resigniren.
Erkandt, Man soll die horbkarcher auch horb: vnnd siebnerknecht besenden, vnnd Ihnen ihre dienst vffkünden, werden bald kommen vnd verbeßerung versprech, Horblohnern soll auch vndersagt werden fleißiger Zu sein, da er sich würd mercken laßen gern vom dienst zu sein, es gleich acceptiren vnnd vmb einen andern vmbsehen.

L’ancien préposé au nettoyage Jean Régnard Kress est remplacé par Christophe Delkammer
1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
Johann Reinhard Kreßen des gewesenen horblohners stell ersetzt. Oesterrich lohner zu ersetzen. 331.
(f° 331-v) Sambstag den 4. Januarÿ [1634] – Ward erinnert, demnach Johann Reinhard Kreß, bißhero gewesener Oesterrich lohner seine stell beÿ herren Rhät vnd XXI. ohnlängsten resignirt, vnd daßelbsten widerumb fürderlich ein anderer werde Zu erkiesen sein, der ußschütz aber Zuvor von Ober Bawherren Pfleg gemacht zu werden ? ob nicht zu diesem end solch gescheft für sie dießmals zu weißen ? Waran daruff die jenige persohnen, so sich vmb diese stell geschrieben gegeben, auß deren Ampter büchel verleßen. per umbfrag Erkandt, für sie Obere Bawherren zu machung eins Außschutzes gewiesen.
[in margine :] Ersetzt. Mont. den 13. hûs ist Christoff Delkamer beÿ herrn Rhät und XXI. zu einem Osterich lohner erkosen worden.

1633 Conseillers et XXI (1 R 115)
Horb und österreich lohner dienst, Hanß Reinhard Kreß. 278. Stadt Horb vor Michel Mohnen. 282.
(f° 278-v) Montags den 2. Decembris – Dr. Knaff. es erscheine Hanß Reinhard Kreß vnd pd. und.thge supplicatio, umb erlaßung seines Horb vnd österrich lohner diensts.
Erk. ist willfahrt. Vnd soll auff den Zünfften umbgekündt werd.
H: grünwald V. Roser.

Jean Régnard Kress se remarie avec Susanne von Thur, veuve du fondeur Thomas Stich qu’elle avait épousé en 1620
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 163)
1634.Eadem [Dom. Misericord. 20. ap.] Herr Hans Kreß eines Ehrsamen Kleinen Rhats beÿsitzern alhier vnd Fr. Susanna Thomas Stichen gewesenen Kantengiesers v. burgers alhie hinderlaßene wittwe. Cop. 28. April. Zu J. St. Peter (i 83)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 318) 1620. Dom: 21. Trinit: 1. 9.br: Thomas Stich der Kantengießer, J: Susanna Samuel Von Thur des Goldt Arbeiters hinderlaßene Tochter. Eingesegnet Montag 13. 9.br (i 164)

Jean Régnard Kress se remarie en 1637 avec Madeleine Wintz, veuve d’Antoine Stich : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration. La mariée lègue au futur époux la jouissance viagère de l’auberge au Faucon.
Madeleine Wintz meurt en 1646 en délaissant deux enfants issus de son premier mariage avec Antoine Stich et quatre filles de son deuxième mariage avec Jean Régnard Kress. L’inventaire décrit plusieurs maisons, notamment l’auberge à l’Ours Noir Grand rue et celle au Faucon place des Cordeliers.

Jean Régnard Kress loue la brasserie à l’Ours noir au brasseur Jean Adolphe Huck

1648 (22. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 186-v
Erschienen H Johann Rheinhard Kreß deß beständigen. Regiments der Herren Ein und Zwantzig.
hatt in gegensein hannß Adolph Huckhen deß Biersieders mit beÿstand H hannß Jacob Huckhen EE. groß. Rhats Beÿsitzers seines Vatters
verlühen habe, sein Biehauß mit allen deren Gebäwen, Recht. und Zugehördten alhie ahne der obern Straß. gegen dem Bierhauß zur Glockhen hienüber gelegen, und zum schwartzen Bären genannt, sampt denen Zweÿen eingemaurten Keßeln, Bier: Maltz: und weÿch: bütten, Kühlschiff, Zweÿen Nöch., Zweÿen Röhren, einem hopffenkerb, treÿen tischen, einem vff beÿden seith außziehend. Taffel, einer schwartz anschreib taffel mit roth. linien, einem doppelten Stuhl und einem Gießfaßbrett, vff fünffhalb Jahr lang von gegenwärtig. Mariæ Vekündigung angerechnet, um einen solchen Zinnß behausung für daß halb Jahr biß nechstkünfftig. Michaelis 47 fl. für daß Jahr von Michaelis a° 1648. biß Michaelis a° 1649. und widerumb von solcher Zeit an biß Michaelis a° 1650. iedes Jahr 100. fl. so dann die übrige Zweÿ Jahr iährlich 95. fl. (…) dabeÿ ist insonderheit angedingt worden (…)

Jean Régnard Kress, assesseur des Quinze, loue la brasserie au brasseur Gaspard Lersé assisté de son frère marchand de toiles Thierry Lersé

1652 (5. febr.), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 70-v
Erschienen der Ehrenvest- From- Fürsichtig und wohlweÿse H Johann Rheinhard Kreß deß beständigen. Regiments der Herren Fünffzehen
hatt in gegensein Caspar Lerße deß Biersieders mit beÿstand H Dietrich Lerße deß weißleinwadhändlers seines Bruders
verlühen haben daß Bierhauß zum schwartz. Bären mit allen seinen zugehördten alhie ahne der obern straß. geg. dem Bierhauß Zur Glockhen hienüber geleg. und Zum schwartzen Bären genannt sampt denen Zwen eingemaurten Keßeln, Bier Maltz, und zween Weÿchbütten, Kühlschiff, Zweÿeb Nöch, Zweÿen Röhren, einem hopffen Korb treÿ dischen einer vff beÿsen seiten außziehenden Taffel einer schwartzen Schreibtaffel mit roth. linien, einem doppelten Stuhl und einem Gießfaßbrett, vff treÿ Jahr lang von Mich. dißen Jahres angerechnet um einen iährlich Zinß benantlich 50. lib
(…) Fürs Ander so solle der H Verleÿher den Kellerzinnß von dem nebens Keller Zu entrichten verbund. sein

Jean Régnard Kress devient assesseur au Sénat
1653 XV (2 R 71) H. Joh: Reinhard Kreß XV. Würdt Rathh. 189.

Les enfants et héritiers de Jean Régnard Kress obtiennent une réduction de moitié de l’accise à régler
1659, Protocole des Quinze (2 R 77)
H. XV. Joh: Reinhard Kreßen Kinder Umgelts moderation. 61.
(f° 61) Sambst. den 16.t Aprilis. – Weÿl. H. Joh: Reinhard Kreßen XV. seel. Kinder Vogt per Dr. Bitsch d. supplicat. bitt einverleibter vrsach wegen vmb g. remission od. moderation von s. 1644. et 45. schuldiger 13. lb Vngelt Erkandt, Würdt vff die helffte gemildert.

Les quatre filles issues du troisième mariage avec la veuve Madeleine Wirtz vendent la brasserie à l’Ours noir à Gaspard Lersé. En marge, quittance accordée en 1675 à Georges Pick, veuf de la veuve de l’acquéreur

1658 (16. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 633
(Protocoll. fol. 90. – NB. der Kauff ist, über die j. lib 10. ß Allmend Zinnß, 1050. lib) Erschienen H Johann Israel Faust E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer alß Vogt Jungfr. Elisabethæ, Magdalenæ, Dorotheæ und Margarethæ, weÿl. H Johann Rheinhard Kreß dißer Statt geweßenen Fünffzehners, mit weÿl. Frauen Magdalenæ Wirtzin seiner tritten ehelich. haußfrawen, beÿde nunmehr seelig, ehelich erzeugter döchtern, mit beÿstand & H Johann Peter Schmidts und H Johann Michael Zeißolffs alß, auß EE groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, wie auch H Nicolai Reben, Notarÿ
in gegensein Caspar Lerse deß Biersieders mit beÿstand H Dietrich Lerse deß weißleinwad händlers, seines eheleiblich. Bruders
daß Bierhauß Zum schwartz. Bähren mit allen deßen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhier an der obern straßen, einseit neben weÿl. H hannß Georg von dürckheim seel. Erben, anderseit neben hannß Jacob Frölich dem Meserschmid, hind. vff bemelte Erben stoßend gelegen, Davon gehnd jahrs vff weÿhenachten 2. lib der Caplaneÿ St. Agneß. Altar im Münster, item j. lb. 10. ß Allmend Zinnß weg. eines durchbruchs iährlich termino Simonis & Judæ Apostolorum der Statt Straßburg, Item 2. fl. straßb. wehr. iahrs 50 fl. Wehr. dem mehren hospital, Item 5 ½ Wehr. iährlich vff weÿhenacht. lößig mit 100. fl. wehr. der Pflegd Zum Roth. Kirch, Item j. lib. 5 ß vff erst gemelt. termin, lößig mit 25. lib. der Fabric St. Aureliæ (übernohmen) – umb 901 Pfund
[in margine, f° 634] (…) in gegensein Georg Bickhen deß Biersieders alß geweßenen Ehevogts weÿl. Annæ Mariæ deß Käuffers /:beeder nunmehr seel:/ nachgelaßener Wittibin, alß Welcher die Bier behausung Zum bären beÿ vertheÿlung dero Verlassenschafft übernohmen, (quittung) Actum d. 7. Junÿ a° 1675.

Fils d’un aubergiste de Hertingen en margraviat de Bade près de Lörrach, Gaspard Lersé épouse en 1647 Anne Marie Kuhn, fille de tailleur

Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 2)
1647. Eadem dominica [post Epiphanias 1] Caspar Lerße der Küfer Johann Lerße des Gastgebers Zu Hattingen in der grauschafft Marck ehlicher Son, vnd Jungfr. Anna Maria Wilhelm Kunen gewesenen Schneiders und burgers allhier hinterlaßene eheliche tochter. Mont. den 8. in summo templo (i 251 – pas à la cathédrale)

Gaspard Lersé originaire de « Hartwegen » devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers
1647, 4° Livre de bourgeoisie p. 239
Caspar Lerse der Khüeffer Von Hartwegen auß der Graffschafft Merckh empfangt d. burgerrecht von seiner haußfrawen Anna Maria, Weÿl. Wilhelm Chüenen deß Schneiders alhie seel. dochter ub 8 Goldt fl. ist ledigen stands gewesen würd Zu den Khüffern dienen. Jur. den 28. Jen: 1647.

Gaspard Lersé se remarie en 1650 avec Marie Homburger, originaire de Stühlingen près de Waldshut en Bade : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, proclamation
Eheberedungs Copeÿ. – zwischen dem Ehrenhafften vndt vornehmen Meister Caspar Lerße dem Küeffer vnd burger Zue Straßburg ane Einem, So dannn der Ehren vnd tugendsamen Jungfrawen Mariæ Homburgerin weÿland deß Ehrsamen Leonhardt Homburgers weÿäbecken Zu Stullingen seem. Grävlicher Fürstenbergischer Jurisdiction hinderlaßener dochter an andern theil (…) mit consens der Ehrenvesten Wohl vornehmen, Achtbahren H. Diethrich Lerße weißlein wathkrämers seines bruders auff seiner deß hochzeitern, So dann auff der Jungfrau hochzeiterin seithen H. Hermann Kempffer der älter H. Hermann Kempffer beede handelsßleuth vndt Philipp Mangolt deß Notarÿ Ihrer der Jungfrau hochzeiterin Gönstige H. Schwäger vnd verwannthe (…) So beschehen vnd verhandelt in deß heÿl. Reichs freÿen Statt Straßburg vff Donnerstag den 11. Julÿ In dem Jahr alß mann von vnsers herrn vnd heÿlandtes Jesu Christo Geburth Zahlte 1650. Philipp Mangoldt Notarius Publicus

Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 43-v, n° 9)
1650. Dominica V. Trinitatis. Caspar Lersche der Küeffer vnnd Burger allhie, Vnd Jungfr. Maria Leonhard Homburgers, gewesenen Weißbecken vnd Burgers zu Stühlingen, Pappenheimischer Herrschafft hinderlaßene eheliche tochter. Sint copulirt Mont. d. 22.t Julÿ Zu Sct. Niclaus (i 55 – pas à St. Nicolas)

Gaspard Lersé proteste devant les Quinze que le conseil des Fribourgeois lui a infligé une amende pour avoir hébergé et nourri des clients en exposant sa version des faits. Le conseil de tribu répond qu’il a attendu deux ou trois mois avant de protester et que pendant ce temps la décision a pris valeur de chose jugée. La commission estime qu’il y a de part et d’autre des points obscurs et propose de réduire l’amende. Les Quinze adoptent la proposition.
1655, Protocole des Quinze (2 R 73)
Caspar Lerse Contra Freÿburger. 97. 113. 123. 149. 159. 162.
(f° 97) Freÿt. den 1. Junÿ – Caspar Lerse Contra Freÿburger Zunfft prod: Vnderth. Supplication, Wildt pro Cit. copias vndt Zeit d. andung erh.

(f° 113-v) Sambst. den 23. Junÿ – Freÿburger L. Per Wildt contra Caspar Lerse, prod: bericht M. E. pro Citato copias vnndt Zeit 14. tag erh.

(f° 123-v) Sambst. den 14. Julÿ – Caspar Lerse per E. Freÿburger Zunfft prod: Gegenbericht, Wildt pro Citat. copias Vnd Zeit 14. tag erh.

(f° 149) Sambst. den 1. 7.bris – Freÿburger Contra Caspar Lerse prod: beschließ E. besichtigung und ad prox: erh.

(f° 159) Sambst. den 22. 7.bris – Caspar Lerse p. E. Freÿburger Zunfft, concludirt Wildt quoq. Erkand Für beschloßen angenohmen, sollens. H. Franckenberger, H. Brackenhoffer.

(f° 162) Freÿt. den 28. 7.bris – Vorige Herren except: H. Erhardts referiren ferner per H. Frantz, d. Streitt in Actis Caspar Lerse deß biersieders Zum beren, Contra die freÿburger Zunfft, berichte darinn Lerse Clagt, daß Zunfftgericht hette ihne darumb vmb 8. lb gestrafft Weilen Er beÿ Ihnen angeb. Worden, daß Er wid. Articull leüth übernacht beherberget, Item Wein auch gebradtens vmbs gelt vfgetrag. Weilenn Er aber mehr nicht als Einen huthmachers gesellen, so sehr truncken geweßen, gleichsamb auß barmhertzigkeit, vnd damit Er nicht in Vngelegenheit Kommen möge, Zu Nachts vf begehren in sein hauß vfgenohmen, Vnd dieselbe nacht ohne einige Schlafgelt in seiner Stuben liegen laßen, fürs andere allein etlichen Schloßer gesell. Welche ihre Kleine herberg beÿ ihme Clägern haben, vnd seiner Haußfrawen Ein Eißerin häpff geziert disch blatt Verehrt, widerumb dargegen vnd zur dancksagung 4. Maaß. Wein v.ehrt vnd spendirt, vnndt drittens einig gebrattens vmb d. gelt iemahlen gespeißet, alß bitt Er absolution
Beclagtes Zunfft gericht, darinn ietzmahls auch beede Rathherren sitz. sagt hingeg. daß vf benöttigten fall d. Cläger weg. seiner verbrech. genugsamb Köndte überwieß. h. d: es seÿe aber annden daß Er sich dem Gericht pt° mulctæ submittirt, auch vf 2. mahl gebettene Genad ihme die Straff vff 4. lb moderirt word. Darauff Er den bescheid in rem judicatam erwachßen laßen, vnnd habe allererst 2. od. 3. monat hernach, da mann am Stattgericht execution vff ihne gesucht an Mghh. appellirt, bittens dahero beÿ solchem Vrtel Zulaßen, Wiewohlen nun beclagter deßen, Vnd in specie d. gesuchten moderation nicht, sondern Völligen begehrten nachlaß geständig, auch ex actis fast vermuthlich, daß Er sein Vorgeben beÿ handttrew hette behaben können, Zumahlen d. Extractus deß Gerichts protocolli Zimblich obscur vnd vnlauter, dieweilen Er aber die vrthel ex rem judicatam erwachßen laßen, vnd mann dabeneben auch vff deß Zunftgerichts authoritet propter malam consequentiam Zusteh. vnd wohl vermuthlich ihne daselbe nit so gar ohne fundament werde gestrafft haben, alß hielten die Herren Deputirte darfür, mann Köndte ohne fernere Weitläuffigkeit als welche vf ein od. d. andern seiten dubios außschlagen möchte, die Sach wider vff E. E. Zunfft remittiren, Jedoch dergestalt daß klägern daselbst vff sein & nochmahlige bitt die obgemelte 4. lb Straaff vff 2. lb. gemildert, welches dann auch dem Zunfftmeister hieroben, sambt freündlichet remonstration, daß mann auch vf seiten d. Zunfft anfangs in d. Sach etwaß behuthsamer hette gehen, vnd den Cläger entwed. p.tenarié convinciren, od. es vß die handtrew stellen können, angedütten, vnndt eben auch darumb die Cösten dieser Sach compensirt werd. sollen. Erkandt, würdt der bedacht gefolgt.
[in margine:] Freÿt. d. 20. dito dem Zunfftmeister v. Lerse besch. angezeigt.

Gaspard Lersé meurt en mars 1666 en délaissant cinq enfants issus de la veuve Marie Homburger. L’inventaire décrit indépendamment chacune des deux maisons que le défunt a réunies. La masse propre au veuf s’élève à 100 livres, celle des héritiers présente un solde négatif de 30 livres. L’actif de la communauté s’élève à 898 livres, le passif à 633 livres

1666 (22.5.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 37) n° 15
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung so weÿlandt der Ehrenthafft Vndt Achtbahre H Caspar Lerße Biersieder Zum Beeren, Burger Zu Straßburg, nunmehr seel. welche Freÿtags den 9.ten Martÿ Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichen, nach seinem aus dießer welt tödlichem hinscheÿden Hinder Ihme verlaßen, welche die Ehren vndt viel tugendsame fraw Maria Homburgerin sein hind.laßener wittib mit hülff vnd beÿstand deß auch Ehrenhafften Isaaac Khunen Biersieders Zum Rießen Burgern Zu Straßburg Ihres geschwornen vogts, wie auch deß Ehrengeachten vnd Achtbahren H. Hermann Kempters, Ledderhändlers vnd Burgers allhier Ihres Schwagers, vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß auch Ehrenthafften Sebastian Ewingers deß Jüngern Küffers vndt Burgers alhie als Hanß Heinrichs, Hermmanns, Mariæ Magdalenæ, Diethrichs vndt Hannß Caspars aller 5. geschwüsterdt, vndt deß ietz abgeleibten seel. mit obernandter seiner hinderpliebener wittiben ehelich erzeugter Kinder, vndt ab intestato hinderlaßene nechster Erben geschwornen vogts (…) So beschehen auff Dienstag den 2.t Maÿ A° 1666.

Eheberedungs Copeÿ. (…) Straßburg vff Donnerstag den 11. Julÿ 1650. Philipp Mangoldt Notarius Publicus
Inn einer alhie in der Statt Straßburg in der Straßen gelegener Bierbehaußung Zum Beeren genandt, so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig Vndt hernach beschrieben, Ist befunden worden wie volgt.
In einem Vordern Stockh, vff der vndern Bühnen, Auff dem gang, Auff dem Mittlern bod., Inn deß Knechts Kammer
Im Andern Vordern Stockh, auff dem Und.n Casten, Inn der Cammer A, Vor dießer Cammer, Inn der Obern vordern Stuben, Im hind.n Stübel Vor dießen Stuben, Inn der Andern vordern Stuben, Inn dießer Stubkammer, Vor dießen Gemachen, Im Obern Haußöhren, Im Nebens Stübel, Inn der Gaststuben, Inn der Kuchen, Im Hoff
Eÿgenthumb vndt beßerung ane häüßern. Erstlichen daß Bierhauß Zum schwartzen Bähren genandt mit allen andern deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeitenen gelegen alhie in d. St. Straßb. in d. Straßen 1.s. neben hannß Jacob von Dürckheim seel. Erben, 2.s. neben hernach beschriebener behaußung, hinden auff gemeldte Erben stoßend, dauon gehen Jahrs vff Weÿhanachten 2. lb d d. Caplaneÿ St. Agneßen Althar im Münster alhie, Item j lb 10 ß d Allmend Zinß wegen eines durchbruchs Jährlichen vff Simonis et Judæ Apostolorum d. St. Straßburg, Item 2 gld. Straßb. w. Jährlichen vff Annunciationis Mariæ dem Mehrern Spithal alhie, wid. lößig mit 50. fl. berührter W. Item 5 ½ gld. wehrung Jährlich vff weÿhenachten d. Pflegd zur Rothen Kirchen lößig mit 100. fl. berührter w. Item j lb 5 ß d Zinß auff Michaelis d. Fabric St. Aureliæ im hauptguth lößig mit 25. lb, Item 10. lb d Zinß Herrn Johann Israel Fausten d. Zeit E. Ers. Großen Raths alhier Beÿsitzern, als weÿl. H Joh: Reinhard Kressen geweßenen XV.ers alhie seel. hinderlaßenen 4. döchter noch ohnentledigter vogt Jährlichen vff weÿhenachten, seind in hauptguth abzulößen mit 200 lb d, Item und dann 17 lb 10 ß d Zinß dem Stifft St. Thoman Jährlichen vff Trium Regum vndt Gregorÿ seindt in hguth. abzulösen mit 350. lb. Sonsten vber dieße beschwerd. freÿ ledig vndt Eÿgen, angeschlagen p. 350. lb d. Darüber v.hand. j t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. Cancelleÿ Contractstuben anhangend. Insigel, deßen dat. den 18.ten 10.bris A° 1658. Inhalts welchergestaldt. der ietz verstorbene seel. dieße Bierbehaußung von H. Johann Israel Fausten obbemelt, alß weÿl. H. Johann Reinhard Kreßen XV.ers alhier seel. mit weÿl. Fr. Magdalenæ Wintzin seiner dritten hfren seel. ehelich erzeugter döchter geschwornen Vogt erkaufft.
Item hauß hoffestatt vndt höfflin wie auch Stallung mit allen anden Ihren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. in d. Straßen beÿ dem Gehgäßel 1.s neben hievorgeschriebener Bierbehaußung 2.s. Ulrich Greinern dem Melmann hinden auff die dürckheimische Erben stoßend gelegen. Davon gehen 7 fl. 5 ß Jährlichen vff Nicolai dem Mehren Hospithal alhie seindt in Hauptguth abzulößen mitt 150. fl. besagter wehrung, Item j lb 10 ß d Zinnß, weÿl. H. Dr Melchior Greiners alhie seel. hind.laßener fr. wittwen, Jährlichen vff Catharinæ, seindt in Hauptguth abzulößen mit 30. lb. Item j lb 15 ß Zinnß /.H. Emanuel Gastelio Glaßern v. Burgern alhie, als./ H Jacob Eckels würths zum Hirschhorn erster Ehe beed. Kind geschwornen vogt, Jährlich vff Joh. Bapt: In hauptguth lößig mitt 35 lb Sonsten ledig vndt Eÿgen angeschlagen p. 150. lb. Hierüber Ist vorhanden j. t. Perg. Kauffbr. mitt d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel, deßen dat. den 15. Aprilis A° 1659. besagendt, welch. gestalten der ietz v.storbene seel. dieße behaußung von Hannß Jacob Frölichen dem Meßerschmidt v. Salomeen seiner hfren an sich erkaufft.
Ergäntzung der Fr. wittwen unveränderten Guths. Item so hatt die Fraw wittib auch bericht, d. sie Vor 4 Jahren von Ulrich Kuntzmann von Lembach wegen vätterlich. Nahrung empfangen habe 14 Rthlr
Des Wittwers unveränderte Nahrung, Sa. Schulden 15, Sa. Ergäntzung 85, Summa summarum 100 lib.
Hernach würdt der Erben unverändert Guth beschrieben, wo allein in Ergäntzung bestehet 10 lb – Schulden 40 lb, Übertreffen also die Schulden auß der unveränderten Nahrung zu bezahlend umb 30 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 92, Sa. Früchten 6 lb, Sa. Gersten, Maltz, Hopffen, Wein, Bier, Vaß, Reÿff, werckzeugs, Schiff und geschirrs zum Bier vnd Küeffer handwerckh gehörig 206, Sa. Silbers 10, Sa. guldinen Ring 4, Sa. Baarschafft 23, Sa. Ergäntzung 500, Sa. der Schulden 53, Summa summarum 898 lib – Schulden 633 lb, Nach deren Abzug 265 lib
Conclusio finalis Inventarÿ 335 lib

Originaire de Francfort, Georges Pick devient bourgeois par sa femme Anne Marie, veuve du brasseur à l’Ours noir Gaspard Lersé. Le mariage ne semble pas avoir été célébré à Strasbourg ni dans les paroisses voisines.
1667, 4° Livre de bourgeoisie p. 355
Georg Bick der Bierbrauwer Von Francfort, empfangt daß Burgerrecht Von seiner Hausfrawen Anna Maria, Weÿl. Caspar Lerße geweßenen Biersieders Zum Bähren hinderlaßener Wittwen, umb 8. Goldt fl. so beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zuuor ledigen standts geweßen will beÿ E E. Zunfft der Küeffer dienen, Jurav. den 25. Martÿ A° 1667.

Le brasseur à l’Ours noir Georges Pick et sa femme Marie Homburger font dresser l’inventaire de leurs apports. Les maisons sont décrites comme à l’inventaire précédent. Les biens propres à l’épouse s’élèvent à 254 livres

1667 (21. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 39) n° 20
Inventarium über H. Georg Picken, Biersieders Zum Bähren Burgers Zu Straßburg Zu Frn. Mariæ Homburgerin seiner lieben hfren in den Ehestandt zugebrachte Nahrung, auffgerichtet 1667. – So beschehen in fernerem beÿsein der Ehren vorgeachten wohlachtbahren vndt Ehrenhafften Herrn Diethrich Lerße Weiß Leinwath händlers, d. frauen voriger Ehe Kind. vatters Brud. v. H Herman Kempters Ledderhändlers Ihres Schwagers H. Isaac Thänen Biersieders Zum Strauß Ihr d. fr. geweßenen vogts v. H. Sebastian Ewingers deß Jüngern Küeffers vorig. Ehe Kind. vogts, aller Burgere alhie zu Straßburg auff Sambstags Ipsa Mathei den 21.t 7.bris A° 1667.
Inventarium über Frawen Mariæ Homburgerin weÿl. Hn Caspar Lerße geweßenen Biersieders Zum Bähren, burgers Zu Straßburgseelig hindlaßener Wittiben zu H. Georg Picken dem ietzigen Biersieder Zum Bähren, auch Burgern alhie Ihrem ietzigen lieben haußwürth in den Ehestand zugebrachte Nahrung auffgerichtet 1667. – So beschehen in fernerem beÿsein der Ehren vorgeachten wohlachtbahren vndt Ehrenhafften Herrn Diethrich Lerße Weiß Leinwath händlers, d. frauen voriger haußwürths seel. Bruders, H Herman Kempters Ledderhändlers Ihres Schwagers, H. Isaac Thänen Biersieders Zum Strauß vnd H. Sebastian Ewingers, deß Jüngern Küeffers und Burgers alhievorig. Ehe Kind. vogts, aller Burgere alhie zu Straßburg auff Sambstags Ipsa Mathei den 21.t 7.bris A° 1667.

Inn dem Bierhauß Zum Bähren in der Statt Straßburg in der Straßen, gegen dem Bierhauß zur Glocken über gelegen, so d. Frn. vndt Ihren Erster Ehe Kindern gehörig Ist befunden worden wie volgt.
In einem Vordern Stockh, Auff dem Mittlern Casten, Im hindern hauß vff d. oben bühnen, Inn der Cammer A, Vor dießer Cammer, wieder im vordern Stockh Inn der Cammer B, Vor dießer Cammer, Inn der einen obern vordn. Stuben, Inn der Obern hindern Stuben, Vor dießen Stuben, Inn der Andern vordern Stuben, Vor dießen Stuben, Inn der Wohn: od. Gaststuben
Eÿgenthumb vndt beßerung ane häüßern. (Fr) Erstlichen die Bierbehaußung Zum schwartzen Bähren genandt, mit allen andern deren begriffen, gebäwen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeitenen gelegen alhie in d. Statt Straßburg in d. Straßen 1.s. neben weÿl. H. hannß Jacob von Türckheim seel. Erben, 2.s. neben hernach beschriebener Behaußung, hinden auff gemeldte behaußung stoßend, dauon gehen Jahrs vff Weÿhanachten 2. lb d d. Caplaneÿ St. Agneßen Althar im Münster alhie. Item j lb 10 ß d Allmend Zinß wegen eines durchbruchs Jährlichen vff Simonis et Judæ Apostolorum d. Statt Straßb. Item 2 fl. Straßb. Wehrung Jährlichen vff Annunc. Mariæ dem Mehrern Spithal alhie, wid. lößig mit 50. gld. berührter Wehr. Item 5 ½ fl. Jährlichen vff weÿhenachten der Pflegd zur Rothen Kirchen, lößig mit 100. fl. berührter Wehrung. Item j lb 5 ß d Zinß auch vff weÿhenachten d. Fabric St. Aureliæ im hauptguth lößig mit 25. lb, Item 10. lb d Zinß Herrn Johann Israel Fausten der Zeit V,ßerer Gn. Herren deß beständigen Regiments der herren Räth vndt XXI. allhier Beÿsitzern, als weÿl. H Johann Reinhard Kressen geweßenen XV.ers alhie seel. hinderlaßenen vier döchter, noch ohnentledigtem vogt, Jährlich. gleicher gestalten vff weÿhenachten, seind in hauptguth abzulößen mit 200 lb d, Item und dann 17 lb 10 ß d Zinß dem Stifft St. Thoman alhier Jährlichen vff Trium Regum vndt Gregorÿ seindt in hauptguth 350. lb. Sonsten vber dieße beschwerd. freÿ ledig vndt Eÿgen, angeschlagen vmb 350. lb d. Darüber v.hand. j t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel, deßen dat. den 18.ten 10.bris A° 1658. Inhalts welch. gestaldt. H. Caspar Lerße d. fraw vorig. Haußwürth seel. dieße Bierbehaußung von Ehren erwehntem H. Johann Israel Fausten gedachts H. XV.ner Kreßen seel. döchter geschwornen Vogt erkaufft.
Item hauß hoffstatt vndt höfflin, Wie auch stallung mit allen and.en deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. in d. Straßen beÿ dem gähgäßel ein seith neben hievorgeschriebener Bier Behaußung 2.s. Ulrich Greinern, Melmann v. Burgern alhie hind. auff die Türckheimische Erben stoßend gelegen. Davon gehen 7 fl. 5 ß Wehrung zinß Jährlich. vff Nicolai dem Mehren Hospithal alhie seindt in Hauptguth abzulößen mit 150. fl. besagter wehrung, Item j lb 10 ß d Zinnß, weÿl. H. Dr Melchior Greiners alhie seel. hind.laßener fr. wittwen, Jährlichen vff Catharinæ, seindt in Hauptguth abzulößen mit 30. lb. Item j lb 15 ß Zinnß H. Emanuel Gastelio, Glaßern vndt Burgern alhie, als. H Jacob Eckels Würths zum Hirtzhorn Erster Ehe beed. Kind geschwornen vogt, Jährlichen vff Johannis Baptistæ In hauptguth lößig mitt 35 lb d Sonsten ledig vndt Eÿgen angeschlagen p. 150. lb. Hierüber Ist v.hand. j. t. Perg. Kauffbr. mitt d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel, deßen dat. den 15. Ap.lis A° 1659. besagendt, welch. gestaldt obbemelter H. Caspar Lerße seel. dieße Behaußung von Hannß Jacob Frölichen, dem Meßerschmid, vndt Salomeen, deßelben hfren an sich erkaufft.
Des Herrn Nahrung, Sa. Kleÿder 18, Sa. Bahrschafft 40, Summa summarum 58 lib.
Der Frawen Nahrung, Sa. haußraths 197, Sa. Früchten 8, Sa. Gersten, Maltz, Hopffen, Wein, Bier, Vaß, Reÿff, Werckzeugs, Schiff und geschirrs zum Bier vnd Küeffer handwerckh gehörig 150, Sa. Silbergeschmeids 16, Sa. guldinen Ring 12, Sa. Bahrschafft 40, Sa. Eigenthumbs undt Beßerung ane häußern 500, Sa. der Schulden 80, Summa summarum 1005 lib – Schulden 751 lb, Nach deren Abzug 254 lib
Wÿdemb So die Fraw auß voriger Ihrer Ehe zugenießen hatt 305 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 560 lb

Marie Homburger meurt en mai 1672 en délaissant quatre enfants de son premier mariage. Les maisons sont décrites comme ci-dessus. La masse propre au veuf s’élève à 38 livres, celle des héritiers à 99 livres. L’actif de la communauté s’élève à 522 livres, le passif à 386 livres

1672 (25.7.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 42) n° 11
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿl. die Ehren vndt viel tugendsame fraw Maria Homburgerin deß Ehrengeachten vndt Achtbahren H. Georg Picken, Biersieders Zum Bähren, Burgers zu Straßburg haußfraw seel. welche Freÿtags den 17.t Maÿ Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichen, nach Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichem hinscheÿden Hinder Ihro verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenhafften Sebastian Ewingers Küffers vndt Burgers alhie als Hanß Heinrichs, Hermmanns Diethrichs vndt Hannß Caspars aller 4. geschwüsterdt, vnd der ietz abgeleibten frawen seel. mit auch weÿl. dem Ehrenhafft vnd Achtbahren H. Caspar Lerße ebenmäßig geweßenen Biersied. Zum Bähren Burgern alhie Ihrem vorigen haußwürth seel. ehelich erzeugter Kinder vndt ab intestato hinderlaßener nechster Erben geschwornen vogts, mit beÿstand d. Ehrenvesten fürgeachten Wohlgelehrten vndt Ehrengeachten Herrn Dietrich Lerße weißleinwanth händlers (…) So beschehen auff Donnerstag Ipsa Jacob den 25.t Julÿ A° 1672.

Inn einer alhie in der Statt Straßburg in der Straßen gelegener Bierbehaußung Zum Bähren genandt so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig Vndt hernach beschrieben, Ist befunden worden wie volgt.
In der einen Obern Vordern Stueben
Eÿgenthumb vndt beßerung ane häüßern. (E.) Erstlichen die bier behaußung Zum schwartzen bähren genandt sampt Zweÿen vngleich eingemaurten kupfferin bier Keßlen mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten geleg. alhie inn d. Statt straßb. in d. Straß 1.s. neben Isaac Dochtermann, Gastgebern am Waßerzoll, 2.s neben hernach beschriebener behaußung, hinden auff erstgedachten Isaac dochtermann stoßend, dauon gehen Jahrs vff Weÿhanachten 2. lb d der Caplaneÿ St. Agneßen Althar im Münster alhie, In Capital dem Zinnß nach gerechnet, Item j lb 10 ß d Allmend Zinß 4 lb weg. eines durch bruchs Jährl. vff Simonis et Judæ Apost. der Statt Straßb. Pfenningthurn alhie dem Zinß nach alhie gerechnet 30 lb d, Item 2 fl Straßb. wehrung Jährl. vff Annunc: Mar: dem Mehrern Spithal alhie wid. Lößig mit 50. fl. berührter Wehrung. Item 5 ½ fl. wehrung Jährl. vff weÿhenachten d. Pflegd zur Roth. Kirch. alhie lößig mit 100. fl. berührter wehrung. Item j lb 5 ß d Zinß auff Michaelis d. Fabric St. Aurelien im hguth lößig mit 25. lb. ([biffé] Item 10. lb d Zinß weÿl. H Joh: Reinhard Kressen geweßenen XV.ers alhie seel. hinderlaßenen Kindern, Jährl. vff weÿhenachten) Item 3 lb 3 d Zinß weÿl. H. Joh: Israel Fausten gewesenen XV.ers alhie seel. hind.laßener fr. wittib und Erben, Jährl. vff weÿh. seind inn hguth von vnd ane 201 lb d Capital abzulößen mit 75. lb 7 ß d, Item 3 lb 3 d Zinß fr. Annæ Margarethæ Kreßin H. Johann Melchior Bitschen J. v. Dris vnd E Ehrs: Großen Raths alhie Procuratoris haußfr. Jährl. auch vff weÿhenachten ane nechstgemeltem Capital ablößig ebenmäßig mit 75. lb 7 ß 6 d Item 2 lb 2 d Zinß fr. Elisabethæ Kreßin H. (-) Hallers Specereÿ händlers Zu Augspurg haußfr. Jährl. gleichergestalt vff weÿhenachten seind ebenmäßig ane vorstehendem Capital ablößig mit 50. lb 5 ß d, Item vnd dann 14. lb d Zinß dem Stifft St. Thoma alhie Jährl. vff Trium Regum vnd Gregorÿ seindt in hguth. abzulösen mit 350. lb. Sonsten vber dieße beschwerd. freÿ ledig v. eigen, angeschlagen p. 350. lb d. Darüber vorhand. j t. Perg. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. Cancelleÿ Contr. anhang. Insigel deßen datum den 18.ten 10.bris Anno 1658. Inhalts welchergestaldt. H. Caspar Lerße d. fr. seel. voriger haußwürth seel. dieße bier behaußung von H. Joh: Israel Fausten XV.ern alhier, alß weÿl. H. Johann Reinhard Kreßen XV.ers alhier seel. mit weÿl. Fr. Magdalenæ Wintzin seiner dritten hfrn seel. ehelich erzeugter döchter geschwornen Vogt erkaufft.
(E.) Item hauß hoffstatt vndt höfflin wie auch Stallung mit allen anden Ihren Gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten gelegen alhie in d. St. Str in d. Straßen beÿ dem gehgäßel 1.s neben hieuorgeschriebener Bier behaußung 2.s. Ulrich Greinern dem Melmann hind. vff H. Isaac dochterman, den jetzigen Würth am Rheinwaßerzoll, Burgern allhie stoßend gelegen. Davon gehen 3 lb 18 ß 9 d Zinß Jährlich vff Nicolai dem Mehren Hospithal alhie seindt in Hauptguth abzulößen mit 150. fl. S. W. thun 78 lb 15 ß, Item j lb 10 ß d Zinnß weÿl. H. Dr Melchior Greÿners alhie seel. hind.laßener wittwen sel. Erben, Jährlichen vff Catharinæ seindt in Hauptguth abzulößen mit 30. lb. Sonsten vber dieße beschwerden freÿ ledig vndt eigen angeschlagen p. 185. lb. Hierüber Ist vorhanden j. t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel, deßen datum den 15. Aprilis A° 1659. besagendt, welchergestalten H. Caspar Lerße der Frn seel. voriger haußwürth dieße Behaußung von Hannß Jacob Frölichen dem Meßerschmidt vndt Salomeen seiner hfren an sich erkaufft.
Des Wittwers unveränderte Nahrung, bestet allein in der Ergäntzung 38 lib.
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 91, Sa. Werckzeugs, wie auch Schiff und geschirrs Zum Biersied. und Küffer handwerck 7, Sa. Wein vnd Bier 13, Sa. Silbers 10, Sa. Guldinen Ring 9, Sa. Eigenthumbs vndt beßerung ane Häußern 535, Sa. der Ergäntzung 176, Summa summarum 843 lb – Schulden 743 lb, Nach deren Abzug 99 lib
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 20, Sa. Werckzeugs, Schiff und geschirrs zum Biersied. vnd Küeffer handwerckh gehörig 12, Sa. Maltz, hopffens und Wacholdbeer 59, Sa. Früchten 6, Sa. Weins 44, Sa. Viehs 13, Sa. Baarschafft 8, Sa. Schulden 355, Summa summarum 522 lib – Schulden 386 lb, Nach deren Abzug 125 lib
Conclusio finalis Inventarÿ 518 lib
Wÿdemb, so die ietzt abgeleibte fraw seel ad dies vitæ genoßen, Wie in dem über weÿl. H. Caspar Lerße der ietz verstorbenen Fraw vorigen haußwürths seel. Verlaßenschafft auffgerichteten Inventario (…)

Le tuteur des enfants Lersé cède l’auberge à l’Ours noir à leur beau père Georges Pick

1672 (25.7.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 42) Joint au n° 11 du 25 juillet 1672
Zuwißen, daß vff tödtliches ableiben weÿl. der Ehren: und tugendtsamen frawen Maria Homburgerin, deß Ehrengeachten vndt Achtbahren H. Georg Picken, Biersieders Zum Bähren, Burgers zu Straßburg haußfrawen seel. welche Freÿtags den 17.t Maÿ Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichen, Ersternannter H. Georg Pick, der Wittwer, mitt Rath hülff vndt beÿstandt der Edlen Wohl Ehrenvest Fromm, fürsichtig weÿß Ehrengeachten vnd Achtbahren Herrn Johann Philipß Zeÿsolphs Vnßern Gn. Herren deß beständigen Regiments der Herren XV.en alhie Beÿsitzers, Herrn Hannß Meÿers deß Jungen Küeffers vnd H. Hannß Leonhard Schroppen, Biersieders Zum Roßen Krantz vnd Burgern alhie ane einem, Anderntheÿls aber der Ehrenhaffte Sebastian Ewing. auch Küeffer vndt Burger alhie als Hannß Heinrichs, Hermmanns Diethrichs vndt Hannß Caspars aller 4. geschwüsterdt, vndt obernanter der ietz abgeleibten frauwen seel. mitt auch weÿl. dem Ehrenhafften vnd Achtbahren H. Caspar Lerße ebenmäßig geweßenen Biersieder Zum Bähren Burgern alhie Ihrem vorigen haußwürth seel. ehelich erzeugter Kinder geschworner vogt, mit beÿstand deß Ehrenvesten und vorgeachten Herrn Hermann Kempffers Leder händlers ernannten Kind. nechsten verwanthens Burgers alhier, auff Zuendt gemelttem dato wegen der Bierbehaußung Zum Bähren genandt sampt der Nebens behausung wie auch der Erben unverändertem darzu gehörigem Schiff und Geschirr, Vaß, tisch, stühl, vndt bäncken, Inmaßen solche in einer absonderlich darüber specificirten designation begreiffen, mit einander underredt vndt verglichen, wie volgt.
Nemblichen So hatt obernandter H Sebastian Ewinger mitt hülff vnd Beÿstandt seines Herren Beÿstandtes im anhmen seiner vogts söhnen berührtem H. Georg Picken seiner Vogts persohnen Stieffvattern
ermeltte Bier behaußung Zur Bähren sampt der Nebens behausung vnd allen darzu gehörigen unveränderten Vaßen wie auch Schiff und geschirr Inmaßen solches in dem über obernandter d. Vogts persohnen Mutter seel. Verlaßenschafft auffgerichtetem Inventarium specficirt Zu befinden, sampt denen darauff stehenden beschwerden, für vnd vmb 3100 Gulden (…)
So beschehen vnd verhandelt in Straßburg auff Donnerstag, den 22. Augusti A° 1672

Georges Pick se remarie en 1672 avec Madeleine Verius, fille de l’aubergiste Jean Charles Verius : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachte undt Achtbaren Herrn Georg Picken, biersiedern zum bähren undt burgern Zu Straßburg ane einem undt der Ehren: undt Viel tugendsamen Jungfrauen Magdalenæ Veriusin deß Ehrengeacht: undt wohlachtbahren herrn Johann Carl Verius biersieders Zum Strnenberg burgers Zu Straßburg eheleiblichen Tochter am andern theil sich begeben – So beschehen undt verhandelt inn Straßburg auff Montag den 30. tag des Monaths Septembris Styli veteris Anno 1672, ausgefertiget aber Montags den 24.ten Septembris Anno 1696. Johann Christoph Stöffel, Notarius publicus

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 154, n° 43)
1672. Hr Görg Bick der Burger undt Biersieder allhier Zum Bären unndt J. Magdalena Hrn Hannß Carl Veriußin des Biersieders Zum Sternenberg Ehel. Tochter. Mont. 14. Oct: (i 155)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie à l’Ours Noir, décrite de manière comparable aux inventaires précédents. Ceux du mari s’élèvent à 209 livres, ceux de la femme à 247 livres.

1673 (18.6.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 43) n° 1
Inventarium über H Georg Picken Biersieders Zum Bähren Burgers Zu Straßburg, Zu frau Magdalena Veriußin seiner ietzmahligen lieben haußfrauwen in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet 1673 – durch Ihnen H Georg Picken, mitt beÿstandt deß Ehren Vorgeachten H Hannß Leonhardt Schroppen, Biersieders Zum Roßenkrantz, Burgers Zu Straßburg, Inn Ihr Frn Magdalenæ, wie auch Ihrer lieben Eltern, Vndt H Hannß Ludwig Schneiders, Weißbecken vndt Burgers alhier, beÿsein, selbsten geügt vndt gezeigt (…) so beschehen auff Sambstag den 18.ten Januarÿ A° 1673.
Inventarium über Frn Magdalenæ Veriußin Zu Georg Picken, Biersiedern Zum Bähren Burgers Zu Straßburg, Ihrem lieben haußwürth in den Ehestandt Zugebrachte Nahrung auffgerichtet 1673.

Inn einer allhier inn der statt Straßburg inn der Strasen inn dem bierhauß zum Bähren genandt so auch inn dießer Nahrung gehörig ist befunden worden, wie volgt.
In der Cammer A, Vor dießer Cammer, Inn der einen obern vordern Stueben, Vor dießer Stueben, Inn der Knecht Cammer, Vor dießer Cammer, Im haußöhren, Inn der andern obern vordern Stuben, Inn der Gaststueben, Inn der Kuchen, Im hoff
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane häüßern. Erstlichen die bier behaußung Zum schwartzen Bähren genandt, sampt Zweÿen vngleichen eingemaurten Kupfferin Bier Keßeln, auch allen anderen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden undt gerechtigkeiten gelegen alhie inn d. Statt straßb. inn d. Straßen gegen dem bierhauß Zur Glocken über 1.s. neben Isaac Dochtermann, Würth vndt Gastgebern am Rheinwaßerzoll, 2.s neben Hernach beschriebener Behaußung, hind. auff erstgedachten Isaac dochtermann stoßendt. Dauon gehen Jahrs vff Weÿhanachten 2. lb d der Caplaneÿ St. Agneßen Althar im Münster alhie, In Capital dem Zinnß nach gerechnet per 50 lb, Item j lb 10 ß d Allmend Zinß wegen eines durch bruchs, Jährl. vff Simonis et Judæ Apostol. der St. Straßb. Pfenningthurn alhie, dem Zinß nach alhie gerechnet p. 30 lb d. Item 2 fl Straßb. w. Jährlichen vff Annunc: Mariæ dem Mehrern Spitahl alhie, wid. lößig mit 50. fl. berührter Wehrung. thun 26. lb 5 ß d, Item 5 ½ fl. wehrung Jährlichen vff weÿhenachten d. Pflegd zur Rothen Kirchen alhie, lößig mit 110. fl. berührter wehrung thun 57. lb 15 ß d. Item j lb 5 ß d Zinß vff Michaelis der Fabric St. Aurelien im hauptguth lößig mit 25. lib. d, Item 3 lib 3 d Zinß, weÿl. H. Joh: Israel Fausten, geweßenen XV.ers alhie seel. hind.laßener fr. wittib und Erben, Jahres vff weÿhenachten, ist d. gantze hauptguth abzulößen mit 201 lb b, vndt der hiehero gehörige antheil mitt 75. lb 7 ß d, Item 3 lib 3 d Zinß fren. Annæ Margarethæ Kreßin, H. Joh. Melchior Bitschen J. V. Dris vnd E. Ehrs: Großen Raths alhie Procuratoris hfren. Jährlichen auch vff Weÿhenachten seind ebenmäßig ane vorstehenden Capital d. 201. lb d standt gleich. gestalten ablößig mit 75. lb 7 ß 6 d, Item 2 lb 2 d Zinß, fren. Elisabethæ Kreßin, Herrn (-) Hallers Specereÿ Händlers Burgers Zu Augspurg hfrn. Jährlichen ebenmäßig vff weÿhenachten wie vorstehendem Capital ablößig mit 50. lb 5 ß d, Item vndt dann 14. lb d Zinß dem Stifft St. Thomæ alhie, Jährlichen vff Trium Regum vndt Gregorÿ seindt in hauptguth abzulösen mitt 350. lb d. Sonsten über dieße beschwerden freÿ ledig vndt Eÿgen. Darüber vorhanden j t. Perg. Kauffbr. mitt d. Statt Straßb. anhangendenm Contract Insigel deßen dat. den 18.t. 10.bris A° 1658. Inhalts welchergestaldt. H. Caspar Lerße, sein H. Georg Picken Vorfahr seel. dieße Bier behaußung von weÿl. H. Johann Israel Fausten XV.ern alhier seel. als weÿl. H. Joh. Reinhardt Kreßen auch fünffzeheners seel. mitt weÿl. Frn. Magdalenæ Wirtzin seiner dritten hfrn seel. ehelich erzeugter döchter geschwornen Vogt erkaufft.
Item hauß, hoffstatt vndt höfflin, wie auch stallung, mitt allen anden Ihren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. Statt Straßburg in der Straßen, beÿ dem Gehgäßel 1.s neben hieuorgeschriebener Bier behaußung 2.s. Ulrich Greÿners deß Melmanns Becken behaußung, hind. vff H. Isaac dochterman, den jetzigen Würth am Rhein Waßerzoll, Burgern allhie stoßend gelegen. Davon gehen 3 lb 18 ß 9 d Zinß Jährlichen vff Nicolai dem Mehren Hospithal alhie, seindt in Hauptguth abzulößen mit 150. fl. Str. W. thun 78 lb 15 ß, Item j lb 10 ß d Zinnß weÿl. H. Melchior Greÿners J. V. Dris Burgers alhier seel. hind.laßener fr. Wittwen serl. Erben, Jährlichen vff Catharinæ seindt in Hauptguth abzulößen mitt 30. lb. Sonsten über dieße beschwerden auch freÿ ledig vndt Eÿigen. Hierüber Ist vorhanden j. t. Perg. Kauffbr. mitt d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel, deßen dat. den 15. Ap.lis A° 1659. besagendt, welch. gestalten obgedachter H. Caspar Lerße dieße Behaußung von Hannß Jacob Frölichen dem Meßerschmidt vndt Salomeen seiner hfren. an sich erkaufft.
Welche beede Häußer H. Georg Pickh beÿ Weÿl. fren Mariæ Homburgerin seiner haußfrn. seel. verlaßenschafft Abtheilung, Donnerstags den 22.t Augusti A° 1672. Von Sebastian Ewingern, Küffern vndt Burgern alhier, deroselben hind. laßener Kind. geschwornem vogt angenommen vmb 1550. lb d daran restiret noch über abzug hievorgeßriebener noch darauff stehend. Capital beschwerden 701. lb 5 ß
Des Manns Nahrung, Sa. haußraths 159, Sa. Werckzeugs, wie auch Schiff und geschirrs Zum Biersied. und Küffer handwerck 24, Sa. Früchten, Maltz vnd hopffen 129, Sa. Weins Biers vnd Vaß 63, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthumbs vndt beßerung ane Häußern 701, Sa. der Schulden 10, Summa summarum 1089 lb – Schulden (1007) lb, Nach deren Abzug 209 lib
Der Frawen Nahrung, Sa. haußraths 134, Sa. Silbers 23, Sa. Guldinen Ring 13, Sa. Baarschafft 86, Summa summarum 247 lib
Wÿdemb, So H. Georg Pickhn von Weÿl. Frawen Maria Homburgerin seiner Vorigen Hausfrawen seel. ad dies vitæ Zu genießen hatt, summa 284.

Le fabricant de pâtés Jean Philippe Sax, propriétaire de la maison voisine à l’angle de la rue Escarpée, et Georges Pick passent un accord de tolérance d’après lequel le premier autorise le deuxième à poser un chenal contre son mur entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière de la propriété Pick

1677 (24. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 615-v
Herr Johann Philipps Sax der Pastetenbeckh an einem,
So dann Georg Pickh der biersieder Zum Schwartzen bähren, am andern theil
haben bekannt, Waß maßen Er Sax, Ihme Pickhen, auff deßen grundt nachbahrliches Ansuchen, nachbahrlich gegönet habe, Einen überzwerchen Hultzern Nach, welcher uff sein Pickhen Vordern und hindern hauß uffligt, hart ahne sein Saxen eÿgene Maur in sein Pickhen hoff, oben anzulegen, doch daß dieße Keine Gerechtigkeit der Pickhischen noch dienstbarkeit der Saxischen behaußung, sondern eine bloße nachbahrliche Gönnung sein, auch die Gönnungß Art und Natur haben und behalten solle, Inmaßen dann Er Pickh für sich und seine nackhommen, solches für Eine Nachbarliche Gönnung angenohmen hatt

Georges Pick rembourse à l’Hôpital un capital de 150 florins assis sur la maison d’après un titre du 22 mars 1557.

1680 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 305-v
Johann Peter Storckh alß Mittelschreiber deß mehrern Hospitals, und Von dennen Herren Pflegern deßelben hierzu Constituirter Mandatarius
in gegensein Georg Pickhen deß Biersieders Zum Schwartzen Bähren
daß derselbe, erwehntem Hospital, Erstlichen die uff seiner alhier in der Obern straß gelegener bier behaußung Zum Schwartzen bähren genannt, Vermög eines teutschen Pergamentinen den 22. Martÿ a° 1557. mit deß bischofflichen Hoffs anhangenden Contract Insigel gefertigten zinnßbrieffs iährlichen term. Annunctiat. Mariæ Zu Zinß gefallene 2. fl. straß. wehrung, fürs anderen die uff neben dem Schwartzen bähren gelegener behaußung nach Innhalt eines pergamentinen sub dato 10.t. 10.bris a° 1567. mit deß bischofflichen hoffs anhangendem Contract Insigel per rest Verfallende 7. fl. 5. ß besagter wehrung, mit 150. fl. erwehnter wehrung abgelöst habe

Jean Georges Pick demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de relever l’amende que lui a infligé la Chambre de police pour hébergement illicite. La Chambre de police déclare que le contrevenant n’en est pas à sa première infraction au récent règlement et qu’elle a reçu des ordres pour l’appliquer strictement. Le syndic royal Güntzer propose à la Chambre de police de réduire l’amende d’autant que le règlement est destiné aux vivandiers français.
1687, Conseillers et XXI (1 R 170)
Hans Georg Picque der biersieder umb nachlaß angesetzter straff. 291.
(f° 291-v) Sambstags den 14.t Sept. 1687 – Hans Georg Picque burger und biersieder alhie prodt. p. Saltzman Vnterth. mem. annexo petito, meldet, daß Er von E: löbl. policeÿ gericht in 25. lb straff ohnachlößig, wegen übertrettung jüngst ergangenen Decreti, daß Er die gäste über die Zeit beÿ sich gelaßen haben sollen condemnirt worden. Es seÿe aber die anklag ex vindictâ von den teutschen Sergenten geführt worden, allermaßen Er Niemand beÿ sich damahls gehabt alß etliche ihr leuthe, so das geld waß Sie die tag über verdienet, auff gezehrt, Hn Rathherrn flachen Sohn neben Einem der seinen verwanthen, so vor Kurtzem alhier wider angekommen, mit Ihme nicht alß gänße gegeßen, und deßhalben die Ordnung dar durch nicht gebrochen word., bittet beÿ solchen vmbständen Ihn der straff gnädig Zu erlaßen.
die herren Policeÿ Richter berichten, der man seÿe schon vnterschiedlich mahl daß Er wider die Ordnung gethan, angeklagt worden, also hätte man Ihme die darin gesetzte straff endlich ansetzen müßen, Sie hätten auch darumb nicht gleich selbige moderiren können, weilen solche erst kürtzlich mit ernst zu halten anbefohlen worden. zu dispendiren stehe Zu M. Gn. Herren.
H. Syndicus Güntzer, Er finde die Entschuldigung des Imploranten in etwas erheblich, seÿe auch buchens*, und die Ordnung mehr wegen der frantzösischen marquetenden gemacht word., als könte die straff ohn maßgebich auff 1. lb 10 ß moderirt werd. Erkant, wird Implorant ahn die herrn policeÿ richter gewießen, daß Ihme daselbst an geschwohrner maßen die moderation gedeÿen möge.
H. XXI. Goll, Rathh. Brackenhoffer.

Jacques Lœchner rapporte devant le conseil des Tonneliers que Georges Pick a acheté du bois à Ballbronn et en a fait faire des tonneaux. Après avoir déclaré ne pas se souvenir de l’affaire qui remonte à plusieurs années, Georges Pick convient des faits.
1696, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 62-v) Donnerstags den 23. Maÿ Anno 1697 – Jacob Löchner Klagt Ca. Herr Georg Pickhen, daß Er Zue Ballbronn einßmahls holtz gekaufft und daraus durch seine Knechte Vaß machen laßen, beklagter entschuldigte sich, seÿe schon ohngefehr 8 Jahr deßhalben Er sich nicht mehr eugentlich Zuerinnern wüste, vnd gabe sich endlichen schuldig

Madeleine Verius meurt en juillet 1706 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La masse propre au veuf s’élève à 1 535 livres, celle des héritiers à 1 358 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7929 livres, le passif à 1 144 livres

1706 (30.8.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 4)
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und tugendsahmen frawen Magdalenæ Pickin, gebohrner Veriußin des Ehren vest und vorgeachten Herrn Georg Picken, Bierbrauers und burgers alhier zu Straßburg geweßener ehel. Haußfrauen seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in A° 1706 – nach ihrem Mittw.d. 28.sten Julÿ nächsthien aus dießer Zeitlich Keit genommenen seel. Hienscheiden, hinterlaßen (…) Actum in d. Königl. Freÿen Statt Straßburg Montags d. 30.ten Augusti Anno & 1706.
die seelig abgeleibte Fraw hatt ab intestato Zu rechtsmäßigen Erben Verlaßen. 1. Mariam Magdalenam und Mariam Salome Hattin, weÿl. frawen Mariæ Magdalenæ gebohrner Pickin mit Hn Joh: Hatten, Biersieder, u. burgern alhier ehel. erzielte beede Töchterlein als dißorts Enckelein, im Ersten Stamm, 2. Fr. Mariam Salome gebohrne Pickin, Hn Georg Fried: Otten des jüngern Rothgerbers u. Lederbereiters auch burgers alhie ehel. Haußfrau im Andern, 3. H: Johann Georg Picken bierbrawern u. burgern alhie, in dritten, 4. Johann Carl Picken, ledigen Kieffer un 4.ten, 5. Servatius Picken, ledig. biersiedern in 5.ten und 6. Jgfr. Mariam Margaretham Pickin in 6.ten Stamm, Welche 3. letztere mit Hn Joh: Jacob Kammen Gastgebern Zum Geist u: burgern alhie bevögtigt, alle aber der Verstorbenen seel. mit obehrnbenanten Hn Georg Picken dem hinderbliebenen Hn Wittiber respectivé ehelich erziehlte Kinder und Enckele.

Publicatio et Declaratio über hievor inserirten Codicillum
In der ane der jnneren Straß gelegenen und Zum schwartzen Bähren genanten hiehero gehörig. und hernach beschriebenen Bierbrauer behausung sich befunden
Schrein und Höltzenwerck. Auff dem obern Kasten, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In d. Obern Wohnstub, In d. Stub Cammer, Im obern haußöhren, In der Cammer D, Im obern hindern stüblein, In d. Magd Cammer, In d. undern oder Bierstub, Im undern Haußöhren
Im Hauß in dem haargäßel, Im Keller
Schiff und geschirr zum bierbrauer handwerck gehörig
Eigenthumb ane Behaußungen (W.) It. die Bier behausung Zum schwartzen Bähren genant, ane d. Innern Straß in d. St. St. geleg. sampt dem eingemaurten Bier Keßel, auch übrigen dero Gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten, Gerechtigkeiten, 1.s neben Johann Erhard Metzen, dem Weißbecken 2.s neben Johann Michael Hatt dem Kieffer, hinden gleichfalls auff Ihne Hatten stoßend, so jetziger Zeit freÿ, ledig und eigen und durch die alhießige Hh. Werckmeistere angeschlagen word. pro 2000 lb. Über Vorstehende Behaußung besagt ein teutsch. perg: Kauffbr. mit d. St: Str: C. C. stub Ins: v.wahrt datirt d. 18. Xbris aô & 1658., Ferner i. f.gl. K.brieff auch mit der C. C. stub Insigel corroborirt, sub dato 15.ten Aprilis aô 1659. beeder mit Lit. A. notirt, Dabeÿ noch weiter verschiedene bißhero abgelößte Capital und Schuldbrieff Gebund.
(T.) It. eine Vorder u. hinders Behaußung in alhiesiger St: St: im Müllergäßlein gelegen (…)
Ergäntzung des Hn Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guth, Nach besag des in Anno 1673 d. 18. Januarÿ durch weÿl. Hn Jeremiam Ursinum Notm. publm. seel. auffgerichteten Inventarÿ
Nach anleitung eines über d. verstorbenen fr. seel. in aô 1695. von weÿl. Hn Joh: Carl Verius gewes. Bierbrauers Zum Sternenberg u. burgern alhier dero geliebten Vatter seel. ererbtes antheil durch H. Notm Joh: Christ. Stöffeln erfertigten Special Theil Reg.
(des Wittibers unverändertes Guth) Sa. haußraths 32, Sa. Werckzeug auch Schiff und geschirrs 14, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 1100 – Schulden 1535 lb
(dee Erben unverändertes Guth) Sa. haußraths 85, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 21, Sa. Guldener Ringe 8, Sa. baarschafft 26, Sa. Ergäntzung 1142, Summa summarum 1358 lb
Endlichen wird auch das gemeine verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 27, Frucht 23, Brennnholtz 5, Hopffen 82, Sa. Weins, Eßigs u. leerer Faßen 457, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 250, Sa. Guldener Ringe 30, Sa. baarschafft 1703, Sa. Faßlaugenn, Reiff undt band 28, Sa. Werckzeug auch Schiff und geschirr zum bierbrauer handwerck gehörig 56, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2406, Sa. ungewiß Schulden 25, Sa. Schulden 1586, Summa summarum 7929 lb – Nach Abzug der Schulden 6785 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 8684 lb
Copia der Eheberedung (…) auff Montag den 30. tag des Monaths Septembris Styli veteris Anno 1672, Johann Christoph Stöffel, Notarius publicus
Copia Codicilli – 1705 (…) auff Montags den 13.t Julÿ abends zwischen vier undt fünff Uhren (…) persönlich kommen und erschienen die Viel Her undt tugendbegabte Frau Magdalena Pickin gebohrne Veriusin des Ehrenhafften und Vorachtbahr Herrn Georg Picken bierbrauers undt burgers allhier eheliche haußfrau zwar krancken aber soch aufrechten leibes in einem Sessel sitzend – Johann Adam Ösinger Notarius juratus publicus

La maison revient au fils Jean Georges Pick qui fait son apprentissage auprès du tonnelier Antoine Demuth de mai 1696 à mai 1699

1696, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 36-v) Dienstags den 22. Maÿ Anno 1696 – Anthoni Demuth der Kieffer erscheint, nimbt Zum Lehrjungen Hannß Georg Picken, H. Georg Picken deß biersieders allhier ehelicher Sohn auff dreÿ Jahr lang des Kieffer handwerck Zue lernen und gehet die Lehrzeit an auff den vierzehenden Maÿ 1696 und endet sich wider über dreÿ Jahr lang auff solche Zeit Anno 1690. gibt lehrgelt 100 gulden und der Frauen 6 gulden, darann die helffte gleich an und die andere helffte beÿ endigung der lehrzeit Zu erlegen, ist deß Jüngern bürg wegen deß lehrgelts und hinweglauffens H. hannß Jacob Kamm Würt und Gastgeber Zum Geist und H. Johann Caspar Emmerich producirte Schein von den Obern handwerks herren de dato 21. Maÿ 1696. versprachen allerseits wie Gebräuchig.

(f° 130) Montags den 30. Martÿ Anno 1699 – Anthoni Demuth der Kieffer erscheint mit hannß Georg Pickhen, seinem biß dahero gewesenen Lehrjungen, beÿständlich H. Georg Pickhen bierbrauers Zum Schwartzen bähren alhier, deß Jungen ehe Leibl. Vatters, berichtet, weilen deß Jungen 3. Jährige Lehrzeit Jüngst verstrichen Annunciationis Mariæ verfloßen, Er auch sich also verhalten, daß Er mitIhme gantz wohl Zuefrieden, vnd hingegen auch der Jung wieder den Meister nichts Zue Klagen weiß, daß Er ihne Ledig Zehlen Wolten Bathe demnach gegen de gebühr vmb gerichtliche außthuung. Erkandt wird außgethan Zahlte der Zunfft gebühr, 15 ß

Le père fait inscrire son fils au chef d’œuvre en juillet 1703
(f° 297-v) Mittwoch den 24. Julÿ Anno 1703 – Herr Johann Ludwig Küchel proponirt daß Ihme Herr Pickh biersieder commission gegeben seinen sohn Georg Picken Zu Verfertigung deß Kieffer Meisterstücks einschreiben Zulaßen, habe Ihme deßegen die gebühr nemblich 1. lb 10 ß d Werckstatten Zinß Vndt für Zunfftschrbr. Vndt bittel 2 ß 6 d. derowegen Er in deßelben nahmen darumb angesucht haben wolte. Erkannt Willfahrt.

Jean Georges Pick présente son chef d’œuvre en avril 1704. Les examinateurs rendent compte des trois inspections. La candidat est reçu maître
(f° 322) Montags den 13. Aprilis Anno 1704 – ließ Hannß Georg Pick der Jüngere Ledige Kieffer Herrn Georg Picken deß ältern biersieders zum schwartzen bähren allhier ehelicher Sohn sein Verfertigtes Kieffer Meisterstückh zum drittenmahl schawen, und referirten die dreÿ Herren Schawern, daß Sie es in der ersten Schaw guth befunden haben, in der Zweÿten Schaw befanden Sie daß in dem hindern boden ein dübelnagel herauß gehobelt geweßen, derowegen Er ein anders stuck hinein machen müßen, in der dritten Schaw findey sich wohl oben über dem Bauch ein däschlein und fluden* am boden etwas rauhes und weilen solche fehler nicht gar Groß, so haben Sie das Vaß Vor ein passirlich Meisterstückh erkandt, welches auch durch den Hrn XV.er alß Obmann solcher gestellt confirmiret mithin demeselben in seinen Meisterstand allerseiths gratulirt worden.

Jean Georges Pick est reçu tributaire en juillet 1705.
(f° 369) Dienstags den 21. Julÿ Anno 1705 – Johann Georg Pick Lediger Kieffer und biersieder prod: burger Schein Von der Statt Stall und bittet Ihme das Zunfftrecht als eines Zünfftigen Sohn gegen der Gebühr gedeÿen Zulaßen. Erkandt Willfahrt Zahlt Gebühr 10 ß 6 d vnd für die Zu denen Fewr Eÿmern geordneten 10. ß d Zunfft Schreiber und bittel 2 ß 6 d.

Jean Georges Pick épouse en 1705 Marguerite Fischer, fille de l’aubergiste au pied de vigne Sébastien Fischer : contrat de mariage, célébration
1705 (10.9.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafft vnd Achtbahren Joh. Georg Picken, ledigem biersieder vndt burger alhie Zu Straßburg des Ehrenvest vnd Vorgeachten H: Georg Picken, Biersieders vnd burgers alhie und Frawen Magdalenæ Veriußin ehel. Sohn, als bräutigam an einem,
So dann d. vielm Ehren und tugendsamen Jfr: Margaretha Fischerin des Wohl Ehren Vest und Weisen Hn Sebastian Fischers Gästgebers Zum Reebstöckel u. burger auch E. E. Kl. Rhats alhie nunmahligen beÿsitzers und Frauen Barbaræ Blindin beeder Ehegemächde ehel. Tochter, als der Jfr. hochzeiterin andern Theils
6. Offeriren des Hochzeitern geliebte Eltern gedachten beeden neüangehenden Eheleuthen jhrer alhie in der Straß gelegene und Zum schwartzen bähren Genante Bier Brawer Behaußung von dato jhrer Verheurathung oder Michaelis an Neün Jahr lang, sampt allem Zum Bierbrawen gehörig. Schiff geschirr und Bierfaß außer hernach Gemelten Gemachen umb jähr. 160 Guld. Zinnß Zu Verlehnen, dabeÿ von seiten der Eltern vorbehalten word. die Kleine Obere Stub, Stub Kammer und haußöhren, die Kammer über der undern Küchen, die Cammer über vorbemelter Stub und die Cammer über besagter Stub Cammer, der Herd und waßerstein im Nebens hauß, wie auch die bühn über dem bäwboden die Eßig Kammer über der dörr, und das Kleine Keller im Hoff, Zu jhr der Eltern benöthigter bewohnung, warbeÿ expressé Verglichen, daß Sie beede Verlobte biß Zu End der bestimpten 9. Jahr solch Schiff, Geschirr und Faß in gutem Sytand und weeßen erhalten (…) 7. Wollen ehrenbemelte des hochzeiters geliebte Eltern berührtem jhrem Sohn dem Hochzeiter den Vorkauff auff bedeüteter Bierbrawer behaußung auff Künfftigen face hiemit gegeönnet und verschrieben haben
Actum in d. Königl: freÿ Statt Straßburg Donnerstags den 10.ten Septembris Anno 1705. [unterzeichnet] Johann Jörg Pick als Hochzeiter, Anna Margreta Fischerin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 111)
1705. Heut dato den 30. 7.bris haben sich Christlich Copuliren v. Ehelich Einseegnen lassen Hannß Georg Bick der ledige Kieffer v. bier brauer Herren Georg Bicken des burgers v. biersieder allhier Ehelicher Sohn, Vndt Jungfr. Anna Margaretha Herrn Sebastian Fischers des burgers v. Gastgebers Wie auch E. E. Klinen Raths allhier Wohl Verordtneten beÿsitzers Eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Jörg Pick als hoch zeiter, Anna Mrgretha Fischerin als hoch zeiterin (i 117)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 702 livres, ceux de la femme à 465 livres.
1705 (14. 8.bris), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 3)
Inventarium über des Ehrenhafft und Achtbahren Hn Johann Georg Picken, Biersieders und der Ehren und tugendreichen Frawen Annæ Margarethæ gebohrner Fischerin, beeder Eheleuthe u. burgere alhie zu Straßburg in dero Ehe für ohnverändert zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1705 – vermittelst vorhero auffgerichteter heüraths Verschreibung einander in jhren ohnlängst angetrettenen Ehestand für ohnverändert Zugebracht haben (…)
So beschehen und Zugegang. in der Königl. freÿen Statt Straßburg in fernerem persönlichen beÿweßen des Ehrenvest und Vorgeachten H: Georg Picken, Bierbrauers und burgers alhie des Ehemanns eheleibl. Vatters undt dann des Ehrenvest vorgeachte und weißen H. Sebastian Fischers, Gastgebers Zum Rebstöckel u. E. E. Kleinen Raths jetztmahligen beÿsitzers, der Frauen Vatters, beeder aber als Von denen neüen Eheleuthen hierzu erbettener Hhn Assistenten Mittwochs d. 14. 8.bris A° 1705.
Des Herren eingebrachten Vermögens, Sa. haußraths 105, Sa. Gerst, Maltzel und hopffens 487 Sa. Brennholtz 59, Sa. Silbergeschmeids 59, Sa. baarschafft 178, Sa. Schiff und geschirrs 45, Summa summarum 810 lb – Schulden 107, In Vergleichung 702 lb
Hernach wird auch d. Frawen für ohnverändert zugebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 194, Sa. Früchten 14, Sa. Guldener Ringe 36, Sa. Silbergeschmeids 19, Sa. baarschafft 200, Summa summarum 465 lb

Jean Jacques Kamm rend compte de la tutelle des biens appartenant aux deux fils de Georges Pick l’aîné, Jean Charles et Servais
1713 (Joh: Bapt.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 7)
Rechnung Mein Johann Jacob Kammen, Gastgebers Zum Geist undt Burgers zu Straßburg, als geordnet und geschwohrnen Vogts Johann Carls und Servatÿ der Picken, weÿl. Hn Georg Picken, gewesenen Biersieders und Frawen Magdalenæ gebohrner Veriußin beeder Eheleuthe und Burgere daselbsten hinderlaßene und in der Frembde sicht enthaltender Söhne, besagend was ich von Annunciationis Mariæ A° 1710. biß Johannis Bapt. Ao. 1713. ihrentwegen eingenommen und dargegen wirderumb außgegeb. auch sonsten verrichtet und verhandelt habe. – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ

La succession de Jean Charles Pick, tonnelier célibataire déclaré disparu, figure dans les registres des préposés de la Taille parce que les impôts acquittés étaient sous-évalués ; les préposés réduisent l’amende en considérant qu’une partie de la somme provient de la vente de la maison
1713, Livres de la Taille (VII 1175) f° 49-v
(Freÿburger, F. N° 1139) Weÿl. Johann Carl Picken des verschollenen ledigen Kieffers Verlassenschafft inventirt H. Not. Schehrer.
Johann Jacob Kamm vogt.
Concl. fin. Inv. ist fol. 14, 2013. lb 17 ß 1 ½ d, die machen 4000. fl. verstallte 2500. fl. also Zu wenig 1500 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo macht à 4 lb 10 ß – 27 lb
Und auf vier Jahr in simplo, trifft à 2 lb 5 ß – 9 lb
Extat kein Stallgeltt
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 2 lb 2 ß 6 d – Summa 38. lb 3 ß 10 d
Weilen der überschuß von dem im vorigem Jahr verkaufften Hauß herrühret, alß haben die Herren Dreÿ nachgelaßen zweÿ Jahr in duplo und zweÿ Jahr in simplo, trifft 13. lb, restirt 24. lb
dt. 13° Novembr. 1713.

Jean Jacques Kamm rend compte de la tutelle des biens appartenant au fils cadet Servais
1717 (Joh: Bapt:), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Rechnung Mein Johann Jacob Kammen, Gastgebers Zum Geist und Burgers zue Straßburg, als geordnet: und geschwohrnen Curatoris Servatÿ Picken, weÿl. Hn Georg Picken gewesenen Bierbrawers Zum schwartzen Bären, mit auch weÿl. frawen Magdalenæ gebohrner Veriußin, deßen gewesener ehel. Haußwürthin seel. erziehlten und nach Tod hinderlaßenen Sohns, betreffend alles dasjenige was Ich von Johannis Baptæ. A° 1713 biß A° 1717 seinetwegen wieder ermelt. Tag eingenommen und hingegen wiederumb außgegeben auch sonsten verrichtet und Verhandelt habe – Dritte und letzte Rechnung dießer Vogteÿ

La succession de Servais Pick, tonnelier célibataire déclaré disparu, figure dans les registres des préposés de la Taille parce que les impôts acquittés étaient sous-évalués. Les préposés réduisent l’amende
1717, Livres de la Taille (VII 1175) f° 242-v
(Freÿburger, F. N° 1916) Weÿl. Servatÿ Picken des in der Frembde verschollenen Ledigen biersieders Verlaßenschafft so deßen ab intestato hinderbliebenen Erben außgebürget worden, inventirt H. Not. Schehrer.
Concl. fin. Inv. ist fol. 16, 2971. lb. 18 ß 3 d, die machen 5900. fl, verstallte 4400. fl. Zu wenig 1500 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo macht à 4 lb 10 ß, th. 27 lb
Und auf vier Jahr in simplo, trifft à 2 lb 5 ß, th. 9 lb
Extat kein Stallgeltt
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 5 lb 2 ß 6 d – Summa 41. lb 3 ß 10 d
Extat stallgeltt pro 1718. 8. lb, Gebott. 8. d, (zusammen) 50. lb 1 ß 6 d
Auff eingebrachte motiven Haben die Herren Dreÿ nachgelaßen 2. Jahr in duplo und 2. Jahr in simplo th. 13. lb 10 ß, rest 36. lb 11 ß 6 d
dt. 2° aprilis 1718

Jean Georges Pick hypothèque la brasserie à l’Ours noir au profit des enfants Joch

1718 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 523
Joh: Georg Pick biersieder zum schwartzen Bären
in gegensein Alexander Müller goldarbeiters alß vogts Jochischer KK, – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, d. Bierhauß zum schwartzen Bären in der Straß, einseit neben Joh. Erhardt Metz anderseit neben dem debitore hinten auch – wobeÿ erschienen Jacob Teustch gastgebers auf der Gartner stub der hat sich verbürgt

Jean Georges Pick résigne ses fonctions à la tribu des Tonneliers en mars 1735 à cause de ses infirmités
1735, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 343) Dienstags den 15.ten Martÿ 1735 – Hr Joh: Georg Pick Sen. bedanckte sich daß man ihme die Ehr angethan, und in des Ehrs. Gericht gezogen, bittet aber ihne seiner blödigkeit halben deßen wider Zu entlaßen. Erkandt wurdte derselbe deßen entlaßen und ane seine stell erwöhlet
H. Joh: Martin Bock C. R.

Jean Georges Pick meurt en août 1738 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la brasserie à l’Ours noir 3 000 livres. L’inventaire décrit aussi la maison voisine à l’angle de la rue Escarpée et une autre rue des Cheveux. La masse propre à la veuve est de 1 159 livres, celle des héritiers de 2 759 livres. L’actif de la communauté s’élève 3 726 livres et le passif à 2 085 livres.

1738 (23. 7.br), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 26) n° 545
Inventarium über Weÿl. Herrn Johann Georg Picken des ältern gewesenen bierbrauers und burgers allhier nunmehr seel. Verlassenschafft – Herr Johann Georg Pick der ältere gewesene bierbrauer zum schwartzen Bären nach seinem den 20. Augusti dieses Jahrs genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch die Ehren und tugendreiche Frau Annam Margaretham geb. Fischerin die hinterbliebene Wittib beÿständlich Herrn Johann Wilhelm Fischer Gastgeber und burgers allhier, Ihres geliebten bruders und geschwornen Vogts (…) So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 23. Septembris Anno 1738.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu erben Verlaßen wie folgt, 1.mo Fr. Mariam Magdalenam Brandhofferin geb. Pickin Herrn Johann Adam Brandhoffer bierbrauers zum guldenen Löwen und burgers allhier Ehegattin, 2. Hrn. Johann Georg Pick, bierbrauer zum Sternenberg und burgern allhier, 3. Fr. Annam Margaretham Schuhlerin geb. Pickin, Hrn Johann Schuhler bierbrauers zum Rooßencrantz und burgers allhier Eheliebstin, 4. Hrn. Johann Picken, bierbrauern zum guldenen Schwahnen und burgern allhier, 5. Fr. Annam Catharinam Kornin geb. Pickin, Hrn Ambrosÿ Kornen des jüngern Kieffers und biersieders auch burgers allhier Ehegattin, Alle fünff des Verstorbenen seel. mit der hinterbliebenen Frau Wittib erzeugte und ab intestato zu Erben verlaßene Söhne und töchtere

Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Knechts Cammer, In der obern vordern Cammer, vor der obern vordern Cammer, In der Magd Cammer, In der hindern Stub, In des officiers stub, In des officiers Knechts Cammer, In der obern Wohnstub, In der Stub Cammer
Eigenthum ane Häußern, (E) Nemlichen das bierhauß zum schwartzen bären genannt mit dero hoffstätten, höfflein, bronnen auch allen anderen deßen Gebäuen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier ane der mittlern langen Straß gelegen es. neben Erhard Metzen dem Weißbecken as. neben hiernach beschriebener in dißortige theilbare Verlassenschafft gehörigen hauß hinden zum theil auff Andreas Tschitterich den leinenweber und zum theil auff ein hauß so Hrn Joh: Leonhard Fröreißen S.S. Theologiæ Doctoris et Prof. publ. auch des wohl Ehrwürdigen Kirchen convents Præsidi allhier ux. nom. zuständig stoßend, davon gehen Jährlichen auff Joh. Bapt: 1 lb 10 ß d allhiesigem Pfenningthurn wegen der durchbrüch sonsten freÿ ledig und eigen und durch die allhiesig geschworne Werckmeistere vermög deren schrifftlichen Abschatzung de dato 11. sept. 1738 angeschlagen worden um 3000 lb, abgezogen Vorstehende darauff hafftende beschwerde so zu doppeltem Cap. gerechnet antrifft 60 lb, So verbelibt ane besagtem Anschlag übrig, 2940, Solche bierhauß ist dem Verstorbenen seel. beÿ Vätterlicher Verlassenschafft Abtheilung laut theilregisters überlaßen und zugeschrieben worden. Sonsten besagen darüber dreÿ teutsch perg. Kbr. mit der St. Str. anhang. C.C. Inns. verw. de datis 15. apr. A° 1659 und 18. dec. 1658, 26. martÿ 1628, darbeÿ gebunden verschiedene ältere perg. Kauff und abgelöste zinnßbrieff
(E) It. eine behaußung, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen deßen Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten ane dem haargäßel es. neben herr Joh: Daniel Gambßen dem Eißenhändler as. neben Johann Kuttler dem ohlmann gelegen hinten auf das Müllergäßlein, darein solches einen Außgang hat, stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen und durch die Werckmeistere vermög in Vorgemelter Abschatzung æstimirt worden vor 1100 lb, Diese behaußung hat der Verstorbene seel. in Vätterlichen Erb angenommen
(T) It. ein Eckhauß, hoff, hoffstatt bronnen ein mittler und zweÿ hindern Gebäu mit allen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten in allhiesiger Statt ane mittlern langen Straß einseit neben dem Gähgäßlein anderseit neben bierhauß zum schwartzen bären, so eben fol. (-) denen Erben zugeschrieben gelegen, hinten auf Jr. Sambßon Von Rathsamhaußen und Andreas Tschitterich den leinenweber stoßend, so freÿ ledig und eigen und durch die allhiesig geschworne Werckmeistere laut deren vermög deren schrifftlichen Abschatzung de dato 11. sept. 1738 æstimirt worden vor 1500 lb, darüber Vorhanden ein teutsch perg. Kbr. mit der St. Str. anhang. C.C. Inns. verw. de dato 9. junÿ A° 1758 und zwölff andere perg. Kauff und abgelößer Zinnßbrieff
– Abschatzung dem 11. Sept. 1738. Auff begehren weilandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johann Jörg Bick deß geweßenen Piersieters Seel. hiender Laßener frau wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, in der Langen Straßen gelegen, so ein seits an die Erben selbsten, anderseits an Meister Ehrhards Mëtz dem Weiß bëcken, hinden auff Meister schuttrich dem Leinenweber Stoßent, wëlche behaußung unden auff dem botten die bierstuben großes hauß Ehren ihm Hoff ein Kleine Kuchen gewölbter und getrëmbter Keller hoff bronnen breuhauß mit einen großen Kößell, oben dar über ihm Ersten Stock gegen der Straß ein Stuben Cammer Kuchen und Hauß Ehren, rechter hand daß seiten gebau worinnen zweÿ Cammeren Neben daran Ein Cammer Vor dem Officier und Cammer Vor dem Knecht zu Ein Loschirung, ihm zweÿten Stock zweÿ große Cammeren und Nebenß Cammer, Zweÿ cammer underdem tach besetzte bienen daß tach mit halb holl und breidt Ziglen belegt, hinderhoff mit einen schopff wor under der Maltz Këller wëlcher getrëmbt sambt aller gerechtig Keidt, angeschlagen wierdt Vor und Umb 6000 Gulten
Der 2.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg, in der Langen Straßen gelëgen welches ein seits an die Erben selbsten anderseits ein Eck in daß gëhgäßlein hinden auff Meister schuttrich dem Leinenweber Stoßent, welche behaußung unden auff dem botten ein große Stuben hauß Ehren Hoff und gewölbter Keller, oben dar über ihm Ersten und zweÿten Stock ein Stuben Cammer Kuchen und Hauß Ehren, hinderhauß war innen Stuben Cammern Kuchen Hauß Ehren, alte bienen, daß tach mit holl und breidt Ziglen belegt, sambt aller gerechtig Keidt, angeschlagen wierdt Vor und Umb 3000 Gulten
Der 3.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg, in dem harr geslein gelëgen, so ein seits Neben H. Gampßen dem Eißen händtler, anderseits Neben Johannes Kuttler dem Ohllmann hinden auff daß Müller gäßlein Stoßent, welche behaußung unden auff dem botten vordter und hinder hauß darinnen zweÿ hauß Ehren mit der hoff und bronen gewölbter Keller oben dar über 2: Cammeren eine dar von die Soldaten Cammer gegen dem harr geslein oben eine Stuben und hauß Ehren worinnen der herdt und waßerstein, gegen daß grëh geslein aber Stuben Cammeren Kuchen Hauß Ehren besetzte bienen sambt aller gerechtig Keidt, angeschlagen wierdt Vor und Umb 2200 Gulten, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner und bau Meister, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Ergäntzung, Inhalt Inventarii in A° 1705 durch weÿl. Herrn Johann Ludwig Scherer Notarium seel. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Frau Wittib unverändert Vermögen, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 20, Sa. Ergäntzung 1011, Sa. Schuld 125, Summa summarum 1159
der Kinder und Erben unverändert Vätterlich Guth, Sa. Kleÿdung und Weißgezeug 36, Sa. Silbers 17, Sa. Goldener Ring 11, Sa. Eigenthums ane häußern 4040, Sa. Ergäntzung (2441, abzug 3662, übertrifft der abzug die Ergäntzung um 1220), Summa summarum 4104 lb, Schulden 1345 lb, Nach deren Abzug 2759 lb
die gemeine Veränderte und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 185, Sa. Werckzeug wie auch Schiff und geschirr zu dem Kieffer handwerck und biersieder gehörig 59, Sa. Maltz, hopffen und bier 260, Sa. leerer Faß 177, Sa. Pferds 7, Sa. Silbers 37, Sa. Goldener Ring 2, Sa. baarschafft 275, Sa. Eigenthums ane i. behaußung 1500, Sa. Schuld 1200, Summa summarum 3726 lb – Schulden 2085 lb, Detrahendo verbleiben 1640 lb
Copia der Eheberedung (…) den 10. sept. Anno 1705, Not. Johann Ludwig Scherer

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 000 florins (500 livres) sur un total de 11 000 florins. Les préposés réduisent la somme à payer après avoir constaté que la brasserie a été estimée 1 000 livres de plus qu’à l’inventaire paternel (en 1706)
1738, Livres de la Taille (VII 1178) f° 336-v
Kieffer F. N° 7772 – Weÿl. H. Johann Georg Picken sen. Bierbrauer und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger sen.
Concl. fin. Inv. ist Fol. 113.b, 5559- 11- die machen 11.000 fl. Verstallte 10.000. fl. Zu wenig 1000. fl.
Nachtrag Sechß Jahr in Simplo à 3 lb, 18 lb
Und Vier Jahr in simplo à 1 lb 10 ß, 6 lb
Ext. kein Stall geltt
Gebott, 2 ß 4 d
Abhandlung 6 lb 2 ß 6 d – Summa 30 lb 4 ß 10 d
Weilen Vermög producirten Vätterl. Inventarÿ das Hauß umb 1000. lb dermahlen höher æstimirt worden alß haben die Herren dreÿ nachgelaßen 12. lb – Rest 18 lb 4 ß 6 d
dt. 17.° Novembris 1738.

Les héritiers cèdent la brasserie à l’Ours Noir au fils aîné Jean Georges Pick, aubergiste à la Montagne étoilée (zum Sternenberg), qui en aura la jouissance soit quand sa mère cessera de l’exploiter ou mourra, soit quand il sera obligé de quitter la Montagne étoilée

1738 (29.8.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 26), Joint au n° 545 du 23.9.1738
(f° 3) [in margine :] Solche Cession ist durch die den 25. 9.br 1738 getroffene anderwärtige Cession cassirt worden
Zuwißen seÿe hier mit demnach Herr Johann Georg Pick der ältere gewesene bierbrauer zum schwartzen Bären und burger allhier den 20. Augusti Anno 1738 dieses zeitliche gesegnet, daß zusammen gekommen, Frau Maria Magdalena Brandhofferin geb. Pickin Hrn Johann Adam Brandhoffer bierbrauers zum goldenen Löwen und burgers allhier Eheliebstin, Item Frau Anna Margaretha Schuhlerin geb. Pickin, Hrn Johann Schuhlers bierbrauers zum Rosencrantz und burgers allhier Ehegattin, So dann Hr. Johannes Pick, bierbrauer zum goldenen Schwahnen und burger allhier
in beÿsein Ihres ältern bruders Herrn Johann Georg Picken, dermahligen bierbrauers zum Sternenberg und burgers allhier, mit consens ihrer Mutter Frauen Annæ Margarethæ geb. Fischerin, um Ihren Vätterlichen Willen zu erfüllen
die Ihnen auff absterben Ihres Vatters ane demselben unveränderte Nahrung gehörigen allhier ane der mittlern langen Straß einseit neben Erhard Metzen dem Weißbecken anderseit neben dem in die Vätterliche theilbare Verlassenschafft gehörigen Nebens hauß gelegen vornen auff die lange Straß und hinden zum theil auff (-) Tschitterich des leinenwebers und zum theil auff Hrn Joh: Leonhard Fröreißen S.S. Theologiæ Doctoris et Prof. publ: auch des wohl Ehrwürdigen Kirchen Convents Præsidis Frau Eheliebstin hauß stosendem bierhauß zum schwartzen bären, mit dero hoff, hoffstatt, brauhauß, hindern hoff und Gebäuen, auch darunder befindlichen Maltz und Wein Keller wie auch denen in denen bierhauß Kelleren dermahlen liegenden ein und zwantzig thürelfaßen, deßgleichen denen vorhandenen brau Keßel und bötten oder Schiff und geschirr zum biersieden gehörig, denen in der Gaststub und hauß Ehren befindlichen Tisch und bäncken – das cedirte Völlige bierhauß und alles waß vorstehender maßen darunder begriffen zu 11.000 Gulden gerechnet, über der 1 lb 10 ß d so man davon Jährlich allhiesigem Pfenningthurn abzurichten schuldig – mit diesen fernern conditionen, daß der Cedent solche ihme cedirte antheilern des bierhaußes sobalden die Mutter nach Ihrem belieben den bierschanck übergeben wolte, oder entweder Sie die Mutter mit tod abgienge oder er Cedent nach Frau Baurin todt das bierhauß zu dem Sternenberg quittiren müßte, in besitz nehmen, alß wann der Mutter so lang Sie lebt, weilen ihro der Genuß davon Von Ihren Kindern freÿwilig gelaßen wird, jährlich auß dem bier hauß 300 gulden Zinß zu geben, nach der Mutter todt aber In dem der Cessionarien seine Portion ane dem Kauffschilling zu bezahlen (…) und wann die mutter den bierschanck zu übergeben oder der Sohn beÿ deren Lebzeiten das Hauß antretten würde, die mutter die auff dem erstern Vordern stock befindliche Stub, Stub Cammer, und hauß Ehren nebst an dem nöthig habenden bequemlich Keiten lebenslang ohn zinnß zu ihrer freÿen Wohnung innhaben solle. Daß gleich weilen der hindere hoff und Gebäu zu dem Nebenshauß vor zeiten gehörig war, aber anjetzo in dieser cession begriffen, daß der cedent seine Erben und nach Kommende die Fenster so auß dem Nebenshauß in den hindern hoff gehen, nicht zu verbauen oder den Tag durch ein gebäu zu benehmen macht haben, und wann er Cedent oder seine Erben gedachte Fenster nicht offen haben wolte, solche Fenster auff deßen Kösten Vergremßen zu laßen schuldig seÿn solle
Sodann daß er cedent wann Ihme seine Jüngere Schwester Frau Catharina Kornin auch ihren antheil cediren und die mutter den bierschanck ehe er Cedent auß dem bierhauß zum Sternenberg vertrieben würde, quittiren wolte, gedachter seiner Schwester und deren Ehemann so lang er Cedent in dem bierhauß zum Sternenberg zu bleiben hat, gegen jährliche bezahlung 300 Gulden zinnß in Lehnung zu überlaßen schuldig seÿn solle, So dann wann er Cedent oder seine Ehefrau der Mutter nicht mit allem Kindlichen Respect begegnen, alßo ihro einigen widerwillen Verurschen würde, daß er dießer Cession verlustig und solche wider cassirt seÿn solle

Autre version de la cession précédente assortie d’autres conditions. Lors du partage des deux maisons voisines, les bâtiments arrière de la maison à l’angle de la rue Escarpée reviennent à la brasserie à l’Ours Noir

1738 (25.11.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 26), Joint au n° 545 du 23.9.1738
(f° 5) Abhandlung der Pickischen bier behaußung zum schwartzen bären genannt und ane der Langen Straß gelegen
Herrn Johann Geörg Picken dem älteren Sohn
die Vätterliche bierbehaußung so denen Erben in dem Vätterlichen Verlaßenschafft Inventario fol. 31. als unverändert zugeschrieben, in allhiesiger Statt ane der mittleren langen Straß einseit neben Erhard Metzen dem Weißbecken anderseit neben dem in die Vätterliche theilbare Verlaßenschafft gehörige und Frauen Mariæ Magdalenæ Brandhofferin, der ältern Tochter per Cessionem zugeschriebene Nebens hauß gelegen vornen auff die lange Straß und hinden zum theil auff (-) Tschitterich des leinenwebers und zum theil auff Herrn Johann Leonhard Fröreißen S. S. Theologiæ Doctoris et Prof. publ: auch des wohl Ehrwürdigen Kirchen Convents Præsidis Frau Eheliebstin hauß stosend, zum schwartzen bären genannt ist mit deren höffen, hoffstätten, bronnen, brauhauß, hindern hoff, so einen außgang in das Gähgäßel hat, auch allen anderen deßen Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, in sonderheit denen unter denen in dem hindern hoff steheden Gebäuen befindlichen beeden respective Maltz und Wein Kelleren, wie auch denen in denen bierhauß Kelleren dermahlen liegenden ein und zwantzig thürel Faßen, deßgleichen denen vorhandenen Brau Keßeln und bütten oder Schiff und geschirr zum biersieden gehörig, denen in der Gaststub und hauß Ehren befindlichen Tisch und bäncken
über die 1 pfund 10 Schilling so man davon Jährlichen auff Johannis Bapt. allhiesigem Pfenningthurn wegen der durchbruch abzurichten schuldig, vor und um 11.000 Gulden oder 5500 lb
Wobeÿ aber diese Conditiones angedingt worden 1. daß der Frau Wittib und Mutter so lang es Ihro beliebt, oder zum wenigsten so lang der Cessionarius in dem bierhauß zum Sternenberg zu bleiben hat, das bierhauß zum schwartzen bären ohne einige Zinß, weilen die Erben durch die Ihnen abgetrettene beede übrige häußer und empfangene Geldsumm nach abzug der Frau wittib nach Innhalt des Summarischen Calculi accordirten Genußen wegen Ihres Vätterlichen Guths außgewiesen worden, in genuß gelaßen, sobalden aber der Cessionarius das bierhauß zum schwartzen bären, entweder wann er den Sternenberg auff Frau Baurin absterben quittiren müßte, oder wie nach gemelt nach dem mit beeden Kornischen Eheleuthen vornehmenden Tausch antretten solte, der Frau Mutter so lang Sie lebt, die Summ der eilff Taußend Gulden (…) nach der Mutter absterben aber durch den Cessionarium wann er der Ihme cedirte bierhauß in würcklicher Possession haben wird (zu bezahlen) – 2. daß wann die Frau Wittib und Mutter den bierschanck des bierhaußes zum schwartzen bären ehe der Cessionarius auß dem bierhauß zum Sternenberg ziehen müßte, übergeben wolte, der Tochter Frauen Annæ Catharinæ Kornin und deren Ehemann solch bierhauß zum schwartzen bären um 440 Gulden zinß so lang der Cessionarius das bierhauß zum Sternenberg in zinnß zu behalten schuldig, es seÿe dann daß zwischen dem Cessionario und denen Kornischen beeden Eheleuthen eine abwechßelung der beeden bierhäußer geschehen mithien durch den Cessionarium die beede Kornische Eheleuthe in deßen Recht des bierhaußes zum Sternenberg gegen abrichtung des nemlichen Zinnßes so der Cessionarius Frauen Baurin der ältern zu Zinnß zu geben versprochen, so lang als des Cessionarii lehnung währet, erhalten werden könnte, übergeben und gelaßen werden solle,
3. daß wann gleich die Frau wittib und Mutter entweder dem cessionario oder denen beeden Kornischen Eheleuthen das bierhauß zum schwartzen bären gegen bezahlung Von gemelten stipulirten zinnßen abtretten würde, Ihro der Mutter annoch in dem abgetrettenen bierhauß die auff dem erstern Vordern Stock befindliche Stub, Stub Kammer und Hauß Ehren, nebst an dem nöthig habenden bequemlich Keiten ohne schmählerung des Zinnßes zu ihrer freÿen Wohnung lebenslang Verbleiben solle.
4. Weilen der hindere hoff und Gebäu zu dem Nebenshauß so Fr. Mariæ Magdalenæ Brandhofferin, der ältern Tochter überlaßen worden, vorzeiten gehörig war, aber anjetzo zu dem bierhauß zum schwartzen bären, cedirt worden, daß der cessionarius, seine Erben und nach Kommende die Fenster so auß dem Nebenshauß in den hindern hoff gehen, nicht zu verbauen oder den Tag durch ein Gebäu zu benehmen macht haben, und wann er Cessionarius oder seine Erben gedachte Fenster nicht offen haben wolte, solche Fenster auff deßen Kösten Vergremßen zu laßen schuldig seÿn solle.
Actum Straßburg den 25. Novembris Anno 1738.

Jean Georges Pick le fils fait son apprentissage auprès du tonnelier Jean Jacques Rœsch de 1725 à 1728
1725, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 90) Mittwochs den 2. Maÿ Anno 1725 – Meister Johann Jacob Rösch der Kieffer producirt Schein Von den obern Handwercks Herren Von heutigem dato, bittet Ihme Johann Geörg Picken Herrn Johann Geörg Picken des biersieders Zum schwartzen bären und burgers allhier ehelicher Sohn, alß einen Lehrjungen Von gestrigen dato auff dreÿ Jahr lang das Kieffer handwerck Zu Lernen einzuschreiben, das Lehrgeld ist stipulirt auff 100 Gulden, und der Lehr meisterin Zur discretion 8 fl. Von Welchen beeden die Helffte gleich ahn: und die übrige helffte gleich nach verfloßener Lehr Zeit richtig bezahlt werden solle, deß Jungen bürgen seÿnd Vor das Lehr geldt und Hienweg Lauffen, obgedachten deß Lehrjungen Vatter und Hr. Georg Friderich Ott Rothgerber die versprachen wie gebräuchlich.

(f° 188-v) Dienstag den 4.ten Maÿ Anno 1728 Mstr : Johann Jacob Rösch der Küeffer stellet vor Johann Georg Picken seinen Lehrjungen, H. Johann Geörg Picken des bierbrauers und burgers allhier ehelicher Sohn, berichtet daß des Lehrjungen bißherin 3. Jährige Lehrzeit Völlig Verstrichen, auch bekandten beede Parthen daß Sie mit einander Wohl Zufrieden, bathen derowegen umb gerichtliche leedig Zehlung, Erkannt Willfahrt, dt. Gebühr 15. ß d. und pro Zunfftschreiber undt büttel 2 ß 6 d.

Jean Georges Pick inscrit son fils au chef d’œuvre en septembre 1729
(f° 241) Dienstags den 27. 7.bris 1729 – Joh: Georg Pick stehet vor, bittet seinen Sohn Joh: Georg Picken Zum Kieffer meisterstück ein Zuschreiben, Erk. willfahrt ded. werckstatten Zinns 1. lb 10 ß d et pro Zunfftschrb. und büttel 2 ß 6 d.

Jean Georges Pick présente son chef d’œuvre en juillet 1732. Les examinateurs constatent un défaut dont le candidat n’est pas responsable. Jean Georges Pick est reçu maître
(f° 300-v) Sambstags den 19.t Julÿ 1732. ist Joh: Georg Picken des Ledigen von hier gebürthigen Kieffers vergertigtes Meisterstück Zum Letzten mahl besichtiget worden, undt referirten die Herren Schaumeister, daß in der erstern Schaw etliche däschle und bückelen sich befundten, so er aber wid. verbeßert, in d. Zweÿten schaw ware nichts Zu datlen gewesen und in der Letzten hätte sich im hintern boden ein gällelein und etliche hohlfüglen befundten, so aber nicht des meisterstücks machers Schuld, weßwegen sie denselben Vor ein meister Erkandten, welches auch Von Herren XV. dem obmann also Confirmirt und übrigens ihme Zu seinem fernern Vorhaben gratulirt worden.

Il devient tributaire le 22 novembre 1732
1740, Registres annuels de la Taille (VII 1233) f° 212-v
Johann Georg Bick Jun. ins. 22. 9.br. 1732

Jean Georges Pick épouse en novembre 1732 Anne Marie Stahl, fille de tanneur. Contrat de mariage par lequel la grand-mère de l’épouse, Anne Marie Braun veuve de Jean Baur, loue aux futurs époux l’auberge à la Montagne étoilée, célébration
1732 (1.10.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 83
Eheberedung zwischen H. Johann Geörg Bicken, dem ledigen biersieder, herrn Johann Geörg bicken, biersieders zum schwartzen bären und burgers allhier eheleiblichem Sohn, alß bräutigam, mit beÿstand gedachten seines hrn Vatters und hrn Geörg Friedrich Otten, Rothgerbers, lederbereiters und burgers allhier, seines schwagers, ane einem,
So dann Jgfr. Annæ Mariæ Stahlin, herrn Geörg Christian Stahlen weißgerbers und burgers allhier eheleiblichen Tochter als der Jgfr. hochzeiterin mit beÿstand Ihres Vatters hrn Joh: Carl Röderers, biersieders Zum wilden mann, alß der Jgfr. hochzeiterin großmutter vogts, und hrn Abraham hannß Metzgers Metzgers deroselben Vettern, aller burgern allhier am andern theil, der Jgfr. hochzeiterin Mutter ist Anna Maria gebohrner Veriußin deren großmutter Anna Maria gebohrne Braunin weÿl. hrn Johann Bauren gewes. biersieders Zum Sternenberg nachgelaßene Wittib
7. Solle abgeredeter masen beeden Verlobten mit Verwilligung der Jgfr. hochzeiterin Frau Großmutter frauen Annæ Mariæ gebohrner Braunin das bierhauß Zum Sternenberg mit außnahm der obern wohnung so die Fr. großmutter sich vorbehalt, samt vorhandenen Schiff und geschirr so Zum biersieden erfordert wird, wie auch denen im Sternenbern befindenden Lager bierfaßen Von Zeit Ihrer Copulation Zweÿ Jahr lang wann Sie die Frau Großmutter so lang nicht im leben sich befindet, um 250 Gulden Jährlichen Zinnß, die übrige Zeit aber so lang die Frau Großmutter lebt nun den Jährlichen Zinß vom 300 gulden Zu bewohnen und lehnungs weiße zubesitzen macht haben, hingegen beede Verlobte das bier, Gläser, Kanthen, breur Kleu, fuhrfaß und Werckzeug nach ohnpartheÿischer Abschatzung käufflich anzunehmen und den Werth davor zu bezahlen schuldig seÿn, Von der fraun großmutter das bett und leinachen zu logirung des officier fournirt, Von den Jungen Eheleuthen aber in guten Stand erhalten und im übrigen der officier accomodirt
Actum Straßburg auff Mittwoch den ersten Octobris Anno 1732 [unterzeichnet] Johann Georg Pick als bodenzinß, Anna Maria Stallin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 146, n° 25)
1732. Domin: XX et XXI Trinit. seind außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 5. 9.bris Ehelich eingesegnet worden, Johann Georg Pick der Jüngere, Lediger Kieffer, Bierbrauer undt Burger allhier Ehel. Sohn, Undt Jungfrau Anna Maria Stallin H. Georg Christian Stallen, Burgers undt Weißgerbers allhier Ehel. Tochter – [unterzeichnet] Johann Georg Pick als hochzeiter, Anna Maria Stallin als hochzeiterin (i 148)

Jean Georges Pick cotise à la tribu des Fribourgeois pour pouvoir exploiter la brasserie à la Montagne étoilée
1732, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 138) Dienstags den 25.ten Nov. 1732 – Neu Zudiener biersieder dt. 2. lb 4 ß d
Hr Johann Georg Pick, der Biersieder Zum Sternenberg allhier, erscheint undt bittet weilen die Sache wegen deß Schanckhs beÿ Gn. Herren denen XV. richtig, Ihne alß Zudiener Zu recipiren.
Erkandt derßelbe viel gegen Erlag der 2. lb 4 ß d gebettener maßen recipiret. Debit et juravit auff die ihme ablelesene Ordn.

Anne Marie Stall meurt en février 1734 en délaissant un fils. La masse propre au veuf s’élève à 22 livres, celle de l’héritier à 357 livres. L’actif de la communauté s’élève à 790 livres, le passif à 789 livres
1734 (5.7.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 15) n° 329
Inventarium über Weÿl. Frauen Annæ Mariæ Pickin gebohrner Stallin, H. Johann Georg Picken des jüngern nunmhligen biersieders zum Sternenberg geweßener liebwerther Ehegattin, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1734 – nach Ihrem den 4. Febr. Instehenden und Zu End gemelten Jahrs genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren Herrn Georg Christian Stallen, weißgerbers und burgers allhier, alß großvatters und geschwornen vogts Johann Georg, der Verstorbenen seel. mit Vorgemeltem Ihrem hinderlaßenem Wittiber ehelich erzeugten und ab intestato Zu Erben verlaßenen einigen Söhnlein, fleißig inventirt – So beschehen in Straßburg auff Montag den 5. Julÿ Anno 1734.
Copia der Eheberedung
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Vermögens, Nach besag Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1732. durch mich Eingangs gemelten Notarium gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers Vermögen belangend, Sa. haußraths 25, Sa. Silbers 3, Sa. Ergäntzung 263, Summa summarum 292 lb – Schuld 50, Nach deren Abzug 242 lb
Dießemnach folget auch des Erben anerstorbene mütterliche Nahrung, Sa. haußraths 113, Sa. Silbers 17, Sa. Goldener Ring 17, Sa. baarschafft 14, Sa. Ergäntzung 165, Sa. Activ Schulden 50, Summa summarum 376 lb
Endlichen Wird auch das gemeine Verändert und theilbar Guth beschieben, Sa. haußraths 62, Sa. Maltz, Hopffen, bier und Glaßer zum biersieden gehörig 529, Sa. Meels 4, Sa. Wein und Faß 16, Sa. Silbers 5, Sa. Goldenen Rings 12 ß, Sa. baarschafft 171, Summa summarum 790 lb – Schulden 789 lb
Stall Summ 620 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 700 florins (350 livres) sur un total de 1 200 florins
1734, Livres de la Taille (VII 1177) f° 339-v
(Kieffer F. N° 6333) Weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Stallin, H. Johann Georg Picken jun. Biersieder und burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Philipp Lichtenberger.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 76.b, 620- 3- 1, die machen 1200 fl. Verstallte 500 fl, Zu wenig 700 fl.
Nachtrag auf Zweÿ Jahr als lang Sie in der Ehe geweßen in duplo th. 4 lb 4 ß
Und auf Zweÿ Jahr in simplo à 1 lb 1 ß, 2 lb 2 ß
Ext. Stallgeltt pro 1735, 2 lb 2 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 17 ß 6 d – Summa 9 lb 7 ß 6 d
Nachgelaßen 3 lb 3 ß – restiret 6 lb 4 ß 6 d
dt. A. aug. 1734.

Jean Georges Pick se remarie en septembre 1734 avec Sara Teutsch, fille de l’aubergiste à la tribu de la Lanterne : contrat de mariage, célébration
1734 (1.9.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 120
Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorgeachten Herrn Johann Georg Picken Juniori nunmahligem biersiedern im Sternenberg Wittwer und burgern allhier, des Ehren und wohl vorgeachten Herrn Johann Geörg Picken des ältern biersieders und schwartzen bären und burgers allhier mit Frauen Anna Margaretha gebohrner Fischerin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem bräutigam Ane Einem,
So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Catharinæ Saræ Teutschin des Ehrenvest und Großachtbaren herrn Johann Friderich Teutschen Gastgebers auff E. E. Zunfft Zur Lucern und burgers allhier mit Frauen Anna Catharina gebohrner Schöpffin, ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfer Hochzeiterin Ane dem andern theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße ding allhier Zu Straßburg auff Mittwoch de 1. Septembris in dem Jahr alß man nach unßers Erlößers Jesu Christi Geburt Zahlte 1734 [unterzeichnet] Johann Georg Bick als hochzeiter, Catharina Sara deutschin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 153, n° 20)
1734 – Domin: XI et XII Trinit. seind außgeruffen vndt Mittwochs darauff den 15. Septembr. Ehelich eingesegnet worden, H. Johann Georg Pick, der Jüngere, Wittwer Burger und Biersieder Zum Sternenberg allhier Undt Jungfrau Catharina Sara Teutschin H. Johann Friderich Teutsch Burgers Und Gastgebers Zur Lucern Ehel. Tochter – [unterzeichnet] Johann Georg Bick als hochzeiter, Catharina Sara deutschin Als Höchzieter, Georg Christian Stall alß Schwehr Vatter (i 155)

Réglement de la succession de Sara Teutsch entre le veuf et les parents de la défunte
1735 (30.3.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 17) n° 363
den 30. Martÿ A° 1735 seind beÿsammen erschienen Herr Johann Geörg Pick der Jüngere biersieder und burger allhier, ferner hr. Johann Friderich Teutsch Gastgeber auff E.E. Zunfft zur Lucern und Frau Anna Catharina gebohrne Schöpffin, beede Eheleuthe und burgere allhier, als Erben weÿl. Frauen Catharinæ Saræ Pickin geb. Teustchin Ihrer seel. Verstorbenen Tochter (…)
weilen Ihme Wittiber von seiner abgeleibten Zweÿten Ehegattin seel. mit consens deren geliebten Eltern in der den 1. Septembris Anno 1734. vor mir Notario auffgerichteten Eheberedung § 7.mo 500 Thaler Zum Lebtägigen wÿdums genuß verschrieben worden, daß solches Wÿdum in gehöriger Form auffgerichtet werden sollen dahero dann solche auffrichtung gleich vorgenommen worden. Es hat aber Er H. Johann Geörg Pick von weÿl. Frauen Catharinæ Saræ gebohrner Teutschin seiner Ehegattin seel. Verlaßenschafft wie gedacht lebtägig zu nießen 500 thaler oder 375 lb derentwegen dann Ihme wÿdums Nieser Von deßen Schwieger Elter in genuß überlaßen worden (…)

Le brasseur à la Montagne étoilée Jean Georges Pick se marie en troisièmes noces avec Marie Salomé Weyel, fille du pasteur de Gunsbach au Val Saint-Grégoire en Haute-Alsace : contrat de mariage, célébration
1735, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 138
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Geörg Picken Juniori Verwittibten biersieder im Sternenberg und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Herrn Bräutigam ane Einem
So dann der Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Mariæ Salomeæ Weÿelin, des Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten herrn M. Johann Friderich Weÿel, treüeÿfferigen und Wohlbestellten Pfarrers der Evangelischen Gemeinde Zu Gunspach mit Weÿl. der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Maria Magdalena gebohrner Rödererin nun seel. ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfer Hochzeiterin ane dem andern Theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße Ding in Straßburg auff Donnerstag den 23. Junÿ Anno 1735. [unterzeichnet] Johann Georg Pick als Hochzeiter, Mara Salome Weÿerlin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 156, n° 15)
1735. Domin: IV et V. Trinitatis seindt außgeruffen vndt Mittwochs den 13. Julÿ Ehelich eingesegnet worden H. Johann Georg Pick der wittwer Burger Vnd Biersieder Zum Sternenberg allhier Vndt Jungfrau Maria Salome Weÿgein H.M. Johann Friderich Weiels Pfarrers zu Günßbach im Obern Elsaß Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Bick als hochzeiter, Maria Salome Weÿlin als hochzeiterin (i 158)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 817 livres, ceux de la femme à 762 livres.
1735 (4. 8.bris), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 19) n° 407
Inventarium über Herrn Johann Georg Picken des Jüngern nunmahligen biersieders im Sternenberg und Frauen Mariæ Salomeæ gebohrner Weÿhelin, beeder Ehepersohnen und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1735. – und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in Fernerem Gegensein des Ehemanns geliebter Eltern und H. Johann Jacob Teutschen Gastgebers im Raben der Ehefrauen geschwornen Vogts, auff Dienstag den 4. 8.bris Anno 1735.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 440, Sa. Frucht und Meels 24, Sa. Werckzeug zum Bierbrau handwerck gehörig, Maltz, Hopffen, und holtz wie auch Schiff und geschirrs 491, Sa. Wein und bier wie auch leerer Faß 569, Sa. Silbers 59, Sa. Guldenen Rings 25, Sa. baarschafft 217, Sa. Activ Schulden 101, Summa summarum 1953 lb – Schulden 1135, Nach deren Abzug 817 lb
Der Ehefrauen unverändert Nahrung anlangend, Sa. haußraths 190, Sa. Silbers 44, Sa. Guldener Ring 85, Sa. baarschafft 44, Sa. Capitalien 375, Sa. liegender Güther 23, Summa summarum 762 lb

Le tuteur de Marie Salomé Weyel lui délivre son bien maternel
1735 (2. 7.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 28) n° 937 (893)
Auslüfferung Fraun Mariæ Salomæ Pickin gebohrener Weÿelin, H. Johann Georg Picken deß biersieders zum Sternenberg vndt burgers allhier Ehefr. zu erfordern habenden Mütterlichen Guts, welches herr Johann Jacob Teutsch Vornehmer Gastgeber vnd burger dahier dero geschworner vnd annoch ohnentledigten Vogt, biß anhero Verwaltet vnd In Verwahrung gehabt, So geschehen In præsentia dero Maritj obgedacht Vnd Tit. H. M. Joh: Friderich Weÿeln p. t. Pfarrherrn zu Günßbach in St. Gregorien Thal Ihres geliebten Vatters Vnd mein ends unterschriebenen Notarÿ, Straßburg Freÿtags den 2. Septembris A° 1735. in der Gastherberg Zum Raaben genannt

Jean Georges Pick devient brasseur à l’Ours noir

1743, Protocole des Quinze (2 R 153)
(f° 35) Sambstag d. 9. feb. 1743 – Moss. nôe Joh: Georg Pick burgers und biersieders contra der biersieder Ober M. bitt Underth. umb den bierschanck Zum Schwartzen bähren in der langen Straaß. Christm. H. Citatus præsens hat vor des Gegners begehren nichts einzuwenden, sitzs. Erk. Wird dem Imploranten willfahrt.

Anne Marguerite Pick femme de Jean Schuler donne quittance du prix de cession à son frère Jean Georges Pick
1752 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 288-v
Fr. Anna Margaretha geb. Pickin H. Johann Schuler des gastgebers Ehefrau
in gegensein ihres bruders Johann Georg Pick des biersieders zum schwartzen Bären
demnach die bier behausung zum schwartzen Bären samt zugehörden und rechten ane der Langen straß einseit neben Erhard Metz dem weißbecken anderseit neben Fr. Maria Magdalena Brandhofferin geb. Pickin ihme Pick zufolge eines vor H. Not. Johann Philipp Lichtenberger ertheilt von seinen miterben am 25. Novembris 1739 im unvertheilt vätterlichen erb um 5500 pfund [übergeben – Zahlung]

Les contrôleurs de la Mauresse reprochent au brasseur à l’Ours Noir Jean Georges Pick d’avoir vendu du fromage à l’extérieur de la brasserie. Le défendeur convient des faits en objectant qu’il a vendu du fromage au contrôleur lui-même ancien employé de la Monnaie et que ces employés étaient coutumiers de telles transactions. Bien que ces livraisons ne soient pas autorisées, le conseil de tribu supprime l’amende mais condamne le défendeur aux dépens.
1764, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 417) Dienstags den 29.ten May Anno 1764 – Fastenspeis: händler: Rüger Ca. Herrn Johann Georg Pick den biersieder
Gedachte Fastenspeis: händler: Rüger klagen ferner, wider Herrn Johann Georg Pick, den biersieder zum schwarzen Bären und burgern alhier, daß derselbe Käs aus seiner Bierstube über die Gaß verkaufe. Zu Beweis deßen, habe der Herr Beklagte an Johannes Nicken den einen Rüger den 21. May jüngst ein halb Pfund Käs auf erstgedachte Weise verkauft, welches sie die Kläger auf die disortige Zunft Stub geliefert, Bitten den Beklagten sothanen wider Verbott gewesenen Verkaufs wegen nach ordnung abzustrafen und in die Unkosten zu condemniren.
Des Herren Beklagten Ehefrau zugegen ist der Anklag geständig, sagt aber Zur verantwortung aus, weilen der eine klagende Rüger Johannes Nicke ehedem in der Königlichen Müntz gearbeitet habe, so hätten sie geglaubt er arbeite noch daselbst und da sie Von dem Ober Aufseher der Müntz das Wort hätten, daß man diesen Leuten, die nicht von ihrer Arbeit weg bleiben könten, dasjenige so sie im bier Hauß zwischen der Arbeit begehern werden, mitgeben sollen deme Zufolg hätten sie solches anjetzo auch, und nun so minder an eine üble Folgerung zu gedencken gethan, aldieweilen gedachter Nicke auch schon selbsten bier brod und Käs in die Müntz abgeholt, aber niemalen sie darüber angezeigt hätte.
Bittet also die Pickische Ehefrau um absolutionem refusis expensis.
Kläger replicirte, es seÿe ihre auch keineswegs erlaubt, Käs in die Müntz zu verkaufen.
Erkandt, solle dem Beklagten Vor dismalen, noch die Straff erlaßen, jedoch in die Gerichts Kösten der 4 ß und den Rügern für ihre Mühewalung 12 ß zu bezalen, condemnirt, anbeÿ hiemit gerichtlich gewarnet seÿn, sich künftighin nicht mehr Zu unterstehen, Käs über die Gaß es seÿe nun in die Müntz, oder anders, wohin zu verkaufen, dedit 16 ß

Anne Marguerite Fischer meurt en 1764 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 3 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 265 livres, le passif à 134 livres. En comprenant la maison dont la défunte avait la jouissance, la succession s’élève à 3 571 livres. Jean Georges Pick devient propriétaire à part entière de la maison

1764 (9.5.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1195) n° 1405
Inventarium über Weÿland der viel Ehren und tugendbegabten Fraun Annä Margarethä Pickin geb. Fischerin, des auch weÿland Ehrenvesten und vorachtbahren Herrn Johann Georg Pick des ältern gew. bierbrauers, Kiefermeisters und b. allhier zu Straßburg selig hinterbliebener Fraun Wb. nun auch selig schu lang, aufgerichtet in Anno 1764. – nach ihrem Montags den 22.ten Aprilis dießes 1764.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen Erfordern und begehren derenselben mit erstbesagtem dero Ehemann selig ehelich erziehlter und noch lebender Herrn Sohns und Frauen Töchteren (…) So beschehen Straßburg Mittwochß den 9.ten Maÿ A° 1764.
Die Entseelte Frau seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. Erstlichen Frau Mariam Magdalenam geb. Pickin dermahlen Herrn Johann Jacob Sauer Bierbrauers und burgers allhier Frau Eheliebstin so dießem Geschäfft beÿwohnete.
Zweÿtens Herrn Johann Georg Pick, bierbrauer Kiefer meister auch burgern allhier und beÿ der Evangelischen Kirch Zum alten St Peter Wohlbestellten Fabric Pfleger, welcher in Ehe lebet mit Fraun Maria Salome geb. Weÿelin.
Drittens weÿland Fraun Annä Margarethä Schuhlerin geb. Pickin, auch weÿland Herrn Johann Schuhler gew. bierbrauers und bs. dahier nun beeder selig mit ihme erzeugte dreÿ Kinder als dißortige Enckel nahmens 1.mo Johann Jacob Schuhler lediger Dräher in der Frembde sich aufhaltend,2.do Christian Schuhler den ledigen Bierbrauer und Kiefer, So dann 3.tio Jungfrau annam Margaretham Schuhlerin, Welche 3. Schuhlerische Kinder großjährigen Altern und ohnbevögtigt und haben beede anweßende des abwesenden Bruders interesse hiebeÿ mit dem ihrigen besorget,
Viertens weÿl. Herrn Johann Pick geweßenen Bierbrauers und Burgers allhier der Verstorbenen Sohns selig mit Fraun Maria Magdalena geb. Grießbachin seiner hinterbliebenen Wb. dermahlen Herrn Johann Schneider des Bierbrauers und burgers dahier Ehefrau, ehelich erziehle 3. Kinder als dißortige Enckel benantlich, 1.mo Johann Georg Pick, lediger Bierbrauer, 2.do Jungfrau Catharinaù Salome Pickin und 3.to Philipp Jacob Pick, Welcher dreÿer Enckel ordinarÿ geordnet und geschworener Vogt ist vorgedachter deren Oncle Herr Johann Georg Pick, indeme derselbe aber hiebeÿ selbsten interessiret, als ist ihnen zu einem Theilvogt obrigkeitlich constituirt worden, Herr Johann Carl Verius, Weinhändler und Burger allhier
So dann 5.to Frau Annam Catharinam geb. Pickin, dermalen Herrn Georg Friderich Ott, des Rothgerbers und Lederbereiters auch burgers allhier Ehefrau, Also alle der abgeleibten selig respectivé noch lebende Kinder und Enckel als ab intestato zu 5. respectvé Haupt: und Stammtheilen verlaßene Erben

In einer allhier zu Straßburg ane der Langenstraß gelegenen Zum schwartzen Bären genannten dem Herrn Sohn Zuständigen Bierbrau behausung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behaußung, so die Verstorbene seel: genossen hat. Nemblichen das Bierhauß Zum schwartzen Bären genannt, mit dessen hoffstätten, höfflein und Bronnen auch allen deren übrigen gebäud, begriffen, sonsten rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg ane der mittlern: langenstraß 1. s. neben weÿl. Mr Johann Michael Metz deß geweßenen Weißbecken und b. dahier seel. Erben, 2.s. neben Fr. Maria Magdalena Saurin geb. Pickin, der dießortigen Fr. Tochter, hinden auf die Rathsamhaußige hochadel. Hh. Erben Zum theil und Zum theil auf weÿl. S. T. H. Johann Leonhard Fröreißen S. T. Theol. Doctoris et Prof: Publ: auch des hoch Ehrwürdigen Kirchen Convents geweßten H. Præsidenten seel. Fr. Wb. stoßend gelegen, davon man jährl.. auf Joh. Bapt: j lb 10 ß Bodenzß. der Stadt Pfenningthurn Zu entrichten pflichtig ist, Es ist aber dieselbe durch (die Werckmeistere) außweißlich des zu mein Notarÿ Concept überliefferten Abschatzung Zed. vom 20.ten Junÿ A° 1764. für freÿ leedig und eigen taxirt worden Vor 3500. lb Abgezogen Jenen Bodenzß. ohnvorgreiflich Zu doppeltem Capital gerechnet anlangend 66 lb, So restirt außzuwerffen 3440. lb. Welche behaußung und dero zugehörd die abgeleibten Fr. seel. Ihr Ehemann seel. beÿ seiner Väterl. Verlaßenschafft abtheilung empfangen hat. Sonsten besagen darüber 3. teutsch perg. Kbf. mit der St. St. anhangedem C. C. Insiegel verwahret de datis 15. Aprilis A° 1659. 18. Xbris A° 1568. t 26. Martÿ A° 1625. alle mit Lit. A: notirt, dabeÿ gebunden Verschiedene ältere perg. Kauf: und abgelößte Zßbrief.
Abzug in gegenwärtigen Inventarÿ. Sa. haußraths 86, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 29, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150. Summa summarum 265. lb – Schulden 134 lb, Nach deren Abzug 131. lb
Hierzu Kommet der Erben respê väterl. und großvätterl. hernach beschriebene Behaußung, so dieselbe genoßen hat, 3440 lb, der verstorbenen seel. eigenthümlich und genoßenen guth 3571 lb – Stall summ 3541 lb
Copia Cassationis der Verstorbenen seel. gestiffteter Letzten Willens – die Viel Ehren und tugendsame Frau Anna Margaretha Pickin geb. Fischerin weÿl. des Ehrenvesten u. Vorachtbahren Herrn Joh: Georg Pick gew. Bierbrauers u. brs. allhier seel. hinterbliebene Fr. Wb. (…) zu sich in Ihres Sohns H ? Joh: Georg Pick in der langen Straß gelegenen bierbrau behaußung zum schwartzen Bären genant, berufen, kommen u. erbeten laßen, welche wir in dem hintersten Gebäude u. der Fr. Requirentin bis dahero eingehabten frantzösischen Camin Zimmer mit den Fenstern theils in den Hof u. theils in das Gäh gäßlein aussegend, auf I.m Lehnenstuhl neben dem Tisch und mir Notario sitzende mit alters blödigkeiten behafftet (…) Donnerstags den 24. Martÿ A° 1763 Nachmittags zwischen dreÿ u. Vier Uhr – Johann Daniel Stöber Notarius

Jean Georges Pick devient échevin à la tribu des Tonneliers
1764 Conseillers et XXI (1 R 247) Zünfften – Schöffen, Kieffer, H. Johann Georg Pick

Jean Georges Pick loue la brasserie à l’Ours Noir à son fils émancipé Jean Chrétien Pick

1772 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 451-v
H. Rathh. Johann Georg Pick der bierbrauer
in gegensein H. Johann Christian Pick seines emancipirten Sohns
lehnung, eine dem verlehner eigenthümlich zuständige zum Schwartzen Bären geschildete bierbehausung ane der Langen straß, einseit neben N. Zabern dem schiffmann, anderseit neben Johann Jung dem weißbecken – mit allen deren schiff und geschirr – der verlehner sich anderst nicht vorbehaltet alß den ersten stock des vorderen hauses, das gantze hinter häußlein, den unterschlagenen keller, item platz auff der bühn sein holtz dahin zu legen – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff innstehendem Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 500 gulden

Les Quinze autorisent Jean Chrétien Pick à exploiter la brasserie à l’Ours Noir
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
(p. 506) Sambstags den 26. Septembris 1772. – Idem [Osterrieth] nôe Johann Christian Pick des burgers und biersieders, bitt ihme mit dem Bierschanck auf das Bierhauß zum schwartzen Bären gnädig Zu Willfahren, Claus nôe des Obermeisters setzt Zu E. G. Erkandt, wird dem Imploranten mit gebettenen Bierschanck nach ordnung willfahrt.

Jean Georges Pick meurt en 1781 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 5 250 livres. La masse propre à la veuve est de 678 livres, celle des héritiers de 2 143 livres. L’actif de la communauté s’élève 5 940 livres et le passif à 7 885 livres.

1781 (21.6.), Not. Stoeber (6 E 41, 1242) n° 235
Inventarium über Weiland des Wohl Ehrenvesten und Großachtbarn Herrn Johann Georg Pick, des ältern gew, Kiefermeisters u, bierbrauers auch E.E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und treubesorgten Kirchenpflegers der Evangelischen Gemeinde zum alten St Peter allhier Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1781 – nach seinem Sonntags den 18. Februarÿ dieses Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche succession auf gebührendes Ansuchen und Begehren ansuchen der Ehren und tugendbegabten Fraun Mariä Salome gebohrner Weÿhelin der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Herrn Johann Jacob Danneuther des Gastgebers u. E. E. kleinen Raths dermaligen wohlansehnlichen beÿsitzers wie auch des abgeleibten mit Ihro der Wb. erzeugter noch lebender Kinder und von dem Verstorbenen Kinder, herrühriger Enckel geschworner Vögte (…) So geschehen Straßburg Donnerstags den 21.ten Junÿ A° 1781. in der allhier zu Straßb. an dem Langenstraß gelegenen zum schwartzen bären geschildeten und in diese Verl. gehörigen bierbrau behausung
Der Abgeleibte hat per Testamentum zu Erben verlaßen, wie folgt Erstl. weiland Fraun Mariä Salome geb. Pickin mit Herrn Johann Georg Meÿer dem biersieder u. brn. allhier ihrem hinterbliebenen Wb. erzeugte dreÿ noch lebende KKr als Enckel benandlichen Jungfer Mariam Salome so das 15.te Jahr ihres alters zurückgelegt hat, Jungfer Mariam Barbaram so in das 11.te Jahr ihres alters gehet und Johann Daniel, so den 1.ten julÿ nechstkommend das sechste Jahr erreichen wird, in den ersten fünften Stammtheil, Solcher Enckel geschworener Vogt ist hernach benannter H. Johann Daniel Daßau der dißortige tochtermann, in Ansehung aber derselbe hiebeÿ ehevögtl. weise interessiret ist, so wurde solchen Enckeln Zum theilvogt obrigkeitlich constituirt S. T. H. Johann Daniel Ensfelder Not. publicus u. berühmter Practicus allhier, welcher auch in solcher qualitæt dem Geschäfft abgewartet hat
Zweitens H. Johann Christian Pick den bierbrauer u. brn allhier so in dermaliger Ehe begriffen mit Fraun Susanna Maria geb. Böswillwaldin den Sohn hiebeÿ Zugegen, in den Zweÿten fünfften Hauptheil
Drittens Frau Annam Mariam geb. Pickin, H. Johann Daniel Daßau des Weißgerbers u. brs. allhier Ehegattin, unter deßen autorisation anwesend, als tochter in den dritten fünften Haupttheil
Viertens Fr. Mariam Barbaram geb. Pickin, Christian Strohl des bierbrauers u. brs allhier quoad bona geschiedene Ehefrau, welche sich der assistenrz ihres vorbenamsten Bruders H. Christian Pick hiebeÿ bediente als tochter in den vierten fünften haupttheil
Sodann Fünftens weil. H. Georg Friedrich Pick des gew. Bierbrauers und br. allhier des Sohns mit Fraun Anna Maria geb. Rödererin seiner hinterbliebenen Wb: erzeugte KKr als Enckel nahmens 1° Georg Friedrich so den 8. Augst. nechstkommend 3 Jahr alt wird u. 2.d° Annam Mariam so den 2. Xbr 1779 Zur Welt gekommen, In den sechsten fünften Stammtheil, dieser Enckel geschworner ordinari Vogt ist vorbes. H. Johann Christian Pick in Erwegung aber derselbe hiebeÿ selbsten Zu Erbe gehet, so ist solchen Enckeln Zum theilvogt obrigkeitl. ernannt worden H. Johann Georg Helmstätter den bierbrauer u. br. allhier welcher auch dieserm Geschäfft beÿgewohnet. Alle fünff des abgeleibten H. Erblaßers mit eingangs erwähnten wb. erzeugte Kinder und von dem Verstorbenen herrührige Enckel

(f° 9) Eigenthum ane häusern. (E.) Nemlichen eine bierbrau behausung Zum schwartzen bären geschildet, Hof, Hoffstatt und bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg an der mittlern langenstaß 1.s. neben H. Ensfelder dem Weißbeck 2.s. neben H. Johann Heinrich von Zabern des Schiffmanns Kindern hinten auff Herrn Marzloff den tabackfabricanten stoßend gelegen, davon man jährl. auf Joh. Baptæ. der Stadt Pfenningthurn 1 lb 10 ß ane bodenzß. Zu entrichten pflichtig ist, sonsten über den Vingt. ledig u. eigen. Es wurde aber solche bierbrau behausung samt zugehörd durch (die Werckmeistere) ausweislich deren Zu mein Notÿ Conceptum vorgebenen Abschatzung Zeduls vom 7.ten Junÿ jüngst angeschlagen vor 5250. Abgezogen vorherige Real beschwerden der 1 lb 10 ß zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 60, So restiren hier aus zu werfen 5190, Diese behausung hat der abgeleibte vermög eines vor nun weiland H. Not. Johann Philipp Lichtenberger d.. 25. 9.bris 1738 passirten u. den 5. 8.bris 1754 verfertigten Erbsvergleichs von deßen 4. Geschwisterden u. Mit Erben inn unvertheiltem vätterlichen Erb käuflich angenommen Sonsten besagen darüber 3. teutsch. perg. Kfbrf. m. der St. St. anhang. C.C.S Ins. verw. de datis 15. Aprilis 1659, 18. Decembris 1658 et 26. Martÿ 1625. alle mit Lit. A. notirt
(T.) Nemlichen eine bier behausung Zu denen dreÿ Lilien geschildet, Hof, bronnen u. Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten zu Straßburg dero Vorstadt Krautenau an dem Gaulstaden ohnfern der hechtenbruck einseit neben Mr Rub dem Seiler 2.s. neben Mr Philipp Reich dem Schiffbauer hinten Zum theil Johann Jacob Gori des Gms. verlaßener Ehefrau Garten u. Zum theil auf das Rosengäßlein stoßend gelegen, über den Vingt. und die Einquartierungs gebühr wie auch hienach folgende Passiv Capitalien ledig u. eigen. Selbige bierbrau behausung wurde durch oberwehnte H. Werckmeisteren nach maßgab der beÿ mein Notÿ Concept befindlichen Abschatzung gerechnet vor 2750. Hierüber meldet eine in allh. C. C. Stb. errichteten teutsch perg. Kfverschreibung m. dero aufgedr. Ins. verw. sub dato 8. Aprilis 1780.
(f° 12) Ergäntzung der Fraun Wittib abgegangenen unveränderten Guths, Nach Anleitung des über beeder Zetrennnter Eheleuthhe einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen durch weil. H. Notm. Johann Philipp Lichtenberger den 4.ten 8.bris 1735. errichteten Invÿ
(f° 15-v) Wÿdum Welchen der Abgeleibte von seiner zweiten Ehegattin weil. Fr. Catharina Sara geb. Deutschin lebtägig zu geniesen berechtigt war. Neml. Inhalt der den 1. 7br 1734 zwischen beden Eheleuthe vor Not. Johann Philipp Lichtenberger aufgerichteten Eheberedung (…)
(f° 16-v) Norma hujus inventarÿ, der Fr wittib unveränderten Vermögens, Sa. hausraths 1 lb, Sa. goldenen Ring 15 lb, Sa. Activ Schuld 100 lb, Sa. Erg. Rest 561 lb, Summa summarum 678 lb
Diesemnach wird der Erben unveränderte Gut verzeichnet, Sa. hausraths 48 lb, Sa. silbers 1 lb, Sa. Gold. Rings 6 lb, Sa. Eigenthums en i. bierbehausung 5190 lb, Erg. passive (2627), Summa summarum 5246 lb – Schulden 3102 lb, Nach dern Abzug 2143 lb
Endlichen wird auch das gemeinschaftl. und theilbare Gut verzeichnet, Sa. hausraths 145 lb, Sa. Silbern geschmeids 43 lb, Sa. Goldener ring und Geschmeids. 15 lb, Sa. baarschafft 27 lb, Sa. lärer Faß 10 lb, Sa. Eigenthum an I. Behs. 2750 lb, Sa. activorum 2948 lb, Summa summarum 5940 lb – Schulden 7885 lb, In Vergleichung Passiv onus 1945 lb – Stall Summ 1251 lb
Eheberedung – (…) Straßburg den 23. junÿ 1735, Not. Johann Philipp Lichtenberger
(f° 22) Copia Actus depositionis Testamenti 30. Julÿ 1776, Lichtenberger, Testament v. 30. junÿ 1776, Nachverordnung 28. Novembris 1780,
Nachverordung vom 30. nov. 1780 : prælegirt derselbe seiner tochter Fr Maria Barbara Strohlin geb. Pickin Johann Christian Strohl des bierbrauers Ehefrau die zu denen dreÿ Lilien geschildete bierbehaußung mit allen dero Rechten und Gerechtigkeiten an dem Gaulstaden ohnfern der Hechtenbruck mit Einbegiff des bierkößels (…) welcher er C. C. Stb. d. 8. Aprilis diesen Jahrs (erkauft)
Summarische Berechnung, Sa. des Eigentums an 1r. bierbehausung zum schwartzen bären 5190 ; dem Sohn Johann Christian Pick in deßen mit weÿl. Jgfr Maria Salome brandhofferin vor H. Not. Stöber den 16. Xbr. 1772 in der Eheberedung verschrieben worden

Marie Salomé Weyel meurt en 1797 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans la brasserie à l’Ours Noir qui appartient à son fils Jean Chrétien
1797 (29 messidor 5), Strasbourg 3 (19), Not. Übersaal n° 529
Inventarium über der weiland bürgerin Maria Salome Pick geb. Weigler des weÿl. Johann Georg Pick gewesenen bierbrauers hinterbliebenen Wittwe Vermögens: Nachlaßenschafft, angefangen den 12 Messidor V nach ihrem den 24. Prairial jüngst erfolgten absterben
die Verstorbene hat zufolg ihres den 12. Junÿ 1789 verschloßen aufgerichteten den 4. Januarÿ 1790 vor mir deponirten testaments nachbenamste ihre Kinder und Enckel zu Erben eingesetzt als 1. der weÿl. bürgerin Maria Salome Meÿer geb. Pick ihrer verstorbenen Tochter mit auch weÿl. b. Joh: Georg Meÿer bierbrauer zum Storcken erzeugt und hinterlaßenen dreÿ Kinder a) die bürgerin Maria Salome geb. Meÿer des brs Joh: Felix Weishaar bierbrauers zu Straßburg Ehegattin, b) Jungfrau Mariam Barbaram Meÿer so majorennis, c) der br Johann Daniel Meÿer ledigen bierbrauer so majorennis
2. den br. Johann Christian Pick Sohn, bierbrauer zum schwartzen bär,
3. die brin Anna Maria Dassau geb. Pick des weÿl. brs Joh: Daniel Dassau Weisgerbers Wittib,
4. die brin Mariam Barbaram Strohl geb. Pick des brs Joh: Christian Strohl bierbrauers Ehegattin in einen 10.de theil mit ihr Fr Strohl beÿde Kinder auch in einem 10. theil nämlich a) Jungfrau Margaretha Salome Strohl so 21 Jahr alt und daher majorennis, b) Johann Georg Strohl den ledigen bierbauer so 20 Jahr alt, deßen Curator ist br Joh: Georg Kienlin handelsmann,
5. des weÿl. Georg Friedrich Pick gew. bierbrauers der Verstorbenen Sohns mit der burgerin Anna Maria geb. Röderer seiner Wittib erzeugt und hinterlassenen zweÿ Kinder Georg Friedrich und Anna Maria Pick in einen 5.t Stamm Theil, deroselben geordneter und geschworener Vogt ist br Joh: Christian Pick ihr theilvogt aber br Joh: Friedrich Bößwillwald ältern becker
in einer an der langen Straße gelegenen zum schwartzen bär geschildteten bierbehausung N° 28 so dem b. Joh: Christian Pick bierbrauer zuständig
hausrath 1625 lb, silbers 328 lb, Gold 173 lb
Verkauf register, den 17 mess. V, Sa. erlöses 1279 livres – den 18 mess. 1372 li, abzuziehen 129 li, Nach deren Abzug 1243 lb
Enregistrement de Strasbourg, acp 53 F° 85 du 30 mess. 5

Jean Chrétien Pick devient tributaire chez les Tonneliers en septembre 1772
1772, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 307) Dienstags den 22. Septembris 1772 – Leibzünfftiger
Johann Christian Pick der biersieder stehet Vor und bittet ihne als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen, producirt deßwegen Schein Von Löbl. Stadt Stall Vom 16.t hujus
Erkannt, Willfahrt, Zahlt pro recept. 1 ln 1 ß, für Eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, findl. 3 ß

Jean Chrétien Pick épouse Marie Salomé Brandhoffer, fille de tonnelier et brasseur : contrat de mariage par lequel les parents du futur époux lui cèdent la brasserie à l’Ours Noir en s’y réservant l’habitation, célébration
1772 (16. Xbris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1226) n° 962
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare Herr Johann Christian Pick, lediger bierbrauer, des Wohl Ehrenvesten, Großachtbaren und wohlweisen Herrn Johann Georg Pick des ältern bierbrauers Kiefermeisters u. beÿ der Evangelischen Pfarrkirch zum alten St. Peter bestbesorgten Fabric Pflegers mit der Viel Edlen und tugendgezierten Fraun Mariæ Salome geb. Weÿelin ehelich erzeugter ältern Sohn als hochzeiter beÿständlich solchen deßen hrn Vaters ane einem
Sodann die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfrau Maria Salome Brandhofferin des Ehrenvesten u. Großachtbahrn Herrn Johann Philipp Brandhoffer, bierbrauers u. Kiefermeisters auch angesehenen brs allhier mit der viel Ehren u. tugendbegabten Frau Maria Salome geb. Fischerin ehelich erzeugte Jungfer Tochter beÿständlich solchen deren geliebten H. Vaters als Jungfer braut, ane dem andern theil

Vor das Neunte, hat der H. Hochzeiters vielgeliebter H. Vater seine allhier zu Straßburg in der mittlern langenstraß gelegene Bierbrauer behaußung zum schwartzen bären genannt, samt dem Hinterhauß ane dem sogenannten Gehgäßlein mit allen beÿ und in solchen häußern befindlichen Gebäuden, begriffen, Weiten, Rechten und Gerechtigkeiten, öffen s. deren Zugehörden davon man jährl. gemeiner Stadt Pfenningthurn dreÿ Gulden bodenzinß zu geben pflichtig, wie auch Schiff und geschirr zum bierbrauen gehörig, hiemit eigenthümlichen accordirt u. zugestanden, so daß Er H. Hochzeiter nach seiner beeder Eltern dereinstigem Absterben in gemeine elterliche Verlaßenschafft die summ von 1800 Guldin zu conferiren und einzuschießen schuldig aber auch wieder daran seinen gebührenden Erbtheil zu beziehen berechtiget seÿn solle. In zwischen aber und solang beede Eltern beÿsammen am leben, so übernehmen sie den Unterhalt selbiger häußer wie auch Schiff und geschirr und reserviren sich aus druckentlich so lang Sie beede oder nur eines derselben am Leben Zu ihren besondern Wohnsitz und Genuß die eine Steg hoch befindliche Zimmer und Gemach theils auf die Straß und theils im Hof gehend, dreÿ Kammeren auf dem Mazard des obersten bühnlein in vordern Gebäude den Keller im Hindern Hof und die Wohnungen im hindernhauß, dagegen verspricht der Hochzeiter nicht allein diewerthe Eltern in ungestörtem besitz ersterwehnten Begriff zu laßen, sondern auch für die von ihme beziehende Gemach, brauhauß und Keller beeden Eltern oder sofern nur noch eines am Leben, demselben zu einem jährlichen Haußzins reichen und ordentlich 500 gulden quartaliter (…) baar zu entrichten und zu behändigen
Straßburg Mittwoch den 16. Decembris Anno 1772 [unterzeichnet] Johann Christian Pick als hochzeiter, Maria Salome Brandhofferin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 151)
Im Jahr 1773 seind Dominica 4. post Epiphanias und Dominica Septuagesima proclamirt und folgenden 9. Hornung copulirt worden Hr. Johann Christian Pick lediger Biersüter Herrn Johann Georg Pick E. E Großen Raths würcklichen beÿsitzers, wohlverdienteen Fabric Pflegers beÿ dieser Kirche und Biersüters allhier und Fr. Mariä Salome gebohrner Weÿelin ehelicher Sohn und Jungfr. Maria Salome Hrn Johann Philipp Brandhoffers Biersüters und burgers dahier und Frauen Mariä Salome gebohrner Fischerin eheliche Tochter Solches bezeugen [unterzeichnet] Johann Christian Pick als hochzeiter, Maria Salome Branhofferin als Hoch Zeitterin (i 154)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie à l’Ours Noir. Ceux du mari s’élèvent à 830 livres, ceux de la femme à 1 135 livres.
1773 (28.2.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1217) n° 1789
Inventarium über des Ehrenachtbaren Herrn Johann Christian Pick bierbrauers u. der Viel Ehren und tugendbegabten Frn. Mariä Salome Pickin geb. Brandhofferin, beeder Eheleuthe u. brn. allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anni 1773. – welche der Ursachen alldieweilen in ihrer vor mir Not° den 16.ten Xbris des nächstabgewichenen 1772.gsten Jahrs auffgerichteter Eheberedung §° 4.to unter anderen wohlbedächtlich verglichen, daß einem jedem sein in die Ehe bringendes Vermögen vor ohnverändert verbleiben u. das davon abgehenden hinkünfftig wieder ergäntzt werden solle (…), So geschehen in fernerem beÿseÿn H. Johann Georg Pick des ältern bierbrauers Kiefermeisters u. E. E. großen Raths dermalen wohlansehnlichen beÿsitzers u. beÿ der Evangelischen Pfarrkirch Zum alten S. Peter bestbesorgten fabric pflegers u. Frn. Mariæ Salome geb. Weÿelin beeder Ehegatten des Ehemanns geehrter Eltern, wie auch Herrn Johann Philipp Brandhoffers bierbrauers und Kiefermeisters u. Frn. Mariæ Salome geb. Fischerin beeder Eheleuth u. brn. allhier der Ehefrn. geliebten Eltern Straßburg Donnerstags den 25. Februarÿ Anno 1773.

In einer allhier Zu Straßburg ane der mittern langenstraß Zum Schwartzen bären genanden bierbrau behausung befunden worden wie folgt.
Norma hujus inventarii, des Ehemanns eingebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 78, Sa. Geschirrd zur bierbrauereÿ gehörig 90, Sa. Bier, Maltz, Hopf und Gerst 821, Sa. Faß 314, Sa. Brennholtz 33, Sa. Silber und dergleichen Geschmeid 65, Sa. Goldenen Rings 7, Sa. baarschafft 7, Summa summarum 1459 lb – Schuld 756, Nach solchem abzug 703 lb, Und wann deßen Helffte an denen Haussteuren addiert wird antreffend 127, des Ehemanns eingebracht Vermögen 830 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Gut consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 213, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeid 51, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 78, Sa. baarschafft 664, Summa summarum 1008 lb, Wann nun dero Helffte an denen hßtr. addirt wird antreffebd 127, der Ehefrau in die Ehe gebracht Gut 1135 lb

Marie Salomé Brandhoffer meurt en février 1776 en délaissant une fille. La masse propre au veuf s’élève à 247 livres, celle des héritiers à 1 096 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 037 livres, le passif à 1 067 livres
1776 (25.4.), Not. Stoeber (6 E 41, 1236) n° 17
Inventarium über Weiland der viel Ehren und tugendbegabten Fraun Mariä Salome Pickin geb. Brandhofferin, des Ehrenachtbaren H. Johann Christian Pick bierbrauers u. brs. allhier geweßener Ehegattin Verl. aufgerichtet Anno 1776. – nach ihrem Freitags den 16.t Februarÿ jüngst aus dieser Welt genommenem tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verl. auf geziemendes Ansuchen Erfordern und Begehren sein des hinterbliebenen Wrs. wie auch des abgeleibten mit ihme dem Wer. erzeugten töchterleins und ab intestato verlaßener Universal Erbin nahmens Mariä Magdalenä, so den 21. Februarÿ 1775 geboren worden geordnet und geschwornen Vogts Herrn Johann Philipp Brandhoffer bierbrauers und Weinhändlers auch brs. allhier inventirt und ersucht (…) So geschehen Straßburg Donnerstags den 25.ten Aprilis Anno 1776.

In einer alhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegenen zum schwartzen Bären genannten und des Wittibers H. Vater zuständigen Bierbrau Behausung sich befunden hat als
Ergäntzung des Wittibers ermanglenden unveränderten Guts. Nach Anleitung des über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch weil. H. Not. Johann Daniel Stöber den 25.t Februarÿ 1773 aufgerichteten Invÿ.
Norma hujus inventarii. Des Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. hausraths 35 lb, Sa. Geschirrs u. Werckzeug Zur bierbrauereÿ gehörig 20 lb, Sa. Leerer Faß 50 lb, Sa. Silber Geschmeids 19 lb, Sa. Goldenen Rings 1 lb, Ergäntzung rest 269 lb, Summa summarum 397 lb – Schuld 150 lb, Nach deren Abzug 247 lb
Dießemnach wird auch des Töchterleins und Erbin unverändert Gut consignirt und beschrieben, Sa. hausraths 144 lb, Sa. Silbern Geschmeids 14 lb, Sa. Goldener Ring und Geschmuck 20 lb, Sa. Activ schuld 150 lb, Ergäntzung rest 768 lb, Summa summarum 1096 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert undt theilbare Gut beschrieben, Sa. hausraths 53 lb, Sa. Geschirr u. Werckzeug zur bierbrauereÿ gehörig 4 lb, Sa. bier Malz hopf und Gerst 354 lb, Sa. Leerer Faß 15 lb, Sa. brennholz 9 lb, Sa. Sa. Silber Geschmeids 4 lb, Sa. baarschafft 781 lb, Sa. Pfenningzinß u. deßen hauptgut 1750 lb, Sa. Activ schulden 64 lb, Summa summarum 3037 lb – Schulden 1067 lb, (Nach deren Abzug) theilbare gut 1970 lb – Stall Summ 2900 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 16. Decembris 1772 Johann Daniel Stöber Notarius
Copia Codicilli – die viel Ehren und tugendreiche Frau Maria Salome Pickin gebohrne Brandhofferin des Ehrenachtbarn herrn Johann Christian Pick bierbrauers zum schwartzen bären und burgers dahier Frau Eheliebste, zu sich in besagte bierbrau behausung zum schwarzen bären genannt berufen kommen und erbetten laßen, welche wie auf unser Erscheinen in der zween Stockhoch gegen dem hof außsehenden Stub, Zwar krancken dannenhero zu bette Liegenden Leibs (…) – Straßburg Montags den 15. Januarÿ A° 1776, Johann Daniel Stöber

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 4 400 florins (2 200 livres) sur un total de 5 400 florins
1776 (25. Maÿ), Livres de la Taille (VII 1180) f° 201
Kieffer N° 3844 – Weÿl. Frn. Mariæ Salome gebohrner Brandhofferin Johann Christian Pick bierbrauers und burgers allhier gew. Ehegattin Verlaßenschafft Jnvent. H. not. Stöber.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 120, 3314 lb 4 ß 7 d die machen nach abzug 414 lb wegen den activ schulden des a 4 pro Cento angelegten capitals 5400 fl. Verstallte 1000 fl. Zu wenig 4400 fl.
Weilen aber der wittiber erst seith kurtzem zünfftig und verheurathet ist, so ist ane nachtrag angesetzt worden 9 lb 2 ß
Ext. kein Stallgeldt
Geb. 2 ß 6 d
Abhandlung 5 lb 7 ß 6 d – (Summa) 14 lb 12 ß
dt. 18.ten Maÿ 1776.

Jean Chrétien Pick se remarie en 1778 avec Susanne Marie Bœsswillwald, fille de boulanger : contrat de mariage par lequel le futur lègue à la future l’habitation dans la maison qui lui a été cédée en 1772 par contrat de mariage, célébration
1778 (27.6.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 49
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenachtbaren Herrn Johann Christian Pick, Wittiber, Biebrauern und burgern allhier als Hochzeiter unter Assistentz seines eheleiblichen Vaters Herrn Johann Georg Pick des ältern, Biebrauers Kiefermeisters und E. E. großen Raths alten wohlverdienten beisitzers auch wohlansehnlichen Kirchenpflegers bei der Evangelischen Gemeinde zum alten St Peter, und unter fernerer Genehmigung seines geehrten Schwieger Vaters Herrn Johann Philipp Brandhoffer Bierbrauers, Kiefermeisters und angesehenen bs. allhier ane einem
So dann der Viel Edlen und Tugendgezierten Jungfrauen Susanna Maria Bößwillwaldin Herrn Johann Michael Bößwillwald des Schwartzbecken und burgers allhier mit weiland Fraun Susanna Maria gebohrner Reebmännin ehelich erzielte Tochter als hochzeiterin unter Authorisation solch dero geliebten Herrn Vaters wie auch ihres noch ohnentledigten geschwornen Vogts Herrn Johann Daniel Wittmann buchbinders und burgers allhier ane dem andern theil
Zum achten, bewilligtet der Herr Hochzeiter ferner seiner geliebten Jungfraun brauth, wann Er vor ihro versterben sollte, daß sie sodann vom tag seines Absterbens an vier Jahr hindurch in deßen bierbehausung zum Schwarzen Bären als die jenige begriffen, Zimmer, bühnen, Keller wie auch Schiff und geschirr Zum Bierwesen gehörig Lehnungs weiß besitzen brauchen, bewohnen und geniesen dörfe, welch Herr Hochzeither krafft der mit seiner verstorbenen erstern Ehefrauen d. 16.ten Xbris 1772 errichteten Eheberedung beÿ deßen Eltern oder eines derselben Lebzeiten inne gehabt und inne haben wird (…)
Straßburg Sambstags den 27. Junii Anno 1778. [unterzeichnet] Johann Christian Pick als Hochzeiter, Susanna Maria Bößwillwaldin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 84)
Im Jahr 1778 sind dominica 3. und 4. post Trinitatis proclamirt und den 14. Julii copulirt worden Herr Johann Christian Pick, Wittwer, biersüter und burger allhier und Jgfr. Salome Maria Herrn Johann Michael Bößwillwalds haußfeurers und burgers alhier und fr. Annä Mariä gebohrner Rebmännin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Christian Pick als hochzeiter, Susanna Maria Bößwillwaldin als Hochzeiterin (i 87)i
Proclamation , Saint-Nicolas (luth. f° 2 n° 25) 1778 Dienstag den 14. heumonath sind nach ordentlich geschehenen ausruffung in der Alten St. Peter Kirch ehelich eingesegnet worden H. Johann Christian Pick der biersieder burger und weÿland Fraun Maria Salome gebohrner Brandhofferin hinterlaßene Wittwer und Jungfer Susanna Maria Bößwillwaldin H. Johann Michael Bößwillwald, des schwartzbecken und burgers alhier mit weÿland deßen geweßter Ehefraun Fraun Susanna Maria gebohrner Rebmännin ehelich erzeugte Tochter (i 4)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 4 721 livres, ceux de la femme à 592 livres.
1778 (26.8.), Not. Zimmer (6 E 41, 1424) n° 442
Inventarium über Herrn Johann Christian Pick, des bierbrauers und Frauen Susannæ Mariæ gebohrner Bößwilwaldin, beede Eheleute und burgere alhier zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1778 – einander in ihren den 14. Julii 1778. angetrettenen Ehestand zugebracht (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in beÿseÿn H. Johann Michael Bößwillwald des Becken und Burgers alhier der Ehefrauen Leiblichen H. Vaters und beistands auf Mittwoch den 26. August 1778.

In einer alhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegenen und zum schwarzen Bären genannter behausung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Vergleich Wegen beederseits in die Ehe gebrachter Kleidung und weißen Gezeigs
Des Eheherrn in die Ehe gebrachten Guths. Sa. Haußraths 462, Sa. Brennholtzes 114, Sa. Geschirrs und Werckzeugs Zur bierbrauereÿ gehörig 57, Sa. Wein und leerer Faß 715, Sa. Biers, Maltz, Hopff und Gerst 856, Sa. Silbersd und dergleichen Geschmeids 104, Sa. goldener Ring und Geschmeids 58, Sa. baarschafft 491, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2550, Sa. Schulden 2428, Summa summarum 7850 lb – Schulden 3217 lb, Nach deren Abzug 4633 lb, Und wann denenselben beÿgerechnet wird sein des Eheherren an denen eingegangenen Haussteuren participirende helffte anlangend 88, des Eheherren Guth 4721 lb
Dießemnach wird auch ihr der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 147, Sa. Silbers und Gewitibmeids 35, Sa. Goldenen Rings 52, Sa. baarschafft 267, Summa summarum 504 lb – deùe beÿzurechnen deroselben Helfte an denen eingegangenen Haussteuren antreffend 88, der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen 592 lb
Des Eheherrn Töchterleins erster Ehe Mariä Magdalenä Pickin mütterlich Guth betreffend 2717 lb

Susanne Marie Bœsswillwald meurt en 1805 en délaissant trois enfants

1805 (2 prairial 13), Strasbourg 3 (28-2), Not. Übersaal n° 871, 2832
Inventaire de la succession de Susanne Marie Boesswillwald épouse de Jean Chrétien Pick brasseur décédée le 29 nivose 13 – à la requête de 1. Jean Chrétien Pick, veuf, tuteur naturel de Frédérique Caroline 12 ans, 2. Susanne Marie Pick épouse de Jean Jacques Lauth brasseur, 3. Charles Chrétien Pick fils brasseur majeur, 4. Jean Michel Boesswillwald fabricant de boutons subrogé tuteur
dans la maison mortuaire appartenant en propre au veuf grand rue n° 28
propres du veuf. capitaux 11.480 fr, remploi inventaire des apports dressé par Me Zimmer le 26 août 1778, 30.561 fr, après déduction 8398 fr, total 19.878 fr, déduire don matutinal 600 fr, reste 19.278 fr
propres des enfants et héritiers. garde robe 292 fr, dettes actives 600 fr, remploi 2371 fr, total général 3263 fr
communauté. meubles 2380 fr, bierre vin et ustensiles de brasserie 1904 fr, argenterie 240 fr, numéraire 300 fr, capitaux 38.658 fr
Ill. Premièrement, une maison avec appartenances et dépendances située a Strasbourg vieux marché aux vins N° 65 d’un côté dans la rue du Jeu des enfants Sr Malapert pharmacien d’autre vers le vieux marché aux vins Jean Michel Boeswillwald – Propriété constatée par adjudication définitive devant les Administrateurs composant le Directoire du District de Strasbourg le 28 novembre 1791 et Chambre des Contrats le 15 mai 1792 – louée à Isaac Levy marchand de toile pour un loyer annuel de 300 fr
Plus une maison située à Strasbourg grand rue N° 27 d’un côté la brasserie à l’ours noir appartenant en propre au Sr Pick, d’autre coin de la ruelle appelée Gähgäßlein, derrière lad. brasserie. Cette maison rapporte en loyer, du Cit. Beck tailleur d’habits du rez de chaussée 75 fr – De veuves Becker et Schneider du premier et second étage 100 fr – veuve Decker d’un logement dans la maison de derrière 50 fr – Cit. Dupré journalier aussi d’un logement dans la maison de derrière 50 fr, ensemble 275 fr de revenu en capital 5500 fr, Propriété constatée par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 novembre 1786
maison à Dorrlisheim et terres, total des immeubles 15.730 fr, total de la communauté 59.213 fr, après déduction 48.444 fr
Contrat de mariage, devant Me Stoeber le 27 juin 1778 (copie)
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 141 du 4 pr 13

Jean Chrétien Pick céde la brasserie à l’Ours Noir à son fils Charles Chrétien Pick lors de son contrat de mariage avec Salomé Madeleine Brandhoffer en 1807

1807 (11.9.), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 378, 3269
Contrat de mariage – Mr Charles Chrétien Pick brasseur fils majeur de Jean Chrétien Pick Brasseur a l’Ours noir et feue De Susanne Marie Boesswilwald
Mademoiselle Salomé Madeleine Brandhoffer fille majeure du Sr Jean Brandhoffer Brasseur et feue De Marie Madeleine Boesswilwald née à Strasbourg le 2. avril 1785
article 8, en considération du présent mariage Jean Chrétien Pick père vend audit à Charles Chrétien Pick son fils
Les Maisons et Brasserie à l’enseigne de l’Ours noir avec tous leurs Bâtiments Cours enclos appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg grand’rue N° 28, d’une part la Boulangerie des héritiers Geyler et en partie au Sr Schaeffer baquetier d’autre part à la maison ci après désignée et en partie à la ruelle dite Gähgäßlein dans laquelle l’immeuble vendu a deux issues à porte cochere sous n° 3 et 3 bis en tournant la maison ci après énoncée donnant par derrière sur le Sr Mathis boucher, ensemble tous les outils et ustensiles gros et menus servant à la brasserie – Lequel immeuble led. Sr Pick pere declare avoir acquis de feu son pere par l’article 9 de son contrat de mariage passé avec De Marie Salomé Brandhoffer son épouse en premières noces devant Me Stöber le 16. dec. 1772, pour 48 000 francs
article 9, dans la même considération du futur mariage ledit Jean Chrétien Pick pere ainsi que De Susanne Marie Pick sa fille épouse du Sr Jean Jacques Lauth brasseur au moulin en cette ville led. Sr Pick stipulant tant pour lui comme copropriétaire de la moitié que pour Dlle Frédérique Caroline Pick sa fille mineure copropriétaire d’un sixième par indivis (cèdent) à Charles Chrétien Pick leur fils et frere respectif 5/6 par indivis dans une Maison avec ses dépendances scise à Strasbourg grand rue N° 27 faisant coin d’une part à la ruelle dite Gähgässlein d’autre l’immeuble ci dessus vendu et donnant parderrière sur led. immeuble, acquis par led. Pick pere pendant son mariage avec la défunte son épousé née Boeswilwald à la Chambre des Contrats le 9. nov. 1786, pour 16 666 francs
article 10. l’usufruit a vie en nature demeure expressément réservé au Sr Pick pere,
article 11, que si led. Sr Pick fils acquéreur venoit à décéder avant son pere ou que ce dernier survivoit même a tous les enfants et descendants de sondit fils en ce cas le Sr Pick pere se reserve le droit de retour desdits immeubles vendus Neanmoins la future veuve survivante au futur conserve la jouissance gratuite personnelle et à vie du Premier étage dans ladite Maison Brasserie Grand Rue N° 28 sans exception que la petite Cave dans la maison attenante N° 27, d’une place convenable pour loger sa provision en bois de chauffage, de la communauté de la buanderie et des Chambres accessoires audit Logement, estimé à 330 fr par a
article 12. mais pour faire jouir en attendant le futur de la Brasserie et dépendances led. Sr Pick a consenti de lui en passer bail pour 6 années à commencer le 1. oct. scavoir Les maisons et brasserie plus amplement désignées ci dessus situées grand rue N° 28 et dans la ruelle dite Gähgässel sous les N° 3 et 3 bis avec leurs dépendances, outils et ustensiles servant à la brasserie (…) plus la cave qui se trouve sous l’autre maison vendue cidessus scise grand rue n° 27 pour 1920 fr, (Conditions) 1. ledit Sr Pick pere Bailleur se reserve a son usage personnel tout le second Etage de ladite maison vendue sous N° 28 avec sa cuisine, plus une grande Chambre dans la mansarde ayant vue sur la grand rue et attenant à la Boulangerie, plus une Chambre plafonnée au dessus de la précédente le Grand grenier et le petit au dessus de la Chambre des Servantes, Plus le petit caveau dans la cave de la maison N° 27 servant a serrer les Bouteilles, Plus la cave aux vins dans la cour sur le derrière, Plus Ecurie et Remise pour loger le Cheval et la voiture du Bailleur, Plus la libre Entrée et sortie sur le devant et sur le derrière Enfin communauté de la buanderie tant pour le bailleur que pour ses locataires dans la maison N° 27, Tous lesquels objets ne font point partie du bail accordé audit Sr Pick pere
2. la jouissance des mêmes objets enoncés dans l’article précédent demeure en outre reservé à Dlle Françoise Caroline Pick sœur cadette du Preneur
(Joint version préparatoire en allemand)
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 f° 131 du 12.9.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie à l’Ours Noir. Ceux du mari, aussi propriétaire de la maison voisine à l’angle de la rue Escarpée, s’élèvent à 17 008 livres, ceux de la femme à 22 432 livres.

1809 (28.6.), Strasbourg 10 (20), Not. Zimmer n° 403, 4062
Inventaire des apports de Charles Chrétien Pick brasseur a l’ours noir et de Salomé Madeleine Brandhoffer, suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 11 septembre 1807 mariés le 27 septembre suivant
le mari, meubles 2384 fr, argenterie 835 fr, tonneaux 4603 fr, cheval et roulette 312 fr, numéraire 7942 fr, dettes actives 2000 fr
propriété de deux maisons. Premièrement les maisons et brasserie à l’enseigne de l’ours noir avec tous leurs Bâtiments Cour Enclos appartenances et dépendances le tout situé a Strasbourg grande rue n° 28, d’un côté la boulangerie du Sr Maechling en partie le Sr Schaeffer Baquetier, d’autre la maison ci après désignée et en partie la ruelle dite Gähgässel dans laquelle ledit immeuble a deux issues à porte cochère sous n° 3 et 3 bis entourant la maison ci après énoncée, donnant derrière sur le Sr Mathis boucher, avec les outils servant à la brasserie – acquis de son père au Contrat de mariage moyennant 48.000 francs, le Sr Pick père est devenu propriétaire à l’art. 9 de son Contrat de mariage avec Marie Salomé Brandhoffer son épouse en secondes noces, reçu Me Stoeber le 13 décembre 1772, l’immeuble seul 43 396 francs
Plus une maison avec ses dépendances sise à Strasbourg grande rue n° 27 faisant coin d’une part à la ruelle dite Gähgässel, d’autre l’immeuble désigné ci dessus dont un 10° indivis est échu au Sr Pick fils dans la succession de sa mère Susanne Marie Boesswillwald épouse du Sr Pick père comme héritier de 2/3 de la succession maternelle suivant acte reçu Me Übersaal le 2 prairial 13, les autres cinq 6° acquis quatre 6° de son père propriétaire pour moitié et tuteur de Frédérique Caroline et le dernier 6° par Susanne Marie Pick épouse de Jean Jacques Lauth, brasseur au moulin, à laquelle il était échu au Contrat de mariage du Sr Pick fils susallégué pour 16.666 francs, antéreurement aquise par le Sr Pick père durant son mariage en en secondes noces à la Chambre des Contrats le 9 novembre 1786, 20.000 fr
héritage maternel, mobilier 2544 fr – Parts en immeubles. Premièrement le 6° par indivis dans une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg vieux marché aux vins n° 65 donnant dans la rue du Jeu des Enfants a côté de M Malapert pharmacien au Vieux marché aux vins a côté de Jean Michel Boessvillvald fabricant de boutons – au ban de Dorlisheim
total des biens apportés, mobilier 21.612 fr, immeubles 63.396 fr, passif 69.000 fr, total 85.008 fr et parts d’immeubles maternels non estimés, reste 17.008 fr
apports de la femme, meubles 1497 fr, argenterie 1086 fr, numéraire 3754 fr, créances hypothécaires 13.794 fr, rente sur l’état 2300 fr, biens fonds à Winzenheim, Schnersheim, portions de créances pour mémoire, total 22.432 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 112 f° 67 du 30.6.

Contrat de mariage de Frédérique Caroline Pick, sœur du propriétaire qui habite la maison, avec le fabricant Jonathan Salomon Widemann
1811 (14.9.), Strasbourg 10 (53), Not. Zimmer n° 464, 5119
Contrat de mariage – Jonathan Salomon Widemann fabricant demeurant à Rothau arrondissement de Saint Dié, né le 25 février 1783 fils de feu Jean Michel Widemann propriétaire et de Catherine Malaisé
Frédérique Caroline Pick née le 14 nivose 2 (3 janvier 1794) de Jean Chrétien Pick, ancien brasseur à l’Ours noir, et de feue Susanne Marie Boeswilwald
au domicile de la future épouse Grande rue n° 28
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 f° 8 du 14.9.

Inventaire dressé après la mort de Jean Chrétien Pick
1812 (2.5.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 472/446, 5274
(vente de meubles du 6 janvier 1812, puis Inventaire n° 5492) Vente et partage de la succession de Jean Chrétien Pick brasseur a l’ours Noir – à la requête de 1. Susanne Marie Pick épouse de Jean Jacques Lauth brasseur au moulin, 2. Chrétien Charles Pick brasseur à l’Ours Noir, 3. Frédérique Caroline mineure émancipée par le mariage qu’elle a contracté avec Jonathan Salomon Widemann fabricant de coton demeurant à Rothau département des Vosges
produit de la vente du mobilier 2251 fr, mobilier partagé 1591, 3013, 2993 fr, mobilier à Dorlisheim pour mémoire, vins 1920 fr chacun, numéraire 6566 fr, créances hypothécaires 117 119 fr, créances chirographaires 5394 fr
immeuble, maison à Strasbourg, Premièrement la moitié par indivis dans une maison et dépendances scise à Strasbourg vieux marché aux vins n° 65 (…)
campagne à Dorlisheim 12 000 fr, vignes à Dorlisheim 3700, 3750, 2800 fr, total général 190 940 fr, passif 26 075 fr, déduction faite 164 864 fr
le 16.9.1812 n° 482, 5619 – mobilier à Dorlisheim partagé et cession par Charles et Frédérique Caroline femme Widemann à Susanne Marie Pick femme Lauth des 2/3 de la maison à Dorlisheim
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 f° 136 du 5.5.

Charles Chrétien Pick loue une partie de la brasserie au brasseur Jonathan Ott

1827 (4.9.), Strasbourg 2 (62), Me Weigel n° 4922
Bail de 2 ans 9 mois à commencer à Noël 1827 – Charles Chrétien Pick, brasseur à l’Ours Noir et propriétaire
à Jonathan Ott, brasseur, sous le cautionnement de Jean Daniel et Jean Frédéric Ott et Guillaume Zabern
les localités et objets ci après détaillés qui se trouvent dans les maisons appartenant à M. Pick et sise en cette ville grande rue n° 27 et 28, d’un côté formant coin de la rue Escarpée, d’autre les Sr Mathis et Gintz, derrière le Sr Mathis, la maison n° 28 étant la brasserie portant pour enseigne l’Ours noir
1. dans cette derniere maison et ce dans le bâtiment de devant au rez de chaussée deux chambres où se fait le débit de biere ayant chacune un comptoir, une cave au dessous de la seconde desdites chambres, une autre au dessous de la chambre principale, une troisième cave dont l’entrée est au fond de la précédente et qui se trouve au dessous de la cour principale, plus à droite de la première cave ci dessus une autre qui se trouve sous la maison n° 27 et enfin une autre qui est contigue à cette dernière et se trouve aussi au dessus de la susdite maison – ensemble cinq caves situées sous le bâtiment des deux maisons de devant. Le bailleur se réserve la petite cave pour bouteilles au fond de la dernière cave ci dessus décrite ainsi que le droit de placer le vin qu’il a encore à sa campagne de Dorlisheim de la quantité d’environ 600 hl dans les deux caves au dessous de la maison n° 27 en cas d’une irruption de l’ennemi sur le territoire français (…),
2. au premier étage de la maison n° 28 au dessus des deux chambres de débit un corridor en entrant à gauche une chambre à deux croisées donnant sur la cour à droite de cette chambre une autre à trois croisées donnant sur la grand rue et une troisième contiguë éclairée aussi par trois croisées et donnant sur la même rue
3. au troisième étage une chambre pour les servantes donnant sur la cour et une chambre pour le linge sale
4. la cour principale où pendant l’été on débite de la bière dans le bâtiment à gauche au rez de chaussée la cuisine, les latrines à côté et une autre aisance dont l’entrée en la première porte à gauche en sortant dans la cour pour passer dans la maison n° 27. Le bailleur se réserve l’aisance qui se trouve à côté de la dernière mais le preneur est chargé du curement de la fosse. Ce dernier aura aussi le droit de passage dans la cour principale par la maison n° 27 laquelle a une porte cochère donnant dans la rue Escarpée, il aura de même le droit de faire la lessive dans la buanderie (…)
5. la moitié de l’écurie et ce celle a droite en entrant et un grenier à foin au dessus de l’écurie et ce le premier à droite,
6. au fond de la cour principale dans le bâtiment du milieu au rez de chaussée la brasserie ou le lieu où l’on fait la biere avec trois chaudières (…), au dessus dudit lieu à brasser au premier étage correspondant au second de la maison de derrière le séchoir à malt (Maltzdoerr) ayant jour sur les cours de devant et de derrière, au second étage dudit bâtiment au dessus dudit séchoir un grenier pour sécher le malt (Luftboden) plus deux greniers au troisième étage dont l’un au dessus de celui à sécher et l’autre au dessus de la maison n° 27, ce dernier est pavé avec des briques enfin au quatrième étage dans la maison du centre un grenier pour placer les germes d’orge (Maltzkeimen),
7. derrière la brasserie une seconde cour au fond de laquelle se trouve un hangard pour serrer le bois de chaffage à sa droite dans le bâtiment latéral de derrière au rez de chaussée une chambre à fermentation pour faire germer l’orge (Maltzkammer) avec une cuve à malt en pierre, au dessus au premier étage un grenier ayant jour sur la seconde cour et vers la maison du Sr Ernst baquetier un place pour tremper (Hetzboden) et une place pour serrer l’orge au second un grenier pour le malt (Maltzbühn),
8. à gauche de la seconde cour dans le bâtiment de derrière au rez de chaussée une chambre pour les garçons brasseurs au dessous d’icelle une cave à malt pour faire germer l’orge (Maltzkeller) au dessus de la chambre des garçons, au premier étage une chambre pour placer le houblon (Hopfenkammer) plus une place à côté pour y verser l’orge (Gerstkammer) laquelle se trouve au dessus de la cuve à tremper,
9. une grande cave au dessous dudit hangar et la cour de derrière dont l’entrée est dans la brasserie,
10. et enfin tous les outils instruments et mobilier servant à la brasserie – moyennant un loyer annuel de 4000 francs

Charles Chrétien Pick meurt en 1839 en délaissant quatre enfants

1839 (20.7.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Charles Chrétien Pick, propriétaire décédé le 1 avril 1839 – à la requête de 1. Salomé Madeleine Brandhoffer la veuve en son nom et, communauté réduite aux acquets Me Zimmer 11 septembre 1807, mère et tutrice légale d’Albert Chrétien son fils mineur, 2. Adèle Frédérique Pick femme de Philippe Edouard Karth, négociant, 3. Charles Frédéric Pick, brasseur, 4. Gustave Pick, commis négociant
une maison de campagne à Dorlisheim
Enregistrement de Strasbourg, acp 270 F° 61 du 29.7.

Acte de notoriété dressé après la mort de Salomé Madeleine Brandhoffer
1846 (30.6.), Me Grimmer
Notoriété constatant l’identité de Salomé Madeleine Brandhoffer veuve Charles Chrétien Pick en son vivant brasseur à Strasbourg et qu’elle est décédée à Strasbourg laissant pour héritiers ses quatre enfants nommés
1° Adèle Frédérique Pick femme de Philippe Edouard Karth négociant à Strasbourg, 2° Charles Frédéric Pick, brasseur, 3.° Gustave Pick, commis négociant, 4° Albert Pick, propriétaire, tous demeurant à Strasbourg
acp 349 (3 Q 30 064) f° 86 du 30.6.

Charles Frédéric Pick devient seul propriétaire de la maison en 1846 lors de la liquidation des successions de Charles Chrétien Pick et de Salomé Madeleine Brandhoffer

1846 (21. Xbr), Strasbourg 4 (101), Not. Lauth n° 2382
Liquidation et partage des successions de Charles Chrétien Pick propriétaire & de Marie Salomé Madeleine Brandhoffer
Ont comparu 1° Madame Adèle Frédérique Pick épouse dûment assistée de & autorisée de Monsieur Philippe Edouard Karth négociant à Strasbourg, 2° Monsieur Charles Frédéric Pick, propriétaire agissant tant en son nom propre & privé nom que comme mandataire de de son frère Albert Pick, propriétaire rentier domicilié à Strasbourg présentement en Italie (…), 3. Et Monsieur Gustave Pick, négociant, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, Les nommés Mad Karth, MM. Charles Gustave et Albert Pick seuls et uniques héritiers chacun de pour un quart de défunts Charles Chrétien Pick, propriétaire, & Mad. Salomé Madeleine Brandhoffer conjoints à Strasbourg leurs père et mère
Observations préliminaires. Première observation. Décès de M & Mme Pick, inventaire. M. Pick père est décédé à Strasbourg le premier avril 1839, inventaire de sa succession fut dressé par M° Grimmer notaire de la ville le 20 juillet de la même année et clos le 19 août suivant. Sa veuve a continué à jouir et administrer les biens tant à elle propres que ceux de la succession de son mari jusqu’à son décès arrivé à Strasbourg le 20 avril 1846, aucun inventaire n’a été dressé de la succession de cette dame, les présentes devant y suppléer. On a convenu de ne point faire de distinction entre les biens provenant de la succession paternelle é ceux provenant de la succession maternelle, chaque héritier ayant une part égale dans les deux successions
Cinquième observation. Lot d’immeubles attribué à M. Charles Pick.
Les copartageants ont attribué à l’amiable en toute propriété à M. Charles Frédéric Pick un lot d’immeubles composé comme suit. 1. Une maison brasserie portant l’enseigne à l’Ours noir sise à Strasbourg grand rue N° 28 avec toutes ses dépendances estimée à 68.880 francs
2° Une campagne sise à Dorlisheim rue dite Ingelgass N° 275 (…) estimée 12.000 francs

Le brasseur Charles Frédéric Pick épouse en 1839 Suzanne Marie Chrétienne Elisa Grimmer, fille de notaire
1839 (20.8.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Contrat de mariage communauté réduite aux acquets – Charles Frédéric Pick, brasseur, fils de défunt Charles Chrétien Pick et Salomé Madeleine Brandhoffer
Suzanne Marie Chrétienne Elisa Grimmer, fille de Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire, et Suzanne Marie Lauth
Enregistrement de Strasbourg, acp 270 F° 99 du 23.8.

Charles Frédéric Pick et Susanne Marie Chrétienne Elisa Grimmer hypothèquent leurs deux maisons contiguës au profit du docteur en médecine Charles Schützenberger

1869 (28.6.), Strasbourg 10 (163), Not. Kœrttgé (Jean Théodore)
Obligation – Ont comparu Mr Charles Frédéric Pick propriétaire et dame Susanne Marie Chrétienne Elisa Grimmer son épouse qu’il autorisr à l’effet des présentes, les deux demeurant et demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Mr Charles Schützenberger, docteur en médecine, Professeur à la faculté de médecine à Strasbourg Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier, la somme principale de 30.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, deux maisons contiguës sises à Strasbourg grand rue N° 100 et 102, tenant d’un côté à la rue escarpée dont elle forme le coin, de l’autre à M. Bieth, par derrière à M. Rasp. Ces immeubles ont été attribués à M° Pick comparant par le partage des successions de M. Charles Chrétien Pick propriétaire et dame Salomé Madeleine Brandhoffer se père et mère décédés aux termes d’un acte de partage fait entre parties majeures et sans soulté dressé pat Me Lauth alors notaire à Strasbourg le 21 décembre 1846.. Les débiteurs certifient qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Kratz alors notaire à Strasbourg le 20 août 1839, qu’ils ne sont et n’ont jamais été tuteurs de mineurs ni d’interdits ni chargés d’aucune autre fonction emportant hypothèque légale

Le propriétaire suivant (1885) est le marchand de vins Charles Emile Gérard qui épouse en 1859 Caroline Lauth

1859 (3.5.), Strasbourg 10 (139), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.053
Contrat de mariage – Mr Charles Emile Gérard, marchand de vins demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette ville le 15 novembre 1833 du légitime mariage de Mr Jean Séraphin Gérard, marchand de vins, et de feu Dame Caroline Bruder, futur époux d’une part
Madlle Caroline Lauth, mineure sans etat demeurant et domiciliée à Strasbourg née en la dite ville le 29 janvier 1839 du légitime mariage des époux Lauth ci après nommés, future épouse d’autre part
Mr Henri Frédéric Lauth, brasseur, et De Caroline Lauth son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes des deux demeurant et domiciliés audit Strasburg de troisième part
(Joint deux Etats des apports)

acp 478 (3 Q 30 193) f° 44-v du 4.5. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Le survivant des futurs aura l’usufruit des biens de la communauté
Les apports du futur époux consistent 1° en toute propriété la moitié de 1) provisions de vin et d’alcool 70.600, 2) créances 3600, 3) Mobilier 2300, 4) douze obligations du chemin de fer de l’Est 3500, (total) 80.000
2° en nue propriété, moitié d’une Maison Grande rue N° 77 estimée 20.000, créances 32.201, autres créances 4014, moitié d’une maison rue de la grange n° 8 8000, moitié d’une maison même rue n° 9 3778, moitié d’une maison même rue n° 10 3250 (total) 51.035, moitié 25.517
Donation par les conjoints Lauth à la future épouse leur fille ce acceptant 1) d’une somme de 6000 francs, 2) trousseau mobilier estimé 6298 (total) 12.298
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession réductible à moitié en cas d’enfants


Maison Au cep rouge (zum rothen Weinstock)

La maison de droite (vers l’ouest) appartient en 1587 au tonnelier Melchior Rablon. Elle comprend un auvent (18 pieds de long sur 4 pieds 4 pouces de large), une marche en pierre posée sur la communal (11 pieds sur 5), une porte de cave inclinée (7 pieds sur 5) et une échoppe (7 pieds sur 3). Le propriétaire règle chaque année à la ville une rente foncière de 1 livre 1 sol 4 deniers.

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 200
Jenseitt dem Steinen Brücklin
Melchior Rablon der Küffer hatt vor seinem Hauß Oben ein Wettertach xviij schu lang, Vnd iiij schu iiij Zoll herauß, Vnden ein besezten Tritt xj schu lang, Vnd v schu herauß, Ein lehenete Kellerthüer vij schu lang, vnd v schu herauß, Item ein Laden vij schu lang, Vnd iij schu herauß, Bessert & j lb. j ß iiij d.

La maison appartient au début du XVII° siècle à Chrétien (Christmann) von Mutzig, bourgeois de Westhoffen qui acquiert le droit de bourgeoisie à Strasbourg en 1598. Il a épousé en 1583 à Westhoffen Anne, fille de Jean Thomann et veuve de Marcel Artzt.

1598, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 619
Christman von Mutzig geweßener Burg. Zu Westhoff. khaufft d. Burg: mit beÿstandt Jacob Schäffers des Scheÿdenmachers vnd will Zun Freÿburger diehnen. Act. Vts. [7. Nouemb: 98]

Mariage, Westhoffen (luth.)
1583. Christmann Mutzig, mit anna Marzolffs Artzts w. (i 84)

Chrétien von Mutzig et sa femme Anne, fille de feu Jean Thomann de Westhoffen, vendent une maison à Bergbieten à l’orfèvre Sébastien Wagner et à Marie Holinger de Strasbourg

1606 (13 Januarÿ), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 9
Erschienen Christman Vonn Mutzigk burger alhie Vnnd Anna sein eheliche haußfrauw, wÿland Thomans Hanßen Zu Westhoffen seligen dochter haben (verkaufft)
dem Erenthafften hern Bastian Wagner Goldschmidt auch burg. alhie Vnd Frauwen Marien Holingerin seiner haußfrauwen
Hernachgeschribene Behaußung vnd gütter Namblich (In dem Flecken Berckbietenheim)

Les Quinze autorisent Chrétien von Mutzig à débiter du vin dans sa maison Grand rue face à la Cloche

1606, Protocole des Quinze (2 R 34)
(f° 71-v) Sambstag den 14. Junÿ – Christmann von Mutzig p. Lt. Bittling übergibt ein Splon [Supplication] so verlesen, darinn bitt er Ime der weinschanck Inn seiner behaußung geg. der Glocken über zu gestatten auß eingeführten ursachen.
Erkandt, Ime willfahren vnd vermög der ordnung den Zapffen zu laßen. V. Mr.

Chrétien Knoderer agit au nom de son beau père aubergiste Chrétien von Mutzig devant les Quinze pour régler la construction d’une nouvelle cheminée. Les ouvriers constatent que l’ancienne cheminée n’est pas assez solide pour supporter sa surélévation. Les préposés aux feux constatent que la cheminée noircit le mur du voisin. Chrétien von Mutzig est autorisé à reporter les travaux à condition de ne pas se servir de la cheminée tant qu’elle ne sera pas réparée

1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
Christmann von Mutzig. 229.
(f° 229) Mittwoch den 30. Decembris – Vonn wegen Christman von Mutzig des Weinschencken erscheint sein dochterman Christman Knoderer, mit beÿstand Georg Langen des Steinmetzen vnd p. Lt: Hüenerer Vbergibt er ein Unterthänige Supplication, so abgeleßen worden, darinnen berichtet er, das er dem empfangenen bevelch, nemblichen das Kammin inn seiner hindern behaußung innerhalb Vier Zehen tagen, ettwaß höher vfführen Zulassen, gern nachgesetzt, es hetten Ihn aber die Werckleüth so er albereit angestelt gehapt, berichtet, das solches Cammin gar Zu schwach, vnnd nicht leiden mag, solches Zuerhöhen, dann es sonst vmbfallen dörff, vnnd sowohl dem dach, alß sonst schaden Verursachen, sondern es müße Zuvorderst abgesprochen vnnd völliger oder stärcker gemacht werden. dieweÿl es dann allso beschaffen, vnnd es Yetzund ohne das im Winther So were sein unterthänig bitten, mein Hren wollen Ime gnedig Zulassen, das solcher bauw biß vff gegenwerttigen früeling möcht eingestelt werden, Soll alß dann das Cammin, wie sichs gebüret, vnd das es wohl ertragen mag, auch keinem kein schad dardurch zugefüeget werde, Recht vffgeführt vnnd gemacht werden, auch hiezwischen kein feÿr darein kommen, damitt sich niemand dessen Zubeclagen, oder im wenigsten ettwaß Zubefahren habe &
hierauff erzehlen die feürherren, das sie ane dissem ort den augenschein eingenohmen vnnd dieweÿl sie befunden, das dießes Kämmet dem nachbauren möchte schaden thun, Ime Supplicanten bevohlen inn vier zehen tagen es höher vffführen zulaßen, dann das Kämet seÿ vnder des nachbauren dach, da die Rigell an desselben wandt albereit schwartz worden zu dem es ein Kämet auß der bauchkuchen, vnnd hab der nachbaur sich darzu erbotten, damitt es desto bestendiger vnnd wehrhaffter sein mög, So woll er Yme gestalten, Yßerne stangen inn seinen gebell Zulegen, vnd das Kämet damitt Zuempfahen.
Erkant Mann soll den Supplicanten beÿ seinem erbieten allß pleiben lassen, das Yme darneben beÿ straaf fünff pfund pfenning gebotten werden, Ynmittelst an dem ort nicht feür vnnd rauch zuhalten, Auch seinem nachbauren solches anzeigen, damitt er daruff achtung geben könne. H. Heüß q. Mr zeigt bescheÿdt ahn.

Chrétien von Mutzig exploite l’auberge au cep (au cep rouge, voir plus bas)
1614 XV (2 R 42)
Christmann von Mutzig, Weinschenck zum Weinstock. 58.

Chrétien von Mutzig qui vient de devenir bourgeois quelques jours auparavant est autorisé à continuer d’exploiter l’auberge qui était tenue par feu son père face à l’auberge à la Cloche et à côté de celle à l’Ours, à condition de présenter des garants

1619, Protocole des Quinze (2 R 47)
Christman von Mutzig vmb Weinschanck. 94.
(f° 94-v) Sambstag den 29.t Maÿ – Christmann vonn Mutzig burger allhie erscheint, Vnnd vbergigt p. J. Ringern ein vnterthänige Supplication, so abgeleßen worden, bittet darinnen vnterthänig, mein Hren wollen Ime gnedig erlauben vnnd Zugeben, das er den Weinschanck, deroselben ordnung gemäß, in einer behaußung an der Obernstraßen gegen der Glocken vber, neben dem Bierhauß zum Beeren gelegen, Inn welcher sein Vatter seelige, alß damahlen seiner, vnd Jetzund Ir der erben eigenthümlichen behaußung, auch wein außgeschenckt, fürter continuiren vnnd treiben, mög &
Erkant, Ist Ime, vermög der ordnung, Wan er ordentlichen am Ungeldt genugsame bürgen Stelle, wird, in seinem begehren willfahrt. Mr (-)

Natif de Westhoffen, l’aubergiste Chrétien von Mutzig acquiert le droit de bourgeoisie le 4 mai 1619 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois.
1619, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 797
Christman Von Mutzig d. weinschanck wie er Vorhabens Zuwonen* Von Westhoffen gebürtig khaufft d. Burg.recht mit beystandt Paul Roßenbrechers Notarÿ vnd will Zu den freÿburg. dienen Actum den 4. May 1619

Chrétien von Mutzig épouse en 1610 Odile Meyer, originaire de Trænheim, veuve de Nicolas Fritsch avec qui elle s’était mariée en 1602
Mariage, Westhoffen (luth.)
1610. Christman von Mutzig, Christmans von Mutzig burgers Zuo Straßburg Sohn, mit Ottilia Hans Fritschen seliger hinderlaßenen wittwen den 26. Februarÿ eingesegnet worden (i 104)
Mariage, Westhoffen (luth.) 1602. Hans Fritsch, Claus Fritsch. weiland Burgers alhie verlaßener Sohn, und Ottilia Hanß Meÿers Burgers Zu Trenheim tochter, den 25. Januarÿ eingesegnet word. (i 100)

Chrétien von Mutzig se remarie en 1615 avec Marguerite Stephan, veuve de Thiébaut Wiers qu’elle avait épousé en 1607
Mariage, Westhoffen (luth.)
1615. Christman Mutzig mit Margaretha Diebold Würsen weiland gewesenen Burger alhie hinderlaßene wittwen den 11. Septemb. eingesegnet worden (i 135)
Mariage, Westhoffen (luth.) 1607. Diebold Wühers, mit Margaretha, Steffens Diebolds alhie tochter, den 17. Augusti eingesegnet word. (i 100)

Le boucher Nicolas Wittich épouse en 1623 Marguerite Stephan veuve de l’aubergiste Chrétien von Mutzig : contrat de mariage, célébration
1623 (30.3.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) et acte 626, registre f° 36
Eheberedung Zwüschen dem Ehrenthafften Niclauß Wittichen dem Metziger vnd frauwen Margareden Stephanin beeden versprochenen Ehepersonen Auffgerichtet
(…) Zwüschen dem Ehrenthafften Niclauß Wittichen dem Metziger vnd burgern Zu Straßburg Ane einem
So dann der Ehren: Vnd tugendsammen frauwen Margareden Stephanin, Weÿlandt Christmann von Muttsig geweßenen burgers vnd Weinschancken In wolbesagter Statt Straßburg seelig hindelaßenen wittiben Am Andern theÿl
(in gegenwärtigkeit) Auff der frauwen hochzeiterin seitenn hanß Cleinen Weinstichers, Pauli Rosenbrechers Notarÿ So dann Hanß Caspar Emmerich handelßmanns Ihro der frawen hochzeiterin vnd Ihrer Kinder Geschworner Vögt Vnd Verwanther
Beschehen Inn deß heÿlig. Reichß freÿen Statt Straßburg Sontagß den 30. Martÿ In dem Jahr deß herren Alß man Zalte 1623.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 164)
1623. Dominica Misericordias. Niclauß Wittich d. Metzg. Niclauß Wittich deß Metzg. seelig. Sohn, Margaretha Christman von Mutzig deß Weinschencken nachgelaßene Wittib. 6. Maÿ (i 168)

Nicolas Wittich et sa femme Marguerite Wintz (d’après le nom de son premier mari) hypothèquent leur maison sise à côté de la brasserie à l’Ours au profit de Thierry Blanck (le contrat de 1624 ne cite plus la maison)

1623 (ut spâ [xxiij. Junÿ]), Chancellerie, vol. 450 f° 592-v
(Inchoat. in Prot. fol. 345.) Erschienen Clauß Wittich Metzig. burger Zu Straßburg vnd Margredt Wintzin sein eheliche haußfr.
haben In gegensein h. Dietherich Planck. burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 550 pfundt
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd Ställ, mit Allen Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. Ane d. Obernstraß, geg. d. glock vber eins. n. dem Bierhauß Zum Beren, And. seit n. hanß Waltz d. weÿßbeck. hind. vff Martin Schellen stoßend, dauon gnd.j gl. gld. loß.mit j. C. L. gl. In dem mehren Spittal
(ist wegen eines neüen Contracts wie in Reg. 1624 folio 229. Zu sehen cassirt worden, act. d. 14. Maÿ 1624.)

Ancien aubergiste au poêle des Maçons, Michel Debs est autorisé à exploiter l’auberge au Cep rouge (zum rothen Weinstock)

1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
Roth Weinstock. Michael Deppß, Claus Wittich. 301.
(p. 301) Sambst. 16. Xbris. – Michael Deppß der gewesene wührt vff der Maurer Stub Erschinen, sagt per Dr. Knaff: hab Claus Wittich, so auch zugegen, den Rothen Weinstock bestanden, den Schanckh Zutreiben, seÿ deß Vngellt, von beeden, crafft vorgelegter Zedull befridigt, wöll Er auch Er Deppß für daß Künfftig vngellt fürderlich bürgen stellen, pit auch allß vfzunemmen.
Obervngellth. gehört, berichten, seÿ Kein Newer schanck den man an dißem ort treibt, wil daß vngellt contontirt, werdt beÿ M. Herren stehen waß man thun will. Erkandt daß begeren willfahrt, Obervngellth. vollents außmach.

Marguerite Stephan femme de Nicolas Wittich hypothèque deux tiers de la maison au Cep rouge au profit de l’aubergiste Jean Weber

1627 (ut spâ. [v. Novembris]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 546
Erschienen Margrett Steffinin, Clauß Wittich des Metzigers Alhie haußfr. mit beÿstand & Jetzgemelts Ihres ehemanns
hatt in gegensein hannß Weber weinschenck burgers z, Straßburg – schuldig seÿe 50. pfund
vnderpfand Zween drittetheil Ane hauß hoffstatt höfflein vnd Stall mit Allen Ihren geb. & geg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß. Zu Roth. Weinstock, 2.seits n . hanß Reinhard Groß. anderseit hanß weltz weÿßb. hind. vff hanß Geörg von dürckh. s. Witwen stoßend, daran d. dritteil Ihren Khind. gehörig, Dauon gnd. iij. lb 18. ß gd gld abloß mit 1. C. L gd In dem mehren spittel

Nicolas Wittich et sa femme Marguerite hypothèquent la maison au profit des enfants de Martin Wittich

1633 (1. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 260-v
Erschienen Claus Witich, Metzg. vnd burger Zu St. vnd Margretha sein eheliche haußfr. mit beÿstandt ihres Vogts H Johann Ringlers
haben in gegensein weÿ. Martin Witichs hannßen Metzgers see. alhie in anderer Ehe erzeügter vnd hind.laßener Kindern nechsten Verwanthen Samuel Rueppen deß Schuhmachers alhie, bekannt, daß sie beede Ehegemechdt vorernanten Kindern, wegen ihres Muterhalb Rechten brüederlins hanß Setelmeÿers see: weil sie daßelb geerbt – schuldig seÿen 50. pfund Capital
zu vnderpfand verlegt Einen halbentheil ihro der Bekennerin für vngetheilt gebürend An hauß vnd hoffstat alhie An d. Obern straßen, neben dem Bierhauß zum Beeren & neben hanß Waltzen, hind. vff hanß Georg Türcken wittib stoßend gelege, daran der and. halbe theil ihr Bekennerin Kind. Zuständig, vnd ist daß gantz hauß zuuor v.hafftet vmb 75. lb dem Spitahl alhie
(vide cassaturam in Regist. de Anno 1626. fol. 724)

Nicolas Wittich et sa femme Marguerite fille de Thiébaut Stephan de Westhoffen cédent la moitié de la maison à sa sœur Salomé Wittich femme du coutelier Jean Jacques Frœlich en se réservant un droit d’habitation

1645 (31. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 71
(Protocoll. fol. 336.) Erschienen Clauß Wittich von Westhoffen für sich selbst. und im nahmen Margarethæ weÿl. Stephans Diebolts geweßenen Burgers daßelbst. nunmehr seel. nachgelaßener eheleiblich. dochter seines Eheweibß
hatt in gegensein Salomeen Wittichin hannß Jacob Frölichß deß Meßerschmidts und Burgers Zu Straßburg ehelicher haußfrawen seines leiblich. Schwester – albereit umb weÿhenachten. a° 1643. (verkaufft)
den halben theil von und ahne hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen alhie ahne der Obern Straß. geg. dem Bierhauß Zur Glockh, neb. dem Bierhauß Zum schwartz. Bären ein: und anderseit neb. Weÿl. hannß Waltz. deß Weißbeck. sel. Wittibin, hind. vff Anthoni Wohlhaupt. dem Golt Arbeitern vögtlich. weise Zuständig. Gart. stoßend gelegen, daran der übrige halbe theil ihro Käufferin auch käufflich wiewohlen noch in etwaß streittigkeit Zugehörd, Welche gantze Behaußung umb 3. lib 18 ß 9 d. lößig mit 78. lb15. ß dem mehren Hospital verhafftet (zum halben theil übernohmen) – umb 100. lib
Dabeÿ ist insonderheit bedingt word. daß denen verkauffend. Eheleuth. und ihrer dochter, iedes lebenlang und weiters nicht, in obgeschriebener Behaußung eine Kammer umb sonst und vergebens zu gebrauch. gelaß. word.

Jean Jacques Frœlich épouse en 1622 Salomé, fille du boucher Nicolas Wittich
Mariage, cathédrale (luth. p. 135)
1622. Hans Jacob Frölich der Meßerschmidt vnd J. Salome, Claus Wittich des metzigers n. tochter, eingesegnet montag den 30. 7.bris (i 72)

Jean Jacques Frœlich et Salomé Wittich hypothèquent la moitié de la maison au profit du compagnon coutelier Jean Jacques Frœlich, fils du débiteur

1647 (2. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 2-v
Erschienen hannß Jacob Frölich der Meßerschmid alß Ehevogt Salomeen Wittichin
hatt in gegensein Georg Bennschüßelß deß Schwertfegers alß Vogts hannß Jacob Frölichß deß Meßerschmidts gesellen so ietzo in d. wanderschafft ist, vorgemeldts Frölichß ehelich. Sohns – schuldig seÿen 16. lib Zu bezahlung H Samuel Rupen alß vögtlich weise Cessionarÿ Clauß Wittichß vom Kauffschillings nach beschriebenen haußes herrührend, Wie in registrand. de a° 1645. fol. 71 Zu befind. ist, bahr gelühenen Gelts (…)
beÿ Verhafftung d.ienig. helffte d. Behaußung von besagtem Clauß Wittich erkaufft und neb. dem Bierhauß Zum schwartz. bären geleg.

Chrétien von Mutzig cède un quart de la maison à Jean Jacques Frœlich et à Salomé Wittich

1648 (6. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 130-v
(Protocoll. fol. 200.) Erschienen Christmann von Mutzig zu Westhoffen sich vffhaltend
hatt in gegensein hannß Jacob Frölichß deß Meßeschmidts Vnd Burgers alhie vnd Salomeen wittichin beÿder Eheleuth bekannt
Einen Vierten theil Von Vnd ahne hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen alhie ahne der obern Straßen gegen dem Bierhauß zur Glockhen, neben dem Bierhauß zum schwartzen Bären neb. weÿl. hannß Waltzen deß Weißbeckh. seel. Wittibin hinen Vff Anthoni Wohlhaupten dem Goldarbeitern ehevögtlich weise Zuständig. Gart. stoßend gelegen, daran Zween tritte theil Ihnen denen Kauffend. Eheleuth. Zu Vor Zuständig, Welche gantze Behaußung verhafftet ist umb 3 Pfund 18 ß 9 d lößig mit 77. lb. 8 ß 9 d. dem Mehrern Hospithal

Anne von Mutzig, femme du pelletier Jean Werthemann, céde un quart de la maison à Jean Jacques Frœlich et à Salomé Wittich (qui en deviennent par conséquent seuls propriétaires)

1649 (14. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 214
(Prot. fol. 71.) Erschienen Anna von Mutzig, Hannß Werthermanns deß Kürschners eheliche haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
hatt in gegensein hannß Jacob Frölichs deß Meßerschmidts und Salomeen wittichin beÿder Eheleuth
einen vierten theil ihro für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen alhie ahne der obern Straßen gegen dem Bierhauß Zur Glockh neben dem Bierhauß Zum schwartz. Bären ein: und anderseit neben neben hannß Waltz. deß Weißbeckh. seel. Erb. hind. vff Anthoni Wollhaupten den Golt Arbeiters ehevögtlich weiße stoßend geleg., daran die übrige treÿ vierte theil denen kauffend. Eheleuth. vorhien in Kauffs weiß gehörig seind, welche gantze Behaußung verhafftet ist umb 77. lib 8 ß 9 d dem mehrern hospital (übernohmen) – umb 35 lb

Jean Jacques Frœlich hypothèque la maison au profit de Melchior Greiner

1651 (26. Novembr.), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 869
Erschienen hannß Jacob Frölich der Meßerschmidt burg. alhie
hatt in gegensein H Melchioris Greiners V.I.D. – schuldig seÿen 40 Reichßthaler
Underpfand sein soll Eine Behaußung mit allen ihren Gebäwen alhie in d. Obern Straß. neben dem Bierhauß Zum schwartzen Bären und neben hannß Waltzen seel. Wittib gelegen, so zuuor Verhafftet ist Vmb 78. lb 15 ß dem mehrern Hospithal und Vmb 70. fl. Emanuel Scheddel Vögtlicher weiße

Jean Jacques Frœlich et sa femme Salomé hypothèquent leur maison pour garantir l’emprunt de leur fils Daniel Frœlich envers Albert Lauter

1654 (21. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 113
Erschienen Daniel Frölich der Meßerschmid
hatt in gegensein Albrecht Lauters deß Schleiffers seines Schwagers – schuldig seÿen 30. Pfund pfenning
Vnd deß. Zur mehrern Versicherung, so haben deß Schuldners Eltern hannß Jacob Frölich der Meßerschmid und Salome seine eheliche haußfraw für diße Schuld, biß sie völlig bezahlt sein, in bürgschafft weiß Zum Unterpfand eingesetzt ihre Behaußung mit allen ihren Gebäwen alhie ahne der obern Straß. einseit neben dem Bierhauß zum Bären anderseit neben Ulrich Greinern dem weißbeckh, hin. vff H Anthoni Wollhaupts deß Goltschmidts Garten stoßend gelegen, davon gehend iährlich 8 fl. wehr. dem mehren hospital
[in margine :] Erschienen Maria, weÿl. Albrecht Lauters deß Creditoris seel. Wittib anietzo Davidt Bauren deß Meßerschmidts Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, wie auch Christoph Wanner der Meßerschmid alß Vogt vorernannts Albrecht Lauters mit ihro Maria ehelich erziehlter treÿer Kind. (quittung) Act. 6. febr. a° 1657.

Jean Jacques Frœlich vend en 1658 à son voisin Ulric Greiner un terrain et une écurie qui se trouvent entre la propriété de l’acquéreur et l’auberge à l’Ours Noir. L’acquéreur s’engage à contruire un mur de séparation qui lui appartiendra. Chaque propriétaire recueillera de son côté les eaux de pluie.

Jean Jacques Frœlich et sa femme Salomé, assistés de leur fils Daniel et de leur gendre Jean Satz, vendent la maison à leur voisin le brasseur à l’Ours noir Gaspard Lersé

1659 (15. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 290
(Protocoll. fol. 35.) Erschienen Hannß Jacob Frölich der Meßerschmidt Und Salome beÿde Eheleüthe mit beÿstand Daniel frölichs deß Meßerschmidts ihres eheleiblich. Sohns und Johann Satzen deß Grempen ihres dochtermanns
in gegensein H Caspar Lerse deß Biersieders Zum Schwartzen bähren mit beÿstand H. Johann Israel Fausten alten Kleinen Rhats Verwanthens wie auch H. Hermann Kempffers deß Lederhändlers
hauß, hoffstatt, Höfflin, Stallung, mit allen deren Gebäwen & alhier ahne der Obern Straßen, einseit neben Ihme dem Käuffern selbst. anderseit Ulrich Greinern dem Weißbeckhen hinden Vff die Thürckheimische Erben stoßend gelegen, davon gehend Jahrs termino Nicolai 7 fl. 5. ß wehr. ablößig mit 150. fl. besagter Wehr. dem mehren Hospithal seÿe solche behaußung noch vmb 35. lb. Jacob Eckhels deß Würths zum Hirschhorn Kind. vnd umb 30. lb. H. Melchior Greinern U.J. Dr Verhafftet (übernohmen), zugang. umb 146. lb.



3, impasse Thomann


Impasse Thomann n° 3 – III 106 (Blondel), P 511-l puis section 70 parcelle 9 (cadastre)

Etages sans doute fin XVIII° siècle, maître d’ouvrage Jean Schreiner, compagnon maçon
Démolie dans les années 1950, absorbée par le magasin Grandes Galeries


Façades ruelle Marbach (impasse Thomann),
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 42 (© Musée des Plans-relief) 1

Sise dans la rue de la Fontaine de Jouvence, ensuite rue Lang puis ruelle Marbach, la maison qui appartient au charpentier Jean Adolphe Treger puis (1601) au tailleur Gaspard Grabis est engagée au profit du marchand et consul Christophe Stædel. Elle est estimée à une valeur minimale de 140 livres à l’inventaire dressé après la mort de Gaspard Grabis. Elle revient à Christophe Stædel qui ne l’entretient guère puisqu’elle est délabrée à sa mort en 1673 et n’est plus estimée qu’à 50 livres. La propriété revient à son fils lui aussi nommé Christophe Stædel, puis au docteur en médecine Jean Frédéric Stædel et au banquier Jean Daniel Stædel. D’après le billet d’estimation dressé en 1735, la maison qui a 17 pieds de long sur 17 de large comprend deux petits poêles, deux petites chambres, de vieux greniers, un mauvais toit, un vestibule de 5 pieds de large et une petite place de même largeur servant de cour. Elle est estimée à 250 ou 300 florins au XVIII° siècle (1728, 1735, 1777). Après qu’elle a servi de maison de rapport pendant environ 130 ans, le compagnon maçon et manant Jean Schreiner l’achète en 1786 et doit y ajouter les deux étages cités en 1830.


La maison se trouve au centre de l’image, entre la ruelle du Roitelet et la ruelle Marbach (ensuite impasse Thomann) qui courent à l’horizontale (Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et deux étages dont le premier est en maçonnerie et le deuxième en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est celle à deux étages à gauche du repère (b). La façade arrière se retrouve en (7-8) dans la cour D ; l’édicule (8-9-10) est adossé au reste de la façade.
La maison porte d’abord le n° 5 de l’ancienne rue Marbach (1784-1857) puis le n° 3 de l’impasse Marbach qui devient à la fin des années 1870 l’impasse Thomann.


Cours D et E
Nouveau pignon construit par Michel Mack en 1873 (dossier de la Police du Bâtiment)

Les héritiers Schreiner vendent la maison en 1847 à l’abatteur de boucherie Georges Fellner. Elle revient (1854-1868) au fabricant d’allumettes chimiques Etienne Giraud qui exploite son affaire route de Saverne. Le marchand de charbons Michel Mack fait modifier le pignon en 1873. Charles Delfosse qui vient d’acheter la maison agrandit les six fenêtres de la façade en 1883. La maison endommagée en 1944 par faits de guerre devient propriété des Grandes Galeries. Elle est frappée d’un arrêté de péril en 1950 et sera réunie aux autres parcelles du grand magasin.

novembre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Adolphe Treher, charpentier, et (1599) Catherine Braun, (1610) Chrétienne Lorentz puis (1615) Susanne Bock – luthériens
1601 v Gaspard Grabis, tailleur, et (1590) Susanne Weiler – luthériens
1655* adj Christophe Stædel, marchand, consul, et (1632) Barbe Meyer puis (1644) Marguerite Bex – luthériens
1684 h Christophe Stædel, marchand, et (1660) Marie Madeleine Kau – luthériens
1728 h Jean Frédéric Stædel, docteur en médecine, et (1702) Agnès Richshoffer – luthériens
1740* h Jean Daniel Stædel, banquier, et (1736) Marie Salomé Brackenhoffer – luthériens
1786 v Jean Schreiner, compagnon maçon, et (1778) Henriette Marguerite Krauss – luthériens
1824 h Frédéric Schreiner, maçon, et (1815) Salomé Eissenbeiss puis (1832) Anne Marie Klein
1847 v Georges Fellner, abatteur à la boucherie, et (1834) Marguerite Schreiner
1853 v Frédéric Auguste Mertz, employé au chemin de fer, et (1839) Anne Barbe Fuchs
1854 v Etienne Giraud, colporteur puis fabricant d’allumettes chimiques, et Joséphine Labarbe puis (1842) Louise (Caroline) Heninger
1874 v Jean Chrétien Bünger, casernier
1880* v Lazare Levy, commerçant
1894* v Charles Klingler, typographe
1908* v François Göltzenlichter, allumeur de gaz, et Marie Eiselé
1913* v Mathias Schwab et Adèle Huber
1947* v Grandes Galeries, société anonyme
1948* Société Immobilière du Loup Vert, s.à.r.l.

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 125 livres en 1728, 150 livres en 1735, 125 livres en 1777

(1765, Liste Blondel) III 106, au Sr Staedel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Maisons Situées dans un Cul de Sac de St Thomas
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 511-l, Schreiner, Frédéric, menuisier – maison, sol – 0,4 are

Description de la maison

  • 1724 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, estimée avec la petite cour et toutes ses dépendances à la somme de 250 florins
  • 1728 (billet d’estimation traduit) la maison qui a 17 pieds de long sur 17 de large comprend deux petits poêles, deux petites chambres surmontés de vieux greniers et d’un mauvais toit, un vestibule de 5 pieds de large et une petite place de même largeur servant de cour, le tout estimé avec ses dépendances à la somme de 300 florins
  • 1777 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un poêle, une cuisine et deux chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la petite cave est solivée, estimée avec la petite cour et toutes ses dépendances à la somme de 250 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue Marbach (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Schreiner
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 135 case 4

Schreiner, Jean Frédéric
Fellner, Georges (sub.on p. 1848)
Mertz Frédéric Auguste, Subst. 1854
1857 Giraud, Etienne hors la porte de Saverne N° 6

P 511-l, maison, sol, rue Marbach 5
Contenance : 0,40
Revenu total : 45,21 (45 et 0,21)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 727 case 2

Giraud, Etienne, fabricant d’Allumettes, route de Saverne 6
1869 Mack, Michel
1876 Bunger, Johann Christian
1880 Levy Lazarus, Handelsmann
1883 Delfosse Carl
1894/95 Klingler Karl Schriftsetzer
1908 Göltzenlichter Frantz Gasauszünder zu ½ und Göltzenlichter Frantz Ehefrau Maria geb. Eiselé zu ½
(ancien f° 474)

P 511-a, impasse Marbach 3, maison, sol
Contenance : 0,36
Revenu total : 45,19 (45 et 0,19)
Folio de provenance : (135)
Folio de destination :Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

Cadastre allemand, registre 30 p. 590 case 4

Parcelle, section 70, n° 9 – autrefois P 511-a
Canton : Thomannsgäßchen Hs. N° 3 – Impasse Thomann
Désignation : Hf, Whs. ([biffé] u. NG)
Contenance : 0.40
Revenu : 650 – 500
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1947), compte 2264
Göltzenlichter Frantz u. Ehefrau
1913 Schwab Mathias u. Ehefr. Adelheid geb. Huber
clos 1947

(Propriétaire à partir de l’exercice 1947), compte 5180
Sitter Emile propriétaire à Berstett et son épouse Catherine née Freysz communauté de biens [biffé, suivi d’un nouvel article :]
Grandes Galeries, société à resp. limitée
1943, Elka, Elsässisches Kaufhaus
1947, Grandes Galeries, société anonyme
([biffé] 201) 223

(Propriétaire à partir de l’exercice 1948), compte 6367
Société Immobilière du Loup Vert, s.à.r.l. à Strasbourg

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 65 de Marbach (p. 133)

5
Pr. Schreiner, Jean compagnon Maçon – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Thomannsgässchen (Seite 178)

(Haus Nr.) 3
Bender, Näherin. 0
Scheff. Dienstmann. 1
Magatzi, Dienstmann. 2
Frantz, Maler. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 37)

Thomann (impasse) n° 3 (1873-1951)

Michel Mack fait modifier le pignon en 1873. Le propriétaire Delfosse agrandit les six fenêtres de la façade en 1883. La maison est endommagée par faits de guerre. Le maire prend en 1950 un arrêté de péril.

Sommaire
  • 1873 – Michel Mack, propriétaire, demande l’autorisation de modifier le pignon selon l’esquisse jointe – Accord avec description de la maison
  • 1883 – L’entrepreneur Greiner demande au nom du Sieur Delfosse, propriétaire, l’autorisation d’agrandir les six fenêtres de la façade et de ravaler la façade
  • 1895 – La Police du Bâtiment enjoint le propriétaire, le Sr Klingler, de faire en sorte que les volets du rez-de-chaussée ne s’ouvrent plus sur la voie publique – Travaux terminés, novembre 1895
  • 1905 – Suite à une visite de la Commission contre les logements insalubres (procès verbal non joint), la Police du Bâtiment demande au propriétaire, le Sr Goeltzenlichter, de faire certaines réparations. Les latrines ont été raccordées aux canalisations, août 1908
    1912 – Un locataire se plaint que le toit laisse passer l’eau – Travaux terminés, octobre 1912
    1916 – Rapport de la Commission des logements militaires, rien à signaler
  • 1947 – De retour dans son appartement après en avoir été expulsé comme ennemi pendant l’Occupation, Gustave Glotz, locataire, se plaint de l’état des lieux. La Police du Bâtiment constate que les dégâts sont dus à des faits de guerre. Propriétaire de l’immeuble : Grandes Galeries
    L’architecte envoyé sur les lieux constate que le mur mitoyen avec le n° 1 qui a été entièrement détruit n’est plus en contact avec les autres murs de la maison
    La Police du Bâtiment estime qu’il n’y a pas lieu d’évacuer le bâtiment
  • 1949 – Nouvelle plainte de Gustave Glotz – La Police du Bâtiment estime que le bâtiment menace ruine – Constat en mai 1950 que le locataire occupe toujours l’appartement et que l’état des lieux empire – La Division V pousse le Service du logement à reloger le locataire – La Division V transmet à la Division I (Logement) l’arrêté de péril concernant le bâtiment (novembre 1950)
    Lettre au Commissaire de Police qui devra faite transmettre une ampliation de l’arrêté aux familles Glotz et Wagner. Procès verbaux de remise à Mmes Glotz (79 ans) et Wagner (39 ans) – Les locataires occupent toujours les lieux, janvier 1951. La famille Wagner sera relogée dans une construction provisoire rue du Jasmin – Juin 1951, la famille Glotz a quitté les lieux. Les 2° et 3° étages sont donc vides. Seul le premier est encore occupé, ce qui ne pose pas problème

Relevé d’actes

Comme la maison de Gaspard Grabis est décrite de la même manière que celle qui appartient ensuite à Jean Christophe Stædel, il s’agit sans doute de la même bien que le seul titre allégué par la suite soit une créance.
D’après le titre mentionné à l’inventaire de 1636, Gaspard Grabis acquiert en 1601 la maison du charpentier Jean Adolphe Treher et de sa femme Catherine Braun. Originaire d’« Obenroth » près d’Augsbourg, Gaspard Grabis devient bourgeois en 1589 en s’inscrivant à la tribu des Tailleurs puis épouse l’année suivante Susanne Weiler, native de « Nordenau »

1589, 3° Livre de bourgeoisie p. 504
Caspar Grabis von Obenroth beÿ Augspurg der Schneider hatt mit beÿstandt Gabriel Blumen das Burckrecht erkaufft vnd will zu den schneidern dienen. Avt. 4. Junÿ Ao 89.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 119-v n° 377)
1590. Dominic. Reminiscere. Caspar Krabus von Nugenraht beÿ Augspurg der Schneider, vnd Susanna Thoman Weiler von Nortenauw des Schumachers dochter (i 129)

Le tailleur Gaspard Grabis hypothèque sa maison sise rue de la Fontaine de Jouvence au profit de l’ancien consul Christophe Stædel qui possède déjà un capital garanti sur le même immeuble

1612 (11. Julÿ), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 207
(Inchoat. fol: 217) Erschienen Caspar Grabes der schneÿder
hatt in gegensein des Wolgelerten M. Johan Engelharts von Straßburg In nahmen des Ernuesten fürsichtigen weÿßen herrn Christophel Stedelin Alt ammeister der Statt schreiner – schuldig Zu sein 15 Pfund Pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand sein soll hauß hoffestatt höfflin vnd schopfflin gelegen In der Statt St. In der Junckburn gaß Im Thumenloch einseit neben hanß Eber dem Taglöhner, anderseÿt Friedrich Helden Fünffzehener, stoßend hind. vff N. N. dem Murer dauon genth 3 pfund Pfenning gelt ablosig mit 60 Pfund Pfenning mehrgemelten herrn Christoff Städelin Vnd dan 10 schilling Pfenning gelts mit 10 Pfund Pfenning abzulösig H Carle Helden Fünffzeheners seeligen erben

Les Quinze autorisent en 1614 le tailleur et garde à la cathédrale Gaspard Grabis à exploiter en meublé une maison place du Château (marché aux fruits)
1614, Protocole des Quinze (2 R 42)
(f° 13) Sambstag den 5. Februarÿ – Caspar Grabus der Schneider und Wächter vfm Münster erscheint cit. laßt durch lt. Bittlingern fürpringen, Er hab sein behaußung am obsmarck vnd bißhero vmb gewohnlich schlaaffgeldt. Obs. vnd andere baursleüth behergergt, die aber den Costen selbst mittgebracht, oder allhier an gebürenden orten einkaufft. Bitt derenwegen Vnderthänig Ime ein solches noch ferner gnedig Zugestatten, Woll er sich dem Mandat gemäß verhalten. Erkant, Ist Ime vermög Mandats, wilfahrt. Hr. Brumbach und H. Heüß

Gaspard Grabis et Susanne Weiler vendent la maison sise rue de la Fontaine de Jouvence au tisserand Balthasar Langer et à sa femme Marie Knoller. La vente est résolue un mois plus tard sur ordre du consul.

1624 (ut spâ [xij Junÿ]), Chancellerie, vol. 452 f° 272
Erschienen Caspar Grebis Schneider burger Zue Straßburg vndt Susanna Wÿlerin sein eheliche haußfrau (verkaufft)
Balthazer Langer d Leinenweber burgern Zue Straßburg, Vndt Marien Knollerin seiner ehelichen haußwürthin
Hauß, hoffstatt, höffell vndt schöpfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen In der St. St. Im dommenloch Im Jungbrunnen gäßlin, eins: Adam (-) dem glockhenhenckher And s: (-) dem hoßenstricker, hinden vff h. Friderich helden, dauon gend 3 lb gelts Ablößig mit Lx lb vff Johannis Baptistæ Weÿland h. Christoff Stedtlin Altammeisters seligen erben, it. x ß gelts widerkheüffig mit x lb auch vff Johannis Baptistæ h. Friderich helden, Sonst Ledig Vndt eÿgen & Vnd Alles Recht & Also & Vndt ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerden so die Kheüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen vmb j. C. xxx lb. d.
[in margine :] disser Kauff Ist Inn beÿsein beder parthen vnd Auß geheiß des Regirenden h. Ammeisters Widerum zu cassiren befohlen word. Act. den 6.ten Julÿ 1624.

Gaspard Grabis demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de rétribuer son remplaçant. Les Conseillers renvoient l’affaire au receveur de l’Œuvre Notre Dame quand il réitère sa demande trois mois plus tard.
1635, Conseillers et XXI (1 R 118)
(f° 9-v) Montags den 2. Februarÿ – M. Bullian weg. Caspar Grabiß, pd: und.tge supplic: umb besoldung seines von ihme bestelten Spöttel. Erk. ist willfahrt doch soll d. bericht beim Schaffner vord.st eingezog. werden

(f° 56-v) Mittwochs den 22. Aprilis – Caspar Grabiß, pd: p. Kn. Vnd.thge Supplication, vmb V.ordnung v. bevelch, d. sein Spötter, biß zu seinem genesen, Von d. Stadt Pfenningthurn wochentlich belohnt v. die bereits außgelegte 9 fl. ihme widerumb erstattet werd.
Erk. man soll d. Schaffner auff des Frauenhauß beschick. V. ihme mh. mißfallen Zuerkenen geb. d. er Ihre Vorige erkandtnnuß nicht beßer in acht geommen. H: Stemler v. H: Zetzner

Susanne Weiler meurt en délaissant pour héritière sa fille Claire Anne Grabis, veuve de l’employé à l’accise Adam Schertz, remariée au menuisier Jean Finck, et les quatre enfants Schertz. La maison est estimée 140 livres. L’actif de la succession s’élève à 457 livres, le passif à 21 livres.

1636 (8.1.), Not. Oesinger (David, 37 Not 5) n° 1
Inventarium und Beschreibung Aller vndt Jeder Haab, Nahrung und Güethere, liegender vnd fahrender, So weÿlandt der Erbare und bescheidene Caspar Grabiß, der schneider und burger alhie Zue Straßburg wie auch die Tugendsame Susanna Wÿlerin beede Ehegemächt, und dann die Züchtige und tugendsame Jungfr. Martha Grabisin dero Jüngste Tochter alle dreÿ nunmehr seelig, nach Ihren Tödlichen ableiben verlaßen und auff fleißiges ansuchen erfordern und begehren der Ehrengeachten Erbarn vnd bescheidenen Meister Hanß Finckhen des Schreiners und burgers alhie Als Eheuogts Claræ Annæ Grabisin obbemelter beeder Ehegemächt seeligen eheleiblicher Tochter und allein in Legitimam per testamentum eingesetzten Erbin, Wie auch Thoman Pfeiffers Burgers und Schuemachers daselbsten alß geschwornen vogts erstbenambster Claræ Annæ der Tochter mit auch Wÿland Meister Adam Schertzen gewesenen burgern und umbgeldts verwanthen Ihrem ersten Haußwürths seligen ehelich erzeugter Khinder mit nahmen Susanna, Josua, Clara Anna und Hanß Adam, mehrerwehnter Eheleuth Enckeln und Zum Übrig. theil instituirter Erben (…) Beschehen Freÿtags den 8. Januarÿ 1636.

in Einer Behausung In der Statt Straßburg auff dem Kürschen Marckt geleg. So dem Frawen hauß eigenthümlichen Zuständig Ist befunden worden wie volgt
Vff der Obern Büenen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Holtzkammer, In der Stuben, Im Haißöhren, Im Unter hauß öhr, Im Keller
Eigenthumb ahn einer Behaußung. Item ein hauß, hoffstatt, höfflin undt schöpfflin mit allen Ihren gebewen, begriffen, weithen und gerechtigkeiten gelegen In d. Statt Straßburg In Thomans Im Jungburn gaß, Einseith neben H. Tobiæ Städeln and.seith neb. Adam Brotbeil dem Glockenhenckher hinden vf gedachten H. Tobiam Städeln sitzendt, davon gehen Zuvor 3 lb d jährlichen Vff Johannis Baptistæ lößig mit 60. lb d Capital Item 10 ß gelts Jährlichen vff Johannis Bapt. wied. Keüffig mit 10. lb d Sonst allerdings freÿ ledig Vnd Eigen Vnnd ist dieße Behaußung Vber ietz gehörte beschwerten hiehero angeschlag. worden für Vnd Vmb 140. lb.
Darüber sant ein teutsch Pergamentin Kaufbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden contract Insigell Verwahrt dadirt den 11. Octobris Anno 1601. außweisend, wie Caspar Grabis Vnd Susanna Weÿlerin sein Verstorbene haußfrau seelige obangeregte Behaußung von hanß Adolff Tregern den Zimmermann Vnd Catharina Breunin beeden Ehegemächten erkaufft. Dabei noch ein alt Pergam. Kauffbrieff Vndt Papiren Extract aus deß Kaÿs. R. Zu Straßburg Memorial de dato 22. Februarÿ 1608. so sammethafft notirt Nro j.
Sa. haußraths 133, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Guldiner Ring und geschmeids 12, Sa. Bahrschafft 144, Sa. Eigenthums aner behaußung 10, Sa. Pfenningzinß hauptg. 12, Summa summarum 457 lb – Schulden 21, Nach deren Abzug und Summa Finalis 435 lb
Rechnung Mein Thoman Pfeiffers burgers und Schuemachers alhie Zu Straßb. als geschwornen Vogts (…) wÿland Adam Schertzen gewesenen Burgers und vmbgeldts verwanthen nachgelaßener Kinder (…) Bericht dießer Rechnung. (…) Betreffendt aber d. Jenige So beÿde meinen Jüngsten vogts Khindern weg. Ihres vätterlichen Guths gebürt hette, auch bereits In vorgenommener Theÿllung Zugetheilt word. daßelbe alles Ist vermög beÿ E. E. vogteÿ Gericht den 29. 7.bris bemelten 1632. Jahrs auffgerichteten Confirmirten und vor angezogenem Inventario annectirten Vertrags Claræ Annæ Grabisin der Wittibin vnd Muter vberlaßen und gelüffert worden.
It. Mr Hans Finckh d. Schreiner erstgemeldt gibt Jährlich vff Michaelis ane hauß Zinß 4 lb 7 ß
Ferner Disposition Caspar Grabis

La maison se retrouve à l’inventaire dressé en 1673 après la mort de l’ancien consul Chrétien Stædel, dressé en 1678. Fils de l’aancien consul aussi nommé Christophe Stædel, il épouse en 1632 Barbe, fille de l’assesseur au Grand Sénat Jean Jacques Meyer

Mariage, cathédrale (luth. p. 309)
1632. Doîca Quasimod. 8. April. H: Christoff Städel der Jünger der Handelsmann des Ehrenvesten fürsichtig und wolweisen H. Christoff Städel des dieser H. Reichs Freÿer Statt Straßburg altten Ammeister sohn vnd J. Barbara H. Hans Jacob Meÿers beÿsitzers des großen Raths tochter so eingesegnet Montag den 16. Aprilis (i 159)

Christophe Stædel se remarie en 1644 avec Marguerite, fille du marchand Pierre Bex : contrat de mariage, célébration
1644 (5. Martÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 508
Eheberedung – zwüschen dem Ehrenuesten vndt wohlfürnehmen Herrn Christoph Stedeln dem handelßmann undt dreÿern der Statt Straßburg Pfenningthurn ane einem,
So dann der Viel Ehren: Züchtigen vndt Tugendt reichen Jungfrauen Margarethen Bexin, weÿlandt des Ehrenuesten undt wohlfürgeachten Herrn Petri Bexen, Handelßmanns Undt burgers Zu ermeltem Straßburg nunmehr seeligen, mit der Viel Ehren:- Vndt Tugentreichen Frawen Cleophe Braunin eheleiblichen erzeügten dochter, am andern Theil (…) Beschehen Vndt verhandelt in des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg, dinstags den 5. Martÿ Anno 1644.

Mariage, cathédrale (luth. p. 473)
1644. Domin. Reminiscere. H. Christoff Stedel der Handelßmann vndt Burger allhie, vndt Jungfraw Margaretha H. petri Bexen des gewesenen handelßmanns vnd Burgers allhier nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet im Münster, Zinst. den 26. Martÿ. (i 241)

Christophe Stædel adresse en 1668 une requête sur le transit de la résine en provenance du Wurtemberg. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient à leur précédente décision selon laquelle la Ville interdit le chargement des bateaux hors de l’enceinte.
1668, Conseillers et XXI (1 R 151)
(f° 92) Montag den 29. Junÿ 1668. – Lect. Supplicatio Herrn Christoph Stedels, des Jüngern, der bitt, dieweilen Mghh. iüngst bekant haben, daß hinführo kein hartz mehr, wann er nacher Kaÿl gebracht wird von dergleich verführt, sondern alles vordrist hiehero gebracht vndt alß dann allererst verschickt werden solle, Er aber von Ihrer Fürstl. Durchlht. Zu Württenberg Ohnlängsten gst. beordert worden 87 standen welche würcklich etliche Flötzern von Wolffach vor publication ged. Decreti verdeigt geweßen, nacher Maintz führen Zu laßen, gn. Zu erlauben daß solche 87. standen nach, verdingter maßen fortgeschickt werden mögen.
Die verordnete herren laßen hierauf referiren, daß Sie bereits von dem werck geredt, vnd befunden hetten, dieweilen die in der supplication angeführte rationes den stich nicht halten, Mhh. privilegium, daß man keine Ladstatt außer der Statt haben solle, dardurch geschwächt werde, auch bereits hiebevor durch H. Dr Imlin Ihrer Dhlt. gebührend hinterbracht worden, daß man es nicht gestatten könne, auch nicht dar für halte, daß Ihr Fürstl. Durchlt. ahn hiesige Statt etwas so deren privilegiis Zuwider, begehren werden, daß man beÿ voriger Erkantnus bleiben vndt dem herrn Stedel sein begehren ableinen solle.
Erk. Soll dem herrn Stedel noch für dieses mahl gratificirt werden, in das künfftige aber soll derselbige Mhh. voriger erkantnus nachkommen. H. XV. Goll et H. Bernegger.

La même affaire est traitée en détail par les Quinze
1668, Protocole des Quinze (2 R 85)
H. Christoph Städel der Jüngere. 107. 110. 113. Newerlicher Hartz handel betr. 107.
(f° 106-v) Freÿt. den 12. Junÿ – Obere Kauffhaus herren referiren per me, daß Sie nun ein tag etlich bericht eingezogen, wegen des hartzhandels, Vnd befunden, daß derselbe Je länger Je mehr will von der Statt abgeführt vnd derselben so wohl die ordinar Zollgebühr, alß dem Vndt.hanen Vnd dem burger zu Kail vnd alhie übliche Verdienst abgekürtzt entzogen, Je ein rechtes monopolium weil nichts mehr von Hartz standen will herein gebracht, Sond.en sobald sie von der Kintzig vff dem Rhein kommen, gleich hienab geführet werden In keinen schiffen sondern newerlich vff flötzen. Ob nun wohl vor 2 Jahren H. Dr Vice Cantzler Immlin Im Namen des fürsten hier vmb geschrieben vnd eine solche Vngewohnlich abführung des hartzes gesucht auch damahls weil das schreiben von E E Rath erbrochen, Von dort aus das begehren abgeleinet werden, So Vnd.stehe sich doch der Junge herr Städel Jetz das werck durch zu führen Indem er nit allein den Würtenbergischen Sondern auch den Fürstenbergischen hartz handel In handen, Vnd was vor 2 Jahren der hertzog nit erhalten können, Im gang Zu bringen. Nun weis vnd gesteht man aber vermög privilegÿ weit vnd breÿt kein and. Lad Statt, dan das Kauffhaus alhie, wie den auch dem hern Bischoff v. Straßburg, eine Ladstad In d. Wantzenaw vffzurichten Verweigert worden, weil dan sich von diser newerung gar viel beschweret finden, alß die Encker Kaufleuth Seÿler Schuemacher Vnd and.e mehr vornemlich aber d. Kauffhaus, habe man Mghh. schlus hier über Vernemen wollen. Erkandt weil die Speÿrische Straff d. geld Sach vor den Verordneten herren alhier schwebt, seÿ diße Sach auch daheren Zuweisen, die Zollgebier aber Zu beobachten, pleibt In diser Stuben.

(f° 110) Sambst. den 13. Junÿ – H. Christoph Städel der Jüngere wegen des Hartz handels
Herr Stättmeister Bernoldt referirt habe beÿ den Verordneten Herren angebracht, waß Vor ein hochschädlicher Mißbrauch beÿ dem Hartz handel Zue Kail, vnd daß selbige Ständen nicht mehr wie Zuuor, herein In die Statt, sondern Von herrn Christoph Städelen dem Jüngern gleich Zue Kail wid. Zu Versenden, will eingeführt werden, wie man nun beÿ wohlberürtem Collegio, nach möglichkeit Zue helffen gemeint Also solten Obere Kauffhauß herren, herrn Städelen beschicken Vnd Ihm anzeigen, daß er künfftig sein hartz wid. wie vor alters In diße Statt führen Vnd lieffern laßen, thut er es, werde es keines weitern remediren Vonnöten haben, die anzeig kan In geg.warth herr Stättmeist. Zornen geschehen.

(f°113-v) Sambst. den 20. Junÿ – H. Städelß Hartz handel betr.
Ego referirte nomine der Obere Kauffhauß herren Vnd Zugeordneter, daß herren Städelen Juniori bekandtermaßen bescheid angezeigt worden, weil beÿ Einem Hartz handel schädliche Neuerungen wid. der Statt herkommen wollen eingehührt werd. so doch bereits Vor 2. Jahren dem Hertzog v. Würtenberg abgeschlagen worden, Alß wüßten die herren nach dem schlus der Verordneten herrn auß allen Stuben Ihme herren Städelen kein andern bescheidt anzuzeigen, dan daß er seine Hartz stenden In die Statt hieher führen Zuelaßen hette, hier auff lies sich herr Städel volgender masen vernemen, wan er Ja nicht auff sein kan, müßte er wohl Mghh. befehl Im künfftig pariren, wie wohl er besorgt, dise wahr möchte Von Offenburg hien weg Vnd Vff Daxland geführt vnd also dise Statt gar nit mehr damit beriert werden, allein weil diesen flötzer höchst ruin daran hoffet, Sintemahl die gantze hienabfarth Vnd d. Costen bereits bezahlt, vnd den hertzog bereits advis davon gegeben worden, welches vff diese weis Große Disputi causiren würd, Pittet er nicht mehr, alß nur dießes mahl die flötzer mit der wahr passiren Zulaßen, wolte auch zu mehrer erläuterung dato noch ein Memorial beÿ Mghh. den XV. übergeben, welches Verleßen Vnd Jetzgehörten Inhalts.
Erkant, nach anleÿtung der Verordneten herren das begehren abgeleint.
[in margine :] den 22.t dißes, durch H. Jr. v. Müllenheim H. Schötterlin Vnd H. Brackenhoffer bescheid angezeiht

L’inventaire après décès de l’ancien consul Christophe Stædel est dressé en 1673. Il délaisse un fils de sa première femme et un autre de sa veuve. Les experts estiment la maison sise rue Lang au quartier Thomaloch à 50 livres seulement pace qu’elle est très délabrée. Les obligations qui justifient la propriété de la maison datent de 1583 et 1598. La maison semble provenir de trois bourgeois de Nordheim, Jean Mosbach, Thiébaut Stempffer et Hyppolite Ottmann. La masse propre à la veuve s’élève à 5 479 livres, celle des héritiers à 924 livres. L’actif de la communauté est de 22 621 livres, le passif de 6 612 livres.

1673, Not. Redslob (Jean Georges, 42 Not 5)
[Première page manquante – Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so Herr Christoph Städell der Ältere Alter Hochmeritirter Ammeister hinterlassen]
In einer in der Statt Straßburg ane St. Martinsplatz liegenden und in diese verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden
Hültzen: und Schreinerwerck. Vff der Obersten Bühnen, Inn der schwartz tuch Cammer, Vor dießer Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Cammer E, Vff den Obern Gängl. Vor dießen Cammern, Inn der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im obern kleinen vordern Stüblein, Im Saal, Vf dem vndern gang, Inn der vndern Stuben, Im Nebens Stüblein, Vff der bühn, Im Stub Cämmerlein, Im Nebens Cämmerlein, Vor diesem Gemach, Inn der Bauchküchen, Im Hoff, Im Keller
Inn Herrn Christoph Städels des ältisten Sohns wohn behaußung. Vff der bühnen, Inn der diener Cammer, Inn der Nebens Cammer, Inn der wohnstub, Inn der Kuch. Im haußöhr, Inn der Magd Cammer, Im hindern Kleinen Stübl. Cor dießem Stübl. Im vordern gadenstübl. Im Contor – Inn der Ruprechtsau (…)
(f° 46-v) Wahren Zum Gewerb gehörig, 6217 lb
(f° 87) Eigenthumb ane Häußern sambt denen darzue gehörig. eigenen liegenden guetern, so der Erben unverändert
It. ein Hinder und ein Vorderhauß in der St. Str. ane St Martins platz, ein seith ist ein Eckh ane dem Kameelthier gäßlein (…)
It. hauß unnd Hoffstatt mit allen deßen gebäwen, begriffen, weithen, rechten Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der St. Str. im Thomenloch ane der Langen gaßen ein seit neben herrn Hannß Barthell Nottern dem Schuemacher, anderseith neben Hannß Diebold Bechtold des Metzgers seel. nachgelaß. wittib vnnd Erben, hinden auch auf dieselbe stoßend, so freÿ, leedig eigen und hiehero weil solches sehr bawlohß angeschlag. pro 50. lb. Vber das Jenige Capital dauon dieße vorgeschriebene behaußung herrühret, bes. j. T. Perg. Zinnßbr. mit 2. anhangend. Inns. newe dat. den 22. 8.br. anno 1583. darbeÿ j. Transfix mit der St. Str. anh. Contract Inns. dat. den 23. Febr. anno 1598. signirt mit alt. Nis. 4. 6. 3. 9. et 77. ietz newen N° 29.
Nota. Vorgeschriebene behaußung ist vermuthlich wegen der vf Hannß Mooßbach, Diebold Stempffern vnd Hÿpolito ottmanns et Consorten burgern Zu Northeim gehabte Capitalien gezogen worden.
(f° 88) R. Item Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheür inn der Ruprechtsauw in der grundts groß rings Mittelauw (…)
(f° 89-v) Hauß Zu Nartzheim (…)
(f° 90) W. It. 1. Sechstertheil für Unvertheilt von und ane einer behaußung ane der Knoblochs gaßen Zum Strohl Eckh genant (…)
(f° 134-v) Wÿdemb So der nunmehr in Gott ruhende herr Ammeister von weÿl. Frawen Barbara Städelin gebohrner Meÿerin seiner Erstern Ehegemahlin seel. ad dies vitæ Zugenießen gehabt (…) daran herrn Christoph Städell den ältisten Herren Sohn die helffte eigenthümlich heimgefallen. Nota die vbrige helffte hat der Herr Ammseiter von weÿl. Jungfrauen Salomeen Städelin seiner Verstorbenenn Tochter ererbt
(f° 135-v) Ergäntzung der Fraw Wittiben unveränderten guetts. Erstlichen ist allhier Zuergäntzen die von weÿl. Frawen Cleopheen Bexin gebohrner Braunin, der Fr. wittiben Ihrer vielgebiebten Fr. Tochter
Vermög des über weÿland Frawen Cleopheen Bexin gebohrner Braunin der Fraw Wittiben hertzgeliebten Fr. Mutter seel. Verlaßenschafft Abtheilung
Ane Eigenthümlichen Häußern. Item von herrn Peter Bexen der Fr. W. brudern (…)
(f° 146) Lauth eines, vber weÿland Frawen Agnetæ Amianin gebohrner Stätlerin auch weÿl. herrn Nicolai Amians gewesenen Handelßmanns v. b. allhier erster haußfr. seel. Verlaßenschafft durch herrn Daniel Strintzen Notm. gehaltenen Inventarÿ und theylungs concepts
(f° 149) Lauth des vber weÿland Frawen Barbaræ Meÿerin gebohrner Geigerin des H. Ammeisters vielgeliebten Fraw Schwiegermutter seel. Verlaßenschafft
(f° 151) Vermög Special Theilregisters vber weÿland Frawen Künigundæ Städelin gebohrner Heldin auch weÿl. herrn Tobiæ Städells des Ältern Alten Hochverdientenen Ammeister hinterlaßene Fr. Wittiben seel. Verlaßenschafft Abteilung, und waß dem verstorbenen herrn Ammeister seel. dauon für einen Siebendten theil Zugefallen
(f° 160) Abzug in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Der Fraw Wittiben unverändert guett. Sa. haußraths 141, Sa. Läären Vaß 13, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 126, Sa. guldinen Ketten, Armband, Ring und dergleichen geschmeids 220, Sa. baarschafft 155, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 595, Sa. Antheils ane einer behaußung 50, Ergäntzungs Rest 4177, Summa summarum 5479 lb
Der Herren Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 920, Sa. Läären Vaß 21, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 365, Sa. guldinen Ketten, Armband, Ring und dergleichen geschmeids 255, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 826, Sa. Landguths 525, Sa. Lehengüetter 13, Sa. Gülttgüetter 154, Sa. Schuld 75, Summa summarum 3155 lb – Schulden 2231, Nach deren Abzug 924 lb
Theilbar Gutt, Sa. haußraths 415, Sa. Wahren 6217, Sa. Schiff und geschirr wie auch wagen vnd gewichts, Zur Specereÿ handtlung gehörig 132, Sa. geschleißt. hanff 4, Sa. vÿhes 18, Sa. Gutsch, Schlittens, wägen 94, Sa. Blumen auf dem feld 1, Sa. heus 12, Sa. Tungung 12 ß, Sa. früchten 231, Sa. läären vaß 282, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 522, Sa. guleinen Ring, Müntzen 103, Sa. baarschafft 6458, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 275, Sa. Eigenthümlichen häußern 1422, Sa. per se (beßerung ane einer behaußung in der Ruprechtsaw) 20, Sa. eigenthümliche liegende güther 123, Sa. per se (lehen acker) 5, Sa. Schulden 6280, Summa summarum 22.621 lb – Schulden 6612, Nach deren Abzug 15.998 lb
der Fraw Wittiben gznatz Substantz ane Eigenthumb und wÿdemb 14.427 lb – Den beeden Herren Söhnen vnd Erben 10.665
Hievon gebürt, Herrn Christoph Städell ererbt vätterliche Erbs portion
Herrn Tobiæ Städelln vätterliche Erbtheil (dem Jüngsten Herrn Sohn) – Conclusio finalis Inventarÿ 22.562 lb
Designatio vnd Verzeichnus Aller der Jenig. Specereÿ wahren, so weÿland der Wohll Edell Vest fürsichtig und Hochweiß Herr Christoph Städell der Ältere, Alter Hochmeritirter Ammeister und dreÿ Zehner des geheimen beständigen Regiments beÿ dießer des H. reichs Freÿen St. Straßburg nach seinem aus dießer welt seeligem Ableiben in seinem geführten Gewerb verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sowohl der Edlen und hoch tugendreichen Frawen Margarethæ Städelin gebohrner Bexin voredellgedachts Herrn Ammeisters seel. Hinterlaßener Höchstbetrüben Fraw Wittiben, mit beÿstand des wohll ehrenvesten und Großachtbahren Herren Johann Daniel Franckhen vornehmen handelsmanns und burgers allhier Zu besagten Straßburg, ihres geschwornen Herren Curatoris, Alls auch des Abgeleibten und nunmehr in Gott ruhenden herrn Ammeisters seel. hinterbliebener herren Sohn benantlichen den Edeln, wohl Ehr Vest, Fürsichtigen, wohlweißen und Großachtbahren herrn Christoph Städells E. E. Großen Raths beÿsitzers und herrn Tobiæ Städells beeder vornehmen Handelßleüthe allhier, fleißig Ersucht (…) Actum und angefangen in der H. Reichs freÿen St. Str. Montags den 3.ten Martÿ A° 1673.
Copia der Eheberedung – zwüschen dem Ehrenvesten und wohl fürnehmen Herrn Christoph Stedeln, dem handellsmann und dreÿern der Statt Straßburg Pfenningthurn ane einem, So dann der Viel ehren Züchtigen und tugendreichen Jungfrauen Margaretha Bexin, weÿland des Ehrenvesten und wohlgeachten herrn Petri Bexen, Handelßmanns und burgers Zu ermeltem Straßburg nunmehr seeligen, mit der Viel Ehren- Vnd Tugendreichen Frauen Cleophe Braunin eheleiblichen erzeugten dochter am andern Theil (…) Beschehen und verhandelt in des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg dinstag den 5. Monatstag Martÿ in dem Jahr 1644.

Références de différentes fonctions de Christophe Stædel élu consul en 1655, 1661 et 1667. Il est co-directeur de la Tour aux Deniers en 1645, élu Quinze et prévôt chez les Maçons en 1649
1645 XV (2 R 66) H. Christoph Städel. 23. 77. [dreÿer des Pfenningthurns]
1649 Conseillers et XXI (1 R 132) H. Christoph Stedel XXI. 59. Würdt Zu einem XV. erwöhlt. 138. Würdt Oberherr beÿ den Maurern. 138.
1649 XV (2 R 68) Hanß Christoph Städel XXI. 125. 130. Würd XV. 185.
1650 XV (2 R 69) H. Christoph Städel XV. 166. Schirmbgerichts Herr. 209.
1653 XV (2 R 71) H. Christoph Städel XV. würd Saltzherr. 92. wegen Zinß. 174.
1654 XV (2 R 72) H. Christoph Städel XV. würd Kuchen meister. 113. 118. Apodecker Herr. 127.
1655 XV (2 R 73) H. Christoph Städels Ammeister Ämbter ersetzt. 2.
1660 Conseillers et XXI (1 R 143) H. Christoph Stedel alter Ammeister Würdt erwöhlt. 240.
1664 Conseillers et XXI (1 R 149) Herr Christoff Städel wirdt Ammeister. 256.

L’inventaire montre que Christophe Stædel avait déclaré une fortune insuffisante : le défunt déclarait 21 300 florins alors que l’inventaire se monte à 41 125 florins. La commission constate en outre que certaines créances réputées douteuses sont bonnes. Les Quinze fixent l’amende à 2 000 livres, ramenée à 1 500 après requête des héritiers
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 186-v) Freÿt. den 14. Augusti – Ego notificirte daß die H. dreÿer des Stalls H. Christoph Städels alten Ammeisters Seel. wie auch Hans Jacob Schwingen Geweßenen Küblers inventarii wegen Zu wenig Verstallung ad Prothocollum Gelüffert Vndt beÿ Mghh. stehen ob Sie dieße beede jnventarien den Ob. Stallherren zu revidiren recommendiren wolten.
Erkandt Obere Stallherren solten solche examiniren, hac occasione erinnerte J. Stättmstr. Bernholt daß beÿ der Hh. XIII. bereits antung geschehen daß H. Zoller der gewesene Schaffner im Gürtker hoff ohngeacht Seine Hausfraw schon eine geraume Zeit Gestorben noch nicht inventirt deßwegen der Stallschreiber zu beschicken seÿn werde beÿ Ihne zu Vernemmen worauf die Sach berühre.
Erkandt, Ob. Stallhh. sollen Hn Braunen dem Stallschreiber anzeigen, daß man auf dem Stall den Hn Zoller förderlichst zu inventiren anzuhalten Vnd wofern Er nicht der Stallordnung parire Mghh. den XV. geschrieben zu geben wie auch daß des Hans Philipp Hartegen /so relegirt wart/ nahrung mit ehestem aufgezeichnet werden möchte.

(f° 189-v) Freÿtags den 21. Aug. – Stall Contra H. Christoph Städels alten Ammeisters Seel. Hinterbliebener wittiben Vndt Sohn
Obere Stallherren laßen per me referiren daß beÿ examinrung H, Ammeister Städels Seel. Verlaßenschafft sich hervorgethan, daß die Conclusio finalis Inventarÿ sich auf 41.125 fl 5 ß die Verstallung aber nicht höher als 21.300 fl erstrecket Vnd nach abzug der 1477 fl haußrhat nicht mehr als 100 fl fehlen, daß der halbe theil seiner gantzen substantz ohnverstallt Verblieben Vnd ob wohl herrn Ammeisters Seel. hinterbliebenen fraw wittib Vndt herren Söhne Ihres respective Eheherrn Vnd Vatters Seel. Zu wenig Verstallung damit excusiren wollen, daß Vnder der Schluß Summa über 13.000 fl. activ schulden enthalten, welche Vor gewis eingetragen anietzo aber bereits beÿ diesen Kriegs Zeiten davor Verlohren Gangen Vnd dergleichen nochmehr Zu beförchten haben, so ist hingegen aus dem Inventario so Viel Zu ersehen, daß gar viel Unter der Rubric der Verlohren Vnd ungewißer schulden begriffen, welche notorié sogar Ungewiß nicht seind, als Zum exempel H. Wilhelm Doser Stattvogt Zu Rappoltsweÿhr so 46 lb 13 ß, hoch Fürstlich hanawische Cancelleÿ 18 lb 6 ß, Thumbcapitul hoher Stifft Straßburg 9 lb 12 ß 9 s, H. Friderich Jacob Wilveßh. Amptsverweser Zu Brumat 8 lb 4 ß H Johann Heinrich Freÿherr Von Ensenheim 45 lb 10 ß 2 d, H. Fritschman Vnd andere, dergestalten daß wan Sie dieße Ungewiße die doch noch weit ein beßere qualitet haben Gegen den jenigen halten, so etwan in das Künftige Ungiltig werden, Sie Ihres schadens wol Zukommen, dann Gewiß Under den begriffenen 4132. lb 5 ß Ungewißen Schulden noch ein Zimbliches eingebracht werden Kan, das sonsten Zweitens H. Ammeist. Seel. wegen Vieler Statt Vnd privat geschäften nicht wißen können, daß Er ein weit größere nahrung possedirt als Er Verstalt Vnd solche nicht bußer examiniren Können, ist Gar nicht zu Glauben, Sontemahl, oftgemelter H. Ammeister Seel. ohnveränderte Und eigene nahrung A° 1644. da Er in die andere Ehe geschritten sich wahero nicht als auf 924. lb 8 ß beloffen auch auf dem Stall niemalen Ihme was zu schreiben laßen, als was durch erbschaften Ihme zugefallen wie Er dan Seiter A° 1659. dieße 21.300 bis auf Seinen tödtlichen hintritt Verstalt, da doch bekant was vor ansehnliche käuff Er Vor Vielen Jahren bereits Gethan, dahero auch das teilbare oder Gewonnene sich auf 31.996 fl 5 ß ohne die beßerung belaufet, also einer großen examination Von nöten gehabt, wan H. Ammeist. Seel. etwas Von dem gewonnenen Zu Verstallen beliebt hätte, beÿ so bewanden umbständen haben die Ober gemelte Hn darvorgehalten, daß über die 650 lb 5 ß 6 d so die H. Dreÿer des Stalls wegen der 2. ausständigen Stallgelter (2) der 8 Jährigen nachtrag in duplo Von dem Vnverstalten (3) der extraordinari anlag Und j Jahr Schweitzer Gelt neben den Uncosten gerechnet, annoch Zur Straff ohnmasgeblich 2000 lb anzusetzen wären welches ohngefehr die proportion ratione summæ seÿn wird wie andere seithero gestraft worden, die die helfte Ihrer nahrung nicht verstalt, iedoch alles zu Mghh. belieben stellent, solche summ nach dero Gnädigen belieben entweder Zumindern oder zu mehren.
Erkandt, wurdt der Obern Stallh. bedacht in allem gefolgt.

(f° 198-v) Freÿt. den 28.ten Augusti – H. Ammeisters Städels fraw Wittib Vnd Erben
H. Graseck Zeigte ahn, daß der Junge Städel Und H. Daniel Franck als des Hn Ammeist. Städels hinderlaßener fraw wittib curator, beÿ dem Prothocollo erschienen, Und Ihre gebetten beÿ MGhh. in Unterthänigkeit Zu entschuldigen, daß Sie auf den angezeigten bescheid pt° mulctæ in dieße wochen nicht debito modo einkommen Könten, wegen bevorstehender franckforter meß, Sie wolten aber Ihr devoir mit ehestem beobachten, darbeÿ es auch eher umbfrag gelasen worden.

(f° 199-v) Mittwoch den 2.ten Septembr. – H. Ammeisters Städels fraw Wittib Vnd H. Söhne
H. Graseck referirt, daß Hn. Ammeist. Städels hinderlaßene fraw wittib Vnd H. Söhne thun dießen Morgen eine Supplication pro moderatione mulctæ überlieffert, mit Unterthäniger bit, die Sach mit ehestem auszumachen, in der umbfrag ward examinirt, daß niemalen die Intention beÿ MGhh. Gewesen also stricté beÿ den angesetzten 2000. lb Zu Verharren, weilen einem iegleichen annoch Grad widerfahren.
Erkandt, würdt die Straff einmal Vor allemahl auf 1500. lb Gesetzt, hingegen Aber Sollen die 78. lb Extraordinari anderthalben Stall und Schweitzer Gelter nicht Vor dem Pfenningthurn abgeschrieben, sondern in baarem Gelt bezahlt werden, Vnd weilen alle franckforter meß dem Rathh. Stedel Von dem Pfenningth. 5000 fl bezahlt worden die Er Zu Maintz wegen der Verfallenen Pfenningth. Zunßen erlegt, als wäre dem H. Meÿer auf dem Pfenningth. alsobalten anzuzeigen 2000 fl dem Gemelten Rathh. Zu Reichen über die 3000 fl straff so thor zu assigniren Und daß Er die 5000 fl zu Maintz die an dießer Pfenningth. Zünßen Zu participiren, solche bezahle.

Marguerite Bex meurt en 1684 en délaissant pour seul héritier son fils Tobie. L’inventaire est dressé rue des Tonneliers dans la maison dite au Chameau. Les immeubles ont la même description qu’à l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 9 436 livres, le passif à 640 livres

1684 (6. 9.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 8) n° 111
Inventarium undt Beschreibung, aller und Jeder, Ligender und Vahrender Haab, Nahrung und Güetere, so weÿland die wohl Edle und hoch tugendreiche Fraw Margaretha Städelin, gebohrne Bexin, auch weÿl. des hoch, Edlen, Vest, fürsichtig und hochweißen Herrn Christoph Städels, des ältern Alten hochverdienten Ammeisters und dreÿ Zeheners des geheimen Beständigen Regiments alhie zu Straßburg seel: hinderblieben fraw Wittib nun auch seel: welche Freÿtags den 17.ten Martÿ dießes 1684.sten Jahrs Göttlichem willen nach Zeitlichen todes verblichen, hinder Ihro verlaßen, so auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Edel, Wohl Ehrenvesten vnd Großachtbahren herrn Tobiæ Städeln vornehmen handelßmanns v. burgers alhie Zu Straßburg der Abgeleibten frawen Ammeisterin mit hoch ob Edel ernandtem Ihrem Eheherrn seel. ehelich erzielten H. Sohns und ab intestato verlaßenen einigen Erbens inventirt durch erst edelermelten herrn Tobiam Städeln selbsten die Edle Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Mariam Cleophe Städelin gebohrne Fridin, deßen fraw Eheliebste (…) Actum Montags den 6.ten 9.bris Anno 1684.

In einer alhie in der Statt Straßburg ane St: Martins platz gelegenen und Zum Kamelthier genandten behaußung ist befunden worden wie volgt
Ane hützen undt Schreinerwerckh. Auff der ohneins obern bühnen dritten Casten, Inn der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Cammer E, In der Cammer G. In dießer Stub Cammer, Im Saal, Onn des officiers Stuben, Im hindern haußöhrin, Inn der hindern Kammer, Inn dem Büttenkeller
Eigenthumb ane häußern. Erstlich 1/6. theil vor unvertheilt von und ane einer behaußung ane d. Knoblochgaß. Zum Strohl Eck genandt (…)
It. der dritte theil ane einem hind. und Vord. hauß ane St Martins Platz Zum Camelthier genandt (…)
It. 1/3.t theil ane hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weith., recht. Zugehörd. und gerechtigkeit. geleg. in der Statt Straßburg im Thomanloch ane der Lang. Gaß. eins. neben Georg Roth dem Metzg. anders. neb. Martin Freÿtag dem büchßenschmid, hind. auff gemelt. Georg Roth. Metzg. stoßend, so freÿ ledig und eig. und hiehero weilen solche sehr bawloß æstimirt pro 50 lb. thut zu hiehero gehörig. tertz 16 lb. Und seind die übrige 2/3.te theil voredelangeregt. d. Fr. Ammeisterin seel. Hrn stieff und eheleiblichem Sohn zuständig. Über das jenige Cap. dauon dieße vorbeschriebene behaußung herrühret, besagt j. teutsch pergam. Zinnßbrieff mit 2. anhangend. Insiegeln v.wahrt, datirt d. 22. 8.bris A° 1583. darbeÿ ein. Transfix mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insiegel datirt d. 23. Febr. A° 1598. mit alt. Nis. 4. 6. 3. 9. 77. et 29. notiret und darbeÿ gelaß.
Nota. Vorgeschriebene behaußung ist vermuthlich weg. d. auff Hannß Moßbach, Diebold Stempffern und Hypolito Ottmann et Consorten burgern Zu Northeim zuerford. gehabten Capitalien von & Christoph Städeln dem ältern alten Ammeistern und XIII.rn der Verstorbenen St. Cammeristen Eheherrn seel. gezog. word.
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. haußraths 242, Sa. Früchten 91, Sa. Wein und lährer Vaß 53, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 290, Sa. guldener Ring, Perlen 225, Sa. baarschafft 2816, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 472, Sa. Eigenthumb ane häußern 524, Sa. Schulden 4720, Summa summarum 9436 lb – Schulden 640, Verbleibt 8796 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 8996 lb
Wÿdemb, Welchen die Fraw Ammaÿsterin seelige von Weÿl. herr, Christoph Städeln dem ältern gewesenen hochverdienten alten Ammaÿstern und XXI. alhier dero Eheherrn seel. Zeit lebens genossen Inhalt Inventarÿ durch weÿl. herrn Johann Georg Redtslob Notarium auch seel. in A° 1673. auffgerichtet

La maison échoit au fils aîné Christophe Stædel, marchand, qui épouse en 1660 Marie Madeleine Kau, fille de l’assesseur des Vingt-et-Un Jean Thomas Kau

Mariage, cathédrale (luth. f° 125, n° 61)
1660. Dom: 22 post trin: Zum 2 mahl hr. Christoff Städel handelßmann des Edlen, Ehrenvesten undt Wohlweißen herrn Christoff Städels alten Ammeisters und des beständigen Regiments der Herren XIII. bei dieser Kirchen Oberkirchen Pflegers H Sohn, Jfr. Maria Magdalena des auch Edlen Ehrenvesten und Wohlweißen herrn Johann Thoman Kawen des beständigen Regiments der herren XXI.ger ehel. Tochter, Dienstags den 27.ten 9.bris, Spiegel, Münster (i 126)

Différentes fonctions de Christophe Stædel : prévôt de l’Arsenal en 1677, assesseur des Quinze en 1678, administrateur du béguinage zur Offenburg (1679), de l’Eglise Rouge (1680), de l’Œuvre Notre Dame (1682), assesseur à la Chambre matrimoniale (1679) et à la Chambre de police (1686)
1677 Conseillers et XXI (1 R 160) H. Christoff Städel würd XXI. 60. Obmann beÿm Zeughoff. 75.
1678 Conseillers et XXI (1 R 161) Christoph Städel wirdt XV. 317.
1679 Conseillers et XXI (1 R 162) H. Christoph Städel XV. wirdt Pfleger zur Offenburg Samlung. 15. Eherichter. 258.
1680 Conseillers et XXI (1 R 163) Herr XV. Christoph Städel Ca. Herrn Hertern. 179. würd Pfleger Zur Rothen Kirchen. 190.
1682 Conseillers et XXI (1 R 165) H. XV. Christoph Städel würd Pfleger auff dem Frawen hauß. 181. resignirt. 182.
1686 Conseillers et XXI (1 R 169) H. Christoph Städel Assessor beÿ E. Löbl. policeÿgericht. 41.

Premier codicille rédigé par Marie Madeleine Kau veuve de Christophe Stædel, ancien assesseur des Quinze
1710 (6.8.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Codicill – persönlich erschienen ist, die Hoch Edle, hoch Eren: vnd Tugendbegabte fraw Mariæ Magdalenæ Städelin geborne Kawin weÿland des hoch Edl, Vest, fromm, fürsichtig und wohlweißen Herrn Christoph Städels, des beständigen Regiments der herren fünffzehen alhie geweßenen Beÿsitzers seel. hinterlaßene Fraw Wittib, durch Gotten güte gesunden, aufrecht, gehend und stehendes Leibes auch guter Verständiger Sinnen, Richtiger Vernunfft und Gesprächs
Mittwochs den 6. Aug. aô 1710 Abends zwischen 5. 6. et 7. Uhren [unterzeichnet] Maria Magdalena Städlerin geboren Kauwen

Marie Madeleine Kau meurt en 1728 en délaissant trois fils, le marchand Jean Daniel Stædel, le docteur en médecine Jean Frédéric Stædel et le marchand Tobie Stædel. Les experts estiment la maison sise ruelle Marbach à 125 livres. La succession s’élève à 11 356 livres. Le testament transcrit a été rédigé en 1720.

1728 (27.4.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 21) n° 212
Inventarium über Weÿl. der Hoch Edlen und Hoch tugendgezierten fraun Mariæ Magdalenæ gebohrner Kauin, auch Weÿl. des hoch Edelvest, fromb, fürsichtig und hochweißen herrn Christoph Städels des beständigen geheimen Regiments derer HH. XV.n in Straßburg geweßenen hochmeritirten assessoris längst seel. hind.bliebene frau Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1728. – nachdeme dieselbe den 7. April des nun lauffenden 1728.ten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer zergänglichen vorhin, in die immerwehrende ewige freÿd Versetzet worden, hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren (…) inventirt durch Sie die Herren Söhne selbsten wie auch den Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herren Christoph Friedrich Städel Wohlerfahrnen handelsmann des ältesten herrn Sohns ehelich erzeügten H. Sohn erster Ehe, deßgleichen H. Johann Mathias Reÿßer, Cornelium Jacob Weÿern Johann Philipp Klauer und Georg Albrecht Hagen die handelsbedienten nicht weniger Annam Catharinam Kuhlmännin und Catharinam Salome Spielmännin die beede dienstmägd im Hauß (…) Angefangen in Straßburg auf Dienstag de 27. Aprilis A° 1728.
Die seelig verstorbene Frau XV. hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen. Erstl. den Hoch Edel Vest Fromb, Fürsichtig und hochweißen Herrn Johann Daniel Stædeln Vornehmen Handelsmann und Eines hochlöbl. Collegÿ der herren XV. wie auch Eines löbl. Corps des Marchands nunmahl. hochverdienten beÿsitzern, wie auch beÿ löbl. Gemeinde d. Prediger od. Neuen Kirch hochansehnl. Oberkirchen Pflegern dero ältern herrn Sohn, welchen seine stelle hiebeÿ selbsten Vertretten.
2. den hoch Edel Vest hochachtbar und hochgelehrten herrn Johann Friderich Städel, Medicinæ hocherfahrnen Doctoris und weitberühmten practicum auch vornehmen burger, allhier, dero mittlern H. Sohn, welcher dem Geschäfft persönlichen beÿgewohnt, Und dann
3. den Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Tobiam Städeln Vornehmen handelsmann und burgern allhier, welcher mit assistentz des Edlen Wohl Ehrenvest, Großachtbahren und weißen herrn Johann Jacob Schatzen Vornehmen handelsmanns und E: E: Großen Rarh jetzigen wohlmeritirten beÿsitzers deßelben hochgeehrten herrn Schwagers dem Geschäfft persönlich abgewartet
und Zwar so Viel diesen jüngern H. Sohn anbetrifft mit denen in Ihro die Fr. XV.in seel. auffgerichteten gleich hernach copialiter einverleibten Testamento nuncup : §° 8.vo enthaltenen Clausuli und Conditionen (…)

Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der bühn, In des Waaren Cammer, Vor dieser Cammer, In Herrn Tobiæ Städels Zimmer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, I Herrn Tobiæ Städels Schlaffzimmer, Im Haußöhren, Auff dem hindern stock In der obern Cammer, In der Kuchen, Im Haußöhren
(f° 29) Eigenthumb ane Häußern. Eine behaußung, höfflin und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Zugehörden, weithen, rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem so genanndten Thoman loch im Marbach gäßlein, einseith neben Adam Weißen dem Leinen Weber, anderseit neben Joh: Friderich Mincken dem tabackbereiter, vornen auf die Gaß und hinden auf gemelten Minden stoßend, so gegen männiglichen freÿ ledig und eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deoselben ad Conceptum geliefferten schrifftlichen Abschatzung Vom 10. Maÿ 1728. angeschlagen pro 250. fl. oder 125. lb. Deßwegen Vorhanden ein teutscher pergam. Zinßbrieff mit Lorentz Hußen von Molßheim, Weinstichers und burgers zu Straßburg Vor sich und im nahmen Apolloniæ gebohr. Schmidhartin, seiner ehelichen haußfrauen, anhangendem eigenem Pitschier, wie auch H. hildebrand Heldenn Kaÿßerl. Notarÿ Insiegel Verwahrt, dat. den 22. Octob. aô 1583. dardurch ein pergamentin Transfix gezogen mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Ins. corrob. dat. den 23. Febr. aô 1598. mit alt. Nis 3. 4. 6. 9. 29. 77. et 148. und jetzigem N° 2 notirt
It. eine behausung ane der Elisabethæ Gaß gelegen (…)
(f° 44) Series rubricarum hujus Inventarÿ Copia Testamenti nuncupativi, Sa. haußraths 375, Sa. Schiff und geschirr zu der zwischen der Frauen XV.in seel. und Ihrem ältisten H. Sohn gemeinschafftlich geführter handlung gehörig( 71, Woran in Ihreo der Frauen die helffte gehörig thut) 35, Waaren 3889, Sa. Wein und Vaß 101, Sa. der Frucht auf dem Kasten 23, Sa. des Schlittens 12, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 369, Sa. goldener Ring 258, Sa. der in der gemeinschaftlichen Handlungs Cassa sich befundenden baarschafft (40, die helffte) 20, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1026, Sa. Eigenthums ane häußern 318, Sa. Gülth von liegenden güthern 211, Sa. Eigenthums ane einer behausung Zu Northeim 920, Sa. Activ Schulden (5466, die helffte) 2733, Sa. Schulden 1054, (Sa. gemeinschaftliche Gewerbsschulden 2733, So belaufft die in dißeitige Verlaßenschafft zugeltende vor guth undgiebig geachtete Activ Schulden sammenthafft auff 3788), Summa summarum 11.356 lb – Stall Summ 11.013 lb
Copia Testamenti nuncupativi – Im Jahr 1720 (…) auff Montag den 5. Monatstag Februarÿ (…) Philipp Jacob Mader Nots. publ. et Academ: juratus
Vergleichung der Behausung an der Elisabethæ Gaß (…)
Abschatzung d. 10. May aô 1728. Auff begehren Weÿland der Viel Ehr und Tugendsamen Frau Maria Magdalena Städlerln gebohrne Kauin seel. hinterlaßene Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg im Thomaloch im Marbachß gäßel geleg. einseits Neben Adam Weis Leinen Weber, ander seits Neben Johann Friderich Minck Taback bereiter, hinden auch auf bemelten Minck stoßend, welche behausung Stuben, Cammern, hauß Ehren Mit Herd und Waßerstein und höffel, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleüthe sich in der besichtigung befunden in d. Jetzigem preiß nach angeschlag. wird Vor und Umb Zweÿ hundert und Fünffzig gulden
Der 2.te begrif ist auch allhie in der Statt Straßburg auf der Elßbetter gaßen gelegen (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

La maison échoit au docteur en médecine Jean Frédéric Stædel qui épouse en 1702 Agnès Richshoffer, fille d’un ancien consul : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Eheberedung – zwischen dem hochedlen Vest, Hochgelehrten und hocherfahrnen Herrn Johann Friederich Städeln Medicinæ Doctore et Practico weÿland des hochedlen, Vest, fromm, fürsichtig und hochweißen herrn Christoph Städels beÿ löblicher Statt Straßburg beständigen Regiment der herren Fünffzehen hochmeritirten beÿsitzers nunmehr seeligen mit der hoch edlen hochehren und tugendbegabten Frauen Maria Magdalena Städelin gebohrner Kauin ehelich erzeugtem und nachgelaßenem Hn Sohn als dem Hn Bräutigamb ane einem, So dann der wohl edeln hochehren und tugendbegabten Jungfrauen Agneß Richßhofferin de weÿland hochedlen, Gestrengen, Fürsichtig und hochweißen H. Daniel Richshoffers beÿ hochwohl ermelter Statt Straßburg hochverdienten alten Ammeisters nunmehr auch Seeligen mit der hoch edel hochehren und tugendbegabten Frauen Salome Richshofferin gebohrner Wenckerin ehelich erzeugter Jungfer tochter, als der Jungfrau hochzeiterin am andern theil – Beschehen und verhandelt un des Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstags den 11. monathstag Aprilis in dem Jahr des H. als man Zahlte 1702 – Stephan Cornelius Saltzmann Not. Publ: et Academ. p. t. Schaffner zu St. Marx (Nuptiæ celebratæ Mittw. d. 10. Maj aô 1702)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 128)
1702. Mittw. d. 10. Maj wurd. nach ordentl. außruffung copulirt H. Johann Friedrich Städel Medic. D. v. Pract. u. Burger allhiern des weil. Wohl: Edlen, fromb, fürsichtig v. wohlweiß hrn Christoph Städels gewesenen Handelsm. v. des bestendig. Regiments der Hn XV. alten Beÿsitzers nachgelaß. ehel. Sohn v. Agnes des Weÿl. Wohl- Edlen, Gestreng, fürsichtig v. Hochweiß H. Daniel Richshoffers geweß. Alt. Ammeisters allhier nachgelaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Städel alß hochzeiter, Agnes Richshofferin Alß hochzeiterin (i 127)

Jean Frédéric Stædel meurt en 1735 en délaissant un fils, le banquier Jean Daniel Stædel. L’inventaire est dressé dans une maison proche la Tour aux Deniers. La maison ruelle Marbach est estimée 150 livres. La succession s’élève à 14 532 livres

1735 (17.2.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 52) n° 463
Inventarium über Weÿl. des Hoch Edel Vest Hochachtbaren und Hochgelehrten Herrn Johann Friderich Städels, Medicinæ gewesenen hocherfahren Doctoris und berühmten Practici, auch vornehmen burgers allhier nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1735. – nachdeme derselbe den 26.ten Octobris des nechsthin gelegter 1734.ten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zu sich in seelig Ewigkeit berueffen worden Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Wohl Edlen hoch Ehr und tugendgezierten frauen Agnes Städelin gebohrner Richshofferin, des seeligen Hn Doctoris geweßter frauen Eheliebstin und nunmahligen Frau Wittib beÿständlich des hoch Edel Vest, Fromb, fürsichtigen und hochweißen herrn Daniel Richshofers des beständigen geheimen Regiments derer herren Fünffzehen allhier hochasehnlichen assessoris, ihres hochgeehrten herrn Bruders und hierzu erbettenen herrn Assistenten, wie auch des Wohl Ehren Vest und hochachtbaren herrn Johann Daniel Städeln, Vornehmen Banquier des seel. H. Doctoris mit ersternandter deßen nunmahliger Frau Wittib ehelich erzeugten herrn Sohns und ab intestato Verlaßenen einigen Erbens inventirt (…) So beschehen Zu Straßburg auff Donnerstag den 17.ten febr. et seqq. A° 1735

Eigenthumb ane Haußern allhier Zu Straßburg. Erstl. eine behaußung nechst dem Pfth. ohnfern dem baarfüeßer Platz (…)
It. eine behaußung, höfflein v. hoffstatt, mit allen übrig. deros. begriffen, Zugehörden, Weith., rechten v. Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Strßb. ane dem so genanden Thomansloch im Marbachgäßel, eins. neben Adam Weißen dem Leinenweber, anders. neben Joh: Frid. Mincker, dem Tabackbereit. Vornen auf die Gaß v. hind. auf gged. Mincken stoßend, so gegen männig. freÿ, ledig v. eigen v. durch vorernandte Herren Werckmeistern nach besag oballeg: Abschatzungs Zeduls gewürdiget pro 300 fl. oder 150. lb. Deßwegen Vorhanden j. teutsch. pergam. Zßbr. mit Lorentz Hußen von Molßheim, Weinstichers v. b. allh. zu Strßb. Vor sich v. im nahmen Apolloniæ geb. Schmidhartin, seiner ehel. haußfrauen anhang. eig. Pitschier, wie auch H. hildebrand Held. Kaÿßerl. Not. anhang. Ins. Versehen, dat. den 22. Oct. A° 1583. dardurch j. perg. Transfix gezog. mit gemeiner Statt Straßburg anhang. Contract Ins. corrob. dat. den 23. Febr. A° 1598. mit alt. Nis 2. 3. 4. 6. 9. 29. 77. et 148. anjetzo aber mit N° 33. bezeichnet.
It. eine behaußung a,e der Elisabethæ Gaß (…)
It. eine behaußung im Finckweiler (…)
Eigenthumb ane einer Ziegelscheur in dem Bann Marlenheim
Eigenthumb ane einer Behaußung hoff und darzu gehörigen Güethern Zu Northeim
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. der Bibliothecæ 12, Sa. des Schlittens 12, Sa. der Früchten auff dem Kasten 80, Sa. wein und Vaß 1035, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 540, Sa. goldener Ketten, Ring, Peerlin v. dergl. Geschmeid 516, Sa. baarschafft 160, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 6132, Sa. Constitution des rentes perpetuelles 257, Sa. Gülth von liegenden güthern 295, Sa. Eigenthumbs ane häußern allhier zu Straßburg 3745, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung zu Northeim 1016, Sa. Eigenthums ane einer Ziegelscheur in dem bann Marlenheim 390, Sa. Matten Zinßes Zu Willstätt 200, Sa. Schulden 135, Summa summarum 14.532 lb
Copia der Eheberedung (…) Stephan Cornelius Saltzmann Not. Publ: et Academ. p. t. Schaffner zu St. Marx
Copia Codicilli – 1704 (…) auff Dienstag den 23. Monats tag Decembris nachmittag Zwischen dreÿ und vier uhren in einer (…) in der Schaffneÿ St: Marx behaußung dero großen gewohnlichen Schreibstuben in den Pisroreÿ hoff außsehend, vor H. Stephan Cornelio Saltzmann offenbahren geschwornen Königlichen und beÿ löblicher Straßburgischer Universität Verordneten Notario (…) persönlich erschienen und kommen ist (…) (den 3. Monatgs tag Juÿ 1712, Philipp Jacob Mader)
– Abschatzung dem 7. Februarÿ 1735. Auff begehren Weilandt deß Ehrenvesten und wohllweißen herrn Johann frittrich Stättell deß geweßenen Doctor der Medicin seel. hinder Laßnen frau wittib und Erben, ist eine behaußung alhie in der Statt Straßburg am Pfenningthurn gelegen (…)
Der 2.t Begrieff ist auch alhie in der Statt Straßburg in dem Marbachgäßlin gelegen einseits Neben frittrich Minck dem Doback Macher anderseits Neben Attam weiß Leinenweber hinden auff Getachten frittrich Mincken Stoßend welche behausung 17 sch: Lang auch 17 sch breidt worinen ein stubell Zweÿ Cämmerlin oben dar auff ein alte bienen mit einen schlegten tach Klein hauß Ehren 5: sch breidt auch der gleichen großes bletzlein Zum Höffell sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Stat Straßburg geschwornen werckleüthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen würdt Vor und Umb Dreÿ Hundert Gulten (…)
[unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Original du codicille transcrit à l’inventaire précédent
1704, Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)

Codicill – Johann Friderich Städel, Agneß gebohrne Richßhofferin

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 29 000 florins
1735, Livres de la Taille (VII 1178) n° 16
Tucher F. N° 6518 – Weÿl. H. Johann Friderich Städel geweßenen Medicinæ Doctoris und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lang
Concl. Fin. Inv. ist fol. 163.b, 14.542- 3- 1 ½, die machen 29.000 fl. verstallte nur 28.600 fl zu wenig 400 fl.
Warvon der Nachtrag grechnet wird auff acht Jahr in duplo thut à 1 lb 4 ß – 9 lb 12 ß
Und uff Sechs Jahr in simplo à 12. ß – 3 lb 12 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott, 2 ß
Abhandlung, 15 lb 17 ß 6 d – Summa 29 lb 3 ß 6 d
N. der haußraht weilen derselbe dißorts der Verstallung befreÿet ist auff der Interessenten begehren nicht inventirt worden.
dt. 19° Martÿ 1735.

La maison revient à son fils banquier Jean Daniel Stædel qui épouse Marie Salomé Brackenhoffer en 1736
Les experts extiment la maison 152 livres à l’inventaire dressé en 1777 après la mort de Jean Daniel Stædel.
Marie Salomé Brackenhoffer vend la maison 212 livres au compagnon maçon et manant Jean Schreiner

1786 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 660 n° 134
De. Maria Salome geb. Brackenhofferin weÿl. H. Johann Daniel Städel des banquier wittib beÿständlich SS. TT. H. Elias Brackenhoffer
in gegensein Johannes Schreiner des schirmers und maurer gesellen
eine kleine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Thomas loch im sogenannten Marbachs gäßlein, einseit neben Frantz Schöller dem maurer gesellen, hinten auf besagten Schöller – um 425 gulden

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un manant en dispensant les parties de faire dresser une estimation

1786, Conseillers et XXI (1 R 269)
Johann Schreiner der Schirmer und Maurer Gesell erhält Erlaubnis von Fr. Städelin ein Haus zu kaufen. 58.
(p. 58) Montag den 27. Märtz 1786 – Osterrieth nôe weil. Hn Johann Daniel Städel gewesenen b[urgers u.] Banquier allhier hinterlaßener Wittib Frauen Mariä [Salome] geb. Brackenhofferin, diese ist gesinnet ein an dem M[arbachgäß]lein gelegenes Häußlein um die Summa von 425 gulden an [Johann Schreiner] den Schirmer und Maurergesellen zu verkaufen, bitt [also verkauffen] zu dörfen und dispens vom augenschein. Rang b. also kaufen zu dörfen und ebenfalls Dispens vom augenschein.
Erkannt, Wird implorendem Johannes Schreiner erlaubt von weÿl. Hn Johann Daniel Städels des gewesenen burgers und Banquier Frau Wittib ein ane dem Marbachgäß]ein gelegenes Häußlein um die Summa von 425 gulden erkaufen zu dörfen, mit dispens vom augenschein, unter der Bedingung jedoch daß der Kauf und Verkauf in Löbl. Cantzleÿ Contractstube verschrieben werde, in beÿseÿn der Herren Deputirten, damit von denselben in besetzung des von solchem Immobili abzurichtendem Real schirmgelds und anderer Abgaben, die für Gemeiner Stadt Intereße nöthige Vorsorge durch aus zustellende reversales hinlänglich genommen werde. Depp. H. Rathh. Meÿer, H. Rathh. Hebenstreit.

Fils d’un tisserand de Niedernhausen en juridiction de Nassau-Usingen, Jean Schreiner épouse en 1778 Henriette Marguerite Krauss, originaire de Pforzheim
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 181)
Im Jahr Christi 1778, Dienstag den 6. Januarii morgens umb Zehen uhr wurden nach vorhergenangener gewohnlicher proclamation, welche Dom. post Circumcisionem Christi und Zwar auf Erlaubnuß des Regirend. Hn Ammeisters Zum Ersten und andern mahl zugleich (…) ehelich copulirt und eingesegnet Johannes Schreiner, lediger Maurers: Gesell Von Niedernhaußen, im Naßau: Usingischen gebürtig, weÿl. Georg Philipp Schreiners, gewesenen Leinenweber Mstrs und burgers daselbst nachgelaßener ehelicher Sohn, mit Frau Anna Dorothea gebohrner Maurerin, erzeugt und Henrica Margaretha Kraußin, von Pforzheim in dem Durlachischen gehörig, weÿl. Johann Paul Krauß gewesenen Corporals in Kaÿserl. Diensten und Anna Catharina Oserin nachgelaßene Tochter [unterzeichnet] Johannes schreiners als Hoch Zeiter + der Hochzeiterin Handzeichen (i 233)

Jean Schreiner et Marguerite Krauss cèdent la maison à leur fils maçon Jean Frédéric Schreiner

1824 (9.12.), Strasbourg 4 (59), Me Hatt n° 2083
Jean Schreiner, maçon, et Marguerite Krauss
à Jean Frédéric Schreiner leur fils, maçon
une maison avec cour puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite Marbach n° 5, d’un côté la maison du Sr Weidelich, d’autre les S. Sieffert et Mutschler les deux cordonniers, derrière les mêmes – pour 2000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 170 F° 199-v du 11.12.

Frédéric Schreiner épouse en 1815 Salomé Eissenbeiss, fille de maçon
1815 (15.3.), Strasbourg 4 (45), Not. Stoeber aîné n° 3247
Contrat de mariage – Frédéric Schreiner, maçon, fils de Jean Schreiner et de Marie Marguerite Krauss, assisté de son père avec lequel il demeure rue marbach n° 5
Salomé Eissenbeiss fille majeure de Jean Georges Eissenbeiss, maçon, et de feu Salomé Laderer assitée de son père avec lequel elle demeure petite rue de la Course n° 9
enreg. F° 122 du 17.3.

Henriette Marguerite Krauss meurt en 1833
1833 (16.11.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Henriette Marguerite Krauss femme de Jean Schreiner, maçon, à la requête de Jean Frédéric Schreiner, maçon, 2. Marguerite, 3. Louise Schreiner, majeures
meubles et effets 102 fr, créances actives 1357 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 221 F° 101 du 22.11.

Salomé Eisenbeis meurt en 1831 en délaissant deux enfants

1831 (11.11.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Salomé Eisenbeis femme de Frédéric Schreiner, maître maçon, décédée à Strasbourg le 18 juin*. dernier – à la requête 1. du veuf, père et tuteur légal de ses deux enfants procréés avec la défunte Sophie et Charles
meubles et effets 588 fr, garde robe 200 fr, ustensiles de cuisine 54 fr, argenterie 123 fr, outils 259 fr, argent 1100 fr
Contrat de mariage, Stoeber ainé le 15 mars 1815 – remplois dus aux héritiers 541 fr, au veuf 1530 fr
immeubles une maison à Strasbourg rue Marbach n° 5
autre maison rue Thomas n° 23
Enregistrement de Strasbourg, acp 206 F° 142 du 17.11.

Frédéric Schreiner se remarie l’année suivante avec Anne Marie Klein, fille de voiturier
1832 (29.2.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)

Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Frédéric Schreiner, maître maçon, veuf avec deux enfants de Salomé Eisenbeis
Anne Marie Klein, majeure fille de Nicolas Klein, voiturier, et de Marguerite Bauer
Enregistrement de Strasbourg, acp 208 F° 166-v du 5.3.

Sophie Schreiner meurt en 1847 en délaissant pour héritiers son frère germain et ses deux sœurs consanguines

1847 (3.2.), Me Grimmer
Inventaire par simple vacation de la succession délaissée par Sophie Schreiner fille majeure à Strasbourg, décédée le 25 décembre 1846 – à la requête de 1) Charles Frédéric Schreiner, compagnon maçon à Strasbourg, 2) Anne Marie Klein veuve de Jean Frédéric Schreiner, vivant maître maçon à Strasbourg agissant en qualité de mère et tutrice de Marguerite Emilie Schreiner et de Frédérique Marie Schreiner ses enfants mineurs
acp 357 (3 Q 30 072) f° 75-v du 9.1. – Il dépend de ladite succession un mobilier évalué à 420 francs, créances 848
moitié d’une maison à Strasbourg rue Thoman N° 23
3/83 d’une autre maison rue Marbach N° 5 à Strasbourg
Passif, 900 francs

Liquidation de la succession
1847 (14.8.), Me Grimmer
Liquidation de la succession délaissée de Sophie Schreiner, décédée célibataire à Strasbourg le 25 décembre 1846 – à la requête de 1) Anne Marie Klein veuve de Jean Frédéric Schreiner, maître maçon à Strasbourg y demeurant agissant comme tutrice légale de ses enfants Marguerite Emilie Schreiner et de Frédérique Marie Schreiner, 2) le mandataire de Charles Frédéric Schreiner, compagnon maçon à Lignütz en Silésie, ce dernier comme frère germain héritier pour deux tiers et les mineures Schreiner comme sœurs consanguines héritières ensemble pour l’autre tiers de la défunte leur sœur
acp 364 (3 Q 30 079) f° 42 du 19.8. – L’inventaire de ette succession fut dressé par Me Grimmer le 3 février 1847. Il en résulte qu’elle de compose activement 1) du produit des meubles vendus 490, 2) argent comptant 40, 32) des loyers d’une maison à Strasbourg rue Marbach N° 5, 53, 4) d’une créance de 421, la somme de 400 francs due par Charles Frédéric Schreiner, 6) la somme de 1552 francs formeant la part de ladite maison rue Marbach, 7) d’autres loyers pour sa part à la maison restée dans l’indivision 48, total 3006 francs
usufruit de la veuve née Klein 1271, reste 1735 francs – Passif 1568, reste à partager 167 francs
Abandonnements

Les ayants-droit Schreiner vendent la maison 4 300 francs à Georges Fellner, abatteur à la boucherie, et à sa femme Marguerite Schreiner

1847 (13.4.), G.L.F. Grimmer
Sont comparus 1° Dame Anne Marie Klein, veuve de Jean Frédéric Schreiner maître maçon en la même ville où elle demeure et est domiciliée agissant 1° comme légataire en usufruit de son mari défunt sus dénommé aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Grimmer soussigné le 29 février 1832, b) comme tutrice légale de ses deux enfants mineurs procréés avec feu son dit mari et nommées Marguerite Emilie Schreiner, âgée de 13 ans et Frédérique Marie Schreiner, âgée de 12 ans, 2° Monsieur Philippe Matz, commis négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de du sieur Charles Frédéric Schreiner, compagnon maçon demeurant et domicilié à Lignitz en Silésie (…) En présence su sieur Georges Fellner, abatteur à la boucherie de Strasbourg où il demeurant et est domicilié, agissant en qualité de subrogé tuteur des mineurs Schreiner (…). Le sieur Charles Frédéric Schreiner seul enfant survivant issu du premier mariage de feu le sieur Schreiner avec dame Salomé Eisenbeis, sa sœur germaine Sophie Schreiner étant décédée le 25 décembre 1846, et héritier conjointement avec Marguerite Emilie Schreiner et Frédérique Marie Schreiner mineures déjà nommées ses sœurs consanguines du sieur Schreiner et de la delle Schreiner leur père et sœur susdits, ainsi qu’il résulte des inventaires de feu des successions de ces derniers par Me Grimmer soussigné le 3 mars 1841 et 3 février 1847, Mme Schreiner née Klein et le sieur Marz assistés de Me Elie Stoeber, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg y demeurant et domicilié (…) que suivant jugement en date du premier mars 1847 le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg a homologué la délibération du conseil de famille et a ordonné que par Me Grimmer soussigné à ce commis il erait procédé à la vente par licitation de l’immeuble dont la désignation sera faite ci après (…)
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison avec cour, puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Marbach n° 5 d’un côté Monsieur Stotz de l’autre Monsieur Becker, par derrière le même Monsieur Stotz. (…)
Etablissement de la propriété. Cette maison dépendait de la communauté de biens réduite aux acquets qui avait existé entre le sieur Jean Frédéric Schreiner sus dénommé et sa première femme Salomé Eisenbeis pour avoir été acquise par le Sieur Schreiner durant cette Communauté de ses père et mère aux termes d’un devant passé devant Me Hatt alors notaire à Strasbourg le 9 décembre 1824, transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 18 janvier 1825 vol. 175 n° 49 (…) moyennant la somme de 2000 francs que le sieur Schreiner s’est obligé de rapporter dans les successions de ses père et mère et il résulte de l’inventaire de la succession de la première femme de feu le sieur Schreiner, Salomé Eisenbeis, dressé Me Grimmer soussigné le 11 novembre 1831 et de l’inventaire de la succession dudit sieur Schreiner dressé par le même notaire le 3 mars 1841, que le montant du prix de vente susénoncé a été intégralement acquitté. Au décès de la femme Schreiner née Eisebeiss, la moitié de la maison sus désignée est restée la propriété du sieur Schreiner comme ayant participé pour autant à la communauté de biens réduite aux acquets qui a régi son union avec sa première femme susénoncée aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Stoeber l’ainé, notaire à Strasbourg, le 15 mars 1815 et l’autre moitié est avenue à Charles Frédéric Schreiner et à Sophie Schreiner susdits seuls enfans et héritiers de la femme Schreiner née Eisenbeiss ainsi qu’il est constaté par l’inventaire précité du 11 novembre 1831, ou à chacun un quart ou 2/8 de l’immeuble.
Le Sieur Schreiner étant mort le 17 février 1841, la moitié de la maison dont il était propriétaire est échue à Sophie Schreiner, Charles Frédéric Schreiner ses enfants nés de son premier mariage et à Marguerite Emilie Schreiner et Frédérique Marie Schreiner ses enfants issus de son second mariage, tous sus dénommés, ses seuls héritiers ainsi qu’il appert de l’inventaire susallégué du 3 mars 1841, à chacun pour un quart de cette moitié ou pour un 8°, mais il et à observer que feu le Sr Schreiner ayant, aux termes de son Contrat de mariage susmentionné, fait donation à dame Marie Klein comparante sa femme en secondes noces de l’usufruit gratuit de la moitié de tous ses biens meubles et immeubles, cette donation surpassant la quotité de biens dont pouvait disposer le Sr Schreiner, elle a été réduite à 2/5 en usufruit des mêmes biens aux termes de la liquidation des successions de la femme Schreiner née Eisenbeiss et du Sr Schreiner, dresée par Me Grimmer soussigné le 5 mars 1842, de sorte que dame Schreiner née Klein a l’usufruit gratuit de 2/5 de la moitié de l’immeuble susdésigné avenus aux quatre enfants Schreiner comme il a été expliqué cidessus ou du 5° dudit immeuble.
Au décès de Sophie Schreiner déjà nommée arrivé le 25 décembre 1846, les trois 8° qui lui appartenaient dans la maison dont s’agit sont échus à leur frère germain Charles Frédéric Schreiner et à ses deux sœurs consanguines, Mlles Schreiner tous susdits, ses seules héritières, aux termes de l’inventaire dressé de sa succession par le même notaire Grimmer le 3 février 1847, savoir au sieur Schreiner pour les 4/16 ou 12/48 dit immeuble et aux demoiselles Schreiner à chacune pour un 6° ou 3/48 de l’immeuble. Aujourd’hui donc le sieur Charles Frédéric Schreiner est propriétaire de la maison rue Marbach pour les 30/48, les dlles Schreiner chacune pour 9/48 et la veuve Schreiner née Klein a l’usufruit du 5° de cette maison
Lundi 17 mars 1847, adjudication – plusieurs enchères successives ont été portées et la dernière par Monsieur Fellner déjà nommé a fait monter le prix à la somme de 4300 francs – Ratification
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 465 (2691) n° 98 du 29 mai 1847
acp 361 (3 Q 30 076) f° 35-v et acp 360 (3 Q 30 075) f° 10-v

Georges Fellner épouse Marguerite Barbe Schreiner en 1834
1834 (30.9.), Strasbourg 10 (89), Me Zimmer n° 1845
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Georges Fellner, abatteur à la Grande boucherie, né en cette ville le 4 août 1806 fils feu Mathias Fellner, abatteur, et de Madeleine née Fellner
Marguerite Barbe Schreiner, fille née le 5 novembre 1810 fille de Jean Daniel Schreiner, vivant tailleur, et de Françoise Bernhard
art. 4, apports du futur époux, 3. immeubles, la moitié indivise d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers rue Neuve n° 8, d’un côté maison dite cour de Bade et le jardin du ci devant Couvent de Ste Madeleine donnant derrière sur ladite cour de Bade, la moitié échue dans la succession de son père, acquis de la communauté Me Zimmer 18.7.1811, l’autre moitié appartenant à sa mère
Enregistrement de Strasbourg, acp 227 f° 108-v du 10.10.

Le boucher Georges Fellner meurt en 1875 en délaissant une fille mariée avec Guillaume Albert Reeb, commerçant à Colmar
1875 (13.11.), Me Koerttgé
Notorietät – bestätigend daß Georg Fellner, ehemals Metzger zu Straßburg am 10. November gestorben ist, daß nach seinem Tode kein Inventar errichtet ist und daß er als einzige Erbin seine Tochter Emma Fellner, Ehefrau von Wilhelm Albert Reeb, Kaufmann in Colmar, hinterlassen hat.
acp 645 (3 Q 30 360) f° 22 du 17.11. (Nachlass erklärt am 20. April 1876 Bd. 120 N° 148)

Georges Fellner et Marguerite Schreiner vendent la maison 2 000 francs à Frédéric Auguste Mertz, employé au chemin de fer, et Anne Barbe Fuchs

1853 (16.3.), Roessel aîné
Sont comparus Le Sieur Georges Fellner, abatteur à la boucherie de Strasbourg et dame Marguerite Schreiner son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant et domiciliés à Strasbourg (avoir vendu)
au Sieur Frédéric Auguste Mertz, employé au chemin de fer de Strasbourg à Bâle et Anne Barbe Fuchs sa femme
Désignation de l’immeuble. Une maison avec Cour, puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Marbach n° 5 d’un côté Monsieur Stotz de l’autre Monsieur Becker, par derrière le même Sieur Stotz. (…)
Etablissement de la propriété. Monsieur Fellner déclare être devenu propriétaire de la maison prédésignée moyennant l’acquisition qu’il en a faire suivant procès verbal d’adjudication dressé par Me Grimmer notaire à Strasbourg le 17 mai 1847 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 du même mois volume 465 n° 98 en vertu d’un jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le premier mai 1847 lequel jugement avait ordonné la vente par licitation de l’immeuble en question qui appartenait par moitié au sieur Charles Schreiner alors compagnon maçon à Liegnitz en Silésie et à ses sœurs consanguines Marguerite Emilie Schreiner et Frédérique Marie Schreiner alors encore mineures et enfants issus de l’union du sieur Jean Frédéric Schreiner en son vivant maître maçon à Strasbourg où il demeurait avec Anne Marie Klein sa femme en secondes noces pour leur être échu dans la succession dit sieur Jean Frédéric Schreiner père dans celle de Sophie Schreiner décédée en était de minorité ainsi qu’il va être expliqué ci après.
Le sieur Jean Frédéric Schreiner et Dame Salomé Eisenbeis sa femme en premières noces ont acquis la maison et ses dépendances prédésignées pendant l’existence de la communauté de biens réduite aux acquets qui avait existé entre eux aux termes de leur contrat passé devant Me Stoeber ainé notaire à Strasbourg le 15 mars 1815 des père et mère su Sieur Schreiner aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Hatt alors notaire à Strasbourg le 9 décembre 1824 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 18 janvier 1825 vol. 175 n° 48. Cette vente a été consentie pour et moyennant le prix de 2000 francs que le sieur Schreiner s’est obligé de rapporter aux successions de ses père et mère mais il résulte des inventaires dressés après le décès des conjoints Jean Frédéric Schreiner et Salomé Eisenbeis par Me Grimmer le 3 mars 1841 et 11 novembre 1831 que le prix a été intégralement payé. Au décès de la femme Schreiner née Eisebeiss la moitié de la propriété prédésignée appartenait au sieur Schreiner, l’autre moitié était dévolue aux héritiers de la femme Schreiner nommés Charles Frédéric Schreiner et Sophie Schreiner ses seuls enfans et uniques héritiers ainsi qu’il est constaté par l’inventaire après son décès du 11 novembre 1831 précité.
Le Sieur Schreiner étant lui-même décédé le 17 février 1841, la moitié qui lui appartenair dans ladite maison est échue à Charles Frédéric Schreiner et à Sophie Schreiner ses enfants du premier lit et à Marguerite Emilie Schreiner et Frédérique Marie Schreiner ses enfants issus de son mariage en secondes noces avec Anne Marie Klein soit à chacun pour un quart ou pour un 8° de la totalité de l’immeuble ainsi que cela se trouve constaté par l’inventaire dresse après le décès du sieur Schreiner le 3 mars 1841 pré allégué.
La demoiselle Sophie Schreiner étant elle-même décédée le 25 décembre 1846, les trois 8° qui lui appartenaient dans ladite sont échus au Sieur Charles Frédéric Schreiner son frère germain pour 4/6 ou 12/48 et aux demoiselles Marguerite Emilie et Frédérique Marie Schreiner ses sœurs consanguines pour un 6° ou 3/48. Par suite de ces mutations et au moment de la licitation préalléguée le sieur Charles Frédéric Schreiner était propriétaire de la maison faisant l’objet de la présente vente pour 30/48 les demoiselles Schreiner chacune pour 9/48. (…) Prix, 2000 francs
acp 417 (3 Q 30 132) f° 76 du 21.3.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 562 (2218) n° 42 du 22 mars 1853

Fils de blanchisseur, Frédéric Auguste Mertz épouse en 1839 Anne Barbe Fuchs originaire de Dettwiller
Mariage, Strasbourg (n° 292) Du 25° jour du mois de juillet 1839. Acte de mariage de Frédéric Auguste Mertz majeur d’ans né en légitime mariage le 31 décembre 1811 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, Praticien, fils de Louis Sigismond Mertz, blanchisseur, et de Marguerite Vossler, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants, Et de Anne Barbe Fuchs, majeure née en légitime mariage le 14 juillet 1816 à Dettwiller (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de feu Jean Chrétien Fuchs, tisserand décédé en cette ville le 27 février 1820 et de Barbe Haas domicilié à Strasbourg ci présente et consentante (signé) Mertz, Fuchs (i 24)

Frédéric Auguste Mertz et Anne Barbe Fuchs revendent l’année suivante la maison à Etienne Giraud fabricant d’allumettes chimiques

1854 (15.5.), Me Grimmer
Sont comparus le sieur Frédéric Auguste Mertz, employé au chemin de fer de Strasbourg à Bâle et sous son autorisation speciale à l’effet des présentes dame Barbe Fuchs son épouse demeurant et domiciliée à Strasbourg (ont vendu)
au sieur Etienne Giraud fabricant d’allumettes chimiques demeurant et domicilié à Strasbourg
une maison avec cour puits appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Marbach N° 5, d’un côté Monsieur Stotz de l’autre Monsieur Becker et donnant par derrière sur la propriété du dit sieur Stotz. Sont compris dans cette vente cinq fourneaux en fer de fonte avec leurs tuyaux pierres et marmites (…)
Les conjoints Mertz déclarent sous les peines de la loi que ledit immeuble leur appartient en toute propriété pour l’avoir acquis de Georges Fellner abatteur à la boucherie de Strasbourg et de dame Marguerite Schreiner conjoints en la même ville le 16 mars 1853 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 22 mars dite année au volume 562 numéro 52 (…) pour la somme de 2000 francs (…). Le sieur Fellner est devenu lui-même propriétaire de la maison sus indiquée pour l’avoir acquise aux termes d’un procès verbal d’enchères dressé par le soussigné notaire Grimmer le 17 mai 1847 transcrit au dit bureau des hypothèques le 29 du même mois de mai volume 465 n° 98 en vertu d’un jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le premier mai dite année qui avait ordonné la vente sur licitation de l’immeuble en question qui appartenait par moitié au sieur Charles Schreiner compagnon maçon à Liegnitz en Silésie et à ses sœurs consanguines Emilie Schreiner et Frédérique Marie Schreiner alors mineures enfants issus du mariage du sieur Jean Frédéric Schreiner maître maçon à Strasbourg avec dame Anne Marie Klein sa veuve en secondes noces pour leur être avenu dans la succession dit sieur Schreiner père dans celle de dame Salomé Eisenbeis son épouse en premières noces et dans la succession e Sophie Schreiner décédéé en minorité.
Le sieur Schreiner père et son épouse née Eisenbeiss ont acquis le dit immeuble durant la communauté qui avait existé entre eux des père et mère du sieur Schreiner par contrat reçu Me Hatt alors notaire à Strasbourg le 20 décembre 1824 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 18 janvier 1825 vol. 175 n° 48 pour la somme de 2000 francs (…) acquittée ainsi que il résulte de l’inventaire du sieur Schreiner fils dressé par le notaire Grimmer le 3 mars 1841 et celui dressé après le décès de la Dele Schreiner née Eisenbess par le même notaire le 11 novembre 1831. Au décès de la dame Schreiner née Eisebeiss, la moitié de la maison sus indiquée est restée la propriété du sieur Schreiner comme ayant participé pour autant à la communauté de biens réduite aux acquets qui a régi leur union avec sa première épouse susnommée aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Stoeber l’ainé vivant notaire à Strasbourg le 15 mars 1815 et l’autre moitié est avenue à Charles Frédéric Schreiner et à Sophie Schreiner aussi susnommés seuls enfans et héritiers de la femme Schreiner née Eisenbeiss ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé après son dècès et déjà susallégué. Le Sieur Schreiner étant mort le 17 février 1841 la moitié de la Maison dont il était propriétaire est échue à Sophie Schreiner et Charles Frédéric Schreiner ses enfants nés de son premier mariage et Marguerite Emilie Schreiner et Frédérique Marie Schreiner ses enfants issus de son second mariage & tous sus nommés ses seuls héritiers ainsi qu’il appert de l’inventaire de sa succession susallégué, à chacun pour un quart de cette moitié ou pour un 8°, au décès de Sophie Schreiner arrivé le 25 décembre 1846, les trois 8° qui lui appartenaient dans la maison dont s’agit sont échus à leur frère germain Charles Frédéric Schreiner et à ses deux sœurs consanguines, les demoiselles Schreiner susnommées ses seules héritières, aux termes de l’inventaire dressé de sa succession par le même notaire Grimmer le 3 février 1847 savoir au sieur Schreiner pour les 4/16 oi 12/48 dit immeuble et aux demoiselles Schreiner à chacune pour un 6° ou 3/48 de l’immeuble. Par suite de ces mutations et au moment de la licitation sus alléguée le sieur Charles Frédéric Schreiner était propriétaire audit immeuble de 30/48 et les demoiselles Schreiner chacune pour 9/48. – moyennant la somme de 3000 francs
acp 430 (3 Q 30 145) f° 24-v du 24.5.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 588 (2243) n° 26 du 26 mai 1854

Natif de Saint-Laurent dans l’Ain, le colporteur Etienne Giraud se marie avec Joséphine Labarbe qui meurt à Strasbourg en 1838. Il devient fabricant d’allumettes chimiques et se remarie avec Louise (Caroline) Heninger, fille de plafonnier
Mariage, Strasbourg (n° 2)
Du troisième jour du mois de janvier l’an 1842. Acte de mariage de Etienne Giraud, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 novembre 1797 à St Laurent (Ain), domicilié à Strasbourg, fabricant d’allumettes chimiques, veuf de Joséphine Labarbe décédée en cette ville le 29 juillet 1838, fils de feu Henri Giraud, Marinier décédé à St Laurent le 16 juin 1810 et de feu Jeanne Carnillac décédée au même lieu le 14 février 1814 Et de Louise Caroline Heninger, mineure d’ans, née en légitime mariage le 5 janvier 1822 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Nicolas Daniel Heninger plafonnier décédé en cette ville le 5 mai 1833 et de feu Salomé Dorothée Solliger décédée en cette ville le 16 juillet 1831 (signé) etienne Giraud, Louise Caroline Heninger (i 2)

Décès, Strasbourg (n° 1440)
Déclaration le 30 juillet 1838 du décès de Joséphine Labarbe agée de 30 ans née à Gray (Jura), colporteuse, épouse d’Etienne Giraud, colporteur, domicilié à Strasbourg morte en cette mairue le 29 du mois courant à huit heures du matin à l’hôpital civil fille de Jean Baptiste Labarbe, menuisier et de Thérèse Poncelet (i 46)

Extrait du registre de population
Registre de population 600 MW 259, f° 361 – hors la porte de Saverne N° 6
Pre. Giraud, Etienne, 1801, St Laurent, fab. d’allumettes chimiques, (à Strasbourg depuis) 31 mai 1838 N° 6603
idem née Henninger, Caroline, 1825, épouse
id. Etienne, 30. 7.bre 1844, Strasbourg, fils
id. Eugène, 21. janvier 1846, Strasbourg, fils
id. Eugénie, 17 mai 1847 Strasbourg, fille
id. Emilie, 6 Xbre 1851, Strasbourg, fille

Etienne Giraud meurt en 1864 en délaissant cinq enfants
1864 (20.9.), Me Grimmer
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Etienne Giraud, fabricant d’allumettes, Louise Caroline Heninger sa femme ban de Strasbourg et de la succession du Sr Giraud, décédé le 10 mai 1864 – à la requête de la veuve comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et comme tutrice de ses cinq enfants nommés, Etienne, Auguste, Eugénie, Edmond et Emilie Giraud
acp 536 (3 Q 30 251) f° 26-v du 24.9. (succession déclarée le 26 octobre 1864) Communauté, mobilier et marchandises 4154, argent comptant 2000
Succession, garde robe 180
Idem f° 96-v du 18.10. (vacation du 15 octobre) Communauté, Une maison ban de Strasbourg hors la porte de Saverne N° 9
Une maison dit lieu N° 1
Une maison dit lieu N° 2
Une maison Impasse Thomann N° 3
créances 6329
Description des titres des maisons

Liquidation correspondante
1867 (16.3.), Me Hoffherr
Liquidation de la communauté de biens qui a existé entre Etienne Giraud, fabricant d’allumettes à Strasbourg décédé le 10 mai 1864 et Louise Caroline Henninger sa femme – à la requête de la veuve comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et comme tutrice de ses enfants mineurs, 2) Eugène Giraud, fabricant d’allumettes à Strasbourg, 3) Eugénie Giraud épouse de Charles Walter, employé à Mulhouse
acp 561 (3 Q 30 276) f° 95 du 26.3. Communauté immobilière 1. Une maison maison hors la porte de Saverne n° 9
2. une maison hors la porte de Saverne n° 1
3. maison hors la porte de Saverne n° 2
4. un jardin ban de Strasbourg canton zwischen des Wegen
5. une maison rue Marbach n° 9
6. maison impasse Thomann n° 3
Communauté mobilière, mobilier 4154, argent 2000, créances 6328 (total 12.483) frais 246, reste 12.337
Succession du Sr Giraud, moitié de la communauté 6118, garde robe 180 (total 6298)
Droits des enfants (…)

Louise Caroline Henninger meurt en 1867

1868 (18.1.), Me Hoffherr
Inventaire de la succession délaissée par Louise Caroline Henninger veuve d’Etienne Giraud, décédée ban de Strasbourg le 3 décembre 1867, à la requête de 1) Eugène Giraud, fabricant d’allumettes à Strasbourg, 2) Charles Walter, aubergiste et Eugénie Giraud sa femme à Strasbourg, 3) le mandataire de Charles Petiti mécanicien à Strasbourg comme tuteur de Edmond et Emilie Giraud, 4) Auguste Weiss, notaire, représentant Etienne Giraud, majeur absent
acp 569 (3 Q 30 284) f° 42 du 23.1. (succession déclarée le 27 juin 1868) Communauté, mobilier 3156
Succession, mobilier 470
acp 570 (3 Q 30 285) f° 24 du 2.3. (vacation du 20 février) portant récolement de l’Inventaire de la succession du Sr Etienne Giraud son mari

Liquidation de la communauté Giraud
1868 (3.8.), Me Hoffherr
Liquidation et partage communauté de biens qui a existé entre Etienne Giraud, fabricant d’allumettes à Strasbourg décédé le 10 mai 1864 et Louise Caroline Henninger sa femme à Strasbourg, de la succession su Sr Giraud décédé le 10 mai 1864 et de la d’un côté de la De Giraud décédée le 31 décembre 1867
entre 1) Eugène Giraud, fabricant d’allumettes à Strasbourg, 2) Charles Walter,employé au chemin de fer et Eugénie Giraud sa femme à Strasbourg, 3) Charles Petiti, mécanicien au chemin de fer de l’Est à Strasbourg comme tuteur d’Edmond Giraud et Emelie Stéphanie Giraud et comme administrateur des biens d’Etienne Giraud, présumé absent
acp 575 (3 Q 30 290) f° 8 du 6.8. – Communauté, prix des immeubles vendus 37.950, intérêts et loyers 1202 (total 39.152), Masse passive 1374, reste 37.778
Succession de Mr Giraud, moitié de la communauté 18.889
Succession de Mde Giraud, moitié de la communauté 18.889, vente mobilière 3120, créances sur Eugène Giraud 4103, créances Walter 2769, Loyers 683, intérêts 196 (total 27.762) Masse passive 12.469, reste 17.293
Droits des parties (…)
Approbation de la liquidation qui précède, 3 août

Les héritiers Giraud vendent les immeubles aux enchères. Le marchand de charbons Michel Mack acquiert la maison rue Thomann

1868 (10.4.), Me Hoffherr
Cahier des charges, 27 février – immeubles des successions d’Etienne Giraud, fabricant d’allumettes et de Louise Caroline Heninger vivant conjoints à Strasbourg, à la requête de 1) Eugène Giraud, fabricant d’allumettes à Strasbourg, 2) Eugénie Giraud épouse de Charles Walter, aubergiste à Saverne, 3) Charles Petiti, mécanicien à Strasbourg agissant en qualité de tuteur d’Edmond Giraud et Emelie Stéphanie Giraud ces deux mineurs, 3) Auguste Weiss représentant Etienne Giraud domicilié en Amérique – acp 570 (3 Q 30 285) f° 24 du 2.3.
acp 572 (3 Q 30 287) f° 38 du 13.4. – Adjudication définitive le 10 avril (…)
7. maison impasse Thomann n° 3
Michel Mack, marchand de charbons à Strasbourg moyennant 5100 francs

Originaire de Wingersheim, Michel Mack épouse en 1859 Marie Anne Vogt native de Mertzwiller
Mariage, Strasbourg (n° 356)
Du 28° jour du mois de juillet 1859, Acte de mariage de Michel Mack, majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 octobre 1833 à Wingersheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, journalier, fils de Joseph Mack, journalier domicilié à Wingersheim, ci présent et consentant, et de feu Catherine Schmitt décédée à Wingersheim le 31 janvier 1854 et de Marie Anne Vogt, majeure d’ans, née en légitime mariage le 1 octobre 1830 à Mertzwiller (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, servante, fille de Michel Vogt, barbier, et de Madeleine Breiner, sans état conjoints domiciliés )à Uhrwiller (Bas Rhin) – il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) Mack, Vogt (i 31)

Le marchand de chiffons Michel Mack et Marie Anne Vogt vendent la maison au casernier Jean Chrétien Bünger

1874 (19.11.), Me Koerttgé
Michael Mack, Lumpenhändler, und seine Ehefrau Maria Anna Vogt bede zu Straßburg wohnhaft
an Johann Christian Bünger, Casernenwärter wohnhaft in der Artillerie Caserne dahier
von einem in Straßburg Thomannsgäßchen N° 3 gelegenen Hause nebst zugehörd. Erwerbstitel, der Verkäuffer Kauf laut Versteigerungs akt vor Notar Hoffherr errichtet am 2. Aprilis 1865 von den Kindern der verstorbenen Eheleute Stephan Giraud und Caroline Henninger, Kaufpreis beträgt 5000 franken ist baar bezahlt, Besitz und Genuß Antritt 29. September 1874. Steuern u. Abgaben vom 1. Oktober l. J. an
acp 633 (3 Q 30 348) f° 91 du 20.11.



1, rue des Récollets


Rue des Récollets n° 1 – V 19 (Blondel), N 1257 puis section 63 parcelle 13 (cadastre)

Maîtres d’ouvrage, Louis Denis de Gallahan (1767-1769) puis Emile Becker (1871)


Façades, portail, bâtiment arrière (2016)

La maison se trouve à côté de la poterne Saint-André face à l’église des Récollets. L’architecte du comte palatin Jean Schoch la vend en 1617 au tailleur Jean Grisel venu de Neuchâtel. Le notaire Jean Georges Redslob auquel elle est revenue par règlement judiciaire la vend en 1672 au pasteur Jean Frédéric Mürsel qui fait réparer l’encorbellement en 1677 en remplaçant les poutres et en le raccourcissant d’un demi pied. Le maître maçon Michel Erlacher qui deviendra chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame supprime une cheminée à l’extérieur de sa maison et agrandit les fenêtres. Il y fait sans doute des travaux qui en portent la valeur minimale de 1 750 livres en 1735 à 2 500 livres en 1741.
Sa petite-fille la vend en 1765 au baron Louis Denis de Gallahan, conseiller intime et grand veneur du margrave de Bade, qui la fait reconstruire entre 1767 et 1769 par le maître maçon Jean Laurent Gœtz : les préposés indiquent l’alignement à suivre puis autorisent un balcon en 1767, la distribution intérieure fait l’objet d’un rapport en 1769 (chauffage dans les différentes pièces) puis en 1772 (cuisine au-dessus du portail). Monique Tanisch, peintre, devient locataire en 1784.
Le lieutenant-colonel Charles Louis de Weitersheim et Marie Louise de Gallahan émigrent. La maison devenue bien national est acquise par l’officier de santé Edme Champy qui la vend en 1798 à Charles Schulmeister, connu pour avoir été un agent de Napoléon à l’étranger.

1725, Brûlée sud face est

Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) La maison est celle à droite du pont (est), à gauche du bâtiment formant poterne (ouest, en haut à droite)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 82 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sud se trouve à gauche du repère (a) : portail et quatre fenêtres au rez-de-chaussée, cinq fenêtres à chacun des deux étages surmontés d’un étage mansardé. La façade vers le canal se trouve à droite du repère (a) : chaque niveau a huit fenêtres, les deux travées centrales en avant-corps comprennent un balcon au premier étage. La cour Z représente l’arrière ((2-3) de la façade sur rue, l’arrière (1-2) de la façade sur quai, le bâtiment (1-4) au fond de la cour et le mur (3-4) à l’ouest. D’après le plan, le jardin qui se termine en pointe vers la rue des Récollets est entouré d’une grille de fer de trois mètres de haut.
La maison porte d’abord le n° 18 de la rue Brûlée (1784-1857) puis le n° 3 de la rue des Récollets (1858-1871) avant de prendre le n° 1.


Cour Z – Escalier établi en 1894 vers le jardin (dossier de la Police du Bâtiment)

Le cadastre porte que le négociant Daniel Ehrmann reconstruit en 1869 la maison. Elle est incendiée lors du bombardement de la ville en 1870. Le conducteur des ponts et chaussées Emile Becker l’acquiert en 1871 et la reconstruit en même temps que la voisine à l’angle de la rue Brûlée après avoir cédé à la Ville un terrain de 20,76 mètres carrés à des fins d’alignement. La nouvelle construction comprend un rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie et un quatrième étage en pans de bois. La disposition autour de la cour reste la même qu’en 1830 ainsi que celle des ouvertures sur la façade. Certains éléments comme le portail sont manifestement ceux du bâtiment antérieur. La Ville loue au propriétaire le jardin le long du quai devant le bâtiment par décision du Conseil municipal le 24 juillet 1872. L’huissier de justice Léopold Bauer qui vient d’acheter la maison fait construire en 1894 un escalier dans le jardin. Comme le sol de la rue est relevé de 62 centimètres après la démolition de l’église des Récollets, les volets du rez-de-chaussée qui s’ouvrent vers la voie publique ne sont plus à la hauteur réglementaire en 1908. Des travaux au titre des dommages de guerre ont lieu en 1952. Le copropriétaire Jacques Weyl est autorisé en 1975 à aménager les combles.


Balcons vers le quai (mars 2014) – Façade sud (avril 2016), détails (novembre 2019)

novembre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Schoch, architecte au service du comte palatin
1617 v Jacques Grisel, tailleur, et (1602) Ursule Spach, veuve de Melchior Held, puis (1637) Marguerite Ipper, veuve du farinier Georges Stiegler – luthériens
1660* adj Jean Georges Redslob, notaire, et (1650) Anne Ursule von Türckheim puis (1655) Marie Salomé Gambs – luthériens
1672 v Jean Frédéric Mœrsel, pasteur à Bischheim et Hœnheim, et (1668) Rosine Gertrude Gerlé – luthériens
1692 h Joseph Lautenschlager, maître maçon, chef de chantier, et (1660) Catherine Barth veuve de Michel Braun puis (1667) Dorothée Mœrsel – luthériens
1712 h Jean Michel Erlacher, maître maçon, chef de chantier, et (1707) Anne Marguerite Lautenschlager, (1735) Anne Catherine Borst, (1739) Marie Salomé Vierling, (1741) Marie Marguerite Ellès – luthériens
1760 h Jean Samuel Geyler, sellier, et (1757) Jeanne Henriette Borsch – luthériens
1765 v baron Louis Denis de Gallahan, conseiller intime et grand veneur du margrave de Bade, et Marie Josèphe de Russenstein puis Marie Anne de Lehrbach – catholiques
1784 h baron Charles Louis de Weitersheim, capitaine, et (1776) Marie Louise de Gallahan – catholiques
1795 v Edme Champy, chirurgien de l’armée, et (1794) Eléonore Monnier
1798 v Charles (Louis) Schulmeister, fabricant de tabac, et (1792) Louise Charlotte Unger
1803 v Jacques Michel Grauel, chef de bureau de l’état civil, et (1790) Marie Elisabeth Kolb – luthériens
1836 v Louis Daniel Abraham Duprat, directeur de l’octroi, et (1795) Catherine Salomé Mannberger
1841 h Henri Daniel Ehrmann, négociant, et (1819) Louise Victoire Adélaïde Duprat
1871 v (Jacques) Emile Becker, conducteur des ponts et chaussées puis professeur de dessin, et (1861) Emilie Roos
1894 v Léopold Bauer, huissier de justice, et Claire Levy

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 750 livres en 1735, 2 500 livres en 1741, 2 250 livres en 1760, 2 200 livres en 1764

(1765, Liste Blondel) V 19, Jean Samuel Geiler
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) de Gallahan (Noblesse), 19 toises, 5 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1257, Dupra / Duprat, Daniel – maison, sol – 3,75 ares

Locations

1620, colonel de Schœnberg, gouverneur à Mannheim
1687, Christophe Frey, messager
1688, Jean Michel Bœrs, messager
1773, Jacques Ignace Flocard, secrétaire de l’Intendance d’Alsace
1773, François Charles Barth, assesseur des XXI
1779, M. de Calembourg
1784, Jean Benoit Scherer, employé du Roi au bureau des affaires étrangères
1784, Monique Tanisch, peintre
1794, Edme Champy, chirurgien de l’armée (futur propriétaire)
1809, Anne Marie Charpentier, fille de Marguerite Achard veuve de Jacques Charpentier
1823, Marguerite Salomé Fabian femme du capitaine Pierre Marie Descaves
1872, Jean Baptiste Cuny, conservateur des hypothèques
1872, Fabricius, directeur de l’octroi

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1677, Préposés aux affaires foncières (VII 1365)
Après visite des lieux, les préposés autorisent Jean Frédéric Mürsel, pasteur à Bischheim, à remplacer les poutres de son encorbellement qu’il s’engage à raccourcir d’un demi pied

(f° 75-v) Freÿtags den 13. Julÿ – H. Johann Friderich Mürsel, Überhang
H. Johann Friderich Mürsel, Pfarrer Zu Bischheim haltet an, Ihme Zuerlauben, daß Er in seinen überhang, so Er sehr bawfällig, an deßen behaußung beÿm Andreßen Thörlein gelegen, Sÿben newe balcken einlegen dörffe, were Zugleich willens mit dem überstoß vmb ein halben Schuhbreit hienein wahrts Zufahren vnd solchen vmb so viel kürtzer Zumachen, Erkannt ist beÿ eingenommenen Augenschein im begehren, gleich andern auch bescheh. willfahrt worden.

1712, Préposés aux affaires foncières (VII 1385)
Le maçon Michel Erlacher est autorisé à supprimer une cheminée à l’extérieur de sa maison à côté de la poterne Saint-André et à agrandir les fenêtres

(f° 80) Montags den 12. 7.bris 1712. – Michael Erlacher
Augenschein eingenommen an Mr. Michael Erlachers, des Maurers neben St. Andreßen Thörlein gelegenen behaußung, daran Er das außwendig daran außgeführten Camin Hinweg brechen auch die fenster Vergrößerin laßen will. Erk., Willfahrt.

1767, Préposés aux affaires foncières (VII 1412)
Le maître maçon de M. de Gallahan demande en mai 1767 l’alignement à suivre pour reconstruire sa maison face à l’église des Récollets. Les préposés répondent que la rue devra avoir 18 pieds de large. Le maître maçon Jean Laurent Gœtz est autorisé en juin à établir un balcon à la maison de M. de Gallahan moyennant 6 livres.

(f° 79) Dienstags den 12.ten Maÿ 1767. – H. von Gallenhaan
der Maurermeister von H. NN. von Gallenhaan bittet umb anweißung der fluchtlinie nach welcher das hauß gegen der franciscaner Kirch zu bauen seÿe.
Erkannt, solle die flucht genommen werden, damit die gaß neben gedachter Kirch überall 18 schuh in der breite behalte.

(f° 86-v) Dienstags den 21 Junÿ 1767 – H. von Gallenhaan
H. Joh: Lorentz Götz der Maurer nôe. H. von Gallenhaan bittet umb erlaubnus an deßen hauß gegen der franciscaner Kirch einen Balcon gegen dem graben zu machen
Erkannt, willfahrt gegen einmahliger bezahlung 6 lb (dt. in instanti 6 lb. s.)

1768, Préposés aux affaires foncières (VII 1413)
M. de Gallahan demande l’autorisation de faire s’écouler un égout en aval de l’abreuvoir à côté de l’Intendance. Les préposés refusent en proposant soit de le diriger en avant du pont soit à l’extrémité de la voûte qu’il a déjà construite. Une lettre de M. de Gallahan à son mandataire est jointe au registre.

(f° 18-v) Dienstags den 3. Maÿ 1768 – H. von Gallenhaan
H: von Gallenhaan läßt umb erlaubnus bitten einen dohlen auß seinem hauß neben die Intendance unter der tränck durch in den weiten Graben zu leiten.
Erkannt, soll der H. baw Inspector examiniren und rapportiren.

(35-v) Donnerstags den 11. Aug. 1768. – H. von Gallenhahn
H. von Gallenhahn läßt nochmahlen umb erlaubnus bitten dem dohlen an seinem hauß neben der Intendance grad unter der tränck in den weiten graben Zu leiten.
Erkannt, abgeschlagen, solle denselben schrägs in den Stattdohlen richten welche seinen außlauff unter der bruck hatt, oder aber am ende seines schon gemachten gewölbs eine fausse decente auff das Allmend mit einer Steinern platt bedeckt machen laßen.
(Joint) Rartudlac*, 24. juillet 1768. Monsieur, a mon dernier sejour a Strasbourg L’architecte m’a montrés le Canal de ma maison et L’endroit ou il doit S’Ecouler dans la Riviere qui est a 10 ou 12 pieds au dessous du Lavoire, me disant qu’il n’y etoit pas moyen de faire le decoulement plus haut vers le pont, puisque tout la vilainie restera* dans le Canal et causeroit alors un odeur insuportable dans la maison, si la Maladie dangereuse de Madame de gallenhan n’auroit pas pressés mon retour j’aurois eu l’honneur de vous faire ma cour, pour vous suplier monsieur de permettre que mon architecte ose faire le decoulement du Canal à l’Endroit où il le trouve Convenable puisqu’il pretends que cela ne pourra donner aucun mauvais odeur aux gens qui lavent, L’Eau Emportant du bord la vilainie qui sort du canal. vous m’obligeres donc jnfiniment Monsieur si vous vouliez bien me temoigner la bonté de permettre audit architecte de mener ce canal à L’Endroit jndiqués, ayant eu déjà beaucoup de depsnses a ce sujet. j’ai l’honneur d’être avec la Consideration la plus parfaite, Monsieur, votre tres humble et tres obeissant servieur, De gallahan

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1769, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Gœtz expose aux préposés les travaux que M. de Gallahan fait en 1769 dans sa maison près du Chapelet : sous-sol, différentes pièces du rez-de-chaussée, premier et deuxième étages. Il fait aménager en 1772 une cuisine au-dessus du portail.

(p. 188) Freÿtags den 16.ten Junii 1769. – S. T. Hr von Gallenhan will in seiner ane dem Roßen Krantz gelegenen behaußung im souterrain gegen dem graben eine Kuchen mit Herd und Caminschoß machen, das rohr mitten durchs gebäu am gäbel hinauf, von allem holtz entfernt.
Hinden daran einen Bauchkeßel das Zugloch in obbeschriebenes Camin führen, von allem holtz entfernt. In der rez de chaussée rechter hand eine Stube gegen dem graben, hinden daran eine anti chambre mit einem frantzösischen Camin und gewölb wohl Versehen setzen, das rohr an der haubtmaur hinauf von allem holtz entfernt. Darneben eine Cammer mit frantzösischem Camin und Gewöhl wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt.
Wiederumb darneben eine Cammer mit frantzösischem Camin und Gewölb Wohl Versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt..
Im ersten stock einen Saal mit frantzösischem Camin und Gewölb versehen setzen, das rohr mitten durchs gebau von allem holtz entfernt.
Im nemlichen stock in der nebens Cammer ein frantzösisch Camin mit Gewölb wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt.
Iù Zweÿten stock lincker hand der steeg eine Kuchen mit heerd und Camin schoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Im nemlichen stock einen Saalon mit einem frantzösischen Camin und gewölb Wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt, Erkannt, Willfahrt. – Hr Götz.

(p. 258) Mittwoch den 17.ten Junii 1772. – S. T. Herr von Gallehan, Will in seiner beÿ dem Roßen Crantz gelegenen behausung über dem thor im ersten stock eine Kuchen mit Herd und Caminschoß machen, das rohr mitten durchs gebäu, Von allem holtz entfernt. Erkannt, Willfahrt. – Hr Götz.

Description de la maison

  • 1735 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, à l’étage de même un grand poêle, chambres, vestibule, cabinet, à l’arrière une remise où se trouve l’écurie, à l’étage le fenil, deux petits bâtiments au-dessus du portail où se trouvent un petit poêle et un vestibule, le passage est couvert de dalles, la cave est solivée, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances à la somme de 3500 florins
  • 1741 (billet d’estimation traduit) la maison comprend une entrée, une cour, des écuries, un puits au premier étage, au rez-de-chaussée un poêle, cuisine, autre poêle, chambre et vestibule, à l’étage trois poêles, trois chambres, cuisines et vestibule, le passage est dallé, le comble renferme des greniers dallés, les pignons sont en pierre, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 5000 florins
  • 1760 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances à la somme de 4500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Récollets

nouveau N° / ancien N° : 33 / 18
Grauel
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 372 case 3

Duprat Daniel à Strasbourg

N 1257, maison, sol, Rue brulée 18
Contenance : 3,75
Revenu total : 505,95 (504 et 1,95)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 57 / 46
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1268 case 2

Duprat Daniel
1863 Ehrmann Henry Daniel, veuve
1872 Becker Emil conducteur des ponts et chaussées à Strasbourg
1896/97 Bauer Leopold, Gerichtsvollzieher / Wittwe Klara geb. Levy und Miteigenthümer
(ancien folio 1016)

N 1257, maison, sol, Rue des récollets 3
Contenance : 3,75
Revenu total : 505,95 (504 et 1,95)
Folio de provenance : (372)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 57 / 53
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
1871, Maisons détruites pendant le blocus – Ehrmann Daniel f° 1016, N 1257, revenu 504

N 1257, maison
Revenu total : 1051,95 (1050 et 1,95)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : 1268 Bericht.
Année d’entrée : 1877
Année de sortie : 1885
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 73 / 58
fenêtres du 3° et au-dessus : 37 / 30
1877 – Becker Emil f° 1268, N 1257, Haus, Reinertrag 1050, Neubau, vollendet 1869, steuerbar 1872, besteuert 1877

N 1257, maison, rue des récollets 1
Revenu total : 759,95 (758 et 1,95)
Folio de provenance : 1268 II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1885
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 73 / 58
fenêtres du 3° et au-dessus : 37 / 30
1885, Augmentations – Becker Emil f° 1259-I, N 1255, maison, Reinertrag 700, Berichtigung, 1882
d° f° 1268-I, N 1257, maison, Reinertrag 758, Berichtigung, 1882
Diminutions – Becker Emil f° 1259-I, N 1255, Haus, Reinertrag 934, Vergrößerung, 1882
d° f° 1268-I, N 1257, maison, Reinertrag 1050, Vergrößerung, 1882

Cadastre allemand, registre 32 p. 523 case 3

Parcelle, section 66, n° 13 – autrefois N 1257
Canton : Franziskanergasse N° 1 – Rue des Récollets
Désignation : Hf, Whs (u. N. G.)
Contenance : 3,84
Revenu : 6000
Remarques :

(Propriétaire), compte 1786
Bauer Leopold Wte. u. Miteigentümer
(691)

Cadastre allemand, registre 32 p. 523 case 4

Parcelle, section 66, n° 14 – autrefois N 1257.p [biffé] – aus den Wegen
Canton : Franziskanergasse N° 1 – Rue des Récollets
Désignation : Hg. [biffé] – Hf,
Contenance : 1,57

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33))

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 144 Brulée p. 269

18
lo. Doyen, subdelegué de L’intendance – Privilegié
lo. Damisch, Monique & Ursule, 2 sœurs, Peintre – Echasses

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Franziskanergasse (Seite 40)

(Haus Nr.) 1
d’Oleire, Buchhändler. 0
Bauer, Wwe. E A
Masson, Vers.-Direktor. 2
Zahn, Polizeidirektor. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 857 W 109)

1, rue des Récollets (1871-1989)

Le propriétaire Becker reconstruit en 1871 la maison incendiée d’après le nouvel alignement en cédant à la Ville un terrain de 20,76 mètres carrés. La nouvelle construction comprend un rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie et un quatrième étage en pans de bois. La Ville loue le jardin le long du quai devant le bâtiment par décision du Conseil municipal le 24 juillet 1872. Le nouveau propriétaire Léopold Bauer fait construire en 1894 un escalier dans le jardin. Le ravalement que demande la Ville en 1903 est reporté d’un an pour attendre que l’église des Récollets soit démolie. Comme le sol de la rue est relevé de 62 centimètres, les volets du rez-de-chaussée qui s’ouvrent vers la voie publique ne sont plus à la hauteur réglementaire (1908). Des travaux au titre des dommages de guerre ont lieu en 1952. Le copropriétaire Jacques Weyl est autorisé en 1975 à aménager les combles, l’architecte des Bâtiments de France accorde des vasistas au lieu de lucarnes.

Sommaire
  • 1871 – Rapport de l’agent voyer suite à la demande du sieur Becker de reconstruire la maison incendiée suivant coupe en marge de la pétition (non jointe) rue des Récollets (n° 1) et rue Brûlée (sans numéro). « L’alignement à suivre est indiqué au plan ci-annexé par une ligne rouge AB par suite duquel le Sr Becker aura à céder à la ville une bande de terrain d’une surface de 20 m 76 c mètres carrés compris entre les lettres BCD ». La nouvelle construction aura un rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie et un quatrième étage en pans de bois. La hauteur maximale autorisée est de 13,85 mètres.
  • 1877 – La veuve Adolphe Weyer demande au nom du propriétaire Becker l’autorisation de convertir les devantures des magasins en croisées de logements
    Rapport de l’agent voyer suite à la demande de la veuve Weyer, bâtiment sis rue des Récollets n° 1 et rue Brûlée n° 27
  • 1884 – L’entrepreneur J. Osswald demande au nom du propriétaire Becker l’autorisation de ravaler et de repeindre les maisons sises 27, rue Brûlée et 1, rue des Récollets – Autorisation
  • 1889 – Rapport après qu’un locataire s’est plaint de mauvaises odeurs provenant de la fosse d’aisances. Les cabinets d’aisance sont bien aérés et conformes au règlement.
  • 1894 – L’entrepreneur J. et E. Klein (1, rue Fritz) demande l’autorisation de faire un escalier dans le jardin et un raccord aux canalisations dans la propriété Bauer – Dossier, demande ajournée – Autorisation qui se réfère à la location du jardin devant le bâtiment par décision du Conseil municipal le 24 juillet 1872 – Dessin de l’escalier – Travaux terminés, octobre 1894
    1894 (avril) – Le maire notifie la veuve Becker, demeurant à Nancy, et son gérant Henri Orth de faire ravaler la façade du 1, rue des Récollets – Travaux terminés, octobre 1894
    1894 – Le maître maçon A. Matter (7, rue des Aveugles) demande au nom du sieur Bauer l’autorisation de ravaler la façade au bâtiment sis 1, rue des Récollets et quai Lezay Marnesia – Autorisation
  • 1897 – Rapport sur un feu de cheminée
  • 1903 – Le maire notifie la veuve Claire Bauer de faire ravaler la façade du 1, rue des Récollets – Elle demande d’attendre que le démolition de l’église des Récollets soit terminée. L’église est démolie, avril 1904 – Le ravalement est terminé, septembre 1904
    1904 – Les frères Levy (140, Grand rue), peintres, sont autorisés à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1908 – La Police du Bâtiment constate que plusieurs volets à moins de 2,20 mètres de hauteur s’ouvrent vers la voie publique (1,75 mètre). La fenêtre derrière certains d’entre eux est murée. Le service d’architecture indique que le trottoir a été relevé de 62,50 centimètres, le maire renonce à exiger que les volets soient transformés. L’affaire se poursuit cependant. Travaux terminés, février 1909.
  • Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, veuve Becker. 1905, Remarques en trois points (dont l’un touche à la loge du portier).
    Extrait du contrat de vente (1894) entre la veuve Jacques Emile Becker et Léopold Bauer concernant la loge du portier dont l’acquéreur aura la jouissance révocable.
    Rapport au Conseil municipal sur les poursuites judiciaires à engager contre le propriétaire qui refuse de faire les travaux. Le Conseil municipal approuve le 22 novembre les poursuites contre la veuve Becker. L’amende est prononcée. Courrier de la veuve Bauer à l’adjoint Dominicus. Nouvelle mise en demeure
    1907, 1909, 1912, rien à signaler
    Commission des logements militaires, 1915, propriétaire, veuve Bauer. Remarques en 10 points
    1920, rien à signaler
  • 1913 – La Division I demande dans quelles conditions Claire Bauer née Levy peut être autorisée à aménager un magasin dont l’accès se ferait par le quai (c’est-à-dire en passant par le terrain dont le propriétaire a la jouissance)
  • 1922 – Le peintre en bâtiment Jules Arnheiter (rue Finkwiller) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Accord
  • 1923 – Rapport selon lequel les architectes Gabel et Keck seront autorisés à titre révocable de construire un hangar dans la cour pour servir à l’exploitation industrielle du rez-de-chaussée – L’affaire n’a pas de suite
  • 1931 – Le locataire Goettelmann (bâtiment arrière, 4° étage) se plaint que la propriétaire (demeurant sur place au premier étage) a coupé l’eau – Le locataire a de nouveau l’eau courante, janvier 1932
  • 1951 – Rapport des pompiers. Fausse alerte à cause d’une cheminée qui tire mal.
    Le maire écrit à Mme Lehmann-Bauer, propriétaire (16, avenue de la Paix) pour qu’elle supprime le conduit de fumée d’un chauffage central. – Le maire prend un arrêté à l’encontre du propriétaire, juillet 1952. – Travaux terminés, août 1952.
  • 1952 – L’entreprise Œsch (7, place d’Austerlitz) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour faire des travaux au titre des dommages de guerre.
  • 1957 – La Police du Bâtiment constate que Renée Kœnig (bonneterie Rex) a posé sans autorisation une inscription sur la devanture 1, rue des Récollets. – Demande – Accord
  • 1968 – Le maire notifie Marthe Lehmann-Bauer (12, rue des Bonnes Gens) de faire ravaler la façade – Devis (entreprise Léon Schwab 37, rue des Frères, Kampmann rue des Poules, Roger Tomat route de Colmar)
    Rapport technique par Charles Adam, architecte à la Police du Bâtiment (ravalement, toiture couverte d’ardoises)
    Autorisation d’occuper la voie publique – Travaux terminés, décembre 1968 – Ravalement exempté de droits de voirie – Factures A. Zissel et Compagnie, impasse des Maçons (toiture), J. Grunewald à Schiltigheim (peinture), Ernest Krieger à Willgottheim (volets), Roger Tomat (crépissage)
  • 1975 – Jacques Weyl (rue de Lausanne) demande l’autorisation d’aménager les combles (125 m², section 66 parcelle 13) – Photographies – Les travaux consistent à démolir les cloisons des mansardes, refaire la toiture, remplacer les mansardes côté cour par une terrasse, prolonger l’escalier principal jusqu’au quatrième étage. – Le maire transmet le dossier en observant que les nouvelles lucarnes seront identiques à celles qui existent, les baies à la limite de propriété pourront être agrandies. – Dessins – Le maire et l’architecte des Bâtiments de France émettent un avis favorable – Le préfet accorde le permis de construire le 21 octobre 1975. L’architecte des Bâtiments de France accorde des vasistas en verre gris (dessins), ce qui exige un avenant au permis de construire. Le préfet accorde le nouveau permis de construire le 25 mars 1976. Le contrôle du 28 septembre 1976 constate que les travaux en façade ne sont pas conformes aux conditions particulières, les baies à la limite des terrains appartenant à la Ville ayant été agrandies sans autorisation. Les baies ont été remises en leur état primitif, mars 1977. Travaux terminés, conformes aux plans, mai 1978
    Le préfet accorde un permis de construire pour installer un ascenseur et modifier la toiture, 13 mai 1977. Travaux terminés, juin 1980.
  • 1980 – Le maire notifie Mme Jacqueline Levy Willars (Paris XVI°) de faire ravaler les façades. La destinataire transmet le courrier à Armand Hassan, syndic de la copropriété, qui demande un délai en 1980 puis en janvier 1982
    1985 – L’entreprise Fregonese (Mundolsheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable aux travaux (décaper les pierres de taille, remplacer des allèges) – La Ville accorde une subvention
  • 1989 – Jacques Weyl demande l’autorisation de remplacer trois tabatières par des vasistas lors de la réfection de la toiture sur le bâtiment au fond de la cour – Dessins – Arrêté portant prescriptions relatif à une déclaration de travaux (1990), les travaux sont autorisés mais le niveau supérieur des combles ne pourra être aménagé, sa hauteur étant insuffisante. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, mai 1990.

Relevé d’actes

Architecte au service du comte palatin, Jean Schoch vend la maison près de la poterne Saint-André à Jacques Grisel

1617 (1. tag August), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 192
Erschÿnen h. Lorentz Volpert geweßenen postbott alls beuelch v gewalthaber des Ehrenvesten Johann Schoch Churfürstlicher pfaltzgräflichen Buwmeister (verkaufft)
dem Ehrenhafften Jacob Grÿßell Mit beÿstand der Ehrenhafften hannß Peter Eberle Seÿler v hans Werner Eyd vnd herr Wolffang hanen
Ihme huß hoffestatt hofflin Vnd Stallung mit allen Iren gebeud geleg. Inn der S S beÿ Sanct Andres therlin, einseit neben der Almendt ane er Statt Innern Graben, andersÿt nebent (-) stoßend hinden vff dem Murrhoff, dauon gend Zwelff guldin gelt vff Mariæ Verkhündigung abloßig mit 300 gulden S w hanns Jerg Küpssen Ehegemaheln, Mehr Zwen guld. in geld vff Johannis Baptistæ loßig m. 50. guld. S w den Armen weÿßen kindern, Weÿther dritthalb guldin gelt. vff sanct Michaels tag lößig mit 70 guldin S w dem Ehrenvesten hannß Jacob von Kippenheim Zu Oberkirch vnd dann Zweÿ pfund ewigs Ehrschetzigt Zins den Stifftherrn Zu All heilig vf den heÿligen Weÿhenacht tag Sunst ledig vnd eÿg, V. All Rcht der Khauff vber solche beschwerd. für 200 pfund

Originaire de Neuchâtel en Suisse, Jacques Grisel se marie en 1602 avec Ursule Spach, veuve de Melchior Held, fils du consul Abraham Held, qu’elle avait épousé en 1586.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 41-v n° 139)
1586. Eodem die [Dominica Trinitatis] H. Melchior Held vnd Ursula Herrn Ulrich Spachen nachgelaßene dochter. eingesegnet d 14. Junÿ (i 46)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 356, n° 41) 1586. Melchior Held Hrn Abraham Helden des regirenden herrn Ammeisters sohn, vnd Jungfraw Ursula Herrn Ulrich Spachen hinterlaßen tochter. Eingesegnet zu S. Thoman (i 186)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 160, n° 62)
1602. Doîca 19 post Tr. 10. Octob. Jacob Grisel von welsch Newenburg, Fr. Ursula spachin H. Melchior Helden hind.lassene wittib. Zinst. d. 19. Octob. eingesegnet (i 85)

Jacques Grisel devient bourgeois l’année suivante en s’inscrivant à la tribu des Tailleurs
1603, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 827)
Jacob Greißel vonn Welsch Newenburg, empfahet d. B: Vonn Vrsula Spächin weÿland Melchior Held. seligen Witwen, Will Zun schneideren dienen Vnnd sein Narung für 1000 fl. Actum 14 Julÿ 1603.

Ursule Spach veuve de Melchior Held et femme actuelle de Jacques Grisel demande d’être exemptée des charges sur une somme de 257 florins qui figurent à l’inventaire de son mari. Les préposés refusent d’accéder à la demande contraire au règlement.
1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
(f° 34) Donnerstag den 7. Februarÿ – Zu Fr. Ursulæ Spächin Sachen Ca. dem allhieig. Stall. H. Hannß Michael Heüß.

(f° 176) Sambstag den 22. Junÿ – Ursula Spächin, Jacob Greißels haußfraw, erscheint, Vnd Vbergibt durch Tromeren ein Underthänige flehenliche Supplication, sampt beÿligendem bericht, den man mit gelegenheit mag abhören, ist die Supplication Verleßen worden, berichtet darinnen aber mahlen wie vor dißem, das Irem Vorigen nach ableiben h. Melchior Helden seeligen Vffgerichtem Inventario vff 257. fl. abgangen, welches sie doch ein Zeÿtlang für voll verstalt, vnd pitt Iro solches Vonn Zeÿt des abgangs, Von Zuschreiben vnnd abgehen Zulaßen x Jar neben erkeüt sie sich, vff meiner Herren begehren, die Inventaria vnnd anders so Zum bericht dient, allß bald Zu vberliffern. Erkant, H. Zetzner vnd H. Geiger sollens bedenken vnd befürdern, soll nichts vbrigs da seinn vnd mögen die dreÿ des Stalls auch darüber gehört werden. B. Mr.

(f° 225) Mittwoch den 21. Augusti – Vor ehrengemelte Herren H. Zetzner, vnd H. Geiger lassen auch ableßen, waß sie vff vorbesagten 13. tag deß Monats, Wegen Ursulæ Spächin, Melchior Helden seeligen Wittwen, Jetz Jacob Kreißels haußfrawen, beder des Stalls halben vbergebenen Supplicationen bedacht, darinnen sie gebetten Iro vonn Zeÿt des abgangs etlicher Irer in den Supplicationen angebener nahrung, den Zusatz abzuschreiben vnnd nach Zulaßen, & das sie nemblichen der meinung, Weÿl Ir begehren wider das Stalls prauch vnnd ordnung. So könn man Iro nicht willfahren, sonndern seÿ sie nochmahlen für sie dreÿ des Stalls Zuweißen, vnnd Iro Zubevehlen vnnd vff Zulegen, dem jenigen Zugeleben vnd nach Zu Kommen waß die Stall ordnung diß orts außweißt vnd mit sich pringt, & weithleuffigern Inhalts im bedacht Sextern N° 43 Zubefinden. Erkant Ist der Herren bedencken gevolgt. N. Mr.
[in margine :] Spächin angezeigt den 26. Augusti 1611. Ist dem Stallschreiber auch angezeigt)

Jacques Grisel et Ursule Spach hypothèquent la maison au profit d’André Dieffenbecher

1618 (24. Februarÿ), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 44-v
(Inchoat. fol. 41.) Erschinen Herr Jacob Grÿsell Burger alhie vnd Frauw Ursula Spächin sein eheliche gemahel (Insonderheit über bemelte Ursula mit beÿstandt undt bewilligung Anthoni Spachen des Schneiders Vndt Hannß Georg Freßel Passament machers burgere alhie Irer nechsten Verwanthen So consentirt d. 21. Januarÿ Anno 1620. so Zum Angelt nach geschriebener Ver underpfandtenen Behaußung Verwend. würt)
habenn in gegensein des Ehrengeachten herrn Andres Dieffenbechers – schuldig seÿen 40 pfund
Dafür Vnderpfand sein soll Hauß hoffestatt höfflin vnd Stallung mit allen Andern Iren gebeüwen gelegen Inn der Statt Straßburg beÿ Sant Andres thörlin Einseit neben der Allmend Anderseit neben Lorentz dreÿger Puluermacher stoßend hinden vf den Murhoff dauon gendt ij lb Ewigs vnd Ehrschätzigs Zinnß vff den Heÿligen Wÿhenacht tag den Stifft herren Zu Allen heÿligen, Mehr xj gulden gelts ablösig mit 300 guldin H. Hannß Georg Kipsen Ehegemahel Item Zwen guldin gelts Wider Käuffig mit 50 guldin den Armen Weÿssen Kindern, Item dritthalben guldin gelts lösig mit 50 guldin alles St. w den Edlen vösten hannß Jacob von Kippenheim Zu Oberkirch, Vnd dann auch Verhafftet für 150 pfund pfenning (…) h. Lorentz Volparth Alß beuelch vnd gewalthaber Herrn Johann Schochen Churfürstlichen Pfaltz gräuischen Bauwmeÿster Sunst freÿ ledig eÿgen

Jacques Grisel et Ursule Spach hypothèquent la maison au profit de l’ancien préteur Jean Frédéric de Botzheim. En marge, quittance délivrée aux enfants et héritiers ‘Ursule Spach, Frédéric et Jeanne Held

1619 (2. tag Nouembris), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 332-v
(Inchoat. fol: 93.) Erschienen herr Jacob Grÿsell burger Alhie Vnnd frauw Ursula Spächin sein Eheliche gemahel
Haben in gegensein des Gestrengen woledlen Vnd Vösten herrn Johann Friderich Von Botzheims Alten Stettmeÿsters der Statt Straßburg – schuldig seÿen 80 pfund pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand sein sollen hauß hoffestatt höfflin Vnnd Stallung mit allen Andern Iren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg beÿ Sanct Andres thörlin Einseit neben der Allmend ane der Statt Innern graben, Anderseit neben Lorentz dreÿer Puluermacher stoßend hinden Vf den Murhoff dauon gend Zweÿ Pfund Ewigs vnd ehrschäftzigs Zinnß den Stifftherren Zu Allen heÿligen, Mehr 12 guldin gelts ablösig mit 300 guldin hanß Georg Kipßen Ehegemahel, Item Zween guldin gelts Widerkheuffig mit 50 guldin den Armen weÿßen Kindern, Item dritthalben guldin gelts lößig mit 50 guldin den Edlen Vesten hannß Jacob von Kippenheim seeligen Erben (…) Mehr verhafftet für 150. pfund pfenning herrn Johann Schochen Churfürstlichen Pfaltzgräflichen Bauwmeistern
[in margine :] Erschienen Jr. Hannß Hartmann von Botzheim Jr. Johann Friderich von Botzheim vermög (…) Gewalt memorials, Befelchhaber in gegensein Friderich Held. und Johannæ Heldin hierinn gemeldter Ursulæ Spächin Kind. mit beÿstand Jacob Kraußelß ihres Stieff Vatters (…) Act. den 16. Aprilis a° 1646.

Jacques Grisel loue un logement au colonel de Schœnberg, gouverneur à Mannheim

1620 (ut spâ [vj. Septembris]), Chancellerie, vol. 439 f° 445-v
(P. fol. 401.) Erschienen der Ehrenhafft vnd Wolgelehrt herr Ludwig Schlecht dißer Zeit des herrn Obristen hebenstetters Kind. præceptor so zu gegen Inn nammen vnd von wegen des herrn Obersten von Schönberg Gubernatoris Zu Manheim Ane eim
So dann herr Jacob Greisell burger Zu Straßburg Am Andern theil,
Vnd haben sich bede parten einer bestandtnus vnd Lÿhenung mit einander vereinbaret vnd verglichen wie volgt, Namblich hatt ermelter Jacob Greisell für sich vnd sein erben Ehrent gedachtem herrn Obristen von Schönberg vßgelühen vnd verlühen, Ein halb Jahr lang so vff dato Angehen solle, Inn sein Greisells behaußung Inn der Statt Straßburg beÿ Sanct Andres Thörlin gelegen Nemblich Zwo stuben, dreÿ Kammer vnd fünff bethstatt Jedes mit einem Ober vnd vnder bett sampt dem schulther Küssen (um) 20 guldin per 15 batzen

Nouveau bail entre les mêmes

1621 (xxij. Februarÿ), Chancellerie, vol. 443 f° 120
(Inchoat. in Prot. fol. 70.) Erschienen der Ehrenuest g. Ludwig Schlecht als befelchhaber des herrn Obristen von Schönberg Gubernatoris Zu Mannheim Ane eim
So dann h. Jacob Greÿsell burger Zu Straßburg An And. theil, vnd haben bede parth. sich einer Leÿhung miteinand. Verglich. wie volgt,
Nemmlich so hatt vorgenannt Jacob Greÿsell für sich & ehren bemeltem H. Obrist von Schönberg vßgelüh. vnd Verlüh. Inn sein Greÿsells behaußung Inn d. St. St. beÿ Sant Andres Thörlein geleg. Nammlich Zwo Stub. dreÿ Khammer vnd fünff Bethstatt Jedes mit eim ober vnd vnd. Beth sampt dem schulther Kiß. hingegen hatt obgelgt h. Ludwig Schlecht der befelchhaber versproch. für ein halb Jahr zu geb. xx gl. p. 15. batz.

Jacques Grisel et Ursule Spach hypothèquent la maison au profit d’André Dieffenbecher

1625 (xxi. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 194
(Inchoat. in Prot. fol. 214.) Erschienen Jacob Greÿsell burger Zu Straßburg vnd Vrsula Spächin sein eheliche haußfr. mit beÿstand d hannß Ulrich Spach des Buchsetzers vnd hannß Geörg Fressell pasementmachers burgern Zu Straßburg, bed. obght Vrsulæ Spächin nechst verwandter
haben in gegensein h. Andreß dieffenbechers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 50 pfundt pfenning Straßburg
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind.hauß mit allen Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. beÿ der Andreß Thörlein einseit d Statt Rinckmaur, and. seit Lorentz Trähers witwen hind. vff d. Statt Maurhoff stoßend, dauon gnd xij gld gld loß mit iij C gl Jacob Kipsen, Mehr seind sie verhafftet vmb 40 lb ermelt glher* zuuor, It vmb L lb J: hanß Friderich von Botzh. It. vmb 20. lb Ruprecht Reichard In schaffners weÿß, It. vmb 20. lb d Ins Weÿß hauß, Vnd dan vmb 20. lb Joachim Rudern In schaffners weÿß

Jacques Grisel et Ursule Spach hypothèquent la maison au profit du marchand Jérôme Lichteisen

1630 (3. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 610-v
Erschienen Jacob Greÿsel burger Zu St.
hatt in gegensein H hieronimus Lichteisen, auch burgers vnd handelßmanns alhie – schuldig seÿ 50. lb d
zu vnderpfand verlegt Ein behausung alhie beÿm Andreß Thörlein neben Georg Schoner dem Puluermacher & neben dem Maurhoff, hinden auff der Statt Inneren graben stoßend, so zuuor noch verhafftet vmb 300. fl. denen Kipsischen Erben, Item 100. fl. dem Stifft Allenheÿligen, Item dem Waisenhauß vmb 50 fl So dann Jr. Kippenheimern von Oberkürch vmb 50. fl. sonst freÿ ledig eÿgen
im Erschienen der Debitor mit beÿstand Friderich Helden seines Stieffsohns, hatt in gegensein deß Ehrenvest herrn Jonæ Stören XV.ers alß Befelchhabers frawen Elisabethæ Stören, Liechteisischen wittiben, seiner Schwester (…) den 7. Martÿ A° 1641

Ursule Spach meurt en délaissant deux enfants de son premier mari. La masse propre au veuf est nulle d’après la déclaration jointe à l’inventaire, celle des héritiers s’élève à 1 000 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 162 livres, le passif à 1 017 livres.

1632 (7.5.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 46) n° 807
Inventarium vber Weÿlandt frauwen Ursulen Spächin Herrenn Jacob Kreüßels burgers alhie Zu Straßburg haußfrawen seeligen Verlaßenschafft Vffgericht 1632.
Inventarium Aller haab v Nahrung So Weÿland der Ehren v tugendreichen frauw Ursula Spächin deß wohlachtbar vnd fürnehm. H. Jacob Greiselß burgers Zu St: ehegemahlin nunmehro seelige nach Ihre tödllich. hinscheÿd. hind. Ihro verlaß. So vff erfordern v. begehren herrn Friderich helden burgers Zu St: für sch selbsten, So dan der Ehr: vnd tugendreich. Jungfr. Johannæ Heldin mit beÿstand deß Ehrenvesten v fürgeachten h. Nicolai Gerbelÿ vornehmen burgers Zu St: Ihreß v geliebten Vettern v geschwornen vogts beeder obehrengedachten Verstorbenen frawen seelig. In erster ehe mit Weÿlandt dem Ehrenvest fürgeacht. Herrn Melchior Helden burgern In vorwolbesagter St: St: auch* welche s: ehelich erzeugter Sohn und dochter vnd Also Ihrer ab intestato hinterlassenen erben (…) Actum Angefangen In Straßburg Montags den 7.ten Maÿ 1632.
N. die Eheberedung soll einverleibt werden.

Inn einer hernach specificirt in dise Erbschafft gehörig. In d. St. St. Ane sanct Andreß Thörlin gelegener behaußung befunde, worden wie volgt.
Eÿgenthumb An einer Behausung (T.) Item hauß hoffstatt v höfflin v stallung mit Allen Andern Ihren gebeüw, begriffen, weÿthen, Recht. Zugehörd. v gerechtigkeit geleg. In d. St St: beÿ sanct Andreß Thörlein, Ein seit Neb. d. Allmendt Ane d.Statt Inneren graben,:And.seit neben Ursulen Secklerin seelig. erb. hind. vf d. Maurhoff stoßendt. Davon gend Zweÿ pfund ewigß vnd Ehrschätzigs Zinses vff den heÿlig weÿhenachten fallend dem Stifft Allerheÿlig. Zu St: Mehr 12 fl. gelts Jars vf Marien Verkhündigung fallendt wid. lösig In hauptgutt mitt 300 guld. h hanß Georg Kipß. ehegemahlin seel: Erben, ferner zwen guld gelts vff Johannis Baptistæ Wid. lößig mit 50 guld. den Armen weiß. Kindern, So dan dritthalben guld. gelts vff sant Michels* tag fallend stondt In hauptgutt 50 guld. Alleß Straßburger werung. In J*h verzinsun d. hauptgutt Junck. hanß Jacob von Kippenheim Zu oberkirch, ferner noch verhafftet für 36 lb hauptgutt J: Johann Carolo von Botzheim, d. den * Pao* für 50 lb Hr Hieronimo Leicht Ißin burg. Zu St: sonst eÿg. v Ist diese behaußung vber* vorgemelter beschwrd.* æstimirt* word. benantlich 612. lb 10 ß d
Vermög Perg. Brieffs mit d . St. St. grössern Insigell v.sigelt deßen datum d. 1. Augusti A° 1617 (haben) Jacob Greÿsell deren fr Ursula Spächin beede ehegemächt vorgeschribene behausung erkhaufft Außweißendt, Dartzu j Almends Perg: j Haupt verschreibung d. Papÿren quittung Alß mit N° 1 signirt.
Abzug In dises Inventarium gehörig. Deß Witibers Unverändert gutt halben Ist d. bericht hieuornen Zusehen daß weg. Alhier nichts Zusetz.
der Erben Unveränderte Nahrung Ist 1000 lb
Theÿlbargutt, Sa. haußraths 269, Sa.weins und lehrer vaß 13, Sa. frücht 43, Sa. schiff und geschirr Zum salpeter sieden gehörig 35, Sa. silbergeschmeids 9, Sa. guldener ring 3, Sa. baarschafft 9, Sa.gült* 2, Sa. eÿgenthumbs ane heüsern 612, Sa. schuld 163, Summa summarum 1162 lb – Schulden 1017 lb, Beschluß summa 145 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1145 lb
Sa. Ungewiß zweiffelhaffte schulden 646 lb

Jacques Grisel demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un la permission de sa marier et de faire son repas de noces à Illkirch. Il y est autorisé à condition de n’avoir pas plus de vingt invités.
1637, Conseillers et XXI (1 R 120)
(f° 27) Sambstags den 25. Februarÿ – Jacob Greisel bitt p. Ep: ihme Zu gestatt., daß er bis dinstag üb. 8. tag sich Zu Illkirch mitt Georg Stiglers Wittib möge Copuliren laß. v. ein mahlzeit daselbst. halt. Erk. ist willfahrt, doch daß nicht üb. 20. p.sonen drauß. gespeißt werd. H: Zetzner vnd Gerlach.

Jacques Grisel se remarie avec Marguerite (Ipper), veuve du farinier Georges Stiegler
Mariage, cathédrale (luth. f° 393)
1637. H. Jacob Kreysel und Margreth Geörg Stiegler des meelmans e. witwe, eingesegnet zu Ilkirch montag 6 may (i 201, pas de mention à Illkirch)

La veuve de Georges Stiegler est autorisée à continuer l’activité de son mari jusqu’à Pâques pour écouler les réserves de marchandises.
1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
Jacob Kreißel. 35. [et Georg Stieglers des Meelmanns wittwe]
(f° 35-v) Sambst. den 25. Februar. – Jacob Kreißel, Erschienen, sagt p. m. Eggen, hette sich mit Georg Stieglers des Meelmanns wittwe verlobt vnnd were vorhabens über 8. tag die hochzeit Zu halten, bitt weilen sie das wannenrecht bißher gehabt und noch ane Meel vndt gekörn ein Zimmliche vorrath, vnd das sie biß vff Ostern nechstkünfftig das meelwerck treiben, vnnd was noch vorhanden, feÿl haben vnnd verkauffen möge. Erkannt, Weilen es vmb ein kurtze Zeit Zu thun, soll Ihro willfahrth sein.

Frédéric Held hypothèque la moitié qui lui revient de la maison au profit du marchand Isaac Claus

1640 (ut supra [5. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 359-v
Erschienen Friderich Held burger Zu Straßburg, bekante
daß Er H Isac Claußen dem Handelßman alhie deßwegen sein diener Georg Menges zugegen – Vfrecht schuldig seÿe 50 Lib. Str. Capital
in specie zu Underpfand v.legt den halben theil ihme für Unvertheilt gebührend ahne hauß, hoff hoffstatt sampt allen deroselben gebäwen, gelegen alhie beÿ St. Andreßen Thörlein neben Simon Glitzen && Vff den Stattgraben hinden vff den Maurhoff stoßend welches gantze hauß noch Verhafftet Vmb 300. fl. Str. wehrung hans Jacob Kipßen dem Goltschmid vögtlicher weiß, It. vmb 100. fl. dem Stifft Allerheilig. It. 50. fl. Wehr. dem Weißenhauß It. Vmb 50. fl. Joachim Rüdern Schaffners Weiß, It. Vmb 180 fl. hieronimo Liecht Eißen

Frédéric et Jeanne Held hypothèquent la maison au profit du fabricant de chausses Marceau Schreiber

1647 (16. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 574-v
Erschienen Friderich Held für sich selbst. und im nahmen Johannæ Heldin seiner Schwester, mit beÿstand Jacob Kräußelß ihres stieff Vatters
hatt in gegensein Martzolff Schreibers deß hosenstrickhers – schuldig seÿen 27 Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie ahne St. Andreß. Thor ein: und anderseit neben Simon Glitzen & cons. hind. vff den Maurhoff stoßend gelegen, so Zuvor verhafftet ist umb 300. fl. den Kipßisch. Erben, Item umb 100. fl. dem Stifft Allheilig., Item umb 50. fl. dem waÿsenhauß und dann umb 50. fl. Jr. N. von Lützelburg

L’héritière de l’orfèvre Jean Jacques Kips cède à Anne Ursule von Türckheim, femme du notaire Jean Georges Redslob, et à son frère Daniel von Türckheim les 300 florins de capital garantis sur la maison d’après un titre du 26 novembre 1549

1651 (22. febr.), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 147
Erschienen Fr. Maria Kipßin H Urban Kißelß deß Notarÿ eheliche haußfr. mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts
hatt bekannt, demnach hannß Jacob Kibß der Goltschmid ihr eheleiblich. Brud. Fr. Annæ Ursulæ von Türckheim anietzo H Johann Georg Retzlobß deß Notarÿ eheliche haußfrau und Daniel von Türckheim, beÿd. Geschwistrig. 33. lib. schuldig verbliben seÿe,
alß wolte Sie dieselbe beÿde Geschwistrige dergestalt assignirt haben, daß sie sich deroweg auß ihr Mariæ capital d. 300. fl. straßb. wehr. welche anietzo Friderich held von vff und abe seiner alhie neb. St. Andreß Thörlin gelegener Behaußung alle Jahr vff weÿhenachten mit 12. fl. ermeldter wehr. vermög eines teutsch. pergamenten am 26. 9.br a° 1549. mit etwann deß Bischoff. hoffs Zu Straßburg anhangendem Insigel durch Weÿl. Wolffgang Ruch alß deßelben hoffs damahlig. Contractuum Notarium vßgefertigt. Zinnßbrieffs, zu verzinß. schuldig ist

La maison revient ensuite à Jean Georges Redslob qui épouse en 1650 Anne Ursule von Türckheim, fille du marchand Frédéric von Türckheim, puis en 1655 Marie Salomé Gambs, fille de Mathias Gambs

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 238-v, n°14)
1650. Auff den H. Pfingstag Herr Johann Georg Retzlob der Notarius, herrn Ulrich Retzlob gewesenen procurators bey einem Ehrs. Statt gericht allhier hinderlaßener ehelicher Sohn, vnd Jfr. Anna Ursula herrn Friedrich v. Turckh. gewesenen handelßm. allhier hinderlaßene eheliche tochter, Zinst. Claus (i 257)

Mariage, cathédrale (luth. f° 35-v, n° LV)
1655. mehr Zum 2. mal eod. Dom. XII. Trin. Herr Johann Görg Redslob Notarius Cæsareus Publicus allhier undt J. Maria Salome, Weilandt herrn Matthiæ Gambsen des Burgers allhie hinterlaßene Eheliche Tochter. NB. Sie Ist beÿ h. Görg Basil. Geig. [Magd in d.hauß] v. p.ced. pag. – Zinst. 11. 7.bre.Freÿb. St. Münst. freÿb. (i 37 – procl. St Nicolas n° 17, i 268)

Marie Salomé Gambs veuve du notaire Jean Georges Redslob passe un accord avec sa fille Anne Cléophée Redslob, veuve du notaire Jean Georges Zollmann, relatif aux biens provenant du receveur Jean Gaspard Erhard d’une part, d’Anne Schmidt veuve d’Elie Brackenhoffer d’autre part et du pelletier Jean Jacques Redslob de troisième part, suivant l’inventaire dressé par le notaire Frédéric Meylé après la mort du notaire Redslob.

1685 (26.2.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 11) n° 123
Abrechnung Zwischen Frawen Mariæ Salome Redslobin gebohrner Gambsin, weÿl. Hn Johann Georg Redslobs Notarÿ jurati und burgers alhier zu Straßburg nun seel. hinderlaßener Frau wittib und
Frawen Annæ Cleophe Zollmännin gebohrner Redslobin weÿl. Hn Johann Georg Leonhard Zollmanns auch gewesenen Notarÿ und burgers allhier seel. hinterbliebener Fraw wittib dero dochter Zweÿter Ehe
Wegen Ihro Frawen Zollmännin, so wohl von vorhergedachtem ihren herrn Vattern, als auch von weÿl. Hn Johann Caspar Erharden, geweßenem Schuel Schaffnern und burgern alhier deßgleichen wegen des Schmidischen von weÿl. Herrn Elia Brackenhoffern, geweßenem hochmeritirt. XIII.rn des beständig. Regiments alhier ad dies vitæ genoßenen wÿdembs ererbten, nicht weniger wegen Johann Jacob Redslobs des Kürßners seel. Falliments zugefallenen Guths gehalten

Die Fraw Mutter soll vorberührter ihrer Fraw dochter
Crafft Theil Registerlins und respectivé Endlicher Abrechn. über das jenige, so weÿl. Hn Johann Georg Redslobs Notarÿ seel. nachgelaßener Fraw Wittib und gesambt. Kindern Erst und anderer Ehe in vertheÿlung des Schmidisch. von Herrn XIII.rn Elia Brackenhoffern seel ad dies vitæ genoßenen Wÿdembs wie auch underschiedener von Redslobischer Verlaßenschafft herrührend ohnvertheilt gebliebenen Posten eigenthümlich Zukommen, durch herrn Friderich Meÿle, Notarium in A° 1683. auffgerichtet
Extractus Auß einer von Herrn Andrea Schmidt Notario auffgesetzten Zwischen weÿlandt Herrn Johann Georg Redslobs, Notarÿ seel. Fraw Wittib und Frawen Mariæ Salome gebohrner Redslobin herrn Johann Oggier Caspari des handelßmanns allhier haußfrawen dero Tochter in Anno 1685. gehalten

Le notaire Jean Georges Redslob vend la maison à Jean Frédéric Mœrsel, pasteur à Bischheim et Hœnheim, assisté de son beau frère Joseph Lautenschlager, chef de chantier à l’Œuvre Notre Dame

1672 (29. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 134-v
(Prot. fol. 8) herr Johann Georg Retzlob Notarius
in gegensein herren Johann Friderich Mörschels Pfarrers zur Bischen: und höhnheim, mit beÿstand Joseph Lautenschlagers deß werckhmaÿsters uff dem Maurhoff seines Schwagers
Hauß, hoff, hoffstatt, bronnen mit allen deren Gebäwen, begriffen, weith. Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie beÿ St. Andreßen thörlein, ligt einseit neben der statt Mauren, anderseit neben Jacob Brion dem ferber, hinden stoßt dieselbe uff den Maurhoff, davon gehend iährlichen 2. lb Zinnß dem Stifft aller heÿlig. – umb 175. lb

Fils de pasteur, Jean Frédéric Mœrsel épouse en 1668 Rosine Gertrude, fille de Samuel Gerlé, pasteur à Gries
Mariage, cathédrale (luth. f° 99-v, n° 14)
1668. Zum 2 mahl Hr Johann Friedrich Mürsel Pfarrer Zu Bischen u Höhenheim Weiland hr. Israel Mürschels auch gewesenen Pfarrers d* nachgelaßener ehel: Sohn, Jfr. Rosina Gertrute, Weiland Hr M. Samuel Gerlen gewesenen Pfarrers Zu Grießheim Gräffl. hanaw. herrschafft nachgelaß. ehel. T. Donnerstags den 7.ten Maji, Münster (i 102)

Notice biographique dans le répertoire de Bopp
Bopp, n° 3696 – Johann Friedrich Mürschel, Mag. ° Straßburg 24. Dec. 1609 [sic], Sohn von Israel M. Pfarrer, x II Str. 3 Mai 1668 Rosina Gertrud Gerle, Pfarersdochter aux Gries
1658-1690, Pf. in Bischheim I – † Straßburg 24 Jan. 1690, (80 J 4 W 3 T [sic])

Dominique Ring, pasteur de Berstett, et Jean Frédéric Mœrsel, pasteur de Bischheim et Hœnheim demandent à être exemptés de la taxe sur les corvées
1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
Dominicus Ring Pfarrer Zu Berstett und Joh: Friderich Mürsel Pfarrer zu Bischen. 312.
(p. 312) Sambst. d. 26.ten Junÿ aô 1673 – Dominicus Ring Pfarrer Zu Berstett Vndt Johann Friderich Mürsel Pfarrer zu Bischen Vnd Höhnheim üb. unterth. suppl. per Reüßner, bitten Vmb erlaßung des Frohngeldts gleich Andern pastoren Auff dem land geschehen.
Erkannt Willfahrt. H. XV. Brackenhoffer Et H. Storckh

Jean Frédéric Mœrsel rachète la rente laudémiale assise sur la maison au profit de la fondation de la Toussaint d’après à un titre de 1314

1674 (5 Jan.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 10-v
der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne Herr Johann Reinhard Von Müllenheim deß beständigen regiments der herrn Fünffzehen alß Patronus deß Stiffts Allheÿligen alhier, mit assistentz H. Johann Baldners alß Schaffners ged. Stiffts
in gegensein H. Johann Friderich Mörselß Pfarrers zu Bischoffsheim beÿ Hönheim
bekannt, daß Er H. Mörsel besagtem Stifft die Jenige 2. lb so derselbe Vermög eines Latenisch. pergamentinen Sub dato 6. Non. Julÿ Anno 1314. mit deß bischofflchen Hoffs wie auch der Priorin und deß Convents gedachten Closters Allheÿligen anhangend. Insigeln Auffgerichteten Erb lehnungs brieffs, Von Vff und abe seiner alhier beÿ St. Andreßen Thörlin neben der Statt Mauren gelegener Behaußung Jährlichen term° Joh. Baptistæ und Weÿhenachten Zu Zinß Zu reÿchen schuldig geweßen ist, mit 60. lb abgelößt

Jean Frédéric Mœrsel fait partie des candidats au poste de diacre à Saint-Pierre-le-Jeune
1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
(p. 233) Sambstags d. 17. Julÿ 1675 – Nomination Zur helffer auffstellung Zum Jung. St. Peter
E. E. Conventus Pastoralis nominirt Zur auffstellung vmb die vacirende stell Zum Jungen St. Peter
1. H. M. Johann Jochen Pfarrer Zu Wangen
2. H. Johann Heupeln Pfarrer Zu Plopsheim
3. H. Friderich Mürßel, Pfarrer zu Bisch. v. hönheim
4. H. M. Johann Ulmann Pfarrer zu Oberhaußberg.
Stellt die confirmation Zu Mghh. Erk. confirmirt

Jean Frédéric Mœrsel loue une partie de sa maison (le bâtiment arrière en entier et une partie du bâtiment avant) au messager Jean Michel Bœrs tel qu’en avait joui le messager Christophe Frey. La veuve du bailleur prolonge le bail en 1691.

1688 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 222-v
H. Johann Friderich Mürschel, Pfarrh. zu Bischoffsh. und Höhnheim
in gegensein Hans Michael Börß deß einspännigers [unterzeichnet] Johann Michel bersch
entlehnt, In seiner am Andeßen thörlein gelegenen behaußung den gantzen hindern Stock, und in dem vordern Stock die kleine undere stub sambt d. Stub Cammer und noch dreÿ Cammern in maßen solche Christoph Freÿ der Einspänniger bißhero lehnungs hauß ingehabt, auff dreÿ jahr lang von Johannis Bapt. dißes Jahrs anzurechnen, umb einen jährlichen zinß, Nemblich 10 pfund
[in margine :] H. Anthonÿ Flach E.E. großen Raths alter beÿsitzer alß vogt Fr. Rosinæ Gertrud, deß hierin gemeldt Hn Verlehners hind.laßene wittib, hat in gegensein deß Entlehners angezeigt und bekandt daß Sie Mörselische wittib Ihme Börßen die hierin verschriebene Lehnung noch auff dreÿ jahr lang von Johannis Baptistæ dieß jahrs anzurechnen – den 7. 7.bris 1691.

Jean Frédéric Mœrsel meurt le 24 janvier 1690 à l’âge de 50 ans
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. diacre aîné, 1688 sqq, n° 16)
den 24. Januarÿ A° 1690 ist gestorben H. Fridericus Mürschel treu: eiferiger Pfarrer der beÿden Evangelischen Gemeind zu Bischen vnd Höhnheim, seines alters 50 jahr, 4 Wochen V. 3 Tag, ist darauff den 26. Ejusd. begraben, V. die leichepredigt Zwahr durch mich M. Joh: Ludov. Engelhardt Diac. Thom. allhier Zu Straßburg Zum Jungen St Peter gehalten, der Verblichene leichnam aber, nach gehltener predigt nacher Bischen auff den Gottesacker geführet worden, Bezeugen solches [unterzeichnet] Jacob Friderich Mürschel als bruder, Johan Jacob Grieß bach als Verwander (i 5)

La veuve de Jean Frédéric Mœrsel demande à être exemptée de verser en liquide les 20 livres de détraction, en proposant soit de les régler en capitaux de la Tour aux deniers soit d’en conserver la jouissance en fournissant caution. Les Quinze acceptent la deuxième proposition.
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
Weÿl. H M. Johann Friderich Mörßels Pfarrh. Zu Bischheim, 253.
(f° 253-v) Mittwochs den 2. Jan. 1692. – Die Herrn Deputirte zu dem Stall Zusatz laßen per me referiren, daß weÿl. Hn M. Johann Friderich Mörßels gewesen Pfarrh. Zu Bischheim, hinterlaßene Wittib jnn einem Und.th. Memorial berichtet, Wie daß gedachten Ihren Manns seel. Frembde Erben 20. lb. d. Abzug abgefordert werde, mit bitt, Weilen sie deßen Nahrung ad dies vitæ Zu genießen, selbige aber jnn lauter geringen Pfenningth. Capit. bestehe, und Kein gewonnen Guth vorhanden, sie auch die passiv und über die 50. fl. sich beloffene schulden alles jnn baaren geld abtragen müßen, und davon Nichts mehr so viel übrig, daß sie d. Inventarium auff d. Statt Stall außlößen Kann, es Möchten Mghh. jnn ansehung angeregter Ursachen hn erlauben, daß bemeldte 20. lb entweder an dero habende pfenningth. Capit. abgeschrieben, od. sie, als die die Nahrung lebtägig Zu genießen, jnn ruhigem Genuß gelaßen werden möchte, gegen dem erbiethen, dafür genugsame burgerliche caution Zuleisten,
Von Welchem petito mann geredt, Und gefunden, daß die Abschreibung an d. Pfenningthurns Capit. Nicht wohl angehen Werde, Weilen es böße consequentz Nach sich Ziehen, Und andere ebenmäßiges suchen würden, Vielmehr dafür gehalten, daß der Implorantin, als burgerin jnn den letzten Willfahrt werden Könte, Zumahlen da viel præjudicia vorhanden, das beÿ Hannß Georg Kleÿle des Kachlers Wittib Noch gantz Neu seÿe, und gemeine Statt dabeÿ Nichts Verliere, allein Zu Mghh. die Willfahr stündte. Erk. Bedacht beleibt.

Jacques Frédéric Mœrsel, barbier à Hœnheim, cède son tiers de la succession à Anne Dorothée Mürsel, femme de Joseph Lautenschlager

1692 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 98
H. Jacob Friderich Mürschel, der Barbierer und Wundartzt zu Höhnheim
in gegensein Fr. Annæ Dorotheæ gebohrner Mürschelin, Hn Joseph Lautenschlagers, E.E. Großen Raths alten Beÿsitzers ehelicher haußfrauen
Seinen Antheil in einer terz bestehend, an denjenigen Widem, welcher Ihme Verkaüffern und Ihro Kaüfferin beneben Israël Mürschel Ihrem andern Bruder auß weÿl. Hn Johann Friderich Mürschels gewesenen Pfarrherrs zu Bischoffsheim am Saum, Verlassenschafft, zugefallen, und Fr. Rosinæ Gertud Gerlingin ged. Hn Pfarrherrs sel. hind.laßener Wittib ad dies vitæ zu genüßen hat, außerhalb deß darunder begriffenen Pfenningthurn Capitalß, so under dißem außkauff nicht gemeint, Und bestehet die verkauffte portion in nachfolgenden Stücken, Nemblich eine terz am Zwo terzen einer beÿm rosencrantz einseit neben St. Andreßen thörlein, anderseit neben Schuler dem Schreiner gelegenen behaußung, hind. auff den Maurhoff stoßend, Ferner eine terz an Zwo tertzen eines Gartens im dorff Bischoffsheim (…)

Anne Dorothée Mürsel cède la maison 1 250 livres à son gendre Jean Michel Erlacher et à sa fille Anne Marguerite Lautenschlager

1712 (ut ante [15.2.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 128-v
(1250) Fr. Dorothea Lautenschlagerin wittib geb. Mörschelin beÿständlich S.T. H. Joh: Ulrich Fried deß bestädigen Regiments derer herren XV.en Secretarii ihres Curatoris
in gegensein Michel Erlach maurers und Steinmetzs und Annæ Marg: geb. Lautenschlagerin alß ihrem Tochtermann und Tochter
hauß hoff und hoffstatt sambt allen anderen dero gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier hinter der Roßencrantz zunächst dem Andreßen Thörlein, einseit neben Joh: Georg Breu dem würt zuer Armbrust anderseit neben auf dem graben hinten auff. auf gemeiner Statt maurhoff stoßend – um 1250 pfund

Michel Erlacher hypothèque la maison au profit du marchand Jacques Herff

1712 (ut ante [15.2.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 132
Michel Erlach maurer und Steinmetz
in gegensein H Jacob Herff handelßmanns – 900 pfund zu erkauffung hiernach versetzten behausung
unterpfand, hauß hoff und hoffstatt sambt allen anderen deren gebäuden, begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten allhier hinter dem Roßencrantz zunächst dem andreßen Thörlein, einseit neben Breu dem würt zuer armbrust anderseit neben auf dem graben hinten auf gemeiner Statt maurhoff stoßend

Chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame, Michel Erlacher hypothèque la maison au profit de l’Œuvre Notre Dame

1715 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 546-v
Michel Erlacher werckmeister auf dem Frauenhauß
in gegensein S.T. Joh: Geörg Denner xv.ers alß Pflegers der Fabric deß Münsters beneben H. Joh: Winter oberschreibern – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, seine behausung cum appertinentÿs ahm Stein-thöre einseit neben dem würthshauß zuer armbrust anderseit ist ein eck auf d. Maurhoff

Michel Erlacher et Anne Marguerite Lautenschlager hypothèquent la maison au profit de l’Œuvre Notre Dame

1727 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 290-v
H. Michael Erlacher werckmeister der Fabric des Münsters und Anna Margaretha geb. Lautenschlagerin mit beÿstand ihres tochtermanns Johannes Gößensohn des Nagelschmidts und ihres Schwagers Philipp Fiedel Metzgers
in gegensein H. Johannes Langhannß Schaffners beÿ obged. fabric des Münsters – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten beÿ St andreßen thörlein ohnfern dem Roßen Krantz, einseit neben ged. thörlein anderseit neben weÿl. Breu gastgebers hoff mit der einen seithen auff den innern Stattgraben

Fille des précédents, Marie Eve Erlacher épouse en 1727 Tobie Borsch, conseiller au service des princes de Wurtemberg : contrat de mariage, célébration
1727 (9.1.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 59
Eheberedung – entzwischen dem hoch Edel Gestreng und hochachtbaren Herrn Tobia Borschen, hochfürstlich Würtenbergischem hochansehnlichem Rath, auch Ober Floß und Cammer Commissario als dem herrn Bräutigamb, ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Mariæ Evæ Erlacherin, des Wohl Ehrenvest, Kunst und bau Verständigen auch Großachtbaren herrn Michael Erlachers wohlbestellten Werckmeisters des Münsters und Vorstehers der Steinmetzen haubthütten, auch burgers allhier Zu Straßburg mit der Viel Ehren und tugendreichen frauen Anna Margaretha gebohrner Lautenschlagerin seiner Frauenn Eheliebstin ehelich erzeugten einigen Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen in Straßburg in hie Vorgemelten Herrn Erlachers behaußung in fernerer Gegenwarth Sis utriusque Tis H. M. Johann Friderich Flattichs, Treueifferigen und wohlmeritirten Evangelischen garnison Predigers zu Kaÿl und herrn Jacob Friderich Borschen, hochfürstlich Würtembergischen hochverordneten Oberumbgeldters der Ober Vogteÿ Zu Göppingen, des herrn Bräutigamns herrn Bruders auff sein des herrn Hochzeiters so dann auff der Jungfrauen hochzeiterin Seithen herrn Johann Gerhard von Stökken, hochverdientenen XXI. des Geheimen beständigenen Regiments allhier (…) auff Donnerstag den 9. Januarÿ A° 1727
[unterzeichnet] Tobias Borsch alß bräutigam, maria Eva Erlacherin als Praut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 47 n° 184)
1727. Mittw. d. 22. Jan. sind nach Zweÿmalige Proclamation, auf erhaltene erlaubnus von des Regierenden Herrn Ammeisters Herrlichkeit im hauß ehelich Copulirt v. eigesegnet word. H. Tobias Borsch, Rath v. Oberflotz Commissarius beÿ Ihro Hochfürstl. durchl. dem Regirenden Hertzog von Würtenberg, Weÿl. H. M. Tobias Borschen gewesenen Evangelischen Pfarrers Zu Häffner; Haßlach in dem Würtenbergischen Nachgel. Ehel. Sohn, v. Jgfr. Maria Eva, H. Michael Erlachers b.v. Werckmeisters beÿ dem Allhiesigen hohen Stifft Münster ehel. Tochter [unterzeichnet] Tobias Borsch alß hochzeitter, maria Eva Ehrlacherin als braut (i 50)

Les experts estiment la maison à 1 750 livres en 1735 à l’inventaire dressé après la mort d’Anne Marguerite Lautenschlager, à 2 500 livres en 1741 à l’inventaire de Marie Salomé Vierling et à 2 250 livres en 1760 à celui dressé après la mort de Jean Michel Erlacher.
La maison revient à leur fille Jeanne Henriette Borsch, seule héritière de Michel Erlacher, qui épouse en 1757 le sellier Jean Samuel Geyler : contrat de mariage, célébration

1757 (1.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 353
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren herrn Johann Samuel Gaÿlern, dem ledigen Sattlern, des Wohl Ehrwürdig und hochgelehrten Herrn M. Stephan Gaÿlers, trueÿfferig wohlverordneten Diaconi beÿ der Evangelisch Lutherischen Gemeide Zum Alten St. Peter und vornehmen burgers allhier mit weÿl. der Hoch Ehren und tugendbegabten frawen Anna Magdalena gebohrnen Moscheroschin seiner gewesenen frauen Eheliebstin seel. ehelich erzeugten Sohn, als dem Hochzeitern ane einem,
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Johannæ Hernricæ Borstin weÿl. S. T. Herrn Tobiæ Borsten geweßenen wohlverdienten Commisariat Raths an den Hochfürstl. Würtembergischen Hoff, und auch weÿl. S. T. Frawen Mariæ Evæ gebohrner Erlacherin beeder gewesener Ehepersonen seel. ehelich. erzeugter tochter als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg aiff Freÿtag den Ersten Julÿ Anno 1757 [unterzeichnet] Johann Samuel Geÿler Als hochzeiter, Johanna henrioa borsten alß hochzeitin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 159, n° 16)
1757. Mitwoch d. 3. Augusti 1757. seind nach vorher geschehener Zweÿmahligen Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden H Johann Samuel Geyler lediger Sattler und burger allhie S. T. H. M. Stephanus Geyler wohlmeritirten Diac. Sen. beÿ dieser Gemeinde ehel. Sohn, und Jgfr. Johanna Henrica weÿl. S. T. H. Tobias Borsten gewes. Hochfürstl. Württemb. Commissarius Rathh. nachgel. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Samuel Geÿler als Hochzeiter, Johanna henrica als hochzeiterin (i 85)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari au Vieux-Marché-aux-Vins. Ceux du mari s’élèvent à 466 livres, ceux de la femme à 266 livres.
1757 (8.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 261) n° 696-b
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehren achtbare herr Johann Samuel Geiler, der Sattler und die Viel Ehren und tugendsame frau Johannna Henrica gebohrne Borschin beede Eheleuthe einander in den Ehestand zugebracht und sich solche darinnen Vor unverändert Vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Ihr der beeden Ehepersonen selbsten und Zwar Sie die Ehefrau mit assistentz herrn Johann Michael Erlachers, des Maurers und Steinmetzen auch wol verordneten Werckmeisters des allhießigen Münsters und burgers allhier ihres Groß Vatters fleißig inventirt undt ersucht (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 8.ten Augusti Anno 1757.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Alten weinmarckt gelegener, dem Eheherrn eigenthümlichen behaußung theils und theils in einer allhier beÿm Roßencrantz gelegenen von eingangs gemeldten H. Werckmeister Erlacher bewohnenden behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer behaußung (M.) Nehml. eine behaußung, höflein vnd hoffstatt, mit allen andern deroselben begriffen zugehörden und Rechten, allhier beÿm alten weinmarckt ane dem Speÿrthor (…)
Series Rubricarum. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen anlangend, Sa. haußraths 11, Sa. Wein und leeren faß 29, Sa. Silbers 9, Sa. baarschafft 53, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1125, Summa summarum 1228 lb – Schulden 900 lb, Nach deren Abzug 428 lb, Dazu gelegt die helffte ane denen Haussteuren 38, Belaufft sich also des Manns völlig in die Ehe gebracht guth auff 466 lb
Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth betreffend, Sa. haußraths 86, Sa. Silbers 11, Sa. goldener ring 24, Sa. baarschafft 105, Summa summarum 228 lb – Dazu kombt ferner der halbe theil ane denen Haußsteuren 38, der Frauen in die Ehe gebracht Vermögen 266 lb

Jeanne Henriette Borsch hypothèque la maison au profit du receveur Jean Philippe Gottsmann

1760 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 345-v
Fr. Johanna Heinrica geb. Borstin Johann Samuel Geÿler des sattlers ehefrau
In gegensein H. Johann Philipp Gottsmann des adelischen schaffners, zu abstattung eines auff hernach unterpfändten behausung hafftenden summ – schuldig seÿe 1000 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis beÿ der Andreßenkirch, einseit ist ein Eck, anderseit neben der zur silbernen Roß genannte gastbehausung, hinten auff die Intendance

Jean Samuel Geyler et Jeanne Borsch hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Jean Jacques Fischer

1764 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 57
Johann Samuel Geÿler der sattler und Johanna geb. Borstin mit beÿstand H. Emanuel Brantz des versilbert knopffmachers und H. Johann Jacob Treuttel des handelsmanns
in gegensein H. Johann Jacob Fischer des gastgebers – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis beÿ der St Andreßen kirch, einseit ist ein Eck, anderseit neben H. Hirschel dem gastgeber, hinten auff die Intendance

Jean Samuel Geyler et Jeanne Henriette Borsch meurent tous deux en octobre 1764 en délaissant trois enfants. Les experts estiment 2 200 livres la maison près de la poterne Saint-André. L’actif de la communauté s’élève à 3 320 livres, le passif à 3 357 livres.

1764 (20.11.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 722) n° 524
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Joh: Samuel Geÿlers des geweßenen Sattlers und der Ehren und tugendsahmen frauen Johannæ Henricæ Geÿlerin geb. Borstin beeder geweßener Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1764. – als dieselbe und Zwar Sie die Ehefrau Sambstags den 20.ten 8.bris Er der Ehemann aber Mittwochs den 31.ten gedachten Monaths Octobris dießes lauffenden 1764.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen seel. hintritt, hie Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Edlen und wohlgelehrten Herrn Joh: Christoph Geÿlers Philosophiæ Magistri und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Samuels, Johann Michaels und Johannæ Henricæ der Geÿlern, aller 3. der Verstorbenen beede Eheleuthen ehelich erzeugte und Nach tod Verlaßene Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, ersucht und inventirt durch Mariam Elisabetham Schnneppin die beÿ Verstorbenen beeden Eheleuthen in diensten gestandene Magd von Buchßweiler gehörig auf Zu Vorhin ane dieselbe beschehene genugsame Erinner: und Ableßung des gewohnlichen Articuls Äugens und Zeigens (…) So beschehen Straßburg auf Dienstag en 20.ten Novembris Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg auf dem alten Weinmarckt beÿ dem Speÿer Thor gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane Häußern. Erstl. eine behaußung hoff und hoffestatt mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg hinter dem Roßen Krantz ane dem sogenandten Andresen thörlein, einseith neben der nunmahligen Königl. Intendance and. seith neben der Gast behaußung Zur silbernen Rooßen, so nunmehro Hn Frantz Hirschel dem Gastgebern gehörig hinden auf gedachte Intendance stoßend, so außer denen darauff haftenden hernach eingetragenen passiv Capitalien freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) angeschlagen Vor 4400 fl. oder 2200. Hierüber sagt i. teutscher pergament. Kffbrief in allh. C. C. Stub gefert. v. m. d° anh. Ins. Verwahret dd. 15. febr: 1712. mit alt. N° 1 notirt.
It. eine behaußung höfflein V. hoffstatt, mit allen andern deroselben Gebäuen, auf dem Alten weinmarck ane dem Speÿerthor (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 203, Sa. Werckzeugs und Wahr Zur Sattler profession gehörig 94, Sa. Silbers 33, Sa. baarschafft 30, Sa. Eigenthumbs ane häußern 2948, Sa. Schulden 11, Summa summarum 3320. lb – Schulden 3357 lb, In Vergleichung 36 lb

Le tuteur des héritiers vend la maison 2 310 livres au baron Louis Denis de Gallahan, conseiller intime et grand veneur du margrave de Bade

1765 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 366-v
H. Johann Christoph Geÿler als vogt H. Johann Samuel Geÿler des sattlers dreÿ kinder Johann Samuel, Johann Michael und Johanna Henricæ der Geÿler
in gegensein H. Rathh. Jeremias Eberhard Silberrad des dreÿers hiesigen Pfenning thurns nahmens der freÿwohlgebornen H. Ludwig Dionisÿ von Gallenhan hochfürstl. Margraff Baaden baadischen geheimen Raths und Oberjäger meister
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten hinter dem Roßen crantz nächst dem Andreßen thörlein, einseit neben Frantz Hirschel dem gastgeber, anderseit ist ein eck auf dem graben, hinten auff die Intendance – 1000 lb capitalien, 1310 pfund

Le secrétaire de l’Intendance d’Alsace Jacques Ignace Flocard cède une partie de son bail à François Charles Barth, assesseur des XXI

1773 (22.2.), Not. Lacombe (6 E 41, 149)
Bail – M Jacques Ignace Flocard, secrétaire de l’Intendance d’Alsace pour 6 années consécutives qui commencent à courir à la Notre Dame prochaine
à M. François Charles Barth vingt et un de la ville de Strasbourg
le rez de chaussée et le premier étage entiers de la maison du Sr bailleur sise en cette ville prés des Recollets fais face à l’église des pères d’autre au Faux Remparts, scavoir le premier étage en entier de la maison de M le baron de Galahan sise en cette ville près des peres Recollets sans en rien excepter ny réserver, Plus deux parties de cave de ladite maison telles que M. Praz les a eu jusqu’ici tout quoi faisant partie du bail que led Sr de Gallahan a passé aud. Sr Flocart devant led not. le 9. février 1773
Le Sr Braun aura le droit d’user des greniers de ladite maison et de la buanderie pour les lescives seulement. Il en sera de même à l’égard de la cour dont le Sr preneur aura droit de jouissance ainsy que le Sr Flocart la lui même en vertu de son bail – moyennant un loyer annuel de 400 livres tournois

Louis Denis de Gallahan loue un appartement à M. de Calembourg

1779 (18.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1070) n° 23
Bail de 4 années consécutives qui commencent à courir le 25. mars prochain – M Louis Dionise Baron de Gallahan Conseiller Intime et Grand veneur de Son Altesse sérénissime Mgr le Prince de Baaden Baaden
à Mr de Calembourg demeurant à Strasbourg
un appartement dans la maison de mond. Sr de Gallahan situé en lad. ville vis à vis les peres Recollets ayant vue sur les faux remparts lequel appartement est et sera composé de la façon cy après mentionnée, Savoir et d’abord Le premier étage en entier avec toutes ses dépendances, une cave proportionnée audit appartement, plus une place pour le Bois – moyennant un loyer annuel de 550 livres

Immatriculation au Directoire de la Noblesse immediate de la Basse Alsace et lettre de naturalité octroyée en 1755 par le Roi à Marie Anne Josèphe Jeanne Louise de Gallahan, née à Rastatt le 8 aout 1739 du premier mariage de Louis Denis de Gallahan
1780, E 910 (Gallahan)
Déclaration pour la Matricule du Corps de la Noblesse immediate de la Basse Alsace
conformément au Mandement du 10 avril 1780
Matricule personnelle. M. le Baron Louis Denis de Gallahan, Conseiller intime et Grand Veneur de la Sérénissime Maison de Baaden, demeurant en cette ville
Epouse, Première Dame Marie Joseph née Baronne de Russenstein, Seconde Dame Marie Anne née Baronne de Lehrbach
Fille du premier lit. Marie Anne, Epouse de Mr le Baron Jules de Hornstein Weilerdingen, Chambellan de S. A. S. Msgr & Margrave de Baaden &
Fille du second lit, Marie Louise Epouse de Mr le Baron Charles de Weitersheim, Chevalier de l’ordre royal et militaire de S. Louis et Major au Regiment de la Marck
Tutele des Enfants Nobles immatriculés. Le Sieur Déclarans est tuteur de quatre Enfants Mineurs delaissés par feu Mr Maximilien de Guentzer, le Maréchal de Champ.
Matricule réelle. Le Sr declarant ne possede en Alsace aucuns Biens Féodaux & Les Allodiaux qui lui appaeriennent consistent en plusieurs Biens rentiers situés et contenants en terres labourables et prairies ainsi qu’il suit (…)
Strasbourg le (-) 1783, (signé) Louis Denis De gallahan

Naturalité a Marie Anne Joseph Jeanne Louise de Gallahan
Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre à tous presens et a venir Salut Notre bien Amée Marie Anne Joseph Jeanne Louise de Gallahann née à Rastad en Allemagne le 8 aoust 1739 fille de Louis de Gallahann et de deffunte Marie Joseph de Russenstein ses pere et mere faisant profession de la Religion Catholique Apostolique et Romaine Nous a fait remontrer qu’elle a Eté Elevée dans la Ville de Strasbourg où elle Reside depuis près de quatre années et que desirant y finir ses Jours ou Dans tel autre lieu de notre Royaume où ses affaires pourroient l’appeler, et participer aux avantages dont Jouissent nos Sujets elle se trouve sortie l’obligation de Recourrir à nos lettres de Naturalité Sur ce necessaires, qu’elle nous a tres humblement fait supplier de luy accorder. À ces Causes voulant favorablement traitter L’Exposante nous avons de notre grace speciale, pleine puissance et autorité royale Reconnu, Censé tenu et reputé, Reconnaissons, Censons Tenons et Reputons par ces présentes Signées de notre main lad. Marie Anne Joseph Jeanne Louise de Gallahan pour notre vraye et Naturelle sujette et Regnicole voulons et nous plait que comme telle elle puisse et quil luy soit loisible de s’Etablir et de demeurer en tels villes et lieux de notre Royaume, Pays, Terres et Seigneurie de notre Obeissance que bon luy semblera, qu’elle Jouisse de Privileges franchies et libertés dont Jouissent nos vrays et Originaires Sujets et Regnicoles (…)
Donné à Versailles au mois d’Avril 1755 et de notre regne le 40°

Louis Denis de Gallahan meurt septuagénaire en délaissant deux filles, l’une de sa première femme Marie Josèphe de Russenstein, l’autre de Marie Anne de Lehrbach. La succession, estimée à 34 900 livres, comprend la maison à Strasbourg et un domaine à Aubach en Bade

1784 (11.3.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 846) n° 125
Inventarium über Weiland des Reichs freÿhochwohlgebohrnen Herrn Ludwig Dionysius Freÿherrn von Gallahan im Leben gewesenen hochfürstlich Markgrävlich: Baden Badischen Geheimen Raths und Oberjägermeisters, hochseeligen Andenckens, Verlassenschaft, gefertiget 1784. (…) nach seinem am 1. jüngst verfloßenen Monats Februarii, in Hochdesselben Behausung alhie Zu Straßburg genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen zurückgelaßen, Welche Verlaßenschafs, auf Requisition der Reichs hochwohlgebornen Frauen Mariä Annä Freÿfrau von Hornstein, gebohrner Freÿin von Gallahan, des Reichs freÿhochwolhgebohrnen Herrn Julii Fridolini, Freÿh. von Hornstein, ehemaligen hauptmanns unter dem Löbl. Pfaltz: Zweibrückischen Ober Rheinischen Kreiß: Infanterie: Regiment Zu Zell am Boden: See wohnhaft, Frauen Ehegemahlin, als des Herrn Defuncti in erster Ehe mit weiland der Reichs freÿhochwolhgebohrnen Frauen Maria Josepha geborner Freÿin von Rusenstein erzeugter tochter, so dann der freÿhochwolhgeb. Frauen Mariä Luisä Freÿfrauen von Weittersheim geborner Freÿin von Gallahan, des freÿhochwolhgeb. Herrn Carl Ludwigs Freÿherrn von Weittersheim, Ritters des Königlichen Kriegs: Ordens St. Ludwig und jetzigen Obristwachtmeisters beÿ dem Königlichen Infanterie Regiment La Marck, dahier zu Straßburg residirend, Frauen Ehegemahlin, als des herrn Defuncti in Zweÿter und letzter Ehe mit weiland der Reichs freÿhochwolhgeb. Frauen Maria Anna geb. Freÿin von Lehrbach erzeugtter Frauen tochter, beder als natürlicher: und auch durch hernach einverleibtes testament vom 9.ten Novembris 1781 eingesetztter Erbinnen, unter auctoritæt und Beistand vor hoch Edelbenamßter Ihrer Herren Ehegemahlen agirend, ferner auf Requisition Herrn Jeremias Eberhard Silberads, E. E. Großen Raths dieser Stadt Straßburg ehemaligen Beÿsitzers und verschiedener hochadelichen Familien Schafners, auch Bürgers hieselbst, als durch des H. Defuncti errichtete und auch hernach einverleibte Nach disposition vom 24.ten Novembris 1783. ernannten Executoris des vorher durch hochdenselben errichteten Testaments, So dann auch auf Requisition Herrn Johann Ludwig Rame des Ritterschaftl. Ambtmanns und Advocaten beÿ Einem hochlöbl. Directoris des Freÿohnmittelbaren Adels im Untern Elsaß, als durch Ritterschaftliches Decret vo 9.ten dieses Monaths Martii ernante und beeÿdigten Curatoris der durch des H. Defuncti Testament verordneten Fideisommissarischen substitution (…) auch die in des H. Defuncti diensten gestandene Domestiques namentlich Frantz Ludwig Sebastian der Kammerdiener, von hier gebürtig, Barbara Huckin von Ottenhoffen und Franciska Niedermännin von Rastatt gebürtig, die beede Mägde
So geschehen alhie zu Straßburg in der hernach in diesem Inventario bschrebenen und in diese Verlaßenschaft gehörigen Sterb Behausung, ohnweit der Franciscaner Kirch hinter dem Rooesencranz gelegen (…) Auf Donnerstag den 11. März im Jahr 1784.

Hausrath. Im Hintern Kabinet auf dem zweÿten Stockwerck, Im rothen zimmer darneben, Im gelben zimmer, Im blauen Zimmer, Im kleinen Saal, Im großen Saal, Im grünen Kamin-Zimmer, In der Bedienten Stub, In der Bedienten Schlaf Kammer, In der Mägden Schlaf Kammer, In der Kleider: Kammer, In der Kuche, Auf der bühne, Im Kemmer, Auf dem ersten Stockwerck, Im ersten zimmer auf dem Boden in den Hof sehend
(f° 10) Eigenthum ane einer behausung. Nemlich eine behausung, Hof und Hofstatt mit allen gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten Allhier zu Straßburg hinter dem Rooßen Crantz nächst dem Andreas: thörlein, einseit neben weiland herrn Frantz Hirschels, des Gastgebers Zur silbernen Rooß hinterlaßener Wittib, anderseit ist ein Eck auf den Graben hinten auff die Intendance stoßend gelegen, so außer dem darauf haftenden Königlichen Vingtieme und den Ordinari: beschwerden, freÿ, leedig und eigen. Welche behausung von denen Hochadelichen Erbs: Interessenten, als welche die selbige mit ehestem Zu verkaufen willens sind, eins weilen ohnpræjudicirlich angeschlagen worden, vor und um die Summe der 12.000 fl. Darüber ist vorhanden und hiebei für gewiesen worden eine in allhiesiger C. C. Stub errichtete und auf Pergament ausgefertigte Kauf: Verschreibung mit der Stadt Innsiegel versehen de dato 15.ten May 1765. Zufolg welcher der Verstorbene Freiherr von Gallahan seelig diese behausung von weiland Samuel Geÿlers des gewesenen Sattlers dahier hinterlassenen dreÿen Kindern durch eine beÿ E.m E.n großen Rath dieser Stadt beschehene Gerichtliche Versteigerung käuflichen ane sich gebracht hat. Dabeÿ in Extractus Es. En. grosen Raths Memorialis vom 8.ten Maÿ 1765. nach innhalt deßen solche Versteigerung gerichtich confirmirt worden. So dann ist noch vorhanden eine ältere daselbst errichtete Kauf: Verschreibung sub dato 15.ten Februarÿ 1712.
(f° 11) Eigenthum ane einem Landgut samt Zugehörden Zu Aubach jenseit des Rheins gelegen
(f° 23) Summa summarum dieser gesamten Activ: Verlaßenschafft belaufet such der jetzigen Abwürdigung nach auf 76.063 fl: Nemlichen Hausräthlichen Effecten samt Kleÿdung 1950, Gewehr 37, Kutsch 156, Silber 1604,Golden: Geschmeid 763, Baarschafft 2277, Pfenningzinß hauptgüter 11.072, Gülth von eigenthümlich liegenden güthern gefallend 32.158, Matten 1500, Eigenthum ane einer Behausung 12.000, Eigenthum ane einem Landguth zu Aubach 9900, Activ-Schulden 2649 – Schulden 2263 fl, Nach solchem abzug 73.800 fl.
Legaten (…) Item Fräul. Mariæ Freÿin von Gallahan des Hn Def. Niece, Item des Hn Defi beeden Neveux Herren Frantz und Wilhelm Freÿherren von Gallahan Gebrüderen, Item Demle Marie Anne Ste Croix von Metz gehörig der ehmaligen Gouvernantin des Hn Def. beeder Töchteren, Item Martin Kuntz des H. Defi ehmaligem Kutscher und jetzigen Verwalter auf dem Guth Aubach
Copia Testamenti – Nachdem ich unterschriebener Ludwig Dionisius Freÿherr von Gallahan (…) den 9. Novembris 1781. Subscriptions Ackt, 14. 9.bris 1781. Eröffnungs: Ackt 19. febr. 1784.
Erste Nachdisposition 14. febr. 1782 – Zweÿte Nachdisposition 24. 9.bris 1783
Nomination de M° Rame pour Curateur à la Substitution. Extrait des Registres du Directoire du Corps de la Noblesse immediate de la basse Alsace du 9. Mars 1784.
[Joint] Versteigerung der in Weiland des Reichs freÿhochwolhgebohrnen Herrn Ludwig Dionysius Freÿherrn von Gallahan, im Leben geweßenen Hochfürstlich Markgrävlich: Baden-Badischen Geheimen Raths und Ober Jägermeisters, hochseeligen Andenckens, Verlassenschaft, gehöriger Behaußung allhier Zu Straßburg gelegen
Im Jahr 1784, Montags den 15. Märtz (…) durch herrn Frantz Joseph Bernhard den geschwornen, Inventir: Käufler anfänglich ausgebotten vor14.000 fl.
Niemand sich præsentirt, der einiges gebott auf diede behausung nach dem angesetzten Preiß thun wolte – den 24. Martii 1784

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 355)
Anno domini 1784 die prima februarii mortuus est praenob. ac perillustris D. Ludovicus Dyonisius Liber Baro de gallahan, Consiliarius intimus et venationum Præfectus Ser.mæ Domûs Baadensis, viduus prænob. D.næ Mariæ Annæ Baronissæ de gallahan natæ de Lehrbach quondam ejus uxoris legitimæ, annos 78 circiter natus, Sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus, Die 3. ejusdem mensis et anni a me honorifice sepultus est in Cœmeterio Ecclesiæ nostræ contiguo (i 182)

Acte de sépulture d’une deuxième fille en secondes noces, Léopoldine Walburge, à 22 ans, inhumée dans le cimetière du couvent Sainte-Marguerite
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 273)
Anno domini 1781 die 20. Augusti mortua est prænobilis Della Leopolda Walburga de gallahan filia prænobilis ac perillustris Dni. Ludovici Dyonisii Liberi Baronis de gallahan, venationum Præfecti et Consiliarii intimi Ser.mæ Domûs Baadensis, et defunctæ prænobilis Dnæ Mariæ Annæ Baronissæ de gallahan natæ de Lehrbach quondam ejus uxoris legitima annos 22 circiriter nata Sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita, cujus corpus die sequenti ejusdem mensis et anni prius soluto exequiarum ritu ad Ecclesiam Parochialem delatum (…) ad Ecclesiam Monialium ad Stam Margaritam ordinis Sti Dominici in cujus Cœmeterio (…) sepulta fuit (i 140)

Marie Anne de Gallahan, épouse de Jules Fridolin, baron de Hornstein, cède sa part de maison à sa sœur Marie Louise, épouse de Charles Louis, baron de Weitersheim

1784 (25.5.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 846) joint au n° 125 du 11 mars 1784
(f° 17) Cessio Über die behausung allhier zu Straßburg.
Erschienen ane das Zu end gemelt vor dem unterschriebenen der Stadt Straßburg ofentlichen geschwornenn beÿ En hochlöbl. unter Elsaßischen Ritter Directorio immatriculirten Notario und zu Weiland des Reichs freÿhochwolhgebohrnen Herrn Ludwig Dionysii Freÿherrn von Gallahan, im Leben gewesenen hochfürstlich: Markgrävlich-Baden-Badischen geheimden Raths und Oberjäger-Meisters, hochseeligen Andenckens Verlassenschaft-Inventation und Abtheilung adhibirten Inventir: Schreiber die Freÿ hochwohlgebornen Frau Maria Anna Freÿfrau von Hornstein, gebohrne Freÿin von Gallahan, des Reichs freÿhochwolhgebohrnen Herrn Julii Fridolini, Freÿherrn von Hornstein, ehemaligen Haupt Manns unter dem Löbl. Pfaltz zweÿbrückischen Ober Rheinischen Creiß: Infanterie: Regiment Zu Zell am Bodensee wohnhaft, Frauen Ehegemahlin, als vor hochedel gemelten Freÿherrn von Gallahan seel. in erster Ehe mit weil. der Reichs freÿhochwolhgebohrnen Frauen Maria Josepha geborner Freÿin von Russenstein erzeugter tochter, und zu einer helfte nachgelaßene Erbin, unter authoritæt und Beistandt ihres auch hiebe&& Gegenwärtigen herrn Eheemahls agirend, hochdieselbige
hat in gegenwart der Freÿhochwolhgebohrnen Frauen Mariä Luisä Freÿfrauen von Weittersheim geborner Freÿin von Gallahan, des freÿhochwolhgebohrnen Herrn Carl Ludwigs, Freÿherrn von Weittersheim, Ritters des Königlichen Kriegs: Ordens St. Ludwig und jetzigen Obristwachtmeisters beÿ dem Königlichen Infanterie Regiment Lamarque dahier zu Straßburg residirend, Frauen Ehegemahlin, als des herrn Defuncti in Zweÿter und letzter Ehe mit weiland der Reichs freÿhochwolhgebohrnen Frauen Maria Anna gebohrner Freÿin von Lehrbach erzeugtter Frauen tochter, als ihrer Fraun Schwester und Zur andern hälfte Mit Erbin (…)
in ohnvertheiltem Erbe eigenthüml. cedirt und überlassen hab, ihre ohnvertheilte Hälfte von und ane der in solche ihre Väterliche gemeinschaftliche Erbschaft gehörigen behausung, Hof und Hofstatt, mit allen Gebäuden, Begrifen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten Allhier zu Straßburg hinter dem Rosen Creutz nächst dem Andreas: Thörlein, einseit neben weild. herrn Frantz Hirschels, des Gastgebers Zur silbernen Rooß hinterlaßener Wittib, anderseit ist ein Eck auf den Graben hinten auff die Intendance stoßend gelegen, so außer dem darauf haftenden Königlichen Vingtieme und den Ordinari: beschwerden, freÿ, leedig und eigen – vor u& um die Sullal von 12.750 Gulden hiesig. frantzösischer Währung, die gantze behausung gerechnet – Auf Dienstag den 25. Tag des Monats Maÿ Vormittag im Jahr 1784.

Charles Louis, baron de Weitersheim épouse Marie Louise de Gallahan en 1776 : contrat de mariage, célébration
1776 (20.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1058) n° 30
Eheberedung – der Freÿ hochwohlgeborne H. Carl Ludwig Freÿherr von Weitersheim mitglied des Freÿ ohnmittelbarhren ritterschafftlichen Directorÿ im untern Elsaß und hauptmann des hochlöbl. infanterie Regiment Royal Bavierre weÿl. H. Leopold Heinrich Hubert von Weitersheim, herrschaft zu Breuschwickersheim und anderer Orthen auch hauptmann ged. Regiment Royal Bavierre mit der Freÿ hochwohlgebornen Sophia von Weitersheim geb. Freÿin von Gail
die freÿ hochwohlgeborne Fräulein Fräul. Maria Louisa von Gallahan des Freÿ wohlgebornen H. Ludovici Dionisÿ von Gallahan Freÿherr von Gallahan Geheimden Raths und Oberjäger meisters des durchlauchigsten haußen Baden Baaden minorenne tochter

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 130-v)
Hodie 10 februarii 1786 (…) in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt prænobilis dnus franciscus carolus liber Baro de weittersheim argentinensis, centurio major secundarius in legione pedestri Royal Baviere nuncupatâ, filius Minoennus defuncti prænobilis dne henrici huberti Leopoldi L. B. de weittersheim domini dum viveret in Brüschwickersheim equitis ordinis militaris et Regii Sti Ludovici ac membri Nobiliatis immediatæ inferioris alsatiæ, et prænobilis Dnæ Mariæ Sophiæ Baronissæ de gail Superstitis ejus uxoris legitimæ in hac parochiâ commorans, et prænobilis domicella Maria Josepha Ludovica Baronissa de gallahan Rastadiensis diœceseos Spirenis, filia minorennis prænobilis dni ludocivi Dyonisii de gallahan Serenissimæ domûs Baadeno: Baadesis consiliarii intimi, Supremi venationum præfecti nec non membri Nobilitatis inferioris alsatiæ, et defunctæ prænobilis dnæ Mariæ Annæ Baronissæ de Lehbach in vivis conjugum in parochia ad Stum petrum juniorem commorans (signé) Le Baron De Weittersheim Capitaine de Roÿal Bavierre, de Gallahan (i 140)

Weitersheim (François-Charles, Baron de) 44. G. 1787. Ancien Lieutenant-Colonel, retiré, du Régiment d’Infanterie Allemands de la March
(État Nominatif Des Pensions, Traitemens Conservés, Dons, Gratifications)

Charles Louis, baron de Weitersheim loue le deuxième étage à Jean Benoit Scherer, employé du Roi au bureau des affaires étrangères

1784 (5.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 195) n° 16
Bail de 3 années qui commencent à la St Michel prochaine – Mre François Charles Bon. de Weitersheim major au re.ment de Lamarck en garnison à la Citadelle de Strasbourg
à Jean Benoit Scherer pensionnaire du roy employé au bureau des affaires étrangeres
Le second étage en entier de la maison du Sr Bailleur vis à vis les recolets donnant sur le fossé du faux Rempart avenu à la De son épouse par la succession de feu M de Galahan son père, plus une chambre de decharge au grenier, plus une place dans la cave séparée et fermée pour le vin et une autre place pareille pour le bois, plus l’usage commun de la buanderie et des greniers pour la lescive (et meubles) – moyennant 400 livres la première année, 500 livres les deux autres

Charles Louis, baron de Weitersheim loue le rez-de-chaussée à Monique Tanisch (peintre qui figure avec sa sœur parmi les habitants répertoriés à l’état de 1789)

1784 (28.8.), Not. Laquiante (6 E 41, 1094) n° 38
Bail de 3 années qui commencent à la St Michel prochaine – M François Charles baron de Weittersheim chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de St Louis et Major du Régiment de Lamarck en garnison à la Citadelle
à Dlle Monique Tanisch fille majeure à Strasbourg
tout le rez de chaussée de la maison a luy appartenante en cette ville scise vis à vis de l’église des Recolets aboutissant d’un côté a l’auberge portant pour enseigne La Rose d’autre au faux Rempart, plus la remise de ladite maison plus de la place dans la cave et au grenier (et meubles) – moyennant un loyer annuel de 450 livres

Jean Benoit Scherer fait vendre des effets mobiliers dans la maison Weitersheim, à côté de l’auberge à la Rose d’argent

1789, Not. Übersaal (6 E 41, 659) n° 270
Verkauf und Erlöß: Register über diejenige Mobilien welche S. T. Herr Johann Benedikt Scherer, Pensionaire du Roi, Employé au Bureau des Affaires étrangères und Es. En. Grosen Raths alhier alter beisitzer (…) in einer neben dem Gasthaus Zur silbernen Rose gelegenen, Hn Baron von Weitersheim zuständigen behaußung offentlich und freiwillig versteigern (…) laßen. Actum und angefangen Straßburg den 17.ten Novembris 1789.

Inventaire des biens de l’émigré Charles Louis de Weitersheim, à la demande de sa femme
1793 (10 Aout), Not. Lacombe
Inventaire de ce qui appartient à Charles Louis Weitersheim, ancien Colonel au service de France Emigré, à la requête de Marie Louise Gallahan sa femme
contenant Renonciation par cette derniiere a la Communauté entre elle et son Mary
La prisée des meubles montant à 3025 livres et les dettes actives à 2280 livres
dépend des immeubles a Geitertheim et autres lieux estimés 22.953
acp 17 f° 163 du 17.8.1793

Inventaire des biens de l’émigrée Marie Louise de Gallahan
1794 (19 frimaire 2), Ensfelder commissaire – acp 22 f° 10 du 7 ger 2
Inventaire de ce qui appartient à l’Emigrée Weitersheim née Galahan femme de de l’Emigré Weitersheim
La prisée des meubles montant à 1666 livres
Depend deux Maisons à Strasbourg
Procès verbal à la suite dudit inventaire, contenant décharge par le C. Ostertag medecin d’effet a lui apartenans et se trouvant chez ledit Emigré – Lung, commissaire, 4 nivôse
Autre procès verbal à la suite dud. inventaire portant Recollemennt et transport des effets en depôt general – 8 nivôse
Autre procès verbal a la suite dudit inventaire Contenant description et Estimation et transport au depot general de quelques Effets non compris inventaire et trouvés dans la Seconde Maison de ladite Emigrée, montant à 372 livres – 17 nivôse
Vente desdits meubles, Montant le 1° Germinal à 3029 livres
le 2 à 1648 livres
le 3 à 1053 livres
le 6 à 396 livres – Lung et Widt secrétaire

Le receveur des domaines loue un logement de la maison Weitersheim à Edme Champy, chirurgien de l’armée

1794 (8 prairial 2)
ssp – acp 23 f° 161-v du 16 prai 2
f° 161-v, ssp du 8 prai. 2
Bail pour trois ans par le Cit. Sontag Receveur des Domaines natx. de Strasbourg
à Edmond Champy Chirurgien de l’Armée
d’un Logement de Six pièces dans la Maison venant de l’Emigrée femme Weitersheim située à Strasbourg Rue Brulée moyt. 550 livres par an

Le Directoire du district de Strasbourg vend la maison Weitersheim à Edme Champy

1795 (26 fruct. 3), Biens nationaux, Q 1187
Strasbourg, première enchère de biens nationaux situés dans la commune de Strasbourg provenant de l’émigré Weitersheim. L’an 3° de la République français, une et indivisible le 11 fructidor en vertu de l’arrêté pris par nous les Administrateurs du Directoire du District de Strasbourg portant affiche des biens soumissionnés par N. Champy, Citoyen de Strasbourg
Maison, Cour, aisances et Dépendances, située Rue Brulée n° 18 dont La porte d’Entrée est à côté de l’Auberge à la Rose blanche, faisant face au rempart & de l’autre Coin de la cidvt. Eglise des Récollets, dont le denier 75 quintuple de la contribution foncière de 1792 se monte à la somme de 52 945 livres six sols trois denier, cette maison n’ayant été louée qu’en partie en 1790
Sur lesquels Biens personne n’a fait de mise à cette première Enchère
Adjudication définitive. Et le 26 du mois de fructidor l’an trois de la République française (…) il a été offert par le Citoyen Champy 200.000, Pelat 250.000
pendant le second feu par le Citoyen Kastner 400.000, Maechling 410.000
pendant le 3° feu par le C.en Kastner 415.000
pendant le 4° feu, Maechling 416.000, Fabian 471.000, Champy 418.000 & il a été allumé un cinquième feun lequel s’étant éteint sans qu’il ait été fait aucune Enchère le Directoire a adjugé au Citoyen Edme Champy officier da santé de première classe en cette commune ma maison pour la somme de 418.000 livres
– Extrait de la Matrice de Role de la Contribution foncière de la Commune de Strasbourg de 1792. Art. 175, Sect. FF
Le Citoyen Weitersheim,Officier retiré demeurant à Strasbourg Rue Brulée est porté dans la Matrice de Role de la Contribution foncière de 1792
FF 246. une Maison avec Cour, sise Rue brulée N° 18, estimée à 600 livres – Revenu net 450 livres
dont le denier 75. quintuple d’après la loi du 27. Prairial fait 6 li 3 d
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 f° 18 du 26 fru. 3

Originaire de Vitteaux en Bourgogne, Edme Champy épouse en 1794 Eléonore Monnier, fille de Joseph Monnier, secrétaire au Commandement (voir l’inventaire après décès)
1794 (12 mess. 2), Not. Laquiante
Contrat de mariage – Edme Champy officier de Santé à Strasbourg
Eleonore Monnier fille mineure dudit lieu
il n’y a pas de désignation d’apports de la part de la future
Le Cit. Pierre Champy négociant a Viteaux et Huguette Siengue* père et mère du futur lui donnent 20.000 livres
Les futurs de donnent au survivant l’usufruit de tous les biens du prémourant s’il n’y a pas d’enfant et de moitié seulement s’il y a des enfants
Est comparu le futur époux qui a déclaré que son traitement est de 1800 livres par an
acp 24 f° 147 du 22 messidor 2

Les époux se séparent
1802 (3 frimaire 11), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 283, 1406
Cit. Edme Champy officier de santé de première classe et Eleonore Mounier son épouse
ont déclaré que différentes circonstances et notamment une manière de voir opposée les avait déjà déterminé à se séparer de corps et d’habitation (dissous la communauté) établie par contrat de mariage reçu Laquiante le 12 Messidor 2
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 f° 29 du 25 bru. 11

Eléonore Monnier meurt en 1808 en délaissant une fille.
1808 (23.3.), Strasbourg 14 (36), Not. Lex n° 2313
Inventaire de la succession d’Eléonore Monnier épouse d’Edme Champy, officier de santé absent, décédée le 17 de ce mois – à la requête de M Michel Stumpff Greffier de la Justice de Paix du 3 arrondissement de cette ville tuteur provisoire de Joséphine Viginie Champy, âgée de 13 ans, fille et unique héritière ab intestat de la défunte – en présence de Thérèse Iltisse servante et Salomé Kirchete veuve Pierre Lionet garde malade
Contrat de mariage reçu Me Laquiante le 12 messidor 2 (entre le Cit. Edme Champy officier de santé demeurant à Strasbourg fils de Pierre Champy demeurant à Viteau département de la Cote d’or et de Huguette Siruque et la Cit. Eleonore Monnier fille mineure de feu Joseph Monnier, secrétaire au ci devant Commandement de feue Eleonore Kuhn, révoqué par acte passé devant Me Zimmer le 3 frimaire 11)
dans la maison appartenante a la fondation de Notre Dame place du Marché aux herbes
meubles 1950 fr, numéraire 537 fr, dettes actives 34.212 fr, total 36.699 fr, mobilier appartenant à la De Geraudon née Kuhn 189 fr, passif 421 fr
le 30 mars – au logement cy devant occupé par elle chez le Sr Jean Baptiste Sarcelle marché aux herbes n° 3
Enregistrement de Strasbourg, acp 105 F° 47-v du 1.4.

Edme Champy vend la maison 15 000 livres tournois à Charles Schulmeister (connu pour avoir été un agent de Napoléon à l’étranger)

1798 (14 pluviose 6), Strasbourg 2 (10), Not. Knobloch n° 83
Cit. Edme Champy demeurant en cette commune
au C.en Charles Schulmeister
une Maison située en Cette ville rue brulée consistante en un Rez de chaussée premier et second étage grenier Cave ecurie une cour puit et toutes les tapisseries et autres commodités, quatre fourneaux dont trois de fayence et deux de fonte, comme le vendeur l’a acquis de la République en vertu de son contrat d’adjudication du 26 fructidor an 3, tenant ladite maison d’une part à un bâtiment appartenant au dept. d’autre sur la rue brulée vis à vis de l’eglise des cidevant Recolets la face sur le devant au rempart parderrière sur l’auberge de la rose d’argent – moyennant 15 000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 58 F° 39-v du 18 plu. 6

Le fabricant de tabac Charles Schulmeister hypothèque la maison au profit du juriste Joseph Frédéric Bouvier dit Grammont

1802 (1 ventose 10), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1022, 2983
Obligation – est comparu en personne le Citoyen Charles Schulmeister fabriquant de tabac demeurant en cette ville, lequel a déclaré devoir
au C. Joseph Frédéric Bouvier dit Grammont Homme de lettres natif de Montbeliard la somme de 29.629 fr. 62 ctimes ou 30.000 livres
hypothèque, une Maison avec appartenances & dépendances située dans cette ville rue brulée N° 18, le fossé du faux rempart d’une part, l’auberge à la rose de l’autre aboutissant sur la préfecture et donnant sur la rue vis à vis une maison nationale, franche et quitte de toutes dettes et hypothèque à l’Exception de 4800 f dus à Philippe Jacques Kress et Marguerite Elisabeth Bapst* les deux de Strasbourg

Louise Charlotte Unger fait dresser l’inventaire de ses biens propres
1805 (7 floréal 13), Strasbourg 14 (27), Not. Lex n° 4879
Inventaire des biens de Louise Charlotte Unger épouse de Charles Schulmeister négociant assitée de Me Sahler avoué près le Tribunal Civil de l’arrondissement, suivant jugement du 4 floréal dernier
meubles appartenants à Jean Charles Unger son père homme de lettres demeurant en cette ville
en la demeure du Sr Schulmeistre Maison du Sr Grauel vis à vis l’eglise des ci devant Recollets N° 18
communauté, dettes actives 2375 fr
Immeuble, un terrain en Nature de jardin situé entre les deux portes de la communication de celle des Juifs à celle des Pescheurs vis à vis la ci devant maison et Moulin de Cossa que la De requérante a acquise de M Charles Henri Kern avoué près le Tribunal de Première Instance par acte reçu Me Wengler le 8 germinal dernier, moyennant 4000 fr
total 6375 fr, passif 7400 fr, déficit 1024 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 99-v du 9 flo. 13

Natif de Freistett en Bade, Charles Louis Schulmeister épouse en 1792 à Sainte-Marie-aux-Mines Louise Charlotte Unger, fille de directeur des mines, qui meurt en 1844 en délaissant trois enfants ou leurs représentants
1844 (7.Xbre), Strasbourg 11 (38), Me Keller n° 2838
Inventaire de la succession de Dame Louise Charlotte née Unger femme de Charles Louis Schulmeister
A la requête 1° de M. Charles Louis Schulmeister, propriétaire rentier demeurant à Strasbourg, agissant en son nom personnel 1) à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et feu dame Louise Charlotte née Unger son épouse, 2) comme légataire en usufruit de la totalité de la succession de ladite Dame, aux termes du testament de cette dernière en forme olographe, daté de Strasbourg le 24 novembre 1814 (…) déposé en l’Etude de Me Keller le 14 novembre 1844 en conformité de l’ordonnance retenue au procès verbal de présentation (…)
2° de Madame Julie Adèle Emilie Schulmeister veuve Louis Joseph Héancre, rentière demeurant à Strasbourg, 3° de Mr Joseph Philippe Eugène d’Eggs, docteur en médecine demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de de Mme Joséphine Schulmeister épouse de Mr Charles Garat, directeur du comptoir de la banque de France établi à Grenoble, demeurant en cette ville (…), 4° M. Vincent Antoine Giess, principal clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de special 1° de Madlle Marie Louise Schulmeister, majeure sans profession, 2° de M. Charles Schulmeister, employé au ministère des finances, tous deux demeurant à Paris, rue blanche N° 3, enfants délaissés par M. Charles Louis Isidore Schulmeister décédé banquier à Paris (…)
étant Madame Héancre, Madame Garat, les deux enfants de Mr Charles Louis Isidore Schulmeister par représentation de ce dernier, habiles à se porter seuls héritiers (chacun) pour un tiers de feu Madame Louise Charlotte née Unger leur mère et aïeule (…)
ainsi que le tout a été trouvé en la maison mortuaire (…) place du Broglie N° 2

Chambre à coucher de la défunte, Salon à côté de la chambre à coucher, Dans le couloir à côté de la susdite pièce, Dans un cabinet à côté du couloir, Dans la chambre de la cuisinière, Dans le cabinet de la femme de chambre, Dans l’antichambre, Dans la salle à manger, Dans une pièce à côté de la chambre à coucher de M. Schulmeister, Dans la chambre à coucher de M. Schulmeister, Cave, Dans la cuisine, Au grenier
Titres et papiers. M. Schulmeister a déclaré qu’il s’est marié sans contrat en la commune de Ste Marie aux mines en l’année 1792, qu’en conséquence son association conjugale avec De Charlotte Louise Unger était régie par l’ancienne coutume du pays qui établissait une communauté universelle de biens partageable par moitié entre les époux (…)
B. Expédition du testament olographe de Mme Schulmeister, (…) 1° Je veux qu’après mon décès mon époux survivant délivre à chaun des enfants issus de notre mariage à l’époque de la majorité ou de leur établissement antérieur une somme de 100.000 francs qui leur tiendra lieu de légitime. – au sujet de cette disposition M. Schulmeister veuf survivant fait observer qu’au contenu de leurs contrat de mariage ses enfants ont reçu en espèces à titre de constitution de dot chacun de la somme de 100.000 francs (…) C’est ce qui résulte 1° du contrat de mariage de feu M. Isidore Schulmeister fils passé devant notaire à Passy et plus amplemet énoncé en l’inventaire dressé après son décès par Me Pluchart notaire à Paris le 21 mars 1844 & jours suivants, 2° du contrat de mariage d’entre M & Mme Garat passé devant Me Schreider notaire à Strasbourg le 24 septembre 1827, 3° de celui passé entre M & Mme Héancre devant Me Roger Deschenes notaire à Paris le 21 janvier 1821
acp 330 (3 Q 30 045) f° 116-v – Il dépend de ladite succession un maison et argenterie évalués 8068 francs
acp 330 (3 Q 30 045) f° 197-v du 4.1.1845 – (vacation du 30. décembre 1844) Description des Titres et papiers, créancess 76.918 – Dettes passives 1556

Décès, Strasbourg (n° 1948)
Déclaration. le 4 novembre 1844 du décès de Louise Charlotte Unger âgée de 71 ans, née à Ste Marie aux mines (haut Rhin) épouse de Charles Louis Schulmeister, propriétaire, domiciliée à Strasbourg, morte en cette mairie le 3 du mois courant à l’heure de midi dans la maison située N° 3, Place du Broglie, fille de feu Jean Charles Unger, directeur des mines, et de feu Louise Charlotte Schreiber (i 8)

1845 (28.2.), Me Keller
Renonciation – Charles Louis Schulmeister, propriétaire à Strasbourg
au legs à lui fait par Louise Charlotte Unger, sa femme par son testament du 24 novembre 1814 déposé en l’étude de Me Keller le 14 novembre 1844
acp 333 (3 Q 30 048) f° 42 du 6.3.

Charles Louis Schulmeister meurt en 1853
1853 (18.5.), Me Keller
Inventaire bénéficiaire de la succession de Charles Louis Schulmeister décédé rentier à Strasbourg le 8 mai 1853
acp 419 (3 Q 30 134) f° 85 du 28.5. (succession déclarée le 14 juillet 1853) dressé à la requête de 1° Charles Garat, directeur de la succursale de la banque de France à Strasbourg, au nom et comme exerçant les droits de Joséphine Adèle Schulmeister son épouse, 2° Julie Adèle Emilie Schulmeister veuve Héancre [Louis Joseph Heancre], rentière à Strasbourg, 3° Charles Schulmeister négociant à Strasbourg comme mandataire de Charles Louis Léon Schulmeister, payeur du Département du Cantal à Aurillac et de Marie Louise Schulmeister rentière à Paris
Il dépend de ladite succession diverses valeurs montant ensemble à 3405 francs
(vacation du 12 juillet) acp 421 (3 Q 30 136) f° 22-v du 14.7. – Description des titres et papiers, passif 2110 francs

Décès, Strasbourg (n° 912)
Acte de décès. Le 8 mai 1853 (…) ont comparu Charles Garat âgé de 50 ans, directeur de la succursale de la Banque de France de Strasbourg, gendre du défunt (…) lesquels nous ont déclaré que Charles Louis Schulmeister, âgé de 83 ans, né à Freystätt (grand duché de Bade) rentier, veuf de Louis Charlotte Unger, domicilié à Strasbourg, fils de feu Jean Geofroi Schulmeister, pasteur, et de feu Jeannette Elisabeth Ritzhaub, est décédé le 8 mai 1853 à quatre heures du matin en la maison place du Broglie N° 3 – anévrisme du cœur (i 15)

1853 (5.8.), Me Keller
Partage des successions de Charles Louis Schulmeister, décédé rentier à Strasbourg le 8 mai 1853 et de Louise Charlotte Ungerer décédée le 3 novembre 1844
entre 1° Joséphine Adèle Schulmeister épouse de Charles Garat, directeur de la succursale de la banque de France à Strasbourg, 2° Julie Adèle Emilie Schulmeister veuve Héancre [Louis Joseph Heancre], rentière à Strasbourg, 3° Charles Schulmeister négociant à Strasbourg en qualité de mandataire de a) Charles Louis Léon Schulmeister, payeur du Département du Cantal domicilié à Aurillac, b) de Marie Louise Schulmeister, célibataire à Paris, des deux derniers par représentation de leur père Charles Louis Isidore Schulmeister, banquier à Paris, de la succession de leur père et aïeul et de leur mère et aïeule
acp 421 (3 Q 30 136) f° 89-v du 11.8. – Suivant deux testaments olographes en date du 15 avril 1851 il a légué a disposition disponible au Sr et De Garat et l’autre en date du 17 août 1849 il a légué à son gendre le Sr Garat une statuette en marbre. Par acte du greffe en date du 12 juillet 1853 les Sr et De Garat ont renoncé au legs à eux fait par le testament du 15 avril 1851.
Masse active, argent comptant 2943, objets enchéris par De Héancre 206, objets enchéris par le Sr et De Garat 1227, argent comptant 109, total 4486
Passif 2349, reste 2117
Abandonnements

1853 (28.5.), Me Keller
Dépôt des testaments olographes de Charles Schulmeister, propriétaire à Strasbourg en date du 17 avril 1849 et 15 avril 1851 et de l’expédition ordonnant le dépôt des Testaments en l’étude Keller
acp 419 (3 Q 30 134) f° 85 du 28.5.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 114 (3 Q 31 613) f° 71 du 28.5. ssp du 15 avril 1851 – En 1842 ma femme et moi nous avons légué par testament à notre fille Joséphine et à notre gendre Charles Garat, directeur de la banque de France à Strasbourg des billets montant à 30.000 ff. La faillite Dupont et Aubert ayant rendu depuis nuls et sans valeur ces dits billets, il ne me reste d’autre moyen de récompnser Me et Mde Garat que de leur assigner ma future succession une part d’enfant par préciput et hors part ainsi que la loi m’y autorise. Je veux aussi qu’avant tout partage les sommes que M. Garat et mon neveu Charles Schulmeister m’ont prêtées en compte courant leur soient remboursées
Le notaire a qui il a été demandé une déclaration par la reconnaissance de dette a prétendu qu’il n’était rien dû et qu’au surplus ceci est constaté par l’inventaire
Testament – Charles Schulmeister
idem 71-v du 28.3. ssp du 17 avril 1849. Testament, Je lègue à mo gendre M. Charles Garat le Vénus assoupie en marvbre comme souvenir

Charles Schulmeister et Louise Charlotte Unger vendent la maison à Jacques Michel Grauel, chef de bureau de l’état civil, et à Marie Elisabeth Kolb

1803 (17 prairial 11), Strasbourg 7 (37), Not. Stoeber n° 2179 A, 4512
burger Carl Schulmeister handelsmann und Louise Charlotte Unger
burgers Jacob Michael Grauel Chef de bureau de l’état civil und Maria Elisabetha geb. Kolb
Eine behausung an der brandgaß numéro 18 gegen dem vormaligen franciscaner Kloster über, einseit neben der Gastbehausung zur silbernen Roß anderseit neben dem innern Stadtgraben hinten auf den Prefectur gebäuden ziehend sambt denen darinn befindlichen 10 teils eingamaurten teils nicht eingemaurten Öffen davon 7 von fayence und 3 von gegoßen Eißen sind, ferner die Umhangstangen im Rhez de Chaussée und ersten Stock, alle Liegerlin im Keller (…) vor Notario Knobloch den 14 pluviose 6 passirten Kauffverschreibung
wobeÿ bedungern daß die Verkäufer sich annoch 6 jahr lang in Lehnung und genus vorbehalten den Rhez de Chaussée zween Keller so Verkäuffern dato besizzen, Plaz für holz in der bauchkuchen und eine Kammer auf der bühn, um einen jährlichen Zinß nemlich 400 francken – um 32 592 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 24-v du 19 pr 11

Fils du notaire Jean Michel Grauel, Jacques Michel Grauel épouse en 1790 Marie Elisabeth Kolb, fille de tourneur : contrat de mariage, célébration
1790 (23.2.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 229
Eheberedung – persönlich erschienen S. T. Herr Jacob Michael Grauel, J. V. Ltus und Cancellariæ adjunctus, weiland S. T. Herrn Johann Michael Grauel, gewesenen Notarii jurati und löblichen Collegiat Stifts St Thomæ Schafners, auch burgers alhier, selig hinterlaßener ehelich erzeugter lediger Sohn, so majorennis und ohnbevögtigt, disorts aber mit S. T. Herrn Thomas Lauth, Medicinæ Doctoris, anatomiæ & Chirurgiæ Professori publico ordinario und burgern alhier seinem Herrn Schwager verbeistandet ware, als Bräutigam an einem,
So dann Jungfrau Maria Elisabetha Kolbin, weiland Herrn Johann Georg Kolb gewesenen Kunst und Hohldreher auch burgers alhier selig nachgelaßene eheliche Tochter so gleichfalls majorennis und ohnbevögtigt, unter assistentz S. T. Herr Johann Heinrich Fried J. V. Lt und burgers alhier als braut an dem andern theil
Dienstag de, 23. Februarii Annno 1790 [unterzeichnet] Jacob Michael Grauel Bräutigam, Maria Elisabetha Kolbin, Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 69-v, n° 14)
Im Jahr 1790 wurden Dominica Oculi mit Obrigkeitlichen Erlaubnuß ein für alle mal ausgerufen und den 9. März ehelich eingesegnet Herr Jacob Michael Grauel, Juris licentiatus und burger allhier, des Weÿl. H. Johann Michael Grauel, Schaffners des Collegiat: Stifts zu St Thomæ und burgers allhier mit Frau Maria Magdalena Grauelin gebohrnen Falckenhauerin ehelich erzeugter Sohn, 29 Jahr alt und Jungfrau Maria Elisabetha Kolbin des Weÿl. H. Johann Georg Kolb, Kunstdrehers und burgers allhier mit Frai Maria Elisabetha Kolbin gebohrner Blanckin ehelich erzeugte tochter 26 Jahr alt [unterzeichnet] Jacob Michael Grauel, Licentiat, als Bräutigam, Maria Elisabetha Kolbin als Braut (i 59)

Inventaire d’une locataire, Anne Marie Charpentier

1809 (29.4.), Strasbourg 14 (40), Not. Lex n° 3463
Inventaire de la succession d’Anne Marie Charpentier – à la requête de Dagobert Thurmann notaire impéial curateur nommé pour représenter Marguerite Achard veuve de Jacques Charpentier défunt en son vivant domicilié à Grenoble et la succession de feu Anne Marie Charpentier sa fille décédée à Strasbourg le 23 courant, sauf les droits de Marie Albertine sa fille naturelle légalement reconnue par sa mère à l’acte de naissance du 13 avril courant – en présence d’Albert Marie Delariauderie inspecteur des postes tuteur
dans le logement qu’elle occupoit au second étage de la maison du Sr Grauel rue Brullée n° 18
mobilier 241 fr, passif 1065 fr, déficit 824 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 111 F° 81-v du 6.5.

Anne Marie Elisabeth Kolb meurt en 1810 en délaissant trois filles

1811 (21.2.), Strasbourg 14 (46), Not. Lex n° 4979
Inventaire de la succession d’Anne Marie Elisabeth Kolb épouse de Jacques Michel Grauel, Chef de bureau de l’Etat Civil de la mairie de Strasbourg, décédée le 11 septembre dernier – à la requête du veuf, tuteur naturel d’Amélie née le 13 février 1792, de Constance née le 26 février 1793 et d’Emile né le 9 messidor 11 (27 juin 1795) – en présence de Frédéric Guillaume Edel instituteur primaire subrogé tuteur
dans la maison rue brulée n° 18 vis à vis l’église des ci devant récollets
Contrat de mariage passé devant Greiss le 23 février 1790
communauté, immeubles à Hochfelden 444 fr
Jardin, un jardin situé hors la porte des Juifs près la promenade nommée Les grands tilleuls ci devant la place des arquebusiers avec la petite maisonnette y attenant, matériaux, arbres, vignes et broussailles, d’un côté le communal, d’autre un chemin, derrière la rivière – acquis de Marie Madeleine Falckenhauer veuve de Jean Michel Grauel son père suivant adjudication reçue Stoeber le 14 nivôse 11 pour 4475 francs
Maison. Une maison, cour, écurie, Bâtiments et dépendances situé en cette ville n° 18 vis à vis la ci devant église des récollets aboutissant à l’auberge à la rose, d’autre au faux rempart ou fossé de la ville, devant ladite église, derrière la prefecture – acquis conjointement de Charles Schulmeister et Louise Charlotte Unger pour 32.592 francs ou 33.000 livres tournois par acte reçu Stoeber le 17 prairial 11, transcrit au bureau des hypothèques volume 14 n° 62
meubles, garde robe, argenterie, numéraire 3153, passif 1980 fr, actif 43.664 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 127-v du 25.2.

Inventaire après décès d’une locataire, Marguerite Salomé Fabian femme du capitaine Pierre Marie Descaves

1823 (1.10.), Strasbourg 15 (34), Me Lacombe n° 6541
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Fabian femme de Pierre Marie Descaves, capitaine en retraite Chevalier de la légion d’honneur, décédée le 9 juillet dernier – à la requête du veuf, commun en biens d’après le contrat de mariage apssé devant Lacombe le 24 décembre 1811 et les enfants 1. Charles Auguste Laurent, 2. Laure Charlotte 3. Louis Alexandre Maximilien 4. Pauline Mathilde – en présence d’André Nicolas Flamant, lieutenant de gendarmerie en retraite, subrogé tuteur des mineurs
dans le logement au rez de chaussée faisant partie de la maison rue Brulée n° 18
mobilier, chambre à coucher du veuf, salon, chambre des enfants, cabinet décharge, chambre de la servante, cuisine, cave, 4215 fr, garde robe 272 fr, créances 60 835 fr, numéraire 500 fr, ensemble 65.823 fr, passif 250 fr
resumé de l’inventaire enreg. F° 5 10.10. dernier (du 12.11., acp 165 F° 113-v du 18.11.
Enregistrement de Strasbourg, acp 165 F° 4-v du 10.10.

Amélie et Constance Grauel exposent la maison aux enchères. François Léon Le Febvre en propose 33 000 francs

1836 (5.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 69), Me Hickel
Cahier des Charges n° 5228, adjudication provisoire du 27 février n° 5231, Surmise du 3 mars n° 5239, Retrait n° 5241 – Amélie Grauel, majeure, et Constance Grauel aussi majeure
Désignation, une maison avec cour, puits, écurie & autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg vis à vis du ci devant couvent des Récollets rue Brulée n° 18, d’un côté le Sr Bohrer, d’autre formant de l’autre le coin de ladite rue & du quai Kleber, derrière l’Hôtel de la Préfecture
sont compris un trumeau, trois poêles en fayence & un fourneau en fer de fonte avec tuyaux & pierres pour trois poeles, le tout se trouvant au rez de chaussée. Quatre trumeaux, trois poeles en fayence avec tuyaux et pierres & deux fourneaux en fer de fonte avec tuyaux et pierres se trouvant au premier étage, les chantiers se trouvant dans la cave – Enonciation des baux, la maison est occupée par elle même et louée par baux verbaux – Etablissement de la propriété, de la communauté de Jacques Michel Grauel, chef de bureau de l’Etat Civil de la mairie de la ville de Strasbourg, et de Marie Elisabeth Kolb leurs père et mère. Par le décès de la De Grauel lesdites Dlles et Emile Grauel en son vivant employé à la mairie de la ville (sont devenus) propriétaires de la moitié de l’immeuble, en qualité d’héritiers pour un tiers suivant inventaire dressé par Me Lex le 21 février 1811, l’autre moitié appartient à M Grauel père. Ledit Grauel père est décédé en laissant pour seuls héritiers ses trois enfants. Emile Grauel étant décédé, il a laissé pour seuls héritiers les Dlles Grauel. Les Sr et De Grauel père et mère ont acquis ledit immeuble de Charles Schulmeister, négociant, et Louise Charlotte Unger, par acte reçu Me J. D. Stoeber le 17 prairial 11. Le Sr Schumeister l’a acquis d’Edme Champy, officier de santé, par acte reçu Me Knobloch le 14 pluviose 10. Le Sr Champy par procès verbal d’adjudication définitive par les Adminstrateurs du ci devant district de Strasbourg le 11 fructidor 8. – mise à prix 30.000 francs
François Léon Le Febvre, chef de bureau à la mairie de Strasbourg pour 33.000 francs, le 3 mars pour 33.100 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 238 F° 96-v du 8.3.

Amélie et Constance Grauel vendent la maison à l’ancien directeur de l’octroi Louis Daniel Abraham Duprat et à sa femme Catherine Salomé Mannberger en s’y réservant l’habitation

1836 (10.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 70), Me Hickel n° 5330
Amélie Grauel et Constance Grauel
à Louis Daniel Abraham Duprat, ancien directeur de l’octroi de la ville de Strasbourg, et Catherine Salomé Mannberger
Désignation, une maison avec puits, écurie & autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue Brulée n° 18 vis à vis du ci devant couvent des Récollets, d’un côté le Sr Borres, d’autre formant de l’autre le coin de ladite rue & du quai Kleber, derrière l’Hôtel de la Préfecture
sont compris un trumeau, trois poêles en fayence & un fourneau en fer de fonte avec tuyaux & pierres pour trois poeles, le tout se trouvant au rez de chaussée. Quatre trumeaux, trois poeles en fayence avec tuyaux et pierres & deux fourneaux en fer de fonte avec tuyaux et pierres se trouvant au premier étage, les chantiers se trouvant dans la cave – Enonciation des baux, la maison est occupée par elle même et louée par baux verbaux – Etablissement de la propriété, de la communauté de Jacques Michel Grauel, chef de bureau de l’Etat Civil de la mairie de la ville de Strasbourg, et de Marie Elisabeth Kolb leurs père et mère. Par le décès de la De Grauel lesdites Dlles et Emile Grauel en son vivant employé à la mairie de la ville (sont devenus) propriétaires de la moitié de l’immeuble, en qualité d’héritiers pour un tiers suivant inventaire dressé par Me Lex le 21 février 1811, l’autre moitié appartient à M Grauel père. Ledit Grauel père est décédé en laissant pour seuls héritiers ses trois enfants. Emile Grauel étant décédé, il a laissé pour seuls héritiers les Dlles Grauel. Les Sr et De Grauel père et mère ont acquis ledit immeuble de Charles Schulmeister, négociant, et Louise Charlotte Unger, par acte reçu Me J. D. Stoeber le 17 prairial 11. Le Sr Schumeister l’a acquis d’Edme Champy, officier de santé, par acte reçu Me Knobloch le 14 pluviose 10. Le Sr Champy par procès verbal d’adjudication définitive par les Adminstrateurs du ci devant district de Strasbourg le 11 fructidor 8.
Bail de 3 années à commencer le 24 du présent par M. & Mde Duprat auxdites Dlles Granel, Le logement ci après désigné se trouvant au second étage de la maison ci dessus vendue composé Des des deux dernières pièces de la façade donnant vers la Préfecture ayant l’une deux croisées & l’autre une croisée, un cabinet donnant dans la cour & se trouvant derrière la première pièce dans lequel il sera fait une séparation en lattis semblable à celle qui se trouve au premier étage, deux pièces donnant dans la cour vis à vis de la porte cochère dont la première devra être convertie en cuisine dans le délai d’un mois à compter d’aujourd’hui aux frais des bailleurs. En outre les Dlles Grauel auront la jouissance commune avec les autres locataires & les propriétaires, de la buanderie & des greniers pour faire leur lessive elles auront de plus la jouissance entière d’une cave, pour 200 fr – 2000 francs de revenu, 20.000 francs de capital
Enregistrement de Strasbourg, acp 241 F° 57 du 13.6.

Originaire de Bordeaux, Louis Daniel Abraham Duprat épouse en 1795 Catherine Salomé Mannberger, fille de négociant
1795 (28 mess. 3), Strasbourg 15 (4), Not. Lung n° 113
Contrat de mariage – sont comparus en personne le Citoyen Louis Daniel Abraham Duprat, Négociant, Fils majeur d’ans de feu Citoyen Daniel Duprat, vivant négociant à Bordeaux, et de la Citoyenne Sophie née Boyer sa veuve, futur époux d’une part
Et la Citoyenne Catherine Salomé Mannberger, fille majeure d’ans du Citoyen Jean Daniel Mannberger Négociant à Strasbourg et de la Citoyenne Catherine Salomé née Ehrmann, son Epouse, ladite future épouse agissant sous l’autorité et assistance dudit son Pere, d’autre part
à Strasbourg le 28° Messidor l’an Trois de la République Française une et indivisible (signé) Dan.l Duprat, Salomé Mannberger
Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 18 du 29 mess 3 (revenu industriel 1500)

Inventaire des apports
1797 (6 floréal 5), Strasbourg 15 (1), Not. Lung n° 203
Inventaire des apports du Cit. Louis Daniel Abraham Duprat Négociant a Strasbourg et de son Epouse Citoyenne Catherine Salomé née Mannbgerguer, assistée du Cit. Jean Frédéric Ehrmann son Grand pere – en leur mariage célébré et confirmé le 6 fructidor de l’an 3
Fait et passé dans la maison du Cit. Jean Daniel Mannberguer Fabricant de tabac Pere de ladite Citoy. Duprat
Description des Biens apportés en mariage, Apports du Citoyen Duprat, Total des Effets 274 lb, Total de l’argenterie et or 324 lb, Total général 598 lb, présents de noces 331 lb, (Total) des apports 929 lb,
Apports de la Citoy. Duprat, Total des meubles 2205 lb, Total de l’argenterie Or et Bijoux 338 lb, Total de l’argent comptant 5122 lb, Total général 7665 lb, Présents de noces 331 lb, Tous les biens 7996 lb
Enregistrement de Strasbourg, acp 50 F° 104 du 12 flo. 5

Louis Daniel Abraham Duprat et Catherine Salomé Mannberger cédent la maison à leur fille Adèle Duprat, épouse du négociant Henri Daniel Ehrmann

1841 (19.5.), Strasbourg 10 (98), Me Zimmer n° 3930
Partage anticipé – Ont comparu M. Louis Daniel Abraham Duprat, propriétaire & ancien agent principal de la compagnie d’assurances le Soleil et Mad. Catherine Salomé Mannberger, son épouse, qu’il autorisé spécialement à l’effet des présentes, tous deux demeurant à Strasbourg, Lesquels ont par ces présentes fait donation entre vifs à titre de partage anticipé conformément aux articles 1075 et 1076 du code civil
1° à Mde. Adèle Duprat, épouse de M. Henri Daniel Ehrmann, négociant avec lequelle elle demeure à Bischwiller, au nom de laquelle dame Ehrmann est ici présent, stipule & accepte M. Philibert Verner, légiste demeurant à Strasbourg, son mandataire (…)
2° Et à Mad. Julie Sophie Duprat, demeurante à Strasbourg, veuve de M. Louis Auguste Windisch, en son nom négociant à Strasbourg, à ce présente & acceptant, lesdites dames Ehrmann & Windisch seuls enfans et uniques héritiers présomptifs desdits époux Duprat, leur père & mère
D’une maison avec cour, puits, écurie & autres appartenances & dépendances située à Strasbourg rue brulée N° 18, vis à vis du cidevant couvent des recolets, tenant d’un côté à la veuve Borrer formant de l’autre le coin de ladite rue & du quai Kléber & donnant par derrière à l’hôtel de la préfecture. Mais attendu l’impartageabilité de ladite maison lesdits épouse Duprat l’attribuent en totalité à la dite De Ehrmann leur fille au nom de laquelle accepte ledit Sr Verner. M. & Mad. Duprat sont devenus propriétaires de cet immeuble pour l’avoir acquis de Dlles Amélie & Constance Grauel, toutes deux demeurantes à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Hickel alors notaire à Strasbourg le 10 juin 1836. Cette acquisition a eu lieu moyennant une rente annuelle & viagère de 2000 francs à servir auxdites Dlles Grauel & à la survivante d’elles de trois en trois mois & chaque fois d’avance. Quant à l’établissement de la propriété antérieure de cet immeuble, les parties se réfèrent au contrat de vente ci-dessus relaté où elle se trouve mentionnée.
Clauses et conditions. 1° M.. et Mad. Duprat font réserve au profit d’eux deux et du survivant d’eux de l’usufruit viager de ladite maison (…) 5° Pour la part de Mad. Windisch dans ledit immeuble M. Verner oblige Mad. Ehrmann de lui payer une somme de 20.000 francs lors du décès du dernier vivant des époux Duprat
acp 287 (3 Q 30 002) f° 54-v

Catherine Salomé Mannberger meurt en 1848 en délaissant deux filles
1848 (19. 8.br), Strasbourg 10 (112), Not. Zimmer n° 7286
Inventaire de la succession de Catherine Salomé Mannberger femme de Louis Daniel Abraham Duprat
L’an 1848, le 19 octobre à Strasbourg, ont comparu 1° Mr Louis Daniel Abraham Duprat, ancien négociant demeurant à Strasbourg, agissant à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & Dame Catherine Salomé Mannberger, son épouse décédée à Strasbourg le 22 juillet dernier, & des droits & avantages matrimoniaux résultant d’un contrat de mariage passé devant Me Lung notaire à Strasbourg le 28 Messidor de l’an III, 2° Mme Sophie Julie Duprat, veuve de M. Louis Auguste Windisch, en son vivant négociant, la dite Dame demeurant & domiciliée à Strasbourg, et 3. Mme Louise Victoire Adélaïde Duprat, veuve de M. Henri Daniel Ehrmann, rentière, demeurant & domiciliée à Bischwiller, Mme Windisch & Mme Ehrmann habiles à se dire les seules & uniques héritières pour moitié chacune de ladite De Catherine Salomé Mannberguer leur mère (…) le jour et an que dessus à Strasbourg rue brulée N° 18

acp 376 (3 Q 30 091) f° 14 (Décl. de succession du 27. Dbre 1848) Il dépend de la Communauté un Mobilier évalué à 5878 francs.
Renonciation par les De Windisch et Ehrmann aux reprises de la défunte ce qui concerne le surplus de l’estimation mobiliere
Garde robe estimée 770
immeubles propres, 2 ha 48 ares ban d’Oberhoffen, huit lots de biens communaux ban de Bischwiller
acp 378 (3 Q 30 093) f° 9-v du 23 Xbre 1848 – Zimmer, 20. Xbre 1848 – Renonciation par Louis Daniel Abraham Duprat ancien négociant à Strasbourg à la donation d’usufruit faite à son profit par Catherine Salomé Mannberguer son épouse défunte en vertu de son contrat de mariage reçu Lung Nre à Strasbourg le 28 Messidor an III.

Louis Daniel Abraham Duprat meurt en 1850
1850 (19. 9.br), Strasbourg 10 (117), Not. Zimmer n° 8706
Inventaire de la succession de M. Louis Daniel Abraham Duprat, vivant ancien négociant à Strasbourg décédé à Bischwiller le 7 septembre 1850, veuf de Dame Catherine Salomé Mannberger
L’an 1850, le Mardi 19 novembre à une heure de relevée, à la requête de I. Mme Sophie Julie Duprat, veuve de M. Louis Auguste Windisch en son vivant négociant, la dite Dame demeurant et domiciliée à Strasbourg, II. Mme Louise Victoire Adélaïe Duprat veuve de M. Henri Daniel Ehrmann, rentier demeurant et domiciliée à Bischwiller, lesdites dames Windisch & Ehrmann habiles à se dire & porter seules et uniques héritières pour moitié dudit M. Duprat leur père (…) le jour et an que dessus à Strasbourg rue brulée N° 18
Arrérages de pension. Une somme de 458 francs montant des arrérages échus au décès de la pension de retraite dont jouissait le défunt en sa qualité de préposé en chef de l’octroi
acp 396 (3 Q 30 111) f° 57-v – Il dépend de ladite succession, 1) la garde robe estimée à 143 francs, 2) argent comptant 30, 3) arrérages de nesion 458

Henri Daniel Ehrmann épouse Louise Victoire Adélaïde Duprat en 1819
1819 (11.11.), Strasbourg 12 (78), Not. Wengler n° 11.628
Contrat de mariage, communauté légale – Henri Daniel Ehrmann, négociant fils de feu Louis Frédéric Ehrmann, aussi négociant, et de Marie Madeleine Strohl
Louise Victoire Adélaïde Duprat fille mineure de Louis Daniel Abraham Duprat, négociant, et de Catherine Salomé Mannberger – en la demeure des époux Duprat
Enregistrement de Strasbourg, acp 145 F° 52 du 15.11.

Liquidation de la succession
1858 (5.5.), Me Zimmer
Liquidation et partage 1) de la communauté de biens qui a existé entre Henri Daniel Ehrmann, négociant, et Louise Victoire Adélaïde Duprat son épouse à Bischwiller, 2) de la succession dudit Sr Ehrmann décédé le 24 avril 1848
Entre I. La veuve agissant comme commune en Biens en vertu de son contrat de mariage reçu Wengler le 11 novembre 1819 & comme donataire en vertu du dit acte, II. Louis Daniel Edmond Ehrmann, négociant, III. Adèle Mathilde Ehrmann épouse de Félix Berger docteur en Médecine, IV. Louise Valérie Ehrmann, épouse de Félix Jollrois négociant, tous à Bischwiller, V. Jules Ernest Ehrmann, Négociant à Elbeuf
acp 469 (3 Q 30 184) f° 22 du 6.5. – Communauté. Masse active. 1) Mobilier 18.808, 2) Fonds social 335.287, 3) Immeubles 198.830.
4) Rapport de Mde Berger suivant son contrat de mariage reçu Kauffeisen Nre à Bischwiller le 6 mai 1842, 41.873
5) Rapport de De Jollrois suivant son contrat de mariage reçu Zimmer le 6 7.bre 1846, 41.500
6) Rapport de Louis Daniel Edmond Ehrmann suivant son contrat de mariage reçu Zimmer le 16 février 1848, 20.000, Total de la masse 656.300 francs
Masse passive, Elle s’élève y compris les Reprises à 114.130., Reste à la communauté 542.170 francs
Succession, masse active Reprises du défunt 94.109, bénéfice de la communauté 271.085, total 365.194 – Masse passive, don matutinal 6000, usufruit de la veuve 30.000. total 36.000, Reste 329.194
Droits des parties et abandonnements (…)

Adèle Duprat vend la maison incendiée lors du bombardement 60 000 francs à Jacques Emile Becker, conducteur des ponts et chaussées, et à Emilie Roos

1871 (8.8.), Me Becker
Verkauf – Adele Duprat Wittwe von Heinrich Daniel Ehrmann, lebend Kaufmann in Bischweiler
an Jakob Emilius Becker, Eigenthümer, und Emilie Roos seiner Ehefrau in Straßburg
von einem Bauplatz durch daß Bombardement verbrannte Haus von einer Fläche von 391 Quadrat Meter, Franciscaner Strasse n° 3 in Straßburg für 23.460 Franken
Credit Eröffnung von obiger Witwe Ehrmann zu Gunsten der Eheleute Becker von einer Summ von 60.000 Francken
acp 600 (3 Q 30 315) f° 4-v du 14.8.

Professeur de dessin, ancien conducteur des ponts et chaussées, Jacques Emile Becker et Emilie Roos hypothèquent la maison et sa voisine qu’ils viennent de reconstruire au profit de six créanciers pour garantir une somme de 70 000 francs

1872 (29.8.), Strasbourg 10 (169), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2824
Obligation – Ont comparu Mr Jacques Emile Becker, Professeur de dessin, ancien conducteur des ponts et chaussées, et dame Emilie Roos son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
1) à Madame Marie Louise Caroline Emilie Danel demeurant à Paris, veuve de Mr Gustave Daniel Braun, vivant lieutenant colonel de cavalerie en retraite, la somme principale de 10.000 francs, 2) à Mr Georges Frédéric Arnold, élève architecte demeurant à Parie et à Mlle Julie Elise Emma Arnold, cette derniète encore mineure se trouvant sous la tutelle légale de Mme Julie Lehmann sa mère veuve de M. Jean Frédéric Arnold avec laquelle elle demeure à Strasbourg, ensemble la somme principale de 12.000 francs, pour lesquelles dame Braun, Mr et Mlle Arnold mineurz est ici présent, stipule et accepte Mr Charles Edouard Sommerau, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, 3) à M. Philippe Vogt, marchand d’huiles demeurant à Strasbourg, créancier ci présent et acceptant la somme principale de 12.000 francs, 4) à M. Charles Frédéric Weber marchand de parchemins demeurant à Strasbourg, créanicer ci présent et acceptant la somme principale de 10.000 francs, 5) à M. Daniel Boersch, jardinier cultivateur demeurant à Strasbourg, créancier ci présent et acceptant la somme principale de 10.000 francs 6) à Mr Georges Gustave Borst, sans état demeurant à Strasbourg, en état d’interdiction pour lequel est ici présent, stipule et accepte Mr Jean Charles Edouard Steiner commis négociant son tuteur demeurant en ladite ville, la somme principale de 16.000 francs, Ensemble la somme principale de 70.000 francs
Gage hypothécaire. (…) les immeubles ci après désignés. Ville de Strasbourg. 1) une maison avec appartenances et dépendances, sise rue des recollets N° 1, ci-devant N° 3, entre la maison ci après désignée et un terrain communal entouré d’une grille en fer qui clôt ledit terrain et appartient aux débiteurs par derrière l’hôtel de la Préfecture
2) une maison avec appartenances et dépendances sise rue brûlée N° 27 et faisant le coin de la rue des récollets, d’un côté dans la rue brulée propriété de M. Antoni, de l’autre dans la rue de recollets la maison susdésignée N° 1
3) une maison avec appartenances et dépendances sise rue des frères N° 3, d’un côté M Schwartz, de l’autre Mr Berger, par derrière propriété de la famille Schneegans
Etablissement de la propriété. Les deux maisons désignées ci-dessus sous les N° 1 et 2 ont été construites par les débiteurs sur les terrains des trois maisons incendiées par le bombardement de Strasbourg, la première sur celui de l’ancienne maison et la seconde sur les terrains de l’ancienne maison rue des recollets N° 1 ayant appartenu à Mr Ehrmann ci après nommé et de la maison rue brûlée n°27 propre à Mme Becker codébitrice.
Le terrain de la maison désignée sous le N° 1 a été acquis par les débiteurs de Mme Adèle Duprat demeurant à Bischwiller veuve de M Henri Daniel Ehrmann vivant négociant au dit lieu suivant contrat reçu par M° Becker, notaire à Strasbourg le 9 août 1871.
Une partie du terrain de la maison désignée sous le N° 2 contenant 275 mètres carrés a été acquise par les débiteurs de M. Louis Daniel Edmond Ehrmann négociant et de De Valérie Lauth conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant le dit notaire Becker le 25 juillet 1871. Le restant du terrain de cette même maison et l’immeuble désigné ci dessus sous le N° 3 appartiennent en propre à Mme Becker pour lui être échus dans les successions de ses père et mère Sr Philippe Jacques Roos relieur et De Elisabeth Marguerite Klein conjoints décédés à Strasbourg aux termes d’un acte de partage du 19 août 1861 et d’un acte de notoriété du 30 septembre 1867, les deux actes reçus par M. Becker. La propriété des trois immeubles hypothéqués se trouve d’ailleurs plus amplement établie dans les deux contrats de vente précités du 25 juillet & 9 août 1871.
Etat civil et hypothécaire. Les débiteurs certifient qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant ledit M° Becker le 19 août 1861 (…)

Emile Becker loue une partie de la maison au conservateur des hypothèques Jean Baptiste Cuny

1872, Enregistrement de Strasbourg, ssp 156 (3 Q 31 655) f° 48 du 17.2.
255. ssp du 17 Februar. Pacht wie folgt – zwischen Hn Emilius Becker, Eigenthümer in Straßburg einer seits
und Johann Baptist Cuny, Hypotheken verwahrer ist folgender Mieth vertrag abgeschlossen worden.
Hr Becker vermiethet an H, Cuny auf die Dauer von 3, 6 oder 9 Jahre vom 25. Märtz 1872 an, das ganze Erdgeschos seines Hauses quai Lezay Marnesia und Rue des Récollets in Straßburg mit zwei ge*ger Mansarden für einen jährlichen Miethzins von 1800 Francken, viertel jährig zahlbar mit 450. Die Wohnung besteht aus sechs Zimmern, Kuche und Zwei Zimmer nach dem Hof gegen die Prefektur zu.

Emile Becker loue une partie de la maison au directeur de l’octroi Fabricius

1872, Enregistrement de Strasbourg, ssp 157 (3 Q 31 656) f° 58 du 7.9.
1725. ssp du 4 september – (Pacht) Emilius Becker, Eigenthümer in Straßburg verpachtet
an den Kaiserlichen Direktor der Zölle Hn Fabricius in Straßburg um den jährlichen Mieth Zins von 3000.
die este Etage seines Sub N° 1 in der Franziskaner Gasse gelegenen Wohnhauses auf die Dauer von 3 Jahren

La Ville cède à titre de bail pour neuf ans un terrain entre l’angle de la rue des Récollets et le jardin de la préfecture

1872 (1.11), Maire
4381. Verpachtung von einer Parcelle auf den Lezay Marnesia Staden zwischen dem Ecke der Franziskanergasse und dem Gitter des Präfekturgartens an dem Eigenthum des Pachters gelegenen Communalbodens Seitens der Stadt Straßburg
an Herrn Becker in Straßburg auf 9 Jahren gegen einen Pachtpreis von 120 Franken jährlich, 1 Fr. per Qm
acp 610 (3 Q 30 325) f° 10 du 12.11. – Mairie

Délibération correspondante du Conseil municipal. Le maire expose le 24 juillet 1872 que la dame Ehrmann a été autorisée en 1860 à enclore un terrain communal à titre gratuit et précaire entre la rue des Récollets et le jardin de la préfecture. Le nouveau propriétaire demande l’autorisation d’établir une porte et des marches. Le maire déclare qu’il n’y voit aucun inconvénient à condition que le pétitionnaire paie un loyer annuel pour éviter toute ambiguïté.

Conseil municipal, 24 juillet 1872 (1 MW 207) p. 35
XX. Vermiethung eines Platzes am Lezai-Marnésia Staden
Hr Maire hat folgenden Vertrag gehalten
Ein unter dem datum des 10.ten Februars 1860 erlassener Beschluß des Maires, dem ein Beschluß des Präfekten, vom 18.ten August 1859.voranging, ertheilte der Frau Ehrmann, Eigenthümerin des Hauses, Franziskanerstraße N° 3 die Erlaubniß zur Abschließung des Gemeinde Platzes « gelegen auf dem Lezai-Marnésia Staden, von dem Eigenthum der Bittstellerin, zwischen dem Eck der Franziskanerstraße und dem Gitterwerck des Präfekturgartens, Platz welcher auf dem, an den Beschluß des Hr. Präfekten gehefteten Plan, durch Rosafarbe bezeichnet ist.  »
Den nämlichen Beschluß besagt § 3 : « die Erlaubnuß zur Abgrenzung sei wesentlich widerruflich, sie ertheile an Frau Ehrmann weder Eigenthums noch Servituden Recht auf den Gemeinde Boden, der Schlüssel des Gitterwerks soll dem Maire eingehändigt werden und auf dem Stadthaus im Verwahr bleiben.  »
Ferner besagt deer Beschluß, « Frau Ehrmann könne im abbegräntzten Raum einige Verschönerungen z. B. Zierpflantzungen anbringen.
Frau Ehrmann hat, vor einiger Zeit, ihr Eigenthum veräußert, der neue Eigenthümer stellt das Gesuch um die Erlaubnuß eine Thüre und einige Stufen herstellen zu dörfen, damit er einen Eingang zu dem Garthen erhalte, welches Frau Ehrmann pflanzen ließ ; er verpflichtet Thüre und Stufen auf ersten Befehl der städischen Verwaltung wegzunehmen.
Dem Gesucg des Bittstellers kann ohne Nachtheil entsprechen werden, die Stadt soll jedoch den aus Vergünstigung herrührenden und wesentlich widerrufflichen Charakter der Erlaubniß beibehalten. Es wurde demnach der Vorschlag gemacht, dem Hrn Becker den platz welcher er umsonst besitzt, zu vermiethen, weil der in der Rechnungen das Gemeindeschaffner einzutragene Mietzins immer auf die ursprüngliche Concession zurückführt und besonders jede unrechtmäßige Besitznahme verhindert.
Hr Becker hat unsere Bedingungen angenommen. Wir stellen deßhalb den Antrag an Hrn Becker den Gemeinde Platz, den er in diesem Augenblick genießt, zu vermiethen, und ihm zu gestatten durch Thüre und Stufen einen directen Eingang herzustellen. Der Mietzins wird zu 1 fr. per Quadrat Meter berechnet, beim Abmessen des Platzes wurde eine Bodenfläche von 120 q. m. befunden, demnach hat der Miether 120 frs jährlich zu entrichten.

Emile Becker cède à titre d’alignement un terrain de 24 mètres carrés à la Ville

1873 (15.12.), Maire
5792. Abtretung durch Emil Becker Eigenthümer zu Straßburg
an die Stadt Straßburg
von einer Boden Fläche von 24 Q Meter Brandgasse und Franziskanergasse zu dem Alignement der Straßen dienend für 2500 Franken
acp 623 (3 Q 30 338) f° 48-v du 19.12. – Bürgermeister



4, rue du Bouclier


Rue du Bouclier n° 4 – VII 33 (Blondel), P 995 puis section 7 parcelle 11 (cadastre) – Église réformée

Maison d’angle à la Croix verte (zum grünen Creutz) et maison dite Schutterhoff, réunies en 1698
Reconstructions en 1698 par le trésorier François César le Bas puis en 1789 par la communauté réformée
Tour ajoutée en 1905 et transformation de la sacristie


Clocher et sacristie sur la droite (1905, sud de la cour, en octobre 2019)
Eglise précédée de marches (est de la cour) – Maison d’habitation (nord de la cour)

La maison se composait jusqu’en 1698 de deux propriétés distinctes, une maison d’angle appelée à la Croix verte (zum grünen Creutz) et une grande maison qui l’entourait de côté et à l’arrière, appelée Schutterhoff.
La maison à la Croix verte appartenait au début du XVII° siècle au fabricant de chausses Daniel Kurbau puis (1658) au fabricant de pâtés Jean Melchior Billinger avant de revenir (1691) au fournier Jean Bradfisch qui la vend sans titre ni autorisation du Magistrat à son voisin François César le Bas, trésorier principal de l’Extraordinaire des guerres, en prétendant y avoir été contraint par le lieutenant du Roi La Batie.
La grande maison dite Schutterhoff appartient à la fin du XVI° siècle à Marthe von Molsheim, épouse successive de Henri Widt et des consuls Jean Charles Lorcher et Jacques Kips. Elle en transmet la propriété à son gendre Jean Jacques Meyer, codirecteur de la Monnaie et consul. Les héritières de Jean Jacques Kugler vendent en 1677 la maison composée d’un bâtiment avant, d’un bâtiment du milieu et d’un bâtiment neuf au marchand François Kuhn. Le lieutenant du Roi de Vissac y a sa demeure en 1682 au titre des logements militaires. Il demande alors aux Treize de lui construire une cuisine dont il aura seul l’usage. Les relations avec le propriétaire qui habite sur place ne cessent de se détériorer les années qui suivent, Monsieur de Vissac ayant pour but d‘occuper seul la maison. La veuve du propriétaire refuse toute location mais se déclare prête à céder sa propriété à la Ville qui pour sa part attend des ordres du Roi. L’affaire ne se termine qu’avec le départ de Strasbourg de Monsieur de Vissac en 1688. Le Magistrat refuse que les héritiers Kuhn cèdent la maison à M. Meyerhoffer de Saverne en y voyant une manœuvre pour céder la maison à vil prix. Les héritiers Kuhn vendent leur maison en 1693 au secrétaire à la chambre épiscopale Jean Fries et à son gendre Louis Dumontet, secrétaire à l’Intendance d’Alsace. C’est à nouveau un administrateur royal, le trésorier principal de l’extraordinaire des guerres François César le Bas, qui s’en rend propriétaire en 1698 ; la maison a trois étages, un beau vestibule, un petit jardin, deux caves pour 2000 mesures de vin, six poêles, un cabinet et dix-sept chambres. François César le Bas acquiert sans titre la maison d’angle et entreprend de reconstruire les bâtiments. Il demande en 1704 à être exempté des charges sur le bâtiment qu’il a acheté de Jean Bratfisch. Les Conseillers et les Vingt-et-Un se montrent accommodants envers lui parce qu’il lui arrive d’avancer au nom de la Ville les sommes dues au Roi sans faire de difficultés pour attendre le remboursement. Il revend la maison en 1710 au marchand et banquier réformé Jean Deucher qui s’établit ensuite à Paris puis à Bottmingen près de Bâle. Jean Deucher fait louer la maison à la Régie des fermes, vivres et domaines avant de la vendre en 1735 au greffier criminel Louis Mena. Les différents bâtiments ont le même aspect sur le plan-relief de 1725 que sur le plan Blondel (1765) : deux bâtiments en enfilade le long de la rue des Hannetons, le bâtiment principal entre cour et jardin, un petit bâtiment à droite de l’entrée.
Les héritiers Mena cèdent en 1771 la propriété au receveur général des Domaines et gabelles du Roi Philippe Grau qui y établit ses bureaux. Le receveur général des fermes du Roi Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Fangy qui s’en rend propriétaire fait rehausser le mur à côté du portail de la cour et transformer le bâtiment à droite de l’entrée en 1778. La communauté réformée acquiert la maison de son héritier testamentaire moyennant 9 350 livres strasbourgeoises en septembre 1788 après que les Conseillers et les Vingt-et-Un ont autorisé la vente. Les réformés sollicitent le 31 janvier 1788 l’autorisation d’exercer leur culte à Strasbourg et non plus à Wolfisheim. Les avis du Magistrat divergent non tant sur le fond (tous sont d’avis d’accorder l’autorisation d’après le nouvel esprit de tolérance qui repousse dans les anciens temps l’hostilité de la Ville envers les réformés) que sur la forme afin de ne pas risquer de déplaire à l’administration royale. Une lettre du ministre le comte de Brienne tranche l’indécision le 14 août 1788. Elle accorde aux Réformés l’autorisation, à condition que « l’endroit où ils se rassembleront pour remplir les devoirs de leur religion soit une maison particulière dont l’extérieur n’annonce ni un temple ni même un édifice public et qu’ils n’y puissent placer de cloches ». Il reste au Magistrat à rédiger un règlement de police en dix articles qui encadre le culte et sauvegarde ses privilèges.
La communauté réformée passe le 25 octobre 1788 un marché avec le maître charpentier Jacques Paul Arnold et le maître maçon Jean Régnard Pfauth pour construire la maison de prière. Le sacristain Jean Frédéric Federhenn dresse le compte rendu de pose de la première pierre le 24 mars 1789.
La municipalité ordonne en 1794 de déposer sur les greniers l’orgue de l’oratoire des Réformés qui va servir de lieu de réunion à la Société populaire. Le Directoire du district de Strasbourg rend en ventôse III à la communauté des Réformés la propriété de l’oratoire où la Société populaire continuera à tenir ses séances moyennant un loyer. L’assemblée primaire de la Monnaie tient pour la quatrième année consécutive sa séance à l’oratoire en l’an VII.


Plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt) : les bâtiments forment le coin supérieur gauche – Plan Blondel (1765, AMS cote 1 PL 675)
Plan (1830, seuls subsistent les bâtiments qui donnent sur la rue du Bouclier)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cours L et K, îlot 132 (© Musée des Plans-relief) 1

Des réparations deviennent nécessaires en 1830, notamment pour remédier à l’affaissement des murs de l’église construits sur une ancienne cave. L’Atlas des alignements (années 1820) signale que le bâtiment sur rue comprend un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade du bâtiment d’angle se trouve de part et d’autre du repère (g). La cour L montre la façade sur la cour (2-3-4), l’église (12-11-10-9), la sacristie (12-13) précédée d’escaliers et la maison d’école (13-14-1) qu’on retrouve sur la rue à gauche du portail (entre les repères g et a).
La maison porte le n° 4, aussi bien selon l’ancienne (1784-1857) que la nouvelle numérotation.


Elévation – Plan de la cour et de l’église (1788, ADBR cote 2 G 482 F 59)

Clocher selon le premier projet (1902) – Clocher et sacristie (1903, Marcel Eissen, AMS Police du Bâtiment)

La sacristie est agrandie en 1866. L’Eglise réformée fait construire en 1894 une nouvelle salle pour le consistoire et agrandir le logement du sacristain dans le bâtiment d’angle. Elle demande en février 1902 l’autorisation de construire un clocher à l’extrémité nord de l’église vers la rue des Hannetons puis modifie ses intentions en juin 1903 en prévoyant d’édifier le clocher au-dessus de la sacristie, à l’extrémité sud de l’église. L’architecte Marcel Eissen réalise en 1905 une tour servant de sacristie et sur la droite un bâtiment servant de salle pour le consistoire. L’architecte Auguste Brion fait construire en 1912 une remise à bois rue des Hannetons.
Le consistoire réaménage les locaux en 1974. Le ravalement de 1979 dégage des pans de bois et la pierre de taille ; les travaux ont lieu en même temps que ceux du bâtiment voisin, presbytère de l’église propriété de la Ville.


Ancienne école (angle sud-ouest de la cour, octobre 2019)
Arrière de l’église rue des Hannetons (février 2009)
Face arrière de l’église (octobre 2019)

Maison d’angle – Portail et face sud de la cour – Porte à fronton à l’entrée de l’église (septembre – octobre 2019)

octobre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Henri Widt et (1567), Marthe von Molsheim remariée (1587) à Jean Charles Lorcher puis (1590) à Jacques Kips, tous deux consuls – luthériens
1639 h Jean Jacques Meyer, codirecteur de la Monnaie, consul, et (1604) Dorothée Widt – luthériens
1650* h Jean Jacques Kugler, codirecteur de la Monnaie, et (1627) Marie Dorothée Meyer – luthériens
1677 v François Kuhn, marchand, et (1656) Marguerite Reutter – luthériens
1693 v Jean Fries, secrétaire à la chambre épiscopale, et (1671) Anne Marie Pellin – catholiques et
Louis Dumontet, secrétaire à l’Intendance d’Alsace, et (1691) Marie Béatrice Fries – catholiques
1698 v François César le Bas, trésorier principal de l’Extraordinaire des guerres, célibataire – catholique
1710 v Jean Deucher, marchand, et (1707) Agnès Bressler, veuve de Jean Decimator – réformé et luthérienne
1735 v Louis Mena, greffier criminel en chef, et (1719) Cécile Chalon – catholiques
1736 h Louis Antoine Mena, directeur des verreries de Saint-Quirin, et (1763) Louise Anastasie Gouget puis (1766) Anne Rœderer – catholiques
1771 v Philippe Grau, receveur général des Domaines et gabelles du Roi, et (1744) Anne Victoire de Berquen – catholiques
1778* v Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Fangy, receveur général des fermes du Roi († 1788) – catholique
puis son héritier François Philibert Durand, chevalier comte d’Auxy, sous aide major, et (1796) Marie Louise Choart
1788 v communauté réformée de Strasbourg

Maison d’angle (jusqu’en 1698)

Daniel Kurbau, fabricant de chausses, et (1597) Marguerite Abel puis (1611) Ursule Hackfort, d’abord (1604) femme du tailleur Jean Deiss – luthériens
1662 v Jean Melchior Billinger, fabricant de pâtés, (1658) Susanne Stœhr – luthériens
1691 v Jean Bradfisch, boulanger, et (1682) Jacqueline Dürrbach veuve du fournier Geoffroi Krauss – luthériens
1698 v François César le Bas, trésorier principal de l’Extraordinaire des guerres – catholique

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 3 750 en 1767
Valeur vénale : 2 400 livres en 1677, 2 757 livres en 1693, 3 500 livres en 1698, 5 000 livres en 1710, 9 296 livres en 1735, 9 350 livres en 1788

(1765, Liste Blondel) VII 33, M. de Bergan
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) à la ferme, 40 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) Fabrique de la communauté calviniste de Strasbourg, P 994, église, jardin – 11,6 ares
P 995, maison du maitre d’école – 2,08 ares
P 996, maison d’école et bâtiment – 1,37

Locations

1619, Philippe Sinn, sergent, et Cunégonde Krebs
1682, lieutenant du Roi de Vissac
1693, commissaire des confiscations des Touches
1723, Régie des fermes, vivres et domaines d’Alsace au nom de laquelle Charles Cordier
1735, receveur général des domaines Charlière
1735, Domaines et gabelles d’Alsace pour lesquels Nicolas des Boves et François Joseph Grau
1744, Louis Marquet, régisseur général des fourages, Carraud, premier secrétaire de M. de La Grandville et François, inspecteur des Ponts et Chaussées

Maison d’angle

1684, François Jean de la Porte, boulanger, puis son fils Annette de la Porte

Livres des communaux

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450) f° 210
La maison est inscrite au nom de l’ancien consul Jean Charles Lorcher dans le Livre des communaux de 1587. Une descente de cave maçonnée d’une longueur de 7 pied 3 pouces dépasse sur le communal de 3 pied 9 pouces.

Schültz Gaß die Einseitt
Herrn Johann Caroli Lorchers Alten Ammeisters seligen Erben haben ein hohen aufgemaurten Kellerhalß vij schu iij Zoll lang, Vnd iij schu ix Zoll herauß, Bessert für das Niessen, iij ß d

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Le maître maçon Rottler est autorisé au nom de receveur général Gagnerot à rehausser le mur à côté du portail de la cour ainsi que le toit.

(f° 127) Dienstags den 11. Augusti 1778. – Mr Gagnerot Receveur general des fermes du Roy
Idem [Mr Rottler der Maurer] nôe. Mr Gagnerot, Receveur general des fermes du Roi bittet zu erlauben an deßen behausung an der grosen Schildsgaß gelegen neben dem hoff: thor die Maur erhöhen und das tach höher setzen laßen. Erkannt, Willfahrt.

1779, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Les préposés aux affaires foncières font grief au maître maçon Rottler de n’avoir pas prolongé la gouttière jusqu’au sol contrairement au règlement. Le maçon répond que le propriétaire Gagnerot s’y est opposé en lui interdiasnt de poursuivre les travaux.

(f° 300-v) Montags den 13. Septembris 1779 – Mr Rottler, Maurer, pto. M Gagnerot
Mr Rottler der maurer wurde vorbeschieden, weilen er beÿ Reparirung des tachs an M. Gagnerot, Receveur General du Domaine du Roy in der grosen Schilds Gaß gelegenen behausung deßen Ausschuß Naach nicht herunter führen sondern nur gegen der behausung richten laßen, dahero Citatus beÿ straf an zu halten besorgt zu seÿn, daß der Naach grad herunter geführt werde. Citatus zugegen sagt, er habe alles angewendet M Gagnerot zu bewegen den Ausschuß Naach grad heruter führen zu laßen, allein M Gagnerot habe sich so gegen ihm und seinen gesellen aufgeführet, daß er seine thür schwöll nicht mehr zu betretten willens, dahero er ihme auch künfftighin ferner zu arbeiten versagt, bittet ihn also von angestellter Klag zu absoviren.
Erkannt, Seÿe M. Gagnerot an zu suchen den Naach der Ordnung gemäß herunter führen zu laßen, falls Er sich aber deßen wegern solte, so seÿe derselben ad causam zu citien.

1785, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
Le maître maçon Müller est autorisé à repeindre la maison mais sans toucher à l’encorbellement

(f° 328) Dienstags den 9. Augusti 1785. – Mr Gagnerot Receveur des fermes
Herr Müller, der Maurer, nôe. Mr Gagnerot Receveur des fermes, bittet zu erlauben, seine in der Schilds Gaß gelegene Behausung anstreichen Zu laßen. Erkannt, auf der Seite, wo sich Kein Überhang befindet und unter dem Überhang willfahret, hingegen untersagt den Überhang zu berühren.

1788, Préposés aux affaires foncières (VII 1423)
Le maître maçon Pfauth est autorisé au nom de la communauté réformée à ouvrir une croisée vers la rue des Hannetons

(f° 166) Dienstags den 21. Octobris 1788. – Reformirte Gemeind
Mr Pfauth der Maurer nomine der Herren Vorsteher der Reformirten Gemeind, bittet an dero in der Schilds Gaß gelegenen behausung N° 4 auf der Seite des Maÿkäfer Gäßels einen Kreutzstock ausbrechen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1778, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le receveur des Domaines Gagnerot charge le maître maçon Bernard Rottler de faire des travaux dans le bâtiment à droite de l’entrée en plaçant un fourneau et un âtre dans la cuisine au rez-de-chaussée et un poêle rond en fonte dans la chambre au premier étage.

(p. 485) Mittwochs den 23.ten Septembris 1778 – Sr Gagnerot receveur des Domaines, will in seiner ane der grosen Schiltzgaß gelegenen behausung, rechter hand der einfarth auf dem rez de chaussée eine Küche mit Heerd und caminschooß wohlversehen machen, das rohr ane der façade maur hinauf von allem Holtz entfernt, im ersten stock darüber eine stube mit einem gegoßenen runden offen, in den indem zimmer eingefeurt wird, und deßen blechene rohr in vorbeschriebenes Küchenmaur gerichtet. Erkannt, willfahrt und solle das durch die maur gehende rohr weggeschafft werden. – Mstr. Rottler

Description de la maison

  • 1698 (visite des lieux) Le bâtiment a trois étages, un beau vestibule, un petit jardin, deux caves pour 2000 mesures de vin, six poêles, un cabinet et dix-sept chambres
  • 1767 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, cabinets et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, les écuries, les remises et autres appartenances à la somme de 7500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Bouclier

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Temple des réformés à ce culte
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 277 case 4

Fabrique de la communauté calviniste

P 995, sol, maison du mre d’école, rue du bouclier 4
Contenance : 2,08
Revenu total : 73,08 (72 et 1,08)
Folio de provenance :
Folio de destination : Décision du 25 juillet 1844
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 995, maison
Revenu total : 45,08 (46 et 1,08)
Folio de provenance : Décision du 25 juillet 1844
Folio de destination :
Année d’entrée : 1845
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 278 case 1

Fabrique de la communauté calviniste

P 996, sol, maison d’école et bâtiment, rue du bouclier 4
Contenance : 1,37
Revenu total : 63,71 (63 et 0,71)
Folio de provenance :
Folio de destination : N. J. [non imposable] Décision du 25 juillet 1844
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 278 case 2

Fabrique de la communauté calviniste

P 994, sol, église et jardin, rue du bouclier 4
Contenance :
Revenu total :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 456 case 2

Fabrique de la communauté calviniste

P 994, Eglise, P 996 maison, Rue du Bouclier 4 (N° 60)
Contenance : (-)
Revenu total : (maison, 1° étage loué) 65
Folio de provenance : (278)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1862
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 457 case 1

Fabrique de la communauté calviniste

P 995, Maison, sol, Rue du Bouclier 4
Contenance : 2,08
Revenu total : 46,08 (45 et 1,08)
Folio de provenance : (277)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 (20) / 16
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 83 case 10

Parcelle, section 7, n° 11 – autrefois P 994, 995, 996
Canton : Schildgasse Hs Nr. 4
Désignation : Hf, Kirche, 2 Whs u. N.G. (d. W. des Sakristans)
Contenance : 14,74
Revenu : 600 / 800 (150 d. W. des Sakristans)
Remarques :

(Propriétaire), compte 47
Strassburg, Reform. Kirchengemeinde
1927 Paroisse réformée
(331)

(Propriétaire), compte 48 (d. W. des Sakristans)
Strassburg, Reform. Kirchengemeinde f. d. Wohn.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 233 Rue du Bouclier (p. 380)

4
Maison d’Assemblée des Reformés
loc. Federhenn, Joseph Fred. marguiller – Manant
loc. Kopf, Conrad, chanteur – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schildgasse (Seite 146)

(Haus Nr.) 4
Reformirte Kirche.
Clementz, Gemeindschwester. 1
Schott, Küster. 1
Zier, Wwe. 1
Hauth, Wwe. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 645 W 50)

Rue du Bouclier 4 (1886-1984)

Le pasteur Piepenbring est autorisé en 1894 au nom du consistoire de l’Eglise réformée à construire une nouvelle salle pour le consistoire et à agrandir le logement du sacristain dans le bâtiment au coin de la rue du Bouclier et de la rue des Hannetons. Il demande en février 1902 l’autorisation de construire un clocher à l’extrémité nord du bâtiment arrière (église), en arrière de l’alignement légal rue des Hannetons. Nouveau projet de construire un clocher au-dessus de la sacristie, à un mètre de la propriété voisine en juin 1903 (extrémité sud de l’église). L’architecte Marcel Eissen réalise en 1905 une tour servant de sacristie et sur la droite un bâtiment servant de salle pour le consistoire. L’architecte Auguste Brion fait construire en 1912 une remise à bois rue des Hannetons.
Le consistoire réaménage les locaux en 1974. Le ravalement de 1979 dégage des pans de bois et la pierre de taille ; les travaux ont lieu en même temps que ceux du bâtiment voisin, presbytère de l’église propriété de la Ville. La paroisse du Bouclier fait refaire le pignon sud et remplacer les tuiles en 2007 sous la direction de l’architecte Philippe Hammann.

Sommaire
  • 1886 – Le maire notifie le consistoire de l’Eglise réformée en la personne du pasteur Piepenbring (demeurant 7, rue Salzmann) de faire ravaler la façade au 4, rue du Bouclier – Travaux terminés, octobre 1886.
  • 1892 – Le commissaire de police demande à la Ville un rapport sur la fosse d’aisances dans le bâtiment à droite de la cour. La fosse qui vient d’être vidée n’est pas entièrement étanche. Le fabricien Sonntag déclare que le consistoire a l’intention de construire un nouveau presbytère à l’endroit de la fosse. La fosse est réparée, le tuyau d’aération rehaussé, octobre 1892
  • 1894 – Le pasteur Piepenbring demande au nom du consistoire de l’Eglise réformée l’autorisation de construire une nouvelle salle pour le consistoire et d’agrandir le logement du sacristain, dont la hauteur inchangée n’atteindra pas la hauteur réglementaire. L’architecte municipal Nebelung demande de modifier le projet dans la partie en arrière de l’alignement légal rue des Hannetons. – Autorisation de réaménager l’intérieur du bâtiment au coin de la rue du Bouclier et de la rue des Hannetons – Dessin (élévation, coupe, plan du rez-de-chaussée et de l’étage) – La réception du gros œuvre a lieu en juin 1894 en présence de l’entrepreneur Brion – Travaux terminés, octobre 1894, la maison est habitée
  • 1894 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de l’Eglise réformée l’autorisation de faire une prise pour environ dix becs dans la maison dont elle est locataire. – Autorisation de faire une prise au 4, rue du Bouclier
  • 1902 – Le pasteur Piepenbring demande en février 1902 au nom du consistoire de l’Eglise réformée l’autorisation de construire un clocher – Dessin par l’architecte Marcel Eissen. La tour se trouve à l’extrémité nord du bâtiment arrière entre cour et jardin, en arrière de l’alignement légal rue des Hannetons
    1902 (novembre) – Dossier. Le compte rendu expose qu’une grande salle de 140 mètres carrés est prévue au rez-de-chaussée du bâtiment nord et une petite salle de 45,50 mètres carrés dans le bâtiment sud. L’autorisation peut être accordée en respectant les conditions mentionnées
    1903 (juin) – Dossier. Le consistoire de l’Eglise réformée a l’intention de construire un clocher au-dessus de la sacristie, à un mètre de la propriété voisine
    1904 (janvier) – Le pasteur Piepenbring transmet les plans. La Police du Bâtiment fait des observations à l’architecte Marcel Eissen sur les plans de la tour et du bâtiment – Autorisation, février 1904 – Dessins calcul statique (élévation, plan de situation, coupe, plan du bâtiment) tour servant de sacristie et bâtiment à droite, servant de salle pour le consistoire – Le pasteur demande en janvier 1905 de prolonger la validité du permis en arguant que le Conseil municipal a accordé une subvention de 20.000 marks seulement en octobre – Le maire prolonge le délai d’un an.
    Le pasteur sollicite en mai 1905 l’autorisation de faire une ouverture du côté sud du clocher pour que le son se propage mieux, il argue 1) que l’ouverture sera toujours fermée par un volet, 2) que le bâtiment voisin, propriété de la Ville, sert de presbytère à la paroisse réformée. L’autorisation est accordée à titre révocable
    1905 (juillet) – L’architecte demande la réception du gros œuvre. La Police du Bâtiment observe qu’une ouverture au deuxième étage affaiblit la construction et demande de la murer. L’ouverture est murée
    1905 (décembre) – L’architecte demande la réception finale. Il reste à plâtrer les murs des cabinets d’aisance au premier étage – Dossier classé
  • 1910 – Dossier pour tenir une vente de charité pendant deux jours dans une salle de 140 m² du bâtiment gauche (au nord). L’architecte municipal Nebelung n’y voit pas d’objection.
  • 1909 – Visite pour vérifier que les cheminées ne présentent pas de danger – Observations en quatre points. Deux des remarques ne sont toujours pas réglées en février 1912
  • 1912 – L’architecte Auguste Brion demande l’autorisation de construire une remise rue des Hannetons. Le pasteur Piepenbring, président du consistoire, demande l’autorisation de construire une remise à bois de chauffage (voir l’un des points non résolus ci-dessus) – Autorisation de construire le bûcher à 3 mètres de l’église au lieu des 5 mètres réglementaires – Travaux terminés, septembre 1912 – Dessin (la remise se trouve à l’angle nord-est du terrain, le long de la rue des Hannetons), projet annulé, projet réalisé
  • 1920 – Le maire notifie le consistoire de l’Eglise réformée en la personne du pasteur Piepenbring (demeurant 7, rue Saltzmann) de faire ravaler la façade au 4, rue du Bouclier – Demande – Accord
  • Commission contre les logements insalubres. 1900, Remarque, surélever le tuyau d’aération à la fosse d’aisances. Travaux terminés
    Commission des logements militaires, 1915. Rien à signaler
  • 1974 – La commission de sécurité fait son rapport sur le foyer paroissial de l’Eglise réformée en présence du pasteur Wagner. Le consistoire allie la mise en conformité avec un réaménagement des locaux. Les travaux sous la direction de l’architecte Deck sont retardés par la livraison de deux portes coupe-feu
    1975 – Idem, en présence du pasteur Guy de Dadelsen – Le maire délivre l’autorisation d’ouverture – Plans
    1974 (octobre) La société d’exploitation de l’entreprise Emile Fiedel (rue de Lièpvre) est autorisée à poser une palissade de chantier sur la voie publique
    1976 – Contrôle de sécurité en présence du pasteur Guy de Dadelsen
    1979 – Contrôle de sécurité en présence du pasteur Antoine Pfeiffer
    1980 – Idem
  • 1979 – Le maire notifie le consistoire de l’Eglise réformée de faire ravaler la façade. Le pasteur Antoine Pfeiffer demande un délai et suggère d’allier le ravalement à celui du presbytère voisin, propriété de la Ville – Demande de subvention. Les pans de bois sont mis en valeur, la pierre de taille est nettoyée. Travaux terminés, décembre 1983, la menuiserie est blanche, les volets et le fer forgé vert foncé.
    1982 – L’entreprise Bisceglia (11, rue de Brest) est autorisée à poser une palissade de chantier sur la voie publique pour ravaler la façade – Travaux terminés, juin 1983
    1983 – Contrôle de sécurité en présence du pasteur Antoine Pfeiffer

Dossier de la Police du Bâtiment (cote1684 W 838)

Sommaire
  • 2007 – La paroisse du Bouclier, représentée par Christian Krieger déclare des travaux exempts de permis de construire pour refaire le pignon sud et remplacer les tuiles sous la direction de l’architecte Philippe Hammann – Plan cadastral de situation (section 7 parcelle 11) – Photographies – Travaux terminés, juin 2008

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom des héritiers de l’ancien consul (1567, 1573, 1579 et 1585) Jean Charles Lorcher qui épouse en troisièmes noces (1587) Marthe von Molsheim. Marthe von Molsheim avait épousé en 1567 Henri Widt et se remarie en 1590 avec Jacques Kips, bailli de Hohenstein qui deviendra lui-même consul (1594, 1600, 1606).

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 274)
1567. Dnica 70. Heinrich Widt Vnd Jungfraw Martha Caspar von Moltzheims seligen nachgelaßene dochter (i 282)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 61-v, n° 196)
1587. Eodem die [Domin. vocem Jucunditatis] H. Johann Carle Lorcher, Alt Ammeister, vnd Martha von Moltzheim h. Heinrich Widen nachgelaßene Witwe (i 68)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 120-v, n° 381)
1590. Domin. Exaudi. H. Jacob Kips, Amptman auf honstein vnd Fr. Martha von Moltzheim H. Johan Carle Lorcher Alten Ammeisters nachgelaßene witwen eingesegnet den 9. Junÿ (i 130)

Marthe von Molsheim, veuve du consul Jacques Kips, assistée de son tuteur Pierre Storck, ancien consul, et de son gendre Jean Jacques Meyer l’un des Trois de la Monnaie, loue la maison au sergent Philippe Sinn et à sa femme Cunégonde Krebs

1619 (xviij. Decembris), Chancellerie, vol. 436 f° 636-v
(P. fol. 469.) Erschienen Fr. Martha vonn Molßheim, wÿland herrn Jacob Kipsen Altammeÿsters s. witwe mit beÿstand h. Peter Storck Altammeÿsters Ihres geordneten Vogts vnd herrn Johann Jacob Meÿers dreÿer Ane d. Müntz Ihres dochtermanns Ane eim, So dann Philippß Sÿnnen d. Einspenniger burger Zu Straßburg Am And. theil, Vnnd bede parh. sich einer admodiation nachgeschriebener behaußung mit einander Vereinbaret vnd Verglich. Inn maß. hernacher steth
Nemmlich so hatt obgenante Fr. Martha vonn Molßheim bemeltem Philipß Sÿnnen vnd deßen haußfr. Khünugundt Krebßin so lang sie bede od. eines vnd. Inen beÿ leb. sein werd. die behaußung mit Aller Zugehörd alhie Inn d. St. St. ane d. schilts gaß Inn Bickinggäßlin geleg. vß gelüh. vnd verlüh., solche Behaußung durch sie die ehegemechd Als lang sie Im leben sein werd. Zu besitzen vnd Zu bewohnen (umb) 100 pfund

Régnard Widt cède ses droits sur la maison appeleé Schutterhoff, tels qu’ils figurent à l’inventaire dressé en 1633 après la mort de sa femme Ursule Brand, à son cohéritier Jean Jacques Meyer, ancien consul (1635)

1639 (16. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 420
Erschienen H Reinhardt Wÿdt burger Zu Str. mit beÿstand deß Ehrenuesten fürsichtigen und wolweisen herrn Johann Jacob Meÿers Alt Ammeisters der St St seines H. Schwagern An einem,
So dan weÿl. Annæ Mariæ Brandin sein H Wÿdten haußfrawen see: ab intestato Erben namens Sebastian Brand für sich selbsten und Jacob Kniebs alß Eheuogt Ursulæ Brandin, am and. theil,
Zeigten an, demnach nit allein E. E kleinen Raht den 8. Aprilis Anno 1635. erkannt, daß Er Wÿdt ihnen den erben, die in dem vber der verstorbenen frawen see: verlassenschafft durch Heinrich Geÿer den Notm. in Anno 1633. vfgerichteten Inventario bekanntlich zugeschriebene Unveränderte Rubricken völlig zulüffern und gut zuthun schuldig sein soll (…) 80 lb An durch die geschwornen Baw: und Werckmeister vff dem der Erben unveränderten hauß alhie in d. Schiltzgaß. neben ihren den erben selbsten geleg. daß Waldeckhs häußlein genannt erkannten Bawcosten ihme herrn Wÿdten gelüffert und gutgethan worden (…) daß offtbesagter H Reinhard Wÿdt für sich & eines vfrechten & Jedoch mit nachgesetzter condition verkaufft und Zukauffen geben ermelter seiner haußfrawen see. Erben auch obgnt.
Ein vorder, Mitler: hinder: vnd Neben hauß, hoff, hoffstatt und Garten, mit allen andern ihren gebäwen der Schutterhoff genannt, alhie in der Schiltzgaßen neben deß Stiffts Zu S. Thoman Behaußung, so H M. Georg Bach, Gÿmnasiarcha alhie bewohnt, ein und anderseit neben Daniel Kurbaw dem hosentricker, hind. vff ein Behaußung besagtem Stifft S. Thoman gehörig, so an ietzo herr D. Johann Rudolff Saltzmann in alhieiger Hohen Schulen professor besitzt stoßend und haben diese Häuser auch einen Außgang in das Bickings oder Meÿen Kefergäßlin, dauon gehen Jährlich vff (-) 4 R. gelts St. w. der Schulen alhie in hauptgut mit 100. goldgld, Item 15. lb d gelt s vff Mathiä er[st]gesagter Schulen mit 300. lb. wuderkäuffig, So seind diese Häuser auch verhafftet umb 1050. lb weÿl. Fr. Dorothea Wÿdtin obehrengedachts H ammeister Meÿers haußfrauwen see: wie auch Jacob Wÿdten und H Daniel Wÿdten XV. see: Erben, Mehr ist das Nebenhauß verhafftet umb 250. lb weÿl. Philipps Sinnen gewesenen Einspennig. see: Erben Vnd dann seind dise samptliche heüser neben andern mehr güetern in der Zu Speÿr ane Cammergericht nun vff die 40. Jar lang mit den Ebelischen habenden Appellation Sach, von den Wÿdtischen ins gemein, alß Appellanten, loco cautionis versetzt word., daran sein H Reinhard Wÿdten vberige Vier Miterben ihne pro rato und also Jedem Zum viertenteil vermög einer den 24. 29. Augusti, 12. vnd 13. Septembris A° 1629. vffgerichteten Vergleichung (…) für und umb 2500 Pfund

Jean Jacques Meyer épouse Dorothée Widt en 1604
Mariage, cathédrale (luth. p. 142, n° 62)
1604. (Dom. den 9. Septembris) Johann Jacob Meyer und fraw Dorothea Heinrich Widen des Eltern n: g: dochter (i 74)

La maison revient à leur fille Marie Dorothée qui épouse en 1627 Jean Jacques Kugler le jeune, fils de l’assesseur des Vingt-et-Un Jean Jacques Kugler

Mariage, cathédrale (luth. p. 228)
1627. Dominica 60. 28. Jenner. H Hans Jacob Kügler der Jünger, des Ehren uesten fürsichtigen und weissen H hans Jacob Kügler des bestendig. Regiments alhie XXI. sohn, vnd J. Maria Dorothea H. Johann Jacob Meyers dreyers in der alhiesig. Müntz tochter, eingesegnet montag 12. febr. (i 119)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Jacques Kugler à engager des musiciens et à danser lors de son mariage
1627, Conseillers et Vingt-et-Un (2 R 109)
Hanß Jacob Kügler vmb erlaubnus beÿ seiner hochzeit Music Zuhaben vnd Zudantzen. 19.

Jean Wolffgang Hessler cède à Jean Jacques Kugler les droits qui lui proviennent de son arrière-grand-mère Marthe von Molsheim sur un capital garanti sur la maison

1657 (26. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 243-v
(Protocoll. fol. -) Erschienen Johann Wolffgang Heßler der Jüng., mit beÿstand H Johann Wolffgang Heßlers deß ältern EE groß. Rhats Beÿsitzers seines eheleiblich. Vatters
in gegensein H Johann Jacob Kuglers Treÿers der statt Müntzen
seinen Antheil, so beÿdes von weÿl. Fr. Marthæ von Molßheim seiner Uhrgroßmuter seel. Vermittelst weÿl. Felicitatis Fettichin seiner Muter seel. vff ihne H Heßlern erblich. gelangt seÿe, so dann ihme für die der hohen Schulen ahne denen deroselben außgestandenen und bezahlten Zinnß und Vncost. Zu seinem rato erlegt 53. lib 19 ß 9 d gebühret, ahne hauß, hoffstatt, Gart. nebens: und hinder häußern, auch allen deren Gebäwen & alhie in der Schiltsgaßen einseit neben weÿl. Daniel Kurbaws deß hosenstrickhers seel. Erben, anderseit neben wie auch hind. vff eine Behaußung dem Stifft St. Thoman gehörig stoßend geleg. Ahne welcher Behaußung Ihme dem Käuffern vorhien dhes* übrige Zuständig seÿe, und gehend von solch. Behaußung iahrs termino Mathiæ Apostoli 15. lib. lößig mit 300 lib Item 4. golt fl. in specie vff omnium Sanctorum lößig mit 100. golt fl. beÿde Post. der hohen Schulen, Und dann 8 lib. 8 ß d. termino Annunciationis Mariæ dem Gürtler hoff,
Ferners habe Er H Heßler d. iüng. ihme H Küglern, verkäufflich übergeben die ienige 100. lib. Capital und alle davon hinderständige Zinnß, so weÿl. deß durchleuchtig- hochgebohrnen Fürst. und Herrn, Herrn Johannß Pfaltzgravens beÿ Rhein, Hertzog in Baÿern & christmiltest. Andenckhens, hinderlaßene fürstliche Herrn Erben vermög einer am 11.t 9.br. a° 1613. vffgerichteter pergamentiner (…) obligation, von und ahne 500 lib. Capital ihme dem Verkäuffern seinem rato, Zu thun seÿen – umb 253 lb

Les héritières de Jean Jacques Kugler (Félicité Kugler née Gambs, Dorothée Friederici et Marguerite Dietrich) vendent la maison dite Schutterhof composée d’un bâtiment avant, d’un bâtiment du milieu et d’un bâtiment neuf au marchand François Kuhn moyennant 2 400 livres

1677 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 264-v
der Edel- Vest- hochgelehrte Herr Gottfried Stößer U.I.F et Reipubl patriæ Consiliarus et Advocatus alß Curator der Edlen- Viel Ehr und tugendsamen frawen Felicitas Küglerin gebohrner Gambsin, Wittibin, weiters der Ehrenvest- fürsichtig- und wohlweÿsen Herr Johann Philipp Schmid deß beständigen Regiments der herren Ein und Zwantzig alß Vogt der Ehren und Viel tugendsamen frawen Mariæ Dorotheæ Friderichin gebohrne Küglerin, und dann der Edel- Vest- fürsichtig- hochweÿse hochgelehrte Herr Dominicus Dietrich dießer Statt alter Ammaÿster und dreÿ Zehner, alß Ehevogt der Edlen Viel Ehren und tugendsahmen frawen Margarethæ Dietrichin gebohrner Küglerin
in gegensein Herrn Frantz Kuohnen deß handelßmanns
Einen hoff mit seinen underschiedenen Gebäwen und häußern, nemlichen Einem Vordern: mittlern und Einem newgebäwenen Stockhwerck auch Einem Garten genannt der Schutterhoff sambt einem nebens hauß und deren hoffstätten auch allen andern begriffen weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Schilts Gaß auff die Obere Straß Ziehend, einseit neben einer behaußung dem Stifft St. Thomæ gehörig anderseit neben weÿl. Melchior Billingers geweßenen Pastetenbeckhs nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, und stost der Garten uff wohlbesagten Stiffts behaußung, daß berührte nebens Hauß aber zu Vor genanntem Hoff gebrochen, ligt in der so genannten Bickhlins Gaß darinn es auch einen ein: und außgang hatt, einseit neben erwehntem Bittlingerischen Erben, anderseit neben dem diaconat hauß Zu St. Thomæ, davon gehend iährlichen term. Omnibus Sanctorum 4. Gold fl. widerlößig mit 100. fl Gold fl. der hohen Schul alhier, Item 8. lb 8. ß Zinnß alle Jahr uff Annunctial. Mariæ dem Gürtler hoff – umb 4800. fl à 15. bazen

Fils du marchand François Henri Kuhn, François Kuhn épouse en 1656 Marguerite Reutter, fille du marchand Thomas Reutter
Mariage, cathédrale (luth. f° 59)
1656. mehr zum 2. mal, Sonnt. 19. Trin. d. 13. 8.br. H. Frantz Chun der handelsmann allhier Weiland Frantz Heinrich Chun des Burgers vnd handelsmanns alhier hinterlassene ehel. Sohn, vnd Jfr. Margaretha, h. Thoman Reütter des Burgers vnd handelsmanns alhier hint. Ehel. tochter – LIX. Zinst. 21. 8.br Spiegel, Münster, Spiegel (i 60, procl. St Thomas i 32)

Fragment de contrat de mariage (signatures) et testament passé par François Kuhn et sa femme Marguerite Reutter
1664, Not. Oesinger (Jean Frédéric, 64 not 5)
(Fragment, fin de copie d’un contrat de mariage) Frantz Khun alß Hochzeiter, Thomas Reütter der Hochzeitern Vatter
Copia Codicilli Herrn Frantz Kuhnen und Fraw Margaretha Reütterin – 1664 (…) vff Sambstags der 17. Maÿ newen Calenders, nachmittag zwischen Zweÿ vnd dreÿ Uhren, vor weÿland Herrn Johann Friderich Ößingern dem ältern geweßenen offenbahren Geschwornen Notario und burgern alhier Zu Straßburg (…) persönlich kommen und erschienen seind der Ehrenvest vnd vorgeachte herr Frantz Kuhn der handelßmann vnd burger alhier Zu Straßburg wie auch die Ehren und tugendsahme Fraw Margaretha Reütterin beede Eheleuth, Er Herr Kuhn Zwahr schwach vndt Kranckh auf seinem bett ligend, Sie Fraw Margaretha aber gesunden gehenden vnd stehenden Leibs (…) Beschehen vnd verhandelt seind diese ding in Straßburg inn einer Nächst ahne der Apotheck Zum Hirtzen genandt gelegenen behaußung, so Jgfr. Margarethæ Kobin eigenthümlich zustehet, derselben obern Vordern Wohnstuben mit den fenstern auf die gaß sehend

Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient au Sénat la lettre que l’empereur a envoyée de Vienne le 24 novembre 1677 dans laquelle il demande pourquoi le marchand François Kuhn a été emprisonné sept semaines et passible d’une amende de mille florins
1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
Ihr Kaÿ. Maÿt. schreiben für Frantz Kuhnen den handelßmann. 394.
(p. 394) Sambst. den 15. Xbr. – Lect. Schreiben von Ihr Kaÿs. Maÿt: an Mghh. de dato Wien den 24. 9.bris 1677. Frantz Kuhnen den alhiesigen handelßmann betr. Verlangen bericht, auß was ursachen MGHh. Frantz Kuhnen, wie derselbe Vorgibt, 7. Wochen lang gefänglich gehalten, Ihme 1000. fl. straff abgenommen, und seine Kauffmans Wahren, daß Er dardurch beÿ anderen Kauffleüthen umb seinen credit und Verlust seiner handlung gekommen, arrestirt hätten. Erk. an E. E. Raht gewiesen.


Le lieutenant du Roi de Vissac demande aux Treize de lui construire une cuisine dont il aura seul l’usage dans la maison Kuhn qui lui a été attribuée pour y loger puisqu’il n’arrive pas à s’entendre avec le propriétaire et ses gens pour se servir de la seule cuisine de la maison. Le syndic royal émet un avis favorable du moment que les latrines ne soient pas comblées à l’endroit prévu pour la nouvelle cuisine.

1682, Protocole des XIII – 3 R 39 (1682)
(p. 208) Donnerstags den 25. Junÿ 1682. – Mr de Vissac verlangt d. mann Ihme eine Küchen bawe
Der Regiernde Herr Ar. proponirt, Es werde Mghh. erinnerlich sein, wie daß der Herr Lieutenant Du Roy Mons. de Vissac schon etliche mal begehrt, daß mann Herrn Kuhnen hauß, darinnen Er logire entweder für Ihne lehne oder Kauffe, es seÿe aber biß dato allezeit abgeleinet worden, anietzo habe Er Ihme beditten, daß nur eine Kuchen in dem hauß wäre, deren sich herrn Kuhnen Leüthe und seine Bediente Zugleich bedienen müßten, warauß beständig Zanck und Händel entstünden, solches nun Zu Verhüten, wäre Er gesinnet eine Küche an ein anderen orth, welchen mann ohne große unkosten Zuwerffen Könte, wann MGHh. die bawkösten bezahlen wolten, bawen Zulaßen, Ihne derowegen darumb inständigst ersucht haben wolte.
Herr Syndicus Güntzer sagt es befinde sich s: v: eine Latrin an gemelten orth, wann solche dardurch nicht Zugeworffen und Verderben würde, Vermeine Er mann Könte Ihme darmit willfahren. Erk. Soll durch den Statt Lohnern ein augenschein alda eingenommen und wann der Verlangte baw, ohne beschädigung des s: v: secrets, werckstellig gemacht werden kan, mit so geringe ohnkosten, alß immer müglich, damit willfahrt werden.

François Kuhn meurt en 1683 en délaissant six enfants issus de sa veuve. La masse propre à la veuve est de 7 767 livres, celle des héritiers de 1 593 livres. L’actif de la communauté s’élève 6 833 livres et le passif à 7 488 livres.

1683 (21.6.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 1) n° 10 (60)
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung und gütter so weÿland der Erenveste H. Frantz Khun gewesener handelßmann und burger in Straßburg welcher den 15.ten Jan : insteheden Jahes todlichen verblichen hinderlaßen, so auf erfordern und begehren deß Ehrenvesten und vorgeachten H. Johann Gerbers, Specirers und burgers in Straßburg alß geschworen und geordneten vogt Jfr. Margarethæ, francißci Leedigen goldt arbeiters so zu frfort seine handtierung Zuergreiffen versprochen, Johannis, welcher Zu Metz die handlung Zu ergreiffen obligirt, Jfr Annæ Mariæ Barbaræ und Catharinæ Dorotheæ deß in Gott ruhenden h. seel. mit nachgedachter hinderlaßenen Fr. Wittib ehelich erzeügter Sohn und döchter und alßo alle sechße ab intestato nachgelaßener Erben, durch die viel Ehren und tugendreiche Fr. Margaretham Kuhnin gebohrne Reütterin hinterpliebene Wittib mit beÿstand deß Edel Vest und hochgelehrten H. Johann Martin Dautel J.U. Ddi E: E: Kleinen Raths wohlbestellten procuratoris und Advocati Ihres geschwornen herrn Vogts (…) Actum Angefangen den 10.t tag Junÿ und ergäntzt den 21, junÿ A° 1683.

Hültzen und Schreinerwerckh. In der obern Stuben über dem Saal, In der undern Stuben über dem Saal, In dem Stüblein im hoff, In der Cammer A, In der Vordern Stockstuben auf die gaß sehend, Auf dem Gang, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Im undern Summerhauß, In der undern Kuchen, In der Wohnstuben, In der Wohnstub Cammer In dem hindern vndern Stüblein
(f° 25) Eigenthum ane Haüßern (T.) It. i. hoff mit seinen underschiedlichen gebäwen und häußern, nemblichen ein Vordern, mittlern und einem newgebawenen stockwerck, auch einem garten genandt der Schutterhoff, sambt einem nebens hauß und deren hoffstäffen, uch allen andern begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, allhier in der Schiltzgaß auf die obere straß Ziehend, 1.s. neben einer behaußung dem Stifft St. Thomæ gehörig, anderseit neben weÿl. Melchior Billingers gewesenen bastetenbecken nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, und stoßt der garten auff wohlbesagten Stiffts behaußung, das berührte nebens hauß aber so zuvor genandtem hoff gebrochen ligt in der sogenandten bücklinsgß, darinn es auch ein ein ein und auß gang hat, einseit neben erwehnten Bittlingerischen Erben, anderseit neben dem Diaconathauß Zu St. Thoman, darvon gend Jährlichen Termino Omnium Sanctorum vier goldt fl. widerlößig mit 100 gold. fl. der hohen Schul allhier. It. 8. lb 8 ß d Zinnß alle Jahr auff Annunciationis Mariæ dem gürtlerhoff sonsten freÿ leedig eigen und über solche beschwerden vermög hienach stehenden Kauffbrieffs æstimirt vor 2143. lb. Darüber sagt ein teutscher pergamentiner Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contract Innsigel datirt den 23.to Martÿ Anno 1677. mit N° 1 notirt.
It. ein Kramladen in der Krämergaß (…)
It. 2. Kram gäden neben einander in Krämergaß (…)
(E.) It. 1/3 theil für unvertheilt ane einem halben theil von und ane einem kleinen behaußung in dem Seÿffengäßlein (…)
Memorial. 1. Eheberedung Weÿl. H. Frantz Heinrich Kuhnen v.Jfr. Barbara Güntzerin A° 1624 auffgerichtet
3. Inventarium über weÿl. Frantz Kuhnen mit Anna Maria Runchardin in erster Ehe erzeugter 5. Kinder Verlaßenschafft Anno 1618 auffgerichtet
Ergäntzung der Frauw Wittib unveränderten guets, durch herrn David Osingern Notarium in Anno 1656 auffgerichtet
Ergäntzung der Erben unverändert guths, Inhalt vber weÿland frauwen Barbaræ Güntzerin auch weÿland herrn Johann Ansorg geweßenen handelßmanns hinderlaßener Wittib seel. Verlaßenschafft durch herrn David Ösingern des ältern Notarium seeligen in Anno 1656. auffgerichtet
Abzug in H. Frantz Kuhnen Inventarium. Der fraw Wittib unverändert Gut, Sa. haußraths 213, Sa. Silbers 228, Sa. guldener Ring 48, Sa. der baarschafft 789, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 300, Sa. der Ergäntzung (6526, Sa. Angangs 333, Restiert) 6193, Summa summarum 7774 lb – Schulden 7, Nach abzug 7767 lb
Der Erben unverändert Gut, Sa. guldener Ring 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 24, Sa. Eigenthumbs ane j. behausung 37, Sa. Schuld 232, Sa. der Ergäntzung (1299, Sa. Abgangs 4, Resiert) 1294, Summa summarum 1593 lb
Theilbar Gut, Sa. haußraths 108, Sa. der früchten 19, Sa. Wein undt Vaß 284, Sa. Wahren vnd Bradenwein 1727, Sa. Silbers 231, Sa. guldener ring 44, Sa. der baarschafft 722, Sa. pfenningzinß hauptgüter 617, Sa. Eÿgenthumbs ane häusern 2143, Sa. der Schulden 935, Summa summarum 6833 lb – Sa. der Schulden 7488 lb, die Theilbare Passiva übertreffen d. theilbar Gut umb 654 lb, weilen nun die wittib und dero H Vogt auff die theilbare Nahrung gäntzlichen renuncirt und verzug gethan, und Ihro allein d. Jenige, so Ihr die Eheberedung vor unverändert alß eÿgen undt wÿdemb Zugibt, reservirt
Conclusio finalis Inventarÿ 8493 lb

Les héritiers Kuhn demandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un soit d’être exemptés de la contribution extraordinaire soit de réduire leurs charges au titre du logement des militaires. L’assemblée s’oppose à la première requête mais transmet la deuxième à la commission des logements militaires
1683, Conseillers et XXI (1 R 166)
Kuhnische Erben, umb nachlaß d. Extraordinari Stall Gelder und beÿtrag wegen der einquartierung. 196.
Sambstags den 10.ten Julÿ 1683 – Kast pro Ddo Marb. nôe Weÿl. Frantz Kuhnens hinterlaßene Wittib Und Kinder Vogten, prd: unterth. Supplication [-] daß entweder [-]rg durch gn. Erlaßung des [-] Extraordinarii Stall und Schweitzer getls [- dis]pensirt, Oder durch beÿtragung eines billigen [-] wohl jetzo, alß jns Künftige reducirt und abgethan möchte.
Herr Syndicus, was das erste petitum betrifft so w [-] sich schwerlich thun laßen, jndeme es Nicht allein großp[- Ab]gäbe, sondern auch die Summa groß were, und& wann mann deßen erlaßen sollt, würden Andere gleich darauff [-] wollen, Kuhn hätte Noch ansehnliche Mittel von 20.000. th [-] hinterlaßen, und Könten die Erben also dießem außstand wohl Zahlen, Wegen des beÿtrags, so were billich, daß eine gl [-] getroffen würde, Vermeine, es könte An die H. Deputirte Zur Einquartierung gewießen werd.
der Regierende Herr Ammeister, wegen des beÿtrags, so [-] es, wie Er es Ansehe, nur auff das futurum, verstanden weilen, die Kuhnische Erben aber schohn eine Zeit lang her große Einquartierung gehabt, so stünde dahin, ob de præte[-] Nicht sollte beÿ den V. O. Hh gender werden.
Erk. Wird das begehren wegen des Nachlass abgeschlagen, wegen des beÿtrags aber An die Hn Deputirte Zue Einquartierung gewießen umb fürderlich davon Zureden, wie Ihnen möchte geholffen werden.
Herr XV. Storck, Herr Rath. Gumbrecht

Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent à la veuve Kuhn un dédommagement annuel de 50 écus au titre des charges pénibles dues au logement attribué à Monsieur de Vissac

1684, Conseillers et XXI (1 R 167)
weÿl. Frantz Kuhnens Wittib soll jährlichen 50: thlr Hauß Zinnß bezahlt werden. 18.
(p. 18) Sambstags den 29.ten Jan: 1684 – Herr A.er Wencker proponirt, Es seÿe Weÿl. Frantz Kuhnens hinterlaßene Wittib bereits den 10.ten Julÿ 1683. beÿ Mghh. supplicando ein Kommen, und habe sich über die allzustarcke habende einlogirung des Mons. Vissac des Lieutenants Du Roy beschwert, Weilen aber dazumahlen dießes geschäfft An die Hr. Deputirten Zur Einquartierung gewießen word. als hätten Sie mit Zuziehung Hn Syndici Güntzers darvon Zu reden Nicht ermanglet, als welcher casus* Mghh. umbständlich referirt Wurde.
Herr Synd: Güntzer, es Were bekandt, daß die Kuhnische Wittib harth beleget Were, Weilen es aber billich daß sie mehr Nicht als Andere leüth leidete, Und daß ihr deßwegen ein soulagement geschihe, as hätten die Hn deputirte dafür gehalten, es Könte ihro Jährlichen 50. Rthlr Von dem Pfenningthurn bezahlt Werden, Und auff Weÿnachten Angehen. Herr A.r Städel, weilen gedachte Wittib Noch Viel Ane Extraordinari Stall Und Schweitzer geld schuldig seÿn, so stelle er dahin, ob es ihro nicht solte abgeschrieben Werd.
Herr A.r Wencker, es habe beÿ den Hn. deputirten auch dieße Meinung gehabt, Vnd Weilen bereits Zweÿ jahr als 1682 et 83. die einlogirung habe, so Könten ihro die 100 thlr. An Ihren schuldigen Extantzen abgezogen Werd. Erk. Beliebt.

La veuve et le tuteur des enfants de François Kuhn se plaignent des manœuvres de Monsieur de Vissac qui les contraint à quitter leur maison et à louer un logement. Ils demandent à être dispensés de cette charge insupportable. La commission d’enquête constate le différend entre le lieutenent du Roi et les propriétaires de la maison. Le syndic royal déclare qu’il a déjà écrit à ce propos au marquis de Louvois. La cour a écrit le 3 janvier 1685 que la veuve Kuhn doit pouvoir loger dans sa maison. On pourra remontrer à Monsieur de Vissac qu’il est mieux logé à Strasbourg que par le passé à Brisach et qu’il dispose de davantage de place qu’il n’en a besoin et à la propriétaire qu’elle devra mieux surveiller ses filles pour qu’elles ne pâtissent pas des gens qui logent chez elle. Différents assesseurs puis le préteur royal donnent leur avis. L’assemblée décide en avril 1686, si les parties continuent à se manifester, de répondre au lieutenant du Roi que le Magistrat ne fait qu’appliquer les ordres de la cour qui souhaite que le propriétaire puisse loger dans sa maison et au propriétaire de tenir la maison de manière à ce que personne ne puisse se plaindre de mauvaises fréquentations. Le différend ne cesse cependant pas. En octobre, la veuve refuse de louer sa maison, le syndic royal constate qu’il n’est pas possible de chasser de force le propriétaire de sa maison. La veuve serait cependant disposée à vendre sa maison à la Ville, ce qui contenterait le lieutenant du Roi mais qui obligerait la Ville à rembourser les frais que Monsieur de Vissac a consacrés à améliorer son logement.
Les propriétaires demandent en novembre qu’on leur verse le prix de la maison ; l’assemblée répond qu’aucune vente n’a été passée et que rien ne se fera sans ordre exprès de la cour. Les propriétaires introduisent un mois plus tard une nouvelle demande qui reçoit la même réponse.

1686, Conseillers et XXI (1 R 169)
Weiland Frantz Kuhnen Wittib und Erben Vögten umb befreÿung der Einquartierung und anderwertiliche hülff weg. ihrer wohn behausung. 44. 69. umb verkauffung ihres haußes. 195. 209. 212. umb beförderung bedachts. 223.
(p. 44) (Sambstags den 23. Februarÿ) D. G. nôe weÿl. Frantz Kuhnens hinterlaß[ene -] Erben Vögten Herren Ddi Johann Martin [-] Gerbers des Specirers, prod. undth. supplicat[ion -] Weilen Z die Kuhnische Wittib sambt ihren Kindern [-] in ihrer behaußung, allwo Mons. de Vissat einlogirend ist, so geringen Und engen Wohnung, daß Zu Conservir und beförderung ihrer Nahrung, so sie mit fortsetzung der handelschafft suchen muß, sie keinen platz mehr übrig stehet, Und [-] das hauß gäntzlichen Zu quittiren genoth thrüget ist, sich behelffen Auch 2. selbiges mit Vielen Unkosten erhalten, und jährlich davon 25. fl. Zinß Nach St. Thomas Und jn Gürtler hoff abstatten muß, 3. Mons. de Vissac selbiges nach seinem belieben hin Und Wid. ge*ordert, Und den gartner darinn Umb Kehren laßen, Auch 4. die über aus große Unerträgliche und tag und nacht wehrende Unruhe, Und der, denen erwachsender töchter höchst nachtheilige, Zuspruch der Officiers und Anhäng der Diener Und Laqueÿen Darzu kombt, Mghh. gd. geruhen möchten, beÿ Nunmahliger abweßenheit des Mons. de Visats gedachte Kuhnische behaußung Von deßelben allzu Ungleichen und ferner Unerträgliche Einquartierung gn. Zu befreÿen, Und ihne Anderwerds einzulogiren, oder, so dießes sich nicht wohl thun laßen wollte, entwed. der Wittib dafür was billig und Christlich Zubezahlen, oder ihro dargegen ein Andere Wohnung zu Verschaffen, und wohl* An dem preiß angehet, gn. nachtragen Zulaßen, oder ihro Noch auff eine andere billige Weiße berathen und beholffen Zu seÿn.
Erk. An die Herren Deputirte Zur Einquartierung Umb sowohl information einzu ziehen, was es Vor eine beschaffenheit mit dießer behaußung habe, als Auch Zu bemerken, wie der Implorantin Zu helffen, gewießen Und soll als dann beÿ Mghh. Wid. referirt werd.
Herr XV. Städel, Herr Lienhardt.

(p. 69) Montags den 1.ten Aprilis 1686. – Kuhnischer W. undt Erben Memoriale pt° des haußes.
Herr Amstr. Fröreißen H. XIII. Frantz, H. XV. Städel und H. XXI. Merckel referiren, daß errinnerlich waß gestalten d. 23. febr. Jüngst der Kuhinschen Wittib und Kinder vögte Ein Unterthänig Memoriale MGH. herren hätten præsentiren laßen, darauff den herrn Deputirten beÿ der Einquartierung anbefohlen worden, so wohl information ein Zu Ziehen daß es für Eine beschaffenheit mit dieser behausung habe, alß auch auff mittel vndt weeg bedacht Zu sein, wie den Imploranten Zu helffen wäre, hätten Sie nicht ermanglet solches Zu thun, und nach dem sich die Kuhnische höchstens beÿ Ihnen beschwärt, daß die des haußes *ß allerdings gäntzlich entrathen müßen, in dem so viel darin geändert, theils auch übel Zu gerichtet wird, und daß es M. de Visat für sich allein begehrte, Sie könten nicht anders alß bitten Mgnd. herren wolten Ihnen Ihr hauß umb einen billichen preiß abhandlen sie wolten sich mit 1000 thl. angeldt contentiren laßen. Die Herrn Deputirte repliciren Ihnen hierauff, Sie würd. sich wegen deß außtreibens auß dem hauß gar nichts zu befördern haben, wäre Ein königl. ordre von Hoff da, wie und auf waß weiß, Mr de Visac das hauß bewohnen solte. Dieweilen Sie aber wohl verspürten, daß ein großer Unwillen Zwischen beeden Parteÿen sich hervorthäte, alß Vermeinten Sie, wann vor Ihnen Einen gewißen Zinß nembl. 50. thl. oder so guth man mit einander würde über ein kommen Können, Jährlich verspreche und Zahlete, daß Sie darumb ein andere wohnbehaußung und nach wohl feÿler lehnen Könte, darneben Keller, Cammern und frucht Kästen Zu ihrem gebrauch darin ließe, auch Sie Von der Einquartierung anderwertlich gäntzlich befreÿete, Sie beßer thäten daß Sie solches annehmeten, Alß nun die Kuhnische für solche offerten geg. der Hh. Deputirten sich bedanckheten und die Wittib sich so weit herauß ließe, daß man nicht anders glauben Könte, Sie würde sich umb anderwertliche Commoditæt umbsehen, hätte baldt darauff M. de Visac Zuverstehen gegeben, Er wolte daß diese sach außgemacht würde, deßhalben mann abermahlen die Kuhnische Wittib beschickhen thäte, umb von Ihr zu vernehmen, ob Sie seithero andere Gelegenheit gefunden hette, da Sie alsbald gesagt, Nein, und sie könte das haus so nicht quittiren. beÿ so bestellten sachen haben die Herren Deputirte sich mit einander berathschlaget, waß dann ferners hiebeÿ Zu thun, und wie der sach möchte abgeholffen werden. Sie ahn ihrem ort finden nicht rathsam eine andere behaußung Mr. de Visac Zu geben, wüßten auch Keine nicht, ginge also sehr schwer her, und weilen diese sach von Zimlicher Importantz hätten Sie nur Zu mehrer Nachricht MGhh. obstehendes referiren wollen.
H. Syndicus sagt, Es hätte das Kuhnische Memoriale vorhin schon gesehen, weiße auch wohl daß M. de Visac die sach starck vor diesem getrieben, und scharffe worte beÿ dem Regirendem herrn Am.ster außgestoßen, der sich ja darüber beÿ Mgh: Hh. d. XIII. beklagt hätte. Es wäre an Ihn begehrt worden, daß Er ahn Monseigneur Le Marquis de Louvois schreiben möchte, umb demselben zu berichten waß es für Eine beschaffenheit mit gemeltem hauß hätte, Er hätte es gleich darauff gethan, und in seinem schreiben vnter dem 18. Xbre 1684. gemeldet, waß das hauß für Appartemens, Commodität und größe hätte, daß Mr de Visac auch [p. 72] andere Persohnen beÿ sich hätte, und vorhin H. Graff von Mansfeldt mit seiner starckhen heitte darin logirt wäre geweßen, daß es scheine es seÿe Ein point d’honneur von seiten des Mr de Visac, d. Er allein in dem hauß sein wolle. Monseigneur de Louvois hätte auch auff solches abgeschicktes schreiben gleich den 23.ten Eiusdem geantwortet, wäre solche antwort d. 3. Januarÿ 1685. beÿ M. Gn. herren d. XIII. abgeleßen worden dieses Inhalts, daß Ihrer Königlichen Maÿestätt intention seÿe, daß die Kuhnische Wittib in dem hauß Verbleiben, und M. Gn. herren in allem so Sie hierin verordnet, nichts ändern sollen. Er H. Syndicus seÿe deßhalben noch der Meÿnung, wann mann beÿ Einem bescheidt bleibe habe man keine Verantwortung, geschehe auch waß Ihro Königl Maÿetätt Intention conform wäre. Dieses Zwar finde Er sehr raisonable, daß weilen die Kuhnische 25. fl. widerzinß vor der behaußung geben müßen, daß man solche neben den 50. thl. abrichten undt vor der statt weg. bezahlen Könte, dann man je für M. de La Bastie 100. thl Zahlen müßten darüber sich H. Gouverneur M. de Chamilly zwar nicht wenig Verwundern, Im übrigen würde man sich geg. Mr de Visac auch auff solche weiß, wann Er sich wiederumb anmelden solte, entschuldig. können, daß hiesige Statt Kein solche sach und große Veränderung rauh starckhe Außgaab ohne Vorwißen undt expresse Ordre von Hoff, nicht vnternehmen dörffen Zu dem seÿe mit häußer kauffen gar nichts außgericht, man sehe es und bezeugen die Exempel waß es für eine beschaffenheit mit leeg*. häußern habe, wann man Zweÿ hierein setzen will, ist es kaum Einem guth genug. M. de Visac habe zu woviel platz und mehr als Er brauche, seÿe Zu Breÿsach beÿ weitem nicht so guth logirt gewesen. Gienge also sein votum dahin, daß wann Mr de Visac sich nochmahlen werde anmelden was Ihme (1) würde zu bedeuten sein Er wiße selbst wohl daß ein ordre vom Hoff da seÿe, undt Könne man davon nicht abweich. die 25. fl. widerzinß (2) so die Kuhnische nach St Thoman und in dem gürttler hoff jährl. abstatten müßen, könne denen Kuhnischen erben d. seithero wilfarthen 50. th. gereicht werd. Und dabeÿ für d. (3) der Kuhnischen Wittib anzeig., sie solte Ihre döchter in beßerer Zucht und gehorsam halten, alß nicht gescheh. und zu Ehrlichen leuthen außreden* hauß thun.
H. Amstr. Reiseißen, volget H. Syndici her. vndt Zwar dergestalten daß wann H de Visac nicht solte damit Zu frieden sein, gedachter H. Syndicus sich möchte belieben in hoc puncto nach hoff, wie vormahls vor Ihme gescheh. nachdrucklich Zuschreiben, damit nicht etwan anderen seithen man vorkommen möchte.
H. Amstr. Fröreißen, Er glaube wohl daß die Kuhnische Wittib sich auff vorstehende weiß würde accomodiren laßen, wann nicht andere lauscher* wären die sie auffstößteten vnd davon abwendig mach. thäte.
[p. 74] H. Amstr Würtz, Es wäre guth wann man mit beÿd. Parteÿen also handlen und übereinkommen könte. M. de Visac alß Lieutenant de Roy were unterdeßen wie Andere hohe officiers wollen allein logirt seÿn.
H. Prætor Regius meldet, daß alß das Kuhnische Memoriale alhier eingegeben worden, Er h. prætor beÿ hoff gewesen, habe aber nicht gehört, daß Er dieses geschäfft sollicitirt, oder in eventum etwas außgebracht habe, dieser wiße Er wohl d. Er auch damahls mit dem H. Bischoff von Straßburg umb Ihme gedachtes hauß zu verhand. in tractaten gestand. wäre aber nichts, wie bekandt, darauß worden. Sehr bedencklich wäre es wan man wolte Von Monseign. de Louvois gegebener ordre abspring. Wurde guth sein, wann man die Nebens gravamina suchte zu fordrist zu removiren alß auff seithen der Kuhnischen, deß weg. der Unruhe in dem hauß mann ihnen davon mit den 25. fl. wieder Zinß gratificirte, würde sich hernach nicht ferners mehr zu beschwären haben, dann obgleich d. hauß in großem Capital stehe, hätte man ihr Zusag. daß dergleich. Capitalia niemahlen oder sehr wenig uff völlig Zinß Können gebracht werd. Auff seithen Mr de Visac wäre hierin Zu remediren, daß den Kuhnischen vogt und der Wittib scharff eingebunden würde, die solten beßer obsicht uff die dochter haben, damit nicht immerfort mann dieser klag hören müße, es würde von Ihnen den Lacqueÿen im hauß abgetragen vnd ein und das andere entwendet, daß hauß wäre ja so beschaffen, daß es einer absonderung und separation leide, Ferners daß Sie Lumpengesindt, marquetendereÿen, Archers de grand prevot und waschereÿ abschaffen und auß dem hauß thun solten, seÿe für wahr hochstbeschwärlich neben solch. leuthen Zu wohnen, hatten sie aber fleißiger Losamenter, möchten Sie solche ahn rechtschaffene leüthe Verlehnet, Sonsten müßte Er herr Prætor gestehen, daß Mr de Visac wohl de logirt seÿe, und so guth Zum wenigsten alß andere, wann Ihme hierin wird geholffen werd. glaube Er, d. die sach von Ihme nicht ferners werde poussirt werd. in dem Er letztmahl nicht das urgiert d. Er alß Lieut. de Roy begehre beßer accomodirt zu sein, sondern habe nur obstehende specialia allegiert.
Erk. Wann M. de Visac sich wider würde anmeld. solte die Herren Deputirte Zu der Einquartierung Ihme andeuten, man bleibe auf seiten der Statt beÿ der ordre, so vor diesem bey hoff ergang. und hiehero geschickt worden, vnd Könne man davor nicht weichen biß Eine andere Vorgeleget werde.
Der Kuhnischen Wittib und Kinder Vögten aber wird anbefohlen, die in das hauß recipirte Persohnen alß wäscherin, marquetender gesindt undt Archer du Grand prevost ab: und auß dem hauß zu schaffen, auch verbotten, dergl. hinführo hienein zu setzen, sondern wann je übriger platz darin sich befindet, ahn rechtschaffene leüth es zu verlehnen. [p. 76] Was die töchter betrifft, solle Sie Zu andern Ehrlichen leuthen gethan werd. damit Die auß dem übelen ruff kommen mögen, wonicht würde man vrsach haben Inquisitio anzustellen, und nach befindung der sach Sie abzustraffen. P.to des hauß Zinßes solle es mit der Jährl. Zinßreichung der 50. lb continuirt, und dazu wann obiger Verordnung fleißig wird nachgelebt werd. die wider Zinß von 25. guld. nach St. Thoma undt in den Gürtlerhoff gehörig Von gemeiner Statt guth gethan, vndt also sammenhafft 400 Gulden für Jährl. Zinß gereicht vnd passirt werd.

(f° 195) Sambstags den 26. Octobris 1686.- Frantz Kuhnen Wittib und Erben umb verkauffung ihres haußes
L.um unterth. Memoriale und bitten, weilandt Frantz Kuhnen Wittib und Kinder [p. 196, manque le haut de page] mit 6 KK. [-] Eÿgenth. behaußung [-] beste Nahrung stuck [-]ct und packh auß zu Ziehen [-] gebührende satisfaction und regu[-]es und schadens solte gegeben werden, [-]en obgemelte Vögt Mng. Hhn, Ihre [-]ge Verordnung dahin zu thun, daß eine Erkantnuß wegen bezahlung gedachten Kuhnischen haußes auffgerichtet, Zu gleich gewiße termin derselben gesetzt, und worin Sie undt ferner schaden leiden könte, Ihro der Wittib und Erben satisfaction gegeben werden möchte.
H. Syndici herrl. sagt, Er wiße noch Zur Zeit vor Keiner Erkantnus, die die Kuhnische Wittib wieder Ihren willen auß den hauß Zu Ziehen obligirt, anfänglich habe Monseign. de Louvois verwilligt, daß Mr de Visac sich mit d. mey* Ihme cedirten losamenten contention und die Wittib in dem hauß laßen, solte diese aber habe nachgehends mit worten gegen Ihme sheiht Zu viel herauß gelaßen und hoffnung in dem h[–]cht, als auch durch liederliches leben Ihrer döchter verursacht, daß Mr de Visac beÿ Monseign. de Louvois geklagt, dieser habe hierauff ahne herrn Intendanten geschrieben, erstgemelter herr Intendant ein billet ahn die herren deputirte beÿ der Einquartierung geschickt und darin gemeldet, daß die ordre des Monseign. de Louvois diese seÿe, daß Er mit Mng. herren die differentzien zwischen H. de Visac und der Kuhn: Wittib wegen ihres haußes beÿlegen und außmachen solte. Gedachtes billet seÿe Von Mg. Hh. die XIII. gebracht ein schluß darüber gefaßt deputirte Herren Zu H. Intendanten geschickt und von Ihme Relation abgelegt, die hauptsach eb* wie mir der Kuhnischen Wittib hierin Zu verfahren*, und auff waß für Conditiones mit Ihr zu schließen ahn dergleichen Deputirte Zu der Einquartierung nochmahlen gewießen worden, ob nun gleich diese, die Wittib mit beÿstandt der vögte über vorgeschlagenen conditiones angehöret, und ein und anders dabeÿ zu gemüth geführet, Sie solte Mngh. Hh. an die handt gehen, man wolte Sie in ihren schaden nicht stecken laßen, habe Sie lang tergiversirt, endlich aber Zu Keiner Verlehnung sich nicht verstehen wollen, dabeÿ seÿe es auch geblieben.
Beÿ so gestalten Umbständen sehe Er nicht wie man die Wittib par force aus dem hauß werffen könne, es heÿße Zwar Salus Reipubl: suprema Lex este*, es seÿe aber dieser casus gantz alienus, Mr de Visac wolle das hauß allein inhaben [p. 198] da er übrigen platz in deren losamenten habe die Ihme vor dießem seind überlaßen worden. Ferners habe man auch darauf Zu sehen, weilen der gantze esdat major schier in Einem Canton beÿsammen logire, daß man nicht wohl verantworten werden können, tam pp: raônem politicam quam militarem dieses hauß für alle Zeit vor Einem Lieutenant de roy Zu gebrauchen. Monsr. de Visac werde es nicht übel auffnehmen, wann man Ihme p. Dnos deputatos sagen läßet, Ein löbl. Magistrat seÿe gewilt in allem Ihme gern Zu willfahren, es habe aber die Wittib durch Ein übergebenes Memoriale sich gantz anders, alß vor dießem geschehen, Erkläret, in dem Sie durch auß das hauß lehnungs weiß Mgh H. nicht überlaßen, sondern Käufflich verhandlen wolle, alß könne man mit gewalt Sie nicht herauß treiben, auch ohne special befelch, wie beÿ Erkauff anderer häußer beobachtet word. nichts thun, Er wolle demnach so guth sein und sich biß auff erhaltene antwort patientiren. Die Herren Deputirte beÿ der Einquartierung betauren, daß so Viel ungelegenheiten wegen dieses haußes sich erregen, allein Zu Ihrer decharge hätten Sie es müßen hiehero remittiren, nachdem die Wittib auff Mghh. herren der XIII. letztere Erkantnuß biß Zu Endt des Termins still gewesen, anjetzo aber de novo resistire, und diese wort gebrauche, man könne und werde Sie mit gewalt nicht herauß treiben. Unterdeßen befinde sich Mr de Visac sehr darüber offendirt, und werde nöthig sein Ihn zu opposiren.
H. Præt: Regÿ Excellentz addirt obigem dießes, daß die herrn, so dem herrn de Visac werden committirt werden auff zu warten zu forderist ex protocollo sich informiren mög., damit nicht Jetzige anzeig den Vorigen contrarÿ lauffet.
Sonsten gebe die Kuhnisch Vor, Sie difficultire nicht sondern erbiethe sich auß Zu Ziehen, der Magistrat aber verwehre es, vnd scheuler sich nicht gegen dem Mr de visac es Zu reden. Demnach werde Sie dahin Zu disponiren sein, entweder das hauß lehnungs weiß der Statt, wie mit Ihr tractirt worden, Zu überlaßen, oder wo Sie dem Verkauff in hæriren solte, Mr de visac die vaniät und opiniatretet dieser frawen Zu remonstriren, daß Er sich biß vff Special ordre hoc casu patientim vales absonderlich seÿe darumb Viel hieran gelegen, weilen es groß baucosten angewandtet word. welche wann es die Statt refundiren solte, ein großes gelt erfordern würde.
Erkant, werden H: XIII. Frantz, H XV. Städel und H. Secretarius Fridt abgeordnet, dem H. Visac Zu hinterbring. daß weilen die frau Kuhnin newe gravamina eingebracht und nunmehro d. hauß nicht anders alß Käufflich, davon gleichwohlenn vorhin niemahlen mit ihr geredet worden, überlaßen wil, daß Er nur solang sich gedulden wolle, biß hierüber schrifftl. ordre von Hoff werde einkommen sein.

(p. 209) Sambstags den 9.ten Novembr. 1686. – Kuhnische Wittib und Erben umb bezahlung des haußes
Gl. nôe Fr: Kuhnin Wittib vnd Erben, weilen Sie Ihr geld vor Ihr hauß höchst benöthigt seindt, alß bitten Sie Ihnen solches in gaal. forderlich zu Khommen Zu laßen. H. Synd. dieser Recess seÿe entweder von dem vogt im rausch anzugeben, oder von dem procuratori auf solche weiß angehöret worden, dann kein kauff noch Zur Zeit vorgegangen, also werde auch kein Kauffschilling wollen prætendirt werden. H. Ammeister Fröreißen, letztmahl alß wittib und die Hh. vögte beÿ dem H. Deputirten zu der Einquartierung erschienen, ist der bericht gegeben worden, daß man E: G: letzter Erkantnuß ein geringen gethan habe, bittendt man wolte Sie weg. des haußes schadloß halten und mit käuffl. annehmung Ihnen gn. wilfahren. Man hätte Ihnen der gleich zu antwort.gegeben, Mg. Hh. könten weg erkauffung gedachten haußes ohne special ordre von hoff nicht thun. H. XIII. Braun Imploranten seÿen annoch 156. lb in die Burger und schweitzer Cassa schuldig, wann mit Ihren Kauff: oder lehnungs weiß solte tractirt werden, würde diese Summ zu forderist ab zu ziehen sein, wie vor diesem ohne dem schon die Erkantnuß dahin ergangen.
Erkant, Sollen Imploranten angezeigt werden, man wiße noch Zur Zeit von Keinem Kauff vndt seÿe dieser Recess gantz vnformlich undt vnverständlich, dießen beßere Erläuterung man erwarten wolle, mit der Deduction aber könne in das Künfftige fortgefahren werden.
H. XV. Städel, Rathh. Sartor.

(p. 212) Montags den 11. Novembr. 1686 – Kuhnische Wittib [-]trag nochmahlen [-]
[Gl.] nôe Fr: Kuhnin Wittib vnd Erben, weilen Sie noch E. G. bescheidt, das Kuhnische hauß dem Monsieur de Visac völlig eingeraumbt bitten Sie vnterth. auff angehörte Relation der herren deputirten beÿ der Einquartierung solches Käufflich Ihnen abzuhandlen, wie auch das geld forderlich Zu kommen Zu laßen.
H. Amstr. Fröreißen, Er könne nochmahlen nichts anders seÿn, alß deß wegen p.tendirten Kauffts man den Kuhnischen gar nichts eingewilligt, sondern sie abgewießen, darumb weilen E: löbl. magistrat ohne special ordre von hoff hierin nichts thun wolle, übrige herren deputirte melden deßgleichen daß man gedachten Kuhnische zu keinem Kauff Einige Vertröstung nicht gegeben. Man könne nicht anders von Ihnen Khommen alß wann man die sach zu Bedacht nehme. Erkant, Bedacht.
H. XV. Städel, Rathh. Sartor.

(p. 223) Montags den 2.ten Decembris 1686. – Kuhnische Wittib und Erben umb beforderung bedachts
Gl. nôe Frantz Kuhnen Wittib vnd Erben, vom 11.ten Novemb. jüngst bitten die beforderung bedachts und weilen Sie des gelds höchst benöthigt, umb forderliche bezahlung.
H. Synd. herrl. man Könne den ohnverschämbten imploranten anzeigen, daß man nicht wiße noch verstehe, waß Sie mit ihrem vielfältig. vnd vnordentlichen Recessiren wollen. wann Sie Ein Kauffverschreibung vorlegen werden, so werde selbige maaß geben waß man ihnen schuldig seÿe. H. Amstr. Fröreisen man habe kein wort von der Kauffverschreibung gedacht, sondern den Zinß allein regulirt.
Erkant, solle den Imploranten und dero vögten angezeigt werden, mit einem foromlichen Recess ein zu kommen, damit man wißen könne, waß man Ihnen schuldig seÿe alßdann werde ergehen waß recht ist.
H. XV. Schmidt, Rathh. Leonhardt.

Les propriétaires exposent en mai 1688 qu’ils ont dû laisser leur maison à la jouissance entière de Monsieur de Vissac et que l’indemnité promise leur a été versée une seule année. Ils demandent à être autorisés à la vendre à M. Meyerhoffer de Saverne, ce qui évitera à la Ville de verser l’indemnité et libérera la maison de la charge des logements militaires. Le syndic royal estime qu’il s’agit d’une manœuvre pour céder la maison à vil prix à l’acheteur et qu’il n’est pas possible de transporter les meubles de Monsieur de Vissac absent dans un autre endroit. Le préteur royal est d’avis de remettre la décision.
L’assemblée examine la situation en décembre après que M. de Vissac a quitté la Ville. Il va falloir trouver un logement au Major de la Bastie et un autre pour le nouveau lieutenant du Roi du Fournel. L’assemblée renvoie l’affaire au bureau des Logements militaires en le priant de trouver un expédient qui soulagera les propriétaires.

1688, Conseillers et XXI (1 R 171)
Frantz Kuhnen wittib wegen hauß verkauf vnd verf. Zinßraichung. 133.
Frantz Kuhnen Wittib und Kinder umb befreÿung ihres hauß von Einquartierung. 400.
(p. 133) Sambst. den 15. Maÿ – Gl. nôe weil. Frantz Kuhnen hinterlaßene wittiben und Erben prodt. vnterth. memoriale, darinn H. D. Dautel und Johannes gerber beede vögte vorstellen mit waß großer gedult die implorantin der schwären Einquartierungs last so viel Jahr lang ertragen, das eÿgenthumbl. hauß quittiren, dem M. de Visac völlig überlaßen, dabey 25. fl. Jährlich wieder Zinß, vnd auß ihrem lehnhauß 50 fl. Zahlen müßen, daß Zwar M.g. herren auß milder güthe Zu Einem beÿtrag und Jährl. hauß Zinße 100 fl. zuerkant hätten, auch solche in aô 1686. gereicht worden wären, pro 87. bißher aber nicht hätten können zu wegen gebracht werden dabeÿ auch noch dieses zu erwegen, daß, nach abrichtung der wieder und ihres hauß Zinses, nicht mehr alß 25 fl übrig bleiben, welche durch verstallung des haußes Zur helffte wieder abgehe, Demnach aber H. Meÿerhover von Zabern sich præsentire solche Kuhnische behaußung ahne zuch zu erhandlen alß bitten supplicirende vögte, wittiben und Erben umb gnädige obrigk. consens, welcher verkauf gemeiner Statt nicht vnnu*tzlich sein werde, in dem dardurch selbige von dem Jährl. Zinß und das hauß von der Einquartierung erledigt würde.
Herr Syndicus Güntzer, Er halte darvor daß noch Zur Zeit des vorgeben ein bloßen p.text seÿe, H. Meÿerhover kaufe kein hauß, er bekhomme es dann halb geschenckt, 2. Seÿe Mons. de Visat abweßend und würde sehr übel von Ihme aufgenommen werden, wann man seine meubles anderswohin wolte transferiren laßen, 3. habe Kuhnische Wittib wegen des verwilligten Jährl. hauß Zinßes sich nicht zu beschwären, die wied. Zinß habe sie allezeit geben, und das hauß vor die seinen* auch behalten, und Einquartierung haben müßen H. de Visac werde seine angewendete bau und Uncosten prætendiren, vnd beÿ hoff M. herren nicht recommendiren, wann man in Eÿl vnd ohne seines vorwißen das hauß weg geben solte. Es könte deßhalben der verfallene Zinß, wie in aô 86. geschehen bezalt, die Imploranten aber wegen des verkaufs biß H. de Visac gegenwärtig sein werde zur gedult gewiesen werden.
Herr Prætor Regius Meine Herren haben nicht ursach beÿ diesem Verkauf sich viel Zu interessiren, es möge Meÿerhoffer ernst oder nicht sein solches ahn sich Zu handlen, werde einen weeg ahn den andern die Einquartierung Zu leiden haben, wegen H. de Visac aber seÿ rathsam, alß man auff Immhr* reflection, vnd würde Er sehr offendirt werden, wann man seine Sachen wegthun laßen wolte, da Er allzeit vorgegeben, er habe so viel in baucosten darin angewendet, Wann H. meÿerhofer alle Umbständte wißen solte, wieder der lust Ihme bald vergehen, es stehe noch dahin, ob H. Visat wie Kuhnin sich ein bildet, wegen anderwert. charge das hauß nicht mehr bewohnen werde, die gantze tractat. berühren auf dem Kauffhaus Kiefern der von H. Meÿerhofer schon lang umb noch häußern alhier zu fragen angesprochen worden, daß Er es aber kaufen wollen seÿe noch in weiterm feld. Am besten werde man thun, die sach Zu bedacht Zu Ziehen.
Erkannt Noch zur zeit pt° des Verkaufs die sach zu Bedacht gezogen, Können in Zwischen mehrer bericht und information per Der. Depp eingezogen, der vormalß verwilligte Jährl. Zinß aber Kuhnische Wittib gereichet werden.
H. XXI. Bran, Rathh. Spilman

(p. 400) Sambstags den 18. Decembris – Saltz. nôe weil. Frantz Kuhnen hinterl. Wittiben und Kinder pt° Ihrer behausung in der Schilttzgaß produciren Vnt. Supplication, meldend demnach Sie die bekantliche harte und schwäre Einquartierung des Hn de Visat mit großem nachstand ihrer Nahrung und höchster gedult erlitten, ihre Eÿgenthumb. behaußung quittiren und beÿ andern Leuthen sich mit Lehnung behelffen müßen, nach deßen abzug von hier aber in der hoffnung gestanden, Sie würden ein zeitlang von aller Einquartierung befreÿt bleiben, deßwegen Sie solches wieder bezogen und viel reparationes angewendet, Sie müßten aber gantz ein anders vernehmen, und daß man gesinnt seÿe den Statt major, so ahn statt Mr de La Batie hieher khomme, Ihnen einzulogiren, Wann nun hierdurch in ihrer Nahrung großer abruch Ihnen Zugezogen werde, auch sie Söhne wegen Ihrer handlung und Kunst in dem hauß Zimblichen Plazes benöthigt, alß schickhen Sie ihrer Seufzer zu gott und bitten umb Obrigkeitl. schutz und schirm auch hülffliche handt Ihnen Zubiethen, wo möglich dieser abermahligen schwären Einquartierung Sie Zubefreÿen, und das hauß auß dem etat major außthun Zu laßen oder dafern hierzu keiner hoffnung, die sach dahin Zu Vermittlen Ihnen solche behaußung, die schon längstens freÿ gebotten worden abzuhandlen oder geben Einer [p. 402] andern außtauschen, abschätzen, und dem billigen werth nach bezahlen Zu laßen.
H. Dr Schilter sagt, das begehren beruhe auf der billichkeit, wegen der alternativ könten die Hh. Deputirte beÿ der Einquartierung entweder gehört, oder Zum bedacht ahne Sie gewießen worden. H. Advocat Geÿer, weilen es in vorigen Zeiten öffters geheißen, es sehe der hoff nicht gern, daß der estat major so nahe beÿsammen und gleich samb in Einem quartier logire, so hätte Er gegelaubt es würde nach dem außzug Mr de Visat hierinn remedirt werd. waß daran hinderlich geweßen, wiße Er nicht, doch könne man denen Imploranten nicht Zu muthen den last allein Zu tragen.
Hr Advocat Klinglin bedauret derselben fata, es seÿe aber die Statt im standt nicht das hauß zu kaufen, kein anders wißen man den Major Zu logiren, alß könne man sie ein wenig Zu gedult weißen vnd vertrösten so baldt zu subleviren alß möglich sein werde.
H. prætor Regius Obrecht, Es wäre Zu wünschen geweßen, daß in dem moment alß Mr de Visat außgezogen, und das hauß vacant worden, gelegenheit sich gefunden hätte, den Neuen hrn major du fournelle anderwertlich zu logiren, jetzo scheines Zu kurtz Zu sein, und heißen impossibilitas quicquid jubet, defendit. Er halte darvor es werden Imploranten zu berichten sein, daß ihr hauß Zum wenigsten Einen Obersten logiren könte, und wann dann die beste appartements dazu destinirt wurden, auß den übrigen kein großer Zinß erhoben werden könte, dem Obersten wäre Sie verbunden Einige Services zu geben durch Einlogirung des majors würde Sie darduch befreÿet. Daß es ruinirt worden, hätte Sie sollen visitation vernehmen, und den schaden abschätzen laßen, So haben sich aber nicht angemeldt, sondern den Zinß fortlaufend und reichen laßen. Vor die Statt seÿe es auch in viel Zu hohem preiß und beÿ weitem nicht werth wie man es halte. Wegen Außtauschung gegen Statthäußern wiße Er nicht worauf man Ziehle, von Schafnereÿ Könne man nichts weg geben [p. 404] Am besten werde gethan sein ahn die Hh deputirten beÿ der Einquartierung der sach zu weißen, umb auf mittel zu dencken, wie an die Imploranten Klaglooß stellen möge.
Meine herren finden beÿ sich, daß der last Zimlich schwär und gleichsamb nicht Zu ertragen seÿe, darumb man auf mittel bedacht sein müße, Selbige Zu Soulagiren, es laufe ins gewißen, gebe trähnen beÿ Wittib und weÿßen und werde also vnd nach* einiger* verantwortung man auf sich Ziehen, die Statt seÿe auch dergestaltten noch nicht erarmbt, daß man wegen Einer Einigen behausung nicht solte ein expedient finden können, wann selbige alzu teur wolle gehalten werden, Könne man sie durch Unpartheÿische leuthe abschätzen laßen, darumb könne man vor dieses mahl den Imploranten Zu sprechen, sie Zu gedult weißen und versichern, man wolle auff ein expediens bedachten sein.
Die Herren Deputirte Zur Einquartierung erstatten hiebeÿ nach diesen bericht, daß nicht ehr seÿe, nach dem M. de Visat außgezogen, die Wittib und ihre Kinder nicht gesaumet solche wieder Zu besitzen, man Sie gern ein Zeitlang verschont hätte, weilen aber gantzen ohnvermuthet der Statt major seiner ankunfft notificiren laßen, wiße man in der gantzen Statt kein losament in der Eÿl vor Ihr zu finden, Er habe auch albereit ein stroh und anders durch gewiße leuthe hierin führen laßen, also daß man mühe haben werde denselben wieder heraus Zubring.
Erkant, Ahn die herrn deputirte Zur Einquartierung gewießen auf ein zu länglich expediens wie Implorirende wittib und Kinder soulagirt werden mögen zu denckhen, wann vacirende frembde höffe sich befinden oder wie ein tausch zu treffen, solches beÿ Mein g. herren in Vorschlag Zu bringen, in deßen die Implorant Zu gedult zu weißen mit Versicherung deßwegen abhelffung ihrer gravaminum ein bedacht abgefaßt werden solle.
H. XXI. Kast, Rathh. Bosch.

Les héritiers Kuhn demandent en avril 1693 qu’on leur verse l’indemnité pour le logement du commissaire des confiscations des Touches. Ils demandent en mai l’autorisation de vendre la maison à Monsieur du Montet, premier secrétaire de l’Intendant moyennant 5000 florins. Les Conseillers et les Vingt-et-Un donnent leur accord après avoir constaté que la maison comprend deux bâtiments à trois étages.

1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
Kuhnische Erben. 76. 86.
(p. 76) den 18.ten Aprilis – S. n. Weÿl. Frantz Kuhnen Wittiben und Erben ersch. Frantz Kuhn der ledige goldschmidt, beÿgehende quittung weißet auß daß annoch Vor Weÿhenachten Vor Mons. des Touches, Commissaires des confiscations so in dem nebens hauß logiret, quartaliter 5. thler bezahlet word. Weilen Mann aber sie solches beÿ Ew. Gn. Zusuch. angewießen alß b. sie Kuhnische Erben. Unterth. den auff annunciat. Mariæ Verfallenen Zinß g.dig gedeÿen Zulaßen.
H. Prætor die imploranten hätten Krafft publicirten Decrets ein appartement Vor die logirung halten sollen und Zweiffele er auch sehr Ob die Stall der des Touches Zulogiren habe.
Erk. das begehren abgelehnt
H. XV. Kast, H. Fechtner.

(p. 86) Sambstags den 2. Maÿ 1693. – Hauß Verkauff
S. n. Weÿl. Frantz Kuhnen Wittiben und Erben ersch. Johann Walterius Schwendemann, die seind Willens ihre in der Schiltdgaßen gelegener behaußung an Mons. du Montet premier Secretaire de Mons. l’Intendant umb 5000 fl. sambt allen beschwährden Zu Verkauffen, bittet Unterth. deßen g.dige erlaubnuß.
Erk. Zweÿ herren deputirt umb hiernegst den Zustand des haußes Zu referiren.
H. XV. Friderici, H. Dietrich

(p. 86) Montags den 4. ejusd. – Deßen beschaffenheit – Herr XV. Friderici und H. Dietrich berichten, daß dießes Kuhnische hauß in 2. corporibus bestände, daß es 3 Stöck habe und mit schönen gemach Versehen seÿe, Mons. du Montet wolle 5000 fl sambt den beschwerd. darvon geben, Vor dem Pfundt Zoll hoffe er eximirt Zu seÿn, weilen ferner stipuliret und er über das sein hauß an einem burger Verkauffe.
Erk. Willfahrt, und soll der Käuffer Von bezahlung deß Pfund Zolls befreÿet seÿn.

Les héritiers Kuhn vendent la maison à Louis du Montet et à Jean Fries, directeur de la Chambre des comptes de l’Evêché moyennant 2 757 livres

1693 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 453
le Sr Jean Michel Emmerich, marchand comme Curateur de Dme Margarite Reuterin veufve de feu Sr François Kuhn, vivant marchand et bourgeois de Strasbourg, François Kuhn, Orfeure, Jean, marchand, Margarite Kuhnin, femme de Dil von der Heyden, duquel elle croit etre veufue, n’ayant entendu parler de luy ny receu aucune nouvelle en façon quelconque depuis plus de six ans, Anne Marie Kuhnin, femme du Sr Jean Gualtherus Schwendimann, fourrier de la ville, assistée de son mary, George Guillaume Sold, marchand de fer comme tuteur de Catherine Dorothée Kuhn, tous comme veufve et heritiers dud. deffunt François Kuhn
à Mons. Louis de Montet, Secretaire à l’Intendance en Alsace, tant en son nom et que du Sr Jean Fries, Conseiller de S. A. Mons. le Cardinal de Furstemberg, Evesque de Strasbourg et directeur de la Chambre des Comtes dud. Evesché, et subdelegué de Mons. l’Intendant pour l’audition des Comtes de Communautés de la basse Alsace
Une maison avec tous ses bastiments, cours, places, droits et autres appartenances, Scituée en lad. ville rüe appellée volgairement Große Schiltzgaß, Plus une maison de costé ayant son entrée en la rüe appellée Meÿ Käffergäßlein, le tout ainsy qu’il est plus amplement specifié dans la lettre d’acquisition du susdt. Kuhn faite en cette chambre des Contrats le 23. Mars l’an 1677, pour tout à fait franche, libre sans charge ny hypotheque, à l’exception de la somme de 4 florins d’or de rente annuelle envers l’université /:hohe Schul:/ rachetables par 100 florins d’or, et 16 florins huyt schilling de rente annuelle vers le grand Chœur de l’eglise cathedrale en principal racheptables par 304 florins – moyennant la somme de 11.028 livres tournois ou 2757 livres de Strasbourg
Il est a Scavoir que les Sr Achepteurs ayants obtenu la permission d’achepter cette maison par sentence rendüe au grand Conseil de Mess. les vint un du 4. May de l’année cour.te (…), et comme les susds. Sr Achepteurs par leur charge et fonction sont exempts du droit de manance et de logement de gens de guerre, on les laisse dans la jouissance d’icelle sans prejudice des droits de la ville sur laad. maison, en cas de changement

Secrétaire à la chambre épiscopale de Saverne, Jean Fries épouse à Saverne en 1671 Anne Marie Pellin, fille de bailli. Ils habitent Strasbourg en 1676 et font baptiser un enfant à Oberschæffolsheim
Mariage, Saverne (cath. p. 323)
1671. den 31. Augusti ist copulirt Worden Herr Johann Fries mit Jungfraw Anna Maria Pellinnin, H. Johann Beat Pellins, freÿherl. Wangen, Elsenheim Und Ulmischen Ambtmann Eheliche Tochter (i 163)
Baptême, Oberschæffolsheim (cath.) 1676. primo maÿ, Maria Joana, Parentes Joannes Fries Cameræ Ep.atus Argentinensis secretarius, Anna Maria filia J. Beati Perlin huius loci Satrapæ

Secrétaire à l’Intendance d’Alsace, Louis Dumontet épouse en 1691 la fille des précédents, Marie Béatrice Fries
1691 (27.6.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 5)
Mariage 27° Juin 1691 – furent presens Sr Louis dumontet Secretaire de l’Intendance de cette province d’alsace fils de deffunt Le Sr François dumontet en son vivant secretaire de Madlle de Monpensier en sa cour de Parlement de dombe et de damlle Perrette Neyret sa femme, ses pere et mere pour luy en en son nom d’une part
Et Le Sr Jean Fries Con.ser de la chambre des Comptes de S. A. E. Monsieur Le Cardinal de fustemberg [sic] Euesque et prince de Strasbourg stipulant pour damlle Marie beatrix Fries sa fille et de deffunte damlle Marie pellin sa première femme, lad° demlle Marie beatrix fries presente de son consentement d’autre part – (signé) Dumontet, Marie beatrix fries

Le Conseil souverain d’Alsace ordonne de dresser un inventaire des biens communs à Louis Dumontet et à Béatrice Fries à la requête des créanciers
1701 (25. 8.bre),Not. Bidier Dutil (6 E 41, 13)
Inventaire 25. 8.bre 1701 – Est comparu Dam.lle beatrix Friés espouze du Sr dumontet , Laqu.lle a declaré que par Arresté dud. Cons. des 20 aoust et 17 7.bre dernier Il a esté ordonné qu’il seroit proceddé a un bon et fidel Inv.re de tous les Meubles et effets qui sont communs entre sond. Mary et elle, presents Leurs créanciers ou eux dumt. appelées, Qu’en Ex.on desd. arrests elle auroit fait donné assign.on auxd. creanciers (…)

Marie Béatrice Fries veuve de Louis Dumontet vend à Prudent Perin la Charge de Receveur des finances d’Alsace au bureau de Colmar acquise en 1701
1713 (2 mars), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
2 mars Vente de la Charge de Receveur des finances d’alsace
fut presente Dame Marie Beatrix Fries veuve et Donataire Usufruitiere de deffunct Mre Louis Dumontet Viuant Cons.er du Roy, Receveur particulier ancien de cette province d’alsace au Bureau de Colmar, assistée du Sieur François Ignace Huguin Bailly de Dachstein & Molsheim son beau frère Laquelle en Ladite Qualité tant pour le prompt payement des dettes dudit feu Sr Dumontet son Espoux que pour celuy des Taxes jmposées sur dadie Chambre de Receveur dud. Bureau de Colmar pour raison dequoy jl a esté fait des poursuittes à la Requeste du Sr Dubourget Chargé du recouvrement des Taxes en Execution de l’Edit de 1711 ainsy que pour donner homme au Roy pour y estre receu dans son tems (…) que d’ailleurs pour pourvoir a La susbistance et a la Seureté des Deniers qui doiuent revenir aux heritiers de feu Sieur Dumontet apres son deces (…)
à Mre Prudent Perin, Escuyer aussy Cons.er du Roy Receueur Ancien et particulier des finances d’Alsace au Bureau de Strasbourg y demeurant
L’Estat et Office de Cons.er Receveur particulier ancien des finances dudit Bureau de Colmar Crée par Edit du Roy donné à Versailles au Mois de May 1686. dont ledit sieur Dumontet estoit pourveu suivant Les Prouisions dattées du 4° de Mars 1701. (…) Plus l’augmentation des Gages attribués par Edit du mois de septembre 1709. réduit au denier Vinngt Conformément a La déclaration du Roy du mois d’octobre 1710. et financé par Ledit deffunt sieur Dumontet suivant La Quittance de principal de 5000 Liures an datte du 22° Mars 1710, Item Le Rachapt du prest et Droit Annuel de Paulette (…) – moyennant 54.000 Liures

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Louis du Montet à vendre la maison au Trésorier du Roi le Bas. La visite des lieux établit que le bâtiment a trois étages, un beau vestibule, un petit jardin, deux caves où on peut conserver 2 000 mesures de vin, six poêles, un cabinet et dix-sept chambres. L’acquéreur demande à être dispensé du droit de manance et du droit de mutation. Le préteur royal est d’avis d’accorder les mêmes conditions que lors de la vente passée par le vendeur en 1693.

1698, Conseillers et XXI (1 R 181)
Monsieur Ludwig Dumontet weg. hauß Verkauffs. 132. 219.
(p. 132) Sambstagß den 10. Maÿ 1698. – K. Ersch. noê. Ludwig du Montet Secretarius beÿ der Intendance im Elsas, der will seine in der Großen Schilts Gaßen gelegene Behaußung ahne hrn Le Baas Königl. Tresorer Verkauffen bitt vmb Obrigkeitlichen Consens.
Erk. Deputation d. Augenschein des haußes Quæstionis Einzuraumen, vnd darüber wider Zu Referiren, Herr XV. Richßhoffer, Herr Leitersperger

(p. 219) Montagß den 28. Julÿ 1698. – Herr XV. Richßhoffer vndt herr Rhatherr Leÿdersperger Referiren, d. den Zustand der Jenigen Behausung, welche Monsieur Du Montet ahne herrn Frantz Cesar Le Baas, königl. Tresorier allhier Zu Verkauffen vor einiger Zeit beÿ Mghh. vmbn obrigkeitlichen Consens Eingekommen, folgender Maßen. Es beÿ dießelbige Rechter seithen Neben Einem Canonicat hauße Zu St. Thom. gehörig hinten auff herrn Johann Michael Lorentz des Policeÿ Schreibers Behaußung stoßend, Linckerhand aber Neben Johann Bradfisch des Burgers vnd haußfeurers hauße habe 3. Stockwerck, Einen schönen Eingang, Einen kleinen Garthen, Zweÿ Keller darinnen biß auff die 2000. Ohm. Wein können gelegt werden, Zehen Stuben Vnd Ein Cabinet benebst 17 Cammern, vber dißes hätte besagte Behaußung auch Eine schöne Frucht Schütte, auff welche biß 4000 frt. Früchten geschüttet werden könten, der Kauff währe gewesen Vnd Vorgegangen Vmb 14.000 Liures oder 7000 fl. die Uniuersität habe darauff stehen 420 Liures vnd das hohe Chor alhier 608. so auff darauff solten stehen bleiben, dem herrn Käuffer hätte Mann Meiner herrn Letzter Ordnung Vorgewießen undt Ihme solche Zur genugen Verstehen gegeben, Er habe aber darauff geantwortet, daß er Verhoffe, daß Mghgh Ihn wurden das Jenigen Beneficÿ, so Sie Monsieur du Montet Vergönnet, in deme Sie Ihn Von denen Real Schirm Geldt vnd pfundt Zoll, wie der Kauffverschreibung außweiße haben Exximiren wollen, auch großgünstig wollen Gaudiren Laßen wegen der Einquartierung weilen Solche Keinem Tresorier gantz Franck Reich gegeben wurdt, Vermeine Er daß mit Ihme deßentweg. gemt. Keinen Anstand haben werden, So er aber künfftiger Zeit dieße Behaußung wieder Verkauffen solte, so Engagire Er sich gar gern daß Er solche in Kein Mains Mortes Können Laßen wolte, Noch Sie ahne Einen frembden ohne Mghh. Consens Verkauffen.
Herr Syndicus Votiret vnd sagt, Auß der abgeleßen. Vmständlichen Relation der herrn Deputirten. erhelle so Viel daß Mons. Le Baas alß Jetzmahliger Käuffer der Behaußung quæstionis Verlange Vndt Von Meinen herrn Zugleich auch bäthe sowohl das Real Schirm geldtes als auch des pfund Zolls Exemp vnd befreÿet Zu seÿn, lies Monsieur Du Montet Vor dißem auch genoß. vnd deßen Kauff Brieff auß welchen die Jenige paragraphis so davon gedencket, abgeleßen word. Ist mit Mehrern außweißet, Nun wiße Er Von seithen der Sach ohne Vor sich selbsten Nichts, Und halte darfür daß deßentwegen das Protocollum werde auffzuschlagen seÿn, als auff Welches Mann sich Mehr als auf den Kauffbrieff Zu fundiren hätte, dießes habe Er euer Mghh. wollen Zu bedencken geben, wo es endlich her Kommen werde, wann so schlechter dings hin Sie Jedweilen Von der gleichen Schirmgeldt undt pfund Zoll Eximiren wollten, bekandt währe In Noch gar wohl waß Letzt hin beÿ Verkauffung des Brackenhofferischen haußes ahne die herren in dem Gürttlerhoff Ist gehandelt word. welche billich alß Geistliche herren ehender als alle andere Von dergleichen Oneribus hätten sollen befreÿet seÿn, allein pro Conseruatione Jurium, haben sie Nichts erhalten sondern sich der Letzten Ordnung außer [p 222] der Einquartierung allein Völlich submittiren Müßen. In deßen aber was Monsieur le Baas anbetrifft, weilen Gemeine Statt allezeit Viel Mitt Ihme Muß Zu thun haben, Er sich auch biß anhero gegen Ihro dergestalt Comportirt, daß Zu Zeiten wann das Ærarium publicum Nicht im Stand geweßen die schuldige Gelder so Jährlich Ihro Maÿt. Mußen bezahlet werden, zu schießen und Zu Lüffern, er entweder gedult getragen, od. auß dem seinigen solche Vorgeschoßen, Alß Vermeine Er, daß Von seiten Meinen herren Mann ihn in blliche Consideration Zu Zihen haben werden, Vndt weilen Er Uber das auch Nicht geringer Condition als Monsieur du Montet, Ist, so werde Er Ihme, was diße Sach betrifft, in allen Können gleich gehalten werden, lies deßwegen seine Meinung auch dahin gehet, daß das Protocollum de Anno 1698. werde auffzuschlagen seÿn demselbigen Nach Zu sehen lies Es eigentlich mit Monsieur Du Montet Ist gehalten worden Und auf solche weiß und arth dann auch Monsieur de Baas Zu Tractiren und Zuhalten.
Beÿ dißer Gelegenheit habe Er auch Meinen herren hinterbringen wollen vnd sollen, daß offt gedachte Monsieur le Baas Nicht Allein in dem hauß deß. jetzt Viel gedacht worden würcklich angefangen Zu bauen, sondern das hauß darneben auch bereits durch gebrochen undt hin vnd wieder abgeworff. Gleich wie Nun dießes Letztere Eine sach, Ist so wider hießige Ordnung Vndt Statuto Laufft, Monsieur le Baas aber Nicht so wohl daran schuldig Ist, als Bratfisch so solches hauß Ihme zu Kaufen gegeben, Alß Vermeine Er, daß dißer Letztere als Meiner Herren Burgere welcher mit höchsten Mépris Und Verachtung hießigen Magistrats, als beÿ welchem Er vmb Erlaubnuß sein hauß ahne einem frembden Zu verkauffen hatt einkommen vnd suppliciren sollen, solches ohne Ihren Consens Verkauffet hatt, Nachgehens auch ohne Einige Andung das hauß Quæstionis durchbrochen Laßen, Vnd alßo in doppelter Straffe Ist, Nach der Rigor solte abgestrafft werden, Und solches ohne Nachlaß, wie Zu dießem Ende die Sache von den herrn Deputirten so Jetzo Referiret haben beÿ Mghh den XV. als wohin Sie gehört, solte ahne Vnd Vorgebracht Undt die wurckliche Abstraffung solches Zweifachen Verbrechens daßelbst bestens [p. 224] Recommendiret werd. darmit ander Ein Exempel herab Nehmen, vndt ein Jeder Burger den geziehmend. Schrancken seiner Burgerliche pflicht vnd Schuldigkeit bleiben auch die Ordnung beßer vndt genauer observiret werden Möchte, Jedeß Zugleich auch die herren deputirten zu ersuchen, daß Sie in dem Jenigen hauße wo der durch Bruch geschehen Ist, den Arbeit Leüthen Nôe Magistratus ferners dazu arbeiten biß die Sach wurde außgemacht seÿn, Inhibiren solten.
Erk. Würdt in den getroffenen Kauff Zwisch. Monsieur Du Montet Undt Mons. le Baas obrigkeitlichen Consentiret, Und sollen das protocollum de A° 1693. auffgeschlagen werd. umb auß dem selbigen Zu ersehen auff was weiß vndt Arth Monsieur du Montet Ist gehalten word. Vnd solle Monsieur le Baas solcher Exemption die M. du Montet genoßen, in allen auch Gaudiren, einer Mehrern aber nicht (sondern soll ahne alle Clausulen in Letzteret ordnung enthalten außer der Einquartierung betrifft, als Von welcher Er auch befreÿt ist, gehalten seÿn) Und was Bratfisch betrifft, solle solcher als ein schnöder Verächter Meiner herren Ordnung beÿ Mghh. d. XV. V. d. herren Deputirten Verklagt, und die Exemplarische abstaffung bestens Recommendirt werden, In dem Übrigen aber in dem Bratfischischen hauße ferners Zu arbeit. biß die sache wurde außgemacht seÿn, Von den Herren Deputirten die Inhibition den Arbeits Leuthen gethan werd. Sonsten so werden den herren deputirten der Verschreibung in der Contract Stuben beÿ zu wohnen auch Noch Mahlen ersucht.

Louis du Montet et Marie Béatrice Fries ainsi que Jean Fries vendent la maison à François César le Bas, trésorier principal de l’Extraordinaire des guerres en Alsace

1698 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 469-v
Sr Louis du Montet cy devant Secretaire à l’Intendance en Alsace et Mad.elle Marie Beatrix Fries son espouse, et ledt. Sr. de Montet tant pour luy que pour le Sr Jean Fries, Directeur de la chambre des Comtes de l’Eveché de Strasbourg son Beau père
au Sr François Cæsar le Bas, escuyer Conseiller du Roy et thresorier principal de l’Extraordinaire de guerre en Alsace
Une Maison avec tous ses bastiments, cours, places, droits et autres appartenances, Scituée en la ville de Strasbourg, rüe appele volgairement Große Schildsgaß, Plus une maison du costé ayant son entrée en la rüe appellée Meÿ Käffergäßlein, le tout ainsy qu’il est plus amplement specifié dans les lettres d’acquisition du susdt. Sr du Montet des heritiers du deffunt Sr Kuhn, pour tout a fait franche, libre sans charge ny hypothèque à l’exception de la somme de quatre florins d’or de rente annuelle envers l’Université de la ville, racheptables par 100 florins d’or et 16 florins huyt schilling de rente annuelle vers le grand Chœur de l’Eglise Cathedrale en principal rachetables par 304 florins – moyennant la somme de 14.028 livres tournois – que le Sr Achepteur ayant obtenu la permission d’achepter lesdites maisons par Senence rendüe au grand Conseil des Messrs. les vint un du 28. Juillet présent mois

D’après l’Armorial général de la France (Louis-Pierre d’Hozier, vol. 4. p. 82-83) François César le Bas est né en janvier 1657 de François le Bas, écuyer seigneur de Lescheneau, originaire du Berry, secrétaire de la Chambre du Roi, et de Catherine Roger. Il est mort sans postérité après avoir été trésorier provincial d’Alsace.

François César le Bas demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un à être exempté des charges sur la maison qu’il a achetée de Jean Bratfisch, d’autant qu’il a réglé les amendes que ce dernier devait. Le syndic royal fait observer que le règlement stipule que les manants ne sont pas exempts des charges que règlent les bourgeois sur une maison, d’autant que le pétitionnaire a réuni sans autorisation du Magistrat trois maisons pour en faire une propriété considérable. Il a aussi été dispensé non seulement du droit de manance et des droits de mutation mais aussi des logements militaires, ce qui représente une économie substantielle. Mais comme le pétitionnaire a plusieurs fois avancé des sommes que la Ville devait au Roi en consentant à attendre que le trésor le la Ville se remplisse pour être remboursé, il propose que le Magistrat s’accorde avec lui sur les conditions afin d’éviter tout précédent fâcheux.

1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
H. François Cesar Bas Tresorier vmb die Exemption seines Nebenhauses von allen beschwerden. 222. 256. 258.
(p. 222) Sambstags den 27.ten Septembris 1704. – Kun. noîe H. François Cesar le Bas Escuyer Tresorier, weilen Ewer Gnaden ihme hiebevor die favor gethan, daß Sie beÿ erkauffung seines großen hauses die exemption denenselben gedeÿen laßen, alß hoffet Er aich solche wegen seines nebenhauses Zuerhalten, vnd solches vmb so darmehr, weilen Er die straff für den Verkäuffer Johann Bratfisch den haußfeurer längstens erlegt.
Herr Syndicus Regius meldet, es were von dießer sach schon etliche mahl gehandelt und deliberirt worden, damit nun die Erkandnussen nicht wieder einander lauffen möchten, so hette Er darvorgehalten, daß Zuvorderist inn denen Protocollis nach Zuschlagen sein würdt, was darinnen vorkommen vnd wann dann Herr Implorant mit Einem Memorial dieses seines begehrens halben einkommen würde, ferners von dieser sach würde Zu red. sein.
Erk. H. Syndico Regio gefolgt, H. XV. Spielmann vnd H. Rathherr Wilckin.

(p. 256) Montags den 24.ten 9.bris 1704. – H. Ersch. als Anwalth Hrn François Cesar Lebas Escuyer Vndt Königlichen Tresorier allhier prod. unterthäniges Memoriale Vndt bitten daß mghhrn geruhen wolten seinen Hrn ppalen von denen gewohnlichen oneribus wegen seines nebens häußleins, gleich wie wegen seiner großen haußes gewesen zu befreÿen.
Erk. soll zu vorderist gleich wie den 27.ten 7.br jüngst Erkandt worden in denen protocollis nach gesucht werdten was wegen der größern behaußung Vorgekommen vndt solches per me Umbständlichen referirt werden.

(p. 258) Sambstags den 29.ten 9.bris 1704. – Ego referirte Zi Volge der den 24.ten huius vorgegangene Erkantnus das Jenige was wegen den Jenigen häußern so Monsieur Lebas der Tresorier allhier Von Mr du Montet vnd Johann Bratfisch dem haußfeürer gekaufft, Vorgegangen Vndt gehandelt wordten Wie solches in den protocollis de Annis 1693. 98 et 1702. Zuersehen
H. Syndicus regius votirt hierauff Vndt meldet, es gienge Hh. Lebas petitum dahin daß mghhen Ihnen wegen des Bratfischischen haußes von der Einquartierung Vnd real schirmegeldt befreÿen möchten vndt were anietzo der quæstion ob mghh. Ihme in seinem begehren gratificiren wolte oder nicht, wann Man dießer Straff ordnungen ansehen wolte wie auch das Königlichen rescriptum Crafft deßen expresse befohlen, daß Wann auch eine privilegirte Person burgers häußer in dießer Statt Kauffen wurdte selbige nichts desto weniger sich denen gewohnlichen oneribus zu Vnderwerffen schuldig seÿn solte, so were es gewiß daß Er mit seinem petito abzuweißen vnd was aber dießes mgherren auch noch von der willfahrung des H. Imploranten begehren abhalten könte, were Erstens die übertreffung mghh. ordnung dann Er habe ohne Erlaubnus mghh. dreÿ häußer zusammen gebroch, vndt ein Kostbares gebäwen, daselbsten aufführen laßen wordurch denen hießig Burgeren das Einstandts recht benommen wordten.
2.tens die große gnaden so Ihme mghhen erwießen, dann es were derselbe wegen seines größeren haußes nicht nur allein von der Einquartierung Vndt real schirmgeldt sondern so gar auch von dem Pfundt Zoll befreÿet Worden, Wardurch der Einquartierung Vndt dem gemeinen Säckel Jährlich ein nahmhafftes abgienge, Vndt dann 3.tens die böß Consequenzen maßen alle seines gleichen dergleichen befreÿungen Künfftighien als ein recht prætension wurdte Vndt danckt doch Mr Lebas deme mghherrn einiger Maßen obligirt Indeme Er wie bekandt öffters wann mann Ihme einige gelter vor Ihro Maÿ. Zubezahlen gehabt, solche auancirt vnd gedult getragen bis das ærarium publicum in standt geweßen Ihme solche zu restituiren, sehen möge, daß mghhen alle mögliche Consideration für Ihne tragen, so hätte Er darvorgehalten daß Er für seine Person vnd so lang Er das quæstionirte Bratfischische hauß bewohnen wird Von der Einquartierung befreÿet seÿn solle, Vndt was das real schirmgeldt betreffe, daß einigen Hhn auß mghhn mittel die Commission zu ertheilen sich vmb ein großes mit Ihme zu vergleichen, die übrige Conditiones aber belangendt, daß Er nebst bezahlung des Pfundzolls sich denselben zu submittiren schuldig seÿn solle.
Erk. Hn Syndico regio in allen stücken gevolgt Vndt werden H. XV.er König Vnd H. Rathherr Wilkin deputirt.

François César le Bas vend la maison 5 000 livres au marchand Jean Deicher

1710 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 210
(5000) Le Sr François Cesar Le Bas Escuyer Conseiller du Roy et Tresorier principal de L’extraordinaire de guerre en Alsace
Sr Jean Deicher marchand
sa maison auec sa place, deux cours jardin Joignant Les ecuries remise des Carosses tous ses batimens droits appartenances et dépendances scitués icy Ruë appellée große Schildgass, d’un côté a la rüe nommée Meÿkeffer gäßlein d’autre côté etant à une maison appartenante au Chapitre St Thomas aboutissant par derrière a une maison du mesme Chapitre, de laquelle maison on paye annuellement une rente de 4 florins d’or envers L’université rachetables par 100 florins, de plus une rente annuelle de 16 florins 8 schillings envers le grand Chœur de la Cathedrale rachetable par 300 florins, pour 18.972 livres tournois – Le sr vendeur occupera encore La maison vendue pour sa personne seulement et ses domestiques tant qu’il sera à Strasbourg en payant au Sr L’Acheteur 1000 livres tournois de loyer par an

Fils du marchand réformé Jean Georges Deucher, Jean Deucher épouse en 1707 Agnès Bressler, fille de pharmacien et veuve de Jean Decimator : contrat de mariage, célébration
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren vesten und Großachtbahrn herrn Johann Deüchern, vornehmen handelßmann und burgern alhier, des auch wohl Ehren vesten und hochachtbaren herrn Johann Georg Deüchers, ebenmäßig vornehmen handelßmanns und burgers alhier, ehelich erzeugtem Sohn, alß dem herrn Bräutigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Agnes gebohrner Preßlerin Weÿland des Wohl Ehren Vesten und vorgeachten Herrn Johann Decimatoris geweßenen Vornehme handelßmanns und unds alhier seel. nachgelaßener Fraw Wittwe, alß der Frau hochzeiterin andern Theils (…) Straßburg Montags den 14. Monatstag Martÿ Anno 1707 [unterzeichnet] Johannes deücher als hochzeiter, Agnes decimatorin gebohrne breßlerin als hochzeiterin, Jacob Christoph Pantrion, Notarius

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 177-v) n° 806)
1707. Mittwoch den 8.ten Junÿ seind nach 2.mähl. Proclamation ehl. copulirt worden, H. Joh: deuchert der ledige Handelsmann, H. Joh: deuchert burgers vnd handelsm. allhier ehel. Sohn und Fr. Agnes weÿl. H. Joh: Decimators gewesenen burgers vnd handelsmanns allhier hinterl. wittib, [unterzeichnet] Johannes deücher als hochzeiter, Agnes decimatorin alß hochzeiterin, hanß görg deücher Eltere alß vatter (i 177)

Agnès Bressler meurt un an plus tard en délaissant deux enfants de son premier mari Jean Decimator. La masse propre au veuf s’élève à 6670 livres, celle des héritiers à 544 livres. L’actif de la communauté s’élève à 51.971 livres, le passif à 58.788 livres

1708 (14.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 20)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. die Viel Ehren: und hoch tugendbegabte Fraw Agnes Deücherin gebohrne Breßlerin, des Wohl Ehren Vesten und Hochachtbahren Herrn Johann Deüchers, Vornehmen handelßmanns Und burgers allhier geweßene hertzgeliebte haußfraw nunmehr seel: nach ihrem Mittwochs den 25.ten Aprilis Jüngsthin aus dießem Kummer vollen Leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen des Wohl Edlen vnd vesten Herrn Johann Breßlers, vornehmen Apotheckers Vnd burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Johannis vnd Agnetæ Decimatorin, der abgeleibten Frauen seel. mit weÿl. dem Wohl Ehrenvesten vnd großachtbaren Herrn Johann Decimatoren, geweßenen vornehmen Handelßmann vnd burgern alhier ihrem erstern Eheherrn seel. ehelich erzeugter Kind. und ab intestato verlaßener Erben, inventirt (…)Act: Straßburg, Donnerstags den: 14.ten Junÿ. 1708.
Eheberedungs Copeÿ – Copia Codicilli

In einer alhie Zu Straßburg ane dem Kornmarckt gelegener: vnd in diese Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden, wie volgt
Hültzenwerckh. Auff der Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, Im Obern hintern Haußöhren, Auffm hintern Gang, In der Obern Stub, In der Stub Cammer, In der Cammer C, Im Mitlern haußöhren, In der Stuben Cammer, Vor der Wohnstub im Öhrn, In der Kuchen, In der Mittlern Stub das a. Contor genannt, In des Officiers stub, Im Saal, Im Untern Contor, Im Gewölb, Im Contor, In der Wohnstub
Ergäntzung der Erben unveränderten Guthß. Auß dem über eingangs gemelter beeder Eheleuthe In den Ehestand zugebrachte Nahrung durch herrn Andream Schmiden Notarium seel. den 2. Aug. 1707. auffgerichtetem Inventario
(f° 45) Eÿgenthumb ahne einer behaußung so der Erben unverändert. Ein Vorder, Mittler vnd hinter hauß auch 3.en höfen am Kornm. Zum Guld. Adler genant (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Herrn Wittwers unverändert Guth, Sa. haußraths 89, Sa. der Chaise 25, Sa. des Silbers 58, Sa. der gulenen Ring 312, Sa. der baarschafft 30, Sa. der Schuld 150, Sa. der Erg. 6002, Summa summarum 6670 lb
Der Erben Unverändert Vermögen, Sa. haußraths 599, Sa. Wein, Brandenwein vnd leeren vaß macht 213, Sa. des Schlittens 15, Sa. des Silbergeschirrs 75, Sa. der goldenen Ring 286, Sa. der baarschafft 3359, Sa. der Pfenningzinß haubtgüther 1288, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung 2700, Sa. der Ergäntzung 473, Summa summarum 9010 lb – Schulden 8466 lb, Nach solchem abzug 544 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 5, Sa. der Früchten und Meels 12, Sa. der wein, brandenwein und Leeren vaß 391, Sa. Gewerbs Wahren 16.558, Sa. Schiff und geschirrs zum strumpffweben gehörig 225, Sa. der Chaise 12, Sa. des Silbers 199, Sa. der baarschafft 3835, Sa. der Schulden 30.733, Summa summarum 51.971 l – Schulden 58.788 lb, Übertreffen also die theilbare assiva die theilbare Verlaßenschafft vmb 6816 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6462 lb
Laut Inventarÿ über Weÿland herrn Johann Georg Deüchers, Geweßenen vornehmen handelßmanns vnd burgers alhier seel. verlaßenschafft durch mich vor; vnd nachgemelten Notarium in Anno: 1708. auffgerichtet, erhället daß erstgemelte Fraw Deücherin gebohrne Buissonin von erstgemelts ihres Eheherrn seel. Verlaßenschafft ad dies vitæ wÿdembs weiße zugenißen hat, 2630 lb
Eheberedung (…) Straßburg Montags den 14. Monatstag Martÿ Anno 1707

Le marchand Jean Deucher qui habite alors à Paris a résigné son droit de bourgeoisie et propose de régler les impôts dus pour ses trois maisons sur la base de 30 000 florins. Une des maisons estimée 8 ou 9000 florins est celle héritée de son père près du poêle de la Lanterne, la deuxième estimée 10 000 florins celle achetée de M. Le Bas rue du Bouclier et la dernière estimée 10 500 florins celle achetée du perruquier Etienne Marchand près du poêle des Boulangers. La commission estime la proposition raisonnable. Elle écarte par des arguments juridiques l’exemption du droit de détraction. Le pétitionnaire pourra aussi revenir habiter Strasbourg. Les Quinze délivrent une expédition de leur sentence.

1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
Johann Deuchert pt° Real Stallgelts von 3. häußern
(p. 148) Sambstag d. 23. Martÿ 1720. Moss. nôe H. Johann Deuchert handelßmanns anjetzo Zu Paris prod. Vndtg. Memoriale und bitten mit beÿlag sub lit. A. pt° Nachtrags. Erk. Oberstallherren

(p. 185) Sambstag d. 19. Aprilis 1720 – Johann Deuchert pt° Real Stallgelts von 3. häußern
Iidem [Obere Stall herren] laßen ferner per me Referiren, daß herr Johann Deuchert anjezto zu Paris wohnhaft beÿ E. E. Großen Rath das burger Recht auffgegeben, so auch angenommen, derselbe aber Wegen seiner übrigen petitorum an Mghh. Vorwießen word. darauff er d. 22. Martÿ jüngst beÿ Mgh. ein Underhetniges Memorial mit beÿlag sub lit. A. eingelegt, darinnen er berichtet daß er beÿ ged. E. Rath umb entlaßung des burgerrechts Gebetten, und offerirt so lang er seine dreÿ häußer allhier eigenthümlich behält, jährlich so viel als das Stallgelt von 30.000 fl. erträgt, (wovon aber wann er einmahl selbige Verkaufft, so viel alß Verkaufft worden abgehen wird) hiesiger Statt abzustatten, mit seinem bitt gnädig zu erkennen, daß wann er solte dieses Zeitliche gesegnen, seine Erben hier undt anders wo wohnhafft, den Abzug von sothanem Erb abzustatten nicht schuldig seÿen, jm fall er aber widerumb hier wohnen wolte, er seine wohnung unter der hiesigen obrigkeit protection und Schutz freÿ undt ungehindert genießen könte, Es seÿe aber hierauff diese puncta Wie aus der beÿlag Lit. A. (:so ein Extract Großen Raths Memorialis de dato 14. Martÿ jüngst:/ Zu sehen, er Mgh. Verwießen word. unterthänig Supplicirend obiges Oblation gnädig zu acceptiren, undt mit denjenigen so dabeÿ gebetten worden gnädig Zu willfahren. Auff geschehene Remission habe nomine herrn Deucherts H. Würtz desen geweßener bediente alß deßen Anwald Vordersambst Mandatum Vorgelegt anbeÿ berichtet die dreÿ häußer quæstionis bestünden 1° in der alt Deuchertischen behaußung in der hrn Stub gelegen so herr Deuchert Von seinem Vatter ererbt, aber niemahl mehr als 8 à 9000 fl. angeschlagen geweßen, 2. in des ehemal H. Le Bas gehörig geweßene Hauß in der Schiltzgaß gelegen à 10.000 fl. erkaufft, undt dann 3.tio die Von Estienne Marchand dem Peruquenmacher erkaufft neben der becken stub gelegene behaußung daführ 10.500. bezahlt worden mit nochmahliger demüthiger bitt seinen Herrn Principalen in deßen petitis gnädig Zu willfahren.
Auff seithen der Hh. Depp: habe man sich informirt, Wie hoch die häußer quæstionis Zu stehen Können, und hab sich aus den bericht aus der Contractstub ergeben, daß H. Würtz Anzeig wahrhafftig, finde man also das oblatum gantz raisonable, das 2.te petitum die abzugs freÿheit rationes der Zukünfftigen Erben betreffen, wann herr Implorant außerhalb sterben solte, und herr werde burger noch Schirmer, so habe es dißfalls Keinen anstand, dann entweder sollen die häußer solchen falls auff burger oder auff Frembde, erben solche burger, so seind selbige nach hiesig ordnung selbiges auff der Stat Stall anzugeben, under sich zuschreben zu laßen Pflichtig, womit alle übrige anforderung cessirt, werden selibige aber Frembden Zu Theil,so müßen diese Fremde Kraft observantz des Real Stallgels Zu bezahlen, undt deßen abrichtung jährlich zu entrichten pflichtig zu mehrerem aber nicht gehalten, das 3.te begehren betreffend so würden Mghh dem H. Imploranten, alß Welcher in dem stand Löbl. Gemeiner Statt Interesse da und dort Krafftig zu befordern, recht aus handen gehen wollen, werde alß zu Mgh. stehen zu erkennen daß der Implorant beÿ seinem Oblato seine alhier eigenthümlich besitzende dreÿ behaußung auff dem Fueß der 30.000 fl. Zu Verstallen, dergestalt Zu laßen, daß wann eine oder der andere dieser behaußungen an hiesige burger Verkaufft werden solte, nach proportion von dieser Summ abgehen, falls aber sothane behausung eine oder alle durch des Hrn Imploranten absterben auff frembde erblich kommen würd. der Frembde nur allein das real Stallgelt obbestimbt, nach proportion des ererbten gemeiner Statt, so lang solche behaußung. nicht Wieder in Burgers handt kommen werden Zu entrichten continuiren solle, anbeÿ pt° petiti wofern H. Implorant wiederumb hier wohnen wolte, solches freÿ und ungehindert geschehen möge, denselben Zu Versichern daß solchen falls er mghh. nicht nur besonders angenehm sein, sondern der herr Implorant auch deroselben Zu neigung, undt Vor seine persohn habende Consideration in der that, und soviel von Mghh dependiren wird genießen solte, doch alles mghh. Vermehr oder Verminderung Gehorsambst überlaßend.
Herr Prætor Regius meldet hierauff, es seÿe alles umbständlich referirt worden, und Könne er Keiner andern meinung sein alß deß der Bedacht zu Confirmiren, maßen Mghh. wohl thun wurden, wann sie sich dießer Gelegenheit bedienen umb dem H. Imploranten dero Vor deßen person habende Consideration Zu bezeugen, eben aus deisem motib seÿ auch betiers E. E. großen Rath dispensirt worde, daß er nucht dispensation ohne dießes nimmermehr erfolget sein würde.
Erkandt, bedacht durchaus bebleibt.

(p. 198) Sambstag d. 20. Aprilis 1720. Moss. nôe H. Johann Deucherts bitt underthg. umb gnädige communication ergangener Erkantnus. Ego berichte daß selbig bereiths Zu papier gebarcht denen hochverordneten herrn Deputirten Vorgeleßen und Von denenselben Mghh. Intention gemäß gefunden, auch darauff Ihro Excellentz herrn Prætore Regio Communicirt und approbirt word. Vnd ließ solche ab
Bescheid. Auß Erkantnus Mghh. der Fünffzehen Ist herr Johann Deuchert, auff die von Ihme beÿ E. E. Großen Rath begehrte und erhaltene Entlaßung des allhiesigen burgerrechtens, undt so fort beÿ Mghh. gethanes ansuchen, beÿ seinem oblato diejenige dreÿ behaußungen /:nemblich die Alt Deuchertische, so in der hrn Stubgaß gelegen, die H. Le Bas ehemalig gehörig geweßene in der Schiltzgaß situirt, undt die Von Estienne Marchand dem Peruquenmacher erkauffte so neben der becker stub gelegene:/ so er allhier eigenthümlich besietzen auff den Fueß der 30.000 fl. zu Verstallen dergestalten gelaßen, daß wann eine oder der andere dießer behaußungen an hiesige burger Verkaufft werden solten, nach proportion von dieser Summ abgehen, falls aber sothane behausung eine oder alle durch des Hrn Imploranten absterben auff Frembde erblich kommen würden, der Frembde nur allein das real Stallgelt obbestimbt nach proportion des ererbten, gemeiner Statt, so lang solche behaußungen nicht Wieder in Burgers handt kommen werd., Zu entrichten continuiren solle, anbeÿ pt° petiti, wofern der Herr Implorant wiederumb hier wohnen wolte, solches freÿ und ungehindert geschehen möge, wird derselbe Versichert, daß solchen falls er Mghh. nicht nur besonders angenehm sein, sondern der herr Implorant auch deroselben Zu neigung undt Vor seine persohn habende consideration in der that, und soviel von Ihnen dependiren wird, genießen solte, Decretum Freÿtags d. 19. Aprilis 1720.
Zu Mghh. stellend, Ob sie dieser Auffsatz genehm halten und erkennen wollen, daß selbiger expedirt und des herrn Imploranten Mandatario Zugestellt werde. Erk. beliebt.

Banquier demeurant à Bottmingen près de Bâle, Jean Deucher loue la maison à la Régie des fermes, vivres et domaines d’Alsace au nom de laquelle Charles Cordier

1723 (20. 8.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 978)
Bail a Loyer – fut present Sieur Jean Nicolas Wiertz Marchand Banquier Bourgeois de Cette ville y demeurant Rüe Schiltzgass, fondé de pouvoir special du Sieur Jean Deucher Banquier demeurant a Bottmingen en Suisse (…) bail à commencer du premier jour de L’année prochaune jusques a 3 ans apres Ensuivant et Consecutifs finis et accomplis
à M Charles Cordier Chargé de la Régie des fermes viures et domaines D’Alsace demeurant a Paris, Monsieur Joseph François de Charliere Receveur gnal. des Domaines en Alsace a ce présents acceptant
Une maison Scize a Strasbourg Rüe Schiltzgass Consistante en un Grand Corps de Logis basty de pierres a trois Etages, tous les appartemens duquel sont Compris dans le présent loyer, A La reserve de la Cave qui sera separée En deux parties pour Estre Chacune d’Icelles possédée par les Sieurs preneur et Bailleur, ainsy qu’ils Conviendront Entre Eux, Sera pareillement commun Le premier Grenier dud. Corps de Logis Entre Les Sr Bailleur et preneur Et quant au second Grenier dud. Corps de Logis il demeurera propre au Sieur Bailleur Jusqu’a Ce que l’auoine qu’il Contient ayt été vendüe, apres Lequel temps jl demeurera au Sr preneur. Le Grand escallier demeurera pareillement Commun entre Lesd. bailleur et preneur, affin que le Sieur bailleur puisse aller et Revenir de son appartement qu’jl s’est réservé En Entrant dans lad. maison a main Gauche. La cuisine La Chambre a Coté et La chambre de l’officier et Le garde manger y joins Scituez a rez de Chaussée sous L’appartement dud. Sieur Wiertz sont compris dans le présent bail pour estre seuls possedez par led. preneur pendant Lesd. trois années. Et a l’egard De L’Endroit ou L’on fait la Lessive, jl sera commun Entre Lesd. Sieurss Bailleur et preneur aussy bien que pour la petite cour y attenante, Quant au Jardin scitué derriere le Grand Corps de Logis, jl demeurera propre au Sieur preneur pendant le présent bail, Neanmoins jl sera Loisible aux Sieur bailleur Et a la De son Epouse d’avoir une Clef pour entrer et sortir Eux seuls par la porte dud. Jardin quand bon leur semblera. Les Anghars Construits sous L’appartement basty a main droitte En Entrant dans la cour de lad. Maison seront partagez Entre Les Sr Bailleur et preneur, En sorte que deux appartiendront a Chacun d’Eux pour y placer leur Bois, ou s’en Servir a tel autre usage qu’jls auiseront bon estre. Le Bastiment Construit au dessus desd. Anghars demeurera propre au Sieur preneur pendant le present bail, avec Le Grenier du pavillon donnant sur la Rue Schiltzgass, Et quant aux appartements dud. pavillon jls resteront audit Bailleur a la Reserve de La cave qui est Comprise dans le present bail, pour estre possedée par le Sr Controlleur desd. Domaines. L’écurie servant actuellemt. de magasin sera partagée en deux, dont la moitié possedée par le Bailleur Et l’autre moitié par Le preneur. Et finalement La remise construite dans la cour et Lad. cour en entrant dans la maison seront communs entre led. Sieurs. – moyennant la somme de 700 livres de Loter pour chacune des trois années
(…) Et Etant nécessaire de Construire au second Etage dud. Grand Corps de Logis une cuisine pour le Sr Controlleur du Bureau, Elle y sera faite et Construire aux frais dud. Sr Preneur dans le lieu le plus Convenable, à Condition toutes fois que Le Sieur preneur sera tenu de Laisser et rendre Lad. Maison à la fin de son bail En pareil et semblable Etat qu’il L’aura mise

Jean Deucher de Bottmingen vend la maison 9286 livres à Louis Mena, référendaire à la chambre de police, qui promet d’honorer jusqu’à la Saint-Michel le bail consenti à M. Charlière, receveur général des domaines

1735 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 160
H. Johann Nicolaus Würtz Banquier als mandatarius H. Johannes Deucher de Bottminguen, vermög eine vor Me Blanchans Notario regio zu Paris am 28. feb. jüngst (erichteten) procuration
in gegensein H. Ludovici Mena J.V.Lti und Löbl. Policeÿ gerichts referendarÿ
Eine Behausung und deren Nebens gebauden, zweÿen höffen, stallungen, remises, gartten und hoffstatt auch übrigen deren zugehörden, begriffen und gerechtigkeiten in der großen Schildts: gaß ohnfern der Langen straß, einseit ist ein eck am Maÿkäfergäßlein anderseit neben einer dem Stifft zu St Thomas gehörigen Canonicat behausung hinten auff ein zu der Kirch zu St Thomæ gehöriges Diaconat hauß – davon gibt man der hohen Schuel 4 goldgulden oder 8 fl. 4 ß in Courrent ahne zinß ablößig mit 100 goldgulden, Ferner dem hohen Chor des Bistumbs Straßburg 16 gulden 8 s abzulößen mit 304 gulden – als ein ihme am 24. martÿ 1710 verkaufftes guth – um 9286 pfund
(mit der Bedingung) daß der H. käuffer den darinn wohnenden Hrn. Charlière receveur general des Domaines umb bißherigen hauß zinnß annoch biß Michaelis fürwährenden jahrs daselbst wohnen laße

La maison figure à l’inventaire dressé en 1735 après la mort de Louis Mena puis au contrat de mariage de la veuve avec André Perault en 1736.

Cécile Chalon veuve de Louis Mena et ses enfants louent la maison aux Domaines et gabelles d’Alsace pour lesquels Nicolas des Boves et François Joseph Grau

1735 (26. 7.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 990)
Bail – fut presente Dame Cecile Chalon veuve de defunt Sieur Louis Mena vivant Conseiller du Roy son Procureur en la Marechaussée d’alsace et greffier Criminel de cette ville de Strasbourg, laquelle tant en son nom Comme Commune en biens a Cause de la Communauté qui a eté Entre elle et son d. Epoux qu’en qualité de tutrice naturelle de ses enfans, ny ayant encore aucun tuteur a Eux nomme par le Magistrat, et encore pour plus grande seureté assitée du Sieur Louis Chalon son Pere ancien assesseur au grand Senat de cette ville y demeurant grande Rüe & parroisse de St Louis, a reconnu et Confessé avoir baillé et delaissé par Ces présentes a titre de loyer et prix d’argent pour trois années consécutives finies et accomplies à Commencer du jour de St Michel present mois et année
à Me Nicolas des Boves et ses Cautions adjudicataires generaux des domaines et gabelles d’Alsace Monsieur François Joseph Grau Directeur general desd. domaines demeurant audit Strasbourgtitre
une maison Entiere avec Cour par devant et Jardin par derrière ses appartenances Circonstances et dependances sans en rien Reserver ny Retenir en façon quelconque et telle qu’elle se comporte et Etend de toutes parts Scize en cette ville de Strasbourg rue ditte Schiltzgass a lad. Dame Mena et ses enfans appartenante, de laquelle maison et lieux en dependans mond. Sieur Grau ez noms qu’il procede se contente, disant la bien savoir et Connoitre pour l’avoir vue et visitée diverses fois depuis que le Bureau de la Recette particuliere desd. domaines y est établi et que M de Charlier Receveur particulier et flamerecourt Controlleur y demeurent en leurs dites qualités – moyennant la somme de 1000 livres de loyer pour Chacune des trois années
[Joint] Dans l’appartement de M flammerecourt. Dans la cuisine faire une recharge aux caveaux, a remonter le tuyau du fourneau pour empecher la fumée et remettre un panneau à la porte. Dans le poële Refaire un plancher a Neuf le vieux étant tout rapiécé, refaire Deux croisées et l’on pourra se servir dui verre, a la porte du poele faire une porte neuve qui donne sur L’ Escalier, refaire et remetre un montant a la porte qui donne du poile dans la chambre et quelques litteaux dans le poële
Dans la derniere chambre, faire un plancher Neuf dans la chambre a alcove et les vieux carrelage Servira [sic] pour la cuisine et le passage
Parffaire une recharge a la toiture et les platres qui commencent à manquer sur l’Escalier, raccomoder deux marches à L’Escalier du grenier
(signé) mena veuve, Grau, chalon

Les ayants droit de Louis Mena louent une partie de la maison à Louis Marquet, régisseur général des fourages, d’autres étant occupées par Carraud, premier secrétaire de M. de La Grandville et par François, inspecteur des Ponts et Chaussées

1744 (21.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 71)
(Bail) fut present Sieur Louis Chalon marchand Bourgeois de cette ville y demeurant grand’rue paroisse St Louis au Nom et comme Tuteur des Enfants Mineurs de defunt Sieur Louis Mena Procureur du Roy à la Marechaussée d’Alsace, Greffier Criminel et referendaire de Police de cette d° ville de Strasbourg, lequel audit nom a loué pour un an à compter du premier mars prochain qui finira à pareil jour 1745
à Monsieur Louis Marquet Ecuyer Regisseur general des fourages demeurant ordinairement à Paris rue des fossés Montmartre, paroisse St Eustache de present en cette ville de Strasbourg logé chez le Sr Lousteau même grand’rue paroisse St Louis
Une maison Scize en cette ville rüe Schiltzgass paroisse St Louis appartenante aux susdits mineurs, circonstances et dependances ainsi qu’elle de contient et comporte actuellement occupé en partie par Mr Carraud Premier Secretaire de M de La Grandville et François Inspecteur des Ponts et Chaussées, N’est neanmoins compris dans le présent bail, le second Etage du Principal corps de logis, une chambre dessus, cave Bucher et une Place dans les Ecuries pour deux Chevaux ce qui demeure excepté et réservé pour en jouir par Mr François ainsi et de la même manière quil en jouit actuellement – moyennant le prix et somme de 1250 livres de Loyer
Etat des lieux qui sont compris dans la maison Loüée à Monsieur Marquet Ecuyer Regisseur general des fourages d’alsace Par Monsieur Chaalons Bourgeois d’Strasbourg Par Bail passé devant Me Humbourg No.re Royal aud. Strasbourg le 21 fevrier 1744. Ensemble des meubles et ustensiles qui se sont trouvé dans lad. maison et dependans d’Icelle.
Premierement La Porte Cochere servant de principale Entrée a lad. maison En bon Etat. Item a la petite porte a Costé manque une Clef, Item au puids une poulie et deux sceaux de fonte avec une Chaine de fer En deux pieces Et un Tableau audessus représentant une chaste Suzanne, Item a Costé de la cheminée Vingt Carreaux de glace assemblés par des filets aussi de glace, Item sur la porte d’Entrée de lad. Chambre Vn petit Tableau représentant uin Peïsage
Dans la salle Boisée vis a vis, Un trumeau de glace composé de trois pieds posé Et Incrusté dans la menuiserie Entre les deux croisées Item sur la cheminée Vn trumeau de glace aussy Incrusté dans la boisserie composé de deux pièces dont l’une est Cintrée.
Dans le Cabinet a Costé. Un petit trumeau de glace En une pièce placée sur la cheminée avec sa bordure de bois doré & Sculpté. Au dessus duquel trumeau est un Tableau représentant une Espagnolette
Apartement audessus de l’Ecurie. Un fourneau de fonte Et de potterie. Dans la chambre vis à vis, autre fourneau semblable
Dans Toutte ma maison quatre sonnettes avec leurs mouvemens
A l’égard des mansardes & greniers, Les places sont vagues sans cloisons ny vitres & les fenêtres sont fermées En partie par des volets
Finallement est a observer que les vitres de lad. maison ont Esté livrées sans Estre netoyées lesquelles seront rendues de même lors de la sortie ou fin du Bail.
Fait et arreté par nous soussignés pour Estre annexé a la minute du Bail passé Entre nous le 21 fevrier dernier par devant M Humbourg no.re royal, à Strasbourg le premier mars 1744

Anne Victoire de Berquen femme de Philippe Grau et Antoine Michel de Berquen engagent la maison en cautionnement en 1757, 1763 et 1768 pour une valeur de 25 000 livres tournois envers les Fermes générales unies.
La moitié de maison qui revient à Louis Antoine Mena figure à l’inventaire de sa femme Louise Anastasie Gouget en 1766.

Les consorts de Berquen et Louis Antoine Mena cèdent la maison à Philippe Grau, directeur et receveur général des Domaines et gabelles du Roi en Alsace, et à sa femme Anne Victoire de Berquen

1771 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 389-v
H. Hugo Drolenvaux ancien inspecteur principal des Ponts et Chaussées de la Province d’Alsace als geordneter vogt weÿl. Fr. Catharina Theresia de Berguen geb. Mena hinterlassenen kinder, H. Exsenator Ludwig Antoni Mena
in gegensein H. Philipp Grau des directeur et receveur général des Domaines et gabelles du Roy en Alsace und De Annæ Victoriæ geb. de Berguen seiner Ehegemahlin mit assistentz S.T. H. Antoni Michael de Berguen gewesten prévot général de la maréchaussée en Alsace und S.T. H. Franz Joseph Noel de Berguen, prévot général de la maréchaussée en Alsace, ihren beeden H. brüderen, H. Drolenvaux, H. Mena als vogt Berguenischen kinder und zwar zur helffte vor H. Mena respective deßen Ehegattin De Anna née Röederer zur anderen helffte
eine behausung bestehend aus vorder, hinter und nebens gebäude, hoff, hoffstatt und garten auch allen übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der großen Schiltgaß einseit ist ein Eck ane dem Maÿkeffergäßlein, hinten und anderseits eine dem Stifft St. Thomä zuständige behausung – davon gibt man der Hohen schuhl 4 gold gulden oder 8 gulden 4 s ablößig mit 100 gold gulden, ferner dem Hohen Chor des bistumbs Strassburg 16 gulden 8 s abzulößen mit 304 gulden – von ihrem vatter und respective großvatter erblich ane sich gebrachtes guth – um 6500 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Philippe Grau à acheter la maison

1771, Conseillers et XXI (1 R 254)
H. Philipp Grau der directeur et receveur general des domaines et gabelles du Roy en Alsace erhält erlaubnus von H. Drolenvaux mandat. nê H. Exsenat. Mena et Cons. ein in der Großen schildsgaß gelegene behaußung umb 35.000 lb dispensando vom augenschein Kaufen und respective sub clausulis consuetis Verkaufen Zu dörfen. 196.
(p. 196) Montag den 15.ten Julii 1771. Ostertag nê H. Philipp Grau des Directeur et receveur general des domaines et gabelles du Roy en Alsace, der ist gesinet von H. Louis Antoine Mena Exsenatore et uxore fr. Anna gebohrner Röderer wie auch seiner verstorbenen fraun schwester fr Maria Theresia de Berguen geb. Mena deren ane der Großen schildsgaß alhier gelegene behaußung nach ausweiß mitgehend. præliminar: Verkaufs præstitis beÿ E. E. großen Rath præstandis an sich Zu Kaufen bitt ihme also Kaufen zu dörfen und umb gnädige dispensatione vom augenschein.
Rang nê des H. Verkäufers et consorten berichtet daß deme also bitt ebenfals unterth. also verkaufen Zu dörfen et similiter umb gnädige dispensation vom augenschein.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii in welchem derselbe die alles besonders in ansehung derer minorennen beÿ EE Großen Rath in gehöriger forma tractirt worden, auf die gebettene wilfahrung jedoch sub clausulis consuetis angtragen.
Als wurde auf anspruch des auf dem obern banck Vorsitzenden H. Stättmeisters von Gail Vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird Implorirendem H. Grau mitgebettener erlaubnus von H. Drolenveau mandatorio nomine H. Louis Antoine Mena E. E. großen Rath alhier alten beÿsitzer sowohl proprio als mandatorio nomine seiner Fr. Eheliebstin wie auch tutorio nomine deßen Fr. Schwester weil. Fr. Catharinæ Theresiæ de Berguen geb. Mena hinterlassene minorennen eine in der Großen schilds gaß alhier gelegene behaußung vor 35.000 livres dispensando vom augenschein dießen auch also Verkaufen Zu können, jedoch mit dem anhang wilfahrt daß der Kauf und Verkauf in Mhhen Cantzleÿ Contract stub in beÿsein H. Rathh. Kentzinger und H. Rathh. Dr. Böhm ordnungs mäßig verschrieben und dabeÿ gemeiner Statt versirendes interesse besonders in ansehung des pfund Zolls und abrichtung des real schirmgelds durch desfals außzustellende reversales bestermaßen observirt werden möge.
Deppi. H. Rathh. Kentzinger H. Rathh. Dr Böhm.

Fils du directeur des fermes du Roi François Joseph Grau, Philippe Grau épouse Anne Victoire de Berquen en 1744 : contrat de mariage, célébration
1744 (15. 7.br), Not. Humbourg (6 E 41, 72)
(Mariage) furent presens le Sieur Philippe Grau Directeur General des fermes du Roy en alsace demeurant en cette ville vieux marché au vin assisté du Sieur François Joseph Grau son Pere Ancien Directeur desdites fermes et Conseiller en titre d’office au Conseil de la Regence de l’Eveché de Strasbourg et De Elizabeth Duconte sa mere, d’une part
Et Le Sieur François Joseph Nicart Procureur du Roy en la marechaussée generale d’alsace demeurant aussi en cette ville, Stipulant pour Demoiselle Anne Victoire de Berquen fille mineure de feu le sieur Antoine de Berquen vivant Commissaire Provincial d’artillerie des fontes du Roy à Strasbourg et feue De Marie Guille de Chartres en vertu de la Procuration a lui passée par le Sr Pierre Guille de Chartres ses Pere et mere tant en vertu de la Procuration à lui passée par le sieur Pierre Guille de Chartres Commissaire Provincial de l’artillerie et Capitaine general desd. ouvriers d’icelle au département general de flandre demeurant en La ville de La ferre en Picardie ayeul maternel de ladite dlle de Berquen (…) d’autre part
(signé) Philippes Grau, anne victoire De Berquen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 187)
Hodie die 28 mensis Septembris anni 1744 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt præclarus dominus Philippus Grau regiorum Reddituum in alsatiæ director generalis, filius præclari domini Francisci Josephi grau eoumdem regiorum Reddituum directoris veterani et dominæ Elisabethæ du Comte Conjugum et virtuosa domicella anna victoria deberquen filia defunctorum domini Antonii de berquem Commissarii provincialis d’artillerie et des fontes du Roy et amatæ dominæ Mariæ gille de charteres Coniug. (signé) P. Grau, anne victoire de Berquen (i 97)

L’inventaire des biens de Philippe Grau est dressé en 1774 après sa mort. La masse propre à la veuve est de 5 586 livres. L’actif de la succession s’élève à 94 102 livres, le passif à 96 869 livres

1774 (11.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1050) n° 34
Inventaire de la succession de M Philippe Grau cy devant Directeur des Domaines en Alsace – à la requête de De Anne Victoire de Berquen épouse de M Philippe Grau cy devant Directeur des Domaines en Alsace demeurant à Strasbourg absent sous l’assitance de M François Joseph Noel Berquen de grosmont Prevot general de la marechaussée d’alsace son frère
tant dans la maison du Sr Grau sise à Strasbourg rue ditte Schiltzgass audit Strasbourg qu’a La Rubrechzaw dans sa maison de campagne
Meubles. Dans le cabinet de M Grau donnant sur le jardin, Dans l’antichambre du Cabinet de M Grau, dans la chambre a coucher, dans la garde robe, dans l’antichambre de Mde Grau, Dans la salle de compagnie de Mad. Grau, Dans la pièce a main gauche ou couche la femme de chambre, dans le petit cabinet, dans la chambre a coucher de Mde Grau, dans le cabinet de Mde Grau, Dans la garde robe, Au second étage Dans l’antichambre, dans a chambre a côté de celle cy dessus donnant sur la cour, dans une chambre a côté du jardin, dans la pièce qui est a côté de l’alcove, dans la chambre suivante donnant sur le jardin, dans la cuisine qui est a côté de la précédente pièce, dans le collidor, dans l’apartement de derrière à la droite sur le jardin, dans la chambre a côté en allant au fond du colidor, dans la chambre a côté sur le jardin, dans la chambre des servantes donnant sur la cour, dans le vestibule ou colidor, dans une chambre encore donnant sur la cour ou l’on met la farine, dans le vestibule au Retz de chaussée, Dans le sallon au Rez de chaussée, dans une chambre a main gauche sur le jardin a côté de la sale, dans la chambre vis à vis à droite, dans l’office, dans la chambre au dessus du bureau ou couche le Domestique, dans la pièce a côté, dans la cuisine, dans la pièce a droite en entrant a l’hotel de ferme ou couche M Remy ladite pièce donnant sur la rue, dans le Cabinet, dans le vestibule, Au bureau de la vente entrangere, dans le Bureau des Domaines, dans le bureau attenant, dans la buanderie, dans la cave qui est en entrant à droite du vestibule, dans la cave sous les bureaux
vins, équipages, livres,
Meubles et effets à la Ruprechtsau. Dans la chambre de M Grau au premier étage a Main droite, Dans le cabinet de M Grau attenant, Dans le cabinet de Mde Grau attenant, Dans la chambre a coucher de M Grau, Dans le cabinet attenant, Dans la chambre attenante a lad. chambre a coucher, Dans la chambre suivante, Dans une petite chambre a côté donnant sur le parterre, Dans le cabinet attenant donnant sur la cour, Dans la pièce suivante donnant aussy sur la cour, Dans le vestibule, Dans une mansarde sur la cour a main gauche, dans l’antichambre vis à vis, Dans une chambre aux mansardes donnant partie sur la cour en partie sur le jardin, Dans une autre chambre a la mansarde donnant sur le jardin, Dans une mansarde a droite donnant sur le jardin, dans la chambre a côté servant de décharge, Dans une autre mansrade donnant sur le jardin, Au Retz de chaussée Dans la salle à manger a gauche en entrant, Dans le cabinet attenant, Dans le passage de la Garde robe, Dans la garde robe, dans la chambre suivante donnant sur le jardin, Dans la grande salle sur le jardin, Dans l’office, Dans la chapelle, Dans une chambre pres de l’escalier a main droite en entrant, Dans le cabinet attenant, Dans le vestibule, Dans la cuisine de la cour, Dans le garde manger, Dans la pièce a côté de la cuisine, Dans la cave
Biens fond, Une maison cour écurie Remises et dépendances avec Le Parterre attenant Scize à Strasbourg Rue ditte grand Schiltzgass acquise le 27. aout 1771 estimée 33.000 livres
It. un Bien de campagne scitué a la rubrechtsaw composé d’une maison de maître maison de Censier de jardinier cour grange cuisine écurie Remises jardin verger et Potager viviers et environ 242 journaux tant terres labourables que prés estimé 51.000 livres dettes actives, passif – [Joint] Etat des biens apportés par M Grau, 67.688 livres
Etat des biens de la De Grau, Elle a apporté le tiers du bien de la Rubrechzau encore existant dans la totalié a été en famille évalué en 1750 tems où les biens fonds étoient presque sans valeur à 32.000 livres et qui aujourd’hui ou les biens ont beaucoup augmenté de prix estimée 51.000 livres y compris la maison de jardinier et la serre qui ont été construits depuis 50, total 22.345 livres
Récapitulation, meubles 19.102 livres, biens fonds 84.000, dettes actives 258.050, autres dettes actives 14.257, total 376.409 livres – Passif 387.467 livres, déficit 12.057 livres

Originaire de Saint-Gilles près de Dennevy en Bourgogne (voir son acte de sépulture ci-dessous), le receveur général des fermes du Roi Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Fangy acquiert la maison, sans doute en 1779 en devenant bourgeois de Strasbourg. Il demande à être exempté de l’octroi en 1774 pour livrer du sel (XV, 2 R 185 p. 563) et en 1776 pour passer le pont du Rhin (XV, 2 R 187 pp. 503 et 557)

VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780), p. 3
Johann Baptist gagnerot

Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Fangy meurt en 1788 en délaissant pour seule héritiere sa sœur après avoir légué sa maison de Strasbourg à son cousin le comte Durand d’Auxy. L’actif de la succession s’élève à 23 750 livres strasbourgeoises, le passif à 38 002 livres

(Inventaire de la succession de M. Jean Baptiste Gagnerot de Fangy)
Cejourd’huy 23 Maÿ 1788 à huit heures du matin (…) à la requête de M. George Magnier directeur general des fermes du Roy en alsace demeurant aud. Strasbourg agissant en qualité de mandataire et procureur general et special de Dlle Emilienne Gagnerot fille majeure bourgeoise demeurant à St Gille paroisse de Denevÿ en Bourgogne héritiere unique et universelle de feu M. Jean Baptiste Gagnerot de Fangy en son vivant Receveur general des fermes du roy en alsace, son frere decedé aud. Strasbourg premier avril dernier, instituée par l’article 15 de son testament mistique du 28. mars dernier deposé en l’étude de Me Zimmer aussÿ notaire public et juré en cette ville depuis ouvert le 14 dud. mois d’avril (…) par procuration passée devant les notaires Royaux nommés* par sa majesté pour le bourg de Chagnÿ

trouvés dans la maison mortuaire appartenante aud. deffunt en cette ville scise Rue dite groß schils gaß
Au retz de chaussé dans la salle a manger, Dans la chambre à coucher attenante, Dans l’autre chambre ou cabinet qui est derrière, Dans l’office, Dans la chambre de la gouvernante attenante a la salle a manger, Dans le vestibule, Dans la cuisine, Dans l’Ecurie, Au premier Etage dans l’antichambre, Dans le grand Sallon, Dans la chambre à coucher attenante, Dans le cabinet attenant, Dans la Garde robe de passage, Dans la chambre a la Gauche du Sallon, Dans le vestibule de la petite maison, Dans la chambre a cheminée, Dans la chambre à coucher attenante, Dans le cabinet qui est derrière lad. chambre, Dans le bureau, Sur l’escalier, Au second Etage, Dans l’autre chambre, Dans la cuisine du second Etage, Dans l’appartement donnant sur la rue
(f° 31) Biens immeubles 1° une Maison Cour Jardin et dependances size à Strasbourg Rüe ditte Groß schiltzgaß aboutissant d’un côté à la ruelle des Hannetons d’autre a Mr le Professeur Reisseisen par derriere a une maison du Chapitre de St Thomas par devant a la ditte Rue schils gaß, cette maison dont il ne S’est trouvé aucun titre dans les papiers du Deffeunt a été Suivt. le procès verbal Cy Joint des Jurés de la ville de Strasbourg estimée à 16.000 livres
(f° 25) total des meubles meublants 5236 lb, argenterie (f° 27) total 2504, (f° 29), articles de sellerie 558, (f° 30-b) total des tonneaux 462, meubles et effets dans la maison que le deffunt avoit a loyer dans la communauté d’altenheim 177, (f° 31) argenterie comptant 240, immeuble 16.000, Pretentions actives 70.000, total général de la masse active 95.000 livres – dettes passives 152.012 livres, Déficit 57.012 livres – Prétentions sctives estimées douteuses 74.851 livres
Observation – les meubles et effets mobiliers qui se trouvent dans leds. domaines de Bourgogne seront estimés sur les lieux dans l’inventaire, Plus un domaine bati situé en bourgogne sur la seigneurie appelée Etroy jurisdiction de Chalon, Plus un domaine appelé le domaine de St Gilles, cy pour mémoire
Testament, Je soussigné Jean Bte. Tobie Gagnerot de fangy, receveur general des fermes du Roy en alsace (…) 4. Je donne et legue a Glaser mon Cocher les chevaux (…), 5. je donne et legue a la nommée Rosine Bouchot de lauterbourg ma cuisiniere (…) 6. je donne et legue a Pierre mon chasseur (…), 11. je donne et legue à mon Cousin issu de germain le Comte Durand Dauxi Sous aide Major dans le Regiment des Gardes françaises ma Maison à Strasbourg avec toutes ses appartenances et dependances et les meubless qui y sont ainsi qu’un domaine bati que je possede en Bourgogne sur la seigneurie de la De sa mere appelée Etroy et paroisse de Touche Jurisdiction de Châlons sur Saône (…), le 28. mars 1788 – Acte de déposition, 28. mars 1788, dans un appartement au premier étage ayant Vuë sur el jardin derrière la Maison appartenante à Mond. Sr Comparant sise Ruë dite Gross Schildgass, Me Zimmer

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 297)
Anno Domini 1788 die primâ aprilis mortuus est Dnus joannes Baptista Tobias Gagnerot de Fangy sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitus in vivis redemptorarum Regiarum in provinciâ Alsaticâ quaestor, annos natus 68, oriundus ex St Gilles annexâ parochiæ Deneuy [Dennevy] in Burgundia, filius Dni joannis Baptistæ Gagnerot consiliarii Regii et copiarum Regis tribuni aerarii et Dnæ Franciscæ Guillemot et die Sequenti a me infra scripto funus deducente corpus Ejus translatum ad Stam Margaritam in Cujus Coementrio inhumatum est (i 153)

D’après une procuration jointe à l’inventaire, le légataire Jules François Philibert Durand, chevalier comte d’Auxy habite à Paris rue de la Ville l’Evêque
(Procuration) Est comparu Haut et Puissant Seigneur Jules François Philibert Durand, chevalier Comte d’Auxy, sous aide major au regiment des gardes françaises, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, demeurant à Paris rue du faubourg St Honoré près de la Madeleine rue de la ville L’éveque, M. Le Comte D’auxy Légataire particulier de feu M. Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Frangy, receveur général des finances du Roy en Alsace, 1° d’une maison située à Strasbourg avec toutes ses appartenances et dépendances et des meubles qui y sont, 2° d’un domaine bati qu’il possédait en Bourgogne dépendant de la terre d’Etroy paroisse du Touche juridiction de chalon sur Saône (…)
Lequel a fait et constitué son procureur général & spécial Gaspard Cte D’arod capitaine au Regiment le Comte D’artois Cavalerie – Fait et passé à Paris En l’Etude L’an 1788 le 24° avril

D’après la contribution au site Généanet, Jules François Philibert Durand est né à Paris (Saint-Nicolas-du-Chardonnet) le 9 mars 1753 de Philibert Durand (lui-même fils de Philibert Durand d’Auxy, conseiller au Parlement de Bourgogne, et d’Emilienne Gagnerot) et d’Etiennette Anne Thérèse Rougeot. Il épouse à Paris le 30 avril 1796 (11 floréal IV) Marie-Louise Choart, fille de Gabriel Choart, seigneur de Touteville, et d’Angélique Renée Marie Le Marié d’Aubigny. Il meurt à Paris le 22 novembre 1834.

Le comte Durand d’Auxy expose la maison aux enchères. L’agent de change Stridbeck s’en rend propriétaire pour 37 400 livres (vente provisoire devant un notaire royal)

1788 (31.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1110) n° 76
M Gaspard Compte d’Arod, capitaine au Régiment d’Artois Cavalerie en Garnison à Strasbourg, mandataire de M le Comte Durant d’Auxi sous aide Major dans le régiment des gardes françaises residant à Paris, légataire de la maison ci après mentionné, (suivant) procuration jointe à la minute de l’Inventaire de la succession de feu M Gagnerot dressé par le notaire Greiss
à Stridbeck agent de charge
la maison et Dépendances appartenant aud. feu M Gagnerot vivant Receveur general des fermes du Roy en Alsace, lad. maison située audit Strasbourg Rüe dite Gross Schiltzgass faisant le coin de la Rue des Hannetons aboutissant d’un côté la Rue d’autre maison de M le professeur Reisseissen derrière une maison du Chapitre de St Thomas devant la rue dite Schiltzgass ou est la principale entrée, consistant ladite maison en deux ailes et un principal corps de logis dans le fond entre la grande cour et le jardin, anoncée 30.000 livres a laquelle elle a élé portée par Me Greiss Notaire public et Juré lors du procès verbal d’enchere du 17 juillet courant – le 2. aout
Adjudication définitive le du 29. aout, pour 37.400 livres

Jean Christophe Bernard et Jean Jacques Embser sollicitent au nom de la communauté réformée le 31 mars 1788 auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un l’autorisation d’acheter une maison pour y transférer leur culte de Wolfisheim à Strasbourg. Le consul Poirot estime que le Magistrat doit renvoyer l’affaire aux instances supérieures en vertu de l’édit royal sur les protestants. Le consul de Turckheim estime que le Magistrat doit examiner la demande avec soin d’autant que l’édit royal ne s’applique pas à l’Alsace. L’assemblée nomme deux commissions pour décider de la suite à donner à l’affaire et de la nécessité d’en référer à la cour.
Le 26 avril, l’assemblée rapporte qu’elle s’est résolue de solliciter l’avis du préteur royal qui a écrit de Paris le 9 avril que le récent édit « paraît laisser la liberté aux non catholiques de s’assembler sans éclat et sans autorisation ». La commission s’appuie sur la paix de Westphalie qui règle les questions religieuses et sur les décisions plus tolérantes qu’ont récemment prises des villes comme Cologne ou Francfort. Les avis divergent sur la manière d’accorder l’autorisation. Certains estiment qu’il n’appartient pas à la Ville de trancher et qu’elle devra en référer au ministre, soit en lui proposant d’approuver une réglementation qu’elle aura déjà préparée soit de s’en remettre entièrement à la décision du ministre. D’autres estiment que si la Ville renvoie la communauté réformée au ministre, on pourra y voir un refus tacite de sa part, alors qu’elle est compétente en matière religieuse d’autant qu’il n’y a aucune innovation, les réformés ont toujours pu acquérir le droit de bourgeoisie. Le Magistrat pourrait présenter au ministre un dossier qui présenterait son avis favorable tout en se soumettant à l’approbation royale. C’est dans ce sens que les commissions proposent un projet de lettre au ministre. L’avocat général Mogg expose le dilemme : le Magistrat a-t-il qualité pour décider en la matière ? L’avocat général Fischer constate que les commissions sont d’accord quant au fond mais divergent sur la marche à suivre. L’avocat général Mathieu estime que la question réside dans l’exercice de la religion (il n’y a aucune innovation puisque les réformés de Strasbourg se rendaient à Wolfisheim) et dans le règlement de police y afférant. Le préteur Wurmser qui préside la séance conclut que la lettre peut être envoyée au ministre puisqu’elle reflète la position des différentes parties. Le préteur de Dietrich rappelle que ce sont des raisons historiques qui ont donné le pas à la confession d’Augsbourg sur les réformés. Le consul Zæpffel souligne que le courrier du préteur royal confirme qu’il n’est pas possible de savoir comment la demande des réformés sera accueillie à la cour et que le mieux est de ne pas prendre position si on ne peut pas opposer un refus. Le consul de Turckheim rappelle l’esprit de tolérance qui caractérise le siècle et les récentes positions du Roi. Le consul régent propose de soumettre la lettre à l’avis du préteur royal en rappelant que d’un côté il est bien connu que le Magistrat ne s’est jamais montré accomodant envers les réformés mais que l’esprit de tolérance a été exposé par le duc de Choiseul en 1762.
L’assemblée enregistre le 23 août la lettre que le comte de Brienne a écrite le 14 août 1788. Elle accorde aux réformés l’autorisation, à condition que « l’endroit où ils se rassembleront pour remplir les devoirs de leur religion soit une maison particulière dont l’extérieur n’annonce ni un temple ni même un édifice public et qu’ils n’y puissent placer de cloches ».
L’assemblée présente le 20 septembre le règlement de police en dix articles, guidés par trois principes : (1) l’exercice du culte réformé, (2) les limites que pose le Magistrat à cet exercice, (3) le maintien des privilèges du Magistrat dans ces innovations.

1788, Conseillers et XXI 1788 (1 R 271)
Reformirte Gemeinde, so ihren Gottendienst Zu Wolfisheim Zuhalten Pflegt, bittet um Erlaubnuß solchen in einem hießigen privathauß Zuhalten, ad deputat. 125. das gesuch wird dem Königl. Hof Vorzutragen beschloßen, jedoch der brief Hn Prætori Regio sous cachet volant zugesandt, um den gehörigen Gebrauch davon zumachen. 181. Schreiben des Königs Hn Ministers, welches ihnen die gebettene Erlaubnuß gestattet, ad deput. und solches ihnen anzukündigen. 307. zufolg der En Löbl. Magistrat aufgetragenen Aufsicht über den Gottesdienst der Reformirten, wird ein Reglement entworfen, genehmigt und publicirt. 349.
(p. 125) Montag den 31. Martius 1788. Kraus nôe H. Johann Christoph Bernhard und H. Johann Jacob Embser, beeder Handelsleute und Burger alhier als älteste und Vorsteher der Reformirten Gemeinde, die ihren Gottendienst in der Kirche Zu Wolfisheim Zuhalten pflegt, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten daß E. G. Zuverordnen, Zugestatten und Zuerlauben geruhen möchten, daß derselben Glaubensgenoßen Gottesdienstliche Verrichtungen künftighin auch in einem alhier gelegenen privathauß gehalten werden können und mögen.
Nachdeme auf deßen Ableßung H. General Advocat Mogg angemerckt, daß da dieses Geschäfft von der großen Wichtigkeit ist, auch MGH. gewohnt sind alle Untergebene, so einige begehren hochdenenselben vorzutragen haben, anzuhören, es sowol der Natur der Sache als Mghh. löblichen gesinnungen angemeßen seÿe, das geschäfft an eine hochansehnliche deputation Zur Untersuchung der dabeÿ eintrettenden weitere Bedencklichkeiten Zu verweisen.
Und beÿ angestelter Umfrag H. Stettmeister von Wurmser diesem Voto des H. General advocaten annoch beÿgesetzt, daß eine großen doppelte deputation möge niedergesetzt und erst alsdann möge beseßen werden, nachdem H. Prætori Regio werde Nachricht von der Sache gegeben worden seÿe. H. Ammeister Poirot aber lediglich Zur Abweisung des gesuches und Vorweisung an höhere Stellen angetragen aus dem Beweggrunde, daß das neuerdings ertheilte Königliche Edict die protestanten betrefend, namentlich der 3. Artickel, Einem löbl. Magistrat die Hände bände dergleichen begehren anzunehmen, welchem Voto auch H. Ammeister Zaepfel in den Fall beÿgepflichtet, wo nemlich die angetragene deputation den fond des Gesuches selbsten untersuchen, nicht aber wann dero bedacht nur auf die Art und Weiß wie solches an Königlichem Hof möge angebracht werden gehen solte, als welche, Falls er auch der Niedersatzung Einer hochansehnlichen deputation beÿgestimmet.
Und H. Ammeister von Türckheim seine Meinung dahin eröfnet, daß E. hochlöbl. Magistrat das bisher unbestrittene Recht habe, ja selbst deßen Pflicht erfordere, die Untergeben in ihren bitten anzuhören, und solche auf bestmöglichste Art Zu untersuchen, obwohlen einige so beschafen seÿn mögen, daß hochderselbe der Klugheit zuseÿn erachten könne nicht darauff Zusprechen, sondern Vordersamst Rath und Vorhaltungs befehle an dem Königlichen Hof einzuholen, von dieser Beschafenheit seÿe auch das Von seiten der Imploranten angebrachte Gesuch, deßen Untersuchung angeregtes Königliche Edict um so weniger hindere, als deßen anwendung in hießiger Stadt und Provintz niemalen Platz greifen könne.
Als ist auf fernere Ansprach des Regirenden H. Ammeisters, daß die deputation sich Zwar der Untersuchung dieses Begehrens unterziehen, die Entscheidung aber nicht über sich nehmen möge, das Votum H. Stettmeisters Von Wurmser gäntzlich befolget, sofort eine hochansehnliche doppelte Deputation zur Untersuchung sowol des petiti in sich selbsten als auch der Art und Weise wie solches etwa an Hof möge angebracht werden, verordnet worden. Deputati H. Stett. von Wurmser, H. Stett: Christian von Oberkirch, H. Amstr. Poirot, H. Am: Lemp, H. XIII. Hennenberg, H. XIII. Streicher, H. XV. Sommervogel, H. XV. Treitlinger, H. XXI. Wachter, H. XXI Engelmann, H. Rathh. Ehrlenholtz, H. Rathh. Ohlmann.

(p. 181) Sambstag den 26 Aprilis 1788 – Relation über die von den hochansehnlichen Hh. Deputirten pt° des Gesuchs der Vorsteher der reformirten Gemeinde vom 31. Januar jüngst angestelte Beratschlagungen folgenden Inhalts
GGHh. Es haben die Herren Johann Christoph Bernhard und Johann Jacob Embser, die hiesige Burgere und Handelsleute als Älteste und Vorsteher der Reformirten Gemeinde, die ihren Gottendienst in der Kirche Zu Wolfisheim Zuhalten pflegt E. G. den 31. Jan. jüngst angegangen Zu gestatten und Zu erlauben, daß derselben Glaubensgenoßen Gottesdienstliche Verrichtungen künftighin auch in einem alhier gelegenen Privat hauß gehalten werden und mögen. Und da E. G. nach Anhörung deren bittschrift dem Hochdenenselben beiwohnenden Grundsatz getreu, daß alle unter Hochdero Gerichtsbarkeit stehende burger, sich einer gründlichen Untersuchung ihrer anzubringenden bitten Zu erfreuen haben sollten, eine hochansehnliche Deputation niederzusetzen geruhet um diejenige Umstände und Maasregeln Zu untersuchen, welche beÿ diesem Geschäfft sowohl für jetzt als in deßen ferneren Betreibung vorgeschlagen werden möchten, so haben Hochdieselbe sich Auch nicht Verborgen, daß eine dergleichen Abänderung in dem Kirchlichen Besitzstand einer höheren autorisation bedürfen möge, und um selbst bis auf den Anschein Zu vermeiden, als ob sie sich einer eingenmächtigen Entscheidung für oder wider anmaßen wollten, beschloßen, daß ehe und bevor die hochansehnliche Hh. Deputirten eine [p. 182] Beratschlagung darüber Anstellen möchten, dem Königlichen Herrn Prætori Kentniß davon gegeben werde, und hochderselbe möchte ersucht werden, nach deßen bekannten Klugen Einsichten denen hochansehnlichen herren Deputirten eine Fingerzeig zu geben, wie derselbe vermeÿnen möchte, daß diese Frage von Mghh. behandelt werden solte, um in den Grentzen dero Befugniß Zu Verbleiben. Auf solches an denn H. Prætorem Regium den 3.ten hujus erlaßene Schreiben ist nun die Antwort vom 9.ten darauf in folgendem Ausdrücken erfolgt
à Paris le 9 Avril 1788. Messieurs
J’étois à la Campagne, lorsque la Lettre que Vous m’avés fait l’honneur de m’écrire le 3 de ce moi m’est parvenu.
J’avoue, Messieurs, que la question présentée par les anciens de la religion pretendue réformée est fort délicate. L’interet d’un nombre considérable de citoyens, l’esprit de tolérance que le Gouvernement a adopté et les inconvéniens attachés à l’exercice de cette religion paroissent plaider sa cause, mais je suis porté à penser comme Vous que la permission qui en est l’objet, paroit devoir être classé parmi celles qui dépendent uniquement de l’autorité souveraine, d’autant que le systeme religieux en Alsace est fixé par les Traités de Westphalie et par des divisions ministérielles.
Il seroit non moins possible, Messieurs, que le Gouvernement ne voulût pas autoriser formellement un culte privé par le contraste qui en résulterait par la privation de tout droit de Communauté prononcé par l’Edit.
En meditant et en cherchant le sens véritable du § 1. de l’Art. 1 on pourroit conclure que le Culte privé n’est pas interdit aux non-Catholiques. La disposition formelle de conserver un culte public aux Catholiques paroit laisser la liberté aux Non Catholiques de s’assembler sans éclat et sans autorisation. Ce seroit peut-être le moyen le plus assuré pour le Magistrat de ne pas se compromettre soit en demandant l’autorisation du Roi, soit en accordant de lui-même la permission demandée.
Je Vous communique, Messieurs, ces réflexions diverses afin que Vous les examiniés avec toute la maturité possible. Si Vous Vous déterminés à solliciter la Cour, je vous prie de m’adresser Vos Lettres, parce que d’ici au tems où elles me parviendront je me mettrai à portée de constater les intentions du Gouvernement. Ce sera d’après les notions que j’acquerrai que je remettrai ou que je ne remettrai pas vos lettres. J’aurai soin de Vous faire part de mes découvertes et je Vous détaillerai les raisons qui m’auront fait prendre l’un ou l’autre parti.
J’ai l’honneur d’être avec une considération très distinguée && Signé Gérard
dieses Schreiben haben sofort die Herren Deputirte Zur basis der Beratschlagung gelegt und mir aufgetragen E. G. die beÿ denenselben geäußerte Gesinnung samt den Gründen, mit welchen sie unterstützt werden Zu eröfnen. Um der hochansehnlichen Hh. Deputirten den historisch-Juristischen Gesichtspunct dieser Frage Vorzutragen wurde von einem Mitglied der deputation folgender Aufsatz Vorglesen, Vid. beÿlage N° 1. die darinn enthaltene beweggründe GGHh. welche dem Ansuchen der hießigen Reformirten das wert reden mögen, fanden die hochansehnliche Hh. Deputirte so triftig, daß sie denenelben im ganzen deren approbation nicht Versagen Können. Jedoch Kamen auch die gefallene Meinungen darinn überein, daß die Entscheidung über dieses begehren beÿ dieser hohen Stelle nicht mehr stehen Könne denn wenn schon eine Abänderung an dem [p. 184] Besitzstand der Kirchlichen Verfaßung, wie sie durch den Westphälischen Frieden für ganz deutschland und so auch das Elsaß bestimmet worden, in der Willkühr des Magistrats oder Vielmehr der im Namen der Bürgerschaft aus übenden obersten Gewalt der Reichstädtischen Verbindung gewesen, so Kan doch dieses nicht in seinem Umfang mehr behauptet werden, seitdeme Ludwig der XIV.te durch die dieser Stadt bewilligte Capitulation den Magistrat zwar bei der bisher ausgeübten Gerichtsbarkeit gehandhabet, jedoch auch durch die neuen Verbindung neuere Klugheitsreguln auferlegt hat. Wann daher die Imploranten die neuere Beispiel Von Cölln und Franckfurt am Maÿn anführen, so sind dieses Zwar Spuren von verbreitung einer gelinderen Gesinnung gegen andern Glaubens genoßen, jedoch Keine hinlängliche autoriteten um E. G. zu ähnlichen durchgreifenden Maasreglen anzuspornen den Grundsatz also als allgemein angenommen Vorausgesetzt, daß E. G. es gegen Hochdero Klugheit zu seÿn erachten werden, in diesem Gesuch bejahend und als bald entscheidend Zusprechen, so wurden von denen hochansehnlichen Hh. Deputirten noch Zur Zeit alle beratschlagungen beseitiget, welche den fonds der Sache und die moderation mit welchen die Erlaubniß Zu ertheilen wären angehen mögen und gantz allein Rücksicht auf die Form genommen, in welcher das Geschäfft zu behandeln, und in dieser hinsicht ergeben sich Zweierlei Meÿnungen, Welche E. G. Aufmercksamkeit Zu einer fernern Entscheidung erregen werden.
Einige der hochansehnlichen Hh. Deputaten von dem Grundsatz durchdrungen, daß Mhh. die Befugniß nicht Zustünde, in dieser Sache Zusprechen, Vermeinten, daß die Imploranten lediglich ab: und höhern Orts anzuweisen wären. Dann entweder wäre Mhh. intention derselben begehren dem königl. H. Minister in solchen terminis Zu berichten, daß demselben Maasregeln Zugleich mit Vorgeleget werden, unter welchen die Willfahrung anzurathen oder aber es würde demselben die weitere entscheidung lediglich anheim gestellt. In jenem Fall würden sich aber Mhh. bereits etwas herausnehmen, worüber das eigene Geständniß, daß sie in der Sachen zu sprechen, Kleine befugniß hätten, hinlänglich Ziel und Maaß setzte, und im andern würden sie sich Zu den Verrichtungen eines Advocaten herabsetzen, der durch seine Vermittlung das begehren eines andern anbringet da hingegen wenn die Imploranten wie gemelt ab und an höhere Orte angewiesen würden, solches decret ihnen einen hinlänglichen Grund geben würde beÿ dem Königlichen Hof, ihre Bitschaft anzugeben und eben dadurch auch dem Hof ein Fingerzeig gegeben würde, wie MGhh. nur die geringste Veranlaßung erwarten, um dero motivirtes Gutachten anzusenden.
Einen andern Weg schlugen aber mehrere der übrigen hochansehnlichen Hh. Deputirten in der beurtheilung der vorliegenden Frage ein, und indeme sie einen mercklichen Unterschied machten, Zwischen einer in sich selbst bestehenden Incompetenz, und Zwischen einer Einschränckung einer sonst zugestandenene Befugniß Vermeÿnten sie solchen Unterschied E. G. Am Anschaulichsten durch die Frage aufstellen Zu Können, ob es Hochdieselben nicht empfindlich und als eine ahndung werthe Vorbeÿgehung dero Gerichtsstelle bürden aufgenommen haben, wann die Imploranten sich [p. 186] gleich an den königlichen Hof gewendet hätten, diesen Rath würde jedoch tacite ein Abweisungs: decret Von dieser Stelle in sich enthalten, denn wenn sie eines theils dafür hielten, daß Mhh. der ihnen beiwohnenden Klugheit gemäß sich enthalten sollten, eine endliche Entschließung in dieser Sache Zu nehmen, so glaubten Sie jedoch auch nicht daß diese Mäßigung von dem Königlichen Hof Verkannt werden dürfte, und er nicht hochdenenselben nach erfolgter Genehmigung im allgemeinen anheimgestellt werden sollte, Von dieser Stelle aus denen Imploranten das zu Verhoffende günstige decret zu ertheilen, Die Erlaubnuß, welche die Imploranten nachsuchen, seÿe auch nicht von der Art daß dardurch eine neue Claße von bürgern hier eingeführt werden sollten. Sie genießen alle schon längst einen legalen Stand, wären immer des burgerrechts fähig erkannt, und solches ihnen auch ertheilt worden, Wann die übrigen requisita denen Ordnungen gemäß waren, der in die Stadt Zu transferirende Cultus seÿe ja selbst Keine Neuerung für die provintz, dann bekanntlich ist derselbe An fünf Orten in der Provintz gäntzlich anerkannt, wie ert unter dem 13. Mertz unser allergnädigste König in einem schreiben an den hohen Rath Zu Colmar in betref der Amteÿ Cleburg sich Zu erklären Keinen Anstand genommen, Wenn daher beÿ denen ohnehin nicht undeutlich sich an tag gegebenen gelinden Gesinnungen des königl. hofs gegen Personen, welche der religion du Souverain nicht beÿpflichten, Zu Verhoffen daß Keine allgemeine Grundsätze dem Gesuch des Imploranten im weg stehen, so würde es umso mehr MMhh. Zustehen zu erwarten, daß dem königl. hof Keine Localen hinderniße solches Zu erschweren, vorkommen werden. [p. 187] Jedoch um auch deroseits denjenigen Verfügungen nicht Vorzugreifen, welche ein Königl. Ministerium für dienlich erachten möchte, und um den Gesinnungen derjenigen Hh. Deputirten, welche auf die Abweisung gestimmet, näher zu Kommen, glaubte die anders gesinnte Hh. Deputirte, daß das Anbringen der Imploranten in solchen terminis dem königl. H. Minister vorzulegen seÿe, daß hochderselbe daraus E. G. Absicht erkennen möchte, wie daß sie sich nicht anmaßen wollen, weiters in der Sache fürzuschreiten, sondern lediglichen von hochdeßen Winck erwarteten, in wie fern sie weitere Masreguln Vorzuschlagen sich berechtigt halten dürften, oder aber sich aller ferneren Einmischung in das Geschäft zu enthalten hätten. Da auch G Ghh. Herr Prætor Regius in hochdeßen oben Verlesenen Schreiben E. G. die Versicherung gegeben hat, daß er im fall sie sich entschließen sollten die Lage in welche dieses Gesuch Sie Verletzt dem königl. H. Minister Vorzulegen bemühet seÿn werde, die Gesinnungen des Ministri vorläufig zu erforschen, um nach der sich daraus ergebender Umständen die fernern Maasregeln zu ergreifen, so vermeÿnen die hochansehnliche Hh. Deputirte, welche der Meÿnung beÿgepflichtet, daß E. G. dieses Gesuch nicht Vor der hand von sich abweisen sollten, daß um so weniger bedancklichkeit dabei obwalten mag, ein Schreiben An den Königlichen H. Minister Zubeschließen daßelbe ist daher auch bereits in folgenden Ausducken entworfen worden
[p. 188] Monseigneur
A Strasbourg le 26. Avril 1788
Les habitans professant la Religion pretendue Reformée, domiciliés en cette Ville, Nous ont fait présenter requête par leurs Anciens, pour obtenir la permission d’exercer dans une maison particulière dans la Ville les actes religieux de leur croyance, pour lesquels ils ont été obligés jusqu’à présent de se transporter au Temple de Wolfisheim Village en Alsace, distant d’une bonne lieue de la Ville.
Les inconvéniens sensibles de cet éloignement, tant pour les habitants de la Ville que pour les soldats des Régimens étrangers qui y sont en garnison, les avantages que procureroient aux premiers la permission qu’ils sollicitent et la consideration accessoire de l’effet d’une pareille facilité sur les emigrans étrangers qui desireront se fixer dans le Royaume et sur l’accroissement de population aisée, et de ressources que l’on peut s’en promettre dans les circonstances présentes, paroissent mériter quelqu’attention. Mais en rendant temoignage à la vérité des motifs favorables à la demande, Nous ne Nous croyons pas autorisés à rien changer sans l’agrément de Sa Majesté, à l’état de possession des Religions admises dans notre Ville.
Il est vrai que les habitans de la religion pretendue reformée ont continué même depuis la réunion de cette ville à la France à jouir dans Strasbourg d’ue existence légale, d’une tolérance entière quoique sans culte public dans l’enceinte, ces habitans sont reçus bourgeois en certifiant de leur croyance, ils la professent hautement et en suivant le culte public à Wolfisheim, sous la domination de Sa Majesté, c’est d’après les Registres de la communauté legalement établi dans ce dernier endroit et par les Extraits de son Pasteur que les mariages, naissances et décès de cette Classe des habitans de la Ville sont constatés et certifiés, Leur existence a été de tous tems bien différente en vertu des traités et ces concessions particulières à l’Alsace, de celle des non Catholiques dans l’intérieur su Royaume, ni les motifs ni les dispositions de l’Edit du mois de novembre dernier, concernant ceux-ci ne paroissent donc applicables aux premiers, et ils sont dans le cas d’être compris au nombre des exceptions prononcéees par l’Art. XXVIII dudit Edit, Cependant malgré cette exception la facilité que les réformés sollicitent en ce moment n’en demeure âs moins l’objet d’une faveur qu’ils ne peuvent attendre que de la bienfaisance du Souverain seul.
Nous nous croyons donc, Monseigenur, devoir nous borner à Vous rendre compte de la demande portée dans la requête dont traduction ci-jointe et à solliciter Vos bontés pour en mettre l’objet sous les yeux du Roi.
Si le Gouvernement étoit dispose à accueillir dans les circonstances présentes le vœu de nos Citoyens de la Religion pretendue reformée, Nous Nous ferions un devoir de concourir à cet acte de bienfaisance en proposant les conditions et précautions de Police, et les Réglemens qui paroissent être convenables pour le maintien du bon ordre public et pour prévenir tout abus. Mais ce n’est que sous votre autorisation, Monseigneur, et d’après les dispositions dont vous daignerez Nous faire part, que nous pouvons nous occuper de ces mesures. Nous sommes avec un très profond respect &&
Wann nun E. G. dieses Schreiben genehmigen sollten, so würde ferner beÿ hochdenenselben stehen zu Verordnen daß es mit einem begleitungs Schreiben an den H. Prætorem regium abgelaßen werden sollte, welchem begleitungs schreiben die hochansehnliche Hh. deputirte ferner ane abschaft der oben verlesenen Note beÿzuschließen für räthlich erachten, [p. 190] damit dadurch dem H. Prætori regio die Grundsätze nach welcher diese Frage im Fond berurtheilt werden mag, Vorstellig gemacht werden möchten, die Wahl unter den angeführten Meÿnungen soll übrigens E. G. anheimgestellt werden.
Nach anhörung dieses Contracts und auf fernerer Vernehmung des Raths des Hh. general Advocaten, von welchen H. Mogg Mghh. das dilemma vorgelegt, daß sie nehmlich sich berechtiget halten mögen in dieser Sache Zuentscheiden oder nicht. solle wie er ebenfalls dafür hielte, solches nicht mehr lediglich in hochdero Befugniß stehen, so würde ein abweisungs decret um so weniger platzgreiflich seÿn, als eine solche Verfügung nur denn statt haben kan, wann man auf Verfügung nur denn statt haben kan, wann man auch berechtiget seÿn mag, zu willfahten, die in Franckreich festen Fuß faßende tolérance scheint die hießige Reformirte zu ihrem vorbringen aufgemuntert zu haben, jedoch ließen sich die Vorschriften des neulichen Königl. Edicti nicht auf die Verfaßung der hießigen Reformirten anwenden, durch dieselben würde, sie deterioris Conditionis werden, als sie es nicht in der durch die öffentliche Friedensschlüßen bereits erlangten Verfaßung sind. ihr Gesuch seÿe auch nicht als eine Neuerung ihres Religions Zustands anzusehen, sondern vielmehr nur als eine Erweiterung eines ihnen bereits Zustehenden besitzes anzusehen, welchem die Menschheit das Wort redet, es würde höchst traurig seÿn, wann man den Reformirten nicht daßelbe legaliter erlauben wolte, was tacité die Juden jedoch mit jedermanns bewußt seÿe, sich längst heraus genommen Er finde übrigens im geringsten keinen Anstand, wenn MGHh. den letzten Vorschlag befolgen wolten, indem ja aber dadurch daß sie dem H. Prætori Regio das Schreiben an den König. H. Minister übergeben, sie es hochdeßen Klugen Rath anheim stellen, welche Maas reguln er in der Sache einzuschlagen für dienlich erachten mag. Alle Rücksichten bewegen ihn also auf die Confirmation des Schreibens an den Königl. H. Minister anzutragen.
Und H. Fischer sich dahin vernehmen laßen, es wären die samtliche Hh. Deputirte in der Hauptsache seinem Ermeßen nach einig, nur hätten sich hochdero Meinung über die Form, welche dieser Sache Zugeben getheilet, in der Wahl der beeden vorgeschlagenen Auswegen könne er nicht Zweifelhaft seÿn, denn so wie es den burgerlichen Pflichten, welche die Hh. Imploranten auf sich haben, zuwider gehandelt gewesen wäre, wann sie sich an den Königs Hof mit Vorbeÿgehung Mhh. gewendet hetten, so sehr glaube er es auch den Rechten und der Würde dieser hohen Stelle angemeßen, wann die durch hoch dero vermittlung die bittschrift der Reformirten hiesigen bürger an Hof gelangen laßen. Der Kürtze halben, wolle er sich auf die frantzösische Mhh. abgelesene Nota bezogen haben, als welche alle diejenige Gründe welche er aufstellen könnte, bereits enthalte, und nur noch beÿfügen, daß in dem H. Prætor Regius in hochdeßen Schreiben Mhh. diejenige Maasreguln her erzehlt, welche eingeschlagen werden könnten, hochderselbe eines theils eine stillschweigende [p. 192] autorisation für thunlich erachtet, andren theils aber auch die Anfrage an den Königl. Hof anrathet, jener erstere Weg ließe sich aber um so weniger ergreifen, als die bestimmungen, welche das neuere Königl. Edict darüber ertheilt ganz und gar weder in Rücksicht der Reformirten der Provinz noch in Rücksicht hießiger Stadt Verfaßung anwendbar sind, und würde daher diese hohe Stelle in den ihro von dem H. Prætori Regio selbst vorgeschlagene Maasreguln Verbleiben, wann sie den an den Königl. H. Minister aufgesetzten Brief zu Confirmiren geruheten und dem H. Prætori Regio den Gebrauch deßelben, nach deßen hohen Einsichten Zuüberlaßen geruheten, um auch hoch denenselben gäntzlich in Stand Zu stellen von denjenigen Bemerkungen, welche dieses Gesuch veranlaßet, Zuurtheilen, so könnte außer der Frantzösischen Note auch noch der referirte Bedacht ihm in Abschrift Zugesandt werden, als worauf er hiemit anzutragen die Ehren haben wolle.
Sofort auch H. General Advocaten Mathieu geäußert, wie daß er in Voraussetzung daß samtliche Mitglieder dieser hohen Stelle, so wie die hochansehnliche Hh. Deputirten von den Gründen welche die Imploranten anführen, gerührt, denselben im fond nicht abgeneigt seÿn würden, nur in Ansehung der Form und der sich dabeÿ ergebende mehrern auswegen seine Meinung eröfnen zu sollen, dafür halte, und dahero keinen Anstand nehmen zu außern, daß um so mehr diejenige Weg zu wählen seÿn mag, welcher Mghh. am ersten in Stand setzen kan deren Günstige Gesinnungen Zur Kentniß des Königl. Ministerii kommen zu laßen, als derselbe zugleich am meisten mit der Würde und der sorgsamen Erhaltung der Gerechtsame Eines hochlöblichen Magistrats übereinkombt, die von den Reformirten anverlangte Bewilligung kan keinen widerstand mehr aus dem Gesichtspunct sich zuziehen, weil dadurch ein neue branche von glaubens lehre in hießiger Statt Verbreitet würde, denn solche ist bekanntlich bereits eingeführt und wann schon der Gottes dienst Zu Wolfisheim gehalten wird, so sind doch die in solchem Glauben auferzogene Personen hier einheimisch die Hauptfrage müße sich also allein von derjenigen Seite beurtheilen laßen, von welcher sie mit sonstigen hießiger Stadt Policeÿ verordnungen zusammen hängt, und in sofern hätten Mghh. das gröste Recht Zuerwarten daß im Fall es dem Königl. Hof belieben mag, diese Erweiterung des kirchlichen Zustands der Reformirten Zuzulaßen, solche Willfahrung diser hohen Stelle zugewiesen werden würde, in dieser Erwartung könte auch hochdenenselben kein anderer Weg vorgeschlagen werden, als diejenige daß Mghh. selbst das Gesuch der Reformirten dem Königl. Hof vorlegen möchten, in den Ausdrücken würde es aller: [p. 194] dings die Klugheit erfordern also zu Verfahren, daß man der Königlichen Entscheidung keines wegs Vorgreiffen zu wollen das Ansehen habe. Er stimme daher nicht nur dem zweiten Antrag der abgestatteten Relation beÿ, sondern auch allen demjenigen, worauf von seinen Hh. Collegen angesprochen worden.
Auch in der angestellten Umfrag geschehener Ansprach des auf der Oberbanck vorsitzenden H. Stettmeister von Wormser dahin gehend, daß die in der frantzösischen Note angeführte Gründe ihn bereits beÿ besitzung der Deputation bewogen der Meinung beÿzutreten, daß dem Königl. Ministerio das Anbringen der Reformirten vorzulegen seÿe, mit beziehung jedoch auf die Kentniß welche H. Prætor Regius in loco von den dispositionen des Hofs einzuziehen Mghh. Zugesaget und der daher von seinen klugen Einsichten zu erwartenden Entschließung, weßhalben er auch Vermeine, daß das vorgelesene Schreiben ohne anstand Confirmirt, und übrigens die von H. General Advocat Fischer angesprochenen Abschriften dem H. Prætori Regio mit solchem Schreiben nebst einem Begleitungs schreiben übersandt werden könnten.
Und H. Stettmeister von Dietrich ferner gemeldet, daß Zwar beÿ Einführung der Reformation das Übergewicht, welches die A. C. Verwandten über die Calvinischen Glaubensbekenner erhalten, schuld daran gewesen, daß unser Vorfahren der Einführung eines Cultus dieser leztern sich immer widersezet, je mehr man sich aber von jenen Zeiten entferne, und dem Begrif von ächter Tolerantz Raum gebe, je mehr verschwinde auch jene Beweggründe der Widerseztlichkeit, schon wären mehrere Städte, welche mit derselben Beharrlichkeit sich immer dagegen gestrebet, vorangegangen. er Verhoffe daher nicht, daß von Seiten Eines Löbl. Magistrats weniger Willführigkeit bezeuget würde, daß aber Mhh. propriâ authoritate keine Abänderung thun zu können dafür gehalten, seÿe der Lage der Sache angemeßen, und nun so passender wird das vorgeschlagene Schreiben an den Königl. H. Minister, weshalben er ebenfalls dem Voto des H. Stettmeisters Von Wurmser beÿpflichte.
H. Ammeister Zaepfel aber geäußert, wie er sich nicht überzeugen könne, wie Mghh. sich befügt halten können, diese Sache beÿ sich Zubehalten, noch viel weniger aber für die Reformirten selbst zu intercediren. Diese Meinung werde beÿ ihm noch mehr durch die Außerung des H. Prætoris Regii in hochdeßen Schreiben bestätiget, als welcher gantz deutlich zu verstehen gibt, daß er nicht gewiß seÿe, wie dieße Sache am Königl. Hof aufgenommen werden dürfte, es hette sich E. hochlöbl. Magistrat Vermuthlich aus gantz [p. 196] guten Gründen bißher immer der Einführung eines Cultus der Reformirten in hießige Stadt widersezt, und noch erst in diesem Sæculo A. 1723. da das Regiment Diesbach sich herausnahm ihren Gottestdenst hier zuhalten, dagegen am Königl. Hof sich verwendet, und ein Verbot ausgewircket, wann man nun heutiges Tages sich dafür verwenden wolle, so würde dieses ein Contradiction und inconsequenz darbieten, deren sich eine Obrigkeitlcie Stelle immer enthalten soll. Er könne daher keiner andern Meinung seÿn, als daß dieses Gesuch auf sich gelaßen werden möchte, falls man nicht lieber förmlich abweisen wolle.
Hierauf H. Ammeister von Türckheim mit wenigem bemerckt, daß wann beÿ mehrern Entfernung von denjenigen Zeiten, in welchen Parteÿ geist und die darvon unzertrennbare Verfolgungs sucht in dem Maas zunahmen, in welchen die theologische Subtilitæten in Schwung waren, sich auch mehr duldung gegen die Meinungen anderer Verbreitet, und solche sich selbst in dem Civilleben Zu außern bestrebet, Eine hohe Obrigkeit es nicht in Contradiction mit ihren vorigen Gesinnungen zuseÿn erachten mag, Wenn sie auch dem einfluß des Duldungsgeist nachzugeben für dienlich achtet. So wären schon mehrere Städte welche ehemal die eifrigsten waren in der Widersezlichkeit gegen die Einführung eines Cultus der Reformirten Zurückgekommen. So hätten denn auch selbst ohnlängst S. Allerchristl. Majestät das adelste beÿspiel gegeben, da er jedoch auch die Meinung hege, daß Mghh. sich nicht mehr befugt halten mögen in der Sache Zuentscheiden, sondern Zu jeder Abänderung an dem Kirchlichen Zustand die Einwilligung des Hofs bedürften, so stelle er jene Beÿspiel und in sofern auf daß sie sich überzeugen möchten, daß die vorgeschlagene Maasreguln sowohl dem Genie des Sæculi angemeßen, als auch in den Schrancken der behutsamsten Mäßigung verbleiben und stimme er auch mit bezug auf die frantzösische Note dem antrag des H. Stettmeisters von Wurmser beÿ.
Sodann auch der Regirende Herr Ammeister MGHh. vorgestellet, wie sich nicht mit genug Klugheit in dieser Sache, die nicht allein das hiesige publicum, sondern auch den gantzen Staat angienge, Verfahren könnten. der H. Prætor Regius hatte denenselben in seinem Schreiben hinlänglich zu Versehen gegeben, [p. 198] wie er selbst von dem Eindruck, den dieses Gesuch auf den Königl. Hof machen dürfte, nicht mit zu verläßigkeit urtheilen könne, daher auch MGhh. versprochen daß er denenselben diejenige Bemerckungen, die er beÿ anzustellender Verkündigung zumachen gelegenheit haben würde, ferner mittheilen werde. In dieser Erwartung hätte er Vermeinet, daß man vordersamst nochmalen den Rath des H. Prætoris Regii hätte einholen können, ehe man sich Zu dem Schreiben, selbst an den König. H. Minister entschloßen hätte. Die Vorlegung derjenigen Gründe, welche anheute beÿ Mhh. verhandelt worden, würde denenselben gewiß ein positiven Rath von dem H. Prætori Regio haben verschafen können. Er seines Orts Vermeine, E. hochlöbl. Magistrat müße Consequent seÿn, die Widersetzlichkeit dero Vorfahren am Regiment gegen die Einführung eines Cultus seÿe bekannt, und wie schon angeregt worden, in A. 1723. deutlich Zu Tag gelegt worden, auch könnten MGHh. das Schreiben des Duc von Choiseul de A. 1762. welches sich in dem Recueil des Ordonnances V. II pag. 620. befindet, nicht genug beherzigen, worinn ausdrucklich gesagt wird, que S. M. conservera volontiers aux Calvinistes la liberté de Conscience et l’assurance de Vivre en repos, Elle tolérera même le petit nombre de temples qui existent actuellement, où le culte Calviniste est bien établi mais Elle ne permettra pas qu’il en Soit ouvert ou rétabli un nouveau, Er wolle daher seinen Antrag dahin gethan haben, daß Vordersambst dem H. Prætori Regio Abschrift von denjenigen pièces welche heute vorgelesen worden, zugesandt werden sollen und Zwar auch von dem vorgeschlagenen Schreiben an den Königl. H. Minister jedoch also daß in daselbe nicht nur diejenige Gründe aufgenommen würden, welche Zu Gunsten der Reformirten anzuführen, sondern auch das jenige was auch gegen die Einführung dieses Cultus aus der Historischen darstellung der bißherigen Widersezlichkeit sich ergibt, und sofort Hn Prætoris Regii fernerer Rath, ehe man solches Schreiben förmlich expediren laße, abgewartet werden möchte.
Als wurde nach geschehener Uberlaßung von Seiten H. Ammeister Poirot, H. XV. Sommervogel, H. XIIII. Streicher, H. Rathh. Gilg, Ohlmann und Oberlin, übrigens einstimmung dem Antrag des H Stettmeisters von Wurmser gefolget, solchem jedoch nur noch beÿgesetzt, daß der protocollarische Auszug dieser berathschlagung in extenso dem Hn. Prætori Regio abschriftlich Zugleich mit den übrigen pièces eingesendet werden solle.

(p. 307) Sambstag den 23. Augst 1788. – So dann wurde Mhh. das Schreiben des Königlichen Ministers Herren Grafen von Brienne unterm 14. dieses in Antwort auf dasjenige, so den 26. Aprilis jüngst Von dieser hohen Stelle in betref der Religions Übungen welche die Reformirte Gemeinde in einem particular Hauß hiesiger Stadt Zu verrichten begehrte an hochdenselben abgelaßen worden, verleßen und ist solches Schreiben folgenden Inhalts
A Versailles le 14. Aoust 1788.
M. M. J’ai mis Sous les yeux du Roi la demande que Ceux des habitans de Strasbourg qui professent la Religion pretenduë reformée ont faite de la permission d’exercer leur Culte dans l’enceinte de cette ville. Sa Majesté a bien voulu leur accorder cette grace. Mais elle veut que l’endroit où ils se rassembleront pour remplir les devoirs de leur Religion soit une Maison particuliere dont l’extérieur n’annonce ni un temple ni même un Edifice public, et qu’ils n’y puissent placer de Cloches. Vous voudrez bien les informer des intentions du Roi et veiller à ce qu’ils S’y conforment.
J’ai l’honneur d’etre &a.
Worauf H. General Advocat Mogg such dahin hat vernehmen laßen, daß da dieses Schreiben dem Wunsch MHHh. entspricht, so werden hochdieselbe es mit Vergnügen angehört haben, übrigens werde es dißortigem Protocoll einzuverleiben, und an die Zu diesem Geschäfft bereits niedergesezte hochansehnliche deputation zu Verweisen seÿe, damit hochdieselbe sowohl diese decision den ältesten und Vorstehern der Reformirten Gemeide, mit dem Andeuten derselben genüge Zuleisten Communiciren, als auch die übrige dieser Sache halben zu nehmende Maasreguln in Berathschlagung Ziehen möge.
Welchem voto mit beÿstimmung Hn Prætoris Regii einmüthig gefolgt worden.

(p. 349) Sambstag den 20. Septembris 1788. – Ferner referirte H. XIII. Secretarius folgenden Bedacht
GGHh. Da E. G. das Schreiben des Königl. Staats Ministers Hn Grafen von Brienne vom 14. Aug. worinn denen Reformirten hießigen Burgern und Inwohnern die Ausübung ihres Cultus innerhalb der Stadt gestattet wird, den 23. deßelben Monats vorgelegt worden, so haben hochdieselbe Zugleich mit Vergnügen Zu Vernehmen gehabt, daß die allerhöchste Willens meinung S.er Königl. Majestät seÿe, daß solche Erlaubnus unter E. G. aufsicht denen benannten burgern und Inwohnern angesagt und dieselbe auch in Rücksicht derselben fernerhin unter hochdero gerichtsbarkeit verbleiben solten, Diesem Auftrag daher genüge Zu leisten haben E. G. nicht nur der bereits über dieses geschäft niedergesetzten hochansehnlichen deputation aufgetragen denen Supplicirenden Vorstehern jenes theils dero burgerschaft so sich bißhero in Wolfisheim zu haltung ihres Gottesdiensts aufgehalten, diese Von Sr. Königlichen Majestaet ertheilte Erlaubniß mitzutheilen, sondern auch annoch an dieselbe gesinnet, dero bedacht über die Maasreguln Zu eröfnen, welche weiters ergriffen werden möchten, um die neuere Verhältnisse, welche dardurch in Rücksicht auf die E. G. Vorbehaltene Ober: Policeÿ erwachsen, zu bestimmen, Die hochans. Hh. Deputirte haben dahero unter Beÿwohnung des Königl. Hn Prætoris dieser Untersuchung sich unterzogen, und mit hochdeßen Genehmigung auf folgendes /:vide ad finem:/ beÿ dieser hohen Stelle Zu erlaßendes decret antragen zu können geglaubt. Beÿ Abfaßung deßelben haben hochgedachte Hh. Deputirte hauptsächlich auf dreÿ Puncten deto Augenmerck gerichtet 1° auf die Bestimmung des denen Reformirten Verstatteten Religions exercitii, 2° auf die Obsicht welche Löbl. Magistrat aufgetragen worden, daß solches in denjenigen Schrancken verbleibe, welche darinn bestimmet sind, und denn drittens auf die beÿbehaltung derjenigen Obrigkeitlichen gerechtsame, welche Em. hochlöbl Magistrat auch in Rücksicht dieser erweiterten bürgerlichen Freÿheit gleichwie über andere dero burger und Inwohnere Verbleiben müßen.
Die Bestimmung des Verstatteten Religions exercitii ist hinlänglich in dem Schreiben des königl. H. Ministers enthalten, und kan von E. G. keine weitere Einschränckung noch Ausdenung bedörfen, es ist deßhalben nach Vorangeschicktem Entwurf eines Introitus in den 1.sten Artickel jenes Schreiben lediglichen als basis dieses gestatteten gottesdientes angeführt worden.
In dem Zweÿten Artickel ist aber nothwendig befunden worden, nach dem Sinn des Ministeriellen Schreibens diejenige Personen genauer Zubestimmen, welche an solchem gestatteten Cultu antheil nehmen sollen, es ist jedoch beÿ Abfaßung deßelben der hh. Deputirten Intention nicht gewesen, daß diejenige Reformirten Personen welche in Meßzeiten oder wegen sonstigen Geschäfften sich alhier auf einige Zeit befinden mögen Von der Theilnehmung an diesem Culti und allenfalls benöthigten Sacramenten ausgeschloßen seÿn solten In dem dritten Artickel haben so dann die Hh. Deputirte geglaubt in allgemeiner Ausdruckung die [p. 352] bißher Zugestandene jurisdiction Em hochlöbl. Magistrat ferner Vorbehalten zu sollen, dahin gehören die Ertheilungen der Erlaubniße in Gradu prohibito, in tempore luctus zu heurathen und andere dahin einschlagen könnenden Fragen mehr.
Ferner hat die betrachtung, daß andere Religions Verwandten in Ansehung der nöthigen werdenden Obrigkeitlchen Vefügungen zwar mediate unter E. G. immediate aber unter den Hhb. Ober Kirchenpflegern oder andern departements stehen, die Hh. Deputirte Veranlaßt, E. G. Vorzuschlagen, die jenige doppelte große Deputation, welche bereits in diesem Geschäfft niedergesetzt worden, Zu einer beständigen deputation Zu errichten, damit vor derselben alle dahin einschlagende Geschäften angebracht und von derselben benöthigten Falls anhero gewießen würden. Zu dem Ende würde auch ein besonders protocoll darüber Zuführen seÿn, wie dann solche Verfügungen in den Articklen IV und V ausgedrückt worden.
Damit E.G. auch nach Erheisch des Ministeriellen Schreibens im Stand seÿn mögen darüber zu wachen, daß den darinn bestimmten Verodnungen genau nachgelebt werde, so wurde es nothwendig die Reformirten anzuhalten das Hauß, welches sie Zu einem Betthauß bestimmen würden, anzuzeigen, der VI Artickel thut deswegen darüber vorsorge, wobeÿ denn allerdings auch die Abrichtung der Abgaben und Gebühren, die auf solchem Hauß haften mögen, Vorgeschrieben wird.
In der nemlichen Rücksicht und damit jedes malen diejenige Personen Es. hoch Löbl. Magistrats bekannt seÿen, welche als Geistliche und Kirechendiener beÿ dieser Gemeinde angestellt sind werden dieselbe angehalten, sich beÿ der deputation zu melden, und ihren Stand und Beruf anzuzeigen und zu bescheinigen und damit auch der bürgerliche Nexus in Ansehung dieser Personen und der Ältesten nich übergangen werden möge, so wurde auch ein Artickel eingeruckt, daß solche Verbunden seÿn sollen sich in den burgerstand zubegeben, die andere Diener je nach ihren facultæten in den bürgerstand oder in den Schirm da jedoch auch denen Hhn. Deputirten bemerckt worden, daß die angestellte Geistliche beÿ denen reformirtten sehr oft aus der Schweitz berufen werden, wo es für ihre Familien öfters besonders wichtig werden kan, daß sie die alda genießene bürgerliche Rechten beÿbehalten mögen, solches aber in den meisten Städten mit erhaltung des Burgerrechts in einer andern Stadt sehr oft unvereinbar ist, so haben hochdieselbe für un: [p. 354] verfänglich gehalten, wann E. G. in Ansehung solcher Geistlichen eine Ausnahm machen würden, und sie Simpliciter Zur begebung in den Schirm anhielten wie dann die darüber Verfaßte Artickel lauten.
Die jüngst erschienenen königl. declaration wegen paraphirung der Kirchenbücher und darauf beÿ dieser hohen Stelle erfolgte Verfügungen sind die Veranlaßung des IX. Artickels welcher einzig und allein das weitere enthalt, das sie angehalten auch ein duplicat der Bücher auf das Archiv zu liefern.
Schleißlichen da bißher ein sehr schwanckender Gebrauch obwaltete in Einholung der Erlaubnuß scheine für solche alhier Verburgerte und im Schirm sich befindenden Reformirte Personen, welche sich zu ehelichen gesinnet, so ist dann auch hierüber ein besonderer Artickel entworfen worden.
Dieser samtlichen Hhb. Deputirten ad domum Communicirte und in einer nochmaligen Versamlung genehmigte Entwurf eines Zuerlaßenden Decrets wird mit Genehmigung des Hn Prætori Regii E. G. nunmehro Zu hochdero Confirmation Vorgelegt, mit dem weitern bedeuten, daß da H. Prætor Regius Verlangt, daß die Supplicirende Vorsteher bevor dieses Reglement ergehe, ihre declaration eingeben solten, welches Hauß sie zu ihrem Betthauß bestimmen, dieselbe diesem Verlangen bereits beÿ lezt beseßener Deputation persönlich genüge geleistet, und auch seit deme durch beÿgehende schriftlcihe Erklärung in möglichster Form bekräftiget haben, Vide der Erklärung apud Acta.
Nach dem hierauf die Hhb. Deputirten sich auf den Bedacht bezogen und die Hh. General Advocaten Mogg und Fischer in Ansehung des 2.ten Artickels, als welcher die Zuertheilende Erlaubniß der Religions Ubungen nur auf diejenigen, welche ein Domicilium fixum in hießiger Stadt und burgbann haben, einschräncket ihre bedencklichkeiten dahin geäußert, daß solche Verfügung ihnen alzu limitirt und sogar denen gesinnungen Mhh. entgegen laufend scheine, indem hochdero Meinung, wie aus dem abgestatteten Bedacht ersichtlich, nicht seÿe, diejenige Personen, welche nur ein domicilium transitorium haben, als da sind die reisende, die Soldaten von hießiger Garnsion von den Gottesdienstlichen Ubungen auszuschließen, es seÿe sogar zu Vermuthen, daß die der Reformirten Religion Zugethane Inwohnern der umliegenden Dörfern zu Zeiten dem hießigen Gottesdienst beÿzuwohnen und insofern theil an demselben Zu nehmen Verlangen werden, welches ihnen auch unter der restriction, daß ihnen die Sacramenten nicht administrirt werden, nicht wohl würde können versagt werden, weswegen sie dahin angetragen daß die in dem 2.ten Artickel enthaltene Verfügung auch [p. 356] auf die Fremden und reisenden auszudehnen, und wo möglich in Ansehung der umliegenden dörfer ein mitigation angehengt werden möge, übrigens aber das abgelesene Reglement gäntzlichen Zu Confirmiren und in den offentlichen Druck Zubefördern, vordersamst aber denen Ältesten und Vorstehern der Reformirten Gemeinde in abschrift Zu Communiciren seÿe, damit sie ihre allenfalsige Zweifel und Vorstellungen beÿ dieser hohen Stelle anbringen mögen.
Sofort beÿ angestellter Umfrag H. Prætor Regius der anmerkung sowohl der Hh. General Advocaten als deren Antrag gäntzlichen beÿgestimmet, und in Ansehung der Inwohnern der umliegenden dörfern annoch besonders beÿgesetzt, daß der 2.te Artickel, welcher sie von den hießigen Gottesdienstlichen Verrichtungen ausschließt, nur auf die Theilnahme an solchen Handlung welche in die Register der Kirchen einzutragen sind, bezug haben übrigens aber der Besuch des Gottesdienstes denselben alzeit freÿ seÿn solle.
Und der auf der Oberbanck Vorsitzende Hr Ammeister Zaepfel angeregt, daß was die Administration der Sacramenten betrefe, er geglaubt hätte, daß sich Mhh. vordersamst an den Königl. H. Minister wenden solten, um die Anweisung Zubegehren, ob unter den gestatteten Religions Ubungen auch die Sacramenten begriffen seÿen, dennoch aber diesen Zweifel Mhh. dafür halten anheim gestelt und übrigens unter der von den Hh. General Advocaten angeführten Erläuterung des 2.ten Artickels zur gäntzlichen Confirmation des verlesenen Reglements angetragen.
So dann H. Ammeister von Türckheim sich dahin geäußert, daß obwohlen das Verlesene Reglement ein redender Beweiß der Sorgfalt seÿe, mit welcher die Hh. Deputirte den Geist des Ministeriellen Schreibens zu befolgen gesucht, so könne er doch nicht umhin, einige Bemerckungen Mhhb. Vorzulegen, und Zwar erstens in betref der in den 7. Art. Zu Gunsten der in der Schweitz verburgerten Geistlichen enthaltenen Ausnahm, scheine ihm solche alzu eingeschränckt Zu seÿn, dann da es sich ereignen könnte, daß die Reformirte sich auch Geitliche aus andern Gegenden verschaften, so glaube er, daß gedachte Ausnahm auf all diejenige Geistliche ausgedehnt werden solt, welche außer Frankreich in einem bürgerlichen Nexu stehen, was dann die zu erreichende beständige Deputation anbelange, so könne er solche nicht anders als höchst gefährlich ansehen, es seÿe Mghh hinlänglich bewußt, welche Mißbraüche und Eingrif in Mghh. Rechte schon öfters die beständige deputation veranlaßt haben, solten alle auf die Reformirte bezug habenden Sachen immediate vor diese deputation gebracht werden, so würde dieselbe um so mehr eine alzugroße [p. 358] Jurisdiction sich anmaßen Können, als es bloß und allein in ihrer Willkühr stegen würde, alsobald auf die alda angebrachte Sachen definitive zusprechen, oder die an dieße hohe Stelle Zu verweisen, er seines orts glaube, daß es die Natur der Sache angemeßen seÿe, daß alle die Reformirten betrefende Sachen entweder directe vor MHh. gebracht werden, um von hochdenselben an die hohansehnmiche deputation Zur Entscheidung oder Vorläufigen Untersuchung nach erheischendem Fall Verwießen zu werden, oder aber daß das Reglement ausdrücklich bestimme, welche Sachen durch die hohans. deputation können entscheiden und welche vor diese hohe Stelle gebracht werden sollen, was endlich den von H. Ammeister Zaepfel in Ansehung der Sacrementen rege gemachten Zweifel betrefe, halte er dafür, daß nach der ausdrücklichen Verfügung des Ministeriellen Schreiben deren Ausspendung denen Reformirten nicht streitig gemach werden könne, da daßelbe ihnen den gantzen Cultum verstatte, und man sich keinen Cultum ohne Sacramenten dencken könne, Als ist auf fernere Ansprach des Reg. H. Ammeister welcher mit dem Hn Prætore Regio in betref der Jurisdiction der beständigen deputation angemerckt, daß dieselbe ungefehr in dem Verhältniß stehen werden, worin die Hh. Oberkirchenpflegere gegen die Evangelischen Gemeinden stehen, und also um so weniger Mißbräuche Zu beförchten seÿen, da derselbe nicht nur Mitglieder alten Cammern beÿwohnen, sondern auch von denen Hh. des Raths und die Hh. General Advocaten, welche nach ihrem Eid angehalten sind darob zu wachen, daß jede Sache vor die gehörige Stelle gebracht werde,
Erk. daß der zweite Artickel des Verlesenen Reglement dahin Zuerläutern, daß auch Frembde und reisende, welche nur ein domicilium transitorium Zu haben erachtet werden können, in der benöthigten Theilnahme an dieser Religions Ubung nicht ausgenommen seÿn sollen, sofort unter dieser Erläuterung das Reglement einem Inhalt nach Zu confirmiren, in den offentlichen druck zu befördern und denen Ältesten und Vorstehern der hießigen reformiren Gemeinde von der hochans. Deputation als eine zubefolgenden Vorschrift anzudeuten, vordersamst aber denenselben in Abschrift zu Communiciren seÿe um ihre allenfalsige Vorstellungen darüber Zu Vernehmen mit dem Vorbehalt jedoch, daß wenn sie keine Bemerckungen Zumachen haben solten, gedachtes Reglement als obrigkeitlich Confirmirt anzusehen, sofort gehöriger maßen zu publiciren seÿn werde, welches Reglement folgenden Inhalts ist

Nachdeme es Ihro königl. Majestät Allergnädigst gefallen, auf unterthänigste bittliche Vorstellung der Inwohner der Stadt Straßburg, die der sogenannten reformirten Religion beypflichten, Allerhöchst dero Willens: Meinung durch ein Schreiben des Königlichen Kriegs: Ministers Herrn Grafen von Brienne vom 14. Augst 1788. dahin zu eröffnen, daß den Imploranten hiermit erlaubt seyn solle, ihren Gottesdienst innerhalb der Stadt zu verrichten ; jedoch daß sie ihre Versammlungen in einem Privathaus anstellen, welches von aussen keinem Tempel noch sonst einem öffentlichen Gebäude gleiche, auch daß sie sich dabeÿ keines Geläuts bedienen, mit dero fernerem allergnädigstem Gesinnen an den Magistrat, ob der Vollziehung dessen zu wachen, so haben Wir die Räthe und Ein und Zwanzig der Stadt Straßburg, auf erstatteten Bericht unserer Abgeordneten, denen Wir die Sache zu bedenken übertragen haben, für nöthig erachtet folgende Verordnung zu erlassen.
Art. I. Das Königliche Ministerial: Schreiben vom 14. Augst jüngst, welches denen Herren Aeltesten der reformirten Gemeide in Straßburg communicirt worden, soll denenselben zue Richtschnur ihres Betragens dienen, deme zufolg ihr Gottesdienst in einem Privathaus, welches von aussen weder einem Tempel, noch einem öffentlcihen Gebäude gleichet, ohne Geläut gehalten werden.
Art. II. Nur diejenige reformirte Glaubensgenossen in hiesiger Stadt und dero Burgbann, die vermög ihres Burger: und Schirmer: stands oder eines zeitigen Aufenthalts, wodurch sie ein gesetzliches Domicilium erlangt haben, als Glieder der hiesigen reformirten Gemeinde anzusehen sind, sollen berechtigt seyn, an der solches Gemeinde gestatteten Religions: Uebung, besonders was die Ausspendung der Sakramenten und eheliche Trauung betrift, Theil zu nehmen ; wobeÿ jedoch die durchreisende und fremde Personen welche nur ein Domicilium transitorium zu haben erachtet werden können, von der benöthigten Theilnahme an dieser Religions: uebung nicht ausgenommen seyn sollen.
Art. III. Die Glieder der reformirten Gemeinde in Straßburg bleiben in demselben bürgerlichen Verhältnis zu einer hohen Obrigkeit und den Inwohnern der Stadt, in welchem sie von je her gestanden, ohne daß die ihnen von Ihro Köniogl. Majestät verliehene Religions: Uebung geachtet werden mag, einige Aenderung darinn herfür zu bringen.
Art. IV. Alle Angelegenheiten besagter Gemeinde, die Beziehung auf solche Religions: Uebung haben, sollen in Zukunft vor eine immerwährende Deputation gebracht werden, die in der Person derjenigen Regiments: und Raths: Glieder, woraus die zu gegenwärtigem Geschäft abgeordnete Versammlungen besteht, unter dem Vorsitz des Königl. Herren Prætoris und mit Zuziehung der Stadt Advocaten und des XIII. Secretarii, dergesalt fortzusetzen, daß die abgehende Glieder jedesmal mit einer Person aus demselben Collegio von gleichem Rang und derselben Religion wieder ersetzt werden.
Art. V. Die Berathschlagungen dieser Deputation nebst den erfolgenden Verfügungen sollen in ein besonderes dieserwegen Zu haltendes Protocoll durch den XIII. Secretarium eingeschrieben und von den vorsitzenden Herren Stättmeister und Ammeister Zu Ende jeder Sitzung unterschrieben werden.
Art. VI. Bey gemelter Deputation sollen die Aelteste der Gemeinde dasgenige Haus, welches sie um ihre gottesdienstliche Verrichtungen darinn zu halten, käuflich an sich bringen werden, zu seiner Zeit anzeigen, sothanes Haus auch allen, so wohl ietzigen als künftigen Gebühren und Abgaben, so wie übrigens den Vorschriften der Gesetzen nahmentlich den hiesigen Polizeÿ: Ordnungen, unterworfen seyn und bleiben.
Art. VII. Die Aelteste der Gemeine und ihre Geistliche sollen sich in den Burgerstand zu begeben verbunden seyn, es seye denn, daß der berufene Geistliche in der Schweitz schon Burger wäre, in diesem Fall wird er sich jedoch in den Schirm zu begeben haben, den übrigen Kirchen: und Schuldienern aber, dafern sie das erforderliche Vermögen um zu dem Burgerrecht zu gelangen nicht besitzen, wird vergönnt sich in den Schirm aufnehmen zu lassen.
Art. VIII. Den Geistlichen, die jeweilen bey dieser Gemeinde angestelt werden, soll obliegen vor Antritt ihres Amts sich beÿ obhochgedachter Deputation zu melden, und ihren Beruf und Stand zu bescheinigen.
Art. IX. Es soll auch der Pfarrer der Gemeinde gehalten seyn, nach Maaßgab der königl. Declaration vom 21. Octobris 1787. die Kirchenbücher: als Tauf: Trauung: und Sterb: Register von dem jeweiligen regierenden Herrn Ammeister paraphiren zu lassen, und Zu Ende jedes Jahrs an das Protocoll E. E. Grossen Raths eines der Exemplarien um der Schreiberei des Hohen Raths Zu Colmar eingesendet, wie auch eine authentische Abschrift davon, um beÿ hiesigem Stadt: Archiv hinterlegt und aufbewart zu werden einzuliefern.
Art. X. Diejenige Glieder der hiesigen reformirten Gemeinde, die Vorhabens sind sich zu verehelichen, sollen vordersamst den obhochgedachter Deputation um einen Erlaubnisschein ansuchen, welcher ihnen nach ertheilter Genehmigung durch den Secretarium wird ausgefertigt werden. Anbeÿ wird den Geistlichen besagter Gemeinde untersagt, eine Ehe zwischen Gliedern derselben einzusegnen, ohne sich vorhin der Obrigkeitlichen Genehmigung, vermittelst Aufweisung gemeldten Erlaubnisscheins, versichert zu haben.
Und damit vorstehender Verordnung desto genauer nachgelebt werden möge, solle dieselbe zu öffentlichem Druck befördert werden. Gegeben Straßburg den 20. Septembris 1788.
Metzler, XIII. Secretarius
[copie et exemplaire imprimé]

Vente définitive par laquelle le comte Durand d’Auxy cède fin septembre 1788 la maison moyennant 9 350 livres à la communauté réformée de Strasbourg pour laquelle le banquier Jean Christophe Bernard et le négociant Jean Jacques Embser. La vente précédente à l’agent de change Jean Michel Stribeck était une vente provisoire avant que la communauté réformée obtienne une autorisation officielle.

1788 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 398-v
(9350 lb) Fut present en personne Mr Gaspard comte d’Anod, Capitaine au régiment d’Artois Cavalerie en garnison à Strasbourg en qualité de Mandataire de M. le Comte Durand d’Auxis, sous aide major dans le regiment des Gardes Françoises resident à Paris, légataire de la maison dont mention sera faite cy après (avoir vendu)
à Mr. Jean Christophe Bernard, banquier, et le Sr Jean Jacques Embser, Negociant, tous deux bourgeois de cette ville, representans la Communauté de ceux qui professent la religion pretendue reformée, à ce presens et acceptants, acquéreurs au nom de lad. communauté
une maison, cour, droits, appartenances et dépendances, appartenante à feu M Gagnerot, vivant receveur Général des fermes du Roy en Alsace, lad. maison située aud. Strasbourg rue dite Gros Schildsgass, faisant le coin de la rue des Hannetons aboutissant d’un côté à lad. rue, de l’autre à la maison de M. le Professeur Reiseisen par derrière à une maison du Chapitre de St Thomas, par devant à la rue dite Schildsgass ou est la principale entrée, consistant lad. maison en deux ailes et un principal corps de logis dans le fonds entre la grande cour et le jardin tel qu’elle se comporte avec tous les fourneaux qui se trouvent murés dans lad. maison, leurs pierres et tuyaux, de laquelle maison le Sr Jean Michel Stribeck, agent de change et bourgeois de cette ville ci present est devenu Adjudicataire propriétaire par acte du 31 juillet et contrat préliminaire du 29. aout dernier pour et au nom de lad. communauté ainsi qu’il a declaré. La vente de lad. est faite pour et moyennant la somme de 37.400 livres non compris les lods et vente frais d’écrtture (…) ont lesd. Srs Bernard et Embser au nom qu’ils agissent declaré se soumettre comme par ces présentes ils se soumettent à tout ce qui leur a été prescrit tant par la Lettre de Mgr le Comte de Brienne, ministre de la guerre au nom de Sa Majesté qui les autorise d’exercer leur culte et religion en lad. maison et de tout ce qui a eté arrêté à la Chambre de Mrs les Vingt er un, promettant de payer annuellement et regulierement, savoir à la Chambre de la manance pour droit de procuration la somme de 112 Livres 4 sols, le Vingtieme, droit de lanterne et tous autres

La communauté réformée, représentée par son ancien diacre Jacques Bertrand, passe un marché avec le maître charpentier Jacques Paul Arnold et le maître maçon Jean Régnard Pfauth pour construire la maison de prière (les plans et le devis situés dans les archives de la paroisse réformée, voir ci-dessous).

1788 (25 8.bre), Not. Lacombe (6 E 41, 212) n° 47
sont comparus le Sr Jacques paul arnold pere Bourgeois charpentier de Strasbourg et Jean René pfauth Bourgeois Maître maçon de cette ditte ville
lesquels ont déclaré se soumettre ainsi que par les présentes ils se soumettent chacun pour ce qui le concerne a Exécuter Les ouvrages de leurs professions respectives a la maison de priere de la Communauté de MM les reformés à Strasbourg rue grand Schiltzgass N° 4 suivant qu’ils sont tracés par les plans à l’instant représentés et paraphés et par les devis par eux Egalement paraphés (…). Les quelles soumissions ont été acceptées par le Sr Jacques Bertrand négociant de Strasbourg ancien diacre de lad: communauté

1788, Eglise réformée (ADBR, cote 2 G 482 F / 59)
Dessins (au verso: Jean Nicolas Schafflützel, Johann Jacob Embser, Jacob Paul Arnold Sen: Zimmer Meister, Johann Reinhard Pfauth, paraphé au devis de la soumission de ce jour passée devant le soussigné Notaire Royal a Strasbourg le 25 9.bre 1788, Arnold, Pfauth, Jacques Bertrand, Chaber, Dumont, Lacombe
(Colonne – Buffet d’orgue – Plan, cour et intérieur du temple – Coupe – Elévation – Plafond – Elévation sans murs extérieurs)

Die Herren Vorsteher der Reformierten Gemeinde belieben an J. R. Pfauth Maurer: Meister für gemachte Maurer: Arbeit wie folgt (…) 73 fl
Liste des employés (maçon, manœuvres) par jour

Devis de Jean Régnard Pfauth (25 novembre 1788) et avenant (11 février 1789)

1788, Eglise réformée (2 G 482 F / 59)
Devis Derjenigen Maurer und Steinhauer Arbeit, welche endes underschriebener beÿ Erbauung des Reformirten Bethauses, auf best: dauerhaftest und nemlichsten Zu liefern und Zu verfertigen sich verbindlich machet, als und Sollen
1.mo Die Fundamenter auf Vier Schuh breit und Zwölf Schuh tief auff Kosten des Übernehmers ausgegraben, mit Moellons ausgemaurt und das ausgegrabene weggeführet werden Sollten dieße aber tiefer erfordert Ihme das laufende Claffter frantzösisch Maas Zu 23 Gulden extra bezahlet und in gegentheiligen Fallen von Ihme auf gleichen Preiß und Berechnung verguthet werden,
2.do Der Socle, auf 3 Schuh hoch, mit 1 Schuh dicken Quader und auf 7 Schuh mit einem 3 Schuh oder Mauerdicken Binder versehen und
3.tio die Façade Mauren auf 3 Schuh dick, frantzösisch Maas mit guten gesunden Moellons gemauret nach Maasgab des paraphirt unterschriebenen Plans aufgeführt werden.
4.to Die 3. Hauptthüren, 13. Schuh hoch, 5 ½ Schuh breit auf 5 Schuh mit einem Mauerdicken starken Binder und die eine davon von ganzen Quader nach beliebigem Riß gemacht so wie
5.to die 29. Creutzstöcke von Quader sambt 4 starken Binder jeder von ausen 18 Zoll breit durch die gantze Mauerdicke gehend, auf 9. Schuh hoch und 4 Schuh breit um Licht, versetzt werden.
6.ti das Hauptgesims gemauret, 5 Schuh hoch auf alle 8 Schuh ein Binder mit der facon des gantzen Profils welches 3 Schuh Vorsprung bekommt
7.mo den grosen Giebel auf eine Steindicke Zu erhöhen, die hintere Facade von 4 Schuh zu Verlängern in diese ein kleines Fenster Gestell nach Angabe zu setzen und einen Gang auf die Cantzel aus zuschroten
8.vo Den kleinen Giebel vom 1 ½ Mauerstein die Pfeiler das übrige mit einem Stein und Bögen neu aufzumauren
9° Das dach doppelt auf 6 Zoll gelattet mit wohlgebranten Breitziegel gedeckt
10.mo das ganze Gebäude auswendig abgerieben mit Waßerfarb abgestrichen und die Wände inwendig glatt gegipst.
11.mo auf dem Dach 10 Dachfenster auszumauren
12.mo an die eine Hauptthüre 5. vor die beÿden andern aber 1. und an die beÿden Lettner stiegen jede 1 Steinen sauber gehauen, Stäffel von 6 Zoll Hoch und 15 Zoll breit Zu legen.
13.mo die Riegelwand am grosen Giebel von einem liegenden Riegelstein auf 14. Clafter aus Zumauren.
14.to Den Boden um den Altar und die Gänge mit 2 a 3 Zoll dicken sauber gehauenen, Waßlenheimer Platten belegt und Mörtrl ausgegoßen.
15.to Die Zwölf ganze und zweÿ halbe Saulen mit Fondament und Posament von Massiv Quader biß an den Saulen Stamm, der Saulen Stamm ebenfalls und Zwar von einem Stuck Stein, nach dem Riß, sauber gehauen und gesetzet.
16.to das alte Gebäude wird auf Kosten des unterschriebenen abgebrochen, die abgebrochene Mauerstein auf dem Platz vermauret und keine aus das Geröhr allein gleichermasen weggeführet.
17.mo weniger nicht, wann es die Witterung erlaubt, dann Zehen Gesellen mit nöthigen Handlangern auf dem Platz stets arbeiten.
18.vo Bis Ende Junii 1789, beÿ dreÿ Hundert Livres Abzug, unter dach stehen,
19.vo der dritte theil an des bemelter Summe demselben sogleich beÿ Schluß und Deposition des Accords, der andere drittel Ende Mertz 1789, und der letzte wann die Arbeit gäntzlichen verfertiget und für gut erkandt worden, baar bezahlet werden.
Alles vorbemelte für und um die Summa der Achttausend Sechs Hundert Gulden schreibe fl. 8600- Elßäßer Währung in heutig & gangbaren Gold und Silber Sorten, Straßburg den 25. 8.bris 1788.
Johann Reinhard Pfauth Stein Metz und Maurer Meister
Jean Nicolas Schafflützel, Johann Jacob Embser, Vorstehere von der reformirten Gemeinde
Paraphé au devis de la soumission de ce jour passée devant le soussigné Notaire Royal a Strasbourg le 25 9.bre 1788, Pfauth, Jacques Bertrand, , Dumont Chaber, Lacombe

Convention So die Hochansehnlichen Herren Vorsteher der Reformirten Gemeinde Zu Straßburg mit Johann Reinhard Pfauth Maurer Meister alhier geschloßen wie folgt.
Erstl. solle ein Riegelwand, so vorhero laut Accord nur ein Stückwegs, bis an den Bruch der Mauer hätte gehen sollen nunmehr auf seine gantze Höhe und Breite des Bethaußes aufgeführt, und mit einem liegenden Stein, ausgemauert werden
2.tens solle ein steinern Thürgestell samt Ochsenaug verfertigt und hinten auf die Steeg gehen, Versetzt werden
Dieße obstehende Articul sind von mir unterschriebenem accordiert worden, für und um die Summa von 168 gulden, welches hiemit attestiere, Straßburg den 11.ten Febr. 1789.
Johann Reinhardt Pfauth

(Mémoire du charpentier)
Petit oratoire – Bâtiment neuf dite aile droits – Pour le Bâtiment du mre d’Ecole et sacristain – Eglise

Inventaire des effets mobiliers qui se trouvent dans la maison de prière

1788, Eglise réformée (2 G 482 F / 59)
Inventarium über Samtliche Mobilien und Effecten in dem Beth Hauß in der großen Schiltz Gaßen aufgenommen den 19.ten April 1790.
in dem großen Beth Hauß. Ein eichene mit Bildhauer Arbeit Verzierte Kantzel, samt deren Deckel von Blumer nach Devis verfertiget perlfarb lakiert und mit fein Violette tuch außgeschlagen Kostet (…)
Auf den Vorbühnen, im Kirchen Stübel, in dem Vorzimmer, in der Bauch Küchen in dem obern Zimmer oder Schuhl Stube, in dem Portners Hause
dem Original gleich lautent abgeschrieben und Colacionirt und unterschrieben (…) Straßburg d. 16.ten floreal 3.ten Jahr der fränck. Republique

Devis der Zimmer Arbeit, so nach beÿgefügten Plans an dem Bethauß der reformirten Gemeinde solle verfertiget werden als, In der Kirche (…), Im Dachstuhl
Straßburg deb 24. Octobris 1788, Jacob Paul Arnold Sen.

Nota, der bildthawer arbeit, welche auser acort für die Reformirte kirchen (auf begehren) von mit Keterer gemacht und überlüfert worden wie folgt. Zur Orgel (…) zu der Kantzel (…)

Le sacristain Jean Frédéric Federhenn dresse le compte rendu de pose de la première pierre le 24 mars 1789.

1789, Eglise réformée (ADBR, cote 2 G 482 F / 60)
Durch Gottes Gnade und Zu Seiner Ehre,
Im Jahre Christi 1789, den 24. Mertz Unter der glorenreichen Regierung Ludwigs des Sechsehenten, Königs von Frankreich und Navarra und mit Seiner und Eines hochlöblichen Magistrats von Straßburg allergnädigsten Genehmigung legten den Grundstein zu diesem christlichen Bethause
die Pfarrer, Eltesten und Diaconi der reformirten Gemeine zu Straßburg namentlich
Mag. Andreas La Roche, Pfarrer, Mag. Melchior Meÿer, Pfarrer,
Herr Johann Christoph Bernard, Herr Johann Niclaus Schaflützel, Herr Johann Jacob Embser, Herr Johann Friedrich Schönman, Eltester
Herr Johann Friedrich Botzon, Herr Johann Georg Weber, Herr Johann Jacob Schaflützel, Herr Johann Abraham Trachsel, Diaaconi
we auch die mit Herrn Johann Jacob Schaflützel den Bauanordenden, Herrn Johann Niclaus Pasquai und Johann Jacob Bertrand
Maurermeister Herrn Pfauth, Zimmermeister Herrn Arnold
Zugleich wurden dieser Inschrift der gewöhnlichen Zeichen, Müntzen und dergleichen unter dankvoller Rühmung und hertzlichen Wünschen vieler Anlaßenden beÿgelegt
Straßburg den 24. Mertz 1789. Joh: Fried. Federhenn Sigrist beÿ der reformirten Gemein

La municipalité ordonne de déposer sur les greniers l’orgue de l’oratoire des Réformés qui va servir de lieu de réunion à la Société populaire

1794, Eglise réformée (2 G 482 F / 60)
Je soussigné Commissaire nommé par la Municipalité pour diriger et faire exécuter les arrangements intérieurs à faire dans le ci-devant Oratoire de la confession helvétique pour le faire servir de lieu de réunion de la société populaire, charge le C. Saur, facteur d’orgues, de la démolition des orgues qui se trouvent dans ce bâtiment, dont les matériaux seront provisoirement déposés sur les greniers d’icelui.
Fait à Strasbourg dans la maison commune le 18 pluviose an II de la R. U. & I.
signé à l’original, Teterel, officier municipal avec grille
Pour copie collationnée conforme à l’original rendu à l’instant par le Notaire public à Strasbourg soussigné.
Fait à Strasbourg le 19 pluviose an II. de la R. U. & I.
Saltzmann Not.re

Le Directoire du district de Strasbourg rend en ventôse III à la communauté des réformés la propriété de l’oratoire où la Société populaire continuera à tenir ses séances moyennant un loyer

1795, Eglise réformée (2 G 482 F / 60)
Délibération du Directoire du district de Strasbourg
Du 3. du mois de Ventose l’an 3° de la République française une et indivisible. Séance publique
Vu l’arrêté du Représentant du Peuple Bailly du 30 Pluviose dr.intervenu sur la pétition des Citoyens de Strasbourg professant le Culte helvétique et sur notre délibération du 28. précédent, ledit Arreté mis au Bas de la Petition, portant que les Exposans seront réintégrés dans la propriété de la maison qui leur Servoit cidevant d’oratoire, laquelle cependant continuerra à servir aux Séances de la Société populaire de Strasbourg sous la rétribution d’un Canon annuel de 120. livres par an et ce jusqu’à cequ’il en sera autrement ordonné.
Oui L’Agent National substitut
Les Administrateurs du Directoire du district de Strasbourg Arrêtent en séance publique que le susdit arrêté sera consigné dans les registres de l’administration et que Copie en sera adressée tant aux Pétitionnaires qu’à la société populaire, A Strasbourg pour être exécute suivant sa forme & teneur

L’assemblée primaire de la Monnaie tient pour la quatrième année consécutive sa séance à l’oratoire en l’an VII

1799, Eglise réformée (2 G 482 F / 60)
Strasbourg le 25 ventôse an 7. de la république française une et indivisible
L’administration municipale de la Commune de Strasbourg aux Citoyen proposés du culte helvétique en cette même commune
L’oratoire, où vous exercez votre culte, ayant été destiné, Citoyens, par arrêté de l’administration Centrale du Département du 29. pluviose 5 pour être pendant trois années le lieu de réunion de l’assemblé primaire de la monnoie, nous vous prévenons que celle de la présente année devra encor s’y tenir. Nous vous invitions en conséquence et nous attendons de votre devouement à la chose publique que vous voudrez faire préparer à tems ce local et le pourvoir à cette fin des tables et bancs ou chaises dont vous pourrez disposer
Salut et fratrernité, (signé) Hohlenfeld, Richard, Gruber, Grandmougin

Devis de différentes réparations à faire, notamment remédier à l’affaissement des murs construits sur une ancienne cave

1830, Eglise réformée (2 G 482 F / 60)
Devis approximatif des réparations et constructions à faire dans l’église réformée de Strasbourg et bâtimens adjacents par Bachmann, architecte de la dite eglise
1 – Réparation de l’eglise occasionnée par l’enfoncement du terrain (ancienne cave) sur lequel il a été constrit, 1500 frs
2 – Réparation d’une lézarde dans un mur principal de l’église, 410
3 – Réparation et peinture des persiennes, fenêtres, portes de l’église, 800
4 – Habitation de l’instituteur à refaire à neuf, 1310
5 – Recrépir l’église, la maison d’école, la maison du sacristain et les murs qui servent d’enclos, 700
6 – Réparer et faire à neuf les conduits d’eau, 250
7 – Reconstruction des fosses d’associés, 233
8 – Agrandissemnt de la sacristie pour y établir un vestiaire et le rendre propre à servir de chapelle pour l’instruction religieuse des enfants et pour certains actes religieux en hiver, 800
9 – Reconstruction d’un mur donnant dans la rue du bouclier, 500
(total) 6503 francs
Strasbourg le 29 octobre 1830

1866, Eglise réformée (2 G 482 F / 73)
Plan de la sacristie « Le travail a été fait en 1866 »


Maison d’angle

La maison à l’angle de la rue du Bouclier et de celle des Hannetons (ou rue Bückling) appartient à Théophile Goll en 1587. Elle a dans la ruelle un encorbellement de 26 pieds de long en saillie de deux pieds 9 pouces, une marche en pierre de 6 pieds sur deux. Le propriétaire règle 3 sols 8 deniers pour la jouissance du communal.

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450) f° 210
Bicking Geßlin die Einseitt
Theophilus Goll hatt daselbsten In Schültzgass eine Behaußung so In Bicklings geßlin gehet, daselbsten Im Gaëßlin oben einen Vsstoß xxvj schu lang, Vnd ij schu ix Zoll herauß, Ein besezten Tritt vj schu lang, Vnd ij schu herauß, Bessert für das Niessen, iij ß viij d

La maison appartient ensuite au fabricant de chausses Daniel Kurbau qui épouse en 1597 Marguerite Abel, originaire de Mayence.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 54-v, n° 51)
1597. Daniel Korbaw Hosenstricker J. Margaretha Jörg Abel von Meinßen Verlaßene tochter. 24. Octob (i 57)

Daniel Kurbau et Marguerite Abel qui va accoucher font dresser un testament
1602 (9.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 59)
Testament, Daniel Kurba der Hoßenstricker Margred Obelinn
persönlich erschÿnen seind der Ersam Daniel Kurba der hossenstrickher gesundß gendeß vnd stendeß leibß vnd die erbar frauw Margred Obelinin seine eheliche haußfraw, Zwar Inn der Kindtbett Jetzmals ligend doch In Einem bett vffrecht sizendt, beÿde gutter Verstantlicher sinnen Vnd Vernunfft (…)
Actum freÿtagß denn 9.ten Julÿ 1602., Inn d. Statt Straßburg Inn einer behausung In seiffengessell geleg. herrn Michel Ziegel schaffner sanct steffans Closter zustendig derselbigenn hind. behausung, In einer stub Cammer In den hoff sehendt

Daniel Kurbau se remarie en 1611 avec Ursule Hackfort, veuve du tailleur Jean Deiss : contrat de mariage, célébration. La future épouse adopte les trois enfants que son mari a eus de sa précédente femme Marguerite Obel, le futur époux la fille née de sa femme en premières noces
1611 (25.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 400
Eheberedung – Zwüschen dem Ersamen Daniel Kurba dem Hoßenstrickher vnd Burgern Zu Straßburg Ane einem
So dann der ehrn: vnd tugendsamen frauwen Ursulen Hackfortterin weÿland Meister hannß Deÿßenn deß schneiders burgers Alhie Zu Straßburg selig. wittwe Am Andern theÿl
Inn beÿseinn Wiß Willen vnd vnderhandlung der Ehrenvestes fürsichtig Weißen Ehrenhafften vnd Ersamen Hannß obelins deß wagners seines deß hochzeiters schwagers und Kinder geschwornen Vogts, So dann vff Ihrer der frawen hochzeiterin seÿthen (…) Samuel Fügners hauptkandt auff der thucher Zunfftstuben, der Hochzeiterin Vnd hanß Georg strobels schneiders Ihres döchterlins geschwornen vögte
Zum Andern Weÿl Daniel Kurba der hochzeiter noch dreÿ Kinder mitt Nahmen Daniel, hanß vnd Margred Welche ermit Weÿland Margred Obelin seiner Vorig haußfrauwen seeligen erzeüget, Vnd das sie frauw Ursula hackforttin die hochzeiterin ein döchterlein mit Nahmen Kunigundt Mitt obgedachtem hanß deÿßenn Ihrem vorig. haußwürth seeligen ehelichen erzilet, Inn leben, So haben sie beede Angende gemeltte ehepersonen mitt bewilligung Meister hannß obelin vnd hanß Georg strobels Ihrer Kind. vögt vorgenante Ihren Vier Kinder einand. Ane einem freÿen Einkindschafft übergeben, wie das der hochzeiter seiner lieben hochzeiteron vorgements Ihreß lieben Breüttigams genannt dreÿ Kinder hiemit Zu einer freÿen ein Kindtschafft freÿwillig vngezwungen vnd vorgetrung. adoptirt (…)
Actum Inn Straßburg Donnerstags den 25. Julÿ Anno 1611.
Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 82

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 127, n° 87)
1611. Daniel Kurbaw der Hosenstricker, Ursula, Hans Deiß deß Schneids. Wittib, 5. August. (i 129)

Originaire d’Osthofen en Palatinat, le forgeron Jean Theiss (Deiss) épouse en 1586 Agnès, fille de Jean Kuhlmann puis en 1604 Ursule, fille du menuisier Frédéric Hackfurt
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 360 n° 63)
1586. Dominica XV. Hans Deiss von Osthoffen in der pfaltz ein schmidt vnd Agnes hans Kulmans hinterlaßene tochter. Eingesegnet Montag 16. sept. Außgang beÿ Michel Teube* (i 188)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 178, n° 70)
1604. Dominica 25 post Trin. 25. Nov. Hans Deuß d. schneid. Ursula Friderich Hackfurt des schreiners Tochter. eingesegnet Mont. d. 10. decemb. (i 94)

Veuf de Marguerite Obel dont il a eu trois enfants (Daniel, Jean et Marguerite), Daniel Kurbau s’est remarié avec Ursule Hackfurt, veuve du tailleur Jean Theiss dont elle a eu une fille, Cunégonde. Les conjoints adoptent réciproquement les enfants de leur précédent mariage.
1618 (3.ten Marty), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f°
6-v
Adoptiones reciprocæ Daniel Kurba dem Hosenstricker, und Ursula Hackfurtin beden eheleuten vnd deren beder Kindern
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1618 folio 27. Zuseh.) Erschienen Daniel Kurba der Hosenstricker vnd Burger alhier sagt
Nachdem er sich nach Margarethæ Obelin seiner ersten haußfrauwen todtlichen abgang mit Ursula Hackfurtin weÿland Hannß Theÿssen des Schneyders selige hind.lassene wittwen anderwerts verheurat Ir trey. Kind. nemlichen Daniel, Hansen vnd Margaretham, vnd hergegen sie Ime ein Tochterlin Kunigund genant In dise Ehe Zugepracht, were bey Irer Eheberedung donnerstag den 25.sten Julÿ Anno & 1611. neben andern Puncten Zwischen Inen durch und.handlung seines Schwagers vnd obernannter seiner Kinder Vogt Herrn Wolffgang Grienwaldten treÿzehners Samuel Fügeners Hanß Georg Strebels seiner haußfr. Töchterin vogts vnd Daniel Strintzen des Notarÿ abgehandlet beschloß.

Daniel Kurbau hypothèque la maison au profit du cordonnier Melchior Reiff

1629 (17. feb.), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 103
Erschienen Daniel Kurbaw der hosenstricker alhie
hatt in gegensein Melchior Reiffen deß schuhmachers auch burgers alhier – schuldig seÿ 100. Pfund
Vnderpfand hauß und hoffstatt & alhie in der Schiltzgaß. einseit neben ein Eck am Meÿen Kefergäßlin, 2. seit neben H Jacob Kipsen Alten Ammeisters s. witib gelegen, welche Zuuor v.haftet vmb 61. fl. Carol Ringlers

Isaac Repple et sa femme Euphrosine Tippius cèdent à Daniel Kurbau un capital garanti sur sa maison

1629 (9. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 167
Erschienen Isaac Reble burger Zu St. vnd Euphrosina Tuppiusin sein ehefr.
haben in gegensein Daniel Kurbaw deß hosenstrickers auch burgers alhie bekannt
cedirt vnd übergeben 100. fl. Straßburg werung Capital so Jahrß auf Michaelis mit 4. fl.. besagter wehrung von auf vnd abe sein Kurbaw behausung alhie in der Schiltzgassen gelegen, verzinsst word. – per xxxv lb

Daniel Kurbau hypothèque la maison au profit d’André Schott

1629 (ut spâ [5. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 152
Erschienen Daniel Kurbaw d. hoßenstricker
hatt in gegensein Andreß Schoten auch burgers – schuldig seÿ 75. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß hoffstat, höfelin, mit allen & alhier in der Schiltzgassen, einseit ein Eck am Meÿenkefergaßlin, anderseit neben H Jacob Kipsen Alt Ameisters s: witib, hind. vff vorbesagt gäßlein stoßend gelegen, Welches hauß Zuuor v.hafft ist vmb 100. lb. Melchior Schwanfeldern

Ursule Hackfort meurt en décembre 1658 en délaissant pour héritiers les trois enfants de son mari ou leurs représentants. Le titre de propriété allégué pour la maison dite à la Croix verte (zum grünen Creutz) remonte à 1557. L’actif de la succession s’élève à 1498 livres, le passif à 446 livres

1658 (27. 10.br), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 12) n° 29 (608)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland die viel Ehren und tugendreich fraw Urßula Kurbawin gebohrne Hackhfortnerin weÿland des Ehrenhafften herren Daniel Kurbaws geweßenen hoßenstrickhers vnd burg.s alhie haußfraw nunmehr seeligen, welche den 16. Xbr. Innstehenden Jahrs tödlich v.pliben hinderlaßen, So auf erfordern und begehren der abgeleibten frawen seel. ab intestato hinterlaßener v. an nachgemeltem folio benannten Erben durch herrn Daniel Rixingern handelßmanns v. burg. In Straßb. der v.storbenen fr. sel. vogt und Salomeam Riedin der abgel. fr. seel. geweßenen dienstmagd – Actum d. 27. 10.br. 1658.
Die v.storbene fr. seelige hat ab intestato Zu Erben v.laßen wie volget. 1. weÿland Hanß Kurbaw geweßenen Hoßenstricker vnd burger alhie d. abgeleibten frawen seel. Inn Ihrer Mit vorgedachtem Herrn Daniel Kurbaw auffgerichtet. Eheberedung adoptirten Sohns hinderlaßene beede Söhn und dochter Nahmens Hannß Friderich hoßenstr: welcher nun Inn die 10. Jahr von hier V.zogen, deßentwegen man keine wüßenschafft ob er In leben oder todt, Ferner Urßulam Kurbawin des Ehrsam. v. bescheidenen Meist. Georg Schotten weißgerbers v. burgers alhier haußfr. mit beÿstand deßelben, Weiter weÿland Margarethæ Kurbawin der abgelebten seel. addoptirt. dochter mit auch weÿland Reinhard Avenheim geweßenen Thuchscherer v. b alhie In erst. Ehe ehelich erzeugten Sohn, Daniel genand, seines hw. i. hoßstr. v. nunmehr üb. die 4. Jahr in d. wand.schafft, deßen geschw. vogt der Ehrsam v. bescheidene Meist. Paulus Ganthi hoßenstr. v. b. alhie welch aber wegen unpäßlich. Leibs diesem geschäfft nicht beÿ wohnen können, Inn deßen wie auch obged. hannß Friedrich Kurbaws Nahmen So abwesend der Ehrenvest fürs. v. weiß H. Joh: Ulrich Meÿger J. V. Ddus vnd E. E. Kl. Raths beÿsitzer, Zu disem geschäfft deputirt vnd erpettenen herrens, ferner Jgf. Margretæ in anderer Ehe, Alle 4. d. In Gott ruhend. fr. sel. ab intestato P. addoptione hinderlaßener Kind. Enckel vndt Erben

Auff der Obern Bühn, Cammer A, Im hinder stübel, Cammer B, Im haußöhren, Stubkammer, Inn d. Obern Stuben, Auffm gang, Inn der Obern Stuben, In dem hindern Cämmerl. Inn d. Küch.
Eÿgenthumb Ane einer behs. Item haus hoffstatt vnd hoffln mit Allen Ihren geb: begriff. weith. recht. Zugehördt vndt gerechtigkeiten gelegen Inn der St. St. In der Schiltsgaßen genand Zum grunen* Creutz Ist einseit ein Eckh Inn derselben gaßen gegen wÿland Dieboldt *rg. seel. wittib vndt Erben, Anderseit neben H. Joh: Jacob Kuglern XXI. des bestendig. Regiments hinden Auch vff gemelter H. Ringler, stoßendt Allerdigs freÿ ledig vnd eÿg. vnd hiehero æstimirt pro (-) der hie hero erstlich ein dritte theÿl vndt dan Zwettentheyl weg. Daniel Kurbaw des v.storbenen huetmachers Ihres Cambheks drittentheyl ererbt welche ist lendt* also hiehero In allem gehörig, 350. lb d. Darüber sagt j prg. brieff mit des bischofflich. hoffs Insigell de dato den 27. Maÿ Anno 1557. mit altem j Notirt vndt dabeÿ gelaßen.
Wÿdembs Verfangenschaft so die abgelebte fraw seelige von weÿland herrn Daniel Kurbaw Ihrem Andern hauswürth seelig ad dies vitæ wÿdembs weis genoßen, Vermög General Theillungs vber weil. herrn Daniel Kurbaw seelig Verlaßenschafft durch Christoph Schüblern Notarium in Anno 1644. vffgerichtet
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 181, Sa. der frucht 7, Sa. leerer faß 7, Sa. Silbers 34, Sa. Guldenen ring 3, Sa. der baarschafft 312, Sa. pfenningzinß hauptgüter 439, Sa. Eÿgenthumbs ane einer bhs. 300, Sa. Schulden 193, Summa summarum 1498 lb – Schulden 446, Nach deren Abzug 1052 lb
Sa. ungewißen Pfenningzinß hauptgüter 81 lb
(Legaten) Item Jacobeen Hackforterein weiland Friderich Hackforters des wullenwebers und burgers alhier tochter
Item Jungfr. Salomeen Riethin weÿland H. Reichardts Riethen gewesenen Amptschreibers Zu Lahr, Item Johann Adam undt Reichart Riethen deroselben gebrüdern

Les héritiers Kurbau vendent la maison 225 livres au fabricant de pâtés Jean Melchior Billinger et à sa femme Susanne

1662 (20. febr:), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 118
(Prot. fol. 8) Erschienen Ursula, Georg Schotten deß Jüngern, weißgerbers Eheweib, für sich selbst. Ferners Paul Salinus der hosenstrickher alß Vogt Daniel Avenheims, Vnd Niclaus Elles der hosenstrickher alß Vogt Margarethæ Dorin, beed Vögte mit assistentz H Johann Peter Schmid. und H. Andres Fischers alß aus E.E. groß. Rhats mittel ad contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein hannß Melchior Billingers deß Pastetenbeckh und Susannæ seines Eheweibs, beÿde mit beÿstand Paul Steinweilers deß Barchet Krämers ihres resp. stieff schwähers und stieff Vatters
hauß, hoffstatt, höfflin, Bronnen, mit allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie ahne der obern Straß. in der Schiltzgaß. einseit ein Eckh am Maÿkäfergäßlin, anderseit neben H Hannß Jacob Kuglern Fünffzehnern, hind. auch vff denselben stoßend geleg. für freÿ ledig und eig. – umb 225 Pfund

Jean Melchior Billinger épouse en 1658 Susanne, fille du marchand de futaine Léonard Stœhr : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung, Extractus Auß allhiesiger Canceleÿ Contract Stuben – unser Burger Hans Melchior Billinger der Harpfrist alß Hochzeiter mit beÿstand auch unsers Burgers Michael Freundts deß Schiffmanns auch burgers, So dann Jungfrau Susanna Weÿland Unsers Burgers Lienhard Stören geweßenen Barchet Krähmers seel. nachgelaßene Tochter alß Hochzeiterin mit assistentz ingleichem vnsers burgers Paul Steinweÿlers deß Barchet Krämers ihres Stieffvatters, Barbara ihre Ehelichen mutter und Johann Meÿer der Buchbinders ihres Vogts – Actum den 1. Februarÿ Anno 1664

Mariage, cathédrale (luth. f° 86)
1658. Mehr Zum 2. mal Eod. [Sonnt. d. 18. Jan 2. Epiph.] Hans Melchior Billinger der Harpfenist vnd burger allhier vnd Jungfr. Susanna, weÿland Leonhardi Störer des burgers vnd barchet krämers alhier hinterlaßene eheliche Tochter – IV Mont. d. 25. Jan. Freÿburger, Münster, Bock (i 87)

Jean Melchior Billinger et sa femme Susanne, assistée de son beau père Paul Steinweiler, hypothèquent la maison au profit de Marguerite Allgeyer

1671 (21. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 628-v
Erschienen Hannß Melchior Billinger der Pastetenbeckh und Susanna beÿde Eheleuth, und Zwar Sie Susanna anietzo mit beÿstand Paul Steinweÿlers ihres eheleiblichen Vatters, und Hannß Jacob Stubers ihres Schwagers beeder barchetkrämer
in gegensein Herren Johann Jacob Schaumanns E.E. Statt Gerichts Procuratoris alß Curatoris Jungfr. Margarethæ Allgeÿerin – schuldig seÿen 50 Pfund pfenning
Unterpfand hauß hoffstatt Höfflin, bronnen mit allen übrig. Gebäuen, begriffen, Zugehördt, und Gerechtigkeit. alhier an der Obern Straßen in der Schilts Gaßen, ist einseit ein Eckh am Maÿkäffer Gäßlin, anderseit neben Herrn hannß Jacob Küglern dreÿzehnern hinden uff denselben stoßend gelegen

Jean Melchior Billinger meurt en 1672 en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 299 livres. L’actif de la communauté s’élève à 242 livres et le passif à 348 livres.

1673 (1.3.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 8) n° 199
Inventarium undt Beschreibung aller und Jeder haab Nahrung und Gütter, so Weÿland Der Ehrsame und bescheidene Meister Hannß Melchior Billinger, Pastetenbeckh und burger alhier nach seinem den 28. Decembris in nechst abgewichenen 1672. jahr aus dießer vergänglichen Welt genohmenen seeligen hinscheiden hinder ihme verlaßen, welche Verlaßenschafft auf frl. ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten herrn Johann Drillingers Musicanten und burgers alhie alß geordnet und geschworenen Vogts Hanß Melchior, Mariæ Barbaræ, Annæ Margarethæ und Mariæ Magdalenæ aller vieren deß verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner geliebten haußfrauen der nunmahligen hinterbliebeneen Wittiben, Ehelich erziegter Kinder und ab intestato hinderlaßener Erben, durch die Tugendsame Fraw Susannaù Störin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand deß Ehrengeachteen herrn Sebastian Schranckhenmüllers Basteten Beckens und burgers alhier Ihres geordnet und geschworenen Vogts (…) Actum Straßburg Sambstags den 1. Martÿ Anno 1673.
Copia der Eheberedung

In einer d. Statt Straßb. in d. Schiltzgaß ane d. obern Straaßen gelegenen, hiehero gehörig Vnd hernach beschriebenen behaußung ist befunden Word. Wie volgt
Auff der obern bünen im Cämmerlin, In d. obern Stuben, In d. Stub Cammer, Im Haußöhrn, In d. Wahrstuben, In d. Verlehnt. Cammer, In d. Vndern od. wohnstub, In der Kuch. Im Haußöhrn, Im Keller (W 2, E 14, T 53)
Wahren vnd Werckzeug Zum Pastetenbecken v. Lebküchler handwerck (T 10), Silber geschirr und geschmeidt (W 5, T 3) Ahne guldenen Ringen (W 4), Ahne baarschafft (T 48)
Eigenthumb an einer Behaußung, so theilbar. It. hauß, hoffstatt, höfflin, bronnen mit allen übrig. gebäwen, begriffen, zugehörd. V. gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßb. an d. obern Straßen in d. Schiltsgaß, ist eins. ein Eck am Meÿkäffergäßlein, anders. neben weÿl. H. Hannß Jacob Küglers XIII.ers seel. fr. Wittibin V. Erben, hinden auch auf dieselbige stoßend. Dauon gehen jährlich 1 lb 5 ß d Zinß järlich auf d. 21. febr. ablößig in hauptgut mit 25. lb d H Caspar Salino Hoßenstricker V. Burgern alhie Vögtlich. weiß. So dann 2 lb 10 ß d Zinß jahrs aud d. 22. 7.bris H. Joh: Jacob Schaumann Procuratori beÿ E. E. Stattgericht Alhier ebenmäßig Vögtlicher Weiß Widerlößig in Cap. mit 50. lb. Sonsten freÿ, ledig V. eig. Vndt über gemeltte beschwerd. annoch angeschlagen pro 125. lb. Darüber Vorhanden ein teutscher p.gam. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel Verwahret, dat: d. 20. Feb. A° 1662 not: mit N° 1 Welchen H Schawman obgedacht in V.wahrung V. beÿ dieß. Inventat. communicirt hat, besagt, Wie d. Verstorbene seelig V. seine haußfr.erwehnte behaus. Käufflich ane sich gebracht (T 125)
Summa summarum d. Wittibin unverändert Vermögen 299 lb
Summa summarum theilbaren Vermögen 242 lb – Schulden 348 lb, Theilbare passiv Schulden übertreffen das theilbar gut 106 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 257 lb
Ergäntzung, aus dem über ihr Susannæ Stöhrin (…) Zugebrachte Nahrung in A° 1658 d. 3. Februarÿ durch David Ößinger Notarium juniore auffgerichtet
Copia der Eheberedung, Extractus Auß allhiesiger Canceleÿ Contract Stuben (…) Actum den 1. Februarÿ Anno 1664

Le tuteur des enfants de Melchior Billinger loue la maison au boulanger François Jean de la Porte, bail repris en 1687 par son fils Annette de la Porte

1684 (23. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 517-v
herr Johann Trillinger der Musicant alß Vogt weÿl. Melchior Billingers geweßenen Pastetenbeckens nunmehr seel. hinderlaßener Vier Kinder
in gegensein Mr Jean d. la Port deß frantzösischen beckens
verlühen, Eine becken behaußung alhier in der Schilts gaß, einseit neben dem Kuohnischen hauß, anderseit ist ein Eckh am Meÿ Käffer gäßlein, uff 6. Jahr lang Von ietzverwichenen Weÿhenachten angerechnet umb einen Jährlichen Zinnß benantlichen 40. fl.
[in margine :] hierin gemelter Entlehner hat in gegensein Anneste de la Port deß becken seines leibl. Sohns bekant, daß Er demselben sein auß vorstehend. Lehenungs Verschreibung gehabtes Recht, daß Er nunmehr an sein deß Vatters statt die übrige Jaracht umb hieringemelt. Zinß dieße behaußung wie Er biß dato bewohnen möge, ufrecht redlich cedirt und überlaßen habe – Act. d. 24. Julÿ 1687. [unterzeichnet] +, Johanes drillinger, Laporte Le Jeun

Les enfants et héritiers Billinger vendent la maison au fournier Jean Bradfisch et à sa femme Jacqueline Dürrbach

1691 (20. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 742-v
Margaretha, gebohrne Billingerin, Johann David Apffels, deß haußfeurers eheliche haußfrau, mit beÿstand ihres Ehevogts, So dann Maria Barbara und Maria Magdalena weil. hans Melchior Billingers, gewesenen Pastetenbecks nachgelaßene töchter, so beede majorennes mit beÿstand Hans Conrad Heinen deß Musicanten ihres Vogts
in gegensein Johannis Bratfisch deß haußfeurers und Jacobe gebohrner Dierbachin deßen ehelicher haußfraun – daß Sie Billingerische Schwestern (ihnen beeden Eheleuth. verkaufft)
hauß, hoffstatt, höfflein, Bronnen, mit allen übrigen Gebäuen, begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. allhier an d. Obern Straß. in d. Schilts gaß, einseit ist ein Eck am Meÿ käffer Gäßlein, anderseit neben weil. H. Frantz Kuhnen gewesenen handelßmanns sel. Erben, hinten auff dieselbe stoßend gelegen, so gantz freÿ ledig und eÿg – geschehen umb 500 pfund

Jean Bradfisch hypothèque la maison au profit du boucher Isaac Fleischmann et de sa femme Marguerite Ulrich

1697 (18.4.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 211
Johannes Bratfisch, d. haußfeurer
in gegensein Isaac Fleischmanns, deß Metzgers und Margarethæ geb. Ulrichin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Becken behaußung mit allen deren gebaüen Recht und zugehördt. allhier in d Schiltsgaß einseit neben Mons. de Monset, Secret. de l’Intendance, and. seit ist ein Eck am Meÿ Käffer gäßel, hind. auff ged. Mons. d. Montet stoßend gelegen

Jean Bradfisch sollicite après des Conseillers et des Vingt-et-Un l’autorisation de céder sa maison que Monsieur de la Bastie l’a forcé à vendre à Monsieur Le Bas sans que l’acte ait été passé à la Chambre des Contrats. L’assemblée ordonne à l’acquéreur de suspendre les travaux qu’il a entrepris, ne consent pas à la vente mais prononce une amende et la confication du bien.

1698, Conseillers et XXI (1 R 181)
Johann Bradfisch pt° hauß Verkauffs. 273.
(p. 273) Sambstags den 27.ten Septembris 1698 – Saltzm. Ersch. Johann Bradfisch burger und haußfeürer allhier berichtet, daß Er durch Mons. de la Bastie gezwung. worden sein in der Schiltzgaß gelegenes hauß an Mons. le Bas Zu verkaufen, welches aber in der Contractstub nicht verschrieben worden, bittet also vmb Obrigkeitlich gn. Consens.
H. Syndicus meldet hierauf d. durch dießen Verkauff den hießigen ordnung. welche ohne Mghh consens alhier heüser Verkauffung expresse verbieth. schnur stracks Zuwider gehandeit werd. were, deßwegen dann alß dießer verkauff erfahren werden, erkandt werden, daß Mons. le Bas inhibirt werden solte mit dem baw fortzufahren ehe der augenschein seithero eingenohmen vnd von Mons. le Bas auff solche inhibition reflectirt werd. das wüße Er nicht, anjetzo aber suche Implorant umb permission den Verkauff in der Contractstuben verschreiben Zulaßen, weilen Er nun das vorhielte, daß man von den allhießigen Ordnung. nicht abzuweich. hette, auch die denselben inserirte straff denen bestände, daß beneben 25. lb. pro poena die sach selbsten confiscirt sein solle, alß vermeine j. Imploranten in seinem begehren weg. der vorhabend. verschreibung nicht Zu willfahrten sein werde.
H. Prætor Regius haltet darvor, d. dieße Sach an die V. O. Hh. gewießen vnd geg. Implorant. bedacht angezeigt werden könte. Erk. würd die sachen die VOHh. gewießen. H. XXI Scherer vnd H. Lemp.

Jean Bradfisch demande un an plus tard que l’affaire soit résolue

1699, Conseillers et XXI (1 R 182)
Johann Bradfisch vmb beförderung bedachts weg. hauß Verkauffs. 160.
(p. 160) Sambstags den 19.ten Sept. 1699. – Saltzm. Erschienen Johann Bradfisch burger vnd haußfeÿrer allhier, der bittet vnderthänig wegen seines verkaufften hauses an Monsieur le Bas vmb beförderung deß bedachts vom 27.ten Septembris vorigen jahrs da die Sach an die Verordnete Herren gewiesen worden.
Erk. beförderung vertröstet, H. XV. Reineri und H. Ziegler.

Jean Bradfisch demande en 1702 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qu’ils lui pardonnent d’avoir vendu sa maison sans autorisation à un manant. La commission est d’avis que le pétitionnaire règle d’abord 25 livres d’amende pour éviter un précédent fâcheux. L’assemblée consent à ratifier la vente eu égard à ses relations avec le propriétaire le trésorier Le Bas

1702, Conseillers et XXI (1 R 185)
Johann Bradtfisch pt° remissions seines Ergangenen fehlers [daß er seine behaußung ahne H. Le Bas ohne obrigkleitliche permission verkauft habe]. 282.
(p. 282) Sambstags den 9.ten 7.bris 1702. Goll Ersch. Johann Bradtfisch burgern Undt Schwartzbeck allhier prod. Unterthäniges Memoriale Vndt Bitten, Vmb gnädige nachsehung seines begangenen fehlers, daß Er seine in der großen Schiltzgaß gelegene behaußung ahne H. Lebas den Königlichen Thresorier als einen Frembdten ohne Mghh. Consens verkauft hat, Vndt Vergönstigung solchen Verkauff in der allhießigen Contractstuben Verschreiben Zu laßen.
H. Sÿndicus Meldete, Es wäre dießer implorant Anno 1698. in eben dießer Sach beÿ MGHh eingekommen, Es hätten sich aber Unterschiedliche difficultäten hervorgethan, als Erstlichen die Vbertreffung mghh. Ordnungen, Vndt das præjudicium so entstehen wurdte, Wan Man Ihme in seinem begehren gratificiren thäte, weswegen Er damahls das Vorgehalten, daß Imploranten sein petitum abzuschlagen wäre, Vndt die schärffe der Ordnung wieder Ihnen zu ergreifen, als welche haben will daß die Ubertreffere nebst der Confiscation 25. lb d Straff erlegen sollen, Es wäre aber seithero nichts darinn gehandtelt wordten Vndt wäre anietzo nicht mehr res integra, In deme der H. Lebas gedachte behaußung In seiner gezogen, Vndt wan mghh: für dießes mahl ahn die Confiscation gedäncken wolten, so könte solches ohne offensirung gedachten H. Lebas nicht geschehen, für welchen Mhh. doch alle Considerationes haben sollen, der Burgere allegiere in seinem Memoriali, Er hätte Mghh. ordnungen in dießem fall nicht gewußt, wäre auch Von H. de la Bastie dem allhießigen Lieutenant du Roÿ zu dießem erkauff gezwungen worden, welche beede nicht zu præsumiren, dann MGhh. Ordnungen wären publici, Vndt könte kein burger dero ignorantiam allegiren, Vndt wan H. de la Bastie Ihnen hätten Zwingen wollen, so wüße Er daß Er beÿ dem Reg. H. Ammeister als welcher beÿ seiner Umbfahrt der Burgerschafft alle hülff Verspricht sich anmeldten Vndt seine hülff imploriren kennen. Weswegen er darvor gehalten, daß Implorirender Bradtfisch Zur wohlverdient. Straff 25. lb erlangen sollen Vndt wan in Consideration offtgedachten H. Lebas die gebettene Verschreibung solte erlaubt werden, daß solche in gegenwarth einiger Hh. deputirten in allhießiger Contract Stuben Ordnungs Mäßig solte vorgenommen werdten.
H. Ammeister Reiß Eißen Vndt H. XIII.er Weßner berichteten, daß der H. Beaudouin, da Sie beÿ Ihme wegen des Müntzhoffs in Commissione gewesen, Ihnen dieße Sach recommendirt habe, damit dieselbige mit einer geringen Straff möchte beÿgelegt Vndt außgemacht werdten. Erk. wirdt die gebettene Verschreibung Vndt zwar auß sonderbarer Consideration Vor H. Lebas den König. Thresorier allhier zu gelaßen, Es solle aber die selbige in gegenwarth der H. deputirten vorgenommen werdten, Vmb alles daß Jenige, was in der letßt des wegen publiciter Ordnung enthalten zu beobachten, Vndt solle der implorant ahne Statt der Confiscation Vndt 25. lb d Straff auß sonderbarer Gnade Zwölff Pfund vndt Zehen Schilling erlegen. H. XV.er Reichßhoffer Vndt H. Rathh. Leitersperger.



Louis Mena, greffier criminel en chef, et (1719) Cécile Chalon – catholiques


Né à Réchicourt-le-Château ou à Fraquelfing de Nicolas Mena, Louis Mena vient à Strasbourg où les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment procureur au Petit sénat en 1709 puis greffier à la chambre criminelle en 1712. Le préteur royal fait augmenter son traitement en 1719 pour surcroît de travail.
Avocat au parlement de Metz et greffier criminel en chef de la ville, Louis Mena épouse en 1719 Cécile Chalon, fille de marchand, et devient bourgeois à titre gratuit en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse. Il est le premier titulaire du poste de rapporteur à la Chambre de police en 1727. Procureur du Roi à la Maréchaussée et greffier à la Chambre criminelle, Louis Mena meurt en 1735 en délaissant trois enfants. Les préposés de la Taille soumettent à une amende la succession dont les impôts étaient nettement sous-évalués. Cécile Chalon se remarie en 1736 avec André Perault, avocat en parlement et secrétaire de l’Intendance d’Alsace, puis meurt le 13 novembre 1743.

Maison en propriété
1719-1724, rue Sainte-Elisabeth (VIII 103, actuel n° 8)
1735, rue du Bouclier (VII 33, actuel n° 4)


Enfants

  • Marie Louise, épouse (1740) Jacques Dugué, secrétaire de l’Intendance d’Alsace
  • Marie Catherine, épouse (1747) Michel de Berquen, prévot général de la Maréchaussée d’Alsace
  • Louis Antoine, directeur des verreries de Saint-Quirin, épouse (1763) Louise Anastasie Gouget puis (1766) Anne Rœderer


Signature au bas du contrat de mariage (1719, ADBR cote 6 E 41, 40)


Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Louis Mena procureur au Petit sénat après la destitution du précédent titulaire François Joachim Kuentzelmann

1709, Conseillers et XXI (1 R 192)
H. Lt. Menas würdt Procurator beÿ E. E. Kleinen Rath. 13. schwört auff die ordnung. 14.
(p. 12) Montag den 21. ten Januarÿ 1709. – Die Herren obere Cantzleÿ Herren laßen durch Hn Secretarium Kniebß referiren, wie daß sich in die Zu wiederersetzung der durch Cassation Frantz Joachim Kuentzellmanns ledig gewordtene Procurator stelle beÿ E E Kl. Rath erkannte rubric verschiedene Persohnen eingeschrieben haben, weÿllen Sie sich aber erpeitet hätten daß die tour nach der königlichen alternativ für dießes mahl ahn einem Catholischen subjecto were, weÿllen Hr Ltus Mathias Rösch der letzt erwählte Procurator geweßen, als hätte Sie auch mir auff die subjecta von gedachter Religion reflectiren vndt Zwoer davon als nemlichen H. Lt. Ludwig Mena vnd Hrn Johann Kirweiller, in außschuß bringen, den erstern aber weÿllen Er Licentiatus Juris were vndt sonsten ein gutes Zeügnuß habe, von dem andern mghh. Recommendiren wollen, electus per vnanimia H Licentiatus Ludovicus Mena

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Louis Mena greffier à la chambre criminelle le 26 septembre 1712 pour remplacer Christophe Sibour qui a trouvé un nouvel emploi à Colmar. Il prête serment le 2 octobre.

1712 Conseillers et XXI (1 R 195)
Vergichtschreibereÿ würdt ohne gemachte Rubric ersetzt mit H. Lto Ludwig Mena. 107. schwört auff die ordnung. 109.
(p. 107) Montags den 26.ten 7.bris 1712. Der Regirende Herr ammeister Wenckher referirt welcher gestalten herr Licentiatus Joh: Christoph Sibour der schon Von 10 Jahren hier geweßene Vergicht schreiber vorgestern Zu Ihme ins hauß gekommen weren Vndt Ihme hinterbracht habe, wie daß Er in ansehung Er Zu einem Syndico Vndt Statt schreiber Zu Colmar auff vnd angenommen worden, Vndt gesinnet were, sich daselbsten häußlich niederzulaßen, gedachte seine getragene stelle oder officium resignirt haben wolle, mit geziemender bitt, dieße seine resignation Mghh. zu proponiten, welches Er reg. herr ammeister hiemit thun wollen zu Mghh. belieben auß stellendt ob Sie zu ersetzung erwehnter Vergicht schreibereÿ eine rubric erkennen oder also baldten zur wahl schreiten wollten.
Herr prætor regius votirt vndt meldet, daß weÿllen gar vil Criminal geschäfften würcklichen vorhanden so sehr pressiren Er der Vorgehalten habe, daß dieße wahl ohne rubric alsobalden Vorgenommen zu mahlen sich deßen verschiedene præjudicia als nembl., beÿ Hhn ambtmann Kempffer, auch herrn ambtmann Geiger beamdten Vndt ein sehr tüchtigtes subjectum so würcklich in Mghhen diensten als nemblich herr Ltus Mena vorhanden, mithien die proponirte resignation ad protocollum genommen werden solle.
Erk. soll die proponirte resigation ad protocollum genommen v. Zur wahl geschritten werden.
Hr advocat Scheffmacher votirt Vnd meldet es hatten mghhen beÿ dießer wahl fürnemblich Zweÿ puncten zu observiren vndt Zwar 1.tens die von Ihro Königl. Maÿestät allergnädigst eingeführte alternativ, so dann die Capacität des Eligendi. Nach dem ersten müße für dießes mahl auff ein Catholischer subjectum reflectirt werden weÿllen herr Hennenberg, so der augspurgischen Confession zugethan den letzt erwählte officiant beÿ der Cancelleÿ geweßen, nach dem andern aber weÿllen wie gedacht sich genugsame Capacitären beÿ hrn Lto Mena befindten, als wolte Er die Wahll mghhen überlaßen. Electus per unanimia zu einem Vergicht schreiber herr Licentaten Ludouicus Mena.

(p. 109) Sambstags den 2. Octobris 1712. Herr Lt Ludovicus Mena schwört auff die vergichtschreiber ordnung.

Le préteur royal propose d’augmenter le traitement de Louis Mena dans ses fonctions de greffier à la chambre criminelle puisque le travail est beaucoup plus important que du temps de son prédécesseur. Il constate que 275 personnes ont été emprisonnées au cours de l’année passée. L’augmentation est de 100 florins

1719, Obere Cancelley Herren, 1692-1725 (4 R 33)
Lt Ludwig Mena der Vergichtschreiber erhalt eine addition von 100. fl. 215.
(p. 215) Sambstag d. 14.ten Januarÿ 1719 – Herr Prætor Regius proponirte ferners, Waßmaßen H. Lt Mena d. Vergichtschreiber etliche mahl umb die Jenige augmentation Seiner Bestallung Von Ein hundert Gulden, so H. Sibour anietzo Syndicus zu Colmar sein Vorfahr, in ansehung der Vielen Criminal geschäfften genoßen, beÿ Ihme angehalten habe, Er seines orts Vermeine, daß demselben Zu gratificiren, und anbeÿ das Quartal Von Michaelis bis Weihenachten Vorigen iahrs annoch Zukommen Zulaßen seÿe, Wohlerwogen die ursach der erstern Verwilligung dieser bestallungs addition Subsistire, indeme der Implorant gewißlich bißhero seinen sonderbahren fleiß erzeigt, und mehr arbeit gehabt, alß der H. Sibour Zu seiner Zeit, maßen allein in dem Vergangenen iahr 275 Personen in denen Thürnen gewesen, und Wolte die Willfahr Meinen Herrn recommendirt haben, nach gehaltener umbfrag War unanimiter Concludirt, daß Lt Mena dem Vergichtschreiber seine Jährliche Bestallung, Jedannoch allein für seine Person und ohne Consequentz respecu seines successoris, mit hundert gulden solle Vermehrt, und der Anfang dazu Von Michaelis iüngst Verwichenen iahrs Gemacht Werden

Avocat au parlement de Metz et greffier criminel en chef de la ville, Louis Mena originaire de Réchicourt-le-Château en Lorraine épouse en 1719 Cécile Chalon, fille de marchand : contrat de mariage, célébration

1719 (7.6.), Not. Robert (6 E 41, 40)
Mariage – furent presens Mr Louis Mena aduocat au Parlement de Metz et Greffier Criminel en Chef de la ville de Strasbourg y demeurant rue du puys parr. St Louis fils du Sieur Nicolas Mena bourgeois de Richecourt le Chateau au département de Metz et dee Anne haman sa femme ses père et mère y demeurant pour luy et en son nom d’une part
Et Le Sieur Louis Chalon marchand bourgeois de Strasbourg et dlle Claudine Renaudin sa femme qujl autorise a effet des presentes demeurant en leur maison rue des Juifs parr. St Laurent stipulant En Cette partye pour Demoiselle Cecille Chalon leur fille a Ce présente et de son Consentement pour elle en en son nom D’autre part
Memoire des abit et nipe fourny a cecille chalon par sa mere de la future épouse (…) 1000 livres
Estat des facultés et effets du Sr mena (…) 25.070 livres

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 38)
1719. Hodie 30. Mensis Januarÿ (…) sacro matrimoy vinculo in facie Eccl.æ conjuncti fuerunt honestus Adolescens D. Ludovicus Mena Licentiatis juris Capitulis Causarum in Territorio Argentinensi Libellio ex Parochia Sti Ludovici et Domcelle Maria Cæcilia Châlon filia Dni Ludovici Chalon mercatoris et Civis huiusce Civitatis in hac parochia commorans (signé) Mena, marie Cecille Chalon (i 38)
Proclamation, Saint-Louis (cath. p. 276) pro futuri matrimonio inter D. Ludovicum Mena advocatum in parlamento et (-) Criminales Civitatis argetinensis ex una parte, parochianum n.rum et D. Ceciliam chalon Parochianam v.ram, nemo se opposuerunt, (…) dictus Lud. Mena, quem alias in Doctrina christiana et sacramentis matrimon. sufficenter instructum attestamur, cum dicta D. Cecilie chalon Parochiana vestra (…) Argentinæ die 30. Januarÿ A° 1719. ‘i 148)

Greffier criminel originaire de Fraquelfing en Lorraine, Louis Mena devient bourgeois à titre gratuit en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1719, 4° Livre de bourgeoisie p. 845
Herr Louis Mena J.U. L° und Vergichtschrieber allhier Von Frackelfin, departement de Metz geb. H. Nicola Mena Procureur d’office daselbst ehel. H. Sohn erhaltt d. burger Recht gratis, w. beÿ E. E. Zunft Zur Mörin dienen, Jur. den 30.ten Decembris 1719.

Le préteur royal propose le 10 janvier 1727 de créer un poste de rapporteur à la Chambre de police pour couper court aux nombreuses réclamations, dues en partie aux assesseurs renouvelés par moitié chaque année et en partie à la complexité des affaires qu’un juriste pourra régler.
L’avocat Scheffmacher estime que le rapporteur doit 1) être expérimenté et diplômé, 2) connaître les règlements de la Ville, 3) être habitué à exercer ses fonctions, 4) maîtriser le français et l’allemand. Le préteur royal trouve que Louis Mena est l’homme de la situation. L’assemblée l’élit le 13 janvier 1727.

1727 Conseillers et XXI (1 R 210)
In Ein Löbl. Policeÿ: gericht Soll ein Referent erwöhlet Werden. 7. H. Lt. Ludwig Mena der Vergichtschreiber Wird zu einem Referenten beÿ E. Löbl. policeÿ: gericht erwöhlt. 16.
(p. 7) Freÿtag d. 10. Januarÿ – Solchem nach liß sich Herr Prætor Regius vernehmen, Es Wären schon öffters Klagen entstanden, daß beÿ E. Löbl. Policeÿ: gericht die Verfallende sachen nicht Wie sich gebührt tractirt Würden, solches käme eines theils daher, daß die Hh. assessores alle iahr Zur helffte abgehen und die neu ankommende die nöthige Wissenschafft Von denen ordnungen nicht haben, andern theils aber, daß offt intricate und in d. Jus lauffende Proceß daselbst entstehen deren Entscheidung denen Richtern schwer fallen Will, derowegen halte Er dafür, daß umb alles in bessere ordnung Zu bringen eine graduirte Capable Person Zu einem Referenten Welchen d. Votum Consultatiuum beÿzulegen, in dieses gericht Zu eligiren, und Wann Mghh seine meinung gut befunden thäten, die Wahl nächstkünfftig montag beÿ gewohnlicher Ersetzung der Ämbnter Vorzunehmen seÿn würde.
H. Ad. Scheffmacher sagte, das Policeÿ gericht seÿe ein Wichtiges Tribunal, dahero auch wohl Zubestellen, maßen öffters sachen Von Consequentz und Welche eine erfahrenheit der Rechten erfordern, daselbst Vorkämen, zu solchem ende wäre nichts besser als des H. Prætoris Regii Vorschlag den Er Mhh. auch wol er angerathen haben, umb so da mehr daß dadurch die geschäffte besser untersucht und Viel appellationen werden verhindere werden.
Erkandt, Wird Herrn Prætoris Regÿ Vorschlag durchaus gefolgt.

(p. 16) Montag d. 13. Januarÿ 1727. Ego der XIII. Secretarius proponirte, daß demnach Meine Gnädigen Herren iüngst Verwichenen Freÿtag occasione der Ableßung Eines Löbl. Policeÿ: gerichts Bedachts auff Vortrag und Anrathen Herrn Prætoris Regii Zu Erkennen beliebt hat, daß eine graduirte Person Zu einem Referenten beÿ diesem gericht Sollte bestellet, und diese Wahl heütigen tags Vorgenommen Werden, anietzo Zu selbiger Zu schreiten und ein Subiectum, Wie Ihnen so wohl respectu Capacitatis alß alternativæ gefällig, indeme dieses ein officium unicam et novum ist, Zu erkießen seÿn würde.
H. Advocat Scheffmacher meldete, dieser dienst erfordere, daß der Eligendus 1° Eine in denn Rechten erfahrene und graduirte Person seÿe, 2° Hiesiger Statt ordnungen wohl wisse, 3° in Praxis einen guten grund habe, und 4° die Frantzösische und teutsche sprach recht Verstehe und rede, übrigens Wolte er die Wahl Meinen gnädigen Herren überlaßen, dabeneben aber angerathen haben daß von seiten Eines Löbl Magistrats dem neuen [p. 18] Referenten ein Bestallungs Brieff solte gegeben und dessen Auffsetzung an die Obere Cantzleÿ Herren Verwießen werden.
Herr Prætor Regius sagte, Es hätte H. Aduocat Scheffmacher Meinen Heren bereits alle die ienige gute Qualitäten Welche der neu erwöhlende Referent haben muß, umbständtlich entdeckt, und Weilen Er selbige in der Person des H. Lt. Mena Vergichtschreibers finde, derselbe auch schon Viele iahr seinem officio Wohl Vorgestanden, alß gebe Er ihm seine Stimm dazu.
Hierauff ist Vermittelst gehaltener umbfrag H. Lt. Ludwig Mena Zu einem Referenten beÿ E. Löbl. Policeÿ gericht unanimiter erkoßen, und puncto d Bestallungs briefs dem H. Advocaten Scheffmacher gefolgt Worden.

Le préteur de Bock propose de rétribuer Louis Mena en nature (12 mesures de céréales moitié froment moitié blé) pour ses nouvelles fonctions à la Chambre de police, outre son indemnité de présence. Il rappelle que Louis Mena reçoit 400 florins pour sa fonction à la Chambre criminelle outre différents à-côtés.

1727 Obere Cancelley Herren, 1725-1739 (4 R 34)
H Lt. Ludwig Mena alß Referent beÿ E. Löbl.Policeÿ gericht bekombt eine Bestallung. 95. erhalt eine fernere. 97.
(p. 95) Sambstag d. 12.ten aprilis. – H. Stättmeister von Bock meldete ferners, demnach beÿ der zu anfang dieses iahrs Vorgenommenen Ersetzung der gericht und Ämbter H. Lt. Mena Zu einem Referenten beÿ Einem Löbl. Policeÿ: gericht erwöhlt, und damahlen ihme eine Bestallung zu machen Erkandt Worden, Wäre anietzo auch davon Zu reden, Er seines orts Vermeine Selbiger Würde sich wohl mit Zwölf Fiertel früchten halb Waitzen halb Korn, so H. Dd Kniebß Vormahlen genoßen und der Statt Speicher abzurichten hat beneben dem Præsentz: geld gleich denen Hh. Beÿsitzern dieses Collegÿ begnügen können, indeme er Wochentlich nur Zweÿ mal denen Sessionibus beÿwohnen darff, und alß Vergichtschreiber schon eine in Vier hundert gulden bestehende iährliche Besoldung, anderer Emolumenten und accidentien Zu geschweigen Von dem Pfenningthurn empfangt, Es wäre dann, daß Herr Prætor Regius, mit deme Er deßwegen Conferiren Wolte, ihme, im fall er sich damit nicht sättigen ließe, ein mehreres Zu geben für gut befinden Thäte. Conclusum, Wird H. Stätt meisters meinung gefolgt.

Louis Mena meurt en 1735 en délaissant trois enfants. L’actif de la succession s’élève à 7158 livres, le passif à 700 livres

1735 (11.10.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 699) n° 121
Inventaire de la succession de feu le Sieur Louis Mena Conseiller, Assesseur et Procureur du Roy de la Marechaussée, greffier Criminel en Chef et Bourgeois de la Ville de Strasbourg & fait l’an 1735 – a possedés et contracté pendt. Son Vivant conjointement avec Madame Cecile née Chalon Son Epouse et delaissé après Son Decés arrivé le 20° juillet dernier, fait à la réquisition de la susdite Madame Mena la Veuve assistée du sieur Louis Chalon Ancien Assesseur du grand Senat et Marchand et Bourgeois de Cette ville son Pere en qualité de Curateur (…) à Strasbourg ce 11° octobre 1735.
Le deffunt le sieur Louis Mena a delaîssé pour Ses Héritiers d’ab intestat Sçavoir 1. Marie Louise, 2. Marie Catherine, 3. Louis Anthoine, trois nés Mena assistés de leur tuteur mentionné cy dessus
Copie du Contrat de mariage

Les Meubles qui se sont trouvés dans une Maison Scituée dans la grande Rüe habitée par ladite Dame Mena. Dans la Chambre à Coté du Poile, Dans le poile, Dans la chambre en bas, Dans la seconde Chambre, Dans la chambre à coté de la Salle, Dans la Chambre des Servants, Dans la Salle, Dans le poêle des Enfants
Maison. Vne Maison avec un Jardin, deux cours, Escuries, Remises avec toutes ses dependances, droits & appartenances Scituée dans le rüe dite Schiltzgass d’un côté une petite rue dite Meykeffer gässel, de l’autre côté une maison appart. au Chapitre de St Thomas, par derrière encore sur une Maison Canoniale dud. St. Thomas, de laquelle maison on paye annuellemt à la Recette dite hohen Schuel de Cette ville 4. florins d’or ou 8 fl. 4 s en argent Courrant, plus au grand Chœur de la Cathédrale 16 fl 8 s racheptable avec la somme de 304 fl. outre lesdites rentes franches et quittes, laquelle Maison deduction faite desdites rentes a eté aschaptée suivt. une lettre d’achapt passée en la Chancellerie des Contrats de cette ville en datte du 7° Mars 1735. pour la somme de 18.592 livres.
Copie du Contrat de mariage (…) 1719 le 7° jour de Janvier, Robert Notaire Royal avec paraphe
Etat et ordre du present Inventaire. Total des Meubles 1075, Total de livres 80, Total des Tonn. et Vins 207, Total des grains 135, Total de l’argenterie 430, Total de la maison 18.592, Total des debtes actives 3013, Total en argent comptant 5000, Total general 28.533 livres – Dettes passives 2800, Deduction faite 25.773 livres

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 10 300 florins (5 150 livres) sur un total de 14 300 florins. François Nicolas Gelb règle l’amende à la place de la veuve
1735, Livres de la Taille (VII 1178) f° 103-v
Möhrin F. N° 6961 – Weÿl. J. Louis Mena J. V. Lti Vergicht schreiber und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H.Not. Schmidt.
Concl. Fin. Inv: ist Fol. 47.b – 25.733 lb 8 s 6 d
Darzu gelegt die auff Fr. Würtzin alß Zweiffelhaffte eingetragene 3000. lb, Summa 28.733. 8. 6., die machen 14.300 fl. Verstallte 4000 fl. zu wenig 10.300. fl.
Nachtrag Acht Jahr in duplo à 30. lb. 18 ß d macht 247. 4.
Und Sechs Jahr un simplo à 15. lb 9 ß – 92 lb 14.
Extat das Stallgeltt pro 1735. mit 7 lb 7 s
Gebott 2 ß
Abhandlung 7 lb 12 ß 6
dt. 6° Febr. 1736. Stallgeltt und gebott auch abhandlung Inventarÿ mit 15. lb 1 ß 6 d wegen des Nachtrags H. Gelb als Fermier auf sich genommen.
[billet] Herr Lit. Stösser beliebte ohn maßgeblichen undt Zedarn auß befelch Ihro hochadelichen Excellenz Herrn Prætoris Regÿ von Klinglin, der Frawen Mena, Ihr Inventarium durch bringen dießes Extrahiren Zu Laßen der Straff halben Weilen es in Zeit Meiner ferme geschehen Werde suchen mich mit dero abzufinden Er Wirdt obligiren der Jenigen der da ist.
Straßburg den 2.ten Februarÿ 1736
Vostre tres humble et tres obeissant serviteur, Gelb

Cécile Chalon se remarie avec André Perault, avocat en parlement et secrétaire de l’Intendance d’Alsace : contrat de mariage, célébration. La veuve apporte en mariage la moitié de la maison acquise pendant la communauté

1736 (4.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 55)
(Mariage) furent presens Me André Perault avocat en parlement secrétaire de L’Intendance d’alsace demeurant en cette ville fils majeur d’ans de feu le Sieur André Perault en son vivant Con.er du Roy Lieutenant de Maire de la ville de La Chatre en Berry et de feuë Madeleine Françoise fremy son Epouse faisant stipulant et agissant pour luy en en son nom d’une part
Et dame Marie Cecile Chalon veuve de Me Louis Mena en son vivant Con.er du Roy et Son Procureur en la Marechausée d’Alsace et Greffier en chef au Criminel en cette ville de Strasbourg y demeurant fille du Sieur Louis Con.er au Magistrat de cette ville et de Damle Claudine Renaudin son Epouse, faisant stipulant et agissant pour elle en en son nom du bon gré et Consentement desdits sieur et Damle. ses pere et mere presens d’autre part
5. (…) La Dame future épouse s’est constitué et se consititue en dot pour luy être et demeurer pour et reversible é auxdits siens de son coté ligne et Estoc, lesdits biens a elle presentement appartenans y compris ceux qui se trouvent specifiés dans l’inventaire qui a été dresse après le deces dudit defunt sieur Mena par Schmidt Notaire Juré et public de cette ville le onz° et jours suivans du mois d’octobre dernier et conventions matrimoniales de Ladite Dame future épouse suivant le Contrat de son mariage avec ledit defunt Sieur Mena passé devant Robert aussy Notaire Royal en cette ville le 7° janvier 1719
(…) la moitié des biens et Conquets de La Communauté qui a été entre elle et luy, Nommément en La moitié d’une maison scize ruë Schiltzgass en cette ville (…)
6. Ladite Dame future épouse ayant trois enfants dudut sieur Mena savoir Marie Louyse, Marie Catherine et Louis mena, elle declare que les biens a eux echus de La succession dudit défunt sieur leur Pere consistent (…)
8. Le Sieur futur époux declare avoir présentement en biens fonds et argent comptant sçavoir en argent comptant une somme de 23.000 livres et en biens fonds ceux qui luy sont echus et avenus des succession desdits defunt sieur et Dame ses pere et mere (signé) Perault, Marie cecille chalon mena

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 78)
Anno Domini 1736 die 7. Mensis Februarÿ (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt dominus Andreas perault secretarius intendentiæ Alsaticæ filius defuncti andreæ perault in vivis consiliarii Regii et locum tenentis consulis urbis dicta de la chastre en Berry et defunctæ dominæ Magdalenæ Franciscæ fremy commorans un hac parochia et Domina Maria Cecilia chalon vidua defuncti domii Ludovici Mena consiliarii Regii et causarum c(-)tatium hujusce (…) commorans in hac parochia (signé) Perault, cecille chalon (i 42)

Cécile Chalon meurt le 13 novembre 1743. Ses quatre enfants sont cités en 1745, deux issus de son premier mari et deux autres du deuxième, Jacques et Claudine
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 10)
Anno domini 1743 die 13 mensis novembris Mortua est coecilia chalon uxor andreæ Perault in supremâ parisiensis curiâ patroni sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita et die sequento ejusdem mensis et anno a me sepulta est in navi eccelsiæ ejusdem loci præsentibus testibus dni Lodovico chalon in magistratu argentinensis assesore defunctæ patre (i 7)

1745 (13. Xbris), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 317) n° 402
Weÿl. S.T. Frauen Cecilia, gebohrner Chalon, der Verstorbenen ältern Frau tochter seel. in Zwoen Ehen ehelich erzeugte nach tod Verlaßene Kinder, dißorths Enckel, nahmens 1. Theresiam Menas und 2. Louis Menas, dieße beede mit weÿl. S.T. H. Louis Menas geweßenen Procureur du Roy de la Marechaussée d’Alsace et Greffier criminel auch burgers allhier in erster Ehe erzeugt deren geschworner Vogt S.T. Herr Jean Charles Hervé der Königlich frantzösische Müntz beambte und burger allhier, 3. Jacques Perrault und 4. Claudine Perrault, dieße beede mit S.T. H. André Perrault Advocat au Parlement de Paris in Paris seel. in 2.ter Ehe ehelich erzeugt, In welcher beeden letzten Enckel Nahmen, welche allhier unverburgert

Marie Louise Mena épouse en 1740 Jacques Dugué, secrétaire de l’Intendance d’Alsace

1740 (21.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 63)
Mariage – Sr Jacques Dugué secrétaire de l’Intendance d’alsace demeurant en cette ville fils majeur de feu Jacques fermier des voutes boutiques et Enclos du palais du Parlement de Rennes en Bretagne et défunte dem.le Jaquette de Lavigne
Me André Perault avocat au Parlement aussy secrétaire de Lad. Intendance d’alsace et De Cecile Chalon auparavant veuve de Me Louis Mena avocat au Parlement de Metz et Greffier Criminel en Chef et referendaire en la Police de cette dite ville de Strasbourg stipulant pour Demoiselle Marie Louyse Mena leur fille
Témoins, le Sr Louis Chalon et Claudine Renaudin ses ayeul et ayeule maternels

Thérèse Catherine Mena épouse en 1747 Antoine Michel de Berquen, prévot général de la Maréchaussée d’Alsace : contrat de mariage, célébration

1747 (8.12.), Not. Humbourg (6 E 41, 78)
Mariage – Mre Antoine Michel de Berquen, Ecuyer Prevot general de la Marechaussée d’alsace demeurant en cette ville fils de feu Sr Antoine de Berquen, commissaire provincial d’artillerie et des fontes du Roy en cette ville et de défunte De Anne Marie Guille de Chartres ses père et mère
Damle Claudine Renaudin veuve du Sr Louis Chalon Con. au Magistrat de cette ville ayeule maternelle et le Sieur Charles Hervé Intéressé dans les affaires du Roy en qualité de tuteur et Curateur de Dlle Thérèse Catherine Mena fille de feu Louis Mena Con.er Procureur du Roy en La Marechaussée d’Alsace Greffier en chef au Criminel de cette ville et défunte De Cecile Chalon son épouse a son deces épouse de Me André Perault avocat en Parlement stipulant pour Demle Thérèse Catherine Mena leur petite fille
Etat des biens du futur époux

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 340)
Hode 12 mensis Decembris anni 1747 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti fuerunt Dnu Antonius Michael De Berquen eques, rerum Capitalium alsaticæ præfectus generalis, filius Dnio Antonii De Berquen, Rei tormentariæ Commissarii provincialis Regiæ *fusuræ tormentorl bellicorum hic argentinæ Directoris et Dnæ Annæ Mariæ guille de Chartres Conjugum Defunctorum et Della theresia Catharina Mena argentinensis filia Di Ludovici mena reruml Capitalium alsatiæ Consiliaii procuratoris Regii judici criminalis hujus urbis actuatii et Dnæ Caeciliæ Chalon conjugum Defunctorum ambo nunc commorantes in hac parochia (signé) Michel De Berquen, Catherine therese mena (i 174)


Louis Antoine Mena, directeur des verreries de Saint-Quirin, et (1763) Louise Anastasie Gouget puis (1766) Anne Rœderer – catholiques

Fils des précédents, le licencié Louis Antoine Mena est élu échevin chez les Maçons où il devient tributaire le premier décembre 1760. Avocat au Conseil souverain d’Alsace et directeur des verreries de Saint-Quirin, Louis Antoine Mena épouse en 1763 Louise Anastasie Gouget, fille de l’ingénieur géographe à l’Intendance d’Alsace, qui meurt deux ans plus tard. Il se remarie en 1766 avec Anne Rœderer, fille de Pierre Louis Rœderer, substitut du procureur général au Parlement de Metz.

Le licencié Louis Antoine Mena est élu échevin chez les Maçons en 1760

1760 Conseillers et XXI (1 R 243)
H. Lt Louis Antoine Mena wird Zum Schöffen beÿ E. E. Zunfft der Maurer erwehlt und Von M.en Hhrn confirmirt. 230.

Il devient tributaire le premier décembre 1760 bien qu’il n’ait pas présenté le certificat habituel de la Chambre de la Taille

1760 Maçons (XI 239)
Montags den 1.ten Decembris 1760 – Neu Zünfftiger
H. Lt. Louis Antoine Mena burger allhier stehet Vor, vnd producirt schein Gnädiger Hh. der XV. von heutigen tag, bittet denselben als ein Zünfftigen aufzunehmen.
Erkandt, obwohlen er præstanda nicht gäntzlich præstirt hat, H. Zunfftmeister aber dahero cavirt, allenfahls es einigen nachthal nach uch zwischenstellen will, er Keinen Stall schein producirten auf solches hin gegen Erlag der gebühr willfahrt
(dt. d. Zunfftrecht 2 lb 11 ß, Einschreibgebühr 4 ß, findl. hauß 5 ß)

Avocat au Conseil souverain d’Alsace et directeur des verreries de Saint-Quirin, Louis Antoine Mena épouse en 1763 Louise Anastasie Gouget, fille de l’ingénieur géographe à l’Intendance d’Alsace

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 101)
Hodie 8. die Februarÿ Anni 1763 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dominus Ludovicus Antonius Mena, supremi consilii Alsatiæ Advocatus argentinensis in fabricâ Regiâ vitriariâ ad suum commodum primario occupatus à tribus mensibus in parochiâ Sancti Quirini commorans, antea vero à tribus Annis parochianus noster, filius Dni Ludovici Mena Consiliarii et Procuratoris Regii tribunalis Capitalis /:vulgo de la Marechaussée d’Alsace:/, Jurisdictionis argentinensi protoscribæ, nec non Civilis disciplinæ urbis hujus referendarii, et Dl. Cæciliæ Chalon defunctorum conjugum, et Domicella Ludovica Anastasia Gouget argentinensis filia Domini Joannis Francisci Gouget /:vulgo Ingenieur geographe de l’Intendance d’Alsace:/ et dominæ Lucretiæ Copia conjugum parochiana nostra (signé) Mena, Gouget (i 53)

Louise Anastasie Gouget meurt un an plus tard en délaissant son père comme seul héritier. Propriété du veuf, la moitié de la maison rue du Bouclier figure à l’inventaire. La succession s’élève à 7 939 livres

1766 (12. Xbris), Not. Herrenberger (16 Not 2) n° 132
Inventarium über Weÿlland der Vil Ehr Und Tugendbegabten Frauen Ludovicæ Anastasiæ Gouiein S. Tit. Herrn Lt. Ludwig Antoni Mena alten beÿsitzers E. E. Großen Raths vnd vornehmen burgers dahier Zu Straßburg gewesten Frau Eheliebstin seel. gantze Vermög: und Verlaßenschafft ane liegend: und fahrenden nichts ausgenommen, auffgerichtet in Anno 1766.
(…) Frau Ludovica Anastasia Goujet (…) nach ihrem schon den 3.ten Augusti 1764. aus dießem Jammervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen (…) so beschehen Straßburg den 12. Decembris 1766.
Bericht. Anvorderist Ist Zuwißen, daß auf dieser mit dem hinterbliebenen H. Wittib und desen Verstorbenen frau Eheliebstin seel. gestandener Ehe keine Kinder hinterlaßen worden, deßwegen den Zwischen ihme dem H. Wittiber Vnd H. Louis Goujete Inspecteur des ponts et Chaussées allhie wohnhaft der verstorbenenn H. Vatter alß dero Erb gleich nach dero absterben Entlichen dahin Verglichen worden, daß Er die seine frau tochter mit in die Ehe Zur Ehesteur gegebene 500. lb wieder zurück Ziehen Vnd Ine alß Ein Eigenthum verbleiben, wie auch dero hinterlaßene Kleÿdung (…)

In Einer allhier Zu Straßburg ane der Judengaß gelegenen Vnd der Verwittibten Mad. Nicolas der Handelsmännin allhier gehörigen behausung befindlich, Wie volget
Eigenthumb ane Einer behaußung, so H. Wittiber unverändert. Nemblichen die helfte ane Einer in allhiesiger statt Straßburg in der schiltsgaß gelegener behausung bestehend in Zweÿ nebens vnd Einem hintergebäu, hoff, stallungen, gewölbter Keller, remises vnd brunnen, samt übrigen Zugehördten weiten, begriffen, rechten vnd gerechtigkeiten Eins. neben dem meÿkäffergäßel, anders. vnd hinten neb. vnd aiff Stifft St. Thomæ Canonicat haus, vornen auff gemelte schiltzgaß, Gibt Jährlichen dem Stifft hohen Chor allhier 8 lb 8 ß Vnd dem stifft der hohen schuhl dafür 4. lb 4 ß boden Zinß, sonsten eigen. Ist vorhandene behausung samt Zugehörd durch (die Werckmeistere) vermög Einer zu mein des notarÿ vnd Inventir schreibers Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung dedato 29. Januarÿ 1767. estimirt und angeschlagen worden dem Jetzigen werth nach vor und umb 3750. lb. Und hiehero Zur helffte 1875. ln Welch helffte obbeschriebener behausung Erblich H. wittiber Von weÿl. H. Lt. Ludwig Mena gewesten Vergichtschreibers vnd burgers deßen H. Vetter seel. herrührent worüber Kein Inventarium noch andern Contract darüber producirt worden.
Dem Wittiber, Haußrath 427, Silber geschirr und Geschmeids 52, Goldt 15, Wein, faß und bütten 20, baarschafft 300, helffte ane einer behaußung 1875, Schulden 5250, Summa summarum 7939 lb
Abschatzung Von 29. Jan. 1767. Auff begehren S. T. Herrn Mena Eines Ehrsamen Großen Raths Alter Beÿsitzer, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der schiltzgaß gelegen Einseÿts neben dem Maÿkäffer gäßel anderseÿts und hinten auf Canonicat häußer nacher St. Thomæ gehörig Stoßend, solch. behaußung bestehet in zweÿ nebens und einem hinter Gebäu, worinnen etliche Stuben, frantzösische Camin Cammern, hauß Kammer und Kuchen, darüber seint die dachstühl mit breit Zieglen belegt, hatt auch einen gewölbten Keller, Hoff, Stallung, Remises und brunnen. Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg bau Inspector und Werckmeister nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Sieben Taußent Fünff Hundert Gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber

Louis Antoine Mena se remarie en 1766 avec Anne Rœderer, fille de Pierre Louis Rœderer, substitut du procureur général au Parlement de Metz : contrat de mariage, proclamation

1766 (4.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 121)
Contrat de mariage – Monsieur Louis Antoine Ména demeurant en la ville de Strasbourg avocat au Conseil souverain d’Alsace et conseiller au Grand sénat de ladite ville de Strasbourg fils majeur de feu M Louis Mena procureur du Roy de la Marechaussée d’alsace et referendaire de Police de la ville de Strasbourg et de feue Cecile Chalon
Mademoiselle anne Roederer fille mineure de Mons. Pierre Louis Roederer Conseiller du Roy Doyen des Substituts de Monsieur le Procureur général au Parlement de Metz Batonnier de l’ordre des avocats et seigneur de Saulcy Trouville et Escouvées et de Madame Marguerite Gravelotte (promettent de se prendre devant l’église catholique)
Ledit Sr Mena se marie avec les biens et droits qui lui appartiennent consistant dans la moitié d’une maison située dans la ville de Strasbourg rue Gross Schiltzgass du rapport de 1400 livres de loyer annuel a lui avenue des succession de ses père et mère

Proclamation, Saint-Laurent (cath. p. 172)
Anno Domini 1765 die 2. Novembris (…) Dominum Ludovicum Antonium Mena Supremæ Alsatæ Curiæ Advocatum Consiliarium Magistratus Majoris argentinensisis, ac Regiarum fabricarum vitrearum ad Sanctum Quirinum Con(-) viduum defunctæ Dominæ Ludovicæ Anastasiæ Gouget parochianum nostrum dimissus ad venerabilem Dominum NN Parochum ad Sanctum Simplicium Metis (…) jungi valeat cum Dlla Annâ Roederer Metis oriunda filia legitima Dni Petri Ludovici Roederer substitutii Dni Procuratoris Generalis supremi Senatûs Metensis et Dominæ Margaritæ (Gravelotte) Margarethæ in præfata Parochia Sancti Simplicii Metensis commorannte (i 90)



85, Marais Vert


Marais Vert n° 85 – II 46 (Blondel), N 84 (cadastre)

Premier bâtiment construit en 1678. Exproprié en 1843 pour établir la gare du chemin de fer


La maison se trouve sur le petit îlot central (Plan-relief de 1725, Musée historique)
Même endroit en octobre 2019 (rue de Sébastopol)

Après la suppression des distilleries devant la porte des Juifs (voir place des Orphelins), le revendeur Philippe Ziegel est autorisé, comme le tonnelier Jean Jacques Binder, à construire moyennant une rente foncière une maisonnette au Marais Vert près de la hutte du salpêtrier Georges Stumpff, à condition de servir d’habitation et non de brûlerie. Philippe Ziegel revend quelques mois plus tard au docteur en médecine Frédéric Schilling la maison qui se trouve sur le communal devant les grands jardins du Marais Vert. C’est l’avant-dernière du petit îlot qui forme la rangée au milieu de l’image. Estimée à la modique somme de 150 florins, elle comprend en 1734 deux poêles et deux vestibules où se trouvent le fourneau et l’évier. Petit fils par alliance de Frédéric Schilling, Jean Geoffroi Zeiss vend en 1737 plusieurs petites maisons au voiturier Pierre Besson. Le compagnon maçon Laurent Stumhoffer originaire de Franconie l’achète en 1753 puis en fait donation à son fils, lui aussi compagnon maçon mais bourgeois, Jean Pierre Stumhoffer. Elle revient par héritage au tailleur François Xavier Mathieu Walter duquel elle est expropriée en 1842 pour établir le premier débarcadère du chemin de fer.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 26 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et premier étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade nord-est vers les grands jardins est la partie droite du bâtiment au repère (c) : porte d’entrée, petite fenêtre, deux fenêtres à l’étage et toiture à deux niveaux de lucarnes. La façade opposée est la partie gauche du bâtiment marqué (b).
La maison porte le n° 85 du Marais Vert, à partir de 1784.

octobre 2019

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires des origines (1678) à la démolition (1843). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Ville de Strasbourg
1678 v Philippe Ziegel, apprêteur de tabac puis aubergiste à Willstätt, et (1670) Anne Ursule Baltz puis Catherine Fidel – luthériens
1678 v Frédéric Schilling, docteur en médecine, et (1678) Susanne Goll veuve du pasteur Jean Raoul Bechtold puis remariée (1680) au juriste Jean Jacques Gambs – luthériens
1709 h Jean Stœsser, maître des rentes, et (1671) Marie Susanne Bechtold – luthériens
1717 h Jean David Zeiss, garde-bois, et (1709) Marguerite Salomé Stœsser – luthériens
1737 v Pierre Besson, voiturier, et (1722) Anne Marie Kostmann – catholiques
1753 v Laurent Stumhoffer, compagnon maçon, et (1745) Barbe Heydecker puis (1776) Dorothée Straub veuve de Mathias Caspar – manants, catholiques
1780 h Jean Pierre Stumhoffer, compagnon maçon, et (1777) Elisabeth Schupper puis (1795) Gertrude Knab veuve de Louis Hesslé – catholiques
1825 h Madeleine Knab, épouse (1802) d’Antoine Walter, originaire de Wilwisheim
1834 h François Xavier Mathieu Walter, tailleur, et (1815) Madeleine Brigite Bild
1842 exp Etat

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 75 livres en 1734

(1765, Liste Blondel) II 46, Laurent Stumoffer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lorentz Stumhoffer, 4 toises, 4 pieds et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 84, Walter, François Xavier Mathieu – maison, sol – 0,26 are

Livres des communaux

Philippe Ziegel doit 15 sols pour le terrain d’une hutte au Marais vert à payer pour la première fois en 1679. Le poste passe à Susanne Bechtold, folio 336

1673, Livre des loyers communaux VII 1466 (1673-1741) f° 427
Philipp Ziegel der gremp Soll vom platz am Spiegel gäßel darauff ein hauß und Stall gebawen, so hieuornen pag. 424. Jacob Kärcher ingehabt, Jahrs vff Martini und 1675. primô, 4 lb 10 ß
ietzt H. Frantz Pressler
ietzt H. Blassy
ietzt Charles Lienhard
jetzt anatoire Rolet 1727

(Quittungen 1675-1679)
Er soll ferner vom platz zur Hütten auff dem grünen bruch auff Michaelis 1679. primo lauth Prot: 1678. pag. 93. – ietz fr. Bechtoldin – 15 ß
[in margine :] vide 336. Fr. Susanna Bechtoldin

1682, H. Haußmann restiret p. 1683
1684 Zahlt H. Blassy p. 1684 4 lb 10 ß – Eodem Zalte fr. Susanna Gambßin vom 2. posten
1686
Er soll ferner Wegen Vergünstigung eines Wetterdachts Jahrs vff Weihnachten, und 1687. i.mo 15 ß
Protocoll: 1686: p. 75. et prot. de A° 1687. p. 4
[in margine :] ist wider hinweg gethan worden [acquitté pour la seule année 1687]

(Quittungen 1688-1741)
Neuzb fol 616

Même article, au nom de Susanne Bechtold

1673, Livre des loyers communaux VII 1466 (1673-1741) f° 336-v
Fr. Susanna Bechtoldin, Soll Von Zwoen dritten, in der Newen gaßen, am Vndern Fischer Staden gegen der Prechter Häußlein, vff annunc. Mariæ, 1 lb
St. Zinnßb. p. 398 – NB. ist an Hanß Martin von Zaber, verkaufft
Ferner von Häußel an dem alten XIII. Graben vff Martini, 1 lb 5 ß
St. Zinnßb. p. 657 – vide supra fol: 90

(Quittungen 1673-1686)
Sie soll ferner Von einem platz zu einem Häußlein im Grünen bruch, Jahrs vff Michaelis und 1687. i.mo 15 ß
vide infra p. 427 – vide supra fol: 90
(Quittungen 1687-1692)

Le même article passe au nom de Jean Frédéric Schilling puis Jean Stœsser, Jean Geoffroi Zeyss puis Pierre Besson

1673, Livre des loyers communaux VII 1466 (1673-1741) f° 90
Johann Philipp Reichardt, Soll von eigenthumlichen Häußern, hinder Allheiligen, Jahrs vf Martini 12 ß – dieße 2 ß d seind mit 4 lb d. 29. May 1700 abgehob. word.
NB. vbrig. 10 ß d seind pag: 92. 270. et 271. eingetrag.
St. Zinnßb. p. 104
ietzt herrn Dr. Johann Friderich Schilling Wittib, frau Bechtoldin
([non biffé] Herrn Joh: Bechtold)

(Quittungen 1673-1692)
Ferner Vom Hauß am alten dreÿzehen Graben jahrs auff Johannis Baptistä und A° 1693. I.mo vide infra fol. 371, 1 lb* St. buch fol. 494
[in margine :] H. Joh: Bechtold, Jgf. Sus. Salome Bechtoldin

Weiter vom häußel am alten XIII.en Graben jahrs auff Michaelis und Anno 1693. Zum i. Mahl vide infra fol: 108, 1 lb 5 ß
So dann von häußel alda jahrs auff Martini vide infra fol: 336, 1 lb 5 ß
Und von einem Platz Zu einem häußlein im grünen Bruch jahrs auff Michaelis, vide infra fol: 336, 15 ß
[in margine, les trois précédents :] Hn. Joh: Stösers W.
Herr Johann Gottfried Zeÿß
Peter Besson
Neuzb. fol 97.

1693
Wie auch Von einem häußlein auff dem alten XIII.en Graben, so hernacher p. 248. Heinrich Janckÿ bawen laß. jahrs auff Bartholomæi und Anno 1693. zum i. mahl, 1 lb
[in margine :] H. Joh: Bechtold
Jgfr. Eva Barbara Bechtoldin, H. Friderich ([corrigé en] Joh: Daniel) Böhm maritus

1693
Mehr von einem Häußlein beÿ der Tagner: od. Koth: Schewren am alen XIII.er Graben, auff Laurentÿ 1694. I.mo vide supra fol: 77
[in margine :] Hn Joh: Stösers W.
Herr Johann Gottfried Zeÿß
Peter Besson

(Quittungen 1694-1741
Neuzb fol 94. 97. und 103

Même article au nom de Pierre Besson puis Laurent Stumhoffer et Pierre Stumhoffer

1741, VII 1470 (1741-1802) f° 97
alzb. 90
Peter Beßon Soll von Häußem am alten XIII Graben (…)
mehr von einem Häußlein am XIII Graben (…)
Ferner von einem platz im Grünen bruch zu einem Häußlein Jars auf Michaelis, id est 29. sept., 15 ß
[in margine :] Lorentz Stummhoffer
mehr von einen häußlein beÿ der Tagner oder Kolen scheur (…)
(Quittungen)
Obiger für bescheibene Posten jährlich zu entrichtender Zins der 17 lb ist von der vier beÿträger bis 1793 inclusive bezahlt worden
vide fol. 98-a

1741, VII 1470 (1741-1802) f° 98-a
(Quittungen 1794-an 10)
Michael Brandstätter, 5 lb, 8 Vendemiaire C. 100
Antoni Münzenthaler, 5 lb, 21 Brumare, C 101
Peter Stummhoffer, 3 lb, 8 Vendemiaire C 102
Theobald Lix jun. 4 lb, 23 Thermidor C 103.

Description de la maison

  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux vestibules où se trouvent le fourneau et l’évier, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 150 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue des Treilles vertes

nouveau N° / ancien N° : 19 / 85
Stummhoffer
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 23 case 2

Walter, François, Xavier, Mathieu, à Strasbourg

N 84, maison, sol, Marais vert n° 85
Contenance : 0,26
Revenu total : 36,14 (36 et 0,14)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie, (sol) 38 bis
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12
fenêtres du 3° et au-dessus :

Puis f° 38-bis :
Administration des Chemins de fer de Paris à la frontière d’Allemagne et de Bâle à Strasbourg, indivis
(1856) Compagnie de Chemins de fer de l’Est, au Marais Vert
La Compagnie Anonyme de Chemin de fer de Strasbourg à Bâle (1850), faubourg de Saverne 12

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

A noter que les numéros de maison 84 et 85 sont intervertis, le nom de Stumhoffer est mal transcrit en Rümhofer
Canton II, Rue 32 Marais verd

85
Pr. Rümhofer, Pierre, tailleur de pierres
lo. Steinmetz, Jean – invalide


Relevé d’actes

Après la suppression des distilleries devant la porte des Juifs (voir aussi place des Orphelins), le tonnelier Jean Jacques Binder et le revendeur Philippe Ziegel sont autorisés à construire deux maisonnettes au Marais Vert près de la hutte du salpêtrier Georges Stumpff, à condition qu’elles ne servent pas de brûlerie mais d’habitation. Les bénéficiaires devront régler un cens annuel de 15 sols au profit de la Ville.
1678, Préposés aux affaires foncières (VII 1366)

(f° 84-v) Sambstag den 10. Aug. – Grünbruch, Hannß Jacob Bender, Philipp Ziegel
augenschein eingenommen im Grünen bruch nahe beÿ Georg Stumpffen des Salpetersieders Hütten, alwo Hannß Jacob Binder, der Küeffer undt Philipp Ziegel der Gremp angehalten, daß dieselbe auff das Allmend ihre theils abgebrochene theils erkauffte Brennhütt und Gebäw Vor dem Juden thor, auff ermelt Allmend setzen mögen, ist ieder Gebäw 24. lang und 16. schuh breit. Erkannt, dergestalt und mit beding willfahrt, daß Sie keine trußen darinnen brennen, sonden die Gebäw allein Zu Wohnungen Zugericht, und ein Jährlicher Zinß Khünfftig vom Allmend platz entrichtet werden sollen

(f° 93) Dienstags den 20. Aug. – Hannß Jacob Binder, Philipp Zigel
Hannß Jacob Binder, der Küeffer, haltet ebenmäßig an, Ihme wie auch Philipp Ziegeln, dem Grempen, den Allmend platz im grünen bruch in lehnung Zu geben, welcher beÿ jüngst eingenommenen Augenschein abgemeßen, vnd Ihnen darauff bereits hoffnung gemacht worden, Erkannt soll ein Jeder I lb d Zinnß davon entrichten, Binder bittet für sich und nôe Ziegels umb moderation schluß, ist auff ferneres ansuchen auff 15. ß Zinnß gesetzt und dabeÿ gelaßen, solchen Zinnß ieder aufff Michaelis und 1679. p° Zuentrichten, doch mit beding, daß vorabschiedeter maßen Keine Trußen in den hütten gebrennet sondern solche allein bewohnet werden sollen.

Philippe Ziegel vend quelques mois plus tard une maison sise entre celles de Jean Michel Stumpff et de Jacques Binder au docteur en médecine Frédéric Schilling

1678 (12. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 707
Philipp Ziegel der Gremp
in gegensein Herren Friedrich Schillings Med: D. et Pract: bekannt
eine behaußung mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, zugehördten, rechten und gerechtigkeiten alhier im Grünenbruoch einseit neben Hannß Michael Stumpfen dem Salpetersieder, anderseit neben Jacob binder dem Küffer hinden uffs Allmend stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen 15. ß d bodenzinß gemeiner Statt – umb 200. fl

Frédéric Schilling épouse en 1678 Susanne Goll, veuve du diacre Jean Raoul Bechtoldt. La maison revient à sa fille Marie Susanne qui épouse en 1671 l’employé à la Chancellerie Jean Stœsser. Elle figure à l’inventaire dressé après sa mort en 1717. Elle revient ensuite à sa fille Marguerite Salomé Stœsser qui épouse en 1709 le garde-bois (Haagmeister) Jean David Zeiss.

Mariage, Temple-Neuf (luth. 207-v, n° 919)
1709. Mittwoch den 16.ten demnach 2.mahl Proclamation Seind nach 2.mähl. Proclamô, ehelich copulirt word. H. Joh: David Zeiß J. U. Lic. der Statt Haagmeister weÿl. H. Johann David Zeißen gewesen Rentmeister und burgers allhier nachgel. ehel. Sohn, vnd f. Magdalena Salome weÿl. H. Johann Stößers gew. burgers vnd Rentm. allhier nachgel. dochter [unterzeichnet] Johann David Zeis alß hochzeiter, Magdalena Salome Stoeßerin als hochzeiterin ( 207)

Comme Jean Martin Schlitzweck, précédent titulaire de la fonction de garde-bois, a été nommé receveur à l’Hôpital, les Quinze appellent à candidature. L’alternative exige que le nouveau titulaire soit luthérien. Les candidats luthériens sont Jean David Zeiss, actuellement secrétaire chez M. Baudouin, Jean Jacques Baldner ancien greffier au bailliage de Wasselonne relevé de ses fonctions par le Sénat et le marchand failli Georges Sigmund Fürst. L’assemblée désigne Jean David Zeiss qui prête serment le 17 août.
1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 170) Sambstags den 3. Augusti 1709 – Ersetzung des Hagmeisters Stell betr.
Iidem [Ober Bauherren] per Hn S. Friden es seÿe bekant daß vergangenen Montag H. Johann Martin Schlitzweck der Haagmeister Zu seinem Schaffner des Mehrern Hospitals erwöhlt worden, vndt weilen die ersetzung der Hagmeisters stelle, Hochnöthig, als stünde Zu Mghh. ob nicht zu dem end eine Rubric gemacht werden vndt auch dem Herrn Prætorio Regio davon nachricht gelegen werden solte. Erk. beliebt.

(f° 171) Montags den 12. Aug. – Obere Bauherren Laßen per H. Friden proponiren daß nach dem Zu widerersetzung des haagmeister dienst eine Rubric gemacht worden sich ihrer vier darumb geschriebene gegeben hetten, als H. Johann David Zeiß H. Joh: Jacob Baldner Not. Joh: Frantz Reineri vnd Georg Sigmund Fürst Zu Mghheren stellend, Ob Sie den Oberen Baw: undt Oberen holtz Hh. committiren wollen, wann sich noch mehr darumb anmeltden würden, einen Außschüß Zu machen vndt wider Zu referiren, damit die wahl vorgenommen werden möchte.
Erk. wirdt den Oberen Baw:vnd Oberen Holtzherren Committirt wofern sich noch mehr personen anmelden solten einen außschuß Zumachen, wann aber Niemandt ferner kommen solte, so werde es einen außschuß Zu machen nicht nöthig seÿe.

(f° 177-v) Freÿtags den 16. Aug. 1709. – Obere Baw vndt Obere Holtzherren laßen per H. Friden proponiren es habe jüngst die meinung gehabt daß Zu wider ersetzung der Haagmeisters stelle, man die Subjecta so sich darumb abgemeldt, examiniren vndt wo nöthig einen Außschüß machen solte, es haben sich aber keine mehr seithero eingeschrieben, als die vier so Mghh am 12. hujus abgelesen worden, worauff man sich informirt, an wem die alternativ seÿe, vndt gefunden daß solche, vor dießes mahl einen von der Evangelischen religion betreffe, weilen der promovirte H. Schlitzweck der Cathol. religion zu gethan seÿe, deßwegen der Reineri nicht considerirt werden könne, Was die übrigen dreÿ belange, seÿe H. Joh: David Zeis Mghh. bekandt, ein burgers Sohn, welcher 8. Jahr beÿ M. Beaudouin secretarius geweßen vnd gute qualitäten habe. Johann Jacob Baldner seÿe auch bekant, vndt Ambtschreibereÿ verwalther Zu Waßleh. geweßenen, Georg Sigmund Fürst aber were ein Kauffmann so fallirt habe, stünde demnach die wahl Zu MGHherren.
Herr Prætor Regius sagt, es seÿe die Alternativ ohne difficultæt an einem subjecto der Augspurgischen Confession, weilen der Haagmeister dienst ein officium Unicum seÿe, undt H. Schlitzweck den letzterwöhlten der Cathol. religion Zugethan, wann man im übrigen die 3. Subjecta so sich angemeldet vndt dero qualitäten examiniren wolle, wo werde sich leicht ergeben, auff welchen die Wahl fallen solle. Der Baldner seÿe bekant, vndt aus E. E. Raths Erkantnus von seinem officio destituirt worden, sonsten auch, der Fürst were ihme nicht bekant, der H. Zeiß aber seÿe ein activer jung. Mensch, ein burgers Sohn, welcher der frantzös. Sprach kundig vndt dem publico gute dienst thun werde auch die erforderte Caution der 500. fl præstiren könne, vnd wolte Er Herr Prætor demeselben seine Stimme gegeben haben. Electus H. Johann Davidt Zeiß.

(f° 182) Sambstags den 17. Aug. – H. Joh. David Zeiß der gestern erwöhlte Haagmeister wurde eingelaßen vndt hatt auff die Ordnung geschworen.

Jean David Zeiss fait son testament en 1727
1727 (5. –bris), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 10
Codicillus – In dem Jahr 172[7] (…) Mittwochs den 5. Monats tag beÿ vor mittag Zwischen neun undt Zehen uhren alhier in der Statt Straßburg in der Zur [Haag] meistereÿ gehörigen behaußung in der Oberen stuben deren fenster in den hoff außsehen Vor Endts unterschriebenen allhiesiger Statt geschwornenn Notario (…) Persönlich erschienen der hochwohlgeachte Hoch Edelveste, hoch vnd wohlgelehrte herr Johann David Zeÿß

Il meurt peu après. La minute de son inventaire après décès n’est pas conservée.

1727, Not. Lobstein (Jean, répertoire 65 Not 22)
447 Inventarium über weÿland Herrn M. Johann David Zeÿßen der Statt Straßburg wohlbestellten Holtz Verwalters seeligen Verlaßenschafft

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 900 florins (1 800 livres) sur un total de 8 100 florins. Les préposés dispensent les héritiers d’amende pour fidèles services que le défunt a rendu pendant de nombreuses années
1728, Livres de la Taille (VII 1176) f° 198-v
(Weinsticher F. N° 4406) Weÿl. Johann David Zeÿß J.V.Lti Haagmeister und burger alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. fin. Inv. ist Fol. 188-b, 3733 lb 8 ß 5 d, darzu gelegt die für Zweiffelhafft eingetragenen Capitalien weilen nur einige Zinnße außstehen 350 lb., Summa 4083 lb 8 ß 5 d, die machen 8100 fl. Verstallte allein 5200. fl, alßo zu wenig 2900 fl.
Warvon der Nachtrag gerechet wird auff Sechs Jahr in duplo à 8 lb 14 ß d th. – 52. lb 4 ß
Und auff Vier Jahr in simplo à 7 lb 7 ß – 17 lb 8 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott 2 ß
Abhandlung 4 lb 2 ß 6 d – Summa 73 lb 17 ß 6 d
Vermög Erkantnus des obern Stallherren in consideration Viel jähriger treüer dienste fernerer Straff befreÿet
adde Stallgelttt pro 1728, 9 lb 3 ß
dt. 2° Decembris 1728

Susanne Salomé Stœsser meurt en 1734 en délaissant un fils engagé au régiment d’Alsace. L’inventaire est dressé dans une maison au Marché aux chevaux. L’actif de la succession s’élève à 4 649 livres, le passif à 1 702 livres.

1734 (8.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 38) n° 867
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, so Weÿland die Edle hoch Ehren: und hochtugendbegabte Frau Magdalena Salome Zeÿßin gebohrene Stößerin auch Weÿland des Edel Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und hochgelehrten Herrn Johann David Zeÿß J.U. Lti und der Statt Straßburg geweßenen Wohlbestellten Holtzverwalters auch vornehmen burgers allhier nunmehr seel. hinterbliebene Frau Wittib nun ebenmäßig seel. als dieselbe donnerstags den 4.ten dießes Monats Februarÿ dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Edel, Wohl Ehren Vest Großachtbahr und Weißen Herrn Georg Friderich Strehlins Vornehmen Apotheckers und E: E: Kleinen Raths alten Wohlverdienten Assessoris auh burgers alhier, als geordnet und geschwornen Vogts Herrn Johann Gottfried Zeÿßen, welcher sich dermahlen in Königlich frantzösischen diensten unter dem hochlöblich Elsäßischen Regiment als Cadet befindet, der Verstorbenen Frauen seel. mit vor Ehrengedachtem Herrn Lt. Johann David Zeÿßen Ihrem geliebten Eheherrn ehelich erziehlten einigen Sohns und sowohl per Testamentum als ab intestato verlaßenen Universal Erben, ersucht und inventirt (…). So geschehen in Straßburg auf Montag den 8.ten Februarÿ et seqq. Anno 1734.

Publicatio. Weÿland der Edlen, Hoch Ehren und Hoch Tugendreichen Frauen Magdalena Salome Zeÿßin gebohrner Stößerin nunmehr seel. vor mir unterschriebenem Notario und Sieben Gezeugen den 27.ten Januarÿ Anno 1734 aufgerichteten Testamenti nuncupativi. (…) H. Johann Rudolph Stößer der Statt Stalls Wohlbestellter Actuarius (…) declarirte Er hätte sich gegen seiner Frau Schwester zu bedancken
In einer allhier zu Straßburg ane dem Roßmarck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie volgt
Wÿemb, Welchen die in Gott ruhende Frau seelige Von auch weÿl. Herrn Johann David Zeÿßen J. U. Lto und der Statt Straßburg gewesenen Wohlbestelltem Holtzverwalther auch Vornehmen burgern allhier Ihrem geliebten Eheherrn ebenmäßig seel. biß an dießes Ihr seeliges Ende gegen des Herrn Sohns Education und Alimentation genoßen hat (…)
Eigenthumb ane einer behaußung auch Pfenningzinß hauptguth in des H. Sohns göttellädel gehörig. Erst. eine behaußung, Höfflein und hoffstatt mit allen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier in der Statt Straßburg ane dero Vorstatt Krautenau in der Neuen gaß am fischerstaden einseit neben Jacob Schüßler dem Seÿler anderseit neben H. Joh: Gerhard Von Stöcken des beständigen geheimen Regiments der Herren XV.en allhier beÿsitzern hinten auf N.N. den Schiffmann stoßend, (…) laut Abschatzungs Zeduls vom 10. feb. Anno 1734 æstimirt per 112 lb, Hierüber sagt ein teutscher pergam. Kauffbrieff in allh. Cancelleÿ Contract Stub gefertigt de dato 19. mart. Anno 1726, Dabeÿ ferner 2. alte teutsche perg. Kffbr. m. erwehntem Ins. verwahret de datis 7. 8.bris 1665 et 5. apr. 1707, It. 1 lb 5 ß d Von und ane 2 lb 10 ß d à 5. pro cento gerechneten geldzinnsses daran die übrige helffte, wie supra fol. fac. erhället in der fr. seel. Verlassenschafft gehörig, reichte fr. Martha Vierlingin etwan anjetzo Mr Daniel Inckel der glaßer Jahres auf den 1. julÿ redimibel in haubtguth ane 50 lb d hiehero zum halbentheil, mit 25 lb, Das völlige haubtguth ist den 1. Julÿ Anno 1723 m. allhießiger Cancelleÿ Contract Stub verschrieben zubefinden
Wÿdemb, welchen die Frau seelige von auch Weÿl. herrn Johann David Zeÿßen J.U. Lto Ihrem Eheherrn seel. biß an dießes Ihr seeliges Ende gegen des herrn Sohns Education und Alimentation genoßen hat
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. ein Vorder und Hinderhauß sambt einem höfflein darzwischen auch allen andern Ihren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, zugehörden und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt einseit der G. Frau von Böckel anderseit neben Bodevin dem Sattler hinden auf die behaußung zum Weißen Rößel so anjetzo hr. Adam Graff E.E. großen Raths alter Assessor besitzet stoßend, davon reicht mann Jährl. 32 lb zinnß à 4 pro cento gerechnet termino 21. Julÿ ablößig in Capital mit 800 lb (…) nach besag Abschatzung zeduls Vom 10. feb. Anno 1734 angeschlagen pro 450 lb. Hierüber sagt ein teutscher pergamentener brieff mit der Statt Straßburg anhangendem kleinern Insiegel de dato 13. Junÿ Anno 1606, dabeÿ ferner 2. alte perg. Kffbrieff mit des bischoff. Hoffs anhangendem Insiegel verwahret da datis 20. jan. A° 1566 et 24. julÿ Anno 1576. Weiter zween verschiedene Extractus E.E. Kleinen Raths Memorialis vom 10. maÿ Anno 1665 et 27. Junÿ Anno 1691, So dann ein abgelößter Pergamentener Zinnßbrieff vom 22. feb. Anno 1566.
It. eine behaußung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen ane dem Roßmarck in der Schildsgaß einseit neben Hn Joh: Sebastian Kratzen dem Chirurgo und E.E. großen Raths altem Assessore anderseit neben des Stiffts Allerheÿligen behaußung hinten auf Michael Heinrich Vollmar stoßend (…) laut inhalt Abschatzung zeduls vom 10. feb. 1734 æstimirt pro 150 lb, Deßhalben vorhanden ein teutscher perg. Kauffbrieff mit der Cancelleÿ Contract Insiegel verwahret datirt den 28. 8.br. Anno 1675, Dabeÿ ein pergamentene Urtel brieff mit E:E: kleinen Raths Insiegel corroboriret datirt den 29. 9.bris Anno 1565, Sambt verschiedenen pergamentenen brieffen.
It. ein Häußlein mit allen deßen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt Steinstraß hinder der Maur auf dem sogenanden dreÿzehengraben einseit neben Hanß Andres Reißler anderseit neben einem Hauß dem Stifft St: Marx gehörig hinten auf gedachten dreÿzehengraben stoßend gelegen, davon gibt mann Jährl. auf Martini 1 lb d bodenzinß gemeiner Statt Pfenningthurn, (…) taxirt vor 47 lb. Hierüber meldet ein teustcher perg. Kffbr. mit der Cancelleÿ Contract Insiegel Verwahret datirt den 31. 8.bris Ano 1693, Dabeÿ ferner ein perg. Kffbr. mit vorgemeltem Insiegel bekräfftiget datirt den 22. junÿ Anno 1693.
It. ein Häußlen mit allen deßen begriffen, Zugehörden und gerechtigkeiten in gedachter Vorstatt Steinstraß am dreÿzehengraben einseit neben Weÿl. Hn Joh: Georg Metzgers XV.rs seel. Erben anderseit neben Christoph Wagner gelegen hinten auf die innere Stadt Maur stoßend, davon reicht mann jährl. der Statt Straßburg Pfenningthurn 1 lb 5 ß d bodenzinß durch (die) Werkleuthe gewürdiget umb 37 lb, Deßhalben Vorhanden 2. perg. Kffbr. in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget deren der eine datirt den 9. feb. Anno 1684 und der andere den 3. maÿ Anno 1691.
It. eine behaußung zur Rooßen genand mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in berührter Vorstatt Steinstraß hinder der Mauren beÿm dreÿzehengraben einseit neben einem hauß allhießiger Statt gehörig anderseit neben H. Schaffner Johann Bechtolds seel. Erben hinten auf die Statt Maur, darvon reicht mann Jährl. termino Martini 1 lb 5 ß bodenzinß der Statt Straßburg Pfenningthurn (…) æstimirt für 40 lb, Hierüber meldet ein teutscher perg. Kffbr. mit der Statt Straßbg. anhang. Insiegel bekräfftiget datirt den 15. aug. Anno 1667, Dabeÿ ein alter perg. Ganth Kffbr. V. noch i. alter perg. Kffbr. sambt einer papÿr. Kffverschreibung.
It. ein Häußlein mit allen deßen gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Vorstatt im grünen bruch einseit neben H. Rathh. Paul Heÿdels Erben anderseit neben Hannß Georg Bastian hinten auf gemelten Hn Heÿdels Erben stoßend, (…) angeschlagen pro 75 lb. Hierüber sagt ein teustcher perg. Kffbr. in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget de dato 16. 9.bris Anno 1674, Dabeÿ gebunden dreÿ alte perg. Kauffbrieff.
It. ein Häußlein mit allen seinen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten allhier im grünen bruch einseit neben Peter Bäst dem hueffschmid anderseit neben Jacob Binder dem Kieffer hinten auf das Allmend stoßend gelegen, davon gehen Jährl. 15 ß d bodenzinß der Statt Straßburg Pfenningthurn, Sonsten freÿ Ledig eigen und durch Vielgedachte der Statt Straßburg geschwohren Werckleuthe æstimirt per 45 lb. Deßhalben vorhanden ein teutscher perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhang. Cancelleÿ Contract Insigel bekräfftiget de dato 12. Xbris Anno 1678. mit altem Lit. F. und Nis 5 et 7
It. ein Häußlein mit deßen hoffstatt auch allen übrigen deßen gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, zugehörden und gerechtigkeiten allhier im grünen bruch gelegen zum halben dach genand einseit neben Hannß Jacob Diemar dem Steinmetzen anderseit neben Matthis Schmid hinten auf H. Abraham Heÿdel den Garthner stoßend, (…) gewürdiget vor 87 lb, Hierüber sagt ein teutscher perg. Kffbr. in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget datirt den 6. feb. Anno 1696
It. zweÿ Häußer unter einem dach mit Ihren hoffstätten und zugehörigen Rechten gemeinen Schiedwänden inm grünen Bruch hinter dem Cronenburger Zollhauß einseit neben Hannß Georg Hoffmann anderseit neben Hannß Augner hinten auf Peter Müller den Seÿler stoßend gelegen, (…) taxirt umb 85 lb, Darüber Vorhanden ein teutscher perg. Kffbr. mit der Statt Straßbg. anhang. Cancelleÿ Contract Ins. verwahret datirt den 15. maÿ Anno 1673, Dabeÿ gebunden ein Ammaÿster bescheid vom 27. junÿ Anno 1666, Ferner ein alter perg. Kffbr. mit der gemeind Marlenheim Insiegel so abgerißen bekräfftiget de dato 3. feb. Anno 1611.
It. ein Häußlein und Hoffstatt mit deßen zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen in dem Leÿmengäßlein einseit neben einem hauß dem Spithal gehörig anderseit neben Andres Widenmann hinden auf gedachten Spithals behaußung stoßend, (…) angeschlagen für 80 lb. Hierüber meldte en teutscher perg. Kffbr. mit der Statt Straßb. Cancelleÿ Contract Stub Insigel corroborirt datirt den 8. Martÿ Anno 1680, dabeÿ ferner 2. perg. Kffbr. mit gemeltem Insigel bekräfftiget de datis 6. Martÿ Anno 1677 et 23. Aprilis Anno 1678
It. eine behaußung und hoffstatt mit Ihren Zugehörden Rechten und gerechtigkeiten gelegen dahier in der Vorstatt Krautenau beÿ der hohen bruck ist ein Eck ane dem Allmend anderseit neben Hannß Georg Stollen dem Gartner, durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe taxirt pro 400 lb. Darüber sagt ein teutscher perg. Kffbr. mit der Cancelleÿ Contract Ins. corroborirt datirt den 23. 9.bris Anno 1675, Dabeÿ noch dreÿ alte perg. Kffbr.
Wÿdemb und Respective Fidei Commiss Guth, So Herr Johann Gottfried Zeÿß der Herr Sohn und Erbs von Weÿl. Herrn Florian Zeÿßen geweßenen Wohlbestelltem Capitaine Obersten Wacht Meister und Major der Statt Straßburg Längst seel. ad dies vitæ zu genießen hat. Es hat Erst Ehren ernannte Herr Florian Zeÿß gewesener Wohlbestellter Capitaine Oberster Wacht Meister und Major der Statt Straßburg längst weÿl. in seinem den 19. Augusti Anno 1629 vor Weÿl. H. Not. Andrea Kauffmann auch ängst seel. (…) auffgerichteten Testamento nuncupativo§.pho 12.mo seines bruders Weÿl. Lorentz Zeÿßen geweßenen Paßmentirers und burgers in Straßburg seel. hinterlaßene Zween Söhne Nahmentlich David Zeÿßen und Peter Philipp Zeÿßen, welche sich aber damahlen in Kriegs wesen aufhielten (..) zu Erben instituirt und eingesetzt (…) und wann niemand mehr Zeÿßischen Stammens und Nahmens Vorhanden (…) als dann zum halben theil dem Mehrern Hospital und denen armen Schuelern zu St Wilhelm zur übrigen helffte Erblich anheim fallen sollen
Abzug gegenwärtigen Inventarium gehörig, Sa. hausraths 293, Sa. Wein und Lährer Vaß 18, Sa. Silbergeschirr 119, Sa. goldener Ring, Ketten, Peerlein und dergleichen Geschmeids 176, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2360, Sa. Eigenthums ane häußern 1797, Sa. Gülth von liegenden güthern gefallend 82, Sa. Schulden 101, Summa summarum 4649 lb – Schulden 1702 lb, Detrahendo verbleibt 2946 – Beschluß summa, Conclusio finalis dem Stalltax nach 4946 lb
– Abschatzung dem 10. februarÿ 1734, Auff begehren Weilandt der viel Ehr und tugend sammen frauen Seitzin geb. Stößerin Seel. hinder Laßene Erben ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg auff dem roßmarck gelegen, Einseits Neben der Gnädigen frauen von Böckell anderseits Neben Herrn Bottwein dem Satler hinden auff Herrn rathherrn Graffen stoßent, welche behaußung Stuben Cammeren Kuchen hauß Ehren hinder gebäu worinnen ein Kuchen Stübell und Cammern, Hoff und Hofltz Cammer getrembter Keller sambt aller gerechtig Keidt (…) vor und umb 2500 Gulten.
Der 2.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg in der schiltzgaßen gelegen, einseits Neben H. Eckell dem gartÿ ander seits Neben Herrn Juncker E.E. Kleinen rahts beÿsitzer hinden auff eine behaußung so H. Volmar dem scharffrichter gehörich stoßent, welche behaußung 2. Stuben 2. Cammeren hauß Ehren worinen der herdt und waßer Stein soltaten cammer Höffell und Kleiner gewölbter Kellerlein und holtz Schopff sambt aller gerechtig Keidt, vor und umb 300 Gulten.
Der 3.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg auff dem XIII. Graben gelegen, einseits Neben einen Stiffts hauß so zu St: Marx gehörich anderseits Neben Andreaß roßenbergers wittib hinden auff die Statt Mauer stoßent, welche behaußung Stuben hauß Ehren worinen der herdt und waßer Stein oben dar auff 2. cammern sambt aller gerechtig Keidt, vor und umb 175 Gulten.
Der 4.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg auff dem XIII. Graben gelegen, einseits Neben die Bëgtoltischen Erben anderseits an ein Hauß dem Statt Pfenigthurn zu gehörich hinden auff die Statt Mauer stoßent, welche behaußung 2. Stüblein, 2. Cämmerlein under dem tach eine darvon die soltaten Cammer 2. hauß Ehren worinen der herdt und waßerstein sambt aller gerechtig Keidt, vor und umb 180 Gulten.
Der 5.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg auff dem XIII. Graben gelegen, einseits an die Storischen Erben anderseits an Herrn Notarius brackenhoffer hinden auff die Statt Mauer stoßent, welche behaußung 2. Stuben, 2. hauß Ehren worinen der herdt und waßer Stein soltaten Cammer under tem dach sambt aller gerechtig Keidt, vor und umb 175 Gulten.
Der 6.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg ihm grünen bruch gelegen, daß batzen hauß genant ein seits Neben dem Wirtzhauß zum Gekrönten König genant ander seits Neben jackob Pëst dem hoffschmidt genandt gehörich, ander seits und vornen auff Herrn Allment stoßent in welche behaußung 2. stuben, 2. hauß Ehren worinen der herdt und waßerstein sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschworne werckleüth sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wird vor und umb Ein Hundert und Vünffzig Gulten.
Der 7.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg gelegen, ihm grünen bruch zum halben tach genant Ein seits Neben Pauluß Heitell gartner ander seits Neben Frantz Përsch dem Maurer welche behaußung Stuben, Cammer ein Klein hauß Ehren worinen der herdt und waßer stein sambt aller gerechtig Keidt, vor und umb 150 Gulten.
Der 8.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg ihm grünen bruch gelegen zum halben tach genant, ein seits Neben Jackob Ilig taglöhner ander seits Neben Herrn Tittoß Erben hinden auff Pauluß heitell stoßent welche behaußung Stuben Cemmeren Hauß Ehren worinen der herdt und waßerstein sambt aller gerechtig Keidt, vor und umb 175 Gulten.
Der 9.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg hinder dem Cronenburger Zollhauß gelegen, ein Seits Neben Jossept Kaltner dem Maurer ander seits Neben Hannß Jörg Lillig dem Pflästerer hinden auff hannß Peter Müller tag löhner stoßent welche behaußung Stuben Cammeren Hauß Ehren dar inen der herdt und waßerstein sambt aller gerechtig Keidt, vor und umb 170 Gulten.
Der 10.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg in dem Leimmen gäßlein gelegen, ein seits an die Kossarischen Erben ander seits Neben Martin burckhardt dem schumacher hinden auff obgetachte Cossarischen Erben stoßent welche behaußung ein Stuben Hauß Ehren worinen der herdt und waßerstein, 2. Cammern under tem tach sambt aller gerechtig Keidt, vor und umb 160 Gulten.
Der 11.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg in der über zwerchen Gaß gelegen gegen der Neuen Casern, ein seits Neben Herrn XV.n Von Stöcken ander seits Neben Jackob schußler dem seiller hinden N: N: dem schifffmann stoßent welche behaußung 2. Stuben 2. Kammern worunder Einer die soltaten Kammer mit tillen under schlagen Hauß Ehren worinen der herdt und waßerstein sambt aller gerechtig Keidt, vor und umb 225 Gulten.
Der 12.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg beÿ der hëchten brucken, in der hechten gaßen beÿm Naren brunen gelegen, Ein Eck: ein seits Neben der frau Hubana Beiona ander seits Neben Johannes weinsticher garteman Stoßent welche behaußung Stuben Cammern Kuchen Hauß worinen die stëgen sein, Soltaten Cammer sambt aller gerechtig Keidt, vor und umb 800 Gulten [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer. Werckmeister deß Zimmerhofs, Johann Peter Pflug wërck Meister des Mauer hoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 800 florins (400 livres) sur un total de 10 800 florins
1734, Livres de la Taille (VII 1177), f° 314
(Weinsticher F. N° 6240) Weÿl. Fr. Magdalenæ Salome gebohrner Stöeßerin auch Weÿl. H. Johann David Zeÿßen J. V. Lti Haagmeister und burger alhier Wittiber Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. fin. Inv. ist Fol. 170. 4949. 6. 1., darzu gelegt das Fol. 177. für Zweiffelhafft eingetragene Capital weilen nur einige Zinnße darvon außstehen th. 225., Summa 5171 lb 6 ß 1 d
Hingegen seind Wieder abzuziehen die nicht genoßene in computum gebrachte activa th. folio 149, 101 lb, Compensando restirt 5070 lb 6 ß 1 d, die machen 10.100 fl. Verstallte 9300. fl, zu wenig 800 fl.
Warvon der Nachtrag gerechet wird auff Sechs Jahr in duplo à 2 lb 8 ß macht 14. lb 5 ß
Und auff Vier Jahr in simplo à 1 lb 4 ß, 4 lb 16 ß
Extat das Stallgeltt pro 1733, 13 lb 19 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 5 lb 7 ß 6 s – Summa 38 lb 12 ß 6 s
Aus bitten haben die Herren dreÿ den Nachtrag auf die helffte moderirt gehet alßo ab 9 lb 10 ß – restiret 29 lb 6 ß
dt. 21° Aprilis 1734.

L’héritier Jean Geoffroi Zeiss vend plusieurs petites maisons au Fossé des Treize et au Marais Vert au voiturier Pierre Besson et à sa femme Anne Marie Kostmann.

1737 (9.12.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 830-v
H. Johann Gottfried Zeÿß vormahliger Lieutenant au regiment d’appelgrün Infanterie
in gegensein Peter Besson des Fuhrmanns und Annæ Mariæ geb. Kostmännin
hernach beschriebene dreÿ auff der waßersuppgaß oder auff dem alten dreÿzehen graben und zweÿ im grünen Bruch gelegene häußer und hoffstätt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten,
deren das Erstere auff ged. Waßersuppgaß einseit neben des Stiffts zu St Marx hauß anderseit neben Andreas Rößinger des hänffers wittib hinten auff die statt maur – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 5 ane bodenzinß
das zweÿte eben daselbst einseit neben H. Not. Johann Brackenhoffer anderseit neben Johann Jacob Schrapp dem glaßer ehevögtl. weiß hinten auff ged. Stattgraben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 5 ß ane bodenzinß,
das dritte auch allda einseit neben einem gemeiner statt gehörigen hauß anderseit neben weÿl. H. Johann Bechtold Schaffners zur Carthauß erben hinten auff bedüttene Stattmaur – davon gibt man erwehnten pfenningthurn 1 lb ane bodenzinß,
das vierde im grünen Bruch einseit ist ein eck an einem Allmend gäßel anderseit neben Frantz Dietsch des gastgebers zum gecrönten könig erben hinten auffs Allmend – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 15 ß ane bodenzinß,
das fünffte und letste aber in gedachtem grünen Bruch einseit neben Paul Heÿdel dem g.u.w. anderseit neben Frantz Joseph Betsch den Mauer hinten auff ged. Heÿdels gartten – als von sein des verkäufers eltern ererbt – um 500 pfund

Fils d’un manant de Strasbourg, Pierre Besson épouse en 1722 Anne Marie Kostmann sans avoir passé de contrat de mariage (voir la déclaration à l’inventaire ci-dessous). Il devient bourgeois par sa femme huit mois plus tard en s’inscrivant à la tribu des jardiniers au Faubourg de Pierre
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 51)
Hodie 22 Novembris anni 1722 (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti sunt honestus adolescens Petrus Besson civis argentinensisis Claudii Besson et Catharinæ Springerin conjugum filius et virtuosa Anna Maria Kostmanin defuncti Joannis Kostman et annæ Margarithæ Simonin conjugum (…) signum sponsi x, signum sponsæ x (i 29)

1723, 4° Livre de bourgeoisie f° 895
Peter Besson d. fuhrmann weÿl. claude Besson gewes: schirmers allhier hinterlaß: Sohn Von hier geb. erhalt das burgerrecht von seiner ehefr. Anna Maria weÿl. Johann diebold Kostmanns gewes. b. undt garthenmanns hinterlaß. dochter umb die tertz des alt. burger schillings, will beÿ E: E: Zunfft d: garthner in d: Steinstraß dienen. Jur. d. 12. ten Julÿ 1723.

Anne Marie Kostmann meurt en 1748 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé au Faubourg de Pierre. La masse propre au veuf s’élève à 8 livres, celle des héritiers à 4 livres. L’actif de la communauté s’élève à 952 livres, le passif à 699 livres

1748 (29.8.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1146) n° 572
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Annä Mariä Besson gebohrener Kostmännin des Ehrsam und bescheidenen Peter Besson, Fuhrmanns und burgers allhier zu Straßburg geweßener haußfrauen nunmehr seeliger Verlaßenschafft auffgerichtet in A° 1748. – nach ihrem Dienstags den 9.ten Aprilis instehenden 1748.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes Ansuchen, Erfordern und begehren sein des hinterbliebenen Wittibers wie auch des Ehrsam und bescheidenen Johann David Bruders Garthenmanns und burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Georg Besson der 20. Jahr alt und Mariæ Evæ Besson die 15. Jahr auf sich hat, beeder der Verstorbenen seeligen mit Ihme deri Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßene Erben inventirt und ersucht – So beschehen Straßburg Donnerstag den 29.ten Augusti Anno 1748.

Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Als ich der Notarius gleich beÿ dem anfang der inventur dem hinterbliebenen Wr. gefragt, Ob Er mit seiner nunmehro Verstorbenen Ehefr. seel. eine Eheberedung auffgerichtet habe, gab Er nicht allein mit nein andwort, sondern sorgte auch daß das wenig zusammen gebrachte Vermögen nicht mehr in natura Vorhanden seÿe, außer sein geerbtes Vätterl. sechste theil ane der behaußung derowegen dißer Zufolg hießiger observantz Ihme Vor ohnverändert zu zuschreiben, alles übrige aber mit außnahl der abgeleibten seel. erlaßene Kleÿdung und weißen gezeugs (…) denen Kk. und Erben Voraußweiße accordirt Vor ein gemein Verändert und Theilbar guthzuhalten ist (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft zum theil gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane Häußeren (W.) der sechßte theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung nebens Gebäuden Hoff Hoffstatt Scheür, Stallung und bronnen zu Straßburg dero Vorstatt Steinstraß (…)
(T.) Nemblich 2/6.te theil oder eine tertz Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung zu Straßburg dero Vorstatt Steinstraß (…)
(T.) i. Häußlein und hoffstatt ane der Waßersuppgaß oder auf dem alten XIII. graben (…)
(T.) i. Häußlein mit deßen begriffen daselbst gelegen (…)
(T.) Und dann i. Häußlein mit deßen Gebäuen und begriffen auch weiten Rechten und Gerechtigkeiten allhier im grünen bruch 1.s 1. eck ane I. Allmend gäßlein, 2.s neben Frantz Dietsch gewesenen würth Zum gecrönten König Erben hinten auf das Allmend stoßend gelegen wovon jährl. der Statt Pfenningthurn 15 ß an bodenzinß zu reichen seind.
Nechstgedachte Vier häußlein seind beneben einem anderwärtigen auch in dem grünen bruch gelegenen häußlein außweißlich eines den 9.ten Xbris 1737. in allhies. C. C. Stb. Verfertigten und mit dero anhang. Ins. bestärckten Kffbr. Von H. Johann Gottfried Zeiß dem jetzigen Statt richter allhier erkaufft worden pro 500. lb, In deme aber Von dem einen seithero wieder Verkaufften häußlein im grünen bruch erlößet worden 75. lb, So wäre Vor die Vier noch vorhandene dem Ankauff nach Zu berechnen so auch in Erwegung sie sambtlich baufällig seind und ohnerachtet der Wr solches nicht mehr darab zu erlößen Verhoffet, hiemit geschiehet 425. lb, die besagte bodenzinß sammenthafft antreffende 4 lb 5 ß d Zu doppeltem Capital gerechnet anlangend 170. lb. Abgezogen restiren außzuwerffen 255 lb
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. des Ws unverändert Vermögen, Sa. einer behaußung 91 – Schulden 83, Nach deren Abzug 8 lb
Dießemnach wird auch derer Erben ohnverändert guth beschrieben, Sa. Kleÿdung 4
Endlich folgt auch das gemein, Verändert und theilbar guth, Sa. haußraths 16, Sa. Pferdt s. deren Geschirr 37, Sa. hew, habern und Strohe 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 375, Sa. Eigenthum ane häußern 438, Sa. Activ Schulden 83, Summa summarum 952 lb – Schulden 699, Nach deren Abzug 252 lb – Stall Summ 266 lb

Pierre Besson meurt en 1775 sans laisser de biens comme en atteste la déclaration devant notaire par ses deux enfants.
1775 (21. 7.br), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1221) n° 1860
Vor mir (…) persönlich erschienen Georg Besson der Fuhrmann so beÿ E. E. Zunfft der ga. St. Str. Zünfftig und Frau Maria Eva geborner Besson, Frantz Chardon des Gastgebers u. Postmeisters auch brs. zu Marlenheim hiesiger herrschafft Ehefrau, unter deßen autorisation, anzeigend wie daß deren eheleiblicher Vater nunmehro weiland Peter Besson ebenmäßiger Fuhrmann u. br. alhier beÿ E.E. Zunfft der Gartner ane Steinstraß Zünfftig war, Montags den 4. Septembris dieses 1775.gsten Jahrs von dießer Welt seelig verstorben, da nun dieselbe eine allhier Verburgerte Person gewesen und die ordnung erforderte, daß derselben Verlaßenschafft ordnung mäsig inventirt, æstimirt und beschrieben werde, so haben Sie beede Bessonische Geschwisterde welche der Verstorbene selig als deßen mit längst weiland Fraun Anna Maria geb. Kostmännin seiner verstorbenen Ehefraun selig ehelich erziehlte beede Kinder ab intestato Zu Erben verlaßen (…) versichert, daß deren Vater selig ihnen bereits vor etlichen Jahren sein samtliches wenige vermögen abgetretten und auf deßen absterben auser etwas geringer Kleidung und weißem Gezeug so mit einander zu bestreitung der Leichenkösten hinreichtend gewesen nicht das geringste weder an beweg noch unbeweglichen Güthern hinterlaßen habe – Straßburg Donnerstags den 21. 7.bris 1775.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Pierre Besson à vendre une petite maison au Marais Vert au manant Laurent Stumhoffer (ici Stubenhoffer)

1753, Conseillers et XXI 1753 (1 R 236)
Peter Besang der burger erhaltet erlaubnuß sein heüßlein ane Lorentz Stuberhoffer den schirmer Verkauffen Zu dörffen und dispensation Von dem augenschein. 28.
(p. 28) Montag deb 5. Februarÿ 1753. – Pastorius pro Roemer n: Peter Besang des burgers und Fuhrmanns der bitt E: G: unterthänig ihme gnadig Zuerlauben sein alhier im bruch am halben dach gelegenes Hüßlein ane Lorentz Stubenhoffer den schirmer und maurers gesellen umb 200 fl. verkauffen Zu dörffen, er der Verkauffer leidet die Verschreibungs der Käuffer aber die andere unkösten und bittet zugleich umb gnädige dispensation Vom augenschein
Christmann n: gedachten Lorentz Stubenhoffer der bittet E: G: unterth. umb gnädige erlaubnuß besagtes haußlein umb ermelten preiß Kauffen zu dörffen und dispensation vom augenschein. Erkandt, wird beeden Imploranten mit gebettener erlaubnuß respective also Verkauffen und Kauffen Zu dörfen dispensando Von dem augenschein Jedoch unter dießem anhang willfahrt, daß der Kauff in Mer Hhen Cantzleÿ Contractstube in gegenwarth der hierzu ernannter Hhen Deputirten solle verschrieben und von denselben gemeiner Statt dißfalls versirendes interesse bestermaßen beobachtet Werden.
Depp. H. XXI. Zaepffel, H. rathh. Lauth.

Le voiturier Pierre Besson vend la maison chargée d’une rente foncière de 15 sols au maçon manant Laurent Stumhoffer

1753 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 627 n° 52-v
Peter Beson der fuhrmann [unterzeichnet] +
in gegensein Lorentz Stumhoffer des schirmers und maurers und Barbaræ geb. Heÿdeckerin /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI, [unterzeichnet] +
ein häußlein samt deßen Zugehörden und rechten, im grünen bruch einseit ist ein eck an einem allmend gäßel anderseit neben dem hauß zum gecrönten könig hinten auf das allmend – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 15 ß ane bodenzinß – als ein am 9. Decembris 1737, erkaufftes guth – um 100 pfund

Originaire de Hebendorf dans le diocèse de Wurtzbourg en Franconie, Laurent Stumhoffer épouse en 1745 Barbe Heydecker, fille du manant strasbourgeois Jacques Heydecker, sans passer de contrat de mariage (voir la déclaration à l’inventaire ci-dessous)
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 274)
eâdem die 7. januarii anni supra 1743 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti honestus adolescens Laurentius Stumhoffer, oriundus ex Happendorff in franconiâ diœcesis herbipolensis à tribus annis commorans in parochiâ ad Stum petrum seniorem hujatis, et pudica virgo Barbara Heydeckerin pié defunctorum Jacobi heydecker inquilini hujatis dum viveret et cæmentarii ac Elisabethæ Wagnerin legitimorm conjugum filia parochiana nostra (…) signum sponsi x, signum sponsæ x

Laurent Stumhoffer hypothèque la maison au profit d’Amélie Heydel veuve Huck

1774 (6.1.), Chambre des Contrats, vol. 648 n° 7
Lorentz Stumhoffer der schirmer und steinhauer
in gegensein Fr. Ameliæ geb. Heÿdelin verwittibte Huckin – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, ein häußlein samt zugehörden im Grünen bruch, einseit ist ein eck ane dem Allmend gäßlein anderseit neben der zum gekrönten könig genannte behausung, hinten auf ein Allmend gäßlein – davon gibt man d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 15 ß

Barbe Heidecker meurt en 1775 en délaissant trois fils. La maison est estimée d’après son prix d’achat, soit 100 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 5 livres. L’actif de la succession s’élève à 134 livres, le passif à 105 livres

1775 (15.9.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1462) n° 264
Inventarium über Weiland Frauen Barbaræ Stumhofferin geborner Heidekerin, Lorenz Stumhoffer, des Maurer Gesellen und Schirmers alhier zu Straßburg gewesener Ehefraun Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1775 – nach ihrem den 7. Augusti dieses 1775.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlich verlaßen hat. (…) So geschehen alhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 15.den Septembris 1775.
Die Verstorbene hat ab intestato zu ihren Universal Erben hinterlaßen 1. Joseph Stumhoffer, den Steinhauer Gesellen und burger alhier, 2. Hanns Georg Stumhoffer, den ebenmäßigen Steinhauer Gesellen und burger alhier, und 3. Peter Stumhoffer den ledigen Steinhauer Gesellen, so majorennis und unter dem Löbl. teutschen Infanterie Regiment Royal Suede würcklich in diensten stehet. Alle dreÿ der Verstorbenen mit Eingangs gedachtem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte Söhne und ab intestato Zu gleichen theilen nachgelaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane dem grünen bruch gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 3-v) Eigenthum ane einer behausung. (T.) Nemlich ein Häußlein samt deßen begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, gelegen alhier Zu Straßburg im sogenannten grünen bruch einseit ist ein Ek an einem Allmend: Gäßel anderseit neben dem Haus zum gekrönten König genannt und hinten auf das Allmend stoßend, wovon man jährlich auf Michaelis löblicher Stadt Pfenning Thurn 15 ß ane bodenzinß zu reichen schuldig, sonsten aber ist diese behausung auser den darauf haftenden und unter den Passivis befindlichen 100. lb freÿ ledig und eigen, auch so wie dieselbe erkaufet, hier ohne Præjudiz ausgeworfen worden vor 100 lb. Über obgedachtes Häuslein samt Zugehörden besagt eine in alhiesiger C.C. Stub passirte und auf Papier gefertigte Kauff: Verschreibung de dato 5. Februarÿ 1753.
Series rubricarum hujus Inventarii. Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Wie der hinterbliebene Wittiber auf das an ihn beschehene anfragen declarirte, so hätte derselbe mit seiner nun verstorbene Ehefrauen Zur Zeit angetrettener Ehe weder eine Eheberedung errichtet, noch ihr beeder seits damals beseßenes Vermögen, so nur in einigen geringen haußräthlichen Effecten bestanden seÿe, Inventiren laßen Man hat deswegen aus Mangel eines schriftlichen Documents die um: und ane der Verstorbenen Leib gehörig geweßte Kleidung und weisen Gezeug angesehen des Wittibers die seinige ohninventirt behält, denen Erben vor unverändert zugezeichnet, das übrige Vermögen aber unter einer Massa als theilbar beschrieben
Der Erben unverändert Vermögen, Kleidung 5 lb.
Diesemnach wird auch die übrige vorhandene Activ: Massa und Zwar nach obig eingetragenem Bericht als theilbar beschrieben, hausrath 32 lb, Silbers 1 lb, behausung 100 lb, Summa summarum 134 lb – Schulden 105 lb, Nach deren Abzug 28 lb

Laurent Stumhoffer se remarie en 1776 avec Dorothée Straub veuve de Mathias Caspar, de Saverne
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 57)
Hodie 15 Januarÿ 1776 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Laurentius Stumhoffer cæmentarius hujas, Barbaræ Heÿdeckerin Parochia nostra defunctæ viduus superstes Parochianus Noster et Dorothea Straub Rissdissa oriunda, Mathiæ Caspar olim Dominÿ regii custodis, tabernis alsaticis defuncta vidua superstes a Biennis ultimo ratione domicilÿ Parochiana Nostra (…) signum sponsi x, signum sponsæ x (i 32)

Laurent Stumhoffer meurt en 1781 en délaissant ses enfants en premières noces. La masse propre à la veuve est de 29 livres, celle des héritiers de 3 livres. L’actif de la communauté s’élève à 22 livres et le passif à 13 livres.
1781 (8.8.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1473) n° 742
Inventarium über Lorenz Stummhoffer, des abgelebten Maurer Gesellen und Schirmers alhier zu Straßburg Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1781. – nach seinem den 30.ten Julii 1781. beschehenen ableben hier zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlassenschafft so wol auf Ansuchen Dorotheä gebohrner Straubin, der hinterbliebenen diesortigen Wittib, beiständlich Johann Christian Reibel, des Amlung-Machers und burgers allhier, als auch der beden nach diesem Eingang besagten Söhne und Erben inventirt – So geschenen alhier Zu Straßburg auf Mittwoch den achten Augusti Anno 1781.
Der Abgelebte hat ab intestato zu deßen einigen Erben hinterlassen benandlich 1.mo Weiland Joseph Stummhoffer, gewesenen Steinhauer-Gesellen und burgers alhier mit Anna Maria geborner Feßlerin deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugt und nachgelaßene zwei Kinder als a) Anna Maria, so ohngefehr 8 jahr alt, und b) Catharina, so ohngefehr 6 Jahr am Leben, deren geordnet: und geschworner Vogt ist Johann Michael Hügel der fripier und burger alhier, welcher in dieser Qualitæt solcher Inventur persönlich beigewohnt seiner Curanden Interesse besorget, 2.do Johann Georg Stummhoffer, den Steinhauer-Gesellen und burger dahier, hiebei Zugegen, So dann 3. Johann Peter Stummhoffer, den ebenmäßigen Steinhauer-Gesellen und burger alhier, hiebei anwesend, Alle des Abgelebten und Zwar bede leztere in erster Ehe mit längst weiland Barbara geborner Heidekerin erzeugte Söhne, erstere aber dessen verstorbenen Sohns nachgelaßene Kinder und ab intestato zu drei gleichen Stammtheilen verlassene Erben.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem grünen Bruch gelegenen und hieher nicht gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt.
Schulden aus der Verlaßenschafft zu bezahlend. Item Hn Kolb dem Banquier und burger dahier ane Hauszins seit Mariæ Verkündigung bis Michaelis 1781. vor ein halb jahr, 6 lb 5
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Wie die hinterbliebene Wittib auf beschehenes Anfragen declarirte, so seÿe zwischen ihro und deroselben abgelebten Ehemann zur Zeit angetretener Ehe keine Eheberedung auffgerichtet, von dem abgelebten aber das vorher eingetragene Codicill errichtet worden, Da nun weder eine Eheberedung noch ein Inventarium über bederseits in den Ehestand gebrachtes Vermögen vorhanden, wornach man sich bei gegenwärtiger Inventur hätte richten können, so hat man die von dem Abgelebten verlaßene um: und ane dessen Leib gebürtig geweste Kleidung und weisen gezeug statt der in die Ehe gebrachten, beneben deßen übrigen in dem Ehestand gebracht und dermalen annoch in natura vorhandenem Vermögen denen Erben vor unverändert Zugeschrieben, der wittib hingegen ihre dermalen habende Kleidung und weisen Gezeug ohninventirt eigenthümlich Verlaßen (…)
(f° 5-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia des von dem Abgelebten vor H. Laquiante Notario Regio alhie und 5. Zeugen den 4. Augusti 1776. errichteten Codicilli nuncupativi
Der hinterbliebenen Wittib unveränderten Guths, Sa. hausraths 28, Sa. Silbers 9 ß, Summa summarum 29 lb
Diesemnach wird auch der Erben unverändert Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 25, Sa. Silbers 1, Summa summarum 27 lb – Schuld 31 lb, In Vergleichung 3 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. Hausraths 4, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 2, Sa. Schulden 12, Summa summarum 22 lb – Schulden 13 lb, Deducendo verbleibt 8 lb
Und weil vermög des in alhiesiger C. C. Stub den 9.ten Septembr. 1780 passirten Acte, der Abgelebte die ihme vor unverändert zuständig geweste behausung und Zugehörden Eingangs gedachtem Johann Peter Stummhoffer deßen Sohn auf Rechnung in Zukunft zu gewarten habenden Erbs für die summ von 400 fl. cedirt und überlassen, anbei bedungen daß diese Cession Schillings Summ durch ihn den Sohn in die vätterliche Verlaßenschafft einzuschiesen, derselbe aber seinen Antheil daran wieder zu beziehen berechtiget, in zwischen in Kraft solcher Übergab dem abgelebten järlich 15 fl. abzuführen schuldig seÿn solle, so ist dieser Cessions-Schilling durch ihn Johann Peter Stummhoffer hier in die vätterliche Massam zu conferiren mit 200 lb.
[Joint] Verkauff und Erlös-Register, den 13. aug. 1781 [unterzeichnet] Zimmer
Copia Codicilli nuncupativi. Ce jourd’hui 2 aoust 1776 (…) est comparu en personne Laurent Stummhoffer maçon Demeurant aud. Strasbourg sain d’Esprit Jugement memoire et entendement même de corps

Laurent Stumhoffer cède sa maison à son fils Jean Pierre Stumhoffer en avancement d’hoirie.

1780 (9.9.), Chambre des Contrats, vol. 654 n° 360-v
Lorentz Stumhoffer der maurer gesell und schirms verwandte
in gegensein Johann Peter Stumhoffer des steinhauers seines leiblichen sohns, in zukunfft zu gewarten habenden erbs
eine kleine behausung, bronnen und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Grünen bruch, einseit neben dem gekrönten könig anderseit neben Antoni Conrad dem tagner hinten auf ein allmend gäßlein – d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 15 sch. ane bodenzinß – die er vatter dem sohn in der Eheberedung um solche nach seinem tod in besitz zu nehmen – um 400 gulden

Jean Pierre Stumhoffer fait dresser un état de sa fortune pour accéder à la bourgeoisie
1777 (18.2.), Not. Dinckel (J. Frédéric, 8 Not 1) n° 22
Designatio desjenigen Vermögens welches Johann Peter Stumhoffer, lediger Maurer und Steinhauer Lorentz Stumhoffers des auch Maurers und Steinhauers auch Schirms Verwanthe allhier mit Weÿland Maria Barbara gebohrner Heÿdeckerin seiner gewesenen erstern Ehefrauen seeligen ehelich erzeugter Sohn dermahlen eigenthümlich besitzet und mir unterschriebenem Notario, weilen er beÿ einem hochlöbl. Magistrat um das burgerrecht unterthänig einzukommen vorhabens (…) vorgewießen
Silber 9, activ schuld 79 It. hat ged. Lorentz Stumhoffer versprochen 100, in baarem Currenten 84, Summa 273 lb

Marie Elisabeth Schupper de Wasselonne fait dresser un état de sa fortune
1777 (3.2.), Not. Dinckel (J. Frédéric, 8 Not 1) n° 21
Designatio dererjenigen Effecten und Mobilien, welche Jungfrau Maria Elisabetha Schupperin die ledige von Waßlenheim Straßburger Herrschafft gebürtig dermahlen eigenthümlichen besitzet und mir unterschriebenem Notario, weilen Sie beÿ einem hochlöbl. Magistrat um das burgerrecht unterthänig einzukommen vorhabens (…) vorgewießen
Haußrath 23, Silber 1, activ schuld 156, in baarem Geld 87, Summa 267 lb

Jean Pierre Stumhoffer épouse en décembre 1777 Elisabeth Schupper de Wasselonne
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 75)
Hodie 25 Februarÿ Anni 1777 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti Joannes Petrus Stumhoffer, Laurentÿ Stumhoffer tutelaris et cæmentarÿ huiatis et defunctæ Barbaræ Heÿdecker in vita conjugum filius Legitimus solutus et minorennis, Legionis pedestris Roÿal Suede dicta miles dimissus, ratone juris et facti parochianus noster et Lapicida, et Elisabetha Schupper ex Wasslenheim diœcesis huius oriundua Georgii Schupper et Evæ Wartin filia legitima, à sex mensibus ultimis ratione domicilÿ ad St Laurentium huius urbis Parochiana (signé) Stumhoffer signum sponsæ x (i 41)

Jean Pierre Stumhoffer et Marie Elisabeth Schupp de Wasselonne deviennent bourgeois : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1777, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 171
Johann Peter Stumhoffer der Maurer und Steinhauer von hier und deßen Ehefrau Maria Elisabeth gebohrne Schuppin von Waßlenheim erhalten beede das burgerrecht, der Ehemann umb den alten burger schilling, die Ehefrau aber wohl verhaltens wegen gratis, wollen dienen beÿ E. E. Zunfft der Maurer. Jur. et promis. den 5. May 1777.

(VI 286 bis, p. 475) Maurer 10 & 11 – 17 April 1777
Joh: Peter Stumhoffer, der ledige Maurer u: Steinhauer gesell, Von, hier gebürtig, Lorentz Stumhoffer des Steinhauer gesellen und schirmers alhier Ehelicher Sohn, u. Seine brauth Maria Elisabetha genant schupperin, Georg N. N. deß Meßhändlers mit Eva Wartin aus erster Ehe erzielte tochter, implorant erweiset durch vorgelegt. schein Seine Ehrliche geburth, und daß Sie beede der Cath: Relig. Zugethan die erforderliche Statt Stall Caut. geleistet, und das Zunfft recht beÿ E. E. Zunfft der Maurer Vertröstet worden, daß erforderliche Vermögen hatt jmplorant lauth seiner designation von H. Notario Dinckel errichtet, bestehender seiner gültigen obligation u. baarem gelt, die Suma von 273. lb 5 ß et uxor 500 fl. baar Vorgewiesen worüber beede als Ihr Wahres Eigenthum mit handtreu bekräfftiget, wie auch 141. fl. beim b. Protocol deponirt, jmploranten bitten E. G. unterthänig dem Sponso um den a. b. schilling in rucksicht, weilen dessen Eltern Seit Anno 38. Ihre schirm gebühr bis dato richtig abgeführt, Wie Solches Von dem Hn schirm actuario bescheiniget Wird, Et uxor Wohl Verhaltens Wegen gratis daß b. rechts Zu Vertrösten angesehen dieselbe 7. Jahr, ohn unterbrochen beÿ H. Bernhard dem handelsmann u. b. alhier getreu und fleisig erwiesen lauth Vorgelegtem Attetstatum in genugsamer affirmation.
Recepti ambo der Sponsus um den A. B. sch. et uxor gratis.

La tribu des Maçons remet en février 1777 une promesse d’admission à Jean Pierre Stumhoffer qui devient tributaire en juillet
1777 (19.2.), Protocole de la tribu des Maçons (XI 240) f° 343
(p. 343) Mittwochs den 19.den Februarii. – Zunfftschein
Johann Peter Stumhoffer, ledigem Maurer: und Steinhauer gesellen, Lorentz Stumhoffers, des auch Maurer: und Steinhauer auch Schirms Verwanthen alhier Zu Straßburg mit weiland Maria Barbara Stumhofferin gebohrner Heÿdeckerin, seiner gewesenen erstern Ehefrau seeligen ehelich erzeugtem Sohn, wurde auf befehl S. T. Herrn XV. Gangolf, dieser Ehrsamen Zunft hochgebietender Herr Rathherr, gegenwärtiger Schein mit getheilt, daß wofern in hießiger Hoch Edler Magistrat derselben vorderistens als burger wird recipirt haben, Er auch beÿ diesseitiger Ehrsamen Zunft als Zünftiger auf und angenommen werden solle.

(p. 354) Dienstag den 1.ten Julii – Neu Zünfftiger
Johann Peter Stumhoffer, Maurer: und Steinhauer gesell und hießiger Schirmers sohn, producirt Cantzleÿ und Stallschein vom 5.ten May jüngst, kraft deren Er in das hießige burgerrecht aufgenommen worden, bittet daher ihn auch als einen Leibzünfftig beÿ dieser Ehrsamen Zunft auf: und anzunehmen
Erkannt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt (dt. Zunfftrecht 2 lb 11 ß, Pfgthrn 1 lb, Einschrbgeb. 4 ß, Fdlghs 1 ß)

Elisabeth Schupper meurt en 1795 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 800 livres tournois. La masse propre au veuf s’élève à 700 livres, celle des héritiers à 305 livres. L’actif de la communauté s’élève à 709 livres, le passif à 1 266 livres

1795 (27 prairial 3), Strasbourg 4 (21), Not. Roessel n° 328
Inventarium und beschreibung all derjenigen Haab Nahrung und Güthere, so weiland die b. Maria Elisabetha Stumhoffer gebohrne Schupper, des b. Joh: Peter Stumhoffer, Maurers und Inwohners alh. Zu Strasb. im Leben geweste Ehefrau, nach ihrem d. 3.ten Nivose im dritten Jahr der republick, aus dieser Welt genommenen tödlichen hientritt, hie zeitlichen verlaßen hat, welche Verlaßenschaft, auf Ansuchen des hinterbliebenen Wittibers Vorgedacht und Joh: Georg Stummhoffer ebenmäßigen Maurers alhier als der defunctæ, mit gemeldt dero Wittiber ehelich erzeugt und hinterlaßenen einigen tochter und Erbin Namentlich Dorothea Stummhoffer, 18 Jahr alt, gerichtlich constituirten curatoris ane heutig hernach gemeltem dato inventirt und ersucht

Des Wittibers activ-maß, so ihm vermög Ehe Contracts vom 3. febr. 1777 durch Not. Joh: Friderich Dinckel passirt als ohnverändert gehörig, bestehet in folgendem
Nemlich ein Häuslein, bronnen u. hoffstatt mit all deßen übrigen rechten und Zugehörden stehend alhier Zu Straßb. ane dem grünen bruch beim halben dach, und mit N° 85 bezeichnet, einseit neben dem b. Karth, handelsmann alh. ux. noê gehörigen Wirthshaus, anderseit neben anton Conrad des tagners Erben, vornen und hinten auf allmend stoßend æstimirt und angeschlagen pro 800 liv, Als um welchem Preis der Wittiber dieses häuslein in vorallegirten Ehe Contract und nach gehends hiesiger Contractstb. den 9. Sept. 1780. von Vater* cessions Eigenthumbs, verschrieben erhalten hat
gesamte activ mass 900, Es ist aber derselbe schuldig seines bruders weÿl. Joseph Stumhoffers alh. hinterl. KK. wegen obgemelter überkommenen behaußung beÿ vätterlichen Erb- und Verlaßenschafft regulirten maßen 200, Deducendo bestehet des Wittibers ohnv. activ mass annoch in 700 liv.
der Tochter und Erbin maß 535 fl, schuldig 230, Nach deren Abzug 305
die gemein verändert und theilbare Maß 709 liv., schulden 1266, Compensando 557 liv.
Enregistrement de Strasbourg, acp 34 F° 65 du 28 prairial 3

Jean Pierre Stumhoffer se remarie en 1795 avec Gertrude Knab veuve de Louis Hesslé, native de Lupstein : acte de mariage, contrat passé ultérieurement
Mariage, Strasbourg (n° 587 f° 145)
Cejourd’hui 10° Thermidor l’an III de la République française une et indivisible (…) Jean Pierre Stumhoffer, âgé de 42 ans, tailleur de pierres né et domicilié en cette commune, fils de feu Laurent Stumhoffer, tailleur de pierres, et de feüe Barbe Heÿdecker, Veuf d’Elisabethe Schupper, de l’autre part Gertrude Knab, agée de 38 ans, couturière, domiciliée en cette Commune depuis 18 ans, native de Lupstein District d’Haguenau Département du Bas-Rhin fille de feu Michel Knab Vacher au dit lieu, et de feuë Gertrude Lott, veuve de Louis Hesslé, tisserand (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 6 février 1752 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 24 novembre 1757 (…) l’acte de décès de Louis Hesslé époux en premières noces de la future, portant qu’il est mort en cette commune le 8 vendémiaire dernier (signé) Johan Peter Stummhoffer, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 151)

1795 (17 therm. 3), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer n° 89
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Johann Peter Stummhoffer, Maurer allhier wohnhaft und mit ihme
Frau Gertruda Stummhoffer gebohrne Knab deßen Ehefrau von ihme hierzu insonderheit autorisirt und weiter noch verbeÿstandet mit dem burger Johann Georg Knab tagner allhier ihrem bruder
den 16. thermidor Nachmittags im dritten Jahr der Fränckischen ohntheilbaren Republick [unterzeichnet] Johann Peter Stummhoffer, Frau Gertruda Stumhoffer geb. Knab Handzeichen
Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 91-v du 17 ther. 3 (revenu industriel 150)

Le luthérien Louis Hesselé originaire de Lauben en Souabe épouse en 1791 Gertrude Knab
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. 139)
Hodie 2. mensis Maji anno 1791, duabus cum dispensatione unius proclamationibus in hac Ecclesia publice factis et in Templo Sancti Thomæ lutheranorum (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Ludovicum Hessele filius minorennis Joannes Georgii Hessele et defunctæ Barbaræ Zelter conjugum ex Lauben in Suabia oriundus confessionis Augustanæ in professione Textor et gertruda Knab oriunda ex Parochia de lubstein prope Colmariam filia majorennis defunctorum Michaelis Knab olim conjugum ratione domicili parochiana nostra, adfuerunt testes Petrus Knab civis hic vulgo Cartier parochianus noster (…) (signé) Ludwig hößle, signum sponsæ x (i 80)

Gertrude Knab fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 490 livres
1792 (3.7.), Strasbourg 2 (1), Not. Mayer, enregistré n° 315
Inventarium über allderjenigen mobilien und Effecten, so Frau Gertruda geborne Knab, Ludwig Hößle des Weebers und Citoyen dahier in die Ehe gebracht, Solch alles würde auf ihro der Ehefrauen Ansuchen und begehren unter beÿstand obengedacht ihres Ehemanns heute Zu End gemeltem dato ordnungsmäßig inventirt und ersucht
Sa. Hausrath 261, baarschafft 200, Summa summarum 490 lb

Jean Pierre Stumhoffer meurt en 1812 après avoir institué sa veuve légataire universelle de ses biens

1812 (2.9.), Strasbourg 8 (4), Not. Roessel n° 838
Inventaire de la succession de Jean Pierre Stumhoffer tailleur de pierres décédé le 10 août dernier – à la requête de Gertrude Knab la veuve, légataire universelle suivant testament reçu par le notaire soussigné le 19 mai courant – mariés sans contrat de mariage
une petite vieille maison avec puits appartenances et dépendances sise en cette ville marais verd n° 85, d’un côté le jardinier Sauser, d’autre Weber journalier devant et derrière le communal, occupée par par le défunt, estimée à 720 fr – propriété constatée par une vente passée à la Chambre des Contrats le 9 septembre 1780
meubles 76 fr, garde robe 25 fr ; ensemble 821 fr, passif 674 fr, reste 122 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 107-v du 7.9.

Gertrude Knab institue sa sœur Madeleine Knab veuve Walter légataire d’un logement

1823 (8.3.), Strasbourg 8 (36), Me Roessel n° 8987
Testament – Gertrude Knab veuve de Pierre Stummhoffer tailleur de pierres en la demeure au Marais Verd n° 85 dans un appartement aux mansardes (décédée le 29 courant)
sa sœur Madeleine Walter née Knab
une habitation viagère et gratuite dans ma maison au Marais Vert n° 85
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 65-v du 30.12.

Madeleine Knab épouse en 1802 Antoine Walter, originaire de Wilwisheim
Mariage, Strasbourg (n° 462)
Du 16° jour du mois de Messidor l’an X de la République française. Acte de mariage d’Antoine Walter âgé de 52 ans, ex sergent de la 99° demi-brigade, domicilié de droit à Wilvisheim, Département du Bas-rhin, né à Ringeldorf, Département susdit le 14 janvier 1750 fils légitime de feu Jean Walter berger audit Wilvisheim et de feuë Eve Loth, Et de Madeleine Knab, agée de 41 ans, domiciliée en cette ville depuis 20 ans, née à Lupstein Département susdit le 28 mai 1761, fille légitime de feu Michel Knab berger audit lieu, et de feuë Madeleine Creutzmeyer (…) en présence de Jean George Knab, agé de 39 ans, journalier, frère de l’épouse (…) Jean Pierre Stumhoffer, agé de 50 ans, tailleur de pierres, beau frère de l’épouse (signé) antoni walter, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 239)

La maison revient après la mort de Madeleine Knab en 1824 à sa fille naturelle Madeleine Brigite Bild qui épouse en 1815 François Xavier Mathieu Walter, élevé à l’orphelinat

Mariage, Strasbourg (n° 491)
Acte de mariage, le 27 décembre 1815. François Xavier Mathieu Walter, majeur d’ans, né hors la mariage le 26 juillet 1784 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Garçon tailleur élevé à la maison des enfants trouvés de cette ville, déclaré fils de Nicolas Walter, dont la profession est inconnue, mais non reconnu, et de Marie Anne Steiner, et Madeleine Brigitte Bild, majeure d’ans, née hors le mariage le 10 avril 1789 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, déclarée fille de feu Jean Vendelin Bild, marqueur, mais non reconnu, et de Madeleine Knab, ci présente et consentante (signé) franz Xaver Made Walder, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 52)

Registre de population, cote 600 MW 31 p. 272, Marais verd N° 85 (i 425
Stumhoffer née Knab, Gertrude, 1771, Propriétaire, Veuve, Lubstein (à Strasbourg depuis) 1780 – décédée le 29 Xbre 1825
Walter née Knab, Madeleine, 1772, Veuve, Lubstein (à Strasbourg depuis) 1784 – id. fév. 1834
Walter, Xavier Mathieu, 1784, Tailleur, marié, Strasbourg
id. née Bild, Madeleine Brigitte, 1790, épouse Strasbourg – décédée le 23 août 1834
(…) Walter François Xavier, 1821, 25 juin – décédée le 27 janvier 1821 [sic]
id. Marie Madel: 18 sept. 1822
(…) Walder Xavier, 1824 31 Xbre – décédé le 31 Xbre 1824
(…) Walder Salomé 1833 fille de F.ois Xavier Mathieu Strasbourg – décédé le 22 août 1834

La maison est expropriée pour cause d’ulitité publique sur le tailleur François Xavier Mathieu Walter en 1843 pour établir le débarcadère du chemin de fer (voir le jugement intégral).

1843 (5.7.) Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 403 (2622)
62 – Tribunal Civil
Expropriation pour utilité publique au profit de l’Etat (…)
25. François Xavier Mathieu Walter tailleur demeurant à Strasbourg
d’une maison et dépendances sises en ladite ville marais vert n° 85 section N numéro 84



7, rue Gutenberg


Rue Gutenberg n° 7 – VII 419 (Blondel), P 736 puis section 13 parcelle 14 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Henri Othon Seib, 1865, maîtres d’œuvre Philippe Lauer et Auguste Schlagdenhauffen


Vue générale, portail (septembre 2015), travée centrale (juillet 2016)

La maison est l’une des quatre qui appartiennent aux frères Prechter entre la Grand rue et la rue des Serruriers. Le conseiller des princes de Hesse Darmstadt Bernard Frédéric Prechter vend en 1644 l’une des deux sises Grand rue au docteur en droit Marc Otto qui en acquerra une autre à l’arrière en 1652. Elle revient par héritage à Barbe Saladin, deuxième femme de Mathias Strohm, d’abord au service du roi de France puis des ducs de Wurtemberg à Montbéliard, puis à sa fille Marguerite Strohm qui épouse le marchand Jean Frédéric Würtz. La maison comprend en 1701 un bâtiment avant, un bâtiment arrière, une écurie, un escalier à vis, un grand caveau et un puits. Un litige s’élève en 1706 quant à la propriété d’une remise à planches avec le propriétaire de la maison à l’arrière. Après avoir appartenu au marchand François Henri Stædel, tributaire chez les Maçons (1712-1732), la maison revient à François Œsinger, greffier à la Chambre des Contrats relevé de ses fonctions en 1740 puis conseiller aulique des comtes de Linange Hardenbourg. Le mur entre la maison et le nouveau bâtiment que fait construire la tribu du Miroir est déclaré mitoyen en 1783. Nicolas Joseph Mathys passe en 1815 avec son voisin (actuel n° 9) un accord relatif à un soupirail.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 172, cour V (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à droite du repère (e) : portail central, six fenêtres groupées par deux à chaque étage, toiture sans lucarnes. La cour V montre l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le côté est (2-3-4-5) de la cour dont l’angle arrière est occupé par une tour d’escalier, le bâtiment arrière (5-6) et le côté ouest (1-6) de la cour. Tous les bâtiments ont deux étages.
La maison porte d’abord le n° 142 (1784-1857) puis le n° 7 de la Grand rue.


Vue vers 1910 (AMS, cote 1 Fi 26, n° 27) – Fenêtres à linteau sculpté, encadrement à volutes, garde-corps de fer forgé

Le fabricant de toiles cirées Jean Henri Otton Seib achète la maison en 1864, la fait démolir en grande partie et reconstruire l’année suivante par les architectes-entrepreneurs Philippe Lauer et Auguste Schlagdenhauffen en passant des accords avec ses voisins. Le revenu passe de 575 à 1113 francs. Le nouveau bâtiment a un rez-de-chaussée et trois étages surmontés d’un étage mansardé. Chaque étage a huit fenêtres, les deux du milieu sont parementées de grès et précédées de balcons à partir du deuxième étage. L’entrepreneur Hug pose les dernières sculptures en 1888. Un magasin se trouve de part et d’autre de la porte cochère, celui de droite est longtemps occupé par la chapellerie Meyer-Werner, celui de gauche par le chausseur René Hopp. Les deux devantures sont remplacées en 1950.


Balcon du deuxième étage (sept. 2019)

octobre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Bernard Frédéric Prechter, conseiller des princes de Hesse Darmstadt, et Ursule von Massbach
1644 v Marc Otto, docteur en droit, et (1637) Marguerite Saladin – luthériens
1680* h Mathias Strohm, conseiller aulique, et (v. 1651) Anne Marguerite Hoff puis (v. 1656) Barbe Saladin – luthériens
1701 h Jean Frédéric Würtz, marchand, et (1678) Marguerite Strohm – luthériens
1712 v François Henri Stædel, marchand, et (1705) Marie Salomé Fried – luthériens
1732 v François Œsinger, greffier à la Chambre des Contrats puis conseiller aulique, et (1718) Madeleine Dorothée Friderici – luthériens
h Maurice Hartmann de Pistoris, chef de brigade, et (1762), Madeleine Dorothée Œsinger – luthériens
1814 h Nicolas Joseph Mathys, fournisseur de l’armée puis directeur d’assurances, et (1798), Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris
1845 h Charles Louis Karth, négociant, et (1827) Louise Caroline Mathys
1864 v Jean Henri Otton Seib, fabricant de toiles cirées, et (1863) Marie Eugénie Ottmann
1868 v Edouard Schoellhammer, ingénieur en retraite, et (1862) Justine Lang
1887* v Charles Philippe Conrad, dentiste
1926* h Joseph Keller, avocat, et son épouse née Conrad

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 575 livres en 1701, 3 750 livres en 1712, 2 750 livres en 1758

(1765, Liste Blondel) VII 419, Sr Oesinger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Eßinger Wittib, 10 toises, 2 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 736, Mathis, Nicolas Joseph, directeur d’assurances mutuelles – maison, sol, cour – 5,5 ares

Locations

1793, Nicolas François Welter, vérificateur de l’enregistrement
1845, Charles Louis Karth, négociant (futur propriétaire)
1845, Charles Mayer, négociant
1847, Michel Aron, négociant
1850, société commerciale Blum frères (Isaac Blum, Michel Blum et Noé Blum)
1862, Philippe Jacques Himmler, fabricant de pipes
1868, M. Augis, marchand de nouveautés
1870, Frédéric Emile de Langenhagen, négociant, et (1861) Louise Salomé Huffel

Livres des communaux

1587, Livre des loyers communaux f° 203-v
Propriété des héritiers de Georges Wolff dit Schœnecker, la maison de commerce comprend vers la rue du Miroir un auvent de 34 pieds de long en saillie de 3 pied 2 pouces, une marche en pierre de 34 pieds de long en saillie de 3 pieds, la porte de cave horizontale a 10 pieds de long et avance de 3 pied 3 pouces, le propriétaire règle pour jouissance 18 sols 8 deniers

Jenseitt dem Steinen Brücklin
Weiland Herrn Georg Wolffen genandt Schöneckhers selligen Erben, haben daselbsten Vor Irem Gewerbhauß, Vnz ahne das Eckh Spiegelgaß, Oben ein Wettertach xxxiiij schu lang, Vnd iij schu ij Zoll herauß, Vnden ein besezten Tritt xxxiiij schu lang, vnd iij schu herauß, Ein ligende Kellerthüer x schu lang, Vnd iij schu iij Zoll herauß, Bessert für das Niessen xviij ß viij d.

Description de la maison

  • 1710 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, une écurie, un escalier à vis, un grand caveau, un puits, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3150 florins
  • 1712 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux caves voûtées, une écurie, un puits, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 7500 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, caves voûtées, magasin, puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 5500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 11 / 7
Pistoris
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 141 case 1

Mathias, Nicolas Joseph, Directeur de l’Assurance Mutuelle
Karth Charles Louis veuve née Mathis grande Rue 7 demeurant place Kleber 48, subst.on 1850

P 736, maison et cour, sol, Grande rue 7
Contenance : 5,50
Revenu total : 452,86 (450 et 2,86)
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie : 1849
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 46
fenêtres du 3° et au-dessus :
1849 – Mathis Nicolas Jh. f° 141, P 736, maison, revenu 125, agrandissement, achevée en 1846, imposable en 1849, imposée en 1849

P 736, maison
Revenu total : 577,86 (575 et 2,86)
Folio de provenance : N.C.
Folio de destination : agrandt.
Année d’entrée : 1849
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 73 / 58
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 479 case 2

Karth, Charles Louis, veuve née Mathis, Place Kléber 25, 1866
1866 Seib, Jean Henri Otton
1870 Schoellhammer Edouard négociant en retraite
1887/88, Conrad, Carl Philipp, Zahnkünstler

P 736, maison, sol, Grande rue 142
Contenance : 5,50
Revenu total : 577,86 (575 et 2,86)
Folio de provenance : (141)
Folio de destination : Démolition partielle 479
Année d’entrée :
Année de sortie : 1866
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 73
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 736, maison, sol, Grande rue 142
Contenance : 5,50
Revenu total : 1115,86 (1113 et 2,86)
Folio de provenance : 479 portion non démolie, aug.on de C.on de 1866
Folio de destination : Aug.on de C.on de 1866 – (Sol) Gb
Année d’entrée : 1866
Année de sortie : 1869
Ouvertures, portes cochères, charretières : (1)
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12 – 86 / 69 – (69)
fenêtres du 3° et au-dessus : 40 / 50 – (40)
1866, Augmentations – Seib Jean Henri Othon f° 479, P 736, Maison, revenu 54, Reste d’une maison démolie, achevée en 1863, imposable en 1866, imposée en 1866
1869 – Seib Jean Henri f° 479, P 736, Maison, revenu 1113, Aug.on de Const.on, achevée en 1866, imposable en 1869, imposée en 1869

Cadastre allemand, registre 29 p. 148 case 2

Parcelle, section 13, n° 14 – autrefois P 736.p
Canton : Langestraße N° 142
Désignation : Hf, Whs, e. n. a. T.
Contenance : 3,82 / 4,51
Revenu : 8000 – 9500
Remarques : 1926 aug. C. 3

(Propriétaire), compte 279
Conrad, Karl, Zahnartz
1904 Conrad Karl
1926, Keller Joseph avocat et son épouse née Conrad
(2290)

Cadastre allemand, registre 29 p. 148 case 3

Parcelle, section 13, n° 15 – autrefois P 736.p
Canton : Langestraße N° 142
Désignation : Hf, Whs, (Stockw.) e. n. a. T.
Contenance : Hf, 0,69, zu Parz. 14
Stockw. zu Parz. 10. [lange Straße 140]
Revenu : zu Parz. 14
Remarques : 1926 aug. C. 3

(Propriétaire), compte 757
Levy Isaak und Salomon
1926 Levy Simon et copropriétaires Levy Salomon
1936 Levy Paul et Levy Salomon
1950 Levy Simone et Mariette copropriétaires
(2662)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche p. 339

7
Pr. de Pistoris, Brigadier – Gentilhomme
Loc. Sahler, L.tié – Privilégié

Registres de population

(1795) 9° section, Grand Rue N° 7 (registre 600 MW 9) – légende

Louis Pistoris, 60, Officier Retiré, Strasb.
Marg: Dor. Oesinger, 54 epouse, id
Fréd.que Louise, Pistoris, 16, fille, id
Cath: Schoettel, 36, Servante, id
Ph: Jaques Sahler, 52, homme de lettres, id
Mie. Mad: Imlin, 48, epouse, id
Louis Sahler, 15, fils, id
Charles id., 15, fils, id
Sophie éléo.re id., 12, fille, id

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Lange Strasse (Seite 100)

(Haus Nr.) 142
Knaupp, Damenkonfektion u. Massgeschäft. 01 H 1
Meyer und Werner, Hutgeschäft. 0
Mirl, Pförtner. 0
Stahn, Zahnarzt. 2
Conrad, Rentner, E 3
Gatrio, Buchhalter. 4
Rapp, Spitalbeamter. H 1
Freÿ, Rentnerin. H 2
Lantz, Eisenb.-Hilfsbr. H 4
Vetter, Fuhrmann. H 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 804 W 158)

7, rue Gutenberg (dossier I, 1865-1981)

Les architectes-entrepreneurs Lauer et Schlagdenhauffen sont autorisés en juin 1865 à reconstruire pour le compte du propriétaire Seib un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie surmontés de mansardes. Le propriétaire Conrad charge en 1888 l’entrepreneur Hug de poser la sculpture qui manque et de peindre toute la façade.
Les magasins sont occupés par le fabricant de chapeaux Meyer-Werner (local de droite) et le marchand de chaussures Salomon Idstein. Le marchand de confection pour dames Jean Knaup exploite un atelier à l’étage (1908). Le local de gauche est celui du chausseur René Hopp (1941). Les deux devantures sont remplacées en 1950. Les Chaussures Hopp qui cessent leur activité en 1978 sont remplacés par un magasin de vêtements Benetton ; les premiers gérants font des travaux non autorisés puis cédent leur fonds en 1979.

Sommaire
  • 1865 (juin) – Les architectes-entrepreneurs Lauer et Schlagdenhauffen demandent au maire l’autorisation de reconstruire la façade de la maison Seib, sise au 142, Grand rue, et de poser une clôture provisoire. L’agent voyer écrit que la façade actuelle est alignée et qu’elle n’a pas d’encorbellement. Le nouveau bâtiment comprendra un rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie surmontés de mansardes. Sa hauteur sera inférieure à la hauteur maximale autorisée (16 mètres 25). Un trottoir longe les maisons.
  • 1866 (janvier) – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rehm soit autorisé au nom du propriétaire Seib à faire une prise pour environ cinq becs.
    1868 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Hoff soit autorisé au nom du propriétaire Schoellhammer à faire une prise pour environ cinq becs.
  • 1883 – A. Werner (140, Grand rue) demande l’autorisation de poser une enseigne à cinq mètres de hauteur et en saillie de 80 centimètres sur le bâtiment sis 142, Grand rue – Le Service d’architecture donne son autorisation
  • 1886 – Le maire demande à la société du gaz de réparer la bouche de gaz devant la chapellerie Werner – Réparations terminées, février
  • 1888 – L’entrepreneur Hug (25, rue du Faubourg blanc) demande au nom du propriétaire Conrad l’autorisation de poser la sculpture qui manque encore à la façade et de peindre toute la façade – Autorisation de ravaler la façade
  • 1892 – Le tailleur de manteaux pour dames G. Sahmer demande des explications après avoir reçu un avis de paiement pour son enseigne plate. Le maire répond que l’enseigne est imposable d’après le règlement du 30 novembre 1891 puisque sa saille est supérieure à 16 centimètres
  • 1901 – L’entrepreneur Hug (voir plus haut) demande l’autorisation de poser un échafaudage suspendu à la propriété Conrad au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – L’entrepreneur s’étonne que la ville lui demande de régler un droit. Le maire répond que le droit est lié à l’autorisation d’après l’ordonnance du 6 août 1900. L’entrepreneur fait remarquer que les travaux se montant à moins de 20 marks, il est dispensé de la taxe du papier timbré.
  • 1904 – Le maire constate que le chapelier Meyer a posé sans autorisation une lampe – Le fabricant de chapeaux Meyer-Werner déclare qu’il ne pensait pas devoir demander d’autorisation puisqu’il a confié les travaux à une entreprise – Demande – Autorisation
  • 1908 – Le marchand de confection pour dames Jean Knaup demande une autorisation parce qu’il emploie plus de 10 ouvriers – Plan de l’atelier annulé puis plan approuvé – Le nombre maximal d’ouvriers est de 18 à 20. – Le commissaire de police transmet la liste des conditions à respecter – Autorisation – Dossier classé, mars 1909
  • 1910 – L’entrepreneur Hug (voir plus haut) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant le n° 142. Le commissaire de police transmet au maire qui accorde l’autorisation
  • 1913 (janvier) – Le marchand de chaussures Salomon Idstein (26, Grand rue) demande l’autorisation de poser une enseigne plate au 142, Grand rue – Autorisation – Le fabricant d’enseignes sur verre Léopold Schillio dépose une demande – Maquette
    Il demande quelques jours plus tard l’autorisation de poser deux vitrines – Autorisation – Dessin
    1913 (février) – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – Dessin
    1914 – Le même demande l’autorisation de poser temporairement une banderole – Accord – L’objet a été retiré, mars 1914
  • 1918 – Rapport sur un feu de cheminée dans la maison Conrad, 142, Grand rue – La cheminée a été réparée, juillet
  • 1922 – L’entrepreneur Jean Heimburger demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Accord
  • Commission contre les logements insalubres. 1905, Propriétaire, Conrad demeurant sur place. Les logements sont bien tenus, les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1915. Rien à signaler
  • 1928 – La chapellerie Meyer-Werner demande l’autorisation de poser deux vitrines – Autorisation
  • 1928 – Plainte réitérée d’une locataire, Mme Wolfinsohn (émanations). Travaux terminés.
  • 1933 – Les frères Ott demandent au nom de la chapellerie Meyer-Werner l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation – Maquette
  • 1941 – Rapport sur un feu de cheminée – la Police du Bâtiment demande au propriétaire Joseph Keller de produire un certificat établi par le ramoneur agréé Guillaume Waltzinger (32, rue du Bain-aux-Plantes) – L’agent d’assurances Keller demande à la Police du Bâtiment de s’adresser elle-même au ramoneur – Rapport du ramoneur
    1941 – Le chef de l’administration civile en Alsace écrit à la Police du Bâtiment qu’il cesse d’administrer les immeubles sis 6, rue Lessing à Strasbourg et 9, rue principale à Schiltigheim
    1941 (novembre) – E. Schuster (7, rue de Geispolsheim au Neudorf) règle les droits pour avoir peint la façade
    1941 (juin) – La chausseur Hopp est autorisé à conserver deux vitrines posées sur la façade
  • 1945 – Certificat de sinistré. René Hopp, pour son local commercial en partie endommagé
    1949 – Joseph Keller demande que le service d’hygiène fasse un constat dans le logement au troisième étage qu’occupe Mlle Krebs qui a laissé se décomposer le corps de son père mort – La locataire est toujours absente – Le rapport établi en mai 1950 constate la malpropreté – La toiture a été réparée, mars 1951
  • 1950 – Les Chaussures Hopp demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Autorisation, prolongation
    1950 (septembre) – Les mêmes demandent l’autorisation de transformer la devanture en posant un socle en marbre, une devanture à cadre en chêne et une enseigne sur verre – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au projet de M. Grunler – Plan cadastral – Dessin de la devanture – Autorisation accordée aux Chaussures Hopp et au décorateur Grunler (28, rue Schweighæuser) – La transformation analogue au magasin voisin (chapellerie) est terminée, la réception finale a lieu en octobre 1950
    1950 (septembre) – Les mêmes demandent l’autorisation de poser une enseigne – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’enseigne est posée, novembre
  • 1950 – La chapellerie Meyer-Werner demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – Dessin de la devanture – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à l’enseigne que Marcel Meyer demande de poser – Autorisation – L’enseigne est posée, octobre
    1950 (septembre) – Les mêmes demandent l’autorisation de transformer la devanture en posant un socle en marbre, une devanture à cadre en chêne et une enseigne sur verre – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au projet de M. Grunler – Plan cadastral – Dessin de la devanture – Autorisation accordée à Meyer-Werner et au décorateur Grunler (28, rue Schweighæuser) – La transformation est terminée, la réception finale a lieu en octobre 1950
  • 1959 – Les Chaussures Hopp sont autorisées à poser une enseigne provisoire (drapeau publicitaire)
    1960 – Idem (drapeau publicitaire 60° anniversaire)
    1964 – idem
    1965 – Les Chaussures Hopp (Aux bonnes chaussures) demandent l’autorisation de poser une enseigne (Hopp) – Maquette – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1964 – Les constructions métalliques J. Gremmel et Compagnie (239, route de Schirmeck) demandent l’autorisation de transformer le magasin Hopp (remplacer la devanture, abaisser le sol de dix centimètres, poser une enseigne et une marquise) – M. Stœlger au nom des Chaussures Hopp dépose une demande de permis de construire – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Plan cadastral de situation, élévation, devanture Hopp (à gauche de la porte cochère) – La Division VIII émet un avis défavorable quant à la nouvelle devanture qui empiétera sur le trottoir dont la largeur est inférieure à deux mètres – Autorisation – Travaux terminés, les devantures ont une saillie de 14 à 17 centimètres
    1964 (juin) E. Seyler (13, quai des Bateliers) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Ravalement terminé, septembre
  • 1978 – Marguerite Baur informe la Police du Bâtiment que les Chaussures Hopp ont cessé leur activité
  • 1978 (septembre) – Nicolas Petrarca, gérant du magasin Benetton demande l’autorisation de poser une enseigne. Charles Lutz, propriétaire de l’immeuble, donne son accord – Dessin (local à gauche de la porte cochère) – La Police du Bâtiment constate que des travaux non autorisés sont en cours. Elle prend contact avec l’architecte Hugues Chalumeau. Les travaux en façade sont suspendus, les travaux intérieurs se poursuivent. – Les travaux sont achevés sans qu’ils aient été autorisés. La Police du Bâtiment (Fabrice Sauer) procède à un constat d’infraction. Le service du contentieux transmet le constat au procureur de la République. L’architecte des Bâtiments de France Etienne During témoigne qu’on lui a présenté un projet qui recevrait un avis défavorable de sa part
    1979 (février) – Rapport de police sur la transformation illicite du magasin Benetton. « La société Benetton ne conteste pas l’illégalité des travaux mais explique que les ouvriers avaient été commandés, qu’ils venaient d’Italie et qu’il n’était plus possible d’attendre une autorisation qui en fait ne poserait pas de problème quant à son obtention.&$&». Procès verbaux d’audition des témoins, Elisabeth Petrarca, Etienne During, Jean-Pierre Graff (surveillant des travaux à la Communauté Urbaine de Strasbourg), Hugues Chalumeau
    1979 (février) – Pilota sàrl (Benetton) dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Hugues Chalumeau (1, rue Sainte-Odile) pour modifier la devanture – Dessin, ancienne devanture Chaussures Hopp, nouvelle devanture (Benetton). L’auvent (marquise) est remplacé par un store, la corniche et les pilastres seront dégagés. Le maire et l’architecte des Bâtiments de France émettent un avis favorable – Le préfet accorde le permis de construire le 20 juin 1979
    1979 (mai) – Nicolas Petrarca (Pilota sàrl Benetton) informe le maire qu’il a vendu le magasin à la société IDE Diffusion, représentée par Maurizio Degli Esposti (siège social 2-6 rue Marengo à Paris I) le 4 avril 1979 et le prie d’imputer les droits au nouveau propriétaire. Le maire répond que cela est impossible puisque les autorisations sont au nom de la société Benetton
    1979 (août) – Les travaux sont en cours. L’auvent n’est pas encore enlevé, le caisson du store est plus grand que prévu. Le gérant du nouveau magasin n’a pas encore rectifié le store ni supprimé la marquise en mai 1980. La marquise a été enlevée, juin 1980. Le store est démonté par une entreprise italienne mais n’est pas remis en place (septembre 1981)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 939 W 479)

7, rue Gutenberg (dossier II, 1982-1996)

Le magasin Benetton fait poser deux stores en 1982. Il cesse son activité en 1993. Les Chaussures Hasley le remplacent. Le local de droite est occupé par Eric Men’s (1991) puis par les magasins André Fischer (enseignes Chapelier puis Catimini)

Sommaire
  • 1982 – L’atelier d’architecture Anselm-Attal demande au nom du magasin Benetton l’autorisation de poser deux stores – Photographies, échantillon du tissu – Dessin de la devanture – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire délivre l’autorisation – L’autorisation est périmée sans que l’objet ait été posé (janvier 1984)
  • 1989 – L’entreprise Rauscher (à Adamswiller) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique et à stationner un camion-grue pour poser des dalles
  • 1991 – Le magasin Eric Men’s et l’entreprise Litewka demandent l’autorisation de poser une enseigne – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1993 – Le maire autorise la société Kurtz S.A. et Benetton S.A. à procéder à une vente par liquidation pour cessation de commerce
  • 1993 – Mme Hoffmann (Chausures Hasley) est autorisée à modifier la devanture et à poser une enseigne lumineuse à double face – L’autorisation de poser des stores est périmée, octobre 1994
  • 1987 – Charles Lutz est autorisé à rénover la façade et les balcons
  • 1994 – La Police du Bâtiment constate qu’André Fischer, de Haguenau, a posé sans autorisation au magasin Le Chapelier une grille dont le caisson dépasse d’environ 25 centimètre la façade sans que l’objet puisse être régularisé
    1996 – André Fischer (Sàrl Boutiques Fischer) dépose une demande pour poser une devanture en bois mouluré (local à droite de la porte cochère)
    1996 – La Police du Bâtiment constate que le magasin Catimini a posé sans autorisation deux inscriptions sur la devanture, une enseigne perpendiculaire et deux enseignes sur lambrequin – Photographie (local à droite de la porte cochère) – Autorisation – Dessin de la devanture – Autorisation – Plan cadastral de situation – Le maire autorise les travaux (non opposition) – Travaux terminés, octobre 1996
    1996 – Rapport de la commission de sécurité (magasin Catimini, demandeur Sàrl Boutiques Fischer)

Relevé d’actes

La maison fait partie d’un ensemble de quatre propriétés contiguës qui appartiennent aux frères Prechter. La deuxième à partir de la rue du Miroir appartient dans les années 1630 à Bernard Frédéric Prechter. Il demande en 1639 qu’un capital que Jean Charles Prechter a placé à la Tour aux Deniers pour aider des apprentis soit attribué

1639, Conseillers et XXI (1 R 122)
Jr. Bernhard Friderich Brechter [Prechter]. 29 [entrichtung der gilter]. 54 [Capital]. 108. [Zinß]
(f° 54) Mittwoch den 24.ten Aprilis. – Mr Bullian Wegen Jr Bernhard Friderich Prechters prod. vnerdienstliches anrueffen vnd bieten, darin er bericht daß H. Stetm. Johann Carle Prechter ein Capital von 1000 fl. auff den Pfenningth. Zu auferziehung Jung. Handwercks leüth gewidmet, weilen er ein Jungen Zum Handwerck gethan vndt d. lehrgeld gefordert würt, alß bitt er Mgh. wolten befehl ertheilen daß der Zinß auf den Pfenningthurn gefolgt werde. Erk. auf d.thurn gewiesen.

(f° 108) Mittwoch den 24.ten Julÿ – Bernhard Friderich Prechter prod. Vnderdienstlich anbringen vmb Zinß vom Pfenningthurn. Erk. in betrachtung sonderbarer bewantnus dises begehrens sollen die herren dreÿ wie müglich helffen.

Les Quinze réduisent le droit de manance que doit Bernard Frédéric Prechter pour des raisons alléguées dans les pièces jointes à la demande
1640, Protocole des Quinze (2 R 64)
Jr. Bernhard Friderich Prechter. 120. 134 [umb Schirmbgelts moderation].
(f° 119-v) Sambst. den 9.ten Maÿ – Ward Ein Schreiben Jr Bernhard Friderich Prechter, einkomme, Verleßen, darin Er umb Schirmbgelts moderation bittet. Erkandt, Schirmbgerichts Herren v. Jr XV Mr. sollen die Sach bedencken.

(f° 134-v) Sambst. den 30.ten Maÿ – H. Schoner v.H. Baldner laßen Per me referiren, daß Sie Jr Bernhard Friedrich Prechters hieoben fol. 120. einkommene Missiv, sambt den beÿlaagen durchgangen, auch den Bericht deßwegen von E. E. Schirmbgericht v. die Designation, waß besagter Jr. nach denselb. schein für Schirmbgelt schuldig, erhebt, weil sich, nun befindet, d. Er von Jahren 1632. biß 1639. iii. lb 8 d per rest schuldig v. aber die ursachen begehrter moderation in allegirten beÿlagen v. etwaß erheblich, als Vermeinten, die herren Deputirte, doch vf ratification Mh. damit mann Ein mahl von dießem Jr. so sehr scrupulos kommen möchte, es solten Ihme gemelte iii lb 8 ß vff 100. Rd. doch zwischen hier vnd nechstkünttig Johannis Baptistæ mit baarem geld oder Pfenningthurns pensionen Zu bezalen, gn. moderirt v. dann auch sein Jährliches Schirmgelt d. 20. lb 16 ß vff 12. lb 10. ß gesetzt v. ein mehrer von Ihme nicht entrichtet werd.
Erkandt, Würd d. bedacht placidirt.
[in margine :] NB die Herren Schirmbrichter seind eod. durch herren Geÿern dieser Erkandnus advisirt worden.

Bernard Frédéric Prechter informe les Conseillers et les Vingt-et-Un que ses différends avec les héritiers Prechter ne sont pas réglés. Ils transmettent la demande au Sénat.
1641, Conseillers et XXI (1 R 124)
Bernhardt Friderich Prechter. 122.
(f° 122) Montag d. 27. Sept: – Bernhardt Friderich Prechter, bericht d. Er mit d. Prechterisch. Erben annoch In einer streitigkeit begriff. wegen der Prechterisch. behaußung.
Erk. Soll d. schreib. d. interessent. communicirt Werd. die streittigkeit beÿ E. E. Rath erörtert werden.

Bernard Frédéric Prechter, au service des princes de Hesse Darmstadt, manant à Strasbourg, et sa femme Ursule von Massbach vendent la maison au docteur en droit Marc Otto

1644 (6. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 493 n° 14
Erschienen der Wohl Edel- Gestrenge Bernhard Friderich Prechter Fürstl. Heßen: Darmstatt: Rhat von Hauß auß Schirms Verwanther Zu Straßburg und die Wohl Edel Viel tugendsame Fraw Ursula Prechterin gebohrne von Maßbach sein eheliche haußfraw, sich und ihre Erb. Zu Vorderst so viel gegenwärtigen Contractuum Emptionis Venditionis und darauß erwachßende Actiones brtrifft, dißer Statt Jurisdiction expressé undergebend
haben in gegensein deß Edel- hochgelehrten H Marci Otten dero Recht. Doctoris und dißer Statt Consiliarÿ & Advocati
eine quart deß Prechterisch. Hoffes, mit ihren treÿen hauptstöckhen, Stallung, hoffstätten, hoff, höfflin, und Zweÿen Kellern, auch allen andern deren Gebäwen, alhie in der Oberstraß. neben H Johann Friderich Wohlfahrt Fünff Zehenern ein: und anderseit neben dem also genannt. Linsenmeÿerisch. hauß Zum theil, theilß neben der Zunfftstuben Zum Spiegel hind. vff die ienige quart so der Jr: Verkäuffer selbst bewohnt, und sich in die Schloßergaß Zeucht, stoßend gelegen, welche beede quart hiernechst in gemeinen der Verkäuffer und deß Käuffers Cost. separirt werd. sollen – umb 400 Pfund

Les administrateurs de la fondation ottonienne (stipendium ottonianum, fondée par Marc Otto) cèdent à la veuve Marguerite Saladin au prix d’estimation de 3 500 livres les deux maisons que Marc Otto a achetées des héritiers Prechter et qu’il a en partie reconstruites

1677 (22. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 661-v
der Edel- from und Wohlweÿse Herr Johann Friderich Würtz deß beständigen Regiments der herren fünff Zehn alß Præfectus deß Ottischen stipendÿ, und im nahmen der gesambter herrn Præfectorum, welche aus ihren mittlen, Ihne herrn XV. Würtzen zu gegenwärtiger Verschreibung /:seiner anzeig nach:/ deputirt haben
in gegensein deß Edel- Vest- hochgelehrten Herrn Johann Ulrich Fridten Jcti. et Reipubl. Patriæ Syndici et Consiliarÿ, alß Curatoris der Edlen viel Ehr und tugendsamen frawen Margarethæ Ottin gebohrner Saladinin, weÿl. deß Edel- Vest- hochgelehrten herrn Marx Otto U.I.D. und dießer Statt geweßenen Advocati et Consiliarÿ Senj. nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, demnach ehren gedachter Herr P. Ott, in seinem uffgerichteten und per Mortem confirmirten Testamento, wie es nach deßen Zeitlichen hintritt mit seiner künfftigen Verlaßenschafft gehalten werden sollen heilsam und sehr wohl disponirt, Zumahlen der ietzmahligen fraw Wittibin, den Usum fructum seines gantzen Vermögens, und also mithin zwo tertzen ahne hernach beschriebenen Häußern /:dann der übrige dritte theil, wolhgedachter Ottischen fraw Wittibin weilen berührte häußer stante matrimonio resp. erkaufft und theils new erbawt worden, Vorhien eÿgenthümblich gehöre:/ wÿdumbs weiß Ihr lebtag ruhig zugenießen legirt, Und aber die Ottische fraw wittib, daß besagte zwen dritte theil Ihro auch eÿgenthümblich überlaßen worden, und also beÿde häußer, deroselben allein pleno Jure zustehen möchten Verlangt, Alß hetten wohl Ehren gedachte herren Præfecti sich Zusammen gethan, die Sach reifflich überlegt, beÿde Häußer 7000 fl. æstimirt und ein hellig geschloßen (…)
Zwen dritte theil dem stipendio für ohnvertheilt gebühren, ahne obgemelten häußern, höffen, hoffstätten und allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten und ligt daß Eine hauß in der Straßen, einseit neben hannß Peter Edel dem Stuckh: und glockhen: Gießer, anderseit neben herrn Johann Philipp Zeißolffen dem Jüngern, handelßmann,
daß andere ist in der Schloßer gaßen, einseit neben der Zunfft zum Spiegel anderseit neben weÿl. Herrn Johann Ludwig Zeißolffen deß handelßmanns nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, gelegen, und der übrige Ein dritte theil, oberwehnter maßen der Frawen Cessionariæ Zuständig – Vnd were dieße Cessio geschehen umb. 46.663 fl. – Act. 22. 7.br 1677

Après la mort de Marc Otto et de sa femme Marguerite Saladin, la maison revient à Mathias Strohm, conseiller des ducs de Wurtemberg Montbéliard, et à sa femme Barbe Saladin. Elle figure à l’inventaire dressé après sa mort en 1701. Les biens de Barbe Saladin reviennent au seul enfant qui lui survive, sa fille Marguerite Strohm qui épouse en 1678 le marchand Jean Frédéric Würtz.

Jean Frédéric Würtz, propriétaire de l’ancienne maison Otto vers la Grand rue, et le syndic royal Jean Christophe Güntzer, propriétaire de l’ancienne maison Otto vers la rue des Serruriers sont en litige au sujet d’une remise à planches. La belle-mère de Jean Christophe Güntzer fait une déposition à ce sujet. Elle déclare que ce n’est qu’après la mort de son mari que le docteur Braun (beau frère de Jean Frédéric Würtz) a fait état de prétensions sur le bâtiment.

1706 (20. 7.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43) N° 156
Declaration Welche S. T. Fr. Syndicus Güntzern wegen deß Zwischen H. Johann Christoph Güntzers und Hn Friderich Würtzen Rathh. zusammen stoßenden heußern gelegenen strittig Wellen Ställeleins gethan hatt. Actum Straßb. d. 20. 7.bris Anno 1706.
Auf Ansuchen deß Freÿ Hoch Edel gebohrnen Gestrengen und Hochgelehrten Herrn Johann Christoph Güntzers, U. J. Lti und Vornehmen Burgers alhier Zu Straßburg alß Welche mir bedutten, daß Er mit S: T: Herrn Johann Friderich Wurtzen E: E: Großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzern und Vornehmen handelßmann alhie, Wegen Ihrer zusammen stoßenden häußer und Zwar Vornehmblich Wegen eines Wellen ställeleins so Er herr Güntzer und Vor Ihme schon sein Hochge Ehrter Herr Vatter seelig in genuß und Besitz gehabt in process gerathen, aus das niemand beßere Wißenschafft habe, Welchergestalten ob berührtes streittiges stättelein schon Lange Zeit genoßen Worden, dann die Hoch Edel und Hoch tugendreiche Fr. Margaretha Güntzerin gebohrne Wencklerin seine Hochgeehrte Fraw Stieff Mutter so habe mich in gegenwarth hernach bemelder hierzu insonderheit requirirter beed. Gezeügen Zu erst hoch Ehrengemelter fr. Sÿndicusin Verfüget und Sie gebührend ersucht Sie Wolte so güthig sein und daßjenige Waß sie Von obberührtem streittigen plätzlein für guthe nachtricht Zugeben, Wußte es anjetzo Vor mir und denen beed. gezeugen Zu steur der Warheit declariren, deßen Sie sich Zuthun freündtwillig erbotten, sagte darauff daß alß annoch Vor der Zeit ahn Ihro Königl. Maÿesteth in Franckhreich die Statt Straßburg in Ihrem Schutz und gewalt genommen, und Sie eine Hochzeiterin mit Ihro Excelll entz dem H. Syndico Güntzern word. mit herrn H. Güntzers hauß gekommen, habe man Ihro gesagt daß das quæstionis ställelein zu sein H. Güntzers hauß gehöre, hätten auch so lang alß Sie in solchem hauß gewohnet solches genoßen (+ muß es anfängich Zu einem hü*ner hauß hernacher aber Zu einem Wellenhauß gebraucht), jedannoch erinnerte Sie sich, daß so balt Ihr herr seelig Zeitlichen Todtes verplichen, so habe gleich balden, weÿl. S. T. H. 13° Braun seelig in nahmen Fr. Strohmin nunmehr auch seelig prætention ahne berührtes ställelein gemacht dießes seÿe daßjenige Was Sie mit guthem gewißen davon sagen könnte.
Hievor geschriebene ding seind Verhandelt in der Königl. Statt Straßburg in gegenwarth H. Johann Leonhard Cottlers Schuhmachers Und burgers alhier Und Johann Bacheberlins Von Straßb. gebürtig mein Notarÿ scribenten, Welche sich neben vor hochedelerwehnter Fr. Syndicusin und mir Notario hiernechst Underschrieben

Marguerite Strohm meurt en 1709. La maison figure à l’inventaire dressé après sa mort.
Jean Frédéric Würtz meurt en 1711 en délaissant trois enfants dans sa maison Grand rue à l’arrière du poêle du Miroir. L’actif de la succession s’élève à 6 908 livres, le passif à 1 143 livres.

1711 (28. Xbris), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 91 et 92) n° 837
Inventarium und beschreibung aller d. jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland d. Wohl Edel, Hochachtbahr und Wohlweiße Hr Johann Friderich Würtz gewesener Vornehmer handelsmann und E.E. großen Raths alter auch E:E: kleinen Raths ane statt eines Constofflers jetzmahlig. Wohlverdienter beÿsitzer nunmehr seel., welcher den 17.ten Decembris dießes Monats tödlich verblichen, Zeitlich. verlaßen – dh. die Erb. selbst. deß gleich. Jungfraw Margaretham Stauffenbercherin Von Wing. gebürtig die dienst Magd wie auch Johann Christoph Weber den Knecht von Collmar gebürtig (…) geäugt und Gezeigt – So bescheh. den 28.t. Decembris Anno 1711.
Der abgelebte Herr Rathherr seel. hat zu seinen Erb. ab intestato salvis titulis Verlaßen 1. Fraw Johannam Margaretham Städelin gebohrne Wurtzin Hn Tobiæ Städels des älten E.E. Kleinen Raths alt. Wohlmeritirt. beÿsitzers Fr. Eheliebstin, 2. H. Daniel Würtzen, Vornehmen handelsmann und burgern alhier, 3. Frau Barbaram Stählinin gebohrne Würtzin, Hn Johann Martin Stählins Vornehmen Handelsmanns und burg. allhier Fr. Ehegattin, Alßo alle dreÿ des V.storbenen seel. mit auch Weÿlandt d. Edlen Viel Ehren u. Tugendbegabten Fr. Margaretha Würtzin gebohrner Strohmin seiner gewesenen Fr. Eheliebst. seel. ehelich erzeugte Hn Sohn und Fr. Töcht. auch ab intestato V. laßene Erb.

In einer allhier ane d. Lang. Straß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörig. behaußung ist befund. word. wie Volgt
Höltzen und Schreinwerckh – Auff d. Obn. bühn, In d. Cammer A ; Auff d. Trückeneÿ, In d. Wohnstub, In d. Stub Cammer, In d. Kuchen, Im Hauß öhren vor d. Wohnstub, Im nebens Stüblin, In d. großen Stub, In d. Magd Cammer, Auff d. Trückeneÿ, Im Eßig Gewölb
(f° 30-v) Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung sambt deren höffen, hoffstätten u. bronnen mit allen d. gebäuen begriffen weith. Recht. Zugehörd. u. Gerechtigkeit. geleg. in d. Statt Straßb. ane d. Lang. Straß eins. neb. Hn Joh: Philipp Zeÿßolffen dem Handelsmann, and.seit neb. Christoph Wannern dem Meßerschmidt Zum theil u. Zum theil neb. E.E. Zunfft Zum Spiegel Zunfftstub hind. auf Hn Andres Altenburg. dem Silberarbeiter u. burg. allh. stoßend, so freÿ ledig u. eig. und dh. (die) Werckmeister angeschlag. pro 3750. lb. Über dieße behaußung u. die ane Hn Alt.burg. Vorgedacht Verkauffte Güntzerische behaußung, warauff dieße behaußung und hoffstatt stoßet, besag. 5. unt.schiedene papÿrene Extractus in allhießig. Cancelleÿ Contractstuben gefertiget den d. eine so sich dißmahlen befund. datirt d. 6.t. Januarÿ anno 1644., d. and.e ist datirt d. 12.ten 9.bris Anno 1649, d. dritte den 23. Augusti Anno 1651. d. 4.te d. 29.ten Xbris Anno 1652. und dann d. 5.te d. 22.te 7.bris Anno 1677, welche letstere vier ab. sich dißmahlen nicht eräugnet, sond. beÿ E.E Kl. Rath weg. des daselbst mit Hn XV. Güntzern haben. Processus befindlich. sein werd. sonsten ab. ist Vorhanden j. pacquet schrifftliche Acta
(f° 31) Eigenthumb ane Matten im Willstätter bann geleg.
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. hausraths 280, Sa. Gewerbswahren 62, Sa. Chaise auch andern Schiff und geschirrs darzu gehörig 24, Sa. frucht 7, Sa. haw 4, Sa. Weins, brandenweins, Eßig und Lähr Vaß 145, Sa. Pferdt 75, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 165, Sa. Guldener Ring, Kett, Perlein und dergleichen Geschmeids 141, Sa. baarschafft 178, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1503, Sa. Gülth von liegenden güthern 160, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 3750, Sa. Eigenthumbs ane Matten im Willstätter bann geleg. 100, Sa. Schulden 309, Summa summarum 6908 lb, Sa. Schulden 1143 lb, In Vergleichung, Conclusio finalis Inventarÿ 5164 lb
Sa. Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 1769, Sa. ungiebiger Gülth von liegenden güthern 5, Sa. ungewiß, zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 6616 lb
(f° 42) Eigenthumb ane einer behaußung – Die behaußung sambt d.en höffen undt hoffstätten mit allen d.en gebäuen begriffen, weith. Recht. Zugehörd. u. Gerechtigkeit. in d. Statt Straßburg ane d. lang. Straß eins. neb. Hn Joh: Philipp Zeÿßolffen dem Handelsmann, and.seit zum theil neb. Christoph Wannern dem Meßerschmidt und Zum theil neb. E.E. Zunfft Zum Spiegel Zunfftstub. geleg. &&, wie solche in dem Invent. mit mehrerm beschrieb. ist d. 30. Aprilis Anno 1712 ane Hn Frantz Heinrich Städlen EE Groß. Raths amt. beÿsitzern crafft d. in allhießig. Ccontractstub. eodem die auffgerichtet v.schreibung vor freÿ ledig u. eig. verkaufft pro 4000 lb.
Abschatzung den 4.ten Maÿ 1712. Weÿlandt deß Ehrenhafften und bescheidenen Herrn Rathh: Johann Daniel Würtzen Kauffmanns seel. hinderlaßene Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Straßen gelegen, Einseit neben herrn Christoph Wanner dem Meßerschmitt, andereith neben herrn Zeißolff hinden auff herrn Altenburger dem Goldtschmitt stoßend. Welche behaußung Zweÿ Gewölbte Keller, Stallung, hoff: hoffstatt und Brunnen, Sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit, durch der Statt Straßburg geschwohrene Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird, Vor und umb. Sieben taußendt Und Fünff hundert Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohrne werckhleüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
(Joint) Laus Deo In Straßburg ao. 1706 Herr Rathh. Würtz Soll Wegen Maurer arbeit wie folgt, Anno 1706
den 26. aprill biß auf den 1. Maÿ hat i. gesell und i. Knecht 6. tag an der gemeinen Maur beÿ der Schumacher herberg gearbeitet, 6-
Vom 3. biß 6. Maÿ hat i. gesell und i. Knecht wieder an der gemeinen Maur gearbeitet, 4-
den 7. dito hat i. gesell und i. Knecht i. tag in de hauß neben der Schumacher herberg auff dem dach gearbeitet und das gesetz Verbeßert 1,
der zugeben 32. beseztstein 5 ß – Johann Jacob graßmann seel. Wittib
Zu danck bezahlt
(Joint) Laus Deo In Straßburg ao. 1706 Herr Rathh. Würtz Soll Wegen Maurer arbeit wie folgt, Anno 1706
den 16. febr. aht i. gesell ¼ tag das rohr am Waßerstein eingekidt, 1 ß 6
darzugeben 1 ln Kidt, 3 ß 4
den 16. Martÿ haben 2 gesellen undt i. Knecht i. tag einen Käpffer unter einen durch zug gelegt 1 lb 6
darzugeben einen steinern Käpffer 2 lb 5 (zusammen) 4 lb 5 ß 10 – Johann Jacob graßmann seel. Wittib
Zu danck bezahlt

Les héritiers Würtz vendent la maison à François Henri Stædel, marchand et assesseur au Grand Sénat

1712 (ut ante [30.4.]), Chambre des Contrats, vol. 585 n° 319
fr: Johanna Marg: geb. Würtzin beÿständlich H. Tobias Städels handelsmanns ihres mariti, Item hr Daniel Würtz handelsmann, Item fr: Barbara geb. Würtzin beÿständlich H. Joh. Martin Stähelin handelsmanns ihres mariti
H. Frantz Heinrich Städel handelsmanns und EE G. R. alten beÿsitzers
d. würtzische hauß zween höff hoffstatt brunnen mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Straß, einseit neben Joh: Philipp Zeÿsolph handelsmann anderseit neben Christoph Wanner messerschmidt theils neben der zunfft Stueb zuem Spiegel hinten auff Joh: altenburger silberarbeiters – um 4000 pfund (4000)

François Henri Stædel devient tributaire chez les Maçons en décembre 1705
1705, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 33-v) Freÿtags den 18.ten Decembris 1705 – Neu Zünfftiger
Hr Frantz Heinrich Städel, der handelsmann v. burgers alhier erscheinet v. prod. Stallschein vom 18.ten Xbris 1705. undersuchet E. E. Gericht Ihne vor einen Zünfftigen auf: und anzunehmen.
Erk: und gegen erlag der gebühr der j. lb 5 ß d willfahrt und angenomen (Zunfft1 lb 5 ß, Zunfftschr. v. büttel 4 ß, Summa 1 lb 9 ß

Il est élu échevin en 1706, devient en 1710 préposé aux communaux, entre au Petit Sénat en 1717, est nommé administrateur de la fondation Schenckbecher en 1741.
1706 Conseillers et XXI (1 R 189)
H. Frantz Heinrich Städel würdt Schöff beÿ den Maurern 250.
1708 XV (2 R 112)
2180 H Frantz Heinrich Städel wirdt vicarius beÿ der Brodschaw ane statt H Joh: Rudolph Stößers
1710 Conseillers et XXI (1 R 193)
Obere Allmendherren suchen an confirmation deß von ihnen erwöhlten Allmendherren herrn Frantz Heinrich Städels. 22.
1714 Conseillers et XXI (1 R 197)
Obere Allmendherren erwöhlen H Frantz Heinrich Städel Zum Obern Allmend herren. 8.
1717 Conseillers et XXI (1 R 200)
H. Frantz Heinrich Städel schwört auff die Kleinen Raths ordnung. 3.
1726 Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 12) n° 194
Frantz Heinrich Städels E.E. großen Raths jetzmahligen beÿsitzers
1741 XV (2 R 150)
368 Wahl eines Pflegers beÿ der Schenckbecherischen Stifftung, Frantz Heinrich Städel

Fils de sénateur, François Henri Stædel épouse en 1705 Marie Salomé Fried, fille du secrétaire des Quinze : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Edel, wohl Ehren Vest undt Großachtbahren Herrn Francisco Heinrico Städels dem ledigen handelsmann, des Edel Wohl Ehren Vest, hochachtbahren Herrn Tobiæ Städels, des ältern Vornehmen handelsmanns undt E.E. Hochweißen großen Raths allhier zu Straßburg alten Wohlverdienten beÿsitzers ehelich erziehltem Sohn alß dem herrn bräutigam ane einem, So dann der Edlen, Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Mariä Salomeä Fridin, Hoch Edel Vest und hochgelehrten Herrn Johann Ulrich Friden, des Geheimen beständigen Regiments der Herren Fünffzehen zu ermeltem Straßburg hochverdienten ältisten Secretarÿ ehelich erzeugter tochter alß der Jungfrawen Hochzeiterin – auff donnerstag den 20. tags des Monats Augustj im Jahr CHRISTI unßers einigen Erlößers und Seeligmachers Gebührt gezahlt 1705

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 158-v, n° 1732)
1705. Mittwoch den 2.t 7.mbr Seind nach 2 mähliger Proclamation ehl. copulirt worden, H. Frantz Heinrich Stätel, H. Tobia Stetels des ältern E.E. großen raths alter beÿsitzers und burgers allhier ehl. Sohn, und J. Maria Salome H Joh: Ulrich Frieden beÿ Löbl. Collegio der H. XV. obern Secretarÿ, und Hochverdienten Kirchenpfl. beÿ dieser unserer Kirch. ehel. tochter, [unterzeichnet] Frantz Heinrich Städel alß hochzeiter, Mari Salome Fridin als hochzeiterin, Johann Ullrich Frid als d. hochzeiterin Vatter, Tobias Städel der älter des hochzeiters Vatter (i 158)

Marie Salomé Frid fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison de ses parents quai des Bateliers
1705 (5. 8.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 72) n° 648
Inventarium über der Edlen Viel Ehren und tugendreichen Frauen Mariæ Salome Städelin gebohrner Fridin zu dem Edel, Wohlehren Vest und Großachtbaren herrn Frantz Heinrich Städel vornehmen burgern und handelsmann allhier zu Straßburg Ihrem Eheherrn in die Ehe gebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1705. – welche der ursachen allweilen in Ihr beeder den 20.t Augusti Anno 1705.mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 3.tio außdrucklichen abgeredt und verglichen worden, daß, was dieselbe aus Zeitlicher Nahrung einander in die Ehe zubringen und stehender Ihrer Ehe auff Ihr Jeedes Seithen und Linien hero, durch oder ohne testament, letste Willen, Legats: Donations: oder in andere dergleichen weiß ererben und überkommen werden (…), Welche Inventur geschehen allhier Zu Straßburg in beÿseÿn und persönlicher gegenwärtigkeit des Edlen, Wohl Ehren Vest, hochachtbaren und Wohlweißen herrn Tobiæ Städels des ältern Vornehmen handelsmanns und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers des Eheherrn geliebten Herrn Vatters ingleichem des hoch Edel Vest und hochgelehrten Herrn Johann Ulrich Friden des Geheimen beständigen Regiments der Herren XV. hochverdienten ältisten Secretarÿ, wie auch der hoch Edlen und hoch tugendgezierte, Frauen Margarethæ Fridin gebohrner Dietrichen der Ehefrauen Werthgeehrter Eltern, den 5. Octobris 1705, dießes Inventarium aber Von mir außgefertigtet worden, den 20.ten Maji Anno 1747. Johann Daniel Lang, Nots: publ. et Acad:

Haußräthliche mobilien, so die Ehefrau von Ihren hochgeehrten Eltern Zur Ehesteur mit bekommen und in die Ehe gebracht hat 111, baarschafft 150 , Völlige Ehesteur 261 lb
Dießem nach werden auch die übrige Rubricen und Effecten welche Sie Frau Städelin ohne die Ehesteur in die Ehe gebracht hat, beschrieben, Sa. haußraths 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 56, Goldene Halß Kett, Armband, Ring, Peerl und dergleichen Geschmeid 54, Summa summarum (-) – Haussteuren 609 lb
In einer allhier ane dem schiffleüthstaden gelegener Von der frauen vielgeliebten Eltern bewohnend. sogenandten Fridischen hiehero aber nicht gehörig. behaußung befund. word. wie volgt
Ane Haußrath Zu Barr in des herrn Sohns unveränderten behaußung in st Ulrichts Thal gelegen der boschische Reebhoff genanndt
Eigenthumb ane einer behaußung. Ein Behaußung in Zwo Wohnung. abgetheilt sampt einem Keller so zuvor ein Stallung gewesen cum appertinentÿs geleg. in der Statt Straßb. in der Kuppelgaß, wie soche in dem mütterlich. Inventario fol. 547. fac. 2.do et fol. 458. fac. j.ma beschrieben angeschlag. pro 375. lb Inhalt den Document. in dem Mütterlichen Inventario fol. 458. et 459. sub N° 149. registrirt

Assesseur au Grand Sénat, François Henri Stædel hypothèque la maison au profit de Marie Agathe Lamprecht, veuve de l’aubergiste Martin Fritsch

1724 (6.12.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 553-v
H. Frantz Heinrich Städel E.E. großen Raths alter beÿsitzer und handelsmann
in gegensein Fr. Mariæ Agathæ geb. Lamprechtin weÿl. H. Martin Fritsch gewesten Gastgebers zum Tieffen Keller hinterlaßenen wittib beÿständlich ihres geschwornen Curatoris H. Johann Roßet gastgebers zum gerttenfisch – schuldig seÿen 1500 gulden
hypothecirt, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß zweÿen höffen und dero hoffstätten mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Obern Straß, einseit neben H. Louis Chalons EE. kleinen Raths beÿsitzer anderseit neben weÿl. Christoph Wanner gewesten meßerschmidts hinterlassenen Erben zum theil theils E. E. Zunfft zur Spiegel hinten auff H. Andreas Altenburger dem Silberarbeiter

François Henri Stædel hypothèque la maison au profit de Jean Hammel, assesseur à la Chambre de police

1727 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 378
H. Frantz Heinrich Städel E.E. großen Raths alter beÿsitzer
in gegensein H. Johannes Hammel Löbl. Policeÿ Gerichts alten beÿsitzers – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß zweÿen höffen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten ahn der Obern straß, einseit neben H. Rathh. Louis Châlon anderseit neben weÿl. Christoph Wanner Meßerschmidt hinterlaßenen Erben zum theil theils E.E. Zunfft zum Spiegel hinten auff H. Johannes Altenburger den Silberarbeiter

François Henri Stædel et Marie Salomé Frid hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Walter, veuve du préposé à la taille Jean Frédéric Rosenzweig

1729 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 325
H. Frantz Heinrich Städel E.E. großen Raths alter beÿsitzer und Fr: Maria Salome geb. Fridin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Jacob Frid Med. Dris. und practici und ihres schwagers H. Johann Daniel Spielmann
Fr. Mariæ Magdalenæ Roßenzweigin geb. Walterin weÿl. H. Johann Friedrich Roßenzweig Stallmeisters und dreÿers der Statt Stalls wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Abraham Städel J.V. Lti. und Cancellariæ Commissarÿ – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behausung zu Barr (…)
weither in specie Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinder hauß zweÿen höffen und dero hoffstätten samt allen mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten in der obern straß einseit neben H. Louis Chalon handelsmann und Exsenator anderseit theils neben weÿl. Christoph Wanner Meßerschmidts Erben theils der Zunnft stub zum Spiegel hinten auff Andreas Altenburger den silberarbeiter

François Henri Stædel meurt en 1747 en délaissant quatre enfants dans la maison de l’horloger Klopffer rue des Serruriers. La masse propre à la veuve est de 2 445 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève 2 869 livres et le passif à 6 825 livres
1747 (29.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 90) n° 764
Inventarium über Weÿland S.T. herrn Frantz Heinrich Städels, E.E. großen Raths gewesten alten wohlmeritirten Assessoris, auch letßmaligen Inspectoris des allhießigen Umbgeldts nunmehr seeligen Verlaßenschafft – nach seinem den 2.n Aprilis jüngsthin beschehenen seeligen absterben, Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren S.T. Frauen Rathherrin Mariä Salome Städelin gebohrener Fridin, deßelben geweßter Frauen Eheliebstin und nunmaliger Wittib, mit Zuziehung S. T. Herrn Johann Heinrich Jahreißen, wohlbestellten Oberscheibers beÿ löblichem Stift Frauen haußes und burgers allhier auch verschiedener hochadelichen familien Schaffners ihres hierzu erbettenen herrn assistenten (…) durch Ester Wannerin die dienstmagd im hauß von bischweiler gebürtig (geäugt und gezeigt) – So beschehen zu Straßburg auf Montag den 29.en Maji et Sequentibus Anno 1747.
Des seelig Verstorbenen herrn Rathherrn Städels hier verlaßener Herrn Söhn und Frau Tochter seind folgende 1. S.T. Herr Frantz Heinrich Städel, J. U. Licentiatus und des geheimen beständigen Regiments derer Herren XV. allhier hochmeritirter Secretarius und vornehmer burger allhier, 2. S.T. Frau Margaretha Salome Schuchin gebohrne Städelin, S.T. Herrn Johann Conrad Schuchen, hochfürstl. Pfaltz Zweÿbrucken Birckenfeldischen Hochverordneter Raths Zu Bischweiler Frau Eheliebstin, 3. S.T. Herr Johann Jacob Städel, der hochfürstl. Pfaltz Zweÿbrücken Birckenfeldischen Greffe zu erstbesagtem Bischweiler beaÿdigter Substitutus oder Commis Greffier, 4. S.T. Herr Daniel Andreas Städel, hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischer wohlverdienter Land Commissarius derer beeder Ämbter Lichtenau und Willstätt auch Ambts Schultheiß zu besagtem Willstätt, Alle Vier des seeligen Herrn Rathherrn mit eingangs wohl ehrengeachter Frauen Maria Salome Städelin gebohrner Fridin ehelich erzeugte noch lebenden Herren Söhne und frau Tochter

In einer allhier zu Straßburg, ane der Schloßergaß gelegenen, herrn Klopffer dem Uhrenmacher zuständigen, Von dem Defuncti Lehnungs weiß bewohnten behaußung befunden worden, wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der mittlern Bühn, In den Haußöhren vor der Wohnstub, In der Nebensstub, Ind em Gang vor der Kuchen, In der Kuchen, Im Nebens Cämmerl. In dem Stübel auff dem Gang, In der Camin Kammer neben der Wohnstub, In der Wohnstub, Im Keller, Im untern haußöhren
(f° 20) Antheil ane Faßen zu Barr so der Frau Wittib ohnverändert
(f° 23) Antheil ane einem Reebhoff zu Barr (W.)
(f° 30-v) Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ durch meinem seeligen Vatter, weÿl. Notm. Joh: Reinhard Langen den 5. Octobris 1705. Vergriffen und durch mich Notm. den 20. Maji 1747. außgefertiget
(f° 48) Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Frau Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 51, Sa. Silbers 25, Sa. Goldener Ring 126, Sa. baarschafft 14, Sa. vorbedittener auf dem Reebhoff zu Barr 13, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Antheils ane einem Reebhoff zu Barr 225, Sa. Schuld 262, Sa. Ergäntzung (1900, wegzurechnen 113, verbleibt) 1786, Summa summarum 2556 lb, Passiva 110 lb, Per rest 2445 lb
Dießem nach wird auch die übrige Verlaßenschafft sie seÿe gleich in des seel. herrn Rathherrn ohnverändert oder in der theilbare Nahrung gehörig, anerwogen Keine Errungenschaft außfallet, beliebter Kürtz halben unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 386, Sa. hausraths so auff dem Reebhoff zu Barr befindlich 73, Sa. Wein und Faß allhier zu Straßburg 126, Sa. Wein und Faß auf dem Reebhoff zu Barr befindlich 115, Sa. Häws auf dem Reebhoff zu Barr 3, Sa. Silbers 177, Sa. Goldener Ring 45, Sa. Gülth von liegenden güthern 435, Sa. Antheils ane einem Reebhoff zu Barr 225, Sa. liegende güther zu Barr 1281, Summa summarum 2869 lb, Sa. passiva 6825 lb, Theilbares passiv onus 3956 lb
(f° 52) Wÿdembs Verfangenschafft So Her Johann Friderich Frid, lediger Handelsmann allhier der frau Wittib eine hr. Bruder lebtägig zu genießen, Wie in Ihro der Fr. Wittib Mütterl. Guths Designation de A° 1705 fol: 5. fac: 2 et seqq. gemeldet, so hat die in Gott ruhende Frau XV. Secretariussin Fridin, ihme Hn Johann Friderich Friden Ihrem mittlern Sohn (…), Zweiffelhaffte und Verlohren Pfenningzinß hauptgüter und Activ Schulden Solche seind in des seel. Hn XV. Secret. Johann Ulrich Friden Ihres Hn Vatters Verlaßenschafft Invantario de Anno 1716. à fol: 236 fac: 1.a beschrieben
(f° 53) Constitution des Rentes Viageres so in des Defuncti Nahrung nach Zur Zeit gebürtig
(f° 54) Ungewiße und Zweiffelhaffte Schulden in des Defuncti Massam gehörig, 187 lb
Copia der Eheberedung (…) auff donnerstag den 20. tags des Monats Augustj im Jahr CHRISTI unßers einigen Erlößers und Seeligmachers Gebührt gezahlt 1705

François Henri Stædel et Marie Salomé Frid vendent la maison 3 850 livres à François Œsinger, greffier à la Chambre des Contrats

1732 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 606 n° 154
H. Frantz Heinrich Städel E.E. großen Raths alter Beÿsitzers Fr. Maria Salome geb. Fridin mit fernerem beÿstand ihres bruders H. Johann Jacob Fried Med: Doct: et Pract: wie auch H. Georg Friedrich Ströhlin E.E. kleinen Raths alten beÿsitzers und apotheckers
H. Franciscus Oeßinger JvLti und hießiger Cancellariæ Contractuum actuarÿ und Fr. Magdalena Dorothea geb. Fridericÿn
Eine Behausung bestehend in Vorder und hinder hauß zweÿen höffen, Bronnen Stallung wellenbühnlein und deren hoffstatt ahne der Langen Straß, einseit neben H. Louis Chalon E.E. großen Raths beÿsitzer und handelsmann anderseit neben Christoph Wanner Meßerschmidts Erben Nahmentlich Valentin Kamm glaßers ehefrau Anna Catharina geb. Wannerin und Fr. Barbara geb. Wannerin weÿl. Johannes Voges weißbecken zu Cronweißenburg wittib zum theil theils E.E. Zunfft Stub zum Spiegel hinten theils auf dieße Zunfft stub theils auff H. Andreas Altenburger silberarbeiter, mit allen derselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten, besonders der servitute dominante fluminis avertendi aus dem hauß und übrigen rechten – beneben allen liegerlingen im Keller – als ein am 30. Aprilis 1712 erkaufftes guth – um 100 pfund verhafftet, geschehen um 3750 pfund

La maison revient à sa fille Madeleine Dorothée Œsinger qui épouse en 1762 le chef de brigade Maurice Hartmann de Pistoris : contrat de mariage en français parmi les minutes du notaire royal Humbourg, en allemand parmi celle du notaire municipal Dinckel, célébration

1762 (3.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 107)
(Contrat de mariage) Messire Maurice Hartmann de Pistoris chevalier de l’ordre du mérite militaire colonel de cavalerie et chef de brigade au Regiment de Schoenberg, fils majeur d’ans de feu Messire Charles henry de Pistoris demeurant a Hohmbach en Saxe et De Christiane née de Wolffersdorff
mademoiselle Madeleine Dorothée Œsinger fille Emancipée de feu M François Œsinger Jurisconsulte Conseiller de la régence de M le Comte de Linange Dabo et hardenbourg et De Madeleine Dorothée née Friderici

1762 (3.3), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 365
(Eheberedung) der Freÿ hoch Wolhgebohrne herr Maurice Hartmann de Pistoris, Chevalier de l’Ordre du Merite militaire, Collonel de Cavallerie et Chef de Brigade au Regiment de Schœnberg, Weÿland des Freÿ hoch Wolhgebohrnen herrn Carl Heinrich de Pistoris zu Hohmbach in Sachsen mit auch Weÿland der Freÿ hoch Wolhgebohrnen Frauen Christiana gebohrner von Wolffersdorff, Seiner nach Ihme Verstorbenen Frau Wittib, beeder seeligen ehelich erziehler mehrjähriger herr Sohn als bräutigam
So dann die hoch Edle und hoch tugendbegabte Jungfrau Magdalena Dorothea Oesingerin, Weÿland des hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten Herrn Francisci Oesingers Juris consulti und hochgräffl. Leiningen Dachsburg: und Hartenburgischen Regierungs Raths und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlassene mit der hoch Edlen und hoch tugendbegabten Frauen Magdalena Dorothea gebohrner Fridericiin Seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlte ohnbevögtigte Tochter

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 401 n° 1478)
1762. Sonntags den 11 Aprilis Festi Paschatos sind nach geschehener offentlicher Proclamation zum ersten und andernmal zugleich auf hohe Obrigkeitliche Erlaubnuß auch Zugleich den nemlichen Tag, Zu Haus ehelich Vermählet und Christlichem Gebrauch nach eingesegnet worden der Freÿ hochwohlgeborne Herr Moritz Hartmann Von Pistoris von Schwartzbach in Sachsen gebürtig, Herr zu Hohnbach, Schwartzbach und anderer Orten, Obrister der Cavalerie, Chef de Brigade in dem löbl. Teutschen Dragoner Regiment Schombert auch Chevalier de l’Ordre du Mérite Militaire deß weÿl. Freÿ hochwohlgebornen Herrn Carl Heinrich Von Pistoris Erbherrn auf Hohnbach, Schwartzbach und anderer Orten, hinterlassener ehelicher Herr Sohn und S.T. Jungfrau Magdalena Dorothea Oesingerin, weÿl. S.T. Herrn Francisci Oesingers Juris Consulti, hochfürstlich Leiningen Hartenburgischen Regierungs Raths und burgers allhier ehelich hinterlassene Jungfer Tochter, [unterzeichnet] Moritz Hartmann Von Pistoris als brautigam, Magdalena Dorothea Oesingerin als Braut, Johann Friederich Oesinger als bruder (i 406)

Le mariée fait dresser l’inventaire de ses apports (1 .633 livres) dans une maison de location Grand rue
1762 (12.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 400) n° 941
Inventarium über der hoch wohlgebohrnen Frauen Magdalenä Dorotheä von Pistoris gebohrner Oesingerin, des Freÿhoch Wolhgebohrnen herrn Maurice Hartmann de Pistoris Chevalier de l’Ordre du Merite militaire, Obristen von der Cavallerie und Chef de Brigade in dem teutschen Dragoner Regiment von Schomberg Frauen Ehegemahlin zu hoch Wohlgedachtem Ihrem herrn Ehegemahl für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung – und in aufgerichteter Eheberedung sich zu einer Ehesteur constituirt und für ohnverändert vorbehalten – So beschehen in beÿsein S.T. Frauen Magdalenä Dorotheä Oesingerin gebohrner Fridericiin, Weÿland S.T. Herrn Francisci Oesingers, J. Cti. und hochgräffl. Leiningen Dachsburg und Hartenburgischen hochansehnlichen Regierungs Raths nunmehr seeligen hinterlassener Frau Wittib dero hochgeehrter Frau Mutter und S.T. Herrn H. Friderich Oesingers J. Cti und E.E. Große Raths allhier Jetzig hochansehnlichen beÿsitzers Ihres ältern herrn bruders, auff sambstag den 12. Junÿ anno 1762.
in einer allhier zu Straßburg in der langen straß gelegen in dieße zugebrachte Nahrung nicht gehörige behausung befinden worden als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 752, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 321, Sa. Goldener Ring 1559, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 10.000, Summa summarum 12.633 lb

Maurice Hartmann Pistoris loue au nom de sa femme Madeleine Dorothée Œsinger la maison à Nicolas François Welter, vérificateur de l’enregistrement

1793 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 409 enreg. 16.5.
Cit. Maurice Hartmann Pistoris au nom de son épouse et Madeleine Dorothée Oesinger
bail pour 3 années consécutives à commencer à la St Michel prochaine savoir Cit. Nicolas François Welter vérificateur de la régie nationale de l’enregistrement et autres droits du département du Bas Rhin
la moitié de la maison, aisances et dépendances appartenant à ladite bailleresse situé grand rue n° 7 à côté du ci devant poele des Miroirs, consistant au rez de chaussée en un appartement à la gauche en entrant, grande cuisine, écurie, partie de la cour et des halier pour y loger du bois et une cave séparé, tout le second étage à l’exception de l’appartement occupré par la fille de la bailleresse donnant dans la cour, enfin un grenier au dessus également séparé sur le devant, le droit de se servir de la buanderie et autres aisances non partageables indésignées ez présentes – moyennant un loyer annuel de 400 livres

Maurice Hartmann Pistoris meurt en 1803 en délaissant sa fille pour unique héritière

1804 (26 prairial 12), Strasbourg 3 (27), Not. Übersaal n° 830, 2484
Inventaire de la succession de Maurice Hartmann Pistoris ancien Brigadier des Armées de France décédé le 9 nivose dernier – à la requête de Mad. Madeleine Dorothée Oesinger la veuve, Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine Pistoris épouse du Sr Nicolas Joseph Mathys, Propriétaire fille unique héritière universelle ab intestat
meubles 593 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 92 F° 57 du 27 pr 12

Madeleine Dorothée Œsinger meurt à son tour en 1814. Ses biens dont la maison Grand rue reviennent en toute propriété à sa fille Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris

1814 (12.7.), Strasbourg 3 (37), Not. Übersaal n° 1339, 6642
Inventaire de la succession de Madeleine Dorothée Oesinger veuve de Maurice Hartmann de Pistoris brigadier des armées de France décédée le 12 mars dernier – à la requête de Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris épouse de Nicolas Joseph Mathys propriétaire fille unique héritière universelle ab intestat
Immeubles, Premièrement une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 7, d’un côté le Sr Joseph Brentano négociant d’autre les héritiers du Sr Dupont cafetier derrière maison du Sr Ulrich négociant, habitée par feu De de Pistoris et par la De Mathys fille et héritière, estimée 20.000 fr, estimation qui a été faite par délibération de l’Administration centrale du département du Bas Rhin du 18 vendemiaire 8 (10 oct. 1799)
Plus la moitié des petites boutiques donnant d’un côté vis à vis les grandes arcades de l’autre vis à vis de la ci devant auberge à la lanterne, estimées 16.000 francs, l’autre moitié appartient MM les frères Oesinger de Strasbourg,
Plus un jardin situé hors de la porte des Juifs à main droite contenant environ 1 ha dont feue la De de Pistoris a joui elle même et aujourd’hui la De sa fille, 3000 francs
2 ares de terres 400 fr, ensemble 54.497 francs
corps de biens à Bischwiller, Pfulgriesheim et Griesheim, Offenheim et Waldolwisheim, Furdenheim, Ittenheim, Holtzheim, Erstein, Breuschwickersheim
meubles 1983 fr, argenterie 632 fr, créances 12.482 fr, total de la masse mobilière 15.097 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 2-v du 13.7.

Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris épouse en 1798 Nicolas Joseph Mathys, fournisseur de l’armée

1798 (1 mess. 6), Strasbourg 9 (anc. cote 4), Not. Dinckel n° 1912
(Contrat de mariage) cit. Nicolas Joseph Mathys fournisseur de l’habillement de l’armée française en Suisse domicilié aud. Strasbourg, fils majeur du cit. Pierre Nicolas Mathys Juge de Paix à Fumay Département des Ardennes et de la cit. Marie Catherine Lelievre
le cit. Maurice Hatmann Pistoris ci devant brigadier de armées de France demeurant en cette commune et la cit. Madeleine Dorothée Oesinger stipulant pour la cit. Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine Pistoris leur fille mineure
Enregistrement de Strasbourg, acp 61 F° 117-v du 1 mess 6

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grand rue qui appartient à la mère de l’épouse
1800 (22 frimaire 9), Strasbourg 9 (anc. cote 8), Not. Dinckel n° 1067
Inventaire des apports du cit. Nicolas Joseph Mathys Inspecteur des fourages à l’armée du Rhin demeurant à Strasbourg et de la Cit. Louise Sophie Frédérique Wilhelmine Madeleine Pistoris assistée du Cit. Maurice Hartmann Pistoris ancien Brigadier des armées de france demeurant en cette ville – Contrat de mariage réçu par le soussigné notaire le 1 messidor 6, mariés par l’officier de l’état civil le 2 messidor
en une maison sise audit Strasbourg grand rue N° 7 appartenante à la mere de la cit. Epouse
apports du futur époux, meubles 4465 fr, argenterie 3056 fr, diamans bijoux 926 fr, créances 41.585 fr, total 50.033 fr
apports de la future épouse, meubles 5537 fr, argenterie 764 fr, diamans or bijoux 3035 fr, total 9337 fr, capital apporté par la future épouse 2393 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 76 F° 101 du 24 frim. 9

Nicolas Joseph Mathys propriétaire et Louise Frédérique Sophie Guillemette Madeleine de Pistoris passent avec leur voisin Joseph Brentano (propriétaire de l’actuel 9, rue Gutenberg) un accord relatif à un soupirail

1815 (20.1.), Strasbourg 6 (41), Not. Meyer n° 968
Transaction – Nicolas Joseph Mathys propriétaire et Louise Frédérique Sophie Guillemette Madeleine née de Pistoris domiciliés grand rue n° 7
Joseph Brentano négociant même rue n° 8
voulant terminer à l’amiable le litige qui s’est élevé entre eux au sujet du changement que les conjoints Mathys ont fait faire a un des soupiraux qui existent dans le mur sur le devant de la cave appartenant sous leur maison au Sr Brentano et dépendant de la maison de celui ci susdésigné, en pratiquant deux degrés en pierre de taille qui donne entrée dans la boutique que lesdits conjoints Mathys ont fait constuire dans leur maison attenant à celle de M. Brentano sont convenus de ce qui suit
Art. 1, Le changement qui a été fait par les conjoints Mathys à un desdits soupiraux ne peut et en doit en rien et sous aucun prétexte déroger ni préjudicier aux droits de propriété que le Sr Braun a sur ladite cave et qui est éclairée entre autres par lesdits deux soupiraux
Art. 2, Pour que le changement ne puisse aucunement être incommode ni préjudicier en manière quelconque à la solidité du mur de ladite cave, les conjoints Mathys s’engagent à établir de suite, entretenir et même remplacer s’il y échet le tout à leurs frais un bon treillis en fer maillé dans les ouvertures qui y ont été pratiquées dans ces deux degrés en sorte que le treillis n’interrompe aucunement la lumière ni la libre circulation de l’air et soit tellement ajusté et pratiqué qu’il préserve la cave du Sr Brentano de tout immondice et eaux pluviales,
Art. 3, Les conjoints Mathys s’engagent en outre à remettre encore à leurs frais led. soupirail dans son état primitif et pareil à celui qui est à côté si tot ou tard ils supprimaient la porte de ladite boutique,
Art. 4, Au moyen de ce que dessus les droits de propriété du Sr Brentano tant sur ladite cave que sur celle qui y est attenante et se prolonge dans la largeur de sa maison de devant dessous celle desdits conjoints Mathys demeurent dans leur ancienne forme, vigueur & intégrité
Enreg. F° 25 du 24.1.

Le directeur d’assurances Nicolas Joseph Mathys meurt en 1837 en délaissant trois filles

1837 (14.7.), Strasbourg 3 (86), Me Kratz n° 537
Inventaire de la succession de Nicolas Joseph Mathys, directeur caissier de la société d’assurances mutuelles contre l’incendie pour le département du Bas Rhin décédé le 15 mars 1837 – à la requête de 1. Louise Frédérique Wilhelmine Madeleine de Pistoris la veuve, à cause de la communauté, contrat de mariage Me Dinckel le 19 juin 1798 (1 messidor 6), 2. Louise Coralie Mathys épouse de Florian Collet, deuxième commis à la direction des douanes, 3. Nathalie Joséphine Mathys veuve de Chrétien Geoffroi Nestler, professeur de botanique à la faculté de médecine, pharmacien en chef à l’hospice civil de Strasbourg et directeur du jardin botanique de la même ville, 4. Louise Caroline Mathys épouse de Charles Louis Karth, négociant, 5. Emma Virginie Mathys, majeure héritiers pour un quart – [Extrait du regsitre des décès :] 67 ans 1 mois 6 jours né à Fumay département des Ardennes fils de Pierre Nicolas Mathys, juge de paix, et de Marie Catherine Lelièvre

dans une maison Grand rue n° 7 où il est décédé
à la veuve, existant en nature : 2. de la maison sise à Strasbourg Grand rue n° 7, d’un côté le café au Miroir, d’autre la maison Brentano derrière la maison Schnéegans ci devant Ulrich,
3. de la moitié des Petites Boutiques vis à vis les Grandes Arcades,
4. du jardin situé hors la porte des Juifs à main droite donnant par derrière sur les glacis et en bas de la rivière d’Ill
Enregistrement de Strasbourg, acp 251 F° 63-v du 17.7.

La veuve Mathys loue le deuxième étage de sa maison au négociant Karth (futur propriétaire)

1845 (28.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 93 (31 592) n° 21
Bail du 26 octobre 1843 – Entre la dame veuve Mathys née de Pistoris
et M. Ch. L. Karth négociant de cette ville
bail pour trois six ou neuf années à commencer au terme de Noel prochain, le second etage de sa maison, sise grand rue n° 7, avec bucher, cave et grenier à linge sale, pour un loyer annuel de 500 francs

La veuve Mathys expose la maison aux enchères. Le cahier des charges mentionne les diverses servitudes dont la maison est chargée

1845 (2.7.), Strasbourg 10 (105), Not. Zimmer n° 5754
Cahier des charges du 2 juillet – Mme Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris veuve de Mr Nicolas Joseph Mathys, en son vivant propriétaire en cette ville
Désignation de la maison à vendre et mise à prix. Une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue N° 7, d’un côté le café du miroir, de l’autre Mr Berot, donnant par derrière sur le maison de Mr Schneegans. Cet immeuble sera mis aux enchères à 48.000 francs
Etablissement de la propriété – Mme Mathys a recueilli cette maison dans la succession de sa mère De Madeleine Dorothée Oesinger demeurant à Strasbourg veuve de Mr Maurice Hartmann de Pistoris, en son vivant Brigadier des armées de France et dont elle était unique héritière aux termes d’un inventaire dressé par Me Ubersaal le 12 juillet 1814.
Servitudes – La cave se trouvant sous l’aile droite vers la grand rue dont le rez de chaussée est occupé par l’assurance mutuelle appartient à la maison de Mr Berot N° 8 et a un droit de jour par plusieurs soupiraux dans la cour de la maison Mathys et sur la rue, relativement à un de ces soupiraux il existe une transaction passée devant Me Mayer alors notaire à Strasbourg le 20 janvier 1815.
Le mur entre la maison à vendre et le café du miroir est mitoyen, ainsi qu’il est établi dans une descente des lieux faite par les magistrats du petit sénat de Strasbourg le 21 Juin 1783.
La fosse d’aisance est commune avec la maison N° 8 mais le produit en revient à la maison à vendre ainsi que Mme Mathys le déclare, de plus la maison à vendre a le droit actif d’écoulement pour ses eaux naturelles par la maison de Mr Schneegans située derrière la maison à vendre.
Enonciation des baux – Suivant bail sous seing privé daté de Strasbourg du 26 octobre 1843 enregistré à Strasbourg le 18 mai dernier folio 21 recto, Mme Mathys a loué à Mr Charles Louis Karth négociant à Strasbourg le second étage de la maison à vendre avec bucher, cave et grenier à linge sale pour une durée de trois, six ou neuf années (…) Les autres localités sont louées verbalement d’après les usages de Strasbourg, sauf ce qui sera stipulé ci après relativement au logement de Mme Mathys – Charges, clauses et conditions, (…) 18. Finalement Mme Mathys se réserve la faculté d’occuper jusqu’au 25 Mars 1846 le logement qu’elle occupe en ce moment dans la maison à vendre ainsi que ses dépendances moyennant un loyer de 450 francs – Fait à Strasbourg le 2 Juillet 1845
Le 28 Juillet 1845, adjudication préparatoire
acp 337 (3 Q 30 052) f° 94-v

La veuve Mathys vend la maison à son gendre le négociant Charles Louis Karth négociant et à sa fille Louise Caroline Mathys

1845 (3. 7.bre), Strasbourg 10 (105), Me Zimmer n° 5832
Mme Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris veuve de Mr Nicolas Joseph Mathys, en son vivant propriétaire en cette ville
Monsieur Charles Louis Karth négociant et à dame Louise Caroline Mathys son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg
Une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue N° 7, d’un côté le café du miroir, de l’autre Mr Berot, donnant par derrière sur le maison de Mr Schneegans.
Servitudes – La cave qui se trouve sous l’aile droite vers la grand rue & dont le rez de chaussée est occupé par des agents de l’assurance mutuelle appartient à Mr Berot propriétaire de la maison Numéro N° 8 et a un droit de jour par deux soupiraux dans la cour de la susindiquée et deux sur la rue, relativement à l’un de ces soupiraux il existe une transaction passée devant Me Mayer alors notaire à Strasbourg le 20 janvier 1815.
Le mur entre la maison vendue & le café du miroir est mitoyen, ainsi qu’il est établi dans une descente des lieux faite par les magistrats du petit sénat de Strasbourg le 21 Juin 1783.
La fosse d’aisance est commune avec la maison Numéro 8 mais le produit en revient à la maison vendue ainsi que Mme Mathys le déclare.
La maison vendue a le droit actif d’écoulement pour ses eaux par la maison de Mr Schneegans située derrière la maison vendue.
Etablissement de la propriété – Mme Mathys a recueilli cette maison dans la succession de sa mère De Madeleine Dorothée Oesinger demeurant à Strasbourg veuve de Mr Maurice Hartmann de Pistoris, en son vivant brigadier des armées de France et dont elle était unique héritière aux termes d’un inventaire dressé par Me Ubersaal le 12 juillet 1814.
acp 339 (3 Q 30 054) f° 82

Fils de négociant, Charles Louis Karth épouse Louise Caroline Mathys en 1827

1827 (9.8.), Strasbourg 3 (77), Me Schreider n° 3372
(Contrat de mariage) Charles Louis Karth, négociant, fils majeur de Jean Nicolas Karth, négociant, et Marguerite Salomé née Hennenberg
Louise Caroline Mathys fille mineure de Nicolas Jacques Mathys, propriétaire, directeur caissier de la société d’assurance mutuelle contre les incendies pour le département du Bas Rhin, et de Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine baronne de Pistoris
art. 6, les père et mère de la future épouse, le logement dans tout le second étage de leur maison grand rue n° 7 pour se libérer de 800 francs en nature
Enregistrement de Strasbourg, acp 185 F° 36 du 18.8.

Charles Louis Karth loue un magasin au négociant Charles Mayer

1845 (2. 8.br), Strasbourg 10 (105), Me Zimmer n° 5878
Bail – Mr Charles Louis Karth, négociant, demeurant et domicilié à Strasbourg
bail pour douze années entières et consécutives qui commenceront à courir au 24 Juin 1846, à Mr Charles Mayer, négociant demeurant également à Strasbourg
Les localités ci après indiquées dans une maison sise à Strasbourg, grand’rue Numéro 7, entre le café du miroir et Me Perraut savoir
A) Le magasin comprenant toute la largeur du rez de chaussée de la maison de devant, moins le corridor d’entrée qui sera établi ainsi qu’on l’expliquera ci après
Ce magasin qui sera mis en état par Mr Karth se composera donc outre le magasin actuel de la partie de la cour qui se trouve sous les bâtimens de devant,
B) Plus le bureau attenant au magasin du côté de Mr Perrault
M. Karth fera supprimer le corridor actuel pour en fairte un nouveau du côté du café du miroir sur une largeur de deux mètres.
Du reste Mr Karth fera arranger la localité louée /:avec la devanture à vitrage du magasin:/ avant l’époque fixée pour l’entrée en jouissance du preneur, conformément au plan qui demeurera ci-joint (…) Lequel plan désigne le magasin par la figure a, b, c, d, e, f, le bureau par celles d, E, G, H, et le nouveau corridor par celles a, b, J et K
Mr Mayer se pourvoira personnellement et à ses frais des comptoirs, rayons, cases et autres meubles qui seraient nécessaires à l’établissement de son commerce, sauf à emporter ces objets à la fin du bail.
Mr Karth fera en outre établir les tuyaux, conduits et compteurs nécessaires à l’éclairage au gaz de la localité louée, sauf à Mr Mayer à faire dresser à ses frais les becs qu’il désire.
Le présent bail est consenti moyennant un loyer annuel de 4000 francs – Charges, clauses et conditions. (…) 5. Le commerce de draperie fine est interdit au preneur dans la localité louée pendant les trois premières années du bail
acp 340 (3 Q 30 055) f° 56-v

Charles Louis Karth et Louise Caroline Mathys hypothèquent la maison au profit de Marguerite Frédérique Weber, veuve de l’architecte Gédéon Emmanuel Stœber

1846 (11. 9.br), Strasbourg 10 (107), Not. Zimmer n° 6348
Obligation – ont comparu Monsieur Charles Louis Karth, négociant et Dame Louise Caroline Mathys, majeure, de lui dûment autorisée à l’effet des présentes, demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Madame Marguerite Frédérique Weber, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Gédéon Emmanuel Stoeber, en son vivant architecte, pour laquelle Dame créancière est ici présent, stipule et accepte M. Frédéric Auguste Stuber, son fils, architecte demeurant et domicilié en cette ville, la somme principale de 25.000 francs
hypothèque, Une maison avec appartenances et dépendances, située à Strasbourg grand’rue N° 7, d’un côté le café du Miroir, de l’autre M. Berot & donnant par derrière sur la propriété des héritiers Schneegans. Les époux Karth sont devenus propriétaires de cette maison pour en avoir fait acquisition de Madame Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris, demeurant à Strasbourg, veuve de M. Nicolas Joseph Mathys, en son vivant propriétaire à Strasbourg ainsi que cela résulte d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer soussigné le 3 septembre 1845, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 du même mons volume 439 N° 22. Les débiteurs certifient que ledit immeuble leur appartient encore en toute propriété & qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente privilège ni hypothèque à l’exception d’une somme de 4000 francs (…)

Charles Louis Karth loue le premier étage au négociant Michel Aron

1847, Enregistrement de Strasbourg, ssp 101 (3 Q 31 600) f° 29-v du 16.12.
L’an 1847 le 6 novembre a été conclu le présent bail entre Charles Louis Karth Négociant et
Michel Aron Négociant les deux à Strasbourg
Le premier loue au dernier tout le premier Etage de sa maison sise en cette ville grand rue n° 7 avec une grande cour contenant un caveau pour vins fins, un grenier sur la maison de devant et une grande cave donnant sur la grande rue pour y déposer le bois, onze petites et grandes glaces ainsi que le grand poêle en fayence au salon
Les conditions du bail sont 1) Le bail commence à la St Jean 1848 et sa durée sera de trois, six ou neuf années (…) pour un loyer annuel de 1000 francs

L’agent d’assurances Charles Louis Karth meurt en 1848 en délaissant des héritiers collatéraux

1848 (5.8.), Strasbourg 10 (112), Not. Zimmer n° 7210
Inventaire de la succession de M. Charles Louis Karth, en son vivant agent de la Compagnie d’assurances contre l’incendie ‘La France’, décédé à Strasbourg le 21 juin 1848 et de la communauté de biens qui a existé entre lui & Dame Louise Caroline Mathys, sa veuve survivante
à la requête de 1. Dame Louise Caroline Mathys, veuve de M. Charles Louis Karth, en son vivant agent de la Compagnie d’assurances contre l’incendie ‘La France’, agissant 1) à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle est son défunt mari suivant leur contrat de mariage reçu par Me Schreider alors notaire à Strasbourg le 9 août 1827, 2) à cause des reprises et avantages matrimoniaux qu’elle peut avoir à exercer contre ladite communauté pour biens propres aliénés pendant le mariage, 3) comme usufruitière à vie avec dispense de caution de la succession de sondit mari en vertu de l’article 9 du contrat de mariage susnommé
2. de M. Jean Nicolas Kart, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel que comme subrogé tuteur du mineur Spielmann ci après nommé (…)
3. de M. Charles Frédéric Spielmann, propriétaire, ancien pharmacien demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1) comme mandataire de M. Charles Frédéric Karth, notaire à la résidence de Wissembourg, demeurant en cette ville, (…) 2) comme mandataire de M. Edouard Philippe Karth, manufacturier demeurant à Rixheim (Haut Rhin), 3) de M. Jean Zuber, manufacturier demeurant au même endroit, 4) de Dame Sophie Zuber, épouse de M. Eugène Oppermann, caissier à la banque de France à Mulhouse, demeurant ensemble en cette ville (…), 5) de M. Auguste Hippolyte Karth, fabricant de papier demeurant à Mannheim (grand duché de Bade) (…), 6) de Mlle Sophie Caroline Fanny Spielmann, majeure sans état (…) 7) et comme mandataire de Dame Julie Cécile Spielmann, épouse de M. Henri Guillaume Kienlen, pasteur de la confession d’Augsbourg, des deux demeurant à Colmar,
4. de M. Charles Frédéric Spielmann, Clerc de notaire domicilié à Strasbourg,
5. et de M. Charles Edouard Spielmann, Employé des hospices civils réunis de Strasbourg demeurant et domicilié en cette ville, lesdits Sieurs Jean Nicolas Karth, Adolphe Frédéric Karth, Edouard Philippe Karth & Auguste Hippolyte Karth, habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un 6° dudit Charles Louis Karth leur frère défunt décédé sans postérité, M. Zuber et la Dame Oppermann ensemble pour un 6° ou chacun de pour un 12° comme seuls représentants de leur mère Dame Henriette Mélanie Karth, veuve du défunt & décédée épouse de M. Jean Zuber fils, fabricant de papiers peints demeurant à Rixheim, enfin Mlle Spielmann, Madame Kienlen, MM Charles Frédéric & Charles Edouard Spielmann & la mineure Spielmann ensemble pour le dernier 6° par représentation de leur mère Madame Sophie Aimée Karth décédée épouse de M. Karth père requérant & sœur dudit Charles Louis Karth (…) en la maison mortuaire sise en cette ville grand rue N° 7

Contrat de mariage (…)
Immeuble. Une maison avec appartenances et dépendances, située à Strasbourg grand’rue N° 7 d’un côté le café du miroir, de l’autre M. Berot, donnant par derrière sur la maison de M. Schneegans. Cet immeuble a été acquis par les époux Karth de Dame Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris demeurant à Strasbourg veuve de M. Nicolas Joseph Mathys, en son vivant propriétaire leur mère et belle-mère suivant contrat reçu par M° Zimmer soussigné le 3 septembre 1845 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 du même mois vol. 439 N° 22 et inscrit d’office vol. 433. N° 71. Cette acquisition a eu lieu moyennant 50.000 francs. A l’appui de la propriété dudit immeuble il a été trouvé (…) 3) l’expédition d’une transaction reçue par Me Meyer notaire à Strasbourg le 4 janvier 1815, une assignation du 14 janvier 1815, 3) une expédition d’un contrat passé devant la ci devant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 30 avril 1812 (…). Diverses localités dans ladite maison sont louées à M. Charles Mayer négociant demeurant à Strasbourg pour 12 années qui ont commencé le 24 Juin 1846 et finiront le même jour de l’année 1858 moyennant un loyer annuel de 4000 francs payables d’avance (…).
acp 374 (3 Q 30 089) f° 49 (déclaration du 20. juin 1849) Communauté, le mobilier estimé 2384 francs, garde robe du défunt 270 francs
acp 375 (3 Q 30 090) f° 66-v – Mobilier 3017
Immeubles. Une maison à Strasbourg Grande rue N° 7
Resprises de la veuve 19.523 – Reprises du défunt 49.806 – Passif de la communauté 175.910
Propres de la défunte, garde robe 270, Reprises 49.806, Passif de la masse propre 4586 francs

Le curateur de la succession de Charles Louis Karth et sa veuve Louise Caroline Mathys louent un magasin à la société commerciale Blum frères (Isaac Blum, Michel Blum et Noé Blum)

1850 (23. 9.br), Strasbourg 10 (117), Not. Zimmer n° 8722
Bail – Charles Frédéric Spielmann, propriétaire, ancien pharmacien demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de curateur de la succession vacante de M. Charles Louis Karth, en son vivant directeur d’assurances à Strasbourg, M. Spielmann nommé auxdites fonctions par jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant en cette ville le 20 novembre 1848. 2° Madame Louise Caroline Mathys, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. Charles Louis Karth, agissant en qualité de commune en biens avec son défunt mari & copropriétaire de l’immeuble ci après désigné, donnent à titre de bail à loyer pour 9 années entières et consécutives qui commenceront le 25 mai 1851 pour finir à pareil jour de l’année 1860
à 1° M. Isaac Blum, 2° Michel Blum les deux négociants demeurant et domiciliés à Strasbourg, ci présents et acceptant a) en leur nom personnel, b) au nom et comme se portant solidairement fort de M. Noé Blum, leur frère, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg se trouvant présentement à Paris (…) c) au nom de la société commerciale en nom collectif établie à Strasbourg sous la raison sociale Blum frères (…) ainsi que le tout résulte d’un acte de société reçu par Me Boersch alors notaire à Strasbourg ledit Me Boersch ayant substitué Me Noetinger notaire en la même ville le 8 octobre 1842
Les localités suivantes dans une maison sise à Strasbourg grand’rue N° 7 entre le café du miroit et M. Perraut, savoir
1. Le magasin comprenant toute la largeur du rez de chaussée de la maison de devant à partir du corridor d’entrée
2. Le bureau attenant au magasin du côté de M. Perraut (…) moyennant un loyer annuel de 3600 francs (…)
1. Les preneurs seront tenus d’entretenir à leurs frais les localités & l’appareil de l’éclairage au gaz, loués en bon état de réparation locatives pendant toute la durée dudit bail pour rendre le tout à son expiration en bon état
2. Les preneurs sont autorisés à faire à la devanture du magasin les changements qu’ils ont projetés et qui consistent à remplacer les vitres actuellement existantes par des doubles verres, ces travaux dont ils supporteront les frais, devront être faits lors de l’entrée en jouissance
acp 396 (3 Q 30 111) f° 65-v

Louise Caroline Mathys veuve de Charles Louis Karth, envoyée en possession de la succession de son mari en avril 1851, hypothèque la maison au profit de l’agent de change François Ehrmann

1851 (18.7.), Strasbourg 10 (119), Not. Zimmer n° 9093
Obligation – A comparu Louise Caroline Mathys veuve de M Charles Louis Karth en son vivant négociant à Strasbourg demeurant et domiciliée en la même ville (devoir)
1° à M. François Ehrmann, agent de change demeurant et domicilié à Strasbourg, une somme principale de 2000 francs & 2. à Melle Julie Ehrmann, rentière demeurant et domiciliée en la même ville une somme principale de 5000 francs, ensemble 7000 francs
hypothèque, Une maison avec appartenances & dépendances, située à Strasbourg grand’Rue N° 7, d’un côté le café du Miroir, de l’autre M. Berot, donnant par derrière sur la propriété des héritiers Schneegans. Ladite Maison appartient pour moitié à Mme Karth pour avoir été acquise par elle conjointement avec son défunt mari pendant la communauté de biens qui a existé entre eux, aux termes d’une vente passée devant M° Zimmer soussigné le 3 septembre 1845, transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 septembre suivant. l’autre moitié du dit immeuble est échu à Mme Karth dans la succession de son défunt mari en possession de laquelle elle a été envoyée en possession suivant ordonnance rendue par M. le président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg en date du 28 avril 1851 enregistré. La débitrice certifie sous les peines de droit que la dite Maison lui appartient encore en toute propriété & qu’elle n’est grevée d’aucune dette, rente privilège ni hypothèque à l’exception (…)

Inventaire après décès d’un locataire, le fabricant de pipes Philippe Jacques Himmler

1862 (12.7.), Strasbourg 13 (88), Not. Flach (Jean Georges) n° 4730
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Himmler fabricant de pipes
L’an 1862 le 12 juillet à neuf heures du mmatin en la maison mortuaire ci après désignée, à la requête 1. de Mr Eugène Philippe Jacques Himmler, tourneur, 2. Mad. Adèle Eugénie Himmler épouse de M. Antoine Eiselé maître tailleur au 66° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Strasbourg, 3. mondit Sr Eiselé agissant tant pour l’autorisation de madame son épouse qu’en sa qualité de tuteur datif d’Edouard Himmler âge de 16 ans (…), 4. Madlle Pauline Aurélie Himmler majeure d’ans, sans état, 5. Mad. Mélanie Caroline Himmler mineure émancipée par délibération du conseil de famille ci-dessus relaté assistée de son curateur ci après nommé, 6. M. Henri Heimerdinger farinier, agissant 1° en qualité de curateur de Mlle Mélane Caroline Himmler (…) 2° en qualité de subrogé tuteur du dit mineur Edouard Himmler (…) les susdits Eugène Philippe Himmler, Mad. Eiselé, Mlle Pauline Aurélie Himmler, Mlle Mélanie Caroline Himmler et le mineur Edouard Himmler, seuls hables à se dire et porter héritiers chacun pour un 5° de M. Philippe Jacques Himmler leur père vivant fabricant de pipes à Strasbourg où il est décédé le 7 juillet courant
dans une maison sise à Strasbourg grand rue n° 142
Meubles et effets mobiliers, Salon, Chambre mortuaire, chambre à coicher des demoiselles, chambre de décharge, chambre de la bonne, salle à manger, cuisine
Marchandises se trouvant dans un magasin au rez de chaussée
acp 512 (3 Q 30 227) f° 68-v du 17.7. (succession déclarée en 22. Xbre 1862) Il dépend de la succession, 1) mobilier estimé à 2157, 2) marchandises 17.361, 3) garde robe 148, 4) argent 449
acp 513 (3 Q 30 228) f° 60 du 22.8. (vacation du 19 août) Marchandises 18.518, garde robe 148, argent 449, créances 105, marchandises en dépôt 227 (ensemble) 19.449 – Masse passive 4831

Louise Caroline Mathys veuve de Charles Louis Karth vend la maison 75 000 francs au fabricant de toiles cirées Jean Henri Otton Seib. L’acte énumère les différentes servitudes dont est chargée la maison

1864 (20.7.), Strasbourg 8 (76), Not. Gustave Edouard Loew
De Louise Caroline Mathys veuve de M. Charles Louis Karth, vivant négociant à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée (vend)
à M. Jean Henri Otton Seib, fabricant de toiles cirées demeurant et domicilié en ladite ville
Désignation. Une maison avec appartenances & dépendances, située à Strasbourg grand’rue N° 142. ancien 7, d’un côté le café du miroir, de l’autre M. Pérot, devant la grand rue & derrière M. Stoll, autrefois M. Schneegans, (…) La De Karth ne se réserve que la glace de la salle à manger du premier étage (…)
Servitudes. La cave qui se trouve sous l’aile droite de la dite maison vers la grand rue appartient à M. Berot, propriétaire de la maison n° 140 ancien 8 & a un droit de jour par deux soupiraux dans la maison vendue & 2 sur la rue, relativement à l’un de ces soupiraux il existe une transaction passée devant Me Meyer lors notaire à Strasbourg le 20 janvier 1815
Le mur de la maison vendue et la café du miroir est mitoyen ainsi que cela est établi dans une descente des lieux faite par les magistrats du petit sénat de Strasbourg le 20° juin 1783.
La fosse d’aisances est commune avec la maison Bérot.
La maison vendue a le droit actif de l’écoulement pour ses eaux par la maison de M. Stoll autrefois Schnéegans située derrière la maison vendue.
Etablissement de la propriété. Ledit immeuble dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre la De venderesse & feu son mari ainsi qu’il est constaté par l’inventaire qui de la succession de ce dernier fut dressé par M° Zimmer & son collègue Notaires à Strasbourg le 5 août 1848. Mde Karth est seule propriétaire, tant comme ayant été commune en biens avec son époux qie comme ayant été envoyée en possession de la succession de ce dernier par jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 28 avril 1851 enregistré. M & Mde Karth ont fait l’acquisition de cet immeuble de De Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris veuve de M. Nicolas Joseph Mathys, propriétaire à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Zimmer susnommé le 3 septembre 1845, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 11 du même mois vol. 439 N° 22 et inscrit d’office vol. 433. N° 71. Cette acquisition a eu lieu moyennant 50.000 francs. (…) Ce contrat rapporte que Mme Mathys avait recueilli cette maison dans la succession de De Madeleine Dorothée Oesinger sa mère veuve de Mr Maurice Hartmann de Pistoris, vivant brigadier des armées de France, dont elle était unique héritière ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par Me Ubersaal le 12 juillet 1814. Mde de Pistoris était propriétaire du dit immeuble savoir de la moitié pour lui avoir été léguée par De Madeleine Dorothée Friderici, veuve de M. François Oesinger, jurisconsulte à Strasbourg sa mère suivant son testament mystique daté de la dite ville du 20 décembre 1774 déposé en l’étude de Me Dinckel lors notaire en cette ville suivant acte de dépôt dressé le même jour et de l’autre moitié pour l’avoir acquise de M. Jean Frédéric Oesinger son frère jurisconsulte en la même ville suivant contrat reçu par le même notaire le 12 janvier 1781. M. Oesinger était propriétaire de la moitié cédée pour lui avoir été léguée par sa mère en vertu du testament suscité. Il existe encore un ancien titre de propriété passé à la ci devant Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg le 30 avril 1712. – Situation hypothécaire (…) Prix 75.000 francs
acp 534 (3 Q 30 249) f° 81 du 23.7.

Jean Henri Otton Seib épouse en 1863 Marie Eugénie Ottmann, fille de négociant
1863 (21.9.), Strasbourg 8 (75), Not. Gustave Edouard Loew n° 627
Contrat de mariage – Jean Henri Otton Seib, commis négociant, demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur de feu Mr Jean Adam Seib fabricant de toiles cirées & de De Victoire Elisabeth Augustine Ottmann décédés époux en ladite ville, agissant comme futur époux d’une part
Delle Marie Eugénie Ottmann, fille mineure de M. Adalbert Gédéon Edouard Ottmann, négociant & de De Caroline Kopp épouse avec lesquels elle demeure & est domiciliée en ladite (ville), stipulant de l’agrément et sous l’assistance de M. & Mad Ottmann ses père et mère ici présents, comme future épouse d’autre part

acp 525 (3 Q 30 240) f° 54 du 1.10. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1) valeurs mobilieres 84.423
2) un 5° d’une fabrique de toiles cirées à la Robertsau
3) 1 ha 43 a 90 de terre à la Robertsau
4) 2 ha 24 a 44 prés ban de Kogeheim
3) 2 ha 46 a 16 prés ban de Rhinau
Las apports de la future consistent en divers objets mobiliers estimés à 1025
Donation par les conjoints Ottmann à la future épouse leur fille ce acceptant 1) un mobilier estimé 5382, 2) Une inscription de rentes, 3) de la somme annuelle de 32 francs estimée 2950, 4) deux obligations du chemin de fer de l’Est 980 francs, 4) numéraire 20.687
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfants

Marie Eugénie Ottmann meurt l’année suivante après avoir mis au monde un fils.

1865 (24.4.), Strasbourg 8 (77), Not. Gustave Edouard Loew n° 1365
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Mr Henri Othon Seib, fabricant de toiles cirées et Mme Marie Eugénie Ottmann son épouse demeurant à Strasbourg et de la succession de feu ladite Dame Seib décédée à Strasbourg le 24 octobre 1864.
Ont comparu M. Jean Henri Othon Seib, fabricant de toiles cirées et propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et feue Mme Seib née Marie Eugénie Ottmann, sa défunte épouse aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Loew soussigné notaire et un collègue le 21 septembre 1863, enregistré, 2° à cause des reprises et créances qu’il peut avoir à exercer contre ladite communauté, 3° comme donataire en usufruit de la moitié des biens composanr la succession de son épouse défunte, aux termes de leur contrat de mariage sus énoncé, 4° Et enfin comme usufruitier légal de la fortune de son enfant mineur ci après nommé jusqu’à ce que cet enfant ait atteint l’âge de 18 ans révolus, III. Et au nom et comme tuteur légal de Jean Adalbert Otton Seib, son enfant né à Strasbourg le 15 octobre 1864 de son mariage avec son épouse susnommée
Et M. Adalbert Gédéon Edouard Ottmann, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur du mineur Jean Adalbert Otton Seib, son petit fils susnommé (…) Ledit mineur Seib habile à se dire et porter seul et unique héritier de feu Mme Seib née Marie Eugénie Ottmann (…) décédée en sa demeure à Strasbourg quai Saint Nicolas N° 8 le 24 octobre 1864

Description de la communauté. Etablissement industriel de Mr Seib. § 1. Immeuble. Une fabrique de toile cirée sise en la banlieue de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz canton dit Krummerich matt (…)
Immeubles M. M. les comparans déclarent qu’il dépend de la communauté de biens d’entre M. et Mde Seib les différents immeubles dont la désignation suit acquis durant icelle, savoir
Maison à Strasbourg, grand’rue. Une maison à rez de chaussée surmontée de deux étages, deux cours, puits et tous autres droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg grand’rue N° 142. ancien N° 7, tenant au café du miroir, de l’autre à M. Bérot, et derrière à M. Stoll précédemment M. Schnéegans. Cet immeuble a été acquis par M. Seib durant la communauté qui a existé entre lui et sa défunte épouse, de Mme Louise Caroline Mathys veuve de M. Charles Louis Karth, vivant négociant à Strasbourg où elle demeure, suivant contrat passé devant M° Loew, soussigné notaire rédacteur en un collègue, le 20 juillet 1864 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 août suivant Volume 992 N° 1 et inscrit d’office Volume 876 N° 119. Ladite acquisition a eu lieu pour le prix de 75.000 francs (…). Ledit contrat d’acquisition rapporte que l’immeuble vendu à M. Sein dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre Mme Veuve Karth la venderesse & son défunt mari ainsi qu’il est constaté en l’inventaire dressé après le décès de ce dernier par Me Zimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 5 août 1848 enregistré. Mme Karth est devenue seule propriétaire tant comme ayant été commune en biens avec son défunt époux que comme ayant été envoyée en possession de ce dernier par jugement rendu au tribunal civil séant à Strasbourg le 28 avril 1851. M. et Mme Karth ont fait l’acquisition du même immeuble de De Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris, veuve de M. Nicolas Joseph Mathys, propriétaire à Strasbourg, en vertu du contrat passé devant M° Zimmer susnommé le 3 septembre 1845, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville el 11 du même mois Volume 439 Numéro 22 & inscrit d’office au volume 433 numéro 71. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 50.000 francs. (…) Ledit contrat du 3 septembre 1845 rapporte que Madame Mathys avait recueilli l’immeuble par elle vendu dans la succession de Madeleine Dorothée Oesinger, sa mère, veuve de Mr Maurice Hartmann de Pistoris, vivant brigadier des armées de France, dont elle était l’unique héritière, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par Me Ubersaal le 12 juillet 1814. Mde de Pistoris était propriétaire du dit immeuble, savoir de la moitié pour lui avoir été léguée par Dame Madeleine Dorothée Friderici, veuve de M. François Oesinger, jurisconsulte à Strasbourg, sa mère, suivant son testament mystique daté de la dite ville du 20 décembre 1774 déposé en l’étude de Me Dinckel lors notaire en cette ville suivant acte de dépôt dressé le même jour, et de l’autre moitié pour l’avoir acquise de M. Jean Frédéric Oesinger, son frère, jurisconsulte en la même ville,
Servitudes agissant sur l’immeuble décrit d’autre part. La cave qui se trouve sous l’aile droite de la dite maison vers la grand rue appartient à M. Berot, propriétaire de la maison n° 140 ancien n° 8 & a un droit de jour par deux soupiraux dans la maison vendue et deux sur la rue, relativement à l’un de ces soupiraux il existe une transaction passée devant Me Meyer lors notaire à Strasbourg le 20 janvier 1815.
Le mur de la maison vendue à M. Seib et la café du miroir est mitoyen ainsi que cela est établi dans une descente des lieux faite par les magistrats du petit sénat de Strasbourg le 20° juin 1783.
La fosse d’aisances est commune avec la maison Bérot.
La maison de M. Seib a le droit actif de l’écoulement pour ses eaux par la maison de M. Stoll autrefois Schnéegans située derrière la maison de M. Seib
Fabrique de Toiles Cirées (…)
acp 542 (3 Q 30 257) f° 58-v du 28.4. (succession déclarée le 24 avril 1865) Communauté 1) mobilier 560, 2) Une fabrique de toile cirée ban de Strasbourg 50.000, 3) Ustensiles 10.000, 4) compte des toiles cirées 38.511, 5) Effets de portefeuille 4913, 6) compte de ciasses 135, 7) compte de labourage 1428, 8) compte courant 2460 (total) 107.449 – Passif de la communauté 88.864, reste 18.584
Une obligation de la ville de Paris 1132, Six obligations départementales 1338, Vingt obligations Lombard-vénitien 5025
Une maison à Strasbourg Grande rue N° 142.
3 hect. 61 ares 35 terre au ban d’Ebersheim – autre passif 65.000 – Remploi dû au veuf 53.538, Remploi dû à la succession 20.627 – Garde robe de la défunte 2008
Renonciation par le Sr Seib au nom de son Enfant à la communauté

Jean Henri Othon Seib hypothèque la maison qu’il a fait reconstruire et qui n’est pas entièrement terminée au profit d’Elisabeth Berthe Seib femme du chef d’escadron Jean Becker

1865 (11.11.), Strasbourg 8 (77), Not. Gustave Edouard Loew n° 1561
Obligation – A comparu M. Jean Henri Othon Seib, fabricant de toiles cirées et propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg (devoir)
A Mme Elisabeth Berthe Seib épouse de M. Jean Becker chef d’escadron avec lequel elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, pour laquelle est présente, stipule et accepte Madlle Anne Auguste Seib (…) la somme principale de 15.000 francs
Affectation hypothécaire. Une grande propriété sise à Strasbourg, grand’rue N° 142. ancien Numéro 7, composée d’une maison de devant à rez de chaussée, renfermant deux grands magasins et surmontée de trois étages, de mansardes & de greniers, de bâtiments latéraux et de derrière, écurie, remise, trois cours, puits et tous autres droits, appartenances et dépendances, le tout nouvellement construit et en partie encore en construction, et tenant d’un côté à la propriété connue sous la dénomination de café du miroir, de l’autre à la propriété de M. Bérot, devant la grand’rue et derrière la propriété de M. Stoll ayant appartenu autrefois à M. Schnéegans. Avec tous les embellissemens et agrandissemens qui pourraient y être faits par la suite.
Origine de propriété et situation hypothécaire de l’immeuble affecté. M. Seib a acquis ledit immeuble durant la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existe entre lui et feue Madame Marie Eugénie Ottmann, sa défunte épouse, de Madame Louise Caroline Mathys veuve de M. Charles Louis Karth, vivant négociant à Strasbourg où elle demeure, suivant contrat passé devant M° Loew, soussigné notaire rédacteur en un collègue, le 20 juillet 1864 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 août suivant Volume 992 N° 1 et inscrit d’office Volume 876 N° 119. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 75.000 francs (…).

Jean Henri Othon Seib hypothèque la nouvelle maison au profit des architectes entrepreneurs Philippe Lauer et Auguste Schlagdenhauffen

1867 (25.1.), Strasbourg 8 (79), Not. Gustave Edouard Loew n° 2113
Obligation – A comparu M. Jean Henri Othon Seib, fabricant de toiles cirées & propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg (devoir)
A MM. Philippe Lauer et Auguste Schlagdenhauffen architectes entrepreneurs associés, demeurant et domiciliés à Strasbourg à ce présent et acceptant, La somme principale de 53.500 francs
Affectation hypothécaire Une grande propriété, sise à Strasbourg, grand’rue N° 142. ancien N° 7, composée d’une maison de devant à rez de chaussée, renfermant deux grands magasins et surmontée de trois étages, de mansardes avec belvédère, greniers et bâtiments latéraux et de derrière, écurie, remise, puits, trois cours et tous autres droits, appartenances et dépendances, le tout nouvellement construit et tenant d’un côté à la propriété connue sous la dénomination de café du miroir, de l’autre à la propriété de M. Bérot, devant la Grand’rue & derrière la propriété de M. Stoll ayant appartenu autrefois à M. Schnéegans. Telle que ladite propriété se poursuit et se compose avec tous les embellissemens et agrandissemens qui pourraient y être faits par la suite.
Origine de propriété et situation hypothécaire de l’immeuble affecté. M. Seib a acquis ledit immeuble durant la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre lui et feue Madame Marie Eugénie Ottmann sa défunte épouse de Madame Louise Caroline Mathys veuve de M. Charles Louis Karth, vivant négociant à Strasbourg où elle demeure, suivant contrat passé devant M° Loew soussigné notaire rédacteur en un collègue le 20 juillet 1864 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 août suivant Volume 992 N° 1 et inscrit d’office Volume 876 N° 119. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 75.000 francs (…). Madame Seib née Marie Eugénie Ottmann décéda à Strasbourg le 24 octobre 1864 en délaissant pour seul et unique héritier son enfant mineur Jean Adalbert Otton Seib, né en ladite Ville le 15 du même mois d’octobre & auquel échut la moitié qui avait appartenu à sa défunte mère aux biens dépendant de la communauté partageable par moitié qui avait existé entre ladite épouse et M. Seib son mari survivant, communauté dont fait partie comme dit esr la propriété prédécrite. Mais Mr Seib comparant devint seul propriétaire des biens dépendant de la communauté & par conséquent de ladite propriété prédécrite suivant déclaration au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg sous la date du 11 mai 1865. enregistré.
Déclaration. M. Seib déclare encore qu’il est veuf en premières noces non remarié de Madame Marie Eugénie Ottmann

Jean Henri Othon Seib passe des conventions avec ses voisins de droite et de gauche. La teneur des actes sous seing privé est transcrite dans l’acte ci-dessous

1865, Enregistrement de Strasbourg, ssp 150 (3 Q 31 649) f° 18-v du 9 novembre
Convention du 22 août 1865 – Entre les soussignés M. Birot propriétaire de la maison sise grand’rue N° 140
et Mr O. Seib propriétaire d’une maison sise également grand’rue N° 142 assisté son architecte M. Lauer et Schlagdenhauffen
Les deux propriétés contiguës se touchent par deux pignons juxtaposés, il a été convenu de qui suit. Le chenal en pierre de taille mitoyen (…)
f° 19 du 9 novembre – Convention du 24 février 1866 ainsi conçue. D’un métrage fait contradictoirement entre Messieurs Diegel et Lauer et Schlagdenhauffen, architectes des deux propriétaires voisins Mr Bérot et O. Seib, il appert que les parties des pignons à acquérir en mitoyenneté (…)
f° 19 du 9 novembre – Convention du 8 juillet 1865 ainsi conçue, entre les soussignés propriétaires de deux immeubles aboutissant par leurs cours intérieured, M. Stoll sa maison rue des serruriers et M. Seib sa maison Grand rue (…)
f° 19 du 9 novembre – Convention du 20 octobre 1865 ainsi conçue, entre les soussignés Mme Ve Reichhardt propriétaire d’une maison sise grandrue connue sous le nom d’hôtel du miroir d’une part Et O. Seib propriétaire de la maison voisine contiguë à la première (…)

Jean Henri Othon Seib loue un magasin et un appartement au marchand de nouveautés Augis
1868 (22.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 148 (3 Q 31 647) f° 86 du 30.3.
Bail du 22 janvier 1868. Entre les soussignés M Seib, propriétaire à Strasbourg Grand rue N° 142
Et M Augis marchand de nouveautés et confections audit lieu a été convenu ce qui suit.
M. Seib cède à M. Augis à titre de bail 1° un magasin avec arrière boutique se trouvant grandrue N° 142 pour un loyer annuel de 1200 francs pour les dix premières années, de 1300 francs pour les cinq suivantes et de 1400 francs pour les cinq dernières années. M. Augis déclare payer annuellemenr 400 francs de loyer de plus lorsque M. Seib aura joint à son magasin tout ce qui comprend aujourd’hui la loge du concierge, en e[n]levant la cloison qui sépare en ce moment ledit local du magasin loué à M. Augis, ce dernier n’aura cependant droit à aucune indemnité pour dégats ou chomage sui pourait ocasionner ledit engagement. Ce supplément de loyer comptera à partir du jour où les ouvriers ayant fait cette transformation auront évacué le local en question. Pour la durée de ce travail M. Seib s’engage à faire mettre une cloison en bois afin que M. Augis ne soit pas trop incommodé dans sa vente. L’époque à laquelle dera s’effectuer ce changement sera convenue d’un commun accord, ultérieurement M. Seib fera en même temps rafraîchir le magasin.
2° Un logement au 4° étage, sans mansardes, se composant d’une grande pièce avec balcon donnant sue la rue, d’une petite pièce attenante à une croisée donnant sur la première cour, d’une autre grande pièce à trois croisées avec une pièce adjacente, les deux pièces donnant aussi sur la rue, d’un cinquième pièce servant de décharge ayant une petite croisés sur le palier de l’escalier, d’une cuisine et cabinet d’aisances, le tout sous une clef
3° D’une mansarde portant le N° 1 du plan du 4° étage
4° D’une cave pour bucher et vins que M. Augis possède déjà et enfin d’un petit grenier clos de lattes. Le tout pour un loyer anuel de 450 francs pendant les dix premières années, de 500 francs pour les cinq années suivantes et 600 francs pour les 5 dernières années du bail (…)
M Augis s’engage à entretenir dans un parfait état de propreté le escaliers conduisant du 3° au 4° étage ainsi que le couloir allant de l’escalier de service au palier de son logement, de les faire récurer chaque semaine et de faire cirer sur la simple demande de M. Seib la partie du grand escalier. Le petit escalier étant simplement et spécialement destiné aux domestiques, les gens de service de M. Augis n’auront pas le droit de monter l’eau et le bois par le grand escalier, il en sera de même pour tout individu portant des alimentts ou fournitures pour la cuisine (…) Le présent bail est fait pour une durée de vingt années consécutives à partir du 25 septembre 1864.

Jean Henri Othon Seib vend la maison à l’ingénieur en retraite Edouard Schœllhammer et à sa femme Justine Lang moyennant 75 000 francs. L’acte reproduit les différentes conventions sous seing privé que le vendeur a passées avec ses voisins quand il a reconstruit sa maison

1868 (29.10.), Strasbourg 8 (80), Not. Gustave Edouard Loew n° 2874
A comparu M. Jean Henri Otton Seib, fabricant de toiles cirées, demeurant & domicilié à Strasbourg veuf de Dame Marie Eugénie Ottmann son épouse décédée (a vendu)
à M. Edouard Schoellhammer, ingénieur en retraite, chevalier de la Légion d’honneur, et Dame Justine Lang son épouse qu’il assiste et autorise, demeurant ensemble et domiciliés en ladite ville
Désignation. Une Grande propriété sise à Strasbourg, grand’rue N° 142. ancien 7, composée d’une maison de devant à rez de chaussée, renfermant deux grands magasins et surmonté de trois étages, de mansardes avec belvédère, greniers et bâtiments latéraux et de derrière, écurie, remise, puits, trois cours et tous autres droits, appartenances et dépendances, le tout nouvellement construit, d’un côté à la propriété connue sous la dénomination de café du miroir, de l’autre à la propriété de M. Bérot devant la grand’rue et derrière la propriété de M. Stoll ayant appartenu autrefois à M. Schnéegans.
Dans la vente sont compris les Objets suivants qui seront reconnus appartenir à Mr le vendeur, savoir les poêles avec leurs cors et dalles, les glaces et trumeaux, les cheminées, âtres et pots économiques, les chantiers dans la cave, les séparations et la mangeoire de l’écurie, les crampons, crochets et autres objets fixés dans les boiseries de la sellerie (…)
Etablissement de la propriété. M. Seib fit construire la maison sus décrite en place d’une autre qui dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre lui et feue son épouse laquelle décéda à Strasbourg le 24 octobre 1864 en délaissant pour seul et unique héritier Jean Adalbert Otton Seib, son enfant mineur né en ladite Ville le 15 du même mois. Mais M. Seib est devenu seul propriétaire de la propriété présentement vendue par suite de la renonciation à cette communauté faite au nom de son dit enfant mineur par déclaration au Greffe du tribunal civil séant à Strasbourg en date du 11 mai 1865. enregistré.
L’ancienne propriété démolie fut acquise par M. le vendeur de Dame Louise Caroline Mathys veuve de M. Charles Louis Karth, vivant négociant à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée suivant contrat passé devant M° Loew soussigné en un collègue le 20 juillet 1864 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 août suivant Volume 992 N° 1 et inscrit d’office Volume 876 N° 119. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 75.000 francs (…)
Propriété antérieure. Ledit immeuble fut acquis par Madame Veuve Karth sus nommée et feu son mari de De Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris, veuve de M. Nicolas Joseph Mathys, propriétaire à Strasbourg, en vertu du contrat susrelaté reçu par M° Zimmer le 3 septembre 1845. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 50.000 francs. (…) Ce contrat du 3 septembre 1845 rapporte que Madame Mathys avait recueilli cette maison dans la succession de Dame Madeleine Dorothée Oesinger, sa mère, veuve de Mr Maurice Hartmann de Pistoris, vivant brigadier des armées de France, dont elle était l’unique héritière, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par Me Ubersaal le 12 juillet 1814. Madame de Pistoris était propriétaire du dit immeuble, savoir de la moitié pour lui avoir été léguée par Dame Madeleine Dorothée Friderici, veuve de M. François Oesinger, vivant jurisconsulte à Strasbourg sa mère suivant son testament mystique daté de la dite ville du 20 décembre 1774 déposé en l’étude de Me Dinckel lors notaire en cette ville, suivant acte de dépôt dressé le même jour, et de l’autre moitié pour l’avoir acquise de M. Jean Frédéric Oesinger son frère jurisconsulte en la même Ville suivant contrat reçu par le même notaire le 12 janvier 1781. M. Oesinger était propriétaire de la moitié cédée pour lui avoir été léguée par sa mère en vertu du testament sus cité. Il existe encore un ancien titre de propriété passé à la ci devant Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg le 30 avril 1712. – Situation hypothécaire (…)
Droits et Servitudes. 1° La cave qui se trouve sous le magasin occupé actuellement par M. Seib appartient à M. Berot, propriétaire de la Maison n° 140, ancien 8, et a un droit de jour par deux soupiraux dans la maison vendue et deux sur la rue, relativement à l’un de ces soupiraux, il existe une transaction passée devant Me Meyer, lors notaire à Strasbourg le 20 janvier 1815, à laquelle Mr Seib renvoie Mr et Mde Schoellhammer acquéreurs
La fosse d’aisances est commune avec la maison Bérot.
Suivant acte sous signature privée daté de Strasbourg le 22 août 1865 a eu lieu la transaction suivant entre M. Bérot et M. Seib, laquelle va être littéralement transcrite.
Le chenal en pierres de taille mitoyen entre les deux propriétés et recevant l’eau des toitures, d’un versant de chaque propriété, assis en partie sur le mur pignon de M. Bérot et en partie sur celui de Mr Seib, pourra être relevé par M. Seib et devra être remplacé par lui par un bon chenal en Zinc, N° 14 lequel servira à l’écoulement des eaux des toitures de la maison Berot seul. Ce chenal devra être construit avec tous les soins nécessaires pour éviter les infiltrations invisibles aux murs et aux charpentes. Le nettoyage et l’entretien du Chenal seront à la charge de M. Berot qui en deviendra propriétaire aussitôt quil sera construit.
Les conventions sont ainsi établies pour faciliter à Mr Seib l’exhaussement se son pignon et éviter dans les constructions toute espèce de difficultés relatives aux droits respectifs des deux propriétaires.
Le tuyau de chute des cabinets d’aisances des mansardes de la Maison Berrot recevra une autre direction par suite de la modification des Cabinets dans la maison Seib, Par suite de l’établissement de ces mêmes cabinets dans l’angle qu’ils occupent actuellement, il y aura surhaussement du pignon et une portion de chenal et de corniche de la maison Berrot sera coupée, mais M. Seib se charge seul des frais occasionnés par cette Construction et des raccords et réparations à faire aux toitures de la Maison Berrot par suite de cette disposition.
En vertu d’un autre acte sous signature privée daté de Strasbourg du 24 février 1866 mon dit sieur Berot a reconnu avoir reçu de M. Seib 130. francs pour prix de la mitoyeneté du pignon dus droits du cabinet d’aisance jusquà la hauteur du toit de la propriété présentement vendue.
II. La propriété vendue a le droit actif d’écoulement pour ses eaux par la maison de M. Stoll autrefois Schnéegans, située derrière la propriété vendue.
Suivant contrat sous signature privée daté de Strasbourg le 8 juillet 1865 entre M. Stoll et M. Seib a eu lieu la constatation des droits de ce dernier dans les termes suivants, littéralement transcrits.
Il a été constaté aujourd’hui que les bâtiments de M. Seib entourant la petite cour intérieure qui a vue sur la propriété de M. Stoll déversent leurs eaux pluviales dans la propriété du dernier, par onze Ouvertures pratiquées dans le mur mitoyen de même que la cour elle-même et la pompe qui s’y trouve. Cette Constatation est faite pour conserver les droits de servitude de M. Seib, exprimés ci-haut après la reconstruction que ce dernier est en train d’exécuter.
En vertu d’un acte sous signature privée daté de Strasbourg du 24 février 1866, M. Stoll a reconnu avoir reçu de M. Seib 43 francs 80 centimes pour le prix de la mitoyennéte du pignon, aux droits des écuries de M. Seib, pignon qui sépare les deux propriétés jusqu’à la hauteur du toit de la propriété vendue.
III. Le mur entre la propriété vendue & le café du miroir est mitoyen, ainsi que cela est établi dans une descente des lieux faite par les Magistrats du petit Sénat de Strasbourg le 21° juin 1783.
En vertu d’un acte sous signature privée daté de Strasbourg du 20 octobre 1865, a eu lieu entre Mme Veuve Reichhardt propriétaire de la Maison connue sous le nom d’hotel du Miroir et Mr Seib la Convention suivante littéralement transcrite.
Monsieur Seib désirant élever des constructions qui s’adossent avec murs pignons en partie mitoyens entre les deux propriétés et que boucheront plusieurs jours que possède Mme Reichhardt, cette dernière déclare consentir aux modifications suivantes desdits jours.
1° La fenêtre qui éclaire aujourd’hui le Corridor d’entrée un logement du second et qui est à verre dormant, placée à un mètre 80 centimètres au dessus du plancher de ce corridor et mesure 80 centimètres de large sur 62 centimètres de haut et barreaudée par six barreaux en fer verticaux, ainsi que la petite ouverture carrée située à 86 centimètres au dessus du même plancher ayant 44 centimètres de largeur sur 50 centimètres de hauteur, fermée seulement par un volet intérieur mobile, seront et demeureront supprimées. Par contre M. Seib s’engage à établir dans ce même corridor et à ses frais une fenêtre à châssis ouvrant à un mètre 80 centimètres au dessus du plancher et d’une surface double au moins, laquelle fenêtre prendra son jour dans la cour de service qui sera établie dans le bâtiment de M. Seib à la condition toutefois que cette fenêtre sera barreaudée et grillée et ne servira qu’à la ventilation d’un logement, jamais pour des ateliers ou toute industrie pouvant donner des vapeurs ou odeurs.
2° Une fenêtre qui éclaire une pièce au grenier mansardé à 80 centimètres au dessus du plancher, de 98 centimètres de haut sur 66 centimètres de large barreaudée de trois barreaux en fer, sera bouchée et remplacée par une lucarne semblable à celle existant déjà dans cette même pièce.
3° Dans ce même grenier en haut de l’escalier de service il existe une petite fenêtre de 90 centimètres au dessous du plancher haute de 49 centimètres et large de 32 centimètres, barreaudée, laquelle sera bouchée et remplacée par une bonne lucarne qui prendra son jour dans la cour de service du miroir.
4° Au grenier supérieur il existe deux ouvertures semblables d’un mètre au-dessus du plancher, haute de 75 centimètres et large de 50 centimètres, lesquelles seront supprimées et remplacées par deux lucarnes dont l’emplacement sera désigné par Mme Reichhardt. Toutes ces modifications seront faites par M. Seib et à ses frais selon les bonnes règles de la Construction et de façon à gêner le moins possible le locataire de Mme Reichhardt.
De plus M. Seib désirant acquérir la mitoyenneté des pignons qui ne lui est pas encore acquise, il a été établi par un métrage approuvé par les deux parties que
I° Le pignon perpendiculaire à la Grand’rue qui est en partie d’une demi brique seulement, mesure à partir du chenal en pierre 8 mètres 45 centimètres cubes.
II° Les Chaînes du pignon parallèle à la Grand rue, non mitoyennes, mesurent ensemble 2 mètres 70 centimètre cubes, ensemble 11 mètres 15 centimètres cubes à francs 20 le mètre cube égale 223 francs, Total dont Me Reichhardt done quittance par les présentes à M. Seib, lequel est par les mêmes déclaré propriétaire mitoyen des mêmes pignons dont il s’agit qu’il pourra surélever pour soutenir sa construction sans être recherché en aucune façon à charge par lui toutefois de faire tous les raccords nécessaires.
Les originaux des cinq actes sous signature privée qui viennent d’être relatés seront enregistrés en même temps que les présentes auxquelles ils sont demeurés joints et annexés. (…) Prix et délégation, moyennant 179.000 francs
Dessaisissement (…) M. Seib se réserve jusqu’au 25 décembre prochain la jouissance gratuite des localités qu’il occupe personnellement depuis la Saint-Michel dernier – Prix 75.000 francs
acp 577 (3 Q 30 292) f° 37 du 9.11.

Edouard Schœllhammer épouse en 1862 Joséphine Lang native de Bourg-en-Bresse : contrat de mariage, célébration
1862 (10.12.), Strasbourg 4 (121), Not. Lauth n° 10.469
Contrat de mariage – Ont comparu M. Edouard Schoellhammer, propriétaire, ancien ingénieur, chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant et domicilié à Strasbourg fils majeur de M. Jean Adam Schoellhammer en son vivant jardinier botaniste et de Dame Marguerite Salomé Schaeff, décédés conjoints à Strasbourg, stipulant pour lui et en son nom comme futur époux d’une part
Et Mademoiselle Joséphine Lang vivant de son bien demeurant et domiciliée à Bourg (Ain, fille majeure de M. Claude Marie Lang, maître bottier-cordonnier et de Dame Claudine Raffort, conjoints demeurant et domiciliés audit Bourg, Mad. Lang se trouvant présentmet à Strasbourg et stipulant pour elle et en son nom, comme future épouse, d’autre part
acp 517 (3 Q 30 232) f° 8 du 13.12. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une somme de 17.440 francs en obligations du chemin de fer d’Avignon à Marseille
ceux de la future épouse consistent en 1) un mobilier estimé 6000, 2) en une somme de 34.000 francs
Donation par la future épouse au futur de l’usufruit de toute sa succession
Finalement M. Schoellhammer déclare qu’il se trouve dans l’impossibilité de faire aucun acte de libéralité en faveur de la future épouse, attendu qu’il a fait donation de l’universalité de ses biens dans les termes des articles 1082 et 1083 du Code Napoléon, à Dame Vctoire Nagel aujourd’hui épouse de M. Camille Gluck, ingénieur à Lyon aux termes de contrat de mariage passé devant Me Piaton notaire à Lyon le 26 août 1858.

Mariage, Strasbourg (n° 591)
Du 11° jour du mois de décembre 1862. Acte de mariage de Edouard Schoellhammer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 22 novembre 1808 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, propriétaire et chevalier de la Légion d’Honneur, fils de feu Jean Adam Schoellhammer, jardinier botaniste décédé à Strasbourg le 18 mars 1814 et de feu Marguerite Salomé Schaeff décédée à Ribeauvillé (Haut Rhin) le 30 juin 1836 et de Justine Lang majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 novembre 1830 à Bourg (Ain) domiciliée à Bourg, sans profession, fille de Claude Marie Lang, cordonnier, et de Claudine Raffort, conjoints domiciliés à Bourg (…) qu’il a été passé le 10 de ce mois un contrat de mariage devant Me Auguste Frédéric Lauth, notaire à la résidence de Strasbourg (i 39)

Justine Lang meurt en 1868 en délaissant des héritiers collatéraux

1868 (10.12.), Strasbourg 8 (81), Not. Gustave Edouard Loew n° 2930
Inventaire de la succession de feue Dame Justine Lang épouse de M. Edouard Schoellhammer, Chevalier de la Légion d’Honneur, propriétaire, ancien ingénieur à Strasbourg où elle est décédée le 23 novembre 1868.
L’an 1868, Jeudi le 10 décembre à neuf heures du matin, en la maison mortuaire à Strasbourg place St Pierre le jeune n° 6, à la requête et en présence de Monsieur Edouard Schoellhammer, Chevalier de la Légion d’Honneur, ingénieur en retraite, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & feue De Justine Lang son épouse décédée & à raison des avantages de survie qu’elle lui a assurés par leur contrat de mariage ci après analysé, Et Mr Jean Louis Joseph Lindner, principal clerc de notaire, demeurant et domicilié en ladite ville, agissant en qualité de mandataire général & spécial de 1° M. Claude Marie Lang, cordonnier bottier & De Claudine Raffart, son épouse demeurant à Bourg (Ain) (…) 2° Mr Louis Lang, cordonnier demeurant à Lyon, rue de Size N° 15 (…), les mandants de M. Lindner habiles à se dire & porter seuls & uniques héritiers de feue Mde Schoellhammer née Lang susnommée leur fille et sœur respective décédée à Strasbourg le 26 novembre dernier (…)
Expédition du contrat de mariage entre lui & feue son épouse reçu par Me Lauth lors notaire à Strasbourg & un collègue le 6 décembre 1852 (…)

acp 579 (3 Q 30 294) f° 50-v du 18.12. (succession déclarée le 24 mai 1869) Communauté, mobilier estimé 6290. Garde robe 1405.
Communauté. Immeuble. Une Grande propriété, sise à Strasbourg, grand’rue N° 142. ancien 7, composée d’une maison de devant à rez de chaussée, renfermant deux grands magasins et surmonté de trois étages, de mansardes avec belvédère, greniers et bâtiments latéraux & de derrière, écurie, remise, puits, trois cours & tous autres droits, appartenances et dépendances, le tout nouvellement construit & tenant d’un côté à la propriété connue sous la dénomination de café du miroir, de l’autre à la propriété de M. Bérot devant la grand’rue & derrière la propriété de M. Stoll ayant appartenu autrefois à M. Schnéegans. Ensemble avec les poêles, cors & dalles, les glaces et trumeaux, les cheminées, âtres & pots économiques, les chantiers dans la cave, les séparations & la mangeoire de l’écurie, les crampons, crochets & autres objets fixés dans les boiseries de la sellerie.
Acquise de M. Jean Henri Otton Seib, fabricant de toiles cirées à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Loew soussigné & son collègue le 29 octobre dernier, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 27 novembre suivant vol. 1181 N° 3 & inscrit d’office vol. 1001 N° 64. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 179.000 francs (…). A l’expédition de cette vente sont joints les titres de propriété antérieurs dudit immeuble savoir 1° Contrat de vente passé devant Me Loew soussigné le 20 juillet 1864, 2° Contrat de vente passé devant Me Zimmer vivant notaire en la dite ville & un collègue le 3 septembre 1845. 3° Ordonnance d’envoi en possession rendue par M. le Président du Tribunal civil séant à Strasbourg le 28 avril 1853, 4° Testament mystique daté de Strasbourg du 20 décembre 1774 déposé en l’étude de Me Dinckel lors notaire en ladite ville suivant acte de dépôt en dressé le même jour, 5° Contrat de vente passé devant le même notaire le 12 janvier 1781, 6° Inventaire dressé par Me Uebersaal lors notaire à Strasbourg le 12 juillet 1814. 7. Et contrat de vente passé à la cidevant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 30 avril 1712
acp 579 (3 Q 30 294) f° 65-v du 24.12. (vacation du 22 décembre) Communauté, une maison à Strasbourg Grande rue N° 142
Créances 2100. Dix obligations du chemin de fer de Paris à Lyon, 12 obligations même chemin, 64 obligations dit chemin – Argent 2000

Inventaire après décès d’un locataire, le négociant Frédéric Emile de Langenhagen

1870 (17.5.), Strasbourg 1 (187), Not. Alfred Ritleng aîné n° 6982
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Frédéric Emile de Langenhagen et Louise Salomé Huffel
L’an 1870 le 17 mai à neuf heures. A la requête & en présence de Madame Louise Salomé Huffel veuve de Monsieur Frédéric Emile de Langenhagen, en son vivant négociant demeurant à Strasbourg grand rue n° 142 où il est décédé le 30 novembre 1869, agissant 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et son défunt mari au termes de leur contrat de mariage dressé par M° Risacher, notaire à Saar-Union le 6 mai 1861, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Saverne le 27 du même mois Vol. 393 N° 129, 2° En qualité de créancière de cette communauté & même de la succession de son mari à raison des reprises qu’elle peut avoir à exercer & résultant de son contrat de mariage, soit de tous autres titres, 3° comme donataire d’une rente annuelle & viagère de 3000 francs & usufruitière des biens de la communauté aux termes de son contrat de mariage ci dessus relaté, 4° en qualité de tutrice légale d’Alexandre Henri de Langenhagen né le premier mars 1862, de Louis Emile de Langenhagen né le 27 septembre 1863, d’Alexandre Jean de Langenhagen né le 6 octobre 1865 & de Maria de Langenhagen née le 12 juillet 1867 issus de son mariage avec son mari défunt, 5° Et comme ayant eu la jouissance légale des biens de ses enfants jusqu’à leur âge respectif de 18 ans aux termes de la loi, Et en présence de Monsieur Jacques Frédéric Daniel Hepp négociant demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur des dits mineurs
Contrat de mariage) Le demoiselle future épouse déclare qu’elle apporte en mariage 2° Une maison avec dépendances sise à Haguenau sur la place du Marché aux herbes, quartier rouge évaluée à la somme de 20.000 francs (…) en vertu d’un acte de partage dressé par Me Gluntz notaire à Haguenau le 5 octobre 1837
Mobilier de la communauté. Grand salon, Petit salon, Chambre à coucher de Madame, Chambre d’amis, Chambre de la bonne & des enfants, Chambre de bain, Salle à manger, Chambre à coucher
acp 593 (3 Q 30 308) f° 79-v du 21.5. (succession déclarée le 28 mai 1870) mobilier estimé 8477 francs

« Page précédentePage suivante »

Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.