9, rue de l’Ail


Rue de l’Ail n° 9 – VII 285 (Blondel), P 1081 puis section 13 parcelle 70 (cadastre)

Bâtiments rue de la Lie, P 1101 (n° 3) et P 1100 (n° 1, détaché en 1823)

Aile ouest à pans de bois (XIV° s., remaniée au XVI° s.), bâtiment transversal sud (XVI° s.), tour (v. 1560), aile ouest (début XVIII° s.) – Démolie en 1933 (Grande Percée)


Le n° 9 est la maison au-delà au Home protestant (vue de l’ouest), la maison en arrière-plan à droite (vue de l’est)
Porte d’entrée rue de l’Ail (vers 1930, AMS, non coté)

Le rapport dressé en 1907 sur les maisons à démolir pour la Grande Percée mentionne que l’aile ouest à pans de bois date du XIV° siècle et qu’elle a été remaniée au XVI° siècle, le bâtiment transversal sud du XVI° siècle, la tour en pierre de 1560 environ. La maison qui a une issue dans la rue de la Lie appartient au début du XVII° siècle à Sébastien Schach, connu pour son voyage au Moyen-Orient en 1604. Il la vend en 1615 à sa tante Rosine de Duntzenheim, veuve en premières noces de Frédéric de Gottesheim, qui en transmet la propriété à son fils aîné Jean Ernest de Gottesheim. Elle appartient ensuite (1694-1729) aux marchands épiciers Jean Dreher et Nicolas Seederer qui y font des travaux énumérés dans un rapport d’estimation. Le bâtiment avant est entièrement reconstruit dans le premier quart du siècle. L’écurie à droite en entrant a deux étages nouvellement construits. Le montant de l’estimation (2 250 livres) établi en 1730 est repris plusieurs fois, jusqu’en 1762, ce qui semble indiquer qu’il n’y a eu d’autres travaux que de simple entretien. Les propriétaires sont ensuite des docteurs en médecine (Jean Daniel Bilger, son gendre Isaac Ottmann puis le fils de ce dernier, du même nom, qui fait modifier les fenêtres du bâtiment rue de la Lie.


Plan-relief de 1725 – En avant-plan, le pignon suivi sur la droite de la façade, à l’arrière la petite cour suivie de la grande, la rue de la Lie rejoint le haut de l’image (Musée historique, cliché Thierry Hatt)


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 167 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie rue de l’Ail, un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois rue de la Lie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la maison comprend d’abord le pignon rue de l’Ail (c-d), à rez-de-chaussée et trois étages à quatre fenêtres chacun, puis la façade (d-e) : porte cochère et deux fenêtres, entresol, deux étages à quatre fenêtres et toiture à un niveau de lucarnes. La façade rue de la Lie (bâtiment du milieu entre g et h) a une porte cochère, deux étages à quatre fenêtres et une toiture à un niveau de lucarnes.
La cour C représente l’arrière (4-1) de la façade rue de l’Ail, les galeries (1-2) du bâtiment latéral gauche, le bâtiment (2-3) entre deux cours et le mur (3-4) à droite de la cour. La cour E représente l’autre côté (3-4) du bâtiment entre deux cours puis l’extrémité du bâtiment latéral ouest, le bâtiment (4-5) à l’ouest, le bâtiment (5-6-7) au nord, l’arrière (7-1) du bâtiment rue de la Lie et le bâtiment (1-2-3) à l’angle sud-est.
La maison porte d’abord le n° 16 (1784-1844) puis le n° 21 (1845-1857) enfin le n° 9.


Plan, cours C et E


Cour E, angle 4 nord-est (le bâtiment de gauche à deux travées a été transformé depuis 1830)
Côté est (7-3, le rez-de-chaussée du bâtiment à droite a été transformé depuis 1830)
Bâtiment ouest, fenêtres à meneaux du rez-de-chaussée (vers 1930, AMS, non coté)

Le marchand épicier en gros Jean Théophile Ehrenfeucher acquiert la maison en 1831 puis les voisines (n° 11 et 3, rue de la Lie) en 1835 et 1842. Le propriétaire fait percer deux croisées au rez-de-chaussée, convertir la porte cochère en porte simple et agrandir les croisées de l’entresol en 1863 puis trois encadrements de fenêtre en bois au rez-de-chaussée en 1867 et transformer une fenêtre en porte vers la rue en 1879. Le négociant en fruits et légumes Etienne Joggerst acquiert la maison en 1900 puis la revend en 1907 à la Ville de Strasbourg qui la fait démolir en 1933 pour réaliser la deuxième partie de la Grande Percée. Voir le n° 11 pour le tracé de la Grande Percée et l’aspect actuel.


Escaliers – Porte intérieure

Rue de la Lie, le n° 3 est le bâtiment qui suit celui en saillie – Porte (vers 1930, AMS, non coté)

septembre 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1605 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Müeg, consul, et (1599) Anne Chrétienne Wogesser – luthériens
1605 v Sébastien Schach, et (1609) Marguerite Kolleffel, remariée (1639) avec Josias Glaser – luthériens
1615 v Jean Martin Herlin et (1581) Salomé Sylvester puis (1611) Rosine de Duntzenheim d’abord (1587) femme de Frédéric de Gottesheim – luthériens
1640* h Jean Ernest de Gottesheim, et (1631) Catherine Marguerite Harst – luthériens
1670 h Frédéric de Gottesheim et (1624) Marie Ingold – luthériens
1671 v Jean Dreher, marchand, et (1664) Marie Dorothée Goll puis (1693) Elisabeth Bœckler – luthériens
1694 h Jean Dreher, marchand, et (1692) Anne Catherine Frantz – luthériens
1703 h Nicolas Seederer, marchand, et (1703) Anne Catherine Frantz veuve de Jean Dreher – luthériens
1729 h Jean Daniel Bilger, docteur en médecine, et (1715) Marie Madeleine Bahl – luthériens
1749 h Isaac Ottmann, docteur en médecine, et (1739) Marie Madeleine Bilger – luthériens
1792 h Isaac Ottmann, docteur en médecine, et (1771) Frédérique Catherine Sidonie Stædel, remariée (1802) avec Pierre Burguburu, veuf de Marie Thérèse Gillet et de Catherine Grems
1798 h Pierre Daniel Ottmann, marchand, et (1769) Susanne Albertine Eberts – luthériens
1823 h Henri Guillaume Daber, négociant, et (1809) Sara Albertine Ottmann
1831 v Jean Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vins, et (1813) Susanne Madeleine Barbe Wolff
1855 h Jacques Gustave Adolphe Wolff, avoué, et (1844) Louise Mathilde Ehrenfeuchter
1900 v Etienne Joggerst, marchand, et Françoise Sauer
1907 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :2250 livres en 1730

(1765, Liste Blondel) VII 285, au Docteur Ottmann – (maison ensuite 1, rue de la Lie, VII 286, au Docteur Ottmann)
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Doct. Ottmann, 21 toises, 1 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1081, Ehrenfeuchter, Jean Théophile, marchand de vin – maison, sol, cour – 5,8 ares

Locations

1613, Jean Melchior Hirtz
1719, Jean Daniel Wetzel, marchand
1727, Jérémie Jacques Stenglin, marchand
1736, Jean Frédéric Schœnfeld, cordonnier
1741, Sebastian Hellmund, menuisier (voir ensuite la maison voisine)
1743, Antoine Brentano Somenza, marchand
1752, Jean Philippe Schatz, marchand
1754, Jean Georges Klein, boutonnier en soie
1761, Henri Guillaume Wunscholt, marchand
1779, Pierre Tourtille Sangrain, entrepreneur des illuminations de Paris
1785, Marie Anne Cornû Dupré
1809, Dominique Antoine Gallino, employé
1815, Benoît Hirstel, marchand de vins
1817, Jean Claude Garigue, chirurgien militaire
1843, Adolphe Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vins, et (1843) Adèle Huss
1849, Catherine Barbe Copia

Préposés au bâtiment (Bauherren)

Préposés au bâtiment (VII 1413)
Les préposés autorisent Isaac Ottmann à modifier des encadrements de fenêtre dans la maison arrière qui donne dans la rue de la Lie

(f° 94) Dienstags den 31. 8.bris 1769. H. Dr. Isaac Ottmanns fr. wb:
Weÿl. H. Dr. Isaac Ottmanns fr. wittib wird erlaubt etliche fensterpfosten an jhrem hinterhauß im Drußengäßel zu verändern.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

L’inspecteur du bâtiment Samuel Werner rapporte qu’il a visité la maison arrière donnant dans la rue de la Lie où un incendie s’est déclaré. Il constate qu’un fourneau rond ne satisfait pas au règlement des feux et propose des transformations. Le maître maçon Michael Hatzung est chargé des travaux.

(p. 327) Montags den 12. Decembris 1774. – Herr Werner Bau Inspector truge vor, er habe Zufolg Erkanntnus Hochverordneter Oberfeur herren beÿ Weÿl. Hn Dr. Isaac Ottmann hinterlaßener Fraun Wittib in der Knoblochsgaß gelegenen behausung in dem hinterhauß einen augenschein eingenommen und nach examination befunden, daß in dem Zweÿten stock eine Stube, worinnen ein runder ofen nahe an dem fenster gegen dem hoff stunde, von welchem ein blechenes rohr durch eine steinere blatt, auf welcher ein stuck gemaurtes Camin rohr mit einem eisernen thürlein stunde, welches den Rauch von dem offen empfienge, gebrannt hatte. Weilen nun die samtliche construction sowohl von dem ofen, als auch Caminrohr gäntzlich wider die Feurordnung gemacht worden, so gienge seine meinung dahin, daß frau Drin Ottmännin anzuhalten wäre, in gedachter Stuben allwo der runde ofen stehet, ein vor oder frantzösisches Camin auf ein gewölb wohl versehen Zusetzen, die Riegelwand darhinder wie auch an dem fenster gegen dem hof aus scheiden zu laßen mit einer feur maur Zu versehen, umb als dann ein gemaurtes Camin rohr einem stock hoch auf führen und das blechene Rohr zwischen dem gebälck durch eine steinere Blatt oder gewölb von allem holtz entfernt in daßelbige hineinführen Zu können. Erkand, Soll alßo befolgt werden. Mr Hatzung

Description de la maison

  • 1730 (billet d’estimation traduit) 1730 La maison comprend un vieux bâtiment arrière, plusieurs poêles, chambres, chambres à cheminée, magasins, chambre d’officier et de soldat, vestibule, garde-robe, deux caves l’une voûtée l’autre solivée, buanderie, deux cours, deux écuries l’une pour les employés l’autre pour les logements militaires, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4500 florins
  • 1822 (Rapport d’experts)
  • 1831 (Contrat de vente)
  • 1900 (Contrat de vente) 1. Le bâtiment principal d’habitation rue de l’Ail, renfermant un commerce d’épices et un entrepôt de fruits et légumes,
    2. Une maison d’habitation à gauche de l’entrée entre les deux cours,
    3. Une maison d’habitation entre les deux cours, renfermant un atelier de menuisier,
    4. Une maison d’habitation à gauche dans la deuxième cour, renfermant autrefois un entrepôt de meubles, aujourd’hui un atelier de peintre,
    5. Une maison d’habitation à l’arrière de la deuxième cour, renfermant un atelier de menuisier et de ferblantier,
    6. Une maison d’habitation à droite dans la deuxième cour donnant dans la rue de la Lie

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’Ail

nouveau N° / ancien N° : 10 / 16
Ottmann
Rez de chaussée et 3 étages mauvais en maçonnerie
(Légende)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de la Lie

nouveau N° / ancien N° : 12 / 8
Ottmann
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 393 case 3

Ehrenfeuchter, Jean Théophile, Md. de vin
1857 Wolff, Gustave Adolphe, Avoué

P 1081, sol, maison et cour, rue de l’Ail 21
Contenance : 5,80
Revenu total : 435,02 (432 et 3,02)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 86 / 69
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 385 case 1

Wolff Gustave Adolphe, avoué
1901. Joggerst Stephan, Kaufmann und Ehefrau Franziska geb. Sauer in Gütergemeinschaft

P 1081, maison, sol, Rue de l’Ail 9
Contenance : 5,80
Revenu total : 435,02 (432 et 3,02)
Folio de provenance : (393)
Folio de destination : 385 aug. de Con.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 86 / 68
fenêtres du 3° et au-dessus : 35 / 24

P 1101, maison, sol, Rue de la Lie 3
Revenu total : 436,06 (432 – 3,02 et 1,04)
Revenu total : 544,06 (432 et 108 – 3,02 et 1,04)
Folio de provenance : 365
Folio de destination :
Année d’entrée : 1865 (sol), 1866 (C.N.)
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : puis 1
portes et fenêtres ordinaires : 45 / 36 puis 38 / 30
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 1 puis 2 / 2
1866, Augmentations – Wolff Gustave f° 385, P 1101, Maison, revenu 108, C.on Nouvelle, achevée en 1863, imposable en 1866, imposée en 1866
1867, Augmentations – Wolff Gustave Adolphe f° 385, P 1081, Maison, revenu 650, Aug.on de C.on, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
1867, Diminutions – Wolff Gustave Adolphe f° 385, P 1081, Maison, revenu 432, Aug.on de C.on, supp. en 1867

P 1081, maison, Rue de l’Ail 9
Revenu total : 762,06 (650 et 108 – 3,02 et 1,04)
Folio de provenance : 385 aug. de Con.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 85 / 68 – 90 / 72
fenêtres du 3° et au-dessus : 35 / 28 – 35 / 28

Bâtiment rue de la Lie
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 387 case 1

Ehrenfeuchter, Jean Théophile, Md. de vin
1857 Wolff, Gustave Adolphe, Avoué

P 1099, maison, sol, Rue de la Lie 7
Contenance : 0,91
Revenu total : 91,51 (90 et 0,47 – 1,04)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1101, sol, Rue de la Lie 3
Contenance : 2
Revenu total : 1,04

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 365 case 5

Wolff, Gustave Adolphe, avoué 1865
1865 Holderbach, Charles, Menuisier
1880/81 Mann Carl, Metzger / die Kinder

P 1099, maison, sol, Rue de la Lie 3
Contenance : 0,91
Revenu total : 91,51 (90 et 0,47 – 1,04)
Folio de provenance : (387)
Folio de destination : 384
Année d’entrée :
Année de sortie : 1881
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1101, sol, Rue de la Lie 3
Contenance : 2
Revenu total : 1,04
Folio de provenance :
Folio de destination : 385
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865

Cadastre allemand, registre 29 p. 153 case 6

Parcelle, section 13, n° 70 – autrefois P 1081, P 1101
Canton : Knoblochgasse, Drusengasse Hs. N° 9 bzw. N° 3
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 8,36
Revenu : 5500 – 7500
Remarques : 1933, démolit. – 1937 C 1

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 605
Joggerst Stephan u. Ehefrau
gelöscht 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 245 Rue de l’Ail p. 398

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

16
Pr. Ottmann, M. Madel. veuve – Tonneliers
loc. Ottmann, Pierre Dan. Banquier – Miroir
loc. Ottmann, Isaac, Conseiller – Vignerons
loc. Pronsal, franç. Joseph, ancien Cons. du Roi – Privilég.
loc. Pronsal, Sebastien, perruquier – Vignerons
loc. Fagat, passementier – Miroir
(ajout) Gæntzhirdt, J. Jac. Minist. – Clergé

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Knoblauchgasse (Seite 81)

(Haus Nr.) 9
Joggerst, Gemüse- u. Obsthandlung. 01
Pfersdorff, Spezereihdl. 0
Stengel, Möbelschreinerei. 0
Diebold, Kohlenhändler. 1
Sauer, Verkäuferin. 1
Schreiber, Oktroibeamter. 1
Schreiber, Näherin. 1
Spehner, Gipser. 1
Beck, Schreiner. 2
Joggerst, Obsthändler. 2
Koderisch, Invalde. 2
Schäfer, Wwe. 2
Schaetzle, Wäscherin. 2
Schuler, Obsthändlerin. 2.
Tenner, Tagnerin. 2
Wurm, Schreiner. 2
Meyer, Schneidermstr.3
Stier, Tagner. 3
Veit, Schreiner. 3
Meltzer, Tagner. 4
Noessr, Tagner. 4
Schwäntzel, Tagner. 4
Weber, Tagnerin. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 230 MW 77)

Rue de l’Ail 9 (1863-1917)

L’entrepreneur Klein perce deux croisées au rez-de-chaussée, convertit la porte cochère en porte simple et agrandit les croisées de l’entresol en 1863. Le même agrandit trois encadrements de fenêtre en bois au rez-de-chaussée en 1867. L’entrepreneur Joseph Mahler transforme une fenêtre en porte vers la rue en 1879. Le négociant en fruits et légumes Etienne Joggerst acquiert la maison dans les premières années du siècle puis la revend quelques années plus tard à la Ville de Strasbourg.

Sommaire
  • 1863 – L’entrepreneur J. Klein demande au nom du propriétaire Levi l’autorisation de percer deux croisées au rez-de-chaussée, convertir la porte cochère en porte simple, agrandir les croisées de l’entresol. L’agent voyer note que la maison sans avance est alignée.
    1867 – Le même demande l’autorisation d’agrandir trois encadrements de fenêtre en bois au rez-de-chaussée. L’agent voyer note que la largeur de la rue est fixée à six mètres.
  • 1879 – L’entrepreneur Joseph Mahler demande l’autorisation de transformer une fenêtre en porte vers la rue. L’agent voyer note qu’il y a un trottoir devant toutes les maisons de la rue.
  • 1884 – Courrier du commissaire de police après que Joseph Schæffer a demandé l’autorisation de continuer à engraisser des oies au sous-sol du premier bâtiment latéral. Le maire ne voit pas d’objection, la cave ayant environ trois mètres de haut et le nombre d’oies étant peu important (douze).
    L’architecte municipal Nebelung fait remarquer que la fosse d’aisances n’a pas de couvercle étanche. Travaux terminés, novembre 1884.
  • 1893 – La Police du Bâtiment remarque que l’épicier Remlinger a fait poser sans autorisation une petite vitrine (0,80 sur 5,60 mètres). Demande. Le règlement du 30 novembre 1891 interdit les saillies quand le trottoir a moins d’un mètre de large.
  • 1894 – Le maire notifie les propriétaires Wolf et Engelmann de Reichshoffen et la veuve Mahler gérante de faire ravaler la façade – La gérante demande un délai que le maire accorde.
    1895 – L’entrepreneur E. Mahler demande l’autorisation de poser un nouveau crépi – Autorisation
  • 1895 – La Police du Bâtiment remarque que le maître menuisier Stengel (Mathias Engel) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée en conformité au règlement – L’enseigne est toujours en place en mars 1898. Elle a été transférée au 112, Grand rue en novembre 1898.
  • 1900 – La gérante E. Mahler demande de reporter le ravalement après les travaux qui commencent. La Police du Bâtiment relève que le pétitionnaire est seulement gérant, le propriétaire Engelhard habite en France – Nouveau délai d’un an en 1903. Le nouveau propriétaire est Joggerst qui habite sur place.
    1904 – L’entrepreneur J. Hegenhausser (9, rue de l’Ail) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. La demande est transmise au maire – Autorisation – L’échafaudage est retiré, juin 1904.
  • 1912 – Le marchand de primeurs Adolphe Waldbüsser (1-a avenue de la Forêt Noire) demande l’autorisation de poser une enseigne plate (Obst & Gemüse, Südfrüchten Import Haus Telephon 1975) – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres – 1904. Rue de la Lie n° 3 et rue de l’Ail n° 9, propriétaire Jogerst – Plainte déposée par Gottschalk demeurant 4, rue de la Lie – Liste en 15 points des travaux à faire (cabinets d’aisance et logements)
    Etienne Joggerst (expédition et commerce de fruits et légumes, spécialité en chou-fleur français et italien) informe le maire qu’il a fait réparer en partie sa maison
    1904, nouvelle liste de travaux en 6 points
    1906, le maire propose d’engager une action judiciaire contre le propriétaire qui ne fait pas plâtrer les plafonds – Le propriétaire informe le maire que tous les plafonds de cuisine sont réglementaires.
    1912, le propriétaire doit rénover le logement du chiffonnier Dietz – Travaux terminés
    1914, Commission des logements militaires. Propriétaire, Ville de Strasbourg – Remarques en 24 points pour le 3, rue de la Lie en 19 points pour le 9, rue de l’Ail – Tous les travaux sont faits, avril 1917

Grille d’enquête (AMS, 113 MW 999, n° 96)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
[Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Drusengasse 3 u. Knoblochg. 9
[Maison :] Rue de la Lie n° 3 et rue de l’Ail n° 9

b) Zeitbestimmung : Östl. Flügelbau 14. Jh. Südl. Querbau 16. Jh. Mitte westlicher Flügel 18. Jd. bei a und b Steinturn von ca. 1560, bei S wendeltreppe Stein c. 1560. Im Hof bis c reiche orn. Kragstein f. Br* datirt A° 1592. Östl. bau im 16. Jh. umbgebaut (Holzbau)
[Epoque] Aile est XIV° siècle, bâtiment transversal sud XVI° siècle, aile médiane ouest XVIII° siècle, tour en pierre (a-b) vers 1560, escalier à vis (c) vers 1560, corbeaux décorés en (c) millésime 1592, bâtiment ouest transformé au XVI° siècle

c) Zeicheriche Aufnahmen : erforderlich vor Turn a u. b ab b) u. Wendeltreppe – Grundplan d. Baues
[Relevés sous forme de dessin] tour (a-b), escalier à vis, plan du bâtiment

d) Photographische Aufnahmen : von Hofseite erforderlich
[Photographies] vues de la cour


Croquis de la cour E joint au Questionnaire de 1907, la rue de la Lie en bas (AMS 113 MW 999)

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. – Östl. Bau Sandtein mit gekuppelte Got. Fenster. übrige Bauten Fachwerk
    [Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc.] bâtiment ouest en grès à fenêtres gothiques disposées par deux, les autres bâtiments en pans de bois
  • 5. Dachstuhl – 18 Jh in Got. Giebelbaus eingebaut
    [Comble]
  • 6. Dachdeckung – Biberbr.
    [Couverture] Tuiles plates
  • 8. Form des Dachgiebels– Gotische im östl. Bau, Treppengiebel
    [Forme du pignon] Gothique dans le bâtiment ouest, pignon de l’escalier
  • 11. Türeinfassungen – (*) F* bei Tür a. u. b. od. b), bei b. steinmetzzeichen (0,66)
    [Encadrement de porte] Marques de tailleur de pierres
  • 12. Fenstereinfassungen – (*) Gotisch c. 1400. 3.teilg, Erdg. mit eigenen* Fasenauflaufen
    [Encadrement de fenêtre] Gothiques vers 1400 en trois parties, au rez-de-chaussée chanfreins
  • 13 Konsolen – Kragstein u. d. 1591 i. Im ö. Hof als Brunnenradbalks (*)
    [Corbeaux] Millésime 1591, dans la cour ouest servant de support* à la roue du puits

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 1. Grundrissanlage – vgl. oben
    [Disposition générale] voir plus haut
  • 6. Brunnenanlage – vgl. oben Kl Brunnenbsf*
    [Puits] voir plus haut
  • 7. Treppenhaus – Wendeltreppe Stein, Südflügel (*), Barocktreppe Ostbau
    [Cage d’escalier] Escalier à vis en pierre, aile sud, escalier baroque dans le bâtiment est
  • 8. Treppengeländer – Barockdecken Ostbau (*)
    [Balustrades d’escalier]
  • 14. Wandvertäfelung – I. Stg. b. Jockerst, barock
    [Lambris] Premier bâtiment latéral, logement Joggerst
  • 19. Kamine – i Sandstein I. Stg. b. Jockerst
    [Cheminées] Une cheminée en grès, premier bâtiment latéral logement Joggerst
  • 22. Kaminspiegel – I. Stg, b. Jockerst, Spiegel u. Rahmen (*)
    [Miroirs de cheminée] Premier bâtiment latéral, logement Joggerst, miroir et cadre
  • 25. Türbeschläge – Originell an Wendeltreppentür, mit seltenem obern Beschluss
    I. Stg. östl. Bau Barocktür (*), dto, Speisenthür Beschläge s. sub* (*)
    II. Stg. Barocktüre (*)
  • [Ferrures de porte] D’origine à la porte de l’escalier à vis, fermeture supérieure rare – Premier bâtiment latéral ouest, porte baroque, idem ferrure (…)


Relevé d’actes

Georges Müeg vend à Sébastien Schach le jeune la maison (sans non de rue) qui a une issue dans la rue de la Lie. L’immeuble est chargé de plusieurs hypothèques au profit de Marie von Duntzenheim, Rosine von Duntzenheim veuve de Frédéric de Gottesheim, Ursule von Duntzenheim veuve du doteur en droit Jean Wagesser et femme du licencié en droit Jean Scheid

1605 (29. Augusti), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 319-v
(P. fol. 279.) Erschienen herr Georg Müeg burger Zu Straßburg, hatt (verkaufft)
Herrn Sebastian Schachen dem Jüngern burgern Zu Straßburg
hauß, hoff, hoffestatt, sampt einem hind.hauß vnd höfflin, einsit vornher da sie die einfarth nebent Martin Metziger vnd And.sit neben Clauß Thoman dem weinhändler, hind. vff bemelten Clauß Thoman vnd herrn Wolff Grüenwaldt vnd zum theil Inn das Trusengäßlin stoßend da sie Auch ein vßgang hab. Dauon gond 35 guldin gelts ablösig mit 700 guldin Straßburger werung J. Maria vonn Duntzenheim deren vögt h. Hannß von Hohenburg Altammeister vnd Sebastian Heüß Stallschreiber, Item 25. guldin gelts ablösig mit 500 guldin derselibg. werung Frauen Rosÿnen von Duntzenh.h. Friderich von Gotteßh. haußfrauwen, Item 30 guldin gelts wid. Khoüffig mit 600 guldin angeregter werung frauwen Ursula von Duntzenheim, herrn Johann Scheÿd. der Recht. Licentiaten ehegemahlin, Mehr seind noch hafft vnd vnderpfand für ein schuldt 100 pfund wann es gefordert würdt Zuerleg. obgedachter Maria von Duntzenheim, Item weÿther für ein schuldt 200 pfund pfenning daran man Alle Jahr vff Joh. Bapt: 100 pfund Zuerleg. pflichtig Junckher werner vnd walther von Lützelburg zum halb: theil vnd Zu übrig. halben theil Anthoni von Lützelburg selig. erben, So dann noch für ein schuldt 250 pfund pfenning weÿland herrn Johann Wagessers der Recht doctoris und gewesen Advocaten d. St. St. selig mind. jährigen Khindern, deren vogt H Johann Hartman d. Recht. Doctor, welches hauptgutt fraw Ursula vonn Duntzenh. ehrebemelts herrn Johann Wagessers wittwe selig die Zeit Ihres lebens Zu nutz. vnd Zunÿsessen, wie man sagt, Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist dißer Khauff (vber hieuor bestimpte schuld. und beschwernüß. so die Kheüffere zubesch. vnd Zu verzinßen vber sich nimpt) Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 255 pfund pfenning

Georges Müeg épouse en 1599 Anne Chrétienne, fille du docteur en droit Jean Wogesser
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 113, n° 191)
1599. Domin: Quasimodo 15. Aprilis. Georgius Müg Vndt J. Anna Christina H Johann Wogeß. der Recht. doctoris vndt alhieig. Statt Advocaten eheliche tochter, Eingesegnet Zinstag 24. Aprilis (i 115)

Georges Müeg devient consul en 1628, 1634 et 1640. Ses héritiers cèdent leurs droits sur une maison après sa mort en 1642, à savoir Jean Jacques Müeg, assesseur des XXI, la fille de feue Anne Marie Müeg femme de Gebhard Bosch, Jean Charles Müeg, candidat en droit, Georges Frédéric Müeg, bailli de Herrenstein et Georges Daniel Müeg
1642 (14. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 568-v
Erschienen Weÿl. deß Ehrenvest- Fürsichtig- und hochweÿs H Georg Muegen dißer Statt geweßenen Ammaÿsters nunmehr sel. hinderlaßene Erben mit nahmen der Ehrenvest- Fürsichtig- und Weÿse H Johann Jacob Müeg dißer Statt ein und Zwantzig für sich selbsten und alß Vogt Weÿl. seiner Schwester, Frawen Annæ Mariæ Müegin nunmehr seel. mit H Gebhardt Boschen ehelich erziehlten dochter, Margarethæ Boschin, mit beÿstand ersternandts der Vogts dochter Vatters, Item die ehrenvest- hochwohlgelehrte herr Johann Carl Müeg dero recht. Candidatus und H Georg Friderich Müeg Ampt Mann vff Herrenstein, beede für sich selbst. Vnd dann der Edel und hochgelehrte H Johann Ludwig Müeg dero recht. doctor und deß freÿen Ritterstandts im undern Elsaß bestellter Syndicus, alß Vetter, und in Crafft empfangenen Gewalts, Befelchhaber H Georg Daniel Müegen,
haben in gegensein deß Edel- hochgelehrten H Ernesti Heüßen dero Recht. Doctoris und Advocati alhie bekannt, demnach seelig ernanndter H Ammaÿster Müeg (den 26. Octobris a° 1612 und 29. 9.br. a° 1627 schuldig worden) 250. gulden hauptgut
(cedirt und abgetretten) die ienige Recht und Gerechtsame, so deroselben Mügisch. H. Vatter seel. in crafft einer den 31. martÿ a° 1612. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauffverschreibung, wie auch E. E. Kl. Rhats den 9. Septembris a° 1640. ertheilt. Bescheÿdts (…) vff hauß, hoffstatt, Badstuben, sampt allen deren Gebäwen, daß Reiffbad genannt, alhie ane der Steinstraß, in der Reiffgaß., neben etwann Veltin Greckhen* dem Schreiner ein: und anderseit Michael Küenen Kindern zuständig. häußern gelegen, und hind. vff der Statt graben stoßend, Wie auch vff einem hoff geg. dißer Badstuben über, in besagter Reiffgaß. neben etwann Christmann Schallen von suffelweÿherßheim, ein und anderseit neben Martin Sÿckhen deß Speÿrbaders Erben gelegen, und hind. vff den hoff Zum hechten genannt, so ietzmahlß H Martin Andreß König XXI.er besitzt stoßend

Sébastien Schach est fils de Daniel Schach et de Susanne von Duntzenheim remariée au docteur en médecine Jacques Ebersperger. Susanne von Duntzenheim meurt dans la maison de son fils d’après l’inventaire dressé en 1611 après sa mort.

1611 (1. Apr.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 13) N° 357
Inventarium Aller haab vnd Nahrung so weÿlandt die ehren vnd tugendreich frauw Susanna von duntzenheim, deß ehrenuesten vnd hohgelehrten herrenn Jacobi Eberspergers Medicinæ doctoris v. burgers zu Straßburg geweßene eheliche haußfr. seelige nach Ihrem tödtlichen hinscheÿd. hind. Ihro Verlaßen, So vff erfordern vnd begehren deß ehrenuesten v fürgeachtem herrn Sebastian Schachenn burgers Zu Straßburg obehrengemeldter frawen Susannen von Duntzenheim seeligen von* auch weÿland herrn Daniel schachenn Ihrem erstern haußwürth seeligen ehelich erzeugten sohns vnd eintzigen hind.lassenen erben, durch denn wittwer geeügt v gezeÿgt (…) In beÿsein der Ehrenvesten fürnehen h. Balthasar Junÿ schaffners vnd Altten cleinen rathsverwant. von dem h. wittwer v herr wendelini Büttelbrons von dem h. erben Zu dieser Inventation erpettener beÿstander, Montags denn ersten Aprilis Anno 1611.

Inn einer behausung Inn d. St. St. Im Knoblochß gaß So H Sebastian schachen dem Erben Zustendig vnd sie beede ehelgemächt bewont befund. worden wie volgt
NB. die Eheberedung soll einverleit werden
Vff dem obersten Casten, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor diß Cammern, In der Cammer C, Vor diß Cammer, In der Cammer D, In der Cammer E, Vor diß. Cammer, In der Cammer F, In der Cammer G, vor diß. Cammer Im obern hauß öhrin, In der Cammer H, In d. Obern hindern Stuben, Vor diß Stuben Inn dem Küchlein, In der Cammer J, Im Stüblin Im Neben Stockh, In der Cammer K, In d. Undn stub Cammer, In d. Großen Stuben, Vor diß Stuben Im Sommerhauß, In d. Kuch., vor diß. Kuch. In des H. D. Studier Stuben, Vor dißer Stuben Im Kühlin, Im hindern hoff In einem roßstall, Im Keller
Abzug in dises Inventarium, deß herrn wittwers Unverändert gutt, Sa. haußraths 203, Sa. Silbergeschirrs 276, Sa. Anschlag d. Bibliothec 100, Allerhand Medicamenta Materialie v. Instrumente Zur Artzneÿ v. distilirung gehörig 68, Summa summarum 648 lb – Schulden 705 lb, übertreffen umb 56 lb
Deß Herren Erben Unverändert gutt, Sa. haußraths 365, Sa. Silbergeschirrs 163, Sa. guldiner Ring 64, Sa. Baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1429, Sa. gütter zinß 66, Sa. gült 152, Sa. ligend. gütter 51, Sa. Schulden 189, Ergäntzung 142, Summa summarum 2629 lb
Theÿlbar gutt, Sa. haußraths 2, Sa. frucht. 8. Sa. Wein v. vaß 20, Sa. silbergeschirrs 66, Sa. Schulden 466, Summa summarum 565 lb – Schulden 242 lb, Nach deren Abzug 208
Conclusio finalis Inventarÿ 2895 lb

Sébastien Schach le jeune se marie en 1609 avec Margareth Kolleffel, fille de l’assesseur des Treize Christoph Kolleffel : contrat de mariage, célébration (Un des témoins du marié est Jacques Eberspeger). Voir la notice biographique de Sitzmann qui relate ses études à Sienne et à Padoue puis son voyage au Moyen-Orient en 1604 et son retour à Strasbourg le 13 juin 1605.
1609 (23. Martÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54)
Eheberedung – zwüschen dem Ehrenvesten vndt fürgeachten herrn Sebastian Schachen dem Jüngern als dem hochzeiter ane einem
So dann der Ehren: vnndt tugendreichen Jungfr. Margaretha Koleffelin des Ehrenvesten fürsichtigen vndt weisen herrn Christoph Koleffelis des Eltern beÿsitzers der herren dreÿzehen des geheimen Regiments alhie zu Straßburg eheleiblichen dochter als der Hochzeiterin andern theils
Bescheh. vndt verhandet In des heilig. Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 23. Martÿ In dem Jar des herrn als man Zahlte 1609.
Vff des h Hochzeiters, H Sebastian schach der Jünger Alß hochzeiter bekhenn wie obsteth, hans Ph: böckler, Philipp Werlern, Jacob Ebersperger D. Sebastian leüttersperg D. Johann Scheidt L. – Vff d. Jungfr. hochzeiterin seiten, Christoph Kolleffel der elter, Ulrich Mürsell als vogt, Heinrich Obrecht Zinßmeisters als geschworner Vnder Vogt, Daniel Koleffell, Christoph Koleffell d. Jünger, Georg Hammerer, Johann von Dürckheim

Mariage, cathédrale (luth. p. 223)
1609. Dominic Jubilate. Sebastian schach der Jünger und Margaretha Christoph Kulopfel der Herren 13. dochter (i 115)

Sébastien Schach, actuellement dit le vieux, et Marguerite Kolleffel font leur testament en 1610 et un instrument testamentaire en 1615. Sébastien Schach est alors assesseur au Conseil. Devenue veuve, Marguerite Kolleffel se remarie avec Josias Glaser, ancien secrétaire des Quinze et représentant du roi de Suède (en 1639 d’après la notice d’Edouard Sitzmann)
1610 (8. Oct.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 58, A) f° 176-183 (et original 58 not 60)
Persönlich erschienen seindt der Ehrenvest vnd fürgeacht Herr Sebastian Schach Jetzig. Zeÿt der Eltter vnd die Ehrenn: vnd vÿl tugendreiche fraw Margaretha Schachin geborne Koleffelin beede Ehegemächte vnd burgere Zu Straßburg
Beschehen vff Montag dem 8. Octobris Anno 1610

1615 (11. Aprilis), Not. Strintz (Daniel, 58 not 58, A) f° 291 (et original 58 not 60)
Instrumentum über deß Ehrenvesten hoch und fürgeachtenn Herrn Sebastian Schachen großen raths bewanten vnd der Ehren und tugendreichen frauwen Margaretha schachin geborner Koleffelin, beed. ehegemächt beschloßen Testament
1615, Auff Zinnstag denn 11. Aprilis

1642 (10. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 668
der Edel und Veste H. Josias Glaßer der Cron Schwed. Rhat, alß Ehevogt Frawen Margarethæ Kollöfflerin, weÿl. Sebastian Schachen nunmehr seel. nachgelaßener wittibin

Jean Martin Herlin loue au nom de sa femme Rosine de Duntzenheim la maison à Jean Melchior Hirtz, sauf la grande cave louée au voisin Nicolas Thoman

1613 (ut spâ [xxvij Octobris]), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 296
(Inchoat. fol: 303.) Erschienen h. Johann Melchior Hirtz
hatt in gegensein herrn Martin Herlin alls Ehevogt der Ehrentreÿchen frauwen Roßynen von duntzenh. freÿwillig bekhant vnd offentlich verÿehen
das er Ime vnd seinen erben Vier Jarlang die nechsten nach einander Volgend vnd vff dem heÿligen weÿhenacht tag nechstkhunfftig anestehendt vonn bemeltem herrn Martin Herlin ehevögtlicher wÿß wie vor sich selbst Zweÿ heüßer ein Vorder v ein hinder mit Zwen hoffestetten vnd Zweÿen hofflin auch allen andern gebeuwen & vsserhalb des großen Kellers so Inn das lehen nit gehörig vnd Claus Thomann Verlühen worden geleg. Inn der S S Inn der Knoblochs gassen einseÿt neben Martin Metzigers seligen erben andersÿt Claus Thoman stoßend hinden Vff herr Wolffgang Grienwaldts Altammeÿsters selig erben nach der S S bruch V gewonheyt Entlehnet für vnd vmb ein Järlichen Zinß Nemlich 50 pfund pfenning Straßburger

L’assesseur au Conseil Sébastien Schach cède la maison à son beau-frère (parent) Jean Martin Herlin et à Rosine von Duntzenheim (cette dernière est la sœur de sa mère Susanne von Duntzenheim)

1615 (19. tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 414 (Gemein Contract Buch) f° 12-v
Kauffs Abred Freundliche Vergleÿchung vnd Zinsverschreÿbung mit angehentem vorbehalt der widerlosung halb Zwischen Johann Martin Härlin vnd Sebastian Schachen Rhatsbewandten
(Ingrossirt den 25. Julÿ A° 1615) erschienen Ist vnser Rhatsbewandter Sebastian Schach vnd
In gegenwertigkeyt vnsers Kleinen Rhats Beÿsitzers Johann Martin Herlins (…) verkaufft vnd Zukauffen geben Jetzernanntem Hanß Martin Herlin seinem Schwagern (…) vnd Rosinæ von Duntzenheÿm seiner ehelichen Haußfrauwen
eine Behausung Hoffstatt mit Zweÿen Höfflin vnd außgäng In Knoblochs vnd In die Trusen gassen, allen derselben gebewen, begriffen, Zugehörden Recht vnd gerechtigkeÿtten In diser vnserer Statt In Vorgedachter Knoblochs gaß Einseÿt neben weÿland Martin Metzgers seligen Erben, anderseit neben vnd Zum theÿl hinden auff Claus Thoman vnd weÿland vnsers alten Ammeÿsters herrn wolffgang Grüenwaldts seligen Erben stoßend gelegen, von welcher Jährlichs gehend erstlichs 25 guld. gelts obernanter Frawen Rosinæ der käufferin auff den Heÿligen Ostertag In hauptgut mit 500 guldin, Item 17 und ein halber ane 35 guldin auff gemeltt. Ostertag mehrgemeltter frawen Rosinæ der Käufferin vnd der vberige halbe theÿl dem verkhaüffern selbst Zugehörig In hauptgutt für disen halben theÿl mit 350 gulden Vnd den 30 gulden auch auff mehrgedachten heÿligen Ostertag frawen Ursulæ von Duntzenheÿm des Hochgelehrten Johann Scheÿden der Rechten Licentiaten ehelicher haußfrawen In hauptgut mit 600 gulden alles Straßburger wehrung abzulosen sonst freÿ ledig vnd eÿgen, Vnd were diser Khauff vber vnd nach abzug vorgemelter beschwerden welche die Kheüffere auff vnd vber sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 2050 gulden
den 19. tag Monats Januarÿ 1615.

Rosine de Duntzenheim se marie en 1587 avec Frédéric de Gottesheim puis en 1611 avec Jean Martin Herlin
La maison revient à son fils aîné Jean Ernest de Gottesheim qui épouse en 1631 Catherine Marguerite Harst, fille de Melchior Harst, avocat et conseiller de Hanau Lichtenberg, et d’Ursule Vogt. La copie du contrat de mariage à l’inventaire dressé en 1660 donne le prénom d’Ursule Vogt et la date de l’acte.
1631 (s.d.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 425
Eheberedung – zwisch. dem Ehrenvest v. fürgeacht. Hn Johann Ernsten von Gotteßheim, Weÿland deß auch Ehrenvest Hoch v. fürgeacht. Hn Friderich von Gotteßheim mit d. Vÿl Ehr: v. Tugendreich. frauwen Rosinam von Duntzenheim erzeügt. sohn, Alß dem Braütigamb Ane Einem
So dann d. Edlen, Viel Ehren: v. Tugendreich. Jungfr. Catharinen Margareth Harstin, deß Edlen v. hochgelehrt. H. Melchior Harsten, beeder Recht. Licentiaten, Gräfflich Hanaw: Liechtenbergischen Rath v. Advocaten mit weÿlandt d. Edlen vÿl ehrn: v. Tugendreich. frawen (-) Vögtin eheleiblich erzeügt. dochter, Alß d. Hochzeiterin Am Andern theil

Jean Ernest de Gottesheim et Catherine Marguerite Harst achètent le droit de bourgeoisie le 27 avril 1648 sans apporter d’enfant.
1648, 3° Livre de bourgeoisie p. 923
Herr Johann Ernst Von Gottesheim erkhaufft d. burgerrecht für sich und sein haußfrauw Catharinam Margaretham Harstin Von Buchsweiler vmb 8 Gold fl. haben keine kinder Würd Zu den Freÿburgern dienen. Jur. den 27. tag Aprilis 1648.

Jean Ernest de Gottesheim demande en 1650 aux Conseillers et Vingt-et-Un d’intercéder en sa faveur auprès des conseillers de Hanau concernant la vente des biens Harst.
1650, Conseillers et XXI (1 R 133)
(f° 110-v) Sambstag d. 17. August – Hanß Ernst von Gotteßheim um Intercessionales
Hanß Ernst von Gotteßheim vberreicht per Knauffel: Undth. Supplication mit beylag Lit: A, B. vnnd E. Bitt vm Intercessionales ab die Graff. Hanawische Rath, wegen bevorstehend Vergantung* der Harstischer heüßer vnnd güther. Erk. Soll bedacht werden. H. XV. Pfitzern V. H. Fießinger
1638, Conseillers et XXI (1 R 121) Johann Ernst von Gottesheim. 91. [intercessionales]
1660 XV (2 R 78) H. Johann Ernst von Gotteßheim. 71 [Zinß].

Catherine Marguerite Harst meurt le 13 mai 1660 en délaissant des héritiers testamentaires qui habitent à Nördlingen. L’inventaire est dressé dans la maison patricienne Gottesheim rue Brûlée qui est décrite ainsi que la maison rue de l’Ail. La masse propre aux héritiers s’élève à 616 livres, l’actif de la succession à 626 livres, le passif à 10 livres

1660 (25.6.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 1) n° 13
Inventarium undt Beschreibung Aller und Jeder Liegender vnd fahrender, Verändert undt Vnveränderter Haab, Nahrung und güthere, so Weÿland die Viel Ehren: und Tugendreiche fraw Catharina Margaretha geborne Harstin deß Ehrenvesten und hochgelehrten Herrn Johann Ernst Von Gottesheim geliebte haußfraw seel. nach ihrem den 13. tag nechstverwichenen Monats Maÿ diß Zu end gemelten jahrs genommenen seel. hienscheiden hinder sich Verlaßen, so auf fr. ansuchen erfordern und begeren des Wohl Ehrwürdigen und hochgelehrten herrn Johann Marcell Westerfeldts d. H. Schrifft Licentiaten und Wohlverordneten Superintendenten d. Statt Nördingen so anfangs zwar in p.son Vorhanden, nachgehends aber H. Not: Joh: Frid. Medler seinet Weg. dem geschäfft beÿ Zuwohnen bevollmächtiget hatte Vor Welch. H. Joh: Jacob Epplin J: Stud. Von Nördling. mündlich befelchter(wei)ß Zuegeg. geweßen, in nahmen und Vor wegen Mariæ Ursulæ, Georg Christoph, Annæ Elisabethæ, Georg Adams, v. Joh: Marcell Aller fünff geschwistrige und mit der hoch Ehren und Viel Tugendreichen frawen Maria Susanna Westerfeldin gebohrner Harstin seiner hertzgeliebten Ehefrawen s. Ehelich erzielten Kindere, So dann deß Ehren Vesten, Fürsichtigen und Weißen auch Rechtsgelehrten herrn Sebastian Negelins, E. E. Kleinen rhats nunmahligen beÿsitzers, als von dem auch Ehrenvesten Vnd Wohlvorgeachten herren Johann Harsten, Lateinisch. Schul: und Ziegel Ampts Zue obgedachtem Nördlingen Wohlverordneten Pfleger der Viel Ehren und Tugendreichen frawen Mariæ Ursulæ gebohrner Harstin Ehevogten (…) der angeleibten frawen seel. in Testament eingesetzten Erben (…) So beschehen in deß Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 28. Junÿ Anno 1660.
Copia d. Eheberedung. Copia Testamenti nuncupativi

In einer d. Statt Straßb. neben d. Schneider Zunfftstuben in d. brandgaß gelegenen hernach fol. 41. fac: 1.ma beschriebenen Vnd Zum theil hieher gehörig. Lehe behaußung ist befunden Worden Wie hernach Volget
Ane Haußrhat. Vff der obern Bühnen, In der Cammer A, Vor dießem Cammer, In der wohn Stuben, In der Stub Cammer, Im obern haußöhrn, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In d. Kuchen – In dem Vordern Stock, Im Gewölb, In d. Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane Behaußungen. (Mütterlich E.) Item d. 6.te theil aen einer behaußung mit allen Ihren gebewen begriffen weith. recht. Zugehörden & gerechtigkeit. gelegen in d. St. Str. am Staden, einseith ein Eck geg. der Zunfftstub Zum Encker (…)
(Lehen W.) Item ane d. Behaußung gelegen in d. Statt Straßb. in der Brandgaß. Zwischen der Schneid. Zunfft stub. ein v. and.s. neb.dem Ratzoheüßisch. hoff, stoßt hinden vff den Graben am Roßmarck, so von weÿl. H. Friderich von Gottesh. geheimen Rath v. XIII.er Zu Straßb. durch ein Testament auff den Mann Stammen vnv.kaüfflich prælegirt worden, davon geh. Jährlich. 4. Goldguld. dem werck vnßer Fr. Münster alhier ablößig in hauptguth mit 400. gemelten gulden. Welche behaußung mit erstgedachter beschwerd p. 1000 lb d der v.stallung halber geschätzt worden, thut über abzug der beschwerdt 580. lb d. woran hieheroi pro quota 1/3. zu setz. ist thut 193. lb 6 ß 8 d Welches aber allein lehnsweiß außgeworffen würd trifft die helffte 96 lb 13 ß 4 d. Über vorgedachte behaußung hat sich beÿ Inventation nichts die brieffs befund. soll aber vnder deß fr.haußes Schaffneÿ Zu befind. v. die übrige beede drittheil deß H. Wittibers H. Bruder v. Hn Friderich von Gottesh. Zu genießen Zuständig sein.
(T.) Item i hauß, hoff hoffstatt v. gart. sampt allerr Zu u. angehörd. so anietzo ein lehrer platz gelegen im dorff Geüderth. (…)
(W.) Item ane einer behaußung, hoffstatt mit höfflin, v. außgang in die Knoblochs v. Trusengaßen, auch allen d.oselben gebewen, begriffen, Zugehörd. recht. v. gerechtigkeit in d. St. Str. in ermelter Knoblochsgaßen, einseith neben weÿl. H. Jacob Zornen seel. fr. wittiben v. Erben, and.seith neben v. Zum theil hinden vff weÿl. Johann Schneiders seel. Wittwe v. Zum theil vff H. hanß Adolff Grünewalds XV.ners seel. Erben stoßend gelegen, gehört hieher d. halbe theil. Dauon gehen Jahrs 30. fl. Wehrungs Zinß Zu Vor Weÿland H. Wogeßers s. Erben nunmehr H. Hannß Jacob Schötterlin Schaffnern Zu St: Wilhelm ablößig in hauptguth mit 600 fl. ermelt. Wehrung. So dann 10. lb d. gelts jährliches Zinßes, H. Johann Jacob Erhard XV.ners alß Vogtten Frantz Camelen Widerlößig in hauptguth mit 200. lb d. Sonsten über diese beschwerd. Zwar allerdings freÿ, ledig und eigen, aber weitters nicht æstimirt und d. ursachen auch alhie nichtzet* in außwurff gebracht Word. Darüber besagt ein Kaufbrieff mit d. St: Straßb. Kleinen Insig. v.wahrt dat. d. 19. Jan: A° 1615. Welch. H. Johann Friderich Von Gottesheim Schaffner Zu St. Niclaus in undis erben mehren document. inhanden.
Wÿdembs Verfangenschaft den instituirten Testaments Erben Zum theil gehörig. Es solle H. Melchior Horst beed. rechten Lic. V. Gräuh. Hanaw Liechtenbergisch rhat auch Landhoffmeister seel. seiner hinderbliebenen Wittibin Frawen Ursulæ Christinæ gebornen Östringerin inn 2000. fl. ane Cap. auf 18. fl. gültten neben mehren Zue einem Wÿdumn, so lang dieselbe im Wittwenstand v.bleiben Wirt Verordnet haben
Vnvergreifllicher Summarischer überschlag vndt Abzug Frawen Catharinæ Margarethæ Gottesheimin Verlaßenschafft. Deß Herrn Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. Haußraths 102, Sa. Silbers 8, Sa. Capitalien 207, Eigenth. an i. behaus., Sa. Gültten 4, Sa. Lehengefäll 331, NB. Dabeÿ der Ladhoff nicht begriffen 6 lb, Summa summarum 661 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 141, Sa. Silbers 75, Sa. Guldine Ringen 14, Sa. Capitalien 50,, Sa. Gülttin 32, Eigenthumb ane einer behaußung 66, Liegende güther 36, Schuldt 14, Ergäntzung 195, Summa summarum 626 lb – davon gehet weg 10, Nach Abzug deßen 616 lb
Theilbahr Guth. Sa. haußraths 39, Sa. früchten 30, Sa. wein und Lehrer Vaß 12, Behaußung 30, Summa summarum 112 lb – Passiv Schuldten 734 lb, übertreffen die Schulden das guth vmb 621 lb
Beschluß summa 655 lb
Bericht Über die Jenige von Frawen Margaretha Schmidin geborner Seßoltzheimerin im Martio diß 1660.te jahr überkommene Erbschafft (…) Weilen nun berürte 840. lb 2 ß d Inhalt deß durch Vorerwehnte Fr. Margaretham Schmidin in Anno 1637. Vnder Weÿl. H. Not. M. Josephi Scherbaum auffgerichteten Testaments §° Zum sechsten gleichbalden nach frawen Catharinæ Margarethæ Gottesheimerin den 13. Maÿ dießes jahrs aus dießer welt genommenen seel. hischeiden fideicommiss Weiß auf die übrige nach angeregtem Testament dieser Erbschafft halber admittirte persohnen, benantlichen Fr. Mariam Ursulam Hößin gebohrne Horstin, Fr. Mariam Elisabetham Ottin gebohrne Horstin, Fr. Sÿmburgam Reginam Mederin gebohrne Horstin und dann H. Frantz Adolph Harsten, die Vier übrige geschwistrige gefallen (…), Gebürt also Zuvorderst ane mehrgemedachter Summa Fr. Mariæ Ursulæ Harstin H. Johann Hooßen, Lat. Schul und Ziegelampts Pflegers Zu Nördling. haußfr für ein Vierten theil 210. lb (…)
Copia Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest v. fürgeacht. Hn Johann Ernst von Gottesheim, weÿl. deß auch Ehrenvest Hoch: v. fürgeacht. Hn Friderich von Gottesheim mit d. Viel Ehren v. Tugendreich. fr. Rosinam von Duntz.heim erzeugt. Sohn, alß dem Braütigamb an Einem, So dann d. Edlen, Viel Ehren: v. Tugendreich. Jungfr. Catharinen Margareth Harstin, deß Edlen v. hochgelehrt. Hn Melchior Harsten, beed. Recht. Licentiaten, Gräfflich Hanaw: Liechtenbergisch. Rath mit weÿl. d. Edlen viel Ehrn: v. Tugendreich. fr. Ursula Vögtin eheleiblich erzeügt. dochter alß d. Hochzeiterin am and. theil (…) Beschehen v. verhandelt d. 23. Maÿ Anno 1631. L.S. Johann Ernst von Gottesh. Hanß Martin Härlin, Elias Habacuc Ingold, Sebastian Schach, Joh: Friderich von Gottesh. Hannß Erhard Herlin, Johann Carl Herlin, Melchior Harst, Jr. Niclauß Bruttenacker, Andreas Harst, Georg Friderich Vornbüler
Zuwißen, demnach Fr. Catharinæ Margarethæ Gottesheimin s. gesamten Stieffgeschwistrig. nahmentlich Fr. Mariæ Elisabethæ Harstin H. Friderich Otto J. V. D. V. Grävl. Hanaw Lichtenberger. Rhats Zu Buchßweÿler, haußfr. Ferner Fr. Wÿmburga Regina Harstin H. Bernhard Meders Secretarÿ daselbst haußfr. So dann H. Frantz Adolph Harsten Cantzleÿ Verwanth alda, Wolhergestalte selbige samptlich von ihrer schwester seel. Verlaßenschafft biß auff 10. lb d. excludirt seÿen, notificirt Worden (…)
Copia Publicationis Testamenti (…) Copia Gewaltts

Jean Ernest de Gottesheim meurt à l’âge de 76 ans le 29 mars 1670. Son corps est inhumé dans le chœur de l’église de Geudertheim le 2 avril suivant.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 112, n° 35)
1670. Aprilis. Herr Hanß Ernst Von Gottesheim, Patricius Argentinensis, ætatis 76. ann., (Starb) Dienst. 29. Mart. H. 9. ante Mer. (Ward begraben) Donnt. 1. h. ad Lepros. – Finita in Cœmeterio Concione, Wurde sein leichnam nach Geÿdertheim geführt, über nacht, in den Kirch beÿge stellet, Vndt seq. H. 2.t ibidem im Chor, in seiner Crypta sepuchrali, die Er Ihme Vor einem Jahr, in der Osterwoch*, mach. Vnd d. Epitaphium Vndt Grabstein hinauß führen laßen begraben. (i 61)

La maison revient à son frère cadet Frédéric de Gottesheim. Assisté de son fils Frédéric de Gottesheim, il vend la maison au marchand épicier Jean Dreher

1671 (23. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 386-v
(Prot. fol. 20.) Erschienen Herr Johann Friderich Von Gottesheim d. ältere Schaffner deß Closters St. Nicolai in Undis mit beÿstand herrn Johann Friderichs Von Gottesheim des Jüngern seines eheleiblichen Sohns
in gegensein herren Johann Trähers deß Specereÿhändlers mit assistentz herrn hannß Georg Fleckhen deß lederhändlers seines Schwähers und deß Edel- hochgelehrten herrn Johann Philipp Kasten U.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Actuarÿ et Referentis
hauß, hoffstatt mit zweÿen höfflin, und außgängen in Knoblochs: und in die Truosen Gaß, und allen übrigen deren Gebäwen begriffen weiten Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in gedachter Knoblochsgaßen einseit neben dem Zornischen hauß, anderseit neben Paul Steinweilern dem barchet Krämern, hinden uff die Grünwaldische behaußung stoßend gelegen, Von welcher ietzt verkaufften behaußung gehend iährlichen term. Mich. 30. fl. Straßburger wehrung widerlößig mit 600. fl. gedachter Wehrung dem Stifft St. Thoman, so seÿe selbige auch noch umb 400. fl. Frantz Camehlen Verhafftet (übernohmen) – umb 710. Pfund

La maison revient à son fils Jean Dreher qui épouse en 1692 Anne Catherine Frantz, fille de l’aubergiste à l’Esprit

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 24-v, n° 20)
Auff heut Mitwoch den 5. Novembris St. N. A° christi 1692. seint nach zweÿmahliger proclamation in der Pfarrkirchen Zu St. Niclaus allhier in Straßburg copulirt word. Herr Johannes Dräher der jüngere, Spezereÿ Händler und burger allhier, Herrn Johann Drähers, fürnehmen Spezereÿ Händlers allhier v. Burgers ehelicher Sohn, und Jungfrauw Anna Catharina, weÿland Herrn Johann Frantzen gewesenen Gastgebers Zum Geist allhier nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann dreher Jünger als hochzeiter, Anna Catharina Frantzin alts hochzeiterin, Johann Carl Stöffel als Stieff groß vatter v. Vogt (i 26)

Jean Dreher meurt à l’âge de 35 ans en 1702. Le témoin est son beau frère Christophe Christiani
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1697-1704, f° 113 n° 5)
Montags den 23. Octob. 1702. starb H Johannes Dreher, der handelßman vnd burger alhier, seines alterß 35. jahr 13. Monath und 12. tage, und ist Donnerst. den 26. dito nach gehaltener leichen pr. beÿ S. Thoman, auff den gottes acker der N. S. Urbans aue begraben worden [unterzeichnet] Christoph Cristiani als Schwager (i 117)

Anne Catherine Frantz se remarie en 1703 avec le marchand Nicolas Seederer, fils du bourguemaitre de Wendelstein en Franconie : contrat de mariage, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen Herrn Niclaus Seederern juniori dem leedigen handelsmann deß hoch Ehrenvest Fürsichtig und Wohlweißen Herrn Nicolai Seederers hochfürstlich Brandenburg Onoltzbachischen ältisten Ambts Bürgermeisters Zu Wendelsheim in Francken Vielgeliebten Sohn, als Bräutigamn ane einem, So dann der Viel Ehren undt tugendreichen Frauen Anna Catharina Dreherin gebohrner Frantzin weÿland deß Wohl ehrenvest und Wohlvorgeachten herrn Johann Drehers gewesenen handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg seeligen nachgebliegener frau Wittib als der frau Hochzeiterin am andern theil – Geschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 21. Novembris anno 1703. [Unterzeichnet] Niclaus Seederer als Hochzeiter, Anna Catharina dreherin gebohrne Frantzin als Hochzeiterin, Johann Georg Bemberg als Vogt – Pro Copia Johann Daniel Lang Notarius publicus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 82, n° 29)
Mittwochs de, 12. Decemb. 1703. seind nach zweÿmahliger Außruffung in der Pfarr Kirchen Zu S. Niclaus in Straßb. copulirt und eingesegnet worden H Niclaus Söderer der ledige handelßmann und burger alhier, gebürtig von Wendelstein, H. Nicolai Södererß, deß gerichts Eltesten Beÿsitzers vnd hochfürtlichen Brandenburg Ahnspachischen Ampts Burgermeisterß daselbsten, ehelicher Sohn, und fraw Anna Catharina Dreherin weÿland H Johann Dreherß, geweßenen handelßmanns und burgers alhier, nachgelaßene Witwen [unterzeichnet] Nicolaus Seederer als Hochzeiter, Anna Catharina Dreherin als hochzeiterin (i 86)

Nicolas Seederer devient bourgeois un mois après son mariage
1703, 4° Livre de bourgeoisie p. 747
H. Niclauß Soderer, der Specirer V. Vendenstein Anspachischer Herrschafft, H. Niclauß Soderers des burgermeister daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht V. seiner Frawen Anna Catharina Frantzin, pro 2. gold. fl. V. 16 ß Wird beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. d. 19. Dito [Jan.] 1704.

Le marchand Nicolas Seederer loue une partie de la maison au marchand Jean Daniel Wetzel

1719 (16. X.bris), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 611
hr. Niclaus Sederer handelsmann [unterzeichnet] Nicolas Seederer
in gegensein H. Joh: Daniel Wetzel auch handelsmanns
entlehnt, in dem vorderen neugebauten hauß allhier in der knoblauchsgass einseit neben deren Stieberischen EE anderseit neben dem hauß zu denen dreÿen Knobloch genant gelegen, folgende gemach so bestehen auf dem boden im eingang ein Contor beneben einen Stall darneben unten darunter zween separirte Keller, oben darauf zwo unterschlagene Kammeren zu holtz und wellen auf der Stiegen rechter hand eine verschlossene Cammer auf dem ersten stock zweÿ stueben zwo camin Kammeren eine Kammer und eine kuchen darneben eine Speißkammer im zweÿten stock rechter seithen auf der stiegen eine verschlossene Cammer, ferner auf dem zweÿten stock dreÿ stuben eine große und eine kleine Camin Cammer eine Kuchen darneben eine Speiß Cammer oben darauf rechter hand zwo bühnen oben eine andere worbeÿ der aufzug, eine stiegen besser hierauf so auf den obersten boden, über dem neuen hauß einen frucht kasten – auf 6 jahr lang anfangend auf weÿhn: nächstkünfftig um einen jährlichen Zinß nemlich 125 lb

Le marchand Nicolas Seederer loue une partie de la maison au marchand Jérémie Jacques Stenglin

1727 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 104
H. Nicolaus Sederer handelsmann
in gegensein H. Jeremias Jacob Stenglin des handelsmanns
In seiner allhier ahne der Knoblauch: gaß einseit neben hannß Ludwig Stuber Paßmentirer anderseit neben hannß Jacob Stueber handelsmanns gelegenen behausung den gantzen Obern zweÿ stiegen hoch befindlichen Stock, bestehend in dreÿ Stuben zweÿen Stueb Kammern mit frantzösischen Caminnen, einer Kuchen zweÿ Nebens Kämmerlein, Ferner die gegen jetzt beschriebenen Stockwerck auff dem hindern hauß über einander liegende zwo bühnen, so dann einen beschloßen: und unterschlagenen Keller – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von von Annunciationis Mariæ um einen jährlichen Zinß nemlich 80 gulden

Anne Catherine Frantz assistée de son frère Jean Daniel Bilger hypothèque la maison au profit de Marie Anne de Klinglin femme d’Antoine d’Andlau

1728 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 528
Fr. Anna Catharina geb. Frantzin H. Nicolauß Seederer des handelsmanns eheliebste mit beÿstand ihres bruders H. Johann Daniel Bilger Med. D. et pract: und ihres vettern H. Johann Willhelm Heÿ handelsmanns
in gegensein der wohlgebohrnen Fraun Mariæ Annæ geb. von Klinglin des auch wohlgebohrnen herrn Anthoni von Andlau Obrist: Lieutenant von der Cavallerie Commandanten ahm Obern Rhein und Ausschußes beÿ löbl. Ritter Directorio fr. Ehemahlin – schuldig seÿe 3150 Liures
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Knoblauch: gaß, einseit neben H. Stueber dem handelsmann anderseit neben Stueber dem Paßmentirer hinten auff das Trußengäßlein und einen ausgang in daßelbe habend

Nicolas Seederer et Anne Catherine Frantz font dresser un inventaire de leurs biens, la femme demandant la séparation de biens. L’inventaire est dressé dans la maison rue de l’Ail. L’acte énumère les titres dont la plupart remontent au XV° siècle et comprend un mémoire des travaux faits dans la maison rue de l’Ail. Les experts estiment la maison 2 250 livres. La masse propre au mari est de 1 048 livres, celle de la femme de 12 156 livres. L’actif de la communauté s’élève à 10 735 livres, le passif à 15 660 livres.
Les experts de la ville estiment les travaux de maçonnerie et de menuiserie faits dans la maison par les deux maris d’Anne Catherine Frantz. Le bâtiment avant a été entièrement reconstruit, les autres régulièrement réparés (escaliers en pierre, cheminées à la française, plaques de fourneau, plâtres, tuyaux de cheminée, crépi, couverture, nouveau pignon à trois étages à colonnes qui a réemployé d’anciennes pierres), les travaux de maçonnerie sont estimés à 1 474 florins. Les travaux de menuiserie (pans de bois dans le bâtiment avant, écurie à droite en entrant à deux étages nouvellement construits) sont estimés à 455 florins.

1729 (17.6.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 25) n° 248
Inventarium über S.T. Herrn Niclaus Seederers Handelßmanns und E. Löbl. Policeÿ Gerichts alten assessoris, wie auch fr: Annæ Catharinæ Seederein gebohrner Frantzin, beeder Ehepersohnen und burgern allhier anjetzo würcklich habende activ und passiv nahrung auffgerichtet Anno 1729. – welche der ursachen allweilen Sie die Ehefrau separationem bonorum suchet auf deroselben ansuchen und begehren auf die beÿ E E großen Rath allhier deßhalben gnädig erhaltener permission inventirt, durch Sie gedachte Ehefrau selbsten mit beÿstand S.T. H. Joh: Jacob Römers J. U. Lti und E. E. Großen Raths advocati et Procuratoris vicarÿ auch burgers allhie deroselben geschwornen Herrn Curatoris ad lites (…) So beschehen in Straßburg in fernerer gegenwarth S.T. Herrn Johann Jacob Schatzen Handelsmanns v. E. E. grosen Raths jetzmahligen wohlverdienten assessoris als auß deßelben mittel auf Ansuchen mehrerwehnter frauen Seedererin vorgestrigen tages als den 15.t ejusdem zu dießm geschäfft in specie abgeordneten Herrn auf Freÿtag den 17. Junÿ et seqq. anno 1729.

In einer allhier Zu Straßburg unten ane der Kieffergaß gelegenen deù Kauffhauß hienüber gelegenen in diese Nahrung eigenthümlich gehörigen und hernach beschrebenen behaußung befunden worden wie volgt
(f° 10) Ane Höltzen und Schreinwerck. In der behaußung ane der Küeffergaß. Auf der ohneins obersten Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Magd Cammern In der obern Stub, In der Kuchen, In der Wohnstuben, Im Contoir, Im Keller
In der Behaußung ane der Knoblauchgaß. In der Cammer C, In der Cammer D, In d. Kuchen, In der Mittlern Stuben
(f° 19) Bergwerck zu Maria Kirch (…)
(f° 30) Eigenthumb ane einer behaußung zu Eckboltzheim (…)
(f° 31-v) Eigenthumb ane Häußern allhier Zu Straßburg (F.) Eine Eck behaußung und hoffstatt gegen dem Kauffhauß hinüber, ist ein Eck ane der Küeffergaß (…)
(F.) It. eine Behaußung und hoffstatt, mit Zweÿen höfflein und Außgängen, wie auch allen übrigen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßb. ane der Knoblochgaß, einseith neben H. Joh. Georg Stuber, dem handelsbedienten Ehevögtlicher weiße, anders. neben H. Joh. Jacob Stubern, auch handelsmann noch Ledigen Stands, hinden in das Trusengäßl., allwohien dießes hauß auch einen Außgang hat, stoßend, so freÿ, Ledig v. eig. v. durch vorernanten der Statt Straßburg geschwohrene Werckleüthe nach besag deroselben Abschatzungs Zeduls von besagtem 6. Martÿ 1730. æstimirt pro 2250. lb. Wovon aber wiederumb abzuziehen die auff solchem hauß enthaltene theilbahrer melioration hernach fol. (-) fac. (-) in summa antreffend 1279 lb 5 ß 6 d. Nach solchem Abgang verbleibt ane obigen Anschlag dißorths annoch per rest übrig und außzuwerffen 970 lb. Wie Hr. Joh: Träher der fr. Seedererin erstere Eheherr diese behausung Von H. Joh: Friderich von Gottesheim dem ältern Schaffnern des Closters Zu Sti Nicolai in Undis ane sich erkaufft weißet j; teutscher perg. Kauffbrieff in allhieß. C. C. stuben gef. u. mit dero anhang. C. C. Ins. bekr. dat. den 23. Maÿ A° 1671. mit altem N° 9 bemerckt. Dabeÿ noch j dergl. pergament. Kfbr. auch mit dießem Insigel corrobor. de dato 19. Januarÿ A° 1615. mit altem N° 2 signirt. So dann 5. verschied: pergam. Lateinische Zinnß: und Kauffbrieff mit des bischoffl. hoffs Zu Straßb. anhang. Inns. versehen de datis 14. Kalendarum Martÿ A° 1490. 4.to Nonas Aprilis 1488, 5. Kalend. Dec: A° 1482, 12. Kalend. Sept. A° 1471 und 12. Kalend Febr: 1457.
(f° 43) Ergäntzung des Eheherrn ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über sein des H. Eheh. und deßen Ehegattin einander zugebrachte Nahrung durch weÿl. H. Andream Schmiden Notarium publ. seel. in A° 1704. auffgerichtet hat man demeselben wegen seines wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths Zuergäntzen wie volgt
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Eheherrn ohnveränderte Nahrung zugeltend. Schuld 150, Ergäntzung (899 lb, Abgang, Compensando) 898, Summa summarum 1048 lb
Dießem nach werden auch der Frauen Seedererin ohnveränderte rubricen beschrieben, Sa. haußraths 162, Sa. Schiff und geschirr zur handlung gehörig 118, Sa. lähren Vaß 76, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 159, Sa. Goldenen Rings 185, Sa. Gülth von liegenden güthern 67, Sa. Eigenthumb ane Zweÿen häußern 2480, Ergäntzung (20.274, Abzug 11.218, rest) 9056, Summa summarum 12.306 lb – Schuld 150, Nach deren Abzug 12.156 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbahr guth beschrieben, Sa. haußraths 1222, Sa. Schiff und geschirrs Zur handlung gehörig 26, Sa. Gewerbs wahren 793, Sa. Kutsch 40, Sa. Schlittens 40, Sa. Frucht 7, Sa. Wein und Vaß 518, Sa. Silbers 541, Sa. Goldener Ketten, Ring, Peerlein und dergl. geschmeids 839, Sa. der baarschafft 557, Sa. Gülth von liegenden güthern 202, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 600, Sa. Reeben in dem bann Westhoffen 73, Sa. Bergwerck zu Maria Kirch 1687, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1279, Sa. Schulden 2307, Summa summarum 10.735 lb – Schulden 15.660 lb, Theilbares passiv onus 4924. lb – gantze substantz 8280 lb
Copia Testamenti – Ich Anna Catharina Seedererin gebohrner Frantzin, Herrn Niclaus Seederers handelsmanns und eines löblichen Policeÿgerichts Zu Straßburg hiebevorigen beÿsitzers Ehegattin – 1729
Copia der Eheberedung (…) Geschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 21. Novembris anno 1703.
Estimation so wegen H. Treÿer und H. Setterers behaußung in der Knoblochß gaßen betrëffent, welche behaußung Von unß geschwornen wërck Meistern dem: 16. Aprill: 1730. ist besichtiget worden, waß sich an dem Vortern gebeü so neü auffgebaut worden auch sonsten hin und wieder Verbeßert flick arbeiten ist gemacht worden sambt denen gehawenen steinen stëgen tritten Frantzhöschiße Camminer offen quenter fuß under die öffen blatten Gips arbeÿt Cammin rohr so bieß über daß tach seint auff geführt worden rigellwent auß Zu Mauren die besetz Zu machen daß tachwërck ein Zu tëcken sambt denen dar zu gebrauchten Materialien so Zum theill viell Von denen alten steinen Zu dem Neü Von 3: Stock hoch mit Pfeilleren auff geführten gebëll und Mauren auch rigell wënten seind gebraucht worden auch vor denen alten Ziglen und besetz steinen so dar zu gebraucht worden seint dieße vor geschiebene Mauer arbeÿt ist von oben deß gebeüß Von einer bienen Zur andern auch von dem Ersten Zweÿten und tritten stock bieß in dem Keller Von Claffter Zu Claffter auß gemeßen und berechnet worden belauffent sich also die Gantze summen 1474 fl. 7 ß 6 d
Verzichnuß der Zimmer arbeÿt so in dem Seterischen hauß ist gemacht worden wie folgt Erstlich ist daß forter gebeu gegen der Gaßen neu Von rigell wenden auf geführt worden under der Einfahrt befindet sich ein Kellgebelck so mit tillen ein geschoben und obern dar auff mit diellen belegt Rechter hant der ein fahrt ein stall mit grupff und reiffen so auch mit tillen belegt über obbemelten stall und einfahrt ein niteriches bienlein wor über Zweÿ Stockwerck Zimer so neu gebauen sambt eine Manßart tach wor under die botten mit rauchen tillen belegt, ferner befinden sich Zweÿ Stock stëgen von dannenem holtz, somit Zweÿ gängen in daß neue hauß gehen über obbemelter stëgen ist das gebälck von alten holtz erhöhet worden auch ein gebell von alt und neuen holtz darauff gemacht worden auch etliche rigell wënt versetzt und außgeschnieten worden, Vor holtz diellen latten und Zimmer arbeÿt 455 fl [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Abschatzung d. 6. Martÿ aô 1730. Auff begehren Weÿl. der Viel Ehr und Tugendsahmen frau Catharina Sedererin seel. hinterlaßene Erben ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg in der Knoblauchß gaßen geleg. einseits Neben hanß Jacob Stuber, anderseits Neben hannß Geörg Stuber, hinden auf das Trusengaßl. stosend welche behausung ein alt hinter gebeu, Stuben, Cammer, Camin Cammern Waaren Kammmern, Officier stube und Knechts Cammer, hauß Ehren Garderobe Zweÿ gebälckte und ein gewölbter Keller, holtz Cammer, bauh Kuche, Zweÿ höffel, Zweÿ bedienner und Einquartierungs stall, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleüthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und umb 4500 gulten
Der 2.te begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg gegen dem Kauffhauß über gelegen (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschwornne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Anne Catherine Frantz meurt pendant la confection de l’inventaire le 18 novembre 1729 à l’âge de 54 ans. Les témoins sont ses deux frères Jean Daniel Bilger et Georges Frédéric Bilger.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 160, n° 53)
1729. Mittwoch den 16. Nov: starb abends Zwischen 4. ui. 5. uhr Fr. Anna Catharina, Hn Niclaus Sederers, deß Handelsmanns ehl. Haußfraw, v. War Freutags den 18. Nov: nachmittag um 2. uhr auf dem Gottesacker St. Urban Zur erden bestattet, ihres alters 54 jahr u. 5. Monat [unterzeichnet] Johann Daniel Bilger als Bruder, Georg Friderich Bilger als bruder (i 164)

La maison revient au docteur en médecine Jean Daniel Bilger qui épouse en 1715 Marie Madeleine Bahl, fille de l’aubergiste à la Ménagerie : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Edel Vest, hochgelehrte und hochachtbahren herrn Johann Daniel Bilger, Medicinæ Doctori und Practio auch vornehmen burgern allhier Zu Straßburg weÿl. deß Ehrenvest und Vorachtbahren herrn Johann Lorentz Bilger gewesenen Gasthalters Zum Gerttenfisch und burgers Zu ermeltem Straßburg mit auch weÿland der Viel Ehren und Tugendreichen frawen Susanna gebohrne Brandhofferin beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als den Herrn braütigamb ane Einem, So dann der Viel Ehr und tugendreichen Jungfrauwen Mariæ Magdalenæ Bahlin, deß Wohl Ehrenvesten Großachtbahren Fürsichtig und weißen herrn Johann Friderich Bahlen Vornehmen Gasthalters Zum Thiergarthen und E. E. Kleinen Raths jetzmahls wohl angesehelichen beÿsitzers burgers Allhier Zu Straßburg mit der Viel Ehr: und Tugendbegabten frawen Maria Margaretha gebohrner Bartholin Ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfer hochzeiterein andern theils – Straßburg (-) 1715 [unterzeichnet] Johann Daniel Bilger als Hochzeiter bekenne wie obstehet, Maria Magdalena bahlin als hochzeiterin bekenne wie obstehet, Daniel Rohr Nots.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 143, n° 1)
Mittwoch den 13. Mart. 1715 seind in der Pfarrkirch Zu St. Nicol. in Straßburg nach Vorhergegangener Zweÿmaliger offentlichen Außruffung Von der Cantzel Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden, H. Johann Daniel Bilger Med. D. und Pract; alhier Weÿl. H. Johann Lorentz Bilgers geweßenen Würths Zum Gertenfisch vnd burgers alhier hinterlaßener Ehelicher Sohn, Vnd Jfr. Maria Magdalena Bahlin H. Joh: Friderich Bahl Gastgebers Zum Thiergarten vnd E: E: Kl. Raths Jetzmaligen beÿsitzers alhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Bilger alls Hochzeiter, Maria Magdalena bahlin als hochzeiterin (i 147)

Marie Madeleine Bahl fait dresser l’inventaire de ses apports (3 128 livres) dans la maison de ses parents quai Saint-Thomas
1715 (6. 7.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 37) n° 1271
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, nichts davon außgenommen, so die Edle Hoch Ehr und tugendbegabte Frau Maria Magdalena Bilgerin, gebohrne Bahlin, zu dem hoch Edel Vest Hochachtbahr und hochgelehrten Herrn Johann Daniel Bilgern, Medicinæ Dris vornehmen Practico und burgeren alhier Ihrem geliebten Eheherrn würcklichen in den Ehestand gebracht und Crafft der mit Ihme auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten (…) So beschehen alhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg in præsentia obwohlgedachten Herrn Doctoris deroselben Eheherrens, den 6. Septembris Anno 1715.
In einer alhier ahne dem Rheineckel gelegenen der Ehefrawen geliebten Eltern eÿgenthümlich zuständigen behausung zum Thiergarthen genant, sich volgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, haußrath 1218, Silber geschirr und Geschmeid 147, Goldene Ringe 109, Baarschafft 1652, Summa summarum 3128 lb

Nouvel inventaire des apports (1 309 livres), dressé dans une maison rue des Dentelles
1727 (23.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 19) n° 409
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und güethere, so die Edle, Hoch Ehren und hoch tugendbegabte frau Maria Magdalena Bilgerin, gebohrne Bahlin zu dem hoch Edel, Vest und hochgelehrten Herrn Johann Daniel Bilger, hocherfehrenen Med. Dre Undt berühmbtem Practico auch wohlmeritirtem dreÿern der Statt Straßburg Stalls, Ihrem Eheherrn in die Ehe gebracht, welche der ursachen alldieweilen in Ihr beeder edelgedachten Ehepersohnen auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé Versehen, daß eines jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt vnd ohnverändert sein undt bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 23. ten Junÿ Anno 1727.
In einer allhier zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 397, Sa. Silbergeschmeids 51, Sa. Goldener Ring und Kett 72, Sa. baarschafft 787, Summa summarum 1309 lb

Jean Daniel Bilger meurt en 1732 en délaissant une fille. La maison est évaluée selon le billet joint à l’état de fortune dressé en 1729. La masse propre à la veuve est de 5 179 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 10 687 livres, le passif à 6 833 livres.

1732 (20.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 34) n° 747
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender und vahrender, Verändert und ohnveränderter, überall nichts davon ausgenommen so Weÿland der hoch Edel Vest und hochgelehrte Herr Johann Daniel Bilger, Medicinæ geweßene hocherfahrener Doctor und berühmbter Practicus, auch allhießiger Statt Stalls alter Wohlverdienter Dreÿer und vornehmer burger allhier nunmehr seel., als derselbe Sambstags den 19.ten Aprilis dießes Lauffenden 1732.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hoch Edel Vest und hochgelehrten Herrn Georg Wilhelm Fleischmann, J. U. Ddi und beÿ Ihri Freÿhochwolgeb. Excellenz dem Herrn Prætori Regio allhier Wohlbestellten Secretarÿ auch allhießiger Löbl. Statt Straßburg höchstmeritirten Agenten und Vornehmen burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogtss Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Bilgerin, des in Gott seeligen entschlaffenen herrn Doctoris, Mit hernach Ehrengenanter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlter einiger Jungfer Tochter und ab intestato Verlaßene universal Erbin ersucht und inventirt durch die Edle hoch Ehren und hoch tugendbegabte Frau Mariam Magdalenam Bilgerin gebohrne Bahlin, die hinterbliebenee Frau Wittib mit assistentz des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Kürschners vornehmen handelsmanns und burgers allhier dero geschwornenn herrn Curatoris (…) So beschehen Straßburg auf Dienstag den 20. Maÿ et seqq. Anno 1732.

In einer allhier zu Straßburg ane der Knoblochgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, Vor dießem Gemach, In der Cammer B, In der Obern Vordern Camin Cammer, Vor dießem Gemach, In der Obern Vordern Stub, In der Cammer C, Vor der Cammer C, Im haußöhren, Im Speiß Cämmerlin, In der Kuchen, In der Schlaff Cammer, In der Wohn Stub, In der Nebens Stub, Im Cabinet, Im Contor, In der Bauch Kuchen
Eigenthumb ane Häußern. (E.) Erstl. eine Behaußung und hoffstatt, mit Zweÿen höfflein und außgängen, auch allen übrigen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Knoblochgaß, einseit neben Herrn Johann Georg Stuber, dem handelsmann Ehevögtlicher weis, anderseit neben Herrn Johann Jacob Stuber, auch handelsmann noch Ledigen Stands, hinden in das Trusengäßlein, all wohien dießes hauß auch einen Außgang hat, stoßend, so gegen Männiglichen freÿ, Ledig eigen und in dem über H. Nicolai Seederers des handelsmanns und E: Löbl. Policeÿ gerichts alten Assessoris und Frauen Annæ Catharinæ Seedererin geb. Frantzin, beeder Eheleuthe Activ: et Passiv: Nahrung durch Hn Notm Joh: Daniel Langen in Anno 1729. auffgerichteten Inventario fol: 81. fac. 2.da durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere, nach besag Abschatzungs Zeduls vom 6. Martÿ 1730. angeschlagen, dabeÿ es auch dißmahlen gelaßen worden pro 2250. lb. Hierüber weißet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget datirt den 23.t Maÿ Anno 1671. mit altem N° 9 bemerkt. Dabeÿ noch ein dergleichen pergamentener Kauffbrieff mit gemeltem Insigel corroboriret, de dato 19. Januarÿ Anno 1615. mit altem N° 2 signirt. So dann fünff verschiedene Latinische pergamentene Zinnß: und Kauffbrieff mit des bischofflichen hoffs Zu Straßburg anhangendem Insiegel verwahret de datis 14. Calendarum Martÿ Anno 1490. 4.to Nonas Aprilis 1488, 5.to Calendarum Xbris Anno 1482, 12.mo Calendarum 7.bris Anno 1471 et 12. Calendarum Februarÿ Anno 1457.
It. eine behaußung, hoff, hoffstatt und Brunnen, mit allen übrigen deroselben gebäuwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in dem dorff Eckboltzheim (…)
Ergäntzung der Frau Wittib abgegebenen ohnveränderten Guths, Nach besag Extractus aus Weÿland herrn Johann Friderich Bahlen geweßenen Gastgebers Zum Thiergarten und E: E: großen Raths alten wohlverdienten Assessoris, auch vornehmen burgers allhier Zu Straßburg, der Frau Wittib eheleiblichen H. Vatters nunmehr seel. Verlaßenschafft abtheilungs Concepto durch mich Notarium in Anno 1726. über die der frau Wittib zugetheilte Mobilia gefertiget
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 132, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 45, Sa. Goldener Ring und Ketten 35, Sa. Schulden 509, Erg. Rest 4457, Summa summarum 5179 lb
Der Erbin ohnverändert und theilbahre Nahrung. Sa. haußraths 644 , Sa. Bibliothec 12, Sa. Wein und Lährer Vaß 245, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 204, Sa. Goldener Ring, Ketten, Peerlein und dergleichen Geschmeids 65, Sa. baarschafft 120, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 5375, Sa. Eigenthums ane Häußern 2850, Sa. Gülth von liegenden güthern 44, Sa. Schulden 1126, Summa summarum 10.687 lb – Schulden 6833 lb, Detrahendo verbleibt 3854 lb – Stall Summ 8257 lb
Zweiffelhaffte und Verlohren Schulden un das Erben Zugeltend 17.350 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg (-) 1715 [unterzeichnet] Johann Daniel Bilger als Hochzeiter bekenne wie obstehet, Maria Magdalena bahlin als hochzeiterin bekenne wie obstehet, Daniel Rohr Nots.

Marie Madeleine Bahl loue la maison arrière donnant dans la rue de la Lie au cordonnier Jean Frédéric Schœnfeld

1736 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 658-v
Fr. Maria Magdalena geb. Bahlin weÿl. H. Johann Daniel Bilger Med. D. und Practici hinterlassene Fr wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Johann Kürßner hiesiegn handelsmanns
in gegensein Johann Friedrich Schönfeldt des schuhmachers
entlehnt, die hindere in das drußen gäßlein gehend und darinn gelegene Behausung einseit neben Johann Stueber dem Paßmentirer anderseit neben dem Gabrielischen Schwartzbecken hauß, hinten auff Fr. verlehnerin vorderhauß, nichts als zweÿ gewölber, den waaren Keller und ein klein gewölb rechter hand des eingangs so anderwärts verleht und sich Fr. D. Bilgerin nebst einer großen an H. Pasquay verlehnten Stueb beneben der Bacuhküchen vorbehaltet ausgenommen – auff 9 nacheinander folgenden jahren von Michaelis fürwähranden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 26 pfund
[in margine :] cassirt nächst kommenden Johannis Baptistæ, d. 24. mart. 1738

Nouveau bail entre les mêmes

1739 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 195-v
Fr. Maria Magdalena geb. Bahlin weÿl. H. Johann Daniel Bilger Med. D. und Practici hinterlaßene wittib
in gegensein Johann Friedrich Schönfeldt des schuhmachers
verlühen, Eine hindern der Fr. verlehnerin gehörig am drußengäßlein, einseit neben Johann Stueber dem Paßmentirer, anderseit neben Gabriel dem schwartzbecken hauß hinten auff der Fr. verlehnerin vorder hauß stoßend gelegenen hauß, Eine stiege hoch zwo stuben zweÿ Kammern, Kuchen und Bühn über solchen gemachen eine bühn, einen kleinen keller, den gemeinschaftlichen gebrauch des hoffs und bronnens – auff 4 nacheinander kommende jahr von Johann Baptistæ fürwährenden jahrs anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 28 pfund
[in margine :] Cassirt d. 1. dec. 1741, innamen verlehende Fr. Dr. Bilgerin deroselben tochtermann H. Isaac Ottmann Med. D., auff künfftigen weÿhnachten

Marie Madeleine Bahl assistée de son gendre Isaac Ottmann loue une partie de la maison arrière au menuisier Sebastian Hellmund

1741 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 583
H. Isaac Ottmann Med. Dr. und Practicus als constituirter mandatarius seiner schwiegermutter Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Bahlin weÿl. H. Johann Daniel Bilgers Med. Dr. und Practici wittib
in gegensein Johann Sebastian Hellmund des schreiners
verlühen In einer hindern am Drußengäßlein, einseit neben H. Johann Stuber dem Paßmentirer anderseit neben dem Gabrielischen schwartzbecken hauß hinten auff der Fr. verlehnerin vorderhauß, gelegenen behausung, eine stiege hoch zweÿ stuben, zweÿ Kammern, Kuche und Bühn über solchen gemach. eine bühn so dann einen keller und den gemeischafftlichen gebrauch des hoffs und bronnens – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehenden weÿhnachten um einen jährlichen Zinß nemlich 24 pfund

Isaac Ottmaann loue au nom de sa femme Marie Madeleine Bilger une partie de la maison au marchand Antoine Brentano Somenza

1743 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 438-v
H. Isaac Ottmann Medicinæ Doctor et Practicus uxorio nomine Fr. Maria Magdalena geb. Bilgerin
in gegensein H. Antoni Brentano Somenza des handelsmanns
entlehnt, In einer an der Knoblochgaß allhier, einseit neben Johann Georg Stuber dem handelsmann anderseit neben den Stuberischen erben gelegenen behausung und deren hinderhauß unten auff dem boden zweÿ aneinander stoßende Magazinen – um 6 nacheinander folgenden jahren auff nächst künfftigen Weÿhnachten anzufangen 45 gulden

Marie Madeleine Bahl meurt en mars 1748 en délaissant pour unique héritière sa fille Marie Madeleine femme du docteur en médecine Isaac Ottmann qui devient seule propriétaire de la maison, estimée au prix porté à l’inventaire des apports. L’actif de la succession s’élève à 10 097 livres, le passif à 250 livres.

1749 (27.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 370) n° 320
Inventarium über Weÿland der hoch Edlen Hoch Ehren und hoch tugendbegabten Frauen Mariä Magdalenä Bilgerin geborner Bahlin auch Weÿland des hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten herrn Johann Daniel Bilgers geweßenen hocherfahrenen Doctoris Medicinæ und berühmten Practici auch allhießiger Statt Stalls Wohlverdienten dreÿers und vornehmen burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1749. – als dieselbe Montags den 25.ten Martÿ des Zurückgelegten 1748.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der hoch Edlen hoch Ehren und hoch tugendgezierten Frauen Mariæ Magdalenæ Ottmännin gebohrner Bilgerin des hoch Edel gebohrnen und hochgelehrten Herrn Isaac Ottmanns Med. hocherfahrenen Doctoris und berühmbten Practici auch vornehmen burgers alhier Frauen Eheliebstin, der in Gott seelig entschlaffenen Frauen Doctorin mit vor hoch Edel genanten Ihrem geliebten Eheherrn seeligen ehelich erzeugter Frau tochter und ab intestato Verlaßener universal Erbin mit assistentz hoch Edelgedachten Ihres geliebten Eheherrn ersucht und inventirt – So beschehen in Straßburg auf Montag den 27.ten Januarÿ Anno 1749.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Knoblochgaß gelegenen, der Frau Erbin vor unverändert Guth eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Antheil ane einer Behaußung. Der halbe theil Vor ohnvertheilt von und ane einer Behaußung und hoffstatt mit Zweÿen höffen und außgängen, auch allen übrigen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Knoblochgaß, einseit neben weÿland herrn Johann Georg Stubers geweßenen handelßmanns nunmehr sel. nachgelaßenen Kindern anderseit neben Weÿland herrn Johann Jacob Stubers geweßenen Ledigen handelsmanns seel. Erben vorhien, hinden in das Trusengäßlein allwohien dieße behausung auch einen außgang hat, stoßend, so gegen männiglichen freÿ Ledig eigen. Welche gantze behausung in dem jenigen Stand, wie selbige der abgeleibten Frauen Doctorin seel. geliebter Eheherr auch seel. hinterlaßen und dieselbe Zur helffte annoch biß an Ihr Ende genoßen, mithien der Frauen tochter und Erbin als Vätterlich Guth Erblich anerwachßen, dißorts ohnpræjudicirlich und mit vorbehalt des Eigenthums æstimirt wird, wie selbige auch in der Frauen tochter und Erbin auch Ihres Eheherrn Inventario Zugebrachter Nahrung de Anno 1739. ohnvergreifflich außgeworffen pro 4000. lb. Macht daran der halbetheil, Welchen die in Gott seelig entschlaffene Frau Doctorin annoch Lebtägig genoßen hat 2000 lb. Und ist der übrige halbe theil bereits in Vorangeregtem Zugebrachten Nahrung Inventario der Frau tochter und Erbin zugeschriben, allwo auch die sambtliiche über die gantze behausung vorhandene Documenta specificirt zubefinden sich ermahlen geliebter kürtze halben all dahien beziehend. Belangend die in solcher Behausung durch der Fraw tochter und Erbin geliebten Eheherrn würcklich angewendete haubtbaukösten, Welche Künfftiger zeit in deßen theilbarn Massam Zuersetzen seÿnd, so were den selbigen dermahlen biß auff künfftig erfolgende Examinations und Untersuchung außgesetzt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 90, Sa. Lährer Vaß 266, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 714, Sa. Goldener Ring, Ketten und dergleichen Geschmeids 469, Sa. baarschafft 3850, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1900, Sa. Antheils ane einer behaußung 2000, Sa. Gülth von liegenden güthern 205, Summa summarum 10.097 lb – Schulden 250 lb, Detrahendo verbleibt 9847 lb

Marie Madeleine Bilger épouse en 1739 le docteur en médecine Isaac Ottmann, fils de meunier
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 45-v n° 11)
1739. Mittwoch d. 26. Aug. sind nach Zweÿ mahl gewesener proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Niclaus, in den Ehestand eingesegnet word. H. Isaac Ottmann, Med. D. u. Practicus allhier weil. Niclaus Ottmanns, deß Müllers u. Burgers allhier hinterlaßener ehl. Sohn, u. Jgfr. Maria Magdalena weil. H. Johann Daniel Bilgers Med. D. u. Practici alhier hinterlaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Isaac Ottmann als Hochzeiter, Maria Magdalena Bilgerin als hochzeiterin (i 48)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison dont la femme est propriétaire pour moitié, estimée 4 000 livres en totalité. Les apports du mari s’élèvent à 949 livres, ceux de la femme à 5 109 livres.

1739 (29. 7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 51) n° 1163
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so der Edel, Wohl Ehren Vest Großachtbahr und hochgelehrtee Herr Isaaac Ottmann, hocherfahrener Medicinæ Doctor und berühmbter Practicus und die Edle, hoch Ehren und hoch tugendgezierte Frau Maria Magdalena Ottmännin gebohrne Bilgerin beede Eheleuthe und vornehmer burger allhier Zu Straßburg einander Vor unverändert in den Ehestand Zugebracht welche der ursachen Alledieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines jeedem inn die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernern beÿseÿn Sis Tis herrn Georg Wilhelm Fleischmans J. U. Ddi und E: Löbl; Policeÿ gerichts höchst meritirten Referendarÿ der frau Doctorin noch ohnentledigten herrn Curatoris, ingleichem Herrn Johann Kürschners, Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier der Frau Doctorin frau Mutter geschwornen Hn Vogts, wie nicht weniger Frauen Mariæ Magdalenæ Bilgerin geb. Bahlin, weÿl. Hn Johann Daniel Bilgers hocherfahrenen Medicinæ Doctoris und berühmbten Practici auch allhießiger Statt Stalls geweßenen alten wohlverdienten beÿsitzers undt vornehmen burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßene Frau Wittib, als der Frau Doctorin hertzgeliebte Frau Mutter, so dann frauen Annæ Mariæ Ottmännin geb. Graffin weÿl. Hn Nicolai Ottmanns geweßenen Spitzmüllers und gleichfalls burgers allhier hinterlaßene Frau wittib des H Doctoris werthgeschätzten Frau Mutter, auf Dienstag den 29.ten Septembris Anno 1739.

In einer allhier zu Straßburg ane der Knoblochgaß gelegenen und der Frau Doctorin eigenthümlich zuständigen aber annoch zur helffte mit Wÿdem erfangenen Behaußung befunden worden, wie folgt
Antheil ane Häußern. (F.) Erstlichen der halbetheil Vor ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung und hoffstatt, mit Zweÿen höfflein und außgängen, auch allen übrigen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Knoblochgaß, eins. neben H. Johann Georg Stubers des handelsmanns Kindern, and.s. neben H. Johann Jacob Stuber, auch handelsmann noch ledigen Stands, hinden in das Trusengäßlein, all wohien dießes hauß auch einen außgang hat, stoßend, so gegen Männiglichen freÿ, Ledig, eigen æstimirt ohnpræjudicirlich die gantze behaußung pro 4000. lb. Daran hiehero nunmehro der halbe theil auf Abschlag vätterl. guths gelieffert word. th. 2000. lb. Und hat den übrigen halben theil der Frau Doctorin hochgeehrte frau Mutter Lebtägig Zugenießen. Über die gantze behaußung weißet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allh. Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anh. Ins. bekräfftiget, dat. den 23.t Maÿ Anno 1671. mit altem N° 9 bemerkt. Dabeÿ noch ein d.gl. pergamentener Kauffbrieff mit gemeltem Insigel corroboriret, de dato 19. Januarÿ Anno 1615. mit altem N° 2 signirt. So dann fünff Verschiedene Latinische pergamentene Zinnß: und Kauffbrieff mit des bischofflichen hoffs Zu Straßburg anhangendem Insiegel verwahret, de datis 14.t Calendarum Martÿ Anno 1490. 4.to Nonas Aprilis 1488, 5.to Calendarum Xbris Anno 1482, 12.mo Calendarum 7.bris Anno 1471 et 12. Calendarum Februarÿ Anno 1457.
It. der halbe theil Vor ohnvertheilt von undt ane einer behaußung, hoff, hoffstatt und Brunnen, mit allen übrigen deroselben gebäuwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in dem dorff Eckboltzheim (…)
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 40 , Sa. Silbergeschmeids 87, Sa. Goldener Ring 57, Sa. baarschafft 590, Sa. Bibliothec 37, Sa. Gülth von liegenden güthern gefallend 50, Summa summarum 862 lb – Hierzu ist nun beÿzusetzen der halbe theil ane denen Verehrten haussteuren 87, des Eheherrn völlig in die Ehe gebracht Vermögen 949 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht guth. Sa. haußraths 466, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 55, Sa. Goldener Ring, Ketten, Peerlein und dergleichen Geschmeids 866, Sa. baarschafft 152, Sa. Eigenthums ane Häußern 2300, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1000, Sa. Gülth von liegenden güthern 180, Summa summarum 5021 lb – Darzu ferner zurechnen der halbe theil ane denen verherten haußsteuren 87 lb, Der Frauen Völlig eingebracht guth dem wahren werth nach 5109 lb

Isaac Ottman devient tributaire à la Lanterne le 17 décembre 1739.
1739, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 134-v) den 17. X.bris 1739 – Herr Isaac Ottmann Med. Doctor Weÿl. Hn Niclauß ottmann gewesten spitzen müllers allhier Ehelicher sohn producirt Statt Stall schein Crafft dessen Er alß burgers sohn allhier dienen wille, bittet Ihnen vndter denen Zuedienersn alß Leibzünfftig zu recipiren. Erkannt Willfahrt.

Il quitte la Lanterne pour les Tonneliers en décembre 1749
1749, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 522) Mittwochs d. 10. xbris 1749 – Hr Isaac Ottmann Medicinæ Doctor producirt schreiben der Statt stall vom 10.ten Xbris, vermög wessen derselbe E. E. Zur Latern quittirt und dießes orths verlangte Zünfftig Zuwerden. Erhaltet das Zunfftrecht, was der Zunfftgebühr anlangt, gratis und Zahlt ane Statt gebühr 2. lb d pro protoc. 5. ß d

Isaac Ottmann et Marie Madeleine Bilger louent une partie de la maison au marchand Jean Philippe Schatz

1752 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 90-v
H. Isaac Ottmann Med. Doctor und Pract. uxorio nôe. Maria Magdalena geb. Bilgerin
in gegensein H. Johann Philipp Schatz des handelsmanns
entlehnt, in einer ane der Knoblochsgaß, einseit neben den Stuberischen erben, anderseit neben N Weber dem kübler, gelegenen behausung den vordern keller samt 400 öhmigen Faßen davon 3 mit Eißen gebunden und deren liegerlingen – um 5 nacheinander folgenden jahren, auff innstehenden Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Isaac Ottmann loue au nom de sa femme Marie Madeleine Bilger une partie de la maison arrière au boutonnier en soie Jean Georges Klein

1754 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 232
H. Isaac Ottmann Medicinæ Doctor und Pract. als ehevogt Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Bilgerin
in gegensein H. Johann Georg Klein des seiden knopffmachers
entlehnt, in der Fr. verlehnerin eigenthümlich ane der Knoblauchgaß gelegenen behausung, in deren hinderhauß den gantzen mitlern stock, auf dem dritten stock eine kammer auf der bühn platz für holtz zu legen einen keller unter dießer wohnung und in dem vordern hauß eine gemeinschaftliche ohnbeschlüßige bühn zum drähen – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff verwichenen Johannis Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 48 gulden

Isaac Ottmann loue au nom de sa femme Marie Madeleine Bilger une partie de la maison au marchand Henri Guillaume Wunscholt

1761 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 21
H. Isaac Ottmann E.E. großen raths beÿsitzer und Med. doctor und practicus als vogt Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Bilgerin
in gegensein H. Heinrich Wilhelm Wunscholt des handelsmanns
entlehnt, in ihrer ane der Knoblochgaß gelegenen behausung, den gantzen zweÿten stock so in 6 zimmern, 2 kammern und in einer kuche bestehet, oben darüber eine kammer samt der obersten bühn und zweÿ keller, wie auch den gemeinschafftlichen gebrauch der bühnen zu den waschen zu drucken – auff 9 nacheinander folgenden jahren uaff innstehenden Annunciationis Mariæ um einen jährlichen Zinß nemlich 47 pfund

Isaac Ottmann est élu échevin chez les Tonneliers en 1758
1758 Conseillers et XXI (1 R 241) H Dr Isaac Ottmann wird beÿ E. E. Zunfft der Kieffer zum Schöffen erwehlt. 221.

Isaac Ottmann meurt en 1765 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans la maison rue de l’Ail. Les biens comprennent de nombreuses maisons, notamment rue du Bain-aux-Plantes. La masse propre à la veuve est de 11 623 livres. La masse propre aux héritiers est de 3 706 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 737 livres, le passif à 10 431 livres

1765 (10.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 406) n° 1054
Inventarium über Weÿland des hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten auch Wohlweißen Herrn Isaac Ottmann Medicinæ geweßenen hocherfahrenen Doctoris und berühmbten Practici auch E. E. großen Raths alten und E. Löbl. Policeÿ gerichts letstmahlig wohl ansehnlichen beÿsitzers nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1765. – nachdeme derselbe Mittwochs den 12. Decembris des verwichenen 1764. Jahrs durch einen seeligen tod von dießer Welt abgefordert worden, nach solch seinem seeligen Absterbens Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Hoch Edlen und toch tugendbegabten Frauen Mariæ Magdalenæ Ottmännin gebohrner Bilgerin der hinterbliebenen Frau Wittib mit assistentz des hoch Edel Vest und hochgelehrten Herrn Johann Heinrich Faust, J. V. L. und E: E: Kleinen Raths alhier wohlbestellten Advocati et Procuratoris ordinarÿ Ihres erbettenen herrn beÿstands, Wie auch des ehrenvest und Wohlvorachtbahren herrn Johann Nicolai Ottmann, des Ohlmanns und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Herrn Peter Daniel Ottmann, Ledigen handelsmanns und Herrn Isaac Ottmanns, Medicinæ Studiosi, beeder der hochseelihen herrn Doctoris mit vor hoch Edelernanter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlter herrn Söhne und ab intestato nachgelaßener Rechtsmäßiger Erben ersucht – So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 10. Januarÿ et sequentibus Anno 1765.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Knoblochs gaßen gelegenen der Frau Wittib für ohnverändert Zuständigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden ls folgt.
Eigenthumb ane häußern. (E.) Erstl. ein Vierter theil für ohnvertheilt von und ane einer Behaußung, samt hoff, tantzplatz
von alters her der Pflantzhof garten nunmehro aber das Würthshauß Zum Springbrünnel genand, gelegen allhier zu Straßburg ane der Pflantzbadergaß (…)
(E.) It. ein Vierter theil für ohnvertheilt von und ane einer Behaußung und hoffstatt
gelegen allhier zu Straßburg ane der Pflantzbadergaß (…)
(E.) It. ein Vierter theil für ohnvertheilt von und ane einer Behaußung und hoffstatt
gelegen allhier zu Straßburg ane der Obern Langen Straß (…)
(E.) It. ein Vierter theil für ohnvertheilt von und ane einer Behaußung und hoffstatt
gelegen allhier zu Straßburg ane dem Müllergäßel (…)
(E.) It. ein Vierter theil für ohnvertheilt von und ane einer Behaußung, hoff, Scheur und Stallung sambt einem daran gelegenen gärthlein in dem Flecken Brumath (…)
(W.) Item eine Behaußung und hoffstatt mit Zweÿen höffen und außgängen, auch allen übrigen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Knoblochgaß, einseit neben Frauen Hammin gebohrner Stuberin, anderseit neben Lorentz Weber dem Kübler und Voltz dem Schreiner, hinden in das Trußengäßlein, all wohien dieße behausung auch einen außgang hat, stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und in dem, über Weÿland herrn Johann Daniel Bilgers Medicinæ hocherfahrenen Doctoris und berühmten Practici auch löbl. Statt Stalls alten Wohlverdienteen dreÿers der Frau Wittib hochgeehrten Herrn Vatters seeligen Verlaßenschafft durch Weÿland herrn Notarium Johann Lobstein seeligen inn Anno 1732. auffgerichteten Inventario fol. 187. fac. 2.da durch der Statt Straßburg Herrn Werckmeistere angeschlagen, auch dißmahlen auf erhaltene permission von denen hochverordneten Ober Stallherren dabeÿ gelaßen pro 2250. Darüber besagen Zween teutsche pergamentene Kauffbrieff, in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangenden Insiegel bekräfftiget, de datis den 23.t Maÿ Anno 1671.et. 19. Januarÿ Anno 1615. mit altem N° 9 et 2 signirt. Dabeÿ ferner Fünff Verschiedene Latinische pergamentene Zinnß: und Kauffbrieff mit des bischofflichen hoffs Zu Straßburg anhangendem Insiegel verwahret Von unterschiedenen datis
(T.) It. eine Behaußung, höfflein und hoffstatt zu Straßburg ane der Burggaß (…)
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventary über beeder Eingangs hoch Edelbesagter geweßener Ehe Persohnen einander für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen in Anno 1739. durch Weÿland herrn Notarium Johann Lobstein nun seeligeen auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen. Sa. haußraths 69, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 131, Sa. Goldener Ring, Ketten, Peerlein und dergleichen Geschmeids 350, Sa. pfenningzinß hauptguths 750, Sa. Gülth von liegenden güthern 50, Sa. Schulden 300, Erg. rest 7721, Summa summarum 11.623. lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverände Nahrung beschrieben, Sa. Haußraths 96, Sa. Silber geschmeids 9, Sa. Goldener Ring 13, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 810, Sa. Antheils ene häußern 534, Sa. Eigenthümlichen Antheils ane Matten 370, Sa. Gülth von liegenden güthern 73, Erg. Rest 2100, Summa summarum 4006 lb – Schulden 300 lb, Detrahendo verbleibt 3706 lb
Endlichen wird nun auch das gemein Verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 256, Sa. Wein und Lährer Vaß 249, Sa. Silbergeschmeids 11, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3650, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 400, Sa. Eigenthümlicher antheil ane Matten 170, Summa summarum 4737 lb – Schulden 10.431 lb, In Vergleichung Theilbares Passiv onus 5694 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 11.623. lb – Stall Summ 8413 lb

Marie Madeleine Bilger loue deux magasins à l’entrepreneur des illuminations de Paris Pierre Tourtille Sangrain

1779 (16.3.), Not. Lacombe (6 E 41, 173) n° 34
De Marie Madeleine née Bülger veuve d’Isaac Ottmann assitée de M. Isaac Ottmann docteur en médecine et assesseur au Grand Sénat de cette ville son fils, bail de 20 années consécutives à courir de la St Jean prochaine
à M. Pierre Tourtille Sangrain entrepreneur des Illuminations de Paris y demeurant rue du Ponceau paroisse St Nicolas des Champs pour lequel M Jacques Antoine Tobie Gombault Conseiller au Grand Sénal de cette ville
deux magasins l’un tenant à l’autre dans la grande cour de la maison appartenant à la bailleuse en cette ville rue de la lie de vin et une cave au dessous du magazin avec le pasage libre pour ouvriers et marchandises par la grande cour – moyennant un loyer annuel de 192 livres tournois

Marie Madeleine Bilger meurt le 18 décembre 1792 dans sa maison rue de l’Ail.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 3)
Cejourdd’hui 19 décembre 1792 l’an premier de la République sur la déclaration faire ce matin (…) par Pierre Daniel Ottmann négociant et Isaac Ottmann, officier municipal, tous deux fils de la défunte et domiciliés en cette ville, que Marie Madeleine Ottmann née Bilger fille de feu Jean Daniel Bilger, medecin en cette ville et de Marie Magdeleine Bal, épouse de feu Isaac Ottmann medecin de cette ville était décédée hier à six heures du soir, nous nous sommes transportés dans ue maison sise rue de l’ail où dans une chambre au premier donnant sur la ruë l’on nous a présenté un cadavre que les déclarans nous ont assuré être celui de la défunte (i 144)

La maison rue de l’Ail revient à Isaac Ottmann, docteur en médecine, qui épouse en 1771 Frédérique Catherine Sidonie Stædel, fille d’un assesseur des Quinze : contrat de mariage, célébration

1771 (2.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 494
Eheberedung – entzwischen dem Hoch Edel gebohrnen und hochgelehrten Herrn Isaac Ottmann, Medicinæ hocherfahrenem Doctore und berühmtem Practico, Weÿland des hoch Edel gebohrnen und hochgelehrten auch Wohlweißen Herrn Isaac Ottmanns, geweßenen Medicinæ hocherfahrenen Doctoris und berühmten Practici auch E: E: großen Raths allhier Zu Straßburg alten Wohlansenlichen beÿsitzers nunmehr seeligen hinterlaßenem mit der hoch Edlen und hoch tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrner Bilgerin seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugtem herrn Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Wohl Edlen und Viel Tugendgezierten Jungfrauen Friderica Catharina Sidonia Städelin, des Wohl Edel gebohrnen Vest Fromb Fürsichtig und hochweißen Herrn Philipp Jacob Städels, des beständigen geheimen Regiments der herren Fünffzehen allhier hochansehnlichen Assessoris mit Weÿland der hoch Edlen und hoch tugendbegabten Frauen Sabina Magdalena gebohrner Weitzin seeligen ehelich erzeugter Jungfer Tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 2. FebruarÿAnno 1771. [unterzeichnet] Isaac Ottmann als bräutigam, Friderica Catharina Sidonia Städelin als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 188)
Im Jahr Christi 1771 Sonntags den 3. Hornung sind abends in des Herrn Sponsi Mütterlichen behaußung nach morgens in der Amt predigt geschehenen offentlichen proclamation Zum ersten und andern mal Zugleich Krafft Obrigkeitlicher Erlaubnus dedato 2. febr. 1771. copulirt und ehelich eingesegnet worden Herr Isaac Ottmann Medicinæ Doctor, Practicus und burger allhier, weÿl. herrn Isaac Ottmanns geweßenen Medicinæ Doctoris, Practici und E. E. großen Raths allhie alten beÿsitzer wie auch Frauen Mariæ Magdalenæ Ottmännin gebohrner Bilgerin ehelicher Sohn und Jungfrau Friderica Catharina Sidonia Städelin, S. T. Herrn Philipp Jacob Städels des beständigenen Regiments der Herrn Fünfzehen allhie Mitglieds und Oberkirchenpflgers beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu st Thomas wie auch weÿl. Fraun Magdalenæ Sabinæ Städelin gebornnen Waitzin eheliche Tochter [unterzeichnet] Isaac Ottmann als Hochzeiter, Friderica Catharina Sidonia Städelin als hochzeiterin (i 197)

Isaac Ottmann devient tributaire chez les Tanneurs le 12 février 1772
1772, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 454-v) Sambstags den 12.ten Decembris 1772 – Hienächst stunde vor S.T. Hr Isaac Ottmann, Med. Doctor, Weiland Hern Isaac Ottmanns gewesenen Med. Dris et Exsenatoris nachgelaßener herr Sohn und machte vermittelst producirten Scheins von Löbl. Stadt Stall de dato 3. Decembris 1772 den beweiß der Ordnung als auf welche Er beÿ dieser Ehrs. Zunft als ein Leibzünfftiger Zudiener auf und angenommen Zu werden, den geziemenden Antrag beÿfügte. Erkant, Gratis zugelaßen.

Isaac Ottmann devient échevin chez les Tanneurs
1772 Conseillers et XXI (1 R 255) H. Isaac Ottmann Medæ Dr. wird schöff beÿ E. E. Zunft der Gerber. 409.

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Anne Cornû Dupré

1785 (1.3.), Not. Übersaal (6 E 41, 655) n° 108
Inventaire de la succession de feue Dlle Marie Anne Cornû Dupré, vivante fille majeure d’ans de feu le S. Jean François Cornû Dupré en son vivant bourgeois maître sellier de cette ville de Strasbourg dressé le 1. Mars 1685 – après son décès arrivé le 1. fevrier dernier. Lesquels ont été inventoriés à la Requête du S. Joseph Fabry, Negociant Bourgeois de cette ville eb qualité de tuteur établi par Justice à Pierre Claude Petit agé de 13 ans, institué heritier universel par le Testament ci apr-s inséré, engendré en légitime mariage par feu le Sr François Xavier Petit, en son vivant Bourgeois negociantde cette ville avec De Marie Barbe née St. Remy sauf la Joüissance conservée à cette dernière et à Dlle Claudine Petit, fille majeure d’ans délaissée par Sr Michel Petit, en son vivant Bourgeois maître sellier de cette dite ville conjointement
Fait et passé à Strasbourg dans une Maison scise Rüe de l’Ail appartenante au S. Pierre Daniel Ottmann, Negociant cejourd’hui premier Mats 1785.
Copie du Testament nuncupatif fait par feue Dlle Dupré devant M° Lacombe Notaire Royal de cette ville le 7 septembre 1784. – Marie Anne Duprés majeure usante et jouissante de ses droits demeurant à Strasbourg saine d’esprit jugement et entendement mais malade de corps gissante au lit dans une Chambre donnant dans la Cour de la Maison du Sieur Ottmann Marchand de vin de cette ville
Nota. Il existe dans la succession de Dlle Marguerite Agnès Cornû Dupré une rente de 300 livres au Principal de 6000 livres (…) testament holographe fait par lad° Dlle Marguerite Agnès Cornû Dupré en datte de Paris le 20 septembre 1757 et Codicill au bas d’icelui di 6 octobre 1765 déposé à M° Le Jay le jeune
Meubles meublants 290 livres, capitaux portant rentes 6125 livres, total général 6415 livres – Dettes passives 273 livres, reste à la masse 6141 livres

Isaac Ottmann meurt en 1796 en délaissant pour seul héritier son frère Pierre Daniel Ottmann

1798 (15 fruct. 6), Strasbourg 9 (anc. cote 4), Not. Dinckel n° 2011
Notoriété (…) avoir parfaitement connu feu le Cit. Isaac Ottmann vivant medecin audit lieu ou il est décédé le 3 vendemiaire an 5, qu’après son decès il n’a point été fait d’inventaire qu’il n’a délaissé pour seul et unique héritier que le Cit. Pierre Daniel Ottmann Negociant à Strasbourg son frere

Catherine Frédérique Stædel se remarie avec Pierre Burguburu, successivement veuf de Marie Thérèse Gillet et de Catherine Grems : contrat de mariage, célébration
1802 (1 brumaire 11), Strasbourg, Not. Lung
Contrat de mariage – Pierre Burguburu
Catherine Frédérique Staedel veuve d’Iaaac Ottmann
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 188-v du 5 bru. 11

Mariage, Strasbourg (n° 64)
Du 12° jour du mois de Brumaire l’an XI de la République française. Acte de mariage de Pierre Burguburu, âgé de 48 ans, contrôleur du bureau de la garantie, né à Tardets,Département des basses Pyrénées le 6 novembre 1753 fils légitime de feu Cyprien Burguburu, architecte audit lieu et de feu Marie Goyheneix, veuf en secondes noces de Catherine Grems, morte en cette ville le 23 nivose dernier, Et de Catherine Sidonie Frédérique Staedel agée de 50 ans, née en cette ville le 28 août 1852 y domiciliée fille légitime de feu Philippe Jacques Staedel, ancien magistrat de la ville et de feuë Sabine Madeleine Waytz veuve d’Isaac Ottmann, médecin mort en cette ville le 3 vendmiaire de l’an V (signé) Pierre Burguburu, Cath. Sid. Fred. Staedel (i 38)

Testament de Catherine Sidonie Frédérique Stædel
1830 (11.3.), M° Hickel
Dépôt par le Sieur Isler, Commis-Greffier au Tribunal de Strasbourg, du testament olographe de Catherine Sidonie Frédérique Staedel, épouse Pierre Burguburu, Contrôleur de la garantie à Strasbourg où elle est décédée
acp 198 (3 Q 29 913) f° 131-v du 11.3.

Pierre Burguburu meurt en 1837 en délaissant un fils
1837 (11.7.), Strasbourg 9 (71), Me Hickel n° 5670
Inventaire de la succession de Pierre Burguburu, contrôleur en retraite du bureau de garantie des ouvrages d’or et d’argent, décédé le 23 février dernier, à la requête de Pierre Sébastien Clotide Burguburu, rentier, seul et unique héritier de son père – que feu M Burguburu est né à Tardets district de Mauléon (Basses Pyérénées) le 6 novembre 1753 du mariage de Cyprien Burguburu, architecte, et Marie Goyheneix, marié en premières noces avec Marie Thérèse Gillet native de Neuchâtel département de la Seine Inférieure y décédée le 3 décembre 1784 en laissant deux enfants morts en bas âge, marié en deuxièmes noces le 7 thermidor 2 avec Marie Catherine Grems native de Landau décédée à Strasbourg le 23 nivose 10 dont est né M. Burguburu comparant et deux autres enfants décédés, marié en troisièmes noces avec Catherine Sidonie Frédérique Staedel veuve d’Isac Ottmann, docteur en médecine décédée le 28 février 1830
dans une maison appartenant requérant Place du Marché aux Herbes n° 5
Enregistrement de Strasbourg, acp 251 F° 67 du 19.7.

Le marchand Pierre Daniel Ottmann à qui revient la maison a appris son métier à Bâle. Il devient tributaire au Miroir le 2 octobre 1767 en déclarant être négociant en vins

1767, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 250-v) Freitags den 2. Octobris 1767. – E. Leibzünfftiger
Hr Peter Daniel Ottmann, der ledige Handelsmann weil. H. Isaac Ottmann, gewesenen Md. Dris & Exsenatoris allhier, hinterl. ehel. ältester Sohn, welcher die Handlung bei H. Vondermühl dem Sohn in Basel laut vorgelegten besiegelten und unterschriebenen Scheins Vom 18. sept. dieses Jahrs erlernt hat, ist auf producirte Stall-Urkund vom heutigen Tag gegen Erlag 2 pfund 13 ß 4 d leibzünfftig als handelsmann angenommen worden. prom. obed. und will wein: commission und speditions Handlung führen (dt. 13. ß 4 d, 15 ß Findl.)

Il épouse en 1769 Susanne Albertine Eberts, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1769 (16. 9.br), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 485
Eheberedung – entzwischen dem Wohl Edlen und Großachtbahren Herrn Peter Daniel Ottmann, dem Ledigen handelsmann, Weÿland des hoch Edel gebohrnen und hochgelehrten auch Wohlweißen Herrn Isaac Ottmanns, geweßenen Medicinæ hocherfahrenen Doctoris und berühmten Practici auch E: E: großen Raths allhier Zu Straßburg alten und E: Löbl. Policeÿ gerichts Letstmahlig Wohlansenlichen beÿsitzers nunmehr seeligen hinterlaßenem mit der hoch Edlen und hoch tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrner Bilgerin seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugtem herrn Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Wohl Edlen und Viel Tugendgezierten Jungfrauen Susanna Albertina Eberts, des Wohl Edlen und Großachtbahren herrn Philipp Jacob Eberts des jüngern, vornehmen handelsmanns und burgers allhier, mit Weÿland der Wohl Edlen und Viel tugendbegabten Frauen Susanna Albertina gebohrner Trembley nunmehr seeligen ehelich erzeugter Jungfer Tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 16. Tag des Monats Novembris im Jahr nach Christi geburth gezahlt 1769. [unterzeichnet] Peter Daniel Ottmann als Hochzeiter, Susann Albertina Eberts als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 159-v)
Im Jahr 1770, Sonntags den 18. Februarii sind nach vorhergegangenen Proclamationen Dominica Septuagesina et Sexagesima auf Erlaubnus des regirenden Herrn Ammeisters nach der Abendpredigt in der Kirche ehelich einesegnet worden H. Peter Daniel Ottmann leediger handelßmann und burger allhier weil. S. T. Hn Isaac Ottmann gewesenen Medicinæ Doctoris und Practici auch Eines Ehrsahmen Großen Raths alten beÿsitzers allhier und Frauen Maria Magdalena gebohrner Bilgerin ehelicher Sohn und Jungfer Susanna Albertina Ebertsin Hn Philipp Jacob Eberts des jüngern Handelßmanns und burgers allhier und weil. Frauen Susanna Albertina geb. Tremblay ehelich erzeugte Jgfr. Tochter [unterzeichnet] Peter Daniel Ottmann als Hochzeiter, Susanna Albertina Eberts Als Hochzeiterin (i 168)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère du marié. Les apports du mari s’élèvent à 5 000 livres, ceux de la femme à 2 220 livres.
1770 (18.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 413) n° 1223
Inventarium über des Wohl Edlen und Großachtbahren Herrn Peter Daniel Ottmann, des handelsmanns und der Wohl Edlen und Viel tugendgezierten Frauen Susannä Albertinä Ottmännin gebohrner Eberts, beeder Ehe Persohnen und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1770. – welche der ursachen allieweilen in Ihr beeder Ehepersohnen mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß& eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung einem Jeden theil und respectivé deßen Erben für ohnverändert gebührig seÿn und eigenthümlichen verbleiben sollen (…). So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des hoch Edlen und hoch tugendbegabten Frauen Mariæ Magdalenæ Ottmännin gebohrner Bilgerin, Weÿland des Hoch Edelgeborhnen und hochgelehrten auch Wohlweißen herrn Isaac Ottmann geweßenen Medicinæ hocherfahrenen Doctoris und berümbten Practici auch E: E: großen Raths allhier Zu Straßburg alten und E : Löbl. Policeÿ gerichts letstmahligen Wohlansehnlichen beÿsitzers nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib, des Eheherrn eheleiblicher Frau Mutter auf sein des Eheherrn Seithen, so dann auf Ihro der Ehefrauen Seithen des Wohl Edlen und Großachtbahren herrn Philipp Jacob Eberts des jüngern vornehmen handelsmanns und burgers allhier deroselben herrn Vatters auf Donnerstag den 18. Octobris Anno 1770.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Knoblochgaß gelegenen, des Eheherrn eheleiblicher Frau Mutter eigenthümlich zuständigen behaußung befunden Worden als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 370, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 100, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 201, Sa. baarschafft 4110, Summa summarum 4782 lb – Hierzu ist zurechnen der Ihme gebührige halbetheil ane denen verehrten haussteuren 218. Des Eheherrn völlig in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 5000 lb
Dießem nach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 259, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 61, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 406, Sa. der baarschafft 1276, Summa summarum 2002 lb – Dazu komt der Ihro zuständige halbe theil ane denen verehrten haussteuren 218. Der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen 2220 lb

Susanne Albertine Eberts meurt en 1808 dans la maison

1809 (11.2.), Strasbourg 2 (30), Not. Knobloch n° 4019
Inventaire de la succession de Susanne Albertine Ebertz épouse de Pierre Daniel Ottmann, négociant, décédée le 18 septembre 1808 – à la requête du veuf, Philippe Daniel Ottmann négociant et Marguerite Sare Albertine les deux majeurs uniques héritiers de leur mère
dans la maison mortuaire rue de l’ail n° 16 au premier étage dans un appartement ayant vue sur la rue
Contrat de mariage reçu Dinckel le 16 novembre 1769
succession, meubles, argenterie 1117 fr, biens aliénés remploi 122 fr, remploi propres 5977 fr, total 6099 fr, dettes actives 1000 fr, total général 8217 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 110 F° 44-v du 18.2.

Inventaire après décès d’un locataire, l’employé Dominique Antoine Gallino

1809 (18.5.), Strasbourg 15 (9), Not. Lacombe n° 893
Inventaire de la succession de Dominique Antoine Gallino, Employé a l’entrepot du commerce de cette ville, décédé le 31 mars dernier – à la requête de Marie Thérèse Beatrix Charlotte Lachausse la veuve, tutrice naturelle de Thérèse Beatrix Charlotte Rose Gallino âgée de 20 ans, Marie Antoinete Concorde Frédérique Gallino âgée de 18 ans, les deux enfants issus du défunt, et Joseph Dominique Xavier Dutel, Garde magasin a la halle communale, subrogé tuteur, les deux enfants uniques héritiers de leur père
dans le logement qu’occupoit le défunt dans la maison du Sr Ottmann rue de l’Ail n° 16
Contrat de mariage reçu Anrich le 18 janvier 1788 – mobilier 2209 fr avec créances 6264 fr, total 8473 fr, passif 11.086 fr, déficit 2612 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 112 F° 6 du 25.5.

Pierre Daniel Ottmann loue une partie de la maison au marchand de vins Benoît Hirstel

1815 (23. Xbr), Enregistrement de Strasbourg, ssp 39
ssp du 1 décembre 1815 – Le soussigné Pierre Daniel Ottmann père demeurant Rue de l’ail N° 16 a passé
au sieur Benoit Hirstel, Marchand de vin demeurant rue de la Lie N° 2
un bail pour les neuf années suivantes moyennant la somme de 888 francs par année payables à la fin de chaque trimestre avec 222 francs pour les Caves et magasin comme suit
1° un magasin dans l’entrée est dans la cour de derrière et tirant sur la rue de l’ail,
2° une cave se trouvant au-dessous du dit magasin,
3° une cave voûtée se trouvant à côté de la susdite cave,
4° deux caves se trouvant également et ayant leurs entrées dans ladite cour au-dessous d’un magasin loué actuellement aux sieurs Zolliicoffer et Compagnie de cette ville.
Les tonneaux se trouvant dans les caves cidessus mentionnées qui appartiennent au sieur P. D. Ottmann restent à la disposition du sieur Benoit Hürstel pendant toute la durée du présent bail qui commence aujourd’hui premier décembre 1815 et finita le même jour de l’année 1824

Inventaire après décès d’un locataire, le chirurgien militaire Jean Claude Garigue

1817 (2.8.), Strasbourg 6 (43), Not. Meyer n° 1371
Inventaire de la succession de Jean Claude Garigue, chirurgien principal du cinquième corps de l’armée d’Espagne, décédé Fuentes Ove Juna, province de Cordoue en Espagne, le 23 juillet 1812 – à la requête de la veuve Philippine Gossweiller de la Fontaine née à Zurich en Suisse, tutrice naturelle des 5 enfants 1. Eugénie âgée de 16 ans quelques mois, Gustave âgé de 13 ans, Isoline Adèle âgée de 11 ans quelques mois, Caroline Sophie Cléophée passé 9 ans, Emile Hector âgée de 7 ans quelques mois, en présence de Charles Baltazar Caccini, professeur de langue italienne, subrogé tuteur desdits mineurs
dans la maison rue de l’Ail n° 16
mobilier communauté 837 fr, passif 3928 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 135 F° 76-v du 11.8.

Inventaire des biens de Pierre Daniel Ottmann, mis sous tutelle pour cause d’imbécillité

1816 (31.7.), Strasbourg 2 (42), Not. Knobloch n° 7476
Inventaire des biens appartenant à Pierre Daniel Ottmann, négociant – à la requête de Philippe Daniel Ottmann, négociant tuteur principal de Pierre Daniel Ottmann, son père privé de l’exercice de ses droits par jugement rendu par le Tribunal civil en date du 21 février, en présence de Pierre Burguburu, controleur au bureau de garantie, tuteur subrogé – Marguerite Sara Albertine Ottmann épouse de Henri Guillaume Dabin négociant
dans la demeure de l’interdit rue de l’Ail n° 16 (jugement, pour cause d’imbecillité habituelle)
meubles, dans la chambre à alcove éclairée sur la rue, dans le poele éclairé sur la rue, dans le salon, dans la chambre des domestiques, dans le grand corridor, dans la cuisine, à l’entresol (sans somme)
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 40-v du 6.8.

Les deux enfants, Philippe Daniel Ottmann et Albertine Ottmann femme de Henri Guillaume Daber, se partagent les biens de leur père d’après un rapport d’experts qui décrit avec précision les différentes maisons. Celle rue de l’Ail revient à la fille.

1823 (4.6.), Strasbourg 10 (27), Me Zimmer n° 721 (9622)
Partage entre 1. Philippe Daniel Ottmann, négociant, 2. Albertine Ottmann épouse de séparée quant aux biens de Henri Guillaume Daber, ci devant négociant, héritiers pour moitié de Philippe Daniel Ottmann, négociant, suivant testament olographe du 1 décembre 1813 déposé en l’étude de Me Zimmer le 13 septembre 1819, héritiers de leur père, les enfants Daber institués héritiers pour un tiers de la succession de leur ayeul. Partage dressé suivant jugement du 26 mars 1821, et rapport d’experts du 5 août 1822 entériné le 31 octobre de la même année
à la De Daber la maison rue de l’Ail n° 16
au Sr Ottmann la maison rue du Fort n° 14 et 15 et la maison rue de la Lie n° 8
Composition des lots. Premier lot, maison à Strasbourg rue de l’Ail n° 16. Une maison avec deux cours, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ail n° 16 entre la maison ci devant Wahl appartenant aujourd’hui au Sr Henri Schott bottier et la maison Osterrieth, derrière la rue de la Lie sous n° 9 entre la maison ci après désignée et la boulangerie du Sr Oberlen marquée du n° 10 estimée par les experts à 41 500 fr
2° lot (biens à Brumath, Trenheim et Marlenheim, Willgottheim, Truchtersheim et Reitwiller, Entzheim)
Maisons à Strasbourg. Plus une maison, tour et dépendances sise à Strasbourg rue du Fort n° 14 et 15, d’un côté le communal d’autre la maison du Sr Martzolff, tisserand, derrière le fosse intérieur de la ville, estimée 3500 fr
enfin une petite maison rue de la Lie n° 8 en cette ville, d’un côté la maison de la veuve Riedinger marquée n° 7, d’autre la maison Ottmann marquée du n° 9, derrière la maison Ottmann rue de l’Ail n° 15, estimée 2500 fr
Charges, clauses et conditions, (9) attendu de tous lesdits immeubles à l’exception d’une moitié indivise avait appartenu à M Isaac Ottmann, docteur en médecine, lequel en laissant la propriété de cette moitié au défunt Pierre Daniel Ottmann son frère par testament mystique du 19 fructidor 4, déposé en l’étude de Me Dinckel, ouvert le 19 brumaire 5 avait grevé la moitié indivise dans les immeubles d’usufruit viager au profit de Frédérique Catherine Sidonie Staedel sa veuve, épouse actuelle de Pierre Burguburu, controleur du bureau de garantie des matières d’or et d’argent établi à Strasbourg, (sont convenus de contribuer chacun pour moitié),
(10) la maison rue de la Lie n° 8 n’ayant pas de puits il est encore convenu que les habitants de la maison rue de la Lie n° 8 auront à perpétuité la faculté de chercher l’eau de source dans la maison rue de l’Ail n°16 par son entrée rue de la Lie n° 9 jusqu’à 9 heures du soir ainsi qu’il a été fait jusqu’à présent
Rapport d’experts du 28 août 1822, Gédéon Emmanuel Stuber, architecte charpentier, Jean Baptiste Adam et Jean Hickel, les deux derniers propriétaires, les trois demeurant à Strasbourg (…) et le 3 octobre 1822 la maison située à Strasbourg rue du Fort n° 14 et 15 est composée d’une tour en maçonnerie à cinq étages dont les trois inférieurs contennent chacun un petit logement avec cuisine et les deux supérieurs ne sont que des greniers et du bâtiment dont le rez de chaussée est en maçonnerie surmonté de deux étages de galendures contenant chacun un logement avec cuisine par dessous se trouvent trois petites caves sous solives, les deux bâtiments sont couverts de combles unis avec tuiles doubles, estimés 3500 fr
La maison sise en cette ville rue de l’Ail n° 16 se compose de deux bâtiments principaux contigus sur le devant, d’un bâtiment entre les deux cours, de deux pavillons à gauche au au fond de la seconde cour, enfin du bâtiment donnant d’une part dans cette même cour et de l’autre dans la rue de la Lie où il est marqué du n° 9. Le premier bâtiment à gauche de l’entrée est construit en maçonnerie à trois étages ; le second bâtiment en dessus et à droite de l’entrée est construit à rez de chaussée et contresol en maçonnerie surmonté de deux étages en galendure avec toiture à la mansarde. Le bâtiment intermédiaire est construit à rez de chaussée et deux étages partie en maçonnerie partie en galenture. les deux pavillons dans la seconde cour sont construits chacun à rez de chaussée et deux étages en galendure et l’arrière bâtiment donnant dans la rue de la Lie à rez de chaussée et deux étages partie en maçonnerie partie en galendure. par dessous tous ces bâtiments se trouvent des caves toutes sous solives à l’exception de celle sous le bâtiment intermédiaire qui est voutée. Les rez de chaussées contiennent des magasins, des buchers et un atelier, les étages supérieurs sont distribués en plusieurs logemens de différente qualité, leurs cuisines, latrines et escaliers de tous ces bâtiments sont couverts de combles unis en tuiles doubles – estimée 41 500 fr
Enfin la maison située en la même ville rue de la Lie n° 8 attenant à la précédente et construite à rez de chaussée et deux étages partie en maçonnerie et partie en galendures par dessous se trouve une petite cave sous solives, elle contient à chaque étage un petit logement et se termine par un comble uni en tuiles doubles, estimée 2500 fr (et formation des lots)
Enregistrement de Strasbourg, acp 163 f° 78 du 10.6.

Sara Albertine Ottmann épouse en 1809 Henri Guillaume Daber, négociant originaire de Crefeld dans le département de la Ruhr
1809 (1.4.), Strasbourg 2 (30), Not. Knobloch n° 4099
Contrat de mariage – Henri Guillaume Daber, négociant, fils de feu Philippe Arnaud Daber et de Marguerite von Emrath, de Crefeld département de la Roer présentement en cette ville, majeur
Marguerite Sara Albertine Ottmann fille majeure de Pierre Daniel Ottmann, négociant, et de feue Susanne Albertine Eberts
Enregistrement de Strasbourg, acp 111 F° 31 du 4.4.

Inventaire de séparation entre les mêmes
1816 (16.10.), Strasbourg 2 (42), Not. Knobloch n° 7574
Inventaire de séparation de Henri Guillaume Daber, négociant, & Sare Albertine Ottmann, suivant jugement du 3 octobre courant, suivant contrat de mariage passé le 1 avril 1809 stipulant qu’elle reprendra les apports exitants
dressé en l’étude
désignation des meubles existants, 4000 fr, apports
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 172 du 26.10.

Leur fille Adèle Wilhelmine Albertine Daber épouse en 1831 le docteur en médecine Ulisse Mathieu Brouillet
1831 (1.3.), Strasbourg 8 (nouv. cote 49), Me G. Grimmer n° 3456
Contrat de mariage – Ulisse Mathieu Brouillet, docteur en médecine demeurant à Strasbourg fils majeur et légitime de feu Paul Brouillet, négociant, et de feue Marie Prevost vivants conjoints demeurant à Millau département de l’Aveyron
et Dlle Adèle Wilhelmine Albertine Daber, demeurant à Strasbourg, fille majeure de Henri Guillaume Daber, cidevant négociant ne ladite Ville de Strasbourg, et d’Albertine Ottmann conjointss demeurant en ladite ville
acp 203 (3 Q 29 918) f° 26 du 7.3. – portant réserve d’apports et des habillements, linges pours à chacun, communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux
usufruit au survivant de la succession du prédécédé. Le futur se constitue en propre une somme de 24.000 francs.
Les père et mère de la future déclarent que la fortune de cette dernière se compose de sa part à la succession de feu Pierre Daniel Ottmann son ayeul maternel vivant négociant en ladite ville, Plus un mobilier de 2000 francs. La liquidation de cette succession a été faite par le notaire Zimmer notaire en cette ville en l’année 1824.

Albertine Ottmann femme de Henri Guillaume Daber vend la maison au marchand de vins Jean Théophile Ehrenfeuchter moyennant 30.000 francs

1831 (29.4.), Strasbourg 8 (nouv. cote 49), Me G. Grimmer n° 3544
Adjudication – Cahier des charges du 22 janvier n° 3416 – 1. Albertine Ottmann, femme séparée quant aux de biens de Henri Guillaume Daber, ci devant négociant, 2. Philippe Daniel Ottmann, négociant, tuteur des enfants nés et à naître, nommé à cette charge par le testament pour l’exécution des disposions faites en faveur des enfants Daber par Pierre Daniel Ottmann ancien négociant leur ayeul maternel, suivant testament olographe du 1 décembre 1813 déposé en l’étude de Me Zimmer le 13 septembre 1819, jugement du 22 novembre dernier et rapport d’experts déposé en l’étude du notaire soussigné le 22 décembre
n° 3518, à Georges Henri Waechter, droguiste, le 13 avril moyennant 30.000 francs
Déclaration de command le 14 avril n° 3520, pour Jean Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vin, et déclaration d’adjudication le 29 avril n° 3544
Désignation & estimation de la maison à vendre. Une maison avec cour & dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ail n° 16, d’un côté le Sr Rohmer, d’autre le Sr Scholl marchand vin en partie rue de la Lie où il y a une issue marqée n° 9, devant la rue de l’ Ail, derrière le Sr Eberlé boulanger & Mde Holtzapffel. Cette maison se compose de deux bâtiments principaux sur le devant, d’un bâtiment entre deux cours, de deux ailes à gauche & au fond et la seconde cour, enfin d’un bâtiment donnant d’une part dans cette même cour & de l’autre dans la rue de la Lie. Les deux bâtiments principaux ayant porte cochère dans la rue de l’Ail contiennent à droite rez de chaussée sur cave sous solives & entresol, à gauche grand magasin sur cave sous solives deux étages au dessus deux combles avec couverture en tuiles doubles. Une grande cour. Entre ces bâtiment & le suivant est une petite cour ou se trouve un puits avec pompe couverte en tuiles simples. Le bâtiment intermédiaire est à rez de chaussée sur cave voutée, deux étages & au dessus comble à deux greniers avec couverture en tuiles doubles. L’aile gauche en entrant dans la grande cour par le passage de la petite cour contient magasin au rez de chaussée sur cave sous solives, deux étages, dessus comble à mansardes & petit grenier à demi toit au dessus couvert en tuiles doubles. La seconde aile au fond de la grande cour est à rez de chaussée sur cave sous solives ayant magasin, échoppe, un second puits & pompe, deux étages au dessus comble à un grenier. L’arrière bâtiment ayant entrée cochère dans la rue de la Lie renferme magasin & bucher sur cave sous solives, fosse, lieux d’aisances, buanderie surmontée de deux étages, dessus comble à un grenier couvert en tuiles doubles
Etablissement & Origine de la propriété. L’immeuble provient de la succession de Pierre Daniel Ottmann qui a son décès arrivé le 28 août 1819 délaissa deux enfants M. Ottmann et Mde Daber, La De Daber a été chargée de rendre à ses enfants tout ce qui lui reviendra de la succession de son père sauf à elle de jouir sa vie durante du revenu de la portion héréditaire. La De Daber ayant demandé que cette substitution faite au profit de ses enfants soit réduite à la portion disponible faisant le tiers de sa part héréditaire, suivant jugement du 26 mars 1821, et partage dressé par Me Zimmer le 4 juin 1823, la maison à vendre est avenue à la De Daber et ses enfants. Feu le sieur Ottmann en avait recueilli la moitié dans la succession de son père qui avait héritier pour l’autre moitié d’Isaac Ottmann, docteur en médecine, son frère, suivant testament mistique du 19 fructidor 4 déposé enl’étude de Me Dinckel le même jour, ouvert le 19 brumaire 5, Isaac Ottmann recueilli dans la succession de paternelle – adjudication préparatoire 29 mars n° 3492
Dépôt du 22 décembre n° 3385 du rapport d’experts dressé le 2 décembre, Gédéon Emmanuel Stuber, Jean Jacques Stotz fils et Philippe Jacques Henneberg les trois architectes (…) nous avons trouvé au rez de chaussée en entrant par la porte cochère de la rue de l’Ail qui est sur cave sous solives à droite un comptoir & un magasin derrière un petit escalier à vis conduisant dans l’entresol qui contient un petit vestibule, une chambre avec alcove vers la rue, une décharge vers la cour et un magasin au dessus de l’entrée cochère. Le rez de chaussée un peu élevé du sol du bâtiment entre le rue et la grande cour à gauche de ladite entrée contient un magasin sur caves sous solives. Le premier étage (on y monte dans le troisième bâtiment ci après désigné) contient en passant par le balcon-galerie un corrdidor à gauche, une chambre vers la cour et deux [sic], avec une décharge vers la rue au dessus du susmentionné entresol à droite deux autres chembres dont une a alcove vers la rue, une cuisine et deux chambres communes et un grand vestibule donnant sur l’escalier à vis en pierres ci après désigné vers la deuxème cour. Le deuxième étage est absolument semblable à l’exception qu’il y a trois au lieu de deux chambres communes contre la cuisine. Au dessus deux combles, le grand a deux greniers, le petit une mansarde & un grenier avec couverture en tuiles doubles. Dans la première petite cour est un puits avec pompe couverte en tuiles simples. Au fond le troisième bâtiment entre les deux cours sur cave voutée renfermant au rez de chaussée la cage d’escalier et un bucher vers la petite cour et un magasin avec corridor-passage vers la grande cour. Au premier étage même cage d’escalier, lieux d’aisances, une chembre vers la petit et une autre avec alcove, une cuisine et trois décharges vers la grande cour. Le deuxième étage renferme la cage d’escalier & deux chambres dont une a alcove et deux cabinets. Au dessus comble à deux greniers dont l’inférieur contient deux galetas, couverture en tuiles doubles. A gauche en entrant dans la grande cour par le passage de la petite cour le susmentionné escalier à vis en pierres et aile gauche sur cave sous solives, magasin au rez de chaussée, le premier étage contient deux chambres et une décharge le deuxième étage de même et en outre un corridor-passage dessus comble à la mansade qui a aussi un corridor passage avec deux galetas et un petit grenier à demi toit au dessus couvert en tuiles doubles. Au fond de la grande cour le rez de chaussée sur cave sous solives contient un magasin, une échoppe avec un deuxième puits & pompe & un escalier. Le premier étage renferme un seul grand madagsin avec deux séparations en lattis et une chambre pour les militaires. Le deuxième étage a trois chambres, une cuisine & deux décharges au dessus comble à un grenier avec deux galetas. Le dernier bâtiment avec entrée cochère de la rue de la Lie renferme à gauche un magasin & un bucher sur cave sous solives, à droite fosse & deux cabinets d’aisances & la buanderie contient deux atres et leurs chaudières. Le premier étage (on y monte par le susdit escalier sous l’échoppe) renferme ue cuisine & quatre chambres dont une à alcove. Le deuxième étage une cuisine, deux chambres & trois cabinets, dessus comble à un seul grenier couvert en tuiles doubles, estimé 25 000 francs
acp 203 (3 Q 29 918) f° 108-v adjudication préparatoire – acp 203 (3 Q 29 918) f° 131-v adjudication sauf surmise et déclaration de command – acp 203 (3 Q 29 918) f° 197-v du 7.5.

Le marchand de vins Jean Théophile Ehrenfeuchter épouse en 1813 Susanne Madeleine Barbe Wolff, fille de brasseur
1813 (22.6.), Strasbourg 10 (33), Not. Zimmer n° 506, 6040
Contrat de mariage – Jean Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vin né le 24 août 1787, fils de Jean Théophile Ehrenfeuchter, tonnelier et de feue Madeleine Barbe Fries
Susanne Madeleine Barbe Wolff, née le 16 février 1789, fille de Jean Jacques Wolff, brasseur et de Susanne Catherine Schwind
Enregistrement de Strasbourg, acp 122 f° 153 du 23.6.

Société entre Jean Théophile Ehrenfeuchter et son fils Adolphe Théophile Ehrenfeuchter pour faire commerce de vins en gros
1843 (14. Xbr), Enregistrement de Strasbourg, ssp 87 (1876) f° 22
ssp du 14 novembre 1843. Société ainsi conçue
Entre M. Jean Théophile Ehrenfeuchter père, marchand de vins demeurant à Strasbourg d’une part
et M. Adolphe Théophile Ehrenfeuchter fils marchand de vins demeurant en la même ville d’autre part
il a été fait et arrêté l’acte de société qui suit. Article 1° M.M. Ehrenfeuchter père et fils s’associent en nom collectif pour le commerce de vins en gros. La raison de commerce prendre la nom de J. T. Ehrenfeuchter. Le siège de la société est fixé à Strasbourg rue de l’Ail n° 16 où se trouvent les bureaux, caves et magasins de l’établissement.
Article 2. La société est constituée pour quatre ans qui ont commencé le 15 janvier 1843 et finiront le même jour de l’année 1847.
(…) Article 5, le fonds capital de la société s’élève à la somme de 123.500 francs

Jean Théophile Ehrenfeuchter et Susanne Wolff hypothèquent la maison au profit de Wilhelmine Dorothée Hey veuve de Geofroi Frédéric Flach

1845 (8.1.), Strasbourg 8 (67), Me Zeyssolff n° 2523
Obligation – Ont comparu Mr Jean Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vins, & De Susanne Wolff son épouse qu’il assiste & autorise demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à De Wilhelmine Dorothée Hey veuve de Mr Geofroi Frédéric Flach, vivant propriétaire demeurant à Strasbourg, pour laquelle est ici présent, stipule et accepte Mr Guillaume Lauth, négociant demeurant et domicilié en la même ville, la somme principale de 40.000 francs
hypothèque, Une maison composée de deux bâtimens principaux sur le devant et d’un bâtiment de deux cours, de deux ailes à gauche & d’une autre au fond de la seconde cour, deux cours, puits, droits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de l’ail n° 16, d’un côté Mr Romer de l’autre les époux Ehrenfeuchter, pardevant la rue de l’ail par derrière Mr Eberles boulanger & donnant qur la rue de la le où elle porte ne N° 9.
Les débiteurs déclarent (…) 2° Que ladite maison leur appartient en toute propriété pour en avoir fait l’acquisition suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Guillaume Grimmer, lors Notaire à Strasbourg & un collègie le 13 avril 1831 & déclaration d’adjudication dressée par le même notaire le 29 du même mois

Inventaire après décès d’une locataire

1849 (31. 8.br), Strasbourg 11 (45), Not. Keller n° 4483
Inventaire de la succession de Catherine Barbe Copia, Célibataire
en la maison de Mr Ehrenfeuchter rue de l’ail n° 21
acp 388 (3 Q 30 103) f° 72-v
acp 388 (3 Q 30 103) f° 183 partage Partage, n° 4514, 7. X,bre 1849

Susanne Madeleine Barbe Wolff meurt en 1854 en délaissant trois filles et sa petite-fille issue de son fils Théophile Adolphe Ehrenfeuchter

1855 (17.4.), Me Zeyssolff (minutes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Théophile Ehrenfeuchter marchand de vins en gros et Susanne Madeleine Barbe Wolff son épouse à Strasbourg et de la succession de cette dernière décédée le 26 novembre 1854, dressé à la requête 1° du veuf, comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Zimmer le 21 juin 1813, 2° Caroline Wilhelmine Ehrenfeuchter épouse de Jean Philippe Huss, brasseur, 3° Louise Mathilde Ehrenfeuchter épouse de Jacques Gustave Wolff, avoué à Strasbourg, 4° Adélaïde Ehrenfeuchter, célibataire, 5° Adélaïde Huss veuve de Théophile Adolphe Ehrenfeuchter vivant marchand de vins à Strasbourg agissant en qualité de tutrice d’Adèle Ehrenfeuchter, sa fille mineure
acp 439 (3 Q 30 154) f° 41 du 26.4. (succession déclarée le 5 mai 1855) Il dépend de la communauté, un mobilier estimé à 1991, vins et tonneaux 94.232, tonneaux à Riquewyhr 600
acp 439 (3 Q 30 154) f° 75 du 8.5. (vacation du 28 avril) Communauté, extances pour fourniture de vins 48.804, argent en caisse 1650
acp 440 (3 Q 30 155) f° 46-v du 1.6. (vacation du 25 mai) Communauté, une maison sise à Strasbourg rue de l’ail n° 16, une maison rue de la Lie n° 7, 12 ares de jardin ban de Strasbourg canton Heyritz, 30 ares de vignes ban de Bergbiethen canton Rossert, 32 ares 71 terres et vignes ban de Brumath, 26 ares 25 terres ban d’Ostwald, moitié indivise d’une maison sise à Riquewyhr
créances dues par les De Wolff et Huss cohéritières 14.489, remploi de M. Ehrenfeuchter 7790, remploi de la succession 24.648

Jean Théophile Ehrenfeuchter meurt en 1855

1855 (20.6.), Me Zeyssolff (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Jean Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vins en gros y décédé le premier juin 1855, dressé à la requête de 1° Caroline Wilhelmine Ehrenfeuchter épouse de Jean Philippe Huss, brasseur, 2° Louise Mathilde Ehrenfeuchter épouse de Jacques Gustave Adolphe Wolff, avoué à Strasbourg, 3° Adélaïde Ehrenfeuchter, célibataire audit lieu, 4° Adélaïde Huss veuve de Théophile Adolphe Ehrenfeuchter vivant marchand de vins en gros à Strasbourg agissant en qualité de tutrice d’Adèle Ehrenfeuchter, sa fille
acp 441 (3 Q 30 156) f° 25-v du 30.6. (succession déclarée le 22 9.bre 1855) Communauté, mobilier 1991, vins 70.645, tonneaux 10.424, ustensiles 1800, extances 41.190, solde d’extances 5173, créances de communauté 11.463, argent comptant 1205
Immeubles, les mêmes décrits en l’inventaire de Mde Ehrenfeuchter
Passif de la communauté, dettes hypothécaires 16.200, dettes chirographaires 62.995
Succession, vins 11.680, extances 3407, garde robe 153, Passif 4929
La nue propriété du 8° revenant au Sr Ehrenfeuchter dans la succession de Marie Elisabeth Fries, décédée épouse de Philippe Jacques Rasp

Les héritiers vendent les immeubles aux enchères. La cohéritière Louise Mathilde Ehrenfeuchter femme de Jacques Gustave Adolphe Wolff achète différents immeubles dont le 21, rue de l’Ail et la maison d’angle 22, rue de l’Ail et 7, rue de la Lie

1855, Me Zeyssolff (minutes en déficit) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 626 (2285)
n° 87 du 19 janvier 1856 (jardin)
Le 13 novembre 1855 – Cahier des charges pour parvenir à la licitation des immeubles dépendant de la succession de Jean Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vins, et Marie Barbe Wolff, décédés conjoints à Strasbourg, lequel cahier des charges est accepté par le subrogé tuteur
il a été présenté pour être transcrit l’acte de mutation dont la teneur suit. D’un cahier des charges dressé par maître Zeyssolff, à ce commis par justice et un collègue notaires à Strasbourg le 13 novembre 1855 (…) et d’un procès verbal d’adjudication définitive sur licitation dressé par le même notaire le 6 décembre 1855.
Il appert que, primo dame Caroline Wilhelmine Ehrenfeuchter épouse dûment assistée et autorisée de Monsieur Jean Philippe Huss, brasseur, présent, secondo dame Louise Mathilde Ehrenfeuchter épouse dûment assistée et autorisée de Jacques Gustave Adolphe Wolff, avoué près le tribunal civil séant à Strasbourg, présent, tertio Demoiselle Adélaïde Ehrenfeuchter, majeure, quarto dame Adélaïde Huss veuve de Monsieur Théophile Adolphe Ehrenfeuchter vivant marchand de vins en gros à Strasbourg ayant agi en qualité de tutrice légale d’Adèle Ehrenfeuchter, sa fille mineure issue de son mariage avec son époux défunt, quinto et Monsieur David Butz tonnelier ayant agi en qualité de subrogé tuteur de la mineure Ehrenfeuchter, prénommée, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, autorisés à l’effet de la vente par licitation des biens ci après désignés par jugement rendu par le susdit tribunal le 5 novembre 1855 enregistré
acp 444 (3 Q 30 159) f° 100 du 15.11.
acp 445 (3 Q 30 160) f° 69 du 7.Xbr – Le 6 décembre – Adjudication définitive
Art. 1. Une Maison à Strasbourg rue de l’Ail N° 21
au Sr Wolff, susdénommé moyennant 51.000 francs
Art. 2. Une maison rue de l’ail n° 22 et rue de la lie n° 7
au même, pour 10.100 francs
Déclaration de command par le Sr Wolff, qu’il a enchéri les articles 1, 2, 4 et 9 pour le compte de Louise Mathilde Ehrenfeuchter colicitante, épouse Jacques Gustave Adolphe Wolff

Liquidation des successions Ehrenfeuchter
1858 (25.6.), Me Zeyssolff (minutes en déficit)
Liquidation et partage des successions délaissées par Jean Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vins en gros et Susanne Madeleine Barbe Wolff, entre (…)
Masse à partager. Créances 32.647, créances sur De Wolff pour prix d’immeubles par elle enchéris par acte reçu Zeyssolff le 6 décembre 1855, 71.535, créances sur Mde Huss 7320, créances sur Mlle Ehrenfeuchter 2242, argent comptant 20.007, total 133.744
Rapport de la De Huss 13.742, rapport de la De Wolff 13.683, Rapport de la mineure 11.599, total 172.751
Passif. Il et dû à la mineure 38.383, frais de liquidation 1220, total 39.753
Reste à partager 133.178
(…) Il reste dans l’indivision des créances montant à 31.832
acp 470 (3 Q 30 185) f° 59 du 5.7.

Louise Mathilde Ehrenfeuchter épouse en 1844 Jacques Gustave Adolphe Wolff, avoué à Wissembourg
1844 (7. 7.br), Strasbourg 8 (67), Me Zeyssolff n° 2378
Contrat de mariage – Ont comparu M. Jacques Gustave Adolph Wolff, avoué près le tribunal civil séant à Wissembourg, y domicilié et demeurant, fils majeur de M. Frédéric Jacques Wolff, décédé brasseur à Strasbourg et de De Louise Elisabeth Dietrich sa veuve demeurant à Paris, stipulant en son nom comme futur époux d’une part
Dlle Louise Mathilde Ehrenfeuchter, fille majeure et légitime de M. Jean Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vins et de De Susanne Wolff son épouse avec laquelle elle demeurant et est domiciliéé à Strasbourg, procédant en son nom du consentement de ses père et mère comme future épouse d’autre part
acp 328 (3 Q 30 043) f° 59 du 11 septembre – sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en son office d’avoué près le tribunal civil de Wissembourg et un mobilier, linge et literie, bibliothèque, créances montant ensemble à 2100 francs. Le Sr Wolff déclare qu’il doit encore sur le prix de son office d’avoué une somme de 4000 francs
Donation par les père et mère de la future épouse à leur fille ce acceptant d’un trousseau et argent comptant montant ensemble à 11.796 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession du prémourant, réductible à moitié en cas d’enfants

Jacques Gustave Adolphe Wolff achète en 1852 un office d’avoué à Strasbourg
1852, Enregistrement de Strasbourg, ssp 112 (3 Q 31 611) f° 36-v du 21.6.
ssp du 21 juin 1852 – Cession d’office ainsi conçu. Entre les soussignés De Marie Louise Blüefeld femme du Sr Joseph Antoine Weiss, ancien notaire à Brumath, elle demeurant à Strasbourg, en qualité de légataire universelle pour moitié en pleine propriété et pour l’universalité en usufruit de la succession délaissée par Mr Elie Stoeber vivant avoué à Strasbourg suivant testament olographe du 13 septembre 1851 enregistré et déposé en l’étude de M° Roessel le jeune notaire en la même ville le 19 mai 1852, ladite dame Weiss autorisée à l’effet des présentes par jugement du tribunal civil de Strasbourg en date du 2 juin de la présente année, en encore en qualité d’administratrice des biens de Paul Alfred Weiss et Victor Weiss ses deux enfants mineurs procréés avec son dit mari, iceux comme légataires universels de la moitié de ladite succession aux termes du même testament, et M° Daniel Victor Stoeber, docteur en médecine, professeur à la faculté de médecine de Strasbourg demeurant en cette ville, en qualité de tuteur ad hoc des dits enfants mineurs Weiss (…)
et Mr Jacques Gustave Adolphe Wolff, avoué licencié en droit demeurant à Wissembourg, a été convenu ce qui suit
Mad. Weiss et Mr Stoeber en qualité qu’ils agissent, cèdent à Mr Wolff qui accepte, l’office de feu M° Elie Stooeber, décédé avoué à Strasbourg, avec le mobilier qui garnit son étude et la colelction des arrêts et décisions de la cour d’appel de Colmar, mais sans les extances qui restent de la succession de feu M° Stoeber jusqu’au jour de la prestation de son serment pour le prix de 40.000 francs payables de la manière suivante (…)

Louise Mathilde Ehrenfeuchter fait rédiger un cahier des charges pour vendre les deux maisons sises 21 et 22 rue de l’Ail (ensuite n° 7 et 11). L’enchère n’a pas lieu.

1862 (14.7.), Strasbourg 8 (74), Not. Gustave Edouard Loew n° 165
Cahier des charges – A comparu De Louise Mathilde Ehrenfeuchter épouse dûment assistée & autorisee de Mr Jacques Gustave Adolphe Wolff, avoué près le Tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, présent, demeurant ensemble & domiciliés en cette ville, laquelle a déclaré être intentionnée de vendre aux enchères publiques les maisons ci après désignées
Désignation des immeubles à vendre. 1° Une maison propre à une grande exploitation ayant servie autrefois à un commerce de vins en gros, composée de plusieurs corps de bâtimens, avec cours, pompes à eau, écurie, remises, grandes caves, grands greniers & magasins, droits, appartenances & dépendances rue de l’ail N° 9 anciennement N° 21, ayant une issue avec porte cochère sur la rue de la lie où elle porte le n° 3 ancien 9 tenant d’un côté à la propriété du sieur Romer, de l’autre à elle ci après décrite, donnant par devant sur la rue de l’ail & par derrière sur les propriétés Eberlin & Klipfel
2° Une maison avec cour, appartenances & dépendances rue de l’ail N° 11 ayant formé autrefois deux maisons l’une rue de l’ail qui portait le N° 22 & l’autre rue de la Lie qui portait le N° 7. L’ensemble forme aujourd’hui le coin de la rue de l’ail & de celle de la lie, tenant d’un côté à la maison ci-dessus décrite & par derrière à la propriété Ottmann
Etablissement de la propriété. Ces immeubles dépendaient des successions de feus M. Jean Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vins & De Susanne Madeleine Barbe Wolff, décédés époux à Strasbourg, père et mère de Mme Wolff dont elle fut héritière pour un quart. Mde Wolff propriétaire d’un quart du chef de ses père et mère acquit les trois quarts restants de ses cohéritiers suivant procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Zeyssolff à ce commis par justice lors notaire à Strasbourg & son collègue le 6 décembre 1855 et déclaration de command le lendemain enregistré, cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 61.100 francs (…) M. Ehrenfeuchter décéda le 29 octobre dernier en délaissant pour héritiers ses oncle & sa tante à l’époque de son décès ladite somme fut encore due intégralement
Titres de propriété antérieurs. M et Mde Ehrenfeuchter, père et mère de Mde Wolff avaient fait l’acquisition des maisons susdécrites durant leur communauté, savoir
1. De celle rue de l’ail qui porte actuellement le N° 9 (…)
2. De la maison rue de l’ail N° 11 A) De celle qui portait le N° 7 rue de la Lie. De De Caroline Christmann épouse de M. Charles Louis Arnold, architecte à Strasbourg, en vertu d’un contrat passé devant M° Guillaume Grimmer, lors Notaire à Strasbourg & un collègue le 3 octobre 1835, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 du même mois vol. 297 N° 88. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 4000 francs encore dû. Mde Arnold en était propriétaire pour lui être échu dans les successions de ses ayeux maternels, sieur Jean Georges Riedinger, propriétaire & De Marie Salomé Metz, décédés conjoints à Strasbourg, suivant partage dressé par M° Hatt lors notaire en ladite ville le 24 juillet 1831. enregistré. Le sieur Riedinger en avait fait l’acquisition de De Catherine Salomé Voltz veuve du sieur Jean Charles Mann, boucher en adite ville suivant contrat passé devant M° Stoeber père lors notaire en ma même ville le 16 juillet 1810, enregistré. Le titres de propriété antérieur est une vente par M. Isaac Ottmann, Docteur en médecine à Strasbourg au sieur Charles Volck menuisier en ladite ville passée à la ci devant Chambre des Contrats de cette ville le 12 décembre 1761.
B. Et de celle qui portait le N° 22. Des héritiers bénéficiaires de feu le sieur Georges Henri Scholl, vivant marchand de vins à Strasbourg, suivant jugement d’adjudication sur surenchère rendu à l’audience des criées du tribunal civil séant à Strasbourg le 4 mars 1842, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques susdit le 30 du même mois vol. 380. N° 99 & inscrit d’office au vol. 362. N° 76. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 10.800 francs
Situation hypothécaire. Les immeubles à vendre ne sont grevés d’autres dettes et hypothèques que celles énoncées à la page 3 & s’élèvent ensemble à 41.366 francs
Baux. Ils sont loués verbalement (…) Cette décrite sous le N° 2 est luée jusqu’au premier octobre 1854, 67 ou 70 au sieur Jérôme Fischer, vitrier, principal locataire
Servitude à la charge de la maison N° 11 au profit de la maison N° 9. La maison décrite sous le n° deux reçoit & recevra comme par le passé les eaux pluviales & ménagères de la maison de devant de celle décrite sous le n° un.
Article Quinze la mise à prix est de 5000 francs pour la maison sous le Numéro un & de 15.000 francs pour celle déécrite sous le Numéro deux
Cejourd’hui jeudi 17 juin 1862 (non terminé)
acp 512 (3 Q 30 227) f° 72-v du 18.7.

Jacques Gustave Adolphe Wolff et Louise Mathilde Ehrenfeuchter hypothèquent les deux maisons au profit de Caroline Wilhelmine Ehrenfeuchter sa sœur, veuve du brasseur Jean Philippe Huss

1862 (19.8.), Strasbourg 8 (74), Not. Gustave Edouard Loew n° 195
Obligation – Ont comparu Mr Jacques Gustave Adolphe Wolff, avoué près le Tribunal civil de première instance séant à Strasbourg & De Louise Mathilde Ehrenfeuchter, son épouse qu’il assiste & autorise demeurant ensemble & domiciliés en ladite ville, lesquels déclarent que suivant acte de liquidation & de partage dressé par M° Loew soussigné & son collègue le 5 juillet dernier & autres titres y relatés, Mde Wolff comparante est la débitrice de
De Caroline Wilhelmine Ehrenfeuchter sa sœur veuve de M. Jean Philippe Huss, vivant ancien brasseur à Strasbourg àù elle demeure et est domiciliée, d’une somme principale de 23.168 francs
hypothèque 1° Une maison propre à une grande exploitation ayant servie autrefois à un commerce de vins en gros, composée de plusieurs corps de bâtiments, avec cours, pompes à eau, écurie, remises, grandes caves, grands greniers & magasins, droits, appartenances & dépendances rue de l’ail N° 9 anciennement N° 21, ayant une issue avec porte cochère sur la rue de la lie où elle porte le n° 3 ancien 9 tenant d’un côté à la propriété du sieur Romer, de l’autre à elle ci après décrite, donnant par devant sur la rue de l’ail & par derrière sur les propriétés Eberlin & Klipfel
2° Une maison avec cour, appartenances & dépendances rue de l’ail N° 11 ayant formé autrefois deux maisons l’une rue de l’ail qui portait le N° 22, l’autre rue de la Lie qui portait le N° 7. L’ensemble forme aujourd’hui le coin de la rue de l’ail & de celle de la lie, tenant d’un côté à la maison ci-dessus décrite & par derrière à la propriété Ottmann
(…) les immeubles prédécrits appartiennent en toute propriété à Mde Wolff codébitrice, un quart pour en avoir hérité de ses père & mère M. Jean Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vins & De Susanne Madeleine Barbe Wolff, décédés époux à Strasbourg, & les trois quarts restants pour s’en être rendus adjudicataire sur les colicitants suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Zeyssolff à ce commis par justice lors notaire à Strasbourg & son collègue le 6 décembre 1855 (…) le montant des hypothèques grevant les immeubles sus décrits est de 61.084 francs

Le docteur en médecine Edmond Wolff habitant à Tours et Anne Wolff femme de l’ingénieur Henri Alfred Engelhardt habitant à Lunéville, héritiers de Jacques Gustave Adolphe Wolff, avoué auprès du tribunal civil puis juge de paix à Illkirch, vendent la maison comprenant six bâtiments au marchand Etienne Joggerst et à sa femme Françoise Sauer.

1900 (8.1.), M° Loew, dans Ail n° 9 (96 MW 65)
8. Januar 1900, N° 32.430. Kauf vor Gustav Eduard Loew, unterschriebenem Notar zu Straßburg, ist erschienen Herr Heinrich Alfred Engelhardt, Ingenieur wohnend u Lunéville, handeld als Bevollmächtigter 1) seiner bei ihm wohnenden Gattin Frau Anna Wolff, mit welcher er Zufolge Ehevertrag vor Notar Humbert in Illkirch vom 19. Mai 1877 in Errungenschafts gemeinschafft ohne Anlegung oder Wiederanlegungsgeding verheurathet ist (…) 2. des herrn Edmond Wolff, Doktor der Medizin, wohnend zu Tours (…) überträgt hiermit zu vollem Eigenthum
an die mitanwesenden, dieß annehmenden Ehegeatten Herrn Stephan Joggerst, Kaufmann, und Frau Franziska geborne Sauern beide wohnend in Straßburg, gemeinschaftliche Käufer
Bezeichnung. Das Anwesen zu Strassburg, Knoblochgasse Nr 9 und Drusengasse Nr 3, bestehend hauptsächlich aus sechs Gebäuden nebst zwei Höfen und zwar
1) Ein Hauptwohnhaus an der Knoblochgasse, enthaltend Spezereihandlung und ein Obst: und Gemüselager,
2) Ein Wohnhaus linker Hand des Eingangs zwischen den beiden Höfen,
3) Ein Wohnhaus in der Mitte zwischen den beiden Höfen, enthaltend Schreinerwerckstätte,
4) Ein Wohnhaus links im zweiten Hofe, enthantend früher ein kleines Möbelmagazin, jetzt Malerwerkstätte,
5) Ein Wohnhaus hinten im zweiten Hof enthaltend eine Schreiner: und Spenglerwerkstätte,
6) Ein Wohnhaus rechts im zweiten Hof auf die Drusengasse hinaus.
Das ganze Anwesen wird außer von den beiden Gassen begrenzt einerseits von dem Anwesen der Mägdeherberge, anderseits von Holderbach, hinnten von Eberlin und Klipfel.. Im Kataster steht das Anwesen unter Sektion P N° 1081, Knoblochgasse Nr 9 mit einer Fläche von 5 Ar 80 Qm Wohnhaus und Hofraum, sowie unter Sektion P Nr 1101 Drusengasse Nr 3, zwei Ar Wohnhaus mit Hofraum.
Eigenthumsnachweis. Herr Wolff und Frau Engelhardt erbten das Anwesen von ihrer im Jahre 1873 gestorbenen Mutter Frau Luise Mathilde Ehrenfeuchter, Gattin von Herrn Jakob Gustav Adolph Wolff, Anwalt am Civilgerichte Strassburg und nachher Friedensrichter zu Illkirch, von welcher sie einzige Erben waren. Frau Wolff hatte es laut Protokoll des Notars Zeysolff dahier vom 6. Dezember 1855 aus den Nachlässen ihrer Eltern, der hiesigen Ehegatten Herr Johann Theophil Ehrenfeuchter, Weinhändler und Frau Susanna Magdalena Barbara Wolff hier sich allein angesteigert.
Bedingungen (…) 3. Käufer treten an Stelle der Verkäufer in den bestehenden Miethvertrag ein, wodurch das ganze Anwesen bis Zum 25. Maerz 1903 an die hiesigen Kachlerseheleute Joseph Mahler und Maria Steinel um einen in vierteljärlichen Raten Zum voraus zahlbaren Zins von jährlich 4000 Mark – Kaufpreis 82.000 Mark
(Ubersetzung) Vor Herrn Eugène Lainé und einem seiner Kollegen den unterzeichneten Notaren zu Tours, Erschien Herr Edmond Wolff, Doktor der Medizin, Professor an der Ecole de médecine von Tours, wohnhaft zu Tours rue Bernard Palissy N° 52, derselbe bestellte hiermit zu seinem Bevollmächtigten (…)
Abschrift aus dem Eigentumsbuch – vorläufigen Grundbuch – von Straßburg. Joggerst Stephan, Kaufmann in Strassburg und Eigenthümlich gehörig Franziska geb. Sauer in Gütergemeinschaft

Etienne Joggerst et Françoise Sauer vendent par acte administratif la maison à la Ville de Strasbourg. La description reprend les termes de l’acte dressé par le notaire Lœw.

1907 (1.7.), Acte administratif, dans le dossier Ail n° 9 (96 MW 65)
Repertorium N° 8092
Vor dem unterzeichneten Beigeordneten Regierungs-Rat Alexander Dominicus, hier wohnhaft, als gesetzlichem Stellvertreter des Bürgermeisters der Stadt Straßburg, erschienen 1) Bureau Vorsteter Hörmann, wohnhaft zu Strassburg handelnd in Ausführung des Gemeinderats beschlusses vom 10. Mai 1907, wovon eine Abschrift hier beigebogen bleibt laut beigefeteter Vollmacht des Bürgermeisters vom heutigen als Vertreter der Stadt Strassburg
2) die in Gütergemeinschaft lebenden Eheleute Stephan Joggerst, Kaufmann und dessen Ehefrau Franziska geborene Sauer, beide zusammen hier wohnhaft, die Erschienenen erklärten zur Beurkundung was folgt
die Eheleute Joggerst verkaufen an die Stadt Strassburg (…)
das nachbezeichnete Anwesen. Bezeichnung. Das Anwesen zu Strassburg, Knoblochgasse 9 und Drusengasse N° 3 bestehend hauptsächlich aus sechs Gebäuden nebst zwei Höfen und zwar
1) Ein Hauptwohnhaus an der Knoblochgasse, enthaltend Spezereihandlung und ein Obst: und Gemüselager,
2) Ein Wohnhaus linker Hand des Eingangs zwischen den beiden Höfen,
3) Ein Wohnhaus in der Mitte zwischen den beiden Höfen, enthaltend Schreinerwerckstätte,
4) Ein Wohnhaus links im zweiten Hofe, enthantend ein Lagerraum,
5) Ein Wohnhaus hinten im zweiten Hofe enthaltend eine Schreiner: und Spenglerwerkstätte,
6) Ein Wohnhaus rechts im zweiten Hofe auf die Drusengasse hinaus, das ganze Anwesen wird außer von den beiden Gassen begrenzt einerseits von dem Anwesen der Mägdeherberge und Lasch, anderseits von Professor Hey. Im Kataster steht das Anwesen zufolge des vor Notar Löw am 8. Januar 1900 zwischen den Eheleuten Joggerst und den früheren Besitzern den Erben Wolff errichteten Kaufvertrags unter Sektion P N° 1081, Knoblochgasse 9 mit einer Fläche von 5 ar 80 qm Wohnhaus und Hofraum, sowie unter Sektion P N° 1101 Drusengasse 3, 2 Ar Wohnhaus mit Hofraum.
Nach den unterm 17. Juni 1907 vom Katasteramt eingeholten Auszüge aus der Katastermutterrolle steht das Anwesen wie folgt eingetragen, Laufende N° 1 Flur 13 Parzelle 70 Knoblochgasse 9 und P 1081/1101 Drusengasse 3 mit einer Fläche von 8 ar 36 qm zwei Wohnhäuser mit Hofräumen, Nutzungswert 15.500. Der Erwerb erfolgt im öffentlichen Interesse und kommt das Anwesen infolge Straßenanlage zum Abbruch.
Eigenthumsnachweis. Die Eheleute Joggerst erwarben das vorbezeihnete Anwesen laut dem vor Notar Löw, dahier, am 8. Januar 1900 abgeschlossenenen Kaufakte eingetragen im Eigentumsbuche für Strassburg auf Blatt 31. vom 29. Januar 1900 von Herrn Dr med. Edmond Wolff in Tours und Frau Engelhardt, Gattin des Ingenieurs Heinrich Alfred Engelhardt in Lunéville, welche das Anwesen als einzige Erben von ihrer im Jahre 1873 gestorbenen Mutter Frau Luise Mathilde Ehrenfeuchter Gattin von Herrn Jakob Gustav Adolph Wolff, Anwalt am Civilgerichte Strassburg und nachher Friedensrichter zu Illkirch erbten. Frau Wolff hatte es laut Protokoll des Notars Zeysolff dahier vom 6. Dezember 1855. aus den Nachlässen ihrer Eltern der hiesigen Ehegatten Herr Johann Theophil Ehrenfeuchter Weinhändler und Frau Susanna Magdalena Barbara Wolff hier sich allein ersteigert.
Bedingungen (…) 3. Vom 1. Oktober 1907 ab übeträgt die Stadt das Anwesen den Eheleuten Joggerst als Hauptmieter auf die feste Dauer von 5 Jahren das ist bis zum 1. Oktober 1912 zu einem jährlichen Mietzinse von 5500. M – Kaufpres, 155.000 Mark
Aufgenommen zu Strassburg auf dem Amtszimmer des Beurkundenden am ersten Juli 1907.
(Bd. 1070, Bl. 13 No. 963 Eingetragen Strassburg I, den 5. Juli 1907)


Adolphe Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vins, et (1843) Adèle Huss

Adolphe Théophile Ehrenfeuchter épouse en 1843 Adèle Huss

1843 (7.7.br), Strasbourg 8 (66), Me Zeyssolff n° 1847
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Adolphe Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vins demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de M. Ehrenfeuchter, marchand de vins et de De Susanne Wolff son épouse demeurant en ladite ville, agissant en son nom personnel du consentement de ses père et mère comme futur époux d’une part
Et Delle Adèle Huss, demeurant et domiciliée à Strasbourg fille majeure et légitime de feu M° Jean Philippe Huss brasseur et de Marguerite Barbe Gsell vivant conjoints en la même ville, stipulant en son nom personnel comme future épouse d’autre part

acp 313 (3 Q 30 028) f° 74-v du 8.9. – Les apports du futur époux consistent 1° en une somme de 10.000 francs à lui constituée en dot âr ses père et mère en avancement sur leurs successions futures, non présents à l’acte mais avec déclaration des apports, 2° Une somme de 13.500 francs de ses épargnes, 3° Un trousseau évalué 1001
Les apports de la future épouse consistent 1° en une somme de 22.666 francs de créances hypothécaires et chirographaires, 2° des 551/15.120 indivis de différents immeubles ban de Guémar, 3° de 14.069 francs de valeurs détaillées dans un compte de tutelle sous signature privée en date de Strasbourg du 3 septembre 1839 et dont M° veuve Farny son aïeule a l’usufruit, 4° d’un trousseau évalué à 6574 francs,
Do,n matutinal par le futur époux à la future épouse d’une somme de 3000 francs. Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession reductible en cas d’enfant de moitié

Théophile Adolphe Ehrenfeuchter meurt à Montpellier le 21 juillet 1845 en délaissant une fille

1846 (12.1.), Strasbourg 8 (68), Me Zeyssolff n° 2987
Inventaire de la succession de feu Mr Théophile Adolphe Ehrenfeuchter, vivant marchand de vins en gros, décédé à Montpellier (Hérault) le 21 juillet 1845
L’an 1845, Lundi le 12 janvier à 9 heures du matin à Strasbourg rue de l’Ail N° 21, à la requête et en présence de De Adèle Huss veuve de Mr Théophile Adolphe Ehrenfeuchter, vivant marchand de vins en gros à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant tant en son nom personnel, à cause de la communauté qui a existé entre elle & son époux défunt, à cause de l’exercice de ses reprises & remplois contre cette communauté & en raison des droits et avantages de survie ou autres que lui a assurés le défunt en vertu de leur contrat de mariage et de son testament ci après allégués, qu’en qualité de mère et tutrice légale d’Adèle Ehrenfeuchter, âgée de 18 mois, sa fille issue de son légitime mariage avec son époux défunt. En présence de M° Jean Théophile Ehrenfeuchter marchand de vins en gros demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur de la dite mineure (…) Et encore en présence de M° David Butz, tonnelier demeurant et domicilié à Strasbourg, nommé subrogé tuteur ad hoc de l’enfant mineure susnommée pour les cas où le subrogé tuteur pourrait avoir des intérêts opposés avec la mineure & surtout eu égard à l’association qui a existé entre ledit subrogé tuteur & le défunt son fils

I. Expédition du contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 7 septembre 1843 (…)
II. L’expédition du testament olographe de M. Ehrenfeuchter daté de Strasbourg du 17 mars 1845, déposé en l’étude de M° Zeyssolff
Acte d’association entre M.M. Ehrenfeuchter défunt & Mr son père
Vins dans la cave de la maison Simonis
acp 344 (3 Q 30 059) f° 46 du 20 janvier 1846. Il dépend de ladite communauté un Mobilier propre à la veuve évalué à 6269 francs
Meubles propres au défunt 1001, Garde robe du défunt évaluée à 483
Mobilier de la communauté évalué à 470 francs
Objets dépendant de la société qui a existé entre le défunt et Jean Théophile Ehrenfeuchter marchand de vins à Strasbourg son père, vin et eau de vie en cave 108.689, tonneaux 9370, petits fûts 3341, outils et ustensiles 4768, actif de la société 158.164 – Passif 10.983
Le Sr Ehrenfeuchter père a droit dans l’actif à 105.233 francs et le Sr Ehrenfeuchter fils à 41.947 francs
Résumé. La communauté se compose de 41.947
Remploi à la succession 23.500, Remploi à la veuve 14.305, total 37.508 – Bénéfice 4142
Succession, moitié du bénéfice de la communauté 3071, remploi du défunt 23.500, total 28.571 – don matutinal fait à la veuve 3000, reste 22.571
La fortune de la veuve s’élève à 47.336 francs

Adèle Huss meurt à Gais en Suisse (canton d’Appenzell Rhodes-Extérieures) en 1857

1857 (17.7.), M° Zeyssolff (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Adèle Huss veuve de Théophile Adolphe Ehrenfeuchter vivant marchand de vins à Strasbourg, décédée à Gais (Suisse) le 11 juillet 1857, dressé à la requête de Frédéric Eugène Huss, régisseur au grand hotel du Louvre à Paris, commis tuteur d’Adèle Ehrenfeuchter fille des défunts conjoints Ehrenfeuchter.
acp 462 (3 Q 30 177) f° 5 du 23.7. (succession déclarée le 8 janvier 1858) Il dépend de ladite succession un mobilier estimé 4228 francs
acp 462 (3 Q 30 177) f° 49-v du 29.8. – (vacation du 17 août) Argent comptant trouvé à Gais 683, créances 15.558
le tiers d’une rente emphytéotique de 1394 litres de froment et autant de seigle et de 96 francs en argent, d’un capital de 1200 francs – Passif 735
Descriptions des titres et papiers
acp 470 (3 Q 30 185) f° 58 du 5.7.1858 – (vacation du 29 juin 1858) Créances 14.194 francs



8, rue de l’Abreuvoir


Rue de l’Abreuvoir n° 8 – X 196 (Blondel), O 921 puis section 34 parcelle 35 (cadastre)

La maison à l’arrière (5, impasse de la Lune) lui est réunie en 1849 – Démolie en 1972


La bâtiment avant sa démolition en 1972 (dossier de la Police du Bâtiment)
Nouveau bâtiment, avant (avril 2015) et arrière (décembre 2007) à droite

La maison est construite sur un terrain aliéné par la ville au XVI° siècle moyennant une rente communale. Elle appartient jusqu’au milieu du XVIII° siècle à des bouchers : Georges Bœckler qui en transmet la propriété à son gendre Sébastien Kraus, Jean Jacques Gromer père et fils (1638-1662), Claude Hansmetzger, Georges Oberdœrffer (1678-1719) puis Jean Georges Galster. Comme ses voisines, la maison a un rez-de-chaussée et un étage d’après le plan-relief de la fin des années 1720. Les documents ne mentionnent pas de transformations, la valeur minimale reste constante pendant tout le XVIII° siècle (200 à 250 livres). Le loyer communal est régulièrement perçu jusqu’à la Révolution. Les propriétaires sont ensuite des tonneliers (Valentin Diemer et son gendre Jean Henri Meinické) puis un cloutier (1782). Tout porte à penser qu’il s’agit d’une vieux bâtiment régulièrement entretenu.



Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, plan, cours F et K, îlot 236 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue (f-g), en retrait (e-f) par rapport à la maison de gauche, comprend au rez-de-chaussée une porte, deux fenêtres, une autre porte et une fenêtre, l’étage cinq fenêtres, c’est-à-dire autant d’ouvertures qu’au rez-de-chaussée. La toiture comprend un niveau de lucarnes. La cour F représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral gauche (2-3), la propriété (3-4) à l’arrière et la remise (4-1) à droite de la cour. La cour K montre en 3-4-5 le reste du bâtiment latéral gauche, les autres bâtiments faisant partie des propriétés voisines. Ceux en 8-1-2 font partie du 5, impasse de la Lune que le propriétaire achètera en 1849.
La maison porte d’abord le n° 19 (1784-1857) puis le n° 8.


Croquis dressé après l’incendie de 1893 : élévation, plan des mansardes, coupe a-b – Plan des nouvelles mansardes par l’entrepreneur J. et E. Klein – Porte cochère non réalisée, 1931 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le croquis dressé après l’incendie de 1893 montre les ouvertures disposées de la même manière que sur les dessins de 1830 ; si le nombre de fenêtres diffère, le rez-de-chaussée comprend toujours deux portes alors qu’il n’y en a plus qu’une sur le dessin de 1931. Aloïse Lœwenguth fait aménager en 1920 le rez-de-chaussée en atelier de menuiserie. André Bonnet abandonne son projet de surélever l’étage sous comble et se limite en 1937 à transformer la cage d’escalier et à ouvrir quatre grandes lucarnes. Le Ministère des affaires culturelles acquiert la maison en 1971 pour construire une école d’architecture sur le terrain sis 5. place du Foin et la fait démolir en 1972.
L’Office public d’Habitation à loyer modéré (OPHLM) fait construire le bâtiment actuel en 1980.


Projet non réalisé de transformer les mansardes en étage, en surélevant le toit (1936) – Dessins joints aux travaux de 1937
Les différents bâtiments du 8, rue de l’Abreuvoir et du 5, ruelle de la Lune sont cotés D 1 à D 6 (dossier de la Police du Bâtiment)

septembre 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1608 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Bœcker, boucher, et (1589) Salomé Rummel – luthériens
1613* h Sébastien Kraus, boucher, et (1612) Salomé Bœckler – luthériens
1638 v Jacques Gromer, boucher, et (v. 1626) Dorothée N. – luthériens
1653* h Jacques Gromer, boucher, et (1653) Marie Erhard, d’abord (1623) femme du débitant de vin Jean Wolffgang Nonnenmann – luthériens
1662 v Claude Hansmetzger, boucher, et (1654) Susanne Frantz, (1673) Susanne, veuve du receveur David Ruthilius, (1682) Ursule Kolb d’abord (1659) femme du procureur Nicolas Hemmerlin – luthériens
1678 v Georges Oberdœrffer, boucher, et (1676) Anne Salomé Reuter d’abord (1660) femme du boucher Jean Jacques Kamm, (1703) Susanne Müller d’abord (1662) femme de Jean Georges Keller puis (1689) du prévôt de Barr André Schad – luthériens
1721 h Anne Marguerite Kamm, célibataire – luthérienne
1725 v Jean Georges Galster, boucher, et (1720) Dorothée Klein – luthériens
1750 v Valentin Diemer, tonnelier, et (1714) Anne Catherine Strohl puis (1730) Anne Barbe Winter – luthériens
1761 h Jean Henri Meinické, tonnelier, et (1751) Anne Marie Diemer, remariée (1762) avec Thierry Reiber – luthériens
1782 h Jean Düringer, cloutier, et (1782) Anne Marie Meinické – luthériens
1823 h Philippe Jacques Düringer, baquetier, et (1817) Anne Marguerite Habersoth pour moitié avec le suivant
1823 h Jean Frédéric Düringer, ouvrier d’Etat, et (1816) Elisabeth Seckler (seul propriétaire en 1837)
1876 v Joseph Caspar, cordier puis marchand de laine, et (1850) Françoise Kœsel
1906* h Joseph Caspar
1917* h Eugène Caspar, commerçant, et cohéritiers
1922* h François Joseph Caspar et copropriétaires
1931* v André Bonnet, professeur à l’Ecole des Arts décoratifs, et Joséphine Stumpf
1951* h André Paul Bonnet, ébéniste, et cohéritiers

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 250 livres en 1719, 200 livres en 1753, 250 livres en 1762

(1765, Liste Blondel) X 196, Henry Meiningen
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reiber, 7 toises, 5 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 921, Doeringer, Frédéric, /Düringer/ rue du Soleil 30 – maison, sol – 1,65

Locations

1743, Daniel Schœllhammer
1780, Jean Philippe Müller, maître tonnelier, (rez-de-chaussée) et François Würth, menuisier, (étage)

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D)
Deux sols de maisons sont attribués à Antoine Mirtle et Mathias Schultheiss. Le loyer est réglé en 1573 par Nicolas Ersam, Georges Schultheiss et Thiébaut von Altenheim, en 1581 par Georges Schultheiss, Thiébaut von Altenheim et Samuel Œtlin, en 1627 par Balthasar Kling, Sébastien Krauss et Jean Gaspard Schatz

Item xxviij d von Einer hoffstatt neben der Statt Allmend Inn Cruttenouw
Item xvj d von Einer hoffstatt neben Jetzgenanter hoffstatt
an disen Zweÿen Zinsen gibt Anthong Mÿrtle der garttner xxij d Mathis Schultheiß x d vnd Schultheißen Jerg j ß
gibt Jetze Claus Ersam xxij d
gibt Jetzt Claus Ersam 22 d Schultheisen Jerg 1 ß vnd Diebold von Alttenheim 10 d Anno & 1573
geben Jetzt Schultheisen Jerg 1 ß, Diebold von Alttenheim x d cit. Samuel Oelin der garttner xxij s A° 81
(rub.) Jetz Balthasar Kling, Sebast. Krauß v. hanß Caspar Schatz 14 ß vnd 8 ß d. 20. Martÿ 627
Neü 297. et 192. 68.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 297
Un des loyers (celui de Sébastien Krauss) passe à Jean Jacques Kramer, puis est reporté au compte de Claude Hansmetzger

Jetzt Hanß Jacob Haßel
Hanß Jacob Krahmer Zuuor
Görg Klein, Metziger Und burger alhir, Zuuor Lorentz Landgraff Von Bischheim (…)
Idem Krahmer, Soll von seiner Hoffstatt neben der Statt Almendt im Crautenaw, Jährlich Vf Johannis Baptistæ 5 ß d
vid. Cladÿ hanß Metziger fol. 226
Alt. d. f. 200

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 226
Compte de Claude Hansmetzger dans le même registre

([biffé] Niclauß Vndt) Cladÿ Hanß Metzger, Soll(en) gemeiner Statt (…)
Idem Soll von einer Hoffstatt neben der Statt Almendt inn Crautenaw Vf Johis. Baptistæ 1662 Zum ersten mahl 5 ß d
[in margine :] New fol 197
1665-1672

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 197
Compte de Claude Hansmetzger dans le registre suivant. Le sol de maison passe au compte de Georges Oberdœrffer

Claudÿ Hannß Metzger, soll von einem erkaufften Bänckel Vnder der großen Metzig vff Annunc: Maiæ, 10 ß
Ferner von einer hoffstatt neben der Allmend in der Crautenaw, vff Joh. Bapt:, 5 ß
St. Zinßb. p. 226. dieße 5 ß seindt hernach p. 213 vff Georg Oberdörffer separatim eingetragen
[in margine :] p. p.ced.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 213-v
Compte de Georges Oberdœrffer dans le même registre. Le contribuable suivant est Jean Georges Galster.

Georg Oberdörffer Soll von einer Hoffstatt neben der Allmend in der Crautenaw, so hieuornen p. 197. Claude Hannß Metzger inngebhabt Jahrs vff Joh: Baptistæ, 5 ß
jetzt Joh: Georg Galster
(Quittungen, 1681-1741)

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 791-b
Compte de Jean Georges Galster puis Valentin Diemer, Jean Frédéric Meinické, Thierry Reiber puis Jean Düringer

alzb. 213-b
Joh: Georg Galster solle von einer Hoffstatt neben dem allmend in der Crautenau Jahrs auf Joh. Bapt: (id est 24. Junii) 5 ß
(Quittungen 1741-an XI) [in margine :] 6. Messidor
C 411

Valentin Diemer
modo Joh: Friderich Meinicke Kiefer, dermalen Dietrich Reibern des biersieders Ehefrau uxor: nôe ex hereditate paterna
Johannes Düringer der Nagelschmid

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de l’Abreuvoir

nouveau N° / ancien N° : 6 / 19
Düringer
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 324 case 1

Düringer, frédéric, rue du Soleil N° 30

O 921, maison, sol, R. de l’abreuvoir 19
Contenance : 1,65
Revenu total : 72,86 (72 et 0,86)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1144 case 2

Dürringer Frederic
1877 Caspar Joseph, Baumwollspinner

O 921, Maison, sol, Rue de l’abreuvoir 8
Contenance : 1,65
Revenu total : 72,86 (72 et 0,86)
Folio de provenance : (324)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 424 case 1

Parcelle, section 34, n° 35 – autrefois O 921, O 926
Canton : Tränkgasse Hs Nr 8. u. Mondgäschen Nr 5. Rue de l’Abreuvoir, Impasse de la Lune
Désignation : Hf, 3 Whs u. N.G.
Contenance : 4,63
Revenu : 1900 – 2300
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1931), compte 271
Caspar Johann Joseph
1906 Caspar Joseph
1917 Caspar Eugen, Kaufmann zu ¼ und Miteigentümer
1922 Caspar François Joseph pour ¼ et copropriétaires
rayé 1931

(Propriétaire à partir de l’exercice 1931), compte 5367
Bonnet André professeur à l’Ecole des Arts décoratifs et son épouse Joséphine née Stumpf en comm. de biens
1951 Bonnet André Paul ébéniste pour 51/80 et cohéritiers
(907)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 349 De l’Abreuvoir p. 564

19
loc. Beck, J. Henri, ouvrier en tabac – Charpent.
loc. Wirth, François, brandmacher – Manant
loc. Herzog, Catherine – Manante
(ajouts) loc. Etteldorf, Bernard, Scieur de planches – Manant
loc. Johannes, Jean, garçon charron – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Tränkgasse (Seite 181)

(Haus Nr.) 8
Merkling, Käsehändler. 0
Caspar, Rentner, E 1
Jopp, Schreiner. 1
Weibel, Tagner. 1
Schaaf, Monteur. 2.
Bleich, Wäscherin, H 0
Kantz, Tagner, H 0
Keltz, Tagner, H 0
Risch,Hausierer, H 0
Thomas, Schuhm, H 0
Fichtelscherer Tagn. , H 1
Nass, Tagner, H 1
Pascalin, Schreiner, H 1
Roose, Tagnerin, H 1
Ehret, Schreiner, H 2
Koch, Tagnerin, H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 11)

Rue de l’Abreuvoir n° 8 (1888-1972)

La toiture de la maison qui appartient au mercier Joseph Caspar brûle dans la nuit du 29 septembre 1893. L’entreprise J. et E. Klein reconstruit les combles en les rehaussant pour qu’ils soient conformes au règlement du 30 novembre 1891.
Les locataires se plaignent à plusieurs reprises que leur logement est humide. La Commission contre les logements insalubres demande des réparations dans les différents bâtiments (avant, arrière et latéral). Le directeur de l’école normale se plaint qu’une cheminée trop basse laisse échapper des fumées devant une fenêtres d’un logement de fonction (1906). Le propriétaire du n° 6 se plaint de la gouttière et de la cheminée de son voisin (1911). La maison est raccordée aux canalisations en février 1914. Aloïse Lœwenguth fait aménager en 1920 le rez-de-chaussée en atelier de menuiserie en agrandissant les trois fenêtres. Il ferme son atelier en 1924 alors que l’autorisation correspondante n’a pas encore été délivrée. Il est autorisé en 1926 à exploiter une menuiserie mécanique. André Bonnet est autorisé en 1931 à faire une nouvelle porte d’entrée au bâtiment avant situé 1,20 en arrière de l’alignement ; le permis est périmé sans que les travaux soient faits. Il est autorisé en 1936 à surélever l’étage sous comble sous la direction des architectes Ch. Krebs et fils. Il s’engage à acquérir de la Ville le terrain entre son immeuble et l’alignement légal. Il se ravise et obtient en 1937 l’autorisation de transformer la cage d’escalier et d’ouvrir quatre grandes lucarnes. André Bonnet n’acquiert pas le terrain sur lequel donne une fenêtre du 10, rue de l’Abreuvoir.
Le logement au rez-de-chaussée du bâtiment arrière est déclaré impropre à l’habitation à la demande du propriétaire en 1965. Le Ministère des affaires culturelles acquiert la maison en 1971 pour construire une école d’architecture sur le terrain sis 5. place du Foin. Le bâtiment avant en maçonnerie a un rez-de-chaussée surmonté d’un étage et de combles aménagés. Le bâtiment latéral gauche (D 5) a un rez-de-chaussée et un étage, le bâtiment latéral droit (D 6) un rez-de-chaussée surmonté d’un étage et de combles aménagés. Les annexes (D 5 et D 2) ont un simple rez-de-chaussée. Le préfet autorise en avril 1972 les démolitions qui sont terminées en novembre.

Sommaire
  • 1888 – Le mercier Joseph Caspar demande un délai pour ravaler la façade de sa maison sise 8, rue de l’Abreuvoir en faisant remarquer que le dernier ravalement remonte à 1882 seulement. La maison a une valeur de 20.000 marks sur lesquels il doit encore 8000 marks. Le loyer de 1700 marks est son seul revenu. Il a eu de grosses dépenses à cause de la mort récente de sa femme. – Travaux terminés, juin 1889.
  • 1893 – La toiture de la maison a brûlé dans la nuit du 29 septembre. Croquis (vue de l’avant, coupe et plan). Le feu est dû à l’âtre qui chauffe l’étage sous les combles. La toiture est presque entièrement détruite. Le sol de l’étage sous combles est dallé, ce qui a protégé les poutres du premier étage. – Le maire demande au propriétaire de supprimer l’âtre. – L’entreprise J. et E. Klein reconstruit les combles qui n’ont pas plus de deux mètres de haut à cause des poutres de noue. Le maire écrit le 23 octobre au propriétaire que l’étage doit avoir au moins 2,50 mètres pour être habitable selon le règlement du 30 novembre 1891.
    1893 (27 octobre) – L’entreprise J. et E. Klein (9, rue Fritz) demande l’autorisation de reconstruire les combles d’après les dessins joints (plan de l’étage sous comble, coupe, ancien et nouvel état) – Autorisation – Les travaux sont terminés, il reste à poser le papier peint et le fourneau, décembre 1893. Les fourneaux sont en place, janvier 1894.
    1894 (mars) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police à propos d’un logement insalubre. La Police du Bâtiment répond que la récente visite n’a donné lieu à aucune observation.
  • 1897 – Le commissaire de police fait remarquer qu’il y a dans le bâtiment arrière des poutres en bois trop proches des tuyaux de fumée – La Police du Bâtiment se rend sur place puis demande au rentier Caspar de déplacer les tuyaux pour qu’ils soient conformes au règlement du 30 novembre 1891. – Rappel – Les poutres sont revêtues de tôle, avril 1897.
  • 1897 – Le maire notifie le rentier Caspar de faire ravaler la façade. Il demande un délai en faisant remarquer que la dernière réfection remonte à trois ans seulement. Le maire accorde un délai jusqu’en septembre 1898. – La peinture à l’huile est terminée, septembre 1898.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence 5 au rez-de-chaussée et un au sous-sol du 8, rue de l’Abreuvoir – Rappel en 1898 – Travaux terminés, juin 1899.
    1895 – Même courrier pour le 5, impasse de la Lune (3 fenêtres au rez-de-chaussée) – Joseph Caspar demande en 1898 un délai pour sa maison arrière – Nouveau rappel, 1900 – Deux des volets sont réglementaires, la Police du Bâtiment propose en octobre 1900 de ne pas exiger la transformation du volet restant qui se trouve au fond de l’impasse (croquis) – Courrier du commissaire de police – Le règlement ne prévoit aucune exception – Joseph Caspar obtient un nouveau délai en janvier 1901 – Le dernier volet est modifié, juillet 1902.
  • 1906 – Le sieur Lippert, directeur de l’école normale protestante d’institutrices, se plaint qu’une cheminée trop basse au 8, rue de l’Abreuvoir laisse échapper des fumées devant une fenêtre d’un logement de fonction – La Police du Bâtiment demande à Eugène Caspar de rehausser les cheminées adossées au mur coupe-feu – Le propriétaire fait poser une mitre qui met fin aux plaintes – Dossier classé, janvier 1907.
  • 1908 – Le maire notifie le rentier J. Caspar de faire ravaler la façade – Travaux terminés, juillet 1908
  • 1909 – Le cordonnier Louis Wagner demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – Louis Wagner déménage à Herrlisheim sans régler les droits de voirie – L’enseigne est retirée, le dossier classé (juin 1909)
  • 1911 – Le locataire Auguste Eses se plaint que son logement dans la maison arrière est humide – La Police du Bâtiment constate que l’humidité est due au toit qui laisse passer l’eau. – Travaux terminés, mai 1911
  • 1911 – F. Weber, propriétaire du n° 6, se plaint de la gouttière et de la cheminée de son voisin – La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au rentier J. Caspar – Les cheminées sont réparées, août 1911.
    1912 – La locataire Bleich se plaint que le tuyau de son poêle est défectueux (logement au rez-de-chaussée) – Travaux terminés, juin 1912.
  • 1912 – F. Weber, propriétaire du n° 6, rue de l’Abreuvoir et 3, impasse de la Lune a fait raccorder la maison aux canalisations. Il se plaint que les eaux usées qui proviennent de son voisin s’écoulent dans l’impasse et que les grilles des fenêtres qui donnent dans sa cour sont supprimées – La Police du Bâtiment dresse un état des lieux illustré d’un croquis puis demande au propriétaire de poser un grillage aux fenêtres et de raccorder sa maison aux canalisations. – Le propriétaire déclare ne pas avoir les moyens de raccorder sa maison aux canalisations et qu’il a obtenu un délai de la Commission des logements
    1914 – Le boucher G. F. Weber (demeurant 3 bis rue Sainte-Catherine) fait observer que son voisin n’a toujours pas fait de travaux. – Le 8, rue de l’Abreuvoir est raccordé aux canalisations, février 1914, sauf les gouttières de la maison arrière (5, impasse de la Lune)
    1915 – F. Weber se plaint que les fumées provenant de son voisin envahissent sa maison arrière (6, impasse de la Lune). Lettre de ses locataires
  • 1920 – La Police du Bâtiment constate que le propriétaire fait faire de nombreuses transformations sans autorisation. L’enquête montre que la maison appartient à Eugénie Caspar, fille mineure d’Eugène Caspar et de Sophie Mosimann, à Joseph Caspar, peintre disparu, et à leur sœur aînée mariée au menuisier invalide Aloïse Lœwenguth. La Commission contre les logements insalubres a interdit d’habiter le rez-de-chaussée qu’Aloïse Lœwenguth fait aménager en atelier de menuiserie en agrandissant les trois fenêtres. La Police du Bâtiment interdit de continuer les travaux avant qu’ils aient été autorisés en faisant remarquer que l’interdiction s’étend aussi à l’atelier. Aloïse Lœwenguth déclare qu’il est seul à travailler dans l’atelier. – Rappel en août 1923 – Le dossier est classé en janvier 1924 alors que l’atelier n’existe plus.
    1921 – L’entrepreneur Joseph Schwend et Compagnie (12, quai Koch) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant la maison Lœwenguth sise 8, rue de l’Abreuvoir. Le ravalement est terminé, juin 1921
  • 1926 – Le préfet délivre récépissé d’une déclaration concernant un établissement de troisième classe. Aloïse Lœwenguth demande l’autorisation d’installer une menuiserie mécanique.
  • 1926 – Le directeur de l’école normale d’institutrices signale que le mur qui sépare l’école de la propriété Lœwenguth menace ruine. – L’affaire est traitée verbalement, Aloïse Lœwenguth retire le crépi.
    1927 – Le locataire Vœllschow se plaint d’une cheminée qui est réparée peu après.
  • Commission contre les logements insalubres. 1904. Propriétaire, Caspar, demeurant sur place. Remarques en 7 points concernant la maison arrière, en 6 points le bâtiment latéral gauche, en 4 points le bâtiment avant – Croquis de la propriété Caspar
    1907. Une lettre compare le logement du rez-de-chaussée à une écurie.
    1908. L’eau du puits est mauvaise – La Commission accorde un an de délai pour raccorder la maison aux canalisations. Travaux terminés, janvier 1909.
    1909. Le conseil municipal vote des mesures judiciaires contre le propriétaire s’il ne fait pas plâtrer un plafond de cuisine dans les délais. La Police du Bâtiment refuse d’accorder un nouveau délai étant donné que la première demande remonte à 1904.
    1911. Le locataire Eses et Frédéric Weber déposent une plainte parce que leur logement est humide (voir plus haut)
    1912. Le locataire Schætzle se plaint que son logement est en mauvais état
    1913. Le conseil municipal vote des mesures judiciaires contre le propriétaire s’il ne fait pas raccorder les cabinets d’aisance aux canalisations – Joseph Caspar argue de ses moyens limités pour faire reporter les travaux
    1914. Sophie Eber dépose une plainte que la Police du Bâtiment estime fondée
    1920. Le médecin municipal fait faire une enquête sur les deux enfants en pension chez la dame Perrieux.
    1922. Le locataire Schnell se plaint que son logement dans le bâtiment latéral est humide. Le bâtiment en pan de bois n’a pas de cave. La Police du Bâtiment estime que le manque de logements ne justifie pas de prendre de mesures particulières. Le logement est ensuite déclaré insalubre.
    1926. Mme Albert Adam se plaint de la cheminée
    Commission des logements insalubres, 1920. Remarques en 19 points (bâtiment arrière, bâtiment latéral, bâtiment avant)
  • 1931 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire André Bonnet (ébéniste, demeurant 12, rue des Poules) de réparer le mur en pan de bois délabré qui donne vers l’école normale.
    1931 – Albert Schmitt, locataire du rez-de-chaussée, se plaint de son logement humide – Le logement n’est pas réparé, la Police du Bâtiment invite le locataire à se loger ailleurs
  • 1932 – Rapport d’incendie dû à un tuyau qui traverse un paravent en bois – Réparations terminées, juin 1932.
  • 1931 – André Bonnet demande un permis de construire une nouvelle porte d’entrée. La façade à transformer se trouve 1,20 en arrière de l’alignement – Le propriétaire est autorisé à faire une nouvelle porte d’entrée et à réparer le rez-de-chaussée. – Plan – Le permis est périmé sans que les travaux soient faits
  • 1932 – Le tribunal cantonal demande d’expertiser un logement. Lettre de l’avocat Edmond Schmidt dans l’affaire Berg contre Metzger. La demande est sans objet après que son client renonce à faire valoir son droit de reprise pour sa fille Mme Marcel Berteaux.
    Rapport de visite dans le logement Berteaux au rez-de-chaussée du bâtiment latéral et du logement Berg sis 1, rue de la Lune qui peut être considéré comme plus salubre que le premier.
  • 1936 – André Bonnet et les architectes Ch. Krebs et fils demandent un permis de construire pour transformer l’étage sous comble. Le comble sera surélevé et des cabinets d’aisance aménagés sous l’escalier
    1936 (décembre) – André Bonnet s’engage à acquérir de la Ville le terrain entre son immeuble et l’alignement légal
    1936 (décembre) – André Bonnet et les architectes Ch. Krebs sont autorisés à construire un étage sous comble sur le bâtiment avant – Dessin
    1937 – André Bonnet demande un avenant pour être autorisé à démolir une vieille remise, agrandir les lucarnes, murer l’espace sous l’escalier dans le bâtiment avant et transformer une fenêtre en porte dans le bâtiment rue de la Lune.
    1937 (janvier) – La Police du Bâtiment constate que les travaux ont lieu sans autorisation
    1937 (janvier) – Nouvelle demande de permis de construire – Autorisation de transformer la cage d’escalier et d’ouvrir quatre grandes lucarnes. L’entrepreneur est Joseph Huber (chemin des Roses à Hœnheim) – Dessin (bâtiment rue de l’Abreuvoir et impasse de la Lune)
    L’entrepreneur Joseph Huber démolit un bâtiment dans la cour. Il est prévu d’aménager un garage dans le bâtiment arrière. Le gros œuvre est terminé, mars 1937.
    1937 (mai) – La Division VII informe la Police du Bâtiment qu’une fenêtre du 10, rue de l’Abreuvoir s’ouvre vers le terrain que devrait acquérir André Bonnet. La Police du Bâtiment répond que le dossier du n° 10 ne porte pas trace de la petite fenêtre et qu’elle pourra ne pas exiger qu’André Bonnet acquière le terrain puisqu’il a renoncé à rehausser le bâtiment.
  • 1947 – Antoinette Durand se plaint que le propriétaire ne fait pas réparer le plafond dont des fragments tombent – Le propriétaire prouve qu’il s’agit de chicanes de la part de sa locataire
  • 1951 – L’entreprise E. Forrer et fils est autorisée à occuper la voie publique rue de la Lune pour poser une gouttière
  • 1956 – Propriétaire du 6, rue de l’Abreuvoir, Alfred Bohn se plaint des eaux qui se déversent dans sa cour et sur sa façade – André Bonnet fait réparer le tuyau de descente.
  • 1965 – André Bonnet déclare qu’il renonce à louer le logement au rez-de-chaussée du bâtiment arrière parce que les réparations sont hors de proportion avec sa valeur vénale, ce que confirme le constat. Le bâtiment vétuste à rez-de-chaussée et combles mansardés a une cave en briques et moellons, des murs en pan de bois.
  • 1970 – André Bonnet demande un certificat d’urbanisme. Plan cadastral de situation, deux exemplaire dont l’un comprend les alignements proposés, sept mètres en arrière de l’alignement courant.
  • 1971-1972 – Le Ministère des affaires culturelles acquiert en 1971 des terrains pour construire une Ecole d’architecture (8, rue de l’Abreuvoir, 5, impasse de la Lune, 3, place du Foin). Le préfet l’autorise à démolir les bâtiments en avril 1972. Les démolitions sont terminées en novembre.

Autres dossiers, 639 W 79 – Abreuvoir, 6-8 rue de l’ (volume 1), immeuble OPHLM, 1976-1980
892 W 17 – Abreuvoir, rue de l’, n° 6-8 (volume 2), habitation, commerces (photographies OPHLM), 1980-1995
892 W 18 – Abreuvoir, rue de l’, n° 6-8, affaire juridique, 1993
1539 W 935 – Abreuvoir, rue de l’, ravalement, 2001-2002


Relevé d’actes

La maison appartient en 1608 au boucher Georges Bœckler, originaire de Harburg en Souabe dans le comté d’Œttingen, qui épouse en 1589 Salomé, fille du boucher Nicolas Rummel

Mariage, cathédrale (luth. p. 167)
1589. Dominica XXIII. post. Trinitatis 2. IX.br. Georg Böckler von Harburg in d. Graueschafft Oeting. D. Metzger vnd Salome Claus Rummel des Metzgers nachg. tochter (i 87)

Georges Bœckler devient bourgeois quelques mois plus tard
1590, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 638
Georg Böckler von Horrburg ein Metzg. hatt das Burckrecht empfang. von Salome w. Clauß Rumels selig. nachgelaßener dochter vnd will Zu dem Metzg. dienen. Act. 24. Martÿ A° 90.

Salomé, veuve du boucher Georges Bœckler, hypothèque la maison rue de l’Abreuvoir au profit du marchand de draps Bernard Brand

1611 (16 Februarÿ), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 53
(Inchoat. fo: 36.) Erschienen Fr. Salome, wÿland Geörg Böcklers des Metzigers seligen wittwe mit beÿstand und bewilligung h. Caspar Schrepffers offnen Notarÿ Ihres geschwornen Vogts
hatt in gegensein h. Bernhardt Branden Thuchhändlers – schuldig seÿen 50 pfund
dafür Vnderpfand sein sollen Huß hoffstatt, Scheür, Ställ vnd höfflin, mit allen deren gebeüwen gelegen Inn d. St: Stb. Inn Crutenauw Inn d. Trenckgaßen einsit neben h Hanß Schatzen xiij.ner 2.sit Balthasar Klingen garttnern stoßend hinden vff bemelten h. hanß Schatzenn, Dauon gend Zuuor 4. gld. gelts Stb. ablößig mit 100 guldin d.selben werung dem mehrern Spittal vnd dann 10 pfund Bodenzinß Sunst eÿgen

La maison revient à sa fille Salomé Bœckler qui épouse en 1612 le boucher Sébastien Kraus, fils de boucher

Mariage, cathédrale (luth. f° 1)
1612. den 20. Septembris sind zum esten mahl ausgeruffen worden Sebastian Kraus der Metziger, Sebastian Krausen des Metzigers nachgelaßener Sohn, vnnd Salome Jörg Böcklers des Metzigers nachgelasene tochter, eingesegnet Zinstag den 29. Septembris (i 5)

Sébastien Kraus et Salomé Bœckler hypothèquent la maison chargée d’une rente de 10 deniers envers la ville au profit du cordonnier Ulric Notter

1614 (ut spâ [8. tag 7.bris]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 437
(Inchoat. in Proth. fol. 373.) Erschienen Bastian Krauß der Metziger burger Zue Straßburg und Salome Böcklerin sein eheliche haußfrauw mit beÿstandt herrn Caspar Schrepffers des Notarÿ Alhie Ihres schwagers
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Ulrich Nodters des schuemachers burgers Zue Straßburg – schuldig sigent 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum rechten wüssenthafften Vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffestatt, höfflin vnd scheür mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der voorstatt Straßburg Inn Crutenauw Inn d. Trenckgassen, einseit nebent Balthasar Klinger vnd Andersit nebent herr hannß Schertzen xiij.nern hinden vff ermelts herrn Schertzen garten stoßend, dauon gend x d Allmend gelt der St. St. vff Martini, Mehr vier guldin gelts widerkheüffig mit 100 guldin Straßburg. werung dem mehren Spital Alhie

Sébastien Kraus et Salomé Bœckler hypothèquent la maison au profit de Jean Roppel

1617 (xiij. Mart.), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 84
(Inchoat. fo: 69) Erschÿnen Bastian Krauß Metziger vnnd Salome sein eheliche hußfr. Wÿlandt Georg Beckler des Metzigers seligen dochter haben mit beÿstand vnd bewilligung Veit* Seitzen* Murers vnd hanns Meygers Metzgers Irer verwandten
in gegensein herrn hannß Roppels – schuldig sigen 100 guldin
Zum Rechten wißent hafften vnderpfand ernänt vnd ÿngesetzt huß hoffestatt samt Zweÿe, höfflin Scheür vnd Stall mit Allen Anderen Iren gebeuwen gelegen Inn der voorstatt Straßburg Inn Cruttenauw Inn der Trenckgassen einseit neben herrn hannß Schatzen dreÿ Zehern, anderseit Balthazar Klingen gartnern stoßend hinden vff bemelten Hrn hannß Schatzen dauon gend Zuuor 4 guldin gelts Straßburger ablösig mit 100 gulden derselben Werung dem mehren Spittall mehr Zehen Pfenning bodenzinß der St. St. Mehr Sechs guldin gelts Ablößig mit 100 guldin zu 15 batzen Ulrich Nottern Schuhmachern Sundt freÿ ledig eÿgen
[in margine :] Erschienen hannß Roppel der creditor bekannte in gegensein hannß Meÿgers deß Metzgers (…) q.tirt den 23. Octobris 1622.

Sébastien Kraus et Salomé Bœckler hypothèquent une nouvelle fois la maison au profit d’Ulric Notter

1620 (xx. Januarÿ), Chancellerie, vol. 439 f° 41-v
(Inchoat. in Prot. fol. 31.) Erschienen Bastian Krauß der metziger burger Zu Straßburg Vnd Salome Böcklerin sein Eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Ulrich Nodter schuomacher Burger Zu Straßburg – schuldig sigen 50 pfund
hauß hoffestatt höfflin scheür vnd Ställ, mit Allen Ihren gebeüwen, d gelegen Inn der Vorstatt Straßburg Inn der Crutenouw Inn der drenck gaßen einseit nebent hanß Caspar Schatzen, Anderseit Balthazar Kling dem gartner hinden vff gemelt Schatzen gartten stoßend, dauon gend ij lb d gelts Ablößig mit L. lb d werung dem mehren Spittal, Mehr iij lb gelts Ablößig mit L lb Ulrich Nodter dem gläubiger Zuuor, Weither iij lb d gelts Ablößig mit L lb d hannß Koppel so ledig Vnnd eÿgen

Salomé Bœckler veuve de Sébastien Kraus hypothèque la maison au profit de la tribu de la Fleur

1622 (ut spâ. [xxvij. Novembris]), Chancellerie, vol. 446 f° 516-v
(Inchoat. in Prot. fol. 372.) Erschienen Salome Bocklerin, weÿland Bastian Krausen des metzigers selig witwe, mit beÿstand hannß Meÿer Metzigers vnd Casparj Schrepffens Notarÿ Ihrer Vettern
hatt in gegensein Vt. spâ. [der Zunfft Zur Blumen], schuldig seÿen Lv lb
vnderpfand, hauß, hoffstatt, höfflin vnd Stall. mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. Statt St. Inn Crutenauw, Im Trenckgäßlein, einseit Balthasar Kling. and.seit n. hannß Caspar Schatz. hinden vff denselben Schatz stoßend, dauon gnd iiij gl gld loß. mit j C gl Inn dem mehrern Spittal, Mehr seind sie verhafftet vmb j C lb Ulrich Nodter vnd x d Bod. zinß der Statt

Les enfants de Sébastien Kraus, soit Salomé femme du tisserand Jean Klingenmeyer et les mineurs Ursule et Jean Georges, vendent la maison au boucher Jacques Gromer. En marge, quittance accordée en 1654 à Jean Jacques Gromer fils, alors propriétaire de la maison

1638 (30. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 434
(Protocollat. fol. 140.) Erschienen Weÿland Sebastian Krausen gewesenen Metzgers see. alhie nachgelaßene Kinder vndt Erben, mit namen Salome, Hanß Klingenmeÿers deß Leinenwebers burgers Zue Straßburg eheliche haußfraw, mit beÿstand ietzernannten ihres Ehevogts für sich selbsten, So dann Hannß Meÿer der Metzger auch burger alhie alß obgemelten Krausen see. Zweÿer noch ohnverheüratheter Kindern Ursulæ und Hanß Georgen Vogt (verkaufft)
Jacob Gromer dem Metzgern auch burger Zu Str.
hauß, hoffstat höfflin, Scheür undt Stallung sampt der gerechtigkeit deß gemeinen Bronnens gelegen in der Statt Straßburg und der Vorstatt Crautenaw, in der Trinckgaßen, einseit neben Balthasar Klingen dem Gartner, anderseit neben Hanß Caspar Schatzen hind. vff erstgemelten Schatzen stoßend gelegen, davon gehen Jährlich vff (-) 5 ß Bodenzinß der Statt Straßburg, Item 4. fl. Str. wehrung vff Johannis Baptistæ dem Mehrern Spithal alhie, in hauptgut mit 100 fl. gerüerter wehrung abzulösen, So dann ist dise Behaußung auch noch verhafftet vmb 30. lb. Einer Erß. Zunfft Zur Blumen alhie habenden Testament geschäfften – vmb 300. lb
[in margine :] erschienen Andres Knecht der Schwartzferber, alß Eheuogt Ursulæ Krausin, mit beÿstand H Hanß Meÿers ihres Vogts, und hanß Klingenmeÿers seines Schwagern (quittung) Act. d. 2. 8.bris 1643.
[in margine :] Erschienen Georg Krauß der Metzger, hatt in gegensein hanß Jacob Gromers deß Metzgers alß des Käuffers Sohns und ietzig. Vnderpfandts Innhabers (quittung) Act. 14. Aug. a° 1654.

Jean Jacques Gromer et sa femme Dorothée ont en 1627 un fils nommé Jean Jacques
Baptême, cathédrale (luth. p. 363) 1627. Eadem [Dominica 9. Trin: 22 Julÿ] Paren. Jacob Gromer der metzig. v. Dorothea
Inf. Hans Jacob. Comp. H. Hans Andres Kammerer Bascha Hammerer wirth Zur schwartz. hennen vnd Barbel claus frolichs fr. (i 368)

Jean Jacques Gromer hypothèque la maison au profit de la tribu des Bouchers

1640 (ut supra [24. Aug.]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 451
Erschienen Jacob Krummer der Metzger und burger Zu Straßburg
hatt in gegensein der beÿ E. E. Zunfft Zur Blumen habenden Testament geschäfften v.ordneten Testamentarien H Johann Joachim Frantzen XV Secretarÿ und H. Henrich Kochen Alten Großen raths v.wanth. – schuldig seÿe 50. Lib
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß hoff hoffstatt, Scheür, Stall, sampt aller deren gebäuwen & gelegen alhie in der Crautenaw in der Tränckhgaß neben Balthasar Klingen && hanß Philipp Schatzen, hinden Vff ermelts Schatzen garten stoßend gelegen, dauon gehet Jährlich 4. fl. Str. W. dem mehren Spithal alhie lößig mit 100. fl. ermelter wehr. Item 5. ß Bodenzinß der St. Straßburg, So dann ist dieße Behaußung auch noch v.hafftet vmb 30. Lib. ermelten Testament geschäfften, Item Vmb 200. Lib. Bastian Kraußen des Metzgers seel. Erben
Dabeÿ gewesen H hannß Meÿger als spenditor ermelter Testamentgeschäfffte,

Arbogast Karth est autorisé à défalquer des intérêts d’un capital à la Tour aux deniers les 20 florins qu’il doit pour s’être porté garant de la rente foncière que doit Jean Jacques Gromer

1650, Protocole des Quinze (2 R 69)
(f° 183) Sambstag den 31. Aug. – Arbogast Karth Dr. Kn. bericht, daß Er Jacob Kromern den Metzger wegen 20. fl 5 ß bodenzinß, bürg word. bitt ihme solche post gegen seinen ruckstehen. d.th. Zinß abzuschreiben. Erkandt, Für Obere bawherren gewieß. die haben daß begehren Willfahrt, hat Schein empfangen.

Jacques Gromer devient garde des portes en 1646 (l’acte ne mentionne pas son métier, il s’agit peut-être d’un jardinier)
1646 Conseillers et XXI (1 R 129)
(f° 45) Montag d. 25 May – Jacob Kromer schwert auff die thorschließer ordnung.

La maison revient à son fils boucher Jacques Kromer qui épouse en 1653 Marie, veuve du débitant de vin Jean Wolffgang Nonnenmann.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 556-v, n° XLIV)
1653 Dom. 18. Trin. 9. 8.br. Jacob Kromer der Metzger vnnd burger alhier Vndt Maria weilandt Johann Wolffgang Nonnenmann des burgers vnndt weinschencken Zum Mohrenkopff alhie hinderlaßene Wittwe. Mont. 17. 8.br Münster, Metzgerstub (i 305)

Fille de pêcheur, Marie Erhard épouse en 1623 Jean Wolffgang Nonnenmann, journalier au chantier des Maçons
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 10, n° 45)
1623. Wolf Nunnenman d. Steinmetz Hans Nunenmans des hoffknechts auf dem Maurhoff Ehelicher Sohn vnd J. Maria Diebold Erhardts des Fischers nachgelaßenee Tochter. Eingesegnet Montag den 9. Junÿ (i 7)

Huissier à la tribu des Bouchers, Jean Jacques Gromer vend la maison au boucher Claude Hansmetzger

1662 (21. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 39-v
(Prot. fol. 4.) Erschienen Hannß Jacob Gromer der Büttel beÿ E.E. Zunfft Zur Blumen
in gegensein Claudi hannß Metzgers, deß Metzgers,
hauß, hoffstatt, höfflin, Scheur und Stallung, sambt der Gemeinschafft deß dabeÿ stehenden Bronnens und allen übrig. ihren Gebäwen Rechten und Zugehördten in der Vorstatt Krautenaw, in der Trinckh Gaßen, einseit neben Balthasar Kling Gartnern daselbsten, anderseit neben Annæ Mariæ Schatzin hinden uf gedachte Schatzin stoßend gelegen, davon gehen iährlich uf Joh. Bapt: 5 ß bodenzinß Gemeiner Statt, Item 4. straßb. Wehrung uf. gd. termin lößig mit 100. fl. besagter wehrung dem Mehrern Hospital alhier, so seÿe solche behaußung auch noch umn 80 lb. E.E. Zunfft Zur Blumen in Zweÿen Posten so dann umb 50. lb. Hannß Meÿern dem Metzgern Verhafftet

Claude Hansmetzger épouse en 1654 Susanne, fille du boucher Nicolas Frantz
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 243 n° 3)
1654. Domiica Quadragesima Cladi Hanß Metzger, der Metzger und burger alhie, und Jungfr. Susanna Niclaus Frantzen gewesenen Metzgers vnd burgers allhie ehelich. hinderlaßene tochter. Mont. S Claus (i 263)

Susanne femme de Claude Hansmetzger meurt à l’âge de 44 ans après avoir été mordue par un chien enragé
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 40-v, n° 30)
1672. den 28. Aug. hor. pomerid. mediâ primâ ist nach ihrem offt widerholt wunsch, erständig vnd so nünfftig abgeschieden Fr. Susanna Clade Hans Metzger deß burgers Und Metzgers alhier eheliche haußfr.welche 9 Woch Zuvor von wüttenden hund ahn d. obern theÿl ihres Armes* gebiß. den gifft umb etwaß gestillet, dahin folgend. Zeitten in d fr: Lepdig Word. Vnd Ihr den h* abgestoßen doch* alle ohne Wuht, sond. in so stend vnd Senliglichervorbereittung im 44 jahr ihrer gantz alter, vnd ist folgend. 30. Aug: auff St: Urban Auw getrag. vnd daselbt ehrlich begraben worden (i 44)

Il se remarie en 1673 avec Susanne, veuve du receveur David Ruthilius, de Bühl en Bade
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 290 n° 5)
1673. Dom 40. invocavit et Reminisc: Herr Clade Hanß Metzger, der Metzger und burg. alhie vnd fr. Susanna weÿl. Hrn: Davidis Ruthillÿ gewesenen hoch adelich Hissligischen Schaffner in Bühl nachgelaßene Wittib. Cop. ad D. Nic: (i 309)

Susanne, femme de Claude Hansmetzger, meurt à l’âge de 48 ans le 30 août 1681
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 85 n° 34)
1681. Die Zinst. 30. Augusti ist frau Susanna, H. Clade Hans Metzgers deß Metzgers alhier haußfrau aô ætat. 48. d. 2. seelig gestorben vnd d. Donnerst. 1. 7.ris nach gehaltener leichen Predigt auff S. Urbani Auwen begraben worden (i 87)

Claude Hansmetzger se remarie en 1682 avec Ursule Kolb, veuve de Nicolas Hemmerlin, procureur au Conseil des Sept
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 18 n° 6)
1682. Domi. Quasimodo Geniti et Misericord. Hr. Cladi Hans Metzger der Burger und Metzger alhier vndt Fr. Ursula weÿland Hn Niclaus Hemmerlins E. wohlöblich. sibner Gerichts alhie Procuratoris nachgelaßene wittib. Copul. Donnerst 6/16 Aprilis Zu St Niclaus (i 19)

Fille du pasteur de la Cathédrale, Ursule Kolb épouse en 1659 le procureur adjoint Nicolas Hemmerlin. Elle meurt en 1703 à l’âge de 66 ans.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 99, f° 12)
1659. Eâdem domcâ [Cuasimodo] Herr Niclaus Hämmerlin Vice Procurator beÿ E. Ehrsamen Stattgericht alhie weÿland des Ehrwürdig vnd Wolgelehrt. H. M. Nicolai Hämmerlin gewesenen getreuen Helffers dieser Kirchen hinderlaßener Sohn, undt Jungfr. Ursula, des auch Weÿland Wohl Ehrwürdug. undt Hochgelehrten H. M. Eberhart Kolben gewesenen treüeÿferig. Pfarrers im Münster alhier hinderlaßene eheliche Tochter. Copulabant pridie Mont. d. 18. Aprilis Zum JSPeter (i 110)

Sépulture, Saint-Nicolas (luth. 1687-1704 f° 127 n° 97)
1703. Montags nachts den 17. Decemb. 1703. starb fr. Ursula, weÿl. H. Cladi Hanß Metzgers gewesenen Metzgers vnd burgerß alhie nachgelaßene wittwe, gebohrne Kolbin ihres Alters 66 jahr 3 monath undt 11 tage und ist Donnerst. den 20. dito nach gehaltener leichen Predigt beÿ S. Niclaus begrab. worden auff den Gottes Acker S. Helenen (i 131)

Claude Hansmetzger meurt le 9 janvier 1685 à l’âge de 60 ans
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 100, n° 7)
1685. Die Freÿt. 30 Januarÿ/9. Februarÿ ist Hr. Clade Hans Metzger der Burger und Metzger allhier ad ætat. 61. weniger 10 tag nachts zwischen 11 vnd 12 vhr an einem schlagfuß selig gestorben vnd Sontags darauff nach gehaltener Leichpredigt Zu Sr. Niclaus auff der Statten* St Urbans Auw begraben worden (i 116)

Claude Hansmetzger vend la maison au boucher Georges Oberdœrffer. En marge, quittance accordée par les héritiers du vendeur en 1697.
1678 (18.4.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 328
Herr Claudi Hannßmetzger der Metzger
in gegensein Georg Oberdörffers auch Metzgers
hauß, hoffstatt, höfflein Scheur und Stallung sambt der gemeinschafft deß dabeÿ stehenden Bronnens mit allen übrigen ihren Gebäwen zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Krautenaw in der Trinckh Gaßen einseit neben Hannß Klingen Gartnern daselbst anderseit neben Annæ Mariæ Schatzin Erben, hinden uff gedachte Schatzische Erben stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Joh. Bapt: 5 ß bodenzinß gemeiner Statt, Item 4. fl. Straßburger wehrung uff gedachten termin, lößig mit 100. fl. besagter wehrung dem mehrern Hospital alhier – umb 350. lb
[in margine :] Erscheinen Johannes Bahmeÿer der Metzger alß Ehevogt Catharinæ Hans Metzgerin, und alß noch ohnentledigter Vogt Cladi Hans Metzgers deß Metzgers, so würcklich majorennis und Zünfftig, wie auch im Nahmen hans Friderich Kamm deß Metzgers von wegen seiner mit weÿl. Fr. Salome Hans Metzgerin erzeugt und nachgelaßener Kind., d.en Vogt hernach gemeldten Fruth ist, auch im Nahmen Carl Hans Metzgers deß Metzgers für sich selbst, und Friderich Fruthen deß Metzgers, alß Ehevogt Susannæ Hans Metzgerin, auch alß Vogts obged. Kammisch. Kindern in gegensein hierin gemeldt. H. Georg Oberdörffers auch Metzgers, angezeigt und bekandt, daß Er H. Oberdörffer den hierin schuldig verbliebenen Kauffschillings rest nunmehr völlig abgestattet haben Und daran zwar annoch beÿ lebzeiten des Verkäufers seel. am 17. Jun. 1679 (…) und dan am 28.t Junÿ 1684, alles nach inhalt eines von H. Andreæ Schmiden Notar. Publ. und Hans Metzgerisch. Inventier schreiber darüber ertheilt, am 20. Mart. 1697 datirten (…) attestati – Act. den 1. April. 1697

Originaire de Weissenburg am Sand, Georges Oberdœrffer épouse en 1676 Anne Salomé Reuter, veuve du boucher Jean Jacques Kamm : contrat de mariage, célébration
1676 (20. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 947-v
(Eheberedung) Georg Oberdöffer Von Weißenburg am Sand der Metzger burger zu Straßburg alß Hochzeiter mit beÿstand Balthasar Kraußen deß Metzgers auch burgers alhier an einem,
So dann Anna Salome Reuterin, weÿl. hannß Jacob Kammen deß Metzgers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, alß hochzeiterin mit assistentz H. Philipp Körners deß Metzgers ihres Vogts am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 267-v, n° 62)
1676. Sonnt. XXVI. Trinit. 19. Nov. Geörg Oberdörffer der Metzger, Weÿl. Hanß Oberdörffer, des Metzg.s zu Weissenburg am Sand beÿ Nürnberg nachgel. ehel. Sohn, vnd Anna Salome, Weÿl. H. Jacob Kammen Metzgers vnd burg. allhier nachgel. W. Copulati Donnerst. 30. 9.br (i 281)

Fille de serrurier, Anne Salomé Reutter épouse en 1660 le boucher Jean Jacques Kamm
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 108, n° 12)
1660. Eodem Paschalis Festo. Hanß Jacob Kamm der Metzger, H. Hanß Kammen burgers und Metzgers alhie ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Anna Salome Galli Reütters burgers und Schloßers alhie eheliche tochter Copulabant Mont. d. 30. Aprilis Zum J S Peter (i 119)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 261, n° 2) 1660. Domin: Paschatos & Misericord. 1.a et 2.da vice Hanß Jacob Kamm der Metzger, Herrn Hanß Kammen deß Metzgers und Burgers alhierr Ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Anna Salome Galli Reütters deß Schloßers und burgers alhie Eheliche docht. Copulirt ad jun. petrum (i 279)

Georges Oberdœrffer devient bourgeois par sa femme en décembre 1676
1676, 4° Livre de bourgeoisie f° 436
Georg Oberdörffer der Metzger von weißenburg im Sandt empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Salome, weÿl. hans Jacob Kammen des Metzgers seel. wittib p. 8. gold fl. welche Er auff der Cantzleÿ erlegt hatt, ist ledigen standts gewesen, vndt will Zur blumen dienen. Jur. 18. Xbr. 1676.

Georges Oberdœrffer devient échevin à la tribu de la Fleur
1697, Conseillers et XXI (1 R 180) Herr Georg Oberdörfer würd Schöff Zur Blum. 252.

Georges Oberdœrffer se remarie en 1703 avec Susanne Müller, veuve du prévôt de Barr André Schad : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und Vorachtbahren H. Georg Oberdörffer Metzger vnd burgern allhier, mit beÿstand H. hanß Geörg Reuters schloßers seines schwagers, alß brautigamb ane Einem, so dann der Ehren und tugendsamen frauen Susannæ Müllerin weÿl. H. Andreæ Schad. gewesenen Schultheisen Zu Barr seel. nachgelaßene wittib, mit assistentz H. Ambrosi Bürckels würths Zum Adler und H Georg Kellers Küblers und burgers Zu Barr Ihres Sohns als hochzeiterin am andern theil (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg d. 20. Junÿ A° 1703. Andreas Schmid, Nots. publ. Jur.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 78-v, n° 16)
Mittwochs den 11. Julÿ 1703. seind nach Zweymahliger außruffung in der Pfarrkirchen Zu S. Niclaus in Straßb. copulirt und eingesegnet worden, H. Georg Oberdörffer der Metzger und burger alhier, und fraw Susanna Schadin, weÿl. H Johannes Schaden, geweßenen Schultheissen Zu Barr Straßburgischer Herrschafft nachgelaßene wittwe, [unterzeichnet] georg oberdorffer alß hochzeiter, w ist das Zeichen d. frau hochzeiterin (i 83)

Fille de Jean Jacques Müller, Susanne Müller devient bourgeoise un an et demi après son mariage
1704, 4° Livre de bourgeoisie f° 754
Susanna Müllerin V. Barr, Weÿl. Joh: Jacob Müller gew: Zieglers daselbst hint: tochter empfangt das burgerrecht V. ihrem Mann Joh: Georg Obderdörffer p. 2. gold. fl. 16. ß wird Zur Blum dienen. Promis: d. 3. Xbris 1704.

Fille de Jean Jacques Müller de Sélestat, Susanne Müller épouse à Barr le journalier réformé Georges Keller, originaire de Brügg dans le canton de Berne. Les fiancés ont été emprisonnés pour avoir vécu dans la débauche.
Mariage, Barr (luth. n° 14)
1662. Dinstag als den 27. Maÿ, Wurden nach gehaltener Wochenpredig copulirt Görg Keller, der Calvinische taglöhner, gebürtig aus dem Schweitzerland, naamentlich von Bruck aus dem Bernergebieth, Vndt Susanna, Weÿland Hanns Jacob Müllers burgers Vnnd Zieglers Zu Schlettstatt nachgelaßene eheliche tochter. NB. Erstgemelte Persohnen, als Welche beÿde neben einand. in einem hauß gedienet, haben ihren ehstand in hurereÿ v. unzucht angefangen, deßwegen sie von dem Herrn Amptmann nicht nur allein mit dem thurn abgestrafet worden, sondn. es ist ihnen auch in præsentia d. damahligen großen gemein, Vor d. copulation scharf Zugesprochen Word. Gott gebe hertzliche bekehrung, als welche sie ofentlich mit thränen versprochen. (i 218)

Susanne Müller se remarie en 1689 avec le préposé André Schad
Proclamation, Barr (luth. n° 16)
1689. Dominicâ I. Adventus wurden allhier Zum ersten V. andern mahl Zugleich außgerufen v. Donnerstags darauff als den 1. decembr. Zu Bläßheim copuliret H. Andreas Schad alter heimburger allhier v. fr. Susanna Müllerin, Georg Kellers geweßenen Rebmanns allhier nachgel. wittwe (i 55, pas dans les reg. de Blæsheim)

Susanne Müller meurt en 1718 en délaissant un fils tonnelier à Barr. L’inventaire est dressé dans la maison rue de l’Abreuvoir. Les experts estiment la maison 250 livres. La masse propre à l’héritier se monte à 82 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 1 089 livres, le passif à 1 234 livres. L’inventaire fait état de l’usufruit accordé par André Schad à la défunte et par la défunte au veuf.

1718 (5.4.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 2) n° 49 (52)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, liegender vnd Vahrender, Keinerleÿ da Von außgenommen, so weÿl. die Ehren vnd tugendbegabte frau Susanna Oberdörfferin gebohrne Müllerin des Wohl Ehrenvest fürsichtig und weißen H. Georg Oberdörffer Metzgers und E:E: Kl. Raths alten beÿsitzers Ehelich geweßene haußfrau nunmehr seel. nach Ihrem Sambstags d. 19.ten Martÿ dießes instehenden 1718. Jahrs genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H. Geörg Keller Küblers und burgers Zu Barr als der Verstorbenen seel. hinterlaßenen Sohns und ab intestato Erbens beÿständlich deß Wohl Ehren vesten fürsichtig undt weißen H. Johann Adam Meelers auch Metzgers und E. E. Kl. Raths wohlmeritirt. beÿsitzers als auß deßelb. Mittel Zu dießem geschäfft deputirt fleißig inventirt (…) Actum Straßburg Dienstags d. 5. Aprilis 1718.
Bericht gegenwärtigen Inventarÿ. Es ist Zuwißen, daß, weilen der dißorts Erb vf die theilbare Nahrung tam active quam passivé renuncirt und sich allein mit deme, was Ihme vor unverändert Zu kombt contentiren will, des Wittibers und die theilbahre Nahrung hernach unter einem Titul alß theilbahr inventirt werd. wird.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Trenckgaß in der Crautenau gelegenen und den Wittiber eigenthümlich zuständigen behausung sich folgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerckh. Auf der bühn, In der Soldaten Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Stub,
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Ein i. Vorder: und hinterhauß sampt zwo Kleinen Höfflein und Stallung mit allen deren gebäuwen begriffen recht, Zugehörden und Gerechtigkeit. gelegen allhier in der Statt Straßburg vorstatt Crauteau ane der trenckgaß, einseit neben Jacob Keller dem Garttner anders. neben der Römerisch. Wittib v. Erben, hinten vff den Römerischen gart. stosend, davon gehen Jahrs 5. ß bodenzinß der Statt Straßburg Pfenningthurn vff Johannis Baptistæ It. 2. lb 2 ß d Zinnß à 4 pro Cto dem Mehrern Hospital alhier auch auf Johannis Baptistæ in Capital gerechnet p 50 lb d, It. 6. lb d gelts à 4 pro Ct° ane allmoßen E. E. Zunfft Zur blumen Jahrs auf d. 1. Aprilis lößig in hptgut mit 150. lb, sonst freÿ Leedig v. Eig. Vnd Vber solche beschwerde in a° 1700 als seiner ersten haußfr. seel. Verlaßenschafft Inventation durch der Statt Straßb. geschworne Werckleute wie in den darüber besagend. inventario fol. 62. Zuseh. æstimirt worden pro 500. fl. als beÿ welchem anschlag weilen die häuser nicht theurer sond. wohlfeiler worden, doch ohnpræjudicirlich Laßen will, nemblich 250. lb. Den darüber besagende Kauffbrieff hat sich beÿ dieser Inventation nicht befunden.
Eÿgenthumb ane einem Metzig banck. Ein Metzig banck unter der Grosen Metzig (…)
Wÿdumb Welche die Abgestorbene fraw Von H. Andres Schaden geweßenen Schultheißen Zu Barr Ihrem Zweÿten haußwürth ad dies vitæ Zugenießen gehabt (…)
Wÿdumbs Verfangenschaft. Es hat Eingangs gemelter H. Georg Oberdörffer der dißorts Wittiber Von seiner frauen seel. Fr. Susanna gebohrner Müllerin crafft mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 3.tio Vor ein wÿdemb ad dies vitæ Zugenießen 200 fl. welche der Verstorbenen, seel. hinterlaßener eintziger Sohn vnd Erb Ihme auch auffgerichtet und eigenhändigt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Erben Nahrung bet. Sa. Haußraths 31, Sa. Silbers 11, Sa. goldener Ring 5, Sa. baarschafft 6, Sa. Ergäntzung 133, Summa summarum 188 lb, Nach abzug Wittumbs 82 lb
Des Wittibers Vnd die theilbare Nahrung betr. Sa. Haußraths 81, Sa. wein u. Lerer Vaß 3, Sa. Silber 5, Sa. goldenen Ring 1, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 250, Sa. Eigenthum ane einem Metzig banck 700, Schulden in die Nahrung Zugeltend 47, Summa summarum 1089 lb – Schulden 1234 lb, In Compensatione 145 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg d. 20. Junÿ A° 1703. Andreas Schmid, Nots. publ. Jur.

Georges Oberdœrffer meurt en septembre 1721 en délaissant pour héritière testamentaire Anne Marguerite Kamm. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent, soit 200 livres (sic). L’actif de la succession s’élève à 541 livres, le passif à 730 livres.

1721 (9. 8.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 5) n° 187 (172)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Vnd Nahrung, so weÿland der Ehren Vest vnd Vorachtbahre Herr Johann Geörg Oberdörffer, geweßene Metzger vndt burger allhier Zu Straßburg nach seinem d. 29.ten 7.bris genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren Jgfr. Annæ Margarethæ Kammin alß per testamentum insituirte Erbin beyständl. H. David Winters Schiffmanns vnd burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogtss (…) Act.inn fernerem gegensein S. T. H. Isaac hannß Metzgers E. E. Kl. Rats beÿsitzers, alß auß d. selb. Mittel Zu diesem Geschäfft& deputirt, H. Donnerstags d. 9. 8.br 1721.

In einer allhier Zu Straßburg beÿ dem Franciscen hospital beÿ dem gaul gelegenen Vnd eigenthümlich zuständigen behausung sich folgender maßen befunden
Auf der bühn, In der Soldaten Cammer, In der Cammer A
Eÿgenthumb ane einer behaußung. It. ein bawfällih Vorder: und hinterhäußel sampt Zweÿen Kleinen höfflein vnd Stallung sampt allen dero begriffen weiten rechten Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Vorstatt Crautenau, ane der trenckgaß, 1.s. neben Jacob Keller dem garttner, 2.s. neben der römerischen Wittib vnd Erben, hinten vf den römerisch. garten stoßend, davon gibt man Jahrs 5. ß bodenzinß der St. St. Pfgthrn vf Joh. Baptistæ, It. 2. lb 2 ß d Zinnß à 4 pro Cento dem Mehrern Hospital alhier, auch auf Joh. Bapt. in Capital 50 lb, sonst freÿ Leedig vnd Eig. Vnd ist soche vber die beschwerde beÿ des verstorbenen letzern Ehefr. Verlaßenschaffts inventation in A° 1718 æstimirt worden pro 400. fl. als beÿ welchem anschlag mann es auch dißorts ohnpræjudicirlich Laßen will. Darüber besagt ein teutscher Perg. Kffbrieff in allh. C. C. stub gefertigt sub dato (-)
Series rubricarum. Sa. Haußraths 49, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 400, Sa. Schulden 92, Summa summarum 541 lb – Schulden 730 lb, In Compensatione 189 lb

Anne Marguerite Kamm hypothèque la maison au profit du pasteur de Kolbsheim Jean Jacques Reuss pour pouvoir la réparer

1722 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 396
Jfr. Anna Margaretha Kammin so majorennis beÿständlich David Winthers Schiffmanns ihres vogts
in gegensein H. Johann Heüpel Weÿßenschaffners als mandatarÿ H. M. Johann Jacob Reuß, Evangelischen Pfarrers zu Kolbsheim – 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung höfflein und hoffstatt auch stallung als zu deren reparation jetziger vorschuß geschehen und würcklich dahin verwendet worden ist, sambt allen zu gedachten behausung gehörigen gebäuden, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten in der Krauttenau in der Trenckgaß einseit neben Jacob Keller dem garttner anderseit neben Abraham Riehmen Erben hinten auff einem zur Gastherberg zum Ehrenfelß gehörigen garthen

Anne Marguerite Kamm vend la maison 175 livres au boucher Jean Georges Galster et à sa femme Dorothée Klein

1725 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 50
Jfr: Anna Margaretha Kammin mit beÿstand ihres vogts David Winther des Schiffmanns
in gegensein Hannß Georg Galster des metzgers und Dorotheæ geb. Kleinin
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß Stallung zweÿen höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen und gerechtigkeiten allhier ahne der Vorstatt Krauttenau ahne der Trenckgaß ohnfern der Gastherberg zur Sonnen, einseit neben H. Jacob Keller dem garttner anderseit neben der Riemischen Ehefrauen usufructuario nomine hinten auff H. Berga den Maurer, davon gibt man auff Joh. Baptistæ allhiesigen Pfenningthurn 5 ß ane bodenzinß – ihro als universal Testaments Erbin weÿl. H. Johann Georg Oberdörffer gewesten Metzgers EE. kleinen Raths alten beÿsitzers ihres Stieffvatters zugekommen – um 175 pfund

Fils de boucher, Jean Georges Galster épouse Dorothée Klein : contrat de mariage, célébration
1720 (22. Jan.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 958
Eheberedung Zwischen Herrn Hannß Geörg Galster dem Metzger vndt burgern allhier Zu Straßburg, als dem brauthigamb beÿständlich herrn Johann Friderich Pfeffingers vnd herrn Johann Friderich Egners beeder Metzgere vnd auch burgere allhier ane Einem
So dann Jungfrauen Dorotheæ Kleinin, herrn Johann Kleinen des Metzgers vnd burgers allhier in erster Ehe mit weÿl. Frawen Maria Salome gebohrner Schurerin seel. ehelich erzeigten dochter als der Jgf. hochzeiterin, mit assistentz gedachts Ihres Vatters vnd H. Johann Jacob Grießbachs Rothgerbers und ebenmäßigen Burgers allhier deroselben geodenten Vogts, andern theils
Actum Straßburg Montags d. 22.. Jan. A° 1720.
[unterzeichnet] Hans Georg Galster, Dorothe Kleinin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 168, n° 1)
1720. Mitwoch den 21. febr. sind Zu St. Nicol. in Straßb. nach Vorhergegangener Zweÿmahligen offentlichen Außruffung, Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden, Johann Georg Galster, der ledige Metzger Vnd burger alhier, Weÿl. Johann Georg Galsters, gewesenen hutmachers Vnd burgers alhier hinterlaßener Ehel. Sohn, Vnd Jfr. Dorothea Kleinin, Herrn Johann Kleinen deß Metzgers Vnd burgers alhier Ehel. tochter, [unterzeichnet] Hanß Georg Glster als Hochzeiter, Dorothea Kleinin als hochzeiterin (i 172)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père de l’épouse près du Jeu de Paume. Les apports du mari s’élèvent à 264 livres, ceux de la femme à 316 livres.
1720 (6.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 47) n° 1549
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so der Ehrengeachte herr Hannß Georg Galster Metzger vnd die Ehren und tugendsahme Fr. Dorothea geb. Kleinin beede Eheleuthe und burgere allhier einander in den Ehestand Zusammen gebracht v. vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor Unverändert vorbehalten haben, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren beeder Eheleuthe selbsten (…) So beschehen allh. in der Königlichen freÿen St. Str. in fernerem gegenseÿn hrn Johann Kleinen der Ehefr. leiblichen Vatters auff Mittwoch den 6. Martÿ 1720.
In einer allhier Zu Straßburg ohnfern dem Ballhauß gelegenen der Ehefr. Vattern eigenthümlich gehörigen behausung sich volgender maßen befunden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Mannß Nahrung betreffend, Sa. haußraths 27, Sa. Düngung 10, Sa. Viehes 17, Sa. Silbers 9, Sa. Baarschafft 16,, Sa. Schulden in die Nahrung Zugeldend 182, Summa summarum 264 lb
Der Frauen Gutt belangend, Sa. haußraths 86, Sa. Silbers 23, Sa. Goldener Ring 35, Sa. baarschafft 171, Summa summarum 316 lb

L’inventaire que le notaire Courtz dresse après la mort de Dorothée Klein n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 700 florins (350 livres) sur un total de 1 800 florins
1734, Livres de la Taille (VII 1177) f° 334
Blum F. N° 6310 – Weÿl. Fr. Dorotheæ gebohrner Kleinin, Hannß Georg Galster des Metzger und burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Nots. Courtz.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 95.b, 923 lb 6 ß 10 d, die machen 1800. fl. Verstallte nur 1100 fl. Zu wenig 700. fl.
Nachtrag Acht Jahr in duplo à 2 lb 2 ß, 16 lb 16 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 1 lb 1 ß – 6 lb 6 ß
Extat kein Stall geltt
Gebott, 2 ß
Abhandlung, 1 lb 7 ß 6 d, Summa 24 lb 11 ß 6 d
Aus Erkantnus der Herren XV. Vom 17. Julÿ ohne fernerer Straff beÿ dem angesetzten Nachtrag gelaßen.
dt. 25. Octob. 1734.

Georges Galster et l’assesseur Klein, oncle de ses enfants, estiment que les immeubles ont été estimés à une valeur trop élevée. Les Quinze confirment l’arriéré à régler mais dispensent la succession d’une amende.
1734, Protocole des Quinze (2 R 142)
(p. 226) Sambstag den 17. Julÿ 1734 – Hanß Georg Galster wegen Zu weniger Verstallung
Iidem [Obere Stallherren] laßen ferner per me Referiren, daß nachdeme Dorothea gebohrne Kleinen Hanß Georg Galsters des Metzgers undt burgers allhier Ehefrau in deù Monath Novembris jüngst dieses Zeitliche gesegnet, und deren Verlaßenschafft ordentlich durch H. Not. Curtz jnventirt, undt des Inventarium auff den Stall gelieffert worden, hatten die Hrn dreÿ des Stalls beÿ deßen Abhandlung ersehen, daß mangel an der Verstallung, laßen die Schluß: summen fol. 95.b 923. lb 6 ß 10 d außwirfft, es hat aber Galster nur 1100 fl. also 700 fl. Zu wenig Verstallet, weswegen die Hrn dreÿ des Stalls Ihme Galster ane Nachtrag à 8 jahr in duplo 16 lb 16 ß und für 6 Jahr in simplo 6 lb 6 ß also sammenhafft 23. lb 2 ß angesetzt, Wegen ferner abstraffung die Sach nebst diesem schrifftlichen bericht für Mgh. Verwießen, da man dann diesen Galster Vorbeschieden, Ihme den passum aus der Ordnung die Zu wenig Verstallung, undt deren abstraffung betreffend vorgehalten und seine Verantwortung angehört, der dann bericht das häußlein seÿe wie fol. Inv; 90.b zu sehen umb 1100 fl. der Metzgerbanck aber fol. 49.a umb 100. fl angeschlagen, da doch weder eines noch das andere so Viel werth, maßen die behaußung umb 1000 fl. erkaufft und seithero daselbe nicht nur nicht verbeßert sondern deteriorirt worden, hätte sich nichts wenigers eingebildet alß daß er solte Zu wenig verstallt haben, Er seÿe ein armer Mann, der wenig Verdienst, und nichts alß 3. nach ohnerzogene Kinder habe, deme h. Rath. Klein, so auch erschienen, alß dießer 3. Kinder Oncle und Vogt beÿgefügt, daß Wie aus offtangeregtem Inventario fol. 92.b ersichtlich des Wittibers gantze Vermögen sich höher nicht alß à 358. lb erstrecken hingegen belauffe sich seiner Curanden Ergäntzung fol. 67.b auff 1561. lb 1 ß 63 d so daß selbige über 1200. lb an Ihrem Mütterlichen Guth Verliehen müßten mit demuthiger bitt Mgh. möchten ein gnädiges einsehen haben, maßen beÿ deßen Umbständen nicht der Wittiber als welcher nichts habe, sonden die 3. unschuldige nich ohnerzogen Kinder würden gestrafft werden, und seÿe es gewiß, daß weder das häußlein noch der Metzger banck so Viel, wie selbige angeschlagen, werth. Wolle man es alßo Zu Mgh. gestellet haben, ob sie es beÿ dem angesetzten Nachtrag der 23. lb 2 ß laßen oder noch eine Straff beÿsetzen wollen. Erk. bleibt beÿ dem angesetzen nachtrag der 23. lb 2 ß.

Compte que rend Jean Klein de la tutelle des quatre enfants Galster, dont un est mort l’année précédente. Les loyers encaissés figurent au compte : la maison a été inoccupée plusieurs trimestres.
1737, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 508)
(N° 34) Rechnung Mein Johann Kleinen Exsenatoris, Metzgers und burgers allhier zu Straßburg, als geordnet v. geschworenen Vogts, Weÿl. Frauen Dorotheä gebohrner Kleinin, mit auch Weÿl. Johann Georg Galster, dem geweßenen Metzger v. burger allhier ihrem Ehemann, beede seel. erzeugter Vier Kinder, nahmentlich Johann Friedrichs, Mariä Dorotheä, Mariä Salome und Annä Margarethä, welche letztere aber nach beeder Eltern Tod verstorben, Inhaltend was ich vor dieselbe Eingenommen v. außgegeben, auch sonst Vögtlicher Weiß verrichtet habe, vom 17. maÿ 1734 biß Joh. Bapt: 1737. – Erste Rechnung dieser Vogteÿ.

Bericht über gegenwärtige Nahrung. Zuwißen seÿe hiemit demnach Weÿl. Frau Dorothea Galsterin gebohrne Kleinin nun auch Weÿl. Joh: Georg Galster deß geweßenen Metzgers v. Burgers allhier Ehefrau beede seel. d. 22. 9.br. 1733. dieses Zeitliche gewegnet, so bin ich beÿ Em Löbl. Vogteÿ gericht dermahlen im Leben geweßenen Vier Kindern, davon aber seithero v. Zwar d. 9. 7.br 1736. Anna Margaretha gestorben, Zum vogt ernennent
Was die fol. 89.b et seqq. Inventari beschriebene behaußung betrifft, so ist solche von Weÿhenachten 1734. biß Johannis Baptistæ 1735. v. also ein halb Jahr lähr gestanden, weilen solche niemand lehnen wollen. Von Johannis Baptistæ biß Mich: 1735.. habe selbige an einem Saÿtenmacher Verlehnt v. vor solch Viertel Jahr gezogen 5 lb 16 ß 3 d, darauff verlehnte sie an einem Schweitzer Marckedenter, welcher Vier b. ein halben Monath darinnen gewohnt, vnd vor solche Zeit entrichtet 8 lb 15 ß
Worauff solche wider 1 ½ Monath v. also bis Annunciationis Mariæ 1736. lähr gestanden. Solchem nach verlehnte sie einem Tabackbereiter, welcher von Annunciationis Mariæ 1736 biß dahin 1737. also vor ein Jahr darvon bezahlt 18 lb 10., So dann hat von Annunciationis Mariæ 1737 biß Johannis Baptistæ 1737 v. also vor ein Viertel Jahr Jacob Winther der Metzger bezahlt 5. 12. 6.

Autres comptes qui ne donnent pas le détail des locations
(N° 64) Rechnung Mein Johann Kleinen Exsenatoris, Metzgers und burgers allhier zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts, Weÿl. Frauen Dorotheä gebohrner Kleinin, mit auch Weÿl. Johann Georg Galster, dem geweßenen Metzger und burger allhierzu Straßburg ihrem Ehemann, beede seel. erzeugter dreÿ Kinder, Nahmentlich Johann Friedrichs, Mariä Dorotheä und Mariä Salome, Inhaltend alles dasjenige was ich vor dieselbe eingenommen und ausgegeben, auch sonst Vögtl. Weiß verrichtet habe Von Joh. Bapt: 1737 als dem Schluß meiner Vorhergehenden Rechnung biß solchen tag 1741 – Zweÿte Rechnung dieser Vogteÿ
Corpus – Item 22. lb d Zinß gibt dermahlen Georg Klein Gartner ane Crautenau und burger allhier von der Cur. eigenthüml. gehörigen behaußung, thut solchem Zinß nach in Cap: à fünff pro Ct° 440.
Item 20. lb d Zinß Jährl. auff fastnacht gib ich der Vogt von der Cur. helffte ane einem Metzig banck, so in Cap: à 5 pro Cento solchem Zinß nach thut 400.

Jean Klein loue au nom de ses trois pupilles la maison à Daniel Schœllhammer

1743 (19.11.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 458
H. Johannes Klein der metzger E.E. großen Raths alten beÿsitzers als vogt weÿl. Johann Georg Galster des metzgers dreÿ kinder Johann Georg, Dorothea und Maria Salome der Galster
in gegensein Daniel Schoellhammer [unterzeichnet] +
entlehnt, eine denen Curandis gehörigen in der Vorstadt Krautenau ohnfern dem Capuciner closter gelegenen behausung samt allen deroselben zZugehören und rechten – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen weÿhnachten um einen jährlichen Zinß nemlich 44 gulden

Nouveau compte de tutelle qui donne le nom des locataires (le jardinier Georges Klein, le vivandier Choula puis le jardinier Jean Schœllhammer)
1746, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 509) n° 106
Rechnung Mein Johann Kleinen Exsenatoris, Metzgers und burgers allhier zu Straßburg, als geordnet: v. geschworenen Vogts, Weÿl. frauen dorotheä geb. Kleinin, mit auch Weÿl. Joh. Georg Galster dem geweßenen Metzger v. b. allh. ihrem Ehemann, beede seel. erzeugter 3. Kinder, Nahmentlich Johann Friedrich, Mariä Dorotheä und Mariä Salome, Inhaltend, lles dsjenige, was ich vor dieselbe eingenommen v. außgegeben, auch sonst Vögtl. Weiß verrichtet habe, von Joh. Bapt: 1741 als dem Schluß meiner Vorhergehenden Rechnung biß Joh. Bapt: A° 1746 – Dritte Rechnung dieser Vogteÿ

Einnahm Geld. Anno 1742. Erstl. Zahlte Georg Klein Garthner ane Crauthenau und burger allhier den auff Johannis Baptistæ 1742 verfallenen Hauß Zinß mit 22 lb.
1743. Item behändigte mit anfangend auf Schula der Marquetender den Hauß Zinnß von Johannis Baptistæ 1742 biß Weÿhenachten 1743. alßo für anderthalben Jahr mit 30.
1744. Item Zahlte Johannes Schöllhammer der Garthner den von Weÿhenachten 1743. bis Johannis Baptistæ 1744 alßo für ein halb Jahr verfallenen Hauß Zinnß mit 11. lb
1745. Item empfange von Johannes Schöllhammer dem Garthner den von Johannis Baptistæ 1744 biß Johannis Baptistæ 1745. verfallenen Hauß Zinnß mit 22. lb
1746. Item erzielte von Johannes Schöllhammer dem Garthner den Hauß Zinnß auf Johannis Baptistæ 1746. verfallenen mit 22. lb

Jean Klein vend au nom de ses trois pupilles la maison aux enchères au tonnelier Valentin Diemer et à sa femme Anne Barbe Winter

1750 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 262-v
H. Johann Klein der metzger und E.E. großen Raths alten beÿsitzers als vogts weÿl. Johann Georg Galster des metzgers dreÿer kinder Johann Friedrich, Maria Dorothea und Maria Salome Galster
in gegensein Valentin Diemer des kieffers und Annæ Barbaræ geb. Winterin, versteigerung
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, gemeinschafft des bronnens, zweÿ höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten in der vorstadt Krautenau ane der Trenckgaß, einseit neben Jacob Keller dem gartner, anderseit neben Johann Jacob Debus dem schuhmacher, hinten auff Caspar Viereck dem packer – davon gibt man auff Johannis Baptistæ hiesiger Stadt Pfenning Thurn 5 ß ane bodenzinß dem mehrern hospital – als ein elterliches erbguth – um 50 pfund und 150 pfund verhafftet, geschehen vor 305 pfund

Fils d’un cultivateur d’Ittenheim, Valentin Diemer épouse en 1714 à Illkirch Anne Catherine Strohl, fille de tonnelier
Mariage, Illkirch (luth.)
1714. den 14. Mertz sind auf Erlaubnus Ihrer Gnad. Regirenden H. Ammmeisters in Straßburg, laut beiligend. Scheins copulirt vnd eingesegnet worden, Valentin Diemer der ledige Kieffer, Hanß Diemer burgers und Ackersmanns in Ittenheim vnd Catharina seiner ehl. haußfr. ehel. Sohn, Und Anna Catharina H Johann Martin Strohlen, Kiefers vnd burgers in Straßburg vnd Catharina gebohrne Krausin seine ehl. haußfraw, Beide lutherischer Religion, vnd wohnhaft in Straßburg [unterzeichnet] Valentin diemer als hochzeiter, Anna Catharina Strohlin als hochzeiterin (i 10)

Valentin Diemer devient bourgeois un mois après son mariage
1714, 4° Livre de bourgeoisie p. 803
Valentin Diemer der Küeffer Von Ittenheim, Johann Diemer des Ackersmanns dselbsten, emp. das burgerrecht Von seoner Fr. Anna Catharina Strohlin p. 2. gold. fl. 16 ß Wird beÿ E. E. Zunfft der Küeffer dienen. Jur: d. 11. Aprilis 1714.

Tonnelier à la Grue, Valentin Diemer demande à faire son chef d’œuvre alors qu’il est déjà marié. Les Quinze lui accordent en septembre 1718 une dispense considérant les précédents et surtout qu’il est de tradition que le tonnelier à la Grue ait fait son chef d’œuvre. Ils délivrent une expédition de leur sentence en février 1719.
1718, Protocole des Quinze (2 R 122) et 1719 (2 R 123)
Valentin Diemer Ca. E.E. Meisterschafft der Kieffer pt° Meisterstücks
(p. 354) Sambstag d. 20. Aug. 1718 – Moss. nôe Valentin Diemers des burgers und Crankieffers C. E. E. Zunfft der Kieffer H. Zfft Mstr, prod. Underthg. Memoriale undt bitten, umb gnädige admission Zum Meisterst. Zeitg. Cop. et Dep. Erk. copeÿ undt Deput. Zugelaßen

(p. 401) Sambstag d. 10. Sept. 1718. Valentin Diemer Ca. E.E. Meisterschafft der Kieffer pt° Meisterstücks
Iidem [Obere Handwerckh Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium] Referiren, daß Valentin Diemer der burger und Crankieffer in einem producirten Memoriali angesucht, gnädig Zu erkennen, daß er in Verheurathetem stand Zu Verfertigung des Meisterstücks gelaßen, mithin beÿ Ihme deßelben dispensirt werden möchte, und alß man Ihme auff geschehene Remission ferner gehört, habe er beÿgefügt, daß er deßwegen das Meisterstück annoch Zu Verfertigen suche damit er sein Weib sambt 3. Kindern ehrlich ernehren könne. Auff Welches nôe der Zunfft H Joh: Flach alß Zunfftmeister geantwortet, daß des Imploranten begehren Zwahr wieder Articul lauffe, und er das Meisterstück hätte in ledigem stand machen sollen, Weilen aber beÿ andern, so auch das Meisterstück im Verheurathetem stand Verfertigt, dispensirt worden, alß stelle Er die Dispensation auch Zu MGhh.
Auff seithen der Hh. Deputirten halte man davor, daß weilen die Zunfft es nicht erschwehre auch Viel præjudicia deßwegen vorhanden undt noch dießes darzu komme daß Implorant ein Krahn Kieffer, auch ein solcher nach bißheriger Observantz das stuck Verfertiget haben solle, beÿ diesem Imploranten gegen erlag 5. lb. halb der Statt undt halb der Zunfft gar wohl dispensirt, undt Er nach Anthoni Müller auff das nächstkünfftige Jahr Zu verfertigung des Meisterstücks admittirt werden Könte. Die Genehmhaltung zu Mghh. stellend. Erkandt, beliebt.

(p. 48) Sambstag d. 11. Feb. 1719 – Valentin Diemer Ca. E.E. Meisterschafft der Kieffer – Iidem [Obere Handwerckh Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium] Referiren, daß Valentin Diemer des in sachen seiner Ca. E.E. Zunfft der Kieffer ergangene bescheids com. begehret undt erhalten, welcher wie folgt Zu papier gebracht worden
Bescheid – Sambstag d. 10. Sept. 1718. Auff unterthäniges ansuchen und bitten Valentin Diemer des burgers und Crankieffers, gnädig zu erkennen daß er in Verheurathetem stand, Zu Verfertigung des Meisterstücks gelaßen, und beÿ Ihme deßelben dispensirt werden möchte, E.E. Zunfft er Kieffer H. Zunfftmeister hierüber gethane Erklährung, beßeßener Conferenz und der Hh. Depp. abgelegte Relation, Ist Erkand, Wird aus bewegende ursachen beÿ dem Imploranten dispensirt, mithin selbiger zu Verfertigung des Meisterstücks im verheurathetem stand admittirt, jedoch mit diesem anhang, daß er pro dispensatione Fünff pfund d. halb der Statt undt halb der Zunfft erlegen, nach erst auff das nächstkünfftige Jahr und Zwahr nach Anthoni Müller, so ebenmäßig das Stück Zu Verfertigen hat, auff den platz gelaßen werden solle.
Zu Mgh. stellend, Ob Sie dießen Auffsatz genehmhalten und anbeÿ erkennen wollen, daß selbiger in der Cancelleÿ expedirt und dem Imploranten Zu gestellt werde. Erk. beliebt.

La tribu des Fribourgeois fait grief à Valentin Diemer de n’avoir pas indiqué sur le certificat d’hébergement d’où venait son hôte. Valentin Diemer est dispensé d’amende après avoir déclaré qu’il a demandé à son fils de rédiger le certificat et qu’il a hébergé sa sœur
1726, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 13) Dienstags den 4.ten Junÿ 1726 – Valentin Diemer, der Kieffer, logiret den 13. Apr. 1726. Catharinam Diemerin und meldet nicht woher.
Citatus sagt sein Kind hätte den Nacht Zedul geschrieben, deme er befohlen, den Zedul recht Zu schreiben, auch sich weilen es schon meheres geschrieben, vnd deßhalben Keine Klage entstanden, darauff verlaßen die Persohn aber so er logiret seÿe seine Leibliche schwester.
Erkandt, derselbe wird dermalen von der Straffe absolviret, Ihme aber anbefohlen ins Küfftige die Nacht Zedul beÿ empfindlicher Straff nach ordnung Zu verfertigen.

Valentin Diemer se remarie avec Anne Barbe Winter, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1730 (11. Maÿ), Not. Marbach (Jean 34 Not 8)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Mr Valentin Diemer dem burgern Wittwen und Kieffern allhier Zu Straßburg als dem hochzeiter ane Einem
So dann die Ehr und tugendsamen Jungfr. Anna Barbara Wintherin, weÿland des auch Ehrsam und bescheidenen Johann Jacob Winthers geweßenen Gartenmanns und auch burgers allhier Zu Straßburg Seelig. nachgelaßenen Ehelichen Tochter, der Jungfer Hochzeiterin am andern theil
So Beschehen und Verhandelt (…) In der Königlichen Statt Straßburg Donnerstags den 11. Monats Maÿ A° 1730.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 216 n° 1229)
Anno 1730 den 16. Augusti seind nach geschehene ordentl. ausruffung in der Kirch Zu St. Thomas eingesegnet worden Valentin Diemer der burger und Kieffer allhier und Jungfr. Anna Barbara, weiland Johann Jacob Winther des burgers und gartenmanns alhier hinderlaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Valentin diemer als hochzeiter, Anna Barbara wintherin als hochzeiterin (i 221)

Les nouveaux mariés font dresser un inventaire de leurs apports, non conservé
1730, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1077
Inventarium über des Ehrengeachten Mstr. Valentin Diemar Kieffers und der Ehren und tugendsahmen frauen Annæ Barbaræ gebohrner Winterin beeder Eheleuthe undt bürgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in die Ehe zusammen gebrachte Nahrungen

Etat des biens que Valentin Diemer délivre à ses enfants issus de sa première femme Anne Catherine Strohl
1742 (27.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 252) n° 438-a
Designatio Alles desjenigen, was Herr Valentin Diemer der Kieffer burger allhier seinen mit weÿl. frauen Anna Catharina Diemerin gebohrner Strohlin, seiner Erstern Haußfrauen seel. ehelich erzeugten Kinderen beÿ ihren Zum theil beschehenen Verheurathung und theils sonst in verschiedene weiß gegeben und gelieffert hat
Frau Anna Catharina Lienhardin gebohrne Diemerin die ältere verheurathete tochter empfinge

Valentin Diemer meurt en décembre 1753 en délaissant cinq enfants de sa première femme et deux filles de la veuve. La succession comprend deux maisons, l’une rue de l’Abreuvoir et l’autre rue des Poules. La première est estimée à 200 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 129 livres, celle des héritiers à 102 livres. L’actif de la communauté est de 573 livres, le passif de 481 livres.

1753 (4.1.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1158) n° 821
Inventarium über Weÿland des Ehrsam und bescheidenen Mstr. Valentin Diemer gewesenen Kieffers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1753. – nach seinem Sambstags den 23.ten Decembris des abgewichenen 1752.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes Ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsamen Fr. Annä Barbarä Diemerinn gebohrner Winterin der hinterbliebenen Wb. unter assistenz S. T. H. Johann Carl Ficke Notarii publici et practici dem sie ane vogtstatt hierzu erbetten, wie auch des Verstorbenen, seel. in Zwoen Ehen erziehlter Kinder und ab intestato verlaßener Erben (…) So beschehen Straßburg Donnerstags den 4.ten Januarii Anno 1753.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. Meister Johann Martin Diemer den Kiefer und burgern allhier persönlich anwesend, 2.do Frau Annam Catharinam Lienhardin gebohrne Diemerin, Mstr Lorentz Lienhard des Schuhmachers und bs. allhier Ehefrau, beÿständlich deßelben, beÿ diesem geschehen Zugegen. 3.tio Meister Philipp Jacob Diemer, den Kieffer und burgern dahier, so sich ebenfalls beÿ disem Geschäfft eingefunden hat. 4.to Frau Margaretham Salome Kuntzin gebohrne Diemerin, Meister Philipp Friderich Kuntz des Schuhmachers und burgers dahier Ehefrau unter deßen assistentz anweßende, 5.to Johann Valentin Diemer, den leedigen Sippmacher, so ohngefähr 29. Jahr alt und sich dermalen zu Paris befindet, dieße vorbenambßte Söhne und Töchtere hat der abgeleibte mit weÿl. Frauen Anna Catharina Diemerin gebohrner Strohlin seiner den 8.ten Octobris Anno 1729. Verstorbenen erstern Ehefr. seel. Erzeuget, deren geordnet und geschworenen Vogts ist der Wohl Ehren veste und vorachtbar Herr Johann Philipp Strohl, Kieffer meister und Weinhändler auch E. E. Kl. Raths Wohlverdienter beÿsitzer, der nebst S. T. H. Frantz Heinrich Dautel, Notario publico und berühmten practico solcher seiner Curanden Interesse Zu besorgen sich beÿ diesem Geschäfft eingefunden hat
6.to Frau Annam Mariam Meinicke, gebohrne Diemerin, Mstr Joh: Heinrich Meinicke des Kieffers und burgers allhier Eheweib, mit assistentz deßen anweßende, So dann 7.mo Jungfrau Annam Elisabetham Diemerin, die den 17.ten hujus 17. Jahr erreichet, dero geordnet und geschworener Vogt ist nechstgemelter Mstr Meinicke ihr Schwager, indeme aber diese ehevögtlicher weiße hiebeÿ interessiret, als ist deroselben Zu einem Theilvogt obrigkeitlich constituiret worden, Mstr. Johann Peter Fritz der Schreiner und burger allhier welcher in dießer qualitæt diesem Geschäfft von Anfang biß Zu end beÿwohnete

In einer alhier Zu Straßburg dero Vorstatt Krautenau ane der Tränckgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der bühn, In der Kammer, In der Wohnstub, In der Kuchen, In der Kammer
Eigenthum ane Häusern (T.) Nemlichen eine behausung in Vorder und hinter gebäud bestehend, gemeinschaft des bronnens Zweÿ höfflein vnd Hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg dero Vorstatt Krautenau ane der Trenckgaß, 1. seit neben H. Johann Jacob Keller dem ältern GaKr. 2.seit neben Mstr Johann Jacob Debus, dem Schuhmacher hinten auf Caspar Viereck den Packer stoßend gelegen, davon man jährlich auf Joh: Baptæ der Stadt Pfenningthurn 5 ß ane bodenzinß Zu reichen pflichtig. Es ist aber dieselbe durch (die Werckmeistere) ausweislich des Zu mein Notarii Concept geliefferten Abschatzung Zeduls vom 15.ten Hujus vor freÿ, leedig und eigen angeschlagen worden pro 200. lb. abgezogen erwehnten bodenzinß Zu doppeltem capital gerehnet antreffende 10. lb, So restiren auszuwerfen 190. lb. Farüber meldet 1. teutscher perg Kffbr. in allh. C. C. Stb. gefert. mit dero anhang. Insiegel verw. de dato 8.t Junii A° 1750. Dabeÿ ferner 2. dergl. Perg. Kffbr. mit solchem Ins. bestärcket, davon eine datirt den 6.ten februarii A° 1752. der andere aber den 21. Januarÿii A° 1662. dießer mit altem N° 2 bezeichnet
(W) Nemlichen eine behausung ane der Hennegaß (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Nach Anleÿtung über beeden geweßten Eheleuthen einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch nunmehr weÿl. H. Notarium Christoph Michael Hoffmann seel. den 18. Xbris A° 1730 auffgerichteten Inventarÿ
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen. Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring 4, Sa. Eigenthums ane j. behaußung 250, Sa. Eigenthums ane ligenden güthern 35. Sa. beßerung ane j. lehenstücks 1 Sa. der Activ Schuld 27, Sa. Ergäntzung 59, Summa summarum 400 lb – Schulden 271 lb, Nach deren Abzug 129 lb
Dießemnach wird auch derer Kinder und Erben ohnveränderten guth beschrieben, Sa. haußraths 31, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 3, Sa. leerer faß 3 Sa. Silbers 1, Sa. Sa. goldenen Rings 16 ß, Sa. Eigenthums ane ligenden Güthern 17, Sa. Activorum 20, Sa. Ergäntzung 88, Summa summarum 167 lb – Schuld 64, Nach deren Abzug 102 lb
Endlich folgt auch das gemein, verändert und theilbahr Guth, Sa. haußraths 55, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 32, Sa. Wein und Faß 96, Sa. Schaaff 1, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 66, Sa. Eigenthums ane j. behaußung 190, Sa. Eigenthums ane j. ligenden guth 6, Sa. Activorum 121, Summa summarum 573 lb – Schulden 481 lb, Nach deren Abzug 92 lb – Stall summa 402 lb
(f° 29) Wÿdems Welcher der Verstorbene seel. aus j. Ehe von auch weÿl. Fr. Anna Catharina geb. Strohlin seiner Vorigen Ehefr. biß ane seinem tod genoßen hat, In Krafft Von derselben den 4.ten 8.bris Anno 1729. vor nun auch weÿl. H. Notario Philipp Jacob Marbach auffgerichteten Codicilli
(f° 30) Copia der Eheberedung (…) Donnerstags den 11.ten Monats Maÿ A° 1730.
(f° 32) Copia Codicilli – der Ehrengeachte Meister Valentin Diemer, Kieffer und burger alhier Zu Straßburg, aufrechten gesundem gehend und stehenden Leibs persönlich kommen und erschienen (…) Straßburg Mittwochs den 20.ten Martii A° 1748. Johann Daniel Stöber Notarius

Le cordonnier Laurent Lienhard et Anne Catherine Diemer hypothèquent leur part de maison au profit du cordonnier Philippe Frédéric Kuntz

1756 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 230-v
Lorentz Lienhard der schuhmacher und Anna Catharina geb. Diemertin mit beÿstand ihren beeden brüder Philipp Jacob und Johann Valentin der Diemert
in gegensein Philipp Friedrich Kuntz des schuhmachers – 25 pfund
unterpfand, 2/21 theil vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis ane der Tränckgaß, einseit neben Debus dem schuhmacher, anderseit neben N Keller dem gartner, hinten auff Caspar Viereck den packer

Anne Barbe Winter meurt en 1761 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans la maison qui lui appartient en partie rue du Fort. L’actif de la succession s’élève à 811 livres, le passif à 220 livres.
1761 (26. 7.bris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1183) n° 1222
Inventarium über Weiland der Ehren und tugendsamen Frauen Annä Barbarä Diemerin, gebr. Wintherin, auch weil. des Ehrsam und bescheidenen Mr Valentin Diemers, gew. Kiefers und burgers allhier zu Straßburg seel. hinterbliebener Wb. nun auch seel. Verlassenschafft aufgerichtet in Anno 1761. – nach Ihrem Dienstags den 8.ten dießes Monaths Septembris und Zu end gehenden 1761.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödtl. hintritt Zeitl. Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundl. ansuchen erfordern und begehren deroselben mit gemeltem Ihrem den 23.ten Xbris Anno 1752. verstorbenen Ehemann seel. ehelich erzeugter beeder Frau und Jungfer töchter, als ab intestato verlaßener Erbinen – So beschehen Straßburg Sambstags den 26.ten 7.bris Anno 1761.
Die Abgeleibte seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. Erstlichen Frau Annam Mariam Meinicke geb. Diemerin Mr Johann Heinrich Meinicke des Kiefers und burgers allhier Ehefrau beÿständlich deßelben, Und dann Zweÿtens Jungfrau annam Catharinam Diemerin, so bereits das 26. Jährige Alter zurückgelegt, mithin majorennis, gleichwohl aber annoch mit erstgemeltem Mr Johann Heinrich Meinicken dero Schwager bevögtiget, in deme aber derselbe ehevögtlich. weise hiebeÿ selbsten interessirt, als hat Mr Johann Peter Fritz, welcher zum Väterl. geschäfft als theil vogt oberigkeitl. constituirt, auch seithero nicht quittiret worden, Ihro der Jungfer tochter dißfalls assistirt

In einer allhier zu Straßburg ane der burg. gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft Zum theil gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Antheil ane einer behaußung. Neml. die helffte von und ane I.r behaußung, höfflein, und hoffstatt auch allen deren Gebäuden begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Burggaß gelegen, 1. seit neben dem Stifft Zum Jungen St. Peter gehörigen Præbenden hauß, 2. s. neben I.r dem Stifft Frauen hauß gehörigen behaußung, hinten auf das Drappengäßlein stoßend gelegen, Wovon und zwar von der gantzen behaußung man jährl. dem Stifft jungen St. Peter 12. ß ane ewigem Von diesortiger besondern helffte aber wegen schließung erstbesagen drappen Gäßleins löbl. Stadt Pfenningthurn jährl. 5. ß ane boden oder Allmend Zß. zugeben pflichtig. Es ist aber solche behaußung helffte über erwehnte real beschwährde freÿ leedig eigen und wie selbige auf allhißiger Ganth weißt macht folgende Kfbr, ersteigt worden hier zu berechnen pro 125. lb. So nun besagte boden oder Allmend Zinß resp. Zu dißortigem antheil Zu doppeltem Capital gerechnet, antreffend 22. lb. Hier abgezogen werden restirt auszuwerfen 103. Darüber besagt ein teutscher pergamenten Ganth Kaufbrief mit E. E. Kl. Raths anhangendem Insiegel verwahret de dato 18.ten Februarÿ Anno 1754.
Abzug gegenwärtigen Invÿ. Sa. Haußraths 49, Sa. Weins, branden weins, Eßig und Faß 40, Sa. Silbers 3, Sa. Guldener Ring 3, Sa. baarschafft 448, Sa. Pfenningzinß hauptguths 87, Sa. Antheils ane I.r behaußung 103, Sa. Activorum 78, Summa summarum 811 lb – Schulden aus der Verlaßenschafft zu bezahlend 220 lb, Restirende Verl. 590. lb
Stall Summ 639 lb
Widem Welchen die verstorbene seelig biß an dero todt genoßen hat. Neml. hat eingangs gemelter Meister Valentin Diemer des Abgeleibten seel. Elisabeth seel. in deßen den 20.ten Martÿ 1748. Vor mir Notario und 5. Gezeugen gestiffteten Codicillo §. 2.do derselben den lebtägigen Genuß und Nießbrauch seiner nach todt verlassenden Haab, Nahrung und Güther, mit außnahm kundlicher passiv schulden und der Kinder legitimæ anverschaffet. Es hat aber dieselbe den 10.ten 7.bris 1753. sich mit denen Erben verglichen und vereinbahret daß sie sich mehreres nicht dann die Ihren beeden eheleiblichen töchter paragrapho quinto zu gedachte Prælegat in Genuß vorbehalten und die übrige Väterl. maß den samtl. Kindern und Erben entschlagen hat

Les héritiers cèdent leur part de la maison rue de l’Abreuvoir à leur sœur Anne Marie Meinické, femme du tonnelier Jean Henri Meinické

1761 (31.1.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1158) Joint au n° 821 du 4 janvier 1753
(Inventarium über Weÿland Mstr. Valentin Diemer gewesenen Kieffers und burgers allhier Zu Straßburg Verlaßenschafft )
persönlich kommen und erschienen weiland Mr. Johann Martin Diemer geweßten Kieffers und burgers allhier des dießorts Verstorbenen ältisten Sohns seel. hinterbliebenee Wv. Fr. Maria Salome gebohrene Meÿerin dermahlen H. Arbogast Reubers Weinhändlers und burgers alhier Ehefr. beÿständlich dessen als universal Erbin Zweÿer nach besagtem dero ersten Ehemann seel. Verstorbener mit Ihr erziehler Kinder nahmens Catharinä Salome, Mariä Magdalenä und Mariä Elisabethä und des noch lebenden Kinds Johann Martin geordnet und geschworener Vogt Mr Philipp Jacob Diemer der Kiefer und burger alhier, ferner Fr. Anna Catharina Bernhardin geb. Diemerin, Mr Lorentz Lienhard des Schuhmachers und burgers dahier Ehefr. Weiter nechstged. Mr Philipp Jacob Diemer, Vor sich selbsten auch noch weiter Fr. Margaretha Salome Kuntzin geb. Diemerin, Mr. Philipp Friderich Kuntz, deß Schuhmachers und burgers dahier Ehegattin, unter dessen assistentz, so dann Mr Johann Valentin Diemer, der Sippmacher und burger allhier
haben in gegensein ihres resp. Verstorbenenn Ehemanns seel. und ihrer halb Schwester Fr. Annä Mariä Meinicke, geb. Diemerin, Mr Johann Heinrich Meinicke Kiefers und burgers allhier Ehefr. angezeigt und bekandt, wie daß Sie (…) in ohnvertheiltem Erb Käuflich cedirt und überlaßen hätten
Zehen 21. theil Vor ohnvertheilt Von und ane der in die Vätterl. theilbare Verlaßenschafft gehörigen behausung in Vorder und hinter gebäude bestehend, gemeinschaft des bronnens Zweÿen höfflein vnd Hoffstatt auch allen deren übrigen begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg dero Vorstadt Krautenau ane der drenckgaß, 1. s. neben H. Johann Jacob Keller dem ältern GaKr. 2.s. neben Mr Johann Jacob Debus, dem Schuhmacher, hinten auf Caspar Viereck den Packer stoßend gelegen, von welcher völligen behausung man jährl. auf Johannis Baptæ der Stadt Pfenningthurn 5 ß ane bodenzß. Zu reichen pflichtig, so ist auch dieselbe dem mehrern hospital um 50 lb d jährl. auf Joh. Bapt: mit 2 lb d Verzinßlichs währung Capital nebst 150. lb d E E Zunfft Zur bluhm allmosen Stifftung gehörigen jahrs auf den j Aprilis à 4 p. C° verzinßlichs Capital Verpfändet – vor und umb 125 pfund pfenning – Actum Straßburg Sambstags den 31. Januarÿ A° 1761.

Originaire d’Alsleben, Jean Henri Meinické s’inscrit aux années d’épreuve en février 1750 après avoir présenté son certificat d’apprentissage daté de 1740 à Frankenthal. Il demande en juin 1751 à faire son chef d’œuvre, le conseil refuse en arguant que ses années d’épreuve ne sont pas terminées.
1750, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 1) Dienstags d. 17. feb. 1750 – Joh: Heinrich Meinicke der von Alßleben gebürtigen Kieffer Knecht prod. Lehrbrieff de dato Franckenthal d. 25. Junÿ 1740. vermög wessen Er des Kieffer Handwerck ordnungs mäßig erlernet, undt bittet jhne Zu H. Joh: Friderich Keck in die muthjahr einzuschreiben. Erkandt ; wie gebetten dt. pro prot. 5 ß d.

(f° 11) Dienstags den 8. Junÿ 1751 – Joh: Heinrich Meinicken der Ledige von magdenburg gebürthige Kieffer bittet jhne Zum meisterstück einzuschreiben. Erkandt weilen deßen muthjahr noch nicht verstrichen, und also sein begehren wider articul, daß Er mit solchem abzuweißen seÿe, dedit pro prot. 5. ß d

Jean Henri Meinické obtient une dispense des Quinze
1751, Protocole des Quinze (2 R 160) registre mutilé
(p. 203) Sambstags d. 12. Junÿ – Roemer nôe Joh: Heinrich Meinigen, des ledigen Kieffers von Magdeburg, C. E. E. Zunfft der Kieffer Hn Zunfftmeister pt° Meisterstücks, prod. Memor: und bitten mit beÿl. Lit. A. Fuchs, citatus laßt es beÿ gebettener depp.on ob factâ relatione den gg. mit seinem begehren ref: exp: und an die ordnung Zu verweißen. Roemer bitt ut ante. Erk. Deppon.

(p. 211) Sambstags d. 3. Julÿ – Idem [Roemer] Joh: Heinrich Meinicken in actis Ca E. E. Zunfft der Kieffer, bitt ut ante [comunic. sententiæ]. Erk. ut ante [willfahrt]

Originaire d’Alsleben en Saxe-Anhalt, le tonnelier Jean Henri Meinicke épouse en 1751 Anne Marie Diemer, fille du maître tonnelier Valentin Diemer : contrat de mariage, célébration

1751 (7.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 394
Eheberedung Zwischen dem Ersamen Johann Heinrich Meinicke, dem leedigen Kieffer, Weÿl. H Johann Andreæ Meinicke, geweßten Ambts Verwalthers zu großen Alsleben hochfürstl. Anhaltischer herrschafft mit auch weÿl. Fr. Johanna Margaretha geb. Horstmännin nun beeder seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeiter, mit assistentz H, Johannes Schmidt, Kieffer Meisters und burgers dahier ane einem
So dann der Ehren und Tugendsahmen Jgfr. Annä Mariä Diemerin, H. Valentin Diemers des Kieffer Meisters und burgers allhier in jetziger Ehe mir Fr. Anna Barbara gebohrner Wintherin, ehelich erzielhten tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin, mit beÿstand ihres geliebten Vatters, ane dem andern theil
Actum Straßburg Montags den 7. Junÿ A° 1751. [unterzeichnet] Johann Heinrich Meinicke, Anna Maria diemerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 87)
Mitwoch d. 26. Aprilis 1752. sind nach vorher geschehener Zweÿmahligen Proclamation Ehelich copuliert und eingesegnet worden Johann Heinrich Meinicke lediger Kieffer und burger allhier, weÿl. H. Andreæ Meinicke gewes. Amts: Verwalther in magdeburg nachgel. Ehel. Sohn, und Jungfr. Annä Anna Maria, Valentin Diemer burgers und Kieffers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Meinicke als Hohzeither, Anna Maria diemerin als hochzeiterin

Jean Henri Meinicke de Magdebourg devient bourgeois par sa femme en mai 1752 en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers

1752, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 492
Johann Heinrich Meinecke der kieffer meister Von magdeburg gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefrau anna maria valentin diemers burgers und Kieffer meisters ehel. dochter um den alten burger schilling will beÿ E E Zunfft der Kieffer dienen, jur. eodem [24. Maÿ 1752.]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue de l’Abreuvoir. Les apports du mari s’élèvent à 315 livres, ceux de la femme à 178 livres.

1752 (15.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1156) n° 786
Inventarium über des Ehrsamen Meister Johann Heinrich Meinicke des Kieffers und der Ehren und tugendsamen Frn. Annä Mariä Meinickein geb. Diemerin, beder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1752. – in ihren den 26.ten Aprilis dieses 1752.sten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen, alldieweilen in ihrer vor mir notario den 2.ten Junii des abgeichenen 1751.sten Jahrs auffgerichteten Eheberedung §° 3.tio expresse enthalten, daß einem jeeden sein ind ei Ehe bringendes Vermögen ihme und seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle – So beschehen in fernerem beÿweßen H. Valentin Diemer des Kieffermeisters und Frn. Annæ Barbaræ geb. Wintherin beeder Eheleuthen und burgeren allhier der Ehefr. geliebter Eltern, Straßburg Sambstags den 15.ten Julii Anno 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Trenckgaß gelegenen und dißorts Lehnungs weise bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Abzug gegenwärtigen Inventarii. Des Ehemanns eigenthümlich Vermögen, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 4, Sa. lerer Faß 13, Sa. Silbers 7, Sa. der baarschafft 275, Summa summarum 300 lb – Dazugelegt die ihme ane denen Haussteuren gebührige helffte, 15 lb, Des Ehemanns eigenthümlich Vermögen 315 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes guth beschrieben, Sa. Haußraths 61, Sa. Silbers 5, Sa. Goldener Ring 4, Sa. der baarschafft 91, Summa summarum 163 lb – deme beÿgerechnet die übrige helffte ane denen Haussteuren 15 lb, Der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Gut 178 lb

Jean Henri Meinicke devient tributaire en août 1752.
1752, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 27-v) Dienstags den 22. Augusti 1752 – Mstr. Joh: Heinrich Meinigen der Kieffer prod. Schein von löbl. Cantzleÿ und der Statt Stall unterschriebenen, vom 24. May Jüngst, bittet Ihne Zum leibzünfftigen auffzunehmen. Erkant, wie gebetten.
Dedit als ein frembder so sich an eines Zünfftigen Wittib verheurathet 2 lb 15 ß, pro Feuer Eimer 10 ß, pro protocollo 5 ß, pro findl. 2 ß

Jean Henri Meinicke meurt en 1762 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de l’Abreuvoir. Les experts estiment à 250 livres la maison rue de l’Abreuvoir. La masse propre à la veuve est de 268 livres, celle des héritiers de 286 livres. L’actif de la communauté s’élève à 255 livres, le passif à 434 livres

1762 (9.6.), Not. Fické (6 E 41, 757) n° 192
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Heinrich Meinicke, gewesenen Weinhändlers, Kiefers und burgers dahier Zu Straßburg, nunmehro seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1762. – nach seinem d. 8.t Martÿ dieses laufenden 1762.ten Jahrs aus dieser Zeitlichkeit genommenen tödlichen hintritt verlaßen. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigen zu End gesetztem Dato auf veranstalten und freundliches begehren Herrn Johann Heinrich Peter, des Biersieders Zu den dreÿ Lilien und b. alh. als geordnet und geschworenen Vogts des H. Erblaßers seel. mit der hiernach ermalten seiner hinterbliebenen Fr. Wittib ehel. erzeugter gleich hiernach benamßter 2.r Kinder und ab intestato verlaßener Erben eines theils, und andern Theils fr. Annæ Mariæ gebohrner Diemerin, der hinterbliebenen Wittib, hiebetiers mit Herrn Johannes Wildt dem auch Weinhändler und Kiefer alhier ihrem Schwager verbeÿstandet (…) Sie die Fr. Wittib und Susanna Sabina Wachtnerin die von Freudenstadt gebürtigen dienstmagd (geäugt und gezeigt) – So beschehen Straßburg den 9. Junii 1762.
Des verstorbenen H. Meinicke seel. ab intestato verlaßene Erben sind mit Namen 1.mo Johann Friderich seines Alters 7. Jahr und 2. Anna Maria so 3. Jahr Zurückgelegt

In einer alhier Zu Straßburg ane der großen Tränckgaß gelegenen, ein eck ausmachender, diesorts Zum theil Lehnungs weis bewohnenden behausung hat sich befunden als
Ergäntzung der Erben abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über beeder Ehepersonen einander in den Ehestand Zugebrachter Vermögenschaften durch J Notarium Johann Daniel Stöber in Anno 1755. aufgerichteten Inventario
Eigenthum ane Häusern (W.) Nämlich eine behausung, bestehend in Vorder und hinter Gebäu nebst der Gemeinschaft des bronnens Zweÿen höfflein vnd Hoffstatt, auch allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau ane der Tränckgaß, 1. seit neben Hn Johann Jacob Keller dem ältern Gartner ane Krautenau, 2.seit neben Mstr Johann Jacob Debus dem Schumacher und hinten auf Caspar Viereck den Packer stoßend, Von solcher behausung ist man jährlich auf Johannis Baptistæ löbl. Stadt Pfenningthurn 5 ß ane bodenzinß Zureichen pflichtig, sonsten aber ist dieselbe außer denen darauf haftenden und hienach passive eingetragenen Capitalien gegen männiglich freÿ ledig und eigen, und dermalen durch (die Werckmeistere) vermög derselben am 19. Junii 1762. unterschriebenen ausgestelten Abschatzungs Scheins gewürdiget und angeschlagen worden pro 250 lb. Wird nun hieoben abgezogen obigen bodenzinses doppelter Capital betrag der 10. lb So verbleibt über dem abzug ane solchem anschlag hier auszuwerfen annoch übrig 240. Ane solcher behausung hat die hinterbliebene frau Wittib aus väterlicher Verlaßenschafft 2/21. theil ererbet, die übrige 19/21. theil aber hat dieselbe von dero einbändigen Geschwisterden wie auch dero Mutter seel. und ihrer vollbändigen Schwester Kauf cessions weiß eigenthümlich an sich gebracht, und Zwar von ihren einbändigen Geschwisterden vermög einer vor H. Notario Johann Daniel Stöber am 31. Januarii 1761. errichteter beÿ dem väterl. Verlaßenschaffs Erörterungs Concepto befindlichen Cession 10/21. theil So dann von ihrer nun auch verstorbenen Frau Mutter seel. die ihro zuständig gewesene 7/21. theil. Und von ihrer vollbändigen Schwester, der dermaligen frau Wildin die ihro eigenthümlich gehörig gewesene 2/21. theil Zufolg anderer vor gedachtem H. Notario Stöber am 21. Augusti 1761. gefertigter, beÿ dem väterl. Verlaßenschaffts Erörterungs Concepto ebenfalls befindliches Cession.
(W.) Item die ohnvertheilte hefte von und ane der helfte einer behausung ane der Burggaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der hinterbliebeneen Wittib unveränderten Vermögens. Sa. haußraths 23, Sa. der leeren Faß 1, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 1, Sa. goldener Ring 4, Sa. Eigenthums ane häusern 291, Sa. Ergäntzung 95, Sa. Schuld 50, Summa summarum 468 lb – Schulden 200 lb, Nach deren Abzug 268 lb
Diesemnach so wird auch der Erben anerstorbenen unveränderten vätterlich Guth beschrieben, Sa. haußraths 22, Sa. Silbers 12 ß, Sa. Ergäntzung 313, Summa summarum 336 lb – Schuld 50, Nach deren Abzug 286 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 26, Sa. Reif, Holtzes und Werckzeugs Zur Kieffer profession gehörig 6, Sa. Wein und Brandenweins, wie auch leerer Faß 203, Sa. Silbers 3, Sa. Schulden 15, Summa summarum 255 lb – Schulden 434 lb, In Vergleichung 179 lb
Beschluß und Stall summa 375 lb – Zweiffelhaffte Schulden in der Wittib unveränderte Vermögenschaft 20 lb
Copia der Eheberedung (…)
Copia Codicilli (…)

Anne Marie Diemer se remarie en 1762 avec le tonnelier Thierry Reiber

Le tuteur des deux enfants de Jean Henri Meinické hypothèque la maison au profit de l’avocat Jean Michel Osterrieth

1779 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 653 n° 147
H. Johannes Lederlin notarius publicus juratus ac practicus als geordneter streitvogt weÿl. H. Johann Heinrich Meinicke des weinhändlers hinterbliebenen 2 kinder
in gegensein H. Lt. Johann Michael Osterrieth procuratoris et advocati ordinarii EE. Großen raths – schuldig seÿen 150 gulden
unterpfand eine behausung samt zugehörden ane der Tränckgaß

La maison figure à l’inventaire de faillite de Thierry Reiber et d’Anne Marie Diemer en 1777. La maison exopsée aux enchères judiciaires est acquise le 3 mars 1779 par les mineurs Meinické.
Leur co-tuteur obtient des Quinze que la vente soit exempte de droits de mutation. Le compte rendu des délibérations figure dans une partie manquante du registre.

1779, Protocole des Quinze (2 R 189)
weÿl. Joh: Heinrich Meinicke Kinderstreutvogts pt° pfundzolls 149. 229. 234. 263.
(p. 149. Sambstags den 20. Martÿ 1779 – Iidem nomine weÿland Johann Heinrich Meinicke gewesten burgers und Kiefers, Kindts streitvogts H. notarii Johannes Lederlin producirt unterthäniger Memoriale undt bitten samt beÿlagen sub N° 1 & 2. puncto pfundzolls, bitt unterthänig umb deputation. Erkandt, Ober Pfundzollherren.

(p. 229 et 234 en déficit)

(p. 263) Sambstags den 29.ten May 1779 – Folgende bescheide wurden auf begehren der parthen ausgefertigt
Bescheid. Sambstag den 8.ten Maji 1779. In Sachen weÿl. Johann Heinrich Meinicke gewesten burgers und Kiefers alhie hinterlassener Kinder Vogts Philipp Friderich Kuntz des hiesigen burgers und schuhmachers, imploranten, auf übergebenes Memoriale vom 20. Martii jüngst samt beÿl. sub N° 1 & 2 und beÿgefügtem bitten, wir geruheten zuerkennen, daß seine curanden der pfundzoll von der in ihrem nahmen auf der hiesigen ganth den 3. dieses ersteigerten mütterlichen behausung zu erlaßen seÿe. Verordnete und beseßene deputation auf alles übrige mündliche vor und anbringen ist der Herren deputirten abgestattenen Relation nach Erkannt, daß der Implorant als weÿl. Johann Heinrich Meinicke hinterlaßener Kinder Vogt von bezahlung des pfundzolls der, den dritten martii jüngst nomine seiner Curanden auf der hiesigen Ganth ane sich ersteigten mütterlichen behausung zu befreÿen seÿe.

Philippe Frédéric Kuntz loue au nom de Jean Henri et Anne Marie Meinické la maison au maître tonnelier Jean Philippe Müller (rez-de-chaussée) et au menuisier François Würth (étage)

1780 (25.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1074) n° 38
Lehnung für 6 nacheinander folgenden jahren so die letzt verfloßenen weinachten ihren anfang genohmen – H. Philipp Friedrich Kuntz der schuemacher meister für und innahmen Johann Friedrich Meinicke und Annæ Mariæ Meinicke beede von hier als derselbe richterlich ernannter vogt
H. Johann Philipp Müller Kiefermeister für welchen H. Johann Philipp Volck Kübler meister
das gantze rez de chaussée in dem ihnen Meinickischen Kindern eigenthümlich zuständig und in dem tränckgaß alhier gelegen hauß, welchen rez de chaussée besteht in einer stub, stubkammer und kuchen wie auch dem großen Keller auf dem ersten stock und zwo Kammern und einen holtzhauß und die große bühne so wie er alles dato bewohnt und innen hat nichts davon ausgenohmen noch vorbehalten, um einen jährlichen Zinß nemlich 48 gulden
Sodann ane Frantz Würth den schreiner und maurer
auf dem ersten stock ged. haußes alle jenige gemach und zimmern die er würcklich innen hat nur die jene ausgenohmen so ihme Müller in lehnung gegeben sind, die kleine bühne und kleinen keller so er auch würcklich besitzet Müller, um einen jährlichen Zinß nemlich 34 gulden

Hussard au régiment de Berchiny, Jean Frédéric Meincké hypothèque sa part de maison au profit de l’avocat Jean Michel Osterrieth

1780 (25.11.), Chambre des Contrats, vol. 654 n° 431
Johann Friedrich Meinicke der hußar untern d. löbl. regiment Berechinÿ so großjährigen alters
in gegensein H. Lt. Johann Michel Osterrieth procuratoris et advocati ordinarii EE großen raths – schuldig sige 150 gulden
unterpfand, die helffte vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden ane dem Tränckgäßlein

Le cordonnier Philippe Frédéric Kuntz hypothèque au nom d’Anne Marie Meinické la maison au profit du cloutier Jean Georges Meyel

1782 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 656 n° 403
H. Rathh. Philipp Friedrich Kuntz der schuhmacher als gerichtlich bestellter curator ad actum Jfer Annæ Mariæ Meinicke
in gegensein H. Johann Georg Meÿel des nagelschmidts – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, der curandin als ererbt eigenthümlich zuständigen alhier zu Straßburg dero vorstatt Krautenau ane der sogenannten Tränckgaß, einseit neben Mr Debus dem schuhmacher, anderseit neben Mr Schöllhammer dem gartenmann, hinten auff den Capuciner garten

La maison appartient à Anne Marie Meinické qui épouse en 1782 Jean Düringer, cloutier originaire de Pfulgriesheim : contrat de mariage, célébration. Le livre de bourgeoisie manque entre 1777 et 1783.

1782 (1.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 510
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Johannes Düringer, der ledige Nagelschmid, Valentin Dürningers des tagners und Schirmers allhier ehelicher Sohn unter authorisation deßelben als hochzeiter ane einem
und die Viel Ehren: und tugendsahme Jgfr. Anna Maria Meinickin, weil. Johann Heinrich Meinicke, des gewesenen Kieffers und b. allhier seel. nachgelaßene tochter, so auch mit J Philipp Friderich Kuntz dem Schuemacher und E. E. Großen Raths allhier jetzigem beisitzer auch b. bevögtiget ist, als hochzeiterin
Donnerstag den Ersten Augusti anno 1782 [unterzeichnet] Johannes dürringer als hochzeiter, Anna Maria Meinickin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 122)
Im Jahr 1782, Dominica XIX und XX. post Trinit. als den 6. und 13. Octobris sind in unserer Kirche Zu St Wilhelm Ordnungsmäßig ausgerufen, und Montag den 14. ejusdem ehelich eingesegnet worden Johannes Düringer lediger Nagelschmidt, von Pfulgriesheim, und burger allhier, Valentin Düringer, Tagners und burgers daselbst, mit weÿl. Catharina Bentzin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Anna Maria Meinickin weÿl. Johann Georg Meinicke, gewesenen Kiefers und burgers allhier mit Anna Maria Diemerin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johannes düringer als hochzeiter, Anna Maria Meinickin als hochzeiterin (i 125, proclamation Saint-Pierre-le-Vieux f° 181)

Jean Düringer est exempté d’une partie du vingtième en 1785
1785, cote V 61, 4 (vingtième) : supplique et décision
Chambre du XX°.Mars 1785 – Avis de MM les Commissaires du Magistrat sur la Requête ci-jointe de Jean Düringer (6° canton 224)
La Taxe de la Maison de Jean Düringer a pour base un produit de 210. conformément à ce qui a été originairement réglé par la Régie au Compte du Roy. En comparant cette Base au produit actuel de la maison dont s’agit, il n’en résulte pas une différence assés considérable pour y rien changer. Mais la situation particulière et peu aisée du Contribuable qui est chargé de famille et dont la maison est hypothéquée d’un Capital de 4000 livres ne peut qu’intéresser la Bienveillance de Monsieur le Préteur Royal. Plusieurs contribuables dont la position est à peu près la même ont obtenu de MM.les Commisaires du Magistrat a décharge du 3° vingtième. Un pareil soulagement paroit également bien placé à l’égard de Jean Düringer et comme celui-ci est taxé à 27 lb. 2. 8
la remse à lui faire seroit de 8. 9. 8.
de sorte qu’il n’aurait plus à supporter pendant la durée du 3° XX° qu’une taxe de 18. 13.
Turckheim ammeister, Mathieu XV. Approuvé Gerard

Ihre Hoahadeliche Excellenz. Werden ein nicht über deuten der freÿheit Namens Johann Düringer burger und Schuhmacher alhier dermaßen hoch beldaden mit vigtieme von seinem sehr geringen Hauß biß 27 livres so ihm unmöglich ist Zu geben wegen geringem verdienst, bittet derowegen unterthänigst Ihro Excellentz um erleuchterung der Leibs Gelts wolle Sie dafür begllücken benedeÿen und Segnen und beÿ guter Gesundheitt erhalten.
Ihro Hoch Adeliche Excellentz Ergebenster und Gehorsamster burger Johann Dieringer

Anne Marie Meinické meurt en novembre 1790 en délaissant trois fils. Les parties estiment la maison à 500 livres. La masse propre aux héritiers est de 175 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 670 livres, le passif à 989 livres.

1791 (15.1.), Not. Stoeber (6 E 41, 1259) n° 804
Inventarium über Weiland Fraun Annæ Mariæ Düringerin gebohrener Meinickin, Meister Johann Düringer, Burgers und Nagelschmidts alhier gewesener Ehefrau Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1790 – nach ihrem den 2. Novembris vorigen Jahrs erfolgten Absterben hinterlassen hat (…) So geschehen in einer allhier Zu Straßburg dero Vorstadt Krautenau an dem sogenannen Höllengäßl. gelegenen und in diese Verl. gehörigen behausung, Sambstags den 15. Januarÿ 1791.
Die Verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt, 1.mo. Philipp Jacob Dieringer so etwa 6 Jahr alt, 2.do Joh. Peter Dieringer so etwa 3 Jahr alt und 3.tio Joh. Friedrich Dieringer so ein Jahr alt, Alle 3 sind der abgeleibter mit aingangs gemeltem Wber erzeugte Kinder und ab intestato verlaßene Erben, deren geschw. Vogt ist Joh. Valentin Diemer der Sippmacher und br. alhier
Copia der Eheberedung
Bericht dieses Inventarii. Es haben beede Eheleute in vorher enthaltener Eheberedung §° 3.tio ein unverändert Guth stipulirt, aber ihre in de Ehe gebrachte Mittel zu inventiren underlaßen, jedoch ist aus der von der Verstorbenen vormaliger Vogt Meister Philipp Kautz dem Schumach. und br. allh. d. 26. Aprilis 1781. bei E. Löbl. Vogtei Gericht abgelegten Rechnung ersichtl., daß der Verstorbenen Vermögen durch das Absterben ihres Bruders Johann Friderich Mainické hieweiter nichts als der hernachbeschr. behausung und hingegen darauf hatenden Capitalien bestanden (…) Straßburg den 15. Januarÿ 1791.

Werckzeug Zur Nagelschmidt Profession gehörig
Eigenthum an einer behausung. Nemlichen eine behausung mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg dero Vorstadt Krautenau an dem sogenannten Höllengäßlein, einseit neben Mr Hut dem Schreiner anderseit neben Fr. Reicherdin Wb. hinten auf Gabori den Weißbeck Ziehend, so über hernachgolgenden Passiv Capitalien ledig und eigen. Solche behausung s. Zugehörden ist während dißortiger Ehe vermög einer in allhies. Cantzleÿ Contract Stub den 5. 8.br. 1782. passirten Kaufverschreibung erkauft worden, beÿ welchem anschlag man es in ansehung keine Haupt Reparationen darum angewendt worden,bewenden läßt pro 1250 fl. oder 625. lb.
Eigenthum an einer behausung. (E.) Nemlich eine Behausung Höflein u. Hofstadt mit allen dero Zugehörden und Rechten allhier zu Straßburg dero Vorstadt Krautenau u. deren sogenannten Tränckgaß 1.s neben Mr Debus Schumacher, 2.s neben Joh. David Schöllhammer gakr. hinten auff Fr. Lozin Wb. ziehend, so über deß bodenzinß welche löbl. Stadt Pfenningthurns jährl. auf Johannis Baptistæ Zuentrichten sind, u. hernachfolgede Passiv Capitalien ledig und eigen. Solche behausung s. Zugehörd wird ohnpræjudicirlich geachtet vor 500 lb. Darüber besagt i. deutsch. perg. Gantkaufbrief mit E.E. kleinen Rath anhangend. Ins. verw. datirt den 3. Martÿ 1779.
Norma hujus Invÿ. Der Erben unverändert Guth, Sa. Eigenthums an i. behausung 500, Sa. Activ schuld 25, Summa 525 lb – Schulden 350 lb, verblieben 175 lb
Dießemnach wird alles ûbrige vorhandene als in des Wrs. Nahrung gehörig und daraus Zu bezalend, verzeichnet, Sa. hausraths 31 lb, Sa. Werckzeugs Zue Nagelwitibmidt Profess. gehörig 13 lb, Sa. Eigenthums ane i. behausung 625 lb, Summa 670 lb – Schulden 989 lb, Passiv onus 319 lb, beschluß summ, Mehr schulden dann Gut 144 lb

Jean Düringer cède le tiers qu’il a hérité de son fils Jean Pierre à ses deux enfants Philippe Jacques et Frédéric Düringer.

1823 (18.12.), Strasbourg 4 (57), Me Hatt n° 1360
Jean Düringer, journalier
à Philippe Jacques Düringer, baquetier, et Frédéric Düringer, ouvrier du corps royal d’artillerie en garnison à Grenoble pour lequel Jean Jacques Schaeff, homme de loi chacun pour moitié
le tiers par indivis d’une maison située en cette ville rue de l’Abreuvoir n° 19 d’un côté le Sr Marbach, d’autre le Sr Schoellhammer jardinier, derrière jardin de la veuve Schott – échu dans la de la succession de son fils Jean Pierre Düringer dont il est seul et unique héritier, les deux autres tiers appartenant déjà aux acquéreurs du chef de leur mère Anne Marie Meinicke femme en premières noces du vendeur qui lui en a donné la jouissances par contrat de mariage reçu Lobstein le 1 août 1782 – chargé d’une rente foncière de 1 franc en denier 20 à 328 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 166 F° 25 du 29.12.

Philippe Jacques Düringer épouse en 1817 Anne Marguerite Habersoth. Il apporte en mariage la moitié de la maison
1817 (27.8.), Strasbourg 12 (68), Not. Wengler n° 10.383
Philippe Jacques Dürringer, baquetier natif et demeurant à Strasbourg fils majeur de Jean Dürringer, cloutier, et de feu Anne Marie Manick
Anne Marguerite Habersoth fille majeure de défunt Jean Jacques Habersoth, boutonnier, et d’Anne Marie Adé
stipulation de communauté avec réserve d’apports
art. 3, le futur époux apporte le tiers d’une maison sise en cette ville rue de l’Appreuvoir n° 19, d’un côté le Sr Marbach chanvrier, d’autre Daniel Schoellhammer jardinier
Enregistrement de Strasbourg, acp 135 f° 114-v du 28.8.

Philippe Jacques Düringer cède sa part à son frère Frédéric Düringer qui devient ainsi seul propriétaire de la maison

1837 (18.7.), Strasbourg 12 (144), Me Noetinger n° 9417
Philippe Jacques Dürringer, baquetier
Frédéric Dürringer, ouvrier au corps royal d’artillerie
la moitié par indivise avec l’acquéreur d’une moitié dans une maison, cour, bâtiment de derrière, puits mitoyen avec le Sr Klughertz sise à Strasbourg rue de l’Abreuvoir n° 19 d’un côté M Klughertz, d’autre le Sr Marbach, devant la rue, derrière le Sr Schott – recueilli chacun pour un tiers dans la succession d’Anne Marie Meinicke leur mère femme de Jean Dürringer, cloutier, suivant inventaire dressé par Jean Daniel Stoeber notaire à Strasbourg le 15 janvier 1791, et acquis l’autre tiers ensemble de Jean Dürringer leur père suivant acte reçu Hatt le 18 décembre 1823 – moyennant 2000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 251 f° 69 du 21.7.

Jean Frédéric Düringer épouse en 1816 Elisabeth Seckler, originaire d’Ammerschwihr près de Colmar.
Ils hypothèquent la maison au profit de Michel Hammerer

1847 (30.6.), Strasbourg 10 (109), Not. Zimmer n° 6659
Obligation – Ont comparu Monsieur Jean Frédéric Düringer, ouvrier au corps royal d’artillerie & Dame Elisabeth Seckler son épouse les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg la femme dûment autorisée de son mari, lesquels par les présentes reconnu devoir bien & légitimement
à M Michel Hammer garçon d’amphithéatre à la faculté de médecine de Strasbourg demeurant et domicilié en cette ville, la somme principale de 5000 francs
hypothèque Une maison avec cour bâtimens de derrière & tous autres droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de l’abreuvoir N° 19 tenant d’un côté autrefois à M Marbach aujourd’hui au Sr Gruber de l’autre au Sieur Klugherz pardevant la rue par derrière le Sr Schott.
Mr Düringer codébiteur déclare avoir recueilli un tiers de cet immeuble dans la succession d’Anne Marie Meinické sa mère vivante femme de Jean Düringer son père suivant contrat passé devant M° Hatt notaire en cette ville le 18 décembre 1823 enregistré & de la moitié du Sr Philippe Jacques Düringer son frère baquetier à Strasbourg suivant acte passé devant M° Noetinger notaire en cette ville le 18 juillet 1837. Les conjoints Düringer débiteurs certifient sous les peines de droit que cet immeuble leur appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette rente provilège ni hypothèque à l’exception d’une inscription prise au buerau des hypothèques de Strasbourg le 11 septembre 1837 vol. 266 N° 61 au profit de M. Jean Michel Marbach propriétaire à Strasbourg pour sûreté d’une somme principale de 2000 francs & de ses accessoires en vertu d’une obligation passée devant M° Louis Léopold Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 8 septembre 1837.

Consentements au mariage de leurs fils
1848 (13.5.), M° Noetinger
Consentement par Jean Frédéric Düringer propriétaire à Strasbourg et Elisabeth Sittler sa femme au mariage de Nicolas Düringer leur fils sergent à la 5° compagnie d’ouvriers en garnison à Toulouse avec Claudine Berger de la même ville
acp 372 (3 Q 30 087) f° 9 du 15.5.

1853 (4.2.), Strasbourg 15 (89), Not. Momy (Hippolyte) n° 382
Consentement à mariage – Sont comparus Mr Jean Frédéric Düringer, propriétaire & De Marie Elisabeth Seckler son épouse de lui dûment autorisée, domiciliés & demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont déclaré donner par les présentes leur consentement formel au mariage que Mr Frédéric Duringer leur fils, sergent à la 5° compagnie d’ouvriers d’artillerie détaché au Dépôt central de l’artillerie place Saint Thomas d’aquin numéro 1 né à Strasbourg & demeurant Plaisance près Paris rue de Constantin numéro 85 se propose de contracter avec Demoiselle Madeleine Schmitt, sans profession, née à Reschwoog Bas Rhin demeurant à Plaisance rue de Constantin numéro 85.
acp 416 (3 Q 30 131) f° 136-v du 5.2.

Jean Frédéric Düringer meurt en 1863 en délaissant quatre enfants. Il a acquis en 1849 la maison à l’arrière de la sienne, rue de la Lune.

1863 (16.9.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Frédéric Düringer propriétaire et Elisabeth Seckler sa femme à Strasbourg et de la succession dudit Sr Düringer décédé à Strasbourg le 8 septembre 1863, dressé à la requête de 1) la veuve agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et comme donataire de l’usufruit de la moitié de la succession de son mari,
2) Frédéric Düringer, garde d’artillerie à Versailles, 3) Nicolas Düringer, Garde d’artillerie à Paris, 4) Elisabeth Düringer veuve de Victor Dubois à Strasbourg, 5° Elonore Düringer, célibataire à Strasbourg

acp 525 (3 Q 30 240) f° 36-v du 23.9. (succession déclarée le 25 février 1864) Communauté, maison 739
Une maison impasse de la lune N° 5
Une maison à la Krutenau rue de la Hallebarde N° 5
Une mineur rue du Glaive n° 4 quai des bateliers, une maison même rue N° 3, une maison même rue N° 5, Une maison même rue N°1
récompenses 2437, loyers échus 425 – Masse passive 42.800
Succession, Bénéfice de la communauté 51
Une maison rue de l’abreuvoir N° 8
acp 525 (3 Q 30 240) f° 50-v du 29.9. Noetinger 24 septembre – Renonciation par Elisabeth Seckler veuve de Jean Frédéric Düringer propriétaire à Strasbourg au bénéfice de la donation à elle faite par feu son mari aux termes de son contrat de mariage reçu Noetinger en 16 janvier 1843.

Les enfants Düringer vendent les deux maisons contiguës au tisseur de coton Joseph Caspar

1876 (28.6.), Metz subst. par Pierron
Verkauf durch 1. Friedrich Düringer, garde d’artillerie zu Argenteuil (Frankreich), 2. Niclaus Düringer, garde d’artillerie zu Paris, 3. Elisabetha Düringer, Wittwe Victor Dubois zu Straßburg, 4. Eléonore Düringer, volljährig ohne Gewerb allda
an Joseph Caspar, Baumwollspinner zu Straßburg, Tränckgasse N° 5
1. Ein Wohnhaus mit Hof, Hintergebäude, gemeinsamen Brunnen zu Straßburg Tränckgasse N° 8 früher N° 19
2. Ein Haus mit kleinem Hof, Garten allda, Sonnengassen Mondsackgasse N° 5 früher n° 23
Eigenthumstitel, ererbt durch Verkäuffer von ihren zu Straßburg verstorbenen Eltern Johann Friderich Düringer und Elisabetha Seckler. Besitzantritt & Steuerübernahme vom 1. Juli 1876, Käufer zahlt sämmtliche Kosten des Aktes, Um den Kaufpreis von 20.000 Mark
acp 653 (3 Q 30 368) f° 17 du 4.7. n° 2272

Le cordier Joseph Caspar épouse en 1850 Françoise Kœsel
Mariage, Strasbourg (n° 443)
Du 26° jour du mois d’octobre l’an 1850 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Caspar, majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 novembre 1820 à Strasbourg, cordier, fils de feu Jean Caspar, Mégissier décédé en cette ville le 21 août 1824 et de feu Anne Würtz décédée en cette ville le 19 janvier 1840, et de Françoise Kösel majeure d’ans, née en légitime mariage le 19 mai 1817 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de feu Michel Kösel, tisserand, décédé en cette ville le 25 avril 1844 et de feu Anne Marie Kirnberger décédée en cette ville le 9 septembre 1850 (signé) Joseph Casbar, Kösel franziga (i 54)

Comme l’indique le dossier de la Police du Bâtiment, Françoise Kœsel meurt en 1888 à l’âge de 70 ans.
Décès, Strasbourg (n° 182)
Straßburg am 25. Januar 1888. (Erschien) der Wollwaarhändler Joseph Caspar, wohnhaft zu Strassburg Tränkgase 8, und zeigte an, daß seine Mutter Franziska Caspar geborene Kösel, 70 Jahre alt katholischer Religion, wohnhaft und geboren zu Straßburg, Gattin des Wollwaarhändlers Joseph Caspar, Tochter des hieselbst verstorbenen Eheleute Michael Kösel Weber und Anna Mariaa geborene Kirnberger in des Anzeigenden Wohnung am 25. Januar des Jahres 1888 Vormittag um zwei Uhr verstorben (i 92)



17, place Kleber (ancien)


Place Kleber n° 17 (ancien) – IV 412 (Blondel), N 725 puis section 61 parcelle 48 (cadastre)

Démolie vers 1912 lors de la Grande Percée


Le numéro 17 est la maison sur la gauche. Vue en 1868, enseigne A. Rhein ferblantier (carte postale Strasbourg disparu, photographie de Ch. Winter)
Vue vers 1912 avant démolition, enseignes Schwenck Friseur, E. Mallo Friseur. Le pan de bois transparaît sous le crépi. Sur la gauche, encadrements de fenêtre Renaissance (Archi-wiki)
Elévations vers 1912 (relevés du Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)

La maison qui appartient en 1587 au tonnelier Jean Kelterer a un encorbellement de 26 pieds de long Grande rue de la Grange et de 24 pieds vers la place des Cordeliers. Elle appartient ensuite au tailleur Jean Gaspard Wenigguth (1658-1685) qui la revend après avoir acquis en 1675 la maison voisine dans la Grande rue de la Grange. La maison a trois petits poêles superposés, cinq chambres, cuisines, une petite cave et une petite cour en 1685 : l’acquéreur est le vivandier Claude Olié, originaire de Lyon, qui établit ensuite une auberge sur l’autre face de la rue de la Grange et revend la maison au perruquier et chirurgien Louis Pesant, natif de Paris et manant de Strasbourg, qui doit y faire des travaux importants puisque le prix d’achat est de 850 livres en 1700 et de 1362 livres en 1714. Le propriétaire est à nouveau un perruquier, Claude Prima, neveu de Claude Olié (1714-1734). Le cordonnier Jean Michel Füssel acquiert en 1734 la maison qui restera à ses descendants jusqu’en 1839. La porte de cave établie sur le communal en 1596 est supprimée en 1768. Le cordonnier André Vix achète en 1779 la maison voisine dont Jean Gaspard Wenigguth s’était défait en 1685. Les Préposés au bâtiment ne lui accordent pas la permission de construire à l’aplomb de son encorbellement lors de ses demandes réitérées en 1789 et en 1790.



Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Claude Meininger © Région Grand Est – Inventaire général))
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 140 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (f). A sa gauche dans la Grande rue de la Grange, la façade a une ouverture au rez-de-chaussée et deux fenêtres à chacun des deux étages et une toiture à deux lucarnes. A sa droite place d’Armes, le rez-de-chaussée comprend trois ouvertures dont celle du milieu sert de porte, deux étages à trois fenêtres. Le pignon a un étage à deux fenêtres et des combles.
La maison porte le n° 17, aussi bien selon la première numérotation (1784-1857) que selon la seconde.

Chrétien Rhein acquiert en 1839 les deux maisons voisines moyennant 15 000 francs. Il vend en 1855 le 31, Grande rue de la Grange à son voisin Jean Chrétien Roth puis cède en 1864 la maison qu’il a conservée à son fils Adolphe Rhein moyennant 22 000 francs. On peut donc supposer que Chrétien Rhein a transformé la maison, sans doute peu après l’avoir acquise. Adolphe Rhein en reste propriétaire jusqu’à ce que la ville s’en rende propriétaire, la démolisse vers 1912, annexe une partie du sol à la voie publique et réunisse le reste à d’autres terrains sur lesquels sera édifié l’actuel n° 10,


Alignements de la Grande Percée sur fond de plan cadastral. L’avant de l’ancien n° 17 est réuni à la voie publique (en haut à gauche, AMS cote 907 W 161)
Même endroit en août 2014. Le bâtiment porte le n° 10 de la place Kleber

septembre 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1608 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Kelterer, tonnelier, et (1581) Agnès Schott – luthériens
1617 h Jean Kelterer, tonnelier, et (1616) Anne Walch d’abord femme du potier Ulric Scheffer de Sélestat puis (1589) du tonnelier Kilian Odenmann, (1639) Ursule Lamp, d’abord (1626) femme d’Emmanuel Frœlich puis (1628) du marchand de bois Jonas Lutz, (1652) Jacqueline Wendrumm, d’abord femme du sellier Conrad Kesselmeyer (1617), du tonnelier Georges Thomann (1636) et du marchand Jean Wilhelm (1643) – luthériens
1658 v Jean Gaspard Wenigguth, tailleur, (1653) Susanne Rœhrer – luthériens
1685 v Claude Olié, cabaretier, et (v. 1675) Jeanne Nerbec – catholiques
1700 v Louis Pesant, perruquier, et (v. 1691) Marie Sergent – manants, catholiques
1714 v Claude Prima, perruquier, et (v. 1708) Jeanne Chaudre – catholiques
1734 v Jean Michel Füssel, cordonnier, et (1718) Marie Salomé Schmerber puis (1728) Anne Marie Hellbeck – luthériens
1760 adj Jean Daniel Gutermann, cordonnier, et (1738) Marie Salomé Füssel et cohéritiers – luthériens
1777 h Jean André Vix, cordonnier, et (1752) Marie Madeleine Füssel – luthériens
(puis indvis entre la veuve et Jean André Vix, tanneur, et (1779) Marie Madeleine Trautmann – luthériens)
1821 h Emmanuel Hellbeck, marchand de cuir, et (1802) Marie Madeleine Vix
1839 v Chrétien Rhein, ferblantier, et (1832) Marie Catherine Bilger
1864 h Adolphe (Chrétien) Rhein, ferblantier, et (1865) Marguerite Steinmetz
Ville de Strasbourg

Valeur vénale : 850 livres en 1700, 1 362 livres en 1714, 1 270 livres en 1734, 1 255 livres en 1777

(1765, Liste Blondel) IV 412, les enfants de Jean Michel Süssel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) And. Fix, 7 toises, 3 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 725, Hoelbeck, Emanuel, marchand de cuir – maison, sol – 0,45 are / Rhein Chrétien

Locations

1696, André Revel, manant
1712, Claude Prima, perruquier (ensuite propriétaire)
1804, Marguerite Dorothée née Lobstein veuve de Jean Georges Kugler
1815, Catherine Schuster, veuve de Pierre Louis Réné et de Louis Richi, les deux tailleurs d’habits
1827, François Xavier Büchlé, orfèvre, et Elisabeth Amsler

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 167-v

(Anderseits Stadelgaß wider Hienauff dem Barfuesser Blatz Zu.)
Hanß Kelter der Küeffer hatt vor seinem Hauß Oben ein Vsstoß vnz ahne das Eckh gegen dem barfüsser Plaz xxvj schuh lang, vnd xxj Zoll herauß, Ein steinen Staffell vor der Thüeren Im Stadelgäßlin iiij schuh. iiij Zoll lang, und xv Zoll breÿt, sampt einem hülzenen Naach, Item mehr von dem Eckh Stadelgaß hienumb gegen d. Kleinen Stadelgaß Oben ein Vsstoß xxiiij schu ix Zoll lang, vnd iij schu Herauß, Zweÿ Ligende Kellerfenster Jedes ij schu lang, Vnd j schu Herauß, Bessert &, x ß iiij d

(traduction) Jean Kelter, tonnelier – Un encorbellement de 26 pieds de long en saillie de 21 pouces se trouve en haut de sa maison jusqu’au coin de la place des Cordeliers, une marche en pierre longue de 4 pieds 4 pouces et large de15 pouces devant la porte rue de la Grange et un chenal en bois, item en haut du coin de la rue de la Grange vers la petite rue de la Grange un encorbellement de 24 pieds 9 pouces de long en saillie de 3 pieds, deux fenêtres de cave horizontalales dont chacune a deux pieds de long et une saillie d’un pied. Doit pour la jouissance 10 sols 4 deniers.

1562, Livre des loyers communaux VII 1446 (Zinßbuch D) f° 170
Le tonnelier Jean Kelterer doit à partir de 1596 quatre sols à la recette municipale pour une nouvelle porte de cave horizontale qu’il a été autorisé à poser sur la voie publique. Le loyer inchangé (en 1627) est reporté au folio 228 du Livre des loyers communaux.

Item iiij ß d Almend boden Zinß gibt hanns Kelterer der Küeffer, von einer newen ligenden Keller thieren, sechs schuh Im liecht breit, vnd vier schuh herauß, vor seinem hauß am Eckh oben In der grossen Stadelgassen, Ihme durch bawherren vnd dreÿ bewilligt, gefellt vff philipi Jacobi, Actum den ersten Maÿ 1596.
(rub.) Bleibt eod.
New 228

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 228

Hanß Caspar Wenigguth zuuor
Johann Kelterer, Soll gemeiner Statt, Von einer ligenden Kellerthür ahm Eckhauß oben in der großen Stadelgaßen Jahrs vf prima Maÿ 4 ß d
altt. d. 170
New fol. 198

1656 von Gottfridt Berus empfangen
1658 von Hanß Caspar Wenigguth empfang.
(Quittungen 1659-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 198-v

Hannß Caspar Wenigguth, Soll von einer ligenden Kellerthür am Eckhauß oben in der großen Stadelgaßen Jahrs vff primâ May, 4 ß
St. Zinßb. p. 228
ietzt Claude Olier
Jetzt Louis Pesant
Jetzt Claude Primat
Jetzt Johann Michel Füßel

(Quittungen 1674-1741)
Neuzb fol 251

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 251
Le loyer communal est supprimé avec la porte de cave à laquelle il était attaché

alzb. 198-b
Johann Michael Füßel soll von einer liegenden Kellerthür am Eck Hauß oben in der groß Stadel gaßen Jahrs auf 1. Maÿ
(Quittungen 1741-1768)
ist in Aô 1768 hinweg gemacht worden

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Les préposés refusent de donner à André Vix l’autorisation de construire à l’aplomb de son encorbellement à côté d’une maison que la Ville a acquise dans l’intention de réaliser les alignements prévus par l’urbaniste Blondel

(f° 321-v) Dienstags den 15. Septembris 1789. – Andreas Vix, Schumacher
Herr Andreas Vix, der Schumacher bittet Ihme zu erlauben den Überhang an seiner am Eck der großen Stadelgaß gelegenen behausung unterfangen Zu laßen. Nachdem in Erwegung gezogen worden, daß diese Behausung benebst der daneben gegen dem Place d’armes gelegenen behausung Löbliche Stadt würcklichen besitzet, Zu Vollführung des auf dem Place d’armes adoptirten Alignements weggeräumbt werden muß, als wurde Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem begehren abzuweisen.

1790, Préposés au bâtiment (VII 1424)
Le même renouvelle sa demande l’année suivante. Nouveau refus après visite des lieux. La Ville devrait acheter au moins une partie de la maison pour réaliser l’alignement. L’aspect des lieux serait pire après les travaux que le pétitionnaire a l’intention de faire. Il est par contre autorisé à réparer et à peindre la façade.

(f° 29-v) Dienstags den 6. Julii 1790 – Andreas Vix Schumacher
Herr Lingenhölin Maurermeister, nôe Herrn Andreas Vix des Schumachers bittet ihme zu erlauben den Überhang an seiner am Eck der großen Stadel Gaß N° 17 gelegenen Behausung unterfangen Zu lassen. Erkannt, Augenschein

(f° 37-v) Dienstags den 27. Julii 1790. – Andreas Vix pt° Unterfangung des Überhangs
Idem [Johannes Lingenhölin der Maurer] nahmens H Andreas Vix des Schuhmachers erholt das den 6.ten Julii jüngst gethane begehren den überhang an deßen am Eck der großen Stadel Gaß N° 17 gelegenen Behausung unterfangen Zu dörffen, weilen nun durch Herrn Maire, Herrn Saum und H. von Türckheim, nebst H. Mathieu an dießer behaußung ein augenschein eingenommen und befunden worden, daß um das angenommenen allignement des place d’armes auszuführen Löbl. Statt entweder das ganze haus oder einen theil deßelben erkauffen müße, so wie solche das neben stehende Haus schon seit geraumer Zeit erkaufft hat, die unterfangung des überhangs den übelstandt in dießer gegend noch vermehren würde. Erkant, Abweißung.
Andreas Vix pt° ausbessern und anstreichen – Item nomine bittet um erlaubnus diße behausung ausbessern und anstreichen zu dörffen. Erkannt Willfahrt.

André Vix demande l’autorisation de réparer un chenal commun avec la maison voisine qui appartient à la Ville. La Ville règle la moitié des frais de réparation.
(f° 42-v) Dienstags den 17. Augusti 1790. – H Andreas Vix pt° gemeinschafftlichen naachs
H. Exsenator Andreas Vix berichtet daß Zwischen seinem unten an dem waffenplatz gelegenen und Löblicher Statt Zugehörigem daselbst befindlichen hauß ein gemeinschaftlicher Naach sich befindet, so Zerbrochen alßo erneurt werden mus. Erkant, Seÿe H. Werckmeister Kaltner zu untersuchung dießes Vorgebens Abzuordnen.

(f° 54-v) Dienstags den 14.ten Septembris 1790 – H. Andreas Vix pt° Naachs
Auf dem den 17. Augusti jüngst Herrn Werckmeister Kaltner aufgetragenen Zu machenden rapport, ob der zwischen löbl. Statt eigenthümlichen und H. Exsenatorisis Vix des Schuhmachers behaußung auf dem parade platz befindliche gemeinschaftliche Naach so verdorben das derselbe neugemacht werden muß, wurde auf deßen bericht, daß dießes Naach Zersprungen den 7.ten hujus erkannt, daß der von gedachtem herrn Vix producirte Spengler Conto auf 10 fl. 5 ß sich belaufend, mit der Helfte der fünf Gulden, Zweÿ Schilling sechs pfenning aus gemeiner Statt Cassa bezahlt werden solle.

Description de la maison

  • 1685 (Conseillers et Vingt-et-Un) La maison sise place des Cordeliers en haut de la Grande rue de la Grange a trois petits poêles superposés, cinq chambres, cuisines, une petite cave et une petite cour
  • 1700 (Conseillers et Vingt-et-Un) La maison sise place des Cordeliers près de la fontaine rue de la Grange a plusieurs petits poêles et chambres, une cave pour 12 foudres de vin, un grenier pour 60 quarts de grains

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 33 / 17
veuve Fix
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 206 case 1

Rhein Chrétien à Strasbourg

N 725, maison, sol, Place d’armes 17
Contenance : 0,45
Revenu total : 144,23 (144 et 0,23)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1055 case 1

Rhein Chrétien
1866 Rhein Chrétien Adolphe fils ferblantier à Strasbourg
(ancien f° 803)

N 725, maison, sol, Place Kleber 17
Contenance : 0,45
Revenu total : 144,23 (144 et 0,23)
Folio de provenance : (206)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 32 p. 424 case 3

Parcelle, section 61, n° 48 – autrefois N 725
Canton : Kleberplatz Hs N° 17
Désignation : Hf, Whs u. NG (Whs e. T. u. NG)
Contenance : 0,68
Revenu : 1700 – 2500
Remarques : 1913 ab S 429 F. 2 [parcelle 72, place publique]

(Propriétaire), compte 3180
Rhein Christian Adolph Sohn
gelöscht 1913

Parcelle, section 61, n° 48 – autrefois N 725
Canton : Kleberplatz Hs N° 17
Désignation : Hf, Whs u. NG (Whs e. n. a. T. u. NG) s. Skizze N° 77

(Propriétaire), compte 1951
Burger Julius Max u. Ehefr. d. Erben
1922 Simon Paul et son épouse Joséphine née Krehlimann
1934 Schmitt Joseph boucher & son épouse Achard
(3668)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes p. 159
17
Prop. Vix, André, Cordonnier – Cordonniers
Loc. Riehl, Louis, tailleur – Tailleurs
Loc. Gerner, Jean, Glasschleifer – Echasses
(ajout) Loc. Travolt, Jean Baptiste, Garçon serrurier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 79)

(Haus Nr.) 17
Schwenk, Friseurmstr. 0
Rhein, Klempnermstr. E 1
Rhein-Cadet, Lampenfabr. 1
Bloch, Schächtermstr. 2


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Jean Kelterer au Livre des communaux de 1587. Originaire de Schorndorf en Wurtemberg, le tonnelier Jean Kelterer épouse en 1581 Agnès, fille du tanneur Raoul Schott. Il devient bourgeois deux mois après son mariage.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 238 n° 22)
1581. 20. maÿ. Hans Kelterer von Schorndorff Kiefer, J Agnes H Rudolff schotten seligen tochter. Eingesegnet 29. Maÿ (i 128)

1581, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 491
Hans Keltter vonn Schorndorff der Kieffer Hatt das burgrechtt empfangenn von Angnes schöttinn weÿlandtt Ruolman schotten des weisgerbers dochtter seiner Hausfrauw vnnd will Zuon Kieffern dienen. Acttum denn 20.t Julli 1581.

Propriétaire de la maison, leur fille Anne Marie Kelterer meurt célibataire en délaissant en 1617 pour héritiers ses trois frères. L’actif de la succession s’élève à 929 livres, le passif à 15 livres.

1617 (5.ten Martÿ), Kauffmann (André), fonds Strintz (Daniel, 58 Not 30) n° (588)
Inventarium Vnndt Beschreibung aller haab, Nahrung Vnndt gütter, So Weÿlanndt die Ehren Züchtig Vndt tugendreich Jungfr. Anna Maria Keltterin, Weÿlandt h: Johann Keltterers gewesenen Küeffers vnndt burgers in Straßburg Seelige dochter, nuhn mehr auch Seelig, nach thödtlichem ihren ableiben hind.laßen, So Vff erfordern, ahnsuchen, Vnndt begehren der Ehrenhafften Vnndt bescheÿdenen Meÿster Georgen, Leonhardten Vnndt Johannsen, alle dreÿ Keltterer, auch Vatter vndt mutter halben rechte geschwisterdt, Vnndt obgedachter Verstorbenen Jungfr. Seelig. brüed. Welch. d. Ehrengeacht, Vndt bescheÿden herr Jacob Keltterer, mitt beÿstandt der gesampten erben geeügt Vnndt gezeügt (…) Actum Mittwochs den 5.ten Martÿ, inn dem Jahr des herren als man Von Vnßers einigen erlöhßers heÿlandts Vndt Seeligmachers geburth Zahltt 1617.

Inn Einer Behaußung der Statt Straßb. Vnnd. am Fischmarckh geleg. dem Jüngst. Sohn Zustendig Ist befund. word. wie h.nach volgtt
Inn Lienhardt Keltterers, deren Bruder Behaußung, welche der Verstorbenenn Jungfrawen S. Eÿgenthümblichen Zuestendig gewesen, Ist ferners befund. word.
Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung. Item ein hauß, hoff, hoffstatt, mit allen andern ihren gebeüwen begriffen, weÿthen rechten Vnndt Zugehördten, geleg. in d. Statt Straßb. geg. dem barfuoßer blatz, ein Seith ein eckh ahne d. großen stadel gaßen, anderseith neben hannß Jerg brand. dem glaser, stoßt hind. vff Wilhelm Breittbachen den schneid dauon göht Jährlich Vff Martini Vnseren Hh Vonn d. Kellerthür Vff die gaß 4 lb s so h: Heinrich obrecht d. Zinßmr. empfahet, Vndt ist dißer kauff Vohr diße behaußung anfangs beschehen Vnndt Zuegang. Vür Vnndt Vmb 600 fl. Straßb. Wehrung ist 341. lb 5 ß Vndt ist seith beschehenem Kauff Vonn dißer behausung Wenn beschwärdt abgelöhßt Vndt bezahlt word. nämlich 4 fl. geltts Vff S. Jacobi in hauptgutt 100. fl. Straßb. wehrung Jona Hammerern burg. in Straßb. vnndt dann dritthalben fl. geltts vff Vnserer fr. tag d. Verkhündung fallendt, in hauptguot abgelößt Word. 50 fl. Wehrung h Paullo Kornkauffern, geweßenen schaffen des gemeinen allmuosens Zuo Straßb. Lauth des Pergamenin haubtbrieffs Über die abgelößte 50. fl. Wehrung dessen datum den 17.t Martÿ 1572., Vnnd ist mit deß Bischoflichen hoffs Insigel Verwahrt gewesen, thut also d. Kauffschilling, Vnndt die abgelöhste beschwerd. inn allem Sammethafft 420. lb d. Über diße behaußung sagt ein deutscher Pergamenin haubtbrieff mit des bischofflichen hoffs Zue Straßburg Insigell Verwahr, deßen datum den 15.ten Aprilis 1575. Signirt mit N° 4.
Sa. haußraths 83, Sa. Silber Geschirrs 38, Sa. Guldinn Ring 21, Sa. Eigenthums ane einer behaußung (Johannes Hatt diße Behaußung Im loß bekommen) 420, Sa. Pfenningzinß 175, Sa. Schulden 191, Summa summarum 929 lb – Schulden 15 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 913 lb

Lors du partage, la maison revient à Jean Kelterer. Léonard Kelterer dont la femme a la jouissance d’une maison au Vieux-Marché-aux-Vins ne souhaite pas faire valoir ses droits sur la maison qui échoit par le sort à son frère Jean.

1617 (5.ten Martÿ), Kauffmann (André), fonds Strintz (Daniel, 58 Not 30) Joint au n° (588)
(Inventarium über Annæ Mariæ Keltterin, Johann Keltterers gewesenen Küeffers dochter, Verlaßenschafft)
Eÿgenthumb d. Behaußung. Die Behaußung sampt den Recht. gerechtigkeit Vnd Zugehördt. Ist durch die Erben Inn Vorgestett. Werth d. 500. lb. gelaßen Vnd allein Vnd die Zwen brüd. Georg Vnnd Johann Verlohßt word. dann Leonhard selbig. keins weegs begert, Weilen sein haußfr. eine Behaußung Vff dem Weinmarck, Vonn Ihrem Vorig. hauß: Vnd Ehewürth Wÿdembs weiß Vnnd Zu diß. seiner handtierung Vnnd handwerckh auch Taugenlich ad dies vitæ Zunieß. Verschafft Word. deroweg. sein angebühr ahn geld Vil liber empfang. woll, hierauff Verglich. Welcher die Behaußung Vndd Ihren obbenant beed. gebrüd. Georg vnd Johanneß bekhommen solte, d. soll Zuvordrist die darauff stehend. beschwerd. Leid. selbige Vmb Ihrer Verstorbenenn Schwester Selig Preiß d. 500. lb d Über sich nommen Vnnd seinen andern brüder Inner einem halb. Jahr bis Johannis Baptistæ Inn Bahrem geld Jedwed. 333. fl. erstatten Vnd keines Weegs dieselbigenn mit Ungibig. Müntz beschweren sonndn. In gutten gangbarem gib Vnnd geling. Sortten die bezahung Lüffern
Demnach ward d. Lohß gelegt, Vnd Johannes In ordenlich Lohß Zugefallen gibt laso Jedwed. seiner mit brüd. wie oblauth.333. fl

Jean Kelterer épouse en 1616 Anne Walch qui a successivement épousé le potier Ulric Scheffer de Sélestat et en 1589 le tonnelier Kilian Odenmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 276-v) n° 47)
1616. Domi 10. post Trin. 4. Aug. Hans Kelterer d. Kieffer hans Kelterer des Kieffers hind. lassener sohn, Anna Walchin chilian Odomans des Kieffers biersieders hind.lassene wittwe. Eingesegnet zu Illwickersheim (i 143)

Kilian Odenmann est porté dans le registre des mariages sous le nom de Chrétien Odenmann.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 10-v, n° 27)
1589. Mitt. deßen [den 22. Septemb.] seind Ehelich eingesegnet word. Christian Odemann der Kieffer auch Burg. alhie Vnndt Anna Wellin Weÿlandt Ulrich Scheffers gewesenen Burgers vnndt Haffners von Schledtstatt seligen hind.laßene Widtwe (i 13)

Vente par Kilian Odenmann et sa femme Anne, fille de Henri Walch, bourgeois de Sélestat
1608 (xij Octobris), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 309
(Inchoat. fo: 338.) Erschienen Kilian Otteman der Khüffer vnnd Anna sein eheliche haußfrauw wÿland Heinrich Walchen d. burger Zu Schlettstatt seligen dochter

Le tonnelier Jean Kelterer de Strasbourg devient bourgeois en août 1622
1622, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 813
Hannß Keltterer d. Kueffer von Straßburg Kaufft d. Burg.recht p. 20. goldt gulden vnd Will Zu den Kueffern dienen Signatum den 13. Augusti A° 1622.

Jean Kelterer se remarie en 1639 avec Ursule Lamp, successivement femme d’Emmanuel Frœlich (1626) puis du marchand de bois Jonas Lutz (1628)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 6-v)
1639. Dom. IV Trinitatis 7. Juli. Hr Joh. Kelterer E. E. Kleinen raths alter beÿsitzer V. Ursula Jonas Lutzen deß holtzhändlers V. burgers n. Wittib. Eingesegnet in der Ruprechts aw (i 9)

Le charpentier Jonas Lutz épouse en 1628 Ursule Lamp, veuve d’Emmanuel Frœlich : contrat de mariage, célébration
1626 (7. Februarÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) f° 38
Eheberedung Zwüschen Jonæ Lutzen dem Zimmermann Vnd frawen Ursulen beeden Versprochenen Ehepersonen Auffgerichtet
zwüschen dem Ehrenhafften Jonæ Lutzen Zimmermann vnnd burger Zu Straßburg Ane einem
So dann der Ehren: vnndt tugendsamen frauwen Ursulen Lampin weÿlandt Magister Emanuel Frölichs burgers Zu Straßburg seeligen Wittiben Am Andern theil
Beschehen vnd Verhandelt Inn daß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Auff der Pfaltzen In des allmend stuben Donnerstag den 7. Februarÿ Inn dem Jahr deß Herrn Alß man Zaltte 1628.
[minute n° 667] [unterzeichnet] Ich Jonas lutz Beken wie obstett als hozeiter

Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 184, n° 12)
1628. Dnica eadem [VII.gesima & vigesima 10 et 17 Hornungs] Jonas Lutz, der Alte Bruckm v. Burger alhie, Ursula, M. Immanuel Frölichs witwe. Copulati in novo templo 25. hornung, tutor Jacob Lamp (i 366, rien au Temple-Neuf)

Le mariage du pasteur Emmanuel Frœlich et d’Ursule Lamp, fille de pêcheur, est retardé de plusieurs mois parce que le fiancé a rompu une promesse de mariage en passant un accord avec la famille. La première fiancée enceinte se marie quelques mois plus tard à Brumath. En marge de l’acte le pasteur porte qu’Emmanuel Frœlich est mort de la peste le 2 janvier 1627 à l’âge de 28 ans.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 122, n° 11)
1625. Dnica eadem [VII] Septuagesima. M. Imanuel Frölich (:bewehleter Confirmiter v. p.sentireter pfarrer Zu Gertweiler in der Herrschafft Barr:) Georg Frölichs reytt Knechts p.m. sohn. J. Ursula h. Michel Lampen p.m. der fischer fünffzehners
Tochter worden diese beide dnica vii.gesima 13. Februarÿ Zum i. mal ausgeruffen, darauff ein spruch geschehen, das sie Anno 1626. Dnca 18. p. trinit: zum andern mal ausgeruffen v. 16. octob seind eingesegnet word. d. 27. Febr.
[in margine :] NB die Andere Ausruffung eingestellet (i 333)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 156, n° 40) 1626. Montags 16. Octobris Dnicæ XIX p. Trinit. Zu Illkirch auff meiner herren Erlaubnus ingesegnet worden M. Imanuel Frölich, J. Ursula h. Michel Lampen des fischers fünfzeheners pm. tochter. NB. Diese Zwo personen sindt Anno 1625. 13. die Februarÿ Zum 1. mal ausgeruffen worden. Es haben aber
Sambstags den 19. tag Feb. vnsere Gnädige herren Räth v. XXI. mit fernerer proclamation bis auff weiteren Bescheidt inezuhalten*, schrifftlich gebetten v. befohlen. Ist also die Andere Ausruffung zu Xnachten erst befohlen worden. Dnica XVIII aô 1626. vndt den 16. octobris die copulaôn v.richtet.
[in margine :] Idem Frölich starb an die pest 5. Januarÿ aô 627. anno Aetatis 28.
NB. Die Sache ist für ein Ehegericht kommen Weil er Imanuel vorhin mit einer Anderen behernegt* gewest, mit deren er sich zwar vor der ersten ausruffung v.glichen durch hÿlffe seiner beÿständer, Vndt ist sie dieselbige Vettell, ehe M. Imanuel ausgeruffen v. eingesegnet worden, Zu Brumat mit einem Andern v. mit großem Bauche Zur Kirche gangen. (i 350)

Mentions de Jean Kelterer dans les registres du Magistrat
1619, Protocole des Quinze (2 R 47) Johann Kelterer. 89. [Biersieden zum Winckelbronnen]
1627, Bauherren (VII 1342) Hans Keltererß Ablosung Bestendigen gelts. 157.
1631, Protocole des Quinze (2 R 57) Hanß Kelterer. 106. [um Schöffel ambt]
1633, Protocole des Quinze (2 R 59) Johann Kelterer. 50. [Essigkieser]

Assesseur au Petit Sénat, Jean Kelterer se remarie en 1652 avec Jacqueline Wendrumm, originaire de Lauterecken en Palatinat, successivement femme du sellier Conrad Kesselmeyer (1617), du tonnelier Georges Thomann (1636) et du marchand Jean Wilhelm (1643)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 53-v, n° 28)
1652. Dominica Cuasi modogeniti. Herr Johann Kälterer E. Ehrsamen Kleinen Raths alter Beÿsitzer vnd burger alhier vnndt fraw Jacobe H Johann Wilhelms gewesenen burgers vndt handelsmanns alhie hinderlaßene Wittib. sind copulirt word. Mont. d. 3.t Maÿ in der Ruprechtsaw (i 65)

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 464)
1643. Domin. Septuages. Herr Hanß Wilhelm der Handelßmann Vnd Burger allhie Jacoben Georg Thoman deß Kieffers vndt Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Im Münster Zinst. den 7. febr. (i 237)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 188-v)
1636. Domin. Pasch. d. 17. Aprilis. Georg Thoman Küeffer vnndt Burg. alhie, Jacobe, Cunrad Keßelmeÿers Burgers Vndt Sattlers alhie nachgelaßene wittib. Eingesegnet Montag d. 25. Aprilis St: Thoman (i 195)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 113, n° 17)
1617. den 4. Augusti sind ehelich eingesegnet word. Conrad Kesselmeÿer der Sattler, Melcher Kesselmeÿers des Sattlers vnd burgers alhie Sohn, vnnd Jungfrau Jacobe Wendrummin von Markirch Simon Wendrumm des burg. Vogts Zu Lauttereckh tochter (i 123)

Jean Kelterer devient préposé au vinaigre à la tribu des Tonneliers et aubergiste au Soleil
1617 XV (2 R 45) Hanns Kelterer. 13. [Burger Ungelt, so in den Messen frembder Leüth beherbergen]
1619 XV (2 R 47) Johann Kelterer. 89. [clagt die Biersiederin Zum Winckelbronnen]
1631 XV (2 R 57) Hanß Kelterer. 106. [Essigkießer spötter]
1633 XV (2 R 59) Johann Kelterer. 50. [Essigkieser]
1636 XV (2 R 61) Hannß Kelterer. 85. 88. [Essigkießer, bitt erlaßung]
1645 XV (2 R 66) Johan Kelterer. 131. 153. [würth Zur Sonnen, Ungelts Nachlaß]

Litige entre les héritiers de Jean Kelterer et ceux de Jacques Kelterer au sujet d’une somme que Jean Kelterer a réglée au nom de son frère Georges Kelterer en 1604.
1648, Protocole des Quinze (2 R 67)
Johann Kelterer Ca. Jacob Kelterers Erben. 67.
(f° 67) Donnerst. den 27. Aprilis – Johann Vnd Leonhardt Kelterer per Bullian berichten daß Ihr Vatter Hanß Kelterer den 23. Julÿ 1604. wegen seines brud.s Georg Kelterers geweßenen Statt Kieffers gemeiner Statt bezahlt 300 fl. lauth Scheins von d.thurns welche eben anietzo Von Ihnen Von Jacob Kelterers Erben an E. E. Statt gericht widerumb erfordert & weilen Sie nun Eine Schuld nicht Zweÿ mahl Zahlen können alß bitten Sie wegen fernern procedirens beÿ E. E. Stattgericht Zu inhibiren. Erkandt würdt die Sach für Obere bawherren gewieß. vnd Kein interim beÿm Stattgericht d. process eingestelt hab.

Compte que rend Jean Kelterer à sa belle-fille Marie Jacqueline Lutz, héritière de son père Jonas Lutz, de sa mère Ursule Lamp et de son frère Jean Frédéric Lutz
1652 (1. 8.br), Not. Braun (Jean Philippe, 5 Not 1)
Abrechnung Zwischen herrn Johann Keltern alten Kleinen Rathsverwanthen Eines undt deßen Stief Tochter frawen Mariæ Jacobæ Lutzin andern theils
Fr. Maria Jacobea Lutzin soll Herrn Kelttern. Erstlichen vermög der den 5. et 16. Junÿ gehaltenen vnd durch nachgemelten Not. auffgerichteten abrechnung ist Ihr verstorbener bruder Joh: Friderich Lutz seinem Stiefvater schuldig verplieben (…)
Item von ihrer behaußung im Steingäßlein wegen deß Räubelischen Capitals
Verzeichnuß derjenigen Capitalien, so Weÿland fr. Ursula Lamppin beneben andern herrn Johann Kelterers geweßene haußfr. von Ihrem Ersten haußwürth H: Jonæ Lutzen ad dies vitæ Zugenießen gehabt.

Marie Jacqueline (Lutz) femme du brodeur en soie Christophe Friderich passe une obligation au profit de son beau père Jean Kelterer. En marge, quittance remise par les héritiers (voir actes suivants)
1653 (23. febr:), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 102-v
Erschienen Maria Jacobea, weÿl. Christoph Friderichß deß Seidenstickhers nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand H Jonæ Andreß von Veßenheim deß Seidenstickhers und alten Kleinen Rhats Verwanthens
hatt in gegensein H Johann Kelterers alten Kleinen Rhats Verwanthens ihres Stieff Vatters – schuldig seÿen 100. lib
[in margine :] Erschienen Maria Magdalena Johann Zittelins deß Schneiders eheliche haußfr. Undt Anna Maria Gottfried Berußen deß Schuhmachers eheliche haußfr. beeder Schwestern, mit beÿstand ihrer Ehevögt, Vndt dann Er Johann Zittele, alß gevollmächtigter Gewalthaber hannß Jacob Kelterers deß Schneiders Zu Arserbleben beÿ Hall in Sachßen seines Schwagers, alle treÿ alß hierin gemelds Creditoris seel. Erben (quittung) Act. d. 17. Aprilis A° 1657.

Le cordonnier Geoffroi Berus épouse en 1649 Anne Marie Kelterer, fille de Léonard Kelterer, le tailleur Jean Zittelé en 1644 sa sœur Marie Madeleine Kelterer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 22)
1644. Dominica Septuagesima 18. febr. Johannes Zittelin der Schneider Vnd burger Vndt Jfr, Maria Magdalena, Lienhard Kelterer des Küffers Vnnd burgers alhier eheliche Tochter. Copulirt J. S Peter Dienst. 27. Febr. (i 29)

Testament d’une locataire, Marguerite Stich veuve du greffier Jean Adam Weinecker

1656 (22.7.), Not. Dreuttel (Laurent, 1 AH 5905)
Codicill – Margaretha Stichin Hannß Adam Wein Eckhers deß geweßenen Musterschreibers und H. Capitain Riegels alhier Ehelichen haußfrau
2. Legirt sie hannß Jacob Stichen deß Kieffers Ihres Vettern Söhnlin auch hannß Jacoben (…) 3. Elisabeth vnd Susannæ stichen obgemeltes H. hannß Jacob Stichen brudern töchterlin
Sig. den 22. Julÿ 1656.
In Einer vff dem Barfüeßer platz gelegener behaußung den Kelterischen Erben gehörig derselbigen Wohnstuben vff den Barfüßer platz sehendt

Jean Zittelé et Marie Madeleine Kelterer, Geoffroi Berus et Anne Marie Kelterer ainsi que Jean Jacques Kelterer demeurant à Aschersleben en Saxe, héritiers de Jean Kelterer, hypothèquent la maison au profit de la fondation Ambroise Gilg auprès de la paroisse Saint-Nicolas. En marge, quittance remise en 1670 au propriétaire suivant, Jean Gaspard Wenigguth.

1657 (7. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 74-v
Erschienen Johann Zittele der Schneid. und Maria Magdalena sein eheliche haußfrau, Gewesen Berus der Schuhmacher und Anna Maria sein eheliche haußwürthin insonderheit aber, sie Maria Magdalena und Anna Maria Geschwisterde, mit beÿstand H hannß Melchior Silberadts E.E. Statt gerichts alten Beÿsitzers, und Johann Jacob Bernen deß Musicanten beeder alß ihr beÿder Schwestern hierzu erbettener nechster Verwanther, So dann eingangß gemelter Johann Zittele alß, in crafft deß am 14. Jan. a° 1656. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten und in deroselben Protocollo extensivo fol. 4. & seq. befindlich. Gewalts gevollmächtigter Befelchhaber hannß Jacob Kelterer deß Schneiders Zu Aschersleben beÿ Sächßisch hall,
in gegensein H Johann Thoman Kawen E.E. großen Rhats Alten Beÿsitzers und H Johann Kornmanns, beed. hanßdelßmänner, alß Pfleger weÿl. H Ambrosÿ Gilg. seel. Fundation beÿ der Kirch. Zu St. Niclaus – schuldig seÿen 125 Pfund daß sie damit H Johann Kummerell EE Kleinen Rhatts Beÿsitzer und handelßmann umb daß Jenige so derselbe ihnen Zu bezahlung deß. von weÿl. Johann Kelterern, gemeiner Statt verschafften legats, vorgeschoßen gehabt, wider bezahlen mögen
Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen & alhie am Barfüßer Platz, ist iben ein Eckh an der groß. Stadelgaß. und in obgemelts Johann Kelterers Erbschafft gehörig, davon gehend iahrs 4 ß Allmend zinnß gemeiner Statt
[in margine :] (…) in gegensein hannß Caspar Wenigguts deß Schneiders, alß ietzigen Unterpfands Innhabern (…) Act. 15. martÿ a° 1670

Les héritiers de Jean Kelterer vendent la maison au tailleur Jean Gaspard Wenigguth moyennant 312 livres

1658 (15. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 59
(Protocoll. fol. 10.) Erschienen Johann Zittele der Schneider und Burger Zu Straßburg, alß, in crafft deß am 14. Januarÿ Anno 1656. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten und in deroselben Protocollo extensivo fol. 4. et seq. befindlichen Gewalts gevollmächtigter Befelchhaber Hannß Jacob Kelterers deß Schneiders Zu Aschersleben beÿ Sächßischen Hall seines Schwag. mit beÿstand Gottfriedt Berußen deß Schuhmachers auch seines Schwagers
in gegensein Hannß Caspar Wenigguths deß Schneiders mit beÿstand Niclauß Schieners deß Schneiders, seines Stieff Vatters, wie auch H. Hannß Caspar Wolffen E: E: großen Rhats beÿsitzers Vnd Hannß Engels deß Rothgerbers seines Schwagers
Hauß und Hoffstatt, mit allen deren Gebäwen & alhie am Barfüßer Platz ist einseit ein Eckh an der Großen Stadelgaßen, anderseit neben H Daniel Ackermann dem Handelßmann, hinden vff Wilhelm Breitbachen den Schneidern stoßend gelegen, davon gibt mann Jahrs termino 1. Maÿ 4 ß d Allmendt zinnß wegen einer Keller thür, gemeiner Statt Straßburg, so dann ist dieße Behausung noch verhafftet umb 125. lb weÿl. H. Ambrosÿ Gilgen seel. Fundation beÿ der Kirchen Zu St: Niclaus (übernohmen) – umb 187 lb

Fils de tailleur, Jean Gaspard Wenigguth épouse en 1653 Susanne, fille du menuisier Georges Rœhrer : contrat de mariage, célébration
1653 (26. Xbris), Not. Oesinger (David, 37 Not 25)
Eheberedung Zwischen Mr Hannß Caspar Wenigguth dem ledigen Schneider Vndt Jfr. Susanna Weÿl. Geörg Röhrers gewesenen Schreiners vndt burgers alhie seel. nachgelaßene dochter
Zwischen dem Erbarn vndt bescheiden Hannß Caspar Wenigguth dem ledigen Schneid. Vndt Burger, alhier alß Bräuttigam an Einem
So dann der Ehren und tugendsammen Jfr. Susannæ, Weÿl. Geörg Röhren gewesenen Schreiners vndt burgers alhie zu Straßburg seel. nachgelaßene ehelichen tochter alß hochzeiterin Andern theils
So beschehen In des heÿl. Reichs freÿ Statt Straßburg Montags den 26. Xbris ipsa Stephani alß mann nach Vnßers Einig. Erlößers v. heÿlands Jesu Christi Gnad.reich Geburth Zahlte 1653.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 64)
1654. Dominica 1. Post Circum: Hannß Caspar Wenig gut der Schneider Friderich Wenig: gut gewesenen burgers vnd Schneiders alhie hinderlaßener ehelicher Sohn, Vndt Jungfr. Susanna Georg Rörers des Schreiners Vndt burgers alhie hinderlaßene eheliche tochter. Copulabantur Dienst den 17. Januarÿ Zum J. St Peter (i 75, proclamation Saint-Thomas p. 20, i 23))

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Les apports du mari s’élèvent à 41 livres, ceux de la femme à 115 livres.
1655 (30.6.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 1) n° 2
Inventarium Vndt beschreibung Aller vndt Jeder Haab, Nahrung vndt Güetter, So der erbare vndt bescheidene Mr Hanß Caspar Wenigguth, burger Vndt Schneid. alhie Zue Straßburg, vndt Fr. Susanna Röhrerin beede Ehegemächt Zusammen In den Ehestandt gebracht, Welche vmb Künfftiger beßere richtigkeit willen Inventirt (…) So Beschluß summa Sambstags den 30. Junÿ A° 1655.
Sa. der Frawen Zugebrachten haußrath 102, Sa. Silber geschmeids 9, Sa. Guld. Ring 2, Summa summarum 115 lb
deß Mannß Zubringende Nahrung 41 lb

Jean Gaspard Wenigguth hypothèque la maison au profit de la mineure Marthe Stettner pour pouvoir la réparer et l’améliorer

1659 (ult. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 524 n° 101
Erschienen Hannß Caspar Weniggut der Schneider
in gegensein Mathiß Kallhardts deß Goltschlagers alß Vogts Marthæ Stettners – 50 Pfund pfenning Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts,
daß Er, mit solch. Vorlag seine alhie am Barfüßer Platz, oben an der groß. Stadelgaß. gelegener Behaußung repariren und verbeßern
dafür obermelte Behaußung in spe Vnd in subsidium alle übrige deß Debitoris haab und Nahrung Unterpfand sein solle.

Jean Gaspard Wenigguth meurt en octobre 1678 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison à 375 livres, la voisine qu’il a achetée en 1675 à 212 livres (le billet d’estimation est joint à l’inventaire suivant, dresssé en 1680). La masse propre à la veuve est de 43 livres, celle des héritiers de 17 livres. L’actif de la communauté s’élève à 882 livres et le passif à 121 livres.

1679 (17.3.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 7) n° 513
Inventarium vndt beschreibung aller Haab, Nahrung und gütter, ligender vndt Vahrender, so weÿlandt der Ehren: und Vorgeachte Herr Johann Caspar Weniggutt, geweßener burger vnd Schneider alhie Zu Straßburg, nunmehr seeliger, nach seinem am 27. Octobris deß nächst Verwichenen 1678.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen vndt vff ansuchen, erfordern vndt begeren des auch Ehren vndt vorgeachten Herrn hannß Georg Walters, ebenmäßig Schneiders vndt alhießigen burgers alß geschwoarnen Vogts Susannæ, Hanß Caspars, Marien Salomeen, Johann Friderichs, Mariæ Elisabethæ, Johann Frantzen vndt Johannis, aller Süben Vollbändiger geschwüsterte, deß Verstorbenen sehl. mit hernach benamter seiner hinderpliebenen Wittwen ehelich erzeigter Kinder vndt ab intestato nachgelaßener Erben, ordnungsmäßig Vorgenommen vndt ersucht, durch sie Ehren: und Tugendtsame Fraw Susannam Röhrerin die wittib (…) Actum vndt angefang. in deß heÿligen Reichs freÿen Stadt Straßburg Montags den 17. Martÿ 1679.
Copia des Eheberedung – Copia Codicilli reciproci

In einer alhier in der Statt Straßburg ane dem Baarfüßer platz gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden, wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der obern Stub Cammer, In der Obern Stuben, Im obern haußöhr, In der Mittlern Stuben, In d. Mittlern Stub Cammer, Im haußöhr, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Im Undern haußöhr, Im Keller
Eÿgenthumb an Häußern. Item Hauß vndt hoffstatt, mit allen deßen gebäwen, begriffen, rechten vnd Zugehördten, gelegen alhie in d. Statt Straßburg ane dem Paarfüeßer blatz, einseit ein Eckh an der großen Stadelgaßen, 2. seith neben (-) hinden vff die wittib vnd Erben selbsten stoßend, dauon gehen Jahrs vff den 1.ten Maÿ 4 ß Allmend Zinß, weg. einer Keller thür, Gemeiner Statt Straßb. Sonsten ledig eÿgen, vndt durch die geschwornen Werckmeister angeschlagen p. 375. lb. Darüber besagt i. Perg. Kauffbrieff mit d. St. Str. anhangendem Contract Insigel Verw: sub dato 10. Februarÿ A° 1658. mit N° 7 notirt, vnd nach beschehener revision darbeÿ gelaßen.
Item hauß vnd hoffstatt, sambt allen anderen deßen begriffen, Zugehördten vnd gerechtigkeiten, gelegen alhier in der Statt Straßb. oben ane d. großen Stadelgaß. einseit neben vorgemelter behaußung, anderseit neben Friderich Dürren dem Münster becken, hinden vff hannß Friderich Wenigguth Schneidern deß verstorbenen eheleiblichen Bruder stoßend, dauon Gehen Jahrs vff den 4. Martÿ 4. lb d Zinß, Herrn Johann Mappußen, Specereÿ händlers, lößig mit 100. lb. d sonsten eÿgen, vnd durch die geschwornen Werckmeister angeschlagen per 212. lb 10. ß d dauon abgezogen erstgemelte beschwerdt, so restirt noch diß orths außzuwerffen 112. lb 10 ß. Hierüber besagt j. Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Insigel bekräfftiget, deßen datum den 4. Martÿ A° 1675. mit Newem N° 1. notirt. Ferner haben sich befunden noch 8. alte Perg: hauß; vnd abgelößte Zinßbrieff über solche beede behaußung besagend
Ergäntzung der Wittwen unveränderten guttsh Auß dem Inventario Zugebrachter Nahrung durch H. David Ösingern Juniorem Notarium in A° 1655. auffgerichtet
Series rubricarum. Der Wittib unverändert gutt, Sa. haußraths 14, Sa. Silbergeschmeidt 2, Guldine Ring 2, Ergäntzung 23, Summa summarum 43 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, haußrath 2, Ergäntzung 15, Summa summarum 17
Endlichen würt auch beschrieben d. Gemein Verändert v. theilbar gutt, haußrath 103, Werckzeug 1, Wein vnd Vaß 104, Silber geschirr und Geschmeid 89, Guldine Ring 7, Baarschafft 53, Eÿgenthumb ane häüßern 487, Activ Schulden 36, Summa summarum 882 lb – Schulden 121, Nach deren Abzug 751 lb
Summa finalis 822 lb

Susanne Rœhrer meurt en 1680. L’actif de la succession s’élève à 947 livres, le passif à 32 livres.

1680 (8. 9.bris), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 8) n° 579
Inventarium undt beschreibung aller Haab und Nahrung, ligender undt Vahrender, so weÿl. die Ehren v. Tugendsame Fr. Susanna Röhrerin auch weÿl. deß Ehren und vorgeachten H Hannß Caspar wennigguths geweßenen burgers v. Schneiders alhier hind.laßene Wittib nunmehr seel. nach ihrem den 13. Augusti dießes 1680.sten Jahrs geschehenen tödlichen ableiben Zeitlichen v.laßen vff erfordern und begehren deß Ehrenvest wohl vorgeachten H Hanß Georg Walters ebenmäßigen Schneiders v. alhießigen Burgers alß geschwornen Vogts Susannen, hannß Caspars, Marien Salomeen, Johann Friderichs, Mariä Elisabethen, Johann Frantzen v. Johannis aller Vollbändiger geschwüsterte, der verstorbenen fr. sel. mit obernanntem hanß Caspar Weniggut Ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben ordnung mäßig vorgenommen (…) Actum Straßburg in fernerem beÿsein hannß Geörg Röhrers, Schreiners der Verstorbenen fr. seel. bruders v. gewesenen Vogts, Montags den 8. 9.bris 1680.

In einer alhier in der Statt Straßburg oben ane der großen Stadelgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden, wie volgt
vff d. obern bühn, In der Cammer A, Cammer B, Cammer C, In der obern Stub Mittelstub, In der Mittlern Kuchen, In der Undern Wohnstub, In der undern Kuch. Im dem undern haußöhr, Im Keller
Eÿgenthumb an Häußern. Item Hauß v. hoffstatt, mit allen deßen gebäwen, begriffen, Rechten v. Zugehördten, gelegen alhier in der Statt Straßb. ane dem Paarfüeßer platz, einseith j. Eckh an der großen Stadelgaß, anderseith neben Peter Rudolphs deß Kürschners seel. wittib hinden vff diese Erben selbsten stoßend, dauon gehen Jahrs vff den 1.ten Maÿ von d. Keller thüer 4 ß Allmend Zinß Gemeiner Statt Straßb. sonsten ledig eÿgen, vndt Ist dieße behaußung wie dieselbe den 23.t Janu : 1° 1679. nemlichen nach der jetzo abgeleibten wittib Ehehaußwürths hannß Caspar Wenigguths. seel. tödtlichen hientritt durch die geschwornen allhies&ige Werckmeister vff der Statt Stall Æstimirt, also alch anhero wider angeschlagen p. 750. fl. davon abgezogen nächst vorgemelte beschwerdten welche dem Zinß nach in Capital thut 4. lb si restirt noch deßorths außzuwerffen 371. lb. Darüber besagt j. Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel Verwahrt sub dato 15. Febru. A° 1658. mit N° 7 notirt, vnd nach beschehener revision darbeÿ gelaßen.
Item ein behaußung vnd hoffstatt, sambt allen anderen deßen gebäwen, begriffen, Zugehördten v. gerechtig Keiten, auch alhier in der Statt Straßburg, oben ane d. großen Stadelgaß. einseit neben vorgdachter behaußung, 2.seit neben Fridrich Dürren dem Münster becken, hinden vff hannß Friderich Wenigguth Schneidern stoßendt, gelegen, so freÿ, ledig eÿgen vndt Vorgedachter geschwohrener Werckhmeister am 23. Januarÿ A° 1679. beschehenen Abschatzung nach anhero æstimirt vndt außgeworffen für 212. lb. Darüber besagt j. Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangendem Insigel bekräfftiget, deßen datum den 4. Martÿ A° 1675. mit N° 1. notirt. vndt auff beschehene Vorweißung, darbeÿ gelaß. Ferner haben sich noch 8. alte Pergamentine hauß; vnd abgelößte Zinßbrieff über solche beede heüßer besagendt befund.
Summa hujus Inventarÿ. haußrath 131 Sa. Schneider Werckzeug 1, Wein vnd Vaß 117, Silber 41, Guldine Ring 9, Baarschafft 53, Eÿgenthumb ane häüßern 583, Activ Schulden 10, Summa summarum 947 lb – Schulden 32, Summa finalis 914 lb
Aus Es. Ehrs. Vogteÿgerichts d. Statt Straßburg Memorial de Anno 1681.
Abschatzung donerstags den 23.ten Januarÿ 1679. Weÿlandt deß Ehrsamen Vndt bescheidenen Meister hanß Caspar Wenig guths deß Schneiders See. Zweÿer behausungen, auff dem barfüsserplatz, Undt in die groß stadelgaß gehendt, Erstlichen die Eckh behausung, welche allenthalben wohl besichtiget, wegen deß nachs daß gebälckh Zimblich schadenn erlitten, ist solche behausung der Jetzigen befindtung nach vff den herren Stall angeschlagen Vor Vndt Vmb Sieben hundert Vndt Fünffzig guldten
Die andere nebens behausung, so an diese stosset, theilß hinüber theils herüber gebawen, Zimblich eng Vndt schmahl, ebenmäßig der befindtung nach vff den herren Stall angeschlagen Vor Vndt Vmb Vier hundert Zwantzig fünff guldten.
Bezeugens Underschribene der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleüth, [unterzeichnet] hannß Georg Heckheler Werckmeister beÿ dem Münster, Jacob Loßii Werckmeister deß Zimer hoffs, Andres Schmidt Werckmeister des Maur hoffs

Les enfants et héritiers de Jean Gaspard Wenigguth vendent la maison au vivandier Claude Olié et à sa femme Jeanne

1685 (25.8.), Chambre des Contrats, vol. 555 n° 448
Ludwig Geÿer der Schneider alß Ehevogt Salome gebohrner Weniggutin ferner Johann Fingato der Kübler alß Ehevogt Elisabethæ gebohrner Weniggutin, So dann H. hannß Georg Walter der Schneider alß Vogt weÿl. Hannß Caspar Wenigguts deß Schneider nachgelaßener 5. lediger Kinder,
in gegensein Claude Olie deß Marquetenders und Jeanne beeder Eheleüth – und Zwar auff den am 18. h.us Von Hh Rhat und XXI. Obrigkeitlich ertheilten consens
eine behaußung, hoffstatt, sambt allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Rechten zugehördten und Gerechtigkeiten allhier am baarfüßer Platz, einseit neben den Verkäuffern selbsten, anderseit neben Ursula weÿl. tobiæ Werdemanns deß kürßners wittib hinden uff Friderich Weniggut den Schneider gelegen, und gebe man von der Kellerthür 4. ß Jährlichs Zinnßes gemeiner Statt

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les héritiers à vendre la maison à un manant du nom de Claude Guillat. Une commission rend compte de sa visite dans l’immeuble à aliéner.

1685, Conseillers et XXI (1 R 168)
Hanß Caspar Wenigguts Kind. Vogt. 139. 140.
(p. 139) Montags d. 13. Aug. 1685) – G: noîe Hanß Caspar Wenigguts Kinder Vogten Hannß Georg Walthers, der will seiner Curandin Antheil an einer behaußung jn der Stadelgaßen gelegen, An einen frembden Marquetänder verkauffen, bitt umb gn. erlaubnuß. Erk. Werden fernerm bericht ein Zu Ziehenn, deputirt. Herr XV.er Metzger, Herr Lautenschlager.

(p. 140) Sambstags d. 18. Aug. 1685. – Herr XV. Metzger, Und Herr Lautenschlager referiren, Sie hätten Mghh. erkandtnuß Zufolg in dem hauß, so hannß Georg Walthern der Burger Und Schneider alhier nôe seiner Vogts Kinder, an einen Marquetänder Zue kauffen Will, der Augenschein eingenommen, Und seÿe selbiges auff den Baafüßer platz oben an der großen Stadelgaßen gelegen, habe 3. stüblin über einander, 5.Kämmerlein, Küchen, einen Kleinen Keller, und Keinen hoff, der Käuffer heiße Claude Guillat, und wolle 1000 fl. baares geldts davor Zahlen, Und weilen es Nur Umb 500 Rthr. angeschlagen, 250 gulden aber jetzo mehr davon Zu haben ist, so vermeine der Vogt, er Könne dadurch seiner Vogts Kindern großen Nutzen schaffen, wann er es Verkaufen als wan er es behalten Zu Mghh. stellend, Ob Sie dießen Kauff confirmiren, Und ihren consens und willen darinn geben wollen. Erk. willfahrd und sollen die Verschreibung beÿwohnen, Herr XV.er Metzger, Herr Lautenschlager.

Originaire de Lyon, le cabaretier Claude Olié et sa femme Jeanne Nerbec native de Fribourg en Suisse achètent le droit de bourgeoisie en 1692 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois.
1692, 3° Livre de bourgeoisie p. 1098
Claude Aurier Von Lyon der Cabaretier, erkaufft das burgerrecht Vor sich und Jeanne gebohrne Norbay Von Friburg auß der schweitz, seine Ehl. haußfr: p. 6 Gold fl. 16 ß. so bereits auf dem Pfenningth: erlegt worden, bringt Keine Kinder mit, und wird Zu E.E. Zunfft der freÿburger dienen. Jur: d 11. Dito 1692.

Devenu propriétaire d’une auberge dans la même rue, Claude Olié loue la maison au manant André Revel (voir aussi l’inventaire dressé après la mort de Claude Olié)
1696 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 185
Sr Claude Olie, Aubergiste
bail au Sr André Revel, manant de cette ville
Une Maison avec touttes ses appartenances et commodités, Scize sur la grande Place, faisant d’un costé le coin de la rue appelée vulgairement Große Stadelgaß, d’autre tenant à Ursule Rudloff sage femme sans en rien excepter ny reserver, Ce bail estant fait pour deux ans à commencer dès le jour que le Locataire y pourra entrer la maison ayant besoin de reparation
[in margine :] (…) que ledit Revel jouira encore trois années consécutives de la susdite maison, en second lieu qu’il payera par an 240 livres de france, faisantes 60 livres de Strasbourg et en troisième lieu que le nouveau bail commencera à la St Jean prochaine, le 3 avril 1698

Claude Olié et Jeanne Nerbec vendent la maison 850 livres au manant et perruquier Louis Pesant et à sa femme Marie Sergent

1700 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 271
H. Claude Olié der Würth zu St. Claude, und Jeanne Neerbé [unterzeichnet] claude olie, +
in gegensein H. Louys Pesant deß Peruquenmachers und Schirms Verwanth. allhier Und Marie Sergeant, und zwar mit permission Unsern HH. d. Räth und XXI. nach inhalt deß Undern 3. huius darüber ertheilt. permission scheins [unterzeichnet] Louis Pesant, Marie sergent
Eine behaußung, und dero hoffstatt, sambt allen deren Gebaüen, begriffen, weith. recht. Zugehördt. Und gerechtigkeit, allhier oben am baarfüßer platz, so einseit ein Eck an d. großen Stadelgaß, anderseit neben Ursula Rudolphin geb. Käßin wittib hind. auff weÿl. hans Friderich Wenigguth gewesenen Schneiders sel. Erben, stoßend gelegen, darvon gebe man jährlich 4 ß d zinß weg. einer Keller thür gemeiner Statt – um 1700 gulden oder 850 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Claude Olié à vendre l’immeuble à un manant

1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
Claude Olié Cabaretier à St. Claude vmb permission hauß Verkauffs. 80. 85.
(p. 80) Sambstags den 24. Aprilis 1700 – Saltzm: Ersch. Claude Olie burger vnd Cabaretier à St. Claude, der ist willens sein hauß auff dem baarfüßer platz beÿ dem bronnen in der Stadelgaß an Louis Peson maistre Perruquier vnd Schirmer allhier Zu verkauffen vnd bittet deßweg. vmb gn. erlaubnuß. Erk. H. XV. Brackenhoffer vnd H. Rhatherr Han deputirt.

(p. 85) Montags den 3. Maÿ 1700. – relation wegen Claude Olie haußverkaufs
die Herren Deputirte H. XV. Brackenhoffer vnd H. Rhatherr Han referiren, daß Sie der am 24.ten Aprilis jüngst ergangen Erkandnuß Zufolge den augenschein in dem auff dem barfüßer platz beÿ dem bronnen in der Stadelgaß gelegenen hauß welches Claude Olie burger vnd cabaretier allhier an Louis Peran Maitre Peruquier vnd Schirmer allhier Zu Verkaufft willens ist eingenohmen vnd dabeÿ befuden haben, daß es verschiedene Kleine stüblein vnd Kämmerlein Ein keller Zu 12 fuder wein vnd Ein fruchtschütt zu 60 ftl. früchten habe der käuffer auch sich erklärt habe den hießigen ordnung in allen stücken sich Zu submittiren vnd auch damit h Einstands recht wider ihme nicht gebraucht werd. können sich in kurtzer Zeit in allhießiges burger recht Zu begeben, der kauff were vmb 1700. fl. geschehen. Erk. Würdt mit gebettenem verkauff Zwar willfahrt, es soll aber derselbe ordnungsmäßig mit den gewohnlich. Clausulen in der Contractstuben in beÿsein der herren Deputirten verschrieben werden.

Louis Pesant prend en apprentissage Balthasar Kolb, originaire de Nuremberg
1699 (27. 8.br), Not. Contz (6 E 41, 31)
Apprentissage – fut present en personne Le Sr Louis Pesant marchand Perruquier aud. Straßburg, lequel a reconnu et declaré avoir pris Chez luy en apprentissage
Le nommé Balthasar Kolb Natif de Nuremberg agé environ de 19 ans présentement dans le service de Messire Antoine Eberhard Bock de Blesheim et guersheim
à Ce present ledt. Kolb et de la part de mondt Sr Bock de Blesheim Le Sr Jean Brey Bourgeois et Notaire de la Ville de Strasbourg stipulant pour Iceluy Sr Bock de Blesheim ainsi que ledt. St Pesant a promis promet et s’oblige de montrer et enseigner aud. Kolb L’art de faire toutes sortes de Perruques et tout Ce qui en depend comme aussi de Raser en autant qu’il dependra deluy (…)

Louis Pesant et Marie Sergent sont originaires de Paris, le mari de la paroisse Saint-Jacques-de-la-Boucherie et la femme de la paroisse Saint-Eustache. Leur fille Claire meurt à l’âge de dix-huit ans en 1710
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 79)
Die 6 Februarÿ 1701 Glaudius pridie natus filius Ludovici Pesant Parisinus et Mariæ Sergant parisina conjugum baptizatus est quem sacro fonte suscipere Glaudius ollier et margarita Grosse (i 45)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 170) Die 20 Xbris 1703 natus est Josephus legitimus Ludovici Pesan nati Parisiis et modo commorantis his et Mariæ Sergent natæ Parisiis sacro vero baptismalis fonte ablutus Louis Pesant (i 93)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 206 Die 27 Martii 1705 nata est Maria Genoveva filia Legitima Ludovici Besant Parisiensis ex Parochia Sancti Jacobi vulgo de la boucherie et incolæ hujatis et Mariæ Sergant etiam Parisiensis ex Parochia sancti Eustachÿ fuit baptisata die 29 (i 111)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 260) Die 10. Aprilis 1707 nata est Elisabetha Alexandra filia Legitima Ludovici Pesann Chirurgi Parisiensis ex ex Parochia Sancti Jacobi de La boucherie ac modo sub tutela hic commorans et Mariæ Sergent etiam Parisiensis et ex Parochia Sti Eustachÿ fuit Baptizata die 11 (i 138)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 69)
Die 28 Februarÿ Ao 1710 pie in domino obdormivit pudica et modesta domicella Clara Pessant ætatis suæ octodecim annorum ac filia Legitima Ludovici Pessant capillorum concinatori et tutelari huiatis et Mariæ Sergeant fuit prouisa debitis ac solitis Ecclæ Sacramentis nec non sepulta in noster cæmeterio prope Ecclam die 2 martÿ (i 38)

Louis Pesant et Marie Sergent hypothèquent la maison au profit du notaire et receveur Wolffgang Kurtz

1712 (ut supra [30. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 585
Louis Pesant perruquier und Marie geb. Sergent beÿständlich H. Joh: Schweitzers und H. Davidt Stamm beder auß mittel E.E. Kl. Raths hierzu deputiret
in gegensein H. Wolffgang Kurtz Not: publ: und adelischen Schaffners – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. auf dem baarfüßer platz einseit ist ein eck ahn der Großen Stadelgass, anderseit neben Rudoplh hinten auff H. Schlosser – darvon gibt mann jährlichen 4 ß allmend geldt

Louis Pesant et Marie Sergent louent la maison au perruquier Claude Prima et à sa femme Jeanne Chaudre

1712 (ut ante [5. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 541-v
Louis Pesant peruquier et Marie Sergent
bail à Claude Primas perruquier et Jeanne Claudet
sa maison scituée icy sur la grande place tenant d’un côté au Sr Schlosser d’autre (-) aboutissant au derrière au mesme Schlosser tout entiere pour quatre ans à commencer à la St Michel 1712 – moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

Louis Pesant et Marie Sergent hypothèquent la maison au profit de Jérémie Adam Leitersperger, ancien consul

1713 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 271-v
Louis Pesant perruquier und Fr. Marie Sergent mit beÿstand H. Adam Graff und H. Johann Jacob Bruder beed. auß mittel E.E. Kl. Raths in ermanglung verwanther deputiret
in gegensein S.T. H. Jeremias Adam Leiterspergers alten Ammeisters alß hochverordneten H. Pflegers deß Spithals beneben H. Johann Martin Schlitzweck Schaffnern daßebst – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier ahm baarfüßer platz, einseit ist ein Eck ahn der großen Stadelgass anderseit neben Ursula Rudolphin hinten auf Weinguthen stoßend – darvon gibt mann jährlich 4 ß d zinß wegen einer kellerthür

Louis Pesant et Marie Sergent vendent la maison au perruquier Claude Prima et à sa femme Jeanne Chaudre moyennant 1 362 livres

1714 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 99-v
(1362) Louis Pesant perruquier [in margine :] Fr Maria Sergean hieringed. Louis Pesant des Verkäufers haußfr. consens 15. julÿ 1715
in gegensein Claude Prima perruqumachers und Johannæ Chodec
hauß hoffstatt mit allen begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten ahn der Großen Stadelgass, einseit ist ein eck ahm Baarfüßer platz anderseit neben denen Rudelphischen erben hinten auff H. Schlosser, daran gibt mann jährlichen 4 ß d auf den Pfthrn. wegen deß Keller lochs – um 250 und 250 pfund vnderpfand, geschehen um 862 pfund

Perruquier originaire de Lyon, Claude Prima et sa femme Jeanne Chaudre deviennent bourgeois en 1708 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1708, 3° Livre de bourgeoisie p. 1269
Claude Prima der Peruckenmacher Von Lion Weÿl. Pierre Prima gew: Schneiders daselbst hint. sohn Vnd sein Fr: Jeanne Chaudt des Meßerschmidts tochter erkauffen das burger recht p. 6. Gold fl. 16. ß. W. Zum Spiegel dienen. J. d. 22. Martÿ 1708.

Premier des baptêmes, en 1709 (le dernier a lieu en 1726). La femme est dite originaire de Metz
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 63), Die 22. Martÿ 1709 nata des Joanna ac filia Legitima Claudÿ Prima Civis huiatis Er Joannæ Chodet Metis oriunda fuit baptizata die 28. Eiusdem Mensis, Assistentibus Patrinis Petro Polieux et Joannâ Nerbé ex Girsi in Helvetia oriunda (signé) prima, pierre Beaulieu

Claude Prima prend en apprentissage Philippe Noel Jarry, de Wissembourg
1712 (1 mars), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Apprentissage – fut presente damlle Catherine oberhoubriner veuue de deffunt le Sr Jean Jarry en son vivant bourguemestre de la ville de visembourg laquelle a declaré que des le 15 du mois d’aoust dernier led. deffunt son mary auroit mis en apprentissage Philippe Noel Jarry son fils
en la maison et boutique du Sr Claude prima maistre barbier perruquier en cette ville de Strasbourg dont in nauroit esté passé aucun acte contenant les conditions dud. apprentissage (…) que led. apprentissage ce fait pendant le cours et espace de deux années consécutives qui ont commencée led. Jour quinze aoust

Claude Prima prend en apprentissage Louis Gillet
1712 (20 juillet), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Apprentissage – fut present Sr Jean Baptiste Gillet Entrepreneur de la fourniture des Etapes En lad. Ville , Lequel Pour faire le proffit de Louis Gillet son fils jeune garçon il a Recognü L’avoir mis ce jourd’huy en apprentissage en la
boutique et chez le Sieur Claude Primat Maistre Barbier et perruquier en lad° ville pour le temps et espace de deux années consécutives à Commencer du ½é du mois de Juin dernier et à finir à pareil jour au bour desd. deux années

Litige entre Frédéric Reinthaler et Claude Prima concernant la rémunération d’un compagnon
1720, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
Friderich Reinthaler Contra Herrn Claude Primas
(f° 46-v) den 26. Martÿ (1720) – Friderich Reinthaler, der Peruckhenmacher allhier Klagt Contra Herrn Claude Primas ebenmäßigen perruquier allhier weilen derselbe Ihme nach seinem gesellen trachtet und stellet gleichwie er gestern durch Mr Deneux auch Peruquiers habende bede Gesellen bereits werkstellig gemachet laßen dieselbe deßen gesellen gesagt, wann er mit seinem Herrn vor das Hien* Künfftige annoch Keinen lohn gemacht, so solle er solches unterwegen laßen und dann Zu Hr Primas in diensten gehen, solcher würde Ihne beßer als Kläger mit der Belohnung bezahlen, bittet umb satisfaction.
Beklagter Zugegen sagt, daß solche Anklag gantz falsch indeme er keinen Menschen, darmit halben Keine Commission gegeben, solle solches beweißen.
Erkandt, weilen M. Deneux 2. gesellen dermahlen nicht gegenwärttig, so solle derentwegen eine anderwärttige versamblung vorgenommen werden, vmb solche als Zeügen hierüber verhören und dann darauffhien ein Urthel fällen Zu können.
Actum vor E. Löbl. Corps der Hh Perruquenmacher alhier Zu Straßburg in beÿseÿn und durch vermittelung S. T. Herrn Philipp Caspar Leitersperger XV. und Hochgebietenden Oberherrens &

Autre litige entre les même deux ans plus tard concernant un compagnon
1722, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 70) Anno 1722. Mittwochs den 15. Aprilis – H Claude Primas des Peruquiers und Juré eheliche haußfraw und Klagt contra NN den Garçon Peruquier puncto selbiger vor etlichen tagen ihro promittirt zu arbeithen, und in diensten Zugehen Zu dem Ende derselbe auch gestrigen dienstags beÿ Ihro gearbeitet und gespeißet da er doch vorhien Hn Reinthaler dem Peruquier auch Zu arbeiten versprochen, welcher Ihne gestern Nachts annoch aus deren hauß in sein Logement geführet, bittet ine Beklagten dahien anzuhalten, daß er alsbalden Zu ihr in arbeith einstehe oder wiedrigen falls die Statt Krafft der articul raume.

H. Johann Friderich Reinthaler der Peruquier sagt, daß ged. Beklagte gestrigen tags Zu Ihme in seine Boutique gekommen und beÿ Ihme sich vmb arbeith angemeldet, darauff er ihne gefragt, ob er auch mit H. Kehlhoff eines vorherigen herrn Consens aus diensten gegengen ? übrigens wüßte er nicht das geringste daß selbiger beÿ Madlle Prima schon vorhero versprochen geweßen, bittet wie gesagte Madlle Primas.
Beklagter Zugegen, sagt, daß er anfänglichen Madlle Primas in arbeith zugestehen promittirt, allein weilen dieselbige ihme aufferleget er müßte auch das rasiren verstehen und allßo seine rasoirs hierzu in gutem standt haben, resolvirte er sich, inn ansehung er sich im rasiren nicht ferme gemacht, und auch über dieses mit Keinen guten sondern lauter alten rasoirs versehen wäre, anderwärts umb arbeith Zusehen, wie er dann alsbalden darauff Zu Hn Reinthaler gegangen und Ihne umb arbeith angesprochen, auch bereits beÿ Ihme gearbeitet und gespeißet.
Erkandt, weilen beklagter Klägerin Zuerst in arbeit Zustehen versprochen und deßen exception, wegen dem rasiren Kein fundament, maßen er versprochen hatte Zu rasiren, nicht zulänglich, Alß solle beklagter alsbalden Zu der fraw Klägerin in arbeit eingehen, oder wiedrigen falls vermög der articul die Statt raumen und einfolgig alhie beÿ keinem Maitre Peruquier in Boutiques oder arbeit geduldet werden, H Reinthaler aber anbeÿ von seiner anforderung gäntzlich angewiesen seÿn, mit erstattung 28 sols pour les frais.

Claude Primat et Jeanne Chodec d’une part, Jean Daniel Ehmann et Marie Madeleine Fritzmann d’autre part s’associent pour le commerce de cheveux et de crins
1731 (8 mars), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Société du 8 mars 1731 – furent presens Les Sieurs Claude Primat M perruquier et Demoiselle Jeanne Chodet son épouse de luy dument autorisée à l’effet des présentes et Encore assistée des sieurs Michel Petit M° sellier et Martin Gautier traitteur tous deux Bourgeois de cette ville ses Conseils d’une part
Et le sieur Jean Daniel Ehmann Me Perruquier et Damlle Marie Madeleine Fritzmann sa femme de luy duement autorisée à l’effet des présentes et encore assistée des sieurs Zacharie Fritz menuisier et Jacques Renchert mouleur de bois et Conseil de lad. damlle Ehrmann
C’est à savoir que led. sieur et Damoiselle Primat sieur et damoiselle Ehrmann se sont associés par ces présentes pour tous les cheveux poils de chevre et crins qu’ils achepteront soir par Ensemble ou separément pour vendre sans etre travaillez ny façonnez en perruques, Ceux qu’ils achepteront pour le travail Journalier de leurs Boutiques n’etant point compris En la presente vente. Cette société ainsy faite a la Charge que chacune desd. deux parties apportera et Contribuera à la masse de lad. société d’une somme de 1500 livres et même d’une plus grande somme s’jls le Jugent à propos (…)

Claude Primat et Jeanne Chodet hypothèquent la maison au profit de la fondation Nicolas Adolphe (voir ensuite l’inventaire dressé après leur mort)

1731 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 500-v
H. Claude Primat Peruquenmacher und Jeanne geb. Chaudée mit beÿstand H. Ferber und H. Rathh. Erhard EE. kleinen Raths alten beÿsitzers
in gegensein H. Rathh. Johannes Hammel als pflegers und H. Johannes Lobstein Notario Publico als Administratoris der Nicolaj Adolphischen Stiftung wie auch ged. H Hammerer in seinem eigenen nahmen – schuldig seÿen 150 pfund und 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne dem Baarfüßer platz, einseit ist ein eck ahne der großen Stadel: gaß anderseit neben david Rudolph dem Schuemacher hinten auff H. Peter Schloßer den Schreiber in alhiesiger Einquartierung

Claude Primat et Jeanne Chodec vendent la maison au cordonnier Jean Michel Füssel moyennant 1 270 livres

1734 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 410-v
H. Claude Primat der Peruquenmacher und Jeanne geb. Chaudre
in gegensein Johann Michael Füßel des schuemachers
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten am baarfüßer: platz, einseit ist ein eck ahne der großen Stadelgaß anderseit neben Johann Jacob Baur dem schuemacher ehevögtl. weiß hinten auff weÿl. H. Peter Schloßer des Schreibers in hiesiger Einquartierung stub wittib und erben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines Kellerlochs 4 ß ane allmend zinß – um 250, 250, 150 und 150 pfund verhafftet – den verkäuffern seith den 17. Februarÿ 1714 da sie selbige erkaufft eigenthümlich zuständig – um die 800 pfund ausmachende capitalien, geschehen um 470 pfund

Fils de cordonnier, Jean Michel Füssel épouse en 1718 Marie Salomé Schmerber, fille de cordonnier : contrat de mariage non conservé, célébration
1718, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Joh: Michael Füeßels Schuemach. undt Jgfr Mariæ Salome Schmerberin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 38-v, n° XVI)
1718. Dominica XII & XIII Trinit. proclamati sunt Johann Michael Füeßel der ledige schuhmacher V. burger alhier Johann Heinrich Füeßel deß burg. v. Schuhmachers alhie ehel. Sohn, und Jgfr. Maria Salome Weÿl. Johann Jacob Schmerbers gewes. burgers v. schuhmachers alhier nachgelaßene Ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 14. Sep. [unterzeichnet] Johann Michael fiesel als hochzeiter, Maria Salome Schmerberin als Hochzeiterin (i 43)

Ils font dresser l’inventaire de leurs apports dans la ruelle des Dominicains dans la maison du père du mari. Les apports du mari s’élèvent à 42 livres, ceux de la femme à 116 livres.
1725 (28.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 52)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so der Ehrenhaffte und bescheidene Meister Johann Michael Füßel Schuhmacher und die Ehren und Tugendsahme Frau Maria Salome gebohrne Schmerberin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, Crafft Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung ams ein unverändert Guth in den Ehestand zugebracht (…) So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth des Ehrengeachten Meister Johann Friderich Wörners Schuhmachers und burgers allhier der Ehefrauen Schwagers und von Ihro hierzu erbettenen beÿstandts Sambstags den 28. Aprilis Anno 1725.
In einer allhier Zu Straßburg in dem Prediger Kirch Gäßlein gelegener des Ehemanns Vatter zuständiger behausung ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Nahrung betreffend, Sa. Kleÿder 19, Sa. Werckzeugs Zum Schuhmachers handwercks gehörig 1, Sa. Slilbers 35, Summa summarum 57 lb – Schulden 15 lb, Nach solchem abzug 42 lb
Der Ehefrauen Vermögen belangend, Sa. haußraths 53, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Ring 10, Sa. der baarschafft 50, Summa summarum 116 lb
Haussteuren 17 lb

Jean Michel Füssel se remarie en 1728 avec Anne Marie Hellbeck, fille de pelletier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 123, n° 8)
1728. Domin: Jubil. et Cant. seind außgeruffen Vndt Mittwochs darauff als den 28. April Ehelich eingesegnet worden, Johann Michael Füßel die Wittwe burger vndt Schuhmacher alhier vndt Jungfraw Anna Maria Hellbeckin herrn Johann Hellbeck, Kürßners vndt E. E. Großen Raths Beÿsitzers alhier Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Michael fiesel als hot Zet, Anna Maria Höllbeck als hochzeiterin (i 125)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la ruelle des Dominicains dans la maison de Jean Henri Füssel, père du mari.
1729 (19.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 59) n° 123
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung so der Ehrenhaffte Meister Johann Michael Füeßel Schumacher und burg. alhier und die Ehren: und tugendsame Fraw Anna Maria Höllbeckin, beede Eheleüthe Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung alß ein unverändert guth in den Ehestand zusammen gebracht – So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth herrn Johann Heinrich Füessels Schuhmachers des Ehemanns: vnd H Johann Höllbecks, Kürschners vnd EE: Großen raths alten beÿsitzers, der Frawen Geliebten Vatters, Hierzu beederseits erbettener beÿständere Sambstags den 19. Februarÿ 1729.
In einer alhie Zu Straßburg in dem Predigergäßlein gelegener, H. Johann Heinrich Füeßeln des Manns Vattern Zuständiger behaußung ist befunden worden wie volgt
Series rubricarum. Des Ehemanns unveränderte Nahrung, [sans additions]

L’inventaire dressé après la mort de Jean Michel Füssel n’est pas conservé. Jean Michel Füssel délaisse une fille de son premier mariage et trois du deuxième selon les actes ultérieurs.

1746, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, rép. 65 not 21) f° 66-v n° 829
Inventarium über Johann Michael Füßel gewesenen Schuemachers allhier Verlassenschafft sambt unterschriebenen summarischen Calculo und aparten Vergleich

Vente de meubles après la mort d’Anne Marie Hellbeck en août 1747 en délaissant trois filles
1747 (4.9.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 40) n° 858
Verkauff und Loß Register Innhaltend Alles dasjenige, waß von Weÿland Frauen Annæ Mariæ Füßelin gebohrner Hellbeckin, auch weÿland herrn Johann Michael Füßel, gewesenen Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßener Wittib seel. hinterlassenen Mobilien beÿ deren Verkauffung erlößt und vor der Kinder aufbehalten worden auch sonsten von der Nahrung übrig verblieben, auffgerichtet Anno 1747.
Zuwißen seÿe hiermit demnach weÿland die Ehren und Tugendsame Frau Anna Maria Füselin gebohrne Hellbeckin auch weÿland herrn Johann Michael Füßel, gewesenen Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene Wittib den 22. Augusti Anno 1747. dieses Zeitliche gesegnet, und darauffhien den (-) dito das den 15. Septembris Anno 1746. über deren Ehemanns seel. Verlaßenschafft auffgerichtete Inventarium durch herrn Johann Melchior Rupperden Schuemacher und burgern allhier als geschwornen Vogt Mariæ Margarethæ, Mariæ Magdalenæ und Annæ Mariæ der Frau seel. Zu Erben verlaßene dreÿer Kinder auf der Statt Stall reproducirt, und neben herrn Johann Hellbeck, den Kürßner und Exsenatorem allhier de Kinder Großvatter um Dispensation der Inventation angehalten, auch darinnen von denen wohlverordneteen herren dreÿern der Statt stall gegen erlegter Abhandlung Gebühr willfahrt worden, daß man die vorhandern gewesene Mobilia (…) offentlich versteigern und Verkauffen laßen
So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 4 Septembris et seqq. Anno 1747.

La maison est vendue par adjudication judiciaire le 10 septembre 1760 (aux héritiers, soit à Marie Salomé Füssel femme de Jean Daniel Gutermann, issue du premier mariage, et les trois filles du deuxième mariage de Jean Michel Füssel, voir les références ultérieures).

Fils de cordonnier, Jean Daniel Gutermann épouse en 1738 Marie Salomé Füssel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration. L’inventaire des apports cité lors de l’inventaire n’est ni conservé ni porté au répertoire.
1738, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Joh: Daniel Gütermanns Schuemach. Vnd Jfr Mariæ Salome Füeßelin (E.)
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen v. becoureidenen Mr Johann Daniel Guttermann, dem ledigen Schuemacher, des Ehrenhafften H. Daniel Guttermanns, Carduanmachers v. b. allh. Zu Straßb. ehel. Sohn, als hochzeitern ane jm. Sodann d. Ehren: v. tugends. Jgfr. Maria Salome Füßelin, des Ehrengeachten H. Joh: Mich. Füßels, Schuhmachers v. b. allh. ehel. erzeugten tochter, als hochzeiterin anderntheils – Beschehen und v.handelt sind dieße ding alhier Zu Straßb. Donnerstag den 6. Martÿ A° 1738., Jacob Christoph Pantrion, Notar. requisitus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 149-v)
1738. Dominica Jubilate et Cantate proclamati sunt Johann Daniel Guttermann der ledige Schuhmacher v. burger alhier, Daniel Guttermann des Carduaners v. burgers alhier ehel. Sohn, Und Jgfr. Maria Salome Johann Michael Fueßel des Schuhmachers v. burgers alhier ehel. tochter, Copulati sunt Mittw. d. 7. Maÿ [unterzeichnet] Johann Daniel Guttermann als hochzeiter, Maria Salome Fieselin als hochzeirin (i 154)

Marie Salomé Füssel meurt en 1746 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison du boulanger Georges Dürr Grande rue de la Grange. La masse propre aux héritiers s’élève à 130 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 93 livres, le passif à 265 livres.
1746 (24.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 244) n° 275-b
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Ehren v. Tugendsame fr. Maria Salome geb. Fußelin, des Ehrenachtbaren Meister Johann Daniel Gutermanns, des Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehegattin nunmehr seel. nach ihrem den 14. Julÿ dießes lauffenden 1746. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verl. auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren des Ehren v. vorgeachten Mrs Joh: Christoph Besten, des Schuhmachers v. b. alh. als geordnet v. geschwornen Vogts Margarethæ Magdalenæ, so in die 6 ½ Jahr, Mariæ Salome, so in die 5 Jahr, Johann Daniel, in die 2 ½ Jahr, und Mariæ Margarethæ, so in die 12. wochen alt, derer Gutermann, der Verstorbenen seel. mit Vorgemeldetem ihrem hind.bliebenen Wittiber ehel. erzeugter v. ab intestato nach tod Verlaßener Kinder und Erben – So beschehen allhier in der Königl. Stadt Straßburg, auff Mittwoch den 24.ten Augusti Anno 1746.

In einer allhier Zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen Mr H. Georg Dürren dem Weißbeck und burgern allhier eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden
Ergäntzung der Kinder und Erben ermanglenden unveränderten Guths Vermög des über beeder nun zertrennter Eheleuth einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch nun weÿl. H. Jacob Christoph Pantrion gewes. Notm. jur. in A° 1738. errichteten und expedirten Inventarii
Series rubricarum, Der Erben unverändert guth, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 3, Sa. gold. Ring 2, Sa. Schuld 45, Sa. Ergäntzung 60, Summa summarum 130 lb
Des Wittibers unverändert und theilbare Nahrung, Sa. haußraths 27, Sa. Leders wie auch Waar und Werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 48, Sa. Silbers 2, Sa. activ schulden 14, Summa summarum 93 lb – Schulden 265, Compensando 172 lb
Copia der Eheberedung (…) Donnerstag den 6. Martÿ A° 1738., Jacob Christoph Pantrion, Notar. requisitus
Copia Codicilli reciproci. 1739 ; Dienstags den 3. Februarÿ (…) erschienen sind d. Ehrenhaffte Mr Johann Daniel Gutermann d. Schuhmacher auch mit v. neben ihme die tugends. fr. Maria Salome geb. Füßelin, bede Ehel. v. b. allh. Jacob Christoph Pantrion, Notar.

Les enfants de Daniel Gutermann et ceux de Michel Füssel vendent par adjudication la maison au cordonnier Jean André Vix moyennant 1 255 livres

1777 (25.6.), hambre des Contrats, vol. 651 f° 219-v
Johann Christoph Best der schuhmacher als geordneter und geschworener vogt weÿl. Daniel Gutermann gewesten schuhmacher hinterbliebenen 3 kinder auch weÿl. Michael Füßel gewesten schuhmachers 3 kinder
in gegensein H. Johann Andreas Vix dem schuhmacher, als letzt und meistbietenden
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ane der Großen Stadelgaß, anderseit neben einer gemeinen Statt Straßburg zuständiger behausung, hinten auff die Flachonische wittib – um 2510 gulden

Les acquéreurs hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit de la succession du baron Jean Régnard Thierry de Buch

1777 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 228-v
Johann Andreas Vix der schuhmacher und Margaretha geb. Füßelin unter assistentz Johann Daniel Spielmann des sattlers und Johann Klein des schuhmachers
in gegensein weÿl. ST. Johann Reinhard Dietrich freÿherr von Buch subtitutionis verlaßenschaft nahmens deren der freÿwohlgeborne Philipp Jacob Freÿh. Joham von Mundolßheim, hauptmann unter dem löbl. Infanterie regiment royal alsace, als universal erb und auf substitution graviter nutznießer, ferner H. Johann Daniel Ensfelder notarii publici ac practici als gerichtlich bestellten substitutions curatoris, – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ane der Großen Stadelgaß, anderseit neben einer gemeinen Statt Straßburg zuständigen behausung, hinten auff die Flachonische wittib

Fils de jardinier, Jean André Vix épouse en 1752 Marie Madeleine Füssel, fille des précédents propriétaires : contrat de mariage, célébration
1752 (28 Februarÿ), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 55) n° 447
Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbaren Mr Joh: Andreas Vix, dem ledigen Schuemacher, weÿl. Georg Vix gewesenen Gartner ane Steinstraß und burgers allhier nachgelaßenem ehelichem Sohn, als dem bräutigam ane einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jgfr. Mariæ Margarethæ Füselinn weÿl. hrn Johann Michael Füseln gewesenen Schuemacher und burgers allhier mit auch weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Hellbeckin ehelich erzeugten und nach todt hinderlaßenen Tochter als der Jgfr. hochzeiterin an dem andern Theil
Actum Straßburg auf Montag den 28. Februarÿ 1752. [unterzeichnet] Johann andreas vüx Als hoch Zeÿer, Maria Margaretha Füßelin Als hochzeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 202)
1752. Dom. Pasch. et Quasim. proclam. et Mittw. d. 12. Aprilis NB. auf Erlaubnus Ihro Gnd. Hn Am. Hauß Oberkirchenpflegers außer der bettstund h. 10. in der Kirch copulati (*) quantum ego scio, nunquam factum, ratio weilen sponsa keine goldene haube haben (**) eadem die nach 12. copulationes in hiesiger Kirchen waren Andreas Fix lediger schuemacher u. b. h. l. weÿl. Georg Fix gew. gartners u. b. h. l. hinterl. ehel. Sohn und Jfr. Maria Margaretha weÿl. Joh: Michael Fiesel gew. schuhmacher und b. h. l. eheliche tochter [unterzeichnet] Johann anderas füx als hochzeitern Maria Margaretha Füßelin (i 206)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à la femme. Les apports du mari s’élèvent à 8 livres déduction faite de ses dettes, ceux de la femme à 587 livres.

1752 (24.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 47) n° 1002
Inventarium über Mr Johann Andreas Vix, Schuhmacher und Frauen Mariæ Margarethæ gebohrner Füselin, beeder Eheleuthe und burger allhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1752. – vermög des vierten Punct ihrer den 28. Februarÿ Jüngsthin vor mir Notario Vor unverändert Vorbehalten haben – So geschehen in löbl. Statt Straßburg in beÿsein Johann Melchior Rapp, Schuhmachers, des Ehefrauen geschwornenn Vogts auf Montag den 24. Aprilis Anno 1752.

der Ehefrauen eigenthümliche Antheil an einer behausung (F.) nemlich 5/18.te theil so den 3.t theil an 8.th theilen außmachen an einer behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten in allhiesiger Stadt an dem baarfüßer Platz ein Seith ist das Eck an der grosen Stadelgaß anderseith neben Andreas hamm dem Schuhmacher Ehevögtlicher weiß gelegen, hinden auf weÿland herrn Peter Schloßer gewesenen Schreibers in hiesiger Einquartierung Stub nachgelaßene Wittib und Erben stehend, über die 4 ß allmend Zinnß, so man allhiesigem Pfenningthurn Jährlichen f den 1. Maÿ von einem Kellerloch Zu geben schuldig, freÿ ledig und eigen welche 5/18. theil die gantze behaußung zu 1650 lb ohnpræjudicirlich æstimirt antreffen 458 lb. Über diese behausung davon der Ehefrauen beeden vollbändigen Schwestern 10/18.te theil und ihrer Verstorbenen einbändigen Schwester weÿl. Frauen Mariæ Salomeæ Güttermännin gebohrner Füßelin seel. nachgelaßenen Kindern 3/18.te oder 1/6.ten theil gebührig besagt ein teutscher perg. Kaufbr. mit der Statt Straßb. anhang. cantzleÿ contract Insiegel Verwahrt de dato 5. Novembris Anno 1734.
Haußrath, den der Mann in die Ehe gebracht, so sich in einer in allhiesiger Statt an der langen Stras gelegenen, weiland H. Rathh. Baur des gewesenen Schuemacher hinterlaßener Wittib und Erben eigenthümlich zuständigen dißorts Lehnungsweis bewohnenden behausung befunden hat, wie folgt, Sa. haußraths 39, Sa. Werckzeugs 7, Sa. Leders 107, Sa. Silbers 7, Summa summarum 161 lb – Dazugerechnet die demselben Krafft des sechsten puncts Eingangs angeführten Eheberedung gebührige Hälfte an hienach enthaltenen Haussteuren mit 23 lb, Womit des Manns in die Ehe gebrachtes Vermögen dem Werth nach sich beliefe auf 185 lb. – Schulden 193 lb, des Ehemanns Schulden übertreffen sein Vermögen 8 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrau beibringen beschrieben, Sa. haußraths 47, Sa. Silbers 11, Sa. goldener Ring 9, Sa. Baarschafft 14, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 84, Sa. eigenthümlich. Anteil 458, Summa summarum 624 lb, Summa summarum 624 lb – Schulden 61 lb, Nach deren Abzug 563 lb – Rechnet man endlich die hieher gehörige Hälfte dazu mit 23, So zeiget sich, daß der Ehefrau beibringendem Werth nach bestehe in 587 lb

André Vix est élu préposé aux feux après la mort de Jean Egelus
1767, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
(p. 115.) Sambstags den 14. Februarÿ 1767. – Zufolg eines von E. E. Zunfft der Schuhmacher allhier ad protocollum gegebenen Extractus dasigen Gerichts memorialis seind Zu ersetzung der durch Weÿl. Hn Johann Egelus, des Schöffen allda jüngst hien erfolgtes absterben vacant gewordenen stelle beÿ denen zum feür verordneten viertzig Mann in vorschlag gebracht worden
Hr Lorentz Böhner Schöff
Andreas Vix
Lorentz Schreibern, samtliche der A. C. Zugethan.
In ansehung nun Hr Lorentz Bohner der Frantzösischen sprach unkundig zu seÿn angezeigt worden, haben die Hochverordnete H. Oberfeur Herren Zu diser stelle erwehlt
Andreas Vix. Juravit den 23. Ejusdem.

Fils du propriétaire, le tanneur Jean André Vix épouse en 1779 Marie Madeleine Trautmann originaire de Wœrth dans le comté de Hanau-Lichtenberg. Les parents du mari font donation d’une maison rue des Tonneliers à leur fils.
1779 (30.8.), Not. Schatz (6 E 41, 1302) n° 71
Eheberedung – zwischen Herrn Johann Andreas Fix, ledigem Rothgerber und Lederhändler auch burgern allhier Herrn Johann Andreas Fix, Schuhmachers und Eines Ehrsamen Groäen Raths wohlverdienten beÿsitzers mit Frauen Maria Margaretha gebohrner Fießelin ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfraun Maria Magdalena Trautmännin, Herrn Johann Heinrich Trautmann, Rothgerbers und burgers Zu Wörth, Hochfürstlich Heßen: Hanau: Lichtenbergischer Herrschafft, mit Fraun Catharina Barbara gebohrner Strohlin, ehelich erzielten tochter, als der Jungfer Braut ane dem Andern theil

7° Cediren und übergeben des H. Bräutigambs geliebte Eltern Eingangs gedacht, dißem ihrem Sohn, welcher auch hiemit übernommen Zu haben bekanntlich ist, benantlich Eine Behausung bestehend aus vorder: und Hinderhauß, Höfflein, Bronnen und Hoffstatt, mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der Kiefergaß, einseit neben H. Exsenatore Fäßler dem bestätter in allhießigem Kaufhaus anderseit neben H. Exsenatore Johann Georg Rothhan dem Tuchscherer, hinten auf verwittibte Fr. Pettmeßerin stoßend und gelegen, welche behaußung mit Keinerleÿ Real beschwerde beladen, Von Alters her zur blauen Taub genannt, und außern denen darauff hafftenden Passiv: Capitalien, davon in gleich hernach folgenden paragrapho Meldung geschehen, freÿ ledig und eigen, dergestalten, daß Er der Cessionarius mit dem jetz cedirten hauß, gleich anderm seinem Eigenthumb, zu schalten und Zu walten berechtiget seÿn könne (…)
8° Übernimt der Herr Bräutigamn die auf berührtem hauß hafftende beede Passiv : Capitalien Zusammen 2500 gulden antreffend, aus dem seinigen Zu bezalen und abzuführen, oder sich des Zinses halben, mit denen Creditoribus, ohne Zuthun derer Cedenten, Zu setzen
Actum Straßburg auf Montag den 30. Augusti Nach mittag Im Jahr des Herrn 1779 [unterzeichnet] Johann Andreas Vüx als Hochzeiter, Maria Magdalena Trautmännin als hochzeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 95-v n° 12)
In dießem 1779. Jahr sind nach Zweÿmal nach einander geschehener proclamation Zur Ehe eingesegnet worden Johann Andreas Vix lediger burger und Rothgerber alhier H Johann Andreas Vix Burgers schuhmachers und E. E. Großen Raths dermaligen beÿsitzers alhier ehelicher Sohn mit Jfr. Maria Magdalena Trautmannn H. Heinrich Trautmanns burgers und Rothgerbers Zu Wörth ehelicher dochter, Ist geschehen Dienst. den 21. Septembris morgens um Zehen uhren [unterzeichnet] Andreas Vux als hochzeiter, Maria Magdalena trautmänin als Hochzeiterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient au mari rue des Tonneliers. Les apports du mari s’élèvent à 7 078 livres, ceux de la femme à 4 201 livres.
1779 (21.10.), Not. Schatz (6 E 41, 1298) n° 107
Inventarium über Herrn Johann Andreas Fix, Rothgerbers und Leder Händlers, und Fraun Mariæ Magdalenæ Fixin geb. Trautmännin, beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1779 – in ihre d. 21.ten Septembris jüngst angetrettenen Ehe würcklichen Zugebracht, Welche der Ursachen, alldiweilen in dem, Vor mir Notario d. 30. Aug. 1779 passirten Ehe Contract, und dem darinn Vergriffenen 2.ten §° ausdrucklich abgeredet worden, daß alles dasjenige, was auf Künfftigen fall annoch Vorhanden, in natura wider ausgeliefert, das abgegangene aber nach hießiger Observanz ergäntzt werden solle – Actum Straßburg in hernach eingetragenen, an der Kiefergaß gelegenen behaußung, in beÿseÿn des Ehemanns gebiebter Eltern, u. der Ehefrauen geliebten Vatters, auf Donnerstag d. 21. Octobris 1779.

Waaren Zum Leder handel gehörig
(f° 9-v) Eigenthumb ane einer behausung. (M.) Nembl. eine Behausung, bestehend aus Vorder: und Hinter haus, Höfflein, bronnen und Hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten, allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß, 1. s. H. Exsenatore Fäßler, dem bestätter in allhiesigem Kaufhauß, 2. s. H. Exsenatore Johann Georg Rothhan dem tuchscherer, hinten auff verwittibte Frau Pettmesserin stoßend gelegen, welche behausung mit keinerleÿ Real beschwerde beladen von alters her zur blauen Taub genannt, und außer denen darauf hafftenden Passiv Capitalien freÿ, ledig und eigen, Wo bewilligter maßen ohnpræjudicirlich hiehero angeschlagen wird Vor 8422 lb. Besag des diesortigen Ehe: Contracts vom 30. Aug. 1779. §° 7, 8 et 9 haben des diesseitigen Ehemanns geliebte Eltern, dießem ihrem Sohn jetzt gemelte behausung, unter denen daselbst angemerckten Condtionen, eigenthüml. cedirt und abgetretten. Sonsten besagt über dieße behausung eine in allh. C. Contract: Stub d. 16. Junÿ 1778. gefertigte und mit deroselben aufgetrucktem größeren Insiegel Verwahrte Kauffverschreibung ausweißend, wie Hr Rarthh. Johann Andreas Fix, solche von Meister Phil. Jb. Dürrbach dem kübler, und Fraun Barbara gebohrner Mollin, seiner ehel. haußfr. käufl. ane sich gebracht. So dann ist annoch vorhanden ein alda gefertigter Kauf Contract datirt vom 25. Jjunÿ 1777.
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachtes Vermögen, Sa. Haußraths 445, Sa. Silbers 123, Sa. Waaren zum lederhandel 4794, Sa. Eigenthums ane einer behausung 8422, berechnung über 6000 Livres Ehesteur, Haussteuren (1018 Woran dem Ehemann der halbe theil gebührig anlangend) 509, Summa summarum 14.294 – Schulden 7216, Nach solchen abzug 7078 lb
Dießenmach wird auch der Ehefraun eingebrachte Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 1047, Sa. Silbers 45, Sa. goldener Ring und Geschmeid 119, Sa. der baarschafft 2400, Sa. der Kuhe 80, Helffte der haussteur 509, Summa summarum 4201 lb – Beschluß summ 11.279 lb

Vente de meubles après la mort d’André Vix, à la requête de la veuve et des deux petites-filles
1799 (19 germinal 7), Strasbourg 2 (12), Not. Knobloch n° 102
Vente de meubles le 19 germinal 7 sur la place d’armes, Maison de la veuve Vix N° 17, vente de meubles de la succession d’André Vix Cordonnier à la requête de la veuve
hausrath Versteigerung auf Ansuchen burgerin Margaretha geb. Füßelin Weÿl. Andreas Vix gewesenen Schuhemachers hinterbliebenen Wittib und bürgers Frantz Rosa leederhändlers als vogts weÿl. Andreas Vix hinterlassenen Erben Nahmentlich Maria Magdalena und Louise Vix deßen Enckelinen
looßung 802 fr.

Bail de la maison à Marguerite Dorothée née Lobstein veuve de Jean Georges Kugler

1804 (19 vent. 12), Enregistrement de Strasbourg, ssp 15 f° 195,
ssp du 16 courant. Bail pour 4 ans par Jacques Holderer et autres de Strasbourg
à Marg. Dorothée Lobstein veuve Kugler
Logement dans une Maison à Strasbourg place d’armes N° 17 pour 400 francs

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Catherine Schuster, successivement veuve de Pierre Louis Réné et de Louis Richi, tous deux tailleurs d’habits

1815 (19.12.), Strasbourg 2 (41), Not. Knobloch n° 7255
Inventaire de la succession de Catherine née Schuster, veuve en premières noces de Pierre Louis Réné, tailleur d’habits et secondes noces du Sr Louis Richi aussi tailleur d’habits, décédée le 19 octobre 1815 – à la requête de 1. Ferdinand René tailleur d’habits, 2. Jean Jacques Weigel gradué en droit mandataire de 1. &the& René cafetier majeur, 2. Charles Joseph René mineur demeurant à Mayence département du Mont Tonerre, agissant par son tuteur Nicolas Merz marchand de vin, T et Charles Joseph par représentation de Charles Joseph René cafetier à Mayence, les deux enfants héritiers
(procuration, Ludwig René und deßen verstorbenen Ehefrau Theresia née Lefevre)
dans la maison mortuaire place d’armes n° 17 en une chambre au premier étage éclairée sur la place
meubles 541 fr, immeuble néant, dettes actives 400 fr, passif 192 fr
déclaration par De Chally qui habite la chambre attenant à celle de la défunte
enreg. f° 59 du 20.12.

Partage des maisons entre les petites-filles et héritières. Les deux maisons contiguës place d’Armes et Grande rue de la Grange reviennent à Marie Madeleine Vix, femme du marchand de cuirs Emmanuel Hellbeck

1821 (14.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 43), Me Hickel n° 793
Lliquidation et partage entre Marie Madeleine Vix épouse d’Emanuel Hellbeck, marchand de cuirs et Marguerite Louise Vix épouse d’Alexandre Bayer, sellier carrossier, de la succession de Jean André Vix, cordonnier, et de Marie Marguerite Füssel
Lot de Mde Hellbeck, le lot 1, les maisons place d’Armes n° 17 et grand rue de la Grange n° 31 pour 12.000 francs
à la De Beyer, le lot 2, la maison rue des Tonneliers n° 25 pour 8000 francs
Formation de la masse à partager. Article 1. Deux maisons l’une à côté de l’autre sises à Strasbourg place d’Armes n° 17 et grand rue de la Grange n° 31 avec toutes leurs appartenances et dépendances, d’un côté dans la ue de la Grange le Sr Daeffler boulanger, sur la place d’Armes et derrière maison appartenant à la ville de Strasbourg – provenant d’adjudication à la requête des héritiers de Jean Michel Füssel, décédé cordonnier au ci devant Grand Sénat le 10 septembre 1760, Michel Füssel en était propriétaire suivant vente par Claude Primas, perruquier, à la Chambre des Contrats le 5 novembre 1734, ledit Primas l’avait acquis de Louis Pesant perruquier le 17 février 1714. La propriété de celle des deux maisons situées rue de la Grange n° 31 est vérifiée par deux contrats passés à la Chambre des Contrats le 19 mars 1704 et 19 janvier 1705, évaluées 12.000 francs
Article 2. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 25 consistant en bâtiments de devant et de derrière petite cour puits, d’un côté le Sr Roesch, d’autre le Sr Hartschmitt, derrière (-), acquis de Philippe Jacques Dürrbach, baquetier, par acte devant Schatz 28 avril 1778, ledit Dürrbach l’a acquis à la Chambre des Contrats 25 juin 1777 par Jean Sigismond Bay, menuisier, tuteur de Jean Jacques Pflaum, constaté Chambre des Contrats 11 juillet 1721 et 31 août 1765, estimée 8000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 153 F° 86 du 16.7.

Emmanuel Hellbeck épouse en 1802 Marie Madeleine Vix
1802 (17 pluviose 10), Strasbourg 2 (16), Not. Knobloch n° 1117
Eheberedung – br. Emanuel Hellbeck der leedige mehrjährige handelsmann, weÿl. br. Emanuel Hellbeck, Kürschner mit Fr. Catharina Dorothea geb. Tornarius, so dermalen mit br. Johann Jacob Müller Seiler verehelichet
b.rin Maria Magdalena Vix die leedige mehrjährige, weÿl. brs. Andreas Vix, leederhändlers, mit fraun Maria Magdalena geb. Trautmann dermalen brs. Frantz Heinrich Roßa Ehefrau
Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 105 du 19 pluv. 10

L’orfèvre François Xavier Büchlé et Elisabeth Amsler louent leur boutique à l’orfèvre Daniel Masson

1827 (27.6.), Strasbourg 7 (75), Me Stoeber n° 9978
François Xavier Büchlé, orfèvre, et Elisabeth Amsler
Daniel Masson, orfèvre
le fonds de boutique d’orfèvrerie appartenant aux conjoints Büchlé se trouvant dans leur maison sise en cette ville place d’Armes n° 17, Sr Masson s’oblige à continuer l’apprentissage jusqu’au 1 avril 1828 au profit de Guillaume Ruprecht (inventaire joint) 5900 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 106 di 30.6.

François Xavier Büchlé meurt quelques jouts plus tard en délaissant trois enfants

1827 (17.8.), Strasbourg 7 (76), Me Stoeber n° 10.129
Inventaire de la succession de François Xavier Büchle, orfèvre décédé le 30 juin dernier – à la requête de 1. Elisabeth Amsler la veuve, les épouse Büchle étaient mariés sous le régime des status locaux sans contrat de mariage, 2. Jean Georges Laumann, commis négociant mandataire de Jean Philippe Büchle, orfèvre joailler demeurant actuellement à Paris, 3. Louise Caroline Büchle épouse de Georges Jacques Lang, négociant
en la demeure mortuaire place d’Armes n° 17
mobilier 238 fr, créance 2950 fr, passif 30 fr – garde robe 30 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 185 F° 61-v du 25.8.

Marie Madeleine Vix veuve d’Emmanuel Hellbeck meurt en délaissant deux enfants
1850 (28.5.), Strasbourg 8 (73), Not. Zeyssolff n° 4727
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu feu De Marie Madeleine Vix veuve de M. Emanuel Hellbeck, vivant marchand de cuirs à Strasbourg où elle est décédée
qu’après le décès de Mad° Hellbeck il n’a pas été dressé d’inventaire ni aucun autre acte supplétif pour constater la qualité de ses héritiers, qu’elle n’a fait aucune disposition testamentaire, qu’elle a délaissé pour seuls et uniques héritiers chacun pour moitié Mr Guillaume Frédéric Hellbeck, ancien marchand de cuirs et Dlle Sophie Madeleine Hellbeck majeure vivant de ses revenus, les deux domiciliés et demeurant à Strasbourg, ses deux enfants nés de son mariage avec le défunt son époux

Marie Madeleine Vix veuve d’Emannuel Hellbeck vend la maison au ferblantier Chrétien Rhein moyennant 15 100 francs

1839 (23.3.), Strasbourg 7 (93), Me Boersch n° 987
Marie Madeleine Vix veuve d’Emannuel Hellbeck, marchand de cuirs
à Chrétien Rhein, ferblantier
deux maisons contigues sises à Strasbourg formant le coin de la place d’Armes & de la Grand rue de la grange portant sur la Place d’armes le n° 17 et dans et grande rue de la grange le n° 31, dans la Grande rue de la Grange d’un côté le Sr Daeffler, d’autre la place d’Armes et derrière une maison appartenant à la ville de Strasbourg
avenu dans succession de Jean André Vix, cordonnier, et Marie Marguerite Füssel ses ayeuls du côté paternel et André Vix décédé marchand de cuirs à Strasbourg son père, suivant partage et liquidation dressé par Me Hickel le 14 juillet 1821 – ces deux maisons appartenaient à Jean André Vix par adjudication sur les héritiers Jean Michel Füssel, cordonnier, devant le Grand Sénat de cette ville le 10 septembre 1760, avenue au Sr Füssel par vente sur Claude Primas, perruquier, à la Chambre des Contrats le 5 novembre 1734, le Sr Primas l’a acquis sur Louis Pesant, perruquier, à la Chambre des Contrats le 17 février 1714, la propriété de la maison Grand rue de la grange n° 31 est encore constatée par deux Contrats de vente passés à la Chambre des Contrats le 19 mars 1704 et le 29 janvier 1705 – moyennant 15.100 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 267 F° 30 du 1.4.

Fils de ferblantier, Chrétien Rhein épouse en 1832 Marie Catherine Bilger de Hohatzenheim
1832 (1.4.), Strasbourg 7 (84), Me Stoeber n° 14.021
Contrat de mariage – Chrétien Rhein, ferblantier, demeurant rue de la Râpe fils de Geoffroi Rhein, ferblantier, et de Sara Wetzel
Marie Catherine Bilger de Hohatzenheim fille de feu Michel Bilger, laboureur, et de Catherine Ernwein
reconnaissent un enfant né le 1 décembre 1825
sous le régime de la communauté réduite aux acquets
Enregistrement de Strasbourg, acp 209 F° 70 du 3.4.

Chrétien Rhein et Marie Catherine Bilger hypothèquent les deux maisons contiguës au profit du boulanger Frédéric Edouard Ensfelder

1852 (22 avril), Strasbourg 10 (121), Not. Zimmer n° 9473
Obligation – Ont comparu Mr Chrétien Rhein, ferblantier & Dame Marie Catherine Bilger sa femme qu’il autorisé à l’effet des présentes tous deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir bien & légitimement
a Mr Frédéric Edouard Ensfelder, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 4000 francs
hypothèque, Deux maisons contigues sises à Strasbourg formant le coin de la place Kleber, ci-devant place d’Armes & de la grand rue de la grange, portant sur ladite place le n° 17 & dans et grande rue de la grange le n° 31, attenant d’un côté dans la grande rue de la grange à la propriété de Mr Hurst de l’autre côté sur la place Kleber & et derrière à une maison appartenant Mr Roth facteur d’instrumens. Ces immeubles ont été acquis par le sieur Rhein de dame Marie Madeleine Vix, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr Emanuel Hellbeck, vivant marchand de cuirs, en vertu d’un contrat de vente passé devant Me Boersch, alors notaire à Strasbourg le 23 mars 1839, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 avril suivant, volume 344 N° 103 et inscrit d’office le même jour volume 233 N° 37. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 15.100 francs

Chrétien Rhein vend en 1855 la maison sise 31, Grande rue de la Grange à son voisin Jean Chrétien Roth en conservant celle qui fait le coin de la place d’Armes.
Chrétien Rhein et Marie Catherine Bilger font donation de la maison à leur fils Chrétien Adolphe Rhein

1864 (24.6.), Strasbourg 6 (93), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 4617
Donation et partage anticipé – Ont comparu Mr Chrétien Rhein, ferblantier, et dame Marie Catherine Bilger son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont, par ces présentes fait donation entre vifs et irrévocable en la forme de partage anticipé conformément aux dispositions des articles 1075 et 1076 du code Napoléon, à leurs trois enfants et seuls héritiers précomptifs à chacun pour un tiers, savoir 1) à M. Jean Rhein, ferblantier, 2) à Mr Chrétien Adolphe Rhein, aussi ferblantier, 3) et à M Emile Auguste Rhein, mécanicien encore mineur mais émancipé (…) assisté par Mr Jean Rhein susnommé, son curateur

Désignation, d’une maison sise à Strasbourg formant le coin de la place Kleber ci devant place d’armes et de la grand’rue de la grange, portant sur ladite place le N° 17, tenant du côté de la place Kleber et du côté de la grand rue de la grange à M Roth, facteur d’instruments et par derrière au même, sont compris dans cette donation tous les poëles murés et non murés se trouvant dans ladite maison. Cet immeuble est évalué par les donateurs à une somme de 22.000 francs
Etablissement de la propriété. Cet immeuble a été acquis par les conjoints Chrétien Rhein avec une autre maison vendue depuis à M. Roth susnommé de dame Marie Madeleine Vix veuve de Mr Emanuel Hellbeck, vivant marchand de cuirs à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Boersch, alors notaire à Strasbourg le 23 mars 1839, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 3 avril suivant, volume 344 N° 103 et inscrit d’office le même jour volume 233 N° 37. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 15.100 francs (…). Et Mme veuve hellebck est elle-même devenue propriétaire des dits immeubles pour les avoir recueillis dans les successions du Sr Jean Daniel Vix cordonnier et dame Marie Marguerite Füssel décédés conjoints à Strasbourg ses ayeux du côté paternel et dans celle du Sr André Vix, décédé marchand de cuirs à Strasbourg son père, ainsi que le tout résulte d’un acte de liquidation et partage fait entre majeurs et dressé par M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 14 juillet 1821 (…) Dans le contrat de vente du 23 mars 1839 il est déclaré que Mr Jean André Vix susnommé est devenu propriétaire des dits immeubles pour les avoir acquis des héritiers du Sr Jean Michel Füssel aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par le ci devant Grand Sénat de Strasbourg le 10 septembre 1730.
Etat hypothécaire (…)
les donataires les conjoints Chrétien Rhein attribuent sous les réserves, charges et conditions ci après indiquées, savoir
1) à Mr Chrétien Adolphe Rhein, ce acceptant ladite maison avec tous ses droits, appartenancess et dépendancess y compris les poëles moyennant la somme de 22.000 francs
Charges et conditions. L’immeuble donné ayant été acquis durant la communauté de biens réduite aux acquets partageable par moitié qui a existé entre les donateurs en vertu de leur contrat de mariage reçu par Mr Stoeber jeune alors notaire à Strasbourg le premier avril 1832 qui porte entre autres que le survivant des futurs époux aura l’usufruit viager de tous les biens meubles et immeubles composant la part du prédécédé dans ladite société d’acquets, en conséquence les donateurs se réservent et réservent au profit su survivant d’entre eux l’usufruit viager de la somme de 20.000 francs (…)
les donateurs font observer que lors de la vente de la maison contiguë à celle présentement donnée, faite à Mr Jean Chrétien Roth, facteur d’instruments par acte passé devant ledit M° Zimmer le 15 mai 1855 déjà susallégué il a été convenu que tant que l’un des époux Rhein donateurs vivra il est accordé à M. Roth et aux autres habitans de sa maison de puiser l’eau dans la pompe de la maison faisant l’objet de la présente donation mais après le décès du survivant des époux Rhein donateurs, cette concession se trouvera définitivement éteinte. Tant qu’elle durera M. Roth aura à contribuer pour moitié à l’entretien et au curage de ce puits (…)
Evaluation. Pour la perception des droits d’enregistrement ladite maison est évaluée sans distraction des charges, à un revenu annuel de 1100 francs
acp 533 (3 Q 30 248) f° 99 du 25.6.

Adolphe Chrétien Rhein épouse en 1865 Marguerite Steinmetz
1865 (24.11.), Strasbourg 10 (155), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.361
Contrat de mariage – Ont comparu 1) Mr Adolphe Chrétien Rhein, ferblantier demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette dernière ville le 8 août 1834 du légitime mariage de feu Mr Jean Chrétien Rhein et de dame Catherine Bilger sa veuve survivante, stipulant comme futur époux,
2) Mlle Marguerite Steinmetz en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette dernière ville le 21 juillet 1833 du légitime mariage des époux Steinmetz ci après nommés, stipulant comme future épouse,
3. Mr Michel Steinmetz propriétaire et dame Marguerite Kauffer son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire en faveur de la dlle future leur fille

Article 3 – I. les apports du Sr futur époux consistent A) dans une maison sise à Strasbourg, formant le coin de la place Kleber ci devant place d’armes et de la grand’rue de la grange, portant sur ladite place le N° 17, tenant du côté de la place Kleber et du côté de la grand rue de la grange à M Roth, facteur d’instruments et par derrière au même. Cet immeuble appartient au Sr futur époux aux termes d’un acte de donation entre vifs fait sous forme de partage anticipé dressé par M° Roessel jeune notaire à Strasbourg le 24 juin 1864. Cette donation a été faite à charge par le Sr futur époux 1) de payer à la décharge des donateurs le capital de 2000 francs grevant hypothécairement cette maison, 2) de servir aux donateurs ses père et mère et au survivant d’eux une rente annuelle et viagère de 1000 francs et 3) de payer après le décès des donateurs aux deux frères du Sr futur Jean Rhein et Emile Auguste Rhein à chacun une somme de 6666 francs
acp 548 (3 Q 30 263) f° 26 du 25.11. – stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Le survivvant aura l’usufruit des biens de la communauté
Les apports du futur époux consistent 1) en une Maison à Strasbourg place Kleber N° 17, 2) marchandises estimées 1500 francs
Donation par les conjoints Steinmetz à la future épouse leur fille ca acceptant d’une somme de 4000 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfants

1865 (24.11.), Me Zimmer
Consentement par Marguerite Kauffer épouse Michel Steinmetz propriétaire à Strasbourg au mariage de sa fille Marguerite Steinmetz avec Adolphe Chrétien Rhein ferblantier à Strasbourg
acp 548 (3 Q 30 263) f° 24 du 24.11.

Adolphe Chrétien Rhein et Marguerite Steinmetz hypothèquent la maison au profit de Charles Henri Trawitz

1868 (5.9.), Strasbourg 10 (161), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 727
Obligation et subrogation – Ont comparu Mr Adolphe Chrétien Rhein, ferblantier, et dame Anne Marguerite Steinmetz son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir
à 1° Mr Charles Henri Trawitz, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg créancier pour lequel est ici présent stipule et accepte Mr Charles Edouard Sommereau, clerc de notaire demeurant en la même ville, la somme principale de 8000 francs 2) et à M. Michel Steinmetz, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier à ce présent et acceptant la somme principale de 3000 francs, ensemble la somme principale de 11.000 francs
hypothèque. une maison sise à Strasbourg formant le coin de la place Kleber ci devant place d’armes et de la grand’rue de la grange, portant sur ladite place le N° 17, tenant du côté de la place Kleber et du côté de la grand rue de la grange à M Roth, facteur d’instruments et par derrière au même.
Cet immeuble appartient à M. Rhein susnommé pour lui avoir été attribué par un acte de donation entre vifs fait sous forme de partage anticipé dressé par M° Roessel jeune notaire à Strasbourg le 24 juin 1864. Cette donation a été faite à charge par ledit Sr Rhein époux 1) de payer à la décharge des donateurs Mr Chrétien Rhein ferblantier et Marie Catherine Bilger vivants conjoints ses père et mère un capital de 2000 francs (…), 2) de servir aux époux Rhein-Bilger donateurs une rente annuelle et viagère de 1000 francs 3) et de payer après le décès desdits donateurs aux deux frères du débiteur Jean Rhein et Emile Auguste Rhein à chacun une somme de 6666 francs (…)
Les débiteurs certifient 1) qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Louis Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg le 24 novembre 1865

Transaction entre Adolphe Rhein et son voisin Chrétien Roth qui a élargi la galerie dans la maison que le premier lui a vendue

1869, Enregistrement de Strasbourg, ssp 151 (3 Q 31 650)
f° 93-v du 19.6.
du 18 juin 1869 – Transaction ainsi conçue Entre Chrétien Roth, fabricant d’instruments de musique et
Adolphe Rhein, ferblantier lampiste, les deux domiciliés à Strasbourg, il a été convenu ce qui suit.
Il est reconnu en fait 1° que M. Roth, propriétaire des deux maisons avec cour intermédiaire sise place Kleber N° 18 et rue de la grange N° 39 et contiguës à celle de M. Rhein sise place Kleber N° 17, a donné à la galerie vitrée établie le long du pignon de Mr Rhein en vertu de l’acte de vente passé devant M° Zimmer lors notaire à Strasbourg le 15 mai 1855 et qui n’était large que de 90 centimètres une largeur de 1 m 79 à l’une des extrémités et 1 m 70 de l’autre,
2° qu’il a fait établir dans la galerie ainsi élargie deux escaliers allant au 2° et 3° étage,
3° que pour l’établissement de ses latrines il a empiété de 0 m 43 sur la longueur de l’ancienne galerie,
4° que pour l’exécution de ces changements il a engagé sur divers points des poutres ou pannes dans le mur du pignon de la maison Rhein enfin qu’il a fait murer au 3° étage de la maison Rhein une fenêtre qui éclairait une chambre.
M. Rhein consent sous les clauses et conditions suivantes à ne pas insister sur le rétablissement des choses dans l’état où elles avaient été mises en vertu de l’acte de vente suscité du 5 mai 1855, 1° que M. Roth reconnaît que malgré l’existence de 4 pannes ou poutres engagées dans le mur pignon de la maison Rhein aux points A B C D du plan M Rhein n’en est pas moins propriétaire exclusif de ce mur dans toute la partie qui donne sur la cour couverte entre les deux maisons Roth. Il s’engage à faire exécuter immédiatement les travaux et changements suivants. Le vitrage de la galerie au 1° étage sera composé de carreaux de grande dimension, il ne sera laissé dans le milieu de la largeur du vitrage aux deux étages qu’un seul poteau large de 14 centimètres. L’appui du vitrage sera abaissé au 1° étage à la hauteur de 93 centimètres du plancher et au 2° étage a celle de 68 centimètres, 3° le vitrage du 3° étage sera maintenu tel quel. Les deux fenêtres existant actuellement dans le mur pignon de la maison Rhein seront remplacées au moyen de l’enlèvement du trumeau qui les sépare par une seule fenêtre de 1 m 70 de large sur 1 m 18 de haut et ce dans les conditions voulues pour ne pas nuire à la solidité du mur.
Il sera établi au 3° étage une fenêtre barraudée avec encadrement en pierre de taille et 46 centimètres de large sur 75 centimètres de haut en remplacement de celle que M. Roth a fait boucher mais en abaissant autant qu’il sera jugé nécessaire pour la consolidation de la panne par lui posée et qui devra être soutenue de manière à ne pas charger le linteau de la nouvelle fenêtre, la balustrade en lattes établie au devant de cette fenêtre sera reculée à la distance voulie pour qu’elle ne puisse pas nuire au jour ni empêcher l’aération de la chambre que le fenêtre est destinée à éclairer. Dans le cas où par contre des travaux ou changements à apporter ultérieurement dans la maison Roth rue de la grange, l’aération ou le jour de cette croisée viendrait être restreinte, M. Roth s’engage pour lui et des successeurs à établir dans sa propriété au-dessus de ladite croisée un chassis à tabatière d’une surface égale à celle de la croisée, munie d’un mécanisme disposé de manière à permettre à M. Rhein de la manœuvrer de l’intérieur de la propriété de ce dernier, 3° tous les travaux et changements seront exécutés aux frais de M Roth et sous la surveillance de M. Noeppel qui après leur achèvement dressera un plan de l’état des lieux, plan qui sera signé par les parties et dont une copie sera remise à chacune d’elles. 4° M. Roth s’interdit pour lui et ses successeurs d’apporter sans le consentement par écrit de M. Rhein des changements quelconques à l’état des lieux en ce qui concerne les galeries et escaliers tel qu’il aura éré établi d’après ce qui précède, 5° La galerie vitrée et les escaliers qui s’y trouvent ne serviront qu’à la circulation des personnes et aux transports des objets mobiliers et industries. Il ne pourra y être exercé aucune manipulation ou travail industriel ni fait aucun depôt permanent d’objets quelconques. 6° M Roth renonce à la servitude d’écoulement d’eaux ménagères qui compètent à sa maison rue de la grange sur la maison Rhein. 7° Il s’interdit toute recherche contre M. Rhein a raison des conséquences que l’incendie qui a éclaté dans la maison de ce denier peut avoit eue soit pour lui-même ou pour les siens, soit pour la maison ou l’exercice de son industrie. 8° Il supportera seul en outre de la dépense des travaux et changements à exécuter les frais occasionnés par le reféré par lui introduit et de l’expertise qui en a été la suite, les dépens de l’instance, les droits d’enregistrement et de transcription des présentes. Au moyen des conventions ci-dessus énoncées et sur la foi de leur complète exécution l’instance liée entre les parties au tribunal civil de Strasbourg est à considérer comme terminée.



20, rue des Veaux


Rue des Veaux n° 20 – VI 371 (Blondel), O 528 puis section 21 parcelle 23 (cadastre)

Maison patricienne Wurmser, réaménagée vers 1762 par Frédéric Jacques Gayling d’Altheim


Façade rue des Veaux (avril 2015 et mars 2013) et vers l’Ill (à crépi vert, juillet 2014

Inscrite au Livre des communaux de 1587 sous le nom de Jacques Wurmser la maison patricienne des Wurmser de Vendenheim a alors un encorbellement de 45 pieds de long en façade, le mur maçonné muni de créneaux vers la rivière soutient un nouveau bâtiment à trois étages dont l’encorbellement fait 23 pieds de long, un lavoir longe la rivière. Nicolas Louis Wurmser en transmet en fidéicommis la propriété en 1648 à son fils Nicolas Louis et à ses descendants mâles. A la mort de Jacques Frédéric Wurmser de Vendenheim en 1719, elle revient à sa sœur Anne Claire, femme de Philippe Christophe Gayling d’Altheim, conseiller intime et grand veneur de Hanau-Lichtenberg.


Plan-relief de 1727. La façade sur l’ill se reconnaît par son avant-corps (Musée historique de Strasbourg, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Plan Blondel (1765, la maison porte le n° 371. En clair entre les lignes rouges, le projet de quai (AMS 1 PL 675)

Les propriétaires demandent à plusieurs reprises l’autorisation de réparer ou de transformer le mur de soutènement (risberme) vers la rivière (1719, 1726). Frédéric Jacques Gayling d’Altheim passe en 1763 un accord avec son voisin Jean Pierre Mayno (propriétaire de l’actuel n° 18, voir le dessin) pour terminer un litige suite à une sentence rendue l’année précédente au petit Sénat au sujet d’un mur mitoyen, ce qui laisse supposer que les éléments caractéristiques datent de cette époque : courbes et contre-courbes aux fenêtres du rez-de-chaussée et au portail, moulure au-dessus des fenêtres du premier étage, cordon entre les deux étages et surtout une lucarne à décor curviligne.
Le propriétaire est autorisé en 1765 à établir une risberme selon l’alignement de ses voisins. Il souhaite la réparer en 1784 mais devra la refaire en pierre et non en bois. Après plusieurs nouvelles demandes de réfection en bois, il la fait refaire en pierre en 1788 par le maître maçon Jean David Osterrieth.


Plan, cours O et F, élévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 203 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Les plans de 1765 et de 1830 représentent les mêmes bâtiments. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (n-o) : quatre fenêtres suivies du portail, deux étages à cinq fenêtres chacun, toiture à un niveau de lucarnes. La cour O montre l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue, l’aile (4-5-6), le bâtiment intermédiaire (6-7-8-9) puis le bâtiment arrière (9-1), tous à rez-de-chaussée et deux étages. Un mur aveugle (1-2-3) ferme la cour vers l’ouest. La cour F se trouve entre les bâtiments arrière et l’Ill ; le bâtiment en avant-corps (1-2-3) est suivi de la façade (3-4), puis des clôtures vers le voisin et vers l’Ill.
La maison porte d’abord le n° 18 (1784-1857) puis le n° 20.


Portail et vantaux vers 1920 (B.N.U., la fenêtre au-dessus du portail est bouchée), portail en mars 2013
Fenêtres en façade (avril 2015)

Le garagiste Joseph Seiller couvre en 1926 une partie de la cour d’un toit vitré et établit une sortie de secours vers le chemin de halage. Certaines parties du bâtiment sont inscrites en 1937 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent la toiture. Joseph Seyller fait agrandir en 1947 le garage sous la direction de l’architecte Adolphe Kintz puis fait construire de nouveaux logements en 1950. Il cesse d’exploiter le garage en 1991.



Aile latérale qui conserve d’anciennes fenêtres d’escalier Renaissance (avril 2015) – Débouché du passage dans la cour par un arc du XVIII° siècle (image Fabien Romary)
Lucarne à chambranle curviligne qui interrompt la corniche du toit par des motifs végétaux (image Fabien Romary)

septembre 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1607 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Wurmser (de Vendenheim) et Ursule de Ramstein puis (1572) Ursule Hattstein – luthériens
1607* h Nicolas Louis Wurmser (de Vendenheim) et (1607) Marie Streiff de Lauenstein puis (1630) Susanne Marguerite von Botzheim d’abord (1609) femme de Sébastien Müg de Boffzheim – luthériens
1648 h Philippe Jacques Wurmser (de Vendenheim) et (1645) Agathe Elisabeth Bernhold puis (1656) Emilie Wormser de Vendenheim Sundhouse – luthériens
1677 h Jacques Frédéric Wurmser de Vendenheim, conseiller intime des comtes de Hanau-Lichtenberg († 1719) – luthérien
1719 h Philippe Christophe Gayling d’Altheim et (1685) Marie Madeleine de Fleckenstein puis (1691) Anne Claire Wurmser de Vendenheim – luthériens
1722 h Frédéric Jacques Gayling d’Altheim et (1739) Auguste Eléonore de Dœben et cohéritiers – luthériens
1769 v Chrétien Henri Gayling d’Altheim et (1773) Françoise Auguste Guillaumette de Berstett et cohéritiers – luthériens
1801 v Jean Michel Thomassin, huissier, avocat puis receveur de l’Enregistrement et des Domaines, et (1774) Marie Thérèse Lohmeyer puis (1797) Eleonore Hortense Adrienne Mathieu – catholiques
1830 h Egide Théodore Holtzapffel, négociant, et (1823) Hélène Eléonore Jacobée Thomassin puis (1843) Caroline Henriette Elisabeth Serard
1853 v Louis Clément Harlay, marchand drapier, et (1832) Anne Louise Virginie Cottin
1862 v Maurice Ehrmann, rentier, et (1847) Amélie Hortense Œsinger puis (1866) Adélaïde Frédérique Zimmer veuve du négociant Charles Louis Weyher
1871 h Maurice Ehrmann et Maurice Adolphe Charles de Flavigny, pair de France, et (1830) Louise Mathilde de Montesquiou-Fezensac
1887* h Maurice Ehrmann et Arthus Henri Louis de la Panouse
1888* h Maurice Ehrmann et André Maurice Raymond Toussaint Le Lièvre de la Grange
1889* h Maurice Ehrmann, Adélaïde Zimmer et cohéritiers
1912* h Frédéric de Matterville et copropriétaires
1925* h Charles Louis Weyher et copropriétaires
1925* v Joseph Seyller et son épouse

(1765, Liste Blondel) VI 371, M. de Gailing
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr de Gehling (noblesse), 7 toises, 1 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 528, Holtzapfel, Egide Théodore, rue des Veaux 18 – maison, sol – 8,4


Armes Gayling d’Altheim (Lehr, L’Alsace noble, 1870)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 79-v

Kalbs Gaß Ein seit nach dem Closter Sanct Stephan hinab
Juncker Jacob Wurmbser Ritter der Aëltter hatt an seinem Hoff vf das Wasser Inn der höhen Oben ein Vsstoß 45 schu lang 3 ½ schu herauß, daran ein Staucher 20 schu lang, i schu herauß, Undt hatt der gemelte Vsstoß nebens am Eckh gegen Sanct Steffens bruckhen ein Vßgestessen Profeÿ 6 schu breÿt, 2 schu herauß, Mehr Unden ane d. Mauren ein außgemaurt Profeÿ auf Zweÿen steinen Käepffern 4 ½ schu breit, 2 ½ schu herauß, Hatt auch Vnden ein Landtueste mit Zinnen Vfgemaurt, undt verschloß. 34 schu lang 10 schu herauß, Daran ein gemaurt Vßgestossen Profeÿ vf zween steinen Kaëpffern 4 schu breÿt 2 schu herauß, vf berüerter Landtuesten hatt er ein new gebew 3 Gaden hoch unden daran ein Vsstoß 23 schu lang 1 ½ schu ufs Wasser hienauß, Vor der Wasserthüer so In d. Mauren, der Landuesten, Ist ein hültzen stege vfs wasser mit 9 Stafflen daruor ein Weschbrütschen mit Zweÿen Aichenen Pfaëlern 8 schu lang 7 schu breÿt, Soll Allmend sein und bleiben, Bessert für das Niessen, iij lb x ß iiii d

Gentilhomme Jacques Wurmser l’aîné – Sa maison en hauteur un encorbellement long de 45 pieds en saillie de 3 pieds ½ vers la rivière ainsi qu’une avance longue de 20 pieds en saillie d’un pied, à côté dudit encorbellement à l’angle vers le pont Saint-Etienne il y a des latrines larges de 6 pieds en saillie de 2 pieds, item des latrines maçonnées sur deux corbeaux en pierre larges de 4 pieds ½ et longues de 10 pieds au bas de la muraille, item en bas une risberme maçonnée munie de créneaux et fermée, longue de 34 pieds en saillie de 10 pieds où se trouvent des latrines maçonnées larges de 4 pieds en saillie de 2 pieds sur deux corbeaux en pierre, sur ladite risberme il a bâti un nouveau bâtiment à trois étages qui a vers le bas un encorbellement long de 23 pieds en saillie de 1 pied ½ sur la rivière, il y a un escalier en bois à 9 marches devant la porte pratiquée dans le mur vers la rivière, par-devant un lavoir long de 8 pieds et large de 7 pieds sur deux pieux en chêne, Est communal et doit le rester, Doit pour la jouissance 3 livres 10 sols 4 deniers

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
Le charpentier Jean Michel Braun demande au nom de la dame de Gayling l’autorisation d’enfoncer deux pieux pour soutenir les latrines sur l’eau à l’arrière de la maison rue dex Veaux. Les préposés donnent leur autorisation après visite par le chef de chantier

(f° 212-v) Dienstags den 1. Augusti 1719 – Fr. Von Gehling pt° S.V. Heimlichkeit
Johann Michel Braun der Zimmermann noê Gndger. Fraw Von Geÿling ersucht MGHh. Zuerlauben Zweÿ Pfäl Zu einer S:V: Heimlichkeit Hinder dero Hauß in der Kalbsgaß auf das Waßer Zuschlagen. Erkannt auf referirten Augenschein des Werckmeisters Willfahrt.

1725, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Le maître maçon Abraham Kieffer demande au nom du sieur Voltz d’Altenau l’autorisation de poser sept corbeaux de 15 pouces chacun dans son mur au-dessus de la rivière à l’arrière de sa maison pour pouvoir y poser les plantes de son jardin. Les préposé lui accordent l’autorisation à condition de remettre les lieux dans leur état initial si le public en était incommodé.

(f° 140-v) Dienstag den 10. Ejusd. [Aprilis 1725] – Jr. Voltz Von Altenaw pt° bawens
Abraham Kieffer der Maurer ersucht Gnd. Obere Baw Herren im nahmen Jr. Voltzen Von Altenaw, daß Ihme möchte erlaubt werden, an Seiner in der Kalbs Gaßen liegenden Wohnung hinten auf das waßer hienaus in Seine eigene Maur, Sieben steinere Köpfer, deren jeder 15. Zoll breit werden solle, einmauren Zulaßen, damit Er einen dielen Zu Garthen gewächsen darauff legen Könne. Erk. ex speciali consideratione willfahrt, würde er aber dem publico hinterlich sein, so solle der Herr Implorant solche wieder hienweg machen zu laßen schuldig verbleiben.

1765, Préposés au bâtiment (VII 1411)
Les préposés se rendent rue des Veaux dans la maison du sieur Gayling d’Altheim qui demande l’autorisation d’établir une risberme en suivant l’alignement de ses voisins Mayno et Lœwenhaupt en faisant remarquer que Mayno a anticipé d’un pied sur le communal. Il y est autorisé moyennant paiement d’une rente communale.

(f° 95) Dienstags den 29 .8.bris 1765 – H. Geiling von Altheim
Augenschein eingenommen in der Kalbsgaß in H. Geiling von Altheim behaußung, welcher umb erlaubnuß gebetten gleich seinen Nachbarn eine steinere Landvest oberhalb in die flucht mit H. Maino landvest und unterhalb in derjenigen von dem löwenhauptischen hauß zu bawen, anbeÿ sich wieder H. Maino beschwehrt daß er mit seiner landvest in circa umb einen schuh auff die seite des Geilingischen haußes vorgefahren, mit bitten denselben anzuhalten in so weit er anticipirt zurück zu weichen.
Erkannt, wird dem H. Imploranten erlaubt in begehrter flucht eine steinere landvest zu machen mit dem beding, daß er dieselbe niemahlen überbawen solle, gegen erlag 5 ß d jährlichen bodenzinßes, pt° prætendirter anticipation aber wird H. Werner auffgetragen die flucht der Separations Mauren zwischen beeden häußern genau zu examiniren den abstich zu nehmen und diese sach wieder Zu referiren, da als dann ferner ergehen soll was rechtens.

Descente sur les lieux rue des Veaux dans la maison du Sieur Geiling qui a demandé l’autorisation de construire une risberme en pierre comme son voisin en suivant l’alignement du Sieur Maino en amont et celui de la maison Loewenhaupt en aval. Il se plaint aussi que le sieur Maino a avancé sa riberme d’un pied environ du côté de la maison Geiling et demande qu’on lui enjoigne de la reculer autant qu’il l’a avancée. Décision. Le requérant est autorisé à établir sa risberme dans l’alignement demandé à condition qu’il ne la surbâtisse jamais et qu’il paie une rente foncière annuelle de 5 sols. Quant à la prétendue anticipation, le sieur Werner est chargé d’examiner l’alignement des murs séparatifs entre les deux maisons, de le relever et d’en faire un rapport pour décider ensuite ainsi que de droit.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le charpentier Léonard Haas est autorisé à réparer la risberme d’après l’ancien alignement

(f° 264) Montags den 14. Junii 1779. – H. von Gaÿling
Mr Leonhard Haas der Zimmermann nôe. Herrn von Gaÿling, bittet Zu erlauben das Landvest hinter dero behausung an der Kalbs Gaß gelegen, repariren zu laßen. Erkannt, In der nemlichen Flucht willfahrt.

1782, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le charpentier Vogt demande au nom des sieurs Gayling l’autorisation de réparer la risberme. Les préposés se rendent sur place, rencontrent le receveur qui déclare ne pas être au courant de ces réparations.

(f° 113) Dienstags den 23. Junii 1782. – Herr von Gähling
Mr Vogt der Zimmermann nôe. S.T. Herrn von Gähling bittet Zu erlauben ane dero behausung hinten auf das Wasser das Landvest ausbeßern zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 133-v) Dienstags den 3. Septembris 1782 – Augenschein eingenommen, Hr v. Gähling
In der Kalbs Gaß an Herrn von Gählings Behaußung, pt° Reparirung des Landvests an solcher behausung hinten auf den Fluß, Wobeÿ der von Gählingische Schafner Herr Funck declarirte, daß Er gar keine Wißenschaft von dieser begehrten Reparation habe.
Erkannt, Seÿe Mr Vogt, der Zimmermann ad proximam vor zu bescheiden, um Red und Antwort zu geben, wer ihne bestellt um beÿ Meinen Gnäd. Herren wegen Reparirung solchen Landvests Erlaubnus zu begehren.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le charpentier Vogt demande au nom des sieurs Gayling l’autorisation d’enfoncer des pieux et de clouer des planches sur la risberme. L’inspecteur du bâtiment constate qu’il faut refaire à neuf la risberme qui devra suivre l’alignement et être en pierre.

(f° 131-v) Dienstags den 6. Julii 1784. – Hr. von Gaÿling
Mr Vogt, der Zimmermann, nôe. S. T. Herrn von Gaÿling, bittet zu erlauben hinten an dero behausung in der Kalbsgaß gelegen einige Pfählen an das Landvestlein zu schlagen, wie auch eine Stirn dielen an die Behausung an zu nageln. Erkannt, Seie das Petitum anvorderist durch Herrn Bau Inspector Boudhors zu untersuchen.

(f° 155), Dienstags den 17. Augusti 1784 – Hr. von Gaÿling
Mr Vogt der Zimmermann, wiederholet sein den 6. Julii jüngst nôe. S. T. Herrn von Gaÿling gethanes Petitum Zu erlauben an dero behausung in der Kalbsgaß gelegen, das gegen dem Wasser befindliche Landvest repariren Zu laßen. Herr Bau Inspector Boudhors referirte, daß Er nach Meiner Gnädigen Herren Erkanntnus das Landvest examinirt, und befunden, daß solches völlig verfallen und neu gemacht werden müße, dahero es nöthig wäre, daselbe so gleich dem Alignement nach von Stein machen zu laßen. Erkannt, Seie der Implorant nomine quô mit seinem begehren abzuweisen, und an die Ordnung berührtes Landvest von Stein dem Alignement nach auf zu führen, zu verweisen.

Sieur de Gayling – Le menuisier Vogt demande au nom du sieur de Gayling l’autorisation d’enfoncer quelques pieux à la petite risberme derrière sa maison et de clouer des planches sur la maison.
Décision, l’inspecteur Boudhors devra d’abord examiner la requête.
le 17 août 1784 – Le menuisier Vogt présente à nouveau au nom du sieur de Gayling sa requête du 6 juillet dernier pour l’autoriser à faire réparer la risberme vers la rivière. L’inspecteur Boudhors rapporte qu’il a examiné la risberme sur la demande de Messieurs du Magistrat, il a constaté qu’elle est en mauvais état et qu’il faut la refaire à neuf, il serait donc nécessaire de la refaire en pierre en suivant l’alignement. Décision, la demande du requérant et de son mandataire est rejetée, il est renvoyé au règlement d’après lequel la risberme doit être construite en pierre.

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le charpentier Vogt demande au nom du baron de Gayling l’autorisation de faire une risberme en bois. Les préposés le renvoient à la précédente décision d’août 1787. Ils confirment leur décision quand le charpentier propose ensuite de refaire la risberme en bois de chêne.

(f° 293) Dienstags den 12. Junii 1787 – S. T. Herr von Gaÿling
Mr Vogt, der Zimmermann, nôe. S.T. Herrn Baron von Gaÿling, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Kalbs Gaß gelegen, hinten gegen dem Wasser ein hölzern Landvest machen zu laßen. Erkannt, Seÿe der Implorant nôe. quô mit seinem begehren ab: und an die Erkantnus vom 17. Augusti 1784. /:Prot. fol. 155-a:/ zu verweisern, da verordnet worden, das Landvest dem Alignement nach von Stein machen zu laßen.

(f° 302) Dienstags den 26. Junii 1787 – Hr Baron von Gayling
Mr Vogt, der Zimmermann nôe. S. T. Herrn Baron von Gayling bittet zu erlauben das hinter dero behausung an der Kalbsgaß gelegen befindliche Landvest ganz neu von Eichen Holz dem Alignement nach machen zu laßen. Erkannt, Seÿe der Implorant noe. quô mit seinem begehren ab: und an die Erkantnus vom 12. Hujus et 17. Augusti 1784. zu verweisen, ausweis deren solches der Ordnung nach von Stein zu verfertigen.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le charpentier (sic) Osterrieth est autorisé à refaire la risberme en pierre selon les indications de l’inspecteur Boudhors (voir l’accord passé avec le maître maçon Jean David Osterrieth)

(f° 34) Dienstags den 4. Martii 1788. – Hrn Barons von Gayling
Mr Osterrieth der Zimmermann, nôe. der Herren Barons von Gayling bittet zu erlauben an dero behaußung in der Kalbsgaß gelegen hinten gegen dem Fluß ein steinern Landvest mit einem Anzug en Talut zu machen. Erkannt, Nach Herrn Bau Inspector Boudhors Anweisung Willfahrt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Veaux

nouveau N° / ancien N° : 26 / 18
Thomassaint
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 186 case 1

Holtzapfel Egide Théodore rue des veaux N° 18
Harlay Louis Clément, rentier rue des veaux N° 18, Subst. pour 1855

O 528, maison, sol, R. des veaux n° 18
Contenance : 8,40
Revenu total : 679,37 (675 et 4,37)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 74 / 59
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

Cadastre napoléonien registre 26 f° 15 case 1

1864 Harlay, Louis Clément, Rentier
1864 Ehrmann, Maurice propriétaire
1887/88 Ehrmann, Moriz, de la Panouse Arthur Heinrich Ludwig, Offizier
1888/89 Lelièvre, Andre Moriz Raimund marquis de la Grange
1889/90 Ehrmann Moriz Ludw. Adelheid Zimmer & Cons.

O 528, maison, sol, Rue des veaux 20
Contenance : 8,40
Revenu total : 679,37 (675 et 4,37)
Folio de provenance : (186)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 74 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

Cadastre allemand, registre p. case

Parcelle, section 24, n° 23 – autrefois O 528
Canton : Kalbsgasse Hs. Nr. 20
Désignation : Hf, 2 Whs – Hf 2 Whs, Ng – sol deux maisons
Contenance : 8.67
Revenu : 5200 – 4300
Remarques : 1943 Ab

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 796
Mannberger Fréd. la veuve et copropriet.
1912 de Matterville Fréd. et copropriétaires
1925 Weyher Charles Louis et copropriétaire
1925 Seyller Joseph et son épouse
(3849)

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 587

20 rue des Veaux – Ancien hôtel de Gayling d’Altheim : façade avec portail et toiture avec lucarne (Inv. M.H. : 14 septembre 1937)
Le nom des Wurmser de Vendenheim reste attaché à l’édifice précédent de 1497 à 1720 environ. Jusqu’en 1800, on y trouve les Gayling d’Altheim qui reconstruisent peu ou prou l’ancienne demeure en 1765, non sans composer avec l’existant commme ce toit élevé, à deux versants. Dans la cour, la réutilisation est plus manifeste : on y a laissé subsister une fenêtre Renaissance sur la façade postérieure tandis que l’aile en retour inclut l’ancienne tourelle d’escalier en vis aisément décelable à ses deux fenêtres rampantes.
L’élévation sur rue n’attire pas l’attention au premier regard, avec ses quatre travées sur autant de niveaux incluant un soubassement élevé ; le portail du passage sur cour est rejeté à droite et occupe une cinquième travée, plus large. Son encadrement des plus insolites décline certes des courbes et contre-courbes chères à la rocaille, mais montre aussi une fluidité des lignes qui évoque irrésistiblement l’Art Nouveau ; pilastres remplacés par des sortes de tiges, fronton en arbalète souligné d’une moulure à volutes divergentes.
Si les linteaux ondulants sont des formes déjà rencontrées localement, le morceau de bravoure se dissimule au niveau du toit, donnant une axialité centrale à la façade ; on y découvre une lucarne à l’extravagant chambranle rocaille tout en éléments curvilignes ; en guise d’allège, on a sculpté un grand cartouche – aveugle – qui se prolonge en feuillage sur la façade et interrompt la corniche du toit comme une irrépressible poussée de végétation : plus encore qu’au n° 8 rue des Hallebardes, le naturalisme du Jugendstil n’est pas loin !

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton Canton VI, Rue 189 des Veaux

18
Prop. M. le B.on de Gayling – Gentilhomme
Loc. M. Funck, Conseiller aulique et Receveur – Privilégié
Loc. De Goetzmann, veuve – Echasses
Loc. De Germann, veuve – Idem

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 189 des Veaux p. 336

18
Pr. de Gayling, Baron – Noblesse
Lo. Funck, Conseiller aulique et Receveur – Privilégié
Lo. Goetzmann, Deveuve – Echasses
Lo. Germann, De veuve – Echasses

Registres de population

1795, Registres de population (600 MW 7)

7° section, Rue des Veaux N° 18
Catherine Bernard, 41, veuve, Strasb.
Gregoire Dumond, 24, Pharmacien à l’hop.al, Cufi, 1794
Angelique Dumond, 19, Epouse, Strasb.
Victoire Bernard, 17, fille, id.
Françoise Bernard, 15, fille, id.
François Roger, 14, Emploïé à l’hop.al, id
Charles Kuttinger, 25, chirurgien, Nancy, 7 mois
Catherine Hauser, 26, Domestique, Strasb.

1798, Registres de population (600 MW 19)

4° Arrondissement, VII° Section, rue des Veaux n° 18, p. 168
Guerin, Xavier, Employé à la Municipalité, 37, Strasbourg
Keppler, Sophie, sa femme, 21, id.
Guerin, Antoinette, fille, 11, di
Guerin, Frédéric, fils, 10, id
Guerin, Joseph, fils, 7, id
Louise, fille adoptive, 8, Montbeillard
Lauwenderling, Adelaïde, Servante, 20, Bihl – 6 mois outre Rhin
Schoeffer, Chrétien, Domestique, deuxponts – parti le 30 prair. 7

Eckert, Reine, Tinturiere, 29, Strasbourg
Eckert, Catherine Thereze, soeure, 25, id
Eckert, Salomé, id. 21, id.
Eckert, Louise, id. 11, id
Mayer Mrie Anne, Journaliere, 50, Breitenbach, 15 ans – est allé Bain aux roses 2

Denois, Françoise, Pensionnaire, 23, Strasbourg – Precaire
(14)
Gailing Henri Jacques, rentier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kalbsgasse (Seite 75)

(Haus Nr.) 20
Schleicher, Tapezierer. 0
Schaeffer, Rentnerin. 1
Schleinschock, Schuhmm. 2
Holderbach, Näherin. 3
Kistaller, Vers.-Beamter. 3
Pfister, Näherin. 3
Pfister, Rentnerin. 3
Dinkel, Pförtner. H 0
Erich, Rentnerin. H 0
Ritleng, Wwe. H 1
Kaitz, Rentner. H 2
Kreider, Arzt. H 2
Pfister, Handlungsgeh. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 61)

Veaux n° 20 (1889-1991)
Le gérant de l’immeuble est autorisé en 1922 à percer une fenêtre vers la rue mais les travaux n’ont pas lieu. Le garagiste Seiler couvre en 1926 une partie de la cour d’un toit vitré et établit une sortie de secours vers le chemin de halage. Le préfet délivre une autorisation d’entreposer des liquides inflammables. On trouve à la même époque une pension dans les bâtiments. Le garagiste installe en 1931 une borne distributrice d’essence. Certaines parties du bâtiment sont inscrites en 1937 à l’inventaire supplémentaire des momuments historiques. Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent la toiture. Joseph Seyller fait agrandir en 1947 le garage sous la direction de l’architecte Adolphe Kintz. Il fait construire de nouveaux logements en 1950 et poser en 1855 une enseigne sur la façade vers l’Ill. Il cesse d’exploiter le garage en 1991.

Sommaire
  • 1889 – Le maire notifie le sieur Ehrmann, propriétaire de faire ravaler les façades -Travaux terminés, octobre 1889
  • 1893 – Le cordonnier Schleinschock a fait poser sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation – La position est rectifiée sur demande de la Police du Bâtiment
  • 1894 – Le maire notifie le sieur Koertgé de ravaler les façades – Travaux terminés vers la rue en novembre 1894, vers l’Ill en août 1895
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets les volets des soupiraux et une porte de cave – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1895 – Feu de cheminée : rapport des pompiers
  • 1901 – Le maire notifie Victor Stiegelmann de ravaler les façades – Pas de travaux
    1902 – Nouvelle demande – Pas de travaux, juillet 1903, L’inspecteur Nebelung note que les murs ne sont pas particulièrement sales – Rappel, juillet 1903, la propriétaire est Mme Erismann de Paris, Victor Stiegelmann n’est que son mandataire – Travaux terminés, 1903
  • 1913 – L’entrepreneur Widmann demande l’autorisation de ravaler les façades – Autorisation de ravaler la façade sur rue, juin 1913
  • 1913 – Le maire notifie le sieur Ehrmann de Paris et son mandataire Stiegelmann de ravaler les façades – Travaux terminés, août 1913
  • 1922 – M. Stiegelmann, gérant de l’immeuble, demande l’autorisation de percer une fenêtre sur la rue – Autorisation, juin 1922 – Les travaux n’ont pas été faits, octobre 1923
  • 1925 – Mme Schutz née Flicker demande l’autorisation de vendre du vin et de la bière à ses pensionnaires – Accord
  • 1926 – La Police du Bâtiment apprend que le propriétaire Seiler fait faire des travaux sans autorisation – Demande de couvrir une partie de la cour par une toiture vitrée, de transformer les garages et de faire une sortie de secours vers le chemin de halage. Plans – Observations de la Police du Bâtiment – L’architecte qui a malgré cela exécuté les travaux est condamné à une amende par le tribunal cantonal, août 1926
  • Le préfet délivre une autorisation d’entreposer des liquides inflammables
    Autorisation de construire un garage et de transformer le bâtiment sur cour, juillet 1926 – Travaux terminés, août 1926 – Calcul statique
  • 1926 – La Police du Bâtiment constate que M. Seyler a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande de poser des enseignes lumineuses, l’une étant en place depuis le mois d’août, l’autre sera posée incessamment. Croquis (libellé Garage St. Etienne) septembre 1926 – Autorisation
    1925 – La Police du Bâtiment constate que M. Schütz, propriétaire d’une pension, a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres – 1908, Liste des travaux à faire
    1916 – Plainte d’un locataire : le vestibule et la cage d’escalier sont en mauvais état
    1915 – Rapport de la Commission des logements militaires (immeuble sous séquestre), rien à signaler
    1920 – Rapport sur la maison, Mmes Ruhlmann et Wenger ne gardent plus d’enfants depuis un certain temps
  • 1931 – Le garagiste Seyler demande l’autorisation d’installer une borne murale distributrice d’essence – Autorisation – Dessin et plan – La pompe est installée (août 1931) mais elle est rouge, couleur réservée aux installations d’incendie. Elle est ensuite de couleur orange
  • 1933 – Le maire notifie le propriétaire de faire ravaler les façades – L’entreprise Horn et Heitz demande l’autorisation de ravaler les façades en gris – Travaux terminés, mai 1934
  • 1936 – Propriétaire de l’immeuble voisin n° 18, Henri Bertrand fait observer que le crépi du pignon du n° 20 qui donne sur son jardin est en mauvais état – La Police du Bâtiment fait remarquer que l’affaire n’est pas de son ressort – M. Bertrand répond que le pignon se voit du quai des Bateliers – Dans son rapport, la Police du Bâtiment estime que l’état du mur ne justifie pas son intervention.
  • 1937 – La façade avec portail et la toiture avec lucarne de l’hôtel 20 rue des Veaux (ancien hôtel de Gayling d’Altheim) qui appartient à Joseph Seyller, est inscrit à l’inventaire supplémentaire des momuments historiques (septembre 1937)
  • 1937 – La Police du Bâtiment informe le propriétaire que le Conseil municipal a décidé d’instaurer une taxe sur les installations de distribution d’essence
    1946 – Nouveaux barêmes de cette taxe
  • 1945 – Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent la maison. Albert Kartgé demande un certificat de sinistre qui est refusé parce qu’il logeait en garni. La Police du Bâtiment se déclare incompétente quant à la demande du propriétaire Joseph Seyller
    1948, Joseph Seyler demande un certificat à transmettre au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
  • 1947 – M. Seyler (Garage Saint-Etienne) informe la Police du Bâtiment qu’il a remis en place les enseignes d’avant guerre
  • 1947 – La Police du Bâtiment apprend que le garage est en cours d’agrandissement – Joseph Seyller dépose une demande, l’architecte Adolphe Kintz dresse les plans – Autorisation, la toiture devra être en verre armé, janvier 1949
  • 1947 – L’architecte Adolphe Kientz demande en 1947 l’autorisation de réparer la toiture et la charpente, les façades et les fenêtres pour éviter que la pluie entre dans le bâtiment dont la toiture est détruite – Accord de la Police du Bâtiment, juillet 1947 – Permis de construire accordé par le M.R.U., février 1948 – Permis de construire de la Ville, mars 1948 – Le gros œuvre intérieur est terminé, mai 1950
    1951 – Joseph Seyller dépose une demande pour construire de nouveaux logements – Plan de situation dressé par l’architecte Adolphe Kintz, juillet 1949 – Permis de construire, avril 1951 (les logements ont déjà été construits avec l’aide financière de l’Etat et de la Ville) –- Travaux terminés, octobre 1951
  • 1951 – La pompe a essence a été enlevée
  • 1955 – M. Seyller demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Tecalemit) – Autorisation
    1955 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne plate (Garage station service) sur la façade vers l’Ill. Dessin – Autorisation
  • 1957 (novembre) – Joseph Seyller est autorisé à occuper la voie publique pour ravaler la façade. Il informe la Police du Bâtiment qu’il a fait peindre en couleur ivoire et beige clair la façade sur l’Ill
  • 1960 – M. Seyller est autorisé à poser une enseigne en saillie. Dessin
    1962 – Le maire, sur proposition de la Commission du tourisme, enjoint Joseph Seyller d’enlever l’enseigne en panneau sur la façade vers l’Ill, autorisée en 1955. Le préfet qui estime difficile de retirer l’autorisation propose de remplacer le panneau par des terres détachées – Joseph Seyller fait part de ses objections
  • 1970 – Joseph Seyller demande l’autorisation de remplacer l’enseigne par un caisson lumineux. Dessin – l’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – L’enseigne posée en 1970 reste en place.
  • 1969 – Le maire enjoint le propriétaire de faire ravaler les façades – Le propriétaire répond qu’il est préférable d’attendre que l’immeuble voisin soit terminé
    1970 – Rapport technique à l’appui d’une demande d’aide financière pour réparer les cheminées et ravaler les façades – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Ravalement terminé, janvier 1971
  • 1980 – Le maire notifie Mme Seyller, propriétaire, de faire ravaler les façades – Elle présente un devis pour une subvention qui est accordée – Autorisation (permis de construire) – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, octobre 1980
  • 1991 – M. Seyller informe la Police du Bâtiment qu’il cesse d’exploiter le garage et qu’il retire l’enseigne lumineuse

Relevé d’actes

Jacques Wurmser est le propriétaire porté au Livre des communaux de 1587. Jacques Wurmser l’aîné épouse en 1572 Ursule Hattstein (il est veuf d’Ursule de Ramstein d’après L’Alsace noble de Lehr, p. 233)

Mariage, cathédrale (luth. p. 226)
1572 Sontag den 24. Augusti. Der Ed: vnd f. Jacob Wurmser der Elter, die Edel vnd tugendreiche J. Ursula deß Ehren: Jorg Hattstein hinderlasene dochter (i 116)

Nicolas Jacques Wurmser hypothèque la maison qui appartient à son pupille Nicolas Louis Wurmser, fils de feu Jacques Wurmser, au profit d’Adam Kolbius, enseignant au collège des Dominicains

1603 (xiij tag Aprilis), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 139-v
(Inchoat. in proth. fol: 105.) Erschienen der Edell Vnd Veste Claus Jacob Wurmser Stettmeister d. Statt Straßburg, Als ein geschworner Curator Vnd Vogt, Claus Ludwig Wurmsers wÿland des Edlen vnd Gestreng. Fromm Jacob Wurmser des Eltern seligen Suns, Mit beÿstandt herrn Johann Moocken Notarium Ires Schaffners
Hatt bekhandt vnd Inn gegenwertigkheit des Würdigen Vnd Wolgelerten Herrn Magistri Adami Kolbÿ disser Zeit Pædagogi Im Prediger Collegio alhie, Burgers Zu St. – schuldig sige 300 guldin Straßburg. Werung
Zum vnderpfand ÿngesetzt obgemelts Vogtsuns Hoff, mit seinen heüsern, hoffestatt. Vnd Stallung, Ouch allen Andern Iren gebeuwen & geleg. alhie Inn der Statt Straßburg Inn Kalpß gassen, einsit neben des Apts Von Schwartzachs hoff, vnd and.seit neben dem Edlen vnd Vesten hanß Walraff Zunckmanttells, hinden vff die Breusch stoßend, Welcher hoff noch hafft vnd Unterpfandt für ein schuld 1500 gulden, obgeds Bekhenners geschwüsterd. Sunst ledig und eÿg.

La maison revient à son fils Nicolas Louis Wurmser qui épouse en 1607 à Bouquenom Marie Streiff de Lauenstein.

Mariage, Bouquenom (luth. f° 115-v n° 6)
1607, 10. Augusti. Juncker Niclauß Ludwig Wurmser Weiland Juncker Jacob Wurmser Zu Strasburg gewesenen Ritters des h. Grabs nachgelaßener Sohn Vnd Maria Streiffen des Edlen Vnd Vesten Joh: Eberhart Streiffen v. Lawenstein Amptmans h. eheliche tochter (i 119)

Nicolas Louis Wormser hypothèque la maison au profit de la Léproserie

1607 (3. Julÿ), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 180-v
Erschienen der Edell vest Claus Ludwig Wurmbsser hatt sich für sich & Mit beÿstand v bewilligung des Edell vesten herrn Claus Jacob Wurmbssers
den Armen Sondersiechen war gegenwertig H. Lazarus Wolfarth, vij lb x ß glts loßig mit j C L lb
dafür Vnderpfand Zweÿ heüß. ein Vorder v hinderen In diß. statt hoff v Stallung auch all Iren gebeu geleg. In der SS. vnden Inn Kalbßgaß, einseÿt dem Schwartzacher hoff anderseyt dem Junckher hannß Walraff von Brumpt hoff stosst hind. vff die Breüsch, welche noch verhafftet für 1800 guldin Straßburger Werung der Junckhern verkheüffers gebrüder V schwestern Zuerlegen

Nicolas Louis Wurmser se remarie en 1630 avec Susanne Marguerite von Botzheim, fille de Jean Guillaume von Botzheim, qui avait épousé en 1609 Sébastien Müg de Boffzheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 289)
1630. Donâ 21. Trin: 17. 8.bris. der woledle gestreng vnd veste Claus Ludwig wurmser von Vendenheim diser der H. Reichs freyer Statt Straßburgk h. Stät meister, vnd die wolledle viel ehren und tugendreiche fraw Susanna Margreth Mügin von Boffzheim geborne von Botzheim des wolledlen gestreng vnd vesten Jkr. Sebastian Mügen von Boffzheim des beständig. Regiments alhie XV. e. witwe,n eingesegnet im haus ex permissuu Magtus & sponsæ adversam valetudinem, montag 25. 8.bris (i 149)

Mariage, cathédrale (luth. p. 234)
1609. den 16. Trinitatis. Juncker Sebastian Mug vnd Jungkfraw Susanna Margaretha deß Edlen vnd vesten Johann Wilhelm von Botzheim n: g: tochter (i 121)

Les registres des Quinze et ceux des Conseillers et Vingt-et-Un relatent que Nicolas Louis Wurmser est élu assesseur des Quinze en 1614, administrateur de Saint-Marc en 1624, préposé à la Taille en 1625, membre des Treize en 1637
1614 XV (2 R 42) Jr Clauß Ludwig Wormser. 208. 210. [Neuw fünffzehner]
1615 XV (2 R 43) Jr Clauß Ludwig Wormser. 131. 153. 160. [als Feürherr angesprochen, entschuldigt sich]
1621 XV (2 R 49) Jr Claus Ludwig Wormser. 21. [Fünffzehen garten Lehenung]
1623 XV (2 R 51) Jr Claus Ludwig Wormbser. 157. [Mittelhausisch Testament]
1624 Conseillers et XXI (1 R 106) Pfleger Zu S. Marx Jr. Claus Ludwig Wormbser. 150.
1625 XV (2 R 53) Jr. Clauß Ludtwig Wormbser. 283. [Stallherr]
1626 Conseillers et XXI (1 R 108) Jr. Claus Ludwig Wormbser umb erlassung Almend Meystern. 142.
1626 XV (2 R 54) Jr Claus Ludtwig Wormbser. 296. [Speicher geschäfft]
1632 Conseillers et XXI (1 R 114) H. Clauß Ludwig Wormbßer Stättmeister Ca. Wangische Tutores. 100.
Jr. Clauß Ludwig Wormbßer Stettmeister von einem Schwedischen Cornet Iniurirt. 155.
1634 XV (2 R 60) H. Clauß Ludwig Wormser Stettmeister Ca. Lorentz Wernern [wegen päpstischen gesinds] 79. Idem kompt in die Regierung. 206.
1636 XV (2 R 62) H. Clauß Ludwig Wormser Ca. Carl Spielmann [Inspectorem am Spittahlthor]. 62. [wegen frucht]
1637 Conseillers et XXI (1 R 120) Jr. Claus Ludwig Wormser, wird XIII.r. 48. 150.
1639 Conseillers et XXI (1 R 122) H. Claus Ludwig Wormbser Stettmeister. 96. [schwört]

Nicolas Louis Wurmser meurt le 8 octobre 1648, il est aussitôt remplacé dans ses fonctions.
1648 Conseillers et XXI (1 R 131) H. Clauß Ludwig Wormßer. 113.
(f° 113-v) Mittwoch den 11. Octob. 1648. Reg. H. Amr. Zeigt an, demnach durch tödlich. hintritt weÿl. des Wohledlen Vnd Gestreng. Clauß Ludwig Wombßers, Stättmeisters, welcher den 8.t dieses Verstorben, die Zahl Mghh. der dreÿ Zehen gemindert worden, Vnd Vermög der ordnung in 3 tage anderswehrts Zuersetzen, so seÿe beÿ 10 ß d gebotten. V ietzo Zur Wahl zuschreitten. H. Ratschreib. ließ darauff die ordnung ab. Electus J. Stätmr Frantz Sebastian Rederer, hatt geschworen.

La maison revient à leur fils Philippe Jacques Wurmser qui épouse en 1645 Agathe Elisabeth Bernhold, fille du conseiller de Haunau-Lichtenberg à Bouxwiller

Mariage, cathédrale (luth. p. 488)
1645. Domin : 10. Trinitatis. der Wohl Edel Geboren vnd Gestreng Juncker Philips Jacob Wurmbser von Vendenheim, eines Ehrsamen Kleinen Rhats beÿsitzer, deß Wohl, Edel Gebonen vnd gestrengen Juncker Clauß Ludwig Wurmbsers von Vendenheim, dießer deß H. Reichs freÿen Statt Straßburg Stättmeisters Ehelicher Sohn, Vnd die Wohl Edel Geborne, Viel Ehren vnd tugendreiche Jungfr. Agatha Elisabetha Weÿland deß Wohl Edel gebornen Vnd Gestrengen Juncker Georg Alprechs Bernhold geweßenen Gräfflichen Hanaw Liechtenbergischen Raths Vnd Amptmans Zu Buchßweÿler nachgelaßene eheliche Tochter. Im Hauß copulirt , Zinst. 19. Aug. (i 249)

Philippe Jacques Wurmser se remarie en 1656 avec Emilie Wurmser de Vendenheim Sundhouse
Mariage, cathédrale (luth. f° 60, LXIII)
1656. Zinst. d. 28. 8.br Festo Simonis et Judæ vesp. zwisch. 4. et 6. copulirt privatim ohne ausruffung lauth Scheins, Der Wohl Edel G. Jr Phil. Jac. Wormser Stättmeÿst. Vnd J: Æmilia des wol Edlen Jr. Joh: Jac. Wormsers von Sonthhauß. Ehel. Tocht. (i 61)

Emilie Wurmser de Vendenheim Sundhouse femme de Philippe Jacques Wurmser de Vendenheim meurt le 14 janvier 1675 en délaissant trois enfants
1675 (26.4.), Not. Redslob (Jean Georges, 42 Not 3) n° 13
Inventarium und beschreibung aller und Jeeder Liegender vnnd Vahrender, Verändert vnnd Unveränderter Haab Nahrung unnd Güetter, so weÿland die Reichß Freÿ Hochwohl Edelgebohrne Fraw Æmilia Wormbserin von Vendenheim gebohrne Wormbserin von Vendenheim Zue Sundthaußen des Reichß Freÿ Hochwohl Edelgebohrnen Herren Philipp Jacob Wormbser von Vendenheim hochmeritirten ältisten Stätmeisters und dreÿzehners des beständigen geheimen Regiments beÿ dießer Löblichen freÿen Reichs Statt Straßburg, gewesene hertzgeliebte Gemahlin, nach ihrem den 14. Januarÿ dießes Lauffenden 1675. Jahrs, aus dießer weltt tödtlichem Ableiben, Hinder Ihro verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Reichß Freÿ Hoch Edell gebohrnen Herrn Dagobert Wormsers von Vendenheim Zue Sundthaußen, der Abgeleibten Frauw Stättmeisterin seel. Hochgegerten Herrn Bruders und erbettenen Beÿstandts Herrn Jacob Friderichs, Jungfrauen Mariæ Veronicæ vnd Jungfrauen Annæ Claræ, aller dreÿ geschwüsterde der Wormser, des nunmehr in Gott ruhenden Hoch Adelichen Fraw Stättmeisterin seel. mit Hoch Edel gemeltem Herrn Stättmeister Ihrem vielgeliebten Herrn vnnd Gemahl ehelich erzeugten herrn Sohns vnnd Jungfrauw Töchter vnd ab intestato nechste Erben gesucht (…) Actum in des H. Reichs Freÿ St. Strb. in fernerer gegenwarth des Reichß Hoch Edell gebohrnen vnd Gestrengen Herrn Johann Philipp Johamen von Mundollßheim und deßen Gemahlin der Reichß Freÿ Hoch Edell gebohrnen Frawen Mariæ Felicitas Johamen von Mundollßheim gebohrner Wormserin von Vendenheim, des Reichß Freÿ Hoch Edell gebohrnen Johann Philipp Johamen von Mundollßheim, hoch Edelgedachts des Herrn Stättmeisters vielgeliebten Herrn Tochtermanns und Fraw Tochter Erster Ehe sowohl für sich alls Innahmen der Reichß Freÿ Hoch Edell gebohrnen Johannæ Elisabethæ Wormbserin von Vendenheimb Ihrer respectivé vielgeliebten Schwester und Geschweÿhen, Montags den 26.ten Aprilis Anno 1675.
Sa. Capitalien 181 lb
Hierauff volgt die Abtheilung weÿlandt der Reichs freÿ Hochwohlgebornen Fraw Æmiliæ Wormbserin von Vendenheim wie auch der Reichß Freÿ Hochwohl Edelgebohrnen Fräwlin Blandinæ Wormbserin von Vendenheim Zue Sundthaußen & hernachgemelter wohl Adelich. Wormbserischen Geschwüsterde respectivé hochgeehrten und hertzgeliebten Fraw Mutter und Baasen seel. Verlaßenschafften
Actum inn des Heÿligen R. Fr. St. Str. Mittwochs den 14. Martÿ Anno 1677.

Philippe Jacques Wurmser de Vendenheim meurt le 10 décembre 1677 en délaissant deux filles de son premier mariage et trois enfants du deuxième. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Veaux dont différents titres sont mentionnés (1551, 1555, 1581 et celui d’un terrain communal de 1497). Jacques Wurmser a légué en fidécommis la maison à son fils Nicolas Louis et à ses descendants mâles.

1677 (20.2.), Not. Redslob (Jean Georges, 42 Not 4) n° 5 (29)
Inventarium vnd Beschreibung aller unnd Jeder Liegender vnnd Vahrender Haab, Nahrung vnnd Gütter, so weÿland der Reichß Freÿ Hoch Edell gebohrne Herr, Herr Philipp Jacob Wormßer von Vendenheim Hochmeritirter Ältister Stättmeister vnd dreÿ Zehner des geheimen beständigen Regiments beÿ dießer des H. Reichs freÿen Statt Straßburg, nach seinem den 10. Monatstag Decembris des Jüngst Zurückgelegten 1676. Jahrs, aus dießer weltt seeligen Ableiben Hinder Ihme verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Reichß Freÿ Hoch Edell gebohrnen Frawen Mariæ Felicitas Johamen von Mundollßheim gebohrner Wormserin von Vendenheim, des Reichß Freÿ Hoch Edell gebohrnen Johann Philipp Johamen von Mundollßheim, Hochansehnliches Ein und Zwantzigers des beständigen Regiments beÿ ermelter Löbl. Statt Straßburg vielgeliebten Ehegemahlin, mit assistentz ietz Edellgemelts Ihres hochgeehrten Eheherrn, ferner des Reichß Freÿ Hoch Edell gebohrnen Herrn Jacob Christoph Böcklin von Böcklinsaw Hochverdienten Stättmeisters vnd dreÿzehners des beständigen Geheimen Regiments, beÿ mehrbesagter Löbl. Statt Str. alls Constituirten Curatoris der Reichs freÿ Hochwohlgebornen, Fräwlin Johannæ Elisabethæ Wormbserin von Vendenheimb des Abgeleibten vnnd nunmehr in Gott ruhenden herrn Stättmeisters, mit weÿl. der Reichs freÿ Hoch Edellgeborhnen Frawen Agatha Elisabetha Wormserin von Vendenheim gebohrner Bernholdin, seiner Ersten Ehegemahlin seel. ehelich erzeugter Fraw vnnd Fräulin Tochter, So dann des Reichs freÿ Hoch Edellgeborhnen Herrn Dagobert Wormsers von Vendenheim Zue Sundthaußen, des Hochlöblichen freÿen Reichs Ritterschafft des uder Elsaßischen bezircks Raths und Außschußes, allß erbettenen Theilvogts und beÿstandts der Reichs freÿ Hoch Edellgeborhnen Fräwlin Mariæ Veronicæ, Herrn Jacob Friderichs vnndt Frauwlin Annæ Claræ, aller dreÿ geschwüsterde der Wormser von Vendenheim, des seelig verstorbenenn Herrn Stättmeisters mit auch weÿland der Reichs freÿ Hoch Edellgeborhnen Frauwen Æmilia Wormbserin von Vendenheim, gebohrne Wormserin von Vendenheim Zue Sundthaußen seiner Zweÿten Ehegemahlin seel. ehelich erzeihlten Herrn Sohns vnd Fräwlin Tochter (…) Actum in des H. R. Fr. St. Str. Dienstags den 20. Feb. Anno 1677.

Inn dem, in der Statt Straßburg ane der Kalbßgaß liegenden Adelichen wormbserin Hoffs befunden worden
Ane Hültzen und Schreinerwerckh. In des H. Præceptoris Stub, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dieß. Cammern, In der Cammer C, In der Kuchen, Im Haußöhren, In der Wohnstub, Im kleinen Stub Cämmerl., Im Kl. Stübl. Vff dem Gang, Im kl. Küchl. In der Obern Vordern Stuben, Vor dießer Stuben, Im Saal, Im Saal Kämmerlin, Im vnd. Saal, Im Nebens Cammerlin, In der bauch küchen, Im Keller, Im hoff, Im Gewölb
Eigenthumb ane Adelichen Häusern vnnd Liegenden veldtgüettern. Item der Adeliche Wormbserische Hoff mit einem Vordern, Hindern vnnd Nebens stockh, auch allen andern deßen gebäwen begriffen, weithen, recht. zugehördten vnnd gerechtigkeit, gelegen inn der St. Str. ane der Kalbs gaßen, einseith neben weÿl. Frawen Maria Felicitas von Zillhardt Wittibin gebohrner von Gemmingen seel. nachgelaß. Adelich. Erben anders. neben dem Schwartzachischen hoff, so vor dießesmahl Jr. Hieronÿmo Christoph Papsten von Bolsenheim Zueständig, hinden auf die Preüsch stoßend, so allerdings freÿ leedig eigen vnnd angeschlagen Wie demselben weÿland Herr Jacob Wormßer von Vendenheim Ritter seeligen Andenckens in dem, von Ihme aufgerichteten Testament vnnd Letzten willen weÿl. Herrn Claus Ludtwig Wormbsern von Vendenheim Stättmeistern allhier Zu Str. seinen Herrn Sohn auch allen seinen Söhnen vnnd deren Mannlichen Leibs Erben Zue einem rechten Stammhauß prælegirt vnd verordnet vmb 2100. fl. Straßb. wehrung, beÿ welcher Testamentlichen Dispositiones dann auch sein richtiges verpleiben hat, wird dahero dießer Anschlag inn Außwurff gebracht th. 1102. lb.10. ß. Darüber bes. i. T. perg. Kbr. mit Jr. Hannß Ludtwig vnd Claus Jacob Wormßers von Vendenheim wie auch Jr. Hannß Conrad Böcklins von Böcklinsaw anh. Inns. verw. de dato den 5. Julÿ. Anno 1581. darbeÿ geb. j. alterT. Perg. Kbr. mit des bischoffl. hoffs Zue Str. anh. Inns. dat. den 10. Julÿ Anno 1555. Ferner j. alter latein. Perg. Kbr. mit vorgemelts Hoffs ang. Inns. deßen datum Nono Calend. Aug. Anno 1551. So dann j. alt. Perg. Brief vber j. Allmend plätzlin bes. mit der St. Str. anh. Inns. dat. am Oster Mittwoch Anno 1497. alle signirt mit alten Nis 17. 21. et 27. jetz neuwen N° 36.
It. ein drittentheil für unvertheilt ane dem Obern Schloß in den dorff Schäffoltzheim (…)

Philippe Jacques Wurmser est élu assesseur des Quinze et receveur à Saint-Etienne en 1651, préposé en chef au bâtiment en 1653, assesseur des Treize en 1655
1645 Conseillers et XXI (1 R 128) Jr. Philipp Jacob Wormbßer. 13. [schwört auf die kleine Rathsordnung]
1648 XV (2 R 67) Jr.Philipp Jacob Wormbser. 61.
(f° 61) Montag den 17. Aprilis – Weilen auch vff Erinnern in d. vmbfrag bericht geschehen, daß H. Str. Wormbßers Sohn die Jahr noch nicht habe, als ist Erkandt, da Er zum XV. solte angesproch. wd. daß es d. H. XV. Meister erinnern solle.
1651 Conseillers et XXI (1 R 134) Jr. Philipp Jacob Wormßer Würdt XV.er. 53. Würdt pfleger Zu St Stephan. 94.
1653 XV (2 R 71) H. Stm. Philipp Jacob Wormbser Würdt Oberbawherr. 36.
1654 XV (2 R 72) H. Str. Philipp Jacob Wormbser. 169. [wein]
1655 Conseillers et XXI (1 R 138) H.. Stettmeister Philipp Jacob Wormßer Würdt Zu einem XIII.er erwöhlt. 28.
1657 XV (2 R 75) H. Stettmeister Philipp Jacob Wormbsers Kinder. 129. 173. [wein]
1658 Conseillers et XXI (1 R 141)
Hanß Friderich Vollmar von Bernshoffen Ca. Philipp Jacob Wormßer Stettmeister. 138.
1658 XV (2 R 76) H. Stettmeister Philipp Jacob Wormbser. 139. [umb Zinß]
1664 Conseillers et XXI (1 R 147) [Jr.] Philipp Jacob Wormbßer. 134. [pt° intercessionibus]

Seul fils du précédent, Jacques Frédéric Wurmser de Vendenheim rachète les parts de ses sœurs et devient ainsi seul propriétaire de la maison

1677 (20.2.), Not. Redslob (Jean Georges, 42 Not 4) Joint au n° 5 (29) du 20 févr. 1677
Vergleich vnd Vberlaßung deß Herrn Jacob Friderich Wormbsern von Vendenheim allhier inn Straßburg ane der Kalbßgaß Liegenden Adelichen wormbserischen Hoffs, wie auch der Zum theil in der Fr. Stätt meisterin sel. Verlaßenschafft gehörigen vnd Zum theil von weÿland Fraülein Blandina wormbserin ererbten Antheiler, ane dem Meÿerhoff, Mahlmüehl, Gärthen, weÿher, Matten Veldt güttern vnd holtz gerechtigkeit. Solches allhier in Straßburg ane der Kalbßgaß Liegende: vnd denen Wohl Adelichen Erben hieuornen fol. (-) auß deroselben hertzgeliebten herrn vatters des Herrn Stättmeisters seel. Verlaßenschafft in außweißung Ihres restirenden mütterlichen guett cedirte Adeliche wormbserische Hoff

ist Hern Jacob Friderich Wormbsern von Vendenheim dem Sohn, von Fräwlin Maria Veronica vnd Fräwln Anna Clara seinen beeden vielgeliebten Schwestern den Wormbsern von Vendenheim, mit Consens v. verwilligung dero Herrn Curatoris vnd erbettenen herrn beÿstants in der qualität wie derselbe in dem, vber des Abgeleibten H. Stättmeisters seel. Verlaßenschafft auffgerichteten Inventario fol. 72.b et 73. mit mehrern beschrieben eigenthümlich eingeräumbt vnd vbergeben worden vmb 1102. lb
Item werden verglichener maßen darzu gerechnet, wie von den Herrn Stätt meister seel. ane solchen hoff gewandte Bawkosten thun 72. lb
(9. Maÿ 1677.) Herrn Jacob Friderich Wormsern von Vendenheim dem Sohn ist eigenthümlichen Vberlaßen worden. Erstlichen der ane der Kalbßgaß inn Straßburg Liegend Wormserische hoff, so ein Stammguett, pro 1102. lb. 10 ß, Item wegen der an solche behausung gewandten bauwcosten, ist verglichener maßen gerechnet worden 72. lb 10 ß
Theilregister – Actum inn des H. Reichs Freÿn Stat Straßb. Donnerstags den 22. Februarÿ Anno 1677.

Le mandataire de Jacques Frédéric Wurmser de Vendenheim qui habite à Bouxwiller hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Herberling, receveur de la fondation de la Chartreuse et de celle de Saints-Matthieu-et-Nicolas-aux-Ondes

1694 (24. Oct.), Not. Contz (6 E 41, 28)
Persönlich erschienen der Edel veste Herr Christoph Bach burger vndt hochadlicher Schaffner zu besagtem Straßburg als bevollmächtigter für vnndt in nahmen deß Freÿ: Hoch Edel gebohrnen gestrengen Herrn Jacob Friedrich Wormbßer von Vendenheimb Vermög Vollmacht vnter erst : Edelgedachter Gestrengheit Eigener handt vnderschrifft vnndt beÿgetruckhtem Hoch Adel. Bittschafft de dato Buchßweÿler den 21. lauffenden Monaths vnndt Jahrß (bekhante)
daß Er dem Edel Vesten Herrn Johann Jacob Herberling der Löbl. Stüffter der Carthauß vnnd SS. Mathæi et Nicolai in Undis Zu Straßburg wohlverordneten schaffner vndt burger daselbsten – schuldig worden seÿe die Summ von 1000 Gulden
so verlegt versetzet vndt verpfändet (…) specialiter des H. Principalen Adelisch: vndt Eigenthümliche in der Kalbßgaßen gelegene behausung, Einseith neben Herrn Stättmeistern Johann Philipp Johamen von Mundolßheimb, anderseith dem Schwartzacher, dermahlen den Adelischen Bapstischen hoff, vornn auff die Gaß hinden auff die Ill stossend, gantz freÿ ledig vnnd aigen

Le mandataire de Jacques Frédéric Wurmser de Vendenheim qui habite à Hanau hypothèque la maison au profit de Jean Frédéric Sachs, receveur de l’Orphelinat. En margue, quittance donnée à Anne Claire Gayling d’Altheim née Wurmser de Vendenheim

1699 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 355
H. Philipp Joseph Mollinger, dreÿer des Pfenningthurns allhier im Nahmen /:salv. titl:/ Jr. Jacob Friderich Wurmbßers Von Vendenheim, Vnd von demselben Vermög seines eigenhändig geschrieben Unterschrieben. den 16.t Junÿ jüngst in Hanau datirt: (…) special Gewalts hierzu bevollmächtiget
Hn Johann Friderich Sachßen, Schaffners des Waisenhaußes allhier, schuldig seÿe 250 pfund, aus ged. Stiffts Mittlen baar dargelühenen gelds
unterpfand, des Hochadelischen Hn Debitoris eÿgenthümliche allhier in der Kalbsgaß einseit neben /:salv. titl:/ Jr. Johann Philipp Joham dieser Statt alten Stättmeister dreÿ Zehener Und beÿ hiesiger löbl. Universitæt Cancellario, anderseit neben Hn Johann Caspar Mustingern Barbierern Vnd Wundartzt gelegene behaußung, so hind. auffs waßer stoßend
[in margine :] S.T. Hr Antoni Quinzar XV.er alß Pfleger deß Waÿßenhauß beneben H. Johann Heupel schafners daßelbst, in gegensein H. Friderich Philipp Fischbach adelichen schafners nahmens frauen Annæ Claræ Gailin von Altenheim geb. Wormbßer von Vendenh. (Quittung), den 18. Julÿ 1720

Le mandataire de Jacques Frédéric Wurmser de Vendenheim, conseiller intime des comtes de Hanau-Lichtenberg et bailli de Lichtenau hypothèque la maison au profit du meunier Jean Jacques Lauth

1705 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 53-v
Erschienen Herr Philipp Joseph Mollinger E.E. großen Raths beÿsitzer, im nahmen /:tit:/ Herren Jacob Friderich Wormbsers Von Vendenheim, Hochgräffl. Hanau Lichtenbergischen geheimen Raths Und Obervogts des Ampts Liechtenau über Rhein (…) hierzu bevollmächtiget
hatt in gegensein Johann Jacob Lauthen des düntzenmüllers allhier mit beÿstand Lorentz Karchers, deß Weißbeckers, Seiner Stieff Kinder Vogt – Schuldig Seÿe 500 Pfund pfenning
unterpfand, Eine behaußung, Hoff, Hoffstatt Sambt allen übrigen gebaüen, begriffen, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier in der Kalbsgaßen, einseit neben Jr. Johann Philipp Joham von Mundolsheim, dieser statt Jezt regierenden Stettmeisters und dreÿzehenern, anderseit neben H. Anthoni Vogler, Schaffner des Closters Schwartzach Zum theil, theils neben hn Johann Georg Stechen, Exsenat. hinden auffs Waßer Stoßend gelegen, welche behausung annoch vmb 250. lb. d Capital dem weÿsenhauß allhie verhafftet, sonsten gegenn Männiglich freÿ, ledig und Eÿgen seÿe
So dann des Hochadel. Hn. Debitoris Eÿgenthümliches Gültguth zu Vendenheim (…)
enregistré au Directoire de la Noblesse de Basse-Alsace le 31 mars 1705 (E 760)

Conseiller intime des comtes de Hanau-Lichtenberg et bailli des bailliages de Lichtenau et Willstätt, Jacques Frédéric Wurmser de Vendenheim est inhumé le 3 janvier 1719 à Buswiller à l’âge de 55 ans.

Sépulture, Buswiller (luth. f° 13)
1719. den 3. Januarÿ ist alhier begraben worden der Wohlgebohrne Herr Friderich Jacob Wormser von Vendenheim, Hochgräffl. Hanau. lichtenberg. Geheimb. Rath und Ober Vogt der beede Aemter Lichtenau und Willstett seines Alters 55. Jahr.

La maison revient à sa sœur Anne Claire Wurmser de Vendenheim qui épouse en 1691 Philippe Christophe Gayling d’Altheim, conseiller intime et grand veneur de Hanau-Lichtenberg, veuf de Marie Madeleine de Fleckenstein

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 16-v, n° 7)
Auff heuthe Montags den 28. Maÿ St. N. Anni Christi 1691. sind auff erlaubnuß deß ietzmahligen Regirenden H. Ammeister alhier ohne vorhergegangener proclamation copulirt worden Tit. Juncker Philipp Christoph Geÿling von Altheim Hochgräfflich Hanaw Lichtenbergischer Geheimer Hochmeritirten Rath vnd oberst Jägermeister vnd Fraulein Anna Clara Wurmserin, wÿland Hannß Philipp Jacob Wurmers von Vendenheim beÿ alhiesiger Statt Stättmeister vnd dreÿzeheners nachgelaßene fräulein Tochter [unterzeichnet] Philipp Christoph Geÿling von Altheim, Anna Clara Wurmserin von Wendenheim (i 18)

Fils de Philippe Henri de Gayling, né en 1654 au château de Nieder-Motherbourg, Philippe Christophe Gayling d’Altheim épouse en 1685 Marie Madeleine de Fleckenstein, fille de Henri Jacques, dernier des barons de Fleckenstein, et de Susanne de Landsberg (voir L’Alsace noble de Lehr, p. 189)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 131 n° 19)
1685. Freÿt. den 4. Maÿ eind in dem Freÿherrl. Fleckensteinischen hoff copulirt Word. hr. Philipp Christoph Geiling von Altheim mit Frawlen Maria Magdalena Fräwlin von Fleckenstein (i 133)

Les enfants naissent à Bouxwiller. Anne Claire Wurmser de Vendenheim figure dans les registres à cause de capitaux.
1696 Conseillers et XXI (1 R 179) Frau Geÿling Von Altenheim. 97. [pt° ausständigen Zinß]
1696 XV (2 R 100) 152 Herr Von Gailing pt° Fortifications Cassa Zinß [uxorio nomine]
1712 Conseillers et XXI (1 R 195) Fr. Anna Clara Geÿlingin von Altheim vmb Pfenningthurns Zinnß. 128.
1713 [Fr. Anna Clara] Geilingin von Altheim verwittibte Wombserin vmb Pfenningthurns Zinnß. 135.
1715 Anna Clara Geÿlingin von Altenheim vmb Pfenningthurns Zinß. 102.
1716 Fr. Anna Clara Geÿlingin vmb Pfenningthurns Zinß. 65.
1717 Fraw Anna Clara Gaÿling von Altheim vmb Pfenningthurn Zinß. 134.
1719 Fr. Anna Clara Geiling Von Altheim halt an umb Pfenningthurn Zinß. 32.

Philippe Christophe Gayling d’Altheim meurt le 28 juillet 1705 à Strasbourg. Il est inhumé dans l’église de Buswiller où se trouvent outre la sienne les épitaphes de sa femme Anne Claire Wurmser de Vendenheim et de Jacques Frédéric Wurmser de Vendenheim
Sépulture, Buswiller (luth. p. 7) 1705. den 28.t Julÿ starb in Straßburg der weÿl. wohlgeb. Herr Philipp Christoph Gaÿling von Altheim hochgräfl. Hanau-Lichtenberg. Gemeimder Rath, Præsident und Oberjägermeister und Herr zu Bueßweiler, seines Alters 51 Jahr, 3 Monath weniger etliche Tage, deßen selig verblichene leichnam wurde den 30. Julÿ von Straßburg aus nach Buchßweiler geführt d. 31.ten alda in der Stadtkirch ihm die christl. leichpredigt gehalten und als der inn das bestümte Erbbegräbis in die Kirche zu Bueßweiler mit christüblichen Ceremonien beigesetzt. (i 172)

Philippe Christophe Gayling d’Altheim meurt en délaissant deux filles de son premier mariage (Madeleine Salomé, femme de Charles de Steincallenfels et Julie Dorothée, célibataire) et six enfants de son deuxième mariage (Philippe Régnard qui épouse en 1726 Catherine Marie Bœcklin de Bœcklinsau, Françoise qui épouse Guillaume Voltz d’Altenau, Chrétien Frédéric mort en 1760, Anne femme de Louis de Bettendorf, Henri Auguste mort en 1750 et Frédéric Jacques ci-dessous), voir Lehr, op. cit. p. 129).
Anne Claire Wurmser de Vendenheim meurt à l’âge de 54 ans d’une longue maladie qui s’est terminée en goutte le 6 juin 1722.

Sépulture, cathédrale (luth. reg. 6 1716-1731 f° 69)
1722. Sambst. d. 6. Junÿ Mittags Zwisch. 12. v. 1. Uhr ist nach außgestandenen langwieriger blödigkeit v. endlich dazugekommenen Giechtern gestorben die wohlgebohrne fraw: fr Anna Clara Geÿlingerin von Altheim Gebohrne Wurmbßerin von Vendenheim weÿl. deß Wohlgebohrnen H H. Philipp Christoph Geÿling von Altheim Gewesenen hochgräff. Hanau-Liechtenbergisch. Geheimbden Raths Præsident. Ober Jägermeisters b. Ober Vogt zu Willstätt & Nachgelaßene fr. Wittib Wurden Mont. darauff in dero erbbegräbnis Zu Bueßweÿler eingesencket, Ihres alters 54 Jahr 5 Monath i Woch v 12 tag. die Leich Pr. aber wurde Zinst. d. 9.d° in alhiesiger Neuen Kirch Gehalten,[unterzeichnet] Philipp Reinhard Geyling von Altheim als Sohn, Wilhelm Reinhardt Voltz von Altenau als Tochtermann (i 73)

Philippe Régnard épouse en 1726 Catherine Marie Bœcklin de Bœcklinsau
Mariage, Breuschwickersheim (luth. p. 34)

Donnerst. d. 15. Julÿ 1723. Sind allhier Zu Breüsch Wickersh. eh. copulirt und eingesegnet Worden der Wohlgeborne Herr H. Philipp Reinhard Geÿling von Altheim, hochgräff. Hanau Müntzenberg. Regierungs Rath und Cammer Juncker, des Weÿl. Wohlgebornen Herrn Hn Philipp Christoph Geÿling Von Alth. hochgräf. Hanau Liechtenbergischen Geheimen Raths und Ober Jägermeisters und der Weÿl. Wohlgebohrnen Frauen Fr. Anna Clara Geÿlingin Von Altheim, gebohrner Wurmserin Von Vendenh. hinterlaßene eheleibl. H. Sohn, So dann die Wohlgebohrne Fräulein, Fräul. Catharina Maria Böcklerin Von Böcklinsau deß Weÿl. Wohlgebornen Herrn Hrn Wolff Heinrich Böckels Von Böcklinsau, Ihro Königl. Majestät in franckreich geweßenen Oberst Lieutenants in den Elsaß. Regiment, und der Weÿl. Wohlgebohrnen Frauen Fr. Friderica Charlotta Böckelin Von Böcklinsau gebohrner von Truchseß hinderlaßene eheleibl. Fräulein Tochter (unterzeichnet) Philipp Reinhard Geyling von Altheim, Katharina Maria Böckel von Böcklinsau, Sigfrid von Bernhold als gewesener vormund der freÿlin Hochzeiterin (i 50)

Le maître maçon Abraham Kieffer fait grief à Philippe Jacques Zeller qui se targue d’être meilleur que les autres de lui prendre ses clients. La dame de Gayling lui a commandé quatre pierres tombales un an auparavant. Quand Abraham Kieffer a voulu faire la deuxième, le receveur a déclaré qu’un autre maître était prêt à faire le travail à moindre prix. Les parties en sont venues aux insultes. Le conseil inflige à Philippe Jacques Zeller une amende pour avoir contrevenu au règlement mais estime que les parties sont quittes pour ce qui est des insultes.
1722, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
Abraham Kueffer ca. Philipp Jacob Zeller, pt° grabstein der fraw von Gaÿling
(f° 58) Mittwochs den 21. Octobris 1722 – Mr Philipp Jacob Zeller beklagt, daß Er sich aller orthen ein beßerer meister alß andere Zu seÿn glorire, auch beÿ Jüngstem Handwerck Verschiedene Klagen wieder Ihne vorkommen.
Mr Abraham Kueffer hätte Vier grabstein der fraw von Gaÿling vor einem Jahr accordirt, auch Mr Zeller Ihme einen gemacht, alß er an den andern gehen wollen vnd den wapen nachgehends andern sollen, der Schaffner nach ihm geschickt, mit vermelden, daß wan er selbigen nicht umb den Vorigen preiß machen wolte, sie schon ein andern hätte, der es Ihnen wohlfeiler mache, hätten auch nach vorlauff einiger tagen den stein würcklichen auß dem hauß holen wollen, wabeÿ Er dann erfahren daß Mr Zeller denselben vnd die andere beede noch darzu machen, warüber Er dann vnd weillen er Mr Zeller hinderrucks seiner hingegangen vnd Ihn verklagt mit vermelden, daß er Küeffer ja die stein doch nicht selber, sondern durch Ihn machen laße, so schade ja derselbe Ihme an jeden stein 20. fl. Indem er jeden umb 30. fl. Verdingt, vnd wann in den wapen etwas geändert werden müßte noch 10. fl. weiter, nachgehends habe Mr Zoller selben umb 20. fl. Zu machen offerirt, warüber er einen broddieb selben heisen, weilen er Ihme die arbeit vnd Kunden hinderrucks vnd ohngefragt seiner weggenommen.
Ille, weilen Mr Kueffer den stein nicht umb 30. fl. machen wollen, vnd Er darumb von dem H. Schaffner angesprochen worden umb die arbeit, habe er Zeller gesagt, daß wann Küeffer selber nicht machen wolle, vnd sie Ihme den stein in hauß luffern, wolle er Ihn umb 30 fl. machen, als nun er Mr Zeller vor das handwerck gekommen, habe Ihn Kueffer gleichbalden angeordnet, du krummer schelm, du brod: bieb, du gnaden meister, du barmhertziger meister, warüber er Zoller regerirt, daß Er Vor einen Schelmen halte, der Ihn ein gnaden meister, heiße Er Zoller seÿe der arbeit nicht nachgegangen, sondern man hette noch ihne geschickt.
Erkandt, weilen die arbeit dem Mr Abraham Kuefer würcklichen Verdingt gewesen, vnd alß Mr Zoller dem articul schnurstracks Zuwider, selbe Ihme abgespannt, ohne Ihne darüber Zufragen, alß solle Zoller auch den articul mit j lb 10 ß bessern, die scheltwort aber ex officio auff gehoben vnd keinen an seiner Ehren nachtheilig seÿn.

Controverse entre Frédéric Jacques Gayling d’Altheim, lieutenant au régiment Royal Allemand et le marchand Jean Léonard Kueff. Les actes suivants ne donnent pas de précision sur le fond de l’affaire.
1724, Conseillers et XXI (1 R 207)
Jr. Frid. Jacob Gailing Ca. H. Joh: Leonhard Kueffen. 186. 237. 251. 276. 300. 330.
(p. 186) Montag d. 26. Junÿ. 1724. Lt. Fuchs Nomine des Wohlgebohrnen Herrn Friderich Jacob Gailing Von Altenheim Lieutenant unter dem Regiment Royal Allemand Contra H. Johann Leonhard Kueffen burger, und handelsmann allhier, producirt unterthänige Schedam Appellationis Von einem beÿ Löbl. Policeÿ Gericht ergangenen Bescheid mit beÿlagen sub Lit. A et B handelt innhalts, ist Erkandt soll Zu dem begehren Verkündet Werden. Deputati H. XV. Greühm H Rathh. Fervat.
(p. 237) Sambstag d. 19. Augusti – Lt. Fuchß Nomine des Wohlgebohrnen Herrn Friderich Jacob Gailing Citavit H. Johann Leonhard Kueffen den handelsmann, erholt disseitige Appellation: Klag Vom 26. Junÿ iüngst bitt erklärung. Mosseder bitt copiam et ad excipiendum Terminum ordinis. Obt.

Sa sœur Françoise Salomé épouse en 1711 Guillaume Renaud Voltz d’Altenau : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung Copeÿ, zwischen dem freÿwolhgebohrnen Herrn Herrn Wilhelm Reinhard Voltzen von Altenau weÿland des freÿwohlgebohrnen Herrn Herrn Philipp Jacob Voltzen von Altenau, geweßenen Königlichen Frantzösischen Rittmeisters mit Frauen Frauen Susanna Elisabetha geb. Mügin Von Boffzheim Sohn eines, und der freÿwolhgebohrnen Fräulein Fräulein Francisca Salome Geÿlingin Von Altheim weÿland des freÿwolhgebohrnen Herrn Herrn Philipp Christoph Geÿlings Von Altheim geweßenen hochgräfflich Hanau Liechtenbergischen geheimen Raths, Præsidenten und Ober Jägermeisters mit der Wohlgebohrnen Frauen Frauen Anna Clara geb. Wormserin Von Vendenheim Tochter – So geschehen zu Straßburg den 8. monats tag Septembris im Jahr Christi 1711

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 230-v, n° 1008)
1711 – Montags den 8. septembris seind ehelich Copulirt worden ST. Jckr Wilhelm Reinhold Voltz von Altenaw Jckr Philipp Jacob Voltz von Altenaw, gewesenen Königl. Rittmeister hinterl. H. Sohn, und Fräul. Francisca Salome Geiling von Altenheim Joh: Philipp Christoff Geiling von Altheim hoher Hanaw: Liechtenbergischen geheimen Raths præsidenten und oberjäger meisters hinterl. fräül. tochter, Testantur Wilhelm Reinhard Von Altenaw als hochzeiter, Francisca Salome Geÿligin von altheim als hochzeiterin (i 230)

Françoise Salomé Gayling d’Altheim meurt en 1730 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans la maison des frères Gayling rue des Veaux

1731 (17.6.), Not. Goll (Jean Elie, 13 Not 1) n° 16
Inventarium und Beschreibung aller Haab Nahrung und Güther, liegend und Vahrender, Eigenthümlicher in der Statt und außerhalb derselben gelegen, so weÿland die freÿwohlgeborne Frau, frau Francisca Salome Voltzin Von Altenau gebohrne Geÿlingin Von Altheim, des Freÿ Wohlgebornen Herrn, Herrn Wilhelm Reinhard Voltzen von Altenau, im Leben geweßene Hertzgeliebte Frau Ehegemahlin, nach ihrem den 31.ten Januarÿ 1730. erfolgten seeligen ableiben zeitlichen verlaßen, weclhe auf freundliches Erfordern und begehren Hoch Edelgedachten deren hernach beschriebener behausunge, Herrn Wittibers, wie auch des freÿ Wolhgebohrnen Herrn Herrn Christian Friderich Geÿling Von Altheim, als geordnet und geschwohrnen Vogts der freÿ Wohlgebornen Fräulein Fridericä Annä Salome, Herrn Philipp Jacob Reinhard, Frawlin Heinricæ Charlottæ, Herrn Christian Friderichs, Herrn Carl Ludwigs, Fraulin Louisæ Eberhardinæ Dorotheæ und Fraulein Franciscæ Eleonoræ aller Voltzen Von Altenau, aller Sieben der seelig Verstorbenen Frauen seel. mit hoch edelgedaachtem deren hinterbliebeneen Herrn Wittiber ehelich erziehlter Kinder und ab intestato zu Sieben gleichen theilen Verlaßener Erben (…) Actum Straßburg den 7. Junii 1731.

In einer alhier Zu Straßburg in der Kalbsgaß gelegenen, den hochadelich Geÿlingischen Herrn gebrüderen gehörigen behaußung hat sich befunden wie folget
Hültzenwerck, In der Kammer A, In der Kammer B, In der Stuben C, In der Kammer D, Uff dem Gang, In d. Kammer E, Auff der bühnen, In der Stuben, In der Stub Kammer auff die Breusch, In der neben Cammer F, In dem Zimmer G, In der Kammer H, Auff dem gang, In dem Haußöhren neben der Wohnstub, In der Kuchen, Auff dem gang beÿ d. Küchen, In der Kammer J, In H. Informatoris Stuben, Im haußöhren, In der Laquayen Kammer K, Im Keller
(f° 22) Eigenthumb des Schloßes Altenau, beÿ Kolbsh. gelegen
(f° 23) Eigenthumb an Dorffschafften, Widernheim, Boffzheim
Eheberedung Copeÿ (…) So geschehen zu Straßburg den 8. monats tag Septembris im Jahr Christi 1711
Copia Codicilli. 1730 (…) den 27. Januarÿ in einer alhier zu Straßburg an der Kalbsgaßen gelegenen der hochadelichen Herren Gebrüdere Geÿling von Altheim eigenthümlich zuständigen behaußung in dem hintern stock, in einem Stübein deren fenster in den hoff außehende, die hochwohlgeborne Frau Frau Francisca Salome Voltzin Von Altenau geb. Geÿlingin Von Altheim – Wolffgang Courtz Not.

La maison revient à Frédéric Jacques Gayling d’Altheim qui épouse en 1739 Auguste Eléonore de Dœben (fille de Frédéric Ernest de Dœben et d’Erdmuthe Lœher, voir Lehr, op. cit. p. 190). Daniel Guillaume Triller a publié dans ses Considéraions poétiques le poème lu lors de leur mariage le 23 avril 1739

1739, Hrn. Daniel Wilhelm Trillers, D. Phil. & Med. Doct. Consiliarii Aulici & Archiatri Poetischer Betrachtungen, Ueber verschiedene aus de Natur: und Sitten: Lehre hergenommene Materien, Vierter Theil. – Hamburg, In Verlag Christian Herolds, 1747.
Hochzeitgedichte, Auf die glückliche Vermählung Des Hochwohlgebohrnen Herrn, Friedrich Jacob Geyling von Altheim, mit
Der Hochwohlgebohrnen Fräulein, Augusta Eleonora von Döben, den 23. April 1739.

Baptême de leur fils aîné Louis Guillaume le 9 septembre 1740 à Buswiller
Baptême, Buswiller (luth., f° 80 n° 3)
1740. den 9.ten Septembris haben Ihr Gnaden der Wohlgebohrne Herr Friderich Jacob Gaÿling von Altheim, bei Ihro königl. Majestät in franckreich wohlbestellter Rittmeister unter dem Regiment Royal Allemand und die Wohlgebohrne frau Augusta Eleonora Gaÿling von Altheim geborne von Döben, dero vielgeliebte frau Gemahlin, ein junges Söhnlein welches den 8. ejusdem des Nachts gegen 12. Uhr durch Gottes Gnade glücklich und gesund an diese Welt geboren worden, in dero Behausung Zu Bueßweiler taufen und daselb Ludwig Wilhelm Friderich nennen laßen.
Taufzeugen waren Ihro hoch fürstl. durchl. Pronz Ludwig Erbprintz zu Heßen Darmstadt, Ihro durchl. Prinz Georg Wilhelm von Heßen Darmstadt, Ihro durchl. Prinz Friderich Carl von Heßen Darmstadt, Ihro durchl. Prinz Wilhelm Heinrich von Naßau Saarbrücken, H. N. N. Freÿherr von Lößer, H. N. N. Freÿherr von Stangen fürstl. Sächsisch: Gottaischer Ober hofmarschall, H. N. N. freÿherr von Stutterheim hochfürstl. Sachsen Eisenachischer Oberhofmarschall und Oberjägermeister, H. Leopold Ludwig Gaÿling von Altheim, hochfürstl. Würtenbergischer Geheim Rath, H. Philipp Reinhardt Gaÿling von Altheim, hochfürstl. Heßen Darmstädtischer Geheimen Rath und Praesident von Buchßweiler, H. Christian Friderich Gaÿling von Altheim,H. Heinrich August Gaÿling von Altheim, hochfürstl. Heßen Darmstädtischer Cammerjunckern H. Friderich Christoph freÿherr von Doeben, hochfürstl. Naßau Waarbruckischer Hof Meister
Ihro hochfürstl. durchl. frau Christiana Wilhelmina vermählte fürstin zu Naßau Usingen geborne Prinzessin von Sachen Eisenach, Ihro hochfürstl. durchl. Prinzeßin Carolina von Pfaltz: Zweibrucken, Ihro hochfürstl. durchl. Prinzeßin Christiana von Pfaltz: Zweibrucken, N. N. Freÿfrau von Löserin geborne von Doeben, Frau Friderica Sophia von Schlotheim geborne von Doeben, Frau Catharina Maria Gaÿling von Altheim geborne Bövlin von Böcklinsau, Frau Anna Louisa von Bettendorf geborne Gaÿling von Altheim und Fräulein Christiana Catharina von Doeben (i 44)
Baptême, Buswiller (luth., f° 93 n° 7) 1743. 11. Oct. Christian Heinrich (i 50)

Receveur des frères Gayling, Jean Philippe Gottsmann hypothèque au nom de ses mandants la maison au profit du marchand Jean Frédéric Kolb

1740 (30.9.), E 768
H. Johann Philipp Gottsmann, hochadelich Geylingischer schaffner als krafft von deren sämbtlichen dreÿen H. gebrüdern Geÿlingern von Altheim, zu Buchsweiller den 17. dieses datirt mandatarius
in gegensein H. Johann Friedrich Kolben des handelsmanns alhier als geordnet und geschworenen Vogts der Gruberischen Kinder nahmens Johann Christoph, Susannæ Margarethæ und Kunigundæ die Gruberin – schuldig seÿen 3000 gulden
unterpfand, eine behausung genannt der adelich Wormserische hof mit einem vordern, hintern und nebens hauß samt allen darzu gehörigen gebäuden, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten gelegen am Kalbsgaß alhier in Straßburg, einseit neben der hochadlich Johamischen behausung, anders. neben H. baron Sainclaire seel. erben zum theil zum theil H. Schafner Voglers seel. wittib, mit dem hintern haus auf den Breuschfluß und vornen auff bemelte Kalbsgaß

Henri Jacques Gayling d’Altheim (sic) acquiert le droit de bourgeoisie à titre gratuit le 20 décembre 1762
1762, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 1-v
Jr. Heinrich Jacob Gailing von Altheim erhalt des hochadel. burgerrecht durchaus gratis. Jur. eod. [20. Xbr. 1762]

Frédéric Jacques Gayling d’Altheim passe un accord avec son voisin Jean Pierre Mayno (propriétaire de l’actuel n° 18) au sujet d’un mur mitoyen, accompagné d’un rapport et d’un dessin dressés par les maîtres maçons Gaspard Théodore Rabaliatti et Jean Christophe Schneider

1763 (28. 9.br), Not. Humbourg (6 E 41, 112)
A la requete de M Jacques Frédéric Gayling d’Altheim qui fait élection de domicile en la maison ou il demeure ruë des Veaux en cette ville de Strasbourg, Soit invité en tant que besoin est sommé et interpellé M. Mayno Bourgeois Negotiant de la Ville de Strasbourg de se trouver Lundy prochain Vingt huit de ce mois à deux heures de Relevée en l’étude de Me humbourg, Notaire Royal de cette Ville, pour y deposer conjointement avec le Sr Requerant le quatre de ce mois pour composer à l’amiable la contestation qui etoit pendante entr’Eux au Conseil souverain d’Alsace, de même que le procès verbal dressé en conséquence par les Experts nommés entr’Eux et y voir le Sr Requerant s’obliger de vouloir se conformer a ce qui a été Réglé et arrêté par lesd. Experts, recevoir en outre les 80 livres de frais et depens qui sont à la charge du Sr Requerant Si non et faute de comparaitre on lui declare qu’il y Sera procedé tant en absence qu’en presence, protestant de Recuperer tous frais, pertes, depens, dommages et interets, et pour qu’il n’en ignore soit signiffié, dont acte [signé] Chrétien Henri Gayling d’Altheim par procuration de mon Pere Jacques friderich Gayling d’Altheim

Pour terminer le proces pendant au Conseil souverain d’Alsace entre le sieur Frederic Gueyling d’altheim comme ayant pris le fait et cause de Jean Christophe Hermann son Reveceur appellant d’une sentence contre lui rendue au petit Senat de la ville de Strasbourg le 22 avril 1762, Et le sieur Pierre mayno bourgeois marchand de lad. ville intimé, sur lequel le Sieur de Gueyling a été anticipé en vertu d’arret du 28 septembre suivant, et dans lequel procès il est intervenu arret preparatoire le 29 aout dernier qui a ordonné une descente et vue des lieux pardevant Monsieur De Regemorte Conseiller du Roy aud. Conseil, assisté d’Experts dont les parties conviendroient par devant luy, sinon par luy pris et nommés d’office, pour reconnoitre si le mur enoncé en lad. sentence appartient en toute propriété audit sieur de Gueyling, ou s’il est mitoyen, et qu’en cas que cette mitoyenneté soit reconnue, Si led. Sr de Gueyling a empieté soit en tout soit en partie, depens reservés. Lesdites parties sont convenues de ce qui suit. Sçavoir que le mur mentionné en ladite sentence et ez actes qui ont precedés est reconnu mitoyen par ledit Sieur de Gueyling et consent en conséquence que par les sieurs Gaspar Theodore Raballiati et Christophe Schneider tous deux bourgeois maîtres maçons de cette ville de Strasbourg, il soit reconnu dans huitaine s’il a outrepassé la moitié dudit mur pour qu’en cas qu’il soit reconnu par les ds. Experts qu’il ait empieté tant par son batiment que par son toit et canal audela de lad. moitié, led. Sr de Gueyling s’oblige de reculer autant qu’il sera estimé par lesd. Experts, de demolir lesd. batiments et remettre les choses en Telle sorte que la mitoyenneté ne nuise ni ne preiudicie a la partie qui appartient au Sieur mayno, s’obligeant en ce cas led. sieur de Gueyling de faire faire et parfaire lesd. ouvrages dans le mois et qu’a faute de ce faire dans les delais cy dessus, les presentes seront consideres come non avenues, libre aux parties se suivre les erremens d’execution de l’arret preparatoire du 29 aout dernier, bien entendu qu’en cas que le Sieur mayno vienne a bastir dans la suite sur son mur, il ne le fera que sur le pied ou les choses se trouvent actuellement, ce qui a esté accepté par led. Sr mayno et convenu que le present acte sera deposé entre les mains de Me Humbourg, nottaire royal en cette ville, fait à Strasbourg le 4. novembre 1762 [signé] Chretien Henri de Geyling au nom de mon Pere, Pierre Maÿno – Ratifié et approuvé par nous frederique Jacques Geyling d’altheim Bousviller ce 8 novembre 1763
– Auff Guthheißen herrn l’abbé de Regemort probst des Vornehmen Stiffts Zum jungen St: Peter und Königlicher Rath beÿ dem Königlichen hohen Rath im Elsaß, als Comisarius, der beÿ gedachtem Königlichen Rath abhangenden streitsach, zwischen herrn Baron Von Gähling und peter Maino dem handelsmann die zwischen dehro häußern in der Kalbsgaß allhier zu Strasbourg stehende scheit Mauer bedreffend. haben wir die Von denen parten begehrte und beruffene Maurer Meister unß den 5.t Novembris 1763 in dero behaußungen Verfügt, nur in Gegenwarth der parten die im Streit stehende scheit und Gebell Mauer in Augenschein genommen und untersucht, wie weit herr Baron von Gähling über das Mittel gedachter scheit Mauer mit seiner fachad, steinerem Naach im haubtgesimbs am dach und auffsaz auff den Gebell in des herrn Maino antheil vor und überbauet hat.
Zu welchem wir dieses profille gedachter scheit und Gebell Mauer zum beweißthum und klarer Erkennung dem hochgedachten und wohl Verordneten herrn Comisario beÿgefügt haben.
Wo sich befindet, daß die Mauer au Rez de chaussée über der auff des herrn Maino Keller 29. Zoll Straßbourger mases dick ist, und in zweÿ absäz biß auff das erste gebälck auff hr: Maino seiten sieben sagen 7 Zoll absaz hat, nachgehents auff dem Ersten wie auch Zweÿten stock sambt dem Gebell auff der bühn perperdiculair gemacht worden.
Wie auch gedachte scheit Mauer auf seiten des hr: Baron Von Gähling Vom Rez de chaussée biß auff deßen bühn perependiculair aufgeführt worden, wo als dann auf gedachter bühn diese Mauer sieben sagen 7. Zoll abgesez ist. der Überrest dieses Gebels ist annoch 15. Zoll nur mit unterschiedlichen durchgehenden gebell Eißen an des hrn: Maino dach stuhl befestiget.
Wann dann diese auf beÿden seiten liegende absäz gedachter scheit Maur in Vergleich gezogen worden, nemlich jeden zu sieben Zoll machen zusammen Vierzehn Zoll, die Von Vorgesagten 29 Zoll abgezogen bleibt annoch zu theilen 15 Zoll, wo eines jeden halber theil noch sieben und halben zoll antrifft.
Weilen dann herr Baron Von Gähling diese scheit Mauer gegen dem Ersten und zweÿten stockwerk des Mainoischen haußes, biß auf etwann an theil orden Einen, und theil orden zweÿ Zoll soll bezogen und derselben in der faschad Vorgebauet hat.
befinden wir dann nach genauer abmeßung und fleißiger Untersuchung daß dieser herr Baron Von Gähling durch die ganze faschad hinauf um sechs Zoll über das Mittel geschritten, und Vorgebauet habe, wie der plaz Zwischen der Mittellinie und der punctirten Vorbau linie in dem beÿgefügtem profille zu erkennen gibt, woh auch dieses profille den Vorschuß des steinernen Naachs sambt dem schragen Ansaz oder Überbau auff den Gebell andeutet. – Strasbourg de 10. Novembris 1763 [signé] C.T. Rabaliatti, Joh. Christoph schneider
(Plan) ferst deß dachs – absaz von 7. Zoll – auff der bühn – absaz Von 5 Zoll auff dem Ersten gebälck – absaz von 2 Zoll – Baron von geling seiten – überm Keller – rez de chaussée der Kalbsgaß – Keller deß hr maino – Von M. biß M. Mittel linie Von B. biß B. puncktirte linie deß Vorbauens

Plan qui accompagne l’acte (ADBR, cote 6 E 41, 112)

Frédéric Jacques Gayling d’Altheim, pour lequel son fils Louis Guillaume Frédéric, hypothèque la maison au profit des veuve et héritiers de François Œsinger

1766 (23.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 122)
Obligation – Messire Louis Willhelm frideric geyling D’altheim Chambellan Et Grand Maître des Eaux et Forets de S.A.S. Monseign. Le Prince de hesse hanau Lichtemberg au nom et comme fondé de procuration de Messire Frédéric Jacques Geyling D’altheim son Pere Seigneur de Buesweiller et autre lieux (devoir)
à la De Veuve et aux héritiers de feu le Sr François Oesinger a son deces Conseiller de Monseign. le Comte de Linange Dabo Hartenbourg pour Lesquels le Sr Jean frideric Oesinger son fils assesseur au grand sénat de cette ville, 20 000 livres tournois
hypothèque Sa Maison Située en cette ville Rue des Veaux, d’un côté le Sr Mayno d’autre d’une part La Brasserie a L’enseigne de l’Esperance en partie et M le Comte de Loewenhaupt en partie par devant la Rue par derrière la rivierre, Plus la moitié appartenante au Sr Debiteur en la Seigneurie de Brüschwickersheim (…)

Frédéric Jacques Gayling d’Altheim meurt dans sa maison de Strasbourg le 22 mars 1769 de fièvre suivie de catarrhe. Son corps est inhumé à Buswiller. Le pasteur termine l’acte en citant ses enfants, Louis Guillaume Frédéric, chambellan et Grand maître des Eaux et forêts du comte de Hesse-Darmstatt, Chrétien Henri, chambellan et conseiller du margrave de Durlach, Henri Jacques, lieutenant au régiment d’infanterie de Nassau-Sarrebruck, et (Caroline Auguste) femme du Grand veneur de Palatinat-Deux-Ponts Louis d’Esebeck (le premier meurt célibataire à Œttingen en 1804, Henri Jacques épouse Guillaumette Gerhard, voir Lehr, op. cit. p. 190)
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1763-1774, f° 143-v n° 14)
Mittwoch den 22. Martii im dem Jahr 1769 in der Nacht bald nach Neun Uhr Verschiede alhier an einem Hitzigen fieber und endlich erfolgtem Steckfluß weiland der Reichs: Hochwohlgebornen Herr, Herr Friderich Jacob Geÿling Von Altheim, rühmlichst gewesener Rittmeister beÿ dem Königlichen Frantzösischen regiment Roial allemand, Erbherr Zu Bueßweiler und Anderer Orten, seines Alters 64 Jahr, 5 Monate und 21 tage, Freÿtag den 24. ejusdem wurde der entseelte Leichnam desselben mit Standesmäßiger begleitung Von hier aus nach Bueßweiler Zu seiner Erb; begräbnus abgeführet, woselbsten Sambstag den 25. Gemeldeten Monats die beÿsetzung des Leichnams in der Kirche mit Christlichen und seinem hohen Stand angemeßene Ceremonien geschahe, und der Wohl Ehrwürdige und Hochgelehrte Herr Johann Philipp Wegelin wohlverdienter Pfarrer zu Ringendorf und Bueßweiler Verrichtete in der Kirche zu Bueßweiler die Parentation, der hochselige Herr Von Geÿling Von Altenheim war glöcklich Vermählt mit der Hochwohlgebornen Reichsfreÿen frau frauen Augusta Eleonora geborner Freÿin Von Doeben, welche derselbe als hochbetrübte frau Wittib hinterlässet, Mit hochderselben beklagten den hochseligen Herrn dreÿ nich unvermählte Herren Söhne Herr Ludwig Wilhelm Friderich Geÿling Von Altheim, Cammer Juncker und Ober: Forst: Meister beÿ Ihro Hochfürstl. durchlaucht dem Herrn Landgraffen Von Hessen: Darmstatt, Herr Christian Heinrich Geÿling Von Altheim, Cammer Juncker und Hofrath beÿ Ihro Hochfürstl. durchlaucht dem Herrn Marggrafen von Durlach, Herr Heinrich Jacob Geÿling Von Altheim, Lieutenant unter dem Königlichen Frantzösischen Regiment Nassau Saarbrück zu fußen und die freÿ: hochwohlgeborne frau, frau geborne Geÿling Von Altheim, Vermählt an den Reichs Hochwohlgebornen Herrn Herrn Ludwig Friderich Hans Jordan von Eßebeck, Hochfürstlich Pfaltz Zweÿbrücken Landjäger Meister, Alles dieses setzet zur Nachricht hieher (i 148, Buswiller)

Inventaire du mobilier à Buswiller, dressé à la requête de la veuve et des enfants du défunt Frédéric Jacques Gayling d’Altheim
1769 (24.4.), Not. Haering (6 E 41, 1370) n° 375
Designatio über Weÿland des Freÿ hochwolhgebohrnen Herrn, herrn Friedrich Jacob Geÿling Von Altheim geweßten Vormaligen Rittmeisters unter dem Königl. Löbl. deutschen Leibregiment herrn zu Bueßweiler, Zuzendorff und andern Orten, seeliger Gedächtnus in dem Herrrschafft Hauß zu ged.m Bueßweiler nachgelaßene fahrende Haabe und Haabseeligkeiten, auffgerichtet Anno 1769.
Verzeichnus aller derjenigen fahrenden Haabe und Haabseeligkeiten (…) nach seinem zu Straßburg den 23. Martÿ Jüngst aus dießer Welt genommenen tödl. von Hinnen Scheiden, alhier zu Bueßweiler Zeitlich Verlaßen, Welche auf Ansuchen nicht nur allein der Freÿwohlgeb. Frau Augustä Eleonorä nunmehr Verwittibter Geÿling Von Altheim geborener Freÿin Von Döben, beÿständlich des Freÿ hochwolgebohrnen herrn Leopold Samßon von Rathßamhaußen zu Ehenweÿher Vormaligen Commendanten der ersten brigade derer Regimenter Von Elsaß und Sachßen, Ritters des hohen Königl. Ordens Von Kriegs Verdienst nicht minder geheimbden Raths derer durchlauchtig. Fürstl. häußer Von Zweÿbucken und heßen darmstatt deßgl. J: hochfürstl. durchlaucht der frau Landgräffin von Heßen darmstatt Oberhoffmeisters, sondern auch ihrer mit deren herrn Ehegemahl erzeugter dreÿ herren Sohne und respe. des Jüngsten Herrn Vormunds benandl. derer Freÿ hochwolhgebohrnen Herren I° herrn Ludwig Friedrich Wilhelm Geÿling Von Altheim hochfürstl. Heßen darmstattischen Cammerherrn und Obrist Forst Mrs, II° herrn Christian Heinrich Geÿling Von Altheim hochfürstl. Marggräflich baaden durlachischen Camer Junckers und hoffraths, III° herrn Heinrich Jacob Geÿling Von Altheim Officiers unter dem Löbl. Reg. Naßau zu fuß unter der Ermächtigung seines Vormunds des Freÿ hochwolhgebohrnen herrn Philipp Reinhard Von Berstett Vormaligen hauptmanns unter dem Löbl. Regiment Picardie, herrn zu Berstett, Olvisheim, Schmieheim und andern Orten, agirend, samtliche dreÿ sowol Leibes als auch einig und allein Testaments erben ihres in Gott ruhenden Herrn Vaters Vorgenommen worden – So beschehen im Herrschafftts hauß Zu Bueßweiler Montags den 24.ten und folgenden tag des Aprilmonats Im Jahr der Gnaden 1769.
3609 fl.

Chrétien Henri Gayling d’Altheim épouse en 1773 Françoise Auguste Guillaumette de Berstett, fille de Philippe Régnard de Berstett et de Charlotte de Berckheim ; contrat de mariage, célébration
1773 (19.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1048) n° 29
Eheberedung, zu Straßburg den 19. julÿ 1773 – zwischen dem Reichs frei hochwohlgebohrnen Herrn Herrn Christian Heinrich Geÿling von Altheim, hochfürstlichen Badischer Regierungs Kirchenraths auch hoff: und Ehegerichts Vice Præsidenten und geheimen Regirungs Rath, weÿl. H. H. Friedrich Jacob Hern zu Buesweiler und anderer Orten und Fr. Fr. Augusta Eleonora von Doeben Sohn
und dann der frei hochwohlgebohrnen Fräulein Fr. Francisca Augusta Wilhelmina von Berstett, des freihochwohlgebohrnen H. H. Philipp Reinhard von Berstett Herrn zu Berstett und anderer Orten, mit weÿl. Fr. Charlotta Elisabetha von Berckheim erzeugte Tochter

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 33)
Im Jahr 1773 Montags den 19.ten Julÿ Nachmittags nach dreÿ Uhr sind auf Erlaubnus des regirenden Herrn Ammeisters dedato 17. Julÿ 1773. nach vorhergehenden proclamationen zu Bueßweÿler und Bärstett in der Fräulein braut hochadelichen Eltern Hauß Von mir unterschriebenen copulirt und ehelich eingesegnet worden der Reichs- Freÿ- Hochwohlgebornen Freÿherr, Herr Christian H. Geÿling Von Altheim, Herr zu Bueßweiler, Waßenburg, Preuschwickersheim, Zuzendorf und Katzenthal, Seiner Hochfürstl. durchlaucht des Herren Marggrafen zu Baden Regierungs- und Kirchen Rath auch Hof- und Ehe- Gerichts vice-Pæsident und Geheimer Regierungsrath, des weÿland Reichs- Freÿ- hochwohlgebornenn Freÿherrn, Herrn Friderich Jacob Geÿling von Altenheim, Herrens an erstgemelten Orten und der auch weÿland Reichs- Freÿ- Hochwohlgebornen Freÿ Frauen, Frauen Augustæ Eleonoræ von Döben hinterlassener ehelicher Herr Sohn, mit der Reichs- Freÿ- Hochwohlgebornen Freÿ- Fraulein Francisca Augusta Wilhelmina Von Bärstett, des Reichs- Freÿ- Hochwohlgebornen Freÿ herren herren Philipp Reinhardt Von Bärstett herren Zu Bärstett, Olvisheim, Niefern, Bofzheim, Widenheim, Hipsheim und Schmieheim, einer deren Herren Zugeordnerten beÿ einem hochpreÿßlichen Ritter- Directorio der Freÿen Ritterschafft des untern Elsasses und der weÿland Reichs- Freÿ- Hochwohlgebornen Freÿ- Frauen, Frauen Charlottæ Elisabethæ Von Bergheim ehelich erzeugte Fräulein tochter. [unterzeichnet] Christian Heinrich Geÿling von Altheim als bräutigam, Francisca Augusta Wilhelmina von Berstett als braut, Ludwig Willhelm Friderich Geÿling von Altheim als bruder, Heinrich Jacob Geÿling von Altheim als bruder, Philipp Jacob Reinhard von Berstett als bruder (i 84)

Propriétaires en fidéicommis de la maison, les deux frères Gayling dont Chrétien Henri passent un accord avec le maître maçon Jean David Osterrieth concernant le paiement de 1 750 livres (7 000 livres tournois) pour avoir reconstruit le quai (risberme). Ils acceptent la reconnaissance de dettes de 6 000 livres tournois que propose le maître maçon.

1788 (7. 8.bre), Not. Lacombe (6 E 41, 212)
Demnach Wir Endes unterzeichnete Gebrüdere Freiherrn Gailing von Altheim, zu Konservation des uns von unsern Vorfaren als fideicommiss zurückgelaßenen in der Kalbs Gaßen dahier ligend und mit Nummer 18 bezeichneten Hauses resolviret, einen neuen Staden auf der Wasserseite deßelben Von Stein aufzuführen,
solches zu erlauben und völlig in Stand zu stellen mit herrn Johann David Osterrieth, dem dasigen Maurern Meister, unterm 21. Decembris 1787. einen schriftlichen Accord geschloßen, und ihme für die samtliche Arbeit eine Summe von 7000 Livres tournois nach vollbracht seÿn werdender Arbeit versprochen, dieser auch das gantz Werck zu unserer vollkommenen Satisfaction würcklich vollendet, und es nunmehro an dem ist, daß Wir ihme die oben beditten und versprochene baare bezahlung derer 7000 Livres leisten sollen, er Herr Osterrieth aber uns declariret wie daß derselbe eine Summ von 6000. Livres bei Uns als eine solidarische Familien Schuld jedoch sine novatione und mit vorbehalt seines ihme wegen neuer Extruction des Stadens deren Rechten nach gebührenden Privilegiis, stehen zu laßen, willens wäre, und Wie dann auch diese seine Erklärung angenommen, als erkennen Wir hierduch, ihme hern Johann David Ostereid, vorgeregter Ursache willen, eine Summe von 6000 Livres tournois schuldig Zuseÿn (…) Geschehen Straßburg den 12. Septembris 1788
[unterzeichnet] Johann David Osterrieth, fr freih. Geiling von Altheim, ch h freÿherr von Geÿling

Le receveur des domaines nationaux loue une partie de la maison de l’émigré Gayling à Maximilien Kappler, employé au district

1794, Enregistrement acp 25 f° 56 du 17 ther. 2, acte ssp du 16 ther. 2
Bail pour 3 ans par le Rec. des Dom. nat. de Strasbourg
à Maximilien Kappler employé au district de Strasbourg
d’une portion de maison à Strasbourg Rue des veaux venant de l’émigré Gayling moy. 300 livres par an

Henri Jacques et Chrétien Henri Gayling exposent la maison aux enchères. Le directeur de l’enregistrement et des domaines Jean Michel Thomassin s’en rend adjudicataire moyennant 38.400 francs

1798 (12 brumaire 7), Strasbourg 10 (39), Not. Zimmer n° 581
auf Ansuchen des burgers Heinrich Jacob Geiling und des burgers Daniel Ferdinand Funck rechtsgelehrten lezterer vor und im Nahmen H. Christian Heinrich Geiling zu Carlsruhe Margräfl. badischer herrschaft wohnhaft
zur freiwilligen Versteigerung der ihnen Geilingischen brudern ihrer declaration nach vor unvertheilt zuständigen behausung, gelegen allhier zu Straßburg an der Kalbsgaß N° 18, einseit neben b. Maino handelsmann, anderseit neben b. Hatt bierbrauer zur hoffnung, hinten auf das Waßer stoßend, samt hoff hoffstatt Stallung und übrigen derselben Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, ausgerufen vor L. 30.000
2 frimaire, kein gebott – (Affiche) Maison Patrimoniale a vendre, Patrimonial: Behausung zu verkaufen

1801 (22 brumaire 10), Strasbourg 10 (42), Not. Zimmer n° 981, 944 (vente annexée n° 977)
à la requête du Cit. Daniel Ferdinand Funck, homme de loi demeurant a Strasbourg, en qualité de mandataire de M Chrétien Henry Geyling Président de la Chambre des finances du Margrave de Bade a Carlsrouhe
au Cit. Jean Michel Thomassin Directeur de la Regie de l’enregistrement et du Domaine National
Une Maison Cour Ecurie appartenances et dépendances scise a Strasbourg rue des Veaux N° 18 d’un côté le Cit. Mayno Neg.t, d’autre le Cit. Hatt brasseur, par derrière sur la riviere
[acte principal] le 21 vendémiaire 10. A la requête du Cit. Daniel Ferdinand Funck, homme de loi demeurant a Strasbourg en qualité de mandataire de M Chrétien henry Geyling, Président de la Chambre des finances du Margrave de Bade a Carlsrouhe (Pouvoir, M le Baron Chrétien Henri Gayling d’Altheim Ministre d’Etat et des finances de Son Altesse Electorale de Bade Commandeur de l’Ordre de la Fidelité et de plusieurs autres, 26. janvier. 1801)
à l’enchère volontaire d’une maison Cour Ecurie appartenances et dépendances scise a Strasbourg rue des Veaux N° 18 entre celle des Cit.s Mayno Nég.t et Hatt brasseur derrière sur la riviere, criée pour 30.000 livres
(Affiche, Maison Patrimoniale à vendre, la maison Geyling sise à Strasbourg rue des Veaux N° 18 consistant en deux corps de logis écurie etc. et donnant par derrière sur la riviere (Patrimonial-Behausung zu verkaufen, die Geyling’sche Behausung gelegen allhier zu Straßburg an der Kalbsgasse No 18 bestehend in Vorder: und Hinder: Gebäuden Hof Stallung u. hinten auf das Wasser stossend) – pour 38.400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 82 f° 38 du 22 brum. 10

Huissier originaire de Belfort, Jean Michel Thomassin épouse en 1774 Marie Thérèse Lohmeyer de Molsheim
Mariage, Molsheim (cath. f° 106)
Hodie 12 Aprilis Anni 1774 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Michael Thomassin oriundus ex Béfort Apparitor Regius à tribus annis hic commorans, filius Dni Josephi Thomassin civis in Béfort et Annæ Turgent defunctæ ejus uxoris legitimæ, et Dlla Maria Theresia Lohmeÿer Molshemensis filia Dni Georgii Francisci Lohmeÿer Senatoris hujus urbis et Magdalenæ Müller ejus uxoris legitimæ ambo parochiani nostri, Testes adfuerunt (…) Dnus Bernardus Chouart Sponsæ Soriris Maritus argentinæ commorans (signé) Thomassin, theres Lohmeyer (i 106)

Marie Thérèse Lohmeyer meurt à l’âge de 38 ans le 29 octobre 1789 en délaissant trois fils. L’inventaire est dressé en 1795 après que le veuf a été remis en possession de ses biens
1795 (1 compl. 3), Strasbourg 6 (13), Not. Laquiante n° 9, (16. 7.br 1795)
Inventaire de la succession de Thérèse Lohmeyer – sont comparu le Cit. Michel Thomassin Directeur de l’enregistrement lequel a déclaré que n’ayant pas fait d’inventaire après le Decès de feu Thérèse Lohmeyer son épouse décédé au mois d’octobre 1789 tant par les Dispositions de leur Contrat de mariage que comme ayant seul et exclusivement l’administration des biens délaissés que parce qu’il a coutume de vivre en Communion avec ses enfants il veut cependant regler aujourd’hui les Droits de ses fils Georges, Joseph et Louis Thomassin par devant les Juges tutélaires attendu qu’allant fixer so domicile à Paris (…)

Le comparant ayant été poursuivi par la tirannie decemvirale et forcé de quitter ses foyers pour se soustraire aux Proscriptions, il a été forcé d’abandonner son Domicile sa fortune aux Hazards des Evenemens Mais quoique Georges et Joseph ses fils servissent la Patrie dès le Commencement de la guerre bien avant l’age de la Requisition cependant Le parti desorganisateur se livrant aux derniers excès de desordre violant même les Lois alors en Vigueur se porta à faire vendre tout ce qui appartient au Comparant même avant les Délais prescrits contre ceux soit disant prevenus d’Emigration sans Egard au Droit de Propriété de ses 3 fils, Dès que le Comparant a pu reclamer il a fait et en conséquence d’un arrêté du Comité de Législation du 2. floreal il a été réintégré dans toutes ses propriétés non vendues
Contrat de mariage 11. apr. 1794 [sic], Testament Lacombe le – 1786
Le comparant a acquis une Maison depuis le Decès de feue son épouse suivant Adjudication du 9. mars 1791 elle avoit été vendue pendant son Absence pour 49.700 mais en vertu de Deliberation du Département du Bas Rhin confirmée par la commission des Revenus Nationaux il est réintégré dans cette Propriété, il ne parle de cette acquisition que pour Mémoire
Mais il portera en Ligne de compte a ses 3 fils le prix coutant de cette maison avec le Montant des Augmentations qu’il y a faites, acquise 2700 livres, Le Comparan a fait construire une aile dans la cour et fait faite d’autres Réparation utiles qui se portent à 8000 livres
sur l’entreprise d’Imprimerie et fonderie en Société avec le C. Levrault 12.000 livres, dettes actives mémoire, bibliotheque 3600 li, Meubles à Strasbourg et à Framont 2400 li, dettes actives 1200, 480 et 240 li, total 54 920 livres
Le Comparant declare en outre qu’il s’est associé pour un quart dans l’entreprise des Lits militaires des Places de Strasbourg Selestat et Colmar
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 40 du 2 comp 3

Sépulture, Saint-Louis (cath. f° 12-v)
Anno Domini 1789 Die 29 mensis Octobris, mortua est sacramentis pœnitentiæ et Eucharistiæ rité munita Dna Theresia Lohmeyer uxor Dni Michaelis Thomassin advocati pro Directorio Nobilitatis alsatiæ inferioris superstitis, annos 38 nata et die sequenti me parocho funus deducente corpus ejus translatum est ad Ecclesiam monialium Dictam Stæ margaritam in cujus Cœmeterio a Pl. Rdo patre Directore inhumatum est (i 14)

Jean Michel Thomassin se remarie en 1797 avec Eleonore Hortense Adrienne Mathieu
1797 (15 floréal 5), Strasbourg 6 (16), Not. Laquiante n° 4
Contrat de mariage (4 mai 1797) – Cit. Michel Thomassin Directeur de l’Enregistrement et des Domaines nationaux au Département du Bas Rhin
la Cit. Eleonore Hortense Adrienne Mathieu fille majeure de feu le C. Pierre François Mathieu vivant Magistrat a Strasbourg et de la C. Elisabeth Lechasseur
Enregistrement de Strasbourg, acp 50 F° 125-v du 17 floréal 5

Michel Thomassin meurt à l’âge de 72 ans le 31 janvier 1821 dans sa maison rue des Veaux
Décès, Strasbourg (n° 147)
Déclaration de décès, le 31 janvier 1821. Michel Thomassin, âgé de 72 ans 6 mois 26 jours, né à Belfort (Haut-Rhin), ancien directeur de l’Enregistrement et des Domaines, veuf en premières noces de Thérèse Lohmeyer et Epoux en secondes noces d’Adrienne Hortense Eléonore Mathieu, mort en cette mairie le 31 du mois courant à une heure du matin dans sa maison située N° 18, ruê des veaux, fils de feu Joseph Thomassin, propriétaire, et de feu Anne Turgent. Premier déclarant, Louis Thomassin, âgé de 41 ans, officier retraité, fils du défunt [in margine :] f: putride (i 38)

Le sieur Holtzapffel résilie en 1827 un bail passé en 1824 parce qu’il reprend son ancien logement rue des Veaux

1824 (29.9.), 66 J 1059
Bail pour 3, 6 ou 9 ans qui ont commencé à la St Michel, entre M le Baron Zorn de Bulach d’Osthausen
Mons. Holtzapffel Fils négociant de cette ville
la localité ci après énoncée dans sa maison sise a Strasbourg grande rue N° 18
Tout le premier étage une chambre de domestiques et une a linge sale sur le grenier une cave sous la maison deux buchers a gauche dans la cour la cojouissance de la buanderie du grand grenier Enfin tous les meubles – moyennant un loyer annuel de 830 francs
(Lettre d’Eg. Th.re Holtzapffel du 24 mars 1827 – d’après des arrangements que je viens de terminer avec madame Thomassin je dois reprendre mon ancien logement dans sa maison rue des Veaux pour la St Michel prochaine (résiliation)

Adrienne Hortense Eléonore Mathieu fait donation de la maison à sa fille Henriette Eléonore Jacobée Thomassin femme du négociant Egide Théodore Holtzapffel en s’y réservant le droit d’habitation

1830 (3.3.), Strasbourg 1 (58), Me Rencker n° 7285
Donation entre vifs – Adrienne Hortense Eléonore Mathieu veuve de Michel Thomassin, directeur de l’enregistrement et des Domaines
à Henriette Eléonore Jacobée Thomassin épouse d’Egide Théodore Holtzapffel, négociant
une maison cour maison au fond de la cour, écurie, remise, terrasse, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Veaux n° 18 d’un côté M. Arroy d’autre le Sr Hatt brasseur devant la rue des Veaux derrière la rivière – à elle appartenant du partage de la succession de Michel Thomassin son mari dressé par Me Rencker le 2 avril 1820, le Sr Thomassin l’avait acquis de Chrétien Henri Geyling, président de la Chambre des Finances du margrave de Bade à Carlsruhe par acte reçu Zimmer le 22 brumaire 10 – estimée à un revenu de 1600 fr, en capital 32.000 francs
la De Thomassin se réserve le droit d’habitation et de jouissance de deux chambres au premier étage donnant sur la rue des Veaux, de deux pièces sur le même palier à droite de l’escalier donnant sur la cour, la porte à côté du petit escalier devant rester à Mad Holtazpffel, d’une cuisine que la De donataire aura à établir à ses frais au même étage au dessus de la porte cochère, d’une petite cave fermée en lattes, d’un bucher fermé pouvant contenir 11 stères ou 3 cordes de bois, d’une chambre fermée aux mansardes ou au grenier pour le linge sale, d’une place au grenier pour y loger ses grains. Elle conservera en outre l’usage commun avec le propriétaire et les locataires de la buanderie et des greniers – dans le cas qu’elle le quitterait, elle recevra une indemnité de 300 francs annuelle, moyennant une rente viagère de 1600 francs
acp 198 (3 Q 29 913) f° 112-v du 4.3.

Adrienne Hortense Eléonore Matthieu meurt en janvier 1860
1860 (20.1.), Me Momy
Dépôt du testament olographe d’Adrienne Hortense Eléonore Matthieu veuve de Michel Thomassin
acp 484 (3 Q 30 199) f° 98 du 23.1.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 131 (3 Q 31 630) f° 3 et 3-v du 23.1. (décès du 19 janvier 1860, succession déclarée le 23 avril 1860)
du 25 août 1853. Testament, veuve Thomassin née Mathieu
(f° 3-v) Codicille du 24 juillet 1855
(f° 3-v) du 3 décembre 1859

Adrienne Hortense Eléonore Mathieu meurt en 1860 en délaissant pour héritiers ses petits-enfants Holtzapffel
1860 (3.2.), Strasbourg 15 (101), Not. Momy (Hippolyte) n° 6025
Inventaire de la succession de Adrienne Hortense Eléonore Mathieu veuve de Michel Thomassin
Cejourd’hui vendredi 3 février 1860 à neuf heures du matin dans le logement qu’occupait feu Madame Adrienne Hortense Eléonore Mathieu veuve de Monsieur Michel Thomassin en son vivant directeur de l’enregistrement et des domaines, dans la Maison rue des Juifs n° 3 au premier étage à Strasbourg
A la requête de 1° M. Frédéric Ernest Alfred Holtzapffel, Vérificateur de l’administration de l’enregistrement et des domaines demeurant et domicilié à Paris, 2° Dame Camille Holtzapffel, épouse de Monsieur Marie Charles Fraissignes sous inspecteur des forets, ladite dame de son mari présent assistée et autorisée, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, 3° Monsieur Louis Jules Holtzapffel, artiste peintre demeurant et domicilié à Paris se trouvant momentanément à Strasbourg, 4° Mr Jean Baptiste Schmitt principal clerc de notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Dame Louise Elisa Holtzapffel, Dame religieuse du Sacré Cœur demeurant à Paris boulevard des Invalides N° 33 maison du Sacré Cœur (…) lesdits habiles à se dire et porter héritiers pour un quart chacun de leur grand-mère maternelle décédée à Strasbourg le 19 janvier 1830 par représentation de feu leur mère Dame Hélène Eléonore Jacobée Thomassin décédée épouse de Mr Egide Théodore Holtzapffel négociant propriétaire à Strasbourg
Et M. Frédéric Ernest Alferd Holtzapffel, Dame Fraissignes née Camille Holtzapffel et M. Louis Jules Holtzapffel en outre en leur qualité de légataires préciputaires et Dame Louise Elisa Holtzapffel en sa qualité de légataire particulière en vertu des testamens qui sont ci-dessous littéralement transcrits
Tous les objets à inventorier seront trouvés dans les logements qu’occupaient la défunte dans la maison rue des Juifs N° 3 au premier étage et dans la campagne de Madame Husson à la Robertsau banlieue de Strasbourg
acp 485 (3 Q 30 200) f° 42 du 7.2. (succession déclarée le 23 avril 1861 n° 148)
acp 485 (3 Q 30 200) f° 57 du 11.2. (vacation du 10 février) Garde robe, mobilier et literie partagés en nature et non estimé
Capital 39.044, Valeurs industrielles et intérêts 31.294, Obligations sur la Ville de Strasbourg 4000, canal maritime de Suez 400, créances 31.793, autres 1750, argenterie 921, linge 254
acp 487 (3 Q 30 202) f° 47 du 20.4. (vacation du 18 avril) Rentes emphytéotiques 31.115, arrérages 293, argent comptant 7452, diamants 675

1860 (1.6.), Strasbourg 15 (102), Not. Momy (Hippolyte) n° 6409
Liquidation et partage Adrienne Hortense Eléonore Mathieu veuve Michel Thomassin
acp 489 (3 Q 30 204) f° 15-v du 11.6.

(Egide) Théodore Holtzapffel épouse en 1823 Hélène Eléonore Jacobée Thomassin
1823 (25.10.), Strasbourg 6 (47), Me Triponé n° 722 bis
Contrat de mariage – Egide Théodore Holtzapffel, négociant à Strasbourg, fils majeur de Jean Frédéric Holtzapffel, négociant, et de Christine Cléophée Walter
Hélène Eléonore Jacobée Thomassin, fille mineure de feu Michel Thomassin, directeur de l’enregistrement et des domaines et Adrienne Hortense Eléonore Mathieu la veuve
sous le régime de la communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement de Strasbourg, acp 165 F° 44-v du 27.10.

Hélène Eléonore Jacobée Thomassin meurt en 1841 en délaissant trois enfants

1841 (23.9.), Strasbourg 1 (88), Me Rencker n° 16.004
Inventaire de la succession d’Hélène Eléonore Jacobée Thomassin épouse d’Egide Théodore Holtzapffel
L’an 1841 le 23 septembre à neuf heures du matin en la maison rue des Veaux N° 18 à Strasbourg. A la requête et en présence I° de Mr Egide Théodore Holtzapffel négociant demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de tuteur légal de ses quatre enfants mineurs procréés avec feu Dame Hélène Eléonore Jacobée Thomassin son épouse décédée à Strasbourg le 6 août dernier, les dits enfants nommés 1° Frédéric Ernest Alfred Holtzapffel né le 8 novembre 1824, 2° Louis Jules Holtzapffel né le 29 mai 1826, 3° Louise Elisa Holtzapffel née le 4 novembre 1827 4° et Camille Holtzapffel née le 14 novembre 1834, II. Et en présence de Mr Louis Mathieu colonel en retraite officier de la légion d’honneur, domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de support tuteur nommé aux dits enfants mineurs (…)

Mr Holtzapffel a représenté auxdits notaire l’expédition de son contrat de mariage passé entre lui et la défunte devant M° Triponé et son collègte notaires à Strasbourg le 25 octobre 1823 (…)
La défunte a fait deux dispositions testamentaires olographes sous la date des 29 janvier 1831 et 16 juillet 1836. Je soussignée Hélène Eléonore Jacobée Holtzapffel née Thomassin ai fait mon testament ainsi qu’il suit. Je donne et lègue à mon mari un quart en propriété et un quart en usufruit viager de tout ce dont se composera ma succession à mon décès. Dans ce legs devront être compris les maisons, cour, bâtiment et dépendances dont ma mère n’a fait donation situés à Strasbourg rue des veaux n° 18 au prix d’estimation de 48.000 francs
J’ajoute à mon précédent testament la disposition suivante, attendu que la campagne et dépendances situées à la Robertsau m’ont été données par ma mère à charge de servir une rente viagète qui doit être payée pendant la communauté et que d’un autre côté mon mari a fait faire des améliorations et constructions considérables à cette propriété, je veux que dans la jouissance que je lui ai donnée par mondit testament cette même campagne et dépendances soient comprises et que mon mari prélève sur mes biens propres toutes les dépenses d’améliorations qu’il a faites d’après les mémoires des ouvriers
Objets mobiliers. Maison sise à Strasbourg rue des veaux 18. 2° étage, 1° étage, Cuisine au rez de chaussée, Maison de devant donnant sur la rue des veaux, Comptoir, Cuisine
Propres du veuf. Par la liquidation et le partage de la succession de feu Monsieur Jean Frédéric Holtzapffel père duquel le veuf était le seul enfant et héritier, dressé par M° Rencker le 6 avril 1830, il est échu à M. Holtzapffel fils
En immeuble encore existant, Une Maison rue de la lie n° 4 à Strasbourg servant de magasin, estimé 600 francs
Propres de la défunte. Par le contrat de mariage transcrit en tête des présentes, Madame veuve Thomassin a constitué en dot à Mad. Holtzapffel sa fille (…) En paiement de cette somme il a été assigné à la défunte 1° Une maison, cour, écurie, bâtiments, jardins, appartenances & dépendances formant un enclos situé à la Robertsau au canton Granwoerth. M. Holtzapffel déclare que ces Bâtimens ont été entièrement démolis et le fond réuni au bien de campagne dont il sera ci après parlé
Donation faite par Mad. Veuve Thomassin à la défunte. Suivant acte passé devant M° Rencker & L’ange notaires à Strasbourg le 3 mars 1830, Madame Veuve Thomassin a fait donation à Madame Holtzapffel d’une maison avec cour, maison au fond de la cour, écuries, remise, terrasse, appartenances & dépendances Situés à Strasbourg Rue des Veaux N° 18, Moyennant une somme de 16.000 francs que Madame Holtzapffel a compensés avec pareille somme qui lui était due par sa mère en vertue de la liquidation des successions de M. Michel Thomassin père & de M. Joseph Thomassin frère de la défunte, en outre moyennant une rente annuelle & viagère de 1600 francs payable par moitié de six mois en six mois & d’avance. Madame Thomassin s’est de plus réservé un logement dans ladite maison avec la faculté de le quitter en prévenant six mois d’avance, dans ce cas la rente devra être augmentée de 300 francs
Par une seconde Donation passée devant ledit notaire Rencker & son collègue le 21 mars 1831 Mad. Thomassin a de plus fait donation à sa fille défunte d’une campagne sise à la Robertsau (…)
Constructions & Réparations. Monsieur Holtzapffel déclare de plus que peu de temps après que feu son épouse était deveue propriétaire de la maison rue des Veaux numéro 18 & de la campagne de la Robertsau, il a fait faire des Constructions & des grosses réparations importantes, que bien qu’il soit en possession des mémoires des ouvriers & que la défunte par son testament a ordonné que toutes les dépenses relatives à la campagne pui soient portées en compte d’après ces mémoire, il croit cependant devoir faire expertiser par des gens de l’art et dans les formes légales la valeur des nouvelles constructions & des grosses réparations faites afin d’éviter que l’on ne comprenne dans ces évaluations des dépenses de pur entretien
acp 291 (3 Q 30 006) f° 35 du 4.10. (vacations des 27, 28 et 29 septembre) – Communauté, meubles et objets mobiliers 15.283, garde robe 7509
Commerce des époux Holtzapffel, actif en billets 348.218, passif 63.212
Propres du veuf, une maison rue de la Lie n° 4 à Strasbourg. Meubles et créances 334.374. Reprises de la succession 39.659, Frais de construction et de réparation, mémoire – Description des titres

La maison est attribuée au veuf lors de la liquidation

1842 (2.2.), M° Rencker
Liquidation et partage de la communauté d’acquets d’entre Egide Théodore Holtzapffel négociant à Strasbourg et feue Hélène Eléonore Jacobée Thomassinsa femme y décédée le 6 août 1841 & de la succession de cette dernière, à la requête du veuf, agissant tant en son nom comme légataire à titre universel de la défunte suivant testaments olographes du 29 janvier 1831 et 16 juillet 1836 que comme tuteur légal de ses quatre enfants mineurs Frédéric Ernest Alfred, Louis Jules, Louise Elisa et Camille Holtzapffel seuls héritiers de la défunte

acp 294 (3 Q 30 009) f° 84-v du 3.2. – La communauté se compose entièrement du prix d’estimation du mobilier montant à 15.283, créances 285.005 et des indemnités dues par la défunt 27.000, total 327.288
Dont à déduire les reprises de la succession 32.150 et celles du veuf 334.371, total 366.521. Partant la communauté est en déficit de 29.232 francs
Succession. 1° Une maison à Strasbourg rue des Veaux n° 18 d’ue valeur réelle de 38.440
2° d’une campagne à la Robertsau canton Granwoerth d’une valeur de 40.000
3° des reprises montant à 21.150, déduction faite de la valeur des améliorations & constructions ajoutées par le veuf à la campagne ci-dessus 21.150
4° la garde robe 7509, Total de l’actif 107.099
dont il revient au veuf un quart en propriété 24.774 un quart en usufruit 26.774 soit 53.549 et aux enfants la pleine propriété de pareille somme 53.549
M. Holtzapffel pour se remplir reçoit la maison rue des Veaux à lui léguée ci 38.440
Le enfants gardent en pleine propriété la campagne à la Robertsau estimée 40.000

Sa mère refuse de consentir au mariage qu’Egide Théodore Holtzapffel veut contracter avec Caroline Henriette Elisabeth Serard
1843 (29.3.), Strasbourg 3 (88), Me Burtz n° 244
Acte respectueux – A comparu M Egide Theodore Holtzapffel, négociant demeurant à Strasbourg majeur de plus de 25 ans ainsi qu’il le déclare, lequel par les présentes déclare qu’il demande respectueusement à Mad. Cléophée Walter, veuve de M. Jean Frédéric Holtzapffel, négociant demeurant à Strasbourg, sa mère, son conseil sur le mariage qu’il est dans l’intention de contracter avec Mad.elle Caroline Henriette Elisabeth Serard, majeure demeurant aussi à Strasbourg
N° 245 du 29 mars 1843. Notification. (…) Mad. Holtzapffel a dit que par des motifs déjà connus de son fils lui-même à qui elle les a expliqués et surtout par l’attachement qu’elle porte à ses enfants, elle ne trouve pas convenable le mariage que M. son fils persiste à vouloir contracter malgré sa volonté et qu’en conséquence elle lui refuse son consentement
acp 308 (3 Q 30 023) f° 33 du 29.3. et f° 35-v du 30.3.

(Egide) Theodore Holtzapffel épouse Caroline Henriette Elisabeth Serard
1843 (18.7.), Strasbourg 1 (92), Me Rencker n° 17.178
Contrat de mariage – Ont comparu Egide Theodore Holtzapffel, négociant domicilié et demeurant à Strasbourg d’une part
et Demoiselle Caroline Henriette Elisabeth Serard, fille majeure de feu le S. Rémond Serard, propriétaire, et de Marie Henriette Elisabeth Spitz sa veuve, ladite demoiselle demeurant et domicilié aussi à Strasbourg d’autre part
acp 312 (3 Q 30 027) f° 38 du 20 juillet – communauté d’acquets partageable par moitié
Les apports du futur époux consistent en une somme de 514.445 francs grevée de l’usufruit viager au profit de Mde veuve Holtzapffel née Walther sa mère, 2° dans les sommes, immeubles, valeurs qui sont constaté leur appartenir en vertu du partage et de la liquidation de la succession de De Hélène Eléonore Caroline Thomassin son épouse en premières noces, dans lesquelles valeurs est comprise une maison acquise depuis le décès de Mde Holtzapffel sise à Strasbourg rue de l’arc en ciel N° 5
Les apports de la future épouse consistent en un mobilier évalué à 3418 francs
Donation par le Sr Holtzapffel à la future épouse ce acceptant d’une rente annuelle de 4000 francs payable de trois mois en trois mois en cas de prédécès du futur époux. Cette rente viagère sera assurée hypothécairement sur les propriétaires que le donateur délaissera à sa mort, Au moyen de bons placements hypothécaires dont la future épouse touchera les intérets jusqu’à concurrence de la rente à laquelle elle aura droit
En cas de prédécès de la future épouse sans enfant, le futur époux resera propriétaire de toute la communauté

Egide Théodore Holtzapffel rend compte de la gestion des biens qui appartiennent à ses enfants
1844 (1.6.), Strasbourg 1 (95), Not. Rencker n° 17.714
Compte de gestion & d’administration – Compte que rend Egide Théodore Holtzapffel négociant à Strasbourg en sa qualité de ci-devant tuteur des enfants par lui procréés avec feu Dame Hélène Eléonore Jacobée Thomassin son épouse décédée, lesdits enfants nommés (…)
à Adrienne Eléonore Mathieu veuve de Michel Thomassin en qualité de tutrice actuelle de ces mêmes enfants mineurs, à ce nommée par délibération du conseil de famille en date du 24 juillet 1843.
acp 324 (3 Q 30 039) f° 3 du 4 juin – Ce compte ne comprenant aucune dépense établit la recette à 9496 francs laquelle somme Mme Thomassin en sadite qualité reconnaît avoir reçue du Sr Holtzapffel. Comme il y avait litige entre ce dernier et la dame veuve Thomassin relativement aux frais d’éducation et d’entretien à payer annuellemeny par ledit Sr Holtzapffel pour ses enfants, ce dernier sans attendre l’homologation du tribunal sur la somme de 6000 francs fixée annuellement par délibération du conseil de famille consent au paiement annuel de cette dite somme.

Hortense Adrienne Eléonore Mathieu rend compte de la gestion des biens qui appartiennent à ses pupilles
1849 (30.1.), Strasbourg 15 (85), Not. Lacombe n° 6470
Récépissé de Compte que rend Dame Hortense Adrienne Eléonore Mathieu veuve de Michel Thomassin aux enfants de Mr Egide Théodore Holtzapffel
Compte que rend Dame Hortense Adrienne Eléonore Mathieu veuve de Michel Thomassin vivant receveur de l’enregistrement et des Domaines à Strasbourg
à ses petits-enfants majeurs nommés 1. Frédéric Ernest Alfred Holtzapffel, surnuméraire de l’enregistrement et des domaines domicilié à Strasbourg, 2. Louis Jules Holtzapffel, artiste peintre demeurant à Paris domicilié à Strasbourg, 3. Louise Elisa Holtzapffel célibataire domiciliée à Strasbourg demeurant au couvent du Sacré Cœur de Kientzheim (Haut-Rhin)
Observation préliminaire. La fortune des trois enfants Holtzapffel majeurs susnommés et de leur sœur Camille Holtzapffel encore mineure sous la tutelle de lMadame Thomassin se compose de valeurs qu’ils ont recueilli
1° dans la succession de leur mère Hélène Eléonore Jacobé Thomassin décédée à Strasbourg le 6 août 1841
2° de celle de leur oncle Louis Benoît Mathieu colonel en retraite décédé à Noederbronn le 23 juillet 1842 (…)
3° dans celle de leur grand mère paternelle Christinee Cléophée Walter veuve de Jean Frédéric Holtzapffel rentier à Strasbourg y décédée le 4 septembre 1844.
– Enregistrement de Strasbourg, ssp 104 (3 Q 31 603) f° 89 du 25.1. ssp du 1 janvier – Compte dressé par De Hortense Adrienne Eléonore Mathieu veuve de M Michel Thomassin
– n° 6533, 6 mars 1849 – Arrêté de compte, acp 379 (3 Q 30 094) f° 24

Arrêté de compte correspondant
1849 (6.3.), Me Lacombe
Arrêté de compte de tutelle rendu par Hortense Adrienne Eléonore Mathieu veuve de Michel Thomassin vivant receveur de l’enregistrement et des Domaines à Strasbourg
à 1. Frédéric Ernest Alfred Holtzapffel, surnuméraire de l’enregistrement, 2. Louis Jules Holtzapffel, artiste peintre à Paris, 3. au mandataire de Louise Elisa Holtzapffel religieuse à Kientzheim
acp 380 (3 Q 30 095) f° 39-v du 8.3. – par acte de récépissé reçu Lacombe le 30 janvier 1849 duquel compte il résulte que le chapitre des capitaux soumis à l’usufruit de la veuve Thomassin et à Egide Théodore Holtzapffel père propriétaire à Strasbourg s’élève à la somme de 107.733, de laquelle somme il y a lieu de déduire (…) reste 101.920
Le chapitre des recettes faites en capitaux productifs d’intérêts (…) 56.087
Les recettes faites en intérêts pour Frédéric Ernest Alfred Holtzapffel 6707, dépenses 5511, reste 1306, pour Louis Jules Holtzapffel 9401, dépenses 9193, pour Elisa Holtzapffel 9406, dépense 7338
Pour remplir les Sr et Dlle Holtzapffel de la somme de 56.087, elle a représenté des titres obligataires pour une valeur de 55.125 francs et en argent comptant la somme de 962 francs, total 56.087

Propriétaire de la maison voisine (actuel n° 22), Philippe Hatt accorde à Egide Théodore Holtzapfel le droit d’établir une fenêtre vers sa propriété

1851, Enregistrement de Strasbourg, ssp 110 (3 Q 31 609)
f° 191-v du 12.7.
ssp du 2 mai 1851 – Cession de servitude ci après transcrite. Cejourd’hui deux mai 1851 il a été convenu ce qui suit entre les soussignés Egide Théodore Holtzapfel, propriétaire de la maison sise à Strasbourg rue des Veaux N° 18
et Philippe Hatt fils, propriétaire de la maison voisine n° 17
Le Sr Holtzapfel désirant éclaircir un corridor par une fenêtre qui devra être pratiquée dans son mur joignant immédiatement une petite cour dépendant de la propriété Hatt, ce dermier pour témoigner es relations de bon voisinage qui existent entre les deux parties, donne son consentement à condition que cette fenêtre soit établie conformément à l’article 676 du code civil et que dans aucun cas cette faveur ne puisse donner lieu à fonder une servitude au détriment de la propriété du Sr Hatt
Le Sr Hatt ou ses successeurs pourront en tout temps demander la suppression de la fenêtre ainsi établie sur une simple notification et le Sr Holtzapfel s’oblige pour lui et ses successeurs d’obtempérér immédiatement à ma demande de la suppression qui se fera à ses frais

Egide Théodore Holtzapffel et Caroline Sérard exposent la maison aux enchères. Ils ne ratifient pas la mise de l’entrepreneur architecte Henri Perrin, estimant que l’immeuble n’a pas été porté à sa juste valeur

1851 (5.7.), Strasbourg 1 (132), Not. Rencker n° 21.521
5 juillet 1851. Cahier des charges. Ont comparu M. Egide Théodore Holtzapffel, propriétaire et Dame Caroline Sérard son épouse de lui autorisée, domiciliée à Strasbourg, lesquels ont déclaré qu’étant intentionnés de vendre par adjudication publique une maison avec dépendances sise à Strasbourg Rue des Veaux numéro 18, ils requièrent ledit notaire de dresser le cahier des charges sous lesquelles ladite vente aura lieu. Charges, clauses et conditions (…)
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison sise à Strasbourg Rue des Veaux N° 18, consistant en un Bâtiment sur la rue, en un bâtiment latéral dans la cour & un bâtiment donnant sur la rivière.
Le Bâtiment sur la rue se compose d’un premier étage de cinq pièces avec cuisine, d’un second étage et de cinq pièces avec cuisine & lieux à l’anglaise, d’un troisième étage de quatre pièces & place suffisante pour établir une cuisine.
Le bâtiment latéral à gauche dans la cour se compose de l’entrée dans la grande cave, d’une remise, buanderie, écurie pour deux chevaux, chambre à coucher & d’un Vaste emplacement pour les fourrages, quatre pièces au premier étage & à droite en entrant dans la cour plusieurs bûchers, grande volière & colombier
Le Bâtiment donnant sur la rivière situé au Midi se compose au Rez de chaussée de deux pièces, d’une chambre & bains, d’un garde manger & fruitier, deux bûchers,, terrasse avec petit jardin, lavoir, sur le premier palier se trouve une vaste & grande Cuisine avec une cave au-dessous. Au premier étage six belles pièces de plein pied communiquant l’une à l’autre, on peut joindre à ce logement les quatre pièces du bâtiment latéral au moyen de la porte de communication qui existe, lieux à l’anglaise. Au second étage Sept pièces & une cuisine, & au dessus des chambres à linge & de beaux greniers.
Dans la vente sont compris 21 poêles en fayence & trois poêles en fonte avec cors* & pierres, toutes les glaces à l’exception de celle de la grande salle à manger de la maison du fond que le propriétaire se réserve, les chantiers dans la cave.
Titres de propriété. L’immeuble mis en vente a été légué à M Holtzapffel par feue Dame Hélène Eléonore Jacobée Thomassin son épouse en premières noces en vertu de son testament olographe & feu Mad. Holtzapffel en est devenue propriétaire en vertu d’un acte de donation passée à son profit par Dame Adrienne Eléonore Mathieu veuve de M. Michel Thomassin sa mère devant M° Rencker & L’Ange notaires à Strasbourg le 3 mars 1830 transcrit aux hypothèques le 10 du même mois vol. 233 N° 47. Le même immeuble est échu à la Dame Thomassin par le partage de la communauté de biens qui avait existé entre elle & son mari dressé par ledit Notaire Rencker & son collègue le 2 avril 1827. Feu Monsieur Thomassin l’avait acquis de Monsieur Chrétien Henri Geyling, Président de la Chambre des finances du Margrave de Bade à Carlsruhe, en vertu d’un contrat passé devant M° Zimmer Notaire à Strasbourg le 22 brumaire an X.
n° 21.561 du 29 juillet 1851. Enchère non ratifiée. (…) enchéri de la somme de 79.000 francs par M. Henri Perrin, architecte domicilié à Strasbourg. Et de suite M Holtzapffel a déclaré que l’immeuble n’étant pas porté à sa valeur, il se réserve de faire une nouvelle enchère dans quinze jours
acp 401 (3 Q 30 116) f° 70 du 7.7. – acp 402 (3 Q 30 117) f° 32-v du 1.8.

Egide Théodore Holtzapffel demeurant alors à Paris vend la maison 65 000 francs au rentier Louis Clément Harlay

1853 (27.12.), Strasbourg 15 (90), Not. Momy (Hippolyte) n° 1091
A comparu Mr Jean Baptiste Schmitt, principal clerc de notaire domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Mr Egide Théodore Holtzapffel, propriétaire demeurant à Paris, rue Ste Catherine d’Enfer N° 6 et 6 (vend)
à Mr Louis Clément Harlay, rentier demeurant et domicilié à Strasbourg ci présent et acceptant
Une Maison, sise à Strasbourg Rue des Veaux N° 18, consistant en bâtiment de façade à trois étages sur la dite rue, bâtiment d’aile, bâtiment du fond à deux étages, avec cour, terrasse, lavoir sur le rivière d’Ill, appartenances et dépendances, d’un côté la propriété de M. Hatt, brasseur, et en partie M. Dollinger, de l’autre la propriété de M. Rist, par devant la Rue des Veaux, par derrière la rivière d’Ill.
Avec l’immeuble sont vendus les objets mobiliers dont l’état estimatif va suivre. Maison de devant. 1° étage (…), 2° étage, 3° étage, Dans la cour, Bâtiment latéral, Maison du fond, 1° étage, 2° étage, Total des objets mobiliers compris dans la vente 1547 francs
Etablissement de la propriété. L’immeuble dont s’agit appartient à Mr Egide Théodore Holtzapffel de la manière ainsi qu’on va l’expliquer. Suivant contrat passé devant M° Rencker et L’Ange notaires à Strasbourg le 3 mars 1830, Madame Hortense Eléonore Mathieu veuve de M. Michel Thomassin en son vivant directeur de l’enregistrement et des domaines du département du Bas-rhin a fait donation par préciput et hors part à Dame Hélène Eléonore Jacobée Thomassin sa fille épouse actuellement décédée de Mr Holtzapffel qui l’a acceptée de la propriété sise à Strasbourg rue des Veaux numéro 18. Cette donation a été faite par Mad. Thomassin sous la réservé à son profit personnel du droit d’habitation et jouissance pendant sa vie de plusieurs pièces dépendant de ladite maison, avec faculté de convertir ce droit d’habitation à une rente annuelle et viagère de 300 francs (…) Expédition de cette donation transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 mars 1830 vol. 433 N° 47 et le même jour inscription a été prise d’office vol. 204 N° 130. Mad. Holtzapffel est décédée à Strasbourg le 6 août 1841 laissant pour seuls héritiers quatre enfants mineurs issus de son mariage avec Mr Egide Théodore Holtzapffel, ainsi que le constate l’intitulé de l’inventaire fait après son décès par ledit M° Rencker le 23. septembre 1841, savoir Frédéric Ernest Alfred Holtzapffel né le 8 novembre 1824, Louis Jules Holtzapffel né le 29 mai 1826, Louise Elisa Holtzapffel, née le 4 novembre 1827 et Camille Holtzapffel née le 4 novembre 1834. La succession de Madame Holtzapffel n’a été acceptée aux nom des dits mineurs que sous bénéfice d’inventaire seulement. Aux termes de deux testaments datés des 29 janvier 1831 et 16 juillet 1836 (…) Madame Holtzapffel a légué à son mari un quart en pleine propriété et un quart en usufruit de tous les biens composant sa succession en ajoutant que dans ce legs devrait être comprise la maison de la rue des Veaux au prix d’estimation de 48.000 francs et que si ce qui reviendrait à son mari par suite de cette disposition ne se montait pas à 48.000 francs il aurait à tenir compte à ses enfants du surplus après déduction de son legs. Suivant acte passé le 2 février 1842 devant ledit M° Rencker notaire, commis judiciairement à cet effet par jugement du tribunal de Strasbourg en date du 23 décembre 1841 il a été procédé au partage de la communauté ayant existe entre Mr et Mad. Holtzapffel aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Triponé notaire à Strasbourg le 25 octobre 1823 et de la succession de ladite dame entre Mr Holtzapffel ayant agi tant en son nom personnel que comme tuteur légal de ses enfants mineurs et Mr Louis Mathieu colonel en retraite, officier de la Légion d’Honneur, subrogé tuteur de ces mineurs. On observe ici que la liquidation de la communauté a présenté un déficit de 39.232 francs, en conséquence le subrogé tuteur des mineurs Holtzapffel s’est réservé le droit de convoquer le conseil de famille des dits mineurs pour se faire autoriser à renoncer à ladite communauté dont le passif au surplus est resté à la charge de Mr Holtzapffel. Dans ce partage on a fait figurer à la masse de la succession de Madame Holtzapffel la maison de la rue des Veaux pour une somme de 65.000 francs, valeur fixée par trois experts nommés par jugement du tribunal de Strasbourg du 23 décembre 1841 (…) Mais de cette somme on a déduit 1° la somme de 16.000 francs de constructions et réparations faites pendant la communauté, 2° et celle de10.560 capital de la rente viagère de 1600 francs à servir à Mad. Thomassin, ensemble 26.560, de sorte qu’il est resté en valeur réelle 38.448 francs. Les droits de M. Holtzapffel dans la succession de sa femme ont été fixés à 26.774 francs en pleine propriété et à pareille somme en usufruit. Pour le remplir de ses droits, il lui a été abandonné la maison de la rue des Veax numéro 18 pour la somme de 38.440 francs mais comme il ne devait recevoir en propriété que 26.774 francs, il est resté imputable sur son usufruit une somme de 11.665 francs.
L’immeuble dont s’agit est échu à madame Thomassin par le partage de la communauté de biens qui avait existé entre elle et son mari dressé par ledit notaire Rencker et l’un de ses collègues le 2 avril 1827. Feu M. Thomassin l’avait acquis de M. Chrétien Henri Geyling, président de la chambre des finances du Margrave de Bade à Carlsruhe en vertu d’un contrat passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 22 brumaire an X. (…) Le prix de la présente vente est fixé à 65.000 francs
acp 425 (3 Q 30 140) f° 98 du 30.12.

Originaire de Saint-Vaast-la-Hougue, le marchand drapier Louis Clément Harlay épouse Anne Louise Virginie Cottin en 1832 à Lafère (Aisne)
Mariage, Lafère, Aisne (n° 20)
L’an 1832, le 29° jour du mois d’octobre à onze heures du matin (…) ont comparu Louis-Clément Harlay, agé de 24 ans, marchand drapier domicilié à Chauny, né à Saint-Waast-la-hougue, Département de la Manche le 21 octobre 1808 (…) fils mineur & légitime de Aimé Jean Harlay, chef de bataillon en retraite, propriétaire demeurant à Lafère, et Clotilde Montine Dordigny son épouse ci présents et consentant d’une part, Et Anne Louise Virginie Cottin, âgée de 19 ans, sans profession, demeurant à Lafère, née à Fourdrain, canton de Lafère le 12 juillet 1813 (…) fille mineurs & légitime de Michel Cottin, rentier domicilié à Lafère, et de Marie Anne Adélaïde Gayer son épouse ci présents et consentant (signé) Harlay, Cottin

Acte de notoriété concernant son père
1854 (9.3.), Strasbourg 15 (90), Not. Momy (Hippolyte)
Notoriété constatant que Aimé Jean Harlay, vivant Chef de Bataillon retraité à Strasbourg est décédé le 27 janvier 1854 laissant pour héritiers Pierrette Virginie Harlay épouse de Louis Daniel Philippe Léger, ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées en retraite domicilié à la Robertsau et Louis Clément Harlay propriétaire à Strasbourg, ses enfants
acp 428 (3 Q 30 143) f° 11-v du 10.3.

Leur fille Aline Marie Aimée Harlay épouse en 1855 Charles Adolphe Colin, receveur de l’Enregistrement et des Domaines
1855 (27.10.), Strasbourg 15 (93), Not. Momy (Hippolyte)
Contrat de mariage – Sont comparus Mr Charles Adolphe Colin, Receveur de l’Enregistrement et des Domaines à la résidence de Huningen demeurant en ladite ville d’une part
Et Demoiselle Aline Marie Aimée Harlay, fille majeure de M. Louis Clément Harlay propriétaire rentier et de dame Anne Louise Virginie Cottin avec lesquels elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, Mademoiselle Harlay agissant sous l’assistance & autorisation de M. et Mad. Harlmay ses père et mère d’autre part
acp 444 (3 Q 30 159) f° 44-v du 29.10. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une somme de 5900
Les apports de la future consistent en 1) un trousseau estimé à 2500, 2) une somme de 17.088
Donation par les conjoints Harlay à la future épouse leur fille ce acceptant 1° d’une obligation du chemin de fer de Strasbourg à Bâme 500, 2) créances 1500, 3) argent comptant 912, total 2912
La future épouse touchera es intérêts d’une créances de 1000 du premier septembre 1855, 7,78, d’une créances de 500 de vingt 21,25, total 2941
Donation réciproque de la jouissance de la moitié de la succession

Louis Clement Harlay et Anne Louise Virginie Cottin vendent la maison à Maurice Ehrmann, adjoint au maire

1862 (22. 7.bre), Strasbourg 3 (104), Not. Weiss (Emile)
Ont comparu M. Louis Clement Harlay, rentier, & Dame Anne Louise Virginie Cottin, sans état son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg (vendent)
à Maurice Ehrmann, adjoint au Maire demeurant & domicilié à Strasbourg
Désignation. Une Maison, sise à Strasbourg rue des veaux N° 20 autrefois N° 18, consistant en bâtiment de façade sur la dite rue, bâtiment d’aile, bâtiment du fond à deux étages, avec cour, terrasse, lavoir sur le rivière d’Ill, appartenances & dépendances, d’un côté la propriété de M. Hatt, brasseur, & en partie M. Berst, de l’autre la propriété de M. Rist, par devant la rue des veaux, par derrière la rivière d’Ill, le tout d’une superficie de 8 ares 40 centiares désigné sous ne numéro 528 de la section O de la matrice cadastrale de la Ville de Strasbourg.
Avec l’immeuble sont vendus les objets mobiliers dont l’état estimatif va suivre. Maison de devant. Premier étage (…), Deuxième étage dans une chambre à coucher, dans une chambre à alcôve, dans une petite pièce donnant sur la cour, Troisième étage, Maison du fond, logement du premier & du deuxième étage, chambre du pavillon sur l’eau, dans une chambre à coucher à côté du salon, dans une autre chambre, dans une chambre à deux croisées sur la cour. Pavillon sur l’eau, Deuxième étage. chambre à côté, chambre donnant dans la cour, au rez de chaussée. Dans la maison latérale, dans une chambre à deux croisées sur la cour attenant au bâtiment de derrière, dans les caves
Etablissement de la propriété. M & Mme Harlay déclarent que l’immeuble vendu a été acquis par eux de M. Egide Théodore Holtzapffel, propriétaire demeurant à Paris, aux termes d’un acte de vente passé devant M° Momy notaire à Strasbourg le 27 décembre 1853 transcrit au bureau des hypothèques Strasbourg le 9 janvier suivant vol. 579 N° 99. (…) M. Holtzapffel était devenu lui-même propriétaire de l’immeuble dont s’agit de la manière suivante. Par contrat passé devant M° Rencker & Lange notaires à Strasbourg le 3 mars 1830, Dame Hortense Eléonore Mathieu veuve de M. Michel Thomassin en son vivant Directeur de l’enregistrement et des domaines du Bas-rhin a fait donation par préciput et à Dame Hélène Eléonore Jacobée Thomassin sa fille épouse dudit M. Holtzapffel. Cette donation a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 mars 1830 vol. 433 N° 47. Le 6 août 1841, Madame Holtzapffel est décédée à Strasbourg llaissant pour seuls héritiers ses quatre enfants issus de son mariage avec ledit M. Holtzapffel, ainsi qu’il résulte de l’intitulé de l’inventaire fait après son décès par ledit M° Rencker le 23. septembre 1841, savoir Frédéric Ernest Alfred Holtzapffel né le 8 novembre 1824, Louis Jules Holtzapffel né le 29 mai 1826, Louise Elisa Holtzapffel, née le 4 novembre 1827 et Camille Holtzapffel née le 4 novembre 1834. La succession de Madame Holtzapffel n’a été acceptée aux nom des dits mineurs que sous bénéfice d’inventaire seulement. Aux termes de deux testaments datés des 29 janvier 1831 et 16 juillet 1836 (…) Madame Holtzapffel a légué à son mari un quart en pleine propriété & un quart en usufruit de tous les biens composant sa succession en ajoutant que dans ce legs serait comprise la maison ci-avant désignée. Suivant acte passé devant ledit M° Rencker, commis judiciairement à cet effet en date du 2 février 1842, portant partage de la communauté d’entre Mr et Mme. Holtzapffel & de la succession de celle-ci, ledit immeuble a été définitivement attribué au dit sieur Holtzapffel. Madame Thomassin était devenue propriétaire de la même maison par suite du partage de la communauté de biens qui avait existé entre elle & son défunt mari & dressé par acte reçu ledit M° Rencker le 2 avril 1827. Feu M. Thomassin l’avait acquis de M. Chrétien Henri Geyling, président de la Chambre des finances du Margrave de Bade à Carlsruhe en vertu d’un contrat passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 22 brumaire an X. – Prix. Cette vente est faite moyennant le prix de 1500 francs pour les objets mobiliers ci avant désignés & de 88.495 francs pour l’immeuble, soit ensemble 90.000 francs
Etat-civil des vendeurs. Les comparants vendeurs déclarent qu’ils sont mariés sous le régime de a communauté de biens réduite aux acquets aux termes de leur contrat de mariage pasé devant Me Triboullet notaire à Lafère le 10 octobre 1832.
acp 514 (3 Q 30 229) f° 47-v du 23. 7.bre

Maurice Ehrmann épouse en 1847 Amélie Hortense Œsinger
1847 (8.6.), Strasbourg 2 (92), Not. Roessel n° 1383
Contrat de mariage – Ont comparu 1. Monsieur Maurice Ehrmann, rentier demeurant à Strasbourg, né à Paris le 8 septembre 1819 du légitime mariage de M. Jean Auguste Ehrmann, propriétaire demeurant à Strasbourg , et de défunte Marie Anne Marguerite Augustine Bussmann futur époux d’une part
2. Mademoiselle Amélie Hortense Oesinger, fille majeure demeurant à Strasbourg née en cette ville le 10 février 1826 du légitime mariage de M. Charles Frédéric Oesinger, fabricant, ancien membre de la chambre des députés & de De Amélie Frédérique Zimmer les deux demeurant en cette ville future épouse
acp 361 (3 Q 30 076) f° 78-v du 9 juin – sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports di futur époux consistent 1° en ses droits non encore liquidés dans la succession de la vicomtesse de Flavigny sa grand mère, 2° en une somme de 41.228 francs par lui recueillie dans la succession de Madeleine Marguerite Augustine Bussmann sa mère
ceux de la future épouse consistent en la somme de 7000 francs et dans le trousseau mobilier qui seront constitués en dot ci après
déclaration par le futur qu’il prélève sur ses apports une somme de 20.000 francs pour la mettre en communauté
Donation par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la moitié de la succession du prémourant et de la moitié du prédécédé dans communauté cette dernière disposition à titre de fondation de mariage
Renonciation par Jean Auguste Ehrmann propriétaire à Strasbourg père du futur époux à l’occasion de son établissement de la partie de la maison paternelle, à tous les avantages qui pourraient lui compéter d’après son contrat de mariage avec Madeleine Marguerite Augustine Bussmann sa femme décédée en vertu de leur contrat de mariage reçu Decan notaire à Paris le 5 avril 1817
Donation en avancement d’hoirie qur la succession du prémourant par Charles Frédéric Oesinger fabricant à Strasbourg et Améie Frédérique Zimmer sa femme à la future épouse leur fille d’un trousseau mobilier de la valeur qui sera constatée par l’état qui sera délivré à la future épouse le lendemain de la célébration du mariage, 2° une somme de 100.000 francs payable en un seul ou plusieurs termes à partir de la célébration du mariage

Maurice Ehrmann renonce à l’usufruit que lui a assuré sa femme, morte sans postérité le 9 avril 1851
1851 (24.9.), Me Grimmer
Renonciation par Maurice Ehrmann, rentier à Strasbourg, à l’usufruit viager de la moitié de la succession de feue Amélie Hortense Oesinger son épouse décédée le 9 avril 1851 suivant son contrat de mariage reçu Roessel le 8 juin 1847
acp 403 (3 Q 30 118) f° 64 du 27.9.

1852 (4.6.), Me Becker
Consentement par Jean Auguste Ehrmann, propriétaire à Strasbourg, au mariage de son fils Maurice Ehrmann rentier à Strasbourg avec telle personne qu’il choisira
acp 410 (3 Q 30 125) f° 45 du 5.6.

1853 (11.3.), Me Roessel jeune
Notoriété constatant qu’Amélie Hortense Oesinger épouse de Maurice Ehrmann est décédée sans postérité à Strasbourg le 9 avril 1851 et sans ascendants
acp 417 (3 Q 30 132) f° 52 du 12.3.

Maurice Ehrmann se remarie avec Adélaïde Frédérique Zimmer veuve du négociant Charles Louis Weyher
1866 (6.10.), Me Holtzapffel
Contrat de mariage – Maurice Ehrmann, rentier à Strasbourg veuf sans enfant Amélie Hortense Oesinger d’une part
Adélaïde Frédérique Zimmer veuve avec trois enfants de Charles Louis Weyher, négociant à Strasbourg d’autre part
acp 557 (3 Q 30 272) f° 19 du 9.10. – stipulation du régime de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Le survivant aura l’usufruit des biens de la communauté
Donation réciproque par le futur époux à la future épouse de l’usufruit de sa succession

1866 (17.10.), Strasbourg 3 (109), Not. Weiss (Emile) n° 1666
Consentement – A comparu Mr Jean Auguste Ehrmann, rentier demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel déclare donner son consentement formel au mariage que son fils Maurice Ehrmann rentier domicilié à Strasbourg âgé de 47 ans se propose de contracter avec Mlle Adélaïde Frédérique Zimmer veuve de M. Charles Louis Weyher, rentière demeurant à Paris
acp 551 (3 Q 30 266) f° 183 du 17.10.

Les nouveaux mariés font dresser un état de leurs apports où figure la maison rue des Veaux

1866 (22.11.), Me Holtzapffel
Dépôt par Maurice Ehrmann, rentier et Adélaïde Frédérique Zimmer sa femme à Strasbourg d’un état de date du 22 novembre 1866 contenant l’indication de leurs apports respectifs en mariage et fait en conformité de l’article quatre de leur contrat de mariage reçu Holtzapffel le 6 octobre 1866
acp 559 (3 Q 30 274) f° 25-v du 23.11.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 145 (3 Q 31 644) f° 58
du 22 novembre 1866. Etat de apports en mariage de M. Maurice Ehrmann, rentier et de Mme Adélaïde Frédérique Zimmer conjoints demeurant à Strasbourg, dressé en conformité de l’article quatre de leur contrat de mariage reçu par M° Holtzapffel notaire à Strasbourg le 6 octobre 1866.
Apports de M. Ehrmann. A) Valeurs mobilières (…) 278.944 francs
B) Immeubles. 1° Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Veaux N° 20, 2° Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai St Nicolas N° 3, 3° Une maison avec appartenances et dépendances sise à Paris rue du Rocher N° 87, 4° Un hotel situé à Paris cours de la Reine N° 26 avec cour, jardin, écuries, remises et dépendances d’une superficie de 594 mètres 05 cent. et un terrain derrière les écuries et remises 66 mètres 46, 5° Un terrain situé à Paris rue Jean Goujon N° 17 d’une superficie de 4057 mètres 44 centimètre avec une façade sur la rue Jean Goujon de 83 mètres 92 centimètres
2° Apports de Mme Ehrmann, (…) Total des valeurs mobilières 99.100
Immeubles. 1° Immeubles propres à Mde Ehrmann (5 corps de biens)
2° Immeubles dépendant de la communauté de biens qui avait existé entre Mme Ehrmann et feu M. Weyher son mari en premières noces et sont la moitié indivise appartient à Mme Ehrmann, la moitié indivise d’une maison et dépendances Impasse S Pierre le Jeune N° 2 donnant sur le quai Kellermann N° 1 (…)

Maurice Ehrmann meurt le 30 avril 1871 à Paris. Son père Jean Auguste Ehrmann héritier pour un quart (voir plus bas le testament) qu’il cède au comte de Flavigny, pair de France et fils de la grand-mère du défunt.

1871 (15.5.), Strasbourg 3 (114), Not. Emile Weiss n° 3306
Donation – A comparu M. Jean Auguste Ehrmann, rentier demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel préalablement à l’abandon qui fait l’objet des présentes a exposé que son fils Maurice Ehrmann, rentier à Paris, est décédé en cette dernière ville le 30 avril dernier sans postérité légitime, que pour ce cas la loi assurait au père des droits de succession, que la fortune du défunt provient essentiellement de sa part héréditaire dans la succession de sa grand-mère feue Mme la Comtesse de Flavigny née de Bethmann, que si une fotune acquise par succession ne se transmet pas en ligne directe à des descendants, elle doit, selon le sentiment du comparant, retourner à sa souche, que si le défunt après avoir adhéré à ce principe ne s’y était pas conformé, le comparant veut y suppléer par l’abandon de ses droits sur la succession de M. Maurice Ehrmann, Que par d’autres motifs encore, il ne convient pas au comparant de participer à la succession de son fils, que quelle que soit la somme qui lui reviendrait, il entend y renoncer en faveur de M. le comte de Flavigny, oncle maternel du défunt, et qui de tout temps a comblé son neveu de bonté avec une généreuse et paternelle sollicitude pour son bonheur, En conséquence M. Jean Auguste Ehrmann, comparant, déclare faire abandon et cession ayant caractère de donation entre vifs & irrévocable
à M. le comte de Flavigny, ancien pair de France, domicilié de droit à Paris mais demeurant en ce moment à Monnaie et à son défaut à ses enfants
de tous les droits successifs mobiliers et immobiliers qui lui sont dévolus de droit dans la succession de son fils M. Maurice Ehrmann, tant en Alsace qu’à Paris ou autres lieux

Jean Auguste Ehrmann a épousé en 1817 Marguerite Auguste Bussmann, issue de Jean Jacques Bussmann et de Marie Elisabeth Bethmann qui épouse en secondes noces Alexandre Victor François de Flavigny
Marie Elisabeth Bethmann, fille du banquier Jean Philippe Bethmann de Francfort et de Catherine Marguerite Schaaf (1772-1847), x a) 1790 Jean Jacques Bussmann, banquier (1756-1791), dont Auguste, x b) 1797 Alexandre Victor François de Flavigny (1770-1819) (référence)

1817 (24.1.), Strasbourg, Not. Zimmer
Consentement par Salomé Louise Treitlinger veuve Ehrmann au mariage de son fils Jean Auguste Ehrmann avocat avec Marguerite Auguste Bussmann de Franckfort
Enregistrement de Strasbourg, acp 132 F° 168 du 24.1.

Enfants et héritiers de Maurice Adolphe Charles de Flavigny
Maurice Adolphe Charles de Flavigny (1799-1879) fils d’Alexandre de Flavigny et de Marie Elisabeth Bethmann, épouse le 8 juillet 1830 Louise Mathilde de Montesquiou-Fezensac
dont 1) Elisabeth, épouse le 17 janvier 1848, Paris Gustave Le Lièvre de la Grange (1824-1875), dont Raymond André Toussaint Le Lièvre de la Grange (1850-1904)
2) Oriane Blanche (1835-1885) épouse Artus Charles César de la Panouse (1821-1904)
3) Emmanuel (1837-1887)
4) Elisabeth Marguerite Louise (1844-1930) épouse le 1 mars 1866 Paris VIII, Louis Antoine de Simard de Pitray, général de brigade (1832-1919) (référence)

Maurice Adolphe Charles de Flavigny accepte la donation et devient propriétaire de la maison rue des Veaux

1871 (25.5.), Emile Weiss
Annahme von dem Bevollmächtigten von Moritz Adolph Karl von Flavigny, Eigenthümer in Paris
der Schenckung die ihme Johann August Ehrmann Eigenthümer in Straßburg durch Akt von Notar E. Weiss den 15. Mai 1871 gemacht worden, bestehend in dem viertel des Nachlasses von Moritz Ehrmann Rentner in Paris wohnhaft den 30 April gestorben, von welchem viertel Adele Zimmer Ehefrau des verstorbenen Nutznieserin ist nach Ehevertrag von Notar Holtzapfel den 6 October 1866
Der Nachlas von Hn Ehrmann bestehend 1) in einem Hause in Straßburg Kalbs straße N° 20 abgeschätzt zu einem ertrag für das ¼ zu 1250 in Capital 12.560
2) in einem Hause Nikolaus Staden N° 3, ertrag 750, Capital 7500
3) in einem Schuldschein von 20.000 von Heinrich Dick und Magdalena Gerber seiner Ehefrau in Huberacker weg Akt vor Notar Weiss vom 13. October 1860
acp 598 (3 Q 30 313) f° 68 n° 882 du 22.5.

Maurice Ehrmann lègue ses biens à sa femme Adélaïde Frédérique Zimmer, sauf le quart qui revient à son père (les enfants et héritiers d’Adélaïde Frédérique Zimmer sont ses enfants Marie Adélaïde Louise Weyher femme de Frédéric Mannberger, Charles Louis Weyher, Frédéric Albert Weyher (voir l’acte de vente passé el 15 février 1869 devant Jean Théodore Kœrttgé

Enregistrement de Strasbourg, ssp 155 (3 Q 31 654) f° 44-v n° 294 du 16.5.
3. Juin 1868 Testament – ich unterschriebener Moritz Ehrmann, Eigenthümer in Paris, vermache meiner Ehefrau Adelaide Friederika Zimmer mein ganzes Vermögen weniger des ¼ daß meinem Vater zukommt. Sollte sie aber vor mir sterben so vermache ich mein ganzes Vermögen ihren Kinderen. Gemacht zu Paris den 3 Juni 1868.
(Nachlass erklärt den 30 October 1871)


Poème lu le 23 avril 1739 au mariage de Jacques Gayling d’Altheim et d’Eléonore de Dœben (Archiatri Poetischer Betrachtungen, Daniel Wilhelm Triller, Hambourg, 1747

CLAVDIANVS, in Epithalamio Honor. & Mariæ.
Optatusne dies aderit ? dabiturne jugalis Nox unquam ?
Hochwohlgebohrnes Paar! die ihr aus Zärtlichkeit
Einander Herz und Herz bis zu der Bahre, weyht;
Erlaubet, daß ich euch in euren Küssen stöhre,
Und gebet meinem Reim ein gütiges Gehöre.
Die werthe Fräulein Braut hat um mein Haus verdient,
Daß heut dieß Lorberreiß bey ihren Myrthen, grünt;
Indem sie uns bisher, so manche Huld erzeiget,
Die unsre Dankbegier zu keiner Zeit, verschweiget.
Nun da sie von uns geht, und diesen Hof verläßt,
Dicht ich, so gut ich kan, bey ihrem Hochzeitfest;
Ach wollte mir nur auch ein würdig Lied gelingen!
Allein die enge Zeit, nebst andern Nebendingen,
Verwehret mir anietzt den Ausbruch meiner Pflicht,
Und überliefert nur ein kurz und schlecht Gedicht.
Jedoch ihr werdet auch, ihr höchst: vergnügten Beyden,
Weil ihr verliebet seyd, kein lang Geschwätze leiden:
Das Feuer, welches euch in Brust und Augen glimmt,
Hat euch die edle Zeit zum Lesen nicht bestimmt;
Ein andrer Zeitvertreib, da Kuß und Kuß sich reimet,
Und wo man den Genuß der Liebe nicht versäumet,
Ist nunmehr euer Werk; darinnen übet euch,
Denn er macht euren Stamm an jungen Sprossen reich.
Dieß Spiel ward alsobald im Paradieß getrieben,
Und ist bis diese Zeit, in steter Uebung blieben,
Wird auch nicht untergehn; so lange sich die Welt
Noch um die Sonne dreht, und bis sie einst zerfällt.
Denn soll es dermahleinst nicht an Geschlechtern fehlen,
So müssen Paar und Paar sich immerfort vermählen.
Daher fühlt, was nur lebt, den angebohrnen Trieb,
Kaum hat man sich gesehn; so hat man sich schon lieb,
Und weiß oft nicht, warum; es müssen unsre Sinnen
Dieß, was uns wohl gefällt, nothwendig lieb gewinnen.
Da hilft kein Wiederstand, da nützet kein Entfliehn,
Die Liebe weiß uns schon mit Macht zurück zu ziehn.
Sie kan mit leichter Müh selbst Löwen überwinden;
Wie sollte sie denn nicht den schwachen Menschen binden?
Zumal, wenn die Vernunft ihm, was ihm erst gefällt,
Durch süße Phantasey, noch schöner fürgestellt;
Worzu die Sprache kommt, sich zärtlich zu erklähren,
Da schmelzt das Herze leicht, und kan sich nicht erwehren.
Kurz, ohne Lieben, ist das Leben eine Last,
Und wer der Liebe feind, der hat sich selbst gehast,
Will von der Süßigkeit des Lebens nichts genießen,
Und einsam und betrübt, der Jahre Lauf beschlißen
Was alle Bitterkeit des Lebens lieblich würzt,
Die Tage fröhlich macht, die lange Nacht verkürzt,
Ist, wenn ein holdes Paar, das sich von Herzen meynet,
In festverknüpfter Treu, so Geist als Leib vereinet.
Wie löblich thut ihr nun, ihr wohlgepaarten Zwey,
Daß auch in diesem Stück, an euch kein Mangel sey,
Und ihr dasselbe Pfund unachtsam nicht vergrabet,
Das ihr von der Natur zum Wuchern, inne habet:
Nichts fehlet euch dazu, die Gleichheit des Geblüts,
Und was weit wichtiger, die Gleichheit des Gemüths,
Verspricht euch ganz gewiß in eurer neuen Ehe,
Ein irrdisch Paradieß, und Segen aus der Höhe;
Weil, wo die Tugend sich mit Tugenden vermählt,
Die Nachreu nimmermehr die Neuverlobten quält;
Da die hingegen hier schon Höllenqual empfinden,
Die sich aus Thorheit, Geiz und böser Lust, verbinden,
So lebe denn vergnügt, du wohlvermähltes Paar!
Nur mache Zeit und Glück die treuen Wünsche wahr,
Die heute für dein Wohl, zu den gestirnten Höhen,
Fast in so großer Zahl, als deine Küße, gehen:
Genießet lange Zeit, der Liebe süße Frucht,
Und schmecket nie den Gift vergällter Eyfersucht!
Umarmet euch so fest, wie Ulmen mit den Reben;
Und bleibt zu Tisch und Bett, der Eintracht stets ergeben.
Vermehret euren Stamm, durch manches junge Reiß,
Und endlich, wenn ihr nun für Alter, schwach und weiß,
So last denn aus dem Rest von eurer Asche lesen,
Wie feurig ihr geliebt, als ihr noch jung gewesen.



3, rue de la Lie (ancien 7)


Rue de la Lie n° 3 (ancien n° 7) – VII 287 (Blondel), P 1099 (cadastre)

Voir la maison voisine avant 1746 et après 1835


Le n° 7 puis 3, rue de la Lie se trouve à droite, après le tuyau de descente (vers 1930, fonds Schimpf, AMS cote 112 Z 8)

Le menuisier Jean Sébastien Hellmund passe en 1746 un accord avec le tonnelier Laurent Weber qui vient d’acheter la maison à l’angle de la rue de l’Ail et de celle de la Lie en se rendant propriétaire du bâtiment arrière donnant dans la rue de la Lie. Les experts estiment la maison à 1 800 florins en 1761 et à 2 300 florins en 1789. Il est donc probable que le menuisier Philippe Charles Voltz, propriétaire entre 1761 et 1789, y ait fait des travaux, sans cependant avoir besoin de l’agrément des Préposés aux feux.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 167 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie et deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à gauche du repère (g) : deux portes et une descente de cave au rez-de-chaussée, deux étages à quatre fenêtres chacun, deux niveaux d’ouvertures dans la partie en pignon, ce qu’on retrouve sur la photographie prise au début des années 1930. Une partie de la maison donne dans la cour D en (2-3).
Elle porte le n° 7 (1784-1857) puis le n° 3 alors qu’elle fait partie du 11, rue de l’Ail.

167 Plan (rue de l'Ail)
Plan, cour D

Les enquêteurs qui visitent les maisons à démolir pour la Grande percée relèvent que le bâtiment arrière date du XIX° siècle. Le cadastre ne signale cependant aucune construction entre 1842 et 1892. Il pourrait s’agir des transformations que peut avoir faites Philippe Charles Voltz entre 1761 et 1789 ou Jean Théophile Ehrenfeuchter après avoir acquis la maison en 1835, sans modifier la façade.

septembre 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1746 à 1835. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

1746 v Jean Sébastien Hellmund, menuisier, et (1737) Anne Marguerite Thalwitz puis (1743) Anne Marie Weberrus – luthériens
1761 adj Philippe Charles Voltz, menuisier, et (1745) Marie Madeleine Braunwald d’abord (1742) femme du menuisier Jean Michel Meffert, puis (1754) Marie Salomé Friess – luthériens
1789 h Jean Charles Mann, boucher, et (1780) Catherine Salomé Voltz – luthériens
1810 v Jean Georges Riedinger, farinier, et (1772) Marie Salomé Metz – luthériens
1835 v Jean Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vins, voir la maison voisine

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :900 livres en 1761, 1150 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) VII 287, Philippe Jacques Voltz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Foltz, 5 toises, 1 pied et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1099, Ehrenfeuchter, Jacques Théophile, rue de l’Ail 16 marchand de vin – maison, sol, cour – 0,91 are / Ehrenfeuchter Jean Théophile

Locations

1820, Barbe Thomas, veuve de l’officier d’artillerie retraité Jean Aubert

Description de la maison

  • 1761 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie voûtée et en partie solivée, le puits commun, le tout estimé à la somme de 1 800 florins
  • 1789 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, une cuisine et plusieurs chambres, en outre un atelier de menuisier et un bûcher, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé à la somme de 2 300 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de la Lie

nouveau N° / ancien N° : 14 / 7
Riedinger
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie, le 2° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 387 case 1

Ehrenfeuchter, Jean Baptiste
1858 Wolff, Gustave Adolphe, avoué

P 1099, maison, sol, rue de la Lie 7
Contenance : 0,91
Revenu total : 90,47 (90 et 0,47)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1101, sol
Contenance : 2
Revenu total : 1,04 (91,51)
Ouvertures, portes cochères, charretières :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 365 case 1

Wolff, Gustave Adolphe, avoué 1865
1865 Holderbach, Charles, Menuisier
1880/81 Mann Carl die Kinder Halbmondgasse

P 1099, maison, sol, rue de la Lie 3
Contenance : 0,91
Revenu total : 90,47 (90 et 0,47)
Folio de provenance : (387)
Folio de destination : 384
Année d’entrée :
Année de sortie : 1881
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1101, sol
Contenance : 2
Revenu total : 1,04 (91,51)
Folio de provenance :
Folio de destination : 385
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 242 Rue de la Lie (p. 393)

7
Pr. Mann Charles, maison point occupée
(ajouts) Loc. Voltz, mar. Salomé – Menuisiers
Loc. Kohler, Henry – Menuisiers


Relevé d’actes

Le tonnelier Laurent Weber acquiert en 1746 la maison qui forme l’angle occidental de la rue de l’Ail et de celle de la Lie. Il cède le bâtiment arrière rue de la Lie au menuisier Jean Sébastien Hellmund par un acte non conservé passé le 17 ou le 25 octobre 1746 devant le notaire Jean Philippe Liechtenberger
Jean Sébastien Hellmund et sa femme Anne Marie Weberrus hypothèquent la maison qu’ils viennent d’acheter au profit de Catherine Salomé Werner veuve du tonnelier Georges Samuel Mosseder.

1746 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 648
Johann Sebastian Hellmund der schreiner und Anna Maria geb. Weberußin mit beÿstand ihres vettern Johann Heinrich Füßel des kupfferschmidts
in gegensein Fr. Catharinæ Salome geb. Wörnerin weÿl. Georg Samuel Moßeder gewesten kieffers weinhändlers wittib mit beÿstand H. Johann Abraham Schatz Gymnasiarchæ und fernern gegenwart Daniel Deubler des nagelschmidts – schuldig seÿen 200 pfund und 300 pfund zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung helffte
unterpfand, die anheute erkauffte helffte ane einer behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein, bronnen und hoffstatt ane der Knoblochsgaß, einseit ist ein eck ane dem drußengäßlein, anderseit neben H. D. Johann Daniel Bilger wittib und erben, hinten auff dieselbe – davon gibt man dem Mehren hospital 1 lb, mehr der Commanthureÿ St Johann im grünen wört 1 lb, so dann dem Stifft St Thomä auff Martini 2 ß

Ils hypothèquent un mois plus tard la maison au profit du docteur en médecine Isaac Ottmann (leur voisin, propriétaire de la maison ensuite numérotée 11)

1746 (2.12.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 946
Johann Sebastian Hellmund der schreiber und Anna Maria geb. Weberußin mit beÿstand ihres stieffvatters Johann Beck des küblers und ihres vettern Johann Heinrich Fiesel dss kupfferschmidts
in gegensein H. Isaac Ottmann Med. D. und Practici – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung und hoffstatt im Drußengäßlein, einseit neben Lorentz Weber dem kübler, anderseit neben H. Dr Ottmann ux. noe., hinten auff denselben – als ein am 23. Augusti jüngst erkaufftes guth
so dann eine behausung und hoffstatt auff der Burggaß, einseit neben einem thurn, anderseit neben dem Allmend hinten auff den stadt graben – der Ehefrau vor unverändert

Originaire d’Eisenach (Stockhausen), Jean Sébastien Hellmund épouse en 1737 Anne Marguerite Thalwitz, fille de menuisier : contrat de mariage passé en 1737, célébration en 1740
1737 (4.3.), Not. Koch (6 E 41, 498) n° 35
Eheberedung – erschienen der Ehrsame Johann Sebastian Hellmund, lediger Schreiner von Eißenach gebürtig, deß Ehrengeachten Jacob Hellmund, Bierwürths v. burgers daselbst mit fr. Agnes geb. Langlotzin ehel. Erzeugter Sohn als hochzeiter, beÿständlich Mr Joh: Heinrich Rauchmaul deß Schreiners v. burgers allhier Zu Strb. ane Einem
So dann die Tugendsahme Jgfr. Anna Margaretha Dahlwitzerin, Weÿl. Mr. Christoph Dahlwitzers, geweßenen Schreiners v. b. allhier mit auch weÿl. Fr. Anna Marg. geb. Güntersdörfferin, ehel. erzeugte Tochter, beÿständ. S. T. Herrn Joh: David Baumüllers des Cantoris v. Ludimoderatoris beÿ allhies. Ev. gem. Zun Jungen St. Peter v. burgers allhier als hochzeiterin am andern Theil
[unterzeichnet] Johan Sebastian Hellmundt als hoch Zeiter, Anna Margaretha thalwitzin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 189 n° 713)
1740. Eodem [Mittw. den 27.ten April] seind nach ordentl. außruffung Ehl. copul. u. eingesegnet worden Johann Sebastian Hellmund der led. schreiner u. b. allhier, weÿl. Jacob Hellmunds geweß bierschencken u. ackermanns Zu Stockhaußen beÿ Eißenach hinterl. Ehl. Sohn u. J. Maria Margaretha weÿl. Christoph Dalwitzers geweß schreiners u. b. allhier hinterl. Ehl. tochter [unterzeichnet] Johan Sebastian Hellmundt als Hoch Zeiter, Maria Margaretha Thalwitzrin (i 193)

Les Quinze accordent le 24 mai 1738 à Jean Sébastien Hellmund l’autorisation de faire son chef d’œuvre avant d’avoir terminé ses années d’épreuve
1738, Protocole des Quinze (2 R 147)
Johann Sebastian Hellmundt Ca. E. E. Handwerckh der Schreiner
(p. 245) Sambstag d. 19. Aprilis 1738. – Moss. nôe Johann Sebastian Hellmundts Schreiners Gesell gebürtig von Eisenach C. E. E. Handwerckh der Schreiner prod. Appellations Klag mit beylagen A et B Christ. bitt Cop. et T. ord. Moss. laßt Copeÿ Zu bitt aber Deput. Erk. Wird Cop. und T. ord. Zugelaßen.

(p. 266) Sambstag d. 3. May 1738. – Moss. nôe Johann Sebastian Hellmundt C. der Schreiner erhohlt Cit. vom 19. Martÿ jüngst, Römer prod. Except. Moss. bitt Deput. und Wie in prod. Moss. priora. Erk. Ober handwerckhh.

[manquent les pp. 287-290 du 10 mai]
(p. 313) Sambstag d. 24 May 1738
Bescheid. Sambstag den 10. May 1738.. In Sachen Johann Sebastian Hellmundts Schreiners Gesellen von Eisenach gebürtig, Appellanten, ane einem, entgegen undt Wieder E. E. Handwerckh der allhiesig. Schreiner Appellaten, am andern theil. Auff producirte Unterthänige Appellations Schrifft mit beÿlagen Sub lit. A et B. und angehenckhtem bitten den Appellanten ex gratia dispensando Zu dem Meisterstück Zu admittiren, Vorgelegte Exceptiones juncto petito den begehren ab: und an die ordnung Zu Verweisen, ref. Expensis. Gebettene, bewilligte, und beschehene Deputat. auch all übriges angehörte Vor: und anbringen, Ist der Herren Deputirten abgelegten Relation nach, Erkandt, daß der Appellant Von dem nacharbeiten der 8. wochen gegen erlag der unkosten, und lb d pro dispensatione zu dispensiren, selbiger aber Zu Völliger außhaltung der Muthzeit Zu condemniren seÿe. Alß wir hiemit dispensiren und condemniren.
Zu Mghh stellend, ob die dießen auffsatz alßo genehmhalten, undt dabeÿ erkennen wollen, daß selbiger in dieser formb expedirt, undt dem petenten Zugestellt werden solle. Erk. quod sic.

Originaire de Stockhausen près d’Eisenach, Jean Sébastien Hellmund devient bourgeois par sa femme le 7 mai 1740.
1740, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 8
Johann Sebastian Hellmundt der Schreiner Von Stockhaußen im Sachsen Eÿßenachischen gebürtig und sein ehefrau Anna Margaretha dalwützin von hier gebürtig erhalten das burgerrecht die Ehefrau wegen wohlverhaltens gratis, und der Maritus um den alten burger schilling und werden beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth dienen, jur: et promisit d. 7. Maÿ 1740.

Le tisserand Jean Michel Münch rend compte des biens qui appartiennent au fils qu’a délaissé Marguerite Thalwiter, femme de Jean Sébastien Hellmund
1745 (3.2.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 476) n° 281
Abrechnung zwischen Hn Joh: Michael Münch dem Leinenweber v. b. allh. ane einem
und Weÿl. fr. Margarethä geb. Dalwitzerin H. Joh: Sebastian Hellmund des Schreiners und b. allh. geweß. Ehefr. seel. nachgelaßenen Kindes Nahmens Joh: Sebastian In deßen Nahmen der Vatter Zugegen war, wie auch H. Joh: Paul Thalwitzer dem bürstenbinder v. b. allh. am andern theil.
Erst. haben die 3. Wohnungen in dem Hauß ane d. Burg Gaß Vor die 3. letzte Quartal zusammen ertragen pro A° 1743., 24 lb 7 ß 6 s
It. pro Anno 1744. haben alle 3. Weißbecken Zus. gerechneter maßen ertragen 32. lb

Jean Sébastien Hellmund se remarie en 1743 avec Anne Marie Weberrus, fille de tonnelier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – entzwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Meister Johann Sebastian Hellmond Wittiber schreiners und burgers allhier Zu Straßburgn alß dem bräutigamb ane Einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Anna Maria Weberußin, weÿland herrn Johann Seigmund Weberruß gewesenen Kübler und allhießigen burgers mit auch weÿland fraun Annæ Mariæ gebohrner Schweinlinin Ehelich erzielten und nach todt verlasenen dochter, alß der hochzeiterin andern theils – So beschehen in fernerer gegenwarth (…) auf der Jungfer hochzeiterin seithen herrn Johannes Becken Küblers Ihres Stieffvatters (…) Sonntags den 18. Julÿ Anno 1743, Johann Jacob Oelinger, Notarius juratus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 220-v, n° 841)
1743. Eod. [Mittw. d. 14. aug.] seind nach ordentl. Proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden Johann Sebastian Helmond, schreiner, b. u. wittwer allhier u. J. Anna Maria weÿl. Sigmund weberus geweßen Küblers u: b. allhier nachgelaßene Ehl. tochter [unterzeichnet] Johan Sebastian Hellmundt als Hoch Zeiter Anna Maria Weberußin als Hochzeiterin (i 226)

Etat des biens qui reviennent au frère et à la sœur d’Anne Marie Weberrus dont Jean Sébastien Hellmund est devenu curateur
1744, Not. Lobstein (Jean, 31 Not 58) n° 1335
Specificatio Alles des jenigen, Was Frau Anna Maria Hellmondin gebohrne Weberusin, Meister Johann Sebastian Hellmund, des Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg eheliche Haußfrau, Wegen Ihrer beeder Justen Geschwüsterde, Johann Sigmunds und Mariä Elisabethä der Weberußen, weilen mann dero geschwornen Vogten Meister Johann Daniel Braunen den Schuhmachern und burgern allhier, welcher seithero mit todt abgegangen und deßen Stelle wegen dießer Vogteÿ durch obgedachten Meister Joh: Sebastian Hellmund den Schreiner der Curanden Schwager ersetzt worden, deroselben Erbschafft nicht unter die hand hat geben wollen, Von Weÿhenachten 1740 biß Annunciationis Mariæ 1744 eingenommen und hingegen wiederumb ausgegeben hat.
Gemeine Einnahm vor beede Geschwüsterde in gemein beschehen
Erstl Zahlte Meister Johannes Beck der Kübler V. Burger allhier der Curanden Stieff Vatter Von der in Lehnung habenden behaußung den Zinß auf Weÿhenachten 1742. et 1743. Verfallen th. à 35. lb d vor 2 Jahr 70. lb

Les Quinze autorisent Jean Sébastien Hellmund à prendre des compagnons en surnombre pour faire les travaux dans la maison de Ribeaupierre (Rappoltsteinischer hoff)
1760, Protocole des Quinze (2 R 172)
(p. 274) Sambstags d. 28. Junÿ 1760 – Froereisen nôe Sebastian Hellmund des b. u. Schreiner Mstr. bitt um gnädige Erlaubnus die Reparationen und arbeiten in dem Rappoltsteinischen hoff vor I. D. den Printz. Friderich, fördern Zu können [-] Gesellen 4 Monath lang über die gewohnliche anzahl nehmen zu dörffen, mit bitt daß Er wann einer davon auß arbeit tretten wolte von der Herberg einen andern nehmen dörffe. Erk. biß Zu verfertigten Arbeit willfahrt.

Anne Marie Weberrus meurt en 1760 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre aux héritiers est de 900 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 1304 livres, le passif à 2 859 livres

1761 (7.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 71) n° 1653
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen fraun Annæ Margarethæ Hellmundin gebohrner Weberrußin Meister Joh: Sebastian Hellmund Schreiners und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefraun seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1761 – nach ihrem den 17. Aug. des abgewichenen 1760.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sowohlen sein des Wittibers selbsten als Meister Philipp Ambrosius Krähmer Seilers und burgers dahier als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Mariæ Salome, 16 Jahr alt, Mariæ Elisabethæ von 14 Jahren vnd Johann Sogmund so 10 Jahr alt die hellmunden alle dreÿ der abgeleibten mit vorermeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Zu gleichen portionen und antheilern verlaßene rechtsmäßiger Erben fleißig inventirt – Actum in der Königl. Statt Straßburg, Mittwochs d. 7. Januarÿ et seq. anno 1761.
Copia der Eheberedung

In einer alhier zu Straßburg ane dem Trusengäßl. gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 7-v) Eigentum ahne häusern. (W. et T) Nemblichen eine behausung, höflein vnd hofstatt, sampt allen deren gebäuden, Zugehörden vnd gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der burggaß (…)
(W. et T) Item eine behausung sampt einem Nebens hauß auch allhier Zu Straßburg in dem Trusengäßel, einseit neben Lorentz Weber dem Kübler deßen behausung so ein Eck ane dem trusengäßel in die Knoblochgaß außmacht, vermög Kauffbrieff de dato 27. Augusti 1746 auch darzu gehörden so daß solche häußer vormals nur ein hauß waren, welches Er Lorentz Weber und er der Wittiber von denen Stuberischen Erben, an sich erkaufft, Nachmahlen aber ist solch erkauffte Stuberische hauß Crafft der den 17.ten Octobris 1746. zwischen Ihnen denen beeden Käufern, laut acte von H. Notario Joh: Philipp Liechtenberger gefertigt vorgeandeter* maßen abgetheilt worden, die anderseit neben dem dißeitigen hauß liegt neben Hn Doctor Ottman & E E grosen Raths Jetzmahligen beÿsitzer vnd hinten wieder auf den selben stoßend. Auf dem vorher angezogenen gantzen Stuberischen hauß stünden folgender real onera als von dem allhiesigen teutschen Mehren hospital hat man zu bezahlen 1 lb, dem Stittt S Thomæ 2 ß, vnd dem Stifft S Johann im grünen wörth 1 lb, sammethafft 2 lb 2 ß. Nun aber besag allegirter Cession ein Jeeder der beeden benambßter häüsern die helfte ane diesen 2 lb 2 ß Zu leiden schuldig, so macht die dießeitige halbe theil 1 lb 1 ß vnd zu doppeltem Capital 42 lb. Es ist aber Vorher beschriebenes hauß vermög obmentionrter Abschatzung estimirt pro 900 lb, Detrahendo der 42 lb restiret auß zu werfen 856 lb. Im überigen aber über die unter denen passivis sel* enthaltenen Capitalia freÿ, leedig und Eigen.
(f° 13) Ergäntzung der Kinder vnd Erben unveränderten Mütterl. guts, Inhalt Inventarii illatorum de 1754 durch mich gefertigt
(f° 17-v) Series rubricarum, der Erben Vermögen, Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 3, Sa. goldener ring 2, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung (588, Abzug 64, remanet) 523, Summa summarum 591 lb
Des Wittibers unverändert Nahrung und theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 50, Sa. Werckzeug zum Schreiner handwerck gehörig 17, Sa.Silber und dergleichen Geschmeids 7, Sa. Eigenthumbs ane häußern 1184, Sa. der Schulden 45, Summa summarum 1304 lb – Schulden 2859 lb, In Compensatione 1554 lb
Conclusio finalis Inventarÿ nichts
Eheberedung (…) Sonntags den 18. Julÿ Anno 1743, Johann Jacob Oelinger, Notarius juratus
Abschatzung Vom 15. Januarius 1761. Auff begehren Sebastian Hällmunt des Schreiners Meisters ist Eine behaußung allhier jn der Statt Straßburg jn dem Trußen Gäßel gelegen, Ein seÿts Neben N. Weber dem Kübler, ander seÿts Neben Herrn Doctor Ottman und Hinten Ebenfalls auff Herrn Doctor Ottman stoßend, solche behaußung bestehet jn Etlichen Stuben, Kamern und Küchen darüber jst der dachstuhl mit breitzieglen belegt Hat auch ein Gewölbten und getrembten Käller und gemeinschaftlichen brunnen. Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeister Nach Vorheri Geschehener besichtigung mit Aller Ihren Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und Abschatzung worden, Vor und Umb Ein Thausent Acht Hundert Gulden
Der Zweÿte begriff (…) [unterzeichnet] Werner, Huber
(L’accord du 17 octobre 1746 ne figure pas au répertoire du notaire)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un admettent à l’orphelinat le fils de Jean Sébastien Hellmund qui a déserté la Ville et ordonnent des poursuites contre lui s’il donne de ses nouvelles
1762, Conseillers et XXI (1 R 245)
Johann Sebastian Hellmund des von hier außgetrettenen burgers und schreiners mit weil. Anna Maria geb. Weberußin ehelich erzeugter Jüngster Knab wird usq. ad reditum patris in das Waÿßenhauß recipirt, dem Procuratore fisci aber committirt, wieder ged. Hellmund seine requisitiones propter malitiosam desertionem gehöriger orthen einzugeben. 103.
(p. 103) Sambstags den 5.ten Junÿ 1762. – Froereisen nê Philipp Ambrosius Krämer des burgers und Seilers alhier als vogt des von hier außgetrettenen Johann Sebastian Hellmund des geweßten burgers und schreiners mit weil. Anna Maria geborner Weberußin seiner Ehefrauen ehelich erzeugten Jüngsten Kinds producirt unterth. Memoriale und bittel sambt beÿl. sub Lit. 1 biß 4 inclusive p° gnädiger auffnahm in alhiesiges Waÿsenhauß.
Facta lectione wurde nach angehörtem voto des H. Syndici Regii, in welchem derselbe auf die gebettene reception zwar angetragen, dabeÿ jedoch gemeldet, daß des Curandi Vatter dem Procuratori fisci ob malitiosam desertionem seiner Kinder Zu inquiriren und seine requisitiones gehöriger orthen eingeben Zu können, geschrieben gegeben werden solle, Auf hohen anspruch des H. Prætoris Regii de Regemorte und des auff dem oberenbanck vorsitzenden H. Stättmeisters von Gail nach gehaltener und vollführter Umbfrag unanimiter Erkandt, wird Implorirender Vogt puncto gebettener auffnahm seines Curandi ane die Hochansehnliche Hh. Pflegere des Waÿßenhaußes, damit solcher usque ad reditum patris daselbst aufgenommen und verpflegt werden möge, verwießen, zugleich wird unßerm Procuratore fisci in commissis auffgetragen wieder gnd. Johann Sebastian Hellmund so von hier außgetretten und seine Kinder malitiosé verlaßen, Zu inquiriren und seine requisitiones gehöriger orthen einzugeben, damit dießer unnatürliche Vatter, fals er in erfahrung gebracht wird, Zu gebührender straffen gehalten werden möge.
Depp. H. Rathh. Baudet, H. Ratt. Blanck

Le docteur en médecine Isaac Ottmann auquel la masse du failli Jean Sébastien Hellmund a été attribuée fait dresser un inventaire du mobilier
1761 (5.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 265) n° 839
Demnach zufolg Erkandnuß E: E: Großen Rhaths vom 30. Maÿ 1761 in sachen Johann Sebastian Hellmunds, des burgers und Schreiners allhier falliment betreffend, S.T. herrn Isaac Ottmann Medicinæ hochberühmten Doctori und E: E: Großen rhats jetzig wohlverdientem beÿsitzern und vornehmen burgern allhier sein Meister Hellmunds hinterlaßene sambtliche falliments Nahrung so bewög: so unbewöglich, als letzten Herrn Creditori dergestalten entschlagen worden, daß er die Ihme vorgehende Creditores allenfalls soweit die Kräffte der Massæ sich erstrecken werden Zu bezahlen (…)
daß ich dannenhero ane dato mich in den Mr Hellmunds Verlaßene behaußung ane dem drußengäßlein allhier liegend Verfüget, allwo auch vor wolernandter herr requirent nebst Mr Philipp Ambrosio Krämern dem Seilern und burgern allhier sein Hellmunds dreÿer mit weÿl. Frauen Anna Margaretha gebohrner Weberußin, seiner kürtzlich verstorbenen Ehefrauen seel. ehelich erzeugter Kinder Zugegen gewesen

Les Quinze dispensent Isaac Ottmann de régler les droits de mutation sur la maison Hellmund qui lui a été attribuée en tant que créancier hypothécaire, en considérant qu’il perd de l’argent en partie à cause de la négligence de feu le greffier de la Chambre des Contrats

H Isaac Ottmann pt° Pfundzolls der Hellmundischen behaußung
1761 XV (2 R 173)
(p. 287) Sambstags d. 1. Aug. – Claus nôe H Isaac Ottmann Med. Doct. wie auch E.E. G. Raths würcklichen beÿsitzers prod. unterthänig memor. und bitten, sampt beÿlagen sub N. 1. 2. et 3. pt° des pfundzolls. Erk. Obere pfundzoll herren.

(p. 315) Sambstags d. 12. Septembris – Obere pfundzoll herren lassen per H. Secret. Stædel referiren, es habe H Isaac Ottmann Medicinæ Doctor wie auch E. E. Grosen Raths beÿsitzer d. 1. Aug: jüngst beÿ E. G. pt° der Statt pfund Zolls ein unterth. memor: und bitten samt beÿl. Sub Nis 1, 2 et 3. übergeben und darinnen vorgetragen er H. Implorant habe in Anno 1746. Johann Sebastian Hellmund dem Schreiner auf die demselben gehörige und im drußengäßlein gelegenen behaußung 1000. fl. geliehen, beÿ welchen actu dem H. Imploranten sowohl von besagtem Hellmund, als auch von dem H. Contractuum actuario versilbert worden daß auff besagter behaußung nur 700 fl. Kauffschillings Rest stünden, Wie aus beÿ producirter verschreibung sub N° 1 erhellet Nachgehends seÿe es mit der Hellmundischen Massa Zu einem falliment gekommen, da es sich dann hervorgethan daß die passiva die activa um 816. lb 9 ß übertroffen, da nun durch erkandtnuß E. E. Grosen Raths dem H. Imploranten, der der letzte hypothecarius war, die Massa entschlagen wurde, worauff sich dann sogleich unbekanndte Creditores hervorthaten, wodurch derselbe um jene auszuweisen nicht nur seines Capitals Verlustiget sondern auch noch aus seinem sack darauff zu legen genöthiget seÿn wird, wann nun dieser Verlust Ihme sehr nahe gehet, da er sich denselben nicht durch sein, sondern durch des H. Christiani verschulden Zugezogen, und ihme der pfundzoll noch mehr beschwärlich falle, als gelange an E. G. des H. Imploranten gehorsamste bitte hat dieselbe gnädigst geruhen Wollten zu erkennen, daß der H. Implorant wegen denen jenigen Häußer, so ihme mit der Hellmundischen Massa entschlagen worden sind, oder dort wenigstens wegen denenjenigen Capitalien, welche Ihme von seinem debitore sowohl als vo, E. G. Contractuum actuario verschwiegen worden sind, um so eher des gewöhlichen pfund Zolls befreÿet seÿn solle, als beÿ übenahm des Massæ quætionis der größte theil des hauses anderwärtig pro 1600. fl. wovon der pfund zoll ohne dem wird abgerichtet werden müßen cediret worden ist.
Auff geschehene weißung habe der H. Implorant præsens seinem Memor: annoch beÿgesetzt, wie daß er einig und allein durch die Nachläßigheit des letztverstorbenen H actuarii in der Contractstub in dieses Unglück gerathen, als welcher Ihme die auf der quæstionirten behaußung gestandene Capitalien außer 350. lb verfehlt, wie hiervon beede den actis beÿgelegte Contract verschreibungen maßgeben, dergestalt daß anestatt besagter 350. lb 1850 lb ihme vorgegangen, wordurch Er H. Implorant mit beÿ rechnung seines eigenen Capitals der 500 lb 2350 lb oder 4700 fl habhafft werden sollen, da aber die beede häußer laut falliments Inventarii sub N° 2. durch die geschwohrne Experten nur zu 1300 lb æstimirt worden, seithero sich auch viele Gliederschulden hat hervorgethan, welche der H. Implorant bezahlen müßen, so fallen Ihme ein Reellerschaden von 1050 lb oder 2100 fl zu, er verhoffe also, daß MGhh. in Ansehung des pfund zolls eine Gnädige einsicht haben werden.
Die H. Deputirte hätten in untersuchung dieses Geschäffts und da sich herfürgethan, daß der H. Implorant das eine in dem drußen gäßlein gelegenen hauß gleich nach übernahm der massæ wieder um 800 lb verkaufft nach der strenge der Rechten den völligen pfundzoll Von den übernohmenen häußern nach dem Fuß der Abschatzung der 1300 lb zu bezahlen hätte, weilen aber die Verkauffung dieser behaußung so zu sagen uno eodemque actu geschehen, auch der H. Implorant wann die Massa durch die Ganth wäre subhastirt worden, und er der letzt und meistbietende geweste wäre, als letzter Creditor Zweÿ Jahr Zeit gehabt hätte, bemeltes hauß pfundzoll freÿ wieder Zu verkauffen, derselbe auch diese Massam titulo onerosissimo annehmen müßen, als hätten die H. Deputirte dafür gehalten, daß dem H. Imploranten der pfundzoll von 800 lb nachzulaßen, derselbe aber Von den übrigen 500. lb als nun welche beede Summen er die in die hellmundische Massam gehörige häußer übernommen, den gewöhnlichen pfund zoll zubezahlen schuldig seÿe, die Confirmation stehe zu E. G.. – Erk. confirmation.

Isaac Ottmann vend la maison au menuisier Philippe Charles Voltz moyennant 800 livres

1761 (12.11.), Chambre des Contrats, vol. 635 n° 328
H. Isaac Ottmann medicinæ doctor und practicus und EE grosen raths
in gegensein Philipp Carl Voltz des schreiners
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane dem Drußengäßel einseit neben Lorentz Weber dem kübler, anderseit und hinten den verkäufer – davon gibt man dem mehrern hospital 10 ß, der commenthureÿ St Johann im grünen wörth 10 ß, dem stifft St Thomä 1 ß – als ein in Johann Sebastian Hellmund des schreiners falliments mass so ihme den 30. maÿ jüngst und EE. großen raths tam active quam passive entschlagen worden – vor der unterschrifft ist verabschiedet worden das das profeÿ gemeinschafftlich seÿn solle und daß ane dieser behausung keine gebäu führen kann dadurch dem verkäuffer den tag in seinem hoff könte verbaut wroden – 800 pfund

Fils de manant, Philippe Charles Voltz épouse en 1745 Marie Madeleine Braunwald veuve du menuisier Jean Michel Meffert : contrat de mariage, célébration
1745 (9.3.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 732
Eheberedung – zwischen dem ehrsamen Philipp Carl Voltz dem ledig. Schreiner, Jacob Voltzen deß gartenmanns vnd Schirmers alhier ehelich erzeugtem Sohn alß hochzeithern ane einem
So dann der tugendtsahmen fr: Maria Magdalena gebohrne Braunwaldin, weÿl. deß ehrsamen M. Joh: Michael Meffert deß Jüngern geweßenen schreiners vnd burg. alhier hinterlassenen Wittib als hochzeiterin andern theilß
mit unterhandem und vermittlung auf seithen deß hochzeiters H. Johann Georg Faudels deß sattlers undt burgers alhier deßelben geschwornen vogts, auf der hochzeiterin seithen aber herr Johann Michael Braunwaldß färbers vnd burgers alhie ihres leiblichen vatters vndt burgers alhie
Straßburg den 9. Martÿ Anno 1745 [unterzeichnet] Philipp Carl Voltz, Maria Magdalena Meffertin als hochzeitrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 179, n° 2)
1746. Mittw. F. Purif. Mariæ d. 2. febr. wurde n nach 2. mahl. ordentlichen Proclamation ehelich copulirt Philipp Carl Voltz lediger schreiner u. burger allhier, Joh: Jacob Voltz blumengärtners und schirmers h. l. ehel : sohn, Fr. Maria Magdalena Meffertin geb. Braunwaldin weÿl. Joh: Michael Meffert gew. schreiners u. burgers allhier hinderl. wittib [unterzeichnet] Philipp Carl Voltz als hochzeiter, Maria Magdalena mefferdin (i 184)

Le menuisier Jean Michel Meffert épouse en 1742 Marie Madeleine Braunwald, fille de teinturier : contrat de mariage, célébration
1742 (29.3.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 630
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Meister Johann Michael Meffert dem ledigen Schreiner, des Ehrsamen Mstr. Joh: Michael Meffert deß ältern auch Schreiners vndt burg: alhier ehelich erzeugtem Sohn alß hochzeiter ane einem
adern theils aber Jfr: Maria Magdalena Braunwaldin des Ehrsamen Mstr. Joh: Michael Braunwaldß Schwartz und Schönfärbers vnd auch burgers alhier ehelich erzeugter dochter alß hochzeitherin
actum Straßb. d. 29. Martÿ 1742. [unterzeichnet] Johan Michael Meffer Als hochzeiter, Maria Magdalena Braunwaldin Als hochzeirin

Mariage, Robertsau (luth. p. 293)
Mittw. den 25. April 1742 seind auff Obrigkeitl. Erlaubnuß, nach gewohnlicher Außruffung Ehelich eingesegnet Worden Joh: Michael Meffert d. ledige Burger i&& Schreiner Zu Straßburg, Joh: Michael Meffert deß Burgers und Schreiners daselbst Ehl. Sohn Und Maria Magdalena, Joh: Michael Braunwaldss, deß Burgers und Färbers daselbst, Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johan Michael Meffert Als hochzeitter, Maria Magdalena braunwaldin Als hochzeirin (i 195)

Philippe Charles Voltz et Marie Madeleine Braunwald font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du tréfileur Lederlin au Fossé des Tanneurs. Les apports du mari s’élèvent à 306 livres, ceux de la femme à 263 livres.
1746 (26.3.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 21) n° 744
Inventarium über Mstr. Philipp Carl Voltzen des Schreiners und fr. Mariæ Magdalenæ gebohrner Braunwaldin beeder Eheleuthe undt burgere allhier einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1746 – auß der Ursachen weilen sie sich in denen mit einander auffgerichteten Ehepacta für unverändert Guth reservirt undt vorbehalten auch der Ergäntzung halben (…) die Ehefrau mit beÿstand H. Joh: Michael Braunwaldt des färbers und burgers allhier, deroselben leiblichen Vatters (…) Actum Straßburg d. 26. Martÿ 1746.
In einer allhier Zu Straßburg auff dem Gerber Graben gelegenen H. Lederlin dem tradzieher gehörigen behaußung sich befund. hat wie Volgt.
Ordnung gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Werckzeug und Waar zum Schreiner handwerck gehörig 59 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 131, Sa. Waaren und Werckzeugs zum Schreiner handwerck gehörig 130, Sa. Silbers 17, Sa. goldener Ring 7, Sa. der baarschafft 18, Summa summarum 306 – Schulden 263, Nach deren Abzug 25 lb

Natif de Blæsheim, Philippe Charles Voltz acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme en février 1746
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 248
Ph. Carl Voltz der Schreiner Von Bläßheim gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefrauen Maria Magd. Johann Michael Braunwaldts des burgers und ferbers allhier tochter um den alten burger schilling und wird dienen beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth, juravit d. 21. febr. 1746.

Philippe Charles Voltz est reçu tributaire chez les Charpentiers en mai 1746.
1746, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 72) Dienstags den 8. Maÿ 1746 – Evang. Neuz.
Philipp Carl Voltz der Schreiner Von Bläßheim prod. Cantzleÿ undt Stallß. dedato 21. et 28. febr: 1746, bitt Ihme das Zunfftrecht angedeÿen Zu laßen. Erkand, Willf. dt: 3 lb 4.

Marie Madeleine Braunwald meurt en 1753 en délaissant une fille de son premier mariage et trois enfants du second. L’inventaire est dressé dans la maison du tisserand Jean Georges Roth au Fossé des Tanneurs. La masse propre au veuf est de 30 livres, celle des héritiers de 209 livres. L’actif de la communauté s’élève à 142 livres, le passif à 239 livres.
1753 (9.7.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 25) n° 949
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Fraun Mariä Magdalenä geb. Braunwaldin letztmahls Mr Philipp Carl Voltzen des Schreiners und burgers alhier Zu Straßburg gewesener ehel. Haußfrauen nunmehr seeliger Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1753. – nach ihrem Sonntag den 27. Maÿ jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitl. Verlaßen, (…) So beschehen Straßburg Montags den 9.ten Julÿ 1753.
Die Verstorbene seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen 1° Helenam Catharinam Meffertin die neun Jahr alt in deren Nahmen beÿ dießem Geschäfft erschienen Mr Friderich Philippi der Schreiner und br. alhier als geordnet und geschworener Vogt dießes töchterleins, Welches döchterl. die Verstorbene seel. mit weÿl. Mr Johann Michael Meffer auch geweßenen Schreiner und burger, alhier ehel. erzeugt
2° Johann Michael Votz so bald das 7. Jahr erreichen wird, 3° Mariam Elisabetham die 5 Jahr alt, sodann 4° Mariam Barbaram welche 3 ½ Jahr erlebet, dieße dreÿ letztere die Voltzen, mit Eingangs gemeltem hinterbliebenen Wittiber erzeugte Kkr. Vor die Kk. Letzter Ehe Mr Johann Michael Braunwald der Schwartz und Schönfärber auch b. allhier deren Mutter bruder und geordnet und geschworener Vogt dießem Geschäfft beÿwohnet
Alßo sind alle Vier der abgel. seel. aus Zwoen Ehen erzielte Kinder und ab intestato Zu gleichen Antheilen nachgelaßenee Erben

In einer alhier Zu Straßburg an dem Gerber graben gelegenen Mr Johann Georg Rothen dem Wollenwerber Zuständigen dießorts Zum theil Lehnungs weiße bewohnenden behaußung befunden wordn wie folgt
Werckzeug Zum Schreiner Handwerck gehörig (…)
Ergäntzung derer Erben wehrender Ehe abgegang. ohnveränd: guth. Vermög Invent: über Meister Philipp Carl Voltzen deß Schreiners und nunmehr weÿl. Fr. Maria Magdalena gebohr. Braunwaldin in die Ehe zugebrachte Nahr. durch mich dermahlig. Inventir schreiber den 26. Martÿ 1746. auffgerichteten Inventarÿ
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ. – Copeÿ der Eheberedung, perge in mein Notÿ. Extens. Prot. N° 6 fol: 57.b Min. N° 732
des hinterbl. Wittibers ohnveränderten Vermögens, Sa. Werckzeugs 12, Sa. Silbers 1, Sa. der Erg. 46, Summa summarum 60 lb – Schuld per se, In Vergleichung, verbleiben 30 lb
Diesemnach wird auch derer Kinder und Erben ohnverändert vnd vorbehalten Guth beschrieben, Sa. haußraths 76, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 1, Sa. der baarschafft 5, Sa. der Activ Schulden 30, Sa. der Erg. 134, Summa summarum 252 lb – Schuld 43, Nach deren Abzug 209 lb
Endlich folgt auch die gemeinschafftliche Verändert und theilbare nahrung, Sa. haußraths 77, Sa. Werckzeugs Zum Schreiner Hsw. 1, Sa. holtz und Waar Zum Schreiner hdw. gehörig 40, Sa. Silbers 3, Sa. derer Activ Schulden 20, Summa summarum 142 lb – Schulden 239, Theÿlb. Schulden last 97 lb
Stall Summ 185 lb

Philippe Charles Voltz se remarie avec Marie Salomé Friess, fille de tourneur : contrat de mariage, célébration
1754 (4. jenner), Not. Haering (6 E 41, 1375) n° 4
Eheberedung -zwischen dem Ehrengeachten Mr Philipp Carl Voltz Schreiner Wr. und br. alhie Zu Straßb. alß hochzeiter ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfraun Mariä Salome Frießin weil. Mr Johann Daniel Frieß des geweßenen hohldrähers und b. alhie mit auch weil. Fr. Anna Margaretha geb. Schüblerin beede seel. ehel. erzeugter tochter, als der Jgfr. brauth am andern theil
der bräutigam mit beihülff Mr Johann Michael Braunwald des Schwartz und Schönfärbers seiner Kr erster Ehe geordnet und geschwohrenen Vogts
So beschehen Straßburg Freÿtag den 4. Jänner Im Jahr der Gnaden 1754 [unterzeichnet] Philipp Carl Voltz als Hochzeiter, Maria Salome Frißin alß Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 206, n° 3)
1754. Sonnt. I et II. Epiph. sind proclamirt u. Mittw. d. 23. Januarii copulirt word. Philipp Carl Voltz, Verwittibter burger und schreiner h. l. und Jgfr. Maria Salome weÿl. Daniel Frieß gew. Hohldreher u/ b/ h l. ehl. tochter [unterzeichnet] Philipp Carl Voltz als hochzeiter, Maria Salome Frießin als hochzeitrin (i 210)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du tisserand Jean Georges Rothhan au Fossé des Tanneurs. Les apports du mari s’élèvent à 344 livres, ceux de la femme à 219 livres.
1757 (29.7.), Not. Haering (6 E 41, 1355) n° 54
Inventarium über des Ehrsamen und Bescheidenen Mr Philipp Carl Voltz Schreiners und der Ehren und tugendsahmen frau Maria Salome geb. Frießin, beeder Eheleuthe und burgere alh. Zu Straßburg einander in die Ehe gebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1757 – in ihrem den 23. Jenner 1754. angetrettenen Ehestand zugebracht und sich in ihrer vor mir Not° am 4.ten Jenner 1754 errichteten Eheberedung §° 4.to vor eigen vorbehalten haben. Wie solche durch Sie sie beede Eheleuthe selbsten und Zwar die Ehefrau beiständlich H Johann Daniel Frieß Kunstdräher und br. alhier ihres bruder – So beschehen Straßburg Freÿtag den 29. Julÿ 1757.

In einer alhier Zu Straßburg an dem Gerbergraben gelegenen Mr Johann Georg Rothhan dem Wollenweber Zuständig dießorts Zum theil Lehnung weiße bewohnenden behausung befund. worden, wie folgt
des Ehemanns Kinder erster Ehe Pfetter Göttel und andere Geschenck Johann Michael gehörig, Maria Elisabetha zuständig, Maria Barbara eigen
Series rubricarum hujus Invÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Guths, Sa. hausraths 210 lb, Sa. Werckzeugs zum Schreiner hdw. gehörig 345 lb, Sa. Silbers 6 lb, Sa. Baarschafft 35 lb, Sa. Schuld 14 lb, Summa summarum 612 lb – Schulden 268 lb, Nach deren Abzug 344 lb
Dießemnach wird auch der Ehefr: in die Ehe gebr. Vermögen beschrieben, Sa. weis Leinwands und getüchs 15 lb, Sa. Silbers 21 lb, Sa. gold. Ringe 6 lb, Sa. der baarschafft 18 lb, Sa. Schulden 157 lb, Summa summarum 219 lb – Haussteuren 15 lb

Philippe Charles Voltz et Marie Salomé Friess hypothèquent la maison au profit du menuisier Frédéric Philippi

1762 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 636 n° 128-v
Philipp Carl Voltz der schreiner und Maria Salome geb. Frießin mit beÿstand ihrer schwäger Johann Conrad des schneiders und Johann Schwab des schumachers
in gegensein H. Friedrich Philippi des schreiners und E.E. kleinen raths dermaligen beÿsitzers – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Drußengäßel, einseit neben Lorentz Weber dem kübler, anderseit und hinten H. Rathh. Isaac Ottmann med. doct. – davon soll man dem mehrern hospital 10 ß, der commanthureÿ St Johann im Grünenwörth 10 ß, dem Stifft St Thomas 1 ß

Philippe Charles Voltz meurt en délaissant deux enfants ou leurs représentants issus de son premier mariage et une fille du second. Les experts estiment la maison 1 150 livres. La masse propre à la veuve est de 244 livres, la masse propre aux héritiers de 390 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 351 livres, le passif à 746 livres

1789 (25.7.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 641) n° 322
Inventarium über Weiland Meister Philipp Carl Voltz gewesenen Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet im Jahr 1789.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen liegend und fahrenden Vermögenschaft, so Weiland Meisterr Philipp Carl Voltz gewesener Schreiner und burger allhier Zu Straßburg nunmehro seeliger, nach seinem den 5.ten gegenwärtigen Heumonaths aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft auf Ansuchen und begehren sowohl der hinterbliebenen wittib Fraun Maria Salome gebohrner Frießen beiständlich Herrn Meister Hosch Sen: Windenmachers und burgers alhier als auch des Verstorbenen in erster und Zweÿter Ehe erzeugter Kinder und ab intestato hinterlaßen (…) So geschehen Zu Straßburg auf Sambstag den 25. Julÿ im Jahr 1789.
Benennung der Erben. Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben hinterlassen seine in erster und 2.ter Ehe erzeugte Kinder und respectivé Enckelin alß 1° Meister Johann Michael Voltz, Schreiner und b. alhier in Person zugegen, 2.do Weiland fraun Elisabetha Sÿfertin gebohrner Voltzin mit auch weiland Daniel Sÿfert gewesenen tabackbereiter und burgern dahier seel. ehelich erziehle nachgelaßene Tochter Namens Dorothea so beÿ nahem 16. Jahr alt, deren geschworner Vogt ist vorgedachter Mstr Johann Michael Voltz weil er aber selber hiebeÿ interessirt als ist Ihro Zufolg Curatorii vom 16. July jüngst Zu einem Theil Vogt ernannt worden Herr Carl Ludwig Braunwald, Schwartz und Schönfärber auch burger dahier, beÿde in erster Ehe mit längst weiland Fraun Maria Magdalena gebohrner Braunwaldin seel. erzeugt und
3.tio Frau Catharina Salome Mann gebohrne Voltzin Johann Carl Mann Metzgers und b. dahier Ehefrau unter desen assistentz anwesend, diese in letzter Ehe mit dißorthiger Wittib ehelich erzeugte Tochter

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Drusengäßlein gelegenen in gegenwärtiger Verlaßenschafft gehöriger dahero hernach mit mehrerm beschriebener behaußung sich befunden hat wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung so theilbar. Nemlich ein Behausung und Hoffstatt mit allen deren gebäuden begriffen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiteb alhier Zu Straßburg ane dem Drußen Gäßlein N° 7, einseit neben Mstr Johann Friderich Wahl dem Nadler, anderseit und hinten auf die Ottmannische behaußung stoßend gelegen, davon gibt man Jährl. dem mehrern Hospital 10. ß der Commanthureÿ St Johann im Grünen Wörth 10 ß und dem Stift St. Thomä 1 ß ane Zinß, sonsten aber außer den gewohnlichen beschwerden freÿ, leedig und eigen. Diese Behausung ist durch löbl. Stadt geschwornen Herrn Werckmeister laut dero Zu dieses Invent. Concept gelieferten Abschatzungs scheins vom 31. Augstmonath 1789. dem jetzigen Wahren Werth nach angeschlagen worden vor 1150. lb. davon gehen ab, obige Real beschwerden der 4 lb 1 ß Zu doppeltem Capital gerechnet mit 42 lb, Restiren 1108. lb. Darüber besagt ein in alhiesiger CCstub gefertigter deutscher pergamenter mit der Stadt Insiegel versehener Kauffbrieff vom 13. Dec. 1761. Ferner ein dergleichen Kauffbrieff vom 11 Maÿ 1667. Weiter ein vor H. Not° Johann Philipp Lichtenberger den 25.ten Oct. 1746. Zwischen Mstr. Lorentz Weeber dem Kübler und Mstr. Johann Sebastian Hellmund dem Schneider getroffener Vergleich. Extractus aus E. E. Kleinen Raths der Statt Straßb. Memoriali vom 22. Aprilis 1780. Mstr Wahlen Propheÿ und Altan betreffend. Eine prival Übereinkunft zwischen Mstr Wahl u. dem dießorthigen Verstorbenen seel vom 11. Maÿ 1789. vermög deren der erstere verspricht mit den Platten seines Altans vier Schuh von dißorthigen Fenstern weg zu bleiben, den Platz mit einem Ziegeldach Zu decken und das neue Privet soviel es sich thun läßt Zu verkleinern. So dann ein mit Fraun Drin Ottmann unterm 18.ten Dec. 1765. getroffener Provat Vergleich wegen dem Vingtieme und Einquartierungs Geld.
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unverändertn Vermögens. Nach Anleitung des über beder nun Zertrennter Ehegatten einander zugebrachte Nahrungen durch weil. Herrn Not. Ha&ring im Jahr 1757 errichtet und ausgefertigten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 1, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 6, Sa. goldnene Ringen 2, Sa. Schuld 30, Sa. der Ergäntzung 203, Summa summarum 244 lb
Demnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahr. bezeichnet, Sa. haußraths 21, Sa. Silbers 12 ß, Sa. Ergäntzung ist per rest 397, Summa summarum 420 lb – Schuld 30, Nach deren Abzug 390 lb
Endlich wird auch die gemein verändert und theilbare Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 18, Sa. Werckzeugs Zum Schreiner handwerck gehörig 153, Sa. Wein und der Faßen 42, Sa. Silbers 4, Sa. Eigenthums ane einer behausung 1108, Sa. Capitals 25, Summa summarum 1351 lb – Schulden 746 lb, Liebthat 10, Nach deren Abzug 604 lb
Beschluß und Stall summa 1239
Copia der Eheberedung (…) Johann Richard Häring
Abschatzung Vom 31.ten august 1789. Auf begehren E. E. großen Rath ist Eine behausung alhie in der statt strasburg im drußengäßell gelegen ist gehörig Weÿland Philipp Carle foltz dem geweßenen schreiner Meister Ein seÿts neben Meister Wahl dem Nadler ander seÿts und hinten auf frau Doctor ottmänin stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einer stuben, Einer Kuchen und Etlichen Kammeren, ferner in Einer schreiners werckstatt und Holtz Magasin darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller. Von uns unterschriebenen der statt Straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ tausend Dreÿ Hundert gulden. Kaltner WMstr.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 900 florins (950 livres) sur un total de 2 400 florins
1789, Livres de la Taille (VII 1181) f° 89
Zimmerleuth N° 1581. Weÿland Meister Philipp Carl Voltz, des gewesenen Schreiners und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ensfelder
Conclusio finalis Inventarÿ ist fol: 66.b, 1239 lb 13 ß 6 d diese machen 2400 fl. verstallte 500 fl. also zu wenig 1900 fl
Wovon Nachtrag vor Sechs Jahr in duplo seilen es gröstentheils von errungenem Guth herrühret, thut à 5 lb 14 ß des Jahrs, 24 lb 4 ß
Extat kein Stallgeld
Gebott 2 ß 6 d
Abhandlung 2 lb 1 ß 6 d – Summa 36 lb 8 ß
Auf fürgebrachte triftige motiva wurde der Nachtrag auf Vier Jahr in simplo moderirt, thut à 2 lb 17 ß des Jahrs 11 lb 8 ß gehet dahero ab 22 lb 16 ß, Restiret 13 lb 12 ß
dt. 21. Octobris 1789

La maison est mise aux enchères. La fille cadette Catherine Salomé Voltz femme du saucissier Jean Charles Mann rachète les parts de ses cohéritiers et devient ainsi seule propriétaire de la maison

1789 (12.12.), Chambre des Contrats, vol. 663 n° 391
Carl Ludwig Braunwald der schönfärber als theilvogt weÿl. Elisabet Siegfriedin geb. Voltzin hinterlassener tochter Dorothea Siegfriedin und Johann Michel Voltz der schreiner, so dann Fr. Maria Salome Frießin weÿl. Philipp Carl Voltz des schreinermeisters wittib beÿständlich H. Johann Martin Hosch des älteren windenmachers
in gegensein Fr. Catharina Salome geb. Voltzin Johann Carl Mann des bratwurstmachers Ehefrau der tochter respective einbändige schwester
einen dritten theil vor unvertheilt, so der mutter ane der gantzen behausung zuständig, ferner ein dritter theil von denen übrigen zween dritten theilen, so der curandæ und gleicher antheil so dem bruder vor unvertheilt zuständig, ane einer behausung und hoffstatt mit all deren gebäud, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, ane dem Drußengäßlein einseit neben Lorentz Weber dem kübler, anderseit und hinten H. Rathh. Ottmann – davon gibt man dem Mehrern Hospital 10 schilling, der Commanthureÿ St Johann im Grünenwörth 10 s und dem Stifft St. Thomä 1 s ane zinß – worin der übrige theil der cessionnaria als ererbt bereits zuständig – woran nach anleitung der vor H. Ensfelder über ihres vatters und respective großvatters verlassenschafft – um 2370 gulden

Publication et compte rendu d’enchères
(94 Z 74) Behausung zu verkaufen. Aus Erkanntnus E. E. Raths der Stadt Straßburg vom 8.t Augst j. wird hiemit jedermann kund und Zu wissen gethan, daß bis künftigen Dienstag, so da seyn wird der 29. Monats Septembris dieses laufenden 1789.sten Jahres die in weil. Philipp Carl Voltz geweßenen Burgers und Schreiners Verlaßenschaft gehörige Behausung samt Zugehörd allhier ane dem Drußengäßlein gelegen, in E. E. Raths: stuben Nachmittag um zwey Uhr offentlich in Gegenwart der darzu deputirten Kinder: Vertrags: Herren solle versteigert, und daselbst dem Meistbietenden pro omni termino auf Obrigkeitliche Ratification adjudicirt werden. Wer nun Lust und Lieb hat, solche Behausung an sich zu erkaufen, dem dienet Zur Nachricht, daß an die feile Behausung ein gleicher Zedul angeschlagen worden, allwoselbst er die Wohnung samt Zugehörde besichtigen und im übrigen sich auf ermelten Termin und Ort beÿ der Steigerung einfinden kan.
Ad mandatum Inclyti Senatus Argentinensis, Lauth, Rathschreiber
(verso) (…) ausgesetz um das bei dem Protocoll geschehene lezte Nachgebott der 2330. fl,
H. Pfister 2340. 2360.
H. Mann 2350. 2370.
Da nun nach dem von Johann Carl Mann, hiesigen Burger und Bratwurstmacher, mit 2370 Gulden gethanen Gebott, kein weiteres geschehen, als wurde demselben obige Behausung bis auf erfolgende obrigkeitliche Confirmation überlassen, und gegenwärtiger Processus verbalis von dem Steigeren, dem Implorant, denen Herren Deputirten und mir dem Rathschreiber unterschrieben

Le boucher Jean Charles Mann épouse en 1780 Catherine Salomé Voltz : contrat de mariage, célébration
1780 (30.11.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1489)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen H. Johann Carl Mann, der leedige Metzger und burger allhier, weiland H. Georg Adam Mann geweßten Metzger und burgers allhier mit Fraun Anna Margaretha gebohrner von Zabern ehelich erzeugt hinterlassener Sohn, als hochzeiter ane einem
So dann die Viel Ehren und tugendreiche Jungfrau Catharina Salome Volzin, H Philipp Carl Volz des Schreiner meisters und burgers allhier mit Fraun Maria Salome gebohrner Frießen ehelich erzeugte Tochter mit assistentz erstgedacht ihres Vatters, als hochzeiterin andern Theils
auf Donnerstag den 30. Novembris Anno 1780 [unterzeichnet] Johann Carl Mann als Hochzeiter, Catharin Salome Voltzin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 117-v n° 20)
1780 sind (…) montag den eÿlfften Decembris mittag um dreÿ uhren Zur Ehe eingesegnet word. Johann Carl Mann lediger burger und metzger alhier weÿl. Georg Adam Mann geweßenen burgers und metzgers alhie nachgelaßener ehelicher Sohn mit Jgfr. Catharina Salome Voltzin, Philipp Carl Voltz burgern und schreiners allhier eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Carl Mann als hochzeiter, Catharina Salome Voltzin als hochzeiterin (i 121)

Catherine Salomé Mann fait dresser l’inventaire de ses apports (315 livres) dans une maison rue de l’Outre qui appartient à la fondation de l’Université.
1783 (11.3.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1486) n° 85
Inventarium über Fraun Catharinæ Salome Mannin, gebohrner Volzin H. Johann Carl Mann, des Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg Ehefraun zu gedacht ihrem Ehemann für unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1783 – welche der Ursachen, Alldieweilen in Ihr beeder Ehepersohnen Vor mir Notario den 30. Novembris Anno 1780. auffgerichteten Eheberedung paragrapho tertio expresse enthalten, daß einem jeeden theil seine in die Ehe zubringende Nahrung ein freÿ eigen unverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg Dienstag den 11. Martÿ in fernerer gegenwart H Johann Cark Mann Eingangs gemelten Ehemanns, Anno 1783.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Schlauchgaß gelegener und dißorts Zum theil Lehnungsweiß bewohnender behaußung, so Löbl. Stifft Zur hohen Schuhl hieselbst Zuständig ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 95, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 11, Sa. Goldener Ring 9, Sa. baarschafft 172 (darunter ane Ehesteur begriffen 168), Summa summarum 289 lb – und wann hierzu gerechnet wird die ane hieunten beschriebenen Haussteuren Ihro gebührige helffte antreffend 25 lb, So Wird Ihr Frauen Mannin ihrem Ehemann in die Ehe gebrachtes Eigenthümlich ohnverändertes Vermögen sammenthafft dem Wahren werth nach sich belaufen auf 315 lb

Jean Charles Mann meurt en 1804 en délaissant une fille

1804 (6 vendémiare 13), Strasbourg 7 (20), Not. Stoeber n° 1994, 6056
Inventaire – est comparu Catherine Salomé Volz veuve de Jean Charles Mann saucissier, laquelle a déclaré que son mari étant décédé le15 germinal dernier a délaissé un enfant mineur nommé Catherine Salomé Mann âgée de 14 ans dont elle est la tutrice naturelle, et Christophe Mann saucissier tuteur subrogé
Inventaire des apports 11 mars 1783, que la Maison située im Drussengässlein N° 7 chargée au dela de sa valeur
propriété dévolue a la veuve selon partage de la succession de Philippe Charles Volz, menuisier, suivant actre dressé par Übersaal notaire le 5 décembre 1789
vieux habits 48 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 94 F° 43 du 16 vd 13

Catherine Salomé Voltz vend la maison au farinier Georges Riedinger moyennant 6 400 francs

1810 (16.7.), Strasbourg 7 (39), Not. Stoeber n° 3090, 9833
Catherine Salomé Volz veuve de Jean Charles Mann boucher assitée du Sr Jacques Schaff praticien*
à Georges Riedinger ancien farinier
Une Maison située en cette ville rue de la Lie dite Drussergaesslein N° 7 consistant en trois logements complets, une cave voutée et autres appartenances avec grands greniers et autres aisances, d’un côté le Sr Ottmann Banquier, d’autre les héritiers du Sr Schneeganz Marchand boutonnier, aboutissant sur le Sr Ottmann – recueilli dans la succession de Philippe Charles Volz, menuisier, suivant partage reçu Ubersaal le 5 décembre 1789 – moyennant 6400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 51-v du 26.7.

Le farinier Jean Georges Riedinger épouse Marie Salomé Metz en 1772. La maison figure à l’inventaire dressé après sa mort en 1822.

Inventaire dressé après la mort de la locataire Barbe Thomas, veuve de l’officier d’artillerie retraité Jean Aubert

1820 (2.2.), Strasbourg 13 (35), Me Bremsinger n° 1607
Inventaire de la succession de Barbe Thomas, veuve de Jean Aubert, officier d’artillerie retraité, décédée le 26 janvier dernier – à la requête de Jean Baptiste Thomas cultivateur au Petit Rombat à Ste Croix aux mines tant en son nom que comme usufruitier des biens de Barbe Thomas sa sœur et comme administrateur des biens personnels de ses enfants procréés avec Marie Thérèse Vilmain sa seconde femme nommés Thérèse, Marie, Jean Pierre, Marie Anne, François et Madeleine les 6 légataires universels suivant testament reçu par le notaire soussigné le 24 janvier dernier – Contrat de mariage pardevant Me Lacombe le 3 octobre 1777
dans une maison rue de la Lie n° 7 – déclaration par Regine Keckhuth veuve de Frédéric Laurengel menuisier demeurant dans la même maison qui a soigné la défunt dans sa dernière maladie
meubles 248 fr, numéraire 89 fr – Titres et papiers, créances actives – passif 673 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 146 F° 59 du 11.2. – (dernière vacation, enreg. 148 manquant F° 7 du 10.7.)

Lors de la liquidation, la maison rue de la Lie revient à Caroline Christmann femme de l’architecte Charles Louis Arnold.

Caroline Christmann vend la maison au marchand de vins Jean Théophile Ehrenfeuchter qui achètera en 1842 la maison voisine de laquelle elle avait été détachée en 1746.

1835 (3.10.), Strasbourg 8 (63), Me G. Grimmer n° 5394
Caroline Christmann épouse de Charles Louis Arnold, archiecte
à Jean Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vin
une maison avec tous ses droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de la Lie n° 7, d’un côté M Ottmann négociant, d’autre le Sr Schott marchand de vins, derrière l’acquéreur – avenue au vendeur par donation et partage biens de Jean Georges Riedinger, propriétaire, et Marie Salomé Metz ses aïeuls maternels par acte reçu Hatt le 24 janvier 1831. Le dit Riedinger l’a acquis par vente reçue Me Stoeber le 16 juillet 1810 – moyennant 4000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 234 F° 71 du 5.10.



11, rue de l’Ail


Rue de l’Ail n° 11 – VII 288 (Blondel), P 1080 puis section 13 parcelle 69 (cadastre)

Maison arrière rue de la Lie, indépendante de 1746 à 1835
Démolie en 1933 lors de la Grande Percée


Le n° 11 vers 1930, maison à pignon, AMS, coll. Schimpf, 112 Z 8)
Vues rapprochées, l’arcade de gauche est en partie recouverte d’un volet coulissant, à droite la rue de la Lie (coll. part.)

Le bâtiment à pignon sur rue datant du XV° siècle comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière qui longe la rue de la Lie. Un portail donne dans la cour où se trouve une galerie d’origine, fermée par la suite. Les armoiries au-dessus de la porte sont accompagnées du millésime 1541. La maison appartient au début du XVII° siècle au tonnelier Nicolas Thomann qui est en relation commerciale suivie avec la ville de Worms. Suite à sa faillite, la veuve du receveur Jean Schneider s’en rend propriétaire en 1627 puis le marchand de futaine Jean Louis Stuber en 1667. Une sentence ratifiée par le Petit Sénat en 1696 permet au propriétaire de surélever à sa guise les bâtiments bien que les fenêtres du voisin donnent sur le toit. A la mort de Jean Louis Stuber en 1719, les experts estiment à la somme de 850 livres la maison qui comprend une boutique et un entrepôt. Estimée 1000 livres en 1745, le bâtiment avant comprend un atelier de tonnelier au rez-de-chaussée, deux étages et des greniers. Le tonnelier Laurent Weber achète la propriété en 1746 puis cède la maison arrière à Jean Sébastien Hellmund. La maison avant est estimée 500 livres en 1767. L’aiguilletier Jean Frédéric Wahl demande en 1780 avant de l’acheter quel est l’alignement à suivre ; il devra reculer la façade rue de la Lie s’il la reconstruisait. Il ouvre la même année un soupirail rue de la Lie.


Plan-relief de 1725 – La maison est celle en haut à gauche du carrefour (Musée historique, cliché Thierry Hatt)


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 167 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (f). A gauche dans la rue de l’Ail, elle a deux arcades au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages, deux niveaux à une fenêtre dans le pignon. Au bâtiment succède un mur percé d’un portail. A droite du repère (f) dans la rue de la Lie, on trouve une fenêtre au rez-de-chaussée, une autre au premier étage, quatre au deuxième puis une toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour D montre le revers (1-4) du portail, la façade sur cour (3-4) parallèle à la rue de la Lie, le bâtiment arrière (2-3) puis le mur (1-2) de la maison voisine auquel est adossé une remise.
La maison porte d’abord le n° 17 (1784-1844) puis le n° 22 (1845-1857) enfin le n° 11.


Plan, cour D
Projet de devanture non réalisé (1903, dossier de la Police du Bâtiment)

Le marchand de vins Georges Henri Scholl achète en 1820 la maison que ses héritiers vendent en 1842 à un autre marchand de vins, Jean Théophile Ehrenfeuchter qui réunit les deux maisons séparées en 1746 et achètera aussi la grande maison adjacente rue de l’Ail (ensuite n° 9). Le menuisier Charles Holderbach devient propriétaire en 1863 puis le boucher Charles Mann en 1870. La Ville achète en 1907 la maison qui se trouve sur le tracé de la Grande percée. Elle loue le rez de chaussée à un épicier. Le bâtiment est démoli en 1933.


Portail fermé et ouvert (coll. part. vers 1933)

Plan de la Grande Percée rue de la Lie. Le n° 11 est entièrement sur le tracé de la nouvelle rue.
Rue de la Division Leclerc et rue de l’Ail en novembre 2015

septembre 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1608 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Nicolas Thomann, tonnelier, et (1585) Ursule Handschuh d’abord (1572) femme du tonnelier Paul Gerlach – luthériens
1626* adj Jean Frédéric von Botzheim, et (1588) Appolonie Mueg – luthériens
1627 v Jean Schneider, receveur, et (1604) Barbe Walter – luthériens
Evrard Zetzner, libraire, et (1612) Salomé Gerlach puis (1632) Brigitte Schultheiss – luthériens
1667 v Jean Louis Stuber, marchand de futaine, et (1662) Dorothée Steinweiler – luthériens
1719 h Jean Jacques Stuber, marchand († 1745) – luthérien
1746 v Laurent Weber, tonnelier, et (1731) Marie Salomé Ammelin – luthériens
1780 v Jean Frédéric Wahl, aiguilletier, et (1763) Catherine Salomé Renchert – luthériens
1797 h Jean Pierre Schneegans, boucher, et (1797) Marie Madeleine Wahl – luthériens
1820 v Georges Henri Scholl, cordonnier puis marchand de vins, (1806) Marie Dorothée Stahlhoffer puis (1836) Anne Catherine Beck, veuve de Michel Humann
1842 v Jean Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vins, et (1813) Susanne Madeleine Barbe Wolff
1855 h Jacques Gustave Adolphe Wolff, avoué, et (1844) Louise Mathilde Ehrenfeuchter
1863 v Charles Holderbach, menuisier, et (1843) Elisabeth Barbe Reimann, veuve de l’instituteur François Joseph Syren, (1845) Marguerite Barbe Klein, (1864) Marie Anne Françoise Hennebert veuve de Jacques Mathias Van Gulick, François Joseph Valentin et d’André Füllhart, (1868) Catherine de Bazelaire veuve du percepteur Adolphe Wagner
1870 v Charles Théodore Mann, boucher, et (1855) Julie Emilie Kappler
h Jean Frédéric Hey, ingénieur, et (1890) Julie Emilie Mann
1907 h Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : (bâtiment avant et bâtiment arrière) 850 livres en 1719, 1000 livres en 1745
(bâtiment avant) 500 livres en 1767

(1765, Liste Blondel) VII 288, Laurent Weber
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Wöhler, 12 toises, 5 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1080, Scholl, Georges Henri, marchand de vins – maison, sol, cour – 1,27 are / Ehrenfeuchter Jean Théophile

Locations

1742, Jean Jacques Stuber le jeune, passementier
1824, Guillaume Louis Coudray, cabaretier

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1780, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Jean Frédéric Wahl demande l’alignement à suivre avant d’acheter la maison. Le nouvel alignement est en arrière de l’ancien, de cinq pieds à l’angle et trois pieds au bout de la rue de la Lie. Il est autorisé à repeindre la maison en mars 1780 et à ouvrir un soupirail rue de la Lie en juin.

(f° 3) Dienstags den 18. Januarii 1780 – Joh. Friedrich Wahl Nadler
Johann Friedrich Wahl, der Nadler, bittet um Anzeig des Alignements der unten am drusen Gäßel rechter hand gelegenen Eck Behausung, welcher er zu kaufen willens. Nach eingesehenem general Plan hat sich befunden, daß diese behausung am Eck ohngefehr 5 schuh am End aber im Drußen Gäßel aber etwa dreÿ schuh Frantzösisch Meß zurück weichen muß, welches dem Imploranten angezeigt worden.

(f° 32-v) Dienstags den 14. Martii 1780. – Joh. Friedrich Wahl Nadler
Idem [Mr Nagel, der Maurer] nôe. Johann Friedrich Wahl, des Nadlers, bittet zu erlauben deßen behausung am Eck der drusenbader: und Knoblauch Gaß gelegen, ansteichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

(f° 80) Dienstags den 6.ten Junii 1780 – Johann Friedrich Wahl
Mr Michael Nagel der Maurermeister nomine Johann Friedrich Wahl des allhießigen burgers und Nadlers bittet um erlaubnus in deßen am eck der Drußenbader Gaß gelegenen behausung ein Keller loch einsetzen laßen zu dörffen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1719 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, une boutique et un entrepôt, une cave voûtée, un puits, le tout estimé avec la cour et autres dépendances à la somme de 1 700 florins
  • 1745 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un atelier de tonnelier, la cour, le puits, un chaudron à lessive, à l’étage deux poêles, une chambre à coucher, un vestibule, dans le bâtiment arrière un poêle, une chambre, un vestibule où se trouve le fourneau, à l’étage supérieur sous la toiture deux chambres et un cabinet, au-dessus un vieux comble dont les greniers sont dallés, le toit est couvert de tuiles plates, le bâtiment arrière comprend une cave solivée, au-dessus une chambre à coucher, un vestibule où se trouve le fourneau, sous le toit deux chambres, le demi-toit est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec la cour et autres dépendances à la somme de 2 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’Ail

nouveau N° / ancien N° : 8 / 17
Wahl
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 393 case 4

Ehrenfeuchter, Jean Baptiste
1857 Wolff, Gustave Adolphe, avoué

P 1080, maison et cour, sol, rue de l’ail 17 / 22
Contenance : 1,27
Revenu total : 90,66 (90 et 0,66)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 23, Rec. 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 4, Rec. 4 / 3

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 384 case 2

Wolff, Gustave Adolphe, avoué 1865
1865 Holderbach, Charles, Menuisier
1871 Holderbach Karl Wittwe und Sohn
1872 Mann Carl, Metzger / die Kinder

P 1080, maison, sol, rue de l’ail 11
Contenance : 1,27
Revenu total : 90,66 (90 et 0,66)
Folio de provenance : (393)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 9

P 1099, maison, sol, Drusengasse 3
Contenance : 0,91
Revenu total : 90,47 (90 et 0,47), total 181,13
Folio de provenance : 365
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1881
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 153 case 4

Parcelle, section 13, n° 69 – autrefois P 1080, 1099 / 1676
Canton : Knoblochgasse Hs N° 11 – Rue de l’Ail
Désignation : Hf, Whs e. T. (Skizze 16)
Contenance : 2,41
Revenu :
Remarques : 1933 démolit. – 1934 c. 1

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 1392
Hey Friedrich Ehefrau und Mann Maria
gelöscht 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

Cadastre allemand, registre 29 p. 153 case 5

Parcelle, section 13, n° 69
Canton : Knoblochgasse Hs N° 11 – Rue de l’Ail
Désignation : Hf, Whs e. T. (Skizze 16)
Remarques : 1933 démolit.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice -), compte 981
Rey Alfred Ehefrau
gelöscht 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice -), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 245 Rue de l’Ail p. 398

17
Pr. Wahl, J. Frédéric, Aiguiller – Miroir
loc. Ziegler, Melchior, perruquier – Vignerons
loc. Simon, Joseph, plombeur de la ferme – Privilégié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Knoblauchgasse (Seite 81)

(Haus Nr.) 11
Heitz, Bureaudiener. 0
Rieffel, Zimmervermiet. 1
Schenkel, Prokurist. 1
Grothe, Dienstmann. 3
Hempfing, Steurbeamt. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 230 MW 79)

Ail n° 11 (1863-1917)

Le propriétaire Holderbach fait élargir de vingt centimètres la porte d’entrée en 1863. Le locataire principal Charles Rieffel fait voûter la fosse d’aisance en 1884. Frédéric Hey reporte un ravalement parce qu’il a l’intention de transformer le rez-de-chaussée mais il constate en 1901 que les fondations ont été endommagées, ce qu’il attribue à la bouche d’incendie qu’a fait poser la Ville. Les travaux n’ont pas lieu. La Commission contre les logements insalubres exempte le propriétaire de certains travaux parce que la maison sur le tracé de la Grande percée est vouée à la démolition.

Sommaire
  • 1863 – L’entrepreneur Jehu demande au nom du propriétaire Holderbach l’autorisation d’élargir de 20 centimètres la porte d’entrée. L’agent voyer note dans son rapport que la maison suit l’alignement et n’a pas d’avance.
  • 1866 – Les mêmes demandent l’autorisation de réparer le crépi. L’agent voyer fait le même rapport.
  • 1884 – Le maire écrit à Sophie Kappler (domiciliée 4, rue de la Demi-Lune) que les cabinets d’aisance de sa maison sise 11, rue de l’Ail ne sont pas réglementaires. Elle devra faire voûter la fosse, la recouvrir d’une plaque en pierre et en assurer la ventilation
  • 1884 – Le maire notifie Charles Rieffel, demeurant 11, rue de l’Ail, de faire ravaler sa façade. Le propriétaire Mann qui a déjà fait des dépenses pour la fosse d’aisances demande un délai qui lui est accordé
  • 1892 – Le maire notifie le principal locataire Charles Rieffel, demeurant 11, rue de l’Ail, de faire ravaler sa façade (propriétaire, Hey, ingénieur demeurant au Wacken) – Le peintre Charles Werner demande l’autorisation de ravaler la façade avant que la notification soit parvenue au propriétaire. Travaux terminés, novembre 1892
    1892 – Les services municipaux constatent que la veuve Greiner fait des travaux sans autorisation aux 11, rue de l’Ail et 1, rue de la Lie. Le maire écrit au propriétaire Hey, demeurant au Wacken près de Schiltigheim – L’ingénieur Hey fait une demande – Autorisation de ravaler les façades de la maison d’angle
  • 1895 – Le maire notifie le sieur Rieffel de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappel en 1898 – Le maire met en demeure en juillet 1901 le professeur Hey (domicilié 18, faubourg de Pierre) de faire les travaux. Le propriétaire déclare qu’il va transformer le rez-de-chaussée qui est cependant toujours dans le même état en avril 1902.
  • 1901 – Le maire notifie Frédéric Hey, demeurant au Wacken n° 3, de faire ravaler sa façade. Le propriétaire répond qu’il avait l’intention de transformer le rez-de-chaussée selon le dessin joint mais qu’il a constaté que les fondations ont été endommagées par la bouche d’incendie installée à l’angle. Il envisage de faire les travaux au printemps comme les services municipaux ont muré la conduite. – La Police du Bâtiment objecte que les fissures sont plus anciennes que la bouche d’incendie posée en 1895.
    1901 – Le maire notifie Frédéric Hey, demeurant au Wacken (n° 3) de faire ravaler sa façade. – Dossier classé, octobre 1902
    1902 – L’entreprise Diebold et Fils (10, rue du Fossé des Treize) demande l’autorisation de poser des échafaudages sur la voie publique, 9,50 mètres rue de l’Ail et 19 mètres rue de la Lie – Autorisation – Travaux terminés, mai 1902
  • 1906 – L’entreprise Ch. Ritter et fils (7, rue du Bain-Finckwiller) demande au commissaire de police l’autorisation de déposer des gravats sur la voie publique pour poser des canalisations – Le commissaire transmet au maire qui accorde l’autorisation – Dossier classé, juin 1906
  • Commission contre les logements insalubres, 11, rue de l’Ail, propriétaire, Hey ingénieur. 1900, une pièce obscure au premier étage ne doit plus servir de chambre à coucher
    Rapport sur la maison qui est en bon état général sauf le logement humide au rez-de-chaussée et une chambre au premier étage. Un commerce d’épicerie se trouve au rez-de-chaussée. La commission énumère en trois points les travaux à faire, elle préconise l’achat de cette maison en bon état au cas où le projet d’élargir la rue serait exécuté. Les locataires sont de petites gens sans fortune et des ouvriers qualifiés.
    1907, la maison est sur le tracé de la nouvelle rue à établir
    Commission des logements militaires, remarques en huit points. Le propriétaire est exempté de certains travaux puisque la maison est vouée à la démolition
    1917, la maison est bien tenue
  • 1914 – Adolphe Ancel demande l’autorisation de poser une enseigne pour les épiciers Th. Wendenbaum et Joseph Kientz rue de l’Ail – Accord donné pour des enseignes plates

Grille d’enquête (AMS cote 113 MW 999), n° 102, Knoblochgasse 11

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : [Maison :]

a) Geschichtliches : [Historique]

b) Zeitbestimmung : Bau des 15. Jh. aussen unverändert, nur die ursprügliche Hofgalerie zugebaut, der Hofquerbau später angesetzt
[Epoque] Bâtiment du XV° siècle dont l’extérieur est d’époque, la galerie initiale a été fermée, le bâtiment transversal est plus récent

c) Zeicheriche Aufnahmen : Zeicheriche Aufnahmen : Zufertigen, der Grundriss
[Relevés sous forme de dessin] Relever le plan

d) Photographische Aufnahmen : Zu fertigen die Strassenansicht
[Relevé photographique] Vues de l’extérieur

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. – Massives gut erhaltenes spätgot. Giebelhaus mit ursprüngl. Galerie u. Hof
    [Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc.] Grande maison à pignon de style gothique tardif, galerie d’origine dans la cour
  • 4. Kelleranlage – Unter d. Hofthor gewölb Vorn Balkenkeller, 2 über einander
    [Sous-sol] Cave à deux niveaux superposés voûtée sous le portail de la cour, solivée à l’avant
  • 5. Dachstuhl – Mittelalterlicher Kehlbalkendachstuhl
    [Comble] Comble médiéval à entrait supérieur
  • 6. Dachdeckung – Biberschwantz, Dachrinne I. Obg. am Querbau aus Stein.
    [Couverture] Tuiles plates, chéneau en pierre à l’étage du bâtiment transversal
  • 7. Schornsteinköpfe [Couronnes de cheminée]
  • 8. Form des Dachgiebels – glatt, steil
    [Forme du pignon] lisse, vertical
  • 10. Balkon – Ueber (späterer) Hofeingang, Plattenterrasse mit einfachen ( ?) (*)
    [Balcon] Au-dessus du portail plus récent, terrasse dallée (…)
  • 12. Fenstereinfassungen – Mit einfachen Got. Fasen. Fenstergewänd im I. Obg. jetzt in ( ?) an disseite mit eigenartiges Profilenlauf (*)
    [Encadrement de fenêtre] Chanfrein gothique simple, encadrement au premier étage à motif caractéristique
  • 13. Konsolen – Einfach *irt als Träger des *ollers ad 10. (*)
    [Corbeaux] Simples, servent à soutenir le (-) voir 10.
  • 18. Wappen – an kl. Tür u. Drusengasse mit kammerartigem Wappenzeichen und schwach einge*tem Datum neben wappe a. 1541. Türgewänd rechteckig mit Kragstein unter St*z

    [Armoiries] au-dessus de la petite porte et dans la rue de la Lie, motif en peigne ( ?), millésime 1541. Encadrement de porte rectangulaire à console

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 1. Grundrissanlage – Typisch, später etwas verbaut
    [Disposition générale] Caractéristique, quelques ajouts ultérieurs
  • 3. Hinterhaus – 19 Jh.
    [Bâtiment arrière] XIX° siècle
  • 5. Galerie auf dem Hofe – vgl. ad I. 10. Am Hauptbau restl* Galerie auf Holzsäulen später verbaut.
    [Galerie sur cour] cf. I. 10, anciennes galeries au bâtiment principal, sur piliers en bois, transformées par la suite
  • 7. Treppenhaus – Windeltreppe Holz mit bulscher Spindel (*) und guter T* (*)
    [Cage d’escalier] Escalier à vis, noyau en (-)
  • 25. Türbeschläge – Schloss u. Schlüssel an Küchentür I. Obg. Vorderbau (*)
    Türbeschlag am Wandkasten d. hintern Ganges I. Obg. (*), dgl. im *stock (*)

    [Ferrures de porte] Serrure et clé à la porte de cuisine au premier étage du bâtiment avant, ferrure sur le placard dans le corrdior arrière au premier étage, idem à (-)

Bemerkungen :

Alter Epheustock am Hofbau (* oder +)
In der Küchen I. Obg. eigenartiger Einbau des Wassersteins in Wandnische

[Remarques –] Vieux lierre contre le bâtiment sur cour – Dans la cuisine au premier étage, encastrement caractéristique de l’évier dans une niche


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au tonnelier Nicolas Thomann qui se marie en 1585 avec Ursule Handschuh, veuve du tonnelier Paul Gerlach qu’elle a épousé en 1572.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 24-v, n° 116)
1585. Eodem die [2. Adventus] Niclaus Thoman der kieffer, und Ursula Paulus Gerlacher des Kieffers nachgelaßene Witwe eingesegnet den 13. Decemb. (u 27)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 52 n° 156)
1572. Dominca X. Paulus Gerlach der Kueffer vusel Jacob Handschuchen nachgelaßene dochter, 25 Augusti (i 54)

Le marchand Nicolas Thomann et Ursule Handschuh hypothèquent deux maisons rue de l’Ail, la deuxième se trouvant à l’angle de la rue du Bateau, au profit de Martin Gerlach, assesseur au Grand Sénat

1613 (ut spâ [ix. tag Augusti]), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 377-v
(Inchoat. in Prot. fol: 382.) Erschienen h. Clauß Thoman der handelßmann burger Zu Straßburg vnd Ursula hentschugin sein eheliche haußfr.
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Martin Gerlachs beÿsitzer des grosen Raths offentlich verÿehen – schuldig sigent 1350 pfund Pfenning Straßburg
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt, höfflin vnd hind. hauß mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Inn der Knoblochs gass eineit neben Sebastian Schach. And.seit ein Beck Am trusen gäßlin, hind. Auch vff Sebastian Schachen stoßend, dauon gend. vj gl gelts Ablößig mit j C L gl Jacob Kugler dem Notario Mehr xij gl gelts Lößig mit iij C gl. Sebastian Gambsen Zu hagenaw, weÿther v gl. gld wid. kheüffig mit j C gl wÿland Niclauß Reich selig. erb. It. j lb gelts den sond.sichen Zur Roth. Kirch. Mehr x ß d gelts der Johanner herrn Zum grün wörd vnd dann seind sie v.hfftet vmb vj C gl Straßburg Werung dem gleubiger obght zuuor, Sunst eÿg.
Item hauß, hoffestatt vnd höfflin, mit Allen Ihrn geb. & geleg. Inn d. St. St. Inn gemelt. gaßen, geg. obgeschriebener behausung, einseit die Alt Küeffer stub Zum Trohl genant einsit ein Eck Am schiffgäßlin, And.seit neb. h. Daniel Von Molßh. selig. erben hind. vff deßelb Daniel von Molßh. selig. erb. stoßend daun gend xxiiij gl gelts Abloßig mit vj C gl dem Werck Vnser Fr. Münster Sunst eÿg.

Nicolas Thomann est devenu facteur en vinaigre, en eau-de-vie et en vin pour la ville de Worms. Il a bâti une maison à cet effet et s’est entendu avec ses créanciers. Les Quinze craignent que les tonneliers en particulier ne perdent leur gagne-pain et demandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un que faire dans un tel cas.
1620, Protocole des Quinze (2 R 48)
(f° 108-v) Sambstag den 17. Junÿ – H: Widt pringt auch vor, Er könn meinen Hhrn nicht verhalten, Waß massen Clauß Thoman sich mit der Statt Wormbs soll verglich. haben, das er derselben factor im essig, brandten: vnd gemeinen Weinhandell sein wolle. Vnd werde Im zu solchem end wie er Vernehm, albereit ein besonder hauß gebawen, Wann aber dardurch der essig vnnd Weinhandell auß diser Statt gepracht auch dero gefell mercklichen abgang empfinden vnd vil burger, sonderlich Kieffer, der ettwann auch ein Pfenning darbeÿ verdienen können, daran gehindert werden möchten, Vnd er Thoman ohne d. ein fallet, da den Creditoren billich angelegen, Inen beÿhanden Zubehalten So hab er solches gutter meinung erinnern wollen, Vnnd stelle Zu meiner Herren belieben, Ob Villeicht dißes geschäfft für hrn Rhät vnd xxi. Zupringen vnnd einem Ersamen rhat an die hand zu geben were. Ine seines burgerrechten nicht Zuerlaßen, Er hette sich dann mit allen fernern Creditoren Zuvor Verglichen. Erkant Mann soll für herrn rhät vnd xxi. pringen das ein Ersamer Rhat bedencken möchte wie mann sich inn dem fall gegen Clauß Thoman Zu verhalten.

Nicolas Thomann et Ursule Handschuh hypothèquent les deux mêmes maisons au profit du préteur Jean Frédéric von Botzheim

1623 (xviij. Augusti), Chancellerie, vol. 450 f° 701-v
Erschienen h. Clauß Thoman handelßmann burg. Zu Straßburg vnd Ursula hantschuhin sein eheliche haußfraw mit beÿstand der fürnemmen vnd weÿßen herrn Abraham Pfitzers vnd h. Sebastian Goldtbach bed. vß den mittel des groß. Raths weg. Ihr Ursula Ane statt Ihrer nechsten verwandt hierzu verordnet
In gegensein der Edle vnd Veste hannß Friderich von Botzheim Stett meÿsters der Statt Straßburg offentlich Verieh. demnach ermelt H. Stettmeÿster für sie die Bekhenner Ane vnder.liche orth, benantl beÿ h. Reinhard Grauisset od. Dauphin vmb 400 gl. (…)
vnderpfand Zweÿ heüßer ein Vord. vnd hind. hauß mit dem höfflin, Auch Allen Ihr. geb. & Inn d. St. St. In d. Knoblochs gaß. einseit ein Eck Am Drusen gässell And. seit n. h. hanß Martin Härle, hind. Auch vff derslb. hn härle stoßend, dauon gnd vj gl gld loß. mit j. C L gl. geld dauid Keglers Khind, Mehr v gld. gld loß. mit j C gl Clauß Ruch. Khind. It, xij gl gld lößig mit iij C gl Sebastian Gambs, Sunst Eÿg.
Item hauß, hoffstatt vnd höfflin, mit All. Ihr & glg. Inn d. St. St. In Gemelt gaß, geg. dem vorgeschrib. hauß vber, einseit ein Eck Am gäßlin so nacher der Gran gehet, And.seit Adam Schiffman hind. vff ermelt. Adam Schiffman stoßend, dauon gnd. xxiiiij gd gld. loß. mit vj C gl dem Werck unser Fr. Münster

Le facteur Nicolas Thomann a l’intention de transférer son commerce de vinaire à Worms, ce qui portera préjudice aux péages et aux tonneliers. Les Quinze se demandent s’ils ne doivent pas le lui interdire. Ils constatent qu’il a eu la même intention cinq ans auparavant mais qu’il ne l’a pas mise en œuvre. Comme il cherche des fonds auprès des fabricants de rubans en soie à Worms et de la tribu des tonneliers à Strasbourg, ils décident de s’adresser aux rubaniers et aux tonneliers et de rappeler à Nicolas Thomann ses engagements de bourgeois.
1624, Protocole des Quinze (2 R 52)
Clauß Thoma. 213. [Essighandel]
(f° 213) Dienstags den 28. Septemb. – Hr Schach proponirt, daß Clauß Thoma alß factor Burgermeisters Crafften sich nach Wormbs transferiren vnd alda den Eßighandel anrichten wolle, Dardurch gemeiner Statt schaden Zuwachsen, der Zoll abgehen, vnd nunmehr armer Küeffer so sich mit Tonnenmachen ernehrt in Armuth gesteckt würde. Ob nicht Ihme Thoman Zu Undersagen, daß ers vnderliesse. Geschieht Bericht, daß Claus Thoman schon vor 5 Jharen sich dahien Vernehmen vnd bestellen laßen, bißhero aber der Handel nicht Können ins werck gericht werden, Sonsten weilen er den bestendigen Vorsatz hatt seine Schulden zu bezahlen, Auch nothwendig dazu mittel Vnd wege suchen muß Zum Andern hette der Seÿdenbender von Wormbß vff 200. Steinäschine Reiff Zu 30 Esüderigen faßen alhier Vor der Küeffer Stub ligen, Ob nicht meine herren solche vor sich behalten Oder E. E. Zunfft der Küffer vergönnen wolten in den Kauff Zustehen.
Erkant 1. Mann soll Claus Thoman beschicken sein Vorhaben Wegen deß Eßig handels vernehmen, Vnd Ihne darbeÿ seines burgerrechtens erinnern vnd referiren p. 2° Sollen Seÿdenbenders Reiff nicht angehalten werden, Jedoch wann E. E. Zunfft der Küeffer Vermög Articuls theil Zufordern befugt vnd was daruon begehren würdt folgen zulaßen.

Autres mentions dans les registres (Quinze, Conseillers et Vingt-et-Un)
Clauß Thomann. [Ungelt alt und new] 166. [Weinkauff für unsere gn. Herren] 245.
1616 XV (2 R 44) Clauß Thoman. 129. [Weinkauffen]
1622 XV (2 R 50) Claus Thoman. 141. [Baumöhl]
1623 XV (2 R 51) Claus Thoman et Consorten. 83. (135.) [Essig]
1626 XV (2 R 54) Claus Thomen. 138. [Faß]
1631 XV (2 R 57) Claus Thomas wittib. 79. 135. [umb Abloßung]
1632 XV (2 R 57) Ursula, Claus Thomans wittib. 69. [umb Abloßung]

La maison revient sans doute par procédure judiciaire au créancier Jean Frédéric von Botzheim qui épouse en 1588 Appolonie, fille de l’ancien consul Charles Mueg

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 383, n° 13)
1588, Quinquagesima. Juncker Johann Friderich Botzheim, herrn Doctor Bernhartt Botzheims diser Statt Advocaten sohn vnd Jungfrau Appolonia Herrn Carle Migen alten Ammeisters seligen hinterlassene tochter. Eingesegnet Zinstag 5. Martÿ

La femme de Jean Frédéric von Botzheim est enterrée le 31 mars 1624
1624 Conseillers et XXI (1 R 106)
H Hans Friderich von Botzheim Stettmeisters fraw gestorben. 47.
(f° 47) Mittwoch den XXXI Martÿ – Reg. H. Amr. meldet d. Hrn Stett: Hans Friderich von Botzheim haußfr.heut h. media 2.da soll begraben werden, welcher Er derselben zu ehren erscheinen will das mag in Hn Stett. hauß Kommen.

Jean Frédéric von Botzheim est enterré le 5 septembre 1625
1625 Conseillers et XXI (1 R 107)
Johann Friderich von Botzheim gestorben vnd begraben. 199.
(f° 199) Montag den v. Septemb. – d. Reg. H. Amr. (meldet) d. Stett: Jo. Frid. v. Botzheim gestorben vnd h. 2. soll begraben werden vnd vermög d. ordnung ein anderer 13. Zuerwehlen

Jean Charles von Botzheim et Eustache von Wolffen (fils et gendre de Jean Frédéric von Botzheim) vendent la maison composée de deux bâtiments à Barbe Walter, veuve du receveur Jean Schneider

1627 (ut spâ. [vj. Septembris]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 465
(P. fol. 138) Erschienen die Woledle vnd Gestrenge hannß Carle von Botzheim Vnd Eustachius von Wolffen desselb. Schwag. (verkaufft)
Barbaræ Waltherin weÿland h. hannß Schneÿder des Schaffners s. witwe, So Auch Zugeg. Ihro & mit beÿstand h. Benedict Grossen Ihres geschwornen vogts Vestiglichen Khauffte
Zweÿ heüßer, ein Vord. vnd hind. hauß, mit dem höfflin Auch Allen Ihren geb. & geg. Inn d. Statt Straßburg Inn d. knoblochs gaß, einseit ein Eck Am Trusen gäßlin vnd And.seit vnd hind. Hannß Martin härle stoßend, Dauon gnd vj gulden gelts lößig mit j C. L gl vff weÿland david Kuglers s. erben, Item v gl glts lösig mit j. C. hl Niclauß Richen Khindern, So dann xij. gld. wid. kheuffig mit iij. C. gl Alles Straßburg werung Sebastian Gambsen vff (-) und dann gnth Jahr Auch daruon j lb erschetzig geht dem Closter S. Johann, Sunst eÿgen, Vnd ist disser Khauff vber obgehärtt. beschwd. so der Kheuffer vff sich nimpt, Zugangen vnd bescheh. für vnd vmb 1225. lb

Le receveur Jean Schneider épouse en 1604 Barbe Walter, fille du tondeur de drap Jean Walter
Mariage, cathédrale (luth. p. 144)
1604. Johan: schneider der schaffner auf dem hauß, Barbara hans Walther deß tuchscherers n.g. dochter (i 75)

Tuteur de Barbe et Salomé, filles de feu Jean Schneider et de Barbe Walter, Jacques Werner dépose à la Tour aux deniers des capitaux appartenant à ses pupilles. Le notaire Georges Stillkraut fait de même pour ceux appartenant à Barbe Walter.
1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
(f° 54-v) Sambstag den 8. Februar. 1623. Vogteÿ geldt angelegt. Jacob Werner, als vogt Barbaræ und Salome, weÿland Herrn Johann Schneiders, des Schaffners mit Barbara Waltherin ehelich erzeugter Kinder, hatt ins Vogteÿgelt angelegt 500 f
Haben ihne darumb Zu kauffen geben 25 f. vff Pauli Bekehrung fallendt in 10 jahren nit vffzukünd. fol. 135.
(f° 54-v) Vogteÿ geldt angelegt. H: Georg Stillkraut Notarius, als vogt Fr. Barbaræ Waltherin, weÿland Herrn Johann Schneiders, des schaffners seel. Wittib hatt angelegt 250 f
Haben ihro darumb Zu kauffen geben 12 f. 10 ß vff Convers. Pauli fallendt. fol. 136.

La maison appartient ensuite pour partie au libraire Evrard Zetzner qui épouse en 1612 Salomé Gerlach, fille de boulanger, puis en 1632 Brigitte Schultheiss, fille d’aubergiste
Mariage, cathédrale (luth. p. 280)
1612. Quasimodo. Eberhardt Zettner der Buchhändler und J. Salome Martin Gerlach tochter (i 144) (i 144)

Mariage, cathédrale (luth. p. 311)
1632. Doîca 3. Trinit. 17. Junÿ. H. Eberhard Zetzner der buchhändler vnd beÿsitzer des kleinen Raths vnd J. Brigita H. Lorentz Schultheiß gastgebers Zum Stall N. tochter, eingesegnet montag den 25. Junÿ (i 160)

Les héritiers Zetzner et d’autres vendent la maison à Jean Louis Stuber, assisté de son beau père Paul Steinweiler, tous deux marchands de futaine

1667 (11. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 278-v
(Prot. fol. 17. fac. 2) Erschienen H Lorentz Ahlenschlager EE Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Usufructuarius weÿl. Fr. Salomeen Zetznerin seiner geweßenen ehelich. haußfrau nunmehr seel. Verlaßenschafft mit beÿstand H Isaac Kamells deß handelßmanns seines dochtermanns, Ferners alß Vogts Johann Albrechts Dollhopfs mit assistentz H Georg Andres Dollhopfs deß Buchführers seines eheleiblich. Vatters, Mehr H Johann Bernhard der handelßmann alß Ehevogt Fr. Susannæ Zetzenerin, Weiters vorermelter H Dollhopff im nahmen H Johann Georg Rauch. Landschreibers zu Lahr alß Ehevogts Fr. Catharinæ Zetznerin, vermög deßelben sub dato Lahr den 27.t april. Jüngsthien ahne ihre H. Dollhopffen abgelaßene hiebeÿ producirter (…) missivs, Item H Laurentius Treutel Notarius alß angegebener Curator Fr. Salomeen Döterlin gebohrner Sigwarthin, Item H Emanuel Brantz d. Barbierer alß Vogt Daniel Braun, Item H Mathæus Hellbeckh genannt Behem alter groß. Rhats veranther, alß Vogt Mariæ Salomeen Kauffmännin, Item H Hannß Michael Brandhoffer statt kübler alß Vogt Mariæ Magdalenæ Brantzin, Item hannß Ludwig Gerlach für sich sebst. Item Anna Catharina Jacob Meÿers des Meelmanns Eheweib mit assistentz erstgemelts Gerlachs ihres eheleiblich. Bruders, weilen dero Ehevogt ietzo nicht erschienen können, Und Michael Bosch der wollenweber alß Vogt hannß Jacob Kretzingers fünff Kind. erster Ehe
in gegensein hannß Jacob Stubers deß Barchet händlers, mit assistentz Paul Steinweÿlers deß Barchet Krämers seines Schwähers
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit dero hoffstätten, höfflin, und allen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Knoblochs Gaß. seind einseit ein Eckh an dem Trüsengäßlin, anderseit neben H Johann Friderich von Gottesheim Schaffnern Zu St Claus in Undis, hind. auch vff denselben stoßend gelegen, davon gehen iahrs 6. fl. straßb. wehr. termino Mich: lößig mit 150. fl. besagter Wehr. Margarethæ Meÿerin wittibin, Item 12. fl. straßb. wehr. termino Joh: Bapt. lößig mit 300. fl. gemelter wehr. H. Johann Melchior Bitschen U.I.D. auch E.E. groß. Rhats Advocati & Procuratoris Kinder, erster ehe, Item j. lb termino Joh. Bapt: der Pflegd zur roth. Kirch. item j. lib vff gemelten termin dem Closter S. Johann zum grünen wörth, Item 2. ß termino Martini dem Stifft St. Thoman sonsten seÿen solche häußer geg. männiglich. ohnverhafftet (übernohmen) – umb 350 pfund

Originaire de Calw dans le duché de Wurtemberg, le revendeur Jean Louis Stuber épouse en 1662 Dorothée, fille du vendeur de futaine Paul Steinweiler.
Mariage, cathédrale (luth. f° 125, n° 44)
1662. Dom: 16. Trin: den 14 7.br. Zum 2. mahl Hans Jacob Stuber der Krämer hr. hanß Jacob Stubers handelßmanns Zu Kalb im hertzogthumb Würtenberg ehel: Sohn undt Jfr. Dorothea, Paul Steinweil, Barchet krämers und Burgers alhier ehel: Tochter. Montags den 22.t 7.bris Spiegel, Münster, Bock (i 27)

Il devient bourgeois deux mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir.
1662, 4° Livre de bourgeoisie p. 335
H. Hans Jacob Stuber der handelsmann Von Kalb empfangt das burgerrecht Von seiner haußfr. Dorothea H. Pauli Steinweilers Barchet Crämers alhie dochter Vmb 8. Gold fl. die er bereits beÿ d. Cantzleÿ erlegt. Ist Zuvor ledig. Standts gewesen vnd will Zu E. E. Z unfft d. Spiegler dienen. Juravit den 15. 9.bris 1662.

Dorothée Steinweiler meurt en 1719 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison 850 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 648 livres, le passif à 2 014 livres.

1719 (24.4.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 45) n° 7
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Güttere, so Weÿland die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Dorothea Stuberin Gebohrne Steinweilerin, auch Weÿland deß Ehrenvest und Wohlgeachten Herrn Johann Jacob Stubers, geweßenen Barchethändlers und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr beeder seeligen nachgelaßene Wittib, nach Ihrem den 31.ten Martÿ Jüngsthien aus dießer welt genommenen Tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg den 24. Aprilis A° 1719.
Die abgeleibte Fraw seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie Volgt. 1. Herrn Johann Jacob Stubern, der handlung befließenen, so Zwar noch ledigen Standts aber Majorennis vnd dem Geschäfft in persohn abgewartet, Vor den Ersten. 2. Jungfrau Margaretham Treütelin, Weÿl. Frawen Margarethæ Gebohrner Stuberin mit auch Weÿl. Herrn Johann Balthasar Treütel dem Paßmentirer und burgern alhier seeligen ehelich erzeügt: vnd hinderlaßene dochter, als deß Orths Enckelin, In dero Nahmen Zugegen Herr Johann Michael Küchel Paßmentirer vnd Burger alhier derselben Geschworner Vogt Von den Andern. 3. Weÿlandt Herrn Johann Paul Stubers Geweßenen Nadlers vnd burgers alhier nunmehr seeligen hinderlaßene Zweÿ Kinder, Nahmentlich Johann Jacob und Johann Paul die Stuberen deren Curator ordinarius Zwar hernachgemelter Herr Johann Ludwig Stuber, Alldieweilen derselbe aber beÿ dießem Geschäfft in person interessirt, so ist denselben Zum Theilvogt Verordnet worden s: t: Herrn Daniel Rohr Nots: so dem geschäfft persönlich beÿgewohnet, dieße Zweÿ für den dritten. 4.Herrn Johann Ludwig Stubern, Paßmentirern vnd burgern Alhier, so vor sich selbsten Zugegen, Vor den Vierten.. 5. die Viel Ehren: vnd Tugendreiche fraw Mariam Salomeam Engelbrecherin gebohrne Stuberin, deß Ehrwürdig vndt wohlgelehrten Herrn Mri. Wolffgang Reinhard Engelbrechers, der Zeit Wohlverordneten Pfarrers in Ruprechtsaw und burgers Zu Straßburg Ehelich Geliebte Haußfrau, welche mit assistentz Ehrengedachts Ihres Eheherrn dem Geschäfft beÿgewohnt, Für den fünfften. 6. Herrn Johann Georg Stubern Handelsmann v. burgern alhier, so für sich selbsten præsens, Vor den Sechßten. 7. den Ehrwürdig vnd Wohlgelehrten Herrn Johann Michael Stubern, der Zeit Pfarrern Zu Vendenheim, Welches Zwar noch ledigen Standts, aber Majorennis dahero dem Geschäfft vor sich selben persönlich abgewartet, Für den Siebenden. 8. So dann Herrn Johann Stubern, Paßmentirern und burgern allhier, so vor sich selbsten Zugegen, vor den übrige vnd Achten Stammtheil, Alle der in Gott ruhenden Frawen Herrn Söhne, Fraw dochter und Enckel.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Knobloch gaß gelegener und in dise Verlaßenschafft gehöriger behaußung befunden worden wie Volgt.
Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, Vor dieser Cammer, In der Cammer B: Auff der mittlern bühn, In der Wohnstub, Inder Stub Cammer, Im mittlern Haußöhren, In der Kuchen, Im Saal, In der Cammer C. Im Hoffstübel, Im Laden In der Cammer D, Im Hoff
Eÿgenthumb ane einer Behausung. It. I. Vorder und hinderhauß mit dero hoffstätten und höfflein, auch andere Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen in der St. Strb. in der sogenannten Knoblauchgaß, 1.s ists i. Eck am Trueßengäßl. 2.s. neben H. Joh: Niclaus Soderer dem Handelsmann hinden auch auf denselben stoßend, davon gehen Jährl. auff Joh. Bapt: 1. lb d Zinß dem Stifft Zur Rothen Kirchen, It: fernener auff gemelten Termin 1. lb s Zinß dem Stifft S. Johann allhier, So dann den Stifft St. Thoman Jährl. auff Martini 2 ß d Zinß, sonst ledig eigen, Vnd ist dieße behaußung Vermög einer ad Conceptum über reichter Schrifftlicher Abschatzung, de dato 12.ten Aprilis 1719. durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleüthe angeregte beschwerdten æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb 808. Darüber sagt i. pergament. Kbr. m. der St. Strb. anh: C. C. Insigell Verwahrt datirt den 11.ten Maÿ Anno 1667. Ferner i. pergam: kauffbr: m. deß bischoffl: Hoffs Zu Strb: anh: Ins: Verw: deßen datum den 16. Martÿ 1575. Weiter j. abgelößter perg: Zinnßbr. m. ged: bischoffl. hoffs angehenckt gewesenem aber abgeschnittenem Insigel datirt den letzten Junÿ Anno 1593. So dann i. Extractus und respectivé Vergleich beÿ E. E. Kl. Rath gefertiget, de dato 19.ten Decembris. Anno 1696. alles mit altem N° 1 notirt und für dieses mahl dabeÿ gelaßen.
Sa. haußraths 201, Sa. waaren, Sa. Wein und Leeren Vaßen 66, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 102, Sa. Goldenen Ring 19, Sa. baarschafft 106, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behausung 808, Sa. Schulden 121, Summa summarum 3648 lb – Schulden 1633 lb, Nach deren Abzug 2014 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2014 lb
Abschatzung d. 12. Aprill 1719. Auff begeren Weilandt der dugebt Samen fraug Maria Dorotha Stuberin Seelige hinder lassene Erben ist Eine behaußung all hir jn der Statt Straßburg an der Knobloch gaßen gelegen ein Seits an dem drußen gessel ander Seits Neben H. Zederr handels Mann hinden auff vor gedachtem H Zederr Stoßent Welche behaußung hoff Statt hinder gebeÿ Ein latten daran Ein wahr Kamer gewelbter Keller hoff vnd brunen Sampt Aller Ihrer Recht Vnd gerechtigkeit wie Solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleit sich in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen wird Vor vnd vmb Ein Taussent Süben hundtert Gulden Bezeignuß durch der Statt Straßburg geschworne Werck leit [unterzeichnet] Michel Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 7 000 florins
1719, Livres de la Taille (VII 1175) f° 316
Spiegel F. N° 2183 – Weÿl. Fr. Dorotheæ gebohrner Steinweilerin auch weÿl. H. Johann Jacob Stubers gewesenen Handelßmanns und burgers alhier Hinderlaßener Wittib Verlaßenschafft, inventirt Hr Not. Johann Heinrich Lang sen:
Concl. fin. Inv : ist fol 68, 2014 lb 15 ß 7 d, die machen 7000 fl, Verstallte 3800 fl, also Zu Wenig 200 fl
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo à 12 ß d macht 4 lb 16 ß
Und auch auff Sechs Jahr in simplo à 6 ß trifft 1 lb 16 ß
Extat kein Stallgelt
Gebott 1 ß 4 s
Abhandlung 2 lb 7 ß 6 s (summa) 9 lb 10 s
dt. 20. Maÿ 1719.

Les enfants Stuber cèdent la maison à leur frère aîné célibataire Jean Jacques Stuber

1719 (8 May), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 45) Joint au n° 7 du 24 avril 1719
(Inventarium über Fraw Dorotheæ Stuberin Gebohrner Steinweilerin, auch Weÿland Herrn Johann Jacob Stubers Verlaßenschafft)
(f° 27) Abhandlung Eigenthumbs ane einer behaußung. Die in der Statt Strassburg ane der Knoblauchfaß gelegene und in Verfertigtem Inventario fol: (-) weitläuffig beschriebene behausung sampt dem hinderhhauß, Hoffstätten und Höfflein, auch all anderen dero Zugehördten und Gerechtig Keiten hat herr Johann Jacob Stuber der ältere Sohn, über die darauff hafftend Wider Zinß Jährlichen als 1. lb d Zinß dem Stifft Zur Rothen Kirchen, Item 1. lb d dem Stifft S. Johann, So dann 2 ß den Stifft St. Thomæ Käufflichen übernommen für und umb 1750. lb. Darbeÿ expresse abgeredt und Verglichen, daß er Käuffer berührte behausung Vor sich behalten und niemand anders Verkaufft willens wäre, er dieselbe einem seiner Jetzigen Miterben umb gedachten preis Zu kommen Zu laßen schuldig und verbunden seÿn solle (…) Actum den 8.ten Maÿ Anno 1719.

Jean Jacques Stuber l’aîné loue la maison au passementier Jean Jacques Stuber le jeune

1742 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 303-v
H. Johann Jacob Stuber der ältere
in gegensein seines vettern H. Johann Jacob Stubers des jüngeren Paßmentirers
entlehnt, in sein des verlehners in der Knoblochsgaß am drußengäßlein gelehenen eigenthümlichen behausung das gantze hinderthauß nichts davon ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren von dato anfangend und sich endigend auff Johannis Baptistæ 1748, um einen jährlichen Zinß nemlich 28 gulden

Le marchand Jean Jacques Stuber l’aîné meurt en 1745 après avoir institué pour ses héritiers ses frères et sœurs ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 842 livres, le passif à 714 livres.

1746 (6.7.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 86) n° 732
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvest und großachtbaren Herrn Johann Jacob Stubers des ältern, geweßten ledigen handelsmanns und burgers allhier nunmehr seeligen Verl. auffgerichtet Anno 1745.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. der Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Johann Jacob Stuber, der ältere, geweßter lediger handelsmann und burger allhier zu Straßburg, Nachdeme derselbe den 19. Aprilis dieses 1745.sten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt seel. abgefordert worden, Zeitl. hinder sich Verlaßen – So beschehen Zu Straßburg auf dienstag den 6. Julÿ Anno 1745.
Der verstorbene Hr Stuber seel. hat per Testamentum Zu Erben eingesetzt nach todt verlaßen 1. H. Johann Jacob Stuber, denJüngern Paßmentirer und Burgern allhier weÿl. Hr Johann Paul Stubers geweßten Nadlers und burgers allhier seines verstorbenen ältern bruders seel. hinterlaßenen ehl. Sohn, Welcher dem Geschäfft persönlich beÿgewohnet, in den ersten Stammtheil. 2. H. Johann Ludwig Stuber der Seidenhändler und burgern allhier seinen noch lebenden ohneins ältern bruder, welcher seine Stelle hiebeÿ selbsten Vertretten, in den Zweÿten Stammtheil. 3. Fr. Mariam Salome Engelbrecherin weÿl. H. M. Wolfgang Reinhard Engelbrechers, geweßenen treieifferigen und wohlbestellten Pfarrers in Ruprechtsau, auch burgers allhier längst seeligen hinterbliebene Frau Wittib, deßen noch lebende einige Fr. Schwester, so mit Zuziehung Hn Johann München, des Weißbecken und burgers allhier, Ihren hierzu erbettenen assistenten, dem Geschäfft persönlich abwartete, in den dritten Stammtheil. 4. H. Johann Georg Stuber, den handelsmann und burgern allhiern seinen Mittlern bruder, welcher persönlich Zugegen, in den vierten Stammtheil. 5. Frau Sophiam Margaretham Büttnerin, gebohrner Stuberin, H. M. Joh: Daniel Büttners, treueifferigen und wohlmeritirten Pfarrers der Evangelischen Gemeinde Zu Bläßheim Frau Eheliebstin, weÿl. H. Johann Michael Stubers, geweßenen treueifferigen und wohlbestellten Pfarrers der Evangelischen Gemeinde Zu Bischen beÿ höhnheim, des Defuncti geweßenen ohneins Jüngern H. Bruder seel. hinterlassene eheliche Tochter, so mit assistentz obwohl ehren erwehnten Ihres Hn Eheliebsten dem geschäfft Persönlich abwartete, in den 5.ten Stammtheil,
So dann 6. Weÿl. H. Johann Stuber, geweßten Paßmentirers und burgers allhier seines jüngen bruders seel. hinterlaßene eheliche Kinder benantlich 1) H. Johannem Stuber, treueifferigen und wohlmeritirten Pfarrers der Evangelisch. Gemeinde Zu Boffzheim, Welcher nach obeernandten H. Johann Ludwig Stubers anzeig H. Daniel Jungen dem Fischkäuffer und burgern allhier seinem gewesten aber noch ohnentledigten Vogten vor und im Nahmen seiner dem Geschäfft beÿzuwohnen mündlichen Commission ertheilet, 2) Frau Mariam Magdalenam Karcherin gebohrne Stuberin, H. David Karchers des Küblers und burgers allhier Ehegattin, welche mit assistentz soclh Ihres Ehemanns dem Geschäfft persönlich abgewarthet, 3) H. Philipp Christoph Stuber den ledigen buchbindern gesellen so dermahlen auf der Wanderschafft begriffen und dahero abweßend ist, 4) Jgfr. Kunigundam Elisabetham Stuberin, diese Vier sein H. Johann Stubers seel. mit weÿl. Frauen Maria Margaretha gebohrner Jungin, seiner erstern Ehegattin seel. erzeugte Kinder von welchen Zweÿen jüngern vorenandter Hr Daniel Jung der Fischkaüffer geschworner Vogt ist, der auch sowohl in dieser seiner Zweÿen Curanaden als auch in Nahmen Ihres ältern H Bruders persönlich Zugegen gewesen und dann 5) Susannam Margaretham Stuberin, sein H. Johann Stubers seel. in Zweÿter Ehe mit Fr. Maria Ursula gebohrner Dieterlinin deßen hinterlaßener Wittib ehelich erzeugte tochter, deren geschworner H Vogt S. T. Hr Johann Theobald Wildermuth E. E. grosen Raths jetziger wohl ansehl. assessor, so seiner Curandin Interesse hierbeÿ observirten und nebst obernandter Ihrer eheleibl. fr. Mutter dem Geschäfft persönlich abwartete, diese fünff ins gemein in den Sechsten und letztem Stammtheil
(f° 4) Publicatio des seel. H. Stubers auffgerichteten testaments und Nach disposition

In einer allhier Zu Straßburg ane der Knoblauchgaß gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden wie folgt.
(f° 8-v) Eigenthumb ane einer behaußung. Nebl. eine Vorder und hinter behaußung mit Ihren hoffstätten, höfflin und bronnen, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Knoblauch Gaß und Trußengäßlein, Vor welchen beeden Gaßen dießes hauß ein Eck ausmachet, Zu beeden seithen neben weÿl. H. Joh: Daniel Bilgers, Med. geweßten Doctoris et practici seel. frau Wittib und Erben, hinten auch auf dieselbe stoßend, so über hernach gemeldte daneben hafftende beschwerden eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferter Abschatzung vom 12. Maÿ 1745. angeschlagen pro 2000 gulden oder 1000 lb. Davon reicht man Jähr. nunmehro dem allhießigen mehrern Hospithal Zuvor der Rothen Kirchen und vor diesem dem sogenanndten Guthleuth hauß auf Johannis Baptistæ 1. lb d, Mehr dem Stifft St. Johann zum grünen Wörth auch auf solch. Termin Jährl. 1 lb d, So dann dem Stifft St. Thomä allhier Jährl. auf Martini 2 ß zinnß, Welche Zinnß Weÿl. hr Johann Jacob Stuber geweßter barchet händler und burger allhier des Defuncti eheleibl. Vatter v. längst seel. als dermahliger Käuffer dießes haußes in derjenigen qualitæt, wie sich dieselbe in dieser Stiffter darüber sagenden Documenten befunden werden, deren qualität aber nicht dabeÿ benambßet, mithin dißorth nicht wißend ob es boden oder Ehrschätzige und fürbietige Zinnß seÿen, übernommen hat, zusammen antreffen 2 lb 2 ß d. Und zu doppeltem Capital ohnpræjudicirlich gerechnet anlangen 84. lb. Solche von obigem pretio abgezogen, so verbleibt annoch ane demselben übrig und dießorts aus Zuwerffen 916. lb. Wie vorgedachter Hr Johann Jacob Stuber, diese behaußung von denen Zetznerischen Erben et Consorten eigenthümbl. ane sich erkauffet hat, weißet ein teutscher Pergamenten Kauffbrieff in alhießiger Cantzleÿ Contractstuben gefertiget und mit deroselben anhangendem Innsigel corroborirt datirt den 11. Maÿ A° 1667. Warauf a tergo die ablösung einiger daroben gestandener Capitalien notirt zubefinden. Dabeÿ ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit des hoffs Zu Straßburg anhangendem Innsigel bekräfftiget in welchem sie qualität obgedachter dreÿer Zinnße auch nicht exprimiret ist, dedato 16. Martÿ 1575.
Ferner ein Papÿrener Augenschein und Vergleich Kauff deßen dem jeweiligen Innhaber dieses haußes unverwehrt seÿen solle, daßelbe nach seinem belieben Zu erhöhen und vor diejenige fenster so aus des Nachbaren hauß auf das dißortige Tach aus sehen, hierauf zu bauen, mithin sich seiner nathürlichen freÿheit zu bedienen, abgehandelt und confoirmirt beÿ E. E. Kl. Rath den 24. Xbrs A° 1696. mit alten N° 1 bemerckt v dabeÿ gelaßen
Von welchem hauß die Zinnß von den haußleuthen biß Joh: Baptistæ 1745. inclus. hiebeÿ beschehener anzeig nach bezahlet seind. Nechst deme eingangs wohl Ehrengeachter Pfarrer Engelbrecher ein auf diser behaußung in Capital 50. lb Zuerfordern hat, so aber hernach fol. (-) fac. (-) passive eingetragen sind.
(f° 13.) Copia des Verstorbenen H. Stubers seeligen auffgerichteten Testamenti nuncupativi – Herr Johann Jacob Stuber, der ältere, lediger handelsmann und burger allhier Zu Straßburg, auffrecht gesund gehend und stehenden leibes (…) auff Mittwoch den 17. Aprilis Abends zwischen sieben und Acht Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern Anno 1737, Johann Daniel Lang Notarius publicus
(f° 17) Copia Nachdisposition – so geschehen in Straßburg den 2. Januarÿ in dem Jahr 1743
(f° 18-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 42, Sa. Silbers 4, Sa. Goldenen Ring 2, Sa. baarschafft 371, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 916, Sa. Schulden 406, Summa summarum 1842 lb – Schulden 714, Nach deren Abzug 1128 lb
Abschatzung dem: 12. Maÿ: 1745. Auff begehren Weillandt deß wohll achtbahren und bescheidenen H. Johann jackob Stuber seel. hinder Laßenen Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Knoblochs gaß gelëgen so ein seitß Nëben der frau Doctor Bilgerin, anderseitß in daß trusen gäßlein hinden auff schon gemelte fra toctrin Stosent, welche behausung unden ein Kübler wërckstatt der hoff bronnen bauch kössell und gewôbter Keller, oben Zweÿ Stuben d: Cammern Kuchen, hauß Ehren ihm hinter gebäu ein Stuben Cammer haus Ehren darinnen der herdt, oben under dem tach 2: Cammren Nebenß Cammern wor über ein alter tach stull mit besetzten bienen daß tach mit breidt Ziglen belegt, daß hinter hauß darinn undten ein geträmbter Keller oben ein Stuben Cammer hauß Ehren darin der hörrd, oben under dem tach 2: Camren worüber ein halber tachstull daß tach mit breidt Ziglen belegt sambt aller gerëchtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und vmb Zweÿ Tausent Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 2 200 florins
1745, Livres de la Taille (VII 1179) f° 359-v
Spiegel F. N° 6524 – Weÿl. H. Johann Jacob Stuber Sen. handelßmann und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lang.
Concl. fin. Inv. ist Fol. 73.b, 1128 lb 2 ß 4 d die machen 2200 fl. Verstallte allein 1800 fl. also Zu wenig 400 fl.
Nachtrag auff Acht Jahr in duplo à 1 lb 4 ß d, macht 9 lb 12 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 12 ß, 3 lb 12 ß
Extat kein Stallgelt
Gebott, 2 ß 6 d
Abhandlung 1 lb 12 ß 6 d (Summa) 14 lb 19 ß
Auf ei,gebrachte Motiven haben die Herren dreÿ nachgelaßen 3. lb 12 ß, Rest 11 ln 7 ß
dt. 9. Octobr. 1745.

Les héritiers de Jean Jacques Stuber cèdent la maison au frère du défunt Jean Louis Stuber

1746 (12. Aug.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 86) Joint au 732 du 6 Juillet 1746
Vergleichung Weÿl. S. T. Herrn Johann Jacob Stubers, des ältern, geweßten ledigen handelsmanns und burgers allhier nunmehr seeligen Verlaßenschafft
(f° 8) Vergleichung und Cession der behaußung. Zuwißen seÿe hiermit wie daß weÿland herrn Johann Jacob Stubers, des ältern, geweßten ledigen handelsmanns und burgers allhier nun seeligen per testamentum eingesetztte und nach tod hinderlaßene Herren und Frauen Erben, wie auch deroselben respectivé herren Ehe und geschwornen Vögte, alle nach dem Eingang derßelben Verlaßenschafft Inventarÿ de Anno 1745. außführlichen benahmbßet,
wegen sein H. Johann Jacob Stubers seel. hinterlaßener Vordern und hintern behaußung mit Ihren hoffstätten, höfflin und bronnen, gelegen allhier ane der Knoblauchgaß und Trußengäßlein, Zu beeden seithen neben weÿl. H. Johann Daniel Bilgers, Medicinæ geweßten Doctoris et Practici seel. frau Wittib und Erben, hinten auch auf dieselbe stoßend, Davon jährlichen auf Johannis Baptistæ dem sogenanndten Guthleuth hauß, nach ihme der Rothen Kirchen anjetzo aber dem mehrern Hospithal alhier zwen gulden, Mehr dem Stifft St. Johann zum grünen Wörth jährlichen auch Johannis Baptistæ zween Gulden, So dann dem Stifft St. Thomä zween Schilling zinnß gefallen, Welche Zinnß des Defuncti eheleiblicher Vatter Weÿl. Hr Johann Jacob Stuber, geweßter barchet händler und burger allhier längst seel. den 11. Maji Anno 1667. beÿ Erkauffung dießes haußen in der jenigen qualitæt, wie sich dieselbe in obgedachter Stifftungen darüber sagenden Documentis finden werden, übernommen hat sonsten aber eigen, umb ihres Verhoffenden mercklichen Nutzens willen sich nachfolgender maßen wißend und wohlbedächtlichen Verglichen und vereinbaret haben
Nemlichen und zum ersten, so ist gedachte vorder und hinder behaußung (…) herrn Johann Ludwig Stuber dem Seidenhändlern und burgern allhiern des Defuncti eheleiblichem herrn Bruder und einem Mit Erben Von dessen übrigen herrn und Frauen Mit Erbs interessenten (…) eigenthümbl. cediret und überlaßen – umb den Preiß der 6400 Gulden
So beschehen zu Straßburg auff Freÿtag den 12. Augusti Anno 1746.

Le marchand de soieries Jean Louis Stuber revend quelques jours plus tard la maison au tonnelier Laurent Weber et à sa femme Marie Salomé Ammelin en présence du menuisier Jean Sébastien Hellmund et de sa femme Anne Marie Weberrus

1746 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 644
Johann Ludwig Stuber der seidenhändler
Lorentz Weber der kübler und Maria Salome geb. Ammelin in fernern gegenwart Johann Sebastian Hellmund des schreiners und Anna Maria geb. Weberußin
eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehör und rechten ane der Knoblochsgaß, einseit ein Eck ane dem Drußengäßlein, anderseit neben H. D. Johann Daniel Bilger wittib und erben, hinten auff dieselbe – davon gibt man auff Johannis Baptistä der rothen Kirch modo dem Mehren hospital 1 lb, mehr dem Stifft St Johann im grünen wört auf eben solche zeit auch 1 lb, so dann dem Stifft St Thomä auff Martini 2 ß – theils als ein vätterliches erb theils von seinen miterben cedirtes guth – um 3200 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Marie Elisabeth Binder veuve de Jean Ernest Spielmann. Ils cèdent le 25 octobre suivant à Jean Sébastien Hellmund la partie arrière de la maison qui s’ouvre sur la rue de la Lie

1746 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 646
Lorentz Weber der kübler und Maria Salome geb. Ammelin mit beÿstand ihres schwagers Johann Philipp Bahn des thurnhüters und ihres vetters Johann Christoph Manne des wagners
in gegensein Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Binderin weÿl. H. Lt. Johann Ernst Spielmann Cancellariæ Œconomi wittib mit beÿstand ihres Stieffsohns H. Johann Ernst Spielmann des handelsmanns – zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung schuldig seÿen 750 lb
unterpfand, die anheute erkauffte helffte ane einer behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein, bronnen und hoffstatt ane der Knoblochsgaß, einseit ein Eck ane dem Drußengäßlein, anderseit neben H. D. Johann Daniel Bilger wittib und erben, hinten auff dieselbe – davon gibt man dem Mehren hospital 1 lb, mehr der Commanthureÿ St Johann im grünen wört 1 lb, so dann dem Stifft St Thomä auff Martini 2 ß

Fils de manant, Laurent Weber fait son apprentissage chez le tonnelier David Karcher de 1720 à 1723
1720, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)

(f° 440-v) Dienstags den 5. Martÿ A° 1720 – Mstr David Karcher der Kübler nimbt vermög Scheins Von den Obern handwercks herren sub dato 26.ten Februarÿ Zum Lehrjungen an Lorentz Weber Jacob Webers des Schirmers und taglöhners allhier ehelichen Sohn, Willens denselben das Kübler handwerck Von Verwichenem Neu Jahrs tag innerhalb dreÿ Jahren Zu lernen gegen erlag 30. fl. und dreÿ Gulden der frauen pro discretione, davon die helffte gleich die übrige helffte aber beÿ Endigung der lehrzeith richtig erlegt Werden solle seind deß Jungen bürgen H. Bernhardt Schlögel Sen. Kübler und Joh: David von Trienbach garther beede burgere allhier. Erkannt Willfahrt, dt. gebühr 10. ß et pro inscriptione 2 ß 6 d.

1723, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 3-v) Dienstags den 12. Januarÿ Anno 1723 – Meister David Karcher, der Kübler stellt vor Lorentz Weber, Jacob Webers des Schirmers und Taglöhners allhier Sohn, seinen bißherigen Lehrjungen, meldet daß deßelben dreÿ Jährige Lehr Zeit Völlig Verfloßen seÿen, auch mit einander Zufrieden, bathen umb Gerichtliche Ledigsprechung. Erkannt Willfahrt, Zahlt gebühr 7 ß 6 d et pro discretione 2 ß 6 d.

Laurent Weber s’inscrit le 8 août 1731 pour faire son chef d’œuvre qu’il présente le 29 octobre. Les examinateurs relèvent des défauts importants. Ils reçoivent le candidat maître mais lui interdisent de prendre d’employé pendant deux ans.
(f° 878) Dienstags d. 8. Aug. 1731 – Lorentz Weber der ledige Kübler gesell, ließe sich Zum meister stück einschreiben, und Zahlte sogleich werckstatten Zinnß 1 lb 10 ß d et p. inscriptione 2 ß 6 d

(f° 281-v) Montags d. 29.ten 8.bris 1731 ist Lorentz webers deß ledigen Kieblers Kiebler Mstrstück besichtiget worden, und referirten die H. Schaumeister, daß die bitt, oben über die länge ein ¼ Zoll Zu Kurtz über ein eck oben und unten ½ viertzel Zoll Zu Kurtz item ist daß holtz durch auß Zu dick und hat in 3 ecken einfugen ist anbeÿ auff einer seith ein ¼ Zoll Zu hoch, der eÿmer ist oben ein Meßerruckhen Zu Starck, die Kugel ist Zu klein und unten ist solcher Zu weit umb ein halb ¼ Zoll, die gölt ist oben nicht im Circul, schlecht gedeckt, der boden stehet nicht grad, er sit ein ½ Vierel Zoll Zu hoch, und unsauber außgearbeithet, daß Kieffer ständt betr. solches ist unten und oben über eck ¼ Soll Zu Kurtz, sonsten unthatelhafft, dieweillen nun solche fehler von großer consquentzen, sonderlich die 3 einfugen, so haubtfehler, alß haben die H. schaumeister solches Zwar Vor ein gültiges meisterstück erkant, doch aber daß der meisterstück nacher 3 Jahrlang ohne gesind mit eigener hand arbeithen sollen welches von H. XV. schencken alß obman confirmirt und die 3 Jahr auff 2 moderirt worden.

Fils du journalier manant Jacques Weber, Laurent Weber épouse en 1731 Marie Salomé Ammel, fille du tonnelier Jean Ammel : contrat de mariage, célébration
1731 (22. 9.br), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 80
Eheberedung – zwischen dem Ehrbaren Herrn Lorentz Weber dem Ledigen Kübler meistern alhier Zu Straßburg als Hochzeitern ane Einem
So dann die Viel Ehr undt tugendsammen Jungfrauen Mariæ Salome Ammelin, weÿland meister Johann Ammels geweßenen burgers und Kieffers allhier hinterlaßener Ehelicher Tochter als hochzeiterin, ane dem Andern theil
durch unterhandlung und guten Consens und genehmhaltung der Ehr: undt wohlachtbahren Herrn Jacob Webers es Gartenmanns und Schirms Verwandten allhier als des herrn hochzeiters vatters auff seiner, auff der Jungfr. Hochzeiterin seithen aber Herrn Joh: Christoph Menne des Burgers und Wagners allhier als dero nahen anverwandten
so beschehen zu Straßburg d. 22.ten 9.bris 1731
[unterzeichnet] Lorentz Weber Als Hoch Zeiter, Maria Salome Ammelin Als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 2-v, n° 24)
1731. Mittwoch den 28. Novembr. seind nach Zweÿmahl. geschehener proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St Niclaus in den Ehestand eingesegnet word Lorentz Weber der ledige Kübler u. burger allhier, Jacob Webers deß Taglöhners und Schirmers allhier ehelicher Sohn v. Jgfr. Maria Salome, weil. Johann Ammels geweßenen Kiefers und burgers allhier hinterlaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Lorentz Weber Als Hochzeiter, Maria Salome Ammelin als braut (i 4)

Natif de Schiltigheim, Laurent Weber devient bourgeois par sa femme le 19 décembre 1731
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 978
Lorentz weber d. kübler Von Schiltigheim geb. erhalt d: br. Von seiner ehefr. Maria Salome Ammelin umb die tertz d: alt. b. will beÿ E: E: Zunfft d. Kiefer dienen. Jur. d. 19. Decemb. 1731.

Laurent Weber devient tributaire au tarif de l’étranger qui épouse une fille de maître
1732, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 293) Dienstags den 29.ten Januarÿ 1732 – Mstr Lorentz Weber, der Kübler erhalt daß Zunfftrecht und Zahlt alß eines frembdten, so sich an einer Zünfftigen tochter verheurathet 15 ß per feuer Eÿmer 10 ß p. inscript. 2 ß 6 d.

Laurent Weber et Marie Salomé Ammel font leur testament, le mari est bien portant, la femme sur le point d’accoucher
1734 (11. Maÿ), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) n° 29
Testamentum nuncupativum Lorentz Webers des Küblers und Frauen Mariæ Salome geb. Ammelin beeder Eheleuth und burgere allhier
persönlich kommen und erschienen seind der Wohl Ehrengeachte Meister Lorentz Weber Kübler und die Ehren und Tugendbegabte Fraue Maria Salome gebohrne Ammelin beede Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg, Er der Ehemann Zwar gesund gehend und stehenden, Sie die Ehefrau aber dabeÿ hochschwangern Leibes (…)
Dienstags den 11. Maÿ Anno 1734. [unterzeichnet] Lorentz Weber, Maria Salome Weberin Gebohren Amlin

Laurent Weber et Marie Salomé Ammel hypothèquent la maison au profit du receveur Jean Philippe Gottsmann

1765 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 482-v
Lorenat Weber der kübler und Maria Salome geb. Ammelin mit beÿstand Johannes Schmidt des küblers und Daniel Baldner des küblers
in gegensein H. Johann Philipp Gottsmann des adelischen schaffners – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Knoblauchgaß, einseit ist ein Eck ane dem Drußengäßel, anderseit neben weÿl. H. Dr. Ottmännin und erben, hinten auff wieder diese – davon gibt man dem mehrern hospital 10 ß, der commanthureÿ St Johann im Grünenwörth 10 ß, dem Stifft St Thomas 1 ß

Marie Salomé Ammel meurt en 1766 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 556 livres, le passif à 1 160 livres.

1767 (20.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 725) n° 645
Inventarium über Weiland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Salome Weberin, gebohrner Ammelin, des Ehren und Vorgeachten Hrn Lorentz Webers Küblers undt Burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehr seeligen Verlaßenschaff, auffgerichtet Anno 1767 – als dieselbe Dienstags den 16.ten Septembris des Zurückgelegten 1766.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frauen Margarethæ Salome Kraussertin gebohrner Weberin, Herrn Johannes Kraußerts des Mahlers und Burgers allhier Ehefraun als der Verstorbenen seeligen mit obgedachtem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugten tochter und ab intestato Verlaßener universal Erbin (…) So Beschehen in Straßburg auf Montag den 20. Julÿ Anno 1767.

In einer allhier Zu Straßburg ae dem Knobloch Gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen Eine Behaußung und Hoffstatt auch bronnen mit allen derselben Gebäuden, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden undt Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Knobloch Gaß, einseit neben Herrn Dr Ottmann seel. Fr. Wittib anderseit ein Eck ane dem Trusen Gäßlein, hinden auf Herrn N. N. Voltz dem Schreiner Metzger und Burgern allhier stoßend so gegen männiglichen, außer dem darauff hafftenden Capitalien, freÿ, leedig eigen und ist solch behausung durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls vom 8.ten Junÿ A° 1767. angeschlagen pro 1000 fl. oder 500 lb. Dießes Hauß ist in allh: C. C. Stub Verschrieben, aber noch Kein Kffbriefff davon expedirt worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Nachdeme gegenwärtige Verlaßenschafft völlig inventirt war, und man daraufhien Zu untersuchung beederseitigen unveränderten Vermögens schreiten Wolte, so habe ich der Notarius den hinterbliebeneen Wittiber befragt, ob Zur Zeit ihrer verehelichung eine Eheberedung auffgerichtet und dero in die Ehe gebrachtes Vermögen ordentlich inventirt Worden, Worauff Er Zur antworth ertheilt, daß Sie Zwar eine Heüraths Verschreibung auffrichten aber dero in die Ehe gebrachte Nahrung nicht inventiren laßen (…)
Sa. haußraths 31, Sa. Werckzeugs und Hotz Zur kübler Profession gehörig 21, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 500, Summa summarum 556 lb – Schulden 1160 lb, In Vergleichung 603
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Zu Straßburg den 22 Novembris 1731, Adam Clauß Notarius

Laurent Weber meurt en 1786 en délaissant deux petits-enfants issus de sa fille Marguerite Salomé et du peintre Jean Krausert qui a quitté la Ville. L’inventaire est dressé à l’hôpital où le défunt était tonnelier. L’actif de la succession s’élève à 16 livres, le passif à 13 livres.
1786 (28.8.), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1310) n° 231
Inventarium über Weiland Lorentz Weber des Wittibers Küblermeisters und burgers allhier Zu Straßburg nunmehrige Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1786 – nach seinem den 15. hujus aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen H. Joh: Geörg Roessel Notarii publ. jur. als der disorts hernachbenamsten Enckel und Erben geordnet und geschworenen H. Vogts (…) und ersucht durch die anwesende Enckelin und des defuncti geweßene dienstmagd Cathar: Magd: Fuchßin – So beschehen alhier Zu Straßb. in dem mehren Hospital als worinnen der Erblaßer als aufgenommener Kübler Arbeiter verstorben auf Montag den 28. Aug. Anno 1786.
Der verstorbene ab intestato hinterlaßene Erben sind deßen leiblicher einiger tochter weÿl. Marg. Salome geb. Weberin mit Joh: Krausert des dermalen in der äußersten Armuth herum lauffenden und seinen auffenthalt ohnbewußten br. und Mahler alhier ehelich erzeugte, nach tod hinterlaßene noch lebende 2 KK. disorts Enckel mit Nahmen 1° Joh: Friderich Krausert, welcher sich vor 7 Jahr als Kübler gesell in die frembde begeben und 2° Jgfr. Margaretha Salome Krausertin so anwesend, dieses noch nicht majorennen Sohns und tochter geordnet und geschworenen Vogts ist Eingangs ged H. notarius Roessel, welcher auch in dieser seiner qualitæt zugegen war
Sa. Haußraths 5, Sa. Silbers 3 ß, Sa. baarschafft 10, Summa summarum 16 lb – Passiva 13 lb, Detrahendo verbleiben 3 lb

Laurent Weber et le tuteur de ses petits-enfants vendent la maison 1600 livres à l’aiguilletier Jean Frédéric Wahl

1780 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 45-v
Lorentz Weber der küblermeister vor sich selbst und als geordneter und geschworener vogt weÿl. Fr. Margaretha Salome Kraußertin geb. Weberin mit Johann Kraußert des mahlers hinterbliebenen 2 kinder nahmentlich Johann Friedrich und Margaretha Salome seiner Enckelin
in gegensein Johann Friedrich Wahl des nadlers
die ihme verkauffender großvatter zur helffte und denen Curanden zur anderen helffte zuständig unvertheilte behausung, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen deroselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Knoblauch gaß, einseit ein Eck ane dem Drußen gäßlein außmachend, anderseit neben weÿl. H. Dr Ottmann wb und erben, hinten auff Mr Voltz den schreiner – davon soll man auff Johann Baptistæ dem mehrern hospital in das Corpus der rothen Kirch die helffte ane 1 pfund ane ehrschätzigen zinß, dem Stifft St Johann im grünen Werth die helffte ane 1 pfund auff Johann Baptistæ, auff Martini Episcopi dem Stifft St Thoma die helffte ane 2 schilling – um 3200 gulden worunter die capital summen begriffen

Jean Frédéric Wahl devient compagnon en même temps que quatre autres
1756, Aiguilletiers (XI 299)
(f° 28.b) Donnerstags den 2. Septembris 1756. – Lehrjungen Gesell angenommen à 7 lb 10 ß
Philipp Jacob Grießbach, Georg Friderich Grießbach, Johann Friderich Wahl, Johannes Bradfisch und Johann Friderich Stammler alle fünff nadler Lehrjungen von hier gebürtig stehen vor, und bitten daß mann schencken und als Ehrliche Gesellen auff und annehmen wolle.

Les examinateurs approuvent les outils qui vont servir à Jean Frédéric Wahl à faire son chef d’œuvre
1760, Aiguilletiers (XI 299)
(f° 33) Sambstags den 16. Augusti 1760 – Besichtigung des Zeugs Zum Meisterstück
Johann Friderich Wahl der leedige nadler gesell producirt den Zeug Zum meisterstück bittet deßen besichtigung und verleßung des articuls.
Warauff solcher examinirt und als Passierlich befunden, jhme auch die darüber besagende articul vorgeleßen worden und solle das meisterstück beÿ H. Joh: Georg Kopp dem geschwornen verfertigen.

Jean Frédéric Wahl prend Jean Daniel Stœber en apprentissage
1766, Aiguilletiers (XI 299)
(f° 51.a, nimbt in die Lehr Johann Daniel Stöber, ledigsprechung f° 58.a)

Jean Frédéric Wahl qui a fait son chef d’œuvre devient tributaire au Miroir le 29 décembre 1762
1762, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 135) Mittwochs den 29.t Decembris 1762 – Neuzünfftiger
Johann Friderich Wahl der nadler, Johann Daniel Wahl des Nadlers und dißorths leibzünfftigen ehel. Sohn so das Meister Stück bereits verfertiget, ist auff producirten Stallschein vom 21. Lauffenden Monaths Decembris, gegen Erlag Ein pfund pfenning Leibzünfftig als Nadler auff und angenommen worden, dt. et prom. obed. (dt. 1 lb d)

Fils d’aiguilletier, Jean Frédéric Wahl épouse Catherine Salomé Renchert, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1763 (7.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 744
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Mr Johann Friderich Wahl dem ledigen Nadler, Mr Johann Daniel Wahl des Nadlers und burgers alhier mit weÿl. Fr. Maria Magdalena geb. Reinthalerin seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeiter, beÿständlich solchen seines Vaters ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Catharinä Salome Renchertin, weÿl. Johann Renchert gvw. mit auch weÿl. Fr. Maria Barbara geb. Nortzin, nun beeder seel. Ehelich erzeugten Tochtern als der Jgfr. hochzeiterin, unter assistentz Diebold Renchert diebolds S. guw ihres oncle und noch ohnentledigten Vogts ane dem andern theil gepflogen
Actum Donnerstags den 7. Julÿ Anno 1733 [unterzeichnet] Johann Friderich Wahl als Hochzeiter, Catharina Salome Renchertin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 250, n° 19)
Im Jahr 1763 seind Dominica Sexta et Septima post Trinitatis proclamirt und folgenden 20. Junii in unserer Kirche copulirt worden, Johann Friderich Wahl Nadler und burger dahier, Johann Daniel Wahl Nadlers und burgers dahier und weiland Maria Magdalena gebohrner Rheinthalerin ehelicher Sohn und Jungfrau Catharina Salome weiland Johannes Rencherts geweßenen Gartners und burgers dahier mit auch weiland Maria Barbara gebohrner Nortzin ehelich erzeugter tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Wahl als Hochzeiter, Catharina Salome Renchertin als Hochzeiterin (i 132)

Catherine Salomé Renchert fait dresser l’inventaire de ses apports, soit 644 livres, dans une maison rue du Maroquin qui appartient au cordonnier Geoffroi Werner
1764 (26.1.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1196) n° 1429
Inventarium über der Ehren und tugendsahmen Fraun Catharinä Salome Wahlin geb. Renchertin zu dem Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Friderich Wahl, Nadlern und burgern allhier Zu Straßburg ihrem Ehemann in die Ehe gebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1764. – in Ihrem den 20.ten Julÿ des nechst abgewichenen 1762.sten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen, alldieweilen in Ihrer vor mir Notario den 7. dito auffgerichteten Eheberedung § 4.to wohlbedächtlich abgeredt und verglichen, daß einem jeden und seinen Erben das in die Ehe bringende Vermögen vor ohnverändert verbleiben solle – So beschehen in fernerem beÿseÿn Meister Johann Bär Zündelmachers und burgers allhier des Ehefrauen Schwagers und hierzu erbettenen beÿstands, Straßburg den 26. Januarÿ A° 1764.

In einer allhier Zu Straßburg ane S Urbansgaß gelegenen Meister Gottfried Werner dem Schumacher eigenthümlich zuständigen und dißorts Zum theil lehnungsweiße bewohnenden behaußung, befunden worden wie folgt
Norma hujus inventarii, Sa. haußraths 84, Sa.Silbers 12, Sa. goldener Ring 9, Sa. der baarschafft 500, Sa. der activ schuld 25, Summa summarum 632- – Und wann dazu gerechnet wird die helffte ane der Haussteuren anlangende 12 lb, So begreifft ihr der Ehefrau eigenthümlich Gut mit ausnahm dero Kleÿdung und weißen Gezeugs 644 lb

La maison revient à leur fille Marie Madeleine Wahl qui épouse en 1797 le boucher Jean Pierre Schneegans : contrat de mariage non conservé, célébration

1797 (15 floréal 5), Strasbourg, Not. Lauth (répertoire 6 E 41, 449-7)
den 15. floreal oder 4. maÿ 1797. Eheberedung zwischen Joh. Peter Schneegans dem ledigen Metzger und jungfrauen Maria Magdalena Wahl eines Nadlers tr.
Enregistrement de Strasbourg, acp 50 F° 119 du 16 flo. 5

Mariage, Strasbourg (n° 423)
Cejourd’huy 29° Floréal de l’an V de la République française une et indivisible (…) d’une part Jean Pierre Schneeganss, âgé de 27 ans, boucher, né et domicilié en cette commine, fils de Jean Pierre Schneeganss, boucher, et de Marguerite Salomé Pfefinger, et de l’autre part MarieMadeleine Wahl, âgée de 22 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de Jean Frédéric Wahl, épinglier, et de feue Catherine Salomé Renchert (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 17 janvier 1770 (…) 2° l’acte de naissance de le future épouse portant qu’elle est née le 14 juillet 1774 (signé) P. Schneegans, Marie Madeleine Wahl (i 17)

Jean Pierre Schneegans meurt deux ans plus tard. L’inventaire dressé après sa mort est connu par le répertoire du notaire

1799 (11 prairial 7), Strasbourg, Not. Lauth (répertoire 6 E 41, 449-7)
Inventaire de la succession de feu Jean Pierre Schneegans Marchand décédé le 29 frimaire
Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 122 du 13 prai. 7

Seule héritière sans postérité de ses parents, Marie Madeleine Wahl veuve du quincailler Jean Pierre Schneegans laisse des héritiers collatéraux

1807 (1.5.) Strasbourg 4 (35), Not. Stoeber n° 411
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Wahl veuve de Jean Pierre Schneegans Clincailler décédée le 26 mars dernier – à la requête de 1. Marie Elisabeth Wahl veuve de Jean Philippe Hetzel peignier tant en son nom que fondé de pouvoir d’Anne Salomé Wahl fille majeure sa sœur, tantes paternelles de la défunte, 2. Barbe Dachert veuve d’André Drenss tonnelier, Ernest Louis Wagner négociant mandataire du Sr Fleury Villard négociant à Lyon père et tuteur naturel de Claudine Julie Villard fille naturelle dudit Villard et de lad défunte (Procuration, demeurant quai St Clair), Jean Daniel Strohmeier négociant subrogé tuteur

dans la maison sise rue de l’Ail n° 17
dans la chambre principale donnant partie sur la rue de l’Ail et en partie sur la rue de la Lie, dans un cabinet a côté de ladite chambre, dans la chambre ou agissait la défunte, dans la cuisine, dans le corridor, au premier étage dans le corridor, au second dans une chambre destinée pour le logement des militaires, au grenier, a la cour, a la cave, dans un cabinet donnant dans la cour, mercerie
(f° 37-v) Maison. Une maison consistant en deux corps de logis cour puits appartenances et dépendances sise a Strasbourg rue de l’ail N° 17, d’un côté le coin de la rue de la lie d’autre M Ottmann négociant aboutissant sur la veuve Mann, dont on paie annuellement aux hospices civils 4 fr. au gouvernement ci devant a la Commanderie de St Jean 4 francs et à la fondation de St Thomas 40 cent. – quant au tiers de la propriété, contrat de vente passé à la Chambre des contrats le 23 août 1746 – occupé par Kemath cordonnier 144 fr, la défunte 240 fr, ensemble 384 fr de revenu faisant en capital 7680 francs
Relévé de la masse. Meubles 1895 fr, argenterie 377 fr, mercerie 17 013 fr, numéraire 1315 fr, maison 7680 fr, dettes actives 8857 fr, total 37.139 fr – Passif 31306 fr, reste 5832 fr, supplément de passif 1209 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 138-v du 11.5.

Les héritiers de Marie Madeleine Wahl exposent la maison aux enchères en 1807

1807 (21.9.), Strasbourg 4 (35), Not. Stoeber n° 458
Marie Elisabeth Wahl veuve de Jean Philippe Hetzel peignier tant en son nom que fondé de pouvoir d’Anne Salomé Wahl fille majeure sa sœur tantes paternelles de la défunte, Barbe Dachert veuve d’André Drenss tonnelier, en qualité d’héritières de Marie Madeleine Wahl veuve de Jean Pierre Schneegans quncailler
enchères d’une maison consistant en deux corps de logis cour puits appartenances et dépendances sise a Strasbourg rue de l’ail N° 17, d’un côté le coin de la rue de la lie, d’autre M Ottmann négociant, aboutissant sur la veuve Mann – dont on paie annuellement aux hospices civils 4 francs au gouvernement ci devant a la Commanderie de St Jean, 4 fr et à la fondation de St Thomas 40 c – mise à prix 6000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 f° 138-v du 11.5.

Nouvelle enchère infructueuse en 1819

1819 (8.5.), Strasbourg 12 (77), Not. Wengler n° 11.402
Cahier des charges – 1. Marie Elisabeth Hetzel épouse de Georges Michel Steinmeyer, officier retiré, 2. Marie Madeleine Hetzel épouse de Daniel Geyer, cabaretier, par représentation de Marie Elisabeth Wahl décédée veuve de Jean Philippe Hetzel, peignier, 3. ledit Georges Michel Steinmeyer mandataire d’Anne Salomé Wahl majeure, 4. Jean Jacques Dachert, coutelier à Barr, représentant Barbe Dachert veuve d’André Drenss tonnelier à Strasbourg, la veuve Hetzel, Salomé Wahl, la veuve Drenss en qualité d’héritières de Marie Madeleine Wahl, leur nièce et petite nièce, veuve de Jean Pierre Schneegans marchand quincailler, suivant inventaire dressé par Me D. Ehr. Stoeber le 1 mai 1807
une maison faisant partie de la succession consistant en deux corps de logis, cour, puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de l’Ail n° 17, d’un côté faisant le coin de la rue de la Lie, d’autre M. Ottemann négociant, derrière la veuve Mann – mise à prix 4500 francs
le 24 mai n° 11.422 personne ne s’est présenté

Les héritiers Wahl vendent le quart de la maison au cordonnier Georges Henri Scholl en 1820

1820 (8.2.), Strasbourg 14 (64), Me Lex n° 1662
1. Marie Elisabeth Hetzel épouse de Michel Steinmeyer officier retraité, 2. Marie Madeleine Hetzel épouse de Daniel Geyer, cabaretier, 3. Michel Steinmeyer mandataire d’Anne Salomé Wahl majeure, en qualité de de cohéritiers ensemble pour un quart de Marie Madeleine Wahl veuve de Jean Pierre Schneegans, marchand quincailler leur tante, suivant inventaire dressé par D. Ehr. Stoeber le 1 mai 1807 (Procuration, Anne Salomé Wahl demeurant rue neuve quai des Pêcheurs)
à Georges Henri Scholl cordonnier
le quart indivis dans une maison consistant en deux corps de logis, cour, puits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ail n° 17, d’un côté faisant le coin de la rue de l’Ail, d’autre M Ottmann négociant, derrière la veuve Mann – la totalité de la maison payait annuellement 4 fr aux hospices civils, 4 fr, au profit de Jacques Revel négociant comme cessionnaire du Gouvernement, ci devant la Commanderie St Jean, et 4 fr 40 à la Fondation St Thomas,ensemble 12 fr – les défunts sont devenus propriétaires suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 23 août 1746 – moyennant 1350 fra,cs
Enregistrement de Strasbourg, acp 146 F° 61 du 12.2.

Georges Henri Scholl acquiert les trois autres quarts en 1823

1823 (3.3.), Strasbourg 14 (74), Me Lex n° 419
Ernst Louis Wagner, négociant à Bouxwiller, mandataire de François Léger, négociant à Lyon, et de Claudine Julie Villard – (Procuration, habitant à Lyon rue Ste Catherine)
à Georges Henri Scholl, cordonnier
trois quarts indivis dans une maison consistant en deux corps de logis, cour, puits, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ail n° 17, d’un côté faisant le coin de la rue de la Lie, d’autre celle de M Ostermann négociant, devant la rue derrière la propriété de la veuve Mann – la totalité payoit une rente foncière de 4 fr aux hospices civils, 4 fr au Sr Jacques Revel négociant cessionnaire du gouvernement ci devant à la commanderie de St Jean, 4 fr 40 à la fondation de St Thomas, au total 12 francs 50, échue à la De Léger dans la succession de Marie Madeleine Wahl veuve de Jean Pierre Schneegans, marchand quincailler, suivant inventaire dressé par Me Stoeber le 1 mai 1807, la De Schneegans l’a acquis à la Chambre des Contrats le 23 août 1747
Enregistrement de Strasbourg, acp 161 F° 174 du 4.3.

Originaire de Gossersweiler près de Landau dans l’ancien département du Mont-Tonnerre, Georges Henri Scholl épouse en 1806 Marie Dorothée Stahlhoffer
Mariage, Strasbourg (n° 260)
L’an 1806, le 5° jour du mois de Juin (…) George Henri Scholl, âgé de 23 ans, cordonnier domicilié en cette ville depuis quatre ans, né à Gossersweiller, département du Mont-Tonnerre le premier janvier 1783, mineur, fils de feu Jean Chrétien Scholl, cultivateur audit lieu y décédé le 27 février 1784 et de Salomé Reis, demeurant décédée à Kuhart mairie de Freimersheim (…) et Marie Dorothée Stahlhoffer, âgé de 17 ans, domiciliée en cette ville depuis 16 ans, née à Comlar Département du Haut Rhin le 15 avril 1789, mineure, fille de Jacques Stahlhoffer, cordonnier dont le domicile est inconnun et de Marie Dorothée Müller, demeurant en cette ville (signé) Henri Schollf, Dorothée Stahlhoffer (i 133)

Georges Henri Scholl rachète une rente due aux Hospices civils suivant un titre de 1347.

1826 (13.3.), Strasbourg 4 (62), Me Hatt n° 2773
Rachat de rente – Henri Guillaume Daber ci devant négociant agissant au nom de la commission administrative des hospices civils
à Georges Henri Scholl, cordonnier
ledit Sr Scholl a déclaré qu’en vertu de deux contrats passés devant Me Lex le 8 février 1820 et 3 mars 1823 il est devenu propriétaire d’une maison sise en cette ville rue de l’Ail n° 17, d’un côté formant le coin de la rue de la Lie, d’autre M Ottmann négociant, derrière ma veuve Mann, laquelle maison est grevée envers l’hôpital civil d’une rente perpétuelle de 1 livres pfennings ou 3 francs 95 en vertu d’un titre authentique du 16 avril 1347, qu’il désire racheter ladite rente moiennant une somme principale de 79 francs

Contrat de mariage du locataire Guillaume Louis Coudray
1824 (4.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 48), Me Hickel n° 1691
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Guillaume Louis Coudray, cabaretier demeurant à Strasbourg rue de l’Ail n° 17 veuf sans enfants de Jeanne Haert
Marie Barbe Holderer, fille majeure
Enregistrement de Strasbourg, acp 170 F° 180 du 7.12.

Marie Dorothée Stahlhoffer femme du marchand de vins Georges Henri Scholl meurt en 1835 en délaissant huit enfants. L’inventaire est dressé rue des Ecrivains n° 1 dans une maison de location

1836 (19.1.), Strasbourg 12 (138), Me Noetinger n° 7911
Inventaire de la succession de Marie Dorothée Stalhofer, femme de Georges Henri Scholl, marchand de vins, décédée le 17 décembre 1835 – à la requête de 1) Georges Henri Scholl agissant comme commun en biens suivant la communauté légale, et comme père et tuteur légal de 1. Wilhelmine, 2. Emilie, 3. Julie, 4. Dorothée et 5. Georges Henri ses cinq enfants, 2) Dorothée Henriette Stoll épouse de François Jaquemet, cafetier, 3) Frédérique Stoll majeure sans profession, 4) Georges Fix, menuisier, mandataire d’Adélaïde Eugénie Stoll majeure demeurant à Augsbourg et subrogé tuteur des mineurs, tous héritiers pour un 8° de leur mère

dans la maison mortuaire rue des Ecrivains n° 1
immeuble. 90. une maison avec petite cour & un balcon dans la cour avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ail n° 17, d’un côté la rue de la Lie, autre M. Ehrenfeuchter, derrière le Sr Ehrenfeuchter, devant la rue de l’Ail – louée au Sr Lepescheur, débitant de vins pour 500 francs par an, estimée 10.000 fr – acquis un quart de Marie Elisabeth Hetzel épouse de Michel Steinmeyer, officier retraité, 2. Marie Madeleine Hetzel épouse de Daniel Geyer, cabaretier, 3. Anne Salomé Wahl majeure, suivant acte reçu Lex le 8 février 1820 et trois quarts devant le même notaire le 3 mars 1823 transcrit au bureau des hypothèques volume 157 n° 133 – les rentes qui grevaient ladite maison ont été rachetées, savoir celle due à St Thomas le 8 avril 1823 et celle due aux Hospices civils par acte reçu Me Hatt le 13 mars 1826
Enregistrement de Strasbourg, acp 237 f° 71 du 211.

Georges Henri Scholl se remarie en 1736 avec Anne Catherine Beck, native de Dossenheim, veuve de Michel Humann
1836 (4.8.), Strasbourg 12 (140), Me Noetinger n° 8447
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Georges Henri Scholl, débitant de vins, veuf avec huit enfants de Marie Dorothée Stalhofer en premières noces
Anne Catherine Beck veuve sans enfant de Michel Humann, aubergiste à Ernolsheim domiciliée à Dossenheim, du consentement de son père Chrétien Beck, laboureur à Dossenheim
Enregistrement de Strasbourg, acp 243 f° 1 du 9.8.

Mariage, Strasbourg (n° 299)
Du 6° jour du mois d’août 1836. Acte de mariage de Georges Henri Scholl, majeur d’ans, né en légitime mariage le premier janvier 1783 à Gossersweiller ancien département du Mont-Tonnerre domicilié à Strasbourg, Marchand de vin veuf de Marie Dorothée Stahlhoffer décédée en cette ville le 17 décembre 1835, fils de feu Jean Chrétien Scholl, cultivateur décédé à Gossersweiller le 27 février 1784 et de feu Salomé Reis, décédée à Kuhart (Bavière rhénane) le 16 décembre 1817, Anne Catherine Beck, majeure d’ans, née en légitime mariage le 2 octobre 1793 à Dossenheim (Bas Rhin) domiciliée à Dossenheim, veuve de Michel Humann Cabaretier décédé à Ernolsheim (Bas Rhin) le 13 septembre 1826, fille de Chrétien Beck, propriétaire domicilié à Dossenheim ci présent et consentant et de feue Anne Catherine Giess décédée à Dossenheim le 27 août 1829 (signé) gorg henri Scholl, Anna Katharinaa Human geb. beck (i 19)

600 MW 72 Registre domiciliaire, Rue de l’Ail 17 (i 77)
Scholl, Henri Georges, Cordonnier, Landau, (à Str. depuis) 1800, (auparavant) rue des bouchers 31, Entrée janvier 1820 de la rue des Ecrivains 1
id. née Stollhofer, Dorothée, 1781, Ep. Strasbourg
id. Henriette, 1807
id. Frédérique, 1811
id. Eugénie, 1814
id. Guillaumette, 1816
id. Emilie, 1818
id. Julie, 24 avril 1820

1840 (6.2.), Strasbourg, Me Noetinger
Consentement par Georges Henri Scholl, marchand de vins, au mariage de Wilhelmine Scholl sa fille à Montargis avec Adam Leski ex officier polonais
Enregistrement de Strasbourg, acp 275 F° 63-v du 7.2

Georges Henri Scholl meurt en 1840 en délaissant huit enfants de son premier mariage. L’inventaire a lieu dans la maison rue de l’ail

1841 (5.6.), Strasbourg 12 (154), Me Noetinger n° 13.296
Inventaire après le décès du sieur Georges Henri Scholl vivant marchand de vins à Strasbourg où il est décédé le 10 décembre 1840.
L’an 1841 le 5 juin à neuf heures du matin. A la requête et en présence 1. de dame Anne Catherine Beck veuve de M Georges Henri Scholl vivant marchand de vns à Strasbourg, elle y demeurante, agissant à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et son dit défunt mari en vertu de leur contrat de mariage ci-après relaté, communauté à laquelle elle se réserve néanmoins de renoncer s’il y a lieu
2. de Dame Dorothée Henriette Scholl, épouse de M. François Jacquemet, cafetier demeurant à Strasbourg, 3. Mon dit sieur Jacquemet agissant 1° pour autoriser et assister sa femme ci-dessus nommée à l’effet des présentes, 2° comme tuteur datif a) de Frédérique Scholl, majeure d’ans, interdite par jugement rendu au tribunal civil de Strasbourg le 17 mai 1841, demeurant à l’hôpital de Stephansfelden commune de Brumath, b) de Julie Scholl, âgée de 20 ans, c) de Georges Henri Scholl agé de 14 ans, la première demeurante à Paris et le second à Strasbourg (…), 3° comme mandataire de Dame Wilhelmine Scholl femme de M. Adam Leski commis chez M. Bullourde filateur demeurant à Paris impasse St Ambroise 10 (…), 4° de Dlle. Emilie Scholl, majeure d’ans demeurant à Strasbourg, 5° de M. Charles Keller, notaire à la résidence de Strasbourg y demeurant, nommé pour représenter les héritiers non présents et domiciliés à une distance de plus de cinq myriamètres (…) représentant en cette qualité Dame Adélaïde Eugénie Scholl, femme de Louis Marx négociant demeurant à Mayence (…) habiles à se dire et porter héritiers sous bénéfice d’inventaire chacun pour un 8° de feu M. Georges Henry Scholl, leur père vivant marchand de vins à Strasbourg, étant observé que le dernier huitième était à recueillir par Dlle Dorothée Scholl autre enfant de M. Scholl décédée en minorité après son père le (-), lesdits sept enfants Scholl habiles au même titre de se porter héritiers chacun pour un 7° de ladite Dorothée Scholl leur sœur. En présence du sieur Georges Fix, menuisier demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur de Frédérique Scholl interdite et des deux mineurs Scholl

trouvés dans le logement que les époux Scholl ont occupé dans la maison sise à Strasbourg rue de l’ail N° 17
Mad. veuve Scholl a représenté l’expédition du contrat de mariage passé entre elle et le défunt devant M° Noetinger notaire soussigné le 4 août 1836
Immeubles. Une maison avec cour, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ail N° 17 d’un côté la rue de la Lie, de l’autre M. Ehrenfeuchter marchand de vins, par devant la rue de l’ail & par derrière ledit M. Ehrenfeuchter. Une petite partie de cette maison est louée verbalement et les loyers échus au jour du décès s’élevaient à 30 francs. La totalité de la maison est évaluée à un revenu annuel de 500 francs représentant un capital de 10.000 francs. Cette maison a été acquise par le défunt pendant son mariage avec feue dame Marie Dorothée Stalhofer suivant les titres relatés et ineentoriés dans l’inventaire après le décès de cette dernière dressé par M° Noetinger Notaire soussigné le 19 janvier 1836. Ces titres se sont retrouvés au nombre de six pièces comme audit inventaire et ont été de nouveau cotés et paraphés de la main dudit M° Noetinger sous la cote deux.
acp 287 (3 Q 30 002) f° 98 du 8 juin 1841 – Le mobilier de la communauté est évalué à 994 francs. Il dépend de la succession une maison à Strasbourg rue de l’Ail N° 17 évaluée 10.000 francs, il est dû 30 francs de loyers
Créances irrecovrables rappelées pour mémoire
Description des titres de propriété
Renonciation par la veuve à l’usufruit viager stipulé en sa faveur dans son contrat de mariage
acp 293 (3 Q 30 008) f° 67 du 20 décembre 1841 – Passif 1472 – Reprises de la veuve 9417 – Créances 16.572

Compte de la succession
1842 (12.9.), M° Noetinger
Compte que rendent conformément à l’article 808 du code civil les enfans et héritiers bénéficiaires de Georges Henry Scholl décédé à Strasbourg le 6 décembre 1840, d’après la renonciation à la communauté par Anne Catherine Beck sa veuve par acte au greffe du tribunal du 31 juillet 1840 et acceptation de la succession sous bénéfice d’inventaire par les enfants suivant délibération de famille du 4 juin 1841. Lesdits enfants sont (…)
Ces valeurs consistent dans le prix de la vente faite par M Fischer commissaire priseur 1439 francs, dépenses 1044 francs, reste 394
Créances 351, Total 746 – Passif 788, déficit 37 francs
acp 302 (3 Q 30 017) f° 39-v du 21.9.

Les enfants et héritiers Scholl vendent aux enchères la maison moyennant 8 500 francs au marchand de vins Jean Théophile Ehrenfeuchter, déjà propriétaire du bâtiment rue de la Lie, détaché en 1746

1841 (15.12.), Strasbourg 12 (156), Me Noetinger n° 14.010
L’an 1841 le 15 du mois de décembre. Ledit M° Noetinger, notaire commis à l’effet de la vente dont il va être question par jugement rendu au tribunal civil de première instance séant en cette ville le 15 novembre 1841, furent présens 1° Mad. Dorothée Henriette Scholl, épouse de M. François Jacquemet, cafetier demeurant à Strasbourg, 2° Mon dit Sieur Jacquemet agissant I. pour autoriser & assister sa femme ci-dessus nommée à l’effet des présentes, II. comme tuteur datif a) de Frédérique Scholl, majeure d’ans interdite par jugement rendu au tribunal civil de Strasbourg le 17 may 1841, demeurant à l’hôpital de Stephansfelden commune de Brumath, b) de Julie Scholl, âgée de 20 ans demeurant à Paris, c) de Georges Henry Scholl agé de 14 ans demeurant à Strasbourg (…), III. comme mandataire de Dame Wilhelmine Scholl femme de M. Adam Leski commis chez M. Boulourd filateur demeurant à Paris impasse St Ambroise 10 (…), IV. comme mandataire de De. Emilie Scholl, majeure d’ans demeurant à Strasbourg (…)
3° M. Georges Fix, menuisier demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur de Frédérique Scholl interdite et des deux mineurs Scholl (…), 4° M. Jean Frédéric Flaxland, négociant demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Dame Adélaïde Eugénie Scholl, femme de M. Louis Marx commerçant demeurant à Mayence (…) Enonciation, habiles à se dire et porter héritiers sous bénéfice d’inventaire chacun pour un 8° de feu M. Georges Henry Scholl, leur père vivant marchand de vins à Strasbourg & de Dlle Dorothée Scholl leur sœur décédée après avoir été appelée à recueillir le dernier huitième de la succession du père commun (…)
I. Enonciation du Jugement qui a ordonné la vente (…)
II. Enonciation des titres qui établissent la propriété. L’immeuble qu’il s’agit de vente dépend de la succession de M. Georges Henry Scholl vivant marchand de vins à Strasbourg & par suite aussi de la succession de la Dlle Dorothée Scholl qui étoit habile à lui succéder pour un 8° ainsi qu’il résulte de l’inventaire de leurs successions dressé par M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 5 juin dernnier. Les successions n’ont été acceptées que sous bénéfice d’inventaire (…). M Scholl en étoit propriétaire comme chef de la communauté de biens ayant subsisté entre lui et feu Dame Marie Dorothée Stolhofer son épouse en premières noces & qui a été répudiée du chef des héritiers de la dernière par acte régularisé au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 28 mai 1836. La communauté des époux Scholl en est devenue propriétaire, savoir un quart de Marie Elisabeth Hetzel épouse de M. Michel Steinmeyer officier retraité, Marie Madeleine Hetzel épouse de M. Daniel Geyer, cabaretier & Salomé Wahl majeure d’ans, tous de Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu M° Lex lors notaire à Strasbourg le 8 février 1820, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 février 1820 volume 126 n° 74 & trois quarts de Dame Claudine Julie Villard épouse de M. François Léger, négociant à Lyon, aux termes d’un contrat reçu ledit M° Lex notaire à le 3 mars 1823, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 mars 1823 volume 157 N° 133. (…) Les vendeurs aux époux Scholl en étaient eux-mêmes propriétaires pour l’avoir recueilli dans la succession de Dame Marie Madeleine Wahl veuve du Sieur Jean Pierre Schnéegans, vivant marchand quincaillier à Strasbourg ainsi qu’il résulte de l’inventaire qui en a été dressé par M° Daniel Ehrenfried Stoeber vivant notaire en cette ville le premier May 1807 & jours suivans. Enfin la Dame Schneegans en étoit devenue propriétaire suivant acte passé à la cidevant Chambre des contrats en cette ville me 23 août 1747.
III. Indication de la nature & de la Situation de l’immeuble à vendre.
Une maison avec cour, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ail N° 17 d’un côté la rue de la Lie, de l’autre M. Ehrenfeuchter marchand de vins, par devant la rue de l’ail & par derrière ledit M. Ehrenfeuchter
IV. Enonciation du prix auquel les enchères seront ouvertes & conditions de la vente. Article premier. Les enchères seront ouvertes sur la mise à prix de 5000 francs (…)
N° 14.073 du 13 Janvier 1842 – (…) la dernière mise faite par M. Jean Dissler aubergiste demeurant à Strasbourg qui a porté l’enchère à la somme de 8500 francs & a de suite déclaré avoir enchéri pour & au nom de M. Jean Theophile Ehrenfeuchter marchand de vins demeurant à Strasbourg
acp 293 (3 Q 30 008) f° 74-v et acp 294 (3 Q 30 009) f° 53-v

Vente sur surenchère au tribunal civil au profit du même Jean Théophile Ehrenfeuchter moyennant 10 100 francs

1842 (4.3.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 380 et 382 n° 99
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 380 et 382 n° 99 du 30 mars 1842
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg Département du Bas Rhin séant en cette ville au palais de justice a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
L’an 1841, le 15 du mois de décembre. En l’étude et devant Me Noetinger et son collègie (…)
Adjudication. L’an 1842 le 4 mars à l’audience publique des criées (…) Me Lederlin avoué du Sieur Placide Constantin Vaccari, propriétaire domicilié à Dorlisheim (l’immeuble) adjugé au sieur Jean Théophile Ehrenfeuchter Marchand de vins domicilié à Strasbourg pour la somme de 8500 francs a été surenchérie du sixième dudit prix d’adjudication par ledit sieur Vaccari
(…) à M. Schneegans pour 10.100 francs
Déclaration de command. L’an 1842 le 7 mars au greffe du tribunal civil séannt à Strasbourg est comparu M° Schneegans avoué lequel a dit qu’il a enchéri pour et au nom du sieur Théophile Ehrenfeuchter, Négociant demeurant à Strasbourg

La maison revient comme sa voisine en 1855 à Louise Mathilde Ehrenfeuchter, femme de l’avoué Jacques Gustave Adolphe Wolff.
Louise Mathilde Ehrenfeuchter vend la maison d’angle au menuisier Charles Holderbach

1863 (31.12.), Strasbourg 8 (75), Not. Gustave Edouard Loew n° 771
A comparu De Louise Mathilde Ehrenfeuchter, épouse dûment assistée et autorisée de M. Jacques Gustave Adolphe Wolf, Avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, présent, demeurant et domiciliés en ladite ville (ont vendu)
à M. Charles Holderbach, menuisier, demeurant et domicilié en la même ville
Désignation. Une maison avec cour, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, rue de l’Ail n° 11, ayant formé autrefois deux maisons d’une rue de l’ail qui portait le N° 22 & l’autre rue de la Lie qui portait le N° 7. L’ensemble forme aujourd’hui le coin de la rue de l’ail et de la ruelle de la lie, tenant d’un côté à la propriété de la De venderesse, rue de l’ail N° 9, et par derrière à la propriété ci devant Ottmann. (…)
Etablissement de la propriété. Ladite maison, ainsi que celle rue de l’ail n° 9, dépendait des successions de feus M. Jean Théophile Ehrenfeuchter marchand de vins & De Susanne Madeleine Barbe Wolff, décédés époux à Strasbourg, père et mère de Mme Wolff, dont elle fut héritière pour un quart. Mde Wolff, propriétaire d’un quart du chef de ses père et mère, acquit les trois quarts restans de ses cohéritiers suivant procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Zeyssolff à ce commis par justice, prédécesseur de M° Loew susdésigné & son collègue, le 6 décembre 1855, déclaration de command du lendemain, enregistrés. M. & Mde Ehrenfeuchter sus nommés avaient fait l’acquisition de l’immeuble vendu savoir
De la partie qui portait le N° 7 rue de la Lie. De De Caroline Christmann épouse de M. Charles Louis Arnold, architecte à Strasbourg, en vertu d’un contrat passé devant M° Guillaume Grimmer, lors Notaire à Strasbourg & un collègue le 3 octobre 1835, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 du même mois vol. 297 N° 88. Mde Arnold en était propriétaire pour lui être échu dans les successions de ses ayeux maternels, sieur Jean Georges Riedinger, propriétaire & De Marie Salomé Metz, décédés conjoints à Strasbourg, suivant partage dressé par M° Hatt lors notaire en ladite ville le 24 juillet 1831. enregistré. Le sieur Riedinger en avait fait l’acquisition de De Catherine Salomé Voltz veuve du sieur Jean Charles Mann, boucher en adite ville suivant contrat passé devant M° Stoeber père lors notaire en ma même ville le 16 juillet 1810, enregistré. Le titres de propriété antérieur est une vente par M. Isaac Ottmann, Docteur en médecine à Strasbourg au sieur Charles Volck menuisier en ladite ville le 12 décembre 1761.
Et de la partie qui portait le N° 22. Des héritiers bénéficiaires de feu le sieur Georges Henri Scholl, vivant marchand de vins à Strasbourg, suivant jugement d’adjudication sur surenchère rendu à l’audience des criées du tribunal civil séant en ladite ville le 4 mars 1842, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques susdit le 30 du même mois vol. 380. N° 99 & inscrit d’office au vol. 362. N° 76. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 10.800 francs – Prix 15.000 francs
acp 529 (3 Q 30 244) f° 1-v du 9.1.1864

Fils de cordonnier, l’ébéniste Charles Holderbach épouse en 1843 Elisabeth Barbe Reimann, fille d’un sergent de police, veuve de l’instituteur François Joseph Syren

1843 (11. 8.br), Strasbourg 11 (37), Me Keller n° 2410
Contrat de mariage – Charles Holderbach, ébéniste demeurant à Strasbourg, fils majeur du Sr François Louis Holderbach, décédé cordonnier en la même ville & de De Catherine Sauter sa veuve survivante, ledit Sr Charles Holderbach stipulant pour lui & en son nom comme futur époux d’une part
Et De Elisabeth Barbe Reimann, accoucheuse demeurant à Strasbourg, Veuve avec un enfant du Sr François Joseph Syren, vivant instituteur en la même villen Ladite Dame Syren stipulant pour elle & en son nom comme future épouse, maintenue dans la tutelle légale de son enfant du premier lit (…) d’autre part

acp 314 (3 Q 30 029) f° 87 du 12.10.- sous le régime de la communauté légale
Les apports du futur époux consistent 1° dans les outils ustensiles nécessaires à l’exercice de sa profession, 2° du bois en provision pour l’exploitation de son état, le tout évalué à 3000 francs, 3° et en sa garde robe
Les apports de la future épouse consistent 1° en ses droits dans les biens indivis entre elle et sa fille mineure Elisabeth Barbe Syren composant tant la communauté qui a existé entre elle et son premier mari que la succession de ce dernier, lesquels biens et droits sont énoncés dans l’inventaire dressé par M° Keller le 5 octobre 1843, 2° dans une somme de 2000 francs provenant de ses économies, 3° et dans sa garde robe
Donation par le futur époux à la future épouse en cas de survie de sa part de l’usufruit de tous les biens meubles et immeuble qu’il délaissera, donation réductible en cas d’eixtence d’enfants
Donation par la future épouse à son futur époux aussi pour le cas de survie de sa part 1° d’une part d’enfant dans les biesn dépendant de la communauté d’entre elle et son premier marin 3° de la somme de 2000 francs provenant des économies, 3° sa part de tous les biens qu’elle délaissera en mourant

Mariage, Strasbourg (n° 438)
Du 16° jour du mois d’octobre l’an 1843. Acte de mariage de Charles Holderbach, majeur d’ans, né en légitime mariage le 9 mars 1814 à Strasbourg, menuisier, fils de feu François Louis Holderbach, cordonnier décédé en cette ville le 8 octobre 1842, et de Catherine Sauter, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et de Elisabeth Barbe Reinmann, majeure, née en légitime mariage le 6 novembre 1810 à Strasbourg, veuve de François Joseph Syren, instituteur décédé en cette ville le 13 septembre 1839, fille de feu Jacques Reinmann, sergent de police, décédé en cette ville le premier septembre 1825 et de Barbe Ottinger, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) Charles Holderbach, E B Reimann (i 38)

Elisabeth Barbe Reimann meurt en 1844 en délaissant une fille issue du veuf
1844 (29.7.), Strasbourg 15 (76), Me Lacombe n° 4478
Inventaire de la succession d’Elisabeth Barbe Reimann femme de Charles Holderbach
L’an 1844, Lundi 29 juillet à deux heurs de relevée en la maison rue des frères N° 22 à Strasbourg. A la requête de Mr Charles Holderbach, ébéniste demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en son propre nom 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et dame Barbe Elisabeth Reinmann veuve en premières noces de François Joseph Syren en son vivant instituteur da défunte épouse, 2° en qualité de donataire d’un quart en pleine propriété de tous les biens composanr la succession de sa défunte épouse et comme propriétaire de tous les bénéfices de la communauté qui a existé entre eux le tout aux termes d’un contrat de mariage passé devant M° Keller et son collègue notaire à Strasbourg le 11 octobre 1843 (…) Ledit Sr Holderbach agissant encore en qualité de père et père et tuteur légal de de Caroline Holderbach, mineurs âgée de deux mois, sa fille issue de son mariage avec la Dame veuve Syren née Reinmann. Ladite mineure Caroline Holderbach étant habile à se dire et porter unique héritière de sa mère Elisabeth Reinmann (…) En présence du Sr Jean Nicolas Reinmann, conducteur d’omnibis demeurant et domicilié à Strasbourg, oncle de la mineure, en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure Holderbach
(…) que postérieurement au décès du Sr Syren, par acte passé devant M° Deck notaire à Guebwiller dans le courant de l’année 1841 il a été par le Sr Nicolas Syren père du défunt procédé entre ses enfants et petits enfants à un partage anticipié de ses biens
Déclaration par le Sr Holderbach. (…) décalre que la maison mentionnée plus haut située à Stattmatten n’a pas été aliénée pendant son mariage (…)
acp 326 (3 Q 30 041) f° 51-v du 6 août – Ladite succession se compose 1° Garde robe de la défunte évaluée à 166 francs, Marchandises évaluées à 2137 francs
Récolement de l’Inventaire de la succession de de la première commerc entre ladite défunte et le Sr Syren montant à 658 francs

Charles Holderbach se remarie en 1845 avec Marguerite Barbe Klein, fille de cordonnier
Mariage, Strasbourg (n° 203)
Du 10° jour du mois de mai l’an 1845. Acte de mariage de Charles Holderbach, majeur d’ans, né en légitime mariage le 9 mars 1814 à Strasbourg, menuisier, veuf d’Elisabeth Barbe Reinmann décédée en cette ville le 3 juillet 1844, fils de feu François Louis Holderbach, cordonnier décédé en cette ville le 8 octobre 1842, et de Catherine Sauter, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et de Marguerite Barbe Klein, majeure d’ans, née en légitime mariage le 21 mars 1809 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille d’André Klein, cordonnier domicilié en cette ville ci présent et consentant et de feu Marie Marguerite Wernert décédé en cette ville le 21 mars 1835 (i 9)

Marguerite Barbe Klein meurt en 1849 en délaissant deux enfants
1850 (19.2.), Strasbourg 15 (86), Not. Lacombe n° 7027
inventaire après décès de Marguerite Barbe Klein femme de Charles Holderbach, ébéniste
Cejourdhui Mardi 19 février 1850 à deux heures de relevée, en la maison grand’rue n° 88 à Strasbourg au deuxième étage. A la requête de Mr Charles Holderbach ébéniste demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel à cause de la communauté de biens légale, à défaut de contrat de mariage, qui a exsité entre lui et D° Marguerite Barbe Klein, son épouse défunte, et comme donataire d’un quart en propriété et d’un quart en usufruit de tous les biens meubles et immeubles qui composent la succession de feu sa dite épouse, aux termes d’un acte de donation entre vifs reçu par M° Lacombe l’un des notaires soussignés, en présence de témoins le 16 juillet 1849, enregistré , 2° en sa qualité de père et tuteur légal de de ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec feu Marguerite Barbe Klein et nommés a) Charles Holderbach, âgé de 4 ans, b) Marie Joséphine Holderbach, âgée de 9 mois. En présence de M. Jean Alexandre Braun, émouleur demeurant et domiciliéà Strasbourg, subrogé tuteur desdits mineurs (…) habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun de dans la proportion d’une moitié de feu Marguerite Barbe Klein leur mère

Immeuble propre à la défunte. Fu la De Holderbach était propriétaire dans la proportion d’un 6° d’une Maison sise à Strasbourg grand’rue N° 88 en sa qualité d’héritière pour un tiers de feu Marguerite Sauer sa mère (…)
Immeuble propre au Sr Holderbach, veuf. Une maison sise à Stattmatten, canton de Bischwiller, avec droits et dépendances. Cet immeuble a été assigné et abandonné en toute propriété au Sr Holderbach aux termes d’un acte reçu par M° Lacombe (…) le 15 septembre 1845, cet acte contenant partage et liquidation de la communauté de biens qui a existé entre le Sr Holderbach et Elisabeth Reinmann son épouse en premières noces
acp 389 (3 Q 30 104) f° 196-v (succession déclarée le 23 mars 1850) Communauté, un mobilier évalué 570 francs, garde robe 48, effets déposés au mont de piété 140 – Passif 2095
Propres à la défunte, le 6° d’une maison à Strasbourg grande rue N° 88

Décès, Strasbourg (n° 2075)
Acte de décès. Le 24 octobre 1849 (…) que Marguerite Barbe Klein âgée de 40 ans, née à Strasbourg, épouse de Charles Holderbach, menuisier domiciliée à Strasbourg, fille d’André Klein, cordonnier, et de feu Marie Marguerite Wernert, est décédée le 24 octobre 1849 à deux heues du matin en la maison place de l’hôpital civil N° 14 (i 114)

1850 (16.7.), Me Lacombe
Donation entre vifs par Marguerite Barbe Klein épouse de Charles Holderbach menuisier à Strasbourg son mari d’un quart en usufruit et d’un quart en propriété de toute sa succession
acp 389 (3 Q 30 104) f° 174-v du 19.2.

Charles Holderbach se remarie en 1864 avec Marie Anne Françoise Hennebert native d’Amsterdam, successivement veuve de Jacques Mathias Van Gulick, François Joseph Valentin et d’André Füllhart
Mariage, Strasbourg (n° 277)
Du 18° jour du mois de juin l’an 1864. Acte de mariage de Charles Holderbach, majeur d’ans, né en légitime mariage le 9 mars 1814 à Strasbourg, menuisier, veuf de Marguerite Barbe Klein décédée à Strasbourg le 24 octobre 1849, fils de feu François Louis Holderbach, cordonnier décédé en cette ville le 8 octobre 1842, et de Catherine Sauter, décédée à Strasbourg le 7 septembre 1853, et de Marie Anne Françoise Hennebert, majeure d’ans, née en légitime mariage le 9 septembre 1799 à Amsterdam (Hollande) domiciliée à Strasbourg précédemment à Reichstett (Bas-Rhin) rentière, veuve en premières noces de Jacques Mathias Van Gulick, rentier, décédé à Breda (Hollande) le 15 octobre 1855, en secondes noces de François Joseph Valentin, propriétaire et maire décédé à Reichstett le 17 mars 1859 et en troisièmes noces d’André Füllhart, ancien brasseur décédé à Reichstett le 20 novembre 1861, fille de feu Antoine Hennebert, capitaine au service de Hollande décédé à Gouda (Hollande) le 11 janvier 1808 et de feu Marie Anne Kerckhofs décédée à Rotterdam (Hollande) le 2 mai 1820 (…) il a été passe le 19 mai dernier un contrat de mariage devant M° Léon Roudolphi, notaire à Schiltigheim (Bas-Rhin) (i 39)

Marie Anne Françoise Hennebert meurt en 1867 en délaissant des héritiers collatéraux
1867 (14.6.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Marie Anne Françoise Hennebert épouse en quatrième noces Charles Holderbach, menuisier à Strasbourg et de la succession de ladite dame Holderbach décédée le 3 juin 1867, dressé à la requête 1. du veuf comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Roudolphi le 9 mai 1864
2. Charles Holtzapffel, notaire, par représentation de Jeanne Marie Hennebert épouse Kaldé négociant à Poerwindge près Batavia et de Guillaume Lambert Hennebert chef du télégraphe à Batavia
acp 563 (3 Q 30 278) f° 87-v du 22.6. (succession déclarée le 7 11.bre 1867) Communauté, mobilier 4218
Succession, mobilier 1228, garde robe 451
acp 567 (3 Q 30 282) f° 92-v du 25.11. (suite du 20 novembre) Communauté, arrérages d’une rente viagère 271, loyers échus 50, reprises de la défunte 7245, reprises du veuf 3000

1867, M° Noetinger
Donation entre vifs du 27 avril 1867 – Marie Anne Françoise Hennebert épouse en quatrième noces de Charles Holderbach, menuisier à Strasbourg
à sondit mari
de la pleine propriété de tous les biens meubles et immeubles dépendant de la communauté, de tout son linge de ménage, d’une somme de 1000 francs et d’une épingle en brillant montée en or
Décès du 3 juin 1869
acp 563 (3 Q 30 278) f° 50-v du 5.6.

Charles Holderbach acquiert les droits du légataire universel de Marie Anne Françoise Hennebert
1869 (4.6.), M° Noetinger
Partage de la communauté entre Charles Holderbach et Marie Anne Françoise Hennebert
acp 583 (3 Q 30 298) f° 53-v du 7.6.
entre 1) Charles Holderbach, menuisier à Strasbourg veuf de Marie Anne Françoise Hennebert, 2) le mandataire de Guillaume Lambert Hennebert employé au télégraphe à Batavia (Indes), légataire universel de la De Holderbach, des biens dépendant de la communauté constatée par inventaire reçu Noetinger le 4 juin 1867
Masse activé 4055, masse passive 11.391, déficit 7335
par suite le Sr Hennebert cède au Sr Holderbach toute la communauté, par contre ce dernier s’engage de payer tout le passif

Registre de population, 600 MW 296, rue de l’Ail n° 11 (i 116)
Holderbach, Charles, Strasbg. 9 mars 1814, h. m., catholique, (nationalité) française, (à Str.) d.s.n., décédé le 30 juin 1869 – marié en 3° noces le 18 juin 1864
id. Charles Marie, Strasbg. 27. février 1843, g., son fils ébéniste, catholique, française, (à Str.) d.s.n., Certif. déivré le 13 février 1867 – h. p. Paris le 15 juillet 1864
Murat, Alexandre, Ranspach, 35, g., menuisier, catholique, français, (à Str.) juillet 1757, C. enr. 6 8.br 1865, de retour 20 Xb 1864 p. p. délivré le 7 février 1865, de retour le 6 7.bre 1865
Holderbach née Hennebert, Marie Anne Françoise, Amsterdam 1799, f. m., catholique, hollandaise, (à Str.) 20. 9.bre 1863, décédée le 3 juin 1867
Rue des Chandelles n° (2*), n° 3
R. de l’ail n° 11, 18 9.bre 1863

Charles Holderbach se remarie avec Catherine de Bazelaire veuve d’Adolphe Wagner, percepteur à Rosheim ; contrat de mariage, célébration
1868 (30.4.), Me Noetinger
Contrat de mariage – Charles Holderbach, menuisier à Strasbourg d’une part
Catherine de Bazelaire veuve d’Adolphe Wagner, percepteur à Rosheim, d’autre part
stipulation de régime sans communauté
Les apports de la future consistent 1) mobilier estimé à 3125, 2) une rente viagère de 900 francs
Donation par le futur à la future en cas de survie de la jouissance d’un logement dans sa maison rue de l’ail N° 11 et par la future au futur de la propriété de toute sa succession
acp 572 (3 Q 30 287) f° 81 du 4.5.

Mariage, Strasbourg (n° 245)
Du deuxième jour du mois de mai l’an 1868. Acte de mariage de Charles Holderbach, majeur d’ans, né en légitime mariage le 9 mars 1814 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, menuisier, veuf en premières noces d’Elisabeth Barbe Reinmann, décédée à Strasbourg le 3 juillet 1844, en secondes noces de Marguerite Barbe Klein décédée à Strasbourg le 24 octobre 1849 et en troisièmes noces de Marie Anne Françoise Hennebert décédée à Strasbourg le 6 août 1868, fils de feu François Louis Holderbach cordonnier décédé à Strasbourg le 8 octobre 1842 et de feu Marie Anne Catherine Sauter décédée à Strasbourg le 7 septembre 1853
et de Catherine de Bazelaire, majeure d’ans, hors le mariage le 19 janvier 1828 à Ars-sur-Moselle (Moselle), domiciliée à Rosheim (Bas Rhin), sans profession, veuve d’André Adolphe Wagner, percepteur décédé à Rosheim le 18 décembre 1865, fille de Jeanne Antoinette Léonice de Bazelaire, épouse actuelle d’Adolphe Nicolas François Bourget, chef d’escadron en retraite avec lequel elle est domiciliée à Metz (Moselle)
il a été passe le 30 avril dernier un contrat de mariage par devant M° Holtzapffel substituant M° Noetinger notaires à Strasbourg

Charles Holderbach meurt en 1869 après avoir légué tous ses biens à sa femme Caroline de Bazelaire
1869 (19.6.), Me Noetinger
Donation – Charles Holderbach, menuisier à Strasbourg
à Caroline de Bazelaire, sa femme
de la maison d’habitation qu’il posédera le jour de son décès (décès du 30 juin 1869)
acp 585 (3 Q 30 300) f° 15-v du 2.7.

Caroline de Bazelaire vend la maison au boucher Charles Mann

1870 (4.7.), Me Noetinger
Vente par Caroline de Bazelaire, sans état, veuve de Charles Holderbach, menuisier à Strasbourg
à Charles Mann, boucher à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg, rue de l’Ail n° 9, moyennant 31.000 francs
Origine, donation reçue Noetinger Nre. le 19 juin 1869
acp 594 (3 Q 30 309) f° 84 du 6.7.

Charles Mann loue la maison à l’ancienne propriétaire Caroline de Bazelaire

1870 (5.7.), Me Noetinger
Bail – Charles Mann, boucher à Strasbourg, pour 3, 6 ou 9 ans du 15 juillet 1870
à Caroline de Bazelaire veuve de Charles Holderbach, menuisier à Strasbourg
d’une maison sise à Strasbourg rue de l’Ail n° 11, moyennant un loyer annuel de de 1950 francs
acp 594 (3 Q 30 309) f° 86 du 7.7.

Fils de boucher, Charles Théodore Mann épouse en 1855 Julie Emilie Kappler, fille de boulanger
1855 (27.7.), Strasbourg 4 (112), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 7161
Contrat de mariage – Mr Charles Théodore Mann, boucher demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeure et légitime de feu M Jean Conrad Mann, en son vivant boucher en la même ville et de dame Louise Elisabeth Stenger sa veuve aujourd’hui épouse en secondes noces de M. Chrétien Henri Simon, aussi boucher demeurant et domicilié en ladite ville stipulant pour lui et en son nom, du consentement de sadite mère ainsi qu’il le déclare, comme futur époux d’une part
Mademoiselle Julie Emilie Kappler, fille mineure et légitime de M. Jean Kappler boulanger et de dame Elisabeth Kemler son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg avec elle stipulant pour lui et en son nom, du consentement de sadite mère ainsi qu’il le déclare, comme future épouse

Article quatrième. Le futur époux déclare que ses apports en mariage consistent (…) IV. Dans la nue propriété d’une maison à rez de chaussée et trois étages avec petite cour, pompe, petit bâtiment au fond et autres dépendancess sise à Strasbourg rue Ste Barbe vers la Grande rue N° 8 et dont il réunira l’usufruit à la propriété au déès du dernier survivant des époux Simon. Il déclare qu’il a fait l’acquisition de cet immeuble suivant contrat reçu par M° Lauth le 30 janvier 1842
acp 442 (3 Q 30 157) f° 2 du 28.7. – Les apports du futur époux consistent 1° en une somme de 3130 francs argent comptant, 2) en ses outils estimés 500, 3) la nue propriété d’une maison à Strasbourg Grande rue N° 8
Donation par les conjoints Kappler à la future épouse leur fille ce acceptant en avancement d’hoirie 1) d’une somme de 2000 francs argent comptant, 2) un trousseau estimé à 2000 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de leur succession, réductible à moitié en cas d’exitence d’enfants

Julie Emilie Kappler meurt en 1862 en délaissant trois enfants
1862 (5.6.), Strasbourg 4 (120), Not. Lauth n° 10.255
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Charles Théodore Mann boucher Julie Emilie Kappler
A la requête de M. Charles Théodore Mann, boucher demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant dans les qualités suivantes 1. à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et dame Julie Emilie Kappler son épouse défunte aux termes de son contrat de mariage passé devant M° Lauth l’un des notaires soussignés le 27 juillet 1855 et dont une expédition sera ci après inventoriée, 2° comme légataire en usufruit pendant sa vie, sans être tenu de donner caution ou de faire remploi de la moitié de tous ses meubles et immeubles sans aucune exception dépendances de la succession de son épouse aux termes de son contrat de mariage cidessus relaté, 3. comme père et tuteur légal de de Julie Emilie Marie âgée de 5 ans 4 mois, Marie Emilie Mann âgée de 3 ans 3 mois et de Charles Henri Emile Mann âgé de 7 mois ses trois enfants mineurs issus de son mariage avec sadite défunte épouse, 4. Et comme ayant la jouissance légale des biens de ses enfants mineurs jusqu’à ce qu’ils soient émancipés ou qu’ils aient atteint leur 18° année, les trois mineurs Mann frères et sœurs germains habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers de leur leur mère
En présence de M. Emile Kappler boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, en sa qualité de subrogé tuteur desdits trois mineurs Mann
(…) en la maison sise à Strasbourg rue de la demi lune n° 4

Titres d’acquisition de la communauté. Cote deuxième. Quatorze pièces qui sont
1. La première pièce est l’expédition d’un contrat
Maison rue du renard prêchant n° 14
acp 511 (3 Q 30 226) f° 35-v du 6.6 (succession déclarée le 18 juin 1862) Communauté. Maison estimé à 490, argent comptant 1500
Succession. Mobilier propre et garde robe 2059
acp 511 (3 Q 30 226) f° 63 du 18.6. (vacation du 17 juin) Il dépend de la communauté une maison sise à Strasbourg rue du renard prêchant n° 14

La maison revient en partie à Julie Emilie Mann qui épouse en 1890 l’ingénieur Jean Frédéric Hey

Mariage, Strasbourg (n° 407)
Strassburg em 24. Juni 1890. der Ingénieur Johann Friderich Hey, evangelischer Religion, geboren den 28. November 1859 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des Maschinenbauers Johann Hey und dessen Ehefrau Augustine Emilie Kratzeisen, beide wohnhaft zu Straßburg, die gewerblose Julie Emilie Mann, evangelischer Religion, geboren den 25. Januar des Jahres 1857 zu Straßburg wohnhaft zu Straßburg Tochter der verstorbenen Eheleute Carl Theodor Mann, Metzger, und Julie Emilie Kappler, zuletzt wohnhaft zu Straßburg (i 124)

Les deux filles et héritières de Charles Théodore Mann et de Julie Emilie Kappler, Julie Emilie Mann femme de l’ingénieur Jean Frédéric Hey et Marie Emilie Mann, vendent la maison au commerçant Jacques Hirsch qui se réserve le droit de céder ses droits à un tiers

1907, Victor Baer, dans le dossier rue de l’Ail n° 11 (96 MW 66)
Amtststube des Justizrats V. Baer, Notar N° 1293. Aufgenommen den 4. April 1907.
Vor Justizrat Victor Baer, Notar im Amtssitze zu Straßburg erschienen ihm der Persönlichkeit nach bekannt, I. A) Frau Julie Emilie geborene Mann, Ehefrau des Professors Herrn Johann Friderich Hey, Maschineningenieur, beisammen in Strassburg wohnhaft, B) Herr Johann Friderich Hey, ebengenant, C) Fräulein Marie Emilie Mann, Rentnerin zu Strassburg wohnhaft, volljährig,
II. Herr Jakob Hirsch, Kaufmann in Strassburg wohnhaft, unverheiratet
Zunächst erklärte Herr Professor Hey seiner Ehefrau zum Abschluss dieses Vertrages seine Zustimmung zu erteilen. Hierauf beantragen die Erschienenen die Beurkundung folgenden Vertrages. Frau Professor Hey und Fräulein Marie Emilie Mann verkaufen an Herrn Hirsch mit der Befungnis für den Käufer, einen oder mehrere Kommittenten zu benennen und sein recht aus diesem Vertrag an beliebige Dritte abzutregen
Das folgende Hausgrundstück in der Stadt Straßburg. Flur 13 Nr. 69. Knoblochgasse 2 Ar 41 Qm Hf, P 1080 / 1099 Hs. Nr. 11, Whs e. T.
Eigenthumsnachweis. Das Hauswesen ist Eigentum der Frau Hey und der Fräulein Marie Emilie Mann je zu unabgetheilten Hälfte. Herr und Frau Hey sind seit dem Jahre 1890 unter dem Güterstand der Errungenschaft gemeinschafft verheirathet Es gehörte ehedem zum Nachlass des Vaters der Verkäuferinnen, nämlich des Metzgermeisters Herrn Carl Theodor Mann zu Straßburg wohnhaft gewesen. Herr Carl Theodor Mann ist gestorben zu Strassburg am 22. August 1876 ohne Hinterlassung einer Verfügung von Todeswegen. Kraft Gesetzes wurde er beerbt durch seine drei Kinder erzeugt mit seiner vorverstorbenen Ehefrau Julie Emilie geborne Kappler, nämlich die Verkäuferinnen und Karl Heinrich Emil Mann. Dieser Letztere ist gestorben zu Strassburg im ledigen Stande und ab intestato am 19. Oktober 1882. Kraft Gesetzes wurde er durch eine vollbürtigen Schwestern, die Verkäuferinnen, beerbt. Die Eheleute Carl Theodor Mann und Julie Emilie geborne Kappler waren nach Massgabe ihres vor Notar Lauth zu Straßburg am 27. Juli 1855 errichteten Ehevertrags unter dem Güterstand der Errungenschaft gemeinschafft verheirathet. Das Kaufobjekt war eingebrachtes Gut des Herrn Karl Theodor Mann und durch ihn mittels Kauf’s erworben worden zufolge Vertrags beurkundet durch genannten Notar Lauth am 30. Januar 1852. Der der Mutter des Carl Theodor Mann in dem Hausanwesen zugestandenen Niessbrauch ist durch das zu Straßburg am 15. Mai 1880 erfolgte Ableben der Niessbraucherin erloschen – Kaufpreis 40.000 Mark
(Bd. 1067, Bl. 10 Nr 96, Eingetragen Strassburg I, den 18. April 1907)

Jacques Hirsch cède quelques mois plus tard ses droits à la Ville de Strasbourg, représentée par son maire

1907, Victor Baer, dans le dossier rue de l’Ail n° 11 (96 MW 66)
Amtststube des Justizrats V. Baer, Notar N° 1613. Aufgenommen den 28. September 1907. Abtretung und Auflassung
Vor Justizrat Victor Baer, Notar im Amtssitze zu Straßburg erschienen ihm von Person bekannten, I. Herr Jakob Hirsch, Kaufmann in Strassburg wohnhaft, unverheiratet
II. Herr Ernst Haller, Sekretariats-Assistent am Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, dahier wohnhaft, handelnd als Bevollmächtigter des als gesetzlichem Stellvertreter des Bürgermeisters der Stadt Straßburg, erschienen 1) Bureau Vorsteter Hörmann, wohnhaft zu Strassburg handelnd in Ausführung des Gemeinderats beschlusses vom 10. Mai 1907, wovon eine Abschrift hier beigebogen bleibt laut beigefeteter Vollmacht des Bürgermeisters vom heutigen als Vertreter der Stadt Strassburg Regierungs-Rat Alexander Dominicus, Beigeordneter des Herrn Bürgermeister der Stadt Straßburg dahier wohnhaft (…), Herr Dominicus, handelnd in besagter Vollmacht im Namen der Stadt Strassburg, an Stelle des gesetzlichen Vertreters der Stadt Strassburg, nämlich des Bürgermeisters dieser Stadt Herrn Dr. Rudolf Schwander in Strassburg wohnhaft
III. a) Frau Julie Emilie geborene Mann, Ehefrau des Professors Herrn Johann Friderich Hey, Maschineningenieur, beisammen in Strassburg wohnhaft, b) Fräulein Marie Emilie Mann, Rentnerin zu Strassburg wohnhaft, volljährig, die Erschienenen beantragen die Beurkundung des folgenden Vertrages, nämlich in Gemäßheit einer Kaufvertrages, beurkundet durch den amtierenden Notar am 4. April laufenden Jahres habe Herr Hirsch von Frau Hey und Fräulein Marie Mann das nachbezeichnete Grundstück erworben mit der Befugnis für den Erwerben einen oder mehrere Kommittenten zu benennen und das Recht aus diesem Vertrag an beliebige Dritte abzutreten, nämlich
Gemarkung Straßburg. Flur 13 Nr. 69. Gewann Knoblochgasse zwei Ar 41 Quadratmeter Hf, Sektion P Nr 1080, 1099 Hs. Nr. 11, Whs e. T.
In demselben Vertrag hätten die Verkäufer zu Gunsten des Käufers zur Sicherung des Anspruchs auf Einräumung des Eigentums an dem verkauften Grundstück die Eintragung einer Vormerkung in das Eigentumsbuch bewilligt. Die Vormerkung ist eingetragen im Eigentumsbuch Strassburg Blatt 2890.
Herr Hirsch übetrtägt hiermit sein recht und seinen Anspruch aus dem oberwähnten Kaufvertrag an die wie oben dies annehmende Statt Strassburg, sodass Letztere hiermit voll und ganz in die Rechte dem besagten Kaufvertrag Berechtigten eintritt. – Abtretungspreis 40.000 Mark
(Bd. 1072, Bl. 35 Nr 1731, Eingetragen Strassburg I, den 8. Oktober 1907)



23, quai des Bateliers (ancien 23)


Quai des Bateliers n° 23 (ancien 23) – IX 178 (Blondel), O 668 (cadastre)

Réunie en 1808 à la maison voisine


L’ancien n° 23 partie de l’actuel n° 23 est le bâtiment à pignon (août 2015)

La maison à pignon sur quai appartient en 1567 au barbier Thierry Eberspach. Ses propriétaires sont ensuite des bateliers : Daniel Rieck (1628), Thiébaut Reser (1640) nommé péager au Pont du Rhin en 1654, André Krieck (1672) puis son gendre Philippe Helck. Le tonnelier Jean Thiébaut Helck la vend en 1735 au batelier catholique François Louis Fessler qui est autorisé la même année à établir une conduite entre les latrines de sa maison jusqu’à la Bruche puis en 1738 à faire un escalier qui mène à la Bruche devant sa maison. Le billet d’estimation de 1747 joint à l’inventaire dressé après la mort de François Louis Fessler porte que le toit est couvert de tuiles creuses. La maison revient à son fils Jean Henri Fessler qui recouvre le toit de tuiles plates comme l’indique le billet d’estimation de 1752. Le bâtiment latéral et le bâtiment arrière sont eux aussi couverts de tuiles plates. Les actes à partir de 1765 signalent que le soupirail qui s’ouvre dans la cour du couvent des Pénitentes a été accordé par simple tolérance.
En 1780, les préposés n’autorisent pas le laveur Antoine Formatgeat à construire à l’aplomb de son encorbellement ni sur les anciennes fondations mais le renvoient aux alignements de Blondel. La demande porte que la façade a alors deux encorbellements, ce qui indique que le propriétaire a supprimé le deuxième au lieu de reculer sa façade. Il semble en effet que le pan de bois des étages ait été refait au XVIII° siècle alors que celui du pignon serait plus ancien (XV° ou XVI° siècle).



Plan-relief de 1725 entre l’impasse des Trois-Gâteaux à gauche et la rue Sainte-Madeleine à droite. La maison est la deuxième à partir de la droite, bâtiments en saillie dans la partie gauche (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 209, élévations (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et un encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (l »-m ») : deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des deux étages, une fenêtre entre les versants du toit. La cour Q qui longe la propriété voisine à l’ouest entre (1) et (2) montre une partie (2-3) du bâtiment avant, le bâtiment latéral (3-4) à deux étages de huit fenêtres et le bâtiment (4-1) au fond de la cour qui donne vers le couvent des Pénitentes (cour O’, à droite du repère 6). Le rez-de-chaussée du bâtiment latéral en maçonnerie est surmonté de deux étages en pan de bois (sans doute du XVI° ou du XVIII° siècle) ; on y trouve un escalier à vis à noyau en bois.
La maison porte d’abord le n° 23 (1784-1857) qu’elle conserve une fois réunie sous le même numéro à la maison voisine.

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Cours (Q’) et (O’) en partie – Plan

La maison figure à l’inventaire des monuments historiques au même titre que la voisine qui porte le même nouvelle. Notice sur l’ancien n° 23 par Brigitte Parent dans la base Mérimée.

août 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1608 à 1808, date de la réunion avec la maison voisine. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thierry Eberspach, barbier, et (1587) Marguerite Mehner – luthériens
1620* h Gaspard Eberspach, barbier, et (1619) Marie Brida – luthériens (copropriétaire)
1628 v Daniel Rieck, batelier, et (1618) Ursule Blotterspacher – luthériens
1640 v Thiébaut Reser, batelier, et (1625) Catherine d’abord femme du jardinier Jean Frantz puis (1610) du jardinier Michel Lienhard, (1638) Marie (Kistler) veuve de Martin Nold, (1655) Catherine Donnier – luthériens
1672 h André Krieck, batelier, et (1643) Madeleine Kistler puis (1675) Anne Marguerite Stocker, d’abord (1659) femme du teinturier Jacques Brion – luthériens
1690 h Philippe Helck, batelier, et (1665) Anne Marie Krieck – luthériens
1700* h Jean Charles Hœrter, boulanger, et (1687) Jeanne Moscherosch puis (1692) Anne Marie Krieck – luthériens, indivis avec le suivant puis le suivant seul (1714)
1714 h Jean Thiébaut Helck, tonnelier, et (1717) Anne Marguerite Hœlbe puis (1720) Marie Salomé Brandhoffer – luthériens
1735 v François Louis Fessler, batelier, et (1712) Agnès Wohlleber puis (1733) Catherine Grimbacher d’abord femme de Conrad Kleicheler puis (1712) de Sébastien Riedinger – catholiques
1749 h Jean Henri Fessler, batelier, et (1742) Susanne Dorothée Eckert, (1752) Marie Hélène Sarburger puis (1776) Anne Louise Reich, veuve de Georges Armbruster – catholiques
1765 v Antoine Formatgeat, serrurier puis laveur, et (1744) Marie Louise Favre puis (1763) Victoire Auguste Joh – catholiques
1794 h Jean Altherr, cordonnier puis aubergiste, et (1788) Victoire Formatgeat – catholiques
1808 v Jean Georges Dietsch, voisin

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 800 livres en 1747, 900 livres en 1752

(1765, Liste Blondel) IX 178, Jean Henry Fessler
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Käßel, 2 toises, 5 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre), voir le bâtiment voisin

Locations

1707, Jean Georges Nicolas Vernier, tisserand

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 398-v
Thierry Eberspach, barbier. Au-dessus de la porte un auvent de 6 pieds de long en saillie de 3 pied 9 pouces, une marche en pierre de 4 pieds de long en saillie d’un pied 9 pouces, item sur le sol communal des latrines maçonnées de 3 pieds 9 pouces en saillie de 2 pieds 3 pouces, item à côté de la porte un petit banc en pierre de 2 pieds de long en saillie de 15 pouces et un cep de vigne entouré de planches de 3 pieds de large en saillie de 2 pieds. Doit pour la jouissance 10 sols 4 deniers.
Il a aussi un aiguisoir sur le communal en aval devant la maison. Doit pour aiguisoir 3 sols.
Ledit Thierry Eberspach a encore en amont contre la maison une pierre d’angle maçonnée de 9 pieds et demi en saillie de 3 pieds dont l’arrière fait corps avec la maçonnerie. Doit pour cette pierre d’angle 1 sol 4 deniers

Oben beÿ der Newen Brucken den Staden hinab dem guldinen Thurn Zu.
Dietrich Eberspach Der Barbierer hatt Oben ane seinem Hauß über der Thüer ein Wettertach vj schu lang, iij schu ix Zoll herauß, Vndt dann ein besezten Tritt iiij schu lang, j schu ix Zoll herauß, Item ein vßgestossen von grundt auff gemaurt heÿmlich Gemach, Vnden vffm Boden iij schu ix zoll breit, ij schu iij Zoll herauß, Mehr neben der Haußthür ein steines Benckhle ij schu lang, xv Zoll herauß, Vndt dann ein Rebstockh mitt Latten Ingefasst iij schu breÿt, ij schu herauß, Bessert für das Niessen, x ß iiij d

Er hatt auch einen Schleiffstein vnden vor seinem Hauß vff dem Allmendt stehen, Bessert für den Schleÿffstein, iij ß d.

Der vorgedacht Dietrich Eberspach hatt auch noch ferner Oben an seinem Hauß ein gemaurt vßgeladen Eckh ix+ schu lang am Ortt, iij schu herauß, laufft hinden Ins Maurhaupt, Bessert für dises außgeladen Eckh, j ß iiij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1735, Préposés au bâtiment (VII 1396)
Les préposés se rendent quai des Bateliers en aval du pont Neuf pour voir la maison du batelier François Louis Fessler qui demande l’autorisation d’établir une conduite des latrines de sa maison jusqu’à la Bruche. Accord contre une somme de 6 livres à verser en une fois, ce qu’il accepte.

(f° 163) Mittwochs den 16. Novembris 1735. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – Frantz Ludwig Fäßler
An Frantz Ludwig Fäßlers des Schiffmanns Hauß am Staden Unterhalb der Neüen bruck, welcher umb erlaubnus gebetten, einen dohlen Zu einem S. V. Secret Von seinem Hauß in die Preusch zuführen. Erkant Willfahrt gegen erlag 6. lb ein für alle mahl, so er acceptirt.

1738, Préposés au bâtiment (VII 1398)
Les préposés se rendent quai des Bateliers en aval du pont Neuf pour voir la maison du batelier François Louis Fessler qui demande l’autorisation de faire un escalier qui mène à la Bruche devant sa maison.

(f° 12) Donnerstags den 27. Ejusdem [26. Februarÿ 1738]. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – Frantz Fäßler
An Frantz Fäßlers des Schiffmanns Hauß am Staden, welcher umb erlaubnus gebetten, Vor besagtem seinem Hauß Unterhalb der Neüen bruck Eine Steeg Von dem Stadten in das Waßer Zumachen.

1739, Préposés au bâtiment (VII 1398)
François Louis Fessler se plaint que deux larges bateaux de pêche qui appartiennent au pêcheur Antoine Mog se trouvent constamment devant sa maison en l’empêchant d’y mettre ses bateaux. Les préposés autorisent Antoine Mog à enfoncer deux pieux près du pont pour y arrimer ses bateaux à condition de ne pas entraver la circulation et qu’il reste assez de place en aval pour que les bateaux puissent décharger le bois.

(f° 132) Eodem die 5. Septembris 1739. seÿnd folgende augenschein eingenommen worden – Frantz Ludwig Feßler Ca. Antoni Mogen
An Stadten Unterhalb der Neüen bruck auf ansuchen Frantz Ludwig Feßlers des Schiffmanns, welcher sich beklagt, daß Antoni Mog der Fischer beständig Zweÿ breite fisch: schiff im fluß Vor sein Feßlers Hauß Habe, und jhme den Platz Zu seinen Schiffen darmit Versperre, Mghh Unterthg. ersuchend, Mogen anzuhalten, daß er seine Schiff anderst wohin stellen möge. Erkant wird Mogen erlaubt Zweÿ Pfähl an die bruck Zuschlagen seine Schiff daran Zumachen, doch so daß die Schiffahrt dardurch nicht gehindert werden und Unterhalb den Schiffen noch Platz Zum holtz auß Laden übrig bleibe.

1780, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Le maître maçon Maurice Engesser demande au nom du laveur Antoine Formatgeat l’autorisation de reconstruire la façade à deux encorbellements de manière à perdre le moins possible de place sous l’encorbellement. Les préposés le renvoient aux alignements que lui indiquera l’inspecteur du bâtiment. La femme du propriétaire demande quinze jours plus tard l’autorisation de reconstruire sur les anciennes fondations. Les préposés refusent en la renvoyant aux alignements.

(f° 127-v) Dienstags den 5. Septembris 1785 – Antoine Fromachon, Wascher
Meister Engeser, der Maurer, nôe. Antoine Fromachon, des Waschers, bittet zu erlauben die façade an seiner behausung, so zween überhäng hat, ane dem Schiffleuth Staden beÿ der Neu brück gelegen, neu auf zu führen, doch also daß er unter dem Überhängen wenig oder kein Platz verliehre. Erkannt, Nach dem Ihme durch Herrn Bau Inspector dem Plan nach anzeigenden Alignement willfahrt.

(f° 142) Dienstags den 19. Septembris 1780 – Antoine Fromachon
Antoine Fromachon, der Wascher durch deßen ehefrau erscheinend, bittet zu erlauben deßen behausung am Schiffleuth Staden gelegen auf das alte Fundament aufbauen zu laßen. Erkannt, Seÿe der Implorant ab: und an das zu beobachtenden Alignement zu verweisen.

Description de la maison

  • 17747 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un vestibule, à droite un poêle et petite cuisine, cave solivée, la cour, le puits, la buanderie et le bûcher, l’atelier de batelier, au premier étage vers la rivière un poêle, chambre, cuisine, vestibule, à l’arrière un petit poêle, vestibule où se trouve le fourneau, le comble couvert de tuiles creuses renferme des greniers dallés, le bâtiment arrière a une cave solivée, deux greniers couverts d’un demi-toit, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins
  • 1752 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un vestibule, un poêle et une cuisine, au premier étage un poêle, cuisine, vestibule, au deuxième étage un poêle, chambre et cuisine, le comble a une double couverture de tuiles plates, une cave solivée, cour et puits, item dans le bâtiment latéral et le bâtiment arrière deux poêles, deux chambres et deux cuisines, le comble de ces bâtiments a une double couverture de tuiles plates, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 1800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 80 / 23
Altherr
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Voir la maison voisine

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 501

23
Pr. Formacha, Antoine – Maréchaux
loc. Altherr, Jean – Cordonniers
loc. Guissin, Ignace – Privilégie
loc. Wiedmann – Manant


Relevé d’actes

Thierry Eberspach est propriétaire d’après le Livre des communaux de 1587. Le barbier Thierry Eberspach épouse en 1587 Marguerite Mehner, fille de brossier

Mariage, cathédrale (luth. p. 138)
1587. dominica XXIII. post Trinitatis, 19. Novembris. Dietherich Eberspach der Schärer, vnd Margaretha Hanß Mehner des Bürstenbinders tochter (i 72)

La maison revient pour un tiers à son fils Gaspard Eberspach qui épouse en 1619 Marie Brida, fille du tonnelier Zacharie Brida

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 118 n° 5)
1619. den 16. Februarÿ seind ehelich eingesegnet worden Caspar Eberspach der Balbirer, weÿland dieterich Eberspach des Balbierers vnd Burgers alhie seligen nachgelaßeneer Sohn, Vnnd Jungfraw Maria, Zacharias Breiden, des küeffers vnd Burgers alhie dochter (i 128)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 82) 1619 dominica 50 den 7. febr. Caspar Eberspach der barbirer, dietherich Eberspach des balbierers e. sohn, vnd J. Maria, Zacharias Brida des küeffers tochter, eingesegnet Zu Claus Zinstag den 16. febr. (i 46)

Gaspard Eberspach et Marie Brida hypothèquent la maison au profit d’Eve Eberspach, veuve du cordier Christophe Bleyfuss

1620 (x. Junÿ), Chancellerie, vol. 439 f° 316-v
(Inchoat. in Prot. fol. 300.) Erschienen Caspar Eberspach d Balbierer burg. Zu Straßburg vnd Maria Brÿdin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Evæ Eberspachin, wÿland Christoff Bleÿfuß deß seÿlers selig witwen mit bst. Geörg Krauß Büchsenmachers burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen vogts – schuldig sigent 75 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeuwen gelegen Inn d. St. St. am gestad. vnderhalb der Neuwen brucken einseit neben Jost Müller Klein uhrenmacher vnd And.seit n. Joseph Buisson hind. vff das closter Zu den Reuwerin stoßend
[in margine :] Erschienen Hannß Riemeßnagel alß hierin gemelter Evæ Eberspachin hinderlaßener Erb, hatt in gegensein H. Gabriel Waldecken des Goldarbeiters Alß Jetzigen vnderpfands Besitzern (…) Actum den 31. Martÿ 1634.

Le fondeur de pichets Jean Jacques Ruff et sa femme Salomé Eberspach hypothèquent le tiers de la maison au profit de la fille mineure de Jean Jacques Eberspach

1627 (24. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 568-v
Erschienen hannß Jacob Ruoff d. Khandten giesser burger Zu Straßburg vnd Salome Eberspachin sein eheliche haußfr. mit beÿstand h. hannß Mehner vnd hannß Ringsgewandt bürstenbinders burgern Zu Straßburg ermelten Salomeen nechster Verwandt von Ihro hierzu Insonderheit erbetten
haben In gegensein Gottfridt Hietwol Balbierers Als vogt Khünigundin weÿland hannß Jacob Eberspach Auch Balbierers s. dochter – schuldig seÿen L. lb
vnderpfand, ein drittetheil Ane hauß, hoffstatt vnd höfflin samt d. hind.hauß auch ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. Nidwendig d. Newen bruck. Am gestand. einseit n. Israël Hämmele goldscheÿd. anderseit n. Joseph Buisson hind. vff des closters garten Zur Rewern stoßend, Welche Behausung Zuuor noch verhafftet vmb 300. lb.d. And vnd.schiedlichen orth, Sunst ledig eig.
[in margine :] Erschienen Gottfried hüetwohl vögtlich. weiß Creditor (…) q.tirt den 29. 9.bris 628.

Marie Brida veuve de Gaspard Eberspach passe une obligation au profit de ses quatre enfants
1628 (19. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 397-v
Erschienen Maria Breyeda, weÿland Caspar Eberspach des Balbierers s. witwe mit beÿstand h. hannß Jacob Grabißdada Ihres geschwornen Vogts
hatt in gegensein hannß Ringsgewandt des bürstenbünder burgers Zu Straßburg Als vogt sein Caspar Eberspach vier Khind. mit ermelter Maria ehelich erzielet (schuldig)

Les héritiers de Thierry Eberspach (Salomé Eberspach femme de Jean Jacques Ruff, les enfants d’Adam Eberspach et ceux de Jean Jacques Eberspach) vendent la maison au batelier Daniel Rieck

1628 (13. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 442
(P. fol. 140.) Erschienen hannß Jacob Rueff d. Khandtengießer vnd Salome Eberspachin sein eheliche haußfrauw, hanß Riemersßnagell d. Büchsenmacher deßen für sich selbst Caspar Freÿberger d. Büchsenmach. als Vogt Andreß Riemersßnagell bemelts hanßen Bruders, hannß Jacob von Zabern d. Balbierer Als Vogt Mariæ Eberspachin weÿl. Adam Eberspach s. dochter, hannß Ringsgewannd d. Bürsten bünd. Als vogt Caspar Eberspachs s. Khind. So dann Gottfried huetwol gd. Balbierer Als Vogt khunigund weÿland hanß Jacob Eberspach s. dochter, Vög.ch weÿß (verkaufft)
Daniel Rieck dem schiffmann burger Zu Straßburg So auch Zgeg.
hauß, hoffstatt höfflin vnd hind.hauß mit Allen ihren geb. & gel. In d. St. St. Ane dem gestad. nidwendig d. Neuen brucken eins. n. Israël hummele dem goldarbeit. ands. Joseph Buisson, hind. vff d. Reurin closer gartt. stoßend, dauon gnd. v. gl. gds loßig mit j C. gl. Werg. vff Margarethen fallend weÿl. Niclauß Braunen geweßenen schaffners Im Spittal selig. erb., Mehr viij gl. geldt loßig mit 200. gl. Werung vff Michaelis Philipß hammerers erb., It. iiij. gl. gld lößig mit j.C. hl Werung vff Johannis Bpstæ Heinrich Vagis, It. iiij gl. geltd loßig mit j. C. gl. werung vff Johannis Bpstæ dem Apt Von Morßmünster, So dan 2. gl. geld lößig mit L. gl. Werung vff weÿhenachten fall. weÿ. frdh Trautweins s. Wtwe, Sonst eÿg, Vnd ist diser Khauff vber obgehärtte beschwd. so der Kheuffer vff sich genommen Zugang. v. bsch. für vnd vmb 1150 gulden
[in margine f° 443-v] Erschienen Caspar Freÿberger alß vogt Andreß Riemeßnagel, hatt in gegensein deß Käuffers bekannt daß Er von demselben 25. lb d sampt den zinß, so sein vogtssohn, wegen seiner Stieffgroßmuter gehabte wÿdembs An disem Kauffschilling zu erfordern gehabt Zu genüegen empfang. q.tirt den 23. Decemb. 1631

Fils du batelier Georges Rieck, le garçon batelier Daniel Rieck épouse en 1618 Ursule Blotterspacher, fille de l’huissier au poêle de la Mauresse.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 16 n° 18)
1618. Dnica Trinitatis d. 1. p. Trin. 31 Maÿ und 7 Junÿ. Daniel Rieck ein Schiffknecht, Geörgen Riecken nautæ p. p. Sohn, Ursula Christoph Bloterspachers p. m. Bittels zur mörin Tochter. wurde Kind betterin 15. Wochen nach dem Kirchgang (i 277)

Daniel Rieck dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1639 Conseillers et XXI (1 R 122) Daniel Rieckh [Hanß Kolb] v. consorten. 150.
1643 Conseillers et XXI (1 R 126) Daniel Rieck, Dieboldt Reÿßer vnd Consorten. 182.
1644 Conseillers et XXI (1 R 127) Daniel Rieck [et Consorten die Schiffleuth]. 7.
Daniel Rieck v. Hanß Jacob Heinrich. 77.
1645 Protocole des Quinze (2 R 66) Daniel Rieckh. [Saltz wider ordnung verkaufft] 80. [Straff] 96. [umb Einladung frantzösisch. Munition beÿ Dreßenheim] 97. [Kauffhaus contra -] 100. [Straff] 106. [idem] 108. [idem] 117.
1648 Protocole des Quinze (2 R 67) Daniel Rieckh. [wegen überlasts] 96. [Straff] 101. [Straff] 110. [Zoller am Teüch contra-] 190.
1649 Protocole des Quinze (2 R 68) Daniel Rieckh et cons. 254. 268.
1653 Protocole des Quinze (2 R 71) Daniel Rieckh. [wegen lasts] 239. [Straff] 248.
1654 Protocole des Quinze (2 R 72) Daniel Rieckh. [Kauffleuth contra Schiffleuth in specie -] 111.
Daniel Rieckh, Daniel Hetzel. 197. 204. 209. vid: etiam Kauffleüth Ca. Schiffleüth
1655 XV (2 R 73) Daniel Rieckh und Daniel Hetzel. 48. [Schiffleüth wegen Eÿgenguth führens]

Le tuteur du fils du greffier Valentin Billikum, de Saverne, vend au marchand Philippe Hammerer un capital dû par les bateliers Daniel Rieck puis Thiébaut Reser sur leur maison au quai des Bateliers

1639 (14. Novemb.), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 835
Erschienen H Johann Will Nots. Zu Molßh. alß Vogt Georg Adolffen, weÿl. H Valentin Billikumbs geweßenen stattschrbrs. see: Zu Zabern, eintzigh hinderlaßenen Söhnleins
hatt in gegensein H Philipp Hammerers deß handelßmanns, burgers Zu Str. (verkaufft)
40. fl. Str. w. ihme dem Vogtsöhnlein gebühren an dem restirend. 160. fl hauptgut berüerter wer. so Zuuor Daniel Rieck d. Schiffmann an ietzo Diebold Reeser auch Schiffmann, vermög eines vnd. deß Bischofflichen hofs Insigel 5. Cal. octobris A° 1547. vffgerichteten brieffs Järlich vf Michaelis mit 4. p. c° von, vff vnd abe seinem hauß alhie Jenseit der Breüschen nidwendig der Newenbrucken Am Stad. zuuerzinsen schuldig, so ledig eig., daran 80. fl. sein deß Käuffers Mueter vnd die vbrigen 40. fl weÿl. Carol Hammerers see. wittib zustendig – per 15. lb

Le cordonnier Philippe Meyer cède à son fils un autre capital garanti sur la maison de Daniel Rieck

1639 (27. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 876
Erschienen Philipps Meÿer d. Schuhmacher alhie
hatt in gegensein seines söhnleins Caroli vogts hanß Weissen deß Schuhmachers auch burgs Zu Str. – schuldig seÿe 345. fl. so er der vogt demselben vff E. E. Vogteÿ gerichts heüt dato ertheilten bescheid, von mehrgedachts Vogts söhnleins Groß Väterlich guth (…)
Zu noch mehrerer Versicherung ist auch erschienen Susanna Hetterin, weÿ: Jacob Meÿers deß Leisten schneiders see: wittib und sein Debitoris eheleibliche Mueter mit beÿstand Caspar Clausen deß schneiders ihres Vogts, die hat sich für sich & vor dise schult zuerechten Bürgin Mit und selbst schuldnerin und Zahlerin vnuersch. gesetzt, wie sie auch thut hiemit und in crafft dieses, darfür neben allen andern. ihren haab in spe. Zu und.pfandt verlegt Erstlich 75. lb. d so Barbara weÿl. Martin Gubers (…)
Item 100. fl. Capital St w. so Daniel Rieck der Schiffman Jenseit der Breüschen, nidwendig d. Newenbrucken gelegen, vermög eines und. vß Bischofflichen hoffs Insigel durch Notm. Hilarium Mrÿger d. 3. Marttÿ Anno 1552. vffgericht. brieffs vf weÿhenachten mit 4 fl.

Daniel Rieck vend la maison au batelier Thiébaut Reser

1640 (30. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 613-v
(Prot. fol. 41 – Emptio-Venditio) Erschienen Daniel Rieckh burg. und Schiffmann alhie (verkaufft)
Theobald Räsen auch burgern und Schiffmann alhie
hauß, hoff, hoffstatt, höfflin und hinderhauß mit allen & gelegen alhie an dem Staden nidwendig der newen bruckhen, einseit neben H Gabriel Waldeckh dem Goltarbeiter anders. Jacob Stephan dem Schiffmann, hind. vff deß Closters Zun Rewern Garten stoßendt, davon gehndt iahrs 5. fl. Straß. wehr. gelts vff Margarethæ in hauptguet 100. fl. besagter wehr. weÿl. Niclauß Braunen geweßenen Schaffners im Spittal sel. Erben Vogt H Georg Aßfalckhen dem handelßmanns alhien Mehr 6 E 4 ß d Wehr. iahrs vff Michaelis in hauptgut 160. fl. solcher wehr. weÿl. H Philipß Hammerers seel. Erben, Item 4. fl. wehr iährlich vff Weÿhenachten in Capital 100. fl. Wehr. vorhien H Heinrich Fagio ietzo Susannæ hüttnerin weÿl. Jacob Meÿers deß laisten schneiders sel. hinderlaßenr wittib in der Samblung St: Barbaræ Gaßen, Item 4. fl. wehr iahrs vff Joh. Bapt: ablößig mit 100. fl. wehr den Maurßmünster hoff alhier, Weiters 2. fl. wehr. iährlich vff weÿhenachten ablößig mit 50 fl. wehr. H. Theophilo Gollen Saltz Verwanthen alhier und dann 5. lib 14 ß Straßburg. alle iahr vff Michaelis in hauptgut 114. lin weÿl. hannß Jacob Eberspachß sel. döchterlins Vogt Gottfried Hutwohl Barbierern alhie (…) über sich genohmen Zugangen und beschehen für und umb 718 Pfund

La maison appartient ensuite au batelier Thiébaut Reser qui épouse en 1625 Catherine, veuve du garçon jardinier Michel Lienhard. Fils de soldat, Michel Lienhard a épousé Catherine veuve du jardinier Jean Frantz en 1610.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. n° 39)
1625. Dnica XI et XII, 28 Aug. & 2 XII.bris. Dieboldt Räiser, Schiffknecht, Hans Räisers gewesenen soldaten vnter dem spittel Thor Sohn, v. Catharina Michel Lienhardts gewesenen Gartner tagners hinterlassene wittwe. Aderant sponsi frater strelmach. & sponsæ tutor Hans Fuchs Gartner in der Steinstraß. Confirmaô facta 12. 7.bris (i 338)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 120-v n° 65)
1610. III. Eodem [Dominica XXV. Trinit: 25. Novemb:] die. Lienhards Michel ein garttner Jetz ein Soldat Linhards diebold des gartenmanns Sohn alhie, Catharina Hanß Frantzen des Gartenmannn seligen nachgelaßene Wittbe. Eingesegnet Montag den 10. Decemb. (i 125)

Thiébaut Reser se remarie en 1638 avec Anne Marie, veuve du prévôt de Hagenbach Martin Nold
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 122)
1638. Dominica xxv Trinitatis. Diebold Rößer der Schiffmann undt burger Alhie vndt Anna Maria weÿland Martin Noldten deß Schultheißen von Hagenbach nachgelaßene eheliche wittib (i 305)

Batelier et péager au Pont du Rhin, Thiébaut Reser se remarie en 1655 avec Catherine Donnier, fille d’un barbier de Montbéliard qui a servi vingt ans chez le préteur Hüffel
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 27, n° 11)
1655. Dnicis Quasimodogeniti et Misericord. 22/29 Aprilis. Thiebolt Reeser der Schiffmann ietzo Zoller an der Rheinbruck alhie v. Jfr. Catharinen Caspar Donniers* gewesenen Barbierers vnd brs. Zue Mumpelgartt nachgel. Eheliche Tochter hett Sie 20 Jahr beÿ H Stettmeister Huffel Junckern gedient. Cop. mont. 30 Aprilis (i 30)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un n’autorisent pas Thiébaut Reser à se marier à la Robertsau
1655 Conseillers et XXI (1 R 138)
(f° 59) Sambstag d. 21. Aprilis – Diebold Reßer pro dispensatione
Diebold Reßer Rhein Zoller bittet per Wildt. Mh. wollen geschehen laßen, daß Er sich möge in der Ruprechtßaw copuliren laßen. Erk. Soll Ihme d. begehren abgelehnet werden.

Thiébaut Reser est nommé péager au Pont du Rhin
1654, Conseillers et XXI (1 R 137)
(f° 32-v) Sambstag d. 4. Martÿ – Dieboldt Reßer Würdt Einen Rheinzoller erwöhlt.
Mh. die XV. laßen p. H. Frantzen die Jenige persohnen so sich Inn d. Rheinzoller dienst geschrieben abgeleßen. Nachgehends d. gemacht. außschuß eröffnen. Erk. Electus per Maiora Dieboldt Reßer. Juravit.

Thiébaut Reser dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1637 Conseillers et XXI (1 R 120) Diebold Räser v. consorten. 156. [umb vorschrifft]
1648 Protocole des Quinze (2 R 67) Diebold Reßer. [Schiffleuth contra -] 139. [Zoller am Teüch contra -] 190.
1650 Protocole des Quinze (2 R 69) Diebold Reeser. [Schiffleuth wegen überlasts] 125. [Straff] 129.
1652 Protocole des Quinze (2 R 70) Diebold Reßer [Straff]. 289. 298.
1654 Conseillers et XXI (1 R 137) Dieboldt Reßer [erlangt ein salvum conductum]. 23. [Würdt Einen Rheinzoller erwöhlt] 32. [Churfürst. Regierung zu Heÿdelberg] 90.
1658 Conseillers et XXI (1 R 141) Dieboldt Räßer Ca. Michael Bechtlin. 152.

Thiébaut Reser est élu échevin à la tribu de l’Ancre
1661, Conseillers et XXI (1 R 144)
(f° 211) Beÿ E. Ers. Zunfft der Encker Ist ane statt Veltin Fegers und Adam Löwen zu einem Schöff erwehlt worden Dieboldt Reßer und Andreß Krieck. Erk. Confirmirt. Juraverunt.

Thiébaut Reser qui agit au nom du lieutenant colonel de Wenckstern est autorisé à recouvrer mille florins sur la maison qui appartient à Loup Jacques de Kageneck (voir l‘obligation passée en 1656)
1661, Conseillers et XXI (1 R 144)
(f° 163) Sambstag den 5. Octob. – Dieboldt Rößer umb Consens
Dieboldt Rößer der Zoller præs. prod. p. W[id] untherth. bitten, mit beÿlag a et b, bericht d. er wieder Wolff Jacob von Kageneck behausung, weg. der darauf gelühenen 1000 fl. einen gantprocessum gewirckt, weilen der herr Obrist Leütenant von Wenckstern in sein recht zu stehe, vnd ihme suppl. seinen außstand baar Zu erleg. begehrt, Alß bitt er vmb Mghh. consens. Erkant, wirt begehrter consens hiemit ertheilt.

Les héritiers testamentaires de Thiébaut Reser cèdent leurs droits à André Krieck, sa femme Anne Marguerite et (ses enfants) Marie Madeleine, Anne Catherine, Anne Marie femme du batelier Philippe Helck, Anne Marguerite femme du batelier Adam Zoller

1672 (17. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 331
Erschienen Herr Johann Andreas Mergiletus E.E. Sÿbener Gerichts Actuarius auch Schaffner deß Closters Zur Rewerin alß beschinnener maßen Mandatarius Johann Jacob Redwitzen Senj. an einem,
So dann herr Andres Krieckh der Schiffmann alß Ehevogt annæ Margarethæ Krieckhin, hannß Jacob Volckh auch Schiffmann alß Vogt Mariæ Magdalenæ und Annæ Catharinæ Krieckhin, ferners Philipp Helckh der Schiffmann alß Ehevogt Annæ Mariæ Krieckhin, und letztlich Adam Zoller der Schiffmann alß Ehevogt Annæ Margarethæ Krieckhin, am anden theil
haben Einen mit einander Uffgerichteten Von Ihnen beÿderseits underschriebenen und sigillirten Vergleich Originaliter vorgelegt (…) und lautet derselbe Von worten zu worden also.
Zuwißen, demnach herr Johann Jacob Redwitz Sen. Notarius ahn weÿl. Herren Theobald Rösers geweßenen Rhein Zollers seel. Testaments Erben nemblichen Philipp Helckhen und Adam Zollen beÿde Schiffleuth alhier, alß Ehevögte Annæ Mariæ und Annæ Margarethæ, so dann Hannß Jacob Volckhen den Schiffmann alß geschwornenn Vogt Mariæ Magdalenæ und Annæ Catharinæ, aller Vier Geschwisterte, und Herren Andres Krieckhen deß Schiffmanns, mit Magdalenæ Kißlerin ehelich erziehlte döchter, allerhand Ansprachen und Anforderungen gethan, alß under andern wegen einer Seegmühl beÿ dem Würtenberg. Stättlin Reuenburg, so gedachter Herr Röser, Ihme Herrn Notario Redwitzen lauth einer in allhißigen Cancelleÿ contractstuben beschehenen Verschreibung Von 28. Febr. A° 1659. ohne Vermeldung einiger Condition eÿgenthümblich Cedirt und überlaßen (…) so geschehen Straßburg den 11. Martÿ Anno 1672.

Fils du batelier André Krieck, le garçon batelier André Krieck épouse en 1643 Madeleine Kistler, fille d’un flotteur de Pforzheim, assistée de son beau frère Thiébaut Reser : contrat de mariage, célébration
1643 (18. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 491 (expéditions) f° 424-v
Eheberedung Andreß Kricken deß Schiff Knechts undt Jungfr. Magdalenæ weÿl. hannß Kustlers geweßenen holtz pflötzers Zue Pfortzheim seel. dochter
Wir Bernhard von Kageneckh der Maÿster & daß vor unsers insonderheit verordnet. Cancelleÿ Contractuum Notarÿ Substituto persönlich erschienen ist uns. Burg. Andreß Krick der Schiff Knecht, Weÿl. unsers burgers Andreß Kricken geweßenen Schiffmanns seel. nachgelaßener Sohn alß Hochzeiter, mit beÿstand unsers burgers Georg Fritschmans deß Schiffmanns seines gewesenen Vogts, wie auch unserer burg. hannß Rudolph Kriecken Schiffmannn seines brudern und hannß Conrad Sÿfriden Gartners ahne Steinstraßen seines Vettern an einem
So dann Jungfr. Magdalena, weÿl. Hannß Küstlers gewesenen burgers und holtz flötzers Zue Pfortzheim in der Aw nachgelaßene eheliche dochter, alß hochzeiterin mit beÿstand unßerer burg. Diebold Reesers deß Schiffmanns Ihres Schwagern, hannß Bernhard Jorgÿ deß Barbierers Vnd Johann Jacob Redwitzen deß Notarÿ am andern teil, Zeigten an pergé in Registrand. de a° 1642. fol: 51. fac 2.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 1, n° 6)
1643. Domin: 3. epiph. & LXX. Proclam. Andreas Krieck der Schiffknecht, Andres Krieckhen des Schiffmans hindl. Ehl. Sohn, Jung. Magdalena Hans Keßlers des flößers zu Pfortz. hind. Ehl. Tochter. Cop. Mont. d. 30. Jan h. 10. Wilh. (i 4)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 463) 1643. Domin: 3. Epiphan. Andreß Krieg der Schiffknecht, Andreß Kriegen deß geweßenen Schiffmans vndt burgers allhie nachgelaßener Sohn, Jungfr. Magdalena, Hans Kestlers des geweßenen flötzers vnd Burgers von Pfortzheim nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet zu St: Willhelm Mont. 30. Januarÿ (i 236)

Marie Madeleine (Krieck) épouse du batelier Jean Jacques Zimmer hypothèque un quart de la maison au profit de Servais Klein

1673 (5. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 248-v
Hannß Jacob Zimmer der Schiff Zimmermann und Maria Magdalena sein Eheweib und Zwar dieselbe insonderheit mit assistentz H Andres Krieckhen deß Schiffmanns und Adam Zoller deß Schiffknechts ihres resp. eheleiblichen Vatters und Schwagers alß Derselben hierzu insonderheit erbettener nechsten Verwanther
in gegensein Servatÿ Kleinen deß Waÿsenvatters – schuldig seÿen 50 lb
Unterpfand, Ein Vierter theil Ihro Maria Magdalena für ohnvertheilt gebühren ahne hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier Jenseit deß Stadens underhalb der newen Bruckhen, einseit neben H. Daniel Hetzeln alten großen Raths verwanthen, anderseit neben Joachim Johann Wellern dem Barbierer, hinden uff daß Closter Zu den Rewerin stoßend gelegen

Marie Madeleine Krieck épouse du batelier Jean Jacques Zimmer, assistée de son père André Krieck et de son beau frère Simon Sandrock hypothèque un quart de la maison au profit de la mineure Marguerite Volck

1675 (11. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 66-v
Adam Zoller der Schiffknecht und Anna Margaretha sein Eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand herren Andres Krieckhen deß Schiffmanns ihres eheleiblichen Vatters und Simon Sandrockhs deß Schiffknechts ihres Schwagers alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein hannß Jacob Adams deß Schiff zimmermanns, alß vogts Margarethæ Volckhin – schuldig seÿen 25. lb
unterpfand, Ein Vierter theil Ihro Annæ Margarethæ für ohnvertheilt gebührend ahn einer alhier am Staaden zwischen Johann Wällern dem barbierern und herrn Daniel Hetzlen Alten Großen Rhats Verwanthen gelegener behaußung, welche gantze behaußung noch umb 250. fl. weÿl. Theobald Räserers nun auch seel. Erben Verhafftet

André Krieck se remarie en 1675 avec Anne Marguerite Stocker, veuve du teinturier Jacques Brion qu’elle avait épousé en 1659
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 109)
1675. Dominic: Trinit. 13. u. 14. den 29. Aug. u. 5. 7.bris Herr Andreas Krieck der Schiffmann und Fr. Anna Margaretha, Hr. Jacob Brion des Seidenfärbers nachgelaßene Wittib (i 73)

Mariage, cathédrale (luth. p. 105, n° 33)
1659. den 5.t Junÿ. Zum 2. mahl Jacob Brion der Ferber undt Burger alhie undt Jfr. Anna Margaretha Weiland hans Conrad Stocker gewesenen Meßerschmidts hinterlaßene ehel. tochter. Montags den 12. Jun. Fischerst. Münster. Beck (i 106)

1668 Conseillers et XXI (1 R 151) Andreß Kriegg [contra Adam Zollern dem Schiffknecht von Newenburg]. 128.

Le cordonnier Charles Meyer hypothèque un capital assis sur la maison d’André Krieck (voir plus haut l’acte de 1639)

1679 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 126
Carl Meÿer der Schuhmacher
in gegensein des Edel-Hochgelehrten Herrn Christoph Güntzers U. I. Ddi und dreÿ Zehn Secretarÿ – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, 100 fl. straßburger wehrung, so anietzo Andres Krieckh der Schiffmann Von seiner alhier ienseit des Stadens, nidwendig der Newenbruckhen gelegener behaußung Vermög eines teutschen pergamentinen Sub dato 3. Martÿ A° 1552 mit deß bischofflich. Hoffs zu Straßburg anhangenden Contract Insigel Verwahrten, und durch Herrn Hÿlarium Meÿern alß erwehnten Hoffs damahls geweßenen Contractuum Notarium nun längst seel. uffgerichteten zinnß brieffs iährlichen uff Weÿhenachten, mit 4. fl. obbesagter wehrung Zu Verzinnßen schuldig
ferner solle in specie unterpfand sein, hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, weith. und zugehördt. alhier beÿ dem Würthshauß Zum Stall, im Stampffgäßlein, einseit neben Jacob Geroldt dem Caminfeger, anderseit neben – hinden uff das Würthßhauß Zum Stall stoßend gelegen

Anne Catherine (Krieck) femme du batelier Simon Sandrock vend son quart de maison au batelier Philippe Helck

1680 (17.7.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 488
Anna Catharina, Simon Sandrockhs deß Schiffmanns Eheweib
in gegensein Johann Philipp Helckhen auch Schiffmanns
Einen Vierdten theÿl, Ihro der Verkäufferin für ohnvertheilt gebührendt, ahne einem hauß hoffstatt und allen deßen gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier jenseit des Stadens, underhalb der newen bruckhen einseit neben herrn Daniel Hetzeln E.E. großen rhats alten beÿsitzern, anderseit neben Johann Georg Wöllern dem barbierer, hinden uff die Schaffeneÿ deß Closters zu der Rewerin stoßend gelegen, Von welcher gantzen behaußung gehend Jahrs uff Weÿhenachten 4. fl. Wehr. Annæ Mariæ Veriussin lößig mit 100. fl., so seÿe solche behaußung auch noch umb 100 fl. Wehr. dem Closter Maursmünster, so dann umb 50 fl. bemelter Wehr. Weÿl. herrn Theophili Gollen geweßenen Saltzverwalters nunmehr seel. nachgelaßenen Erben Verhafftet – umb 335 fl.

Anne Marguerite (Krieck) femme du batelier Adam Zoller hypothèque son quart de maison au profit de Philippe Helck

1680 (30. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 724
Adam Zoller der Schiffknecht und Anna Margaretha sein Eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand hannß Jacob Zimmer deß Schiff Zimmermanns und Simon Sandrocks deß Schiffmanns beÿder ihrer Schwäger alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein Hannß Philipp Helckhen deß Schiffmanns – schuldig seÿen 75. lb
unterpfand, Ein Vierter theil Ihro Annæ Margarethæ für ohnvertheilt gebührend, ahne hauß hoffstatt hoff und allen übrigen deren Gebäwen, rechten undt Zugehördten alhier underhalb der Newenbruckhen einseit neben H. Daniel Hetzel E.E. Großen Rhats alten beÿsitzer, anderseit neben Johann Weller dem Barbierer, hinden uff deß Closter zu den Rewerin stoßend gelegen

Anne Marguerite (Krieck) femme du batelier Adam Zoller vend son quart de maison à Philippe Helck

1681 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 11-v
Anna Margaretha, Adam Zollers deß Schiffmanns Eheweib mit beÿstand erstged. Ihres Ehevogts
in gegensein Herren Andres Krieckhen des Schiffmanns Ihres eheleiblichen Vatters, daß Sie deroselben auß dero mütterlichen Verlassenschafft (verkaufft)
den Vierdten theÿl, Ihro der Verkäufferin für ohnvertheÿlt gebührendt, ahne einem hauß, hoffstatt, undt allen deßen gebawen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier Jenseit des Stadens, underhalb der newen bruckhen einseit neben herren Daniel Hetzel E.E. Großen Rhats alten beÿsitzern, anderseit neben Johann Georg Wöllern dem barbierer hinden uff die Schaffeneÿ des Closters zu der Rewerin stoßend gelegen, Von welcher gantzen behausung gehend Jahrs uff Weÿhenachten 4. fl. Wehr. Annæ Mariæ Veriussin lößig mit 100 fl. ged. Wehr. – umb 300 fl.

Marie Madeleine Krieck femme du batelier Jean Jacques Zimmer vend son quart de maison à son père André Krieck

1681 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 14
Maria Magdalena, Hannß Jacob Zimmers deß Schiff zimmermanns eheweib mit beÿstand erstged. Ihres ehevogts
in gegensein Herrn Andres Krieckhen deß Schiffmanns, Ihres eheleiblichen Vatters
den vierdten theÿl Ihro der Verkäufferin für ohnvertheilt gebührendt, ahne einem hauß, hoffstatt und allen deßen gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten undt Gerechtigkeiten allhier Jenseit deß Stadens, underhalb der newen bruckhen, einseit neben herren Daniel Hetzel E.E. Großen Rhats alten beÿsitzern, anderseit neben Johann Georg Wöllern dem Barbierer, hinden uff die Schaffneÿ des Closters zu der Rewerin, stoßend gelegen, Von welcher gantzen behausung gehendt Jahrs uff Weÿhenachten 4. fl. Wehr. lößig mit 100. fl. ged. Wehr. Annä Mariä Veriussin, so seÿe solche behausung auch noch umb 100 fl. (so dann umb 50 fl. verhafftet) – geschehen umb 350 fl.

André Krieck hypothèque la moitié de la maison au profit des enfants de Jean Georges Heckler

1684 (10. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 413-v
Andres Krieckh de Schiffmann
in gegensein Herren Jacob Simon Georgÿ Notarÿ immatriculati und E.E. großen Raths beÿsitzers alß Curatoris weÿl. Herren Johann Georg Heckhlers wohlgedachten Rhats beÿsitzers Kinder erster Ehe – schuldig seÿe 20 fl.
unterpfand, die helffte dem Schuldner für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt und allen deßen Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten einseit neben Daniel Hetzel dem handelßmann anderseit neben Johann Georg Weller dem barbierer hinden uff die Schaffeneÿ deß Klosters Zu den Rewenrin stoßend gelegen

André Krieck rachète le capital détenu par Charles Meyer. La somme est avancée par son gendre Philippe Helck.

1689 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 414
Carl Meÿer, der Schuhmacher
in gegensein H. Andres Kricken deß Schiffmanns und H. Philipß Helcken auch Schiffmanns und E:E: Kl. Raths alt. beÿsitzers
angezeigt und bekandt, daß Sie beede Krieck und Helck, Schwehrvatter und tochtermann, diejenige zweÿ pfund pfenning Straßburg. Wehrung, welche Sie beede ab einer und.wendig der Neuen brucken am Schiffleuth stad. einseit neben Johann Wellers Barbierhauß, and.seit neben Daniel Hetzel dem handelßmann geleg. hind. auff S. Mariæ Magdalenä Closter stoßend. behaußung jährlich auff weÿhnacht. Zu Zinß Zu rechen, vermög einer darüber besagend. pergamentinen haubt verschreibung, mit deß bischofflichen hoffs allhier anhangenden insigel, datiert den 3.ten Martÿ 1552. schuldig, mit ein hundert Gulden besagter wehrung ab: und an sich erlößt, solche Ein hundert gulden auch hierbeÿ baar erlegt und bezahlt haben
Darbeÿ hat obbemeldter H. Krieck in continenti bekandt, daß Er H. Helck deß. tochtermann auff sein begehren den Vorschuß auß dem seinigen allein gethan

Le tuteur des enfants de Jean Jacques Zimmer, celui des enfants de Simon Sandrock, la mineure Krieck, la fille d’Adam Zoller de Mannheim vendent 4/5 de la maison à Philippe Helck, propriétaire du dernier cinquième, qui devient ainsi seul propriétaire

1690 (12. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 430
(prot. fol. 81) Erschienen H. David Andres, der Schiffmann und E: E: kleinen Raths beÿsitzer, alß Theil Vogt hans Jacob Zimmers, deß Handelßmanns, 3. Kind. i. Ehe, deren Vogt nachbenahmster käuffer so aber ist, Johannes Helck, auch Schiffmann, alß Vogt Simon Sandrock, auch Schiffmanns 4. Kind. i. Ehe, hans Jacob Krieck d. Schiffmann alß Vogt Weÿl. Andres Kriecken, auch gewesenen Schiffmanns, nachgelaßenen töchterleins 2. Eh, So dann H. Joachim von Botzheim, E. E. großen Raths alter und E. E. Kleinen raths ietzmahlig. beÿsitzer, und auß deßen Mittel anstatt weÿl. Adam Zollers, deß Besehers zu Mannheim nachgelaßener Kind. hierzu depp., alle alß weÿl. H. Andres Kriecken vorged. hind.laßener Kinder und Enckel
haben in gegensein H. hans Philipß Helcken, deß Schiffmanns und E: E: kleinen Raths alt. beÿsitzers
Vier Fünffte theÿl an d. helffte für ohnvertheilt an einer am Schiffleuth staden underhalb der neun bruck. gelegenen behaußung, vnd hoffstatt, sambt dero höfflein vnd hind.hauß, mit allen übrig. deren Gebäuen, Recht. und Zugehördten, einseit auff Daniel Hetzel d. handelßmann and.seit auff hans Paul Vogel d. Barbierer und wundartzt, hind. auff den Schaffneÿ deß Closters S. Mariæ Magdalenæ stoßend, welche gantze behaußung umb 100 fl. Str. wehr. dem Closter Maursmünster vnd umb 50 fl. bemeldter wehr. weil. H. Theophili Gollen gewesenen Saltzverwalters Erb., so dann vmb 100 fl. Capital d. Keüffer selbst verhafftet, sonst. insonderheit die Verkeüffere Vier Fünffte theil geg. ied. männiglich freÿ ledig vnd eÿg. vnd d. übrige fünffren theil an d. eim sambt d. gantzen anderen helffte dem Kaüffer respect. deß. haußfr. Zuvorhin gehörig seÿn, Vnd ist dießer Verkauff und Kauff über die angegebene beschwerd. welche d. Käuffer pro rato übernomm. pro rato ohne dem schuldig ist, Zugang. vnd bescheh. vmb 360 gulden

Fils du batelier Bernard Helck, le garçon batelier Philippe Helck épouse en 1665 Anne Marie Krieck
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 62, n° 4)
1665. Dnicis ii post Epiph. u. Septuages. 15/22. Jan. Hans Philips Helck, Junger Schiffknecht, Bernhard Helcken des Schiffmanns vnd b. alh. ehel. Sohn mit Jgfr. Anna Maria, H. Andreß Griecken, auch Schiffmanns und
burgers eheliche Tochter. Cop. d. 26. Jan. W. (i 49)

Jean Philippe Helck est élu échevin à la tribu de l’Ancre
1683 Conseillers et XXI (1 R 166) Hannß Philipp Helck Wird Schöffen. 295.

Marie Madeleine Zimmer, fille du batelier Jean Jacques Zimmer qui a déserté Strasbourg, meurt en 1695 en délaissant sa fille pour héritière. L’inventaire est dressé quai des Bateliers dans la maison de Jean Philippe Helck.

1696 (21.1.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 26) n° 2
Inventarium vnd Beschreibung der Jenigen Haab vnd Nahrung, so weÿland die Tugendsame Jungfr. Maria Magdalena Zimmerin, herrn Hannß Jacob Zimmers des geweßenen aber von hier verzogenen burgers und Handelßmanns eheliche Tochter, nach Ihren den 13.ten 7.bris des abgewichenen 1695.sten Jahrs beschehenen tödlichen ableibe, Zeitlichen verlaßen, Welche auf begehren des Ehren Vesten, eiß vnd vorgeachten herrn Johann Philipp Helcken vornehmen Schiffmann, vnd E. E. Kleinen Raths allhier alten beÿsitzers, alß geschwornen vogts Annæ Mariæ Zimmerin, der verstorbenenn Schwester und per Testamentum eingesetzte Erbin, inventirt (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerer gegenwärtigkeit des Ehrengeachten herrn Philipp Sandrock, Schiffmanns vnd E. E. Zunfft der Äncker haupt Kandten, burgers allhier hierzu insonderheit erbetten, auf Sambstags den 21. Januarÿ aö. 1696.
In Einer in der Statt Straßburg am Schiffleüth Stad. Underhalb der New. Brucken gelegenen vorwohlgemeltem H. Johann Philipp Helcken gehörig. behaußung ist befunden worden wie volgt
Sa. haußraths 17, Sa. pfenningzinß hauptgüter 123, Summa summarum 140 lb – Legaten 12,

Vente d’une maison à la Krutenau par les héritiers de Jean Philippe Helck : le batelier Jean Daniel Helck, Marie Salomé Helck femme du fournier Jean Charles Hœrter, les deux fils mineurs du défunt, Marguerite Lautenschlager héritière de son fils issu de Jean Philippe Helck le jeune, Marie Salomé Helck veuve du pasteur Jean Balthasar Rimbach, Jean Jacques Helck, Anne Marie Helck femme du batelier Jean Jacques von Zabern, Marguerite Helck femme du marchand de vins Michel Eckel et Jean Daniel Helck

1701 (15. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 461
(prot. fol. 49.b) Erschienen weÿl. H. Johann Philipß Helcken gewesenen Schiffmanns und E:E: kleinen Raths alt. beÿsitzers sel. hinterlaßener Sohn Johann Daniel Helck, auch Schiffmann, und deß. tochter Maria Salome geb. Helckin, Hans Carl Hörters deß Haußfeurers eheliche Haußfrau, mit beÿstand deßelb. und Johann Hermann der Weißbeck alß Curator H. Helcken des ältern sel. 2. Söhnen, wie auch Margaretha gebohrne Lautenschlagerin weÿl. hans Philipß Helcken deß jüngern sel. nachgelaßene wittib, anietzo hans Daniel Ettich deß Zieglers haußfrau, alß Erbin eines mit ged. Helcken d. jungen sel. ehelich erziehlt aber verstorb. und geerbt. Söhnleins, Ferner Fr. Maria Salome gebohrne Helckin, weÿl. H. Johann Balthasar Rimbachs, gewesenen Pfarrh. zu Mühlbach in St. Gregorien thal fr. wittib, so dießmal ohnbevögtiget, H. Joh: Jacob Helck der Schiffmann, Anna Maria gebohrne Helckin, weÿl. hans Jacobs von Zabern, gewesten Schiffmans sel. nachgelaßener wittib mit beÿstand Johannes Helcken, deß Schiffmanns Ihres Vogts, Fr. Margaretha gebohrne Helckin, Michael Eckels, deß weinhändlers Eheliche Haußfrau, So dann Daniel Helck d. Schiffmann [unterzeichnet] Johan Daniel helck, Maria Sallome Hertrin, Johannes Herrman als vogt, Anna Margretha Jettigin, daniel Jettich, Margaretha Ecklin, hanß Michael Eckel, Daniel Helck (…)

Le tuteur des enfants de Philippe Helck loue la maison au tisserand Jean Georges Nicolas Vernier

1707 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 213
Hanß Carl Härter Haußfeurer u. Joh: Herrmann weißbecker alß vogt Philipp Helcken schiffmanns seel: KK
in gegensein Joh: Georg Nicolas Vernier wollenwebers [unterzeichnet] jangeorgeniecouerni
entlehnt, eine behaußung allhier ahm Schiffleut staden, einseit neben Vogel barbierers EE anderseit neben der Hermännischen Wittib hinten auf d. closter stoßend, auf ein jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1707 – um einen jährlichen Zinß nemlich 45 lb
[in margine :] auff fernerer 2 Jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1708 um 45 pfund – den 23. Januarÿ 1708

La maison revient pour moitié à Marie Salomé Helck femme de Jean Charles Hœrter et pour moitié au fils cadet Jean Thiébaut Helck, légataires de leur mère (voir l’inventaire ci-dessous, 1709)
Le boulanger Jean Charles Hœrter épouse en 1687 Jeanne Moscherosch, fille de Quirin Moscherosch, pasteur à Bodersweier en Bade, qui devient bourgeoise six mois après son mariage.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 207-v n° 27)
1687. Junius d. 18. Hannß Carol Hörter les. Schwartzbeck hanß härters burgers und schwartzbecken hinderl. ehl. Sohn, Jgfr Johanna, H. M. Quirini Moscherosch Pfarrer zu Bottersweÿer Gräfflicher hanauischer herrschafft hinterl. ehel. tochter (i 209)

1688, 4° Livre de bourgeoisie p. 538
Johanna Moscheroschin von Bodersweÿher, empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann hans Carl Harter des Schwartzbecken gratis, ist ledigen standts gewesen und Zünfftig beÿ d. Becken, promis. 9. dito [Jan.]

Jean Charles Hœrter se remarie en 1692 avec Marie Salomé Helck
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 38-v, n° 8)
1692. Mittwochs d. 27. Februarÿ seind Zu St. Wilhelm copulirt worden Hanß Carlen Hörter, d. Schwartzbeck v. B. alhier vnd Jgfr. Maria Salome, Hrn Joh: Philips Helcken E. E. Kl. Raths Alten Beÿsitzers, Schiffmanns v. B. alhier v. Fr. Anna Maria geb. Krieckin eheliche Tochter [unterzeichnet] hanß Carle hörter Alß hohzeÿtter, Maria Salome Helck als hörteriderin (i 39)

Le fournier Jean Charles Hœrter et Marie Salomé Helck meurent tous deux en 1709. Le mari délaisse deux fils de son premier mariage et cinq enfants du deuxième. La part de maison est estimée à 375 livres d’après la donation. La masse propre au mari est de 144 livres, celle de la femme de 606 livres. L’actif de la communauté s’élève à 72 livres, le passif à 307 livres.

1709 (28. Dec.), Not. Lang (Jean Henri, 28 Not 2) n° 55
Inventarium über Weÿland deß Ehren vorgeachten Herren Hannß Carl Hörters Geweßenen haußfeÿrers Vnd Fr. Mariæ Salome gebohrner Helckin beeder geweßener Ehepersonen nunmehr seeligen Verlaßenschafft, Auffgerichtet Anno 1709. – Nachdeme der Mann den 5. Xbris die Fr. aber den 17. 9.bris dießes zu end lauffenden 1709. Jahrs Verstorben, Zeitlichen verlaßen – Actum den 28. Decembris A° 1709.
Der abgeleibte Ehemann seel. Hat Zu Erben Velaßen, wie Volgt. Auß Erster Ehe 1. Johann Carl Hörtern, Ledigen Becken Knecht Vnd Johann Hörter, dieße beede mit auch weÿl. Frawen Johanna gebohrner Moscheroschin seel. ehelich erzeugte Söhn, deren geordnet und geschworner Vogt, der Ehrengeachte Hannß Conrad Schäffer, Tabackbereiter vnd burger alhier beÿständlich deß Ehrenvest vnd Rechtsgelehrtn herrn Christoph Eberhard Beeren, Notarÿ publ. Vnd practici alhier, dem Geschäfft beÿgewohnt
Auß Anderer Ehe. 3. 4. 5. 6. 7. Johann Daniel, Johann Diebold, Abraham, Hannß Jacob und Johann Georg die Hörter, dieße fünff in dießer Letztern Ehe mit Fr. Maria Salome gebohrner Helckin auch seelig ehelich erzeügt: Vnd hinderlaßener Kinder deren geschwornenr Vogt, Herrn Friderich Klohr Schuemacher Vnd burger alhier welcher dem Geschäfft von anfang biß Zu end abgewart, Alßo alle Sieben deßelben ab intestato hinderlaßene rechtsmäßige Erben Jedes vor einen Siebenden theil berührendt
die Frau seelige aber hat Zu Erben hinderlaßen nechst vorgemelte fünff mit Ihrem gewesenen haußwürth ehelich erziehlte Kinder vnd Zwar Jedes vor ein fünfften theil

In einer alhier Zu Straßburg ane dem alten weinmarckt neben dem Tröscher gelegenen vnd Zum theil in der Verlaßenschafft gehöriger behaußung befunden worden wie volgt
Höltzen und Schreinwerck, Auff der obern Bühn, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Sodlaten Cammer, In der obern Stuben, In der Stub Cammer, Im Haußöhren, In der Hauß Cammer, In der Undern Stub, Im Haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane Häüßern (F.) Item der halbe theil für vngetheilt Von Vnd ane Hauß hoffstatt sampt höfflein vnd hinderhauß, mit allen übrigen deren gebäwen, begriffen weiten rechten, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg am Schiffleutstaden, einseith etwann neben herrn Joh: Paul Vogel deß barbierers seel. Erben, anderseith neben herrn Daniel Hetzels deß handelßmanns seel. Wittib vnd Erben, hind. auff die Schaffneÿ S. Mariæ Magdalenæ stoßend, davon gehen Jährlich termino Johannis Baptistæ 2 lb d. Straßb. Wehrung dem Closter Maurs Münster Ablößig in Capital mit 50. lb. d. bemelter wehrung sonsten freÿ, ledig Vndt eigen, Vnd ist dieße behaußung der Verstorbenen fr. seel. vnd hannß diebold Helcken Ihrem bruder von Weÿl. Fr. Anna Maria Helckin gebohrner Krieckin Ihrer Mutter seel. vermög auffgerichteter Nach Disposition prælegirt umb 600. lb. Thut der hiehero gehörige halbe theil über Abzug d. helffte obstehender Beschwerd außzuwerffen 275. lb Darüber bes. i. perg. Kbr. mit der Statt Straß. anh. Insiegel verw. datirt den 12. Augusti Anno 1690. mit altem Lit. A. notirt, meldendt wie der Erben Groß Eltern seel. Vier Fünffte theil Ane der helffte für unvertheilt Eigenthümlich an sich erkaufft vndt daß der übrige fünfftetheil solcher helffte den beeden Groß Eltern vorhien Zuständig geweß.
Dabeÿ ferner 2. perg. Kauffbrieff mit der Statt straß. anh. Ins. verw. deren der Erste datirt den 13. aug. 1628. der andere den 30. Xbr. 1640. beede mit alten Nis 1. et 9. notirt vnd für dießes mahl dabeÿ gelaßen. So dann 3. Underschiedene perg. Kbr. auch mit der Statt Straßb. anh. Ins. verwahret, deren der eine datirt den 17. Jul: 1680. der ander den 20. Jan. 1681. vnd der dritte den 21. Jan. 1681. alle mit altem Lit. A. notirt vnd für dießes mahl auch dabeÿ gelaschen. Vorbesagte Documenta hat H.. Friderich Klohr der Kinder Zweÿter Ehe Vogt zuhanden empfangen.
(M.) Item Ein 15. theil Von und ane einer Schwartzbecken behaußung ane dem alten weinmarck (…)
Ergäntzung deß Manns Erben ermanglenden Unveränderten Gutts. Nach besag auffgerichteten Inventarÿ über beeder geweßene Ehepersonen in die Ehe zugebrachter Nahrung durch Weÿl. H. Eliam Wincklern geweßenen Notariul seel. den 3. Xbris Anno 1692. gefertigt
Norma hujus inventarÿ. Copia heüraths Verschreibung (perge in Proth B. fol. 23.a et seqq.)
Des Manns Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 48, Sa. Schiff und geschirr zum becken handwerck gehörig 13 ß, Sa. Leerer Faß 10 ß, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Guldener ring 1, Sa. Eigenthum ane einer behausung 25, Sa. Schuld 44, Ergäntzung (248, Abgang 47, Remanet) 201, Summa summarum 325 lb – Schulden 180, Nach deren Abzug 144 lb
Dießemnach würd auch der Frawen seel. Kinder vnd Erben anderer Ehe unverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 96, Sa. Leeren Vaß 11 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 44, Sa. Gudenen Ring 9, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 275, Sa. Schulden 75, Ergäntzung (280, Abzug 174, Remanet) 106, Summa summarum 606 lb
Endlichen Würd auch das gemein Verändert vnd theilbar gutt beschrieben, Sa. haußraths 62, Sa. Schiff und geschirr Zum Schwartzbecken handwerck gehörig 12 ß, Sa. Leerer Vaß 1, Sa. Silbergeschmeids 6, Summa summarum 72 lb – Schulden 307, Übertreffen alßo die Theilbare Passiva vorher beschriebene gantz Theilbare Nahrung dem anschlag nach umb 325 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 622 lb
Wÿdumb, Welchen Fraw Barbara Herrmännin gebohrne Müllerin H. Joh: Hermanns deß Weißbecken Eheliche haußfr. Von weÿl. Hannß Hörtern geweßenen Haußfeurer als Ihren Ersten Haußwürth seel. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zugenüßen hat, Inhalt auffgerichteten Inventary de Anno 1680.

Le tuteur des cinq enfants de Jean Charles Hœrter vend la moitié de la maison au tonnelier Jean Thiébaut Helck qui devient ainsi seul propriétaire

1714 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 548-v
Johann Friedrich Klor der Schuemacher alß Vogt weÿl. Johann Carl Hörters des haußfeürers nachgelaßene 5 Kinder
in gegensein Johann Theobald helck des Küffers
die helffte für ohnvertheilt ahn einem hauß höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten alhier ahm Schiffleuthstaden, einseit neben Claude Baud dem handelsmann anderseit neben der Herrmännischer Wittib hinten auff d. Closter zu den Reüerinnen – um 100 pfund verhafftet, beschehen umb 575 pfund

Jean Thiébaut Helck hypothèque un mois plus tard la maison au profit de Jean Jacques Helck

1714 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 637
Johann Theobald Helck kiefer
in gegensein Joh: Jacob Helck schiffmanns – schuldig seÿen 300 pfund
Unterpfand, seine behaußung c. appert: ahm Staden, einseit neben Claude Beau anderseit neben der Herrmännschen wittib hinten auff den Closter garten

Jean Thiébaut Helck fait son apprentissage de 1704 à 1707 auprès du tonnelier Jean Jacques Vogt
1704, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 325) Dienstags den 27. Maÿ Anno 1704 – Meister Hannß Jacob Vogt der Kieffer hat Vermög Scheins von den Obern handw. herren vom 24.ten Maÿ dieses instehenden Jahrs Zum Lehrjungen angenommen auff dreÿ Jahr nächst nach einander Volgend d. Kieffer handtw. Zulehren Johann Diebold Helcken weÿl. Joh. Philipp Helcken geweßenen Schiffmanns ehelichen Sohn gehet die Lehrzeit Von obged. dato ahn und endet sich wider auf solchen termin Anno 1707. ist das Lehrgeld 60. Reichsthaler Vndt der Lehr Meisterin pro discretione 6. ducaten solle Von beeden Posten die helffte gleich und die andere hemffte wann die Lehrzeit Vollendet richtig bezahlt werden, seind deß Jungen bürgen Johannes Herrmann Weißbeckh deß Jungen Vogt Vnd Johann Daniel Helck Schiffmann deß Jungen bruder, pro inscriptione wurd Zahlt 15 ß d Vndt für Zunfft Schreiber Vnd Bittel 2 ß 6 d.

1707, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 5-v) Dienstags den 31. Maÿ Anno 1707 – Johann Jacob Vogt præsentirt Johann Diebold Helcken Weÿl. Herrn Johann Philipp Helcken geweßenen Schiffmanns und burgers allhier seel. nachgelaßenen Ehelichen Sohn seinen bißherigen Lehrjungen berichtet weilen deß Jungen dreÿ Jährige Lehrzeit Völlig Verstrichen auch die beede mit einander Zufrieden, alß bathen Sie umb Gerichtliche leedig sprechung. Erkand und gegen erlaag 15 ß d gebühr Willfahrt, Zahlt auch pro Zunfft Schreiber Vnd Bittel 2 ß 6 d.

Jean Thiébaut Helck s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en 1712
(f° 148) Mittwochs den 6. Januarÿ Anno 1712 – Johann diebold Helckh lediger Kieffer Von hier gebürtig stehet Vor und bittet Ihne Zu Verfertigung deß Meisterstücks einzuschreiben Zahlt Werckstatten Zinß 1 lb 10 ß d und pro Zunfft Schreiber und büttel 2 ß 6 d.

Les examinateurs sont satisfaits du travail que leur soumet Jean Thiébaut Helck
(f° 187-v) Donnerstags den 6. Aprilis Anno 1713 ließ Johann Diebold Helckh der ledige Kieffer Von hier gebürthig sein Verfertigtes Kieffer Meisterstück Zum dritten mahl schawen und referirten die dreÿ herren Schawere daß sich in der ersten schaw einige auß füglein ahne dem Faß befunden hätten, die Er aber in dem Zweÿten schaw verbeßert hätte, Wie dann die 2.te schaw gantz guth war in gleichem die dritte Schaw außer daß ahne dem hindern end Zur lincken hand ahne der drittten daug Von der Spenten daug ein stückel von Kopff abgesprungen so Er wieder angeleimet deßen abe ohngeachtet weilen sonsten die Arbeith guth sauber auch das faß in guther Formb haben sie es für ein passirlich Meisterstück. Erkand welches dann auch durch den herren XV. als Obmann solchergestalten confirmirt worden ist.

Jean Thiébaut Helck épouse Anne Marguerite Hœlbe, fille du péager fluvial à la Robertsau : contrat de mariage, célébration
1714 (8.1.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 40) n° 371
Eheberedung Hern Johann Theobald Helcken Ledigen Kieffers Vndt Jgfr. Annæ Margarethæ gebohrner Hölbein beeder Ehe Verlobten und burgern alhier in Straßburg
zwischen dem Ehrenhafften und Wohlachtbaren Herrn Johann Theobald Helcken, Kieffer, Weÿl. deß Ehren Vesten, Weißen und Großachtbaren Herrn Johann Philipp Helcken, geweßenen Vornehmen Schiffmanns und E E. Kleinen Raths alhier alten Wohlverdienten beÿsitzers mit auch weÿl. der Viel Ehren und tugendreichen Frawen Annæ Mariæ gebohrner Krieckin ehelich erzeugtem und nachgelaßenem Sohne, alß bräutigamn ane Ei,nem
So dann der Viel Ehren und Wohl tugendbegabten Jungfr. Anna Margaretha gebohrner Helbigen weÿl. deß Ehrenvesten und Vorachtbahren herrn David Helbigs gewesenen Gastgeberrs ane dem Waßerzoll in der Ruprechtsaw mit auch weÿl. der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Elisabetha gebohrner Göppelin beeden burgern alhier ehelich erzeugten und hinderlaßenen Tochter alß der hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen und verhandelt in der Königl. Statt Straßburg (…) Montags den 8.ten Januarÿ A° 1714. [unterzeichnet] Johann Tieobald Helck als hochzeÿder, Anna Margaretha hölbein Als hochzeührin, Johann Sebastian Fischer als Vogt

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 172, n° 4)
Mitwochs den 28. Feb. 1714. seind nach geschehener 2.maligen außrufung Dominica Invocavit et Reminiscere in der Kirch Zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet Joh: Diebold Helck der ledige Kiefer v. burger weiland H. Joh: Philipp Helcken E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers, Schiffmanns v. burgers allhie v. Anna Maria Kriegin ehelicher Sohn V. Jfr. Anna Margaretha Weiland David Hölbe Würths v. Gastgebers an dem waßerzoll auß d. Statt v. burgers allhier v. Fr. Elisabethen Göppelin eheliche dochter [unterzeichnet] Johann theobald Helck als Hoch Zeiter,Anna Margaretha hälbin als hochziehrin (i 177)

Jean Thiébaut Helck se remarie avec Marie Salomé Brandhoffer, fille du brasseur Jean Philippe Brandhoffer
1720 (24.7.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 40) n° 562
Eheberedung H. Johann Theobald Helcken, Kieffers Weinhändlers, Wittibers und burgers allhier Zu Straßburg Und Jgfr. Mariæ Salomeæ gebohrner Brandhofferin beeder Ehe Verlobten
Eheberedung – Zwischen dem Wohl Ehrenhafften und Vorachtbaren Herrn Johann Dieboldt Helcken Kieffern Weinhändlern Wittibern und burgern allhier Zu Straßburg alß dem bräutigamb ahne Einem,
Sodann der Wohl Ehren und tugendsammen Jungfrauen Maria Salome gebohrner Brandhofferin, deß Wohl Ehrenhafften und Vorachtbahrn Herrn Johann Philipp Brandhoffers, bierbrauers Zum goldenen Löwen und burgers allhier mit der Viel Ehren und tugendbegabten Frawen Mariæ Ursulæ gebohrner Thännin ehelich erzeugten tochter, alß der Jungfr. Hochzeiterin aù andern theil
Geschehen und verhandelt seÿndt Hievor geschribene ding in der Königl. Statt Straßburg in beÿseÿn und persönlicher gegenwart S. T. Herrn Johann Friderich Hölwe Gastgebers ahne dem Waßer Zoll ahne der Ruprechtsaw, deß hochzeiters Schwagers und Söhnleins erster Ehe geschwornen Vogts, auff seiner, So dann auff der Jgfer hochzeiterin seithen (…) Mittwoch den 24. Julÿ 1720.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 329 n° 1350)
Mittw d. 21. Aug. seind nach zweÿmaliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden H Joh: Diebold Helck der Weinhändler, Kiefer v. Wittiber alhier v. Jfr. Maria Salome H. Johann Philipp Brandhofer burgers v. bierbrauers alhie ehel. tochter [unterzeichnet] Johann theobald Helck Als hochzeiter, Maria Salome Branehofferin Als hoch Zeiterin (i 328)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Les apports du mari s’élèvent à 1202 livres, ceux de la femme à 959 livres.

1720 (20. 9.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 27) n° 738
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und Fahrender, keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrsame, achtbahre und bescheidene Herr Johann Diebold Helck, Kieffer und Weinhändler, und die Ehren und Wohl tugendsame Fraw Maria Salome gebohrne Brandhofferin, beede nunmahlige Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in Ihren ohnlängsten mit einander angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich deren jedes, Vermög Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung für eigenthümlich Unverändert Vorbehalten hatt (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem gegenseÿn S. T. Herrn Joh: Friderich Hölbe Gastgebers an dem Waßerzoll in der Ruprechtsau und burgers allhier Zu Straßburg auff sein des Ehemanns Seithen, und H. Joh: Philipp Brandthoffers bierbrauers Zum goldenen löwen alß der Ehefr. geliebten Vatter, Mittwochs den 20. 9.bris 1720.

In einer allhier in der Königlichen statt Straßburg ane dem Schiffleutstaden gelegenen dem diß orths Ehemann Zuständigen und hernach beschriebener behausung, befunden worden wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerckh. Auff der Obernbühn, In der Knecht Cammer, Im obersten vordern Stübel, Vor dießem Gemach
Eigenthum ane einer Behaußung. (M.) Eine behaußung, hoffstatt, und höfflein, sambt einem hinderhauß, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörten und Gerechtigkeith, gelegen allhie in der Königlichen Statt Straßburg ane dem Schiffleutstaden underhalb de neuen brucken, I, s neben Sieur Claude Baud dem Handelßmann allhier, 2. s. neben H. Simon Knollen dem handelßmann, hinten auff die Schaffneÿ St. Mariæ Magdalenæ stoßendt, davon gehen Jährl. 2. lb.. d. Zinnß à 4 pro Ct° gerechnet auff Joh. Bapt: dem Closter Maurs münster ablößig in Cap. mit. 50. lb. It. 12. lb à 4 pro Ct° Jährß auf den 6. Junÿ reicht mann H. Joh: Jacob Hölcken dem Schiffmann und burgern Allhier, so in Capital widerlößig mit 300. lb d. It. 8. lb 18 ß 8 d Zß à 4 pro Ct° Jährl. auff Ann: Mariæ weÿl. H. Joh: Carl Hörter geweßenen haußfrau Kindern, so in Cap. ab zu statten mit 246. lb. 18 ß 5 s. So dann 4 lb d Zß auch à 4 pro Ct° gerechnet H. Joh: Friderich Hölbe dem Gastgeber am Waßer Zoll und burgers Jährl. auff Joh. Bapt: davon das Cap: wider abzulößen mit 100 lb. summa obiger beschwerten Macht 696. lb 18 ß 5 d. Über solche beschwerden solch behaußung doch niemandt Zur præjuditz hiehero annoch angeschlag: worden pro 803. lb 1 ß 7 s. Darüber ist Vorhanden ein teutscher Pergamenter Kauffbrieff in allhieß. C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangend. größern Insiegel verwahrt datirt den 7. Aug 1714. not. M. N° 1
Eigenthum ahne einer behaußung und andern Gebäuwen, so deß Ehemanns Söhnlein erster Ehe Gehörig. (M.) Eine behaußung ein Klein häußlein, Scheür und Stallung (…) im dorff Auenheim
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Vermögen, Sa. Haußraths 510, Sa. Werckzeugs Holtz, Reÿff und banden Zum Kieffer handwerck gehörig 212, Sa. Pferds und Rollwagens 32, Sa. Weins, Brandenweins, Eßig und Lährer Faß 1247, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 76, Sa. Goldener Ringen 15, Sa. der baarschafft 25, Sa. Eigenthums ane behaußungen 828, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 37, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güthern 15, Sa. der Gülten von eigenthümlichen liegenden güthern, Sa. der Schulden 179, Summa summarum 3190 lb – Schulden 2037 lb, Nach solchem abzug 1152 lb, Hierzu gelegt die demeselben ane denen haussteuren gebührige helffte 49 lb, des Ehemanns eigenthümlich in die Ehe gebracht Vermögen 1202 lb
Der Ehefrauen Vermögen, Sa. haußraths 330, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 44, Sa. Goldener Ringen 34, Sa. der baarschafft 500, Summa summarum 910 lb – Dazu ist Zulegen der Halbe theil so Ihro an denen hernacher beschriebenen haussteuren 49 lb, der Ehefrauen in den Ehestand gebracht eigenthümliches Vermögen 959 lb

Le tonnelier Jean Martin Bahn fait grief à Jean Thiébaut Helck d’avoir lui-même rempli les tonneaux du vin qu’il lui a vendu. Le conseil inflige une amende au contrevenant.
1723, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 30) Mittwoch den 11.ten Octobris Anno 1723
Meister Johann Martin Bahn, der Kieffer Klagt wieder Meister Johann Theobald Helcken, berichtet daß der beklagte 55 ohmen Wein unter seinem Kunden Wein gekaufft hab, und denselbigen selbsten gefüllt habe, so wider ordtnung. Reus præsens war der sachen geständig, derowegen Erkandt, weilen kläger Vor und nach der arbeit in quæstionirtem Keller die arbeit Verrichtet und hievon der beklagte Wieder ordnung gethan, daß Er nicht nur allem den Articul mit 1 lb d beßeren, sondern auch der Kläger den Völligen füller Lohn, nebst außgelegten Kosten refundiren solle, auch gebettene Moderation Verbleib es beÿ 10 ß dem Völlogen füller lohn und den Unkosten.

Tonnelier originaire de Francfort, Jean Conrad Dietsch demande au conseil des Tonneliers l’autorisation de débiter de l’eau-de-vie dans la maison de Jean Thiébaut Helck jusqu’à ce qu’il ait obtenu le droit de bourgeoisie. Le conseil répond que le droit lui sera accordé dès qu’il aura présenté un certificat de bourgeoisie.

1723, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 99) Montags den 12. Novembris Anno 1725 – Johann Conrad Dietsch der Kieffer von Franckfurth stehet vor, meldet Wie daß Er Herrn Johann Diebold Helcken sein Hauß an dem Schiffleuth staden gelegen abgelehnet, und damit der Brandenwein schanck nicht in abgang Kähme, bittet Er, Weile sein sach burger zu Werden, noch vor E. E. Großen Rath anhängig, biß Er das burger recht erhalten haben Wird, Ihme in Zwischen den Verkauff zu erlauben. Erkannt Wann Er einen burger Schein auff Weißen Wird, solle Ihme sobald in seinem petito Willfahrt sein.

Jean Thiébaut Helck et Marie Salomé Brandhoffer se lèguent réciproquement leurs biens
1733 (19. 7.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 63)
Codicillus Reciprocus H Johann Theobald Helcken Kieffers bierbrauers und burger alhier et uxoris. 1733
Zuwißen daß auff Freÿtag den 18. Septembris, Anno 1733 (…) der Ehrengeachte Hr Johann Theobald Helck Kieffer und bierbrauer, der Ehren und tugendsahme Frau Maria Salomea Heclkin gebohrne Brandhofferin beere Eheleuthe und burgere alhier Er der Mann Zwar Kranckh und unpäßlich, dannenheo auff einem bette liegend, Sie die frau aber gesund gehend und stehenden leibs
[unterzeichnet] Johann Theobamd Helck, Maria Salome Helckin

Brasseur au Moulin dans la Grand rue, Jean Thiébaut Helck vend la maison au batelier François Louis Fessler moyennant 2 000 livres

1735 (6.9.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 589
Johann Theobald Helck der bierbrauer zur Mühl
in gegensein Frantz Ludwig Feßler des Schiffers
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß, höfflein, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne dem Schiffleuth: staden, einseit neben weÿl. Claude Baud des handelsmanns wittib und erben, anderseit neben H. Rathh. Simon Knoll dem handelsmann, hinten auff das Closter Mariæ Magdalenæ zu denen Reuerinnen genannt – als ein zu einer helffte von seinen eltern ererbtes guth und zur andern halbscheid am 7. Augusti 1714 erkaufftes guth
anbeÿ sich vorbehatlen hat seine in verkaufften haußes Keller befindliche Faß von innstehenden Michaelis an noch ein jahr lang – 2000 pfund

Les experts estiment la maison à la somme de 800 livres lors de l’inventaire dressé en 1747 après la mort de François Louis Fessler. La maison revient au fils Jean Henri Fessler lors du partage.

1747 (4.7.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 3) Joint au n° 56 du 4 juillet 1747
(Inventarium über Weÿland Herrn Frantz Ludwig Fäßlers geweßenen Schiffmanns undt burgers allhier Zu Straßburg Verlaßenschafft
Verkauff, erlöß und Respectivé Theil register
Abhandlung Eigenthums ane Häußern so theilbar – Die in dem Verlaßenschaffts Inventario à fol. 39.b biß 40.b beschriebene ane dem Schiffleuth Staaden gelegene theilbare behaußung ist unter er Wittib und sambtlichen Erben wie auch respectivé denen beÿständern und vögten verglichener maßen
herrn Johann Heinrich Fäßlern dißortigen mit Erben,
mit beding daß Er alle beÿ denen vorhero gegangenen derenthalben vorgehalten Versteigerungen auffgeloffene Cösten extra bezahle undt die darauff hafftende 1000 lb d Capital übernommen sollen nach abzug erwehnter 1000 lb d Capitals eigenthümlich überlaßeb für undt umb 1400 fl. od. 700 lb – Straßburg d. 30. Augusti 1749

Jean Henri Fessler épouse en 1742 Susanne Dorothée Eckert, fille du batelier Georges Henri Eckert : contrat de mariage, célébration
1742 (15.1.), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 311
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen H. Johann Heinrich Fäßler dem Ledigen Schiffmann und burgern allhier als Hochzeitern H. Frantz Ludwig Fäßlers, auch burgers und schiffmanns allhier Zu Straßburg Ehl. Sohn als hochzeitern ane Einem,
So dann der Viel Ehren und tugendsamen Jungfrauen Susanna Dorothea Eckertin, H. Georg Heinrich Eckerts, ebenmäßigen Schiffmanns und burgers allhier in erster Ehe erziehlter tochter als Hochzeiterin ane dem Andern theil
so beschehen Zu Straßburg den 15. tag des monaths Januarÿ 1742 [unterzeichnet] Johann Heinrich fäßler als hochzeiter, Susanna Dorothea Eckertinn als hochzeiterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 173-v)
Hodie 2 die Mensis Aprilis anni 1742 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti fuerunt Joannes henricus Fäsler, filius legitimus Francisci Ludovici Fäsler civis et nautæ huiatis et agnetis wolleberin in Parochia Sancti Laurentii commorans et pudica virgo Susanna Dorothea Eckertin filia legitima Georgii Henrici Eckert etiam civis et Nautæ huiatis et Catharinæ Beckin in hac parochia Commorans (signé) Johann Heinrich fäßler, Susanna Dorothea Eckertin (i 183)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Lux quai des Bateliers. Les apports du mari s’élèvent à 114 livres, ceux de la femme à 554 livres.
1743 (7.8.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 9) n° 28
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab undt nahrung, so der Ehrengeachte Herr Johann Heinrich Fäßler der Steurmann undt d. viel Ehr: undt tugendtsame fr. Susannæ Dorotheæ Fäßlerin gebohrne Eckertin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander ane Zeitlicher nahrung in den Ehestand für unverändert Zugebracht, welche nahrungen der ursach halben, damit man sich künffiger der in jhrer Eheberedung verglichener Ergäntzung halben darnach zu regulien haben möchte – so beschehen Zu Straßburg in beÿsein H. Georg Heinrich Eckerts vorgedachter Ehefrauen H. Vatters d. 7. Aug. 1743.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staaden gelegener den Luxischen Erben Eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden wie folget
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Manns unverändert Vermögen, Sa. haußraths 72, Sa. Silbers 8, Summa summarum 81 lb – wann nun auch darzu gelegt wirdt die helffte von denen haussteuren 32, So sit und thut des Ehemanns völliges unveränderten Vermögen benantlichen 114 lb
Der Frauen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 110, Sa. Silber 8, Sa. Goldenen ringen 6, Sa. der baarschafft 384, Sa. activi 11, Summa summarum 521 lb – wird nun auch die helffte der haussteuren darzu gerechnet 32, So belaufft sich deer Ehefrauen völlige unveränderte Nahrung auff 554 lb

Susanne Dorothée Eckert meurt en 1752 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison à 900 livres. La masse propre au veuf est de 206 livres, celle des héritiers de 526 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1602 livres, le passif à 2191 livres

1752 (30. 8.bris), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 3) n° 77
Inventarium über Weÿland der Ehr: und Tugendsahmen Frauen Susannæ Dorotheæ Fäßlerin gebohrene Eckerdtin, herrn Johann Heinrich Fäßlers, des Schiffmanns und burgers allhier Zu Straßburg gewesener ehelichen Haußfrauen nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet im Jahr 1752. – nach ihrem den 29. Septembris hujus anni aus dießem Elend vollen Leben genommenen tödl. hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundl. Ansuchen Erfordern und Begehren H. Johann Georg Eckerts, jun. auch hießiger Schiffmanns und burgers alß Zufolg Extractus ais des regirenden H. Ammeisters Hauß Protocoll vom 27. 8.bris Mariæ Margarethä und Johann Ignatÿ der Fäßlern mit vorher ged. H. Johann Heinrich Fäßler ehel. erzeugten 2. Kindern und ab intestato nachgelaßener Erben geschwornen Vogts, fleißig ersucht (…) So beschehen Zu Straßburg d. 30. 8.bris et seqq. anno 1752.
Declaratio der Kindern Vogts und Wittibers über vor der Copialiter eingetragen Codicills. Nachsem vorherstehendes Von der Verstorbenen seel. errichtetes Codicill gleich Anfangs der Inventation deutl. abgelesen und explcirt worden, so declarirte sich der Kindern H Vogt, daß Er darwieder nicht das geringste einzuwenden, wie dann auch der H. W.ber sich vernehmen ließe, daß Er den Innhalt deßelben vor genehm gehalten und sich darnach künfftiger Zeit zu richten willens wäre

In einer allhier zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staaden gelegenen in diese Verlaßenschafft eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden wie folget
Eigenthumb ane einer behaußung So theilbar. Nembl. i. behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebeüden, begriffen, weithen, Zugehörden, recht: und gerechtigkeiten allhier ane dem Schiffleuth Staaden 1. seith neben H Philipp Jacob Straß Exsenatori 2. seith neben H. N. Garnier dem peruquier undt Hinten auff st magdalena Closter garten stoßend gelegen, So freÿ Ledig und Eigen Von der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere zufolg eines von Ihnen den 4.ten 9.bris 1752. errichteten und unterschriebenen dem Concept dießen Inventarÿ beÿliegenden Abschatzungs Schein æstimirt und angeschlagen vor 1800. fl. od. 900. lb. Hierüber besagt 1. teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget vom 6. Septembris 1735. mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Stuben anhangendem Sigillo verahret, mit altem N° 1. notirt und darbeÿ gelaßen, vermög weßen weÿl. Frantz Ludwig Fäßler des wittibers seeliger Vatter solche von H. Joh: Theobald Helck dem biersieder und b. allhier käufflich an sich gebracht. Ferner des wittibers über gedachten seines seel. Vatters Verlaßenschafft errichtetes Special theil register de anno (-) allwo folio (-) ersichtlich, wie Er der wittiber beÿ obgedachter verlaßenschafft erörterung solche behaußung von der hinterbliebenen wittib und seinen mit Erben Käufflich übernommen.
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Guths. Zufolg des d. 7. Augusti 1743. durch mich Notarium über Eingangs benannter nunmehro Zertrennter Eheleuthen Zugebrachte Nahrung errichtetes Inventarium
Ferner Ist dem W.ber zufolg der über sein Stante matrimonio anererbt vätterl. Guth anno 1747. errichteten Special Theil Register als abgegangenen und mangelhafft folgendes zu ergäntzen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unverändert Guth, Sa. haußraths 1, Sa. Schiff und geschirrs 17, Sa. Silbers 5 ß, Sa. Activi 131, Sa. Ergäntzungs rests 105, Summa summarum 256 lb – Passiva 50, restirt 206 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 48, Sa. Silbers 6 ß, Sa. Gold 1, Sa. Activi 50, Sa. der Ergäntzung 425, Summa summarum 526 lb
das theilbare Vermögen, Sa. haußraths 56, Sa. Lährer faß 13, Sa. Schiff und geschirrs 212, Sa. brenn holtzes 96, Sa. Silbers 9, Sa. Golden Geschmeids 1, Sa. baarschafft 313, Sa. Eigenthums an einer behaußung 900, Summa summarum 1602 lb – Sa. Schulden 2191 lb, theilbares passiv onus 589 lb – Stall Summa 142 lb
Copia der Eheberedung (…)
Copia Codicilli – 1744 (…) auff Freÿtag d. 19. tag des Monaths Junÿ Abends Zwischen 6. u. 7. Uhren (…) persönlich erschienen die Ehren und tugendsame Frau Susanna Dorothea Fäßlerin gebohrne Eckertin des Ehren und wohlvorgeacht. H, Joh: Heinrich Faßlers des Schiffmanns u. b. alhier Zu Straßburg ehel. Haußfr., von der Gnadt des grundgütigen Gottes aufrechten, gesund, gehend und stehenden, dabeÿ hochschwangern Leibes auch guter verständigen Sinnen (…) Joh: Rudolph Dinckel Notarius publicus
Abschatzung vom 4. 9.bris 1752. Auff begehren Johann Heinrich Fößlers deß Schiffmanns, ist eine behaußung allhier, in der Statt Straßburg an dem Gaul Staden einseits neben herrn Rathherrn Straß, anderseits neben N. Garnier dem Peruquier und hinten auff den Closter garten von St. Magdalenæ stoßend gelegen, neben dem Eingang dieser behaußung ist eine Stube und Kuche, in dem Ersten stock ist eine Stube, Kuchen und Hauß öhren, in dem Zweÿten Stock ist eine Stube Kammer und Küchen, darüber ist der Tachstuhl, so mit breit Ziegel, doppelt belegt, hat auch einen geträhmten Keller, hoff und brunnen, Ferner befindet sich im nebens und hinter gebäw, worinnen zwo Stuben, Zweÿ Kammern und Zwo Küchen, die Tach stühl darüber seind mit breit Ziegeln doppelt beegt, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden vor und umb Ein Tausend und Acht hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Münsters, Werner Werckmeister

Jean Henri Fessler se remarie en 1752 avec Marie Hélène Sarburger, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1752 (15. 9.bris), Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) f° 600-v
Eheberedung – zwischen dem Ehr: und wohlachtbahren Herrn Johann Heinrich Fäßler dem wittiber Schiffmann und burgern allhier Zu Straßburg als Hochzeitern ane Einem
So dann der viel Ehr: und tugendsamen Jungfrauen Maria Hellena Sarburgerin des Ehren und wohlachtbahrn Herrn Antoni Sarburgers Handelsmanns und auch burgers allhier mit frauen Maria Salome gebohrner Auffhammerin Ehelich erzeugter tochter, unter beÿstand obgedachten ihres H Vatters als Hochzeiterin ane dem andern theil
so beschehen zu Straßburg d. 15.ten 9.bris 1752. [unterzeichnet] Johann Heinrich fäßler, Maria helena sarburge hochzeiterin

Mariage, Saint-Louis (cath. f° 6)
Hodie 27 mensis novembris anno 1752 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes henricus Fessler civis argentinensis professions suâ nauta viduus defunctæ Susannæ Dorotheæ eckert et Maria Helena Sarburger argentinensis filia antonii sarburger civis et mercatoris hujatis et Mariæ Salomeæ aufhammer conjugum (signé) Johann Heinrich fäßler, Maria helena sarburgerin (i 6)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Les apports du mari s’élèvent à 1 597 livres, ceux de la femme à 239 livres.

1753 (16. Jan.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 10) n° 72
Inventarium über des Ehr und Wohlachtabren Herrn Johann Heinrich Fäßlers, Schiffmanns und b. allhier Zu Straßburg, und der Ehr: und tugendsahmen Frauen Mariæ Helenæ gebohrner Sarburgerin beeder Eheleuthe zugebrachten Nahr. auffgerichtet Anno 1753.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Liegend und fahrend so der Ehr und Wohlachtbahre H. Joh: Heinrich Fäßler, Schiffmann und burger allhier Zu Straßburg und die Ehr: undt tugendtsame Frau Maria Helena gebohrne Sarburgerin, beede Eheleuthe einander ane Zeitlicher Nahrung für unverändert in den Ehestand – So beschehen in fernerem beÿseÿn H. Antonÿ Sarburger des Handelßmanns und burgers allh. als der Ehefrau respectivé Vatters und beÿstands Zu Straßburg d. 16. Januarÿ 1753.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staaden gelegenen Eingangs benanntem Ehemann eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folget
Eigenthumb ane einer Behaußung so des Manns unverändert. Nemlichen eine Behauß. bestehend in vorder undt Hinterhauß, höfflein, bronnen und hoffstatt, mit allen deren Gebäüden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden undt Gerechtigkeiten, allhier ane dem Schiffl. Staaden 1. s. neben H Phil. Jacob Straß exsenatori, 2. s. neben H. N. Garnier dem Peruquier, hinten auff S. Magd: Closter Garten stoßend gelegen, so freÿ leedig und eigen. Welche Behauß. Er der Ehemann beÿ Abtheil deßen seel. Vatters Verlaßenschafft käuffl. übernommen um 3400 fl. beÿ welchem Preiß solche auch ohnpræjudicirlich gelaßen worden thut 1700. Hierüber besagt ein teutscher pergam. Kauffbrieff in allhies. C. C. Stub auffgerichtet vom 6. 7.bris 1735. mit der Statt Straßburg Cant. C. Stuben anhangendem Sigillo verwahret mit altem N° 1 notirt und dabeÿ gelaßen vermög weßen weÿl. Frantz Ludwig Fäßler, des Ehemanns seel. Vatter solche von H. Joh: Theobald Helck dem biersieder u. b. allhier käuffl. an sich gebracht. Ferner des Ehemanns über ged. seines seel. Vatters verlaßenschafft errichtetes Special Theil register de A° 1747 allwo folio 22 et seqq. ersichtlich, wie Er der Wittiber beÿ obged. verlaßenschafft erörterung solche behauß. von der hinterblieb. Wb. und seinen Mit Erben Käufflich übernommen.
Der Zweÿen in Erster Ehe erzielten Kindern Pathen Geld, Mariæ Margarethæ gehörig, Joh: Ignatio zuständig
Series rubricarum. Des Ehemanns Zugebrachte Nahrung, Sa. haußraths 197, Sa. Schiff und geschirrs 441, Sa. Lährer faß 36, Sa. Silbers 26, Sa. baarschafft 1360, Sa. Eigenthums an einer behaußung 1700, Sa. Activorum 562, Summa summarum 4324 lb – Dazugelegt die helffte der Haussteuren 13 lb, So macht des Ehemanns Völlige unveränderte nahrung 4337. lb – Passiva 2940 lb, Nach solchem abzug 1597 lb
Hierauff Folgett nun auch die Beschreibung der Frauen Zugebrachten Vermögens, Sa. Haußraths 101 , Sa. Silbers und Geschmeids, Sa. Goldener oo. und Geschmeids 24, Sa. baarschafft 4, Sa. Activi 50, Summa summarum 226 lb – Adde die helffte der Haussteuren 13 lb, So beträgt der frauen völlig unverändert Vermögen 239 lb

Jean Henri Fessler est élu échevin à la tribu de l’Ancre en 1753 et commissionnaire des transports fluviaux en 1756.
1753 Conseillers et XXI (1 R 236) H Johann Heinrich Feßler wird beÿ E. E. Zunfft der Encker schöff. 244.
1756 XV (2 R 167) 79 Johann Heinrich Fäßler als Waßerbestätter erwöhlt

Marie Hélène Sarburger meurt en 1775 dans sa maison quai des Bateliers en délaissant cinq enfants. La masse propre au veuf est de 1 129 livres, celle des héritiers de 239 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 804 livres, le passif à 3 585 livres
1775 (15. 7.bris), Not. Becker (6 E 41, 1395) n° 3
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrungn fahrend und lieged, Schulden in und aus den Erben nichts davon ausgenommen, reservirt noch vorbehalten, so weÿl. die Viel Ehr und tugendsame Frau Maria Helena Fäßlerin geb. Saarburgerin des Ehrenvest und wohlachtbahren herrn Johann Heinrich Fäßler Waßerbestäters und E. E. großen Raths dahier zu Straßburg alten Beÿsitzers geweßte Eheliebsten nunmehr seel. nach ihrem vor etlichen Wochen aus dießer Jammervollen Welt genommenen tödl. Hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Requiriren, Ansuchen und begehren des auch wohlvorachtbahren H. Antonÿ Saarburger hiesigen Schiffmanns und bgs. auch E. E. großen Raths alten beÿsitzers als der bald nach gemelten Kinderen und Erben geordnet und geschw. vogts – So geschehen in der königl. Stadt Straßburg auf Freÿtag den 15.ten 7.bris im jahr der Gnaden 1775.
Die Verstorbene seel. hat ab intestato Zu ihren wahren rechtsmäßigen Erben undt Kindern hinterlaßen als 1° H. David Antonÿ Fäßler Juris Candidatum großjährig. alters, 2° Mariam Helenam Fäßler so 20 Jahr alt, 3° Mariam Annam Fäßler 18. Jährig, 4° Johann Heinrich Fäßler so 16 Jahr alt und 5° Mariam Franciscam Fäßler so 12 Jährig, Sambtliche fünff der Verstorbenen seel. mit Eingangs ernanntem H. Wittiber ehelich erzielte Kindere und Erben zu fünf gleichen Portionen und Antheilern

Copia der unterm 15. 9.bris 1752 errichteten Eheberedung (…)
Copia des unterm 22. junÿ 1774 errichteten Codicils – Frau Maria Helena Fäßlerin geb. Saarburgerin des Ehrenvest wohlachtbahren und weißen herrn Johann Heinrich Fäßler Waßerbestäters und E.E. großen Raths alten auch E. Löbl. Policeÿ Gerichts jetzig. wohlmeritirten beÿsitzers Fr. Eheliebste, in ihrer und ihres Eheherrn eigenthümlich bewohnenden ane dem Schifleuth Staadten liegenden behausung in ihrer inhabenden wohnstub Kammer ein Steeg hoch mit denen Fensteren auf die Gaß aussehend (…) – Johann Rudolph Dinckel Not.
Haußrath wie sich solches In Einer dahier zu Straßburg ane dem Schifleuth Staadt. gelegen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung, bedunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Zwo behaußungen so theilbar. Nembl. i. behaußung bestehend in i. Vorder, Mittel, hinder und Nebens hauß, zweÿ höfen und Hofstatt mit allen gebäuen, begrifen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßb. an dem Schifleuth Staadten (…)
Item Eine behaußung hof Scheur und daran gelegenen mit einem Latten Zaun umgebener Garthen, alles in dritthalb acker bestehendt samt übrig. zugehörden, begrif., weithen, rechten und gerechtigkeiten gelegen dahier zu Straßburg in der Rupretsau (…)
– Abschatzung (…)
Ergäntzung des H. Wbers abgegangenen ohnveränderten guths Zufolg des den 16. Jänner 1753 durch H. Adam Clauß Notm. juratum errichteten Inventarÿ
Liquidatio Inventarii et Rectificatio. Erstlichen des Wittibers ohnverändert guth Sa. beschrieben, Sa. hausraths 44 lb, Sa. faß bütten und Kübel 6 lb, Sa. Silber und geschmeids 5 lb, Sa. des Ergäntzungs (4112, abzug 2940, verbleibt) 1172 lb, Summa summarum 1229 lb – Schulden 100 lb, restirend Guth 1129 lb
Ser Erben ohnverändert Nahrung, Sa. hausraths 49 lb, Sa. Silber und Geschmeids 4 lb, Sa. Ergäntzung 77 lb, Schulden 100 lb, Summa summarum 239 lb
Das theilbahre Vermögen, Sa. hausraths 106 lb, Sa. Weins und leerer faß 43 lb, Sa. Rindviehs 10 lb, Sa. Silbers und Geschmeids 5 lb, Sa. goldenen ringe 1 lb, Sa. baarschafft 36 lb, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 2475 lb, Sa. Reeben und matten 105 lb, Sa. Schulden 20 lb, Summa summarum 2804 lb – Schulden 3585 lb, Compensando 780 lb – Stall summ 588 lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Henri Fessler à se remarier avant la fin de son deuil en estimant que son travail l’éloigne souvent de son domicile et que le deuil a déjà duré cinq mois
1775, Conseillers et XXI (1 R 258)
H. Joh: Heinrich Fäßler Exsenatoris erhält dispense à tempore luctus gegen erlag 1. lb 10. ß in das armenhauß. 289.
(p 289) Sambstag den 30. Decembris 1775. – Rang nôe Exsenat. Johann Heinrich Fäßler des burgers und schiffmanns alhier Implorant prod. unterth. Memoriale juncto petito samt beÿl. sub lit. A p° dispensat von übriger Trauer Zeith
Nach angehörtem voto des H. Gâl advocat Mogg, welcher erwehnet, daß da H. Imploranten ambtsgeschäfte ihme nicht erlauben Zu hauß sich viel aufzuhalten, deßen haus wesen dabeÿ noth leiden müßte, er auch albereit fünff monath im wittwenstand, so hielte er davor daß ihme füglich willfahrt werden könte, den allenfalßigen beÿtrag ad pias causas Mghh. Zue beliebigen regulis aug anheim stellend.
Dießem nach wurde vermittelst gehaltener umbfrag Erkandt, wird H. Imploranten mit gebettener erlaubnus in tempore luctus Fr. Annam Louisam Reichin weild. Joh: Georg Armbrusters des geweßten burgers und hänfers alhie hinterl. wittib heurathen zu dörfen, jedoch also wilfahrt daß derselbe pro gratiosa dispensatione ein pfund 10 schilling in alhießiges armenhauß erlege, und den erlag durch gehöriger orthen vorzulegende quittung bescheine. Depp. H. Rathh. Lix, H. Rathh, Breßle.

Jean Henri Fessler se remarie en 1776 avec Anne Louise Reich, veuve de Georges Armbruster
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 386)

Hodie 2 Januarÿ anni 1776 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Joannes Henricus Faessler Civis et Senator Magistratûs hujus urbis, viduus in secundis nuptiis defunctæ Mariæ Helenæ Saarurger Parochianus Noster et anna Ludovica Reich vidua defunci Georgii armbruster olim Civis hujas in Parochia ad Stum Marcum hujus olim Commorans pro præcedenti vero in Parochia volffisheim hujus dioecesis (signé) Johann Heinrich Fäßler, Anna Louisa Ambrusterin (i 198)

Anne Louise Reich fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 469 livres

1777 (28.4.), Not. Becker (6 E 41, 1395) n° 5 [Inv. illat.]
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haabseligkeit so die viel Ehr: und tugendsame Frau Anna Louisa Fäßlerin geb. Reichin des Ehrenvest und wohlachtbahren H. Johann Heinrich Fäßler Eheliebstin gedachtem ihrem Eheherrn in die Ehe zugebracht und Ihro zufolg der vor unterschriebenen Not. unterm 30. Xbris 1775 Passirten Eheberedung vorbehalten
hausrath 112 lb, Silber Geschmeid 44 lb, Goldene ringe 53 lb, baarschafft 250 lb, summa summarum 469 lb

Commissionnaire de roulage à la Halle, assesseur à la chambre de police et au Grand Sénat, Jean Henri Fessler meurt en 1786 en délaissant deux enfants de son premier mariage et cinq du deuxième. La masse propre à la veuve est de 1 517 livres. La masse propre aux héritiers est déficitaire de 891 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 541 livres, le passif à 2 813 livres
1786 (4.9.), Not. Übersaal (6 E 41, 657) n° 158
Inventarium über weil. dem Wol Ehrenvest und Grosachtbaren H. Johann Heinrich Fäßler gewesten wolbestellten Wasser-bestätters in dem alhiesigen kaufhaus EE. Großen Raths und E. löbl. Polizei Gerichts wolverdienten beisitzers – nach derselbe Göttlichen Rathschluss nach d. 1. diesen laufenden monaths das zeitliche mit dem ewigen verwechslet ; auf ansuchen der Fr. Wittwe Fr. Anna Louisa geb. Reichin unter assistentz H. Martin Mainglet des caffesiediers ; in der ane dem Schiffleutstaden gelegen denen diesortigen erben zuständigen behausung
Der verstorbene H. Rathh. hat ohne testament zu seinen rechtsmäsigen erben hinterlassen, 1. Fr. Maria Margaretha Eckertin geb. Fäßlerin H. Antoni Eckert des schiffmanns des Umgangs ehegattin, 2. H. Johann Ignatium Fäßler den handelsmann beede in seinem ersten ehe mit weil. Fr. Susanna Dorothea geb. Eckertin erzeugtes kinder
3. H. David Antoni Fäßler den ehemaligen soldat unter dem königl. frantzösischen regiment royal suedois so majorennis und sich zu Landrecy in Flandern dermalen befindet, 4. Fr. Maria Helena Hage geb. Fäßler M. Michael Moritz Hage des abwesende, zinngiesers verlassenen ehegattin beiständlich H. Johannis Ignatii Fäßler dero halbbändigen bruders, 4. Jfr. Maria Anna Fäßler so majorennis, 6. H. Johann Heinrich Fäßler den fourier unter wolbesagten regiment Royal Suédois Compagnie de Caehler so großjährig und dermalen zu Valenciennes in Flandern in Garnison sich aufhält, 7. Jfr. Maria Francisca Fäßlerin so 21 jahr alt, denen beden abwesenden sï zum curatori ernennet H. Antoni Fäßler der schiffmann des Umgangs deroselben oncle, welche 5 letzteren kinder in zweiter ehe mit weil. Fr. Maria Helena geb. Sarburgerin erzeugt hat

Eigenthum ane zwo behausungen so denen erben unverändert. Erstlich eine behausung bestehend in einer vorder, Mittel, hinder und nebens haus, zween höfen, 1m gärtlein, brunnen und hoffstatt mit allen übrigen derselben gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zum Schiff genannt jenseits und unterhalb der neuen bruck ane dem Schiffleutstaden (…)
item eine behausung und hoffstatt ane dem Schiffleutstaden in dem Schwerdtgäßlein (…)
Eheberedung, dem ehrenvest und wohl achtbaren H. Johann Heinrich Fäßler wittiber E.E. Grosen Raths alten beisitzer und wolbestellter wasserbestätter, Fr Anna Louisa Reichin weil. Frantz Georg Armbruster wittib, 30.Christm. 1775 Becker Not.
der Fr. wb eigenthümlich unverändertes vermögen, hausrath 17 lb, silbers 7 lb, goldene ringe 13 lb, leib rente 1200 lb, ergäntzung 279 lb, summa summarum 1517 lb
der erben unverändertes, hausrath 132 lb, silbers 5 lb, goldene ringe 11 lb, behausung 2750 lb, summa summarum 2900 lb, schulden 3791 lb, passiv onus 891 lb
gemeine verändert und theilbare massa, hausrath 38 lb, weins 89 lb, silbers 11 lb, goldene ringe 2 lb, baarsschafft 704 lb, erblehen gerechtigkeit ane matten 57 lb, capital 1789 lb, schulden 1848 lb, summa summarum 4541 lb – Schulden 2813 lb, nach deren abzug 1728 lb, der Fr wittib vor die leibthat 10 lb, detrahendo 1717 lb

Le commissionnaire de roulage Jean Henri Fessler vend la maison 1600 livres au laveur Antoine Formatgeat et à sa femme Victoire Auguste Joh. La maison est chargée envers le couvent des Pénitentes de la servitude de supprimer à première réquisition un soupirail qui donne dans le jardin du couvent.

1765 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 639 n° 145
H. Rathh. Johann Heinrich Fäßler der bestätter im kaufhaus
in gegensein Anthonÿ Formatgeat des waschers und Victoriä Augustä geb. Johin
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden, einseit neben Fr. Straßin geb. Knollin, anderseit neben N. Garnier dem perruckenmacher, hinten auff das Closter zu denen Reuerinnen – die käuffer haben sich auch verbunden das kellerloch so in gedachten Closterfrauen zu denen Reuerinnen schaffneÿ garten gehet niemalen anderst als eine vergünstigung anzusehen und auf ersteren begehren derer Closterfrauen wieder auf ihren costen zu mauren zu laßen – um 1650 pfund

Originaire de Vicques dans le Jura suisse, le serrurier Antoine Formatgeat épouse en 1744 Marie Louise Favre originaire de Lichtenberg
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 177)
Hodie die 21 Mensis Maii anni 1744 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Coniuncti fuerunt honestus antonius formageat serarum opifex oriundus ex Wick diœcesis basiliensis filius defuncti pauli formageat et ursulæ sanes Conjugum et Maria ludovica favre oriunda ex lichtenberg diœcesis Argentinensis filia legitima defuncti petri favre et mariæ menier (signé) Anthoine formatgeat, + signum sponsæ

Marie Louise Faber (Favre), femme du laveur manant meurt en 1761 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison Grande rue de la Grange. La masse propre aux héritiers s’élève à 15 livres. L’actif de la communauté s’élève à 70 livres, le passif à 51 livres.
1762 (13.5.), Not. Elles (6 E 41, 1345) n° 163
Inventarium über Weÿl. der tugendsame Frauen Mariä Ludovicä Formatgeat gebohrnen Faberin, des Ehrengeachten Anthoni Formatgeat des Waschers und Schirms Verwanthen dahier zu Straßburg im Leben geweßener Hausfrauen nunmehro seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1762. – nach ihrem den 26. Septembris jüngst verfloßenen 1761.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. abscheiden hie Zeitl. verlaßen – So beschehen in der Königl. St. Straßburg in gegenwarth Tit. Herrn Johann Jacob Lauth E. E. Gr. Rath dah. alten u. Einem Ehr. Kl. Raths jetzmahligen Wohlmeritirten assessoris und hierzu in specie nominirten Deputati auf Donnerstag den 13. Monathstag Maji Im Jahr des Herrn 1762.
Die Verstorbene seel. hat ab intestato Zu erben verlaßen wie folgt 1.mo Catharinam Formatgeat so in das 13. Jahr gehet und 2. Elisabetham Formatgeat Eilffthalben Jahr alt und ist in deren Nahmen H Joh: Jacob Karchel der Schloßermeister und burger allh. derselben (…) Vogt

In einer allhier zu Straßburg ane der Großen Stadel Gaß gelegenen und hiehero nicht gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht über gegenwärtiges Inventarium. Weilen des hinterblieb. Wittibers gethanes Declaration nach, die gesamte dißorthige Verlaßenschaft während nun Zertrennten Ehestand errungen und angeschaft worden, als ist solche, weilen über dieses auch Keine Ehepachta vorhanden, dadurch entwed. Er Wr oder aber deßen Zweÿ Kinder und Erben d. Verl. seel. favorisirt seÿn könnten, als ein theilbares Weßen anzusehen
Der Erben eigenthümliche Nahrung, Kleidung und Weißgezeug 15 lb
Solchemnach wird auch das Gemein und theilbare Vermögen dieser Verl. beschrieben, Sa. haußraths 70 – Sa. Schulden 51, Deducendo verbleibt 13 lb
Beschluß summa 29 lb

Antoine Formatgeat se remarie en 1763 avec Victoire Auguste Joh, fille de manant : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – entzwischen H. Antoine Formatgeat Inwohner und Schürmer alhier in Straßburg Wittiber und hochzeiter ane einem, So dann der viel Ehr und tugendreichen Jungfraun Victoriæ Gustæ Johin weiland H. Christoph Joh gewesten Schürmers allhier und fraun Margarethä Neßlingerin geweßter Eheleuthen ehelicher tochter, hochzeiterin am andern theil – In Straßburg den 30. Decembris 1762. Herrenberger Nots. Publs.

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 100)
Hodie 17. die mensis Januarÿ Anni 1763 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Antonius formatgeat tutelarius et faber serrarius hujas, viduus defunctæ Mariæ Ludovicæ faber in parochia Sti Petri senioris hujus urbis commorans et Victoria Augusta Joh argentinensis defuncti Christophori Joh tutelarii olim hujatis et Margarithä Messling olim conjugum filia legitima parochiana nostra (signé) Antoine formatgeat, + signum sponsæ

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Adé Grande rue de la Grange. Les apports du mari s’élèvent à 229 livres, ceux de la femme à 18 livres.
1763 (19.4.), Not. Herrenberger (16 Not 1) n° 116
Inventarium über die Jenigen Nahrungen, so der Ehrengeachte H. Antoine Formatgeat wascher vnd Schürmer vnd Frau Victoria Johin beede Eheleuthe wohnhaft allhier zu Straßburg Einander in den Ehestand Zugebracht, auffgerichtet in Anno 1763. – vnd sich deren Jedes vermög ihro mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten – Actum in ferneren gegenwarth H. Gottlieb Roschmann schuhmacher vnd burgers allhier als hierzu der Ehefrauen erbettenen beÿstands Straßburg den 19.ten Aprilis Anno 1763.
In Einer allhier Zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen vnd weÿl. H. Mathias Ades geweßenen burgers allhier hinderlaßenen Erben gehöriger behaußung befunden worden wie folgt
Haußrath, so der Ehemann in den Ehestand gebracht 178, Silber Geschmeid 21, Schulden 66, Summa summarum 266 lb – Schulden 13, Nach solchem abzug 216, Dazu gelegt die Ihme ane denen haussteurten gebührige helffte so thut 13 lb, Solchemnach bestunde des Ehemanns gantze Eÿgenthümbliche Vermögenschaft in 229 lb
Solchemnach Wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Goldene Ring 5, Dazu gelegt die Ihro ane den haussteuren gebührige helffte mit 13 lb, der Ehefrauen Nahrung 18 lb

Antoine Formatgeat et Victoire Auguste Joh deviennent bourgeois en février 1765 à l’ancien tarif en apportant deux enfants
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 59
Antoine Formageat, der wäscher gew. schirmer allhier und deßen Ehefr. Victoria Augusta geb.Joh von hier gebürtig erhalten beede das burgerrecht ex speciali gratia um den alten burger schilling, ihre Kinder aber Cat. Elis und Antoine werden beÿ ordnung gelaßen, wollen dienen beÿ E. E. Zunfft d. Schmidt. Jur. et prom. eod. [9. febr. 1765]

Antoine Formatgeat devient tributaire chez les Maréchaux
1765, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 150-v) Montags den 11.ten Martii 1765 – Catholischer neuer Zudiener
Anthoine Formageat der Wäscher und geweßene Schirmer alhie stehet vor und producirt Cantzleÿ und Stallschein dedato 9.ten Februarÿ 1765. bittend Ihn dißorths als einen leibzünfftigen auf und anzunehmen
Erkand willfahrt dt. 3. lb 16 ß

Victoire Auguste Joh meurt en 1791 en délaissant six enfants. La maison est portée à son prix d’achat, 3300 florins (1350 livres). La masse propre au veuf est de 214 florins, celle des héritiers de 183 florins. L’actif de la communauté s’élève à 3 841 florins, le passif à 2 787 florins.

1791 (12.12.), Not. Anrich (6 E 41, 1514) n° 354
Inventarium und Beschreibung all derjenigen Haab und Nahrung, so weiland frau Victoria Augusta Formatgeat geborne Johin H. Antoine Formatgeat des Waschers und activ Bürgers dahier gewesene Ehefrau, nach ihrem den 2.ten Septembris jüngst aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt dahier Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen allhier Zu Straßburg in hernach beschriebener in diese Verlaßenschafft gehörige Behausung auf Montag den 12. Decembris 1791.
Die abgelebte seelig hat ab intestato zu ihren wahren und rechtmäßigen Erben verlaßen ihre sechs mit obgedachtem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte Kinder, als 1° Herr Antoine Formatgeat den großjährigen ledigen Musicum allhier so gegenwärtig, 2° Frau Victoriam Altherrin geborne Formatgeat H. Johannes Altherrs des burgers und Schuhmachers dahier Ehefrau so unter dieses ihres Mariti Assistentz Zugegen, 3° Jgfr. Catharinam Theresiam Formatgeat ihres alters 20 Jahr, 4° Jgfr. Mariam Magdalenam Formatgeat so 18 ½ Jahr, 5° Jgfr. Mariam Ludovicam Formatgeat ihres Alters 16 Jahr und 6° Jgfr. Catharinam Formatgeat so beÿ nahem 13. Jahr alt, letzterer fünffen geordnet: und geschworner Vogt ist obernannter Hr. Johannes Altherr der dißortige Tochtermann (…) weilen aber Er Hr. Altherr beÿ diesem Geschäfft als Tochtermann schon selbsten persönlich interessirt ist, alß wurde (…), an deßen Stelle zu einem Theil Vogt erwöhlet und beeÿdiget Hr Johannes Sarburger der hiesige burger und Schiffmann, welcher auch diesem Geschäfft von Anfang bis Zu ende abwartens seiner Cunranden Nutzen wohl besorgte.

Copia der Eheberedung (…) In Straßburg den 30. Decembris 1762. Herrenberger Nots. Publs.
Sa. der hausräthlichen Mobilien 185 fl, Silber und Geschmeid so dem Wittiber ohnverändert 1 fl, Ergäntzung (276, Abgang, Rest) 176 fl, Summa summarum 364 fl. – Schuld aus des Wittibers Nahrung 150 fl, Compensando 214 fl.
Diesemnach wird der Kinder und Erben unveränderte Guth beschrieben, Hausrath, Goldene ringe 6 fl, Schuld 150 fl, Ergäntzung 27 fl, Summa summarum 183 fl.
Endlichen wird auch die gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Hausrath 375 fl, Silber und Geschmeid 6 fl, Gold und Geschmeid 36 fl.
Eigenthum ane einer behausung. Nemlichen eine Behausung, Hoff und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuthstaden 1.s. neben H. Dietsch dem tuchfabricanten anderseit neben Mstr. Roser dem Schloßer hinten auf das vormalige Closter zu denen Reuerinen stosend, an welcher behausung gegenwärtige Nachlassenschafft das in besagten vormaligen Klosters Schafneÿ Garten gehende Kellerloch, welches anderst nicht als eine Vergünstigung anzusehen auf begehren des jeweiligen Besitzers erwehnten vormaligen Closters zu mauren zu laßen verpflichtet ist, sonsten aber ist diese behausung außer denen darauf Hafftenden und hernach passivé eingetragenen Capitalien gegen männiglicher freÿ leedig und eigenauch von denen Interessenten auf dem in hernach allegirtem Kaufbrieff sich befindlichen Kauff pretio gelaßen worden so ist 3300 fl. Hierüber besagt ein in hiesiger C. S. stub gefertigter und mit gemeiner Stadt Insiegel verwahrter pergamentener Kaufbrieff vom 19. Februarÿ 1765.
Summa des Eigenthums an einer behausung 3300 fl, Schulden 124 fl, Summa summarum 3841 fl. – Schulden 2787 fl, Compensando 1054 fl. – beschluß summa 1452 fl.

Le laveur Antoine Formageat meurt en délaissant deux enfants de son premier mariage et cinq du deuxième. L’actif de la succession s’élève à 5 991 livres tournois, le passif à 3 052 livres tournois.

1794 (8 ventose 2), Strasbourg 4 (15), Not. Schaeff n° 478
Inventarium über Weiland des burgers Antoni Formageat, des gewesenen Waschers und Inwohners alhier zu Straßburg Verlaßenschaft auffgerichtet in Anno 2. der fränkischen ein: und ohntheilbaren Republick
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen so ligend: als fahrenden Haab und Vermögenschafft, so Weiland der burger Antoni Formageat, gewesener Wascher und Inwohner alhier zu Straßburg, nach seinem Freÿtag den 29.ten Novembris des vefloßenen 1793.sten Jahrs alten Stils oder den 9.ten Brumaire im gegenwärtigen Zweÿter Jahr der fränkischen ein: und ohntheilbaren Republick aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlicher hintritt nach sich Verlaßen (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in einer ane dem Schiffleut-Staden gelegener, hiehero eigenthümlich gehöriger mit N° 23. bezeichneter und hernach mit mehrerem beschriebener behaußung auf Octidi den 8.ten Ventose im 2.ten Jahr der fränkischen ein: und ohntheilbaren Republick
Benamßung der Erben. Der Verstorbene hat ab intestato Zu seinen rechtsmäßigenn Erben verlaßen, naemtlich und 1° die bürgerin Catharina Knab gebohrne Formageat, Mathias Knab, des von hier sich absentirten Schiffknechts Ehefrau, so sich in arrestation befindet, in welcher Nahmen der burger Jacob Berger, acteur in der frantzösischen Commödie alhier, als (…) hierzu ernennter Curator, diesem geschäfft persönlich beigewohnt und dabeÿ deroselben Interesse besorget. 2° die bürgerin Elisabetha Pfeiffer gebohrne Formageat, burgers Christian Pfeiffer, Zimmermanns und Inwohners alhier Ehefrau, weche unter beistand dieses ihres Ehemanns gegenwärtiger Inventur in eigener Persohn beigewohnt, und anbeÿ ihre eigene Interesse beobachtet, diese Zwo In erster Ehe mit längst Weil. Fraun Louise gebohrner Faber ehelich erzeugte
3° burger Antoni Formageat, Musicus, so sich dermalen Zu Paris befindet, und in weßen Nahmen obgedachter burger Jacob Berger, (…) und dabeÿ dessen Nutzen ebenfalls besorget, 4° die Burgerin Victoria Altherr, gebohrne Formageat, burgers Johann Antherr, Schuhmachers und Inwohners alhier Ehefrau, welche beiständlich dieses ihres mariti sothaner Inventur persönlich beihewohnet und dabeÿ ihre eigene Interesse besorget, 5° die bürgerin Magdalena Formageat, so majorennis und hiebeÿ persönlich zugegen, ihre eigenen Nutzen beobachtet, 6° die Burgerin Louis Formageat, in dem 18.den Jahr ihres alters stehend und 7° die bürgerin Catharina Formageat so 15. Jahr Zurück gelegt, Welche Zwo letztere mit burger Johannes Altherr obgedachten ihrem Schwager bevögtiget sind, angesehen aber derselbe hiebeÿ uxorio nomine sebsten interessirt, so ist (…) burger Johann Joseph Bitschnau, Rechtsgelehrter und Inwohner alhier, Zu deren Streitvogt erwöhlet und ernannt worden, welcher auch hiebeÿ persönlich zugegen, deroselben Interesse bestend besorget, diese fünf letztere in Zwoter Ehe mit auch Weil. Frau Victoria Augustina gebohrner Joh, ehelich erzeuget. Also alle sieben des Verstorbenen seel. in zween Ehern ehelich erzeugte Sohn und töchtere auch ab intestato Zu soeben gleichlingen portionen und antheileren verlaßener Erben

(f° 6) Eigenthümlicher Antheil ane einer Behaußung. Nämlich die Helfte vor ohnvertheilt von und ane einer Behaußung, Hoff und Hoffstatt, samt allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg, ane dem Schiffleutstaden mit N° 23. bezeichnet, einseit neben burger Dietsch dem Tuch: fabricanten, anderseit neben burger Roser dem Schloßer, und hinten auff das vormalige Kloster zu denen Reuerinnen stoßend, an welcher behausung gegenwärtige Nachlaßenschaft das in besagten vormaligen Klosters Schaffeneÿ Garten gehende Kellerloch, welches anderst nicht als eine Vergönstigung anzusehen, auf begehren des jeweiligen besitzers erwähnten Vormaligen Klosters Zumauren Zu laßen verpflichtet ist, sonsten aber ist diese behaußung, außer denen darauf haftenden und hernach passivé eingetragenen Capitalien gegen Männiglichen freÿ leedig und eigen, auch von denen Interessenten auf dem in hernach allegirten Kaufbrief das befindliche Kauf pretio gelaßen worden anlangend 3300 fl. oder 6600 Lib. Wovon die hiehero gehörige helfte hier in auswurf antrift 3300. Die überige Helfte gedachter behaußung ist denen Kindern Zwoter Ehe vor mütterlich Guth zuständig. Über sothane gantze behaußung besagt und ist vorhanden ein deutscher pergamentener in alhiesiger C. C. Stub gefertigter und mit deroselben aufgedruckten Insiegel verwahrter Kauffbrief de dato 19. Februarÿ 1765.
Sa. Haußraths 1437, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 28, Sa. der goldenen Ring und dergleichen Geschmeids 93, Sa. des eigenthümlichen Anteils an einer Behaußung 3300, Sa. Schulden 533, Summa summarum 5991 Lib – Schulden 3052, Nach deren Abzug 2338 lb
Zweiffelhaffte Activ Schulden 697 lb
(Joint) Cejourd’hui 25 Prerial An deux de la République française une et indiisible, A la requête du Citoyen Pfeiffer, Charpentier demeurant en cette commune en Qualité de Mari et légitime administrateur des Biens d’Elisabeth Formageat da femme, héritière de feû Antoine Formageat Vivant Blanchisseur à Strasbourg (…) ayant été mis en Etat d’arrestation avant que leur Travail n’ait été terminé et ayant sous les Scellés tous les Titres et Papiers de laditte Succession (…) 1° Un Inventaire des biens délaissés par feüe Marie Louise Formageat de l’Année 1762. 2° Contrat de mariage d’Antoine Formageat et Victoire née Johin sa Femme de 1762. 3° Inventaire des apports en Mariage d’Antoine Formageat avec Victoire née Johin en 1763. 4° Contrat d’Attermoyement entre Frederich Sporr curé de Behrenthal et Antoine Formageat, 5° Inventaire de feû Victoire Auguste Formageat du 19. Xbre 1791. (…) signé Übersaal, L. Marchand Juge de paiv
acp 24 f° 142-v du 22 messidor 2

Les héritiers exposent la maison aux enchères. Le cordonnier Jean Altherr et Victoire Formatgeat, cohéritière, se rendent acquéreurs.

1794 (7 floréal 2), Strasbourg 4 (17), Not. Schaeff n° 73
Freÿwillige Hauß Versteigerung – In zweÿten Jahr der frankischen ein und ohntheilbaren Reuplicj den 7. Germinal Nachmittag um 2 Uhr auf Veranstalten und begehren des burgers Jacob Berger, acteur in der Commoedie alhier als Curatoris der bürgerin Catharina Knab gebohrner Formatgeat, Mathias Knab des von hier sich absentirten Schiffknechts verlaßener Ehefraun, wie auch des burgers Antoni Formatgeat, des Musici so sich dermalen Zu Paris befindet, Ferner der burgerin Elisabetha Pfeiffer gebohrner Formatgeat, des burgers Christian Pfeiffer, Zimmermanns alhier Ehefrauen, sub authoritate et assistentoa deßelben, Weiter der bürgerin Victoria Altherr, gebohrrne Formatgeat, des burgers Johann Altherr, und Schumachers alhier Ehefrau, unter dem ansehen und beistand dieses ihres Ehemanns, Mehr der Burgerin Magdalena Formatgeat, so majorennis und ihrer Rechten selbsten genieset, So dann des burgers Johann Joseph Bitschnau, Rechtsgelehrten alhier in der qualitæ als Streitvogt Louise und Catharina Formatgeat samtlicher als Erben Weil. Antoni Formatgeat des gewesenen Waschers und Inwohners alhier, ihres Vaters, wurde nach beschehener Verkündigung durch die alhiesige Zeitung auch beschehener ausrufung durch den alhiesigen Ausschreÿer (…)
zu einer freÿwilligen Versteigerung hernach beschriebener in gedachte Formatgeatische Verlaßenschafft gehöriger behaußung, so außer 5000. lib. darauf versichert stehender Capitalien gegen Männiglichen freÿ leedig und eigen und gelegen alhier zu Straßburg, samt hoff und hoffstatt auch allen überigen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuthstaden mit N° 23 bezeichnet, einseit neben burger Dietsch dem tuch: fabricanten, anderseit neben burger Roser dem Schloßer und hinten auf das vormalige Kloster zu denen Reuerinnen stoßend, an welcher behausung aber das in besagten vormaligen Klosters Schaffeneÿ Garten gehende Kellerloch, welches anderst nicht als eine Vergünstigung anzusehen auf begehren des jeweiligen Besitzers erwehnten Gartens zugemauert werden mus, unter nachstehenen austrucklichen bedingnusen in der Gast behaußung Zur Fischer Stub offentlich geschritten
Und hat Johannes Altherr, der burger und Schumacher als als letzt und meistbietender seiner gethanen Mise der 7700 Livres unterschrieben
den 15. Germinal, (hat) Niemand einmehrern bieten wollen
den 22. Germinal, Und hat Christoph Frick der Metzger und burger alhier seine gethane Mise der 11.650 Livres unterschrieben
Heut dato ist beÿ gegenwärtigen Concept erschienen der burger Christoph Frick, Metzger und Inwohner alhier, vorhergemelte letzte Steigerer, und hat declarirt, wie daß er die (…) behausung N° 23 nicht für sich sondern für und im Nahmen Johann Alther den Schumacher und Inwohner alhier und deßen Ehefrauen Victoria gebohrner Formatgeat gesteigert (…) So beschehen Straßburg auf Quintidi den 5. floreal im 2. JAhr
acp 22 f° 166 du 7 floréal 2

Fils de cordonnier, Jean Altherr épouse en 1788 Victoire Formatgeat : contrat de mariage, célébration
1788 (1.7.), Not. Faller (6 E 41, 975) n° 17
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Johannes Altherr, der hiesige burger und schuhemacher meister großjährigen Alters, Weÿl. H. Ignatius Altherr des ebenmäßigen burgers und schuhmacher meisters allhier, mit Fr. Gertruta gebohrner Ehrmännin Ehelich erzeugter Sohn, als Hochzeiter ane Einem,
So dann die viel Ehr und tugensame Jungfer Victoria Formascha, Hn Antoni Formascha, des hiesigen burgers und waschers mit Fraun Victotria gebohrner Johin Ehelich erzeugte tochter, als Hochzeiterin am andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auf dienstag den Ersten julius im Jahr 1788 [unterzeichnet] Johann Altherr Als hochzeiter, voctoire Formageat pretendue, antoine formatgat comme pere

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 86)
Hodie 11 Augusti anni 1788 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ fuere conjuncti Joannes Andreas Altherr filius Ignatii altherr civis et sutoris et gertrudis Ehremann conjugum in parochia ad St Ludovicum hujus civitatis commorantium et Victoria Helena Formatgeat filia Antonii formatgeat et Victoriæ Augustæ Joh conjugum ex hâc parochiâ commorantium soluta parochiana nostra (signé) Alther, formatgeat (i 46)

Inventaire des apports
1794 (4 prairial 2), Not. Faller
Inventaire des apports de Catherine Formageat femme de Jean Alter Cordonnier à Strasbourg mariés le 1. Juillet 1788 sans qu’il paroisse y avoir eu de Contrat de mariage
Lesdits apports montant à 259 livres
acp 23 f° 122 du 5 prairial 2

L’aubergiste Jean Altherr meurt en 1813 dans une maison à l’angle du quai des Bateliers et de la ruelle de l’Ancre en délaissant quatre enfants.
1813 (29.12.), Strasbourg 12 (53), Not. Wengler n° 8025
Inventaire de la succession de Jean Altherr, aubergiste décédé le 3 septembre dernier – à la requête de Victoire Formageat, la veuve mère et tutrice légale d’Amélie 16 ans, Catherine 7 ans et Dorothée 5 ans – en présence de Jérome Koch, mécanicien, subrogé tuteur desdits mineurs, Victoire Madeleine Altherr épouse de Joseph Bohrer aubergiste, les quatre héritières de leur père – communauté suivant contrat de mariage passé devant Faller le 1 juillet 1788
dans la maison mortuaire quai des bateliers n° 41
communauté mobilier 3430 fr
immeuble, une maison a rez de chaussée et trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe avec ses autres appartenances, aisances et dépendances sise sur le quai des bateliers, d’un côté le maison ci devant Pfeffinger, d’autre le coin de la rue de l’Ancre, derrière lad. maison Pfeffinger portant n° 41 – acquise de Mathieu Pramberger, négociant, et Marie Elisabeth Griesinger devant le notaire soussigné le 9 janvier 1808, évaluée à 600 fr de revenu, en capital 12.000 fr
total de l’actif 15.430 fr, passif 18.704 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 f° 45 du 3.1.

Le cabaretier Jean Altherr et Victoire Formageat vendent la maison à leur voisin Jean Georges Dietsch qui la réunit à la sienne

1808 (18.1.), Strasbourg 1 (32), Not. Lacombe n° 6212
Jean Altherr cabaretier et Victoire Formageat
à Jean Georges Dietsch négociant
une maison a deux étages avec cour bâtiment de derrière & autres appartenances & dépendances sise en cette ville quai des Bateliers n° 23, d’un côté l’acquéreur d’autre le Sr Roser serrurier & derrière le Sr Dietsch – acquis par adjudication sur les héritiers Formageat par acte reçu Schaeff le 7 floréal 2 dont l’expédition a été délivrée par Me Stoeber – contrat de vente au profit d’Antoine Formageat à la Chambre des Contrats le 19 février 1765 – moyennant 9000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 f° 133 du 23.1.



Krutenau n° 100 (ancien)


Rue de la Krutenau n° 100 (ancien) – X 112 (Blondel), O 982 (cadastre)

Brasserie au Géant (zum Riesen), millésime 1673 au-dessus de la porte (Jean Conrad Pfund)
Démolie (1856) pour agrandir la manufacture des tabacs


La brasserie au Géant et sa fresque, photographie de Charles Winter en 1855
(d’après l’édition en cartes postales Strasbourg disparu, dans Roger Forst, La Nuée Bleue)

La brasserie au Géant (zum Riesen) porte d’après Adolphe Seyboth (édition en français, p. 632) le nom d’André Ries qui en était propriétaire en 1541. Une porte de cave inclinée empiète sur le communal en 1587. Exploitée au début du XVII° siècle par Jacques Ackermann qui s’établit à Kehl en 1615, la brasserie appartient ensuite aux lignées Nægelin (1615-1665) puis Pfund (1668-1783). Venu de Rothenburg sur la Tauber, Jean Conrad Pfund doit y avoir fait d’importants travaux comme l’indique le millésime 1673 au-dessus de la porte (relevé par Adolphe Seyboth, édition en allemand, p. 214) et la somme élevée de l’estimation (1 200 livres en 1679 mais seulement 700 livres en 1703). Le propriétaire passe en 1705 un accord sur un chenal en bois avec le propriétaire du jardin à l’arrière. La valeur minimale remonte à 2 000 livres en 1723 à la mort de son fils Jean Louis Pfund. Jean Conrad Pfund agrandit en 1674 sa propriété d’une grange qui se trouve non loin dans la rue des Poules et Jean Pfund en 1749 d’une maison à l’arrière de la brasserie, donnant dans la rue des Filets (actuelle rue Calvin). La brasserie se trouve dans le bâtiment arrière (1769). Le brasseur Jean Daniel Rœderer a l’intention d’en refaire le séchoir en 1783 et y établit un chaudron à lessive en 1785.



Plan-relief de 1725 (Musée historique). La brasserie au Géant est la quatrième maison à partir de la gauche.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 227 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, premier étage en maçonnerie et deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à droite du repère (t) qui forme l’angle de la rue des Filets. La façade légèrement incurvée en (u-v) comprend une porte cochère suivie de trois fenêtres au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages. La toiture a deux niveaux de lucarnes. La cour (D) représente à droite de (3) l’arrière de la façade sur rue puis celle de la maison voisine ; la façade (2-3) correspond à l’arrière de la maison donnant dans la rue des Filets, acquise en 1749. La comparaison avec le plan Blondel (1765) montre que la partie gauche du bâtiment sur cour formait alors une petite aile ; on en conclut que la partie de cour face à cette petite aile a été surbâtie pour présenter l’aspect du dessin relevé en 1830.


Cour D

La veuve de Jean Daniel Rœderer vend la brasserie au Géant à Jean Louis Hatt qui achète ensuite plusieurs maisons voisines. L’Etat acquiert sa propriété en 1855 pour agrandir la manufacture des tabacs. Une fresque qui représentait David combattant le géant Goliath se trouvait alors sur la façade, accompagnée de l’inscription

Ich Bierhaus werd Zum Riesen genant
Ein Beispiel steht an dieser Wand
Vom Großen Riesen Goliath
Welchen David erlegt hat
Ohn ansehen kein Rüstung schwer
Mit einem Stein und der Schleider
Drum niemand auf sich selbst viel bau
Sondern allein auf Gott vertrau
(Je suis la brasserie dite au Géant, ce mur montre l’exemple du grand géant Goliath que David sans prestance ni armure a vaincu d’une pierre et d’une fronde. Que personne n’ait trop d’estime de soi mais place sa confiance en Dieu seul.)

août 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1608 à 1855, date de démolition. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Ackermann, tonnelier et brasseur, et (1600) Salomé Andres puis (1605) Véronique Morgenstern, auparavant (1586) femme du tondeur Jean Suess – luthériens
1615 v Adolphe Nægelin, blanchisseur à la Gantzau, et (1588) Anne Schneider – luthériens
et Daniel Nægelin, blanchisseur à la Gantzau, et (1596) Appolonie von Sundheim, auparavant (1577) femme de Jean von Hipsheim, pêcheur et forestier à la Gantzau – luthériens
1634* h Jean Nægelin, brasseur et meunier, et (1609) Ursule, fille de Georges Bauer puis (1635) Marie Rinck veuve du tailleur Guillaume Kuhn – luthériens
1655 h Thiébaut Nægelin, tonnelier et brasseur, et (1645) Marguerite Metzger – luthériens
1665 v Isaac Thenn, tonnelier et brasseur, et (1665) Ursule Schlehenacker – luthériens
1668 v Jean Conrad Pfund, tonnelier et brasseur, et (1667) Marthe Schlehencker, remariée (1682) avec le tonnelier et brasseur Jean Henri Silbach – luthériens
1703 h Jean Louis Pfund, tonnelier et brasseur, et (1696) Marie Salomé Pantel – luthériens
1741 h Jean Pfund, tonnelier et brasseur, et (1740) Anne Marie Gillig – luthériens
1752 h Jean Conrad Reiber, tonnelier et brasseur, et (1752) Anne Marie Gillig veuve de Jean Pfund puis (1771) remariée avec le brasseur Jean Jacques Stromeyer – luthériens
(légataires) Thierry Reiber, tonnelier et brasseur, et (1762) Anne Marie Diemer veuve de Jean Henri Meinické – luthériens
1783 adj Jean Daniel Rœderer, marchand de vins, et (1782) Marie Madeleine Pfeffinger – luthériens
1810 v Jean Louis Hatt, brasseur, et (1810) Catherine Elisabeth Kreiss, d’abord (1806) femme de Christophe Louis Bader, brasseur
1855 v Etat, pour le service de la manufacture des tabacs

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1200 livres en 1679, 700 livres en 1703, 2000 livres en 1723, 2750 livres en 1751, 2600 livres en 1769

(1765, Liste Blondel) X 112, Jean Conrad Reiber
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Strohmeÿer, 9 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 982, Hatt, Louis, brasseur Krutenau 100 – brasserie – 6,3 ares

Brasseurs au Géant

La date est celle de l’autorisation accordée par les Quinze le cas échéant

1602, Jacques Ackermann (propriétaire) Quinze
1615, Daniel Nægelin (propriétaire) Quinze
1620, Georges Ulner (locataire) Quinze
Christophe Brendel (locataire) Quinze
1633, Jean Nægelin (propriétaire) Quinze
Thiébaut Nægelin (propriétaire) Quinze
1662, Georges Schweiger (locataire) bail
1665, Isaac Thenn (propriétaire) Quinze
1666, Jean Conrad Pfund (propriétaire) Quinze
1682, Jean Henri Silbach (mari de la propriétaire)
1691, Samuel Nagel (gendre du propriétaire) bail
1696, Jean Louis Pfund (propriétaire) bail
1723, Georges Henri Hirsching (gendre du propriétaire) Quinze
1731, Jean Daniel Schlehenacker (gendre du propriétaire) Quinze
1733, Jean Philippe Helck (locataire) Quinze
1739, Jean Pfund (propriétaire) Quinze
1752, Conrad Reiber (mari de la propriétaire) Quinze
1762, Thierry Reiber (donataire) Quinze
1777, Philippe Jacques Reichard (locataire) bail
1783, Jean Daniel Rœderer (propriétaire)

Locations

1633, Christophe Brendel, brasseur puis baigneur, et (1625) Apollonie Nægelin
1662, Georges Schweiger, brasseur
1665, Isaac Thenn, brasseur ensuite propriétaire
1667, Jean Conrad Pfund, brasseur ensuite propriétaire
1691, Samuel Nagel, tonnelier et brasseur, et (1689) Marthe Pfund – luthériens
1723, Georges Henri Hirsching, tonnelier et brasseur, et (1722) Marie Salomé Pfund – luthériens
1731, Jean Daniel Schlehenacker, tonnelier et brasseur, et (1731) Marie Salomé Pfund, veuve de Georges Henri Hirsching, remariée (1733) avec le batelier Jean Thiébaut Ulrich
1733, Jean Philippe Helck, tonnelier et brasseur
1739, Jean Pfund, brasseur ensuite propriétaire
1771, Thierry Reiber, tonnelier et brasseur, et Anne Marie Diemer (voir les propriétaires)
1777, Philippe Jacques Reichard, tonnelier et brasseur, et (1777) Anne Catherine Klein
1814, Jean Daniel Brantz, passementier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 519-v
Conrad Bosch, tisserand. Devant sa maison dite au Géant se trouve une porte de cave inclinée de 6 pieds et demi de large en saillie de 3 pieds. Doit pour la jouissance 2 sols 8 deniers

Vornen außer dem Hellgäßlin Vff der seÿten beÿ dem Hauß zum Tantz
Conrad Bosch der Leinenweber hatt ane seinem Hauß Zum Rÿsen genant, ein lehende Kellerthür vj= schuh breÿt, iij schu herauß, Bessert für das Niessen, ij ß. viij d.

Préposés au bâtiment (Bauherren) et protocole des Quinze

1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Jean Pfund qui vient d’acheter du batelier Jacques Ulrich une maison à l’arrière de la siene demande l’autorisation de percer dans le mur de séparation qui a 12 pieds et une hauteur de 8 pieds 3 pouces une porte large de 2 pieds 8 pouces et haute de 6 pieds 3 pouces. Les Préposés au bâtiment le renvoient aux Quinze. Une mention marginale porte que les Quinze ont accordé l’autorisation à titre gratuit.

(f° 127) Donnerstags den 18. Septembris 1749. seÿend folgende Augenschein eingenommen worden – Johannes Pfund
An Johannes Pfund des Biersieders Hauß zum Riesen in der Krautenau, welcher Von Jacob Ulrich dem schiffmann, im Hauß Hinden an seines stoßend gekaufft, Zwischen welchen beeden Häußern eine 12. schuhe breit, und 8 schuhe 3. Zoll Hohe schiedmaur und Unten darinn eine 2. schuhe 8 Zoll breite, und 6 schuhe 3 Zoll hohe thür sich befindet, wordurch Pfund bereits seinen durchgang gehabt, welche Maur er, um mehren Lufft zuhaben, hinweg Zubrechen willens, und derowegen beÿ Gnädigen Herren den XV. um erlaubnus eingekommen. Erkant wieder in die XV. stub Verwießen
[in margine :] NB ist ihme in die XV. stub gratis willfahrt worden.

1749, Protocole des Quinze (2 R 159)
Jean Pfund demande le 30 août aux Quinze l’autorisation de percer une porte entre sa brasserie au Géant et la petite maison voisine qu’il vient d’acheter. Les Quinze chargent les Préposés au bâtiment de se rendre sur les lieux. La commission estime le 4 octobre qu’il y a d’autant moins d’inconvénient à accorder la permission que le bâtiment acheté ne forme qu’une partie de maison et qu’il n’y aura donc pas moins de maisons assujetties aux logements militaires. Les Quinze délivrent le 22 décembre une expédition de leur décision.

(p. 336) Sambstags d. 30. Augusti – pt° durchbruchs
Rœmer nôe Johannes Pfundt, des burgers und biersieders, pplis. hat eines an sein hauß Zum rießen stoßendes häußlein gekaufft, welches mit dem seinigen einen durchbruch hat, bitt augenschein relatione facta Zu erlauben, daß pplis dießen durchbruch erweitern dörffe, Erk. Oberbau herren

(p. 406) Sambstags den 4. Octobris – Johannes Pfundt pt° durchbruchs
Iidem [Obere bau herren] laßen per Eundem [Secret. Friderici] referiren, es seÿe Joh. Pfundt des b. u. biersieder Zum Rießen den 30. Aug. jüngst beÿ MGHhn per recessum unterth. eingekommen, vorbringende, Wie daß er ein an sein hauß Zum Rießen gestossenes häußlein gekaufft, welches mit dem seinigen einen durchbruch habe, Wolle deßwegen unterth. gebetten haben einen Augenschein Zu verordnen, relatione facta zu erlauben, daß Implorant diesen durchbruch erweiten dörffe.
Nach eingenommenen augenschein u. beseßenes conferenz hätten die Hh. Depp. die gebettene erweiterung des durchbruchs um so weniger einig. difficultäten unterworffen befund. alß daß von Imploranten erkauffte häußlein kein besonder, sondern eigentlich nur einen theil eines haußes außmache, mithin des Einquartierung dardurch das geringste nichts abgehe, beÿ so befundenen u. bewandten umbständen hätten die Hh. Depp. dafür gehalten, daß dem Imploranten mit gebettener durchbruchs: erweiterung, in dem an sich erkaufften antheil haußes, an das seinige Zum Rießen in der Krautenau allhier gelegen, stoßend, gratis Zu Willfahren seÿe, die confirmation dieses bedachts stehet Zu MGHh. Erkandt bedacht gefolgt.

(p. 534) Montags d. 22. Decembris – Bescheid. Sambstag d. 4. Oct. – In sachen Joh. Pfundt des burgers und biersieders Zum Rieß. allhier Imploranten, auff unterth. per recessum vorgekehrtes bitten, Wir geruheten augenschein Zu verordnen, relationeque factâ zu erlauben, daß Implorant Zwischen ged. seinem hauß und einem daran stoßenden an cih erkaufften häußlein sich befindlichen durchbruch erweiten dörffe, erkanndten, eingenommenen und referirten augenschein, auch all übrig der Parthie beÿ deßhalb beseßener conferenz angehörtes Vorbringen, Unserer Zu den baugeschäfften abgeordneten Hh. Depp. abgelegten relation Ist Erkandt, daß dem Imploranten mit gebettener durchbruchs: erweiterung in dem an sich erkaufften antheil haußes an das seinige Zum Rießen in der Krautenau allhier gelegen, stoßend, gratis Zu Willfahren seÿe.

Protocole des Quinze (droit de brasserie)

1600, Protocole des Quinze (2 R 29)
Le brasseur Jacques Ackermann qui vient de devenir bourgeois a appris le métier pendant sept ans chez Noé Cullmann et demande le droit de tenir brasserie dans la maison d’un ancien brasseur près de l’église Saint-Guillaume. Les préposés renvoient l’affaire aux préposés aux Feux

(f° 174-v) Sambstag den 20.ten Decembris – Jacob Ackermann, Biersieden
Jacob Ackerman Küeffer p. Lt. Hüenerer, Er seÿ newlich burger worden, siben Jahr beÿ Noe Culmann gewesen, das biersieden erlehrnt, damitt er sich dann möge ernehren, stehe er Inn handlung mit dem geweßenen Biersieder Inn Crutenaw beÿ den Wilhelmern seine behaußung Zuentlehnen, Bitts Ime Zuerlauben, seÿen ohne das ettlich biersieder abgang. C. Erkandt, die gelegenheit durch die Feürh. besichtig. laßen vnd wider herpring.

1602, Protocole des Quinze (2 R 31)
Les Quinze accordent l’autorisation après visite des lieux. La maison a un bon pignon en pierre, ce qui n’est pas le cas de toutes les brasseries.

(f° 66) Mittwoch den 12. Maÿ – Jacob Ackermann, Biersieden
Der XV. Mr Zeigt an, das einer dauß, sag, er seÿ von den Feürherren heruff bescheiden, Wüß nicht wie er heiß, beger bier Zu sieden, Inn oder neben des alten Bruck meisters hauß Inn Crutenauw, sollen die Werckleütt den augenschein eingenohmen haben, Wöll seinen Namen erkundigen.
Zeigt an, er heiß Jacob Ackerman, Befündt sich Im Prothocoll A° 1600. fo. 174. das er angesucht, Ime Zuerlauben bier zu sieden. Referirt H. Kolöffeln der Werckleütt haben den augenschein eingenohmen, sag. es seÿ Kein gefahr, ein gutter steinen gebel, seÿen viel Bierheüßer hie, die nicht so wohl bersorgt, daß dißes. Erkandt, Ime willfahren, dieweil es ohne gefahr.

1614, Protocole des Quinze (2 R 42)
Jusqu’à présent bourgeois de Darmstatt où il a été brasseur neuf années durant, Jean Jacquemin accompagné de son frère Samuel Jacquemin bourgeois de Strasbourg, souhaite s’établir à Strasbourg pour être plus proche des siens. Il vient de perdre sa femme et a appris que la brasserie au Géant était vacante. Le Magistrat lui a déclaré qu’il pourrait s’établir à Strasbourg s’il renonçait à son droit de bourgeoisie à Darmstatt. Son mandataire le licencié Bittlinger ajoute que le pétitionnaire apporterait 1 200 florins sans compter ce que son père habitant de Phalsbourg pourrait lui laisser. L’assemblée promet d’accorder le droit de brasserie si le pétitionnaire présente son congé de Darmstatt et qu’il aura été reçu bourgeois à Strasbourg.

(f° 137) Sambstag den 3. Septembris – Johann Jacquemin. Biersieder Zum Rissen
Johannes Jacquemin der biersieder vnnd bißhero geweßener burger zu Darmstatt mit beÿstand seines bruders, Samuel Jacquemins burgers allhier, erscheint, vnd vbergibt p. Lt. Bittlinger ein unterthänige Supplication, bitt dieselb abzuleßen, wie auch beschehen, darinnen bericht er das er Neün Jar burger zu Darmstatt geweßen, vnd daselbsten bier gebrawen aber neuwlich im wittwen stand gerathen, vnnd Ime allso fürgenohmen, sich wider vmb ettwas näher Zu den seinigen zuthun, da er dann Zu dißer Statt ein anmutung bekommen auch albereit verschienen donnersag beÿ einem großen rhat allhier so vil erhalten, wann er seinen ehrlichen abschÿd von Darmstatt pringen werde, das er Zum burger dißer Statt vff: vnnd angenhomen werden solle. Wann er sich dann seithero vmb die behaußung Zum Rißen, beÿ den Willhelmern gelegen, bewerben, so albereit das feürrecht auch dieselbige vff den fall er vonn meinen Herren gnedige erlaubnus erlang. solt, lehens weiß bestanden, So werde sein unterthänige bitt, wafern er durch fürlegung seines ehrlichen Abschÿdts, das burgerrecht allhier würde erlangt haben, Ime alß dann auch gnedig Zugestatten, d. er den bierbrauer vnnd Schanck Inn gedachter behaußung anrichten mög, darin woll er sich vffrichtig vnd ehrlich erzeigen. daruff meldet Lt. Bittlinger weitter mündlich, das er vff 1200. gulden allso baar hiehero pringen würde, so hab er seinen Vatter Zu Pfaltzburg wohnend auch nach Zuerben, vnd wann Ime inn seinem begehren willfahrt würde, seÿ er willens sein burgerrecht Zue Darmstatt vffzusagen, vnnd sich allhier zu verburgern, daruff der h. Fünffzehenermeister darußen vonn Lt. Bittlingeren nachmahlen erkündiget, waß sein meinung eigentlich seÿ, vnd referirt, Ein Ersamer Rhat allhier hab Ime das burgerrecht Zugesagt, wann er von Darmstatt ein ehrlichen abschied pringt. Nuhn wolte er sich aber des burgerrechtens Zu Darmstatt ungern begeben er hette dann auch des bierbrauwens vnd außschancks halben vonn meinen Herren bewilligung.
Erkant. Wan er ein ehrlicher Abschied pringt, vnnd darauff von einem Ersamen rhat Zum burger angenohmen würdt, Soll Ime der bierschanck auch gegönt sein. Juncker Wormser und Mr.

1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
Daniel Nægelin qui était jusqu’à présent locataire du bain aux Roses demande l’autorisation d’exploiter la brasserie au Géant en déclarant qu’il a déjà brassé la bière dix-sept ans auparavant. Les Quinze accordent l’autorisation après avoir constaté qu’il y a seulement onze brasseurs dans la ville alors que le nombre maximal a été fixé à quatorze.

Zum Rissen, das bierhauß. 218. 231.
(f° 218-v) Sambstag den 9. Decembris – Daniel Negelin vmb Bierschanck Zum Rissen
Daniell Negelin bißhero geweßener Rooßbader erscheint, vnnd vbergibt ein unterthänige Supplication p. Lt Bittlingern so abgelesen worden, darinnen berichtet er, das er sich, nach dem er H. Niclaus Adolphen (.ohnangesehen, wann Ime wohl darmitt, er sich mit fugen vnd Recht, wegen neuw getroffener lehenung, widersetzen köndte.) obberührtes Rooßbad vff vorstehede Weÿhenachten raumen muß, vnd allso allerdings ohne verdienst sein würde, nach einer andern gelegeneheit vmbgesehen, vnnd die behaußung Zum Rißen genant inn der Crautenaw gelegen erkauffen, deren hiebevor ein bierbraw vnd schenck geweßen, allso das sie das feür recht hatt, vnd er sich darinnen mitt solcher handtierung, vermittelst göttlicher gnaden, sampt den seinigen wohl Zuernehren getrawte, Wann er dann ohne das vor Sibenzehen Jaren bier gebrauwen, dahero dessen genugsamb erfahren, auch vff den fall der gnedigen bewilligung mit einem solchen Knecht versehen, der mehreren theils bierbrauerey in dißer Statt gedient &. So were ein unterthänige bitt, Ime genedig zugestatten, das er in obangedeüter behaußung das bierbrauwen vnd außschencken wider anrichten möge.
Erkant, Mann soll Hrn ordnen die vffsuchen lassen Wievil bierbrauer an der Zahl allhier sein sollen, vnd Wievil vff dißmahl sich befind. auch bedencken, in dem Supplicanten zu wllfahren. Seind verordnet die Ungeldt Herren. q. Mr. H. Heüß.

(f° 231) Sambstag den 23. Decembris – Daniel Negelin vmb Bierschanck Zum Rissen
Die Ungeltherren referiren demnach Daniel Negelin vmb den bierschanck Zuem Rissen inn Crautenauw angehalten, vnnd Inen bevohlen worden solches Zubedencken. So hetten sie sich im Ungeldt erkündiget, Vnd so vil bericht empfangen, das vff dißmahl mehr nicht alß eÿlff biersieder allhier seÿen, Ja doch Ir der Herren behaltens, vor dißem erkant, das die biersieder vff 14. sein mög., dieweÿl es dann allß beschaffen, Alß vermeinten sie, wann sonsten das feür recht an dißem ort genugsamb versehen, köndte Ime Inn seinem begehren wohl willfahrt werden, Inn der Vmbfrag geschiht bericht, das an deßen ort nuhn vil Jaren sein begehren Zugelaßen, doch das er sich der ordnung gemäß verhaltte.

1618, Protocole des Quinze (2 R 46)
Daniel Nægelin arrête d’exploiter la brasserie au Géant parce qu’il a trouvé à faire de meilleures affaires rue d’Or

(f° 118) Sambstag en 20. Junÿ – Daniel Nägelin, Bier außschencken, Georg Strobel
Daniel Nägelin der biersieder Zum Rissen inn Crautenauw erscheint, vnd bitt p. Lt. Bittlingeren, Unterthänig. weÿl. sein behausung entlege, Und er ein bessere gelegenheit im goldgießen haben khan, So wollen mein Herren Ime gnedig Verwilligen, das er gegen abrichtung der gebüer, ahne solchem ort biß nach Jacobi sein bier außschencken mög.

1620, Protocole des Quinze (2 R 48)
Daniel Nægelin qui a l’intention d’exploiter le domaine Kammerer à la Robertsau est autorisé à céder la brasserie au Géant à Georges Ulner qui a appris le métier auprès de Lambert Pfau. La commission constate que Georges Ulner n’a pas de certificat d’apprentissage mais qu’ils n’étaient pas de tradition jusqu’à une époque récente et qu’il n’y a que douze brasseurs alors que le nombre maximal en a été fixé à quatorze en 1610. Les Quinze accordent l’autorisation

Daniel Nägelin, Georg Ulner wegen Bierschanck Zum Rissen. 13. 16. 21.
(f° 13-v) Sambstag den 29. Januarÿ – Daniel Nägelin, Georg Ulner wegen Bierschanck Zum Rissen
Daniel Nägelin vnd Georg Ulner erschienen, Vnd p. Lt. Bittlingeren, thut sich zu vorderst Negelin Unterthänig bedencken, das mein Hrn Ime hiebevor den bierschanck Zum Rissen inn Crautenauw gnedig Zugelaßen, vnnd bewilliget, dieweÿl er aber Jetzmahlen vff das Kammerische guth in Ruprechtsauw sich Zubegeben willens, So hat er sich dißen bierschancks halben, mit gegenwärtigem Ulneren, welcher beÿ Lamprecht Pfawen dem biersieder seeligen das bierbrawen dreÿ Jar lang gelernt, auch Ine Negelin einen solchem Vnderwissen, in sein Lehnung eingelaßen, Vnnd seÿ derenweg. Jr beder Unterthänige bit, Ine Negelin solches bierschancks gnedig Zuerlassen, Vnd hergegen Ulneren darzu vff vnd anzunehmen. Darbeÿ Ulmer des erbietens, sowohl im reichung schuldigen Ungeldts, alß auch sonsten sich aller gebüren Zuerzeigen vnd Zubeweißen, Iren der Umbfrag geschiht bericht, das in Anno 1610. erkant worden, Mehr nicht als 14. bierbrauwer allhier Zuhaben, Vnnd keinen Zu Zulaßen, er hab dann seinen lehrbrieff vffzulegen. Erkant, die Ungeltherrn sollen Ulnern hierüber hören. Mr (-)

(f° 16) – Daniel Nägelin, Georg Ulner wegen Bierschanck Zum Rissen
H. Sebastian Schach alß Ungeltherr Zeigt an, Von wegen Zuvor gehalttenen Recess vnd ergangenen erkantnus, belangend Daniel Nägelin, Georg Ulneren vnnd den bierschanck Zum Rissen, hette er bericht eingenohmen, Waß nun sein Ulners lehrbrieff betrifft, Sag derselb, das er einmahl beÿ Lamprecht Pfawen dem biersieder das handwerck redlich erlernt, Es seÿ aber damahlen noch nicht präuchig gewesen, deßwegen Lehrbrieff zu geben, darumb er auch keinen von Ime empfangen, darnach hette er sich ein Zeÿtt lang Zur glocken, vnnd beÿ andern biersiedern vffgehalten, vnnd were Ime verschienenen weÿhenachten vor vier Jaren in dißer stuben gnedig gegönt vnd Zugelaßen worden, das er Negelin, eben an dißem ort Zum Rissen ein bierbrauwen die hand bieten, vnd gleichsamb vnderrichten mögen. Sonsten verrechne er H Schach auch, daß vff dißmahl mehr nicht alß 12. biersieder allhier seÿen, da doch die ordnung 14. Zugibt. Erkant, Mann soll ein Protocoll nachschlagen, Ob Ulner vor Vier Jahren die fürgegebene erlaubnuß erlangt habe.

(f° 21) Sambstag den 8. Februarÿ – Melchior Ulner, Daniel Nägelin wegen Bierschanck Zum Rissen
Melchior Ulner vnd Daniel Nägelin erschienen abermahln Vnd p. Marbachen den Pfund Zoller erhohlen, Sie den Vor acht tagen gehaltenen Recess, vmb respective erlaßung, vnd neuwe bewilligung des Bierschancks Zum Rissen, bitten Inen gnedigen willfahrigen bescheÿd widerfahren Zulaßen. Befindet sich im Memorial de Anno 1615. das Negelin damahlen erlaubt worden, ein Mann zu sich Zu Ziehen, ist des Bierbrauwens erfahren, Welcher eben dißer Ulner sein soll. Erkant, vnd ist beeden in Iren begehren willfahrt. V. Mr

1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
Christophe Brendel qui exploitait jusqu’à présent la brasserie au Géant est devenu propriétaire du bain aux Roses. Il est autorisé à céder la brasserie à son beau frère Jean Nægelin dont la demande a été appuyée par son père Adolphe Nægelin, blanchisseur à la Gantzau

Hannß Nägelin wegen bierschancks zum Riesen. 322.
(f° 322) Sambstag den 21. Decembris – Christoph Brendel, Hannß Nägelin wegen bierschancks zum Riesen
Christoph Brendel gewesener bierschanck Zum Riesen Erschienen, berichtet p. Dr. Knafel. weilen Er das Roßbad kaüfflichen ane sich gebracht, seÿe er vorhabens den bierschanck vff zugeben, vnnd da Ewer meine herren einwilligen, seinem schwager Hannß Nägelin, So zugegen, denselben zu übergeben, der bete nun, weilen Er dabeÿ herkommen, unnd ohne daß der bier schencken ietzt über 11. nicht seÿen, den schanck Ihme Zu vergonnen, Zu welchem end auch neben Ihme sein Vatter Adolff Nägelin der bleicher vff Gansau, erschienen, der gleicher gestalt Ihme Zu willfahren gebetten. Erkandt, weilen Hannß Nägelin burger allhier vnnd hie durch kein neu bierhauß vffgerichtet werden daß beede supplicanten Zu willfahren.

1645, Protocole des Quinze (2 R 66)
Les Quinze autorisent le brasseur au Géant Thiébaut Nægelin à servir du vin pendant la foire de Noël.

(f° 195) Sambstag den 13. Xbris – Diebold Nägelin d. Jünger. 195.
Diebold Nägelin d. Jünger biersieder Zum Rießen, bitt daß Er die Zustehende Weÿhenachtmeß über auch Wein außschencken möge. Erkantd, für die Obere Vngelthh. gewiesen.

1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
Les Quinze autorisent Isaac Thenn à exploiter la brasserie au Géant qu’il tient à bail

Isaac Ehm wegen Bierschancks Zum Rißen
(f° 125-v) Sambstag den 15. Julÿ – Isaac Ehm der Biersieder p. Wilden, weil er das Bierhauß Zum Rißen gelehnt, vnd Zue beziehen Vorhabens, pittet Ihme den Schanck allda zue verstatten, mit dem erbieten, ahne richtiger bezahlung Jeweilig. gebier, es nicht ermanglen werde.

1666, Protocole des Quinze (2 R 83)
Jean Conrad Pfund a appris le métier de brasseur à Francfort puis servi cinq ans chez divers maîtres. Les Quinze lui accordent dispense des deux années d’épreuve sans s’arrêter aux arguments du Corps des brasseurs après avoir constaté que le pétitionnaire est un bon ouvrier, qu’il est déjà locataire de la brasserie et qu’il est fiancé.

Hans Conrad Pfund Ca. die Biersieder. 217.
(f° 217-v) Sambstags den 19. 10.bris – Hans Conrad Pfund der Biersieder per Wilden, producirt c. die Biersieder alhie Vnd.thänige Supplication, Hannß Adolph Huck der ober meister per Dr. Gollen pittet Copiam, obtin.

1667, Protocole des Quinze (2 R 84)
Hans Conrad Pfundt Ca. biersieder Meist. 1. 8. 13. 15.
(f° 1-v) Sambstags den 12. Januarÿ – Hans Conrad Pfund per Wilden Ca. Biersieder begert anzuhören, Dr. Bitsch nom : cit : pittet Zeir 8. Tag Zur handlung, obtin.

(f° 8) Sambstags den 26. Januarÿ – Hans Conrad Pfund Ca. Biersieder Meister
Hans Conrad Pfundt per Gollen Ca. die Biersieder Meister, wid.spricht Jüngster handlung per g.ata, weil er das handwerck rechtschaffen erlernt, Vnd bereits beÿ solchen mittlen ist vnd ein mehrern Zu hoffen hat, daß die Vorsorg wegen der Allmosen Stiffter ohnnötig, auch die dispensation beÿ MGHh. stehet, alß setzt er es Zu g. willfahr. Dr. Bitsch nom: cit. pitt Vff disen recess ad prox. Goll will es nit Zulasen. Bitsch ulterius. Erkandt, ist ad prox. willfart, sub conclusione.

(f° 13) Sambstags den 2. Febuarÿ – Biersieder Meisterschafft Ca. Hans Conrad Pfund
Biersieder Meisterschafft per Dr. Bitschen Ca. Hans Conrad Pfundten, vff desen Mündtlichen beschluß recess, producirt Schrifftlichen ahn statt mündtlichen gegen schlus recess, Wildt nom. cit. weil diße Schrifft wid. ordtnung pitt man selbe Zuverwerffen, in eventum auch, so was erhebliches darin enthalten, copia vndt terminum ordinis Vnd setzt es, Dr. Bitsch gebier Jedem theil 2. Schrifften, Vnd habe man MGHh. mit weitläuffigem recess verschonen wollen, setzt es. Erkandt, vor beschloßen angenommen, Vnd so sich waß erhebliches In Schrifften find. können die Meister gehördt werden, bedenckens Herr Goll Vnd Jerr Schitterlin.

(f° 15) Sambstags den 8. Febuarÿ – Hans Conrad Pfund Ca. Biersieder Meister
Herr Goll vndt Herr Schitterlin laßen per Herr Negelin referiren, daß sie die Sach Hans Conrad Pfundten des Ledigen Biersieders Ca. die Meisterschafft selbigen Handwercks hören, ablesen, vnd bestehe dieselbe vff volgenden gründten, kürtzlich, In deme Pfund einwendet, er habe das biersieden Zue Franckfurth ehrlich erlernt, auch 5. Jahr nach der Lehr daselbst vff dem Handwerck gearbeÿtet, alß ein Knecht, vnd was darzu erfordert würd, genungsamb ergriffen, weilen er nun vff einrathen guter freünd das bierhaus Zum Rißen alhie bestanden, welches Jetzo ledig vnd der Zuetritt nicht allwegen offen stehet, deßwegen beÿ E. E. Meisterschafft vmb das handwerck gebürende Zwahr angesucht, aber darumb, weilen er die 2. Jahr vermög Articuls beÿ einem Vndt dem Andern Meister nicht verwerckt, darzu nicht gelangen können, Pittet deßweg. mit Ihme gn. Zue dispensiren, daß er, gleich wie anderen Vor Ihme Meidfahren, Zum Mitmeister vffgenommen werde, bevor weil er bereits beÿ solchen Mittlen, ohn waß er noch In das Künfftige Zu hoffen, daß der Beclagten Vorsorg, alß in künfftig die Stiffter Von Ihme Vnd den seinen möchten beschwehrt werden, ohn Vonnöten.
Beclagte excipiren hierauff, Implorant habe 1. dem Articul gar wohl ein beniegen leisten Können, 2. Seÿe sein Vorhaben nicht, etwan einige newe manufacturen oder handtierung einzuführen, warmit er pnd.lich andere über treffen möcht, 3. wehr dieße handwerck ohne des übersetzt, daß alte Meister sich kaum dabeÿ nehren können, 4. Seÿen etliche Meisters Sohn in d. frembde, die eben darumb, weil das handwerck so schlecht, sich nicht hiehero begeben wollen, 5. Stellen sie Zum mehr Verständigerm nachdencken, ob nicht wegen der Jenigen, die es also keck hienein wagen, Gemeiner Statt vnd dero Stifftern Ins Künfftig schaden vnd beschwerden Zuewachsen möchte, 7. [sic] Könte geschehen, daß nach Herr Kolben todt, sein Sohn des Vatters Hauß, Vnd Isaac Thenn den Rißen sein eigen hauß beziehen möchte, dannenhero Jetztmahliger Implorant, sich Zue nehren, vmb ein Newes Bierhauß Vffzuthun, gemüesiget würde, waraus and. nicht dan allerhand böse consequentien ervolgten, Pitten demnach, Clagenden Pfund mit seinem begehren abzuweisen vnd in die Costen zu condemniren.
Die Herren Deputirte führten hierüber dise rationes daß Kläger ein guter biersied. vnd fleißiger Mensch sein solle, Vnd bereits mit einer hiesigen tochter Versprochen, habe nicht allein beÿ E. E. Rath præstanda præstirt, vnd bestehe allein darauff, wie es beÿ Mghh. ablauffen, Sondern noch da Züe den Rißen bereits In Lehnung, Vnd halten darvor, vmb Jetzt gehörter Ursachen willen, werde gesonnener masen vnd nach Inhalt Volgend. Urtel Zue dispensiren sein Stellens.
Erkantnus pub. den 9. huius. In Sachen Hans Conrad Pfundten des Ledigen Bierbrauers Imploranten Eines, Entgegen vnd wid. die gesambte Meisterschafft Biersied. Handwercks alhie, Antwortern Anderen theils, Ist vff beÿderseits so Mündt, so schrifftlich verüeber handtlungen Vndter Volgten beschlus mit Urthel Zu Recht Erkandt, wurd. Implorant widigen einstreckens ohngehindert dispensando Zum handwerck gelaßen, Vnd sollen die Antwortere Ihnen Zu einem Mittmeister Vff und anzunehmen, Er Pfund aber E E. Meisterschafft 10 Rthlr halb dem handwerck vnd halb dem Fisco beÿzutrag. Zuegleich auch die Uncosten auß bewegenden Ursachen zu refundiren schuldig sein. Erkandt, würd sowohl der Herren bedacht alß die vffgesezte Urthel gevolgt.

1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
Les Quinze accordent à Georges Henri Hirsching le droit d’exploiter la brasserie au Géant

Georg Heinrich Hirsching pt° Bierschancks in dem Bierhauß Zum Rießen
(p. 73) Sambstag d. 6. Martÿ 1723 – Moss. nôe Johann Georg Hirsching des burgers undt biersieders allhier bitt Unthg. umb den Bierschanck in dem Bierhauß Zum Rießen allhier. Erk. ut modo [Ober Ungelt Herren]

(p. 79) Sambstag den 13. Martÿ 1723. – Georg Heinrich Hirsching pt° Bierschancks
Obere Ungelt Herren lassen durch Hrn Secret. Kleinclaus referiren, daß Georg Heinrich Hirsching der burger und biersieder allhier umb den Bierschanck zu dem Rießen angehalten, undt beÿ beseßener Conferenz sein petitum wiederhohlet habe, Man Habe aber auch die biersieder Meisterschafft hierüber gehört, da in deren nahmen erschienen Remigius Dürrenberger der Ober Meister, Welcher geantwortet, der Implorant habe das Meisterrecht und seÿe Wieder Ihne nichts einzuwenden, dahero die Hh. Depp. davor gehalten, daß Ihme ins einem begehren zu willfahren seÿe. Erkandt willfahrt.

1731, Protocole des Quinze (2 R 137)
Les Quinze accordent à Jean Daniel Schlehenacker le droit d’exploiter la brasserie au Géant

Johann Daniel Schlehenacker pt° Bierschancks
(p. 284) Montag den 10. Septembris 1731. – Iidem laßen (per me referiren) daß Johann Dan[iel Schlehenacker] der burger und biersieder alhier umb de biersch[anck in dem] bierhauß Zum Rießen in de Krautenau gelegen [-] welches petitum derselbe beÿ [-]

1733, Protocole des Quinze (2 R 141)
Les Quinze accordent à Jean Philippe Helck le droit d’exploiter la brasserie au Géant

(p. 353) Sambstag d. 3. 8.bris 1733 – [-] nôe Johann Philipp Helck burgers und biersieders Cit. E. E. Handw. der biersieder Ober Meister, der Implorant bitt underth. umb den Bierschanck in dem bierhauß Zum Rießen. Gug setzt gegners petitum Zu MGhh. Erkandnus. Erkannt Willfahrt

1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
Les Quinze accordent à Jean Pfund le droit d’exploiter la brasserie au Géant

Johann Pfund biersieder pt° Bierschancks
(p. 572) Sambstag den 12. Xbris 1739.- Moss. nôe. Johann Pfund b. und biersieder Cit. E. E. Handw. der Biersieder Ober M. prod. Mem. mit beÿlag Sub lit. A et B vmb den Bierschanck in seinem aigenen bierhauß zum Rißen. Christ. Gegner hat præstanda præstirt, consentirt in das begehren.Erk. Wird dem Imploranten in seinem begehren Willfahrt.

1752, Protocole des Quinze (2 R 162)
Les Quinze accordent à Conrad Reiber le droit d’exploiter la brasserie au Géant

Conrad Räuber 25. pt° des Bierschancks 195. (zum Rÿßen)
(p. 25 en déficit)
(p. 195) Sambstag den 15. Aprilis – Freund nôe. Conrad Reiber des biersieders, der bitt unterth. weilen Er das meister recht würcklich erhalten ihme mit dem Bierschanck in dem bierhauß zum Rÿßen gnädig Zu willfahren. Römer nôe. des obermeisters Consentirt in gegen theiles petitum. Erkandt Wird dem imploranten mit gebettenem bierschanck Willfahrt.

1762, Protocole des Quinze (2 R 174)
Les Quinze accordent à Thierry Reiber le droit d’exploiter la brasserie au Géant

Dietrich Räuber pt° Bierschancks in dem bierhauß zu dem Rießen
(p. 608) Sambstags d. 4. Decembris 1762. – Idem [Frœrisen] nôe. Dietrich Räuber des burgers und biersieders weilen p.lis Von E. E. Meisterschafft der Biersieder das Meister Recht erhalten, als bitt ihme den Bierschanck in dem Rießen gnädig Zu erkennen. Claus nôe. des Ober meisters deme ist alßo Erkanndt Wird dem Imploranten mit gebettenem Bierschanck in dem bierhauß zu dem Rießen nach ordnung Willfahrt.

1783, Protocole des Quinze (2 R 193)
Les Quinze accordent à Jean Daniel Rœderer le droit d’exploiter la brasserie au Géant

(p. 361) Sambstags den 27. Septembris 1783 – Idem [Wilhelm] nomine Johann Daniel Röderer des burgers und biersieders Contra E E. Meisterschafft der biersieder Obermeister bitt ihme mit dem bierschanck auf die bier behaußung Zum Rießen gnädig Zu willfahren und setzt, Claus nomine des Obermeisters setzt Zu. E[wer]. G[naden]. Erk. nach ordnung willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Les préposés constatent que la cheminée du séchoir est abîmée. Ils ordonnent au propriétaire de l’auberge Rœderer de construire une nouvelle cheminée. Rœderer répond qu’il a l’intention de refaire non seulement la cheminée du séchoir et celle de la brasserie mais aussi le séchoir lui-même, mais que son locataire s’y oppose. Les préposés interdisent de faire du feu dans la cheminée jusqu’à ce qu’elle soit refaite.

Bierhauß Zum Rießen 577
(p. 577) Sambstags den 12.ten Julii 1783 Wurde durch die Hoch und wohlverordnete Obere feuer herren in der Bier behaußung Zum Rießen ane der Krautenau eingenommen da sich dann befunden daß die wechsel des dörr Camins angebrandt gewesen dahero Erkandt daß sothanes Camin abzubrechen ein neues mit einem Liegenden Riegelstein auf Zuführen und in dem wechsel wohl zu versehen seÿe, da Aber H. Röderer der nunmalige eigenthümer sothaner behaußung sich erkläret sogleich nicht nur das dörr sondern auch das Brau Camin und die dörre selbst von neuem aufzubauen da er solche als schadhafft nicht Länger Stehen laßen mag wann der dermalige innwohner dieser behaußung sich nicht aus dem grund wiedersetzen thäte, daß er bis zu endigung seiner lehnung seine profession als biersieder nicht forttreiben könte, mithin gebetten demselben Zu verbieten einiges feuer in sothane Camin Zu machen bis selbe behörig werden aufgebaut seÿn als wurde Erkandt daß periculo des eigenthümer dem bewohner quæstionirten behaußung das Feuren in besagte Camin bis solche neu aufgeführt weden zu Verbieten.

Le maître maçon Jean Régnard Pfauth expose que le brasseur Rœderer va mettre un chaudron à lessive au rez-de-chaussée du bâtiment arrière dans sa maison à la Krutenau.

Röderer der bierbrauer 601
(p. 601) Freÿtags den 18.ten Martii 1785. – H. Röderer der bierbrauer will in seiner in der Krautenau gelegenen behaußung hinten im hoff einen bauch ofen auf dem grund boden setzen, das Rohr mit Kaminschoß wohl versehen auserhalb dem gebäud von allem holtz entfernt auf führen. Erkandt, Willfahrt – Mstr Pfaud

Description de la maison

  • 1751 (billet d’estimation traduit) La brasserie comprend la salle de débit à côté du corridor, à l’arrière la brasserie avec le séchoir et la remise à malt, au premier un poêle, deux chambres, une cuisine et le vestibule, au deuxième un poêle, une dépense, deux autres chambres dont une sert de logement militaire, le comble comme celui de la brasserie a une double couverture de tuiles plates et renferme deux greniers dallés, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, le sol et les dépendancess à la somme de 5500 florins
  • 1769 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière où se trouve une salle de brasserie, en outre plusieurs poêles, chambres et cuisines, item la brasserie avec le chaudron et le séchoir, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, deux cours et dépendances à la somme de 5200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Krutenau

N° / ancien N° : 13 / 100
Hatt
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage médiocre en bois

(Légende)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Filets
nouveau N° / ancien N° : 4 / 64
porte de derrière du N° 100 rue de la Krutenau
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois et avance

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 298 case 1

Hatt Louis brasseur au geant Krutenau

O 982, brasserie, sol, Krutenau
Contenance : 6,30
Revenu total : 363,28 (360 et 3,28)
Folio de provenance :
Folio de destination : acquis par l’Etat
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 1 / 1
fenêtres du 3° et au-dessus : 21 / 17
1856, Diminutions – le même [Hatt Louis brasseur] f° 297, O 982, sol 6,30 are, revenu 3,28, idem [acquisition faite par l’état pour l’agrandissement de la manufacture des tabacs, en 1856]

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (353) Rue de la Krautenau
100
Pr. Roederer, Jean Daniel Brasseur – Tonneliers
loc. Kohler, Jean Christophe, Boucher – Bouchers

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 353, Quartier de la Krautenau p. 536
100
pr. Roederer, J. Daniel, Brasseur – Tonneliers
loc. Kohler, J. Christophe, Boucher – Bouchers


Relevé d’actes

Originaire de Winnenden en Wurtemberg près de Stuttgart, Jacques Ackermann épouse en 1600 Salomé Andres, fille de batelier, après avoir appris le métier de brasseur pendant sept ans auprès de Noé Cullmann. Il devient bourgeois peu de temps après et demande en décembre le droit d’ouvrir une brasserie à la Krutenau, ce qui lui est accordé deux ans plus tard.

Mariage, cathédrale (luth. p. 73)
1600. Dominica 6 post Trinitatis. Jacob ackerman der khieffer von winendten, Salome David Andreßen des schiffmanns n:g: dochter (i 39)

1600, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 785
Jacob Ackerman v. Wÿnend. auß dem Württenberg. landt der Küeffer empfangt d. Burg: von Salome, weÿlandt dauidt Andreßen des Schiffmans dochter, gibt sein nahrung für 100 fl an, Vnd will Zu den Küeffern diehnen. Act. Vts. [21. Aug: 1600]

Jacques Ackermann se remarie en 1605 avec Véronique, veuve du tondeur Jean Suess
Mariage, cathédrale (luth. p. 164, n° 52)
1605. Dominica 26. post t. Jacob Ackerman der kieffer vnd veronica hans sussen des scherers n.g. witwe (i 85)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 27, n° 38) 1605. Dominica XXVI Trinit. 24. Novembr. Jacob Ackerman der Kiefer vnd biersieder alhie, Veronica Hans Süeßen des scherers seligen nachgelssene Witbe. Eingesegnet Im Münster Montag den 2. Decembr : (i 29)

Le tondeur Jean Suess épouse en 1586 Véronique, fille de Samson Morgenstern d’Ober[kirch]
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 359-v n° 60)
1586. Dominica XII. Hanß Süß der scherer vnd veronica, Samson Morgensterns von ober(kirch) hinterlaßene tochter. Eingesegnet zinstag den 9. Novembris (i 188)

Le brasseur au Géant Jacques Ackermann hypothèque la maison au profit des enfants du jardinier Mathias von Simbsen

1612 (xxiij Septembris), Chancellerie, vol. 399 (Registranda Meyger) f° 42-v
(Inchoat. in Proth. fol: 426.) Erschienen Jacob Ackerman der Biersieder Inn Crutenauw Zum Rÿsen burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit hannß Rühell des garters Inn Crutenauw Als vogt Lorentz vnd Mathÿß wÿland Mathÿß von Simbßen des gartners selig. Khind. – schuldig sige 25 pfund pfenning Straßburger
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß, hoffestatt vnd hofflin sampt d. hind. hauß mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Inn Crutenauw genannt Zum Rÿsen, einsit hanß Plöß. anderseit Jörg Küttell den Beth*. hind. vff h. Balthasar Stöffels selig. erb. dauon gend. xxv gl gelds Lößig mit v C gl wÿland h. Michell Theürers s. erb. It. sind sie Verhafftet Vmb L lb Heinrich Trausch. dem holtzhändler

Devenu aubergiste au Cheval blanc à Kehl, Jacques Ackermann renonce le 17 octobre 1615 à son droit de bourgeoisie
1615, Chancellerie, vol. 414 (Gemein Contract Buch)

Abschiedt Vffgesagten Burgerrechtens
Jacob Ackermann Würts Zu Keüll Zum Weÿßen Rößlein, hatt daß Burgerrecht Zinst. den 17. Octob. resignirt, Alß ist Ihme Vnder H. Stettmr. Georg Jacob Wormbsers ein Abschiedt sub eodem dato gefertiget Worden. Actum ut dictum

L’aubergiste au Cheval blanc à Kehl Jacques Ackermann vend la maison dite au Géant à Adolphe et à Daniel Nægelin, frères blanchisseurs à la Gantzau. En marge, quittance donnée en 1636 à Jean Nægelin, fils de l’acquéreur (Adolphe Nægelin)

1615 (ut spâ [xiiij. 8.bris]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 444
(P. fol. 380.) Erschienen Jacob Ackermann gasthalter Zum weißen Rößell Zue Keül burger Zu Straßburg (verkaufft)
Adolff vnd Daniel Nägell gebrüdern pleichern vff der Ganßauw burgern Zu Straßburg So bede Zuegegen
hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderheüßlin mit Allen Ihren gebeüwen & genant zum Rÿßen gelegen Inn er Voorstatt Straßburg Inn Crutenouw oberhalb der wilhelmer pfarr Kirchen einseit nebent hanß Plößen dem schiffman anderseit nebent Geörg Kittell dem becken Zum theil vnd Zum vbrigen theil neben wÿland Cunradt werckmeisters geweßenen würths Zu Keül selig. witwen vnd Erben stoßend, hinden vff herr hannß Heinrich Stößer burgern Alhie, Dauon gend 5 guldin gelts ablößig mit j C Straßburger werung vf den ersten Augusti fallend herrn Heinrich Trauschen dem holtzman Alhie, Sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen vber obbestimpte beschwerdt. für vnd vmb 662 pfund
[in margine :] Erschienen Ursula Ferberin weÿl. vorgemelter Elisabeth Düringerin see. dochter Alß Michel Düringers see: Enckel und Hannß Moser deß schneiders alhie Eheuogts für sich und innamen H. Düringers alß deß hierinn gemelt. Vogt sohns für welche sie die Ehegemechdt Vnver: In dißen fall Cauiren thun haben in gegensein Hanß Nägelin deß Pleichers vf der Ganßaw der hierin gemelten Keuffers s. Sohns, alß Inhabers dißer behaußung bekant daß sie von demselben die ane den 262. lb hauptguths (…) verlegt ihr Behaußung alhie in der Blind. gaß neben Heinrich Engel Küeffer, & herrn Joachim Brackenhofers Alt Ammeister & so ledig eÿg Act. den 17. Decembris Anno 1636

Fils de Thiébaut Nægelin habitant à la Gantzau, Adolphe Nægelin épouse en 1588 Anne Schneider
Mariage, Illkirch (luth. n° 60)
1588. den 12. Augusti Adolff Negelin des bleichers des dieboldts Sohn vff d Gansaw mitt des schneids. dochter bey d. schnid uid* d anna eingesegnet (hans freÿ *g holtz noê sponsæ pis) (i 20)

Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 185-v, n° 46) 1589. den 23. Augusti. ist getaufft worden Johannes Adolph Negels deß Pleichers auff d. Ganßaw. der I Pfetter(…) i 203

Références sur Adolphe Nægelin
1635 Conseillers et XXI (1 R 118) Adolph Nägelin. 88. [Weinschanck auff der Ganßaw]
1636, Protocole des Quinze (2 R 61) Adolff Nägelin. 47. deßen erben. 138. 140. 149.
1637, Protocole des Quinze (2 R 62) Adolph Nägelins Erben. 22. [Blochtauben]

Fils de Thiébaut Nægelin, le blanchisseur Daniel Nægelin épouse en 1596 Appolonie, veuve de Jean von Hipsheim, pêcheur et forestier à la Gantzau
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 35-v, n° 12)
1596. den 24. Augusti sind Ehelich Eingesegnet worden Daniel Negel der Bleicher auff der Ganßaw Vnd Appolonia Hans Hipßen des fischers und geweß. försters hinterlaßene Wittwe (i 43)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 39-v) 1596. Dominica 10. Trinitatis. Daniel Negel bleicher vf der ganßaw diebolt Negel selig Son Vnd Appolonia Hans von Hipßen des försters vf der ganßaw selig Witwe – Confirmationem facta apud Nicolaum 24. Augusti die S. Bartholomæi in precibus matutinis (i 202)

Fils du forestier à la Gantzau Jean von Hipsheim, le pêcheur Jean von Hipsheim épouse en 1577 Apollonie von Sundheim, fille de pêcheur
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 77-v)
1577. Am Sontag Quasimodo Geniti. Hans von Hipsen der Jung ein Fischer Hanßen von Hipsen des forsters in der Ganßaw Sohns, Appolonia Michaels von Sonten des Fischers dochter. Confirmatio facta pridie Georgÿ 22. aprilis. NB In 4 wochen 2dno Schlecktern Zur Kirche gang. (i 182)

Daniel Nægelin loue l’auberge au Géant au brasseur Melchior Ulner après avoir obtenu l’autorisation des Quinze (voir plus haut)

1620 (26. feb.), Chancellerie, vol. 440 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 18-v
Conductio Melchior Ulmers des Biersieders vber das Hauß Zu dem Risen In Krautenaw
Erschienen Daniel Nagelin mit beÿstand Michael von Hipsen seines Stieffsohn bede burg. alhie vnd
haben in gegenwerigkeyt Melchior Ulmer Burger alhie bekant
das er Daniel demselben sein behausung alhie In d. Vorstatt Krauttenauw einseit neben Hanß Bläßen den schiffmann vnd and.seyt Hanß N dem Strehlmach. hind. auff Balthasar Stossers erben stoß. ermeltem Ulmern vier Jar lang die nechsten von Jungst verschienen weyhenachten nach einand. volgend dieselben mit allen geschirr als Kessel Bütten vnd allen andn. geschrirr Zu dem Bier brawen gehörig Zubewohnen und Zugeprauchen doch mit dem vorbehalt das er der entlehner Ime dem verleÿher die obere stuben sampt der Camern darneben vnd noch zwo oberst Kammer und Bienen auff der obersten bienen darauff er sein holtz ligen hatt seines gefallens Zu bewonen und Zu geprauchen gestattet

Le charpentier Georges Repper et sa femme Elisabeth Düringer cèdent au compagnon menuisier Jean Düringer un capital de 100 livres que doit Daniel Nægelin pour sa maison au Géant

1626 (25. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 719-v
Erschienen Georg Repper der Zimmermann burger Zu Straßburg beneben Elisabetha Düringerin seine ietzige haußfrawen
haben in gegensein Johann Düringer deß schreiners gesell, so nun vber 20 Jar in der wanderschafft vogts Johann Reichen deß Notÿ bekannt,
demnach er Reppen, wegen seines sohns hannß Jacob Reppert Mueterlichen guths H Heinrich Vagio 150. gld. wie beÿ H Hilario Meÿgern alß contractuum Noto. den 14. Jan: 1619. in Reg. de a° 1619. fol. 41. verschriben schuldig worden, vndt aber vff sein beim Ers. kleinen Raht beschehen anhalten, ihme Georg Repper von den 500. fl. so obgedacher Johann Düriger der Vogt sohn vff der Behaußung Zum Rÿsen gent. Daniel Nägelin zugehörig, stehen hatt 100. lb entschlagen (…)
darfür vnd.pfand hauß vnd hoffstat mit dem hinderhauß alhie in Blindengaß neben Georg Seegmeel j. vnd 2.seit hanß Lorch von Waßlenheim hinden vff (-) garten stossend

Henri Trausch cède un capital assis sur la brasserie au Géant, dû par Christophe Brendel (gendre du propriétaire Adolphe Nægelin)

1633 (6. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 70
Erschienen der Ehrenvest herr Heinrich Trausch Alt Ammeister der Statt Straßburg
hat in gegensein deß Closters Zu St. Wilhelm Schaffners H Conradt Meÿers
(…) cedirt und übergeben, 100. fl. Str. w. so Christoph Brendel, biersieder vnd burger Alhie, alß Jetziger possessor deß bierhauses Zum Risen, alhie in Crautenaw gelegen vermög eines den 1. Augusti 1565. vnd. deß Bischofflichen Hoffs Alhie Insigel von vf vndt abe besagtem bierhauß Zuuerzinßen schuldig

La maison revient au fils d’Adolphe Nægelin (voir plus haut), Jean Nægelin qui épouse en 1609 Ursule, fille de Georges Bauer de Weiler près de Tübingen

Mariage, cathédrale (luth. p. 230)
1609. Dominica 10 Trinitatis. Hans Negel des bleichers Sohn auf der gannsauw vnd Ursula Jerg Bauren Zu Wilern bey Dubingen n.g. dochter (i 119)

Ce doit être le même, alors brasseur, qui se remarie en 1635 avec Marie Rinck veuve du tailleur Guillaume Kuhn
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 178-v n° 15)
1635. Iisdem diebus [Domin. Cantate 26. Aprilis primâ, Dom. Vocem jucund. 3. Maÿ secunda vice] Hans Negelin der Biersieder Und Burger alhie Und Maria Rincken, Wilhelm Khunen des Schneiders Vnd Burgers alhie hinderlaßene Wittib. Mont. 4. Maÿ Zu S. Claus (i 192)

Références sur Jean Nægelin
1638 Conseillers et XXI (1 R 121) Hanß Nägelin. 61. [bleicher auf der Ganßaw]
1654 XV (2 R 72) Hanß Nägelins Erben Ca. Stall. 200. 202. Hanß Schwartz. 200.

Meunier au moulin Zorn, Jean Nægelin hypothèque la maison au Géant au profit de la fabrique de la cathédrale. En marge, quittance accordée en 1675 à Jean Conrad Pfund, alors propriétaire.

1645 (28. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 336-v
Erschienen Hannß Nägelin der Müller vff der Edlen Zornen Mühl,
hatt in gegensein H Johann Carle Stören alß bestellten Schaffners der Fabric deß Münsters alhie bekannt, deß Er Nägelin erwehnter Fabric die Jenigen 600. fl. à 15. bz. Welche Weÿ: Wilhelm Blum der Müller seel. in Anno 1575. Von der Fabric damahlig. Herrn Pflegern auß Erkandtnuß Vnserer Gn. herrn Räth. und XXI. in paren gelt Entlehnt und Er Nägelin in der am 21. Februarÿ nechsthien mit nunmehr auch weÿl. H Jacob Siebenhorns großen Rhs v.wanthen seel. Erben getroffenen Mühl Vergleichung zubezahlen Vff Vnd Über sich genommen
darfür Zu Und.pfand v.legt die Behaußung zum Riesen sambt deren hoff, hoffstatt, Vnd allen and. ihren gebäwen geleg. in der Vorstatt Crautenaw, einseit neben Simon Knollen dem Schiffmann and.seit neben Daniel Ricken auch Schiffmann, hind. vff H Johann Glasern stoßendt, dauon gehen Jährlich Vff den 1. Augusti 5. fl. St. Whr. dem Closter zu S. Wilhelm widerlößig mit 100. fl.
[in margine :] (…) in gegensein hannß Conrad Pfundt deß Biersieders alß ietzigen Possessoris hieringedachter behausung Zum Riesen (quittung) Act. 28. 10.br: 1675.

Les héritiers du meunier Jean Nægelin (les enfants de Jean Chrétien Mercklin et de Marthe Nægelin, le blanchisseur Philippe Nægelin, Laurent Lœffler et sa femme Marie Nægelin, les mineurs Adolphe et Daniel Nægelin) vendent leur sixième respectif de la brasserie au Géant à leur cohéritier Thiébaut Nægelin

1655 (23. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 372
(Protocoll. fol. 48.) Erschienen H Niclauß Störtzer E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Vogt H Johann Christmann Merckhlins E.E. großen Rhats Beÿsitzers mit weÿl. Fr. Martha Nägelin, deßelben abgeleibter ehelicher haußfrawen seel: ehelich erziehlter Zweÿer Kinder, nahmens Philippß und Ursula, mit beÿstand erstermelts ihres Vatters, Ferners Philippß Nägelin der Plaÿcher vff der Gannßau für sich selbst., weiters Lorentz Löffler der Müller alß Ehevogt Mariæ Nägelin, Und dann H Sebastian Nägelin alß Vogt Adolph und Daniels der Nägelin, alle alß weÿl. H. Hannß Nägelins deß Müllers seel. zu 5/6.ten theilen ab intestato und cum beneficio legis & Inventarÿ Erben
in gegensein diebolt Nägelins deß Biersieders, ihres Zum sechsten theil, beneficirten mit Erbens, mit beÿstand H Georg Metzgers deß Weißbeckhens seines Schwähers, und Philipß Metzgers deß Weißbeckh. seines Schwagers – und Zwar zu vollführung deß obligeden baws der Edlen Zornen Lehenmühl
daß Bierhauß Zun Rÿsen, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhie in der Krautenaw, einseit neben Daniel Rieckh dem Schiffmannn anderseit neben Simon Knollen dem Schiffmann, hinden vff Johann Friedrich Tewrern den silberarbeitern & Cons. stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff den 1. Aug. 5. fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl besagter Wehr. dem Closter St. Wilhelm, Vnd 10. fl. à 15. batzen vff Martini wid. käuffig mit 200. fl. a 15. batz. der Fabric deß Münsters (…) iedoch daß die ienige 100. lib welche der Käuffer für daß von obgedachtem hannß Nägelin dem Vattern noh beÿ seinem lebzeiten selbsten erkauffte und Zum bierbrauwer handthierung gehörige Schiff und Geschirrn in die vätterliche Verlassenschafft Zu thun gewesen ist, und hiemit compensirt word. in dißem kauff begriffen seind:/, gescheh. umb 600. lb

Fils du meunier Jean Nægelin, Thiébaut Nægelin épouse en 1645 Marguerite Metzger, fille de boulanger
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 4-v, n° 8)
1645. In Festo Paschatos & Quasi modo. Diebold Negelin der Biersieder, Johann Negelin des Müllers auff der Zornen Mühl sohn und Jungfr. Margaretha Georg Metzgers des Weißbecken Tochter. Cop. Mont. d. 14. Ap. h. 10. Wilh. (i 8)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 230 n° 10) 1645. Ostertag. Diebold Negelin der Küffer vnd Biersieder, Hans Negelin des Müllers auff der Zornen Mühl ehelicher Son und Jungfr. Margaretha Georg Metzgers des Weißbecken vnd burgers alhier Eheliche Tochter. (i 248)

Marguerite femme du brasseur au Géant Thiébaut Nægelin donne quittance de la succession maternelle à son père Georges Metzger
1655 (11. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 523
Erschienen Margaretha, Diebolt Nägelins deß Biersieders Zum Rÿsen eheliche haußfr. mit beÿstand H Johann Christmann Merckhlins und H Caroli Eggen beed. alß auß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, wie auch vorernannts ihres Ehevogts und Philipß Metzgers deß Weißbeckh. ihres eheleiblich. bruders
in gegensein H Georg Metzgers deß Weißbeckh. ihres eheleiblich. Vatters
bekannt daß Sie Margaretha die dochter, von erstgemeltem ihrem vattern albereit vor vielen Jahren vff abschlag ihres Mütterlich. Guts so Er sein leben lang widumbs weiß Zu genieß. hatt, künfftig Pfund pfenning empfang. habe

Thiébaut Nægelin et sa femme Marguerite hypothèquent la maison au profit du blanchisseur Philippe Nægelin

1655 (28. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 644
Erschienen Diebold Nägelin der Biersieder Zum Rÿsen, und Margaretha sein eheliche haußfrau, und Sie Margaretha mit beÿstand H Georg Metzgers ihres Vetters und Philipß Metzgers ihres Bruders
in gegensein Philipß Nägelins deß Plaÿchers
bekannt, demnach ersternannter Philipß Nägelin sich für gemelten Diebold Nägelin seinen Brudern gegen H Johann Thoman Kawen E.E. groß. Rhats Beÿsitzern umb 150 lb beÿ demselben, zu dem Ende vffgenohmenen Gelts daß Er solche am Kauffschilling deß Bierhaußes Zum Rÿsen ablößen könne, verbürgt

Thiébaut Nægelin assisté de son beau père Georges Metzger loue la brasserie au Géant au brasseur Georges Schweiger, assisté de son père brasseur Jean Schweiger

1662 (18. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 355
Erschienen Diebolt Nägelin der Biersieder mit assistentz H Georg Metzgers deß weißbeckh. seines Schwähers und Caspar Lerse deß Biersieders seines Schwagers
in gegensein Georg Schwaÿggen deß Biersieders mit beÿstand hannß Schwäÿggen deß Biersieders seines eheleiblich. Vatters und H Johann Leser, Notarÿ
verlühen haben, daß Bierhauß Zum Rÿsen mit allen deßen Gebäwen, Begriffen, und Zugehördten alhie in der Krautenaw beÿ der herberg Zum Engel geleg. sampt einem bier Keßel, Zweÿen Kühlschiff, einer Maltzbütt, und einer Bierbütt vff treÿ Jahr lang von instehend. Joh. Bapt: angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß benantlich. 40 Pfund pfenning

Le brasseur Thiébaut Nægelin et sa femme Marguerite louent la brasserie au Géant au brasseur Isaac Thenn

1665 (10. feb.), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 63
Erschienen Diebold Nägelin der Biersieder und Margaretha sein Eheweib
in gegensein Isaac Denn deß Biersieders mit assistentz H Caspar Lers deß Biersieders Zum schwartzen Bären
verlühen, daß Bierhauß Zum Rÿsen mit allen deß. Gebäwen, Begriffen, Rechten und Zugehördten, alhie in der Krautenaw beÿ der herberg Zum Engel gelegen, sampt einem Bierkeßel, Zweÿen Kühlschiffen, einer Maltzbütt und einer Bierbütt, treÿ Jahr lang von Joh. Bapt: dißes Jahrs angerechnet, um einen jährlichen Zinnß benantlich. 40 Pfund
Dabeÿ insonderheit bedingt word. ist, Erstlich deß der Entlehner all sein für die biergäst bedörffig brot, in der Verleÿher resp. Vatter Schwäher und Schwagers H Georg Metzgers und hannß Küffels Beckhenhäußern holen laßen, Jedoch daß sie ihme auch iederzeit mit Kauffmanns Gut versorg. sollen

Héritiers de Thiébaut Nægelin selon la vente d’une maison en 1671
1671 (6. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 487
(Prot. fol. 24.) Erschienen Philipp Metzger der Weißbeckh alß vogt Annæ Ursulæ, Margarethæ, hannß Georgen, Philipßen, Salomeen, Annæ Mariæ und Dorotheæ /:welche Zweÿ jüngste Kinder ins waÿßenhauß uffgenohmen worden:/ alle Theobald Nägelins deß Küeffers eheleibliche Kinder, mit beÿstand herren Johann Hartmann Wörtzen alß Schaffners besagten waÿsenhaußes

Thiébaut Nægelin et sa femme Marguerite vendent la brasserie au Géant au brasseur Isaac Thenn. En marge, quittance accordée en 1669 à Jean Conrad Pfund

1665 (21. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 439-v
(Prot. fol. 26. – 1050 lib.) Erschienen Diebold Nägelin der Küeffer und Margaretha sein Eheweib, beÿde Eheleuthe mit assistentz H Johann Christmann Mercklins EE groß. Rhats alten Beÿsitzers und Philipß Metzgers deß Weißbeckh.
in gegensein Isaac Dünnen deß Biersieders mit assistentz Johann Peter Montfort deß Biersieders seines Schwagers und H. Laurentÿ Treutels Notarÿ
daß Bierhauß Zum Rÿsen genannt, mit allen deß. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Krautenaw, einseit neben weÿl. Daniel Rinckh. deß Schiffmanns seel. Erben, anderseit neben weÿl. H Simon Knollen geweßenen groß. Rhats Verwanthens seel. Erben, hinden vff H Niclaus Hämmerlin Sibner Gerichts Procuratorem stoßend gelegen, davon gehen iährlich 1. Aug. 5. fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl. besagter wehr. dem Closter St. Wilhelm, Item 4. lib. termino Martini widerkäufig mit 100. lib. der Fabric deß Münsters, so seÿe solche Behaußung auch noch umb 50. lib. ied. Jahrs vff den 14. martÿ Item umb 127. lib. iährlich vff Weÿhenachten, Item umb 45. lib. 10. ß alle Jahr termino 24. 8.br mit 5 p. C.to Zinnßbahr obgedachtem H. Merckhlin, so dann Weÿl. Philipß Nägelins deß Blaÿchers vff der Gannßaw seel. Kindern umb 150 lib jeden Jahrs termino Martini mit 4. p.Cto Zinnßbahr verhafftet (übernohmen) – umb 525 Pfund
[in margine :] Erschienen hierinn gemelte Margaretha die mit Verkäufferin mit beÿstand Philipß Metzgers deß weißbeckh. ihres Bruders und Vogts (quittung) Act. 13. 9.br a° 1666
[in margine :] (…) in gegensein hannß Conrad Pfund deß Biersieders alß ietzig. Possessoris deß hierinn beschriebenen Bierhaußes (quittung) Act. 24. Junÿ a° 1669

Fils d’un boucher d’Augsbourg, Isaac Thenn épouse en 1665 Ursule, fille du brasseur Louis Schlehenacker : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration (sous le nom de Hœn)
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrenhafften Vndt Achtbaren Herrn Isaac Thennen dem Biersieder von Augspurg weÿl. Herren Daniel Thennen geweßenen Metzigers Ehelichem Sohn, Alß dem Breüttigamb Eines Theils, So dann der Züchtigen vnd thugentsamen Jungfrawen Ursulæ, Weÿlandt deß Ehrenvesten vnd Weißen H. Ludwig Schlehenackhers geweßenen Handelsmanns Vnndt Eines Ehrsamen Kleinen Raths Alten beÿsitzers alhie Seeligen hinderlaßener Ehelichen Tochter, alß Hochzeiterin, Andren Theils – Beschehen Seind dieße ding Inn dießen deß heiligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Vff Sonntags so da wahr der 23. tah deß Monats Julÿ Als mann nach Unsers Seeligmachers gnadenreichen geburth Zahlte 1665. Laurentius Dreüttel Nots. Cæs. Publ.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 58-v)
1665. Dncâ XI Trinit. d. 6. Augusti. Isaac Hön der Bierbrauer, Danjel Hön [metzg]er v. burger Zu augspurg Ehelicher Sohn v.
J. Ursula, weiland H. Ludwig Schlehenacker v. E. Kleinen Rahts gewesenen Beÿsitzer allhie hinderlaßene Ehel. Tochter. Copulirt Mont. d. 14. Zu S. Thomæ (i 63)

Isaac Thenn devient bourgeois par sa femme quelques jours plus tard
1665, 4° Livre de bourgeoisie p. 345
Isaac Then Von Augßpurg d. Biersieder empfangt daß burgerrecht Von Vrsula weÿl. H. Ludwig Schlehenackers seel. hinderlaßene dochter seiner Haußfrau umb 8. Goldt fl. so er beÿ der Cancelleÿ erlegt, und will zu E. E. Ehrs. Zunfft der Küeffer dienen. Jur. den 24. Augusti Anno 1665.

Brasseur à l’Autruche, Isaac Thenn loue la brasserie au Géant à Jean Conrad Pfund

1667 (20. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 361-v
Erschienen Isaac Dünn der Biersieder Zum Straußen
in gegensein Hannß Conrad Pfundten des Biersieders mit beÿstandt hannß Peter Montforts deß Biersieders seines Schwagers
entlehnt, daß Bierhauß Zum Rÿsen, mit allen deßen Gebäwen Begriffen, Rechten und Zugehördten alhie in Krautenauw beÿ der herberg Zum Engel gelegen, sampt einen bierkeßel, Zeÿen kühlschiffen, einer Maltzbütt und einer Bierbütt, treÿ Jahr lang Von Mich: dieß. Jahrs angerechnet, umb einen Jährlich. Zinnß benantlich 50. lib.

Ursule Schlehenacker meurt en 1680 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la brasserie à l’Autruche. La masse propre au veuf s’élève à 135 livres, celle des héritiers à 190 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 847 livres, le passif à 236 livres
1680 (15. 9.br), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 4) n° 33
Inventarium undt beschreibung aller Haab undt Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so weÿlandt die Wohn Ehren: vndt tugendreiche fraw Ursula Thännin, gebohrne Schlehenackerin, deß Ehrengeacht: und Wohlachtbahren H. Isaac Thännen biersieders Zum Strauß burgers Zue Straßburg geliebte haußfraw nunmehr seelig, nach ihrem Müttwochs den 22.ten 7.bris Jüngsthien aus dießem Müheseeligen Leben genommenen tödtlichen hinscheiden hinder ihro verlaßen, welches alles auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvesten, fürsichtig vnd weÿßen herrn hannß Georg Hecklers, Werckmeisters der Frawen haußes vndt E. E. großen Raths alhie beÿsitzers, alß Jungfrauwen Ursulæ der ietz abgeleibten frawen seelig mit ihrem hinderpliebenen H. Wittwer ehelich erzeugter dochter vnd ab intestato nachgelaßener einiger Erbin geschwornen Vogts, ersucht durch den H. Wittwer (…) Actum inn fernerem beÿein deß wohl Ehrwürdig v. wohlgelehrte,n H M. Ludwig Schlehenackers d. Zeit Pfarrers Zu Eckboltzheim und H. hannß Philipp Schlehenackers biersieders zum Störckel beed. burg. alhie d. verstorbenen fr. seel. H. Brüder, Montag den 15.ten 9.bris A° 1680.

Inn einer alhie inn der Statt Straßburg beÿ der Großen Metzig gelegenen und Zum Strauß genandter bier behaußung so auch in dieße verlaßenschafft gehörig, ist befunden worden wie volgt.
Auff der Obern Katsen, Auff dem Andern Kasten, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, Im obern haußöhren, Im obern Stüebell, Inn der Cammer E, Vor dießen Gemachen, Inn der Cammer F, Auff der Malßbühnen, Inn der Großen Stueben, Inn der Kuchen, Im obern hindern Stübell, vor dießen Gemachen, Auff dem Gängel, Inn der Gaststueben, Im Conthörel, Inn der vndern Kuchen, Im bütten Keller
Eigenthumb ane Häußern. Erstlich j. Eck behausung mit d° hoffstatt unden ane dem Spithalgäßlein gegen d. Großen Metzig hin vber (…)
Item ein Scheür mit dem daran gelegenen Garthen,s ampt dem darinn stehenden häußel Gegen der Newen Gäßelenn, Jenseit der Preüschen (…)
Ergäntzung der Erbin unveränderten guths. Auß dem über der frawen seel. inn den Ehestand zugebrachten Nahrung, durch weÿl. H. Laurentium Dreütteln den Notarium seel. in A° 1665. auffgerichtetem Inventario
Volgt nun die beschreibung der Verlaßenschafft vor und ane sich selbsten. Deß H Wittwers unverändert Vermögen, allein inn hernach beschriebener Guthes Ergäntzung bestehet 135 lb
Der Erbin unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 79, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Guldiner Ring 5, Sa. Guths Ergäntzung 101, Summa summarum 190. lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 302, Sa. Holtzes, Reiff und bandt wie auch Schiff und geschirr Zum biersieder handwerck gehörig 98, Sa. Viehes 80, Sa. früchten 17, Sa. Spelltz, Malß vnd hopfen 101, Sa. weines bier vnd vaß 261, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 82, Sa. Guldinen Ring 13, Sa. baarschafft 243, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 225, Sa. Eigenthumns und beßerung ane haüßern, Scheur und Garthen 2337, Sa. Schulden 83, Summa summarum 3847 lb – Schulden 236 lb, Nach deren Abzug 2600 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3935 lb – Ungewiß vndt Zweiffelhaffte Sa. in die theilbahre Nahrung Zugeltendt 37 lb
Eheberedungs Copeÿ (…) Vff Sonntags so da wahr der 23. tah deß Monats Julÿ Als mann nach Unsers Seeligmachers gnadenreichen geburth Zahlte 1665. Laurentius Dreüttel Nots. Cæs. Publ.

Isaac Thenn vend la brasserie au Géant au brasseur Jean Conrad Pfund

1668 (18. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 332-v
(Prot. fol. 21. fac. 2. – 1050 lib) Erschienen Isaac Dünn der Biersieder, mit assistentz Johann Peter Montfort deß Biersieders seines Schwagers
in gegensein Hannß Conrad Pfundts des Biersieders mit beÿstand Niclaus Winter deß Schneiders seines Schwagers
daß Bierhauß Zum Rÿsen genannt mit allen deßen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Krautenaw einseit neben Weÿl. Daniel Beckh deß Sch*manns seel. Erben anderseit neben Weÿl. H. Simon Knollen gewesenen Großen Rhats Verwanthens seel. Erben hind. vff H Niclaus Hämerlin Sibner Gerichts Procuratorem stoßend geleg. daran gehend iährlich termino j. Aug: 5. fl. straßb. wehr. lößig mit 100 fl. besagter wehr. dem Wilhelmitisch. Collegio, Item 4. lib. termino Martini widerkäuffig mit 100. lib. der Fabric deß Münsters, Item 2. lib.10. ß termino 14.ten Martÿ lößig mit 50. lib. H. Johann Christmann Merckhlin E.E. groß. Rhats Beÿsitzern, So seÿe solche Behaußung noch umb 150. lib. weÿl. Philips Nägelins geweßenen Bleÿchers vff der Gannßaw nunmehr seel. hinderlaßenen Kindern 50. Kauffschillingß rests Mariæ Engelin und 175. lib. gleichmäßig. Kauffschillings rests hannß Adolph Huckh deß Biersieders Kindern verhafftet – umb 272. lb

Fils d’un tonnelier de Rothenburg sur la Tauber, Jean Conrad Pfund épouse en 1667 Marthe Schlehencker, fille de marchand : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwisch. dem Ehrenhafft H Hans Conrad Pfund biersied. von Roth.burg ane d. Tauber alß dem hochzeit. Eines theils, Anders theils Aber d. Züchtig vnd tugendsamen Jfr. Martha weÿl. deß Ehren Vest. v. weiß. H. Ludwig Schlehenckers, Gewesenen handelßmanns v. E. E. Kleinen Raths alhie Alt. beÿsitzers seel. ehelich erzielt dochter als hochzeiterin auch darbeÿ Inn beÿsein vnd durch vnd.handlung (…) vff Jfr. hochzeiterin seithen aber H hannß Hammen weißbeck. v. E. E. Kleinen Raths beÿsitzers deroselb. H. Niclaus Clauß. Seÿlers vnd burgers alhie Ihrer Fr. Mutter Geschwornen Vogts H. M. Johann Ludwig Schlehenackers S. S. Theol. Stud. Ihres brud. H. hanß Peter Monforths vnd H. Isaac Thänen beed. biersieder d. burg. alhie alß Schwäger – Beschehen sind diße ding Inn deß heil. Reichs freÿen St. Strßb. vff dinstag den 19. tah deß monats Februarÿ als mann nach vnsers Erlößers v. Seeligmachers Gnad. reichen Geburth Zallte 1667. Laurent Dreüttel Not. Cæs. Publ.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 63)
1667. Dncâ Invocavit d. 24. Febr. Johann Conrad Pfund d. Biersieder Johann Pfundt des Küeffers Zu Rottenburg an der Tauber Ehelicher Sohn, J. Martha, weiland H. Ludwig Schlehenacker des Handelsmans v. E. E. Kleinen Rahts geweßenen Beusitzers alhier, hinderlaßener Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 4. Martii Zu St. Thomæ (i 67)

Jean Conrad Pfund devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers
1667, 4° Livre de bourgeoisie p. 355
Johann Conradt Pfundt der Biersieder Von Rotenburg an der Tauber, empfangt das burgerrecht Von seiner haußfrauen Martha, Weÿl. Ludwig Schlehenackers, E. E. Kleinen Raths gewesenen beÿsitzers seel: dochter, umb 8. Goldt fl. welche er beÿ der Cancelleÿ erlegt, ist Zuuor ledigen standts gewesenn vnd will Zu E. E. Zunfft der Küffer dienen. Jurat. en 20. Mart. A° 1667.

Jean Conrad Pfund hypothèque la brasserie au profit du pasteur Jean Louis Schlehenacker

1669 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 533-v
Erschienen hannß Conrad Pfund der Biersieder Zum Rÿsen
in gegensein H Isaac Heppen deß Mauerer Steinhawers und alten Kleinen Rhats verwanthens im nahmen H.Johann Ludwig Schlehenackers Pfarrherrn Zu Eckhboltzheim seines dochtermanns – schuldig seÿe 100 Pfund pfenning
Unterpfand sein soll daß Bierhauß Zum Rÿsen mit allen deß. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Krautenaw, einseit neben weÿl. Daniel Keckh deß Schiffmanns seel. Erben anderseit neben weÿl. H Simon Knollen gewesenen großen Rhats Verwanthens seel. Erben, hind vff H Niclaus Hämmerlin Sibner Gerichts Procuratorem & cons. stoßend gelegen, davon gehen iahrs term. Martini 4. lib. lößig mit 100. lib. der Fabric deß Münsters
[in margine :] cassirt weg. d. am 30. Xbr a° 1669. vffgerichteten obligation

Jean Conrad Pfund hypothèque la brasserie au profit du pasteur Jean Louis Schlehenacker pour rembourser un capital d’après une obligation passée par le notaire Hilaire Meyer en 1565.

1669 (30. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 680
Erschienen hannß Conrad Pfund der Biersied. Zum Rÿsen
in gegensein H M Johann Ludwig Schlehenackers Pfarrers Zu Eckhboltzheim – schuldig seÿe 100. Pfund pfenning
Zu dem Ende bahr gelügenen Gelts, daß Er dadurch, die Wilhelmische 100. fl. straßb. wehr. am 1. Aug. a° 1565. durch weÿl. H Hÿlarium Meÿern alß deß Bischoffl. hoffs damahlig. Contractuum Notarium nunmehr seel. vergriffenen Capitals, Und die Merckhelische 50. lib. am 19. Xbr a° 1657. in der Cancelleÿ Contractstuben verschriebenen haupt Guths, beÿde vff dem Bierhauß zum Rÿsen hafftend. erleg.
[in margine :] (…) in gegensein herren Gerhard Leffers deß biersieders Zur Ketten alß Curatoris Marthæ Pfundin weÿl. deß hierinn gedachten Schuldners nachgelaßener wittibin mit beÿstand Isaac Dännen deß biersieders Zum Staußen der Pfundischen Kinder Vogt (quittung) Act. 4. 7.bris a° 1680.

Jean Conrad Pfund meurt en 1678 en délaissant quatre enfants dont le cadet meurt peu après son père. Les experts estiment la maison 1 200 livres. La masse propre à la veuve est de 210 livres, la masse propre aux héritiers de 50 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 559 livres, le passif à 197 livres. Le défunt a acquis en 1674 une propriété (grange et plusieurs petites maisons) dont l’avant donne rue des Poules et l’arrière ruelle de l’Enfer.

1678 (4. 7.br), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 2) n° 16
Inventarium undt beschreibung Aller und Jeder Haab vnd Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so weÿl. der Ehrenhafft vnd Achtbahre H. Hannß Conradt Pfundt, biersied. Zum Rißen burger Zu Straßburg nunmehr seel. welcher dinstags den 23.ten Julÿ Jüngsthien Göttlichem willen nach Zeitlichen todes v.blichen, nach seinem auß dießer welt genommenen tödlichen hinscheiden hind. Ihne verlaßen, so auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafften vnd achtbahren H. Isaac Thänen biersieders Zum Stauß burgers alhie, als Marthæ, hannß Ludwigs, Mariæ Dorotheæ und Johann Philipßen, darund. aber Johann Philipp daß Jüngste Söhnlein erst Sambstags den 5. 8.bris nechsthin 10. wochen nach deß Vatters seel. todt von dießer welt erzeugt und geboren ermelten tag aber wider verstorben, alle 4. des verstorbenen seel: mit hernach gemelter seiner hinderpliebenen wittwen ehelich erzeugter Kinder und ab intestato hinderlaßener nechster Erben geordnet: vndt geschworenen Vogts, welche Nahrung die Ehren: vnd viel tugendsame Fraw Martha, gebohrne Schlehenackerin die Wittib mit assistentz deß Ehren vorgeacht: vnd Wohl Achtbahren herrn Gerhard Leffers biersieders Zur Kettenn burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen H. Curatoris – Actum vnd angefangen in beÿsein des Wohl Ehrwürdig v. wohlgelehrten H. M, Ludwig Schlehenckers Pfarrherrens Zu Eckboltzheim burgers Zu Straßburg d. Fr. wittwe geliebten bruders auff Mittwoch den 4. 7.bris Anno 1678.

Eheberedungs Copeÿ (…) vff dinstag den 19. tag deß monats Februarÿ als mann nach vnsers Erlößers v. Seeligmachers Gnad. reichen Geburth Zallte 1667. Laurent Dreüttel Not. Cæs. Publ.
Inn einer alhie inn der Statt Straßburg vorstatt inn Crauthenaw Gelegener vnd Zum Rießen genandter bier behaußung, so auch inn dieße verlaßenschafft gehörig vnd hernachbeschrieben, Ist befunden worden wie volgt
Auff dem Anden Kasten, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Vor dießen Cammern, Inn der Obern Stueben, Inn dießer Stub Cammer, Inn der Obern Kuchen, Im obern haußöhren, Inn der Cammer D, Inn der Gaststuben, Inn der vnden Kuchen, Im Speiß Cämmerlein, Im vndern haußöhren, Im hindern Stockh auff dem Maltzboden
Eigenthumn ane häüßern. Erstlich die behaußung Zum Rießen genand, mit allen deren gebeäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten gelegen alhie inn der Statt Straßburg vorstatt Crauthenaw i.s. neben weÿl. Daniel Riecken deß Schiffmanns v. burg. alhie seel. Erben, 2.s. neben Daniel Ulrich auch Schiffmann vndt burgers alhie hinden vff H. Johann Niclaus Caroli Holtzhandlern vnd E. E. großen Raths alhie beÿsitzern stoßend. Davon Gibt mann weÿl. H. Isaac Heppen Maurers und Steinhauers auch E. E. Kl. Raths alhie beÿsitzers seel. hind.laßener fraw wittib vnd Erben 4. lb. d Jährl. auff Martini sind in h.guth abzulößen mit 100. lb Sonsten freÿ ledig vnd eigen, angeschlagen p. 1250. lb. Darüber snt j. t. Perg. Kbr. mit d. Statt Straßb. Canceelleÿ Contracts anhang. Ins. deßen datum d. 18.t Junÿ 1668. Inhalts welcher gestalt d. verstorb. seel. dieße bier behaußung von H. Isaac Thännen biersieder Zum Strauß burger alhier seinem Schwager ane sich erkaufft mit N° 1 signirt. Ferners dabeÿ j. t. Perg. Kbg. deß. dat. d. 20. Aug. A° 1665. Innhalts welcher gestald H. Isaac Thän dieße bier behausung von Diebold Nägellin dem Küeffer vnd Margaretha seiner haußfr. burgern alhie ane sich erkauff, mit N° 1 nort,
Item ein Scheür sampt dreÿ alten Häußlern mit Ihren hoffstätten vnd höfflein, auch allen andern d.en gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in d. vorstatt Straßburg Crauthenaw inn der Viehgassen, 1.s. neben weÿl. Sebastian Biethenschue deß Zimmermanns vnd burgers alhie seel. hind. laßener Wittib vnd Erben 2.s neben H. Johann Niclaus Caroli E. E. Großen Raths alhie beÿsitzern, hinden auff die herberg Zur Schwartzen hennen Genandt vnd hanß Marcken den weißbecken stoßend so freÿ ledig vnd eigen, angeschlagen p. 325. lb. d. Darüber vorhanden i. Perg. Kbr. mit d. Statt Straßb. anhang. Cancelleÿ Contr.st. anhang. Ins. verwahret deßen datum den 16. Julÿ A° 1674. Innhalts welch. gestald der Verstorbene seel. dieße Scheür sambt d.en Häußeln von H. Johann Conrad Huthen Handelsmann b. burgern allhie alß befelchhabern fr. Susannæ weÿl. H. Gergatd Heckers geweßenen handelßmanns v. burgers alhie seel. hind.laßener wittwen ane sich erkaufft mit N° 2 signirt.
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten guths.Auß dem über der Fraw Wittib inn den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch H. Laurentium dreütteln den Notarium in A° 1667. auffgerichteten Inventario
Der Fraw wittib unveränderte Nahrung, Sa. hausraths 29, Sa. Silbers 11, Sa. guldiner Ring 6, Sa. der Ergäntzung 147, Sa. der baarschafft 15, Summa summarum 210 lb
Hierauff volgt nun auch die beschreibung der Erben unveränderten Vermögens So aber allein inn deroselben unveränderten Guths Ergäntzung 50 lb
Die Theilbar Verlaßenschafft, Sa. haußraths 195, Sa. werckzeugs wie auch Schiff und geschirrs Zum Küeffer vnd biersied. handwerckh gehörig 31, Sa. früchten, Melß vnd hopffen 129, Sa. wein bier und vaß 315, Sa. Viehes 16, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 39 lb, Sa. Guldinen Ring 10, Sa. baarschafft 246. lb, Sa. häußer 1575, Summa summarum 2559 lb – Schulden 197, Nach deren Abzug 2351 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2622 lb

La veuve se remarie en 1682 avec le tonnelier et brasseur Jean Henri Silbach, originaire de Neustadt en Westphalie : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire. Le mariage ne se trouve ni à Strasbourg ni dans les environs immédiats.
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenthafft und bescheÿdenen Johann Heinrich Silbach, dem Ledigen Küeffer und biersieder von Newstatt in Westphalen, Chur Fürstl. Brandenburg. Jurisdiction weÿland deß Ehrenhafften dietrich Silbachs, geweßenen gartenmanns und burgers daselbst seel. hinterbliebenem Eheleiblichem Sohne als dem hochzeiter ane Einem, So dann der viel Ehren: und Tugendsamen Frawen Marthæ Pfundin, gebohrner Schleenackherin, weÿland herrn hanns Conrad Pfunden gewesenen biersieders Zum Rießen, vnd burgers alhie zu Straßburg seel. Hinderlaßener wittib, als der hochzeiterin am andern Theÿl
Geschehen sein dieße ding in der Königlichen freÿ Statt Straßburg den 5. Februarÿ alten Calenders Anno 1682 [unterzeichnet] Jch Joh: Heinrich Sÿlbach beken wie obstet, Gerhardt Lefer Alß der hochzeiderin fogt – Elias Winckler, Not Publ et juratus

Le brasseur au Géant Jean Henri Silbach devient bourgeois en février 1683
1683, 4° Livre de bourgeoisie p. 493
Johann Heinrich Selbach der biersieder Zum Rießen, aus der Neustatt aus westphalen, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Martha Schlehenackerin, hannß Conrad Pfund wittib pro 8. goldt fl. welche Er beÿ d. Cantzleÿ Erlegt, vndt wird Zu den Küffern dienen. Jur. 10. febr. 1683.

Baptême, Saint-Guillaume (luth. p. 164)
1683. Mittw. d. 15. Decemb. int. h. 11. et 12. noct. Hannß Henrich. Ist wegen großer Schwachheit ein Kind alsobald durch geburt genothhaufft vndt Johann Henrich genant worden nachfolgender Eltern Kindt auch bald darauff selig verschieden. Par. Johann Henrich Selbach der Biersieder Zum Rießen, Martha Schleenackerin (i 86)

Brasseur au Coq blanc au Faubourg de Pierre, Jean Henri Silbach loue la brasserie au Géant à son gendre par alliance Samuel Nagel

1691 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 656-v
Johann Heinrich Silbach der biersieder zum Weißen Hahnen
in gegensein Samuel Nagels deß biersieders Zum Rießen seines Stieff dochtermanns
entlehnt, daß bierhauß zum Rießen mit allen deßen Gebäuen wie auch Schiff und Geschirr zum bierbräwen gehörig, alles auff Neun Jahr lang bereits Von Martini 1689. angehend umb ein Jährlichen zinnß benandlich 45 pfund

Marthe Schlehenacker meurt en 1703 dans la brasserie au Coq blanc que tient son mari Jean Henri Silbach. Elle délaisse trois enfants de son premier mariage et deux filles du deuxième. Les experts estiment la brasserie au Géant à 900 livres. La masse propre au veuf est de 120 livres, celle des héritiers de 1 724 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 737 livres, le passif à 302 livres. – Remarque. Le destin ultérieur de Jean Henri Silbach sera traité à la brasserie du Faubourg de Pierre

1703 (10.7.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 24) n° 18
Inventarium Weÿland der Ehr: und tugendreichen Frawen Marthæ Sillbachin gebohrner Schlehenackerin, Hern Johann Heinrich Sillbach, Biersieders Zum Weißenhaanen und burgers zu Straßburg geweßener Ehewürthin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1703.
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güttere, ligender und vahrend. verändert und unverändert, keinerleÿ außgenommen, So weÿland die Viel Ehren: und tugendreiche Frau Martha Sillbachin, gebohrne Schlehenackerin, deß Ehren: vorachtbahren Hern Johann Heinrich Sillbach, Biersieders Zum Weißenhaanen und burgers zu Straßburg geweßener Ehewürthin seel. nach ihrem Sontags den 17. Monatstag Junÿ Jüngst aus dießer mühesamen traur: und Jammervollen welt genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen (…) Actum Straßburg Dienstags den 10. Monatstag Julÿ Anno 1703.
Die in Gott ruhende Fraw hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. Aus Erster Ehe 1. die Viel Ehr: und Tugendreiche Fraw Martha Nagelin gebohrne Pfundin, des Wohl Ehrengeachten Herrn Samuel Nagels, biersieders Zum Bergfalcken und burgers Zu Straßburg Ehegattin welche in Person Zugegen. 2. den Ehrenhafften H. Johann Ludwig Pfunden Biersiedern Zum Rießen und burgern zu Straßburg, so gleichfalls Zugegen gewesen. 3. die Ehren und Tugendsame Fraw Mariam Dorotheam Schranckenmüllerin gebohrne Pfundin deß Ehrenhafften H Johann Rudolph Schranckenmüllers Weißbecken und burgers Zu erwehntem Straßburg Ehewürthin, so gleichfalls der Procuration in Person abgewartet, Dieße dreÿ der verstorbenen sel. mit weÿl. Herrn Johann Conrad Pfunden, geweßenen biersieder Zum Rießen und burger, Zu besagtem Straßburg, Ehelich erzeugt Kinder, welche ins gesambt Zum assistenten erbetten den Ehrenvest und Rechtsgelehrten Herrn Johann Friderich Redwitzen Notarium Publicum et practicum und burgern dahier welche auch in Persohn gegenwärtig geweßen
Aus Anderer Ehe 4. die Ehren und Tugendreiche Fraw Mariam Salomeam Emerichin gebohrne Silbachin deß Ehrenachtbaren herrn Johann Caspar Emerich des Jüngern ietzigen biersieder Zur Ketten und burgers Zu Straßburg Ehewürthin, welche ebenmäßig Persönlich erschienen geweßen, 5. Und dann die Ehren Züchtig und Tugendreiche Jungfrau Annam Margaretham Silbachin deren geschwornen Vogt erst vorgedachter Herr Johann Caspar Emerich dieweilen Er aber Ehevögtlicher weiß selbsten interessirt, ist deroselben Zum theÿlvogt geordnet der Ehrenhaffte Herr Johann Philipp Rohtstein Küffer und burger alhier Zu offtgesagtem Straßburg, welcher gegenwärtige Inventation persönlich beÿgewohnt. Welche bedee letztere die abgeleibte frau seel. mit eingangs gedachtem Herrn Johann Heinrich Silbach Ihrem hinterbliebenen Wittwen in anderer und Letzter Ehe erzeugt
Copia der Heüraths Verschreibung

In hernach eingetragen, in der Statt Straßburg vorstatt ane Steinstraßen gelegen, und zum weißen haanen genannten behaußung befunden worden wie folgt
Im Vordern hauß. Höltz: und Schreinwerck, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Obern Stub, Im Contor, In der Cammer B, Vor dießen gemachen, In der großen Nebensstub, Im Haußöhren, In der Kuchen, Auffm Gang, In der Cammer C, In der Schwartz thuch Cammer, In der Bierstub, In der undern Kuchen, In deß officierstub, Im Bierhauß Zum Rißen
Eigenthumb ane Häußern (E.) Erstlich die Bier behaußung Zum Rißen genant, mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vor Statt ane Krauttenau, Einseit neben H Leonhard Wörlin dem Zinngießen, Anderseit H. Daniel Ulrichen dem Schiffmann, beede burgern alhier, hinden auf die Würtzische Fraw Wittib und Erben stoßend so freÿ ledig und eigen und durch der Statt Straßb. geschworene Werckmeistere inhalt der beÿm Concept gegenwärtigen Inventarÿ befindlichen Abschatzung sub dato den 19. Julÿ Anno 1703. Angeschlagen für 1800 gulden thun 900 lb. Darüber sagt ein Pergamenin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Contract Insiegel verwahrt datirt den 18. junÿ Anno 1688. Darbeÿ noch ein Pergamenin Kauffbrieff mit gerührtem Insiegel bekräfftiget datirt den 21. Augusti Anno 1665. beede mit altem N° 1 signirt und nach beschehener Vorlegung darbeÿ gelaßen.
(E.) Item eine Scheür (…)
(T.) Item die Bier behaußung Zum Weißen Haanen genant, gelegenen in ser Statt Straßburg vorstatt ane Steinstraß (…)
Ergäntzung der Erben unveränderten guths. Vermög Inventarÿ über der verstorbenen frawen seel. in die Ehe gebracht Vermögen den 13. Junÿ Anno 1682. durch Herrn Johann Christoph Stöffeln den Notarium auffgerichtet
Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
Abzug. Des Wittwers unverändert Vermögen, Sa. Silbergeschmeids 20, Sa. Activ: Schuld 100, Summa summarum 120 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 119, Sa. Bierfaß 4, Sa. Werckzeugs Zum Küffer handwerck gehörig 2, Sa. Silber 67, Sa. Guldinen Ring 10, Sa. baarschafft 5, Sa. Eigenthum ane häußern 1350, Sa. Ergäntzung (1655, Abzug 1391, Nach solchem abgang) 263, Summa summarum 1824 lb – Schulden 100, Nach deren Abzug 1724 lb
Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 270, Sa.früchten, Maltz und Meel 102, Sa. Weins und faß 277, Sa. Bier 197, Sa. Werckzeug, holtz, Reÿff und band zum Küffer handwerck gehörig 9, Sa. Schiff und geschirr zum Biersieden gehörig 26, Sa. Pferds 20, Sa.Hew und Stroh 4, Sa. Silber geschirr und geschmeids 64, Sa. guldiner Ring 27, Sa. Baarschafft 159, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1400, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 175, Sa. Activ Schuld 2, Summa summarum 2737 lb – Passiv Schulden 302 lb, Nach deren Abzug 2424 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4270 lb
Copia der Eheberedung (…) Geschehen sein dieße ding in der Königlichen freÿ Statt Straßburg den 5. Februarÿ alten Calenders Anno 1682. Elias Winckler, Not Publ et juratus
Abschatzung den 19. tag Julÿ aô 1703. Auff begeren des Ehrenhafften und bescheiden H. Johann Heinrich Silbach biersieder ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Stein Straß das bierhauß Zum Weisen Hanen (…)
Die andre behausung auch alhier in der Statt Straßburg in der Krautenau gelegen das Bierhauß Zum Riesen genandt, einseiyt Neben H Daniel Ulrich Schiffmann, anderseits Neben Leonhardr Werlen Zinngießern Hinden auff H. Paulus Flach Stosend Welche behaußung Brauhauß, höfflein und Gemeiner bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckleüthe sich in die besichtigung befunden und dem jetzigen Preiß angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausendt acht hundert Gulden
Die dritte behausung auch alhie in der Statt Straßburg (…)

Les héritiers cèdent la brasserie et la grange qui en dépend au fils Jean Louis Pfund

1703 (21. Sept.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 24) Joint au n° 18 du 10 juillet 1703
(Inventarium Weÿland der Ehr: und tugendreichen Frawen Marthæ Sillbachin gebohrner Schlehenackerin, Hern Johann Heinrich Sillbach, Biersieders Zum Weißenhaanen und burgers zu Straßburg geweßener Ehewürthin seel. Verlaßenschafft)
Eÿgenthumb ane Häußern denen Erben unverändert.
Erstlich die Bierbehaußung Zum Rißen genant, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vorstatt ane Krauttenau, einseit neben H Leonhard Wörlin dem Zinngießen, and.s H. Daniel Ulrichen dem Schiffmann, beede burgern alhier, hinden auf die Würtzische Fraw Wittib und Erben stoßend so ledig und eigen
Ferner eine Scheür (…)
Dieße bierbehausung sambt Scheür und übrigen häußlein wie solches alles in dem nunmehr auffgerichteten Inventario fol. 44. 45 et 46 weitläuffig beschrieben ist Herrn Johann Ludwig Pfunden dem Sohn, von seinen Schwesteren wie auch dero respective Ehe und geschwistern vogten für freÿ ledig und eigen überlaßen worden umb 2100. lb
So geschehen den 21. Septembris Anno 1703.

Jean Louis Pfund et Marie Salomé Pantel hypothèquent trois mois plus tard la maison au profit du pasteur Luc Sébastien Ritter

1703 (12. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 525
Johann Ludwig Pfund bierwürth Zuem Rießen allhier u. Maria Salome geb. Pantelin u. zwar Dieße mit beÿstand Joh: Klingen Hoßenstrickers u. Christoph Bogners meßerschmids [unterzeichnet] Johann Ludwig Pfundt, Maria Salome Pundtin
in gegensein S. T. Hn Lucæ Sebastian Ritters Canonici Capituli Thom: u. Pfarrers zu St. Niclaus allhier – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, d. bierhauß Zuem Rießen allhier in der Krautenau einseit neben Hn Daniel Ulrich Schiffmann anderseit neben Leonhard Wöhrlen Zinngießern hinten auf Hn Paul Flachen oberschreibern im Spithal stoßend gelegen mit allen begriffen, weithen, zugehörden u. gerechtigkeit

Jean Louis Pfund épouse en 1696 Marie Salomé Pantel, fille de coutelier. Son beau père Jean Henri Silbach lui loue la brasserie au Géant que son gendre tenait à bail

1696 (15.2.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5892)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafft Herrn Johann Ludwig Pfundten ledigen Bierbrauern d. Weÿlandt Ehrengeachten herrn Hannß Conrad Pfundt gewesenen bierbrauers Zum Rieß. burgers allhier Zu Straßburg seeligen hind.bliebenen ehelichen Sohn, als hochzeitern an einem,
So dann d. Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Salome Pantelin, weÿland des Ehrengeachten herrn Hannß Georg Pantels gewesenen Meßerschmidts burgers Zu gedachtem Straßburg seelig. nachgelaßenen eheleiblichen tochter d. Jungfrawen hochzeiterin am and. theil
Vors sechst verwilligt undt verspricht des hochzeiters Stieffvatter herr Heinrich Sÿlbach mit belieben seiner geliebten ehelichen haußfrauen den beeden angehendten Ehepersohnen die Bier behaußung Zum Rießen, als welche nächster Zeit von seinem andern tochtermann geraumbt und abgetretten word, vorderist dreÿ Jahr lang als die vormals getroffene lehnung außweißet in lehnung umb ein Jährlichen Zinß nemlichen 90 Guldin, Zu laßen undt Zu übergeben undt nach d verfloß.en dreÿen Jahren annoch Sechs Jahr lang umb gemelt. preiß undt Zinß Zu continuiren, welche lehnung dann gleichwiß die vorige inn allhießiger Cancelleÿ Contract Stub expressé vereinbaret (…)
Beschehen undt v.handelt in dieß. Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 15. Februarÿ St. N. als man nach d. Gnadreichen vndt allen Seeligmachend. Menschwerdung Jesu Christi Zahlte 1696 [unterzeichnet] Johann Ludwig Pfundt als Hochzeiter, Johann Heinrich Silbach als Stieffvatter, Isaac Thenn als vogt, Samuel Nagel der Jung als Schwager, Johann Daniel Franck d. hochzeiterin vogt
Protocollum tertium, f° 21-v

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 54. n° 293)
Heut den 21. Mertz 1696 sindt nach ordentlicher außruffung Copulirt word. Johann Ludwig pfundt der ledige Biersieder, weÿl. H. Johann Cunrad pfundt, gewesenen biersieders undt burgers nachgelaßener ehelicher Sohn undt Jfr. Maria Salome weÿl. Johann Geörg Panthels, geweßenen burgers undt Meßerschmids nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Ludwig Pfundt Als hohzeiter, Maria Salome Bandlerin alß hoch Zeiterin (i 56)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Les apports du mari s’élèvent à 497 livres, ceux de la femme à 490 livres.
1696 (23.6.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6212) n° 493
Inventarium undt beschreibung aller d. Jenigen Haab undt Nahrung, so d. Ehrengeachte Herr Johann Ludwig Pfundt, biersied. Zum Rieß. undt die Ehren : und tugendsahme fr. Maria Salome Pantelin, beede Eheleuth burgere alhier Zu Straßburg in Ihren Kürtzlich mit einander angetrettenen Ehestand einander. Zubring. so umb d. ursach beschrieb. wirdt, weilen inn d. Zwisch. beed. Ehegatt. mit einand. auffgerichtet. Eheberedung außtrucklich versehen daß eines Jed. inn die Ehe Zugebrachte Vermögen einen jed. theil undt seinen Erb. ein freÿ ohnverändert vorbehalt. guth seÿn (…) welches bescheh. in Straßburg in beÿsein des wohl Ehrenvest. Großachtbahren herrn Joh: Daniel Franck, vornehmen handelsmanns d. frawen geschwornen noch ohnentledigt. vogts wie auch des Ehrenvest. undt weiß. herrn Johann Ludwig Kuntz meß.schmidts undt E E Kleinen Raths alt. beÿsitzers d. frawen Mutter vogts auch zum theil frawen Salome Pantelin d. frawen Mutter, Mittwochs d. 20. Junÿ aô 1696.
Extractus Auß den Concept Inventario aufgerechnet beßerung über weÿl. H. Hannß Georg Panthels gewesenen Meßerschmidts burgers alhie zu Straßb. seelig Verlaßenschafft durch Notm. Joh: Kitschen d. 8. Junÿ aô 1694. auffgerichtet
Norma hujus inventarÿ. des Ehemanns in den Ehestand zugebrachte Nahrung. Sa. haußraths 74, Sa. der Früchten 92, Sa. Silbers 16, Sa. Guldener Ring 2, Sa. baarschafft 310, Summa summarum 497 lb
Auf solches volgt auch der frawen Zugebracht V.mög. Sa. haußraths 173, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 25, Sa. Guldener Ring 37, Sa. baarschafft 253, Sa. 490 lb

Jean Louis Pfund devient tributaire chez les Tonneliers le 22 mai 1696
1696, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 36-v) Dienstags den 22. Maÿ Anno 1696 – Johann Ludwig Pfundt der Zum Riesen erscheint bittet ihne das Recht beÿ dieser Ehrsamen Zunfft so deßen Vatter Seeliger gehabt, auch angedeÿhen Zu laßen, producirte Schein von den herren dreÿern der Stadt Stall unterschrieben de dato 21.ten maÿ 1696. Erkandt auff Erlag d. Gebühr so 10. ß 6 d und Vor die Zue den Feuer Eÿmere verordnete 10. ß Willfahrt, Versprach auch Gebott undt Verbott gehorsam Zue seÿn.

Jean Louis Pfund et Marie Salomé Pantel hypothèquent la brasserie au profit de l’avocat Jean Jacques Fried

1713 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 172-v
Joh: Ludwig Pfundt biersider zuem Rießen und Maria Salome geb. Pantelin beÿständlich Christoph Bogner messerschmidts und Lorentz Bogners auch messerschmidts
in gegensein S.T. H. Joh: Jacob Friedt J.Cti gemeiner Statt Raths und Advocati – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, d. Bierhauß zuem Rießen allhier in der Krautenau, einseit neben Leonhardt wörle anderseit neben J: Jacob Ulrich schiffmann hinten auff H. flachen stoßendt

Le brasseur Jean Louis Pfund meurt en janvier 1723 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La masse propre à la veuve est de 1 700 livres, celle des héritiers de 816 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1580 livres et le passif à 2 485 livres.

1723 (31.3.), Not. Mader (6 E 41, 681) n° 472
Inventarium über Weÿl. deß Ehrengeachten Herrn Johann Ludwig Pfundten geweßenen bierbrauers Zum Rießen undt burgers allhier nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1723. (…) nach seinem den 22.sten Januarÿ deß mit Gott angefangenen 1723.sten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der ane hernach folgendem Folio in specie benambster Erben Inventirt und ersucht, durch die Ehren und tugendsahme Frau Mariam Salome Pfundtin gebohrne Pantelin die hinterbliebene frau Wittib mit Assistentz des Ehrengeachten Herrn Christoph Rogner Meßerschmidts und burgers allhier dero geschwornen Herrn Curatoris – So geschehen in der Statt Straßburg auff Mittwoch den 31. Martÿ A° 1723.
Der in Gott seel verstorbene Herr hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1. die Tugendsame Frau Mariam Salome Hirschingin gebohrne Pfundtin des Ehrengeachten Herrn Georg Heinrich Hirsching bierbrauers Zum Rießen und burgers allhier Ehefrau, welche mit assistentz gedachten Ihres Ehemanns dießen Inventation beÿgewohnt, 2. und 3. Annam Catharinam und Johannem weilen aber dieselbe annoch minorennes alß ist in dero Nahmen Hiebeÿ erschienen der Ehrengeachte Herr Johann Rudolph Schranckenmüller Weißbeck und burger allhier dero geordnet und geschwornen Vogt. Alle dreÿ deß Verstorbenen Herrn sel. mit obgemelter seiner hinterlaßene Frau Wittib Ehelich erzeugt und hinderlaßene Kinder Zu gleichen portionen und antheilen

In einer in der Statt Straßburg in der Crautenau gelegenen Zum Rießen genandten und hieher gehörigen behausung ist befunden worden alß volgt
Ane Höltzen und Schreinwerckh. In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Obern Wohnstub, In der Soldaten Cammer, In der Cammer B, In der Mittlern Wohnstuben, In der Mittlern Wohnstub Cammer, In der Cammer C, Im obern Hauß Ehren
Eigenthum ane Häußern (E.) Erstlichen eine bier behausung Zum Rießen genandt m. allen deren gebeuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg Vorstatt ane Crautenau, einseit neben Daniel Ulrich ein Schiffmann, anderseit neben Johann Martin Ehrmann den Kübler, hinden auff herrn Paul Flachen Oberschreiber in dem Mehren Hospittahl allhier stoßend, gelegen davon gehen Jährlichen auf den 20. Martÿ 9. lb. d Zinß S.T. Hn Johann Jacob Friden der Statt Straßb. Rath und Advocaten abloßig in Capital mit 300. lb d, It: 15. lb d Zinß auf den 15. Decembris ab Edelgedachtem H. Advocat Friden widerloßig in Hauptguth mit 500. lb. d sonsten gegen Männiglichen freÿ leedig und Eÿgen und durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere Crafft einer unter dem 11. Martÿ gethanen und beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen Abschatzung æstimirt pro 2000. lb. davon abgezogen obige beschwerden so in Summa thut 800. lb.d, Nach deren abzug wird ane obigem anschlag der behausung annoch übrig verbleiben so allhier außzuwerffen mit 1200. lb. Darüber s. i. teutsch. perg. Kbr. m. der Statt Straßburg Canceleÿ Contractst. anh. Inns. verw. deßen datum den 18. Junÿ A° 1668. mit altem N° 1 signirt, ferner ist darüber ein teutscher perg. Kbr. auch m. allh. C.Cstt gefert. datirt den 20. Augusti 1665. weißen beede wie der Verstorbene herr Vatter seel. solche behaußung theils von Herr Isaac thänen biersieder Zum Strauß und theils diebold Nägelin dem Kieffer und Margaretha seiner Haußfrauen ane sich erhandelt.
It: eine Scheür sambt dreÿen alten Häußlein mit Ihren Hoffstätten und höfflin auch allen andern übrigen gebäuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßb. in der Vorstatt Crautenau in der Hennengaßen, eins. neben Jacob Leschmeÿer dem Weißbecken anders. neben dem Wurthshauß Zur Schwartzen hennen genandt, hinden auf das Höllgäßllein stoßend gelegen, so freÿ ledig und Eÿgen undt durch vorgedachte H. Werckmeistern angeschlagen um 550. lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher perg. Kbr. m. der Statt Straßb. anhangendem CCst. Inns. verw. deßen datum den 16. Julÿ Anno 1674. Innhalts welcher gestallt des Verstorbenen herr Vatter seel. dieße Scheür sambt denen Häußlein von herrn Johann Conrad Huthen Handelsmann und burgern allhier ane sich erhandelt mit altem N° 2 notirt.
Ergäntzung der Frau Wittib unverändert Guths. Crafft Inventarii über beeder nun zertrennter Eheleuth in Ehestand gebrachte Nahrungen besagend, durch Weÿl. Hn Johann Kitschen geweßenen Notm. publicum A° 1696. gefertigt
Abzug in gegenwärtiges Invent. Der Wittib unverändert Guth, Sa. Haußraths 42, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 13, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Schulden in die Nahrung zubez. 70, Sa. der Ergäntzung (1575, Abzug 6, Rest) 1568, Summa summarum 1700 lb.
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 36, Sa. Schiff und geschirrs Zum bierbrauer Handwerck gehörig 1, Sa. Sibergeschirr 14 ß, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane Haüßern 1750, Sa. der Ergäntzung (589, abzug 1493, compensando 903), Summa summarum 1789 lb – Schulden 973, Nach deren Abzug 816
d. Theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 112, Sa. Wein bier und lähren Vaßen 512, Sa. Schiff und geschirrs 37, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 13, Sa. Goldene Ring 2, Sa. der Schulden in die Nahrung Zu bezahlend 903, Summa summarum 1580 lb. – Schulden 2485 lb, Solchemnach übertreffen die Theilbare Passiva die Theilbahre Nahrung umb 905 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1611 lb

La veuve loue la brasserie à (son gendre) Georges Henri Hirsching

1723 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 128
weÿl. Johann Ludwig Pfundt gewesten Biersieders wittib Maria Salome geb. Bandelin beÿständlich Christoph Bogner Meßerschmidts ihres Curatoris und ged. Pfundten hinterbliebenen zweÿer minderjährigen Kinder vogt Johann Rudolph Schranckenmüller der weißbeck
in gegensein Georg Heinrich Hirsching des Bierbrauers
entlehnt, Eine Bierbehausung zum Rießen genannt in der Krauttenau, einseit neben Daniel Ulrich dem Schiffmann anderseit neben (-) den kübler hinten auff H. Paul Flachen gartten stoßend gelegen beneben der Scheur, heubühn, Stallung und dem halben Keller, nichts davon als den mittlern stock so sich die wittib zu ihrer bewohnung vorbehält wie auch die 6 nebens: häußlein ausgenommen, auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 pfund
[in margine :] verlehende Maria Salome Pfundtin geb. Bandelin die wittib beÿständlich ihres Curatoris Christoph Bogner und obged. Schranckenmüller als vogt der zweÿen jungeren Pfundischen Kinder in gegensein bemelten entlehners weÿl. Georg Heinrich Hirsching hinterlassenen wittib Maria Salome geb. Pfundtin beÿständlich ihres Curatoris Johann Philipp Astheimer weinhändlers in fernerer gegenwartt dero sponsi Johann Daniel Schlehenacker Bierbrauers, prolongirt, obbeschriebene Bierbehausung sambt den gantzen keller nichts als diejenige gemach so die mitvelehnerin selbsen bewohnt und die sechs nebens häußlein, so sie anderwärts verlehnt hat ausgenommen, auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommend Michaelis um einen jährlichen Zinß nemlich 115 pfund – den 10. Julÿ 1731

Originaire de Rothenburg sur la Tauber, Georges Henri Hirsching qui sert chez Jean Louis Pfund s’inscrit aux années d’épreuve en janvier 1720
1720, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 435-v) Dienstags den 23. Jan: A° 1720 – Georg Heinrich Hirsching der leedige Kieffer Knecht von Rothenburg an der Tauber so beÿ Johann Ludwig Pfunden dem biersieder Zum Rießen in arbeith stehet, bittet ihme zu Verarbeithung des dreÿ Jährigen Zeith umb hernachmahlen das Meisterstück zu machen einzuschreiben. Erkandt, willfahrt Zahlte für das Kauffgericht 13. ß 6 d und Werckstatten Zunß 1 lb 10 ß für den lehrbrieff daß Er solchem nechsren produciren werde hat H Rathh. Ehrhardt und H. Emmerich Cavirt.

Georges Henri Hirsching demande un an plus tard le droit de faire son chef d’œuvre. Le conseil objecte qu’il n’a pas terminé ses trois années d’épreuve.
(f° 471) Dienstags den 4. Februarÿ Anno 1721 – Georg Heinrich Pürrsching der leedige Kieffer und Bierknecht hielte an Ihme Zu erlauben auff den Platz Zu gehen umb das Meisterstück Zu machen, Worauff erkandt, Weilen Er sich allererst den 23.ten Januarÿ 1720. Zu Vorarbeithung der 3. jährigen Zeith einschreiben laßen daß Ihme für dießes mahl in seinem Begehren nicht willfahrt werden kan, sondern solle seine 3 Jahr auswarthen.

(f° 473-v) Dienstags den 6. Maÿ Anno 1721 – Heinrich Hirsching stehet wieder Vor und bittet nochmahlen Ihme Zu erlauben, das Kieffer Meisterstück Zuverfertigen, Worauff abermahlen erkandt, daß es beÿ der den 4. Februarÿ jüngsthien ergangenen Erkantnuß nemlich daß Er Crafft Articuls ferner dreÿjährige Zeit Verarbeiten soll, verbleibet.

Les Quinze dispensent Georges Henri Hirsching de terminer ses années d’épreuve en considérant que le pétitionnaire travaille à Strasbourg depuis six ans et que les Tonneliers n’ont pas fait la publicité nécessaire de leur nouveau règlement.
1721, Protocole des Quinze (2 R 125)
Georg Heinrich Hirsching Ca. E. E Zunfft der Kieffer pt° Muthjahr
(p. 167) Dienstag d. 8. April 1731. – Moss. nôe Georg Heinrich Hirsching des ledigen Kieffers undt bierbrauers von Rothenburg an der Tauber gebürtig, der hatt von mitkommendem Zunfft bescheid heut Copiam erhalten, will davon an MGHh appellirt haben, bitt underthg. solche appellation gnädig anzunehmen, Verspricht ad 1.am post ferias den H. Zunfftmeister beÿ denen Kiefern darzu Verkünd. Zu laßen. Wil aber der bescheid schon vor mehr alß einem Monath ergangen, alß ist die Sach an die wohlverordnete Ober Handwercksherrn Verwißen Zu examiniren ob undt warumb der Appellant den bescheid nicht ehender hat haben können.

(p. 173) Sambstag d. 19. Apr. 1721. – Georg Heinrich Hirsching Ca. E. E Zunfft der Kieffer pt° Muthjahr
Iidem [Obere Handwercksherrn] laßen ferner per Eund. [Secretarium] referiren, Es habe Georg Heinrich Hirsching der ledige Kieffer und bierbrauer von Rothenburg an der Tauber gebürtig, den 12. huj. einen Zunfft Schein producirt, Welches beÿ E. E. Zunfft der Kieffer den 4. febr. jüngst ergangen, wavon er aber an Mghh. appellirt, auch gebetten solche appellat. gnädig anzunehmen mit dem Versprechen ad 1.am post dem H. Zunfftmeister beÿ ged. Zunfft darzu Verkünd. Zu laßen, diese appellation aber seÿe nicht gleich angenommen sondern Erk. worden Zu untersuchen ob dieselbe legitimo modo interponirt und introducirt worden.
Und alß auff beschehene remission der appellant ferner gehört wurde, habe er beÿgesetzt er habe nicht gewußt, daß er nur 10 tag Zeit habe seiner Appellation zu thun, noch auch daß er sich halte sollen Zu denen 3. Muthjahren einschreiben laßen indeme der Articul nicht abgeleßen werden, er arbeithe schon 6 Jahr hier und habe nichts davon gehört. Worauff H Mathis Preßler alß Zunfftmeister geantwortet daß laut habender Articul de A° 1713. einer die 3. muthjahr Völlig Verarbeithen müße, deme H. Not. Ösonger der Zunfftschreiber beÿgefügt daß er Zeugen stellen könne, daß auch dießer Articul alle Jahr abgeleßen werde, allein es höreten beÿ ablesung der ordnung die wenigste Zu, sondern verursachten durch denen jeweiligen Tumult und getöß daß fast niemand nichts hören Könte, seÿe aber ehe eigene schuld, Auff seithen der Hh. Depp. halte man davor, daß weilen in tempore legali nicht appellirt worden, undt ohne dem das gesuch wieder ordnung lauffe die Appellation nicht Zu recipiren, sondern Zu rejiciren und abzulainen seÿe, die genehmhaltung Zu MGHh. stellend. Erk. bedacht gefolgt.

(p. 221) Sambstag d. 17. May 1721. – Georg Heinrich Hirsching Ca. E. E Zunfft der Kieffer pt° Meisterstück
Iidem [Obere Handwercksherrn] laßen ferner per Eund. [Secretarium] referiren, Es habe Georg Heinrich Hirsching der ledige Kieffer von Rothenburg an der Tauber Ca. E. E. Zunfft der Kieffer ein Memorial sambt beÿlag Lit. A. eingelegt, jnnhalt Welches er Vorgestellt, Er diene schon 6. Gantze Jahr alß bier Knecht beÿ Johann Ludwig Pfund dem biersieder Zum Rießen allhier, und seÿe resoluirt falls er deßen Sommer Zu dem Kieffer Meisterschafft gelangen Könte, hiesiges Burgerrecht zu suchen, und hernach ged. seines Meisters tochter Zu heurathen, habe sich auch beÿ E. E. Zunfft Gericht der Kieffer umb die Erlaubnuß das Meisterstück Zu Verfertigen geziemend angemeld, Welches Ihne aber wieder aus der Beÿlag Lit. A. (p. E. E. Zunfft der Kieffer bescheid vom 6. huj.) Zu ersehen mit seinem begehren ab: undt seine dreÿhährige Zeit Zu Verarbeithen verwißen worden. Wann er aber hier burger Zu werden und eines burgers tochter Zu heurathen gesinnet, Er auch durch ged. Zunfft bescheid der ursachen sich gravirt befunden, weilen er sich lengstens und nicht erst vor 1 ½ Jahren Zum Meisterstück eingeschrieben hätte, falls der Articul Krafft deßen einem Kieffer Knecht seine Jahr beÿ einem biersieder Zu Verarbeithen zu gelaßen ist, nicht lange Jahr her ohnverleßen, undt verschwiegen, mithien ihme gäntzlich verborgen geblieben wäre, alß sehe er sich gemüßiget von ged. bescheid an MGHh Zu appelliren mit bitt dieße appellation gn. Zu recipiren, und Zu erkennen daß er dispensando Zu Meisterstück Zu admittiren seÿe, Zumahlen er schon 6 Jahr in einem eintzigen dienst allhier stehe. Worauff gemelter Zunfft nunmahliger Zunfft Meister H Mathis Breßle Zu untersuchung der Sach Deputation gebetten, so auch willfahrt word.
Auff geschehener Remission habe der Implorant nochmahl widerhohlt die Zunfft habe einen Articul so aber erst vor einigen Jahren undt Zuvor niemahl abgelesen word., Krafft deßen ein Kieffer Knecht seine Jahr auch beÿ einem biersieder meister Verarbeith könne Nun habe Er 6. Jahr nach einander beÿ obged. biersieder nahmens Pfundt gearbeitet, und sobald der Articul des erste mahl seÿe ableleßen worden, habe er sich so gleich Zum Meisterstück laßen einschreiben, so vor 1 ¼. Jahren geschehen seÿ.
Auff welches ged. Zunfftmeister geantwortet, daß deß Imploranten anbringen der Wahrheit gemäß seÿe, undt habe erst Vor einigen Jahren H. Dürrenberger erinnert, daß ein solcher Articul Vorhanden, welchen aber weder Er noch andere meister gewußt hätten, darauff seÿe ged. Dürrenbergers Knecht so auch die Jahr beÿ Ihme Verarbeithet Zum Meisterstück admittirt worden, Er müße gestehen, daß wegen nicht Ableßung dießes Articuls einen Fehler vorgegangen seÿe. Beÿ auffschlagung des Articul Buchs habe man den Allegirten Articul fol. 151. gefund. deßwegen davon gehalten, daß dem Imploranten in seinem begehren Zu willfahren undt dem Zunfftmeister anzubefehlen daß Künfftighien beÿ ableßung der ordnung auch dießer Articul Zu eines jedwedern Nachricht abzuleßen werden solle. Die genehmhaltung Zu MGHh. stellend. Erk. bedacht gefolgt.

Les examinateurs inspectent le chef d’œuvre de Georges Henri Hirsching. Ils n’y trouvent que des défauts mineurs. Le candidat devient maître avec les félicitations du prévôt le 12 août 1721
1721, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 480) Dienstags den 12. Aug. Anno 1721 Wurde Georg Heinrich Hirschings des leedigen Kieffers von Rothenburg an der Tauber gebürthig Verfertigtes Kieffer Meisterstückh faß Zum drittenmahl geschaut da dann die dreÿ Hh. Meisterstückh schauer referirten, es hätten sich in der ersten Schaw Zweÿ kleine täschlein und ane etlichen dauben ein Wenig Spenth befunden so Er aber Verbeßert die Zweÿte Schaw war durchgehendts guth undt in der dritten fande sich anders nichts alß ane dem hintern booden ein Einbiß, Weilen dann die fehler nicht groß auch sonsten das Faß sauber ausgemacht undt Wohl abgebunden alß erkanten Sie es für ein gerechtes Meisterstück auff welche Weiß es auch durch den Hn XV. Alß Obmann confirmirt und Ihme allerseiths Zu fernerem guten Vorhaben gratulirt worden.

Georges Henri Hirsching épouse en juin 1722 Marie Salomé Pfund après avoir passé un contrat de mariage
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 232-v, n° 13)
Mittwochs d. 10. Junÿ 1722. seind nach geschehener 2.maligen ausrufung Dominica Trin. 10. in der Kirch Zu S. Wilhelm ehelich eigesegnet worden Georg Heinrich Hirschinger der ledige Kiefer v. biersieder H. Johann Georg Hirschingers Kiefers biersieders v. deß Raths Zu Rotenburg an der Tauber v. Margaretha Catharina Metzgerin ehelicher Sohn, v. Jfr. Maria Salome Herrn Joh: Ludwig Pfunden deß biersieders v. burgers v. Maria Salome Bandelin eheliche dochter [unterzeichnet] Georg Henrich Hirsching als hochzeiter, Maria Anna Salome Pfundtin als hochzeiterin (i 240)

Georges Henri Hirsching devient bourgeois par sa femme le 20 juillet 1722
1722, 4° Livre de bourgeoisie p. 879
Geörg Heinrich Hirsching der Kiefer Von Rothen burg ab der Thauer geb. Johann Geörg Hirsching des Kiefers allda ehelicher Sohn rhalt das burgerrecht von seiner ehefr. Maria Salome Pfundtin alhier umb die tertz des alten burger schillings will beÿ E. E. Zunfft der Kiefer dienen. Jur: den 20. Julÿ 1722.

Georges Henri Hirsching devient tributaire le 21 juillet 1722
1721, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 518-v) Dienstags den 21. julÿ Anno 1722 – Mstr Georg Heinrich Hirsching der Kieffer und biersieder stehet Vor, prod: Schein Von hießiger Cantzleÿ und Stadt Stall sub dato 26.t Julÿ Jüngsthin Vermög deßen Er das Burgerrecht Völlig erhalten, bittet derowegen Ihne ahne einem neuen Leib Zünfftig anzunehmen. Erkant, Willfahrt Zahlt alß ein frembder so sich ane eines Zünfftigen tochter Verheurathet 1. lb 10 ß für die Zu dem Feuer Eÿmeren geordnete 10 ß und pro Zunfftschreiber und Büttel 2 ß 6 d.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie au Géant, propriété de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 448 livres, ceux de la femme à 606 livres.

1722 (27.8.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 31) n° 813
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenhaffte und achtbahre Herr Georg Heinrich Hirrsching Kieffer und Biersieder, Und die Ehren und tugendhaffte Fraw Maria Salome gebohrrne Pfundtin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in Ihren ohnlängst mit einander angetrettenen Ehestand für eigenthümlich unverändert vermög Ihren mit einander auffgerichteten Eheberedung zugebracht haben (…) Actum in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerer gegenwärtig Keith Herrn Johann Ludwig Pfundten biersieders Zum Rießen vnd Fr. Mariæ Salomeæ gebohrner Bendelin, beeder Eheleuthen und burgern allhier der dißorths Ehefrauen geliebten Eltern, Donnerstags den 27. augenschein Anno 1722.

In einer allhier in der Königlichen Stadt Straßburg dero Vorstadt Krautenaw gelegenen der dißorths Ehefr. geliebten Eltern gehörigen zum Rießen genannten bierbrawer Behaußung ist befunden worden Wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 141, Sa. Silbergeschiffs und Geschmeids 28, Sa. Goldenen Rings 3, Sa. der baarschafft 214, Summa summarum 388 lb – Darzu ist zu legen der Ihme ane denen Haussteuren gebührige halbe theil trifft 60 lb. Des Ehemanns eigenthümlich Vermögen 448 lb
Der Ehefraen Guth. Sa. haußraths 306, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 23, Sa. Goldenen Ringen 27, Sa. der baarschafft 189, Summa summarum 546 lb – Wann aber die der Ehefr. ane denen hernacher beschriebenen haussteuren gebührige helffte dazu gelegt wird und außmacht 60 lb, der Ehefrauwen eigenthümlich Guths 606 lb

Georges Henri Hirsching meurt en 1729 en délaissant deux enfants. La masse propre à la veuve est de 922 livres, la masse propre aux héritiers de 282 livres. L’actif de la communauté s’élève à 723 livres, le passif à 1 443 livres.

1729 (5.12.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 4) n° 57
Inventarium über Weÿl. deß Ehren Vest und Wohlvorgeachten Hn Georg Heinrich Hirschingß geweßenen Kieffers auch bierbrauers zum Rießen und burger allhier nun seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1729. – nach seinem Montags den 26.ten Zurückgelegten Monats Septembris dießen nun Zu Ende eÿlenden 1729.ten Jahrs Hinder Ihme Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf geschehenes dienst freundliches Ansuchen, erfordern deß Ehren Vest und Großachtbahren Herrn Andreæ Wolffen, Würths und Gastgebers Zum guldenen Apffell und burgers allhier alß Krafft vorgewießnen Curatorÿ de dato 23. Nov. 1729. deß seelig. verstorbenen mit hernachbenandter Fr. Wittib ehelich erzielter Kinder und ab intestato zu gleichen portionen verlaßener Erben, Nahmentlich Catharinæ Margarethæn so 9. Viertel Jahr und dann Johann Heinrich so 3. viertel Jahr alt geordnet und geschworenen Vogts ersucht und inventirt, die Viel Ehr und tugendreiche Frau Mariam Salomem Hirschingin gebohrne Pfundtin die hinterlaßene wittib – So beschehen und Verhandelt In der königlichen Freÿen [Statt] Straßburg de, 5. deß Monaths Decembris et seq. Anno Domini 1729.

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Krauttenau gelegenen das bierhauß Zu dem Rißen genandten in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung hat sich befunden wie Volget
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der ohneeins öbersten bühn, Auff der ersten Bühn, In dem obern Haußöhren, In dem undern Haußöhren, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Knecht Cammer, Inn der Kuchen
(f° 21) Ergäntzung der Fraw Wittib ohnverändert maanglenden Guths, Nach Innhalt deß über beeder geweßene, aber durch den Zeitlichen Tod zertrennten* Eheleuthen im Ehestand gebrachter Nahrungen den 27. deß Monathß Augusti 1722 auffgerichteten Inventarÿ
Der Fraw Wittib annoch vorganden ohnverändert Nahrungen, Sa. haußraths 55, Sa. Schiff und geschirr Zum Kieffer und bierbrauer handwerck gehörig 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. Goldener Ring 8, Sa. der Baarschafft 7, Schulden 75, Ergäntzung 756, Summa summarum 922 lb
Solchemnach Wirdt auch der Kinder und Erben annoch in natura vorhandene Guth beschrieben, Sa. haußraths 56, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Goldene Ring 5, Sa. baarschafft 3, Sa. Ergäntzung 284, Summa summarum 357 lb – Schulden 75, Conferendo 282 lb
Endlichen Volget auch die Inventation der gemein verändert und T. Nahrung, Sa. haußraths 16, Sa. der Frucht 26, Sa. ein und gemacht bier wie auch leerer vaß 444 lb, Sa. Brennholtz 11, Sa. Hew 1, Sa. Pferdt 4, Sa. Gutsch 3, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 20, Sa. baarschafft 101, Sa. Sa. 4, Summa summarum 723 lb – Schulden 1443 lb, die Theilb. Passiva übertreffen die T. Nahrung 720 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 484 lb
Ungewiß, Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden 20 lb
Copia der Eheberedung, sub dato 20. Maÿ on A° 1722 coram weÿl. H Not. Joh: Adam Oeßinger passirt (…)
Copia Codicilli reciproci. Pro Nota. Weilen um solches sie die ged. beede Ehel. vor mir Not° Zwar sub dato Donnerstag den 16. Julii in A° 1727. Auffger. mithin es auff sein H. Hirsching seel. beschehenen absterben exped: word.

Compte que rend Marie Salomé Pfund femme du batelier Jean Thiébaut Ulrich à ses deux enfants Catherine Marguerite et Jean Henri Hirsching en 1749
1749 (9. Junÿ), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 23) n° 318.b
Ohnvergreifflicher Summarischer Calculus Vndt Berechnung Über Weÿl. Hn Georg Heinrich Hirsching geweßenen Kieffers, bierbrauers Zum Rießen Vndt burgers Zu Straßburg, Längst seeligen Verlaßenschafft in Conformitæt deß unterm 5.ten deß Monaths Decembris in Anno 1729. vor unterschriebenem Notario Auffgerichteten vndt den 22.ten Martÿ in Anno 1730. beÿ E. Löbl. Vogteÿ Gericht producirt: vndt Abgehandelten Inventarii, auf Ansuchen Fr. Mariä Salome Ulrichin gebohrner Pfundtin herrn Johann Theobaldt Ulrich, Schiffmanns vndt burgers Zu Straßburgderzeit Ehefrauen, alß ob: gedachten H. Hirsching seel. geweßener Wittib beÿständlichen vorgenantden dero jetzigen Ehemanns Ahne einem
So dann ermeldten Hn Hirsching hinterbliebener beeder mit Ihro Fr. Ulrichin währenden Ihres Ehestandts mit einander ehelichen erzeugter beeder Kindter vndt Erben, Nahmentlichen Jungfr. Catharinæ Margarethæ vnd Johann Heinrich Hirsching, Leedigen Kieffer, welche beede Majorennes vnd ohnbevögtigt, Maßen Sie die Tochter in circa 22. Er der Sohn Barbar Erb aber der Zeit würcklichen über 20 Jahr alt, Nichts desto weniger aber Sie beede mit assistentz Herrn Johann Jacob Jungen deß Mittlern Fisch Käuffers vndt E. Ehrs. Großen Raths allhier alten wohlverdienten Assessoris

La brasserie est ensuite exploitée par le deuxième mari de Marie Salomé Pfund, Jean Daniel Schlehenacker qui fait son apprentissage de 1714 à 1717 auprès du tonnelier Jean Paul Dürrbach

1714, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 222-v) Dienstag den 24. Aprilis 1714 – Mstr Joh: Paulus Dürrbach Kieffer nimbt vermög Scheins sub dato 23. Aprilis 1714. Zum Lehrjungen Joh: Daniel Schlehenacker herr Joh: Ludwig Schlehenacker des biersieders alhier ehelichen Sohn willens denselb. daß Kieffer handwerckh von jüngsy verwichenen Ostern 1714. biß gedachte Zeith 1717 also 3 Jahr Lang Zuerlernen gegen 100. lb Lehrgeld und der Frawen ein Newe Louis d’or davon solle beÿ anfang der Lehrzeith die helffte die übrige helffte aber beÿ dee endigung erlegt werden, daß Jungen bürgen für das Lehrgeld und hinweg lauffen sind H Joh: Ludwig Schlehenacker deß Jungen Vatter und Herr Johann Philipp Schropp biersieder, die verprechen wie gebrauchig, Zahlt pro inscriptione 15 ß vnd pro Zunfftschrb et büttel 2 ß 6 d.

(f° 328-v) Dienstags den 9. Martÿ A° 1717 – Johann Paul Dürrbach stehet nebst seinem Lehrjungen Johann Daniel Schlehenacker von hier gebürthig Vor bittet Weilen seine lehrzeit Völlig Verfloßen und beede theil mit einander Zufrieden seÿn, denselben gerichtlich leedig Zu Zahlen. Erkandt Willfahrt, dt. Vor das looßsprechen 15 ß Vnd pro Zunfftschreiner Vnd büttel 2 ß 6 d.

Jean Daniel Schlehenacker s’inscrit en avril 1718 pour faire son chef d’œuvre
(f° 380-v) Dienstags den 5. Aprilis Anno 1718 – Joh: Ludwig Schlehenacker der bierbrauer und burger allhier stehet vor bittet seinen Sohn Johann Daniel leedigen Kieffer Knecht zu Verfertigung des Meisterstücks einzuschreiben. Erkandt willfahrt dt. Werckstatten Zinß 1 lb 10 ß Vor Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d.

Fils du brasseur au Soleil d’or, Jean Daniel Schlehenacker épouse en août 1731 Marie Salomé Pfund, veuve de Georges Henri Hirsching : contrat de mariage, célébration
1731 (9.7.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 40)
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Hn Johann Daniel Schleenackhern dem leedigen bierbrauer und Kieffern, weÿland Hn Joh: Ludwig Schleenackhers auch gewesenen bierbrauers Zur goldenen Sonnen und burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßenem ehelichem Sohn, alß Hochzeiterer ahne Einem
So dann der Viel Ehr: und tugendreichen Frawen Mariæ Salome Hirschingin gebohrener Pfundtin, weÿl. Hn Georg Heinrich Hirschings, gleichmäßig geweßenn bierbrauers Zum Rüeßen und burgers Zu Straßburg seel. hinterbliebener wittib als Hochzeiterin am andern Theil
So beschehen in fernerem Gegenseÿn (…) Herrn Joh: Philipp Astheimers, weinhändlers der Fr. Hochzeiterin annoch ohnentledigten Curatoris so dann Herrn Andreæ Wolffen Gastgebers Zum guldenen Apffel Ihro der Ehefr. Hochzeiterin Kinder erster Ehe geschwornen Vogts (…) Straßburg auff Montag den 9. deß Monaths Julÿ Anno Dni 1731.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 31-v n° 17)
1731. Mittwoch den 22. Aug. seind (…) copulirt und eingesegnet worden Johann Daniel Schlehenacker der Ledige Kieffer bierbrauer und burger allhier Weÿl. Johann Ludwig Schlehenackers auch burgers und bierbrauers allhier und Barbara gebohrner Hecklerin ehl. Sohn und Fr. Maria Salome weÿl. Georg Henrich Hirrschings uch burgers und bierbrauers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johan Daniel Schlenacker als hochzeiter, Maria Salome Hirschingen als hohzeiterin (i 34)

Jean Daniel Schlehenacker cotise à la tribu des Fribourgeois pour pouvoir servir de la bière
1731, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 118) Dienstags den 25.ten Sept: 1731 – Biersieder
Joh: Daniel Schlenackher, der Biersieder Zum Rießen und burger allhier wird, weilen Er von Gn. Hh. denen XV. die gebührende Erlaubnuß wegen dem Schanckh erhalten, nach abgeleßener Ordnung, gegen Erlag der 2. lb 4 ß d, alß Zudiener recipirt. dt.

Jean Daniel Schlehenacker devient tributaire chez les Tonneliers le 9 octobre 1731
1731, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 280-v) Dienstags d 9. 8.bris 1731 – Mstr Joh: Daniel Schlehenacker der biersieder erhalt auch daß Zunfft recht, et dedit ut supra [ams eines Zünfftigen sohn Zahlt 10 ß 6 d pro feureÿmer 10 ß pro inscriptione 2 ß 6 d.]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux de la femme s’élèvent à 3 004 livres.
1731 (14.9.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 6) n° 94
Inventarium über Herrn Joh. Daniel Schlenackhers bierbrauers Zum Rießen, undt Frauen Mariæ Salome gebohrener Pfundtin, beede Eheleut undt burgeren zu Straßburg inn Ehestand gebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1731.
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung, wie auch schulden und Gegen Schulden, überahl davon nichts außgenommen noch vorbehalten, so der Ehregeachte herr Johann Daniel Schlenackher, der bierbrauer Zum Rießen, undt die viel Ehr undt tugendreichte Frau Maria Salome gebohrene Pfundtin, weÿland Hn Georg Heinrich Hirschings, auch geweßenen Bierbrauers zum Rießen und burgers Zu Straßburg seel. hinterbliebener wittib, beede nunmahlige Eheleuthe undt burgere Zu Straßburg, in ihren ohnlängst in Gottes deß Allerhöchsten Nahmen angetrettenen Ehestandt, ein ander Zugebracht und in Ihren vor mir Notario auffgerichteten Ehe pactis vor ohnverändert such reserviret und vorbehalten haben
So beschehen in fernerem Gegensein S. T. deß Wohl Edel Vest undt Hochgelehrten Herrn Johann Georg Dennen Medicinæ Doctoris undt berühmdten Practici auff seithen deß Ehemanns, So dann deß Ehren und Großachtbahren Johann Philipp Astheimers, des Kieffers undt Weinhändlers, alß der Ehefrauen annoch ohnentledigten Curatoris auff seithen deroselben erbettenen beÿstandts beeder burgere allhier Zu Straßburg Freÿtag den 14. deß Monats Sept. Anni 1731.

Inn einer allhier Zu Straßburg ahne der Krauttenau gelegen: das bierhauß Zum Reißen genandten Inn dieße Nahrungen nicht gehörigen behaußung, befunden alß volget
der Ehefrau eingebrachte Gut, Sa. hausraths 596 lb, Sa. Wein und gemacht bier qie auch leere Faß 801 lb, Sa. Frucht 43 lb, Sa. brennholtz 35 lb, Sa. Hew und Stroh 10 lb, Sa. Pferds 8 lb, Sa. Silbergesch. u. Geschmeid 73 lb, Sa. Goldenen Ring 52 lb, Sa. der Baarschafft 1382 lb, Summa summarum 3004 lb – der Ehe Frauen antheil ahne denen Haussteuren 40 lb, der Ehefrauen in den Ehestand gebracht völlige Nahrung 3044 lb – Schulden 40 lb, in Compensatione 3004 lb,
(f° 22) der Ehefrauen Kinder erster Ehe Pfötter und Göttel geldt wie auch Geschencke, Catharina Margaretha, Johann Heinrich
(La mère du défunt cède ses droits à la veuve, 16 mai 1732)

Les héritiers de Jean Daniel Schlehenacker sont dispensés de faire dresser un inventaire étant donné que le mariage a duré peu de temps
1732, Livres de la Taille (VII 1177) f° 163
Frau Barbara Schlenackerin, mit beÿstand H. Johann Philipp Zeÿßolff des Goldarbeiters ihres Vogts, bittet umb erlaßung der Inventur weÿl. Johann Daniel Schlenackers deren Sohns. Erkannt weilen Er der Verstorbene sehr kurtze Zeit in die Ehe geweßen Willfahrt

Marie Salomé Pfund se remarie avec le batelier Jean Thiébaut Ulrich, lui-même veuf : contrat de mariage, célébration
1733 (11.7.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 75) n° 712
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und wohlvorgeachten Hn Johann Diebold Ulrichen, dem Wittiber Schiffmann vnd burgern allhier Zu Straßburg als dem bräutigamb ane einem,
So dann der viel Ehren und tugendsamen Mariæ Salome Schlehenackerin gebohrne Pfundin, deß auxh weÿl. H. Johann Daniel Schlehenackers geweßenen biersieders vnd burgers allhier seel. hinterbliebener Wittib, als der hochzeiterin andern theils
Actum Zu Straßburg In oberwehnten H. Astheimers behaußung, Sambstags d. 11. Julÿ 1733
[unterzeichnet] Johann diebolt Vlrich als Hochzeiter, maria Salome schlenackerin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 42-v, n° 18)
1733. den 14. Octobris Seind (…) copulirt und eingesegnet worden H. Johann Diebold Ulrich der jünger Schiffmann burger und Wittwer allhier und Fr. Maria Salome Weÿl. H. Johann Daniel Schlehenackers geweßenen Biersieders und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann dieboldt Ulrich als Hochzeiter, Maria Salome schlenackrin als hohzeitrn (i 45)

Marie Salomé Pfund femme de Jean Thiébaut Ulrich fait dresser dans la brasserie au Géant l’inventaire des biens qu’elle se réserve

1733 (30.10.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 8) n° 118
Inventarium über dasjenige die viel Ehr: und tugendtbegabte Fr. Maria Salome Ulrichin, gebohrener Pfundtin H. Johann Theobaldt Ulrichs, des Schiffmanns und burgers alhier zu St. dermahligen ehelichen Haußfrau in Ehestand vor Ohnverändert sich reserviret, Auffgerichtet in Anno 1733. – in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestandt zugebracht, undt in denen auffgerichteten Ehe Pactis vor Ohnverändert sich reserviret und vorbehalten (…) die Ehefrau mit beÿstand Herrn Johann Philipp Astheimers des Kieffers Weinhändlers deroselben annoch ohnentledigten Curatoris
So beschehen allhier in der Koeniglichen freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 30. des Monats Octobris Anno 1733 In fernerem Gegenseÿn des Ehren und vorachtbahren Herrn Johann Friedrich Roggenbachs, des Schuemachers und dermahligen Würths auff der allhießigen Schumacher Knecht Herrberg, deß Ehemanns Kinder erster Ehe geordneten Vogten, wie auch Herrn Andreæ Wolffen, würths und Gastgebers Zum Goldenen Apffel der Ehefraun Kinder erster Ehe geschwornen vormunds, beeder auch burgere allhier Zu Straßburg

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Krauthenau gelegen, das bierhauß zum Rießen genanndter hiehero nicht gehörigen behaußung, hat sich befunden wie volget
Norma hujus inventarii, Sa. hausraths 552 lb, Sa. Frucht 6 lb, Sa. Rollwagens u. Karch 6 lb, Sa. Wein wie auch lärer Faß, schiff und geschirr Zum Kieffer handwerck 349 lb, Sa. Silberges. 81 lb, Sa. Goldener Ring 77 lb, Sa. Baarschafft 1728 (Nota (…) auch dero Ehemann den 3. nov. und 7. gedachten Monaths Novembris 1733 baar zu haben Gelüffert), Sa. Pfenningzinß hauptgüter 800 lb, Summa Activorum oder Schulden 30 lb, Summa summarum 3907 lb – Sarzu gelegt die helffte der Haussteuren 31 lb, Sambtliche Activ Nahrung in vero pretio 3938 lb, Schulden 677 lb, In Compensatione 3260 lb
Wÿdumb, So die Ehefr. Eingangs benandt auß ihres erstern Ehem: mithin Ihrer beeder Kinder Ererbtes vätterliches Guth salvâ Legit: Lebtägig zu usufruiren und zu geniesen berechtiget, Nemlich weÿl. H. Georg Heinrich Hirsching des gew. Bierbrauer zum Rießen (laut) unterm 10. des Monaths Julÿ A° 1727 vor mir auffgerichteter Codicillarischen Disposition – In A° 1729 sothane Verlaßenschafft ordnungsmäßig inventiret

Marie Salomé Pfund meurt en 1763 en délaissant une fille de son premier mariage et trois enfants du troisième. L’inventaire est dressé dans une maison quai des Bateliers. La masse propre aux héritiers s’élève à 3462 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 2116 livres, le passif à 4256 livres.
1763 (5.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 403) n° 1010
Inventarium über Weÿland der Wol Ehren: und Viel tugendbegabten Frauen Mariä Salome Ulrichin gebohrner Pfundin, des Ehren Vest, Wolvorachtbar und weißen Herrn Johann Diebold Ulrich, des Schiffmanns und E. E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers geweßener hertzgeliebter Frauen Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1763. – nach den dieselbige Sambstags den 7. Maji dießes Lauffenden 1763 Jahrs aus dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 5. Octobris 1763.
Die Abgeleibte Frau seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen Wie folgt. 1.mo Frau Catharinam Margaretham Jungin gebohrne Hirschingin, herrn Johann Jacob Jungen des Fischhändlers und burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿhülff deßelben in Persohn dem Geschäfft abwartete, diese der seelig Verstorbenen in Erster Ehe mit auch Weÿland H. Georg Heinrich Hirschingn dem gewesenen Bierbrauer und burgern allhier ebenmäßig seeligen ehelich erzielte Frau tochter.
2.do. Herrn Johann Ulrich, den jüngern ledigen Schiffmann und burger allhier, welcher ebenmäßig in Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingefunden, 3.tio Herrn Bernhard Ulrich, S. Stæ Theologiæ Cultorem, welcher gleicherweiße in Persohn Zugegen war, Sodann 4.to Frau Mariam Magdalenam Schäfferin gebohrner Ulrichin Hn Johann Schäffers des Schwartzbecken und burgers allhier Eheliebstin, welche gleicherweiße mit Zuziehung gedachten Ihres Ehevogts in Persohn dem Geschäfft beÿgewohnt, dieße dreÿ letztere der in Gott ruhenden Frau seeligen in dritter Ehe mit eingangs Wol Ehrengedachtem H. Johann Diebold Ulrich Ihrem hinterbliebenen Hn Wittiber ehelich erziehlte herrn Söhne und frauen Töchter, Also alle vier deroselben ab intestato zu Vier gleiche portionen und Stammtheilen verlaßene rechtsmäßige Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth staden beÿ dem Katzensteg gelegene in diese Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als volgt.
Eigenthumb ane Häußern. (W.) Erstl. eine behaußung zu underst ane dem Schiffleutstaden (…)
(W.) It. der halbe theil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung ane dem Schiffleutstaden (…)
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalts Inventarÿ über der seelig Verstorbenen Zu Ihrem geliebten Eheherrn (…) in den Ehestand gebrachte Nahrung, durch Herrn Notarium Philipp Jacob Marbach in Anno 1733. auffgerichtet
Wÿdemb, welchen die Abgeleibte seelige von auch Weÿland herrn Georg Heinrich Hirsching dem geweßenen Bierbrauer Zum Rießen und burger, allhier Ihrem erstern Ehe Mann ebenmäßig seeligen Lebtägig genoßen hat
Wÿdemb, welchen der Herr Wittiber von Weÿland Frauen Anna Maria Ulrichin gebohrner Roggenbachin seiner geweßenen erstern Eheliebstin seeligen ad dies vitæ zu usufruiren hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung. Copia Codicilli
Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. Haußraths 136, Sa. Silbergeschirrd und Geschmeids 31, Sa. Lährer Faß 3, Sa. Goldener Ring 29, Sa. Baarschafft 61, Erg. Rest 3416, Summa summarum 3676 lb – Schuld 214 lb, Nach deren Abzug 3462. lb
Dießemnach Wird nun auch des Herrn Wittibers ohnverändert und Theilbare Nahrung in ansehung die Erben auf das Theilbare Guth tam active quam passive renunciret haben unter einer Massa beschrieben, Sa. Haußraths 137, Sa. Schiff und geschirr Zur Schiffarth gehörig 178, Sa. Wein und Lährer Faß 80, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 59, Sa. Goldener Ring und geschmeids 11, Sa. baarschafft 44, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 450, Sa. Eigenthums ane Häußern 795, Sa. Schulden 358, Summa summarum 2116 lb – Schulden 4256, In Vergleichung 2140 lb
Stall Summ Et Conclusio finalis Inventarÿ 2290 lb

Marie Salomé Pantel veuve de Jean Louis Pfund loue la brasserie au Géant ainsi que la grange proche au brasseur Jean Philippe Helck, assisté de son oncle brasseur Thiébaut Helck

1733 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 380
Fr. Maria Salome geb. Bandelin weÿl. Johann Ludwig Pfund Biersieders zu Rießen hinterlassene wittib beÿständlich ihres Curatoris Christoph Bogner des ältern Meßerschmidt, Ferner derselben älteste tochter Maria Salome geb. Pfundin weÿl. Daniel Schlehenacker Bierbrauers hinterlassene wittib beiständlich ihres vogts Johann Philipp Astheimer des weinhändlers, so dann Johann Rudolph Schranckenmüller des Vormaligen weißbecken als vogt der zweÿ jüngern Kindern Johann und Anna Catharina der Pfundten
in gegensein Johann Philipp Helck des Biersieders beÿständlich seines vatters bruders Theobald Helck auch Bierbrauers
entlehnt Eine zum Rießen genannte Bier Behausung, Brauhauß, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehördenb und Rechten in der Vorstatt Krauttena, einseit neben Johann Jacob Ulrich dem Schiffmann anderseit neben Reumann dem Kübler hinten auff ged. Ulrich, nichts davon als eine Stiege hoch Eine Stueb Kuchen zwo Kammern und haußöhren dreÿ stiegen hoch eine Kammer und ein klein pläzlein unter der stieg zwo steegen hoch welches alles der verlehnende Pfundische wittib sich zu ihrer wohnung vorbehaltet ausgenommen,
Ferner eine Scheur in ged, Krauttenau im höllfeger gäßlein einseit und hinten auff obged. Ulrich anderseit neben Philipp Bodemer dem Straußwürth gelegen, nichts davon als den Keller ausgenommen als den sich die verlehner ebenfalls reserviren, weither verlehenen Sie alles zum Bierbrauen gehörigen schiff und geschirr – um einen jährlichen Zinß nemlich 125 pfund

Jean Philippe Helck obtient des Fribourgeois le droit de servir de la bière à la brasserie au Géant
1733, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)

(f° 151-v) Dienstags den 25.ten Novembris 1733 – Neu Z. Biersieder
Hr Frantz Heinrich Lauth der biersieder Zum goldenen Hirsch und Hr Johann Philipp Helckh der biersieder Zum Riesen, beede burgere allhier, stehen vor und berichten wie daß Sie vor gn. H. denen XV.en den Schanck würcklichen erhalten, bitten demnach Sie alß Zudienere Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt wird denenselben und Zwar jeedem gegen Erlag 2 lb 4 ß gebettener maßen willfart. dederunt et jurav. auff den Ihnen abgelesenen Articul.

L’ancien brasseur au Géant Jean Philippe Helck établit une nouvelle brasserie au Faubourg de Pierre
1742, Protocole des Quinze (2 R 151, notes 152)
Bierhauß Joh: Philipp Helck pt° Newen bierhaußes – damahlen ledig gewesene Bierhauß Zum Rießen in der Crautenaw gelegen – Nun habe Er Vor geraumen Zeit in obgenanter Steinstraß das sogenante Rebhanische hauß, welches Zu einer bier behaußung sehr bequem seÿe (…)

Usufruitière de son mari Jean Louis Pfund, Marie Salomé Pantel passe avec son fils Jean un accord par lequel elle lui loue la brasserie que tenait jusqu’alors Jean Philippe Helck

1739 (12. 9.bris), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 46) varia
Vergleich Zwischen Fr. Mariæ Salome Pfundtin, geb. Panthelin, Wittib und Johann Pfundten dem Led. bierbrauer dero Sohn, pt° der bier behaußung Zum Rießen und deß: darauff zu prætend. habend. Lebtägigen wÿdumbs
Vergleich, so Zwischen Frauen Mariæ Salome Pfundtin, gebohrner Panthelin, weÿl. Hn Joh: Ludwig Pfundten geweßenen bierbrauers zum Rießen und burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib mit beÿstand, wie zu Ende gemeldet ahne Einem,
So dann H. Johannes Pfundten dem Ledigen bierbrauer alß dero eheleiblichem Sohn, beÿständlichen deß Ehrengeachten H Johann Rudolph Schranckenmüller des burgers und ehemaligen weißbecken, Seines geschwornen auch ohnentledigten Curatoris, am Andern theil, Ahne zu Ende gesetztem dato Abgeredet, Eingegangen undt beeder Seits Stricté zu Halten versprochen worden
Nemblichen es declarirte Sie frau Pfundtin wittib, wie daß Sie zwar vermög obernandten Ihres Ehemanns vor nun weÿl. H. Joh:Adam Ösingern dem gewes. Notario alhier unterm 7. Decembr. 1722. Auffgerichteter Codicillarischen Letzten willens verordnung §° 3.tio sothane völlige Verlaßenschafft mithin auch die dahin gehörige ahne allhiesiger Krauttenau gelegenen das bierhauß Zum Rießen genandte Behaußung, sambt allen dero Zugehördten /:Jedoch mit vorbehalt der Kindter Zu Erfordern habender Mütterlichen Legitimæ oder Pflichttheils:/ Lebenlänglichen Wÿdumbs weiß Zu usufruiren und zu Genießen berechtiget, alleine aber in ermeltem Bier: alß dero Wÿdumbs: Hauß den Bier Schanck Zu Continuiren, auff Absterben dero Ehemanns seeligen wegen zugestoßener Alters blödigkeit, Sich allschon nicht mehr im Standt befunden, dahero Sie dann Solches bier: Hauß /:ausser denen darinnen Zu Ihrer Bewohnung Sich vorbehaltenen Zimmern und Gemachen:/ biß dato anderwärtlich verlehnet und den Zinnß davon, ahne statt des Natural Genußes, bißhero Eingezogen und Genoßen, darum die mit H Joh: Philipp Helckhen, dem hiesigen burger und bierbrauer dam bißherigen beständer solcher Bier Behaußung Zum Rießen genandt, getroffene Lehnung auff künfftigen weÿhenachten 1739 Sich endiget und in ermeldter dero Sohn Johannes Pfundt Sich dermahlen vest resoluirt und Entschloßen, das bierbrawer Handwerck in erstbesagtem: alß dem: Ihme von seinem Vatter seel; umb einen gewißen Preiß Krafft ob: angeregter deßelben Errichteten Letzten willens verordnung prælegirten einfolglichen ohne das eÿgenthumbliche Zueständigen: aber wie gemeldet noch Zur Zeit deßen eheleiblichen Mutter mit lebtägigem wÿdumb verfangenen Bierhauß Zum Rießen Zu treiben, dergestalten dann beÿ Ihrer Mutter alß der wÿdumbs Nießerin die gebührende Ansuchung gethan, umb Ihne Solche bier behausung, Nemblichen nur alle, die Jenige Weißbeck, Zimmer und Gemach, wie obgemelt, so ob ermeldter Hn Joh: Philipp Helck der bißherige Entlehner in lehnung gehabt und bewohnt gegen einem Jährlichen gewißen Wÿdumbs Zinß, welcher Er, so lang Sie die Wÿdumbs Nießerin alß Mutter im Leben verbleiben wird, quartaliter ordentlcihen abrichten wolle, zu übergeben und Ein Zu raumen, also daß Er das Handwerck darinnen, gleich dem bißherigen beständer treiben und auff Künfftig weÿhenachten 1739. den Anfang darahn machen Könne und möge, Alß hat Sie frau Pfundtin, wittib, als wÿdumbs Nießerin in betrachtung vorher enthaltener und anderer beÿ Ihro wohl und reifflich Erwogener motiven vndt Ursachen und zwar auch mit außdrucklichem vorwißen und genehmhaltung dero überiger 4. verheuratheter Fr. Töchter
Ihme Johann Pfundten Ihrem Sohn
ermeldtes bier: hauß Zum Rießen /:nemblichen wie solches H Joh: Philipp Helck, der bißherige beständer deßelben bewohnt, Inn gehabt und genoßen:/ von Künfftig weÿhenachten 1739. oder solbaldt erstgedachter Hr Helckh außgezogen seÿn wird, Zu bewohnen, Zu Nutzen und Zu genießen (…) umb 15 Gulden Jeden derer zu 15. batzen (…)
So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Donnerstag den 12. des Monats Novembris A° Dni 1739 [unterzeichnet] Salome Pfundin Wittin, Christoph Bogner der Elter alß Vogt, Christoph Bogner als beÿstand, Johannes Pfundt bekenne wie ob stet, Maria Salome Ulrichin geborner Pfundtin, Johann Diebold Ulrich, Anna Catharina Schallin, Johann Heinrich Schall

Marie Salomé Pantel meurt en septembre 1747 en délaissant trois enfants. L’actif de la succession s’élève à 1851 livres, le passif à 200 livres. Jean Louis Pfund a légué par testament à son fils Jean la brasserie au Géant (dont le prix d’estimation est repris de l’inventaire précédent) en en laissant l’usufruit à sa veuve.

1747 (5.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 367) n° 273
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und tugendsahmen Frauen Mariä Salome Pfundin gebohrner Pantelin, auch Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Ludwig Pfunden, des geweßenen bierbrauers zum Rießen und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1747. – als dieselbe Sambstags den 23.ten Septembris dießes lauffenden 1747.sten Jahrs dießen Zeitliche mit dem Ewigen verwelchßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 5.ten Octobris Ano 1747.
Die Abgeleibte seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlßen wie folgt. 1.mo Frau Mariam Salome Ulrichin gebohrne Pfundin, Herrn Johann Diebold Ulrich, des Schiffmanns und burgers allhier Frau Eheliebstin, welch mit assistentz besagten Ihres geliebten Ehegatten sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingefunden. 2.do Frau Annam Catharinam Schallin gebohrne Pfundin, Herrn Johann Heinrich Schallen, des Carduaners und burgers allhier Ehefrau, welche mit beÿhülff herrn Johann Christoph Bogners des Meßerschmidts und burgers allhier Ihres erbettenen burgers dem geschäfft in Persohn abwartete, So dann 3.tio Johann Pfund den bierbrauer Zum Rießen und burgern allhier, welcher ebenmäßig in selbst eigener Persohn præsens war. Alßo alle dreÿ der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit Eingangs gedachtem herrn Johann Ludwig Pfund Ihrem geliebten Ehegattin ebenmäßig seeligen ehelich erzeugten Herrn Sohn und Frauen töchtere auch ab intestato Zu dreÿen gleichen portionen und antheilern Verlaßenen Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gelegenen Zum Rießen genanden und der Frauen seeligen lebtägig genoßenen Wÿdem gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt.
Wÿdemb, Welchen die Abgeleibte seelige von auch Weÿland herrn Johann Ludwig Pfunden, dem geweßenen bierbrauer Zum Rießen und burgern allhier Ihrem geliebten haußwürth ebenmäßig seeligen Lebtägig genoßen hat. Es hat besagter Herr Johann Ludwig Pfund nun seeliger Ihre der Verstorbenen seeligen, als seiner hinterbliebenen Wittib, in dem mit einander beneben Ihro, vor auch Weÿl. herrn Notario Johann Adam Ösinger seeligen und Fünff Gezeugen den 7.ten Decembris anno 1722. auffgerichteten Codicillo Reciproco paragrapho tertio seine sambtliche Verlaßenschafft über abzug der, seinen Kindern Vermög der rechten gebührigen Legitimæ die Zeit Ihres Lebens in rechter Wÿdembsweiß und nach hießiger Statt Löblichem Wÿdembsrecht herkommen und gewohnheit zu nutzen, Zu genießen, Zu bewohnen und Zu gebrauchen, Vermacht, welche seine Völlige Verlaßenschafft Vermög einer unterm 3.ten Aug. 1723. durch auch Weÿl. Herrn Notarium Philipp Jacob Mader seeligen darüber gefertigten ohnvergreifflichen Summarischen Calculi annoch in folgenden Posten bestehet
Erstl. eine Bier behaußung Zu Rießen genand, mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg und dero vorstatt Krautenau einseit neben herrn Johann Jacob Ulrich dem ältern Schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehemann dem kübler, hinden auf die ehemalig Flachische behaußung, anjetzo Herrn Johann Jacob Ulrich obgedacht gehörig, stoßend, so vor freÿ Ledig und eigen in sein H. Johann Ludwig Pfunden sel. Verlaßenschafft Inventario durch Weÿl. Philipp Jacob Mader Not. publ. et Academicum seel. den 31.ten Martÿ 1723. auffgerichtetn fol 74. fac: 2.do durch der Statt Straßburg geschworne herrn Werckmeistere angeschlagen auch dermahlen mit der wohlverordneten Herrn dreÿer löbl. Statt Stalls geg. ertheilter permission wieder dabeÿ gelaßen vor 2000. lb. Hierüber besagt ein teutscher pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Cancelleÿ Contract Insiegel verwahet, datirt den 15.ten Junÿ Anno 1668. mit altem N° 1. signirt. dabeÿ zween alte in ermelter Contract stub gefetigte teutsche pergamente Kauffverschreibungen de datis 21.ten Aug. 1665. et 14. 8.bris 1615. deren der Erster mit altem N° 1 der lestere aber mit alten Nis 2. 3. et 4. bemerckt. Ferner ein papÿrener Vergleich so in Augenscheins Sachen herrn Paul Flachen damahligen dreÿers der Statt Stalls und herrn Johann Ludwig Pfunds beÿ E: E: Kleinen Rath den 20. Maji 1705. wegen eines höltzernen Nachs getroffen und den 27.ten ejusdem allda confirmirt worden.
It. eine Scheur, sambt dreÿen alten häußlein (…)
Vorherbeschriebene Bierbehaußung Zum Rießen genand, wie auch die nicht weit davon in der hennengaß gelegene Scheur und Keller, sambt denen darzu gehörigen häußlein, alles cum appertinentÿs für freÿ Ledig und eigen hat Er herr Johann Ludwig Pfund nun seel. in vorangeregtem Codicillo Reciproco §° 5. seinem Sohn Herrn Johann Pfund dermahligen bierbrauer Zum Rießen und burgern allhier mit dem anhang verschafft, daß Er solche Ihme bestimbte Prælegata allererst nach seiner mutter ableben empfangen und dafür in gemeine Vätterliche erbschafft 5000 Gulden Current einzuschießen schuldig, aber auch wieder pro rato daran zu participiren berechtigt seÿn solle, Jedoch mit der weiteren verordnung, daß wann Er der Sohn und Prælegatarius obige Prælegata Verkauffen wolte, Er schuldig seÿn solle, solche seinen beeden Schwestern oder Ihren Descendenten umb den Preiß der 6000 Gulden zu überlaßen, maßen der Vatter und Disponent nicht wolte, daß bemelte Prælegata in frembe händ kommen, sondern auf seiner Familie Verbleiben, derowegen auch sein Will dahien gienge, wann Er der Sohn und Prælegatarius ohne hinterlaßung Leibes Erben Verstürbe, daß auf solchen Fall vorberührte Prælegata auch wieder umb gesetzten 6000 gulden auf sein des Disponenten nechste Erben eigenthümlich fallen und gelangen sollen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Codicilli
Sa. haußraths 123, Sa. Lährer Vaß 35, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Goldener Ring 10, Sa. der baarschafft 10, Sa. Schulden 1641, Summa summarum 1851 lb – Schulden 200 lb, Detrahendo Verbleibt 1651 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 1959 lb

Les deux filles Pfund cèdent la brasserie au Géant à leur frère Jean Pfund aux conditions que leur père à énoncées dans son testament. La brasserie devra revenir aux héritiers collatéraux si Jean pfund devait mourir sans délaisser d’enfant.

1747 (31.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 367) Joint au n° 273 du 5 oct. 1747
(f° 13) Außlieffer und Abhandlung desjenigen Wÿdembs welchen die Abgeleibte Frau seelige von auch Weÿl. herrn Johann Ludwig Pfund, dem gewesenen bierbrauer und burgern allhier Ihrem geliebten haußwürth ebenmäßig seeligen lebtägig genoßen hat
Solcher bestehet in der bierbehaußung Zum Rießen genant mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg und dero vorstatt Krautenau einseit neben herrn Johann Jacob Ulrich dem ältern Schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehemann dem kübler, hinden auf die ehemalig Flachische behaußung, anjetzo Herrn Johann Jacob Ulrich obgedacht gehörig stoßend,
zusambt der Scheur, sambt dreÿen alten häußlein (…)
Dieße bierbehaußung Zum Rießen genand, wie auch die nicht weit davon in der hennengaß gelegene Scheur und Keller, sambt denen darzu gehörigen häußlein, alles cum appertinentÿs für freÿ Ledig und eigen hat Er herr Johann Ludwig Pfund nun seel. in aufgerichtetem Codicillo Reciproco paragrapho quinto seinem Sohn Herrn Johann Pfund, dermahligen bierbrauer Zum Rießen und burgern allhier mit dem anhang verschafft, daß Er solche Ihme bestimbte Prælegata allererst nach seiner mutter ableben empfangen und dafür in gemeine Vätterliche erbschafft 5000 Gulden Current einzuschießen schuldig, aber auch wieder pro rato daran zu participiren berechtigt seÿn solle, Jedoch mit der weiteren verordnung, daß wann Er der Sohn und Prælegatarius obige Prælegata Verkauffen wolte, Er schuldig seÿn solle, solche seinen beeden Schwestern oder Ihren Descendenten umb den Preiß der 6000 Gulden zu überlaßen, maßen der Vatter und Disponent nicht wolte, daß bemelte Prælegata in frembe händ kommen, sondern auf seiner Familie Verbleiben, derowegen auch sein Will dahien gienge, wann Er der Sohn und Prælegatarius ohne hinterlaßung Leibes Erben Verstürbe, daß auf solchen Fall vorberührte Prælegata auch wieder umb gesetzten 6000 gulden auf sein des Disponenten nechste Erben eigenthümlich fallen und gelangen sollen.
Zufolg dießer Vätterlich Verordnung nun ist sothane bierbehaußung sambt der Scheur Keller und denen dreÿen dabeÿ liegenden häußlein in der hennengaß mit der angehencken Condition Ihme Herrn Johanni Pfund eigenthümlichen cedirt, abgetretten und verlaßen worden umb 5000 gulden oder 2500. lb
Straßburg den 31.ten Octobris Anno 1747.

Jean Pfund fait son apprentissage de 1732 à 1735 auprès du tonnelier Conrad Kieffer
1735, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 293) 1732. Dienstags den 29.ten Januarÿ – Mstr Conrad Kieffer nimbt Zum Lehrjungen an Joh: Pfund, weÿl. Ludwig Pfunds geweßenen burgers und bierbrauers alhier ehelicher sohn umb selbigen daß Kieffer handw. auff 3 nachfolgende jahr Zu lehren, die lehr zeit gehet an d. 18. Jan. 1732. und endiget sich auff solche Zeit 1735. p. lehrgelt ist Verglichen 90 fl. der der fr. Zuer discretion 18 fl. von welchem die helffte gleich die andere helffte aber Zu end der lehrjahren Zu Zahlen, deß jungen bürgen seÿend Hr. Johannes Baur bierbrauer und herr Christoph Bogner der Meßerschmidt beede burgere dt. 15. ß et pro inscriptione 2 ß 6 d.

(f° 342) Dienstags den 25.ten Jan. 1735 – Mstr Conrad Kieffer der Kieffer Laßt Johann Pfundt weÿl. Ludwig Pfunden geweßenen biersieders hinterlaßenen sohn seiner überstandene Lehrzeit halben außthun dt. 15 ß et p. prothoc. 2 ß 6 d.

Jean Pfund devient tributaire le 9 décembre 1739
(f° 403) Mittwochs den 9. Decembris 1739 – Johannes Pfundt der biersieder erhalt das Zunfftrecht und Zahlt als eines Zünfftigen sohn 10 ß 6 d reliqua ur Superior

Le brasseur Jean Pfund épouse en 1740 Anne Marie Gillig, fille de Sixte Gillig, boucher et aubergiste à Mittelbergheim : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration à Mittelbergheim
Copia der Eheberedung, den 22. Aprilis in Anno 1740: zu Mittelbergheim durch H. Arbogast den Gerichtschreiber allda auffgerichtet, (…) zwischen dem Ehrbahren vndt bescheidenen Johannes Pfundt, dem Ledigen Biersieder, des Ehrengeachten Herrn Johann Ludwig Pfundts seeligen geweßenen burgers Vndt biersieders Zum Rießen in Straßburg Ehelichen Erzeugtem Sohn, alß Hochzeiter ahne Einem, So dann der Ehren und tugendtreichen Jungfrauen Annä Mariä Gilligin weÿland des Ehrenhafften vndt bescheidenen Sixt Gilligen, gewes. Rindtsfuß Wirths, Metzgers auch alten Heimburgers Vnd allhiesigen burgers Erzielten Ehelichen Tochter, alß Hochzeiterin andern theils

Mariage, Mittelbergheim (luth. n° 272)
1740. Dienstags als d. 3. Maÿ seind nach zweÿmaliger proclamation V. außruffung ehel. Eingesegnet Worden H. Johannes Pfund lediger biersieder Zu Straßb. Weÿl H. Johann Ludwig Pfund gewesenen B. und Biersieders Zum Rißen in Straßb. ehel. nachgelaßener Sohn Jungfr. Anna Maria Gilgin Weÿl. H. Sixti Gilgen geweßenen B. V. Metzgers auch Gastgebers Zum Rindsfuß b. alten Heimburgers allhier nachgelaßene ehel. dochter [unterzeichnet] Johannes Pfund als hochzeiter, Anna Mariaa Gilgion alls hochzeiterin, Johann Niclaus Böckler als stieffvatter, Andres Riefel Als Großvatter (i 191)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 95) aô 1740, den 3. Maÿ Sind nach Zweÿmahliger außruffung welche Dominica Quasimodogeniti et Misericordias in der Kirch zu S Wilhelm geschehen, Zu Mittelbergheim ehl. copulirt und eingesegnet worden H. Johannes Pfund der Ledige Biersieder und burger allhier weÿl. H. Johann Ludwig Pfunden geweßenen Biersieders und burgers allhier und Mariæ Salome Bandelin ehl. Sohn und Jungfr. Anna Maria weÿl. Hn Sixtus Gilchen geweßenen Gastgebers und burgers zu Mittelbergheim und Annæ Mariæ Riefelin ehl. Tochter (i 97)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie au Géant que son père à léguée à Jean Pfund. Les apports du mari s’élèvent à 787 livres, ceux de la femme à 48 livres.

1740 (14.7.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 15) n° 229
Inventarium über H. Johannes Pfundten, dermahligen bierbrauer zum Rießen und frn Annæ Mariæ gebohrner Gilgin bede Eheleuth und burgere Zu Straßb. vor unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1740. et seq. – in Ihren: in Gottes des Allerhöchsten Nahmen zu Mittelbergheim angetrettenen Ehestandt einander Zugebracht, undt in Ihren Ehe: Pactis § 7.mo vor ohnverändert sich außtrucklichen reservirt und vorbehalten haben. (…) So beschehen undt Angefangen Donnerstag den 14.ten deß Monaths Julÿ A° Dni 1740 In fernerem Gegenseÿn S. T. Herrn Joh: Dieterich Fahlmer vornehmen hiesig. Handelsmanns undt burgers alß von der Fr. hierzu Erbettenen H. Beÿstandts
In einer allhier Zu Straßburg ahne der vorstatt Krauthenau gelegenen: das Bier: Hauß zum Rißen genandten, dem Ehemann auß vätterlicher Verlaßenschafft prælegats weiß zuständigen, deßen Mutter aber mit lebtägigen Wÿdumbs genuß verfangener behaußung, befunden hat wie volget
Copia deß jenigen Vergleichs So Eingangs benandte beede Eheleuthe wegen sothaner on den Ehestand einander Zugebrachter und ohnverändert. Nahrung unterm j. Junÿ in A° 1749. mit einander getroffen haben
Norma hujus inventarii. deß Ehemanns der zeit besitzendes ohnverändertes und Eÿgenthümliches Vermögen, Sa. hausraths 197 lb, Sa. faß bier holtz und Reiff wie auch Werckzeug zum bierbr. handwerck gehörig 517, Sa. Pferdt sambt Sattel und Gezeugs 20 lb, Sa. brennholtzes 57 lb, Sa. Silbergeschirrs 25 lb, Sa. baarschafft 224 lb, Summa summarum 1042 lb – Schulden 255 lb, restiret 787 lb
Endlichen volget auch die beschreibung der Frauen vor ohnverändert in dießen Ehestand gebrachter Nahrung, welche da nur /:weilen all das jenige so Sie Ehefrau von weÿl. Josepho Güllig dem würth zum Rindsfueß zu Mittelbergheim Ihrem Vatter seel. im 1740. Jahr in Erb: weiße erhalten (…):/ Sa. silbers 22 lb, Sa. Goldener Ring 21 lb, Sa. baarschafft 5 lb, Summa summarum 48 lb
dedato 1. Junÿ 1749. Vergleich So Zwischen H Johannes Pfundt dem bierbrauer Zum Rießen vndt burgern Zu Straßburg Ahne Einem Undt dann Fr. Annæ Mariæ Pfundtin gebohrner Gilligin vorgedachten Hn Johann Pfundten Ehefrauen mit assistentz Hn Johann Daniel Wirtzen hiesigen burgers und Schiffmanns am andern theil (dießer Vergleich ist den Ehel. Inv. Illat. Conc. verbotenus Einverleibet Undt Nachgegends darauß exped. worden)

Jean Pfund cotise chez les Fribourgeois
1740, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 102) Dienstags den 5.ten Jan: A° 1740 – Bier Zud.
Johann Pfundt der Ledige Biersieder, so Zufolg der von Gn. Herren denen XV. Erhaltenen Erlaubnuß, Zum Rießen allhier, bier außschencket, wird dato auff geschehenes Ansuchen gegen Erlag der 2 lb 4 ß d alß Zudiener angenommen, warauff derselbe auff den: Ihme abgelesenen gewohnlichen Articul de A° 1643. /:fol 79.a:/ angelobet.

Les contrôleurs de la tribu font grief à Jean Pfund de faire des tonneaux sans en avoir le droit. L’amende est réduite après qu’il a déclaré qu’il ne connaissait pas le montant de l’amende.
1742, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 437) Dienstags d. 20. 9.bris 1742 – Mstr Michel Kopff der rüger Klagte wid. Johann Pfundt den biersieder, daß Er newe faß gemacht, und seine Knecht daran arbeithen laßen, Ille sagte Er hätte solche faß dem alten Sommer verdingt gehabt und d. junge Sommer hätte solche gemacht, obwohlen sein Knecht demselben geholffen, der rüger sagte daß der alte Sommer gesagt haben solle, er wolte daß die faß quæstionis gemacht wären, sein sohn müßte allzeit da stehen und Zu sehen, Er hätte auch den Pfund selbsten daran sehen arbeithen. Erkandt soll die sach beßer untersucht werden, und als dann ferner ergehen, was rechtens ist.

(f° 438) Dienstags den 18.t Xbris 1742 – Johannes Pfundt der biersieder wurde abermahlen citirt, wegen den 3. neuen faßen so Er solle gemacht haben, und ware derselbe in Examinatione geständig, daß Er sie gemacht habe, gestunde auch daß Er wohl gewußt, daß es ihme verbotten ware, allein wie hoch die straff wäre hätte Er nicht gewußt, hätte auch niemahlen den Articul hören ableßen. Erkandt,weilen der beklagte offentlich sagte, er hätte den articul niemahlen hören ableßen und auch eine unwißenheit hervorleuchtete, als wurdte ihne auß sonderbarer Gnad 3 lb 14 ß d straff refus. exp. angesetzt.

Jean Pfund et Anne Marie Gillig hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Jean Chrétien Ehrenmann

1747 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 756-v
Johannes Pfund der biersieder und Anna Maria geb. Jilgin mit beÿstand H. Johann Dietrich Falmer des handelsmanns und Johann Schubart des handelsmanns
in gegensein H. Johann Christian Ehrenmann Med. Dris. und Practici – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, die bierbehausung zum Rißen genannt cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau, einseit neben Johann Jacob Ulrich dem schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehrmann dem kübler, hinten auff besagten Ulrich
ferner eine scheur nebst 6 aneinander stehenden häußlein in der Hännengaß, einseit neben N. Löschmeÿer Fr. wittib, anderseit neben den Bodemerischen erben

Marie Salomé Pfund femme du batelier Jean Thiébaut Ulrich et Anne Catherine Pfund femme du maroquinier Jean Henri Schall renoncent à tous les droits qu’elles pourraient avoir sur la maison au profit de leur frère Jean Pfund qui en devient ainsi propriétaire exclusif.

1749 (2. Aug.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 46) varia
Vergleich Zwischen denen 3. Pfundtischen allhier zu Straßburg Verburgerten Geschwisterden unterm 2.ten Augusti Anno 1749
persönlich kommen und erschienen seindt Frau Maria Salome Ulrichin gebohrne Pfundtin, herrn Johann Theobaldt Ulrich deß Schiffmanns vnd burgern Zu Straßburg Ehefrau, beÿständlichen gedachten Ihres Ehemanns, Weither Frau Anna Catharina Schallin gebohrne Pfundtin, Meister Johann Heinrich Schallen deß Carduanmachers auch burgers allhier Eheweib, inn Abweßenheit ermelten Ihres mariti mit assistentz Herrn Johann Friderich Seÿlers des Ball Meisters undt burgers Zu Straßburg Ihres geordnet und geschworenen Curatoris, So dann herr Johannes Pfundt, Bierbrauers Zum Rießen, vndt burger hieselbsten,
Mithin Sie Sambtliche dreÿ Comparenten alß weÿlandt H. Johann Ludwig Pfundten, auch gewesenen bierbrauers zum Rießen undt burgers zu Straßburg mit nun auch weÿlandt Frauen Maria Salome gebohrner Panthelin, längst seeligen ehelichen Erzeugten vnd nach Todte Verlaßene Töchtere und Sohn, Anzeigendte, waß maßen Zwar vor ernandter Ihr Vatter seeliger in Seiner sub dato Sambstag den 7. Decembris in Anno 1722 Auffgerichteter Codicillarischen Disposition §. Fünfften, die Ihme zuständige ahne der Vorstatt Crauttenau allhier gelegene zum Riesen genandter bier: brauer behaußung zusambt der nicht weith daran inn dem Hennengäßlein gelegenen Scheuer undt Keller wie auch denen darzu gehörigen Häußlein, alles cum appertinentiis, deßen Sohn für Freÿ, Ledig und Eÿgen, Maßen Solche, auß Angeregten Paragr: mit mehrerm Zu Ersehen, pro 5000 fl. (…) zu einem Prælegat und vorauß verschaffet (…)
Alß Haben Sie die Comparenten, in reiffer betrachtung der vorher: allegirten motiven, wie auch vmb wieder Herstellung undt Erhaltung guter Harmonie Fried vndt Einigkeit, auch Abwendung Schadens, auch gäntzlichen ruins willen, besonders Er der Prælegatarius auff die Ihme von deßen vatter seeligen verschaffte Prælegata, Kein Geldt, so Lang alß die in dero Vätterlichen Disposition Enthaltene Verfangenschaften, ohnauffgehebt daueren werden, gelehnt, bekommen Kan, Sich dato wißendt: und wohlbedächtlichen mit einander Abgeredt undt Verglichen, wie hernachen volget, Nemblichen Vndt
Zum Ersten wollen sie Frau Maria Salome Ulrichin und Frau Anna Catharina Schallin, beede gebohrner Pfundtin obgedacht, vmb ob: ernandtem Ihrem bruder zu helffen, vndt nicht uneussersten ruin Gerathen Zu laßen, Auff Allen die: in ob: angezogener Von dero vatter seeligen Auffherichteten Codicillarischen Verordnung Paragr: Fünfftens, Vndt Jedoch Enthaltenen Verfangenschaften vndt Ihnen darauß Kommendt Rechten, Guthaten und favores vor sich vndt Ihre Decendenten, wißendt undt wohlbedächtlichen renunciren, Zumahlen solche Prælegata, Ihrem bruder vnd deßen Erben, Zu freÿer Disposition vmb damit, alß anderen Seinem Eigenthumb von nun ahn, vndt Zu allenzeiten /:Jedoch nach Erlangter hoher obrigkeitlichen Confirmation:/ Zu thun, Zu Schalten undt zu walthen, hiermit cediren, abtretten vndt mit aller habenden Ansprach übergeben
Herentgegen aber vnd Zweÿdtens, Hat Er Hr Johannes Pfundt ob: gedacht Jeeder Vorernandter deßen Schwesteren oder deren Erben wegen solchen Abstand vndt renunciation die Summam von 400 Gulden Straßburger Jeeden derer zu 15. batzen oder 60. Xr. Gerechnet, baar Zu bezahlen (…)
[in fine :] Pro Copia. Deß beÿ E. E. großen Rath in hâc causa Ergangenen Bescheidts/
Auß Eines Ers: Großen Raths der Statt Straßb. Memor: de Anno 1749. Sambstag d. 9. Aug. Christmann pro Faust nôe Johann Pfundt, Burger Undt Biersieder allhier, Ca. Mariam Salome Ulrichin undt Cons: prod. Erbs: Vergleich, (…)

Jean Jacques Ulrich vend à Jean Pfund une maison, sise rue des Filets, dont l’arrière donne sur la brasserie au Géant

1749 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 639
Johann Jacob Ulrich der ältere schiffmann
in gegensein Johann Pfund des biersieders
in einer ihme dem verkäuffer eigenthümlich gehörigen allhier ane der Vorstadt Krautenau, einseit neben des Käuffers Bierhauß zum Rießen, anderseit neben Johann Caspar Bammes des hutmachers gehörigen behausung, hinten im garten die helffte eines auff pfosten stehenden und ane des käuffers hoffs stoßenden haußes, samt deren völligen grund und boden auch hoff und gärtlein allwo der eingang in das Hammengäßlein benebst dem häußlein über solchen eingang oder einfahrt, einseit neben Martin von Zabern des schiffbäuers wittib anderseit neben dem wirthhauß zum getter schiff
der käuffer ist schuldig biß mitten ane die pfosten in des Verkäuffers hoff eine maur biß an die garten dielen wand führen und in die maur oben zween köpffer machen zu laßen zu einem dach vor den verkäuffer und zu keinen anderen gebrauch gleichweis er auch schuldig ist in dem dachwerch die separation vermittelst einer riegelwand zu machen – um 1250 pfund

Jean Pfund et Anne Marie Gillig hypothèquent la brasserie et la grange au profit des enfants mineurs du jurisconsulte Elie Christophe Lauth, d’Einbeth Silberrad veuve du diacre Jean David Karcher et du docteur en médecine Jean Geoffroi Saltzmann

1749 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 183
Johannes Pfund der biersieder und Anna Maria geb. Gilgin mit beÿstand H. Krug und H. Kürßner beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein S.T. H. Christian Ludwig Nicolai J. Cti und ehrengedachten Raths Referendarÿ als vogt S.T. H Elias Christoph Lauth J. Cti und löbl. Stadt Consulenten zweÿer Kinder Frantz Christoph und Charitas der Lauth, in fernerer gegenwart Fr. EInbethä geb. Silberadin weÿl. H. M. Johann David Karcher gew. Diaconi beÿ der Neuen oder Prediger Kirch wittib und H. Johann Gottfried Saltzmann H. Med. D. und practici – schuldig seÿen 150 pfund 150 und 150 pfund
unterpfand, erstlich die zum Riesen genannte bierbehausung samt deren zugehörden in der Vorstatt Krautenau, einseit neben Jacob Ulrich dem ältern Schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehrmann dem kübler, hinten auff gedachten Ulrich,
so dann eine scheur und keller auch dreÿ häußlein samt deren zugehörden und rechten in besagter vorstatt in der Hennengaß, einseit neben Johann Jacob Loschmeÿer dem weißbecken, anderseit neben dem wirthshauß zum goldenen Waldhorn, hinten auff das Höllgäßlein – als ein elterliches prælegat

Jean Pfund et Anne Marie Gillig hypothèquent la brasserie et la grange au profit du boucher Jean Philippe Rœderer

1749 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 455
Johannes Pfund der biersieder und Anna Maria geb. Gilgin mit beÿstand H. Rathh. Bruslé und H. Kürßner beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Philipp Röderer des metzgers – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, erstlich, die zum Rießen genannte bierbehausung samt denen zugehörden und rechten in der vorstatt Krautenau, einseit neben Johann Jacob Ulrich dem ältern schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehrmann dem kübler, hinten auff gedachten Ulrich,
so dann eine scheur und keller samt denen zugehörden und rechten in besagter vorstadt, einseit neben Johann Jacob Löschmeyer dem weißbeck, anderseit neben dem wirthshauß zum goldenen Waldhorn, hinten auff das Höllengäßlein

Jean Pfund meurt le 18 novembre 1750 de maladie consomptive en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 2 750 livres. La masse propre à la veuve est de 1 032 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 4 936 livres, le passif à 6 484 livres

1751 (20.1.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 25) n° 356
Inventarium über Weÿl. herrn Johannes Pfund geweßenen bier brauers zum Rießen und burgers allhier zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1751.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere so liegend als fahrender ohnverändert, Verändert und theilbar, Wie auch Schulden und gegen Schulden überall davon nichts außgenommen noch vorbehalten, so Weÿl. der Ehrengeachte Herr Johannes Pfund der geweßene bierbrauer Zum Rießen und burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seeligern, Welcher am dienstag den 17. des monats 9.bris in zurückgelegtem 1750. sten Jahr aus dießer welt abgeschieden, hinter Ihme Zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschafft so Wohlen auf Ansuchen der hernach benanten dißorthigen Frau Wittib als auch deß verstorbenen hinterlaßenen mit Ihro der Wb. ehelich erzeugten einigen Kinds und Erbens (…) Curatori geordnet und geschwornen H. Joh: Theobald Ulrich Bernhardts Sohns, Schiffmanns und beÿ E. E. Zunft der Äncker Schoffens und alten Wohlverdienten Zunfft Meisters, auch burgers allhier (…) vorgenommen, inventirt und ersucht, die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Annam Mariam Pfundin geb. Jülligin, die hinterbliebenen Frau Wittib mit Zuziehung Herrn Cornelÿ Jacob Weÿher, vornehmen Kauff und Handels Manns, auch burgers zu Straßburg, als deroselben in Ermanglung eines geschwornen Vogten hierzu erbetten, und zugegen geweßen H. Assistenten, wie auch die Ehrsamen Johann Conrad Reuther von Ridelsheim Hochfürstl. darmstättischer Jurisdiction, Adam Dintelmann von Sennh. gebürtig, die bier Knecht und Annam Evam Margaretham Castrin von Fröschweiler, So dann Anna Maria Fuchßin von Ebersheim: Münster gebürtig die dienst Mägde im hauß – So beschehen und angefangen allhier in der Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 20.ten des Monaths Januarÿ Anno Domini 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Crautenau gelegener das bierhauß zum Rißen genandten in des Verstorbenen seel. Verlaßenschafft als ohnverändert gehörigen dahero hernacher Inventirten behaußung befunden Worden Wie folgt.
Ane Höltzen und Schrein Werck, Auf der Obern Bühn, In der obern Stub, In der Soldaten Cammer, In der Magd Kammer, In der Wohn Stub, In der Stub Cammer, Im haußern vor der Wohnstub, In der Kuchen, In dem Keller
Schiff und geschirr Zum Bierbrauer (handwerck) gehörig
Johannis des Kindts und Erben Pfetter Göttel und Geschenk Geld
Eÿgenthumb ahne Häußeren. (E.) Erstlichen eine behaußung, Nemblichen das bierhauß Zum Rießen genandt, hoff und hoffstatt mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden undt gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg undt dero Vorstatt Krauttenau, j seith neben H. Johann Jacob Ulrich dem ältern Schiffmann, 2. s. Meister Joh: Georg Ehemann dem Kübler, beede burgere allhier, hinten die scheur vorhin obgemeltem H. Joh: Jacob Ulrich gehörigen geweßenen nunmehro aber alß eine währender Ehe von demeselben ab Erkauffet derwegen hernach inventirte behaußung stoßend, Undt ist demnach vorgemeldt bier behaußung Zum Rießen cum appert. durch die (Werckmeistere) Zufolg deß: unterm 20. deß Mon. Jan. lauffendten 1751.ten Jahrs ausgestellte von denenselben eÿgenhändig unterschriebenen: Vnd Zu mein des Notarÿ Concepto gelüfferten Abschatzung Schein für freÿ leedig und Eÿgen æstimirt vndt angeschlagen worden für undt vmb 5500 gulden, welche dahero allhier in außwurff gebracht worden mit 2750, lb. Über solche vorbeschriebene bier behaußung Meldet j. teutscher Pergam: Kaufbr. auß allhies. Contract Stuben gefertiget vndt mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Innsiegel verwahret, welcher datiret den 18. Junÿ 1668, welchen mit altem N° 1 notiret vnd dermahlen auch dabeÿ Gelaßen worden. Wobeÿ ferner Zween älter in ermelter C. Contact Stuben gefertigte teutsche Perg. Kauff brieff de datis 20. Aug. 1665 und 14. oct. 1615 deren der Erster mit alten Nis 2. 3. et 4. Marquirt Vnd auch beede dabeÿ Gelaßen worden. Weiter i. Papierner Vergl. so in Augenscheins Sachen weÿl. herrn Paul Flachen gew. Oberschreibers in Meheren Hospital seel. damahligen 3.er der Stadt Stalls vnd auch weÿl. H Joh: Ludw. Pfunden deß auch geweßenen bierbr: zum Rießen Vndt burgers Zu Straßb. des Eing. benanndten verstorbenen Vaters den 20. Maÿ A° 1705 beÿ E. E. Kl. Rath wegen eines höltzernen Nachs getroffen undt d. 27 ejusdem allda confirmiret worden.
(E.) Item eine Scheuer samt 3.n alten Häußlein, mit Ihren Hoffstätten und Höfflein auch allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten So da auch gelegen allhier in der Stadt Straßburg undt dero Vorstatt Krauttenau in der Hennengaß (…)
(T.) So dann Eine behaußung, Hoff Vnd Hoffstatt, sambt allen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vndt Gerechtigkeiten,welche auch gelegen in hießiger Stadt Straßb. vndt dero Vorstatt Krauttenau in dem so genandten Hammengäßlein (…)
Eÿgenthumb ahne Liegendten güthern, so der Fr. Wb. ohnverändert Im Mittelbergheimer banns (Specification der jenigen Liegende güther so Fr. Anna Maria Pfundin geb. Gilligin Crafft deroselben vätterlichen theil Register in A° 1740 erblich zugekommen)
Wÿdumbs Verfangenschaft In der Fr. Wb. ohnverändert Nahrung Gehörig. Nemblichen wie auß Vielangezogenen über der Fr. Wb. von weÿl. Fr. Anna Maria Rieffels H Joh: Nicolaj Böckels deß würths Zum Rindsfueß zu Mittelbergheim geweßen Ehefrau Mutter (…)
Ergäntzung der Fr. Wittib Nach Anleitung weÿl. H. Sixto Gillg den Rindtsfueß würt und burger zu Mittelbergheim dero Vatte
Ergäntzung der Frau Wb. abgegangenen unveränderteb Guths, Nach Anleitung deß über [-] weÿl. HN Sixto Gillig dem geweßenen Rindtsfußwürths undt burgern Zu Mittelbergheim dero Vatter (…) gefertigten den 10. Januarÿ 1740. datirten Theilungs Register
Ergäntzung deß Erben Ermanglenden unverändertn Vermögen, Besag deß über beeder geweßenen Eheleuth für Ohnverändert einander zugebrachte Nahrung vor mir Notario sub dato 14. Julÿ Anno 1740: et seq: auffgerichteten Inventarÿ
Copia der Eheberedung, den 22. Aprilis in Anno 1740: zu Mittelbergheim durch H. Arbogast den Gerichtschreiber allda auffgerichtet (…)
Norma hujus inventarii. Der fr. Wittib ohnverändertes Guth, Sa. hausraths 9 lb, Sa. lähren faßen 3 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. Goldenen Ringen 10 lb, Sa. liegenden Güthern 303 lb, Sa. Schuldt 75 lb, Ergäntzung rest 620 und 3 lb, Summa summarum 1032 lb
Solchemnach sollte Zwar auch deß Erben ohnverändert Nahrung vndt hierauff die verändert Vnd T. Verl. der Ordnung gemäß inventirt vndt beschrieben werden, weilen aber die Fr. Wb. mit einrathen Eingangs Ihres hierzu Erbettenen H. Assistenten auff die Letstere Vermög deß sub dato 17. Apr. 1751. unterschriebenenen Procès verbal tam active quam passive renuncirt, jedoch aber anbeÿ Ihrr sowohlen nach anleitung der Heuraths: Verschreibung alß Invent: Illat: Undt der Theilreg. zu prætendiren habenden Ohnveränderts guth expresse reservirt und vorbehalten hat, Als werden angeregte beede Nahrungen unter Einem Titul Nemlich deß Erben unverändert undt Theilbar inventirt und beschrieb. worden, Sa. hausraths 208 lb, Sa. Schiff und geschirrs Zum bierbrauer und Kieffer handwerck gehörig 96 lb, Sa. brennholtzes 28 lb, Sa. Weins, bier brandwein und der Lährer Faß 406 lb, Sa. Viehs 23 lb, Sa. Silbers 26 lb, Sa. der baarschafft 147 lb, Sa. Eigenthumbs ahne Häußern 4000 lb, Summa summarum 4936 lb – Schulden 6484 lb, Passiv onus 1567 lb – Conclusio finalis mehr schulden als Nahrung dem Stall tax nach 515 lb
– Abschatzung, Vom 20. Jan. 1751. Auff begehren Weill: herrn Johannes Pfund [ge]wäßenen biersieders, Seel: hinder lassene [Erben] ist eine behaußung alhier, in der Statt St[raßburg] das bierhauß, Zum Rießen genandt in der Grau[ten]au, Gelegen ein seÿts näben, Hanß Jacob Ulrich, anderseÿts, näben, Meister Ehman, dem Kübler, und hinten auf bemeldem Meister, Uhlrich, Garden Stoßendt gelegen, dieses bemelde bierhauß, hatt näben dem ein Gang die bierstube, und hinden daran, das brauhauß, Worüber die Thör, und Maltzböden, in dem Ersten Stock, ist eine Stube, Zweÿ Kammeren, Küchen und hauß öhren, in dem, Zweÿten Stock, ist eine Stube, ein, Stub Kammer, und, Zweÿ andere Kammern, darvon, eine die Soldatten Kammer, darüber ist der tagstull, wie auch über dem brauhauß, mit breidt Zieglen, doppelt bedeckt, worundter Zweÿ besetzte binnen, hat auch einen Gewölbten Keller, hoff, und brunnen, ist von uns den unterschriebenen, der Statt Straßburg, Geschworene Werckmeistere, nach Vor hirro beschehener, besichdigung mit aller Ihrer, gerechdigkeidt dem Jetzigen werdt nach æstimirt und angeschlagen wordten Vor, und umb Fünff: Taußendt und Fünff: hundert Gulden (…)

Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. A, 1730-1762, f° 180-b)
aô 1750. Mittwochs d. 18. 9.bris früh morgens zwischen 12-1. uhren starb allhie an auszehrender Kranckheit H. Johannes Pfundt, biersieder Zum Rießen u. burger dahier, seines alters 33. Jahr 8. Monat u. 23. tag, Donnerstags d. 19. ejudem Wurdt deßen entseelter leichnam nach einer Vorher in der Kirche Zu S. Wilhelm gehaltenen Leichpredigt, auf dem Gottesacker S. Urbani mit chrisüblichen Ceremonien begraben. [unterzeichnet] Johanns Pfundt als Sohn, Johann Diebold Ulrich als Schwager (i 189)

Calcul sommaire de la succession
1751 (5.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 374)
Summarischer Calculus Über Weÿland Herrn Johann Pfunden des geweßenen bierbrauers zum Rießen und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, nach anleitung des darüber durch Herrn Philipp Jacob Marbach Notarium publicum und Practicum den 20.ten Januarÿ et seqq. Anno 1751 aufgerichteten Inventario dem Stalltax nach mit aufgerechneter beßerung gefertiget.

Fils et unique héritier de son père, Jean Pfund élève en quatrième classe se noie le 8 juillet 1751 à l’âge de neuf ans. Son corps refait surface quatre jours plus tard – Remarque, le jeune fils a été témoin à l’acte de sépulture de son père.
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. A, 1730-1762, f° 186-b, n° 42)
aô 1751. Donnerstags d. 8.t Jul. ist allhier beÿ der Wilhelmer bruck unglücklicher Weiß in das waßer gefallen und ungefähr um Mittag ertrunken Johannes Pfundt, quartæ Classis discipulus, weÿl. H. Johann Pfundten, geweßten biersieders Zum Rießen und burgers allhie und Frauen Annæ Mariæ geb. Gillgin ehl. Söhnlein, seines alters 9. Jahr 9 u. ein halber Monat. Montags darauf als d. 12. ejusd. nachmittag zwischen 3-4 Uhren Kam deßen verunglücktes Cörper in dem Waßer empor, und wurde Dienstags hernach als d. 13. Julÿ auf Genädige Obrigkeitliche Erlaubnuß auf dem Gottesacker S. Urbani Vor gehaltener leich. Predigt ehrlich begraben [unterzeichnet] Johann Diebold Ulrich als Vogt, Johann Michael Mäÿer als Pfetter (i 195)

Anne Marie Gillig veuve de Jean Pfund se remarie en 1752 avec le tonnelier et brasseur Jean Conrad Reiber, originaire de Rüsselsheim sur le Main, près de Gross-Gerau : contrat de mariage, célébration

1752 (5.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 200
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbaren Herrn Johann Conrad Räuber, dem Ledigen Kieffer und bierbrauer Von Rüßelsheim hochfürstl. Heßen Darmstättischer Herrschafft gebürtig, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren hern Johann Adam Räubers, auch geweßenen Kieffers und Bierbrauers allda, mit aush weÿland der Viel Ehren: und tugendsamen Frauen Anna Catharina gebohrner Grundlachin, beede nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Sohn, ams dem herrn Bräutigamn ane einem
So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Anna Maria Pfundin gebohrner Gilgin, Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Pfund, geweßenen Bierbrauers Zum Rießen und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib, als der Frau hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 5. Januarÿ Anno 1752 [unterzeichnet] Johann Conrad Reiber als hochzeiter, Anna Maria Pfundtin alls hochzeitrin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 179-v)
Aô 1752. d. 19. April. Seid nach Zweÿmahliger Ausruffung, so Dominicis Quasimodogeniti und Misericordias geschehen in der Kirche Zu S Wilhelm ehelig copulirt und eingesegnet worden Johann Conrad Reiber, Lediger biersieder und burger alhie Weÿl. Johann Adam Reibers geweßten biersieders und Kiefers zu Rißelsheim, hochfürtsl. Heßen: Darmstattischer Herrschafft, nachgelaßener ehl. Sohn und Frau Anna Maria weÿl. H. Johann Pfundten geweßenen biersieders Zum Rießen und burgers allhie nachgel. Wittib [unterzeichnet] Johann Conrad Reiber als hochzeiter, Anna Maria Pfundtin alls hochzeiterin (i 184)

Jean Conrad Reiber devient bourgeois par sa femme un mois et demi après son mariage
1752, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 493
Johann Conrad Reiber der Kieffer und biersieder von rißelsheim auß dem darmstättischen gebürtig, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrau Anna Maria weÿl. Johannes Pfunden des burgers und biersieders im eißen hinterl. wittib umb den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft der Kieffer, jur. d. 3. juny 1752.

Le tonnelier et brasseur célibataire Conrad Reiber qui a fait son apprentissage à Gross-Gerau est admis aux années d’épreuve en janvier 1762 mais pas à faire son chef d’œuvre avant que les années d’épreuve se soient écoulées
1752, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 19) Dienstags d. 25. Januarÿ 1752 – Conrad Reiber der leedige Kieffer und biersieder von Rißelßheim gebürtig, so das Kauff Gericht begehret, und mit 30 ß sodann 5 ß pro protocollo bezahlt, producirt lehrbrieff vom 18. Maÿ 1751. datirt zu großen Gerau, Und bittet hierauff ihne Zu den Muthjahren einzuschreiben. Erkant, wie gebetten, doch daß er solche ordnungs mäßig verarbeiyten solle.
Ille bittet, weilen er Willens eine biersieders Wittib Zu heurathen, ihne von vorgedachten Muth Jahren zu absoluiren, und ihne Zum Meisterstück einzuschreiben mithin sogleich ihme solches zu machen zu erlauben. Erkant, weilen sein begehren wieder articul, als wurde mit solchem abgewiesen, ref. exp. petit Expt. willfahrt.

Conrad Reiber obtient des Quinze une dispense (page 25 manquante du registre). Le conseil des Tonneliers l’admet au chef d’œuvre le premier février 1762.
(f° 19-v) Dienstags den 1. Februarÿ 1752 – Conrad Reiber der leedige Kieffer und biersieder producirt Erkantnuß von Gnäd. Herren d. XV. vom 19. Januarÿ 1752. vermög weßen ihme die Muthjahr nachgelaßen, und er gegen 6 lb d pro Dispensatione halb der Statt halb der Zunfft Zum Meisterstück zulaßen und bittet ihne Zum Meisterstück einzuschreiben
Erkant wie gebetten. dt. Werckstatten Zinß 3. lb, pro Dispens. 6 lb, pro prot. 5 ß.
Ille bittet sogleich ihme Zu erlauben das Meisterstück zu machen.
Erkant, weilen sich sonsten niemand meldet, daß ihm in seinem begehren zu willfahren.

Conrad Reiber présente le 27 mars suivant son chef d’œuvre auquel les examinateurs trouvent d’importants défauts. Ils reçoivent cependant le candidat maître en lui infligeant une amende.
(f° 22-v) Montags d. 27.ten Martÿ ist Conrad Reibers des leedigen Kieffers und Biersieders Meisterstück Zim 3. Mahl besichtiget und von den Hh. Schauern referirt worden, daß in der 1. Schau des Faß zu flach gesteifft ware und verschiedene Buckel hatte, in der Zweÿten Schau befanden sich in den hintern boden an 2. Stücken rothe Striehmen, welche man unpaßerlich befunden, weilen er sich aber offerirte daß er beÿ Handtreu das Stück nicht verkauffen, sondern in seinem Keller behalten wolte, als wurde es beÿ seinem oblato gelaßen, in der 3. Schau befanden sich 2. Wolfflein und ware das Faß nicht meisterl. abgesaubert, wegen welchen Fehlern ihme 1 lb d Straff angesetzt, übrigens aber wurde er für ein Meister Erkant welches H. XV. als Obmann auch also Confirmirt.

Conrad Reiber devient tributaire chez les Tonneliers le 22 août 1752.
(f° 27-v) Dienstags den 22. Augusti 1752 – Mstr Conrad Reiber der biers. prod. Schein von Löbl. Cantzleÿ und der Statt Stall unterschrieben vom 3. und 14. Julÿ Jüngst, mit bitt ihne Zum Leibzünfftigen auffzunehmen.
Erkant wie gebetten. Dedit als ein frembder so sich an eines Zünfftigen wittib verheurathet 2 lb 15 ß, pro feür Eimer 10 ß, pro prot. 5 ß, pro findl. 2 ß

Jean Conrad Reiber obtient des Fribourgeois le droit de servir de la bière à la brasserie au Géant
1752, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 147-v) Donnerstags den 20.ten Julji A°1752 – Johann Conrad Räuber, der hiesige Burger Und dermahlige biersieder Zum Rißen, Ist dato wegen Speißens an Häring vndt Bückling wie auch bratwürst, gegen Erlag 2 lb 4 ß d alß Zudiener recipirt undt von Ihme auch den Art. vom 14. Dec: 1643: angelert worden.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie au Géant, propriété de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 74 livres, ceux de la femme à 3 690 livres.

1752 (14.11.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 376) n° 506
Inventarium über des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Conrad Räubers, des Kieffers und bierbrauers zum Rießen und der Wohl Ehren und Tugendbegabten Frauen Annä Mariä Räuberin gebohrner Gilgin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1752. – welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Ehegattin mit einander auffgerichteten Heuraths verschreibung expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in frnerem beÿsein des Edel, Wohl Ehren Vest und Großachtbahren herrn Cornelÿ Jacob Weÿhers, vornehmen handelsmanns und burgers allhier der Ehefrauen erbettenen Herrn beÿstandts, auf Dienstag den 14.ten Novembris Anno 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gelegenen Zum Rießen genandten der Ehefrauen für ohnverändert gehörigen und hieunden eingetragenen bier behausung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ahne Häußeren. (F.) Erstl. eine behaußung, das bierhauß Zum Rießen genand, sambt hoff und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden undt Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstatt Krauttenau einseit neben Herrn Johann Jacob Ulrich, dem ältern Schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehemann dem Kübler, hinden auf hernach beschriebenen von erstgedachtem Herrn Johann Jacob Ulrich erkauffte behaußung stoßend, so vor freÿ Ledig und eigen hiehero ohnpræjudicirlich Zu æstimiren beliebet worden pro 4000 lb. Darüber meldet ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahret, datiret den 18. Junÿ 1668, mit altem N° 1 notirt, dabeÿ ferner Zween ältere in ermelter Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtete teutsche pergamentener Kauffbrieff de datis 20. Augusti 1665 et 14. Octobris 1615 deren der erstere mit altem N° 1 und der Letztere mit alten Nis 2. 3. et 4. signirt, Weiter ein papÿrener Vergleich, so in Augenscheins Sachen Weÿland Herrn Paul Flachen, geweßenen Ober Schreibers in dem Meheren Hospital und damahligen dreÿers auf Löbl. Statt Stall nunmehr seeligen und auch Weÿland herrn Johann Ludwig Pfunden geweßenen bierbrauers zum Rießen und burgers allhier der Ehefrauen erstern Ehemanns seel. Ehe Contracten Herrn Vatters auch seeligen den 20. Maÿ Anno 1705 beÿ E. E. Kleinen Rath wegen eines höltzernen Nachs getroffen undt den 27.ten ejusdem allda confirmiret worden.
(F.) Item eine Scheuer samt dreÿen alten Häußlein, mit Ihren Hoffstätten und Höfflein auch allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden gelegen allhier in der Stadt Straßburg ane der Vorstatt Krauttenau in der Hennengaß (…)
(F.) It. eine behaußung, Hoff Vnd Hoffstatt, sambt allen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vndt Gerechtigkeiten,welche auch gelegen in hießiger Stadt Straßb. vndt dero Vorstatt Krauttenau in dem so genandten Hammengäßlein (…)
Wÿdumbs Verfangenschaft welche Herr Johann Nicolaj Böckel der Gastgeber Zum Rindsfueß und burger in Mittelbergheim der Ehefrauen Stieffvatter von Weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Rieffelin seines geweßenen Ehegattin und der dißortigen Ehefrauen eheleiblicher Mutter
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemann in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. hausraths 5, Sa. lährer Faßen 31, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16 lb, Sa. Goldenen Rings 3 lb, Summa summarum 57 lb – Dazu ist zurechnen die ihme gebührige helffte ane denen verehrten haussteuren 17 lb – Des Eheherrn völlig in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 74 lb
Dießemnach Wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 418, Sa. Werckzeug auch Schiff und geschirr holtz, reiff und band zum bierbreuen und Kieffer handwerck gehörig 88, Sa. Biers, Brandenweins und Lehrer Faß 284, Sa. Gerst, maltz und hopffen 89, Sa. Brennholtzes 112, Sa. Pferds 30, Sa. Schweins 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 74, Sa. baarschafft 262, Sa. Eigenthums ane Häusern 6250, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 1000, Summa summarum 8673 lb – Hierzu Ferner der Ihro gehörige halbe theil ane denen verehrten haussteuren 17 lb, Der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem rechten werth nach 3690 lb

Jean Conrad Reiber meurt en avril 1769 après avoir institué sa femme unique héritière. Les experts estiment la maison 2 600 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 172 livres, le passif à 4 597 livres.

1769 (21.7.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 762) n° 410
Inventarium über Weÿland des wohlehren und vorachtbaren Herrn Johann Conrad Reiber, des ehemals geweßenen biersieders und wohnangesehenen burgers alhier zu Straßburg nunmehr seeligen Vermögens Nachlaßenschaft, im Jahr 1769. – nach seinem Montags den 24.ten Aprilis 1769.ten Jahrs aus der Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft auf Veranstalten und begehren der viel Ehren und tugendbegabten Fraun Annnä Mariä Reiberin gebohrner Gilchin des Herrn Defuncti seeligen hinterlaßener Fraun Wittib, als in Kraft deßen errichteten Testamenti clausi und dazu von gnädiger Obrigkeit erhaltenen indultus testandi eingesetzter universal Erbin hiebeÿ mit S. T. Herrn Cornelius Jacob Weÿler dem vornehmen Handelsmann und E. E. großen Raths auch anderer Gerichts Stellen alten wohlverdienten beÿsitzer verbeÿstandet – So beschehen Straßburg Freÿtags den 21.ten Julÿ 1769.

In einer alhier zu Straßburg an der Crautenau gelegener hiehero eigenthümlich gehöriger bierbrau behausung Zum Riesen geschidet hat sich befunden wie folgt
Eigenthum ane Liegende Güthernzu Mittelbergheimer banns
Eigenthum an eeiner Behausung. Erstl. Eine behausung in vorder, nebens und hinter Gebäuen bestehend, samt der bierbrau Gerechtigkeit Zum Rießen geschildet, hof und hofstätt auch allen übrigen deren Gebäuen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg, in der Crautenau, einseith neben Herrn Joh. Jacob Ulrich dem ältern Schifmann modo Herrn N Arnold, dem Zimmermann anderseit neben Mr Johann Georg Ehemann dem Kübler, hinden wieder auf Arnold, dem Zimmermann Zum theil stosend, so gegen männiglichen freÿ ledig eigen, und dermalen durch (die Werckmeistere) zufolg deroselben unterschriftlich ausgestellten und beÿ dem Concept dieses Inventarii verwahrlich liegenden Abschatzung vom 29.ten Julii 1769. æstimirt und angeschlagen worden vor und um 5200 fl. oder hier in Auswurf 2600. lb. Hierüber besagend ist vorhanden I. deutscher pergamentener in allhiesiger C.C. Stube erricht und ausgefertigter Kaufbrief datirt den 18. Junii 1668, Ferner zween dergleichen Kaufbrief de datis 20.ten Augusti 1656 und 14.ten Octobris 1615. Sodann ein papierener Vergleich in Augenschein Sachen vom 20.ten Maÿ und Confirmation vom 27.ten dito 1705. auch weiter noch ein Kaufbrief über einen appart darzu gekommenen begriff von 31. Octobris 1749.
Item Scheuer samt etlichen Gebäuden (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 242, Sa. Werckzeugs zur Kiefer Profession gehörig 4, Sa. Weins und der leeren Faß 378, Sa. Silbers 49, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 30, Sa. baarschafft 685, Sa. Eigenthums ane liegenden Güthern Mittelbergheimer banns 581, Sa. Eigenthums en Häusern dahier zu Straßburg 3200, Summa summarum 5172 lb – Schulden 4597 lb, Nach deren Abzug 574 lb
Abschatzung dem 29.t Julÿ 1769. Auff begehren Weil: H. Joh: Conradt Raiber des gewesenen biersieders hiender Lasener Frau witib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Gudtenau gelegen Zum Risen genandt Einseid neben Eman dem Kübler ander Seites Neben H. Ullrich und hienden auff Meister arnold Stosend Gelegen solche behaußung besteht in Ferder Nebens und hiender gebeÿ warinnen eine bierstub Ferner in Ettliche Stuben Kamern und Kiechen Item befiendt sich das brau hauß brau Käsell und dörr Dar jber seindt die dachstühl mit breiteiglein belegt hat auch Zwey gewölbte Keller Zweÿ höff und ein brunen. Finff Thausent Zweÿ Hundert gulden
Der Zweÿte Negriff ist (…)
[unterzeichnet] Werner, Huber
Copia Codicilli. Da ich Johann Conrad Reiber burger und ehemaliger Biersieder alhier Zu Straßburg schon öftermalen in betrachtung gezogen wie bald ich von meinem Sterbstündlein übereilt (…) Straßburg auf Sambstag den 18. Februarÿ Anno 1769.
Copia Indultus Testandi. Aus E. E. Großen Raths der Stadt Straßburg Memoriale de Anno 1766. – Copia Actus Confirmationis

Anne Marie Gillig se remarie en 1771 avec Jean Jacques Stromeyer, brasseur au Cygne d’Or à la Krutenau : contrat de mariage, célébration

1771 (26.1.), Not. Fické (6 E 41, 774), n° 198
(Eheberedung) zwischen dem Wohl Ehren und vorachtbaren Herrn Johann Jacob Strohmeÿer, dem hiebevorigen Gastgeber zum goldenen Schwanen, Wittiber und burgern dahier zu Straßburg,
so dann die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Anna Maria Reiberin gebohrner Gilchin, Weiland Herrn Johann Conrad Reiber, gewesenen biersieders und wohlangesehenen burgers hieselbst hinterlaßener Frau Wittib
Straßburg den 26.ten Januarÿ anno 1771 [unterzeichnet] Johann Jacob Strohmeÿer als hochzeitter, Ana Maria reiberin Alls hochzeiterin, Johann Jacob Koch als schwager, dietrerich Reiber als des frau Hochzeitern schwager

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 128, n° 4)
Im dem Jahr 1771 dem 13. februarii (…) aus Erlaubnus des regierenden Herrn Ammeisters untem 5. februarii nach Sonntag den 10 mehrgemedten Monats in der frau braut behaußung ane der Krautenau gelegen Zur Ehe eingesegnet Herr Johann Jacob Stromeÿer, Gastgeber und burger allhier weil. frauen Mariæ Magdalenæ geb. Kochin hinterlaßener Herr Wittiber und Frau Maria Magdalena gebohrne Jülgin, weiland Herrn Johann Conrad Räuber, geweßenen bierbrauers Weinhändlers und burgers allhier nachgelaßene eheliche frau Wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Stromeÿer als hoch zeitter, Anna Maria reiberin Alls Hochzeiterin (i 135)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie au Géant. Les apports du mari s’élèvent à 20 177 livres, ceux de la femme à 9 743 livres.

1771 (21.3.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 764) n° 457
Inventarium über des Wohl Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Jacob Strohmeÿer, des dermaligen Weinhändlers, und der Viel Ehren und Tugendbegabten Fraun Annæ Mariæ gebohrner Gilchin, beeder Eheleuthe und burger allhier einander vor unverändert in die Ehe zu: und eingebrachte Haab und Vermögenschaften, auffgerichtet im Jahr 1771 – einander in ihren am 10.ten Februarii jüngst angetrettenen Ehestand zu und eingebracht haben, Welche beederseit Vermögenschaften in Gemäßheit der in ihrem auffgerichteten Ehe Contract 2. Punctens gethaner Versehung eines unverändert vorbehaltenen Guths (…) So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwarth S. T. Herrn Cornelius Jacob Weÿher des handelsmanns und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beisitzers der Ehefrauen hierzu erbettenen herrn beistands aif Donnerstag den 21. Martii 1771.

In einer alhier zu Straßburg an der Crautenau gelegenen zum Riesen geschildten bierbehausung hat sich befunden wie folgt
(f° 14-v) Eigenthum ane Häusern (M.) Näml. i. dritter theil vor unvertheilt von und ane der zum goldenen Schwanen geschildeten Gastbehausung in vorder und hinterhauß bestehend samt hoff und hoffstatt auch allen überigen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg gegen dem Evangelischen Waÿsenhauß über eins. neben Weiland H. Rathh. deutsch seel. Erben, anders. neben H. Rath. Saum hinten auff das sogenannte Uttengängel stosend, davon gibt man jährl. termino Martini löbl. Stadt Pfenningthurn 11 ß ane bodenzinß, sonsten aber ist selbige gegen männiglichen freÿ ledig eigen und dermalen ohnnachtheilig in anschlag zu bringen beliebt worden pro 3000 lb. Macht also zu hievortigen dritten theil 1000 lb. An dieser behausung hat des eheherrn ersten Ehegattin fr. Maria Magdalena Strohmeÿerin geb. Kochin einen 3.ten theil vor unverändert in die Ehe zugebracht, die übrige 2/3.t theil aber seind wehrend solcher Ehe erkaufft worden, daher ihme Eheherrn die helffte an solchen 2/3. Theilen, das ist der oben beschriebene eine 3.te Theil eigenthuml. zugekommen und angefallen ist. Das Überige näml. der Erben unveränderten 1/3.te theil wie auch denjenigen 1/3.te theil sso ihren Erben zur helffte an d. Errungenschaft zu theil werden, hat Er Eheherr lebtägig Wÿdems weise zu geniesen, wie hieunten folio – zu lesen stehet. So viel die darüber besagende Documenta betrifft so sind solche in dem über ged. fr. Strohmeÿerin seel. Verl. errichteten Inv° wohin man sich d. Kürz halben beziehet, hienreichend beschrieben und nachzusehen.
(f° 15) Eigenthum ane Häußern zu Mittelbergheim (F.)
(f° 16) Eigenthum an einer bierbrauer behaußung zu Straßburg (F.) Näml. i. behß. in Vorder, Nebens und hintergebäuen bestehend, vnd der bierbrau Gerechtigkeit Zum Rießen geschildet, hoff und hoffstätt auch allen übrigen derer Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allh. zu Straßburg, in der Vorstatt Crautenau, 1. seith neben Herrn Johann Jacob Ulrich dem ältern Schiffm: modo Herrn N Arnold, dem Zimmermstr. 2. seith neben Mstr Joh. Georg Ehemann, dem Kübler, hinden wieder auf Arnold, dem Zimmermann Zum theil stoßend, so außer denen darauf versichert stehenden und hienach unter den passivis eingetragenen Capital Posten gegen männiglichen freÿ ledig eigen, Zu diesem bierhauß ist erkauft und gezogen worden
I. Scheuer samt etlichen Gebäuden (…)
Alle diese objecta sind von der Ehefrau und H. Joh: Conrad Reiber ihrem verstorbenen Ehem: an H. Dietrich Reiber dem biersieder u. b. allh. ihrem Schwager im Jahr 1762. beÿ Errichtung seines vor mir Notario auffgerichteten Ehe Contracts Zu Erlangung des Eigenthums nach ihr der Ehefraun erfolgtem Absterben zugesagt und verschrieben angesichert worden für und um dem alsdan Zu bezahlen habenden Preiß der 15.000 fl. oder die hier in auswurff gehörige 7500 lb. In Zwischen aber verbleibet solche bierbrauer behaußg. samt Zugehörden Ihr der Ehefrauen Zum lebtägigen Nutzen und davon nach belieben Gebrauch zu machen. Über den 1. begriff der Bierbrauer behßg. ist besagend vorhanden ein deutscher pergamentener in allh. C.C. Stube errichtet und ausgefertigter Kaufbrf. de dato 18. Junii 1668, Ferner 2. dergleichen Kaufbriefe de datis 20. Augusti 1656 und 14. 8.bris 1615. Sodann 1. papierener Vergleich in Augenschein Sachen vom 20. Maÿ und Confirmation vom 27.ten dito 1705. auch weiter noch ein Kaufbrief über einen apart darzu gekommenen begriff von 31. Octobris 1749. Endlich ist über den letzten Begriff der Scheur cum appertinentiis vorhanden i. deutscher pergamentener in allh. C. C. Stube erricht und ausgefertigter Kaufbrief datirt den 16. Julii 1674.
Wÿdem Welcher der dißortige Eheherr lebtägig zu geniesen berechtigt ist. Näml. es hat weil. Frau Maria Magdalena Strohmeÿerin gebohrne Kochin des Eheherrn geweßenen erster Ehegattin diesem herrn Marito ihro völlige und gesamte Vermögen Nachlaßenschafft zu einem lebtägigen Wÿdems genuß verordnet und anverschafft, Nach dem um solch deroselben Verlassenschafft behörig inventirt gewesen ist derselbe daraufhin ausweißlich des darüber durch herrn Notarium Philipp Jacob Marbach sub dato 28. Novembris 1769. errichteten Summarischen berechnung (…) anfangend aufnglich mit denen darunter begriffen 2. tertzen an der gast behaußung zum goldenen Schwanen allhier, wie selbige zu der Überigen dem Eheherrn eigenthümlich gehörigen tertz vorher folio – mit mehrerm beschrieben in natura dem in Calculo ohnnachtheilig befindlichen anschlag nach gerechnet zu 2000
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Eheherrn eingebrachten Vermögens, Sa. hausraths 126, Sa. Weins und der leeren Faß 4133, Sa. Silbers 114, Sa. goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 506, Sa. Eigenthums an einer behausung 1000, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 11.010, Sa. Schulden 8332, Summa summarum 25.225 lb, Schulden 5047 lb, Nach deren Abzug 20.177 lb
der Ehefrauen zu und eingebracht Vermögen, Sa. hausraths 657, Sa. bau und handgeschirrs zu Mittelbergheim 1, Sa. Werckzeug und holtz zum Kiefer Profession gehörig 37, Sa. Weins und der leeren Faß 1556, Sa. Silber und dergleichen geschmeids 142, Sa. Goldener Ring und dergleichen geschmeids 50, Sa. baarschafft 185, Sa. Eigenthums an einer bier behausung 7500, Sa. häusern zu Mittelbergheim 1000, Sa. liegende güther zu Mittelbergheim 3050, Sa. Schulden 187 Summa summarum 14.375 lb, Schulden 4631 lb, Nach deren Abzug 9743 lb

Anne Marie Gillich assistée de son mari Jean Jacques Stromeyer loue la brasserie au Géant au brasseur Thierry Reiber et à sa femme Anne Marie Diemer en s’y réservant certaines localités

1771 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 386-v
Fr. Anna Maria geb. Gilgin beÿständlich H. Johann Jacob Strohmeÿer ihres ehemanns
in gegensein H. Dietrich Reiber des bierbrauers und Annæ Mariæ geb. Diemertin mit assistentz H. Georg Friedrich Ermel des perruquenmachers und H. Philipp Jacob Diemert des kieffer meisters
in lehnung, der Fr. verlehnerin eigenthümlich zuständigen zum Rießen genannten bierbehaußung mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten, auch den dazu gehörigen schiff und geschirr, bestehend in einem kühl schiff zwo braubütten und zweÿ bier kändel, ane der Vorstadt Krautenau einseit neben H. Oberdörffers wittib, anderseit neben Jacob Ehrmann dem kübler, hinten auff die Hammengaß wo selbst einseit neben Johann Herr dem schneider anderseit neben N. Moßer dem krempen, mit einem in der Hennengaß gelegenen häußlein, auf 6 nacheinander folgenden jahren auf innstehenden Michaelis zeit anfangend
hat sich die verlehnerin alle im vorderen haus verlehnter bierbehausung und denen mittleren stockwerck befindlichen zimmer gemäch und bequemlichkeiten ohne einige außnahm, in gleichen die bühn ohnfern des brauhauses im neuen gebäu, weiters eine kammer auf der ersten bühn ermeltes vorderen hauses, so dann die scheur im Hohlgäßel samt dem schopff und den darunter gelegenen keller, wie nicht weniger die stallung ein pferd zu stellen, den benötigten platz zur besserung bestermaßen vorbehaltet – um einen jährlichen Zinß nemlich 600 pfund

Anne Marie Gillig loue la maison au brasseur célibataire Philippe Jacques Reichard en s’y réservant certaines localités

1777 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 358-v
Fr. Anna Maria Strohmeÿerin geb. Gilchin H. Johann Jacob Strohmeÿer des weinhändlers ehegattin
in gegensein H. Philipp Jacob Reichard des ledigen bierbrauers
lehnungs weiß, die zum Rießen geschildete bier behausung mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der vorstatt Krautenau, einseit neben weÿl. H. Oberdörffer wittib, anderseit neben Jacob Ehemann dem kübler, hinten auff die Hammengaß, mit all zur bierbrauerei gehöriges schiff und geschirr ; auff 6 nacheinander folgenden jahren von verwichenen Michaelis tag anfangend
hat sich die Frau verlehnerin alle und jede im vordern haus und deßen mittleren stockwerck befindlichen zimmer, gemach und bequemlichkeiten, ingleichen die bühn ohnfern des brauhauses im neuen gebäu, weiter eine cammer auff der ersten bühn ermelten vorderhaus wie nicht weniger die stallung ein pferd zu stellen und den benöthigten platz zur beßerung vorbehaltet – um einen jährlichen Zinß nemlich 524 gulden

Le maître tonnelier Philippe Jacques Reichardt meurt dans la brasserie en mars 1780 en délaissant deux enfants de sa veuve Anne Catherine Klein qu’il a épousée en 1777. La masse propre à la veuve est de 915 livres, la masse propre aux héritiers de 661 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 261 livres, le passif à 2 678 livres

1780 (10.4.), Not. Hüttel (6 E 41, 857) n° 156
Inventarium über Weiland Herrn Philipp Jakob Reichardt, des gewesenen bierbrauers und Kiefermeisters auch burgers alhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschaft, aufgerichtet im Jahr 1780. – nach seinem dienstags den 21.sten Merz jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Solche wurde an heutigem hernachgemeltem Tag auf freundliches Ansuchen sowol der hinterbliebenen Wittiwe Annæ Catharinæ gebohrner Kleinin, beiständlich Hn Joh: Daniel Schützenbergers, des ebenmäßigen Bierbrauers und Kiefermeisters auch hiesigen burgers derselben geehrten Hn Stiefvaters als auch Hn Joh: Christoph Reichart des ehemaligen Schwartz und Schönfärbers auch burgers hieselbst des Verstorbenen seel. hinterlaßener zweÿer Kinder und Erben geschwornen Vogts – So geschehen alhier zu Straßburg auf Montag den 10. Aprilis Anno 1780.
Der verstorbene seel. hat mit Eingangs gedachter seiner Frau Wittib ehelich erzeuget und ab intestato Zu Erben hinterlassene 1.mo Annam Catharinam so anderthalb Jahr alt und 2.do Philipp Jakob, so den 20. hornung 1780 geboren, beede zu gleichen Theilen Erben

In einer alhier zu Straßburg dero Vorstadt Krautenau gelegenen Zum Riesen genannten und dißorts Mehnungs Weiße bewohnender behausung befunden worden wie folget
Ergäntzung der Frau Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. zufolg Inventarii über beeder gewesener Eheleute in den Ehestand gebrachte Vermögenschaft durch mich Notarium den 23.sten Decembris 1777. auffgerichtet
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, vor mir unterschriebenem Notario den 25. 9.bris 1777 auffgerichtet
Der hinterbliebenen Frau Wittib eigenthümlichen unveränderten Vermögen, Sa. haußraths 36, Sa. Silbers 5, Sa. goldener Ringe und geschmeids 9, Sa. baarschafft 3, Sa. Schuld 78, Ergäntzungs Rest 785, Summa summarum 915 lb
Diesemnach wird auch der Kinder und Erben unverändert Gut verzeichnet, Sa. haußraths 56, Sa. Schiff und geschirrs Zum bierbrauer und Kiefer handwerck gehörig 22, Sa. leerer Faß 2, Sa. Silbers 5, Sa. goldenen Rings 1, Sa. der baarschafft 2, Ergäntzungs Rest 644, Summa summarum 736 lb – Schuld 75, Deducendo verbleibt 661 lb
Endlich folgt auch die Beschreibung der gemein, verändert und theilbaren Nahrung, Sa. haußraths 27, Sa. Schiff und geschirr, taubenholtzes, Reif und Band zum bierbrauer und Kiefer: handwerck gehörig 11, Sa. Gerst, Hopf, Maltz, bier und brennholtzes 299, Sa. Weins, leerer Faß und Brandenweins 331, Sa. Käß und Rauch: Tabahs 1, Sa. Silbers 1, baarschafft 588, Summa summarum 1261 lb – Schulden 2678 lb, Theilbares Passiv Onus 1416 lb – Stall Summ 161. lb

Anne Marie Gilg meurt en 1784 en délaissant pour héritiers les représentants de ses deux sœurs de Mittelbergheim. L’actif de la succession s’élève à 14 927 livres, le passif à 276 livres.
1784 (22.11.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 636) n° 218
Inventarium über Weiland Frauen Anna Maria Strohmeÿerin, gebohrner Gilgin Weiland Herrn Johann Jacob Strohmeÿers gewesenen Weinhändlers und burgers alhier zu Straßburg seeligen hinterbliebener frauen Wittib nunmehro auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1784
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güther, so Weiland Frau Anna Maria Strohmeÿerin gebohrne Gilgin auch Weiland Herrn Johann Jacob Strohmeÿers gewesenen Weinhändlers und burgers alhier zu Straßburg seel. hinterbliebene frau Wittib nunmehro auxh seelige nach Ihrem den 5.ten gegenwärtigen Winter Monaths aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Vermögenschaft auf geschehenes Ansuchen Erfordern und Begehren der gleich hernach benannter dißortiger Testaments Erben (…) inventirt und ersucht durch Sie die Erben selbsten wie auch Anna Ursula Böckelin von Mittelbergheim die dienstmagd – So Geschehen allhier zu Straßburg auf Montag den 22. Novembris und folgende Täge im Jahr nach Christi Geburth 1784.
Benennung der Erben. Die Verstorbene seelig hat Krafft ihres hernach eingetragenen Testaments zu den Erben ernennet und eingesetzt, 1°) Frau Catharina Degermännin gebohrne Gilgin, Weiland Johannes Degermanns gewesenen Tuchmachers und burgers in Barr hinterbliebene Wittib unter assistentz Herrn Johann Georg Armbrusters Gastgebers zum Schwahnen und burgers allhier Zzugegen, in dem Ersten dritten Stamm theil, 2.do) Weiland Andreas Gilg des gewesenen Metzgers und b. zu Mittelbergheim seel. hinterlaßenen ehelich erzielte Kinder a) Andreas Gilg Waffenschmid u. b. zu Mittelbergheim, Zugegen, b) Frau Maria Catharina gebohrne Gilgin Mstr. Johannes Wilhelm burgers und Hufschmids zu Straßburg Ehefrau, unter deßen Verbeistandung anwesend, c) Jungfer Anna Maria Gilgin großjährig und unter Assistentz Sebastian Schmid des becken und b. zu Mittelbergheim, Zugegen, d) Jungfer Susanna Gilgin in das 23.ten Jahr ihres Alters gehend, In deren Namen erstbesagter Sebastian Schmid dero gewesen geschwornen Vogt, Und dann 3.tio) Jonas Boeckel, Metzger und burger zu oftbesagtem Mittelbergheim anwesend ware, In den Zweÿten dritten Stammtheil, und dann 3.tio Jonas Boeckel, Metzger und burger Zu oftbesagtem Mittelbergheim in Person Zugegen, In die letzte dritte Erbs Portion, Als der frauen Defunctæ vollbändige Schwester, verstorbenen bruders vier Kinder und endlich dero Halb bruder.

In einer alhier zu Straßburg ane der Krautenau beÿm Katzensteg gelegenen in diese Verlaßenschaft gehörigen hernach eingetragenen behausung ist befunden worden
(f° 14) Eigenthum ane Häußern. Eine behaußung ane der Hennengaß (…)
Die Hälfte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung
ane der Vorstatt Krautenau beÿ dem sogenannten Katzensteeg
Eigenthumb ane behaußungen und einem Garten Zu Mittelbergheim (…)
Norma & Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. hausraths 581, Sa. Weine Brandenwein und faßen 1162, Sa. Silbers und dergleichen geschmeids 48, Sa. Goldener Ringen und Geschmeids 28, Sa. baarschafft 246, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 9912, Sa. Eigenthums ane Häußern 775, Sa. Eigenthums ane Häußern und einem Garten zu Mittelbergheim 280, Sa. Schulden 2093, Summa summarum 14.927 lb, Schulden 276 lb, Nach deren Abzug 14.651 lb
Legata 285 lb – Stall summ 16.499 lb
Wÿdtum Welchen die Frau Defuncta aus weiland Herrn Johann Jacob Strohmeÿer gewesenen Weinhändlers und b. dahier ihres letztern ehemanns seel. Verlaßenschafft genoßen, Nach Anleitung des über besagte Strohmeÿerische Succession unrterm 17.den Julÿ 1785 durch mich Notarium errichteten Inventarii
Widtum Aus längst Weiland H. Johann Conrad Reibers geweßenen bierbrauers zum Riesen ihres 2.ten Ehemanns Verlaßenschafft herrührend

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 15 600 florins (7800 livres) sur un total de 33 000 florins
1785, Livres de la Taille (VII 1181) f° f° 6-v
Freÿburger N° 397. – Wÿland Fr. Annä Mariä gebohrner Gilgin, auch weÿl. H. Johann Jacob Strohmeÿer, des gewesenen Weinhändlers und Burgers alhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft invent: H. Not. Ensfelder.
Concl: fin: Invent. ist fol: 154. deductis deducendis 16.499. lb 7. ß 2 ¾. d, die machen 33.000 fl. verstalte 17.400. fl. mithin Zuwenig 15.600. fl. welcher Zuwachs von der in Anno 1783. verkauften Zum Rieß geschildeten Bierbehausung herrühret.
Es wird dahero, ane statt des Nachtrags des Zuwenig verstalte vor ein Jahr und fünf Monat nachzuholen seÿn, thut à 23. lb. 8. ß d des Jahrs – 33. lb 3 ß
Extat Stallgeld pro 1784. – 26 lb 2 ß
Marzal Fünf Monat biß in den Monat Januar, als das Inventarium ist geliffert worden 10. lb 17 ß 6 s
Gebott – 2 ß 10 ß
Anhandlung 29. lb 10 ß 6 d, Summa 99 lb 15 ß 10
dt. 16. Februarii 1785. d

Anne Marie Gillig veuve de Jean Conrad Reiber fait donation de la brasserie au Géant à Thierry Reiber, frère de feu son mari, et à sa femme Anne Marie Diemer veuve de Jean Henri Meinické lors de leur contrat de mariage en 1762 à condition que l’un d’eux ou leurs éventuels enfants lui survivent.

1762 (26. 9.br), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 87
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren und vorachtbaren Herrn Dietrich Reiber, dem Biersieder und vertrösteten Burger alhier Zu Straßburg, Weÿl. herrn Johann Adam Reiber, des gewesenen Kieffers und Bierbrauers Zu Rißelsheim hochfürtl. Darmstättischer herrschafft ehelich erzeugt hinterlaßenen Sohn
und dann der Viel Ehren tugendsamen Fraun Annæ Mariæ Meinickin gebohrner Diemerin, Weÿl. Herrn Johann Heinrich Meinicke des gewesenen Weinhändlers und burgers alhier seel. hinterbliebeneer Fraun Wittib
Siebendens, sind hiebei Zur Zwischenhandlung erschienen, die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Anna Maria Reiberin geb. Gilchin, und mit ihro Hr Joh: Conrad Reiber, des biersieders und b. alh. also bede Ehepersonen, und Zwar die Ehefrau unter authorisation und beistand dieses ihres Hn Eheliebsten agirend, die haben aus freundschaflicher Wolmeinung vorher gemeltem Hn Dietrich Räuber, dem Hochzeiter, ihrem resp° Bruder und Schwager, oder seinen ehelichen Liebes Erben aber nun auf dem einzigen fall, wann derselbe oder seine eheliche Kinder, Sie beide Riberische ehepersonen und also von ihnen das letztlebende überleben wird, zu einem rechten wahren Eigenthum vorläufig verschrieben und Zugesichert, die von ihr der Fr: Reiberin, als dißorts haupt Person in Erbes weiße herrührige, aber auch bereits ihrem ihn Ehelibesten da Sie vor ihme verstürbe, gewißer Art eigenthümlich Zugedachte Bierbrauer behausung Zum Riesen genannt, mit allen denen von jahr dazu gehörigen häußern ane der Hammen Gaß, wie der gantze begriff ohne Außnahm gelegen alhier Zu Straßburg, vornen an der Crautenau, einseit neben Hn Jacob Ulrich dem Schiffmann, anderseit neben Jacob Ehmann den Kübler, hinten auff die Hammen Gaß stehend, und daselbst einseith neben Joh: Heer dem Schneidern anderseith Hn Jacob von Zabern, dem Gastgeber, mit allen übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten auch dem gewohnlicher wiese Zum biersieden gehörigen Schiff und geschirr, als frei und ledig für und um die Summa von 15.000 fl. hiesigen Geds. Welcher Anschlag dann in des Letztlebenden beder Reiberischer Ehepersonen Verlaßenschafft, als wohin selbiger gehörig, von ihm Hn Hochzeither oder seinen Leibs Eben baar erlegt und vergutet
Geschehen alhier Zu Straßburg mit fernerer Zuziehung H. Joh: Jacob Hafner des Employé bei löbl. Vogteÿ Gericht (…) auf Freÿtag den 26.ten Novembris anno 1762. [unterzeichnet] dieterich Reiber als hoch Zeidern, Anna Maria Meineckerin als hochzeiderin

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la veuve du marchand de vins Jean Henri Meinické à épouser Philippe Rauber [sic] avant la fin de son deuil. L’assemblée accorde à l’unanimité l’autorisation sur l’avis du préteur royal de Régemorte
1762, Conseillers et XXI (1 R 245)
Anna Maria weil. Joh: Heinrich Meinicken geweßten burgers und Weinhändlers alhier Hinterl. wittib erhält dispensationem tempore luctus heurathen Zu dörffen. 168.
(p. 167) Sambstags den 13. Novembris 1762. – Froerisen nê Annæ Mariæ weil. Joh: Heinrich Meinicken geweßten burgers und Weinhändlers alhier hinterl. wittib, Implorantin, prod. unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. sub N° 1 pro dispensatione tempore luctus sich heurathen Zu dörffen.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii, in welchem hochderselbe in erwegung derer in dem abgelesenen Memoriali enthaltenen trifftigen motiven auf die gebettene wilfahrung angetragen.
Wurde auf hohen anspruch des H. Prætori Regii de Regemorte und des auf dem Obern banck vorstizenden H. Stättmeisters von Gail nach gehaltener und vollführter Umbfrag unanimiter erkandt, wird der Implorantin mit gebettener Erlaubnus tempore luctus sich mit Meister Philipp Rauber dem burger und biersieder alhier verheurathen Zu dörffen jedoch mit dem anhang wilfahrt, daß selbige pro gratiosa dispensatione sieben pfund Zehen schilling deren entrichtung durch gültige gehöriger orthen vorzulegender Quittung zu bescheinen in das alhiesige findling haus Zu erlegen Curator und gehalten seÿn solle.
Deppi. H. Rathh. Nagel, H. Rathh. Schwing.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 247-v, n° 48)
Mittwoch den ersten Decembris 1762 wurde nach vorhergegangener Zweÿmaliger Ausruffung in der Kirch Zu St Wilhelm (…) in eben dieser Kirche ehelich copulirt Herr Dietrich Räuber der ledige Bierbrauer und burger allhier, weiland Herrn Johann Adam Räubers gewesenen Kiefers und bierbrauers in Rieselsheim Hessen Darmstättischer Landgraffschafft hinterlaßener ehelicher Sohn mit Frauen Anna Maria, gebohrner Diemerin, weiland Heinrich Meinicken geweßenen Kiefers und burgers allhier hinterlaßener Wittib [unterzeichnet] dieterich Reiber als hochzeitter, Anna Maria Meinickein als hochzeiterin (i 255)

Thierry Reiber devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1762, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285)1
Dietrich Reuber, biersieder auß Rittelsheim auß Heßen darmstettischer herrschafft erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Maria, weÿl. Joh: Heinrich Meinicke, gewes. Kieffers und Weinhändlers auch burgers allghier hinterl. wittib umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E E Zunfft d. Kieffer. Jur. den 9. Xbris 1762.

Thierry Reiber s’inscrit en 1755 aux années d’épreuve.
1755, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 62-v) Dienstags den 8. April 1755 – Dietrich Reiber von Rißelsheim der Ledige Kieffer prod. Lehrbrieff de dato Großen Gerau den 30. Xbris 1754. vermög weßen Er das Kieffer handwerck ordnungs mäßig erlernet, und bittet ihme in die Muthjahr ein zu schreiben. Erk. wie gebetten. dt. pro protoc. 5 ß

Thierry Reiber est reçu tributaire chez les Tonneliers le 21 décembre 1762
(f° 263) Dienstags den 21. Decembris 1762 – Leibzünfft.
Dietrich Räuber der biersieder prod. Cantzleÿ Schein vom 9. Xbris und Stall schein vom 20. dito bittet ihne als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen
Erk. willfahrt. dt. Zunfftrecht 2 lb 15 ß, feuer Eÿmer 10 ß, prot. 3 ß, findl. 2 ß

Thierry Reiber cotise à la tribu des Fribourgeois en décembre 1762 parce qu’il sert du poisson et des saucisses grillées aux clients de la brasserie au Géant
1762, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 191) Mittwoch den 15.ten mensis Decembris in Anno 1762. – Dietrich Räuber der hiesige burger undt dermahlige bierbrauer Zum Rießen citirt solle wegen Speißung bückling vndt Häring wie auch Bratwürst, vermög Articuls dedato 14. Decembris 1643 : als Zudiener Geldt Zünfftig machen, vnd derowegen die schuldige Receptions: gebühr wie auch hienführo all: jährlichen 4 ß d ahne Stubengeldt abrichten. Ille præsens will paritionem Leisten, bittet alß Receptionem.
Hierauff Erkandt, daß der Citatus gegen Erlag der 2. lb. 4 ß Receptions; gebühr undt Jährlicher Entrichtung 4 ß d Stubengeltd alß Zudiener Geldt Zünfftig Zu recipiren, derßelbe aber anbeÿ ahne die genaue observance der Ordnung beÿ der darinnen enthaltenen Straff zu verweißen seÿe. Ded. et prom.
Idem dedit pro Andthung* Johann Conrad Räubers deß geweßenen Riesen biersieders seines Bruders 4 ß d.

Inventaire des apports non conservé
1763, Not. Fické (Répertoire 6 E 41, 664-6) n° 210
Reiber, Hr. Dietrich, des biersieders und Fraun Annæ Mariæ geb. Diemerin beed. Eheleuthe Inv: illat.

Thierry Reiber et Anne Marie Diemer font dresser un état de leur fortune dans leur maison rue de l’Abreuvoir. La masse propre à la femme s’élève à 974 livres. L’actif de la communauté et du mari s’élève à 927 livres, le passif à 4187 livres. Le notaire termine par une note dans laquelle il explique pourquoi la brasserie au Géant ne figure pas parmi les biens décrits. La donation faite à condition de verser 5000 florins dans la succession de la donatrice n’a pas été confirmée alors qu’il relève qu’une partie des biens cédés (la grange rue de la Poule) n’est pas bien décrite.

1777 (8.4.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 584) n° 347
Inventarium über Meister Dietrich Reiber, des Kiefers und Biersieders, und Fraun Annæ Mariæ geborner Diemerin, beeder Eheleuthen und burgern alhir zu Straßburg dermalen besizende activ: und Passiv: Nahrungen, auffgerichtet Anno 1777.
So geschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg und ein daselbst ane der Crautenau gelegenen vnd dißortigen Eheleuthen dermalen bewohnenden Bierbehausung Zum Riesen genant, dinstag den 8. Aprilis im Jahr 1777.

Derer Kinder Pathengelder und Geschencke. Johann Friderich Meinicke, der Ehefrauen Sohn erster Ehe gehörig, Jungfrauen Annæ Mariæ Meinicke der Ehefrauen Tochter erster Ehe gebührig
Johann Conrad Reiber dem ältern Sohn zuständig, Johann Diethrich Reiber dem jüngsten Söhnlin eigen, Mariæ Magdalenæ Reiberin dem ältern Töchterlein gehörig, Mariæ Sophiæ Reiberin dem mittlern Töchterlein gebührig, Margarethæ Barbaræ Reiberin dem jüngsten Töchterlein zuständig
Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden unveränderte, Guths, Nach Anleitung der über Eingangs benambster beeder Eheleuthe in die Ehe Zusammen gebracht Nahrungen am 25. Febr. 1763. durch H. Johann Carl Ficke Notarium juratum alhier auffgerichteten Inventarii
(T.) Eigenthum ene einer Behaußung. Nemlich ein behausung in der Vorstatt Crautenau ane der Tränckgaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen unverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 232, Sa. Silbers und Geschmeids 1, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 800, Ergäntzungs Rest 1487, Summa summarum 2524 lb – Schulden 1550, Nach deren Abzug 974 lb
Hierauf wird auch Zur Annotation des Ehemanns unverändert und theilbarn Vermögens unter einem Titul geschritten, Sa. Haußraths 179, Sa. Schiffmanns Zum Bierbrauer und Kiefer Handwerck gehörig 56, Sa. lärer Bierfaßen 151, Sa. Gerst, Maltz und Hopfens 104, Sa. Biers 172, Sa. Brennholtzes 24, Sa. Silbers und geschmeids 22, Sa. baarschafft 25, Sa. Schulden 191, Summa summarum 927 lb – Schulden 4187 lb, In Compensatione 3260 lb
Nota. Belangend den siebenden paragraphum des hieoben copialiter inserirten vor H. Not. Johann Caarl Ficke am 26. Nov: 1762. passirten Ehe Contractus vermög dessen Fr. Anna Maria Reiberin geborne Gilgin und mit ihro nun weiland H. Joh: Conrad Reiben der gewesene burger und biersieder alhier, als dissortiger Bruder dem Eingangs benamsten Marito und deßen ehelichen Leibs Erben, nur auf den eizigen Fall, wann nemlich derselbe oder seine Kinder jme beede Ehegatten überleben wird, die von ihro Fr. Reiberin geborner Gilgin herrührige bierbrauer Behausung Zum Riesen genant mit allen deren von jahr darzu gehörigen Häußerin ane der /:Nota bene:/ Hammengaß cum appertinentiis wie auch den gewohnlicher weiß Zum biersieden gehörigen Schiff und geschirr zu einem wahren Eigenthum vorläuffig Verschrieben habe, um die Summ von 5000 Gulden, welche der einst* in des letztlebenden derer Conrad Reiberischen Ehepersonen Verlaßenschafft eingeschoßen und baar erlegt, oder nach dero Erben belieben verzinßt werden sollen, & so haben die obbedittete Immobilia dermalen nicht in gegenwärtiges Inventarium eingetragen, weniger der betrag deren Wirths, als ein noch ungewisser Fond, in diesen Calcululm gebracht werden Können, angesehen die Conrad Reibelische wittib, welche sich wiederum an H Johann Jacob Strohmeyer dem Weinhändler und burgern alhier verheurathet, noch würcklich am Leben befindlich, und jetziger Zeit noch nicht eigentlich Zu bestimmen ist, wie und in wessen favor sich künftig der Fall eräugnen Könne, Solte nun die Strohmeÿerische Ehefrau Zuerst mit Tod abgehen und als dann das Eigenthum quæstionirter Immobilien dem dissortigen Marito Dietrich Reiber oder dessen Kinder Stipulirter massen anheimfallen, so wäre als dann, wofern nicht Fr. Strohmeÿer zu Vermeidung eines entstehen Könnenden odieusen Processus noch in Zeiten den berührten 7. §° der Eheberedung guttwillig ratificiren lassen würde, auf derer diseitigen Dietrich Reiberischen Eheleuthen nachstehender massen beÿ gegenwärtiger Inventur gethane Declaration reflexion Zu machen, da sie nemlich behaupten, Es habe Fr. Strohmeÿerin sich nach* Passation des disseitigen mehrangeführten Ehe Contractus dahin verstanden, daß nemlich nach ihrem deransigen* Absterben das ane der Crautenau gelegene hinten auf das Hammengäßlein stossende Zum Riesen geschildete bierhauß nebst dabeÿ befindlichen Gebäuden, ingleichen dem Schiff und geschirr wie auch das von alten hinten her Zu diesem bierhauß gehörig gewesene ane die Hennengaß gelegen und in des Höllgäßlin gehende Hauß auf ihn Dietrich Reiber und dessen eheliche Leibs Erben obgedachter massen eigenthümlich fallen solle. Er seÿe aber diser ** in der Eheberedung ein Schreiben fehler eingeschlichen, massen das allda irrig corrigirt stehende Wort Hammengaß so nicht also, sondern wie es vor geschehener Aenderung recht geschrieben ware, Hennengaß heissen sollen und daß es wahrhaftig dann also seÿe, so bezeigen sich eingangs gemelte beede Riebelische Eheleuth nicht nur allein auf die Kurtz vor geschehener Passation der Eheberedung am 17. ejusdem mensis et anni vor gesagtem nehmlichen Notario Ficke getroffene neunjährige Lehnung sondern auch auf der nachgehends in Löbl. Cantzeÿ Contract Stub am 27. Aug. 1771. neuerdingen passirten sechs jährige Lehnungs Contract, worinnen eben diese mentionirte Immobilien besser und Vornemlicher, sonderheitlich aber in angeführter ersterer Lehnung vermittelst derer Worten, Von jeder und sonsten, so expresse und bedeutend beschrieben stehen, daß aller zweifel gehoben, und Keine wiedrige Interpretation Statt finden Könne, sondern wie obgesagt die in die Hammengaß gelegene Behausung mit dem Bierhauß und deßen gebäuden, sowohl in Lehnung gegeben, als auch in der Eheberedung Zum Eigenthum mit verschrieben worden seÿe. Solte nun wieder alles Vermuthen Zu Ihr derer Reiberischen Eheleuthen und ihrer Kinder, wie auch deroselben Schuldgläubigern Nachtheil die Strohmeÿerische Ehefrau darauf insistiren, daß die in der Hennengaß gelegene Behausung ihnen nicht mit dem Bierhaus Zum Riesen mit verschrieben worden wäre, so wollen sich die Reibelische Eheleuth und Declaranten hoc puncto alle ihr rechten und actiones auch Schaden, Interesse und Unkosten sowohl wider gedache Stromeÿerische Ehefrau als auch wieder wen sie es sonst dienlich und nöthig erachten werden de meliore reservirt habe, welches auf ihr dero Reiberischen Eheleuthen gethane requisition hier ohnnachtheilig berichts weiß angemerckt werden.

Anne Marie Gillig et le curateur des enfants de feu Thierry Reiber vendent la brasserie au Géant au marchand de vins Jean Daniel Rœderer et à sa femme Marie Madeleine Pfeffinger moyennant 10 000 livres

1783 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 251-v
Fr. Maria Anna geb. Gilgin H. Johann Jacob Strohmeÿer des weinhändlers wittib beÿständlich Johann Georg Armbruster des gastegebers und H. Lt. Johann Philipp Graffenauer procurator vicarius als gerichtlich bestellter curator weÿl. Dietrich Reibers gewesten bierbrauers hinterbliebenen fünff kinder
in gegensein H. Johann Daniel Roëderer des weinhändlers und Mariæ Magdalenæ geb. Pfeffingerin unter assistentz H. Philipp Jacob Augst des müllers und H. Johann Daniel Schweighäußer Notarii publici jurati ac practici, als letzt und meistbietenden
die zum Rießen geschildete bierbehausung mit allen dazu gehörigen häußern ane der Hennengaß zu Straßburg dero vorstatt Krautenau vornen ane besagten Krautenau, einseit neben Göppel dem schiffmann, anderseit neben Mr Fettinger dem bratwurstmacher, hinten auf die Hammengaß und daselbst einseit neben Johannes Herr dem schneider anderseit neben Mr Roßer dem fastenspeishändler mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, zweÿ großen gegoßenen öffen der eine in der bierstub der andere in dem sogenannten saal nebst ihren rohren – um 20.000 gulden

La vente ci-dessus résulte d’une adjudication, ratifiée par le Grand Sénat, passée au profit du juriste Jean Georges Albert qui agit au nom de Jean Daniel Rœderer

1783, 94 Z 10 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Aus Eines Ehrsamen Großen Raths der Stadt Straßburg Memoriali de anno 1783. Donnerstag den 8. Maÿ
Osterrieth nomine Weÿland Dietrich Reibers, hinterlaßener Kinder Vogts Herrn Licentiat Johann Philipp Graffenauers und Johann Jacob Stromeÿers Ehefrauen in actis, weilen die Zum Riesen geschildete bier behaußung dreÿmal von denen Herren Kinder Vertrags Herren Versteigert und nach der dritten Versteigerung durch Herrn Licentiat Johann Georg Albert ein nachgebott Von 1900 Gulden gethan in allem also 24.000 Gulden gebotten worden, vnd der durch Euer Gnaden erkanntnus Vom 30. Aprilis jüngst Zu denen etwaigen nachgebotten noch ferner Hingelaßene acht Tag gestern Verstrichen, ohne daß ein weiteres nachgebott geschehen, als bitt nunmehro confirmation der Versteigerung, so fort solche bierbehaußung sein Licentiat Alberts mandanten um die gebottene Summ und unter denen steigbedingnißen definitivé Zu Zuerkennen.
Erkannt, wird die in gefolg unsers den 30. Jänner jüngst ertheilten Decreto alienandi vor unseren Kinder Vertrags Herren Vorgenommenen dreÿmalige Versteigerung der ane der Vorstadt Krautenau allhier gelegenen Zum Rießen geschildeten bierbehaußung nunmehro confirmirt selbige sofort unter der Von Herrn Licentiat Johann Georg Albert in nachfolgenden Receß gethanen erklärung Johann Daniel Roederer dem hießigen burger und weinhändler um die durch jenem bey* unserm Protocoll den 28. Aprilis jüngst nach und meistgebottene Summ der 24.000 Gulden unter denen in denen Steigerungs procès Verbaux enthaltenen bedingnußen definitivé Zuerkannt, demnach ihme solche in löblicher Cantzleÿ Cintract: stube eigenthümlich Zuzuschreiben seÿe.
Rang Nomine Vorgedachten Herrn Licentiat albert declarirt daß er gemeltes nachgebott der 24.000 Gulden Nahmens Johann Daniel Roederers des hießigen burgers und Weinhändlers gethan habe, welcher solche bierbehaußung auch darum annimt bitt Déclarationis Verzeichnuß sofort die confirmation und Adjudication auf ihn Röederer Zurichten. Erkannd, wird dieße erklärung Zu Ziel und end rechtens Verzeichnet – Hermann, Subst. Ord.

Jean Daniel Rœderer fait son apprentissage de 1772 à 1775 auprès du tonnelier Paul Geoffroi Stædel
1772, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 305-v) Dienstags den 7.ten Julÿ 1772 – Lehrj. inscript.
Mstr. Paul Gottfried Städel der Kieffer producirt Schein von denen Oberen Handwercks Herren vom 29.ten Maÿ jüngst, Krafft deßen er zum Lehrjungen angenommen Johann Daniel Röderer, Weÿl. Johann Jacob Röderer des Rothgerbers und burgers allhier seel. ehelichen Sohn, auf dreÿ Jahr gegen 200 Gulden Lehr Geldt, davon die helffte gleich und die übrige helffte Zu End der Lehrzeit Zubezahlen, solche fangt an den 24. Martÿ 1772. und endiget sich auf bemelte Zeit 1775. der Jung leidet die Unkosten deßen bürgen sind Herr Johann Carl Röderern der biersieder und H. Philipp Röderer der Metzger
Zahlt pro inscriptione 1 lb 10 ß. Prot. 3 ß, Findl. 1 ß 6 s

(f° 338) Dienstags den 14. Februarÿ 1774 – Lehrj. delisio
Mr Paul Gottfried Städel Jun. d. Kiefer laßt Joh: Daniel Röderer, seinem bisherigen Lehrjung d. Ordnung nach auszuthun. dt. pro delisio 1 lb 10 ß, Lehrbr. 1 lb 10 ß, Sig. 2 ß, prot. 3 ß, Findl 1 ß 6 d

Jean Daniel Rœderer s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en octobre 1776
(f° 355-v) Dienstags den 22. Octobris 1776 – Meisterstück
Johann Daniel Röderer der ledige Kiefer stehet vor und bttet ihne Zum Kiefer: Meisterstück einzuschreiben. dt. Werckstatten Zinß 3 lb, Prot. 3 ß, Findl. 1ß 6 d

Jean Daniel Rœderer est reçu maître le 21 juillet 1781 bien que les examinateurs aient relevé quelques défauts
(f° 500) Sambstags den 21. Julii 1781 wurde Johann Daniel Röderer des ledigen Kiefers Meisterstück Zum anden mahl besichtiget, und von denen herrn Schaumeistern angezeigt, daß das hintere End ungleich gerundet, und das thürel nach der vorgeschriebenen Ordnung Zu niedrig und zu schmahl seÿe. unterschriebenen J F. Stamm, Johann Anthoni Haller.

Jean Daniel Rœderer devient tributaire chez les Tonneliers le 24 septembre 1781
(f° 415-v) Montags den 24. Septembris 1781 – N. Leibzünft.
Meister Johann Daniel Röderer der Kiefer producirt Stallschein vom gestrigen tag, bittet ihn als Neu Zünfftig anzunehmen.
Erkannt Willfahrt. dt. pro recept. 2 lb 5 ß, Feuer Eÿmer 10 ß, protoc. 3 ß, findl. 2 ß

Fils de tanneur, Jean Daniel Rœderer épouse en 1782 Marie Madeleine Pfeffinger, fille de brasseur : contrat de mariage, célébration
1782 (24.5), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe, der Ehren und vorachtbahre Herr Johnn Daniel Röderer, leediger Kiefer Weinhändler und burger allhier Zu Straßburg, weÿland herrn Johann Jacob Röderer gewesenen Rothgerbers und Leder händlers auch burgers hieselbsten mit fraun Susanna Dorothea gebohrner Ulrichin ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam ane einem,
So dann die Ehren: und tugendsame Jungfrau Maria Magdalena Pfeffingerin, weÿland Herrn Johann Friderich Pfeffinger, geweßenen Bierbrauers und auch burgers dahier mit fraun Anna Catharina gebohrner Lauthin ehelich erzeugte Tochter, als Braut mit beÿstand ihres Stief-Großvatters und geschwornenn Vogts, Herrn Philipp Jacob Augst des Müllers und gleichfalls hiesigen burgers am andern theil
Straßburg den 24. Maÿ im Jahr der Gnaden 1782 [unterzeichnet] Johann Daniel Röderer als Hochzeiter, Maria Magdalena Pfeffinger als hochzeiterin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 1-v)
Im Jahr 1782, Dienstag den 16. Julii sind (…) in den Stand der heilige Ehe eingesegnet worden H. Johann Daniel Röderer, der ledige burger und Weinhändler alhier weil. H. Johann Jacob Röderer, geweßenen burgers und Rothgerbers alhier hinterlaßener ehel. Sohn und Jungfr. Maria Magdalena weil. H. Johann Friderich Pfeffinger, geweßenen Biersieders und burgers alhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Röderer als Hochzeiter, Maria Magdalena Pfeffinger als Hochzeiterin (i 3)

Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 116-b)
Im Jahr 1782 Dominica VI. und VII. post Trinit. als den 7. und 14. Julÿ sind in unserer Kirche Zu St Wilhelm Ordnungs: mäßig ausgerufen worden Herr Johann Daniel Röderer, lediger Weinhändler und burger allhier weÿl. Herrn Johann Jacob Röderer, gewesenen Rothgerbers und burgers allhier, mit Frau Susanna Dorothea Ulrichin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Maria Magdalena Pfeffingerin, weÿl. Herrn Johann Friderich Pfeffinger, gewesenen Biersieders und Burgers allhier mit Anna Catharina Lauthin ehelich erzeugt Tochter (i 120)

Jean Daniel Rœderer hypothèque la maison au profit du mégissier Benjamin Schwartz

1785 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 89-v
Johann Daniel Roëderer der bierbrauer
in gegensein H. Benjamin Schwartz des weißgerbers – schuldig seÿe 1000 gulden
unterpfand, die zum Rießen geschildete bierbehaußung samt zugehörden ane der vorstatt Krautenau

Le brasseur Jean Daniel Rœderer meurt en avril 1793 en délaissant quatre enfants et un posthume. La brasserie au Géant est portée à son prix d’achat. La masse propre à la veuve est de 9 812 livres tournois. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 58 258 livres, le passif à 71 948 livres tournois

1793 (15.5.), Strasbourg 3 (1), Not. Schweighaeuser n° 516
Inventarium über Weiland des burgers Johann Daniel Röderer gewesenen Biersieders alhier zu Straßburg Verlaßenschafft auffgerichtet im Jahr 1793
Inventarium und Beschreibung all des jenigen sowohl liegend als fahrenden Vermögens, Schulden und Gegenschulden nichts davon ausgenommen so weil. der burger Johann Daniel Röderer im leben gewesener biersieder und burger alhier Zu Straßburg nach seinem den 24. Aprilis laufenden 1793.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschafft dato zu End stehend auf Ansuchen des Defuncti nachgelaßene Kinder und Erben geschwornen Vogts auf folgendem blatt genannt wie auch Fraun Mariæ Magdalenæ geb. Pfeffingerin der hinterlassenen Wittib hierzu mit ihrem Bruder dem hiesigen Burger und Biersieder Johann Daniel Pfeffinger verbeistandet, inventirt – So geschehen in einer alhier Zu Straßburg ane der Krautenau gelegenen in gegenwärtigen Verlaßenschafft gehörigen Zum Rißen geschildeten mit N° 100. bezeichneten Bier behaußung auf Mittwoch den 15. Mai 1793. im Zweiten Jahr der frantzösischen Republick
Denominatio hæredum. Der verstorbene hat ab intestato Zu Erben hinterlassen deßen mit seiner Eingangs benannten Wittib ehelich erzeugte Vier Kinder mit Nahmen 1. Catharina Dorothea gebohren den 23. Septembris 1784. 2. Maria Salome gebohren den 8. Novemb. 1785. 3. Johann Daniel so den 4. Decemb. 1786 gebohren, 4. Jacob Friedrich so den 13. Mart. 1791. Zur Welt gebohren worden, So dann auch 5. Ein posthumum, deren geschwohrner Vogt (…) ihr Oncle der hiesige burger und Handelsmann Johann Friderich Pfeffinger

Haußrath. Aufm Maltzboden, In der Knecht Kammer, In der Hinterenstub, In der Kasten Kammer, In der Madgkammer, In der Kuche, In der Bierstube, In der hintern Bierstub im Hof, In der untern Kuche, In der Kindsstub
(f° 9-v) Eigenthum ane einer Behausung und darzu gehörigen Häußern. Nemmlichen zum Rieen geschildete Bier behausung mit allen dazu gehörigen Häußern, Weilten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau an der Hammengaß vornen ane besagter Krautenau, einseit neben Göppel dem Schiffmann anderseit neben Fettinger dem bratwurstmacher hinten auff die Hammengaß und daselbst einseit neben N. Schottt dem Schneider und anderseit neben N. Wehrlen dem Beck hinten zum theil auf den Bürger Arnold hiesigen Zimmermann stosende Mit und beneben dem eingemaurten Bierkössel der Gerstenbütt einer Maltzbütt dem Kühl Schiff und der Kandel, zween grosen gegoßenen eisernen Öfen der eine in der Bierstub und der andere in dem sogenannten Saal stehend. Diese Häußer und Zugehörd sind außer denen darauf Unterpfandsweis versicherten hernach passive inventirten Capitalien freÿ ledig eigen und mit keinen real beschwerden beladen. Darüber sagt ein teutscher pergamentener in alhies. C C Stub ausgefertgter Kaufbrief d.d. 11. Junii 1783. Wobei annoch 4 alte dergl. Kaufbriefe in alhieis. C C stub gefertigt der eine vom 22. Junii 1761, der andere v. 18. Junii 1686. der dritte v. 21. Aug. 1665. und der Vierte om 14. 8.bris 1615.. So dann eine in besagter Contractstub auf papÿr ausgefertigte Kauffverschreibung über das Haus im Hammengäßlein, neben Wöhrle gelegen besagend de dato 9. July 1785. Vor sothane Häuser ist der Ankauf-Preis hier in berechnung zu bringen, zwischen der Wittib und den Vögt jedoch solches ohnpræjudicirlich beschloßen worden mit 50.400. Liv.
(f° 10) Eigenthum ane zween Band-Plätzen. Erstl. Ein Bald-Plätzlein vor dem Foederations Thor im sogenannten Rödererischen Feld gelegen (…)
I. ein bandplatz vor dem Hopsital thor (…)
(f° 14) Ergäntzung der Wittib manglenden unveränderten Guths, Nach Ausweisßung des über beÿde nun zertrennte ehe Persohnen einander für unverändert in die ehe zugebrachte Nahrungen durch mich Notm. anno 1782. auffgerichtet
Copia der Eheberedung (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Der hinterbliebenen Wittib unverändert Guth, Sa. Haußraths 666, Sa. Silber und dgl. Gschmds 251, Sa. goldener Ring und dgl. Gschmds 202, Sa. der Schuld 600, Sa. der Ergäntzung 8092, Summa summarum 9812 Liv.
Solchemnach wird auch die übrige Verlaßenschaft unter einer Maß der Benef. Erben unverändert und theilbar beschrieben, Sa. haußraths 1684, Sa. der leeren faß 1231, Sa. Schiff und geschirrs Zul Kiefer Handwerck und bierbr. gehörig 345, Sa. des Maltz, bier, Hopfen und Faß 3273, Sa. des Pferds samt seinem Geschirr 271, Sa. des Fuhrgeschirrs 82, Sa. des Mastviehs 54, Sa. Silbers u. dergl. Gschmeids 142, Sa. Goldener Ring u. dergl. Geschmeids 101, Sa. Eigenthums ane Häusern nach dem Ankaug nach gerechnet 50.400, Sa. Eigenthums ane zwen Bandplätzen 272, Sa. Schulden 401, Summa summarum 58.258 Lib – Schulden 71.948 Lib, Compensando 13.689 Lib

Marie Madeleine Pfeffinger veuve de Jean Daniel Rœderer vend la brasserie au Géant au brasseur Jean Louis Hatt

1810 (25.7.), Strasbourg 15 (12), Not. Lacombe n° 1553
Marie Madeleine Pfeffinger veuve de Jean Daniel Roederer brasseur assitée de Jean Frédéric Pfeffinger négt. son frère
à Jean Louis Hatt brasseur
La brasserie qui appartient à la De veuve Roederer sise à Strasbourg Krautenau n° 100, d’un côté le Sr André Goeppel Batelier d’autre la Ve Fettinger, devant la Krautenau derrière en partie le jardin de M Arnold Architecte en partie ayant une issue dans la rue dite hammengäßel avec la maison de devant et de derrière où il y a ladite issue, appartenances et dépendances. Sont compris la sécherie à bled dite Multzdörre la grande chaudière pour brasser la bierre deux rafraichissoirs dits Kühlschiffe (…) ; acquis par Jean Daniel Roederer et la veuve d’Anne Marie Gilg veuve de Jean Jacques Stromeyer par acte passé à la Chambre des Contrats le 11 juin 1783, l’entière propriété lui est dévolue par la renonciation faite au nom des enfants suivant inventaire dressé par Schweigheusser notaire le 10 juin 1793 – ne sont pas compris dans la vente (…), Il est encore observé que la maison contigue à la cour de la Brasserie vendue et ayant son entrée dans la rue dite hammengäßel n’est pas comprise dans la présente vente, que ladite maison et ses dépendances portant dans ladite rue n° 64 bis est une propriété réservée à la venderesse laquelle s’engage à faire murer la porte qui commmuniquoit de ladite maison à la cour de la brasserie, il est observé que le mur qui sépare les deux propriétés appartenant exclusivement à la maison réservée
ont comparu Catherine Dorothée Roederer épouse de Jacques Jonathan Braun aubergiste, Jean Daniel Roederer négociant fils et fille de Jean Daniel Roederer et de la veuve tant pour eux que se portant fort de Jacques Frédéric Roederer et Sophie Caroline Roederer leurs frères et sœurs mineurs – moyennant 57.580 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 f° 58 du 1.8.

Inventaire après décès d’un locataire, le passementier Jean Daniel Brantz

1814 (30.7.), Strasbourg 4 (44), Not. Stoeber aîné n° 2948
Inventaire de la succession de Jean Daniel Brantz passementier décédé le 2 mars dernier – à la requête d’Anne Marie Adelung la veuve en secondes noces mère et tutrice légale de Jean Jacques, en présence de Henri Chrétien Knecht peignier subrogé tuteur, 2. Susanne Barbe Brantz majeure procréée avec Marie Marguerite Imlin en premières noces, héritiers pour 1/3 de leur père Jean Daniel Brantz passementier
dans la maison rue dite Krautenau n° 100 en la maison de la brasserie au géant
Contrat de mariage devant Me Bossenius le 3 novembre 1812
mobilier 528 fr, passif 1795 fr, déficit 1267 fr
apports de le veuve 355 fr
communauté actif 50 fr, passif 412 fr, déficit 631 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 39 du 8.8.

Elisabeth Catherine Kreiss veuve de Jean Louis Hatt et son fils Louis Guillaume Hatt vendent la brasserie au Géant et les maisons voisines à l’Etat pour agrandir la manufacture des tabacs

1855 (31.5.), Noetinger – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 608 (2265) n° 70
Ont comparu 1° Mde Elisabeth Catherine Kreiss veuve de Mr Jean Louis Hatt, ancien brasseur à Strasbourg où elle demeure Et 2° Mr Louis Guillaume Hatt brasseur et dame Fanny Ott sa femme de lui autorisée à l’effet des présentes demeurant et domiciliés à Strasbourg lesquels ont (vendu)
à l’Etat, représenté par Mr Jean Baptiste Jonnart, Directeur des domaines et des contributions indirectes à Strasbourg, Commandeur de l’ordre du Lion de Zaehringen, chevalier de la Légion d’Honneur et d’autres ordres, demeurant à Strasbourg, en présence de Mr David Charles Léonard Cunier, directeur de l’enregistrement et des domaines audit Strasbourg et de Monsieur François Bonaventure Marcelin Boursy régisseur de la manufacture des tabacs en cette ville, chevalier de la Légion d’Honneur, tous demeurant à Strasbourg. L’acquisition étant faite pour l’administration des Domaines et des contributions indirectes, service des tabacs, en vertu de l’autorisation de Mr le Ministre des finances en date du 17 mars 1855

Désignation des Immeubles. 1° Une maison brasserie sise à Strasbourg faubourg de la Krutenau rue de la Krutenau N° 100 et 101 ayant pour enseigne le Géant consistant en bâtiment de devant, bâtiment de derrière, cour, appartenances et dépendances tenant d’un côté à la manufacture des Tabacs, par derrière à la même manufacture, par devant la rue et d’autre côté la maison désignée sous l’article suivant.
2° Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, appartenances et dépendances, située à Strasbourg rue de la Krutenau N° 99, d’un côté la maison décrite sous l’article premier, de l’autre à celle sous l’article suivant par devant la rue par derrière Mr et Madame Hatt.
3° Une maison avec cour appartenances et dépendances à Strasbourg faubourg de la Krutenau n° 98, d’un côté l’article précédent de l’autre l’article suivant, par devant la rue, par derrière la rue des filets.
4° Une maison avec petite cour appartenances et dépendances à Strasbourg faubourg de la Krutenau n° 97 formant le coin d’un côté de la ruelle des filets de l’autre et par derrière les propriétés ci-dessus
Objets réservés aux vendeurs. De cette vente ne font point partie les objets ci-après qui se trouvent dans la Brasserie. Deux chantiers, un réservoir, cinq bacs, une pompe en suivre, les cuves grandes et petites, les petits ustensiles de la brasserie tels que brocs, tendelins, cuvettes, les séchoirs avec encadement, les tonneux avec les chantiers en bois et en pierre, les petits tonnelerts, les tables et les bancs, le comptoir et le buffet, deux canapés dans les salles, le moulin pour nettoyer le malt, les becs de gaz, les conduits et les tuyaux, le compteur, une chaudière à lessive, les trumeaux et les consoles, les doubles fenêtres, douze armoires dans les coridors, les atres avec accessoires au premier, tous les pots économiques, l’écurie les rateliers et les mangeoires en pierre.
La maison numéro 98, le comptoir, deux petrins en pierre, une farniere* et une table à petrir la pâte, deux bancs à sacs, quatre poêles avec tuyaux et pierres, les trumeaux, une armoire à grillage, une chaudière à lessive.
Celles Numéros 97 et 99 les mêmes objets que dans les autres maisons c’est à dire les pots économiiques, huit poêles avec tuyaux et pierres, les chaudières.
Etablissement de la propriété. Les immeubles ci-dessus vendus dépendent tous de la communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié qui a existé entre Mr Jean Louis Hatt et dame Elisabeth Catherine Kreiss sa veuve aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Lacombe fils notaire à Strasbourg le 8 septembre 1810, savoir la maison plus particulièrement connue sous la dénomination de Brasserie du Géant par suite de la clause d’ameublissement portée audit contrat de mariage et les autres par suite l’acquisitions qui ont été faites durant son cours. Mr Jean Louis Hatt est décédé à Strasbourg le 2 novembre 1853 délaissant pour son seul et unique héritier Mr Louis Guillaume Hatt son fils ainsi que cette qualité résulté de l’intitulé de l’inventaire dressé de sa succession par M° Noetinger qui en a la minute et son collègie es 19 avril 1854 et sa veuve donataire en usufruit de la moitié de tout ce qui compose sa succession aux termes de l’article trois du contrat de mariage mais celle-ci a renoncé audit usufruit aux termes de l’inventaire précité, renonciation qu’elle a encore ratifiée suivant acte reçu par M° Noetinger qui en a la minute et son collègue les 29 avril 1854.
Lesdites maisons ont été acquises, savoir I. La Brasserie ayant pour enseigne le Géant numéro 100 de Mde Marie Madeleine Pfeffinger veuve de Mr Jean Daniel Roederer, vivant brasseur à Strasbourg où elle demeure sous l’assistance de Mr Jean Frédéric Pfeffinger négociant demeurant en ladite ville son frère suivant contrat reçu par M° Lacombe fils notaire à Strasbourg le 25 juillet 1810 dont un expédition a été transcrite au bureau des hypothèques de l’arrondissement de Strasbourg le 3 août 1810 volume 56 numéro 7 (…) moyennant le prix de 57.590 francs (…) Cette maison avait été acquise par feu Mr Jean Daniel Roederer et la dame Marie Madeleine Pfeffinger sa femme en vertu du contrat de vente passé à leur profit par dame Anne Marie Gilg veuve de Monsieur Jean Jacques Stromeyer de cette ville en la cidevant Chambre des contrats de Strasbourg le 11 juin 1783. L’entière propriétairee de cet Immeuble est dévolue à la dame Roederer par la renonciation faite au nom de ses enfants héritiers de feu son Mari et par l’abandon de la masse qui a aussi été faite en son profit tant pour la couvrir de ses apports et propres que pour servir à l’extinction du passif de ladite masse dont elle s’est personnellement chargée, le tout en conformité de l’inventaire dressé par M° Schweighaeusser Notaire à Strasbourg le 10 juin 1796.
II. La maison numéro 101 suivant contrat de vente reçu par Me François Lacombe et son collègue notaire à Strasbourg le 26 août 1826 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 septembre suivant volume 194 numéro premier avec inscription d’office au volume 179 numéro 153 de 1° André Goeppel Maître batelier et dame Salomée Blind sa femme demeurant à Strasbourg (…) moyennant 240.000 francs
acp 440 (3 Q 30 155) f° 54-v du 4.6.


Originaire d’Alsleben en Saxe-Anhalt, le tonnelier Jean Henri Meinicke épouse en 1751 Anne Marie Diemer, fille du maître tonnelier Valentin Diemer : contrat de mariage, célébration

1751 (7.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 394
Eheberedung Zwischen dem Ersamen Johann Heinrich Meinicke, dem leedigen Kieffer, Weÿl. H Johann Andreæ Meinicke, geweßten Ambts Verwalthers zu großen Alsleben hochfürstl. Anhaltischer herrschafft mit auch weÿl. Fr. Johanna Margaretha geb. Horstmännin nun beeder seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeiter, mit assistentz H, Johannes Schmidt, Kieffer Meisters und burgers dahier ane einem
So dann der Ehren und Tugendsahmen Jgfr. Annä Mariä Diemerin, H. Valentin Diemers des Kieffer Meisters und burgers allhier in jetziger Ehe mir Fr. Anna Barbara gebohrner Wintherin, ehelich erzielhten tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin, mit beÿstand ihres geliebten Vatters, ane dem andern theil
Actum Straßburg Montags den 7. Junÿ A° 1751. [unterzeichnet] Johann Heinrich Meinicke, Anna Maria diemerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 87)
Mitwoch d. 26. Aprilis 1752. sind nach vorher geschehener Zweÿmahligen Proclamation Ehelich copuliert und eingesegnet worden Johann Heinrich Meinicke lediger Kieffer und burger allhier, weÿl. H. Andreæ Meinicke gewes. Amts: Verwalther in magdeburg nachgel. Ehel. Sohn, und Jungfr. Annä Anna Maria, Valentin Diemer burgers und Kieffers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Meinicke als Hohzeither, Anna Maria diemerin als hochzeiterin

Jean Henri Meinicke de Magdebourg devient bourgeois par sa femme en mai 1752 en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers

1752, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 492
Johann Heinrich Meinecke der kieffer meister Von magdeburg gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefrau anna maria valentin diemers burgers und Kieffer meisters ehel. dochter um den alten burger schilling will beÿ E E Zunfft der Kieffer dienen, jur. eodem [24. Maÿ 1752.]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue de l’Abreuvoir. Les apports du mari s’élèvent à 315 livres, ceux de la femme à 178 livres.

1752 (15.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1156) n° 786
Inventarium über des Ehrsamen Meister Johann Heinrich Meinicke des Kieffers und der Ehren und tugendsamen Frn. Annä Mariä Meinickein geb. Diemerin, beder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1752. – in ihren den 26.ten Aprilis dieses 1752.sten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen, alldieweilen in ihrer vor mir notario den 2.ten Junii des abgeichenen 1751.sten Jahrs auffgerichteten Eheberedung §° 3.tio expresse enthalten, daß einem jeeden sein ind ei Ehe bringendes Vermögen ihme und seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle – So beschehen in fernerem beÿweßen H. Valentin Diemer des Kieffermeisters und Frn. Annæ Barbaræ geb. Wintherin beeder Eheleuthen und burgeren allhier der Ehefr. geliebter Eltern, Straßburg Sambstags den 15.ten Julii Anno 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Trenckgaß gelegenen und dißorts Lehnungs weise bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Abzug gegenwärtigen Inventarii. Des Ehemanns eigenthümlich Vermögen, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 4, Sa. lerer Faß 13, Sa. Silbers 7, Sa. der baarschafft 275, Summa summarum 300 lb – Dazugelegt die ihme ane denen Haussteuren gebührige helffte, 15 lb, Des Ehemanns eigenthümlich Vermögen 315 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes guth beschrieben, Sa. Haußraths 61, Sa. Silbers 5, Sa. Goldener Ring 4, Sa. der baarschafft 91, Summa summarum 163 lb – deme beÿgerechnet die übrige helffte ane denen Haussteuren 15 lb, Der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Gut 178 lb

Jean Henri Meinicke meurt en 1762 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de l’Abreuvoir. La masse propre à la veuve est de 268 livres, la masse propre aux héritiers de 286 livres. L’actif de la communauté s’élève à 255 livres, le passif à 434 livres

1762 (9.6.), Not. Fické (6 E 41, 757) n° 192
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Heinrich Meinicke, gewesenen Weinhändlers, Kiefers und burgers dahier Zu Straßburg, nunmehro seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1762. – nach seinem d. 8.t Martÿ dieses laufenden 1762.ten Jahrs aus dieser Zeitlichkeit genommenen tödlichen hintritt verlaßen. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigen zu End gesetztem Dato auf veranstalten und freundliches begehren Herrn Johann Heinrich Peter, des Biersieders Zu den dreÿ Lilien und b. alh. als geordnet und geschworenen Vogts des H. Erblaßers seel. mit der hiernach ermalten seiner hinterbliebenen Fr. Wittib ehel. erzeugter gleich hiernach benamßter 2.r Kinder und ab intestato verlaßener Erben eines theils, und andern Theils fr. Annæ Mariæ gebohrner Diemerin, der hinterbliebenen Wittib, hiebetiers mit Herrn Johannes Wildt dem auch Weinhändler und Kiefer alhier ihrem Schwager verbeÿstandet (…) Sie die Fr. Wittib und Susanna Sabina Wachtnerin die von Freudenstadt gebürtigen dienstmagd (geäugt und gezeigt) – So beschehen Straßburg den 9. Junii 1762.
Des verstorbenen H. Meinicke seel. ab intestato verlaßene Erben sind mit Namen 1.mo Johann Friderich seines Alters 7. Jahr und 2. Anna Maria so 3. Jahr Zurückgelegt

In einer alhier Zu Straßburg ane der großen Tränckgaß gelegenen, ein eck ausmachender, diesorts Zum theil Lehnungs weis bewohnenden behausung hat sich befunden als
Ergäntzung der Erben abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über beeder Ehepersonen einander in den Ehestand Zugebrachter Vermögenschaften durch J Notarium Johann Daniel Stöber in Anno 1755. aufgerichteten Inventario
Eigenthum ane Häusern (W.) Nämlich eine behausung in der Vortstatt Krautenau ane der Träckgaß (…)
(W.) Item die ohnvertheilte hefte von und ane der helfte einer behausung ane der Burggaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der hinterbliebeneen Wittib unveränderten Vermögens. Sa. haußraths 23, Sa. der leeren Faß 1, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeidss 1, Sa. goldener Ring 4, Sa. Eigenthums ane häusern 291, Sa. Ergäntzung 95, Sa. Schuld 50, Summa summarum 468 lb – Schulden 200 lb, Nach deren Abzug 268 lb
Diesemnach so wird auch der Erben anerstorbenen unveränderten vätterlich Guth beschrieben, Sa. haußraths 22, Sa. Silbers 12 ß, Sa. Ergäntzung 313, Summa summarum 336 lb – Schuld 50, Nach deren Abzug 286 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 26, Sa. Reif, Holtzes und Werckzeugs Zur Kieffer profession gehörig 6, Sa. Wein und Brandenweins, wie auch leerer Faß 203, Sa. Silbers 3, Sa. Schulden 15, Summa summarum 255 lb – Schulden 434 lb, In Vergleichung 179 lb
Beschluß und Stall summa 375 lb – Zweiffelhaffte Schulden in der Wittib unveränderte Vermögenschaft 20 lb
Copia der Eheberedung (…)
Copia Codicilli (…)



9, rue des Hallebardes (ancien 16)


Rue des Hallebardes n° 9 (partie gauche, ancien n° 16) – V 207 (Blondel), N 1189

Voir la maison voisine à partir de 1824


L’ancien n° 16 est la partie gauche du bâtiment blanc (juillet 2020, image Jonathan Michalon)
Projet de l’architecte Charles Wolff (1955), le n° 9 à droite, le n° 7 à gauche)

La maison à deux travées de fenêtres comprend un bâtiment avant, une petite cour puis un bâtiment arrière qui donne sur la cour dite Bleyhoff. Le tondeur de draps Jacques Weissenburger est autorisé en 1597 à supprimer son auvent et à prolonger le balcon de la partie droite sur toute la façade. La maison appartient ensuite aux orfèvres Loup Kerling, son fils du même nom, Abraham Dauphin (1644), Salomon Godrio (1676) puis Daniel Kauffmann. Venu de Landau début 1703 avec son associé Jean Claude Goujon, le marchand savoyard Louis Le Blanc l’acquiert en 1705. Il en fait donation en 1716 à son neveu Pierre Le Blanc dont le gendre Jean Pierre Chaumont fait faillite en 1774. La maison passe alors au marchand Paul Rouvray. Jean Daniel Christmann l’achète en 1803 quelques années après la voisine à l’est. C’est sans aucun doute lui qui supprime le balcon qui n’est plus mentionné à l’Atlas des alignements et refait une façade commune à ses deux maisons. Seul le rez-de-chaussée reste différent, deux arcades à gauche et une seule à droite. La comparaison des deux plans ci-dessous montre que les façades arrière ont été rectifiées lors de leur reconstruction.



Plan Blondel (1765, exemplaire exemplaire qui représente en rose les ajouts et en jaune les suppressions, AMS cote 1 PL 675)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 : plan du même endroit, élévations (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à trois étages en maçonnerie et quatrième étage en bois, comme pour l’autre maison de Jean Daniel Christmann. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la partie gauche du bâtiment à droite des repères (k’, l’) qui marquent une légère saillie. Les deux maisons à deux travées de fenêtres chacune réunies par Jean Daniel Christmann ont un seul toit. Les élévations sur la cour dite Bleyhoff (cour T’ sur le plan de 1830) manquent parce que deux cours portent la même lettre et que seule la plus petite se trouve sur les planches.
La maison porte d’abord le n° 16 (1784-1857) puis le n° 9 qui correspond à la réunion des anciens n° 16 et 17. Elle partage ensuite la destinée du n° 9.

août 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1608 à 1825, date de son rattachement à la maison voisine. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Weissenburger, tondeur de draps, et (1566) Marie Schlosser – luthériens
v Loup Kerling (Wolff ou Wolffgang Kehrling), orfèvre, et (1603) Marie Schmidt – luthériens
1640* h Loup Kerling, orfèvre, et (1636) Salomé Kirn – luthériens
1644 adj Abraham Dauphin, orfèvre, et (1641) Marie Helffenstein – luthériens
1676 v Salomon Godrio, orfèvre, et (1672) Dorothée Catherine Heusch – luthériens
1686 v Daniel Kauffmann, orfèvre, et (1682) Marie Madeleine Hammerer – luthériens
1698 h André Kauffmann, greffier, et (1680) Esther Mollinger – luthériens
1705 v Louis Le Blanc, marchand († 1724) – catholique
1716 h Pierre Le Blanc, marchand, et (1716) Madeleine Barnier, remariée (1735) avec le capitaine Antoine de Müntz – catholiques
1756 h Jean Pierre Chaumont, marchand, et (1737) Catherine Madeleine Le Blanc – catholiques
Jean Pierre Chaumont, capitaine, et (1766) Marie Ursule Cagnon – catholiques
1774 v Paul Rouvray, marchand, et (1766) Marie Bernardine Rey – catholiques
1803 v Jean Daniel Christmann, négociant, et (1793) Anne Marie Fleischhauer puis (1802) Frédérique Sophie Lung remariée (1812) au passementier Charles Louis Bahn

Voir ensuite la maison voisine

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 250 livres en 1774

(1765, Liste Blondel) V 207, les héritiers de Mde de Müntz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Roubré, 2 toises, 2 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1189, Christmann, Jean Daniel – maison, sol – 1,7

Locations

1610 (boutique pendant les foires) Jean Tusser, marchand de Frankenthal
1611, 1613 (boutique pendant les foires) Jérémie Rayear, marchand de Sainte-Marie-aux-Mines
1704, Luc Héricourt, joueur de hautbois
1740, Antoine Tourteau, marchand

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 39-v
Jacques Weissenburger, marchand de fromage. Le communal devant sa maison a 14 pieds 9 pouces de longueur, l’auvent fait saillie de 5 pieds et demi, la porte de cave large de 4 pieds et demi fait une saille de 4 pieds, deux marches en pierre devant la porte ont 4 pieds de long et 4 pieds de large. Est communal et doit le rester. Doit pour la jouissance 16 sols 2 deniers.

Am Andern Orth Sporer oder Spießgaßen, Vnz ane die Prediger Gassen Hinauff
Jacob Weissenburger der Kaëß Gremp hatt Vor seinem Hauß die Allmendt 14 schu 9 Zoll lang, Oben ein Wettertach 5 ½ schu herausser, Vnden ein Kellerthüer 4 schu herauß vnd 4 ½ schu breÿt, Vor der Thüeren 2. steinerin Tritt 4 schu lang vnd 4 schu breit, daruor ein Kaëßbanckh 8 schu lang vnd 2 schu breit, Soll Allmendt sein vnd bleÿben, Bessert für das Niessen, xvj ß ij d

1596, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 245-v
Jacques Weissenburger doit pour la première fois à la Saint-Jean 1597 le loyer de 2 sols pour un balcon établi à la place de l’auvent à sa maison rue des Hallebardes. Le balcon a 15 pieds de long et la même largeur que celui de la maison voisine.

Item ij ß d gibt Jacob Weissenburg. d. Tuchscherer von einem Gänglin so Ihm an statt eines Wetterdachts an seiner behausung In Spießgaßen Zumachen bewilligt worden, fünffzehn schuh lang, vnd In der breÿte wie das darneben, gefallt der erste Zinß vff Johannis 97. Actum 22.ten Julÿ 1596.
Jeto Wolff Kerel goldarbeiter
(rub.) Jetz Wolff Kärlin. 8 ß Eod. [9. 8.bris 1627]
Neü 214.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 214-v
Même loyer, au nom d’Abraham Dauphin

Abraham Daulphin, Soll gemeiner Statt, vom gang ahn seinem hauß inn der Spießgaßen, neben Baschen gerlach Undt M. Israel Mörscheln Jahrs vf Johannis Baptistæ 8 ß d
Alt. d. f. 245
New fol. 187
(quittungen 1656-1671)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 187-v
Report au registre suivant

Abraham Daulphin, Soll vom Gang an seim Hauß in der Spießgaß vff Johan: Bapt. 8 ß
St. Zinßb. p. 214
ietz Salomon Goudrio
jetzt Daniel ([corrigé en] Andreas) Kauffmann, 1686. i.mo
Jetzt Louis ([corrigé en] Pierre) leblanc
(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 319-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 319-b
Le loyer établi sur le balcon est supprimé par décision du 25 septembre 1792.

alzb. 187-b
Pierre Leblanc soll vom Gang an seinem Hauß in der Spießgaß auf Joh: Bapt. (id est 24. Junii) 8 ß
St. Zinßb. p. 214
(Quittungen, 1740-1792)
Suivt. délibération du Directoire du Département du Bas Rhin du 25. 7.bre 1792. les redevances des balcons sont supprimées

modo Sr Paul Rouvray, marchd. l. Kauf Verschrb. vor H. Not. Reg. Lacombe de 6. 7.bris 1774 enregistrirt in der C.C. Stub d. 1. 8.br 1774.

Préposés au bâtiment (Bauherren) et Protocole des Quinze

1596, Préposés au bâtiment (VII 1311)
Le tondeur de draps Jacques Weissenburger a devant sa maison rue des Hallebardes un auvent de 15 pieds de long et 5 pieds et demi de large à l’extrémité ouest, vers la rue des Pâtissiers un balcon en pierre d’une longueur de 12 pieds 3 pouces. Il demande l’autorisation de supprimer l’auvent et de prolonger le balcon sur toute la longueur de la maison. Comme le balcon sera moins large que l’auvent, il demande en outre l’autorisation de poser une planche sur le balcon pour protéger sa cave. Une paperole porte que les Quinze ont donné l’autorisation et qu’ils demandent aux Préposés au bâtiment d’établir un loyer perpétuel.
Quand il apprend qu’il devra payer un loyer, il déclare qu’il n’aurait pas construit le balcon.

(f° 76-v) Donnerstag den j. Aprilis – Jacob Weissenburg. In Spießgass
Jacob Weissenburg. Tuchscherer In spießgaß, hat vor seinem hauß ein alt wettertach Ist Jetzo 15 schuh lang vom Eck geg. der Apotheck an, vnd 5 ½ schuh breit, daran ein steinen genglin geg. d. fladergaß Zu, Ist 12 schuh vnd 3 Zoll lang. begert d. wettertach weg Zuthun, vnd d. gengle ab. d. gantz leng deß hauß durch zu füren vnd gantz Zumach. Jedoch weil est nit so breit als Jetzo d. wetterdach, j diele davor zu henck. d. Ihme d. Keller auch beschirmbt were. Ist zu bedacht geg. Ihme genommen, wöllens bede Zu*clen biß samstag für m. h. XV. pring. sich bescheids erholen od. darüber erkennen laßen.
Sambst. den 17 Aprilis seind Vnserer H. XV. selbs vff diesen Augenschein gewesen vnd von den 3. deß Pfenningthurns h. Cen: Breüning mit Ihnen

(f° 87-v scheda) Jacob weissenburger dem Tuchscherer vnd Conrad Hoffman dem Balbierer neben dem Zollkeller Ist bewilligt, das sy anstatt Ihrer wettertächlin Jeder ein steynen gänglin möge Bauwen lassen, vnd soll Inen vff dem Pfenningthurn Ein Allmend Zinß drauff geschlagen werden.Act. 17. Aprilis 1596. Hug Sturm XV. meyst. a tergo. Empfang. H. Geörg Gol der xv schreiner 13. Maÿ a° 96

(f° 167-v) Donnerstag den 22. Julÿ – Zinß 4 ß, 4 ß
Jacob Weissenburg. vnd Conrad Hoffman bei vnsern H. XV. den 17. Aplis lig. Ceduls gegönt Jed. j. wettertechel Zubaw. gegönt vnd beuohl, da d. Aug. gemelten tag fürgenommen word. Erkant, Ihr ged. 4 ß allmend Zins darauff geschlagen.
Jacob Weissenburg. den 4. Aug. angezeigt, sagt wan Er d. gewiß wolt Es nit gebawen hab. will sich weit. Rhats befrag. /:ehe Er Zins geb. woll.:/
Conrad Hoffman Eod. auch an Zeigt, sagt wüll deß gänglins ehe mangle

1596, Protocole des Quinze (2 R 25)
Les Quinze traitent en même temps les demandes de Jacques Weissenburger rue des Hallebardes et de Conrad Hoffmann rue de la Douane. Jacques Weissenburger demande l’autorisation de faire un balcon comme son voisin et le remboursement d’un capital à la Tour aux deniers. Les différents experts n’y voient aucun inconvénient du moment que le balcon ne soit pas plus large que celui du voisin. Jacques Weissenburger demande le 28 août d’être exempté du loyer à payer pour son balcon ou de remettre l’auvent. Le loyer de quatre sols est ramené à deux sols le 8 septembre.

Iacob Weißenburger fo. 34. 35. 36. 46. 84. 94.
(f° 34-v) Am Krom Mittwoch den VII. Aprilis – Conrad Hoffmann, Jacob Weissenburger
Vber acht tag Conrad Hoffmanns augenschein einzunehmen, Mag Jacob Weissenburger s tuchscherers Inn Spießgaß augenschein auch eingenohmen worden, der beÿ den Bauwh. angesucht, wollt auch ein gänglin an statt eines wettertächlins machen, doch soll er Zuuordst. ansuchen.

(f° 35-v) Sambstag den XVII Aprilis – Augenschein. Jacob Weissenburger. Conrad Hoffmann
Seindt meine Hn vff beede augenschein gang. Erstlich Inn Spießgaß Zu Jacob Weissenburgers, darnach beÿm Cran Zu Conrad Hoffmanns hauß. Jacob Weissenburger begert ein gänglin Zumachen, wie sein nachbar eins hatt. Hoffman begert eins dreÿ schuh weitt herauß mitt platten, Alß man wid. herauff kommen, seind lohnherr, werckleüt vnd Pfenningthurns verambte gehört.
Lonherr hatt Kein bedenckens Weissenburgers halben, were ein Wohlstandt aber mitt Hoffmann möchts vnnachbarschafft mit dem Zollkeller geben, so ein fenster vff der seÿten herauß hatt, stehe aber Zu mein Herren
Rhr. Stoffel sagt, es seÿ Inn der Spießgaß ein alt bauwfällig werck, ein gang stündt beßer, dem Hoffman were auch Zuwillfahren, allein dem Im Zollkeller würdt das fenster verbawet.
Hr. Michel Arnoldt, halt darfür, das Weissenburgern Zuwillfahren, wie auch dem Hoffmann aber das fenster Im Zollkeller müst vergittert seÿn, damitt man nicht könn einsteig.
Conrad Breüning der gang Inn Spießgaß were Zubewillig. so fern ers Inn der breÿte macht wie sein nachbar, dem Hoffman könt auch willfahrt werden, wann er sich mitt dem Im Zollekeller weg. des fensters Vergliche, /die gaß seÿ so breit, das es nicht nachtheilig.
Liechtensteger, es werde des Weissenburgers gänglin beÿ weittem nicht so breitt wie das Wettertächlin, er hab nechst alß die Bauwhh. vffm Augenschein geweßen, vorstanden, das Weissenburger wöll ein thielen an das genglin hencken, damitt Ime d. Keller beschirmt seÿ. dem Hoffman were auch Zubewillig. wofern er sich mitt dem Im Zollkeller des fensters halb. könn vergleichen, dieweil er will hieauff rucken.
Daruff vmbgefragt vnd Erkandt, dem Weissenburger willfahren doch das ers nicht breÿter mach. dann seines nachbarn genglin ist, dem Hoffmann man soll auch willfahrt werden. Ist es dem Im Zollkeller beschwerlich so mag er sein fenster Zumauren oder vergettern. Vnd soll mans vff den Pfenningthurn weißen, ein Allmend Zinß vff die gänglin Zuschlag.

(f° 36-v) Weissenburger. Zinß ablösen – Weissenburger bringt für, die weil vor dreÿ Jaren den burgern vff den Zünfften verkündt, welcher geltt oder silber hatt das ers soll vff den Pfenningthurn lüffern mit vertröstung wo es einer wieder bedörffig, solt es wieder erstattet werd. Nuhn hab er vff 100 glds wehrt silber druff geben so Ime bitzher Verzinßt worden, aber kein verschreibung darüber vffgericht, solches hab er begert, dieweil ers vonnöthen, die dreÿ Ihme für mein H gewißen, Bitt den dreÿen beuelch Zugeben, daß sÿ Ime sein haubtgutt wid. erstatten. Erkandt, vffsichen was bewilligt oder Zugesagt worden, vnd wider härpring. gegen Ime Zubedacht Ziehen. B. vorige 9. Apr.

(f° 46-v) Sambstag den VIII Maÿ – Iacob Weissenburger
Jacob Weissenburger begehrter 100 gld. halben so er In vergangenen Krieg Inn silber vff dem Pfenningthurn angelegt, ist auß ferndigen prothocoll gelesen, was vff gleich förmigs Peter Hammans begehren bewilliget. Erkandt, mann solls Ime volg. laßen.

(f° 84) Mittwoch den XVIII. Augusti – Iacob Weissenburger
Jacob Weissenburger p. Lt. Bittlinger übergibt ein Splon. so verlesen, darinn beschwert er sich, alß Ime neuwlich von meinen herren anstatt eines wetterdachts ein steinern gänglin Zu machen vergönnt, das die herren dreÿer des Pfenningthurns vff solch gänglin 4 ß Jährlichs Zinß geschlag. Wann Ime dann nicht gemeint, sein hauß mitt einem solch. ewig. Zinß Zubeschweren, So bitt er Ihne deßen gnedig Zuerlaßen oder Ihme Zugestatten, das er wider ein ander tach Inn voriger breitte ohne Zinß machen möge. Erkandt, Bauwherren vnd dreÿ sollens weiter bedencken, was Ime Zugönnen, ob Ime ettwas noch Zulaßen, der was Ime Zubewilligen oder Zuerkennen. B. Rhts.

(f° 94) Mittwoch den VIII. Septembr. – Jacob Weÿssenburger. Conrad Hoffmann
Jacob Weÿssenburgers vnd Conrad Hoffmanns halb ist red gehalten, was Ihnen vff Ihre gänglin für allmend Zinß Zuschlag. dieweil sÿ sich der 4 ß beschwehren. Erkand, Jedem Zwen schilling Jährlich druff schlagen.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Hallebardes

nouveau N° / ancien N° : 28 / 16
Bahn
Rez de chaussée et 3 étages en maçonnerie le 4° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Voir le n° 9, ancien n° 17

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 134 des hallebardes

16
pro. veuve Rouvray, Bernardine, negociant – au miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 134 des Hallebardes, p. 247

16
Pro. Rouvray, Bernhardine, Veuve negociant – Miroir


Relevé d’actes

La maison est enregistrée en 1587 au nom du marchand de fromage et tondeur de draps Jacques Weissenburger qui épouse en 1566 Marie Schlosser, fille de corroyeur

Mariage, cathédrale (luth. p. 154)
1566. Suntag den 2. Junÿ, Pfingstag. Jacob Weissenburg. duchscherer, Sophrinus Weissenburg. Sohn, Maria Gabriel Schlosser des Leterbereuters dochter. Eingesegnet Zinstag den 11. Junÿ hora 10.a (i 80)

L’orfèvre Loup Kerling (Wolff ou Wolffgang Kehrling) en devient propriétaire vers 1606. Il épouse en 1603 Marie Schmidt, fille du relieur Thomas Schmidt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 184, n° 497)
1603. Sontag 22. Maÿ. Wolffgang Kehrle goldarbeÿter vnnd Maria Thoman Schmiden des buchbinders Nachgel. Tochter. Zinstag 31. Maÿ (i 186)

Loup Kerling loue une boutique pendant les foires au marchand Jean Tusser, de Frankenthal

1610 (5. Januarÿ), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 5-v
(Inchoat. fo: 13.) Erschienen Herr Johann Tußer burger vnd gewerbßman Zu Francken thal*
hatt in gegensein herr Wolff Kerling goldtarbeÿter

das er Ime V seinen erben Sechs Jar lang Alle Jar die Zwo Straßburger Sant Johann Vnd Wÿhenacht mess so lang dießelben weren vnd Johannis Baptistæ nechstkhfftig ane stehend Entlehnet Ein Gaden Eilff werck schuh breyt vnder sein Wolff Kerlings Behaußung Inn d. SS Inn Spießgaß, einseyt neben Bastian Branden Tucherern andersit Martin Breÿgele der Schnyder selig witwe geleg. Für Jede Mess 22 guldin Zu 50 batz Zubezalend Alle Meß alls bald sie dießelbig geenden

Loup Kerling loue une boutique pendant les foires au marchand Jérémie Rayear de Sainte-Marie-aux-Mines et aux héritiers de Jacques Stattel

1611 (10 tag Jenner), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 8
(Inchoat. fo: 5.) Erschienen herr Jeremias Raÿear burger vnd gewerbßman Zu Marckirch
hatt in gegensein herrn Wolff Kerlings Goldarbeÿter
bekhannt das er Ime vnd herrn Jacob Stattel burgern vnd handelßmanns Zu Markirch seligen erben Sechs Jar lang Alle Ire die Zwo Straßburger Sanct Johanns vnd weÿhenachten Meß so lang dieselbe weren vnd Johannis Baptistæ nechstkhünfftig ane stehendt Ein Gaden Eilff werckschuh breÿt vnden sein Wolff Kerlings Behaußung Inn der S S Inn Spieß gaß einsyt Bastian Branden Tuchscherer anderseyt Martin Breÿels schnÿder seligen witwe gelegen, darzu auch wÿther Ein Stüblin mit sampt einem vßbereÿten Bett für Zwo personen Inn bemelten Behausung Vnden vff dem Boden, Entlene für Jede meß 26 guldin Zu 15 batzen Zubezalen
(Cassiert wegen einer anders v.schreibung So vf den xv. Januarÿ Ano 613 bescheytt*)

Loup Kerling loue une boutique pendant les foires aux marchands Jérémie Rayear et Jacques Fattet de Sainte-Marie-aux-Mines

1613 (ut spâ [xv. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 20
(Inchoat. fol: 22.) Erschienen Herr Jeremias Reÿear burg. vnd gewerbßman Zu Markirch
hatt in gegensein herrn Wolff Kerlings Goldtarbeÿers bekhant, das er Ime vnd herrn Jacob Fattet Burgers vnd handelßmanns Zu Markirch seeligen erben
Fünff Jahr lang, Alle Jar die Zwo Straßburger Sanct Johannn vnd Wÿhenacht Meß, so lang dieselbe weren, vnd verschinen heÿligen wÿhenacht Meß nechstuerschinen angefangen und eingeschloßen, Zween bogen vnder seiner Behusung Inn der Statt St. In Spießgaß, einseÿt Bastian Branden Tuchscherern andersÿt Martin Brüëls Schneÿders seeligen witwe gelegen, darzu auch weÿther Ein Stublein mit einem vßbereÿten bett, Mehr ein kammer aber Imm dritten gatten sampt einem Bett darinnen, Inn bemelter Behausung Entlehnet für Jede Meß 41 guldin zu xv. Batzen

La maison revient à son fils orfèvre Loup Kerling qui épouse en 1636 Salomé Kirn, fille du marchand de bois Philippe Kirn

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 192)
1636. Domin : XXII. d. 13. 9.bris. Wolffgang Kerling, Goldschmid, Weÿl. H. Wolffgang Kerlings Goldarbeiters hinderlaßener Sohn, Jungfr. Salome weÿl. herrn Hannß Philipp Kirnen burgers vndt holtzhändlers nachgelaßene tochter. Eingesegnet Dienstags d. 22. 9.bris S: Thoman (i 198)

Assisté de son ancien tuteur Balthasar Spiess, Loup Kerling hypothèque la maison au profit de la mineure Chrétienne Lingelsheim

1636 (16. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 394-v
Erschienen Wolff Kehrle der goldschmid, mit beÿstand hanß Balthasar Spieß. seines noch unentledigten Vogts
hatt in gegensein Christinæ weÿ: diebold Lingelßheims see: dochter Vogts Friderich Kehrlen deß Schaffners auch burgers Zu Str. mit beÿstand Celestini Helffensteins, Amptmanns Zue Weingarten – schuldig seÿ 150. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß, hoffstat und höfflin, mit allen and.en ihren gebäwen, alhie in der Spießgassen, neben hanß Brügels deß Schneid.s. see. Erben, & Sebastian Brand. Tuchscherer hinden vf den Bleÿhoff, stoßend gelegen, so zuuor v.hafftet umb 68. lb. der Carthaußen alhie, Mehr umb 52. lb. dem Gürtlerhoff, So dan umb 391. lb H Christoff Städel Alt Ammeister

Loup Kerling hypothèque la maison au profit de David Setzger, notaire et greffier à la Robertsau. Frédéric Kerling, frère du débiteur, se porte garant.

1636 (ut spâ [31. Augusti]), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 763-v
(nil actum) Erschienen Wolff Kehrle der Sÿlber Arbeit. Burger alhie
hatt in gegensein H Dauid Setzgers Notarÿ und Schreibers In der Rupertsaw, auch Burgers Zu St. (schuldig seÿe) L. lb
dafür in spê. Und.pfand sein sollen Ein vorder: und hind. hauß hoffstatt und höfflin mit allen and. ihren gebäwen & alhie in der Spießgaßen neben hanß Brüegele deß Schneiders see. Erben & neben Sebastian Brand. dem Tuchscherer hind. vf den Bleÿhoff stoßend, zo zuuor v.hafftet vmb 68. lb d. der Carthausen alhie, It. umb 391. fl. 5 ß 10 s. H Christoff Städel Alt ammeisters s. Erben So dann vmb 150. lb. Christina Lingolßheimer
Und Zu noch mehrer sicherheit ist Auch erschienen H Friderich Kehrle d. Schaffner auch burger zu St. sein Debitoris eheleiblicher Brud. der hat sich für sich & Zu einem rechten Bürgen (…) versprochen

Loup Kerling hypothèque la maison au profit de son beau-frère receveur Jean Gaspard Pfitzer en garantie de 99 livres qui figurent à l’inventaire des successions de Loup Kerling et de Marie Schmidt, dressé par le notaire Gaspard Medler

1636 (ut spâ. [8. 9.bris.]), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 896-v
Erschienen Wolff Kährlin d. Sÿlber Arbeiter alhie
hatt in gegensein ut spâ. [H Johann Caspar Pfitzers deß Riterstandts alhie Schaffners seines Schwagers auch burgers Alhie] bekant, daß Er denselben ut spâ. [alß sein Khärlins Schwester] Annæ Mariæ Eheuogt die in dem Theilbuch ut spâ. [vber ihr beeder respectiué Schwehers und Schwiger Wolff Kährlins und Mariæ Schmidin see. Verlaßenschafft den 24. Januarÿ Anno 1634. durch Caspar Medler den Notm. vffrecht] fol. 105. gesetzte 99. lb 7. ß 1. hl. und darzu par gelühen gelt 12 ß 11 ½ also Zusammen 100. lb vffrecht & schuldig seÿe
dafür Vnderpfand sein sollen Ein Vord. und hind.hauß und hoffstat mit allen and.n ihren gebäwen & alhie in d. Spießgaß. neben hanß Brügels deß Schneiders s: Erben & Sebastian Brand. den Tuchscherer, hind. vff den Bleÿhoff stoßend geleg., so Zuuor v.hafftet vmb 68. lb d. Carthausen alhie, It. umb 100. fl. dem Gürterhoff, It. umb 150 lb H Christoff Städels Alt ammeisters s: Erben, Mehr vmb 75. lb Philipp Jacob Erhards s: Kind. und dan umb 150.lb d Christinæ Lingolßhemerin, sonst eÿg.

Loup Kerling hypothèque la maison au profit des enfants de Samuel Œlinger

1637 (11. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 462
Erschienen Wolff Kährle der Goldtschmidt alhie
hatt in gegensein Ottiliæ Zentgräffin, weÿ: herrn Heinrich Koppen dreÿ Zeheners wittiben see. Stieffsohns auch weÿ: Samuel Öhlingers see. dreÿer Jüngerer Kindern alß ihr Zentgräffin instituirter Erben Vogts, herren Johann Caspar Pfützers Ritterstandts Schaffners alhie bekannt, daß Er besagten Vogts Kindern die 200 gulden welche sein Kährlers Bruder Friderich, in Anno 1629. beÿ ernannter Zenthgräffin vffgenommen, beÿ ihr der Kährlen Vaters see. Verlassenschafft Abtheilung vffrecht & schuldig
dafür Vnderpfand sein soll Ein Vorder undt Hinderhauß, mit allen And. ihren gebäwen & alhie in der Spieß gaßen neben Bastian Branden & Philipp Brügel hinden vff den Bleÿhoff stoßendt, So Zuuor v.hafft. vmb 68. lb der Carthausen alhie, Item vmb 100. fl. dem Gürtlerhoff, Mehr umb 150. lb H Christoph Städels Alten Ammeisters see. Erben, Item vmb 75. lb Philipp Jacob Erhardts see: Kind. Mehr umb 150. lb Christinæ Lingolßheimerin Vnd dann vmb 100. lb ihme Pfützer selbsten

Loup Kerling hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de Guillaume Chrétien Glaser

1637 (19. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 480-v
(Vide Schedam insertam) Erschienen Wolff Kährle der Goldtschmidt burger Zue Str.
hat in gegenwärtigkeit H. Lt Josiæ Rühlen alß Vogt weÿ: herrn Wilhelm Christian Glasers gewesenen Buechführers alhie hinderlaßener Kindern – schuldig seÿ 200. lb
dafür Vnderpfand sein soll Ein Vord. und hinderhauß mit allen Ihren gebäwen & alhie in der Spießgaßen neben Bastian Branden dem Tuchscherer & Philipp Brügel dem Kannengüeßer hinden vff den Bleÿhoff stoßend, so zuuor verhafftet vmb 68 lb der Carthausen alhie, Item vmb 100. fl. dem Gürtler hoff, mehr umb 150. lb herrn Christoff Städels alten Ammeisters see. Erben, Item umb 75 lb Jacob Erhardts see: Kind. Mehr umb 150. lb Christinæ Lingolßheimerin Vnd dann vmb 100. lb Johann Caspar Pfützer Schaffner, So dann umb 200 lb weÿ: Samuel Öhlingers s. dreÿen Jüngsten Kindern

Les créanciers de Loup Kerling et de Salomé Kirn vendent la maison à l’un d’eux, l’orfèvre Abraham Dauphin

1644 (7. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 493
(Prot. fol. 236. & seqq. – Lect. & confirm. vor Rath d. 12. Aug. a° 1644) Erschienen H. Johann Wenckher ietzregirend. Ammeÿster für sich selbst. H Frantz Camehl Schaffner im Bruderhoff alß Cessionarius weÿl. H Philipß Jacobß Erhardts deß Goltschmidts seel. Kind. und Erben, H Abraham Daulphin der Golt Arbeiter alß Ehevogt Frawen Mariæ Helffensteinin, Jungfrawen Christinæ Lingelßheimin Cessionariæ So dann H Johann Caspar Pfitzer E. E. Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Ehevogt Frawen Annæ Mariæ Kährlerin und Fraw Salome Kürnin, Wolff Kährlins deß Goltschmidts eheliche haußfraw, mit beÿstand h hannß Ludwig Baltzen E. E. groß. Rhats Beÿsitzers ihers Vogts diße beede Zu gleich. Recht. alle alß vff nachgemeldter Behaußung versicherte ältere, und in vorgeschriebener Ordnung, vermittelst E. E. Kl. Rhats am 9. maÿ a° 1642. und 18. Xbr. a° 1643 ertheilter Urthel immittirte und collocirte Creditores, mit beÿstand H Hannß Jacob Hasen und H Hannß Jacob Kipßen, beed. E. E. groß. Rhats Beÿsitzer, und H Ernst Friderich Mollingers dero Recht. Doctoris, Comitis Palatini Cæsarei, und dießer Statt Consiliarÿ & Advocati, aller treÿ deß von wohlgedachtem Rhat hierzu insonderheit Deputirter
haben in gegensein obgemeldts H Dauphin mit beÿstand H Johann Ludwig Müeg dero Recht. Doctoris und deß freÿen Ritterstandts im Undern Elsaß Sÿndici bekannt, daß Sie die vorgeschriebene Hÿpothecarÿ ieder pro rato vffrecht Verkaufft und Zu kauffen gegeben hetten, gemeldtem H Daulphin und Frawen Mariæ Helffensteinin beÿde Eheleuth.
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders, mit deroselben hoffstätten und einem kleinen höfflin dar zwischen, mit alle deren Gebäwen, Begriffen, Rechten und Zugehörd. auch sonderlich denen an, in, und durch den Bleÿhoff von alters hero habend. Gerechtigkeit. alhie in d. Spießgaß. einseit neb. Conrad Frantzen dem Schuhmachern, anderseit neb. H M. Israel Mörselß Pfarrers Zu Bischoffheim beÿ höhnheim Kindern erster Ehe, hin. vff gemeldt. Bleÿhoff, durch welch. diße häußer einen freÿen durchgang habe, stoßend gelegen, davon gehnd ied. Jahrs 3 lb 3 ß 4 d. ewigß, wed. erblehen erschätzigs noch fürbietigs Zinnßes vff Joh. Bapt: und weÿhenacht. iedes Mahlß die helffte daran abzuricht. der Cartauß. It. 2 lb. 12 ß 6 d. ied. Jahrs vff Nicolai lößig mit 52 lb 10 ß dem Gürtler hoff, Item 5 ß allmendgelt der Statt Straßburg, So seind solche Häußer auch noch verhafftet umb 150. lib. Nachtragß Capital und 67. lb.10 ß davon de a° 1636. biß Michaelis nechstkünfftig Verfallenen Zinnß. H. Johann Wenckhern Ammaÿstern, umb 75 lib Capital und davon de a° 1636. biß d. 9. maÿ nechstverschienen verfallene Zinnß 33 lb 15 ß H Frantz Camehlen, It. umb 150. lb haubt Gut und davon de a° 1638. inclusivé biß vff Mariæ Verkündung nechstverschienenen Verfallene Zinnß 52. lb 10. ß Frawen Mariæ Helffensteinin, It. ahne 100. lib Capital H Johann Caspar Pfitzern ehevögtlich. weise, Vnd ahne 275. lib. Salomeen Kährlerin, dißen beeden Persohnen zu gleichen Rechten umb 116. lib. 18 ß alß so weit sich der nachgemeldte Kauffschilling erstreck. mag – demnach iedoch d Kauffschilling auch nicht so weit daß erstgemeldte beede Persohnen, umb die nechst geschriebene Post. völlig außgewießen werd. mög. reich. thut, So ist der iüngern Creditoren derohalben umb so viel auch zu gedenckh. – Zugang. umb 825 Pfund pfenning, deßweg. der Käuffer Zuvorderist verwiß wirt, ahne 3 lb 3 ß 4 s ewiges gelts so mann d. Carthauß. iährlich Zu raich. pflichtig und deßweg. am Kauffschilling 68. lib. abzuzieh. verglich ist, Item ahne 52. lb 10. ß Capital und davon de a° 1622 biß 1631. utrinq. inclusive Verfallene zinnß thut 26. lib 5 ß (…) dem Gürtlerhoff, Item ahne die 8 ß Allmendgelts, so mann der Statt Straßburg zu geben schuldig und deßweg. am Kauffschilling 8 lib einzubehalt. verglich. ist (…)

Fils de bijoutier, l’orfèvre Abraham Dauphin épouse en 1641 Marie Helffenstein, fille de Célestin Helffenstein, économe au service de l’électeur palatin à Weingarten en Bade
Mariage, cathédrale (luth. p. 450)
1641. Domin: XIV. Trinitatis. Abraham Dophin der Goldarbeiter, Johann dophin des geweßenen Jubilierers vnd Burgers allhie nachgelaßener ehelicher Sohn, vndt Jungfrauw Maria, Herrn Cœlestin Helffensteins geweßenen Chur pfältzischen Kellers zu Wingartheim nachgelaßene eheliche Tochter. Eingesegnet Im Münster Eodem die [Montag den 4. Octob] (i 230)

Abraham Dauphin et Marie Helffenstein hypothèquent la maison au profit du marchand Pierre Fattet de Bâle

1649 (12. Julÿ),Chambre des Contrats, vol. 503 f° 497-v
(Lect. & confirm. beÿ EE groß. Rhats Mont. den 13. aug. a° 1649.) Erschienen H Abraham Daulphin der Goltarbeiter Burger Zu Straßburg und Fr. Maria Helffensteinin sein eheliche haußfrau und Sie Fr. Maria insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest Fürsichtig- und Weÿsen herrn Johann Peter Schmidts und H Johann Christoph Engelhardts alß vß EE groß. Rhats mittem ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit Deputirter
haben in gegensein H Peter Fatets deß handelßmanns Burgers Zu Baßell mit beÿstand deß Edel- hochgelehrteen H Johann Ludwig Müeg dero recht. Doctoris Fürstl. Pfaltz: Newburg. und Birckhenfeld. geheimen Rhats und deß Ritter Standts im undern Elsaß Sÿndici
bekannt, dEmnach Herr Claudius und Rheinhard die Paßavant Gebrüder handelßleüthe von Baßell Schirms Verwanthe Zu Straßburg, sich vermög einer am 15. Julÿ a° 1642. von Ihme H Rheinharden, in beeder nahmen, geschrieben und underschriebenen obligation gegen vorgedachtem H Fateten umb 1342. fl. für aberkauffte Wahren verbunden (…)
deß. Zu gewißer Versicherung, so setzen Sie beÿde Eheleuth vff ratification wohlermeldts E.E. groß. Rhats ihme H Fatet Zum special Unterpfand ein, ihre Behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Recht und Gerechtigkeiten alhie in der Spießgaß. H Israel Mürßel Pfarrern Zu Bischoffsheim, ein: und anderseit neben Hannß Sebastian Gerlach dem Schuhmachern, hinden vff den Bleÿhoff stoßend gelegen, davon gahend iahrs 8 ß Allmendgeldts gemeiner Statt, So ist diße Behaußung auch noch verhafftet umb 68. lib. der Carthauß, Item umb 52. lib. H. Ammaÿstern Johann Wenckhern, Item umb 75. lib. H Frantz Camehlen Treÿen deß Pfenningthurns

Abraham Dauphin et Marie Helffenstein hypothèquent la maison au profit de Charles Müeg, chancelier au service de l’électeur palatin

1666 (9. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 385-v
Erschienen H Abraham Daulphin der Goltarbeiter und Burger Zu Straßburg und Fr. Maria gebohrne Helffensteinin sein eheliche haußfraw und Sie Fr. Maria mit assistentz der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen H Johann Carl Salatins und H Joh. Bapt: Fechers beeder alß aus E.E. groß. Rhats mittel hier Zu ahne statt nechter Verwanther insonderheit Deputirter
in gegensein deß Edel- Vesten H Carl Müeg Chur Pfältzisch. Agenten in der Aÿdgenoßenschafft im nahmen deß wohl Edel- Gestreng H Johann Ludwig Müeg V.I.D. und der Chur Pfaltz geheimen Rhats und Cantzler seines eheleiblich. H. Bruders – schuldig seÿen 800 Guld., daß Sie damit daß müllerische Zu Wingerten gelegene Gut erkauffen
Unterpfand sein sollen Zwen pergamentine (Zinnßbrieff)
Item, vff unsere g. Herrn Rhät und XXI. heut dato ertheilten obrigkeitlich. Consens, Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit deroselben hoffstätten und einem kleinen höfflin dar Zwischen auch allen übrig. Gebäwen Begriffen, Recht. und Zugehördten alhie in der Spießgaß. einseit neben hannß Sebastian Gerlach dem Schuhmachern, anderseit neben H M. Israel Mörsels Pfarrers Zu Bischoffsheim beÿ höhenheim Kindern erster Ehe, hinden uff den Bleÿhoff durch welch. diße häußer einen freÿen durchgang haben, stoßend gelegen, davon gehen iahrs 3. lib. 3 ß 4. d. ewigs Gelts vff Joh: und Weÿhenachten iedes mahlß die helffte daran abzurichten und 8 ß Allmendgeldts beÿde Post. gemeiner statt, Item 2. lib 12 ß 6. s iährlich termino Nicolai lößig mit 52. lib. 10. ß dem Gürtlerhoff, so seÿe solche häußer auch noch umb 150. lib. Nachtragß Capitals weÿl. H Johann Wenckhers geweßenen Ammaÿsters Treÿ Zehners und Scholarch. seel. hinderlaßener Fr. Wittibin, Item umb 75. lib. Frantz. Camahlen verhafftet

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Abraham Dauphin à prendre l’hypothèque précédente

1666 Conseillers et XXI (1 R 149)
(f° 130-v) Montags den 9.ten Julÿ – Abraham Dauphin
Abraham Dauphin will benebens seiner haußfr. sein in der Spießgaß gelegene behaußung an H. Cantzler Müegen Zu Heÿdelberg hypotheciren bitt vg. vmb Obrigkeitl. consens. Erk. willfahrt. Herrn XV. Brackenh. et Herr Fecher.

L’orfèvre Abraham Dauphin et Marie Helffenstein, bourgeois de Strasbourg habitant à Weingarten hypothèquent la maison au profit du tailleur Michel Schumann

1673 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 409-v
Herr Abraham Daulphin der Goldarbeiter Burger zu Straßburg anjetzo Zu Wingartheim wohnhaft und Maria Helffenstein beÿde Eheleuth und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand herren Johann Eberhard Zetzners deß buchführers und H. Peter Mappus deß Goldarbeiters beeder alß deroselben hierzu erbettener nechtser Verwanther
in gegensein Michel Schumanns deß Schneiders
daß Sie beÿde Eheleuthe Ihme Schumann für diejenige 200. lb. so Sie, demselben für Lid Lohn und bahr gelühen Gelt (schuldig seÿen)

Abraham Dauphin demande une diminution de ses contributions militaires en arguant qu’il habite désormais à Weingarten. Les Conseillers et les Vingt-et-Un répondent qu’il est assujetti à toutes les charges d’un bourgeois.
1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
(f° 304-v) Mittwoch d. 16. Julÿ aô 1673 – Abraham Dauphin der Goldarbeiter Vndt burger alhier, bitt Vmb moderation seines Soldaten geldes Weilen Er sein domicilium nicht hier, sondern Zu Weingarten in der Pfaltz hette. Erk. Wenn Er burger sein Wolle, Solle Er auch Wie Andere seine burgerliche beschwerden geben. H. XXI Fischer, H. Sche(-).

1651 Conseillers et XXI (1 R 134) Dr. Johann Heinrich Wogeßer Ca. Abraham Dauphin. 4.

Marie Helffenstein veuve d’Abraham Dauphin vend la maison à l’orfèvre Salomon Godrio moyennant 2 300 florins (1 150 livres)

1676 (1. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 401
fraw Maria Daulphin gebohrne Helffensteinin wittib, mit beÿstand Johann Friderich Teurers deß Silberarbeiters ihres curatoris
in gegensein herrn Salomon Godrio deß Silberarbeiters, mit assistentz herrn hannß Peter Vesu deß handelßmanns, und Johann Rheinhard Odino
Zweÿ Häußer ein Vorders und ein hinders mit deroselben hoffstätten und einem kleinen höfflein dar zwischen auch allen übrigen Gebäwen, begriffen weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, alhier in der Spieß Gaßen, einseit neben Herrn hannß Sebastian Gerlachen E.E. Großen Rhats alten beÿsitzern, anderseit neben Georg Hartmann Blappert dem Müntzmaÿster Zu Buchßweÿler hinden uff den Bleÿhoff, durch welchen dieße häußer einen freÿen durchgang haben, stoßend gelegen, davon gehend iahrs 3. lb. 3. ß 4. d ewigs Gelts uff Joh: und Weÿhenachten iedeß mahlen die helffte daran abzurichten der Carthäußer alhier, Item 8. ß allmend Gelts der Statt Straßburg, Item 2. lb 12. ß 6. d dem Gürtler hoff – geschehen umb 2300. fl. à 15 batzen, nach abzug aber, der erst angegebenen beschwärdt deßwen Von Kauffschilling 257. fl. decourtirt seind Zugangen umb 2043. fl.

Fils d’apprêteur de chapeaux, Salomon Godrio épouse en 1672 Dorothée Catherine Heusch, fille du prévôt de Bischwiller
Mariage, cathédrale (luth. f° 151-v, n° 6)
1672. Fest. Pascha. Zum 2 mahl Hr Salomon Goudrio der ledige Goldschmid Weiland Hn Gabriel Goudrio geweßenen Hutstaffierers u. Burgers alhier nachgelaß. ehel. Sohn, Jfr Dorothe Catharina H Abraham Heuschen Pfaltzgräffl. Rath und Schultheiß Zu Bischweiler ehel. Tochter. Donnerstag den 18.t Aprilis, Münster (i 154)

Dorothée Catherine Heusch devient bourgeoise par son mari quelques jours après son mariage
1672, 4° Livre de bourgeoisie f° 394
Dorothea Catharina Heuschin, Von Bischweÿler, empfangt das burger recht von ihrem Ehemann H Salomon Goudrio Goldtschmid und burgern alhie umb 8. gold fl. so beÿ alhiesiger Cantzleÿ erlegt worden den 25. Aprilis & 1672.

Salomon Godrio hypothèque la maison au profit du marchand Jean Nicolas Herff

1676 (12. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 623-v
H. Salomon Godrio der Silberarbeÿter
in gegensein H. Johann Niclauß Herffen des handelsmanns – schuldig seÿe 750 fl.
unterpfand, Zweÿ haüßer, ein Vorders: und ein hinders mit allen deren gebäwen undt Zugehördten, alhier in der Spießgaßen, einseit neben H. hannß Sebastian Gerlachen E.E. großen Rhats Alten beÿsitzern anderseit neben Georg Hartmann Blappert den Müntzmaÿster Zu Buchßweÿler, hinden uff den bleÿhoff stoßend gelegen, davon gehend Jahrs 3. lb 3. ß 4. d ewigs geldt vf Joh. Bapt: und weÿhenachten Jedesmahlen die helffte daran abzurichten der Cartheusen alhier, Item 8 ß Allmendt gelt der Statt Straßburg, Item 2. lb 12. ß 6. ß dem Gürtlerhoff

Le mandataire de Salomon Godrio, demeurant désormais à Francfort, vend la maison à l’orfèvre Daniel Kauffmann, assisté de son frère André Kauffmann, préposé à la Taille

1686 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 20
H. Abraham Heusch der handelßmann alß vermög einer von nachgemeltem H. Godrio eÿgenhändig geschrieben und underschriebenen Gewalts const: Mandatarius H. Salomon Godrio deß Silberarbeiters so Zu Franckfort anietzo sich hauslichen nidergelaßen
in gegensein H. Daniel Kauffmanns des Silberarbeiters mit beÿstand H. Andreß Kauffmanns dreÿers der Statt Stall seines H. bruders
Zwo behaußungen ein vorder Und ein hinders, mit deroselben hoffstätten und einem kleinen höfflein dar zwischen, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der Spießgaß, einseit neben H. hannß Sebastian Gerlachen E.E. Großen Rhats beÿsitzer anderseit neben Georg Hartmann Blappert dem Müntzmeÿster zu Buchsweÿler, hinden uff den bleÿhoff durch welchen dieße haüßer einen durchgang haben, stoßend gelegen, davon gehend Jahrs 3. lb 3. ß 4. d ewigs Geltts vff Joh: und weÿhnachten iedes mahlen die helffte daran abzurichten der Carthaus allhier, Item 83. ß Allmendgelt der Statt Straßburg – umb 185 lb

Fils de pasteur, Daniel Kauffmann épouse en 1682 Marie Madeleine Hammerer, fille d’orfèvre
Mariage, Temple-Neuf (luth., n° 37)
1682. Dom: 18 post Trinit: Zur 2 mahl Hr Daniel Kauffmann Silberarbeiter Weiland Hr M. Andreß Kauffmanns gewesenen Pfarrers beÿ Aurelien u. Canonici beÿ der Collegiat stiffts bei St. Thoman nachgelaßener ehl. S. Jfr. Maria Magdalena, Hr Daniel Hammerers auch Silberarbeiters u. Burgers alhier nachgelaßene ehl. T. – Donnerst. den 8.ten 8.br: Zur Predigern (i 106)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 302) 1682. Domin: XVIII post Trinit. d. 27. 7.bris, Hr Daniel Kauffmann der Silberarbeiter Weÿl. H. M. Andreas Kauffmanns geweßenen Pfarrers zu St Aurelien V: Canonici zu S. Thoman Nachgel. ehl. Sohn Undt Jfr. Maria Magdalena Hrn Daniel Hammerers deß Silberarbeiters Undt burgers alhier Nachgel. ehl. Tochter – Cop. predig. Kirch 8. 8.bris (i 316)

Daniel Kauffmann hypothèque la maison au profit de sa mère Anne, veuve du pasteur de Sainte-Aurélie André Kauffmann

1686 (8. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 399
H. Daniel Kauffmann Silberarbeiter
in gegensein Fr. Anna Weÿl. H. M. Andreß Kauffmanns gewesenen Pfarrers zu St. Aurelien Seel. nachgelaßener wittib seiner leibl. Mutter mit beÿstand H. Johann Großen Saltzverwalters alhier Ihres Curatoris, daß Er Ihro Vermög Sieben eÿgenhändig Von Ihme außgestellter priuat obligationen deren einer Specification hierbeÿ Vorgelegt, theils schon in ao. 1683. meistens aber zuerkauffung nachbeschriebener behaußung biß dato in Völlige summa 1800 Gulden a 15. btz. schuldig worden seÿe
unterpfand, Eine behausung, hoff, hoffstatt sambt allen andern deren Gebäuen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der Spießgaß, einseit neben H. Hannß Sebastian Gerlach Großen Rhats alten beÿsitzer anderseit neben Johann Friderich Von Carben dem silberarbeiter hinden uff den bleÿhoff durch welchen Sie einen durchgang hat, stoßend gelegen, davon gehen Jahrs 3 lb. 3. ß 40 d. Ewigs Geltts vff Joh: undt Weÿhenachten, iedeßmals die helffte daran abzurichten der Carthauß allhier, Item 8. ß Allmend geld Gemeiner Statt

André Kauffmann intercède pour son frère Daniel Kauffmann souffrant pour qu’il puisse prendre un nouvel apprenti bien que le précédent n’ait pas terminé son apprentissage. Il argue qu’il ne peut laisser sa boutique vaquer, qu’il ne peut trouver aucun employé de l’Empire, que d’autres ont obtenu dispense, que son compagnon va faire son chef d’œuvre et que le nouvel apprenti est à l’essai depuis quelque temps. La tribu objecte que l’apprenti a encore à faire trois ans et un trimestre et que les dispenses ne sont pas la règle. La commission propose soit d’opposer un refus au pétitionnaire soit de lui accorder une dispense à condition qu’il s’abstienne ensuite pendant deux ans d’avoir un apprenti. L’assemblée suit l’avis du préteur royal qui argumente pour un refus.
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Johann Daniel Kauffmann Silberarbeither Ca E. E. Zunfft Zur Steltz, 10, 18
(f° 10-v) Sambstags den 30. Jan: – Noîe H. Johann Daniel Kauffmann des Silberarbeithers, ersch. deßen brud. Herr Andreas Kauffmann, per Saltzmann, cit. per schedam E. E. Zunfft Zur Steltz jetzmahligen Zunfftmeister H.. Johann Jacob Rauchen plis. Klagt, daß Citati ihme Nicht vergönnen Wollen Johann Heinrich Eißenheims, des Burgers Und Zinngießers alhie Sohn, inn die Lehr auffzunehmen, Weilen er bereits einen inn der Lehr hatt, Welcher doch bald wird außgelernt haben, bitt undthg. dispensando solches gn. Zu erlauben, angesehen schohn verschiedene præjudicia Vorhanden. Goll nôe gedachter Zunfft Zur Steltz, Weilen es lauth mitgehender Extractus Wider articul laufft auch des Imploranten Würcklich Habend Lehrjung annoch 3 ¼. jahr Zu lernen, Und mann dießes orths Nicht dispensiren Kann, als bitt mann es beÿ der ordnung Zu laßen. S erhohlt priora, Und s. Erk. Vor Ober Handwercks herren gewiesen.

(f° 18) Freÿtag den 5. Februarÿ – Johann Daniel Kauffmann Silberarbeither Ca E. E. Zunfft Zur Steltz
Iidem [Obere Handwercks herren] per me daß Daniel Kauffmann, der Silberarbeither geklagt, Wie daß E. E. Zunfft Zu Steltz ihme Nicht vergönnen Wollen, daß Johann Heinrich Ißenh. Sohn inn die Lehr zu nehmen, angesehen er bereits einen jungen inn der Lehr habe, Anbeÿ gebetten hierinnen gn. zu dispensiren. Darauff gegner Geantworthet, daß es wider articul seÿe, dabeneben einen Extract auß d. Zunfft Articul Und gerichts Memorial producirt, und bitt, es beÿ der ordnung Zu laßen. Nachdeme aber die sach Zur Deputation gewießen worden, habe mann die Parthen beschickt, da dann Herr Andreas Kauffmann /:der nôie seines Unpäßlichen bruders, Daniel Kauffmanns erschienen:/ Vermeldt, daß der articul zwar im weg liege, allein die Zeiten sich geendert, und, Weilen er den Laden inn einen Zimlichen gang gebracht er selbiger Nicht gern leer stehen laßen wolte, 2. daß Kein gesind auß dem Reich Zu haben were, 3. Viel andere, als Herr Grünwald, und Herr Galois, die dispensation erhalten hätten, 4. sein bruder Zwar einen gesellen hätte, selbiger aber inn 14. tagen das Meisterstück auffnehmen wolte, 5. der anjetzo habende jung schohn 3 ½ jahr beÿ ihme inn der lehr stünde, Und so groß were, daß er sich schämde, jungen Arbeit Zuthun, 6. Hn Isenheim sohn schon seith etliche monath beÿ ihm inn der prob were, Und sonderbahr inclination Zu ihme hätte, Und Verhoffe, aber die genad zu erlangen, die Andere erhalten haben.
Darwider noîe E E Zunfft Herr Sandrath Sen: Und herr Rauch, als Zunfftmeister eingewendet, daß, wie producirter Extract außweißt, Kein Meister macht haben solle, einen Andern jungen inn die lehr anzunehmen, ehe und bevor der erstere inn den letzten jahr seiner Lehrzeit würcklich begriffen seÿe, 2. H. Kauffmann seinen habenden jungen, Nahmens Hannß Philipp Mensch allerst in A° 1690. auff Michaelis auff 6 ½ jahr zu lernen hätte, 3. zwar dispensirt worden were, allein Zweiffels Freÿ Mghh. erhebliche rationes darzu gehabt hätten, 4. Vor ohngefehr 8 tagen die samptliche Meistere über die articuln sie Fest Zu halten, einen leiblichen eÿd abgelegt, Und gleich den Andern tag darauff H. gegener beÿ Gericht Umb erlaubnuß, darwider Zuthun angehalten hätte, Weßwegen, einige von den Silberarbeithern, als Herr Olter, Und Herr Imlin, allda auffgestanden, Und sich Verlauthen laßen, daß Wann dem Herrn Kauffmann solches vergönnt würde, sie es gleichfalls prætendiren wolten, Anbeÿ gegen Andern Extract auß des Zunfftgerichts Memorial vom 1. Junÿ 1680. Vorgelegt, Ließe Ihn ab, daraus Zu ersehen, daß H. Oberle eod: anno, Umb daß er einen jungen ¾ jahr Wider articul inn der prob gehabt, und auff abmahnen, ihn [f° 19] Wegzuthun, er Nicht parirt, umb 3. lb. d. gestrafft worden seÿ, denen sie Noch dießes beÿgesetzt, daß er Zwar deßwegen vor MGHh. gegangen und etwas zu erhalten vermeint habe, aber von dar abgewießen worden seÿe, Zweiffels freÿ, Weilen d. erstere jung Noch 3 ¼. jahr zu lernen gehabt habe.
Darauff Herr Kauffmann replicirt, daß sein bruder wid. Herrn Oberle Nicht Zu Vergleichen were, jndeme er sich dem Gericth Nicht Widersetzt habe, dann H. Isenheil /:als des jungen so Kauffmann gern inn die lehr nehmen wolte, vatter:/ beÿgefügt, daß er von dem articul Nichts gewußt habe, Und selbigen Zu brechen Nicht gedenckt, Weilen aber die dispensation beÿ MGhh. stünde, Und sein Sohn schohn beÿ ½ jahr beÿ Hn Kauffmann sich außgehaltet Auch große Lust zu ihme bezeugt, er Undthg. gebetten haben wolte, ihn beÿ ihme Zulaßen.
Allein, Finde man, daß sein begehren schnur strack Wider articul lauffe, 2. des Kaufmanns jetzigen jung Noch gar Vil Zeit, Nemblich 3 ¼ jahr an der Lehr Zeit fehle, 3. die dispensation Kein regul seÿe, daß dadurch alles müße über einen hauffen geworffen werden, 4. die rationes beÿ allegirten præjudicÿs erneblicher als beÿ dießem seÿe, indeme mann damahlen auff die Regiments personen, als Herrn Amr. Reißeißen und Herrn XV. Johann Richshoffern, gesehen, 5..zu besorgen seÿe, daß es eine böße consequentz Nach sich Ziehen werde, Und Komme. 6. Noch dießes darzu, daß Herr XV. Weßner, als Oberherr beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz gebetten, die Zunfft beÿ den articuln zu mainteniren, oder selbige gäntzlich auffzuheben, dahin die eine Meinung beÿ der déliberation gegangen, die andere aber war, daß man H. Kauffmann inn seinen begehren Willfahren, Künfftighin aber Zweÿ jahr stil stehen sollte, Welcher zweÿerleÿ meinung mann Mghh. vortragen, Und es zu deri dijudicatur stellen wollen.
Herr Prætor Regius sagt, mann sehe auß dießem exempel, Was es seÿe, Wan über gute Ordnung stricte gehalten werde, Und Wann mann schohn Zu Zeiten einigen burgern eine præferentz gönnen Will, so halten doch Andere dafür, daß sie einander gleich gehalten werden sollen, Und thäten sich beÿ dießem Fall sonderlich Umbständ herfür, 1. daß der allegirte Articul auff der burgerlichen gleichheit fundirt seÿe, darwid. Andere Auch jungen haben können, 2. daß beÿ jüngster Auffllag die Zünfft gebetten, sie beÿ ihren articuln Zu mainteniren, so ihnen Auch versprochen worden, 3. daß die Meisterschafft der Goldschmidt und Silberarbeither auffs neu Zu den articuln such verschwohren haben, da doch schon öffters die erinnerung geschehen, daß, Wann die was abgeschafft haben wolten, sie es beÿbringen solten, Und Weilen sie so kurtz den eÿd abgelegt, so were es Unformblich wann mann jetzo ohne Noth davon abspringen wollte, 4. erinnere Erstlich daß beÿ der allegirten præjudicÿs particulier Umbständen vorgekommen seÿe, als beÿ dem jungen Richshoffer beÿ welchem deßwegen dispensirt worden, Weilen er blöd gewesen, jungen arbeit Zu thun, Und der schohn Vor ihm beÿ Herrn Gaalous geweßene jung Nicht lang mehr Zu lernen gehabt, dergleichen habe sich auch beÿ Hern Amr. Reißeißens sohn gefunden, Umb welcher Umbständ halben, Und, Weilen die vota sich gezweÿet, so halte Er darfür, daß mann es beÿ dem articul Simpliciter laßen sollte. Erk. gefolgt.

Le bureau de la Taille inscrit dans son registre la succession de Daniel Kauffmann qui déclarait une fortune de 6 500 livres alors que l’inventaire dressé après sa mort constate 7 800 livres

1698, Livres de la Taille (VII 1173) f° 32-v
Steltz – H. Daniel Kauffmanns deß Silberarbeiters Verlaßenschafft, Inventirt H. Nots. Schmid, und war die Conclusio Finalis Inventarÿ fol: 124-b, 3897 lb 15 ß 9 d, die machen 7800. fl. Er verstallte aber allein 6500. fl.
Davon stehet im Stall gelt pro 1698. auß, macht. 11. lb 7. ß
Nachtrag Von Ohnverstallten 1300. fl. vor 5. Jahr in duplo, macht 19. lb 10. ß
Und vor 5. Jahr in Simplo, wegen Extraodinari anlangen thun 9. lb 15 ß
Gebott, 1. ß 4 s
und Unkosten 4. lb.2. ß 2. d – Sa. 44 lb 10. ß 6 d
dt. 28. febr. 1699

La maison revient à André Kauffmann, frère du défunt qui loue en 1702 la maison à l’orfèvre célibataire Jean Pick.

1702 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 21
H. Andreas Kauffmann dreÿer des Umbgelds allhier
in gegensein Hn Johann Picken des ledig. Goldarbeiters Und Vertrösten burgers allhier
entlehnt, Seine Hn Kauffmanns allhier in d. Spiesgaß gelegen Und Ihme Von Weÿl. Hn Daniel Kauffmann dem Goldarbeiter seinen leiblichen Bruder Erblich zugefallenen Behausung mit allen gebaüen, und zugehördten auff zweÿ jahr lang Von Annunc. Mariæ dieses lauffenden 1702.sten Jahrs angerechnet – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Le préposé à l’accise André Kauffmann loue la maison au joueur de hautbois Luc Héricourt

1704 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 424
H. Andreas Kauffmann dreÿer des Umbgelds
in gegensein Hn. Lucæ Hericourt deß Hautboisten (signé) Luc Hericourt
verlühen, Sein Hrn. Kauffmanns allhier in der Spießgaßen gelegenen behausung mit allen begriffen und zugehördten auff ein jahr lang von Michaelis dieses lauffend. 1704. Jahres angerechnet – um einen jährlichen Zinß nemlich 80 pfund

André Kauffmann vend la maison au marchand Louis Le Blanc

1705 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 217
(1750) hr Andreas Kaufmann alter Dreÿer der statt stalls
in gegensein Louis Le Blanc Kaufmanns (signé) Louis Leblanc
zwo behaußungen eine vordere und eine hintere mit deroßelben hoffstätten u. einem kleinen höfflein darzwischen sambt allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier in der Spießgass einseit neben Mathias Detrich schneidern anderseit neben Didier St Martin auch Schneidern hinten auf den bleÿhoff, durch welchen dieße häußer einen durchgang haben, stoßend gelegen, davon gehen jahrs dreÿ pfund 3 ß 4 d ewiges gelts jahrs auf Joh: u. Weÿhn. jedesmahls die helfte daran abzurichten der Carthaus allhier, Item 8 ß allmend geld der Statt Straßbg. – um 1750 pfund

Le greffier du Petit Sénat dresse l’inventaire des marchandises qui appartiennent au marchand drapier Louis Le Blanc, originaire de Serraval dans le diocèse d’Annecy, après son emprisonnement. L’acte est dressé dans la maison de Jean Georges Finx rue des Hallebardes. Jean Claude Goujon produit un contrat passé à Landau le 8 novembre 1700 d’après lequel il s’est associé pour moitié avec Louis Le Blanc.
1703 (25. Oct.), 94 Z 52 (Jean Kast, greffier du Petit Sénat)
Inventaire des Biens et Effects du Sr Louis Le Blanc Marchand Drappier Sauoyard habitant a Strasbourg
L’an 1703 le 24° iour du Mois d’octobre à huict heures du matin de Ordonnance de Monseigneur De la Houssaye Conseiller du Roy en les Conseils d’Estat et Privé, Maitre des Requestes Odr. en son Hostel, Intendant en Alsace et des armées de sa Majesté en Allemagne, Je soussigné Greffier du Magistrat de la Ville de Strasbourg accompagné des Sieurs Jean Philippe de Lausanne ancien Senateur Aud. Magistrat et Simon Bauger Maitre tappicier et bourgeois de lad. ville, Nous estant transporté dans une maison size en la rue appellée Spiesgass, appartenante au sieur Jean Georges Finx, bourgeois et maitre orfevre de lad. ville ou estants Nous serions monté au deuzieme estage ou demeure le nommé Louis Le Blanc natif de Saint Ravat diocese d’alsy en Savoye Marchand Drappier Sauoyard habitant en lad. Ville, arresté et conduit dans les prisons de lad. Ville, et ses effests saisis et scellez (…) Le tout fait et passé en presence du Sieur Jean Claude Goujon natif de Bourg en Bresse habitant en cette ville aussi Marchand Drappier, lequel Nous a declaré quil estoit en société de Negoce pour la moitié avec led. Sieur Leblanc
(signé) Cast greffier
En Meubles, Dans le poêle, Dans la Cuisine. En Marchandises Dans la boutique en l’appartement du milieu, Prm. Une pièce entiere de Tricot bleu (…)
Nous soubsignés Jean Claude Goujon marchand a Landau d’une part et Louis Blanc aussy marchand aud. Landau d’autre part auons fait et faisons entre nous de bonne foy Les traittés conuentions associations et promesse qui s’ensuiuent, C’est a scavoir que nous nous sommes associés en associons ensemble par ces présentes, et L’un auec l’autre, au Faict, negoce et trafficq des marchandises denrées et autres Choses generallement quelconques que nous auons présentement et aurons pendant le temps que durera notres présente société et que nous Exercerons en cette ville (…) Fait triple a Landau le Huictieme nouembre 1700

Les Quinze traitent plusieurs affaires après que la tribu du Miroir a remontré que de nombreux marchands ne sont pas bourgeois. Les associés Jean Claude Goujon et Louis Le Blanc exposent en avril 1704 qu’ils ont quitté depuis quinze mois Landau où ils ont essuyé des pertes importantes. Ils demandent un délai sans quoi ils seraient contraints de rentrer dans leur lieu natal.
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(p. 107) Freÿtags den 11.ten Aprilis 1704
Jean Claude Goujon und Louis Leblanc Gemeinere hetten berichtet daß Sie ererst vor 15. Monaten von Landau, allwo Sie über 7000 Liures schaden erlitten, anhero gekommen seÿen, verhoffen man werde einige Consideration vor Sie haben, und Ihnen, Zu respiriren, einige Zeit gönnen wollen, mit dem beÿsatz daß wann Sie ihre wahren verkauffen könten, und schon ein ieder 2000 Liures noch verliehren müßen Sie es gern thun, und sie in ihr heÿmath retiriren wolten.
Worauff H. Rathh. Wilckin nichts anders gesagt alß daß er solches Mghherrn anheim gestelt haben wolte.

Fils du cultivateur Antoine Le Blanc de Serraval en Savoie, le marchand Louis Le Blanc achète le droit de bourgeoisie le 21 mars 1705
1705, 3° Livre de bourgeoisie p. 1254
H. Louis Le Blanc der Handelsmann V. Seraval auß Savoyen, weÿl. Antoine Le Blanc gew. ackersmann daselbst hint. sohn erkaufft das burgerrecht pro 6. gold fl. 16 ß Vnd wird beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. d. 21. Martÿ 1705.

Louis Le Blanc hypothèque sa maison au profit du marchand Jean Daniel Walter

1709 (14. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 692
Jean Goujon und Louis Leblanc gemeinere und Kauffleuth
in gegensein Joh: Daniel Walters handelsmann – schuldig seÿen 750 lb
unterpfand, sein Leblanc behaußung c. appert: allhier in der Spießgass zwischen St. Martin und Dieterich beede schneidern gelegen

Louis Le Blanc fait donation de ses biens sis dans le royaume de France à son neveu Pierre Le Blanc en août 1716 lors de son contrat de mariage. Louis et Pierre Le Blanc hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Claude Goujon

1716 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 442
Srs Louis et Pierre Le Blanc marchands
devoir au Sr Jean Claude Goujon aussi marchand 7792 livres
hypothèquent leur maison sçituée icy rue nommée Spießgass, d’un côté a Dietrich tailleur d’autre a St Martin par derrière auf den bleßhoff,
Item un jardin sçitué in dem becken wäldel d’un côté au Sr Droz d’autre (-) sur le devant et sur le derrière au chemin

Le marchand Louis Le Blanc meurt à l’âge allégué de 69 ans le 11 janvier 1725. Il est inhumé dans le cimetière à côté de l’église Saint-Pierre-le-Jeune
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 27)
Anno Domini 1725. Die 11° Januarii mortuus est Ludovicus Le Blanc sexaginta novem Circiter annos natus Mercator et Civis huius urbis et 13° Eiusdem Mensis et Anni in Cœmeterio Ecclesiæ nostra Contiguo fuit honorificé sepultus, præsentibus Testibus Dominiis Petro Le Blanc, Dyonisio Garand et Joanne Claudio Goujon (i 42)

Magdeleine Barnier veuve de Sieur Pierre Le Blanc loue la maison au marchand Antoine Tourteau

1740 (23. 9.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 993)
Bail du 23° 9.bre 1740 – fut presente Dame Marie Magdeleine Barnier veuve en premieres nôpces de feu le Sieur Pierre Le Blanc marchand bourgeois de cette ville à présent Espouse de Monsieur Anthoine de Muntz conseiller du Roy, Commissaire des guerres demeurant en cette ville (…) avoir Baillé et Delaissé par ces presentes a Titre de Bail à loyer et prix d’argent pour le tems et terme de 9 années consécutives qui ont commencé au jour du premier novembre de la présente année
au Sieur Anthoine Tourteau marchand demeurant à Strasbourg
La maison qu’il occupe actuellement scituée en la rüe ditte Spießgass, avec toutes ses appartenances et Dépendances y compris les Rayons et Comptoirs de la Boutique, Ensemble un petit jardin potager Scitué entre la porte des pêcheurs et celle des Juifs – moyennant la somme de 1000 livres de Loyer annuel
que six mois avant L’expiration Du bail Celuy qui ne voudra plus le continuer sera obligé d’en avertir l’autre et que sans cet avertissement jl sera continué pour le même tems de neuf années et au même prix
(signé) Marie Madeleine Barnier de Muntz, Tourteau

Georges Klein et sa femme Françoise Le Blanc cèdent le quart qui leur revient dans la maison au marchand Jean Pierre Chaumont

1756 (20.2.), Not. René (6 E 41, 547) n° 61
Cessio zwischen H. Georg Klein Rathh. zu Colmar uxor. noe. und H Joh: Peter Chaumont dem handelsmann
Sr Georges Klein Conseiller au Magistrat de la ville de Colmar et Greffier de la ville de Ste Croix comme fondé de procuration de De Françoise Le Blanc son épouse (procuration) de procéder au partage de la succession mobiliaire et Immobiliaire delaissée par feüe dame Magdeleine Barnier à son decez veuve en secondes nopces de feu Monsieur de Müntz vivant Ecuyer Conseiller du Roy Commissaire ordinaire des guerres)
au Sr Jean Pierre Chaumont Negotiant
la quatrième part et portion de la maison size rue des hallebardes attenant d’un côté au Sr Noisette Boutonnier d’autre au Sr Baehr orphevre abou. par derrière a la cour appelée Bleÿhoff, ladite maison chargée d’environ une somm de 13 livres de rente foncière envers la Chartreuse et de 32 sols aussy de rente foncière envers la tour aux phennngs de cette ville, avenue hereditairemet à la Dame épouse dud. Sr Klein de la succession de feu le Sr Pierre Le Blanc son pere negotiant – pour 3500 livres tournois

Originaire de Belfort. Jean Pierre Chaumont épouse en 1737 Catherine Madeleine Le Blanc (le marié a fait son apprentissage auprès de Pierre Le Blanc)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 127) Hodie 4. Junÿ Anni 1737 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt virtuosus adolescens Dns Joannes Petrus Chaumont Belfortensis filius Dni Joannis Albini Chaumont dum viveret Chirurgi Belforti et Dnæ Margaritæ vernier Conjugum defunctorum in hac parochia commorans et virtuosa Domicella Catharina Magdalena Le Blanc argentinensis filia defuncti Domini Petri Le Blanc dum viveret Mercatoris argentinensis et Dnæ Magdalenæ Barnier Conjugum ex hac parochia (signé) Jean Pierre Chaumont, caterine madleine le blanc (i 67)

Jean Pierre Chaumont devient bourgeois un mois et demi après son mariage
1737, 4° Livre de bourgeoisie p. 1048
H Jean Pierre chaumont d. handelsmann von Befort geb. erhalt d. b. von einer ehefr. Cath: Magd: le Blanc umb d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft Zum spiegel dienen. Jur. d. 22.ten Julÿ 1737.

Catherine Madeleine Le Blanc meurt en 1741 en délaissant deux enfants. L’actif de la succession s’élève à 27 009 livres strasbourgeoises, le passif à 27 279 livres
1741 (21 .Xbris), Not. Papelier (41 Not 2) n° 34
Inventaire de la succession de feüe damoiselle Catherine Madeleine Chaumont née Le Blanc En son vivant Epouse du Sr Jean Pierre Chaumont marchand drapier et bourgeois à Strasbourg en l’année 1741. – après sa mort arrivée le 19° novembre dernier, Lequel Inventaire a été fait à la Requête du Sr Pierre Pivolot marchand et bourgeois à Strasbourg, En qualité de Tuteur de Jean Pierre et Marie Madeleine Chaumont Enfans délaissés par la de. defunte, procréés du mariage constracté avec le Sr Jean Pierre Chaumont le Veuf – A Strasbourg le 21° jour de décembre l’an de Grace 1741.

Suit la Copie du Contrat de mariage, par devant le soussigné Notaire juré – Copie du testament clos
Total des meubles partageables 624 livres, garde robe 209, argenterie et bijoux 82, argent comptant 123, Marchandises de draperie 58.812, dettes actives 4993, Total général 94.036 livres tournois – dettes passives 95.115
dettes actives douteuses 1276 – Les dettes passives partageables suppriment la masse commune 1979 livres – Somme finale du présent inventaire 7729 livres tournois
Copie du Testament – Je Catherine Madeleine le Blanc Epouse du sieur Jean Pierre Chaumont Bourgeois Marchand Drapier de cette ville – Fait a Strasbourg dans la maison de Mr Jean Christophe Fingado notaire juré de cette ville Scituée rue du baradis Paroisse St Etienne dans ue chambre a Poel au rez de chaussée

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 3 600 florins (1 800 livres) sur un total de 4 800 florins
1742, Livres de la Taille (VII 1179) f° 164
Spiegel N° 8633. Weÿl. Fr. Catharinæ Magdalenæ gebohrner le Blanc H. Jean Pierre Chaumont Handelßmann und burgers alhier Ehel. haußfrau Verlaßenschafft inventirt H. Not. Papelier
Concl. Fin. Inv. ist fol. 288.b 9239 lb 2 s, die machen 4800 fl. Verstallte nur 1000 fl. Zu wenig 3800 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auf fünff Jahr als lang derselbe burger in duplo à 11 lb 8 ß – 57 lb
Und 5. Jahr in simplo à 5 lb 14 ß – 28 lb 10 ß
Ext. Stall geltt pro 1742 – 2 lb 17 ß
Gebott – 4 ß 6 d
Abhandlung – 2 lb 17 ß 6 s – Summa 91 lb 9 ß
Auf producirtes attestatum Von löbl. Vogteÿ Gerichts nachgelaßen 51. lb 6 ß – Rest 40. lb 3 ß
dt 30. Junÿ 1743.

Jean Pierre Chaumont est élu échevin au Miroir
1758 Conseillers et XXI (1 R 241)
H. Johann Peter Chaumont wird Schöff beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel und schwört deßwegen. 231.

Jean Pierre Chaumont hypothèque la maison au profit des enfants du brasseur Jean Frédéric Keck.

1770 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 158
H. Jean Pierre Chaumont E.E. Großen Rath alter beÿsitzer und handelsmann
in gegensein H. Johann Michel Saltzmann auch E.E. Großen Rath alter beÿsitzer und schumacher als vogt weÿl. Johann Friedrich Keck des biersieders 2 Söhn Johann Friedrich und Johann Jacob der Keck – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Spießgaß, einseit neben H. , Noisette dem handelsmann, anderseit neben H. Redslob dem paßmentirer, hinten auff den Bleÿhoff

Le prévôt de la tribu du Miroir relate que Jean Pierre Chaumont qui a abandonné ses biens à ses créanciers est dans le cas de se démettre se ses fonctions d’échevin. La tribu a sommé en 1772 Jean Pierre Chaumont de payer ses lettres de change sous peine d’emprisonnement. Jean Pierre Chaumont a fait dresser en 1773 un bilan d’après lequel son actif était supérieur au passif puis a conclu avec ses créanciers un contrat d’atermoiement, homologué par le Grand Sénat. Il n’a cependant pas été en mesure d’honorer la première échéance de paiement. Les créanciers ont alors consenti à un abandonnement de biens. Le prévôt remet toute décision à plus ample informé pour éviter que Strasbourg ait mauvaise réputation due au nombre de faillites qui augmente depuis plusieurs années.
1774, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
Deliberation wegen Hr Rathh. Johann Peter Chaumont
(f° 125) Donnerstags, den 15. Decembris 1774 – Deliberation wegen H. Chaumont
Ferner berichtete hochgebietender Herr Oberherr, daß etliche Hh. dieses Löbl. Collegii bei Ihm Zu Haus waren, welche Ihm bedittenn, wie sie glaubten, daß Hr Rathh. Johann Peter Chaumont, insonderheit wegen den in den letztverfloßenen Julio gemachten abandonnement de biens in dem Fall wäre, sein Schöffen Amt niederzulegen. Wobei hochgedachter hr. Oberherr sich erklärte, daß Er sich hierüber nicht werde vernehmen laßen, sondern diese Frage seinen H. Mitschöffen zu beantworten überlaße.
Es wurde hierauf in Betrachtung gezogen, daß Hr Chaumont A° 1772. wegen protestirten Wexelbriefe gerichtlich alhier belanget, und solche zu bezahlen bei Leibes-Ergreifung condemnirt worden,
daß Er A° 1773. auf seinen selbst gezogenen Bilan und darin gewiesenes mehreres Vermögen als Schulden unter dem Verspruch Zahlungsfrist von seinen Gläubigern erhalten, um dieselbe in vier Zielen von Jahr Zu Jahr jedesmal mit der Quart, jedoch ohne Zins, Zu befriedigen. Sowol der Bilan als auch der contrat d’attermoyelent sind bei E. E. grosen Raht alhier homologiret.
daß, obgleich noch vieles Zutrauen, durch Überlassung der Creditmass in ihn gesetzt worden, er dannoch schon damal als ein Fallit anzusehen war.
Als der erste Zahlungstermin herbeikam, declarirte Hr Chaumont, auser Stand zu seÿn, sein attermoyement zu erfüllen. Er trat ihnen deswegen sein gesamtes Vermögen durch eine in dem letzt abgewichenen Julio bey hochedelgemeltem grosen Raht homologirtes formliches abandonnement de biens ab. Die Creditoren sahen kein bessern Mittel vor sich, als das noch Vorhandene anzunehmen. Nach dem durch den Syndicum massæ hierüber verfertigten neuen Inventario und jetzigen statu massæ zeige sich, anstatt vor einem Jahr versprochener Völliger bezahlung, nunmehr ein sehr beträchtlicher Verlust.
Wann nun dieses löbl. Collegium die Königl. Verordnungen, die hiesigen Stadtrechten besonders von 1666. obigen Umstände, dasjenige was der berühmte Savary von solchen Personen urtheilet, ingleichem das üble Gerücht, in welches die hiesige Stadt, und insonderheit die Handlung, durch die seit einigen Jahren angewachsene Menge der Fallimenten bereits Angerahten, und welches den Credit nicht wenig geschmälertn sofort wenn Sie einen solches Mann in ihrem Collegio sitzen liesen, es ihrer eigenen ehre nachteilig, wäre, reiflich überleig, so wurde, jedoch ohne hochgebietenden H. Oberherren, als welcher keine Stimme gegeben, per majora vota Beschlossen, daß, ehe man in dieser delicaten sache weiter gehe, Zuvorderst die HH. Eschenauer, Daigue, Jaccoud und Schubart Zu Ihro Exceellentz dem H. Prætori regio abzuorden seÿen, um Hochdenselben zu bitten, dieses löbl. Collegium in seinem gemüssigen begehren Zu unterstützen. Hierauff mögten die HH. Jaccoud und Schubart trachten, den H. Chaumont dahin zu vermögen, von selbsten abzuheischen. Über bedes aber solte morgen bei einer abermaligen Versamlung bericht ertheilt werden.

Capitaine au régiment royal Nassau cavalerie, Jean Pierre Chaumont fils qui a épousé en 1766 Marie Ursule Cagnon fait dresser l’inventaire des meubles à son domicile
1774 (25.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 154)
Inventaire général et détaillé des meubles et effets appartenent tant à moi qu’à ma femme et placés dans les différentes chambres de notre domicile, sçavoir
dans mon cabinet au deuxième étage, dans ma chambre du coin ou nous couchons, dans la grande chambre entre celle où nous couchons et celle des enfants, chambre des enfants, dans le petit vestibule sortant de la chambre des enfants, dans le grand vestibule, au troisième étage chambre des servantes, dans le garde meubles – le 25 juin 1774
dépôt par Jean Pierre Chaumont capitaine au régiment royal Nassau cavalerie

1766 (2.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 122)
Mariage – Sr Jean Pierre chaumont capitaine de Cavallerie allemande au Service du Roy fils majeur du Sr Jean Pierre chaumont Marchand bourgeois de cette ville et de defunte Dam.le Catherine Madeleine le Blanc
Demle Marie Ursule Cagnon fille mineure de feu Sr Leonard Cagnon Expediteur à la douane de cette ville et de défunte Damle Anne Marie Drosson (promettent de se prendre devant l’église catholique)
article 5, le futur époux apporte en mariage la succession de lad défunte Dame sa mere et de feu De De Muntz son ayeule maternelle
T. François Joseph Cagnon son frere germain chanoine Ecolatre à St Pierre le Vieux

Mariage, Saint-Louis de la Citadelle (cath. p. 149)
Hodie 3. Die mensis Junii anni 1766 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Petrus chaumont olim Centurio legionis Equestris Nassau nuncupatæ filus Domini Joannis Petri chaumont civis et mercatoris argentinensis et defunctæ Dominæ Catharinæ Magdalenæ le Blanc olim conjugum Parochiæ Sancti Petri Junioris et domicella Anna Maria Ursula Cagon defuncti Domini Leonis Cagnon in portorio Argentinensis procuratoris* imperii ex parte Magistratus argentinensis olim commissi et Dominæ Annæ Mariæ Drosson conjugum defunctorum filia ratione ultimi domicilii hujus Parochiæ (i 80)

Jean Pierre Chaumont résigne ses fonctions d’échevin au Miroir
1775, Conseillers et XXI (1 R 258)
H. Joh: Peter Chaumont des hießigen burgers und handelsmanns getane resignation seines beÿ E. E. Zunft Zum Spiegel alhier bißher begleiteten Schöffen Ambts wird verzeichnet und er deßen erlaßen. 252.
(p. 252) Montag den 13. Novembris 1775 – Lect. ein per Lt. Claus noîe H. Exsenat. Johann Peter Chaumont dem hießigen burger und handelsmann übergebenes unterth. Memoriale und bitten pro resignationis seines beÿ E. E. Zunft Zum Spiegel bißher getragenen Schöffen Ambts.
Nach angehörtem voto des H. Gâl Advocat Mogg in welchem derselbe auf die gebettene wilfahrung angetragen. Wurde Vermittelst gehaltener Umbfrag Erkandt, wird die Von Imploranten gebettene resignation seines beÿ E. E. Zunft Zum Spiegel begleiteten Schöffen Ambts wird verzeichnet, und selbiger seiner derfalßigen Pflicht und Eÿdes erlaßen. Deppi. H. Rathh. Rothhan, H. Rathh. Götz

Jean Pierre Chaumont veuf de Catherine Madeleine Le Blanc meurt le 12 décembre 1776. Il est inhumé dans le cimetière contigu à l’église Saint-Pierre-le-Jeune
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 101)
Anno 1776 die 12 Decembris in Parochia ad Stum Laurentium hujus Civitatis mortuus est D. Joannes Petrus Chaumont Civis et mercator Argent. viduus Catharinæ Magdalenæ Le Blanc defunctæ olim ejus uxoris legitimæ annos sexaginta (-) circiter natus, sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus, cujus corpus die 14 ejusdem mensis et anni à R. D. Collignon ejusdem Parochiæ vicaro huc delatum à me infra scripto sepultum fuit in Cæmeterio Ecclesiæ nostræ contiguo (i 53)

Les créanciers cèdent à Paul Rouvray moyennant 3 250 livres la maison que les experts ont estimée à 2 250 livres

1774 (1. 7.bre), Not. Lacombe (6 E 41, 155)
Délibération – Sr Lang syndic de la masse des créanciers du Sr Chaumont, que la vente de la maison appartenant à lad. masse rue des Hallebardes occupée présentement par le St Rouvroy auroit été agittée à plusieurs reprises, qu’à l’assemblée du lundi 29 courant lesd. créanciers se sont fait représenter l’estimation qui a été faite de ladite maison par deux mres Maçon et charpentier de cette ville qui ne l’ont estimée qu’à la somme de 9000 livres tournois et auroient reconnu que l’offre qu’en fesoit le Sr Rouvroy d’une somme de 13.000 livres étoit Raisonnable et a plus forte qu’on pourroit espérer obtenir ce qui les a déterminé a lui ceder et abbandonner ladite maison (signé) Paul Rouvray

Acte de vente correspondant passé devant le notaire royal Lacombe puis enregistré à la Chambre des Contrats

1774 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 395-v
auf ansuchen H. Rouvray des handelsmanns, nachstehenden kauff vor Not. royal Lacombe am 6 Septembris 1774
Sr Jean Jacques Lung candidat notaire municipal de cette ville en qualité de syndic des créanciers de la masse Chaumont et Sr Benoist Philippe Kast adjoint audit syndic
au Sr Paul Rouvray, marchand
la maison appartenant à lad. masse avec ses appartenances et dépendances sise rue des Hallebardes, d’un côté le Sr Retzloff passementier, d’autre le Sr Jacques Etienne Noissette md. boutonnier, derrière la cour appelée Pleyhoff, devant la rue – chargée d’une rente perpétuelle de 3 pf 3 s envers la Fondation de la Chartreuse payable à St Jean et Noël, à la ville de Strasbourg 8 sch. payables à la St Jean,moyennant 20.000 livres tournois
(Joint) M Jean Pierre de Chaumont chevalier de l’ordre et militaire de St Louis secrétaire général des houssards et Anne Marie Cagnon demeurant à Paris rue St Thomas du Louvre, Psse St Germain l’auxerrois, procuration à Gaspard Felix Lex avocat au Conseil souverain d’Alsace

Paul Rouvray obtient une promesse d’admission à la tribu du Miroir le 2 juin 1762. Il devient tributaire le 20 juillet après avoir acquis le droit de bourgeoisie (registre manquant)
1762, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 120-v) Mittwochs den 2. Junii 1762 – Vertröstung
Hr Paul Rouvray der Leedige handelsmann von Pfaltzburg gebürthig, so die handlung allhier, beÿ weÿl. H. Antoine Tourteau erlernet, bittet Ihme schein Zum burger recht zu ertheÿlen, daß E. E. Zunfft: Gericht, Ihne als dann leibzünfftig als handelsmann auff und annehmen wolle. Erkandt willfahrt.

(f° 122) Dienstags den 20. Julii 1762) – C. Neuzünfftiger dt 3 lb 10 ß d
H. Paul Rouvray der Leedige handelsmann ist Zufolg producirten Cantzleÿ und Stallschein vom 14. et 19. Junii letzthien, gegen Erlag dreÿ Pfundt 10 schilling, leibzünfftig als handelsmann, auff und angenommen worden, dt. et prom/ obed. und declarirt den Tuchhandel führen zu wollen.

Fils d’un négociant de Phalsbourg, Paul Rouvray épouse Marie Bernardine Rey, fille de négociant : contrat de mariage, célébration
1766 (9.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 122)
Mariage – furent presens le Sr Paul Rouvray Marchand bourgeois de cette ville fils Majeur de feu le Sr Jacques Rouvray Negotiant a phalsbourg et de Marie agnès aubry femme en secondes noces du Sr Mayer bourgeois à phalsbourg
et Damle Catherine Rabel veuve du Sr Bernard Rey Negotiant bourgeois de cette ville et S Joseph Philbert Perrot Marchand stipulant au nom de Dle Marie Bernardine Rey leur fille et pupille
Etat des meubles, Paul Rouvray 617 livres, Dlle Rey 1690 livres

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 188)
Hodie 13 Maÿ Anni 1766 unica duntaxat proclamatione (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt D. Paulus Rouvray ex Pfalsburg hujus Diœcesis oriundus civis et Mercatoris hujas filius legitimus et Majorennis defuncti Domini Jacobi Rouvret civis olim et Mercatoris dicti loci et Dn&’& Agnetis Obry superstitis ejus uxoris legitimæ à viginti tribus annis in Praochia Sancti Petri Junioris Commorans, et Dla Maria Bernardina Rey ex Parochia Sanci Ludovici hujus urbis oriunda, filia legitila et Linorensis défunte Dni Bernardi ey civis et Mercatoris hujuus et Dnæ Catharinæ Rabell superstitis ejus uoris legitimæ à sexmensinibus in nostrâ parochia commorants (i 97) (signé) Paul Rouvray, Bernardine Rey (

Compte que rend le marchand Joseph Philibert Perot à sa pupille Marie Bernardine Rey
1768 (18.2.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 531) n° 236
Compte que rend Joseph Philibert Perot Marchand Bourgeois de cette ville de Strasbourg en qualité de tuteur de Dle Marie Bernardine Rey, Epouse du Sr Paul Rouvroy aussi Marchand Bourgeois de lad. Ville et du Sieur Michel Rey tous les deux enfants mineurs de feu le Sr Bernard Rey, en son vivant Marchand Bourgeois de cette ville, et de feüe De Catherine Rabel, son Epouse, depuis le 18. 9.bre 1765. jusqu’au 18. fev. 1768. inclusivement

Louis Tourteau et Paul Rouvray cessent la société qu’ils ont conclue en 1762. Paul Rouvray rachète les parts de son associé
1767 (29.10.), Not. Humbourg (6 E 41, 128)
29 octobre (Dissolution de société) – furent presens le Sr Louis Tourtau et paul rouvray Marchands Bourgeois de cette ville y demeurans, lesquels ont dit que le terme de leur société contractée pour cinq années par acte Sous Seing privé le onz° septembre 1762 déposé au Notaire soussigné le 7 octobre de l’année suivante 1763. etant expiré le onz° septembre dernier, ils ont procédé le troisième du present mois d’octobre à l’inventaire de leur d. société qu’ils ne veullent plus continuer, En conséquence de l’expiration et dissolution de lad. société ils sont convenus de ce qui suit, Sçavoir
led. S Tourteau cede et abbandonne aud. S Rouvray ce acceptant la parts et portions du Sr Tourteau dans les fonds en marchandises, dettes actives, meubles et autres choses generalement quelconques de leurd. Société (…) moyennant une somme de 1000 livres

Paul Rouvray est élu échevin à la tribu du Miroir
1783 Conseillers et XXI (1 R 266) H. Paul Rouvray wird zum Schöff erwehlt auf E. E. Zunft zum Spiegel. [248.]

Paul Rouvray meurt en 1792 en délaissant trois enfants

1792 (18 mai), Not. Lacombe
Inventaire de la succession de feu Mr Paul Rouvrai negt. à Strasbourg et de la communauté avec Dame Marie Bernardine Rey sa veuve, à la requête de cette dernière et du sieur Ignace Florent Ganzinotti, négociant à Strasbourg tuteur de Joseph Paul, Simon Xavier et Michel Bernard enfants mineurs du défunt
acp 11 f° 152 du 4 Aout 1792 – la prisée des meubles montant à 4402 livres, celle des marchandises à 73.866 livres, les dettes actives montat à 5616 livres, l’argent comptant à 6590 livres
il dépend de la communauté une maison à Strasbourg rue des hallebardes estimée 12.000 livres

Inventaire dressé après la mort du fils aîné Joseph Paul Rouvray
1800 (19 germinal 8), Strasbourg 6 (22), Not. Laquiante n° 729
Inventaire de la succession de Joseph Paul Rouvray, Employé des Domaines, à la requête de la Cit. Catherine Bürckel la veuve, la Cit. Marie Bernardine Ray veuve de feu le C. Rouvray marchand de draps à Strasbourg, le Cit. Charles Magnier Grandprez agent des Douanes Nationales, la première en qualité de mere les deux autres en qualité de tuteur et tuteur établi à la Cit .Bernardine Rouvray fille mineure de Joseph Paul Rouvray et Catherine Bürckel
meubles 435 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 73 F° 83 du 21 ger 8

Marie Bernardine Rey vend la maison au passementier Jean Daniel Christmann et à sa femme Sophie Frédérique Lung moyennant 21 100 francs

1802 (15 frimaire 11), Strasbourg 11 (4), Not. Anrich
Adjudication, puis vente n° 496, le 10 frimaire 11 – Frau Maria Bernardina Rey weÿl. des bürgers Peter Paul Rouvray handelsmanns Wittib von dem burger Ignatz Florentz Ganzinotty ebenmäßigen handelsmann verbeÿstandet
an Johann Daniel Christmann Paßmentirers und Sophia friderica geb. Lung
Eine handlungs behausung samt allen dero weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten an der Spießgaß mit N° 16 bezeichnet, einseit neben bürger Philipp Georg Strohmeÿer, anderseit neben dem käuffer selbsten, hinten auf einen gemeinen hoff der bleÿhof genannt, worinnen ein bronnen und seinen auß gang in die goldschmidgaß habend, vor unterschriebenen Notario versteigert und außweißlich steigerungs procès verbal vom 15 gegenwärtigen Monats frimaire um 21.100 francken
Première enchère du 29 vendemiaire 11 n° 488 – à la requête de De Marie Bernardine Rey veuve de feu le Cit Pierre Paul Rouvray Negotiant
enchère de sa maison scize rue des hallebardes N° 16 d’un côté Cit. Philippe Georges Stromeyer d’autre Jean Daniel Christmannn derrière une Cour commune entre les voisins dite bleÿhoff ou se trouve aussi une pompe en commun entre eux aiant une sortie dans la rue des orfèvres, mise à prix 17.500 francs
Eeuxième enchère le 12 brumaire, troisième enchère le 17 brumaire, quatrième et dernière le 15 frimaire n° 488 au Cit. Fromm tailleur d’habits pour 21.100 francs, lequel déclare avoir enchéri pour Jean Daniel Christmann passementier
Enregistrement acp 86 f° 72 du 19 frim. 11

Inventaire après décès d’un locataire, le négociant Jean Philippe Diethmar

1805 (15 mess. 13), Strasbourg 12 (7), Not. Wengler n° 1298
Inventaire des biens de Jean Philippe Diethmar négociant et Frédérique Petri, communs en biens suivant contrat de mariage passé devant Febery notaire à Reichshoffen le 7 thermidor 12, et inventaire des apports par Me Febery le 23 prairial dernier
dans la maison appartenant au Sr Christmann sise à Strasbourg rue des hallebardes n° 16
propres de la femme, meubles, prétentions actives (1800 fr), total 2806 fr
propres du mari, meubles, dans la boutique au rez de chaussée, créances 120, 516, fr, marchandises (non estimées), passif 1944 fr, 13.569 et 827 fr
Enregistrement acp 97 f° 17-v du 17 mess. 13

Sophie Frédérique Lung cède les parts de la maison à son fils Jean Daniel Christmann qui la réunit à la voisine acquise durant le premier mariage de son père.

1824 (19.11.), Strasbourg 10 (28), Me Zimmer n° 740 (9955)
Partage – Sophie Frédérique Lung veuve en premières noces de Jean Daniel Christmann en secondes de feu Charles Louis Bahn, marchands passementiers, usufruitière à vie des biens délaissés par le Sr Christmann décédé le 27 avril 1811 tutrice naturelle de son seul enfant issu du premier mariage, commune en biens suivant contrat de mariage passé le 14 prairial 10, et inventaire dressé par Me Bossenius le 2 juillet 1811, 2. Jean Daniel Christmann son fils majeur né le 16 février 1803, marchand passementier
à Jean Daniel Christmann
la De Bahn débitrice 110.511 fr, Pour remplir ledit Christmann fils du surplus de ses prétensions à Jean Daniel Christmann l’autre moitié indivise appartenant à ladite De cédante pour sa part dans ladite maison et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 16 comme faisant partie de la communauté Christmann, 25.150 fr
1. une maison située place St Pierre le Jeune n° 6 estimée 55.800 fr
3. une maison rue des Hallebardes n° 16 estimée 50.300 fr
à la mère, l’usufruit de la maison paternelle avec tous ses bâtiments, cour, jardin et dépendances sise à Strasbourg place St Pierre le Jeune n° 6 entre une maison curiale de St Pierre le Jeune et la maison Rosa et en partie le fossé intérieur du Faux Rempart au prix fixé par les experts de 55.800 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 170 f° 147-v du 23.11.



43, rue du Faubourg de Pierre


Rue du Faubourg de Pierre n° 43 – II 109 (Blondel), N 225 puis section 72 parcelle 23/7 (cadastre)

Autre adresse, 10 rue des Cigognes
Maître d’ouvrage, Eugène Mühl, ancien notaire (1874-1875)



Bâtiment construit pour Eugène Mühl en 1874 (juillet 2014)
Porte d’entrée millésimée 1875 rue des Cigognes (mars 2015)
Balcon vers le Faubourg de Pierre (mars 2015)

La maison qui appartient en 1587 au maraîcher Jacques von Trienbach a un auvent de 20 pieds en saillie de six pieds et demi. Elle revient à son fils Jean von Trienbach puis (1675) à son petit-fils Jean David von Trienbach. Ses héritiers la vendent en 1717 au revendeur réformé Melchior Stær. Les Préposés au bâtiment autorisent la même année Melchior Stær à transformer sa porte de cave et à établir un étal sur le communal pour y vendre ses marchandises. Melchior Stær doit faire des travaux importants puisque la valeur minimale de la maison passe de 450 livres en 1715 à 900 livres en 1721. Sa veuve épouse en secondes noces l’apprêteur de tabac luthérien Jacques Hauloch qui y installe un atelier puis, redevenue veuve, fait donation de sa maison à l’huilier Jean Pfæhler contre son entretien le restant de sa vie. Devenu propriétaire en 1737, le sellier Jean Daniel Schweighæusser est autorisé la même année à réparer son auvent mais non à l’agrandir. Le loyer dû pour la porte de cave et l’étal est supprimé avec les objets imposés en 1768 alors que la maison appartient au boucher Benjamin Bœsinger. Le tonnelier Philippe Jacques Brida qui vient d’acheter la maison est autorisé en 1787 à modifier l’encadrement de sa porte de cave et les fenêtres de sa boutique. Son gendre Jean Lipp, propriétaire à partir de 1817, y établit la brasserie aux Trois cigognes, citée de 1823 jusqu’aux destructions par les bombardements de 1870.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 7 – Cour U – Plan (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois, tout comme les plans établis par les Ponts et Chaussées en 1823 et en 1851. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, le pignon sur rue se trouve à gauche du repère (g) : une fenêtre de chaque côté de la porte, deux étages à deux fenêtres, toiture à deux niveaux de lucarnes. Le bâtiment qui longe l’impasse à droite du repère (g) est suivi de deux bâtiments d’habitation puis d’une remise avant le bâtiment du milieu qui donne au fond de l’impasse (h-i) et dont l’arrière (7-8) se trouve dans la cour (U)
La maison porte d’abord le n° 29 (1784-1857) puis le n° 43. Le nouveau bâtiment porte aussi le n° 43, l’entrée des logements est au 10, rue des Cigognes.


Plans des Ponts-et-Chaussées en 1823 (ADBR, cote 2 SP 52) et en 1851 (ADBR, cote 5 K 123)

Charles Lipp cède en 1869 l’arrière de son jardin à la Compagnie des Chemins de fer de l’Est. Les bombardements détruisent entièrement la maison et le mobilier ; le gouvernement allemand attribue au propriétaire une indemnité de 41 800 francs. La Ville achète le sol de la maison, ouvre la rue des Cigognes et revend la parcelle d’angle à l’ancien notaire Eugène Mühl qui charge en 1874 l’entrepreneur Auguste Schlagdenhauffen de construire un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie dont une aile longe la rue du Faubourg de Pierre (15,50 mètres) et l’autre la rue des Cigognes (37,40 mètres). Le baron de Puttlitz, neveu d’Eugène Mühl, charge en 1899 l’entrepreneur Emile Wieger de restituer les anciennes devantures qui existaient avant la transformation du rez-de-chaussée en logement. Il fait mettre en 1900 un balcon devant chacune des trois fenêtres à l’angle coupé et construire un pavillon de jardin.


Plan joint à la vente du jardin aux Chemins de fer (1869, vente Momy, ADBR cote 7 E 57- 15,122)
Nouvelle devanture, 1899 – Plan du magasin des frères Siquet, 1904
(dossier de la Police du Bâtiment
)

juillet 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques von Trienbach, jardinier, et (1578) Odile Lorentz puis (1596) Salomé Siffert – luthériens
1620* h Jean von Trienbach, jardinier, et (1612) Marie Heus, (1615) Marguerite Ohl puis (1622) Chrétienne Huck – luthériens
1675 h Jean David von Trienbach, jardinier, et (1658) Marie Trens – luthériens
1717 v Melchior Stær, cocher puis revendeur, et (1707) Anne Lehemann – réformés
1721 h Jacques Hauloch, apprêteur de tabac, et (1691) Anne Barbe Heigelé puis (1722) Elisabeth Lehemann veuve de Melchior Stær – luthériens
1735 h Jean Pfæhler, huilier, et (1706) Anne Marguerite Schwartz – luthériens
1737 v Jean Daniel Schweighæusser, sellier, et (1734) Anne Salomé Glock – luthériens
1742 adj Benjamin Bœsinger, boucher, et (1717) Madeleine Freyss d’abord (1694) femme du boucher Jean Georges Stahl puis (1736) Anne Vix d’abord (1734) femme du jardinier Jean Jacques von Bœrsch – luthériens
1787 v Philippe Jacques Brida, tonnelier, et (1774) Chrétienne Barbe Blind – luthériens
1817 h Jean Lipp (Jean Baptiste), brasseur, et (1799) Marguerite Barbe Brida
1846 h Charles Lipp (Charles Louis), brasseur, et (1840) Sophie Vogt
1873 v Eugène (Désiré) Mühl, notaire († 1899), célibataire
(cohéritière) Marie Madeleine Louise Guillaumette Mühl et (1879) le capitaine baron Albert Othon Bernard Gans de Putlitz
1902* v Thierry Ernest Hampelé, marchand, et (1900) Mathilde Berthe Müller
1938* Adolphe Trensz et son épouse

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1715, 900 livres en 1722, 600 livres en 1733, 800 livres en 1736, 600 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) II 109, Benjamin Bösinger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bößinger, 4 toises, 4 pieds et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 225, Lipp, Jean Baptiste – maison, sol, jardin – 15,05

Locations

1740, Jean Georges Dæther, huilier
1782, Frédéric Schneegans, boucher, Jean Philippe Bischoff. aubergiste (gendres du propriétaire)
1789, Jean Frédéric Galster, cordier, et Marie Salomé Riff
1732, Jean Charles Régnard Hodel, jardinier, et Anne Marie Adélaïde Fermier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 457-v
Le maraîcher Jacques von Trienbach est propriétaire d’une maison qui a un auvent de 20 pieds de long, 6 pieds ½ de saillie, devant la porte une marche en pierre en saillie de 1 ½ pied, une porte de cave inclinée de 5 pieds ½ de large, il doit pour cette jouissance 13 sols

Wider vornen an Steinstraßen.
Jacob von Trienbach der Garttner hatt an seinem Hauß ein Wettertach xx schu lang, vi+ schu herauß, Vor der Thür ein besezter Tritt iij schu lang, i+ schu herauß, Ein ligende Kellerthüer v+ schu breÿt, vj schu herauß, Bessert für d. Nüeßen xiij ß d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 280
Le revendeur Melchior Stær doit à la Chandeleur un cens de 10 sols, à verser la première fois en 1713, pour un étal destiné à vendre ses marchandises et une grille sous l’avent de Salomé Holwein.
Il doit à partir de 1717 dix sols pour son étal de 5 pieds de long en saillie de 7 pieds ½ et pour transformer une porte de cave inclinée en porte horizontale devant sa maison au faubourg de Pierre. Les contribuables suivants sont Jean Pfæhler puis Daniel Schweickheusser

Melchior Stär der Kremp, soll von einem Langen banckh und rechen unter Salome Hohlweinin, wetterdach, welches Sie, wie hernach fol: 462.b zu sehen, Mit 1. lb 5 ß d verzinßet, Seine Klempen wahren darauf feÿl zuhaben, jahrs auf Liechtmeß und A° 1713. i.mo 10 ß
H. Johann Pfähler
Joh: Daniel Schweickheußer

(Quittungen 1713-1718)
P. N. Zinßt anietzo Von seinem 5. schuh lang und 7 ½ schuh Vom Hauß herauß breiter Krempenstand sampt der erlaubnus Seine lehnende Kellerthür Vor dieser Seiner behaußung in Steinstraßen liegend machen Zulaßen inhalt Prot: de 1717. folio 234. A° 1718 I.mo Martini, 10 ß
(Quittungen 1719-1741)
Neuzb fol 79

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 79
Report du cens précédent dans le nouveau registre. La rente disparaît en juin 1768 avec l’objet imposé.

alzb. 280
Johann Daniel Schweighäuser Zinßt von einem 5. schuh Langen und 7 ½ schuh vom Haiß Herauß breiten Krempenstand, sampt der erlaubnuß seine Lehnende Kellerthür vor dießer seiner in der Steinstraßen Liegenden Behaußung machen zu laßen auff Martini 10 ß
(Quittungen 1741-1768)
Ist im mense Junio 1768 hinweggemacht

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1717, Préposés au bâtiment (VII 1387)
Les Préposés au bâtiment autorisent Melchior Stähr à avoir un étal et à transformer sa porte de cave, voir plus haut le Livre des loyers communaux

(f° 227-v) Dienstag den 14. 7.bris 1717 – Melchior Stöhr pt° Krempenbancks
Augenschein eingenommen an Melchior Stöhren des Krempen behausung in der Steinstraß Von welcher Er einen 5. schuh langen und 7 ½ schuh Von Hauß heraus breiten Krempenbanch und die alda befindliche lehnende Kellerthür ligend machen Zu laßen willens ist, und umb deßen permission angesucht hatt. Erk. Bedacht.

(f° 234) Montag den 27. 7.bris 1717 – Melchior Stöhr pt° Krempenbancks und Kellerthür
Melchior Stöhren dem Krempen, ist angezeigt worden, daß MGHh erlaubt haben, daß Er einen Krempen standt Vor seine in der Steinstraßen gelegener behausung 5. schuhe lang, und 7 ½ schuhe Von Hauß heraus breit, auch die lehnende Kellerthür ligend machen laßen, darff gegen erlag jährlicher 10. ß d allmendt Zinnses

1737, Préposés au bâtiment (VII 1397)
Le sellier Jean Daniel Schweighæusser demande l’autorisation de réparer son auvent et la suppression des 10 sols dus pour un étal qu’il veut supprimer. Les préposés constatent que le cens n’est pas seulement dû pour l’étal mais aussi pour une porte de cave. Les préposés maintiennent le cens en arguant que le terrain communal sert au pétitionnaire à exercer son métier. Ils refusent en octobre 1741 que Jean Daniel Schweighæusser agrandisse son auvent déjà très important.

(f° 126) Dienstags den 30. Ejusdem [Aprilis] – Johann Daniel Schweighäußer
Johann Daniel Schweighäußer der Sattler bittet umb erlaubnus das Wetterdach Vor seinem Hauß in der Steinstraß repariren Zulaßen, und durchstreichung der 10. ß Zinß, welche von den Vorbäncken darunter bißher bezahlt worden, maßen er solche nicht mehr nöthig hat, sondern hinweg Zuthun willens ist. es befindet sich aber auß dem Statt Zinßbuch fol: 280. daß dieser Zinß nicht Von den Vorbäncken oder Grempenstandt allein sondern auch Zugleich Von der erlaubnus eine Lehnende Keller thür Liegend machen Zulaßen gegen worden.
Erkand sollen die Werckmeister das Wetterdach besichtigen und referiren, als dann bescheid erfolgen.

(f° 137) Dienstags den 18. Ejusdem [Junÿ] – Johann Daniel Schweighäußer
Johann Daniel Schweighäußer der Sattler wiederhohlt sein am 30. Aprilis Letzthin gethanes begehren pto moderirung des Zinßes oder durchstreichung deßelben, weilen er die Vorbänck Hinweggethan. Erkant, weilen Implorant den Platz jederzeit Zu seinem Handwerck nutzen wird, als solle d. Zinß Continuirt werden.

1741, Préposés au bâtiment (VII 1399)

(f° 153-v) Montags den 16. Octobris 1741. seÿnd folgende augenschein eingenommen worden – Daniel Schweighäußer
An Daniel Schweighäußers des sattlers hauß in der Steinstraß, welcher umb erlaubnus gebetten sein Wetterdach Vom Hauß Herauß etwas breiter Zumachen weilen aber solches Ohne dem schon sehr breit, als ist das Begehren abgelaint.

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Les préposés autorisent le tonnelier Philippe Jacques Brida à modifier l’encadrement de sa porte de cave et les fenêtres de sa boutique.

(f° 290) Dienstags den 5. Junii 1787. – Philipp Jacob Brida
Idem [Mr Vogt der Zimmermann] nôe Mr Philipp Jacob Brida, des Kiefers bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Steinstraß gelegen, das Kellerthüren Gestell und das Laden Fenster verändern Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1715 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une cave sous solives, une grange, une écurie, une remise, un puits, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, salle à tabac, chambre à soldats, cuisine, vestibule, une cave sous solives, écurie, remise, grange, puits aux parois enduites d’argile, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 1200 florins
  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, cuisine et vestibule, à l’étage quatre chambres dont celle à soldats, dans la cour une vieille remise comprenant une écurie, une cave sous solive, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Pierres

nouveau N° / ancien N° : 57 / 29
veuve Brida
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocre état
(Légende)

Ponts et Chaussées

2 SP 52 (Ponts et Chaussées, 1823) N° 29 Brasserie aux 3. Cigognes.
Rez de chaussée en pierres très médiocre. 2. Etages en bois. Mauvaise
5 K 123 (Ponts et Chaussées, 1851) N° 29. Lipp Ch. Louis
2 E. B. M. (2 étages, construction en bois, médiocre)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 67 case 2

Lipp Jean Baptiste à Strasbourg, faubourg de pierre 29
Lipp Charles Louis brasseur

N 225, maison, sol et jardin, faubourg de pierre N° 29
Contenance : 15,05
Revenu total : 349,82 (342 et 7,82)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22, jardin 10 / 8
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 285 case 1

Lipp Charles Louis
1875 Mühl Eugen Desire, Zu Straßburg

N 225, maison, sol et jardin, Faubourg de pierre N° 43
Contenance : 15,05
Revenu total : 349,82 (342 et 7,82)
Folio de provenance :
Folio de destination : zerstört (sol 241 [Société de l’Union des gaz], 285)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871 (sol 1870)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 28, jardin 10
fenêtres du 3° et au-dessus :
Diminutions 1870, Maisons détruites pendant le blocus – Lipp Charles f° 285, N 225, revenu 342

N 225.p, sol et jardin
Contenance : 13,31
Revenu total : 6,06
Folio de provenance : 285
Folio de destination : 1045-I [von Wangen Emil, 1045-II [Rosse Joseph Wittwe], 285-I, 1046-I [Eugen Pfeiffer & von Wangen Emil], 1046-II [Eugen Pfeiffer], Rest zum Weg
Année d’entrée :1870
Année de sortie : 1875

N 225.p, sol, Steinstrasse 43
Contenance : 3,67
Revenu total : 1,91
Folio de provenance : Rest
Folio de destination :
Année d’entrée :1875
Année de sortie :

N 226.p, sol, Steinstrasse 43
Contenance : 2,39
Revenu total : 1,24
Folio de provenance : 285-II
Folio de destination :
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 339 case 2

Mühl Eugen Desire

N 104, Hofraum, Haus, Steinstrasse 43
Contenance : 3,12
Revenu total : 642,62 (641 et 1,62)
Folio de provenance :
Folio de destination : Neubau
Année d’entrée :
Année de sortie : 1878 (GB 1902, 307)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 24 / 19
Zugang 1878 – Mühl Eugen Desire f° 339-II, N 104, Haus, Reinertrag 641, Neubau, vollendet 1875, steuerbar 1878, besteuert 1878

Cadastre allemand, registre 32 p. 624 case 3

Parcelle, section 72, n° 23/7 – autrefois N 104 / 105.p, 2322
Canton : Storchengasse Hs. N° 10 u. Steinstraße N° 43 / Rue du Faubourg de Pierre N° 43 et Rue des Cigognes N° 10
Désignation : Hf, Whs, NG
Contenance : 3,45
Revenu : 4300 – 4660 – 6500
Remarques : 1943 Nb

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 2358
Hampele Ernst Thierrÿ
1931 Landshut Samuel, architecte, veuve Suzette née Cahn
1953 Kaufmann Paul, ingénieur, son épouse née Landshut à Paris et copr.
(2266)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 2359
Hampele Ernst Thierrÿ , sa veuve
(1806)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1926), compte 4998
Müller Mathilde Berthe veuve de Thierry Ernest Hampelé négociant et descendants

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1931), compte 2359
Hampele Ernst Thierrÿ , sa veuve
(1806)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1938), compte 5894
Trensz Adolphe et son épouse et copropriétaires
1950 Trensz Frédéric Adolphe l’héritiere et sa veuve et copropriétaires
(4067)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 44 Fauxbourg de Pierre p. 52

Pr. – Brida, Phil. Jacq., tonnelier – Tonneliers
lo. – Fritsch, Jean, Metayer – Jardiniers
lo. – Gebaur, Mathias, Chanvrier – Manant
lo. – Meyer, André, Journalier – Manant
lo. – Rauscher, Bastien – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Steinstrasse (Seite 174)

(Haus Nr.) 43
Siquet Geschw. Manufakturwarengeschäft

Storchengasse (Seite 176)

(Haus Nr.) 10
Schneider, Pförtner. 0
Siquet, Fr., Rechn.-Rat. 1
Frhr. Gans Edler Herr zu Putliz, Oberstleut. a. D. E 2
Löscher, Pfarrer. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 185)

Rue du Faubourg de Pierre n° 43 – Rue des Cigognes n° 10 (1869-1995)

Ch. Lipp est autorisé en 1863 à conserver une lanterne devant sa brasserie aux Trois Cigognes. Le propriétaire Mühl charge en 1874 l’entrepreneur Schlagdenhauffen de construire un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie dont une aile longe la rue des Cigognes (37,40 mètres) et l’autre la rue du Faubourg de Pierre (15,50 mètres). Il est autorisé en 1876 à faire s’écouler l’eau de sa buanderie dans la rigole au milieu de la rue des Cigognes.
Le baron de Puttlitz charge en 1899 l’entrepreneur E. Wieger de restituer les anciennes devantures qui existaient avant la transformation du rez-de-chaussée en logement. Il fait mettre en 1900 un balcon devant chacune des trois fenêtres à l’angle coupé et construire un pavillon de jardin. Le propriétaire fait aménager en 1909 deux pièces au quatrième étage mansardé. L’entrepreneur Ernest Diebold construit en 1926 une remise dans la cour.
Local commercial – Müller (outillage de Mulhouse, 1885), frères Siquet (1900, 1904) Mathieu Dreyfus (1922), Charles Kling et Compagnie (ficelles en chanvre, jute et sisal, 1930), remplacé de 1942 à 1945 par le cordier Bresch, Meubles Globe (1961-1971), Badina (revêtements de sol, 1972), reprographie et informatique OBBO (1977)

Sommaire
  • 1863 – Ch. Lipp demande l’autorisation de continuer à mettre une lanterne devant sa brasserie aux Trois Cigognes
  • 1872 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire pour le compte du locataire Fix une prise pour environ deux becs au 43, faubourg de Pierre
  • 1874 – L’entrepreneur Schlagdenhauffen demande au nom du propriétaire Mühl l’autorisation de construire un nouveau bâtiment dont une aile longe la rue des Cigognes (37,40 mètres rue des Cigognes et 15,50 mètres rue du Faubourg de Pierre), coupe au dos – L’agent voyer fait son rapport. Le nouveau bâtiment comprend un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie
  • 1876 – Le sieur Léonard demande au nom du propriétaire Mühl l’autorisation de poser une clôture devant le 8, rue des Cigognes et de faire s’écouler l’eau de sa buanderie dans la rigole au milieu de la même rue en retirant une partie du pavage. – L’agent voyer fait son rapport.
  • 1885 – L’agent constate que le sieur Müller (outillage de Mulhouse) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire. Comme il s’agit d’une route nationale, l’affaire est renvoyée au commissaire de police qui autorise de poser une enseigne en tôle (février 1886).
  • 1890 – Le maire notifie Eugène Mühl de faire ravaler la façade. Travaux terminés en octobre
  • 1899 – L’entrepreneur E. Wieger (30, Faubourg de Pierre) demande l’autorisation de refaire les devantures dans la maison qui appartient au baron de Puttlitz. Les anciens piliers intégrés dans le mur lors de la transformation du rez-de-chaussée en logement seront à nouveau dégagés – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1899 – Dessin en double exemplaire
  • 1900 – Les frères Siquet informent qu’ils ont retiré leur enseigne. La Police du Bâtiment constate que l’enseigne qui fait une saillie de 25 centimètres sera posée contre le mur sans saillie
  • 1900 – Le baron de Putlitz demande l’autorisation de construire trois balcons à sa maison sise 43, Faubourg de Pierre et 10, rue des Cigognes – Autorisation – Travaux terminés, mai 1900 – Dessin (les balcons sont devant les fenêtres à l’angle coupé)
  • 1900 – Les entrepreneurs L. Greiner et F. Peter demandent au nom du baron de Putlitz l’autorisation de construire un pavillon de jardin – Travaux terminés, juillet 1900 – Dessin de l’ancien pavillon et du nouveau où se trouve une buanderie
  • 1904 – Les frères Siquet demandent l’autorisation d’ouvrir des portes (b-c, d-e, f-g sur le dessin) entre leur local commercial et le vestibule sans toucher aux murs porteurs. – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1904
  • 1904 – Le dentiste A. Krug demande l’autorisation de transférer deux enseignes sur balcon du 1, quai Finkmatt au premier étage du 43, Faubourg de Pierre – Autorisation
  • 1906 – Rapport d’incendie qui s’est déclaré dans une chambre
  • 1909 — La Police du Bâtiment constate que Hempele (demeurant 1, quai Kellermann), propriétaire du 10, rue des Cigognes fait aménager les mansardes sans autorisation – Demande d’aménager 2 nouvelles pièces au quatrième étage mansardé. – Autorisation. Les pièces servent d’entrepôt.
  • 1922 – Le commerçant Mathieu Dreyfus demande l’autorisation de poser un store (3,40 mètres de haut, 13 mètres de long) – Autorisation – Le store est posé
  • 1923 – J. Samuel (Comptoir général d’assurances J. Samuel et Frère) demande l’autorisation de poser une enseigne sur le balcon au troisième étage – Autorisation – Maquette (Assurances J. Samuel & Frère)
  • 1924 – L’Annonce & l’affiche françaises (38, rue du Louvre à Paris) demande l’autorisation de peindre une publicité pour la marque le Ripolin sur le pignon
    Dossier de la préfecture qui sollicite l’avis du maire – Le dossier est classé sans que la publicité ait été peinte
  • 1909 – Le maire demande au propriétaire (Marie Mühl née Candidus demeurant 9, quai des Bateliers) de faire ravaler la façade du 10, rue des Cigognes – Nouveau destinataire, Barbe Hempelé (22, rue des Juifs) – Le maire accorde un an de délai – Le propriétaire qui vient de faire réparer le 13, rue de la Croix demande un nouveau délai.
    1911 – Les peintres Levy frères demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1911
  • Commission contre les logements insalubres. 1905 (propriétaire, veuve Mühl, 8, quai des Bateliers). Le propriétaire doit rénover la loge du concierge
    Commission des logements militaires, 1917 (propriétaire Ernest Hampelé, 6-a quai Kellermann). Rien à signaler
  • 1926 – L’entrepreneur Ernest Diebold (5, rue des Mineurs) demande l’autorisation de construire une remise dans la cour au 10, rue des Cigognes. La Police du Bâtiment objecte que la cour n’aura plus la surface réglementaire – L’entrepreneur modifie son projet – Autorisation de construire un garage au fond de la cour – Dessin – L’entrepreneur fait observer qu’il ne s’agit pas d’un garage mais d’une remise – La réception finale a lieu en juillet 1926.
  • 1933 – Le locataire du deuxième étage qui vient de faire installer dans son logement un chauffage centralisé craint que la cheminée ne soit pas assez grande pour pouvoir servir aussi au chauffage centralisé du logement au premier étage. – La Police du Bâtiment fait en note des remarques générales sur cette situation qui se répand
  • 1930 – Les entrepreneurs Kaufmann et Levy (14, rue des Poules) demandent au nom de Charles Kling l’autorisation de poser deux enseignes en fer blanc – Autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires
    1938 – Charles Kling et Compagnie (ficelles en chanvre, jute et sisal) s’étonne que la redevance soit passée de 55 à 215 francs. La Police du Bâtiment répond qu’elle applique le nouveau tarif – Charles Kling fait remarquer qu’il n’a qu’une seule enseigne
  • 1941 – Charles Kling dénonce son enseigne
    1942 – Le nouveau titulaire de l’enseigne est la société Bresch (corderie)
    1943 – La corderie L. Bresch est autorisée à poser une enseigne lumineuse
    C. Kuhn (rue Oberlin à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser l’enseigne. L’enseigne devra se trouver sur la droite ou sur la gauche et non au-dessus du magasin
    1946 – Le cordier Bresch renvoie l’avis de paiement que la Ville devra libeller au nom de la société Charles Kling et Compagnie qui a repris possession de son établissement depuis le premier janvier 1945
  • 1958 – Le locataire Jakubovic se plaint que la pluie pénètre dans son logement (propriétaires, Meylænder-Treusch, rue de la Canardière à la Meinau)
    Le Syndicat des locataires fait la même réclamation au nom d’Alice Gross
    La Police du Bâtiment constate que la grêle a endommagé les ardoises. Le maire demande à l’ingénieur Arthur Maylænder, directeur des Forges de Strasbourg, de faire les travaux nécessaires sous quinzaine. L’entreprise Vonthron répare la toiture en novembre 1958.
  • 1960 – Le propriétaire Matter autorise l’entrepreneur Kayser à consulter les plans
  • 1961 – L’entreprise de construction E. Meyer (route des Romains à Kœnigshoffen) est autorisée à occuper la voie publique pour repeindre la façade, à double tarif pour n’avoir pas déposé de demande préalable
  • 1961 – W. End, propriétaire des Meubles Globe, demande l’autorisation de transformer le local commercial (section 4, parcelle 23/7). Plan de situation – Le conseiller technique décrit les travaux. L’entrée sera déplacée à l’angle des rues. Une des fenêtres rue des Cigognes sera agrandie pour avoir les mêmes dimensions que l’autre. Certaines cloisons et une partie du mur de refend seront supprimées.
    L’ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées donne son accord – Autorisation
    La devanture est posée, les finitions (peinture) sont en cours
    1961 (avril) – Les Meubles Globe demandent l’autorisation d’entourer d’une flèche au néon l’enseigne en place – Maquette – Autorisation de poser une enseignee en lettres détachées et une flèche lumineuse
    1963 – Les Meubles Globe demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire pendant un mois – Autorisation
  • 1964 – Le propriétaire Matter (demeurant 9, Faubourg de Pierre) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pendant le ravalement.
  • 1972 – La société Badina (revêtements de sol, à Haguenau) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face – Maquette (Badina, Moquettes, Tapis). Les enseignes, transférées du 36, Faubourg de Saverne, prennent la place de celles des Meubles Globe – Arrêté portant permis de poser des enseignes
    1973 – Avenant à l’autorisation. Photographie
  • 1977 – La société Publi-Est (à Bischwiller) demande au nom de la société OBBO l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face (libellé, Centre de reprographie et informatique) – Photographie – Arrêté portant permis de poser des enseignes – L’enseigne est posée
  • 1977 – Le maire notifie René Matter, conseiller municipal, de faire ravaler les façades
    1978 – L’entreprise Gilbert Reinbold (rue des Marguerites à Lingolsheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler les façades – Travaux terminés, décembre 1978
    (fin non relevée)

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom de Jacques von Trienbach. Le jardinier Jacques von Trienbach épouse en 1578 Odile Lorentz puis en 1596 Salomé Siffert, fille du jardinier Sébastien Siffert

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 246, n° 1)
1578. Dominica Invocavit. Jacob Drienbach der garttner vnnd Vtilia Lorentz Schellen des alten Rattherren tochter. Eingesegnet am Zinstag den 25. Februarÿ (i 129)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 92 n° 20)
1596. Cantate. Jacob von Trinbach der garttner vnd Salome Bastian Seifferts des garttners hinderlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag nach Exaudi den 25. Maÿ (i 50)
(enfants de a) 1579 à 1594 de b) 1597, 1599, 1610)

La maison revient ensuite à Jean von Trienbach comme en témoignent les tenants et aboutissants des maisons voisines. Fils de Jacques von Trienbach, Jean von Trienbach épouse en 1612 Marie Heus, fille du jardinier Blaise Heus. Il se remarie en 1615 avec Marguerite Ohl, fille du jardinier Michel Ohl : contrat de mariage, célébration. Il épouse en troisièmes noces en 1622 Chrétienne Huck, fille du jardinier André Huck.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 247)
1612. Do. 3. Trinit. 28. Junÿ. Hans von Trienbach d. garttner, h. Jacob von Trienbach des raths hinderl. Sohn, Maria, Blasi Heusen des gartners hinderlassene Tochter, eingesegnet den 30. Junÿ (i 128)

1615 (28. Martÿ), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) Scheda ad fol: 166
(P. fol. 128. [Eheberedung]) Erschienen Hannß von Triembach der gartner Ane Steinstraß ane eim
So dan Margredt des Ersammen Ohl Michells gartners daselbst eheliche dochter mit beÿstand & Jetzgemeldts Ihres vatters Am And. theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 166 n° 16)
1615. Dominica Paschalis 9. April. Hans von Trienbach ein gartner, Margareta Ohl Michel des gartners tochter. Eingesegnet Zinst. den 18. Aprilis (i 138)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 256)
1622. Dom: 20. Trinit. 3. 9.br. Hanß Drienbach der Gartner J: Christina Andres Huckhen des Garttners tochter. Engesegnet Zinstag 12. 9.br (i 183)
(enfants de b) 1616-1622, de c) 1623-1638)

Le consul régent fait grief à Jean von Trienbach de son commentaire après une décision concernant l’entretien des soldats. Jean von Trienbach déclare que ses propos ont été mal interprétés. Les Quinze estiment qu’il s’agit d’une mauvaise justification et revoient l’affaire aux échevins des Jardiniers
1639, Protocole des Quinze (2 R 63)
Soldaten Underhaltungs Bedacht – H. Hanß von Trienbach. 134. 139.
(f° 134-v) Sambst. den 27. Aprilis – Soldaten Underhaltungs Bedacht – H. Hanß von Trienbach
H. Frantz, Regirend. H. Stätt v. Ammeister, hetten heüt beÿ H. Rattschreibern errinnert, Wie heut als der Soldaten Underhaltungs bedacht referirt geweßen H. Hanß von Trienbach Zimblich hart in seinem voto gangen, vndt hinder anderen
die formalia gebraucht, Wann Einer ein guth roß habe, vnnd Lehne, es einem andern so werde es Ihme bald zu scheittern geritten
v. v.meinten Sie Mh. solte Ihne herren Trienbach beschicken vnd vonn Ihme wie Er dieße Wortt v.stehe v.nehmen, Ihme dabeÿ Eine remonstration thun mit vermahnen daß Er Ja wann biß nechst Künfftigen montag die Herren Schöffen obermelten bedachts wegen zusammen Kommen, die Sach nit Schwer machen wolte & Erkandt soll H. Trienbach also balden beschickt v. Ihme obiges per Jr Röderern, H. Stören, H. Zetznern v. H. XV. Mr vorgehalten w.den.

(f° 139-v) Mont. den 29.ten Aprilis – H. Hanß von Trienbachs Entschuldigung
Jr Röderer, H. Stör, H. XV. Mr vnndt H. Zetzner referiren per H. Frantzen, hetten Crafft Erkandnus hieoben fol. 134. H. Trienbach vorgehabt, d. habe sich gar demütig gestelt, gesagt Er hett nie Im Sinn gehabt die Sach Schwer Zu mach. habe nie nichts schwer gemacht, wolle es auch beÿ dieser occasion nit thun, v.meine er hette Viel mehr für als Wid. den bedacht gered, v. Weilen sich etliche herren Vor ihme deß heüßergelts wegen beschwerdt, habe Er darfür gehalten daß es gegen dem Ackergelt nichts seÿe dann wann Eines gegen dem andern gesetzt würd, w* sich find. daß 50 Acker vf 20.000 fl. Kommen & habe Im übrigen gesagt
wann Einer Ein willig od. guth Pferd habe, v. es Immer reiten wolle, reitte Er es, bald Zu bod.
v.stehe dar durch daß die immer continuirende boße Zeiten einen endlich ruiniren In sa. Er H. Trienbach hette die Sach so gleimpff als Er immer gekandt entschuldiget, h. gar gute wortt geben, v. bestendig darauf geblieben, daß Er Ja nichts schwer mach. wolte. Erkandt, ob Zuvor diese Entschuldigung gar schlecht, soll doch erwartt. wd. Was sich der Garttner zunfft H Schöffen biß künfftigen mit erklären, Kann H. Trienbachen noch Ein mahl Zugesproch. v. daß Er künfftig etwaß leiden gehen mögen, v.mahnt wd.

Nomination de Jean von Trienbach à différentes fonctions : préposé à la fermeture des portes à la tribu des Jardiniers (1644), assesseur des Quinze, préposé aux communaux, légat à la Robertsau, administrateur de l’hôpital (1651), préposé aux grains (1656)
1644 Conseillers et XXI (1 R 127) Hanß von Triembach, Thorschließer Beÿ E E Zunfft der Gartner ahne des steinstraß (216)
1651 Conseillers et XXI (1 R 134) H Hanß von Trienbach Würdt XV.er. 5. Allmend herr. 21. Landt pfleger In d. Ruprechtßauw. 30. Würdt Grubherr. 35. H. XV.er Trienbach Würdt Zu Einem Pfleger In dem Spitahl erwöhlt. 15.
1656 XV (2 R 74) H. Hanß von Trienbach würdt Kornherr. 126.

Le jardinier Jean David von Trienbach recueille la maison dans la succession de son père et l’hypothèque au profit du receveur du béguinage de la Troisième règle pour défrayer son frère Thiébaut von Trienbach et sa sœur Anne von Trienbach femme d’André Hoh.

1675 (8. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 260
Hannß Davidt Von Trienbach Gartner ahne Steinstraß
in gegensein Herrn Johann Schmidts alß Schaffners der Samblung Zur dritten Regul – schuldig seÿe 200. lb Ihme Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts daß Er damit Dieboldt Von Trienbach und Annam Von Drienbach Andreß Hohen Eheweib seine beÿde Geschwisterdt umb dero nachbeschriebene behaußung /:welche Er Hannß Davidt beÿ nechst Vorgewiesener abtheilung angenohmen habe:/ gehabte Erbs Portiones außweißen können
unterpfand, Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheur, Ställ und garten mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt steinstras, einseit neben H. David Hohen dem Jüngern gartnern anderseit neben Dietrich Hohlwein dem Saÿler, hinden uff den Preßlerischen Garten stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 100 lb Emanuel Brantzen dem Barbierer Verhafftet seÿe, und habe auch Herr hannß Jacob Knoderer E.E. Großen Rhats alter beÿsitzer ahne berührte behausung 200. lb und Hannß Von Trienbach seel. Kinder 100. fl. weg. ihrer Antheiler Zu fordern

Fils de Jean von Trienbach, Jean David von Trienbach épouse en 1658 Marie Trens, fille du jardinier Augustin Trens
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 92-v) n° 12)
1658. Eâdem dominicâ [Dominicâ Jubilate] Hannß David von Trienbach der Gartner, des Ehrenvesten from, fürsichtig und Weisen Herrn Johann von Trienbach, des beständigen Regiments der Herren Fünff Zehen Wohlverordneten beÿsitzers ehelich. Sohn, undt Jungfr. Maria H. Augustin Trensen, burgers und Gartners alhie eheliche Tochter. copulabantur Zinst. d. 11. Maÿ Zum JSPeter (i 104)

Jean David von Trienbach règle à Marie Madeleine Brantz un capital garanti sur sa maison d’après deux titres de 1554

1676 (18. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 863
Daniel Braun der handelßmann alß Curator Mariæ Magdalenæ Branziusin, mit beÿstand herren Emanuel Brantzen deß Barbierers ihres Eheleiblichen Vatters
in gegensein hannß Davidt Von Trienbach Gartners ahne Steinstras mit beÿstand David Raspen deß wagners seines Schwagers
bekannt, daß derselbe die Jenige iährlichen term. Galli Zu zinß Verfallene 4. fl. straßb. wehrung /:dann die übrige 4 fl. längst abgelöst worden:/ so Er Trienbach Von seiner alhier in der vorstatt Steinstraß neben diebold Hohe Gartnern alda gelegener behaußung, Vermög eines pergamentinen sub dato 21. Feb: und 18. April a° 1554. mit deß bischofflich. hoffs anhangenden Insigel durch weÿl. herrn Wolffgang Ruchen alß gedachten hoffs damahls geweßenen contractuum Not. uff gerichteten zinnß brieffs zu raichen schuldig geweßen abgelöst, widergekaufft und dadurch seine behaußung dießer beschwärt allerdingß liberirt habe

Jean David von Trienbach est élu échevin à la tribu des Jardiniers à la place de Thiébaut Hoh
1684 Conseillers et XXI (1 R 167) Hannß David von Trimbach wird Schöff E.E. Zunfft der Gartner Ane Statt Thieboldt Hoh. 207.

Marie Madeleine Trens veuve de Jean David von Trienbach meurt sans enfant en décembre 1715. Ses héritiers sont les enfants de son frère. Les héritiers de Jean David von Trienbach sont énumérés au chapitre des biens dont la défunte avait la jouissance viagère. Les experts estiment la maison 450 livres. Le titre d’achat remonte à 1506, une sentence des maçons et une sentence du Petit Sénat toutes deux à 1587. L’actif de la succession s’élève à 809 livres, le passif à 11 livres.

1715 (23. Xbr), Not. Lang (Jean Henri, 28 Not 4) n° 122
Inventarium über Weÿl. der Ehrn: und Tugendsamen Frawen Maria Von Triembach gebohrner Drennßin, auch Weÿl. Herrn Hannß David Von Triembach geweßenen Garttners ane Steinstraß Undt E.E. Kleinen Raths alten Beÿsitzers burgers alhier zu Straßburg geweßener Ehelicher haußfrau nunmehr beeder seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1715. – nach Ihrem den 9. Decembris dieses Zuend lauffenden 1715. Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg den 23. Decembris Anno 1715.
Die abgeleibte Fraw seelig Hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie Volgt, 1. Jfr. Margaretham gebohrne Drennßin, Weÿland Hannß Drennßen gewes. G. ane Steinstraß nachgelaßene dochter, beÿständlich Lorentz Hohen Garttners ane Steinstraß vnd burgers allhier, Ihres geschwornen Vogts, welche dem geschäfft in Person beÿgewohnt. 2. Hannß Drennßen Garttnern ane Steinstraß, so dem geschäfft ebenmäßig in person abgewart, 3. Claus Drennßen auch Gartner ane Steinstraß welcher gleichergestalt anweßendt. 4. Fr. Annam Ursulam Sÿfridin gebohrne Drennßen, Michel Sÿfrid David Sohn, Garttners ane Steinstraß vnd burgers alhier Eheliche haußfrau beÿständlich erstgedachts Ihres haußwürths Alß alle Vier der Verstorbenen seeligen Bruders Kinder, Jedes Vor einen Vierten theil berührendt.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegener vnd in fine beschriebenen Wÿdumb gehörige behaußung, befunden worden wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerckh, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Im Haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung und Gartten. (Wÿdumb) Item hauß, hoff, hoffstatt Scheür vnd Ställ, sampt dero recht vnd gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraß ohnweit der Gartner Zunfftstub, einseit Zum theil neben einem nicht durch Gehenden Gäßlein, Und Zum theil Friderich Verÿ deß ferbers Wittib, 2.s Salome hohlweinin, hinden auff hernach beschriebenen Gartten stoßend, so allerdings Ledig eigen Und durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeisteren Vermög einer apud Conceptum befindlicher Abschatzung vom 19. hujus hiehero æstimirt pro 450. lb
Item Ein Gartten hinden daran gelegen, einseit neben Vorgemelter Veriusischen Wittib, 2.s. neben Hannß Marlers Wittib und Erben, Vornen auff vorbeschriebene behaußung Vnd hinden auff S.T. H. Andream Lemppen Fünffzehners gartten stoßend, Vnd ist dießer Gartten durch H. Hannß hohen am Schätzern ane Steinstraß hiehero æstimirt worden pro 100 lb.
Über Vorstehende behaußung Vnd garten sagt ein perg. Kbr. mit deß bischofflichen hoffs anhang. Ins. Verw. deßen datum 2.do Idus Junÿ 1506. mit altem N° 15 notirt. Item ein abgelößter teutscher perg. Zinnßbrieff, mit gedachts hoff angehencktem geweßenen aber abgeschnittenem Ins. datirt den 18. Aprilis 1554. Under alten Nis 4. 5. 31. et 44. Weiter i. perg. hüttenbrieff mit der Statt Straßb. geschwornen Werckleüth anh. Insigeln deßen datum den 31. Junÿ 1587.. So dann i. perg. Spruchbrieff mit deß Kleinen Raths anh. Insiegel Verwahrt, datirt den 31. Augusti A° 1587. dieße beede Letztere auch mit altem N° 15. notirt Vnd nach beschehener besichtigung für dießes mahl wider dabeÿ gelaßen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 67, Sa. Schiff und geschirrs 15 ß, Sa. Vieh 2, Sa. Stroh 2, Sa. Blumen auf dem feld 3, Sa. Hanffs 1, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Baarschafft 80, Sa. Eigenthums ane Ligenden Güttern 204, Sa. beßerung ane lehengüthern 18, Sa. Schulden 423, Summa summarum 809 lb – Schulden 11 lb Nach deren Abzug 798 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 980 lb
Wÿdumb Welchen die verstorbene Fraw seelig von Weÿl. H. Hannß David von Triembach geweßenen Garttner ane Steinstraß Vnd E. E. Kleinen Raths altem beÿsitzer Ihrem Haußwürth ad dies vitæ genoßen, Innhalt auffgerichteten Inventarÿ de anno 1700 (…) Compensando Verbleibt noch under die samptliche Wÿdembs Erben zu Vertheilen im rest 182. lb, Seind Sechs Stämm macht also 1/6. teil Insonderheit 30. lb
Und participiren an den Ersten Stammen dreÿ 1. Andres von Triembach der ältere Garttner ane Steinstraß, 2. Maria gebohrne von Triembach Weÿl. Michel Huebers geweßenen Garttners ane Steinstraß, 3. Anna gebohrne von Triembach, weÿl. Mr Bartholomæi Schmidts deß geweßenen schneiders Vndt burgers allhie nachgelaßene Wittib
Ane dem Andern Stammtheil participiren 1. Fr. Dorothea gebohrne Kreüchelin, H. Daniel Fidels des Jüngern Metzgers und Burgers alhier Eheliche Haußfrau, 2. Fr. Catharina gebohrne Kreüchelin, H. Johann Michael Demuths deß Kieffers und burgers alhier Eheliche haußfr.
Ane dem dritten Stammen 1. Fr. Christina gebohrne Raspin Mr Hannß Caspar Otterbeins deß Schneiders und burgers allhier haußfr. 2. Meister Hannß David Rasp Wagner und burger alhier, 3. Fr. Mariam gebohrne Raspin Mr Hannß Georg Baders Weißbecken und burgers alhier Ehewürthin, 4. Fr. Ursulam Raspin Weÿl. Mr Sebastian Wunderle des geweßenen Wagners vnd burgers alhier Wittib, 5. Fr. Margaretham gebohrne Raspin Mr Niclaus Meÿers Schuhmachers vnd burgers alhier Eheliche haußfr. 3. Weÿl. Fr. Annæ gebohrner Raspin Andres Matthæi des tabackbereiters vnd burgers alhie Verl. frawen hinderlaßenes Kind, so sich in dem Weÿsenhauß befindet, 7. Fr. Salome gebohrne Raspin Mr Matthiß Jüngen deß haußfeÿrers vnd burgers alhie Ehefr.
An dem Vierten Stammen, 1. Hannß von Triembach, G: U: W: vnd burgers alhier, 2. Margaretham gebohrne von Triembach Hannß Nortzen Jun. Gartt: ane Steinstraß vnd Burgers alhue Eheliche haußfr. 3. 4. Andres: Vnd Diebold von Triembach, Weÿl. Diebold v. Triembach geweß. G. ane Steinstraß v. b. alhier hinderlaßene Zweÿ Kind. deren geschworner Vogt vorgedachter Hannß von Triembach G:U:W:
An dem fünfften Stammen participiren 1. Mr Daniel Sattler, Kürßner undt burger alhie, 2. Weÿl. Fr. Catharinæ gebohr. Sattlerin mit Mr Hannß Jacob Carlen dem Jüngern Schuemacher v. b. alhier hinderlaßene 2. Kinder deren geschwornen Vogt vorgemelter Mr Daniel Sattler 3. Hannß Michel Sattler, Schneider Zu Bibelstatt Fürstl. Würtzburgischer Herrschafft, 4. Margaretham gebohrne Sattlerin Johann Michel Schmutzen deß Tabackbereiters haußfr. und 5. Anna Maria gebohrne Sattlerin Johann Schöttels deß Leinenwebers und b. alhier Ehefrau
Ane dem Sechsten und letzten Stall participirt 1. Andres Hoh der ältere Garttner ane Steinstraß, Und 2. Anna gebohrne Hohin, Hannß Drennßen Gartt: ane Steinstraß v. b: alhie haußfrau
Abschatzung den 19.ten Decembris 1715. Weÿlandt der Tugendtsame Frawen Maria Strentzin Gartenfraw seel: hinderlaßene Erben ist eine Behaußung allhier inn der Statt Straßburg inn der Stein Strasen Gelegen, Ein Eck auff ein allment geßel, einseith neben Salome Hohlweinin, hinden auff herrn XV. Lempe Garten stoßend, Welche Behaußung, Gebälcker Keller, Scheür, Stallung, Schopff, hoff: hoffstatt und bronnen sambt aller lhrer recht: und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg Geschwornen werckhleuthe Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb. Neun hundert Gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschwohrne werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (300 livres) sur un total de 2 700 florins. L’héritier non bourgeois doit en outre régler le droit de détraction.
1716, Livres de la Taille (VII 1175) f° 172-v
(Steinstraß, F. N° 1650) Weÿl. Fr. Mariæ gebohrner Drenßin, auch Weÿl. Hannß David von Triembachs, geweßenen Gartners und Burgers alhier hinderlaßener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Heinrich Lang junior.
Concl. fin. Inv. ist fol. 44 – 980. lb 7 ß
darzu gelegt die beÿ dem Wÿdemb irrig abgezogene Zwo posten, alß welche in der Verstorbenen Verstallung fließen, thun fol. 48. zusammen 367. lb 14 ß 8 d, Summa 1348. lb. 1 ß 8 d, die machen 2700. fl, dießelbe Verstallte Hiengegen allein 2100. fl. alßo 600 fl. Zu Wenig
Alldieweilen aber die abgeleibte Frau sich in anno 1712. 800 fl. abschreiben laßen, biß dahien aber verstallet, alß wird der Nachtrag allein von slcher Zeit an gerechnet, Nemblichen auff dreÿ Jaht in duplo, trifft à 1 lb 16 ß d für gemelte Zeit Zusammen 5 lb 8 ß
Und auch auff dreÿ Jahr in simplo macht à 18 ß – 2 lb 14 ß
Extat kein Stallgelt
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 1 lb 12 ß 6 d, Summa 9. lb 15 ß 10 d
Abzug. Es ist zwahr Hannß Michael Sattler der Schneider und burger Zu Bibelstatt Fürstlich Würtzburgischer Herrschafft alß frembder Wÿdembs Erb beÿ dießem Geschäfft interessirt alldieweilen aber bereits den 22° Januarÿ Anno 1701. beÿ Weÿland Hannß David von Trembachs der Verstorbenen geweßenen Ehemanns Verlaßenschafft Inventarÿ abhandlung gebührende Abzug von seinem Erbs rato der Statt würcklichen entrichtet worden, wie in der Rechnung von gedachtem Jahr, sub rubrica Einnahm von Abzügen Zu sehen, alß ist deßhalben dermahlen weiter nichts anzusetzen noch abzufordern geweßen.
dt. 24° Februarÿ 1716.

Les héritiers de Jean David von Trienbach vendent la maison au revendeur Melchior Stær et à sa femme Anne Lehemann moyennant 1 500 livres

1717 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 590 n° 86
(1500) Hanß Trienbach G. ahn St. und Marg: Trienbächin beÿständlich Abraham Bär G. ahn St. ihres Ehevogts, Item Joh: Heinrich Pers schuemacher, Item Joh: Trienbach alß vogt Andres Trienbachs seel: zweÿ jüngerer Kinder, Item Anna Schmidtin geb. Trienbachin beÿständlich August Person Schmidts ihres Curatoris, Item Dorothea geb. Greichelin beÿständlich Daniel fiedel metzgers ihres ehevogts, Item Cath. geb. Greichelin beÿständlich Michel Demuth weinhändlers ihres mariti, Item Christina geb. Raspin beÿständlich Caspar Otterbein schneiders ihres mariti, Item Joh: David Rasp wagners, Item Maria geb. Rasp Joh: Georg Baders bütels auf der Beckerstueb haußfr: Ursula Wunderlin wittib geb. Raspin beÿständlich H. Joh: Martin Rieger schuemachers ihres Vogts, Item Marg: Raspin beÿständlich Niclaus Meÿer schuemachers ihres mariti, Item S.T. hr antoni Quinssart XV.ers alß pflegers deß Waÿßenhauß beneben H. Joh: Heupel schaffnern daselbst wegen Andres Mathiæ so daselbst ist, Item Salome geb. Raspin beÿständlich Mathis Jung ihres mariti, Item Marg: geb. von Trienbach beÿständlich Hanß Nortzen G. ahn St. ihres mariti, Item Daniel Sattler Kürßners alß vogt Joh: Jacob Carlen 2 KK in beÿsein deß vatters, Item Er Sattler nahmens Joh: Michel Sattlers hierzu von ihm bevollmächtigt, Item Marg: geb. Sattlerin beÿständlich Melchior Schmutz tabacbereithers ihres mariti, Item Andres Hoh sen: büttel auf der Gartner stueb, Item Anna geb. Hohin beÿständlich hanß Drenß G. ahn St. ihres mariti
in gegensein Melchior Stär gremp und Elisabethæ geb. Lehmännin
hauß hoff Scheür Ställ und Garten mit allen deren begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten in der vorstatt Steinstraß ohnweit der Gartner stueb, einseit zum theil neben einem nicht durchgehenden gäßlein theils neben Friedrich Verius E.E. anderseit neben Salome Hohlweinin, hinten auff S.T. H. XV.er Lempen Garten – 1500 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de l’orfèvre André Altenburger
1717 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 92-v
Melchior Stär gremp und Elisabetha geb. Lehmännin beÿständlich Peter Weiß Wollenwebers und Diebold Paul Müller kiefers
in gegensein Andres Altenburger silberarbeiters – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, hauß hoff scheur ställ und Garten c. appert: in Steinstraß, einseit theils neben einem nicht durchgehenden gässel theils neben Friedrich Verius EE, anderseit neben Salome Hohlweinn hinten auff den Lempischen garten

Les réformés Melchior Stær et sa fiancée Elisabeth Lehmann sollicitent le droit de bourgeoisie auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un. Ils présentent un état d’après lequel leur fortune est supérieure à 500 livres. Le fiancé sert à Strasbourg depuis neuf ans dont sept chez le préteur Joham de Mundolsheim, la fiancée est depuis quinze ans au service du pasteur réformé Heu.
1706, Conseillers et XXI (1 R 189)
Melchior Storr vnd seine verlobte pt° Civilegÿ obtinendi. 190. relation. 192.
(p. 190) Sambstags den 25.ten 7.bris 1706. – Melchior Storr vnd Elisabetha Lehmännin pt° Civilegÿ obtinendi
S. Ersch. Melchior Storr von Gurtschlen Berner gebieths der ledige Gutscher beÿ H. Stättmeister Joham dem ältern vor sich vnd im nahmen Elisabethæ Lehmännin von Baßel gebürtig seiner verlobten die seÿndt Laut mitkommenden Confessions scheins der Calvinischen religion Zu gethan, vndt Verlangen u Ew. gnd. fürgeacht auffgenommen Zu werd. prod. sub N° 1 et 2. Verzeichnuß über dero Vermögen mit unterthäniger bitt, Sie ahn E. E. großen Rath dispensando zuverweißen.
Erk. werde zu Untersuchung der Imploranten Vermögen H. XV.ern Reichshoffer vndt H. Rathh. Mollinger deputirt.

(p. 192) Montags den 27.ten 7.bris 1706. – H. XV.er Reichshoffer vndt H. Rathh. Mollinger referiren, Sie hätten der Ihnen den 25.ten huius auffgetragener Commission Zufolge nicht ermangelt Melchior Storren vndt Elisabethœ Lähmännin beeder Verlobten Vermögen Zu untersuchen, dabeÿ sie dann gefunden, daß selbige Crafft einer von Hn Notario Pantrion aufgesteteten Verzeichnuß 533. lb 16 ß 4 d Vndt also, über die erforderente Summ der 1000 fl. in bonis hätten, Vnd Weÿllen Er sich in 9 Jahr darunter Zwar Sieben Jahr lang beÿ Hhrn Stättmeister Joham dem ältern in diensten auffgehalten sich auch Crafft Vorgewießenen attestati fromm vndt getreuwlich verhalten habe, Sie aber sich beÿ Hhn Pfarrer Heuwen in die XV. Jahr lang als eine dienst magdt habe gebrauchen laßen, als Verhoffen beede Imploranten Vmb damehr Zu MGHh burgerrecht Zu gelangen.
Erk. werd. beede Imploranten mit Ihrem begehren E. E. großen Rath recommendirt.

Originaire de Gurzelen au canton de Berne, le cocher Melchior Stær et Elisabeth Lehmann de Bâle sont admis bourgeois à titre gratuit en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1706, 4° Livre de bourgeoisie p. 763
Melchior Ster d. kutscher V. gortzlen berner gebieths V. s. Fr: Elisabetha Lechmännin V. Baßel, empfangen d. burgerrecht gratis, werden Zur Mörin dienen, J. d. 4. Dito [8.br] 1706

Fils d’un maçon de Gurzelen, Melchior Stær épouse en 1707 Elisabeth Lehemann, fille d’un maçon de Bâle : contrat de mariage, célébration
1707 (4.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsahmen und bescheidenen Melchior Stären dem ledigen Gutscher vnd Burgern Zu Straßburg von Ober Gurtzlen, Bernergebieth gehörig, deß Ehrsamen Melchior Stären burgers allda Ehelichem Sohn alß Bräutigamb ane Einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfr. Elisabetha Lehemännin, deß auch Ehrsamen Ulrich Lehemans burgers Zu Basel Ehelicher dochter als der Jungfr. hochzeiterin andern theils
Beschehen und verhandelt in Straßburg dinstag den 4.ten Jun: 1707.

Mariage (réformés, f° 123)
1707, den 9. dito [Januarÿ] seind eingesegnet worden Melchior Stär Burger in Straßburg weÿl. Melchior Stären gewesenen Maurers Zu Gritzlen Bernergebiets nachgel. ehel. Sohn, Jfr. Elisabetha Lehemännin weÿl. hannß Ulrich Lehemanns gewesenen Maurers Zu Baßel nachgel. ehel. Tochter (i 133)

Melchior Stær cotise à la tribu des tonneliers pour pouvoir servir de l’eau-de-vie
1708, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 37-v) Dienstags den 27.ten dito [Martÿ]
Melchior Sterr der krempp erhaltet auff Vorgelegten schein Wegen deß habenden Kremppenrechts das Zunfftrecht wegen des brandenwein Schancks Zahlt Zur gebühr 2. lb. 10. ß. 6. d Vnnd pro Zunfftscheiber unnd büttel 2. ß 6 d

Melchior Stær meurt en 1721 en laissant pour héritière sa veuve selon les dispositions de leur contrat de mariage. Les experts estiment la maison 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 258 livres, le passif à 166 livres.

1722 (25.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 47)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte und bescheidene Melchior Stähr gewesener Fetthändler und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Donnerstags den 24.ten Julÿ des nechst abgelegten 1721.ten Jahrs aus dießem müheseeligen leben genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Ehren und Tugendsahmen Fr. Elisabetha gebohrner Lehenmännin des Abgeleibten seel. hinterlaßener Wittib und Crafft der Ehe pacten nachgebliebener einiger Erbin, mit beÿstand des Ehren Vorgeachten und wohlachtbahren H. Johann Buschardts lederhändlers und burgers allhier, ihres geschwornen Curatoris inventirt – So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth (S.T.) H. Andreä Altenburgers, Vornehmen Silber Arbeiters und burgers allh. als hierzu in specie erbettenen H. Assisteten, Mittwochs den 28. Martÿ Anno 1722..

In einer alhier Zu Straßburg in d. Steinstraß gelegener undon diese Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie folgt
Sa. Haußraths 86, Sa. es Tabacks wie auch Schiff und geschirr Zum Tabackbereiten gehörig 84, Sa. Käßwahren 4, Sa. Silbers 6, Sa. Guldinen Ringen 1, Sa. baarschafft 75
(f° 9) Eigenthumb ane einer behaußung. Item hauß, hoff, Scheur, Stall v. Garthen, m. allen deren begriffen, weithen. Rechten Zugehördten v. Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßb. in d. Vorstatt Steinstraß ohnweit der Gartner Stuben, eins. Zum theil neben einem nicht durchgehenden Gäßl. v. Zum theil neben Friderich Ferius des Färbers Erben, anders. neben Michael Bohner dem Sattler, hinten auff H. XIII. Lempen Garthen stosend. Davon gehen jährlichen 12 lb 10 ß Zinß auff den 11. Febr. H. Andreä Altenburgern Silber Arbeitern v. burgn alhier in Capital ablößig mit 250. lb, Ferner 4 lb 15 ß Zinß demselben jahrs auff den 8. 8.br ablößig in hauptguth mit 95. lb, It. 2. lb 10. ß d Zinß vff ermelten Termin erstgemeltem H. Altenbergern ablößig in Capital mit 50 lb, It. 2. lb 10 ß d dicto termino weiters Ihme in Capital redimibel mit 50. lb, Item 1 lb 15 ß d Gelds demselben abermahlen uff besagten termin in capital ablösig mit 35. lb, It. 1. lb 5 ß Zinß auff den 1. Febr. Ihme wieder ablößig in Capital mit 25. lb, It. 3. lb d Gelts abermahlen Ihme uff d. 1. Julÿ ablößig in Capital mit 60 lb, It. 1. lb. 5 ß d Gelts uff besagtenn Termin Ihme gleichfalls ablößig in capital mit 25. lb. It. 1. lb 5 ß d Zinß uff den 28. 10.bris Ihme wieder ablößig in hauptguth mit 25. lb, It. 1. ln 5 ß Gelt weiters uff ermelten termin ablößig in Capital mit 25. lb, It. 4. lb d. Zinß mehr ernandten H. Altenburg. eodem termino ablößig in capital mit 80. lb, It. 1. lb 7 ß d Gelts Jahrs uff den 22. Febr. dem Waÿßenhauß allh. ablößig in Cap: mit 27. lb. It. 1. lb 15 ß d Zinß Hanß Jacob Carlen dem Schuemacher, als Usufructuario seiner mit Catharina Sattlerin in erster Ehe erzeugter 2 KK. ablößig in Cap. 35. lb. It. 4. lb 5 ß gelts Hanß Drenßen dem G. A. Steinstr. wegen Annä Hohin seiner hauß Fr. ablößig in Capital mit 85. lb. It. 4 lb 15 ß Gelts H Johann Michel Demuth als usufructuario weÿl. Fr. Catharinæ gebohrnen Kreuschelin seiner erst. hauß Fr. Verlaßenschafft ablößig in Capital mit 95. lb. Thun Vorstehende beschwerden Zusammen 962. lb, Dargegen ist Vorher gemelte Behausung cum appertinentÿs durch der St. Str. geschwornen Werckmeistere lauth überschickten und beÿ mein des Notarÿ concept befindlichen Schatzzeduls de dato 27.ten Martÿ 1722. æstimirt worden pro 900. lb. Ist also obige behaußung höher beschwehrt als dieselbe angeschlagen so hernacher den Passivis einverleibt Zu befinden 62. lb. Und besagt über Vorstehende behaußung ein teutsch perg. Kbr. m. d. St. Str. Cantzl. Contr. St. anh. Ins. Verw. v. dat. den 9. Febr. 1717.
Summa summarum 258 lb – Schulden 166, Nach solchem abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 91 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Melchior Stären dem ledigen Kutscher und burgern Zu Straßburg von Ober Gurtzlen Berner gebieths gebürtig deß Ehrsamen Melchior Stären burgers allda Ehelichem Sohn alß Brautigamb ane Einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Elisabethæ Lehemännin deß auch Ehrsamen Ulrich Lehemann Burgers Zu Baßel Ehelicher dochter als der Jungfrau Hochzeiterin andern theils – Beschehen und Verhandelt inn Straßburg dinstag den 4. Januarÿ Anno 1707 [unterzeichnet] Melchior Stär als Hochzeiter, x der Hochzeiterin handzeichen

Elisabeth Lehemann se remarie en 1722 avec l’apprêteur de tabac Jacques Hauloch : contrat de mariage, célébration

1722 (27.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 74) n° 361
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Jacob Hauloch dem Tabacc bereiter und burgern alhier alß bräutigam ane einem, Sodann
der Ehren und tugendsahmen Frauen Elisabethæ gebohrner Lehmänin weÿl. Meister Melchior Stehr geweßenen Krempen, Tabacc bereiters und burgera alhie nunmehr seel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin aù andern theÿl
So beschehen Straßburg den 27. Maÿ Anno 1722 [unterzeichnet] hannß Jacob hauloch, + der Frau Hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95-v)
1722 Dominicâ I. et II Trinit. seindt außgeruffen vndt Mittwochs daruff als den 17. Junÿ Ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Hauloch der Tabackbereÿter vndt verwittib. burger allhier, vndt fraw Elisabetha geboren Lehmännin weÿl. Melchior Stären gewesenen burgers vnd Tabackbereÿters allhier nachgel. wittwe [unterzeichnet] hannß Jacob hauloch hochzeiter, x dießes ist der fraw Hochzeiterin Zÿchen (i 98)

Originaire de Marlenheim, Jacques Hauloch devient bourgeois le 28 avril 1691 à titre gratuit par sa fiancée. Il épouse Anne Barbe Heigelé, fille du maçon Jean Georges Heigelé le 9 mai. Sa femme native de Strasbourg (née avant que ses parents ne deviennent bourgeois) devient bourgeoise le 19 mai suivant.
1691, 4° Livre de bourgeoisie p. 590
Hanns Jacob Hauloch Von Marlenheim, der Tabackbereiter, Weÿl. Hannß Jacob Haulochs, des geweßenen Küeffers daselbst hinterlaß. sohn empfangt das burgerrecht von Anna Barbara Höglerin, seiner jetzmahlig. Verlobten, gratis, ist noch ledigen standes, Vnd wird Zu E. E. Zunfft Zur Möhrin dienen. Jur: d. 28. Aprilis 1691.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 31.v)
1691 den 9. Maÿ seind copulirt worden Hanß Jacob Hauloch der ledig tabackspinner von Marlenheim Hannß Jacob Haulochs burgers V. Kieffers daselbst hinterlaßener ehelicher Sohn vnd Jungfr. Anna Barbara, Hanß Georg Hegele Mawrers v. Steinhalsters alhie eheliche tochter [unterzeichnet] Hannß Jacob Hauloch als Hoch Zeider, x dießes hat die Jungfraw hochzeiterin hergesetzt

1691, 4° Livre de bourgeoisie p. 591
Anna Barbara Heÿgelin, Von hier gehörig Hanns Georg Heÿgelins, des burgers und Maurers allhier, tochter, empfangt das burgerrecht von hannß Jacob Hauloch dem Tabackspinner Ihrem jetzmahlig. Ehemann, gratis, ist Zuvor ledig. standtes gewest, und wird zu E. E. Zunfft der Mörin dienen. Promis: d. 19. May 1691.

Anne Barbe Haigeli meurt en 1720 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé dans une maison au Thomanloch. La masse propre au veuf s’élève à 4 livres. L’actif des héritiers s’élève à 175 livres, le passif à 334 livres.
1721 (8.7.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 12) n° 462
Inventarium über Weÿland Frauen Annæ Barbaræ gebohrner Hägelin, Meister Johann Jacob Hauloch, Tabaccbereiters und burgers alhier zu Straßburg geweste ehel. Haußfrau nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1721. – nach ihrem den 19. Augusti des Vorigen abgelegten 1720.sten Jahrs genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in dießer Königlichen Statt Straßburg den 8. 7.bris Anno 1721.
Die abgeleibte seel. harr ab intestato Zu Kinder und Erben Verlaßen wie volgt 1. Frau Mariam Salomeam gebohrner Haulochin Meister Jeremiæ Krieben Schuhmachers u. burgers allhier geliebte haußfrau mit beÿstand deßelben, 2. Johann Georg Hauloch, Maurer u. Steinhauer, so sich on Ambsterdam bereits verheurathet u. Häußlich alda auffhaltet, weÿlen derselbe frembt u. unverburgert als ist in deßen nahmen beÿ E E. Kleinen Rath unterthänig erbetten u. gnädig Depudirt worden S. T. H. Johann Jacob Klingelmeÿer schiffmann u. E. E. Kleinen Raths ietzmahliger beÿsitzer welcher dem geschäfft in Persohn abgewartet, 3. Meister Christian Haulochen, den tabackbereitern und burgern allhier præsens, 4. 5. 6. Jungfrau Christinam Barbaram Jgfer Mariam Jacobam u. Johannem dießer dreÿ Haulochen deren geschworner Vogt H. Johann Adam Bußler schuhmacher u. burger allhier welcher dem geschäfft in Persohn abgewarttet, Aller 6. Zu gleichen portionen und antheÿlern nachgelaßene Kinder u. Erben.

Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Es hat der Wittiber beÿ seiner gegebenen handtrei glaubwürdig berichtet, d. als Er Sich Vor ohngefehr 31. Jahren mit seiner verstorbenen Frauen seel. Verheurathet Zwischen ihnen beeden einige Eheberedung nicht auffgerichtet (…)
Copia Codicilli
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Tomanloch in den sogenannten nußbaumen gäßel gelegenen, in dieß Verlaßenschafft gehörigen und deßwegen fol: (-) beschriebenen behausung befunden wie volgt
Schreinwerck, In der Kammer A, In der wohn stub, im mittlern Haußöhren, In der Kuchen
Sa. Haußraths (W 5 ß, E 40, T 76), Schiff und geschirr Zum tabacc bereiten gehörig (T 16), Sa. Weins (T 4), Sa. Silbers (W 1, E 3, T 3), Sa. Goldener Ring (W 1, E 6), Sa. baarschafft (T 5), Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung (E 125)
Summa summarum des Wittibers smbtlich unverändert Vermögen 4 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Nahrung beschrieben, Summa summarum 175 lb – Schulden 334 lb
Summa summarum des Theilbahren Verlaßenschafft – Schulden 107 lb, Passiv onus 226
Conclusio finalis Inventarÿ 50 lb
(f° 9-v) Eÿgenthumb ane einer behaußung den Erben unverändert gehörig (E.) Ein Hauß (…)
Copia Codicill – 1720 (…) auff Mittwoch den 24. Julÿ Nachmittag Zwischen 3 und 4 Uhren in einer allhier zu Straßburg ane dem Thomanns Loch im Nußbaumen Gäßel gelegenen hernach vermelten beeden Codicillirenden eigenthümlich zuständigen behaußung dero Obern mit denen fenstern theils in dn hoff, theils auff gedachtes Nußbaumen Gäßlein außsehenden Wohnstube, (…) persönlich kommen und erschienen seind der Ehrengeachte Mstr Johann Jacob Hauloch der Tabackbereiter und Frau Anna Barbara gebohrne Hägelinin beee Eheleuthe und burgere alhier, Er der Mann Gesund gehend und stehenden, Sie die Frau abr Kranckh und unpäßlichen leibs – Christoph Michael Hoffmann

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Faubourg de Pierre, propriété de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 85 livres, ceux de la femme à 915 livres.

1722 (8.7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 48)
Inventarium über des Ehrenhafften H. Johann Jacob Haulochs, tabackhändler und d. tugendsamen Fr. Elisabethæ Haulochin gebohrner Lehemännin, beeder Eheleuthe und burgere zu Straßburg einand. in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1722. (…) welche umb künfftiger beßerer Nachricht willen, und damit mann sich auff gebende fälle, die Gott lange Zeit in Gnad. abwend. wolle, d. Ergäntzung halber desto beßer darnach reguliren möge, auff ihrer beeder Eheleuthe gethanes Ansuch. und begehren, und Zwar er Maritus mit beÿstand des Ehrenhafften H. Johann Adam Bußlers, Schuhmachers und burgers alhier, Seiner Kind. erster ehe geschwornen Vogts, Sie die Ehefrau aber mit assistentz H. Johann Buschardts led.händlers, dero noch ohnentledigten Curatoris und Mr Johann Jacob Zieglers Schneid. ihres vettern ersucht – Actum Straßburg Dienstags d. 8. Sept: 1722.

In einer alhie Zu Straßburg in d. Steinstraß gelegener d. Ehefrauen zuständiger behaußung ist befunden worden wie folgt
(f° 8) Eigenthumb ane einer behaußung. (Fr.) Item hauß, hoff, Scheur, Stall u. Gart. daran, mit allen übrig. den gebeüen begriffen, weit. Rechten Zugehörd. und Gerechtigkeit geleg. alhie Zu Straßburg ane d. Steinstraß ohnweit d. Gartner Stub. einseit Zum theil neb. einem nicht durch gehend. Gäßl. und Zum theil neben Friderich Verÿ färbers seel. wittib und Erb. anderseit neben Michael Bohner dem Sattler, hint. auff H. XIII. Lemp Gart. stoßend. Davon geh. Jährl. 36. lb d Gelts à 5 pro cento H. Andreæ Altenburger Silber Arbeitern und burgern alhier ane Capital in 11 vnd.schied. Posten abzulöß. mit 720. lb. Item 1. lb 7 ß gelds dem Waÿßenhauß alhie Jahrs auff d. 22. Febr; ablößig in Hauptguth mit 27. lb d, Item 1. lb 15 ß Zinß Hanß Jacob Carlen dem Schuemacher als Usufructuario seiner mit Catharina Sattlerin in erster Ehe erzeugter Kind. ablößig in Capital mit 35. lb. Item 4. lb 5 ß gelts Hanß Trenßen dem Gartner ane Steinstraß weg. Anna Hohin seiner haußfr. ablößig in Capital mit 85. lb. Item 4 lb 15 ß gelts H Johann Michel Demuth dem Kieffer als usufructuario weÿl. Fr. Catharinæ Kreuschin seiner erst. haußfrauen seel: Verlaßenschafft ablößig in Capital mit 95. lb. Thun hievor geschriebene beschwerd. Zusammen 962. lb. Sonsten freÿ Ledig und Eigen. Und ist die vorgeschriebene behaußung zu vermeidung Künfftig. Præjuditz ohn angeschlagen gelaß. worden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 61, Sa. Schiff und geschirr Zum Tabackbereiten gehörig 6, Sa. Silbers 16, Sa. der baarschafft 49, Summa summarum 135 lb – Schulden 49, Nach solchem abzug 85 lb
Der Ehefrauen Zugebrachte Unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 229, Sa. leeren vaß 7, Sa. Schiff und geschirr Zum tabackbereiten 6, Sa. Silbers 22, Sa. guldenen Ring 13, Sa. der baarschafft 723, Sa. des Eigenthums ane einer behausung (-), Summa summarum 1003 lb – Schulden 87 lb, Nach deren Abzug 915 lb

L’apprêteur de tabac Jean Jacques Hauloch meurt en 1733 en délaissant six enfants de son premier mariage. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve est de 565 livres. La masse propre aux héritiers de 46 livres. L’actif de la communauté s’élève à 911 livres, le passif à 411 livres.

1733 (14. 9.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 64)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Johann Jacob Hauloch, geweßener Tabackbereitter, und burger alhier Zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem Dienstags den 20. Octobris jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen Erfordern und Begehren des abgeleibten seel. hinterlaßener resp. Sohn, töchter und Enckeln (…) ersucht durch die Ehren und tugendsame Frau Elisabetham Hawlochin gebohr. Lehemännin die hinterlaßene Wittib mit beÿstand des Ehren vorgeachten H. Johann Bernhard Pfählers, Peruquiers und burgers lhier, dero geschwornen Curatoris und H. Johann Jacob Freÿer Silberarbeiters v. burgers alhier als hierzu in specie erbettenen Assistenten (…) So beschehen in Straßburg Sambstags den 14. Novembris A° 1733.
Der abgeleibte Seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Weÿl. Frauen Mariæ Salome Griebin, gebohrner Hawlochin mit Jeremia Grieben Schuemachern und burgern allhier ehelich erzeugte Kind. nahmentl. Maria Salome und Maria Eva Griebin dero geschworner vogt der Ehrenhaffte Meister Christian Suter Schuemacher und burger alhier so benebens obgemelter seiner curanden Vatter dieser Inventur persönlich beÿgewohnt, 2. Weÿl. Johann Georg Hawlochen, so in ambsterdam establirt geweßen, aber todes verfahren und Keine Kind. hinterlaßen haben solle, derentwegen man aber noch kein Documentum mortis erhalten, dahero unterdeßen in seinem nahmen der Ehrenvest und wohlvorgeachte Herr Johann Ulrich Cammerer, E. E Kleinen raths wohlmeritirter Assessor und aus deßen mittel hierzu insonderheit abgeordneter Deputatus diesem geschäfft assistirt, 3. weÿl. Frauen Christinæ Barbaræ Lampertin gebohrner Hawlochin, mit Joachim Lampert dem verzogenen tabackbereütters ehelich erzeügtes Söhnlein nahmentl. Joachim Lampert deßen geschworner Vogt obgemelter Jeremias Grieb Schuemacher und burger alhier, 4. Christian Hawloch, tabackbereitter und burger alhier, vor sich selbsten so persönlich zugegen war, 5. Frau Jacob Hottingerin gebohrne Hawlochin, Johann Rudolph Hottingers auch tabackbereiters und burgers allhier eheliche haußfrau mit beÿstand deßelben Und dann Johann Hawloch, Noch ledige Tabackbereiter mit beÿstand des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Adam Pußlers Schuemachers und burgers alhier seines geschwornen Curatoris, Alle deß abgeleibten seel. in erster Ehe mit weÿl. Fraun Anna Barbara gebohrner Hegelin ehelich erzeügter Kind. und Enckel und ab intestato zu gleichen portionen und antheilen verlaßene Erben.

In einer alhier Zu Straßburg vorstadt Steinstraß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie volgt
An hültzenwerck. In der Cammer A, Im unden haußöhren, In der wohnstub, In der obern hintern Cammer, In der obern vordern Cammer, In der Soldaten Cammer, vffm gang, Im Hoff
(f° 13) Eigenthumb ane einer behaußung. (W.) Item hauß, hoff, Scheur, Stall vnd Garthen, m. allen deren begriffen, weiten. Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraßen, ohnweit der Gartnerstuben, einseit Zum theil neben einem nicht durchgehenden Gäßlein vnd Zum theil neben hannß Michel Verÿ des Färbers Wittib, anders. neben hannß Michael Bohner dem Sattler, hinten auff den Lempischen Garten stosend. Davon gehen jährlichen 4 lb 15 ß Zinß weÿland H. Andreæ Altenburgern Silberarbeitern vnd burgern nunmehr seel. etwann modo der reformirten Kirchen Zu Wolvish. Jahrs auff den 29. Xbris ablößig in Capital mit 50 lb, It. 2. lb 10 ß d dicto termino weiters Ihme in Capital redimibel mit 95. lb, It. 19. lb d Zinß à 4 pro Cento dem Stipendio Mauritiano alhier Jahrs auff den 16. Junÿ ist in Capital abzulößen mit 470 lb. It. 1. lb 7 ß geldts dem Weÿßenhauß alhier Jahrs auff den 22. Februarÿ in hauptguth ablößig mit 27 lb, Thun vorstehende beschwerd. zusammen 592 lb. Sonsten eigen, durch der Statt Straßb. Geschwornen Werckmeistere Vermög überschickten und beÿ mein des Notarÿ Concept befindlichen Schatz Zeduls vom 7. 9.bris 1733. über vorstehende beschwerden annoch æstimirt pro 18. lb. Der obbenambste Zu dem hauß gehörige Garten aber ist durch herrn Andream Jösten Schätzern E. E. Zunfft der gartner in Steinstraßen æstimirt worden vermög deßen außgestellten schrifftlichen Attestati pro 125. lb. Über vorstehende behaußung und garten besagt i. teutscher Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. Cancelleÿ Contract stuben anhang. Insigel de dato 9. Febr. 1707. Darbeÿ noch 5. alt. Perg. resp° Kauff vnd abgelöste Zinßbrieffe von verschiedenen datis, so zu registriren vor ohnnöthig befunden.
(f° 14) Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über eingangs gemelte beeder Eheleuthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrung den 8. Septembris 1722 auffgerichtet
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 91, Sa. Leeren vaß 3, Sa. Werckzeug Zur Tabac fabric gehörig2, Sa. Silbers 9, Sa. Guldener Ring 5, Sa. der Ergäntzung 310, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung und Garten 143, Summa summarum 565 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 22, Sa. Werckzeugs Zur tabac fabric gehörig 2, Sa. Silbers 5, Sa. der Ergäntzung 101, Summa summarum 131 lb – Schulden 84 lb, Nach solchem abzug 46 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 31, Sa. wahren Zum Tabach handel und Grempereÿ gehörig 76, Sa. baarschafft 789, Sa. Schulden 14, Summa summarum 911 – Schulden 411 lb, Nach deren Abzug 484 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 106 lb
Eheberedungs Copeÿ (…) den 27. Maÿ 1722, Christoph Michael Hoffmann
Copia Codicilli – 1733 (…) auff Mittwoch den 7. Octobris Vormittag zwischen Neun und Zehen Uhren in einer alhier zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegenen hernach Vermelten Codicillen ietzmahiger Ehefrauen eigenthümlich zuständigen behaußung, dero untern Stuben die fester auff gedachte Steinstras außsehen, der Ehrengeachte Meister Johann Jacob Hauloch tabackbereiter Kremp und burger alhie, Zwar Kranck und unpäßlichen Leibs dannenhero auff einen bett ligend (…) Christoph Michael Hoffmann
Abschatzung d. 7. 9.bris aô 1733. Auff begehren Weÿl des Ehrenhafften und bescheidenen Mstr Jacob pauloch Taback bereiter seel: hinter laßene fraw Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der statt Straßburg in der Steinstraße gelegen, ein Eck gegen feris Wittib anderseits Neben Hanß Michel Bonnert hinden auf herrn Ammeister Lempen garten stoßend welche behausung Stuben Tabackstube, Kammer, soldaten Cammer, Kuchen hauß Ehren, Bauch Kuche gebälckter Keller, stallung, Schopff, scheur, hoff und bronne, so zum theil mit leÿmen gewicklet sambt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befnden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Um Ein Tausend und Zweÿ Hundert gulden, Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Testament copié à l’inventaire ci-dessus
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 61)
Testament – Mstr Johann Jacob Hauloch des Tabackbereiters

Les préposés de la Taille font figurer la succession (2 100 florins alors que le défunt était imposé sur la base de 2 500 florins) dans leur registre parce que le fils établi à Amsterdam devrait régler le droit de détraction, annulé après qu’un acte de décès leur a été présenté.
1734, Livres de la Taille (VII 1177) f° 308-v
(Möhrin F. N. 6201) Weÿl. Hannß Jacob Hauloch geweßenen tabackbereiters und burgers alhir Verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 103 – 1056. 13.. Darzu gelegt des Jüngsten Sohns annoch außständiges Mütterl. Guht so Fol. 77 passive eingebracht th. 27. 14. 11, Summa 1084. 7. 11, die machen 2100 fl. Verstallte 2500 fl.
Ext. Stallgeltt pro 1734, 5 lb 2 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 1 lb 7 ß 6 d, Summa 6 lb 11 ß 6 s
dt. 10° Febr. 1734.
Abzug. Johann Georg Hauloch in Amsterdam soll von theils dato theils finito usufructu anfallendem Vätterl. Erbe der 93 lb 6 ß 6 s Abzug, 9 lb 6 ß 8 s
Crafft prod. todesschein de dato 23. Jan 1734. ist derselbe den 25. Julÿ 1727 in Amsterdam gestorben.

Elisabeth Lehemann meurt en 1738 après avoir institué pour héritier la veuve Altenburger née Deucher et Ester Deucher, veuve du pasteur réformé André Heu. L’inventaire est dressé Grand rue dans la maison Pfæhler où elle habitait. La succession s’élève à 413 livres
1738 (26. 7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 69)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿland die viel Ehren und tugendbegabte Frau Elisabetha Haulochin gebohrne Lehmännin weÿl. H. Joh: Jacob Haulochs geweßenen tabackbereiters und burgers allhier Zu Straßb. hinterlaßene wittib nunmehro seel. nach ihrem den 14.ten 7.br jetzlauffenden 1738.sten Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen tödtl. ableiben Zeitl. verlaßen, welche auf freundl. ansuchen erfordern und begehren der abgeleibten Frauen seel. vermög auffgerichteten Testamenti nuncupativi instutuirte Erbinnen (…) inventirt und ersucht durch Fr. Margaretha Pfählerin geb. Schwartzin beÿ welcher die verstorbenen seel. bis an ihr ableiben gewohnt
– So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Freÿtag den 26.ten 7.bre 1738.
Die abgeleibte seel: hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt. 1.mo die viel Ehren v. Tugendbegabte Frau Annam Mariam Altenburgerin geb. Deucherin, weÿl. S. T. H. Andreæ Albenburgers geweßenen vornehmen Silberarbeiters v. b. allhier hinterl. Fr. Wittib, so der Zeit unpäßl. in dero nahmen Zugegen ware, der wohl Ehren vest und Großachtbare H. Joh: Jacob Albenburger vornehmer Handelsmann und burger allhier, dero geliebter Sohn und ane Vogtsstatt erbettener assistent zur helffte
Und dann 2.do die auch viel Ehren und hoh tugendbegabte Frau Ester Heuin geb. Deucherin, weÿl. S. T. H. M. Andreæ Heuen, geweßenen treufleißigen Predigers beÿ der Christ. Reformirten gemeind Zu Wolvish. nachgelaßene Frau wittib so ohnverburgert, auch ohnverburgert, dero dann nomine deroselben beÿ dießem geschäfft erschienen der wohl Ehren vest und wohlweiße H Johann Jacob Teutsch E. E. Kl. Raths beÿsitzer, als aus wohlermelten Raths mittel hierzu insonderheit verordnete H. Deputatus, vor den übrigen halben theil

In einer allhier Zu Straßburg in der Steinstraß gelegener eingangs gemeldter Frau Pfählerin Zuständiger behaußung ist befunden worden wie folgt
Sa. Haußraths 45, Sa. Silbers 18, Sa. Goldene Ring 14, Sa. baarschafft 334, Summa summarum 413 lb – Sa. Legaten 125 lb, Nach solchem abzug 288 lb
Wÿdemb So die Verstorbene frau seel. ad dies vitæ genoßen. Lauth Abtheilungs Concept über weÿland Johann Jacob Haulochs geweßenen tabackbereiters und burgers alhier der Fraw seel. zweiten haußwürths verlaßenschafft den 18. febr. 1734.
Copia Testamenti nuncupativi – 1729 (…) auff Donnerstag den 8. Decembris Vormittag Zwischen Eilff und Zwölff Uhren, die Ehren und tugendsame Fraw Elisabeth Haulochin gebohrne Lehemännin des Ehrenhafften Herrn Johann Jacob Hwlochs, tabackbereiters und burgers allhier eheliche Haußfrau (…) zu sich erfordern laßen, die Wie dann Ohnpäslichen Krancken leibes auff einem bette liegend, Jedoch von der Gnaden des grundgütigen Gottes, guten richtigen verstandts und vernünfftiger Sinnen – Jacob Christoph Pantrion

La veuve de Jean Jacques Hauloch renonce à son droit de revendeuse en conservant son inscription à la tribu
1736, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 199) Dienstags den 28.ten Februarÿ A° 1736
Weÿl. Johann Jacob Haulochs, des geweßenen Grempen Wittib resignirt durch H. Johann Leonhard Pfähler, den Perruquenmacher und burgern allhier ihren geschwornen Vogt, dero biß daher gehabtes Grempen Recht, warbeÿ sie Sich aber das Zunfftrecht reservirt, Erkandt Willfahrt.

Elisabeth Lehemann fait donation de sa maison à l’huilier Jean Pfæhler contre son entretien le restant de sa vie

1735 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 87-v
Erschienen Fr. Elisabetha gebohrne Lehmännin weÿl. Johann Jacob Hauloch, gewesten tabackbereiters und burgers allhier hinterlaßene Wittib mit beÿstand ihres geordneten Vogts, H. Johann Leonhard Pfäler, Perruquenmacher, und mit fernerer Assistentz H. Rathh. Wörner und H. Lt. Colignon, beede EE. Kleinen Raths Beÿsitzern, aus deßen Mittel dieselbe, Zufolg einer am 12. hujus ertheilt und hiebeÿ producirten Erkanntnus hierzu insonderheit abgeordnet worden sind, an einem
und Johannes Pfäler, der ohlmann und burger allhier, am andern theil, beederseits anzeigende, daß sie Haulochische wittib mit ihme Pfäler, und dießer für sich, seine Ehefrau, ihre beeder Erben und Nachkommende, mit ihr Haulochin ein auff dießer letztern Lebenszeith dauendes Leibgeding auffrichtig und ohnwiderrufflich getroffen (…)
Nemlich es verspricht er Pfäler, Sie Haulochin von Stund an zu sich in seine behausung an nehmen, ihr in selbiger eine besondere Stueb, Kuchen und Kammer einzuraumen, Sie darinn die zeith ihres lebens zu beherbergen, mit benöthigem Holtz und Liecht zu Versehen, ihr an seinem Tisch eine gesundte guthe kost nebst tranckbarem Wein, So guth er es selbsten hat und haben kan, gedeÿen zu laßen (…)
So hat sie Haulochin sich Verpflichtet ihme H. Pfäler dem ohlmann gleichbalden 250 pfund baaren geldts zu behändigen und als ohnwiderruffliches Eigenthumb Zu überlaßen (…)
Ferner obligirt sich ged: Haulochin ihre eigenthümlich allhier in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseith neben weÿl. Friedrich Verius gewesten Schwartzfärbers Erben zum theil, theils neben einem nicht durchgehenden Allmend gäßlein, anderseith neben Salome Holweinin, modo N Bohner, dem Sattler, hinten auff auff weÿl. S.T. H. Ammeister Lempen seel. gartten stoßend gelegene Behausung, Scheur, Stallung, Schopff, Hoff, gartten und Hoffstatt, mit allen deren gebäuden, begriffen, Zugehörden und gerechtigkeiten, So annoch der Mauritianischen Stifftung umb 470 lb, weÿl. H. Andreas Altenburger geweßenen Silberarbeiters Erben umb 95 lb. hießigem Weÿßenhauß umb 24 lb 14 ß 7 d so dann ihren Stieffkindern weÿl. Johann Jacob Hauloch Kindern und Erben umb 400 lb. So sie Haulochin Lebenslang zu usufuiren hat, verpfändet (…) ihnen Pfählerischen eheleuthen und deren Erben als ein wahres ohnwiderrufflicges eigenthumb (überlaßen)
(copie dans l’inventaire de 1738)

Fils d’huilier, l’huilier Jean Pfæhler épouse en 1706 Anne Marguerite fille du chaudronnier Michel Schwartz
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 58-v, n° 1733)
1705. Eod. [Mittwoch den 2.ten 7.mbr] Seind nach 2.mählicher Proclamation copulirt worden Johannes Pfähler der ledige Ohlman vnd burger allhier weÿl. Leonhard Pfählers gew. b. vnd Ohlmanns allhier hinterl. ehel Sohn, und J. Anna Margaretha, Michel Schwartzen des Kupferschmidts und burgers allhier ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes Pähler als hochzeiter, Anna Margaretha Schwartzin hochzeiderin (i 158)

Jean Pfæhler meurt en novembre 1735 en délaissant six fils. L’inventaire est dressé dans sa maison au Faubourg de Pierre. La masse propre à la veuve est de 998 livres, la masse propre aux héritiers de 733 livres. L’actif de la communauté s’élève à 924 livres, le passif à 1 378 livres. Les experts estiment à 500 livres la maison léguée par Elisabeth Lehemann.

1736 (29.5.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 31) n° 1001 (953)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, Verändert vnd unveränderter, liegender und vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehren: und wohlvorgeachte Herr Johannes Pfähler der geweßene ohlmann cit. burger allhier Zue Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 14.ten Novembris des abgewichenen 1735.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzielter Sechs Söhne Vnd Kindere auch ab intestato Verlaßener rechtsmäßiger Erben (…) fleißig inventirt und ersucht durch die Viel Ehren und tugendsahme frau Annam Margaretham gebohrne Schwartzin die Verlaßene wittib, beÿständlich Hn Johannes Schwartzen Kupfferschmidts ihres geschwornen Curatoris – Actum Straßburg Dienstags den 29.ten Maÿ A° 1736.
Der Verstorbene Seelig hat ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben Verlaßen wie volgt. 1. H. Johann Leonhard Pfählern perruquenmachern und burgern allhier, so der Inventation zugegen war, 2. H. Johann Daniel Pfählern den Ohlmann und ebenmäßigen burgern allda so auch præsens war, 3. Hn Johannes Pfählern ledigen Schwerdtfegern so Majorennis und sich anweßnd befund. 4. 5. et 6. H. Johann Jacob Leediger Ohlmann, Johann Michael und Johann Friderichen die Pfählere, welche bevögtigt seind mit S. T. H. Johann Leonhard’ Pfählern Vornehmen handelßmann und burgern allhier zu ermeltem Straßburg so auch dem geschäfft von anfang biß Zuend beÿwohnete, Alle Sechß des Verstorbenen seel. mit Eingangs gemelter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeugter Kinder auch ab intestato Verlaßene rechtsmäßige Erben Zu gleichen portionen vnd antheilern

In einer allhier Zue Straßburg ane der Steinstraß gelegenen und eÿgenthümblich hiehero gehörigen behausung sich befunden worden als volgt
Eÿgenthumb ahne häußern. (E.) Nemlichen eine behaußung vnd hintergebäuel, sampt dem Nebens gebäu, trott und ohlmühl auch i. gar kleinen gärtel vnd Ohlmühl ane der Vorstatt Steinstraß (…)
(T.) Item Eine behaußung vnd hoffstatt sampt allen deren rechten Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, auch allhier In der Vorstatt Steinstraß einseit neben M. Bohnert dem Seilern anderseit neben fr. Veriußin der färberin vnd hinten auf H Ammeister Lempen seel. garthen stoßend gelegen, davon gibt mann Jährlich 10 ß d bodenzinß auf der Statt Pfgtrn von einem banck, thut Zu doppeltem Capital gerechnet 20 lb, It. Zalt mann der Mauritianischen Stifftung allhier Jahrs vf den 16. Junÿ 18. lb 16 ß d Zinß macht In ablösigem Capital 470. lb. It. 4. lb 15 ß d Interesse der Reformirten Kirch allhier Jahrs auf den 19. Sbr. macht in Capital 95. lb It. j lb j ß 8 d gelts dam Stifft Waÿßenhauß allhier Jahres auf den 9. Februarÿ abzustoßen In Capital mit 21 lb 13 ß 4 s. Summa der Vorher begriffenen beschwerden Ist 606. lb 13 ß 4 s. Es ist aber dießelbe durch die oberwehnte Herren Werckmeistere Vermög oballegirter Abschatzung angeschlagen worden pro 800. lib. dargegen gehalten die obihe beschwerden der 606. lb 13 ß 4 d Nach deren abzug verbleibt ane dem anschlag außzuwerffen 193. lb 6 ß 8 d. Der ane solcher behaußung hinten daran gelegenen Garthen, so ohngefähr ein halb ackher groß, einseith neben obenbenambster Fr. Veriußin, anderseit neben Hannß Geörg Reuthen dem Garttner ane Steinstraß vnd hinten auch auf den Lempischen Garten stoßend, ist durch Hn Andres Jösten dem Garttnern, Innhalt Schrifftlicher Abschatzung vom 19. apr. 1736. gewürdiget worden pro 60. lb. Über Vorstehende behaußung Vnd Garten besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contractstuben anhangendem Innsiegel verwarth de dato 9. febr. 1707., dabeÿ noch fünff alten Pergamentener respe. Kauff: und abgelößte Zinnnß brieff Von Verschiedenen datis so zu registriren weilen Sie nicht in vorschein gekommen vor ohnnötig befunden. Nota. Diße behausung vnd garten rühret von Frau Elisabethæ Haumochin gebohrner Lehemännin weÿland Johann Jacob Haulochs deß geweßenen tabackbereiters Vnd burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßener Wittib her, vnd seÿe dieselbe ane den Verstorbenen H. Pfähler vnd deßen hinterlaßene Wittib Eingangs gemelt Vermög eines In allhießiger Contract stub mit deriseklben getroffenen und auffgerichteten Leibgedings, gegen dero Lebtägiger Unterhaltung eÿgenthümblichen erwachßene, zu welcher Behaußung Sie die Pfählerische geweßene Eheleuthe auch annoch 500 fl. baaren geltts erhalte. Ferner ist berichtlich Hier anzufüegen, daß weÿland Johann Jacob Hauloch des geweßenen tabackmachers Vnd burgers allhier egel. Erben, nach absterben dessen hinterlaßener Wittib vnd usufructiariæ oberwehnt, auf solcher behaußung In allem Zufordern haben 404 lb 10 ß d. Dieweilen nun die Pfählerische dießeitig. theilbahre Mass die Wÿdembs nießerin repræsentirt, alß seind solche 404 lb 10 ß d hier auch nicht in abzug oder hierauf passivé Zu Inseriren.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen Unveränderten guths. Nach anleitung deß uber beeder Im leben geweßenen Ehepersohnen einander In den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in anno 1705. durch weÿland Notm Daniel Rohren auffgerichteten Inventarÿ
Norma. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci
Der Wittib eigenthümlich unverändert Vermögen, Sa. haußraths 15, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. goldener Ring 2 lb, Sa. Schulden 75, Sa. der Ergäntzung (903, abzug 6, restiret) 897, Summa summarum 998 lb
Solchemnach würd auch der Kinder und Erben anerstorben unverändert Vätterlich guth beschrieben, Sa. haußraths 26, Sa. Schiff und geschirr Zum ohlmachen gehörig 10, Sa. leere vaß 4, Sa. Silber geschmeids 8, Sa. goldenen rings 1, Sa. Eigenthum einer behaußung 931, Summa summarum 983 lb – Schuld 249, Nach deren Abzug 733 lb
Endlichen volgt auch die beschreibung des gemeinen Verändert vnd theilbaren guts, Sa. haußraths 117, Sa. Schiff und geschirrs Zum ohlmachen gehörig 24, Sa. Öls, Mag und Reebs saats auch Nußen und Kuchen* 129, Sa. Pferds und geschiff wie auch heü vnd strohe 21, Sa. Silbergeschmeids 16, Sa. baarschafft 162, Sa. weins und leeren vaß 8 Sa. Eigenthums ane einer behaußung 253, Sa. Schulden 192 lb, Summa summarum 924 – Schulden 1378, Theilbar passiv onus 453 lb
Conclusio finalis Inventarÿ (-)
Abschatzung dem 6: Aprill 1736. Auff begehren weilandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johannes Pfeller deß gëweßenen ohlmann seel. hinderlaßenen frau wittib und Erben ist eine behausung (…)
Der 2.t: begriff ist auch alhier in der Statt Straßburg in der Stein straßen gelegen ein Seits Neben der frau fritschin, anderseits an Meister boner dem satler hinden auf H ameister Lëmpen seel. garten stoßend welche behausung unden auff dem botten eine Stube, Kuchen hauß Ehrn oben dar über Vier Cammern eine dar von die Soldaten Cammer, im hoff ein alter schopff worunder ein Stall scheür bronnen und getrëmbter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befindten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierd Vor und Umb Ein Dausentt und Sechs hundert Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworne werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Auff begehren undt ansuchen Weÿlandt herrn Johann Pfählers gewesten Specierers Unndt burger alhier Zu Straßburg nach todt gelaßener fraw wittib, Unndt Erbs jnteressenten Ist deren ahne der Vorstatt Steinstraß hindten ahne Ihrem hauß gelegen, deselben Eigenthümlich gehörigen Garten So ohngefehr Ein halb Acker groß, Eins eith neben fraw Veriußin der färberin, andter seit neben Hannß Georg Rinckh Garthens ahne Steinstraß, und hindten auff Salv. tit. herrn Lempen Garthen Stoßend, durch den Ehrbar und bescheidenen Ht Andters Jösten Garthnern ahne besagter Steinstraß und burgern Von hiern alß von unßern gnäd: Herren den fünffzehen Verordnet: und geschwornen Schätzer Zu beuorstehender gedachter fraw Wittib undt Erben Inventur unndt zwar nach Eingenommenen augenschein dem heütig. werth nach fürn Unndt umb 60 Pfund sage 60. lb æstimirt Vnndt angeschlagen worden, In urkundt deßen Ich unterschriebener hierzu requirirter Notarius gegenwärtigen proces verbal auffgesetzt und Eingenhändig underschrieben wollen, Straßburg den 19. Aprilis Anno 1736 H. Andreas Schmidt Not. publ. ac Jur.

La veuve et les enfants de Jean Pfæhler vendent aux enchères la maison au sellier Jean Daniel Schweighæusser moyennant 1 935 livres

1737 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 265
weÿl. H. Johannes Pfäler gewesten ohlmann hinterbliebene wittib Fr. Anna Margaretha geb. Schwartz mit assistentz ihres curatoris Johannes Schwartz hiesigen kupfferschmidts, ferner derselben mit ihrem verstorbenen Ehemann erzeugtes Kind Johann Leonhard Pfäler der Peruquenmacher, Johann Daniel Pfäler der ohlmann und H. Johann Leonhard Pfäler der handelsmann als vogt der minderjährigen vier Pfälerischen Kinder Johannes Pfäler ledigen Schwerdtfeger, Johann Jacob Pfäler und Johann Michael Pfäler beede lediger ohlleuth wie auch Johann Friedrich Pfäler, so dann Heinrich Willhelm der haußfeurer als gewalthaber Elisabetha geb. Lehemännin weÿl. Johann Jacob Hauloch des tabackbereiters wittib
in gegensein Johann Daniel Schweighäußer des sattlers, d. 3. hujus ergangen obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung bestehend in vorder: und hindergebäuden, Scheur, stallung, hoff, gartten, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Steinstraß einseit neben Hannß Michael Böhner sattler zum theil theils Claude und Peter Besson gebrüder und fuhrleuthe theils mit dem gartten neben Georg Rinck dem fuhrmann und g.u.w. anderseit neben weÿl. Michael Verius schwartzfärbers wittib und erben hinten auff weÿl. H. Ammeister Lempen seel. erben gartten – hiesigen Stadt Pfenning Thurn von einem auff dem Allmend stehendem vorbanck 10 ß ane allmend zinß – um 470, 404, 24 und 94 pfund verhafftet – ehemals ihr Haulochischen wittib als ein von ihr und ihrem erstern Ehemann weÿl. Melchior Stör dem grempen am 9. Februarÿ 1717 erkaufft und als durch deßen vor der ehe errichteten Ehepacten instituirten universal erbin erhaltenes guth, anjetzo aber nach besag derselben mit verstorbenem Johannes Pfäler am 12. Februarÿ 1735 errichteten Leibsgedings dießes letztern wittib und erben gehörig – um 994 ausmachende capitalien – auff den fueß des steigschillings der 1935 pfund

L’acquéreur et sa femme Marie Salomé Glock hypothèquent le même jour la maison au profit de Jean Saltzmann, docteur en médecine et chanoine du chapitre Saint-Thomas

1737 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 267
Johann Daniel Schweighäußer der sattler und Maria Salome geb. Glocke mit beÿstand ihres vatters H. Ratth. Gottfried Glocke des Fechhändlers und ihres geschwistrigkinds Ehemanns H. Samuel Schwanfelder goldarbeiter und silberarbeiters
in gegensein S.T. H. Johannes Saltzmann Med: D. et Prof. publ. Ord: auch Capituli Thomani Capituli senioris – schuldig seÿen 600 pfund, zu vollkommener bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufften Behausung, Scheur, stallung, schopff, Bronnen, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Seinstraß, einseit neben Hannß Michael Bohner dem sattler, theils Claude und Peter denen Besson gebrüder und fuhrleuthe, theils mit dem gartten neben Georg Rinck g.u.w. anderseit neben weÿl. Michael Verius schwartzfärbers wittib und erben, hinten auff weÿl. H. Ammeister Lempen seel. erben gartten – davon man hiesiger Stadt Pfenning Thurn von einem auff dem Allmend stehendem vorbanck 10 ß ane allmend zinß zu reichen pflichtig ist

Fils d’aubergiste, Jean Daniel Schweighæusser devient tributaire chez les Tanneurs le 6 juillet 1734
1734, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 234-v) Dienstag den 6. Julÿ Anno 1734 – Johann Daniel Schweighäußer der Sattler weÿl. Daniel Schweighäußer geweßenen wirths und burgers allhier hinterlassener ehelicher Sohn producirte Stallschein vom 26. Junÿ 1734 und bate um das Zunfftrecht. Erkannt gegen Erlag der Gebühr willfahrt. Promisit.
(3 lb 14 ß 6 d, 14 ß spend. 2 ß Scribæ, 1 ß büttel, dt. 4. lb 11 ß 6 d)

Fils de l’aubergiste à la Charrue (au Faubourg de Pierre), Jean Daniel Schweighæusser épouse en novembre 1734 Anne Salomé Glock, fille de pelletier : contrat de mariage, célébration
1734 (9. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 37-a
Eheberedung zwischen dem Ehrenachtbarn Herrn Johann Daniel Schweighäußern, dem ledigen Sattlern, weÿl. herrn Johann Daniel Schweighäußers, geweßenen Pflugewürths und burgers allhier Zu Straßburg mit auch weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Vögtin seiner Ehegattin seel. nachgelaßenem ehel. Sohn, als dem hochzeitern mit assistentz Tit: herrn Ulrich Greiners des Ohlmanns und E. E. Großen Raths allhier alen wohlmeritirten beÿsitzers, herrn Tobia Ludwig Krugen des Silberarbeiters beeder seiner Vettern und dann herrn Daniel Vogten des Holtzhändlers und ebenmäßigen burgers allhier seines Vettern und geweßenen Vogten ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Anna Salome Klockin, Tit. herrn Gottfriedt Klocken, des Föchhändlers und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers, burgers allhier mit der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Anna Elisabetha gebohrner Leopardin seiner Eheliebstin ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, mit beÿstand vorgedachten ihres herrn Vatters Ferner Tit: herrn Johann Jacob Graffen, wohlmeritirten Diaconi beÿ der Evangelischen Gemeind Zum Jungen St Peter allhier und herrn Friderich Barbenes des Kupfferschmidts und gleichmäßigen burgers allhier ihrer nahen Anverwanthen, an andern theil
So geschehen allhier in der Königl. freÿen Stadt Straßburg Sambstags den 9.ten Octobris Anno 1734. [unterzeichnet] Johan dajel schweickheißer Als hoch Zeitder, Anna Salome Klockin Als hoh Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 124 n° XV)
1734. Dominica XVIII et XIX Trinit. proclamati sunnt Johann Daniel Schweigheußer der ledige Sattler v. burger alhier, weÿl. Johann Daniel Schweigheußer gewesenen Gastgebers v. burgers alhier nachgelaßener ehel. Sohn, v. Jgfr. Anna Salome Herrn Gottfried Glock Feg: und Rauh Wahrhändlers alhie auch E. E. Großen Raths alten Beÿsitzers ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. den 3. Novembr. [unterzeichnet] Johan dajel schweuckheußer als hochzeitder, Anna Salome Klockin als hochzeitderin (i 128)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de l’aubergiste Jean Daniel Fischer au Fossé des Tanneurs. Les apports du mari s’élèvent à 186 livres, ceux de la femme à 474 livres.
1734 (29. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 233) n° 33-a
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrenachtbare Meister Johann Daniel Schweighäußer der Sattler und die Ehren und tugendsahme Frau Anna Salome geb. Klockin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und sich crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen allh. in der Königl. fr. St. St. auff Montag den 29. 9.br A° 1734. in præsentia Tit. H. Gottfried Klocken, Föchhändlers, b. E. E. Großen Raths alten wohlmeritirten beÿsitzers b. allh. der Ehefr. geliebten Vatter.
In einer allhier Zu Str: ane dem Gerbergraben gelegenen J. Joh: Daniel Fischern dem Gastgebern zum blohen bauren allh. eigenthümlich zuständigen Behaußung folgendermaßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung, Sa. haußraths 22, Sa. Waaren und werckzeug 82, Sa. Silbers 13, Sa. der baarschafft 15, Summa summarum 144 lb – Wann nun darzu gelegt wird due helffte ae denen haussteuren 42, So wird sich des Ehemanns gantzes in ie Ehe gebrachtes Guth dem vero pretio nach belauffen auff 186 lb
Der Ehefrauen Vermögen, Sa. haußraths 77, Sa. Silbers 43, Sa. gold. Ring 35, Sa. der baarschafft 275, Summa summarum 431 lb – deme ist beÿzurechnen deroselben ane dene verehrten haussteuren gebührige helffte 42 lb, Wamit demnach der Ehefrauen gesamte in die Ehe gebrachte Nahrung in allem dem billigen Wert nach antrifft 474 lb

Jean Daniel Schweighæusser et Anne Salomé Glock font leur testament
1734 (31. Xbris), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) n° 32
Codicillus reciprocus Mr. Johann Daniel Schweighäußers des Sattlers, und Fr. Annæ Salome gebohr. Glockin beeder Eheleüth v. b. allhier
(…) persönlich kommen undt erschienen seind der Ehrenachtbare herr Johann Daniel Schweighäußer, der Sattler, und beneben Ihme die Ehren und tugendsame Frau Anna Salome gebohrene Klockin beede Eheleüthe und burgere allhier Zu Straßburg Von Verliehung Göttlicher Gnaden gesund gehend und stehender Leibere auch guter richtiger Sinnen und Verstandts
beschehen allhier zu Straßburg und einer daselbst ane der Barbara gaß gelegenen Von mir Notario Lehnungs weiß bewohnenden behaußung dero untern Vordern Stuben, mit denen fenstern Zum theil auff die Gaß und Zum theil in ein Klein höfflein aussehend, auff Freÿtag den 31. Decembris Anno 1734. Abends Zwischen 7 undt 8. Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Lichtern
[unterzeichnet] Johann dajel schweickheißer sadtler, Anna Salome schweickeißerin gebohrene Klockin

Jean Daniel Schweighæusser et Anne Salomé Glock hypothèquent la maison au profit de Jérémie Evrard Linck, professeur et docteur en droit, chanoine à Saint-Thomas

1739 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 26-v
Johann Daniel Schweighäußer dem Sattler und Anna Salome geb. Glocke mit beÿstand ihres vatters H. Rathh. Gottfried Glocke des Fechhändlers und ihres geschwistrig kindts H. Samuel Schwanfelder gold: und silberarbeiter
in gegensein S.T. H. Jeremias Eberhard Linck J.V.D. et Prof. Publ. Ord: auch Capituli Thomani Decani – schuldig seÿen 450 lb
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vordern und hindergebäuden, Scheur, Stallung, hoff, Gartten und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit neben Hannß Michael Bohner dem Sattler zum theil theils Claude und Pierre denen Besson gebrüder Fuhrleuthen theils ln dem Gartten neben Georg Rinck dem g.u.w. und Landkutscher, anderseit neben weÿl. Michael Verius schönfärbers wittib und erben, hinten auff weÿl. H. Ammeister Daniel Andreas Lempen seel. erben gartten – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines auff dem Allmend stehenden Vorbancks 10 ß ane allmend zinß – als ein am 12. Aprilis 1737 erkaufftes guth

Jean Daniel Schweighæusser loue une partie de la maison à l’huilier Jean Georges Dæther

1740 (29.2.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 111
Johann Daniel Schweighäußer der Sattler
in gegensein Johann Georg Däther des ohlmanns
entlehnt, In einer ihme Schweighäußer eigenthümlich zuständigen in der Vorstatt Steinstraß einseit neben Fr. Margaretha Veriusin der wittib Farbbehaußung anderseit neben Michael Bohner dem sattler gelegenen behausung, In dem hinderhauß untern auff dem Boden eine Stueb und kuchen, Eine stiege hoch über der stueb eine kammer, zweÿ Stiegen hoch abermahls eine bühn, unter obge. stueb einen keller, weither in dem vordern hoff einen 40 schuh langen und 16 schuh breitten platz, auff welchem der verlehner ein ohl hauß einen stall umb ein pferdt zu stellen und eine Bühn umb hau und stroh dahin zu legen, auff seine Unkosten erbauen zu laßen sich verpflichtet, Item einen platz im hoff umb zweÿ fuder holtz dahin zu legen wie auch endlich in sein des verlehners wohnstub ein Comtoir oder verschlag in dem der entlehner sein öhl zu verkauffen berechtigt sein solle – auff 9 nacheinander kommende jahr von Nächst bevorstehend Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 pfund

Jean Daniel Schweighæusser et Anne Salomé Glock font dresser l’inventaire de leurs biens. La masse propre à la femme s’élève à 581 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 2 263 livres, le passif à 2 741 livres

1740 (10. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 237) n° 130
Inventarium v. Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung v. Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so M: Johann Daniel Schweighäußer, der Sattler, v. fr. Anna Salome geb. Glockin, beede Ehel. v. B. allh. Zu Str. dermalen tam active quam passive eigenthümbl. in haben und besitzen, welche alldieweilen des Mariti Nahr. mit Zieml. Schulden beladen Zu Salviren der Ehefr. Guths auf freundl. ansuchen, Erfordern v. Begehren der Ehefr. selbsten, mit assistentz S. T. H. Johann Friderich Fausten, J. U. Lti. v. verschiedener Gerichtsstellen wohlverordneten v. geschwohr. H. Curatoris fleißig inventirt – So beschehen allhier in der Königl. Fr. St. Str. auff Donnerstag den 10.ten 9.br. A° 1740.

In einer allhier Zu Str: ane der Steinstraß gelegenen in dieße Credit Massam eigenthümlich gehörigen Beh: folgeder maßen sich befunden
Eigenthumb ane eine behaußung. Eine behaußung, bestehend in Vorder: und hinder Gebeüen, Scheur, Stallung, Hoff, Garten, bronnen, und hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, so gelegen allhier In der Vorstatt ane Steinstraß, einseit neben Mr Joh: Bohner, dem Sattlern zum theil und theils neben Peter und Claude Besson, Gebrüdere und Fuhrleuthen, theils mit dem Garten neben Georg Rinck, dem fuhrmann v. Gartnern unter W. 2.s. neben Weÿl. Michael Verius gewes. Schwartzfärbers wittib und Erben, hinden auf weÿl. S. T. H. Ammeisters Lempen seel. Hh. Erben Garthen, stoßend, davon mann jährl. der Statt Pfenningth. von einem auff dem Allmend gegangenen aber weggethanen, jedoch aber wider dahin Zu thun berechtigten banck, 10. ß d Allmend Zinnß Zu geben pflichtig, sonst aber außer denen darauff hafftenden und hernach passivé eingetragenen Capitalien ledig eigen und wird solche behaußung nach den preiß als solche bißhero darumb Verkaufft werden können, hiehero ohnvergreifflichen æstimirt pro 2000. Darüber bes. j teutsch. perg. Kffbr. in allhies. C. C. stub gef. v. m. deren anh. Ins. ver. dedato 9. febr. 1717. dabeÿ noch andere perg. Kffbr. sich befunden alles mit neuen N° 1 quotirt
Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden unveränderten Guths, Vermög des durch mich Notarium über beeder Ehepersonen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in A° 1734 auffgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Invii. Der Ehefrauen unverändert Vermögen, Sa. hßraths 118, Sa. Silbers 29, Sa. Gold. Ring 35, Sa. der baarschafft 5,, Sa. der Activ Schulden 75, Sa. Ergäntzung 317, Summa summarum 581 lb
Des Ehemanns unverändert v. Theilbare Nahr. Sa. hßraths 31, Sa. Waaren v. Werckzeugs 38, Sa. der Kutsch 130, Sa. weins 9 ß, Sa. Silbers 2, Sa. der baarschafft 25, Sa. Eigenth. en jr. Beh. 2000, Sa. Activorum 35, Summa summarum 2263 lb – Schulden 2741, In Compensatione, passiv onus 477 lb

Le boucher Benjamin Bœsinger acquiert la maison qui fait partie de la masse du failli Jean Daniel Schweighæusser moyennant 1 905 livres

1742 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 620
Ganthkauff, Mittwoch den 23. maÿ 1742 – In sachen Johann Daniel Schweighäußer des sattlers falliment betreffend, ist die in solche masse gehörigen vorder und hinder behausung, scheur, stallung, Garthen, hoff, bronnen und hoffstatt gelegen ane der Vorstatt Steinstraß einseit zum theil Johann Michael Bauer dem sattler theils Pierre und Claude Besson gebrüder fuhrleuthe, theils mit dem garten einseit neben Georg Ring dem Gartner anderseit neben Michael Verius des schwartzferbers wittib und erben hinten auff den Lempischen garten – wovon man dem Pfenningthurn wegen eines bancks auff dem Allmend 10 ß ane allmend zinß gibt
an Benjamin Bößinger dem metzger umb 3810 gulden adjudicirt worden

Né à Pforzheim du meunier Jean Absalon Bœsinger, Benjamin Bœsinger épouse en 1717 Madeleine Freyss, veuve du boucher Jean Georges Stahl de Schiltigheim.
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 376, n° XIV)
A° 1717 den 19. Octobris seind auff ertheilte Erlaubnuß des Herrn Amtmanns sub dato 9. ej. und Zweÿmahl. ordentlichen Außruffung ehl. copulirt und eingesegnet Worden, Joh: benjamin Bösinger der ledige Metzger allh. Mstr. Joh: Absolon Bösingers, des Müllers zu Pfortzh. Marggraff. durrlachischer Herrschafft ehl. Sohn, v. Frau Magdalena Weil. Mstr. Johann Georg Stahlen, geweßenen Burgers v. Metzgers allh. nachgelaßene Wittwe, wie solches bezeugen, Johan beniamin beßinger als hochzeiter, magtalehna stali, hannß Jörg freÿß als brutter (i 192)

Originaire de Bischheim, Jean Georges Stahl épouse en 1687 Madeleine Landgraff, veuve du boucher Laurent Vogt puis en 1694 Madeleine Freyss
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 96)
Anno 1694. d. 2. Febr. Hannß Georg Stahl der Metzger allhier, v. Jgfr. Magdalen, Lorentz Freÿßen hießigen burgers ehl. Tochter (i 53)

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 30)
1687. Hans Georg Stal der ledige metzger Michel Stalen von Bischheim deß metzgers ehelicher Sohn, v. Fr. Magdalena weiland Lorentz Vogten deß geweßenen metzgers allhier hinderlaßene eheliche wittib seÿnd d. 27. Aprilis 1687 nach geschehener außruffung ehelichen alhier copulirt v. eingesegnet worden (i 18)

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 40)
1670. Zinst. 19. Aprilis Lorentz Vogt, Clauß Vogts Metzgers v. Burgers allhier ehl. Sohn, v. J. Magdalena Jacob Landgraven seel. geweßenen Burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter, sind auff zwiefache proclamation ehl. eingesegnet worden + obÿt Anno 1685 (i 24)

Benjamin Bœsinger s’adresse aux Quinze pour devenir bourgeois comme il n’a pas servi un an chez un boucher de la Ville. La tribu estime qu’il s’agit d’un cas exceptionnel pusiqu’il fait partie des 24 bouchers de Schiltigheim qui ont le droit de commercer à Strasbourg. Les Quinze se réfèrent à une décision de 1695 d’après laquelle les bouchers de Schiltigheim ne sont pas considérés comme des étrangers. La tribu pourra délivrer un certificat d’admission moyenant paiement de 5 livres.
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
Johann Benjamin Bösinger Ca. E. E. Zunfft Zur Bluhm pt° Zunfftrechts
(p. 136) Sambstag d. 5. May 1725 – Moss. nôe Johann Benjamin Bösingers des Metzgers Zu Schiltigheim contra E. E. Zunfft Zur Bluhm H. Zunfftmeister Ppal ist laut mit Kommenden Zunfft bescheids puncto eines Scheins Zu hiesigem Zunfft undt Burgerrecht an Mghh. verwießen worden, Bitt undtg. dispensando gnädig Zu erkennen, daß ihme gedachter Schein ertheilt werden möge.
Gug weilen Gegners petitum ein Casus extraordinarius ist, der sich noch niemahlen allhier begeben hat, alß bitt underth. umb Deputation, et facta relatione setzt H. Ppal dieses begehren Zu Mgh. Erkantnuß. Moss bitt auch umb Deputation. Erkandt Ober Handwerck Herren.

(p. 176) Sambstag d. 9. Junÿ 1725 – Iidem [Obere Handwerck Herren] per Eundem [Secretarium] referiren daß Johann Benjamin Bösinger der Metzger Zu Schiltigheim contra E. E. Zunfft Zur Bluhm H. Zunfftmeister den 5. Maÿ jüngst per recessum Klagend angebracht daß er laut damahl Vorgelegten Zunfft bescheidts /:so vom 26. Aprilis 1725. Krafft Welches auff sein Bösingers begehren daß Ihme mit einem Schein umb Groß Zünfftig werden Zu können, wilfahrt werden möchte.
Erkandt weilen der Implorant allhier seine dienstjahr nicht articulmäßig außgestanden, alß seÿe er mit seinem gesuch ab: und an hoher orth billich Zu Verweißen:/ pt° eines Scheins Zu hiesigem Zunfft: undt Burgerrecht er von gnd. Zunfft ab: und an Mghh verweißen worden seÿe, mit Unterthäniger Bitt dispensando gnädig Zu erkennen, daß Ihme gedachter Schein ertheilt werden solle. Auff Welches die beklagte Zunfft geantwortet, Weilen Gegeners petitum ein Casus extraordinarius, der sich noch niemahlen allhier begeben habe seÿe, alß bäthen sie umb Deputation, undt setztens Facta relatione Zu Mghh. Erkantnuß, welche Deputation dann auch willfahrt und beseßen worden seÿe, da der Implorant sein begehren widerhohlt, und Weithers nichts beÿsetzt, nahmens der Imploranten seÿen Zugegen geweßen H. Johann Friderich Pfeffinger alß Zunfftmeister undt Johann Peter Keÿm welche nochmahlen widerhohlt, daß es ein Casus extraordinarius beÿ fügend der Implorant habe seinen eigenen Metzgerbanck allhier, habe aber nach jnnhalt hießiger Ordnung die I. Jahr allhier beÿ hießigen Meistern Knechts weis nicht Verarbeithet die Zahl der Metzger zu Schiltigheim seÿe auff 24 gesetzt, dem so herein Zu metzgen die Gerechtigkeit haben, und wurde falls dem Imploranten willfahrt werden solte ein platz zu Schiltigheim lär, und bekämen die hießige Metzger einen Meister mehr. Auff seithen der Hh. Depp. finde man daß es auff die Frag ankomme, Ob die Metzger Zu Schiltigheim Welche die Gerechtigkeit haben herein Zu Metzgen alß frembd zuachten ? Es seÿe aber diese Frag A° 1695. auch beÿ MGhh. Vorgekommen und in Negativum erörtert worden, vid. Mghh. Mem. de dicto anno fol. 143. Ille ließt solchen passage ab, undt meldet darauff daß beÿ sothaner der sachen bewandtnuß der bedacht dahien ausgefallen seÿe, daß dem Imploranten dispensando gegen erlag 5. lb. das Große Zunfftrecht Zue conferiren, mithin Ihme mit einem Zunfft Schein zu erhaltung des burger rechtens Zu willfahren. Die Genehmhaltung Zu MGhh stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Originaire de Metzingen, Benjamin Bœsinger achète avec sa femme Madeleine Freyss le droit de bourgeoisie en réglant le tiers de l’ancien tarif.
1725, 3° Livre de bourgeoisie p. 1353
Beniamin Beßinger d. Metzger Von Mertzingen geb. und seine ehefr. Magdalena Freÿßin Von Schiltigheim erhalten das br. umb die tertz d: alt: b: wollen beÿ E. E. Zunfft d. blum dienen, Jur. et prom : 21.ten Junÿ 1725. [in margine :] Verreyst d 10.te, Sept. 1737

Madeleine Freyss meurt en 1736 en délaissant six petit-enfants issus de son fils Jean Georges Stahl et de Marie Madeleine Stœber. L’inventaire est dressé dans sa maison au Faubourg de Pierre. La masse propre aux héritiers s’élève à 414 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2087 livres, le passif à 55 livres
1736 (25.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 32) n° 1019 (971)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung liegender und fahrender, Verändert und unverändert, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Ehren und tugendsahme frau Magdalena Boesingerin gebohrne Freÿßin des Ehren und Vorgeachtenn Herren Joh: Benjamin Boessingers metzgers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehefrau nun mehr seel. nach ihrem den 2. Junÿ dießes führwährenden 1736.ten Jahrs aus dießer welt genommenen dötlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H. hannß Jacob Zimmerers ohlmanns und H. hannß Geörg Freÿßen würdens Zum schwanen beeder burgern Zu Schiltigheim, davon aber der erstere unpäßlichkeit halbe, anfänglich nicht Zugegen war, als geordnet und geschworenen (…) Vögten weÿland Hannß Georg Stalen deß geweßenen metzgers und burgers Zu gedachtem Schiltigheim mit Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Stöberin seiner hinterlaßenen Wittib Ehelich erzeugter sechs Kindern und resp. Enckeln, Nahmentlich Johann Geörgen leedigen metzger Knechts, Mariæ Magdalenæ, Benjamin, Mariæ Salome, Mariæ Barbaræ und Lorentzen, alle der stahlen zu gleichen portionen und antheilern ab intestato Verlaßene rechtsmäßige Erben in deren Nahmen weilen sie allhier ohnverburgert hierbeÿ (…) ferner erschienen S. T. H. Joh: Ulrich Kammerer seÿler und gedachten Ehrsahmen Kleÿnen Raths jetzmahliger wohl ansehnlicher beÿsitzer, fleißig Inventirt und ersucht durch Ihne den Wittiber selbsten, Johann Heinrich Seiler dem Metzgerknecht und Catharinam Runnenmännin die dienstmagd (…) Actum in præsentia und fernerm gegenseÿn obermelter frauen Staliin der Kinder Enckele und Erben mutter und H. Johann Christoph Vincato notarÿ und ambtschreiber deß ambts dorelßheim von mehrgemelter Enckeln Vögten erbettenen beÿstandrs wie auch H. Johann Daniel Stöbers Notariatus Candidati dero ferneren assistenten Straßburg Montag d. 25. Junÿ 1736.
Declaratio der Erbs Interessenten Vnd Wittibers vber die auffgerichtete Eheberedung und Codicillum Reciprocum. So viel dem wittiber betrifft so bezeugt er sowohlen wegen der Eheberedung als dem Codicillo reciproco völliges Vergnügen zu haben maßen er dabeÿ acquiesciren wolle, H. Notarius Vincato aber als der Stalischen Kinder, respê Enckeln und Erben erbettener beÿstandt ist Zwar auch beedes mit der Eheberedung und dem Codicillo zufrieden allein er Desideriren nur dießes dabeÿ, daß in deme Erwehnten Codicillo der herr Notarius Lang nicht gemeldet ob die verstorbene seel. in der minut sich entweder eÿgenhändig unterschrieben oder unterzeigeret habe, bitt sich davon die Muinut Zu Inspectiren.

In einer allhier Zue Straßburg an der Steinstraß gelegenen vndt Eÿgenthümblich hiehero gehörigen behaußung sich befunden als volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Im mittlern hauß Erhen, In der Obern stub, In der obern stub Cammer, Im untern hauß Ehren, In der untern Küchen, In der Knechts Kammer – zu Schiltigheim
(f° 14) Eigenthum ane einer behaußung und einem metzig bäncken allhier zu Straßburg (T.) erstlichen eine behausung bestehend in einem fordern hauß und nebens gebauen, scheur, Stallung und bronnen ane der Vorstatt steinstraß (…)
(f° 15) (T.) It. ein metzger banck allhie Zu gedachtem Straßburg unter der kleinen metzig (…)
(E.) It. ein dritter theil vor ohnvertheilt dvon die übrige zw. tertz fol. (-) fac. (-) beÿ dem wÿdemb beschrieben seind, Von vnd ane einer behaußung, Scheur, Stallung v. garth. Mitten In dem dorf Schiltigheim (…)
Wÿdem, Welchen die Verstorbene frau Bößingerin seelig von weÿland herrn Hannß Georg Stahlen geweßenen metzger und burgern Zu Schiltigheim Ihrem Ersten Ehemann seelig blebtägih genoßen (…)
It. Ein In Zweÿen bretter, bestehender Metzig banck allhier zue Straßburg vnter der Kleinen metzig (…)
(f° 37-v) Norma hujus inventarÿ. Coapie der Eheberedung, Copia Codicilli reciproci
Des Wittibers Nahrung, Zwo Silberposten (Ist im Mundo außzulaßen)
Der Erben unveränderten Großmütterlich Vermögen, Sa. haußraths 76, Sa. leeren vaß 1, Sa. Silbers 9, Sa.Goldenen rings 1, Sa. der baarschafft 10 ß, Sa. Antheil ane einem hauß 148, Sa. Eigenthums ane ligenden gütern 204, Sa. beßerung ane lehengüthern 2, Sa. Schulden 40, Summa summarum 482 lb – Schulden 68, Nach deren Abzug 414 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 155, Sa. Schiff und geschirr Zul fuhrwerck v. ackerbau gehörig 25, Sa.bau: hand vnd Scheurengeschirrs 3, Sa. Ohmet stroh v. beßerung 7, Sa. Pferdt 19, Sa. blumen auf dem veld 50, Sa. früchten auf dem Kasten 38, Sa. Rindviehs 45, Sa. Wein v. Leere Vaß 52, Sa. Silbers 5, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 415, Sa. Eigenthum einer behaußung 800, Sa. Eÿgenthumb einem Metzigbanck 180, Sa. Eÿgenthumb ane ligenden gütern 209, Sa. beßerung ane lehengüthern 2, Sa. Activorum 71, Summa summarum 2087 lb – Schulden 55, Nach deren Abzug 2032 lb
Stall summa 2942 lb
Copia Codicilli – 1716 (…) auff Mittwoch den 2. deß monats Decembris nachmittag umb Zweÿ uhren der Ehrsame und bescheidene Hannß Geörg Stahl, burger und metzger allhier zu Schiltigheim und fraw Magdalena gebohrne Freÿsin seine Ehelichen Haußfraw beede Eheleuthe mich ends unterschriebenen deß Ambts Illkirch verordnet und beeÿdigten Ambtschreibern (…) In Ihrem Inwohnendte behausung daselbsten In die unterste stub deren fenster gegen der gaß und In dem hoff sehenf, requiriren und erfordern lasen, der mann Kranckh beede aber mit stehent und gehendten leibs guter Vernünfftiger sinnen und verstandt – Simonnaire Ambtschreiber
Copia Codicilli – 1735 (…) auff Freÿtagden 26. Augusti (…) persönlich erschienen der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Benjamin Bösinger, metzger auch mit und beneben Ihme die Ehren und tugendbegabte frau Magdalena Bösingerin gebohrne Freÿßin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, gesinder gehend und stehender Leiber (…) So dann Herrn Johann Philipp Fettichs und Johann Georg Riedle beder mein des Notarÿ Scribenten von hier gebürtig – Johann Daniel Lang Notarius

Benjamin Bœsinger se remarie en 1736 avec Anne Vix veuve de Jean Jacques von Bœrsch : contrat de mariage, célébration. Le marié accorde à sa femme l’usufruit de sa maison, la femme fait de même de la sienne en faveur de son mari
1736 (31. 8.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 76) n° 841
Eheberedung – entzwischen dem Ehren vnd Vorachtbahren herrn Johann Benjamin Bößingern, Metzgern Wittibern vnd burgern allhier alß dem Bräutigamb ane Einem,
So dann der Ehren vnd tugendsahmen frauen Annæ von Börsch gebohrner Vixin weÿland herrn Hannß Jacob v. Börsch geweßenen Garthners ane Steinstraß seel. hinterlaßener Wittib, alß der hochzeiterin andern theils

Zum Sechßten, der Wÿdembs belangend, so thut der hr. hochzeiter hiemit vnd In Crafft dießes, seiner Fr. hochzeiterin Zu einem lebtägigen vnd doch wiederfälligen wÿdemb Verschrieben, die helffte an einer Vordern Behaußung vnd Nebenß gebäuen, sampt Scheur vnd Stallung, sampt allen deßen ubrigen Rechten und gerechtigkeiten allhier In der Vorstatt Steinstraß einseith neben H. Johann Jacob Zÿsig dem Sattler Ehevögtlicher weiß anderseit neben hannß Michel Braunwald dem färbern hinten auf Hn Joh: Balthasar Bischofs alten dreÿer des Pfthrns Garten stoßend gelegen, für freÿ leedig Vnd Eigen (…)
Siebendens, will Sie die Frau hochzeiterin Ihrem liebwerthen bräutigamb, So fern Sie vor ihme dießes Zeitliche, es geschehe gleich mit oder ohne Verlaßung Ehelicher Kinder gesegnete, Zu einem gleichförmigen gegenwÿdem Verschrieben Ihre helffte ane einer auch In der Vorstatt Steinstraß gelegener behaußung, einseith neben der Garthner Zunfftstub, anderseith neben Mr Heinrich (-) dem Schuhmacher, hinten auf dem Lempischen Garthen stoßend für freÿ leedig vnd Eigen, davon die übrige helffte Hannß Rothen dem Garttner ane Steinstraß Ihren Schwehrvatter Zuständig, worbeÿ aber Expresse Versehen, wann Sie die Fr. Hochzeiterin oder Ihre Erben allenfalls diejenige 600 fl. welche besagter hannß Roth Vermeint auf der Jetzt In wÿdemb Verschriebene helffte haußes bezelt Zu haben, Ihme wieder lüfern müßen, so sellen solche auff Ihre er hochzeiterin ohnveränderten Mittlen bezalt werden
Actum In gegensein H. Andreas Jösten, Garttner ane Steinstraß der Ehefrauen Vogten, Auf seithen deroselben, so dann auf des H. Hochzeiters seithen H. Johannes Georg Stufels Metzgers und burgers allhier Straßburg Mittwochß den 31. 8.bris 1736. [unterzeichnet] beniamin bößinger als hochzeitrer, Anna Von börsch als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 139-v)
1736. dominica XXIV et XXV Trinit. proclamati sunt Benjamin Bößinger der Metzger u. burger alhier, v. fr. Anna geb. Vixin, weÿl. Johann Jacob von Börsch gewesenen Gartners v. burgers alhier nachgelaßene Wittib. Copulati sunt Mittw. d. 21. Novembris [unterzeichnet] beniamin bößinger als hochzeiter, Anna berchin als hohzeitrin (i 144)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Benjamin Bœsinger et Anne von Bœrsch à se marier bien que le deuil ne se soit pas encore entièrement écoulé
1736. Conseillers et XXI (1 R 219) – Beniamin Bößinger der burger und metzger und Anna von Börsch beede Verlobte erhalten Dispensation in der trauer: Zeit. 535.
(p. 535) Sambstag d. 10.ten 9.bris. – Römer Nomine Beniamin Bößingers des hiesigen burgers und metzgers und Annæ gebohrner Vixin Weÿland Johann Jacob von Börsch gewesten burgers und gartners allhier hinterlassener Wittiben, beeder Verlobten, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten, sambt Beÿlagen Sub Lit. A. B. et C. pro gratiosa Dispensatione in tempore Luctus, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird denen Imploranten, in ansehung nach innhalt des Memorialis und der angefügten beÿlagen, an besagten tempore Luctus nicht gar Viel Zeit mehr fehlt, keine Confusio sanguinis Zu beförchten ist, und des Imploranten handwerck eine Ehegattin erfordert, sich mit einander Zu Verheürathen Obrigkeitlich erlaubt und ihnen die dazu wegen noch nicht völlih Verfloßener Trauer: Zeit nöthige Dispensation, gegen erlag Zweÿ pfund pfenning in das Gemeine Allmoßen, Willfahrt.
Deputati H. Rht. Hirschel und H. Rth. Cappler.

Fils de jardinier, le jardinier Jacques von Bœrsch se marie en 1734 avec Anne Vix, fille du jardinier Thiébaut Vix : contrat de mariage, célébration
1734 (24.3.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 702) n° 53
Eheberedung – persönlich kommen Unndt Erschienen der Ehrb: Unndt besch: Jacob Börsch leediger G. und burger alh: mit Hn Hannß David von Trimbach G. ahne ged. Ststrß. Unndt burg: hierselbsten seinem geschwornen Vogt Verbeÿstandet hochzeither ahne Einem
So dann die Ehr: und tugendbegabte Anna geb. Vixin deß auch Ehrb: undt besch: Dieboldt Vixen auch G. ahne mehrbesagten Ststrß Unndt burg; von hier Eheliche dochter mit beÿstandt deselben hochzeiterin andtern theils
Actum Straßb. d. 24.ten Martÿ A° 1734. + des hochzeiters Handzeichen, Anna Vixin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 151)
1734. Domin: Jubil. et Cant. seindt außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 26. Maj ehelich eingesegnet worden Hans Jacob von Börsch der ledige gartner vndt Burger allhier, Hanß Von Börsch geweßenen Burgers vndt Gartners allhier Nachgel. Ehel. Sohn vnd Jungfr. Anna Vixin dieboldt Vixen deß Burgers vndt gartners allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] xd ießes ist daß Zeÿchen deß hochzeiters, Anna Fixin als hochzeiterin, Andreas von Börsch als brutter (i 153)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison à côté du poêle des Jardiniers qui appartient pour un quart au mari.
1735 (5.3.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 698) n° 94
Inventarium undt beschreibung All der Jennigen Haab, Unndt Nahrung, So der Ehrb. undt bescheid: Jacob v. Börsch Garthner ahne Ststrß, Unndt Anna gebohrner Vixin beede Eheleuthe Unndt burgere alhier Einander in Ihr ohnlängst angetrettenen Ehestandt für ohnverändert Zugebracht, Welche nahrung Undt güther /:damit mann Sich ins Künfftig wegen der in Ihr Einander auffgerichteten Eheberedung stipulirten Ergäntzung Zu regulieren wiße (…) invetiert und ersucht
Straßb. auff Sambstag den 5.te, Martÿ Anno 1735.
In Einer in der Vorstatt Steinstraß neben der Garthner Stuben gelegenen Unndt dem Ehemann Zur ¼ gehörigen behaußung beschrieben worden

Benjamin Bœsinger hypothèque la maison au profit de la Haute Ecole

1747 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 360-v
Benjamin Bößinger der metzger
in gegensein der hohen schul allhier schaffner H. Philipp Jacob Oesinger – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, eine behausung, scheur, garten, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der vorstatt Steinstraß, einseit ist ein eck ane einem gemeinen gäßlein, anderseit neben Johann Michael Bohner dem sattler theils Claude Besson dem fuhrmann, mit dem garten auff Clemens Reiff des holtzhändlers garten

Benjamin Bœsinger hypothèque la maison au profit du brasseur Jean Frédéric Keck, assesseur au Petit Sénat et échevin chez les Tonneliers

1750 (20.11.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 574-v
Johann Benjamin Bößinger der metzger
in gegensein H. Johann Friedrich Keck des biesieders und E.E. kleinen Raths beÿsitzer als E.E. Zunfft der Kieffer Schöffen – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, eine behausung, schuer, stallung, bronnen, garten, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der vorstadt Steinstraß, einseit neben Johann Jacob Zisich dem sattler, anderseit ist ein eck ane einem gäßel, hinten auff deb Bischoffischen garten
so dann einen metzig banck unter der kleinen metzig, einseit neben Lorentz Stahl dem metzger von Bischheim am Saum, anderseit neben Martin Mann dem metzger wittib, hinten auff den Rindshäutergraben – davon gibt man 13 ß ane bodenzinß

Benjamin Bœsinger meurt en 1781 en délaissant trois enfants. La masse propre à la veuve est de 2 604 livres, la masse propre aux héritiers de 1 307 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 112 livres, le passif à 2 798 livres. Les experts estiment la maison provenant de Jean Daniel Schweighæusser à 600 livres

1781 (28.8.), Not. Stoeber (6 E 41, 1242) n° 243
Inventarium über Weiland des Ehrenachtbaren Herrn Benjamin Bösinger, des ältern gew. Metzgers und Brs allhier Zu Straßburg Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1781 – nach seinem leztverwichenen Frohnleichnamstag den 14. Junii diesen Jahrs aus der Welt genommenen tödlichen hintritt, verlaßen hat. Welche succession auf gebührendes Ansuchen, Erfordern und Begehren der Tugendbegabten Fraun Annä gebohrner Vixin der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Herrn Diebold Rieder ga St St. u. brs allhier, den Sie ane Vogtsstatt hierzu angesprochen – So geschehen in der allhier zu Straßburg dero Vorstatt Straßburg ohnfern dem Hirzhorn gelegenen und in diese Verl. gehörigen dannenhero d.runten beschriebener behausung, Dienstags d. 28.t Augusti et seq. A. 1781.
Der Abgeleibte hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1. H. Benjamin Bößinger, den jüngern Metzger Wittiber u. br allhier in den dritten haupttheil, 2. Frau Mariam Margaretham Schneeganßin geb. Bösingerin, H. Friedrich Schneegans des Metzgers und brs allhier Ehegattin, unter deßen authorisation in den dritten haupttheil, So dann 3. Frau Mariam Magdalenam Bischoffin geb. Bößingerin, H. Johann Philipp Bischoff des biersieders u. brs allhier Eheliebstin, von ihrem Ehemann hierbeÿ authorisirt in den dritten haupttheil. Alle dreÿ des Erblaßers mit eingangs erwehnter Wittib erzeugte Kinder und ab intestato verlaßene Erben

Bericht gegenwärtigen Inventarÿ. Indeme bede Zertrennte Eheleute vermög hievor copeÿl. enthaltener Eheber. § 2.do ein unverändert Guth stipulirt aber bedersetige in die Ehe gebrachte Mittel Zu inventiren hinderlaßen haben (…)
liegende güther (25 stück), beßerung ane lehengüthern (26 stück)
(f° 14) Eigenthum ane Häußern. (T.) Erstl. 1 Behs. bestehend in vorder und hinder Gebäu Hof, Hofstatt, Scheuer, Stallung und bronnen s. 1. Garten so ohngefär 1 ½ Vzl. gros m. allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Vorstadt Steinstraß 1.s. neben Mr Roos dem Sattler Z. th. und Z. th. an dem Garten neben H. Georg Heinrich Steinbach dem Metzger ehevögtl. weiß, 2.s. neben weil. H. Joh. Martin Schwind des jüngern Kiefers Wb. Erben hinten auf H. Clemens Reif des gew. holzhändlers Wb. Erben stos. gel. so über den 20.me ledig eigen. Es wurde aber solche Beh. s. Zugehörde durch H: Sebastian Huber Werck Mr u. H. Joseph Kaltner Wck Mr des Maurhofs ausweißl. deren Zu mein Not. Concept übergebenen Abschatzung Zedels vom 1. 7.bris 1781 taxirt vor 600, Das Gärtlein aber durch Eingangs erwehnten Inventir Schätzer æstimirt pro 15, zusammen 615. Hierüber meldet i. deutsch perg. Kfbrf. in alh. C. C. Stb. gefert m. dero anhgd. Ins. verw. s. dato 23. Maÿ 1742. wobei ferner 1. Augenschein von Seiten E. E. Kleinen Raths vorgenomenen s. dato 23. Xbris 1748.
(E.) It. die helffte an 1. Behs. in vorder u. hinder Gebäuden bestehend Scheuer, Hof, hofstatt, Stallung u. Bronnen auch 1. Gärtl. so ohngefär 1 ½ Vzl. gros alh. zu Straßbg. dero Vorstadt Steinstraß 1.s. neben H. Joh. Jakob Zisig dem Staller ehevögl. weiß Z. th. und Z. th. H. Brantz dem Meelhändler, 2.s. neben weil. Joh. Michael Braunwald des gew. Schwarz u. Schönfärbers Erben hinten auf vorbes. Brantz den Meelmann Zieh. gel. (…)
(T.) 1. häusl. u. hfs m. deßen Zugehörden und Rechten allhier Zu Straßburg hinter dem Steinstraßer Bollwerck (…)
(T.) 1. Behs. u. Hoffstatt mit dero Zugehörden u. Rechten allhier Zu Straßb. hinter vorgemelten Steinstraßer Bollwerck rings um auf das Allmend Zieh. gel. so über den 20.me ledig, eigen und nach Maßgab der bei diessem Concept befindl. Abschatzung Designation gewürdiget pro 300. Es hat aber der verstorbene die Hofstatt solcher Behausung von Löbl. Stadt Pfenningthurn als einen lären Allmend Platz acquirirt und darauf solche Behausung erbauen laßen.
(T.) Und dann die helffte vor unvertheilte an einer Behs. in vorder (supra) so vorger fol. et sq. mit mehren bechrieben, 520, Über solche wehrend dieser Ehe aquiriten behausung helffte bes. Kfbrf CCtb. sub dato 29. maÿ 1747
Eigentum an einem Metzig banck. (E.) Nemlich die helffte an 1 Metzig banck an der Kleinen Metzig jenseit des Pfgth. am Rindshäuter Graben, (…)
T. Neml die helffte an dem vorher f. et sqq. beschriebenen metzig banck (…) 177, hierüber bes. 1 in allh. CCsb. Kfbrf sub dato 29. maÿ 1747
Ergäntzung der Wb. ermangelden unverändert guth, Nach Anleitung des über dero erstern Ehemanns Verl. (weÿl. Jakob von Börsch GAStr. Verl. Not. Schmid d. 11. junÿ 1736 (…)
(f° 19-v) Abzug gegenwärtigen Inventarii. Der Wb. unverändert Vermögen, Sa. Eigentums an lieg. Gütern 398 lb, Sa. Beßerung ane Lehengüthern 2 lb, Sa. Ergäntzung 2203 lb, Summa summarum 2604 lb
Diesemnach wird der E. unveränderte Gut bezeichnet, Sa. Manns Kleider u. weis Getzeugs 14 lb, Sa. Antheil an I. Beh. 520 lb, Sa. Antheil an I. Metzig banck 177 lb, Sa. Eigent. an lieg. Gütern 115 lb, Sa. Beßerung ane Lehengüthern 1 lb, Sa. Ergäntzungs Rests 478 lb, Summa summarum 1307 lb
Endlich wird auch das gemein und theilbare Gut consignirt und beschrieben, Sa hausraths 84 lb, Sa Schiff und Gesch. zum feld u. Ackerbau 21 lb, Sa Pferd und deren Geschirr 58 lb, Sa Früchte in der Scheur 99 lb, Sa. häu und Stroh 23 lb, Sa. Tabacks 35 lb, Sa. Blumen auf dem feld 20 lb, Sa. Wein und Faß 76 lb, Sa. Silb. Geschmeids 3 lb, Sa. Gold ring 2 lb, Sa. Baarschafft 150 lb, Sa. Antheil an I. Metzig banck 177 lb, Sa. Eigentums an Häusern 1290 lb, Sa. Eigenthums en liegenden Gütern 69 lb, Sa. Beßerung an Lehengütern 16 ß, Summa summarum 2112 lb – Schulden 2798 lb, T. pass. onus 686 lb – Stall summ 3277 lb
Wittum welchen der Entseelte von weiland Fraun Magdalena Bösingerin geb. Freÿsin seiner den 2. Junÿ 1736. verstorbenen erstern Ehefrau lebtägig genoßen hat. Vermög der zwischen ihme und der Wÿdems Stiffterin d. 27. Septembris 1727 vor H. Simonaire dem Amtschreiber zu Illkirch passirten Eheberedung §° 2.do
Eheberedung (…) den 30. Octobris 1736, Johann Jakob Ölinger Nots.
Copia Codicilli 13. sept. 1773, Not Johann Daniel Stöber

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 6 400 florins
1781, Livres de la Taille (VII 1180) f° 302
Blum N° 5235. Weÿl. Benjamin Bößinger Sen. geweßenen Metzgers und burgers Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Stöber.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 185. 3277 lb 6 ß 1 ½ d die machen 6400 fl. Verstallte 6100 fl. Zu wenig 300 fl.
Wovon nachtrag 8 Jahr in duplo ) 18 ß – 7 lb 4 ß
und 6 Jahr in Simplo – 2 lb 14 ß
Ext. kein Stallgeldt
Geb. – 2 ß
Abhandlung 6 lb 2 ß 6 d, (Summa) 16 lb 2 ß 6 d
das Simplex nachgelaßen, restiert 13 lb 15 ß 6 d
dt. 15. Xbris 1781.

Anne Vix loue la maison à ses deux gendres le boucher Frédéric Schneegans et l’aubergiste Jean Philippe Bischoff.

1782 (17.5.), Not. Stoeber (6 E 41, 1242) Joint au n° 243 du 28 août 1781
Zuwißen seÿe hiermit, daß an zu end gemelten dato Zwischen Fraun Anna Bösingerin geb. Vixin, weiland H. Benjamin Bösinger des ältern gew. Metzgers v. Brs allhier Wb. beÿständlich Herrn Diebold Rieder GAStSt u. brs. allhier an einem
und Herrn Friedrich Schneeganz dem Metzger wie auch Joh. Philipp Bischoff dem biersieder allhier beede, tochtermänneren am andern theil, nachfolgende Lehnung wißend und wohlbedächtlich getroffen worden als
So will hiermit Sie Frau Bösingerin als Wÿdemsnieserin ihres Ehemanns Verlaßenschafft ihren erstbesagten tochtermännern in Lehnung und Genuß abtretten in der alhier zu Straßburg an der Steinstraß neben den Schwindischen Erben gelegenen behausung, die Scheur, samtliche Stallungen samt den darüber befindlichen bühnen und Schopffen, so dann den Hof, dagegen verpflichten sich die tochtermänner gegen dem Genuß erstbesagter begriff Jährlichen auf Weÿhenachten 36 gulden
Straßburg Freÿtags den 17. May Anno 1782.

Anne Vix et ses enfants vendent la maison au tonnelier Philippe Jacques Brida moyennant 2 700 livres

1787 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 26-v
Fr. Anna geb. Vixin weÿl. Benjamin Bößinger gewesten metzgers wittib beÿständlich Diebold Rieder g: ane Steinstraß, H. Benjamin Bößinger der metzger, ferner Fr. Maria Margaretha geb. Bößingerin H. Friederich Schneganß des metzgers ehegattin, so dann Fr. Maria Magdalena geb. Bößingerin H. Johann Philipp Bischoff des bierbrauers ehegattin
in gegensein H. Philipp Jacob Brida des kieffer meisters
eine behausung bestehend aus vorder und hintergebäud, hoff, hoffstatt, bronnen, scheur, stallung und garten mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg dero vorstatt Steinstraß einseit neben Johann Rooß dem sattler meister, anderseit neben Friedrich Ziesich ebenmäßigen sattler, mit dem garten auf weÿl. Clementz Reiff des holtzhändlers erben – woran den mitverkäuffern kinder als ein vätterlich anerstorben guth gehörige Antheilen, ihro mitverkäuffende mutter mit natural genuß verfangen, auff den sie aber wißend und wohlbedächtlich ein vor all mal verzug gethan – um 5400 gulden

Fils de tonnelier, Philippe Jacques Brida épouse en 1774 Chrétienne Barbe Blind, fille de maréchal ferrant : contrat de mariage, célébration
1774 (16. 7.bris), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 748) n° 104
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachte H. Philipp Jacob Brida, leedigen Kieffer Meister Hn Philipp Jacob Brida des Kieffer Meisters und Weinhändlers auch burgers allhier mit der Ehren und tugendsamen fraun Maria Salome gebohrner Perßin ehelich erziehlten Sohn, als dem Hochzeiter ane einem
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Christinä Barbarä Blindin, H. Lorentz Blind des Hueffschmidts und burgers dahier in erster Ehe mit weÿland frauen Eva gebohrner Greinerin seelig erzeugten tochter alß der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen Straßburg Freÿtags den 16. Septembris Anno 1774. [unterzeichnet] Philipp Jacob Brida als Hochzeiter, Christina Barbara Blindin als hochzeiterin, Joh: Gottfried Redslob sonst Retzloff als vogt

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 21-v n° 8)
In diesem 1775. Jahr sind nach (…) geschehener proclamation Mittwoch d. 22. Mart. gleich mit der bettstunde ehelich copulirt worden Philipp Jacob Brida lediger burger und Kieffer alhier Philipp Jacob Brida burgers und Kieffers alhier ehel. Sohn mit Jungfr. Christina Barbara Blindin Lorentz Blind burgers und huffschmid alhier ehel. dochter [unterzeichnet] Phflipp Jacob Brida als hochzeiter, Christina Barbara Blindin als hochzeiterin (i 23)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Faubourg de Pierre. Les apports du mari s’élèvent à 278 livres, ceux de la femme à 420 livres.
1775 (12.4.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 747) n° 233
Inventarium über des Ehrengeachten H. Philipp Jacob Brida, des jüngern Kieffer Meisters und der Ehren und tugendsahmen Fraun Christinä Barbarä Brida gebohrner Blindin beeder Eheleuthen und burgern allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1775 – welche der ursachen alldieweilen in ihren den 16.ten Septembris 1774. auffgerichteten Eheberedung §° 4.to expresse enthalten, daß einem jeeden sein in die Ehe bringendes Vor ohnverändert verbleiben solle – So beschehen in fernerem beÿsein H. Philipp Jacob Brida des ältern Kieffer Meisters und Weinhändlers auch burgers allhier des Ehemanns eheleiblichen H. Vaters und H. Lorentz Blind des Huffschmidts und burgers dahier der Ehefrauen eheleiblichen H Vaters, Straßburg Mittwochß den 12. Aprilis Anno 1775.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen dißorts Lehnungsweiß bewohenden behaußung befunden worden wie folgt
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns eigenthümlich guth, Sa. haußraths 38, Sa. Werckzeugs wie auch holtz reiff und band zum Kieffer handwerck gehörig 5, Sa. Weins, brandenweins und Eßig 164, Sa. Silbers 18, Sa. der baarschafft 4, Summa summarum 72 lb – Und wann darzu gerechnet wird deßen helffte ane denen haussteuren 55, des Ehemanns völlig eingebrachtes eigenthümliche Vermögen 328 lb – Schulden 50, Nach solchem abzug 278 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes guth, Sa. haußraths 95, Sa. Silbers 15, Sa. goldenen Ring 28, Sa. der baarschafft 225, Summa summarum 365 lb – Darzu gerechnet dero Helffte ane denen Haussteuren 55 lb, der Ehefrauen eigenthümlich guth 420 lb

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Salomé Riff femme du cordier Jean Frédéric Galster

1789 (21.9.), Not. Wengler (6 E 41, 1531) n° 191
Inventarium über Fr. Maria Salome Galsterin geb. Riffin Mr Johann Friedrich Galster des seilers ehefrau nach ihrem am 13. dieses laufenden monats und jahrs aus dieser welt erfolgten tödlichen hintritt, auf ansuchen des wittwers
Benennung der erben, 1. Johann Georg Riff den meelhändler, 2. H. Mag. Johann Daniel Riff den lehrer im alhiesigen gymnasio, 3. H Johann Friedrich Riff den säckler, 4. H Johann Konrad Riff den müller zu Niederbesdorf Hanauischer herrschafft, aller der defunctæ leiblichen H brüder
in einer an der vorstatt steinstraß gelegen H. Philipp Brida den kiefer und weinhändlers eigenthümlich zuständig und disorts zum theil lehnungsweiße bewohnenden behausung
ergäntzung 524 lt 4, einbringen 2 lt 16 – extract, Inventarii über weil. Konrad Heintz den Kronenwirt zu gedachten Bischheim, ambtschr. Klein Bischheim am Saum

Philippe Jacques Brida meurt en fructidor III en délaissant quatre filles. La masse propre à la veuve est de 1842 livres, la masse propre aux héritiers de 3369 livres. L’actif de la communauté s’élève à 16 079 livres, le passif à 23 996 livres

1797 (25 vend. 6), Strasbourg 3 (19), Not. Übersaal n° 538
Inventarium über des weiland bürgers Philipp Jacob Brida gewesenen bierbrauers Vermögens Nachlaßenschafft, angefangen den 24. Messidor V, nach seinem den 18. Fructidor 3. Jahrs erfolgten Absterben, auf Ansuchen dessen Wittib bürgerin Christine Barbara geb. Blind beÿständlich des burgers Lorenz Blind jüngern hufschmids ihres bruders
der Verstorbene hat mit seiner Wittib erzeugt nachbemanste 4 Kinder 1. Jungfrau Margaretham Barbaram Brida so über 21 jahr alt daher majorennis beiständlich des bürgers Andreas Kuntz beckers, 2. die bürgerin Mariam Magdalena geb. Brida des bürgers Benjamin Kuntz handelsmanns Ehefrau, 3. Jungfrau Mariam Salome Brida so bald 14 Jahr alt und 4. Margaretham Eleonoram Brida ihres Alters 11 ½ Jahr dieser beÿden minderjährige töchter wurden zum vogt erwählet der bs Joh: Jakob Mockel Kiefer

in einer an der Streinstraße gelegen in diese Verlassenschafft gehörigen behaußung N° 29
(f° 7) Eigenthum an einer behaußung so in die theilbare massam gehoerig. Nemlichen eine bierbehausung bestehend aus Vorder: und hinter: Gebäude einem brauhaus hof hoffstatt bronnen Scheuer Stallung und Garten mit N° 29 bezeichnet samt allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen an der Vorstadt Steinstraße einseit neben den br Johann Roos Sattler anderseit ist zum theil ein Eck an eine nicht durchgehenden Gäßlein und zum theil neben dem br Joh: Friedrich Zißig ebenmäßigen sattler, hinten auff b. Meÿers holtzhändlers Garten, hier ohnpræjudicirlich mit Vorbehalt des Eigenthums dem Ankauf nach angeschlagen wird pro 12.000 livres, darüber ist vorhanden Kaufbrieff C. C. Stub vom 16. Januarÿ 1787
Ergäntzung, Not. Thenn den 12. Aprilis 1775
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnverändert Vormoegen, hausrath 210 lb, silbers 5 lb, gold. Ringe 45 lb, activ schulden 300 lb, ergäntzung 1282 lb, Summa summarum 1842 lb
der Kinder und erben unverändertes Guth, Kleÿdung 164, hausrath 272 lb, leere Faß 9 lb, Ergäntzung 3387 lb, Summa summarum 3669 lb – Schulden 300 lb, Nach deren abzug 3369 lb
Theilbare Massa, hausrath 617 lb, Faßer biers Werckzeugs schiff und Geschirr zur Kiefer und bierbrauerei gehörig 1643 lb, silbers 1 lb, baarschafft 516 lb, Activ schulden 27 lb, behaußung 12 000 lb, Mobilien welche Jfr Margaretha Barbara Brida erhalten 191 lb, Maria Magdalena Kuntz empfangen 1083 lb, Summa summarum 16.079 lb – Schulden 23.996 lb, In Vergleichung 7916 lb
Copia der Eheberedung vor Not. Joh: Heinrich Thenn den 16. Septembris 1774 aufgerichtet (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 55 F° 10 du 25 vend. 6

Marguerite Barbe Brida femme du brasseur Jean Baptiste Lipp acquiert les parts de maison de sa mère et de ses sœurs en en devenant seule propriétaire.

1817 (18.1.), Strasbourg 12 (66), Not. Wengler n° 9966
Christine Barbe Blind veuve de Philippe Jacques Brida brasseur, Marie Madeleine Brida veuve de Benjamin Kuntz marchand épicier, Jean Chrétien Kugler, négociant, père et tuteur naturel de Salomé et Caroline Eléonord procréés avec Marie Salomé Brida, Marguerite Eléonore Brida épouse de Frédéric Nathanael Horning ministre du culte protestant à Eckwersheim
à Marguerite Barbe Brida leur fille et sœur respective épouse de Jean Baptiste Lipp, brasseur
sept 8° par indivis d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière cour pompe grange écurie et jardin y attenant avec toutes ses autres appartenances et appartenances [sic] sise à Strasbourg Fauxbourg de Pierre n° 29, d’un côté une impasse et en partie Jean Frédéric Zisich sellier, d’autre en partie le Sr Bronner charron en partie le Sr Steinbach jardinier cultivateur, devant la rue, derrière le jardin du Sr Meyer – acquis pendant le mariage de Philippe Jacques Brida auteur des parties à la Chambre des contrats le 16 janvier 1787, pendant la communauté partageable par moitié – l’acquéreuse est déjà propriétaire d’un 8° suivant inventaire dressé par Me Ubersaal le 24 messidor 5 – moyennant15.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 132 f° 168-v du 24.1.

Registre de population 600 MW 32, p. 592, fauxb: de pierre 29 (i 339)
Brida née Blind, Christine Barbe, 1752, Propriétaire, veuve, (née à) Strasbourg
Lipp, Jean, 1772, Brasseur, Marié (né à) Colmar, (à Strasbourg depuis) 1790
id. née Brida, Barbe, 177, Ep., Strasbourg
id. Jean, 1800, Strasbourg
id. Frédéric, 1806, Strasbourg
id. Louis Charles, 1815, (M), Strasbourg
id. Sophie, 1810, Strasbourg
(…)
Lipp née Vogt, Sophie, 1816, Ep. de Louis Charles, M. Strasbourg, (auparavant) Faub. de Pierre 16, Entrée oct. 1840

Originaire de Husseren près de Colmar, Jean Lipp épouse en 1799 Marguerite Barbe Brida : contrat de mariage, célébration
1799 (27 thermidor 7), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 80
Eheberedung – sind erschienen B. Johannes Lipp, hiesiger Bierbrauer, Burgers Joseph Lipp, Maurers Zu Häußern, Ober Rhein’schen département mit B. Katarina geborener Benitz ehelich erzeugter großjähriger Sohn, als bräutigam an einem
Und Bürgerin Margaretha Barbara Brida, weiland Bs Philipp Jakob Brida geweßen Kiefers allhier mit br. Christina Barbara geborener Blind, dessen nunmaliger Wittib ehelich erzielte Jungfer tochter beiständlich Bs Johann Heinrich Kuhff hiesigen Strumpf Webers als Braut an andern theil
Straßburg an 27. thermidor siebenden Jahrs der fränckischen ohntheilbaren Republique
[unterzeichnet] jean Lipp als hoh Zeiter, Margaretha Barbara Brida als Hochzeiterin
Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 116 du 3 fru. 7

Mariage, Strasbourg (n° 380)
Cejourd’hui 30° Thermidor l’an VII de la République française une et indivisible (…) d’une part Jean Baptiste Lipp âgé près de 29 ans, garçon brasseur, domicilié en cette commune depuis trois ans, natif de Haeussern canton de Colmar, Département au haut Rhin fils de Joseph Lipp, maçon audit lieu & de Catherine Bonitz d’autre part Marguerite Barbe Brida âgée de 23 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feu Philippe Jacques Brida, tonnelier, et de Christine Barbe Blind (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 18 août 1770 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 30 janvier 1776 (signé) jean babis Lipp, Margerith Barbe Brida (i 199)

Inventaire après décès d’une locataire, Anne Marie Adélaïde Fermier femme du jardinier Jean Charles Régnard Hodel

1832 (24.4.), Strasbourg, Me F. Grimmer (actes en déficit)
Inventaire de la succession d’Anne Marie Adélaïde Fermier femme de Jean Charles Regnard Hodel, jardinier propriétaire, décédée le 31 octobre dernier – à la requête de 1. Frédéric Hodel, tant pour lui que tuteur Guillaumette Adélaïde Amélie Fanni Edouard Hodel, 2. Charles Louis Hodel, jardinier propriétaire, 3. Wilhelmine Adélaïde Hodel, majeure, 4. Caroline Hodel, majeure, veuf et enfants de la défunte
Contrat de mariage devant Ehr. Stoeber le 20 messidor 13
meubles 587 fr
immeuble, une maison Faubourg de Pierre n° 29
2 autres petites maisons attenantes l’une à l’autre même Faubourg n° 37
marchandises 16.200 fr, passif 28.667 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 209 F° 172 du 28.4.

Jean Baptiste Lipp meurt en 1842 en délaissant deux enfants

1842 (23.6.), Strasbourg 12 (157), Me Noetinger
Inventaire de la succession de feu M. Jean Baptiste Lipp en son vivant brasseur à Strasbourg où il est décédé le 20 avril 1842
Cejourd’hui 23 juin 1842 à neuf heures du matin, à la requête de 1° Dame Marguerite Barbe Brida, veuve de feu Jean Baptiste Lipp, en son vivant Brasseur à Strasbourg où elle demeure, agissant en son nom personnel comme ayant été commune en biens avec feu son dit mari suivant son contrat de mariage passé devant M° Bossenius Notaire à Strasbourg et en présence de témoins le 27 thermidor l’an VII de la République, enregistré, dont les principales dispositions seront ci-après analysées, 2° Dame Barbe Sophie Lipp épouse dument autorisée à l’effet des présentes de M. Daniel Marbach, teinturier ci présent les deux demeurant à Strasbourg, 3° & de M. Charles Louis Lipp, brasseur demeurant en la même ville. Lesdits Dame Marbach Sr Lipp habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour moitié et sous bénéfice d’inventaire de feu Jean Baptiste Lipp leur père
trouvé en la maison mortuaire sise à Strasbourg faubourg de pierres N° 29
Analyse du contrat de mariage, 1) Donation par le futur à la future épouse d’une somme de 300 francs à titre de don matutinal, 2) Réserve d’apports & héritages respectifs, 3) Communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié entre le survivant & les héritiers du premier mourant, 4) Jouissance assurée du survivant de la moitié de la fortune du prémourant, 5) en cas de non existence d’enfant, jouissance au profit du survivant de toute la fortune du prémourant
acp 299 (3 Q 30 014) f° 93 du 25 juin – Mobilier de la communauté, 507, Garde robe du défunt 119

Comptes des successions de Jean (Jean Baptiste) Lipp et de son fils Jean Benjamin Lipp
1843 (1.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 84 (1873) f° 81-v ssp du 25.1.1843
Compte de l’administration 1° de la succession bénéficiaire de Mr Jean Baptiste Lipp en son vivant Brasseur à Strasbourg
2° de la succession bénéficiaire de M. Jean Benjamin Lipp son fils vivant Tanneur, Président du Conseil de Prudhomme et membre du Conseil municipal de la Ville de Strasbourg y demeurant
rendu par 1° Dame Marguerite Barbe Brida veuve de feu Sr Jean Baptiste Lipp demeurant à Strasbourg, en qualité d’héritière réservataire pour un quart dudit feui Jean Benjamin Lipp son fils mais seulement sous bénéfice d’inventaire ainsi qu’il sera dit ci après, 2° Dame Barbe Sophie Lipp épouse de M. Daniel Marbach teinturier demeurant à Strasbourg de sondit mari ici présent du même autorisée, 3° Et M. Charles Louis Lipp, Brasseur demeurant en ladite ville, Me Marbach et M. Lipp en qualité 1. de seuls héritiers avec dit feu Sr Jean Benjamin Lipp leur frère germain de feu Sr Jean Baptiste Lipp leur père, chacun d’eux pour un tiers et pareillement sous bénéfice d’inventaire et 2. conjointement pour six héritiers ou chacun pour 3/8 de leur dit frère Jean Benjamin Lipp
Observations préliminaires 1. Décès de M. Lipp père, inventaire. M. Lipp père est décédé en sa demeure à Strasbourg le 20 avril 1842. Le 23 juin suivant il a été procédé à l’inventaire des biens délaissés par M. Lipp père par M° Noetinger (…)
2. Renonciation à ladite communauté par Me V. Lipp (…)

Acte de notoriété dressé en 1869 après la mort de Marguerite Barbe Brida
1869 (20.2.), Strasbourg 15 (122), Not. Momy (Hippolyte) n° 13.275
Notoriété – (…) avoir parfaitement commu Dame Marguerite Barbe Brida veuve de Mr Jean Baptiste Lipp en son vivant brasseur, ladite Dame demeurant et domiciliée à Strasbourg et savoir ppertinemment qu’elle est décédée en ladite ville le 23 décembre 1856, qu’après son décès il n’a point été dressé d’inventaire et qu’elle a délaissé pour seuls et uniques héritiers ses deux enfants M. Charles Louis Lipp Brasseur demeurant à Strasbourg et Dame Barbe Sophie Lipp veuve de M Daniel Marbach teinturier demeurant à Strasbourg au profit desquels Madame Lipp née Barbe Brida leur mère a fait une donation à titre de partage anticipé aux termes d’un acte reçu M° Noeinger lors notaire à Strasbourg le 10 mars 1846
acp 578 (3 Q 30 293) f° 109-v du 1.3.

Marguerite Barbe Brida fait donation de la maison brasserie à son fils brasseur Charles Louis Lipp

1846 (10.3.), Strasbourg 12 (168), Me Noetinger n° 18.323
A comparu De Marguerite Barbe Brida veuve de feu M. Jean Baptiste Lipp, en son vivant brasseur à Strasbourg où elle demeure, laquelle a, par les présentes, fait donation à titre de partage anticipé, conformément à l’article 1075 du code civil, à ses enfants et héritiers présomptifs, savoir
1° à M. Charles Louis Lipp, brasseur demeurant à Strasbourg, 2° et à De Barbe Sophie Lipp épouse de M. Daniel Marbach, teinturier, les deux demeurant à Strasbourg, de l’immeuble ci-après désigné, sous les conditions & charges suivantes. Mad. veuve Lipp fait donation audit titre
à M. Charles Louis Lipp, susqualifié
D’une maison, brasserie, consistant en bâtimens de devant, bâtiment de derrière, cour, pompe, grange, écurie, jardin & dépendancess, située à Strasbourg faubourg de pierre, d’un côté une impasse & Monsieur Roederer, de l’autre M. Bronner, par devant la rue, par derrière M. Steinbach, cet immeuble N° 29. Ensemble tout ce qui y tient à clous, à mur & à cheville & ce qui est de nature immobilière, y compris les volets & jalousies, plus les chaudières, alambics, rafraichissoirs & en général tout le matériel servant à l’exploitation de la brasserie & tout ce qui est immeuble par destination, à l’exception des tonneaux qui ne sont pas à comprendre dans la donation
2. Et à la Dame Marbach, de la somme que ledit Sr Charles Louis Lipp aura à lui rendre aux termes du décompte qui suivra, sur la valeur de la maison
Etablissement de la propriété de l’immeuble. Mad. veuve Lipp a hérité un 8° de cet immeuble de son père M. Philippe Jacques Brida vivant brasseur à Strasbourg, dont elle était héritière pour pareille portion suivant qui’il est constaté par un inventaire dressé par M° Ubersaal alors notaire à Strasbourg le 24 messidor en V & elle a acquis les autres sept 8° de 1. De Christine Barbe Blind veuve de M. Brida ci-dessus qualifié, 2° De Marie Madeleine Brida veuve de M. Benjamin Kuntz vivant marchand épicier, 3° M. Jean Chrétien Kugler, négociant, tous demeurant à Strasbourg, ce dernier s’était porté fort pour ses enfants mineurs issus de son mariage avec feu De Marie Salomé Brida, 4° & De Marguerite Eléonore Brida, épouse de M. Frédéric Nathanael Horning, ministre du culte protestant demeurant à Eckwersheim, suivant acte de licitation passé devant M° Wengler lors notaire à Strasbourg le 18 janvier 1817. Lesdites dames Kuntz, Kugler & Horning étaient chacune propriétaires d’un 8° de l’immeuble susdésigné, au même titre que Madale Lipp donataire & Mad. Brida née Blind était propriétaire de la moitié de ladite maison en sa qualité de commune en biens avec son mari, le prix de ladite liquidation se trouve entièrement réglé (…) Les conjoints Brida en avaient fait l’acquisition durant ladite communauté suivant acte passé à la Chambre des Contrats de Strasbourg le 16 janvier 1787
Charges, clauses et conditions (…) 3. La De donataire se réserve l’usufruit viager de la maison & dépendancess formant l’objet de la présente donation
Décompte sur la valeur de l’immeuble. La maison et dépendances dont il est fait donation à M. Lipp par sa mère sont évaluées à la somme de 50.000 francs
acp 346 (3 Q 30 061) f° 18-v

Charles Lipp épouse en 1840 Sophie Vogt, fille de fabricant d’huile
1840 (11.9.), Strasbourg, Me F. Grimmer (actes en déficit)
Contrat de mariage – Charles Lipp, brasseur, fils de Jean Baptiste Lipp, brasseur, et de Marguerite Barbe Brida
Sophie Vogt, fille de Philippe Jacques Vogt, fabricant d’huile, et de Sophie Schiff
régime de la communauté d’acquets
Donation éventuelle par les conjoints Lipp du droit de pouvoir se rendre acquéreurs au jour du décès du dernier vivant de leur maison à Strasbourg au Faubourg de Pierres n° 29 et de tous les ustensensiles de brasseur
Bail de 12 ans du 29.9. au profit des futurs époux de leur maison, ustensiles à l’exception du premier étage, pour 2000 francs de loyer annuels
Enregistrement de Strasbourg, acp 281 F° 63-v du 19.9.

Charles Louis Lipp et Sophie Vogt vendent l’arrière de leur jardin à la Compagnie des Chemins de fer de l’Est

1869 (20.2.), Strasbourg 15 (122), Not. Momy (Hippolyte) n° 13.271
Vente du 20 février 1869. Ont comparu Monsieur Charles Louis Lipp, brasseur, et Madame Sophie Vogt, sa femme demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, Mad. Lipp de son mari dûment assistée et autorisée à l’effet des présentes (ont vendu)
à la Compagnie des Chemins de fer de l’Est dont le siège est à Paris rue et place de Strasbourg pour laquelle est présent stipule et accepte Monsieur Emmanuel de Beausobre, Ingénieur principal de ladite Compagnie demeurant à Strasbourg
Un terrain de la contenance d’un are 74 centiares détaché d’une plus grande propriété sise à Strasbourg, faubourg de Pierre n° 43, section N du cadastre n° 29 ancien. Le terrain vendu est figuré teinté en rose sur un plan dressé à l’effet des présentes (…)
Etablissement de la propriété. Le terrain cédé à la Compagnie de l’Est dépend d’un établissement industriel situé à Strasbourg, faubourg de Pierres numéro 43 consistant en Maison d’habitation, bâtiments affectés à la fabrication de la bière, cour, écurie, jardin et dépendances. Cet immeuble est devenu la propriété de Mr Lipp pour lui avoir été attribué dans un acte portant donation à titre de partage anticipé fait devant M° Noetinger lors notaire à Strasbourg en présence de témoins le 10 mars 1846 par lequel Mad. Marguerite Barbe Brida veuve de M. Jean Baptiste Lipp, en son vivant brasseur à Strasbourg & fait donation de l’immeuble en question à M. Charles Louis Lipp et à De Barbe Sophie Lipp épouse de M. Daniel Marbach, teinturier demeurant à Strasbourg ses deux enfants avec attribution dudit immeuble à Mr Lipp l’un des donataires. Cette donation a été faite par Mad. veuve Lipp à Mr son fils à charge par lui d’acquitter une somme de 22.000 francs, dûe hypothécairement sur l’immeuble dont s’agit et de payer à la Dame Marbach la codonataire une somme de 14.000 francs. La Dame veuve Lipp née Brida avait recueilli un 8° de l’immeuble dont s’agit dans la succession de son père Monsieur Philippe Jacques Brida en son vivant brasseur à Strasbourg, duquel elle était héritière dans ladite proportion ainsi qui’il est constaté par l’inventaire dressé de la succession dudit Sieur Brida par M° Ubersaal lors notaire à Strasbourg le 24 messidor an V et elle a acquis les autres sept 8° de sa mère Christine Barbe Blind veuve de M. Philippe Jacques Brida ainsi que de De Marie Madeleine Brida sa sœur veuve de M. Benjamin Kuntz en son vivant marchand épicier, de De Marguerite Eléonore Brida, épouse de Monsieur Frédéric Nathanael Horning, ministre du culte protestant domicilié à Eckwersheim enfin des enfants et représentants de Marie Salomé Brida sa sœur décédée épouse de Mr Jean Chrétien Kugler, négociant demeurant à Strasbourg aux termes d’un acte de licitation passé devant M° Wengler lors notaire à Strasbourg le 18 janvier 1817. Philippe Jacques Brida et Christine Barbe Blind avaient acquis l’immeuble susdit durant leur mariage suivant acte passé à la Chambre des Contrats de Strasbourg le 16 janvier 1787. – Prix 8700 francs – Etat Civil des vendeurs. Monsieur et Mad. Lipp déclarent qu’ils ont arrêté les conventions civiles de leur union par contrat reçu le 11 septembre 1840 par M° Frédéric Grimmer lors notaire à Strasbourg et ont établi entre eux une communauté de biens réduite aux acquêts
acp 581 (3 Q 30 296) f° 17 du 1.3.
Strasbourg 15 (123), Not. Momy (Hippolyte) n° 13.941. Quittance du 22 décembre 1869

Charles Lipp meurt en août 1870 en délaissant deux filles et un fils. La communauté avec Sophie Vogt partagée en 1873 comprend principalement l’indemnité payée par le gouvernement allemand suite à la destruction complète de tous les bâtiments et des meubles

1873 (9.7.), Strasbourg 8 (87), Not. Gustave Edouard Loew n° 5281
Liquidation et partage de la communauté entre Charles Lipp et Sophie Vogt
Ont comparu 1° Madame Sophie Vogt veuve de Monsieur Charles Lipp, brasseur demeurant à Strasbourg, agissant a) à raison de la communauté de biens qui a existé entre elle et son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Georges Frédéric Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 11 septembre 1840 enregistré, b) à cause des récompenses qui lui sont dues par la dite communauté et la succession de son mari défunt pour ses apports et héritages inexistants, c) comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de son mari défunt aux termes de l’article 5 du contrat de mariage sus relaté
2° Madame Julie Emilie Lipp épouse à ce autorisée de M. Jean Geoffroi Sonntag taillandier demeurant à Strasbourg, 3° Madame Sophie Lipp épouse à ce autorisée de Mr Emile Haslauer employé typographe demeurant à Strasbourg, Monsieur Charles Lipp fils, brasseur demeurant à Strasbourg, agissant Mesdames Sonntag et Hasslauer et Mr Lipp en leur qualité de seuls et uniques héritiers dans la proportion d’un tiers chacun de Me Charles Lipp leur père défunt

Exposé préliminaire. I. Contrat de mariage de Mr et Mad. Lipp père et mère (…)
II. Décès de Mr Lipp. Monsieur Lipp est décédé à Strasbourg le 12 août 1870 en délaissant pour ses seuls et uniques héritiers ses trois enfants Me Charles Lipp et Mesdames Haslauer ey Sonntag déjà dénommés plus haut. Il n’a pas été fait inventaire après le décès de Me Lipp, vu que cet inventaire devenait impossible à établir a ce moment, par suite de la destruction complète de tous les bâtiments et des meubles dépendant des communauté et succession Lipp à la suite de l’incendie causé par le siège et bombardement de la Ville de Strasbourg. De sorte que la communauté qui existait entre les épouse Lipp se compose aujourd’hui de la somme de 41.800 francs montant de l’indemnité payée par le Gouvernement Allemand à raison des pertes mobilières éprouvés par la communauté pendant le bombardement de la ville et des récompsnes dues à la communauté par la succession de M. Lipp pour sommes payées à la décharge de Mr Lipp, ci 41.800. (…) Total du passif de la communauté 56.849
Immeuble de la Communauté. Outre la somme de 41.800 francs dont il est parlé ci-dessus (…) il dépend de cette communauté Une cave surmontée d’un hangar terrain, le tout de la contenance d’environ 18 ares sis au ban de Schiltigheim route de Brumath
III. Succession de M. Lipp (…)
acp 617 (3 Q 30 332) f° 99-v du 19.7. (Erklärung 1/5 71) Gemeinschafft, Sie ist von 77.800. – Passiv Masse, Sie ist von 79.008, Deficit 1208
Nachlass 1) Kriegs Entschädigung 71.944, 2) Preis des Bauplatzes durch sie Stadt geschuldet 70.000, 3) Preis eines Stücks Bauplatzes der Eisenbahn verkauft 8700, Ersatz Listung durch Mde Sonntag 2037, durch Me Haslauer 2085, Mobilien nicht vorhanden 1500 (Summ) 156.269 – Passiv Masse 36.000 (Rest) 120.269
Nutzniesung der Wittwe 40.089
Die wittwe hat zu bekommen 1) Ersatz Forderung nach Eheverrag 11.959, welche Summ Sie von der Kriegs Entschädigung bezieht
III. Mde Sonntag (…), IV. Karl Lipp (…)

N° 5254 du 30 juin 1873 – Notoriété – avoir parfaitement connu Monsieur Charles Lipp, brasseur ayant demeuré à Strasbourg où il est décédé le 12 août 1870 et savoir qu’après son décès il n’a pas été fait d’inventaire et qu’il a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers dans la proportion d’un tiers chacun ses trois enfants issus de son mariage avec Dame Sophie Vogt sa veuve survivante demeurant à Strasbourg, nommés 1° Dame Julie Emilie Lipp épouse de M. Jean Geoffroi Sonntag taillandier demeurant à Strasbourg, 2° Dame Sophie Lipp épouse du Sieur Emile Haslauer employé typographe demeurant à Strasbourg, 3° M. Charles Lipp fils, brasseur, demeurant à Strasbourg, lesquels ont seuls le droit de recueillir la succession dudit Sieur Lipp, laquelle succession est soumise pour moitié à l’usufruit viager de Madame veuve Lipp, usufruit qui lui résulté de son contrat de mariage passé devant M+ Grimmer et son collègue lors notaire à Strasbourg le 11 septembre 1840

Le fils Charles Lipp meurt brasseur sans enfant en 1875 à Bar-le-Duc
1877 (4.6.), M° Loew
Offenkundigkeitsurkunde bestätigend, daß Karl Lipp Sohn, Brauer zu Bar-le-Duc am 7. Februar 1875 gestorben ist ohne Testament und als einzige Erben hinterließ 1. zu ¼ seine Mutter Sophie Vogt Wittwe von Karl Kipp, Straßburg, und zu ¾ mit hälftigen Antheilen sein beiden Schwestern a) Julie Emilie Lipp, Gattin des Zeugschmieds Johann Gottfried Sonntag dahier, b) Sophie Lipp Gattin des Buchdruckergehülfe Emil Hasslauer dahier
acp 663 (3 Q 30 378) f° 94 du 8.6. n° 2048

La veuve et les enfants de Charles Louis Lipp cèdent à la Ville un terrain pour servir de voie publique

1873 (10.7.), Maire
3079. Verkauf durch 1) Sophie Vogt Wittwe von Karl Ludwig Lipp, lebend Bierbrauer, 2) Julie Emilie Lipp Ehefrau von Gottfried Sonntag, 3) Sophie Lipp Ehefrau von Emil Hasslauer, Buchsetzer, 4) Karl Lipp, Bierbrauer, alle zu Straßburg
an die Stadt Straßburg
von 1053 Q. Meter Grundfläche in der Steinstraße N° 43 zur Erweiterung der Straßen dienend, für 70.000 Franken
acp 617 (3 Q 30 332) f° 82 du 12.7. – Bürgermeister

La Ville vend en juin 1873 à Eugène Mühl une partie du terrain qu’elle a achetée pour servir de voie publique

1873 (3.6.), Maire
Bürgermeister 3. Juni, den 2. Juli bestätigt
3087. Versteigerung durch die Stadt Straßburg von verschiedenen Grundstücken in der Steinstraße und im Kageneckerbruch gelegen und von der Zerstörung der Stadt herrührend, zum allgemeinen Alignement zu gelangen nach dem Gesetz vom 3. Mai 1841
21) 606 Q Meter nehmliche Straße (Steinstraße)
an Eugen Mühl zu Straßburg Bürge Eleonore Mühl zu 45.900. Franken

Le licencié en droit Eugène Désiré Mühl acquiert en 1843 des héritiers de Pierre François Chaveheid la charge de notaire à la résidence d’Oberschaeffolsheim. Eugène Mühl y exercera ses fonctions de janvier 1844 à juin 1860.
1843 (20.9.), Me Grimmer
Cession d’office par 1. Françoise Schaeffer majeure à Oberschaeffolsheim agissant en qualité de mandataire par acte conforme de Marie Hélène Geneviève Clémentine Chaveheid femme de Maurice Wernert, employé au chemin de fer demeurant à Arschwiller, 2° Georges Aloyse Pierre Fritz, percepteur des contributions à Diemeringen agissant comme administrateur des biens de sa femme Victoire Reine Antoinette Chaveheid, 3° Françoise Philippine Caroline Chaveheid majeure et 4° Dlle Rosalie Albertine Chaveheid mineure émancipée, ces deux dernières demeurant à Oberschaeffolsheim, lesdites dames Wernert, Frite et Dlle Chaveheid agissant comme seules héritières de leur père Pierre François Chaveheid, notaire à Oberschaeffolsheim décédé
à Eugène Désiré Mühl licencié en droit demeurant à Strasbourg
la charge de notaire à la résidence d’Oberschaeffolsheim canton de Schiltigheim arrondissement de Strasbourg, moyennant la somme de 62.000 francs
acp 314 (3 Q 30 029) f° 20 du 23.9.
acp 314 (3 Q 30 029) f° 98 du 16.10. Grimmer 14.10. Modification du mode de paiement

acp 316 (3 Q 30 031) f° 33-v du 17.11. – M° Grimmer 16 novembre 1843 – Acte de présentation par les héritiers de Pierre François Chaveheid, notaire à Oberschaeffolsheim à l’agrément du roi de Eugène Désiré Mühl, licencié en droit à Strasbourg, à l’effet d’être admis comme successeur de M° Chaveheid dans l’office de notaire qui lui a été cédé suivant acte reçu Grimmer Nre le 20 septembre 1843.

Oberschaeffolsheim, recensement de 1856 – n° de maison 178, numéro de ménage n° 206
n° 939 Mühl, Eugène, Notaire, 38 ans
n° 940 Mühl Mathilde, sa sœur, 33 ans
n° 941 Riff, Salomé, sa servante, 23 ans
n° 941 Riff, Marie, sa servante, 20 ans

Eugène Mühl est le fils de Jean André Mühl et de Marie Madeleine Meckert
1863, Strasbourg 14 (162), Not. Ritleng père Notoriété 7 août 1863, n° 14.162
avoir parfaitement connu Monsieur Jean André Mühl propriétaire et Madame Marie Madeleine Meckert son épouse tous deux décédés à Strasbourg, Mad. Mühl le 22 octobre 1850 & Mr Mühl le 23 septembre 1862. Qu’ils savent qu’après leur décès il n’a point été dressé d’inventaire de leurs succession & qu’ils ont laissés pour seuls et uniques héritiers leurs quatre enfants nommés Charles Adrien Mühl propriétaire, Désiré Eugène Mühl ancien notaire, Gustave Adolphe Mühl docteur en médecine & Dame Mathilde Eléonore Mühl rentière, tous majeurs domiciliés & demeurant à Strasbourg, lesquels ont en conséquence seuls droit a recueillir la généralité de la succession de leurs père et mère

Eugène Mühl passe en 1873 avec son voisin (n° 41) marchand de houblon Eugène Pfeiffer une convention concernant le mur de séparation

1876 (12.8.), M° Holtzapffel
Erklärung durch Desire Eugen Mühl, Eigenthümer und
Eugen Pfeiffer, Hopfenhändler beide in Straßburg
daß die Scheidemaur zwischen ihren Eigenthum wie in den beigehefteten Plan angegeben richtig ist
acp 654 (3 Q 30 369) f° 11 du 17.8. n° 2479

Natif d’Amiens, Eugène Mühl meurt célibataire le 24 mai 1899 à l’âge de 83 ans
Décès, Strasbourg (n° 1236)
Strassburg am 25. Mai 1899. (erschien) der Pförtner Michael Schneider, wohnhaft zu Straßburg Storchengasse 10 und zeigt an, daß der ledige Rentner Eugen Mühl, 83 Jahre 5 Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft Zu Straßburg, geboren zu Amiens, Somme, Franckreich, Sohn der verstorbenen Eheleute Andreas Mühl, Rentner und Maria Magdalena Meckert zuletzt hier wohnhaft gewesen, zu Straßburg in des Anzeigers Behausung am 24. Mai des Jahres 1899 Nachmittag um 3 Uhr verstorben sei. (i 103)

Sa nièce Marie Madeleine Louise Guillaumette Mühl épouse en 1879 le baron Albert Othon Bernard Gans de Putlitz
Mariage, Strasbourg (n° 339)
Strassburg am 24. Juni 1879. der Hauptmann in Ingenieur Corps Reichs-Freiherr Caspar Albrecht Otto Bernhard Gans Edler zu Putlitz, evangelischer Religion, geboren den 11. Februar des Jahres 1845 zu Berlin (Preussen), wohnhaft zu Metz (Lothringen), Sohn des Lieutenants außer Dienst Paul Ludwig Wilhelm Reichs-Freiherr Gans Edler zu Putlitz und der Maria Luise geborner Wolfart, Eheleute wohnhaft zu Wernigerode (Preussen), und Maria Magdalena Luise Wilhelmine Mühl, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 20. Juli des Jahrs 1854 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Dr. med. und Bibliothekars an der hiesigen Universität Gustav Adolph Mühl und der Luise Wilhelmine geborner Candidus, Eheleut wohnhaft zu Straßburg, Als Zeugen waren zugezogen und erschienen der Eigenthümer Carl Adrian Mühl, 69 Jahr alt, wohnhaft zu Straßburg, der Buchhändler Caspar Gebhard Reichs-Freiherr Gans Edler zu Putlitz, 35 Jahr alr, wohnhaft zu Braunschweig (i 117)

(Propriétaire suivant) Le marchand Thierry Ernest Hampelé épouse en 1900 Mathilde Berthe Müller

Mariage, Strasbourg (n° 1055)
Strassburg am 4. Oktober 1900, der Kaufmann Dietrich Ernst Hampele, evangelischer Religion, geboren am 31. Mai des Jahres 1863 zu Strassburg, wohnhaft zu Straßburg Sohn des Rentners Dietrich Hampele und seiner Ehefrau Maria Barbara geborner Krencker beide wohnhaft in Strassburg, die gewerbslose Mathilde Bertha Müller, evangelischer Religion, geboren am 30. Aprilis des Jahres 1877 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg, Tochter des Rentners Friedrich August Müller wohnhaft in Strassburg und seiner verstorbenen Ehefrau Emilie geborne Vogt, zuletzt wohnhaft in Strassburg [in margine :] † le 24 XI 24 N° 2726 (i 127)

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.