3, rue Gutenberg


Rue Gutenberg n° 3, anciennement Grand rue n° 146 – VII 431 (Blondel), O 4 puis section 13 parcelle 19 (cadastre)

Maître d’ouvrage Jean Daniel Ehrmann, maître maçon Jacques Gallay (1747), détruite en 1944

Gutenberg 3 (octobre 2013)
Maison actuelle, reconstruite après les bombardements de 1944
Ruines en 1944 (AMS, cote 1 Fi 103)

La Ville loue en 1671 le terrain du futur 146 Grand rue au propriétaire d’une maison vis à vis, Jacques Kærcher, qui y construit un entrepôt. Le bâtiment est vendu en 1675 après sa faillite. On y trouve ensuite une maison qui sera achetée 500 livres en 1683 par Marin Blassé, le premier Français catholique à acheter une maison dans la ville après la Capitulation. Il la cède peu après au perruquier Charles Lienard, originaire des Grisons, qui devient son gendre. La maison augmente régulièrement de valeur (elle est vendue 1  250 livres en 1729 et 2 150 en 1745) avant que le courtier Jean Daniel Ehrmann ne la fasse reconstruire par Jacques Gallay en 1747 en y établissant un balcon. Le maître d’ouvrage fera aussi bâtir d’autres maisons caractéristiques du XVIII° siècle, dont la sienne quai au Sable (au numéro 3). La maison abritera du début du XIX° siècle jusque dans la deuxième moitié du XX° siècle la chapellerie Mickilsé. Elle est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944 et sera ensuite reconstruite dans un style simplifié en même temps que ses voisines.

171 Elévations d-a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 171

La maison sans cour se trouve de part et d’autre du repère (e) qui forme l’angle de la rue du Miroir sur laquelle donne la partie à trois arcades entre les repères (f) et (e). Trois autres arcades s’ouvrent sur la Grand rue. Chacun des trois étages a cinq fenêtres sur la Grand rue et trois sur la rue du Miroir. L’étage supérieur presque deux fois moins haut que les autres est surmonté d’un étage de mansardes. Les dessins établis lors des transformations de 1924 montrent les chaînages et les éléments du rez-de-chaussée. L’élévation de la rue du Miroir (à droite) représente aussi la maison voisine (4, rue du Miroir) qui appartenait au même propriétaire.

Grand rue 146 (dessin 1924)Grand rue 146, Miroir 6, 4 (dessin 1924)
Elévation du rez-de-chaussée en 1924 (dossier de la Police du Bâtiment)
A gauche la façade Grand rue, à droite rue du Miroir
Voir aussi l’état restitué, dossier du M.R.U. (1948)

Le rez-de-chaussée et l’entresol sont occupées par la chapellerie Mickilse. Le balcon sur la façade de la Grand rue est classé monument historique. La maison est entièrement détruite lors du bombardement du 11 août 1944. Elle sera reconstruite sur un alignement reculé et une parcelle agrandie d’une partie de celle où se trouvait le n° 148 (voir le dossier du M.R.U.).

octobre 2013

CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1651 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Catherine Ziegler
1651 v Ville de Strasbourg
1671 v Jacques Kærcher, marchand, et (1643) Rachel Güntzer – luthériens
1675 v Philippe Ziegel, apprêteur de tabac puis aubergiste à Willstätt, et (1670) Anne Ursule Baltz puis Catherine Fidel – luthériens
1679 v François Bressler, marchand, et (1675) Marthe Krauth, femme (1673) veuve du notaire Jean Philippe Braun, remariée (1684) à Louis Philippe Hartmann, greffier à la Chambre des Contrats – luthériens
1683 v Marin Blassé, marchand parfumeur, traiteur, directeur de l’hôpital de la garnison de Strasbourg (1691) puis marchand de vins à Landau, et Anne Croisé – catholiques
1686 v (h) Charles Lienard, perruquier, et (1687) Anne Catherine Blassé – catholiques
1729 v Anatole Rollet, sellier, et (1713) Anne Monnie – catholiques
1746 v Jean Daniel Ehrmann, courtier, et (1716) Marie Madeleine Fritschmann – luthériens
1770 h Susanne Madeleine Ehrmann femme (1738) veuve du courtier Jean Michel Emmerich – luthériens
1770 v Jean Geoffroi Schæffer, marchand, et (1770) Marie Elisabeth Strohmeyer – luthériens
1828 h Chrétien Henri Schæffer, maréchal de camp, célibataire
1842 v Jacques Frédéric Würtz, vitrier, et (1840) Catherine Julie Zabern
1857 v Antoine Henri Mickilsé, marchand chapelier, et (1838) Marie Justine Stephan
1887 v Marguerite, Marie et Alice Mickilse
1909* v Jules Burckle, docteur en médecine, et Virginie Antoinette Marie Mickilse
1948 v Henri Burckle, médecin à Mutzig, et (1931) Adeline Alice Schmitter

(1765, Liste Blondel) VII 431, Jean Daniel Ehremann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schäffer, 10 toises, 1 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 4, Schaeffer, Chrétien Henri, rue du Miroir 2 – maison, sol – 1,5 are – puis Wurtz Jacques Frédéric / 1,66 are

Locations

1676, François Pressler, marchand (ensuite propriétaire)
1749, Marie Ollier, femme de François Marchand, intéressé dans les affaires du Roi
1770, Jean Frédéric Liepold, horloger, et François Joseph Riss, farinier
1794, Jean Louis Blessig, négociant, et Antoinette Curtet
1797, Jean Michel Mackert, négociant de Barr
1810 et suiv., Henri Mickilsé, chapelier
1842, Antoine Henri Mickilsé, chapelier (ensuite propriétaire)

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

VII 1461 (1652-1672) f° 675
Page des loyers que doit acquitter Geoffroi Stœsser puis Jean Kærcher. Le premier loyer est celui de la maison d’en face, actuellement 10 rue Gutenberg. Le deuxième que Jean Kærcher doit pour la première fois à la Saint-Martin 1672 est inscrit au registre des préposés aux affaires foncières, voir ci-dessous

Jetzt Johann Kärcher
Hr: Gottfried Stößer, Soll gemeiner Statt vom Wetterdach Kellerthür undt fenstern ahne dem hauß uf dem Stockgerichts platz Jahres uf Johannis Baptistæ, 1 lb
(Ext. 1665.) – [in margine :] S. f 212
Alt D. fol 183
New fol. 424

Ferner Von einem platz am Spigler gäßel darauff ein hauß und Stall gebawen, vf Martini 672. i.°, 4 lb 10 ß
New fol. 424
(quittances, 1670-1672)

VII 1466 (1673-1741) f° 424
Le loyer est supprimé du compte de Jacques Kærcher et porté à celui de Philippe Ziegel, folio 427

H. Jacob Kärcher, Soll Vom Wetterdach, Kellerthür und fenstern an dem hauß vff dem Stockgerichts platz vff Joh: Bapt. 1 lb
St. Zinßb. 675
[in margine :] jetzt laut Prot: de A° 1730 fol: 28 über nachlaß 5 ß wegen Verkleinerten Wetterachs allein 15 ß A° 1730. i.mo
Ferner Von einem platz am Spiglergäßel darauff ein hauß und Stall gebawen, vff Martini 672. i.°, 4 lb 10 ß
St. Zinßb. p. Eod.
[in margine :] dißer platz ist hernach p. 427. Philip Ziegel zugeschrieben und cassirt
ietzt H. Ernst Breßler
ietzt H. Johann Niclaus Dessler
Jetzt H. Pierre Grateloup
H. Jean Baptiste Ruffier dit Deschamp

1674
1675 zalt H. Preßler p. 1675 1 lb – Zalt Phil: Zigel p. 1675 4 lb 10 ß
1678-1741
Neuzb fol 211

VII 1466 (1673-1741) f° 427
Philippe Ziegel acquitte pour la première fois en 1675 le loyer provenant du folio 424. Les contribuables suivants sont François Pressler (Bressler), le sieur Blassy, Charles Lienhard (Lienard) et Anatoire Rolet (Anatole Rollet). Il paie pour la seule année 1687 le nouveau cens de l’auvent supprimé peu après.

Philipp Ziegel der gremp Soll vom platz am Spiegel gäßel darauff ein hauß und Stall gebawen, so hieuornen pag. 424. Jacob Kärcher ingehabt, Jahrs vff Martini und 1675. primô, 4 lb 10 ß
ietzt H. Frantz Pressler
ietzt H. Blassy
ietzt Charles Lienhard
jetzt anatoire Rolet 1727

1675-1679
Er soll ferner vom platz zur Hütten auff dem grünen bruch auff Michaelis 1679. primo lauth Prot: 1678. pag. 93. – ietz fr. Bechtoldin – 15 ß
[in margine :] vide 336. Fr. Susanna Bechtoldin

1682, H. Haußmann restiret p. 1683
1684 Zahlt H. Blassy p. 1684 4 lb 10 ß – Eodem Zalte fr. Susanna Gambßin vom 2. posten
1686
Er soll ferner Wegen Vergünstigung eines Wetterdachts Jahrs vff Weihnachten, und 1687. i.mo 15 ß
Protocoll: 1686: p. 75. et prot. de A° 1687. p. 4
[in margine :] ist wider hinweg gethan worden [acquitté pour la seule année 1687]

(quittances, 1688-1741)
Neuzb fol 616

VII 1472 (1741-1802) f° 616
Même compte reporté au nouveau registre, d’abord au nom d’Anatole Rollet puis à celui de Jean Daniel Ehrmann qui est autorisé en 1747 à installer un balcon. Il rachète peu après les deux cens en réglant un capital, de sorte que le compte est clos.

alzb. 427
Anatoire Rollet solle vom platz am Spiegel gäßel darauff ein hauß und Stall gebauen, Jahrs auf Martini, 4 lb 10 ß

(Quittungen 1739-1746)
Johann Daniel Ehrmann solle Ferner Von einem 36 schuhe Lang und 3 ½ schuhe tieffen gang oder Balcon an seinem hauß so er Neü bauen laßen, jahrs auf Joh: Baptæ und laut Protocoll de A° 1747. fol. 105.b A° 1748. I.mo
dt. den 4. Sept. 1747 für 10. Monat ane Marzahl 3. lb 15 ß
Laut Erkanntnus gnädiger Herren der XV. Vom 17. Junÿ 1747. seÿen Obige Zinß mit 300. fl. abgelößt worden und Zwar in Pfenningthurns Capitalien 130. lb und in Verfallenen Zinßen davon 20. lb.

Joh: Daniel Ehrenmann

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1671, Préposés aux affaires foncières (VII 1362)
Jean Jacques Kærcher est autorisé à construire une écurie, un bûcher et d’autres bâtiments pour son usage journalier sur le terrain libre vis-à-vis le Miroir, à condition d’en verser une rente foncière annuelle et de le restituer si la ville le demandait.

(f° 97-v) Dienstags den 24. Octobris. Kärcher Allmend Zinß – Augenschein eingenommen vff begehren H hanß Jacob Kärchers, welcher entschlossen vff den lehren platz gegen dem Spiegel vber Einen Stall, Holtzhauß vnd anders Zu seinem täglichen gebrauch Zubawen, da Ihme solcher vmb billichen Zinnß Würde vberlaßen Werden sollen, mit dem beding, wann künfftig der Platz verkaufft Werden wolte, Er den Vor kauff haben möchte. Erkand solle der platz abgemessen vnd alß dann schluß Gemacht werd.
(f° 100-v) Montags den 6. Novemb. Kärcher Allmend Zinß – H Johannes Kärcher bestehet den Platz an der Straßen davon oben meldung geschehen, eine Schewr und Stall – Werckschue breit, Vnd – Werckschue lang darauff Zu bawen, Vnd zu seinem gebrauch Zu accomodiren, Vmb 6. lb. d. Zinnßes, Jährlichen vff Martini Vnd 1672. i° Zuerlegen dabeÿ Ihme versprochen wann solcher Platz mit der Zeit verkaufft werd. solten daß Er den Vorkauff darauff haben, andern fals aber, da selbige Zur Cantzleÿ vnd Gewölben Zum Archiv behueff Werd. wolte, Wider Zu Weichen schuldig sein solte. Wurd vf bitten bei 4. lb 10 ß gelaßen.

(traduction) Mardi 24 octobre – Visite des lieux à la demande de Jean Jacques Kærcher qui a l’intention de construire une écurie, un bûcher et d’autres bâtiments pour son usage journalier sur le terrain libre vis-à-vis le Miroir si on le lui cède moyennant un loyer modique et à condition d’avoir un droit de préemption si le terrain devait être vendu. Décision, arpenter le terrain et juger en conséquence.
Lundi 6 novembre – Le terrain, d’une largeur de – pieds et d’une longueur de – pieds, dont il est question plus haut et qui donne sur la Grand rue est attribué à Jean Kærcher pour qu’il puisse y construire une grange et une écurie, moyennant une rente foncière annuelle de 6 livres payables à la Saint-Martin à compter de l’année 1672. On lui a accordé un droit de préemption si le terrain venait à être vendu, mais il devra le restituer si on devait y construire la chancellerie et une cave à archives. La rente à été ramenée à sa demande à 4 livres 10 sous.

1686, Préposés aux affaires foncières (VII 1372)
Charles Lienard a fait installer sans autorisation un auvent à la maison qu’il vient d’acheter. Il est autorisé à le conserver moyennant une rente foncière annuelle à la Ville. Un mois plus tard, il est autorisé à rehausser son auvent et à l’agrandir d’une planche moyenant une augmentation de la rente foncière.

(f° 74) Montags den 9. Decembris. Charles Lienhard – Augenschein eingenommen beÿ Charles Lienhard deß Perruquenmachers behaußung am Spiegelgäßlein, welche er Vor Weniger Zeitt von Mr Blassy erkaufft, und ohne Vorwissen Mhh. ein wetterdach 19 ½ schuh lang, und 2. schuh 8 ½ Zoll breit daran machen laßen. Erk. bedacht.
(f° 65-v) Dienstags den 10. Decembris. Charles Lienhard – P° Eingenommenen Augenscheins beÿ Charles Lienhard, ist ihme erlaubt daß Wetterdach, inn dem standt Zulaßen wie es ist, doch daß er Jährlich 10. ß. Zinnß davon gebe, so er acceptirt. Jahrs vff MartinI.
(f° 4) Dienstags den 14. Januarÿ. Charles Lienhard – Charles Lienhard der Perruquenmachers, schaltet an ihme Zuerlauben, daß er sein Wetterdach umb 1. oder 2. schuh höher hencken, und umb einen diehlen breiter machen laßen dörffe. Erkandt, Willfahrt, Gegen 5. ß Weitheren bodenzinß, gibt also Jährlich davon 15. ß.

1728, Préposés aux affaires foncières (VII 1393)
Anatole Rollet est autorisé à poser une marche sur le communal après que le pavage a été abaissé dans la rue

(f° 111-v) Dienstags den 16. Ejusd. [Nov. 1728] Anatoire Rollet weg. einer steinern Staffel – Anatoire Rollet der Sattler ersucht Mghhn. gleichergestalt daß Er vor Seiner am Spiegelgäßel liegenden wohnung auf seithen der langen Straßen, vor Jeder thür, wegen ernidrigten pflästerns ein steinere staffel dörffe legen laßen, idq. gratis. Erk. ut ante [weilen es ein enthfall ist als wird mit dem begehren gratis willfahrt]

1746, Préposés aux affaires foncières (VII 1402)
L’orfèvre Jean Daniel Ehrmann est autorisé à modifier l’angle que fait sa maison rue du Miroir

(f° 43-v) Freÿtags den 1. Julÿ 1746. Joh: Daniel Ehrenmann – Augenschein eingenommen an Hn Johann Daniel Ehrenmann des Goldarbeiters Hauß in der straß am Eck des Spiegelgäßleins, welcher das schräge Eck am Spiegelgäßlein in etwas Zu ändern willens, und deßwegen um erlaubnus gebotten. Erkanntnus Willfahrt, solle den augenschein bezahlen, dt. 2. lb.

1747, Préposés aux affaires foncières (VII 1402)
L’orfèvre Jean Daniel Ehrmann est autorisé à établir un balcon à la maison qu’il reconstruit à neuf à l’angle de la Grand rue et de la rue du Miroir. Il apparaît au cours des travaux que le mur pignon supporte des poutres de la maison voisine qui appartient à la Ville. Le maître d’ouvrage propose d’acheter la maison communale très ancienne que les travaux risquent d’endommager. Le préteur royal est favorable à la transaction mais le maître des travaux y voit des objections. On accède en fin de compte à la demande de Jean Daniel Ehrmann en lui vendant la maison voisine dont le locataire demande à la Ville de lui rembouser les travaux qu’il y a fait faire.

(f° 105-v) Donnerstags den 23. Februarÿ 1747. Joh: Daniel Ehrenmann – An Hn Johann Daniel Ehrenmann des Goldarbeiters Eckhauß in der straß am Spiegelgäßel, welches er Abzubrechen, und Neü auffzubauen willens, und um erlaubnus gebotten, einen 36. schuhe lang, und 3 ½ schuhe breiten gang oder Balcon auf der seithe Gegen der straß daran Zumachen, Erkannt in begehrter Länge aber nur 3. schuhe straßburger Meßes in der breite willfahrt, die Außladung darunter gerechnet, gegen erlag 10 ß zinßes des Jahrs, so er acceptiret.
(f° 112) Dienstags den 21. Ejusdem [Martÿ 1747] Jacques Galay – Jacques Galay der Maurer bittet um erlaubnus an dem Stadten beÿm bischoffs hoff, Stein Zu Johann Daniel Ehrenmann des Goldarbeiters Hauß in der Straß am Spiegelgäßlein außzuladen, und allda Zuhauen. Erkannt Willfahrt gegen 4. lb. Zinnß, dt.
Mardi 21 mars 1747 – Le maçon Jacques Gallay demande l’autorisation de décharger sur le quai à côté du palais épiscopal les pierres destinées à la maison de l’orfèvre Jean Daniel Ehrmann, rue du Miroir dans la Grand rue. Décision, accord moyennant un loyer de 4 livres. Somme acquittée.
(f° 119-v) Donnerstag den 20. Aprilis 1747. Johann Daniel Ehrenmann – An Hn Johann Daniel Ehrenmann des Goldarbeiters Hauß in der straß am Eck des Spiegelgäßleins, so er neu bauen Laßet, beÿ deßen abbrechung sich gezeiget, daß die Maur des Giebels Zwischen dießem und dem daran stoßenden Statt hauß, worin Johann Heinrich Vierschrot der schneider wohnet, oben um ein merckliches Überstehet, also daß nothwendiger weiß ein Neüer Gibel auffgeführt werden muß. Weilen nun auf Ehrenmanns seithe allein Blindlöcher, und Keine auf der andern seithe sich befinden, worauß Zuschließen, daß der Giebel Ehrenmann allein gehörig, mithin die bewegung deßelben jhme auch allein Zukomme, wie er selbst bekennet, als ist Erkannt solle Ehrenmann den giebel mit Vorbehalt der Statt Habenden dienstbarkeit Versichern und aufführen, folgsam schuldig und Verbunden seÿn die durch Züg, balcken, Pfetten, und was sonsten dermahlen Von der Statt Häußel in der Maur Liegt, wieder darin Zulegen, und darinn Zulaßen, worzu er sich gutwillig Verstandten.
(f° 121-v) Dienstag den 2. Maÿ 1747. Joh: Daniel Ehrenmann – H. Johann Daniel Ehrenmann der Goldarbeiter exponirt durch sein Überreichtes Unterthäniges Memoriale, was gestalten bekannt, daß der Implorant das Eckhauß an dem Spiegelgäßlein Von grund auf Neü bauen Laßet, beÿ dießen Umbständten er nicht nur gemüßiget ware, die Maur, an welcher ein der Statt gehöriges Hauß stehet, abzubrechen, sondern er befahret, daß, falls er seine fundamenten, wie solches seÿn muß, Außbrechen Laßet, dießes Uralte Nebens Gebäude alles Sprießens ohngeachtet, über Hauffen fallen wenigstens großen schaden Verursachen dörffe, Wann nun der Implorant seine schuldigkeit gemäß erachtet, Allen Vordrießlichen folgen Vorzukommen und der Statt Interesse Keinen Nachstandt Zuerwecken so ist derselbe erbietig, sothanes Nebens Hauß um Ein Taußent Thaler Current Zubezahlen, als wieviel Zu Capital gerechnet, die jeweilige Haußleuthe wenigstens die jetzige, jährlichen Hauß zinß gegeben, Wordurch die Statt Von allen reparations: und anderen Kosten befreÿet wird, und jhr Capital erhaltet, Hiernächst solle derselbe auch respectuose Vorstellen daß, da sein Eckhauß jährlich Neun Gulden Bodenzinß bezahlet, jhme Auch wegen Vorhabenden gänglein so er über dem Allmendt machen will, Zehen schilling angesetzt worden, er sein Hauß Von solche onera freÿ wünschet, und dahero, wie schon mehrmahlen willfahrt worden, das Capital nach Gewohnlicher æstimation bezahlen wolte. Demnach ergehet an Mghh. des Imploranten Unterthänig, auch gehorsamstes Bitten, selbige belieben, beede seine oblata gnädig und Hochgeneigt Zu acceptiren, mithin sowohl ihme das erwehnte Statthauß um den preiß Von 1000. Thalern eigenthümlichen Zuüberlaßen als auch sein Eckhauß Von dem bodenzinß Gegen erlag eines Ordentlichen Abtrags zubefreÿen. In erwartung & Unterschrieben Johann Daniel Ehrenmann. Herr Stättm. Von Bulach erinnert, daß des Herrn Prætoris Regÿ Excell. dießer sach halben mit jhme geredet und Gesagt, daß wann die Statt Viele Unkösten anweden müßte, beßer gethan wäre, wann Mann das Häußlin Verkauffen thäte. Herr Lohner berichtet Hierauf daß die Statt wegen jhres Haußes beÿ dießem bau gar Keine Unkösten Habe, Indeme Ehrmann den giebel auß dem seinigen auffzuführen hat. wegen ein fall deß Haußes wäre gar nichts Zubesorgen, wann Ehrmann selbiges nur wohl Unterstützen und spreißen Laßet, so wäre auch in Betrachtung Zuziehen, daß die Statt Vielleicht beÿ künfftiger erbauung der Pfaltz jhres Haußes selbsten benöthiget seÿn werde, welches Sie, wann Sie es anietzo Hinweggeben solte, als dann wiederkauffen, und Viel theüer würde bezahlen müßen. Endliches wäre die Von Ehrenmann offerirte 1500. fl. für dießes Hauß Viel zuwenig daß solches darfür Könte erlaßen werden. Erkannt, wird Ehrmann wegen gesuchten Kauff des Haußes noch Zur Zeit ab: und wegen abkauffung des Zinßes An Unsere Herren die Fünff Zehen Verwießen.
(f° 123) ut supra – Joh: Heinrich Vierschrot Ca. Johann Daniel Ehrmann – Johann Heinrich Vierschrot der schneider, welcher das Statt hauß im Spiegelgäßlein in Lehnung hat, und Lauth Zinßbuch fol: 615.a mit 30. lb Verzinßet, remonstrirt Unterthänig, wie daß er in erfahrnus gebracht, alß suchte H. Johann Daniel Ehrmann der Goldarbeiter dießes Hauß Käuflich an sich, und Zu dem seinigen Zu Ziehen, er Verhoffe aber Mghh. werden jhm beÿ seiner Lehnung ruhig und Ungestört Laßen, Zumahlen er seinen Zinß alle Jahr Ordentlich abführet, Herr Prætor Regius ihme auch Versichert, daß Man jhme seine Lehnung nicht brechen werde.
(f° 135) Freÿtags den 9. Junÿ 1747. Joh: Daniel Ehrenmann – An Hn Johann Daniel Ehrenmann des Goldarbeiters Hauß am Spiegelgäßel, und dem daran gelegenen Statthauß, welches Herr Prætor Regius Zusehen begehret, und Ehrmann um ratification des an jhme beschehenen Verkauffs deßelben beÿ gnädigen Herren Räth und XXI. einzukommen gedencket.
(f° 149) Dienstags den 1. Augusti 1747. Joh: Heinrich Vierschrott – Johann Heinrich Vierschrott der schneider, welcher das Statt häußlein im Spiegelgäßel, so an Johann Daniel Ehrmann den Goldarbeiter ohnlängsten Verkaufft worden, in Lehnung gehabt, producirt eine Specification sambt denen beÿlagen, deren in besagtem Häußlein Gemachten reparationen auf 176. fl. belauffend, welche er in Hoffnung, Lang in dem Hauß Zubleiben, hat machen laßen, auch an die Statt, sofern Man jhn darinn Gelaßen hätte, nicht hätte repetiren wollen da aber das Hauß ohnvermuthet, und seiner Lehnung ohngeachtet, ist Verkaufft worden, bate er um Vergutung der angewendeten Unkösten. Deme dargegen erwiedert wurde, daß er nach seinen Vorgelegten Zedulen Alle dieße reparationen während seiner Erstern Neunjährigen Lehnung Von Annunciationis Mariæ 1735. bis Annunciationis Mariæ 1744. und Zwar Ohnweißend Mghh. hat machen laßen, außer die fenster unten im Laden, Welche er Laut Prot. de A° 1736. fol: 68. auf seinen Kosten Zumachen offerirt, ohne solchen beÿ seinem Künfftigen abzug auß dem Hauß repetiren Zu Können, weilen er nun damahls weiter nichts als nur auf die Erste Neun Jahr Versichert ware mußte er schon Zu selbiger Zeit, in der Ungewißheit ob jhme das Hauß bleiben, und erfernere Lehnung erhalten werden gewärtig seÿn, sothane angewendete Unkösten Zuverliehren, um somehr, da er Von Keinen Anderen reparationen, als allein Von denen fenstern weder beÿ bezahlung des Zinnßes, noch sonsten jemahlen einige Meldung gethan hat. Deßwegen Erkannt, daß er mit einem dermahligen begehren abzuweißen seÿe. Deme dargegen erwiedert wurde, daß er nach seinen Vorgelegten Zedulen Alle dieße reparationen während seiner Erstern Neunjährigen Lehnung Von Annunciationis Mariæ 1735. bis Annunciationis Mariæ 1744. und Zwar Ohnweißend Mghh. hat machen laßen, außer die fenster unten im Laden, Welche er Laut Prot. de A° 1736. fol: 68. auf seinen Kosten Zumachen offerirt, ohne solchen beÿ seinem Künfftigen abzug auß dem Hauß repetiren Zu Können, weilen er nun damahls weiter nichts als nur auf die Erste Neun Jahr Versichert ware mußte er schon Zu selbiger Zeit, in der Ungewißheit ob jhme das Hauß bleiben, und erfernere Lehnung erhalten werden gewärtig seÿn, sothane angewendete Unkösten Zuverliehren, um somehr, da er Von Keinen Anderen reparationen, als allein Von denen fenstern weder beÿ bezahlung des Zinnßes, noch sonsten jemahlen einige Meldung gethan hat. Deßwegen Erkannt, daß er mit einem dermahligen begehren abzuweißen seÿe.

(traduction) Jeudi 23 février 1747 – (Visite) de la maison, située à l’angle de la Grand rue et de la rue du Miroir, que l’orfèvre Jean Daniel Ehrmann a l’intention de détruire et de construire à neuf. Il demande l’autorisation d’établir vers la Grand rue un balcon de 36 pieds de long et de 3 pieds ½ de large. Décision, accord quant à la longueur mais la largeur ne devra pas dépasser 3 pieds de Strasbourg mesurés au sol, contre un cens annuel de 10 sous, ce qu’il accepte.
Jeudi 20 avril 1747. (Visite) de la maison, située Grand rue à l’angle de la rue du Miroir, que l’orfèvre Jean Daniel Ehrmann fait construire à neuf. On a constaté lors de la démolition que le mur pignon entre sa maison et la maison communale voisine, occupée par le tailleur Jean Henri Vierschrot, est beaucoup plus haut, et qu’il est donc nécessaire de construire un nouveau pignon. Comme il y a des niches du côté Ehrmann mais pas de l’autre côté, on en déduit que le pignon appartient au seul Ehrmann et que les travaux lui reviennent exclusivement, ce dont il convient. Décision, Ehrmann doit consolider et construire le pignon, sous réserve des servitudes que peut avoir la Ville, et donc s’engager à y replacer et à y conserver les poutres, les solives et tous les autres éléments de la maison communale qui reposent dans le mur, ce qu’il accepte volontiers.
Mardi 2 mai 1747. L’orfèvre Jean Daniel Ehrmann expose dans le mémoire qu’il nous transmis que le pétitionnaire qui reconstruit entièrement la maison à l’angle de la rue du Miroir a non seulement été amené à démolir le mur contre lequel repose une maison qui appartient à la Ville mais qu’il craint que, malgré tous les étais, l’antique bâtiment voisin ne s’effondre ou pour le moins subisse des dommages importants s’il détruit les fondations de sa maison comme il faut le faire. Conscient de sa responsabilité, le pétitionnaire qui souhaite prévenir toute complication et éviter tout inconvénient à la Ville propose d’acheter mille thaler la maison voisine, ce qui représente le capital correspondant au loyer annuel que règlent les locataires actuels. La Ville serait ainsi déchargée de tous frais, dont ceux de réparation, et disposera du capital. Le pétitionnaire fait par ailleurs humblement observer que sa maison est chargée d’une rente foncière annuelle de neuf florins et que le passage qu’il a prévu d’établir au-dessus du communal a été imposé à dix sous et que, souhaitant éteindre toute redevance, il se propose d’en régler le capital d’après l’estimation habituelle comme la Ville l’a accordé à plusieurs reprises. Le pétitionnaire propose donc humblement au Magistrat d’accéder à sa demande en lui cédant la maison communale contre mille thaler et en éteignant la rente foncière moyennant un capital raisonnable. Dans l’attente, etc., signé Jean Daniel Ehrmann.
Le stettmestre de Bulach déclare qu’il a parlé de cette affaire au préteur royal, lequel a dit que la Ville aurait intérêt à vendre la petite maison plutôt que de devoir débourser une somme conséquente.
Le maître des travaux fait observer que la Ville n’a rien à débourser pour la maison communale puisque le sieur Ehrmann doit régler tous les frais liés au pignon. Il n’y a pas lieu de craindre que la maison s’effondre puisque le sieur Ehrmann y pouvoira en l’étayant. La maison pourra être utile à la ville lorsqu’elle voudra reconstruire son hôtel de ville, elle serait obligée de la racheter à un prix plus élevé si elle s’en départissait maintenant. Les 1500 florins que propose Ehrmann représentent par ailleurs beaucoup moins que ce qu’on pourrait en tirer. Décision, la demande du sieur Ehrmann est ajournée quant à l’achat de la maison et transmise aux Quinze quant au rachat de la rente foncière.
Même jour – Jean Henri Vierschrot contre Jean Daniel Ehrmann. Le tailleur Jean Henri Vierschrot, locataire de la maison qui appartient à la Ville rue du Miroir moyennant 30 livres de loyer annuel d’après le folio 615 du Livre des communaux, fait humblement remarquer qu’il a entendu dire que l’orfèvre Jean Daniel Ehrmann souhaite acquérir la maison et la réunir à la sienne. Il espère que le Magistrat le laissera en paisible possession des lieux et fait observer quil régle à temps son loyer annuel. Le préteur royal lui assure qu’il n’est pas question de dénoncer son bail.
Vendredi 9 juin 1747. (Visite) de la maison de l’orfèvre Jean Daniel Ehrmann rue du Miroir et de la maison voisine qui appartient à la Ville après que le préteur royal en a exprimé le souhait. Ehrmann demande que le Conseil et les Vingt-et-Un ratifient la vente de la maison.
Mardi 1° août 1747 – Le tailleur Jean Henri Vierschrot qui était locataire de la maison municipale récemment vendue à l’orfèvre Jean Daniel Ehrmann produit un état des frais d’un total de 176 florins ainsi que les pièces justificatives liés aux réparations qu’il a fait faire dans la petite maison du fait qu’il comptait l’occuper longtemps. Il n’aurait jamais exigé que la Ville les lui rembourse si le loyer n’avait pas été dénoncé, mais il le demande puisque contre toute attente la maison a été vendue bien qu’il en soit locataire. On lui fait cependant observer que toutes les réparations dont font état les factures ont été réalisées pendant son premier bail de neuf ans, entre l’Annonciation 1735 et l’Annonciation 1744, sans d’ailleurs en avertir le Magistrat, hormis celles des fenêtres dans la boutique au rez-de-chaussée qu’il a proposé de faire à ses frais d’après le folio 68 du protocole de 1736 sans être habilité à les déduire quand il quitterait la maison. Comme il n’était pas assuré de proroger son premier bail au-delà des neuf années, il savait déjà à l’époque qu’il risquait de ne pas tirer parti de ses dépenses, d’autant qu’il n’a jamais dit qu’il faisait d’autres réparations que celles des fenêtres, que ce soit au moment de régler son loyer ou à un autre. Décision, il ne sera pas accédé à sa présente demande.

Protocole des Quinze

1747, XV (2 R 157)
Les Quinze autorisent Jean Daniel Ehrmann à éteindre le cens de sa maison en réglant un capital

(p. 255) Sambstags d. 17. Junÿ – Aus Erkandtnuß Gnädiger Herren der Fünff Zehen wird Imploranten Hn Joh: Daniel Ehrmann, dem burger und Courtier allhier, mit ablößung 9 fl. bodenzinß, so sein ane dem Eck des Spiegelgäßleins in die lange Straß gehende behaußung dem Pfenningthurn jährlich getragen, und 1. fl. gleichen Zinnßes, so ihme vor einen Steinernen altan, den er an solches hauß über das allmend hinauß machen will angesetzt worden, dergestalten willfahrt, daß derselbe entweder ane Pfenningthurns Capitalien, so à 5 pro Cento stehen, oder aber mit baarem geldt 300 gulden dafür bezahle und entrichte.

Description de la maison

  • 1727 (billet d’estimation traduit) la maison comprend des poêles, cuisines, vestibule, deux boutiques, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 2300 florins

Atlas des alignements

Comme elle a trois portes et qu’elle porte donc trois numéros, la maison est décrite trois fois dans l’Atlas : une fois au 5 Grand rue (futur 146) et deux fois rue du Miroir
3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie), f° 31-v

nouveau N° / ancien N° : 7 / 5
Schaeffer
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie et balcon

3° arrondissement ou Canton sud – Rue du Miroir, f° 32-v

nouveau N° / ancien N° : 1 / 1
porte de derrière du N° 5 grand’rue
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie

3° arrondissement ou Canton sud – Rue du Miroir, f° 32-v

nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
porte de derrière du N° 5 grand’rue
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 2 case 1

Wurtz Jacques Frédéric, rue du miroir N° 3 à Strasbourg
1858 Mickilse Henri, marchand chapelier

O 4, rue du miroir 4, maison, sol
Contenance : 1,66
Revenu total : 360,86 (360 et 0,86)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 10

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 476 case 1

Mickilse, Henri, marchand chapelier
1887/88 Mickilse 1. Margaretha, 2. Marie, 3. Alice

O 4, maison, sol, Rue du miroir 6
Contenance : 1,66
Revenu total : 360,86 (360 et 0,86)
Folio de provenance : (2)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 10

Cadastre allemand, registre 29 p. 148 case 7

Parcelle, section 13, n° 9 – autrefois O 4
Canton : Langstrasse Hs. N° 146 – Grand’rue 146 Rue du Miroir 4, 6 – Lange Straße
/ 2730
Désignation : Hf, Whs – p. v.bl*
Contenance : 1,40 (p. v. bl* 0,70)
Revenu : 3400 – 6500
Remarques :

compte 856
Mickilse Virginie Antonette Maria und Maria Eugenie Alice
1909 Bürckle Julius Dr.med. prakt. Arzt u. Ehefrau
1933 Burckle Jules docteur en méd. sa veuve née Mickilse et descendants
1950 Burckle Henri médecin à Mutzig

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche
(maison n°) 5

Pr. Schaeffer, Jean Geofroi, Négociant – Miroir
Loc. Louis, Antoine, Secr. à l’Intendance – Privilégié
Loc. Liebold, frederic, horloger – Maréchaux
[biffé] Loc. Spraudler, J. Simon, Cocher

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (p. 100)

(Haus Nr.) 143
Hartmann, Hutmacher. E

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 804 W 153, Grand rue n° 146)

Les anciennes devantures par de nouvelles en 1895. L’aménagement intérieur et l’aspect extérieur sont transformés en 1924. Les lieux sont toujours occupés par la chapellerie Mickilse. Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit entièrement la maison dont il ne reste que des décombres.
Le dossier contient aussi des pièces concernant le 4, rue du Miroir. La reconstruction du bâtiment détruit par le bombardement est traitée dans un autre dossier. Celui du n° 3 reprend en 1953 par une demande d’enseigne.

Sommaire
  • 1895 – L’entrepreneur Lehrmann (24 rue de Rosheim) demande l’autorisation de remplacer les anciennes devantures par de nouvelles, garnies de volets roulants, au 146 Grand rue – Croquis de situation, dessin – Autorisation de transformer les devantures du chapelier Hartmann – Travaux terminés, avril 1895
  • 1894 – La Police du Bâtiment écrit à M. Mickilse de demander une autorisation pour une enseigne déjà posée. La demande est signée E. Hartmann, gérant de l’entreprise H. Mickilse – Autorisation de poser une enseigne plate
  • 1895 – Le service comptable de la Ville notifie H. Mickilse de régler le droit d’enseigne – Mme Mickilse prétend que les droits de la seule enseigne ont été réglés, ce que confirme la Police du Bâtiment
  • 1900 – La Police du Bâtiment écrit à M. Mickilse de demander une autorisation pour une lampe électrique déjà posée. Emile Hartmann dépose une demande – Autorisation de poser une lampe électrique sur le mur du 146 Grand rue
  • 1904 – La Police du Bâtiment écrit à M. Mickilse de demander une autorisation pour une lampe électrique déjà posée. Emile Hartmann dépose une demande (papier à en-tête, Fabrique de chapeaux H. Mickilse, fondée en 1807, gérant E. Hartmann 146, Grand rue) – Autorisation de poser une lampe électrique sur le mur du 146 Grand rue
  • 1904 – L’entrepreneur en bâtiment E. Matter (3 rue de la Broque) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Travaux terminés, août 1904
  • 1904 – La Police du Bâtiment notifie Emile Hartmann de faire ravaler la façade – Rappel, mai 1905, Hartmann demande un délai jusqu’à ce que les travaux qui ont lieu sur la chaussée soient terminés – Ravalement terminé, octobre
    1905 – Les peintres en bâtiment Sigel Frères (24 rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1907 – J. Fey (fabricant d’objets métalliques) demande l’autorisation de poser une vitrine au 146 Grand rue (2 m de haut et 8 cm de profondeur), à adapter à l’arrondi de l’angle – Refus
  • 1914 – E. Hartmann est autorisé à poser une vitrine – Le délai d’un an est passé sans que la vitrine soit posée
  • 1902 – Commission contre les logements insalubres. 146 Grand rue, propriétaire Hartmann, domicilié sur place. Remarque sur la cuvette des lieux d’aisances
    1905 – La maison a été raccordée aux canalisations à l’exception des lieux d’aisances
    1906 – Observations, travaux terminés novembre 1908
    1915 – Observations de la Commission des logements militaires, travaux terminés juillet 1916
  • 1924 – Victor Ruhlmann, directeur de la Grande chapellerie H. Mickilse, demande l’autorisation d’installer une enseigne lumineuse, La Police du Bâtiment refuse parce qu’elle dépasse la surface réglementaire de 0,60 m² – Dessin des établissements Paz da Silva (55 rue Sainte-Anne à Paris)
  • 1925 – L’entreprise Ch. Bruckmann (3 quai de l’abattoir) est autorisée à occuper la voie publique devant le 146 Grand rue – Autorisation
    1924 – L’entrepreneur en bâtiment E. Matter (5 rue de la Broque) demande l’autorisation d’occuper la voie publique – Autorisation
  • 1924 – H. Mickilse est autorisé à transformer le bâtiment (architecte A. Haentzler, 6 chemin du Tabac au Neudorf – entrepreneur E. Matter, 5 rue de la Broque) : transformations intérieures, transformation des baies de l’entresol, reconstruction de deux trumeaux de façade au rez-de-chaussée dans la rue du Miroir – Calcul statique – Plan de situation, plans intérieurs – La Police du Bâtiment souhaite que des croisillons garnissent les fenêtres de l’entresol – Avenant à l’autorisation précédente (4° L’escalier entre l’atelier au rez-de-chaussée et celui au I.er étage devra répondre aux conditions du § 33 du régl. de voirie relatives aux escaliers de service) – Plans
  • 1934 – Victor Ruhlmann, directeur des Chapeaux Mickilse, demande une autorisation pour une enseigne lumineuse à double face déjà posée – Autorisation accordée à la maison Mickilse, Reynaud et Picot, succ.
  • 1933 – Le locataire Léon Fasnetzky (2° et 3° étage du 4 rue du Miroir) se plaint que les plafonds sont en mauvais état. La plainte est exagérée, Mme Ruhlmann a fait faire des réparations
  • 1939 – Georges Hembach (5 rue Grandidier) est autorisée à réparer la façade du 146 Grand rue
  • 1945 – Certificats de sinistré suite au bombardement aérien du 11 août 1944 – Victor Ruhlmann (locaux commerciaux au rez-de-chaussée, entrepôts au I° étage, domicile au II° étage) – Georges Moritz (logement au IV° étage)
    1947, certificat pour impôt de solidarité, Dr Burcklé (rue du Maréchal Foch à Mutzig)
    1948, certificat pour le M.R.U., chapellerie Mickilsé, locaux commerciaux
  • 1948 – Charles Schmitter (4 quai Zorn), mandataire des propriétaires (Henri Buercklé, médecin à Mutzig, et Jean Buercklé, aumônier à Strasbourg) demande à la Police du Bâtiment quel est l’alignement à suivre lors de la reconstruction.
    « (…) l’avant-projet de reconstruction des quartiers sinistrés prévoit l’élargissement de la Grand’Rue entre la rue du Miroir et la place Gutenberg par l’aménagement de portiques sous arcades des deux côtés de la rue. L’alignement proposé pour les façades du rez-de-chaussée et indiqué en bleu sur le plan de situation ci-joint ; les piliers des arcades seront élevés sur l’alignement actuellement en vigueur – marqué en rouge sur le plan. Toutefois, je tiens à vous faire remarquer qu’il s’agit d’un avant-projet élaboré par mes services techniques et non encore approuvé par le Conseil municipal et le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. Il peut de ce fait être modifié à tout instant. »
  • 1953 – Demande de poser une enseigne
    (suite du dossier non consultée)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 W 940, Grand rue n° 146)

Déclaration après la destruction totale par le bombardement aérien du 11 août 1944

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 86
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Langestrasse 146, Spiegelgasse 4 u. 6, H. Bürckle, J. Bürckle

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Gutenberg
Anwesen : Langestrasse 146, Spiegelgasse 4 u. 6
Register Nr. 86
Fliegerschaden vom 11. August 1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Langestrasse 146, Spiegelgasse 4 u. 6
Eigentümer : Heinrich Bürckle in Mutzig und Johann Bürckle in Molsheim
1. Gebäudebeschrieb : Wohn & Geschäftshaus
2. Beschädigte Gebäudeteile : Totalschaden
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? vermutlich Spreng & Brandbomben
4. Art der Schäden : Totalschaden : das Gebäude ist ausgebrannt u. eingestürzt
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen 4, unbewohnbar 4
Geschäfte 1, unbenutzbar 1
Werkstätten 1, unbenutzbar 1
Lageräume 1, unbenutzbar 4
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar
das Gebäude ist total zerstört
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 20/8.44
Unterschrift : Dr. med. H Burckle Mutzig, J. Burckle, Liebfrauengasse 16 Molsheim
[in margine :] Treiber Keller-Deuschler

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

ADBR, cote 424 D 364
Analyse et extraits


Relevé d’actes

Catherine Ziegler cède à la Ville en 1650 une place de maison à l’angle de la rue du Miroir et de la Grand rue

1651 (28. febr.), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 177
Erschienen Jungfr. Catharina Ziegelin mit beÿstand H Eliæ Brackhenhoffers Treÿers an alhießiger Müntz ihres Vettern, hatt bekannt, daß sie albereit im martio deß nechstverwichenen 1650. Jahrs mit consens ihres damahlig. Vogts nunmehr weÿl. H Augustin Glasers Schaffners Zu St Margareth. alhie seel:
gemeiner Statt Straßburg vffrecht verkaufft und zu kauffen gegeben
Eine hoffstatt so ein Eckh alhie in der obern straß oben ahne dem Spiegelgäßlin, einseit neben weÿl. Henrich Christen deß Würtzkrämers seel. Erben, anderseit neben – und hinden vff – stoßend gelegen ist, für ohnverhafftet – umb 100. lib

Les préposés autorisent en 1671 Jacques Kærcher à construire sur le terrain communal en face de sa maison une écurie et un bûcher et d’autres dépendances. Quand le bâtiment sera vendu en 1675, il est qualifié d’entrepôt (Packhaus).
Le marchand Jacques Kærcher le jeune épouse en 1643 à Illkirch Rachel Güntzer.

Mariage, Illkirch (luth.)
1643 Sonnt. 8 et 9. Trin. 23 und 30 Julÿ, In Summo templo p.clamati H. Jacob Kärcher d. Jünger handelsmann in Straßb., H. Jacob Kärchers Sohn, Vnd J. Rachel, Weÿl. H Johan Güntzers burgers inn Straßb. hint. ehel. tochter. Seind Dienst. 1. aug. allhir in Illkirch Copulirt word. (i 42)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 468) 1643. Domin: 8. Trinitatis. H. Jacob Kärcher der Jünger, H. Jacob Kärchers deß Handelsmanns Undt Burgers allhier ehelicher Sohn, Vndt Jungfr. Rahel, H Johann Güntzers deß geweßenen Handelßmanns Undt Burgers allhie nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet zu Illkirch Dienst. 1. Augusti (i 239)

Jacques Kærcher fait faillite. Ses créanciers vendent sa maison et le même jour son entrepôt qu’achète le revendeur Philippe Ziegel moyennant 375 livres. Une clause du contrat établit les conditions de règlement si la Ville voulait rentrer en possession du terrain

1675 (19. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 133-v
(Prot. fol. 10) Erschienen ut supra [Herr Johannes Reichßhoffer alter dreÿer deß Pfenningthurns und herr Daniel Reichßhoffer dreÿer der Statt Stalls, beÿder Gebrüder und Gewerbs Gemaÿner, mit beÿstand der ehrenvest- und weÿsen herren Johann Baptistæ Fechers und herren Johann Niclaus Caroli beÿder alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel zu Johann Kärchers deß außgetrettenen handelßmanns Falliment und Gegenwärtiger Verschreibung insonderheit deputirter,]
in gegensein Philipps Ziegels deß Grempen, bekannt, dEmnach herr Johann Niclaus Herff der handelsmann, Vermög der am 19. 10.br: a° 1672 und 13. Januar. a° 1674 in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Obligationen, ahne besagten Johann Kärchern in Summâ. 1800. Rhlr. Zuerfordern befugt, und deßweg. in specie uff nechgemelt Gebäw Versichert, nicht weniger Sie beÿde herren Reichßhoffern in Krafft der am 9. Julÿ erwehnten 1674.ten Jahrs in berührter Contractstuben Verfertigten Schuldt bekanntnus ahne besagten Kärcher und deßen Gemeinen Johann Philipp Hüneren 3000. fl. Zuerhaischen und gleicher Gestaltt uff besagte Gebäw in specie assecurirt worden seÿen, und aber Sie Reichßhofferische Gebrüdere alß Jüngste Hÿpothecarÿ Ihne Herffen alß anteriorem Hÿpothecarium, bezahlen, außheben, und nachgeschriebene Gebäw uff abschlag ihrer forderung ziehen müßen (…)
erwehnte Gebäw mit deren Zugehördten alhie ahn der Obern Straßen beÿ der zunfftstuben Zum Spiegel einseit neben Einer Behaußung der Statt Straßburg gehörig, anderseit neben Friderich Raupen dem Schuhmacher Gelegen, und bißher daß Kärcherische Packh hauß genannt, daran Grund und boden besagter Statt eÿgenthümblich gehörig seÿe, und deroselben iährlichen 5. lb Zu Bodenzinß ertrage, sonsten ahn die Gebäw, Niemand einige Ansprach habe – umb 500 Reichstahler oder 375 lb. d straßburger
Dabeÿ Zu allen überfluß angedingt worden, wann gemeine Statt ehe der bestimpte Kauffschilling gäntzlich erlegt were, den Platz lähr haben wolte, einfolgig der käuffer selbigen raumen, und die darauff stehende Gebäw erheben laßen müßte, daß nichts desto weniger, der Käuffer oder Jeweilige besitzer erwehnter Gebäw, bedeuteter Kauffschilling Völlig Zuerlegen und uff die bestimpte termin abzuführen obligirt auch wann die Gebäw nach bezahltem Kauffschilling über Kurtz oder lang hinweg erkannt würden, weder der Käuffer noch seine Nachkommen, ahn die Verkäufere oder ihre Erben deßwegen einige Ansprach zuthun nicht befugt sein sollen

Né à Obernai du mousquetaire au service de la Ville Gui Ziegel et de sa femme Barbe Wagner, le fabricant de tabac Philippe Ziegel épouse en 1669 Anne Ursule, fille de feu le notaire Charles Baltz : contrat de mariage, célébration

1669 (5. Xbr), Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 9, protocollum)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten vnd bescheidenen Philipp Ziegeln dem Tabacmacher, Veit Ziegels Mußquetirers vnder herrn Capitain Stöhren Compagnie alhier vnd Barbaræ Gebohrner Wagnerin eheleiblichen Sohns, alß hochzeiter an einem,
So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jgfr. Anna Ursula, weÿland herrn Caroli Baltzen Geweßenen Notarÿ Publ. vnd burgers alhier mitt Fraw Anna Magdalena Gambßin ehelich erziehlter dochter als hochzeiterin andern theilß
beschehen vnd vorgangen In deß H. Reichß freÿen Statt Straßburg vff Sonntag den 5/15. Xbr A° 1669.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 125, n° 9)
1670. (dom. LX.ma) Zum 2 mahl Philipp Ziegel der Tabacmacher Veit Ziegels des musquetierers alhie unter Hr Capitain ehel: Sohn, Jfr. Anna Ursula, Weiland Hr Carl Baltzer gewesenen Not: Publ: alhier nachgelaß. ehel. T., Montags den 14.t Febr. Münster (i 127)

Philippe Ziegel et Anne Ursule Baltz font dresser un état de leurs biens (pour accéder à la bourgeoisie). L’acte des dressé dans une maison place Saint-Etienne
1672 (17.7.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 4) n° 232 [b]
Inventarium undt Beschreibung der Jenigen Nahrung, so Philipß Ziegeln, dem Tabac Macher vndt frawen Annæ Ursulæ Baltzin, beeden Eheleuthen vndt Schirms angehörigen alhier in Straßburg eÿgenthümlichen Zuständig vnd doeselbe selbsten geeÿgt vnd gezeÿgt habe, – Actum d. 17. Julÿ Anno 1672.
In Einer alhie in der Statt Straßburg ane dem Stephans Plan gelegenen behaußung befunden wie volgt
Summa summarum 238. lb

Philippe Ziegel devient bourgeois par sa femme deux ans après son mariage
1672, 4° Livre de bourgeoisie p. 396
Philipp Ziegel, der Tabackmacher Von Ober henheim, empfangt das burgerrecht Von seiner Haußfrauen Anna Ursula Baltzin umb 8. Gold fl. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt. Ist zuuor ledigen standts geweßen, und will Zu E.E. Zunfft der Möhrin dienen. Jurav. den 27. Julÿ A° 1672.

Le revendeur Philippe Ziegel loue une écurie au marchand François Pressler

1676 (1. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 655-v
Philipp Ziegler der Krempp
in gegensein H. Frantz Preßlers deß Handelßmanns
Verlühen habe, Einen Stall under sein deß Entlehners wohn behaußung alhier an der Obern Straßen am Eckh deß Spiegel Gäßleins gelegen, uff 9. Jahr lang Von ietz Verstrich. Joh. Bapt: angerechnet, umb 85. fl. für diese Jahr acht Vergichenen Stallzinnßes
Dabeÿ ist insonderheit Verglichen, worden, wann daß Gebäu so uff der Statt Straßburg Grund und boden stehet, uff dero begehren währender Lehnungs zeit abgehebt, und hinweg gethan werden müste also daß nur bloß die area dastünde daß solchen falls und alß dann der Verleÿher, mit den entlehnern sich nach proportion der Zeit, so alß dann noch rückständig ist, Verglichen und waß solchem nach nicht Verseßen, wieder herauß geben solle

Philippe Ziegel hypothèque la maison au profit du marchand François Pressler

1679 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 279
Philipp Ziegel der Gremp
in gegensein herrn Frantz Preßlers deß handelßmanns – schuldig seÿe 75. lb
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren gebäwen, rechten und zugehördten alhier ahne der Straß, einseit ist ein Eckh am spiegel gäßlein, anderseit neben Friderich Ruopen dem schuhmacher gelegen davon gehend iährlichen 9. fl. bodenzinß gemeiner statt

Philippe Ziegel hypothèque la maison au profit du marchand Jean Georges Bemberg

1679 (19. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 568-v
Philipp Ziegel der Gremp
in gegensein herren Johann Georg Bembergs des handelsmanns – schuldig seÿe 145 lb 10 ß
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier in der Statt, einseit ist ein Eckh am spiegelgäßlein, anderseit neben Friderich ruopen dem Schuhmacher gelegen, davon gehendt Jährlichen 9. fl. bodenzinß gemeiner statt

Philippe Ziegel, fils de Gui Ziegel d’Obernai, redevient bourgeois en même temps que sa femme Catherine Fidel en 1689 après avoir perdu son droit de bourgeoisie pour être parti de la Ville. Il apporte cinq enfants et s’inscrit à la tribu de la Mauresse (Philippe Ziegel est cité pour la dernière fois à Strasbourg en 1692)
1689, 4° Livre de bourgeoisie p. 554
Philipp Ziegel der Würth Von Ober Ehenheim gebürtig weÿl. Veit Ziegels gewesenen Mußquetirers, beÿ Vormahliger hiesig. garnison ehel. sohn, empfangt benebens Catharinæ Fidelin weÿl. Gabriel Fidels des geweßenen Kieffers und burgers allhier ehel. tochter, deßen haußfraw Ihro Verzogenes burgerrecht gratis, wegen deßen 5. Kinder aber bleibt es beÿ der Ordnung Vnd eins willens beÿ E. E. Zunfft der Möhrin Zu dienen Jur. den 13. Junÿ 1689.

Philippe Ziegel, alors aubergiste à Willstätt en Bade, vend 500 livres la maison au marchand François Pressler

1679 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 710
Philipp Ziegel der Würth Zue Willstett undt burger alhier
in gegensein H Frantz Preßlers des handelsmanns
eine behausung mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier ahne der Obern Straßen beÿ der Zunfftstub Zum Spiegel, einseit ist ein Eckh, anderseit neben Friderich Ruopen dem Schuemacher hinden uff eine behausung der Statt Straßburg gehörig stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen 4 lb 10 ß d bodenzinß gemeiner Statt, so seÿe solche behausung auch noch umb 600. fl. Kauffschillingß rest und 45. fl. davon Verfallene zinnß und Marzahl Herrn Johann Reichshoffern XV: undt herrn Daniel Reichshoffern E.E. Großen Rhats beÿsitzern beÿden Gebrüdern Verhafftet – umb 355 fl.

Le marchand François Bressler épouse en 1675 Marthe Krauth, veuve du notaire Jean Philippe Braun et fille du maître de poste Balthasar Kraut. Elle avait épousé en 1673 son premier mari dont elle a eu un fils. Une deuxième fois veuve, elle se remarie en 1684 avec Louis Philippe Hartmann, greffier à la Chambre des Contrats
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 54, n° 341)

1675 – Dom 17 v. 18. Trin. den 26 Sept. v. 3. octobr., H. Franciscus Bressler der ledige handelsmann, weÿl. H Johann Bresslers gewes. burgers v. Apotheckers allhier hinderlaßene ehelich. sohn, Fr. Mari Martha weÿl. H Johann Philip Braun Junioris gewesenen Not. publ. v. Stallschreibers hind.lassene wittib. Cop. den 7. oct. Zu Thom. (i 29)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 34, n° 246)
1673 – Dom Sexag. et Quinquages. den 2. v. 9. febr., H. Joh: Philip Braun der Jünger Not. Cæs. publicus, H. Joh. Philip Braun E.E. groß. Rhats alt. Beÿsitzers u. stallschreibers ehelich. Sohn, Jfr. Maria Martha H. Joh: Balthasar Krauten burgers undt postmeisters eheliche tocht. – Eingesegner zu St. Thomæ d. 13. febr. (i 19)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 120-v, n° 7)
1684. Dom: Invocavit, Zum 2.mahl Hr Ludwig Philipp Haußmann Cancelleÿ Contract. Actuarius, Fr. Maria Martha Weiland Frantz Breßlers gewesenen Burgers u. Handelsmanns alhier nachgelaß Wb. Donnerst. den 2.t Martÿ Zun Predigern (i 122)

Inventaire des apports de Louis Philippe Haussmann et de Marie Marthe Krauth. Le notaire fait remarquer que le mari s’est refusé à produire les documents concernant ses biens immeubles
1684 (17.6.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 6) n° 12
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Mobilien wie auch aller haab Nahrung vnd Güttere liegend und vahrender so der Wohl Ehrenvest auch hochgelehrte H. Ludwig Philipp Haußmann J.U. Ddus und beÿ Alhießig. Cancelleÿ Contractstuben wie auch E. Löbl. Freÿ Reichß Wohl verordneten Actuarius v. die Edle Viel Ehren und Tugendreiche Fr. Maria Martha Haußmännin gebohrne Krautin einander in die Ehe gebracht, vnd v.mög gestiffteter heüraths abred sich für unverändert vorbehalten haben – durch sie beede Ehepersohnen selbsten In gegensein des Hoch Edel Gestreng Und hochgelehrten Herrn Gottfried Stoßers JCti. und beÿ hießiger Statt Straßb. hochverordnet. Advocati deß H. Ddi. hochgeehrten H. Schwagers und deß. Kinder Erster Ehe geschwornen H. Vormunds, welcher sich verschiedene mahl hiebeÿ eingefund. auf sein des H. Di. So dann auf d. fr. seithen der Wohl Edel Vest fromm fürsichtig und hochweiß H Johann Balthasar Krauth des beständigen Regiments der H XV. hochansehnlich. beÿsitzers Ihres ge Ehrten H Vatters und des Edlen woh ehrenvest und wohlachtbaren H Isaac Kummelrlls vornehmen handelßmanns v. E.E. Kleinen Raths beÿsitzers Ihres ge Ehrt H Vogts geäugt und gezeigt – Sambstags den 17. Junÿ et seqq. Anno 1684.

Bericht ane Statt übriger H. Ddi Zwar in die Ehe gebrachte aber hier nicht eingetragener Immobilien und warumb solche für dießmahl nicht inventirt werd. können. Des H. Ddi. in die Ehe gebrachte Immobilia und warumb solche in dieses Inventarium nicht eingetragen word. betr. Geschiehet folgende Nachricht, daß Zwar der Inventir-Notarius deßelb. v.schiedene A*ahn: Und Erinnerung gethan, Es berichtet aber d. H. Ddus daß solches alles beÿ der über seiner Erst. v.storbenen haußfr. seel. V.lassenschafft durch Herrn Johann Reinhard Lang Notm. v.richten Inventation, notirt word. und künfftig hin auß solchem Inventario Wird herauß geschrieben v. dem Concept Inventarÿ eingebrachte Nahrung nach*leigt werden können, H Ddus wißte es für dißmahl nicht anzugeben, sondern müßte es biß dahin damahls anstehen laß. damit Zwar der Inventir schreiber sich hette vergnüg. müßen, weilen aber solches Inventarium beÿ des H Ddi lebzeiten niemahl. Zum vorschein Kommen, alß ist es anstehen v.blieben und anjetzo allein Zur Nachricht und warumb die Inventation der Immobilien und.laßen gesetzt word.
Hueltzen und Schreinwerckh. Auff der obern bühn, Auff dem Andern Casten, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor den Gemachen, Auffm Gang, Auf dem Mittlern Gang, Auff der holtzbühn, In der Obern Stuben, In der Stub Camer, Im Speis Cammer, Im Hauß Öhren, In des hindern Stub, Auff dem Gang, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Im speis Cäm., In der Gang Kammer, Im Haußöhren, In dem lad., In dem Gewölb od. Schaub., Im Hoff, Im Bütten Keller
Eigenthum ane Einer behaußung so Theilbar. (F.) Ein Zweÿtertheil für unvertheilt von und ane einem Hauß, hoffstatt auch allen deren Gebäwen, Zugehörden an der Obern straß einseith ist ein Eckh an der Lucernen gaß

Marie Marthe Krauth veuve de Louis Philippe Haussmann fait dresser un inventaire pour faire constater que son imposition est trop élevée. On constate que la base de son imposition est surestimée de 6 000 florins
1699 (10.7.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 9)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung so frawen Mariæ Margarethæ Haußmännin gebohrne Krauthin weÿl. herrn Ludwig Philipp Haußmanns J.V. Ddi und der Statt Straßburg Cancelleÿ Contract stuben wohl meritirten Actuarÿ seel. nachgelaßene fraw Wittibin eigenthümlich gehörig, welche auff deroselben eigenes freündliches Ansuchen Und begehren, Auß Ursachen Sie ihrer Vermuthung nach Vielmehr Verstalle als Sie in Bonis habe, vndt deßwegen auff der Statt Stall ein merckliches abschreiben Zulaßen gewillet – actum Freÿtags den 10.ten Julÿ Anno 1699.

In einer alhier in der Statt Straßburg in der Schültzgaßen gelegener und hiehero gehöriger behaußung ist befund. worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung. Item die behausung In der Schildsgaßen Gelegen, ist angeschlag. wie solche erkaufft word. pro 1050. lb
Summarischer Calculus, Sa. haußraths 229, Sa. des Silbers 25, Sa. der guldenen Ring 13, Sa. der Pfenningthurns und Saltz Cassa Capitalien 483, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung 1050, Summa summarum 1801 lb – Passiva 211 lb, Nach solchem abzug 1590 lb
Nun Sie Fraw Haußmännin Jährlich vor sich 4. lb 10 ß und ane dem Gemeinen Krautischen Stallgeld 11 lb 6 ßd also in allem 15 lb 16 ß 3 s beÿtrag. consequenter vngefehr über 6000 fl. mehr Verstallen muß als Sie in Bonis hat, vnd darneben noch mit vnerschwinglichen Process Kösten dergestalden außgemergelt würd, daß Sie fast darüber succumbiren und Zu grund gehen müße, Alß Gelangt An die hoch wohlverordnete Obere Stallherren dero und.th. demüthiges bitten deßwegen ein Gnd. einsehen zu haben, und mithin Zuerkennen, daß Ihro das Jenige waß Sie Zuviel verstallet ordentlich abgeschrieben hingeg. Sie allein nach proportion ihrer Nahrung begegt werden möchte, Sig. Straßb. den 7.to 7.bris 1699.

Marie Marthe Krauth veuve Pressler vend 500 livres la maison au marchand parfumeur Marin Blassé avec l’autorisation du Conseil et des Vingt-et-un puisqu’il n’est pas bourgeois. C’est la première maison qui soit achetée par un Français établi à Strasbourg depuis la Capitulation en septembre 1681.

1683 (21. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 414-v
herr Isaac Kummerell der handelsmann alß Vogt frawen Mariæ Marthæ Preßlerin, gebohrne Krautin
in gegensein H Marin Blassi, Marchand parfumeur – und zwar uff den am 18.ten 8.br: jüngsthien Von unßern gnädigen Herren Rhät undt XXI. Obrigkeitlich ertheÿlten consens
Eine behausung mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier in der Obern straß einseit ist ein Eckh am Spiegelgaßlein, anderseit neben Samuel Ruepen dem Schuhmacher, hinden uff hiesiger Statt Cancelleÿ stoßend gelegen, welche behaußung umb 375 fl. Herren Johann und Johann Daniel der Reichßhoffer beÿdten XV: Gebrüderer Verhafftet – umb 625 R

Marin Blassé et sa femme Anne Croisé vendent 475 livres la maison au maître perruquier Charles Liénard

1686 (14.8.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 3)
Marin Blasset Marchand parfumeur demeurant a led. ville et Anne Croizé sa femme
à Charles Liennard Maistre perruquier demeurant en lad. Ville de Strasbourg
Une Maison scituée dans la grande rue d. lad. ville faisant le coin de la rue des miroirs y demeurent a present les vendeurs et ou pend pour Enseigne la table Royalle, Tenant lad. Maison a celle du Sr Poche Conseiller de ville Concistant en cuisines caues Boutiques poesles chambre et grenier les lieux comme jls se poursuiuent et Comportent – franche et quitte de toutes debtes generallement quelconques a lexception d’une rente de 37 lb 10 sols que les sieurs De Reichoffen Marchand en lad. ville, ont a prendre annuellement sur lad. maison jusqu’au remboursement du capital de 750 livres racheptable a la volonté dud. presenrt vendeur ou dud. acquéreur, Et en outre chargée d’une rente annuelle de 18 li enuers le Pheningtournn ou Mess. de ville pour le fonds de place non Racheptable. Ladite Maison ausdits Sieurs Vendeurs apartiennent au moyen de lacquisition qu’jls en ont fait du sieur Commerel Marchand banquier en cette ville, Au nom et comme tuteur des enfans mineurs de deffunt François Bresseler de son Viuant Marchand Bourgeois de lad. ville suivant contrat d’acquisition fait au proffit dud blacet en datte du — auquel Bresseler lad. Maison appartenoit, en Consequence de lachept qu’jl en auoit fait du sieur Philippes Zigels aussy Marchand demeurant en lad. ville suivant le contrat en date du – l’un et l’autre desd. contrat passé à la Chambre des Contrats de lad. ville – Moyennant le prix et somme de 1900 livres

Charles Lienard, originaire des Grisons, se marie quelques mois plus tard avec Anne Catherine Blassé, fille de Marin Blassé : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie en 1693
1687 (18.1.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 3)
Mariage 18° Jan.er 1687 – fut present le Sr Charles Lienard Me Perruquier demeurant en lad. ville filz de deffunt Jacob Lienard en son vivant habitant de la Ville de Salix en grison et de Ursulle Ris sa femme ses pere et mere, majeur d’aage pour luy et en son nom et d’une part
Et Le sieur Marin Blasset marchand parfumeur M° de la table Royalle de cette ville de Strasbourg et dam.lle Anne Croisé sa femme qu’il authorize a l’effet des presentes, stipulant pour dam.lle Anne Catherine Blasset leur fille presente et de son consentement d’autre part
en presence des sieurs Prudens baron Interessé et directeur gnal. des Estappes de lad. prouince, ambroise Camet bourgeois de Strasbourg Et Jean desporteau officier d’art.rie (signé) charles Linard, Anne catherine blassé

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 63)
1687, februarÿ – 10. Huius solemniter in facie Eccl.æ Intronizati fuerunt oîbus de necessitate Ss Concilÿ triden: præmissis, nullo detecto impedimento qualicumq. D. Carolus Lienhardt Mercator Crissato* p. t. in hac civitate Commorans, Et Anna Catharina placet filia mercatoris civitatis presentibis sufficentibus testibus D. patre Marino placet et D. Carolo Vautin officiali civitatis gallici & Georgio Bourban eiusdem conditione officiali civitatis gallico (signé) charle Linard, Anne Catherine blassé, Blassé, Bourban Vaudin (i 35)

1693, 3° Livre de bourgeoisie p. 1109
Charles Lienhard Von Quoys en Grises, der Peruckenmacher erkaufft das burgerrecht vor sich p. 6 goldR. 16 ß, Vnd Wird Zur E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur: d 29. Martÿ 1693.

Marin Blassé, parfumeur, traiteur puis (1691) directeur de l’hôpital de la garnison de Strasbourg, s’établit ensuite à Landau. Charles Lienard et Charles Lafermiere passent un accord avec leur beau frère Jean Baptiste de Roiffé au sujet de la succesion de la femme de ce dernier.
1696 (10.7.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 9)
Transaction 10° juillet 1696 – furent presents sieur Marin Blassé marchand de vin dem. pntmt. a Landau tant en son nom et que comme se faisant et portant fort de dam.lle Marie Croisé sa femme absents (…), Charles Lienard marchand perruquier aud. Strasbourg et Anne Catherine Blassé sa fe. et Charles La fermiere aussy Marchand de vin aud. Strasbourg et therese angelique blassé sa fe., d’une part
Et le Sieur Jean Baptiste de Roiffé sindic de Weissembourg employé pour le service du Roy a la recepte des fin.ces en haute alsace d’autre part
Lesquelles parties ont dit que pour obuier a tous procès qu’ils estoient sur le point d’auoir ensemble a Loccasion des pretentions quils pouuoint auoir Lun contre Lautre, Scauoir de la part dud. Sieur Blassé es qualité cy dessus et desd. Sieurs Lienard et La fermiere et Leurs femmes a cause de la clause porté à Larticle Six du contrat de mariage dud. Sieur de Roiffé et de deffunte damlle Marie claude Blasse sa première femme (…) Nonobstant que led. deffunte auoit eu un fils qui luy auoit Survescu (…) Et Led. Sieur de Roiffé qu’il Nestoit tenu de rien rapporter a la famille dud. Sr blassé d’autant que Cezar de Roiffé son fils et de Lad. deffunte Marie claude blassé de premiere femme ayant survescu a sa mete Il en auroit Herité et Luy estant Mort Led. S de Roiffé Auroit herité de son fils (…)

Charles Lienard et Anne Catherine Blassé hypothèquent leurs deux maisons au profit de l’aubergiste Charles La Fermiere et de Thérèse Blassé

1710 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 30-v
H. Charle Lienhard Peruquenmacher und Fr. Anna Catharina geb. Blassé mit beÿstand hrn Annette La Porte Munitionnaire Und burgers alhier Und Damien L’Aunois beckers resp. Ihres Tochtermanns und Vettern (si. Lenard, annecaterine blassé)
in gegensein Hn Charles La fermiere Gastgebers zum kleinen Louure allhier und Fr. Theresiæ geb. Blassé mit beÿstand hrn Joseph Rigaut Traitteur und Aunisÿ Bourguignon Kürßners – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behaußung Hoff, Hoffstatt mit allen gebaüen, begriffen, Weithen, Zugehörd. rechten und gerechtigkeiten zum kleinen Louure genandt allhier in der Lucernen Gaß einseit neben hr. Johann Caspar Mühlberger Specerirern anderseit neben Johann Georg Meÿer Weinhändler hinten auf die Müntz stoßend gelegen
So dann eine behaußung Und hoffstatt mit allen gebaüen, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahne d. straß einseit ist ein Eck ahm Spiegelgäßlein anderseit neben dem Boschischen Hauß anjetzo H. Canuel de La Motte gehörig hinten auf ein hauß gemeiner Statt gehörig stoßend gelegen

Le marchand Charles Lienard quitte la tribu du Miroir et s’inscrit à celle des Tanneurs

1715, Tanneurs (XI 358)
Dienstag den 5. Novembris Anno 1715
(f° 96) Herr Carolus Lienhard der handelßmann und burger allhier stehet Vor producirt Stall Schein vom 5. Octobris Anno 1715 crafft deßen er E.E. Zunfft Zum Spiegel quittirt Undt Zu dießer E. Zunfft Zu dienen sich resoluirt, bat umb die auffnahm. Erkandt willfahrt (dt. hat Zu erlegen vor die Gebühr 1 lb 5 ß, It. wegen der feur Eÿmer 1 lb 5 ß, It. vor den Pfenningthurn 13 ß 4 d, It. zur feurspritz 5 ß, spendirte nichts) [in margine :] dt 14 Vflaggelt, 2 ß scrib. 1 ß büttel.

Charles Lienard meurt en 1725 en délaissant trois filles et un fils. Les experts estiment la maison 1150 livres. L’actif de la succession est de 2 564 livres, le passif de 587 livres, il reste donc 1 976 livres après déduction.

1727 (20.3.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 2) n° 45
Inventarium über Weÿland des Ehrenvesten und Großachtbaren Herrn Caroli Lienhard gewesenen Handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlassenschafft – nach seinem den 25. 8.bris Anno 1725. beschehenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren und begehren der Viel Erhren und Tugendreicheen Frauen Annæ Catharinæ gebohrner Blasset der hinterbliebenen Frau Wittib, beÿständlich Herrn Jean Robert Bellanger burgers und Tapezierers allhier, Ihres erbettenen beÿstands, Ferner 1. Frauen Annæ Catharinæ Laporte gebohrner Lienhardin weÿl. Herrn Annet Laport, gewesenen becken und burgers allhier nachgelaßener Wittib, mit assistentz herrn – Decompte, burgers und wirths Zum Dan Zapffen allhier Ihres gerodneten Vogt, 2. Frauen Philippinæ Deportin gebohrner Lienhardin S.T. Herrn Alfons Deport Medicinæ Doctoris Zu Fort Louis wohnhaft Ehegattin, in deren Nahmen, weilen Sie allhier unverburgert beÿ gegenwärtiger Inventation erschienen S.T. Herr Johann Specht E.E. Kleinen Raths jetzmahls wohlmeritirter beÿsitzer als auß gedachtem Raths mittel hierzu in specie deputirt, 3. Herrn Carl Peter Lienhards so majorennis, 4. Jgfr. Anna Lienhardin, so bevögtiget mit herrn Peter St Medard, barbierern und burgern allhier, dieser Vier des abgeleibten herrn seel. mit Vorernannter seiner hinterlaßener Frau Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben – So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 20. Martÿ Anno 1727.

In einer allhier Zu Straßburg ohnfern dem Roßmarckh gelegener und dißorts zum theil Lehnungs weiß bewohnender behausung sich folgender maßen befunden
Eigenthum ane einer behaußung. Nemlichen eine behaußung mit allen deren Gebäuen begriffen Weithen Zugehörden Rechten und Gerechtig Keiten allhier Zu Straßburg in der obern Straß, ein Seit ist ein Eck am Spiegel Gäßel, anderseit neben – Schwartz dem Goldschlager, hinden auff hiesiger Stadt Cantzleÿ stoßend gelegen, davon gehen Jährlichen 4. lb 10 ß d bodenzinß gemeiner Stadt, sonsten seÿe solche behaußung gegebenem bericht auch freÿ ledig und eigen, welche die hiesig geschworne Werckmeistere Vermög deren unterm 28. Martÿ A° 1727 außgestellten schrifftlichen Abschatzung æstimirt pro 1150. lb. Abgezogen gedachter bodenzinß so zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 90. lb. So Verbleibt ane dem Anschlag in rest außzu werffen 1060. lb. Darüber besagt ein frantzöischer perg. Kbr. dedato 14. Aug. 1686. Von Herrn Bidier Dutil Notaire Royal auffgerichtet, außweißend wie der Verstorbene Herr seel. solche behaußung von Marin Blasset Marchand Parfumeur allhier erkaufft. Ferner ein teutscher perg. Kbr. in allhiesiger C.C. Stub auffgerichtet mit dem anhang. C.C. Insiegel Verwahrt datirt den 21. 8.br. 1683. außweißend wie Vorgedachter Hr Marin Blasset Selbige ane sich erhandelt.
– Abschatzung d. 28. Marty 1727. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen herrn Carl Leonhard gewesenen Peruckenmacher seel. hinterlaßene fraw Wittib und Erben, ist eine behausung allhie in der Stadt Straßburg, in der langenstraß gelegen einseits Neben Johannes Schwartz Goldschlager, anderseits ein Eck am Spiegel gäßlein, hinden auf ein Stadt hauß stosend, welche behausung Stuben, Cammern, Kuche, hauß Ehren und Zweÿ läden sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleute sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ Tausend und dreÿ hundert gulden [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Mauer hoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 66, Sa. Silbers 22, Sa. der Capitalien cum Interesse 1415, Sa. Anschlags der behaußung 1060, Summa summarum 2564 lb – Passiv schulden 587 lb – Nach deren Abzug 1976 lb
Stall Summ 853 lb
Copia der Eheberedung den 18 Januarÿ Anno 1687 Vor Herrn Bidier Dutil Notaire Royal auffgerichtet worden (…)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée

1727, VII 1176 – Livres de la Taille, f° 124
Gerber F. N. 4149 – Weÿl. H. Caroli Lienhard gewesenen handelßmann und burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger.
Concl. fin. Inv. ist fol. 31., 2301. lb 6 ß 1 d
Solten aber die Vorhandene Rentes Provinciales aus erheblichen motiven abgezogen werden thun samt 33 lb 4 ß gewohnlicher beßerung 1448 lb 18 ß
so wäre Zu Verstallen 852 lb 8 ß 1 d, die machen 1700 fl. Verstallte nur 1500 fl. also zu wenig 200 fl.
War Von der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo à 12 ß d macht 4 lb 16 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 6 ß, 1 lb 16 ß
Extat ane Stall geltt biß 1727 incl. per rest 13 lb 11 ß
Gebott 2 ß 2 d
Abhandlung 2 lb 7 ß 6 d, summa 22 lb 12 ß 6 d
Auff bitten der Erbs Interessenten umb erlaßung des angesetzten Nachtrags haben die Herrn dreÿ fallen laßen zweÿ Jahr in duplo und zweÿ Jahr in simplo, th. 1 lb 16 ß, restirt 20. lb 16 ß 10 d
Frau Philippina gebohrne Lienhard H. Alphonis de Port Med. Doctoris Zu Fort Louis Ehel. haußfrau ist zwahr ohnverburgret, hat aber kein Vätterl. Erb zugewarten, angesehen dieselbe wegen empfangener ehesteür annoch 36 lb 2 ß 8 d in die Vätterl. massam zu conferiren und einzuschießen hette.
dt. d. 31. Maÿ 1727.

Les héritiers hypothèquent 5/8 de la maison au profit de Claudine Baraduc veuve de l’entrepreneur des fortifications Joseph Guerot

1728 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 29-v
Fr. Anna Catharina geb. Blassé weÿl. H. Charles Lienard gewesten handelsmanns wittib beÿständlich ihres Curatoris Jean Robert Bellanger Tapezierers, Ferner Fr. Anna Catharina geb. Lienard weÿl. H. Annet Laporte gewesten Becken und E.E. großen Raths alten beÿsitzers wittib mit assistentz H. Jean Decombe gastgebers zum Tahnnzapffen, so dann H. Petrus Marcellus Lienard studjosus Juris so über 25 Jahr und ohnbevögtigt ist
in gegensein Fr. Claudine geb. Baraduc weÿl. H. Joseph Guerot gewesten Entrepreneur des Fortifications du Roy wittib – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, 5/8 theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Straß, einseit ist ein eck ahm Spiegelgäßlein anderseit neben Schwartz dem goldschlager hinten auff die verbrannte Cantzleÿ – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 4 lb 10 ß ane bodenzinß – ihro Lienardischer wittib zu 4, ihme Lienard zu einem, Laportischer wittib zu 1, Fr. Philippine De port zu einem und Jfr Anna Lienard auch zu einem 8.t theil

Anne Lienard vend son huitième de maison à des cohéritiers sur le pied de 1 250 livres

1729 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 264
Jfr Anna geb. Lienard so 21 Jahr alt und ohnbevögtigt zu sein versicherte mit beÿstand Jean Robert Bellanger des Tapezierers
ihrem bruder und Miterben ane vätterlichen Verlassenschafft H. Petrus Marcellus Lienard J.V.Lti so über 25 jahr ist
Einen achten theil für ohnvertheilt ahe einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Langenstraß, einseit ist ein Eck ahm Spiegelgäßlein anderseit neben Johann Georg Schwartz dem goldtschlager hinten theils auf die verbrannten Cantzleÿ theils auff ein gemeiner Statt gehöriges hauß, davon gibt mann hiesigen Stadt Pfenning Thurn 4 lb 10 ß ane bodenzinß – dem käuffer zuvorhin auch zu einem achten theil, Fr. Anna Catharina geb. Lienard weÿl. H. Annet Laporte gewesten E.E. großen Raths alten beÿsitzers Wittib zu gleichem theil und Fr. Phelipperte geb. Lienard H. Alphonse D’esportes Chirurgien Major des Königl. hospitals zu Fort Louis Ehefrau ebenfalls zu einem 8.t theil, so dann Fr. Anna Catharina geb. Blassé weÿl. H. Charles Lienard gewesten handelsmanns wittib ihr der Verkäuferin Mutter zur übrigen heffte – auff den fueß von 1250 lb

Les héritiers Lienard vendent 1 250 livres la maison au sellier Anatole Rollet et à Anne Monnier

1729 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 265
Fr. Anna Catharina geb. Blassé weÿl. H. Charles Lienard gewesten handelsmanns wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Jean Robert Bellanger des Tapezierers, Ferner Fr. Anna Catharina geb. Lienard weÿl. H. Annet Laporte gewesten Exsenatoris und Becken mit beÿstand ihres bruders H. Petrus Marcellus Lienard J.V. Lti , so dann erstged. Lt. Lienard für sich selbst und als mandatarius seiner Schwetser Fr. Phelipperte geb. Lienard H. Alphonse D’esportes Chirurgien Major des Königl. hospitals zu Fort Louis Ehefraun
in gegensein Annatoire Rollet des Sattlers und Anne geb. Monj
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Langen straß, einseit ist ein eck ahm Spiegelgäßlein anderseit neben Johann Georg Schwartz dem goldschlager hinten theils auff die verbrannte Cantzleÿ theils auff ein gemeiner Statt gehöriges hauß – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 4 lb 10 ß ane bodenzinß – ihro Lienardischer wittib zur helffte oder 4/8 theil, Laportischer wittib zu 1/8 theil, H. Lt. Lienard theils proprio nomine theils als cessionnarius seiner schwester Jfr. Anna Lienard zu zween 8.t theil 1250 pfund

Le marchand Anatole Rollet, originaire de Nans-sous-Sainte-Anne en Franche-Comté, épouse en 1713 Anne Monnier native de Salins en Bourgogne : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie en 1715 (sous le nom de Bollet), inscription à la tribu des Tanneurs
1713 (20.8.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Contrat de mariage – anatoile Rollet Marchand en lad ville fils de deffunt Philippe Rollet habitant a Nan Soubs Ste anne en franche Comté et de deffunte Perette Rollet majeur
dam.le anne Monniere fille du Sr Jean Baptiste monniere marchand Libraire et directeur des postes de Salins et deffunte Marie philibert voinnot

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 16)
1713 – Die 25 Mensis Septembris a me infra scripto sacro Matrimonÿ Vinculo Copulati sunt Adolescentes Annatholius Rollet Epiphiarius ac sub protectione Ciuitatis et anne Monnier factis prius de more tribis proclamationibus (signé) anathaillerolet, anne monnier (i 17)

1715, 3° Livre de bourgeoisie p. 1297
Natoire Bollet der Sattler Von Sallin auß burgund weÿl. Philipp Bollet gew. ackersmanns daselbst hind. sohn, V. sein Fr: Anne Monny auch Von daselbst erkauffen das burgerrecht p. 6. goldR. 16. ß bringen i. Kind mit so beÿ ordnung gelaßen worden, Wird beÿ den Gerbern dienen. J. d. 7. Dito 1715. [Rollet]

1715, Tanneurs (XI 358)
Dienstag den 9. Aprilis Anno 1715, Ist das diß Jährige Erste frohnfasten Gericht gehalten
(f° 91) Antoine Rollet der frantzösische Sattler Undt burger allhier stehet vor producirt Tauff: copulation: auch burger: und Stall Schein Sub dato 7. Februarÿ Anno 1715. bat Ihne als einen mit zünfftigen auf und anzunehmen. Erkand gegen erlag gewohnlicher gebühr willfahrt.
dt. hat zu entrichten vor das Zunfftrecht 1 ln 5 ß d, vor die befreÿung der feur Eÿmer 1 lb 5 ß d, vor den Pfenningthurn 1 lb, gab ferner zur feurspritz 5 ß, Spendirte 5 ß 10 d
([in margine :] d. 1 ß 2 d Vflaggelt, 2 ß Scriba, 1 ß bittel)

Anatole Rollet et Anne Monnier hypothèquent la maison au profit de la fondation Ottonienne

1740 23.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 292
Annatoire Rollet der Sattler und Anna geb. Monj mit beÿstand H. Piccard und H. Rathh. Krieger beede beede EE. kleinen Raths beÿsitzer (anne monnir epouse derolet) (tiebaux picard come desputes)
in gegensein der Ottonischen Stifftung H. Obmanns S.T. H. Jacob Wencker Alten Ammeisters dreÿzehners und Scholarchæ wie auch H. Elias Christoph Lautz J.V.Lti und Vergicht Actuarÿ als administratoris besagter Stifftung – schuldig seÿen 25 lt
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehör und gerechtigkeiten ahne der Langen straß, einseit ist ein Eck ane dem Spiegelgäßlein anderseit neben Johann Georg Schwartz dem goldschlager hinten theils auf die verbrannte Cantzleÿ theils auff gemeiner statt gehöriges hauß- davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 4 lb 10 ane bodenzinß – als ein am 28. maÿ 1729 umb 1250 lb erkaufftes guth

Anatole Rollet et Anne Monnier vendent la maison 2 150 livres au courtier Jean Daniel Ehrmann

1746 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 414
Anatoire Rollet der sattler und Anne geb. Moni
in gegensein H. Johann Daniel Ehrmann geschwornen Courtier
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Straß, einseit ist ein Eck am Spiegelgäßlein anderseit neben Johann Georg Schwartz des goldschlagers erben hinten theils auf die verbrannte Cantzleÿ theils gemeiner stadt gehörigen hauß – davon soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 4 lb 10 ß ane bodenzinß – als ein am 28. maÿ 1729 erkaufftes guth – um 2150 pfund

Le maître maçon Jacques Gallay et sa femme Catherine Berga empruntent 2 000 florins au courtier Jean Daniel Ehrmann, à défalquer de la somme que le créancier leur doit d’après le marché de construction passé en février de la même année

1747 (27.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 77)
furent Presens le sieur Jacques Gallay maitre masson Bourgeois de Cette ville, et da.le Catherine Berga son Epouse de luy autorisée et qu’il autorise, Elle En outre assistée pour plus grande validité des presentes des Srs Jean Guillaume Berga, Secrztaire au Magistrat de Cette ville et Jean Antoine Danner, greffier de la Noblesse de la Basse alsace ses frere et beau frere respectifs (…) ont reconnu devoir
au Sr Jean Daniel Ehrmann, Courtier juré aussy Bourgeois de Cette ville present et acceptant La Somme de 2000 florins ou 4000 Livres pour prêt de pareille (…) Laquelle dite somme de 4000 livres led. Sr créancier a Consentit et Consent estre deduite Sur ce qui restera par luy à payer aux termes convenus pour la construction et perfection de la maison à luy appartenante Scize grand rue à la gauche en allant vers le poel du Miroir, Entreprise, Bâtir et perfectionner en Ce qui depend de la Maçonnerie par led. Sr Gallay Jusques à la St Michel Prochaine de la présente année suivant le devis et marché fait et arreté double Entr’Eux le 20 fevrier dernier
Fait lu et passé aud. Strasbourg le 27 avril 1747

Jean Daniel Ehrmann loue une partie de la maison qu’il vient de rebâtir à Marie Ollier, femme séparée quant aux biens de François Marchand, intéressé dans les affaires du Roi

1749 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 458
H Johann Daniel Ehrmann geschworne Courtier
in gegensein Fr. Marie geb. Ollier H. François Marchand intéressé dans les affaires du Roy eheliebste, zufolg eines beÿ der sénéchaussée zu Lyon am 10. junÿ 1732 ergangenen bescheids von ihrem Ehemann quo ad bona separirt
enlehnt, in der dem velehner eigenthümlich gehörig ane der Langen straß am eck des Spiegelgäßlein gelegen neu erbauten behausung, unten auf dem boden einen laden neben der Schwartzischen behausung, auff dem dritten stock eine stub, camin cammer, kuche cabinet und einen wand Kasten, in der mansarde eine kammer auch neben der schwartzischen behausung, auff der bühn die eck kammer, die helffte des obersten bühn zum holtz, so dann den keller unter dem laden – auff 4 nacheinander folgenden jahren von dato anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 400 livres tournois
der verlehner verpflichtet sich in dem laden einen unterschlag von fenstern wie auch die nöthige schäfft so dann vor denselben ein wetterdächlein von wachstuch wie auch die vorbänck machen, hingegen ist die Fr. verhnerin nicht befügt in ihrem commerce einige bijouterie zu halten

Inventaire après le décès du courtier Jean Daniel Ehrmann en 1753. Les experts y estiment la maison 2 500 livres

Marie Madeleine Fritschmann veuve de Jean Daniel Ehrmann loue une partie de la maison à l’archiviste Jacques Wencker

1759 (1.10.), Me Humbourg (6 E 41, 102), 2 Mi / Not 184
Bail de 6 années qui ont commencé a la St Michel 29. sept. dernier – Sr Jean Michel Emmerich Courtier juré en qualité de fondé de procuration de De Marie Madeleine née fritschmann veuve du Sr Jean Daniel Ehrmann aussi Courtier bourgeois de cette ville
à Jacques Wencker archivaire de cette ville
tous les appartemens de l’entre sol et tous ceux du premier et au dessus dudit entresol de la maison de lad. veuve Ehrmann scituée en cette ville dans la grand rüe au Coin de celle du Miroir une partie de la cave séparée et fermée de lattes un bucher et une petite chambre au 4 étage sur le derrière – moyennant un loyer annuel de 300 livres

Inventaire après le décès de Marie Madeleine Fritschmann veuve de Jean Daniel Ehrmann en 1769. Les experts y estiment la maison 3 500 livres

Les héritiers vendent la maison 2 250 livres à leur cohéritière Susanne Madeleine Ehrmann veuve du courtier Jean Michel Emmerich

1770 (12.5.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 728), joint au n° 743 du 7 octobre 1770 – enreg. Chambre des Contrats, vol. 644 f° 489, d. 12. Oct. 1770
Verkauff und Erlöß auch Abrechnung Register über Weÿl. frauen Mariä Magdalenæ Ehrmännin geb. Fritschmännin auch Weÿl. Hn. Joh: Daniel Ehrmanns geschwornen Wechßel Courtier und burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlassenschafft
(f° 21) Erschienen H. Benedict Philipp Kast und Hr Johannes Ehrmann beede Handelsleuthe und burgere allhier als geschwornen Hh. Vögte weÿl. H. Joh: Daniel Ehrmann, geweßten Churpfältzischen Hoff Jubelierers und burgers allhier in Zwoen Ehen ehelich erzeugter Kinder, ingleichem frau Maria Salome Emmerichin geb. Imlinin, unter assistentz Ihres Eheherrn Hn Joh: Gottfried Emmerichs Handelßmanns und burgers allhier und Hr Philipp Jacob Imlin Med: Dr. et Pract. als Vogt der 3. jüngern Imlinischen Kinder
die haben in gegensein fraun Susannæ Magdalenæ Emmerichin geb. Ehrmännin Weÿl. Hn. Joh: Michael Emmerichs geweßenen geschwornen Courtier und burgers allhier seel. nachgelaßene Wittib ingleichem frauen Catharinä Salome Ehrmännin geb. Hummeli, als Zufolg hiebeÿ befindlicher Von Ihrem Eheherrn Hn Joh: Friderich Ehrmann Churpfältzischen Hoff Jubelierer und burgern allhier hierzu insonderheit bevollmächtiget – ihnen frau Emmerichin der ältern und Hn Joh: Friderich Ehrmann in annoch ohnvertheiltem Mütter : und Großmütterlichem Erb eigenthümblichen cedirt überlaßen und abgetretten,
Ihr der Cedenten gehörige helffte Von und ane einer Behaußung mit allen deren Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Langenstraß einseit ein Eck ane dem Spiegelgäßel, anders. neben Weÿl. Hn. Joh: Georg Schwartz. geweßten Goldschlagers Erben hinden auf Joh. Gottfried Storr den Glaßer stoßend, so gegen männiglich. freÿ leedig eigen – woran die übrige Zween Vierte theil solcher behaußung Ihnen frauen und Hn Cessionarien selbsten Vor ererbt Mütterlich. Guth eigenthümlich zuständig, Zugegangen und beschehen Vor und um 4500 Gulden – Straßb. d. 12. Maÿ 1770

Susanne Madeleine Ehrmann épouse Jean Michel Emmerich en 1738
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 16, f° 41)

1738 – Mittwoch den 1. Oct: seind (…) in den Ehestand eingesegnet word. Joh: Michael Emmerich, der ledige Zingießer u. burger allhier, H Joh: Michael Emmerichs deß Zinngießers und E.E. groß. Rhats allhie alten Beÿsitzers ehl. Sohn, u. Jgf. Susanna Magdalena, Joh: Daniel Ehrmanns deß geschwornen Wechsel Courtiers u. Burgers allhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Johan Michel Emmerich als hochzeiter, Susanna Magdalena Ehrmännin als hochzeiterin (i 43)

Susanne Madeleine Ehrmann veuve de Jean Michel Emmerich loue une partie de la maison à l’horloger Jean Frédéric Liepold et au farinier François Joseph Riss

1770 (16.5.), Me Humbourg (6 E 41, 138)
Bail de 6 années qui commencent à la St Jean Baptiste prochaine – Damle Susanne Madeleine Ehrmann veuve de Jean Michel Emmerich Courtier juré de cette ville assistée de Jean Godefroy Petzel Negotiant et Damle Catherine Salomé Hummel épouse du Sr Jean Frédéric Ehrmann jouailler de la Cour Electorale de Mannheim assistée du Sr Jean godefroy Emmerich son neveu negotiant
au Sr Jean frederic Liepold horloger et au Sr François Joseph Riss farinier
sçavoir au Sr Liepold les Boutiques et toute la partie du Rez de chaussée a Main droite en entrans dans la maison de ladite veuve Emmerich et dud. Sr Ehrmann au coin de la d. ruë et de celle du miroir et les deux Etages au dessus de celui du Balcon, la partie de Cave qu’il occupe presentement et l’autre partie a gauche en entrant dans celle la et toutes les chambres du 5 et du iv. Etage, lesquels deux étages sont l’un a mansarde et l’autre au dessus, Excepté une chambre a chacun de ces deux étages
et audit Riss l’autre boutique tout l’Entresol tout l’Etage du Balcon et Une chambre a la mansarde et une autre chambre au dessus ainsi que luy et led. Sr Liepold en conviendront entre Eux deux et les autres parties de cave et généralement tout ce qui n’est pas loué aud. Liepold
Le puits les greniers les commodités la buanderie et les autres aisances de lad. Maison seront communs entre les deux locataires – moyennant un loyer annuel de 800 livres chacun pour moitié 400 livres

Susanne Madeleine Ehrmann veuve de Jean Michel Emmerich vend 5 000 livres la maison au marchand Jean Geoffroi Schæffer

1770 (12.10.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 492-v
H. Johann Friedrich Ehrmann der Churpfältzische Hoffjubelierer, Fr. Susanna Magdalena geb. Ehrmännin weÿl. Johann Michel Emmerichs gewesten geschworeren Courtiers wittib, mit beÿstand Johann Gottfried Petzel des handelsmanns
in gegensein H. Johann Gottfried Schäffer des handelsmanns
eine behausung, höfflei, und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langen straß, einseit ist ein Eck ane dem Spiegelgäßlein, anderseit neben weÿl. H. Johann Georg Schwartz gew. goldschlagers erben, hinten auff H. Gottfried Storr den glaßer – als ein theils ein ererbtes theils von ihren miterben im ohnverteilten erb cedirtes guth – um 5000 pfund

Jean Geoffroi Schæffer s’inscrit à la tribu du Miroir en 1768 en déclarant faire commerce d’épicirie et non de droguerie comme il a appris. Il épouse l’année suivante Marie Elisabeth Strohmeyer : contrat de mariage, célébration
1768, Miroir (XI 279)
(f° 3) Montags, den 18. Januarii 1768
Eodem bei gehaltenem Kaufgericht, E. Leibzünftiger – Hr Johann Gottfried Schäffer jun: des weil. H. Joh: Carl Schäffer, dißorts leibzünfftig gewesenen Eisenhändlers und burgers allhier hinterl. ehl. Sohn, stehet Vorn producirt Schein erlernter Handlung Von denen Hh. Kellner und Städel Zu Franckfurt am Maÿn den 8.ten Aprilis 1760. ertheilt, und Stallschein Vom heutigen Tag mit bitte, ihn gegen Erlag der gewohnlichen Gebühr leibzünfftig als Handelsmanns anzunehmen.
Nach eingesehenen producten und daraufhin gehaltener Umfrag, Erkannt, gegen Erlag ein Pfund Pfenning willfahrt, prom. eod. und declarirt, den Eisenhandel zu führen. Wobey ihm beditten worden, wann er wegen erlernter Materialhandlung in Zukunft die Specereihandlung treiben wollten er deßfals Vor Gg. Hh. die XV. zu Verweisen seÿe.

Contrat de mariage
1769 (28. 9.bris), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 365
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvest und Vorachtbahren Herren Joh: Gottfried Schäffer dem leedigen Handelsmann, Weÿland Herrn Johann Carl Schäffers des auch geweßenen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg seel. mit frauen Maria Salome gebohrner Hutschenreutherin ehelich erzeugtem Hn Sohn als dem Hn Bräutigam, beÿständlich Herrn Joh: Heinrich Krafft auch handelsmanns und burgers allhier seines geliebten Hn Schwagers ane einem,
So dann der Viel Ehr und tugendgezierten Jungfer Mariä Elisabethä Strohmeÿerin, Herrn Philipp Georg Strohmeÿers auch Handelsmanns und burgers allhier mit frauen Maria Elisabetha geb. Heimin ehelich erzeugten Jungfer tochter als der Jungfer hochzeiterin beÿständlich dießes Ihres geliebten Hn Vatters ane dem andern theil – So beschehen in Straßb. auf dienstag den 28. 9.bre 1769 [unterzeichnet] Johann Gottfried Schäffer als Hochzeiter, Maria Elisabetha Stromeÿerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 161)
Im Jahr Christi 1770, Sonntags den 25. Februarii abends nach Vier Uhr (…) aug gegebene schrifftl. Erlaubnus des Regierenden Hn. Ammeisters de die 16.ten febr. 1770. in allhiesiger Prediger: Kirch ehelich mit einander copulirt und eingesegnet H. Johann Gottfriedt Schäfer, lediger Handelsmann von hier gebürtig, weÿl. Hn Johann Carl Schäfers gewesenen Handelsmanns und burgers allhier, und deßen hinterlassenr Wittib Fr. Maria Salome gb. Hutschenreuterin, ehl. erzeugter Sohn, und Jgf. Maria Elisabetha Strohmeÿerin Hn Philipp Georg Strohmeÿers, handelsmanns und burgers allhier und deßen Ehegattin Fr. Maria Elisabetha gb. Heimin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Gottfried Schäffer als Hochzeiter, Maria Elisabetha Stromeÿerin als hochzeiterin (i 169)

Inventaire des apports dressé dans une maison de locataire rue des Tonneliers
1770 (21.7.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 729) n° 779
Inventarium über des Wohl Ehrenvest und Vorachtbahren Herrn Johann Gottfried Schäffers Vornehmen Handelsmanns und der Viel Ehr und tugendgezierten frauen Mariä Elisabethä Schäfferin gebr. Strohmeÿerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – sich Vemög der Vor mir unterschriebenem Notario den 28.ten 9.bris 1769 mit einander aufgerichteten Heuraths Verschreibung Vor unverändert Vorbehalten haben – So beschehen in Straßburg in præsentia Hn. Philipp Georg Strehmeÿers Vornehme handelsmanns und burgers allhier der Ehefrauen gel. H. Vatters auf Sambstag den 21.ten Julÿ A° 1770*

In eine allhier Zu Straßburg ane der Kieffer Gaß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behausung befunden worden Wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögens, Sa. haußraths 321, Sa. Handlung 1067, Sa. Silbers 11, Sa. goldenen Ring 81, Sa. baarschafft 18, Summa summarum 1502 lb, Darzu ferner beizurechnen die Ihme gebührige Helffte an denen Haussteuren 90 lb, Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 1592. lb
Diesemnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 238, Sa. silbers 38, Sa. goldenen Ring 168, Sa. baarschafft 518, Summa summarum 963 lb, Darzugelegt die Ihro der Ehefrauen gebührige Helffte ane denen Haussteuren 90 lb, Macht demnach der Frauen völlig in die Ehe gebrachtes eigenthümliches Vermögen 1054 lb
Haussteuren 181 lb

Jean Geoffroi Schæffer loue les localités qu’occupait jusqu’alors l’horloger Liebold au négociant Jean Louis Blessig et à Antoinette Curtet

1794 (24 germinal 2), Chambre des Contrats, vol. 671 n° 1541 enreg. 2 flo. – acp 22 f° 145-v du 2 flo 2
cit. Jean Louis Blessig, négociant, et Antoinette Curtet assitée de cit. Philippe Georges Stromeyer et Jean Daniel Stromeyer négociant
et le cit. Jean Geoffroi Schaeffer négociant
Schaeffer donne à titre de bail à commencer le premier de ce mois aux conjoints Blessig dans sa maison rue des Jacobins marquée du N° 5 d’un côté le coin de la rue du Miroir d’autre le cit. Ruhlmann, une boutique au rez de chaussée à côté de celle qu’occupe actuellement le cit. Liebold horloger, ensemble deux magasins l’un dans l’allée l’autre dans la cour plus le troisième étage sans rien excepter, enfin une cave et deux chambres – moyennant un loyer annuel de 500 livres
[joint : Verzeichnus der waaren]

Jean Louis Blessig et à Antoinette Curtet sous-louent certaines parties de la maison au négociant de Barr Jean Michel Mackert

1797 (14 vend. 6), Strasbourg 9 (anc. cote 3), Me Dinckel n° 153 – Enregistrement de Strasbourg, acp 54 F° 137-v du 19 vend. 6
Bail – Cit. Jean Louis Blessig négociant et la cit. Antoinette Curtet à titre de sous bail pour 2 ans et demi qui ont commencé le 1 de ce mois
au cit. Jean Michel Mackert Negociant a Barr
dans la maison du cit. Jean Geofroi Schaeffer négociant en cette ville sise audit Strasbourg grand rue N° 5 faisant d’un côté le coin de la rue du miroir de l’autre le cit. Ruhlmann une boutique au rez de chaussée /:a côté de celle qu’occupe actuellement le Cit. Liebold horloger:/ garnie entièrement de rayons, ensemble le forbanc une armoire avec deux grandes et deux petites portes vitrées a droite en entrant dans la boutique une a côté de l’autre avec une grande porte vitrée encore une autre (…), deux magasins, un dans l’allée garni de rayons, l’autre dans la cour fermé avec des lates, plus le troisième étage sans en rien excepter une chambre au 4° et une au 5° etage enfin une cave séparée tel que le tout a été donné à titre de bail aux conjoints Blessig par le Cit. Schaeffer susdit en vertu du contrat passé à la ci devant Chambre des Contrats le 24 germinal 2 – moyennant 125 livres par trimestre

Jean Geoffroi Schæffer loue une partie de la maison au chapelier Henri Mickilsé

1810 (15.6.), Strasbourg 3 (57), Me Übersaal n° 2650, 5420 – Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 191-v du 16.6.
Bail de 3 années à commencer le 25 dec. prochain – Jean Geofroi Schaeffer propriétaire
à Henri Mickilsé marchand de chapeaux
dans sa maison sise en cette ville grand rue n° 5 le magasin au coin avec le comptoir y attenant tout le logement au second étage, une cave et une chambre pour les domestiques ainsi que le tout est présentement loué au Sr Stromeyer marchand de fer – moyennant un loyer annuel de 1185 francs ou 1200 livres

Jean Geoffroi Schæffer meurt en 1818 en délaissant un fils, Chrétien Henri Schæffer, maréchal des camps et armées du Roi. Outre la maison mortuaire Grand rue, la succession comprend quatre autres maisons à Strasbourg et une autre à Illkirch

1818 (3.8.), Strasbourg 8 (24), Me Roessel n° 5716 – Enregistrement de Strasbourg. acp 139 F° 183-v du 4.8.
Inventaire de la succession de Jean Géofroi Schaeffer, propriétaire décédé le 2 mars dernier, à la requête de Chrétien Henri Schaeffer, maréchal des camps et armées du Roi, chevalier de l’ordre royal du mérite militaire, seul et unique héritier de son père procréé en légitime mariage avec Marie Elisabeth Stromeyer sa veuve – Contrat de mariage devant Me Langheinrich le 28 nov. 1769

dans une maison située grand’rue n° 5
mobilier 801 fr, garde robe 112 fr, créances 11 643 fr, ensemble 12 556 fr
immeuble, 1. une maison située à Strasbourg grand’rue n° 5 entre la rue du miroir où elle tient à celle du Sr Würtz vitrier et la maison du Sr Ruhlmann négociant, acquis de Jean Frédéric Ehrmann jouailler et Susanne Madeleine Ehrmann veuve de Jean Michel Emmerich courtier par acte passé à la Chambre des Contrats le 12 oct. 1770, elle appartenait aux vendeurs comme en ayant recueilli une partie dans la succession de leur père Jean Daniel Ehrmann courtier et acquis l’autre partie de leurs cohéritiers dudit défunt qui avait acquis la propriété d’Anatoire Rollé sellier à la Chambre des Contrats le 10 juin 1746, le Sr Rollé a acquis ladite maison d’Anne Catherine Blasset veuve de Charles Lienhard commerçant à Strasbourg par acte à la Chambre des Contrats le 28 mai 1729. Louée une partie au Sr Mikielsé chapelier 800 fr, partie à la veuve Me Stoeber 200 fr, surplus occupé par la défunte 400 fr, total 1400 fr en capital 28 000 fr
2. une maison avec cour aisances et dépendances située à Strasbourg rue de la Fontaine n° 5, d’un côté les héritiers du Sr Stern menuisier, d’autre le Sr Gries voiturier derrière la maison du Sr Cottler huilier – grevée d’une rente foncière et annuelle de 2 fr 60 envers l’hôpital civil de Strasbourg, la propriété transmise par Marguerite Salomé Baumgartner épouse de Jean Chrétien Krauss surveillant de l’école de travail par acte Me Ubersaal le 30 dec. 1809. Elle est louée à la veuve Feldmüller pour 400 fr, en capital 8000 fr
3. une maison avec aisances et dépendances située à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 21, d’un côté celle du Sr Braunwald tonnelier d’autre celle du Sr Jost tanneur derrière la propriété Sr Kuntz – Un nommé Hürst en est locataire, estimée 5000 fr, acquis de Laurent Meyer négociant et Joseph Lehmann savonnier par acte passé devant Me Bossenius le 12 dec. 1811 transcrit au bureau des hypothèques vol. 6 n° 88, Meyer et Lehmann ont acquis ladite maison de Conrad Daschmann cabaretier, par acte Me Wengler le 9 avril 1810 à Daschmann transmise par Jean Daniel Brickmann marchand de coton par acte Me Bossenius le 2 floreal 5 acquis par Brickmann de Marie Salomé Michelbach femme de Jean Léonard Giettelmann, par acte passé à la Chambre des Contrats le 20 nov. 1784 estimée 5000 fr
4. une maison située à Strasbourg au Marais Vert n° 82, d’un côté celle du Sr Bentz cabaretier d’autre et derrière le communal, acquise de Jean Gaspard Riss vigneron à Ribeauvillé, Jean Conrad Riss médecin, Jean Jacques Riss négociant par acte Me Bossenius le 10 avril 1812 transcrit au bureau des hypothèques vol. 65 n° 67, les Sr Riss ont hérité ladite maison de Jean Daniel Riss leur père négociant qui l’a acquis à la chambre des subhastations le 24 juillet 1748 – louée à Régin tisserand et Bahl cloutier pour 150 fr, en capital 3000 francs
5. une maison à Illkirch estimée 1200 fr
6. une maison avec aisances et dépendances située à Strasbourg quai des Pêcheurs rue de la Carpe n° 16, d’un côté celle du Sr Isenmann* formant de l’autre un coin au communal aboutissant sur la propriété dépendant de la succession de Jean Georges Antoine Eckert batelier. Elle est louée au Sr Morange musicien, revenu de 60 fr, en capital 1200 francs, vendue par Jean Jacques Wendling mécanien par acte passé devant Me Bossenius le 7 février 1815 appartenait au Sr Wendling comme échu dans la succession de ses père et mère Jean Jacques Wendling, graissier, et Marie Salomé Hillé suivant partage Me Wengler le 27 mai 1814, acquise des héritiers Marie Salomé Riebel femme séparée de Jean Roethel aubergiste par adjudication passée devant Me Ensfelder le 6 brumaire 3
terres à Gugenheim 600 fr, corps de biens à Willgottheim 1200 fr, Illkirch 1440 fr, corps de biens à Graffenstaden 3220 fr, terres à Illkirch 360 fr, ensemble (enreg., 53 320 fr) 65 664 fr, passif 34 739 francs

La veuve de Jean Geoffroi Schæffer loue une partie de la maison à Henri Mickilsé

1825 (24.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 52, ssp du 1 octobre 1823
Elisabeth Schaeffer veuve de Jean Godefroi demeurant à Strasbourg
cede à titre de bail pour 7 années consécutives commençant le 25 décembre prochain 1823
au Sr Mickelse marchand de Chapeaux à Strasbourg
dans la Maison appartenant à ladite dame Schaeffer sise en cette ville grand rue N° 5 le magasin avec le comptoir y attenant tout le logement au second une cave et une chambre pour domestique, ainsi que le tout a été loué par bail Notarié du 15 Juin 1810 – moyennant un loyer annuel de 1000 francs

Henri Mickilsé, originaire de Marseille, a épousé en 1811 Madeleine Meja fille d’un libraire de Colmar : contrat de mariage, célébration, inventaire des apports
1811 (27.7.), Strasbourg 8 (1), Me Roessel n° 271 – Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 146 du 29.7.
Contrat de mariage – François Henri Mickilse marchand chapelier en cette ville fils de feu Henri Mickilse tailleur d’habits à Marseille et de feue Rose Avon
Madeleine Meja fille de feu Sr François Meja libraire & relieur à Colmar et de feu Madeleine Oberthanner

Mariage, Strasbourg (n° 337)
le 3 octobre 1811, Henri François Mickilze, majeur, né le 20 avril 1776 à Marseille Département des Bouches du Rhône, domicilié en cette ville, marchand chapelier, fils de feu Henri Mickilze, tailleur et de feu Rose Avon décédée à Marseille en 9 février de l’année dernière et Marie Madeleine Thérèse Meja née le 26 novembre 1773 à Colmar département du Haut-Rhin domiciliée à Strasbourg fille de feu François Meja librairé décédé à Colmar le 26 mars 1790 et de feu Marie Madeleine Oberthaner décédée audit lieu le 1 Mai 1791 (…) produit un acte de consentement au présent mariage délivré par Eustache Avon, tourneur, domicilié à Marseille son aïeul maternel (signé) Mickilse, Marie Magdelaine Meja (i 19)

Inventaire des apports
1812 (29.4.) Strasbourg 8 (3), Me Roessel n° 636 – Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 128-v du 30.4.
Inventaire des apports de François Henri Mickilse marchand chapelier et de Marie Madeleine Thérèse Meja
Contrat de mariage du 27 juillet précédent
la mari une somme de 3000 fr non y compris les habits et bijoux

Déclaration après la mort de Madeleine Méja veuve d’Henri François Mickilse
1840 (19.11.), Strasbourg 10 (97), Me Zimmer n° 3759
Notoriété – que Mad° Madeleine Méja demeurant à Strasbourg veuve de M. Henri François Mickilse, ancien marchand chapelier, est décédée en ladite ville le 14 novembre 1840. Qu’après son décès il n’a point été fait d’inventaire, qu’elle a délaissé pour seuls et uniques héritiers chacun pour moitié M. Georges Antoine Henri Mickilse, marchand chapelier demeurant à Strasbourg Et Mad° Rose Virginie Mickilse épouse de Mr Henri Bailliet marchand de casquettes demeurant à Strasbourg, ses deux enfants issus de son mariage avec ledit M. Henri François Mickilse.

La veuve de Jean Geoffroi Schæffer loue une partie de la maison à Henri Mickilsé

1827 (22.12.*), Enregistrement de Strasbourg, ssp 56, ssp du 17 oct. dernier
entre Dame Elisabeth veuve Schaeffer demeurant à Strasbourg
Et le Sieur Henri Mickilse Marchand Chapelier
il a été fait et Conclu le Bail pour 8 années consécutives à compter de paques 1828 au Sieur Mickilse dans la Maison appartenant à ladite Dame sise dans la grand rue N° 5 les deux Magasins donnant sur la grande rue avec le comptoir y attenant tous le logement au second étage avec la grande salle du troisième deux Caves et une chambre pour les Domestiques enfin tout le logement dont le Sieur Mickilse jouit en ce moment avec addition de la boutique, la cave, la grande salle et la Cuisine du troisième étage actuellement occupée par la veuve Polisky – moyennant un loyer annuel de 1200 francs

Héritier de sa mère, le maréchal de camp Schæffer loue à nouveau une partie de la maison à Henri Mickilsé

1834 (24.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 64 F° 130-v, ssp du 6.5.
Bail, pour 10 années à compter de la St Michel 1834 – le Maréchal de camp baron Schaeffer demeurant grande rue n° 5
au Sr Mickilse (Henry) marchand chapelier actuellement locataire de ladite maison
dans la maison appartenant audit général Grand rue n° 5 les deux magasins donnant sur la grand rue avec le comptoir y attenant ainsi que la petite cave où se trouve en ce moment le charbon dudit Sr Mickilse – le propriétaire se réserve le droit de faire murer la porte du grand magasin qui donne dans le corridor et de faire masquer par une porte le passage qui conduit au grand comptoir actuel servant d’attelier dans la cour, 2. la cour sera également commune mais les commodités qui s’y trouvent seront exclusivement à l’usage du locataire, 3. la moitié de l’emplacement sous le hangard de ladite cour sera à la disposition du locataire ainsi que tout le grillage supérieur qui lui servira de bucher mais dans aucun cas cette cour ne pourra lui servir que pour l’usage de la pompe et des lieux d’aisances, 4. le propriétaire se réserve le droit de faire changer la porte de la cave de manière que les volets et les portes du magasin devront être placés dans le local qui dépend dudit magasin par suite du présent bail – moyennant un loyer annuel de 900 francs

Henri Mickilsé et Madeleine Meja cèdent leur fonds de commerce à leur fils Antoine Henri Mickilse

1836 (21.1.), Strasbourg 13 (51), Me Bremsinger n° 7522 – Enregistrement de Strasbourg, acp 237 F° 73 v du 22.1.
Henri François Mickilse, chapelier, et Madeleine Meja sous les Grandes Arcades n° 45
à Georges Antoine Henri Mickilse leur fils aussi chapelier
le fonds de chapellerie que le Sr Mickilse père a exploité à Strasbourg se trouvant dans la maison du général Schaffer sise Grand rue n° 5, ensemble l’achalandage y attaché avec toutes les marchandises anciennes et nouvelles – moyennant 500 francs

Acte de notoriété relatif à Marie Elisabeth Stromeyer veuve de Jean Geofroi Schaeffer

1842 (1.6.), Strasbourg 3 (88), Me Burtz n° 119
Notoriété – Mad. Marie Elisabeth Stromeyer, veuve de feu M. Jean Geofroi Schaeffer, Négociant domicilié à Strasbourg où elle est décédée le 2. février 1828, qu’il n’a pas été dressé d’inventaire après le décès de cette Dame, qu’elle est morte sans avoir fait aucun Testament ni autre acte de dernière volonté et qu’elle a laissé pour son seul et unique héritier Monsieur Chrétien Henri baron Schaeffer son fils, maréchal de camp, Grand officier de l’Ordre royal de la légion d’honneur, Commandeur de l’Ordre du mérite militaire, et chevalier de quatrième classe de l’ordre de Ferdinand d’Espagne, domicilié à Strasbourg, et qui en cette qualité d’héritier et à défaut d’héritier institué en délégation a recueilli la totalité de la succession de ladite Dame défunte

Inventaire de la succession de Chrétien Henri baron Schaeffer, mort célibataire en 1842, qui a institué certains de ses parents ses héritiers universels. Deux maisons font partie de la masse du défunt

1842 (15.4.), Strasbourg 3 (88), Me Burtz n° 89
Inventaire de la succession de feu M. le Général baron Schaeffer
Requête 1° de M. François Charles Lacombe, Notaire demeurant à Strasbourg à ce présent, comme exécuteur testamentaire, avec saisine, de feu Monsieur Chrétien Henri Baron Schaeffer, maréchal de camp, Grand officier de l’Ordre royal de la légion d’honneur, Commandeur de l’Ordre du mérite militaire, et chevalier de quatrième classe de l’ordre de Ferdinand d’Espagnen domicilié à Strasbourg, aux termes de son testament olographe en date du premier octobre 1841 et de son codicille du 5 du même mois tous déposés à Le Lacombe, notaire requerant, par ordonnance de M. le Président du Tribunal civil de première instance séant à Strasbourg du 7 courant, 2° de Mad.e Marguerite Barbe Stromeyer Veuve de M. Charles Auguste Ehrlen, ancien Négociant, demeurant ensemble à Strasbourg rue du tonnelet rouge N° 2, 3° de M. Jean Jacques Auguste Théodore Ehrlen, majeur, chirurgien aide major au 49° Régiment de ligne, en garnison à Corte, domicilié à Strasbourg, 4° de Mad.lle Marie Augustine Emilie Ehrlen majeure, demeurant à Strasbourg, 5° de Mad.lle Louise Adèle Ehrlen, aussi majeure, demeurant en la même ville, ces quatre, Mad. Ehrlen et ses trois enfants représentés ici par M. Auguste Stromeyer, Employé dans les bureaux de la Société d’assurance mutuelle contre l’incendie pour le Département du Bas-Rhin demeurant à Strasbourg,
6° de Mad.lle Louise Stromeyer, majeure demeurant à Schiltigheim, représentée également ici par mondit Sr Auguste Stromeyer, 7° de Mad. Susanne Marguerite Stromeyer, Veuve de M. Bernard Wartmann, Négociant demeurant à Strasbourg, rue des Serruriers N° 23, représentée ici par M. Jean Louis Edouard Kratz, Notaire honoraire demeurant à Strasbourg, 8° de Mad. Marie Madeleine Stromeyer Veuve de Mr Jacques Kayser, Commis négociant et mère des deux précédens tous trois demeurant ensemble à Strasbourg grand’rue N° 155, 9° de Mad.lle Marguerite Julie Kayser, majeure, demeurant en la même ville, 10° de M. Charles Kayser, également majeur, Commis Négociant, ces trois derniers, Mad. Kayser et ses deux enfants, représentés ici par M. Philippe Charles Teutsch, Négociant domicilié à Strasbourg, 11° Mad. Marguerite Elisabeth Stromeyer, Veuve de M. Georges Frédéric Teutsch, marchand de Vins demeurante à Strasbourg, rue des Veaux N° 11, représentée par M. Kratz, 12° et de Mad. Sophie Elisabeth Stromeyer, Veuve en premières noces de M. Jean Philippe Leiter, médecin à Barr, et en secondes de M. Joachim Fischer, demeurant à Strasbourg quai finckwiller N° -, représentée par M. Eugène Louis Guillaume Moreau, Propriétaire demeurant à la Robertsau, Tous les requérans, à l’exception de l’exécuteur testamentaire, intéressés aux présentes de la manière suivant, indépendamment des legs particuliers faits à divers d’entre eux (…) dans les proportions que voici,
1° Mad Ehrlen, Cousine germaine du défunt, M. Ehrlen et Madlle Ehrlen, seuls enfants de cette Dame et cousins issus de germain du défunt pour 7/20 ensemble, ou la mère en usufruit de la totalité de cette part sa vie durant à titre de pension alimentaire incessible et insaisissable et des trois enfants en nue propriété se consolidant pour eux au decès de Mad. leur mère et qui leur revient sur le pied de 1/10 pour M. Théodore Ehrlen et 9/10 pour Mlles ses deux sœurs,
2° Madlle. Stromeyer, Cousine germaine du défunt pour 3/20,
3° Mad. Wartmann, aussi Cousine germaine du défunt pour 6/20
4° Et Mad. Kayser également Cousine germaine du défunt, Mlle Kayser et M Kayser ses deux seuls enfants cousins issus de germain du défunt pour 4/20 ensemble ou la mère en usufruit de la totalité de cette part et des deux enfants en nue propriété se consolidant pour eux au decès de Mad. leur mère usufruitière et qui leur revient par égales portions ci 4/20, Egal à l’entier 20/20, (…) Mad. Teutsch Cousine germaine du défunt, comme légataire pour un 6° des meubles meublans (…)
inventaire des biens dépendant de la succession de feu M. le Général baron Schaeffer, décédé le 6 Avril courant à Strasbourg en sa maison située grand’rue N° 5 et où il est présentement procédé, Sur la représentation et la déclaration qui seront faires tant las l’exécuteur testamentaire que par Dlle Dorothée Gerold, Gouvernante de M. le Général, habitant sa maison, et par le Sr Pierre Antoine Zottner, marchand demeurant à Strasbourg gardien des scellés

Destruction des pièces demeurées secrètes. (…) M. Lacombe a ensuite ouvert en présent de toutes les parties le portefeuille vert contenant les valeurs du défunt et y a trouvé un testament scellé (…) immédiatement remis à M. le Juge de Paix Lauth présent
Objets légués 1° à Mad. la baronne Blondeau, 2° à Mad. Julie Leblanc, 3° à Mad. la baronne Amey, 4° à Mad. Virginie Demierre, 4.bis à M. le major Demierre, 50 à M. Théodore Ehrlen, cousin issu de germain, 6. à Mad. Ehrlen, cousine germaine, 7. à Mad. Lisette Teutsch cousine germaine, 8. à Mad. Elise Kratz, cousine issu de germaine, 9. à la gouvernante Dorothée Gérold, 10 au musée de la Ville, 10. bis à Mad. Teutsch légataire déjà nommé ci-dessus, 11. à un soldat retraité à désigner par M. le maire de la Ville, 12. à la famille Gronvelle, total 3846 francs
II. Restant des meubles meublants 2385 francs, III. Garde robe 428 francs, IV. Objets restants aux légataires universels
Titres et papiers, Titres de propriété des deux maisons. Titres de propriété de la maison grand’rue N° 5. La premières est une expédition sur Parchemin d’un Contrat passé à la Cidevant Chambre des Contrats le 12 octobre 1770 et par lequel Jean Frédéric Ehrmann, bijoutier Joaillier et de De Susanne Madeleine Ehrmann Veuve du Sr Jean Michel Emmerich ont vendu à M. Jean Geoffroi Schaeffer Négociant père de M. le général Une maison, petite cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg dans la grand’rue et tenant d’un côté à la rue du miroir dont elle forme le coin de l’autre côté aux héritiers du Sr Jean Georges Schwartz derrière au Sr Jean Geoffroi Storr et devant à la grand’rue moyennant le prix de 19 753 francs (…) avenue aux vendeurs partie par voie de succession et le surplus par Cession que leurs cohéritiers leur ont faite (…), la seconde pièce est une transaction au Sujet de la même maison entre le Sr Jean Daniel Ehrmann Courtier et sans doute père des vendeurs de M. Schaeffer et le Sr Guillaume Rivière, Perruquier de Strasbourg et passé devant le notaire Dautel le 30 août 1748. La troisième est une expédition sur Parchemin d’un Contrat passé à la Chambre des Contrats le 10 juin 1746 et aux termes duquel le Sr Jean Daniel Ehrmann a acquis la maison du Sr Anatoire Rollet sellier et de De Anne Monni conjoints à Strasbourg. Et la quatrième est aussi une expédition sur parchemin lacéré d’un contrat antérieur de la même Chambre et portant la date du 28. Mai 1729. Les parties déclarent que M. le général était seul et unique héritier de ses père et mère, ainsi que cela résulte à l’égard du père de l’inventaire dressé après son décès par Me Roessel notaire à Strasbourg le 3 août 1818 et qu’il a receuilli dans leur succession la maison dont les titres de propriété forment l’objet de la cote ci-dessus. Que l’entresol, le premier et le second en étaient occupés par lui et qu’il n’en avait loué que le rez de chaussée et le troisième étage & qu’il était dû a son décès pour loyer une somme de 260 francs
Titres de propriété de la maison rue de la fontaine N° 5 (…)
Titres de créances

Décès, Strasbourg (n° 755)
Déclaration faite le 7 Avril 1842 du décès de Chrétien Henri Baron Schaeffer agé de 67 ans né à Strasbourg, Maréchal de camp, grand officier de la Chevalier de la Légion d’Honneur, commandeur de l’ordre militaire ainsi que de St Ferdinand d’Espagne, non marié, domicilié à Strasbourg, mort le 6 du mois courant à quatre heures du soir dans la maison située N° 5 grand’rue fils de feu Jean Geoffroi Schaeffer, négociant, et de feu Marie Elisabeth Stromeyer (i 73)

Le vitrier Jacques Frédéric Wurtz se porte acquéreur de la maison Grand rue moyennant 45 300 francs

1842 (11.6.), Strasbourg 3 (88), Me Burtz n° 126
N° 126 du 11 Juin 1842 Cahier des charges de la vente aux enchères et sur publications volontaires de deux maisons situées à Strasbourg et dépendant de la succession de Mr. le Général Baron Schaeffer
1. M. Jean Louis Edouard Kratz, Notaire honoraire demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Mad. Susanne Marguerite Stromeyer, Veuve de M. Bernard Wartmann, Négociant demeurant à Strasbourg, rue des Serruriers N° 23, 2. M. Auguste Stromeyer, Employé dans les bureaux de la Société d’assurance mutuelle contre l’incendie pour le Département du Bas-Rhin demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de 1) de Mad.lle Marie Augustine Emilie Ehrlen majeure, 2) de Mad.lle Louise Adèle Ehrlen, aussi majeure, 3) de Mad.e Marguerite Barbe Stromeyer Veuve de M. Charles Auguste Ehrlen, ancien Négociant et mère des deux Demoiselles précédentes, toutes trois demeurant ensemble à Strasbourg rue du tonnelet rouge N° 2, 4) et de Mad.lle Louise Stromeyer, majeure demeurant à Schiltigheim, 3. Et M. Philippe Charles Teutsch, Négociant domicilié à Strasbourg agissant aux noms et comme mandataire 1) de Mad.lle Marguerite Julie Kayser, majeure, 2) de M. Charles Kayser, également majeur, Commis Négociant, 3) et de Mad. Marie Madeleine Stromeyer Veuve de Mr Jacques Kayser, Commis négociant et mère des deux précédens tous trois demeurant ensemblet à Strasbourg grand’rue N° 155, Tous ces commettans représentés ici, savoir Mad. Wartmann, Mesd.lles Ehrlen, Mad.lle Stromeyer, Mr et Mad.lle Kayser comme héritiers institués ou seuls légataires universels, et Mesdames Veuves Ehrlen et Kayser chacune comme légataires en usufruit ou à titre universel de feu M. Chrétien Henri Baron Schaeffer maréchal de camp, Grand officier de l’Ordre royal de la légion d’honneur, Commandeur de l’Ordre du mérite militaire, et chevalier de quatrième classe de l’ordre de Ferdinand d’Espagne, domicilié à Strasbourg, aux termes de ses Testamens qui seront cités plus bas, et ayant droit en ces qualités à la masse dont dépendent les Immeubles ci après dans les proportions qui seront indiquées dans l’établissement de leur propriété.
N° 130. du 20 Juin 1842. Adjudication – a ouvert les enchères de la maison grand’rue sur la mise de 39 100 francs.
portée à 45 300 francs par M. Jean Théodore Koerttgé premier clerc de Me Zimmer
la maison rue de la fontaine sur la mise de 10 500 francs
portée à 10 800 francs par M. Michel Mayküchel cultivateur ancien adjoint au maire d’Illkirch demeurant à Graffenstaden
N° 131 du 21 juin, déclaration de command, M. Jean Théodore Koerttgé qu’il a enchéri la maison ci-dessus pour le compte de M. Jacques Frédéric Würtz, Vitrier

Désignation des Immeubles à vendre.
Maison grand’rue. Une maison à rez de chaussée, entresol et trois étages avec balcon au premier étage sur la grand’rue, petite cour, droits et dépendances, située à Strasbourg grand’rue N° 5 et rue du miroir dont elle forme un coin, tenant d’un côté à cette dernière rue de l’autre à M. Higuelin fabricant de poëles de fayence, devant la grand’rue et derrière à M. Würtz, vitrier. Est compris dans la Vente de cette première maison un trumeau placé sur la cheminée de la chambre à coucher de l’entresol. Et sont au contraire exceptés deux autres trumeaux en deux pièces, chacun à cadres dorés et placés au Salon du premier étage.
Maison rue de la fontaine. Et une autre maison à rez de chaussée et deux étages avec droits et dépendances, située à Strasbourg rue de le fontaine N° 5 tenant d’un côté à Mad. Stern de l’autre à M Blanck devant à la rue et derrière à Mad. Kuttler. Ne sont pas Comprises dans la vente de cette Seconde maison, comme n’étant pas pas Propriété des Vendeurs, la boutique et ses dépendances au rez de chaussée qui donnent sur la rue par une porte et une Croisée du côté de la maison de Mad. Stern à laquelle elles sont contigues et dont elles font partie suivant la déclaration de cette Dame et l’apparence des lieux.
Etablissement de la propriété. Les vendeurs le présentent de la manière suivante et en affirment l’exactitude. Les deux maisons dépendent de la succession de feu M. le Général Baron Schaeffer décédé à Strasbourg le 6 Avril dernier. De l’inventaire dressé de sa succession de par Me Burtz notaire soussigné le 15 dudit mois d’Avril dernier et jours suivants, il résulte que M. le Général n’a point laissé d’héritiers à réserve et qu’il a disposé de la totalité de sa fortune par ate de dernière volonté. Ces actes sont un testament olographe en date à Strasbourg le premier octobre 1841, un autre codicille du 5 du même mois et un second codicille du 27 Mars dernier, Tous trois ont été ouverte et décrits par M. le Président du Tribunal civil de première instance séant à Strasbourg qui en a ordonné le dépôt parmi les minutes de Me Lacombe (…) le 7 et 16 Avril dernier (…). Et il a disposé qu’après prélèvement de tous les legs particuliers sur la masse de la succession de celle-ci advînt aux personnes de sa famille ci après dénommées qu’il a instituées à cet effet ses héritieres afin qu’elles se la partagent dans les proportion et aux conditions suivantes, savoir 1° 7/2. en nue propriétaire à Mesd. les deux filles de Mad. Veuve Ehrlen, laquelle Dame aura sa vie durant l’usufruit du Capital qui reviendra à ses enfants et qui sera ou deviendra successivement disponible par suite des extinctions des pensions ou rentes viagères constituées par le testateur 7/20, 2. 3/20 à Mad.lle Stromeyer, 3. 6/20 à Mad. Wartmann, 4. Et les 4/20 restans en nue propriété aux enfants de Mad. Veuve Kayser laquelle Dame aura aussi sa vie durant l’usufruit du capital qui reviendra a ses enfants et qui sera ou deviendra successivement disponible par suite des extinctions des pensions ou rentes viagères constituées par le testateur. (…) M. le Général les avaient recueillies dans les successions de feu M. Jean Geoffroi Schaeffer Négociant et de De Marie Elisabeth Stromeyer conjoints de Strasbourg ses père et mère dont il était seul et unique héritier, ainsi que cela résulte à l’égard du père de l’inventaire dressé après son décès par Me Roessel notaire à Strasbourg le 3 août 1818 & de la mère d’un acte de notoriété dressé par Me Burtz notaire soussigné le premier Juin Courant. Mons. et Mad. Schaeffer en étaient propriétaires au moyen de l’acquisition que le mari avait faire de chacune d’elles de la manière suivante, savoir Maison Grand’rue. Il acquit cette première maison du Sr Jean Frédéric Ehrmann Bijoutier Joaillier et de De Susanne Madeleine Ehrmann Veuve du Sr Jean Michel Emmerich courtier tous deux de Strasbourg moyennant le prix de 19 753 francs aux termes d’un Contrat passé à la cidevant Chambre des Contrats de Strasbourg en date du 12 octobre 1770. Du prix de cette acquisition un cinquième fut payé (…). La propriété antérieure de la même maison est établie par une transaction reçue par le notaire Dautel à Strasbourg le 30 août 1748, deux contrats passés à la même chambre que le précédent le 10 juin 1746 et le 28. Mai 1729, un autre reçu par Me Didier Butil notaire au Conseil souverain d’Alsace résidant à Strasbourg le 14 août 1690 et un dernier passé également à la Chambre des Contrats de Strasbourg le 21 octobre 1683.
Maison rue de la Fontaine. Cette seconde maison fut acquise par Me Schaeffer père de De Marguerite Salomé Baumgartner épouse autorisée du Sr Jean Chrétien Krauss, surveillant à l’école de travail de Strasbourg pour le pris de 8393 francs que la venderesse reconnut avoir reçu comptant de l’acquéreur le tout aux termes d’un contrat passé devant Me Ubersaal notaire à Strasbourg le 30 décembre 1809. Et il est dit dans ce dernier Contrat que la maison est grevée au profit de l’hôpital civil de Strasbourg d’une rente foncière et annuelle de 2 francs 60 entimés mais qu’elle est d’ailleurs franche de toutes dettes et hypothèques et qu’elle a été recueillie par le venderesse dans la succession de Dame Anne Barbe Joerger sa mère Veuve du Sr Jean Daniel Baumgartner, tisserand de Strasbourg suivant l’inventaire dressé de cette succession de par Me Lung notaire en la même Ville le 29 floreal an trois.
Charges, clauses et conditions. Art. 7. Locations, il n’existera d’autre location de la maison grand rue que celle du Sr Henri Mickilse, marchand Chapelier y demeurant auquel M le général Schaeffer a donné à bail à loyer les deux magasins au rez de chaussée donnant sur la grand rue argent comptant le comptoir y attenant et une petite cave pour dix années entières à compteer de la St Michel 1834 dinissant par conséquent à pareimme époque de l’année 1844 et moyennant un loyer de 900 francs aux termes d’un bail sous seing privé fait en double à Strasbourg le 6 mars 1834 dont l’un des originaux porte la mention suivante, Enregistré à Strasbourg le 24 juillet 1834 folio 130

Jacques Frédéric Wurtz loue une partie de la maison à Antoine Henri Mickilsé

1842 (3.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 83 (1872), f° 83-v, ssp du 25.8.1842
Bail – Le soussigné Jacques Frédéric Wurtz vitrier à Strasbourg
cède par ces présentes à titre de bail à loyer à Mr Henri Antoine Mickilse, chapelier à Strasbourg
Les localités ci après indiquées dans la maison appartenant à Mr Wurtz située à Strasbourg grand’rue N° 5
1° Les deux magasins sur la grand’rue avec le Comptoir y attenant, et la petite cave où M Mickilse a déposé son charbon,
2° Le logement au 3° étage de ladite maison avec ses dépendances tel qu’il était occupé jusqu’ici par Mme Hirn et precedemment par Me Mickilse lui-même.
Le bail commencera quant au logement indiqué sous le N° 2 le 29 septembre prochain et quant aux localités mentionnées sous le n° 1 le même jour de l’année 1844 seulement, jour auquel expire le bail que feu Mr le général Schaeffer a consenti en faveur de Mr Mickilse de ces mêmes localités et durera ainsi pour le magasin 15 années et pour le logement 17 années – pour un loyer annuel de 1300 francs dont mille francs pr le magasin et 300 pour le logement

Le marchand chapelier Antoine Henri Mickilsé épouse en 1838 Marie Justine Stephan
1838 (24.9.), Strasbourg 9 (74), Me Becker n° 16 – Enregistrement de Strasbourg, acp 262 F° 65 du 26.9.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Georges Antoine Henri Mickilsé, marchand chapelier à Strasbourg fils majeur de Henry François Mickilsé, fabricant de casquettes, et de Madeleine Méja
Marie Justine Stephan fille d’Urbain Antoine Stephan, employé de fabrique de MM Haussmann, Jordan, Hirn et Cie au Logelbach commune de Wintzenheim près Colmar, et de Marie Madeleine Hemann

1838 (17.10.), Strasbourg, Me Becker, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 263 F° 7 du 17.10/
Consentement à mariage – Henri François Mickilse, fabricant de casquettes, au mariage de Georges Antoine Henri Mickilse son fils chapellier à Strasbourg avec Marie Madeleine Louise Justine Stephan, fille majeure de Logelbach


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.