41, rue du Vingt-deux-novembre


Rue du Vingt-deux-novembre n° 41, anciennement Grande rue de la Grange n° 19 – IV 436 (Blondel), N 776 puis section 61 parcelle 54 (cadastre)


Le 19, Grande rue de la Grange à l’enseigne Myrtil Weill lors de la Grande Percée (vers 1912, AMS cote 1 Fi 23 n° 3)
Aspect actuel (mai 2013), l’emplacement de l’ancien n° 41 se trouve à l’arrière du palmier

La maison à encorbellement est occupée par divers artisans aux XVII° et XVIII° siècles : boutonnier, parcheminier, tricoteur de chausses, tailleur puis bouchers à partir de 1800. Composée d’un bâtiment sur rue et d’un bâtiment arrière, elle est estimée à environ 500 livres strasbourgeoises au cours du XVIII° siècle.
Sur les dessins préparatoires au plan-relief de 1830, la maison est la troisième à gauche du repère (c). Elle a une arcade et une porte à sa gauche au rez-de-chaussée, deux étages qui comportent chacun deux fenêtres, le tout surmonté de trois niveaux de greniers. Comme l’indique l’Atlas des alignements et l’état ultérieur, les étages sont en encorbellement. Les élévations de la cour (I) montrent l’arrière de la façade principale entre (3) et (4), le bâtiment arrière entre (1) et (2), entre (4) et (1) le bâtiment latéral qui relie les deux autres sur la gauche de la cour en sortant du bâtiment principal. La maison comporte depuis 1875 une devanture qui sera transformée en 1914. La cave est agrandie en 1894, le rez-de-chaussée transformé en 1906 pour les besoins de la boutique de boucher. Le premier étage est garni en 1929 de pans de bois qui n’existaient pas auparavant. Le bombardement du 25 septembre 1944 détruit entièrement la maison. Le terrain est occupé par une baraque où est exploitée une pharmacie avant qu’une compagnie d’assurances ne construise le bâtiment actuel sur plusieurs anciennes parcelles.



Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 140
Cour I – Façade avant transformation (à gauche) et après transformation (à droite) en 1929.
La droite du dessin représente l’encorbellement et l’enseigne qui y est fixée (dossier de la Police du Bâtiment

mai 2013

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 16xxx à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Nicolas Weber, boutonnier et sergent à la chambre des Sept
1694 adj Jean Georges Weber, parcheminier, et (1680) Elisabeth Rimbach – luthériens
1720 v Jean Louis Leiss, tricoteur de chausses, et (1715) Barbe Lorentz – catholiques
1762 h Jean Louis Leiss, secrétaire du consul, célibataire
1769 h Jean Jacques Leiss, tricoteur de chausses, et (1756) Marie Eve Lender
h François Joseph Leis, tailleur d’habits, et (1794) Marguerite Barbe Fritz – catholique et luthérienne
1800 v Jean Théophile Harré, boucher et (1796) Catherine Dorothée Rebmann
1819 h Charles Jacques Kühnlin, charcutier, et (1819) Elisabeth Fallot
1863* v Félix Weill, commerçant
1890* Myrtil Weil, boucher, et Marie Mayer
1929* h indivision entre Félix Weill, commerçant, et (1914) Irma Gugenheim
Gaston Seligmann Weill, commerçant, et (1920) Madeleine Ulmo
1950 v Société Civile Immobilière des numéros 41 et 43 de la rue du 22 Novembre
1953 v Compagnie d’assurances La Cité-Vie

(1765, Liste Blondel) IV 436, Jean Louis Leiss
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 776, Kühnlin, Charles Jacques, maison, sol – 1,2 are puis 0,74

Locations

1720, Susanne Schætzel veuve de Jacques Wenner, coutelier et ancien concierge à la tribu des maréchaux
1805, Anne Marie Müller, originaire de Wittenweier en Bade

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés aux affaires foncières

1730 (VII 1394)
(f° 44-v) Dienstags den 23. Ejusdem [Maÿ 1730.] Johann Ludwig Leÿß – Hannß Georg Burger der Zimmermann nôe Johann Ludwig Leÿßen des Hosenstrickers ersucht Mghh. jhme Zuerlauben, einen Verfaulten Pfosten am Überhang deßen Haußes in der Stadtelgaß herauß: und einen neüen einzumachen. Erkannt Willfahrt, doch solle der Werckmeister nachsehen, daß nichts anders Gemacht werde.

(traduction) Jean Louis Leyss – Le charpentier Jean Georges Burger demande au nom du tricoteur de chausses Jean Louis Leyss l’autorisation de remplacer par un nouveau le pilier pourri à l’encorbellement de sa maison rue de la Grange. Décision, accord, le chef de chantier devra cependant vérifier que rien d’autre n’a été fait.

Description de la maison

  • 1735 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un poêle, un vestibule où se trouve le fourneau, au premier deux chambres dont une sert de chambre à soldats, un petit bâtiment arrière où se trouve un petit poêle et une chambre au premier, un bûcher, petite cour, puits et cave solivée avec toutes ses appartenances, estimée 950 florins
  • 1762 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, les combles sont couverts de tuiles plates, il y a aussi une cave solivée, une cour et un puits, estimée 900 florins

Atlas des alignements

2° arrondissement ou Canton Nord – Grande rue de la Grange (f° 24-v)

nouveau N° / ancien N° : 12 / 26
Harré
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois mauvais et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 219 case 4

Kuhnlein Charles Jacques à Strasbourg

N 776, maison, sol, grande rue de la grange 26
Contenance : 0,74
Revenu total : 86,39 (86 et 0,39)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 959 case 1

Kuhnlein Charles Jacques à Schiltigheim N° 262
1863 Weill Felix, commerçant
1890/1 Weil Mÿrtil, Gr. Stadelgasse 19

N 776, maison, sol, Rue de la grange 19
Contenance : 0,74
Revenu total : 86,39 (86 et 0,39)
Année d’entrée : (219)
Année de sortie : Gb [Livre foncier]
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre allemand, registre 32 p. 425 case 4

Parcelle, section, 61 n° 54 – autrefois N 776
Canton : Neue Strasse N. 41 – Rue du 22 Novembre – Straße des 19. Juni
Désignation : Hf, Whs. u. NG – Hf, Whs
Contenance : 0,68
Revenu : 1500 – 1000
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1945), compte 3699
Weill Mÿrtil Wwe
1929 Weill Gaston Seligmann pour ½ et copropriétaires
(4278)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 1783
Bass Lazarus Witwe
1924 Levy Julius Kaufmann Ehefr. Gabrielle née Bass
1925 Levy Jules commerçant et cohéritiers
1937 Weill Felix et son épouse et copropr.
(4277)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 100 Grand’rue de Stadel (p. 162)
(maison n°) 26

Pr. Leiss, J. Jacques, bonnetier – Drapiers
loc. Baetsch, Marguerite, veuve – Mauresse
loc. Moÿses, Juif de Büschheim
loc. Lono*, Catherine, fille de bourg.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Grosse Stadelgasse. V. Rev. – G.H. 8.
vom Gerbergrabengr. Nrn. r., ungr. l. (S. 168-169)

(Nr.) 19
Weill, Fleisch- u. Wurstwarengeschäft E 0123

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 230 MW 141)

Le boucher Myrtil Weil installe en 1875 une devanture qui sera transformée en 1914. Il fait creuser en 1894 une cave sous la sous la partie de la maison où il n’y en a pas encore. Le sous-sol servira à abriter des machines électriques de charcuterie qui font l’objet d’une autorisation en 1911. Le rez-de-chaussée est transformé en 1906 en agrandissant la boutique de boucher et en aménageant un bureau. On reconstruit en 1921 la toiture qui a été détruite par le feu. La façade est transformée en 1929, les dessins permettent de constater que le premier étage est garni de pans de bois qui n’apparaissaient pas auparavant. Le bombardement du 25 septembre 1944 détruit entièrement la maison. Le pharmacien Walther qui a établi un bâtiment provisoire sur le terrain est autorisé en 1948 à poser une enseigne.

Sommaire
  • 1875 – Le maître maçon Baldner demande au nom du boucher Weill l’autorisation de réaliser une devanture au 19 Grande rue de la Grange. Le rapport constate que le rez-de-chaussée est dans l’alignement de la rue mais que les étages sont en encorbellement. L’architecte de la Ville autorise les travaux
  • 1884 – L’agent de police Niebling fait un rapport sur les boutiques de la petite et de la grande rue de la Grange. Il constate que les latrines de la manière n° 19 qui appartient à la veuve Rosalie Weil née Levy n’ont pas de tuyau d’écoulement et que l’humidité pénètre dans la maison 14 petite rue de la Grange – Visite des lieux, rapport – Juillet, le revêtement de la fosse a été refait, il est étanche
  • 1886 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Rosette Weil née Levy, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade du 19 Grande rue de la Grange – Travaux terminés, octobre
  • 1891 – Rapport de la Police du Bâtiment après un feu de cheminée : la charpente est trop proche de la cheminée – Travaux terminés, juillet 1891
  • 1894 – L’architecte Wendling (4 quai Kellermann) demande au nom du boucher Myrtil Weil, propriétaire, l’autorisation de remplacer la fosse d’aisances par une nouvelle plus grande en la garnissant d’une cuvelle d’après le système Rogier Mothe, d’établir une cave sous la partie de la maison où il n’y en a pas encore et de démolir un mur – Autorisation – Septembre, la Police du Bâtiment constate que la réalisation diffère du projet, les poutres de soutien ne sont pas assez solides – Octobre, les travaux sont terminés, pas d’objection
  • 1895 – L’entreprise Allgemeine Elektricitäts-Gesellschafft (bureau de Strasbourg 2 rue Kageneck) demande l’autorisation de poser un câble électrique provisoire entre le 15 rue Sainte-Barbe et le 19 Grande rue de la Grange – L’entreprise est autorisée à occuper la voie publique pour poser le câble électrique après avoir obtenu l’accord la direction générale des postes – Février 1896, le câble provisoire est retiré
  • 1902 – L’entreprise L. Greiner et F. Peter (8 boulevard de la Porte blanche) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant le 19 Grande rue de la Grange – Autorisation
  • 1906 – L’entreprise L. Greiner et F. Peter (17 rue de Molsheim) demande l’autorisation de consolider la solive en bois par une pièce en fer pour que le propriétaire (Myrtil Weill) puisse agrandir la boutique de boucher et le bureau – Autorisation d’agrandir la boutique de boucher et d’aménager un bureau au rez-de-chaussée du 19 Grande rue de la Grange – Travaux terminés, septembre 1905 – Calcul statique
  • 1907 – Rapport de feu de cave – Après vérification, seuls ont brûlé quelques chiffons qui retenaient un soupirail
    1908, janvier, puis décembre – Nouveaux feux de cave. Le propriétaire est invité à tenir fermées les ouvertures de ramonage
  • 1911 – La veuve Myrtil Weill demande une autorisation concernant des machines électriques de charcuterie que son mari a installées en 1895 au sous-sol. Le rapport constate que le local n’est pas réglementaire et qu’il faut donc en retirer les machines. La propriétaire fait observer que le local de travail se trouve au rez-de-chaussée et qu’on n’utilise les machines du sous-sol que deux heures par jour tout au plus. La Police du Bâtiment accorde alors son autorisation – Autorisation d’installer des machines au 19 Grande rue de la Grange, plans de F.W. Kirchner (4 rue de l’Arc-en-Ciel) – Spécifications techniques
  • 1914 – L’architecte G. Oberthür (7-9 place Kleber) demande l’autorisation de transformer la devanture du 41 rue Neuve – Autorisation – Plan
  • 1920 – L’Inspection du Travail écrit à la Police du Bâtiment suite à une réclamation d’après laquelle un four à fumer dégagerait de la fumée. Il semble que le four et la couverture de la cour soient postérieures aux derniers travaux que la Police du Bâtiment a autorisés. – On ne constate aucun dégagement de fumée lors de la visite des lieux
  • 1921 – L’architecte et entrepreneur Fernand Peter (17 rue de Molsheim) a fait poser un échafaudage d’urgence après l’incendie qui s’est déclaré dans la maison Myrtil Weill, 41 rue du Vingt-deux-novembre – Autorisation de reconstruire la toiture détruite par le feu – Plans – Avril 1922, l’architecte répond aux objections de la Police du Bâtiment – Dessin du monte-charge (Ad. Staub, Atelier de constructions mécaniques, Schiltigheim-Strasbourg 2 place de la Gare) – Affaire classée, avril 1924
  • 1929 – L’architecte Vogel, Syndicat de la propriété bâtie (4 quai Kellermann) est autorisé à transformer la façade du bâtiment sis 41 rue du Vingt-deux-novembre, propriété de Myrtil Weill (domicilié sur place, section 61 n° 54) – Plans – Les travaux sont terminés sauf la peinture, juillet 1929. Réception finale, pas d’objection
  • 1900 – Commission contre les logements insalubres. Observations sur la chambre des apprentis – Travaux terminés, septembre
    1906 – La fosse d’aisances est raccordée aux canalisations
    1925 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1932 – Rapport de feu de cheminée – La cheminée crevassée a été réparée, avril
  • 1941 – L’entreprise Zavagno-Riegel (ravalements, 1 rue Saglio) est autorisée poser un échafaudage sur la voie publique devant le 19 rue du 19 Juin (Hiller)
  • 1944 – Certificat de sinistré – MM. Félix et Gaston Weill pour les 41 et 43 rue du Vingt-deux-novembre après le bombardement du 25 septembre 1944 (courrier à envoyer chez Martin Tollemer, La Renaissance, Le Puy, Haute-Loire). Les deux bâtiments sont entièrement détruits
  • 1948 – A. Walther (pharmacie Kleber) demande l’autorisation de poser une croix lumineuse à son officine sise 41 rue du Vingt-deux-novembre – Schéma – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire

Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

1945, MRU (424 D 39), rue du Vingt-deux-novembre n° 41 et 43
(Pièces concernant le 41 rue du Vingt-deux-novembre, section 61 n° 54)
Dossier consitué auprès du service de reconstruction après que le maison a été entièrement détruite par le bombardement du 25 septembre 1944

Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
Loi des 11 octobre 1940, 12 juillet 1941 modifiée les 8 novembre 1941 et 7 octobre 1942
Dossier n° NV 6455 Z
Dossier de destruction
Etat-civil du propriétaire, WEILL Gaston et Félix (voie annexe état civil) né le 4 juillet 1885 à Strasbourg, nationalité française, industriel, domicilié à Strasbourg 30 rue Oberlin actuellement le Puy (Hte Loire), veuf de CHADRAC Madeleine Emilie ULLMO décédé à Strasbourg le 14 avril 1940
Mandataire, CALEB, Raphaël, nationalité française, domicilié à Strasbourg 19 rue des Francs Bourgeois, mandataire en vertu d’un pouvoir signé à Lyon le 25 septembre 1945
Renseignements relatifs à l’immeuble sinistré. Adresse, Strasbourg No 41 Rue du 22 Novembre. Section 61 N° 54 cont. 68 cts sol et maison, L.F. feuil. 2287 sect. I
Date, cause et circonstances du sinsitre – Bombardement du 25 septembre 1944 sous le coup d’une bombe directe l’immeuble a été complètement démoli.
Modalités de règlement (…)
Croquis d’implantation
Strasbourg le 14 mars 1946

(feuille annexe)
Destination – Etablissement industriel avec magasins de vente
Origine de propriété – Vente et donation suivant acte dressé par Paul Kahn, notaire à Strasbourg le 31 Mai 1927
Droits réels – néant
Ancienneté – avant 1840 mais complètement remis à neuf
Locations – loué à la Maison Myrtil WEILL, S.A.R.L. insctrits au Registre du commerce b. 558. Le prix du loyer était en 1939 de frs 12.000 par an plus charges et impôts
Assurance. Le bâtiment était-il assuré contre l’incendie ? oui. A la compagnie Rhin & Moselle pol. No 138 813 du 8 juin 1937 pour Frs. 140.000. L’assurance ne couvrait pas les risques de guerre.
Subventions antérieures. Avez-vous déposé pour le même bâtiment une demande de subvention au titre de la loi du 5 août 1940 ou 9 février 1941 ou à tout autre titre ? non

Ville de Strasbourg. Extrait du registre des décès. N° 1620. Le 14 avril 1940 à deux heure est décédé à ([biffé] Strasbourg) Chadrac, Madeleine Emilie ULLMO, née à Lachaux de Fond (Suisse) le 10 septembre 1898 domiciliée à Strasbourg fille de Gaspard ULLMO et de Louise DREYFUS, négociant, domiciliés à Lachaux de Fond, épouse de Gaston WEIL.
Pour extrait conforme le 21 septembre 1945

Ville de Strasbourg. Extrait du registre des naissances. N° 2623 / 1885. Le 4 septembre 1885 à 6 heures est né à Strasbourg un enfant du sexe masculin qui a reçu les prénoms de Gaston Seligmann, fils de Myrtil WEILL, boucher, domicilié à Strasbourg et de Marie MAYER son épouse domiciliée à Strasbourg.
Marié à La Chaux de Fonds (Suisse) le 6 avril 1920 avec Madeleine Emilie ULLMA
Certifié conforme aux registres de l’Etat-Civil, Strasbourg le 17 septembre 1945

Description du bâtiment détruit

Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
Loi des 11 octobre 1940, 12 juillet 1941 modifiée les 8 novembre 1941 et 7 octobre 1942
État descriptif d’un bâtiment totalement détruit
Propriétaire – WEILL Gaston et WEILL Félix
Domicile, Le Puy (Hte Loire) La Renaissance
Mandataire, CALEB, Raphaël, 19 rue des Francs Bourgeois, Strasbourg
Renseignements relatifs au bâtiment détruit. Adresse, Strasbourg 41 Rue du 22 Novembre.
Cadastre sect. 61 N° 54 contenance 68 cts sol et maison, L.F. feuil. 2287 sect. I
Destination – Etablissement industriel avec magasins de vente
Ancienneté – avant 1840 mais complètement remis à neuf cave cimentée etc.
Date, cause et circonstances du sinsitre – Bombardement septembre 1944 sous le coup d’une bombe directe l’immeuble a été complètement démoli.
Description du bâtiment
Sous-sol ou caves – caves cimentées
Rez-de-chaussée – magasins de vente et laboratoires de charcuterie
1° étage – bureuax [sic] et emballage 2 chambres
2° étage – fabrique de Foie Gras 3 chambres
3° étage – buanderie avec chaudron à gaz
Combles ou greniers – oui
Caractéristiques de la construction
Murs – construites de pierres et bois, pierres dominants
Planchers – magasin dalé {sic]
Couverture – tuiles
Agencement moderne.
Y avait-il dans le bâtiment le chauffage central ? non, l’eau ? oui, le gaz ? oui, l’électricité ? oui, un ascenseur ? non, des salles de bains (nombre)  ? non, des W.C. (nombre)  ? deux, des fosses fixes ? des fosses septiques ? le tout à l’égout ? oui, un puits perdu ?
État de conservation et d’entretien. Grosses réparations et remise à neuf en 1935 (voir annexe)
Emplacement réservé aux croquis

Devis de destruction concernant l’immeuble sis No. 41 rue du 22 Novembre à Strasbourg
Propriétaire, Société Civile Immobilière 41-13 rue du 22 Novembre à Strasbourg

Plans et élévation (polycopie)
Plan conforme à celui de la police du bâtiment du 29/9/1921


Relevé d’actes

Le receveur de l’Aumôme de Saint-Marc donne quittance à Nicolas Weber, sergent à la chambre des tutelles, d’une rente de 5 sous assise sur sa maison Grande rue de la grange contre remboursement d’un capital de 5 livres

1668 (12. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 488-v
Erschienen H. Georg Rehm alß Schaffner deß Großen gemeinen allmosens Zu St Marx
in gegensein Niclaus Webers deß Vogteÿ Gerichts Botten
bekannt, daß Er Weber, besagtem Allmosen 5 Pfundt d in bahrem Gelt erlegt, und, damit, die Jenig. 5. ß d. welche derselbe Jährlichen termino Osualdi von seiner alhie in der großen Stadelgaßen gelegenen Behaußung ihme dem allmosen bißhero Zu zinß Zu raÿchen schuldig gewesen ist, abgelößt und widergekaufft

Le receveur de l’Aumôme de Saint-Marc donne quittance à Nicolas Weber, sergent à la chambre des tutelles, d’une rente assise sur sa maison Grande rue de la grange contre remboursement d’un capital de 50 florins selon un titre de 1544 et 50 florins selon un titre de 1602

1668 (12. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 489-v
Erschienen H. Georg Rehm alß Schaffner deß Großen gemeinen allmosens Zu St Marx
in gegensein Niclaus Webers deß Vogteÿ Gerichts Botten
bekannt, demnach Er Weber, Vermög eines pergamentinen lateinischen sub dato 4.t Calend. Julÿ A° 1544. mit des Bischoffl. hoffs anhangendem Insiegel, durch weÿl. H Theobaldum Hortulanum alß deßelben hoffs gewesenen Contractuum Notarium außgefertigten Zinnßbrieffs und deßelben transfixes sub dato 10. Martÿ A° 1565. 50. Gulden Straßburg. wehrung Jährlichen termino Petri & Pauli Apostolorum, So dann in Krafft eines teutschen Pergamentinen sub dato 29.ten Maÿ Anno 1602. mit der statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel durch weÿl. H Johann Henrich Meÿern alß deroselben Contractuum Notarium auffgerichteten zinnßbrieffs 50. R. Straßburger wehr. Jährlichen termino Philippi Jacobi aptrm. Zinnß bahren Capitalien, uff seiner alhie in der großen Stadelgaßen gelegenen Behaußung, dem allmosen schuldig

Nicolas Weber hypothèque la maison au profit de la Grande Ecole. La maison est grevée d’une rente de 10 sous et d’un demi chapon au profit de la fondation Saint-Jean-à-l’île-verte. En marge, quittance par le propriétaire ultérieur, Jean Louis Leyss

1674 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 675-v
Niclaus Weber der Vogteÿ Gerichts bott
in gegensein herrn Johann Caspar Erhardts alß Schulschaffners – schuldig seÿe 25 pfund
Unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Großen Stadelgaßen, einseit neben einer behaußung dem mehrern Hospital gehörig anderseit neben Samuel Ruepen dem Treÿerknecht, hinden uff – stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 10. ß und einen halben Cappen ewigen erschätzigen aber nicht fürbietig. Zinnßes dem Stifft St. Johann Zum Grünen würth
[in margine :] (…) in gegensein Johann Ludwig Leÿß, des Hoßenstrickers, der hier Verpfändete behaußung erkaufft und die Zahlung ged. capitals übernommen (quittung) Actum den 19. Februarÿ 1735.

Nicolas Weber hypothèque la maison au profit de la Grande Ecole pour une nouvelle somme qui s’ajoute à cette de l’obligation précédente

1676 (6. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 612
Niclaus Weber der Vogteÿ gerichtsbott
in gegensein herrn Balthasar Friderich Stößer alß Schulschaffners, bekannt, daß Er Weber besagter hohen schul über die am 21. 9.br. A° 1674. in der Cancelleÿ Contractstuben Verschriebener 25. lb noch ferners 25. lb bahr gelühenen Gelts
unterpfand, Eine behausung mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in der großen Stadelgaß, einseit neben einer behaußung dem mehrern Hospital gehörig anderseit neben Samuel Ruopen den dreÿer Knecht hinden uff – stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 10. ß und ½ Kappen ewigen erschätzigen aber nicht fürbietigen zinnßes dem Stifft St. Johann Zum grünen wörth
[in margine :] (…) in gegensein Johann Ludwig Leÿß des hoßenstrickers und proprietarÿ hier verpfändeter behaußung (quittung) den 19. Februarÿ 1735.

Nicolas Weber hypothèque la maison au profit des enfants de Jean Georges Rehm, ancien greffier en chef à Saint-Marc

1679 (28. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 590-v
Niclaus Weber der Vogteÿ Gerichtsbott
in gegensein herrn Johann Schmidts Schaffners des Großen Gemeinen Allmosens Zu St Marx alß Vogts weÿl. herrn Johann Georg Rhemen geweßenen Oberschreibers daselbst nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, ein Vorder und ein hinder hauß, mit allen deren Gebäwen, Rechten und Zugehördten alhier in der großen Stadelgaßen, einseit neben einer behaußung dem mehrern Hospital gehörig, anderseit neben Samuel Ruopen Treÿer Knecht des Pfenningthurns hinden uff Caspar Steiner den Kachler stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 10 ß und einen halben Kappen dem Ordens hauß Zu St. Johann alhier

Le boutonnier Jean Nicolas Weber hypothèque la maison au profit du receveur de la Grande Ecole pour régler à son frère Jean Georges Weber le prix qu’il lui doit de la maison paternelle

1680 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 259-v
Johann Niclaus Weber der Knöpffmacher
in gegensein Herrn Balthasar Friderich Stößers alß Schuhl Schaffners – schuldig seÿe 100. R., damit Johann Georg Weber den Pergamantern seinen eheleiblichen bruder Wegen der Vätterlichen Verlassenschafft außzahlen undt befriedigen können
unterpfand, eine behausung mit allen deren gebäwen und Zugehördten alhier in der Großen Stadelgaß, einseit neben eine behaußung dem mehrern Spittal gehörig, anderseit neben Samuel Ruopen dem dreÿer Knecht hinden uff – stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen 10 ß undt ½ Cappen ewigen, erschätzigen aber nicht fürbietigen Zinnßes dem Stifft St: Johann zum Grünenwörth

Nicolas Weber, sergent à la chambre des Sept, hypothèque la maison au profit d’Agathe Ursule veuve du pasteur de Saint-Pierre-le-Jeune Elie Kolb

1680 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 458
Niclaus Weber der Sibengerichts bott
in gegensein Herrn Dominici Rincken Pfarrers zu Berstätt, alß Vogts Frawen Agathæ Ursulä weÿl. H. Eliæ Kolben geweßenen Pfarrers Zum Jungen St: Peter nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin – schuldig seÿe 30. lb
unterpfand, Eine behausung mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier in der großen Stadelgaß einseit neben einer behausung dem mehrern Spital gehörig, anderseit neben Samuel Rupen dem dreÿer Knecht, hinden uff stoßend gelegen, Davon gehendt Jährlichen 10. ß d und ½ Cappen ewigen, ehrschätzigen aber nicht fürbietigen Zinnßes dem Stifft St: Johann Zum Grünenwörth

Nicolas Weber, boutonnier et sergent à la chambre des Sept, hypothèque la maison au profit du marchand Jean Frédéric Zeissolff

1681 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 328
Niclaus Weber der Knöpffmacher undt Sÿbnergerichts bott
in gegensein herrn Johann Friderich Zeißolffs deß handelsmanns – schuldig seÿe 82. R.
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier in der großen Stadelgaß einseit neben Samuel Ruopen dem dreÿer Knecht, anderseit neben einer behausung dem mehrern Hospital gehörig hinden uff – stoßend gelegen

Jean Nicolas Weber, sergent à la chambre des Sept, et sa femme Marie Madeleine hypothèquent la maison au profit de Jean Rodolphe Saltzmann, licencié en droit, avocat et procureur au Petit Sénat

1681 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 550, f° 514
Johann Niclaus Weber Sÿbnergerichts Bott und Maria Magdalena sein eheweib und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest und weÿsen herren Daniel Ruosen und Herren Johann Saltzmanns beÿder alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputierter
in gegensein deß Ehrenvest- hochgelehrten herrn Johann Rudolph Saltzmanns U.I. Ddi und wohlgedachten Rhats Advocati et Procuratoris – schuldig seÿen 50. lb
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen begriffen und zugehörddten alhier in der großen Stadelgaß einseit neben Samuel Rupen dreÿer Knecht deß Pfenningthurns anderseit neben Einer behaußung dem mehrern Hospital gehörig, hinden uff – stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Johann Ludwig Leiß des hoßenstrickers, als dermaligen proprietarÿ hier beschrienener und verpfändeter behaußung (quittung) Actum den 3.ten Martÿ 1729.

Les députés à la faillite de Jean Nicolas Weber, maître d’école à Romanswiller, vendent 339 livres la maison au parcheminier Jean Georges Weber

1694 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 381-v
H. Johann Paul Schübler, beed. Rechten Doctoris und H. Johann Jacob Hirschel, beede E.E. Großen Raths beÿsitzere alß zu distraction und außweißung Johann Niclaus Webers, Schulmeisters zu Rumelsweÿler allhier befindlichen Falliments Nahrung, insonderheit Deputirte
hans Georg Weber, deß Pergamenters
Hauß, höfflein, hind. haüßlein, samb dero hoffstätten, und allen übrigen deren gebaüen, Recht und Zugehördt. allhier an der Großen Stadelgaß, einseit neben H. Samuel Kueffen, alten dreÿern deß Pfenningthurns, and. seit neb. einer behaußung in d. Spitahl gehörig, hind. auff Hans Henrich Stäbler, den Maurer, stoßend geleg., darvon gehend jährlich 10 ß in geld und ein halb. Capaunen ewig erschätzig. Zinß dem Closter zu St Johann alhier, So seÿe dieselbe auch umb 50 lb Capital (Ferner umb 50 lb Capital, Item umb 50 lb Capital, So dann umb 50 lb Cap. verhafftet) – umb 139 – davon obgl. Niclaus Weber Kind. Erster Ehe /:deren Vogt hans Jacob Reÿmann der Kirschner hierbeÿ zugegen solches acceptirte:/ weg. dem mütterlichen. Guths

Jean Georges Weber a épousé en 1680 Elisabeth Rimbach, fille d’un préposé aux ventes
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 287-v)

1680. Festo eod. [Paschali d. 11. April:] Hannß Georg Wäber d. pergamenter, Weÿl: Niclaus Wäbers gewesenen Vogteÿ gerichts Botten alhier Nachgelaßener ehel: Sohn, Undt Jgfr. Elisabetha, Weÿl: Hr Joh: Rimmbachs geweßenen burgers Vndt Käufflers alhier nachgelaßene ehl: Tochter. Copulati Donnerst. 22.ten April.
Proclamation, Temple-Neuf (luth. 78-v) 1680. VIII. Zum 2.mahl Hannß Georg Weber der Pergamenter Weiland Niclauß Webers gewesenen Vogteÿgerichts Botten alhier nachgelaß: ehel: S., Jgfr. Elisabeth Weiland Hr Johann Rimbachs gewesenen Käufflers u. Burgers alhier nachgelaß: ehel: T. Donnerst. den 22.ten April. J. St. Peter

Marie Salomé Weber, fille majeure, vend 350 livres la maison au tricoteur de chausses Jean Louis Leiss et à sa femme Barbe Lorentz

1720 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 109
(400) Maria Salome Weberin so majorennis und ohnbevögtigt beÿständlich Marx Schätzel des Spenglers ihres geschwornen vogts
in gegensein Joh. Ludwig Leiß des hoßenstrickers und Barbaræ gebohrner Lorentzin
hauß höfflein hinterhäußlein sambt dero hofstätten und allen übrigen denen mit allen gebäuden, rechten und zugehörden ahn der großen stadelgaß, einseit neben H. Städel anderseit neben einer behausung in dem spithal gehörig hinten auff – davon gibt man 10 ß in geldt und einen halben Capaunen ewig ehrschätzigen zinß dem Closter zu St Johann, so dann its soche behaußung um 175 pfund /:so dann 12:/ verhafftet – um 162 pfund

Jean Louis Leiss, fils de maçon, épouse en 1715 Barbe Lorentz, fille d’un tricoteur de chausses de Ribeauvillé
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 7)

Die 9 mensis Junÿ anni 1715 (…) sacro matrimonii vinculo juncti sunt Honesti adolescentes Joannes Ludouicus Leys Ciuis ac Magister tibialium textor nec non filius legitimus defuncti Joannis Ludouici Leys Cæmentarii et Ex assessoris minoris Senatus argentinensis et Maria Magdalena Foltzin, Et pudica virgo Barbara Lorentzin Rapschwillana ac legitima filia Joannis Lorentz ciuis ac tybilalium textoris Rapschwillæ et annæ Barbaræ Ballzerin (signé) Johann Ludwig Leüß, + signum sponsæ (i 7)

Barbe Lorentz devient bourgeoise par son mari
1715, 4° Livre de bourgeoisie f° 814
Barbara Lorentzin Von Rappolweÿer weÿl. Johann Lorentz gew: Hosenstrckers daselbst tochter, emp. das burgerrecht Von Jhrem Mann Joh: Ludwig Leuß p. 2. goldR. 16 ß wird beÿ den Tuchern dienen. P. d. 13. Dito [Julÿ] 1715.

Inventaire après le décès d’une locataire, Susanne Schætzel veuve de Jacques Wenner, coutelier et ancien concierge à la tribu des maréchaux

1720 (11.3.), Me Marbach (Jean, 34 Not 2) n° 33 [haut abîmé par l’humidité]
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsamen frawen Susannæ gebohrnen Schätzelin weÿl. deß auch Ehrsamen und bescheidenen Mstr. Jacob Wanners geweßenen büttels auff E: E: Zunfft der Schmid auch Meßerschmidts und burgers alhier zu Straßburg nunmehro auch seel. nachgelaßene Wittib nunmehro auch seel. Verlassenschafft – nach Ihrem Mittwochs den 6.ten dießes lauffend. Monaths Martii aus dießem Jammerthal genommenen tödlichen hientritt hinter Ihro Zeitlichen verlaßen – Actum Montags d. 11.ten Martÿ Anno 1720
Die Verstorbene seel: hat per Testamentum zu Erben verlaßen, Erstlichen fr. Maria Elisabetha Schätzelin Hn Marx Schätzels deß Spenglers und burgers allhier eheliche Tochter, So dann Jungfr. Maria Salome Weberin weÿl. Johann Georg Webers geweßenen Pergamenters und burgers allhier mit weÿl. frawen Saræ gebohrner Schätzelin Ehelich erziehlt und nach tod Verlaßene Tochter

In einer allhier zu Straßb. In der großen Stadel gaßen Ludwig Leißen dem Hoßenstricker eigenthümlich gehörigen behaußung hat sich befund. wie volgt.
Norma hujus inventarÿ, Sa. hausraths 17, Sa. Silbers 4, Sa. Goldener Ring 41, Sa. baarschafft 36, Sa. einer Activ Schuld 7, Summa summarum 66 lb – Schulden 12 lb, Nach deren Abzug 53 lb – Sa. præ und Legaten 4 lb, Nach defalcirung solcher 49 lb

Inventaire après le décès d’Anne Barbe Lorentz femme de Jean Louis Leiss. Elle délaisse six enfants. Les experts estiment la maison 475 livres. La somme taillable s’élève à 577 livres

1735 (7.5.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 38) n° 341 (1918)
Inventarium und beschreibung allerderjenigen liegend und fahrender haab und Nahrung, Schulden und Gegen schulden überall nichts davon außgenommen, so weÿl. die Ehren und tugendsahme frau Anna Barbara Leÿßin, gebohrne Lorentzin, des Ehrsamen und bescheidene Mrs Johann Ludwig Leÿß, hoßenstrickers und burgers alhier Zu Straßburg geweßenen Ehel. Haußfrau nunmehro seel. nach ihrem den 9. Februarÿ jüngst aus dießer welt genommenen tödl. hintritt Zeitlichen verlaßen, welche heut daro zu end stehend auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafften H Frantz Joseph Willmanns des Kiefers und burgers alhier als geordnet und geschwornen Vogts der Verstorbenen seel. mit erstged. hinterbl. wittib ehel. erzeugter Kindern und ab intestato zu gleichen stammtheilen Verlaßener Erben, nahmens Johann Ludwig, Johann Georg, Johann Jacob, Johann Martin, Mariä Agnes und Mariä Cleophe der Leÿßin – Actum alhier zu Straßburg Sambstags 7.ten Maÿ Anno 1735
Copia Testam. nuncupativi

In einer alhier zu Straßburg an der Großen Stadelgaß in dieße Verl. gehörige behaußung sich befund.
Eigenthumb an einer behauß. Nembl. eine behaußung und hoffstadt mit übrig. dero begriffen, weith. rechten, Zugehördt. und Gerechtig Keiten gelegen alhier zu Straßburg ane der großen stadelgaß, 1.s neben Simon Holländer dem huthmacher des. lehnungs weiß inhabender behaußung d. Spitahl alh. gehörig, 2.s neben Frau Finckin hinten auf 1. hauß in die Kleinstadelgaß ziehend, deßen possessor ohnbekandt, davon gibt man jährlich Zehn schilling d zinnß und einen halb. Capaunen Ewigen Ehrschatz dem Closter St Johann alhier gehörig th. den geldzinnß Zu doppelten Capital, den halben Capaunen aber zu 10. ß d gerechnet antreffen 20. lb 10 s d, Item 2. lb ad 4 pro Cento gerechneten zinnßes dem Stifft St. Marcks alhier auf petri und pauli abzulößen in Capital mit 500. ln, Summa 70. 10. Sonsten freÿ ledig und eigen und durch der Stadt straßb. geschwornen Werckmeister Vermög ihres ausgestelten scheins vom 28° April a. c. Vor leedig und eig. æstimirt und angeschlag. vor und umb 475. lb. Daß also noch abzugebihen an darauf hafftend. onerib. und Capitals hier annoch in Außwirck zu bring. 404. 10. Darüber besagt I. teutsch. pergament. Kauffbrieff mit hies. stadt C.C. stub anhang. größ. Insiegel verwahrt dedato 1. Martÿ 1720.
– Abschatzung dem 23. Aprill 1735. Auff begehren deß bescheitenen Johann Lutwig Leiß deß hoßen strickers, ist eine behaußung alhier in der statt Straßburg in der großen Stattell gaßen gelegen ein seits Neben Simon hölandter dem huthmacher, ander seits Neben der frau finckin, hinden auff N.N. dem gremben stoßent welche behausung Stube, hauß Ehren worinen der herdt oben dar über 2. Cammern einer dar Von die soltaten Cammer hinderhäusell warinen ein Stübell und oben ein Cammern unden auff dem botten daß holtz hauß hofflein bronen und getrëmbter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschworne werckleuthe sich in deren besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Neun Hundert Vünffzig Gulten. bezeichnuß dero Statt Straßburg geschworen Wërckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Maurhoffs.
Series rubricarum, Sa. Haußraths 59, Faß und bütten 2, Waaren und werckzeug 79, Silbergeschirr 8 ß, Goldene Ring 1, Baarschafft 28, Eigent. an I.r behaußung 404, Summa summarum 577 lb – Beschluß summa 577 lb
Copia Testamenti nuncupativi – des ehrsam und bescheidene Meister Johann Ludwig Leÿß, der noch ledige Hoßenstricker von hier gebürtig Undt die Ehren und tugendsahme Jungfrau Anna Barbara gebohrne Lorentzin Von Rappolßweÿhr gebürtig beede ehelich verlobte hochzeit. Persohnen – Montagß den 18. Martÿ Anno 1715, Joh: Adam Ößinger

Jean Louis Leiss meurt à son tour en 1762. Il délaisse quatre enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 425 livres. La somme taillable s’élève à 568 livres

1762 (21.5.), Me Haering (6 E 41, 1360) n° 175
Inventarium über weÿl. des Ehren und Vorachtbaren hrn Joh: Ludwig Leiß geweßenen hoßenstr. Verl., hr. Joh: Ludwig Leÿß, nach seinem Mittwochs den 28. apr. gegenwärtigen 1762.sten Jahrs jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Von hinnen Schieden
der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen 1. S.T. Herrn Joh: Ludwig Leiß wolbestellten secretarium bei J. G. des Jeweilig regierenden H. Ammeister hauß Audienz, 2. hrn Joh. Jacob Leiß hoßenstr. Mr, 3. Weiland Meist: Joh: Martin Leÿß gew. hoßenst: hinterl. Söhnlein Nahmens Ludwig Martin Leiß so ohngef. 5/4 Jahr alt und mit vorged. Mr Johann Jacob Leiß seines Vaters seel. bruder bevögtig (…) hr Frantz Joseph Willemann Weinsticher zum theil vogt gesetzt, 4. Jfr Maria Agnes Leißin volljährigen alters, Samtl. des Verstorbenen seel. Kind. u. Enckel

In einer an der großen Stadelgaß gelegen hiehero eigenthümlich gehörigen behßg.
Eigenthum an einer behßg. Neml. eine behaußung höfflein und hinterhaußlein samt dero hoffstätten und allen übrigen dero begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten an der großen Stadelgaß einseit neben i. dem mehrern hospit. alh. zusn behßg. 2.s H. Jacob Moßeder dem Kiefer u. weinhdl. hinten auf N. Wurmen den tabacmacher ziehend, davon gibt man Jährl. 10 ß zins und Einem halben Cappaunen ewigen Ehrschatzes, dem Closter St Johann alh: (laut) abschatzg. zeduls vom 10. maÿ 1762 angeschlagen word. pro 900, Abgezogen obige beschwerd des ewigen Ehrschatzes der 10 ß ingl. der ½ Capaun 2 ½ ß gerechnet also sammenthafft 12 ß 5 antrifft zu dopm. Capital mit 50 R, So verbl. 850 R od. 425, Das Eigenthum dieser behßg. beweißt Kaufbrieff C.C. Stb d.d. 5. mart. 1720 Ferner Kfb: d.d. 27. maÿ 1694
– Abschatzung Vom 10.te Maÿ 1762, Auff begehren Weil: Joh: Ludwig Leiß Des Gewesenen Strumpff strickers Sel: hienderLasener Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der grose Stadell gaß gelegen Einseits Neben H: Mosetter dem Weinhändler Ander seits Neben Einer behausung einem Mehreren hoch Spidall und hienden auff H Wurm Dem thubach Macher, solche behausung bestet in einem Ferder und Hiender gebeÿ War jnen Dreÿ Stuben zweÿ Kichen Und Ettliche Kamern dar jber ist der dach Stull mit breitziglein belegt, hat auch ein getrembten Keller hoff und brunnen, vor und umb 900 gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ, hausrath 50 lb, Weins u. derer Faß 18 lb, silbers 3 lb, baarschafft 86 lb, Eigenthum an einer behaußung 425 lb, Summa summarum 584 lb – Schulden 175 lb, Nach deren abzug 408 lb – Stall s.a 568 lb

Les héritiers cèdent pour 500 livres leurs parts de maison au fils aîné Jean Louis Leiss, secrétaire de l’ammestre

1762 (19.6.), Me Haering (6 E 41, 1360) Joint au n° 175 du 21.5.1762
Abtheil: und Erörterung Weÿl. des Ehren und Vorachtbaren hrn Joh: Ludwig Leiß geweßenen hoßenstr. Verl. – (f° 8) Cessio des Dominÿ utilis der in dieser Verlassenschafft gehörigen behausung
als zu weiland herrn Johann Ludwig Leÿß des im leben gewesenen hoßenstrickers seel. Verlassenschafft Inventur, erschienen hr Johann Jacob Leÿß hoßenstricker, ferner H. Frantz Joseph Willemann Weinstricher als geordneter theilvogt Ludwig Martin Leÿßen Weild. Mr Johann Martin Leÿß geweßenen hoßenstrickers seel. mit Fr Catharina Barbara geb. Maderhofferin seiner Wb. erzeugten Söhnleins, so dann Jgfr: Maria Agnes Leÿßin ihrer eigenen Rechte genißend mit H. Frantz Joseph Schuster Schneid. bevögtiget
ihres bruders und resp. des minderjährigen Kinds Oncle als Mit Erben T. H. Johann Ludwig Leÿß wolbestellten Secret.ÿ beÿ J. G: des Jeweilig regierenden H. Ammeisters hauß Audienz
eine behaußung höfflein und hinterhäßlein samt dero hoffstätten und allen deren gebäuden, begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten an der großen Stadelgaß, einseit neben einer dem mehrern hospital alhier zuständigen behaußung anderseit neben H. Jacob Moßeder dem Kiefer und weinhändler hinten auf N. Wurmen den tabacmacher ziehend, davon man Jährl. 10 ß zins und Einem halben Cappaunen ewigen Ehschatzigen zinßes der Commendureÿ St Johann zu geben pflichtig – dem Verstorbenen H. Vater und respe. Großvater seel. als ein den 5. mart. 1720 erkauftes Eigenthum zuständig – um 500 Pfund

Jean Louis Leiss, secrétaire de l’ammestre, meurt en 1769 en délaissant ses héritiers collatéraux, c’est-à-dire son frère, sa sœur et son neveu. La maison est estimée à la somme établie lors de l’inventaire de son père en 1762. Comme la maison est gréve d’un laudème au profit du monastère Saint-Jean qui en détient donc le domaine direct, la propriété est ici désignée comme domaine utile. La succession s’élève à 1 380 livres

1769 (7.3.), Me Haering (6 E 41, 1370) n° 371
Inventarium über Weÿl. des Wohl Edlen und Rechtsgelehrten herrn Joh: Ludwig Leÿß wohbestellten Secretarÿ beÿ J.G. des jeweilig Regirenden herrn AmMr. hauß Audienz Verlassenschafft, nach seinem Sontags den 21. Jenner lauffenden 1769 Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen von hinnen Scheiden, auf Ansuchen des abgeleibten am 24. apr. 1764 vor dem königl. Not° herrn Laquiante außgesprochenen testaments eingesetzter volljährigen Erben
der Verstorbene seelig hat zufolg seines Testaments zu seinen alleinig und allgemeinen Erben verlaßen seine Geschwüsterde und bruders Kind welche ohne hin seine Erben würden geweßen seÿe, I. den Ehrenachtbaren herrn Joh: Jacob Leÿß hoßenstricker Meister, II. die Ehren und tugendsame Jungfr: Maria Agnes Leißin vollbürtigen Jahren, beÿständlich Joh: Friedrich Straubing französ. becken zugegen, III. Ludwig Martin Leÿß weÿl. Mr Joh: Martin Leÿß gew. hoßenstickers m. fr. Catharina Barbara Leÿßin geb. Maderhofferin erzeugtes seit kurtzem 8. Jahr altes Söhnl. welches mit ebengemelten herrn Joh: Jacob Leÿß seines seel. Vaters bruder bevollmächtigt, herr Sigismund Mathis Metzger zum theil vogt ernannt

In einer in der großen Stadel Gaß in dieße Verlassenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung
(f° 3v) dominium utile en I.r behaußung. Neml. Ir. behaußung höflein i. hinterhausel, s. dero hoffstätten u. alle übrigen deren begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten an der großen Stadel Gaß einseit neben einer dem mehren hospital allhier zuständigen behaußung anderseit neben H. Jacob Moßeder dem Kieffer und Weinhändler hinten auf andres Wurm den tabackbereiter ziehend, davon gibt man jährlich 10 ß zinß und einen halben Capaunen ewigen Ehrschazes dem Closter St. Johann allhier zu lieffern pflichtig – ingefolg zu Defuncti Vaters seel. weÿl. herrn Joh: Ludwig Leiß hoßenstrickers seel. Verl. Inventarÿ Concepto, das ich der Nots. vergriffen, geliefferten Abschatzung vom 10. maÿ 1762 angeschlagen pro 900 gulden od. 450 lb. Abgezogen obige beschwerden des ewigen Ehrschatzes deren 10 ß ingl. des halben Capaunen gerechnet zu 2 ß 6 also sammenthafft 12 ß 6, zu doppeltem Capital mit 25, so verbleibt auszuwerffen 425, solche behaußung hat d. H. secret. väterl. Ertheilt per Cessionem vom 19. junÿ 1763 an sich gebracht sonsten besagt Kaufbrieff aus C.C. Stub de dato 5. mart. 1720 und i. dergl. Kaufbrieff vom 27. junÿ 1694
Richtschnur gegenwärtigen Inventarÿ, hausrath 51 lb, bücher 6 lb, silbers 10 lb, baarschafft 180 lb, Erblehnung Gerechtigkeit einer behaußung 425 lb, Pfenningzinß hauptgüter 1075 lb, Summa summarum 1747 lb – Schulden 367 lb, Nach deren Abzug 1380 lb – Prælegat 309 lb, verbleiben 1070 lb
Copia Testamenti Nuncupativi, Sr Jean Louis Leiss Secretaire des Audiances de M L’Ammeistre dans un Poele du Second Etage du devant de la maison du Sr Paul Acker Marchand fayencier Potier de la Ville scize grand Ruë – le 24.avr. 1764

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 569)
Anno domini 1769 die 21 januarii mortuus est Dnus joannes Ludovicus Leÿs Secretarius dni consuli regentis hujus urbis, quinquaginta duorum annorum S. Sacramentis pœnitentiæ eucharistiæ Et extremæ unctionis rite munitus, qui postridie a me subscripto sepultus fuit in cœmeterio ecclesiæ nostra contiguo (i 293)

Les préposés de la Taille inscrivent la succession dans leur registre puisque le défunt avait une fortune supérieure à l’assiette de son imposition.

1769, VII 1180 – Livres de la Taille, f° 83
(f° 83) Tucher N° 2307. Weÿl. H. Johann Ludwig Leÿß geweßenen Secretarÿ beÿ dem Jeweilig Regierenden H Ammsiter und burger Allhier Verlassenschafft jnvent. H. not. Häring.
Concl. final. jnvent. ist fol. 37. 1380 lb 3 ß 11 s die machen 2700 R. Verstallte 400 R. zu wenig 2300. R.
Wovon Nachtrag vor 5 Jahr a 3 lb 9 ß, 17 lb 5 ß
Ext. Stallgeldt und deßen schwester 1769, 1 lb 1 ß
geb. 2 ß 6 d
Abhandlung 2 lb. 4 ß 6 d. (zusammen) 20 lb 13 ß
dt. 18. Martÿ 1769.

Les héritiers cèdent pour 600 livres leurs parts de la maison à Jean Jacques Leyss, frère du précédent propriétaire

1769 (20.3.), Me Haering (6 E 41, 1370) Joint au n° 371 du 7.3.1769
Vergleich Abteil und Erörterung Register Weÿl. des Wohl Edlen und Rechtsgelehrten herrn Johann Ludwig Leÿß wohbestellten Secretarÿ beÿ J: G: des jeweilig regirenden herrn AmMr. hauß Audienz
(f° 4v) zu weiland herrn Johann Ludwig Leÿß Verl. Inventur und Abteilung gezogenen Inventur Schreiber Jungfrau Maria Agnes Leißin vollbürtigen Jahren beÿständlich Joh: Friedrich Straubing französichen Weißbecken, ferner herr Sigismund Mattiß Metzger als geschwornene theil Vogt Ludwig Martin Leÿßen Jene des Schwester dieße deßelben Verstorbenen bruders Söhnlein
herrn Johann Jacob Leÿß hoßenstricker Meisters ihres Mit Erben
das Dominium utile oder die Erblehen Gerechtigkeit einer behausung höflein und hinterhausel, samt deren hoffstätten und allen übrigen deren begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten an der großen Stadel Gaß, einseit neben unter einer dem mehren hospital allhier zuständigen behaußung anderseit neben H. Jacob Moßeder dem Kieffer und Weinhändler hinten auf andreas Wurm den tabackbereiter ziehend, davon gibt man jährlich 10 ß zinß und einen halben Capaunen ewigen Ehrschazes dem Closter St. Johann allhier, dem defuncti beÿ Väterlicher Erben theilung per Cessionem vom 19. junÿ 1762 überlaßen worden, damit Er nunmehr die Comparenten erblich gefället, die völlige behaußung samt zugehörden zu 600 pfund gerechnet wovon Cessionarius 200 für sich selbsten behaltet

Jean Jacques Leiss, tricoteur de chausses, a épousé en 1756 Marie Eve Lender, fille de maçon et concierge à la tribu des maçons : contrat de mariage, célébration
1756 (3.6.), Me Haering (6 E 41, 1375) n° 60
Eheberedung – erschienen Mr Johann Jacob Leÿß leediger Hoßenstricker Herrn Johann Ludwig Leÿß des Hoßenstrickers und burgers alhier mit weiland Frau Maria Barbara gebohrner Lorentzin seel. ehel. erzeugter Sohn, als bräutigam an einem
So dann Jungfrau Maria Eva Lenderin weÿl. Johann Michael Lender geweßenen Maurers und büttels auf der Maurer Stub u. bs. alhier mit frau Maria Magdalena geb. Sturmin, dermalen Caspar Depart Sigristen in der der Pfarreÿ St. Lorentz alhier und hießig. burgers Ehegattin ehelich erzeugte tochter so unbevögtiget und Volljährigen alters, als Hochzeiterin an dem andern theil – [unterzeichnet] Johann Jacob Leis als hochzeiter, Maria Eua lenderin hochzeiterin

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 368)
Hodie 21 Junÿ Anni 1756 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Jacobus Leiss tibialium textor Argentinensis, filius Joannis Ludovici Leiss tibialium textoris hujatis et Mariæ Barbaræ Lorentz defunctæ olim Conjugum in parochiâ Sti Petri Senioris hujus urbis commorans, et Maria Eva Lender Argentinensis defuncti Joannis Michaelis Lender civis et Cæmentarii hujus urbis, et Mariæ Magdalenæ Sturmin in vivis Conjugum parochiana nostra (signé) Johann Jacob leis, maria eua lenterin (i 187)

La maison revient à leur fils François Joseph Leis, tailleur d’habits, qui épouse en 1794 Marguerite Barbe Fritz

1794 (30 vend. 3), Strasbourg 3 (38), Me Übersaal n° 176 – Enregistrement acp 28 f° 181 du 1 bru. 3
(Contrat de mariage) sont comparus le Citoyen François Joseph Leis, tailleur d’habits demeurant en cette Commune, fils de feu le Citoyen Jean Jacques Leis en son vivant Tricotteur de bas en cette Commune et de feu la citoyenne Marie Eve Lænder ses pere et mere majeur d’ans, usant et jouissant de ses droits, d’une part,
Et la Citoyenne Marguerite Barbe Fritz, fille majeure d’ans usante et jouissante de ses droits, de feu le Citoyen Simon Fritz de cette Commune et de feu la Citoyenne Catherine Lipp ses pere et mere, assistée du Citoyen Jean Daniel Ehrmann, Chandelier en cette Commune d’autre part – Fait et passé cejourd’hui 30 Vendemiaire l’An troisième de la République français une et indivisible (signé) Frantz Joseph Lesi, Margaretha Barbara Fritzin
(enregistrement) revenu de 60 livres

Marguerite Barbe Fritz meurt en 1799 en délaissant un fils naturel, Frédéric Antoine Schircks. Après déduction du passif, la masse active de la communauté s’élève à 1 860 livres

1799 (23 pluv. 7), Strasbourg 3 (21), Me Übersaal n° 579 – Enregistrement de Strasbourg, acp 65 F° 149-v du 23 pluv. 7
Inventarium über der weÿl. bürgerin Margaretha Barbara Leis geb. Fritz des bürgers Frantz Joseph Leis Schneiders Ehefrau Verlassenschafft, angefangen den 14. pluviose VII, nach ihrem den 28 brumaire VIII erfolgten Absterben, auf Ansuchen des Wittwers und brs Joh: Daniel Ehrmann Lichtermachers lhres ernannten subrogirten Vogts des Friedrich Anton Schircks so geboren den 1. oct. 1784 folglich über 14 Jahr alt u. in erlernung des Schneider handwercks begriffen ist, in der ehemaligen Catholischen Pfarr: Kirche zum alten St Peter getauft worden und die Verstorbene auser der Ehe mit Friedrich Schircks dem ledigen Schneider von Magdeburg erzeuget habe, dieser Sohn nach dem Gesetz der Verstorbenen natürlicher Intestat: u. Uni: Erb

In einer an der grosen Stadelgaß gelegenen behaußung N° 26
Eigenthum an einer behaußung so in die theilbare Massam gehoerig, Nämlich eine behaußung höflein bronnen und hoffstatt mit N° 26 bezeichnet samt zugehörden und Rechten gelegen alhier zu Straßburg an der grosen Stadelgaß einseit neben dem br. Joh: Jacob Schuhmacher Wittib anderseit neben N Pepin dem Porzellanhändler hinten auf N. Schatt den Nagelschmidt stoßend, wovon man ehemals jährlich 2 Francken in Geld und einen halben Capaun an ewig ehrschätzigen zinns dem ehemaligen Kloster zu St Johann allhie zu entrichten hatte, diese behaußung erträgt des Wittwers Declaration nach jährlich an zinns, Gottfried Müller des Chirurgi Wittib zahlt von einer kleinen Wohnung auf dem Rez de chaussée jährlich 30 francs, die Wohnung auf dem ersten Stock so der Wittwer besitzet evaluirt ad 60, Lipman Jachel der handelsmann enrichtet von dem zweÿten stock 48, in summa 139 fr, dies betragen in Capital mit 18 multiplicirt, 2484 francs, Obige behaußung hat der Wittwer von seinem Vater ererbet und in die Ehe gebracht, darüber Kaufbrieffe C.C. Stub von 27. maÿ 1694 und 5. mart. 1720
des Erbs unverändert vermoegen, Kleidung und weiß Gezeugts 51 lb
theilbare Massa, hausrath 339 lb, silbers 12 lb, behausung 2484 fr, summa summarum 2835 – Schulden 975, Nach deren Abzug 1860
Extrait des registres de baptême, Frédéric Antoine fils [naturel] de Frédéric Schircks menuisier célibataire natif de Magdebourg et de Marguerite fritz veuve de Strasbourg né ledit jour

Frédéric Antoine Schircks est fils de deux luthériens, le menuisier Frédéric Schircks natif de Magdebourg et de Marguerite Fritz, veuve de Strasbourg
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 123-v)
Hodie die prima octobris anni 1784 (…) baptizatus est fridericus Antonius filius /:prout infra scripta Maria Elisabetha Lez ex declaratione matris sibi in partus doloribus facta nobis sub fide officii sui retulit:/ friedrici Schircks Scriniarii Soluti oriundi es magdenburg et margaretha frizin argentinensis vidua amborum Lutheranorum natus eodem die (i 131)

François Joseph Leis meurt quelques mois plus tard en délaissant pour héritiers ses deux cousins

1799 (8 frimaire 8), Strasbourg 9 (anc. cote 6), Me Dinckel n° 455 – Enregistrement de Strasbourg, acp 70 F° 125 du 9 fri. 8
Inventarium über weÿl. burgers Frantz Joseph Leis gewesenen Schneiders Verlassenschafft, Auf ansuchen burgers Ludwig Martin Leis Juwelierers sowohl für sich und in eigenen Namen das auch als Gewalthabers Frantz König des handelsmanns zu Bonn, so dann des burgers Johann dominic heschmann dermaligen Sergenten unter dem 5.t frantzösischen Artillerie Regiment zu Fuß, so hiebeÿ durch den burger Frantz heschmann deßelben Vater, als sich stelleden präsumptiv Erben weiland des burgers Frantz Joseph Leis Schneiders ihres nahen anverwandten und zwar der erstere als des Defuncti Vaters bruder Sohn, der zweÿte als deßelben Vaters Schwester Sohn und der dritte als seiner Mutter auch verstorbenen halb schwester Sohn (si fr hechman)

in einer an de grosen Stadelgaß gelegen zum theil hieher gehörigen mit N° 26 bezeichneten behausung
mobiliar masse 805 fr
Eigenthümlicher Anteil an einer behausung. Nämlich die hälfte für unvertheilt von und ane einer behausung höflein bronnen und hoffstatt samt alle deren übrigen zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg an der grosen Stadelgaß N° 26, einseit neben dem burger Johann Jacob Schumacher Weinhändler anderseit neben dem bürger Pepin Porcellanhändler und hinten auf den burger Schott Nagelschmidt stoßend, davon soll man 2 francken in Geld und einen halben Cappaun die man ehehin dem vormaligen Kloster St Johann an ewig und ehrschätzigen zinnß jährlich entrichten hatte, der Erben declaration nach, da die behausung wircklich völlig ohnbewohnt, des Jahres und Wohnungs zinß ertragen kann, nämlich die kleine wohnung auf dem boden 30 fr Zins, auf dem ersten Stock 60 Und die auf dem dritten Stock 48, zusammen 138 fr, hiesige Hälfte 69 fr in Capital 142 fr. Über die völlige behausung welche der Verstorbene von seinem Vater ererbet besagt Kaufbrieffe in der C.C.Stub de datis 27. maÿ 1694 und 5. mart. 1720 und davon die andere hälfte weÿl. Margaretha Barbara geb. Fritz des Defuncti gewester Ehefrau hinterlassenen unehelichen Kind da sie in ihrer Eheberedung ein zusammengeworfen und zur hälfte teibares Gut stipulirte als ererbt mütterlich guth zuständig
gesamte Activ Verlassenschafft 2047 fr, passiv schulden 897 fr, Nach deren hinwegrechnung 1150 fr

Les héritiers de François Joseph Leiss et de Barbe Fritz vendent 4 900 francs la maison au boucher Jean Théophile Harré et à Catherine Dorothée Rebmann

1800 (11 floreal 8), Strasbourg 9 (anc. cote 7), Me Dinckel n° 707 – Enregistrement de Strasbourg, acp 73 F° 156 du 12 flo. 8
burger Ludwig Martin Leiß Juwelirer, sowohl für sich als auch Namens Frantz König des handelsmanns zu Bonn, ferner Frantz heschmann als Kraft durch den Verwaltungs rath des 5. frantzösischen Artillerie Regiments zu fuß unterm 7. gedachten Monats brumair gewaltsbrief als Mandatarius seines sohns Johann dominic Heschmann, dermaligen Sergenten unter ged. 5. Artillerie Regiment, (alle) in der qualitæt als Intestat Erben weÿl. Frantz Joseph Leiss Schneiders, so dann der b. Johann Daniel Ehrmann Lichtermacher als gesetzlich bestellter Vormund weÿl. Margaretha Barbara geb. Fritz erstgedachtes Frantz Joseph Leiß gewesten Ehefraun hinterlassenen ausser der Ehe erzeugten Knabens Namens Frantz Antoni Schircks
in gegensein des burgers Johann Gottlieb Harre, Metzgers, und Catharinæ Dorotheæ geb. Rebmann
auf voran gegangene bei dem Friedens richter des hiesigen 2. Gerichts bezircks mehrmalige öffentliche Versteigerung und in Gefolg des beÿ dem Civil Tribunal des Niederrheinischen departements am 29. germinal letzthin homologirtes Adjudication Procès verbal, eine behausung höflein bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen zugehörden, weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg an der grosen Stadelgaß N° 26, einseit neben Johann Jacob Schumacher Weinhändler anderseit neben burger Pepin Porcellanhändler hinten auf den burger Runtz Nagelschmidt, außer zween francken in geld und einem halben Cappaunen dem vorrmaligen Closter St Johann allhier zu entrichten gewesen Erblehenzinß, wovon die eine hälfte aus ged. burgers Frantz Joseph Leiß, die andere hälfte aber ais deßen vor ihm verstorbenen Ehefrau Margaretha Barbara geb. Fritz verlassenschafften, die gantze behausung aber ursprünglich vom erstern allein herrührig – um 4900 fr

Jean Théophile Harré a épousé en 1796 Catherine Dorothée Reebman : contrat de mariage, célébration
1796 (18 prai. 4), Strasbourg, Me Saltzmann n° 400, (rép. 6 E 41 449-5) et Enregistrement de Strasbourg, acp 40 F° 151 du 18 prai. 4
(Contrat de mariage) Theophile Harré garçon Chaircuitier
Catharina Dorothée Reebmann
(enregistrement, revenu industriel 160 li)

Mariage, Strasbourg (n° 493 f° 48-v)
Cejourd’hui 9 Messidor l’an quatre de la République française une et indivisible (…) d’une part Jean Théophile Harré agé de 39 ans, Saucissier, domicilié en cette Commune depuis 16 ans, natif de Dirmetstett au Duché de Wirtemberg fils de feu Pierre Harré, Institueur audit lieu, & de feüe Anne Linck, de l’autre part Catherine Dorothée Reebmann agée de 38 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feu Jean Frédéric Reebmann, boucher, & de feu Catherine Dorothée Dollinger, (…) Acte de notoriété dressé par Léonard Marchand Juge de paix du second arrondissement de cette commune, qui constate que le futur est né (…), 2° de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née en cette commune le 19 avril 1758, (signé) Johann Gottlieb Harré, Catharina Dorothea Rebmännin (i 53)

Inventaire des apports des précédents, dressé dans la maison dont ils sont propriétaires

1805 (6 mess. 13), Strasbourg 12 (7), Me Wengler n° 1286 – Enregistrement de Strasbourg, acp 97 f° 2-v du 7 mess. 13
Inventaire des apports de Jean Théophile Harré charcutier et Catherine Dorothée Reebmann – Contrat de mariage devant Me Saltzmann le 17 prairial 4 – (signé) Johann Gottleib harre
dans la maison appartenante auxd. conjoints sise grande rue de la Grange n° 26
le mari : meubles, numéraire, 885 fr
la femme : meubles, argenterie, numéraire (2400 fr), total 3388 fr

Inventaire après le décès d’une locataire, Anne Marie Müller

1805 (19 fruct. 13), Strasbourg 12 (8), Me Wengler n° 1385 – Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 114-v du 20 fruct.
Inventaire de la succession d’Anne Marie Müller célibataire décédée le 12 thermidor 13 – à la requête de Georges Abraham Schoepf cordonnier à Strasbourg et Marie Elisabeth Müller femme de Georges Liermann de Lahr au dela du Rhin et Marie Elisabeth Müller fille majeure, héritiers de leur tante

sur l’indication de Catherine Dorothée Reebmann veuve de Jean Théophile Harré charcutier chez laquelle la défunte a logé et est décédée – dans la maison mortuaire grand rue de la grange n° 26
meubles 1437 fr, passif 291 fr
(Joints) Attestation Philipp Jacob Müller weÿl. Johann diebold burgers und taglöhner dahier mit weÿl. Susanna Katharina bauerbachin, den 18 mart. 1765 geboren
auszug vom 16. 8.bre 1762, Maria Elisabetha
Extract aus dem taufregister der Gemeinde Wittenweyer vom Jahr 1731 den 28. apr. 1731 Anna Maria, Parentes hans Müller und Anna Ursula geb. herrenbrechtin – den 24. mart. 1729 Johann Diebold – den 18. jan. 1722 Andreas – den 21 hornung 1718 Maria Ursula
Maria Elisabetha geb. Müllerin des Maurermeisters Georg Liermann ehefrau den 14. jänner 1765 geboren weÿl. Andreas Rebmann und Anna Ursula Spulerin tochter
(Tableau)
Testament Me Wengler, Anne Marie Müller fille native de Witttenweÿer au dela du Rhin demeurant depuis de longues anées a Strasbourg dans la Grand rue de la Grange ci devant de Stadel maison n° 26 dans une chambre sise au premier étage de ladite maison ayant vue dans ladite rue – le 25 floreal 3

Catherine Dorothée Reebmann veuve de Jean Théodore Harré, fait donation de la maison à son neveu Charles Jacques Kühnlin lors de son contrat de mariage

1819 (22.10.), Strasbourg 8 (28), Me Roessel n° 6772 – Enregistrement de Strasbourg, acp 144 F° 199 du 23.10.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Jacques Kühnlin, chaircutier, fils de feu Jean Jacques Kühnlin, géomètre à Nagold (royaume de Würtemberg) et de feu Marie Anne Wurster
Elisabeth Fallot fille majeure de feu Georges Fallot, tanneur à Montbéliard, et de Sophie née Fallot femme actuelle de Louis Geib, facteur d’orgues à Schiltigheim

art. 6, Donation par Catherine Dorothée Reebmann veuve de Jean Théodore Harré, charcutier tante du futur époux
aux futurs époux, de la maison et de ses dépendances sise en cette ville grand’rue de la Grange n° 26, d’un côté le Sr Jacques Schumacher marchand de vin, d’autre les enfants Pepin, derrière el cloutier Kuntz, évaluée 3000 francs
la donatrice se réserve l’usufruit viager du second étage de lad. maison ainsi que ceux des meubles qu’elle jugera à propos de destiner à son usage – en la demeure de la veuve Harré rue de la Grange n° 26

Inventaire des apports des précédents

1821 (13.12.), Strasbourg 8 (33), Me Roessel n° 8197 – Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 57-v du 15.12.
Inventaire des apports de Charles Jacques Kühnlein, charcutier, et de Sophie Elisabeth Fallot – contrat de mariage devant Me Roessel le 22 oct. 1819
suivant l’art. 6 dudit contrat Catherine Dorothée Reebmann veuve de Jean Théophile Harré, charcutier et tante du Sr Kühnlein a fait donation aux comparants,
1. d’une maison avec appartenances & dépendances située en cette ville grand rue de la Grange n° 26, d’un côté Jacques Schumacher marchand de vin, d’autre les enfants Pepin, derrière le cloutier Kuntz – et de mobilier pour 1619 francs
apports du mari, ceux de la donation – apports de l’épouse, la moitié de la maison et 5395 fr

Voir les extraits du cadastre qui mentionnent les propriétaires suivants

La maison a été entièrement détruite par les bombardements de 1944 (voir plus haut les extraits du dossier). Félix Weill et son frère Gaston Seligmann Weill ainsi que les filles de ce dernier vendent à la Société Civile Immobilière des N° 41 et 43 de la Rue du 22 Novembre, la maison, sa voisine le numéro 43 et la participation financière de l’Etat dans toutes les dépenses de reconstruction et de réparation

1950 (4.1.), Me Taglang (Louis) à Oberschæffolsheim, dossier du MRU (424 D 39)
I. Monsieur Jean Weill, industriel, demeurant à Strasbourg, rue Charles Gradt n° 22, agissant au nom et comme mandataire de
1. Monsieur Félix Weill, industriel, et dame Irma Gugenheim son épouse demeurant ensemble à Lyon, rue Vendôme n° 7 (…),
2. Monsieur Gaston Seligmann Weill, négociant demeurant à Bordeaux, rue Théodore Ducos n° 17, veuf non remarié de dame Madeleine Ulmo,
3. Madame Raymonde Weill, épouse de Monsieur Jean-Claude Lévy, industriel avec lequelle elle demeurant également à Bordeaux à la même adresse (…),
4. Madame Jeannine Weill, sans profession, épouse de Monsieur Robert Meyer, agent de maîtrise, avec lequel elle demeurant à Colombes, rue Marc Bachet n° 14 (…), d’une part
II. Monsieur Alfred Walther, fils, pharmacien demeurant à Strasbourg, rue Beethoven n° 11, agissant en leur qualité de gérant de la Société Civile Immobilière des N° 41 et 43 de la Rue du 22 Novembre, créée en vertu d’un contrat de société sous seing privé en quatre originaux, en date du 30 décembre 1950, dont un original reste ci-annexé, après mention, lequels sera enregistré avec les présentes. Le siège social de ladite Société Civile immobilière est à Strasbourg rue Beethoven n° 11, d’autre part

Lesquels, préalablement au contrat de vente faisant l’objet des présentes, ont exposé ce qui suit. Les époux Félix Weill, Monsieur Gaston Seligmann Weill et les dames Lévy et Meyer sont propriétaires en indivision de l’immeuble suivant,
Ville de Strasbourg. Feuillet 2287 du livre foncier. Section 61 n° 54, rue du 22 Novembre n° 41, 68 centiares sol, maison,
Feuillet 1387 du livre foncier, Section 61 n° 53, rue du 22 Novembre n° 43, 66 centiares sol, maison, comprenant le terrain avec une maison partiellement endommagé et l’autre maison entièrement sinistrée par faits de guerre.
Les dommages afférents à ces immeubles ont fait l’objet d’un dossier qui a été déposé au Service de la Reconstruction du Département du Bas-Rhin sous N° 6454 Z et NV 6455 Z.
Origine de la propriété. La maison N° 41 – Section 61 n° 54 – appartient aux deux frères Messieurs Félix Weill et Gaston Seligmann Weill, sus-nommés, et provient de l’héritage de leurs parents décédés.
La maison N° 43 – Section 61 n° 53 – provient de l’acquisition qui a été faite par lesdits frères Félix Weill et Gaston Seligmann Weill, de Monsieur Isidore Hagenauer, suivant acte de vente passé devant Me. Kahn, notaire à Strasbourg, les 31 mars et 11 juillet 1936, Rep N° 11 866, enregistré à Strasbourg A.C. le 20 juillet 1936 sous vol. 1356 fol. 65 N° 1132. L’épouse du co-propriétaire Monsieur Gaston Seligmann Weill est décédée à Chadrac près Le Puy (Haute-Loire), son domicile, le 14 avril 1940, laissant son époux survivant comme commun en biens de la communauté d’acquêts et ses deux filles, les nommées Jeannine Weill, épouse Meyer, et Raymonde Weill, épouse Lévy, pour ses héritières chacune pour la moitié, sauf le droit d’usufruit d’un quart revenant à l’époux survivant, conformément à l’article 767 du Code Civil, ainsi qu’il est justifié par un acte de notoriété dressé par ledit Me Chambarière, notaire à Bordeaux, le 7 novembre 1950.
Ceci exposé, il est passé à la vente en question comme suit. Monsieur Jean Weill, en sa dite qualité, vend en s’obligeant à toutes les garanties ordinaires et de droit en pareille matière, mais toutefois sans autres garanties que celles de ses mandants en leur qualité de sinistrés en ce qui concerne le droit à la participation de l’Etat, à la Société Civile Immobilière des N° 41 et 43 de la Rue du 22 Novembre, ce accepté par le gérant, les immeubles et la participation de l’Etat suivants.
I. Immeubles. La propriété des immeubles Section 61 N° 64 et N° 53 rue du 22 Novembre N° 41 et N° 43, ci-dessus désignés, avec tout ce qui s’y trouve comme immeubles par nature et par destination, en tant que ces objets sont la propriété des vendeurs, endommagés pour partie. Étant expliqué que les vendeurs ont fait à la Délégation Départementale du Bas-Rhin du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme à Strasbourg la déclaration du fait qui a entraîné les dommages subis par les maisons sus-désignées. Et qu’ils ont commencé, comme il est indiqué ci-dessus, à constituer le dossier administratif prescrit par l’Etat.
II. Droit à la participation de l’Etat. Tous les droits des vendeurs, sans exception, à la participation financière de l’Etat dans toutes les dépenses de reconstruction et de réparation des bâtiments endommagés ou détruits quelles qu’elles soient, participation résultant des lois du 11 octobre 1940, 12 juillet 1941, 7 octobre 1942, 8 septembre 1945, 16 mai 1946 et 28 octobre 1946, comme de toutes lois à venir concernant les dommages de guerre subis par les maisons ci-dessus désignées et susceptibles d’être cédés à des tiers.
Remarque spéciale sur l’occupation. Il est porté à la connaissance de la Société acquéreuse qu’un nommé Colmer occupe dans la maison N° 43, qui existe sans toiture, au premier étage, deux bureaux avec local vers l’arrière-maison et deuxième étage de l’arrière-maison deux autres pièces, dont il fait usage non autorisé par les propriétaires, En outre un nommé Yvel-Levy tenait dans la même maison un magasin qu’il a quitté volontairement après la libération en 1945 et qui, depuis lors, est occupé par un Monsieur Brun. (…) Une autre partie du terrain est déjà occupé par Monsieur Alfred Walther, sus-nommé, avec un baraquement de pharmacie. (…)
Prix de vente. 9 000 000 francs, lequel prix s’appliquera 1. pour les deux immeubles à 3 500 000 francs dont il revient à l’immeuble sinistré N° 43, exempt de la taxe complémentaire, ma somme de 2 000 000 de francs, 2. pour le droit à l’indemnité de reconstruction à 5 500 000 francs. (…)
Etat-civil. Monsieur Jean Weill, comme mandataire des vendeurs, déclare qu’ils sont nés savoir Monsieur Félix Weill à Strasbourg le 7 août 1884 et son épouse à Kolbsheim le 22 juin 1891, Monsieur Gaston Seligmann Weill à Strasbourg le 4 septembre 1885, Madame Raymondé Lévy à Strasbourg le 8 juin 1925, Madame Meyer à Strasbourg le 22 mars 1922, qu’ils sont de nationalité française, qu’ils ne sont pas actuellement et ne sont pas susceptibles d’être ultérieurement l’objet de poursuites pour profits illicites ou indignité nationale pouvant entraîner la confiscation totale ou partielle de leurs biens, le tout dans les termes des ordonnances des 26 décembre 1944 et 6 janvier 1945.
Monsieur Walther, gérant de la Société acquéreuse, est de nationalité française, étant né à Strasbourg le 17 novembre 1913. (…)
Condition suspensive. La présente vente est faite sous la condition suspensive qu’elle reçoive l’agrément du Tribunal de Première Instance de Strasbourg, prescrit par l’article 33 de la loi du 28 octobre 1946, mais seulement en ce qui concerne la cession de la participation de l’Etat. Toutefois les parties n’entendent pas suspendre l’effet du présent contrat à cette homologation et demandent l’enregistrement définitif de la présente mutation immobilière et de la cession de droits aux dommages de guerre.

Annexes (Acte de notoriété) (…) déclarent avoir parfaitement connu Madame Madeleine Ulmo en son vivant sans profession née à Chaux de Fonds le 10 septembre 1898 épouse de Monsieur Gaston Seligmann Weill, industriel, demeurant actuellement à Bordeaux rue Théodore Ducos n° 17, ladite dame ayant été domiciliée à Chadrac près le Puy (Haute-Loire), et ils ont attesté pour vérité et comme étant de notoriété publique, à savoir, 1) que Madame Weill née Ulmo qui était autrefois domiciliée à Strasbourg avait transféré son domicilié à Chadrac près le Puy (Haute-Loire) où elle est décédée le 14 avril 1940, 2) qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire, 3) qu’elle était mariée en premières et uniques noces avec Monsieur Gaston Seligmann Weill depuis le 5 avril 1920 sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts à défaut de contrat d’option fait avant le 1 janvier 1925 de la loi d’introduction du code civil en Alsace et Lorraine du 1 avril 1924, 4) qu’elle a laissé pour seuls héritières à défaut de testament et conformément à la loi ses deux enfants issus du mariage avec Monsieur Gaston Seligmann Weill, à savoir a) Madame Jeannine Weill, née à Strasbourg le 24 mars 1922, épouse de Monsieur Robert Meyer, industriel, demeurant ensemble à Colombes (Seine),pour la moitié de la succession de, b) et Madame Raymonde Weill née à Strasbourg le 7 juin 1925, épouse de Monsieur Jean-Claude Lévy, industriel, demeurant ensemble à Bordeaux 17 rue Théodore Ducos pour) l’autre moitié, sauf les droits d’usufruit du quart revenant à l’époux survivant conformément à l’article 767 du code civil (…)
(Extrait du registre de l’état-civil de la commune de Chadrac) Décès. Le 14 avril 1940 est décédée à Chadrac, lieu dit la Renaissance, Madeleine Emilie Ulmo domiciliée à Strasbourg, 30 rue Obalise, née à Lachaux de Fonds (Suisse) le 10 septembre 1898, sans profession, fille de Gaspard Ulmo et de Louise Befus, négociants domiciliés à Lachaux de Fonds, épouse de Gaston Weill.
(Acte de constitution de la société civile immobilière)

La Société Civile Immobilière des N° 41 et 43 de la Rue du 22 Novembre vend sous condition suspensive à la compagnie d’assurances La Cité-Vie les objets ci-dessus acquis, c’est-à-dire la maison, sa voisine le numéro 43 et la participation financière de l’Etat dans toutes les dépenses de reconstruction et de réparation

1953 (25.6.), Me Hiff (René) n° 4414, dossier du MRU (424 D 39)
Acte de vente (sous condition suspensive)
(I) 1) Monsieur Alfred Walther (père) industriel demeurant à Strasbourg, rue Jean Hultz n° 2, 2) Monsieur Alfred Walther (fils), pharmacien demeurant à Strasbourg, rue Beethoven n° 11, agissant en leur qualité d’associés et Monsieur Alfred Walther (fils) en outre en sa qualité de seul administrateur statutaire de la Société Civile immobilière des numéros 41 et 43 de la rue du 22 Novembre, ayant son siège à Strasbourg rue Beethoven n° 11, constituée aux termes d’un acte sous seing privé en date à Strasbourg du 30 décembre 1950, enregistré à Schiltigheim, bureau des actes civils, le 5 janvier 1951 volume 431, folio 8 n° 2 dont un original demeure annexé à l’acte de vente reçu par Me Taglang, notaire à Oberschaefolsheim, le 4 janvier 1950 (…) vendeurs
(II) Monsieur Daniel Freysz, directeur de société, demeurant à Strasbourg, avenue de la Paix n° 33, agissant en sa qualité de président directeur général, au nom et pour le compte de la société La Cité-Vie, compagnie d’assurances sur la Vie, Société anonyme au capital de 37 500 000 francs, ayant son siège social à Paris, 36. rue de l’Arcade, et son siège administratif à Strasbourg, avenue de la Paix n° 29-31 (…) ladite société comme acquéreuse

Désignation des biens vendus. A. Immeubles. Ville de Strasbourg 1° Section 61 n° 54 – rue du 22 Novembre n° 41 – 68 centiares sol, maison . Cette parcelle ne comporte actuellement qu’un terrain sur lequel se trouvait autrefois la maison n° 41 qui a été totalement sinistrée par faits de guerre
2° Section 61 n° 53 – rue du 22 Novembre n° 43 – 66 centiares sol, maison. Sur cette parcelle se trouvent encore aujourd’hui des vestiges de constructions (rez-de-chaussée, premier étage et une partie du deuxième étage) en partie actuellement encore utilisés, mais destinés à être démolis, le surplus des bâtiments ayant été sinistrés par faits de guerre.
B. Créances pour indemnité de dommages de guerre. La totalité des créances contre l’Etat, auxquelles la société venderesse a droit au titre d’indemnité de dommages de guerre, en raison du sinistre par faits de guerre, des deux immeubles ci-dessus désignés, telle que ces créances résultent des dossiers de sinistres ouverts auprès de la Délégation Départementale du Bas-Rhin du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme sous les numéros
NV 6454 Z pour l’immeuble n° 43 pour un montant de 65 263 francs,
NV 6455 Z pour l’immeuble n° 41 pour un montant de 206 474 francs.
Ces montants s’entendent en valeur de 1939, toute vétusté déduite.
II. D’autre part, Monsieur Alfred Walther fils, susnommé, vend, par les présentes, sous la même condition suspensive, à ladite Société La Cité-Vié, pour laquelle Monsieur Freysz accepte, la construction provisoire (baraque) à démolir, se trouvant actuellement sur le terrain de l’immeuble rue du 22 Novembre n° 41 et dans laquelle est exploitée actuellement une pharmacie. (…)
Origine de propriété, – I. Concernant les immeubles et les créances d’indemnités de dommages de guerre y attachés. Les immeubles ci-dessus désignés ainsi que créances d’indemnités de dommages de guerre y attachés appartiennent à la société venderesse au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite des consorts Weill aux termes d’un acte de vente reçu par Me Taglang, notaire à Oberschaeffolsheim le 4 janvier 1950 (…). Les immeubles sont actuellement inscrits au livre foncier de Strasbourg-Ville, feuillet 2287, au nom de la société venderesse.
Origine antérieure. a) L’immeuble Section 61 n° 54 avait été recueilli par les consorts Weil, vendeurs, dans la succession de leurs père et mère.
b) L’immeuble Section 61 n° 53 avait été acquis par les consorts Weill de Monsieur Isidore Hagenauer aux termes d’un acte reçu par Me Kahn, notaire à Strasbourg les 31 mars et 11 juillet 1936. Pour plus de détails sur l’origine de propriété antérieure, il est référé aux annexes du livre foncier
II. Concernant la baraque. Cette baraque appartient à Monsieur Alfred Walther, fils, vendeur, pour avoir été édifiée par lui déjà antérieurement à l’acquisition du terrain par la société.
Propriété, jouissance. La société acquéreuse sera propriétaire des biens présentement vendus à compter qu jour de la réalisation des conditions suspensives ci après stipulées, auxquelles se trouve subordonnée la validité du présent contrat, et elle en aura la jouissance avec effet à compter du même jour.
Charges et conditions. I. En ce qui concerne les immeubles et baraque vendus (…) les parties contractantes déclarent qu’il a été remis par la société venderesse à Monsieur Daniel Freysz, représentant de la société acquéreuse, qui le reconnaît, un état des locations se trouvant actuellement en cour ainsi que des locations qui existaient avant le sinistre dans les bâtiments détruits et dont le bénéficiaires pourraient éventuellement faire valoir le droit de report de leur bail sur les bâtiments reconstruits. En conséquence les comparants renoncent à l’analyse de ces baux et location dans le présent acte.
Toutefois, il est fait observer spécialement par les représentants de la société venderesse et le représentant de la société acquéreuse reconnaît avoir connaissance
a) qu’un nommé Colmer occupe dans la maison n° 43 qui existe sans toiture au premier étage : deux bureaux avec un local vers l’arrière-maison et deuxième étage de l’arrière-maison : deux autres pièces, dont il fait usage non autorisé par les propriétaires,
b) qu’en outre un nommé Yvel Levy tenait dans la même maison un magasin qu’il a quitté volontairement après la Libération en 1945 et qui, depuis lors, est occupé par Monsieur Brun. (…)
Condition particularités. Obligation de démolir les constructions. La présente vente a lieu sous la condition formelle, acceptée par la société acquéreuse, de démolir aussitôt après que le présente vente sera devenue définitive, et dans le plus bref délai, les restes des constructions se trouvant encore sur les terrains vendus et d’enlever la baraque se trouvant sur le terrain de l’immeuble numéro 41. (…)
Prix. 1° pour les immeubles proprement dits 8 000 000 francs,
2° pour les créances d’indemnités de dommages de guerre des deux immeubles 4 000 000 francs,
3° et pour la baraque, 1 000 000 francs, soit au total 13 000 000 francs. (…)
Condition suspensive. Conformément aux prescriptions de la loi du 28 octobre 1946, modifiée par la loi du 24 mai 1951, la présente vente d’immeubles sinistrés et des créances d’indemnités des dommages de guerre y attachées demeure soumise à l’agrément par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. De convention expresse entre les parties, le présent contrat en entier (…) se trouvent affectés de la condition suspensive de l’obtention de cet agrément par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme.
Déclaration pour l’enregistrement. (…) Enfin la société acquéreuse déclare que les bâtiments résiduels actuellement existants sur les terrains, objet de la présente acquisition, seront incessamment démolis après réalisation définitive de la vente, et que le terrain en son entier est destiné à être surbâti, dans un délai de trois ans au plus tard, d’un immeuble dont les trois quarts au moins de la surface seront affectés à l’habitation et qui offrira des capacités de logement au moins deux fois plus importantes que celle des bâtiments à démolir et qu’elle d’engage à effectuer ces travaux de démolition et de reconstruction dans le délai de trois ans prescrit par l’article 1371 sexiès du Code Général des Impôts (art. 10. du Décret du 6 mai 1953).



79, Grand rue


Grand rue n° 79 – IV 218 (Blondel) – N 929 puis section 59, n°68 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Michel Starck, maître maçon (1764), modifications par le marchand Philippe Antoine Ferrier


Grand rue 79, étages (mai 2015)Grand rue 79, détail (juin 2013)
Façade (juin 2016) – Deuxième étage (juin 2018) – Etages (mai 2015 et juin 2013)

La maison qui a son entrée sur la Grand rue comprend différents bâtiments qui ne sont pas les mêmes au fil du temps. Elle a jusqu’en 1699 une sortie rue du Savon (parcelle Blondel IV 224, futur 6 rue du Savon). Au début du XIX° siècle, le propriétaire acquiert à l’arrière un terrain qui faisait partie du poêle des Tanneurs et y construit un bâtiment. Les deux parcelles seront réunies en une seule en 1845.

La maison qui comprend notamment un encorbellement de dix-sept pieds et demi de long est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom du chanoine de Saint-Pierre-le-Jeune Samson Kieffer. Elle appartient ensuite (1604-1631) au chapelier Nicolas Meyer, originaire de Tübingen, puis aux tonneliers et marchands de vin Georges Boch et Jean Jacques Bürckel ; son beau frère docteur en médecine Jean Jacques Sigel acquiert en 1651 la maison qui revient ensuite à des marchands, Raoul Wurtz puis (1690) Jean Paul Flach. Antoine Bessière s’en rend propriétaire en 1705 et y établit l’auberge au Dragon vert qui sera ensuite exploitée par Louis Finance. Le maître maçon Jean Michel Starck l’achète en 1763, il obtient quelques mois plus tard (février 1764) l’autorisation de supprimer l’oriel et de le remplacer par un balcon puis (août 1764) celle d’établir de nouvelles cheminées. Il meurt en juin 1766 avant de terminer la construction. La maison vendue par enchère judiciaire en 1768 revient en 1769 au marchand Jean André Bruder. Ses héritiers la cèdent en 1776 au marchand Philippe Antoine Ferrier qui ajoute un étage et modifie le balcon en 1779, fait des aménagements dans le bâtiment latéral de droite en 1780 puis dans le bâtiment latéral de gauche et le bâtiment arrière en 1786. Pierre Michel d’Ixnard dessine la colonnade élevée dans la cour dans les années 1780.
L’abbé de Hautemer écrit (page 104 de sa Description historique et topographique de la ville de Strasbourg et de tout ce qu’elle contient de plus remarquable en faveur des voyageurs. A Strasbourg Chez Amand Kœnig, Libraire. 1785) : « Nous passerons de là à la grande rue qui ne nous offre rien qui mérite un coup d’œil, si ce n’est un hôtel dont l’architecture moderne ne ressemblant à aucune autre, n’en est pas moins agréable & peut fournir des idées pour varier l’uniformité. » Jean Hermann ajoute (notes écrites de 1786 à 1799, publiées en 1905 par Rodolphe Reuss et citées par Hans Haug, dans les Archives Alsaciennes d’Histoire de l’Art, 1926, p. 156) : « Il ne peut être entendu d’autre maison que celle qui fut bâtie à peu près en 1760, vis à vis du Gæchgässlein, par un maçon prétendu architecte nommé Starck ; elle a sept croisées et un balcon. Elle était prodigieusement surchargée d’ornements et de bas-reliefs que celui qui en fit l’acquisition, après sa mort, M. Ferrier, homme de goût, fit ôter. Ce qu’il y avait de plus détestable, c’était deux colonnes à côté de la porte cochère, qui étaient courbées dans la même direction que son cintre et dont les chapiteaux se joignaient en haut, n’étant séparés l’un de l’autre que par un espace qui portait le monogramme de cet ingénieux artiste. ». Pierre Michel d’Ixnard refait une colonnade dans la cour. Erich Frantz émet des doutes d’ordre stylistique quant à l’intervention de Pierre Michel d’Ixnard sur la façade comme le propose Hans Haug.


79 Grand rue-d'Ixnard
L’auberge au Dragon Vert se trouve à gauche de la toiture la plus élevée (cinquième bâtiment à partir de la gauche entre la rue des Drapiers et celle du Savon – Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Planche 28 du Recueil d’architecture, P. Michel d’Ixnard (reproduit dans E. Franz, infra)

L’Atlas des alignements signale un rez-de-chaussée et trois étages en pierre de taille et un balcon. Sur les élévations destinées au plan-relief de 1830, la maison se trouve au milieu de l’alignement a-b (de l’angle de la rue des Drapiers à celui de la rue du Savon). On voit au rez-de-chaussée le porche central et trois fenêtres de part et d’autre, et trois étages de sept fenêtres chacun. Le troisième étage (rajouté en 1779) a de plus petites fenêtres que les étages inférieurs. Différents bâtiments de hauteur identique donnent dans la cour (F) : l’arrière du bâtiment sur rue se trouve entre (3) et (4), les bâtiments à l’ouest entre (4) et (1), ceux à l’est entre (3) et (2). Au fond de la cour s’ouvre le bâtiment représenté entre (1) et (2).


Elévations pour le plan-relief de 1830, cour F, plan de l’îlot 141 (© Musée des Plans-relief)
141 Cour F141 Plan

On y trouve au cours du XIX° siècle l’Ecole privée d’enseignement mutuel et le Casino théologique et littéraire. Le brasseur Laurent Schneider de Kœnigshoffen transforme en 1889 le rez-de-chaussée en salle de restaurant. D’après l’ouvrage Strasbourg et ses bâtiments (Strassburg und seine Bauten, par l’Association des architectes et des ingénieurs d’Alsace-Lorraine, édité chez Trübner à Strasbourg en 1894, p. 548), le propriétaire s’est adressé aux architectes de Rutté, de Berne, et Nadler, de Strasbourg, qui ont aménagé une salle en trois galeries dont celle du centre est éclairée par des coupoles  les vitres seraient dues aux peintres sur verre Ott.
En 1909, la salle d’environ 290 places sert de théâtre cinématographique, cité pour la première fois sous le nom de cinéma Olympia en 1913. La façade est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 16 octobre 1930.
La bâtiment subit des dommages lors des bombardements, notamment la toiture et le pignon vers la rue du Savon, remis en état en 1954. Outre le cinéma, on trouve notamment l’établissement de confection pour hommes Salomon Horn (1936) et la manufacture de vêtements Jacques Spiegel (1948, 1952). Un courrier rédigé à l’occasion d’une pose d’enseigne en 1945 mentionne que la bande de fer qui porte l’inscription L. Schneider sous le balcon a été ajoutée à la fin du XIX° siècle. La salle réaménagée en 1953 qui prend le nom de cinéma Caméo ferme ses portes fin 1980. La salle de spectacle Studio 80 le remplace l’année suivante. Le projet de construire un bâtiment neuf dans la partie arrière du terrain n’a pas de suite (1984). L’AFUL Sainte-Hélène charge en 1987 l’architecte Hubert Claudel de réaménager les logements.

Grand rue 79, Plan 1916
Transformation de la salle de cinéma en 1916
(dossier de la Police du Bâtiment)
Projet non réalisé de construire un nouveau bâtiment A (1985)

Réhabilitation de 1988, élévations du bâtiment est vers la rue du Savon (architecte Hubert Claudel, dossier de la Police du Bâtiment)
Plan après les transformations de 1889 (Strasbourg et ses bâtiments, p. 548) – Détail (mai 2018)

juillet 2012, février 2014

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier 1, dossier 2Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1602 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Samson Kieffer, chanoine de Saint-Pierre-le-Jeune
1604 v Nicolas Meyer, chapelier, et (1584) Apollonie Hug – luthériens
1631 v Georges Boch, tonnelier, et (1621) Anne Weber – luthériens
1638 h Jean Jacques Bürckel, marchand de vins, (1638) et Anne Weber veuve du tonnelier Georges Boch – luthériens
1651 v Jean Jacques Sigel, docteur en médecine, et (1628) Ursule Catherine Bürckel – luthériens
h Raoul Wurtz, marchand, et (1661) Eve Walburge Sigel – luthériens
1690 h Jean Paul Flach, marchand, et (1686) Félicité Brand, puis (1690) Marguerite Wurtz – luthériens
1698 v Evrard Papelier, docteur en médecine, et (1690) Anne Marie Heuss puis (1704) Anne Marguerite Dreher veuve de Georges Büchel – luthériens
1705 v Antoine Bessière, aubergiste, et (1690) Jeanne Paumier – catholiques
1729 v Henri Christophe Schrader, marchand et (1712) Marie Agnès Bessière – catholiques
1737 v Louis Finance, aubergiste, et (1725) Susanne Marguerite Reichard – catholique et luthérienne convertie
1763 v Jean Michel Starck, maître maçon, et (1756) Susanne Marguerite Russ veuve de Jean Zacharie Meyé – luthériens
1768 adj Anne Marie Schætzel femme (1740) veuve de Georges Henri Behr, docteur en médecine (1740) – luthériens
1769 v Jean André Bruder, marchand, et (1761) Marguerite Salomé Saltzmann puis (1767) Anne Salomé Sandherr – luthériens
1776 v Philippe Antoine Ferrier, marchand, et (1767) Anne Catherine Berard – catholiques
1793 v Louis Bayard, propriétaire à Paris
1801 v Nicolas Doron, greffier du tribunal civil, et (1786) Marie Madeleine Wollbrett – catholiques
1802 v Frédéric Cretin, propriétaire, et Frédérique Eléonore Schild
1808 v Pierre Louis Riff, propriétaire, et Walburge Hortense zu Rhein, domiciliés à Dornach près de Mulhouse
1837 v Charles Geofroi Stromeyer, négociant, et (1830) Caroline Lobstein
1889* Laurent Schneider
1925* Ernest Schneider et sa femme née Gruber

(1765, Liste Blondel) IV 218, Jean Michel Starck
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Ferrier, 8 toises, 2 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 929, Forel, Adolphe – maison, sol – 8,7 ares – puis Stromeyer Charles Geofroi md. de fer / 9,00

Locations

1706, Louis Devaux, sellier
1711, Jean Fleury, perruquier
1715, Claude Duplessis, perruquier
1725, 1730, Louis Finance, cuisinier, et Susanne Marguerite Reichard (futurs propriétaires)
1737, 1743, 1749, François Ignace Finck, marchand
1746, Loup François de Rathsamhausen d’Ehnwihr
1749, Jean Wenck et Marie Elisabeth Müller, manants et loueurs de carrosses
1768, Louis Pierre Robert Le Cousturier de Pithienville, ancien capitaine
1803, Frédéric Staat (boutique)
1803, Marc Benemenil (logement)
1806, Joseph Julien Lajonquiere
1829, 1834 Ecole privée d’enseignement mutuel
1831, Jacques Bentz, restaurateur (cave)
1833, Casino Théologique et Littéraire (deuxième étage)
1833, 1834, Louis Lagache Lecherf, négociant à Lille
1834, Comité central de la société pour l’extinction de la mendicité

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 186
La maison appartient au chanoine de Saint-Pierre-le-Jeune Samson Kieffer ; il règle 15 sols 4 deniers pour sa maison qui comprend un encorbellement (17 pieds ½ de long, dont la saillie fait d’un côté 3 pieds ½ et de l’autre 4 pieds), une plate-forme (16 pieds ½ de long et 5 pieds de saillie), une porte de cave inclinée (5 pieds de large, saillie de 4 pieds ½), deux étaux (10 pieds de long, 3 pieds de saillie)

Oberstraßen
Herr Sambson Küeffer Canonicus Zum Jung. Sanct Peter hatt vor seinem hauß oben ein Vsstoß xvii+ schu lang, Vnd an einem Ende anfangs iii+ schu herauß, Vnd ane dem and.n Ende iiij schu herauß, Vnden ein besezter Tritt xvi+ schu lang vnd v schu herauß, Ein ligende Kellerthüer v schu breit vnd v= schu herauß, Zween Laëden x schu lang vnd iij schu herauß, Soll allmend ein vnd bleÿben, Bessert für das Niessen, xv ß. iiij d.

Livres des loyers communaux

VII 1465 (1673-1741), f° 43-v
Le loyer est inscrit dans le registre après que les Préposés au bâtiment ont autorisé Jean Paul Flach à mettre un auvent à sa maison. Le loyer s’éteint en 1700 quand Jean Evrard Papelier le supprime

Herr Johann Paul Flach, der Handelßmann, Soll von einem Wetterdach an seiner behaußung in der Obern Straßen 25. Schuh und 4. Zoll lang Vnd 5. Schuh breit, Jahrs uff Annunc: Mariæ und anno 1696. I.mo, l. prot: de 1695 fol: 18, 1 lb
Jetzt Herr Dr. Eberhard Papelier

(Quittungen, 1696-1700)
Ist weggemacht worden

f° 783-v
Un nouveau loyer est inscrit au même registre en 1737 après que Jean Pierre Finck a été autorisé à placer un auvent à la maison

H. Johann Peter Finck der Specierer solle Von einem 27. schuhe Lang und 3. sch. tieffen Wetterdach Von diehlen über seinem in dem gewesenen Würths hauß zum grünen dragoner in der straß jahr auf Joh: Baptistæ und A° 1738. I.mo L. Prot. 1737. fol. 143-b, l lb 10 ß

1741
Neuzb fol 207

VII 1470 (1741-1802), f° 207
Le loyer est reporté dans le nouveau registre. Il est acquitté jusqu’à sa suppression en 1763

alzb. 783-b
Joh: Peter Finck ([corrigé en] Johann Finck / Frantz Joseph Finck) der Specirer solle von einem 27. schuh lang und 3 schuh tieffen Wetter dach von diehlen über seinem in dem gewesenen würths hauß zum Grünen Dragoner in der straß, Jahrs auf Joh: Bapt. 1 lb 10 ß
(1741-1763)
Ist d. wetterdach hinweg gemacht werden

Madame Finance

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1695, Préposés au bâtiment (VII 1376)
Le marchand épicier Jean Paul Flach demande à placer à sa maison un auvent de 25 pieds de long sur 5 de large. Les préposés au bâtiment se rendent sur place avant de l’autoriser moyennant un loyer que le pétitionnaire se propose de racheter. Les préposés refusent mais réduisent le loyer (voir l’inscription au livre des loyers).

(f° 17-v) Montags den 28. Februarÿ 1695. Herr Joh: Paul Flach der Specereÿhändler p° eines Wetterdachs – Augenschein eingenommen an Herrn Johann Paul Flach des Specereÿhändlers und Burgers alhier, behausung in der Oberen Straßen gelegen, daran derselbe ein Wetterdach 25. schuhe und 4. Zoll lang und 5. schuhe breit machen zulaßen gesinnet ist, und umb deßen gnd. concession angesucht. Erk. Bedacht
(f° 18) Dienstags den 8. Martÿ 1695. Herr Joh: Paul Flach wegen Wetterdachs – Wegen eingenommenen augenscheins an Herrn Johann Paul Flach des Specereÿhändlers behausung in der Oberen Straßen ist demselben mit Verlangter Verfertigung eines Wetterdachs 25. schuhe und 4. Zoll lang und 5. schuhe breit gegen jährlicher erlag 1. lb. 10. ß d allmend Zinnßes willfahrt worden. Ille bittet solches Ihme Käufflichen Zuüberlaßen, auff beschehene remonstration, daß solches sich nicht thun ließe, bate Er umb moderation des angesetzten Zinnßes. Erk. moderirt à 1. lb d.

1700, Préposés au bâtiment (VII 1379)
Evrard Papelier est autorisé à supprimer son auvent inscrit au folio 43 du Livre des loyers communaux. Il conserve le droit de le remettre en place en acquittant à nouveau le loyer

(f° 62-v) Dienstags den 26. Ejusd. [8.bris 1700] Herr Dr. Eberhard Papelier pt° eines Wetterdachs – Herr Eberhard Papelier, Medicinæ Doctor und burger alhier, berichtet Mghh. daß Er gesinnet seÿe das an seiner in der Obern Straßen gelegenen behaußung befindliche 25. schuhe und 4. Zoll lang und 5. schuhe breite Wetterdach davon Er Vermög Zinnßbuchs fol: 43. jährlichen auff Annunciationis Mariæ 1. lb. d. Zinnß gegeben, hinweg brech. zulaßen, mit angehängter bitt, Ihme seiner habende gerechtigkeit Zu conserviren, und dero Protocollo einverleiben zulaßen, daß Er solches, wann es Ihme belieben würde, ohne ferneren Augenschein, gegen erlag dieses Zinnßes, in Vorerwehner länge und breite wider bawen zulaßen machen haben solte. Erk. Gebettenermaßen willfahrt.

1737, Préposés au bâtiment (VII 1397)
Jean Pierre Finck est autorisé à poser un auvent pour abriter des marchandises de la pluie (voir l’inscription au livre des loyers)

(f° 143-v) Donnerstags den 18. Julÿ 1737, folgende Augenschein eingenommen worden. H. Joh: Peter Finck – An H. Johann Peter Fincken des Specirers Laden im Würthshauß Zum Grünen Dragoner in der straß, welcher erlaubnus begehret, an dasig befindliche steinerne Kepffer ein 27. schuhe Lang und 3 schuhe breites Wetterdach Von diehlen über den Laden Zumachen, die außstellende Wahren Vor dem Regen Zubeschürmen. Erkant willfahrt, solle aber so lang das Wetterdach Subsistiren wird, jährlich 1 lb 10 ß Zinß davon abrichten.

(Traduction) Visite des lieux. Jean Pierre Finck. – Visite de la boutique de Jean Pierre Finck, Grand rue dans l’auberge au Dragon Vert. Il demande de placer un auvent en planches de 27 pieds de long et 3 pieds de large aux corbeaux de pierre pour protéger de la pluie les marchandises qu’il expose. Décision, accord à condition de régler un loyer annuel de 1 livre 10 sous tant que l’auvent subsistera.

1755, Préposés au bâtiment (VII 1406)
La propriétaire de la maison demande qu’on réduise le loyer que réglait son locataire pour un auvent jusqu’à ce qu’elle ait de nouveau loué la boutique. Les préposés répondent qu’il faut soit régler le loyer soit supprimer l’auvent.

(f° 64-v) Dienstags den 11. Martÿ 1755. Mad. Finance – Madame Finance laßet Mghh. ersuchen, den auf einem Wetterdach an jhrem hauß in der straß stehenden Zinß Von 3. fl. welchen Frantz Joseph Finck der Handelßmann, so Lang er jhren nunmehr lär stehenden laden in Lehnung gehabt, Laut Statt Zinßbuch fol: 207. jährlich auf den Pfenningthurn bezahlt hat, auf 15. ß Zu moderiren, offerit, sobald Sie den Laden wieder wird Verlehnt haben, den Vorigen Zinß wieder Zugeben. Erkannt, solle die 3. fl. Zinß fortgeben oder das Wetterdach Hinwegthun.

1761, Préposés au bâtiment (VII 1409)
Nouvelle demande et nouvelle décision de même teneur

(f° 117) Dienstags den 24. 9.bris 1761. Mad. Finance – Mad. Finance ersucht Mghh. den Zinnß von einem wetterdach an jhrem hauß in der Straß laut Stzb. fol: 207 à 3. fl. jährl. pro Annis 1755 biß 1760 nachzulaßen, weilen jhr laden seit dieser Zeit lär gestandten. Erkannt, solle die außstehende Zinnß innerhalb 14. tagen Sub ipsa executione zu bezahlen schuldig seÿen, so bald Sie aber das wetterdach wird hinweg machen laßen, soll der Zinnß abgethan seÿn.

1764, Préposés au bâtiment (VII 1411)
Le propriétaire transforme la façade et y place un balcon

(f° 10) Sambstags den 18. febr. 1764. Johann Michael Starck. Augenschein eingenommen in der Langen Straßen Johann Michael Starck des Steinhauer meisters Hauß Zum grünen Dragoner genannt so einen steinerne Ercker hat, welcher willens eine Neue façade Zu bauen, den Ercker hinweg zu brechen und an deßen Statt vor die dreÿ mittelste Creutz stöck einen Balcon 14 sch. hoch von der gaß Zu machen umb erlaubnus gebetten. Erkannt wird dem Imploranten erlaubt einen 3 sch. breiten Balcon ohne die außladung zu machen wofür er ein für alle mahl 6. lb bezahlen solle.

Samedi 18 février 1764. Visite des lieux Grand rue, dans la maison au Dragon vert qui appartient au maître tailleur de pierres Jean Michel Starck et qui a un oriel en pierre. Le propriétaire a l’intention de construire une nouvelle façade, de détruire l’oriel et d’être autorisé à mettre devant les trois croisées centrales un balcon à 14 pieds au-dessus de la rue. Décision, le pétitionnaire est autorisé à établir un balcon de 3 pieds de large sans le porte-à-faux, il paiera à cet effet en une fois 6 livres.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Nouvelles transformations : on ajoute un étage et transforme le balcon

(241-v) Dienstag den 16. Martii 1779. Sr Ferrier, Handelsmann – Mr Andreas Stahl, der Maurer, nôe. Sieur Ferrier, des Handelsmanns, bittet ihme zu erlauben auf deßen ane der Langenstraß gegen dem schwartzen bären über gelegenen behausung ein Stockwerck zu setzen und den Altan zu verschmälern. Erkannt. Willfahrt.

Mardi 16 mars 1779. Le maçon André Stahl demande au nom du marchand Ferrier l’autorisation d’ajouter un étage et de rétrécir la balcon à sa maison sise Grand rue face à l’Ours noir. Décision, accordé.

Protocole des Quinze

1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
Antoine Bessière cesse d’exploiter son auberge au Dragon Vert. Il continue de régler le droit d’enseigne pour pouvoir louer la maison à un aubergiste.

(f° 33) Sambstag d. 13. feb. 1723. pt° Erlaubnuß den Schild einzuhencken – Moss. nôe Antoine Bessiere des burgers undt bißherigen Würths au Dragon verd der bitt umb gn. Erlaubnuß den Schild einzuhencken und das Würthßhauß zu quittiren, Verspricht noch ein Jahr die Gebühr Vor den Schild abzustatten. Erk. Ober Ungeltherren

(traduction) Samedi 13 février 1722. – Moss. demande au nom d’Antoine Bessière, bourgeois jusqu’à présent aubergiste au Dragon Vert, la permission de retirer l’enseigne et de fermer son auberge, il promet de régler le droit d’enseigne pendant encore un an. Décision, renvoi aux préposés de l’accise.

1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
Même teneur que ci-dessus

(p. 293) Sambstag d. 15. Julÿ 1724. umb permission den Schild einzuhencken – Moss. nôe. Antoine Bessiere des burgers und bißheigen würths au Dragon Verd der bitt Vndtg. umb Gnädige permission den Schild einzuhencken, undt die würtschaft einzustellen, will aber dennoch ein Jahr die gebühr Von dem Schild bezahlen, damit er das hauß etwan an einem andern würth Verlehnen Könne. Erkandt, Willfahrt.

(traduction) Samedi 15 juillet 1724. – Moss. demande humblement au nom d’Antoine Bessière, bourgeois jusqu’à présent aubergiste au Dragon Vert, la permission de retirer l’enseigne et de fermer son auberge, en continuant cependant de régler le droit d’enseigne pendant un an pour pouvoir éventuellement louer la maison à un autre aubergiste. Décision, accord.

1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
Louis Finance est autorisé à débiter du vin à l’auberge du Dragon vert (dont il est locataire). On refuse à Antoine Bessière (propriétaire de la maison) le droit d’entreposer du vin dans la cave de l’auberge qu’il n’exploite pas parce que cela s’opposerait aux règlements.

(p. 203) Sambstag d. 7. Julÿ 1725. pt° Weinschancks – Fuchß noe. Louis Finance des burgers und Kochs beÿ Mgr. le Maâl Du Bourg der bitt underth. umb den weinschanck in dem Würths hauß au Dragon Verd. Erk. Ober Vngeltherrn
(p. 217) Sambstags d. 14. Julÿ 1725. Louis Finance pt° Weinschancks – Ober Vmbgelt hrn. laßen durch hrn Secret. Kleinclaus referiren daß Louis Finance der burger und bisherige Koch beÿ Mgr. le Maâl Du Bourg in einem gehaltenen Recess umb den Weinschanck in dem Würths hauß au Dragon Verd in der langen Straaßen gelegen Vdthg. gebetten habe, da er beÿ bewilligt und beseßener Deputation seinen burger Schein Vorgelegt, daraus erhellet daß er den 31. Mai 1714. in das burgerrecht auffgenomen word., wie dann auch Mr Munier Maistre d’hostel beÿ Mgr. le Maâl Du Bourg berichtet, daß Er, der herr Mareschal wohl leÿden möge daß der Implorant sich hier establiren und haußlichen niederlaße, beÿ welcher beschaffenheit man davor gehalten, daß demselben in seinem begehren willfahren seÿe. Erkannt Willfahrt.
(p. 219) Sambstag d. 21. Julÿ 1725. p° Kellers. Moss. noe. Antoine Bessiere burgers und gewes. Wurths au Dragon Verd, bitt Undtg. den mit der Mauer separirten Keller, welcher Keine communication mit ged. Würthshauß hat, brauchen Zu dörffen. Erkannt, Ober Vngelt herren.
(p. 239) Sambstag d. 11. Aug. 1725. Antoine Beziere pt° Nebens Keller – Isdem laßen ferner per Eundem referiren daß Antoine Beziere der burger und geweßener würth au Dragon Verd in einem gahaltenen recess Underthg. gebetten, den mit der Mauer Separirten Keller, welcher Keine Communication mit gedachtem Würths hauß habe gebrauchen zu dörffen. Auff geschehene Remission habe er sich auff den Wurth au Dauphin gegen der Spiegler Zunfft stub hienüber wohnhaft gezogen, mit Vermelden daß derselbe das nehmliche genieße, so er, Implorant, nunmehr begehre. Auff seithen der Hh. Depp. habe man sich erinnert, daß da dießer Würth sein Würths hauß an einem andern Würth Verlehnet, man Ihme aus trucklich beditten, daß, wann er neben dem würth in dem hauß bleiben wolle, er Keinen Wein einlegen dörffe, diesem Zu wieder aber Verlange er nun den Gebrauch eines Zum Würths hauß gehörigen Kellers, und wenn Ihme solches gestattet werden solte, würde er den vor sich benothigten wein daraus in das Würths hauß, allwo er auch wohnet, tragen, Welches aber schnur strecks wieder ordnung dahero man davor gehalten, daß er mit seinem begehren abzuweißen seÿe. Erkannt, abgewießen.

(traduction) Samedi 7 juillet 1725. Débit de vin – Fuchs, au nom de Louis Finance, bourgeois cuisinier chez Monseigneur le maréchal du Bourg, sollicite humblement l’autorisation de débiter du vin à l’auberge du Dragon vert. Décision, renvoi aux préposés de l’accise.
Samedi 14 juillet 1725. Louis Finance, concernant le débit de vin. Les préposés de l’accise ont chargé le secrétaire Kleinclaus d’exposer que Louis Finance, bourgeois, jusqu’à présent cuisinier chez Monseigneur le maréchal du Bourg a humblement sollicité dans un mémoire qu’il a présenté l’autorisation de débiter du vin à l’auberge du Dragon vert dans la Grand rue, qu’il a produit à la commission qui a siégé à cet effet son certificat de bourgeoisie d’où il appert qu’il a été reçu bourgeois le 31 mai 1714, que le sieur Meunier, maître d’hôtel chez le maréchal du Bourg, rapporte en outre que Monseigneur le maréchal accepte volontiers que le pétitionnaire s’établisse dans la ville, qu’il est par conséquent possible d’accueillir favorablement sa demande. Décision, accord
Samedi 21 juillet 1725, concernant une cave – Le même rapporte au nom des mêmes qu’Antoine Beziere, bourgeois et ancien aubergiste au Dragon Vert, a sollicité dans un mémoire qu’il a présenté l’autorisation de se servir de la cave qui est séparée par un mur et n’a pas de communication avec ladite auberge. Comme sa demande a été rejetée, il a argué que l’aubergiste au Dauphin, domicilié face au poêle du Miroir, bénéficie du même droit que lui, pétitionnaire, sollicite maintenant. La commission a fait observer que comme cet aubergiste a loué son auberge à un autre aubergiste, on lui a expressément demandé de ne pas entreposer de vin s’il souhaitait occuper la maison conjointement avec l’aubergiste, alors que lui-même demande au contraire de se servir d’une cave qui dépend d’une auberge et qui si on lui accordait la permission, il devrait chercher à l’auberge qu’il habite le vin dont il a besoin pour lui-même, ce qui serait exactement le contraire du règlement. Il en résulte que sa requête devrait être rejetée. Décision, refus.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Les préposés aux feux donnent en août 1764 leur aval aux transformations que projette Jean Michel Starck : établir une cheminée à la française au rez-de-chaussée à gauche de l’entrée, plusieurs cheminées à la française au premier étage dans une chambre et dans un cabinet, au deuxième étage dans un cabinet et une antichambre, une cuisine pourvue d’un fourneau et d’un âtre au deuxième étage du bâtiment principal et une autre au premier étage du bâtiment latéral.

(p. 44) Freÿtags den 17.ten Augusti 1764. – Meister Johann Michael Starck der Maurermeister will in seiner in der mittlern langenstraß gelegenen behaußung lincker hand der einfahrt ein frantzösisch Camin setzen auf das Keller gewölb, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Ferner im ersten stock lincker hand in einer Cammer gegen der gaß ein frantzösisch Camin setzen, welches auf einem gewölb von der Stuben stehet, das rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt. Im nemlichen stock ein Cabinet gegen dem hoff mit einem frantzösischen Camin machen mit einem gewölb wohl versehen, das rohr am Kuchen Camin rohr hinauf führen, von allem holtz entfernt. So dann im nemlichen stock lincker hand im nebens gebäu eine Kuchen gegen dem hoff mit herd und Camin schoß, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Im Zweÿten stock lincker hand ein Cabinet gegen dem hoff mit einem frantzösischen Camin machen mit einem gewölb wohl versehen, das rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt, ferner im nemlichen stock eine anti chambre gegen der gaß mit einem Camin machen, mit einem gewölb wohl versehen, das Rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt.
Im nemlichen stock in dem flügell lincker hand eine Kuche gegen dem hoff mit herd und Camin schooß machen, das rohr am Steinern Gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkandt, durchaus willfahrt. Mr Starck selbst

Le marchand Ferrier fait aménager en 1780 un âtre dans le bâtiment à droite de la cour par le maître maçon Müller le jeune (André Müller).

(p. 530) Dienstags den 7. Novembris 1780. – H. Ferrier der handelsmann will in seiner ane der langen straß gelegenen behaußung Rechterhand im Hoff ein vor Camin auf ein gewölb setzen, aus welchen in ein Zimmer des rez de chaussee eingefeurt wird, das Rohr am steinernen gäbel Hinauf von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt. Mstr. Müller

Le marchand Ferrier fait aménager en 1786 par le même plusieurs feux dans le bâtiment latéral de gauche et dans le bâtiment arrière. Les préposés approuvent les travaux sauf un fourneau à la russe trop proche d’un toit en lattes.

(p. 614) Dienstags den 25.ten Aprilis 1786
H. Ferrier der handelsmann will in seiner ane der langenstraß gelegenen behaußung im hoff il nebens gebäud Linckerhand eine Kuche mit herd und Caminschoß wohl versehen machen, das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt, nebens einen bachofen, hinter der Kuche eine Bauchkuche auf dem grundboden mit Caminschoß wohl versehen das Rohr am steineren gäbel hinauf von allem holtz entfernt, im hintergebäud eine Kuche mit herd und Caminschoß wohl versehen das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt, neben eine stube mit einem Runden ofen in den in dem Zimmer eingefeürt wird und dessen Rohr in das Kuchen Camin gerichtet.
Im ersten stock ein Zimmer mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt, nebens ein Zimmer mit einem fourneau à la russe im nebens gebäud ein Zimmer mit einem fourneau à la russe deßen Rohr in das Camin des Zweiten stocks gerichtet.
Erkandt, da das Rohr des fourneau à la russe neben dem frantzösischen Camin Zimmer auserhalb unter einem bretterdach sich befindet, daß solches weg zu schaffen, übrigens willfahrt. Mr Müller.

Protocole de tribus

1785, Tanneurs (XI 359)
Le sieur Ferrier proteste que la tribu des tanneurs a posé des crampons dans son mur pour fixer une cheminée. La tribu ne détient pas d’acte qui l’y autorise mais le maître de tribu estime qu’une telle autorisation n’est pas nécessaire. La décision est remise

Dienstags den 2.ten Augusti 1785. Der Herr Zunftmeister proponirte, daß Herr Ferrier, der Handelsmann und Nachbar dieser E. Zunft an ihne angesucht, da ane dem im Zunft Hof befindliche Nebens Gebäud stehende große Camin von dreÿen Aufsätzen, so ane sein Hern Ferrier Maur mit eisernen Clammeren angemacht ist wegbrechen Zu laßen, indeme er behauptet, daß E: E: Zunft nicht das mindeste Recht solches Camin bis dahin aufzuführen, wo man ihme von Seithen der Zunft allenfalls nicht durch schriftliche Urkunden ein solches erproben könnte, da aber der Herr Zunft meister dießer Meÿnung nicht ist, daß E.E. Zunft solches Zu thun schuldig, als wollte derselbe solches E. Hoh Löblichen Collegio deren Herren Schöffen Zu überlegen gegeben haben.
Facta Deliberatione seÿe dieße Sache durch einen Zu begehrenden Augenschein Zu decidiren.

Description de la maison

L’estimation jointe à l’inventaire de 1766 n’est pas très précise mais correspond bien à la disposition des lieux d’après le plan Blondel.

  • 1740 (billet d’estimation traduit) au rez-de-chaussée la maison comprend l’entrée, à main gauche la boutique, à main droite une petite pièce voûtée et la cuisine, une cave voûtée, le bâtiment du milieu par quel on entre dans l’arrière cour, à côté une petite salle, cour, puits, au premier et au deuxième étage poêles, chambres à cheminée, dépenses, greniers dallés et un vieux comble, à gauche de l’arrière cour il y a un bâtiment latéral dans lequel se trouve la buanderie surmontée de deux étages à poêles, chambres, cuisines, le vestibule, escalier en colimaçon, écuries, remises et cour latérale, le tout estimé avec ses appartenances à 10 000 florins
  • 1766 (billet d’estimation traduit) la maison comporte un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs chambres à cheminées à la française, des dépenses et des cuisines, ils sont surmontés de combles couverts de tuiles plates, il y a aussi trois caves voûtées, une cour, un puits, une remise et des écuries

Erich Frantz : Pierre Michel d’Ixnard, 1723-1795. Leben und Werk (Anton H. Konrad Verlag), 1985

(p. 209-210) 23. Kleinere Aufträge ab 1780.
D’Ixnard hat in seine Plansammlungen einige kleinere Arbeiten mit aufgenommen, die alle nach seiner Entlassung in Koblenz, also ab 1780, entstanden sind ; Bürgerhäuser in Straßburg und Colmar, ein Dachreiter auf einer Kirche, kleinere Gartenanlagen. Im Stuttgarter Sammelband, fol. 77, 85-91, folgen zunächst die Bauten und dann die Gärten aufeinander, und zwar, soweit überprüfbar, jeweils in chronologischer Reihenfolge.

(traduction) 23. Contrats plus modestes à partir de 1780.
D’Ixnard a joint à sa collection de plans ceux de quelques travaux plus modestes réalisés après qu’il a quitté Coblence, donc à partir de 1780 : maisons de bourgeois à Strasbourg et à Colmar, clocheton d’église, petits jardins. Le recueil de Stuttgart (folios 77 et 85 à 91) présente d’abord les bâtiments puis les jardins, en ordre chrolologique pour autant qu’on puisse le vérifier.

4. Straßburg, Haus Ferrier
Pläne
23.4.1. Stg. Slbd. fol. 87 : Aufriß einer Hofwand
23.4.2. Rec. d’arch. pl. 28 : Grund- und Aufriß des Säulenganges im Hof. « Elevation d’un Peristille à colonne dans la maison de Mr. Ferrier à Strasbourg »
Literatur
Haug (1927), S. 154-158
(R 28) Die Pläne zeigen von dem Haus Ferrier, heute Grand’ue 79, nur einen Säulengang des Innenhofes, über dem sich nach Plan 23.4.1 noch ein geschlossenes Geschoß erhob. Die dorische Säulenstellung hat 7 Achsen, die auf Türen und Wandbilde bezogen sind.
Nach der Darstellung von Haug wurde das Haus Ferrier ewa 1760 durch einen Archiktekten namens Starck gebaut. Nach 1785 muß die reich mit Ornamenten und Basreliefs geschmückte Straßenfassade ihre heutige, strengere Formengebung erhalten haben. Haug schreibt den Umbau d’Ixnard zu. Wegen der älteren Fassadenteile ist diese Zuschreibung kaum zu überprüfen ; die rahmenlosen Fenster und das verschränkte Balkongittermuster sprechen eher dagegen.
(Reproduction des planches du Recueil d’architecture) n° 28 et 29

(traduction) 4. Strasbourg, maison Ferrier
Plans – 23.4.1. recueil de Stuttgart, fol. 87 : élévation d’un mur sur cour
23.4.2. Recueil d’architecture, planche 28 : plan et élévation d’un péristyle dans la cour. « Elevation d’un Peristille à colonne dans la maison de Mr. Ferrier à Strasbourg »
Littérature – Haug (1927), pp. 154-158
Les plans ne représentent pas la maison Ferrier sise au 79 Grand-rue en entier mais seulement une colonnade, située dans la cour intérieure et surmontée d’un étage fermé d’après le plan 23.4.1. La colonnade dorique a 7 travées disposées par rapport à des portes et à des peintures murales.
D’après Haug, la maison a été construite vers 1760 par un architecte nommé Starck. C’est après 1785 que la façade sur rue aux nombreux ornements et bas-reliefs a dû prendre son aspect actuel plus austère. Haug attribue la transformation à d’Ixnard. Il est difficile de vérifier cette attribution du fait des éléments antérieurs de la façade ; les fenêtres sans cadre et le motif de la grille du balcon parlent plutôt contre cette hypothèse.
(Reproduction des planches du Recueil d’architecture) n° 28 et 29

Atlas des alignements

2° arrondissement ou Canton nord – Grand’Rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 74 / 125
Riff
Rez de chaussée et 3 étages en pierre de taille et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 271 case 2

Stromeyer Charles Geoffroi, md de fer grand’rue N° 125

N 929, maison, sol, grand’rue 125
Contenance : 9,00
Revenu total : 4,68
Folio de destination : 171
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 930, maison, sol, grand’rue 125
Contenance : 2,50
Revenu total : 1081,30 (1080 et 1,30)
Folio de destination : 171
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 127 / 102
fenêtres du 3° et au-dessus : 36 / 29

N 929
Contenance : 11,50
Revenu total : 1085,98
Folio de provenance : 171
Année d’entrée : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 127 / 102
fenêtres du 3° et au-dessus : 36 / 29

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 883 case 1

Stromeyer Charles Geoffroy, Marchand de fer
1887/88 Stromeyer Karl Gottfried Wittwe & Kinder
1890/91 Schneider Lorenz, Bierbrauer / Rentner
(ancien f° 631)

N 930, maison, sol,
Contenance : 11,50
Revenu total : 1080 (1080 et 5,98)
Folio de provenance : (271)
Folio de destination : Umbau
Année d’entrée :
Année de sortie : 93/94
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2
portes et fenêtres ordinaires : 127
fenêtres du 3° et au-dessus : 36

Wohnhaus
Contenance : 11,50
Revenu total : 1786,00 (1791,98)
Folio de provenance : 883-I
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 93/94

Cadastre allemand, registre 32 p. 368 case 3

Parcelle, section 59, n°68 – autrefois N 929, 930
Canton : Lange Straße Hs N° 79, St. Helenengasse 4 – Grand rue et rue Sainte Hélène
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 11,21
Revenu : 15 000 – 13 500 – 20 000
Remarques : 1910, Berufung

compte 3379
Schneider Lorenz
1925 Schneider Ernest brasseur
1947 Schneider Ernest sa veuve née Gruber à la Petite Pierre
(3707)

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace
(p. 523) Maison Ferrier : façade y compris le balcon (Inv. MH, 16 octobre 1730) – 79 Grand-Rue

Ici demeurait vers 1580 le fameux syndic Paul Hochfelder dont l’empereur Maximilien II lui-même a vanté las talents diplomatiques.
Sa maison qui comportait un oriel fait l’objet d’une reconstruction totale par un maçon dénommé Starck, en 1766, puis de modifications dès 1790-1791 après rachat par le négociant Ferrier.
Une description de l’édifice en 1785 dénonce sa surcharge ornementale et le dessin tourmenté du portail maintenant réduit à de rares vestiges. En pleine époque de retour à un classicisme ennemi de l’ornement, le nouveau propriétaire s’attache à faire éliminer les traces les plus flagrantes du style rococo, ne conservant que les grandes lignes de la façade d’ailleurs localement assez atypique par son « plissé » baroque. Sur un rez-de-chaussée simplement animé de refends s’élèvent les deux étages principaux aux sept travées séparées par des pilastres d’ordre colossal, à chapiteaux composites : deux paires de pilastres formant un angle obtus isolent les trois travées médianes ; les fenêtres du deuxième étage ont conservé leur linteau en anse de panier, celui du milieu d’une courbure plus prononcée : tous ces mouvements de l’élévation se répercutent dans le tracé de la puissante corniche située sous l’attique. Les deux vases en pierre qui la surmontent, de même que les tables rectangulaires des allèges et les ouvrages en ferronnerie, d’une stricte orthogonalité (balcon central, grilles d’appui), relèvent de l’intervention de l’architecte P. M. d’Ixnard à la fin du XVIII° siècle.
Une plaque rappelle que l’historien Fustel de Coulanges a demeuré ici, de 1860 à 1870.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 221 Grande Rue, Depuis le fossé des tanneurs jusqu’aux Petites Arcades
(maison n°) 125

pr. Ferrier, Phil. Ant., Négt. – Miroir

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (S. 98)

(Haus Nr.) 79
Böhrer, Pfortner. 0
Acker, Wirt  » Brauerei Schneider « . 0
Netter, Reisender. 2
Neter, Rentner. 2
Weill, Kaufmann. 2
Haas, Wwe. 3
Wolff, Rentnerin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 167)

Grand rue 79 (I, 1884-1981) voir aussi 4 rue Ste. Hélène, cinéma Olympia

Nouveau propriétaire de la maison, le brasseur Laurent Schneider de Kœnigshoffen fait aménager en 1889 le rez-de-chaussée en salle de restaurant et raccorder la maison aux canalisations.
En 1909, la salle du rez-de-chaussée qui sert presque seulement à des projections cinématographiques comprend environ 290 places, dont 190 dans la partie centrale les autres dans les parties latérales. La Police du Bâtiment énonce des règles pour réduire les risques d’incendies liés à la projection de films. L’entrepreneur Charles Nadler aménage des cabinets d’aisance au premier étage. Un débit de boissons est autorisé en 1912. Aloïse Hilbert, directeur du théâtre cinématographique cité pour la première fois sous le nom de cinéma Olympia, augmente le nombre de places assises en 1913 et fait aménager une salle de projection au rez-de-chaussée en 1916. La façade est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 16 octobre 1930.
Le bâtiment subit des dommages lors des bombardements, notamment la toiture et surtout le pignon vers la rue du Savon, remis en état en 1954. Un courrier rédigé à l’occasion d’une pose d’enseigne en 1945 mentionne que la bande de fer qui porte l’inscription L. Schneider sous le balcon a été ajoutée à la fin du XIX° siècle. Un guichet de loterie dans l’entrée du cinéma est supprimé pour des raisons de sécurité en 1950. Une buvette à l’intérieur du cinéma fait l’objet de tractations entre la Ville et la préfecture pour les mêmes raisons (1949-1950). Le cinéma est autorisé à poser une vitrime sur la façade en 1951. La salle réaméanagée en 1953 prend le nom de Caméo. Le dossier comprend différents comptes rendus de visite par la Commission de sécurité à partir de 1974. Le cinéma ferme ses portes fin 1980. La salle de spectacle Studio 80 exploitée par José Sala ouvre ses portes l’année suivante.
Le bâtiment est aussi occupé par l’agent d’assurances Lucien Masson (1891), le dentiste Roth-Armbruster (1898), les costumes Charles Haberkorn (1906-1934), la confection pour hommes Salomon Horn (1936), la manufacture de vêtements Jacques Spiegel (1948, 1952).

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie le marchand de fer Stromeyer de faire ravaler la façade du 79, Grand rue – Travaux terminés, novembre 1884
    1884 (juin) – L’entrepreneur Greiner, domicilié 20 rue du Jeu-des-Enfants, demande l’autorisation de réparer, repeindre et recrépir la façade – En marge, la Police du Bâtiment note que la façade a seulement été en partie recrépie, que la maison se trouve dans l’alignement et n’a pas d’avance – Autorisation
  • 1887 (décembre) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le marchand Charles Stromeyer demande l’autorisation de poser des tiges métalliques devant le bâtiment. Il y est autorisé à condition de ne pas gêner la circulation
  • 1889 (mai) – Les entrepreneurs Schoop et Mayer (39, rue des Bouchers) demandent l’autorisation 1) d’établir une nouvelle fosse d’aisances, 2) de transformer une fenêtre en porte, 3) de modifier les cloisons au rez-de-chaussée – Autorisation – Travaux terminés, mars 1890
    1889 (décembre) – On transforme le rez-de-chaussée du 79, Grand rue, propriété de M. Schneider. Le gros œuvre est terminé, janvier 1890. Les travaux sont interrompus à cause du froid (mars). Les plâtriers travaillent, les travaux aux cabinets d’aisance dans la cour du côté de la rue Sainte-Hélène sont en cours (avril). Les travaux dans la salle d’auberge sont terminés (mai). Les travaux intérieurs se poursuivent (juin). Réception du gros œuvre, rien à signaler (juillet 1890). Les travaux intérieurs se poursuivent (peintres, septembre). Tous les travaux sont terminés, rien à signaler (octobre)
  • 1891 (mars) – Lucien Masson demande l’autorisation de poser trois enseignes pour trois compagnies d’assurance – Autorisation – Les enseignes sont posées, mai
  • 1890 – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Gœtz demande au nom du propriétaire Schneider l’autorisation de faire une prise pour environ vingt becs – Autorisation – Travaux terminés, décembre 1891
  • 1889 – Les entrepreneurs Schoop et Mayer (39, rue des Bouchers) demandent au nom du propriétaire Schneider l’autorisation de faire deux raccords à la canalisation principale selon le plan joint – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1892
  • 1898 – La Police du Bâtiment note que l’aubergiste Schneider a fait poser sans autorisation une lampe électrique – Demande – Autorisation
  • 1898 – La Police du Bâtiment note que le dentiste Roth-Armbruster a posé une enseigne sans autorisation sur le balcon – Demande – Autorisation de poser une enseigne plate, une enseigne perpendiculaire et une vitrine au 79, Grand rue. La Police du Bâtiment ne demande pas de modifier la saillie de l’enseigne perpendiculaire parce qu’elle est moindre que celles des lanternes déjà posées et que le trottoir a deux mètres de large
  • 1906 – Charles Haberkorn demande l’autorisation de poser une enseigne en biais de chaque côté du balcon (2,00 sur 0,75 mètres, croquis) – Autorisation – Les enseignes sont posées, rien à objecter
  • 1906 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le restaurateur Clément Thomas demande l’autorisation de poser un drapeau publicitaire. Comme l’objet n’est pas réglementaire, la Police du Bâtiment demande de le retirer – Il n’y a plus de drapeau, novembre
    1907 – Jean Rauh (Wirt zum Thomasbräu) demande l’autorisation de poser un drapeau publicitaire (Thomasbräu München, soit Brasserie Thomas, Munich). Sur le brouillon, la Police du Bâtiment rappelle les dimensions autorisées et la distance minimale par rapport au lampadaire, au sol et aux propriétés voisines. Le courrier effectivement envoyé au pétitionnaire refuse l’autorisation – Dossier classé, septembre 1907
  • 1907 – Le commissaire de police autorise le restaurateur Jean Rauh à entreposer deux bouteilles d’acide carbonique liquide
  • 1908 – La Ville adresse au restaurateur Auguste Glausinger une notification de paiement pour trois enseignes. Comme il déclare n’être que gérant, le nom est ensuite rectifié en Charles Lazarus (aubergiste, 3 rue de la Chaîne) et Aloïse Hilbert – La redevance a été réglée, janvier 1909
  • 1909 – Dossier transmis par la Division II. Auguste Glausinger demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons au 79, Grand rue. Rapport de la Police du Bâtiment – Le local de débit qui se trouve au rez-de-chaussée et au premier étage correspond aux prescriptions ministérielles de mars 1890. La cuisine n’est pas suffisamment aérée, les cabinets pour hommes ne sont pas suffisamment éclairés. La salle du rez-de-chaussée sert presque seulement à des projections cinématographiques, les directeurs Hilber et Latzarus devront produire des dessins
    Le maire envoie un courrier au commissaire de police. La salle de spectacle comprend environ 290 places, dont 190 dans la partie centrale, les autres dans les parties latérales. Il y a des couloirs de 1,20 mètres de large entre les rangées de sièges et les murs latéraux. Deux portes mènent à la salle, une de 1,30 mètres de large qui donne dans la cour vers la rue Sainte-Hélène, une autre de 1,48 mètres de large vers le vestibule de la Grand rue. La Police du Bâtiment demande un plan qui représente les rangées de sièges et les portes d’accès (mai 1890) – La Police du Bâtiment constate que les plans correspondent à la réalité
    Constat. Les locaux et les cabinets d’aisance du théâtre cinématographique correspondent au règlement. Les portes d’accès à la salle de spectacle devront s’ouvrir vers l’extérieur. Les sièges proches des portes qui donnent dans la cour devront être supprimés pour ne pas gêner la sortie. Les films en réserve devront se trouver dans une boîte fermée en métal, la salle de projection doit être pourvue d’extincteurs (entre autres des seaux d’eau), une personne compétente devra surveiller la projection et fermer les ouvertures de la salle de projection en cas d’urgence, l’opérateur devra être protégé de la chaleur, il ne devra pas y avoir de film sur la table de la salle de projection. Il faudra supprimer le local téléphonique pour que la cuisine soit mieux éclairée, les cabinets d’aisance pour hommes au premier étage devront recevoir la lumière extérieure, les cloisons de bois devront être recouvertes de crépi ou de plâtre.
    Les transformations tiennent compte des remarques, sauf pour ce qui est des cabinets d’aisance au premier étage (novembre). La Police du Bâtiment ne poursuit pas l’affaire sur ce point puisque le premier étage ne sert plus de débit de boissons – Plan (annulé) des cabinets d’aisance au premier, signé par l’entrepreneur Charles Nadler
    1909 (octobre) Charles Nadler est autorisé au nom de la brasserie Schneider de Kœnigshoffen à aménager des cabinets d’aisance au premier étage. Les travaux sont terminés, la Police du Bâtiment remet le certificat de réception (décembre)
  • 1909 – La Police du Bâtiment n’autorise pas Aloïse Hilber à poser les lampes électriques au balcon parce qu’elles dépassent la saillie maximale – Les lampes ont été retirées, novembre – Dossier classé, avril 1910
  • 1910 – Le commissaire de police demande de vérifier que les consignes de sécurité dans les théâtres cinématographiques sont bien respectées. Les établissements se trouvent 2 route de Colmar, 29 rue des Serruriers, 14 rue du Jeu-des-Enfants, 2 Grande rue de la Grange, 79 Grand rue et 8 quai Kellermann
    Procès verbal dactylographié de visite à la brasserie Thomas, en présence de l’exploitant Hilbert : il manque un plafond ininflammable
  • 1911 – Charles Haberkorn (domicilié 79, Grand rue) demande l’autorisation de poser des enseignes provisoires 3, rue Kuhn pour carnaval – Autorisation de poser deux enseignes au 79, Grand rue, janvier 1911
  • 1910 (mars) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le théâtre cinématographique (brasserie Thomas) demande réception du bâtiment latéral et l’autorisation que des spectateurs puissent occuper debout les allées latérales. La Police du Bâtiment énonce les conditions que doivent respecter les balustrades en bois dans le bâtiment latéral et renvoie aux prescriptions de mars 1892 pour ce qui est des places debout
    La Police du Bâtiment demande que les accès aux portes soient libres, sans tables ni sièges, que la corde qui sépare les places debout des places assises soit supprimée pour faciliter l’évacuation
  • 1912 (mai) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. La Société de cinématographie et de location de films demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons. Les locaux sont conformes aux prescriptions de mars 1890.
  • 1913 (décembre) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Aloïse Hilbert demande l’autorisation d’augmenter le nombre de places assises dans le théâtre cinématographique en surélevant des sièges
    1913 (décembre) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le même demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons. Mêmes remarques que ci-dessus
  • 1914 (janvier) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Aloïse Hilbert demande au nom du cinéma Olympia l’autorisation de poser six panneaux publicitaires. La Police du Bâtiment en demande les dimensions – Accord, dossier classé (février)
  • 1913 (décembre) – Aloïse Hilbert, domicilié 29, rue des Grandes Arcades, demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Autorisation – Les enseignes sont posées – Maquette (Olympia)
  • 1916 – Aloïse Hilbert, propriétaire du cinématographe Olympia, demande l’autorisation d’aménager une salle de projection au rez-de-chaussée. L’entrepreneur est A. Bürkmann, 77, avenue de la Forêt-Noire – Autorisation – Descriptif des travaux – Plans – Travaux terminés. La Police du Bâtiment demande de supprimer le seuil de 6 centimètres qui pourrait provoquer des accidents. Le seuil surélevé a été supprimé, novembre
  • 1916 – Commission des logements militaires, 79, Grand rue et 4, rue Sainte-Hélène. Propriétaire, brasserie Schneider à Kœnigshoffen. Gérant, Stiegelmann, 1, rue du Bouclier. Rien à signaler
  • 1919 (septembre) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Louis Vincent demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. La Police du Bâtiment constate qu’il y a trois salles de débit et trois cabinets d’aisance, les locaux sont conformes aux prescriptions de mars 1890.
    1920 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que Louis Vincent a fait poser sans autorisation un panneau publicitaire sur la façade et une enseigne lumineuse non conforme au balcon – L’enseigne a été transformée, août 1921
    1921 (juillet) – Le directeur du cinéma Olympia a fait poser sans autorisation une enseigne en calicot que la Police du Bâtiment demande de retirer
  • 1922 – Le locataire Dradin se plaint du palier au 4, rue Sainte-Hélène. La Police du Bâtiment constate que la cage d’escalier et le palier sont encombrés de crottes de chat – Un contrôle ultérieur montre que les lieux sont en bon état
  • 1930 – La Division VI informe la Police du Bâtiment que la façade a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 16 octobre 1930
  • 1933 – La Police du Bâtiment demande au gérant Stiegelmann de faire ravaler la façade – Travaux terminés, avril 1934
  • 1934 – La veuve Haberkorn, costumière, déclare qu’elle retire ses deux enseignes
  • 1936 – Rapport d’incendie. Un feu s’est déclaré dans une cuisine à cause d’un tuyau trop chaud – La Police du Bâtiment demande de faire les travaux nécessaires – Travaux terminés, juin
  • 1936 – Salomon Horn (confection pour hommes) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation, périmée sans que l’enseigne soit posée
  • 1939 – La société Est-Cinéma demande que l’avis de paiement soit établi au nom du cinéma et non de son directeur Régis Jean
  • 1942 – Le mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) est invité à régler la facture des travaux réalisés pour supprimer les inscriptions en français
  • 1945 (novembre) – Régis Jean demande au nom du cinéma Olympia l’autorisation de poser une enseigne en tubes lumineux au balcon du 79, Grand rue. – L’enseigne a été posée, février 1946
    La direction des Musées de la Ville de Strasbourg (sous la signature de Hans Haus) évoque l’enseigne dont lui a parlé le directeur du cinéma pour appuyer sa demande auprès de la Police du Bâtiment. La maison comprend un balcon Louis XVI sous lequel a été ajouté à la fin du XIX° siècle une bande de fer forgé portant l’inscription L. Schneider, recouverte avant guerre par l’enseigne du cinéma. L’enseigne est autorisée à condition qu’elle soit couleur pierre. Maquette
  • 1947 – L’atelier du menuisier Leprince rue Sainte-Hélène ne soulève pas d’objection concernant la sécurité contre l’incendie, d’autant qu’il se trouve dans un bâtiment latéral en construction massive sans rapport avec le cinéma
  • 1948 (septembre) – Rapport d’incendie. Fausse alerte au 79, Grand rue, accumulation de fumée due à la pression atmosphérique et à un conduit fissuré
    La manufacture de vêtements Jacques Spiegel (79, Grand rue) demande à la Police du Bâtiment d’intervenir pour qu’il soit possible de chauffer la cheminée défectueuse
    L’agent d’affaire Philippe Ulrich répond que le propriétaire a emprunté pour remplacer la couverture endommagée lors des bombardements et que le bâtiment ne procure aucun bénéfice au propriétaire – Le travaux sont terminés, juillet 1948
  • 1950 – Le préfet écrit au maire pour faire supprimer un guichet de loterie dans l’entrée du cinéma afin de ne pas empêcher une évacuation en cas d’incendie – Le guichet a été supprimé, mars
  • 1949 – Une buvette a été installée dans la salle de cinéma. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler. La commission communale de sécurité émet un avis défavorable. Contre l’avis de la Ville, le préfet prend un arrêté qui autorise la société Est-Cinéma (40, rue Vignon à Paris), représentée par son directeur Régis Jean, et son gérant Jean-Marie Wystraete, à exploiter le débit de boissons dans la salle du cinéma. Le préfet justifie sa décision en se référant à l’avis de l’inspecteur départemental des Services d’incendie.
    1950 (juin) – Le préfet interdit l’exploitation de la buvette tant que l’article V (stipulant que la buvette sera reculée pour ne plus faire saillie dans la salle) de l’autorisation ne sera pas exécuté
    1950 (août) – Comme les travaux ont été exécutés, le préfet annule l’interdiction précédente
  • 1950 (avril) – La société Est-Cinéma demande l’autorisation de poser une vitrine à affiches et à photographies. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1950 (juin) – Le cinéma soumet un nouveau projet – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous conditions – La vitrine est posée, mars 1951
  • 1952 – La manufacture de confection Jacques Spiegel signale que le cinéma Olympia a fait murer sans autorisation du propriétaire les soupiraux, de sorte qu’il règne au sous-sol une humidité qui abîme les marchandises entreposées – La Police du Bâtiment répond qu’il s’agit d’une affaire privée qui échappe à sa compétence
  • 1953 – Régis Jean, président directeur de la société Est-Cinéma, demande l’autorisation de réaménager l’intérieur du cinéma Olympia (parcelle 68 de la section 59). Entrepreneur, Th. et Ed. Wagner, 14, rue Adolphe-Seyboth – Autorisation
    Les nouveaux supports et les nouvelles sous poutres sont posés (septembre). On remet les fauteuils en place (décembre)
    1954 (avril) Le maire rend compte au préfet de l’inspection de différents cinémas, dont le Caméo alias Olympia
  • 1954 – La veuve E Schneider, domiciliée à la Petite Pierre n° 111 (immeuble sis 79, Grand rue et 4, rue Sainte-Hélène), dépose une demande de permis de construire au titre des dommages de guerre le mur pignon vers la rue du Savon. La direction des travaux est confiée à l’architecte Charles Heitz (42, route de Wissembourg à Schiltigheim), les travaux à l’entreprise Hoff (22, rue Louis-Apffel) – Plan de situation, élévation et coupe
    Le gros œuvre est terminé, la façade recouverte d’un enduit lisse à la taloche (janvier 1955). Les travaux sont terminés, mars
  • 1971 – Le préfet demande au maire de procéder à un contrôle de sécurité après que le Directeur général du Centre national de la cinématographie lui a transmis l’autorisation d’exploiter les salles de cinéma Arcades (33, rue des Grandes Arcades) et Caméo (79, Grand rue) dont le gérant est Jeanine Hochwelker, domiciliée à Lingolsheim. Le maire répond que les locaux satisfont aux prescriptions de sécurité.
    1972 (février) – Le maire prend un arrêté portant autorisation d’ouverture d’un établissement recevant du public au profit de M. Hochwelker, domicilié 25, rue Oberlin à Strasbourg
    1974 (août) – Rapport de la Commission de sécurité
    [autres contrôles de sécurité]
    1980 (novembre) – La société cesse d’exploiter le cinéma Caméo
    1980 (février) – José Sala, domicilié à Bischoffsheim (Bischenberg n° 53) demande au préfet l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Studio 80, anciennement buvette du cinéma Caméo. Le préfet demande au maire un rapport sur les locaux. Le maire répond que José Sala projette d’ouvrir une nouvelle salle de spectacle dans l’ancien cinéma Caméo
    1980 (mars) – La société Studio 80 (Sala et Langlois) demande l’autorisation d’utiliser un système d’animation laser dans leur théâtre discothèque qu’ils prévoient d’ouvrir à la fin du mois [suite de l’affaire]

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 939 W 309)

Grand rue n° 79 (dossier II, 1981-1994)

Jacob Dumortier est autorisé en 1984 à exploiter le débit de boissons Studio 80 sous l’enseigne No problem.
La société Est Cinéma demande en 1984 l’autorisation d’aménager le rez-de-chaussée en magasin et les étages en logements par le décorateur Léon Herrmann.
La société Uniblor, de Metz, charge en 1985 l’atelier d’architecture A 5 d’aménager le 79, Grand rue et le 4, rue Sainte-Hélène, soit trois bâtiments anciens B, C, D et un bâtiment neuf A ; le projet n’a pas de suite. L’AFUL Sainte-Hélène charge en 1987 l’architecte Hubert Claudel de réaménager les logements dont les dernières rénovations remontent à plus de trente ans. Les travaux commencés en mars 1988 sont terminés en février 1991.

Sommaire
  • 1982 (juin) – Le préfet proroge de six mois l’autorisation accordée à José Sala d’ouvrir le débit de boissons Studio 80 jusqu’à trois heures du matin
  • 1984 (août) – Le préfet demande à la Police du Bâtiment une enquête avant d’accorder à Jacob Dumortier l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Studio 80 sous l’enseigne No problem – La commission de sécurité rend son rapport
  • 1984 – Le décorateur Léon Herrmann (29, rue de la Nuée-Bleue) demande au nom du propriétaire (société Est Cinéma, rue des Dominicains à Strasbourg) l’autorisation d’aménager le rez-de-chaussée en magasin et les étages en logements. – La Police du Bâtiment relève que la distance entre les bâtiments est inférieure à celle autorisée et qu’il y a seulement 18 places de garage pour 25 logements
  • 1985 (juillet) – L’atelier d’architecture A 5 (place des Halles) soumet le projet de la société Uniblor (place Mazelle à Metz) d’aménager le 79, Grand rue et le 4, rue Sainte-Hélène, soit trois bâtiments anciens B, C, D et un bâtiment neuf A : stationnement au sous-sol, commerces au rez-de-chaussée, habitation aux étages
  • 1986 – Le notaire Paul Heinrich (place Broglie) demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble section 59 n° 68, propriété de la société Est Cinéma à Paris
    1987 – Le notaire Emanuel Leplat à Grandfresnoy (Oise) demande au nom de James Ravaux des renseignements d’urbanisme
    1989 – Nouvelle demande des mêmes
  • 1987 – L’architecte Hubert Claudel décrit les travaux à réaliser pour le compte de James Ravaux, représentant l’AFUL Sainte-Hélène à Limas (Rhône). L’escalier en grès à garde-corps en fer forgé (bâtiment avant) et les escaliers en bois sont conservés. Les logements dont les dernières rénovations remontent à plus de trente ans seront réaménagés. L’architecte des Bâtiments de France émet d’abord un avis défavorable (les étages ne peuvent être dissociés du rez-de-chaussée, les deux étant interdépendants) puis un avis favorable sous conditions. – Dessins de l’existant et du projet
    1988 (janvier) – Déclaration de travaux. L’échafaudage est posé (mars 1988), les travaux sont terminés en février 1991 conformément aux plans
  • 1994 – L’architecte des Bâtiments de France relève, photographies à l’appui, que les affiches de couleur agressive sur les devantures doivent disparaître sous huitaine.

Relevé d’actes

Le chanoine de Saint-Pierre-le-Jeune Samson Kieffer vend la maison au chapelier Nicolas Meyer et à sa femme Apollonie Hug (les acquéreurs vendent en novembre de la même année leur maison rue des Aveugles)

1604 (xiij tag Augusti), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 301-v
(P. fol. 248.) Erschienen der Ehrwürdig h. Sambson Küeffer Canonicus der Stifft Zum Jung. S. Peter Alhie hatt (verkaufft)
Clauß Meÿer dem huttmacher burgern Zu Straßburg vnd Appolonien Hugin seiner ehelich. haußfr.
Hauß, hoffestatt, höfflin, vnd hinderhauß, mit Allen Iren gebeuw & geleg. Inn d. St. Straßburg Ane d. Obern straß, einseit nebent wÿland Caspar Eberhardt des schlossers selig. erb. andersit Bläß Leüttersperger dem Küffer, hind. vff bemelt. Bläß Leüttersperger stoßend für freÿ ledig vnd eÿg. Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist disser Khauff Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 615 pfund Straßburger
Hiebeÿ sindt gewesen H Adam pfreng. Canonicus Junioris Petri, H. Johannes Axeus procurator zu Molßh. h. Carle Küffer, hannß Adolff Müller vnd Anthoni Rust d. pfiffer Zu Jung. S Peter

Originaire de Tübingen, le chapelier Nicolas Meyer épouse le 27 avril 1584 Apollonie, fille du chapelier Jonas Hug.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 2, n° 18)
1584. In Festo Paschalis. Niclas Meÿer Von Tübingen der Huttmacher vnd Apollonia, Jonas Hugen des Hutmachers tochter, eingesegnet 27. Aprilis (i 3)

Nicolas Meyer devient bourgeois par sa femme trois jours plua tard
2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 530
Niclaus Meÿer Vonn thübingenn der huottmacher Hatt das burgerrechtt empfangenn Vonn apollonnia Jonas hugen deß bottenn dochtter seiner hausfrauwenn Vnnd will Zuom Spiegell dienen actum denn 30.t aprill 1584

Apollonie Hug veuve de Nicolas Meyer l’aîné et ses enfants (Susanne femme du chapelier Jean Jacques Bechtel, Ursule femme du tourneur Jean Spatz, le fils délaissé par Nicolas Meyer le jeune, Madeleine femme du mégissier Jacques Wœlffle, le chapelier Jean Meyer et Anne Schantzbach) vendent la maison au tonnelier Georges Boch le jeune moyennant 750 livres

1631 (18. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 428
(Protocollat. fol. 105.) Erschienen Clauß Meÿers deß eltern huetmachers see: alhie witib Apollonia hugin vogt Simon Holänder der huetmacher, vnd sein Meÿers Kinder vnd Erben, mit nammen hanß Jacob Bechtel der hutmacher alß Ehevogt Susanna Meÿerin, hanß Spatz der Treher Alß Ehevogt Ursula Meÿerin vnd alß vogt Niclauß Meÿers deß jüngern see: nachgelaßenen Sohns, Niclauß, Jacob Wölffle d. weißgerber alß Ehevogt Magdalenen Meÿerin vnd alß Vogt Barbara Schantzbächin vnd dann Johann Meÿer d. hutmacher für sich selbsten (verkaufft)
Georg Bochen dem Jüngern Küeffer, auch burger alhie, vnd Annä Weberin deß. ehefr.
hauß, hoffstatt, höfflin vnd hinderhauß, mit allen andern ihren gebäwen & alhie An der obern Straßen nahe beÿ der Glocken, neben bleß Leitersperger see. Erben & neben Adam Schwaben dem Schwartzbecken, hinden vff vorgente. Erben, dauon gehen Jährlich vff Michaelis 20. lb d. geltz Friderich Kährle, in hauptgut mit 400. lb abzulösen sonst eigen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerd., Zugangen per 350. lb.

Le tonnelier Georges Boch épouse en 1621 Anne, fille du commissaire priseur Nicolas Weber. Le marié est fils du tonnelier Jean Boch et de sa femme Ursule, voir l’acte ci-dessous dressé en 1638)
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1399)
1621. Dominica 1. Trinitatis. Geörg Boch der Küeffer Vndt Jungfrau Anna, Niclaus Weber d. Käufflers alhie Eheliche Tochter (i 463)

Anne veuve de Georges Boch se remarie en 1638 avec le marchand de vins Jean Jacques Bürckel, fils du marchand Pierre Bürckel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 224)
1638. Domin : IX. Trinit. 22. Julÿ. Johann Jacob Birckel weinhändler h. Peter Birckels handelßmanns vndt burgers alhie hinderlaß: Sohn Anna, weÿl. Geörg Bocken, Küeffers vnndt weinhändlers Nachgelaßenee wittib. Eingesegnet Montag 30. Iulÿ St. Thoman (i 230)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 42-v) 1638. Herr Johann Jacob Birckel d. Weinhändler Peter Birckel des handelsmanns nachgelaßener Sohn Anna Geörg Bochen deß Weinhändlers nachgelaßener Wittib. 30. Julÿ St. Thoman (i 44)

Accord passé par Ursule, veuve du tonnelier Jean Boch comme héritière de son fils Georges, avec Anne Weber, veuve dudit Georges Boch et remariée avec Jean Jacques Bürckel
1638 (1. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 737
Erschienen Ursula weÿ: hanß Bochen gewesenen Küeffers see. witib alß auch weÿ: ihres sohns Georg Bochen hinderlaßene eintzige Erbin, mit beÿstand Martin Bochen deß Weinhändlers auch ihres sohns,
hatt in gegensein hanß Jacob Bürckels deß Weinhändlers, alß ietzigen Eheuogts Anna Weberin, obgedachten Georg Bochen see. witiben
daß sie Ursula vf abschlag der von mehrgemelten ihrem verstorbenen sohn gebührenden legitimæ (…)

Jean Jacques Bürckel hypothèque le tiers qui lui appartient dans la maison au profit du docteur en médecine Jean Jacques Sigel au nom de sa femme Ursule Catherine Bürckel, sœur du débiteur

1644 (9. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 296-v
Erschienen Herr hannß Jacob Bürckel der Weinhändler burger Zu Str.
hatt in gegensein herrn Joh: Jacob Siglers, Medicinæ Doctoris, alß Ehevogts Fr. Ursulæ Catharinæ Bürcklerin, sein H. Bürckhels Schwester – schuldig worden 150. fl.
dafür Vndpfand sein soll Ein dritter theil ihme Debitori für Vnuertheilt gebührend ahne einer Vord. Vnd hind. Behaußung, Vnd allen and.en deren gebäwen, & alhie in d. Obern Straßen, einseit neben Anthoni Bertrams deß Buchführers Wittib and.seit neben Anna Weberin deß Debitoris haußfr. hind. in daß Saÿffengäßlein stoßend gelegen, Welche gantze Behaußung zuvor hafft vmb 900. lb H Melchior Greiner, So dann ist der Verlegte drittel hoff vmb 50. lb Andreß Drenß. Garttner

Loup Thierry de Rathsamhausen fait observer qu’il est amené à poursuivre lui-même ses droits puisque le Magistrat n’intente aucune action contre le criminel Jean Jacques Bürckel qui a quitté la ville.
1657, Conseillers et XXI (1 R 140)
(f° 233) Sambstag d. 5. Decembr. – Wolff Dietrich von Rathsamhaußen, Jacob Bürckel
Wolff Dietrich von Rathsamhaußen weg. Jacob Bürckelß Verbrechen, Habe Verhoff. Mh. werden Ihme d. außgetrettenen thetter abvolgen laßen Dieweilen es aber nicht sein will muß er es an seines orth gestellen sein laß. Vnd sein recht auff andere Zelengliche Weg. Zuvervolgen suchen. Erk. Ist en E. E. Rath gewiß. word.

Anne Weber femme du marchand de vins Jean Jacques Bürckel vend 1 300 livres la maison au docteur en médecine Jean Jacques Sigler

1651 (15. febr.), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 128
(Prot. fol. 26.) Erschienen Fr. Anna Weberin H Hannß Jacob Bürckhelß deß Weinhändlers eheliche haußfr. mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts wie auch H Alexandri Kirchmanns dero recht. Doctorandi et Advocati ihres geschwornen, Curatoris
hatt in gegensein H Johann Jacob Siglers Med. Doct. bekannt
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie ahne der obern Straß. beÿ dem Bierhauß Zur Glockh. neb. Anthoni Bertram ein: und anderseit neben der Verkäufferin selbsten, hind. vff d. Gerber Zunfftstub geleg. und hatt zwen Außgäng ins Sÿffengäßlin, Welche Behauß. annoch verhafftet ist umb 950. lib Capital und 185. lib. 4 ß 8 d Zinnß und Uncost. und also Zusammen 1135 lb 4 ß 8 d H Melchior Greinern V.I.D. ehevögtlich. weiße – geschehen umb 164 lib
[in margine :] diße 1135 lib 4 ß 8 d Capital Zinnß Vnd Cos. seind durch den H Käuffern zu v.schiedenen mahlen bezahlt word, wie in der Cancelleÿ Gemein Contracten buch de Anno 1592. folio 105. et seqq. mit mehrerm Zu finden ist.

Jean Jacques Sigler, docteur en médecine originaire de Bouxwiller, épouse en 1628 Catherine Ursule Bürckel, fille du marchand Pierre Bürckel
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 90)

1628. Dom. XVII. Trinit. 5. 8.br. Herr Johann Jacob Sigler der Artzneÿ Doctor weÿland herrn Johann Siglers Grävlich Hanawischen Burg vogten Zu Buchsweiler selig. nach gelasener Sohn und J. Catharina Ursula weÿland Herrn Peter Burcklen deß handelßmanns seelig nachgelaßene Tochter. Cop. 14: 8.bris Zum J. St. Peter (i 47)

Jean Jacques Sigler devient bourgeois en avril de l’année suivante par sa femme Ursule Catherine Bürckel
1629, 4° Livre de bourgeoisie p. 108
Hr. Johann Jacob Siegler Medicinæ Doctor Von Buchsweÿhler Empfangt d. Burgerrecht Von Ursula Catharina, Weÿland Peter Bürckelß seelig nachgelaßene eheliche dochter Will beÿ d. $ dienen den 30. Aprilis 1629.

La maison est revenue à leur fille Eve Walburge Sigler qui a épousé Jean Raoul Würtz en 1661. Elle meurt veuve en 1685 en délaissant une fille. La maison est estimée au même prix que lors de l’inventaire de son mari, soit 1 700 livres. La conclusion finale de l’inventaire s’élève à 4 916 livres

1685 (26.4.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 7) n° 5
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung, und Gütter, ligend. v. fahrend. so Weÿl. die Edle Wol Ehren und Tugendreiche Fr: Eva Waldburg Würtzin, gebohrne Sigellin, des auch Weÿl. Edel Ehren Vöst fürs. und Weißen H: Johann Rudolph Würtzen E. E. Kleinen Raths alhier in Straßb. geweßenen alten beÿsitzers und Seel. hinderlaßene fr: Wittib, auch seel. Nach Ihrem den 29. Jan: dießes 1685.sten Jahrs beschehenen tödlich. ableiben Zeitl. Verlaßen, Welche auf ansuch. und begehren deß hoch Edel Vöst fürs: und hochweißen H. Johann Friderich Würtzen gemelter Statt Straßburg hoch verdienten alten Ammeisters v. XIII.ers als geordnet und geschwornen H. Vogts Jungfr. Margarethæ der Seel. Verstorbenen fr. mit Wohlgemeltem Ihrem Eheherrn auch Seel: erzeugter tochter, und ab intestato gelaßener einzig. Erbin, Inventirt und ersucht, dh. diselbe wie auch die hoch Edle Viel Ehren und tugendreiche fr. Margaretha Würtzin gebohrner Reichshofferin hochermelten H. Ammeisters geliebter Ehe Gemahlin und d. Wohl Ehrenvest. H Rechts wohlgelährten und hochachtbahren H Joh: Reinhard Lang berümbten Notarium Publicum v. burger in Straßburg als d. Verstorbenen, fr. Seel. geschwornen H. Curatoren – Actum in d. Königlich. freÿen Statt straßb. Donnerst. d. 26. April dießes 1685.sten Jahrs

Einer in der Statt Straßb. neben der herrberg Zur Glockhen
Eigenthumb Ane Häußern und Einem Gartten. It. ein vorder und ein hinder hauß, hoffstatt, sambt einem gärtlein Zweÿen höffen, bronnen und Stallungen, auch allen andern deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Obern Straßen, ohnfern der geweßenen bier behaußung Zur Glockhen, gegen dem Gehgäßlein, einseit neben weÿl. herrn Anthonÿ Bertrams burgers alhie Seel. Erben, anderseith neben dem alten herren Wenckherischen Erben, hind. auf die Gerber Zunft Stub stoßend gelegen, benebst Zweÿen außgängen in d. Seÿffen Gäßlein, so freÿ ledig und eigen, und hiehero ausgeworfen Inmaß. solche beÿ weÿl. H Johann Rudolph würzten seel.. Verlassenschafft Inventur durch die Geschworne werckhleuth angeschlagen umb 1700. lb. Vermög eines Teutschen Pergamentener Kauff brieffs mit der Statt Straßburg anhengendem Contract Innsigel deßen datum d 15. Februarÿ A° 1651 signirt mit altem N° 2. et Lit. B. ietzt newem N° 10 not. besagend welcher gestalten H. Dr Siegler, seel. solche behaußung von Anna Weberin, Hanns Jacob Buckhels burgers allhier haußfrawen erkauft. Dabeÿ auch ein Ganth Kauffbrieff und sonsten neun Zehn alte Pergamentene Kauffbrieffen und sonsten andere abgelößte brieff, wie auch allerhand Schrifftlicher bericht mit altem N° 203 signirt
It. i. garten auff zweÿ Ackher Groß ungefehrlich sambt einem lähren Platz, darauff ein Gartenhäußlein gestanden, bronnen und allen deßen rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten, außerhalb der Statt Straßburg vor St. Elisabethæ thor am heÿritz einseit neben weÿl. hans Voltzen gartners Seel. Erben (…)
Abzug über Fr. Evæ Waldburg würtzin Seel. Verlassenschafft Inv. Sa. haußraths 348, Sa. Lährre Vaß 12, Sa. Silber 281, Sa. Guldengeschmeid 84, Sa. baarschafft 63, Sa. Pfenningzinß haubt Gütter 1739, hauß 1900, Schuld Ins Erb 487, Summa summarum, Conclusio finalis Inventarÿ 4916. lb

Le marchand Raoul Wurtz épouse en 1661 Eve Walgurge Siegler
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 13, XV)
1661. (Dom. 17 Trin. die 6. 8.bris) Zum 2. mahl Hr Rudolph Würtz der handelßmann des Weilandt Ehrenvesten Fürsichtig, und Wohlweisen Hr Felix Würtzen des beständigen Regiments der hr. XV gewesener Beisitzers hinterlaßener ehel. Sohn und Jgf. Eva Waldburga Weilandt Hr Johann Jacob Sieglers gewesenen Med. Doct. und Practici hinterlassene ehel: tochter. Dinstags den 25.t 8.bris. Freiburgerst. (i 14)

Compte que rend le tuteur de la gestion des biens d’Eve Walburge Würtz. Le bâtiment arrière était en construction en 1682 quand il a pris ses fonctions

1685 (24. 8.br), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 13) n° 141
Rechnung Mein Johann Reinhard Langen Notarÿ publici, Inhaltend alles das Jenige, so Ich als geschworner Curator Frawen Evæ Waldburg Würtzin gebohrner Siglerin, weÿl. herrn Rudolph Würtzen E.E. Kleinen Raths gewesenen alten beÿsitzers seel. hind.bliebener Fraw wittib meiner fr. baaß. welche im Januario dießes 1685. Jahres Zeitlich. Todes v.blich., von dem 4. Februarÿ A° 1682. biß den 24.ten Octobris dießes 1685. sten Jahres Eingenommen und hien widerumb außgegeben habe.

Kurtzer Bericht gegenwärtig. Rechnung. Es ist dißorths mit wenigem anzumerckh. nach deme weÿl. herr Rudolph Würtz, geweßener Assessor E.E. Kleinen Rahts alhier zu Straßburg in A° 1681. dießes Zeitliche seelig. geendet, daß darauffhin hoch Edel vest Fürsichtig und hochweißen herr Johann Friderich Würtz der Statt Straßburg hochmeritirter alter Ammeister deßelben hoch geehrter herr bruder die Curatel Frawen Evæ Walburg Würtzin gebohrner Siglerin, ehrengemeldten herrn Rudolph Würtzen seel. hind.laßene Fr. Wittib auß ursach. einig. and.en Verwanthe sonderlich nicht habe, zuübernehmen mich hochgeneig. wiewohlen nun durch mich gerne liberirt gesehen habe, jedannoch auß geziemenden gehorsamen respect geg. vorhochedel gedachtem Herrn Ammeister Würtz. meinen hochgeneigt gebietend. herrn Vettern, bevorab Selbiger mir in allen hülffreiche hand Zubieth. sich wohlmeinend offerirt, solche vogteÿ anzunehmen, mich gebühren ercläret, auch darauff den 4.ten Febr. A° 1682. beÿ E.E. groß. Rath das juramentum abgelegt, und weilen dann als seelig ermeldter Curandæ unveränderten alhie in d. Straß gelegenen behaußung d. hindere stock zwar auffzubawen angefangen gleichwohl dan noch nicht außgeführet, zu deß. vollendung und bezahlung d. handwercks leuth ein Zimbliches stück geldts erfordert word. als hat man dahero vor guth angeseh. ein und anderes stuck silber v. gold zu geldt zumach.

Compte que rend le tuteur de la gestion des biens de Marguerite Würtz qui a épousé le marchand Jean Paul Flach. Le bâtiment du milieu est loué à l’étapier Baron, le bâtiment arrière au menuisier Jean Hauch puis à Jean Jacques Müller, aubergiste à Wolfisheim. Les appartements de la défunte ont été loués à Jean Daniel Zeysolff puis à Jean Christophe Reinhard. Au compte est annexé un extrait de l’inventaire de Raoul Würtz

1691, Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 29) n° 286
Rechnung Unser Weÿland Herrn Johann Friderich Würtzen des ältern, gewesenen Alten Ammaÿsters und dreÿ Zeheners allhier Zu Straßburg seelig. hinderlaßener Erben, inhaltend was derselbe als hiebevorig. geschworner Vogt damahliger Jungfrawen Margarethæ Würtzin weÿl. herrn Rudolph Würtzen, E.E. Kleinen Rahts allhier gewesenen alt. beÿsitzers und auch Weÿl. Frawen Evæ Waldburg Würtzin gebohrner Sigelin beed. Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg seelig. ehelich erziehlt. Tocht. welche sich in A° 1690 ane herrn Johann Paul Flachen dem handelsmann und burgern allhier verheürathet von dem 4.ten Februarÿ A° 1682 als dem antritt diser Vogteÿ an biß nach erst ged. dero verheurathung verhandelt, auch eingenommen und außgegeb. habe – Erste und letzte Rechnung dieser Vogteÿ

Bericht dießer Rechnung. Zuwißen seÿe hiemit, alß weÿl. herr Johann Rudolph Würtz E: E: Kleinen Rahts allhier in Straßburg gewesener alter Assessort nunmehr seliger den 1. Septembris A° 1681. dießes Zeitliche gesegnet, daß darauffhin unßer werthige Ehrter Vatter, herr Johann Friderich Würtz der alter Ammeÿster und XIII. deßelben eheleiblicher bruder seelig. seiner hinderlaßenen einig. Tochter damahlige Jungfrawen Margarethæ Würtzin und ietziger Frauen Flachin Zu einem Curatori erbetten den 4. Febr. A° 1682. E.E. Vogeÿgericht vorgestallt auch eod. die beÿ E: E: Groß. Raht darzu confirmirt word. (…)
Nach dem aber weÿl. Fr. Eva Waldburg Würtzin gebohrne Sigelin dero eheleibliche Mutter selige den 29. Januarÿ A° 1685. auch tödlich. v.blich. ist volgends die völlige administration der gantze, sowohl vätter als mütterlichen Erbschafft unserm lieben Vattern herrn Ammeister Würtzen seelig. Zugewachßen, dahero die mütterlich Verlassenschafft in beÿsein darzu geordneter Personen durch vorhererwehnten herrn Stephanum Cornelium Saltzmann Notarium publicum et Academicum den 26. Aprilis et seqq. A° 1685. de novo inventirt (…)
Eigenthumb ane häußern und einem garth. Vermög Mütterlich. Inventarÿ fol: 67. fac. 2.da ist die allhie in Straßburg ane d. obern Straß ohnfern der gewesene bier behaußung Zur glockhen geg. dem Gähgäßlein ligende vorder und hinder behaußung æstimirt per 1700. lb
hievon hatt nun le Sieur Baron Königlich. Frantzösischer general Estappier den mittlern Stock beneben einigen Gemach des vordern stocks von weÿhenachten A° 1684. angerechnet biß Zu end dieser administration jährlich umb 30. lb und auff weÿhenachten. A° 1685. Zum ersten mahl Zu reich. habend. Zinnßes ingehabt maßen dann auch dieß Zinnß hernach (eingetrag.)
den vordern stock und insonderheit die ienige Gemach so davon le Sieur Baron nicht verlühen betreffend seind selbige weilen unserer baassen Fr. mutter seelige darinnen verstorb. und mann hernach mit der Inventation und abtheilung noch eine Zeitlang Zuthun hatte, nächst dem Johann Adam Sigel dero bruder nun seel. und H Johann Adam Zeÿßolff einige Gemach ingehabt (…) und Zwar im Julio A° 1685 herrn Johann Christoph Reinharden alten dreÿern allhießiger Statt stalls umb 150 lib. jährlich und A° 1686. in ermelten Monat Zum ersten mahl Zu entricht. habenden Zinnßes verlühen (…)
Anlangend aber das hindere hauß, ist davon das undere theil von weÿhenacht. A° 1684. an bißhero quartaliter umb 1 lb 17 ß Zinß ane Meist. Johann Hauch den Schreinern und burgern allhier Verlehnet, das obere theil aber ist ohngleich und Zwar bald umb dieß. bald umb einen and. preiß so guth mann immer gekont lehensweiße weggegeb. auch Zu Zeiten, weilen mann niemand darein haben können, lähr steh. verblieb., also daß man niemahlen deßelb. auff einen gewiß. fueß seine rechnung zu mach. auff einen gewißen fuß seine rechnung mach. gewußt, letztlich aber ist solch. ob. theil auff Annunciationis Mariæ A° 1689. ane hannß Jacob Müllern d. würth Zu Wolffisheim umb 3 lb 15 ß (verlehnet)
Berührend aber den fol: 68. fac: j.ma et 2.da Inventarÿ beschriebenen Garten außerhalb der Statt Straßburg vor dem Elisabethæ thor am heÿeritz geleg. (…)
Summarischer Extract Auß Weÿland Herrn Johann Rudolph Würtzen Eines Ehrsahmen Kleinen Raths alhier geweßenen beÿsitzers seel. verfaßten Inventir Concept gefertigt.
Der Fraw Wittib unverändert Gutt, haußraths 86, Lährer vaß 9, Silbergeschirrs v. Geschmeids 285, Guldiner Ring und Geschmeidts 110, Baarschafft 37, Pfenningzinß hauptgüter 334, Eÿgenthumb ane häußern undt garten 1400, Ergäntzung 1300, Summa 3564 lb
Der Erbin unverändert Vermögen, haußraths 103, Lährer Vaß 3, Silbergeschirrs v. Geschmeids 54, Guldiner Ring und Geschmeidts 9, Baarschafft 37, Pfenningzinß hauptgüter 1499, Summa 1670 lb – Darzu käme zwar die Ergäntzung Ihres unveränderten Guttes welche aber nicht gerechnet werden Kan 1620 lb. Summa 3290 lb
Theilbare Verlassenschafft, haußraths 96, Wein und Lährer vaß 15, Silbergeschirrs und Geschmeids 128, Guldener Ring und Geschmeidts 6, Baarschafft 63, Pfenningzinß hauptgut 25, Beßerung deß haußes 800, Schulden inns Erbe 425, Summa 1562 lb – Schulden 1467 lb, Nach deren Abzug 94 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 5330. lb

Inventaire des biens du marchand Jean Paul Flach qui a quitté la ville. Le prix d’estimation de la maison, 1 700 livres, est repris de l’inventaire après décès d’Eve Walburge Sigler. Les améliorations estimées à une centaine de livres apprennent que Jean Paul Flach a transformé une salle en magasin de vente, qu’il a mis de nouvelles fenêtres au bureau et construit un auvent (voir les Préposés au bâtiment). Il a ajouté une nouvelle galerie au bâtiment arrière à côté du jardin et un balcon en pierre à côté de l’oriel. La maison qui donne dans la rue du Savon a été réparée après un incendie qui a détruit les combles. Les biens de la femme sont estimés 8 035 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 4 214 livres, le passif de 8 021 livres

1697 (4.6.), Me Winckler (Elie, 61 Not 17) n° 1
Inventarium über das jenige Vermögen so Johann Paulus Flachen der Specerirer und handelsmann und burger Zu Straßburg nach seinem genommenen außtritt hinderlaßen und hingegen ane Passiv: Schulden Zubezahlen Verpflichtet aufgerichtet in Anno 1697 – Inventarium und beschehen aller Haab, Nahrung und güttere, keinerleÿ außgenommen, So Johann Paulus Flach der handelsmann und burger alhie nachs einem Sambstags den 29. Decembris deß mit Gott Zurückgelegten 1696.ten Jahrs von hier genommenen außtritt ane Activ: Nahrung hinderlaßen und hiengegen ane Passiv Schulden Zu bezahlen schuldig, Welches alles auf gebührendes erfordern, der Ehren und Tugendsamen Frawen Margarethæ Flachin gebohrner Würtzin der Verlaßenen Ehefrawen, mit assistentz deß Ehrenvest und wohlvorgeachten herrn Johann Ludwig Scheerers Notarÿ und burgers alhier Ihres geordnet und geschwornen Curatoris ersucht, durch Sie Ehefrau, auf zuvor verleßen von unßerm gn. Herrn Räth und XXI. eugens und Zeÿgens wegen ertheÿlten ordnung, darüber beschehene gnügsame erinnerung und erstattete gebühr, geäugt und gezeigt – Actum Straßburg in beÿsein der Edel Ehrenvest fürsichtig wohlweiß und Wohl vornehme Herrn Johann Philipp Heüßen E.E Großen Raths alten beÿsitzern und Straßburg Johann Jacob Herberlings wohlverordneten Schaffnern deß Stiffts der Cartheuß, welche von denen gesampt herrn Creditoren Zu gegenwärtigen Inventation abgeordnet worden. Montags den 14. Monathstag Newen Calenders, Anno 1697

In hernach eingetragen ane der Straßen gelegen, und der Ehefrawen für unverändert gelegenen behaußung befunden worden wie volgt.
Holtz und Schreinerwerckh. In der Wohnstuben, In der andern Stub Cammer, In Haußöhren, Im Fruchtkasten, In der obern Stuben, Stub Cammer, Cammer A, Im obern hauß Pierreohren, Cammer B, In der Kuchen, Im obern stübel, In der mittlern Stuben, stub Cammer, Im hauß öhren, In der diener Cammern uff gang, soldaten stub, Im officier stübel, uffm obern gang
Eÿgenthumb ahne Häußern und einem Gartten, der Ehefrawen unverändert. (Fr.) Item ein vorder und ein hinder hauß, hoffstatt, sambt einem gärtel Zweÿ höffel, bronnen und stallungen, auch allen andern deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, geleg. alhie in der Statt Straßburg ane der Obern Straßen gegen dem Gehgäßel, einseit neben Hs Carl Schneidern dem biersieder Zur glocken, anderseit Johann Börnern* dem Nagelschmid, hinden auf die Gerber Zunft Stub stoßend gelegen, sambt Zweÿ außgängen in das Seÿffengäßel, so freÿ ledig eigen und hiehero gleich wie beÿ Mütterlicher Verlassenschaffts Inventation de Anno 1685. æstimirt auch für dißmahl darbeÿ gelaßen worden 1700. lb. Vermög eines teutschen Perg. Kauffbrieff mit d. S. St anhengenden Contract Insigel verwahrt deß datum d 15. Februarÿ Anno 1651. Ferners noch alt. N. 10. et Lit. B. besagend welcher gestalt H Dr Segler d. Ehefrawen gros Vatter seel. solche behaußung von Anna Weberin, hans Jacob Buckels burgers alhie haußfr. erkauft. Dabeÿ auch ein Ganth Kauffbrieff und sonsten Neun Zehn alte Perg. Kauffbrieffen und sonsten andere abgelößte brieff, wie auch allerhang schrifftlicher bericht gebunden zubefind. mit altem N° 203 signirt
(Fr.) Item ein garten auf zweÿ ackergroß ungefehrlich bronnen und allen deßen rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, außerhalb d. Statt Straßburg vor S Elisabethæ thor am heÿritz einseit neben weÿl. hans Voltzen gartners fr. Zum theil, theÿls neben weÿl. hans Brülingers sel. Erb. (…)
Gartenhaüsel wie auch melioration und beßerung in der Ehefrauen unverändert behaußung so theilbahr
Erstlich daß jenige Gartenhäußel so der Ehemann in der Ehefrauen unveränderten Garten im heÿritz Neü aufbawen laßen (…)
Item die steinerin bögen, sambt dem Wetterdach und übriger Zugehörd, beneben den Newen fenstern im Conthor, so in dem Saal in der Ehefrauen unveränderten behaußung, welcher Zu einem Gewerbs laden gemacht und verändert worden ist vermög gerührter Abschatzung æstimirt worden per 103. lb
Item ein Kleiner hültzerin gang so ane das hinder nebens hauß beÿm gartten, neben dem Altan oder steinerin gang gemacht worden, ist gewürdiget umb 7 lb
Item der underschlag im Stall und Kellern wie auch zweÿ gerüst Zum tabacc im Keller sein taxirt 3 lb 5 ß
Item der aufgeführte Göbel im hinder Nebens hauß im Seÿffengäßel wie auch das durch den brand ruinirte dachwerck und anders so wieder reparirt worden ist vermög erwehnter Abschatzung æstimirt umb 50. lb
Nota. Dieweilen aber wegen hieoben gedachten wetterdachs, der Ehefrauen freÿ leedig und eigen unveränderte behaußung mit 1 lb Almendzinß solchen Jährlich auf der Stadt Straßburg Pfenningthurn zulüffern, beschwehrt worden, als hat Sie ihro den regress alßwegen per expressum reservirt und vorbehalten, alhero Zum bericht.
– Abschatzung Sambstags d. 9.ten feb: 1697. Auff begehren dero beden Von E.E. Kleinen Rath hoch ansehnlichen herrn Depudierten Und auch Von herrn Johann Ludwig Scherer Nottari als geschwohrner Vogt deß Johann paullus flachen hauß fraw ist daß Jenige so gedachter Johann paullus flach in dem wirtzischen hauß in der straß beÿ der glockhen in Zeit seiner Ehe dar in gebawen und Ver Endert hadt wie folget
Erstlich hadt er dreÿ Steinerne fornen auff die straß gantz New auff setzen laßen, Zu Einem Wurtz gaden dienlich seind die selbige sampt Stein Und Macher lohn Kalg Sand Und Stein die schreiner und schloßer arbeit Nicht winiger auch daß wetter for benckh Und die Newen feister im Condor ist alles Zu sahmen angeschlagen Vor 206 R
Item der Kleine hiltzene gang ob dem garten ist angeschlagen Vor 14. fl.
Item ein Underschlag im Stall wie auch im Keller Sampt Zweÿ gerister im Keller Zum Tabackh angeschlagen 6 fl. 5 ß
ferner ist der gebell Sampt dem benettigten tach und beden Im Seiffen gäßlein so durch Dem brand Verderbt wider auff gefürt Worden ist Vor Materiallien Und Verdinst angeschlagen Vor 100 fl.
Item daß Newe Garten häißlein Vor dem spitall tore so gantz New auff gebawen Sampt eine Newen diillen Wand ist Sampt Mateliallien Und Macher lohn angeschlagen Vor 210. fl. Summa 536. fl. 5 ß d
Bezeigens der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawen Werckhs, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs

Unvergreiffliche Summarischer Extractus aus dem über herrn Johann Paul Flachen deß handelßmanns und frawen Margarethæ Flachin gebohrner Würtzin beede Ehegemächte und burgere Zu Straßburg ietzmahlige Activ Nahrung und Passiv Schulden. Der Ehefrawen unverändert Vermögen, 1) haußrath 100, 2) Lehre Faß 1, 3) Silber geschirr und Geschmeid 115, 4) Guldin Ring und geschmeid 238, 5) Pfenningzinß hauptgüter 929, 6) fruchtgülden Anschlag 81, 7) Ligende Gütter 150, 8) Häuser und garten 1900, 9) Morgengaab 150, 10) Ergäntzung 4467, Summa summarum 8035 lb
deß Ehemanns unverändert und theÿlbahre, 1) Haußraths 535, 2) früchten auf dem Kasten 44, 3) Wein und Faß 46, 4) Gartten gewächße 15, 5) Pferd 80, 6) Schiff und geschirr Zum Specereÿ handel gehörig 85, 7) Schiff und geschirr Zum tabacbereiten gehörig 32, bereit und unbereuten Tabac wie auch Stuff und Rippen 153, 9) Wahren Zum Specereÿhandel gehörig 1314, 10) Silber geschirr und Geschmeid 141, 11) Guldene Ring und Geschmeid 77, 12) Baarschafft 18, 13) Gartenhäußel und beßerung auf den Erben unveränderten behaußung 268, 14) Activ Schulden (1922 darunder aber 522 für verlohren geachtet, restirt noch) 1400, Sa. 4214 lb
Passiv Schulden 8021 lb, Übertreffen also des Ehemanns unverändert und theÿlbahre Passiv Schulden solche Substanz umb 3806 lb
Copia der Eheberedung (…) beschehen dem 2. Tag des Monats Januarÿ 1690 – Johann Reinhard Lang, Notarius

Marguerite Würtz femme du marchand Jean Paul Flach vend 2 250 livres la maison au médecin Jean Evrard Papelier.

1698 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 422-v
Fr. Margaretha geb. Würtzin Johann Paul Flachen deß Handelßmanns haußfrau, mit beÿstand H. Johann Ludwig Scherer Notar. Publ. Ihres Curatoris
in gegensein herrn Eberhard Papeliers Medic. Dorctoris & Practici
Ein Vorder: und hinder hauß, hoff, Stall, sambt einem Gärttlein, zweÿen höffen, bronnen und Stallungen, auch allen anderen deren Gebaüen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördt und Gerechtigkeit, gelegen allhier ane der Obern Straßen gegen dem Gäh gäßlein über, einseit neben dem würthshauß Zur Cronen, hans Carlen Schneidern gehörig, anderseit neben Johann Michael Schwing dem Nagelschmid, hind. auff die Gerber Zunfft stub stoßend, zweÿ außgäng in das Seÿffengäßlein habend, einseit neben H. Johann Welper den Buchtruckern and. seit neben Johann Kammen dem tuchscherer, so gegen männinglich freÿ ledig und eÿg. außerhalb 1 lb so jährlich weg. eines wetterdächleins auff den Pfenningthurn gereicht werd., darunder auch das im Laden befindliche hültzerne Schiff und geschirr begriffen sein solle – umb 2250 pfund

Evrard Papelier hypothèque la maison au profit de le tribu de la Mauresse

1698 (6. X.bris), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 770
H. Eberhard Papelier, Med. Doctor
in gegensein Hn Philipp Jacob Erhards, Schaffners alß alt. Zunfftmeisters, und H. Johann Ulrich Frieden XV. Secretarÿ, alß Schöffen, beeder im Nahmen E.E. Zunfft zur Möhrin – schuldig seÿe 450 pfund
unterpfand, Eine vorder: und hind. hauß, hoff, Stall, sambt einem Gärttlein, zweÿen höffen, bronnen, und Stallungen, auch allen andern deren Gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördt. und Gerechtigkeiten, allhier in der Obern Straßen, gegen dem Gähgäßlein, einseit neben dem Würthshauß Zur Cronen, hans Carl Schneidern gehörig, anderseit neben Johann Michael Scheurig dem Nagelschmid, hinten auf die Gerber Zunfftstub stoßend, zween auß gäng in d. Seÿffen gäßlein habend, einseit neben H. Johann Welper dem Buchtruckern and. seit neben Johann Kammen dem tuchscherer, davon gehens jährlich 1 lb weg. eines wetterdächleins gemeiner Statt Pfenningthurn

Evrard Papelier hypothèque la maison au profit de Frédéric Casimir de Rathsamhausen d’Ehnwihr. En marge, quittance délivrée à Antoine Bessière

1699 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 341
herr Eberhard Papelier Med. Doctor et Practicus
in gegensein /:salv. tit:/ hern Friderich Casimirs Von Rathsamhaußen zu Ehenweÿer, Obristen – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, Ein Vorder: Und Hinderhauß, Hoff, Stallungen sambt einem Gärttlein, Bronnen, auch allen anderen deren Gebauen, Zugehördten, /:außer dem Nebenshauß im Seiffen gäßlein, so hierunter nicht begriffen:/ rechten Und Gerechtigkeiten, allhier an der obern Straßen gegen dem Gähgäßlein, einseit neben dem Bierhauß zur Cronen, hans Carl Schneidern gehörig, anderseit neben Johann Michael Scheuring dem Nagelschmid, hind. auff die Gerberzunfft Stub stoßend gelegen, dar Von gehend Jährlich 1 lb wegen eines Wetterdächleins gemeiner Statt Pfenningthurn
[in margine :] Vermög ahm 16. sept: 1705 von hierinnen Edelgedachten H. Creditore überschickten scheins hat Derselbe Antoine Bessiere marchand de vin als nunmahligen possessoris hierinnen versetztes haußes zuem debitore angenommen
[in margine :] der hochwohlgeborne Herr Herr Johann Ludwig albecht Freÿherr Von Wangen pp im Nahmen der Hochwohlgebornen Frauen Frauen Von Rathsamhaußen geb. Freÿin von Wangen, hierinn wohlged. hern Obristen Von Rathsamhaußen des Hn Creditoris Nun seel. hinterlassener Frau Wittib, in gegensein Antoine Bessiere, Gastgebers, als Nunmahligen proprietarÿ hierinn versetzten ane der oberen Straßen liegenden Haußes (Quittung), den 10. sept. 1711

Evrard Papelier et ses enfants du premier lit vendent la maison 3 000 livres au marchand de vin Antoine Bessière et à Jeanne Paumier

1705 (16. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 754-v
(3000) Le Sr Eberhard Papelier Conseiller de Monseigneur Le Comte de Hanau et medecin, Item Le Sr Jean Heckler medecin en qualité de tuteur des enfants du premier lit du dt. Sr Papelier (signé) Eberard Papelier, Jean Heckheler Dr
à Antoine Bessiere marchand de vin et Jeanne Pommier (signé) antine bessiere
une maison etant composée de deux corps de logis l’un sur le devant et l’autre sur le derriere ensemble son ecurie et sa place auec touts droits appartenances et dependances Sçituée icy dans la grande rüe tenant d’un côté à Jean Jacques Schneider Cabaretier de l’autre à Jean Michel Scheuring Cloutier et en partie à Jean Welper l’imprimeur, abou. par derrière au poele des tanneurs – chargée de 1800 et 2000 livres tournois en Capital – pour 8200 livres tournois

Antoine Bessière originaire d’Albi et Jeanne Paumier originaire de Bordeaux viennent de devenir bourgeois. Ils apportent deux enfants et passent en 1708 un contrat de mariage qui apprend qu’ils se sont mariés à Trèves en 1690.
1705, 3° Livre de bourgeoisie p. 1256
Anthoine Bessierre der weinhändler V. Alby en Languedoc weÿl. Jean Bessierre gew. Weinhändler daselbst hint. sohn V. sein Frau Jean Pomiere V. Bourdeau, erkauffen das burgerrecht p. 2. GoldR. V. 16 ß. mit ihren 2. Kindern, ist es beÿ ordnung geblieben, V. wird beÿ E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Jur: d. 14. 7.br 1705

Le contrat de mariage est la première mention de l’enseigne au Dragon vert
1708 (30.1.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 16)
Contrat de mariage – Antoine Bessiere bourgeois de lad. ville et hoste de l’hostellerie ou pend pour enseigne la Dragon vert et Damlle Jeanne Paumier sa femme, que s’estant mariés ensemble sans auoir passé de contrat de mariage nonobstant les apports considérables faits par lad. Damle a sond. Mary (…) celebration fait en la ville de Treues le 14. maÿ 1690 – a apporté 6000 liures, et d’autant qu’il a un enfant sorty de leur mariage qui est une fille nommé Marie Agnés Bessiere agée de 12 ans ou enuiron (signé) Bessiere, +

Antoine Bessière loue une boutique et un logement au sellier Louis Devaux

1706 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 58
Antoine Bessiere Cabaretier
bail à Louis devaux sellier
dans sa maison située icy dans la grande rüe qu’il a achetée du Sr. Papelier une boutique et le premier appartement du milieu et une petite Chambre à côté le grenier au dessus et une petite Caue, pour trois ans à commençer au 1. jan. 1706 – moyennant un loyer annuel de 325 livres tournois

Antoine Bessière loue un logement au perruquier Jean Fleury

1711, ut supra (14.4. ), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 206-v
Antoine Bessiere Cabaretier
bail à Jean Fleury perruquier
dans sa maison sçituée icy dans la grande rue ou pend pour enseigne le dragon vert dans le mileu une cuisine, un poelle et une chambre le tout tenant l’un à l’autre un grenier au dessus desdits appartemens une petite cour et la boutique, pour trois ans à commencer à La St Jean 1711 – moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

Antoine Bessière loue un logement au perruquier Claude Duplessis

1715 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 465-v
(Bail) Antoine Bessiere hôte au Dragon verd
à Claude du plessis perruquier (signé) duplessy
dans la d.te maison sçitué icy dans La grande ruë La moitié de La boutique un poele une petite chambre a côté du poele une cuisine attenant et un grenier au dessus pour un an a commençer a La St Jean – moyennant un loyer annuel de 200 livres tournois

Antoine Bessière loue un logement à Louis Finance, cuisinier chez le maréchal du Bourg, et à sa fiancée Susanne Marguerite Reichard

1725 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 373
Antoine Bessiére der gastgeber
in gegensein Louis Finance des burgers und ledigen Kochen beÿ Mgr. le Marechal du Bourg und deßen verlobter Jfr. Susannæ Margarethæ Reichardtin mit beÿstand ihres bruders Johann Georg Reicharden des gastgebers
verlühen, Eine Behausung au Dragon Verd genannt bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten nichts davon als im hinder: oder nebens hauß lincker handt hinden im höfflein über der Bauchküchen eine Stueb und zwo Cammeren oben darüber eine Trückeneÿ, Ferner einen beschloßenen holtzplatz im hoff und den abgesonderten von der gaß aus seinen eingang habenden Keller, als welches alles sich der verlehner zu seinem gebrauch und wohnung vorbehalt ausgenommen, welche behausung allhier in der Obern Straß einseit neben der gastherberg zum Rindtsfueß anderseit neben dem Nagelschmidt hinten auff auff E.E. Zunfft der gerber theils auff kürßner Cantzleÿ Buchdrucker theils auff welper auch Buchdruker – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff allererst verfloßenen Johann Baptistæ (und meubles) – um einen jährlichen Zinß nemlich 125 pfund oder 250 livres Tournoises

Louis Finance, aubergiste au Dragon Vert, est cité à comparaître devant le tribunal des Fribourgeois

1728 (17. 9.br), Fribourgeois (XI 165)
(8.te Gericht) Mittwoch den 17.ten Novembris A° 1728
(f° 79) Louis Finance, der dragonerwürth citieret eandem ob eundem [daß Er beÿ publication deß bescheids das Einlauffen auff dem Marck betreffendt, auff E.E. Zunfft nicht erschienen]. Ille sagt habe eben alß Ihme das Gebott angeleget worden, wegreuten wollen, beziehet sich deßwegen auff den büttel. Nach deß büttels Relation wurde Erkandt, das Citatus dermalen Zu absolviren.

Antoine Bessière, ancien aubergiste au Dragon vert, et Jeanne Paumier lèguent leurs biens à leur fille Marie Agnès Bessière femme du marchand Henri Christophe Schrader contre leur entretien viager

1729 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 116
Antoine Beziére der vormahlige würth au Dragon verd und Jeanne geb. Paulmier beede mit assistentz H. Claude Antoine Guenaudon E.E. großen Raths alter beÿsitzer und H. Nicolas Bruslé des Weinhändlers
ihrer einzigen tochter Fr. Maria Agnes geb. Bessiere H. Heinrich Christoph Cheradre des handelsmanns
ihre sambtliche jetzt besitzend: und künfftighin erlangende liegende und fahrende hier oder anderswo befindliche haab und güther, (mit dem beding) ihrer Eltern biß sie mit todt abgehen werden mit losament, geliegern, Speiß, tranck, wasch, Artzneÿen und auffwartung beÿ sich zu versorgen

Agnès Bessière femme du marchand Henri Christophe Schrader meurt quelques mois plus tard sans enfant en délaissant ses parents pour héritiers universels. L’actif de la succession s’élève à 529 livres, le passif à 756 livres

1729 (15.12.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 60)
Inventarium über und beschreibung aller Haab und Nahrung so weÿland Damlle. Agnes Chratre gebohrne Bessiere Herrn Heinrich Christoph Chratre, burgers und Handelsmanns alhier eheliche Haußfrau nunmehr seel., nach ihrem den 13. 7.bris Jüngsthin aus dießem elenden leben genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche auf Ansuchen und Begehren des Ehrenvesten Herrn Johann Commlé handelßmanns und burgers alhie, welcher im Nahmen und von wegen Sr. Anthoine Bessiere Gastgebers Zum Grünen dragoner, und Damlle Jeanne Bessiere gebohrner Paumier beeder Eheleüthe und burgere alhie Zu Straßburg der Verstorbenen Frauen seel. Eltern und ab intestato Verlaßene Erben, welche Kranck und ohnpäßlich dahero inn Persohn wie vorgegeben würd nicht erscheinen können dennoch aber durch deren abgeordnet. Assistent. dieße Inventur anderer Gestalten nicht dann cum beneficio legis et Inventarÿ angetretten – So beschehen und angefang. in Straßburg, Donnerstags den 15. Decembris Anno: 1729, außgefertiget aber d. 12.ten Aprilis 1731.

Bericht ane statt der Eheberedung. Deßwegen ist Zu wißen, daß ehe mann Zu der Inventur der verlassenschafft ane sich selbsten geschritten hat mann den wittwer befragt, on zwischen Ihme und deßen Verstorbenen haußfrawen Zur Zeit ihrer Verheürathung Eine Eheberedung auffgerichtet worden od. nicht, damit mann sich darnach in Verfaßung des bevostehenden Inventarÿ reguliren Könne, gab derselbe Zur Antwort ert wiße von Keiner Eheberedung, noch viel weniger von einem Inventario Zugebrachter Nahrung, weilen Ihme Sein Schwiger Elter nichts gegeben, aucht hetten Sie beÿde Eheleuthe wehrend. Ehe und sich selbsten einander nichts vemacht, hätten so simplement dahin gelebt, biß der todt Sie ohnverhoff getrennet (…)
In einer alhie Zu Straßburg in der Schloßergaßen gelegener behaußung darinnen der wittwer lehnungs weuß wohnt, int befunden worden, wie folgt
Auff der bühnen, In der Cammer A, In der hindern Stub, Im haußöhren, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, Im Keller
Sa. Silber 15, Schulden 242, Summa summarum 529 lb – Schulden 756 lb, daß selbige die gantze verlassenschafft dem Stalltax nach übertreffen vmb 226 lb
Zweiffelhaffte Schulden 197 lb

Christophe Schrader, originaire de Heidenmund sur la Weser en pays de Hanovre, épouse Agnès Bessière en 1712 : célébration, état de fortune, accession à la bourgeoisie
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 239), Die 6 Mensis Decembris ao. 1712 (…) sacro Matrimonÿ vinculo copulati sunt dnus. Christophorus Schrader, solutus ac oriundus ex heydenmunten ditioni Hanouiensis, nec non Mercator huiatis et domicella Agnes Bessier, ac filia legitima Domini Antonÿ Bessier Cauponis Sub Signo au Dragon verd et Johannæ Pouvier* (signé) Christof Cheradre, agnes Bessiere (i 143)

Etat de fortune
1713 (29.4.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Verzeichnus) H. Heinrich Christoph Schrader gebürtig V. Heÿden munt an der Weßer Churfürstl. hanovischer Jurisdiction und fraw Agnes gebohrne Bessier beede Eheleüth und Schirmer alhier, haben eÿgenthümblich in Vermögen darüber Sie mir handtrew abgelegt.
Baarschafft 42, (haußrath) 75, 60, 50, 180
Es befindet sich über dieses eine große quantit allerhand gallanterien, so wegen der weitleuffigkeit nicht angeschlagen worden, so sich auff ein groser Summ Gelds belaufen. Sa. 407 lb.
Sigil. Straßburg den 29.ten Aprilis Anno 1713
[unterzeichnet] Henrÿ Cristof Cheradre

1713, 3° Livre de bourgeoisie, p. 1287
H. Heinrich Christoph Schrader Handelsmann Von Heidenmund H. Heinrich Schrader gew. Schutheisen daselbst sohn Vnd sein Fr: Agnes Bessiere Von hier, erkauffen d. burgerrecht P. 4. goldR. 16. ß wird Zum Spiegel dienen. J. d. 22. Dito [Maÿ 1713]

Antoine Bessière meurt, son inventaire est dressé en 1730 n’est pas conservé mais il figure au livre de la taille

1730, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über Weÿl. H. Antoine Bessier gew. Cabaretier allh. Verl. samt deren revision de A° 1731.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins. L’héritier du défunt est son neveu du même nom, Antoine Bessière, soldat au régiment de Guyenne

1730, VII 1177 – Livres de la Taille
(f° 17) Freÿburger N° 5151. H. Antoine Bessiere geweßenen Cabaretiers und burgers alhie Verlaßenschafft Inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist Fol. 26, 2399 lb 5 ß 7 s, die machen 4800 fl. Verstallte nur 4500 fl. alßo zu wenig 300. fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet Wird auff acht jahr in duplo à 18. ß, 7 lb 4 ß
und auf Sechs Jahr in simplo à 9 ß, 2 lt14 ß
Ext. Stallgeltt pro 1730, 8 lb 2 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 2 lb 17 ß 6 d, Summa 20. lb 19. ß 6 d
Abzug. Antoine Bessiere Von Alby en Langedoc gebürtig Soldat in dem Regiment Guyenne des Verstorbenen neveux und ab intestato Verlaßener Erb soll Vo, Finito usufructu anfallenden 1607. lb 3 ß 7 s den Abzug erlegen mit 160 lb 14 ß 4 d
Vermög Erkantnus der obern Stallherrn Vom 5° Aug. 1730. moderirt ad 75 lb – dt. 4° Octobris 1730.

Jeanne Paumier veuve d’Antoine Bessière hypothèque son tiers de maison au profit de Louis Finance et Susanne Marguerite Reinhard

1730 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 431-v
Fr. Jeanne geb. Paumier weÿl. Antoine Bessiére gastgebers hinterlassenen wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand Jean Commelet des schirmers und Caffetier und Michel Provin des gastgebers zum Keÿßer (signé) Jean Comlert
in gegensein Louis Finance des gastgebers und Susannæ Margarethæ geb. Reinhardin – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Einen driten theil für ohnvertheilt ahne der gastherberg au Dragon verd genannt bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der obern straß, einseit neben dem wüthshauß zum Rindtsfueß anderseit neben NN dem Nagelschmidt hinten theils auff Simon Kürßner den Cantzleÿ Buchdrucker theils auff Pauschinger auch Buchdrucker ux. noe. theils auff eine Ehrs. zunfft der Gerber – ihro zu einem dritten theil, ihres verstorbenen ehemanns hinterlassenen bruders sohn und hæredi universali ab intestato Antoine Bessière dem ledigen haußknecht aber zu übrigen zwo terzten

Jeanne Paumier veuve d’Antoine Bessière loue la maison à Louis Finance et de Susanne Marguerite Reinhard

1730 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 432-v
Fr. Jeanne geb. Paumier weÿl. Antoine Bessiére gastgebers hinterlassenen wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand Jean Commelet des schirmers und Caffetier und Michel Provin des gastgebers zum Keÿßer
in gegensein Louis Finance des gastgebers und Susannæ Margarethæ geb. Reinhardin
entlehnt, Eine der verlehnerein zu einer tertz eigenthümlich zuständig und zu übrigen zwo tertzen ihres verstorbenen ehemanns hinterlassenen bruders sohns und hæredi universali ab intestato Antoine Bessière, ihro zu erstgemeltde zween dritten theilen lebtägigen genuß verfangene au Dragon verd genannte allhier in der obern straß, einseit neben dem gasthauß zum Rindtsfueß anderseit neben NN dem Nagelschmidt hinten theils auff Simon Kürßner den Cantzleÿ Buchdrucker theils auff Pauschinger auch Buchdrucker ux. noe. theils auff eine Ehrs. zunfft der Gerber gelegene gastherberg mit allen derselben in Vorder: und hinderhauß bestehende gebäuden hoff bronnen übrigen zugehöden und gerechtigkeiten nichts davon als im hinder: oder nebens: hauß hinden im hoff lincker hand über der Bauchküchen eine stub und zwo Caminkammern nebst einem kleinen kämmerlein oben darüber eine trückneÿ, Ferner einen beschloßenen holtzplatz im hoff und den abgesonderte von der gaß aus seinen eingang habenden keller welches alles sich die verlehnerin zu ihrem gebrauch und wohnung vorbehaltet ausgenommmen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh. Baptistæ nächst kommenden, um einen jährlichen Zinß nemlich 150 pfund

Antoine Bessière hypothèque ses deux tiers de la maison au profit de Louis Finance

1732 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 209-v
Antoine Bessiére Employé au gazonage de la ville von St Affrique en rouerque gebürtig
in gegensein Louis Finance des gastgebers – schuldig seÿe 500 pfund, zu fortseztung seines wieder seines oncle weÿl. Antoine Bessiére gewesten gastgebers au dragon verd hinterlassenen wittib führenden processes
unterpfand, zween dritten theil für ohnvertheilt ahne der au Dragon Verd genannten gastherberg bestehend in Vorder: und hinderhauß zween höffen stallung Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der obern straß, einseit neben dem gasthauß zum Rindsfueß anderseit neben Johann Friedrich Rebhaan hinten theils auff Simon Kürßner den Canzleÿ Buchdrucker theils Pauschinger auch Buchdrucker ux. noe. theils auff die gerber zunft stub – außer dem usufructu ad dies vitæ mit welchen selbige ermeldter wittib verfangen sind (Jeanne geb. Pailmier obged. verstorbene Bessiere wittib) # als hæredi universali seines oncle Antoine Bessiére

Jeanne Paumier veuve d’Antoine Bessière meurt à son tour, son inventaire n’est pas non plus conservé

1733 (14.2.), Me Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) n° 90
Inventaire des Effets délaissés par defunte Damoiselle Jeanne Peaumiere veuve d’Antoine Pessiere

Les Quinze évoquent la succession Bessière dont la veuve avait dissimulé une partie pour ne pas en payer les droits

1735, XV (2 R 143)
(Stallgeschäfften – Weÿl. Antoine Bessiere)
(p. 440) Sambstag d. 8. Martÿ 1732. uff den Von seithen der dreÿ dießer Statt Stall beÿ Unseren Zu denen Stall Geschäfften abgeordneten herrn Deputirten übergebenen schrifftlichen bericht, Es Vermöge der Articul des Eydts Eigens und Zaigens, Welcher beÿ Vornehmenden Verlassenschaffts Inventationen denen Interessenten vorgehalten, und darüber die Handtrew ane eÿdes statt von Ihnen abgenommen werde, daß Sie alles das so die Verstorbene persohn in Nahrung Verlaßen, es seÿe liegend oder fahrend, allerdings nichts ausgenommen, fleißig angeben, eigen und Zeigen, davon wißentlich undt Vorsetzlich nichts verschweigen, Verhählen noch underschlagen sollen, beÿ Verlust deßen so also Verschwiegen, Verhält, oder underschlagen worden, und noch mehrerer ernstlichen Straaff, Weilen nun, auff abstrerben Weÿl. Antoine Bessiere gewesenen Würths und burgers allhier, deßen hinderlaßene Wittib Jeanne gebohrne Pomiere dolosé gehandelt, jndeme Sie, Vermög der auß Erkantnuß E.E. Großen Raths auff Underthäniges Ansuchen Antoine Bessiere, alß des abgeleibten hinderlaßenen Erben, durch Notarium Pantrion den 5.ten Julÿ 1731. Vorgenommenen Revision, nicht allen auff Mad. Chateauvieux 200. lt.d fälschlich passivé angegeben, sondern auch ane hauß Rath und Silber geschirr 319. lb 7 ß 6 d Activé ein Zutragen Verschwiegen, mithien die Statt ratione des Abzugs und Nachtrags umb 519 lb 7 ß 6 d erfähret, Alß hätten Sie, die dreÿ der Statt Stall, ein wolches Geziemend hinderbringen, und Wie es mit der Confiscation der also malitiosé theils passivé fälschlich eingetragenen, theils activé underschlagenen 519. lb 7 ß 6 d wie auch deßhalb Verwircktes Straaff Zu halten, hoher Obrigkeit gehorsambst anheim stellen wollen, Zweÿmahlige Verhör Peter Herrmann Kleinen E.E. Großen Raths allhier alten beÿsitzern alß geschwornen Curatoris ged. Bessierischen wittib, welche Leibes: blödigkeit halben persöhnlich sich nicht stellen können, durch Ihne Kleinen nahmen ged. wittib beÿ der Zweÿten Verhör Vorgeschützte Verantwortung und besichtigung des angezogenen Articuls über aigen und Zeigen, Ist, obgemelter Hrn Deputirten abgelegten relation nach mit Urthel zu recht Erkandt, Wird aus besonderem gnaden die confiscation der fälschlich passivé angegebenen 200. lb wie auch der ane Haußrath und silber: geschirr activé einzutragen Verschwiegenen 319 lb 7 ß 6 d in eine Geld: buß Verwandelt, und der Bessierischen wittib Zweÿ hundert pfund d Straaff wegen sothanen dieses Verbrechens ohnachläßig angesetzt.
Zu Mghh. stellend Ob Sie dießen Auffsatz also genehmhalten, und daß selbiger in dießer form expedirt, und dem petenten zugestellet werden soll, erkennen wollen Erkandt, quod sic.

L’héritier Antoine Bessière cède ses droits à Henri Christophe Schrader

1735 (19.12.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 796
Auff ansuchen H. Heinrich Christoph Schrader des handelsmann nachstehende vor H. Humbourg Notario Regio am 5. hujus errichtete Cession und Transaction enregistrirt
Sr Antoine Bessière ci devant Soldat de la Compagnie de Dumesnil au régiment de Guiene Infanterie étant de présent en cette ville neveu et héritier de feu le Sr Antoine Bessière hôte aubergiste au Dragon Vert et bourgeois de ce cette ville d’une part
et Sr Henri Christophe Schrader marchand bourgeois de cette ville héritier de feue Jeanne Paumier a son deces veuve dudit Antoine Bessière d’autre part,
Lesquelles parties pour régler terminer et assoupir le procès pendant entre elles au Conseil souverain d’Alsace pour leurs pretentions respectives et reciproques dans leurs deux successions
Antoine Bessière cede tous ses droits (moyennant) 8000 livres tournois, il a été convenu que le Sr Schrader supportera les frais et depens dus a l’avocat et au procureur du Sr Bessiere, le Sr Schrader demeure seul chargé envers les créanciers (…) et à raison des loyers de l’hostellerie du Dragon vert et d’un jardin situé hors la porte des Juifs au bas de l’Arbre vert et sur le bord de la rivière, lesquels loyers touchés jusqu’à ce jour appartiendront audit cedant qui en outre aura droit d’habitation dans l’appartement qu’il occupe présentement dans lad. Hotellerie du Dragon vert jusqu’à Paques seulement de l’année prochaine 1736

Henri Christophe Schrader hypothèque la maison au profit de la Chartreuse

1736 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 51-v
H. Heinrich Christoph Schrader der handelsmann
in gegensein des stiffts Carthauß allhier Schaffners H. Lt. Johann Jacob Dorßner in fernern gegensein H. Johann Jacob Walter des glaßhänders – schuldig seÿe 1000 und 750 pfund
unterpfand, Eine au Dragon verd genannte gastbehausung bestehend in vorder und hinder hauß, zween höffen, stallung, Bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, zugehörden und rechten in der Obern Straß, einseit neben dem würthshauß zum Rindtsfueß Johann Joseph Krafft dem gastgeber zum wilden Mann gehörig anderseit neben Johann Friedrich Rebhaan hinten theils auff Simon Kürßner dem Cantzleÿ Buchdrucker theils auff Melchior Pauschinger auch budrucker und Welperische Erben theils auff die gerber zunfft stub
Ferner einen ohngefehr anderthalben acker grundts haltenden gartten samt darinn stehenden garttenhäußlein und übrigen deßen zugehör und rechten vor hiesiger statt auff dem Schieß Raÿn hinter denen Schießmauren, einseit neben dem Schieß Raÿn anderseit und hinten auff das waßer oben Ambrosÿ Korn des kieffers bandplatz – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 15 ß ane bodenzinß – ihme theils als erben weÿl. Jeanne geb. Paumier weÿl. Antoine Bessière des gastgebers au Dragon Verd wittib theils als cessionario obged. Bessière Erben Antoine Bessière gewesten soldat au régiment de Guienne eigenthümlich zuständig
hiebeÿ erschien H. Adam Friedrich Oesinger geschwornen courtier (…) verbürgt, verpfändet Einen ohngefähr dritthalben acker grundts haltenden gartten und darinn stehende beede häußer mit allen deßen übrigen gebäuden, zugehörden und rechten in der Vorstatt Steinstraß beÿ der Herrenberger gaß, einseit neben weÿl. H. Ammeister Lempen seel. erben gartten anderseit neben weÿl. H. Not. Johann Heinrich Langen sen: erben vornen auf den Veldentzischen modo Leiningischen gartten über darzwischen ein nicht durchgehendes gäßlein und hinten auff Andreas Kügel den garttenmann

Henri Christophe Schrader loue une partie de la maison au Dragon vert au marchand François Ignace Finck

1737 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 217
H. Heinrich Christoph Schradre handelsmann (signé) cheradret
in gegensein H. Frantz Peter Finck des Specirers beÿständlich seines vatters H. Frantz Ignatii Finck des handelsmanns
In seiner au Dragon verd genannten allhier ahne der Langen straß einseit neben Johann Friedrich Rebhaan anderseit neben Joseph Krafft gastbehausung zum Rindtsfueß gelegenen behausung, Unten auff dem boden auff der seithen des haußes zum Rindtsfueß zweÿ Läden, ein Comtoir, ein gewölb daran eine große stub hinder dem gewölb und küchen sambt dem Bauchkeßel deren sich doch die übrige innwohner des haußes umb ihre waschen allda bauchen zu können bedienen mögen, ferner einen kleinen backoffen in besagter kuchen, weither eine Kammer für die bedienten, einen besondere unterschlagenen Keller unter dem Laden In dem hoff platz zu dem holtz und platz auff der bühn umb das getüch zu tröcknen wie auch den gemeischafftlichen gebrauch des hoffs, welche Lehnung geschloßen für 6 nacheinander kommende jahr die ihren anfang von Johann Baptistæ nächst kommend das end aber auff eben dieße zeit 1743 – um einen jährlichen Zinß nemlich 190 gulden

Henri Christophe Schrader vend la maison 5 200 livres à l’aubergiste Louis Finance et à Susanne Marguerite Reichard

1737 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 353
H. Friedrich Christoph Cheradre der handelsmann
Louis Finance des Gastgebers und Susanna Margaretha geb. Reichardin
Eine au Dragon verd genannte Behausung bestehend in vorder und hinderhauß nebensgebäu, Bronnen, stallung, zween höffen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, einem dem zum Rindtsfueß genannten Johann Joseph Krafft dem wildenmann würth gehörigen gasthauß anderseit neben Johann Friedrich Reebhan hinten theils auff Simon Kürßner Cantzleÿ Buchdtrucker theils Melchior Pauschinger auch Buchdrucker und Welperischen eben theils auff die Gerber zunfft stub, allem so eingemaurt und nagelvest ist derselben Rechten und gerechtigkeiten ahne der Obern straß – um 500, 1000 und 1250 pfund verhafftet – so seÿ auch ein theil derselben Frantz Peter Finck dem Specirer vermög einer am 28. mart. jüngst in hies. C.C. Stueb auffgerichteten Lehnung auff 6 jahr lang verlehnt, ihme als donatorio weÿl. Jeanne geb. Peaulmier auch weÿl. Antoine Bessiere des Gastgebers au Dragon verd wittib zufolg von ihr vor H. Notario regio Lhanneur am 14. Decembris 1730 errichteten Donatio inter vivos, theils als cessionario Antoine Bessiere laut einer vor H. Humbourg am 5. Decembris 1735 passirten Cession – um die angezeigte 2750 pfund capitalien und 2450 pfund

Louis Finance et Susanne Marguerite Reichard empruntent à Claude Briquet, entrepreneur de la fourniture des lits aux troupes d’Alsace, les fonds destinés à acheter la maison

1737 (17 may), Me Humbourg (6 E 41, 57)
Obligation – furent presents le Sieur Louis Finance hôte ou pend pour Enseigne le dragon Verd Bourgeois de cette ville demeurant Grand ruë et Damle. Susanne Marguerite Richard son Epouse de luy authorisée et qu’il authorise, Lad. Dam.le finance, en outre assistée et authorisée pour plus grande validité des Présentes des Sr Daniel Richard son frere germain, Bourgeois Cabaretier au faucon d’or en cette ville et jean George Setzam [sic] son beau frère au Chef de Damle. Sibille Catherine Richard sa femme à defaut d’autres parents plus proches
au Sr Claude Briquet entrepreneur de la fourniture des lits aux troupes d’Alsace demeurant aussi en cette ville rüe des juifs – une somme de 1200 livres tournois,
declarant lesd. Sr et Damle. finance vouloir Employer lad. somme de 1200 livres à l’acquit et payement d’une partie du prix de l’achat et acquisition qu’ils ont fait de lad. hotellerie du dragon verd à Eux vendue par le Sr Schradre et qu’ils consentent qu’elle soit et demeure spécialement affectée et hypothequée aud. Sr Créancier

Louis Finance et Susanne Marguerite Reichard hypothèquent la maison au profit des enfants du maréchal ferrant Jacques Wœrner

1737 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 354-v
Louis Finance der Gastgeber und Susanna Margaretha geb. Reichardin mit beÿstand ihres bruders Daniel Friedrich Reichard des gastgebers zum guldenen Falck und ihres schwagers Johann Georg Seltzam des grempen
in gegensein Johann Adam Gießbecht des Schreiners als vogts Jacob Wörner des huffschmidts dreÿer kinder Samuel, Catharinæ Salome und Mariæ Margarethæ der Wörner – schuldig seÿen 1500 pfund
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufft und aus jetzigem vorschuß vollkommen bezalte au Dragon verd genannte Behausung bestehend in vorder und hinderhauß nebensgebäu, Bronnen, stallung, zweÿen höffen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden ahne der Obern straß, einseit neben Johann Joseph Krafft des wildenmann würths behausung zum Rindtsfueß anderseit neben Johann Friedrich Reebhan hinten theils auff Simon Kürßner Cantzleÿ Buchdtrucker theils Melchior Pauschinger auch Buchdrucker und Welperischen eben theils auff die Gerber zunfft stub

Louis Finance, cuisinier chez le maréchal du Bourg, gouverneur général des provinces de Haute et Basse Alsace, originaire de Magnières près de Gerbéviller en Lorraine, devient bourgeois en 1724
1724, 3° Livre de bourgeoisie p. 1346
Louis Finance d. leedige Koch chez Monseign. le Marchal du Bourg Von Manier in Lothringen geb. erhalt das b. umb die tertz d. alt. bs. will beÿ E.E. Zunfft der freÿb. dienen. Jur. d 31.t Maÿ 1724.

Louis Finance épouse en 1725 une luthérienne convertie, Susanne Marguerite Reichard : contrat de mariage tel qu’il figure à l’inventaire de 1740, célébration
Copia der Eheberedung. furent presens le Sieur Louis Finance, Bourgeois et Cabaretier ou pend pour enseigne le Dragon verd en cette villen fils de Dominique finance, laboureur demeurant a Magniere en Lorraine en l’Evêché de Toul, et de Marguerithe Benoit ses père et mère d’une part, et Demoiselle Susanne Marguerite Reicharde fille majeure de feu Jean George Reichard vivant bourgeois et Cabaretier au Cabaret ou pend pour Enseigne le Cercle verd en cette même ville et de feuë Sibille Catherine Muller ses père et mère pour elle et en son nom et, d’autre part – fait lû et passé audit Strasbourg le 14 juillet 1725, Jean Christophe Fingado, Not° juré

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 93)
Hodie 17 mensis Julii anni 1725 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Ludovicus Finance oriundus ex Magnieres Tullensis Diœcesis existens in servitiis Illustrissimi Dni Mareschalli Du Bourg a quinque circirer annis in parochia Sti. Petri Junioris et Susanna Margaretha Reichardin defunctorum Joannis Georgii Reichard et Sibillæ Catharinæ müllerin conjugum filia parochiana mea (signé) Loüis Finance, Susanne Richard (i 52)
(Pas de conversion trouvée)

Inventaires de séparation de biens, non conservés
1735 (17. 7.br), Me Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) n° 137
Registre de Partage des biens de la Communauté d’entre le Sr Louis Finance hôte au Dragon verd et la Demoiselle Susanne Margueritte née Richard son Epouse
1733 (5. 9.bre), Me Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) n° 105
Inventaire des Effets du Sr Louis Finance et Damoiselle Susanne Marguerite Richard

Louis Finance meurt en 1740 en laissant sa veuve pour son héritière. Les experts estiment la maison à 5 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 608 livres, le passif à 5 132 livres

1740 (17.3.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 471) n° 153
Inventarium über Weÿl. des Ehren: und vorgeachten herrn Louis Finance geweßenen Traitteur und burgers allhier nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem den 15.den febr: dieses lauffenden 1740.sten jahrs beschehenen tödtl. Ableiben hie zeitl. verlaßen, welche verlassenschafft auf freundl. Ansuchen und Begehren der Ehren und tugendsamen frau Susannæ Margarethæ gebohrner Reichardin der hinterbliebenen Wittib mit beÿstand des Ehrengeachten H: Johann Georg Seltzam des fastenspeishändlers und burgers alhie zu Straßb. dero geschwornen Curatoris, inventirt – So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Donnerstag den 17.den des monats martii A° 1740.
Der verstorbene seel. hat ab intestato Zu seiner einzigen Erbin hinterlassen Zufolg des hernach copeyelich eingetragenen ehecontracts paragrapho ultimo Eingangs gedachte Ehren und tugendsahme Frau Susannam Margaretham gebohrne Reichardin die hinterbliebene Wittib

In einer allhier zu Straßburg ane der langen Straas gelegenen Zum grünen Dragoner genandten hiehero Eigenthümlich gehörigen deßwegen hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden als folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Im Saal
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. eine au dragon verd genandte behaußung bestehend in vorder hinder hauß, nebens Gebäu, bronnen, Stallung, 2. höffen v. hoffstatt, mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, weiten Zugehörden allhier ane der obern Straas, einseit neben dem Zum Rindsfuß genandten H Joh: Joseph Krafft dem Gastgeber zum wilden mann v. burger allhier gehörigen Gasthauß, anderseit neben Hn Joh: Friderich Rebhan auch burgern allhier hinten th. auff H. Simon Kürschner Cantzleÿ buchtrucker th. auff H. Melchior Pauschinger dem Buchtrucker v. Welperisch Erben, th. a. die Gerber Zunfft stuben stoßend gelegen, so außer denen hernach unter denen passivis sprcificirten darauff hafftenden Capitalien freÿ leedig und Eigen, v. vermög der, von denen Hh. Werckmeistern zu dem Concept gel. schrifftl. Abschatzung de dato 17.den Mart: 1740. angeschlagen worden pro 10 000 fl. oder 5000. Darüber besagt ein teutscher Perg. Kffbr. in allhies. C.C. stb. gefert: m. d. anhangendem Ins. verw. datirt d. 23. Maji 1737. Ferner ein frantz. perg. Kbr. in bes. C.C. Stb. gef. v. m. gemeldt. Ins. verw. de dato 16. 9.br. 1705
– Abschatzung dem: 17. Martzÿ 1740: Auff begeren weilandt deß bescheitenen H Luttwig finans deß geweßenen wierth und Gastgeber Zum grunen tragoner seel. hindter laßenen frau wittib, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Langen Straßen gelegen so ein seitß an daß wiertßhauß Zum rindts fuß ander seitz an H frittrich rëbhann hindten auff die gerberstuben stoßendt, welche behaußung und. die ein fahrdt Lincker handt dem Lahten rechter handt ein Klein gewölb und die Kuchen gewölbter Keller daß mitler hauß worinen die Ein fahrdt ihm hindtern hoff Neben dar an ein Kleiner sall der hoff und bronen obe dar über ihm Ersten und 2. t: Stock Stuben Camine Camren nebenß Cammer besetzte bienen und alten tachstull, der hinter hoff worinen ein seiten gebäu linckerhandt dar inen unden die bauch Kuchen, oben dar über 2: Stock über ein andter Stuben Cammer Kuchen und daß hauß Ehrn der steinre schnëcken Stallung römoßen und Nebenß hoff, sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistern sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wirdt Vor und Umb Zëhen Tausent Gulten bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner und bau Meister, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 290, Sa. Viehes 86, Sa. Schiff und geschirr Zum Fuhrwerck gehörig 4, Sa.Fuhrwercks 105, Sa. Silbergeschirrs 113, Sa. goldenen Rings und Taback büchs 9, Sa. Eigenthums an einer behaußung 5000 – Summa summarum 5608 lb – Schulden 5132 lb. Nach deren Abzug 475 lb
Copia der Eheberedung. (…) fait lû et passé audit Strasbourg le 14 juillet 1725, Jean Christophe Fingado, Not° juré

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins

1740, VII 1179 – Livres de la Taille
(f° 6) Freÿburger N. 8119. Weÿl. H. Louis Finance geweßenen Traitteur und burgers alhie Verlassenschafft inventirt H. Not. Koch.
Concl. fin. Inv . ist fol. 55, 475. 15. 5, die machen 900. fl. Verstallte nur 800. fl. Zu wenig 100. fl.
Nachtrag acht Jahr in duplo à 6. ß d macht 2. ln 8 ß
Und Sechß Jahr in simplo à 3 ß, 18 ß
Extat das Stallgeltt pro 1740, 2. lb 11 ß
Gebott, 3 ß
Abhandlung, 15 ß 6 d, Summa 6 lb 15 ß 6 d
Nachtrag, 3 lb 6 ß
Stallgeltt 1742 et 1743, 5 lb 2 ß
Gebott, 3 ß
Abhandlung, 15 ß 6 d, Summa 9 lb 11 ß 6 d
dt. 16° Martÿ 1743

Susanne Marguerite Reichard loue une partie de sa maison au marchand épicier François Ignace Finck

1743 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 358
Fr. Susanna Margaretha geb. Reichardin weÿl. Louis Finance gewesten traiteur wittib mit beÿstand ihres schwagers Johann Georg Seltzam des fastenspeishändlers
in gegensein H. Frantz Peter Finck des Specirers
entlehnt, In ihrer au Dragon vert genannten in der langen straß einseit neben Johann Friedrich Rebhan anderseit neben der gastherberg zum rindsfuß gelegenen behausung unten auf dem boden den in zween schwibbög. bestehenden Laden samt dem Comptoir, ferner den gantzen zweÿten stock die mittelste bühn, den unterschlagenen Keller unter dem Laden und den gemeinschaftlich gebrauch der bauchkuchen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff letzt verwichenen Joh. Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 207 gulden

Susanne Marguerite Reichard loue une partie de sa maison à Loup François de Rathsamhausen d’Ehnwihr

1746 (14.11.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 899-v
Fr. Susanna Margaretha geb. Reichardin weÿl. Louis Finance des traiteur wittib beÿständlich ihres schwagers Johann Georg Seltzam des fastenspeishändlers
in gegensein des wohlgebornen H. Wolffgang Frantz von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr
entlehnt, In einer der verlehnerin eigenthümlich gehörig ane der langen straß und zum grünen dragonen genannten behausung, in des vorderhaußes erstern stock eine stub, kuchen und dreÿ Camin Cammern hinden aus, eine gesind Cammer, einen unterschlagenen keller, eine bühn und holtzhauß – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 140 gulden

Susanne Marguerite Reichard loue une partie de sa maison au marchand épicier François Ignace Finck

1749 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 246-v
Fr. Susanna Margaretha geb. Richardin weÿl. Louis Finance traiteur mit beÿstand ihres schwagers Johann Georg Seltzam des fastenspeishändlers
in gegensein H. Frantz Peter Finck des Specirers
verlühen, in ihre au dragon vert genannten ane der langen straß einseit neben der gastbehausung zu den dreÿen möhren, anderseit neben N Schützenberger dem käuffler gelegenen behausung, unten auff dem boden den in zween schwibbögen bestehenden Laden samt dem Comptoir, ferner den gantzen zweiten stock die mittelste bühn den unterschlagenen keller unter dem laden und dem gemeinschaftlichen gebrauch der bauchküchen – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff nächts künfftigen Johannis Baptistæ anfangand, um einen jährlichen Zinß nemlich 207 gulden

Susanne Marguerite Reichard loue une partie de sa maison à Jean Wenck et Marie Elisabeth Müller, manants et loueurs de carrosses

1749 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 248-v
Fr. Susanna Margaretha geb. Richardin weÿl. Louis Finance traiteur mit beÿstand ihres schwagers Johann Georg Seltzam des fastenspeishändlers
in gegensein Johannes Wenck des lehnkutschers und schirmers Mariæ Elisabethæ geb. Müllerin
verlühen, in ihrer ane der langen straß einseit neben der gastbehausung zu den dreÿ möhren, anderseit neben N. Schützenberger dem käuffler gelegen, zum grünen dragoner genannten behausung, eine stallung vor vier pferd, eine remise, eine heubühn so dann eine stub und kammer in den hoff sehend, auff 4 nacheinander folgenden jahren auff nächst künffigen Johannis Baptistæ anzurechnen – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 gulden

Résiliation du bail avec Jean Wenck

1752 (5.4.), Me Langheinrich (6 E 41, 743) n° 59
S.T. Frau Susanna Margaretha geb. Reichertin weÿl. H. Louis Finanz geweßenen taitteurs und burgers alhier zu Straßburg Frau Wittib mit beÿstand S.T. H. Joh: Daniel Bauers Statt fourier ane einem
So dann H. Johannes Wing Gutscher und Fr. Mariæ Elisabethægeb. Müllerin beede Eheleuthe und Schirmbs Verwanthen allhier am andern theil
anzeigend, demnach sie Wingischen Eheleuthe laut der den 21. Aprilis 1749 in allhies. C.C. Stub passirten Lehnungs Verschreibung verschiedene Gemach in der Ihre Mad. Finantz gehörigen ane der Langen Straß gelegenen zum grünen Dragoner Genanden behaußung auf vier Jahr lang gelehnt und aber wegen solcher Lehnung verschiedene Mißheligkeiten unter denen Comparenten sich eräugnet, so daß solches würcklichen beÿ allhiesigem E.n Kleinen Rath anhängig, um aber aller verdrießliche folgerungen uned führenden process abzuschneiden und aufzuheben (vergleich über bezahlungen)

Susanne Marguerite Reichard passe un contrat de mariage avec un capitaine originaire de Montpellier, Barthélémy Hébrard. Le mariage ne sera pas célébré, comme le corrobore la mention portée au passif de la défunte à son inventaire en 1763

1758 (11.5.), Me Haering (6 E 41, 1375) n° 141
(Eheberedung) persönlich kommen und erschienen Hr. Bartholomäus Hebrard Capitaine Zu Fueß unter dem Bataillon Montpellier weiland Hn Niclaus Hebrard und auch weiland fr : Margarethä Defouré beeder längst seel. Innwohner der Stadt Montpellier in der Provintz Languedoc gelegen, ehelich erzeugter Volljähriger Sohn, mir Not° unbekanndt, und
frau Susanna Margaretha geb. Richard, weiland H. Ludwig Finance geweßenen bs. alh. Zu straßb. seel. hinterbl. Wittib beist. H Johann Christoph Schöllen Verschiedener hochadel. Familien Schaffners und b. alhie, beede mit Not° wohlbekanndt – Straßburg den 11. Maÿ im Jahr der Ganden 1758 (signé) Barholomé Hebrardn Susane Margueit finance fience

Susanne Marguerite Reichard meurt en 1763 en délaissant ses héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison à 3 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 477 livres, le passif à 3 995 livres

1763 (6.4.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 720) n° 458
Inventarium über Weÿland frauen Susannæ Margarethä Finance geb. Reichartin, längst weÿl. Hn Louis Finance geweßenen Aubergiste und burgers allhier Zu Straßb. seel. nachgelaßener fr. Wittib auch seel. Verlassenschafft – als dieselbe Montags den 21. Martÿ dießes lauffenden 1763. Jahrs dießes Zeitlichen mit dem Ewigen Verwechßelt – So beschehen in Straßb. auf Mittwoch den 6.ten Aprilis Anno 1763.
Die Verstorbene seel. ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie folgt. 1.mo frau Margaretham Dorotheam Haubertin gebohrne Lorentzin, Friderich Christoph Haubert des Gastgebers und burgers allhier Ehefrau, als Weÿl. frauen Mariä Salome Lorentzin geb. Reichertin der Verst. seel. Schwester mit auch weÿl. Joh: Daniel Lorentz dem auch geweßenen Gastgeber und burgern allhier seel. ehelich erzeugter tochter, so beneben dero Ehemann dem geschäfft beÿgewohnt in dem Erste 5.ten Stammtheil, 2.do. fr Mariam Salome Rooßin geb. Seltzamin Hn Joh: Paul Rooß Chirurgi und burgers Zu Lichtenau hochfürstl. heßen hanau Lichtenbergers Jurisdiction, Ehefrau als weÿl. Fraun Sibillä Saltzamin geb. Reichertin der Verstorbenen seel. Schwester, mit auch weÿl. H Joh: Georg Seltazam dem geweßenen fastenspeishändler v. b. allhier ehelich erzeugte nachgelaßene tochter, In deren Nahmen Laut Extractus Es. En. Kleinen Raths memorialis vom 6. Aprilis jüngst. hr. Frantz Paul Acker Es. En. Kleinen Raths dermahliger wohlverdienter beÿsitzer als hierzu in specie ernandter Hr Deputatus hiebeÿ erschienen in den andern fünfften Stammtheil, 3.tio frau Maria Catharina Göbelin geb. Reichartin, Hn Frantz Michael Göbels Musici und burgers allhier Ehefrau so unter assistentz deßelben dem Geschäfft beÿgewohnt in den 3.ten 5.ten Stammtheil, 4.to frau Catharinam Sibillam Duffau geb. Reichertin Hn Thomas Duffau Perruquier und burgers Zu Fort Louis Ehefraun so mit und beneben ob Ehren gedachtem Hn Frantz Paul Acker Es. En. Kleinen Raths dermahligen wohlverdienten beÿsitzern als ernandtem Hn Deputato der Inventur abgewartet in den 4.tn fünfften Stammtheil, so dann 5.to. Jacob Friderich Reichard den Leedigen mehrjährigen Keller und hauß Knecht Ind en 5.ten und Letzten Stammtheil, diese 3. letstere weÿl. Hn Daniel Friderich Reichert geweßenen Gastgebers Zum Falcken und burgers allhier als der Verstorbenen eheleiblichen bruders seel. mit frauen Maria Catharina geb. Kuglerin ehelich erzeugte 3. Kinder, Also alle 5. der Verstorbenen eheleiblicher Schwester und Bruders Kinder als zu 5. gleichlingen portionen und Stammtheilern Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen straß gelegener Zum grünen Dragoner genandten Gast behaußung, befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung au dragon verd genandt bestehend in Vorder: und hinterhauß, Zweÿen höffen, Stallung, und hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, weithen Rechten Zugehörden und gerechtig Keit, gelegen allh. Zu Straßb. ane der Langen straß einseit neben dem ehemahligen würths hauß Zum Rindsfuß Hn Gimpel dem Weinhändler gehörig, 2.s neben N. Fanck dem Kachler hinten theils auf H. Simon Kürßner den Cancelleÿ buchtrucker, theils auf Hn. Joh: Friderich Kast den Goldarbeiter uxorio nomine und theils auf E.E. Zunfft der Gerber stoßend, davon gibt man Jährlichen der Statt Straßburg Pfenningthurn auf Joh. Bapt: ane bodenzinß 1 lb. 10. ß d sonsten außer hernach eingetragenen darauff hafftenden passiv Capitalien freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 12.ten Aprilis jüngst angeschlagen pro 3000. Abgezogen den darauf hafftenden bodenzinß so zu dopeltem Capital gerechnet antrifft 60. Nach solchem Abzug Verbleibt annoch ane dem Anschlag solcher behaußung per Rest übrig 2940. Über dieße behaußung sagt i. teutsch. pergam: in allh. C.C. Stub gefertigter und mit dero anh. Insiegel Verw. Kauffbrieff datirt den 23. Maÿ A° 1737
Sa. haußraths 261, Sa. Silbers 37, Sa. baarschafft 52, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2940, Sa. Schulden 186, Summa summarum 3477 lb – Schulden (It. fordert ferner noe. Hn Bartholomæi Hebrard Capitaine unter dem Bataillon Montpellier Vor tafflen so er der Verstorbenen abgekaufft so aber ohnwißend im hausrath Verkaufft worden) 3995 lb, In Vergleichung 518 lb
Alldieweilen aber die Verstorbene seel. laut Vorallegirten beÿ H. Not. Humbourg den 4.ten apr. 1746. errichteter Rente Viager Hn François Xavier Verieu Beauvoir damahligen Capitaine des Genadiers du régiment d’Enghien 4000. lb baar geld behändiget (…), 1000. lb – Stall Summ 375 lb

Les héritiers de Susanne Marguerite Reichard veuve de Louis Finance, aubergiste au Dragon Vert, vendent la maison pour 2 975 livres au maître maçon Jean Michel Starck

1763 (8.10.) Chambre des Contrats, vol. 637, f° 513-v
Fr. Margaretha Dorothea geb. Lorentzin Friedrich Christoph Haubert des wirths ehefrau, Fr. Maria Catharina geb. Reichardin H. Frantz Michael Guebel des musici ehefrau, Fr. Catharina Sibilla geb. Reichardin Thomas du Faux des peruckenmachers ehefrau, H. Paul Acker EE kleinen raths beÿsitzer als gerichtlich constituirter negotiorum gestor Fr. Catharina Salome Rooßin H. Leo Monfort gewesten gastgebers als vogt Friedrich Jacob Rooß
in gegensein H. Johann Michael Starck des maurer und steinhauers
eine behausung au dragon vert genannt bestehend in vorder und hinter hauß nebens gebäu, bronnen, stallung, zweÿen höffen mit allen begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der Obernstraß, einseit neben N. Gimpel dem kieffer anderseit neben Johannes Fanck dem kachler hinten auff E. E. Zunfft der Gerber zum theil zum theil Simon Kürschner den Cantzleÿbuchdrucker und Johann Friedrich Kast den goldarbeiter – um 500, 1000, 500, 650, 100, 25 lt Capitalien verhafftet, geschehen um 205 pfund

Jean Michel Starck hypothèque la maison pour 200 livres à l’imprimeur Jean Steinemann afin de réparer la maison qu’il vient d’acheter

1763 (8.10.) Chambre des Contrats, vol. 637 f° 515-v
H. Johann Michael Starck der maurer und steinhauer
in gegensein Johannes Steinmann des buchdruckers, zur reparation hiernach unterpfändten – schuldig seÿen 200 lt
unterpfand, die au dragon vert genannte behausung cum appertinentis ane der Obernstraß, einseit neben N. Gimpel dem kieffer anderseit neben Johannes Fanck dem kachler hinten auff E. E. Zunfft der Gerber zum theil zum theil Simon Kürschner den Cantzleÿbuchdrucker und Johann Friedrich Kast den goldarbeiter

Jean Michel Starck hypothèque la maison pour 250 livres à Marguerite Salomé Unseld

1766 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 281-v
Johann Michel Starck der maurermeister und Susanna Margaretha geb. Rußin mit beÿstand Johann Georg des goldarbeiters und Johann Christian Meyblum des uhrenmachers
in gegensein Daniel Andreas Unselt des säcklers innahmen seiner schwester Margaretha Salomé Unseld – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß einseit neben N. Gimpel des weinhändlers anderseit neben N. Fanck des kachler hinten auff die Zunfft der Gerber stoßend gelegen

Jean Michel Starck meurt en 1766 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans la maison dont la construction n’est pas terminée et que les experts estiment 8 000 florins.

Susanne Marguerite Russ, veuve de Jean Michel Starck, hypothèque la maison pour 225 livres au profit du pasteur de Kolbsheim, Jean Frédéric Roser, et sa femme Marie Salomé Grohbecker

1767 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 n° 51
Susanna Margaretha geb. Rußin weyl. Johann Michael Starck gewesten maurers wittib beÿständlich Johann Christian Meyblum des uhrenmachers
in gegensein Christian Daniel Wagner des oberschreibers löbl. Stiffts St. Thomä innahmen H. Johann Friedrich Roßer des pfarrers zu Kolbsheim und Maria Salome geb. Grohbeckerin – schuldig seÿen 225 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langgaß, einseit neben – Gimpel dem weinhändler anderseit neben N. Fanck dem kachler hinten auff die E.E. Zunfft der gerber

Susanne margenterie Russ loue une partie de la maison à l’ancien capitaine Louis Pierre Robert Le Cousturier de Pithienville

1768 (11.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1026)
Bail de 3 années consecutives qui commenceront a courir du 15. du présent mois – le Sr Jean Melchior Starck tailleur de pierres mandataire de Dlle Susanne Marguerite Rußine veuve du Sr Jean Michel Starck Me maçon de cette ville
à Messyre Louis Pierre Robert Le Cousturier de Pithienville Chevalier de l’ordre Royal et militaire de St Louis, ancien capitaine au régiment de Tourraine présentement adjoint au major de cette ville
L’appartement du premier Etage de la maison appartenante a ladite veuve en cette ville scize grand Rue vis à vis de la rue dite geckgaßel portant cy devant le nom du dragon verd consistant ledit appartement en cinq pièces sur le devant de la maison, en trois pièces Dans la maison du millieu en une cusiine au même Etage (+ et des Lattrines qui appartiennent et dependent dud. appartement) en un poel une chambre et une cuisine au second étage de la maison dans la partie du millieu en trois petites pièces au troisième étage en un grenier au quatrième ayant L’etendue de la Maison du milieu, en une écurie pour deux chevaux (# des latrines communes dans la cour) En un bucher dans la cour et en une cave de la Capacité de 4 à 5 cent mesures avec deux chantiers de la Longueur de la cave, bien entendu que le bucher sera aussy proportionné, que l’écurie sera garnie de L’auge et du ratelier et qu’il y aura place pour du fourage, Plus l’usage commun du puit et de la cour
(charges, clauses et conditions) 2. il promet de faire travailler le plutot possible a La rempt. de L’escalier principal ainsy que La Balustrade du Balcon et au relargissement des degrés de la Cave, 3. Il promet de faire construire et percer une petite fenetre dans le poel des domestiques donnante sur leintre* et au haut de l’escalier

Anne Marie Schætzel, veuve du docteur en médecine Georges Henri Behr, revend 5 400 livres au marchand Jean André Bruder la maison qu’elle a achetée par enchère judiciaire le 29 aout 1768 (actes détruits)

1769 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 399
Fr. Anna Maria geb. Schätzelin weÿl. Georg Heinrich Behr gewesten med. Doctoris wittib beÿständlich H. Johann Friedrich Faust E.E. Großen Raths advocati et procuratoris ordinarii
in gegensein H. Johann Andreas Bruder junioris d. handelsmanns
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen gebäuen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langenstraß, einseit neben Johann Heinrich Gimpel dem weinhändler anderseit neben Johann Heinrich Fanck dem kachler hinten theils auf die Gerberstub theils auf Simon Kürschners den drucker und Salome Rustin geb. Panschingerin – als ein am 29. Aug. 1768 ane der ganth ersteigertes guth – um 500, 500, 750, 1000, 200, 1149 lb verhafftet, geschehen um 1400 lb

La fille et héritière d’André Bruder ainsi que ses créanciers vendent la maison à Philippe Antoine Ferrier pour 11 010 florins (5 505 livres strasbourgeoises)

1776 (16.8.) Chambre des Contrats, vol. 650 f° 260-v
nahmens weÿl. H. Johann Andreas Bruder des jüngeren gewesten handelsmanns hinterlassene tochter und beneficial erbin Margaretha Salome dero geordneter und geschworener vogt H. Johann Daniel Ensfelder notarius publicus juratus ac practicus, H. Johann Jacob Lung notarius publicus vor und innahmen weÿl. besagten Bruders massa H. creditorum als desselben geordneter syndicus
in gegensein H. Philipp Antoni Ferrier des handelsmanns, als letzt und meistbietenden
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen denen gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der mittel langstraß, einseit neben H. Johann Heinrich Gimpel dem weinhändler anderseit neben Mr Johann Heinrich Fanck dem kachler hinten theils EE zunfft des gerber theils weÿl. H. Simon Kürßner gewesten buchdruckers erben theils Fr. Salome Kastin geb. Pauschingerin – um 11 010 gulden

Le nouveau propriétaire, originaire de Neuf-Brisach, a épousé Anne Catherine Bérard en 1767 ; contrat de mariage, inventaire des apports
1767 (28.4.), Me Zimmer (6 E 41, 1444) n° 66
(Contrat de mariage) le Sr Philippe Antoine Ferrier, bourgeois Negociant de cette dite ville fils de Feu le Sr Pierre Antoine Ferrier vivant Negociant a Neuf Brisack et de De Toinette Boulard ses père et mère d’une part
Et Damlle Anne Catherine Berard fille du Sieur Joseph Berard, Avocat au Conseil souverain d’Alsace et bourgeois de lad. Ville et de feu De Anne Marie Andlauer – aud. Strasbourg ce 28 avril 1767

Inventaire des apports dressé dans la maison Bameyer à côté de la Grande boucherie
1767 (28.4.), Me Zimmer (6 E 41, 1409) n° 159
Inventaire des apports du Sieur Philippe Antoine Ferrier, Negociant, et Dle Anne Catherine née Berard son Epouse, tous deux bourgeois de cette ville de Strasbourg – L’an 1767 le 28° Avril, à la requete du sieur Philippe Antoine Ferrier, Negociant et bourgeois de cette ville de Strasbourg et de et Dle Anne Catherine née Berard, son Epouse assistée du Sieur Joseph Berard, son Pere, Avocat au Conseil souverain d’Alsace et premier Secretaire de la recette de l’hôpital des bourgeois de lad. Ville (…) réservés par l’article trois de leur Contrat de mariage passé devant led. Notaire le 7° Mars de la présente année

Trouvés dans une maison scise près la grande boucherie appartenant au Sieur Bameyer Caffetier et bourgeois de cette ville de Strasbourg
Propriété d’une maison à Neuf Brisac. (Mons.), Savoir une maison, cour, écurie et autres batimens avec ses appartenances et dependances scituée à Neuf Brisac au Canton dit la petite place qui a pour enseigne le pied de bœuf (…)
(f° 8) Etat sommaire du present Inventaire. beins pours dudit Sieur Ferrier. Total des Meubles 2015, Total des Vins et Tonneaux 226, Total de l’argenterie et Or 450, Propriété d’une maison à Neuf Brisac -, Total des Dettes actives 17 420, Total général 20 112 lib
Biens de lad. De Ferrier, Total des meubles 634, Total de l’argenterie et Or 921, Total de l’argent comptant 6256, Portion d’un Banc de boucher -, Rentes en grains -, Total général 12 002 lb

Anne Catherine Berard femme de Philippe Antoine Ferrier meurt en 1713 en délaissant pour héritiers ses petits enfants. L’inventaire est dressé dans l’ancien poêle du Miroir
1813 (4.10.), Strasbourg 11 (17), Me Thurmann n° 2521 – Enregistrement de Strasbourg, acp 123 f° 132 du 14.10. – vacation du 16.4.1815 (enreg. F° 186 du 26.4.)
Inventaire de la succession d’Anne Catherine Berard femme de Philippe Antoine Ferrier, négociant, décédée le 24 septembre courant – à la requête d’Ange Marie François Gaétan Marocco, régisseur de la manufacture impériale de tabac à Strasbourg, tuteur établi aux cinq enfants mineurs de Noel Dupont, chef de service des convois militaires et transports directs de la cinquième division militaire décédé à Strasbourg, appelés Joseph Xavier, Madeleine, Aure, Joséphine, Adèle héritiers pour 1/5 de la défunte, grand mère des mineurs, en présence de Jean Michel Ohlmann rentier subrogé tuteur – testament olographe du 8 décembre 1807
dans la maison du Miroir rue des Serruriers n° 29
mobilier 4271 fr ; 3128 fr, numéraire 1100 fr, déclarations actives 12 000 fr, passif

Philippe Antoine Ferrier et Anne Catherine née Berard vendent la maison au négociant Louis Bayard demeurant à Paris pour 260 000 livres tournois. La clause du cahier des charges mentionne la colonnade (construite par Michel d’Ixnard)

1793 (15. 8.br), Strasbourg 10 (36), Me Zimmer n° 149 – acp 18 f° 177 du 15
sont comparus le citoyen Philippe Antoine Ferrier Negociant demeurant en cette ville et la citoyenne Anne Catherine née Berard son Epouse
au citoyen Louis Bayard Negociant demeurant ordinairement à Paris de présent à Strasbourg
Une maison avec toutes ses appartenances et dépendances sise en cette ville Grand’rue N° 125, d’un côté le citoyen Gimpel Marchand de vin, de l’autre le citoyen fanck potier, donnant par derrière sur la cidevant tribu des tanneurs, sous les clauses et conditions détaillées ci après, moyennant 260 000 livres tournois
(24. août 1793) – à la requête du citoyen Philippe Antoine Ferrier Negociant demeurant en cette ville, il a été procédé à l’enchère volontaire d’une maison appartenant au requerant sise en cette ville Grand’rue N° 125, d’un côté le citoyen Gimpel Marchand de vin, de l’autre le citoyen fanck potier, donnant par derrière sur la cidevant tribu des tanneurs, avec toutes ses appartenances, droits et dépendances sous les clauses et conditions détaillées ci après (…) S’il y a lieu à adjudication 4. Que le requerant se reserve pendant six mois à compter du jour de l’adjudication le logement qu’il occupe, contenant le rez de chaussée du devant le fond de la cour où est la colonnade et dessus des remises, avec une cave, pour et moyennant un loyer de 200 livres – mise à prix L. 260,000

Louis Bayard loue la maison à Philippe Antoine Ferrier qui vient de la lui vendre. Les parties résilient le bail en l’an IV.

1793 (15. 8.bre), Strasbourg 10 (36), Me Zimmer n° 150 – acp 18 f° 177 du 15
est comparu le citoyen Louis Bayard, Negociant demeurant ordinairement à Paris, présentement en cette ville
Lequel a fait bail et donné à loyer pour Neuf années consécutives qui commenceront de ce jour, au citoyen Philippe Antoine Ferrier, Negociant demeurant en cette ville, et à la citoyenne Anne Catherine née Berard son Epouse, de lui düement autorisée et assistée en outre à l’effet des présentes des citoyens Georges Pick et Chrétien Pick, Orfèvres, demeurant en cette ville, quelle declare ses plus proches parens
Une maison avec toutes ses appartenances et dépendances sise en cette ville Grand’rue N° 125, d’un côté le citoyen Gimpel Md de vin, de l’autre le citoyen Fanck potier, donnant par derrière sur le cidevant tribu des tanneurs, ainsi que le citoyen Bailleur vient d’en faire l’acquisition – moyennant un loyer annuel de 6000 livres tournois
[in fine :] sont comparus 1. le citoyen Louis Bayard, bailleur, 2. le citoyen Philippe Antoine Ferrier et la citoyenne Catherine née Berard, son Epouse, (…) preneurs denommés au Bail cidessus et des autres parts, lesquels ont declaré résilier conjointement et reciproquement ledit bail passé entr’eux le premier Messidor prochain – le 6 du mois de frimaire l’an quatre de la République (Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 36-v du 9 frim. 4)

Le juge de paix condamne le locataire Bourdon à payer son loyer

1801 (22 therm. 9), U 1851, Second arrondissement, f° 330
Louis Bayard, propriétaire demandeur
contre le Cit. Bourdon entrepreneur des vivres, viandes en la personne du Cit. Mayet marchand de modes son mandataire
que ledit defendeur soit condamné à lui payer la somme de 1000 fr pour le trimestre entre le 1er mess. dern du loyé de la maison sise en cette ville Grand rue n° 125 qu’il lui a donné moyennant loyé annuel de 4000 francs

Louis Bayard vend 50 020 francs la maison à Nicolas Doron, commis greffier au tribunal civil

1801 (4 vend. 10), Strasbourg 6 (25), Me Laquiante n° 1598 du 17.8.1801 Cahier des charges ; adjudication définitive n° 1718 – Enregistrement de Strasbourg, acp 81 F° 25 du 7 vend. 10
Cit. Louis Bayard rentier demeurant à Paris
à Nicolas Doron commis greffier du Tribunal Civil à Strasbourg, sous le cautionnement de Sébastien Antoine Klotz Entrepreneur de Bâtimens
première enchere volontaire d’une maison cour écurie remise appartenances et dépendances scize à Strasbourg grande rue N° 125, d’un côté le cit. Gimpel Marchand de vin, d’autre le cit. fanck potier, par derrière cy devant tribu des thanneurs, devant la rue, se payera au domicile du cit. Bayard rue Dominique au gros cailloux N° 1098 près le champ de Mars, la première mise sera de 55 425 francs
n° 1679 du 23 fructidor – n° 1700 du 29 fruct. Nicolas Doron, 50 020 francs
[procuration], acquise du cit. Philippe Antoine Ferriere négociant & De Anne Catherine Berard par acte Me Zimmer le 15 octobre 1793)

Nicolas Doron, appariteur royal originaire de Lunéville, épouse en 1787 à Saverne Madeleine Wollbrett
Mariage, Saverne (cath. f° 185, n° 24)

Hodie Novembris septimo Anni 1787 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Nicolaus Doron, defunctorum Pauli Doron et Mariæ Pierron, dum viverent in Luneville Dioecesis Nanceijani commoratorum Conjugum Civium filius Orphanus a novem retro annis in prædicti Lützelstein habitans, neo-adparitor Regius, ad parituram suam posthac Argentinæ facturus, Et Domicella Magdalena Wollbrett, Domini Josephi Huberti Wollbrett suprema curiæ alsaticæ nec non Regiminis hujatis Advocatus, Primariique hujus Civitatis Consulis et defunctæ dominæ Mariæ Magdalenæ Bernard, dum viveret hujatum Conjugum filia de jure et facti Parochiana mea ambo soluti majorennes (signé) Doron, wollbrett (i 101)

Nicolas Doron meurt en 1814. L’inventaire est dressé dans sa maison au Faubourg de Saverne
1815 (2.2.), Strasbourg 12 (59), Me Wengler n° 8824 (vacation n° du 9206 du 20.10.1815 enreg. f° 197 du 23.10.) – enreg. manquant f° 52 du 7.2.
Inventaire de la succession de Nicolas Doron commis greffier près le Tribunal de Première Instance décédé le 11 septembre1814 – à la requête de Marie Madeleine Wollbrette le veuve, Jacques Nicolas François Doron commis négociant, Marie Madeleine Sophie Doron épouse de Jean Paul Bernard Christophe Detroyes, avocat avoué, enfants et uniques héritiers pour moitié de la défunte
Contrat de mariage ssp le 4 novembre 1786 déposé Me Laquiante le 18 novembre

dans la maison mortuaire faubourg de Saverne n° 2
dans la cave sous la maison faubourg de Pierre
immeuble, Une maison à deux étages consistant en bâtiments de devant et de derrière, cour, fontaine avec toutes ses appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg faubourg de Saverne n° 2, d’un côté le Sr Kreemer boulanger d’autre Georges Gutermann devant la rue derrière propriété de l’église St Jean – acquis de Jean Léopold de Dettlingen par acte souss. le 8 ventose 12, estimée 16 000 francs
un petit corps de biens à Reschwoog 1880 fr
Récapitulation, meubles 7361 fr, vins et tonneaux 2384 fr, argenterie et or 1356 fr, créances 45 496 fr, numéraire 5308 fr, immeubles 17 880 fr, ensemble 79 787 francs – passif 21 115 fr, reste 58 671 fr, avec abandon à chaque héritier du quart de la maison

Nicolas Doron vend la maison 51 000 francs à Frédéric Crétin et à Eléonore Frédérique Schild qui ont acquis peu de temps auparavant le domaine de la Ménagerie hors la porte des Bouchers

1802 (16 pluv. 10), Strasbourg 9 (anc. cote 27), Me Bossenius n° 971 – Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 121 du 26 pluv. 10
bürger Nicolas Doron commis Greffier bei dem Tribunal der Zuchtpoliceÿ des Straßburger bezircks
in gegensein Friedrich Cretin Eigenthümers des vor dem Metzger Thor gelegenen Landguts die Menagerie genannt und Fr. Eleonora Friderica geb. Schild
eine behausung bestehend in Vorder hinter und Seiten: Gebäuden hoff höfflein Stallungen Remise und hoffstatt samt aller deren übrigen zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten an der lang. stras N° 125, einseit neben dem bürger gimpel Weinhändler anderseit neben dem bürger Fanck hafner und hinten auf die Gebäude der vormaligen Gerber: Zunftstub [und mobilien] – vor Not. Laquiante am 29. thermidor 6, 21. fructidor 9 wie auch 4. vend. 10. öffentlichen Versteigerungen ermelten gebäude und deren definitiv Adjudication (obligation) – um 51 000 francs

Frédéric Crétin et sa femme apparaissent dans l’état-civil de Strasbourg avec la naissance de leur fils Charles Frédéric en 1802.Ils quittent la ville quelques années plus tard pour Saint-Pétersbourg
Naissance, Strasbourg (n° 976) Du 19 jour du mois de ventise, L’an 10 de la République français, Acte de naissance de Charles Frédéric Crétin, né hier 18 ventose vers minuit, fils de Frédéric Crétin, sculpteur, et de frédérique eléonore schild, mariés et domiciliés en cette ville grand rue N° 125 (i 129)

Frédéric Crétin loue une boutique à Frédéric Staat

1803 (1 vent. 11), Enregistrement de Strasbourg, ssp 14 F° 86-v du 19 vend. 11
Bail de 3 ans – Frédéric Chrétien
à Frédéric Staat
une boutique dans ladite maison [grand rue N° 125] – moyennant un loyer annuel de 288 francs

Frédéric Crétin loue un logement à Marc Benemenil

1803 (24 vent 11), Enregistrement de Strasbourg, ssp 14 F° 77-v du 10 vend. 11
Bail de 3 ans – Frédéric Chrétien
à Marc Benemenil
un logement dans une Maison grand rue N° 125 – moyennant un loyer annuel de 800 francs

Eléonore Schild femme de Frédéric Cretin loue toute la maison à Joseph Julien Lajonquiere

1806 (29.6.), Strasbourg 1 (30), Me Lacombe n° 5634 – Enregistrement de Strasbourg, acp 100 f° 42-v du 4.7.
Bail de 3 ans à commencer à la St Michel prochaine – De Eléonore Schild épouse de Frédéric Cretin Propriétaire
au Sr Joseph Julien Lajonquiere demeurant à Strasbourg
la maison cour écuries et dépendances qui leur appartient en cette ville sise dans la grand rue n° 125 sans exception que deux chambres donnant sur la rue a droit en montant ainsi qu’une décharge obscure donnant sur la cour au troisième étage dont elle se réserve a jouissance – moyennant un loyer annuel de 2400 francs

Frédérique Eleonore Schild femme de Frédéric Cretin vend 57 275 francs la maison à Louis Rieff, propriétaire à Dornach près de Mulhouse

1808 (28.10.), Strasbourg 15 (8), Me Lacombe n° 603 – Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 82-v du 3.11.
Caétan Stropeno employé des substtances militaires demeurant à Strasbourg mandataire de Frédérique Eleonore Schild femme de Frédéric Cretin propriétaire a Strasbourg demeurant présentement à St Petersbourg en Russie
à Louis Rieff propriétaire à Dornach Département du Haut Rhin
une grande maison construite en pierres consistant en maison de devant et maison de derrière et pavillon des deux côtés cour écuries remises sise en cette ville grand rue n° 125, entre le Sr Gimpel marchand de vin et le Sr Fanck pottier, derrière les bâtiments de la ci devant tribu des tanneurs, avec les meubles évalués à 6072 francs – avenue au Sr Cretin par contrat de vente à leur profit par Nicolas Doron greffier du tribunal de police correctionnelle devant Me Bossenius le 16 pluviose 10, audit Doron par adjudication à la requête de Louis Bayard rentier à Paris par acte Me Laquiante le 29 fructidor 9, Bayard a acquis ledit immeuble de Philippe Antoine Ferrier négociant et Anne Catherine Bérard par acte Me Zimmer le 15 octobre 1793, provenant de la masse de Jean André Bruder négociant sur laquelle il a été vendue a Antoine Ferrier à la Chambre des Contrats le 16 août 1776 – Remis (…) même chambre le 8 juin 1769 – moyennant 57 275 francs faisant 58 000 livres tournois
Etat des meubles – Premier étage sur le devant, première pièce en entrant, sallon a côté, pièce a côté du sallon, pièce donnant sur la cour, salle à manger donnant sur la cour, sallon sur le derrière, cabinet a côté du sallon
deuxième étage sur le devant, sallon de devant, chambre a côté, chambre de l’autre côté du sallon – troisième étage

Louis Rieff et Walburge Hortense de Zurhein exposent leurs maisons attenantes aux enchères

1824 (3.7.), Strasbourg 13 (40), Me Bremsinger n° 3189, Procès verbal d’enchère
Bernard Brassier, médecin en chef de l’hôpital militaire officier de la Légion d’Honneur fondé de pouvoir de Louis Rieff, propriétaire, et Walburge Hortense de Zurhein, procuration à Dornach
Désignation de l’immeuble. 1° lot. Une grande maison construite en pierres consistant en une maison de devant à trois étages élevés sur le rez de chaussée et deux bâtiments latéraux avec cour, puits, aisances, appartenances et dépendances sise en cette ville grand rue n° 125, d’un côté ci devant Sr Gimpel marchand de vin actuellement Michel Trumpf brasseur propriétaire de la maison n° 124, d’autre ci devant le Sr Fanck potier modo le Sr Isaac Koebele peignier propriétaire de la maison n° 126, derrière le second lot dont elle sera séparés par un mur,
2° lot. Une grande maison construite en pierres non entièrement achevée à trois étages élevés sur le rez de chaussée, ayant à droite un autre corps de bâtiment à rez de chaussée et un étage avec grenier, plus une buanderie avec un étage au dessous à gauche une écurie surmontée d’un étage et d’un grenier, trois cours, la plus grande entre la grande maison les deux bâtiments latéraux et la rue Ste Hélène, la seconde entre ladite maison et la cour du premier lot dont elle sera séparée par un mur et la plus petite entre la buanderie et la grande maison avec appartenances, aisances, dépendances, le tout situé rue Ste Hélène en face de la synagogue, d’un côté le Sr Frédéric Emrich modo la succession Louis Stoeber propriétaire de la maison rue des Drapiers n° 22, d’autre en partie Paul Betsch pelletier propriétaire de la maison rue du Savon n° 3, en partie héritiers de Frédérique Beyer née Kast modo Charles Schwind menuisier propriétaire de la maison rue du Savon n° 4, enfin en partie Charles Kretzmann facteur d’instruments propriétaire de la maison rue du Savon n° 5 faisant la coin des deux rues, derrière vers le midi au premier lot et en partie Isaac Koebelé peignier grand rue n° 126 et Daniel Müller fondeur de caractères grande rue n° 127.
Le mur de séparation entre le premier et le second lot sera bati sur l’allignement des secondes retraites des deux pavillons latéraux à 11 m 50 de distance à partir de la façade donnant dans la cour de la maison de la grand rue suivant le trottoir
Etablissement de la propriété, la maison grand rue n° 125, cour, bâtiments latéraux, aisances, dépendances formant le premier lot acquis de Frédéric Crétin, propriétaire, et de Frédérique Eléonore Schildt par acte Me Lacombe le 28 octobre 1808 transcrit au bureau des hypothèques volume 4 n° 38, ledit Cretin l’a acheté de Nicolas Doron, commis greffier près le tribunal de police correctionnelle, par acte Me Bossenius le 16 pluviose 10, adjudication audit Doron par Louis Bayard, rentier à Paris, devant Me Laquiante le 29 thermidor 9. Autres titres, grande rue 125, vente par Philippe Antoine Ferrier et Anne Catherine née Berard à Louis Bayard, négociant, Me Zimmer le 15 octobre 1793 et quatre contrats de vente passés à la Chambre des Contrats le 16 août 1776 par le tuteur et syndic des créanciers de Jean Adam Bruder, le 18 juin 1769 par les veuve de Georges Henri Baehr audit Bruder cafetier et négociant, le 29 août 1768 par décret forcé à la poursuite des créanciers de le veuve Jean Michel Starck, le dernier le 8 octobre 1763 par les héritiers Richard au profit dudit Starck
Le fond sur lequel est construit la maison rue Ste Hélène vis à vis la synagague ainsi que les bâtiments latéraux avec les écuries, aisances et dépendances formant le deux lot que M. Rieff a acquis de 1. Frédéric Emerich menuisier en son nom et se portant fort de Jacques Emrich et Charles Emrich les deux mineurs procréés avec Marie Catherine née Brenner par acte Me Thurmann le 21 août 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 57 n° 3. Cette propriété dont M. Riff a acquis une portion était connue ci devant sous le nom de Tribu des Tanneurs, d’un côté la rue Neuve actuellement appelée rue Ste Hélène, d’autre audit Sr Rieff, derrière le Sr Bayer et consorts, derrière le Sr Kretschmann luthier, devant la rue Drapiers, elle dépend de la communauté Emmrich qui l’a acquis de l’Administration du Département du Bas Rhin par procès verbal du 24 brumaire an 6
de 2. Jean Daniel Bayer fils tondeur de drap, et Elisabeth Frédérique Bayer, majeure, Emmerie, Frédéric Bayer étudiant en droit majeur, Jean Daniel Bayer père ce dernier père et tuteur légal de Viola Immortalité Bayer, Sophie Concorde Bayer, une portion de la maison rue du Savon n° 4 dont les cinq enfants Bayer son propriétaire du chef leur mère par acte Me Thurmann les 23 et 25 mars 1811 transcrit au bureau des hypothèques volume 60 n° 63, la maison rue du Savon n° 4 consistant en une habitation de devant, bâtiment de derrière, cour et dépendances provenait originairement de la succession de Marie Salomé Kast née Pauschinger leur ayeule maternelle, inventaire Me Lung le 13 novembre 1787 et cession de portion par Marguerite Kast sa sœur
criés le lot 1. 30 000 fr, le lot 2. 20 000 fr sans mise
n° 3193 du 13 juillet – le 23 juillet n° 3208 – le 29 juillet 3217 considérés comme nuls et non avenus

Louis Riff loue une partie de la maison au profit de l’Ecole d’enseignement mutuel

1830, Enregistrement de Strasbourg, ssp 60 F° 40-v, ssp du 9.4. dernier
Bail, a commencé au quartier de Paques – Louis Rieff, propriétaire
Sr Boersch et d’autres membres du comité d’une école gratuite d’enseignement mutuelle
un logement dans sa maison n° 125 grande rue à Strasbourg 900 fr/an

Louis Riff loue une cave au restaurateur Jacques Bentz

1831 (7.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 59 F° 188 – ssp du 27.2. dernier
Bail pour 6 ou 9 ans à commencer le 25.3. prochain – Louis Riff père, propriétaire domicilié à Dornay
à Jacques Bentz, restaurateur à Strasbourg
une cave sous la maison du Sr Riff sise à Strasbourg Grand rue n° 125 du côté contigu à la propriété du Sr Koeberlé moyennant un loyer annuel de 50 francs

Louis Riff loue une partie de la maison au Casino Théologique et Littéraire

1833 (12.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 80 – ssp du 18.1.
Bail – Sr Louis Rieff, propriétaire de la maison grand rue n° 125 à Strasbourg
Charles Frédéric Gerock, Daniel Théophile Berneaud, Jacques Chrétien Roehrich, Philippe Auguste Kroh, Daniel Auguste Ehrenfried Stoeber, Edouard Guillaume Eugène Reuss, Philippe Jacques Schnell, Jean Guillaume Baum, Jean Pierre Bernard Follénius et Charles Zang, agissant en qualité de membre de la commission administrative du Casino théologique et littéraire délégué par les membres du Casino
au Casino Théologique et Littéraire le local ci après désigné et faisant partie du second étage de sa maison sise en cette ville grand’rue n° 125 savoir, trois pièces ayant vue sur la grand rue, lesquelles seront réduites à deux au moyen de la démolition d’une cloison et deux pièces attenantes aux précédentes et donnant sur la cour avec jouissance exclusive des lieux d’aisances y contigus, Plus une cave sous ladite maison et un bucher dans l’avant cour pour l’usage particulier de la société, à commencer le 25 mars prochain durera jusqu’en 1835 – moyennant un loyer annuel de 500 francs

Hortense de Zurhein veuve de Louis Rieff loue une partie de la maison au négociant Louis Lagache Lecherf de Lille

1833 (29.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 183-v – ssp du 25.5.
Bail – François Joseph Clavé étudiant en droit à Strasbourg se portant fort de Hortense de Zurhein veuve de Louis Rieff à Dornach – pour trois années à commencer le 24 juin prochain
à M Lagache Lecherf négociant à Lille
les localités ci après spécifiées faisant partie d’une maison sise à Strasbourg Grand rue n° 125 appartenant à Mde Rieff
1. les trois pièces au rez de chaussée dont les coroisées donnent sur la grand rur,
2. une décharge se trouvant à gauche en entrant et près de l’escalier – moyennant un loyer annuel de 350 francs

Les héritiers Riff louent une partie de la maison au négociant Louis Lagache Lecherf de Lille

1834 (26.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 64 F° 28-v – ssp du Bail du 26.3.
Bail pour deux années à commencer le 24 juin prochain – François Joseph Clavé, élève en droit se portant fort de 1. Mde Adèle Riff épouse de M. Antoine Klenck, négociant à Mühlhouse, et 2. Mlle Auguste Rieff demeurant à Dornach
à M Louis Lagache Lecherf, négociant à Lille
les localités ci après spécifiées faisant partie d’une maison située à Strasbourg Grand rue n° 125 appartenant à Mde Klenck et Mlle Riff savoir, 1. trois chambres contiguës au rez de chaussée dans le bâtiment latéral de gauche en entrant par la droite* et prenant jour sur la cour,
2. une cuisine se trouvant derrière la pompe et communiquant avec la première des trois chambres ci dessus désignées,
3. une remise fermée de lattes se trouvant sous le bâtiment du milieu occupé par l’Ecole d’enseignement gratuit en face de la loge du portier,
4. une petite chambre au dessus et un bucher tenant à la pièce désignée sous le n° 3 – moyennant un loyer annuel de 270 francs

Prolongation du bail au profit de l’Ecole d’enseignement mutuel

1834 (7.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 64 F° 179 – ssp du 1.10.
Prolongation de bail – François Joseph Clavé, éleve en droit en qualité de mandataire de François Antoine Klenck, négociant à Mülhausen et comme se portant fort de M. Forel, capitaine d’infanterie domicilié à Remiremont, MM Klenck & Forel comme propriétaires de la maison ci devant Riff sise à Strasbourg Grand rue n° 125
MM. Charles Reichard, négociant, & Spielmann, pharmacien, en qualité d’adminstrateurs d’une école d’enseignement mutuel privée de la même ville
suivant bail s.s.p. du 22 avril 1829 enreg. le 20 mai F° 31, diverses localités de la maison Riff grand rue n° 125 louées moyennant un loyer annuel de 850 francs
par bail s.s.p. du 9 avril 1830 enreg. 25 juin F° 40 loua au comité d’une école gratuite d’enseignement mutuel d’autres localités dans la même maison grand rue n° 125
prorogation d’une année le bail du 22 avril 1829 à terminer à Pâques 1836

Les héritiers Rieff louent une partie de la maison au Comité central de la société pour l’extinction de la mendicité

1834 (7.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 64 F° 178 – ssp du 1.10.
Bail de 18 mois à commencer à la St Michel 1834 et finir à Pâques 1836– François Joseph Clavé, éleve en droit en qualité de mandataire de François Antoine Klenck, négociant à Mülhausen et comme se portant fort de M. Forel, capitaine d’infanterie domicilié à Remiremont, MM Klenck & Forel comme propriétaires de la maison ci devant Riff sise à Strasbourg Grand rue n° 125
à MM. Kammerer, libraire, & Charles Lauth, juge de paix, en qualité de président & de vice président du Comité central de la société pour l’extinction de la mendicité
le pavillon particulier situé dans l’enclos de la maison Riff donnant sur la rue Ste Hélène composé d’un rez de chaussée, premier étage & grenier & formant le tout une maison nette & particlulière occupée jusqu’ici par MM. Kolb & Jundt, mécaniciens. Les enfants qui fréquenteront les salles du pavillon n’auront l’entrée que de la rue Ste Hélène mais les surveillants, inspecteurs, inspectrices, instituteurs, institutrices pourront également par la grand rue & le portier aura à leur ouvrir. Les preneurs sont déjà locataires des autres bâtiments donnant sur la rue Ste Hélène auront par conséquence la jouissance exclusive & de la petite cour donnant sur cette rue, des lieux d’aisances & la jouissance commune de la fontaine sauf les droits des autres locataires des autres localités réservées aux propriétaires qui cependant ne pourront pas entraver la jouissance des écoles – avec faculté de proroger pour 3 ou 6 ans, le prix sera porté alors à 400 francs

François Antoine Klenck et Marie Adèle Hortense Rieff vendent leur moitié de la maison au négociant Charles Geoffroi Stromeyer

1837 (31.3.), Strasbourg 12 (143), Me Noetinger n° 9097 – Enregistrement de Strasbourg, acp 249 f° 2 du 3.4.
Jean Frédéric Schmidt, négociant, mandataire de François Antoine Klenck, négociant, et Marie Adèle Hortense Rieff à Mülhausen
à Charles Geoffroi Stromeyer, négociant
la moitié par indivise d’une maison consistant en différents corps de bâtiment et notamment en une grande maison à rez de chaussée et trois étages sur le devant bâtiment latéraux, transversal et de derrière, deux cours, puits, appartenances et dépendances situé à Strasbourg Grand rue n° 125, d’un côté la propriété de M Koebelé, Müller, mercier, Lauth meunier, Stieffel commerçant, Schwind menuisier et Kretschmann luthier, d’autre la propriété de MM Gerard, marchand de vins et Barthel propriétaire, devant la Grand’rue, derrière la rue Ste Hélène où elle a une issue – à Mme Forel propriétaire de l’autre moitié avenu dans le partage anticipé de sa mère Walburge Hortense de Zu Rhein demeurant à Mülhausen, veuve de Pierre Louis Riff, négociant, par devant Me Kanengieser notaire à Dornach le 19 avril 1834, la veuve Riff est devenus propriétaire de la maison dans la succession de son mari à titre d’illations ou remplois, partage précité. Pierre Louis Riff l’a acquis durant le mariage, la majeure partie de la maison acquise de Frédéric Cretin, propriétaire, et de Frédérique Eléonore Schild, par acte Me Lacombe le 28 octobre 1808, les conjoints Cretin ont acquis la partie vendue à M Riff de Nicolas Doron, greffier au Tribunal de Police correctionnelle, par acte Me Bossenius le 16 pluviose 10, au Sr Doron par enchère de Louis Bayard, rentier à Paris, par devant Me Laquiante le 29 fructidor 9, Bayard l’a acquise de Philippe Antoine Ferrier, négociant, et d’Anne Catherine Bérard par acte Me Zimmer le 15 octobre 1793
le Sr Riff a acquis une autre partie de la maison de Jean Daniel Beyer fils, tondeur de draps, Emanuel Frédéric Beyer, étudiant en droit, Elisabeth Frédérique Beyer, majeure, Viola Immortalité et Sophie Concorde Bayer, par acte Me Thurmann le 23 mars 1811 transcrit au bureau des hypothèques volume 60 n° 63, lesdits Beyer l’ont recueilli dans la succession de leur ayeule maternelle Marie Salomé Kost née Pauschinger, inventaire Me Lung le 13 novembre 1787 et hérité l’autre portion de leur mère Frédérique Kast épouse de Jean Daniel Beyer père, tondeur de draps, Me Lung le 2 germinal 9
M. Riff a acquis une dernière partie de la maison de Frédéric Emrich, menuisier, et Jacques et Charles Emrich, par acte Me Thurmann le 21 août 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 57 n° 3, Jacques et Charles Emrich l’a hérité de la succession de leur mère Marie Catherine Brenner épouse de Frédéric, susqualifié, acquis pendant la communauté de l’Administration du Département Bas Rhin le 24 brumaire 6 – Bail au profit de l’Ecole d’enseignement mutuel primée, s.s.p. du 1 octobre 1834 enreg. 7. octobre f° 179 – moyennant 39 000 francs

Charles Geoffroi Stromeyer acquiert l’autre moitié de la maison

1837 (27.4.), Strasbourg 12 (143), Me Noetinger n° 9177 – Enregistrement de Strasbourg, acp 249 f° 66 du 27.4.
Licitation – Louis Lesage, principal clerc de notaire, propriétaire, mandataire de Marie Louise Auguste Rieff épouse de Claude Catherine Michel Adolphe Forel, capitaine en activité demeurant à Rupt [procuration à Remiremont], pour moitié, 2. Charles Geoffroi Stromeyer, négociant propriétaire de l’autre moitié acquis de Me Adèle Hortense Rieff épouse de François Antoine Klenck de Mulhouse par acte Me Noetinger le 31 mars 1837 transcrit au bureau des hypothèques volume 260 n° 338 [sic]
à Charles Geoffroi Stromeyer colicitant
Désignation de la maison à vendre, une maison consistant en différents corps de bâtiment et notamment en une grande maison à rez de chaussée et trois étages sur le devant bâtiment latéraux, transversal et de derrière, deux cours, puits, appartenances et dépendances situé à Strasbourg Grand rue n° 125, d’un côté la propriété de M Koebelé, Müller, mercier, Lauth meunier, Stieffel commerçant, Schwind menuisier et Kretschmann luthier, d’autre la propriété de MM Gerard, marchand de vins et Barthel propriétaire, devant la Grand’rue, derrière la rue Ste Hélène où elle a une issue – à Mme Forel propriétaire de l’autre moitié avenu dans le partage anticipé de sa mère Walburge Hortense de Zu Rhein demeurant à Mülhausen, veuve de Pierre Louis Riff, négociant, par devant Me Kanengieser notaire à Dornach le 19 avril 1834, la veuve Riff est devenus propriétaire de la maison dans la succession de son mari à titre d’illations ou remplois, partage précité. Pierre Louis Riff l’a acquis durant le mariage, la majeure partie de la maison acquise de Frédéric Cretin, propriétaire, et de Frédérique Eléonore Schild, par acte Me Lacombe le 28 octobre 1808, les conjoints Cretin ont acquis la partie vendue à M Riff de Nicolas Doron, greffier au Tribunal de Police correctionnelle, par acte Me Bossenius le 16 pluviose 10, au Sr Doron par enchère de Louis Bayard, rentier à Paris, par devant Me Laquiante le 29 fructidor 9, Bayard l’a acquise de Philippe Antoine Ferrier, négociant, et d’Anne Catherine Bérard par acte Me Zimmer le 15 octobre 1793
le Sr Riff a acquis une autre partie de la maison de Jean Daniel Beyer fils, tondeur de draps, Emanuel Frédéric Beyer, étudiant en droit, Elisabeth Frédérique Beyer, majeure, Viola Immortalité et Sophie Concorde Bayer, par acte Me Thurmann le 23 mars 1811 transcrit au bureau des hypothèques volume 60 n° 63, lesdits Beyer l’ont recueilli dans la succession de leur ayeule maternelle Marie Salomé Kost née Pauschinger, inventaire Me Lung le 13 novembre 1787 et hérité l’autre portion de leur mère Frédérique Kast épouse de Jean Daniel Beyer père, tondeur de draps, Me Lung le 2 germinal 9
M. Riff a acquis une dernière partie de la maison de Frédéric Emrich, menuisier, et Jacques et Charles Emrich, par acte Me Thurmann le 21 août 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 57 n° 3, Jacques et Charles Emrich l’a hérité de la succession de leur mère Marie Catherine Brenner épouse de Frédéric, susqualifié, acquis pendant la communauté de l’Administration du Département Bas Rhin le 24 brumaire 6 – Bail au profit de l’Ecole d’enseignement mutuel primée, s.s.p. du 1 octobre 1834 enreg. 7. octobre f° 179 – mise à prix 76 000 fr – moyennant 78 000 francs

Charles Geoffroi Stromeyer épouse en 1830 Caroline Lobstein
1830 (1.4.), Strasbourg 12 (115), Me Noetinger n° 1938 – Enregistrement de Strasbourg, acp 199 f° 1 du 5.4.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Geoffroy Stromeyer, négociant, fils de feu Jean Geoffroi Stromeyer, négociant, et de Catherine Salomé Schneegans
Caroline Lobstein fille mineure de Jonathan Lobstein, charcutier, et d’Henriette Farny



4, rue des Grandes Arcades


Rue des Grandes Arcades n° 4 – IV 363 (Blondel), N 884 puis section 60 parcelle 1 (cadastre)

Maison zum Reichenwein, aussi appelée zum Rubenloch (au Trou des navets, voir le manuel de Daniel Martin) puis (1635) auberge zum Weinstock (au Cep de vigne)
Reconstruite entre 1813 et 1817, maître d’ouvrage Jacques Schlagdenhauffen, charpentier


Façade est (Grandes Arcades) , façades nord et est, façades nord et ouest (mars-avril 2014)

L’auberge zum Reichenwein, inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve du fondeur Gaspard Spenner, a un encorbellement à la fois vers la place et vers les Grandes Arcades. Le tonnelier Nicolas Weldt fait remplacer en 1617 des marches en pierre devant sa porte. Le boucher Jean Hammer qui vient d’acheter l’auberge au Cep de vigne, communément dite au Trou des navets, est autorisé en 1636 à remplacer une solive pourrie qui soutient le bas de l’encorbellement pour assurer la stabilité des étages. Devenu aubergiste, il fait agrandir en 1638 le poêle du rez-de-chaussée en construisant un mur à l’aplomb de son encorbellement face aux Grandes Arcades. L’auberge est ensuite exploitée par Jean Fronhœffer puis son fils (1658-1709). Jean Jacques Stempel est autorisé en 1715 à construire à l’aplomb du balcon en bois vers la Tour aux deniers. Il supprime en 1718 l’encorbellement dans la ruelle des Incendiaires et y avance son mur à l’entrée de la ruelle pour le rendre rectiligne. La maison a un rez-de-chaussée et trois étages sur le plan-relief de 1727. L’aubergiste Jean Ehrlenholtz charge en 1763 le maître maçon Jean Frédéric Jæcklin d’aménager une cheminée à la française au deuxième étage vers les Grandes Arcades. Il est autorisé en 1782 à réparer son mur fissuré face aux Grandes Arcades bien que la façade doive reculer d’après les nouveaux alignements. Il fait réparer la corniche du rez-de-chaussée, sauf vers la façade place d’Armes où il est prévu d’avancer la façade occupée par des boutiques. Le charpentier Jacques Schlagdenhauffen achète en 1813 la maison à deux étages et un troisième à galeries. Les experts estiment dans leur rapport que le bâtiment doit être reconstruit, ce que fait l’acquéreur avant de mourir en 1817, comme le mentionne la vente de 1829.


La place des Cordeliers entre les Grandes Arcades à gauche et la rue du Pilot à droite. La maison est la première à gauche (Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 1610(Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment neuf à quatre étages. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade (d-e) vers les Grandes Arcades comprend cinq arcades au rez-de-chaussée, cinq étages à cinq fenêtres chacun et une toiture à un niveau de lucarnes. La façade (e-f) vers la place a deux arcades au rez-de-chaussée, et deux fenêtres par étage, la façade dans la ruelle quatre fenêtres au rez-de-chaussée et à chacun des niveaux.
La maison porte d’abord le n° 24 du Vieux-Marché-aux-Grains (1784-1857) puis le n° 4 de la rue des Grandes-Arcades.


Parcelle 363 sur le plan Blondel (1765), en jaune les parties à démolir, en rose les parties à construire (AMS, cote 1 PL 675)
Ponts et Chaussées, 1856. La maison n° 24 de Jules Moriceau a 4 étages en pierre, solide, 4 EPS (ADBR, cote 2 SP 52)

La maison appartient au chapelier René Moriceau puis à son fils Jules (1829-1864). Le marchand de rubans Jacques Levy l’achète par adjudication judiciaire. Il fait aménager en 1884 des devantures à volets roulants. Jean Collichan ouvre en 1899 un débit de bière (Wiener Central-Café). Guillaume Stückle exploite à partir de 1903 un café au rez-de-chaussée puis au premier étage (débit de bière et bar américain au rez-de-chaussée, café impérial viennois et billard au premier étage – Bier-Quelle und American Bar, Wiener Café Impérial). Frédéric Sawatzki tient le High Life Bar en 1907. Joseph Fritsch charge en 1909 au nom de la société Kleberplatz Automat (Restaurant en libre service de la place Kleber) l’architecte Gustave Oberthur de transformer le rez-de-chaussée.


Plan du rez-de-chaussée (1902, Gustave Oberthur), arcades (AMS dossier 802 W 6)
Frise, corniche du quatrième étage (avril 2024)

avril 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Gaspard Spenner, fondeur de pichets, et (1563) Appolonie Keffer – luthériens
1607 h Georges Spener, débitant de vin, et (1604) Ursule Stich – luthériens
1612 v Raoul Schott, tonnelier, et (1613) Elisabeth Griesbach – luthériens
1614 v Nicolas Weldt, tonnelier, et (1611) Marie Silberrad – luthériens
1635 v Jean Hammerer, boucher puis aubergiste, et (1624) Marie Kress puis (1640) Barbe Kallhart, remariée (1645) avec Philippe Jacques Zittelin, sellier – luthériens
1658 v Jean Fronhœffer, aubergiste, et (1651) Ursule Wunderer – luthériens
1686 h Jean Fronhœffer, fondeur, aubergiste, et (1681) Anne Marie Rupp, remariée (1695) avec Tobie Stædel, marchand – luthériens
1709 v Jean Jacques Stempel, aubergiste, et (1688) Marie Susanne Kellermann – réformé et luthérienne
1733 h Jean Jacques Stempel, aubergiste, et (1711) Marie Barbe Fischer – luthériens
1746 h Jean Ehrlenholtz, aubergiste, et (1746) Susanne Jacqueline Stempel – luthériens
1793 h Jean Ehrlenholtz, marchand, et (1769) Anne Ursule Dietsch – luthériens
1813 v Jacques Schlagdenhauffen, charpentier architecte, et (1800) Marguerite Elisabeth Haas puis (1805) Marguerite Barbe Mühlschlegel, puis (1825) la veuve
1827 h Frédéric (Jacques) Schlagdenhauffen, charpentier architecte, et (1827) Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin
1829 v René Moriceau, chapelier, et (1811) Madeleine Marie Antoinette Kleybler
1864 h (François René) Jules Moriceau, chapelier, et (1841) Marie Ursule Henriette Adèle Debray
1868 adj Jacques Levy, négociant, et (1844) Hanna (Henriette) Straus
1900 h (indivision) Ernest Paul Levy, négociant, et (1876) Ida Weil
Adolphe Rueff, docteur en médecine, et (1891) Jeanne Caroline Levy
1933* v Eugène Antoine Preiser, négociant, et copropriétaires
1937* v Brasserie du Pêcheur, société anonyme

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2200 livres en 1733, 2800 livres en 1743

(1765, Liste Blondel) IV 363, Jean Erlenholtz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Ehrlenholtz, 17 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 884, Moriceau, René, charpentier – maison, sol – 1 are

Locations

1592, Ulric Schenck, farinier
1598, 1599, Thiébaut Hirsch, mesureur de vin
1613, Abraham Hendlé, revendeur
1645, 1648, Thomas Schwebel, aubergiste
1651, Jean Fronhœffer, aubergiste
1697, 1706, Jean Jacques Stempel, aubergiste
1788, Jean Daniel Busch, aubergiste
1794, Chrétien Laemmermann, aubergiste, et Marguerite Barbe Gerold
1799, Antoine Meixel, de Bühl en Bade
1808, Jean Steinhelber, aubergiste, et Catherine Salomé Strintz
1814, 1825, René Moriceau, chapelier
1834, (magasin) Moïse Bloch et Simon Katz
1867, (magasin) frères Levy
1867, 1879 (magasin) Victor Weiser, horloger
1884, Victor Geyer et Compagnie (mercerie et jouets)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 142-v
La veuve du fondeur de pichets règle deux livres 9 sols 6 deniers pour sa maison dite zum Reichenwein sur la place près du puits, à savoir en haut du bâtiment une avance (25 pieds de long, saillie de 3 pieds ½) devant laquelle se trouve un auvent (même longueur, saillie de deux pieds),
item, de l’angle vers la maison des subhastations, en haut du bâtiment aussi une avance (39 pieds de long, saillie de 4 pieds ½) devant laquelle se trouve un auvent (même longueur, saillie de 3 pieds ½), trois gradins en pierre (39 pieds de long, saillie de 7 pieds ½) sur lesquels se trouve une porte de cave (5 pieds de large, saillie de 7 pieds ½), item un soupirail horizontal (1 pied ½ de long, 1 pied de large), un étal de revendeur (12 pieds 9 pouces de long, saillie de 7 pieds ½), un étal d’exposition (19 pieds de long en biseau, 20 pouces de large) au-dessus duquel se trouve une boutique (7 pieds ½ de long, 3 pieds 2 pouces de large)

Am Eck ane dem Barfüsser Platz beÿ dem brunnen an, Vnd dem Ganthauß der Zunfft Stuben Zur Lutzernen Zugemessen
Caspar Spenners des Kandtengiessers Wittwe, hatt vor Irem hauß Zum Reichenwein genandt gegen dem Blatz vnd Beÿ Brunnen Oben ein vstoß 25. schu lang vnd 3 ½ schu herauß, daruor ein Wettertach auch so lang vnd 2 schu herauß, Item mehr vornen Von dem Eckh ahn gegen dem Ganthauß Zu, auch oben ein Vsstoß 39 schu lang vnd 4 ½ schu herauß, Daruor ein Wettertach 39 schu lang vnd 3 ½ schu herauß, Dreÿ besetzte Tritt 39 schu lang, vnd 7 ½ schu herauß, Darauff ein Kellerthüer 7 ½ herauß vnd 5 schu breit, Mehr ein ligendt Kellerfenster 1 ½ schu lang, vnd i schu breit, Item ein Grempen Banckh 12 schu 9 Zoll lang vnd 7 ½ schu herauß, Mehr ein Vssatz banckh 18 schu lang In die schrage, vnd 20 Zoll breÿt, Mehr darauff ein Laden 7 ½ schu lang, vndt 2 schu 2 Zoll breit, Bessert & ij lb ix ß vj d

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 391
Jean Fronhœfer, auparavant Jean Régnard Gress doit au nom de ses pupilles 1 livre pour un terrain communal enclos au Cep de vigne

Johann Frönhöffer Zuuor
Herr Johann Reinhard Greß, Fünf Zehner, Soll gemeiner Statt, alß vogt, Vom eingezeünten Allmend zum Weinstock, Jahrs vf Petri et Pauli, 1 lb d
New fol. 331
(Quittungen 1658-1671)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 331
Même loyer dans le registre suivant auquel s’ajoute à partir de 1694 un autre pour la clôture d’une venelle communale dans la ruelle du Trou aux navets (dans laquelle donne l’écurie). Le loyer est ensuite dû par Jean Jacques Stempel

Johann Frönhöffer(s W.) Soll vom eingezaünten Allmend zum Weinstockh, vff Petri Pauli, 1 lb
St. Zinßb. p. 391
Jetzt Joh: Jacob Stempel 742
(Quittungen 1676-1694)
Ferner von Verschließung eines allmendgäßleins in dem rubenloch gäßlein, jahrs auff Martini und A° 1695. i° l. Pr. 1694. fol: 89, 2 ß 6 d
(Quittungen 1695-1742)
Neuzb fol 232-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 232-b
Mêmes loyers reportés dans le registre suivant. S’y ajoutent deux nouveaux loyers pour des étaux devant la maison. Le contribuable suivant est Jean Erlenholtz, aubergiste au Trou des navets.

alzb. 231
Johann Jacob Stempel soll vom eingezogenen Allmend Zum Weinstock auf Petri et Pauli, id est 29. Junii,1 lb
Ferner von Verschließung eines Allmend Gäßleins in dem Rubenloch gäßlein, Jahres auf Martini, id est 11. Nov., 2 ß 6 d
alzb. 702
Ferner von einem platz Zu einem platz Zu einem Stand an seinem Haus Jahres auff Adolphi (id est 29. Dec:) Jahrs auf Adolphi, 1 lb 10 ß
Ferner von einem äußeren platz Zu einem standt neben obigen Jars auf ann. Mariæ 1 lb
(Quittungen 1741-an 10)
Johannes Erlenholtz Würth im Rubenloch / Johannes Erlenholtz jun.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1617, Préposés au bâtiment (VII 1332)
Le chef des travaux rapporte que son gendre Nicolas Weldt, au Trou des navets, a devant sa porte de larges marches en pierre difficiles à descendre sous lesquelles se trouve une porte de cave. Il est autorisé (à les remplacer) sans empiéter davantage sur le communal

(f° 168) Sambstag den 18.ten octob. Der Statt lohner gerechtt – Niclaus Weldt
Sagt Niclaus Weldt sein docht.man Im Ruobenloch hab braite stafflen vor seiner haußthier, so mit steinen besetzt seindt seÿen gar böß herab Zugeh, seie ein kellerlein darunder so sein Eigenthumb wolte nit weiter herauß dan albereit Ist, Ist Ime willfahrt.

1636, Préposés au bâtiment (VII 1346)
Le boucher Jean Hammer qui vient d’acheter l’auberge au Cep de vigne communément dite au Trou des navets est autorisé à remplacer une solive pourrie qui soutient le bas de l’encorbellement pour assurer la stabilité des étages.

(f° 13-v) Montags den 4. Aprilis. Augenschein Ingenommen – Umb ein Newen dür Zug Zum Rubenloch Weinstock
Vff Instendig anhalt. Hanß Hammerß deß Metzigers In Seiner Erkaufften herberg Zum Weinstock an Barfüßerplatz gemeiniglich Zum Rubenloch genant, In der Undern Stuben, da der Mittler durch Zug, welcher sich hienauß vberß Allmendt vnder den Vberhang 3 ½ schuh erstreckt, theils verfault, theils gantz entzweÿ geschnitten, vnd Er auß noth, damit* daß gedritt* vnd gantze vbergebeuw desto beßere habung ein gantzen *en Balcken ein Zihen muß, Bitt vmb erlaubnuß.
Erkant, dergestalt bewilligt, daß er beÿ den 3 ½ schuh vberß Allmend bleibe vnd also den Newen durchzug weitter nicht Alß der Alt sowie auch der vberhang sich ietz befund. erstrecke, will Er thun. Fiat.

1638, Préposés au bâtiment (VII 1347)
Jean Hammer, aubergiste au Cep de vigne, est autorisé à agrandir le poêle du rez-de-chaussée en construisant un mur à l’aplomb de son encorbellement du côté qui mène au poêle des Pelletiers, à condition de régler un droit annuel d’une livre. L’empiétement a 37 pieds de long et 4 pieds ½ de large.

(f° 17-v) Freÿtag den 20. April. folgende Augenschein eingenommen word. – Hannß Hammer würth Zum weinstock wegen underfahrung seines überhangs
1. Beÿ Hannß Hammern, würth Zum Rubenloch, welcher eingebracht, were gewillt, die vndere stub in seiner behausung Zu erweitern, wolt Zu dem end vff der seiten gegen dem Kürschner Zu, vnden mit einer Mauren oder gebel, so weit alß der überhang herauß gehet, vff fahren & hatt nach des Werckmeisters, wie auch sein des würths bestellter baw leuth abgemeßen, vnd blayen* sich befunden, das in der länge 37. schuh vnd in der breite 4 vnd ½ schueh herauß gefahren wörde. Erkandt, vff dem pfenningth. nechster tag davon geredt werden.

(f° 19) Zinstag den 24. April. 5. Von denen am verschinen Freÿtag eingenommener, vnd hieob. fol. 177. befindlichen Augenscheinen geredt. – Hannß Hammer würth Zum weinstock
1. wegen Hannß Hammers würths Zum Rubenloch vnd deßen begehren Erkanndt, solle beÿm Zinnßmeister bericht eingezogen werden, ob nicht Er der würth von seinem überhang Zinß gebe, und dahero der platz, den Er vnderfahren wolte, Allmendt, alß dann ferner davon geredt werden.
[in margine :] Ist d. platz eigen, nach des Zinsmeisters bericht.

(f° 29) Freÿtag den 29. Junÿ – Hannß Hammer würth Zum weinstock wegen underfahrung seines überhangs
5. Hannß Hammers, würths Zum weinstock geschefft so hieob fol. 17 et 19. eingebracht, endtlich außgemacht, vnnd Erkandt, das Ihme gegen reichung 1 lb d Jährliches Zinnß, den überhang an seiner behausung vff maß unnd weiß wie dort fol. 17. verzeichnet, Zu vnderfahren erlaubt vnnd Zugelaßen sein solle. Ist der Augenscheins costen vff 30 ß gesetzt. dt.

1671, Préposés au bâtiment (VII 1362)
Jean Fronhoffer loue la maison qui avait appartenu à Philippe Flekchammer derrière le poêle des subhastations à condition de quitter les lieux en cas de vente

(f° 61-v) Dinstags den 11. Eiusdem [Julÿ] – Fronhoffer, Hauß Zinnß
Johann Fronhoffer dem Würth Zum Reebstock würd d. hauß hinder dem Ganthauß bei der Kürschner Zunfftstuben, so Zuvor hanß Phillip Fleckhammer vmb gewissen Zinnß beseßen vff 3. Jahrlang verliehen, vmb 15. lb. d. Jährlich. Zinnßes vff Joh. Bapt: 1675. 1° Zuerlegen mit condition, wann solches verkaufft werden solte, Er schuldig sein solle einer solcher Lehnungs Zeit Zuweichen.

1715, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Jean Jacques Stempel, aubergiste au Cep de vigne, est autorisé à construire à l’aplomb du balcon en bois vers la Tour aux deniers.

(f° 237) Donnerstags den 28. 9.bris 1715 – Johann Jacob Stempel pt° bawens
Johann Jacob Stempel, der Würth Zum Weinstock berichtet Mghh. daß Er gesinnet seÿe, Seine behausung auf der seithen gegen dem Pfenningthurn wo oben ein höltzerner Gang ist, untermauren Zulaßen, bittet derweg. umb einen Augenschein. Erk. mit gebettenem Aug.schein willfahrt.

1718, Préposés au bâtiment (VII 1388)
Les préposés autorisent Jean Jacques Stempel à supprimer l’encorbellement (32 pieds de long, 2 pieds 9 pouces de large) dans la ruelle des Incendiaires dite Trou des navets et à avancer à l’angle son mur d’un pied 9 pouces pour le rendre rectiligne. La ruelle a 10 pieds à son entrée et treize plus loin.

(f° 54-v) Dienstags den 10. Maÿ 1718. – Herr Joh: Jacob Stempel pt° bawens
Augenschein eingenommen an Herrn Johann Jacob Stempels, des Würths Zum Weinstock in dem Fewergäßlein vulgo Rubenloch gäßlein genannt gelegenen Hinter Hauß, an welchem Er einen Überhang 32 schuhe lang und 2. schuhe 9 zoll breit hatt, welchen Er hinweg brechen und unden auff der erden die er diesem hauß stehende Maur Zehen schuhe in der länge und oben am eck 1. schuhe 9 Zoll in der breite auff das allmend herauß rucken laßen, vmb solche in ein grade lini Zu bringen gesinnet ist, und deßwegen umb erlaubnus angesucht hatt. Erk. Gebettener maßen willfahrt, weilen das gäßlein vornen in dem eingang 10. und an diesem Hauß 13. schuhe breit ist.

1727, Préposés au bâtiment (VII 1392)
Les préposés délivrent un extrait de leur décision de 1718.

(f° 133-v) 28.1. H. Johann Jacob Stempel wegen Extractus Protocolli
H. Johann Jacob Stempel der Rubenloch Würth ersucht MGHh umb einen Extractum Protocolli, wie er A° 1718. als er sein Hauß in dem feür: od. Rubenloch gäßel Bawen laßen beÿ MGHh sich angemeldet, und mit dero Erlaubnus Gebawen. Erkannt Kan jhme solcher Expediret werden. Vid. Prot: de A° 1718 fol: 54.

1782, Préposés au bâtiment (VII 1420)
L’aubergiste Jean Erlenholtz est autorisé à réparer son mur fissuré près de la boulangerie (rue des Grandes Arcades). Comme le pétitionnaire n’a pas l’intention de reconstruire sa maison, les préposés autorisent les travaux bien que la façade doive reculer d’après les nouveaux alignements.

(f° 147-v) Dienstags den 1. Octobris 1782. – Joh: Erlenholtz, Gastgeber
Idem [Hr Lingenhölin, der Maurer] nôe Johannes Erlenholtz des Gastgebers Zum Reebstöckel am Rubenloch bittet zu erlauben an der vorstehenden Maur neben dem Beckenhaus das Eck unterfangen Zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 149) Dienstags den 1. Octobris 1782. Hierauf haben Meine Gnädige Herren geruhet folgende Augenschein ein zu nehmen. – Joh: Erlenholtz, Gastgeber
An Johannes Erlenholtz, des Gastgebers behausung Zum Reebstöckel am Rubenloch gelegen, welcher die auf Seiten des Beckenhaus vorstehende schadhafte Maur möchte unterfangen laßen, wobeÿ sich befunden, daß besagte Maur von oben herab einen starcken Riß hat, und nicht nur diese vorstehende Maur, sondern die behausung selbsten auf dieser vorder Seite dem Alignement nach Zurück gesetzt werden solle, weilen aber der Implorant nicht willens Zu bauen, in Ansehung der Maur aber Unglück Zu beförchten, als wurde Erkannt, Seÿe dem Implorant Zu erlauben besagte Maur soweit dieselbe schadhaft sich befindet abzubrechen, ohne die geringste Ausbeßer: oder Verwerfung sodann bis auff weitere Ordre daran machen Zu maßen.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon Lingenhœlin demande l’autorisation de réparer le mur vers la boulangerie à l’Ecrevisse. Les préposés le renvoient à leur décision prédécente.

(f° 381) Dienstags den 18. Novembris 1783. – Joh: Ehrlenholtz, Gastgeber
Herr Lingenhölin, der Maurer, nôe Herrn Johannes Erlenholtz, des Gastgebers, bittet zu erlauben deßen Behausung zum Reebstöckel am Rubenloch gelegen, am Eck gegen dem Krebsbecken ausbeßern Zu laßen. Erkannt, Seie der Implorant mit seinem Begehren ab: und an die Erkanntnus de 1. Octobris 1782. verwiesen.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Lingenhœlin est autorisé au nom de l’aubergiste Erlenholtz à réparer et à recrépir le mur vers la boulangerie à l’Ecrevisse.

(f° 107-v) Dienstags den 25. Maji 1784. – Hr Joh. Erlenholtz, Gastgeber
Herr Lingenhölin, der Maurer, nôe Hrn. Johann Erlenholtz, des Gastgebers, bittet zu erlauben deßen Behausung zum Reebstöckel am Rubenloch gelegen, am Eck gegen dem Krebsbecken haus, die Maur abschroten und als dann wieder ausbeßern und mit Mörtek bestechen Zu laßen. Erkannt, Unter dem Herrn Bau Inspector Boudhors Obsicht Zu machen willfahrt.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître maçon Lingenhœlin est autorisé au nom de l’aubergiste Erlenholtz à réparer le crépi dans la ruelle.

(f° 132-v) Dienstags den 8. Augusti 1784. – Johann Erlenholtz, Gastgeber
Item [Herr Lingenhölin, der Maurer], nôe Johann Erlenholtz, des Gastgebers, bittet zu erlauben deßen Gast Behausung zum Rubenloch in dem Gäßel untenher den Bestich repariren Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le maître maçon Lingenhœlin est autorisé au nom de l’aubergiste Ehrlenholtz à réparer et à crépir la corniche du rez-de-chaussée, sauf vers la façade place d’Armes où la façade occupée par des boutiques devra être ravancée.

(f° 293-v) Dienstags den 23. Junii 1789. – H. Rathh. Johann Ehrlenholtz pt° Kreuzstöck
H. Lingenhölin der Maurer nahmens H. Rathh. Johann Ehrlenholtz bittet gehorsamst um erlaubnus in deßen auf dem parade platz gelegenen behaußung in der gegen dem pfalgäßlein befindlichen Façade zwei Kreuzstöck einsetzen Zu dörffen. Erkannt, willfahrt
pt° bestich am Rubenloch – Idem nomine Ejusdem bittet gehorsamst um erlaubnus an deßen daselbst gelegenen Zum Rubenloch genannten gast behaußung unten an dem boden das gesims ausbeßern und mit Mörtel bestechen Zu dörffen, da nun bemerckt worden, daß das haus quæstionis von vornen gegen dem parade platz vorrücken muß, dieses theil aber größeste theils mit gädlein verdeckt. Erkannt, auf beÿden seiten gegen der gewerbslaub und Rubenlochgäßlein willfahrt, jedannoch daß das der vorter theil gegen dem place d’armes nicht berührt werde.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon (Jean Frédéric) Jæcklin expose les travaux à faire chez Jean Ehrlenholtz, aubergiste au Trou des navets : aménager une cheminée à la française au deuxième étage vers les Grandes Arcades.

(p. 12) Freÿtags den 8.ten Julii 1763. – Johannes Ehrlenholtz der burger und Gastgeber Zum Rubenloch will in seiner sogenannten Gast behaußung im Zweÿten stock gegen der Gewerbs laub über rechter hans ein frantzösisch Camin setzen, mit einem gewölb wohl versehen, das rohr am steinern Gäbel in ein altes dermalen befindliches Camin Rohr hinein führen von allem holtz entfernt. Erkandt, Willfahrt. Mstr. Jäcklin.

Protocole des Quinze

1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
Les Quinze autorisent Jean Jacques Stempel à exploiter l’auberge au Cep de vigne qu’il vient de louer, à condition de supprimer la cave accessoire.

(f° 220) Sambstags den 3. Xbris – Hannß Jacob Stempel d. Würth Zum Weinstock, per Künast, berichtet, daß er ohnlängst die Würtheÿ allda angenommen habe, bitt undth. mit aldasigem schanck gn. zu willfahren. Erk. weilen Implorant ein würth ist, Und wied. jnn ein würthshauß Ziehet, auch Versprochen den Nebens Keller abzuschaffen, als soll ihme jnn seinem begehren willfahrt seÿn.

1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
Jean Jacques Stempel demande l’autorisation d’avoir une cave accessoire

(f° 379) Sambstags den 5. Novembr. 1701 – K. noîe Johann Jacob Stempffels des würths zum Weinstockh, der bittet vnderth. umb Gnädige erlaubnus einen Nebens Keller zu halten, weilen das Gasthaus eng vndt der vorige Würth allezeit auch einen Gehabt habe. Erkandt, an die Oberen Ungelts Hh. Gewießen

(f° 412) Freÿtags den 9.ten Decembris 1701 – Daniel Schweighaüßern Johann Jacob Stempel und Georg Fischer umb Ein nebens Keller

1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
304 Hans Jacob Stempel pt° Nebens Keller
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
176 Joh: Jacob Stempel pt° Nebenskeller

1710, Protocole des Quinze (2 R 114)
(f° 291-v) Sambstags den 13.ten Decembris 1710. – Kun. noîe Johann Jacob Stempfel, burgers vndt gastgebers zum Weinstock producirt vnderth. Supplication handelt innhalts. Erk. ahne die Obere Ungelts herren gewiesen

1717, Protocole des Quinze (2 R 121)
(f° 551) Sambstag d. 20. Novembris 1717 – Goll nôe Johann Jacob Stentzels Gastgebers Zum Weinstock, Weil nun der Wein, umb einen billichen preiß einzukauffen seind, alß seÿe er Willens 100. Ohmen Underländer anzulauffen, bitt Unterthänig solche in seines Sohns hauß einzulegen gnädig zu erlauben undt setzes. Erkandt, Obere Ungelt Herren.

1717, Protocole des Quinze (2 R 121)
2289 Johann Jacob Stempel pt° Nebenskeller

1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
Jean Jacques Stempel qui tient depuis treize ans l’auberge au Saumon est autorisé à exploiter l’auberge au Cep de vigne

Johann Jacob Stempffel Würths Zum Salmen, Weinschanck Zum Weinstockh
Joh: Carl Stempffel, Weinschanck Zum Salmen
(p. 357) Sambstag d. 16. Sept. 1724. – Moss. nôe Johann Jacob Stempffel des burgers und Würths der bitt umb den Weinschanckh Zum Salmen allhier. Erk. Ober Ungelt Herren

(p. 365) Sambstag d. 23. Sept. 1724. – Johann Jacob Stempffel pt° Weinschancks
Obere Ungelt Herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclauß referiren, daß Johann Jacob Stempffel der burger und hiesige Würth Zum Salmen umb den Weinschanckh Zum Weinstock angesuchet und beÿ gebetten und placidirter Deputation beÿgesetzt habe, daß er die Würtheÿ schon dreÿzehen Jahr in ged. Würths hauß Zum Salmen hier getrieben habe, undt daß sein Vatter der bißherige Würth Zum Weinstock gebrechlichkeit und alters halben die Würtheÿ auffheben wolle, Weilen nun dieses ein altes Würths hauß, und der Implorant ein alter würth, alß Vermeine man daß demselben in seinem begehren Zu willfahren sein werde. Erkandt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, la salle de débit, cuisines, vestibule, cave sous solives, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4400 florins
  • 1743 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à droite au rez-de-chaussée la salle de débit et le vestibule, à gauche la cuisine et une cave sous solives, au premier étage deux poêles, un bureau à cloisons en lattes et un vestibule, au deuxième étage un poêle, quatre chambres et vestibule, sous les combles cinq vieilles pièces au-dessus desquelles se trouvent deux greniers non dallés et un pignon en bois, item une vieille écurie dans la ruelle (…) le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 5600 florins
  • 1813 (rapport d’experts)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Grandes Arcades

nouveau N° / ancien N° : 61 / 24
Moriceau
Rez de chaussée et 4 étages neufs en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 case 2

Moriceau, René à Strasbourg

N 884, maison, sol, vieux marché aux grains 24
Contenance : 1 ;00
Revenu total : 540,52 (540 et 0,52)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 31 / 25

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1020 case 1

Moriceau, René
1866 Moriceau François René Jules, chapelier à Strasbourg
1869 Levu, Jacques, marchand de rubans
1901 Levy Ernst Paul, Kaufmann und Rueff Adolph Ehefrau Jean Karoline geb. Levy in Paris
(ancien f° 868)

N 884, maison, sol, Rue des Grandes arcades 4
Contenance : 1
Revenu total : 540,52 (540 et 0,52)
Folio de provenance : (255)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 31 / 25

Cadastre allemand, registre 32 folio 383 case 1

Parcelle, section 60 n° 1 – autrefois N 884
Canton : An den Gewerbslauben Hs N° 4
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,09
Revenu : 8000 – 13.500
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1937), compte 2799
Levy Ernst Paul u. Rueff Adolf Ehefrau
1933 Preiser Eugène Antoine négociant pour 2/18 et copropriétaires
rayé 1937

(Propriétaire à partir de l’exercice 1937), compte 77
Bierbrauerei zum Fischer A. G. Schiltigheim
1927 Brasserie du Pêcheur J. Ehrhard
1931 Brasserie du Pêcheur société anonyme
(91) corrigé en (115)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 124 près le poële des Pelletiers p. 157

24
Prop. Ehrlenholtz, Jean, Place d’Armes
Loc. Busch, Jean Daniel, aubergiste – Fribourg
Loc. Roethel, Jean, ancien aubergiste – Fribourg

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

An den Gewerbslauben (Seite 47)

(Haus Nr.) 4
Hirsch, Zigarrenhandlg. 0
Stücklen’s Bierquelle. 0
Stücklen’s Wiener Café. 1
Hurst. Zahntechniker. 23
Carrière. Verkäuferin. 4.

Annuaire d’adresses, 1900, p. 53.
Johann Collichan, Wirth, Kaffee- u. Stehbierhalle, Alter Fischmarkt 6 und Gewerbslauben 4, Ecke Kleberplatz

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 802 W 6)

Rue des Grandes Arcades n° 4, (volume 1, 1868-1934)

Le propriétaire Levy fait aménager en 1884 des devantures à volets roulants. Le sieur Collischan ouvre en 1899 un débit de bière (Colischan’s Wiener Central-Café) dans les locaux précédemment occupés par le débitant de tabac Henri Hirsch : il charge l’entrepreneur A. Bürkmann d’aménager des lieux d’aisance au rez-de-chaussée et d’ouvrir des fenêtres et une porte dans la ruelle des Incendiaires puis demande en 1901 l’autorisation de mettre en communication le bar et les lieux d’aisances qui dépendent du magasin de cigares Hirsch ruelle des Incendiaires.
Guillaume Stückle est autorisé en 1903 à exploiter un café au rez-de-chaussée puis au premier étage (débit de bière et bar américain au rez-de-chaussée, café impérial viennois et billard au premier étage – Bier-Quelle und American Bar im Parterre, Wiener Café Impérial im 1.ten Stock).
Le marchand de cigares Hirsch fait poser une vitrine en 1907. Frédéric Sawatzki tient le High Life Bar la même année.
Joseph Fritsch charge en 1909 au nom de la société Kleberplatz Automat (Restaurant en libre service de la place Kleber) l’architecte Gustave Oberthur de transformer le rez-de-chaussée. Les solives centrales du rez-de-chaussée ainsi que les piliers en fer et en briques sont remplacées par de nouvelles.

Sommaire
  • 1868 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Levy que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour environ deux becs dans la rue des Incendiaires
  • 1884 – Marc Sœhne demande l’autorisation de poser une enseigne au 3, place Kleber – Nouvelle demande sur papier timbré – Le maire délivre l’autorisation que le commissaire de police ratifie (la maison bordant la rue des Grandes Arcades, route nationale)
  • 1884 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le sieur Levy demande l’autorisation d’aménager des devantures à volets roulants dont les caissons dépassent de 42 centimètres sur la voie publique alors que la saillie maximale est de 30 centimètres. – Dessin de l’architecte E. Salomon
    La devanture et les volets roulants sont posés mais dépassent de 45 centimètres de la façade, mars 1885 – Décompte des droits
    NB manque l’autorisation
  • 1890 – Le maire notifie la veuve Levy de faire ravaler la façade du 4, rue des Grandes-Arcades – Travaux terminés, octobre 1890.
  • 1898 – Le sieur Riedel (demeurant 5, rue de la Toussaint) demande l’autorisation de poser une vitrine pour y présenter des extraits du Journal Bürger Zeitung – Autorisation pour la vitrine déjà posée, soumise à un droit annuel de 1,20 mark.
  • 1899 – L’entrepreneur de construction A. Bürkmann (62, route du Polygone au Neudorf) demande au nom du sieur Collichan l’autorisation d’aménager des lieux d’aisance au rez-de-chaussée et d’ouvrir des fenêtres et une porte dans la ruelle des Incendiaires – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1899 – Dessin – Droits réglés pour une porte, une fenêtre et un soupirail
    1899 (juin) – Dossier ouvert suite à la demande du sieur Collichan d’aménager un débit de bière – La Police du Bâtiment relate que la hauteur du local correspond aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 et que les lieux d’aisances sont en travaux
    1899 (octobre) – La Police du Bâtiment constate qu’une lampe électrique a été posée sans autorisation. Courrier au sieur Küntzler (11, place de la Cathédrale) – La lampe du débit de bière a été supprimée, novembre 1899.
  • 1899 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que le dentiste Hurst a posé sans autorisation une vitrine – Demande – Autorisation. La vitrine est retirée chaque soir
    1899 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que le Journal Bürger Zeitung a posé sans autorisation une lampe électrique – Les frères Riedel, imprimeurs, demandent l’autorisation au nom du Journal de Strasbourg (Strassburger Bürger-Zeitung) – Autorisation
  • 1899 (novembre) – La Police du Bâtiment constate que le débitant de bière Collischan a posé sans autorisation un petit store – L’enquête montre que l’objet a été posé par son prédécesseur, le débitant de tabac Hirsch. Le dossier est classé.
  • 1899 (décembre) – Henri Hirsch demande l’autorisation de poser une enseigne à double face contre le mur (croquis). La Police du Bâtiment demande qu’elle soit rehaussée à la hauteur réglementaire de trois mètres – Autorisation
  • 1899 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que la Compagnie d’électricité (Elektricitäts Gesellschaft) a posé sans autorisation une enseigne plate. La société répond qu’elle n’est pas en cause. L’enseigne a été posée par la filiale d’Hélios, société anonyme d’électricité domiciliée à Cologne, dont le gérant est Feller – Demande – Autorisation de poser une enseigne au balcon du deuxième étage
  • 1900 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que le débitant de bière Collischan a posé sans autorisation une lampe électrique – Demande sur papier à lettre du Café central viennois Collischan (Colischan’s Wiener Central-Café, 6, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) – Autorisation
  • 1901 (novembre) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le débitant de bière Collischan demande l’autorisation de mettre en communication le bar et les lieux d’aisances qui dépendent du magasin de cigares Hirsch ruelle des Incendiaires pour éviter aux clients de traverser la rue. – Rapport de l’architecte municipal Nebelung
  • 1903 – L’entrepreneur E. Matter (Boulevard de Schirmeck à l’angle de la rue de La Broque) demande au nom de la société Hélios l’autorisation d’occuper la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire
  • 1903 – Eugène Braun (9, rue du Dôme) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au quatrième étage du débit de bière – Autorisation. Les droits sont à mettre au compte de la société coopérative L. Ungemach, rue Marbach (Elsässische Konsum- und Import gesellschaft L. Ungemach) – L’objet est posé, novembre 1903
  • 1903 (mars) – Dossier ouvert suite à un courrier de la Division II-a. W. Stückle demande l’autorisation d’exploiter un café – Le local correspond aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 mais la hauteur est de 3,20 mètres au lieu de 3,50 mètres. Les lieux d’aisance devront être réaménagés et raccordés aux canalisations municipales.
    1903 (décembre) – Idem, le pétitionnaire servira du café, du thé et du chocolat. Les lieux d’aisance correspondent à la description fournie au mois d’avril précédent. – Même réponse au commissaire de police
  • 1903 (octobre) – L’entrepreneur de construction Charles Ahrendt demande l’autorisation de supprimer une cloison au premier étage du bâtiment qui appartient au sieur Levy – Autorisation – La cloison est supprimée, les plâtriers et les peintres travaillent, décembre 1903. Travaux terminés, janvier 1904. – Dessin du rez-de-chaussée et du premier étage, coupe
  • 1904 (février) – Le maître ferblantier H. Lœb (6, rue Saltzmann) demande l’autorisation d’occuper la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation
    1904 (avril) – Les frères Levy (peintres, 140, Grand rue) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique le long des trois façades – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation
  • 1904 (mai) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. W. Stückle demande l’autorisation d’exploiter un café au premier étage. Le commissaire de police demande si les travaux ont été faits. La porte vers la rue des Incendiaires n’est pas encore murée, les lieux d’aisance ne sont pas encore peints.
    1904 (juin) – W. C. Stücklen demande sur papier à lettres (débit de bière et bar américain au rez-de-chaussée, café impérial viennois et billard au premier étage – Bier-Quelle und American Bar im Parterre, Ausschank von 7 Sorten bier, Hamburger Büffet – Wiener Café Impérial im 1.ten Stock, Billard, Tag und Nacht geöffnet) demande l’autorisation de poser une lampe électrique et déclare que le grand store a été supprimé – La lampe à 2,80 mètres du sol doit être rehaussée à au moins trois mètres – Autorisation – L’objet est réglementaire
    1904 (décembre) – Les peintres sur verre Ott demandent au nom du Café viennois et du débit de bière l’autorisation de poser une lanterne. Croquis et dessin (la lampe se trouve à l’angle de la place et des Grandes Arcades) – Autorisation – La lampe est posée, janvier 1905.
  • 1905 (décembre) – Dossier ouvert suite à un courrier de la Division II-a. Guillaume Stückle demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au premier étage – Le local correspond aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 mais la hauteur est de 3,20 mètres au lieu de 3,50 mètres. Les lieux d’aisance se trouvent au rez-de-chaussée
  • 1905 (septembre) – Guillaume Stückle demande l’autorisation de poser une double enseigne (libellé, Aufgang zum Wiener Café – Montée du café viennois). Croquis – Autorisation
  • 1906 – Auguste Schuler (Strassburger Kunstanstalt – établissement Strasbourg d’art, peinture sur verre, enseignes sur verre, mosaïques, rue du soleil) demande au nom du marchand de cigares Hirsch l’autorisation de peindre une enseigne plate (4,20 sur 0,50 mètres) sur le volet roulant – Autorisation
  • 1906 (octobre) – Dossier ouvert suite à une plainte de J. Hurst. Les cabinets d’aisance du débit au rez-de-chaussée et ceux du premier étage servent aussi aux locataires.
  • 1907 – Le marchand de cigares Henri Hirsch demande l’autorisation de poser une vitrine (115 sur 50 centimètres, profondeur 10 centimètres) – Autorisation, ratifiée par le directeur de l’octroi.
  • 1907 (novembre) – Frédéric Sawatzki qui tient le High Life Bar au premier étage demande l’autorisation de poser deux lampes, l’une au premier étage vers la place et l’autre au-dessus de la porte d’entrée rue des Grandes Arcades. Croquis – Autorisation – Les objets sont posés, décembre
  • 1908 (juin) – Auguste Schuler (Strassburger Kunstanstalt – établissement Strasbourg d’art) et Henri Hirsch demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – L’échafaudage est retiré, juillet
  • 1908 (novembre) – La société Fabrique de conserves et d’importation (Conserven-Fabrik und Import-Gesellschaft, à Schiltigheim) demande au nom d’Eugène Braun l’autorisation de poser une enseigne lumineuse publicitaire (Biscuits Loriot, Bonbons Lakritzia) – Autorisation accordée pour les enseignes déjà posées
  • 1909 – L’architecte G. Oberthur (22, rue des Serruriers) demande l’autorisation de transformer le débit en libre-service au rez-de-chaussée. Note de la Police du Bâtiment, les locaux ont 3,55 mètres de haut, ceux de l’étage 3,15 mètres, les toilettes pour dames sont à l’étage. La stabilité du bâtiment n’est pas compromise comme le montre une visite des lieux, ce qui confirme les observations de 1906. Le pilier devra avoir un diamètre de 24 centimètres.
    La Police du Bâtiment fait ses remarques sur les travaux prévus au rez-de-chaussée de la maison qui appartient à Joseph Fritsch. L’architecte doit justifier la solidité du pilier, l’urinoir devra être séparé du vestibule par une cloison – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée, 4 mars 1909 – La mise à jour des anciens piliers et des solives montre que les plans ont été dressés d’après des hypothèses inexactes. – Calcul statique – Dessins (arcades, plan du rez-de-chaussée)
    1909 (24 mars) – Demande d’avenant. On a constaté en commençant les travaux que certaines poutres en bois de la cave doivent être remplacées et que les piliers en bois de la cave doivent être remplacés par de nouveaux en béton. Les solives centrales du rez-de-chaussée seront remplacées par de nouvelles, de même que les piliers en fer et en briques. Nouveau calcul statique – Avenant au permis de construire, 30 mars 1909 – Dessin de la cave – Les transformations sont terminées, mai – Réception finale, juin
    1909 (avril) – Joseph Fritsch demande au nom de la société Kleberplatz Automat l’autorisation de poser un revêtement en imitation de pierre à la place du soubassement qui a été reculé de 12 centimètres. – Accord, Travaux terminés, juin
  • 1909 – Dossier. Joseph Fritsch demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. Le rapport sera fait quand les travaux seront terminés. Les toilettes pour hommes se trouvent au rez-de-chaussée, celles pour dames à l’étage. Il y a des toilettes à chacun des autres étages. Les locaux du restaurant en libre service satisfont aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 si les transformations correspondent aux plans approuvés. Ceux du premier étage (café et billard) ont une hauteur de 3,20 au lieu des 3,50 mètres réglementaires
  • 1909 (juin) – Courrier du commissaire de police. La société à responsabilité limitée Restaurant en libre service de la place Kleber (Kleberplatz Automat G.m.b.H.) demande à être exemptée d’aménager des toilettes pour dames en arguant que celles des locaux à l’étage font partie du même établissement – Le maire répond que l’exemption peut être accordée, les locaux du rez-de-chaussée étant exigus. Un escalier à vis reliera le restaurant en libre service et l’étage.
  • 1911 – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (Bau- und Dekorationsmalerei) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – L’échafaudage est retiré, fin janvier
  • 1910 – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler demande l’autorisation de repeindre la façade en gris d’argent et de poser deux enseignes sur verre – Croquis – Dessin aquarellé (Café Boulevard, Kleberplatz)

(Suite à venir)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve du fondeur Gaspard Spenner. Fils du fondeur Pancrace Spenner, Gaspard Spenner épouse en 1563 Appolonie, fille du tailleur de pierres Pierre Keffer.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 97v)
1563. Caspar Spenner von Straßburg, Pancratius Speners des Kantengiesers seliger Son, vnd J. Apolonia Kefferin, Peter Keffers des Steinmetzers selig. Tochter den 20. Aprilis, zum hirsch (i 110)

Gaspard Spenner est nommé secrétaire à l’Accise en 1577. Son fils Melchior est assassiné à Fribourg en 1599.
1575, Protocole des Quinze (2 R 5) Caspar Späner. Visierer, Ungelter 110.
1576, Protocole des Quinze (2 R 6) Caspar Späner Ungelter. 101. 114.
1577, Conseillers et XXI (1 R 47) Caspar Spehner Ungellter. 310. 377.
1577, Protocole des Quinze (2 R 7) Caspar Späner. (Schreyber am Ungelt angenommen) 88. 97. 128. 137.
1578, Conseillers et XXI (1 R 51) Caspar Spenner, Schmachschrift. 429.
1599, Conseillers et XXI (1 R 78) Caspar Speners wittib Apolonia vmb fürschrifft wegen Ires sohns Melchior entleibung (auf der Beckenstub zu Freyburg). 421.

Appolonie Keffer veuve de Gaspard Spener loue une partie de la maison au farinier Ulric Schenck

1592 (vts [x Januarÿ]), Chancellerie, vol. 281 (Registranda Kügler) f° 13-v
(Inchoat fo: 9) Erschienen Ulrich Schenck Melman alhie
Hatt Inn gegensein Apploniæ Käfferin wÿland Caspar Speners Hind.laß. wittib mit beÿstandt vnd bewilligung Hn Andræ Pfützers offnen Notarÿ, Ires geschwornen vogts bekant vnd offentlich verÿehen
d. er Ime vnnd seinen erben dreÿ Jar lang die nechst nach einand. volg.end vnd vff dem Heÿlig. Wÿhenacht tag verschünen angefangen, vonn bemelter Applonÿ
derselben Stub, Kammer, Kuchen, Kellerlein vnd den Halbentheil von der Kornschütten, sampt dem gad. Alles Inn einer behußung Am Barfüeßer blatz, neben der behußung Zum Krebs genant & geleg. welch. vberig. theil gedachter behußung, bemelter Applong Inhatt vnd bewont, Entlehnet für vnd vmb ein Järlich. Zinß Namblich xiiij lib d Straßburg

Appolonie Keffer constitue une rente de deux livres 10 sols sur sa maison au profit des enfants du receveur Jean Hessler et d’Agnès Hatt. La maison est hypothéquée au profit des six enfants d’Appolonie Keffer. En marge, quittance remise en 1636 à Nicolas Weldt, propriétaire de la maison.

1597 (2. Febr.), Chancellerie, vol. 310-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 15-v
Zinßbrieue Herrn Johan Heßlers Kinder deren Vogt Philip Hatt vber 2 liv 10 ß d Zins
(Extendirt in Lib. Contractuum de hoc Anno fol. 132.) Erschienen Appolonia Kefferin weiland Caspar Speners selig. wittib mit beÿstandt herrn Andres Pfitzer Ihres geordnet und geschworenen Vogts vnd
Bekhant Inn gegensein Herrn Johann Heßlers deß Schaffners Im Spittal bebkahnt, das sie Apolonia sein Heßlers mit weiland Fr. Agnes Hattin s. erzielt. Kindern deren vogt Philipp Hatt Ferber Zum Roraffen, benantlich Hansen, Hans Jörg vnd Agnes freÿ verkaufft vnd zu gelt geben Jedes Jars
Zweÿ pfund Zehen schilling pfenning Zins Jars vff Liechtmeß vnd A. 98. Zum erstenmal Von vnd ab der Verkheüfferin behausung, Hoffestatt & ein Eckh an Bahrfußerplatz, neben hanns Kolben deß Schumachers s. erben hind Inn ein Almend geßlin, dauon gehend vier schilling pfenning bodenzinß vff Martini Im Bruderhoff, zuuor Sechs gulden gelts w vff Weÿhenacht. H Paul Öhlingers s: erben mit 150. fl. w. ablösig, weiter Ist diße behausung auch verhafftet Iren sechs Kindern samptlich vmb 642 fl. 9 ß St. w. hauptguts It. 10 fl. w. Euchario Herbsten Zu Bußw. vff Johannis mit 200 fl. St. w. ablösig Sonst ledig vnd eig. vnd der kauff beschehen vmb 50. lb.
[in margine :] Erschienen der Ehrenuest Hochgelehrte Herr Johann Ulrich Fridt Stattschreiber alhie alß Welchen daß hierin vermelte Capital Zustendig, hatt in gegensein Lorentz Rosers, burgers und Kieffers alhier als geordnet und geschworenen Vogts Niclauß Weldten geweßenen Würths Zum Weinstockh alhie nachgelaßener Kinder alß welchen dißes hierin vermeldte vnderpfand Zustendig gewesen (…) Act. den 14. Novembris Anno & 1636.

Appolonie Keffer hypothèque la maison au profit du fondeur Jonas Isenheim

1598 (xvj Februarÿ), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 62
Erschienen Applong Kefferin wÿland Caspar Spener des kannengiesser selig wittwe hatt sich mit beÿstand Andres pfützers offnen Notarÿ Ires geschwornen Vogts auch hans Adolph Spener goldschmidt Ires Suns verschrib.
gegen h. Jonæ Ißenheymen Kannengießern Jahres 4 lb d loßig mit Lxx lb d
dafür Vnderpfand sein soll huß v hoffestatt mit allen and. Ir gebeu & einsyt Ein eck gegen der Barfüßer blatz and. seyt neb. hanß Kollen den Schuhmacher selig erb. stoßt hind. vff ein Allmend gaß, dauon gnd iiij ß d en thumbherrn hoherstifft S. Mehr vj g. loßig mit j C L g Lorentz Schauwman Stattgerichtschreyber, It. xxv g gls loßig m. vi C gelts SW bmlt. Applong d verkäufer. v. Caspar Spener selig Kindern auch h herrn Jerg Kirchoffer deßelb vogt, Item x gld gelts loßig mit ij C SW Eüchario heussen Schaffner Zu Bußweyler, It. ij lb x ß d glts loßig m L lb d Johann heßler Schaffner Im Spittal, It. ij lb d glts mit xL lb d abzuloßen Rychert Muller Buchfürer V. sind auch noch verhafftet für ij C g SW den herrn des Clynen Raths v wegen entschlagen Erbschafft Caspar Speners Ires Suns, Sunst für ledig eÿg

Appolonie Keffer hypothèque la maison au profit du revendeur Jean Kauffmann. En marge, quittance remise en 1607 à Georges Spener, fils de la débitrice.

1598 (xxvij Februarÿ), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 72-v
(Inchoat. fo: 98.) Erschienen Appolong Käferin, Wÿland Caspar Speners des Kannengießers seligen wittwe Hatt mit beÿstandt vnd bewilligung Herrn Andrea Pfützers Notarÿ ihres geschwornen vogts
In gegensein Hannß Khoufmans Krempens vnd burgers alhie – schuldig seÿ 30 pfund pfenning
dafür Vnd.pfand sein soll huß vnd hoffestatt mit allen and. Iren gebeüwen, einseit ein eck geg. Barfüeßer blatz, and.seit neben Hanns Kalben des Schuhmachers seligen erben stoßend hinden vff ein Allmend gaß, Dauon gondt vier schilling bodenzinß dem Thumbherren hoher stifft Straßburg, Mehr vj guldin gelts, lößig mit j C L gld Lorentz Schauwman Stattgericht schreÿber, Item xxx gld gelts losig mit vj d gls St. Werung bemelter Applong d. Schuldbekennerin vnd Caspars Speners selig. Kind., Ouch h Jerg Kirchhoffern d.selben vogt, Item x gld gelds lößig mit ij C gld St. werung Euchario Herpßen Schafnern Zu Bußwÿler, Item ij x ß d gelts, lößig mit 50 pfund pfenning Johann Heßlern Schaffners Im Spittel, Item ij lb d gelts, mit xl lb d abzulößen, Gÿthard Müllers, Buchfürern, Vnd sindt auch noch v.haft für ij X fl St Werung den herren des cleÿnen raths von wey* endtschlagenen erbschaft Caspar Speners Ires Suns, sunstt ledig eÿgen Wie man sagt
[in margine :] Erschienen hannß Khouffman Hatt Inn gegensein Jörg Spenners obbenanter Apolonien Käferin Sohn (…) Quittiert, Actum den 16. April: 1607.

Appolonie Keffer loue une boutique et une cave au mesureur de vin Thiébaut Hirsch

1598 (xxviij Octobris), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 277-v
(Inchoat. fo: 352.) Erschienen Diebolt Hirsch. der Wynmesser
hatt Inn gegensein Appolonien wÿland Caspar Spenern des Kannengiessers seligen witwe Mit beÿstand Andres pfutzers offnen Notarÿ Ires geschwornen vogts frey guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen
das er Ime vnnd seinen erben Ein Jar lang vff Sannt Martins tag Khunfftig abstehen vonn bemelter Appolonien derselben Keller vnder Irer behußug So ein eck ane dem Barfüßer blatz neben der Behußung Zum Krebß & gelegen vnd dann dem Eck gaden oberhalben dem Keller mit nachvolgenden beding Enthlene für ein Jährlichen Zinß Namlich Zwölff pfundt pfenning Straßburger

Nouveau bail entre les mêmes : cave, deuxième boutique, un poêle et deux chambres

1599 (vts [6. tag Augusti]), Chancellerie, vol. 323 (Registranda Kugler) f° 213
(Inchoat fo: 274.) Erschienen Diebolt Hirsch Wÿnschenck burger alhie
Hat in gegensein Frawen Appolonien Käferin, Wÿland Caspar Speners seligen Wittwe mit beÿstand herrn Andreæ Pfützers offnen Notarÿ Ires geschwornen vogts, bekhant vnd offentlich verÿehen
das er Ime vnd seinen erben Zweÿ Jar lang die nechsten nach einander volgendt, vff Sanct Martins tag nechstkünfftig anfahen sollen, von gedachter Frauwen Appolonien derselben Keller vnder Irer Behaußung, So ein eck ane dem Barfüßer blatz neben der Behaußung Zum Krebs gelegen vnd dann die vorder Eckstuben mit sampt Zwoen Kammern Inn dem dritten Gaden endtlehnet für vnd vmb ein jährlichen Zins Namblich 12 pfund pf. Straßburger

Appolonie Keffer et ses deux fils Adolphe et Georges Spener hypothèquent la maison au profit du fils du tailleur de pierres André Volck.

1601 (xxi Maÿ), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) (scheda ad [225])
Erschienen Fr. Appolonia Wÿland Caspar Speners kannengiessers selig witwe hatt Mit beÿstand u bewilligung Andres Pfützers offenen Notarÿ Ires geschwornen Vogts, Ouch hanns Adolff vnd Georg Irer Söhn
In gegensein herrn Michel Mebharts beysitzer der hrn des groß. Rhats alls geschw. vogts hanns Jacob Wyland Andres Volck Steinmetzen selig. Zu Zinß ij lb d gelts lösig mit xl lb
dafür vnd.pfd. sein soll huß v hoffestatt mit all Iren gebeu geleg. Inn der S S vff d Barfüsser blatz Sind vff einer seyt ein eck anderseyt neben einer Behußung Zum Krebs genant stoßend hinden vff ein Almend geßlin, Welche verhafftet auch ungeworlich vff 700 guldin bemlt. Appolonien Kinder, So dann Sechs guld. ged. losung m 150 guld. H Lorentz Schouwman Statt ge.chts schreÿber So dann 10 guldin gls loßig mit ij X g SW Eucharius N Kuchin schaffner Zu Bußweÿler Item ij lb x d loßig m L lb d Johann Heßler Schaffner Im Spittel So dann vngevorlich vff 50 pfund pfenning Reychard Muller Buchhandlers sunst ledig eÿg.

Appolonie Keffer et ses deux fils Adolphe Spener, orfèvre, et Balthasar, soldat vendent à leur fils et frère respectif Georges Spener, débitant de vin, la maison dite zum Reichenwein

1607 (xiij Aprilis), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 106
Erschienen Fr. Appolonia Käferin Wÿland Caspar Speners kannengiessers selig witwe hatt für sich Mit beÿstand h. Andres Pfützers offenen Notarÿ Ires geschwornen vogts, Auch hanns Adolff Speners goldschmidts V Balthazar Speners Soldaten Irer beÿd. Sohn Verkaufft
Georg Spenern wynschenck Irem led. Sohn
huß v hoffestatt genannt Zum Rycheweÿn geleg. Inn der S S hie Innwendig dem Pfenningthurn einsyt ein eck gegen dem Barfusser blatz andersyt der Behußung zum Krebs, genant Antoni Röst pfister Zum Jung S. peter Zuständig stoßend hinden vff d. Benngaß davon ged. vnversch. der Khauff vber sich beschwerd für 67 pfund pfenning
V Ist hier. bered das die Kheüfferin neb. Iren Sohn all für sich die verf.ung In obgeschrieb. behausung sonderlich der die Kammer neben die Stuben Zugebrauchen (…)
Hiebeÿ geweß Hans Stich des Kheuffers hieher v h. Jerg Leÿmner offen Notarius
xiij Aprilis
(der khauff für ledig eÿg. vmb 777 lb 15 ß 6 d beschwerd 706. 15 ß 6d)
Scheda. Verzeichnuß der Beschwerden so auff der Spänerischen Behausung diser Zeitt stehen, vnd Georg Spänn. Wann er sie Khauffen will vber sich nehmen muß

Georges Spener épouse en 1604 Ursule, fille de l’armurier Jean Stich
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 175 n° 49)
1604. Doica 10. post Trin. 12. Aug. Jerg Spener d. weinschenck Caspar speners des Kantengiessers hind.lassener Sohn, Ursula Hans stich. des blatners Tochter. eingesegnet Mont. d. 20. Augusti Zu Eckboltzheim (i 92 – pas de reg. à Eckb.)

Georges Spener hypothèque la maison dite Zum Reichenwein au profit du tonnelier Ulric Bosch

1609 (21. Januarÿ), Chancellerie, vol. 380 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 1
Schuldbekantnus Ulrich Boschen deß Kuffers pro 200. lb
Erschienen Georg Späner der Weinschanck vnd
hatt in gegenwertigkeit Ulrich Boschen deß Khüffers – schuldig seÿe 200 Pfund pfenning
Zum vnderpfand ernänt und Ingesetzt Hauß vnd Hoffstatt mit allen andern Iren gebeuwen, begriffen, weÿth vnd Zugehördten, gelegen In der Statt Straßburg genant Zum Reichenwein, so ein Eckhauß ane dem Barenfüsser Blatz, vnd anderseit Anthoni Rösch dem Pfister Zum Jungen St. Peter, dauon gehnd 6. gulden gelts ablößig mit Lxx viij lb. x ß d herr Laurentz Schauman Stattgericht schreiber, Item 4 ß d bodenzinß In Bruderhoff alhie, Item Zehen gulden St: Wehrung ablösig mit 105 pfund Einem schaffner Zu Bußweÿler, Mehr vij fl vff Simon Judæ vnd 2 fl. vff Georgÿ Herr D Theophile Gollen, widerkheüffig mit 73 lb 10 ß d, Mehr j Lib. 5 ß mit 50 gulden abzulösen Reichardt Müllern, ferner 2 lb 10 ß dem Mehrern Spittal alhie ablösig mit 50 pfund pfenning, Item 2 lb d mit 40 lib abzulösen Hanns Flachen dem Steinmetzen vögtlich. weiß, Item so Ist auch dise Behausung noch verhafftet In Müntz vmb 25. lib. vnd den Wexel für 15 lib. d, Wie auch Letstlichen vmb 100 pfund pfenning Herr Christoph Scheurern sonst. ledig vnd eÿgen Wie man sagt

Georges Spener et Ursule Stech hypothèquent la maison dite Zum Reichenwein au profit de leur mère et belle-mère respective Appolonie Keffer pour éteindre des dettes garanties sur la maison

1611 (ut spâ [Andern tag August]), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 272-v
Erschienen Georg Spener wÿnschenck vnd Fr. Ursula Stechin sein eheliche gemahell
haben in gegensein Frauwen Appolonien Käferin Irer lieb Mutter V Schwyger Auch herrn Andres pfützer Schaffners Ires geschw. vogts (…) das sie vmb des willen dann sein die Zinß V beschwerden dißer nachgeschb. behusung hafft V Vnderpfand frey quitt ledig v loß würde
huß V hoffestatt mit all Ir gebeu geleg. Inn d. SS hie Innwendig dem Pfenningthurn genannt Zum Rÿchenwÿn vff einseyt ein Eck gegen dem Barfüßer blatz and.syt einer behaußung Zum Krebß genant Anthoni Roßen pfistern Zum Jung. S Peter zustendig stosst hind. vff die Brenngaß, Davon gnd Sechs guld. glts vff d. heÿlig. wÿhenacht tag abloßig mit j C L guld. SW h. Lorentz Schawman, Item iiij ß d bodenzinß d. Thumbherrn hoher stifft S Inn haupttgutt * gerechnet für 8 pfund pfenning lösig m ij C gl verhafftet für Lxxxx lb xj ß iij d hauptgutt v versess. Zinß Johannis Baptistæ nechstuerschÿnen mit gebürend. Zinß Zubezalen Euchario herpfen Schaffnern Zu Buchßweyler Item Sieben guld glt vff Simonis V Jude v Jeorgÿ herrn Theophili Gollen der Rechten doctor selig witwe wederkheuffug mit Lcciij lb L ß d, Ittem j lb xv ß vff d heÿlig. weÿhenachten abloßig m xxxv lb d Reÿchart Müllern (…)

Appolonie Keffer et son fils Georges Spener vendent la maison au tonnelier Raoul Schott, fils du tanneur Jean Schott, assisté de son beau-père Gaspard Griesbach

1612 (xxvj Octobris), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 287-v
Erschienen die Edle Fr. Appolonia Keferin wÿland Caspar Speners Kannengießer seligen witwe hatt mit beÿstand v bewilligung herrn Andres Pfützer offnen Notarÿ Ires geschwornen vogt vnd Georg Speners Ires Sohns (verkaufft)
Rudolff Schotten Khüffern wyld hans Schott weÿßgerbers seligen Sohn vnd & mit beÿstand v bewilligung herrn Jacob von Friedelßh. gartners seines geschwornen vogts auch herrn Caspar Grießbachs dißer Zÿt beÿsitzer der herren des großen Rath des Kheüffers Schweher v Vatter, Mehr M hannß Brumbart Rohtherber, So dann Philipp Engelhart harpffenschlagers
huß V hoffestatt mit all andern Iren gebeud genant Zum Rÿchenwÿn Inn d.S S. einsyt ein eck gegen dem Barfüßer blatz anderÿt einer Behausung Zue Krebs. genant Antonig Roßer pfistern Zum Jung. S Peter Zustendig stoßend hinden vff der Brenngaß, davon gnd vier schilling gelts Boden Zinß vff Martini den thumbherrn hoher stifft S Evangelischen stondt hieher für viij lb, Mehr 6 guldin glt SW vff d. heÿlig. wÿhnacht. fall. ablosig mit j C l lb bemelt. Wg. Lorentz Schawmann Stattgericht schreÿber, Dauon (…) Mehr volljährig für Lxxxx lb d hauptsumm Vff Weÿhenachten necht khunfftig Zubezalen, Euchario herpffen Schaffnern Zu Bußwyl […]
[in margine :] der Khauff für ledig eÿgen 2500. zu xv batzen – vide 611. d) 26.

Le tonnelier Raoul Schott épouse en 1613 Elisabeth, fille de Gaspard Griesbach
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 132, n° 3)
1613. 9. Feb. Zu S. Thoma. Rudolph Schott der Kieffer, J. Elisabeth Caspar griesbachs gerbers Tocht. (i 134)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 246-v n° 1033)
Sonntag den 31. Januarÿ. Rudolph Schott der Kieffer vndt J. Elisabett h. Caspar Griesbachs Alt Raths v.wandten eheliche tochter, Eingesegnet Zinstag den 9. Februarÿ (i 357)

Raoul Schott loue une partie de la maison au revendeur Abraham Hendlé

1613 (ut spâ [vierd. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 4-v
(Inchoat. fol: 3.) Erschienen Abraham Händle Gremp
hatt in gegensein Rudolff Schotten bekhenn das er Ime vnd seinen erben Zweÿ Jar lang die nechsten nach einander volgend
vnd vff dem Ersten Januarÿ verschÿnen angefangen vonn dem selben Inn seiner Behaußung Inn der S S gegen dem Barfüßer blatz ein eck ane Brenngaß & gelegen Entlene Ein Kammer gegen Jetzbemelter Brenngaßen Mehr ein Stub vornen neben der behaußung Zum Krebs, wyter vnden Im huß ein blatz zu einem grossen Kasten Zustellen, So dann ein Blatz vor der Huß thuren ane bitz ane der Eck gegen dem Barfüßer blatz vnd darzu ein cloac, kellerlin neben dem Krebs Für in Jerlichen zinß Nemlich 55 guldin

Raoul Schott hypothèque la maison dite zum Reichenwein au profit du fils de Christophe Schneider, pensionnaire à l’hôpital

1613 (ut spâ [xxvj. Novembris]), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 329
(Inchoat. fol: 329.) Erschienen Rudolff Schott der Wÿnschenck
hatt in gegensein Ludwig Schlehenacker alls geschwornen vogts hanßen, wÿland Stofflen Schnÿdern geweßenen Pfrüners Im Spittal seligen Sohnns – schuldig sein 50 pfund pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand sein soll huß V hoffestatt mit all andern Iren gebeu genant Zum Rychewÿn geleg. Inn d. S S einseyts ein Eck gegen dem Barfüßer blatz andersyt Antoni Ruscht pfister Zum Jung. S Peter stoßend hinden Vff der Brenngaß, Dauon gendt 4 schilling Bodenzinß den Thumbherren hoher stiffts Evangelischen Standts, Mehr 6 guldin gelts Straßburger abloßig mit 150 gulden bemelter Werung Lorentz Schawman Stattgericht schreÿbern, Item 1 lb 1 ß d gds losig mit xxj lb d herrn Theophili gollen der Rechten doctor seligen Kinder, Item ij lb xi ß v d gld Widerkheuffig mit lij lb x ß d gelts vorgemelt herren doctor Gollen seligen Kinder, Wyther ij lb x ß d glds abloßig mit L lb d dem groß. Spittel, Item ij lb d gelts abloßig mit x l lb d wÿland Andres Volcken des Steinmetzen seligen Sohn
[in margine :] Erschienen Heinrich Engel der küeffer für sich selbsten, vnd Georg Dietrichs der Küeffer alß sein Engels dochter Susannæ Vogt haben in gegensein Lorentz Rosers des Küeffers Niclaus Welten hie obgedacht seel. Kindts Vogts (…) Actum d. 23. Decembris 1634

Raoul Schott hypothèque la maison dite zum Reichenwein au profit du tonnelier Jean Rosser.

1614 (6. August), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 190-v
(Inchoat. fo. 189.) Erschienen Rudolff Schott Wynschenck
hatt in gegensein des Ehrenhafften hannß Roßers der Stat Straßburg Kheffers – schuldig sein 550 guldin zu 15 batzen
Dafür Vnderpfand sein soll huß v hoffestatt mit allen andern Iren gebeüwen genannt Zum Rÿchenwyn & vide et perge 614. fol: 110 alls die beschwerden wie sie daselbst vermeldet, So dann wÿther 8 pfund Einen schilling loßig mit 151 pfund
[in margine :] Erschienen herr hannß Roser der Schuldgläubiger hatt in gegensein des Ersammen Niclaus Weldten dem Jetzmals die ver vnderpfande Behaußung zuständig (…) vff den xviij d tag Januarÿ A 615.

Raoul Schott hypothèque la maison dite zum Reichenwein au profit de sa sœur Catherine

1614 (xxx. Octobris), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 246
(Inchoat. fo. 260.) Erschienen Rudolff Schott burger alhier
hatt in gegensein herrn Jacob von Fridolßheim beÿsitzer der herren des großen Raths alter geschworner Vogt Jungfr. Catharinen Schöttin seiner schwester – schuldig seÿe 161 pfund pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand sein solle huß v hoffestatt mit allen andern Ir gebeud uide supra in protho. fo: 100 dauon Meld.

Raoul Schott vend la maison dite zum Reichenwein au tonnelier Nicolas Weldt, assisté de son beau-père Melchior Silberrad, chef de travaux.

1614 (9. Novembris), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 250
Erschienen Rudolff Schott Khuffer hatt mit beÿstand herrn Jacob von Fridolßh. beÿsitzer der herrn des grossen Raths seines hieuor geweßenen aber Jetzmals Quittert geschwornen vogts verkaufft
dem Ehrenhafften Niclaus Welte Khuffer Mit beÿstand herrn hanns Melchior Silberradts des Eltern loners seinem liben schweher
huß v. hoffestatt mit all. Iren gebew. genant Zum Richen wÿn gelegen Inn d. S S vff einer seyt ein Eck gegen d. Barfüsser blatz, andersÿt einer Behaußung Zum Krebs genant Antheng Roßen pfister Zum Jung. S Peter zuständig stoßend hind. vff der Brenngaß, Dauon gend 4 schilling pfenning gelts bodenzinß vff Martin den thumbherren hohen stifft S Evangelischen stands hieher Zum hauptgutt für viij lb. Mehr vj guld glt vff d heÿlig. Wyhnacht tag loßig mit j C l h S W, Item j lb j ß vff St Georgen tag loßig mit xxj lb d S des hochgelert, Theophili Gollen der rcht doctor selig kinder, Item (…)
der Khauff vber diße beschwerd für iij C xvj lb xvii ß
[in margine :] ledig eÿgen für 1250. lb, Beschwerd. 933. lb, Pfundzoll 999 lb

Fils du farinier Balthasar Weldt, Nicolas Weldt épouse en 1611 Marie, fille du chef des travaux Melchior Silberrad : contrat de mariage, célébration
1611 (30.12.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 410
(Eheberedung) Zuwißen daß ein ehelich heürath sich begebenn vnd Zugetrag. Zwüschen dem Ehrenhafften Niclauß Weldtenn, weÿland herrn Balthasar Welttenn geweßenen Meelmans vnd burgers Zu Straßburg seeligem sohne ane einem
Sodann der Ehren: v tugendreich. jungfr. Marien Silberädin deß ehrenvestenn v fürnehmen hern Johann Melchior Silberad Altten grosenn Rathsbewant. vnd * d Statt Straßburg Lohners geliebtenn dochter Am Anderntheil
Montags d. 30. Decembris 1611 (unterzeichnet) Ich Nicolaus Welt als hoch Zeitter bekenne wie vor stehet. Ich Hans wachenheim des hoch Zitters vogt, Ich hans melch. Silber Radt dem ölter bekenn wie ob Stätt

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 244 n° 15)
Dominica 30. 16 Febru. Niclaus Welt, Balthasari Welten des mehlmans hind.lassener sohn, Maria Hans Melchior Silberrahts des Lonherrn Tochter, Eingesegnet Zinst. d. 25. Februarÿ (i 127)

1614 Conseillers et XXI (1 R 95) Niclaus Welt vmb fürschrifft. 50.

Le tonnelier et débitant de vin Nicolas Weldt emprunte 200 livres à la tribu des Charpentiers. Son beau-père Melchior Silberrad se porte garant.

1615 (xxiij. Januarÿ), Chancellerie, vol. 416 (Registranda Kügler) f° 19-v
(Inchoat. fo. 18.) Erschienen der Ersame Niclaus Weld d. Kieffer vnd wÿnschenck
hatt in gegensein des Erenuesten fürsichtig. Wÿßen Ehrenthafften herrn Friedrich Rÿhell beÿsitzer der herren Räth vnd ein vnd Zwantzig. dißer Zeit oberherr Einer Ersammen gesellschafft der Zimmerleuth Zunfft auch hanns obele der herren des grossen Raths beÿsitzer So dann Jacob Proch Zunfftmeÿster *em Ehrengemelten oberherren Scheffen vnd einer gantzen Gesellschafft bemelter Zimmerleuth Zunfftstuben vffrechten vnd redlichen schulden schuldig sein 200 pfund pfund
dessen Zu noch mehrer sicherheit ist erschynen herr hanns Melchior Silberrad der Statt loner des Schuldbekhenners dochtermann hatt sich für sich für sich und sein erben mit sampt dem hauptschuldner vnverscheidentlich dadur Zu Rechten Bürgen mit V selbst schuldner

Nicolas Weldt hypothèque la maison zum Reichenwein au profit de la tribu des Charpentiers

1615 (ut spâ [10. August.]), Chancellerie, vol. 416 (Registranda Kügler) f° 168-v
(Inchoat. fo. 195.) Erschienen M Niclaus Weldt der Wynschenck
hatt in gegensein vorgenannter herren hanns Obele beÿsitzer der herren des grossen Raths vnd Jacob Brechen Zunfftmeÿster auch Steffen Voltzen* Zimmermanns Inn nammen Einer Ersammen Gesellschafft der Zimmerleüth Zunfft – schuldig sein 25 pfund
dafür Vnderpfand sein soll die Eck behaußung mit deren hoffestatt auch allen and: Ir gebeuw genannt Zum Rÿchen wyn geleg. In der S S vff d. Barfüsser blatz einseit neben der Behußung Zum Krebs Antoni Roßen pfister Zum Jung S. Peter Zustendig andersÿt ein eck geg. d. Barfüßer blatz stosst hind. vff die Brenngaß, dauon gend iiij d bod. Zinß d. Schulherrn hoher Stifft Str, Mehr 6 gelt gl S W loßig mit 150 guld. derselb. wrg. h. Lorentz schawman Stattgericht Schreyber, It + Zwen gult g. S h. doctor Theophili gollen d. Recht doctor selig erb: loßig mit 40 guld S W. Item 5 g gls mit 100 guld. s w denselb. d*, Item v lb x ß loßig mit L lb d vf m Spittel, Item ij gl x gls m L lb d abzuloßen Ludwig Schlehenacker vogtlich wÿße, It. vj lb x ß gd Wiederkheuffig m L lb d hannß Roßern Statt Khüffer It viij lb 1 ß loßig m j C Lxj lb h Jacob von Fridelßh. vogtlich wÿß, So dann wyther verhafftet für Lxxxvij lb xv ß Rudolff Schott Sunst eyg.

L’aubergiste au Cep de vigne Jean Jost est cité devant les Quinze pour régler des taxes échues

1634, Protocole des Quinze (2 R 60)
Johann Jost würth Zum Weinstock. (wegen verfallnen Ungelts) 137. 201. 206. 243.

Compte que rend le tonnelier Laurent Roser de la tutelle des biens qui appartiennent aux trois enfants de feu Nicolas Weldt, aubergiste au Cep de vigne, et de Marie Silberrad
1639, Not. Strintz (Daniel, 58 Not 29)
Rechnung Mein Lorentz Roßers Küeffers vnndt Burgers alhie Zue Straßburg als geordneten vnndt geschwornenn Vogts, hannß Niclaußen, Hannß Balthasars vnndt hannß Melchiors, Alle dreÿen Geschwüsterden, Weÿland herrn Nicolaj Weldten geweßenen Gastgebers In der Herberg Zum Weinstockh, mit auch Weÿlandt Frauwen Mariæ Silberrädin seiner haußfrauwen ehelicher erzeugter Vbndt hinderlaßener Söhn, Innhaltendt vndt außweisendt, Alles daß Jenige, waß ich von dem 3.ten Junÿ Anno 1634., Als Ich Zue dieser Vogteÿ geschwohren, bitz den 30.ten Septembris Anno 1639. Innahmen meiner Vogts Persohnen Ingenommen, Dahingegen widerumb Außgeben vndt sonst in andere Weeg verrichtet vndt verhandelt habe

Le tuteur des enfants mineurs de Nicolas Weldt et leur frère Nicolas Weldt, aubergiste à Mulhouse, vendent l’auberge au Cep de vigne au boucher Jean Hammerer

1635 (15. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 84
Wir ut spâ [Hanß Christoff von Traxdorff der M. &] erschienen ist vnser Burger Lorentz Roser der Küeffer, alß von vns geordneter Vogt weÿ: Niclaus Welten gewesenen Würths see: Zum Rebstock nachgelaßener Kindern und hanß Niclaus Welt Gastgeb Zum Treübel in Mühlhausen für sich selbsten und alß befehlhaber seiner geschwisterdten, haben vff vnser Zuuor den 14. diß ertheilt Decretum alienendi mit beÿstand Eberhard Zetzners und Philipps Jacob Reißeisens, beeder Alß Auß vnserem mitel hierzu insonderheit deputirt und verordnet, wie auch hanß Peter Gündels deß Notarÿ alß der Vogts Kinden nechsten v.wanthen (verkaufft)
vnserm Burger Hanß Hammerer dem Metzger
daß Würths hauß Zum Weinstock genannt, mit annen deßen gebäwen & gelegen in vnserer St. St. vnderhalb der Kürschner Zunfftstuben, ist einseit ein Eck gegen dem Barfüesser blatz, anderseit neben Jacob Plapperfussen dem Weißbecken Zum Krebß, hinden vff die Renngassen, alda es auch ein außgang hat, stoßend, dauon gehen Jahrß vff Martini Vier schilling d Bodenzinß den Capitularen hoher Stifft Straßburg, So ist diß hauß auch noch verhafftet vmb 50. Pfund d so Järlich vff Simonis et Judæ mit 2 lb 10 ß Lazaro Wohlfarten, Mehr umb 150 gld vnserer St. w. weÿ: D. Theophili Gollen see: Kindern mit 6 fl. Str. wehrung, Item vb XXI. lb erstbesagten Kindern, vff Georgÿ mit 1 lb 1 ß verzinßt und vff begeren erlegt werden müßen sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff, darinnen auch zweÿ Sechzig öhmige fässer die im Keller ligen begriffen vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 25 pfund

Fils du jardinier Thierry Hammerer, Jean Hammerer épouse en 1624 Marie, fille du brasseur David Kress
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 41 n° 100)
1624. Dom: 26. Trinit. 21. Nouemb. Hans Hammerer der Metzger dietrich Hammerer des Garttners hinderlaßener Sohn, J: Maria Dauidt Kreßen des Biersieders hinderlaßene tochter. Eingesegnet Montag 29. Decemb. (i 22)

L’aubergiste Jean Hammerer se remarie en 1640 avec Barbe, fille du batteur d’or Barthelémy Kallhart : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrenhafften vnd Achtbahren Herrn Hannß Hammerern Gastgeb Zum weinstockh v. burgern alhie Zue Straßb. an Einem, vnd dann der Ehren v: tugendreichen Jungfrauwen Barbarä Kalhardin weÿlandt herrn Bartholomæi Kalhardts geweßenen goldtschlagers vnd burgers Zue Straßburg seelig. Eheligen erzeügten dochtern anderntheils (…) Donnerstags den 16. Aprilis Anno 1640. Caspar Medler Nots.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 9-v)
1640. Dominic. Misericordias 19. Aprilis. Hannß Hammer der Würth Zum Weinstock vnd Jungfr. Barbara Bartholomæi Kallhart deß burgers vnnd goldschlagers n. Wittib tochter. Eingesegnet d. 27. Aprilis (i 13)

L’inventaire après la mort de Jean Hammerer est dressé en janvier 1644. Il laisse deux enfants de son premier mariage et deux du deuxième. La succession comprend plusieurs maisons. La masse propre à la veuve est de 617 livres, celle des héritiers est deficitaire de 29 livres. L’actif de la communauté s’élève à 723 livres et le passif à 539 livres.

1644 (31.1.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 13) n° 3*
Inventarium vndt beschreibung Aller vndt Jeder Ligender vndt vahrender, Verändert vndt unveränderter haab nahrung vndt Güethere, so weÿl. der Ehrenhafft vndt Achtbahre herr Hannß Hammerer, geweßener würth undt Gasthaltter der Herberg Zum Weinstockh, burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem aus dießem tödtlichem Hinscheÿden hinder Ihme verlaßen, welche vff freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Erenuest Fürgeacht vndt weÿßen herrn Johann Reinhardt Kressen E. Ers. Großen Raths alhie beÿsitzers Alß Annæ Margarethæ vndt Elisabethæ des ietz abgeleibten seel. mit auch weÿl. der Ehren: vndt viel tugendtsammen fraun Mariæ Kressin seiner ersten hfren sel. ehelich erzielter hinderlaßener beede döchterlin geschwornen vogts, wie auch deß Ehrenhafften Frantz Graffen weÿßbecken burgers alhie als Johann Jacobs vndt Mariæ Dorotheæ ebenmäßig deß ietz abgeleibten seel. mit der Ehren vnd tugendreichen fraw Barbaræ Kalhardtin seiner ietz hind.laßener Wittwen vnd. erzielter Kind. geschwornen Curatoris vndt also aller 4. deß ietz abgeleibten H. seel: ab intestato hind.laßne nechster Erben, durch erstehrenermeltte sein hinderlaßene wittib mit Rath hülff vnd beÿstandt deß Edlen Ehrenvest vnd hochgelehrten herrn Johann Philipp Schranckenmüllers der Rechten Doctoris vnd Advocaten burgers alhier zu Straßburg Ihres geordneten erbietten vndt H Curatoris vnd vogts geeügt vndt gezeigt – So beschehen vndt angefangen auff Mittwoch den 31.t Januarÿ Anno 1644.

Protestatio vnd Erclärungen dießer verlaßenschafft
Publicatio vnd Resolutio auff des vorgeschriebenen Codicill
Eheberedungs Copeÿ (…) Donnerstags den 16. Aprilis Anno 1640. Caspar Medler Nots.
Copia Codicilli – 1643. (…) vff Montags den 27. Monatstag persönlich erschienen der Ehrenhafft vnd Achtbare Herr Hannß Hammerer Gastgeb Zum Weinstockh vnd burger alhie Zue Straßburg Zwahr weg. hingestandener schwerer vnd gefährlicher leibs kranckheit vff eine bett ligendt, aber von d. gnaden Gottes noch guten verstandts vnd sinnen (…) Caspar Medler Imperiali Auctoritate Nots. ac civis Argebt. mppria.
Inn einer alhie in der Statt Straßburg auff dem Barfüeßer platz gelegener Eck behaußung In d. Gastherberg Zum Weinstock genandt, so hernach beschrieben vndt in dieße Erbschafft gehörig Ist befund. word. wie volgt
Auff dem obern Kasten, Auff dem Andern Kasten, Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn d. Cammer C, Inn d. Cammer D, Auff dem Gang, Inn d. Cammer E, Inn d. Cammer F, Inn d. Cammer G, Inn d. Cammer H, Vor diesen Cammern, Im obern Kleinen stübl. In dieseser stubkammer, Inn d. Cammer im Obern haußören, Inn d. vnd.n Stub. so die Gaststub, Im vndern haußöhren, Im Keller, Und. Im Stall
Eÿgenthumb vndt Besserung ane Häußern. (E.) Item daß Würths Hauß Zum Weinstockh genandt, mit allen seinen gebeuwen begriffenn weithen, Zugehörden, Rechten vndt gerechtigkeiten gelegen in d. Statt Straßburg vnd.halb d: Kürschner Zunfftstuben 1s. ein Eckh gegen dem Barfüß. platz, 2.s. neben Jacob Plappenfuß dem weÿßbecken Zum Krebs, hinden vff die Renngaß stoßend, Dauon gehen Jahrs vff Martini 4 ß d bodenzinß den H. Capitularn hoher Stifft Straßb. Mehr 2. lb 12 ß d 6 d Jährlichen vff Simonis et Judæ wid. lößig in hauptgut mit 52 lb 10 ß d H. Lazari Wohlfarths geweßenen Schaffners Zur Rothen Kirchen seel. hinderlaßener Wittib vnd Erben, Weithers 5 fl Str. w. weÿl. Laurentÿ Schauwmanns deß Goldschmidts burgers alhie seel. Erben vogt Laurentio Treutheln dem Not° Jahrs vff weÿhenachten ablößig in hauptgut mit 150 fl. ermeltter wehrung, Item j lb j ß d geltts H Theophilo Gollen Jahrs auff Georgÿ seindt in hauptgut abzulößen mit 21. lb d. Undt dann ist sie noch v.hafft vmb 5540 lb d weÿl. Nicolai Waltten seel. Erben daran man alle Jahr 50. lb d sampt dem Zinß Zuerleg. schuldig, sonsten freÿ leedig vndt eÿgen vnd vber solche beschwerden angeschlagen für vndt vmb 489 lb 15 ß d. Darüber sagt j. t. P. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangendem Contract Insigel datirt den 15. 9.bris A° 1635. notirt mit N° 1.
(E.) Item j hauß vnd hoffstatt hind. d. Kürschnerstuben (…)
(W.) Item der halbe theil ane einem vordern undt hinderhauß vff dem Barfüeßerplatz (…)
Volgt nun die Beschreibung der Verlaßenschafft ane Ihro selbsten
Der Fraw Wittwen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 65, Sa. Silbers vnd Geschmeids 37, Sa. leerer Vaß 2, Sa. Guldener Ring 20, Sa. Baarschafft 7, Sa. Eÿgenthumbs vnd Beßerung ane einer Behaußung 125, Sa. Ergäntzung 360, Summa summarum 617 lb
Hernach würdt der Erben unverändert Gutt beschrieben, Sa. Haußraths 272, Sa. Leerer Vaß 11, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 87, Sa. Guldener Ring 13, Sa. heußer 416, Sa. Schulden 7, Summa summarum 809 – Schulden 839, übertreffen also 29 lb
Volgt nun auch die Beschreibung der Theilbahren verlaßenschafft, Sa. haußraths 69, Sa. Früchten auff den Casten 21, Sa. Weins 91, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Guldenen Ring 3, Sa. Baarschafft 409, Sa. Schulden 119, Summa summarum 723 lb – Schulden 539, Nach deren Abzug 183 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1610 lb
Wÿdem So der abgeleibte seel. biß in sein absterben genossen. Item Es hatt der abgeleibte seel. weÿl. frn Mariæ Kressin v.mög auffgerechneten Testaments seiner ersten haußfrn seel. verheurathet mit (…)

Les héritiers louent l’auberge au Cep de vigne à la veuve

1644 (14.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 13) Joint du n° 3 du 31 janv. 1644
Lüfferung und Außweÿßung Frawen Barbaræ Kallhardtin weÿland herrn Hannß Hammerers geweßenen Gastgebers der Herberg Zum Rebstock – So beschehen auff Mittwoch Ipsa Valentins den 14.ten Februarÿ A° 1644
Lehnung der Gastherberg Zum Weinstockh vndt anderen Behaußung hind. der Kürschner Zunfftstuben
Ferners Zuwissen, daß auch auff eingangs gemeltes datum Zwischen Herrn Hannß Hammerers geweßenen Würths vndt Gasthaltters der Herberg Zum Weinstockh, burgers Zu Straßburg seel. in erster vndt anderer Ehe ehelich erzielter Kinder geschwohrnen herren Vögten, benantlichen herrn Johann Reinhardt Kressen, der Zeitt E. Ers. Großen Raths alhie beÿsitzern vndt Frantz Graffen weÿßbecken burgers alhie, ane einem
So dann Ehrengedachts H. Hannß Hammerers seel. hind.laßene Wittwen fraw Barbaræ Kalhardtin mit beÿstand Herrn Johann Philipp Schranckenmüllern, d. Rechten Doctoris vnd Advocaten vndt burgers alhier zu Straßburg, Ihres geschwornen herrn Tutoris vnd vogts, am andern theil ein freundliche Lehnung obangedeüter Gastherberg Zum Weinstockh wie auch der and. hind. der Kürschner Zunfftstuben gelegen vnd in mehrgedachts H hannß Hammerers seel. V.laßenschafft gehöriger Behaußung vff ein Jahr lang abgeredt, vndt Verglichen worden wie Barbarerdtlucgen hernach volgt
Nemblichen So verleÿhen ehrengedacht hern vögt Johann Reinhardt Kress vndt Frantz Graff, im namen vndt von wegen obernanndter Ihrer Vogt p.sohnen berührter frawen Barbaræ Kalhardtin
obbemelt die Gestherberg zum Weinstock allhie in d. Statt Straßburg auff dem Barfüßerplatz, wie auch die Andere hinder d. Kürschner Zunfftstuben gelegen vndt in obgedachts H. Hannß Hammerers seel. V.laßenschafft gehörige Behaußung sampt allen dero Zugehörd. rechten vndt gerechtigkeiten vff ein Jahr lang (…) welche Lehnung vff Mariæ v.kündung dießes xvj C vier vndt viertzigsten Jahrs angehen vnd vff solche Zeitt deß künftigen xvj C fünff vnd. viertzigsten Jahrs sich wid. end. solle – um 112 Gulden -Mittwochß Ipsa Valentini den 14. Febr A° 1644

Les tuteurs des enfants Hammerer louent l’auberge au Cep de vigne à Thomas Schwebel, jusqu’alors aubergiste au Lion rouge

1645 (19. febr.), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 117
Erschienen d. Ehrenvest- fürsichtig- vndt Weÿse H Johann Rheinhardt Kreß Ein und Zwantziger dißer statt und Frantz Graff der Weißbeckh, beede alß Vögt Weÿl. H hannß Hammerers Würthß Zum Weinstockh seel. in erster und anderer Ehe erziehlter Kind.
haben in gegensein Thoman Schwebelß bißhero geweßenen Würthß Zum rothen Löwen, mit beÿstand H Johann Kolben E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers
verlüh. haben gemeldt. Schwebel, Erstlich die Gastherberg Zum Weinstockh, am Parfüßer Platz geleg. und dann die Behaußung hin. der Kürschner Stuben geleg. beeder in sein Hammerers Verlassenschafft gehörig, mit allen deren Gebäwen, vff treÿ Jahr lang von nechts künfftig Mariæ Verkündigung angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß nemlich 65. lib
[in margine :] (…) diße Verschreibung Zu cassiren befahlen Verspr. Act. den 14. 8.br a° 1648

La veuve Barbe Kallhard se remarie en 1645 avec le sellier Philippe Jacques Zittelin : contrat de mariage, célébration
1645 (6.8.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14), Protocollum (n° 1425) f° 64
Eheberedung zwischen Herrn Philipp Jacob Zittelin dem Sattler vnd Fr. Barbara Kallhardin vffgericht
zwüschen dem Ehrsamen und bescheidenen Philipp Jacob Zittelin, Sattler, vnd burgern Zu Straßburg Ane Einem
So dann der Ehren: vnd tugendsamen Frawen Barbaræ Kallhardin, weÿl. deß Ehrenhafften vnd vorgeachten herrn Hannß Hammerers geweßenen Würths Zum Weinstockg vnd burgers Zu ermeltem Straßburg seel. hinderlaßener Wittib Am Andern theÿl
Geschehen undt verhandelt In deß Heiligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 6. Augustt Inn dem Jahr deß Herrn Alß mann Zalte 1745. (unterzeichnet) Jacob Geroldt deß Hochzeiters Schwager, Johann Philippus Spach deß hochzeiters Schwager, Mathias Kalhart alß der Hochzeiterin Bruder

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 26)
1645. Dominica X. Trinitatis 5. Augusti. Philippus Jacobus Zittelé der sattler Joachim Zittele des Keufflers v. burgers nachgel. Sohn vnd Barbara Johann Hammerers des Würths Zum Weinstock nachg. wittib. Copulirt zu St. Claus 11. Augusti (i 34 – pas dans les reg. de Saint-Nicolas)

Barbe Kallhard fait dresser l’inventaire de ses apports (1306 livres) dans la maison qui appartient au barbier Paul Kirchmann rue du Bouclier.
1645 (28.8.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 15) n° 22
Inventarium Über der Ehren : und tugendtsahmen Frawen Barbaræ Kallhardtin, weÿl. deß Erengeachten undt Achtbahren Herrn Hannß Hammerers, geweßenen würths undt Gasthaltters Zum weinstöck, burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßener Wittwen, Zue dem Ehrenhafften Philipp Jacob Zittellin, Sattlern vndt Burgern alhie ihrem Jetzigen lieben Haußwürth in die Ehe Zubringende Nahrung, auffgerichtet 1645. (…) mit beÿstand deß Ehrenhafften Frantz Grossen weißbeckh burgers alhie, Ihrer in vorig. Ehe erzielter Kind. geschwohrnen vogts (…) So beschehen auff Donnerstag den 18.ten August A° 1645.
Inn einer alhie in der Statt Straßburg in der Schiltzgaßen gelegener behaußung, so H Paul Kirchmann Barbierern burgern alhier eigenthümlich zuständig die Fraw aber bißhero Lehnungsweiße bewohnt
Auff dem obern Boden, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, vor dießen Kammern, Im Obern haußöhren, Inn der Kuchen, Inn der Stuben, Inn der Stubkammer, Unden im Haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb vndt Besserung ane einer Behaußung. Item der halbe theil ane einem vordern undt hinderhauß vff dem Barfüeßerplatz (…)
Sa. haußraths 675, Sa. Silbers vnd Geschmeids 54, Sa. Guldenen Ring 49, Sa. Baarschafft 234, Sa. Eÿgenthumbs vnd Beßerung ane einer Behaußung 125, Sa. Schulden 226, Summa summarum 1306 lb

Nouveau bail à Thomas Schwebel

1648 (14. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 567-v
Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig und Weÿse H Johann Rheinhart Kreß Ein und Zwantzig dißer Statt und Frantz Graff der Weißbeckh beede alß Vögte weÿl. Hannß hammerers deß würthß Zum Weinstockh nunmehr seel. in erster und anderer Ehe erziehlter Kind. haben
in gegensein Thoman Schwebelß deß Würthß
verlühen, Erstlich die Gastheberg Zum Weinstockh am Barfüßer Platz gelegen, Vnd dan die Behaußung hinder der Kürschner Stuben gelegen beede in sein hammerers Verlassenschafft gehörig, mit allen Gebäwen, vff treÿ Jahr lang von nechst verschienenen Mariæ Verkündigung angerechnet, umb einen iährlich Zinnß, nemblich 57. lib 10 ß
[in margine :] (…) cassirt, Act. 31. Maÿ a° 1651

Les enfants Hammerer louent l’auberge au Cep de vigne à l’aubergiste Jean Fronhœffer

1651 (12. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 219-v
Erschienen H Johann Rheinhard Kreß Ein und Zwantziger alß Vogt weÿl. hannß Hammerers geweßenen würths zum Weinstockh nunmehr seel. hinderlaßener Kind. erster Ehe und Frantz Graff d. weißbeckh alß Vogt sein Hammerer Kind. Zweÿter Ehe
haben in gegensein Hannß Fronhöffers deß Würths mit beÿstand H Hannß Wörners deß Würthß Zum Engel
verlühen haben Erstlich die Gastherberg Zum Weinstockh am Parfüßer Platz gelegen, und dann die Behaußung hind. der kürßner stuben gelegen, und beede in gemeldts Hammerers Verlassenschafft gehörig, vff treÿ jahr lang von bevorstehend. Mariæ Verkündigung angerechnet, um einen jährlichen Zinß benantlich 55. lib.
[in margine :] (…) wiederumb uff treÿ jahr lang von nechstverwichenen Mariæ Verkündigung angerechnet – Act. 10. april. a° 1654.
[in margine :] (…) ferners uff treÿ jahr lang, Von nechst künfftif Mariæ Verkündung angerechnet – Actum den 9. Martÿ A° 1657

Barbe Kallhard meurt en 1673 en délaissant deux enfants de son premier mariage avec Jean Hammerer et une fille du deuxième mariage. La masse propre au veuf est de 52 livres, celle propre aux héritiers de 753 livres. L’actif de la communauté s’élève à 945 livres, le passif à 878 livres
1673 (17.6.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 5) n° 278
Inventarium und Beschreÿbung aller d. Jenig. Haab, Nahrung v. güethere, liegender undt Vahrend. verändert v. vnverändert. keinerleÿ außgenommen, So die Ehren: undt tugentsame Fraw Barbara Kallhardin, deß Ehrenvesten v. wohl vorgeachten herrn Philipp Jacob Zittelins, deß Sattlers v. burgers alhier geweßene eheliche Haußfr. beÿ ihrem deb 17. Aprilis deß Lauffend. jahrs beschehenem seeligen Ableÿben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Dienstags den 17. Junÿ Anno 1673.
Die verstorbene Fraw sellig hat p. Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Fraw Mariam Dorotheam Hammerin, anjetzo ahne H. Hannß David Schurer dem gerb. v. Lederbereÿtern burgern alhier verheürathet, So mit v. neben Ihro dem geschäfft beÿgewohnt, 2. Mr Hannß Jacob Hammmern, Satlern, burgern alhier, mit beÿstand deß wohl edelen vesten Fromb Fürsichtig v weiß. herrn Joh: Philipp Zeÿßolff, Welchen Sohn v dochter, Sie die verstorbene Frawn seelig inn Erster Ehe mit weÿland H. Hannß Hammer gewesenen würth Zum Weinstock burgern alhier ehelich gezeügt, nach tod im Leben übrig gelasen
3. Jungfr. Elisabetha Zittelinin mit vorhergedacht hinderpliebenem H wittibern ehelich erziehlte dochter, inn deren nahmen Herr Abraham hannß metzger d. metzger burger alhier, alß geordnetervogt, beÿ dißer Inventation Sich præsentirt, Alle 3. ihr d Abgeleÿbten Frawen seel. per Testamentum hinderlaßene Erben.

So inn einer inn d. vorstatt Straßburg ahne Steinstraßen gelegenen v: inn dieße verlaßenschafft gehörig. Behaußung befund. word. wie volgt
Ane Haußrath, Vff d. obern bühnen, Vff dem and. bod. In d. Cammer A, In d. obern Stuben, Im Nebens Cämmerl., In der Undn Stuben, In der Kuchen, Im haußöhren, Im Gartten, In des Sohns hauß
Eÿgenthumb v. beßerung ane einer Behauß. Nemblich. Hauß inn d. vorstatt Straßb ane d. Steinstraß. (…)
Ergäntzung der Erben unverändert guths, Vermög Inventarÿ über der Verstorbenen fraw seel. in dieße Ehe Zugebrachte Nahrung durch herrn Notarium Ursinum den 28. Augusti Anno 1645. vffgerichtet
Vermög Inventarÿ über deß H. Wittibers in die Ehe Zugebrachte Nahrung durch H. Notarium Ursinum d. 8.t Decembris 1645. vffgericht were demselb. Zuergäntz. wie volgt.
Abzug in dießes Inventarium. deß H. Wittibers unverändert guett. Sa. Haußrathß 11, Sa. Werckzeugs Zum Sattler handw. gehörig 3, Eÿgenthum einer behaußung 308, Erg. deß wittibers unverändert guett thuett (144 lb, Abgang 7, Pleibt also) 137, Summa summarum 460 lb – Schulden 408 lb, p. rest 52 lb
d. Erben guett, Sa. haußraths 67, Sa. Silb. geschirr und Geschmeids 6, Sa. guldener Ringen 12, Ergäntzung (765, Abgang 98, Pleibt übrig) 666, Summa summarum 753 lb
Theÿlbar guett, Sa. hausraths 100, Wahren 26, Früchten 25, Weinß v Lähren vaß 29, Silbergeschmeids 6, baarschafft 191, theilbare beßer. einer beh. 408, Schulden 146, Summa summarum 945 lb – Schulden 878 lb, pleÿben 66 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 871 lb
N° 279. Zuwißen seÿe hiemit Menniglichen

Les enfants Hammerer vendent l’auberge au Cep de vigne à Jean Fronhœffer

1658 (8. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 50-v
(Protocoll. fol. 7.) Erschienen der Ehrenvest fürsichtig fromm und wohlweiß H Johann Reinhard Kreß deß beständigen Regiments der Herrn fünff Zehen, alß Vogt Jungfr. Elisabethæ, ferners Frantz Graff der weißbeckh alß Vogt hannß Jacobs und Dorothea weÿl. hannß hammerers geweßenen gastgebers Zum Weinstockh nunmehr seel. in erster und anderer Ehe erziehlter Kinder, mit beÿstand der Ehrenvest fürsichtig und weÿßen H Johann Peter Sch(midt) und H Johann Michael Zeÿßolffs beeder alß auß E.E. Großen Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein Johann Frönhoffers deß Gastgebers mit beÿstand Martin Woltzen deß küeffers und weinstichers alhie
die Herberg Zum Weinstockh, mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehörden, alhie am Baarfüßer Platz, einseit ist ein Eckh an einem allmend Gäßlein, anderseit neben dem Beckhenhauß zum Krebß gelegen, davon Gehnd iahrs 4 ß termino Martini den hochwürdigen Evangelischen Herrn domcapitularen hoher Stifft Straßburg vermög von H Johann Peter Camehlen, alß deroselben Schaffnern heut dato ertheilten und hiebeÿ vorgelegten Scheins, zue bodenzinß, Item 1 lb Allmend Gelts gemeiner Statt
Item hauß, hoffstatt, Stallung, Keller mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehördten in vorgemeltem Gäßlin, hinder der vorbeschriebenen herberg einseit neben hannß Gaßnern dem Kürschner anderseit neben Simon Mühlich dem Schuhmachern, hinden uff H Johann Conrad dannhawern S.S. Theol. D. et Professorem auch Pfarrherrn im Münster stoßend gelegen (übernohmen) – umb 1576 pfund
[in margine :] Erschienen diebolt Großheinrich der Gastgeb Zum Pflug alß Ehevogt Elisabethæ Hammererin, Ferners Frantz Graff der Weißbeckh alß vogt hannß Jacobs und Dorotheæ der Hammererische Geschwisterd, mit beÿstand Philippß Jacob Zittele deß Sattlers ihres Stieff Vatters (quittung) Actum 20. Jan. a° 1659.
[in margine, f° 51-v] Erschienen Frantz Graff alß noch ohnentledigter Vogt Mariæ Dorotheæ Hammererin, anietzo hannß diebold Rosern deß Gerbers Eheweib (…), Act. 12. Sept : a° 1664

Jean Fronhœffer et sa femme Ursule hypothèquent quelques mois plus tard l’auberge au profit du tuilier Chrétien Klipfel, de la Robertsau

1658 (26. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 216
Erschienen Johann Frönhöffer der Würth Zum Weinstockh und Ursula sein Eheweib Und Sie Ursula insonderheit mit beÿstand Hannß Adam Allheilig. deß Pastetenbeckh. ihres Bruders, und hannß Fölckh deß Mangmaÿsters ihrer Schwestermanns alß deroselben hierzu erbettener nechser Verwanther
in gegensein Christmann Klipffels deß Zieglers in Ruprechtsaw – schuldig seÿen 100 Pfund
Unterpfand sein sollen die herberg Zum Weinstockh mit allen deren gebäwen alhie am Barfüßer Platz einseit ist ein Eckh an einem Allmendgäßlin anderseit neben dem Beckhenhauß Zum Krebß geleg davon gehend iahrs 4 ß termino Martini deß hochwürdig. Evangelisch. H dom Capitularen hoher Stifft Straßburg zu bodenzinß und j. lib. Allmendgelts gemeiner Statt,
So dann hauß, hoffstatt, Stallung mit allen deren Gebäwen in vorgemeltem Gäßlin, hind. der vorbeschriebenen herberg, einseit neben hannß Gaßnern dem kürßnern, anderseit neben Simon Mülich dem Schuhmachern, hinden vff h. Johann Conrad dannhawern S.S. Thol. Doct. Profess. und Pfarrherrn im Münster stoßend geleg., welche beÿde häußer noch umb 576. lib. weÿl. hannß Hammerers deß würths seel. Kinder für kauffschillingß Rests verhafftet

Fils d’Adam Fronhœffer de Schwabach en juridiction d’Ansbach, Jean Fronhœffer épouse en 1651 Ursule, fille du boulanger Jean Wunderer à Offenbourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 47)
1651. Dominica Quasimodo geniti. Johannes Fronhoffer, der Würth Zum Rebstock alhie Adam Fronhöffers geweßenen burgers vnd Baurs Mans Zu Schwabach Anspachischer Herrschafft hinderlaßener ehelicher Sohn vnd Jungfr Ursula Johann Wunderers geweßenen burgers und Weißbecken Zu Offenburg hinderbliebener eheliche tochter & Tochter.Copulirt Zum JS Peter Mont. d. 14.t Aprilis (i 58)

Jean Fronhœffer et sa fiancée achètent le droit de bourgeoisie quelques jours avant leur mariage
1651, 3° Livre de bourgeoisie p. 937
Hannß Fronhoffer Von Schwabach Margräffischer Anspacher Herrschafft, Erkhaufft daß burgerrecht für sich vnd sein Vermalte Ursulam Hannß Winders von Offenburg dochter vmb 20 Goldt fl. Würdt Zu den Freÿburgern dienen. Jur. den 10. April 1651.

Jean Fronhœffer hypothèque la maison au profit des enfants en secondes noces de Jean Hammerer

1660 (6. febr.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 147
Erschienen Johann Frohnhöff Gastgeb Zum weinstockh
in gegensein H Frantz Graffen deß weißbeckh alß Vogt hannß Jacobs und Dorotheæ weÿl. hannß Hammerers gewesenen Gastgeben Zum Weinstockh nunmehr seel. in letzter Ehe erzielter Kind. – schuldig seÿe 50 Pfund
Unterpfand sein sollen die herberg Zum Weinstockh mit allen deren Gebäwen alhie am Barfüßer Platz ist einseit ein Eckh am Allmendgäßlin anderseit neben der Beckhen behaußung Zum Krebß geleg. davon gehend iahrs 4 ß in Bruderhoff, Item j lib Allmendzinnß gemeiner Statt
Item hauß, hoffstatt, Stallung, Keller mit allen deren Gebäwen & in vorgementem Gäßlin, hinder der vorbeschriebenen herberg, einseit neben hannß Gaßnern dem Kürßnern, anderseit neben Simon Mulich dem Schuhmachern, hind. vff H Johann Conrad Dannhawern SS Theol. Doct. Profess. seniorem E.E. Kirchen Convents Præsident stoßend gelegen

Ursule Wunder meurt en juillet 1679.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 255 n° 82)
1679. Julius. Fr. Ursula Wunderin, hrn Johann Fronhoffers deß gastgebers Uxor ætat. 58. iahr. Sambst. 12. ad lepr. (i 134)

Jean Fronhœffer l’aîné loue l’auberge au Cep de vigne à son fils fondeur Jean Fronhœffer

1682 (24.3), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 69
Johann Fronhöffer der Älter Würth Zum Rebstock
in gegensein Johann Fronhöffer des Jüngern Kanntengießers, seines eheleiblichen Sohns mit beÿstandt Samuel Ruopen dreÿerknechts auff dem Pfenningthurn seines Schwähervatters
entlehnt, die herberg Zum Rebstock ahne dem baarfüßerplatz und das ohnfern darbeÿ gelegene allte fronhöfferische hauß, uff 9 Jahr lang Von bevorstehend. Mariæ Verkündigung angerechnet, umb einen Jährlichen Zinnß benantlichen 90 fl. à 60. Xr. gerechnet, beÿ Welcher dann außtruckhlich Verglichen worden ist
Erstlichen, so solle der Sohn ihne den Vatter ahne statt des obbestimten Zinnßes dießer Jahr acht durch, Wann Er der Vatter seliige erlebet, gebührend alimentiren (…)
Hiergegen und in Consideration deßen, so will Sechstens Er der bruder seiner eheleiblichen Schwester Ursulæ Horbin gebohrner Fronhöfferin 15. Rchthr. Verehren

Jean Fronhœffer l’aîné meurt à l’âge de 66 ans en décembre 1686.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 318) n° 78)
1686. Johann Fronhöffer d. Würth Zum Weinstock alhier, ætat. 66 iahr. Sonnt. 1. 10.bris ad lepr. (i 167)

L’auberge revient à son fils Jean Fronhœffer qui épouse en 1681 Anne Marie, fille de Samuel Rupp, employé à la Tour aux deniers

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 190 n° 24)
1681. Junius 24. Johann Fronhöffer lediger Kantengießer H. Johann Fronhöffers burgers vnd gastgebers alhie ehel. Sohn, H. Anna Maria H. Samuel Ruppen dreyer Knecht deß Pfenningthurns ehel. Vogt (i 191)

Jean (ici Jean Jacques) Fronhœffer, aubergiste au Cep de vigne, meurt à l’âge de 27 ans en janvier 1682.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 279, n° 2)
1682. Hr Joh. Jacob Fronhöffer d. Würth Zum Weinßock, ætat. 27 iahr, Muttw. 4. Jan. ad lepr. (i 147)

Anne Marie Rupp se remarie en 1695 avec Tobie Stædel. La maison figure à l’inventaire de ses apports dressé en 1696.

Le curateur des enfants d’Ursule Fronhœffer et du boutonnier Jean Frédéric Dietsch vend la moitié indivise de l’auberge au tuteur du fils de Jean Fronhœffer, en présence de son beau-père Tobie Stædel

1697 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 337
H. Johann Niclaus Wittmar der Paßmentirer und Seÿdenhändler alß Curator weÿl. Ursula geb. Frönhofferin mit Johann Friderich dietschen dem außgetrettenen Knöpffmacher erzeugt und nachgelaßener dreÿ Kinder, mit beÿstand H. Johannis Marbachs E.E. Kleinen Raths Procuratoris & Advocati, ged. Ursula gewesenen und noch Zur Zeit ohnentschlagenen Vogts
Hn Friderich Raübers deß Hoßenstrickers und E. Löbl. Policeÿ gerichts alten beÿsitzers alß Vogts Johannis Fronhöffers weil. Johannis Fronhöffers gewesenen Würths Zum Rebstock sel. nachgelaßenen sohns, mit beÿstand H. Tobiæ Städelß deß handelsmanns seines Stieffvatters
die helffte für ohnvertheilt an der Gastherberg zum weinstock genandt, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, rechten, zugehördten, und Gerechtigkeiten gelegen allhier Underhalb dem Kornmarckt gegen dem alßo genandten Überhang über, einseit neben dem Beckenhauß zum Krebs, H. David Stieglern gehörig and. seit mit Zweÿen Ecken geg. dem Baarfüßerplatz hind. auff ein Allmend gäßlein d. Rubenloch gäßlein genand stoßend darein solches auch ein außgang hat, von welcher gantzen behaußung gehen jährlich Termino Martini 4 ß den Evangelischen herrn Capitularen hoher Stifft Straßburg, Item1 lb d Allmendgeld gemeiner Statt Pfenningthurn jährlich auff Petri & Pauli
So dann die helffte eines alten holtzhaußes mit einem Keller, zugehörd. und gerechtigkeit, so vor diesem ein wohn behaußung gewesen, in vorbemeldten Rubenlochgäßlein hind. d. gastherberg, einseit neben Johann Tscherning dem jüngern buchhändler, anderseit neben H. Johann Caspar Eisenschmidt Med. Doct. et Pract. Ehevöglich. weiß hinten auf ged. Eisenschmid stoßend gelegen

Tobie Stædel loue au nom de sa femme Anne Marie Rupp l’auberge à Jean Jacques Stempel. Le curateur du mineur Jean Fronhœffer ratifie le bail.

1697 (25.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 375-v
H. Tobias Städel der Jüngere handelsmann alß Ehevogt Fr. Annæ Mariæ geb. Ruopin
in gegensein hans Jacob Stempel deß Würths
entlehnt, d. würthshauß zum weinstock mit allen dazu gehörig. holtzhauß und allen deren Gebaüen und Zugehört. allhier Und. am Kornmarckt neben dem Beckenhauß zum Krebs anderseit ist Ein eck am Barfüßer Platz, d. hind. hauß aber in dem alßo genandt. Rubenloch gäßlein geleg. auff Sechs jahr lang, von weihnacht. dießes lauffend. jahrs an Zurechnen – umb 110 pfund
[in margine :] H. Friderich Raüber der Hoßenstrickern Und E. Löbl. Policeÿ Gerichts alter Beÿsitzer, alß Curator Johann Fronhoffers hierin ged. Frauen Annæ Mariæ Ruopin in Ihrer ersten Ehe erziehlt Und nachgelaßenen Sohns, hatt in gegensein hierinn ged. Stempels des Entlehners angezeigt und bekandt, demnach hierinn beschriebenes Würths hauß zum Weinstock ged. Johann Fronhöffern nunmehro eÿgenthümlich und allein gehörig (…) die hierinn verschriebene Lehnung ratificirt, den 21. junÿ 1700

Le curateur de Jean Fronhœffer loue une nouvelle fois l’auberge à Jean Jacques Stempel

1706 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 246-v
Hr. Friedrich Reüber Exs: alß vogt Joh. Fronhöffers deß ledigen Handelsmanns
in gegensein Joh. Jacob Stempels würths zuem Weinstock
verliehen, d. Gasthauß zuem weinstock genant allhier einseit neben Joh. Münch Krebsbecker anderseit ist ein eck ahm baarfüßer platz hinten auf (-) gass stoßend gelegen mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten auf ein jahr lang anfangend auf Weÿhn: 1705 um 110 lb

Jean Fronhœffer vend la maison à Jean Jacques Stempel, son locataire

1709 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 190-v
(3750) hr Paul Flach oberschreiber im Spithal nahmens Joh: Fronhöffers handelsmanns
in gegensein Joh: Jacob Stempels gastgebers zuem weinstock
die gastherberg zuem weinstock genant sambt dem nebens gebau so vor dießem eine wohnung geweßen aber anjetzo ein altes holtzhauß ist mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten unterhalb dem kornmarckt einseit neben dem beckenhauß zum krebs anderseit mit zweien ecken gegen dem baarfüßer platz hinten auf ein Allmend gäßlein d. rubenloch gäßlein genant stoßend, darin solches auch einen außgang hat, warvon gehen jährlichen 4 ß denen Capiitularen hoher Stifft Straßburg, Item 1 lb allmend geld unßerm Pfthrn. – um 3750 pfund

Les experts estiment la maison à 2 200 livres lors de l’inventaire dressé en 1733 après la mort de Susanne Marie Kellermann. Lors de la liquidation, l’auberge au Cep de vigne est attribuée au fils aîné Jean Jacques Stempel.

L’aubergiste au Cep de vigne (zum Weinstock) Jean Jacques Stempel épouse en 1711 Marie Barbe Fischer, fille de Sébastien Fischer, aubergiste au Cep de vigne (zum Rebstock) : contrat de mariage, célébration
1711 (30.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 615
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Jacob Stempel leedigem gasthalter herrn Johann Jacob Stempel des ältern Würths Zum Weinstock vnd burgers allhier Zu Straßburg ehelichem Sohn, als dem herrn Brauthigamb, beÿständlich gedachts seines H. Vatters vndt Herrn Johann Carl Kellermanns vornehmen handelßmanns vnd auch burgers allhier deßen vettern, ane Einem
So dann Jungfrawen Maria Barbara Fischerin, Herr, Sebastian Fischers gastgäbs Zum Rebstock vnd E. E. Kleinen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers burgers allhier ehelichen dochter als der Jgft. hochzeiterin, mit assistentz ermelten Ihres H. Vatters vndt Herrn Johann Georg Picken biersieders Zum schwartzen bären gleichfalls burgers allhier dero Schwagers andern theils
Actull Straßburg Sambstags d. 30. Maÿ A° 1711. (unterzeichnet) Johann Jacob Stempel akß hochzeiter bekenne wie vorstehet, maria Barbar lischerin alß hochzeiterin bekenne wie obstehet

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 26-v)
1711. d. 17. Junÿ sind Ehelich eingesegnet Word. H. Johann Jacob Stempel der ledige Gastgeber Hn Johann Jacob Stempels des Burgers vnd Gastgebers allhier ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Maria Barbara Hn Sebastian Fischers Burgers vnd Gastgebers allhier Eheliche Tochter (unterzeichnet) Johann Jacob Stempel alß hochzeiter, Maria Barbara Fischerin alß hochzeiterin (i 29)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge au Saumon (qui appartient aux parents du marié). Ceux du mari s’élèvent à 670 livres, ceux de la femme à 604 livres.

1711 (18. 9.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 29) n° 994
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehren Wolvorgeachte H. Johann Jacob Stempel Gasthalten Zum Salmen und die Ehren und Tugendsahme fraw Maria Barbara gebohrne Fischerin beede Eheleuthe Vnd burgere allhier Zue Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, Vnd Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert Vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren beeder ehepersohnen selbsten fleißig inventirt untersucht (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. St. in fernerem gegenseÿn gedachter beeder Eheleute geliebter Eltern, Mittwochs d. 18. 9.br A° 1711.
Inn Einer Allhier Zue Straßburg ane dem Kornmarck gelegenen und Zum Salmen genannten Gastherberg sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer A, Im vndern Haußöhren, inn der hindern Obern Stub, Im Kinder Stübel, Im obern Haußöhren, Im Mittleren Stock, In der Stub N° 1, In der St. N° 4, In der St. N° 5, In der Gast St. In der Kuchen, Im Keller, Im Hindern Cämmerl. im hoff
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Nahrung betr. Sa. haußraths 282, Sa. Weins vnd Leerer Vaß 281, Sa. hews 22, Sa. Silbers 14, Sa. Goldenen Rings 20, Sa. baarschafft 50, Summa summarum 670 lb
Der Ehefrauen Vermögen betr. Sa. haußraths 279, Sa. Frucht 13, Sa. Silbers 37, Sa. Goldener Ring 40, Sa. Baarschafft 234 lb, Summa summarum 604 lb

Jean Jacques Stempel et Marie Barbe Fischer font donation de leur auberge à leur fils Jean Jacques lors de son contrat de mariage avec Catherine Marguerite Magnus en 1740. La donation deviendra effective après la mort des donateurs.

1740 (23.7.), Not. Koch (6 E 41, 498) n° 75
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und vorgeachten Herrn Johann Jacob Stempel, dem leedigen Würth Zum Pflueg und burgern allhier, des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Stempel, des Würths Zum Weinstock, und burgers allhier mit der Viel Ehren: und tugendsamen Frauen Maria Barbara gebohrene Fischerin, ehelich erzeugtem Sohn, als dem Hern Bräutigam ane einem,
So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Catharinä Margarethä Magnusin des Ehren vorgeachten Herrn Johann Georg Magnusn des Metzgers und Burgers allhier mit der Ehren und Tugendbegabten Frauen Catharina gebohrenen Dietzin ehelich erzeugten Tochter als der Jungfrau Hochzeiterin am andern theil
So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Sambstags den 23. des Monaths Julii A° 1740 (unterzeichnet) Johann Jacob Stempel als Hochzeitter, Catharina Margaretha Magnusin als hochzeiterin
Endlichen und zum Achten wollen des Herrn Hochzeitern vielgeliebte Eltern ihrem Sohn als dem Herrn Hochzeither, ihre an dem Baarfüßer Platz gelegene, Zum Weinstock genandte Behausung, mit allen deren rechten und Gerechtigkeiten, vornen und hinten neben dem Beckenhauß Zum Krebs so über 7 fl. 2 ß 6 d so man Jährlich der Statt Pfenningthurn Zugeben schuldig, leedig und eigen, nach ihrem beederseitigem Absterben um den Preiß, wie sie des herrn hochzeiters Herr Vatter von seinen Eltern empfangen, nemlichen vor die Summ von 1150 gulden eigenthümlich überlaßen
(unterzeichnet) Joh: Jacob Stempel als Hochzeiter, Catharina Margaretha Magnusin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 160-v, XIV)
1740. Dom. X et XI Trinitatis proclamati sunt H Johann Jacob Stempel der ledige Gastgeber u. burgers allhier ehel. Sohn u. Jgfr. Catharina Margaretha, Johann Georg Magnus Metzgers und burgers allhier ehel. tochter Copulati Mittw. d. 31. Augusti (unterzeichnet) Johann Jacob Stempel alß hochzeiter, Catharina Margaretha Magnusin als Hochzeiterin (i 165)

1743, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
Dienstags den 17.ten Dec: A° 1743.
fr. Maria Barbara weÿl. Hn Joh: Jacob Stempels Sen. geweßenen Würths Zum Weinstockh (pt° Conto, f° 190, 191-v, 193)

Jean Jacques Stempel l’aîné meurt en 1743 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 2 800 livres. La masse propre à la veuve est de 1 054 livres, celle des héritiers de 234 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 305 livres et le passif à 2 137 livres.

1743 (17. Xbris), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 474) n° 240
Inventarium über Weÿl. des Ehren Vest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Stempel, Sen.ris geweßenen Gastgebers und Burgers allhier zu Straßburg, nunmehr seeligen Verlaßenschafft
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab v. Nahrung, Liegend v. fahrender, keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Ehren Vest und Wohlvorgeachte Herr Johann Jacob Stempel, Sen.r geweßener Gastgeber Zum Weinstock v. Burger allhier zu Straßburg, nun seelig, nach seinem den 17.den Maji dieses Lauffenden 1743.sten Jahrs beschehenen tödlichen Ableiben, hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren der ane hernach folgendem fol° benandter Erben inventirt v. ersucht, theils durch die Viel Ehren v. Tugendbegabte Frau Mariam Barbaram gebohrener Fischerin, die hinterbliebene Wittib, beÿständlich deß Ehrenvest v. wohlvorgeachten herrn Johannes Huck, des gastgebers Zum blauen Hechten v. burgers allhier, ihres ane Vogtsstatt erbettenen assistenten (geäugt und gezeigt)
Der Verstorbene H. seel. Hat ab Intestato zu Erben verlaßen, als folgt. 1. Hn Johann Jacob Stempel, den Gastgeber Zum Pflug v. Burger allhier, so majorennis, welcher dem geschäfft in Persohn abgewartet, 2. Hn Johann Carl Stempel, den Gastgeber auff dem Schießrein v. Burger allhier, so auch majorennes v. beÿ dem Geschäfft in Persohn erschienen, 3. H. Johann Christian Stempel, den leedigen bierbrauer so ohngefehr 22 Jahr alt und dermahlen sich in der Fremde auffhält, 4. Weÿl. Hn Johann Georg Stempel, gewesenen leedihen gastgeber, so nach seinem H. Vatter gestorben, v. von der hinterbliebenen Fr. Wittib geerbt Worden und 5. Jungfrau Susanna Jacobea Stempelin, so ohngefehr 16 Jahr alt, Und ist anestatt deren beeden nochlebenden jünsgten Kinder obgedachter H. Joh: Jacob Stempel, als dero Vogt erschienen, v. weilen er hiebeÿ selbst interessirt, als ist ferner zugegen gewesen H Johann Georg Pick der Bierbrauer Zum Schwartzen Bähren v. Burger allhier, als deroselben erbettener Theil Vogt, (…) Alle 5. des Verstorbenen H. seel. mit eingangs gedachter seiner nunmehr hinterlaßenen r. Wittib ehel. erzeugte Kinder v. Erben zugleichen antheilen.

In Einer allhier zu Straßburg ane dem Baarfüßer Platz gelegenen hieher gehörigen Gast behausung Zum Weinstock, ist befunden worden als volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. In der gaststub, Auff der obern Bühn, In der Cammer Lit. D
(f° 14) Copia der Eheberedung (…) auff Sambstag d. 30. Maji A° 1711, Daniel Rohr
Ergäntzung der Wittib Wahrender Ehe abgegangenen Unveränderten Guths. Vermög Inventarii über das jenige besagend, was beide nun getrennte Eheleute einander vor unverändert in den Ehestand zugehörd durch weÿl. Hn Daniel Rohr geweßenen Notm publ. et pract. seel. a° 1711. gefertiget
(f° 23) Eigenthum ane Behaußungen und garten (E.) Die Gastherberg Zum Weinstock oder ins gemein d. Rubenloch genandt, mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden v. Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg unterhalb dem Kornmarckt, 1. s. neben weÿl. Joh. München, des gewesenen Weißb. Zum Krebs seel. Erben, 2. s. mit 2. Ecken gegen dem baarfüßer Platz hinden auff ein Allmend gäßl. d. Rubenloch gäßl. genandt, stoßend, darein solches auch einen Außgang hat, v. ein darzu gehöriger Stall liegt, davon gehen 3. lb 12 ß 6 d. allmend geld Jährl. in verschiedenen Terminen, dem allhießigen Pfenningthurn. sonsten freÿ ledig v. eigen v. durch (die Werckmeistere) Vermög Zu dem Concept geliefferter schrifftlicher Abschatzung d. d. 12. Xbr: 1743. angeschlagen Worden samt obigem Stall pro 5600. fl. oder 2800. lb. davon abgezogen die darauff hafftende Allmend Zinß so Zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 145. lb. So verbleibt an dem anschlag annoch außzuwerffen übrig 2655 lb. Darüber meldet 1. perg. Kbr. in allhies. C.C.st. unter dero anh. Ins. gefert. datirt d. 30. Mart: A° 1709. außweißend, wie solche Behaußung von des Verstorbenenn seel. Eltern erkaufft worden mit altem Lit. C signirt. Ferner 3. dergl. Kbr. deren der eine dat: d. 8. febr: 1658. mit N° 2. Lit.B. et D. not: der andere dat: d. 10 Jul: A° 1697. mit Lit. B. et E sign: der 3.te aber dat. d. 15. 9.br A° 1635. mit alt. N° 1 Lit A. et F. bemerckt. Welche Documents aber dermahlen nicht vorgewießen worden und hat d. verstorbene seel. solche Behaußung von seinen seel. Eltern als ein Legat erhalten
(E.) It. 1. Garten beneben 2. häußern 1.r Scheur hinder dem Zollhauß am Cronenburger Thor (…)
(f° 26) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung. Copia Codicilli, Der Wittib Eigenthümliches Vermögen Sa. haußraths 16, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Goldener Ring 16, Sa. Baarschafft 6, Sa. Schulden 75, Sa. Ergäntzung (940, abgehet 1, annoch übrig) 937, Summa summarum 1054 lb
Diesemnach wird auch der Erben Eigenthümliches Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 44, Sa. Lähren Faß 23, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane Häußeren v: einem Garten 2746, Sa. Ergäntzung (518, abzuziehen 3027, compensando 2509, Summa summarum 2818 lb – Schulden 2584 lb, verbleibe, 234 lb
Endlich wird auch das gemein verändert v. theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 179, Sa. Wein v. der Lähren faß 180, Sa. Goldenen Ring 5, Sa. Baarschafft 263, Sa. Schulden 2526, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 95, Summa summarum 3305 lb – Schulden 2137 lb, Nach deren Abzug 1157 lb
Nota. Zufolg obig Copeÿl. eingetragenen Codicilli §° 2.do hat die hinterbliebene Wittib des Verstorbenen seel. völlige Verlaßenschafft dergesalten Lebenslang Zu genießen (…) – Beschluß: v. Verstallungs Summa 2456 lb
Abschatzung dem 12. Decem: 1743. Auf begehren Weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H Johann Jackob Stempfell dem geweßenen Wirth und gastgebere ihm ruben Loch Seel. hinder Laßenen frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg an dem Barfüßer blatz gelegen einseitß anß rubenloch gäslein, anderseitß ein Eck gegen der Straß hinden auff dem Krebß becken Stoßent, welche behausung unden ein gangß rechter handt die gaststube und daß hauß Ehren, Linckerhandt die Kuchen ein getrëmbter Keller, oben dar über ihm Ersten Stock Zweÿ Stuben ein Contor mit diellen Zu geschlagen und haus Ehren, ihm 2.t: Stock ein stuben vier Camren und haus Ehren, under dem tach 5. alte Camren warüber ein alter tachstull mit 2. unbesetzten bienen und holtzrer gebell ferner ein alter Stall so Zum holtz gebraucht wierdt ihm ruben Loch geselin gelegen einseitß hinden auff H ritter hindergebäu, anderseitß auff Jackon raß* dem schumacher Stoßent, so unden einen alten baufelligen Stall oben ein alte bienen mit einem halben tach sambt aller gerëchtig Keit wie solches turch dero Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Peÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Fünff Tausent und sechß hundert Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meister [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhof

Marie Barbe Fischer meurt trois ans plus tard. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 3 661 livres, le passif à 122 livres

1746 (12.9.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 477) n° 341
Inventarium über Weÿl. der viel Ehren v. Tugends. fr. Mariä Barbarä Stempelin geb. Fischerin, auch weÿl. des Ehren und vorgeachten H. Johann Jacob Stempels, gewes. Gastgeb. v. b. allh. Zu Straßb. seel. nachgel. Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1746. – nach irem Dienst. d. 2.t des Mon. Aug. dieses lauf. 1746.ten Jahrs beschehenen tödt. Ableiben, hie Zeitl. Verlaßen, (…) So geschehen in d. Königl. St. Straßb. auff Montag d. 12.ten des Monaths Septembris anno 1746.
Die Verstorbene frau seel. Hat ab Intestato zu Erben verlaßen als folgt. 1. den Ehren v vorgeachten H Johann Jacob Stempel Würth b. gastgeb Zum Pflug, auch b. allh. welcher beÿ dem gesch. persönl. erschienen, 2. den auch Ehren v vorgeachten H Johann Carl Stempel dermahligen Würth v. Gastgeb. auff dem Schüßrein, Er auch in Pers. beÿgewohnt, 3. den Ehrengeachten H Joh: Christian Stempel, led. bierbrauer so dermahlen sich in d. fremde auffhält, 4. die Viel Ehren v. tugends. Jgfr. Susannam Jacobe Stempelin, so in Pers. Zugegen war, Welche beede letztere geschworner Vogt obged. H. Johann Jacob Stempel, weilen aber derselbige hiebeÿ selbsten interessiret, so als ist ferner hiebeÿ erschienen d. Ehren v vorgeachte H. Joh: Georg Beck, d. bierbr: v. b. allh. dero geschworner Theilvogt. Alle 4. d. Verst. fr. seel. mit auch weÿl. dem Ehren v. wohl vorgeachten Hn Joh: Jacob Stempel dem gewes0 Gastgeber v. b. allh. seel. ehel. erz. KK. v. Erben Zu gleichen Erbentheilen

In einer allhier Zu Straßb. ane dem Baarfüßerplatz gelegenen, Zum Weinstock genandten behausung so in diese Verl. geh. ist befund. word. als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern Bühn, In der Cammer Lit. A, In der Cammer Lit. B, In der Cammer Lit. C, In der Cammer Lit. D, In der Cammer Lit. E, In der Cammer Lit. F, In der obern vordern Stub, Im obern vordern kleinen Cämmerl., In der Cammer Lit. G, In d. Wohnstub, In der Stub Cammer, In d. obern Gaststub, In der Haußehren Cammer, In der unten Gaststub, In der Kuchen, Im Keller
(f° 12) Eigenthum ane Häußern und einem Garten. Erstl die Gastherberg Zum Weinstock od. ins gemeine d. Rubenloch gen. mit allen deren Gebäuen begriffen, Weiten, Rechten Zugehörd. v. Gerechtigkeiten gelegen allh. zu Straßb. unterh. dem alten Kornmarckt, 1.s. neben Weÿl. Joh. München, des gewes. Weißbecks Zum Krebs seel. Erben, 2.s. m. 2. Ecken gegen dem baarfüßerplatz hinden auff ein Allmend gäßlein das Rubenloch gäßlein genandt, stoßend, darin solches auch einen Außgang hat, v. ein darzu gehöriger Stall liegt, davon gehen 3. lb 12 ß 6 d. allmend geld Jähr. in verschiedenen Terminen dem allhies. Pfenningthurn. sonsten freÿ leedig v. eigen v. beÿ Weÿl. H. Joh: Jacob Stempels, der Erben Vatter seel. Verl. Inventur dh. (die Werckmeistere) vermög beÿ selbigem Conc. befindlicher schrifftlicher Abschatzung d.d. d. 12.ten Decembris 1743. s. obigem Stall angeschlagen, auch dabeÿ, weilen bißhero keine Reparationen darinnen vorgenommen worden, gelaßen um 5600 fl. od. 2800 lb. Davon abgezogen die darauff hafftende allmend Zinß so Zu dop. Cap. gerechnet antreffen 145. So verbleibt ane dem Anschlag annoch außzuwerffen übrig. 2655. lb. Darüber meldet 1. perg. Kbr. in allh. C.Cst unter dero anh. Inns. gef. dat. d. 30. Martii A° 1709. mit alt. Lit. C sign. Ferner 3. dgl. Kbr. deren d. eine datirt d. 8. Februarÿ 1658 m. N° 2 Lit. B. et D. notirt, der andere datirt d. 10. Julii A° 1697. mit Lit. B. et D signirt, der dritte aber datirt d. 15. Novembris A° 1635. m. a. N° 1 Lit A. et F. bemercket. Welche Documenta aber dermahlen ô vorgewießen worden.
It. 1. Garten beneben 2. Häußern hinter dem Zolhauß am Crohnenburger Thor (…)
(f° 15-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia Dispositionis inter Liberos so die Verstorbene seel. d. 2. Augusti Anno 1746. Vor eingangs ged. Notario v. gezeugen auffgerichtet. Sa. haußraths 289, Sa. Weins und der Lähren faß 314, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 63, ß goldener Ring 23, Sa.& baarschafft 75, Sa. Eigenthums ane Häusßen und Garten 2746, Sa. Schulden 149, Summa summarum 3661 b – Schulden 122, Nach deren Abzug 2939 lb
Dazu gerechnet nachbeschribene Ehesteuren 1150, solchemnach belaufft sich die völlige Verlaßenschafft auff 3389 lb, Prælegata 183, Nach deren Abgang 3206 lb, Beschluß und Verstallungs summa 2939 lb

Comme il est propriétaire de l’auberge à la Charrue au Faubourg de Pierre, Jean Jacques Stempel, donataire de la maison, renonce à acheter la maison et cède ses droits à sa sœur Catherine Jacqueline.

1746 (22.9.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 477) Joint au n° 341 du 12 sept. 1746
(Inventarium über Weÿl. fr. Mariä Barbarä Stempelin geb. Fischerin, auch weÿl. H. Johann Jacob Stempels, gewes. Gastgeb. v. b. allh. Zu Straßb. seel. nachgel. Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschafft)
Zuwißen seÿe hiemit, daß auff heut zu End gemeltes Datum, vor mir dem unterschriebenen Not° persönlich erschienen seÿe, der Ehren v vorgeachte Herr Johann Jacob Stempel, Würth v gastgeber zum Pflug v. burger allhier zu Straßburg, anzeigend, demnach ihme in seinem, mit Frauen Catharina Margaretha geb. Magnusin, d. 23. Jul: A° 1740. vor mir dem unterschriebenen Not° auffgerichteten Ehe Contract, von nun Weÿl. Hn Joh: Jacob Stempel, dem gewesenen Würth v. gasgteber Zum Weinstock v. burger allhier, v. Fraun Maria Barbara geb. Fischerin seinen gel. Eltern seel. die Gast behaußung zum Weinstock; gelegen allhier Zu Straßburg unterhalb dem alten Kornmarckt, eins. neben Weÿl. Joh. München, des gewes. Weiß. Zum Krebs seel. Erben, 2.s. mit zweÿ Ecken gegen dem baarfüßerplatz, hinten auff ein Allmend gäßl. das Rubenloch gäßl. genandt, stoßend, darein solches auch einen Außgang hat, v. ein darzu gehöriger Stall ligt, so außer dreÿ pfund 12 schilling 6 pfenning Allmend geld, so man Jähr. in verschied. Terminen dem allhiesigen Pfenningthurn zu bezahlen schuldig, freÿ leedig v. eigen, um die Summ von 11.150 gulden, dergestalten verschrieben worden, daß er solche summ d. 11.150. fl. nach beed. Eltern Tod in gemeine Erbschafft einschießen, vnd dann wider als ein Mit Erb Theil haben, ihme jedoch freÿstehen solle, solche behaußung als dann um besagten Preiß anzunehmen ader nicht, auch nicht verbunden seÿn, etwas vor reparations Cösten, so biß dahin darinn angewendet seÿn werden, Zu bezahlen, er aber seithero die gastherberg Zum Pflug ane d. Steinstr. allhier gelegen an sich erkaufft, mithin nicht willens seÿe, solche beede häußer beÿsammen Zu behalten, vielmehr gesinnet seiner Schwester Jungfer Susannä Jacobe Stempelin damit behülfflich zu seÿn, als hat d.selbe hiemit v. in Crafft dieses wißent. v. wohlbedächtlich vor sich und seine Erben ertstegedachter seiner Jungfer Schwester Eigenthüml. cedirt v überlaßen, vorhergemelte behaußung Zum Weinstock samt allen ihren Rechten vnd gerechtigkeiten (…) So geschehen in d. König Statt Straßburg d. 22. Sept: A° 1746.

Compte rendu au garçon d’auberge Frédéric Charles Stempel
1739 (10.1.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 508) n° 53
Berechnung deßjenigen was Herr Johann Jacob Stempel, der Würth und Gastgeber zum Weinstock und burger allhier zu Straßburg, vom 31.sten Januarii 1738 biß d. 10. Jan. 1739 vor Friderich Carl Stempel, den leedigen Keller oder Hauß Knecht, seinem Vogts Sohn, eingenommen und außgegeben hat.

Comptes rendus au brasseur Jean Chrétien Stempel, fils de Jean Jacques et de Marie Barbe Fischer
1746, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 477) n° 348
Rechnung Über diejenige Mobilien, welche Hr Johann Christian Stempel, der leedige bierbrauer Weÿl. Hn Johann Jacob Stempels geweßenen Gastgebers mit auch weÿl. Frauen Maria Barbara geb. Fischerin beede seel. erzeugter sohn beÿ erstegedachter seiner Mutter seel. Verl. Abtheilung erbl. erhalten v. nachgehends verkaufft worden

1748, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 509) n° 115
Rechnung Mein Johann Jacob Stempel des Gastgebers zum Pflug v. b. allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Johann Christian Stempel des leedigen bierbrauers meines bruders weÿl. Johann Jacob Stempel des ältern geweßenen Gastgebers zum Weinstock v. b. allh. mit auch weÿl. frauen Maria Barbara geb. Fischerin beede nun seel. ehel. erzeugten Sohns, Inhaltend alls dasjenige was Ich vor denselben eingenommen und außgegeben auch sonst Vögtl. weiß Verrichtet habe vom 12. sept. 1746 biß d. letzten 8.bris A° 1748 – Erste Rechnung dieser Vogteÿ

1752, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 510)
Rechnung Mein Johann Jacob Stempel des Gastgebers zum Pflug v. b. allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Johann Christian Stempel des Gastgebers meines bruders Weÿland Johann Jacob Stempel des ältern geweßenen Gastgebers zum Weinstock v. b. allh. mit auch weÿl. frauen Maria Barbara geb. Fischerin beede nun seel. ehel. erzeugten Sohns, Inhaltend alles dasjenige was Ich vor denselben eingenommen und außgegeben auch sonst Vögtlicher weiß Verrichtet habe vom letzten oct. 1748 biß d. letzten X.bris 1752 – Zweÿte und letzte Rechnung dieser Vogteÿ

Susanne Jacqueline Stempel épouse en 1746 l’aubergiste Jean Ehrlenholtz : contrat de mariage, célébration

1746 (22.9.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 142
Eheberedung – zwischen dem Ehren vnd vorgeachten herrn Johann Ehrlenholtz, dem leedigen Würth und gastgeber allhier zu Straßburg, des Ehren vnd Wohlvorgeachten herrn Johann Caspar Ehrlenholtz, Sattlers v. burgers allhier mit der Viel Ehren vnd Tugendbegabten Frauen Aurelia, gebohrener Saumin, ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigam ane Einem
So dann der Ehren: v. Tugendsahmen Jungfrauen Susannä Jacobe Stempelin, weÿl. des Ehren: v. Wohlvorgeacht, herrn Johann Jacob Stempels gewesenen Würths v. gastgebers Zum Weinstock v. burgers allhier mit auch Weÿl. der Ehren: vnd tugendsamen Frauen Maria Barbara, gebohrener Fischerin, beede nun weiland ehelich erzielter Tochter , als der Jfr. Braut am andern Theil
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Donnerstag d. 22. Sept : A° 1746. (unterzeichnet) Johannes Ehrlenholtz als hochzeiter, Susanna Jacobea Stempelin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 61-v n° 331)
Anno 1745. Mitwoch den 9. Novemb. seind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und ausruffung zu St Thomæ und zu St Nicolai Zu St Thomæ copulirt vnd eingesegnet worden, herr Johannes Ehrlenholtz Lediger Gastgeber Hrn Johann Caspar Ehrlenholtz Sattlers und burgers allhie ehel. Sohn und Jungfr. Susanna Jacobea Stempelin, weÿl. Hn Johann Jacob Stempels gewesenen Gastgebers und burgers allhie hinterlaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) Johannes Ehrlenholtz als hochzeiter, Susanna Jacobea Stempelin als hochzeiterin (i 63)

Jean Ehrlenholtz qui a vingt-et-un ans demande le droit d’exploiter le Cep de vigne. Le conseil de tribu ajourne sa décision comme le pétitionnaire n’a pas l’âge minimal réglementaire de vingt-cinq ans.
1746, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 309-v) Mittwoch den 28. Sept. 1746 – Johannes Ehrlenholtz der ledige Würth gebürthig von hier stehet dato vor, undt remonstriert wie daß Er in dem Würths hauß Zum Weinstock allhier würtschafft Zu treiben gesonnen, bitt dahero Ihme einen Zunfftschein Zu Ertheilen, daß E. E. Zunfft Ihme nach erhaltenem Weinschanck von Gnäd. Hh denen XV.en alß einen würth Leibzünfftig Annehmen wollen, declariret anbeneben daß Er würcklichen 21. Jahr alt, Zumahlen auch schon über 5. Jahr auß der Lehrzeit stehen undt Krafft habender Abschied ehelichen serviret habe. Hierauff ist
Erkandt worden, daß Herr Zunfftmeister allvorderisten mit Herren XV. Secretarius Stædel ob der Implorant, alß welcher noch nicht 25: sondern seiner eÿgenen geständtnus Zufolg nur 21 Jahr alt alß majorennis Zu tractiren, mithin Ihme das Zunfft: Recht conferirt werden Kann, derhalben sprechen wolle, mit dem beysatz, daß Fallß Edel ermeldter Herr XV. Secretarius der Meinung, daß solches geschehen könne, so solle alß dann dem Imploranten, mit dem begehrten Zunfftschein willfahret, wiedrigen Falls aber derselbe Zufolg der Neuen Ordnung vom 17.ten hujus Mensis et Anni §° 6.to ahne Gnäd. Herren die XV. allvorderisten Verwießen seÿn, vmb allda pro dispensat. unterthänig Einzukommen.

Les Quinze accordent dispense à Jean Ehrlenholtz, eu égard qu’il est marié et agira par conséquent en bon père de famille. Le bénéficiaire devra payer un droit revenant pour moitié à la Ville et pour moitié à la tribu. Les Quinze délivrent une expédition de leur sentence.
1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
Johannes Ehrlenholtz Ca E. E. Zunfft der Freÿburger
(p. 673, suite de la p. 672 manquante) Sambstags d. 12. Novembris – (…) wann aber der Implorant (…) (p. 374) deputirte hatten darfür gehalten, we[-] der Implorant in conformität dero producir[-] ten attestation in allen præsatnda præstirt[-] so daß Ihme nichts i, wehe stehet, als a[-] das vermög der* ordnung erforderliche[-] alter noch nicht habe, aber dießes wurck(lich)[-] verheurathet und alßo zu præsumiren [-] daß er als paterfamilias auch der würth[-] wohl vorstehe, werden daß er Implorant[-] gegen erlag 10. lb pro dispensatione hab[-] Gemeiner Statt und halb E.E. Zunfft der[-] Freÿburger [-] u dem Zunfft[-] dispensando[-] den könne. Erkannt bedacht gefolgt

(p. 686) Montags d. 14. Novembris – Bescheid
In Sachen Johannes Ehrlenholtz, des ledigen Würths und burgers allhier, imploranten, an einem, entgegen und wieder E. E. Zunfft der Freÿburger Hn Zunfftmeister, Imploraten, am andern theil, auff producirtes unterth. Memoriale mit beÿl. Sub Nis 1 biß 7 inclusive juncto petito, wir geruhen möchten, den, Imploranten wegen des in der ordnung angsetzten alters gnädig Zu dispensiren, mithin gratiosé Zu verordnen daß er Zu dem Zunfftrecht der Freÿburger gelaßen werde, des Hn Imploranten gethane déclaration, vermög welcher er des Imploranten petitum Zu Unserer Erkanntnuß gesetzet, gebettene, bewilligte und beseßene deputation, auch all übriges derer Parten angehörtes Vor: und anbringen, ist derer Hh. depp.ten abgelegten relation nach Erkanndt, daß der Implorant gegen erlag 10. lb d pro dispensatione halb gemeiner Statt und halb E. E. Zunfft der Freÿburger heimfällig Zu dem Zunfft, und würthß schaffts: Recht dispensando gelaßen weren solle.
Zu MGHhn stellend, ob sie erkennen wollen deß dieße bescheid in forma prælectâ denen Parten communicirt werden sollen. Erkanndt, quod Sic

(p. 689) Faust nôe Johannes Ehrlenholtz Ca E. E. Zunfft der Freÿburger Hn Zunfftmeister, bitt ut modo. Erk. ut modo [bitt communic. sententiæ. Erkannt Willfahrt]

Jean Ehrlenholtz devient tributaire chez les Fribourgeois.
1746, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 316) Donnerstags den 1. Dec : A° 1746 – Neuz..
Johannes Ehrlenholtz der hiesige Burger, so von Gnäd. Herren denen XV.en deß Weinschanckh Zum Weinstockh allhier und Zwar wegen nicht gehabter majorennität oder 25. Jährigem Alter dispensando erhalten, citiret, Solle wegen angeregter erhaltenen Dispensation den behörigen Beweiß dociren und Statt Stall Schein produciren, vndt demnach sich dießorths Leibzünfftig machen.
Ille præsens produciret Extractus Gnäd: Herren der XV. Memoriale de dato 12. Nov. 1746. Krafft deßen er wegen nicht gehabter majorenitæt in 10 lb d pro Dispensat. halb Gemeiner Statt undt halb der Zunfft Zu Erlegen, condemniret worden, Zumahlen die der Statt herren gebührige Helffte mit 5 lb d vermög der solchem Extractus beÿgefügten Quittung den 28. Nov. 1746. allschon bezahlet undt verspricht den Stall Schein ad Protocollum fürdersambst Zu lieffern. Hierauff ist
Erkandt worden, daß dem Citato mit dem begehrten Zunfft: Recht in Conformitæt Extractus Hoch: Edel ermeldter Gnäd. Herren der XV. Memorialis gegen erlag der 6 lb 14 ß d Zu Willfahren. Dedit nebst 5 lb d pro Dispensatione so Er En Zunfft gehörig, et jur: auff d. Ordnung.

(f° 320) den 1.ten Decembris 1746. – Hierauff volgen die Copiæ der unterm heutigen dato alß den 1. Dec. 1746. hie vornen allegirter Productum so ich Zur Künftiger Nachricht hieher zu inseriren vor Nöthig erachtet habe
Als. Johannes Ehrlenholtz betr. Auß Gnädiger Herren Fünff Zehen der Statt Straßburg Memoriali de A° 1746. – Sambstags den 12. Nov. In Sachen (…)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge au Cep de vigne. Ceux du mari s’élèvent à 701 livres, ceux de la femme à 1 902 livres.

1746 (21. 9.br), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 477) n° 352
Inventarium über des Ehren v. vorgeachten H. Johannes Ehrlenholtz des Würths v. Gastgebers zum Weinstock v. d. viel Ehren v. tugendbegabten fr. Susannä Jacobe Ehrlenholtzin geb. Stempelin, beed. Ehel. b. b. allh. Zu Straßb. einander vor unverändert in den Ehestand Zugebr. Nahr. auffgerichtet Anno 1746. – b. sich vermög ihrer mit einand. auffger. Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben. (…) So geschehen in d. Königl. St. Straßburg In fernerem Gegenseÿn, der Viel Ehren v. Tugendbegabten Fr. Aurelia Ehrlenholtzin geb. Saumin, des Ehren: und vorgeachten H. Johann Caspar Ehrlenholtz, des Vatters v. b. allh. Ehegattin, des Ehem: leibl. Mutter v. des Ehren v. vorgeachten H. Joh: Jacob Stempels, des Würths und Gastgebers Zum Pflug v. b. allh. d. Ehefr. noch ohnentledigten Vogts, auff Montag d. 21. 9.bris A° 1746.

In einer allhier Zu Straßburg dem alten Kornmarckt gegen dem Baarfüßerplatz gelegenen d. Ehefr. gehörig. behausung ist befund. worden als folgt
(F.) Eigenthum ane einer Behaußung. Neml die Gastherberg Zum Weinstock genannt s. einem auff der andern seith befindl. gebäu, so vor diesem eine Wohnung geweßen anjetzo aber ein holtzhauß ist, m. allen deren Gebäuen begriffen, Weiten, Rechten Zugehörden v. Gerechtigkeiten gelegen allh. zu Straßb. unterhalb dem alten Kornmarckt, 1.s. neben dem beckenhauß Zum Krebs, 2.s. m. 2. Ecken gegen dem baarfüßerplatz, hinden auff 1. Allmend Gäßl. d. Rubenloch Gäßl. genandt, stoßend, darin solches auch einen Außgang hat, davon gehen Jähr. auff verschied. Termin 3. lb 12 ß 6 d. sonsten freÿ leedig v. eigen v. hiehero angeschlagen doch ohne præjudiz wie solche der Ehefr. s. (-) A° 1746 v. H. Joh: Jacob Stempel dem Gastgeb. v. b. all. ihrem bruder eigenthümlich cedirt word. so sie auch die gemeine Erbschafft einzuschießen schuldig pro 11.150 od. 5575 lb. Dar. bes. 1. perg. Kbr. in allh. C.Cst gef. m. dero anh. Insiegel verwahrt d.d.d 30. Martii A° 1709. mit alt. Lit. C notirt. Darbeÿ noch 3. a. das. gef. teut. Perg. Kfr befindl.
Eigenthum ane einem Garten hinter dem Zolhauß am Crohnenburger Thor (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Haußraths 79, Sa. Silbers 24, Sa. baarschafft 514, Summa summarum 618 lb – Dazu gerechnet deßen gehörigen Antheil ane denen haussteuren thut 82 lb, Solchemnach belaufft sich des Ehemanns völliges Vermögen dem billig. Werth nach auff 701. lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Nahrung bschrieben, Sa. haußraths 305, Sa. Wein und lährer Faß 186, Sa. Silber geschirrs v. geschmeids 99, Sa. goldener Ring 81, Sa. baarschafft 36, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 5575, Sa. Eigenthums ane einem Garten 22, Summa summarum 6277 – Schulden 4457, Compensando 1819. Darzugelegt dero gehörig Antheil ane denen hernach beschrieb. haussteuren 82, Dießemnach beträgt sich der Ehefrauen völliges in die Ehe gebrachtes Vermög. dem bill. Werth nach 1902. lb

1754, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 203-v) Johannes Ehrlenholtz der würth Zum Weinstockh pt° Nachtzeduls

L’ancien aubergiste Jean Ehrlenholtz cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir vendre du vin
1772, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 306) Dienstags den 7.ten Julÿ 1772 – N. Geldzünfftiger
Hr Johannes Erlenholtz der Vormahlige Würth allhier, stehet Vor und bittet ihne des Weinhandels halben als einen neuen Geldt Zünfftigen anzunehmen. Erkannt Willfahrt

Jean Ehrlenholtz l’aîné meurt le 21 frimaire II à l’âge de 68 ans.
Décès, Strasbourg (n° 1892)
Cejourdhuy 21 frimaire l’an second de la Republique française (…) Copie du procès verbal de ce jour, dressé par Philippe Jacques Dürr, Commissaire de police du second arrondissement de cette Commune, qui constate que Jean Frédéric Ehrlenholtz âgé de 64 ans, & Jean Ehrlenholtz âgé de 33 ans, les deux selliers, & domiciliés en cette Municipalité, le premier frere & le second neveu du defunt, sont comparus par devant ledit commissaire & lui ont déclaré que Jean Ehrlenholtz, Rentier agé de 68 ans est Mort ce Matin à deux heures en sa demeure rue de l‘loutre No. 10 (i 147)

L’auberge revient à son fils unique (voir les actes ultérieurs) Jean Ehrlenholtz qui épouse en 1769 Anne Ursule Dietsch, fille du drapier Jean Georges Dietsch. Les parents louent l’auberge à leur fils lors du contrat de mariage.
La maison figure à l’inventaire dressé en 1804 après la mort d’Anne Ursule Dietsch et à l’inventaire dressé en 1807 après la mort de Jean Ehrlenholtz.

Jean Ehrlenholtz le jeune devient échevin chez les Fribourgeois en 1785.
1785 Conseillers et XXI (1 R 268)
H. Johann Ehrlenholtz jun. wird Schöff auf E. E. Zunft der Freÿburger. 267.

Jean Ehrlenholtz loue l’auberge à l’aubergiste célibataire Jean Daniel Busch

1788 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 460-v
H. Rathh. Johann Ehrlenholtz der gastgeber zum Weinstock
in gegensein Johann Daniel Busch des ledigen eber großjährigen gastgeber
die zum Weinstock geschildet und unter dem nahmen Rubenloch bekannte gantze wirths behausung nebst dem gegen über im gäßel neben H. Kolb dem caffesieder befindlichen hinter hauß – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff Annunciationis Mariæ 1789 anfangend
(Bedingnußen) 1. der H. verlehner sich den genuß der /: im obersten kleinen bühne nebst:/ der helfte des hinter haußes vorfindigen stalls vorbehaltet den er auff seinen kösten wird unterschlagen laßen [8 puncten] – um einen jährlichen Zinß nemlich 700 gulden

Jean Ehrlenholtz cède des effets mobiliers à Jean Daniel Busch
1789 (23.3.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 640) n° 309
Montag den 23.ten Martii 1789 sind auf Veranstalten und begehren Herrn Exsen: Johannes Ehrlenholz dermaligen Dreÿers auf löbl. Stadt Pfenningthurn bißherigen Gastgebers zum Weinstock welcher aber die Gasthaltung H. Johann Daniel Busch übergeben, hernach beschriebene haußräthliche Mobilien (…) offentlich versteigert und verkaufft

Jean Ehrlenholtz loue l’auberge à Chrétien Laemmermann et à Marguerite Barbe Gerold

1794 (21 vend. 3),Chambre des Contrats, vol. 672 n° 53
cit. Jean Ehrlenholtz membre du Directoire du District de Strasbourg
au cit. Chrétien Laemmermann aubergiste et Marguerite Barbe Gerold assitée de cit. Jean Michel Kammerer marchand de vin son oncle et Jean Gerold caffetier son frère
bail pour 6 années qui ont commencé au premier de ce mois, une maison ou pend l’enseigne au Sep de vigne située place d’Armes n° (-), ensemble la maison de derrière sise audit lieu rue des Incendiaires actuellement rue des Lauriers n° (-), à côté du C. Kolb brasseur, sans rien en excepter que le grenier et la moitié de l’écurie séparée dans la maison de derrière – moyennant un loyer annuel de 1866 livres

Jean Ehrlenholtz loue l’auberge à Antoine Meixel, de Bühl en Bade

1799 (5 vend. 9), Enregistrement de Strasbourg, ssp 12 F° 109-v du 4 germ. 11
Bail de 6 ans – Jean Ehrlenholz
à Antoine Meixel de Bühl /:outre Rhin:/
une maison place d’armes n° 34 pour 1382 francs

Les héritiers Ehrlenholtz louent l’auberge à Jean Steinhelber et à Catherine Salomé Strintz

1808 (21.5.), Strasbourg 10 (49), M° Zimmer n° 2474, 3605
Bail de 6 années commençant le 24 juin 1809 – 1. Jean Daniel Stromeyer, propriétaire, tant en qualité de poursuivant les droits et légitime administrateur des biens de Susanne Catherine Ehrlenholtz son épouse que comme tuteur ordinaire de Catherine Marguerite Ehrlenholtz, Charlotte Sophie Ehrlenholtz et Frédérique Charlotte Hoeltzler, les trois filles mineures délaissées par Catherine Marguerite Ehrlenholtz leur mère, les deux premières issues de son mariage avec Jean Ehrlenholtz et la dernière de Jean Chrétien Hoeltzler sellier – 2. Jacques Martin Lutz vitrier subrogé tuteur, lesdites Ehrlenholtz seules et uniques héritières de Jean Ehrlenholtz leur père et ayeul respectif
à Jean Steinhelber aubergiste et Catherine Salomé Strintz
Une Auberge avec appartenances et dépendances ayant pour enseigne le Cep de vigne vulgairement dite Rubenloch sise à Strasbourg vieux marché aux grains N° 24, d’un côté le boulanger à l’Ecrevisse, de l’autre faisant coin de la place d’armes et de la ruelle dite Rubenlochgässel dans laquelle elle a une issue
plus une maison contenant écurie et grenier servant à ladite auberge sise derrière ladite auberge ruelle dite Brennergässel a côté du Sr Kolb brasseur – provenant de de la succession de Jean Ehrlenholtz
(charges, clauses et conditions) 8. dans le présent bail ne sont point compris les boutiques attenant a l’extérieur de l’Auberge louée – moyennant un loyer annuel de 1600 francs
Enregistrement, acp 106 f° 40 du 21.5.

Les héritiers Ehrlenholtz vendent la maison à l’architecte Jacques Schlagdenhauffen. Le rapport d’experts relève que le bâtiment en mauvais état devra être reconstruit. La deuxième adjudication expose les immeubles à un prix inférieur à celui de l’estimation.

1813 (5.4.), Strasbourg 10 (55), M° Zimmer n° 5950
Adjudication définitive – n° 3584, 5748 Cahier des charges du 19 décembre – 1. Susanne Catherine Ehrlenholtz épouse de Jean Daniel Stromeyer propriétaire, 2. ledit Jean Daniel Stromeyer tuteur ordinaire de Charlotte Sophie Ehrlenholtz et Frédérique Charlotte Hoeltzer, les deux filles mineures de Catherine Marguerite Ehrlenholtz issue la première de son mariage avec Jean Ehrlenholtz et l’autre du second lit avec Jean Chrétien Hoeltzer, les deux selliers, 3. Jean Nicolas Dietsch teinturier, subrogé tuteur aux mineures, 4. Catherine Marguerite Ehrlenholtz fille mineure délaissée par lesdits conjoints Ehrlenholtz et émancipée par le mariage qu’elle a contacté avec Jean Louis Steiner, négociant, assitée de Jean Georges Dietsch négociant curateur à l’émancipation, seuls et uniques héritiers Jean Ehrlenholtz propriétaire, la D° Stromeyer pour moitié, les (autres) par représentation de leur mère pour l’autre moitié, suivant inventaire dressé par ledit notaire le 24 février 1807 * jugement du Tribunal civil du 15 octobre dernier, rapport d’experts du 21 novembre (Procuration, Jean Louis Steiner négociant demeurant présentement en cette ville de Mülhausen arrondissement d’Altkirch)
à Jacques Schlagdenhauffen architecte, pour 15.000 francs
Désignation des immeubles à vendre, Premièrement une maison qui a servi jusqu’ici d’Auberge à l’enseigne du Cep de Vigne ayant rez de chaussée, cave, pompe et trois étages sise à Strasbourg au Coin de la place d’armes n° 24, d’un côté ladite place, de l’autre la maison du Sr Hummel boulanger, derrière rue des incendiaires vulgairement appelé Rubenlochgaessel, estimée par les experts à 18.000 francs
Et un bâtiment servant d’écuries et de grénier à foin ayant rez de chaussée, cave voutée et deux étages dépendant de ladite auberge en cette ville dans le cul de sac de la rue des incendiaires vulgairement appelé Rubenlochgaessel, d’un côté la maison du Sr Kolb brasseur, de l’autre les maisons des Sr Wingert et Schultz estimée 2000 francs
Enonciation des Titres de propriété. Dans la 10° vacation de l’inventaire susdésigné dans laquelle ne sont inventoriés à l’appui de la propriété desdits immeubles que 1. contrat de vente du 15 novembre 1635 par lequel Laurent Roser tonnelier comme tuteur des enfants de Nicolas Welt aubergiste a vendu ladite auberge à Jean Hammerer brasseur, 2. contrat de vente du 8 février 1658 par lequel Jean Fronhöffer aubergiste a acquis ladite auberge des enfants dudit Jean Hammerer, 3. contrat de vente du 10 juillet 1697 par lequel Jean Nicolas Wittmar passementier curateur des enfants de Ursule Fronhöffer femme de Dietsch a vendu la moitié indivise de ladite maison à Jean Fronhöffer qui était déjà propriétaire de l’autre moitié, 4. contrat de vente du 30 mars 1709 qui justifie que Jean Jacques Stempel, aubergiste, a acquis la propriété de ladite auberge dudit Jean Fronhöffer. Nota ladite auberge doit avoir été acquise postérieurement par le père du défunt Sr Ehrlenholtz, etre échue à ce dernier comme seul enfants unique héritier dudit son père Mais il ne s’est trouvé aucun contrat ni Inventaire de la succession (Procuration, Jean Louis Steiner négociant demeurant présentement en cette ville de Mülhausen arrondissement d’Altkirch)
Adjudication préparatoire du 1 février n° 5783 exposés en bloc à 20.000 francs
Adjudication définitive du 22 février n° 5861 sans mise – deuxième adjudication définitive du 5 avril n° 5934
Rapport d’experts n° 225 – Rapport d’expertise Frédéric Arnold, Jacques Stolz et Daniel Kolb les trois architectes – la maison scise en cette ville au coin de la place d’armes marqué du n° 24 ayant façade du côté des grandes arcades et le petit sur la rue des incendiaires contient un rez de chaussée et deux étages, le troisième forme des deux côtés une galérie couverte et se termine par un comble double, au dessous du rez de chaussée se trouve une cave solivée, le rez de chaussée contient corridor, cuisine, une pompe et un sallon, Le premier étage est distribué en deux chambres une chambre de domestiques et des latrines, Le second étage contient cinq chambres pour loger des étrangers, Le troisième étage a cinq chambres pour le même usage et une chambre pour le militaire, une galérie donne des deux côtés sur ces appartements, le comble contient trois greniers. Cet immeuble a pour enseigne le cep de vigne et a jusqu’à ce moment servi d’auberge, le mauvais état dans lequel il se trouve menace sa ruine et exigera reconstruction, estimée à la somme de 18.000 francs
Un bâtiment servant d’écurie et de grenier à foin scis dans un petit cul de sac dans la ruelle des incendiaires il est construit à rez de chaussée en maçonnerie et deux étages en galendure terminé par un mi-toit, Au dessous d’une parte du rez de chaussée se trouve une petite cave voutée, le rez de chaussée forme une écurie, les deux étages supérieurs et le grenier sont destinés aux fourages, nous estimons la valeur de cet immeuble qui se trouve aussi en mauvais état à 2000 fr
Enregistrement, acp 122 f° 37-v du 8.4.

Originaire de Hœnheim, le charpentier Jacques Schlagdenhauffen épouse en 1800 Marguerite Elisabeth Haas, fille du charpentier Jean Valentin Haas
1800 (19 prairial 8), Strasbourg, M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Jacques Schlagdenhauffen
Marguerite Elisabeth Haas
Enregistrement, acp 74 F° 55 du 22 pr. 8

Mariage, Strasbourg (n° 273)
Cejourd’hui 30° Prairial l’an VIII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jacques Schlagdenhauffen, âgé de 33 ans, Charpentier, domicilié en cette ville depuis huit ans, natif de Hoenheim, Département du Bas Rhin, fils de feu Jean Georges Schlagdenhauffen, Cultivateur audit lieu, et de feüe Ursule Zimmer, d’autre part Marguerite Elisabeth Haas, âgée de 27 ans, née et domiciliée en cette ville, fille de Jean Valentin Haas, charpentier, & de Marie Salomé Grimmer (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 10 juillet 1766 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 23 octobre 1772 (signé) Jacob Schlachtenhauffen, Margaretha Elisabetha Haaß (i 145)

Marguerite Elisabeth Haas meurt en 1804 en délaissant trois enfants
1804 (1 nivose 13), Strasbourg 13 (20), M° Bremsinger n° 2166
Inventaire de la succession de Marguerite Elisabeth Haas épouse de Jacques Schlagdenhaufen, Maître Charpentier, décédée le 17 vendemiaire dernier – à la requête des trois enfants, Jacques Lix conducteur à l’arsenal tuteur subrogé
Dénomination des héritiers, 1. Frédéric Jacques, âge de 2 ans et demi, 2. Théodore, âge de 18 mois, 3. Louis Albert, âge de 2 mois – Contrat de mariage reçu Grimmer notaire à Strasbourg le 19 prairial 8, entre Jacques Schlagdenhauffen, Garçon Charpentier en cette ville fils majeur de feu Georges Schlagdenhauffen laboureur à Bischheim et de feu Ursule née Zimmer, Marguerite Elisabeth Haas fille de Jean Valentin Haas maître charpentier et de Marie Salomé née Grimmer

dans la maison mortuaire au finckwiler n° (-)
Bien grevé d’usufruit appartenant en propre aux héritiers, Un cinquième par indivis des deux tiers de maison cour jardin appartenances aisances et dépendances situé en cette ville au finckweiler N° 42, d’un côté le Sr Loeser d’autre NN, derrière une ruelle communale. Un tiers appartient en propriété à la grand mère des héritiers Marie Salomé Grimmer veuve de Jean Valentin Haas, les deux autres tiers à ses cinq enfants. Titres de propriété de la totalité de la maison, Chambre des Contrats le 1 février 1765, il est fait mention de ladite maison dans l’inventaire de la succession de Jean Valentin Haas dressé par M° Grimmer le 12 brumaire 11
Série des rubriques, propres aux héritiers, meubles 946 fr, argenterie 16 fr, remplacement 600 fr, dettes actives 300 fr, total 1862 fr
propres au veuf, meubles 40 fr, ustensiles de métier (sans estimation), remplacement 2064 fr, total 2164 fr, passif 300 fr, propres du veuf 1804 fr
communauté, meubles 415 fr, bois de charpente 600 fr, dettes actives 5113 fr, total 6128 fr, passif 5495 fr, reste 633 fr
Enregistrement, acp 95 F° 72 du 3 nivose 13

Jacques Schlagdenhauffen se remarie avec Marguerite Barbe Mühlschlegel
1805 (24 therm. 13), Strasbourg 13 (22), M° Bremsinger n° 2693
Contrat de mariage – Jacques Schlagdenhaufen architecte veuf
Marguerite Barbe Mühlschlegel, fille de feu Sr Jean Jacques Mühlschlegel, négociant et de Marguerite Barbe née Müller assitée de Georges Henri Rüsamen négociant
Enregistrement, acp 97 F° 85 du 29 therm. 13

Inventaire des apports
1805 (10 nivôse 14), Strasbourg 13 (23), M° Bremsinger n° 2898
Inventaire des apports Jacques Schlagdenhauffen architecte et D° Marguerite Barbe Mühlschlegel, assitée du Sr Jean Frédéric Müller négociant son oncle, contrat de mariage passé devant moi le 24 thermidor dernier
en la maison sise au Finckweiller n° (-)
le mari, meubles 1292 fr, ustensiles 1800 fr, argenterie 59 fr, numéraire 400 fr, dettes actives 8562 fr, total 12 114 fr, présents de noces 183 fr, total 12.297 fr
passif ses enfants du premier lit avec Marguerite Elisabeth Haas, inventaire de la succession dressé par le soussigné notaire. clos le 1 nivôse 13, 5886 fr, reste 6410 fr, dettes actives douteuses 380 fr
la femme, meubles 584 fr, argenterie 68 fr, numéraire 1200 fr, total 1852 fr, présents de noces 183 fr, total 2035 fr
Enregistrement, acp 98 F° 82 du 9.1.

Jacques Schlagdenhauffen loue une partie de la maison au chapelier René Moriceau

1814 (22.10.), Strasbourg 2 (39), M° Knobloch n° 6769
Bail pour 9 annees à commencer à la St Jean prochaine – Jacques Schlagdenhauffen maître charpentier
à Réné Moriceau chapelier
dans la maison appartenant en propre au premier et située au bas de la place d’Armes n° 24 faisant le coin d’un côté NN boulanger d’autre la rue dite Brennegass ce qui suit savoir, la première boutique et l’arrière boutique au rez de chaussée qui fait le coin sur la place d’Armes, plus le troisième étage complet deux chambres au cinquième étage et deux caves séparées au dessous de ladite maison – moyennant un loyer annuel de 1642 francs

Jacques Schlagdenhauffen meurt en 1817 en délaissant un fils de son premier mariage et une fille du deuxième.

1818 (24.2.), Strasbourg 8 (21), M° Roessel n° 5210
Inventaire de la succession de Jacques Schlagdenhaufen, architecte décédé le 31 octobre dernier – à la requête de 1. Marguerite Barbe Mühlschlegel la veuve, mère et tutrice légale de Sophie Elise, 2. Jean Jacques Lix tuteur de Frédéric Jacques Schlagdenhaufen, enfant mineur issu du premier mariage du défunt avec Marguerite Elisabeth Haas – en présence Jean Daniel Lichtenberger, coutelier, subrogé tuteur de l’enfant du premier lit, Jean Frédéric Boden, orfèvre subrogé tuteur de l’enfant du second lit – Contrat de mariage reçu M° Bremsinger le 24 thermidor 13

immeubles de la communauté. Suivant contrat reçu M° Zimmer le 5 avril 1813, le défunt a acquis pour 15.000 francs des héritiers Jean Ehrlenholtz propriétaire une maison avec cave, pompe; aisances, dépendances située à Strasbourg au coin de la place d’Armes n° 24, d’un côté ladite place, de l’autre la maison du Sr Hummel boulanger, derrière la rue des Incendiaires – les héritiers Ehrlenholtz en étaient propriétaires suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 24 février 1807, ledit Ehrlenholtz avait recueilli la maison dans la succession de son père dont il était seul et unique héritier, elle appartenait antérieurement à Jean Jacques Stempel, aubergiste, qui l’avait acquis de Jean Fronhoeffer le 30 mars 1709, ledit Fronhoeffer en était propriétaire par deux actes du 8 février 1658 et 10 juillet 1697, elle avait appartenu à Jean Hammerer boucher de qui Jean Fronhoeffer en tenait une partie par contrat du 15 novembre 1635 – occupée par le Sr Moriceau chapelier par bail reçu M° Knobloch le 22 octobre 1814 pour 1642 francs, le Sr Remond marchand parfumeur 200 fr, le Sr Meyer pensionnaire 120 fr, le Sr Loyson plumassier 72 fr, ensemble 2034 fr, en capital 40.680 fr
Suivant adjudication devant M Kern juge au Tribunal de Première Instance le 22 juin 1815 et déclaration de command le 24 juin le défunt a acquis à la barre du Tribunal Civil des héritiers Michel Leininger laitier une maison située à Strasbourg rue St Jean n° 8, d’un côté la veuve Scheerer de l’autre veuve Bietrich, derrière le fossé de la ville – le Sr Leininger l’avait acquise par contrat passé devant le notaire soussigné le 14 décembre 1813, acquis par procès verbal au ci-devant district de Strasbourg le 16 ventôse 2 pour 7000 fr, louée au Sr Decker surveillant à la manufacture des tabacs pour 240 fr estimée 4800 fr
Procès verbal à la barre du Tribunal Civil d’une maison située rue de l’Eveque n° 4, d’un côté Jean Pierre Diller de l’autre Jean Frédéric Knorr par derrière la propriété du Sr Humann, saisie réellement sur Antoine Sultzer, tisserand, suivant adjudication définitive à Laemmermann le 22 mai 1817 et déclaration de command même jour pour 3500 fr – louée au nommé Scherflin pour 150 fr, en capital 3000 fr. Ledit Sultzer l’avait acquis du Sr Schlagdenhaufen même par acte reçu M° Knobloch le 25 avril 1811, ledit Schlagdenhaufen l’avait acquis de Dlle Anne Marguerite Koch par acte reçu M° Bossenius le 3 juillet 1807
Par adjudication dressée le 25 mars 1815 et déclaration de command le surlendemain, le défunt a acquis à la barre du Tribunal Civil dans l’expropriation forcée dirigée contre Jean Nicolas Gingelwein laboureur et Marie Klein au Neuhoff une maison située audit lieu d’un côté et d’autre chemins communaux derrière propriété de Cyprien Heyer – occupée par un nommé Piltz pour 40 fr, en capital 800 fr
Par procès verbal d’adjudication au Tribunal civil de première instance le 20 mai 1813 et déclaration de command le surlendemain transcrit au bureau des hypothèques vol. 72 n° 31,le défunt a acquis avec Georges Michel Gruber architecte à Strasbourg chacun pour moitié de la maison sise en cette ville grand rue n° 55, d’un côté le Sr Schoch graissier, de l’autre le Sr Filter tailleur aboutissant sur le Sr Gruber, provenant de Martin Baerdel boulanger et Marie Salomé Ackerlin suivant acte dressé par M° Stoeber le 27 octobre 1814, la majeure partie louée à Nicolas Boeckel boulanger et Marguerite Dorothée Boeschett pour 520 fr en capital 12.480 francs, faisant la moitié 6240 fr
dans une maison quartier Finckwiller n° 43 – mobilier apporté suivant inventaire des apports dressé par M° Bremsinger le 31 décembre 1805 existant 702 fr, moitié des présents de noces 88 fr, remploi de la veuve 1283, argenterie 21 fr, garde robe 165 fr, remploi 6857 fr, total 7834 fr, du au fils du premier lit 1339 fr, reste 6495 fr
communauté meubles 304 fr, outils 557 fr, créances 13.605 fr, total 14.466 fr ; ensemble 55.520 fr, actif 69.986 fr, passif 36.772 fr, balance 33.213 fr
vacation du 27.3. (acp 138 F° 84 du 28.3.)

Jacques Schladenhauffen meurt le premier novembre (et non le 31 octobre comme le mentionne l’inventaire). Le lieu d’origine est inexact comme le montre l’acte de mariage.
Décès, Strasbourg (n° 1821) Déclaration de décès faite le 2 novembre 1811. Jacques Schladenhauffen âgé de 51 ans, né à Strasbourg, époux en secondes noces de Marguerite Barbe Mühlschlegel, mort en cette mairie le premier du mois courant à huit heures du matin dans la maison N° 43 rue finckwiller, fils de feu Jean George Schladenhauffen, Cultivateur et de feu Ursule Zimmer. Premier déclarant, Jean Daniel Lichtenberger agé de 51 ans, coutelier, beau-frère du décédé [in margine :] Maladie organique (i 105)

Marguerite Mühlschlegel passe un nouveau bail avec le chapelier René Moriceau

1825 (8.2.), Strasbourg 2 (57), M° Weigel n° 3576
Bail de 9 années à commencer le 25.3. prochain – Marguerite Mühlschlegel veuve de Jacques Schlagdenhauffen, charpentier, tant en son nom et pour Frédéric Jacques Schlagdenhauffen charpentier domicilié à Strasbourg demeurant Paris seul et unique héritier
à René Moriceau, marchand chapelier
les localités qui se trouvent dans la maison située à Strasbourg place d’Armes n° 26 faisant le coin de la place d’Armes et de la rue dite Brennergasse savoir
1. le magasin au rez de chaussée éclairé sur la place d’Armes et le cabinet ou l’arrière boutique y attenant,
2. tout le troisième et le quatroime étage sans exception,
3. trois pièces au cinquième étage,
4. les caves affectées aux logements des troisième et quatrième étage,
5. tout le petit grenier formant le 7° ou le comble,
6. la jouissance concuremment avec les autres locataires du grand grenier – moyennant un loyer annuel de 1200 francs
Enregistrement, acp 171 F° 181-v du 11.2.

Lors de la liquidation, la maison au coin de la place d’Armes revient à la veuve, héritière de sa fille.

1827 (15.6.), Strasbourg 8 (44), M° G. Grimmer n° 1695
Liquidation et partage – à la requête de Marguerite Barbe Mühlschlegel, veuve de Jacques Schlagdenhauffen, architecte décédé le 31 octobre 1817 et héritière pour un quart de Sophie Elise Schlagdenhauffen décédée le 28 janvier 1821 – Frédéric Jacques Schlagdenhauffen fils procréé avec Elisabeth Haar première femme du défunt, frère consanguin de Sophie Elise
Première observation. Succession Schlagdenhauffen, Le sieur Jacques Schlagdenhauffen est décédé en laissant deux enfants le Sr Schlagdenhauffen du premier mariage avec Marguerite Elisabeth Haus et Sophie Elise du second mariage avec la veuve, suivant inventaire dressé par M° Roessel le 27 mars 1818, et contrat de mariage reçu M° Bremsinger le 4 thermidor 13
vente de la maison grand rue n° 55 par acte reçu M° Stoeber le 26 février 1818, vente de la maison au Neuhoff M° Roessel le 15 mars 1821
7. immeubles, une maison avec dépendances située à Strasbourg au coin de la place d’Armes n° 24, d’un côté la place, de l’autre la maison du Sr Hummel boulanger, derrière rue des Incendiaires – acquis par acte reçu M° Zimmer le 5 avril 1813, estimée à 32.000 francs
8. une maison située en cette ville rue St Jean n° 8, d’un côté la veuve Scheerer, de l’autre la veuve Dietrich, derrière le fossé de la ville – acquis par jugement d’adjudication au tribunal civil, M. Kern juge, le 22 juin 1815 et déclaration de command du 24 juin estimée 4000 francs
une maison sise à Strasbourg rue de l’Evêque n° 4, d’un côté Jean Jacques Diller, de l’autre Jean Frédéric Knoerr, derrière la propriété du Sr Humann – acquis à la barre du tribunal civil le 22 mai 1817 et déclaration de command du même jour, estimée 3000 francs
total de l’actif 51 074, total du passif 19 649 fr
à la veuve. 2. une maison place d’Armes n° 24 estimée 32.000 fr
Sr Schlagdenhauffen : 7. une maison à Strasbourg rue St Jean n° 8 estimée 4000
8. une maison rue de l’Evêque estimée 3000 fr
Enregistrement, acp 184 F° 64-v du 15.6.v

Marguerite Mühlschlegel passe un nouveau bail avec René Moriceau. Elle lui loue toute la maison

1827 (17.10.), Strasbourg 2 (63), M° Weigel n° 5009
Bail de 9 années commençant le 11 novembre dernier – Marguerite Mühlschlegel veuve de Jacques Schlagdenhauffen, charpentier
à René Moriceau, marchand chapelier
le reste de la maison qui n’a pas déjà été loué audit Sr Moriceau par acte reçu Weigel notaire en cette ville le 8 février1825 de sorte que ledit Sr Moriceau détient en ce moment à titre de bail la totalité de ladite maison, cette maison est située à Strasbourg place d’Armes n° 24 et fait un des coins de la rue dite Brennergasse – moyennant un loyer annuel de 1300 francs
Enregistrement, acp 186 F° 26-v du 19.10.

Marguerite Barbe Muhlschlegel vend la maison à son beau-fils Frédéric (Jacques) Schlagdenhauffen

1828, Enregistrement de Strasbourg, ssp 56 du 22 janvuer 1828
acte s.s.p du 22 novembre 1827 – Dame Marguerite Barbe Muhlschlegel veuve de feu le Sieur Jaques Schlagdenhaufen architecte à Strasbourg où elle demeure d’une part
et Sieur Frédéric Jaques Schlagdenhaufen architecte demeurant en ladite ville d’autre part
Il a été fait conclu et arrêté la vente conditionnelle qui suit, savoir la veuve Schlagdenhaufen née Muhlschlegel vend et transporte sous les garanties de droit au Sieur Frédéric Jaques Schlagdenhaufen ce comptant, une maison avec droit appartenances et dépendances sise à Strasbourg au coin de la place d’armes au N° 25 d’un côté ladite place de l’autre la maison du sieur Hummel boulanger demeurant par devant sur la rue des grandes arcades et par derrière sur celle des incendiaires, ainsi qu’elle se trouve et se comporte (…). La propriété de la maison a été transmise a la venderesse par l’effet de la liquidation dressée par M° Grimmer notaire en cette ville le 15 Juin 1827 de la succession de feu son dit mari et de la communauté de biens qui avait existé entre elle et ce dernier et durant laquelle communauté ladite maison a été acquise des héritiers de Jean Ehrlenholtz vivant propriétaire à Strasbourg suivant acte passé devant M° Zimmer notaire en cette ville le 5 avril 1813. Cette vente est faite pour le prix de 32.000 francs que l’acquéreur aura à verser dans la masse de la succession de la venderesse sans intérêts (…) il est de convention expresse que la présente vente ne sortira son effet et n’aura son exécution qu’au jour du décès de la venderesse et pour le cas seulement où cette dernière viendrait à décéder avant l’acquéreur
[in margine :] la venderesse est décédée au mois de janvier courant

Marguerite Barbe Mühlschlegel meurt en 1828
1828 (11.7.), Strasbourg 8 (nouv. cote 45), M° G. Grimmer n° 2301
Inventaire de la succession de Marguerite Barbe Mühlschlegel, veuve de Jacques Schlagdenhauffen en son vivant architecte à Strasbourg où elle est décédée le 2 janvier dernier – à la requête de Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte en ladite ville
Testament olographe du 16 janvier dernier enreg. le 24 janvier folio 107
acp 190 (3 Q 29 905) f° 74-v du 15.7. La masse active mobilière se monte à 32.545 francs (garde robe 110 fr, meubles de ménage 433 fr, deniers comptants rien, créance 32.000 fr) le passif à 6850 fr

Frédéric Jacques Schlagdenhauffen vend au marchand chapelier René Moriceau la maison que son père a fait reconstruire à la place de celle qu’il a achetée en 1813.

1829 (21.1.), Strasbourg 8 (46 nouv. cote), M° G. Grimmer n° 2575
Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte, et Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin
à René Moriceau, marchand chapelier
Désignation de l’immeuble vendu, une maison avec cave, pompe & tous autres droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg au coin de la Place d’Armes rue des Grandes Arcades n° 24, du côté de ladite place la maison du Sr Hummel boulanger, de l’autre la rue des Incendiaires, l’acquéreur occupant à titre de locataire la maison vendue. Etablissement de la propriété, acquise de Marguerite Barbe Mühlschlegel veuve de Jean Jacques Schlagdenhauffen, architecte à Strasbourg le 22 novembre 1827 par acte sous seing privé enregistré le 22 janvier 1828 f° 105, déposé en l’étude de M° Grimmer soussigné le 25 janvier suivant. Le même immeuble appartenait à la veuve Schlagdenhauffen suivant Liquidation par le soussigné notaire Grimmer le 15 juin 1827, en partie de la communauté et de la succession de Sophie Elise Schlagdenhauffen sa fille décédée sans postérité. Ledit Schlagdenhauffen avait fait la construction de la maison présentement vendue sur le terrain où se trouvait une vieille maison par lui acquise des héritiers Jean Ehrlenholtz, propriétaires, suivant acte reçu M° Zimmer le 5 avril 1813 pour 15.000 francs, les héritiers de Jean Ehrlenholtz en étaient propriétaires suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 24 février 1807. Le sieur Ehrlenholtz avait recueilli le même immeuble dans la succession de son père dont il était seul et unique héritier. Cet immeuble avait appartenu antérieurement à Jean Jacques Stempel, aubergiste, qui l’avait acquis de Jean Fronhoeffer le 30 mars 1709, ledit Fronhoeffer en était propriétaire par deux actes des 8 février 1658 et 10 juillet 1697 – moyennant 32.000 francs
Enregistrement, acp 193 F° 28-v du 23.1.

Originaire de Coulans dans la Sarthe, René Moriceau épouse en 1811 Madeleine Marie Antoinette Kleybler, fille du tailleur militaire Joseph Kleybler : contrat de mariage, célébration
1811 (7.9.), Strasbourg 2 (34), M° Knobloch n° 5285
Contrat de mariage – René Moriceau, marchand chapelier à Strasbourg, fils de François Moriceau et d’Anne Marianneau demeurant au Mans (Sarthe)
Madeleine Marie Antoinette Kleybler, fille majeure de Joseph Kleybler, maître tailleur au 7° régiment de chasseurs à cheval, et Marie Agnese Dupont demeurant à Strasbourg
Enregistrement, acp 118 F° 2-v du 10.9.

Mariage, Strasbourg (n° 348)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à neuf heures du matin le 15 octobre 1811. René Moriceau, mineur dans, né le 8 mars 1789 à Coulans, département de la Sarthe, domicilié de droit au Mans, Département susdit, chapelier, fils de François Moriceau, limonadier au mans, et d’Anne Marionneau
Madeleine Marie Antoinette Kleybler, majeure dans, née le 6 août 1790 à Saint Lo Département de la manche, domiciliée de droit à Strasbourg, fille de Joseph Kleybler, chef tailleur du 77° régiment de chasseurs à cheval en garnison en cette ville, et d’Agnès Dupont, ci présente et consentante (i 25)

Moïse Bloch et Simon Katz exploitent un magasin dans la maison de René Moriceau

1834 (30.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 64 F° 88-v, ssp du 27.5.
Traité de société – Moyse Bloch, commerçant à Strasbourg et Simon Katz aussi commerçant demeurant à Cernay (Haut Rhin) actuellement audit Strasbourg
1. les Sr Bloch et Katz s’associent pour le commerce de marchandises de confectionnage à Strasbourg
2. pour trois années consécutives à dater du 27 mai courant, la société sera gérée sous la raison Bloch et Katz
4. la mise de fonds du Sr Bloch consiste dans la moitié des marchandises existant présentement dans le magasin qu’il a occupé jusqu’ici maison Moriceau Grandes Arcades n° 24

René Moriceau renonce aux avantages assurés par son contrat de mariage
1859 (29.7.), Strasbourg 10 (139), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.176
Renonciation à usufruit et don matutinal – Mr. René Moriceau, rentier, membre du conseil municipal de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, déclare par les présentes renoncer purement et simplement au droit d’usufruit viager qui lui compète en vertu de son contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811 sur la succession de feue dame Madeleine Marie Antoinette Kleybler, son épouse défunte décédée à Strasbourg le 11 février 1859
aux présentes est intervenu Mr François Réné Jules Moriceau fils, marchand chapelier demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel, de son côté, déclare renoncer purement et simplement au don matutinal de 1000 francs constitué au profit de sa défunte mère susnommée et réversible du le tête de l’intervenant aux termes de l’article sept du contrat de mariage susallégué
acp 480 (3 Q 30 195) f° 25-v du 29.7.

René Moriceau reçoit en partage la maison lors de la liquidation de la communauté qui a existé entre lui et sa femme

1863 (7.9.), M° Zimmer
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Réné Moriceau, père ancien chapelier à Strasbourg et Madeleine Marie Antoinette Kleybler sa femme et de la succession de ladite D° Moriceau décédée le 11 février 1859
dressé à la requête de 1) du père agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Knobloch le 7 septembre 1811, 2) François Réné Jules Moriceau fils, chapelier à Strasbourg
acp 524 (3 Q 30 239) f° 97-v du 8.9. (succession déclarée le 29 juillet 1589) Communauté. Masse active. Une Maison à Strasbourg place Kleber N° 4 estimée à 60.000, Rapport du fils 15.000, Maison 4000, (total) 79.000
à déduire 1) reprises du veuf 3000, 2) reprises de la défunte 6000, total 9000, reste 70.000, faisant la moitié 35.000
Succession, moitié de la communauté 35.000, Reprises 6000, (total) 41.000
Abandonnements. M. Moriceau père a droit 1) bénéfice de la communauté 35.000, 2) Reprises 3000, total 38.000
Il reçoit la maison, 60.000

René Moriceau hypothèque la maison au profit de la fabrique de l’église protestante du Temple Neuf

1863 (7.9.), Strasbourg 10 (150), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.238
Obligation du 7 septembre 1863 – Monsieur René Moriceau, ancien chapelier, propriétaire, demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel reconnaît par les présentes devoir bien et légitimement
1° à la Fabrique de l’Eglise protestante du Temple Neuf à Strasbourg, établie & domiciliée en cette ville, pour laquelle est ci-présent, stipule et accepte Mr Jean Charles Reichard son receveur, ancien négociant, demeurant et domicilié en cette ville, la somme principale de 20.000 francs, pour prêt de pareille somme (…)
Gage hypothécaire. Une maison avec appartenances && dépendances sise à Strasbourg au coin de la place Kleber & de la rue des Arcades N° 4 autrefois N° 24, d’un côté la maison de M. Hummel & par derrière la rue des incendiaires. Cet immeuble appartient à M. Moriceau débiteur pour lui avoir été attribué en toute propriété par l’acte de liquidation et partage 1° de la communauté de biens qui a existé entre lui et Dame Madeleine Marie Antoinette Kleybler, sa défunte épouse aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811. 2° & de la succession de ladite Dame Moriceau, décédée en cette ville le 11 février 1859, laissant pour seul héritier M. François Réné Jules Moriceau, son fils, chapelier à Strasbourg. Ledit acte de liquidation et partage dressé le 7 septembre 1863 par M° Flach et Zimmer, notaires soussignés & dont la minute est restée à M° Zimmer l’un d’eux, pour être enregistrée avec les présentes. Il contient quittance de la soulte de 22.000 francs y stipulée en faveur de M. Moriceau fils sur le prix d’abandonnement de la maison affectée ci-dessus. Cette maison avait été acquise par les époux Moriceau Kleybler pendant leur mariage de M. Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte, & de Mad° Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Louis Léopold Guillaume Grimmer, alors notaire en cette ville le 21 janvier 1829 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 26 du même mois volume 219 n° 58 avec inscription d’office au volume 185 n° 14. Cette inscription d’office a été radiée définitivement en conséquence d’un acte passé devant le même M° Grimmer le 27 novembre 1835. M. Moriceau père certifie que le prix de cette acquisition a été intégralement payé, ce dont il s’oblige de justifier à la créancière à leur première demande – Déclaration (…) – Réserve d’un second emprunt avec concurrence

René Moriceau hypothèque la maison au profit de l’église protestante de Saint-Guillaume et de la caisse générale des veuves de pasteurs de l’église de la Confession d’Augsbourg

1863 (13.10.), Strasbourg 10 (150), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.278
Obligation du 13 octobre 1863 – Monsieur René Moriceau, ancien chapelier, propriétaire, demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel reconnaît par les présentes devoir bien et légitimement
1° au Conseil presbytéral de l’Eglise protestante de Saint-Guillaume à Strasbourg, séant en cette ville, la somme principale de 10.000 francs
2° à la caisse générale des veuve de Pasteurs de l’Eglise de la Confession d’Augsbourg en France, établie à Strasbourg, aussi la somme principale de 10.000 francs, ensemble la somme principale de 20.000 francs
Garantie hypothécaire. Une maison sise à Strasbourg au coin de la place Kleber & de la rue des Arcades N° 4 autrefois N° 24, d’un côté la maison de Mr Hummel & par derrière la rue des incendiaires. Cet immeuble appartient à M. Moriceau pour lui avoir été attribué en toute propriété par l’acte de liquidation et partage 1° de la communauté de biens qui a existé entre lui et Dame Madeleine Marie Antoinette Kleybler, sa défunte épouse aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811. 2° & de la succession de ladite Dame Moriceau, décédée en cette ville le 11 février 1859, laissant pour seul héritier M. François Réné Jules Moriceau, son fils, chapelier à Strasbourg. Ledit acte de liquidation et partage dressé le 7 septembre 1863 par les notaires soussignés & dont la minute est restée à M° Zimmer l’un d’eux. Il contient quittance de la soulte de 22.000 francs y stipulée en faveur de M. Moriceau fils sur le prix d’abandonnement de la maison affectée ci-dessus. Cette maison avait été acquise par les époux Moriceau Kleybler pendant leur mariage de M. Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte, & de Mad° Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Grimmer, notaire en cette ville le 21 janvier 1829 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 26 du même mois volume 219 n° 58 avec inscription d’office au volume 185 n° 14. Cette inscription d’office a été radiée définitivement en conséquence d’un acte passé devant ledit M° Grimmer le 27 novembre 1835. M. Moriceau père certifie que le prix de cette acquisition a été intégralement payé, ce dont il s’oblige de justifier aux créanciers à leur première demande – Déclaration (…)

René Moriceau meurt en 1864 en délaissant pour unique héritier son fils François René Jules Moriceau

1866 (10.2.), Strasbourg 3 (108), M° Weiss (Emile) n° 1402
Notoriété du 10 février 1866 (…) avoir parfaitement connu M. René Moriceau, en son vivant ancien chapelier à Strasbourg
Et savoir qu’il est décédé en cette ville ab intestat le 23 mars 1864, Qu’il n’a pas éré fait d’inventaire après son décès, Et qu’il a laissé pour son seul et unique héritier François Réné Jules Moriceau, son fils, chapelier demeurant à Strasbourg
acp 550 (3 Q 30 265) f° 90 du 12.2.

François René Jules Moriceau épouse en 1841 Marie Ursule Henriette Adèle Debray
1841 (31.8.), M° Noetinger
Certificat dépôt contrat de mariage reçu Heberlé notaire à Schlestadt le premier courant entre François René Jules Moriceau et Marie Ursule Henriette Adèle Debray, mineure à Strasbourg
acp 290 (3 Q 30 005) f° 56-v du 1.9.

Mariage, Sélestat (n° 42)
Mairie de Schlestadt, le deuxième jour du mois d’Août 1841 à neuf heures du matin. Acte de mariage de François Réné Jules Moriceau, marchand Chapelier domicilié à Strasbourg, département du Bas-Rhin, âgé de 27 ans né à Strasbourg le 21 janvier 1814, fils légitime majeur de Réné Moriceau, né à Coulans, département de la Sarthe, le 8 mars 1789, marchand Chapelier domicilié à Strasbourg, ci présent et consentant, et de Marie Madeleine Antoinette Kleybler, sans Etat, née à Saint-Lo, département de la Manche le 6 août 1790, domiciliée audit Strasbourg, consentant par acte authentique ci-joint
Et de Marie Henriette Ursule Adèle Debray, sans etat, domiciliée à Schlestadt, âgée de 20 ans, née à Delle, département du Haut-Rhin, fille légitime mineure de Jean François Debray, receveur principal des Douanes, né à Falvy, département de la Somme le 19 novembre 1779 et de Catherine Ursule Paschali, sans Etat, née à Delle, âgée de 60 ans, Conjoints domiciliés à Schlestadt ci présent, et consentants (signé) Jules Moriceau, Adèle Debraÿ (i 23)

1841 (30.7.), M° Striffler
Consentement par Marie Madeleine Antoinette Kleybler, femme de René Moriceau marchand chapelier à Strasbourg, au mariage de François René Jules Moriceau son fils avec Adèle Debray de Schlestadt
acp 289 (3 Q 30 004) f° 82 du 30.7.

Marie Ursule Henriette Adèle Debray meurt en 1866 en délaissant cinq enfants
1866 (24.1.), Strasbourg 3 (107), M° Weiss (Emile)
Inventaire de la communauté qui avait existé entre François René Jules Moriceau, chapelier, et D° Marie Ursule Henriette Adèle Debray, son épouse défunte à Strasbourg et de la succession de cette der,ière décédée en cette ville le 3 juin 1863.
L’an 1865 le 24 janvier à neuf heures du matin en la Maison située à Strasbourg rue des Grandes Arcades N° 4 nouveau, N° 24 ancien. A la requête de M. François René Jules Moriceau, chapelier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes I. en qualité de père et tuteur légal de ses cinq enfants mineurs issus de son union avec D° Marie Ursule Henriette Adèle Debray son épouse défunte, et nommés René Jules Edouard Moriceau, officier de marine âgé de 20 ans, Pierre Jules Léon Moriceau, voyageur âgé de 18 ans, Marie Antoinette Juliette Moriceau, âgée de 15 ans, Renée Marie Antoinette Moriceau âgée de 7 ans, Marie Antoinette Adèle Moriceau âgée de 3 ans, tous domiciliés de droit à Strasbourg, II. à cause de la communauté de biens qui avait existé entre le Sr requérant et son épouse défunte et des reprises et avantages qu’il peut avoir à exercer en vertu de leur contrat de mariage passé devant M° Heberlé notaire à Schlestadt le premier août 1841. Et en présence de M. Amable Joseph Victor Cassanéa de Modonville capitaine d’artillerie en retraite demeurant à Strasbourg quai des pêcheurs n° 22, agissant ès présentes en qualité de subrogé tuteur desdits cinq enfants mineurs Moriceau, lesdits cinq enfants mineurs seuls et uniques héritiers de ladite mère défunte.

Mobilier. Salle à manger, Chambre de la bonne, Chambre à coucher de M. Moriceau, Au deuxième étage Chambre de la cuisinière, Au grenier, Chambre à linge sâle, Chambre de décharge, Cuisine, Cave
Marchandises. M. Moriceau déclare que le fonds de commerce a diminué depuis le décès de son épouse mais sa réalisation a été reportée en partie au fonds de broderie ci après inventorié. Fonds de broderie d’ornements d’église
acp 550 (3 Q 30 265) f° 29 du 25.1. (succession déclarée le 27 9.bre 1863) Communauté. Mobilier estimé 8772, Fonds de commerce 6000, Fonds de broderie 10.000, Extances 6500, total 31.272
Reprises de la défunte 20.000, du trousseau 4000, total 24.000, reste 7272
Reprises du veuf 15.000, il doit récompense 6000, reste 9000 – Déficit 1728
Garde robe 1077

François Réné Jules Moriceau hypothèque la maison au profit de la banque Ed. Klose et Compagnie

1866 (12.2.), Strasbourg 3 (108), M° Weiss (Emile) n° 1405
Ouverture de crédit – Ont comparu I. M. Edmond Klose, banquier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de gérant de la maison de Banque Ed. Klose et Cie établie à Strasbourg d’une part
II. M. François Réné Jules Moriceau, chapelier demeurant et domicilié à Strasbourg
Article premier. M. Klose en la qualité qu’il agit ouvre par les présentes à M. Moriceu qui l’accepte un crédit de 10.000 francs
Affectation hypothécaire. Ville de Strasbourg. Une maison sise au coin de la place Kleber et de la rue des Arcades N° 4 autrefois N° 24, d’un côté la maison de Mr Hummel et par derrière la rue des incendiaires. (…)
Origine de propriété. M. Moriceau déclare être devenu propriétaire de l’immeuble affecté pour l’avoir recueilli dans la succession de son père M. René Moriceau, en son vivant ancien chapelier à Strasbourg dont il est le seul et unique héritier ainsi que cette qualité résulte d’un acte de notoriété dressé par M° Weiss soussigné le 10 du présent mois. M. Moriceau père en était propriétaire pour lui avoir été attribué en toute propriété par l’acte de liquidation et partage 1. de la communauté de biens qui a existé entre lui et D° Madeleine Marie Antoinette Kleybler, sa défunte femme aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811. 2. de la succession de ladite D° Moriceau décédée en cette ville le 11 février 1859 laissant pour seul héritier M. Moriceau comparant. Ledit acte de liquidation et partage dressé le 7 septembre 1863 par MM Zimmer et Flach, notaires à Strasbourg dont la minute est restée à M° Zimmer. Il contient quittance de la soulte de 22.000 francs y stipulée en faveur de M. Moriceau comparant sur le prix d’abandonnement de la maison susdésignée. Cette maison avait été acquise par les époux Moriceau Kleybler pendant leur mariage de M. Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte et de D° Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 21 janvier 1829 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 26 du même mois vol. 219 n° 58 avec inscription d’office au vol. 185 n° 14, laquelle a été radiée définitivement en conséquence d’un acte passé devant ledit M° Grimmer le 27 novembre 1835. Situation hypothécaire (…). Etat civil de M. Moriceau. M. Moriceau déclare qu’il est encore actuellement veuf, qu’il n’est tuteur que de ses enfants mineurs

François Réné Jules Moriceau hypothèque la maison au profit du coutelier Frédéric Eugène Lichtenberger, du capitaine Charles Armand Létang et du professeur Charles Edouard Ferdinand Monoyer

1866 (12.2.), Strasbourg 3 (108), M° Weiss (Emile) n° 1403
Obligation – A comparu M. François Réné Jules Moriceau, chapelier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes tant en son nom personnel qu’au nom et comme père et tuteur légal de ses cinq enfants mineurs issus de son union avec D° Marie Ursule Henriette Adèle Debray son épouse défunte, nommés René Jules Edouard Moriceau, officier de marine âgé de 20 ans, Pierre Jules Léon Moriceau, voyageur âgé de 18 ans, Marie Antoinette Juliette Moriceau, âgée de 15 ans, Renée Marie Antoinette Moriceau âgée de 7 ans, Marie Antoinette Adèle Moriceau âgée de 3 ans, tous domiciliés de droit à Strasbourg (…) Lequel comparant aux noms et qualités qu’il agit déclare et reconnaît par ces présentes devoir bien et légitimement, conjointement et solidairement entre lui et ses enfants mineurs
1) à M. Frédéric Eugène Lichtenberger, coutelier
2) à M. Charles Armand Létang, capitaine major en retraite, Chevalier de la légion d’honneur
3) et à M. Charles Edouard Ferdinand Monoyer, agrégé à la faculé de médecine de Strasbourg, tous trois présents et acceptant, demeurant et domiciliés à Strasbourg , la somme principale de 25.000 francs dont 5000 à M. Lichtenberger, 8000 à M. Létang et 12.000 à M. Monoyer. Pour prêt de pareille somme (…)
Hypothèque. Ville de Strasbourg. Une maison sise au coin de la place Kleber et de la rue des Arcades N° 4 autrefois N° 24, d’un côté la maison de Mr Hummel et par derrière la rue des incendiaires. (…)
Etablissement de propriété. M. Moriceau déclare être devenu propriétaire de l’immeuble affecté pour l’avoir recueilli dans la succession de son père M. René Moriceau, en son vivant ancien chapelier à Strasbourg dont il est le seul et unique héritier ainsi que cette qualité résulte d’un acte de notoriété dressé par M° Weiss soussigné cejourd’hui qui sera enregistré avant ou en même temps que les présentes. M. Moriceau père en était propriétaire pour lui avoir été attribué en toute propriété par l’acte de liquidation et partage 1. de la communauté de biens qui a existé entre lui et D° Madeleine Marie Antoinette Kleybler, sa défunte femme aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811. 2. de la succession de ladite D° Moriceau décédée en cette ville le 11 février 1859 laissant pour seul héritier M. Moriceau comparant. Ledit acte de liquidation et partage dressé le 7 septembre 1863 par MM Zimmer et Flach, notaires à Strasbourg dont la minute est restée à M° Zimmer. Il contient quittance de la soulte de 22.000 francs y stipulée en faveur de M. Moriceau comparant sur le prix d’abandonnement de la maison susdésignée. Cette maison avait été acquise par les époux Moriceau Kleybler pendant leur mariage de M. Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte et de D° Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 21 janvier 1829 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 26 du même mois vol. 219 n° 58 avec inscription d’office au vol. 185 n° 14, laquelle a été radiée définitivement en conséquence d’un acte passé devant ledit M° Grimmer le 27 novembre 1835. Situation hypothécaire (…). Etat civil de M. Moriceau. M. Moriceau déclare qu’il est encore actuellement veuf, qu’il n’est tuteur que de ses enfants mineurs

Jules Moriceau loue un magasin aux frères Levy

1867, Enregistrement de Strasbourg, ssp 146 (3 Q 31 645) f° 88-v du 22.5.
20 mars 1867. Bail ainsi conçu – Entre nous soussignés J. Moriceau d’une part
et Levy freres d’autre part qui acceptent comme locataires, ont été arrêtées et consenties les conventions suivantes
Mr Moriceau donne à loyer pour une durée de cinq à neuf ans le magasin du coin de la maison sise rue des grandes arcades n° 4 faisant le coin de la place Kleber et le premier étage de ladite maison pour un loyer annuel de 3000 francs dont 2000 pour le magasin et 1000 francs pour le premier étage (…) Le présent bail aura son effet et commencera à partir de Pâques 25 mars 1867. (…) Mrs Levy frères ne pourront céder leur bail ni sous louer les locaux qu’ils acceptent ni y exercer d’autre industrie que celle dont ils ont fait déclaration à M. J. Moriceau ou établir d’atelier au premier étage (…)

Jules Moriceau loue un magasin à l’horloger Weiser

1867, Enregistrement de Strasbourg, ssp 145 (3 Q 31 644) f° 92 du 11.1.
21 décembre 1866. Bail entre les soussignés J. Moriceau, d’une part, comme propriétaire
et J. Weiser, horloger de l’autre part, ont été arrêtées et consenties les conventions suivantes
Mr J. Moriceau cède et Mr. J. Weiser, accepte un loyer pour une durée de douze ans consécutifs commençant le 25 mars 1868 pour finir à pareil jour 1880 le magasin du susdit Sr. J. Moriceau situé grandes arcades N° 4 Moyennant un loyer annuel de 1500 francs payables selon l’usage par trimestre. (…) Mr Weiser ne pourra exercer dans le local qu’il loue que son industrie d’horloger bijoutier, il ne pourra ni le louer ni céder (…)

Consentement à mariage
1868 (9.12.), M° Noetinger
Consentement par François René Jules Moriceau négociant à Strasbourg à René Jules Edouard Morieau son fils demeurant à Taiti au mariage qu’il se propose de contracter avec Melle Moetia Selmon fille d’un père anglais et d’une mère keneque remariée à Mr Bruder négociant
acp 578 (3 Q 31869 293) f° 40 du 11.12.
le 9 décembre 1868. Consentement par François René Jules Moriceau, négociant à Strasbourg, au mariage de son fils René Jules Edouard Moriceau, enseigne de vaisseau à Taïti embarqué sur le Chevert avec Moesia Salmon à Taïti
acp 578 (3 Q 31869 293) f° 40-v du 11.12.

François René Jules Moriceau meurt en juillet 1870
1870 (12.7.), M° Noetinger
Inventaire des biens de la succession de François René Jules Moriceau, décédé négociant à Strasbourg le 6 juillet 1870, dressé à la requête d 1. Pierre Jules Edouard Moriceau, enseigne de vaisseau, 2. Pierre Jules Léon Moriceau, employé, 3. Marie Antoinette Juliette Moriceau, majeure, 4. Renée Marie Antoinette Moriceau, mineure, 5. Marie Antoinette Adèle Moriceau, mineure, héritiers chacun pour un 5° de leur père
acp 595 (3 Q 30 310) f° 11-v du 22.7. (décès f° 110, succession déclarée, 3756) Succession, mobilier 6771
acp 600 (3 Q 30 315) f° 112-v n° 2226 du 25.10. (vacation du 14 octobre) Beschreibung des Passif Masse 64.436, Begräbnis Unkosten 281

1872, Enregistrement de Strasbourg, ssp 157 (3 Q 31 656) f° 71 du 26.9.
30. Juni 1872. Beneficiar Inventar des Nachlasses von René Julius Moriceau, errichtet durch Cassania von Mondoville, aus welchem hervorgehet, daß die Activmasse sich auf eine Summe von 5732 beläuft und die noch zu zahlende Passivmasse auf 59.695.

Edmond Klose fait saisir la maison de François René Jules Moriceau. L’adjudication au tribunal civil est prononcée au profit du négociant Jacques Levy

1868 (27 janvier), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1137 (3282) n° 8
La Chambre des Criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas-Rhin séant en la ville du Palais de Justice en son audience publique du 17 janvier 1868 a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
Cahier des charges de la vente par expropriation forcée poursuivie à la requête de Monsieur Edmond Klose, banquier domicilié à Strasbourg en qualité de gérant de la maison de Banque Ed. Klose & Compagnie établie à Strasbourg contre le Sieur François René Jules Moriceau, ci devant chapelier à Strasbourg, Mr Jules Doss, licencié en droit, avoué près le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas-Rhin, constitué et chargé d’occuper pour M. Edmond Klose banquier domicilié à Strasbourg (…) déclare que la maison de banque est créancière du Sieur François René Jules Moriceau ci devant chapelier, domicilié à Strasbourg, en vertu d’un acte d’ouverture de crédit passé devant M° Emile Weiss et son collègue notaires à Strasbourg le 12 février 1866, inscrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 du même mois volume 915 numéro 57 (…) Faute de paiement le requérant a par procès verbal de l’huissier Koerttgé en date du 6 août 1867 fait saisir sur le Sieur François René Jules Moriceau l’immeuble dont la désignation suit.

Une maison à quatre étages et mansardes, située à Strasbourg au coin de la place Kleber et de la rue des arcades où elle porte le numéro 4 autrefois 24 tenant de ce côté à la propriété de Mr Hummel et donnant par derrière sur la rue des incendiaires. Cette maison avec ses dépendances située ainsi qu’il est établi ci dessus, canton Nord de la Ville de Strasbourg, arrondissement de Strasbourg Département du Bas Rhin est habitée partie par ledit Sieur Moriceau et les siens et en partie par des locataires, le rez-de-chaussée à droite en entrant formant le coin de la place Kleber est loué comme magasin de draperie.
Le procès verbal de saisie immobilière a été dénoncé audit Sieur Moriceau par exploit dudit huissier Koerttgé en date du 7 août 1867. Le procès verbal de saisie et l’exploitation de dénonciation susénoncés ont été transcrits au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 10 août 1869.
Origine de la propriété. Dans l’acte de l’ouverture de crédit susrelaté, le Sieur Moriceau a déclaré être devenu propriétaire de l’immeuble dont s’agit pour l’avoir recueilli dans la succession de son père le Sieur René Moriceau en son vivant ancien chapelier à Strasbourg dont il est le seul et unique héritier ainsi que cette qualité résulte d’un acte de notoriété dressé par M° Emile Weiss notaire à Strasbourg le 10 février 1866. Le Sieur Moriceau père en était propriétaire pour lui avoir été attribué en toute propriété par l’acte de liquidation et partage 1° de la communauté de biens qui a existé entre lui et Dame Madeleine Marie Antoinette Kleybler sa défunte femme aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811, 2° de la succession de la Dame Moriceau décédée à Strasbourg le 11 février 1859 laissant pour seul héritier le Sieur François René Jules Moriceau, ledit acte de liquidation et partage dressé le 7 septembre 1863 par MM Zimmer et Flach, notaires à Strasbourg dont la minute est restée à M° Zimmer. Il contient quittance de la soulte de 22.000 francs y stipulée en faveur de M. Moriceau partie saisie sur le prix d’abandonnement de la maison susdésignée. Cette maison avait été acquise par les époux Moriceau Kleybler pendant leur mariage du sieur Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte et de Dame Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 21 janvier 1829 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 26 du même mois volume 219 numéro 58 et inscription d’office au volume 185 numéro 14, laquelle a été radiée définitivement en conséquence d’un acte passé devant ledit M° Grimmer le 27 novembre 1835. Pour continuer les poursuites commencées, ledit M° Doss avoué au nom de son client enchérit la propriété dudit immeuble sans en rien excepter, pour être prise par l’acquéreur dans l’état où il se trouvera au moment de l’adjudication et en outre aux charges, clauses et conditions suivantes (…)
Mise à prix. Le poursuivant enchérit la maison susdécrite pour servir de première mise à la somme de 50.000 francs. Fait à Strasbourg le 24 août 1867.
(f° 24) L’an 1867 le 4 octobre (…) l’adjudication dudit immeuble a été fixée au 29 novembre prochain
(f° 24) L’an 1867 le 13 novembre (…) il lui a été donné communication de l’acte dont la teneur suit qu’il porte à la connaissance des amateurs de l’immeuble à exproprier. Pardevant M° Victor Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg soussignés a comparu M. Jules Moriceau négociant domicilié à Strasbourg lequel a cédé et déclaré avec la garantie tant de la légitimité de la créance que de la solvabilité actuelle et future des débiteurs sans discussion préalable à M. Raphael Lippmann, propriétaire Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Strasbourg ci présent les sommes suivantes à prendre par préférence au cédant par les personnes ci après nommées dans la maison que M. Moriceau possède à Strasbourg rue des grandes arcades numéro 4 savoir (…)
(f° 25 v°) Remise de l’adjudication. L’an 1867 le 29 novembre (…)
Adjudication. L’an 1868 le 17 janvier (…) M° Doss (…) poursuivant l’expropriation forcée de l’immeuble saisi à sa requête sur le Sieur François René Jules Moriceau ci devant chapelier aujourd’hui fabricant d’ornemens d’Eglise, domicilié à Strasbourg, a conclu qu’il plût au tribunal procéder à l’adjudication dudit immeuble (…) enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par u M° Lepescheur avoué pour 106.200 francs
(f° 26 v°) Déclaration d’adjudication. L’an 1868 le 17 janvier est comparu M° Lepescheur avoué et a déclaré qu’à l’audience des criées d’aujourd’hui il s’est, pour en au nom de M. Jacques Levy, négociant domicilié à Strasbourg, rendu adjudicataire de la maison sise à Strasbourg au coin de la Place Kleber et de la rue des arcades où elle porte le numéro 4 autrefois numéro 24 et ce pour un principal de 106.200 francs

Fils du colporteut Baruch Levy, Jacques Levy épouse en 1844 Hanna Straus, native de Gundershoffen
Mariage, Strasbourg (n° 125)
Du 21° jour du mois de Mars 1844 à dix heures du matin. . Acte de mariage de Jacob Levy, majeur dans, né en légitime mariage le 31 décembre1816 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Commis négociant, fils de Baruch Levy, Colporteur domicilié en cette ville ci présent et consentant, et de feue Gertrude Aron, décédée en cette ville le 18 février 1840, et de Hanna Straus, mineure d’ans, née en légitime mariage le 19 juin 1824 à Gundershoffen (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de Jacques Straus, commerçant, domicilié à Strasbourg, ci présent et consentant, et de feue Reine Klotz, décédée à Gundershoffen le 3 février 1831 (i 16)

Jacques Levy loue un magasin à l’horloger Victor Weiser

1879, Enregistrement de Strasbourg, ssp 180 (3 Q 31 679) f° 52 n° 6056 du 15.7.
15. April 1879. Miethvertrag wie folgt, zwischen H. Jacob Levy, jetziger Eigenthümer des früher H Moriceau gehörigen bei der Gewerbslauben zu Straßburg gelegenen Hauses und
H Victor Weiser, Uhrenmacher, jetzigem Mieter des der Gewerbslauben gegenüber gelegenen Ladens in gedachtem Hause, folgende Übereinkunft getroffen worden
H. Levy erklärt hiermit H. Weiser, welcher dies annimmt den Laden Zur Miethe übergeben, welchen er jetzt schon in dem der Gewerbslauben gegenüber gelegenen Hause N° 4 inne hat, sowie derselbe sich gegenwärtig befindet und sowie der Miether denselben zur Zeit genießt, laut einer Privaturkunde d.d. 21. Dezember 1866. registrirt zu Straßburg den 11. Januar 1867. folio 92 (…) eine Miethe welche am 25. März 1880 abläuft
Gedachte Vermiethung geschiht auff einer Dauer von 6 ganzen auf einander folgenden Jahren welche am 25. März 1886 beginnet und am gleichem Tage des Jahres 1886 zu Ende zu gehen. (…) um einen jährlichen Mietzins von 2500 Franken (…)
Wolte H Levy für gut finden den zur Zeiten den H. Gebrüdern Marx angenommenen Laden an seine Kinder abzutreten, so werd. er befugt des an H Weiser vernmietheten Local zu nehmen (…)

Testament de Jacques Levy par lequel il fait divers legs à son frère, ses neveux et ses enfants
1882 (6.11.), M° Pierron
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments des zu Straßburg am 29. October 1882 verlebten ehemaligen Kaufmanns Jacob Levy Ehemann von Hanna genannt Henriette Strauss, wonach derselbe vermacht 1. seinem Bruder Alexis Levy in Nantes das Portrait seines Vaters auf M. 190., 2. seiner Nichte Caroline Heymann Ehefrau von Meyer zu Paris M. 400, 3. Caroline Levy zu New York M. 800, 4. seiner Nichte, Schwester der Vorigen, in New York M. 800, 5. seiner Nichte Julie Weill Ehefrau Heinrich Nerson in Paris M. 950, 6. seiner Schwester Babette Wittwe von Jonas Bollack in Weissenburg eine jährliche lebenslängliche Rente von M 200. und M. 80 (…), 7. der Marie Carrière M. 480, 8. der ecole de travail israélite zu Straßburg M. 120, 9. dem Wohlthätigkeit Bureau M. 120, 10 seinem Sohn Leo (…) 11. seiner Tochter Caroline, 12. seinem Neffe Leo Heymann
acp 729 (3 Q 30 444) f° 84-v n° 2802 du 8.11. (Tab Bd 68 Bl. 108 Nr 140, Sterbefall erklärung vom 18.4.83 Bd. 141 Nr 31)

Henriette Straus, veuve de Jacques Levy, et ses enfants louent une partie de la maison à la société Victor Geyer et Compagnie (mercerie et jouets)

1884 (31.3.), Strasbourg 4 (162), M° Charles Lauterbach n° 8880
Vermiethung – Erschienen 1. Frau Henriette Strauss ohne Gewerbe in Straßburg wohnhaft Wittwe des Herrn Jacob Levy, 2. Herr Paul Ernst Levy, Kaufmann in Straßburg wohnhaft und 3) Fräulein Caroline Jeanne Levy volljährig ohne Gewerbe auch in Straßburg wohnhaft, diese Comparenten handelnd sowohl eigenen Namens wie auch Namens und als sich stark tragend für Herrn Leo Bernhard Levy, Rentner in Straßburg wohnhaft, sich momentan in Algier aufhaltet, dieselben vermiethen hierdurch auf die Dauer von drei sechs oder neun Jahren welche mit dem 24. Juni 1884 beginnen und mit demselben Tage des Jahre 1887, 1890 oder 1893 endigen
an die Firma Victor Geyer & Cie Galanterie und Spielwaarengeschäft zu Straßburg, für welche deren Inhaber Herr Moritz Geiger, Kaufmann in Straßburg wohnhaft hier zugegen stipulirt & annimmt
die folgende Räumlichkeiten eines Wohnhaus zu Straßburg an der Gewerbslauben N° 4, welche bisher an die Herrn Marx Taback und Cigarrenfabtikanten gemiethet gewesen, und welchen Herr Geiger sich abgehandet* hat nemlich denn Theil rechts des Erdgeschoßes enthaltend Kaufladen und Ladenstube, ferner den darüber befindlichen Theil des ersten Stockes begreifend Wohnung von zwei Zimmern, Kuche & kleinen Keller, So wie sich alles vorfindet und von Herrn Geiger besichtiget worden ist. Bedingungen (…) 4. Die miethende Firma hat alle größere Reparaturen und Veränderungen namentlich diejenige an der Devanture des Kaufladens zu dulden, ohne hierwegen eine Entschädigung oder Zinsminderung beansprüchen zu können, welches auch die Dauer dieser Arbeiten sein mag. 5. Ausdrucklich vereinbart wurde jedoch zwischen den Parteien, daß die miethende Firma den Vermiethern während der Dauer der Miethe diejenige Summe welche zur Instandstellung des Kaufladens erforderlich sein wird mit fünf Prozent * bei Fälligkeit der Miethziehen zu verzinsen haben wird. Der Registrirung wegen werden die Kosten dieser Arbeiten zur Kapitalsumme von tausend Mark geschätzt, (…) 9. Die Räumlichkeiten im ersten Stock dürfen nicht als Ateliers verwendet und nur als Wohnung benuntzt werden. Miethzins, 4360 Mark wovon 4000 Mark für den Kaufladen und 360 Mark für die Wohnräume
Bürgschaft. Soeben erschien Herr Ephraim Guthmann Kaufmann zu Straßburg wohnhaft (…) erklärte sich als dem Solidarbürge, solidarischerweise mit der Firma Viktor Geiger & Cie zur Bezahlung der Miethzinsen
acp 748 (3 Q 30 463) f° 44-v du 5.4.

Henriette Straus meurt en 1890 en délaissant trois enfants
1890 (29.7.), M° Loew
Offenkunde betreffend das Ableben der Henriette Straus, Wittwe des Kaufmanns Jacques Levy, erfolgt dahier am 21. Januar d. Jahrs. Erben sind ihre beiden Söhne & Tochter 1. Ernst Paul Levy, Kaufmann hier, 2. Leon Bernhard Ley, daselbst, 3. Frl. Johanna Caroline Levy, großjährig, daselbst wohnend
acp 829 (3 Q 30 544) f° 77-v n° 1512 du 30.7.

Lors de la liquidation, la maison reste indivise. L’acte mentionne le contrat de mariage d’Ernest Paul Levy, passé le 30 mai 1876 à Deuil devant le notaire Dollé.

1890 (30.9.), M° Loew
Theilung des Nachlass des dahier am 29. Dezember 1882 verlebten ehemaligen Kaufmanns Jacques Levy & desjenigen an seiner dahier am 31. Jan. 1890 verlebten Ehefrau Henriette Strauss
Erben sind die 3 Kinder, Ernst Paul Levy, Kaufmann, Leo Bernhard Levy, ohne Stand, Johanna Caroline Levy, alle drei großjährig hier. Inventar nicht errichtet. Testament des Ehemanns hinterlegt bey Notar Pierron den 6. Nov. 1882.
Es wird eine einzige Theilungsmasse gebildet. Bis 1. Juli 1890 führte Ernst Paul Levy die Verwaltung beider Nachlässen, er hat noch in Händen 2518, auch haben die 3 Miterben nachbezeichnete Beiträge in die Masse einzuwerfen, welche hier vn den Einnahmen entnommen
acp 834 (3 Q 30 549) f° 9 du 8.10. (St. Erkl. 18. Aprilis 1883 Band 141 N& 31 v. 29. Juli 1890 Bd 172 N° 227) Theilungsmasse 1) Rechnungsrest des Ernst Paul Levy 2518
2) Einwurf der Erben a) Ernst Paul Levy 200, b) Leo Bernard 2177, c) Johanna Karoline 1841
3) Rückbringen ane des Ernst Paul Levy laut Ehevertrag Dollé in Deuil vom 30. V. 1876, 16.000
4) Chirographarforderungen a) Ernst Paul Levy 14.000, b) Leo Bernard Levy 21.205, c) Gustav David in Paris 16.000
5) Hypothekforderungen (a-f), 12.000, 8079, 12.067, 4000, 11.777, 2660
6) Deutsche Inhabertitel (a-r)
7) Ausländische Inhabertitel (a-z) – Summa 370.513, jedem Erben 1/3 123.504
Zutheilungen (…)
Ungetheilt bleibt I) Haus dahier mit Erdgeschoss und 4 Etagen, Ecke Kleberplatz und Gewerbslauben N° 4, erworben laut Versteigerungsurtheil des hiesigen Civiltribunals vom 17.I.1868
II) Synagogenplätze hier Mannsplatz N° 54 und Frauenplatz N° 57

Jeanne Caroline Levy épouse en 1891 le docteur en médecine Adolphe Rueff, originaire de la Chaux-de-Fonds
1891 (6.11.), M° Loew
Ehevertrag zwischen Adolph Rueff, Doktor der Medizin in Paris
und Johanna Karoline Levy, Rentnerin hier, großjährige Tochter des verlebten hiesigen Ehegatten Jakob Levy und Henriette Strauss
acp 849 (3 Q 30 564) f° 82-v n° 3324 du 9.11. Annahme der Errungenschaft Gütergemeinschaft mit Außschluß der Kleider
Einbringen des Bräutigamn. Werthpapieren Forderungen, Liegenschaften u&é Mobilien in Frankreuch 128.428
Einbringen der Braut. 1. Mobilien 16.000
2. Ein Drittel eines Anwesens dahier Ecke des Kleberplatzes mit der Gewerbslauven wo es den N° 4 trägt, geschätzt zu 36.254
3. Ein Drittel von 2. Synagogenplätzen hier
4. Forderungen a) 8000, b) 11.520, c) 888, diese 3 Forderungen wurden der Braut zugeheilt laut Theilung vor dem amt. Notar vom 30. September 1890, d) 2666
5. Inhabertitel 956
Gegenseitge Schenkung zu Gunsten des Üeberlebenden der lebenslänglichen Nutznießung des Nachlasses der Zuerststerbenden, herabzusetzen auf die Hälfte bei Vorhandesein von Kindern

Mariage, Strasbourg (n° 828)
Strassburg am 10. November 1891. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der praktische Arzt Doctor medicinae Adolph Rueff, israelitischer Religion, geboren den 11. Mai des Jahres 1854 zu Chaux de fonds (Schweiz) wohnhaft zu Paris (Frankreich) ehelicher Sohn des verstorbenen Kaufmanns Jacob Rueff wohnhaft zuletzt zu Chaux-de-fonds und der Judith Wolff, Rentnerin wohnhaft zu Paris
2. die Rentnerin Caroline Johanna Levy, israelitischer Religion, geboren den 24. Februarÿ des Jahres 1861 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Jacob Levy, Rentner und Hanna Straus, zuletzt wohnhaft zu Strassburg (i 20)

1896 (22.7.), M° Lauterbach
n° 19.322. Offenkunde enthaltend Bestätigung, daß vollkommene Personeneinheit bestehet zwischen Caroline Johanna Levy Ehefrau von Dr Adolph Rueff praktischer Arzt, beisammen in Paris wohnend und der in verschiedenen Urkunden und A* als Caroline Reine Levy aufgeführten Persönlichkeit
acp 914 (3 Q 30 629, II) f° 52 n° 1433 du 23.7.

Le rentier célibataire Léon Bernard Levy, demeurant à Nice, cède le tiers de la maison à son frère Ernest Paul Levy

1900 (13.9.), M° Hammann
N° 4272. Licitation – Leo Bernhard Levy, Rentner, ledig, früher dahier nun in Nizza
an Ernst Paul Levy, Kaufmann dahier, Gatte von Ida Weill
das ungeteilte Drittel an nachbeschriebenem Anwesen, wovon dem Käufer ihm ein Drittel gehört und das letzte Drittel er noch zu erwerben gedenkt
Stadt Straßburg. Wohnhaus mit Erdgeschoß, 4 Stockwerken & Mansarden, Ecke Kleberplatz und Gewerbslaubenstraße mit N° 4, katastrirt Flur N n° 884, 1 Ar Nutzungswert M. 1400.
gehörte zue Gütergemeinschaft, welche bestanden hat zwischen den hiesigen Eheleuten Jakob Levy gewesenen Kaufmann gestorben am 29. Oktober 1882 und Henriette Strauss, getorben am 31. Januar 1890. In der Theilung des Nachlasses vor Notar Loew vom 30. September 1890 blieb das Anwesen unter den Kindern und Erben 1) Leo Bernhard Levy, 2) Ernst Paul Levy, 3) Johanna Karoline Levy je zu ? ungeteilt. Genuß und Steuren von Todestag des Verkäufers an, um 60.00 Mark zahlbar am Todestage, keinenfalls aber vor 1. Oktober 1923. Bei Genußantritt vor 1. Oktober 1923 ist Kaufpreis verzinslich zu 4 ½ %
acp 972 (3 Q 30 687. III) f° 92-v n° 1003 du 22.9.

Ernest Paul Lévy épouse en 1876 Ida Weil, demeurant avec son père à Montmorency
Mariage, Montmorency, Seine-et-Oise (n° 16)
L’an 1876 le 31 mai à onze heures du matin (…) ont comparu 1° Le Sieur Ernest Paul Lévy, négociant âgé de 31 ans, né le 29 janvier 1845 à Strasbourg, y demeurant rue des Arcades numéro 4 avec ses père et mère, majeur, fils légitime de Lévy, Jacob et de Straus Hanna, son épouse, rentiers, présents & consentant, 2° et la demoiselle Ida Weil, sans profession âgée de 20 ans née le 22 avril 1856 à Laval (Mayenne), demeurant avec son père à Montmorency, mineure, fille légitime de Weil, Salomon, propriétaire présent et consentant, et de Rottembourg, Adèle, son épouse décédée à Rennes (Ille & Vilaine) le 8 février 1832 (…) nous ont à l’instant représente le certificat délivré à la date du 30 mai courant par M° Dollé, notaire à Deuil (Seine et Oise) constatant que le contrat de mariage des futurs époux a été passé devant lui ledit jour (i 174)



14, rue Saint-Louis


Rue Saint-Louis n° 14 – VIII 134 (Blondel), P 1297 puis section 9 parcelle 23 (cadastre)

Façade reconstruite en 1771, maître d’ouvrage Philippe Gall, serrurier
Démolie en 1968


Le 12, rue Saint-Louis (maison d’angle) et le n° 14 à gauche, à trois fenêtres à chaque étage (1968, AMS cote 1 Fi 152, 277)
La maison dont le sol a en grande partie été réuni à la voie publique lors de la construction du nouveau bâtiment en 1969 se trouvait dans l’alignement du mur au premier plan (n° 16) jusqu’aux arcades (vue vers le nord) – Vue vers le sud

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du tonnelier François Mouy ; seule une marche en pierre empiète sur le communal devant sa porte. La maison appartient ensuite au tonnelier Jean Jorim pendant vingt-cinq ans (1595-1620) avant de revenir à son créancier, puis au tonnelier Sébastien Rinck et à ses ayants droit (1626-1676). Jean Conrad Wittich a déjà aménagé une boutique quand il acquiert en 1686 la maison de ses parents. Le cartier Antoine Joly, manant, est autorisé à acheter en 1695 la maison dont la façade sur rue est en pierre et celle sur cour en bois. Il passe en 1716 un accord avec son voisin Emmanuel Cappler (maison d’angle) pour régler un litige relatif à des fenêtres, une cheminée et l’écoulement des eaux. Le voisin suivant, Jean Christophe Rœmer, achète en 1745 la maison. Ses héritiers la revendent en 1770 au serrurier Philippe Gall qui la fait reconstruire en partie l’année suivante selon le nouvel alignement en acquérant cinq pieds carrés de terrain communal. La maison est estimée en 1774 à 1350 livres, soit le prix d’achat de 1000 livres et les améliorations de 350 livres, ce qui doit correspondre à une nouvelle façade puisque les registres des préposés aux feux ne mentionnent pas de travaux. Le tailleur Jean Jacques Schmidt en devient propriétaire en 1781 par adjudication judiciaire.


Plan-relief de 1727. La maison se trouve juste devant l’église (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (b-c) : deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres régulièrement réparties, toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 12 (1784-1857) puis le n° 14.


Porte rétrécie (1870, dossier de la Police du Bâtiment 233 MW 2030)

Les propriétaires suivants (Charles Martin Scheer, François Xavier Exel) en font une maison de rapport (voir les registres de population, 600 MW 170 et 171). Le boucher Daniel Grœtzinger déjà propriétaire du 10, place Saint-Louis attenant, l’acquiert en 1864. Il fait rétrécir la porte d’entrée en 1870. Ses héritiers la vendent en 1899 à leur voisin Frédéric Rauscher qui devient ainsi propriétaire de trois maisons contiguës. Voir ensuite le 10, place Saint-Louis.

avril 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

François Mouy, tonnelier, et (v. 1545) Agathe Schœnenburger – luthériens
1594 h Martin Spitz, charpentier, et (1579) Anne Mouy, remariée (1593) avec Jean Jacques Hetzel, charpentier – luthériens
1595 h Jean Jorim, tonnelier, et (1585) Marguerite Held – luthériens
1620* adj Jean Baur, aubergiste à Lahr, et Barbe Theodor
1621 v Wolfgang Botzheim, marchand, et (1605) Agnès Müller puis (1624) Susanne Baumgarter, d’abord (1614) femme de Guillaume Sigbert puis (1619) de Jean Heller, bailli – luthériens
1626 v Sébastien Rinck, tonnelier, et (1618) Ursule Notter, d’abord (1607) femme du tonnelier Gui Hoch, puis (1632) Marie Salomé Egenbach – luthériens
1650* v Sébastien Rinck, tonnelier, et (1650) Anne Marie Kessler – luthériens
1676 v Jean Philippe Greiner, cordonnier, et (1667) Catherine Arbogast
1678 v Jean Philippe Wittich, marchand, et (1656) Valérie Hemmerlin (Malleolus) – luthériens
1686 h Jean Conrad Wittich, marchand épicier, et (1687) Marie Elisabeth Deibel – luthériens
1693 v Michel Fanck, passementier, et (1690) Salomé Groh – luthériens
1694 v Jean Jacques Bitsch, marchand épicier, et (1687) Marie Cléophée Wilvesheim – luthériens
1694 v Jean Philippe Fleischmann, boucher, et (1651) Marie Catherine Bœhler – luthériens
1695 v Antoine Joly, cartier, et (1674) Claudine Tournier – catholiques
1730* h Claude Antoine Joly, avocat, et (1722) Madeleine Leclerc – catholiques
1745 v Jean Christophe Rœmer, tailleur de limes, et (1725) Anne Marie Grauer – luthériens
1770 v Philippe Gall, serrurier, et (1768) Anne Elisabeth Jüllig (Ilg, Gilg) – catholiques
1781 adj Jean Jacques Schmidt, tailleur, et (1774) Marie Salomé Blinder – luthériens
1801 h Henri Rissler, perruquier, et (1801) Marie Madeleine Schmidt
1819 h Thiébaut Litt, cordonnier, et (1799) Marguerite Barbe Andregg, (1814) Marguerite Annecker, d’abord (1803) femme de l’aubergiste Michel Emanuel Sigrist, (1819) Marie Madeleine Schmitt, veuve d’Henri Rissler
1846 v Charles Martin Scheer, clerc de notaire, et (1848) Wilhelmine Mühleisen
1852 v François Xavier Exel, marchand de soieries, et (1835) Julie Virginie Lerch
1864 v Daniel Grœtzinger, boucher, et (1857) Sophie Henriette Müller
1899 v Frédéric Rauscher, boucher, et (1886) Marie Louise Wolff
1921* h Albert Frédéric Rauscher, boucher

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 575 livres en 1721, 650 livres en 1744, 475 livres en 1761, 600 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) VIII 134, à la Ville [mention inexacte]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Gall, 3 toises, 3 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1297, Litt, Thiébaut, porteur de bierre rue des Serruriers 17 – maison, sol – 0,85 are

Locations

1590, Jean Roser, charpentier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 342-v
Le tonnelier François Moy doit 1 sol pour sa maison, à savoir une marche en pierre devant sa porte (5 pieds de long, saillie d’un pied)

Die Gaß beÿ vnser Frawen Brüdern hindern
Frantz Moÿ Deß Küffers selligen Erben haben Vor Ihren thüeren Ihrer Behausung ein steinen Tritt v schu lang, j schu herauß, Bessert für das Nießen, j ß d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1770, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Le serrurier Philippe Gall est autorisé à modifier la porte et les fenêtres de sa maison

(f° 48-v) Dienstags den 16. 8.bris 1770 – Philipp Gall
Philipp Gall dem schloßer wird erlaubt thür und fenster in seinem hauß beÿ St. Louis Zu verändern

Les préposés répondent en juillet 1771 à Philippe Gall qui veut reconstruire sa maison sur les anciennes fondations qu’il doit suivre les nouveaux alignements. Il achète le mois suivant 5 pieds carrés qu’il a surbâtis.

(f° 99) Sambstags den 27. Julii 1771, folgende Augenschein eingenommen, als – Philipp Gall
In der St Louis Gaß, beÿ Philipp Gall, der Schloßers behausung, welcher bittet ihme zu erlauben auf das alte fundament eine neue façade zu setzen. Erkannt, Solle nach dem neuen Allignement bauen, wie der Plan weiset.

(f° 100-v) Dienstags den 6. Augusti 1771 – Philipp Gall
Hr. Bau Inspector Werner übergibt den Plan über Philipp Gall des Schloßer Mr. in der St Louis Gaß aufbauenden Hauses, woraus ersichtlich, daß derselbe das Allmend um 5 Quadrat Schuh überbauet, wofür er als in dem 8. Canton liegend à 15. fl. das Quadrat Klafter gerechnet, zu bezalen 12 fl. 5 ß.

Description de la maison

  • 1722 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, cave sous solives, puits, boutique, chaudron de buanderie, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 150 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison, très vieille et délabrée, comprend au rez-de-chaussée le vestibule, un puits, un creuset de serrurier, un bûcher, une cave sous solives, au premier étage un poêle, chambre, cuisine, vestibule, au deuxième étage une chambre à cheminée, dépense, cuisine, vestibule, à l’étage supérieur une chambre pour officier, dépense et vestibule, le comble renferme un grenier non dallé, un pignon en bois et à l’avant un pignon en pierre, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 300 florins
  • 1789 (billet d’estimation traduit) La maison comprend quatre poêles, quatre cuisines, plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave sous solives, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 3° arrondissement ou Canton Sud – Rue St. Louis

nouveau N° / ancien N° : 4 / 12
Roessler
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 p. 364 case 3

Litt, Thiébaut, porteur de bierre
Exel, François Xavier, subst. 1854

P 1297, Maison, sol, rue St Louis 12
Contenance : 0,85
Revenu total : 72,44 (72 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 741 case 2

Exel François Xavier rue de l’Outre 1, 1865
1865 Gretzinger Daniel boucher
1900 Rauscher Friedrich, Metzger

P 1297, Maison, sol, Rue St Louis 14
Contenance : 0,85
Revenu total : 72,44 (72 et 0,44)
Folio de provenance : (364)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 29 p. 115 case 2

Parcelle, section 9, n° 23 – autrefois P 1297.p
Canton : St. Ludwigsgasse N° 14
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,79
Revenu : 650 – 900
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1947), compte 962
Rauscher Friedrich (u. Ehefr.)
1921 Rauscher Albert Frédéric maître boucher
(3276)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1947), compte 6216
Rauscher Frédéric Albert, boucher
(3278)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 286 De Saint Louis (p. 439)

12
pr. Schmidt J. Jacques Mr Tailleur – Tailleurs
loc. Lutz, Philippe fileur de laine – Manant
loc. Cleveneau, veuve d’un employé au Mag. à sel

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Ludwigsgasse (Seite 104)

(Haus Nr.) 14
Frey, Schuhmacher. 0
Stieber, Gestütwärter. 1
Diener, Gestütwärter. 3
Dannese, Blechner. 3
Rausehr [sic, Rauscher] Metzgerm. EH 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 mw 2030)

Rue Saint-Louis 14 (1870-1932)

Le propriétaire Grœtzinger charge en 1870 l’entrepreneur Arnold de rétrécir la porte d’entrée (de 1,35 à 0,90 mètre). Le reste du dossier a trait aux affaires courantes (ravalement, réglementation).

Sommaire
  • 1870 – L’entrepreneur Arnold demande au nom du propriétaire Groetzinger l’autorisation de rétrécir la porte d’entrée (de 1,35 à 0,90 mètre) d’après le dessin en marge. L’agent voyer note que la maison suit l’alignement et n’a pas d’avance.
  • 1885 (septembre) – Le commissaire de police transmet au maire un rapport selon lequel il manque le tuyau d’aération réglementaire à la fosse d’aisances dont l’ouverture est recouverte d’un tas de bois.
    Le maire notifie la veuve Groetzinger née Müller de mettre un tuyau d’aération – Travaux terminés, octobre 1885.
  • 1895 – Le maire notifie le comptable Groetzinger de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappel, 1898 – Travaux terminés, mai 1899
  • 1903 – Le maire notifie Frédéric Rauscher (demeurant 10, rue Saint-Louis) de faire ravaler la façade du n° 14. – Le propriétaire qui vient de rénover le n° 10 déclare qu’il a prévu de faire les travaux l’année suivante. – Travaux terminés, juin 1904.
    1907 – Nouvelle notification de ravalement. Le propriétaire déclare qu’il a fait faire les travaux en mai 1904 par le peintre Rohfritsch. – La Police du Bâtiment note en marge que la façade n’est pas très sale et surseoit à sa demande
  • 1932 – Rapport sur un feu de cheminée qui s’est déclaré au n° 14 appartenant au sieur Rauscher – Les lieux sont remis en état.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du tonnelier François Mouy qui fait baptiser un enfant en 1558.

Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 116 n° 1088)
1558. Dnica 18. Frantz Moÿ pater das Kind (-) die geuatter n paulus schotten fraw Peter weschen fraw (i 121)

Mentions de François Mouy dans les registres du Magistrat
1573, Protocole des Quinze (2 R 3) Sinner Seyger, Michael Feigenlawell, Frantz Mouy, Kueffer Stendlin. 32.
1574, Protocole des Quinze (2 R 4) idem. 42.

Les trois enfants et héritiers de François Mouy figurent à la vente d’une distillerie en 1589 : Dominique Mouy, bourgeois de Metz, les trois enfants du charpentier Martin Spitz et d’Anne Mouy, les deux enfants du serrurier Jean Kegel et de Pétronille Mouy
1589 (vts [Erst. Mart.]), Chancellerie, vol. 264 (Registranda Kügler) f° 114-v
Erschienen Dannecus* Moyhi burger Zu Metz für sich, So dann herr Ambrosius Schmid guttleuth schaffner alls geschworner vogt Michells Ursulen v. Niclausen geschwüsterden Martin Spitzen des Zimmermans Kinder mit Anna Moÿhin seiner Ehegemahlen bemelts Danneci Meyhi schwester ehelichen erzielet Mit beÿstand deßelb Mart. Spitzen Jetzgemelte deren geschwisterden Zum drittentheyl Testaments Erben Wÿland Frantz Mohÿ des Khüffers Ires großvatters selig, V. dan herr Simon Scheÿd alls geschworner theyluogt hanns Jacobs wÿlandt hanns Kegels des Schreÿners selig Sun, mit Petronell seiner hußfr. selig auch bemelt Danneci vnd Annen schwester selig Kinder, haben vnver. verkhaufft
herrn Daniel Schuhen
Ein Brennhutt sampt Zweÿen Keßlin begriffen Zugehörd. v gerechtigkeÿt geleg. vsserhalb der SS vor dem Juden thurn Zwüschen d. byd. wasssern einsyt hans krantz and. syt Peter Ihrantz* d Khüffer von der hoffstatt od. blatz gnd. 12 schilling Alemnd Zinß d. S S. sonst eyg. der Khauff vber solche beschwerd. v 100 guld. Sw

Le charpentier Martin Spitz et Anne Mouy hypothèquent au profit de leurs enfants le tiers de la maison au-delà du pont Saint-Thomas face à l’entrepôt à charbon

1589 (3. Martÿ), Chancellerie, vol. 263-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 48-v
Confessat vber xx lb d. Martin Spitz.
Erschienen Martin Spitz der Zimmerman vnd Anna Mouÿen Weÿland Frantz Mouÿen des Kueffers dahier sein eheliche haußfrauw burgere Zu Straßburg vnd
haben in gegenwertigkeyt Herrn Ambrosÿ Schmid. Schaffners der Gutt. leütt als vogt obbemelter beeder eheleüth Jetzo habend. oder In Künfftigem bekommender Kind. freÿwillig bekand vnd verjehen – schuldig seÿen 25 pfund pfenning
Zum vnderpfand verlegt vnd eingesetzt Ihr Annen Mouÿin gepüren. dritten theil für vngetheilt gepürende von vnd ane einer behausung vnd hoffstatt mit allen derselben begriffen Recht. vnd gerechtigkeit. davon die vberig. Zwen drittheil Frantz Mouÿen Testaments Erb. gebürend vnd Zustendig seindt geleg. alhie In der Statt Straßburg Jenseit Sant Thomans Bruck. gegen der Kolscheüren vber neben Hans Körman dem Schlosser ein vnd anderseit neben Ulrich Spach. wittib hinden vff Michel Schwartz. den kupfferschmidt stoßend, vnd gohn von der gantzen behaußung fünffthalb. guld. gelts mitt 100 guld. wehrung ablösig vf Johannis Baptiste dem Schaffner Zum Jungen Sanct Peter, Mehr dritthalb. guld. gelts widerlosig mit 5 guld. wehrung vff Creütz erfindung herrn Ambrosio Jörgern oberschreibern vf dem Pfenningthurn, sonst d. drittheil eigen

Martin Spitz loue la maison au charpentier Jean Roser

1590 (vts [27. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 268 (Registranda Kügler) f° 26-v
(Inchoat fo: 41) Erschienen Hanns Roser der Küeffer
hatt bekand Inn gegensein Martin Spitzen Zimmermans das er Ime vnd seinen erben Zweÿ Jar lanng die nechstenn nach einander volgend vnd vff vnnser Fr. v.kündung tag nechstkünfftig annfahenn Sollenn
bemelts Martin Spitzenn Huß, hoffstatt vnnd hefleinn mit allenn Andern gelegenn Jeseit S Tomans brucken einseit neben Hanns Kerman dem Schloßer Annder seit Ulrich Spachenn seligenn witwe, hinden vf ein behußung Zum Vogell genandt enntlenet habe vmb ein Jerlichen Zinnß 20 gld. SW

Anne Mouy, veuve de Martin Spitz, hypothèque le tiers de la maison au profit d’Ambroise Schmidt, receveur de la Léproserie. Les deux autres tiers appartiennent à Dominique Mouy de Metz et à Jean Kegel

1591 (xix Augusti), Chancellerie, vol. 276-I (Registranda Kügler) f° 277-v
(Inchoat. fo. 375.) Erschienen Anna Möÿhin Wÿland Martin Spitz Zimmermans selig Wittwe Mit beÿstand v bewilligung hans Metziger Spittalmüllers Ires geschwornen vogts So dann Jacob Kößler alls geschwornen Vogts bemelter Ehegemechdt Kinder frey guttwillig
Inn gegensein herrn Ambrosÿ Schmiden Schaffners der Armen Sunder siechen bekhant, Nach dem sie Anen Moyhin vonn herrn Reymbolt Meygern 25 pfund pfenning enthlenen vnd vff Zunemmen (…)
Zum vnderpfand ernant v yngesetzt Ein drittheyl an huß v hoffestatt m. all. Iren gebeüwen gelegen Inn bemelt. Statt Straßburg bey Sanct thommans bruck gegen der Koolscheuren hinüber einseyt neben h Ulrich Spachen selig. erben, andersyt neben hanns Kerman den schlosser stossen hind. vff Michell Schwartzen Kupfferschmid, davon gnd sammenthafft fünffthalb guld glt losig mit 100 guldin Straßburger den Stifftherren Zum Jung. S peter, So dann dritthalb guld. glt losig m. 50 guld. h Ambrosio Jörgern Sunst eÿg. Dauon ein drittehyl am Zweÿtheil Iren der Bekheneren Kind Ein dritheyl am Zweÿtheil Domnici Mehy des Khuffers In Metz erben vnd der drey drittheyl am Zweÿtheil hans Kegels des schreyners selig. S Zustendig

Anne Mouy, fille du tonnelier Dominique Mouy de Metz, et Jean Jacques Kegel, fils du serrurier Jean Kegel et de Pétronille Mouy vendent à Anne Mouy veuve de Martin Spitz leur part de maison sise au-delà du pont Saint-Thomas rue Sainte-Elisabeth. L’acquéreuse est propriétaire du restant pour l’avoir hérité partie de sa mère Agathe Schœnenburger et partie d’un de ses enfants

1593 (6. Julÿ), Chancellerie, vol. 282 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 162-v
Kauffbrieff Annen Moÿn vber Zwen antheil an einer behausung vf St. Elßbeth gaß
Erschienen Dauid König d. Rothgerber vnd burg. Zu Metz als eheuogt Annen Möÿn w. Dominici Moe des Küeffers vnd gewesenen burg. Zu Metz selig. hinderlaßene tochter mit beÿstandt hans Niclauß. des schneid. vnd burg. alhie, So dann Christman Grüner d. schreiner als geschworner vogt hans Jacob Kegels w. hans Kegels deß schreiners vnd Petrernella Möÿn beed. selig. hinderlaßenen sohns, vnd
haben In gegenwertigkeit Annen Moÿ w. Martin Spitz deß Zimmermanns selig hinderlaßener Wittwe vnd hans Metzg. des Spithal Müllers Ires geordneten vogts offentlkich vnd freÿwillig bekandt
Nach den Ihnen ehe: v. vogtlich weiß ahn einer behausung Jhenseit St Thomas vf St Elßbeth. gaßen geleg. einseith neb. h Niclaus Reich. and.seith hans Kerman dem schloss. hind. vf Michel Schwartz. den Keßler stoßend, dauon gehnd fünff gld. gelts St. w. Jhärlich vf Jois Baptistæ lößig mit 100 guld. gemelter w. dem Stifft Zum Jung. St. Peter, Mehr dritthalb. gld. gelts Jhärlich vf Creutz erfindung lösig mit 25. lb d h Ambrosio Jergen dem Oberschrbr. vfm Pfenningthurn, So dann dridthalb gld. ablösig mit 25. lb d vf Bartholomei fallend den Gutenleüth od. Sondersiech. alhie sonst Zinßfreÿ ledig vnd eig. & Zwen dridtheil von Irem großvatter Frantz Moe dem Küeffer selig erblich Zugefallen vnd gepürten thette, daran gedachter Anne Moÿ Irer baaßen Zuuor von Agatha Schönenburgerin sein Frantz Moe gewesenen haußfrauwen Irer Mutter ein dridter theil vnd Irem Kind. d. vberige dridte theil ahn Ir d. verkheüffer Zweÿte theil eigenthümlich zugehörig (…) Zukauffen geb. obgenannter Annen Moÿn w. Martin Spitz des Zimmermanns s. wittwe die Ihre vnd Ihren erben Kauffte Zween dridttheil für vnd vmb 80 pfund pfenning

Originaire de Pforzheim, Martin Spitz achète le droit de bourgeoisie le 28 mai 1577
1577, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 278
Martin spitz von pfortzheim der Zÿmerman hatt das burgkecht kaufft und dient Zu den Zymmerleütt. den 28.t Maÿ A° & 77

Originaire de Pforzheim, le charpentier Martin Spitz épouse en 1579 Anne, fille du tonnelier François Mouy.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 225 n° 502)
1579. D. Quasimodi geniti. Martin Spitz von pffortzheim der Zimmerman Anna Frantz Moein des kueffers dochter 19. Maÿ (i 230)

Mentions de Martin Spitz dans les registres du Magistrat
1583, Protocole des Quinze (2 R 13) Martin Spitz Zimmerman. 21. (um Fechen blett)
1588, Protocole des Quinze (2 R 18) Martin Spitz. 131. (um Arbeit)

Martin Spitz est mort après avoir été chassé de Brisach en délaissant quatre enfants qui ont chacun une fortune de 25 florins. Jean Metzger, tuteur de la mère, se propose de prendre l’aîné à son service pour l’aider dans son métier de meunier. D’autre se proposent de recueillir les trois autres enfants mais la commission craint que les candidats soient seulement intéressés par l’argent qui leur reviendra. Ils concluent que les trois plus jeunes enfants seront placés à l’orphelinat.
1591, Conseillers et XXI (1 R 68)
Martin Spitzen Kinder. 534. 560.
(f° 534-v) den VIII Novembris – Martin Spitzen Kinder
Jacob Kubler, Martin Spitz. s. hinder Lassener Kinder vogt, vnd hanns Mezig als vogt der wittib, Laß. p. Bittelb. fürbring. wie gemeltter Spitz naher* Preysach ver Jagen wordt vor verscheunung des Jars drab.* thodts verfahren 4. Kinder hinderlaß. die wittib hie vff dem Stall vnd vff der zunfft wider angenommen worden, weil aber sye sunst Kein gutt dan hie vff ein haus Jedes 25. fl. besserung vngevorlich, vnd hans Metzger erbuottig den Eltist. Knab. sampt dem gutt Zu sich Zu nehmen vnd Zum muhl werck Zugebrauch. Sunst auch Zween burger so die Zweÿ mittleren Kinder sampt dem gutt Zu sich nehmen wöllen, Also bitt seÿe d. Jungst sampt seinem armut Lein Jacob weiß. hauß Zu nehmen vnd stellens Ins vbrigen Zu Mh. ob sye gestatten wöllen die dreÿ Eltisten gehartter maß. hien zugeb.
Erkandt hans Metzigern wie begert d. Eltist volgen Laß. das Jüngst Ins weiß. haus nehmen, der Zweÿ mittelst halber Ist solches für Rhatt gewieß. H. Mossing. H. Ulrich.

(f° 560-v) XXII. Novembris. – Martin Spitzen Kinder
H Ulrich H Gestner vnd der H Rhatschr. Referiren u Martin Spitzen des Zimmermans Vier Kinder halb deren halben Jüngst fürgebracht, das sie nach vff ein hundert gulden besserung vff dem hauß alßo d. Jedem vff 25 fl. gebüren mag, Nun begert d. Spittalmüller den ein Knaben sampt seim antheil Zu sich Zunehmen demselb. Zu und.halten deßgleich. seÿen auch andere burg. die die vbrigen dreÿ Kind. gleicher gestalt sampt dem güttlin begeren, da Ihren beuohlen word. erkundigung Zu haben ob die kind. denselb. burgern Zuvertrauwen. Also seÿen sie denselben nach kohmen befinden sie souil, das gliechwol dem Spittalmüller der ein Knab acht Zulassen, die and. burger aber seÿen also geschaff. d. sie d. gelt möchten v.thun, vnd nachgehends die Kinder mangel leid. Demwegen haben sie dahin geschloß. das die dreÿ Kind. sollten Ins Weÿsenhauß genohmen vnd auß dem güttlin daran so die Kind. bishero erhalt. ein willen gemacht werden.
Erkandt der herren bedencken geuolgt, H. Theurer, H Ulrich.

Anne, veuve de Martin Spitz, se remarie avec le charpentier Jean Jacques Hetzel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 1-v n° 10)
1593. Dominica 23. Trinitatis – Hans Jacob Hetzel d. Zimmermann vndt Anna, Martin Spitzen deß Zimmermanns hind.lassene Wittib. Eingesegnet 3. Decembris (i 2)

Jean Jacques Hetzel, sa femme Anne Mouy et Michel Spitz, fils de Michel Spitz, vendent la maison, sise au-delà du pont Saint-Thomas près des Carmélites face à l’entrepôt à charbon, au tonnelier Georges Spæth, en service chez le tonnelier Jean Mar

1594 (16. Septembris), Chancellerie, vol. 290 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 129
Kauffbrieff Geörg Spätten des Küeffers vber Ein Behausung beÿ der Kolscheuren geleg.
Erschienen Hanns Jacob Hetzel der Zimmerman burger alhie, vnnd Anna Maÿn sein ehelich haußfraw, So dann Jacob Keßler der Zimmermann Als geschworner Vogt Michels wÿland Martin Spitzen des Zimmermanns seligen mitt obgemelter Anna Maÿn Ehelichen erzielten Sons (verkaufft)
Geörg Spätten dem Küeffer Jetz beÿ Hanns Maren dem Küeffer burg. alhie sich dießes weÿß halltendt, der Zugegen Ime vnd Als seine erben mit beÿstandt Meist. Mathis Kößlers vnd Jacob Schnurren beder Zimmermänner burg. alhie vestiglichen kauffe,
Ein Behaußung hoffstatt vnd höfflin, mit allen Iren gebeuwen Zugehörden rechten vnd gerechtigkeitten geleg. allhier zu Straßburg Jenseit S. Thoman Bruch beÿ den frauen Bruedern, gegen der Kulscheüren hienüber, ein seith neben Hanns Kerman dem schloßer anderseit neben dem Schutterhoff, so etwa Claus Reich. Jetzo aber h. Georgio Kolb. Schaffnern Zu S. Thoman gehörig, hinden vff Michel Schwartzen dem Keßler stoßend Dauor gehn Järlich fünff guld. gelts zu 15 batz. gerechnet vff Joh. Bapt: dem Stifft Zum Jung. S Peter mit 100 fl à 15 batz. lösig Mehr dritthalben gld. gelts mit 25 pfund lösig H Ambrosio Geörgern oberschreib. vff den Pfenningthurn, Mehr j lb 5 ß d gelts vff Bartholomei mit 25. lb d Losig den Armen sondersiech. Zur Roth. Kirch. beÿ Straßburg, An welcher behaußung obgemelter Anna Meÿin von wÿland Agathen Schönenburgerin Irer Mutter selig der dritte theil, vnnd Ane Ihres vatters selig. Zweÿtentheil zwen dritte theil so sie von Ihren geschwisterd. v.mög der v.schreibung auch alhie In der Cantzleÿ den 6. Julÿ 93. vffgericht ane sich erkaufft gehabt vnnd dann obgemeltem Irem Son Michel Spitz der vberig dritte theil am zweÿtheil so Ime von obgemelten Iren vat. selig Legiret vnd v.macht word. eigenthümlich zuständig vnd sie zu nüssen hat. (…) der Kauff vber obgemelte beschwerden zugang. vnd bescheh. seÿe für vnd vmb 100 pfund

Les mêmes revendent la maison au tonnelier Jean Jorim (la vente précédente ayant été manifestement résolue)

1595 (1. Martÿ), Chancellerie, vol. 301 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 22
Kauff Hans Jhorim des Kueffers vber ein behausung Jenseit St Thomans bruck.
Erschienen hans Metzg. d. Spithal Müller als noch vnentledigter vogt Annæ Moÿn vnd beneben vnd mit Ihme Jetzernante sein vogtfraw vnd hans Jacob Hetzel deßelb. ehevogt So dann Jacob Kößler d. Zimmerman als verordnet. vnd geschworner vogt Michel w. Martin Spitz deß Zimmermanns selig. hinderlaßenen Kinds so er mit ermelter Anna Moÿn ehelich. erziehlt haben (verkaufft)
hans Jhorim dem Küeffer d. Zugeg. mit beÿstand h hans Mathis Rhot. eltern Rhatsbewandten für sich vestiglich Kauffte
ein behausung geleg. Jenseit St. Thomans bruck. geg. d. Kolscheuren hinüber neben Gregorio Kolb. schaffner Zu St Thoman ein, vnd anderseit hans Korman dem schloß. hind. vf Michel Schwartz. den Keßler stoßend, Davon gehnd 5 gld. gelts Str w Jharlich vf Jois Baptistæ losig mit 100 guld. gemelter w. dem Stifft Zum Jung. S. Peter, Mehr dritthalb. gld. gelts Jhärlich vf Creütz erfindung mit 25. lb. d widerkheuffig h. Ambrosio Jergen dem Oberschbr. vfm Pfenning. Mehr dridt halb. gulden ablosig mit 25. lb. d vf Bartholomei der Gutenleüth. od. Sondersiech. alhie, Sonst ist diße behausung auch noch verhafft. Annen Moÿ d. David Königs deß Rothgerbers vnd burg. Zu Metz haußfrawen für 20 pfund pfenning, Mehr hans Jacob Kegeln, w. hans Kegels deß schreiners vnd Peternella Moyn beed. selig hinderlaßenen sohn deßen vogt Christmann Geüner d. schreiner auch vmb 40 pfund, So dann Michel Spitz, w. Martin Spitz deß Zimmermanns seelig. hinderlaßenen sohn, so er mit Anna Moÿn d. verkheüfferin ehelich erziehlt deßen vogt Jacob Kößler alle vorgenant auch vmb 40 pfund das Alles vf Zeit vnd Ziehl wie d. Confeßat Im Contractbuch de Anno 93. fol: 165. darüber vßweißt sollen erlegt werden, vßgenommen Michel Spitz. 40 pfund pfenning die sollen vf dißer behausung steh. bleib. biß er Zu seinen* tag kompt vnd solche bedürff würd, (…) sonst ledig vnd eig. Vnd darauf alles recht & Vnd bekhandt d. d. Kauff mit obgesagten beschwerd. zugang. vnd beschehen vmb 312. Pfund vnd 10. schilling

Originaire de Calw, Jean Jorim achète le droit de bourgeoisie le 29 janvier 1582
1582, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 379
Hans Jorummen von Kalb der Kieffer Hatt das burgrechtt Kaufft vnd wil Zuo denn Kieffer dienen Acttum denn 29.t Januarÿ 1582.

Originaire de Hengstett (près de Calw) en Wurtemberg, le tonnelier Jean Jorim épouse en 1585 Marguerite, fille du tanneur Jean Held.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 265)
1585. Quasimodo. Hans Jorriem Küfer von Heigstet* aus dem württberger land, J. Margreta Hans Helden Rotgerbers selig. Tochter. Eingesegnet 3. Maÿ (i 142)

Jean Jorim hypothèque au profit du jardinier Adam Herwagen la maison sise rue Sainte-Elisabeth près de l’entrepôt à charbon

1603 (28 Julÿ), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 262
(Inchoat. fo: 322.) Erschienen Hannß Johrwin d. Khüffer burg. alhie
Hatt in gegensein Adam Herrenwagers Gartenmans, bekhant Als sie vff heüt dato von den verordneten Hn des Wechßels 50 pfund Pfenning vffgenommen vnd sich bemelter Adam Herrenwager Zum Bürgen Obligirt vnd verbunden
Zum vnderpfand eingesetzt Hauß hoffstatt vnd höfflin mit Iren gebeuwen gelegen In d. St. St. Inn Sanct Elßbethen gaß beÿ d. Kholscheüren einseit neben Hans Kerman d. Schloßer, and.seit Gregorio Kolben geweßenen Schaffners Zu S Thoma stoßend hinden vff Thobias Schwartzen Kupfferschmid, dauon gendt fünffhalben gld. gelts St. W. den stifft Hn Zum Jung. S Peter ablößig mit j C gld Zu xv batz. Item iij gld. gelts ablößig mit 50 fl. Zu xv batzen Anthoni Rothen, Mehr iiij fl zu xb batz ablößig m Lxxx gld abzulößen Michel Arnoldt Werckmeÿstern vögtlicher weÿß, Mehr xv ß b ablösig mit 15 pfund Pfenning Michel Greÿner auch vögtlicher weÿß

Jean Jorim et Marguerite Held hypothèquent la maison rue Sainte-Elisabeth au profit du meunier Jacques Siebenhorn

1609 (13. feb.), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 83
(Inchoat. fo: 74.) Erschienen M. Hans Johrüm Küffer burger alhie, vnd Margred Heldin sein eheliche Haußfr.
haben in gegensein H Jacob Sübenhorns Müllers alhie – schuldig sein xxv lb St. gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll, Hauß vnd hoffstatt In d. St. St. In der Elßbethen gassen, einseit neben hans Kerman dem Schloßer, Andersit neben Gregorio Kolben stoßend hinden vf Michel Schwartzen den Kupfferschmidt, daion gendt x fl gelts ablößig mit 100 gld. St. wehr. dem Stifft Zum Jung. St. Peter, Item 10. gld. gelts abloßig mit ij C gld. St. werung den Armen sondersichen Zur Rothen Kirchen, Item iij fl. gellts widergiebig mit 50 gld. St. wehr. d. Antonio Rothen

Jean Jorim et Marguerite Held hypothèquent la maison face à l’entrepôt à charbon au profit des enfants de feu Jean Baur, aubergiste à Lahr, et de Barbe Theodor

1613 (xij Martÿ), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 110-v
(Inchoat. fol: 110.) Erschienen M hannß Jarÿemme der Khüffer vnd Magred heldin sein eheliche Haußfr.
haben in gegensein herrn Urban Roßenbergers offenen Notarÿ alls geschwornen vogts hannß Daniels, Annen Marien v Barblen geschwüsterden wÿland hannß Buren geweßenen wurts Zu lahr burger dahie seligen Kinder mit Frauwen Barbaren Theodorin seiner ehegemahlin selige ehelichen erzielet – schuldig seÿen 50 pfund pfenning Straßburger
Zum vnderpfand yngesetzt huß vnd hoffestatt mit all Iren gebewen & geleg. Inn der S S gegen der Koolscheüren hinüber einseÿt neben Gregorio Kolben, andersÿt hanns Kermann selig. erben stoßend hind. vff Michel Schwartzen Kupferschmid dauon gend Fünffhalb guld glt S abloßig mit 100 guld derselb. werung den Stifft herren Zum Jungen S Peter, Mehr 10 gulden glds S mit ij C guld derselb werung abzuloßen den Armen Sondersiechen Zur Rothen Kirchen, Item dritthalb gld.gls abloßig mit 50 guld S Anthoni Rothen selig erben Sunst ledig eÿgen

Jean Baur de Lahr devient bourgeois le 20 juin 1605 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1605, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 697
Johann Baur vonn Lohr Kaufft d. B: mit beÿstand Hanns Debsen Will Zun freÿburgern dienen hat sein Nahrung für 200 fl. angeb. Actum 20. Junÿ 1605.

Le curateur de Barbe Bauer, fille de l’aubergiste Jean Bauer de Lahr et bourgeois de Strasbourg vend la maison au marchand Wolfgang Botzheim (la maison a été attribuée à la venderesse en vertu de l’obligation de 1613)

1621 (ut spâ [xvj. Junÿ]), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 338-v
(P. fol. 229.) Erschienen der Fürsichtig vnd Weiß herr Vrban Rosenberger Notarius vnd Jetziger beÿsitzer Eines Ersamen grosen Raths Alhie Als ein geschworner Curator vnd Vogt Barbaræ Bauerin weÿland hanß Bauern gewesenen würths Zu Lahr vnd burgers Zu Straßburg seligen nachgelaßener dochter vögtlicher weiß Inn nammen seiner pfleg dochter für dieselbige vnd Ihre erben (verkaufft)
herrn Wolffgang Botzheim dem handelßmann burgern Zu Straßburg
hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwenn & gelegen Inn der Statt Straßburg gegen der Kolscheüren hinüber, einseit neben herrn Dauid Helden dem eltern, Anderseit neben hannß Kermans des schlossers erben, hinden vff Michels Schwartzen den Kupfferschmid stoßend, dauon gend fünffhalben gulden gelts Ablößig mit 100 gulten Straßburger werung vff Johannis Bptæ den herrn Zum Jungen Sanct Peter, Mehr v lb d gelts widerlößig mit j C lb vff Martini den sondersiechen Zur Rothen Kirchen, So dann dritthalben gulden gelts lößig mit 50 guldten vorgerüertter werung vff Creütz erhöhung wÿland Anthoni Rothen seligen Kinder, deren vogt herr hannß Geörg Marbach pfund Zoller sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Kauff vber obgehörtte beschwerd. so der Keüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 170 pfund

Fils d’Isaac Botzheim, Wolfgang Botzheim épouse en 1605 Agnès, fille de Joachim Müller, triumvir de la Monnaie
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 217 n° 585)
1605. Dominica I p. Trinitat.. 2. Junÿ. Wolfgang Botzheim Vndt Agnes Joachim Müller geweßenen dreÿers ahn d. Müntz Nachgelaß. tocht Eingeseg. Zum Jung. S. Peter (i 221)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 181 n° 24) 1605. Do. I post Trin. 2. Junÿ. H. Wolf Botzheim H. Isaac Botzheims sohn, J Agnes H. Jochum Müllers selig. hind.laßene Tochter. Eingesegnet Mont. den 17. Junÿ (i 95)

Wolfgang Botzheim et Agnès Müller font un codicille en 1606 dans la maison qu’ils louent des héritiers de Balthasar Müeg rue du Dragon.
1606 (14.9.), Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 61, I)
Codicill Herrn Wolffgang Botzheims vnd frauwen Agneß Müllerin beed. Ehegemächt, fol. 126
1606 vff Sonntag den 14. Septembris Zwüschen Zwölff und Ein Uhren nachmittag (…) Persönlich erschÿnen herr Wolffgang Botzheim vnd die ehren: vnnd tugendreiche frauw Agneß Müllerin beede Eheleute vnd burgere Zu Straßburg Vonn denn gnaden Gottes gutter verstendiger sinnen vernunfft gesprächß vnnd wissens, gendes vnnd stendeß leibß
(f° 130-v) beschehen In deß heÿligen Reichß freÿen statt Straßburg Inn einer behausung weÿland herrn Balthasar Mügen seeligen erben Zustendig so sie beede codicillierende ehegemächten Allein lÿhenungs weÿß bewohnen, oben auff gegen dem Trachengäßlein neben gregorÿ Kolben Alten schaffner Zu Sanct Thoman vff einer seÿtten gelegen obenauff In einer Stuben vff die gassen sehendt
Minute signée, Not. Strintz (Daniel, 58 not 59)

Wolfgang Botzheim se remarie en 1624 avec Susanne, veuve de Jean Heller, bailli et conseiller du margrave de Bade
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 5)
1624. Dominica 2. p. Trinit: den 6. Junÿ. H. wolffgang von Botzheim, vnd fraw Susanna weÿland Herrn Johann Hellers gewesenen fürstlichen Margräffischen Badenischen Cammerraths vnd Ampt verweser Zu algraben* hind.laßene wittib, jm Münster (i 5)

Mariage, cathédrale (luth. p. 177)
1624. Dominica 2. Trin: 6. Junÿ. H. wolff von Botzheim vnd fr. Susanna fr. Marggräffischen Kammerraths vnd Ampt v.weser Zu Baden witwe, eingesegnet Zinstag 15. Junÿ (i 93)

Jean Heller, conseiller du margrave de Bade, épouse en 1619 Susanne Baumgarter, veuve de Guillaume Sigbert au service du margrave à Worms
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1317)
1619. Dominica 10. Trinitatis. Herr Johannes Hellern fürstlicher Margrevischer Cammer Rath zu Carlesburg, Vndt fraw Susanna Baumgartterin, Weÿland Herrn Wilhelm Sigberti, gewesenen Fürstlichen Margrefflsch Kellers Zu Wurmbs nachgelaßene Witwen (i 435)

Guillaume Sigbert de Schleiden épouse en 1614 Susanne, fille de l’ancien consul Henri Baumgarter. Le contrat de mariage est passé à Strasbourg mais le mariage n’y est pas célébré.
1614 (28.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) N. 535
(Eheberedung) zwüschen Hrn Wilhelm Sigberten von d. Schleÿden an einem
So dan der Ehren, Züchtig. vnd tugendsamen Jungfrawen Susanna, deß Ehrenuesten, fürsichtigen vnd Weißen herrn Heinrich Baumgartners Alten Ammeisters der Statt Straßburg Ehelichen dochter am adern theil (…)
Beschehen vnd verhandelt In des heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg & Donnerstags den 28. Aprilis Inn dem Jahr des hern als man Zahlte 1614.

Mentions de Wolffgang Botzheim dans les registres du Magistrat.
1622, Protocole des Quinze (2 R 50) Wolffgang von Botzheim. (Wein, Eßig, Senffsahmen) 47. (Beschikung, Wein, Eßig) 48. (Eßig) 114. (et G.sorten, Eßighändler, Wein, Brandwein) 130. (Eßig) 185.

Wolffgang Botzheim vend la maison face à l’entrepôt à charbon au tonnelier Sébastien Rinck moyennant 900 florins

1626 (ut supra [31. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 394
Erschienen H. Wolffgang von Botzheim burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Sebastian Rincken des Küeffers auch burgers alhie (verkaufft)
hauß vnd hoffstatt mit allen Ihren gebäwen gelegen in d. Statt Straßburg gegen der Kohlscheüren hinüber einseit neben herrn dauid helden dem Eltern, anderseit neben hannß Kerman des Schloßers Erben hinden vff Michel Schwartzen dem Kupfferschmid stoßend – Vnd Ist diser Kauff Zugangen vnd beschehen Vmb 900. fl. Zu 15. patz.

Sébastien Rinck hypothèque quelques mois plus tard la maison au profit du tailleur Jean Müller

1626 (12. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 554
Erschienen Sebastian Rinck d. Küeffer burger Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß Müller schneÿders burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe L lb
vnderpfand hauß vnd hoffstatt mit allen Ihr. geb. & geleg. Inn d. St. St. geg. d. Kohlscheuren einseit n. h. dauid held anderseit hanß Körman dem schloßer, hind. vff Michael Schwartz. den Kupfferschmidt. stoßend, So Zuuor noch verhafftet Ist vmb 1. C xiij vmb x ß wolffgang Botzh.
[in margine :] Erschienen deß creditoris s. witib ietziger Ehevogt Andreß Sommer der Schneider vnd Lienhard Braun auch schneid. alß vogt deß creditoris (…) q.tirt Act. 16. Janu. 1640

Originaire de Folgensbourg près de Bâle (en Sundgau), Sébastien Rinck épouse en 1618 Ursule, veuve du tonnelier Gui Hoch
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1270)
1618. Dominica 9. Trinitatis. Sebastian Rinck von Volckelsburg der Kieffer: vndt Ursula Vit Hochen, d. Küffers nachgelaßene witwe (i 422)

Sébastien Rinck devient bourgeois par sa femme le 20 août 1618.
1618, 4° Livre de bourgeoisie p. 2
Sebastian Rinck d. Küeffer Von Volgenspurg beÿ Baßel Empfangt d. Burg.recht Von Ursula Notterin Weil: Veith hohen deß Küeffers sellig. wittib vnd Wull Zu den Küeffern dienen. Actum den 20. August. Aô 1618.

Le tonnelier Gui Hoch épouse en 1607 Ursule, fille de Jean Notter sans doute de Hugelshofen en Thurgovie (proche de Constance, ci-dessous Cotznotz)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 248 n° 692)
1607. Sonntag. 18. Octobris. Vit hoch d. küeff. alhie vndt Ursula, hanß Notters Zu hugelshoff. beÿ Cotznotz tocht. Eingesegnet zu Eckboltzheim (i 254. reg. d’Eckbolsheim manquent)

Sébastien Rinck se remarie en 1632 avec Marie Salomé, fille du commissaire priseur Jean Egenbach
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 123-v)
1632. Dominica 22. Trinit. d. 28. Octob. Sebastian Rinck der Küeffer vnd Burger alhie, Jgfr. Maria Salome, Hans Egenbachs, deß Gant Keüfflers alhie nachgelaßene dochter. Zu S. Thoman (i 130)

Sébastien Rinck et Marie Salomé Egenbach passent un accord avec le commissaire priseur Christophe Goldbach
1639 (ut supra [3. Septembris]), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 692-v
Erschienen Sebastian Rinck der Küeffer burger Zu Straßburg undt Maria Salome Eigenbächin sein eheliche haußfraw, mit beÿstand H Johann Sebastian Lewbranden Substituten am Erß. Statt gericht alhie ihres Vettern
haben in gegenwärtigkeit Christoff Goldtbachen der Statt Str. geschwornen, Käufflers
daß die von demselben die 100. lb so derselben ihro Maria Salomeen, beÿ Weÿ: Martin Reppeln geweßenen Statt Käufflers see: ihr beed. Ehegemechden Schwagers Verlassenschafft abtheilung Anheischig und schuldig worden (…)

La maison revient à son fils Sébastien Rinck qui épouse en 1650 Anne Marie Kessler. Le mariage est célébré dans la prison sur ordre du Magistrat, les jeunes gens ayant eu des relations illicites.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 6)
1650. Donnerst. den 21. Martii, sind auß Erkandnuß E.E. grossen Raths, in dem thurn, als huren und buben eingesegnet worden Sebastian Rinck, der Jünger Kieffer, Sebastian Rincken deß Kieffers vnd Burgers allhie Ehelicher Sohn, vnd Anna Maria Keßlerin, N. Keßlers deß Burgers allhie nachgelaßene tochter (i 7)

Sébastien Rinck rembourse au chapitre Saint-Pierre-le-Vieux un capital assis sur la maison d’après un titre de 1557. En marge, quittance remise en 1694 à Jean Jacques Bitsch

1670 (3. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 127-v
Erschienen Sebastian Rinckh der Küeffer
in gegensein deß Ehrwürdig, wohlgelehrten Hn Henrich von der Borcht Canonici und Scholastici deß Stiffts Zum Jung. St. Peter
bekannt, demnach Er Rinckh, die Jenige 100. fl. straßb. wehr. welche derselbe aus dem am 25.ten 8.br. A° 1557. vor dem Bischoff. hoff vffgrichtete und in deß Stiffts in weiß pergamentinen eingebundenen Documentenbuch fol. 174. fac. 2.d fol. seqq. inserirten Zinnßbrieffs, wie auch denen beÿgefügten resp. Kauff: und Vbergabs Brieffen, von vff und abe seiner alhie Jenseit der St. Thomans bruckh beÿ der Kohl Scheuren, einseit neben etwann der Abbteÿ Zu Schuttern ietzo der Edlen von Bergheim hoff, anderseit neben Hannß Philipß Berus dem Schloßer, hind. vff H Johann Sebastian Gambß der statt Müntzverwalter stoßend geleg. iährlichen term° Joh. Bapt: mit 4. ½ fl. straßb. Wehr. dem Stifft Zum Jung. St. Peter
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Jacob Bitsch deß Specereÿ händlers alß ietzmahlligen Possessoris deß hierinn gemelst. Unterpfands (quittung) Act. d. 9.ten Aug. 1694.

Jean Nicolas Rinck et Jean Frédéric Rinck vendent la maison face à l’entrepôt à charbon au cordonnier Jean Philippe Greiner. En marge, quittance remise en 1685 à Jean Philippe Wittich

1676 (21. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 235
Hannß Niclaus Rinckh, und Hannß Friderich Rinckh beÿde Küeffer, mit beÿstand herrn Joachim Von Botzheim E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers
in gegensein Hannß Philipps Greiners deß Schuhmachers mit assistentz hannß Jacob Stößers deß Schneiders
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten und gerechtigkeiten alhier gegen der Kohlschewr hinüber, einseit neben Jr Frantz Rudolph Von Bergheim anderseit neben Philipp Jacob Berus dem Schloßer, hinden uff Andreß Krähmer den Kupfferschmidt stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 1. lb 2. ß 6. d Zinnß dem Stifft Zum Jungen St: Peter, widerlößig mit 25. lb Nachtrags Capital so seÿe solche behaußung auch noch umb 75. lb haubtgut H. Isaac Bitto dem handelßmann, Item umb 52. lb 10. ß der Pfleg Zur Rothen Kirch Verhafftet – umb 250. fl.
[in margine :] (…) in gegensein hannß Philipp wittichß alß ietzig. innhalbers dießer behaußung (quittung) Actum den 27. 9.br. 1685.

Jean Philippe Greiner et sa femme Catherine hypothèquent la maison quelques jours avant sa vente au profit des enfants de Hermann Daler

1676 (7. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 153-v
Hannß Philipps Greiner der Schuemacher und Catharina sein Eheweib und Zwar Sie Catharina insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest fürsichtig und weÿsen herrn Jonæ Andreßen Von Veßenheim und herrn Paul Reichardts beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
in gegensein Hannß Samuel Flechners deß Leinenwebers alß Vogts Hermann Dalers deß Leinenwebers Kinder – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und zugehördten alhier beÿ der Kohlscheur einseit neben dem Bergheimischen hoff, anderseit neben Philipps Berus dem Schloßer hinden uff (-) stoßend gelegen

Fils du cordonnier du même nom, Jean Philippe Greiner épouse en 1667 Catherine, fille du cultivateur Jean Arbogast de Vendenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 139-v)
1667. 18. Eadem [Auff den H Ostertag den 7. Apr:] Domin: Hannß Philips Greiner der ledige Schumacher, Hans Philips Greiner des burgers v. Schumachers allhier ehel: Sohn vnndt J Catharina Johann Arbogasts des Bauren von Fendenheim hinterl. tocht. (i 141)

Jean Philippe Greiner et sa femme Catherine hypothèquent la maison au profit de la veuve du diacre Abraham Fischer

1676 (20. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 702
hannß Philipp Greiner der Schuhmacher undt Catharina sein eheweib, undt Zwar Sie Catharina insonderheit mit beÿstandt H Isaac Habrechts undt H Jacob Dielen beÿder alß auß E.E. großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
in gegensein H Johann Peter Storckhen wohlgedachten Rhats alten beÿsitzers alß Vogts Annæ Weÿl. H M. Abraham Fischers Diaconi Zum Alten St: Peter nunmehr seel. hinderlaßenen Wittibin – schuldig seÿen 25. lb
unterpfand, hauß hoffstatt, mit allen deren gebäwen und Zugehördten alhier beÿ der Kohlschewr, einseit neben dem bergheimischen hoff, anderseit neben Philipp Berius dem Schloßer hinden uff (-) stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen 1. lb 2. ß 6. d Zinnß dem Stifft Jungen St: Peter, So seÿe solche behaußung auch noch umb 75. lb herren Isaac Bitto, Item umb 52. lb 10 ß der Pflegdt zur Rothen Kirch, Item umb 25. lb d Kauffschillingßrest, Hannß Niclaus und Hannß Friderich den Rinckhen beÿden Küffern Verhafftet, sonsten aber gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen

Jean Philippe Greiner vend la maison au fourrier municipal Jean Philippe Wittich

1678 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 483-v
Hannß Philipp Greiner der Schuhmacher
in gegensein Herrn Johann Philipp Wittichs des Statt fouriers
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeitn alhier gegen der Kohlschewr hienüber, einseit neben Jckh. Frantz Rudolph Von Bergheim, anderseit neben Philipp Jacob Berus dem Schloßer, hinden uff Andres Krämer den Kupferschmidt stoßend gelegen davon gehendt Jährlichen 1. lb. 2. ß 6. d. Zinnß dem Stifft jungen St Peter, Widerlößig mit 25. lb Nachtrags Capital, so seÿe solche behausung auch noch umb 75. lb Hauptguth H Isaac Bitto E.E. Großen Rhats beÿsitzern, Item umb 52 lb (So dann umb 25 lb Verhafftet) – umb 495. fl.

Fils de Conrad Wittich de Lissberg en Wetterau (Hesse), Jean Philippe Wittich épouse en 1656 Valérie, fille du docteur en médecine Benoît Malleolus (Hemmerlin), au poêle des Gourmets
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 29)
1656. Dn. XIX d. 12. Octobris. H. Johann Philipp Wüttich der Handelsmann, H. Conrad Wüttich Amptschultheißen Zu Lißberg in der Wetterau Ehelicher Sohn, vnd J. Valeria, Weiland H. Benedicti Malleoli, Med. Doctoris allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 20. Octobris auff der Weinsticher Stub Ex p.mission H. Rhat v. XXI. (i 32)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent de célébrer le mariage dans un poêle de tribu à cause des infirmités de la mariée
1656 Conseillers et XXI (1 R 139)
(f° 190) Sambstags den 4. Octobris – Hanß Philipp Wittich prod. per Egen supplicat. vmb erlaubnus, d. Er sich mit Jungfrau Valeria, D. Benedict Hämmerlins Tochter alldieweilen Sie leibsblödigkeit halber nicht Zu Kirchen gehen könne, auff einer Zunfftstuben möge copulirn laßen. Erk. Willfahrt.
Herr XXI. Dietrich, Herr Hünerer

Jean Philippe Wittich devient bourgeois par sa femme Valérie Hæmmerlin en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1656, 4° Livre de bourgeoisie p. 308
Hanß Philipß Wittig d. Handelsmann v. Lißberg auß d. Wetteraw, empfangt d. burgerrecht v. seiner Haußfr. Valeria weÿl. Benedicti Hämmerlins Medicinæ Doctoris burgers alhie dochter vmb 8. Golt fl. welche er beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Ledigen stands gewesen, würd Zum Spiegel dienen, Signatum j.n 9.bris. 1656.

Jean Philippe Wittich dans les registres du Magistrat
1665 Conseillers et XXI (1 R 148) Joh: Philipp Wittich. 32. 43. Burger so mit Pferden handeln Ca. die Juden

Jean Philippe Wittich hypothèque la maison au profit du receveur du béguinage Zum Offenburg. En marge, quittance remise en 1745 au tuteur des enfants d’Antoine Joly

1682 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 143-v
Herr Johann Philipp Wittich
in gegensein herrn Philipp Jacob Erhardts Schaffners der rothen Kirchen im nahmen Herrn Johann Schmidts alß Schaffners der Samblung Zum Offenburg – schuldig seÿe 100. lb
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten, alhier gegen der Kohlschewr hinüber, einseit neben dem Bergheimischen hoff, anderseit neben Philipp Jacob Berus dem schloßer, hinden uff H. Johann Pforten E.E. großen Rhats alten beÿsitzern stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Denys Travaux des Cartenmachers als Vogts weÿl. H. Antoine Joly gew. Proprietarÿ hiervor verpfändeter behausung Kinder (quittung), Act. d. 9. 9.bri 1745

Jean Philippe Wittich, percepteur au service des princes de Hesse, et Valérie Hæmmerlin vendent la maison à leur fils Jean Conrad Wittich avec le consentement de leur fille Anne Marguerite. L’acquéreur a aménagé une boutique dans la maison.

1686 (26. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 419-v
Johann Johann Philipp Henrici der handelßmann alß vermög eines von hiernach bemeldten seinen ppalen. eigenhändig underschrieben auch von vnden bemelt. H. Wittichs Siegel bekräfftigt am 1/11.ten huj. In darmbstatt datirt (…) Gewalds constituirter Mandatarius H. Johann Phil. Wittichs, Fürstl. Hessen darmbstatt. Collectoris und Fr. Valeriæ gebohrner Hämmerlerin
in gegensein H. Johann Conrad Wittichs, deß Specirierers deren leiblich. Sohns
hauß, und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Zugehördten und gerechtigkeit, allhier jenseit d. Thomans bruck geg. d. Kohlhscheur über einseit neben Philipp Jacob Böris den Schloßer anderseit H. Johann Philipp Heußen hinden auff weÿl. H. Joh: Pforth sel. Erben, stoßend gelegen, darvon gehen jährlich 1 lb 2 ß 6 d Zinß dem Stifft Zum jung. St Peter, widerlösig mit 25. lb Nachtrags Capital, So seÿe solche behaußung auch noch umb 52 lb (Item umb 20 lb, So dann umb 100 lb verhafftet) – dahingeg. hat Er Wittich d. Sohn nicht allein obegm. auff solchem hauß stehende Capital und widerzinß über sich genommen, sondern auch versprochen auff künfftig begebend. ersten tod fall eines seiner Geliebten Eltern d.selbe durch ehrliche unparthÿische leuthe so d. sach verständig seind, abschätzen und d. alß dann erfolgt. preiß sich an seinen Vätter: oder Mütterlich erbtheil abrechnen und decourtiren zu laß. welchen falls dann auch Ihme was Er seithero biß heut dato gerechnet in bauung eines gadens und sonsten daran meliorirt hat wiederguth gethan, weg. in Zwischen genießend. bewohnung aber nichts gefordert werd. solle
Darbeÿ ist auch gewesen Jfr Anna Margaretha Wittichin, sein Johann Conrads leibl. Schwester, anzeigend d. ihrt wol bewußt d.solches ihrer lieb. eltern will, auch sie für Ihre person damit zu frieden seÿe.

Le marchand épicier Jean Conrad Wittich épouse en 1687 Marie Elisabeth, fille du diacre Albert Deibel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 208-v n° 40)
1687. d. 7. Septembris Herr Joh: Conrad Wittich led. specereÿ händler v. burger H Joh: Philipps Wittich anjetzo hochfürst. Heßen darmstetischen Collectoris in darmstat ehl. Sohn v. Jgfr. Maria Elisabeth H. M. Alberti Deibels gewesenen diaconi zu St Aurelien hinterl. ehel. tochter (i 210, proclamation Saint-Thomas p. 128 i. 66)

Jean Conrad Wittich et Marie Elisabeth Deibel hypothèquent au profit du docteur en théologie Jean Faust et de l’imprimeur Jean Pastorius la maison sise au-delà du pont Saint-Thomas face à l’église Saint-Louis

1690 (12.8.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 547
H. Johann Conrad Wittich, der Specereÿ händler, und Fr. Maria Elisabeth gebohrne daübelin deßen Eheliche haußfrau und Zwar dieselbe mit beÿstand H. M. Johannis Felßen pfarrherrs zu St. Aureliä und Hn Johann Philipp Böcklers rentmeisters, Ihrer H. Vettern
in gegensein Hn Johannis Fausten SS. Theol. Doctoris & Professoris und H. Johannis Pastorÿ deß buchdruckers – schuldig seÿen 375 pfund
unterpfand, Erstlich hauß und hoffstatt mit allen deren Gebaüen, rechten und zugehördt allhier jenseit der thomans Brucken, geg. der Kirch zu St. Louys einseit neben Philipps Jacob Böris, dem Schloßer end. seit Hn. Johann Philipps Heußen, hind. auff Lorentz Vogt* dem Kupfferschmid stoßend geleg. darvon gehen jährlich 1 lb 2 ß 6 d Zinß dem Stifft Zu Jung. St. Peter wid. lösig mit 25 lb. Nachtrags Capital
Ferner Ein hundt. achzig Siebven pfund (…) Capital So die Statt Straßburg (…) schuldig

Jean Conrad Wittich vend la maison au passementier Michel Fanck et à sa femme Salomé Groh

1693 (8.1.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 20-v
H. Johann Conrad Wittich, der Specereÿhändler
hans Michael Fancken deß Paßmentmachers und Salome gebohrner Grauin mit beÿstand Johannis Graun auch Paßmentmachers, deren respect leiblich. Vatters Und Schwehers
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen Zugehördt, Recht und Gerechtigkeit, allhier jenseit St. Thomans brucken, geg. der Kirch. zu S. Louys über, einseit neben Philipp Jacob Böris dem Schloßer, and. seit neb. H. Johann Philipp Heußen sen: hind. auff Lorentz Vogten den Kupfferschmid stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 1 lb 2 ß Zinß dem Stifft Zum jung. St. Peter wid. lösig mit 25 lb Nachtrags Capital, so seÿe solche behaußung auch noch umb 52 lb 10 ß der Pflegd Zur Rothen Kirch. Item umb 100 lb Capital d. Samlung Zum Offenburg verhafftet – umb 312 pfund

Fils du passementier Paul Fanck, Jean Michel Fanck épouse en 1690 Salomé, fille du passementier Jean Groh
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 24-v)
1690 – Domin. XXIV et XXV. Post Trinit: proclamati sunt Johann Michael Fanck der Paßmentmacher alhier, Weyl: Paulus fancken geweßenen Paßment Machers undt burgers allhier, Nachgel. ehl Sohn Undt Jfr. Salome Johann Grohen deß Paßmentmachers v. burgers alhier ehl. Tochter, copulati sunt Mittwoch d. 15. 9.bris [unterzeichnet] Johan Michael fanck alß hochzeider, Salome Grawin alß hochzeitein, hanß Paullus fanck als der bruter, Johanes grauw der hochzeiteren vatter

Michel Fanck et Salomé Groh vendent la maison au marchand épicier Jean Jacques Bitsch

1694 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 147
Johann Michael Fanck, der Paßmentirer und Salome geb. Grauin, deßen haußfrau
in gegensein H. Johann Jacob Bitschen, deß Specereÿ händlers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebaüen, Zugehördt, recht, und gerechtigkeit. allhier jenseit St. Thomas brucken, geg. der Kirch zu St. Louys über, einseit neben Philipp Jacob Böris dem Schloßer anderseit neben H. Johann Philipp Heußen Exsenat. hinten auf Hans Schwartzauer den Sandführer stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich Ein pfund 2 ß 6 d Zinß dem Stifft Zum Jung. St. Peter, wid. lösig mit 25 lb Nachtrag Capital, so seÿe solche behaußung nun auch noch umb 52 lb (item umb 100 Pfund Capital, So dann umb 200 lb verhafftet) – umb 100 pfund

Fils de l’avocat Jean Melchior Bitsch, Jean Jacques Bitsch épouse en 1687 Marie Cléophée, fille du docteur en médecine Jean Daniel Wilvesheim
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 129-v n° 7)
1687. Dom: 6 post Epiphanias. Zum 2. mahl hr Johann Jacob Bitsch der handelßmann Weiland hr Johann Melchior Bitschen U. J. D auch gewesenen Advocati & Procuratoris bei EE großen Rath nachgel. ehel. Sohn, Jfr. Maria Cleophe Weiland hr Joh: Daniel Wilveßheim gewesenen Med: D. u Practici alhier nachgelaß: ehel. t. Sonnt. den 19.t Febr: Zun Predigern (i 131 – Proclamation, Saint-Thomas p. 115 n° 684, i 59 Wülffisheim)

Jean Jacques Bitsch hypothèque la maison au profit d’Anne Félicité Gambs, veuve de Léon Varnbühler. En marge, quittance remise en 1700 à Antoine Joly.

1694 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 504-v
H. Johann Jacob Bitsch, der Specereÿ händler
in gegensein H. Johann Schmidt Schaffners zu St Marx, alß von E. E. Großen Rath am 4.t. huj. an Vogts statt hierzu geordnet, Fraun Annæ Felicitas gebohrner Gambßin, weÿl. Hn Leo Varnbühlers sel. hinterlaßenen Wittib, deren Vogt Er Bitsch selber ist, schuldig seÿe 275 pfund
unterpfand, Hauß, und hoffstatt mit allen deren Gebauen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeit allhier jenseit St. Thomas brucken, gegen der Kirch zu St. Louys über, einseit neben Philipp Jacob Böris dem Schloßer, anderseit neben H. Johann Philipp Heußen Exsenator, hinten auff hans Schwartzawer den Sandführer stoßend gelegen
[in margine :] (…), in gegensein Johann Philipps Fleischmanns des Unter Kaüffers beÿ E. E. Zunfft d. blumen und Mariæ Catharinæ gebohrner Böhlerin, als jetzmahligen besitzer hierinn zum unterpfand versetzten behaußung (quittung) den 18. nov. 1694
[in margine :] (…), in gegensein hievor in margine gemeldten Anthoine Joly als ietzig. possessoris des hierinn beschriebenen Haußes (Quittung), den 30. mart. 1700

Vente d’effets mobiliers par les deux plus jeunes enfants de feu Jean Jacques Bitsch
1707 (25.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 18)
Verkauff Register über Weÿland Herrn Johann Jacob Bitschen geweßenen Specierers vnd Burgers alhier seel. hinderlaßener 3. Jüngster Kinder Zugehöriger, von fr. Felicitas Vahrenbüllerin seel. ererbten (…) hausraths, dabeÿ auch einige Posten, so fraun Mariæ Cleophe Bitschin dero Mutter gehörig, mitbegriffen, den 14.t vnd 25.t Februarÿ

Jean Jacques Bitsch vend la maison à Jean Philippe Fleischmann, préposé aux ventes de la tribu à la Fleur, et à sa femme Marie Catherine Bœhler

1694 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 660
Johann Jacob Bitsch, der Specereÿ händler
in gegensein Johann Philips Fleischmanns des Under Kaüffers beÿ E.E. Zunfft zur Blum, und Mariæ Catharinæ gebohrner Böhlerin, deßen Haußfrawen
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier jenseit St. Thomas brucken gegen der Kirch Zu St Louis über, einseit neben Philipp Jacob Böris, dem Schloßer, anderseit neben H. Johann Philipp Heißen E.E. großen Raths alten beÿsitzer, hinden auff Hans Schwartzauer den Sandführer stoßend gelegen, welche behaußung Zuvorhien umb 52. lb 10 ß der Pflegd zur Rothen Kirchen allhier, Mehr umb 100 lb Capital (so dann umb 250 lb Capital verhafftet), umb100 pfund

Fils du boucher Philippe Fleischmann à Wimpfen (près de Heilbronn) Jean Philippe Fleischmann épouse en 1651 Catherine, fille du jardinier Jean Bœhler
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10-v)
1651. Dn XX. Trinitatis d. 12. 8.bris) Johann Philipp Fleischmann der Metzger, Philip Fleischman Metzgers und Burgers zu Wimpffen nachgelaßener Sohn vnd Maria Catharina Hanß Böhlers des Gartenmanns vnd burgers allhie Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 20. 8.bris in der Ruprechtsaw (im 13 – pas dans le registre de la Robertsau)

Le boucher Jean Philippe Fleischmann devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1653, 4° Livre de bourgeoisie p. 291
Johann Philipp Fleischmann Von Wimpffen, der Metzger, empfangt daß burgerrecht Von seiner haußfr. Maria Catharinan Johann Bölers deß Gartenmanns alhie dochter vmb 4 gold fl. ist ledigen standts geweßen will zu der Blumen dienen. Jur. den 22.ten 9.bris 1653.

Jean Philippe Fleischmann et Marie Catherine Bœhler vendent la maison au cartier Antoine Joly et à sa femme Claudine Tournier

1695 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 232
Johann Philipß Fleischmann E.E. Zunfft der Metzger Under Käuffer, und Maria Catharina geb. Böhlerin
in gegensein Anthoine Joly, deß Cartenmachers, und Claudine Tournie – auff Erlaubnus d. H. Räth und XXI. nach inhalt des underm heutig. dato ertheilt. Extractus protocolli gescheh. (signé) A JOLY
Eine behaußung und hoffstatt, mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit. allhier jenseit St. Thomas Brucken, gegen der Kirch Zu St Louys über, einseit neben Philipp Jacob Böris, dem Schloßer, anderseit neben H. Johann Philipp Heußen, E.E. großen Raths alten beÿsitzer, hind. auff hans Schwartzauer den Sandführer stoßend gelegen, welche behaußung zuvorhin umb 52 lb (mehr umb 100 lb, So dann umb 250 lb Capitalien verhafftet) – umb 100 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente au manant Antoine Joly. La visite des lieux établit que la façade avant est en pierre et la façade arrière en bois.
1695 Conseillers et XXI (1 R 178)
(p. 66) Mittwochs den 6. April – Johann Philipp Fleischmann pct° Hauß Verkauffs.
S. er, H. Johann Philipp Fleischmann, burger und Unter büttel beÿ der blumen, dißer ist willens seine beÿ St Louis gelegene behaußung an Anthoni Joli faiseur de cartes umb 1000 fl. Zu verkauffen, b. Unterth. umb deßen gd.ge erlaubnuß
Erk. ein Deputation umb einem augenschein einzunehmen auff Herrn XV. Kellerman und herrn Städel beliebt.

(p. 68) Montags den 11. April. – Relation weg. deß haußes, so Johann Philipp Fleischmann verkauff. will.
H. XV. Kellermann, und H. Rathh. Städel berichten den Zustand deß haußes welches Johann Philipp Fleischmann an Anthoni Joli verkauffen will, mit bedeuten, daß daßelbe ein seith neben Isaac Beres, and. seithes neben dem Bergheimischen hoff geleg. seÿe, und daß es fornen von steinen und hinten von holtz seÿe, die willfahr stünde beÿ Mghh.
Erk. willfahrt, und solten die herren Deputirten Zu dem end der Verschreibung bey wohnen, Darmit sie cum clausulis Consuetis geschehen möge.

Accord passé entre le serrurier Emanuel Cappler et Salomé Bœris d’une part et le cartier Antoine Joly et Claudine Tournier pour terminer le procès porté devant le Conseil souverain à Colmar suite à la décision du Petit Sénat en date du 5 décembre 1715. Les époux Joly s’engagent à faire grillager les fenêtres qui s’ouvent dans la cour de leur voisin, les époux Cappler à ne pas intercepter le jour de ces fenêtres qui sont une simple tolérance. Les parties s’accordent en outre au sujet de la cheminée des époux Cappler qui s’appuie sur le mur pignon Joly. Les époux Joly s’engagent à réparer les poutres de leur voisin qui ont pourri à cause de leur chenal et à supprimer l’écoulement de leur évier vers la propriété de leur voisin.

1716 (24.10.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 45-v
Emanuel Cappler Schloßer und Salome geb. Börisin einsen Und andern theils Anthoine Joly Cartenmacher und fr. Claudine Tournier seine Haußfr. beÿständlich Claude Anthoine Joly advocat au Conseil souverain d’Alsace anderen theils
die haben sich auffrichtig und redlich folgend. Weise miteinander Verglichen Und Vergleichen sich nochmahlen hiermit, Nemlichen es sollen Sie Jolysche Eheleuthe die in besagter Capplerischer Eheleuthe Höfflein gehendte fenster Vergrembßen und behörig vergittern, 2. sollen Sie Caplerische Eheleüthe vor die in Ihr Höfflein gehendte und von Jolyschen Eheleüthen dahinein gerichtete fenster nichts bauen dadurch denenselben der tag benommen werd. Könnte, 3. Soll ersterwehntes oblatum Von Ihnen Jolyschen Eheleüthen Und deroselben anderst nicht as eine bloße Vergönstigung anzusehen, einfolglich es nur per modum precarÿ Und zwar so lang Ihnen zu genüßen vergönnet seÿn, als mehrberührte Jolysche Eheleüthe Und deroselben Erben od. diejenige welche das quæstionirte hauß vor Ihnen käuflich annehmen wid. sothane transaction Und vergleich nicht handlen zu den Capplerischen Eheleüthen und ihrer gerechtigkeit nachtheil nicht bauen od. sonst in ihrer behaußung chagriniren würd. falls aber sothaner Vergleich dadurch auff gehoben zernichtet, mithin mehrbenannten Capplerischen Eheleuthen freÿ stehen, solle geg. denen fenstern welche Jolysche Eheleuthe in d. Capplerischen Eheleüthe höfflein gerichtet zu bauen und sich ihres sonst erlaubten rechtens zu bedienen wie der den 5. Decembris 1715 beÿ E.E. Kleinen Rath ergangenen bescheid es Ihnen vergönnet, 4. Sollen Jolysche Eheleüthe das ahn ihrer riegelwand stehende Und ihnen Capplerischen Eheleüthen gehörige bauch Camin auff ihren Costen nur vor dieses Mahl allein Und Völlig und auffzuführen schuldig seÿn daß es berührte Capplerische Eheleüth ohne zue geringsten feürs gefahr in d. Künfftig behörig brauchen können /:wozu doch die Caplerische Eheleüthe den gehörigen sand und eisen zu fourniren sich obligiren:/ hingegen obligiren sich 5. sie Caplerische Eheleüthe die in ihrem Höfflein abgebrochene und ihnen Caplerischen Eheleüthen gehörige Maur auch wird. auff ihren Costen zu repariren Wie nicht weniger 6. die durch den Jolyschen Nach ihnen Caplerischen Eheleüthen verfaulte balcken ohne beÿtrag Costens repariren zu lassen und auff den darüber erlittenen schad. verzug zu thun, 7. Sollen Jolysche Eheleüthe obigem bescheid d. gemäß ihren mit Caplerischen Eheleüthen gerichteten wasserstein Nach weg zu thun obligirt Und Verbund. seÿn, 8. sollen Jolysche Eheleüthe ihr zu Collmar weg. obigen bescheids anhängisch gemachte appellation wiederumb schwind. zu laßen Und gäntzlich davon zu desistiren hiemit Eheleüthen dißfalls causirte appellations gerichts Und anderer Costen, sie mögen haben namen wie sie immer wollen, Völlig refundiren ahn denen in ersterer und hiesiger Instantz aber erlittenen expensis denen Caplerische Eheleüthen 7 pfund od. 30 livres tournois beÿtragen

Claude Antoine Joly hypothèque un tiers de la maison au profit du tuteur de Claude Antoine Loyer de l’Etourmiere (son neveu mineur)

1723 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 417-v
H. Claude Antoine Joly Avocat au Conseil souverain d’Alsace
in gegensein H. Henry Fervat EE. kleinen Raths alten beÿsitzers und Peruquenmachers als vogts Claude Antoine Loyer de l’Etourmiere H. Gaspard Claude Loyer de l’Etourmiere Capitaine au régiment d’Angoumois und weÿl. Fr. Johannæ Franciscæ geb. Joly erzeugten einigen söhnleins wegen von ihr beschehener käufflichen übernahm des Curandi mobilien – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, Ein dritter theil für unvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomans: bruck gegen St Louis Kirch über einseit neben Emanuel Cappler dem Schloßer anderseit neben H. gebrüdern Kornmann et Compagnie Banquiers hinten auff Philipp Stoltz den grempen

Claudine Tournier hypothèque son tiers indivis de la maison au profit de son petit-fils Claude Antoine Loyer auquel elle appartient pour un tiers.

1728 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 34-v
Fr. Claudine geb. Tourniers weÿl. Antoine Joly Karttenmachers wittib mit beÿstand ihres Curatoris François L’anglais Sattlers
in gegensein H. Henry Fervat Peruquenmachers und Exsenatoris als vogts weÿl. Johannæ franciscæ geb. Joly mit H. Claude Gaspar Loyer de L’Estournier Capitaine au régiment Angoulmois einigen Kindts ihr Jolÿischer Wittib Enckels Claude Antoine Loyer
demnach sie die Wittib ihres verstorbenen ehemanns seel. völligen verlaßenschafft mithin auch ihres enckels daran participirenden dritten theil in Verwahrung und biß zu deßen majorennitæt zu genißen hat, und aber deßelben vogt deßwegen von ihro hinlängliche Versicherung biß zur concurrentz seines curandi großvätterlichen guths begehret
unterpfand, Ihren dritten theil für ohnvertheilt ane einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehörden und Rechten jenseith St Thomans bruck gegen der Kirch zu St Louis über, einseit neben Kornmännischen Erben anderseit neben Samuel Kappler dem Schloßer hinten auff Stolz den gremp – ihro zu einem, ihrem Sohn Sr Claude Antoine Joly Avocat au Conseil souverain d’Alsace und dem curandi zum dritten theil

Avocat au Conseil souverain d’Alsace, Claude Antoine Joly épouse Madeleine Leclerc, fille de Jean Leclerc, entrepreneur à Nancy : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1722, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Sr Claude Anthoine Joly et Damlle Magdeleine le Clerc (Exped. fol. 271 unter den Frantzösischen eingetragen)
Contrat de mariage français, p. 268 – 1722 du Sr Claude Anthoine Joly et damlle Madeleine le Clerc (Exped. du 10. Xbre 1743)
Copie du Contrat de mariage – furent present le Sieur Claude Antoine Joly fils de deffunt Sr Antoine Joly en son vivant Bourgeois de cette ville Majeur et comme usant de ses droits et de Damlle Claudine Dourné ses Peres et Meres, Et damlle Magdeleine le Clerc, assistée et authorisée du sieur Jean le Clerc son Pere Entrepreneur et Bourgeois de la Ville de Nancy en Lorraine – fait et passé à Strasbourg (…) le 18° octobre 1722

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 62-v)
Hodie 7° mensis Aprilis anni 1723 (…) sacro matrimonii vinculo copulati sunt in facie Ecclesiæ D. Claudius Antonius Joly aduocatus in supremo alsatiä concilio ex parochia ad S. Ludovium et D. Magdalena le Clerc Nancejana Et pro tempore parochiana (signé) C.A. Joly, magdelene Leclere (i 62)

Claude Antoine Joly et Madeleine Leclerc achètent le droit de bourgeoisie le 4 mars 1724.
1724, 3° Livre de bourgeoisie p. 1343
H. Claude Antoine Joly J. ut. Lt. Von hier geb. undt seine ehefr. Magdalena leclerc von Nancy erhalten das burgerrecht, der ehemann gratis, undt die ehefr. umb die tertz d. alt. b. wollen beÿ E: E: Zunfft d: Steltz dienen, Jur. et prom. d: 4.t Martÿ 1724.

Claude Antoine Joly meurt en 1744 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans sa maison près de l’église Saint-Louis. La masse propre à la veuve est de 1 822 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 835 livres, le passif à 2 146 livres.
1744 (9.5.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 475) n° 258
Inventarium über Weÿl. Hn Claude Antoine Joly, gewesenen J.U. Lti und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1744. (…) nach seinem d. 25. Januarii des Zurückgelegten 1743.ten Jahrs Zu Prag beschehenen töd. Ableiben hie Zeitl. verlaßen. Welche Verlaßenschafft auff freundl. Ansuchen v. Begehren der am hernach folgenem folio benandter Kinder v. Erben geschwornen Vogts, inventirt v. ersucht durch Frau Magdalenam Le Clerc, die hinderlaßene Wittib mit beÿstand Hn Dominique Gripport des handels M. v. b. allhier ihres geschwornen Vogts (…) So geschehen in der königl. Statt Straßburg auff Sambstag d. 9.ten deß Monatgs Maji A° 1744.
Der verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, als folgt. 1. Dlle Claudine Françoise Madeleine Joly so ohngefehr 15. Jahr alt und 2. Agnès Pascale Joly, so ohngefeht 6. Jahr alt, Beede des verstorbenen seel. mit eingangs gedachter seiner hinterbl. Wittib Ehel. erzeugt v. hinterlaßene Kinder v. Erben Zu gleichen antheilen Weilen aber dieselben annoch minorennes, so ist in dero Nahmen beÿ dem geschäfft erschienen H. Deny Travaux d. Cartenmacher v burger allhier, welcher aber in Nahmen seiner pupillen die Erbschafft anderst nicht als cum Beneficio Legis et Inventarii angetretten

(f° 4) Eigenthum ane Einer Behaußung (E.) Eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Weiten, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethä Gaß gegen d. Kirch St Ludwig, 1.s. neben S.T. H. XV. Joh: Friderich Kornman, 2.s. neben Christoph Remus dem feÿelhauer, vornen auff gedachte gaß v. hinden auff H. Jacques Isai Bourgeois den Tapezierer allhier stoßend, so außer denen hernach unter denen passivis befindl. darauff hafftenden Capitalien, ledig v eigen v durch (die Werckmeistere) zufolg dero zum Concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung d. d. 15. Apr. 1744. hieher angeschlagen worden pro 1300 fl. oder 650 lb. Darüber ist dermahlen nichts schrifftliches vorgewießen worden, es berichtet aber die Wittib daß ihr verstorbener Eheh. seel. solches von seinem vatter seel. ererbt.
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten guths. Die selbige hat ihr Zugebrachtes Vermögen nicht inventiren laßen hat aber beÿ gegebener handtreu ane Eÿdes Statt declarirt, daß sie folgende Posten wahrhafftig in die Ehe gebacht habe
(f° 8) Eigenthum ane Einer Behaußung. Zufolg einer d. 23. Mart:Jüngst von H. Janneney dem Weinhändler Zu Neu Breisach vnd Jean Mercatier dem Chartenmacher gesell beÿ dem Concept getganer Declaration (…) von ihrer Zu Nancy verkaufften ihro eigenthümlich gehörig geweßenen Behaußung, so ihre Vatter Crafft Eheberedung Zu geben Versprochen, empfangen zuhaben
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung, vor Weÿl. H. Jacob Christoph Pantrion Not. pubm. et pract. sel auffgerichtet
De Wittib Eigenthümliches Vermögen, Sa. 250, Ergäntzung 1572, Summa summarum 1822 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert v. d. theilbare gut unter einer massa beschrieben, weilen die Wittib auff die theilbare Nahrung sonder Zweiffel verzug thun v. sich hingegen ihr unverändert guth vorbehalten wird. In Einer allhier zu Straßburg ane St. Elisabethä gaß gegen der Kirch St Louis gelegen v. hiehero gehörigen behaußung befunden worden als folgt. Sa. haußraths 98, Sa. Silbers 87, Sa. Eigenthum ane einer Behaußung 650, Summa summarum 835 – Schulden 2981 lb, Conferendo 2146 lb – Sa. der Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 1355 lb
Copie du Contrat de mariage – furent present le Sieur Claude Antoine Joly fils de deffunt Sr Antoine Joly en son vivant Bourgeois de cette ville Majeur et comme usant de ses droits et de Damlle Claudine Dourné ses Peres et Meres, Et damlle Magdeleine le Clerc, assistée et authorisée du sieur Jean le Clerc son Pere Entrepreneur et Bourgeois de la Ville de Nancy en Lorraine – fait et passé à Strasbourg (…) le 18° octobre 1722
Abschatzung dem: 15. Aprill: 1744. auff Begehren weillandt deß achtbahren undbescheitenen Meister glott Anton Jollÿ deß geweßenen Carten Machers seel: hinder Laßenen Frau wittib und Erben ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg gegen der st. Luis Kirch über gelegen ein seitß eine behausung so herrn XV. Kormann gehörich, anderseitß Neben Christoff römer dem feillenhauer hinden auff Hn burschwar dem tapecirer Stoßent welche behausung sehr alt und baufellig so unden ein gangß daß hauß Ehren bronen ein schloßer Eß einen under schlag Zum holtz getrembter Keller, oben ihm Ersten Stock eine Stuben Cammer Kuchen haus Ehrenn ihm 2.ten Stock ein Camin Camer Nebenß Camer Kuchen hauß Ehren oben dar über ein Camer Vor dem officier Nebenß Camer und daß hauß Ehren worüber ein alter tach stull mit einer un besetzten bienen und holtzren auch vornen einen steinern gëbell sampt aller gerëchtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen würdt Vor und umb Ein Tausent und treÿ hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs

La tribu des Fribourgeois inflige une amende à la femme Joly pour avoir transmis un certificat d’hébergement non-conforme.
1744, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 203-v) Dienstags den 9. Junji A° 1744 – Mme Joly, beÿ St. Louis wohnhaft citiret wegen eines: Ihro Gnaden dem Regierenden Herrn Ammeisters überschickten sehr straffbahren Nacht Zeduls, Massen sie darinnen nicht nur alleine datum und Jahrzahl außgelaßen, sondern auch nicht gemeldet wer: vnd woher die Persohnen, so selbe logiret.
Illa præsens recognosciert den Nachtzedul Sagt, es wären Ihre befreündte geweßen, so sie logiret.
Erkant Citata wirdt in 15 ß Str. condemniret.

Madeleine Le Clerc passe un contrat de mariage avec le teinturier Jean Goyer. Le mariage n’est cependant pas célébré, Jean Goyer épouse quelques mois plus tard Jeanne Claudine Savary, veuve d’Antoine La Bruyère
1745 (1.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 747
Eheberedung Zwischen H. Jean Goyer Seidenfärber vndt burgern alhier ane einem
andern theilß aber Magdalena Clere, weÿl. Anthoni Joly gewesenen advocat au Conseil souverain Zu Colmar hinderbliebenen wb. auffgerichtet
Actum in fernern beÿseÿn auf seith des H. hochzeiters H. Melchior depord Schuhmachers vnd burg. alhie, auf d. fr. hochzeith: seithen aber Denis traveau Cardenmachers vndt burg. alhie ihre KK vogts, straßb. d. 1. Augusti 1745. (unterzeichnet) Jean goyer, magdelene Leclere Joly

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 280)
Hodie 4 mensis octobris Anni 1745. (…) sacro Matrimonii vinculo conjuncti fuerunt joannes goÿer civis insector viduus claudine prouien in parochia ad stum petrum seniorem commorans et joanna claudia savarré etiam vidua Antonii La Bruiere in hac parochina commorans, adfuerunt testes (…) et joannes goyer sponsi filius (signé) jean goyer jeane Claude goyer (i 144)

Madeleine Leclerc meurt en 1748 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison Grande rue de la Grange. L’actif s’élève à 68 livres, le passif à 435 livres
1748 (5.11.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 481) n° 403
Inventaire des Biens delaissés par feuë Dam.le Magdelaine Joly, née Le Clerc, Veuve de feu Sr Claude Antoine Joly, en son vivant Licentié és Droits et Bourgeois de cette ville, dressé L’An 1748.
Inventaire et Description de tous et chacuns les Biens que feu Dam.le Magdelaine Joly née Le Clerc, Veuve de feu Sr Claude Antoine Joly, viv. Licentié és Droits et Bourgeois de cette ville, a delaissé après sa Mort arrivée Jeudy le 5° du Mois de septembre de la pres.te Année 1748. Lesquels Biens à la Réquisition du Sieur Deny Travaux Maître Cartier et Bourgeois de cette ville en Qualité de curateur des Enfants et Heritieres de la Deffunte cy après nommés (…) Fait et passé audit Strasbourg Mardy le 5° du Mois de novembre l’An 1748.
La Deffunte a delaissé pour héritières ab intestat, sçavoir 1° Damle Claudine Françoise Magdeleine Joly, agée environ de 20 ans, 2° Damlle Agnès Pascale Joly agée environ de 10 ans, Lesdits Enfants procréés avec led. feu Sr Claude Antoine Joly, pour lesquelles a été present led. Sr Deny Travaux leur Curateur
Meubles Trouvés dans une Maison size Rue grande Stadelgass où la Deffunte est décédée
Etat du Present Inventaire, Total des Meubles, 68, Total des Dettes passives 435, Partant les Dettes passives excedent la masse active de 357 livres

Le tuteur des deux filles Joly vend la maison à son voisin Jean Christophe Rœmer, tailleur de limes, et à sa femme Anne Marie Grauer

1745 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 794-v
Denys Travaux der Cartenmacher als vogt weÿl. H. Antoine Joly gewesten J.U.Lti mit deßen hinterbliebenen wittib Fr. Magdalena geb. Le Clerc erzeugte zweÿ kinder Claudine Françoise und Agnès Pascale der Joly
in gegensein Johann Christoph Römer des feÿlhauers und Annæ Mariæ geb. Grauerin, versteigerung
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten gegen der Kirch zu St Louis über einseit neben denen käuffern selbst, anderseit neben S.T. H. XV Kornmann, hinten auff Isaïe Bourgeois den tapezirer – als ein vätterliches erbguth – um 760 pfund

Le greffier du Grand Sénat atteste que la maison a été vendue par enchères publiques à Jean Christophe et Marie Rœmer et que l’acte de vente doit être passé à la Chambre des Contrats
94 Z 81 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Auß Erkanndtnuß E. E. Großen Raths der Statt Straßburg Vom 30. Octobris 1745. Ist die weÿl. Hn H. Claude Claude François joly hinterlaßenen Erben Zuständige, allhier ane St. Elisabethä gaß gegen der Kirch St. Louis gelegene behaußung sambt allen Ihren Zugehördten Fr: Mariæ Römerin mit assistentz ihres ehemanns Johann Christoph Römers des Burgers und Feyelhauers allhier, alß plus offerente umb 1520. fl. mit übernahmb aller unkosten obrigkeitlich adjudicirt, anbeÿ Verordnet worden, daß der Kauff und Verkauff in acht tagen in der Contract Stub solle Verschrieben werden. Kien, Rathschrrb. – Decretum alienandi ertheilt d. 7. Augusti 1745.

Fils du cloutier Jean Rœmer, le tailleur de limes Jean Christophe Rœmer épouse en 1725 Anne Marie, fille du chapelier Daniel Grauer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire (la minute n’étant pas conservée), célébration
1725, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Joh: Christoph Römers feÿelhawers vndt Jgfr. Annæ Mariæ Grawerin (Exp.)
Copia der Eheberedung – zwischen dem ehrsamen und bescheidenen Johann Christoph Römers dem ledigen Feÿelhauer, des Ehren geachten Johann Römers Nagelschmids und burgers allhier ehelich erzeugten Sohn, alß hochzeiter ane einem, so dann Jungfrau Annä Mariæ Grauerin, weÿland Daniel Grauers geweßenen hutmachers und Burgers allhier ehelich erzeugten hinterlaßenen tochter, alß hochzeiterin andern Theilß (…) So beschehen und verhandelt alhier Zu Straßburg den 20. Novembris anno 1725, Expedirt aber den 4. Februarÿ Anno 1747. Johannes Brackenhoffer Notarius jur:

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 201-v n° 18)
1725. Mittwoch den 5. Decembris seind nach Zweÿmaliger offentl. proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Niclaus ehel. copuliret u eingesegnet word. Johann Christoph Römer der ledige Feigelhauer u. burg. allhier Joh: Römers deß Nagelschmidts u. Burgs. allhier ehl. Sohn u. Jgfr. Anna Maria Weil. Daniel Grauers geweßten Hutmach.s u. Burg. allhier hinterlaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) Johann Christoph Römmer als hochzeider, Anna Maria graunin alß hochziterin (i 207)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie au mari rue des Bestiaux (ensuite rue d’Austerlitz). Les apports du mari s’élèvent à 202 livres, ceux de la femme à 106 livres.
1726 (6.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 53) n° 106
Inventarium über Johann Christoph Römers, Feÿelhauers und Frawen Annæ Mariæ gebohrene Grawerin beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Annp 1726. – vnd vemög ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung alß ein ohnverändert Guth sich reserviret vndt vorbehalten haben (…) Actum in fernerer gegenw. H. M. Joh: Georg Grawers der Heÿlig. Schrifft befließenen der Ehefr: leiblichen bruders Straßburg d 6. Junÿ Anno 1726.
In einer allhie Zu Straßburg In der Viehegaßen gelegenen vnd Zum theil dem Ehemann Zuständigen behaußung ist befunden word. wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebr. guth, Sa. hausraths 48, Sa. Werckzeugs 48, Sa. Silbers 9, Sa. Activ Schulden 100, Summa summarum 202 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefr. in die Ehe gebr. vermögen beschrieben, Sa. haußraths 59, Sa. Silbers 7, Sa. goldener Ring 6, Sa. baarschafft 34, Summa summarum 106 lb

Jean Christophe Rœmer meurt en 1761 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 475 livres. La masse propre à la veuve est de 107 livres, celle propre aux héritiers est de 158 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 429 livres, le passif à 892 livres

1761 (25.5.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 798) n° 240
Inventarium über Weiland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Christoph Römer, des geweßenen Feÿelhauers und burgers dahier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1761.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weiland der Ehren: und Wohlvorachtbahre Herr Johann Christoph Römer, der geweßene Feÿelhauer und burger dahier Zu Straßburg nun seeliger, nach seinem Dienstags den 24.ten Martÿ dießes lauffenden 1761.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen Frauen Annæ Mariæ Römerin gebohrener Grauerin, der hinterbliebenen wittib, beiständlich S.T. H. Joh: Jacob Grießbach Notarÿ jurati und publici allhier wie auch des abgeleibten seel. mit vorgemelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erziehlter und nach tod verlaßener 6. KK und ab intestato Erben (…) Actum allhier zu Straßburg auf Dienstag den 25.ten Maÿ Anno 1761.
Benennung des Verstorbenen seeligen ab intestato Verlaßener Erben, solche seind 1.mo Frau Anna Maria Kärcherin geb. Römerin Hn Johann Veit Kärchers des Schreiners und burgers alhier eheliche haußfrau, welche mit Zuziehung dieses Ihres Ehevogt dem Geschäfft abwartete, In den Ersten Sechsten Stammtheil,
2.do Frau Catharina Elisabetha Wittmännin gebohrene Römerin, Hn Johann Michael Wittmann, des Schneiders und burgers dahier Ehefrau, welche mit Zuziehung ihres Mariti dieser Verlaßenschafft Inventur beiwohnete, In den Zweÿten Sechsten Stammtheil,
3.tio Hr H. Georg Römer den feÿelhauer und burger dahier, so gleichfalls in selbst eigener Persohn bei dießem Verlaßenschafft Geschäfft erschienen, in den dritten Sechsten Stammtheil,
4.to Frau Margaretha Salome Hiederin gebohrene Römerin, H Georg Friderich Hieder des Perruquenmachers vnd b. allhier Ehegattin, so mit Zuziehung dießes Ihres Ehemanns bei dießer Verlaßenschafft Inventation Zugegen war, In den vierten Sechsten Stammtheil
5.to Frau Susanna Barbara Ungererin gebohrene Römerin H. Johann Albrecht Ungerer, des Metzgers und burgers allhier eheliche haußfrau, welche unter Assistentz dießes Ihres Ehemann bei dießem Geschäfft sich einfande, In den Fünfften Sechsten Stammtheil
6.to Jungfer Maria Magdalena Römerin so 12 Jahr Zurückgelegt, deren geordnet und geschwohrener Vogt ist Vorgedachter Herr Johann Michael Wittmann, der Schneider und b. dahier der einen Erbin Ehemannn, da aber derselbe selbsten uxorio nomine bei dießem Geschäfft interessirt ist, als wurde ane deßen Stelle bei dießem Geschäfft erbetten hr. Abraham Heller der Schuemacher und burger dahier welcher als theilvogt bei E. E. Großen Rath des gewohnliche juramentum angelegt hat, In den sechsten und letzten Stammtheil. Alßo alle sechß des Verstorbenen seligen mit Frauen Anna Maria Römerin gebohrener Grauerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte KK. und ab intestato nachgelaßene Erben
Vergleich dießer Verlaßenschafft wegen vorgenommen (…)

In einer allhier Zu Straßburg nahe beÿ der St Louis Kirch gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden als volgt
(f° 9) Eigenthumb ane häußeren (T.) Erstl. eine Behaußung, bestehend in 2.n häußern (…)
Item eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, gelegen allhier Zu Straßburg gegen der Kirch Zu St Louis über 1.s neben vorher beschriebener behaußung, 2.s neben S.T. H. Joh: Philipp Kornmann, vornehmen Banquier, in Paris, hinten auf Isaac Bourgeois den Tapezierer stoßend, so außer denen darauf haftenden Passivis gegen männigl. freÿ leedig, eigen und durch vorgedachter der Statt Straßburg geschwornen Werckleuten vermög schon allegirten Abschatzung Zeduls angeschlagen pro 475 lb. Außweiß eines in allhies. C. C. Stub ausgefertigten pergamenten Kauffbrieffs vom 9.t Nouembris 1745. mit dero anhangendem Innsiegel verwahret und Jetzigem Nr 2. signirt
Eigenthumb ane einem Gädlein. Näml. i. gaädlein, sambt Zugehörden alhier Zu Straßburg am Bubeneck (…)
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten guths. Außweißlich des über beeder nun ertrennter Ehepersohnen vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch längst weil. Herr Notarium Jacob Christoph Pantrion seel. in Anno 1726. errichteten (…) Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Heurats verschreibung
Copia der Verstorbenen vor mir Not. den 13. 7.bris anno 1752. errichteten Codicilli
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Silbers 3, Sa. goldener ring 3, Sa. Schulden 30, Sa. Ergäntzungs Rests 71, Summa summarum 107 lb
Dießemnach kommet nun auch die Beschreibung der Erben gesamten ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 10, Sa. Silbers 1, Sa. Ergäntzungs Rests 176, Summa summarum 188 lb – Schulden 30, Detrahendo verbleibt 158 lb
Endlichen Kommet nun auch die Descriptio des gemein veränderten und theilbaren guths, Sa. haußraths 39, Sa. Wein und lährer Faß 33, Sa. Silbers 11 ß, Sa. Eigenthums ane häußern 1320, Sa. Eigenthums ane einem Gädlein 25, Sa. Schulden 10, Summa summarum 1429 lb – Schulden 892 lb, Nach solchem abzug 536 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt alhier Zu Straßburg den 20. Novembris anno 1729, Expedirt aber den 4. Februarÿ Anno 1747. Johannes Brackenhoffer Notarius jur:

Anne Marie Grauer meurt en 1767. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 396 livres, le passif à 567 livres.

1767 (15.9.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 809) n° 466
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und tugendsahmen Frn Annä Mariä Römerin geb. Grauerin, auch weil. Hn Johann Christoph Römer, des geweßenen Feÿelhauers und burgers dahier zu Straßburg seeligen nachgelaßenen Wittib nun auch seeligen Verlaßenschafft errichtet in Anno 1767.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weiland die Viel Ehren und tugendsahme Frau Anna Maria Römerin geb. Grauerin, auch weiland Hn Johann Christoph Römer, des geweßenen Feÿelhauers und burgers dahier zu Straßburg seeligen nachgelaßene Wittib nun auch seelige, nach ihrem Sonntags den 30.ten letztverwichenen Monats Augusti aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen dahier zu Straßburg auf dienstag den 15.ten Septembris Anno 1767.
Die Verstorbene Fr. seeligen ab intestato Verlaßene Erben seind 1.mo Frau Anna Maria Kärcherin geb. Römerin Hn Johann Veit Kärchers, des Schreiners und burgers alhier eheliche haußfrau, welche mit beÿhülff ihres Mariti beÿ dießer Verlaßenschafft Inventur erschienen, In den Ersten Sechsten Stammtheil,
2.do Frau Catharina Elisabetha Wittmännin, geb. Römerin, Hn Johann Michael Wittmann, des Schneiders und burgers dahier Ehefrau, welche mit Zuziehung ihres Ehemanns diesem Verlaßenschafft Geschäfft abwartete, In den Zweÿten Sechsten Stammtheil,
3.tio Hr H. Georg Römer den feÿelhauer und burger dahier, so ebenmäßig in selbst eigener Persohn bei dießer Verlaßenschafft Inventur Zugegen war, in den dritten Sechsten Stammtheil,
4.to Frau Margaretha Salome Hiederin geb. Römerin, H Georg Friderich Hieder des Perruquenmachers vnd b. allhier Ehefrau, welche zufolg einer Von ihrem Ehemann unter dem gestrigen dato ausgestellter Vollmacht, beneben S.T. H. Johann Philipp Graffenauer J.V. Lt° deßen constituirten Hn Mandatario bei dießer Verlaßenschafft Inventatur Zugegen war, In den vierten Sechsten Stammtheil
5.to Frau Susanna Barbara Ungererin geb. Römerin H. Johann Albrecht Ungerer, des Metzgers und burgers allhier eheliche haußfrau, welche beiständ. dießes Ihres Ehemann bei gegenwärtiger Verlaßenschaffts Inventur erschienen, In den Fünfften Sechsten Stammtheil
Und dann 6.to Jgf. Maria Magdalena Römerin so bei 19 Jahr alt, deren geordnet und geschwohrener Vogt ist Vorgedachter Hr Johann Michael Wittmann, der Schneider und burger dahier, deren Schwager, weilen aber derselbe selbsten bei dießem Geschäfft Ehevögt. weise interessirt ist, als wie schon bei vätterl. Verlaßenschafft an deßen Stelle zu einem Theilvogt erbetten hr. Abraham Heller, der Schuemacher und b. dahier (…), In den sechsten und letzten Stammtheil. Alle sechß der Verstorbenen Fr. seel. mit auch weil. H : Johann Christoph Römer, dem geweßenen Feÿelhauers und b. alhier ihem Ehemann seel. ehelich erziehlte Kinder und ab intestato nachgelaßene Erben
Vergleich dießer Verlaßenschafft concernierend (…)

In einer allhier Zu Straßburg nahe beÿ der St Louis Kirch gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden als volgt
(f° 8-v) Eigenthumb ane häußeren (T.) Erstl. eine Behaußung, bestehnd in 2.n häußern (…)
Item eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, gelegen allhier Zu Straßburg gegen der Kirch Zu St Louis über 1.s neben vorher beschriebener behaußung, anders. neben H. Joh: Phil. Kornmann, dem Banquier in Paris, hinten auf vorgedachten H. Bourgeois den Tapezierer stoßend, so außer denen darauf haftenden Passiv Capitalien gegen männigl. freÿ leedig, eigen wie gedachtem väterl. Verlaßenschafft Inventario folio 79 fac: 2.da ausgeworfen pro 475 lb. Innhalt eines in allhies. C. C. Stub gefertigten pergament. Kauffbriefs v. 9.t 9.bris 1745. mit dero anhangendem Innsiegel verwahret und altem N° 2. signirt, auch wieder dabeÿ gelaßen
Eigenthumb ane einem Gädlein. Näml. i. gaädlein, sambt Zugehörden alhier Zu Straßburg am Bubeneck (…)
(f° 17-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 37, Sa. lährer Faß 2, Sa. Silbers 6, Sa. goldener Ring 2, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthums ane häußern 1320, Sa. Eigenthums ane einem Gädlein 25, Summa summarum 1396 lb – Schulden 567 lb, Nach solchem abzug 829 lb
Beschluß summa , Stall Summ 829 lb

Les héritiers vendent la maison au serrurier Philippe Gall et à sa femme Anne Elisabeth Gilg moyennant 1 000 livres : vente provisoire devant notaire, acte définif à la Chambre des Contrats

1770 (22. 7.br), Not. Herrenberger (16 Not 1) n° 53
Interim Kauff – persönlich kommen vnd erschienen seÿnd die achtbahre herr Johann Veit Kärcher, schreiner vnd burger allhie vxorio nôe frauen annæ mariæ gebohrener Römerin, H. Johann Michael Wittmann burger vnd Schneidermeister daselbst in nahmen frauen Catharinæ Elisabethæ gebohrener Römerin, H. Georg Friderich Hitter burger vnd Peruckenmacher nôe frauen Margarethe Salome gebohrener Römerin, H. Johann Albrecht Ungerer burger vnd metzger hieselbsten, nahmens fraun Susannæ Barbaræ gebohrener Römerin, v. H. Joseph schumm burger vnd schneidermeister hieselbsten in nahmen fraun Mariæ Magdalenæ Römerin deßen Ehefrau, samentliche schwäger, alß welche, vnd Zwar Jeder vor seine Ehefrau Zu vesthaltung dießes Interim Kauffs proprio noê Cavirt vnd gutspricht, auch alle fünff ins gemein Erschein thun für vnd in nahmen H Johann Georg Römer Feÿelhauers vnd burgers dahier ihres schwagers (…) als Erben weÿl. H Johann Christoph Römers gewesenen burgers v feÿelhauers seel. allhie Erben (verkauffen)
H. Philipp Gall burgern vnd schloßern allhier, præsenti et acceptanti
benantlichen Eine behaußung vnd hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehördten, recht vnd gerechtigkeiten allhier gegen der Kirch Zu St Louis über, so das feurrecht hat vnd würcklich von seinem schloßermeister bewohnet ist, Einseit neben vorgemeltem H. Johann Georg Römer dem sohn, anderseit neben H.. Rathh. Wilhelm Kornmann, vornen auff der statt Allmend, hinden auf Isaie Bourgeois des Tapezierers wittib stoßend, so freÿ bodenzinßen vnd sonsten ledig vnd eigen – und Ist der Kauff vnd verkauff Zugangen vnd beschehen vor umb 1000 Pfund d. straßburger (…) Straßburg en 22.ten Septembris 1770.

1770 (7.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 559-v
Fr. Anna Maria geb. Römerin H. Johann Veit Kärcher des schneiders ehefrau, Fr. Catharina Elisabetha geb. Römerin H. Johann Michel Wittmann des schneiders ehefrau, Fr. Margaretha Salome geb. Römerin H. Georg Friedrich Hütter des perruckenmachers ehefrau, Susanna Barbara geb. Römerin Johann Albrecht Ungerer des metzgers ehefrau, Maria Magdalena geb. Römerin Joseph Schumm des schneiders ehegattin, Johann Georg Römer der feÿelhauer
in gegensein Philipp Gall des schloßers und Annæ Elisabethæ geb. Gilgin
eine behausung und hoffstatt welche das feurrecht hat samt derselben übrigen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gegen der St. Louis kirch, einseit neben vorgenanntem Georg Römer, anderseit neben weÿl. H. Lefebvre dem tapezirer uxorio nôe – als ein elterliches erbguth – um 1000 pfund

Philippe Gall hypothèque le même jour la maison au profit du cocher Christophe Marchal

1770 (7.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 562
Philipp Gall der schloßer
in gegensein Christoph Marchal des lehnkutschers – schuldig 150 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis gegen der St. Louis kirch einseit neben Georg Römer, anderseit neben weÿl. H. Lefebvre dem tapezirer uxorio nôe

Fils du manant Laurent Gall, employé à la Grue, Philippe Gall demande en 1757 son inscription aux années d’épreuve. Le conseil de la tribu refuse, sa demande contrevenant au règlement approuvé par les Quinze en 1755.
1757, Protocole de la tribu des Serruriers (XI 149) 1757-1791
(f° 38-v) Mittwochs den 1. Decembris 1762. – Philipp Gall, der ledige Schloßergesell von hier gebürtig, weiland Lorentz Gall des gewesenen Kranknechts und Schirmers dahier seel. nachgelaßener Sohn, stehet vor und bitt man wolle Ihne in die Muthjahr einschreiben.
Erkandt, ist derselben in seinem Begehren ab: und an den von Gnädigen herren denen Herren Fünffzehnern den 19.ten Aprilis 1755 ertheilten ersten Articul verwiesen worden (Aufflaggeld dt 7 ß d)

Philippe Gall s’inscrit aux années d’épreuve en 1764 après avoir obtenu dispense des Quinze.
(f° 43-v) Freÿtag den 30.t Martÿ 1764 – Einschreibung in die Muthjahr
Philipp Gall, der leedige Schloßers Gesell von hier gebürtig, producirt Bescheid von gnädigen herren denen Herren XV. sub dato 18.t Februarÿ 1764 crafft deßen Er ex speciali gratia und gegen Ersetzung der Unkosten dispensando in die Muthjahr einzuschreiben seÿe, bitt solches Bescheid Zu vollziehen und will die Muthjahr beÿ Hn Joseph Kreutzer verarbeiten (dt 1. lb d – Auflaggeld dt 7 ß d)

La période probatoire se termine en février 1768. Philippe Gall demande aussitôt à faire son chef d’œuvre.
(f° 62-v) Montags den 22.ten Februarii Anno 1768 – Ausgethaner aus denen Muthjahren
Philipp Gall, der leedige Schloßers Gesell von hier gebürtig, stehet vor und bittet, man wolle Ihn aus denen Muthjahren austhun, selbige haben sich geendigt d. 18.ten Februarii Hujus anni. Vide die Einschreibung vpù 30.ten Martÿ 1764.
Erkanndt, Willfahrt (dt 1. lb d – Auflaggeld dt 7 ß d)

Eodem die stehet derselbe ferner Vor und bittet, man wolle Ihm den Riß des Meisterstücks aufgeben, will selbiges beÿ Hn Joseph Kreutzer verfertigen (Auflaggeld dt 7 ß d)

Philippe Gall est nommé caissier adjoint en 1770, caissier en chef en 1771.
(f° 77) Donnerstags den 13.ten Decembris 1770. (Mr Philipp Gall wird Unterladenmeister)
(f° 78-v) Mittwochs den 11.t Decembris 1771. (Mr Philipp Gall wird Oberladenmeister)
(f° 82) Dienstags den 1. Junii 1772 – Weilen Mr Gall, als beÿsitz Meister beÿ dießem Handwerck nicht erschienen, auch den Laden Schlüssel nicht geliefert, als soll er beÿ ersterm Handwerck deßfallß vorgestellt werden.

Le serrurier Jean Georges Bauer estime que Philippe Gall l’a injurié devant un de ses compagnons. Philippe Gall répond qu’il n’a fait que des déclarations générales. La tribu inflige une amende à Philippe Gall qui devra en outre présenter ses excuses.
(f° 90-v) Montags den 22.ten Augusti 1774 – Meister Johann Georg Baur, der Schloßer und burger allhier, stehet vor und Klagt wider Mr Philipp Gall seinen Mitmeister, daß dießer Zu sein Klägers Lehrjungen gesagt habe, er Kläger wäre ein broddieb, indem er ihme Gall einen bau in der Kalbsgaß abgespannen, bittet um réparation d’honneur, Abstraff und refundirung der Unkosten.
Ille zugegen sagt, er hätte zu Klagenden Meister Bauren Lehrjungen nur gesagt, er solle seinen Meister fragen, was er von einem solchen Mitmeister halten würde, der ihm einen Kunden abspannen thäte, er hätte Klägern nicht particulariter geschimpft, bittet dahero um absolutionem.
Erkandt, weilen beklagter sich gröblich verfehlt, als solle er das Auflaggeld mit 7 ß d liegen laßen, 5 ß Straff zahlen und Klägern um Verzeihung bitten

Philippe Gall est nommé contrôleur
(f° 93) Montags den 5.ten Decembris 1774 (als Rügeren gewählt Mr Johann Georg Michael, Mr Philipp Gall, Mr Joseph Transperger)

Procédure devant les Quinze pour obtenir son inscription aux années d’épreuve. Philippe Gall introduit une première demande sans suite en décembre 1762 puis une nouvelle en janvier 1764. Les Quinze accordent la dispense eu égard à la mort misérable de son père et à l’état de sa mère le 18 février 1764. Ils délivrent une expédition de leur décision.
1762, Protocole des Quinze (2 R 174) et 1764 (2 R 176)
(p. 622) Sambstags d. 11.ten Decembris 1762. – Gall Ca. Schloßer
Claus nôe Philipp Gall, des ledigen schloßersgesellen weÿl. Lorentz Gall geweßenen schirmers und Craan: Knechts allhier hinterl. eheligen sohns Ca. E. E. Meisterschafft der Schloßer Hn Obermeister prod. unterth Memoriale und bitten samt beÿl. N° 1 puncto der Muthjahr, Frœreisen noe. citati bitt Cop. et T. O., obt.

Protocole des Quinze (2 R 176)
(p. 26) Sambstag d. 28. Januarii 1764. – Gall Ca. Schloßer Mschfft
Claus nôe Philipp Gall des ledigen schloßersgesellen weÿl. Lorentz Gall geweßten Schirmers und Craan: Knechts allhier hinterl. ehelichen sohns Ca. E. E. Meisterschafft der Schloßer Obermeister prod. unterth Memoriale und bitten puncto der Muthjahr, Frœreisen bitt Copiam et T. O., obt.

(p. 63) Sambstags d. 11.ten Februarii 1764.- Gall Ca. Schloßer
Claus nôe Philipp Gall in aîs Ca. E. E. Meisterschafft der Schloßer Obermr. auch in aîs erhalt prod. vom 28.t Jan ; jüngst und bitt Deput : Frœreisen prod. unterth. Exceptiones bitt similiter Deputationem. Erkandt Deputatio.

(p. 94) Sambstags d. 18. Februarii 1764. Gall Ca. Schloßer
Iidem [Ober Handwercks herren] laßen per Eundem [Secetarium] referiren, es habe Philipp Gall, der ledige Schloßers gesell, weÿl. Lorentz Gall, geweßten schirmers und Craan: Knechts allhier hinterl. ehelicher sohn Ca. E. E. Meisterschafft der Schloßer Obermeister d. 28.t Januarii jüngst Mghh ein unterth Memoriale und bitten übergeben, dahin gehend, hochdieselbe gnädig geruhen wolten Zu erkennen, daß er nunmehro dispensando von der Ordnung in die muthjahr einzuschreiben seÿe, Von seiten Imploratischen Obermeisters sind d. 11. hujus schrifftliche Exceptiones prod. worden, juncto petito Mgn gnädig geruhen möchten, in Rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß gegnerischer Implorant mit seinem wieder dißortigen articulum primum de dato 19.ten aprilis 1755. laufendem petito ab und ane denselben refusis expensis Zu verweißen seÿe.
Auf geschehener Weisung habe der Implorant præsens sein in Memorialei enthaltenes petitum wiederholt, Nôe Imploratischer Meisterschafft seÿen vorgestanden François Lenfant, als obermeister, H Antoine Courtenaire, Johann Niclaus Schmidt und Johann Gottfried Liechtenfeder, welche sich auf ihre Exceptiones bezogen.
Die Hhn Deputirten hätten sowohl in ansehung des erbärmlichen todts des Imploranten Vaters, als auch aus besonders der mitleidens würdigen umbstände seiner Mutter, deren Sie vorgewißert worden, den imploranten Mghh: commiseration würdig erachtet, und deßwegen dafür gehalten, daß der Implorant ex speciali gratiâ und gegen ersetzung der uncosten dispensando in die muthjahr einzuschreiben seÿe, Die Confirmation stehe Zu Mghh. Erkandt, Confirmirt.

(p. 109) Sambstags d. 18.ten Februarii 1764.
Bescheid. – In Sachen Philipp Gall, des ledigen schloßers gesellen Imploranten ane eine, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der schloßer Obermeister, Imploraten am andern theil. Auf producirtes unterthäniges Memoriale juncto petito, Wir geruhen wollen Zu erkennen, daß der Implorant nunmehro dispensando von der Ordnung in die muthjahr einzuschreiben seÿe, übergebene Exceptiones samt beÿgefügtem bitten, in Rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß der Implorant mit seinem wieder den articulum primum de dato 19.ten aprilis 1755. laufendem petito ab und ane denselben refusis expensis Zu verweißen seÿe.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation auch all übrig der Parthen angehörtes vor und anbgringen, ist der Hhn Depp: Relation nach Erkandt, daß der Implorant ex speciali gratiâ und gegen ersetzung der uncosten dispensando in die muthjahr einzuschreiben seÿe.
VIII 134 Gall

Philippe Gall est admis le 23 février 1768 à faire son chef d’œuvre qu’il présente le 13 juillet. Les examinateurs relèvent huit défauts dont un fondamental pour lequel il doit régler une amende. Il est reçu maître.
1768, Protocole de la tribu des Maréchaux, XI 145 (Serruriers, Protocole des chefs d’œuvre, 1755-1790)
(f° 36-v) Dienstags den 23.ten Februarii Anno 1768 erscheint in præsentia der vier geschwohrnen Meisterstück schauere Philipp Gall, der leedige Schloßers gesell von hier gehörig, welcher gebetten, man wolle Ihne das Meisterstück aufgeben.
Und ist Ihm hierauff aufgegeben worden Ein Kastenschloß mit dreÿen Rieglen, davon der mittlere Hauptriegel mit dreÿen Köpfen und mit Zween fliegenden angriffen, Zwen Zuckriegel mit ihren verzierten umschweiffen, welche unten und oben einschließen, ein Happriegel, welcher auf dem mittlern hauptriegel mit einnem Rohr und Schraub fest gemacht ist und in dem dritten mal Zum Schluß kommet, und das Zuckstängel, welches die beede Zuckriegel in bewegung bringt, aufhebt und aufschließt, einer schließende Fall, samt ihrem Winckelhacken, welche in dem vierten mal aufgeschloßen wird, einer auf: und Zuhaltung, und muß das Schloß in vier unter einem verzierten und Schnirckelweiß gebogenen Umschweiff, aus einem Stück, das hintere blech und Decken muß aufgeschraubt werden, daran geschmidet, die Zweÿ andere Füßlen an der Seiten samt dem Kleinen Gesimß, der umschweiff gantz samt den Füßlen und zween Fisch jeeder 5 Schuh lang und von sieben Theilen halb theils durchgebohrt und soll ein Zapffenloch in das andere gehen, das Eingericht soll bestehen aus einem auf der bruch vierfachen Kruckenreiff, unten daran ein doppelt Creutz mit einem dreÿecketen Kolben, auf der düllen sollen seÿn zween reiff, der eine mit einer Zweÿfachen Kruck, der andere mit dem Creutz auch fünf Vorstrichen, der Schlüssel soll seÿn mit einem runden Rohr, worinnen noch ein Dorn bevestigt ist, die Reithe von Schlüßel sauber durchgebrochen und verschnitten, die decke und den Umschweiff Kan der Stuck Meister mit Eißen oder Mößing Stückweiß verziehren, wie er es am besten befinden wird, das Schloß aber samt den Fischen soll sauber und gantz, alles aufgeschraubt, in Vier Monathen grad auf die Schau gelüffert werden. Derselbe fangt sein Meisterstück an d. 7.ten Martÿ 1768.

(f° 40-v) Eodem die [Mittwochs den 13. Julÿ1768] ist auch erschienen Philipp Gall von hier gebürtig, welcher gleichfalß gebetten man möge das ihme den 23.ten Februarii jüngsthien aufgegebene Meisterstück behörig besichtigen
Wobeÿ derselbe handtreu ane Eÿdestatt abgelegt daß Er dießes sein Meisterstück mit eigener Hand Verfertigt, da sich dann folgende fehler hervorgethan.
1.mo der obere Riegels Kopff ist etwas Kürtzer im ersten Außschluß.
2.do der Schaff am fliegenden angriff ist entzweÿ.
3.tio beÿde fliegende angriff seing Zu schmahl gefeÿelt.
4.to das Zugstängel für die Riegel ist krumm und ungleich.
5.to das Schloßblech ist schifferigt und unrein.
6.to das gantze Eingericht ist sehr unfleißig gearbeitet.
7.mo die Riegel an beeden Zuckschloßen seind eingefeÿlet, es hätte aber ein ansatz daran sollen geschmiedet sein.
8.vo beede Fischbände seind krumm und nicht gleich dick an denen Zapffen löcheren auch der Knopff an einem Fischband völlig schadhafft und ungleich.
Dießemnach seind dem Stuck Meister solche fehler Vorgehalten worden und weilen die Achte fehler ein haubtfehler, dahero soll Er 3 lb d Straff Zahlen, einen anderen Knopff an dem einen Fischband innerhalb 14. tagen Verfertigen und denen geschwohrenen widervorweißen, als dann aber für einen ehrlichen Meister auf: und angenommen und das stuck gezeichnet werden.
Bath umb Gnad, ist die Straff ad 1. lb 10 ß d moderirt worden.

Originaire de Barr, Philippe Gall épouse en juillet 1768 Anne Elisabeth Jüllig (Ilg, Gilg), fille de Jean Jüllig
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 372)
Hodie 26 Julii Anno 1768 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Philippus Gall ex Barr hujus Diœcesis oriundus defuncti Laurentii Gall et Ludovicæ Metzgerin superstitis filius legitimus Et Anna Elisabetha Jülligin Argentinensis filia Legitima defuncti Joannis Jüllig Civis olim et lapatarum* opifici et Catharinæ Friderichin superstitis ambo Parochiani nostri (signé) Gall, Anna Elisabetha Jülligin (i 192)

Originaire de Barr, Philippe Gall devient bourgeois par sa femme Elisabeth Ilg le 10 septembre 1768. Le contrat de mariage mentionné plus loin n’est pas conservé
1768, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 149-v
Philipp Gall, schloßer von Barr gebürtig, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. anna Elisab. weÿl. Joh: Ilg gewesenen tapez. und burgers alh. ehel. tochter umb den alten burgerschil. will dienen beÿ E. E. Zunfft der Schmidt. Jur. eod. [10. 7.bris 1768]

Il devient tributaire chez les Maréchaux trois mois plus tard
1768, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 204) Mittwochs den 14.ten Decembris Anno 1768 – Catholischer neuer Leibzünfftiger
Philipp Gall, der Schloßer von Barr gebürtig, stehet vor und producirt Cantzleÿ und Stallschein vom 10.ten Septembris 1768. bittend Ihn dißorths als einen Leibzünfftigen auf und anzunehmen.
Erkandt, willfahrt. d. 3. lb 16 ß d.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent rue des Serruriers. Les apports du mari s’élèvent à 96 livres, ceux de la femme à 537 livres.
1769 (15.4.), Not. Herrenberger (16 Not 2) n° 149
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Philipp Gall des Schloßermeisters und der Ehr. u. tugendsamen Fraun Annä Elisabethä Gall gebohrener Jullig beeder verburgerter Eheleuthen dahier Zu Straßburg einander Zu: und in den Ehestand gebrachter Nahrungen aufgerichtet Anno 1769. (…) v. sich Vermög ihrer mit einander errichteten Eheberedung sub dato 17.ten Septembris 1767 vor unverändert vorbehalten (…) So geschehen v. vorgenommen in d. königlichen Statt Straßburg unter beÿständiger Gegenwarth und beÿseÿn oberwehnter Gallischer Eheleuten und des Ehren und wohlvorgeachten herrn Johann Adolph Dannegger Eines Löblichen Schöffen Collegiium auff allhiesiger Ehrasmen Zunfft d. becker Wohlzugezogenen Mitglieds, angesehenen Burgers und Lebküchlers dahier, d. Ehefraun Stieff Vatters und derselben hierzu erbettenen beÿstandts auf Sambstag den 15. Monatstag Aprilis im Jahr 1769.

In einer allhier Zu Straßburg oberhalb ane d. Schloßer Gaß gegen dem St. Thomas Plan herüber gelegener und von dißorths Eheleuten Lehnungs Weiß inhabenden behaußung befunden worden, wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in den Ehestand gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 2, Sa. Waaren und Werckzeugs Zum Schloßer handwerck gehörig 83, Sa. Silberposten 4, Summa summarum 90 lb – Dazu gelegt die heffte der haussteuren 6, Des Ehemanns Vermögen 96 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring v geschmeids 7, Sa. baarschafft 382, Sa. Schulden 106, Summa summarum (-), In Hierzu rechnung der Helffte ane denen haussteuren 6 lb, der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Guth 537 lb
Im Jahr 1771 den 6. Novembris, erschienen H Philipp Gall, bekannd wie daß Er diejenige 106 pfund pfenning welche hiebevor unter seiner Ehefrauen Nahrung als ein activ Schuld eingetragen, von H. Philipp Jüllig dem Müller Zu Oberfladt beÿ Seckingen im Schwabenland (…) empfangen habe

Philippe Antoine Gall et Anne Elisabeth Jüllig font dresser un inventaire de leurs biens pour demander le bénéfice de cession. La maison est estimée à 1 350 livres, correspondant au prix d’achat de 1 000 livres et aux améliorations de 350 livres. La masse propre à la femme est de 647 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 1 543 livres, le passif à 2 274 livres

1774 (8.4.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 767) n° 560
Inventarium über Meister Philipp Antonj Gall, des Schloßers und Fraun Annæ Elisabethæ gebohrener Jülligin, beeder Eheleuthe und Burger dahier Zu Straßburg dermalen habend und besitzende Vermögenschaft auch dargegen zu bezalen stehende Passiv: Schulden, aufgerichtet im Jahr 1774. – (…) und Zwar weil die vorhandene Mass in tiefe Verschuldung gerathen, die Ehefrau unter Verbeÿständung Herrn Johann Friderich Hitschler des Handelsmanns und burgers alhier, ihres ane Vogt statt erbettenen asistenten, zu beschütz: und möglicher Überkommung ihres unveränderten Einbringens das Beneficium Cessionis et Jus prælationis der Maritus und mit Requirent aber das Beneficium Cessionis flebile gerichtlich Zu erlangen gemüßiget nach Ordnung ersucht und inventirt worden (…) So beschehen Straßburg den 8.ten Aprilis 1774.

In einer alhier Zu Straßburg hinter St Louis gelegener hieher eigenthümlich gehöriger Behausung sich befunden hat als
Eigenthum an einer Behausung. Nämlich eine behaußung und hoffstatt, welche das Feur Recht hat, samt derselben begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg, gegen der St Louis Kirch Zu hienüber 1. seith neben Meister Johann Georg Römer dem Feilenhauer, 2. seith neben S. T. Herrn Wilhelm Kornmann, dem vornehmen Banquier und Exsenatori alhier, hinten auf herrn Lefebure den Tapezierer uxorio nôe stosend, gelegen, so mit keinem real onere verhaft, sondern außer und über die darauf versichert stehende und hienach passive inventirte Capital Posten, gegen männiglichen freÿ leedig, eigen. Und ist solche behausung dieser Art als freÿ leedig, eigen hier ohnpræjudicirlich anzusetzen um den Preiß und Werth wie solche erkauft, und nachgehends durch das damit angestellte baukosten meliorirt worden, das ist Ankauf 1000. lb und Meliorations Baukösten 350 lb, Mithin zusammen pro 1350. lb. Darüber besagend ist vorhanden eine deutsche pergamentene Expedition der darüber in allhiesiger C. C. Stuben vorgenangene Kauf und Verkaufs Verschreibung datirt den 7. Decembris 1770. mit löblicher Stadt Cantzleÿ Insiegel verwahret.
Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ee abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung de über beeder Eheleute einander vor unverändert in die Ehe zu und eingebrachte Vermögenschaft durch herrn Notarium Herrenberger sub Dato 15.ten Aprilis 1769. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrau unveränderten Guths, Sa. Haußraths 37, Sa. der Schuld 100, Sa. der Ergäntzung nach Abzug 514, Summa summarum 647 lb
Diesemnach so wird auch des Ehemanns unveränderte und die theilbare Haabschaft unter einer Mass als dem Ehemann gehörig beschrieben, Sa. Haußraths 102, Sa. Waren und des Werckzeugs Zur Schloßer Profession und dem Ehemann gehörig, ist des wahren Werths Abschatzung 87, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1350, Sa. Schulden 7, Summa summarum 1543 lb – Schulden 2274 lb, In Vergleichung 730 lb
Zweiffelhaffte Schuld in des Ehemanns unveränderte und die theilbare Vermögenschaft Zugeltend 2 lb

Marie Elisabeth Gilg demande à être exemptée d’une partie de la taille qu’elle doit régler. Les Quinze accèdent à sa demande en considérant qu’elle a perdu une partie de ses biens propres en acceptant de se charger des biens de son mari.
1778, Protocole des Quinze (2 R 188) et 1779 (2 R 189)
(Table) Stallgeld Maria Elisabetha Gilgin, Joh: Philipp Gall des b. und schloßers ehefrau pt° Nachlaß im Stallgeld. 434.
Protocole des Quinze (2 R 188)
(p. 434) [26.ten 7.bris 1778] Claus nomine Mariä Elisabethä gebohrener Gilgin, Johann Philipp Gall des burgers und schloßers allhier Ehefrau producirt unterthäniges memoriale und bitten samt beÿlagen sub litt. A. B. C.& D puncto gnädigen Nachlass im stallged. Erkand, Obere Stallherren.

Protocole des Quinze (2 R 189)
(p. 44) Sambstags den 30.ten Januarii 1779 – Obere Stallh. laßen per me referiren es habe Anna Elisabetha gebohrene Jüligin, Johann Philipp Gall des Schloßers Ehefrau unterm 26.ten 7.bris Jüngst ein unterthäniges memoriale mit beÿlagen sub litt. A. B. C. & D übergeben und darinn gebetten MGHh geruheten Zu erkennen, daß sie, unter dem Oblato ane denen rückständigen 14. lb 14 ß Stallgelds 6 lb d Zu bezalen von dem überrest Zu erlaßen seÿe.
Beÿ besessener Deputation hat Implorantin sich auf den innhalt Ihres memorialis bezogen und nochmalig wie darinn gebetten.
die hh. Deputirte haben in erwegung derer von Implorantin angeführter motiven solche also beschaffen gefunden, daß sie dieselbe würcklich einer begünstigung umb so würdiger erachtet, als dieselbe durch verlust eines theils ihres unveränderten Vermögens und Langes Rechtigen an ihre nahrung nachstand leidet und da dieselbe durch Ihr anerbieten Zu erkennen gibt, daß sich nach Vermögen, die Ihro beÿ übernahm dero Ehemanns nahrung vorgeschribene bedingungen Zu erfüllen bereit seÿe, als haben sie die H Deputirte der meinung seÿn wollen, daß Implorantin unter Ihrem anerbieten ane denen Rückständigen 14. lb 14 ß d Stallged 6 lb d Zu bezahlender überrest Zu erlaßen seÿe. Erkandt bedacht Confirmirt.

La maison de Philippe Antoine Gall et d’Anne Elisabeth Gillich est vendue par enchère judiciaire au tailleur Jean Jacques Schmidt moyennant 1 005 livres

1788 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 365-v
Ganthkauff, den 3. Decembris 1781 ist die Philipp Antoni Gall dem schloßer und Anna Elisabetha geb. Gillichin zustädig in der St Louis gaß einseit neben Mr Römer dem feilenhauer, anderseit neben Mr Huber dem kutscher, hinten auff H. Lefebvre den tapezirer gelegene behausung cum appertinentis
Johann Jacob Schmidt des schneiders um 2010 gulden entschlagen worden als meistbietenden

Fils du tailleur Georges Henri Schmidt, Jean Jacques Schmidt épouse en 1774 Marie Salomé Blinder, fille du farinier André Blinder : contrat de mariage, célébration
1774 (16.2.), Not. Griesbach (6 E 41, 1321) n° 398
Eheberedung – erschienen der Ehrengeachte Mstr Johann Jacob Schmid, der leedige schneider und burger allhier Zu Straßburg, als Hochzeiter ane Einem
So dann die tugendsame Jungfrau Maria Salome Blinderin, Weÿl. H. Andres Blinder des gewesenen Meelmanns und burgers allhier mit Fr. Margaretha Bilgerin seiner gew. Ehefraun ehelich erzeugte tochter als hochzeiterin andern theils
So beschehen (…) auf Mittwoch den 16. Februarÿ Anno 1774 (unterzeichnet) Johann Jacob Schmidt als Hochzeiter, maria Salomea blinder als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 254-v n° 1008)
Im Jahr 1774 den 20. Aprilis sind nach Zweÿmaliger ordentlicher Proclamation und Ausrufung in der Prediger Kirche und Zu St. Thomæ, in der Stifts Kirche Zu St Thomæ ehelich copuliret und eingesegnet worden Johann Jacob Schmidt der ledige Schneider meister und burger allhier weiland Georg Heinrich Schmidt gewesenen Schneiders und burgers allhier hinderlaßener ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Salome Blinderin, weiland Andreæ Blinder, gewesenen Melhändlers und burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) Johann Jacob schmidt als Hochzeiter, Maria Salome blindein (i 259, proclamation Temple-Neuf f° 59 i 111

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Saint-Louis. Les apports du mari s’élèvent à 63 livres, ceux de la femme à 234 livres.
1774 (26.4.), Not. Griesbach (6 E 41, 1319) n° 277
Inventarium über des Ehrengeachten Meister Johann Jacob Schmidt des Schneiders und der tugendsamen frauen Mariæ Salome Blinderin beeder Eheleuthen und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1774. – der Ursachen wegen alldieweilen in derer vor Mir Notario den 16. Februarÿ Jüngst auffgerichteten Eheberedung ausdrucklichen Versehen, daß einem Jeden theil und seinen Erben das in den Ehestand bringende Nahrung ein freÿ, eigen ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben soll – Geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg (…) den 26. Aprilis Anno 1774

In einer allhier Zu Straßburg beÿ St Louis gelegenen behaußung folgender masen befunden als
Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 25, Summa summarum 40 lb – und wann hierzu gerechnet wird die helffte ane denen haussteuren 22 lb, des Ehemanns völlig in die Ehe gebrachten Vermögen 63 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, In einer allhier In Straßburg ane dem fischmarck gelegenen behaußung folgender masen befunden als, Sa. haußraths 94, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids, 22, Sa. Goldenen Ring, Sa. baarschafft 87, Summa summarum 211 ln – und wann hierzu gelegen wird die helffte ane den haussteuren 22 lb, So wird der Ehefrauen völlig in die Ehe gebrachte Nahrung beschehen in 234 lb

Marie Salomé Blinder meurt fin décembre 1788 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 600 livres. La masse propre au veuf est de 57 livres, celle propre à l’héritière de 174 livres. L’actif de la communauté s’élève à 659 livres, le passif à 744 livres

1789 (25.2.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 611) n° 622
Inventarium über Weiland Fraun Maria Salome Schmidtin geb. Blinderin, des J. Jb. Schmidt, Schneidermeisters u. b. alh. zu Straßburg gew. Ehegattin, Vermögens Nachl., aufgerichtet den (-) a° 1789
Inventarium und Beschreibung alles desjenigen fahrend. und liegend. Vermögens, wei auch Schuld. so Weiland die Tugendsame Frau Maria Salome Schmidtin geb. Blinderin, des Ehrengeachten Meisters Joh: Jacob Schmidt, hies. b. u. Schneiders gew. Ehegattin, nach ihrem den 31. Chistmonat des letztverfloßenen 88. Jahrs aus dieser Welt genommenen seligen Abschied zurückgelassen hat. Welches auff ansuchen sowol des hinterbliebenen Wittwers, als auch der Verstorbenen mit demselben ehelich erzielten Mägdleins u. hinterlaßener einziger Intestat Erbin Maria Magdalena geordneten u. verpflichteten Vogts Johann Andreas Westphal, des hies. b. u. Misikanten freisig inventirt
in Straßburg in hienach inventirter an Sanct Ludwiggaße geleg. Sterbbeh. Mittwochs den 25. Hornungs nachmittag in dem Jahr 1789.
Abschrift der zwischen beder durch den Tod nunmehr getrennten Eheleuten den 16. Februarii 1774 vor weil. H. Not. Grießbach alh. errichteten Eheberedung

Ergäntzung des hinterbliebenen Wittwers manglenden unveränderten Vermögens, Nach Maasgab des dh. vorgem. H. Not. Grießbach d. 26. Aprill 1774 errichteten Inventariums
(f° 5) Eigenthum an einer Behausung. (T.) 8 C. N° 90. Näml. 1. beh: Hofstatt u. Gumpbronn m. all: der: begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigk. gelegen in hies. Stadt gegen Sanct Ludwigs Kirch üb: 1. S. neb. Joh. Georg Römer d. hies. b. u. Feilehauer, 2. S. neb. Hieber dem lehnkutscher, hinten auf H. Stephan Lorenz Lefebure, den Tapezierer, stosend, so, auser hiernach inv. darf. haftend. Passiv Kap. frei u. eig. sofort dh. (die Werckmeistere) in dem Zu dies. Conc. gelief. Abschatzung Zedel d. 21. Horn. 1799. der Stallordnung gemäs angeschlagen word. um 600., Wie dies. Hs. aus Phil. Antoni Gall, des Schlossers u. seiner Ehefr. Anna Elis. geb. Gilgin Fallt. ersteigert word. solches belehrt der unter H. Beguin Actuarii EE kl. Rahts Untersch. u. dem Kantzleiins. ausgef. perg. teutsch. Gantkbr. v. 3. Xbr 1781 so in hies. C.C. St. registr. v. J. 1788 fol. 365.b eingetr. Dabei i. perg. m. erwähnt C St. Kbr. v. 9. 9.br. 1745.
Patengeld des d. 13. junÿ 1776 getauften Mägdleins Maria Magdalena
Des hinterbliebenen Wittwers unverändertes Vermögen, Sa. hausraths 7, Sa. Silbers 1, Sa. Ergäntzung 47, Summa summarum 57 lb
Nach diesem wird der Tochter und einzigen Erbin unverändert mütterliches Gut verzeichnet. Sa. haußraths 55, Sa. Silbers u. dgl. Geschmeids 4, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Schuld o, Sa. Ergäntzung 112, Summa summarum 174 lb
Zuletzt wird die Errungenschaft beschrieben, Sa. haußraths 32, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthums an 1. beh. 600, Sa. Schulden 25, Summa summarum 659 lb – Schulden 744 lb, teilbarer Nachstand 84 lb – Stallsumm 146 lb
Copia der Eheberedung (…)
Abschatzung Vom 21.t. Hornung 1789. Auf begehren Herr johann jacob schmitt dem schneuder Meister, ist Eine behausung alher in der statt strasburg beÿ St. Louÿ gelegen Ein seÿts neben Meister Hieber dem Kutscher anderer seÿts neben Meister Römer dem feÿlhauer, und Hienten auf Herr Lefebre dem Tapezirer stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Vier stuben, Vier Kuchen und Etlichen Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller und brunen, Von uns unterschriebenenen der statt strasburg geschwohrnen Bau jnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Ein tausend Zweÿ Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner Wkmstr – Obige behausung ist in denen auf Löbl. Stadt Pfeningthurn befindlichen Zinßbüchern nicht eingetagen, bescheint, Pfenningthurn

La maison revient à leur fille unique Marie Madeleine Schmidt qui épouse en 1801 le perruquier Henri Rissler, fils du tisserand Jérémie Rissler de Mulhouse

1801 (13 germinal 9), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer n° 219
Eheberedung – persönlich Erschienen der Bürger Heinrich Rißler, lediger Peruckenmacher alhier Zu Straßburg, weiland Bürgers Jeremias Rießler geweßten Wollenwebers Zu Mühlhausen, mit fraun Anna Maria gebohrener Zürcher ehelich erzeugt hinterlaßener Großjähriger Sohn, als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Maria Magdalena Schmidt, weiland bürgers Johann Jacob Schmidt, gewesten Schneiders dahier mit auch weiland Fraun Maria Salome gebohrener Blinder ehelich erzeugt hinterlaßene großjährige Tochter unter assistentz des burgers Emanuel Gerhard, Mahlers hieselbst, als Hochzeiterin andern theils
Zu Straßburg den 13.ten Germinal im Neunten Jahr der Francken Republick (unterzeichnet) Heinrich Rißler, Maria Magdalena Schmidt
Enregistrement, acp 77 F° 168 du 17 ger. 9

Henri Rissler meurt en 1818 en délaissant pour héritière testamentaire sa veuve.
1818 (27.8.), Strasbourg 8 (24), M° Roessel n° 5754
Inventaire de la succession de Henri Riszler, perruquier, décédé le 16 juillet dernier – dressé à la requête de Marie Madeleine Schmidt, la veuve, légataire universelle de son mari par Testament olographe du 12 avril courant enregistré le 21 août déposé au rang des minutes du soussigné notaire – Contrat de mariage reçu M° Zimmer le 13 germinal 9
dans une maison rue du Vent n° 12
mobilier 45 fr
Enregistrement. acp 140 F° 31-v du 28.8.

Marie Madeleine Schmidt se remarie avec le cordonnier Thiébaut Litt ; originaire d’Ittenheim, il épouse en 1799 Marguerite Barbe Andregg, originaire de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration

1799 (25 mess. 7), Strasbourg 10 (31), M° Zimmer n° 171
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Diebold Litt, Schumacher zu Straßburg wohnhaft, des burgers Johannes Litt Schuhmachers zu Ittenheim wohnhaft mit Frauen Anna geb. Hügel seiner Ehefrau ehelich erzeugten volljähriger Sohn, als Hochzeiter ane einem
Sodann Jungfrau Margaretha Barbara Andregg, alhier Zu Straßburg wohnhaft, volljährigen Alters und ihrer Rechten genießend, weiland des burgers Jacob Andregg im Leben gewesenen Steinhauers Zu Buchsweiler mit auch seil. Fraun Dorothea Braunen ehelich erzeugter Tochter, beiständlich des bürgers Ludwig Schäffen Paßmentirers alhier, als Braun ane dem andern theil
den 25. Messidor im Siebenten Jahr der Fränckischen ohntheilbaren Republick (unterzeichnet) Theobald Litt als hochzeiter, margretha Barbara Andreggin als braut
Enregistrement, acp 69 F° 30 du 27 mess. 7

Mariage, Strasbourg (n° 5)
Cejourd’hui 10° Vendemiaire l’an huit de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Thiébaud Litt, âgé de 31 ans, cordonnier domicilié en cette commune depuis cinq ans, natif d’Ittenheim, canton d’Oberhausbergen, Département du Bas-Rhin, fils de Jean Litt, cordonnier audit lieu, et d’Anne Hügel,
d’autre part Marguerite Barbe Andereg, âgée de 30 ans, domiciliée en cette commune depuis huit ans, native de Bouxwiller, Département du Bas-Rhin, fille de feu Jean Jacques Andereg, maçon audit lieu, et de feuë Dorothée Brumm (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 15 décembre 1767 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 4 mars 1769 (signé) Theobalt Litt, barbara Andereggin (i 5)

Thiébaut Litt se remarie en 1814 avec Marguerite Annecker, originaire de Wasselonne, qui a épousé en premières noces l’aubergiste Michel Emanuel Sigrist en 1803.
Mariage, Strasbourg (n° 34) Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 13 avril 1814. Thiébaud Litt, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 décembre 1767 à Ittenheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Cordonnier, veuf de Marguerite Barbe Andereg, décédée en cette ville le 3 juillet dernier, fils de feu Jean Litt, cordonnier à Ittenheim, et de feu Anne Hügel,
Marguerite Annecker, majeure d’ans, née en légitime mariage le 7 juillet 1778 à Wasselonne (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, veuve de Michel Emmanuel Siegrist, cocher décédé en cette ville le 16 novembre 1810, fille de Jean Jacques Annecker, boucher à Wasselonne, et de feu Anne Marguerite Blessig (signé) Theobald Litt, Margaretha Annecker (i 8)

1803 (7 prair. 11), Strasbourg 13 (16), M° Bremsinger n° 1067
Eheberedung – bürger Michael Emanuel Sigrist lediger Wirth dahier des Emanuel Sigrist, Kutschers und fr. Magdalena geb. Wildt Mehrjähriger Sohn
Margaretha Annecker des Johann Jacob Annecker, Metzgers zu Waßlenheim in erster Ehe mit weÿl. Margaretha geb. bleßig großjährige Tochter
Enregistrement, acp 88 F° 3-v du 7 pr. 11

Marguerite Annecker meurt en 1818
1818 (17.11.), Strasbourg 8 (24), M° Roessel n° 5949
Inventaire de la succession de Marguerite Annecker femme de Tibaud Litt, cordonnier, décédée le 31 octobre dernier – dressé à la requête 1. du veuf, 2. de Charles Gottlob Kretschmann, facteur d’instrumens, tuteur de Madeleine Louise Siegrist âgée de 13 ans, procréée de la défunte en son premier lit avec Michel Emanuel Siegrist cocher en cette ville, 2. de Jean Jacques Jean Baptiste Meson mineur, la première fille unique, le second légataire par testament reçu par le notaire soussigné le 12 décembre 1817 – en présence de Jean Frédéric Mangold, cabaretier, subrogé tuteur des deux mineurs (Procuration, Messon lancier au régiment de la garde royale en garnison à Compiègne) – en présence de Charles Godlob Kretschmann tuteur
dans une maison rue des serruriers n° 17
meubles 841 fr, garde robe 221 fr
Titres et papiers, inventaire de Marguerite Barbe Andregg première femme du Sr Litt, dressé par M° Wengler le 11 septembre 1813 délaissant Marguerite Louise Litt, Testament reçu M° Lex par la défunte 4 juillet 1814 et Roessel soussigné le. 12 décembre 1817
total de l’actif 1706 fr, déduire 1247 fr
mobilier 850 fr, garde robe 464 fr, créances 392 fr, ensemble 1706 fr, passif 1247 fr, reste 459 fr
Enregistrement, acp 142 F° 101-v du 24.3. – vacation du 23 mars 1819, acp 142 F° 101-v du 24.3.

Thiébaut Litt se remarie avec Marie Madeleine Schmitt, héritière de la maison : contrat de mariage, célébration. Marie Madeleine Schmitt lègue tous ses biens à son mari en cas de survie (voir les actes suivants)

1819 (27.3.), Strasbourg 8 (26), M° Roessel n° 6326
Contrat de mariage – Tibaud Litt, cordonnier, veuf de Marguerite Annecker
Marie Madeleine Schmidt, veuve de Henri Rissler perruquier
art. 5, le futur époux à la future épouse d’usufruit viager du premier étage de sa maison rue des Serruriers n° 17
Enregistrement, acp 142 F° 115 du 30.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Strasbourg (n° 151)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 19 mai 1819. Thiébaut Litt, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 décembre 1767 à Ittenheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Cordonnier, veuf en secondes noces de Marguerite Annecker, décédée en cette ville le 31 octobre dernier, fils de feu Jean Litt, cordonnier à Ittenheim, et de feu Anne Hügel,
Marie Madeleine Schmidt, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 juin 1776 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de Jean Henri Rissler, perruquier décédé en cette ville le 16 juillet dernier, fille de feu Jean Jacques Schmidt, tailleur en cette ville et de feu Marie Salomé Blinder (signé) Theobald Litt, Maria Magdalena Schmidt (i 9)

Thiébaut Litt vend la maison au clerc de notaire Charles Martin Scheer

1846 (21.3.), Strasbourg 2 (92), M° Roessel n° 924
du 21 Marx 1846. Vente – A comparu Mr Thiebaut Litt, ancien cordonnier, demeurant et domicilié à Strasbourg, Lequel par ces présentes déclare avoir vendu (…)
à Mr Charles Martin Scheer, clerc de notaire demeurant & domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant
Une maison à rez de chaussée et trois étages, avec caves, puits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue St Louis N° 12, d’un côté le petit séminaire, de l’autre Mr Lutz, par derrière le St Gretzinger, boucher par devant la rue. Tel que cet immeuble se poursuit & se comporte (…)
Etablissement de propriété. Mr Litt est propriétaire de cet Immeuble comme l’ayant recueilli dans la succession de dame Marie Madeleine Schmidt, son épouse en secondes noces, décédée sans enfant à Strasbourg, en sa qualité d’héritier contractuel de cette dernière suivant donation qu’elle lui en a faite pour le cas où elle décéderait avant lui, de la propriété de tous les biens meubles & immeubles qu’elle délaisserait sans aucune exception, aux termes de l’article six de leur Contrat de mariage passé devant M° Roessel père, alors notaire à Strasbourg le 27 mars 1819 enregistré. Mad° Litt est elle même devenue propriétaire dudit Immeuble comme l’ayant recueilli dans la succession de Jean Jacques Schmidt & Salomé Blinder, vivants conjoints à Strasbourg, ses père et mère desquels elle était seule et unique héritière ainsi que le comparant le déclare & en justifiera au besoin. Le sieur Schmidt susdit a acquis le même immeuble de Philippe Antoine Gall, serrurier & Anne Elisabeth Gillich conjoints, demeurant alors à Strasbourg, suivant contrat passé à la cidevant chambre des subhastations de cette ville de Strasbourg le 3 décembre 1781. Son prix était de 4020 francs, payé postérieurelent à la vente. – Entrée en jouissance (à compter de ce jour) – Prix, 7400 francs
Remise des titres, 1) L’expédition sur parchemin du contrat de vente du 3 décembre 1781, susrelaté, 2) l’expédition d’un contrat de vente du 7 décembre 1770, 3) l’expédition sur parchemin d’un contrat de vente du 9 novembre 1745 se rapportant à la même propriété.
acp 346 (3 Q 30 061) f° 50-v

Charles Martin Scheer épouse en 1848 Wilhelmine Mühleisen
Mariage, Strasbourg (n° 228)
Du premier jour du mois de juillet l’an 1848 à dix heures du matin, Acte de mariage de Martin Charles Scheer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 septembre 1818 à Strasbourg, Clerc de notaire, fils de Jean Martin Scheer, afficheur, et de Marie Sophie Beck, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants,
et de Wilhelmine Mühleisen, mineure dans, née en légitime mariage le 3 janvier 1828 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Joseph Mühleisen, Charpentier, décédé en cette ville le 30 juillet 1832 et de Marie Salomé Waner, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (i 1)

Charles Martin Scheer et Wilhelmine Mühleisen hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Stotz

1849 (2.7.), Strasbourg 2 (95), M° Roessel n° 2728
Obligation – Furent présens 1° M. Jean Martin Scheer, afficheur juré et propriétaire, et Dame Marie Sophie Beck sa femme, 2° M. Charles Martin Scheer, clerc de notaire et propriétaire et Dame Wilhelmine Mühleisen sa femme, 3° M. Charles Adolphe Bader, brasseur et marchand de vins, & Dame Caroline Wilhelmine Scheer sa femme, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg
devoir à M. Jean Jacques Stoltz ancien architecte, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme de 3000 francs (…)
hypothèquent les immeubles ci après désignés, savoir
M. Charles Martin Scheer et sa femme 1) Une maison à rez de chaussée et trois étages avec caves, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du vent ou rue Saint Louis N° 12 (douze), d’un côté au petit séminaire, de l’autre à M Ley pardevant à ladite rue et par derrière à Monsieur M. Groetzinger boucher.
M. Jean Martin Scheer et sa femme
2) une Maison consistant en bâtiment de devant à rez de chaussée & deux étages, bâtimens latéraux et de derrière, cour, puits, droits, appartenances et dépendances, le tout sis à Strasbourg rue Sainte-Hélène N° 8, tenant d’un côté à M. Besser autrefois M. Dannbach, de l’autre côté à M. Roth, boulanger, pardevant la rue et par derrière une ruelle communale, avec tous les objets mobiliers qui s’y trouvent & qui ont nature immobilière, notamment tous ustensiles servant à la fabrication de la bière, ladite maison servant en ce moment à l’exploitation d’une brasserie.
3) une maison d’habitation consistant en un corps de logis principal à rez de chaussée et deux étages, bâtimens latéraux et de derrière, cour, droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du Savon N° 6, tenant vers le nord en partie à la maison de M Birckicht, débitant de tabac, et en partie à celle de la Dame Bürckel, vers l’Est donnant sur la rue, vers le sud en partie M Fischbach boulanger et en partie M Pougnier.
Et les époux Bader 4) une maison à rez de chaussée et trois étages, droits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, quai Saint Nicolas N° 68, entre les propriétés des Dlles Storck et de M. Schaller, par devant le quai St. Nicolas & par les Dlles Storck.
Etablissement de la propriété. (…) La maison susdésignée sous le N° deux a été acquise par M. Jean Martin Scheer de M François Xavier Wagner, directeur d’hôpitaux militaires, André Wagner propriétaire et François Joseph Wagner, menuisier demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par Me Weigel notaire à Strasbourg le 22 juin 1835, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 4 juillet suivant vol. 295 n° 41

Autre hypothèque au profit du marchand de soieries François Xavier Exel

1850 (28.5.), Strasbourg 2 (96), M° Roessel n° 3606
des 28 Mai et 5 Juin 1850. Obligation – Ont comparu 1. M Jean Martin Scheer, afficheur juré et propriétaire et Anne Marie Sophie Beck sa femme, 2. Charles Adolphe Bader, brasseur et marchand de vins et Dame Caroline Wilhelmine Scheer sa femme, 3. Charles Martin Scheer, clerc de notaire, et Dame Wilhelmine Mühleissen sa femme, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, les femmes dûment autorisées chacune de son mari à l’effet de tout ce qui suit, Lequels ont, par les par présentes, reconnu devoir bien & légitimement
à M. François Xavier Exel, marchand de soieries et de nouveautés, demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme de 8000 francs pour prêt de pareille somme
les débiteurs affectent solidairement entre eux les immeubles ci après désignés savoir
1° Une maison à rez de chaussée et trois étages, avec caves, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du vent ou rue St Louis N° 12, d’un côté le petit séminaire, de l’autre M. Ley par devant la dite rue et par derrière M. Graetzinger boucher
2° une maison consistant en bâtiment de devant à rez de chaussée et deux étages rue Ste Hélène N° 8 (…)
3° Une maison d’habitation consistant en un corps de logis principal à rez de chaussée et deux étages rue du Savon N° 6 (…)
4° une maison sise à Strasbourg quai Saint Nicolas N° 68 (…)
Etablissement de propriété. Déclarent les débiteurs 1) que la première maison a été acquise par M. Charles Martin Scheer, de Thiébaut Litt, propriétaire à Strasbourg, en vertu d’un contrat de vente reçu par ledit M° Roessel le 21 mars 1846 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier avril suivant Vol. 449 N° 27 et que sur le prix de vente de cet immeuble il n’est plus dû que la somme de 2700 francs
2) que la seconde maison a été acquise par M. Jean Martin Scheer (…)

Charles Martin Scheer et Wilhelmine Mühleisen exposent la maison aux enchères pour se libérer de leurs créanciers. Les immeubles ne sont pas adjugés.

1852 (20.7.), Strasbourg 10 (122), M° Zimmer n° 9604
Ont comparu Monsieur Jean Martin Scheer, propriétaire, & Dame Marie Sophie Beck son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, Mr Scheer agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de M. Charles Martin Scheer, clerc de notaire & Dame Wilhelmine Mühleisen son épouse (…) lesquels pour se libérer envers leurs créanciers sont intentionnés de vendre aux enchères publiques les maisons qu’eux et leurs mandants possèdent à Strasbourg rue Ste Hélène N° 8, rue du Savon N° 6 et rue St Louis n° 12 plus amplement désignées ci après
Désignation des immeubles à vendre et mise à prix
Maisons appartenant aux conjoints Jean Martin Scheer
1° Une maison brasserie consistant en bâtiment de devant à rez de chaussée & deux étages, bâtimens latéraux & de derrière, cour, puits, droits, appartenances & dépendances, le tout situé rue Sainte-Hélène N° 8, tenant d’un côté à M. Besson autrefois M. Dannbach, de l’autre côté à M. Roth, boulanger, pardevant à la rue et par derrière à une ruelle communale. Font partie de cette brasserie & sont compris dans la vente un chaudron, un réservoir, une cuve à fermentation, un rafraichissoir avec tuyaux, le tout servant à la fabrication de bière. Cet immeuble avec tout ce qui en dépend sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 25 000 francs.
2° Une maison d’habitation consistant en un principal corps de logis à rez-de-chaussée & deux étages, bâtimens latéraux & de derrière, cour, droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Savon N° 6, tenant d’un côté à M Birckicht de l’autre à M Fischbach boulanger par devant à la rue & par derrière à M Pougnier. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 15 000 francs.
Maison appartenant aux époux Charles Martin Scheer
Une maison à rez de chaussée & trois étages avec caves, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du vent ou rue St Louis N° 12 tenant d’un côté au petit séminaire, de l’autre à M Ley pardevant à ladite rue & par derrière à Monsieur Groetzinger boucher. Cette maison sera exposée aux enchères sur la mise à prix de 8000 francs.
Etablissement de la propriété. I. Maison rue Sainte-Hélène N° 8. Cette maison appartenait autrefois à M. Ignace Wagner, vivant propriétaire à Strasbourg pour en avoir fait l’acquisition à la barre du tribunal civil de Strasbourg où elle fut vendue par expropriation forcée sur Marie Anne Kientzler femme Jean Mathias Frédéric Deybler suivant jugement d’adjudication définitive en date du 30 janvier 1817 & déclaration de command faite le même jour au greffe du même tribunal, le tout transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 1 mars suivant. (…) M. Wagner est décédé ab intestat à Strasbourg le 21 janvier 1831 en laissant pour seuls héritiers auxquels ladite maison est avenue 1° M. François Xavier Wagner, ancien directeur de l’hopital militaire, 2. M. André Wagner, célibataire majeur, 3. M. François Joseph Wagner, menuisier tous à Strasbourg, 4° Jacques Wagner, boucher à Champlitte (Haute Saône) ces quatre frères du défunt, 5° & Dame Catherine Kirchmann nièce du défunt veuve de M. Jean Daniel Zimber vivant tailleur à Strasbourg, ainsi que ladite qualité d’héritiers résulte de l’inventaire de la succession de Mr Wagner dressé par Me Noetinger notaire à Strasbourg le 19 janvier 1831.
Suivant acte passé devant le même notaire le 4 octobre 1831 les héritiers de M. Wagner ont procédé entre aux à une première licitation de ladite maison & elle fut adjugée à M. M. François Xavier, André, François Joseph & Jacques Wagner. Les quatre premiers se sont ensuite rendus adjudicataires de la part de ce dernier suivant jugement d’adjudication sur licitation rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 6 février 1835. Cette licitation fut poursuivie par M. Jean Frédéric Zeyssolff marchand de vins à Strasbourg, cessionnaire dudit M. Jacques Wagner aux termes d’un contrat de vente reçu pat ledit Me Noetinger le 10 septembre 1834. M. M. François Xavier Wagner, André Wagner et François Joseph Wagner ont ensuite vendu ledit immeuble aux conjoints Jean Martin Scheer qui en sont actuellement propriétaires en vertu d’un contrat passé devant Me Jean Jacques Weigel alors notaire à Strasbourg le 22 juin 1835, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 4 juillet subséquent vol. 295 N° 41. Cette vente a été faite moyennant le prix de 10 000 francs (…)
II. Maison rue du Savon N° 6 (…)
III. Maison rue St Louis N° 12 (…)
Etat hypothécaire (…) – Charges, clauses et conditions de la vente (…) ; le 20 juillet 1852
L’an 1852 le mardi 3 août (…) après avoir attendu jusqu’à vers midi sans qu’aucun amateur ne se soit présenté, les comparans ont remis l’enchère à un autre jour.
acp 411 (3 Q 30 126) f° 99 du 27.7. – (Retrait) acp 412 (3 Q 30 127) f° 23 du 5.8.

Charles Martin Scheer et Wilhelmine Mühleisen vendent la maison à François Xavier Exel

1852 (28.12.), M° Zimmer
Vente – Charles Martin Scheer, clerc de notaire, et Wilhelmine Mühleissen son épouse à Strasbourg
à François Xavier Exel, propriétaire à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg ue du Vent ou rue Saint Louis N° 12, moyennant 8000 francs dont 5300 francs payés et 2700 francs payables entre les mains de Thiébaut Litt, maître cordonnier à Strasbourg auquel les vendeurs doivent pareille somme, suivant acte reçu Roessel, notaire le 21 mars 1843, titre originaire
acp 416 (3 Q 30 131) f° 21-v du 29 Xbr Zimmer 28 Xbr

François Xavier Exel et Julie Virginie Lerch exposent la maison aux enchères. Le boucher Daniel Grœtzinger, propriétaire de la maison à l’arrière, s’en porte acquéreur pour 12 100 francs.

1864 (22.2.), Strasbourg 6 (93), M° Roessel (Henri Eugène) n° 4489
Cahier des charges du 20 février 1864 – ont comparu M. François Xavier Exel fils, propriétaire & Madame Julie Virginie Lerch son épouse qu’il autorise pour tout ce qui suit, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg. Lesquels ont déclaré qu’ils sont intentionnés de vendre aux enchères publiques une maison ci après désignée qu’ils posèdent à Strasbourg & que dans ce but ils requièrent M° Roessel (…)
Désignation. Une maison à rez de chaussée & trois étages avec caves, puits, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue St Louis ou rue du vent N° 14, ancien N° 12 d’un côté M. Mattern, ancien Confiseur, de l’autre M Schott, employé à la mairie,, par derrière à M Daniel Groetzinger. Tel que cet immeuble se poursuit et se comporte (…) Sont en outre Compris dans la vente tous les poêles appartenant aux vendeurs, avec leurs tuyaux & pierres, se trouvant dans ladite maison.
Etablissement de la propriété. Déclarent les vendeurs que la maison ci dessus désignée est devenue leur propriété par suite de l’acquisition que M. Exel en a faite du Sr Charles Martin Scheer, alors clerc de notaire, & de D° Wilhelmine Mühleisen son épouse les deux demeurant à Strasbourg, suivant Contrat de vente contenant obligation passé devant M° Zimmer Notaire à Strasbourg le 28 décembre 1852, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 janvier suivant vol. 556 N° 63 & inscrit d’office le même jour vol. 576 N° 265. Sur le prix de cette vente l’acquéreur M. Exel a été délégué de payer (…). Le Sr Scheer avait acquis le même immeuble dudit Sr Litt [Thiébaut Litt cordonnier] suivant contrat passé devant M° Roessel ainé alors notaire à Strasbourg le 21 mars 1842, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le premier avril suivant Vol. 449 N° 27 & inscrit d’office le même jour vol. 445 N° 150, ce dernier contrat portant quittance de partie du prix de vente (…). Le Sr Litt était propriétaire de cet immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de D° Marie Madeleine Schmidt, son épouse en troisièmes noces, demeurant en son vivant à Strasbourg, décédée sans enfants & en sa qualité d’héritier contractuel de cette dernière en vertu de leur contrat de mariage passé devant M° Roessel père, alors notaire à Strasbourg le 27 mars 1819. Mad° Litt avait elle même recueilli ladite maison dans la succession de ses père et mère, M. Jean Jacques Schmitt & dame Salomé Blinder, conjoints demeurant en leur vivant à Strasbourg, dont elle était seule et unique héritière. Le sieur Schmitt avait acquis la même maison du Sr Philippe Antoine Gall, serrurier & d’Anne Elisabeth Gillich conjoints demeurant en leur vivant à Strasbourg, suivant acte passé à la cidevant Chambre des subhastations de Strasbourg le 3 décembre 1781. – Charges, clauses et conditions (…) article vingt. L’immeuble à vendre sera exposé dans l’adjudication sur la mise à prix de 9000 francs
acp 530 (3 Q 30 245) f° 44 du 26.2.
N° 4490. Adjudication – Et l’an 1864 lundi le 22 février (…) il a été fait diverses mises dont la dernière faite par M. Daniel Groetzinger, boucher demeurant à Strasbourg, a porté le prix d’adjudication de la maison à vendre à la somme de 12.100 francs
acp 530 (3 Q 30 245) f° 44 du 26.2.

Daniel Grœtzinger meurt en 1881 en délaissant cinq enfants. L’inventaire relate les titres relatifs aux différentes maisons.
Les enfants Grœtzinger vendent la maison au boucher Frédéric Rauscher et à sa femme Marie Louise Wolff

1899 (5 &10.4.), M° Mossler
Verkauf – 1) Maria Friederike Henriette Groetzinger, Ehefrau des Prokuristen Emil Christian Lemme, 2) Dorothea Maria Groetzinger, Ehefrau des Kaufmanns Jakob Welsch, beisammen hier, 3) Johann Daniel Groetzinger, Handlungsangstellter hier, 4) Margaretha Johanna Groetzinger, Rentnerin hier
an Friderich Rauscher, Metzgermeister, und Maria Luise Wolff Eheleute in Straßburg
Stadt Strassburg. 1) ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, Keller, Brunnen, Rechten & Zubehör in Straßburg an der St Ludwigsgasse N° 14 früher N° 12, P 1297, 1297 mit 0 Ar 85
2) Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, Vorder und Hintergebäuden Hof, Brunnen Rechten & Zubehör in Straßburg an der St Ludwigsgasse N° 10 früher N° 2, P 1295, 1295 mit 1 Ar 15
durch Verkäufer ererbt aus den Verlaßenschaften ihrer Eltern Daniel Groetzinger gestorben hier an 12. November 1882 und Sophie Henriette Müller gestorben am 16. Novembris 1889.
Besitz sofort, Genuß & Steuerzahlung vom 25. März 1899 ab. Preis 35.000 Mark, worauf 3000 Mark baar bezahlt
acp 953 (3 Q 30 668) f° 47 n° 346 du 18.4.

Fils du boucher Jean Rauscher d’Auenheim en Bade, le boucher Frédéric Rauscher épouse en 1886 Marie Louise Wolff, fille du coiffeur Théodore Wolff de Strasbourg
Mariage, Strasbourg (n° 796)
Straßburg am 23. December 1886. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Metzger Friedrich Rauscher, evangelischer Religion, geboren den 17. Februar des Jahres 1865 zu Auenheim (Baden) wohnhaft zu Auenheim, Sohn des Metzgers Johann Rauscher und dessen Ehefrau Barbara Vogt, beide wohnhaft zu Auenheim
2. die Marie Luise Wolff, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 26. Maertz des Jahres 1865 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, eheliche Tochter des Friseurs Theodor Wolff, wohnhaft zu Straßburg und der verstorbenen Julie Gsell, zuletzt wohnhaft zu Ballbronn (Unter-Elsaß) – (i 122)



27, place Klehttps://maisons-de-strasbourg.fr.nf/wp-admin/post-new.php?post_type=pageber


Place Kleber n° 27 – IV 450 (Blondel), N 739 puis section 61 parcelle 11 (cadastre)

Maison dite zum Danneck (au coin du sapin)
Maître d’ouvrage, Jean Philippe Fibich, orfèvre – maître maçon Jean Lingenhœlin, 1779
Maison rue du Coin Brûlé démolie en 1942 pour éviter l’écoulement – Maison avant démolie en 1957, sol réuni à la voie publique


Façade du n° 27 à corbeaux sous les fenêtres des deux étages supérieurs, alors que les nouveaux bâtiments sont en construction (AMS cote 1 Fi 16, légende : « démolie en octobre 1957 ») – Face aveugle vers l’est vers 1953 (ADBR, fonds Stoskopf cote 60 J 57, Archi-wiki)
Façade nord (inscription Change, vers 1911, AMS cote 1 Fi 21, 30)
Façades rue du Coin Brûlé vers place Kleber (vers 1911, AMS cote 1 Fi 24 n° 39)
La partie centrale du bâtiment arrondi est construite sur l’arrière de la parcelle de l’ancien n° 27, voir plus loin le plan (mars 2024)

Le vitrier Jacques Hemmerlin achète en 1594 la maison dite zum Danneck (au coin du sapin), à l’angle de la place des Cordeliers et de la rue du Coin Brûlé. Il est autorisé la même année à y placer un auvent pour lequel il paie un loyer communal. La maison appartient ensuite au marchand Samuel Ferber (1623-1646) puis à l’organiste Henri Wid et (1671) au facteur d’instruments Georges Vetter. Dorothée Welper, veuve du juriste Jean Chrétien Geilfuss, l’achète en 1685 après son remariage avec le traiteur catholique Ignace Barbier. Ses héritiers la vendent en 1689 au fabricant de pâtés catholique Jean Streit qui sert du vin à des Français et à des bourgeois sans régler les taxes habituelles d’après la visite générale des auberges en 1696. Jean Streit fait établir en 1715 une porte de cave sur le communal. Le maçon Samuel Zanger est autorisé en 1721 à étayer pendant les travaux le mur de la maison qui appartient alors au marchand Louis Beguin. Le tailleur Pierre Pugein supprime l’auvent en 1757, la porte de cave en 1764, passe en 1769 avec son voisin Michael Gœrgen un accord relatif à l’entretien de leurs latrines communes puis vend la maison à l’orfèvre Jean Philippe Fibich après avoir demandé les alignements à suivre d’après les plans de l’urbaniste Blondel. Comme à l’autre extrémité de la place (voir le 29, rue des Grandes Arcades), le futur bâtiment en saillie créera un étranglement par lequel le voyageur découvrira subitement la place. Jean Philippe Fibich acquiert en novembre 1778 un terrain communal sur lequel il est autorisé à construire un bâtiment suivant les dessins de l’inspecteur du bâtiment Boudhors. Il essaie en vain d’obtenir un subside de la Ville pour construire une façade entièrement en pierre en arguant qu’elle embellira la Ville ; les préposés lui laissent le choix d’édifier les étages en pierre ou en bois. Le maître maçon Jean Lingenhœlin construit le nouveau bâtiment en 1779. Il s’ensuit qu’une partie de l’ancienne maison est démolie, en conservant une partie qui donne dans la rue du Coin Brûlé. Les éléments caractéristiques de l’époque se limitent aux arcades du rez-de-chaussée remaniées par la suite, aux chaînages qui atteignent le deuxième étage, au bandeau qui surmonte le premier étage et aux lucarnes du dernier niveau. Ancien peintre en miniature, le cafetier Jean Jacques Büchel déclare en 1802 que les quatre fenêtres qui donnent sur la propriété de son voisin sont une pure tolérance depuis que la maison a été reconstruite ; le facteur d’instruments Joseph Dobner fait en 1822 la même déclaration. Adolphe Seyboth (édition en allemand) mentionne le café Büchel en 1795, Lévêque en 1812, Klein en 1814, Hauswald (à la Réunion) en 1819 et Moiret en 1821.


La maison se trouve à l’angle droit de l’alignement, Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 139 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et premier étage en pierre de taille et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade (h-i) vers la place a deux portes centrales flanquées chacune d’une fenêtre en arcade, trois étages à quatre fenêtres chacun, trois fenêtres aux mansardes. La façade (g-h) vers l’est est en grande partie aveugle. La façade (i-j) à trois fenêtres à chacun des niveaux dépasse sur la place vers l’ouest. Le mur après (j) donne dans la cour, la façade en grande partie aveugle forme la partie ouest du bâtiment arrière à droite de (K) qui s’ouvre dans la rue du Coin Brûlé : petite fenêtre et porte au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres, troisième étage à trois fenêtres et toiture à un niveau de lucarnes. La cour I montre l’arrière (2-3) de la façade vers la place, celle (3-4) au fond de la cour et la façade arrière (4-1) rue du Coin Brûlé.
La maison porte d’abord le n° 31 (1784-1857) puis le n° 27.


Cour I – Plan

Plan Blondel (1765). En rose les aménagements proposés (AMS cote 1 PL 675)
Alignements de 1856 sur un plan de 1838 (dossier de la Police du Bâtiment)
Elévations en 1920 (dessins de l’architecte Emile Wolf, dosser de la Police du Bâtiment)

La plus grande partie du bâtiment dépasse des alignements arrêtés le 6 mai 1856, ce qui interdit les travaux qui auraient pour effet de le consolider. L’entrepreneur Klein est autorisé en 1865 à agrandir la porte d’entrée et percer deux fenêtres au premier étage du bâtiment rue du Coin Brûlé et à surélever d’un étage le mur de clôture entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière. Fernand Schwartz charge en 1920 l’architecte Emile Wolf de faire des travaux intérieurs, de modifier les portes et les fenêtres extérieures. La porte en façade est déplacée sur la droite. La Police du Bâtiment constate en février 1941 que le bâtiment arrière rue du Coin Brûlé risque de s’écrouler et demande sa démolition immédiate à l’administration du séquestre qui renvoie l’affaire à la Ville de Strasbourg. La démolition a lieu en avril 1942, les étages du bâtiment avant ne sont plus accessibles puisque la cage d’escalier se trouvait dans le bâtiment démoli.
Comme l’immeuble se trouve sur le tracé de la voie projetée entre la place de Haguenau et la place de l’Etoile, la Ville convient en 1948 avec le propriétaire de limiter les travaux au strict nécessaire, c’est-à-dire de rendre les locaux habitables. Le bâtiment construit en 1779 est démoli à l’automne 1957.


Plan des bâtiments dus à l’architecte Charles-Gustave Stoskopf, les bâtiments à démolir sont hachurés
Les actuels numéros 22, 26 et 28 (mars 2024)

mars 2024

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Loup de Bubenhoffen
1594 v Jacques Hemmerlin, vitrier, et (1592) Marguerite Keller – luthériens
1622 v Georges Ziegler, marchand de chevaux, et (1609) Susanne Gutbub – luthériens
1622 v Jean Jacques Scheer, charretier, et (1610) Anne Redler – luthériens
1623* v Samuel Ferber, marchand, et (1616) Esther Schmidt – luthériens
1646* adj Henri Wid, organiste, et (1629) Marthe Ulner puis (1634) Marthe Hemmerlin, d’abord (1630) femme de l’apprêteur de chapeaux Eric Buntz – luthériens
1667 v Michel Kæs, cordonnier, et (1648) Salomé Seidel – luthériens
1671 v Georges Vetter, facteur d’instruments, et (1670) Susanne Marie Lombart, d’abord (1666) femme du pasteur Balthasar Wintergerst, puis (1687) Susanne Kolb – luthériens
1683 v Dorothée Welper et (1660) Jean Chrétien Geilfuss, juriste, puis (1682) Ignace Barbier, traiteur – luthérienne convertie
1689 v Jean Streit, pâtissier, et (v. 1684) Ursule Scheibel – catholiques
1720 v Louis Beguin, marchand, et (1706) Catherine Beurez – catholiques
1722 v Jean Philippe Tag, pâtissier, et (1722) Susanne Madeleine Roser – luthériens
1736 v Georges Frédéric Tag, pâtissier, et (1736) Anne Marie Müller – luthériens
1738 v Jean Daniel Mannberger, fourbisseur, et (1734) Marie Barbe List – luthériens
1746 v Jean Régnard Theurer, orfèvre, et (1743) Marie Madeleine Stœsser – luthériens
1753 v Pierre Pugens, tailleur, et (1745) Marie Marguerite Bidot – catholiques
1778 v Jean Philippe Fibich, orfèvre, et (1749) Catherine Sebisch – luthériens
1793 adj Jean Jacques Büchel, peintre en miniature puis cafetier, et (1780) Marie Madeleine Pfæhler puis (1797) Dorothée Freydel – luthériens
1811 v Joseph Dobner, marchand, et (1776) Marie Anne Desfontaines, veuve du marchand Jean Michel Dimier, puis (1809) Marie Thérèse Müller
1823 v Salomon Schwartz, marchand quincaillier, et (1794) Reiss Levy ensuite Claire Levy (copropriétaire avec le suivant)
1855 h Jacques Schwartz, raffineur d’or, et (1818) Jeanne Offenbach
1863 h Léon Schwartz, joaillier, et (1848) Jeannette Altschul
1886 h Oscar Fernand Schwartz, banquier, et (1886) Berthe Weill
1937* h Léon Schwartz, F. & P. Schwartz société en nom collectif
1947* h Banque Léon Schwartz société anonyme
1949* h Banque Schwartz et Cie société en commandite simple

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1350 livres en 1750 (ancienne maison), 4000 livres en 1780 (nouvelle construction)

(1765, Liste Blondel) IV 450, Etienne Pugein
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bouchon, 11 toises, 2 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 738, Schwartz Salomon et Schwartz Jacques – maison, sol – 1,2 are

Locations

1688, Etienne de Combe, vivandier, et Marthe Didier
1743, Jean Michel Ohlmann, cordonnier
1755, Frédéric Huder, perruquier
1801, Nicolas Rosenstiehl, de Bouxwiller
1822, Léon Rehns, bijoutier
1859, Léon Schwartz, bijoutier (ensuite propriétaire)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 145) f° 171-v
La maison à l’angle du Coin Brûlé appartient au fondeur de pichets Jacques Eisenheim qui règle 11 sols, à savoir pour une avance (28 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds 9 pouces), une plate-forme dallée (9 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds), une porte de cave (8 pieds de large, saillie de 4 pieds), une tablette d’exposition (9 pieds de long, saillie de 3 pieds), une marche en pierre (2 pieds ½ de long, 15 pouces de large)

Barfüesser Platz
Jacob Eisenheim der Kandtengiesser beÿ dem gebrandten Ende Vff dem Blatz Am Eckh der Brandten Ende gassen hatt oben ein Vsstoß xxix= schu lang, Vnd ii schu ix Zoll herauß, Ein besetzter Tritt x= schu lang, vnd iiij schu herauß, Item ein offene Kellerthüer viij schu breit vnd iiij schu herauß, Ein Vssatz Laden ix schu lang, vnd iij schu herauß, Mehr ein steinen staffel iii+ schu lang, vnd xv Zoll breÿt, Bessert &, xj ß x d

1562, Livre des loyers communaux VII 1446 (Zinßbuch D) f° 169-v
Le vitrier Jacques Hemmerlin doit 2 sols 6 deniers pour être autorisé à mettre un auvent (22 pieds de long, saillie de 4 pieds) à sa maison à l’angle de la place des Cordeliers et de la rue du Coin Brûlé, le premier loyer écherra à la Saint-Michel 1595. Fait le jeudi 15 août 1594. Le loyer porté à 6 sols est dû par Samuel Ferber en 1627.

Item ij ß vj d gibt Jacob Hemerlin der glaser Ist Ihme bewilligt an seinem eckhauß am Barfüsserplatz beim gebrandten Ende, ein Wetterdächlin Zumachen 22 schuh lang, vnd vier schuh breit herauß, vnd da er oder sein nachkhomen solches wider hinweeg thun, soll er diß Zinß ledig sein, Actum donstag 15.ten Augusti Ao. 94. gefallt der erste Zinß vff Michaelis 1595.
(rub.) Jetz Samuel Ferber 6 ß. 2. Martÿ 1627
Neü 249.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 249
Même loyer reporté au Livre des loyers communaux. Les contribuables sont successivement Henri Wid, Michel Kæs et Georges Vetter

jetzt Michael Käeß
Jetzt Geörg Vetter
Heinrich Widt, Soll gemeiner Statt, Vom wetterdach des Eckhaußes ahn dem Brennten endt, Jahrs vf Michaelis 6 ß d
Alt. d. f. 169
New fol. 216
(Quittungen 1653-1664)
1667 von hanß Beüchels alß vogten empf.
1671 Zalt Vetter

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 216
Même loyer reporté au registre suivant. Les contribuables sont ensuite la veuve de Jean Chrétien Geilfuss, Jean Streit, Louis Beguin, Jean Philippe Tag et Daniel Mamberger. Un nouveau loyer s’ajoute en 1716 pour une porte de cave, voir plus loin les Préposés au bâtiment

Michael Käeß und Georg Vetter, sollen vom Wetterdach des Eckhaußes am branden End, vff Michaelis, 6 ß
St. Zinnßb. p. 249
ietz Georg Vetter allein
jetzt Johann Christian Geilfußen W.
jetzt Johann Streit Pastetenbeck
Jetzt Louis Beguin A. 1721. i.mo
Jetzt Joh: Philipp Tag
jetzt Daniel Mamberger
(Quittungen 1673-1715)
Er soll ferner von einer vor dieser behaußung, 7 schuh. 10. Zoll breit und Vier schuh Vom hauß herauß liegenden Kellerthür l. Protocolli de 1716. folio 5. p. Mich: 1716. allein 7 ß 6 d. im übrig. aber Jährlichen 10 ß
(Quittungen 1716-1741)
Neuzb fol 247-b

1741, Livre des loyers communaux VII 1470 (1741-1802) f° 247-b
Mêmes loyers reportés au registre suivant. Les contribuables sont ensuite Jean Régnard Teurer et Pierre Buchin (Pugein). Le loyer pour l’auvent devient caduc en 1757 par la suppression de l’objet, celui pour la porte de cave en 1764.

alzb. 216
Daniel Mamberger soll vom Wetterdach des Eckhaußes am branden End auf Michaelis, 6 ß – ist hinweg
Ferner von einer vor dießer behaußung, 7 schuh 10. Zoll breit und 4 schuh vom hauß herauß liegenden Kellerthür auf Michaelis 10 ß
(quittungen 1740-1756, 16 ß – 1757-1764 10 ß)
Joh: Reinhard Teürer
Peter Buchin

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1598, Préposés au bâtiment (VII 1313)
Jacques Hemmerlin demande le 26 avril 1598 l’autorisation de faire une porte de cave sur le communal. Il est autorisé le 20 mai suivant à monter la charpente de ses combles sur la place des Cordeliers

(f° 103-v) Mittwoch den 26.ten Aprilis 98. – Jacob Hemmerlin wolt gern vffm barfüßerplatz ein Kellerthür vff d. Almend mach. bitt vmb erlaub. Ist vff ein Augenschein

(f° 121) Sambstags 20. Maÿ 98. – Jacob Hemmerlin wegen bittet sein Zimmerman platz vffm Barfüßerplatz Zu eim dachstul vff ij C sl* holtz, Ist Ihm bewilligt solls geschmeidig* zusammen leg.

1715, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Les préposés autorisent le pâtissier Jean Georges Streit à faire une porte de cave de 7 pieds 10 pouces qui empiète sur le communal de 4 pieds. Le cens sera déterminé une fois les travaux terminés.

(f° 210) Dienstags den 1. 8.bris 1715 – Herr Joh: Georg Streit p° einer Kellerthür
Haben die Obere Bawherren und die Herren dreÿ einen augenschein vor Herrn Johann Georg Streiten des Pastetenbecks auff dem Baarfüßer: platz gegen dem Brendten Endt gelegenen Eckbehausung eingenommen, Vor deren Er eine lehnende Kellerthür 7. schuhe und 10. Zoll breit und 4 schuhe lang auff das allmend bawen Zulaßen gesinnet ist undt umb deßen permission angesuchet hatt. Erk. Bedacht.

(f° 215-v) Dienstags den 22. 8.bris 1715 – Herr Joh: Georg Streit p° Kellerthür
Wegen des am 1. hujus an Herrn Johann Georg Streiten, des Pastetenbeckers, auff dem Baarfüßerplatz am Brendten endt gelegenen Eckbehausung eingenommenen augenschein ist Erk. Würdt demselben erlaubt eine Kellerthür 7. schuhe und 10. Zoll breit und Vier schuhe Vom Haus heraus machen Zulaßen und soll der Zinß wann selbige fertig sein würdt regulirt werden.

1721, Préposés au bâtiment (VII 1389)
Le maçon Samuel Zanger est autorisé à étayer le mur de la maison de Louis Beguin pdt& qu’il la répare à condition de remettre le terrain en état.

(f° 190) Dienstags den 15.t Ejusd. [Julÿ] 1721. – An Louis Beguins hauß soll gesprießt werden
Meister Samuel Zanger, der Maurer, sucht beÿ Mghhn umb erlaubnus an, daß Er an Louis Beguins hauß beÿ dem brendenend gelegen umb eine reparation vorzunehmen, sprießen dörffe, welches Ihm mit der Condition erlaubt worden, daß Er die löcher im gepflästerten wieder außbeßern laße.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
L’orfèvre Jean Philippe Fibich acquiert un terrain communal (18 toises, 5 pieds et 8 pouces carrés) d’après le nouvel alignement

(f° 177-v) Dienstags den 17. Novembris 1778 – H. Bau Inspector Boudhors referirte, Er habe die in diesem Jahr von verschiedenen Particuliers überbauene Allmend Plätz ausgemeßen und den angesetzten Preißen den Cantons nach ausgerechnet, was jeedes zu bezalen, als :
Hr. Rathh. Johann Philipp Fibich (V. Prot. de 1784, f. 141 b) – Herr Exsenator Johann Philipp Fibich, der Gold Arbeiter ist mit seiner an dem Place d’Armes gelegenen behausung dem Alignement nach heraus gefahren, und hat das Allmend um 18 Klafter 5 Schuh 8 Zoll Quadrat Maß überbauen, ligt im IV. Canton, davor hat derselbe à 40. livres das Quadrat Klafter zu bezalen 757 lb 15 ß 4 d

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le tailleur Pierre Pugens demande le 7 avril l’alignement à suivre pour savoir si la maison pourra être reconstruite une fois vendue. L’ancien sénateur Fibich demande le 14 juillet l’alignement à suivre pour la maison qu’il a acquise de Pierre Pugens.
Jean Philippe Fibich demande à la Ville de contribuer aux frais du mur coupe-feu avec son voisin Sellier François Ried. Les préposés éconduisent le pétitionnaire et renvoient le voisin le cas échéant au Petit Sénat.
Jean Philippe Fibich qui a reçu de l’inspecteur du bâtiment Boudhors le dessin qu’il devra suivre strictement en construisant la façade fait observer le 17 novembre 1778 que la pierre massive est prévue jusqu’au deuxième étage ainsi que pour la corniche des mansardes et de nombreux ornements. Il a demandé à son maître maçon un devis d’après lequel seules les arcades sont en pierre massive, le reste hormis les croisées étant en maçonnerie, les mansardes et la corniche en bois. Comme les frais outrepassent de beaucoup la somme qu’il prévoyait y mettre et que le bâtiment est destiné à embellir la ville, il demande un subside pour le chenal, les ornements et la corniche en pierre. Les préposés demandent à l’inspecteur Boudhors de chiffrer les frais.

(f° 57) Dienstags den 7. Aprilis 1778. – Mr Pugens Schneider
Idem [Mr Georg Friedrich Walter der Maurer] nôe. Mr Pugens, des Schneiders, bittet um ertheilung des Plans, wie sich deßen an dem barfüßer Platz gelegene Behausung dem Alignement nach befinde, damit solcher vorgewiesen werden könte, wann diese behausung verkauft und gebauen werden solte. Erkannt, Bedacht.

(f° 112-v) Dienstags den 14. Julii 1778 – Hr. Rathh. Fiebig Gold: Arbeiter
Herr Exsenator Fiebig, der Goldarbeiter bittet um Anzeig des Alignements seiner von Mr Pugens dem Schneider erkauffen ane dem Place d’armes gelegenen behausung. Erkannt, Seÿe dem Herrn Imploranten von Herrn Bau Inspector dem anheute approbirten Plan nach anzuzeigen.

(f° 140-v) Donnerstags den 15. Septembris 1778 – Hr Rathh. Joh. Philipp Fibich
Herr Exsenator Johann Philipp Fibich, der Gold Arbeiter præsentirt unterthäniges Memoriale mit bitten, Weilen Er genöthiget mit seiner an dem Place d’armes gelegenen Behausung dem Alignement nach vorzurucken, sein Nachbar François Ried, der Sattler aber sich weigert die nöthige Feurmaur Zugleich mit aufzuführen dahero Er eine Maur von einem ganzen Stein aufführen muß, welches Ihn in grösere Kösten setzet, Meine Gnädige Herren geruhen möchten die Helfte der Unkösten seiner aufzurichtenden Feuermaur zu übernehmen, und den Betrag deßen an dem von Ihme zu zalen schuldigen Terrain zu verguthen, so als dann François Ried, wann er bauen wird gemeiner Stadt vor die Helfte solcher Feuer Maur wieder zu restituiren haben solle. Erkannt, Seÿe der Herr Implorant ln seinem Begehren an Gemeine Stadt ab: in Ansehung seines Nachbars François Ried aber allenfalls an Einem Ehrsamen Kleinen Rath zu verweisen.

(f° 175-v) Dienstags den 17. Novembris 1778. – Hr Exsenat. Joh. Philipp Fibich
Hr Exsenator Johann Philipp Fibich, der Goldarbeiter præsentirt unterthäniges Memoriale, vorstellend, wie daß Ihme von Herrn Bau Inspector Boudhors die Zeichnung der façade, wornach Er in Bauung seiner ane dem Place d’armes neu erbauenden Behausung stricté zu richten haben solle, welchen Er auch in allen Stücken nach Geschmack findet vorgeleget und behändiget worden, Weilen aber in diesem Plan die façade bis in den Zweiten stock, ja sogar annoch das Gesimbs der mançard nebst vielen Zieraden massiv von Stein angemerckt, da hingegen des unterthänigen Supplicanten mit seinem Maur Meister accordite Riß nur bis über die Bögen von massiv: Stein, der Rest aber vollends hinauf von Maur Stein bis auf die Kreutzstöck, so dann eine Mançard warunter das Gesimbs von Holtz ist. Da nun diese Zweÿ Articul die destinirt gehabte Kösten weit übertreffen würden solches Gebäu auch mehrentheils ein Zierat der Stadt seÿn und mit dem langen Gebäu eine Ähnlichkeit haben solle, als gehet seine bitt dahin, die Kösten, welche in Bauung des Nachs, der Zieraten und des Gesimbs von Stein müßen verwendet werden, an dem zu bezalenden Allmend Platz abgehen zu laßen. Erkannt, Seÿe anvorderist durch Herrn Bau Inspector zu examiniren, wie hoch diese Kösten zu stehen kommen können.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Jean Philippe Fibich présente deux devis pour la corniche, l’un du charpentier Léonard Haas qui demande 19 florins pour la faire en bois, l’autre du maçon Jean Lingenhœl qui demande 466 livres pour la faire en pierre. L’inspecteur du bâtiment estime que ce dernier devis est trop élevé, les frais ne devraient pas dépasser 350 livres. Les préposés décident de laisser au pétitionnaire le choix de faire faire la corniche en pierre comme le prévoit le plan ou en bois mais que la Ville ne contribuera pas aux frais.

(f° 242) Dienstags den 16. Martii 1779. – Hr Rathh. Johann Philipp Fibich
Herrr Exsenator Johann Philipp Fibich, der Goldarbeiter producirt in gefolg Erkanntnus vom 17. Novembris 1778. wegen dem, an seiner ane dem Place d’armes aufbauenden Behausung zu machenden Haupt Gesimbs Zween Überschäg, den Einen von Mr Leonhard Haas, den Zimmermann, welcher vor daselbe von Holtz Zu verfertigen 19. fl 2 ß fordert, den andern von Hrn. Johannes Lingenhölin, den Maurer, so vor daselbe dem vorgewiesenen Plan nach von Stein Zu verfertigen 466 lb 4 s fordert, Mit bitt, Meine Gnädige Herren geruhen möchten Zu erkennen, daß, wann Er gehalten seÿn solle, das Hauptgesimbs dem Ihme gegebenen Plan nach von Stein Zu verfertigen, das jenige so es höher, als von Holtz verfertiget, Zu stehen komme, von seiten Gemeiner Stadt bonificirt werden solle. Herr Bau Inspector trägt vor daß Hrn Lingenhölin Forderung Zu hoch seÿe, indeme das Haupt Gesimbs gar füglich vor 350. livres Von Stein gemacht werden könne. Nach der Sachen reifer Überlegung wurde Erkannt, Seÿe Hrn Rathh. Fibich in seine freÿe Willkuhr Zu stellen das Haupt Gesimbs an besagter seiner neu aufbauenden Behausung von Holtz oder dem Plan nach von Stein verfertigen Zu laßen, ohne einige Vergüthung an Löbl. Stadt fordern Zu Können.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1779. Le maître maçon Jean Lingenhœl expose les travaux à faire dans la maison Fibich place d’Armes : un creuset dans l’atelier au rez-de-chaussée, un chaudron dans la buanderie, un âtre dans la boutique du bâtiment avant, au premier étage du bâtiment avant une cuisine sur la droite et un poêle à l’avant, le deuxième et le troisième étage étant pareils au premier, le tout présentant toutes les granties contre les risques d’incendie.

(p. 510) Dienstags den 23.sten Novembris 1779
H. Fibich will in seiner ane der Place d’armes gelegenen Behaußung Rechter Hand des hoffs auf dem rez de chaussée eine schmeltz Eß und bauch kuchen machen den bauchofen mit Caminschoß wohl versehen gleich der Eß auf den gewölbten Keller setzen das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt, vornen daran gegen der gass im vordergebäud ein vor Camin aus dem in den Laden eingefeurt wird, das Rohr an steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Im ersten stock im vordergebäud an der steeg lincker hand des eingangs eine Kuche mit Heerd und Camischoß wohl versehen, das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt vornen daran eine stube in die aus der Kuch eingefeurt wird, der 2.te und 3.te stock so dem ersten gleich. Erkannt Willfahrt – Mstr Linckenhölin

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 59 / 31
Dobner
Rez de chaussée et 1° étage en pierre de taille et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 209 case 3

Schwartz Jacques à Strasbourg

N 738 ⅓, maison, sol, place d’armes 31
Contenance : 0,40
Revenu total : 114,20 (114 et 0,20)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 ⅓
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ⅓

N 738, maison, sol, place d’armes 31
Contenance : 0,80
Revenu total : 228,40 (228 et 0,42) , total 342,62
Folio de provenance : 209
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 209 case 4

Schwartz, Salomon, ordinaire à Strasbourg
(1855) Schwartz Salomon et Consorts place Kleber N° 31

N 738 2/3, maison, sol, place d’armes 31
Contenance : 0,80
Revenu total : 228,42 (228 et 0,42)
Folio de destination : 209
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 2/3 / 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 2/3 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1060 case 2

Schwartz Jacques
1865 Schwartz Léon, bijoutier, changeur, banquier
1887/88 Schwartz Oscar Ferdinand, Banquier
(ancien folio 808)

N 738.p, maison, sol et N 738.p, maison, sol, Place Kleber 27
Contenance : 0,40 et 0,80 total 1,20
Revenu total : 114 et 228 (maisons), 0,20 et 0,42 (sol), total 342,62
Folio de provenance : (209)
Folio de destination : 808, Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 ⅓, 26 2/3 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ⅓, 6 2/3 / 8

N 738, maison
Revenu total : 417,62 (417 et 0,62)
Folio de provenance : 808, agrand.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 24 / 19
1867, Augmentations – Schwartz Léon f° 808, N 738, maison, revenu 417, addition de construction, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions – Schwartz Léon f° 808, N 738.p, maison, revenu 114, addition de construction de 1864, supp. en 1867, voir les augmentations
id., N 738.p, maison, revenu 228, addition de construction de 1864, supp. en 1867, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 32 p. 417 case 1

Parcelle, section 61, n° 11 – autrefois N 768, 2418
Canton : Kleberplatz Hs. N° 27 / Place Kléber / Karl-Roos-Platz / Place Kléber
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / Hf Whs
Contenance : 1,29
Revenu : 4000 / 6000
Remarques

(Propriétaire), compte 3438
Schwartz Oskar Ferdinand
1937 Schwartz Léon propr. F. & P. Schwartz société en nom collectif
1947 Banque Léon Schwartz société anonyme
1949 Banque Schwartz et Cie société en commandite simple
(99)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton Canton IV, Rue 98 Place d’Armes

31
Prop. Fibich, Jouaillier, au bas de la place d’armes
Loc. Revilliod, Catherine veuve – Miroir
Loc. Ott, Joseph, Jouaillier – Echasses
Loc. Pichler, Philippe Jacques – Echasses
Loc. Wittersheim, Seligmann – Juif

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 80)

(Haus Nr.) 27
Schwartz, Bankier, E 0
Schwartz, L. Bankier, E 1
Moschenrosch, Wwe. Musiklehrerin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 56)

Place Kléber n° 27 (volume 1, 1865-1947)

L’entrepreneur Klein est autorisé en 1865 à agrandir la porte d’entrée et percer deux fenêtres au premier étage du bâtiment rue du Coin Brûlé et à surélever d’un étage le mur de clôture entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière. Léon Schwartz n’est pas autorisé en 1885 à crépir le rez-de-chaussée du pignon pour remédier aux infiltrations puisque les travaux seraient faits dans la partie qui dépasse de l’alignement arrêté le 6 mai 1856. Léon Schwartz déclare en 1901 que les travaux de canalisation ont provoqué des fissures dans la maison arrière. Les fissures sont surveillées pendant cinq ans. Le propriétaire charge en 1920 l’architecte Emile Wolf de faire des travaux intérieurs, de modifier les portes et les fenêtres extérieures et de ravaler les façades à l’arrière de l’alignement légal. Paul Schwartz charge en 1938 au nom de la banque Léon Schwartz l’architecte Emile Wolf d’aménager une chambre ignifuge servant de dépôt d’archives au sous-sol du bâtiment avant après s’être engagé à déduire le montant des travaux du prix d’une éventuelle acquisition par la Ville.
La Société Immobilière de la Place Kleber demande en 1940 de vérifier l’état des étais posés sur le sol des anciens bâtiments n° 23 et 27. La Police du Bâtiment constate en février 1941 que le bâtiment arrière rue du Coin Brûlé risque de s’écrouler, les étais étant pourris. Elle demande la démolition immédiate du bâtiment arrière à l’administration du séquestre (Mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire -General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) qui renvoie l’affaire à la Ville de Strasbourg. L’architecte municipal Beblo conclut que le bâtiment arrière peut être démoli sans porter préjudice au bâtiment avant mais que l’escalier qui dessert les étages du bâtiment avant se trouve dans le bâtiment à démolir. La démolition a lieu en avril 1942. Revenu à Strasbourg la guerre terminée, Paul Schwartz demande en 1945 à la Ville de remettre les lieux en état, en particulier un escalier qui desserve les étages. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise les mesures conservatoires au profit de la banque Léon Schwartz, la Police du Bâtiment fait remarquer que les travaux de renforcement sont interdits dans la partie devant l’alignement légal et que les démolitions ne sont pas dues à des faits de guerre. Les travaux n’ont pas lieu.

Salon de coiffure Seiler au premier étage (1911)
Tailleurs Buisson et Delorme (tailleurs, 138, avenue des Champs-Elysées) au deuxième étage (1919)
Guichet de la Loterie nationale (1938)

Sommaire
  • 1865 – L’entrepreneur J. Klein demande au nom du propriétaire Schwartz l’autorisation de faire des travaux au 27, place Kléber, bâtiment sans numéro rue du Coin Brûlé (1) agrandir la porte d’entrée, (2) percer deux fenêtres au premier étage du bâtiment arrière, (3) surélever d’un étage le mur de clôture entre les deux bâtiments suivant la coupe en marge – L’agent voyer note que la façade sans avance suit l’alignement, la clôture à simple rez-de-chaussée est en maçonnerie
  • 1885 – Les entrepreneurs J. & E. Klein (9, rue Fritz) demandent au nom de Léon Schwartz l’autorisation d’étayer et de crépir le rez-de-chaussée du pignon (7,50 mètres de long, 2 mètres de haut) pour remédier aux infiltrations – L’architecte municipal Nebelung répond que les travaux ne peuvent être autorisés puisqu’ils seraient faits dans la partie qui dépasse de l’alignement arrêté le 6 mai 1856. Réponse correspondante du maire aux entrepreneurs – Nebelung suggère au propriétaire de poser une légère plaque en zinc pour remédier à l’humidité.
  • 1886 – Le maire notifie le banquier Léon Schwartz de faire ravaler le 27, place Kleber – Léon Schwartz (papier à lettres Léon Schwartz banquier changeur) demande de reporter les travaux à l’année suivante parce que le voisin démolit sa maison et que lui-même a l’intention de faire des changements dans la maison arrière – Travaux terminés, juin 1887.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, février 1896
  • 1902 – Une visite des lieux à la demande de l’architecte des Postes Bœttcker établit que la voûte qui donnait sur un escalier de cave à l’angle du Coin Brûlé n’est séparée de la voie publique que par des pierres de taille. Le maire demande au propriétaire de faire des travaux pour éviter tout accident. – Travaux terminés, août 1902.
  • 1903 – Le maître ramoneur Anselme Geiser (16, rue des Charpentiers) rapporte au commissaire de police qu’une cheminée se détache du mur pignon – Croquis – Le propriétaire a remédié à la situation avant la visite de vérification.
  • 1905 – L’entrepreneur E. Klein (5, rue des Bestiaux) demande l’autorisation de poser un échafaudage contre le pignon. – Autorisation – L’entrepreneur ne pose pas d’échafaudage – Dissensions à propos des droits à régler
  • 1901 – Léon Schwartz rappelle au maire qu’il a envoyé quelques jours auparavant au maire une lettre par laquelle il l’informait que les travaux de canalisation ont provoqué des fissures dans la maison. – Une visite des lieux constate que la maison arrière, plus ancienne que celle de devant, s’affaisse légèrement suite aux travaux à cause de fondations défectueuses. On pose des témoins sur les fissures. Il n’y a pas risque d’écroulement. – L’affaissement ne continue pas
    Dossier à l’intention du maire – Suivi de la situation, croquis – Les fissures ne s’aggravent pas, 1905. L’architecte municipal Nebelung dresse un état des frais – Certains témoins posés quatre mois plus tôt se sont détachés, mars 1906.
    1906 – Dossiers sur les dommages de la maison Schwartz – Dossier classé, février 1908.
  • 1907 – Le maire notifie L. Schwartz de faire ravaler le 27, place Kleber – Fernand Schwartz demande de reporter les travaux interdits par sa religion pendant l’année de deuil. – Le maire réitère sa demande en arguant que la maison a mauvais aspect. – Travaux terminés, mai 1909.
    1909 (avril) – Le peintre A. Bœgelmann (29, rue du Fossé des Treize) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Prorogation – Dossier classé, septembre 1909
  • 1911 – La coiffeuse Seiler demande l’autorisation de poser des enseignes (façade latérale entre les n° 27 et 29) – Plan de situation – Inscription Mme A. Seiler I. Etage. Spezial Damen Frisier & Haarpflege Salon. Institut für Moderne Schoenheitspflege, dessin des inscriptions en façade (un mot à chaque fenêtre du premier étage, Ondulation, Manicuren Postiche, Massage) et dans la ruelle – Autorisation
  • 1913 – A. Wittersheim demande l’autorisation de refaire les inscriptions sur cinq enseignes – Autorisation
  • 1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1916 – A. Meyer (deuxième étage) transmet à la Police du Bâtiment l’autorisation accordée par le commissaire de police de poser deux enseignes plates. La Police du Bâtiment note qu’il s’agit de quatre petites inscriptions non saillantes posées dans l’embrasure des fenêtres au deuxième étage.
  • 1919 – Le vice-président de l’administration municipale demande à Buisson et Delorme (tailleurs, 138, avenue des Champs-Elysées) de faire une demande à la Police du Bâtiment pour poser une enseigne plate.
    Demande de poser une enseigne plate et quatre autres sur les fenêtres du deuxième étage – Autorisation
  • 1919 – Note. Le pignon porte une publicité que la maison Lévy Frères (140, Grand rue) vient de peindre en noir sur fond blanc. Le fond blanc devrait être remplacé par une teinte plus adaptée au mur. – Le maire écrit au peintre en fondant sa demande sur le règlement du 23 novembre 1910 relatif à la préservation de l’aspect local. – Remarque, février 1920. Les intempéries ont beaucoup atténué le contraste. L’affaire ne sera pas poursuivie.
  • 1921 – L. Schieb (ravalement, travaux en ciment, 11, route d’Altenheim au Neuhof) demande l’autorisation de poser un échafaudage pour ravaler le bâtiment – Le commissaire de police donne son accord – Dessin – Décompte des droits
    1920 – L’architecte Emile Wolf transmet le dessin de la façade latérale pour compléter sa demande pour ravaler les façades (parement en plâtre sur le pignon gauche, inscription Banque Léon Schwartz). La porte d’entrée est nouvelle, la fenêtre centrale servait jusqu’à présent d’entrée. – Travaux terminés, juin 1921.
  • 1920 – L’architecte Emile Wolf demande l’autorisation de faire des travaux intérieurs (déplacer l’escalier de la cave et des cloisons), de modifier les portes et les fenêtres extérieures et de ravaler les façades. Les travaux sont prévus à l’arrière de l’alignement légal. – Autorisation (avec interdiction de percer la fenêtre de gauche vers la place, en conformité avec l’article 17 du règlement)
  • 1922 (mars) – L’entrepreneur L. Schieb demande l’autorisation de poser un échafaudage devant la banque Schwartz pour ravaler la façade – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Décompte des droits
    1921 (mai) – Les entrepreneurs de peinture Lévy Frères (1140, Grand rue) demandent l’autorisation de poser un échafaudage devant la banque Schwartz pour repeindre les volets et la façade – Décompte des droits – Travaux terminés, juin
    1923 – La Police du Bâtiment ne poursuit pas sa demande de ravalement rue du Coin Brûlé
  • 1923 – La maison Meyer et Fichter (3, quai de l’Abattoir) demande l’autorisation de poser une forge sur la voie publique pour modifier le chauffage central. – Le commissaire de police transmet la demande au maire avec avis favorable – Décompte des droits
  • 1938 – La banque Léon Schwartz demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Autorisation – Les enseignes sont posées – Dessins sur calque (Change – Loterie nationale)
    1938 – La banque Schwartz est autorisée à poser du matériel sur la voie publique pour réaliser des travaux intérieurs
    1938 – La Police du Bâtiment constate que la banque Schwartz fait des travaux intérieurs sans autorisation dans la partie du bâtiment devant l’alignement légal – La banque Léon Schwartz demande l’autorisation d’aménager une chambre ignifuge (dépôt d’archives) au sous-sol en ajoutant un deuxième plafond.
    Rapport de la Police du Bâtiment, illustré d’un croquis. Paul Schwartz s’engage au nom de la banque Schwartz à déduire le montant des travaux (7300 francs d’après le devis de l’architecte Emile Wolf) du prix d’une éventuelle acquisition par la Ville. – Autorisation d’aménager une chambre ignifuge, 6 août 1938. – Plan de situation portant les alignements légaux – Dessin – Travaux terminés, août 1938
    1938 (avril) – Paul Schwartz demande l’autorisation de poser un guichet de vente muni d’un store en saillie – Autorisation
  • 1940 – La Société Immobilière de la Place Kleber demande de vérifier que les étais posés sur le sol du 23, place Kleber sont solides. – Constat. Les étais aux n° 23 et 27 sont en partie pourris. La clôture vers la rue du Coin Brûlé est endommagée. – La Police du Bâtiment demande à la société de faire faire les travaux nécessaires. – La société immobilière déclare que les travaux sont exécutés, janvier 1941.
  • 1941 (février) – Le directeur de la Maison Rouge écrit à la Police du Bâtiment (M. Nester) que les étais posés aux numéros 22 et 27 sont en mauvais état. Les occupants du n° 27 ont entendu la nuit précédente des craquements qui font craindre un écroulement – La Police du Bâtiment se rend sur place et conclut à un risque d’écroulement
    La Police du Bâtiment fait un courrier à l’administration du séquestre (Mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire – General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) dans lequel elle demande la démolition immédiate du bâtiment arrière
    1941 (avril) – Les habitants ont quitté leur logement – L’administration du séquestre renvoie à la Ville de Strasbourg pour ce qui est de la démolition
    1941 (août) – Courrier de la Police du Bâtiment au Service d’arpentage – Courrier de l’adjoint au maire à la Police du Bâtiment, demandant une enquête. – Le Service d’arpentage écrit à la Division I que la Police du Bâtiment a demandé d’évacuer les logements.
    1941 (octobre) – Le commissaire faisant fonction de maire écrit à l’administration du séquestre que les frais de démolition seront portés au budget de la Ville dès que l’administration aura arrêté le prix d’achat de l’immeuble.
    L’architecte municipal Beblo fait un rapport sur l’immeuble. Le bâtiment avant a été construit au XVIII° siècle suivant les alignements de Blondel. Le bâtiment arrière peut être démoli sans porter préjudice au bâtiment avant. L’escalier qui dessert les étages du bâtiment avant se trouve cependant dans le bâtiment à démolir.
    1941 (novembre) – Lors d’une descente sur les lieux, il a été convenu 1) de conserver le bâtiment avant qui ne sera pas habité tant qu’il n’y aura pas de nouvel escalier, 2) de conserver le bâtiment intermédiaire en terrasse et d’aménager une terrasse provisoire à la place du bâtiment arrière, 3) de démolir le bâtiment arrière jusqu’à la hauteur de la terrasse, 4) d’éliminer les gravats et de remplacer la clôture en lattes par une nouvelle.
    1942 – La Police du Bâtiment déclare ne pas avoir d’objection contre la démolition du bâtiment arrière sis 27, place Kleber
    1942 (mars et avril) – La démolition est en cours
    1942 (juin) – Le bâtiment est démoli. Des enfants pourraient tomber dans une ouverture qui donne dans la cave.
    1942 (juillet) – L’administration du séquestre demande une attestation écrite que le bâtiment démoli ne présente pas de danger et si la Ville a l’intention d’en faire un garage à vélos.
  • 1941 (août) – Le peintre en bâtiment Georges Hambach (19, quai des Pêcheurs) est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre la façade
  • 1942 (novembre) – Henri Greiner (22, rue du Fossé des Tanneurs) demande que le peintre Jean Barthelmé (28, rue du Barrage à Schiltigheim) soit autorisé à faire des inscriptions – Travaux terminés, décembre. – Dessin sur calque
  • 1945 (avril) – L’avocat L. Baumann (30, place Kléber) demande au nom de son client Paul Schwartz à la Ville de remettre les lieux en état, en particulier un escalier qui desserve les étages et de lui restituer l’immeuble que la Ville aurait acheté le 12 octobre 1943 sans que la mutation ait été portée au livre foncier.
    1945 (mai) – Le maire déclare qu’il n’y a pas eu de vente à la Ville qui a administré l’immeuble en lieu du propriétaire (in eigentumsweise Verwaltung) comme 177 autres rendus en février 1945 à l’administration du séquestre (Office des Biens et Intérêts privés), chargée de les restituer au propriétaire spolié.
    1945 (juin) – Compte rendu de l’entrevue avec l’avocat Weiller.
    1945 (juillet) – La Police du Bâtiment constitue un dossier sur la démolition du bâtiment arrière par l’entreprise E. Moritz.
  • 1946 (décembre) – L’entrepreneur Santesso (430, route de Strasbourg à Illkirch- Graffenstaden) est autorisé à occuper la voie publique pour réparer le crépi – Prorogation, janvier 1947
  • 1946 (avril) – L’architecte Edmond Picard transmet les plans pour construire une cage d’escalier
  • 1946 (octobre) – Le délégué départemental du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme demande à la Police du Bâtiment une pièce nécessaire au dossier de sinistré
    (sans date) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise les mesures conservatoires au profit de la banque Léon Schwartz (dossier NV 4351 DS) sinistré en août et septembre 1944, boucher les brèches et les fissures, refaire la toiture et l’escalier. – La Police du Bâtiment note (juillet 1946) que les travaux de renforcement sont interdits dans la partie devant l’alignement légal et que les démolitions ne sont pas dues à des faits de guerre. – Pas de travaux. Le dossier est classé, octobre 1947.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 57)

Place Kléber n° 27 (volume 2, 1948-1963)

Le délégué du M.R.U. demande en 1948 s’il y a lieu de réparer le bâtiment frappé d’alignement, ce qui procurerait trois logements. Le maire émet un avis défavorable comme le bâtiment se trouve sur le tracé de la voie projetée entre la place de Haguenau et la place de l’Etoile. La Ville convient avec le propriétaire Schwartz de limiter les travaux au strict nécessaire, c’est-à-dire de rendre les locaux habitables. L’architecte Edmond Picard fait les dessins. Les travaux sont interrompus en 1949 par le service d’urbanisme de Paris. L’entreprise Ernest Jockers est autorisée en août 1957 à occuper la voie publique pendant la démolition du bâtiment.

Sommaire
  • 1948 (janvier) – Compte rendu de l’entrevue entre l’avocat Weiller et le Service du contentieux. L’architecte Wolf a vérifié pendant la guerre la solidité du bâtiment démoli, auparavant étayé par les soins du gestionnaire des terrains voisins. L’avocat déclare que la banque Schwartz renoncerait à poursuivre la Ville si elle obtient satisfaction auprès du M.R.U. – La Division VI-E fait remarquer que le bâtiment qui subsiste se trouve sur le tracé de la voie projetée entre la place de Haguenau et la place de l’Etoile
    1948 (février) – Le délégué du M.R.U. demande s’il y a lieu de réparer le bâtiment frappé d’alignement, ce qui procurerait trois logements. – Le maire émet un avis défavorable (mars)
    1948 (juillet) – La Division V déclare qu’il a été convenu avec le propriétaire Schwartz de limiter les travaux au strict nécessaire (rendre les locaux habitables).
    1948 (novembre) – Paul Schwartz accepte les conditions et renonce à toute indemnité pour plus-value résultant des travaux
    1948 (décembre) – L’architecte Edmond Picard transmet les dessins – Plan de situation où figure l’alignement légal – Devis estimatif (terrassement, maçonnerie, charpente, menuiserie, couverture, plâtrerie, installations sanitaires, peinture, vitrerie, serrurerie, installation électrique)
    1949 (janvier) – La Police du Bâtiment émet un avis favorable à la reconstruction prévue par le M.R.U.
    1949 (juin) – Les travaux interrompus en avril continuent
    1949 (juillet) – Le délégué du M.R.U. déclare que les travaux de réfection ne nécessitent pas de permis de construire – Les travaux sont interrompus par le service d’urbanisme de Paris. Le dossier est classé.
  • 1948 (décembre) – La banque Schwartz demande l’autorisation de poser une enseigne sous verre (or sur fond noir, Banque Schwartz & Cie) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
  • 1953 (juin) – Un bloc de pierre détaché de la corniche tombe sur la voie publique. – La Police du Bâtiment demande à Paul Schwartz de faire vérifier l’état de tout le pignon sud. – Paul Schwartz répond que les travaux sont terminés mais que la chute n’est pas due à la vétusté mais à des faits de guerre.
  • 1957 (juin) – Paul Schwartz demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques sur le balcon du premier étage. – Dessin sur calque -L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1957 (août) – L’entreprise Ernest Jockers (3, rue des Capucins à Kœnigshoffen) est autorisée à occuper la voie publique pendant la démolition du bâtiment
    1957 (novembre) – Paul Schwartz demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques sur la façade vers l’Homme de Fer – Dessin sur calque – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1958 (janvier) – L’association syndicale de Reconstruction, propriétaire, est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour poser des seuils de fenêtre.
    1963 – La Société d’Achat et de Vente d’Appareils Ménagers (S.A.V.A.M., à Lipsheim) retourne un avis de paiement pour une publicité dénoncée en cours d’année

Relevé d’actes

La veuve et les héritiers de Loup de Bubenhoffen vendent la maison dite zum Danneck au vitrier Jacques Hemmerlin, assisté de son frère docteur en médecine et en chirurgie Abraham Hemmerlin

1594 (30. Martÿ), Chancellerie, vol. 290 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 44-v
Kauff Meyster Jacob Hemmerlin des Glasers vber sein behausung auff dem Barfuesser Platz
Erschienen Michael Bering. d. Notarius als befelchhaber weÿland des Edlen & Hanß Wolffen von Bubenhofen selig. hind.laßner wittib vnd Erben Fraw Wandelbar Lemlerin d. wittib vnd N. deßelben Schwag. N desselben Brud. seligen Kind. vnd hat (verkaufft)
Meyster Jacob Hemmerlin dem Glaser vnd burg. alhie d. Ime vnd seinen erben mit beÿstand des hochgelehrten H Abrahami Hammerlins d. Artzeneÿ vnd Chyrurgy doctoris seines fr. lieben Brud., kauffen
hauß hoffstatt mit aller d.selben Zugehördt begriffen recht vnd gerechtigkeit alhie ane dem Baarfüeßer Platz einseÿt neben Peter Ermelhauß dem Kueffer and.seyts ein Eck hauß hinden auf das geprendts end stoßend geleg. vnd Zum Denneck genant, davon gehnd Jarlichs ein pfund vier schilling Zehn Pfenning ewigs erschetzigs gelts auf Johannis vnd weÿhenachten Jedes mal der halbe theyl gefallend dem Edlen vhesten Hanß Christoph von Hagenbach deßen Schaffner Balthasar Junius dem Zinß Jarlichs empfahet, Item 10 guldin Straßb. wehrung auf Mariæ Verkhüdung dem Closter S Margarethen vnd Agnetis gefallend In hauptgut mit 200 g. Wehrung lösig, Item achthalben gld. Jährlichs gelts auf Mariæ Liechtmeß Kreßen von *h. In hauptgut mit 150 g. wehr. wid.kheuffig, It. Siebenthalb guld. gelts auf Adolphi Sÿmon Kellern In hauptgut mit 130. g wehr. loßig, Item fünff guld. glts vff den erst Januarÿ Fr. Abbtissin Zu S Steffan alhie In hauptgut mit 100 g. wid.losig vnd dan ein Pfund d. gelts auff Medardy des Edlen vhest. Adamen von Berstet selig Erben In hauptgut abzulosen mit 20 lib sonst eÿg. Vnd were d. khauff für ledig eig. beschehen für vnd vmb 9 guld. straßb. wher.

Jacques Hemmerlé épouse en 1592 Marguerite, fille du charron municipal Simon Keller
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 21 n° 3)
1592. Jacob hemmerle der glaser, vnd Margaretha Simon Kellers des alten Stattwagners hinterlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 25. Januarÿ Ausgangen in der Mang (i 13)

Jacques Hemmerlin est nommé vitrier municipal en 1610. Il est remplacé dans ses fonctions en 1621 après sa mort.
1610 Conseillers et XXI (1 R 89)
[Jacob Hemmerlin contra Kappen Lorentz, Gutt Jacob und Georg Lorentz wegen Hauptgutt. 375. Landvogt zu Hagenau schreiben]
1610 VII 1325 Bauherren – Jacob Hemmerlin zum Stattglaser ernannt. 50. (Donnerstag 22.t Martÿ)
1619 VII 1333 Bauherren – Jacob Hemmmerlin Stattglasers rechnung. 120.
1621 VII 1336 Bauherren – Stattglasers Wittib Jacob Hemmerlein (194-v), angenommen Hanß Gastelius

Jacques Hemmerlin hypothèque la maison zum Danneck au profit des créanciers Braun

1599 (ij.t Augusti), Chancellerie, vol. 321 (Registranda Meyger) f° 220
(Inchoat. In Proth. fol. 247.) Erschienen Jacob Hemmerling d. Glasser burger Zu St.
Hatt bekhandt, vnndt Inn gegenwertigkheit herrn Gergen Knörers, Als Schaffner der Braunischen Creditoren – schuldig sige 50 pfund Straßburger
Zum vnderpfand inngesetzt vnd verlegt Hauß vnd hoffestatt, mit Iren gebeu. begriffen, Weithen, Rechten vnnd Zugehörden geleg. alhie Inn der Statt St. vff dem barrfüsser blatz, Zum dann eck genant, Einsit ein Eckhauß, vnnd Andersit nebent Peter Ermellhauß den Küffer, hinden vffs Brendt endt stoßend, dauor ght xxiiij fl.* boden Zinß Balthazar Junio In Schaffners weiß, Item x guldin gets St. w. ablösig mit ij C guldin Straßburg werung sant Margred Closter Alhie, Item v guld. gelts widerkhöuffig mit j C guld. gemelter wehrung dem Closter Zu Sant Stephan, Item Achthalben guldin gelts widerlößig mit Anderthalb hundert guldin St. werung hanns von Auwenheim seligen Erben, It. j lb d gelts Ablößig mit 20 pfund pfenning der Edlen von Bersteth seligen Erbenn, So dann Sübenthalben guldin gelt lösig mit 130 guldin Straßburg. wherung dieboldt Lingolßheim dem Passamentmacher, Sonst eÿg.

Jacques Hemmerlin et sa femme Marguerite hypothèquent la maison au profit des enfants de Jean Daniel Jobin et de Marie Brat et de ceux d’Absalon Simon et de Marguerite Brat

1604 (vt spâ [xxviij Julÿ]), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 227-v
(Inchoat. fo: 239.) Erschienen Jacob Hemmerlin der glaser vnd Margred sein eheliche haußfr.
haben in gegensein herrn Laurentzen Schauwmans als geschwornen vogts hannß Daniels Jobin und Fr. Marien Bratin seiner ehegamehlen ehelichen erziehlter Kinder V Melchior Engelhart alls Vogt herrn Absalon Simeons des Notarÿ mit Fr. Margreden Bratin seiner hußfrauwen ehelich erzielter Kinder denselben Kindern schuldig 200 pfund pfenning S. gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt mit all Ir gebeu geleg. Inn der SS vff dem Barfüßer blatz einseyt ein eck am Branten end and.seyt neben Peter Ermelhuß dem Khuffer, stosst hinden Inns allmend gaß, davon gnd Zuuor Zehen gold glt losig m ij C guld SW der Closter Fr. Zu S Margred, Mehr fünff guld gelts losig mit i C S Steffans Closter, Item j lb iiij ß ehrschetzigks Zinß Inn S Anthonien hoff, Mehr j lb d bod. Zinß dem Junckherr von Berstett So dann Achthab guld gelts widerkheuffig mit 150 guld. SW H Diebold Lingolßheim dem Jungen
Mehr soll vff sein (…)

Jacques Hemmerlé et sa femme Marguerite Keller hypothèquent la maison au profit de Jean Georges Marbach, receveur des lods et ventes

1607 (xx tag octobris), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 425-v
(Inchoat. in Proth. fol: 330.) Erschienen Jacob Hämmerle der glaser burger Zu Straßburg vnnd Margred Kellerin sein eheliche haußfraw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn hannß Geörg Marbach Pfund Zollers burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen – schuldig sigen 50 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg, vff dem Barfüsser platz einsit Ist ein eckhauß Am Brendten end vnd And.sit neben Peter Ermellhauß dem Küeffer, hind. Ins Brandendt stoßend, dauon gond j lb iiij ß s d Boden Zinß empfahen h Balthasar Junius Inn schaffners wÿß, Item Zehen guldin gelts Ablösig mit ij C guldin Sant Margred. Closter, Item viij gl gelts Lösig mit j C L gl Geörg Obrecht, Item vj gl v ß gelts wid.khoüffig mit ij C xxx guldin Dieboldt Lingolßh. Item Ein Pfund pfenning gelts stond Inn hauptgutt xx lb d Johann Budler Inn schaffners wÿß, So dann ij lb x ß gelts stond Inn hauptgutt L lb d Geörg Knören Alhie

Jacques Hemmerlein hypothèque la maison au profit des enfants du vitrier Samuel Steg

1612 (xvj Maÿ), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 143
(Inchoat. fo: 158.) Erschienen Jacob Hemerlein der Statt glaßer
hatt in gegensein Michel Scherbaums auch glaßers Allß geschwornen Vogts frÿderich vnd Regÿnen geschwüsterd. wÿland Samuel Stegs des glaßer seeligen kind. – schuldig zusein 50 guldin Zu xv batzen gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll Hauß vnd Hoffestatt & geleg. In der St. Straß. vfm Barfüßer blatz einseÿt neben Peter Ermel dem Khüffer anderseit ein eckhauß stost hinden vffs brenden end geßlin, Dauon gonth j lb 4 ß 10 s Bodenzinß Junckher hanß Christoph von hagenbach, Mehr Zehen gld. gelts Straßburg werung Vff Marien verkhündung ablesig mit j C v lb d dem Closter zu Sant Margred. Item viij gld H Georg Obrecht Ablesig mit j C L guld. Straßburg. werung Item vij gls gelts Ablesig mit 130 fl werung diebold Lingelßheims wittwe, Item 5 fl gelts St werung ablesig mit 100 fl bemelter werung der Frauw Aptisin zu Sanct Steffan, Vnd dan j lb gelts Junckher Adam von Berstett seligen erben, widerkheuffig mit xx lb So dan 5 guld. gelts H Georg Knorren Ablesig mit L m Straßburg.

Jacques Hemmerlen hypothèque la maison au profit du vitrier Michel Scherbaum. En marge, quittance remise en 1630 à Samuel Ferber puis en 1641 à l’organiste Henri Wid.

1613 (xxv Octobris), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 294-v
(Inchoat. fol: 301.) Erschienen der Ersam Jacob Hemmerlen der Statt glaßer
hatt In gegensein M Michael Scherbaumen auch glaßers – schuldig sein 50 guldin Zu xv batzen
dafür Vnderpfand sein sollen huß V hoffestatt mit all anderen Iren gebeu gelegen In der S.S. vff dem Barfüsser blatz einseÿt neben Peter Ermelhuß dem Khüffer, anderseÿt ein eck stoßend hinden vff den Brand end gaßlin, Dauon gnd j lb iiij ß x d Bodenzinß Junckher hannß Christophel von Hagenbach, Mehr 10 guldin gelts SW abloßig mit 200 guldin derselben werung S Margred Closer, Item Achthalben guld gelt Straßburger widerkheüffig mit 170 guld derselb werung hn Georg Obrechten, wyther Siebendhalben guldin loßig mit 130 guldin Straßburger h. Diebold lingolßheÿmer selig witwe, Item 5 guldin gelts abloßig mit 100 guldin Straßburger S Steffans Closter, Item j lb d gelt loßig mit xx lb d Junckher Adam Von Berstett seligen erben vnd dann 5 gulden gelts widerkheüffig mit 100 guld SW Georg Küner*
[in margine :] Erschienen Samuel Ferb. alß Inhaber der hierinn specificirten behausung an eim, So dann deß creditoris nunzumahl see: Nachgelaßener Kinder vogt Lorentzen Linck Glaßmaler am 2. theil (nachtrag) Act. den 22. Julÿ 1630.
[in margine :] Erschienen David Scherbaum deß Creditoris Sohn, alß welche seiner Anzeig nach der halbe theil ahne dißem Nachtrag gehörig in gegensein H Heinrich Widen deß Organisten im Münster als ehevögtlich weise Innhalbers deß Vnderpfands (…) act. d. 17. April. a° 1641.

Jacques Hemmerlé hypothèque la maison au profit de Georges Jean Altgeyer, pasteur à Sulz dans le bailliage de Lahr

1616 (ut spâ. [xxix. Junÿ]), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 309-v
(Inchoat. in Prot. fol. 339.) Erschienen herr Jacob Hemmerle der Statt glaser burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn M. Geörg Johannis Altgeÿern Pfarrers Zu Sultz Lohrischen hannß – schuldig sige 100 pfund pfenning
Zum rechten wüssenthafften Vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebewen & gelegen, Inn der St. St. vff dem Parfüßer platz, einseit neben Peter Ermelhauß dem Küffer anderseit neben einer Eck behausung hinden vff das brand end genant das taneck, dauon gend j lb 4 ß 10 s bodenzinß Jr. hannß Christoff vonn hagenbach, Mehr x guldin gelts Ablößig mit ij lb guldin wehrung dem Closter Zu Sanct Margreden, Weÿther viij guldin gelts widerkheüffig mit j C L guldin berürter wehrung herrn hansen von Auwenheim, Item vij guldin gelts widerlößig mit j C 30 guldin Sebastian Koler dem Mangmeister, Item v guldin gelts stend Inn hauptgutt j C guldin dem Closter Zu Sanct Steffan Vnd dann j lb gelts Ablößig mit xx lb d Juncker Adam von Bersteths seligen erben
Vnd Zu noch mehrer Assecuration So ist Auch persönlich erschienen hannß haaß der Küffer burger Alhie hat sich für sich & mit sampt Ihme Bekhenner Zu einem rechten bürgen mit Vnd und selbst schuldner und selbst Zahlern vnver: gesetzt vndt gemacht

Le tonnelier Jean Haas, tuteur de Marguerite Keller veuve de Jacques Hemmerlin place un capital à la Tour aux deniers
1623, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1338)
(f° 30-v) Zinstag den 28. Januar. 1623 – Hanß Haaß der Küeffer, als vogt Margret Kellerin weÿland Jacob Hemmerlins des Stattglasers seel: Wittib hat ins vogteÿgelt angelegt 150 h
Haben Ihro darumb Zukauffen geben 7 h 10 ß vff Conversion Puli fallens

La veuve et les enfants de Jacques Hemmerlin vendent la maison zum Danneck au marchand de chevaux Georges Ziegler et à sa femme Susanne Gutbub

1622 (14. Septembris), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 105-v
Kauffverschreybung Georg Zieglers Ross thauschers vnd Burgers alhie
(Extendirt wie in dem Contractbuch de hoc Anno folio 176.) NB dises hauß ist anderwehrts verkaufft word.
Erschienen weÿland Jacob Hammerlin gewesenen d. Statt Glasers selig. wittwen vnd Erben vogt h. hanß Haaß d. Kieffer vnd h. Israel Hammerlin der Goldarbeytter vnd
haben in gegensein Georg Ziegler Burg. vnd Roßthausch. vnd Susanna Gutbubin bed. ehegemecht (verkaufft)
Ein Behausung d.selben hoffstatt mit allen Zugehörd. geleg. alhie ane dem Barfüß. Platz, einseyt ein eck ane dem gebranden end, and.seyt neben Peter Ermelhuß dem Kieffer hinden auff ein gaßlin das gebrandte end genant stoßend geleg. vnd Zum Danneck genant, davon gend ein pfund vier schilling zehn pfenning ewigs erschetzig vnd fürbiettig Zinß auff Johannis Baptistæ Jungker Hanß Christoff von Hagenbach deßen Schaffner Peter Knorren, Item 10 g losig auf Mariæ Verkundung dem Closter S Margareth alhie in hauptgut mit 200 gl. Item achthalb. gl wehrung auff Liechtmeß Georg Obrecht. In Hauptgutt mit 150. gl. w. Item Sibenhalben gl. wehr. auff Adolphi H Friderich Rieheln xv. Hn In hauptgut mit 130. gl w. Item 5 gl w. auff den ersten Januarÿ dem Almoß. Zu S Steffan In Hauptgut mit 200 gl. Item 1 lb auff Medardi Junckh. Joachim von Berstett In hauptgut mit 20. lb. It 2 lb 10 ß d auff den 3. Augusti dem Braunischen falliment empfahet Georg Knörer In haupguth mit 50 lb, Item 1 lb 10 ß auff den auffart tag Mathis Scherbaum dem Glaßer In hauptgut mit 25 lb. vnd 2 ß 6 d d. Statt Zinßmeister von dem wetter tächlin sonst eÿg. vnd were dißer Kauff geschehen für vnd vmb 2800 gl. Str.
[in margine :] Erschienen Herr Hans Haaß vnd Israel Hammerlin innamen weÿland Jacob Hammerlin selig witwe vnd kinder haben in gegensein ([biffé] Georg Zieglers des Kieffers) bekant das sie ane dem Kauffschilling von Samuel Ferbern dem Inhaber des hauses empfangen 100 lb sampt deb Zinß 1623 (…) quitirt den 14. 8.br 1624.
[in margine, quittung Berstett, 27. Maÿ 1623]

Originaire de « Schonberg », le marchand de chevaux Georges Ziegler épouse en 1609 Susanne, fille de l’horloger Charles Guttbub.
Mariage, cathédrale (luth. p. 231)
1609. Dominica 11 Trinitatis den 27 Aprilis. Mehr Jorg Ziegler von schonberg der Roß kam, Susanna Caroli Gutbub des vhrmachers dochter (i 119)

Le marchand de chevaux Georges Ziegler achète le 16 septembre 1613 le droit de bourgeoisie, assisté de de son beau-père Charles Guttbub
1613, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 772
Georg Züegler, der Roßtauscher khaufft daß Burgerrecht mit beÿstandt seines Schwehers Carlen Guttbuben wüll Zu den Schmidt. dienen Actum den 16. 7.bris Aô 1613.

Georges Ziegler et Susanne Gutbub revendent deux mois plus tard la maison à Jean Jacques Scheer et à sa femme Anne

1622 (13. Novembris), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 138
Kauffverschreybung Hans Jacob Scherern vber sein Behausung
(Extendirt wie in dem Contractbuch de hoc Anno folio 236.) Erschienen Georg Ziegler vnd Susanna Guthbuben beede Ehegemechdt
bekannte in gegensein Hannß Jacob Scherer vnd Annæ seiner ehelichen haußfr. (verkaufft)
Ein behausung sampt deren hofstat vnd Allen Zugehörd. & alhie am Parfüeß. blatz einseit ein Eckh am gebranden End, 2.seyt neben Peter Ermelhausen dem Küeffer gelegen, hinden vf ein gaßlin, das gebrandte Endt gnt. stoßend, vnd Zum Danneck genant, welche behaußung Er Ziegler vnd sein haußfr. erst newlich von weÿl. Jacob Hämmerlings deß Stattglaßers see: witin vnd erben erkaufft hat, wie solcher kauff hievornen fol. 105. fac. 2. Zubefind. Von der ietzberkaufften behaußung Jahrß gehen j lb 4 ß 10 d ewigs, erschätzigs vnd fürbiettigs Zinß auff Joh. Bapt: Jrn. Hannß Christoff von Hagenbach, deß. Schaffner Peter Knörer, Item 10 gld. wehrung vff Mariæ Verkundung dem Closter S Margrethen alhie in hauptgut mit 200 fl. Item achthalben gulden vff Liechtmeß Georg Obrechten, in Hauptg. mit 150. gl. wehrung, Item Sÿbenhalben gld. wer. vff Adolphi H Friderich Rüehlen xv. In hauptg. mit 130. fl wehr. Item 5 gld wehr.vff den ersten Jan. dem Closter Zu S Steffan In hauptg. mit 100 fl. wehr. Item 1 lb vff Medardi Jr. Joachim von Berstet In hauptg. mit 20. lb. Item 2 lb 10 ß d vff den 3. Augusti dem Braunischen falliment empfahet Georg Knörer In haupguth mit 50 lb, Item 1 lb 10 ß auff den Auffahrtstag Mathis Scherbaum dem Glaßer In hauptgut mit 25 lb. So dann 2 ß 6 d. der Statt Zinßmeister vom wetterdächlin, sonst ledig vnd eÿgen, vnd were dißer Kauff für freÿ,ledig vnd eÿgen Zugangen per 1670 pfund

Jean Jacques Scheer et sa femme Anne Redler hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit du constructeur de bateaux Gabriel Meyer

1622 (ut spâ. [xv. Novembris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 491
(Inchoat. in Prot. fol. 355.) Erschienen Hannß Jacob Scheer burger Zu Straßburg vnd Anna Redlerin sein haußfr. Vndt
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. Gabriel Meÿer Schiff Zimmermann burgers Zue Straßburg – schuldig seÿen 300 pfund pfenning
Zu vnderpfand verlegt Hauß Vndt hoffstatt mit Allen Ihren gebeüwen & gelehen Inn d. St: St: Vff dem parfüesser platz, einseit ein Eck Am brendtenendt ands: Peter Ermelhauß, hinden Vff ein geßlin, Welche Zuuor noch Verhafftet ist vmb j M. lb Weÿland hannß Jacob Hemmerlin stattglaßers s. Erben

Le charretier Jean Jacques Scheer épouse en 1610 Anne, fille de l’arbalétrier Gaspard Redler d’Augsbourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 228, n° 90)
1610. Hans Jacob scher der Karcher, Anna, Caspar Redlers des Armbrusters Zu Augspurg tochter, Eingesegnet Zinst. d. 4. Decemb (i 119, im 118)

Samuel Ferber est propriétaire de la maison un an plus tard. Il l’hypothèque en novembre 1623 au profit de Daniel Ringler, assesseur des Quinze

1623 (ut spâ [vj. Novembris]), Chancellerie, vol. 450 (Registranda Meyger) f° 816
(Inchoat. in Prot. fol. 407.) Erschienen H. Samuel Ferber burger Zue Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit des Ehr. fr. Vndt W. Herrn Daniel Ringlers fünff Zeheners deß bestendigen Regiments der Statt Straßburg – schuldig seÿn 500 pfund
zu vnderpfand verlegt, Hauß Vnd Hoffstatt mit Alen Ihren gebeuwen gelegen Inn d. St: St. Vff dem Parfüsser platz, eins. ein eckh Ane dem Brandtenendt, Ands. Peter Emmelheuß dem Küeffern Hinden vff das Brendten endt stoßend, dauon gnd 4 ß 6 d Allmendt gelt d. St. St. So dann Ist sie noch verhafftet vmb iij. C. lb. Weÿlandt Jacob hemmerlin Stattglaßers s: Wittwen, Sonst eÿgen
Zu noch mehrer Assecuration So ist Auch persönlich erschienen h. Bernhard Schmid burger Zue Straßburg sein des Bekenners Schwehr hat sich für sich & mit sampt Ihme Bekhenner seinem dochtermann & Zu einem rechten bürgen mit Vnd und selbst schuldner und selbst Zahler vnverscheidentlich gesagt vndt gemacht

Fils de Samuel Ferber de Kaysersberg, le marchand Samuel Ferber épouse en 1616 Esther, fille de Bernard Schmidt
Mariage, cathédrale (luth. p. 46)
1616. Dominica 20. Trin: d. 13. 8.bris. Samuel Färber der Handelsmann von Keÿsersburgk, H. Samuel Färbers n. sohn, vnd J. Esther H. Bernhard Schmiden Alten grosen raths verwandten tochter. Eingesegnet montag d. 28. 8.bris. (i 28)

Samuel Ferber devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1616, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1007
Samuel Ferber, d. handelßman Von Keÿßersburg Empfahet d. Burgrecht von Eten* Bernhardt Schmiden Großen Rhatts beysitzers dochter vnd wüll Zum Spüegel Zünfftig sein den 10. 10.bris Aô 616

1627 Conseillers et XXI (1 R 109) Magnus Rolandi contra Samuel Ferber. 225. (pt° schuld)

Samuel Ferber hypothèque la maison au profit du marchand Daniel Weitz

1626 (ut spâ. [8. Aug.]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 530-v
Erschienen h Samuel Ferber burg. alhie
hatt in gegensein H Daniel Weitzen deß handelßmanns auch burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 312. Reichßthaler in spê für aberkaufft Zinn (…) und in franckhforth 112. Reichßthaler, vnd dann die vberigen 200 Reichßthaler vff Straßburger Weÿhenachten Meß
vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen Zugehörd. alhie vffm Parfüeßer platz, einseit ein Eck, 2. seit neben Peter Ermelhausen dem Küeffer gelegen, hinden vffs Brandtenend gäßlin stoßend, vnd ist solch hauß zuuor hafft vmb 700. fl. Jacob Hämmerlins deß geweßenen Statglasers s: wittib, Mehr vmb 100. fl. H Daniel Ringlern Jetz regirendem H Ammeister vnd dann vmb 300. fl. Gabriel Meÿer dem schiff zimmermann, Item vmb 65. lb d H Friderich Rüehlen, xv.ers see: vogtlich weiß sonst eÿgen

Samuel Ferber hypothèque la maison au profit de Jacques Kircher. Sa femme Esther Schmidt se porte garante

1626 (xvj. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 702-v
Erschienen h. Samuel Ferber burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h. Jacob Kürcher burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 250 Reichs daler
vnderpfand hauß, hoffstatt, mit Allen Ihren geb. geleg. Ann d. St. St. vff den parfüsser platz einseit ein Eck Ane Brandt end gäßlin and.seit n. Peter Ermellhauß dem kieffer hind. vffs gäßlin stoßend, welche behaußung Zuuor noch verhafftet Ist vmb 250. lb gl Jacob Hämmerle des glasers witwe, Mehr vmb 500. lb h Daniel Ringler Jetzo Regrd Ammeister, It. vmb 150. lb Gabriel Meÿer schiff zimmermann
[in margine :] (…) ferner erscheint auch sein Debitoris eheliche haußfr. Ester Schmidin mit beÿstand herrn D. Johann Friderich Schmid., comitis palatini vnd der St. St. Raths vnd Aduocaten, wie auch Johann Rincken deß organisten ihrer beed. nechster verwanthen, die hat in dise nebens stehende obligation dergestalt v.willigt (…) act. 24. Maÿ 1627.

Les administrateurs de l’Orphelinat rapportent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un que le fils de Samuel Ferber a été admis trois ans plus tôt à l’Orphelinat par recommandation du docteur en droit (Jean Frédéric) Schmidt qui vient de mourir.
1639, Conseillers et XXI (1 R 122)
(f° 69) Montag den 6. Maÿ – Pfleger des Weisenhaus wegen Samuel Ferbers Söhnlein
die herren Pfleger des Weisenhaus bringen an, daß vor dreÿen Jahren Samuel Ferbers Söhnlein auf ansuchen H Dr Schmiden JL seelig. in d. weisenhaus were aufgenommen worden, vndt habe herr Dr. seel so schrifftl. so mündlich gedachtes Almusen dergestalt in seinem letsten willen Zubedenck. versproch. daß es seiner Kein schaden haben soll, wie solches durch herren Stattschr. herren Frantzen vndt andere auf allen fall genugsam erweisen werden kann. Nur seÿe wie bekant H. Dr Schmidt ohne Testament verstorben, der leib blöd vndt Zu keinem handtwerck tauglich vndt hette mann Ihn nimmermehr in daß weisenhauß genommen, wann nit d. versprech. von herren Dr Schmiden bescheh. were, weilen er damahls seine Eltern noch gehabt, Seÿe deroweg. von den Erben ein Freÿwilliges Zu beßerer unerhalt dises Knabens, Angemuthet worden, welche aber nichts geben wollen, Dannenhero sie veranlaßen worden die sach beÿ Mghh. den XIII. anzubring. und in betrachtung derselben sonderbahren bewandnus Zu bitten, daß sie authorität dem Almusen Zum besten interponiren wolten, darauf wohl ermelte MGh. die XIII herren auß Ihrem mittel deputirt welche den Erben Zegesproch. vnd von denselben 50. frt. früchten begehrt, weilen aber keine frücht. vorhanden gewesen, habe der wittibin vogt 500 fl. darvor angeboten, der Organist Johann Rinck aber sich darwid. gesezt, vndt dem Schaffner vor den Kleinen Rhat Ex lege diffamari gebieten laßen. Welches alles Sie die herrn Pfleger wohlermelten Mghh. den XIII geclagt, vnndt beÿ Ihnen gestrig. tages vmb raht vndt assitentz angesucht, de hetten sich aber vor Mgh. alls die Oberpflegere gewiesen & (…)

La maison revient par vente judiciaire à Henri Wid, gendre de Jacques Hemmerlé. Fils d’Henri Wid, il épouse en 1629 Marthe, fille du maître des rentes Jean Georges Ulner

Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 91)
1629. Dom Invocavit 22. Febr. Heinrich Widt Hern Heinrich Widten seelig nachgelaßener Sohn, vnndt Marthan herrn Georg Ulners der Statt Straßburg Rentmeisters eheliche Tochter. Cop. 20. Feb. Zu Illkirch (i 49)
Mariage, Illkirch (luth.) Montag den 2. martÿ 1629. Sind alhie Zu Illkirch eingesegnet worden Herr Heinrich Widt, H. Heinrich Widten seligen nachgelaßener Sohn vnd Martha Herr Georg Ulners des Rentmeisters auff den Pfennig thurn tochter. Als sie Zuuor à R. D. M. Samueli Schallesio pastor ad Juniorem Petrum einen Schein gebracht das sie zum andern mal daselbsten ausgeruffen vnd ohne hindernuß befunden worden (i 14)

Il se remarie en 1634 avec Marthe, veuve de l’apprêteur de chapeaux Eric Buntz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 168)
1634. Eadem [Dom. Pentecost. 25. Maÿ] H. Heinrich Wid burger alhie und F. Marthan, Erici Buntzen des hutstaffierers vnnd burgers alhie nachgelaßene Wittwe. Cop. 3. Junÿ Zu J. S. Peter (i 86)

Eric Buntz épouse en 1630 Marthe, fille du vitrier municipal Jacques Hemmerlé
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 104)
1630. Dom. Sexages. 31. Jan. Ericus Buntz j. Huttstaffirer vnd burger alhie vnd J. Marthan, Jacob Hemmerlin gewesnen Stattglasers vnd burgers alhie nachgelaßene Tochter. Cop. 8. Feb. Zu St. Clauß (i 54)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 158 n° 3) 1630. Domin: Sexagesimæ. Ericus Buntz, der Huttstaffirer, vnd Jungfrau Marthan, Weiland Jacob Hemmerlein, des Stattglasers f. hinderl. ehel. tochter (i 171)

Originaire d’Oppenheim, Eric Buntz épouse en 1625 Marthe, fille du marchand Georges Hammerer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 141-v n° 25)
1625. Dominica Vocem jucunditatis i. Vice. Erich Buntz der Huttstaffirer, Peter Buntzen deß würdts Zu Oppenheim hinderlaßener ehelicher Sohn, vndt Jungfr. Marian Herrn Görg Hammerers deß handelßmanns vnd Burgers alhie hind.lasene eheliche tochter. Zinst. post Exaudi zu S. Claus (i 155)

Mention d’Henri Wid dans les registres du Magistrat
1648 XV (2 R 67) Heinrich Widt. 30. 136. 250. (frücht, wein)
1649 XV (2 R 68) Heinrich Widt. (umb frucht) 35. (umb frucht) 91.
1650 XV (2 R 69) Heinrich Widten 2 Kinder vogt (umb Zinß). 161. Heinrich Widt (frücht, wein). 182.
1652 XV (2 R 70) Heinrich Widt. (umb frucht) 67.
1653 XV (2 R 71) Heinrich Wid. (umb Zinß) 96. der Jung (Pfenningthurn Capital). 148.
1654 XV (2 R 72) Heinrich Widt. 39. (um wein)
1655 XV (2 R 73) Heinrich Widt. 49. (um wein)
etc
1671 Conseillers et XXI (1 R 154)
Heinrich Widen des geweßenen Organisten Zum Jungen St Peter Kinder. 171. 197.

Le musicien Henri Wid et Marthe Hemmerlé hypothèquent la maison zum Danneck au profit de Daniel Wencker. L’acte justifie l’absence de titre parce qu’elle a été vendue par adjudication judiciaire pour défaut de paiement contre Samuel Ferber

1646 (Michaelis), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 470-v
Erschienen Henrich Wid der Instrumentist und Burger Zu Straßburg und Martha Hämmerlerin sein eheliche haußfrau und Sie Fraw Martha insonderheit mit beÿstand Anthoni Walthers deß Glasers und hannß Bräuchelß deß Schneiders beed. alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
haben in gegensein H Daniel Wenckhers Burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 350. Pfund pfenning vff den fuß des Reichßthalers Zue 15. ß
dafür in specie Vnderpfand sein soll (…) Item hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie am Parfüßer Platz neben H Johann Kelterern Kleinen Rhats Verwanth. ein: und anderseit ist ein Eckh, hind. vffs brendte End stoßend gelegen, und Zum dann Eckh genannt, davon gehnd iahrs vff Margarethæ 5 fl. wehr. lößig mit 100 fl. wehr dem Stifft St. Margarethæ, 2. fl. 5 ß wehr. vff Michaelis wid.käuffig mit 50. fl. Wehr. dem Stifft St. Stephan, It 6. fl. 8 ß 6 d à 15 batz. vff Adolphi lößig mit 136. fl. 5 ß Jungfrawen Christinæ Lingolßheimin, It. 3. fl. 9. ß 4 d. vff Michaelis lößig mit 78 fl. 7 ß 6 d H. Nicolao Philippo Scheid. Med. Doct., So ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 100. lib. Frawen Mariæ Hämmerlerin obgemeldts Anthoni Walthers ehelich haußfrauwen, und gibt mann iahrs vff ostern von dem dächlin über der thüren alß über daß Allmend gebawen 6 ß gemeiner Statt Allmend Zinnß sonst. ledig eig., Über Welche Behaußung Kein Brieff vorhanden, weilen solche Behaußung hiebevor ahne Samuel Ferbern verkaufft geweßenen, und weg. ermangelter Zahlung wid. erganthet word. ist

Henri Wid, organiste à Saint-Pierre-le-Jeune, fait vendre des effets mobiliers qui appartenaient à feue sa femme Marthe Hemmerlé. L’acte énumère plusieurs actes parmi lesquels la vente par adjudication judiciaire de la maison Place des Cordeliers, l’inventaire dressé en 1632 après la mort d’Eric Buntz, celui de 1622 après la mort de Jacques Hemmerlé et celui de 1634 après la mort de Marguerite Keller.
1666 (15.11.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 2) f° 78
Verkauff: vndt Lohß Register, Innhaltendt alles d. Jenige, waß abe die Jenigen Haußrath, Silber und guldinen Ringen, so herrn Henrich Widten, Organisten Zum Jungen St. Peter alhie vndt seiner verstorbenen ehelichen haußfrauwen Fr. Marthæ Hemmerlerin eÿgenthümblich Zuständig war, erlöst worden
das darauß erlößte gelt Herrn Niclaus Hemmerlin, Procuratorem beÿ Einem Ehrsammen Sübner Gericht alhie, alß der beeden Kinder vndt Erben geschwornen vogt, Zuhanden empfangen
Actum (…) den 15. 16. 22. et 23.ten 9.bris Anno & 1666.
An briefflichen documentis (…) 1. Pergamenten Ganth Kauffbrieff über die behaußung uffm Paarfueßer Platz (…)
Frawen Marthä hemmerlin, H. Heinrich Widden haußfr. seel. Inventarium vnd lohßregister & de A° 1666.
Inventarium über H. Erich Buntzen deß huottaffierers alhie seel. verlaßenschafft in A° 1632. auffgerichtet
Inventarium über Jacob Hemmerlins v.lschafftt de Anno & 1622
Inventarium über Fr. Margaretha Kellerin v.lschafft de A° 1634.
Special Theilregister Fr. Barbaræ Leübrandtin seel. Erbschafftt betr. de A° & 1636.
Inventariumüber Fr Marthæ Hemmerlin Zugebrachten Nahrung in Anno & 1634. et 1653. auffgerichtet

Marie femme du vitrier Antoine Walter et Marthe femme de l’organiste de Sainte-Aurélie Henri Wid se partagent les maisons qu’elles ont hérité de leur père le vitrier municipal Jacques Hemmerlé. Celle au jardin aux Roses revient à la première, celle place des Cordeliers à la deuxième

1666 (10. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 649-v
Erschienen H. Emanuel Waldeckh der Goltarbeiter alß Vogt Fr. Mariä Hämerlein weÿl. H. Antoni Walters gewesenen Glasers nunmehr seel. hinderlaßener wittibin unter assistentz Hannß Jacob Stammen deß Schiffmanns und Johann Heilÿ deß Sigristen zu St Thoman ihrer anweßend dochtermänner an einem,
So dann H. Nicolaus hämmerlin Sibner Gerichts Procurator alß Vogt Henrich wid. deß organisten mit weÿl. Martha Hämmerlerin eingangß genannter Mariæ eheleiblich. Schwester nunmehr seel. ehelich erzeugter Kind. am andern, Und beÿde theil mit beÿstand H. Johann Peter Schmid und H Johann Philipß Zeißolffs beed. alß aus E.E. Groß. Rhats mittel Zu beed. Parten gütlich Verheißung insonderheit Deputirter, haben Zuvorderist eunen sub dato Straßburg Mont. den 25. Juni a° 1658. Zwischen obgemelten beed. Schwestern vffgerichteten und von dero Ehevögten eigenhändig unterschriebenenen Abtheilungs, und Vergleichs: schein welch. de verbo ad verbum also lautet.
Zuwißen daß Vff heüt Zu und bemeltem dato, Vor mir unterschriebenen Notario persönlich erschienen seind, fraw Maria Hämmerlin, herrn Anthoni Walters deß Glasers, so dann fraw Martha Hämmerlin herrn Heinrich Weidten deß Organisten Zu St: Aureliæ eheliche haußfrau, beede leibliche Schwesteren, und iede mit beÿstand Ihres Ehevogts bekannten freÿ offentlich, Demnach Sie eine Zeitlang, wegen Zweÿer, Von ihren geliebten Eltern weÿl. H. Jacob Hämmerlin geweßenen Statt glaser alhier und fraw Margaretha Kellerin beeden Eheleüthen seeligen ererbten Behaußungen, deren eine alhie un d. Statt Straßburg Vff dem Barfüßer platz, und ein Eckh hauß Zum danneneckh genannt, die andere aber in dem Rosengarten geleg. und Zur Rosen genannt, wie solche in dem über gedachtem H Jacob Hämmerlins seel. Verlassenschafft in Anno 1622. den 23. Januarÿ vffgerichteten Inventario fol. 54. & seqq. beschrieben, in unvertheilter Gemeinschafft gestanden, daß Sie sich bereits vor etlichen Jahren einer freündschwesterlichen separation und abtheilung, dahien wohlbedächtlich mit einander Vereinbahret und Verglichen hetten, daß nemblichen fr. Mariæ Hämmerlin der Eltern Schwester die im Rosengarten gelegene und Zur Rosen genannte, der Jüngern Schwester fr. Marthæ aber die Zum dann Eckh genannte Vff dem Barfüßer platz gelegene Behaußung mit aller deren gebäwen, weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten eigenthümlich verbleiben, ein iede die darauff hafftende und hernach specificirte beschwärten (…), und weilen die uff dem Barfüßer platz gelegenen tempore separationis umb 400. fl. beßer und höher, alß die im Rosengarten æstimirt, und geschatzt worden, fr. Margaretha ihrer Schwester fr. Mariæ deßwegen 200. fl. für ihre helffte hienauß Zugeben (…)
seind diß die beschwärten, so uff der Behaußung im Rosengarten stehen und Fr. Martha übernohmen Erstlichen 2. lib 10. ß d Jahres vff Joh. Baptä ablößig mit 50. lib weÿl. H Lorentz Weÿer deß weinhändlers seel. Erben allhier, Item 3. lib. Jährliches Vff weÿhenachten Gottfried Hütwohl dem Barbierer ablösig mit 50. lib. (…), Item j. lib 6 ß 3 d Jahrs Vff Mich: der Zunfft Zur Steltzen alhier mit 26. lib. 5. ß d Nachtrags Capital abzulößen, Item j. lib. 13 ß d bodenzinß und Allmend gelt d. Statt Straßburg Jährlich Vff den 24. Aug: fällig
Vff der Behaußung Vff dem Barfüßer Platz aber stehen außerhalb hievorstehender treÿ Posten, so beede Schwesteren Vff den unverhofften fall ins gesampt Zuvertretten nachfolgende beschwärdten so Fr. Martha übernohmen, Erstlichen 5. ß Straßburg. wehrung dem Stifft Margrethen alhier in Straßburg Vff Annunciationis Mariæ mit 100. fl. Straßb. whehr. ablößig,
Item j. lb 19 ß d Vff Mariæ Liechtmeß, weÿl. H Dr. Niclaus Philipß Schedienn wittib und Erben so mit 39. lib. Capital abzulößen
Item 3. lib. 8 ß 3 d. Vff Adolphi Christinæ Lingelsheimerin alhier ablößig mit 68. lib. 5 ß,
Item j: lib 6 ß 3 s Jahrs Vff Mich: dem Closter St. Stephan alhier, mit 26. lib. 5 ß widerkäuffig
Item 12 ß 6 d Jahrs Vff Mich: weÿl. Michael Scherbaums deß Glasers Erben so mit 12. lib 10. ß d abzulösen geweßen (…)
So beschehen in des heÿl. Reichß freÿen Statt Straßburg Montags den 25.ten Jan: Anno 1658., Johann Jacob Redwitz Notarius Cæs. Juratus Civis Argent:
(f° 653 – quittungen) Angefang. den 10. und absolvirt d. 11. Xbr. A° 1666
[in margine, f° 650 :] Erschienen Hannß Jacob Stamm der Schiffmann alß Ehevogt Margarethæ Hockkin und im Nahmen und alß hierzu constituirter Mandatarius Adrian Hockhen deß Trähers zu Heÿdeßheim Würtenb. Herrschafft seines Schwagers, Ferners Johann Knilius der Sigrist zu St. Thoman alß Ehevogt Barbarä Hockhin, So dann Michael Ammel der Wagner alß Vogt Catharinæ, Anthoni, Mariæ Elisabethæ und Emanuels Wolffgang Röslers deß Zimmermanns mit Weÿl. Maria Magdalena Hockhin ehelich erziehlter Kinder und Er der Vogt mit beÿstand sein Röslers ihres Vatters aller hierinn benambster Mariæ Hämmerlerin nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Erben, haben in gegensein Georg Vettern deß Lautenmachers alß ietzigen Possessoris hierinn bedeüteter Behaußung mit assistentz hannß Caspar Wolffen auch Lautenmachers seines geweßenen Curatoris, bekannt, daß Sie Von demselben die in gegenwärtiger Verschreibung benambster und vff der Behausung Zum dann Eckh gestandene 100. lb (quittung) Actum d. 13. Julÿ A° 1671.

Vente de meubles qui appartenaient aux deux enfants de feu Henri Wid qui en avait la jouissance viagère
1669 (14.5.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 3) f° 153
Verkauff vndt Looß Register, Inhaltendt, waß abe dem Jenigen mobilien, welche weÿlandt herrn Heinrich Widten, hiebeuor geweßenem Organisten Zum Jungen St. Peter alhie, von seinen beÿden Kindern, hernach benannt, in A° 1666. Zue seinem gebrauch überlaßen, daran aber das eÿgenthumb Ihnen selbsten verfangen war, ist erlößt worden (…) das darauß erhbene gelt meister hanß Brüechel Schneidern deroselben vogt, Zu handen empfangen (…)
Actum I fernerem beÿsein Jungfr. Susannæ Ester vndt hanß Philippßen beeder geschwüsterdt, oberwehnts H Heinrich Widten seel. mit auch weÿland Fr. Martha Hemmerlerin Ehelich erzeügter Kinder, deßgleichen frawen Mariæ Hemmerlerin, weÿland herrn Anthoni Walthers, deß glaßers seel. Wittiben vndt Frauwen Barbaræ Ihrer dochter, Johann Knilÿ, burg. vnd glaßers alhie ehelicher haußfrauwen beeder Ihrer der Vogts Persohnen baaßen, Donnerstags vndt Freÿtags d. 13. et 14. Maÿ Anno & 1669.

Le tuteur des deux enfants d’Henri Wid vend la maison zum Danneck au cordonnier Michel Kæs le jeune, assisté de son père Michel Kæs le vieux

1667 (12. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 636
(Prot. fol. 44 – 430 lb) Erschienen hannß Brüchel der Schneider alß Vogt Henrich Wÿden deß Organisten Kind. mit assistentz H. Johann Philipß Zeißolffs und H Francisci Reißeißens, beed. alß aus EE groß. Rhats mittel ad contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein Michael Käsen deß Jüngern schuhmachers, mit assistentz H Michael Käsen deß ältern wohlgedachten Rhats Beÿsitzern seines eheleiblich. Vatters
Hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhier am Barfüßer Platz einseit ist ein Eckh am brannten End, anderseit neben der horbisch. Behaußung, hind. vff ein Gäßlin d. Brand End genannt stoßend geleg. und Zum dann Eckh genannt, davon geht iährlich termino Annunciationis Mariæ 5. fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl. besagter wehr. dem Closter St. Margareth. und Agneß. alhier, Item j lib 19. ß 6 d termino Mich: wid.käuffig mit 39. lib. Nachtragß Capital Fr. Susannæ Mariæ Aggerin wittibin, Item 3 lib. 8 ß 3 d termino Adolphi lößig mit 68. lib. 5 ß H Abraham Daulphin dem Golt arbeitern, Item 1 lib 6 ß 3 d termino Mich. wid.käuffig mit 26. lib. 5 ß dem Closter St. Stephan, Item 4 lib. termino Annunciationis Mariæ lößig mit 100. lib. Mariæ Walterin, wittibin, Item 6 ß termino Mich. Allmend gelts vom wetterdächlin gemeiner Statt (übernohmen) – umb 137. lib.

Michel Kæs épouse en 1648 Salomé, fille du garde-bois Georges Seidel
Mariage, cathédrale (luth. p. 517)
1648. domin: 12. Trinitatis. Michael Käß der Jünger vnd Schuhmacher, Herrn Michael Käßen, deß Schuhmachers vndt Burgers allhie Ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Salome, Georg Seidels, deß Hagmeistes vndt Burgers alhier eheliche tochter. Im Münster, Zinst. (i 265)

1668, Protocole des Quinze (2 R 85) Michel Käß. 215. [der Jünger Schuemacher, abloßung]

Michel Kæs le jeune hypothèque la maison au profit de Jean Pierre Stock, assesseur au Grand Sénat

1670 (23. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 524-v
Erschienen Michael Käß der Jung. Schuhmach.
in gegensein deß Ehrenvest, Fürsichtig, weise H Johann Peter Storckh E.E. Groß. Rhats Beÿsitzers – schuldig seÿe 12. lib.
Unterpfand sein soll, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, alhie am Barfüßer Platz einseit ist ein Eckh am brannten End, anderseit neben hannß Georg Berneggern dem Schuhmachern hind. vff ein Gäßlin, d brannt End genannt, stoßend gelegen, darvon geh. iährlichen. Term° Annunc. Mariæ 5 fl. straßb. wehr. lößig mit 100. R (…), item 6 ß term° Mich. Allmendgeltd vom wetterdächlin

Michel Kæs vend la maison zum Danneck au facteur d’instruments Georges Vetter

1671 (19. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 439
(Prot. fol. 22.) Erschienen Michael Käß der Schuehmacher
in gegensein Georg Vetters deß Lautenmachers mit beÿstand herrn Mathis Seupels des Kieffers und sÿbener Gerichts beÿsitzers und hannß Caspar Wolffen deß Lautenmachers seines geweßenen vogts
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Barfüßer Platz einseit ist ein Eckh am branten End, anderseit neben der Horbischen behaußung, hinden uff ein Gäßlin daß Brand end genannt, stoßend gelegen und Zum Danneckh genannt, davon gehen iährlichen term. Annunciationis Mariæ 5. fl. Straßburger wehrung lößig mit 100. fl. besagter Wehrung dem Closter St. Margarethæ und Agneßen alhie, Item 1. lb. 19. ß, 6. d term. Michael. widerkäuffig mit 39. lb Nachtrags Capital frawen Susannæ Mariæ Aggerin Wittibin, Item 3. lb 8 ß 3. d termino Adolphi lößig mit 68. lb 5 ß Abraham Daulphin dem Goldarbeiter, Item 1. lb. 6. ß 3 d. termino Michael. widerkäuffig mit 26. lb 5. ß dem Closter St. Stephan, Item 4. lb termino Annunciationis Mariæ lößig mit 100. lb Mariæ Walterin wittibin, Item 6. ß termino Michael. Allmendt Gelts Vom Wetter dächlin gemeiner statt, so seÿe soclhe behaußung auch noch umb 50. lb Herren Johann Peter Storckhen E.E. Großen Rhats altem beÿsitzern Verhafftet (übernohmen) – umb 376. fl.

Georges Vetter hypothèque un mois plus tard des parts de maisons qui lui appartiennent au profit des enfants de Paul Wolff. Un avenant de 1678 hypothèque la maison place des Cordeliers. Une quittance est remise en 1699 à Jean Streit.

1671 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 500-v
Erschienen Georg Vetter der Lautenmacher mit beÿstand hannß Caspar Wolffen auch Lautenmachers seines geweßenen Vogts
in gegensein Johann Funckhen deß Schneiders alß Vogts Mariæ Elisabethæ, weÿl. Paul Wolffen deß Schneiders nunmehr seel: nachgelaßener ehelicher dochter mit assistentz Johann Herren schneiders des Schuhmachers ihres Stieff Vatters – schuldig seÿe 100. lb
Unterpfand sein solle, der Vierte theil, Ihme dem Debitori für ohnvertheilt gebührend ahne Zweÿen Häußern einem Vordern und hindern mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie beÿ dem Prediger Closter, neben weÿl. herrn Theophili Gollen Saltzverwalters nunmehr seel. nachgelaßenen Erben gelegen
[in margine :] Erschienen Herr Johann Funckh der Schneider hierinngemelt, alß Vogt hierinn gedachter Mariæ Elisabethæ wolffin der Creditricis, in gegensein deß Edel- fürsichtig und hochweÿsen herrn Johann Philipps Zeißolffs deß geheimen Regiments der Herren dreÿ Zehn alß Curatoris frawen Cleophe, weÿl. herren Johann Christmann Mercklings E.E. großen Rhats geweßenen beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin (…) Zu Unterpfand exprimirt sein solle hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier uff dem Barfüßerplatz, einseit ist ein Eckh am branden End, anderseit neben Hannß Georg Bernegger dem Schuhmacher hinden uff ein Gäßlein stoßend gelegen – Actum 15. Jan: a° 1678
[in margine :] Erschienen H Abraham Büchel der Handelßmann alß Ehevogt Fr. Catharinæ gebohrener Mercklinin, So dann H Johann Carl Kellermann, auch Handelßmann, alß Ehevogt Fr. Barbaræ auch gebohrene Mercklinin, Haben in gegensein hrn Johann Streits, Exsenat. alhie, Besitzer des hievor beschriebenen am Barfüßerplatz gelegenen Haußes (…) Act. d. 28.t Aprilis 1699.

Fils du tailleur Georges Vetter, Georges Vetter épouse en 1670 Susanne, veuve de Balthasar Wintergerst, pasteur à Ingenheim.
Mariage, cathédrale (luth. f° 133-v n° 50)
1670. Dom. XXXI post T. Zul 2. mahl Georg Vetter, der ledige Lautenmacher Weiland Georg Vetters, geweßenen Schneiders v. Burgers alhie nachgelaß: ehel. Sohn, Fr. Susanna Weiland hn. M. Balthasar Wintergersts geweßenen Pfarrers Zu Ingenheim, hoch Gräffl. Hanaw. Herrschafft nachgelaßene Wittib. Donnerstags den 3. 9.br. Münster (i 136)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 212 n° 50) 1670. Eâdem Dominica [xix Trinitatis 23. Octob.]. Georg Vetter der Lautenmacher Weÿl. Geörg Vetter deß Schneÿders Vndt Burgers allhie nachgelas. ehelicher Sohn, Vnd Fr. Susanna Maria, Weÿl. hn. Balthasari Wintergerst, gew. Pfarrer Zu Ingenheim, Hochgräfflich Hanawischer Herrschafft nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Eod. Die im Summo Templo (i 225)

Alors diacre à Brumath, Balthasar Wintergerst épouse en 1666 Susanne Marie, fille du marchand Jacques Lombart
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 165 n° 46)
1666. Eâdem Dominica [xxiv Trinitatis 25. Novemb.] H. M. Balthasar Wintergerst, Helffer Zu Brumath, Hn M. Balthasari Wintergerst wol Verdienten Helffers beÿ diser Kirchen ehl. Sohn, Vnd Jfr. Susanna Maria Weÿl. Hn Jacob Lombart, deß Handelßmanns Vndt Burgers allhie nachgel. ehl. Tochter. Copulavi Donnerst. 6. 10.br. (i 180)

Le facteur d’instruments Georges Vetter est par ailleurs peseur de farine à la Porte des Juifs
1686 Conseillers et XXI (1 R 171) Georg Vetter der Lautenmacher wird Mehlwäger. 104. 106.
1687 XV (2 R 91) Georg Vetter der Meelwäger pt° Holtz Besoldung, 264, 270
1694 XV (2 R 98) Georg Vetter der Meelwäger pt° addition seiner Besoldung, 47, 49
1698 XV (2 R 102) Georg Vetter der Meelwäg. 274. 287. (pt° Pfenningthurns Capital)
1703 XV (2 R 107) Georg Vetter Meelwägers am Judenthor pt° additionis. 164. 214.

Marie, femme de l’orfèvre Abraham Dauphin qui habite maintenant à Weingarten cède à Elie Brackhenhoffer un capital garanti sur la maison. En marge, quittance remise en 1695 à Jean Streit.

1672 (25. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 45
ut supra [fraw Maria, Herrn Abraham Daulphins deß Golt Arbeiters burgers Zu Straßburg anietzo in der Chur Pfaltz Zue Wingarten wohnhaft Eheweib, mit beÿstand erstermelt ihres Ehevogts]
in gegensein deß Edel- from und Wohlweÿsen Herren Eliæ Brackhenhoffers deß beständigen Regiments der Herren Fünff Zehen
cedirt und übergeben habe 130. fl. Capital straßburger wehrung, so uff Georg Vetters deß Lautenmachers alhier am Barfüßerpklatz einseit ist ein Eckh am branten End, anderseit neben (-) Horben gelegenen und Zum Danneckh genannten behaußung nach besag einer deutschen pergamentinen Sub dato 27. Aug. 1578. und 27. Febr: Anno 1579. durch weÿl. herrn Adam Mechlern alß deß bischofflichen Hoffs damahlig geweßenen Contractuum Notarium nun längst seel. uffgerichteten Zinnß Verschreibung hafften
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Streits ged. E.E. großen Raths beÿsitzers als jetzmahligen eÿgenthumbs herren hierinn allegirten am Baarfüßerplatz gelegenen behaußung (quittung) Act. den 14. Februarÿ A° 1695.

Georges Vetter et sa femme Susanne Marie hypothèquent la maison au profit de la veuve Catherine Meyer

1681 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 89-v
Georg Vetter der Lautenmacher undt Susanna Maria, beÿde Eheleuthe, undt zwar dieselbe insonderheit mit beÿstandt herrn Mathis Sippels E.E. großen Rhats alten beÿsitzers, undt Jetzigen Rhein Zollers, undt hannß Jacob Sippels des Goltarbeiters, Ihrer Mutter brüder
in gegensein Herren Abraham kochen deß Specerirers alß Curatoris Frawen Catharinæ Meÿerin, wittibin – schuldig seÿen 25. lb
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen und zugehördten alhier am baarfüßerplatz, einseit ist ein Eckh am brandten Endt, anderseit neben Johann Georg Berneggern dem Schuhmacher, hinden uff ein gäßlein das brandenendt genannt, stoßend gelegen, undt zum Dann Eckh genannt, Davon gehen Jährlichen 6 ß Allmendgeldt Von seinem Wetterdächlein gemeiner statt, Item term° Annunciat: Mariæ 5. fl. Straßb. Wehr. lößig mit 100. fl. besagter Wehr. dem Closter St: Margarethæ und Agneßen alhier

Georges Vetter se remarie avec Susanne, fille du passementier Lazare Kolb : contrat de mariage, célébration
1687 (30.8.br), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 605
(Eheberedung) H. Georg Vetter, der Lautenmacher alß hochzeiter, mit beÿstand H. Johann Caspar Wolffen deß Lautenmachers und E.E. Kl. Raths alten Beÿsitzers an einem,
So dann Jfr. Susanna weÿl. Lazari Kolben gewesenen Paßmentirers sel. hind.laßene eheliche tochter mit beÿstand H. Abraham Kolben deß Seÿdnhändlers Ihres Vettern und vogts am andern theÿl

Mariage, cathédrale (luth. f° 4)
1687. Eod. die [Dom: 22 post Trinit.] sind Zum ersten mahl ausgeruffen worden herr Georg Vetter Burger und Lautenmacher, Jfr. Susanna Weiland Lazari Kolben gewesenen Burgers u. Paßmentmachers nachgelß. ehel. T. Sollen Copulirt Werden Mittw. den 5.t 9.br. N Kirch. Ist auf fürhergangenen Zweÿmahl. proclamation geschehen (unterzeichnet) Georg Vetter Alß hochzeiter Lautenmacher, + Ist das Zeichen Susanna Koerin Alß Hochzeitterin (i 4 – autre non signé p 154)

Georges Vetter et sa femme Susanne Marie hypothèquent la maison au profit du receveur de l’orphelinat Jean Hartmann Wœrtz. En marge, quittance remise en 1690 à Jean Streit.

1683 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 162
Georg Vetter der Lautenmacher und Susanna Maria sein eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der ehrenvest fürsichtig und weÿsen herrn Mathiæ Seupels und herren Mathæi Schmidts E.E. großen Raths resp. alten und ietzigen Beÿsitzers
in gegensein herren Johann Friderich Sachßen im nahmen herrn Johann Hartmann Wörtzen alß Schaffners deß waisen hauß
unterpfand, hauß, hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am Barfüßer platz, einseit neben hannß Georg Bernegger dem Schuhmacher, andeseit ist ein eckh, hinden uff deß branden End stoßend gelegen und zum dannen Eckh genannt
[in margine :] (…) Johann Streiten deß Pastetenbecks alß ietzig possessoris d. zu und.pfand verlegt. beh. (quittung) den 7. 8.br. 1690

Georges Vetter et sa femme Susanne échangent leur maison avec Dorothée, femme d’Ignace Barbier

1683 (11. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 443-v
Dorothea, Ignatÿ Barbieres Eheweib mit beÿstandt erstged. Ihres Ehevogts, mit beÿstandt Herrn Caroli de Longjean Procureur du Roÿ, Herrn Johann Welpers des buchhändlers, Ihrer Kinder Vogts undt Herren Johann Koppen des barbieres Ihres Vetters an einem,
so dann Georg Vetter der Lautenmacher undt Susannæ beÿdte Eheleuthe, mit beÿstand Herrn Johann Caspar Wolffen auch Lautenmachers, undt Herrn Mathis Sippels E.E. großen Rhats beÿsitzers beÿder Ihrer Vettern am andern theÿl,
Nemblichen es habe Sie Dorothea mit consens dero Ehevogts, Ihme Vettern undt deßen Ehweib tauschweiß eÿgenthümblich überlaßen, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier auf dem Roßmarckh, einseit ist ein Eckh an der Schiltsgaßen, anderseit neben Albrecht Gÿßen dem Leinenweber, hinden uff (-) stoßend gelegen, welche ietz beschriebene behausung umb 450 fl. dem großen gemeinen allmosen Zu St Marx verhafftet
hiengegen so haben Sie beÿdte Eheleuth obbemelt Ihro Dorotheæ Barbieres tauschweiß eigenthümlich cedirt undt übergeben, hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen, rechten undt gerechtigkeiten, alhier am baarfüßerplatz, einseit ist ein Eckh am brandenendt, anderseit neben Johann Jacob Bernegger dem schuhmacher, hinden uff ein gäßlein das brandenendt genannt, stoßend gelegen dar von gehendt Jährlichen term° Annunciat: Mariæ 5. fl. Straßb. Wehr. lößig mit 100 fl. besagter Wehr. dem Closter St: Margarethæ und Agneßen, item 1 lb. 10 ß 6. d term° Michael: widerkäuffig mit 39. lb Nachtrags Capital Susannæ Mariæ Ackherin Wittibin, Item 3. lb 8 ß 3 d term° Adolphi lößig mit 68. lb d. 5. ß d Abraham Daulphin dem Goltarbeÿtern, Item 1. lb 6 ß 3 d term° Michael: Widerkäuffig mit 26. lb 5 ß dem Closter St: Stephan, Item 4 lb. d term° Annunctiat: Mar: lößig mit 100 lb frawen Cleophe Merckhlin, Item 1 lb 5 ß lößig mit 25. lb dem Weißenhauß allhier, Item 6. ß term° Michael: Allmendtgeldts von einem Wetterdächlein gemeiner Statt, so seÿe solche behaußung auch umb 50 lb herrn H. Peter Storckhen XV. verhafftet – Sie Barbierin (…) auch annoch 60 Rchtlr. in bahrem gelt nachgeben solle

Fille du professeur de mathématiques Evrard Welper, Dorothée Welper épouse en 1660 le juriste Jean Chrétien Geilfuss, fils de Jean Geilfuss, professeur de philosophie à l’université de Tubingue.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 41)
1660. Dncâ XX. Trinit.d. 4. Novembris. H Johann Christian Geilfuß J U Candidatus, Weiland H Johann Geilfußen Professoris Philosophiæ in d. Vniversität Tübing. hinterlaßener Ehelicher Sohn vnd J. Dorothea H. M. Eberhardi Welperi Mathematic. v. burger alhie Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 13. Zu den Freÿ Predigern (i 44)

La Strasbourgeoise Dorothée, veuve et fille d’Evrard « Wildbrett », épouse en 1682 Ignace Barbier, originaire de La Flèche en Anjou
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 72)
d. 24. 7.bris 1682. Ignatius Barbier de La paroisse de S. Thome (Patria) De La flesche en Enjous, Dorothea Wildbrettin uidua et filia Ebehardi Wildbrett ciuis (Patria) Argentinensis (i 43)

Le préteur royal Güntzer rapporte aux Treize que la veuve de Jean Chrétien Geilfuss qui a épousé le traiteur catholique au Lys d’or est en infraction avec l’arrêt royal qui interdit aux catholiques de se marier avec des réformés.
1682, Protocole des XIII (3 R 39) f° 327
Montags den 7. Septembris 1682. – Johann Christian Geilfußen wittib soll weilen Sie Zur un Ehe sitzet, abgestrafft werden
Herr Syndicus Güntzer sagt, es seÿe jüngsthien ein Arrest vom Königl. Parlament Zu Paris publicirt worden, krafft deßen allen Catholischen verbotten wird, sich an reformirte Zu verheürathen, weilen nun Johann Christian Geilfußen, des verstorbenen Pedellen Wittib sich an einem Cathol. Traitteur Zur Guldenen Gilgen allhier verlobt und sich beÿ Ihme mit großen ärgernuß auffhalte, solches aber wider hiesiger Statt Ordnung, daß mann nicht Zue unnehe sitzen solle, alß stellt Er Zu Mghh., weilen dieser Verlobnuß null und nicht gültig ob Sie diese Wittib deßwegen beÿ E. E. Raht abstraffen und damit mann von des Parlaments je Zu Zeiten publicirenden ordonnances wißenschafft haben möge, herrn Agent Becken die überschickung derselben comittiren laßen wollen. Erk. Fiat.

Dorothée Welper se convertit le 29 septembre 1686.
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 360) Dame Dorothée Welper 1686 Septem 29

Les enfants Geilfuss louent la maison au vivandier Etienne de Combe et à sa femme Marthe Didier

1688 (18. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 656-v
Erschienen H. Johann Drillinger, E:E: Kleinen Raths beÿsitzer und auß deßen Mittel an statt Mariæ Salome Geilfußin, Frantz Hochsteins Cammerdieners am Stuttgardisch. hoff haußfrau, Ferner H. Johannes Welper, der Buchtrucker, alß Vogt Justi Christiani Geilfußen, So dann H. Johann Philipp Kugler, Ober Pedell beÿ hiesig löbl. Universitæt, alß Ehevogt Johannæ Christianæ Geilfußin
haben in gegensein Estienne de Combe, deß Marketenders, und Marc Didier deßen Ehelicher haußfrau
entlehnt; Eine behaußung mit allen deren Gebäuen und Zugehördt, allhier am Baarfüßer platz, einseit ist ein Eck am Brenten End, anderseit neben Johann Georg Bernegger dem Schuhmacher geleg., auff ein Viertel jahr lang von heut dato anzurechnen, umb 20 guld. Zinß
und ist darbeÿ insond.heit verglich. daß under solcher lehnung auch zweÿ biliard sambt Vier helffenbeinen Kugeln und soviel Stocken, mit begriff. sein soll.

Requête de l’aubergiste manant Ignace Barbier
1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
(f° 15-v) Sambstags den 24. Januarÿ 1699. – Ignatius Barbier pt° Ungeltd
Ignatius Barbier der Schirms Verwanthe und Aubergiste p. G. prod. Frantzösische Requeste bittet wie inhalts. Erk. an die Ober Ungelts herren gewießen

Marie Salomé Geilfuss, femme de François Hochstein, vend un tiers de la maison à l’imprimeur Jean Welper (tuteur de Juste Chrétien Geilfuss d’après l’acte précédent)

1689 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 220-v
Maria Salome, gebohrne Geÿlfußin, Frantz Hochstein beÿ Hn General de Montclar in diensten eheliche haußfrau (unterzeichnet) +, Frantz Hochstein
in gegensein H. Johann Welper deß Buchtruckers
Einen dritten theÿl am Hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriff. Rechten und Zugehördten allhier am Baarfüßer Platz, einseit ist ein Eck am Branden end, anderseit neben H. Johann Georg Bernegger dem Schuhmacher, hind. auff ein Gäßel d. Brenten end genandt, stoßend geleg., welche gantz behaußung 6 ß d Allmend geld weg. eines wetterdächleins gemeiner statt Pfenningthurn, so seÿe dieselbe auch noch umb 100 gul. Straßb. wehr. in Capital und 18 fl. 7 ß 6 s Zinß und Marzal dem Closer St. Margarethen und Agneßen allhier, Ferner umb 39 pfund Nachtrags Capital und 4 pfund 18 ß 9 d Zinß und Marzal (Item umb 68 pfund 5 ß Capital, Mehr umb 26 pfund 5 ß Capital, Item umb 100 Pfund Capital, So dann umb 25 pfund Capital, Mehr 25 Pfund Capital) verhafftet, und ist dießer Verkauff und Kauff /:darund. auch die darinn befindliche zweÿ biliard pro rato mit begriff. sein sollen:/ über die angegebene beschwerde welche d. Kaüffer pro rato vbernomm., umb 12 pfund

Jean Welper, Jeanne Chrétienne Geilfuss femme de Philippe Kugler et Juste Chrétien Geilfuss, étudiant à Paris, vendent la maison au fabricant de patés (pâtissier) Jean Streit et à sa femme Ursule Scheibler

1689 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 353-v
H. Johannes Welper, der Buchtruckern für sich selbsten, Mehr Johanna Christiana gebohrne Geÿlfußin, H. Philipp Kuglers, Ministri Academici beÿ hiesig. Universitæt eheliche haußfrau, auch für sich selbsten, und Sie beede Welper und Kuglerische haußfrau auch im nahmen Justi Christiani Geÿlfußen Studiosi Zu Paris anietzo sich auffhaltend, Ihres respect. Schwagers und leiblich bruders
in gegensein Johannis Streiten deß pastetenbecks, und Ursulæ Scheublerin, deßen eheliche haußfrauen, mit beÿstand H. Caspar Saxen, deß Schuhmachers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Rechten und Zugehördten allhier am Baarfüßer Platz einseit ist ein Eck am Brenten End, anderseit neben H. Johann Georg Bernegger dem Schuhmacher hind. auff ein Gäßel d. brenten End genandt, stoßend gelegen Von welcher gantzen behaußung gehen jährlich 6 schilling Allmend geld weg. eines wetterdächleins, Gemeiner Statt Pfenningthurn, so seÿe dieselbe auch noch umb 39 Pfund Nachtrags Capital (Item umb 68 pfund Capital, Mehr umb 26 pfund Capital, Item umb 100 pfund Capital, Item um 25 Pfund, So dann umb 50 Pfund Capital verhafftet), geschehen, alßo und dergestalt daß die im hauß befindliche Zweÿ bilard under dem Kauff mit begriffen sein sollen, umb 166 Pfund

Jean Streit et Ursule Scheibler contractent une dette la veille de l’achat ci-dessus. Un avenant ajoute la maison à l’hypothèque quelques jours plus tard

1689 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 348-v
Erschienen Johannes Streit, der Pastetenbeck, und Ursula Scheiblerin, deßen eheliche Haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Michael Gilgen und H. Johann David Traners, beed. E.E. Großen Raths beÿsitzer vnd hierzu insonderheit deputierter
haben in gegensein Hn Johann Friderich Sachßen, Schaffners deß waisenhaußes – schuldig seÿen 150 pfund Ihnen Zu erkauffung einer am baarfüßerplatz gelegenen behaußung, so morgen tags, geliebts Gott ! verschrieben werd. solle
unterpfand, Neun viertel 3 Sester halb Korn und Gersten jährlicher Gült so hans Lerbß Zu Uttenheim Von Eÿgenthümblich. Gütherns alle jahr Zu lüffern schuldig (…) der correæ von weÿl. Frantz Scheübel gewesen. burger zu andlau Ihrem Vatter sel. Vermög deß ao. 1680. beÿ d Stattschreibereÿ daelbst auffgerichte. theil Regiters zugetheilt word. (…)
[in margine :] (…) zu einem fernern special unterpfand verloost haben wolle, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen allhier am baarfüeßer Platz einseit ist ein Eck am brenden End, anderseit neben H. Johann Georg Bernegger dem Schuhmach. hind. auff ein Gäßel stoßend gelegen (den) 7. Julÿ 1689

Jean Streit et Ursule Scheibler font baptiser leur premier enfant à Strasbourg en juin 1686. Le baptême de 1690 mentionne que le mari est originaire de Bergheim (Oberbergheim) et la femme d’Andlau.
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 32)
23.a Junÿ 1686. Baptizatus fuit Johannes Wolfgangus Cuius pater Est Joannes Streit et Ursula scheblerin Coponarÿs, patrini fuerunt Joannes wolfgangus Contz syndicus S. Petri Junioris et Anna Catharina Beckein in palatio neovillaria (i 20)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 116)
1690. 20. Januarii Baptizata est Catharina Ursula Joannis Streit ex Oberberken in Superiori Alsatiâ et Ursulæ Scheplerin ex Andlau conjugum hic commorantium filia quam susceperiunt Dominus Wolffgangus Contz Notarius Apostolicus et Regius et Domina Catharina Beckerin (i 66)

Natif de Bergheim et fils du prévôt de Rorschwihr Jacques Streit, Jean Streit et sa femme Ursule Scheibel, fille de François Scheibel d’Andlau, achètent le droit de bourgeoisie en apportant deux enfants qui suivent la coutume (ne deviennent pas bourgeois).
1689, 3° Livre de bourgeoisie p. 1044
Johannes Streit der Pastetenbeck Von Oberbergheim gebürtig weÿl. Jacob Streiten geweßenen Schultheisen Zu Rohrsweÿer hinterlaß. sohn, erkaufft das burgerrecht vor sich und Vrsulam Scheibelin Von Andtlaw gebürtig weÿl. Frantz Scheibell geweßenen Bawmeisters daselbsten Ehel. tochter deßen Haußfraw pro 6. gold fl. und 16 ß so sie bereits uff allhiesigen Pfenningthurn erlegt haben, wegen der beeden Kinder bleibt es beÿ der Ordnung seind Zuuor ledig standes geweßenn vnd werden beÿ E E Zunfft der Becken diennen. Jur. den 9. Julÿ 1689.

Mentions de Jean Streit dans les registres des Quinze
1691 Conseillers et XXI (1 R 174) Hr. Johann Streith wird Schöff. 213.
1693 XV (2 R 97) Johann Streit d. Pastetenbeck pt° Leÿr Verungeltung (Wein von Andlau herein geführt), 32, 35
1697 Conseillers et XXI (1 R 180) H. Johann Streith vmb Recommendation ahne hern Prætorem. 168. (als hoch Meritirten Subdelegué von dem Herrn Intendanten, wegen Befreÿung Von der Impositionen, so die Gemeind Roschweÿer auff sein Reben Zu Legen prætendirt)

Visite des auberges. Le pâtissier Jean Streit sert du vin à des Français et à des bourgeois en ne réglant que 9 sols de taxe. Il devra se conformer à l’avenir aux règles qui s’appliquent aux débitants de vin.
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 83) Mittwochs den 11. Aprilis. Visitation der Würthshäußer
Obere Umgeldts Herren laßen her Herren Schragen referiren, daß es jnn Vorigem jahr die meinung gehabt, daß, weilen jnn den Würthshäußern einige desordre vorgegangen, vnd gemeiner Statt wegen des umbgeldts erführt worden, mann eine visitation vernehmen und sehen sollte, Ob nicht einige davon abzuschaffen weren ? deme Zufolg mann nicht ermangelt, die Häußer Zu durchgehen, sie zu besichtigen, und in Formation ein Zu Ziehen 1) Wegen des Nahmens, 2) Wegen der religion, 3° ob die Leuth verheurathet ? 4) Wegen der Kinder, 5) weg. des gesindts, 6° weg. d. hanthierung, 7) Weg. des Schildts, 8) Wegen d. gelegenheit, 9) Wie Viel Zinß d. Würth geben müße, 10) Wem d. hauß zuständig, 11) Wer mehr jm hauß wohne, 12) Wie Viel wein d. Würth habe, 13) wie er ihn Ver Umgelde ? 14) Ob er den Schild Zahle und 15° Ob er burger und jm Schirm seÿe.
41. Herr Rathh. Johann Streit
der Wohne auff dem Baar Füßerplatz, ist Nicht geld Zünfftig, seiner Profession ein pastetenbeck, setzt burger Und Frantzosen und gibt Nur 9 ß. Umbgeld, allein, weilen es ohnlängsten die meinung gehabt, daß die pastetenbeck, so warein* speißen geben, Und wein außschencken, d. große Umbgeld geben sollen, so stündte Zu Mghhn Ob er nicht dero Erkandtnuß gemäß sich verhalten sollte. Erk. Quod Sic.

Le prévôt de la tribu des Boulangers rapporte aux Quinze que Jean Streit ne participe pas aux réunions ou qu’il contrevient au règlement, notamment en divulguant les décisions.
1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
E. E. Zunfft der Becken Ca H Johann Streiten alt. Rathherrn
H. Rath. Streit C. und H Dr Hammerer pt° Vorsitzes
(f° 13) Freÿtags den 23. Januarÿ 1699. – Herren Ober: vndt Rathh. E. E. Zunfft der Becken Ca H Johann Streiten alt. Rathherrn
Herr Secretarius Frid Proponirt, es habe Herr Ammeister Johann Reinbold Friderici Oberherr beÿ E. E. Zunfft der Becken, so wohl vor sich als nahmen der Hh. Rhatherrn vnd übrigen Schöffen ged. Zunfft, ein unterthäniges Memoriale, so derselbe abgelesen, wider H. Johann Streiten E. E. Großen Rhats alten beÿsitzer übergeben, darinnen dießelbe sich höchstens beklagen, welcher gestalten derselbe nicht allein beÿ allen gerichtlichen Zusammenkunfften allerhand Confusiones vnd Zerrüttungen anzuspannen vndt Ihnen Chagrin Zu erwecken gesucht, sondern auch seinen obliegenden Pflichten Zuwider gehandlet habe, allermaßen derselbe (1) dem in Ihrem alten articulbuch fol. 23. der Churen und Wahlen halben, befindlichen articul, welcher vor denen Contravenienten ohnnachläßig 10. lb d str. fordert, sich mit sonderbahrer Gefehrde vmb ein vnd anderen dadurch in Fallstrick Zu bringen, entzogen, alßo daß man in nechst verwichener Churnacht seiner, ohngeachtet Er auff der Stub war, mit der wahl eines Zumans bis gegen 6. uhr wartten müssen (2.) den darauff folgenden Schwörtag als den 13. hujus, ohngeachtet Ihme beÿm Eÿdt vnd 5 ß gebotten war, der, in obangezognem articulbuch fol. 39. enthaltenem §° zuwider gar nicht erschienen, noch sich entschuldihen laßen (3.) des andern tags, alß nach der gewohnlichen Rhats Predigt, beÿ der Zunfft nachmitags das geding gehalten wurde, dem Zunfftschreiber, beÿ ablesung des Schöffen vndt Gerichts büchleins vor der gantzen Gemeind Zu Confundiren gesucht, und prætendirt, daß derselbe die nahmen, nach seiner opiniastren meinung anderst ablesen solte, vmb dadurch Sie in höchste Verachtung zu setzen. Wie Er dann (4.) beÿ der meister bißhero vorgegangenen Churen undt wahlen, die doch /.wann Sie König. Ordonnance Conform.) freÿ seÿn sollen, sich so Meisterloß erwießen, daß Sie sambtlichen schon längstens vnd öffters an Ihme sich Zu ärgern ursach gehabt hetten. (5.) der verschwiegenheit in denen abgehandelten Gerechtlichen Sachen, sich gantz nicht befließen, sondern gleich nach abgefaßten Concluse solches anderwertlichen eröffnet, und Endlichen (6.) im letst verwichenem 1698.sten Jahr, Zu denen meistern Gerichtlichen versamblungen seinem schworen* Eÿd entgegen, nicht gekommen, sondern muthwilliger weiß außgeblieben seÿe, welches deßen tragenden Ambt gäntzlichen Zuwid. lauffe & mit angehengter bitt, daß weilen mehrged. H. Rathh. Streit auff vorerzählte weiß denen ordnungen sich widersetzet, vndt dergestaten unfreudlich mit Ihnen umbgegangen, Mghherren Sie in gnädige Prosection auffnehmen, Ihro Ehre conserviren, undt berührten H. Streit als einen übetretter vnd verächter so vieler heilsamnen Ordnungen andrem Zum Exempel, Züchtigen vnd weilen Sie imploranten alle vor der gantzen Zunfft beschimpfft word; Ihnen billicher Satisfaction gedeÿen laßen Wolten. Erkandt, Soll durch die Herren XV. Meister der beklagte beschickt, vnd Ihme die Klag communcinirt werden.

(f° 24) Freÿtag den 6. Februarÿ 1699. Hh. Ober und Rathh. und Schöffen E E Zunfft der Becken Ca. Herrn Johann Streiten alten Rathh.
Beede Herren Fünff Zehenmeister Laßen p. Herrn Friden das Jenige reassumiren was herrn Ober vnd Rathherren auch Schöffen E E Zunfft der Becken wider H. Johann Streiten E. E. Gr. Raths Alten beÿsitzern den 23. Januarÿ jüngsthin klagendt anbring. laßen, und weilen es damahlen die meinung gehabt daß ermelte Klag demeselben Communicirt vndt Er darüber Klag demselben Communicirt, undt Er darüber gehört werden solten so seÿe es auch gebührendtt geschehen, damit aber deßen verantwortung desto beßer vernommen werden möge, alß werde nöthig seÿn die wider Ihn eingeführte Sechs Puncten Zuvorderist nochmalen Abzulesen (…)

(f° 35-v) Freÿtags den 13. Februarÿ 1699 – H. Rath. streit C. und H Dr Hammerer pt° Vorsitzes

Jean Streit ne règle pas les taxes comme il le devrait à la tribu des Fribourgeois depuis six ou sept ans qu’il sert du vin. Les Quinze lui donnent le choix entre cesser de débiter le vin ou régler son dû à la tribu. Ils n’exigent pas qu’il paie les arriérés en estimant que la tribu aurait dû se manifester plus tôt.
1708, Protocole des Quinze (2 R 112), 1709 (2 R 113)
E.E. Zunfft der Freÿburger contra Johann Streit
(f° 263-v) Sambstags den 24. Novemb. 1708) – G. noîne E.E. Zunfft der Freÿburger Hn Joh: Friderich Bahlen Gastgebers Zum Thiergartten Cit. per sched. H. Joh. Streiten Exsenatorem prod. unterth. memoriale und bitten wie inhalts. S. Citatus præs. bittet dießer einlag cop. vndt Term. Ord. G. bittet deputationem. Erk. gebettene copia vnd Zeit zugelaßen

(f° 298-v) Sambstags den 22. Decembris 1708) – H. noîne E.E. Zunfft der Freÿburger Herrn Zunfftmeister Johann Friderich Bahlen gtra. Herrn Rhatherrn Johann Streit vom 24.t 9.bris will Erklärung vernehmen. Saltzm. Citatus ist bettlägerig bittet Zu seiner Verantwortung Deputation. Saltzm. mags leiden. Erk. ahne die Ober Ungeltsherren gewießen.

1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 35) Sambstags den 23. Febr. 1709 – E.E. Zunfft der Freÿburger C. H. Joh. Streit
Obere Ungelts Herren Laßen per H. Friden proponiren es habe E.E. Zunfft der Freÿburger Ca. H. Rathh. Streiten geklagt daß Er sich der Ordnung wie andere Pastetenbeck nicht Submittiren, vndt wann andere beschickt werd. nicht erscheinen wolle, anbeÿ gebetten, Ihne dazu Obrigkeitl. anzuhalten. Auff beschehene Remission habe man die Parthen angehört, da dann im nahmen der Zunfft erschienen H. Rathh. Vix, Claude Capitaine vndt Joh: Friderich Bahl, welche beditten daß der articul dahin gehe, daß alle Jahr die Pastetenbeckh beschickt vndt gefragt werden sollen, Ob Sie angeloben können, daß Sie keinen wein auff die gaß verkaufft haben, es seÿe auch die meiste erschienen. H. Streit aber nicht vndt wie es verlautet wegen seiner unpäßlichkeit. Bey der 2.ten Conferenz, were H. Bahl allein erschienen vndt habe berichtet das H Streit den Weinschanck schon 6. bis 7. jahr genoßen vndt doch beÿ der Zunfft sich nicht habe Submittiren noch die gebühr davon erlegen wollen, anbeÿ gebetten denselben Zum nachtrag anzuhalten. Worauff H. Streiten hausfr. beditten, daß ihr Mann nicht gewußt warumb er Zu thun geweßen, vndt weilen man nur vom Weinschanck gesagt, so habe Er darvor gehalten, daß es nicht nöthig were, weilen er solche schon lang erhalten anbeÿ gebetten wegen der gebühr solang nach Zu wartten, biß ihr Man wieder gesundt seÿn werde.
Auff seithen der Herren Deputirten habe man darvor gehalten, daß dem hern Streiten die Alternativ gegeben werden könte, entweder den weinschanck Zu quittiren oder sich mit der Zunfft der Freÿburger Zu vergleich. vnd jährlichen die gebühr Zu entrichten, was aber das præteritum belange, halte man darvor daß Er davon Zu absoluiren were, weilen die Zunfft es nicht mit ernst getrieben habe. Erkandt, Bedacht gefolgt.

Jean Streit et Ursule Scheibler hypothèquent la maison au profit de Pierre Albert, employé au Chapitre Saint-Pierre-le-Jeune

1717 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 281
hr Johann Streith Exs: und Ursula geb. Scheibelin beÿständlich Jacob Quelet zollers und François Maisseult marchand de vin
in gegensein Pierre Albert bedienten beÿm Stift jungen St Peter – schuldig seÿen 50 pfund
ihr hauß c. appert: ahm baarfüeser platz, einseit ist ein eck ahm brendten endt anderseit neben Joh: Friedrich Zeÿsolff hinten aufs gäsel

Jean Streit et Ursule Scheibler hypothèquent la maison au profit de leur gendre François Moissemet, marchand de vin

1718 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 407
H. Johann Streitt exsenator und Ursula geb. Scheübelen mit beÿstand H. Johann Georg Daniel Dürrn weinstichers und Jacob Quellet zollers
in gegensein François Moissemet weinhändlers ihres Tochtermanns – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, rechten und zugehörden ahm baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck anderseit neben Joh: Friedrich Zeÿßolff kupfferschmidt hinten auff das brend. End

Jean Streit demande un subside annuel. La commission rapporte qu’il est pauvre, que la goutte dont il souffre depuis plus de vingt ans lui a fait perdre des clients ; sa femme et ses cinq enfants ne sont pas en mesure de pourvoir à son entretien. Les Conseillers et les Vingt-et-Un estiment que lui attribuer une pension consitituerait un précédent fâcheux et le renvoient à l’aumône Saint-Marc.
1718, Conseillers et XXI (1 R 201)
H. Johannes Streit halt an umb eine iährliche beÿsteür. 89. Relation der Hh. Deputirten. 108. Wird an die Hh. Pflegere Zu St. Marx Verwiesen. 112.
(p. 89) Sambstag d. 30. Julÿ – H. Johannes Streit halt an umb eine iährliche beÿsteür
Lt. Mosseder, Nomine H Johannes Streiten Exsenatoris, producirt unterthänig und flehentliches Memoriale und Bitten umb eine gnädige iährliche Beÿsteür handelt innhalts. ist Erkandt, Werden H. xv. Elwert und H Rathherr Bruder umb die contenta Producti und darinnen allgirte umbständ grundlichen Zu untersuchen, Wie auch den Bescheid anzuzeigen abgeordnet.

(p. 108) Sambstag d. 3.ten Septembris 1718. Relation wegen H. Johann Streiten Exsenatoris – H. Johann Streit Wird an die Herren Pflegere Zu St. Marx Verwiesen, umb in beÿsteur Zu erhalten
H. xv. Elwert und H Rhh. Bruder referiren, daß Sie, zu folg der ihnen d. 30.ten Julÿ iüngst auffgetragene Commission, Wegen H. Johann Streiten Exsenatoris und burgers allhier unpäßlichkeit und Armuth Von unterschiedlichen deßen Mitzünfftigen einen sattsamen bericht eingezogen, und befunden, daß gedachter H. Streit durch unglück und Kranckheiten absonderlich aber das Podagram, damit er schon beÿ Zwantzig iahren behafftet, und aus Welcher ursach er als Pastetenbeck seine meiste Kundten, so ein abscheuen daran gehabt, Verlohren, in einen elenden und sehr dürfftigen Zustand gerathen, auch Keines Von seinen Kindern obschon er deren fünff beneben seiner haußfrauen annoch im leben hat, mit mittlen also Versehen daß Es ihme mit kräfftiger hülff unter die Ärm greifen könte.
Herr Aduocat Scheffmacher opinirte, daß der Implorant abzuweißen seÿe.
Herr Prætor Regius votirte, Es wäre bekandt, daß der Jetzmahlige Implorant durch seine d. 30.ten Julÿ iüngst übergebene Bittschrifft ein iährliches gnadengeld begehrt, Nun könte, seiner meinung nach, derselbe aus Zweÿen ursachen gleich anfangs Simpliciter abgewießen Werden, Erstlichen Wegen der aus der Willfahrt entspringenden bösen Consequentien, Wohl erwogen andere Verbürgerte arme handweercksleüth ein gleiches begehren Würden, so mann ihnen nachgehends abzuschlagen nicht fug hätte, Weilen in pari Causa par Jus Statuendum, dieses aber denen Stifftern, und dem Allmoßen in unerträgliches onus wären und Zweitens des Imploranten merita und Persönliche Qualitäten nicht also beschaffen, daß sie eine sonderbahre Consideration meritirten, Zu geschwigen, daß, Wann Meine Herren auch schon dispensando dem Imploranten iährlichen etwas als eine Pension Wolten Zukommen lassen, die Sambtliche Stiffter und Fundationes sich in einem solches schlechten stand befänden, Wie ratione des Corporis Pensionum aus dem im nahmen der Lutherischen Hh Geistlichen in der Neuen Kirche und Zum Alten St. Peter d. 27.ten Augusti iüngst übergebenen Memoriali mit mehrerem erhellet, nicht Zu sehen, Wo solches könte hergenommen Werden, Jedannoch aber, in ansehung das Stifft Zu St. Marx denen armen burgern mit hülfflicher hand beÿzuspringen gewidmet, und der Implorant sich unter deren Zahl befindet, Wolte Er sein votum dahin gegeben haben, daß er mit seinem gesuch an die wohl verordnete Herren Pflegere erstged. Stiffts Verwießen werden solte ist Erkandt, Wird Herrn Prætoris Regÿ voto gefolgt, mithin d. Implorant mit seinem petito an die Wohlverordnete Herren Pflegere des Stiffts Zu St Marx gewießen.

Les Tonneliers n’accordent pas à Jean Streit la permission de servir de l’eau-de-vie, la requête contrevenant au règlement
1718, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 394) Montags den 7. 9.bris A° 1718
H. Johannes Streitt Pastetenbeck und E. E. großen Raths alten beÿsitzer stehet vor, bittet Wan Er Könnt umb Ein weniges die Erlaubnuß erhalten brandenwein auß Zuschencken in deme Er arm und sonsten nichts Zu verdienen weiß so wolte er es für eine sonderbahren guthat auffnehmen.
Erkandt weilen sein petitum Wieder ordnung und Articul, daß ob man schon gern wolte Ihme nicht favorisiren Könnte.

Jean Streit et Ursule Scheibel vendent la maison au marchand Louis Beguin et à sa femme Catherine Beurez moyennant 1 650 livres

1720 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 269-v
(1650) Sr Jean Streit Ancien Senateur d’icy et Delle Ursule Scheibel
à Sr Louis Beguin marchand et Delle Catherine Burez
une maison et place avec tous ses droits appartenances et dépendances scituée icy sur La Grande place faisant d’un côté un coin d’autre Jean frederic Zeilsolph aboutissant derrière à une ruelle – doit 3 livres 4 sols à cause d’un toit qui avance sur le public et de la porte de la cave a notre Pfenningthurn – grevée de 400, 600, 400, 600, 200, 200, 200 et 700 livres de capital, pour 3300 livres

Originaire de la paroisse Sainte Marie Madeleine de Paris, le boutonnier Louis Beguin épouse à Metz en 1706 Catherine Beurré, fille du boutonnier Pierre Beuré : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire à l’inventaire dressé le 15 juillet 1744 (Jean Euth, 6 E 41, 514 n° 29), célébration
Contrat de mariage – Par devant Les notaires Royaux Etablis à Metz Et y Resident soussignez furent presens Louis Beguin garçon Boutonnier resident en Cette ville, natif de Paris fils de deffunt Le sieur Louis Beguin, Bourgeois de Paris et de Louise Pezé (…) assisté des Sieurs Pierre La Barthe Et Etienne Marfal M.es boutonnier Et Tailleur Bourgeois dudit Metz ses amis d’une part Et dem.lle Catherine Burré fille du sieur Pierre Beuré Marchand Boutonnier Bourgeois dudit Metz et de dlle Catherine Robert annibal, procedante de leur agreement et Consentement et assistée des Sieurs Edme Et François Robert annibal Ses oncles et des Sieurs Claude Boulanger et didier Pochon aussi ses oncles d’alliance d’autre part – Fait et passé audit Metz En la Maison dud. Sieur Beuré L’an 1706 Le 1. Janvier – d’Ancerville, Notaire

Mariage, Metz Saint-Gorgon (cath. p. 5)
Ce Jourd’huy 15° feburier de la présente année 1706 (…) a esté Celebré a l’Eglise de St Gorgon de laditte ville (…) Le Mariage Entre Le Sr Louys Beguin fils de feu Louys Beguin viuant Mre Boutonnier et de Louyse pezet sa femme ses pere et mere de La paroisse de Ste Marie Magdeleine de paris d’vne Et Catherine Buret fille du St pierre Buret mre Boutonnier et de Catherine Robert anibal sa femme ses pere et mere d’autre part (signé) Louis Beguin, Catrine beurez (i 265)

Leurs enfants naissent à Strasbourg à partir de 1707
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 5)
1707. Hodie 6.a Martÿ natus die vero 7.a ejusdem a me infra scripto sacro baptismalis fonte ablutus est Ludovicus filius legitimus Ludovici Beguint et Catharinæ Burée uxoris ejus legitimæ (signé) Louis Begaint (i 5)

Louis Beguin de Paris et sa femme Catherine Beuré de Metz deviennent bourgeois le 19 juillet 1715 en apportant six enfants (N.B. les actes relatifs à Louis Beguin seront présentés à la notice d’une autre maison)
1715, 3° Livre de bourgeoisie p. 1299
Louis Beguin Knöpffmacher V. Paris weÿl. Louis Beguin auch gew. Knöpffmachers daselbst hint. sohn Und sein Fr, Catharina Beures Von Metz erkauffen das burgerrecht p. 6. Gold fl. 16. ß. bringen 6. Kinder mit so beÿ ordnung gelaßen worden. Wird beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen, J. d. 19. Julÿ

Le marchand Louis Beguin et Catherine Beurez hypothèquent la maison au profit du marchand Daniel Bœhler

1722 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 41
H. Loüis Beguin handelsmann und Catharina geb. Beurez beÿständlich H. höllbeck und H. Klein beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Daniel Böhlers handelsmanns – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, Eine behausung und hoffstatt mit allen derselben zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahm Baarfüßerplatz, einseit ist ein eck anderseit neben Joh: Friedrich Zeißolff hinten auf das Brenden End einen außgang habend, so über 16 ß jährlich allmend zinß geldts freÿ ledig und eigen seÿe

Louis Beguin et Catherine Beurez vendent la maison au pâtissier célibataire Jean Philippe Tag moyennant 1 600 livres

1722 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 280-v
(1600) H. Ludwig Beguin der handelsmann und Catherine geb. Burez
in gegensein Johann Philipp Tagen ledigen Pastetenbecks beÿständlich seines vaters Georg Friedrich Tagen auch Pastetenbecks und in gegenwart Jfr. Susannæ Magdalenæ Roßerin sein Tagen verlobter mit beÿstand ihres vatters Heinrich Roßers des Bierbrauers
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahm Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ahm gebrannten End anderseit neben weÿl. Johann Friedrich Zeÿßolff gewesenen kupfferschmidts wittib und Erben hinten auff gedachtes gebrannte end stoßend und einen außgang in deßelben habend gelegen, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächeleins und einer kellerthür 16 schilling allmendgeld – um 750 pfund verhafftet, geschehen um 850 pfund

Jean Philippe Tag et sa fiancée Susanne Madeleine Roser, assistée de son père brasseur Henri Roser, hypothèquent le même jour la maison au profit d’Anne Marie Kamm,veuve du maréchal ferrant David Klein

1722 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 282
vorbemeldte käuffere Johann Philipp Tag der ledige Pastetenbeck und deßen verlobte Jfr. Susanna Magdalena Roßerin beÿständlich ihres vatters Heinrich Roßers des Bierbrauers und Johann Reinhard Roßer des Scribenten ihres bruders
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Kammin weÿl. David Kleinen gewesenen huffschmidts und E.E. kleinen Raths beÿsitzers wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Frantz Wolffgang Eberhard E.E. kleinen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 500 pfund zu erkauff und bezalung hieunten beschriebener behausung
unterpfand, die aus dießen Vorschuß zum theil bezahlteBehausung und hoffstatt allhier ahm Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ahm gebrannten End anderseit neben weÿl. Johann Friedrich Zeÿsolff gewesten kupfferschmidts wittib und Erben hinten auff das gebrannte end stoßend – davon soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 16 schilling ane allmend zinß

Jean Philippe Tag épouse Susanne Madeleine Roser en juin 1722
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 179 n° 1024)
Anno 1722 den 10. Junÿ seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Philipp Tag der ledige Pasteten beck Georg Friderich Tag deß burgers und Pasteten becks alhie ehel. Sohn und Jungfr. Susanna Magdalena Heinrich Roser deß burgers und biersieders alhie ehel. tochter (unterzeichnet) Johann Philipp Tag Alß hochzeiter, susanna magdalena Roserin als hochzeiterin (i 182)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports en partie dans une maison qui appartient au père du marié près des Petites Boucheries en partie dans celle qu’ils viennent d’acheter. Les apports du mari s’élèvent à 443 livres, ceux de la femme à 485 livres.
1722 (7.7.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 31) n° 805
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, so der Ehrenhaffte und achtbare Johann Philipp Tag der Pastetenbecker und die Ehren und tugendhaffte Fraw Susanna Magdalena gebohrene Roßerin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in Ihren ohnlängst mit einander angetrettenen Ehestand zugebracht, und sich deren jeedes nach Innhalts Ihrer mit einander auffgerichteten Heuraths abrede für eigenthümlich unverändert Vorbehalten hat (…) Actum in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem gegen seÿn herrn Geörg Friderich Tagen des Pastetenbecks seines leibl. vatters und Fr. Annæ Salomeæ gebohrener Oberlein seiner Stieffmutter auff sein deß Ehemanns, Sodann auff der Ehefr. seithen Fr. Susannä Magdalenä Roßein gebohrener Beinen Ihrer leibl. Mutter, Mittwochß den 7. Julÿ Anno 1722.

In einer allhier in der Königlichen Stadt Straßburg beÿ der Kleinen Metzig gelegenen deß dißorths Ehemanns Vattern eigenthümlich zuständigen vnd bewohnenden Behaußung theils aber in einer ane dem Barfüser Platz gelegenen von beeden Jungen Eheleuthen eigenthümlich bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Es haben die beede Jung Eheleuth nach Inhalt Kauffbrieffs in allh. C: C: Stub gefert. sub dato den 2.ten Maÿ Anno 1722. eine behaußung allh. In Straßb. ane dem Barfüßer Platz, so 1. s. ein Eck an dem gebrannden Endt, 2. s. neben Weÿl. Johann Friderich Zeÿßolffs deß gewesenen Kupferschmids hinterlaßene Wittib vnd Erben gelegen, Von Ludwig Becking dem handelßmann v. Fr: Catharina gebohrener Beirez noch Vor der Verehelichung alß beede Ehe Verlobte mit einander auff solche Condition erkaufft, daß dem jetzmahligen Marito darahn zween dritte Theil die übrige tertz der uxori eigenthümlich Zustehen sollen, drauff aber ist nich Zur Zeith anderst nicht auß eigenen mittelen bezahlt worden alß die jenige 200 fl. welche die Ehefr. von Ihren geliebten Eltern, Zur Ehesteur baar erhalten hat, so hiehero Zum bericht dienet.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 259, Sa. Weins 58, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 57, Sa. Goldenen ring 22, Sa. baarschafft 47, Summa summarum des Ehemanns Vermögen 443 lb
Der Ehefrau Nahrung, Sa. haußraths 302, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 39, Sa. Goldenen Ring 19, Sa. baarschafft 123, Summa summarum 485 lb

Jean Philippe Tag devient tributaire chez les Boulangers en septembre 1722 en obtenant le droit que détenait son père
1722, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 383) Dinstags den 15.ten Septembris 1722
Neu Zünfftiger – Johann Philipp Tag der Pastetenbeck undt Burger allhier prod. Stallschein Vom 4.ten Julÿ 1722. bittet Ihne alß Einen Leibzünfftigen anzunehmen undt seines vatters Recht vergönnen, ist Erk. seÿe ihme in seinem petito gegen der gebühr Zuwillfahren (1 lb 5 ß)

Jean Philippe Tag et Susanne Madeleine Roser vendent la maison à leur frère et beau-frère respectif Georges Frédéric Tag moyennant 1 650 livres

1736 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 633
Johann Philipp Tag der Pastetenbeck und Susanna Magdalena geb. Roßerin
in gegensein ihres respective bruders und schwagers Georg Friedrich Tag Pastetenbecks
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Baarfüßer platz einseit ist ein eck an dem sogenannten Brandt ein End anderseit neben weÿl. Simon Rolle des Altgewanthers Erben hinten auff den Brandt ein End gelegen – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür 16 ß allmendgeldt – als ein am 2. Maÿ 1722 erkaufftes guth – um 800 Pfund verhafftet, geschehen um 850 pfund

Fils du pâtissier du même nom, Georges Frédéric Tag épouse en 1736 Anne Marie Müller, fille du tonnelier Emmanuel Müller : contrat de mariage, célébration
1736 (6.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 76) n° 866
Eheberedung Zwischen dem Ehrenachtbaren H. Georg Friderich Tag, dem ledigen Pastetenbeck weÿl. H. Georg Friderich Tags des gewesenen Pastetenbecks und burgers allhier Zu Straßburg verlaßenem ehel. Sohn alß Hochzeiter ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrau Anna Maria Müllerin H. Emanuel Müllers des Kieffers und burgers alhier mit Fr. Anna Maria Müllerin gebohrene Eiggnoßin ehelich erziehlter dochter alß der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil
Actum Straßb. Mittwochß den 6.t Junÿ A° 1736. (unterzeichnet) Georg Friderich tag als Hochzeiter, x der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 138, XXII)
1736. Dominica IX et W Trinitat. proclamati sunt Georg Friederich Taag der ledige Pasteten Beck v. burger alhier, Weÿl. H. Georg Friederich Taag, geweßenen Pasteten Beckers v. burgers alhie hinterlassener ehel. Sohn v. Jungfr. Anna Maria Johann Daniel Müller, des Küeffers v. burgers allhier ehe. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 8. August (unterzeichnet) Georg Friederich Tag als hochzeiter, + der hochzeiterin handzeichen (i 142)

Georges Frédéric Tag hypothèque la maison au profit de Marie Dorothée Strohl, veuve du marchand Jean Georges Gimmich

1736 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 713
Georg Friedrich Tag der ledige mehrjährig und ohnbevögtigter Pastetenbeck
in gegensein Fr. Mariæ Dorotheæ geb. Strohlin weÿl. H. M. Johann Georg Gimmich des handelsmanns ohnbevögtigten wittib mit beÿstand Christoph Christianus des kupfferschmidts – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Baarfüßer platz einseit ist ein eck an dem sogenannten Brand ein End anderseit neben weÿl. Simon Rolle des Altgewanthers erben hinten auff besagten Brand ein End – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür 16 ß ane allmend zinß – seith den 30. junÿ jüngst da er selbige käufflich an sich gebracht

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller font un testament réciproque
1736 (7.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 59) n° 305
Testamentum nuncupativum reciprocum H. Georg Friderich Tagen ledigen Pastetenbecks und Jgfr Annæ Mariæ Müllerin beeder hochzeitelichen Persohnen und burgeren alhier
1736. (…) auff Dienstag den 7. Augusti Nachmittag zwischen fünff und Sechs Uhr in einer alhier Zu Straßburg ane dem altenweinmarckt gegen dem Speÿer über gelegenen von mir dem Notario lehnungsweis bewohnenden behausung meiner ordinarj schreib stuben (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrengeachte Herr Georg Friderich Tag, lediger Pastetenbeck und burger alhier Zu Straßburg und beneben ihme die Ehren und tugendsahme Jungfer Annæ Mariæ Müllerin H Emanuel Müllers des Kieffers und burgers alhier eheliche dochter seine geliebte Jungfer brauth (…)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison zum Tannenbaum. Les apports du mari s’élèvent à 712 livres, ceux de la femme à 114 livres.

1736 (21. 7.bris), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 22) n° 570
Inventarium über diejenige Nahrung so H: Johann Friderich Tag, der Pastetenbeckh undt Fr. Anna Maria gebohrne Millerin beede Eheleuthe undt burgere allhier Zue Straßburg Einandter für unverändert in den Ehestandt gebracht, auffgerichtet anno 1736. (…) So beschehen in Straßburg auff Freÿtag den 21.ten 7.bris anno: 1736.
Inn Einer allhier Zue Straßburg auff dem Baarfüeßer Platz geg. den bierhauß Zum weißen bären gelegenen Zum dannen baum genannten Pasteten Behaußung hat sich befund. alß volgt
Eigenthumb ane Einer behausung so des Ehemanns unverändert. (M.) Eine behaußung undt hoffstatt mit aller Zugehört, Rechten undt gerechtig Keit gelegen allhier Zue Straßburg auff dem Baarfüeßer platz 1.s. ein Eckh ane dem sogenantten Bränden Endt, 2. s. neben weÿl. Simon Rollé geweßenen altgewendters Erben, hinden auffs Brendten Endt stoßend, davon gibt mann Jahrs dem allhießig. pfenning von Einem wetter Tächlen undt der Kellerthür ane allmendt Zinß 16. ß. undt hat Er der Ehemann sothane behaußung Käufflich übernommen umb 3300 fl.. Davon gehen ane Capital absowie noch auff berührter Behaußung stehen Erstl. der Schenckbecherischen Stifftung 1600 fl. It. Fr. pfarrer Gimmichin 300 fl. vndt NN 200 fl. abgang ist 2100 fl. Nach abzug deren verbleibt ane dem Kauffschilling annoch übrig und im Vorstand 1200 fl. machen 600 lb. Über sothane Behaußung Meldet i teutsch. perg. Kbr. auß allhies. Cancelleÿ Contractstub vom 30. Junÿ 1736. mit dero anhagendem Innsigell.
Deß Ehemanns Nahr. Sa. haußraths 73 Sa. Schiff und geschirrs Zum Pastet. 36, Sa. Silbers 1, Sa. Eÿg. ane Einer behaußung 600, Summa summarum 712. lb
der Fr. Nahr. Sa. haußraths 81, Sa. Silbers 15, Sa. gl. ring 17, Summa summarum 114 lb
Sa. haussteuren 14 – Conclusio finalis Inventarÿ 841 lb

Le conseil des Fribourgeois fait grief à Georges Frédéric Tag de tenir des pensionnaires. Il répond qu’il s’agit d’étudiants immatriculés à l’université
1732, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 134-v) Dienstags den 16.ten Sept: 1732
Joh: Philipp Tag, der Pastetenbeck, hatt dato die Ordnung angehöret und Herrn Zunfftmeister angelobet.
Idem wurde vorgestellet, daß er Kostgänger halte. Ille ist die Anklage geständig sagt wären dere 4. so aber Studiosi so immatriculiret, handelt derwegen nicht wieder Ordnung. Warauffhin derselbe gewarnet worden hierinnen Kein Gefährden Zu gebrauchen, wiedrigenfalls und in Entstehung deßen nach der Schärffe deß Articuls wieder ihne verfahret werden solle.

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller hypothèquent la maison au profit de François Joseph Nicard, greffier de la maréchaussée d’Alsace et adjoint à la chambre des affaires criminelles.

1737 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 124-v
Georg Friedrich Tag der Pastetenbeck und Anna Maria geb. Müllerin mit beÿstand ihres curatoris ad hunc actum H. Adam Friedrich Oesinger des geschwornen courtier mit fernerer assistentz ihres vatters Daniel Müller und ihres bruders Emanuel Müller beeder kieffer als iher nächsten
in gegensein H. Lt. Frantz Joseph Nicard Greffier de la Maréchaussée d’Alsace und vicarÿ beÿ dem vergicht protocollo – schuldig seÿen 100 lb
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten auff dem Baarfüplatz, einseit ist ein eck ahne dem so genannten Brandt ein endt, anderseit neben weÿl. Simon Rolle altgewanthers erben, hinten auff besagtes Branndt ein End – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetter dächleins und einer kellerthür 16 ß ahne ane allmend geldt – als ein am 30. Junÿ 1736 erkaufftes guth

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller hypothèquent la maison au profit du perruquier Jacques Cousin

1737 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 650
Georg Friedrich Tag der Pastetenbeck und Anna Maria geb. Müllerin mit beÿstand ihres vatters Daniel Müller des Kieffers und H. Rick E.E. kleinen Raths beÿsitzers und fernerer assistentz ihres ad hunc actum geordneten Curatoris H. Adam Friedrich Oesinger geschwornen Courtier
in gegensein Jacques Cousin des Peruquenmachers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Baarfüßerplatz einseit ist ein Eck ahne dem Brandt ein end, anderseit neben weÿl. Simon Rolle altgewanthers erben, hinten auff besagtes brandt ein End – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und Keller thür 16 ß ahne Allmend geldt – als ein ledigen standts am 30. Junÿ 1736 erkaufftes guth

Georges Frédéric Tag quitte la tribu des Boulangers pour celle de la Mauresse où il obtient le droit de revente
1738, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 376-v) Donnerstags den 24.t Julÿ Anno 1738
Neuer Leibzünfftiger Gremp ER. – Georg Friderich Tag der Pastetenbeck und burger allhier, welcher E. E. Zunfft der Becker quittiret producirt Stallschein, Vom 19. Junÿ 1738. bittet um das Zunfft und Grempenrecht, Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt
Erlegte Vor den Pfenningthurn 13 ß 4 d, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das Gempen recht 1 lb 10 ß, Vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 s, Und Einschreib Geld 2 ß, Also zusammen 2 lb 13 ß 8 d

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller font dresser l’inventaire de leur fortune dans une maison rue du Pilot derrière le poêle des Pelletiers. L’actif du mari s’élève à 129 livres, le passif à 283 livres. Les biens de la femme s’élèvent à 395 livres.
1739 (24.9.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 22) n° 571
Inventarium über die Jenige Nahrung so Geörg Friderich Tag dem Ehemaligen Pastetenbeckhen undt Fr. Annæ Mariæ Tagin gebohrner Millerin beeden Eheleuthen undt burgere allhier am active quam passive Zuständig, auffgerichtet anno 1739. (…) welche auf ansuchen und begehren Hn Joh: Paull Funckhen deß Paßmentirers auch burgers dahier, der Ehefr Curatoris ad lites inventirt (…) Actum Straßburg auff Donnerstag den 24.ten Septembris Anno 1739.
Inn Einer allhier Zue Straßburg hinder der Kürßer Zunfft Stub ane der Pfahlgaßen gelehenen Weißbecken behaußung hat sich befundten alß volgt
Des Ehemanns haußrath 129 – Schulden 283 übertreffen also die Schulden aiß deß Ehemanns unveränderte undt der Theilbahren Nahrung zu bezahlent desselben unveränderten undt Theilbahrer Nahrung so unter Einer Massa beschrieben umb 153 lb
Der Frauen Nahrung, haußrath 82, Silber 12, Goldene Ring 17, Schulden 175, Ergäntzung der Ehefrauen Ermanglenden ohnveränderten guths, Vermög Inventarÿ illatorum durch mich Notarium in aô 1736 auffgerichtet 108, Summa summarum 395 lb

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller vendent la maison au fourbisseur Jean Daniel Mannberger et à sa femme Marie Barbe List

1738 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 285
Georg Friedrich Tag der Pastetenbeck und Anna Maria geb. Müllerin
in gegensein Johann Daniel Mamberger des schwerdtfegers und Maria Barbara geb. Listin
Eine Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein eck am sogenannten Brand ein end, anderseit neben weÿl. Simon Rolle des altgewänders erben, hinten auff den Brand ein end – davon soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür 16 sch. ane allmend zinß – den 30. Junÿ 1736 währendes ledigen standt erkaufft hat – um 800, 150 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 550 pfund

Jean Daniel Mannberger devient tributaire chez les Maréchaux le 26 juin 1733
1733, Maréchaux – Protocole du corps des couteliers (XI 154)
(f° 92-v) Freÿtags den 26. Junÿ Anno 1733 – Meisterrecht
Johann Daniel Mannberger der Ledige Lang Meßerschmids gesell, weÿland herrn Johann Nicolai Mannbergers, des ältern E: E: Großen Raths alten beÿsitzers und Lang Meßerschmidts, auch Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener Sohn, stehet vor und bitt, mann wolle Ihne Zum Meister Recht admittiren, legte auff handwercks gebühr 16 ß (Auflaggeld dt. 16 ß d)
Erkand, gegen erlegung der Gebühr Willfahrt dt. 7. lb 10 ß d

Fils du coutelier Jean Nicolas Mannberger, Jean Daniel Mannberger épouse en 1734 Marie Barbe List, fille du marchand Nicolas List : contrat de mariage, célébration
1734 (1.10.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 317
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Daniel Mannberger dem Ledigen Lang Meßerschmidt, weÿland des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr Und Wohlweißen herrn Johann Nicolai Mannbergers des ältern Lang Meßerschmidts auch E: E: Großen Eaths alten wohlverdienten beÿsitzers vnd burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßenem Sohn, als dem herrn Bräutigamb, ane einem,
So dann der Viel Ehren Vnd hoch tugendgezierten Jungfrauwen Maria Barbara Listin, weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Nicolai Listen, geweßenen handelßmanns und Burgers allhier zu Straßburg, nunmehr seeligen nachgelaßener Tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen und Verhandelt in Königlicher Statt Straßburg auf Freÿtag den Ersten tag des Monats Octobris im Jahr des herren, als man Zahlte 1734.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 17-v n° 18)
1734. Mittwoch den 13. Octobr: seind nach Zweÿmähl. geschehener proclamation in der Evangelischen Pfarrkirchen zu St. Niclaus durch priesterliche Copulation in den Ehestand eingesegnet word. Johann Daniel Mannberger der ledige Lang Meßerschmidt und burger allhier weil. herrn Niclaus Mannbergers geweßen. Lang: Meßerschmidts u. E. E. Groß. Raths alt. Beÿsitzers hinterl. ehel. Sohn u. Jgfr Maria Barbara weil. Hn Nicolai Listen geweßten Handelsmanns u. burg. allhier hinterl. ehl. Tochter (unterzeichnet) Johann Daniel Manberger als hochzeiter, Maria Barbara Listin als hochzeiterin (i 19)

Jean Daniel Mannberger et Marie Barbe List hypothèquent la maison au profit de Jean Silberrad, receveur de la fondation Schenckbecher et triumvir de la Tour aux deniers.

1740 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 88
Johann Daniel Mamberger der Langmeßerschmidt und Maria Barbara geb. Listin mit beÿstand ihres schwagers Johann Theobald Meÿer des gastgebers zum Thiergartten und ihres geschwistrig kinds Johann Daniel Würtz des Unter Cranmeisters
in gegensein H. Johannes Silberrad des Schaffners der Schenckbecherischen stifftung und dreÿers hiesigen Pfenning Thurns – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand,eine behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten an dem Baarfüßer: platz – ist einseit ein eck an dem so genannten Brandt: ein end, anderseit neben Vincent Gayneau dem Sattler ehevögltlichen weiß, hinten auff den Brand ein end- davon gibt man wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür hiesiger Stadt Pfenning Thurn 16 ß ane allmend zinß – als ein am 9. Maÿ 1738 erkaufftes guth

Daniel Mannberger loue une partie de sa maison au cordonnier Jean Michel Ohlmann

1743 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 32
Daniel Mamberger der schwerdfeger
in gegensein Johann Michael Ohlmann des schuhmachers
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich gehörig auff dem barfüßerplatz einseit ist ein eck anderseit neben Vincent Gayneau dem sattler ux. noe. gelegenen behausung unten auff dem boden einen laden, kammer, kuchen und ein kämmerlein unter der stieg, ferner auff dem dritten stock eine kammer aus welcher dem entlehner auf seinen costen eine stub zu machen erlaubt ist auff dem vierten stock eine Gesind: Kammer samt einem unterschlagenen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff nächst künfftigen Annunciationis Mariæ anzufangen – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden
[in margine :] gebrochen 8. Aprilis 1746

Jean Daniel Mannberger et Marie Barbe List hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Sachs, femme de l’assesseur au Grand Sénat Jean Sébastien Gambs

1745 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 329
Johann Daniel Mamberger und Maria Barbara geb. Listin mit beÿstand H. Johann Philipp Richßhoffer und H. Joseph Büchel beede handelsleuth ihrer vettern
in gegensein H. Lt. Johann Friedrich Sachs Cancellariae Contactuum Substituti als gewalthaber seiner schwester Fr. Mariæ Salome geb. Sachs H. Lt Johann Sebastian Gambs E.E. großen Raths alten beÿsitzers Eheliebstin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis am Baarfüßerplatz einseit ist ein Eck ane dem sogenannten brennt ein end, anderseit neben Vincent Gayneau des sattlers Ehefrau, hinten auff besagtes brennt ein end – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 16 ß ane allmend zinß – als ein am 9. Maÿ 1738 erkaufftes guth

Jean Daniel Mannberger et Marie Barbe List vendent la maison à l’orfèvre Jean Régnard Theurer moyennant 1 700 livres

1746 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 142
Johann Daniel Mannberger der Lang Meßerschmidt und Maria Barbara geb. Listin
in gegensein H. Johann Reinhard Theurer des goldarbeiters
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein eck ane dem so genanten brennt ein end, anderseit neben Vincent Gayneau dem Sattler ehevögtl. weiß, hinten auff den brennt ein end – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür 16 ß ane allmend zinß – als ein am 9. Maÿ 1738 erkaufftes guth – um 800 pfund verhafftet, geschehen um 1700 pfund

Jean Régnard Theurer est admis le 21 mai 1743 à faire son chef d’œuvre qu’il présente le 5 septembre. Les examinateurs le reçoivent maître
1742, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 1066) Montag den 21. Maÿ Anno 1742
Johann Reinhard Theurer de ledige Goldarbeiter erscheint und berichtet daß man Ihme erlauben möchte das Meisterstück auffzunehmen und Zu verfertigen. Erkandt, Wird dem Imploranten gegen Erlag der Gebühr Willfahrt und solle es beÿ H. Bernhard als einem der dreÿen Herren Schauern behaußung so der Goldarbeiter Profession Zugethan solches verfertigen.

(p. 1072) Mittwoch den 5.ten Septembris Anno 1742
Johann Reinhard Theurer der Leedige Goldarbeiter von hier erscheint und præsentirt sein verfertigtes Meisterstück in Vier Stücken bestegend, bittet solches Zu besichtigen und darüber Zu erkennen.
Die dreÿ geschwohrene Herren Gold und Silberschauer referiren nach genugsammer besichtigung, daß solche Stuck sehr Wohl und gut gemacht mithin vor ein Meisterstück passable seÿe, wann er Kan Handtreu geben ane Äydes statt daß er solche mit eigener Hand gemacht hat so wolten Sie ihn vor einen Mitmeister erkennen.
E.E. Gericht Erkannt similiter de super dedit fidem et pro Discretione 3. lb d.

Fils de l’orfèvre du même nom, Jean Régnard Theurer épouse en 1743 Marie Madeleine Stœsser, fille du secrétaire de la Taille Jean Raoul Stœsser : contrat de mariage, célébration
1743 (24.7.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 352)
Eheberedung – entzwischen dem Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenn Herrn Johann Reinhard Theurer, ledigem Gold Arbeitern, weÿland des Wihl Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Johann Reinhard Theurers, geweßenen Silber Arbeiters und Burgers allhier Zu Straßburg, mit auch weÿland der Viel Ehren: und Tugendreichen Frauen Ursula Elisabetha gebohrner Faustin, beeder seel: ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehr: und Tugendgezierten Jungfrauen Maria Magdalena Stößerin, des Wohl Edel Vest, Rechtsgelehten und hochachtbaren Herrn Johann Rudolph Stößers, löblichter Statt Straßburg Stalls bestmeritirten Actuarÿ und Vornehmen burgers allhier mit der Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Susanna Catharina gebohrner Ditoin ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
Geschehen und verhandelt seind dieße ding in der königlichen Statt Straßburg auff Mittwoch den 24. Julÿ im Jahr als man nach unser Heÿland Jesu Christi Gnadenreichen Geburth Zahlte 1743. (unterzeichnet) Johann Reinhard Theurer als hochzeiter, Maria Magdalena Stößerin alls hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 220 n° 839)
1743. Mittw. d. 7. Aug. seind nach ordent. Proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden H Johann Reinhardt Theurer der led. goldarbeiter u. b. allhier weÿl. H Johann Reinhardt Theurers geweß. silberarbeiters u. b. allhier nachgelaß. Ehl. Sohn u. J. Maria Magdalena H Johann Rudolph Stößers wohlverordneten Actuarii auff dem Herrn Stall u. Vornehmen b. allhier Ehl. erzeugte tochter (unterzeichnet) Johann Reinhard Theurer als hochzeiter, Maria Magdalena Stößerin als hochzeitrin (i 225)

Jean Régnard Theurer et Marie Madeleine Stœsser hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine François Balthasar von Lindern

1749 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 187-v
H. Johann Reinhard Theurer der goldarbeiter und Maria Magdalena geb. Stößerin mit beÿstand ihres schwagers H. Gottlieb Benjamin Löchner goldschlagers und ihres vetters H. Johann Philipp Kolb des handelsmanns
in gegensein H. Frantz Balthasar von Lindern Med. D. und Practici und Jacobe geb. Herrmännin – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein eck am brennt ein end, anderseit neben Vincent Gayneau dem stadt sattler ehevögtl. weiß, hinten auff gedachten brent ein end – als ein am 25. Februarÿ 1746 erkaufftes guth

Marie Madeleine Stœsser meurt en 1749 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 1 350 livres. La masse propre au veuf est de 30 livres, celle propre aux héritiers de 723 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 777 livres, le passif à 3 848 livres

1750 (20.8.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 325) f° 575
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und tugendreichen Frauen Mariæ Magdalenæ Theurerin gebohrener Stößerin des wohl Ehrenvest Großachtbahr: und Kunsterfahrenen Herrn Johann Reinhardt Theurers, Goldarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Frauen Eheliebste nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1750 – nach ihrem den 17.den octobr: des nächst abgewichenen 1749.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Herrn Gottlieb Benjamin Lechner, Goldschlagers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ, so 6 Jahr würcklichen passirt, Dorotheä Elisabethä, so beÿ nahe 2 Jahr alt und Johann Reichards, so beÿnahe 2 Jahr alt, alle sambt der Theurer, der Abgelebten seeligen mit vorgemeltem ihrem hinterbliebenen Herrn Wittiber ehelich erzeugt und hinterlaßener Kinder und Erben inventirt (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auff Donnerstag d. 20. Augusti A° 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem baarfüßerplatz gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Nemlichen eine Behaußung und Hoffstatt, mit allen deroselben begriffen, weithen, Zugehörden und Rechten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem baafüßer platz, einseit ist ein Eck ane dem so genannten brenden End, 2. seit neben Vincent Gayneau dem Sattler ehevögtlicher Weiß, hinten auff besagtes Branden end stoßend, gelegen, davon gibt man jährlichen hießigem Pfenning Thurn wegen eines Wetterdächleins und einer Kellerthür 26 ß d ane Allmend Zinnß, sonsten ist dieselbe über hernach eingetragene darauff Hafftende psssiv. Capitalia freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferten Schrifftlichen Abschatzung Zeduls vom 17.ten Augusti 1750. angeschlagen pro 1350. lb. Davon ist Abzuziehen obige beschwerde des Allmend Zinnßes der 16 ß d so Zu doppeltem Capital gerechnet anlangt 32 lb. Nach solchem Abgang Verbleibt ane dem Anschlag der behaußung auß Zuwerffen 1318. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stb. gefertiget mit dero anhangendem Insiegel verwahret de dato 25. Februarii Anno 1746.
Ergäntzung des Herrn Wittibers wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guts. Solche bestehet einig und allein wie die den 8.ten Aug. 1743 über ihr beeder geweßter Ehepersohnen erhaltene haußsteuren
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Obwohlen Zwar beede nun Zertrennte Ehepesohnen in ihrer vorher Copialiter einverleibten Eheberedung §° 4.to sich ein unverändert guth reservirt und solches beederseits in die Ehe inventiren Zulaßen Stipulirt, so haben Sie dennoch solche Inventur wie der Hr Wittiber hiebeÿ versicherte unterlaßen (…)
Des Herrn Wittibers ohnveränderten Vermögen. Sa. haußraths 26, Sa. Werckzeug Zur Goldarbeiter Profession gehörig 13, Sa. Silbers 11, Sa. baarschafft 3, Sa. Ergäntzung 164, Summa summarum 119 lb – Schulden 150 lb, des H Wittibers ohnverändert Passiv onus 30 lb
Solchemnach Wird auch derer Kinder und Erben anerstorbenen Mütterlich ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 62, Sa. Silbers 8, Sa. goldene Ring, Ketten und dergleichen Geschmeids 88, Sa. Schuld 150,, Sa. der Ergäntzung 414, Summa summarum 723 lb
Endlichen wid auch das Gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 15 ß, Werckzeugs Zur goldarbeiter profession gehörig 15 ß, Sa. Silbers 100, Sa. goldener Ring, Jubelen und dergleichen Geschmeids 342, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 1318, Summa summarum 1777 lb – Schulden 3848 lb – Passiv onus 2070 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 723 lb, Endlicher passiv Schulden rest 1377 lb
Copia der Eheberedung (…)

Le syndic des créanciers de Jean Régnard Theurer qui a quitté la Ville vend la maison au tailleur Pierre Pugens

1753 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 299
H. Gottlieb Benjamin Lochner des goldschlagers innahmen Johann Reinhard Theurer des von hier absentirten goldarbeiters creditorum
in gegensein Pierre Pugens des schneiders
eine in Theurerischer credit: mass gehörigen behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem Baarfüßer: Platz, einseit ist ein Eck gegen dem bierhauß zum weißen bären, anderseit neben H. Vincent Gayneau dem stadt Sattler und E.E. Großen Raths alte, beÿsitzers, hinten auff den Brenntein end und einen ausgang dahin habend – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen einem wetterdächlein 16 ß ane allmend zinß – um 800 und 500 lb verhafftet, geschehen um 712 pfund

Pierre Pugens termine en 1732 son apprentissage chez son père Jean Pugens (ici Buchain)
1732, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 376) Dienstags den 22.ten Apr. 1732 – Jean Buchain der schneider spricht seinen sohn Pierre Buchain der lehr Zeit freÿ (dt. 5 ß)

Pierre Pugens s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en 1742. Il y est admis en janvier 1745. Les examinateurs le reçoivent maître.
1742, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 280) Dienstags den 21. Augusti 1742
Pierre Buchain, weÿl. Jean Buchain des Schneiders und burgers allhier ehel. Sohn, laßet sich Zum Meisterstück einschreiben (dt. 2 lb)

(p. 354) Montags den 18.t Januarÿ 1745 – Zum Meisterstück wurden admittirt, Pierre Pugens

(p. 355) Montags den 18.t Januarÿ 1745
Erscheint unter H. Rathh. Andreas Schaaffen seinem Informatore Pierre Pugens der leedige Schneider weÿl. Andres Pugens des gewesenen Schneiders und burgers alhier ehel. Sohn, bittet Ihme Zu einem completen Manns Kleÿd so er Von droquet Verfertigen wolle, das quantum beneben denen Rißen auffzugeben. Ist Imploranten mit 10 ½ Ehl droquet nebst folgenden Rißen willfahrt worden. N° 5 ein Romerisch Kleÿd, N° 12 ein Sudan. Facta relatione et examinatione der geschworne herren Meisterstück schauern, daß der Implorant sein Meisterstück nach ordnung wie recht verfertiget, als ist derßelbe Zu einem mitmeister auff: und angenommen worden.

Pierre Pugens épouse en 1745 Marie Marguerite Bidot, fille du traiteur Jacques Bidot : contrat de mariage, célébration
1745 (1.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 167
Eheberedung – persönlich erschienen, H Pierre Pugens, der ledige Schneider, weÿl. Hn Jean Pugens, gewesenen Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg, mit Frauen Barbara gebohrener Voltzin, ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand Hn Francisci Grillot, wohlbestellten Procuratoris fisci und Vornehmen burgers allhier, seines hierzu in specie erbettenem Hn assistenten, als hochzeither ene einem,
So dann Jungfrau Maria Margaretha Bidot, Hn Jacques Bidot, des Traitteur und burgers allhier, mit Frauen Anna Maria Francisca, gebohrener Vogelin, ehelich erzeugte Tochter, mit assistentz erstgedachten Ihres Hn Vatters und Hn Johann Daniel Otten, Silberarbeiters und geschwornen Stattgewichtfächer, So dann Hn Joseph Bronsal, Perruquier, beeder burgere allhier, als hochzeitherin ane dem andern theil
So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg auf Montag den 1.ten Februarÿ Anno 1745. (signé) pierre pugens fiance, + der hochzeitherin handzeichen

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 264)
Hodie primâ mensis martii anni 1745 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes petrus pugens argentinensis, sartor, filius defuncti joannes pugens et barbaræ Wolzin Conjugum Commorans in Dictâ parochia Sti petri junioris, et maria margarita Bidot, quoque argentinensis, filia Jacobi Bidot, dicti vulgo La Liberté, civis obsenatoris, et annæ mariæ Fauglerin Conjugum ex hac parochia (signé) pierre pugens, + nota sponsæ (i 136)

Pierre Pugens devient bourgeois à titre gratuit le 13 mars 1745.
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 203
Joh: Peter Bugens Von hier gebürtig erhaltet das burgerrecht gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft der schneidter Jurav. Eodem [13. Martii 1745]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient aux parents de l’épouse rue des Serruriers. Les apports du mari s’élèvent à 383 livres, ceux de la femme à 458 livres.
1745 (26.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 316) n° 368
Inventarium über Herrn Pierre Pugens, des Schneiders und Frauen Maria Margaretha gebohrener Bidot, beeder Eheleuthe und Burgern allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1745. (…) und sich deren Jeedes Vermög Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung vor unverändert vorbehalten hat (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer Gegenwarth der Ehefrauen eheleiblicher Eltern, auf Freÿtag den 26. Martÿ Anno 1745.
In einer allhier Zu Straßburg in der Schlossergaß gelegenen der dißortigen Ehefrauen Eltern eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 167, Sa. Silbers 29, Sa. baarschafft 150, Summa summarum 346 lb – deme beÿzurechnen die Helffte ane denen hernach beschriebenen Haussteuren 36 lb, Soforth wird des Ehemanns in den Ehestand gebrachtes Völliges Vermögen außmachen 383 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 136, Sa. Silbers 15, Sa. Goldenen Rings 9, Sa. baarschafft 260, Summa summarum 421 lb – Wann aber hierzu gelegt und gerechnet wird der halbe theil vo hernach beschriebenen Haussteuren (…) außmachend 36 lb, So ist und thut der Ehefrauen gesambte in den Ehestand gebrachte Nahrung benantlichen 458 lb

Pierre Pugens loue une partie de la maison au perruquier Frédéric Huder

1755 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 243-v
H. Pierre Pugens der schneider
in gegensein Friedrich Hüder des perruckenmachers
entlehnt, in des verlehners eigenthümlich gehöriger auf dem Baarfüßerplatz am eck des brandeinends gelegener behausung, unten einen laden auf dem dritten stock eine cammer eine kuche und dann einen keller samt einem beschlüßigen platz zu dem holtz – auff 5 nacheinander folgenden jahren, anfangend auff nächst künfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 56 gulden

Pierre Pugens et son voisin sellier Michael Gœrgen passent un accord relatif à l’entretien de leurs latrines communes

1769 (18.4.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 588) n° 154
erschienen heut dap persönlich Sieur Pierre Pugens der Schneider,
und Hr Michael Görgen der Sattler, beede burgere alhier
declarirende, was massen in ihren ane den Baarfusserplatz neben einander gelegenen eigenthümlichen Häussern, wovon sein H Pugens die Eck behausung am Eingang in das sogenante brand ein End ist, ein unter ihnen beÿderseitigen Parthen gemeinschaftliches s.v. Privet befindlich seÿe, deßen gemäur sie bis daher dergestalten gemeinschaftlich unterhalten, daß jeeder Von ihnen, was auf der Seite seines Hausses zu repariren gewesen, vor sich und auf seine eigene Unkosten ohne des andern Zuthun, machen und arbeiten lassen, auf welche Art und weiß sie auch deßfalls fernerhin Zu continuiren gedencken, damit aber dieser ihr Vorsatz Stable seÿn, der Friede und Einigkeit unter ihnen beeden Nachbaren unterhalten, und Künftighin alle etwa sich eräugnen Könnende verdrießliche Zwistigkeiten ein für alle mal gäntzlch aufgehaben seÿn und bleiben mögen, so wollen Sie Comparenten sich hiemit freÿwillig auch wissend: und wohlbedächtlich für sich, ihre Erben und Nachkommen dahin gegen einander reversiren und verbindlich machen, daß hinfüro wie vorhin jeeder Von ihnen was auf der Seite seines Hausses ane der Gemäur ihres gedachten gemeinschaftlichen s.v. Privats zu repariren und zu bauen nöthig seÿn werde, für sich und auf seine eigene Unkosten allein, ohne des andern Zuthun oder beÿtrag durch jeeden theil anständige Arbeitsleuthe, verfertigen und repariren Zu laßen schuldig und gehalten seÿn solle und wolle. Welche Convention beÿderseitige Parthen vorstehender massen für sich ihre Erben und nachkommen zu allen künfftigen Zeiten wahr, steil und vest zu halten einander mit Mund und gegebener Hand Zugesagt und versprochen (…) So geschehen alhier Zu Straßburg im jahr 1769 auff Dienstag den 18. Aprill

Pierre Pugens et Marie Marguerite Bidot hypothèquent la maison au profit de Philippe Jacques Greiss, notaire et secrétaire à l’audience du consul en exercice

1772 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 154
H. Pierre Pugens des schneidermeister und Anna Maria geb. Bido unter assistentz H. Nicolas Leclerc des pasteten becks und Nicolas Gabory des frantzösischen becken
in gegensein H. Not. Philipp Jacob Greis secretarii beÿ des regierenden H. Ammeisters hans audientz – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung samt Zugehörden ane dem Baarfußer platz einseit ist ein eck gegen dem Bierhaus zum weißen Bähren, anderseit neben weÿl. Michel Görger des sattlers wittib, hinten auff das brennt ein end – als eine von Reinhard Theurer dem entflohenen goldarbeiters creditorum den 26. junÿ 1763 vermög kauff brieff erkauffte behausung

Déclaration tenant lieu d’inventaire en 1787 après la mort de Pierre Pugens qui délaisse sept enfants mais aucune fortune
1788 (17.4), Not. Lung (6 E 41, 1527) n° 141
Declaratio loco Inventarii über Weiland Hrn. Peter Pugens, gewesenen Schneidermeisters und Burgers alhier seeligen Verlaßenschafft
Zuwißen seÿe hiemit demnach Herr Peter Pugens, der gewesene Schneidermeister und Burger allhier, den 11. May des verfloßenen 1787. Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt, daß ane Zu End stehendem dato vor mir (Notario) persönlich erschienen deßen hinterbliebenen wittib Frau Margaretha Pugens gebohrene Bito, beiständlich H. Andreas Pugens auch Schneiders und Burgers alhie, ane einem,
und des verstorbenen seeligen alhier anwesende töchter, benandlichen Jgfr Magdalena Pugens, ferner Fr. Theresia Courdot gebohrene Pugens, H. Frantz Xaveri Courdot des Buchhalters u. burgers zu Belfort Ehegattin, so dann Jgfr. Johannna Francisca Pugens, alle dreÿ majorennes und von obgedachten H. Andreas Pugens, ihrem oncle hierzu ebenfalls verbeÿstandet, an dem anderen theil,
anzeigend daß der Verstorbene seel. noch ferner folgende Kinder mit erstgemelter Wittib erzeugt habe, als Fr. Margaretha gebohrene Pugens, H. Philipp Jacob Broma, des Peruckenmachers und Burgers zu Colmar Ehefrau, weiter Ludwig Pugens, den abwesenden Schneidergesellen, ferner Jgfr. Catharina Pugens, Cammerjungfer beÿ einer auswärtigen Dame und dann H. Georg Pugens den ledigen handlungs bedienten, dermalen zu Paris in Condition stehend, welche samtliche sieben Kinder Erben ab intestato wären, aber Sie die Comparentinen auf die väterliche Erbschafft hiemit freÿwillig renunciren, angesehen Er der Vatter kein Vermögen hinterlassen habe, sondern vielmehr die hiesigen töchter ihre Eltern schon seit vielen Jahren her erhalten und verköstiget haben (…) So geschehen alhier Zu Straßburg den 17. Aprilis Anno 1788

Pierre Pugens et Marguerite Bidot vendent la maison au joailler Jean Philippe Fibich

1778 (8.10.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 316-v
Sr Pierre Pugens der schneider meister und Margaretha geb. Bido
in gegensein H. Exsenatoris Johann Philipp Fibich des juvelirers
eine behausung bestehend in vorder und hinter gebäud, hoffstatt mit allen denen übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Baarfußerplatz einseit ist ein eck gegen dem bierhaus zum weißen bären, anderseit neben H. Rieth dem sattler, hinten auf den Brand ein end dahin auch einen außgang dahin habend – als ein unterm 26. Junÿ 1753 von Theuerischen creditores erkaufftes haus

Jean Philippe Fibich hypothèque quelques jours plus tard la maison au profit de l’orfèvre Jean Philippe Braun pour en régler les frais de construction

1778 (27.10.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 333-v
H. exsenator Johann Philipp Fibich der juvelirer
in gegensein H. Johann Philipp Braun des goldarbeiters, zu bau hienach beschriebener behausung – schuldig seÿe 2500 gulden
unterpfand, vorgedachte behausung ane dem Baarfußerplatz, einseit ist ein eck gegen dem Weißen bären über, anderseit neben H. Reith dem sattler, hinten auff den Brand ein end

Jean Philippe Fibich hypothèque au profit de l’orfèvre Joseph Ott la maison qu’il vient de reconstruire place des Cordeliers ainsi qu’une autre au quartier des Ponts-Couverts.

1780 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 169-v
H. exsenator Johann Philipp Fiebich der juwelirer
in gegensein H. Joseph Ott des ledigen goldarbeiters – schuldig seÿe 500 gulden
unterpfand, die ihme zuständig neu erbaute ane dem Baarfüßerplatz am Brand ein end gelegene behausung ratione der 700 gulden
eine andere ihme gehörig au quartier du Pont Couvert gegen dem zu Dauphin geschildete gast behausung über gelegene behausung

Les experts estiment la maison à 4000 livres lors de l’inventaire dressé en mai 1780 après la mort de Susanne Catherine Sebisch
La maison de Philippe Fibich est vendue par adjudication judiciaire à l’artiste peintre Jean Jacques Büchel

1793 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 130
Declaration – bu. Johann Jacob Bückel der kunstmaler, daß er die dem bu. Philipp Fibich dem jubelirer gehörig geweste behausung ane dem Waffenplatz alhier am eck des Brandeinends gelegen mit N° 31 bezeichnete behausung mit allen rechten und gerechtigkeiten beÿ der laut des hiesigen districtgerichts erkantnus vom 5. Decembris jüngsthin coram comissario den 29. vorigen monats vorgenommenen 4 versteigerung definitive zuerkannt um 30.250 livres
[joint] Pro extractus, Johann Philipp Fibich mass betreffend, den 16. Februar. eine ane der Paradenplatz gelegene behausung

Jean Jacques Büchel hypothèque le même jour la maison au profit du marchand Nicolas Henri Schreider

1793 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 129
bu. Johann Jacob Bückel der maler
in gegensein bu. Nicolaus Heinrich Schreider des handelsmanns – schuldig seÿen 18.000 livres zu zalung eines theils des steigschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, obgemelte behausung ane dem Baarfüserplatz, mit n° 31 bezeichnet, einseit ist ein eck ane dem Brandenend, anderseit neben Frantz Antoni Riett dem sattler

Le peintre en miniature Jean Jacques Büchel devient tributaire à l’Echasse le premier octobre 1785.
1785, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 600) Sambstags d. 1.ten Octobris 1785. – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Hr Johann Jacob Büchel, der Mignature: Mahler Von hier gebürtig stehet Vor und bittet ihn disorts als einen Leibzünftigen auf: und anzunehmen, producirt Stallschein vom 15.ten Octobris 1785.
Erkanndt, Willahrt, dt. 6 fl. für das Zunfftrecht, 2 fl. Zu Unterhaltung der Feurspritz, 1 fl 3 ß 4 d für den Pfenningthurn und 4. ß für das Findling hauß. Jur. eod.

Fils du perruquier Frédéric Balthasar Büchel, Jean Jacques Büchel épouse en 1780 Marie Madeleine Pfæhler, fille du marchand de fruits et légumes Jean Frédéric Pfæhler : contrat de mariage, célébration
1780 (15.11.), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 26
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe Herr Johann Jacob Büchel, der Kunstmahler, Weiland H. Friderich Balthasar Büchel, geweßenen Perruquenmachers und Burgers dahier mit Frau Maria Magdalena gebohrener Eißeenmännin seiner hinderlaßenen Wittib ehelich erzeugter, wie er declarirt großjähriger und seiner Rechten genißender nach tod verlaßener Sohn, als Hochzeiter ane Einem
So dann Jungfrau Maria Magdalena Pfehlerin, Herrn Johann Friderich Pfehlers, des Fastenspeishändlers und Fraun Annä Judithä gebohrene Ruffin, beeder Eheleuthe und burgere dahier ehelich erzeugte Tochter beÿständlichen Herrn Pfehlers ihres Vatters vorgedacht und Herrn Johann Bernhard Pfehlers des Goldarbeiters und Burgers dahier ihres Bruders als Hochzeiterin ane dem andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 15 Novembris Anno 1780 (unterzeichnet) Joh: Jacob Büchel, Maria Magdalena Pfählerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 116 n° 18)
In dießem 1780. Jahr sind nach zweÿmal nach einander geschehener proclamation Montag den 26. Novembris morgens um eÿlff uhren Zur Ehe eingesegnet worden Johann Jacob Büchel lediger burger und mahler alhier weÿl. Balthasar Büchel geweß. burgers und peruckenmachers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn mit Jgfr. Maria Magdalena Pfelerin Johann Friderich Pfelers burgers und fastenspeishändlers alhier eheliche dochter (unterzeichnet) Johann Jacob büchel als Hochzeiter, Maria Magdalehna Pfahlerin als Hochzeitern (i 119)

Inventaire des biens que Jean Frédéric Pfæhler et Anne Judith Ruff donnent à leur fille Marie Madeleine lors de son mariage
1780 (25.11.), Not. Lederlin (6 E 41, 902) n° 93
Designatio über Alles dasjenige was Herr Johann Friedrich Pfehler, der Fastenspeißhändlers und Frau Anna Juditha gebohrene Ruffin, beede Eheleuthe und Burgere dahier in Straßburg ihrer Tochter Jungfer Mariæ Magdalenæ Pfehlerin, welche sich nächster tagen mit Herrn Johann Jacob Büchel dem Mahlern Burgern allhier verehelichen werde, ane Ehesteur mit in die Ehe gegeben (…) So geschehen Straßburg d. 25. 9.bris A° 1780
hausrath 94, 27 lb, silber 13 lb, gold 9 lb, eissern geschirr 2 lb

Marie Madeleine Pfæhler meurt en 1794 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison place d’Armes. La masse propre au veuf est de 107 livres tournois, celle propre aux héritiers de 1 902 livres. L’actif de la communauté s’élève à 28 680 livres, le passif à 17 633 livres

1797 (12 prairial 5), Strasbourg 4 (8), Not. Greis n° 1185, altes 655
Inventarium über und Erörterung Weiland der bürgerin Maria Magdalena geb. Pfähler burgers Johann Jacob Büchel dermaligen Caffesieders und Inwoners zu Straßburg am 18. November 1794 alt. Stil, das ist den 28. brumaire 3, verstorbenen Ehefraun hinterlassenen Vermögens, auf Ansuchen des Wittibers wie auch burgers Johann Leonhard Pfähler, Goldarbeiters, als beeidigten Vogts der mit dem Wittiber erzeugten zweÿen Kinder und ab intestato zu zween gleichen theilen hinterlassenen Erben benandlich 1. Maria Magdalena büchel so 15 Jahr alt und 2. Johann Jacob so 12 Jahr auf sich haben mag am 7. Messidor 4 zu inventiren angefangen worden
in hernach beschriebenen Sterbbehausung

des hinterbliebenen Wittibers auser seiner Kleidung und weisen Gezeugs ihme zugehörig unveränderten Guts, Ergäntzung 192 lb, schulden aus der Nahrung zu bezalend so des Wittibers unverändert 300 lb, Nach deren abzug 107 lb
der Kinder und erben unverändert Vermögen, Kleidung 252 lb, Schulden in die nahrung zu geltend 300 lb, Ergäntzung 1350 lb, Summa summarum 1902 lb
das gemein verändert und theibare Gut, hausrath 2514 lb, silbers 80 lb, Gold 304 lb, Wein Faß brandenwein 253 lb, Billiards wie auch Waar zum Caffewesen 2438 lb, baarschafft 3600 lb
Eigenthum ane einer behaußung so theilbar, Nemlich Eine behaußung bestehend in Vorder und hinter hauß hoff hoffstatt und bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem Waffenplatz mit N° 31 bezeichnet 1.s ist ein Eck gegen dem brand ein End 2.s neben b. Frantz Anton Rieth dem Sattler und hinten auf das brand ein End, 20 jährlich am 20. julÿ alt. stils das ist den 2. Ther. davon alhiesigen Gemeinde zu geben habenden und mit 757 lb 15 s 4 ablösigen bodenzinß, in Gefolg der Gesetze vom 9 pluviose & 14 thermidor 4 nach Masgab der in 1791 davon laut Extractus der Grundsteuer Mutterroll davon mit 128 livres 18 s 9 d abgerichteten Grundsteur (…) in Anschlag gebracht wird mit 19.490 livres., Diese behaußung hat der Wittiber wärend dieser Ehe von weiland br Joh: Philipp Fibich dem Juwelierer Steigerunng weiß an sich gebracht laut abzugs aus den registersn des Straßburgischen ehemaligen district Gerichts vom 6. hornung 1793 gerichtlich zuerkannt auch darüber am 30. ged. Jahrs und Monats die Verschreibung in der Cantzley Contract Stub passirt, und wurde gemelte behaußung durch br Fibich von auch weÿl. b. Peter Pugens dem Schneider in vorged. Contractstub am 8. October 1778 erkaufft. Der Platz aber worauf das Vorder hauß erbaut und welcher 18 Klaffter 5 schuh und 8 Zoll Quadrat Mess alment gros ist wurde vorgesagtem b. Fibich vermög Protocoll der ehemaligen Ober bau herren und drei des Pfenningthurns de dato 20. Julÿ 1784 fol° 141-b käuflich übergeben unter der bedingung dafür die summ von 757 lb zu bezalen
behausung 19.490 lb, Summa summarum 28.680 lb – Schulden aus der Nahrung 17.633 lb, Nach deren Abzug 11.047 lb
Abschrift der Eheberedung de dato 15. Novembris 1780 (…) Joh: Lederlin Notarius
Abschrift der entseelen Codicilli de dato 15. August 1785 so den 6. Messidor 4 enregistrirt worden, Joh. Lederlin – Bericht
Enregistrement, acp 51 F° 36-v du 13 pr 5

Jean Jacques Büchel se remarie en 1797 avec sa servante Dorothée Freydel, fille du tisserand Jean Daniel Freydel
Mariage, Strasbourg (n° 357) Cejourd’hui 20° Germinal l’an IV de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Jacques Büchel, agé de 46 ans, caffetier, né et domicilié en cette commune, fils de feû Balthasar Büchel, perruquier, et de Marie Madeleine Eisenmann, veuf de Madeleine Pfaehler, de l’autre part Dorothée Freydel, agée de 23 ans, fille de charge chez le futur, née et domiciliée en cette commune, fille de Jean Daniel Freydel, tisserand, et de Catherine Elisabeth Herter. Lesquels futurs conjoints étoient accompagnés de George Hübner, agé de 30 ans, boucher, demi-frère du futur (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 25 mars 1750 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 17 décembre 1772 (…) 3° de l’acte de décès de Madeleine Pfaehler, épouse en premières noces du futur, portant qu’elle est morte en cette commune le 28 brumaire troisième année républicaine (signé) Jacob Büchel, Dorothée Freudel (i 186)

Jean Jacques Büchel loue une partie de la maison à Nicolas Rosenstiehl, de Bouxwiller

1801 (23 fructidor 9), Strasbourg 13 (13), M° Bremsinger n° 359
Lehnung – bürger Jacob Büchel der Caffesieder
bürger Nicolaus Rosenstiehl zu Buchsweiller wohnhaft für 3 nacheinander folgenden jahren welche den 5. Nivose 10. Jahrs ihren anfang nehmen,
nemlichen den Rez de chaussée und den ersten Stock sowohl im fordern as im hintern hauß seines ane dem Paraden Platz gelegenen hauss so mit N° 31 bezeichnet, nebst denen dreÿ fordern Kellern einem Zimmer im zweÿten Stock im hintern hauß, einer mansarde im vorderhauß, einer getüch Kammer im 5.t Stock, das in dem untersten Saal befindliche Comptoir, eine Kaffee mühl, ein Kaffee Rost und des in der Küchen zum Kaffeesieden nötige und sich alda befindliche Kupfer und mösingen geschirr – um einen jährlichen Zinß nemlich 1659 francken
Enregistrement, acp 81 F° 5 du 2 compl. 9

Le cafetier Jean Jacques Büchel déclare que les quatre fenêtres qui donnent sur la propriété de son voisin sellier François Antoine Frédéric Rieth sont une pure tolérance depuis que la maison a été construite.

1802 (19 ventose 10), Strasbourg 11 (4), M° Anrich n° 458
zu weÿl. der bürgerin Marthä geb. Holdermann des bürgers Frantz Antoni Friedrich Rieth Sattlers abgelebter Ehefrau Verlaßenschafft Erörterung, erschienen der bürger Jacob Büchel Caffée sieder als Eigenthümer des neben der besagten Rieth’scher Ehefraun Verlaßenschafft gehörigen behausung gelegenen Caffée haußes, dießer zeigte an und bekannte freÿ offentlich, daß beÿ Erbauung seines Caffée haußes ihme durch die Eigenthümer berührter in gedachte Verlaßenschafft gehörige behausung vergönstiget worden 4 fenster zu errichten welche in besagter Verlaßenschafft gerechtigkeit das liecht nehmen, derowegen wolte Er der comparirende bürger büchel hiemit freÿwillig declariret habe, daß solche nur eine Vergönstigung seÿe und zu keiner zeit als eine gerechtigkeit angesehen und gehalten werden konne, sondern daß denen jeweiligen Eigenthümern Rieth’scher behausung alle ihre Vor Erbauung gemeltdeten Caffée haußes gehabte Eigenthüms rechten und gerechtigkeit hiemit außdrucklich vorbehalten seÿn und bleiben solle, wobeÿ auch noch ferner ermeldeter bürger Büchel bekannt daß er an der Maur welche deßen von Rieth’scher behausung scheidet ihme bürger Büchel zu einer helffte und Rieth’scher Verlaßenschafft zur andern helffte eigenthümlich zuständig

Jean Jacques Büchel et ses enfants en premières noces vendent la maison au négociant Joseph Dobner

1811 (14.1.), Strasbourg 12 (35), M° Wengler n° 5445
Jean Jacques Büchel père peintre et Dorothée Freydel, Jean Jacques Büchel fils commis négociant, Catherine Madeleine Büchel majeure, héritiers chacun pour une moitié de Marie Madeleine Pfaehler leur mère épouse en premières noces du Sr Büchel père
à Joseph Dobner négociant domicilié en cette ville sous les grandes arcades n° 34
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, fontaine avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg place d’armes n° 31, d’un côté faisant le coin de la rue du coin brulé, de l’autre en partie une avance sur ladite place et attenant en partie au Sr Georger sellier carossier, devant à la place d’armes, derrière rue du coin brulé où il y a porte d’issue, trois fourneaux avec tuyaux et pierre l’un dans la salle du devant au premier étage un autre dans la chambre de derrière au même étage et un troisième dans une chambre au troisième étage, grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 20 fr – vendue judiciairement à Jean Philippe Fibich jouailler et acquis par ledit Sr Büchel père au ci devant tribunal du district de Strasbourg le 6 janvier 1793 enregistré à la Chambre des Contrats le 20 du même mois – que les vendeurs se réservent la jouissance jusqu’à la St Jean prochaine du logement qu’ils occupent présentement et qui consiste dans le rez de chaussée dans une chambre sur le derrière au troisième étage et dans la partie sur le derrière de la cave – moyennant 30.000 francs
Enregistrement, acp 116 f° 71-v du 15.1.

Fils de Jean Matthieu Dobner, meunier à Münichsfeld en Bohême en jurisdiction de Mayerhœfen, Joseph Dobner épouse en 1776 Marie Anne Desfontaines, veuve du marchand Jean Michel Dimier : contrat de mariage, célébration
1776 (14.8.), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 138
Contrat de mariage – le Sieur Joseph Dobner, Negociant demeurant en cette dite ville, fils majeur d’ans de defunt le Sieur Jean Matthieu Dobner Marchand de Bleds à Münichsfeld en Bohême, jurisdiction de Mayerhoeffen et de feue D° Marie née Steltznerine ses pere et mere, agissant et stipulant pour luy et en son nom d’une part
Et Damoiselle Marie Anne Dimier née Desfontaines veuve de feu le Sieur Jean Michel Dimier vivant bourgeois de Marchand de cette même ville, agissante pour elle et en son nom sous l’assistance du Sieur Jean François Guilbaux Maître de musique des Dragons à ce present d’autre
Le 14° Août 1776 (signé) Joseph D’obner, Marianne dimieu veuve

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 223)
Hodie 20. augusti anni 1776 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt josephus Dobner, ante hac musicus Legionis Equestris vulgo Dragons Collonel general dictæ, filius majorennis defuncti Joannis Mathæi Dobner, molitoris in Munichfeld Diœcesis Pragensis, ratione domicilii Parochianus noster Et Maria Anna Fontaine vidua Superstis Joannis Michaelis Dimier Civis mercatoris dum viveret hujatis Parochiana nostra, testes aderant Ludovicus Dimier sponsæ filius solutus hujas, Dominicus Barbier, Civis et Mercator Sponsæ Gener (signé) Josephus Dobner, marianne des fontaines (im 117)

La tribu du Miroir remet à Joseph Dobner une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois : il devient tributaire le 10 juin 1777.
1776, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 159-v) Dienstags, den 17. Decembris 1776 – Vertröstung
der von Münchfeld in Böhmen Kollowratischer Herrschafft gebürtige Hr Joseph Dobner stehet vor, producirt Schein erlernter Handlung von H. Caspar Forscheim in Eisendorf d. 1. Nov. jüngsthin gesiegelt ausgefertiget, bittet um den Zu Erlangung des hiesigen Burgerrechts benötigten Vertröstungschein. Erkannt, Willfahrt.

(f° 171-v) Dienstags, den 10. Junii 1777 – C. Leibzünfftiger
Hr. Joseph Dobner ist nunmehr auf vorgewiesenen Kanzlei- und Stall- schein vom 21. Maji jüngsthin gegen Erlag 3. lb 10 ß vor das Zunfftrecht und 20. lb d wegen nicht in hiesiger Stadt erlernter Handlung diesorts leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen worden, promisit. Will mit quincaillerie Waaren handlen.

Joseph Dobner devient bourgeois par sa femme en mai 1777 : inscription et traitement des demandes
1777, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 171-v
Joseph Dobner der handelsmann von Münchsfelden in Böhmen, erhalt das Burgerrecht von seiner Ehefrauen Maria Anna geb. fontaine, weÿl. Johann Michael Dimier gewesenen handelßmanns und burgers hinterl. wittib umb den alten burger schilling, mit dem anhang daß er von Zeit seiner Copulation das stallgeld nachtrage, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel. Jur. eod. [21. May 1777]

(VI 286 bis) p. 488. Spiegel No 26, 21. May 1777
Joseph Dobner der handelsmann Von Münchsfeld in Böhmen gebürtig, weÿl. Joh: Matheus Dobner Gewesenen Müllers daselbst, mit fr. Maria Elisabetha gebohr. Feltnerin Ehelich erzeugter Sohn Verheurathet, nach Vorherig erhaltener erlaubnus Von S. T. dem Regierenden H Ammeister unterm 12. augusti 1776. mit fr. marian gebohr. fontaine weÿl. h Jean Michel Dimier gewesenen b. u. handelsmanns alhier hinterlassener Wittib
Erweiset durch Vorgelegte scheine Seine Ehrliche geburth der Cath. Relig. Zugethan, Seiner Sponsæ Stallgebüht in richtigkeit, Er die erforderliche Statt Stall Caution geleistet und des Zunfftrechts beÿ E: E: Zunfft Zum Spiegel Vertröstet Worden
daß erforderliche Vermögen hatt derselbe baar Vorgewiesen und als sein Wahren Eigenthum handtreu bekräfftiget, auch 100 fl 5 ß beim B. Pro. deponirt. Implorant Bittet E. G. unterthänig, Ihme daß B.recht à Sponsa um den A. B. schilling Zuvertrösten
Receptus a Sponsa um den A. B. schilling jedoch seit eeiner Verheurathung daß Stallgelt nach zu tragen

Joseph Dobner se remarie en 1809 avec Marie Thérèse Müller, originaire de Kehl
Mariage, Strasbourg (n° 294)
L’an 1809, le 26° jour du mois d’août (…) sont comparus Joseph Dobner, âgé de 65 ans, facteur d’instruments, domicilié en cette ville depuis 40 ans, né à Münchsfeld en Bohême le 10 février 1744, fils de feu Jean Mathieu Dobner, meunier, et de feu Marie Steltzner, veuf de Marie Anne Desfontaines, décédée en cette ville le 30 mai 1793, et Marie Thérèse Müller, âgée de 40 ans, domiciliée en cette ville depuis 15 ans, née à Kehl, mairie de Strasbourg le 16 octobre 1768, fille de feu Jean Müller, tonnelier audit lieu, et de feu Marie Anne Higler, y décédés le premier le 9 avril 1786 et le seconde le 27 mars 1770 (signé) Joseph Dobner, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 33)

Registre de population 600 MW 48 (1808 sqq) Place d’Armes n° 31 p. 566 (i 179)
Dobner Joseph, 67, luthier, Frauenberg, (à Str. depuis) 1768, (auparavant) Grandes Arcades 34, E. le 3 mars 1812
id. née Müller, Thérèse, 43, Epouse, Kehl, (à Str. depuis) 1786
Müller, Marie Anne, 50, sœur, Kehl, (à Str. depuis) 1786

Registre de population 600 MW 56 (1808 sqq) Grandes Arcades n° 34 p. 403 (i 96)
Dobner Joseph, 61, luthier, Pfrauenberg, (à Str. depuis) 1768, dél le 3. Mars 1812 Place d’Armes N° 31
Müller, Thérèse, 26 [sic], servante, Kehl, (à Str. depuis) 1787, idem

Le facteur d’instruments Joseph Dobner déclare que les quatre fenêtres qui donnent sur la propriété de son voisin Michel Gœrgen sont une pure tolérance (même teneur que la déclaration de 1802)

1822 (15.4.), Strasbourg 8 (34), M° Roessel n° 8417
Déclaration – Joseph Dobner, facteur d’instruments en qualité de propriétaire de la maison place d’Armes n° 31 qui lui a été vendue par Jacques Büchel cafetier, a déclaré que lors de la construction de ladite maison il avait été accordé au Sr Büchel la faculté de pratiquer quatre fenetres prenant jour sur la propriété des héritiers Rieth mais seulement par pure complaisance de ces derniers et sous la condition expresse que jamais cette faculté ne puisse être envisagée comme un droit, suivant acte reçu M° Anrich le 19 ventôse 10. Qu’en conséquence pour répondre à la demande qui lui en a été faite part Michel Goergen propriétaire actuel de la maison Rieth (…) M Goergen et ses successeurs doivent conserver tous les droits attachés à la maison n° 30 et qui existaient antérieurement à la construction de la maison Büchel et que ce dernier les a reconnus par l’acte du 19 ventose que le comparant entend non seulement confirmer en tout son contenu quant aux fenetres mais encore reconnaitre la mitoyenneté du mur
Enregistrement, acp 157 F° 51 du 16.4.

Joseph Dobner et Thérèse Müller louent une partie de la maison au bijoutier Léon Rehns

1822 (17.5.), Strasbourg 1 (40), M° Rencker n° 2043
Bail de 3 années à commencer le 25 mars dernier – Joseph Dobner, facteur d’instruments, et Thérèse Müller
à Léon Rehns, bijoutier
le rez de chaussée & le premier étage en entier de la maison appartenant aux conjoints Dobner sise à Strasbourg place d’Armes n° 31
plus le troisième étage une chambre aux mansardes donnant sur la Place d’Armes, la jouissance commune des greniers, de la cave, à l’exception de la partie séparée en lattes qui demeure réservée aux bailleurs – moyennant un loyer annuel de 800 francs
Enregistrement, acp 157 f° 148-v du 21.5.

Joseph Dobner meurt en 1822 après avoir institué sa veuve légataire universelle.

1823 (14.6.), Strasbourg 12 (91), M° Wengler n° 13.161
Inventaire de la succession de Joseph Dobner, facteur d’instruments décédé le 25 décembre dernier – à la requête de Marie Thérèse Mülller, la veuve légataire universelle suivant testament public reçu par le soussigné notaire le 30 juin 1820 enregistré le 30 décembre 1822 – dans la maison mortuaire place d’armes n° 31
immeubles, 1. la moitié par indivis dont l’autre moitié appartient à la veuve d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place d’Armes n° 31 d’un côté la rue du Coin brûlé, de l’autre en partie une avance sur ladite place à côté du communal en partie le Sr Jeorger sellier, devant la place d’Armes, derrière la rue du Coin brûlé où il y a une porte d’issue – la totalité de la maison est grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 20 fr. Le rez de chaussée et premier étage avec le troisième louées au Sr Léon Rehm, bijoutier par bail reçu M° Rencker le 17 mai 1822, Et le second étage occupé par la succession, 200 fr, estimée 10.000 francs – acquise de Jean Jacques Büchel père et Dorothée Feydel suivant acte reçu par le soussigné notaire le 14 janvier 1811 transcrit
meubles 496 fr, créances 778 fr – vignes à Ergersheim 200 fr, ensemble de l’actif 11 474 fr, passif 14.888 fr
Enregistrement, acp 163 F° 96 du 16.6.

Marie Thérèse Müller vend la maison à Salomon Schwartz pour deux tiers et à son fils Jacques Schwartz pour un tiers

1826 (21.12.), Strasbourg, M° L’Ange, Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 197, n° 57 du 8.1.
Marie Thérèse Müller veuve de Joseph Dobner, facteur d’instruments
à Salomon Schwartz père acquéreur, pour 2/3 et Jacques Schwartz fils pour le 1/3 restant, marchands jouillers
une maison sise à Strasbourg place d’Armes n° 31 consistant en bâtiment de devant & de derrière avec cour, pompe et toutes ses autres appartenances & dépendances. Cette maison forme d’un côté le coin de la rue du Coin brulé de l’autre elle avance sur la place d’Armes, attenante en partie au Sr Joerger sellier devant la place d’Armes, derrière la rue du Coin brûlé où elle a une issue – sont compris trois poeles de fonte avec leurs cors et pierres – recueilli dans la succession de Joseph Dobner son mari dont elle est légataire universelle suivant testament reçu M° Wengler le 30 juin 1820 enregistré le 31 décembre 1822. Le Sr Dobler a acquis ledit immeuble de Jean Jacques Büchel père et Dorothée Freydel, Jean Jacques Büchel fils commis négociant, Catherine Madeleine Büchel héritiers pour moitié de Madeleine Pfaehler leur mère femme en premières noces du Sr Büchel père apr acte reçu Wengler notaire à Strasbourg le 14 janvier 1811 transcrit au bureau des hypothèques volume 58 n° 86 – vendue judiciairement sur Jean Philippe Fibich, joailler, acquis par le Sr Büchel père covendeur au Tribunal du district de Strasbourg le 6 janvier 1793 et contrat de vente à la Chambre des Contrats le 20 du même mois
(les acquéreurs s’egnagent envers la venderesse à) laisser à la disposition jusqu’à la St Jean 24.6 prochain le logement qu’elle occupe dans ce moment avec le Sr Reinhard – chargé d’une rente foncière envers la ville de Strasbourg de 20 fr – moyennant 24.000 fr
Enregistrement, acp 181 F° 187-v du 28.12.

Fils d’Abraham Schwartz de Westhoffen, Salomon Schwartz épouse en 1794 à Bischheim Reiss, fille d’Abraham Levi.
Mariage, Bischheim – Heute den 22. Wind Monat im Zweÿten jahr der Republick sind vor mir der öffentlichen Beamter erschienen Seligmann Schwartz, Abraham Schwartz des burgers in Westhoffen Straßburger Districts und Judith Isaac ehelicher Sohn alt 26 Jahr und Reiß Abraham Levi des burgers allhier und Caja Alexander eheliche Tochter alt 17 jahr, besagte erschienene waren begleitet Von Abraham Levi der Hochzeiterin Vater, Leim* Israel, Jacob Levi und Israel Raphael (signé) Seligman schwartz, Abraham Levi, Haim Isroll, Jacob Levi, Israel Raphael (i 22)

Lors de la déclaration des noms par les Juifs, Salomon Schwartz conserve son nom, Reiss Levy adopte le prénom de Claire. Leurs six enfants conservent leur prénom.
1808. Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg
(f° 41-v) n° 240 Schwartz Salomon – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. lequel nous a déclaré conserver le nom de Schwartz pour nom de famille et prendre celui de Salomon pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Seligman Schwartz Jehd Salomon Schwartz (i 42)

(f° 42) n° 241. Levy Clara Schwartz – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présentée Gress Levy, Epouse de Seligman Schwartz, marchand quincaillier, domiciliée en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. laquelle nous a déclaré conserver le nom de Levy pour nom de famille et prendre celui de Clara pour prénom, et a délaré ne savoir signer le 27 septembre 1808 (i 42)

(f° 42) n° 242. Schwartz Jacob – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Jacob son fils mineur, né à Bischheim au Saum en Floréal an quatre le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Jacob pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 42)

n° 243. Schwartz Esther – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Esther sa fille mineure, née en cette ville le 26 Messidor an neuf le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Esther pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 42)

(f° 42-v) n° 244. Schwartz Isaye – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Isaye son fils mineur, né en cette ville le 3 ventôse an onze le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Isaye pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 43)

n° 245. Schwartz Joseph – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Joseph son fils mineur, né en cette ville le 9 ventôse an treize le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Joseph pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 43)

n° 246. Schwartz Rosette – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Esther sa fille mineure, née en cette ville le 5 octobre 1806 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Rosette pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 43)

(f° 43) n° 247. Schwartz Alexandre – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Isaye son fils mineur, né en cette ville le 27 novembre 1807 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Alexandre pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 43)

Jacques Schwartz épouse en 1818 Jeanne Offenbach, fille du négociant Lœb Offenbach de Mannheim
1818 (3.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 39), M° Hickel n° 76
Contrat de mariage – Jacques Schwartz, raffineur d’or fils majeur de Salomon Schwartz, quincailler, et de Claire Levy
Jeanne Offenbach fille majeure de Löb Offenbach, négociant à Manheim (Grand Duché de Baden) et de feu Jeanne Nass
Enregistrement, acp 139 F° 189 du 7.8. – régime de la communauté d’acquets partageable par moitié

Jeanne Offenbach meurt en 1838 en délaissant cinq enfants

1839 (25.4.), Strasbourg 7 (94), M° Boersch n° 1039
Inventaire de la succession de Jeanne Offenbach, épouse de Jacques Schwartz, décédée le 2 novembre 1838 – à la requête de Jean Jacques Schwartz, raffineur d’or commun en biens avec la défunte, père et tuteur de Rosine âgée de 17 ans, Léon âgé de 16 ans, Justine âgée de 15 ans, Eve Clotilde âgée de 12 ans et Hortense née le 11 mars 1832 les cinq enfants de la défunte – en présence de Moïse Weill, négociant, subrogé tuteur desdits mineurs – dans la maison mortuaire Place d’Armes n° 31
immeuble acquis durant le mariage avec M Salomon Schwartz son père, une une maison sise à Strasbourg Place d’Armes n° 31, d’un côté faisant le coin de la rue du Coin Brûlé, de l’autre en partie Place d’Armes en partie Sr Jerger, derrière la rue du Coin Brûlé où elle a une issue – acquise sur Marie Thérèse Müller veuve de Joseph Dopner, facteur d’insruments, par acte reçu M° L’Ange le 21 décembre 1826, deux tiers appartiennent actuellement à M. Salomon Schwartz père, un tiers à Jacques Schwartz – uniquement occupé par Salomon Schwartz et Jacques Schwartz, revenu de 1200 fr
Enregistrement, acp 268 F° 13-v du 29.4.

Rosine Schwartz et Justine Schwartz vendent leur part de maison à leur père Jacques Schwartz

1844 (7.11.), Strasbourg 7 (101), M° Boersch n° 5076
Vente, 7 novembre 1844. – A comparu Demoiselle Rosine Schwartz, majeure d’ans sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant tant en son propre nom que comme mandataire de Dame Justine Schwartz, sa sœur épouse de Monsieur Nathan Schwartz, bijoutier avec lequel elle demeure et est domiciliée à Mulhouse (haut Rhin) (…) Laquelle ès qualité qu’elle agit a par les présentes vendu (…)
à Monsieur Jacques Schwartz négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, père de la Demoiselle comparante et de sa mandant, acquéreur ci présent et et acceptant
deux 30° indivis d’une maison sise à Strasbourg sue place d’armes N° 31, faisant d’un côté le coin de la rue du coin brulé, de l’autre côté avançant en partie sur la place d’Armes et attenant en partie au sieur Joerger, donnant par derrière sur la rue du coin brûlé où elle a une issue. Ainsi que cet immeuble s’étend, se poursuit et se comporte actuellement (…). Les venderesses étaient propriétaires chacune d’un 30° du dit immeuble pour l’avoir hérité dans la succession de Dame Jeanne Offenbach, épouse du dit Sieur Jacques Schwartz leur mère dont elles sont héritières chacune pour un cinquième ainsi qu’il rédulte de l’inventaire de ladite succession dressé par ledit Boersch et son collègue notaires à Strasbourg le 25 avril 1839 enregistré. Ledit immeuble a été acquis en entier par ledit sieur Jacques Schwartz pour un tiers et par le sieur Salomon Schwartz père de ce dernier & propriétaire, demeurant à Strasbourg pour les deux autres tiers durant la communauté qui a existé entre ledit Sieur Jacques Schwartz et son épouse susnommée de Marie Thérèse Müller veuve de Joseph Dopner facteur d’instruments demeurant à Strasbourg le 21 décembre 1826 enregistré.
Par suite du décès de ladite Dame Schwartz née Offenbach et de la dissolution de la communauté qui a existé entre entre elle et son dit Mari, le tiers dudit Immeuble dépendant de ladite communauté a été partagé entre ledit sieur Jacques Schwartz & ses enfants. Ledit sieur Jacques Schwartz est ainsi devenu propriétaire de la moitié du tiers de la maison, soit d’un 6° indivis et les cinq enfants seuls héritiers de la Dame Schwartz se sont troubés propriétaires de l’autre moitié dudit tiers de maison soit aussi ensemble d’un 6° ou chacun d’eux d’un 30° indivis dudit immeuble.
Ledit Sieur Jacques Schwartz déjà propriétaire d’un 6° ou 5/30 acquérant par ce contrat deux autres 30° se trouve donc actuellement propriétaire de 7/30 dudit immeuble – moyennant 1600 francs
acp 329 (3 Q 30 044) f° 84-v du 15.11.

Trois autres de ses enfants lui vendent leur part de maison

1853, (14.6.), M° Noetinger
Vente – 1. Léon Schwartz, bijoutier à Strasbourg, 2. Eve Clotilde Schwartz épouse de Marc Elie Lantz, Négociant à Mulhouse, 3. Hortense Schwartz, majeure à Strasbourg
à Jacques Schwartz leur père négociant à Strasbourg
des trois huitièmes d’une Maison place Kléber n° 31 moyennant 2400 francs – Origine, héritage de Jeanne Offenbach leur mère épouse de Jacques Schwartz propriétaire à Strasbourg au moyen de laquelle acquisition l’acquéreur est propriétaire actuellement d’un tiers de ladite maison
acp 420 (3 Q 30 135) f° 36-v du 17.6.

Jacques Schwartz acquiert de ses cohéritiers les parts des deux maisons contiguës n° 30 et 31

1855 (15.10.) M° Noetinger
Vente par licitation – 1° Isaïe Schwartz, joailler, 2° Joseph Schwartz, propriétaire, 3° Rosette Schwartz épouse de Léopold Weill, négociant, 4° Fanny Schwartz veuve de Joseph Baumann, propriétaire à Strasbourg, 5° Esther Schwartz épouse d’Aron Blum fabricant de drap à Bischwiller, 6° Nathan Schwartz bijoutier et Justine Schwartz sa femme à Mulhouse, 7) du mandataire de Marx Schwartz bijoutier à Mulhouse,
à Jacques Schwartz, propriétaire à Strasbourg
des 14/24 dans deux maisons contiguës situées à Strasbourg place Kleber N° 30 & 31 moyennant 46.666 francs
Le Sr Jacques Schwartz est propriétaire de la maison pour 10/24 savoir 1/6 de son chef, 1/6 comme étant aux droits de ses enfants du chef de leur mère et de 2/24 du chef de son père
acp 444 (3 Q 30 159) f° 22-v du 22.10.

Jacques Schwartz loue les deux maisons à son fils bijoutier Léon Schwartz

1859 (30.8.), M° Noetinger
Bail – Jacques Schwartz père, propriétaire à Strasbourg, pour neuf ans du 25 mars 1860
à Léon Schwartz fils, bijoutier à Strasbourg
deux maisons contiguës place Kleber N° 26 et 27 moyennant un loyer annuel de 3800 francs
Promesse par le Sr Schwartz père à son fils de lui vendre ladite maison au prix de 70.000 francs
acp 481 (3 Q 30 196) f° 12 du 5. 7.br

Jacques Schwartz meurt en 1863 chez son gendre à Remiremont en délaissant cinq enfants

1863 (24.10.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Jacques Schwartz, ancien négociant à Remiremont où il est décédé le 31 juillet dernier, dressé à la requête de 1) Léon Schwartz, bijoutier à Strasbourg, 2) Justine Schwartz épouse de Nathan Schwartz, bijoutier à Mulhouse, 3) Eve Clotilde Schwartz épouse d’Elie Lanz, négociant à Mulhouse, 4) Rosine Schwartz épouse de Benjamin Kensbourg négociant à Remiremont, 5) Hortense Schwartz épouse de Gobert Dalsace, fabricant de produits chimiques à Paris
acp 526 (3 Q 30 241) f° 40-v du 27.10. (succession déclarée le 9 novembre 1863) Succession, une rente de 100 francs 3% N° 105, Une rente de 94 francs N° 13.133, Une rente de 1100 francs N° 13.132
Mobilier et garde robe 3000, Créances et intérêts 10.027, Argent 50444
Une Maison sise à Strasbourg place Kleber N° 26 et 27
Passif 4000

La maison revient à Léon Schwartz lors du partage

1863 (23.11.), M° Noetinger
Partage de la succession de Jacques Schwartz négociant
entre 1) Léon Schwartz, bijoutier à Strasbourg, 2) Justine Schwartz épouse de Nathan Schwartz, bijoutier à Mulhouse, 3) Eve Clotilde Schwartz épouse d’Elie Lanz, négociant à Mulhouse, 4) Rosine Schwartz épouse de Benjamin Kensbourg négociant à Remiremont, 5) Hortense Schwartz épouse de Gobert Dalsace, fabricant de produits chimiques à Paris
de la succession délaissée par Jacques Schwartz leur père, ancien négociant à Strasbourg décédé à Remiremont le 31 juillet 1863
Masse active, Mobilier estimé 3000, rente de 1300 francs 3% transféré depuis 29.466, créances 10.000, argent 50.444
Une Maison sise à Strasbourg place Kleber N° 27 estimée 70.000
Masse passive 4398, reste 158.512. le 5° 31.702
Attributions. I Léon Schwartz a droit à 31.702. Il reçoit la maison estimée 70.000, en trop 38.297 (…)
acp 527 (3 Q 30 242) f° 60-v du 27.11.

Léon Schwartz épouse en 1848 Jeannette Altschul, originaire d’Ingenheim en Palatinat
1848 (29.4.), Strasbourg 2 (94), M° Roessel n° 1963
Contrat de mariage du 29 avril 1848. – Sont comparus Mr Léon Schwartz, Bijoutier Joailler demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur de Mr Jacques ou Jacob Schwartz, Bijoutier Joailler demeurant en la même ville, et de Mad° Hanche Jeannette née Offenbach, son épouse défunte, M. Schwartz fils stipulant en son propre nom à cause du mariage dont il va être question, comme futur époux d’une part
Et Mademoiselle Jeannette Altschul majeure demeurante à Ingenheim, Palatinat du Rhin, Royaume de Bavière, fille de Mr Gabriel Altschul en son vivant Négociant à Ingenheim et de Mad° Sizila ou Sicilia Wolf ou Wolff son épouse défunte, Mlle Altschul stipulant en son propre nom à cause dudit mariage, comme future épouse d’autre part
Enfin Mond. Sr Jacques Schwartz bijoutier demeurant à Strasbourg, intervenant aux présentes à cause de la dot
Et dans le 30° indivis d’une maison sise à Strasbourg place d’armes n° 31 faisant d’un côté le coin de la rue du Coin brûlé, de l’autre côté attenant en partie au communal en partie au Sr Jaeger, donnant par derrière sur la rue du Coin brûlé où elle a une issue, cette portion indivise d’immeuble provenant également de la succession de la mère du fiancé, ci pour mémoire

Sociétés dont fait partie Léon Schwartz
1866 (4.5.), M° Noetinger
Dissolution de la société en nom collectif qui a existé entre Isaïe Schwartz et Léon Schwartz, bijoutiers à Strasbourg sous la raison J. et L. Schwartz de Strasbourg par acte reçu Noetinger le 10 janvier 1855 et actes subséquents. Le Sr Léon Schwartz reste seul chargé de la liquidation
acp 554 (3 Q 30 269) f° 2-v du 5.5.

1866 (4.5.), M° Noetinger
Acte de société entre Léon Schwartz et Nathan Schwartz les deux bijoutiers à Strasbourg. La société sera en nom collectif sous la raison sociale Léon Schwartz et Cie et durera trois ans, à partir du premier mai courant avec faculté de la prolonger encore pour une période triennale à l’expiration de la première période.
Le siège de la société est établi à Strasbourg. M. Léon Schwartz apporte une somme de 140.000 francs, M. Nathan Schwartz celle de 110.000 francs. Les autres dispositions sont purement règlementaires.
acp 554 (3 Q 30 269) f° 2-v du 5.5.

Léon Schwartz et Jeannette Altschul font donation de la maison à leur fils banquier Oscar Fernand Schwartz lors de son mariage avec Berthe Weill, fille du négociant Henri Weill de Haguenau. Ils se réservent le droit d’habitation dans différentes localités.

1886 (18.5.), Haguenau 7 E 20-2 (213) Joseph Kleinclaus
Ehevertrag – Sind erschienen Herr Oscar Fernand Schwartz, Bankier wohnhaft zu Strassburg großjähriger Sohn des Herrn Leon Schwartz, Bankier und der Frau Jeannette Altschul, Eheleute in derselben Stadt wohnhaft, handelnd eigenen Namens wegen der Heirath wovon hernach die Rede sein wird, mit beistand seiner hier anwesenden Eltern, als Bräutigam Einerseits
Und Fräulein Bertha Weill, ohne besonderes Gewerb, wohnhaft zu Hagenau, zwanzigjähtrige Tochter des Herrn Heinrich Weill, Kaufmann und der Frau Julie Kahn dessen Ehefrau zusammen in letztern Stadt wohnhaft, handelnd mit beistand und der Ermächtigung ihrer hier anwesenden Eltern, wegen der fraglichen Heirath, als Braut, Andererseits

Erster Artikel (unter Herrschafft der Gütergemeinschaft)
Zweiter Artickel (auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft)
Dritter Artickel (Kleidungsstücken bei Auflösung der Gütergemeinschaft)
Vierter Artikel. (Angesichts der künftigen Heirath schenken die oben genannten Eheleute Weill ihrer Tochter der Braut 1° eine Summe von 60.000 Mark, 2° eine Aussteur bestehend in Hausgetüch, Bettwerk und Hausmöbel 4000 Mark, zusammen 64.000 Mark)
Fünffter Artikel. Angesichts der künftigen Heirath schenken die oben genannten Eheleute Schwartz, die Ehefrau mit der Ermächtigung ihres Ehemanns, zu vollem Eigenthum zum voraus und außer Theil, ihrem dieses annehmenden Sohn, dem Bräutigam
Ein Wohnhaus bestehend in einem Vorder- und Hinterhaus, gelegen in Straßburg, Kleberplatz N° 27, eingetragen im Kadaster unter section N N° 738.p mit einem Flächeninhalt von ein Ar zwanzig Quadratmeter, begrenzt eineseits und hinten durch das sogenannten Verbrannte End, andererseits durch H. Baum und vornen durch den Kleberplatz. Behufs Registrirung zu einem jährlichen Bruttoertrag von 3200 Mark geschätzt.
Eigenthumsnachweis. Das fragliche Haus ist Sondergut des Vaters des Bräutigams, da es ihm in dem Nachlaß seines zu Remiremont am 31. Juli 1862 verstorbenen Vaters Jacob Schwartz, zugefallen ist, laut einer vom dem damaligen Notar Noetinger zu Straßburg am 23. November 1863 aufgenommenen Theilung. In dieser Theilung wurde das fragliche Wohnhaus zu 70.000 Franken geschätzt worden. Erbrechte des Hn Schwartz abgingen mit 31.702 Franken, der Ueberrest (…). Aus obiger Theilung geht hervor, daß Herr Jacob Schwartz das fragliche Wohnhaus gemeinschaftlich mit seinem Vater Salomon Schwartz, Kaufmann in Straßburg erkauft hatte, laut einem von dem damaligen Notar L’Ange in Strassburg am 21. Dezember 1826 aufgenommenem Kaufvertrag und laut einem vor Notar Noetinger Vater in Straßburg am 15. Oktober 1855 aufgenommenem Lizitationskauf, sowie auch laut einem Privatakt de dato Strassburg den 24. Februar 1840 welcher urschriftlich am 20.darauf folgenden April hinterlegt wurde.
Lasten und Bedingungen. Gegenwärtige Schenkung geschah unterfolgenden Lasten und Bedingungen. 1° Das fragliche Wohnhaus wird dem Bräutigam überlassen so und in dem Zustand in sich dasselbe auf Ort und Stelle vorfindet (…) 2° Die Schenkgeber behalten für sich und das Uebelebende von ihnen die lebenslängliche und unentgeltliche Nutznießung vor des ersten Stockwerks (bel Etage) der beiden Wohngebäude, des hintern Zimmers im zeiten Stock des Hinterhauses, der Küche im Erdgeschoß, eines Diesntbotenzimmers und einer Wäschekammer auf den Speicher, des Weinkellers unter dem Hinterhause und des Holzkellers unter dem Vorderhause. 3° Die Steuern und öffentlichen Auflagen jeder Art zur Last des Schenknehmers (…). Schenkungsperis 60.000 Mark, wovon der Bräutigam 40.000 Mark in die künftigen Nachlässe seiner Eltern zurücktragen wird (…)
Sechstes Artikel. Der Bräutigam erklärt in die Ehe einzutragen (1° sein Guthaben 15.400 2° verschiedene Mobiliareffekten 3200, zusammen 18.600 Mark)
Siebenter Artikel. Der überlebende Ehetheil soll Nutznießen das dem verlebten Ehetheil vorkommenden Hälfte der Gütergemeinschaft (…)
Achter Artikel. Für den Fall eines Vorabsterbens ohne Kinder zu hinterlassen schenckt der Bräutigam zu vollem Eigenthum als Morgengabe seiner Braut eine Summ won 3200 Mark (…)
Neunter Artikel. Hatte keine Kinder aus der künftigen Ehe bei ihrer Auflösung vorhanden sein solten soll der Überlebende Ehetheil (alle Summen) – Im Jahr 1886 den 18. Mai
Registrirt zu Hagenau den 21. Mai 1886 N 255 Bd. 199 Bl. 79
Transcrit aux hypothèques de Strasbourg vol. 2281 n° 44 (4 Q 4426)

Naissance, Haguenau (n° 379)
Le 9 décembre 1865 à onze heures du matin. Acte de naissance de Weill Berthe née à Haguenau le 7 décembre 1865 fille légitime de Weill Henri âgé de 35 ans, négociant né à Haguenau, domicilié à Haguenau, et de Kahn, Julie son épouse légitime âgée de 20 ans, sans état, domiciliée à Haguenau
[in margine :] Décédée le 21 novembre 1950 à Paris 12° arrondissement (Seine) i 203

Décès, Strasbourg (n° 1042)
Le 20 avril 1936 à deux heures est décédé en son domicile, 14-b Quai Koch, Fernand Oscar Schwartz, né à Strasbourg le 5 mai 1856, banquier, fils de Léon Schwartz et de Jeanne Altschul, époux décédés, époux de Berthe Weill, sans profession (im 178)



21, rue de l’Ail


Rue de l’Ail n° 21 – VII 325 (Blondel), O 21 puis section 13 parcelle 69 (cadastre)

Maison dite à l’Homme de pierre (zum Steinern Mann)


Porche et façade – Étages, le troisième transformé en 1865 (octobre et septembre 2023)

La maison dite à l’Homme de pierre appartient en 1587 (Livre des communaux) à la veuve et aux héritiers de Robert zur Rosen. Le marchand Mathias Grabisdada est autorisé en 1598 à agrandir la porte de sa cave à la même largeur que l’arcade pour faire passer des fûts de trois foudres. La maison appartient au docteur en médecine Nicolas Acker (Nicolas Aggerius, 1608-1621) puis au marchand Jean Christophe Engelhardt qui la cède en paiement en 1653 à Jean Sébastien Zeissolff. Les propriétaires sont des tanneurs de 1664 à la Révolution, à commencer par les réformés Joseph Jenin (Schœni), Jacques Pasquay père et fils, puis le luthérien Jacques Frédéric Hetzel (1780). La description de 1692 mentionne une maison à bâtiment accessoire, bâtiment arrière, boutique et cave, estimée à 1 450 livres. Jacques Pasquay est autorisé en 1707 à poser un nouvel auvent moyennant un cens annuel qui devient caduc en 1768 quand l’auvent est supprimé.


Plan relief, rue de l’Homme de Pierre (est de la rue de l’Ail) entre la rue de l’Épine à gauche et la rue des Tonneliers à droite

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 169, rue de l’Ail entre la rue de l’Epine (a) et la rue des Tonneliers (c), Musée des Plans-relief 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, le portail qui donne dans la cour se trouve à gauche du repère (b) et la maison à droite : arcade puis ouverture en porche au rez-de-chaussée, deux étages à quatre fenêtres chacun, toiture à étage sous comble et lucarne dans le pignon. La cour A représente le porche (1-4) qui donne dans la rue, le bâtiment voisin (1-2) vers l’ouest, le bâtiment (2-3) au fond de la cour et la façade (3-4) à l’est.
La maison porte d’abord le n° 7 de la rue de l’Homme de Pierre (1784-1845), le n° 28 de la rue de l’Ail (1845-1857) puis le n° 21.


Cour A – Coupe lors de la transformation du troisième étage (1865, dossier de la Police du Bâtiment)

La maison appartient au marchand de bestiaux Jean Frédéric Hammer (1815-1830) puis au fabricant de chandelles Chrétien Krentz (1830-1846). Charles Grün qui l’a achetée par adjudication judiciaire la revend en 1861 au marchand de vin Jonathan Rhein. Le commis négociant Adolphe Hosch fait transformer en 1865 le troisième étage sous comble en pans de bois en étage ordinaire en maçonnerie (hauteur totale de la façade, 12,51 mètres), ce qui porte le revenu de l’immeuble de 108 à 148 francs. Adolphe Hosch et son voisin Charles Bornemann, propriétaire de la maison sise 15, rue des Tonneliers, s’accordent en 1867 le droit de surbâtir leur pignon commun. La maison appartient ensuite aux boulangers Mathias Klein (1875), Georges Kauffmann (1881) puis Théophile Pfrimmer (1911)
La façade se détache de plusieurs centimètres des planchers et des cloisons intérieures (1949). Le boulanger Charles Gerber fait poser en 1949 une nouvelle devanture à cadre métallique puis remplace en 1953 la deuxième devanture en bois par une nouvelle identique à la première. Il modifie en 1965 le deuxième étage pour y établir une salle d’eau. Il fait transformer le magasin et remplacer la devanture en 1975. Le propriétaire fait aménager en 1998 sous la direction de l’architecte Jean-Pierre Ohl un logement sur deux niveaux (combles et troisième étage) en ajoutant des lucarnes.



Ancienne et nouvelle devanture (1948) – Projet remplaçant la porte cochère (1952, non réalisé)
Façade sur rue et façade sur cour (1998, dessins de Jean-Pierre Ohl) – Photographie de la cour (1998), dossier de la Police du Bâtiment

Porche ouvrant sur la cour et façade – Arcades du rez-de-chaussée (octobre et septembre 2023)

octobre 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Robert von der Rosen, et (1562) Ursule Meyer, veuve de Jacques Gerbot – luthériens
1590* v Mathias Grabisdada, marchand, et (1591) Barbe Ringler – luthériens
1604 v Guillaume Müller, marchand, et (1598) Marie Goll – luthériens
1608* v Nicolas Acker (Nicolas Aggerius), docteur en médecine, et (1599) Barbe Kirchhoffer, veuve du greffier Conrad Lichtensteiger – luthériens
1621 v Jean Christophe Engelhardt, marchand, et (1622) Gertrude Grassmann – luthériens
1653 v Jean Sébastien Zeissolff, assesseur des Quinze, et (1611) Marguerite Heiss – luthériens
1664 v Joseph Jenin (Schœni), tanneur, et (1654) Elisabeth Follet – réformés
1707 h Jacques Pasquay, tanneur, et (1694) Elisabeth Follet – réformés
1744 h Jacques Pasquay, tanneur, et (1736) Marie Esther Voltz – réformés
1780 v Jacques Frédéric Hetzel, tanneur, et (1757) Anne Marie Stamm – luthériens
1800* h Jean Michel Magnus, marchand, et (1780) Marguerite Madeleine Hetzel, d’abord (1777) femme du marchand Jean Geoffroi Engel – luthériens
1808 h Isaac Bernheim puis Ignace Bernheim, marchand, célibataire, († 1811)
1814 h Sophie Lazare et Benoît Bernheim, Joseph Lang, marchand à Durmenach puis Aron Feist Salomon, de Scherwiller († 1830)
1815 v Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux, et Anne Marie Melling puis (1813) Marie Marguerite Schützenberger
1830 v Chrétien Krentz, fabricant de chandelles, et (1817) Catherine Richert
1846 v Charles Grün, négociant, et (1820) Wilhelmine Christmann
1861 v (Théophile) Jonathan Rhein, marchand de vins, et (1851) Louise Lœsling
1864 v Adolphe Hosch, commis négociant, et (1852) Sophie Caroline Fetter puis (1864) Julie (Lydie) Schmidt
1875 v Mathias Klein, boulanger, et (1870) Louise Fuchs
1881 v Georges Kauffmann, boulanger, et (1868) Madeleine Würth
1911* v (Auguste) Théophile Pfrimmer, boulanger, et (1899) Elisabeth Jund
1924* v Paul Bissmann et (1920) Georgette Sophie Kimmerlé

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1450 livres en 1692, 1400 livres en 1732, 1500 livres en 1744, 1000 livres en 1762

(1765, Liste Blondel) VII 325, Jacques Bacquet
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Waquet, 7 toises, 5 pieds et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 21, Krentz, Chrétien – maison, sol – 2,15 ares

Locations

1608, Jérôme Fürstenhauer, marchand
1610, André Butzmann (sous-locataire)
1614, 1618, Simon Delamer, marchand
1653, Jean Christophe Engelhardt (ancien propriétaire)
1698, Jean Jacques Mosseder, receveur de Saint-Thomas
1786 (cave), François Louis Dannenreuther, aubergiste
1787 (boutique pendant les foires), Daniel Merian, marchand à Bâle
1787 (boutique pendant les foires), Jean Adler, marchand à Herisau
1821, 1828 (cave), Philippe Huss, brasseur au Canon
1862 (débit de vin), Louise Dorothée Amélie Milius veuve de l’horloger Frédéric Schlund

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 236-v
La veuve et les héritiers de Robert zur Rosen règlent 17 sols 6 deniers pour leur maison dite à l’Homme de pierre rue de l’Ail, à savoir une plate-forme (17 pieds de long, saillie de 3 pieds), une porte de cave inclinée (9 pieds de long, saillie de 4 pieds ½), une plate-forme en pierre (4 pieds 9 pouces de long, saillie de 11 pouces)

Knoblauchs gaß gegen dem Rindtsfuß Gaëßlin vber, nach St: Thoman Zu. die Eine seÿtten diser Gaßen
Rupert Zur Rosen seligen Wittwe vnd Erben, haben vf diser seÿtten In Knoblauchs gassen ein hauß, Zum steinerin Mann genandt, Daruor ein besetzter Tritt xvij schu lang, iij schu herauß, Mehr ein ligende Kellerthüer viij schu lang, v= schu herauß, Ein besetzten Tritt iiij schu ix Zoll lang, Vnd xxj Zoll herauß, Bessert für das Niessen, xvij ß. vj d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 526
Le marchand de cuir Jacques Paquet paie 5 sols pour sa maison dite à l’Homme de pierre, à savoir un nouvel auvent en bois (21 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds)

Herr Jacob Backet ([corrigé en] Paquai) der Lederhändler, Soll von dem an Seiner behaußung zum Steinern Mann genant newgemachten 21 ½ Schuh lang, und 4. Schuh vom hauß herauß breiten höltzern Wetterdach, Jahrs auf Catharinæ, und l. Prot: de 1707. fol: 249-b A° 1708. I.mo, 5 ß
[in margine :] S. 415
(Quittungen 1708-1741)
Neuzb fol 571

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 571
Même loyer reporté au registre suivant. Il devient caduc en mars 1768 quand l’objet est supprimé

alzb. 526
Jacques Pacquay der Lederhändler solle von dem an seiner behaußung Zum Steineren Mann genannt neu gemachten 21 ½ sch. Lang, und 4. sch. vom hauß herauß breiten höltzern Wetterdach Jahrs auf Catharinæ, 5 ß
(Quittungen 1741-1767)
Ist in Mense Martio 1768. hinweggemacht worden

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1598, Préposés au bâtiment (VII 1313)
Mathias Grabisdada, propriétaire de la maison à l’Homme de pierre, est autorisé à agrandir la porte de sa cave (saillie de 3 pieds, large de 6 pieds) pour qu’elle ait la même largeur que l’arcade, soit 8 pieds ½ afin de faire passer des fûts de trois foudres.

(f° 185) Zinstags 1. Augusti 98 – Mathis Grabisdada begert Zum Steinern Mann vnd. in Kieffergaß seiner ligend. Kellerthür so Jetzo 3 schuh herauß vnd 6 schuh breit Ist, weiter zu machen so groß als der bog. der oben darüber Ist, das Ist neünthalb schuh breit, damit er ein sechs füederig fass vff vnd abthun mög.
Erkhand, Ist Ihme willfahrt, doch soll es Allmendt sein vnd bleiben, vnd bleibt beÿ d. schwellen die Jetzo ligt, das Ist 3 schuh herauß.

1707, Préposés au bâtiment (VII 1382)
Les préposés autorisent Jacques Paquet, propriétaire de la maison à l’Homme de pierre, à poser un auvent (21 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds). Il ne devait rien du précedent mais réglera chaque année 7 sols 5 deniers, ramenés à 5 sols

(f° 249) Dienstags den 22. 9.bris 1707 – Herr Jacob Backet pt° Wetterdachs
Herr Jacob Backet, der Lederhändler, soll von dem an seiner behausung Zum Steineren Mann genant mit Mghh. erlaubnus gemachtes höltzeres Wetterdach, welches der Werckmeister abmeßung nach 21 ½ schuhe lang und 4. schuhe vom auß heraus breit ist jährlichen auff Catharinæ in ansehung er Zu vor von dem alten nichts bezahlt hatt, 10 ß d und Anno 1708. Zum ersten mahl erlegen, auff beschehenes ansuchen ist der angesetzte Zinnß auff 7. ß 6 d und endlichen auff 5 ß d. moderirt worden

Description de la maison

  • 1692 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment accessoire et un bâtiment arrière, une boutique et une cave, le tout estimé à la somme de 2900 florins
  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison et le bâtiment accessoire comprennent plusieurs poêles, poêle pour officier, chambres, cuisines, vestibule dallé en pierre, cave voûtée, boutique, chambres, puits et boutique, le tout estimé à la somme de 2800 florins
  • 1762 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, deux cuisines, plusieurs chambres et une boutique, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé à la somme de 2000 florins
  • 1814, description

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’homme de Pierre

nouveau N° / ancien N° : 4 / 7
Bernheimer
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 9 case 1

Krentz Chrétien, rue de l’homme de pierre N° 7 à Strasbourg

O 21, maison, sol, rue de l’homme de pierre 7
Contenance : 2,15
Revenu total : 109,12 (108 et 1,12)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien O 21, registre 26 f° 382 case 1

Krentz Chrétien
1863 Rhein Théophile Jonathan md. de vins
1866 Hosch Adolphe
1877 Klein Wilhelm Bäcker
1882/83 Kauffmann Georg, Bäcker

O 21, Maison, sol, Rue de l’ail 21
Contenance : 2,15
Revenu total : 109,12 (108 et 1,12)
Folio de provenance : (9)
Folio de destination : 382 Augm. de Con, (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22, (1867) 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2, (1867) 15

O 21, Maison
Revenu total : 149,12 (148 et 1,12)
Folio de provenance : 382 Augm. de Con
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 22 – 32 / 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 11 – 15 / 12
1868, Augmentations – Hosch Adolphe f° 382, O 21, Maison, revenu 148, Aug.on de Const.on, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Hosch Adolphe f° 382, O 21, Maison, revenu 108, Aug.on de Const.on de 1865, supp. en 1868

Cadastre allemand, registre 29 p.150 case 2

Parcelle, section 13, n° 34 – autrefois O 21
Canton : Knoblochgasse Ns N° 21
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 2,12
Revenu : 1900 – 3400
Remarques

(Propriétaire), compte 631
Kauffmann Georg d. Erben und Ww.
1911 Pfrimmer Theophil u. Ehefrau
1924 Bissmann Paul et son épouse née Kimmerle
1945 Bissmann Paul Julius Wittwe geb. Kimmerle
(857)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 250 Rue de l’homme de Pierre

7
Pr. Hetzel, Jacq. frid. chez mr. Kratz – Tanneurs
loc. Bex, J. Daniel pere, Courtier – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Knoblauchgasse (Seite 81)

(Haus Nr.) 21
Pfrimmer, Bäckermeister. 01
Ihli, Friseurmeister. 0
Kaufmann, Wwe. E 1
Pister, Blechner. 2
Barth. Schneider. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 892 W 69)

21, rue de l’Ail (1862-1996)

L’entrepreneur en bâtiment Hertz est autorisé en 1865 au nom du propriétaire Hosch à transformer le troisième étage sous comble en pans de bois en étage ordinaire en maçonnerie (hauteur totale de la façade, 12,51 mètres). Le boulanger Georges Kauffmann modifie son four en 1883. Le boulanger Théophile Pfrimmer installe en 1904 un pétrissoir à moteur. Il construit en 1921 une cage à animaux au-dessus d’une remise dans la cour.
La façade se détache de plusieurs centimètres des planchers et des cloisons intérieures en 1949 mais les témoins posés restent intacts. Le boulanger Charles Gerber fait poser en 1949 une nouvelle devanture à cadre métallique. La Division VI fait remarquer que l’immeuble dépasse l’alignement légal de 30 centimètres. Le boulanger Gerber remplace en 1953 la deuxième devanture en bois par une nouvelle identique à la première.
Charles Gerber a l’intention de faire en 1952 des travaux en supprimant la porte cochère dont l’architecte des Bâtiments de France demande le maintien ; les travaux n’ont pas lieu. Il modifie en 1965 le deuxième étage pour y établir une salle d’eau. Il fait transformer le magasin et remplacer la devanture en 1975.

Auguste Schmid, tapissier (1862), Joseph Donat, coiffeur (1896) Hermann Ihli, coiffeur (1904)

Sommaire
  • 1862 – Le tapissier Auguste Schmid sollicite auprès du préfet l’autorisation de conserver l’enseigne qu’il a posée – L’agent voyer émet un avis favorable
  • 1865 – L’entrepreneur en bâtiment Hertz demande au nom du propriétaire Horsch l’autorisation de transformer le troisième étage sous comble en étage ordinaire – Dessin – L’agent voyer note que la maison dépasse de l’alignement mais qu’elle n’a pas d’avance. La façade comprend un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie et un troisième étage en pans de bois. Le nouveau piédroit devra être aussi en maçonnerie. La hauteur totale de la façade sera de 12,51 mètres
  • 1883 – Frédéric Dachert (fabrique de draps et de bonneterie, 7, rue des Bouchers), propriétaire du n° 19, déclare que son voisin a construit cinq ou six ans auparavant un four de boulanger. La chaleur persistante a fait apparaître des fissures. Frédéric Dachert demande une enquête comme le four doit être refait. Le maire répond que le nouveau four au rez-de-chaussée du bâtiment arrière ne présentera aucun inconvénient pour le n° 19.
    1883 – Le boulanger Georges Kauffmann est autorisé à modifier son four.
  • 1888 – Locataire du deuxième étage du bâtiment arrière, la dame Ellès se plaint que le tuyau qui conduit la fumée de son voisin dans la cheminée passe dans sa salle de séjour et y dégage des fumées. Croquis – Le maire demande au propriétaire Georges Kauffmann que les fourneaux soient directement raccordés aux cheminées, au besoin en en établissant une nouvelle. Le propriétaire répond que la locataire est mal intentionnée envers ses voisins. Le courrier suivant du maire est biffé. L’affaire n’a pas de suite
  • 1894 – La Police du Bâtiment constate que le propriétaire Kauffmann fait faire des travaux non autorisés par le maître maçon Schmidt – G. Kauffmann demande l’autorisation de réparer une partie du mur au-dessus de la porte donnant dans la cour. – Autorisation de réparer le crépi.
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Donat l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs. – Autorisation – Travaux terminés, juin 1896.
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Jos. Donat a posé sans autorisation deux enseignes perpendiculaires en forme de plat à barbe – Demande – Autorisation – Le maire rappelle que les enseignes doivent se trouver à au moins trois mètres au-dessus de la voie publique et avoir une saillie de 25 centimètres au plus. Le coiffeur demande l’autorisation de les conserver à une hauteur de 2,20 mètres. Le maire accorde l’autorisation à condition que les enseignes soient retirées chaque soir.
  • 1900 – Le maire notifie la veuve Kauffmann de faire ravaler la façade. Il accorde un an de délai. – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler demande en avril 1901 au nom de la propriétaire que le délai soit prolongé jusqu’en octobre – Travaux terminés, octobre 1901.
  • 1902 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. La fosse d’aisances est vidée par le fournil du boulanger Pfrimmer. Le maire demande au propriétaire de raccorder les cabinets d’aisance aux canalisations. – Les entrepreneurs veuve Greiner et F. Peter déclarent que les cabinets d’aisance seront raccordés aux canalisation en même temps que toutes les autres eaux. – Le maire envoie plusieurs courriers de rappel – Travaux terminés, octobre 1903.
  • 1904 – Le coiffeur Hermann Ihli demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée à trois mètres de hauteur
  • 1904 – Le maître boulanger Théophile Pfrimmer demande l’autorisation d’installer un pétrissoir à moteur. – Autorisation – La machine est posée, février 1905. – Croquis
  • 1904 – Théophile Pfrimmer demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
  • 1907 – Le préfet constate que l’atelier du boulanger Pfrimmer n’est pas conforme aux prescriptions du 20 août 1906, sa hauteur n’étant que de 2,92 mètres. Les locaux peuvent être conservés tels quels jusqu’à d’eventuelles transformations.
  • 1907 – Rapport du service des incendies suite à un feu dans le fournil. – La Police du Bâtiment n’a pas d’observations à faire.
    1909 – Nouvelle intervention. Feu dans la cheminée de la boulangerie – La cheminée endommagée doit être réparée – L’ancienne cheminée est remplacée par une nouvelle, janvier 1910.
  • Commission contre les logements insalubres. 1900. Le puits de vidange de la fosse d’aisances se trouve dans le fournil.
    1903. Travaux à faire dans la chambre des apprentis du coiffeur
    1904. Rien à signaler
    Dossier pour le coiffeur. L’employé dort chez ses parents.
    Dossier pour la boulangerie Pfrimmer (propriétaire, veuve Kaufmann). 1904, rien à signaler. 1906, les travaux demandés sont faits
    Commission des logements militaires, 1916. Rien à signaler
    1910. Un locataire se plaint que le propriétaire ne fait pas faire de travaux dans son logement
  • 1920 – L’entrepreneur H. Mohler (Heyritz n° 9) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique.Le commissaire de police transmet au maire qui donne son accord.
  • 1921 – Le boulanger Théophile Pfrimmer demande l’autorisation de construire au-dessus d’une remise dans la cour vers le pignon du voisin une cage dans laquelle les animaux auront assez de place. – La Police du Bâtiment répond que son autorisation n’est pas nécessaire.
  • 1921 – Le maire notifie Théophile Pfrimmer de faire ravaler la façade – Le maire accorde un délai – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique, avril 1922
  • 1936 – L’entrepreneur Attilio Piaia (92, route de Strasbourg à Illkirch) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1948 – Le vitrier Albert Ruch (59, rue de la Gare à Schiltigheim) demande au nom du boulanger Gerber l’autorisation de poser un cadre métallique et une nouvelle devanture – Dessin avant et après transformation
    1949 – L’architecte Ernest Andrès (309, route de Colmar à la Meinau) demande au maire de faire inspecter la façade qui s’est détachée de plusieurs centimètres des planchers et des cloisons intérieures. Le rapport établi que l’écroulement est exclu, les témoins posés quelques mois auparavant étant intacts.
    1949 (juillet) – Le boulanger Charles Gerber dépose une demande de permis de construire pour transformer la devanture (dépense prévue,188.000 francs) sous la direction de l’architecte Ernest Andrès. Les travaux seront exécutés par la serrurerie Sudermann (rue Sainte-Madeleine) et la vitrerie Ruch (Schiltigheim). – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de tenir compte des modifications à l’encre rouge sur les dessins. – La Division VI fait remarquer que l’immeuble dépasse l’alignement légal de 30 centimètres – Plan de situation, façade et coupe (ancien et nouvel état) – Autorisation
  • 1953 (avril) – L’entreprise J. Gremmel (agencement de magasins, 95, boulevard d’Anvers) demande au nom de M. Gerber l’autorisation de faire une deuxième devanture pareille à la première pour en remplacer une ancienne en bois – Les transformations sont faites sans autorisation préalable.
    1953 (juin) – Le boulanger Gerber dépose une demande de permis de construire – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve que les matériaux soient les mêmes que ceux de la première devanture
    1953 (juillet) – Autorisation (arrêté portant permis de construire)
  • 1952 (juin) – Charles Gerber dépose une demande de permis pour transformer et agrandir le fournil, construire des cabinets d’aisance et un garage sous la direction de l’architecte Ernest Andrès. Une remise et des latrines seront démolies. Les nouveaux bâtiments seront en béton et briques (dépense prévue, 450.000 francs) – La Ville ne demande pas la cession du terrain en avant de l’alignement légal. La division VI désapprouve l’aspect prévu – Dessins
    1952 (juillet) – L’inspection du Travail donne son accord
    1952 (août) – L’architecte des Bâtiments de France donne un accord de principe mais demande de conserver la porte cochère en la déplaçant et de créer une petite porte pour les piétons.
    1953 (juin) – Charles Gerber déclare renoncer à son projet.
  • 1956 – M. Gerber est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique. Travaux relevant des dommages de guerre (crépi)
  • 1959 – Le boulanger Gerber demande l’autorisation de poser une enseigne (Boulangerie-Pâtisserie) – Autorisation
  • 1965 – Charles Gerber, propriétaire, dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Joseph Rech (16, rue des Cottages au Neudorf) en demandant une subvention au Crédit Foncier de France. – Plan cadastral de situation, plan du deuxième étage. Les travaux consistent à modifier le deuxième étage pour y établir une salle d’eau.
    1965 (décembre) – Le directeur départemental de la construction émet un avis favorable – Autorisation (arrêté portant permis de construire) – Travaux terminés, janvier 1966.
    1967 (mars) – Les avocats Roland Vigny et Claude Riegel demandent des pièces à fournir au Crédit Foncier de France
  • 1970 – L’entrepreneur Robert Bravin (106, avenue Jean-Jaurès au Neudorf) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1976 – Charles Gerber déclare que l’enseigne a été supprimée suite à la transformation du magasin.
    1976 – Pierre Drexler (cabinet d’architecture et de décoration) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de poser une enseigne lumineuse en lettres détachées.
  • 1975 – Le pâtissier Charles Gerber (demeurant 4, rue de la Division-Leclerc) dépose une demande de permis de construire pour transformer le magasin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Les travaux consistent à remplacer les devantures et à réaménager la boutique – Le permis de construire relève de la compétence du préfet, l’immeuble se trouvant dans le secteur sauvegardé approuvé par arrêté interministériel du 17 janvier 1974.
    1975 (décembre) – Le maire transmet avec avis favorable le dossier au directeur départemental de l’équipement
    1976 (janvier) – Le préfet accorde le permis de construire
    Suivi des travaux – L’ancienne devanture est déposée, le nouveau carrelage est en cours, janvier 1976. La nouvelle devanture est en place, mars 1976. Les travaux sont terminés conformément aux plans, avril 1976.
  • 1980 – La Police du Bâtiment constate que Charles Gerber a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Le propriétaire déclare qu’il a remplacé une ancienne enseigne autorisée – Demande. Charles Gerber, représentant de l’indivision, autorise le gérant de la S.à.r.l. boulangerie Gerber à poser une enseigne. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1985 – Le maire délivre à M. Brandner, demeurant 21, rue de l’Ail un certificat d’après lequel la maison a été construite avant 1862.
  • 1996 – La Police du Bâtiment constate que la boulangerie pâtisserie Gerber a posé sans autorisation une guirlande provisoire. – La guirlande a été déposée

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1246 W 1283)

21, rue de l’Ail, réaménagement intérieur (1998-1999)

Le propriétaire Gerber fait aménager en 1998 sous la direction de Jean-Pierre Ohl (Atelier d’architecture et d’urbanisme du groupe 5) un logement sur deux niveaux (combles et troisième étage) en ajoutant des lucarnes.

Sommaire
  • 1998 – M. Gerber (demeurant 2, rue des Dentelles) dépose une demande de permis de construire sous la direction de Jean-Pierre Ohl (Atelier d’architecture et d’urbanisme du groupe 5, 4, place d’Austerlitz) pour aménager un logement sur deux niveaux (combles et troisième étage) en ajoutant des lucarnes. – Dessins
    1998 (juillet) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de poser des tuiles plates
    1998 (août) – Autorisation (arrêté portant permis de construire)
    1998 (octobre) – Déclaration d’ouverture de chantier
    Les travaux commencés en novembre 1998 sont terminés en mai 1999.

Autre dossier
Peinture de la devanture (2006) cote 1672 W 17


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de la veuve et des héritiers Robert zur Rosen dans le Livre des communaux (1587).
Robert von der Rosen épouse en 1562 Ursule Meyer, veuve de Jacques Gerbot

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 11)
1562. Dnica Trinitatis. Ruprecht von der Rosen vnd Ursula Meÿerin Jacob Gerbots selig nachgelaßene Witfraw. Ingesegnet den i. Junÿ h. 6. Vßgang In schluch gassen In der alt. Rentmeistern hauß (i 8)

Ursule Meyer, veuve de Hubert Bullian von der Rosen, se remarie avec Ulric Dietrich
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 135-v n° 21)
1581. Den 19. Decemb: sind ehelich eingesegnet worden h. Ulrich Dietrich vnd f. Ursula Meÿerin, Weilandt h. Huprecht Bollan von der Rosen selig Hinderlaßener widwe (i 151)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 290 n° 630) 1581. Dominica XXV. Ulrich Dieterich und ursel Meierin Ruprecht pulla von der rosen wittwe, ad D. Nicolaum

Le marchand Mathias Grabisdada est propriétaire de la maison en 1598 (voir les Préposés au bâtiment). Il épouse en 1591 Barbe, fille de Jacques Ringler.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 142-v n° 467)
1591. 25. Trinit. Matthias Grabisdada, der Handelsmann vnd Barbara H. Jacob Ringlers nachgelaßene dochter (i 153)

Les héritiers de Mathias Grabisdada vendent la maison à l’Homme de pierre au marchand Guillaume Müller

1604 (vt spâ [xij.tag Januarÿ]), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 17-v
(P. fol. 16.) Erschienen der fürnemm herr Johann Seüppell handelßmann vnnd Johann Enoch Meÿer schaffner Sant Niclauß In Vndis Closters burger Zu Straßburg, beder Inn nammen Irer selbß vnd von weg. wÿland herrn Mathÿß Grebißdaden selig. erben haben vnuer: für sich selbß vnd Ihren mitterb. Als befelchhaber darzu Insonderheit als gewalthaber hannß Jacob Grabisdaden d. Recht. Licentiat (verkaufft)
Herrn Wilhelm Müller dem handelßmann burgern Zu Straßburg
hauß, hoffestatt, höfflin, hinder hauß, Stall vnd Brunnen genant Zum Steinern Mann, einseit Herr Sebastian Schach. behausung Zum haasen genant, And.seit neben einer behaußung Zum Beern so hannß Beinheim d. Jung. vnd. hind. (-) stoßend, dauon gend 16 guldin gelts ablösig mit 400 guld. werung vff Adolffi fallend, h. Reinboldt Meÿers, Vnd dann xv. guld. gelts, Lößig mit iij. C gl. derselb. werung h. Isaac Botzheim vff den ersten Tag Augusti, Sunst ledig vnd eig. & Vnd Alles Rht & Also das & Vnd Ist disser khauff vber hieuorbestimpte beschwerd. zugeg. vnd bescheh. für vnd vmb 515 pfund vnd 10 schilling
Hiebeÿ vnd mit Ist geweßen h. Philipps Wiluißh. burger Zu hagenouw

Originaire de Francfort, Guillaume Müller épouse en 1598 Marie, fille du marchand Luc Goll
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 92 n° 216)
1598. Dominica 1. post Epiphan. 8. Januarÿ.
Wilhelm Müller von Franckfurt vnd Maria Lux Gollen des handelsmanns tochter, Eingesegnet Montag den 23. Januarÿ (i 94)

Il devient bourgeois par sa femme le 16 janvier 1599
1598, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 763
Wilhelm Müller v. Franckforth, empfangt d. Burg: von Marien, Weÿlandt Lux Gollen selig. dochter, seiner ehelichen, haußfr: vnd will Zun Mörin diehnen, Act. den 16. Jan: Anô & 99.

La maison appartient ensuite au docteur en médecine Nicolas Acker (Nicolas Aggerius) qui épouse en 1599 Barbe, veuve de Conrad Lichtensteiger, greffier à la Tour aux deniers (Éloge funèbre).

Mariage, cathédrale (luth. f° 59)
1599. Dnca 6. Trinitatis den 15 Julÿ. Außgeruffen H Niclauß Aggerius der artzneÿ doctor, Barbara hans Conradt Lichtensteiger gewesener ober schreiber auß dem Pfenningthurn. g. witwe. eingesegnet Zu oßwaldt den 24. Iulij (i 32)

Vente passée par Nicolas Aggerius et sa femme Barbe Kirchhoffer. Voir aussi la notice dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne.
1609 Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 286
Erschienen der Ehrenvest vnnd hochgelerth herr Nicolaus Aggerius Medicinæ doctor vnd Fr. Barbara Kirchhofferin sein eheliche haußfrauw mit beÿstandt & herrn Wilhelm Schmaltzen vnd Sebastian Kirchhoffers burgern Zu Straßburg beder Ihr Barbaræ schwagers vnd Brud. Ane statt Zweÿer nechst Verwandten

Nicolas Aggerius loue la maison au marchand Jérôme Fürstenhauer

1608 (vt spâ [iij. tag Decembris]), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 518-v
(Inchoatum in Proth. fol: 395.) Erschienen h. Hieronimus Fürstenhauwer der Handelßmann Burger Zu Straßburg
Haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehrenvesten vnd Hochgelehrten Herrn Nicolai Aggerÿ Medicinæ doctoris Zu Straßburg Offentlich verÿehen
d. er Im & von & Acht Jahr lang nach einander Volgend, so Verschünen Michaelis Angefang. vnd nit fürbaß deselbig herrn behaußung geleg. Inn der Statt Straßburg Inn der küeffer gaß genant Zum Steinern Mann entlehnet vnd bestanden hette für vnd vmb ein Jährlich. Zinß 40 Pfund pfenning Straßburger

Nicolas Acker hypothèque la maison à l’Homme de pierre au profit d’Esther Steinbrecher, veuve de Gaspard Fend

1610 (ut spâ [xxvj. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 85
(Inchoat. fo: 82.) Erschienen der Ehrenvest hochgelert herr Niclaus Acker der Medicin doctor
hatt in gegensein herrn Samuel Creützers offnen Notar * als geschwornen vogt Fr Ester Steinbrecherinn Wÿland Caspar Fenden burgers alhie selig. witwe – schuldig sige 100 pfund pfenning S gelühens gelt
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt V hefflin mit all Irer gebeuw genant Zum Steynern Mann geleg. In der SS Im Khuffer gassen einsyt h. Jacob Kniebiß selig erb. andersit H Johann Wendling handelßmann stoßend hind vff David Wildermuth Zum theil vnd Zum theil H Johann weÿtzen, Welche noch verhafftet für 600 guld. Zu xv batzen herrn Marx Grabißdaden selig erben, Mehr 16 guld. gls loßig m iiij C g SW herrn Michel Beüter der Rechten doctoren So d. xv gld gls SW loßig mit iij C Sw H Isaac Botzheim sunst eÿg.

Jérôme Fürstenhauer sous-loue la maison à l’Homme de pierre à André Butzmann, hormis la boutique que détient Jean Abraham Beinheim

1610 (ix Martÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 147-v
(Inchoat. in Proth. fol: 120.) Erschienen Andres Butzman burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Hieronimi Fürstenhauwers burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen,
das er Butzman vonn Ime Fürstenhauwer Ein gantz Jahr lang So vff Mariæ Verkhundung nechkhünfftig Angehen soll, Zum Affterlehen empfangen vnd Angenommen die behaußung Zum Steinern mann genannt Alhier Inn der St. St: Inn der küeffer gaß gelegen, für vnd vmb einen Jerlichen Zinß Viertzigk Zweÿ pfund (…)
Deßen Zu mehrer sicherheit & Ist Persönlich erschienen Salome Heÿmin sein Andres Butzmanns Mutter mit beÿstand & h. Caspar Schertzers Gastgebers Zum Rappen Ihres geschwornen vogts, Vnd hat ermelte Salome sich für sich vnnd Ihre Erben für obgehörten Zinß vnuer: verbürgt vnd Zu selbst schuldnerin obligirt (…)
Dabeÿ dann Abgeredt dieweil Hannß Abraham Beinheim das Gaden Inn gemelter Behausung vmb xxx guldin Lÿhenungs weÿß hatt, das obgenannter Fürstenhauwer solche 30. guldin selbß Innemmen vnnd empfahen (…)soll

Nicolas Acker loue la maison à l’Homme de pierre au marchand Simon Delamer

1614 (9. Martÿ), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 81-v
(Inchoat. fo. 80.) Erschienen Simon Delamer burger vnd handelsmann zu Straßburg
hatt Inn gegensein des Ehrenvest hochgelehrten herrn Nicolaj Acker der Medicin doctor freÿ guttwillig bekhant V offentlich verÿehen
das er Ime Vier Jar lang die nechst nachnd. volgend vnd vff Maria Verkhündung nechstkhünfftig anefah. sollen, Vonn Ehrengedachtem herrn doctor Entkent desselben huß hoffestatt hoff gennant Zum Steÿnern Mann gelegen Inn der S S Inn Knoblochß gaß einseÿt Johann Wendel handelßmann andersyt ein stÿnernen Behaußung Zum Beeren genant herrn Jacob Kniebiß selig erb. Zuständig nach d. S.S . bruch Enthlenet für vnd vmb 230 guld.
[in margine :] Erschienen herr Niclaus Acker doctor der Artzneÿ, hatt in gegensein herrn Daniel Löfer deß handelßmanns (…) von Ihme gerren Löferr Innammen deß Entlehners empfangen – Act. den XV. Aprilis A° 614.

Nouveau bail entre les mêmes

1618 (1. Augusti), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 159-v
(Inchoat. fol. 143.) Erschÿnen herr Simon Deleman burger vnnd handelßmann Zu Straßburg
hatt in gegensein des Ehrenvesten hochgelehrten herrn Nicolai Acker der Medicyn doctors
freÿ gutwillig bekhant vnd offentlich verjeh das er Ime vnd seinen erben Vier Jar lang die nechsten nach einander volgendt vnd vff Unser Frauwen tag der Verkhundung den xxv martÿ nechstverschynen angefangen vonn Ehrengemeltem herrn Entlehnet desseben huß hoffestatt vnnd hoff genant Zum Steynin Mann geleg. Inn der S S Inn Knoblochsgaß einseyt neben Johan wendell handelßman anderseit einer Behußung Zum Beeren genant herrn Jacob Kniebiß seligen erben zuständig nach der S S brauch v. gewonheit für 230 guldin
(vide 614 f. 81)

Docteur en médecine et professeur à l’université, Nicolas Agger vend la maison au marchand Jean Christophe Engelhard, assisté de son père Jean Engelhard

1621 (letzt. Octobris), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 81-v
Kauffverschreybung Hans Christoff Engelhard Handelsman vber ein Hauß
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1621 folio 169. Zubefind.) Erschienen der hochgelehrte H Nicolaus Agger der artzney doctor Professor d. hohen Schulen alhier &
hatt in gegenwertigkeyt Hans Engelhard des Handelßmans vnd Burg. alhie In namen Hanß Christoff Engelhard. seines eheleiblich. sohns (verkaufft)
Ein behausung alhie In d. Kieffer Gassen so ein Eck ane der vord. Knoblochs gassen einseyt gegen d. Cancelley neben einer behausung Zum Beren genant and.seyt In gemelt. Knoblochs gaß neben Johann Wendlings behausung hinden auff Johann Weytz. Zum theÿl und Zum theÿl auff Daniel Fedeln stoßend gelegen, mit all derselben hoffstatt hofflin vnd neben hauß mit allen and. gebewen begriffen weyth. Zugehörd. recht. vnd Gerechtigkeit davon gehnd 16 gl. w auff Adolphi Reimbold Meyger selig wittib In hauptgut mit 400 gl. W. Item 15 gl. w auff dem letzt. Augusti Isaac Betsch selig. Erb. In hauptgut mit 300 gl. Item 25. lb auff Johannis Baptistæ H Sebastian* Schachen Fünffzehen In hauptgut mit 500 lb wid. losig sonst eyg. vnd were dißer kauff mit Jetz gemelter beschwerd. Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 1200* lb.
[in margine :] die 500 lb d seind Schachen in schlechter gelt erlegt, deßwegen heüt dato den 21. Augusti 1634. ein Nachtrag v.schriben word.

Fils de Jean Engelhardt, le barbier Jean Christophe Engelhardt épouse en 1622 Gertrude Grassmann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 128 n° 7)
1622 den 18 Februarÿ seind ehelich eingesegnet worden Johann Christoph Engelhardt, scherer, hanß Engelhardts Burgers alhie Sohn, vnd Jungfraw Gertrud Graßmennin weiland herrn Georg Graßmanns des Ferbers seligen alhie, dochter (i 138)

Les héritiers von der Rosen vendent au garde-bois Georges Seydel et à sa femme Ursule von der Rosen un capital garanti sur la maison à l’Homme de pierre d’après un titre du 22 décembre 1576.

1641 (29. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 246-v
(Emptio-Venditio) Erschienen H hannß Conrad von der Rosen Gericht Schöff Zu Winterburg in der hinden Graffschafft Sponheim für sich selbsten, Fraw Sara von der Rosen weÿl. hannß Michael Schidt geweßenen Schneiders und burgers alhie nunmehr sel. hinderlaßene Wittib mit beÿstand H Hannß Paul Lauschen deß Goltschmidts burgers Zu Straßburg ihres geschwornen Vogts, Item Jungfr. Anna weÿl. Annæ von der Rosen mit hannß Jacob Meÿer, geweßenen Bruchschneidern und barbierern Zu Markirch, beede sel. ehelich. erzeügt und hinderlaßene dochter, für sich und ihrer treÿ geschwisterdt, mit beÿstand H Johann partoul burgers und Handelßmanns von Markirch anietzo Schirmbs Verwanthen alhie, Ferners Fr. Ottilia Würmblerin mit beÿstand obgedachts hannß Paul Lauschen ihres Ehevogts, ([in margine :] wie auch H David Oesingers deß Notarÿ und Jacob Schmid beed. burg. alhie ihrer nechst. Verwanth. ad did. 14. april. a° 1641) alle mit beÿstandt H Ulrici Constantini Geörgers der Statt Pfund Zollers und Schirmbsgerichts Actuarÿ,
haben in gegensein H Georg Seÿdelß der Statt Hagmeisters und Ursulæ von der Rosen seiner haußfr. bekannt (verkaufft)
vier sechßte theil Ihnen für ohngetheilt gebührendt ahne 80. fl. Straßburg. Wehr. so etwann Marx Grabisdade der handelsmann alhie und Margarethæ Böhmin Eheleuth beÿde sel: nunmehr H Hannß Henrich Schieler burg. und handelßmann alhie von, vff und abe treÿen behaußung. nemblich einem gewerbßhauß in dißer statt gelegen so einseit ein Eckh am Brüeggäßlin, anderseit neben dem hauß Zum Zart. genannt, So dann erstgemeldtem hauß Zum Zarten beÿde in Küeffergaß.
und endlich von der behaußung im Knoblochgaß. Zum Steinen Mann genannt iahrs vff Weÿhenachten, vermög einer pergamentinen Sambstags d. 22. Xbr. a° 1576. datirt und mit der statt Straßburg kleinen Insigel corroborirt. Zinnß verschreibung Zu raich. pflichtig, daran die übrige Zwen sechste theil ihro der mitkäufferin und ihrer Schwester Ottiliæ von der Rosen Zuständig welcher gantz. Zinnß der 80. fl. mit 200. fl. Straßb. wehr. widerkäuffig und diße ietzt verkauffte vier sechste theil ledig und eigen seind – umb 1100 guld.

Ancien assesseur au Grand Sénat, Jean Christophe Engelhardt hypothèque en 1649 la maison à l’Homme de pierre à la place d’une autre.

1647 (2. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 518-v
Erschienen H. Johann Christoph Engelhard alter großen Rhats Verwanther
hatt in gegensein deß Ehrenvest- fürsichtig Vnd hochweÿsen H Johann Sebastian Zeißolphs deß geheimen Regiments der Herren Treÿ Zehen – schuldig seÿen 800 Reichßthaler
dafür in specie Vnderpfand sein soll Ein Speicher Vnd Keller sampt denen darinn ligenden faßen mit allen deren Gebäwen Über St: Thomans Bruckhen, neben der Herberg Zum Spieß & einer Behaußung bewohnt anietzo H Johann Philipß Greiner hinden vff den Rappolsteinischen hoff stoßend gelegen, so zuvor noch v.hafftet vmb 100. lb H. Hannß Ludwig Koben dem Handelßmann und alten Kleinen Rhat verwanth.
[in margine :] Erschienen der H Creditor hatt in gegensein deß Debitoris bekannt, daß Er demselben den hierin beschriebenen Speicher, Keller und Faß der Unterpfandts Gerechtigkeit gütlich entschlag. und daran nimmermehr kein Ansprach haben wolle, hiengeg. hatt h Debitor dem H Creditori auß der hierinn constituirten general Hypothec iedoch sine novatione, ahne deß. statt exprimirt und specialiter verhafftet hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen an der Kieffergaß. Zum steinern Mann genannt, neb. hannß Wilhelm ein: und anderseit neben H Hannß Adam Sporen beed. handelßmännern, hind. vff H hannß Marx Mappuß. den handelßmann stoßend geleg. sampt 40 fud. lähren faß im Keller und Gad. ligend, von welch. Behaußung gehnd 16. fl. wehr. vff Adolphi lößig mit 400. fl. wehr. Johann Reinbold dietrich vögtlich. weiß, sondt ledig eig. – Act. 12. martÿ a° 1649

Jean Christophe Engelhardt hypothèque la maison au profit du marchand Jean Kornmann

1651 (18. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 37
Erschienen H Johann Christoph Engelhardt der handelßmann und alter groß. Rhats Verwanther
hatt in gegensein H Johann Kornmanns deß handelßmanns alhier – schuldig seÿen 100. lib
Underpfand sein solle sein H Engelhardts Behaußung mit allen deren Gebäwen & alhie hind. der Küeffergaß. neben H hannß Adam Sporen geleg. und Zum steinern Mann genannt, so Zuvor umb 400. fl. wehr. Johann Reinbolt dietrich, und umb 600. lib H H. Sebastian Zeißolffen Treÿ Zehneren verhafftet

Jean Christophe Engelhardt cède en paiement la maison dite à l’Homme de pierre à Marguerite, veuve de Jean Sébastien Zeissolff, pour laquelle agit son fils Jean Jacques Zeissolff, secrétaire des Treize

1653 (23. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 286
(Prot. fol. 46.) Erschienen H Johann Christoph Engelhard der handelßmann und EE groß. Rhats alter Beÿsitzer
hatt in gegensein H Johann Jacob Zeißolffs Treÿ Zehen Secretarÿ alß Fr. Margaretha, Weÿl. H Johann Sebastian Zeißolffs dißer Statt geweßenen Treÿ Zeheners nunmehr seel. nachgelaßener Fr. Wittibin seine Fr. Mutter Vogts, mit beÿstand H Hannß Philipß Zeißolffs seines Bruders – 818. Pfund schuldig
nicht allein in specie sein deß H Debitoris alhie ane der Kieffergaß. neben weÿl. hannß Wilhelms deß handelßmanns seel. Erb. ein: und anderseit neben neb. H Hannß Adam Sporen dem Handelßmann hind. vff weÿl. H Hannß Marx Mappus deß handelßmanns seel. Erb. stoßend gelegen und zum steineren Mann genannte hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Recht. und Gerechtigkeit, und darinnen ligende Viertzig füd. lährer Faß, über 16. fl. straßb. wehr. iährlich termino Adolphi H Dominico Dietrich dreÿern der Statt Stallß derab fallenden und mit 400. fl. besagter Wehr. widerlößigen Zinnßes (…)
Als habe Er H Engelhard ahne statt und für die schuldige 818 lib. 13. ß 10 d ihro der Fr. Creditricis deroßelb. special Unterpfand nemlich die vorbeschriebene Behaußung und under denen 40. fud. faßen (…)

L’acquéreuse loue le même jour la maison au vendeur

1653 (23. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 288
Erschienen H Johann Jacob Zeißolff Treÿ Zehen Secretarius alß Vogt Fr. Margarethæ, Weÿl. H Johann Sebastian Zeißolffs dißer Statt geweßenen Treÿ Zeheners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand H Hannß Philipß Zeißolffs seines Bruders
hatt in gegensein H Johann Christoph Engelhard deß handelßmanns und EE groß. Rhats alten Beÿsitzers
bekannt, daß Sie die Zeißolffische Fr. wittib, ihme H Engelhard die in der vorhergehend. Verschreibung specificirte Behaußung vffrechten Verlühen habe, von dato an biß vff Joh. Bapt: a° 1654. umb 26. lb. Zinnßes

Assesseur des Quinze, Jean Michel Zeissolff vend la maison à l’Homme de pierre au marchand de cuir Joseph Genin moyennant 1 200 livres

1664 (1. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 608
(Prot. fol. 58. fac. 2.) Erschienen der Ehrenvest- From- und wohlweÿß H Johann Michael Zeißolff deß beständigen Regiment der herren Fünffzehen
in gegensein H Joseph Genin deß lederhändlers mit assistentz H Johann Jacob Saltzmanns deß handelsmanns
hauß hoff hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten Zum steinern Mann genannt beÿ der Küeffergaßen in der Knoblochs gaßen, einseit neben weÿl. H Adam Sporen deß handelßmanns seel. Wittib und Erben, anderseit neben Mathiß Fäsel dem Büttel Zur Mörin, hind. vff weÿl. H. Hannß Marx Mappußen deß handelßmanns seel. Erben stoßend gelegen – umb 1200 Pfund

Fils du corroyeur Matthias Schœni de Sainte-Marie-aux-Mines, le corroyeurr Joseph Schœni (Joseph Genin) épouse en 1654 Elisabeth, fille de l’orfèvre Matthias Follet de Bâle. Le mariage des deux réformés est célébré par le pasteur luthérien.
Mariage, cathédrale (luth. p. 564, XLI)
1654. Dom. 12. Trin: 13. Aug. Joseph Schöning der Gerber vnndt Lederbereiter Vonn Markirch weilandt herrn Mathiæ Schöning des burgers vnndt Lederbereiters Zu Markirch hinderlaßener Ehelicher Sohn Vnndt J. Elisabetha, weilandt Mathæi Follet des Goldtarbeiters vnndt burgers Zue Baßell, hinderlaßene Eheliche dochter. Mont. 21. Aug. Münster, freÿburgerstub (i 312)

Joseph Jenin meurt en 1692 en délaissant pour héritiers testamentaires les enfants de Marguerite Rummelsperger et de Balthasar Frédéric Stœsser. L’inventaire de sa mère Madeleine Chira veuve d’Isaac Rummelsperger a été dressé en 1660. L’inventaire est dressé rue de l’Ail dans la maison dite à l’Homme de pierre. La masse propre à la veuve est de 703 livres, celle propre aux héritiers de 4 624 livres. L’actif de la communauté s’élève à 9 164 livres, le passif à 4 899 livres

1692 (8. Xbris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 16) n° 29
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Güttere, ligender vnd Vahrender, Verändert vnd Unveränderter, so weÿl. der Ehrenvest vnd hochgeachte Hr Joseph Jenin, Geweßenen Vornehmer Handelßmann vnd burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 7. 9.bris dießes Zuend lauffenden 1692.ten Jahrs Genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freindliches Ansuchen, erfordern v. begehren deß Ehrenvest vnd wohlachtbahren herrn Johann Hermann Schwerdten deß Jüngern handelßmanns vnd burgers alhier, als geordnet vnd geschworenen Vogts Jfr. Margarethæ Magdalenæ, Mariæ Salome, Johann Gottfriedts, und Mariæ Dorotheæ der Stößere, deß Ehrenvest und Großachtbahrn herrn Balthasar Friderich Stößers wohlverordneten Schaffners deß Mehrern Hospitals burgers allhier mit weÿl. der Viel Ehren vnd Tugendreich. Frawen Margaretha geborner Rummelspergerin in Erster Ehe erzeugter Kinder vnd Zu vier Gleichen portionen cit. Antheilern per Testamentum instutuirter Erben, beÿständlich Erstgedachts Hn Stößers deß Vatters, Vorgenommen, ersucht vnd inventirt durch die Viel Ehrenreich vnd tugendgezierte Fraw Elisabetham Jenin gebohrne Follet, die hinderbliebene Wittib, mit assistentz deß Ehrenvest vnd hochachtbahren herrn Johann Friderich Kasten Vornehmen handelßmanns vnd burgers allhier derselben geordnet vnd Geschwornen Curatoris vnd vogts (…) Actum Montags den 8. Decembris A° 1692.
Eheberedungs Copia, pge. in prot. C fol. 338.b et seqq.
Copia deß abgeleibten herrn seeligen auffgerichteten Testamenti nuncupativi, pge. in Prot. D fol: 403 ert seqq.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Steinern Manns Gaß gelegenen Zum Steinern Mann genanter, vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behauß. befund. worden, wie volgt.
Ane Höltz: und Schreinwerckh. Auff der Bühn, Auff dem obern nebens Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießen Cammern, In der obern Stub, In der Stub Cammer, Im obern haußöhrn, In dem nebens hauß Im obern Stübel, Im undern Stübel, Im Soldaten Cämmerl. In der hindern Kuchen, In der undern Wohnstub, Im Gaden, Im undern haußöhren, Im Hoff, Im bütten Kellerlein, Im Wein Keller
(Schulden) Item vermög einer den 20. 8.br aô 1654. über weÿl. H Johann Casimir heÿschen geweßenen huetstaffierers vnd burgers alhier als der Fr. Wittib Mutter bruders seel. Verlaßenschafft gefertigter Rechnung
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (T.) Item Hauß, hoff, hoffestatt, mit allen dero gebäuwen, begriffen, weiten, Zugehörden, rechten vndt Gerechtigkeiten, Zum Steinern Mann Genandt, beÿ der Küffergaß, in der Knoblochgaß gelegen, einseith neben der behauß. Zu den dreÿen haaßen genant, anderseith neben Mr Johann Jacob Pfunden dem Kübler, hind. auff H. Johann Friderich Kasten den handelßmann, alß d. Fr. Wittib H. Vogten stoßend, So allerdings freÿ, ledig vnd eigen, vnd durch der Statt Straßburg geschworne werckhleüth vermög überreichter Schrifftlicher Abschatzung, hiehero æstimirt p. 1450. Darüber vorhanden i. perg: Kbr: mit derSt. St. anh. Cancelleÿ Contr. Insigel Verwahrt, deß. datum i. xbris A° 1664. mit N° 1. notirt. Ferner i. a. perg. Kbr. mit d. St. St. Kleinerem Secret Insigel verw. datirt d. 31. 8.bre A° 1621. Weiter i. perg. Cessio in solutum in Alhiesig. Contractstub verfertiget v. mit dero anh. Insigel becräfftiget sub dato 20. Maÿ 1652. beede mit Lit. D. signirt. Dabeÿ noch 4. vnderschied. alte perg. brieff vnd anderer schrifftlicher bericht Zubefind.
Ergäntzung der Erben ermanglenden unveränderten Gutts. Erstlich wie in dem über Weÿl. H Isaac Rummelspergers E. E. Kleinen Raths alhier alten beÿsitzers als deß herrn seel. Stieffvatters seel. Verlaßenschafft durch auch Weÿl. H. Christoph Schüblern den Notm: seel. in aô 1660 auffgerichteten Inventario fol: 49. befindlich (…) Vermög eines über Weÿl. Frawen Magdalenæ gebohrner Chura, Erstgedachts H. Isaac Rummelspergers hinderlaßener Wittib, als deß Jetz abgeleibten Herrn gebleibter Fr. Mutter seel. Verlaßenschafft durch vorerwehnten Hn Notm. Schüblern in aîs 1665. et 1668. auffgerichten Theilbuchs ist ferner Zuergäntzen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Fr. Wittib unveränderte Nahrung betreffend, Sa. haußraths 30, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 19, Sa. Guldenen Ring v. Geschmucks 118, Sa. baarschafft 9, Sa. Guths Ergäntzung 525, Summa summarum 703 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 24, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 24, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 201, Ergäntzung (4648, Abzug 274, Rest) 4373, Summa summarum 4624 lb
Theibahr Guth, Sa. haußraths 265, Sa. Wahren Zum Lederhandel gehörig 1360, Sa. Frucht 16, Sa. Leeren Vaß 734, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 142, Sa. Gewitibmucks 237, Sa. baarschafft 2002, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 1450, Sa. Pfenningzinß hauptgütter 956, Summa summarum 9164 lb – Schulden 4899, verpleibt 4265 lb
Fernere Bauwösten, so die Jeningische Fraw Wittib in dero wÿdumbs behausung Zum Steinern Mann genadt bewendet und angeben den 23. Junÿ A° 1698.
Conclusio finalis Inventarÿ 9593 lb – Zweiffelhaffte und Zum theil für verlohren geacht Capitalia vnd activ Schulden 707 lb
Abschatzung Mitwochs d. 3. Xbris 1692. Weillandt deß Ehrnhafften vnd beschaidnen herrn Joseph Schene burger vnd lederhändler See: hinderlaßene fraw Wittib Vnd Erben Behaußung, alhier in der Statt Straßburg, in der Steinern Manß gaßen, Ein seitzs Neben denn dreÿ haßen genandt ander Seitzs Neben Meister Johann Jacob pfundt dem Kibler hinden auff herrn Johann Friderich Kast dem handelßmann Stoßend, Welche behaußung Sampt hinder Vnd Neben gebeÿ Gaden Keller hoff vnd bronnen, wie auch überige begriffen recht vnd gerechtigkeit, wie solches durch die geordnete Werckhleithe in der besichtigung befunden vnd den jetzigen preiß vnd wehrt Nach angeschlagen Vor vnd vmb Zweÿ Thaußend Nein hundert Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhleuthe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawen Werckhs, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhoffs.

Sépulture par le pasteur réformé
Sépulture (réformés, f° 23-v)
Herr Joseph Jenin starb sel. den 7. Novembris 1692. Abend ein viertelstund vor 4. Uhren (i 28)

1665 XV (2 R 82) Joseph Gennÿ. 11. [Capital und Zinß compensation]

Deux des héritières, Susanne et Elisabeth, filles du prévôt réformé de Bischwiller Jean Follet, sollicitent le droit de bourgeoisie. Leur fortune personnelle est insuffisante mais leur cousine, la femme Schenning, complète le montant. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire au Grand Sénat avec avis favorable.
1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 13) den 19.ten Januarÿ – weÿl. H. Johann Follets Töchter halten an p. impetratione civilegÿ
G. n. Jfr. Susannæ und Elisabethæ, weÿl. Hrn Jean Follets, gewesenen Schultheißen Zu Bischweiler hinterlaßene Töchtere, reformirter religion, die bitten einige Herren Zu Deputiren, und ihnen das burgerrecht Zo Kommen Zulaßen.
Erk. Zweÿ herren, H. XV. Friderici und H. Rauch deputirt, umb raôe deß ordnungmäßig. quanti bericht einzuzieh.

(p. 18) den 26.t Januarÿ – Relatio Jfr. Follets betreffend
H. XV. Friderici und H. Rhathh. Rauch referiren in sach. Jfr. Susannam und Elisabeth Follet betreffend und berichten daß sie Zwar das benöthigte quantum würcklich nicht besitzen, in deme eine nur 800 fl. Vermöchten, es wolte aber ihr baaß, Fr. Schenningin, das übrige alß ein supplementum und ein freÿwilliges geschenck und gabe Zu der erforderten Summ geben die reception stünde beÿ Mhh.
Erk. an E E Rhat Zu dießem end gewießen

Susanne et Elisabeth Follet deviennent bourgeoises à titre gratuit en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois.
1693, 3° Livre de bourgeoisie p. 1106
Jungfrawen Susanna und Elisabetha Follet geschwistrige, Von bischweÿler weÿl. H. Johann Follets gewesten Schultheißen daselbst hinterl: Eheliche töchter, empfangen das burgerrecht gratis, Vnd werden beÿ E.E. Zunfft der freÿburger dienen. Promis: d 16. Dito [febr.] 1693.

Les Quinze dispensent Susanne et Elisabeth Follet qui viennent d’accéder à la bourgeoisie de régler le droit de détraction dans la succession de Joseph Genin
1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
(f° 37) Sambstag den 6. Martÿ – Susanna und Elisabetha Folletin pt° Abzugs
Iidem [die Herren Deputirte Zum Stall Zusatz] per me, daß Susanna und Elisabetha Folletin, so Von Bischweiler Hiehero gezogen, an Herrn Joseph Schönings Verlaßenschafft geerbt, davon ihnen auff d. statt Stall 60. lb abzug abgefordert werde, Umb dero Nachlass sie angesucht, jnn ansehung sie, ohngeachtet Sie Calvinischer religion, dennoch d. burgerrecht würcklich erhalten hätten, und weilen mann Von E. E. Raths protocoll auß dieße Nachricht erhalten, daß die beede gratis Zu burgerin angenommen worden, Auch noch dießes darzu Komme, daß ihr ererbtes Guth alhier Verbleibe, so habe mann dafürgehalten, daß jnn dießem petito Zu willfahren seÿn werde, Zu mahlen herr Prætor Regius auch dieße gedancken Führe, allein die genehmhaltung Zu Mgghh. stündte. Erk. beliebt.

La veuve Elisabeth Follet meurt en 1706 en délaissant des héritiers testamentaires. Les héritiers auraient droit à 4 116 livres mais la masse à partager ne s’élève qu’à 3 415 livres.

1706 (16. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 27) n° 24, 25
Zuwißen seÿe hiemit, demnach die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Elisabetha Jenin, Gebohrne Folletin, Auch Weÿl. Herrn Joseph Jenin, Geweßenen Lederhändlers v. burgers Zu Straßburg hinderlaßene Wittib nunmehr beede seel. den 6. Augusti Jüngsthin dießes Zeitliche Gesegnet, seind Ane Zu end stehendem dato beysammen Erschienen Erstlich Fr. Susanna, Gebohrne Folletin, Mr Hannß Georg Jungen deß Gerbers und Burgers Zu Büschweiler Eheliche Haußfr. mit assistentz /S.T./ H. Johann Jacob Moseders Med. Dris, Ferner in Nahmen Johann Follet, Weÿl. Johann Follet, Geweßenen Wollenwebers vnd burgers Zu berührtem Büschweiler seel. hinderlaßenen Söhnleins, deßen Leibliche Mutter Eva Reichenbachin beÿständlich deß Edel, Vest vnd hochgelehrten Herrn Johann Kasten E. E. Kleinen Raths wohlverordneten Actuarÿ, Weiter Fr. Elisabetha gebohrne Folletin Hn Jacob Paquet, Lederhändlers und burgers alhier Zu Straßburg Eheliche haußfrauw, beÿständlich deßelben, Ihres Haußwürths, Mehr H. Johann Jacob Follet Lediger Schuhmacher von obberührtem Büschweiler so Majorennis, vor sich selbsten, So dann fraw Ester Gebohrne Folletin, H Paul Friot, wollenwebers vnd burgers daselbst Ehewürthin, beÿständlich obgedachts H. Dr Moseders, alle fünff der Verstorbenen Jeningischen Frau witib seel per Testamentum instituirte Erben An einem,
Andern Theils aber H. Gotthard Renner, hochgräff. Hanaw. Kirchenschaffner Als Ehevogt der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Margarethæ Magdalenæ Gebohrner Stößerin, Ferner Obgedachter H. Johann Kast, Actuarius, welcher in nahmen vnd von wegen Frawen Mariæ Salome Stößerin, Herrn Johann Jacob Schönlauben, Handelßmanns vnd Burgers Zu Landaw Ehelicher Haußfrawen, Zu dießem Geschäfft Insonderheit erbetten, vnd herr Johann Hermann Schwerdt Jcti Handelßmann v. burger alhier, als Geordnet und Geschworner Vogt H Johann Gottfrieds Studiosi vnd Jfr. Mariæ Dorotheæ, der Stößere, beÿder Lediger Geschwüsterdt, Alle vier ob Ehrenerwehnts H Joseph Jenin seel. per Testamentum instituirte Erben, deß Vorhabens, wegen deß Jenigen Wÿdumbs, Welche die Jeningische Fr. Wittib nunmehr seelig von Ihrem Eheherrn seel. Zeit lebens Genoßen, Wavon das Eigenthum denen Stößerischen Geschwüsterden Gehörig, vnd nunmehro auff dieselbe Zurückgefallen (…) Actum Donnerstags den 16. Septembris Anno 1706.

Hierauff volgt nun die Lüfferung deß zurückgefallenen Wÿdumbs Ane vndt vor sich selbsten und Erstlichen die in natura noch vorhandenen Posten und Rubricen, Vermög auffgerichten Wÿdembs registers 4116 lb
Eÿgenthumb an einer Behaußung. Erstlich Zween dritte theil für ungetheilt von und ane hauß, hoff, hoffestatt, mit allen dero gebäuwen, begriffen, Zugehörden, Rechten vnd Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßb. beÿ der Küffergaß ane der Knoblochgaß, Zum Steinern Mann genandt, eins. neben d. behauß. Zu den dreÿen haaßen Genandt, 2.seith neben Johann Jacob Pfunden dem Kübler, hinden auff H. Johann Friderich Kasten E. E. Großen Raths Alten beÿsitzern stoßend, So allerdings freÿ, ledig vnd eigen, vnd durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleüth. vermög beÿ dem Concepto befindlicher Abschatzung vom 3. Xbris 1692 æstimirt per 1450. lb. thun die hiehero Gehörige Zween dritte theil 966. 13. 4. Hieran hat H. Jacob Paquay bereits ¼ von H. Johann Gottfried Stößern An sich erkaufft den 10. Martÿ 1702. Die darüber sagende Doc.ta seind im Jeningischen Inventario fol: 120.b et 121. registrirt vnd in der eißern Küst in H. Paquay Verwahrung.
Sa. Capitalien und Activ Schulden 692, als Zweiffelhaffte Geachten Capitalien 2634, Summa 3415 lb, Hergegen solten dieselbe haben wie vorher fol. (-) befindlich 4116 lb, In Compensatione 600 lb
Sa. der Wÿdumbs Ergäntzung 4521 lb
N° 25 – Abtheilung, Actum Mittwoch den 23.ten Septembris A° 1706.

Elisabeth Follet, veuve du marchand de cuir Joseph Genin, loue une partie de la maison à l’Homme de pierre au receveur de Saint-Thomas Jean Jacques Mosseder.

1698 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 368
Fr. Elisabetha geb. Folletin, weÿl. Hn Joseph Jenins gewesenen Lederhändlers seel. nachgelaßene wittib, so ohnbevögtigt
in gegensein Hn Johann Moseders des Handelsmanns im Nahmen Hn Johann Jacob Moseders, alten Schaffners zu St. Thomä allhier, seines leiblichen Vatters
entlehnt, In Ihrer Fr. Jennin allhier in der steineren Manns Gaß gelegenen wohn behaußung, so zum steineren Mann genandt wird Nachfolgende gemach und gelegenheiten, Nemblich die obere Stub, Stub Kammer, Kuchen Und Hauß öhren, ferner ein Stübel gegen ged. stub über, Mehr noch ein Cammer über bemelter Stub Cammer, ein beschlüßiges Holtzhaus, und Frucht Kasten ohnfern ged. oberen Kammer, auff einem boden, Item ein kleines bühnlein, neben bem. Frucht Kasten Und endlich ein separirten theil des Kellers, so der gröste ist, wie auch den gemeinen gebrauch des bronnens, bauch Keßels, und großer bühn, die wach auff zu hencken, alles auff so lang als die Fr. Verlehnerin das leben behalten wird, Umb einen Jährlichen Zinnß Nemblich 22 pfund 10 ß

Jean Geoffroi Stœsser vend une part de la maison à Jacques Pasquay

1702 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 123
Erschienen Hr. Joh: Gottfried Stößer Jurium Studiosus, mit beÿstand Joh: Herrmann Schwerdten jun: handelsmanns seines Vormahligen Tutoris maßen Er anjetzo majorennis und unbevögtiget,
hatt in gegensein Jacob Paquet lederhändlers angezeigt und bekandt, daß Er, Stößer, ihme Paquet (verkaufft)
ein, Stößers, 1/6.ten theil ahn hauß, hoff, hoffstatt mit allen dero gebeüen, begriffen, weithen, Zugehörden, recht. u. Gerechtigkeiten, Zuem steinern mann genant, beÿ der Kiefergaß in der Knoblauchgaßen, einseit neben H. Johann Leonhard Kuhffen handelsmann, anderseit neben Joh: Jacob Pfunden dem Kübler, hinten auf H. Joh: Frid. Kasten handelsmann stoßend gelegen welches gantze hauß annoch unvertheilt und Zumahlen 3/6.te theil deß Verk: geschwisterden, 2/6.te theil aber fren Elisabeth Jenin gbr. Follet gehörig auch seÿe sothane behaußung gedachter Jenin Zuel lebtägigen wÿdum verfangen, sonsten aber besonders der 1/6te theil quæst. gegen männiglich freÿ ledig u eigen. Ist demnach solcher Kauf u. verk. über gemelte Widembs beschwerd. in welcher qualität der Käufer den theil acceptiert, geschehen um 2012 pfund

Gothard Renner, receveur de Hanau Lichtenberg, au nom de sa femme (Marguerite Madeleine Stœsser), Jean Jacques Schœnlaub, marchand à Landau et sa femme Marie Salomé Stœsser et le tuteur de Marie Dorothée Marguerite Madeleine Stœsser vendent leur moitié de maison à l’Homme de pierre au même Jacques Pasquay

1707 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 74
(1050) Hr Gotthard Renner Hochgräfl: Hanau Lichtenb: Schaffner ehevögtl. weiß, Item alß mandatarius Joh: Jacob Schönlaub handelsmanns zu Landau u. frn. Maria Salome geb. Stößerin, Item hr Joh: Hermann Schwerd jun: handelsmann alß vogt Jgfrn. Maria Dorothea Stößerin
in gegensein Jacob Paquay handelsmann (unterzeichnet) Jacob Pacquay
ihre helffte für unvertheilt ahn Hauß Hoff hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Steineren manns gass zuem Steinern mann genannt, einseit neben H. Leonhard Kuehffen handelsmann anderseit neben neben Joh: Jacob Pfund u. Martin Wolffenter beede Kübler hinten auff H. Joh: Kasten ehev: weiß und ihn Wolffenter stoßend – umb 1050 pfund

Les Vingt-et-Un constatent que le réformé Jacques Paquay a une fortune supérieure aux mille florins nécessaires pour devenir bourgeois. La veuve Schœning déclare en outre que le pétitionnaire héritera encore une somme significative de son père, maire d’Annweiler. L’assemblée renvoie l’affaire avec avis favorable au Grand Sénat.
1694, Conseillers et XXI (1 R 177)
(f° 177) Montags den 6.ten 10.bris 1694. – Jacob Pasquaÿ pct° civilegii
S. ersch. Jacob Paquaÿ, der ledige Rothgerber und lederbereither, reformirter religion, p.ducirt Unterth. Memoriale und b. pro impetrendo civilegio mit beÿl. sub Nis 1. 2. 3. et 4. Erk. Zweÿ Herren deputirt, umb seiner nahrung halben bericht einzuziehen, H. XV. Goll, H. Rebhahn.

Montag den 6. 10.bris. – Relation Jacob Paquaÿ nahrung betreff.
H. XV. Goll, H. Rebhahn referiren in dießer Sach, und berichten, daß dießes implorant. Jacob Paquaÿ, mehr als das benöthigte quantum der 1000 fl. besitze und daß er, der Fr. Schöningin Versicherung nach, von seinem Vatter, so burgermeister Zu Anweiler seÿe, noch ein ansehnliches Zu hoffen hätte, die willfahrung seines begehrens stünde beÿ Mhh.
Erk. an E. E. Rhat zu seiner reception gewieß.

Fils du corroyeur Jacques Paquay à Annweiler, Jacques Paquay achète le droit de bourgeoisie le 18 décembre 1694.
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1144
Jacob Pacquay der gerber und Lederbereiter Von Anweiler, Jacob Pacquay, Lederbereiters daselbst Ehel: Sohn erkaufft das burgerrecht p. 2. Gold fl. Und 16 ß, so bereits auf dem Pfenningth. erlegt worden, ist annoch ledigen standts und wird Zu E.E. Zunfft der Gerber dienen. Jur: d. 18. Dito. [Xbris] 1694.

Originaire d’Annweiler en principauté de Deux-Ponts, Jacques Paquay épouse en 1694 Elisabeth Follet : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen Herrn Jacob Paquaÿ, Ledigem Gerber Und Lederbereüter Von Anweiler auß dem Fürstenthumb Zweÿbrücken gebürtig, deß Ehrenvest Unnd hochgeachten Herrn Jacob Paquay Burgermeisters daselbst ehelichem Sohn, Als Bräutigamb an einem, So dann der Viel Ehren: und Tugendreichen Jungfrawen Elisabethæ Folletin, Weÿland Herrn Johann Follet, Geweßenen Schultheißen Zue Büschweiler nunmehr seeligen hinterlaßener Eheleiblichen dochter, alß der Jungfrawen hochzeiterin am Andern theil – So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Sambstags den 11. Decembris newen Calenders In dem Jahr Als mann nach der Geburth Jesu Christi Zahlte 1694 [unterzeichnet] Jacob Pasquay Alß hochzeiter, Elisabetha follettin Als hochzeiterin – Johann Heinrich Lang

Mariage, Strasbourg (réf. f° 111)
1695. d. 12. Januarÿ seind eingesegnet word. Hrn Jacob Pasquay Burger und Läderhändler in Straßburg herrn Jacob Pasquay Burger meisters zu Anweiler ehel. Sohn, Jfr. Elisabetha Folletin Hrn. Johann Follets sel. gewes. Schultheißen Zu Bischweÿler nachg. ehl. tochter (i 120)

Le conseil des Tanneurs fait grief à Jacques Pasquay de vendre ses marchandises à deux endroits. Il répond que les cordonniers qui lui ont acheté du cuir ont transporté les marchandises au poêle des Cordonniers pour le partager entre eux.
1713, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 74-v) Dienstag den 4. Aprilis Anno 1713 – Jacob Pasquay ist beclagt daß er an Zweÿen orthen nemnlichen auff der Schuemacherstub vnd in seinem laden leder verkauffe. Ille gab Zur Andwortt es seÿe Kein leder von Ihme auff der Schuhmacher stub verkaufft worden sondern es hätten Schuhmacher die von Ihme eine Partheÿ Sohlhäute erhandelt, vmb solche beßer vnder sich vertheilenn Zu können, auß seinem hauß auff ermelte Zunfft tragen laßen. Erkand soll ins Künfftig vmb allen argwohn vnd ohn ordnung Zuvermeiden vnderlaßen werden.

Le conseil des Tanneurs fait grief à Jacques Pasquay d’avoir fait inspecter chez lui le cuir alors que le règlement stipule que l’inspection doit avoir lieu à la halle commerciale ou au poêle des Cordonniers. Il fait en outre remarquer que le contrevenant ne peut ignorer le règlement puisqu’il a siégé au command de la tribu. Jacques Pasquay est condamné à cinq livres d’amende, ramenées à trois.
(f° 115) Mittwoch den 9. Novembris Anno 1718 – Jacob Pasquay wurde vorgestellt, daß er vorberühres frembde leder in seinem hauß wider Articul schawen laßen. Ille sagt das leder wäre bereits durch die Schawere in dem Kauffhauß besichtiget geweßt, weilen aber die Zeit verfloßen vnd ane dem war, daß mann daß Kauffhauß Zumachen wolte, habe er daßelbe eilend auffgeladen und nacher hauß geführt, da es vollend geschawt vnd gestämpffelt worden, wißte von Keinem Articul worinnen solches Zuthun verbotten seÿe, Zudeme wäre er ein gerber vnd habe den Sitz beÿ E: E: Meisterschafft verhoffe also das recht was ein anderer meister hat, da nemblich Ihnen ja Ihr leder auch Zu hauß geschawt würdt auch Zuhaben.
Erkandt weilen beclagter schon lange Zeit Zünfftig auch die Ehre gehabt beÿ E. E. Gericht Zusitzen, dahero wohl Wißen Können, das Kein frembde leder anderswo alß entweder im Kauffhauß oder auff E. E. Zunfftstuben der Schuhmacher geschawt vnd gestämpffelt werden sollen Zumahlen der Articul darüber Jährlich Zweÿmahl offentlich abgeleßen würd, vnd mann allso keinem Gerber anderes leder als was er selbst gegerbt Zu hauß schawet noch schawen soll, als wurdt wurdt demselben Zu wohlverdienter Straff 5. lb d angesetzt, auff gebettene gnad wurde dieselbe auff 3. lb s moderirt.

Elisabeth Follet meurt en 1732 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison à 1 400 livres. La masse propre au veuf est de 2 livres celle propre aux héritiers de 59 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 868 livres, le passif à 414 livres.

1732 (5.5.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 61)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿland die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Elisabetha Pasquayin gebohren Folletin, des Wohl Ehren Vesten und Vorachtbahren Herrn Jacob Pasquay, Handelsmanns und burgers allh. geweßene Haußfrau, nunmehr seel. nach ihrem d. 15. Martÿ jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen töd. Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abgelebten Frauen seel. hinterlaßener Kinder (…) So beschehen in d. Königl. Statt Straßburg Montags den 5. Maji Anno 1732.
Die in Gott ruhende Frau hat ab intestato zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. Herrn Joseph Pasquay, vornehmen Handelsmann und burgern allh. vor ein Siebenden theil, 2. Frau Elisabetham Schwartzin gebohrne Pasquayin, Hn Joh. Niclaus Schwartzen, burgers und Rothgerbers Zu Grünstatt in der Pfaltz eheliche Haußfrau, mit beÿstand Herrn Joh: Friderich Ferbers, handelsmanns u. E: E: Kleinen Raths beÿsitzers, als aus dessen Mittel, weilen die Fr. Schwartzin unverburgert, auch dero Ehemann abwesend, hierzu insonderheit verordneten H. Deputati, vor den andern Siebenden theil. 3. Frau Mariam Saram Corvinusin gebohrene Pasquayin, H. Joh. Friderich Corvini, Med. D.ris et Practici alh. Eheliebste, mit beÿstand deßelben, vor den dritte, Siebenden theil. 4. Frau Catharinam Barbaram Hauserin gebohrene Pasquayin, H. Johann Jacob Haußers, vornehmen Silberarbeiters v. burgers allh. hauß Frau, mit assistentz deßelben, vor den vierten Siebenden theil, 5. Herr Jacob Pasquay, noch ledigen Handelsmann so majorennis, vor sich selbsten, vor den Fünfften Siebenden theil, 6. et 7. Herrn Johannem vnd Jungfrau Annam Mariam Pasquayin, so minorennis, davon H Johannes nicht allhier, sondern auff der Reÿß begriffen, die Jgfr. Tochter aber Zugegen, deren geschworner u. beÿ E. Löbl. Vogteÿ Gericht constituirter H. Vogt hievor Edel gemelter H. Dr Johann Friderich Corvinus, welcher sowohl seiner Curanden Interesse als obgemelter seiner Frau Eheliebstin observirt, vor die Zweÿ letzten Siebenden theil. Und alßo alle Sieben der abgeleibten Frauen seel. mit hievor Ehrenernandtem ihrem hinterbliebenen H. Wittwer ehelich erzeugte respe° Herren Söhne, Frauen und Jungfrau Töchtere, auch ab intestato zu gleichen antheilen Verlaßene Erben.

In einer allhier zu Straßburg in der Steinern Manns Gaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. i. Behaußung, Hoffstatt und Höffl. m. allen deren Gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörd. und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßb. in der steinern Manns Gaß, i.s neben Hn Johann Christoph Faber, dem Handelsmann, 2.s. neben Anthon Müllers, des verzogenen Weinhändlers Creditoren, hinden auff ged. H. Faber stoßend, davon gibt man Jahrs 5. ß Allmend Zinnß wegen i. wetterdächleins der Statt Pfenningthurn, sonsten freÿ, ledig und eigen, durch der Statt Straßb. geschwohrne Werck Meistere, Vermög überschickter und beÿ mein des Notarÿ Concept befind. Schatz Zeduls Vom 18. Aprilis 1732. nach Abzug obiger beschwerd annoch æstimirt pro 1390. Über hievorgeschriebene Behaußung u. Zwar über i. dritten theil desselben bes. i. pap. Extract eingangs gemelt beede Eheleüthe besagten dritten theil erbsweiße erlangt, mit Lit: A. notirt. Ferner über die übrige 2/3 theil Vorher beschriebener Behaußung seind vorhand. 2. teutsch: perg: Kffbr. in allh. C. C. Stub gefert. und mit deroselben Ins. Verw. datirt d. 10. Martÿ 1702. u. 27. Jan. 1707. Inhaltend, welcher gestalten sie beede Eheleüth selbige 2/3.te theil wehrend Ehe ane sich erhandelt, mit Lit. A. marquirt. Dabeÿ ferner 4. alte perg. Kauff: u. abgelößte Zinnßbrieff, mit alt. Lit: D. notirt, gebunden.
It. dreÿ Häußer ane der Pflantzbad gaß (…)
It. eine Behaußung im Finckweiler, ohnfern dem HH. Stall (…)
Nota. Es hat der H. Wittwer beÿ Inventirung dießer Rubric auch berichtet, daß an noch eine geringe Behaußung sambt Zugehörigen Güthern Zu Anweÿler, hoch Fürstl. Zweÿbrückischer Herrsch. gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörig, so derselbe an verschiedene Persohnen verlehnt, weilen Er aber davon Jährl. dasiger Herrschafft mehr Contributiones bezahlen muß, als Er Jährl. davon einziehet, maßen die Censites unrichtig alß hat darfür nichts ausgeworfen werd. können.
Ordo Rubricar. Des Wittwers unverändertes guth, Sa. silbers 2 lb
Der Erben unveränderte Nahrung belangend, Sa. der Kleÿder und weißen Gezeugs 17, Sa. Silbers 1, Sa. Guldenen Ring 30, Summa summarum 59 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 311, Sa. Wein und Faß 1197, Sa. Viehes 120, Sa. Wahren 2634, Sa. Silbers 35, Sa. baarschafft 376, Sa. Eigenthumbs ane häußern 1783, Sa. der guten Schulden 1409, Summa summarum 7868 lb – Passivorum 414, Nach deren Abzug 7454 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6939 lb, Verstallungs Summ 6829 lb
Eheberedung (…) So beschehen den 11. Decembris 1694
Abschatzung d. 18. april. aô 1732. Auf begehren des Ehren Vesten und Vorachtbahren Herrn Johann Jacob Paquay Leder händler, ist eine behausung allhier in der statt Straßburg inn der Steinern Mans gaßen geleg. einseits Neben H. Christoph Faber handelßmann, anderseits Neben Anthoni Müller Weinhändler hind. auf schon gedachten Faber stosend, welche behausung Nebens gebäwlein Stuben, officier Stube, Cammern, Küchen, hauß Ehren mit steinern platten belegt, gewölbter Keller, laden: Cammer, bronnen und laden, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlag. wird Vor und Um Zweÿ Tausendt und Acht Hundert gulden
Der 2.te begrif ist auch in der Statt Straßburg in der Pflantz bader gaß (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’héritière non bourgeoise de Grünstatt doit régler le droit de détraction.
1732, Livres de la Taille (VII 1177) f° 157
Gerber. T. N. 5675. – Weÿl. Fr. Elisabethæ gebohrner Folletin H. Jacob Pacquay handelßmanns und burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft Inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. Fin: Inv: ist fol. 93. – 6939. 9. 3.
darvon gehet ab der haußraht mit 219. 7.
restirt 6720. 2. 3, die machen 13.400 fl. Verstallte hiengegen 15.000 fl.
Estat kein Stallgeltt
Gebott, 2 ß
Abhandlung, 7 lb 17 ß 6 d, Summa 7 lb 19 ß 6 d
Abzug. Fr. Elisabetha Pacquetin, Johann Niclaus Schwartz Rohtgerbers Zu Grünstatt in der Pfaltz Ehel. haußfrau hat von 389 lb 17 ß 4 d theils dato theils finito usufructu anfallenden Mütterl. Erbe den Abzug Zuerlegen mit 38 lb 19 ß 9 d
dt. 19. Junÿ 1732.

Jacques Pasquay meurt en 1744 en délaissant sept enfants. Le défunt a légué la maison que les experts estiment à 1500 livres à son fils puîné Jacques moyennant 2 500 livres. L’actif de la succession qui comprend plusieurs maisons s’élève à 10 936 livres, le passif à 203 livres. Jacques Pasquay accepte le legs lors du partage des immeubles le 8 avril 1744.

1744 (28.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 314) n° 326
Inventarium über Weÿl. des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren H. Jacob Pasquay, des ältern, geweßten Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1744. (…) nach deme derselbe Freÿtags den 24.ten Januarÿ dießes lauffenden 1744.ten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer Zeitlichkeit Zu sich in die seel. Ewigkeit abgefordert worden, hie Zeitl. Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren des Abgeleibten seel. mit auch weÿl. der Wohl Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Elisabetha gebohrner Folletin, seiner längst in Gott ruhenden Fr. Eheliebstin ehelich erzeugter und nach tod Verlaßener Herrn Söhne und Frauen Töchtere (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg, auff Mittwoch den 18. Martÿ et seqq: Anno 1744.
Der in Gott ruhende Herr Pasquay hat ab intestato sowohl als per Testamentum zu Erben eingesetzt und nach todt verlaßen, wie folgt. 1. S. T. Herrn Joseph Pasquay, vornehmen Handelsmann und burgern allhier, so seine Stelle hierbeÿ selbsten vertretten, 2. S. T. Frau Elisabetham Schwartzin gebohrne Pasquayin, S. T. Hn Johann Niclaus Schwartzen, Rothgerbers Zu Grünstatt eheliche Haußfrau, In deren Nahmen ersternandter den Ehemann dem Geschäfft persönlich betiersgewohnt, Und weilen dieselbe allhier ohnverburgert Alß ist beÿ dem Geschäfft ferner erschienen S. T. H. Johann Daniel Stamm der Küffer und Weinhändler, auch E: E: Kleinen Raths allhier dermahlig. wohlansehnlicher beÿsitzer als aus Ehrengedachten Raths Mittel Vermög Extractus deßen Memorialis vom 16.ten Martÿ 1744. hierzu in specie abgeordnet. 3. S. T. Frau Mariam Saram Corvinusin gebohrene Pasquayin, weÿl. S. T. H. Johann Friderich Corvinus, geweßenen hocherfahrenen Medicinæ Doctoris und berühmten Practici, auch vornehmen burgers allhier seel. hinterlaßener Frau Wittib welche mit Zuziehung S. T. Hn Johann Thomä Frölichs, J. U. Lti und wohlverordneten Schaffners beeder Löbl. Stiffter St. Marx und Blatterhaußes, auch vornehmen burgers allhier, ihres hierzu in specie erbettenen H,, Assistenten dem Geschäfft in Persohn abgewartet. 4. S.T. Frau Catharinam Barbaram Hauserin gebohrene Pasquayin, S.T. Hn Johann Jacob Haußers, Silberarbeiters und burgers allhier Frau Eheliebstin, so mit beÿstand solch Ihres Ehe H. hiebeÿ erschienen, 5. S.T. H. Jacob Pasquay, vornehmen Handelsmann und Burgern allhier, welcher seine Stelle hiebeÿ selbsten Vertretten, 6. S.T. H. Johann Pasquay, Rothgerber und Lederbereitern auch Burgern allhier, so gleichfalls dem Geschäfft persönl. beÿgewohnt und dann 7. S.T. Frau Annam Mariam Buschardin gebohren Pasquayin, S. T. H. Abraham Buschards des Jüngern Rothgerbers Lederbereiters und Burgers allhier Ehegattin, so mit beÿstand ersternandten ihres Ehemanns dem Geschäfft in Persohn abgewartet, Alßo alle 7. des in Gott rugenden Herrn mit eingangs enandter seiner Vorhin Verstorbenen Frauen Eheliebstin ebenmäßig seel. ehelich erzeugte Hh Söhne und Frauen Töchtere, auch ab intestato sowohl als per Testamentum Zu gleiche portionen und Antheilern Verlaßene Erben.

In einer allhier zu Straßburg ane der Knobloch oder steinern Manns gaß gelegener in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behaußung befunden worden wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der Bühn, Im Obern Hauß Öhren, In der Bedienten Cammer, In der Magd Cammer, Im Speiß Cämmerl. Im mittlern Hauß Öhren, In der mittlern Stub Cammer, Im Nebens Gebäu, Ins Officiers Knechts Cammer, Ins Officiers Zimmer, Im Cämmerlein neben der Kuchen, Im untern Hauß Öhren, In der untern stub, Im Laden, Im Keller
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine Behaußung, Nebens Gebäu, Höfflein und Hoffstatt mit allen deren Gebäuwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der steineren Manns, oder Knoblauchgaß, einseith neben weÿl. Hn Johann Christoph Fabers, des geweßten Handelsmanns alhier Wittib, anderseit neben Hn Joseph Anthon Berntano Somenza, dem Italienischen Handelsmann, hinten auff N. Conradi, dem Brieffträger stoßend, davon gibt man Jahrs auff Martini der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen eines wetterdächleins 5. ß d. Allmend Zinnß, sonsten aber freÿ, ledig und eigen.
Dieße behaußung cum Appertinentiis ist Zwar in des Abgeleibten Hn seel. auffgerichtetem und hievor copialiter eingetragenem Testamento nuncupativo §° 5.to Hn Jacob Pasquay seinem mittlern Sohn, umb den Preÿß von 5000 fl. prælegirt worden, allweilen aber derselbe hiebeÿ ausdrucklichen declariret, daß Er sich noch Zur Zeit nicht resolviren Könne solche Behaußung umb berührten Preÿß, als welches ihme Zu hoch seÿe, anzunehmen, angesehen seith der Zeit, da solches Testamentum auffgerichtet worden, gedachte Behaußung sich umb ein merckliches Verringert, Alß hat man selbige auch nicht umb solches pretium, sondern umb denjenigen Preÿß, wie solche die (Werckmeistere) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferten Abschatzungs Zeduls Vom 16.ten Martÿ 1744. angeschlagen worden, auswerfen Können, Nemblichen pro 1500 lb. Davon abgezogen obige Allmend Zinnß so zu doppeltem Capital à 5. pro Cento ohnpræjudicirlichen gerechnet antrifft 10. lb. So verbleibt ane solchem Hauß Anschlag dißorths in Außwurff Zubringen, annoch per Rest übrig 1490. lb. Über einen dritten theil ane hievor geschrienener Behaußung besagt ein papÿrener Extract auß weÿl. Fr. Elisabethæ Schönin auffgerichteten Testamento Vom 28.ten Januarÿ 1697. durch weÿl. H. Johann Heinrich Langen Seniorem Notarium gefertiget, Krafft deßen beede nunmehro Verstorbenen Pasquayische Ehe Persohnen besagten dritten theil Erbsweiße erlangt, mit altem Lit: A. notirt. Ferner sind über die übrige Zween dritte theil Vorher beschriebener Behaußung vorhanden, Zween teutsche pergamentene Kauffbrieff, in allhießiger CC stub gefertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel Verwahret, datirt den 10.ten Martÿ 1702. und 27. Januarÿ 1707. Dabeÿ weiter noch 4. alte teutsche pergamentene Kauff: und abgelößte Zinnßbrieff, mit altem Lit: D. bezeichnet.
It. eine behaußung ane der Pflantzbad gaß (…)
It. eine Behaußung ane der Pflantzbad gaß (…)
It. eine Behaußung im Finckweiler, ohnfern dem Herren Stall (…)
Pro Nota. Es sollen Zwar hierbeÿ berichteter maßen auch noch eine geringe Behaußung, sambt Zugehörigen Güthern Zu Anweÿler, hochfürstl. Pfaltz Zweÿbrückischer Herrschafft und Zweÿ Kleine häußlein, sambt einigen darzu gehörigen Güther, zu Bischweÿler gelegen, in disseitige Verlaßenschafft gehören, Weilen man aber eben so viel wo nicht mehr Contributiones dasiger herrschafft bezahlen muß, als man davon ane Zinnß beziehen kan (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Testamenti nuncupativi. Copia Nach Disposition
Sa. Haußraths 243, Sa. Waaren 92, Sa. Wein und Faß 220, Sa. Viehes 453, Sa. Silbers 46, Sa. Goldenen Rings 3, Sa. baarschafft 1890, Sa. Eigenthums ane häußern 3570, Sa. Schulden 4415, Summa summarum 10.936 lb – Schulden 203, Nach deren Abzug 10.733 lb
Stall Summ 10.197 lb
Eigenthumb ane Häußern betreffend. Die behaußung, Nebens Gebäu, Höfflein und Hoffstatt, cum Appertinentÿs et Dependentÿs, gelegen allhier Zu Straßburg ane der steieren Manns: oder Knoblauch gaß, wie selbige in den Inventario fol. 86.a et Seq. mit mehrerm beschrieben, ist H. Jacob Pasquay dem mittlern Sohn, umb denjenigen Preÿß wie ihme selbige von seinem seel. H. Vatter prælegirt, überlaßen auch von ihme übernommen worden, nemlichen pro 2500. lb – Actum Straßburg den 8.ten Aprilis 1744.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre sans la soumettre à un redressement, le défunt n’ayant pas joui d’une partie de la fortune inventoriée. L’héritière non bourgeoise doit régler le droit de détraction.
1744, Livres de la Taille (VII 1179) f° 260
Gerber F. N. 9083. – Weÿl. H. Jacob Pacquay geweßenen Handelßmann und Burgers alhie Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger jun.
Concl. Fin: Inv: ist fol. 110.b, 10.2997. 6. 3. di machen 20.600 fl. verstallte 18.000 fl. Zu wenig 2600 fl.
Weilen aber 4415 lb 12 ß 5 d nicht genoßene activa under der Mass begriffen alß hat man keinen Nachtrag ansetzen können,
Extat Marzahl Vier Monat 9 lb 9 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 12 lb 2 ß 6 s, Summa 21 lb 13 ß 6 s
Abzug. Fr. Elisabetha Pacquayin H Johann Niclaus Schwartz handelßmann Zu Grünstatt in der Pfaltz Ehel. haußfrau hat von anfallenden 1542: lb 18 ß 11 d den Abzug Zu erlegen mit 154 lb 5 ß 10 s
dt. 8° Aprilis 1744

Jacques Pasquay épouse à Rott dans le duché de Deux-Ponts (près de Wissembourg) Marie Esther Voltz, fille du marchand de bétail Jean Balthasar Voltz : contrat de mariage non conservé mais copié à l’inventaire de 1762, proclamation à Strasbourg

1736, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – H Jacob Paquay jun: Handelßm: undt Jfr Mariæ Ester Voltzin
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten Herrn Jacob Pasquaÿ, dem jüngern noch leedigen Handelsmann, des wohl ehrenvesten und Vorachtbaren Herrn Jacob Pasquay auch vornehmen Handelsmanns und Burgers Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigam ane Einem, So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Mariä Ester Voltzin des auch wohl Ehren Vesten Herrn Johann Balthasar Voltzen, Handelßmanns Zu Roth in dem Hertzogthum Zweÿbrücken ehelich erzeugter Tochter als der Hochzeitern andern theils (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen Stadt Straßburg Donnerstags den 15. Martii im Jahr des Herrn als man Zahlte 1736. Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus

Mariage (réformés, f° 144-v)
1736. Aprilis 15. Seÿnd Proclamirt und d 23.in Roth in dem Hertzogthumb Zweÿbrücken Eingesegnet worden h. Jacob Pasquay, hr Jacob Pasquay, des burgers und Lederhändlers in Straßburg Ehel. Sohn, Jgf. Maria Ester, Hn Joh: Balthasar Foltzen des Viehhändlers vnd burgers in Roth Einem dorf des Hertzogthums Zweÿbrücken (i 157)

Marie Esther Foltz demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un son admission à la bourgeoisie. La commission constate qu’elle a produit 2 000 florins en argent comptant. L’assemblée renvoie l’affaire au Grand Sénat avec avis favorable.
1736, Conseillers et XXI (1 R 219)
(p. 161) Sambstag d. 10.ten Martÿ. – Jungfr. Maria Esther Foltzin Ref. Religion kombt ein puncto Civilegÿ.
Lt. Mosseder, Nomine gegenwärtiger Jungfrauen Mariæ Ester Foltzin gebürtig von Rott in dem Hertzogthumb Zweÿbrücken, und der Reformirten Religion Zugethan, mit beÿstand ihres Sponsi Jacob Paquay des Jüngern burgers und handelßmanns allhier producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Lit. A. et B. puncto Burgerrechts, handelt innhalts.
Ist bekandt, Werden zu untersuchung der Implorantin Vermögen H. XXI. Leitersperger und H. Rathh. Hügel abgeordnet, auff deren darüber erstattete umbständclihe Relation ferner Bescheid ergehen soll. Deputati ÿdem Zu anzeigung dieser Erkandtnuß

(p. 172) Sambstag d. 17.ten Martÿ. – Jungfr. Maria Esther Foltzin Ref. Religion Wird puncto Civilegÿ an E: E: großen Rath Verwießen.
H. XXI. Leitersperger berichtet, waßmaßen H. Rathh. Hügel und er der ihnen durch Bescheid vom 10.ten huius auffgetragenen Commission Zufolg Jungfrauen Mariæ Esther Foltzin, So der Reformirten Religion Zugethan, dermahligen Vermögen untersucht, und befunden, daß Solches in Zweÿ tausend gulden baar vorgelegten gelds bestehe, Welche Summ Sie auch ihr Wahres, freÿes, unverfangenes vnd Von Niemand ansprüchiges eÿgenthumb Zu seÿn eÿdlich bekräfftiget, und dabeneben alle übrige Zum Burgerrecht erforderfliche Schein beÿ besessener Conferentz producirt habe.
H. Rhh. Hügel bezoge sich auff des H. Ein und Zwantzigers Wohl abgelegte Relation.
Erkandt, Wird Implorantin auff vollführte sattsame Bescheinung ihes 2000 gulden in baarem geld besagenden Vermögen an Einem Ehrsamen großen Rath Zu erhaltung des hiesigen Burgerrechts Verwiesen.
Deputati ÿdem zu anzeigung des Bescheids.

Marie Esther Voltz devient bourgeoise par son mari trois mois après son mariage.
1736, 4° Livre de bourgeoisie p. 1035
Fr Maria Ester foltzin Von Roth Zweÿbruckisch. Jurisdict: geb. erhalt d: b: Von ihrem ehemann H Jacob Paquay b. und handelsmann allhier umb d. alt. b. will beÿ E E Zunfft d. gerber dienen. Prom. d. 23.ten Julÿ

Jacques Pasquay devient tributaire chez les Tanneurs le 5 janvier 1736
1736, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 248) Mittwoch den 5.ten Januarÿ Anno 1736 – Jacob Pasquaÿ Jun: Lederhändler, H. Jacob Pasquaÿ Lederhändlers und burgers allhier ehelicher Sohn ließ durch seinen Vatter Stall Zedul dedato 24. Decembr. 1735. produciren Zugleich um seines Vatters und Zunfftrecht anhalten. Erk. gegen Erlag der Gebühr Willfahrt (dt 2 lb 1 ß 2, Spendi 1 lb und 10 d, Scribæ 2 ß, Büttel 1 ß, zusammen 3 ln 5 ß)

Inventaire des apports non conservé
1739, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über H. Joh: Jacob Pacquay des Handelß Manns und fr: Mariä Ester Foltzin, beed. ehel. einand. zugebr. Nahr.

Jacques Pasquay meurt en 1762 en délaissant une fille. Les biens sont montrés par la veuve et le commis Jean Günter, natif de Nuremberg. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 4 059 livres, celle propre aux héritiers de 3 348 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 314 livres, le passif à 5 409 livres

1762 (1.12.), Not. Zimmer (6 E 41, 1402) n° 44
Inventarium über Weÿl. des Ehrenvest und Vorgeachten Herrn Jacob Pasquay geweßenen vornehmen Handelsmanns und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1762. – nach seinem den 16. Apr. dieses Zuend lauffenden 1762. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren der Ehren und tugendreichen Fr. Mariä Ester Pasquay, gebohrener Voltzin, der dißortigen hinterbliebenen Fr. Wittib, und Herrn Johannes Pasquay des Lederhändlers und Rothgerbers auch Burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts des seelig Verstorbenen mit gedachter seiner Zurückgelaßenen Fr. Wittib ehelich erzeugten Töchterleins und ab intestato verlaßenen einigen Erbin Nahmens Catharinä Margarethä Pasquay, so ohngefähr 4. ¾. Jahr alt, mithin minorenns, inventirt, durch gedachte Frau Wittib, wie auch H. Johannes Günter, von Nürnberg gebürtrig, den Handelsbedienten (…) geäugt und gezeigt (…) So beschehen alhier Zu Straßburg auf Sambstag den 4. Decembris et Seqq. Anno 1762. in Gegenwart S. T. Herrn Johannes von Türckheim, vornehmen Banquier und Burgers alhie, der Fr. Wittib hierzu erbettenen H. beÿstands.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Steinernmannsgaß gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behaußung. (E.) Neml. eine Behaußung, Nebens Gebäu, Höfflein und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Steinern Manns Gaß, 1.s. neben H. Johannes Bruder dem Lederhändler und Burger alhier, 2. seit neben Hh. Reichard und Clementz, Handelsgemeinern alhier und hinten auf H. Holdermann, den Kupfferschmid u. Burger dahier stoßend, wovon jährl. auf Martini löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn, wegen einem Wetterdächlein 5. ß d. Allmend Zinnß Zuentrichten, sonsten aber freÿ, ledig, eigen, so durch H. Werner, den Bau: Inspectorem und H. Huber, den Werckmeister des Zimmerhoffs alhier, vermög deroselben Zu mein Notarii Concept geliefferten Abschatzungs Zeduls sub dato 24. 9.bris 1762. angeschlagen worden pro 1000. lb. Über einen dritten theil ane solcher Behaußung soll besagen ein papÿrener Extractus auß weÿl. Fr. Elisabethä Schönin aufgerichteten Testamento Vom 28.ten Januarii 1697. durch weÿl. H. Joh. Heinrich Lang Seniorem seel. gefertiget, krafft deßen des Verstorbenen H. Pasquay seel. geliebte Eltern berührten dritten theil Erbsweiße erhalten, mit altem Lit: A. notirt. Ferner sind über die übrige Zween dritte theil vorher beschriebener Behaußung vorhanden, Zween teutsche pergamentene Kauffbrieff, in allhies. C.C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahret, datirt den 10.t Martii 1702. und 27. Jan. 1707.
Ergäntzung der Frauen Wittib abgegangenen unveränderten Guths. Vermög des über beeder durch den Todt Zertrennter Ehepersohnen einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachter Nahrung, durch weÿl. H. Jacob Christoph Pantrion gewesenen Notarium publicum et practicum alhier den 9. Februarÿ Anno 1739. auffgerichteten Inventarii alhier den 9. Februarÿ Anno 1739. auffgerichteten Inventarii
(f° 19) Eigenthum ane liegenden Güthern, Inhalt eines von H. Amtschreiber Dern Zu Cleeburg verfertigten summarischen Extractus ais unterschiedlichen Inventariis und Theilbüchern gezogen (…) von Ihrem seel. H. Vatter, Rotter Banns, Oberhoffner Banns (…) Eigenthum ane einer Behaußung Zu Weißenburg
(f° 21) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung
Der Frauen Wittib unveränderten Vermögens. Sa. Goldener Ring und Geschmeid 40, Sa. Eigenthums ane liegenden Güthern 569, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung Zu Weißenburg 427, Sa. Sa. 100, Sa. der Ergäntzung (2988, Abgang 66, restirt) 2921, Summa summarum 4059 lb
Diesemnach wird der Erbin unverändertes Guth beschrieben, Sa. haußraths 243, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 7, Sa. goldenen Rings 10, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1000, Sa. der Ergäntzung (5615, Abzug 3428, restiert) 2187, Summa summarum 3448 lb – Schuld 100, Nach deren Abzug 3348 lb
Endlichen folgt auch die Beschreibung des gemein und theilbaren Guths, Sa. haußraths 785, Sa. Waaren (3423, abzuziehen 97, restiert) 3326, Sa. Wein und leeren Faß 485, Sa. Küh und Schaaff 36, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 72, Sa. goldenen Ring und Geschmeids 67, Sa. Baarschafft 1780, Sa. Schulden 760, Summa summarum 7314 lb – Schulden 5409, In Vergleichung 1905 lb
Beschluß und Stall Summa 8284 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen Stadt Straßburg Donnerstags den 15. Martii 1736. Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus
Abschatzung vom 24. 9.ber 1762. Auff Begehren Weil. H. Jacob Page der Gewesene Handellsman sel. hiendre Lasene Fr. Witib Vnd Erben ist eine behausung Allhier in der Statt Straßburg in der Steineremans gaß, Einseit Neben H Johannes Bruder Anderseits Neben H. H. Rischar und Clemen und hienden auff H. Holderman Dem Kupferschmidt Stosend gelegen, solche behausung besteht in Ettlichen Stuben, Zweÿ Kichen Ettlichen Kammern und ein Gaden, dar jber ist der dacht Stull mit breüt Ziglein belegt hat auch ein Gewelbten Keller hoff und brunnen. Von uns unterschribnen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meister Nach vorher Geschehene besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt Vnd angeschlagen Worden Vor und Vmb Zweÿ Thausent Gulden (unterzeichnet) Werner, Hubert

Les Quinze accordent à la veuve Jacques Pasquay un abonnement à la Taille pour dix ans sur le pied de 18 000 florins
1766, Livres de la Taille (VII 1180) f° 32
Erkanntnus Gnädigen Herren der Fünffzehen vom 24.t Maÿ 1766
In Sachen Weÿl. H. Jacob Pasquay geweßenen burgers und handelsmanns allhier hinterl. Wittib Fr. Ester geb. Voltzin Implorantin auff übergebenes unterth. Memoriale sampt beÿl. sub Lit. a juncto petito Wie gerührten gnädige gegen erlag eines beÿ der Deputation Zu bestimmenden Jährlichen Zusatzes, Ihro ein Zehen Jähriges abonnement auff Löbl. Statt Stall Zu ertheilen. Erkanndte und beßessene Deputation hiebeÿ Von seithen der jmplorantin gethanes anerbiethen, Ist derer herren Deputirten abgelegten Relation nach Erkanndt, wird der frau implorantin mit gebettenem Zehen Jahrigem abonnement auff der Statt Stall gegen eine Jährlich Zu Verstallende Summam von 18.000 fl. ohne einige auff deren, binnen sothaner Zeit etwa erfolgenden Todetsfall, Von seiten gemeiner Statt zu besorgende recherches oder abforderung Nachtrags und Zwar dergestalten willfahrt, daß das angesetzte quantum nach abzug der bisher Verfallenen summa Järlich erlegt, und wann derselben währender abonnement etwas legat, donations oder Wÿdumbs weÿße Zu fallen würde deßen belauff angegeben und das Stallgeldt davon obig fixirter summ beÿgesetzt, wie nicht weniger auff der Fr. Implorantin erfogendes absterben dero Verlaßenschafft ordnungs mäßig jnventirt und das darüber Zu errichtende Inventarium Jedoch ohne Zubeförchtende recherches dero Nachtrag denen Hn dreÿ der Statt Straßburg aingelüffert werde, unterschriebenen Widt xv. secretarius
(registre des XV lacunaire)

La veuve de Jacques Pasquay et le marchand Jean Dimmler concluent un contrat de société pour six années (le registre correspondant des Quinze est lacunaire)
1772 (21.5.), Not. Zimmer (6 E 41, 1450) n° 255
persönlich erschienen Herr Johann Dumler der ledige Handelsmann alhier Zu Straßburg vor sich und als hierzu insonderheit bevollmächtiget, derselbe producirte und deponirte den hier angefügten Zwischen Weiland Herrn Jacob Pasquay des gewesenen Handelsmanns dahier nachgelaßener Frau Wittib und ihm dem Herrn Comparenten errichteten auch von ihnen beeden eigenhändig unterschriebenen Societæts Contract (…) So geschehen (…) Donnerstag den 21. Maji Anno 1772
1.mo Solle diese Societæt 6 nacheinander folgende Jahre dauren, vom ersten Maji 1771 ihren Anfang nehmen (…)
4.to Da aber H. Jacob Pasquay seel. Frau Wittib liebe und einige Tochter sich während dem in nechstvorherigem Puncten gemelten 3 Jahren, folglich nach ihrer geehrten Frau Mutter Tod mit einem Handelsmann verheirathen würde, in solchem Fall solle ihro der Tochter und ihrem Eheherrn freÿ stehen die Handlung mit ihme Johann Dümler nach Zurückgelegten dreÿen Jahren fürnehm zu continuiren oder aber gäntzlich aufzuheben, also auch über die Unterschrift nach Gutdüncken zu disponiren, freÿe Macht und Gewalt haben. (…)
Straßburg den 19. Maji Anno 1772.

Nouvel abonnement
1778, Livres de la Taille (VII 1180) p. 245
In Sachen Weÿl. H. Jacob Pasquay geweßenen burgers und handelsmanns
abonnement

La fille et héritière de Jacques Pasquay vend la maison à Anne Marie Stamm, femme du tanneur Jacques Frédéric Hetzel moyennant 2 835 livres

1780 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 115
H. Johann Pasquay der rothgerber und lederbereiter als geordneter und geschworener vogt weÿl. H. Jacob Pasquay des handelsmanns hinterbliebenen tochter Fr. Catharina Margaretha geb. Pasquay, Joseph Pasquay des handelsmanns Ehegattin
in gegensein Fr. Annæ Mariæ Hetzelin geb. Stammin H. Jacob Friedrich Hetzel des rothgerbers Ehefrau, als letzt und meistbietenden
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen denen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Steinerenmanns gaß einseit neben H. exsen. Alexander Salomon Richard dem handelsmann, anderseit neben Mr Johann Christian Storck dem schneider, hinten auff Mr Holdermann den kupfferschmit – als ein vätterl. ererbtes guth – um 5670 gulden

Fils du marchand de cuir du même nom, Jacques Frédéric Hetzel épouse en 1757 Anne Marie Stamm, fille du marchand de vins Jean Daniel Stamm : contrat de mariage, célébration
1757 (17.1), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 280
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Wohlvorachtbaren Herrn Jacob Friderich Hetzel, del jüngern, Ledigen Rothgerber und Lederhändlers, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Jacob Friderich Hetzels des ältern, Lederhändlers burgers allhier Zu Straßburg mit der Wohl Ehren: und tugendbegabten Frauen Magdalena gebohrener Helmstätterin ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: und Tugendbegabten Jungfrauen Anna Maria Stammin, des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und Wohlweißen Herrn Johann Daniel Stammen, des Weinhändlers und E. E. großen Raths Jetzig wohlverdienten beÿsitzers mit der Wohl Ehren: und Tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrener Jungin ehelich erziehlter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Montag den 17. Januarÿ Anni 1757 (unterzeichnet) Jacob Friderich Hetzel als Hochzeitter, Anna Maria Stamin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 351 n° 1301)
1757. Mittwoch d. 11. May seind nach ordentliche proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H Jacob Friderich Hetzel der ledige lederhändler H Jacob Friedrich Hetzel lederhändlers und b. allh. ehl. Sohn und Jfr Anna Maria H. Joh: Daniel Stamm E E grosen Raths würcklichen beÿsitzer ehl. Tochter (unterzeichnet) Jacob Friederich Hetzel, Anna Maria Stammin (i 356, proclamation Saint-Thomas f° 94-v n° 583)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient aux parents de l’épouse rue de l’Ecurie. Les apports du mari s’élèvent à 946 livres, ceux de la femme à 1 006 livres.
1757 (5.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 389) n° 726
Inventarium über des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Jacob Friderich Hetzels, des jüngern Rothgerbers und Lederhändlers und der Wohl Ehren: und tugendbegabten Frauen Annä Mariä Hetzelin gebohrener Stammin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für Ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1757. (…) welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Ehepersohnen mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringene Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…)
So beschehen in Straßburg in fernerem seisein des Wohl Ehren Vest und Großachtbahren herrn Jacob Friderich Hetzel, des ältern lederhändlers und der Wohl Ehren und tugendbegabten frauen Magdalenä Hetzelin gebohrene Helmstätterin, beeder Eheleuthe und burgere allhier ingleichem des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und Wohlweißen Herrn Johann Daniel Stammen Weinhändlers und E: E: großen Raths jetzig wohlverdienten beÿsitzers und der Wohl Ehren und tugendbegabten Frauen Mariä Magdalenä Stammin gebohrener Jungin beeder Ehepersohnen und burgere allhier als beederseits werthgeehrter Eltern auff Dienstags den 5. Julÿ Anno 1757.

In einer allhier Zu Straßburg in der Stallgaß gelegenen der Ehefraun werthgeehrten Eltern eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wir folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 82, Sa. Silbergeschirrs 15, Sa. Goldenen Rings und Geschmeids 53, Sa. baarschafft 616, Summa summarum 757 lb – Hierzu ist zu rechnen der Ihme gebührende halbe theil ane denen verehrten haussteuren anlangend 179 lb Des Eheherrn völlig in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 946 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 163, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 329, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 100, Sa. baarschafft 532, Summa summarum 827 – Darzu kombt die Ihro zuständige helffte ane denen verehrten haussteuren außmachend 179, der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billichen werth nach 1006 lb

Anne Marie Stamm femme de Jacques Frédéric Hetzel loue une cave à l’aubergiste François Louis Dannenreuther

1786 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 660 n° 150
Fr. Anna Maria geb. Stammin Jacob Friedrich Hetzel des lederhändlers
in gegensein H. Frantz Ludwig des gastgebers
lehnungs weiße, in der ihro eigenthümlich zuständig ane dem Steinern manns gaß zum Steinernmann genannte behausung, den unter sothaner behausung vorfindige vordere gantzen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren von 25. letztverwichenen monat marti anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden

Jacques Frédéric Hetzel loue une partie de la maison dont une boutique au marchand Daniel Merian de Bâle pendant les foires pour six ou douze ans

1787 (21.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 206) n° 54
H. Jacob Friedrich Hetzel handelsmann, auff 6 nacheinander folgenden jahren oder zwölf Meeßen die ihre Anfang in der Johannÿ Meeß anno 1788 nehmen
in gegensein H. Daniel Merian dem handelsmann von Basel
in seiner behausung zum steinern Mann allhier n° 7 in der steinern mannß gaß gelegen befindliche Magazin darinnen die Herrn Merian eigenthümlich gehörig Schäfft, tische und bäncke aufzubehalten und zu verwahren, damit sie nicht Ruinirt werden, samt dem daran stoßende Comptoir mit tisch, stühl und Spiegel als haußehren au Rez de chaussée, Ein Zimmer in dem ersten stock auf die gaß sehent nebst zweÿ schinte bett, List de Maître, in der Johannÿ Meeß auf verlangen zweÿ mahl weiß gedeckt und ein bett vor den Meeßhelfer und einer Kammer mit erforderlichen Lichter Serviettes und handzwelhlen nur in der Johannÿ Meeß, holtz zum einfeurn sowohl Comptoir als zimmer und der Weÿnachten Meeß und ther Maser* für beÿde wie auch die Sauberung der Magasin, Comptoir, Zimmer und haußehren auf die Meeß in kösten des H. Hetzels
1. das Magasin, Comptoir, Zimmer und haußehren solle jedes mahl 10 täg vor jeder Meeß geraumt werden und in Ordnung befinden – 480 livres frantzösischer Währung
(Joint) résiliation, Jacques Christophe Zollicoffre banquier au nom de Daniel Merian négociant de Basle, le 22 novembre 1791 enregistré 29 novembre

Autre location pendant les foires au marchand Jean Adler de Herisau (dans le canton d’Appenzell)

1787 (24.9.), Not. Lacombe (6 E 41, 207) n° 45
H. Jacob Friedrich Hetzel der handelsmann
in gegensein Herrn Johann Alder des handelsmanns von Herißau, Lehnung für 4 nach einander folgende mess die zukünftige weÿnachtmeß mit Enbegiffen verlehnt
in seiner behausung zum steinernen mann n° 7 in der Steinernen manns gaß gelegen, den auf die Gaß gehend gelegenen laaden samt einem kleinen Comptoir und Einem Magasin hinter in dem hof befindlich nebst zugehörden, Schäfften, tisch, bänck, vorbanck und Wettertach nebst zimmer mit einem guten bett auf dem zweÿten Stock über dem Laden auch auf die Gaß sehend nebst lichter servietten und handzwellen für beide Messen und holtz zum Einfeuren sowohl zum Comptoir als zimmer für die Weinacht messe lassen obige auf die kösten des H. Verlehners zu machen und zu erhalten, daß zehen täg vor jede Messe verlerlehnte sachen zum auspacken in bereitschaft seÿn sollen – um einen jährlichen Zinß nemlich 112 livres

Anne Marie Stamm femme de Jacques Frédéric Hetzel hypothèque la maison au profit du marchand Jacques Christophe Zollickoffer

1790 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 664 n° 106
Fr. Anna Maria geb. Stammin H. Jacob Friedrich Hetzel eheliebstin
in gegensein H. Jacob Christoph Zollickoffer des handelsmanns – schuldig seÿe 600 gulden
unterpfand, ihre eigenthümlich zuständig mit N° 7 bezeichnet ane der Steinern manns gaß, einseit neben H. Reichard dem handelsmann, anderseit neben Mr Starck dem schneider, hinten auff Mr Schatt den tuchscherer

La maison revient à leur fille Marguerite Madeleine qui épouse en 1777 le marchand Jean Geoffroi Engel, fils du pasteur Philippe Jacques Engel : contrat de mariage, célébration

1777 (5.8), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe der Ehren: und Vorachtbahre Johann Gottfried Engel, leediger Handels-Mann und burger allh. zu Straßburg, weÿl. S. T. H. M. Philipp Jacob Engel, gewesenen Pfarrers zu St: Thomas und des dasigen Stiffts Canonici auch burgers allh: mit Fr. Maria Salome geb. Kipsin ehelich erzeugter Sohn, als Brautigam, ane einem,
So dann die Viel Ehren: und tugendbegabte Jungfrau Margaretha Magdalena Hetzelin, Herrn Jacob Friderich Hetzel jun: Rothgerbers und Lederhändlers auch burgers hieselbsten, mit Frauen Annæ Mariæ geb. Stammin ehelich erzeugte Tochter, als Braut, am andern Theil
So beschehen (…) Dienstag den 5. Augusti Im Jaht der gnaden 1777 (unterzeichnet) Johann Gottfried Engel als Brautigam, Margaretha Magdalena Hetzelin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 175 n° 41)
Im Jahr 1777, Montags den 13. Octobris, nachmittag umb vier uhr sind (…) ehelich copulirt und Christlich eingesegnet worden H Johann Gottfried Engel lediger Handelsmann und burger allhier Hn M. Philipp Jacob Engel, gewesenen Evangelischen Pfarrers und Canonici Zu St Thomæ, auch burgers allhier, und deßen hinterlaßener Wittib Frau Maria Salome gebohrner Kipßin, ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr Margaretha Magdalena Hetzelin Hn Jacob Friderich Hetzels Lederhändlers und burgers allhier und Frau Anna Maria gebohrner Stammin, ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johann Gottfried Engel als Bräutigam, Margaretha Magdalena Hetzelin als Braut (i 227, proclamation Saint-Thomas f° 37-v n° 74)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à la mère du mari rue de la Douane face à la Grue. Les apports du mari s’élèvent à 862 livres, ceux de la femme à 837 livres.
1778 (2.1.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 558) n° 297
Inventarium über Herrn Johann Gottfried Engel des Handels: Manns und Fr. Margarethæ Magdalenæ Hetzelin, beeder Ehe-Persohnen u. burgere allh. Zu Straßb. einander für unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet im Jaht 1778 – einander in ihren den 13. Octobris letzt abgewichenen 1777.en Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht u. sich in der den 5. aug. jüngst aufgerichteten Eheberedung §° 3° für Eigen u. unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn H. Jakob Friedrich Hetzel des jüngern Rothgerbers u. Lederhändlers auch b. allh: zu Straßb. der Ehefr: leibl. Vaters u. hierzu erbettenen beistands, wie auch fr. Mariæ Salome Engelin geb. Kipsin des Eheherrn Leibl. Mutter, Straßburg in einem an dem Crahn gelegenen von dißortigen Eheleuthen Lehnungsweiße bewohnenden behauß. Auf Freÿtag den 2. Januarÿ Anno 1778.
Wittems Verfangenschaft den Eheherrn angehend Nach außweißung der über weÿland Herrn M. Philipp Jacob Engel gewesenen Pfarrers und Canonici Zu St: Thomä u. b. allh. Zu Straßb. des Eheherrn leibl. Vaters seel. Verlaßenschafft durch mich den hieseitigen Inventier Notarium den 9. Junÿ 1777. gepflogen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Eheherrn unverändert vorbehaltenen Guths, Sa. Hausraths 128 lb, Sa. Silbers 11 lb, Sa. goldener Ring 79 lb, Sa. der baarschafft 507 lb, Summa summarum 726 lb – Darzu gelegt die Ihme gebührige Hälffte an hernach beschriebenen haussteuren anlangend 136, Des Eheherrn Vermögen 862 lb
Dießmnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebrachtes guth beschrieben, Sa. Hausraths 219 lb, Sa. Silbers 39 lb, Sa. goldener Ring 115 lb, Sa. der baarschafft 327 lb, Summa summarum 701 lb – darzu kombt die hälfte ab denen hernach beschiebenen haussteuren 136 – der Ehefrauen vermögen 837 lb

Marguerite Madeleine Hetzel se remarie en 1780 avec le marchand Jean Michel Magnus, fils de Jean Jacques Magnus de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1780 (11.9), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe der Ehren u. vorachtbahre Herr Joh: Michael Magnus, leediger Handels Mann und burger allhier Zu Straßburg, als bräutigam, beiständlich seines leibl. Vaters herrn Joh: Jacob Magnus des burgers in Schiltigheim, ane einem,
So dan die Viel Ehren: und tugendbegabte frau Margaretha Magdalena Engelin gebohren Hetzelin weÿland herrn Johann Gottfried Engel, gewesenen Handels-Manns und burgers allhier nachgelaßene Wittib, als braut auch mit beÿstand ihres leibl. Vaters herr Jacob Friderich Hetzel des jüngen, lederhändlers u. ebenfalls burgers hieselbsten am andern theil
So geschehen in fernerem beiseÿn herrn Jacob Friderich Hetzel des ältern Lederhändlers u. bs. allh: der frau Braut geehrten hern großvaters, herrn Joh: Friderich Stamm E. E. großen Raths wohlverdienten beÿsitzers ihres Herrn Oncle, und herrn Johann Jacob Stempfel des Gastgebers u. auch bs. alhier des H. Bräutigambs leibl. herrn Schwagers, die sich als Zeugen beneben denen hochzeit. Persohnen (…) eigenhändig unterschrieben haben, Straßburg auf Sambstag den Elfften Novembris anno 1780 unterzeichnet Joh: Michael Magnus als Brautigam, Margaretha Magdalena Engelin als Baut

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 73 n° 145)
Im Jahr 1780 den 4. Decembris Vormittag gegen eilf Uhr sind (…) in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Herr Johann Michael Magnus der ledige Handelsmann und burger allhier Herr Johann Jacob Magnus, des burgers und Einwohners in Schiltigheim mit frau Maria Magdalena gebohren Rheinin ehelich erzeugter Sohn und frau Margaretha Magdalena gebohrner Hetzelin weiland Herrn Johann Gottfried Engel gewesenen handelsmanns und burgers allhier nachgelaßener Wittib (unterzeichnet) Joh: Michael Magnus als hochzeiter, Margaretha Magdalena Engelin als hochzeiterin (i 77)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie au Dauphin place de la Cathédrale. Le montant des apports n’est pas calculé.
1781 (9.6.), Not. Lederlin (6 E 41, 903) n° 145
Inventarium über Herrn Johann Michael Magnus, des Handelsmanns und Fraun Margarethä Magdalenä gebohrener Hetzelin, beeder Eheleuthe und Burgere dahier in Straßburg einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen errichtet Anno 1781. (…) und vermög der vor Herrn Notario Johann Daniel Schweighäußern aufgerichteten Eheberedung für unverändert vorbehalten haben, auf freundliches ansuchen und begehren ihr der beeden Eheleuthe selbsten und Zwar Sie die Ehefrau beiständlichen Herrn Jacob Friedrich Hetzels, des jüngern Rothgerbers, Lederbereiters und burgers dahier, ihres Leiblichen Vaters (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag d. 9. Junÿ A° 1781.
In einer allhier in Straßburg ane dem Münsterplatz gelegenen Zum Dauphin geschildeten nicht hierhero gehörigen bierbehausung folgendermaßen sich befunden
Widems Verfangenschaft Davon das Eigenthum dießortiger Ehefraun nach absterben Fr. Maria Salome Engelin gebohrene Kipßin auch Weiland S.T. Herrn Pfarrers Engels seelig. hinderlaßener Fraun Wittib anfällig ist
Waaren zur handlung gehörig
Series Rubricarum hujus Inventarii. Des Eheherrn Vermögen belangend, Sa. Hausraths (-), Sa. Silber geschirr und Geschmeids (-), Sa. goldener Ring (-), Sa. Schulden (-), Summa summarum (-)

Jean Michel Magnus et Marguerite Madeleine Hetzel font dresser un état de leurs biens. Ceux du mari présentent un passif de 4 660 livres, ceux de la femme s’élèvent à 1 079 livres.
1781 (22.11.), Not. Lederlin (6 E 41, 903) n° 166
Inventarium über Johann Michael Magnus, des Handelsmanns und Fraun Margarethæ Magdalenæ gebohrener Hetzelin, beeder Eheleuthe und Burgere dahier in Straßburg der Zeit besitzende activ Nahrungen und Zu bezahlende Passiv Schulden errichtet Anno 1781.
(…) auf Requisition ihr der Ehefrauen beÿständlich Herrn Peter Hochdörffers, des Metzgers und Burgers dahier, um willen dieselbe wegen obhandenen dringenden Passiv Schulden pro obtinendo Beneficio Cessionis coram Competente in Unterthänigkeit eingekommen ist (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag d. 22.ten Novembris 1781.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Münster Platz gelegenen Zum Dauphin geschildeten bierbehausung nicht hierhero gehörigen folgendermaßen sich befunden als
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Ehefraun guth belangend, Sa. Hausraths 224, Sa. Silbers 27, Sa. Golds 50, Sa. Schulden 200, Sa. Ergäntzung 727, Summa summarum 1229 lb – Schulden 150, Compensando 1079 lb
Des Ehemanns Guth betreffend, Sa. Hausraths 144, Sa. waren zur handlung 842, Sa. Silbers 5, Sa. baarschafft 3, Sa. Schulden 204, Summa summarum 1199 lb – Schulden 5860 lb, In vergleichung 4660 lb – Sa. zweifelhaffte schulden 970
Copia der Eheberedung (…) Sambstags den 11. Novembris Anno 1780, Schweighäuser Notarius

Jean Michel Magnus et Marguerite Louise Hetzel vendent la maison au négociant Isaac Bernheim moyennant 10 500 francs

1808 (7.1.), Strasbourg 12 (17), M° Wengler n° 2937
Jean Michel Magnus commissionnaire de roulage demeurant à Strasbourg rue de l’homme de Pierre n° 7 et Marguerite Louise Hetzel
à Isaac Bernheim négociant domicilié marché aux poissons n° 113
Une maison a rez de chaussée et deux étages et petit bâtiment de derrière cour Pompe et tres fonds avec toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’homme de pierre n° 7, d’un côté la veuve Starck, de l’autre la veuve Reichard, devant ladite rue, derrière le Sr Rensch drapier – acquis des héritiers Anne Marie Stamm veuve de Jacques Frédéric Hetzel tanneur mari de la covenderesse et en partie quant à un cinquième celle ci l’a hérité de la D° sa mère, contrat de vente reçu M° Übersaal le 22 fructidor 11 – moyennant 10.500 francs
Enregistrement, acp 104 f° 107-v du 7.1.

Isaac Bernheim prend le nom d’Ignace Bernheim
Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808) f° 113-v
671. Bernheim Ignace – Pardevant Nous Adjoint au maire officier de l’Etat Civil (…) s’est présenté Isaac Bernheim, négociant, domicilié den cette ville Rüe de l’homme de pierre N° 7 lequel nous a déclaré conserver le nom de Bernheim pour nom de famille et prendre celui d’Ignace pour prénom (signé) Isaac Bernheim (apresent) Ignace Bernheim (i 114)

Natif de Zillisheim en haute Alsace, Ignace Bernheim meurt célibataire en 1811 en délaissant pour héritiers sa mère et ses frères et sœurs.

1811 (27.6.), Strasbourg 2 (34), M° Knobloch n° 5169
Inventaire de la succession d’Ignace Bernheim, négociant décédé le 21 juin 1811 – à la requête de 1. Sophie Lazare, veuve en premières noces de Benoit Bernheim et en secondes noces de Joseph Lang, les deux commerçants à Dirmenach en qualité d’héritière pour les 10/40, 2. Lazare Bernheim commerçant à Ligenheim, 3. Benoit Bernheim commerçant à Ziligsheim, 4. Louise Bernheim épouse de Michel Meyer commerçant à Altkirch, 5. Thérèse Bernheim épouse de Jean Dreyfuss commerçant à Pfroeningheim, héritiers pour 27/40, 6. ladite veuve Bernheim en qualité de tutrice naturelle de Philippe Lang mineur héritier pour 3/40, héritiers de leur fils, frère germain et utérin décédé célibataire

dans la maison mortuaire rue de l’Homme de Pierre n° 7 – dans un cabinet servant de comptoir, dans la cuisine à côté du comptoir, dans le salon servant a la filature donnant sur la rue, au grenier séchoir, dans le corps de la fabrique, dans une chambre a côté du poele, dans une chambre au second donnant sur la rue, dans la chambre a côté servant de salon, dans l’écurie, au premier étage dans la chambre principale ayant vue sur la rue, dans la chambre a côté de l’escalier ayant vue sur le vestibule, dans la cuisine, au second étage dans une chambre éclairée sur le vestibule, dans la cuisine, au troisième étage mansardes, chambre des servantes ayant vue sur la rue, dans l’antichambre, au grenier
dans une maison de campagne du défunt à la Robertsau derrière l’auberge ou pend pour enseigne a la couronne d’or, dans une chambre éclairée sur le jardin et la rivière, dans la chambre a côté, dans le logement de Frick – total des meubles, marchandises 39.774 fr, numéraire 1200 francs
Relevé des papiers et registres 16) vente par Anne Marie Mann veuve de Jean Daniel Schweighaeusser notaire et Louise Schweighaeusser épouse de Christmann Frédéric Roeder négociant à Manheim d’une maison avec petite cour et jardin à la Robertsau passée devant M° Knobloch le 4 juin 1808
17) vente par Jacques Schmitt maçon à la Robertsau et Marie Heid d’un petit jardin à la Robertsau passée devant M° Knobloch le 29 juillet 1808
18) d’une une campagne à la Robertsau devant M° Wengler le 10 février 1810
dettes actives 67 233 fr, dettes douteuses 7245 fr
Immeubles. Une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite L’homme de pierres n° 7, d’un côté M Koch employé a la Douane de l’autre M Proesamlé tonnelier (interrompu)
une maison, petite cour, petit jardin, appartenances et dépendances sise à la Robertsau canton dit Petersgarten, d’un côté les héritiers Georges Heid de l’autre la maison d’école des catholiques, derrière les héritiers Schwing, chargée d’une rente foncière de 80 c payable à la ville – acquis par contrat pass& devant M° Knobloch le 4 juin 1808
Plus un petit jardin à ladite Robertsau canton dit Petersgarten, d’un côté Salomée Sperling de l’autre l’immeuble prédésigné, derrière Jacques Goll, devant le chemin, acquis par titre cote 17. Ces deux immeubles ont été réunis en un seul Enclos, estimé à 200 fr de revenu en capital 4000 francs
Une campage à la Robertsau consistant en maison, grange, écurie, gloriettes et jardin, ensemble de la contenance de 75 ares canton Oberau Breuschweeg attenant à la propriété du Sr Weber aubergiste de l’autre au Sr Zaepffel membre du corps législatif et Président du Tribunal Civil de Strasbourg devant route derrière le sentier de la Preusch – acquis par contrat titre sous n° 18, estimé à 5000 fr de revenu en capital 10.000 francs
total des immeubles 34.000 fr, total général 142.208 fr, passif 77.414 fr
Enregistrement acp 117 F° 115-v du 5.7. (vacation du 5.7.) enregistré F° 126 du 13.7.

Décès, Strasbourg (n° 1040)
Déclaration de décès faite le 22 juin 1811. Ignace Bernheim, âgé de 42 ans, né à Zillisheim, Haut Rhin, Négociant, non marié, domicilié maison où il est mort Rue de l’homme de Pierre N° 7 le 21 du présent mois à quatre heures du soir. Fils de feu Benoit Bernheim, négociant à Zillisheim, et de Sophie Lazare. Premier déclarant, Salomon David Bernheim, âgé de 65 ans, Circonciseur, oncle [in margine :] Apoplexie (i 74)

La maison est vendue par adjudication judiciaire au tribunal. L’acquéreur est le négociant Chrétien Daniel Strohl

1814 (25.2.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 75, n° 23
Cahier des charges. M° Dietrich avoué près le Tribunal de Première Instance et les Sieurs Louis Steinheil et Nicolas Joseph Mathis, les deux négociants associés, en qualité de créanciers de Rose Bernheim veuve de Benoît Bernheim, négociant en qualité de tutrice de Nanette Bernheim procréée avec le défunt, duquel cette dernière est unique héritière, et de Lazare Bernheim aussi négociant, lesdits Benoît et Lazare Bernheim ci devant associés cohéritiers et liquidateurs du commerce de feu Ignace Bernheim négociant en cette ville de la somme de 3000 francs de principal par jugement du Tribunal civil en date du 12 août 1812 et deux jugements du Tribunal de commerce des 9 octobre et 19 mars derniers
à M° Dietrich – Déclaration d’enchère, au nom de Chrétien Daniel Strohl négociant
Suit la désignation des objets saisis, une maison sise à Strasbourg rue de l’homme de pierres n° 7, d’un côté la veuve de Jean Frédéric Reinhard, de l’autre Jean Frédéric Broesamlé, derrière différents voisins, devant la devant rue. Cette maison est batie en pierre et a rez de chaussée et deux étages avec mansardes et greniers, elle a son entrée par une porte cochère par ladite rue, une cour par laquelle il y a entrée, un puits s’y trouve, une remise est en face, le rez de chaussée est composé d’un magasin et un comptoir prenant jour dans ladite rue par où ils ont leur entrée, un corridor et un appartenent sur le derrière, les premier et second étage sont composés de plusieurs appartemens plus ou moins grands dont les principaux ont jour par la rue, deux cuisines, les mansardes sont au dessus et les greniers sont au dessous de la maison, laquelle est habitée par Lazare Bernheim une des parties saisies et par la veuve Lang – Mise à prix 6000 francs, fait le 9 septembre 1813
Adjudication préparatoire du 23 novembre – Adjudication définitive du 3 février 1814, pour 14.000 francs

La maison est attribuée après surenchère à Sophie Lazarus, veuve de Joseph Lang, commerçant à Durmenach (mère d’Ignace Bernheim)

1814 (19.12.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 79, n° 32
Adjudication sur surenchère. Ce jour premier décembre est comparu M° Laemmermann avoué de Sophie Lazarus veuve de Joseph Lang commerçant à Durmenach, qu’ayant et admis par la Cour royale de Colmar par arrêt du 9 novembre dernier a surenchérir du quart la maison vendue par expropriation forcée à la barre dudit Tribunal le 3 février précédent à la somme de 18.000 francs, M° Dietrich avoué du Sr Steinheil et Mathes poursuivants a déclaré qu’il ne s’oppose pas à la demande, M° Gebhard avoué du Sr Chrétien Daniel Stahl adjudicataire a dit qu’il ne peut résister à la surenchère
[in margine :] L’adjudication définitive est transcrite en ce bureau volume 75 n° 43

Née vers 1753 à Frœningen en haute Alsace, Sophie Lazare épouse en premières noces Benoît Bernheim puis se remarie avec Joseph Lang, de Durmenach. Elle épouse en troisièmes noces selon le rite juif Aron Feist Salomon, de Scherwiller où elle meurt le 14 février 1830.
Décès, Scherwiller
Le 15° jour du mois de février 1830. Acte de décès de Sophie Lazare, âgée de 77 ans, décédée le jourd’hier 14 février à quatre heures du soir, née à Fréningen département du haut Rhin, domiciliée à Scherwiller veuve en secondes noces de feu Joseph Lang, vivant propriétaire à Durmenach et épouse illégitime en troisièmes noces d’Aron Feist Salomon, propriétaire à Scherwiller auquel elle était mariée d’après le rit israélite, et fille légitime de feu Elias Lazare né à Fréningen département du haut Rhin, et de feue Marie Raphaël née audit Fréningen département du haut Rhin, Sur la déclaration à moi faite par Lazare Bernheim, âge de 55 ans, Commerçant à Strasbourg, qui a dit être fils issu des premières noces de la défunte (i 6)

Sophie Lazarus vend la maison au marchand de bestiaux Jean Frédéric Hammer et à sa femme Marie Marguerite Schützenberger

1815 (17.5.), Strasbourg 5 (42), M° F. Grimmer n° 9193
Sophie Lazarus veuve de Joseph Lang vivant commerçant à Dürmenach domiciliée à Scheerwiller assitée d’Aron Feist Salomon négociant à Scheerwiller
à Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux, et Marie Marguerite Schützenberger
une maison, cour, remise avec tous ses bâtiment, appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg rue de l’Homme de Pierre n° 7, d’un côté la veuve Jean Frédéric Reichhard, de l’autre Jean Frédéric Praesamlé, derrière différents particuliers – vendue par expropriation forcée à la barre du Tribunal Civil de Première Instance sur Rose Bernheim veuve de Benoit Bernheim tutrice de Nanette sa fille et Lazar Bernheim négociant par adjudication devant le Tribunal et Arret de la Cour d’appel séant à Colmar le 9 novembre dernier, adjudication définitive par le juge du Tribunal de Strasbourg le 1 décembre dernier transcrit à Strasbourg le 19 décembre – moyennant 25.000 francs
enreg. f° 19 du 18.5.

Le négociant Jean Frédéric Hammer épouse en premières noces Anne Marie Melling, originaire de Rosheim, qui meurt en 1812 en délaissant deux enfants.
1812 (18.8.), Strasbourg 5 (36), M° F. Grimmer n° 7812
Inventaire de la succession d’Anne Marie Mellin épouse de Jean Frédéric Hammer négociant, décédée le 4 février dernier – à la requête de Joseph Steinninger tisserand subrogé tuteur – Dénomination des héritiers, les deux enfants procréés avec le veuf 1. Jean Frédéric 8 ans et Sophie Adèle 2 ans – mariés sans contrat de mariage
dans la maison mortuaire rue des Orphelins n° 19
garde robe 147 fr
communauté, meubles 672 fr, argenterie 40 fr, numéraire 300 fr, créances 1251 fr, total 2263 fr
Enregistrement, acp 120 F° 92 du 25.8.

Décès, Strasbourg (n° 280)
Déclaration de décès faite le 5 février 1812. Marie Anne Melling, âgée de 32 ans né à Rosheim (Bas-Rhin) Epouse de Jean Frédéric Hammer âgé de 34 ans, Marchand de Bestiaux, domiciliée et morte en cette mairie dans la maison située Ruë Salpêtrière N° 16 le 4 du présent mois, fille de feu Nicolas Melling, jardinier et de feu Madeleine Sauer [in margine :] En Couches (i 71)

Registre de population 600 MW 67 (1815 sqq)
Rue de l’homme de Pierre N° 7, p. 705 (i 365)
Hammer Jean Frédéric, 1778, boucher, né à Wilbaden, (à Str. depuis) 1796, (auparavant) fossé des orphelins 12, E. 1815, dél. r. d’Austerlitz 22
id. née Schützenberger, M. Marg.te, 1788, Epouse, Strasbourg
id. Sophie Adèle, 1810, Strasbourg – décédée le 7 fev. 1822
id. Marg.te Julie, 1813, Strasbourg
Hammer, Georges Auguste, 13 avril 1818 – mort le 9 fév. 1820

Originaire de Wildbad en Wurtemberg, Jean Frédéric Hammer se remarie en 1813 avec Marie Marguerite Schützenberger
1813 (23.3.), Strasbourg 5 (37), M° F. Grimmer n° 8170
Contrat de mariage – Jean Frédéric Hammer veuf boucher
Marie Marguerite Schüzenberger, fille de feu Georges Jacques Schüzenberger, épinglier, et de Marie Marguerite née Heyd, en la demeure de la fiancée vieux marché aux Poissons n° 87
Enregistrement, acp 122 F° 15 du 27.3.

Mariage, Strasbourg (n° 124)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à 10 heures du matin. Jean Frédéric Hammer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 novembre 1777 à Wildbad en Wirtemberg, domicilié à Strasbourg, Boucher, veuf de Marie Anne Melling, décédée en cette ville le 4 février année dernière, fils de Jacques Frédéric Hammer, boucher à Wildbad, et de feu Marie Barbe Scheching, Marie Marguerite Schützenberger, majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 septembre 1787 à Strasbourg fille de Georges Jacques Schützenberger, épinglier, et de Marie Marguerite Heyd, ci présente et consentante (…) ladite épouse déclare par serment qu’elle est dans l’impossibilité de produire la preuve de l’absence de son père (signé) Johan Friedrich Hammer, Marie Marguerithe Schützenberger

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1813 (21.12.), Strasbourg 5 (39), M° F. Grimmer n° 8592
Inventaire des apports de Jean Frédéric Hammer boucher et de Marie Madeleine Schützenberger, Contrat de mariage passé le 23 mars dernier
en la demeure des conjoints quai des Orphelins n° 15 dans la maison du Sr Weiler ci devant boucher
le mari : meubles 1431 fr, argenterie 222 fr, numéraire 16.000 fr, total 17.653 fr – passif de la succession de sa première femme Anne Marie Melin 1146 fr, restent 16.507 fr
la femme : meubles 715 fr, argenterie 346 fr, numéraire 4000 fr, total général 5061 fr
Enregistrement, acp 124 F° 35-v du 27.12.

Jean Frédéric Hammer loue une cave à Philippe Huss, brasseur au Canon

1821, Enregistrement de Strasbourg, ssp 47 du 1° octobre
Bail du 27 septembre dernier – Nous soussignés Jean Frédéric Hammer marchand de bestiaux à Strasbourg d’une part
et Philippe Huss brasseur au canon en ladite ville d’autre part a été conclu le bail suivant
Le Sr Hammer donne à bail au Sr Huss pour six années consécutives commençant à la St Michel prochaine la Cave qui se trouve sous la maison du bailleur à Strasbourg rue de l’homme de pierre N° 7 à l’exception de la place séparée de lattes au bas de l’escalier, moyennant un loyer annuel de 200 francs

Prorogation du bail précédent

1828 (30.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 57 F° 82-v
du 31 mars 1827 – le bail échéant le 27 septembre prochain est prolongé pour 6 ans à commencer de la St Michel prochaine enreg. le 1 octobre 1821 folio 167, Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux
au profit de Philippe Huss, brasseur
une cave sous la maison du Sr bailleur rue de l’Homme de Pierre n° 7 pour 6 années à commencer à la St Michel prochaine, moyennant un loyer annuel de 200 francs

Jean Frédéric Hammer et Marie Marguerite Schützenberger vendent la maison au fabricant de chandelles Chrétien Krentz et à Catherine Richert moyennant 20 000 francs

1830 (16.8.), Strasbourg 12 (117), M° Noetinger n° 2220
Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux, et Marie Marguerite Schützenberger
à Chrétien Krentz, fabricant de chandelles, et Catherine Richert
une maison consistant en différents corps de bâtiment, cour, remise, appartenances et dépendances, droits et aisances le tout situé à Strasbourg rue de l’Homme de pierre n° 7, d’un côté la propriété du Sr Maurer fabricant de chaises, de l’autre la Delle Osterrieth, devant la rue – avec tous les fours à l’exception de celui qui se trouve au magasin ou boutique du vendeur et celui qui se trouve dans leur chambre à coucher – acquis de Sophie Lazarus veuve de Joseph Lang, commerçant à Durmenach, suivant acte reçu par Jean Frédéric Grimmer le 17 mai 1815 transcrit au bureau des hypothèques volume 82 n° 30, la veuve Lang l’avait acquis à la barre du Tribunal Civil suite à l’expropriation forcée sur Rose Bernheim veuve de Benoit Bernheim agissant comme tutrice de Jeanette sa fille et Lazare Bernheim, négociant à Strasbourg, suivant adjudication au Tribunal civil et appel à Colmar le 9 novembre 1814, adjudication définitive du 1 décembre 1814 transcrit au bureau des hypothèques volume le 19 décembre suivant – moyennant 20.000 francs
acp 200 (3 Q 29 915) f° 126-v du 24.8.

Originaire de Hochfelden, Chrétien Krentz épouse en 1817 Catherine Richert, originaire de Niederhaslach
Mariage, Niederhaslach
Acte de mariage célébré à la Maison commune à dix heures du matin le 26 novembre 1817. Chrétien Krentz, né d’un légitime mariage le 2 avril 1787 à Hochfelden domicilié à Strasbourg, fils de fr. Ant. Krentz, aubergiste à Hochfelden et de Françoise Fongon à Hochfelden, Catherine Richert, née d’un légitime mariage le 21 juillet 1795 fille de Florent Richert, Laboureur à Niederhaslach et de Thérèse Danzer à Niederhaslach (signé) C Krentz, Catharina Richert (i 4)

Registre de population 600 MW 67 (1815 sqq)
Rue de l’homme de Pierre N° 7, p. 705 (i 365)
Krentz, Jos. Chrétien, 1786, fab. de chandelles, Hochfelden, (à Str. depuis) 1811, (auparavant) quai des bateliers 34, Entré mai 1831
id. née Richert, Catherine, 1795, Ep. Haslach, (à Str. depuis) 1817
id. Florent Adolphe, 1820, Strasbourg
id. Jn Joseph, 1824, Strasbourg
id. Charles Aug.te, 1826, Strasbourg
id. Etienne, 1827, Strasbourg
id. Victor, 1829, Strasbourg – décédé Mai 37
id. Eugène, 1830, Strasbourg – décédé janvier 36
id. Julie, 1831, Strasbourg
id. Françoise Pauline, 1834 10. oct. , Strasbourg

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de la maison de commerce Jean-Jacques Friedel, cadet

1843 (24.2.), Strasbourg 12 (159), M° Noetinger n° 15.502
(Ouverture de crédit) 24 février 1843 – Ont comparu M. Charles Friedel, négociant demeurant à Strasbourg, agissant au nom de la maison de commerce établie en lad. ville de Strasbourg sous la raison Jean-Jacques Friedel, cadet, dont il est le seul chef et gérant, patenté par M. le Maire de cette ville le 21 avril 1842 numéro 25 deuxième catégorie
Et M. Chrétien Krentz, fabricant de chandelles & D° Catherine Richert sa femme qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg, M. Krentz patenté par M. le Maire de cette ville le 20 juillet 1842 numéro 780 cinquième catégorie
M. Friedel au nom de la maison de commerce ouvre par ces présentes en faveur de M. & Mde Krentz un crédit jusqu’à concurrence de la somme de 3000 francs & pour une durée de cinq ans à partir d’aujourd’hui
hypothèque, Une Maison située à Strasbourg rue de l’homme de pierre N° 7 consistant en différents corps de bâtiments avec cour, remise, appartenances & dépendances plus les chaudières, alambics, cuves, outils et ustensiles généralement tous les objets servant à la fabricant du savon et des chandelles, tenant d’un côté à M. Übersaal, docteur en médecine, de l’autre côté au Sr Fritsch, par devant lad. rue, par derrière le Sr Schott, appreteur de draps. Telle & ainsi que la maison se poursuit & de comporte (…) Les Sr & D° Krentz sont propriétaires de la maison pour en avoir fait l’acquisition de M. Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux et D° Marie Marguerite Schützenberger, son épouse demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant led. M° Noetinger, l’un des notaires soussignés qui en a la minute & son collègue le 13 août 1830 dument enregistré. Cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 20.000 francs
acp 307 (3 Q 30 022) f° 46-v

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de Marie Rose Keguelin, veuve du colonel Pierre Louis Béat Ignace Labiffe et de ses enfants

1844 (13.2.), Strasbourg 12 (162), M° Noetinger n° 16.566
Obligation, 9 & 13 février 1844 – ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de Chandelles et D° Catherine Richert sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
à 1° Mad. Marie Rose Keguelin, veuve de M. Pierre Louis Béat Ignace Baron Labiffe, vivant colonel de Cavalerie en retraite et chevalier de la Légion d’honneur, elle demeurant à Strasbourg
2° M. Charles Louis Labiffe, domicilié à Strasbourg fourrier à la 5° compagnie du deuxième bataillon du 34° régiment de ligne en garnison à Châlons sur Saône
3° Et à D° Louise Rose Catherine Labiffe, épouse de M. Adolphe Charles Croiset, lieutenant à la 5° compagnie du troisième bataillon dud. régiment en garnison à Mâcon, ces deux époux domiciliés à Paris, Mad. Vve Labiffe comme ayant l’usufruit viager du montant du capital prêté par les présentes et M. Charles Labiffe et Mad. Croiset ses deux enfants comme ayant la nue propriété de ce même capital, la somme principale de 2000 francs
hypothèque, une maison située à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, consistant en différents corps de bâtimens avec cour, remises, appartenances et dépendances, plus les chaudières, alambics, cuves, outils, ustensiles et généralement tous les objets servant à la fabrication du savon et des chandelles, tenant le tout d’un côté à M. Übersaal, docteur en médecine, de l’autre au Sr Fritsch, par devant lad. rue par derrière le Sr Scholl apprêteur de drap (…). Les Sr & D° Krentz sont propriétaires de lad. maison pour en avoir fait l’acquisition de M. Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux et Marie Marguerite Schützenberger son épouse demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 16 août 1830 enregistré. Cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 20.000 francs actuellement due dans des proportions inégales (…)

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de Charles Grün

1844 (30.7.), Strasbourg 12 (164), M° Noetinger n° 17.021
Obligation, 30° Juillet 1844 – ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de Chandelles et Dame Catherine Richert, son épouse à ce dûment autorisée par son mari, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien et légitimement
à M. Charles Grün, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, à ce présent et acceptant, la somme de 4000 francs
hypothèque, Une maison consistant en différents corps de bâtimens avec cour, remise, autres droits, appartenances et dépendances, le tout sis à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, d’un côté M. Maurer, de l’autre Mlle Osterrieth.
Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent que ledit immeuble leur appartient en vraie et incommutable propriété aux termes d’une vente qui leur a été faite par Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux et D° Marie Marguerite Schützenberger son épouse, demeurant ensemble à Strasbourg devant ledit M° Noetinger le 16 août 1830 enregistré. Cette acquisition a été faite moyennant le prix de 20.000 francs actuellement due dans des proportions inégales (…)

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit du marchand épicier Xavier Stintzy, de Mutzig

1845 (20.8.), Strasbourg 12 (167), M° Noetinger n° 17.942
Obligation. 20 août 1845. – Ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de chandelles et Dame Catherine Richert, son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien & légitimement
à M. Xavier Stintzy, marchand épicier demeurant à Mutzig, créancier ci présent & acceptant, la somme principale de 2550 francs (…)
hypothèque, Une maison consistant en différens corps de bâtimens avec cour, remise, autres droits, appartenances & dépendances, le tout sis à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, d’un côté M. Maurer, de l’autre Mlle Osterrieth. Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient en toute propriété aux termes d’un acte de vente passé devant ledit M° Noetinger soussigné le 16 août 1830 par Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux et D° Marie Marguerite Schützenberger son épouse, demeurant ensemble à Strasbourg. Cette acquisition a été faite moyennant le prix de 20.000 francs actuellement due dans des proportions inégales (…)

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de Sébastien Lien, vigneron à Mutzig

1845 (3. 7.br), Strasbourg 12 (167), M° Noetinger n° 17.968
Obligation. 3 septembre 1845. – Ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de Chandelles et Dame Catherine Richert, sa femme qu’il autorise, les deux demeurant à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir légitimement
à M. Sébastien Lien, vigneron demeurant à Mutzig, créancier à ce présent et acceptant, la somme principale de 1150 francs (…)
hypothèque, Une maison consistant en différents corps de bâtimens avec cour, remise & dépendances, située à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, entre M. Maurer & Mlle Osterrieth. Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient en toute propriété & qu’il est libre de tous privilèges & hypothèques, à l’exception d’une somme principale de 31.250 francs, due différentes personnes suivant obligation reçue par ledit notaire Noetinger le 10 août dernier & autres actes y relatés.

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de François Joseph Hertrich, fabricant de savon à Colmar

1845 (16 7.br), Strasbourg 12 (167), M° Noetinger n° 18.000
Obligation. 16 septembre 1845. – Ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de Chandelles et D° Catherine Richert, sa femme qu’il autorise, les deux demeurant en cette ville, lesquels ont reconnu devoir légitimement
à M. François Joseph Hertrich, fabricant de savon demeurant à Colmar, créancier à ce présent et acceptant, la somme principale de 300 francs (…)
hypothèque, Une maison consistant en différents corps de bâtimens avec cour, remise & dépendances, située à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, entre M. Maurer & Mlle Osterrieth. Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient en toute propriété et qu’il est libre de tous privilèges & hypothèques, à l’exception d’une somme principale de 32.400 francs, due divers créanciers suivant obligation reçue par ledit notaire Noetinger le 3 septembre courant & autres actes y relatés.

La maison est vendue par adjudication judiciaire au tribunal civil à Charles Grün

1846 (7.2.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 445 (2671) n° 81, le 7 février 1846 – Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en ladite ville au palais de Justice a rendu le jugement dont la teneur suit. Cahier des charges, clauses et conditions de la vente de l’immeuble ci après désigné par expropriation forcée à la barre du tribunal civil séant à Strasbourg. M. Frédéric Traut avoué exerçant audit tribunal civil, chargé d’occuper pour le sieur Frédéric Mannnerger, majeur, commis négociant domicilié à Strasbourg, déclare que ledit Mannberger est créancier du sieur Chrétien Krentz, fabricant de chandelles et de Dame Catherine Richert, son épouse conjoints demeurant et domiciliés audit Strasbourg d’une somme de 500 francs échue depuis le 13 mai dernier en vertu d’un transport obligatoire reçu M° Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg (…)
Désignation de l’immeuble saisi sur lesdits conjoints Krentz. Une maison sise à Strasbourg rue de l’homme de pierre n° 7 autrefois et aujourd’hui rue de l’ail n° 28, d’un côté le sieur Fritsch marchand de vins de l’autre Monsieur Uebersaal docteur en médecine, cour, appartenances et dépendances. Cette maison consiste en rez de chaussée dans lequel se trouve un atelier de fabricant de chandelles surmonté de deux étages et de greniers le tout bâti en pierres et couvert en tuiles. Le sol de cet immeuble a une de la contenance de 2 ares 15 centiares, ledit immeuble est imposé à la matrice cadastrale de la Ville de Strasbourg ainsi qu’il résulte de l’extrait dont copie suit. Section O n° 21 rue de l’homme de pierre numéro 7 en nature de maison d’une la contenance de 2 ares 15 centiares de première classe, évalué à un revenu net de 108 francs et en nature de sol évalué à un revenu (-). Conditions de la vente (…) Mise à prix. Le poursuivant met ledit immeuble à prix pour servir de première mise lors de l’adjudication à la somme de 6000 francs. Fait à Strasbourg le 23 septembre 1845.
(f° 136-v) Publication. L’an 1845 le 31 octobre (…)
(f° 137) Première adjudication. L’an 1845 le 5 décembre
Adjudication définitive. L’an 1846 le 9 janvier à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg séant en cette ville (…) article unique du cahier des charges consistant en une maison avec cour appartenances et dépendances contenant un atelier de fabrication de savon et de chandelles avec tous les objets mobiliers attachés comme immeubles par destination à ladite maison, notamment les chaudières, alambics, cuves, outils, ustensiles & généralement tous les objets servant à la fabricant de savon et de chandelles, sise à Strasbourg rue de l’homme de pierre numéro 7 aujourd’hui rue de l’ail numéro 28 entre le sieur Fritsch marchand de vins et Monsieur Uebersaal docteur en médecine, crié pour 6000 francs
Enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Schneegans avoué à la somme de 28.700 francs
(f° 138) Déclaration de command. L’an 1846 le12 janvier au greffe du tribunal civil de l’arrondissement de Strasbourg Est comparu M° Schneegans avoué lequel a déclaré avoir enchéri à l’audience des criées de ce siège du 9 du courant pour et au nom du Sieur Charles Grün, négociant demeurant à Strasbourg

Le fabricant de savon George Richert loue une cave de la maison au marchand de vins Fritsch

1860, Enregistrement de Strasbourg, ssp 132 (3 Q 31 631) f° 67 du 22.11.
du 22 novembre 1866. Bail – M. George Richert fabt. de savon à Strasbourg loue par les présentes
au Sr Fritsch marchd. de vins en ladite ville
la cave de sa maison rue de l’Ail N° 21 dont l’entrée est dans la cour de la dite maison, moyennant un loyer annuel de 240 francs payable par trimestre avec 60 francs. Les tonneaux, chantiers, tout ce qui se trouve dans la dite cave appartient à M. Fritsch. La durée du bail est fixée du jour de la signature du présent bail pour finir le premier janvier 1863.

Charles Grün et Wilhelmine Christmann vendent la maison au marchand de vins Théophile Jonathan Rhein et à sa femme Louise Lœsling

1861 (26.6.), Victor Noetinger (Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 860 (3006) n° 83 le 10 juillet 1861)
Ont comparu Monsieur Charles Grün propriétaire et Dame Wilhelmine Christmann son épouse de lui dument assistée et autorisée à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes vendu (…)
à Monsieur Théophile Jonathan Rhein, marchand de vins et Dame Louise Loesling sa femme demeurant ensemble à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Désignation. Une maison d’habitation à deux étages sur rez de chaussée composée de bâtiments de devant et de derrière avec cour, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue de l’ail numéro 3 ancien et n° 21 nouveau tenant d’un côté à Monsieur Stoeber medecin, de l’autre à Monsieur Fritz marchand de vins, par devant la rue, par derrière Mademoiselle Meyer et Monsieur Schott, ainsi que cet immeuble se poursuit et se comporte avec tous les droits sans exception (…) notamment les trumeaux, fourneaux tuyaux et pierres, les jalousies & autres objets placés dans la maison à perpétuelle demeure.
Origine de la propriété. Les vendeurs déclarent qu’ils sont devenus propriétaires de l’immeuble vendu au moyen de l’adjudication qui en a été prononcée au profit de Monsieur Grün l’un d’eux par l’entremise de M° Schneegans avoué à Strasbourg qui lui en a passé déclaration suivant jugement rendu à l’audience des criées du tribunal civil de Strasbourg le 9 janvier 1846 et déclaration de command du 12 janvier même mois, le tout enregistré et transcrit au bureau de la conservation des hypothèques le 7 février 1846 volume 445 numéro 81 avec inscription d’office du même jour au volume 441 numéro 150. L’adjudication a eu lieu par suite de l’expropriation forcée dirigée à la requête de Monsieur Frédéric Mannberger commis négociant domicilié à Strasbourg contre Monsieur Chrétien Krentz fabricant de chandelles et Dame Catherine Richert sa femme demeurant à Strasbourg. elle a été prononcée au profit de Monsieur Grün moyennant le prix de 28.700 francs (…). La maison vendue appartenait aux époux Krentz au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de Monsieur Frédéric Hammer marchand de bestiaux et de Dame Marie Marguerite Schützenberger son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Charles Noetinger père et prédécesseur immédiat de M° Victor Noetinger l’un des notaires soussignés le 16 août 1830 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier septembre de la même année volume 238 numéro 65. Cette acquisition a été faite moyennant le prix de 20.000 francs qui a fait l’objet d’un ordre judiciaire entre les créanciers des époux Hammer (…) Les époux Hammer possédaient eux mêmes ledit immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Sophie Lazarus veuve de Monsieur Joseph Lang vivant commerçant à Düssenach suivant contrat de vente passé devant M° Jean Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 17 mai 1815 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 5 juin de la même année volume 82 Numéro 30. Enfin la veuve Lang avait acquis ladite maison à la barre du tribunal civil de Strasbourg où il fut vendu par expropriation forcée sur Rose Bensheim veuve de Benoît Bensheim tant en son nom que comme tutrice légale de Nanette Bensheim sa fille et Monsieur Lazare Bensheim négociant tous de Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication faite devant ledit tribunal, arrêt de la cour d’appel séant à Colmar du 9 novembre 1814 et adjugé définitivement à la veuve Lang suivant jugement du même tribunal en date du premier décembre 1814. – Prix 22.000 francs (…) Etat civil. Les vendeurs déclarent sous les peines de droit qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer et son collégue notaires à Strasbourg dans le cours de l’année 1820.
acp 500 (3 Q 30 215) f° 25 du 3.7.

Originaire de Schiltigheim, le cabaretier Théophile Jonathan Rhein épouse en 1851 Louise Lœsling, fille de l’huissier Jean Zacharie Lœsling
Mariage, Schiltigheim (n° 5)
Le 8 mai 1851 à onze heures du matin. Acte de mariage de Gottlob Jonathan Rhein âgé de 30 ans né à Schiltigheim le 15 janvier 1820, profession de cabaretier domicilié à Strasbourg, fils légitime majeur de Rhein Gottlob Jonathan, âgé de 58 ans, profession de Marchand de bestiaux domicilié à Schiltigheim, présent et consentant, et de feu Ehrhradt Catherine Salomé en son vivant domiciliée à Schiltigheim, y décédée le 8 janvier 1827, et de Louise Loessling, sans profession, domiciliée à Schiltigheim, âgée de 19 ans, née à Schiltigheim le 27 mars 1832 fille légitime mineure de feu Loessling Jean Zacharie en son vivant profession d’huissier domicilié à Schiltigheim y décédé le 27 mars 1843 et de Piquet Julie agée de 42 ans profession de rentière domiciliée à Schiltigheim (…) s’il a ét fait un contrat de mariage, il nous a répondu il en a été fait devant M° Roudolphi Notaire en cette commune suivant son certificat en date du 22 avril 1851 (i 4)

Jonathan Rhein loue le débit de vin à Louise Dorothée Amélie Milius veuve de l’horloger Frédéric Schlund

1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 136 (3 Q 31 635) f° 10 du 8.8.
du 22 juin 1862. Bail – Le soussigné Sr Jonathan Rhein, marchand de vin à Strasbourg donne à bail pour trois, six ou neuf années à partir du 24 juin courant
à Louise Dorothée Amélie Milius veuve du Sr Frédéric Schlund vivant horloger à Strasbourg, qui l’accepte
un établissement de débit de vin avec logement sis dans la maison rue de l’ail N° 21 à Strasbourg, composé comme suit, 1° le rez de chaussée comprenant une grande salle, une petite salle et une chambre y attenante, 2° tout le premier étage et une chambre de domestique au 3° étage et une chambre à linge sale au 4° étage, 3° La cave sous le rez de chaussée et une petite cave à légumes, une remise et le droit de jouissance de la buanderie et du grenier commun. Dans la location sont compris trois poëles en fayence, un poële en fonte avec tuyaux, un âtre économique, plus le compteur avec conduits à gaz et 8 becs au rez-de-chaussée. Ce bail est fait pour un loyer annuel de 1000 francs

Théophile Jonathan Rhein et Louise Lœsling vendent la maison au commis négociant Adolphe Hosch

1864 (3.12.), M° Flach (minutes en déficit), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1002 (3178) n° 16 du 8 décembre 1864
Ont comparu Monsieur Théophile Jonathan Rhein, marchand de vins et Dame Louise Loesling son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes vendu (…)
à Monsieur Adolphe Hosch, commis négociant demeurant à Strasbourg
Désignation. Une maison d’habitation à deux étages sur rez de chaussée composée de bâtiments de devant et de derrière avec cour, appartenances et dépendances, le tout sis à Strasbourg rue de l’ail N° 21 tenant d’un côté à Monsieur Stoeber medecin, de l’autre à M. Ferdinand Fritz marchand de vins, par devant la rue et par derrière Mademoiselle Meyer et Monsieur Appell. Ainsi que cet immeuble se poursuit et se comporte avec tous les droits sans exception (…) notamment les trumeaux, fourneaux tuyaux et pierres, les jalousies et autres objets placés dans la maison à perpétuelle demeure.
Origine de la propriété. Les vendeurs déclarent qu’ils sont devenus propriétaires de l’immeuble vendu pour l’avoir acquis de Monsieur Charles Grün, propriétaire et Dame Wilhelmine Christmann son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux terles d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg le 27 juin 1861. Cette vente est faite moyennant le prox de 22.000 francs à compte duquel 2000 francs ont été payés comptant (…). Les époux Grün sont devenus propriétaire des dits immeubles au moyen de l’adjudication qui en a été prononcée au profit de Monsieur Grün l’un d’eux par l’entremise de M° Schneegans avoué à Strasbourg qui lui en a passé déclaration suivant jugement rendu à l’audience des criées du tribunal civil de Strasbourg le 9 janvier 1846 et déclaration de command du 12 janvier même mois, le tout enregistré et transcrit au bureau de la conservation des hypothèques le 7 février 1846 volume 445 numéro 81 avec inscription d’office du même jour au volume 441 numéro 150. L’adjudication a eu lieu par suite de l’expropriation forcée dirigée à la requête de Monsieur Frédéric Mannberger commis négociant domicilié à Strasbourg contre Monsieur Chrétien Krentz fabricant de chandelles et Dame Catherine Richert sa femme demeurant à Strasbourg. La maison vendue appartenait aux époux Krentz au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de Monsieur Frédéric Hammer marchand de bestiaux et de Dame Marie Marguerite Schützenberger son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Charles Noetinger père notaire à Strasbourg le 16 août 1830 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier septembre de la même année volume 238 numéro 65. Les époux Hammer possédaient eux mêmes ledit immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Sophie Lazarus veuve de Monsieur Joseph Lang vivant commerçant à Dusenach suivant contrat de vente passé devant M° Jean Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 17 mai 1815 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 5 juin de la même année volume 82 Numéro 30. Enfin la veuve Lang avait acquis ladite maison à la barre du tribunal civil de Strasbourg où il fut vendu par expropriation forcée sur dame Rose Bensheim veuve de Monsieur Benoît Bensheim tant en son nom que comme tutrice légale de Nanette Bensheim sa fille et Lazare Bensheim négociant à Strasbourg suivant procès verbal d’enchères et d’adjudication faite devant ledit tribunal, arrêt de la cour d’appel séant à Colmar du 9 novembre 1814 et adjugé définitivement à la veuve Lang suivant jugement du même tribunal en date du premier décembre 1814. – Entrée en jouissance (…) Prix 24.000 francs (…)
acp 538 (3 Q 30 253) f° 44-v du 5.12.

Le commis négociant Adolphe Hosch épouse en 1852 Sophie Caroline Fetter
1852 (10.6.), Strasbourg 13 (65), M° Flach n° 1191
Contrat de mariage – Ont comparu M. Adolphe Hosch, commis négociant demeurant à Strasbourg, fils majeur de feu M. Jonathan Emanuel Hosch, en son vivant maréchal ferrant et de D° Sophie Faudel sa veuve demeurant à Strasbourg, futur époux stipulant sous l’assistance de sa mère d’une part
Et Melle Sophie Caroline Fetter, majeure demeurant à Strasbourg, fille de feu le Sr Jacques Fetter en son vivant crieur à la salle des ventes à Strasbourg & de D° Sophie Hobart sa veuve demeurant enladite ville, future épouse stipulant sous l’assistance de sa mère d’autre part
acp 410 (3 Q 30 125) f° 65 du 11.6. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié
Les apports du futur époux consistent en argent comptant et literie montant à 800 francs
les apports de la future épouse consistent en meubles & effets mobiliers estimés article par article à 1152
Donation mutuelle par les futur au survivant deux de l’usufruit de la succession du prémourant, réductible à la portion légale en cas d’existence d’enfants

Sophie Caroline Fetter meurt en 1854 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Frères.
1864 (12.3.), Strasbourg 13 (90), M° Flach (Jean Georges)
12 mars 1864. Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Adolphe Hosch, négociant, et Sophie Caroline Fetter
A la requête de M. Adolphe Hosch, négociant demeurant à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre lui et dame Sophie Caroline Fetter son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant le soussigne notaire Flach en date du 10 juin 1852, 2° comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de cette dernière aux termes dudit contrat de mariage, 3° et en qualité de père et tuteur légal de de ses 5 enfants mineurs issus de son mariage avec la défunte et qui sont Charles Adolphe Hosch né le 18 février 1853, Sophie Caroline Hosch née le 11 mai 1854, Louis Hosch né le 15 novembre 1855, Emilie Eugénie Hosch née le 21 septembre 1857 Et Albert Jules Hosch né le 19 novembre 1858. En présence de M. Benjamin Kügler Négociant demeurant à Strasbourg au nom et comme subrogé tuteur desdits cinq enfants mineurs Hosch (…) lesdits mineurs Hosch habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour un cinquième de feue leur dite mère
dans une maison sise à Strasbourg, rue des frères n° 11 où la Dame Hosch est décédée le 5 mars 1864.
Description et estimation du mobilier, dans la salle à manger, au salon
acp 530 (3 Q 30 245) f° 93 du 14.3. (succession déclarée le 25 août 1864) Communauté, mobilier 2317
acp 532 (3 Q 30 247) f° 58-v du 4.5. (vacation du 2 mai) Communauté, argent 120, créances Kügler 31.330, assurance sur la vie 18.000
Succession, garde robe 764, remploi 1152
Le veuf déclare renoncer à son usufruit

Adolphe Hosch se remarie en 1864 avec Julie Lydie Schmidt : contrat de mariage, célébration
1864 (22.8.), M° Flach (minutes en déficit)
Contrat de mariage entre Adolphe Hosch, commis négociant à Strasbourg veuf avec un enfant de Sophie Caroline Fetter d’une part
Julie Lydie Schmidt, majeure à Strasbourg d’autre part
acp 535 (3 Q 30 250) f° 53-v du 22.8. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié
Les apports du futur époux consistent 1) en ceux constatés par inventaire reçu Flach le 12 mars 1864, 2) mobilier 1400, 3) argent 4100
Ceux de la future épouse consistent 1) mobilier estimé ci 1000, 2) argent ci 100
Donation par lle futur à la future de l’usufruit des biens de la communauté, caduque en cas de convol en secondes noces
Donation par la future au futur de la pleine propriété de toute sa succession réductible à l’usufruit de moitié en cas d’enfants

Mariage, Strasbourg (n° 404)
Du premier septembre 1864. Acte de mariage de Adolphe Hosch, majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 mai 1824 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, commis négociant, veuf de Caroline Sophie Fetter, décédée à Strasbourg le 5 mars 1864, fils de feu Emanuel Jonathan Hosch, agent de police décédé à Strasbourg le 16 juin 1842 et de Sophie Faudel, sans profession, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante
Et de Julie Lydie Schmid, majeure d’ans, née en légitime mariage le 19 mai 1842 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de feu Charles Frédéric Schmid, pensionnaire de la Ville, décédé à Strasbourg le 9 avril 1860 et de feu Dorothée Besserer décédée à Strasbourg le 14 décembre 1863 (…) il a été passé le 22 août denier un contrat de mariage par devant M° Jean Georges Flach notaire à Strasbourg (…) Témoins Charles Schmid, âgé de 41 ans, rentier, frère de l’épouse, Louis Schmid, âgé de 38 ans, mécanicien, frère de l’épouse (signé) Adolphe Hosch, Julie Lydie Schmid

Adolphe Hosch et son voisin Charles Bornemann, propriétaire de la maison sise 15, rue des Tonneliers, s’accordent le droit de surbâtir leur pignon commun

1867, Enregistrement de Strasbourg, ssp 147 (3 Q 31 646)
f° 46-v du 2.9.
Convention – Cejourd’hui 29 août 1867, il a été convenu entre le Sr Hoche Adolphe propriétaire d’un immeuble sis à Strasbourg rue de l’ail n° 21 d’une part
et le Sr Charles Bornemann, propriétaire d’un immeuble adjacent rue des tonneliers n° 15 d’autre part
1° les deux parties ayant sur une partie des façades postérieures un pignon commun, les toitures à la hauteur du 3° Etage sont séparées par un chenal servant à l’écoulement des eaux des deux parties. D’un commun accord les deux propriétaires se donnent le droit de surbâtir les dites façades d’un Etage et à l’aplomb du bord du chenal en y établissant les jours et vues qui se trouvent actuellement dans la toiture, soit sous forme de croisée, ou lucarnes, le déplacement du chenal en pierre sera aux frais de celui des propriétaires qui le dérangera dans son travail, 2° pour l’avantage du jour des deux propriétés, le sieur Bornemann s’engage à placer sa nouvelle façade à 70 centimètres en retrait de la gauche du chenal, à ne s’oppposer en rien à la fermeture des trois vues qui se trouvent dans le mur de séparation à hauteur de son deuxième étage, à condition que le sieur Hoche lui fasse établir un système de fenêtres à tabatière prenant le jour dans cette ruelle suivant le système qu’il jugera le plus convenable pour éclairer les pièces prenant le gour par le fait du relèvement du chenal, en cas de contestation entre les parties au sujet du mode d’exécution du travail le sieur Hoche remettra au Sr Bornmann une somm de cent francs lui faisant

Adolphe Hosch et Julie Schmid hypothèquent la maison au profit du brasseur Jacques Diemer

1870 (8.8.), Strasbourg 13 (98), M° Flach (Jean Georges) n° 7683
Du 8 août 1870. Obligation de 10.000 francs – Ont comparu Mr Adolphe Hosch négociant et sous son autorisation D° Julie Schmid son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
a Mr Jacques Diemer, brasseur demeurant à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 10.000 francs (…)
Affectation hypothécaire, une propriété située à Strasbourg rue de l’Ail n° 21, et composée de deux corps de bâtiments attenant l’un à l’autre, celui donnant dans la rue de l’ail élevé sur cave voûtée et comprenant rez de chaussée, trois étages et greniers, l’autre donnant dans la cour, élevé sur cave voûtée comprenant rez de chaussée, quatre étage et greniers, cette propriété tenant d’un côté à M. Stoeber médecin, de l’autre côté à M. Ferdinand Fritsch marchand de vins, pardevant la rue et par derrière M Meyer et Mr Appel. (…)
Origine de la propriété. Cet immeuble hypothéqué appartient aux époux Hosch pour avoir été acquis par eux de M. Théophile Jonathan Rhein, marchand de vins et D° Louise Loesling demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Flach notaire soussigné et son collègue notaires à Strasbourg le 3 décembre 1854 qui contient l’établissement de la propriété antérieure.

Adolphe Hosch meurt en 1888 en délaissant cinq enfants de son premier mariage.
1888 (11.7.), M° Mossler
11, 12 & 14 Juli 1888. Erbverzeichnis nach dem Ableben des Kaufmanns Adolph Hosch in Straßburg wohnhaft gewesen, wo er am 29. Februar 1888 gestorben ist, auf Anstehen von I. Julie Lydie Schmid, ohne Gewerbe in Straßburg Wittwe des H. Hosch, handelnd eigenen Namens wegen der Errungenschaft gemeinschaft welche auf Grund Ehevertrags des Notars Flach in Straßburg vom 22. August 1864. zwischen irem gewesenen Ehemann und ihr bestanden hat, und als Schenknehmerin seines Kindtheiles des Nachlasses ihres Ehemanns auf Grund des erwähnten Ehevertrags und eines eigenhändigen Testaments hinterlegt in der Amtsstube des amtierenden Notars am 3. März 1888.
II. von dem Bevollmächtigten von Adolph Karl Hosch, Prokurist in Nizza, III. von dem Bevollmächtigten von Sophie Caroline Hosch, Ehefrau von Karl Valentin Kern, Kaufmann in Langres, IV. Ludwig Hosch, Kaufmann in Straßburg, letzterer handelnd eigenen Namens und als Bevollmächtigter von Albert Julius Hosch, Schriftsteller in Paris, V. von dem Bevollmächtigten von Carl Theodor Julius Lix, und dessen Ehefrau Emilie Eugenie Hosch in Paris, die genannten Adolph Carl Hosch, Ehefrau Kern, Ludwig Hosch, Albert Julius Hosch und Ehefrau Lix sind die einzigen Erben je zu einem Sechstel im Nachlasse ihres Vaters genannten Hosch und der Wittwe Hosch zu 1/6.

acp 804 (3 Q 30 519) f° 77-v n° 1615 du 17.7. (Sterbefallerkl. Bd. 156 Bl. 64 n° 50, 17 VIII 1888) Mobilien der Gütergemeinschaft geschätzt zu M. 3915, bares Geld am Todestage 1682
Kleidungsstücke und Schmucksachen des Erblassers 306
Nach dem Absterben von Sophie Caroline Fetter ersten Ehefrau Hosch, welche von den obengenannten fünff Kindern beerbt worden ist, wurde durch Notar Flach in Straßburg am 12. März 1864 ein Erbverzeichnis errichtet
Laut einer Vormundschafts Rechnung vor dem amtiendenen Notar vom 13 & 26 November 1878 hat p. Hosch beden Söhnen Adolph Carl Hosch und Ludwig Hosch ihr mütterliches Erbe mit je 4240 ausgeliefert
Rückbringen, Ehefrau Kern hat auf Grund ihres Ehevertrags vor Notar Flach in Straßburg vom 10. September 1872 einen Betrag von 4616 zurückzubringen
Ehefrau Lix hat auf Grund ihres Ehevertrags vor Notar Loew in Straßburg vom 14. September 1881 einen Betrag von 3840 zurückzubringen
der Erblasser hat diese beiden Beträge aus der Gütergemeinschaft Hosch Schmid genomme, und schuldet dafür Ersatz
der heutige Erblasser war zu Gunsten seiner überlebenden Wittwe bei der Lebensversicherungs gesellschafft La Nationale in Paris 1) zufolge einer Polize vom 28. Aprilis 1864 zu 9600, b) laut einer Polize vom 27. Junÿ 1862 zy 6400 gegen einer Prämie von 193. jährlich
Wittwe Hosch ist bei der Lebensversicherungs gesellschaft M° Phénix mit den Sitze zu Paris zufolge Polize vom 21. October 1872 zu 8000 gegen einer Prämie von 201. Mark versichert. Ane Prämien wurden bezahlt für a) den Erblasser 11.989, b) der Wittwe 3225, Zusammen 14.194, davon gehen (…) bleiben noch 10.982, wofür die Wittwe Ersatz schuldet. Die Erben verlangen (…)
Ersatzansprüche der Eheleute Hosch (…) 42.024, davon gehet ab 21.458, bleiben noch 20.566, und in baarem Geld 4400, Zusammen 24.966
Vergütungen. Eheleute Hosch Schmid schulden an die Gütergemeinschaft (…) 10.456 und 10.982
Activanstaende der Gemeinschafft (…) 157.807, weitere Activanstaende 7148
Liegenschaft der Gemeinschafft, Ein Wohnhaus mit Hof, Stall und Zubehör in der Gemeinde Wangen Sondergasse N° 120 Flur D n° 262 mit 1 Ar 25
Passiv masse 13.251
die Wittwe beanspricht die gesetzliche Unterhalt mit 650 und für die Kinder 200.

Testament et acte de notoriété
1888, M° Mossler
3. Maertz 3. – Hinterlegung des eigenhändigen Testament dahier am 29. Februar 1888 verstorbenen Adolph Hosch (…) Privaturkunde von Januar 1888
acp 799 (3 Q 30 514) f° 41 du 6.3.

5. März 1888. Offenkunde woraus erhellet daß Adolph Hosch, ehemals Kaufmann hier den 29. Februar 1888 gestorben ist und als einige Erben hinterlassen seine fünf Kinder Karl Adolph Hosch, Bankier in Nizza, Sophie Caroline Hosch Ehefrau von Karl Valentin Kern, Kaufmann in Langres, Ludwig Hosch, Kaufmann hier, Emilie Eugenie Hosch Ehefrau von Carl Theodor Julius Lix Kaufmann in Paris, Albert Julius Hosch, Schriftsteller in Paris
acp 799 (3 Q 30 514) f° 41-v du 6.3. Mossler 5.3.

Liquidation de la communauté entre Adolphe Hosch et Julie Lydie Schmid
1889 (18.7.) M° Mossler
Liquidation und Theilung Gütergemeinschaft Adolph Hosch und Julie Lydia Schmid
1. der Gütergemeinschaft, welche bestanden zwischen Adolph Hosch, Kaufmann zu Straßburg, gestorben hier am 29. Februar 1888 und dessen überlebenden Ehefrau Julie Lydie Schmid, 2. des Nachlasses des genannten Adolph Hosch,
zwischen I. der genannten Wittwe geb. Julie Lydie Schmid,
II der Kinder aus erster Ehe des Verstorbenen mit Sophie Caroline Fetter nämlich 1. Sophie Caroline Hosch, Ehefrau von Karl Valentin Kern, Kaufmann in Langres, 2. Ludwig Hosch, Kaufmann in Straßburg, 3. Albert Julius Hosch, Schriftsteller in Paris, 4. Adolph Karl Hosch, Bankbeamter in Nizza, 5. Emilie Eugenie Hosch Ehefrau von Carl Theodor Julius Lix, Kaufmann beide in Paris, diese 5 Kinder Erben ihres Vaters je zu 1/6. indem die Wittwe laut dem nacherwehnten Testament Legatarin für ein Kindstheil ist

acp 818 (3 Q 30 533) f° 24-v n° 1520 du 27.7. (Sterbefall erkl. 17.8.88 Bd. 156 Bl. 64 n° 50) Vorbemerkungen, I. Ehevertrag Hisch Schmid vor M° Flach hier am 22. angezeigt und bekandt 1864 auf Errungenschaft gemeinschaft (…)
II. Testament eigenhändig v. 16. Januar 1888, egistr. Bd. 799 N° 3496. (…)
III. Adolph Hosch starb am 29. II 1888, Inventar Mossler vom 11, 12 & 14 Juli 1888 wonach Mobilien der Gemeinschafft geschätzt 3915, Baargeld 1682, Kleider und Schmucksachen 306 (…)
Gütergemeinschaft. Aktiv I. Baargeld (…) 26.682, II. Vergütung geschuldet durch den Nachlass 11.153, III. geschuldet laut Testament 2161, IV. geschuldet durch Ludwig Hosch 16.200, V. geschuldet durch Albert Julius Hosch 410, VI geschuldet durch Frau Kern 24.940, VII-IX. Betrag durch Handelshaus Hosch-Braun, X. Erlös des Wohnhauss zu Wangen 6050 (…) Summa Aktiv M 208.098
Passiv. I. Ersatzleistung (…) 48.724, bleibt 159.373
Nachlass, 1. Ersatzansprüche 26.630, Hälfte des Gemeinschaft überschusses mit 79.686, 3. Eratzanspruch gegen die Wittwe 944, Summa 107.261 – Passiv 11.956, bleibt Ueberschuss 95.305
Rechnungen & Anweisungen (…)
f° 29, n° 1521 Auszug

Adolphe Hosch et Julie Lydie Schmid vendent la maison au boulanger Mathias Klein et à sa femme Louise Fuchs pour 25 000 marks

1875 (29.10.), Strasbourg 9 (140), M° Jean Mossler n° 106
Kauf mit Anweisung und Rechtseinsetzung vom 29. October 1875. – sind erschienen H. Adolph Hosch, Kaufmann, & Frau Julie Lydie Schmidt, desse, hierzu ermächtigte Ehefrau, beide miteinander in Straßburg wohnhaft, welche hierdurch (…) verkauft haben
an H. Mathias Klein, Bäcker & an Frau Luise Fuchs, dessen hierzu verbeiständete Ehefrau, beide miteinander in
Straßburg wohnhaft, solidarische Käufer hierzugegen & solches annehmend,
Beschreibung. Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, Hintergebäude mit einer Bäckerei, nebst allen Rechten & Zugehörden in Straßburg gelegen, Knoblauchgasse n° 21 einerseits Eigenthum Stoeber, anderseits Ferdinand Fritsch, vorn die Gasse hinter Eigenthum Bayer & Heintz. Dieses Haus ist verkauft im Stande in welchem sich dasselbe wirklich befindet (…)
Eigenthums-Recht. Diese Liegenschaft gehört den Eheleuten Hosch um sie von H. Gottlieb Jonathan Rhein, Weinhändler & Frau Louise Loesling, Eheleute in Straßburg wohnhaft gekauft zu haben, laut Kontrakt vor H. Flach, damals Notar in Straßburg passirt den 3. Dezember 1864, im Hypotheken Amt von Straßburg überschrieben den 8. desselben Monath Band 1002 N° 19. Die Eheleuthe Rhein Loesling, sind selbst Eigenthümer dieser Liegenschaft um sie von den Eheleuten Karl Grün, Eigenthümer & Wilhelmine Christmann, beider in Straßburg wohnhaft erkauft zu haben, laut Kauf Kontrakt vor H. Victor Noetinger, damals Notar in Straßburg den 27. Juni 1761. Das frühere Eigenthums Recht ist in letzterem Kauf Kontrakt ausführlich aufgestelt und die Parteien berufen sich auf diesen Akt und begehren in Gegenwärtigem keine ausführliche Beschreibung.
Civil & hÿpothkenstand. Die Verkäufer erklären & bestätigen, daß sie in erster Ehe unter der Gütergemeinschaft verheirathet sind (…) daß die verkaufte Liegenschaft ihnen noch in vollem Eigenthum angehört und mit keiner anderen Renten, Schuld, Privileg noch Hÿpothek behaftet ist als durch 1) einer Hauptsumm von 16.000 Mark schuldig an die Verlaßenschafft des H. Carl Grün (…), 2) einer Hauptsumm von 8000 Mark schuldig an H Jacob Diemer ehemaliger Bierbrauer in Straßburg laut Obligation vor H. Flach damals Notar in Straßburg den 8. August 1870 (…) – Preis, 25.000 Mark
acp 644 (3 Q 30 359) f° 96 du 30.10.

Originaire de Still, Mathias Klein épouse en 1870 Louise Fuchs, native d’Uttenheim après avoir passé un contrat de mariage à Erstein
Mariage, Strasbourg (n° 155)
Du 24° jour du mois de mars l’an 1870. Acte de mariage de Mathias Klein, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 février 1840 à Still (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, boulanger, fils de Georges Klein, ancien meunier domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de feu Madeleine Flicker, décédée à Dinsheim (Bas Rhin) le 27 décembre 1862 et de Marie Louise Fuchs, majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 octobre 1862 à Uttenheim, sans profession, fille de feu Pierre Fuchs, tisserand décédé à Uttenheim le 8 mai 1861 et d’Anne Marie Fritsch, sans profession domiciliée à Uttenheim, ci présente et consentante (…) il a été passé le trois de ce mois un contrat de mariage devant M° Bernhard notaire à Erstein (Bas Rhin) – (i 25)

Mathias Klein et Louise Fuchs vendent la maison au boulanger Georges Kauffmann et à sa femme Madeleine Würth moyennant 48 000 marks

1881 (28.4.), M° Holtzapffel
Verkauf durch Mathias Klein, Bäcker und Luise Fuchs Eheleute zu Straßburg
an Georg Kauffmann, Bäcker und Magdalena Wurth Eheleute zu Straßburg
ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerke Hintergebäude mit einer Bäckerei, nebst allen Rechten und Zugehörden zu Straßburg Knoblauchgasse N° 21. Erkauft lautr Urkunde des Notars Mosler zu Straßburg vom 28. Oktober 1875. Besitz, Genuß und Steuerannahme vom 25. Juni. Kaufpreis 48.000 Mark, wovon 8000 Mark baar bezahlt (…)
acp 713 (3 Q 30 428) f° 14 n° 380 du 2.5.

Originaire d’Imbsheim, le boulanger Georges Kauffmann épouse en 1868 Madeleine Würth, native de Neuwiller-lès-Saverne
Mariage, Bouxwiller (n° 9) Le 30 avril 1868 à onze heures du matin. Acte de mariage de Georges Kauffmann, âgé de 29 ans né à Imbsheim le 10 avril 1839 (…) aubergiste et boulanger domicilié à Imbsheim demeurant à Bouxwiller, fils légitime de Georges Kauffmann âgé de 53 ans, laboureur à Imbsheim, ci présent et consentant et d’Anne Marie Wolff, âgée de 52 ans, domiciliée à Imbsheim ci présente et consentante
Et de Madeleine Wirth, âgée de 23 ans, née à Neuwiller le 7 janvier 1845 (…) profession aucune, domiciliée à Neuviller demeurant à Bouxwiller, fille légitime de Jacques Wirth âgé de 69 ans, laboureur domicilié à Neuviller ci présent et consentant et de Catherine Grentzinger, âgée de 62 ans, domiciliée à Neuviller ci présente et consentante (…) les futurs époux ont passé un contrat de mariage devant M° Kellermann, notaire à Bouxwiller le 24 mars dernier (i 7)

Georges Kauffmann meurt à l’âge de 55 ans le 21 janvier 1895.
Décès, Strasbourg (n° 141)
Strassburg am 21. Januar 1895. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Student der Theologie Friderich Kauffmann, wohnhaft zu Straßburg, Knoblochgasse 21, und zeigte an, daß sein Vater der Bäckermeister Georg Kauffmann, 55 Jahre 9 Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Imbsheim, Unter-Elsass, Ehemann von Magdalena Wirth, Sohn des verstorbenen Ackerers Georg Kauffmann, zuletzt in Imbsheim und dessen verstorbenen Ehefrau Maria Wolff, zuletzt in Ingweiler wohnhaft gewesen, zu Strassburg in des Anzeigers Wohnung am 21. Januar des Jahrs 1895 Vormittags um ein Uhr verstorben sei. (i 71)

Georges Kauffmann meurt en délaissant trois enfants, propriétaire de deux maisons à Strasbourg

1895 (9.3.), M° Loew
Erbverzeichnis über den Nachlass des zu Straßburg verstorbenen Bäckermeisters Georg Kauffmann gestorben den 21. Januar 1895. Auf Anstehen von 1. Magdalena Würth Wittwe des Erblassers Georg Kauffmann in Straßburg, handelnd eigenen Namens a) wegen der laut Ehevertrag Kellermann in Buchsweiler vom 24. März 1868 bestandenen Errungenschaft gemeinschaft, b) wegen ihrer Ersatzansprüche, c) wegen der gesetzlichen Nutznießung am Vermögen ihrer minderjährigen Kinder 1) Emilie Louise Kauffmann, 2) Martha Kauffmann, 2. Friderich Kauffmann, großjährig Student theol. in Straßburg handelnd die genannten drei Geschwister Kauffmann als einzige Erben je zu 1/3 am Nachlass ihres genannten Vaters

acp 896 (3 Q 30 611) f° 73-v n° 5575 du 12.3. – Massenaufstellung. Gütergemeinschaft 1. Mobilien zusammen geschätzt zu M. 1774, 2. Geld 800, 3. Ausstände für verkaufte Bäckerwaren M 200 von denen jedoch * die Hälfte eingehet mit 100, 4. Sparkassenbuch auf Namen Martha Kauffmann 800, Zinsen 21, Zusammen 3495
5. Liegenschaften a) Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken zu Straßburg Knoblochgasse N° 21, Ertrag M 1600, Verkaufswerth 45.000, En. Kauf Holtzapfel vom 28.4.1881
b) dergleichen Küfergasse N° 18 die Ecke der Rindfußgäßchen bildend, Ertrag 2440, Verkaufswerth 41.200, En. amtierenden Notar vom 1. Mai 1886, 6. Rückständige Mietzinsen von a) 87 b) 148, zusammen 23.585
Ersatzforderungen an Gemeinschaft 1-9 der Wittwe für Eheeinbringen (Verkauf zu Neuweiler) 4838 M
2. des Nachlasses (Verkauf Bann Imbsheim) 1-3 M 482
Schulden 1. Geschäftsschulden 2501, 2. Hypothekarschulden 52.253
Vorbehalt die Wittwe beanspricht an Unterhaltungsgelds 300
Nachlass Kauffmann 1. Garderobe 143, 2 Ersatzforderugen 480. Passiv Begräbniskosten 192, Trauerkosten der Wittwe 166

Locataire puis propriétaire, Auguste Théophile Pfrimmer épouse en 1899 Elisabeth Jund, originaire de Wimmenau

Mariage, Strasbourg (n° 234)
Straßburg am 23. Maertz des Jahres 1899. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bäckermeister August Theophil Pfrimmer, evangelischer Religion, geboren den 26. Juni des Jahres 1875 zu Straßburg, wohnhaft su Straßburg, Sohn des Rentners Johann Georg Pfrimmer, wohnhaft zu Straßburg und dessen verstorbenen Ehefrau Dorothea geborene Litterst zuletzt wohnhaft zu Straßburg, 2. die Köchin Elisabeth Jund, evangelischer Religion, geboren den 5. December des Jahres 1873 zu Wimmenau (Unter-Elsass), wohnhaft zu Ingweiler (Unter-Elsass), Tochter des Ackerers Philipp Jund und dessen Ehefrau Sophie geborene Reutenauer beide wohnhaft zu Ingweiler (i 49)

Le boulanger Paul Bissmann épouse en 1920 Georgette Sophie Kimmerlé
Ficher domiciliaire, 603 MW 73
Paul Bissmann (Paul Julius), * Bäckerges.11.2.91, Grafenstaden Erstein
v. Bischheim
1.4.06 Schiffleutstaden 19, Bloch
10.4.06, Clemenspl. 2., Schuster
2.6.08 u. Baldnersweg 27, Murer
1.2.08 / 17.2.09 (unbek.)Großauweg 43, Klein
18.5.09 unbek. v. Grafenstaden
23.6.09 u. Clemensplatz 2, Schuster
18.1.09 unbek, mt. Alm, v. Graffenstaden
28.6.11. u. Sleidanstr. 9. Nierenberger
28.7.11 v Metzgergasse 10, Specht
1.10. unbekt. Kronenburgerstr. 56, Kiffer
4.10.12, unb
v. Grafenstaden
1.7.23, Rue de l’Ail 31. Bissmann
16.4.24 u. Grafenstaden
Frau, Georgette Riehl 9.1.82, Grafenstaden

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1924, le boulanger Paul Jules Bissmann épouse en 1920 Georgette Sophie Kimmerlé, veuve de Michel Lommerle

Mariage, Illkirch-Graffenstaden (n° 14) le 10 février 1920. Par devant l’officier de l’Etat Civil soussigné ont comparu aujourd’hui dans le but de contracter mariage, 1° Monsieur Paul Jules Bissmann, boulanger de religion catholique né le 11 décembre 1891 à Illkirch, demeurant à Graffenstaden, fils de feu Louis Bissmann, modeleur né à Schoenau et de son épouse feue Marie Augustine née Riehl née à Fegersheim, tous deux domiciliés en derner lieu à Graffenstaden,
2° Madame Georgette Sophie Kimmerlé veuve de Michel Lommerle, de religion catholique née le 9 janvier 1882 à Graffenstaden, demeurant à Graffenstaden, fille de feu Georges Kimmerlé, employé né à Graffenstaden et de son épouse Marie Catherine née Tuther, décédés, née à Illkirch, tous deux domiciliés en dernier lieu à Graffenstaden


Eloge funèbre de Nicolas Agerius


Début de l’éloge imprimée par Guillaume Chrétien Glaser (AMS, cote 1 AST 446)

Eloge funèbre de Nicolas Agerius par Melchior Sebitzius, recteur de l’université – Né le 11 décembre 1568 à Ittenheim, Nicolas Acker est fils du pasteur Nicolas Acker et de Marguerite Kœrber. Il est maître en philosophie le 16 octobre 1589. Il étudie la botanique et la médecine en voyageant en Allemagne et en Italie, devient docteur en médecine à Bâle le 11 juin 1597. Il épouse le 24 juillet 1599 Barbe Kirchhoffer, fille du sénateur Georges Kirchhoffer et veuve de Conrad Liechtensteiger, dont il a quatre fils et quatre filles dont trois filles et un fils sont encore en vie. Il enseigne à l’université dont il est recteur à deux reprises (1624 et 1632). Il meurt le 20 juin 1634. L’éloge retrace en outre la formation et la carrière du défunt.

RECTOR
UNIVERSATIS ARGENTORATENSIS,
MELCHIOR SEBIZIUS,
MEDICINAE DOCTOR ET PROFESSOR,
COMES PALATINIS CÆSAREUS, ET REIPUBL. ARCHIATER,
Studiosis Adolescentibus S P D.

In recenti, opinor, memoria Vobis est, Studioso Adolescentes, Clarissimum et Excellentissimum Virum, Dom. NICOLAUM AGERIUM, Philosophiæ et Medicinæ Doctorem celeberrimum, Naturali scientiæ Professorem laudatissimum, Collega atque Affinem nostrum multis nominibus honorandum, preterita die Jovis, non Vos solum sed etiam omnes literarum Patronos ac Fautores, affixo Programmate ad festivitatem actus Doctoralis invitâsse: invitatos salutâsse publice: salutatos comptâ politaque Oratione erudiisse & delectâsse plurimum: & id quidem fecisse sanum, salvum, atque incolumem: eamque ob causam etiam adiisse Convivium, quod honoris & gratitudinis ergo instituebatur ab eo, quem potestate ab Amplissimo Academiæ nostræ Cancellario sibi concessâ summis in Medicâ arte honoribus ornârat. Verum, cum vix horulam convivio inter suisset, appositosque cibos leviter solum, & primoribus, quod ajunt, labris degustasset, male, proh dolor, habere cœpit. Ideoque Collegis, qui aderant, humaniter & officiose valere jussis, domum se contulit, lectumque ingressus est: sperans fore, ut, si quiesceret, somnumque caperet, sese recoligeret viresque refocillaret. Sentiebat enim gravissima tormina ventris: & vomitiones patiebatur bene multas: urebatur etiam calore quodam febrili, eoque minime vulgari & simplici: sed omnio (kakoeda): id quod ex repentinâ & subitaneâ virium pene omnium prostratione colligi facile poterat. Cum adstantes & domestici bonam initio spem de recuperatione sanitatis concepissent, factum tamen, ut illam brevi deponerent, deque valetudinis restitutione desperarent. Nam & morbus qui malignus erat, invalescebat: & symptomata vires acquirebant eundo: ad eo, ut qui die Jovis lætus & gratulabundus in Brabeuterio perorârat, die à promotione tertiâ, ipsâ nimirum die Sabbathi, paulo ante decimam vespertinam, vitam cum Morte commutâtit. O casum inexpectatum, vere que acerbum & luctuosum ! O funus flebile ! Amisit mehercule Academia venatorem speculatoremq. Naturæ sagacissimum: jacturam fecit Respublica medendi artificis utroque artis crure, Ratione & Experientiâ instructissimi: perdidit Collegium Facultatis medicæ Parastatam & Adsessorem sinceritatis, candoris & integritatis nomine commendatissimum: orbata est juventus naturali Philosophie addicta Ductore ac Doctore in explicandis Naturæ secretis solertissimo: in disputationibus instituendis physicis Antistite & Directore dexterrimo: in congressibus & colloquiis privatis Informatore fidelissimo promptissimo, paratissimoque: & planetali qui non Præceptoris, sed Patris in modum erga studia Auditorum suorum erat animatus: Spoliati denique sunt boni cordatique omnes vivo pietatis, virtutis, honestatis, patientiæ item atque constantiæ in variis ludentis Fortunæ fluctibus exemplo. Funestus sane annus iste vel eo nomine censeri debet quod novem Medicinæ Doctores nobis eri puerit: qui plerique omnes scientiâ rerum medicarum ita erant imbuti, ut, si DEO OPT. MAX. visum fuisset, Reipubl. & Scholæ magno cum commodo emolumentoq: in servire potuissent diutius. Quod licet multi non magnopere curent, iræ tamen divinæ haud leve argumentum esse videtur, quod eorum nobis præsentiam denegare incipiat, qui Sanitatis, quam Hippocrates re vocabat pretiosissimam: Plutarchus maxime divinum longeq. blandissimum vitæ condimentum dicebat: Menander ejus modi bonum, quo vita non habeat præstantius judicabat: Plato tanti faciebat, ut Corporis & Fortunæ bona recensens primum locum sanitati: secundum formositati corporis: tertium ejusdem robori ac firmitati: ultimum divitiis sine dolo & fraude acquisitis assignârit curam gerunt: eamque si salva sit & integra, omni studio conservant: sin amissa, nullum non lapidem movent, ut miseris afflictisque ægrotantibus restituatur. Maximo pere vero dolendum, cum ejus modi Medicæ artis Doctores e vivis evocantur, qualis (Makarites) noster fuit: præceptis nimirum institutisque Philosophiæ probe tincti: Medicinæ thorematibus præclare imbuti usu & experientiâ insigniter ornati: in re herbariâ egregie exercitati: in dissecandi arte, quam (Anatomen) Græci vocant, laudabiliter versati. Optimus namque Medicus, inquit Galenus, is est, qui simul & bonus Philosophus est. Et qui Philosophiæ rerumq. physicarum ignarus est, ait Janus Damascenus in aphorismis, ad artis consummationem pervenire non potest. Eruditionem vero, usum atque experientiam tanti idem ibidem facit ut affirmate minime vereatur, Medicos indoctos, rerum imperitos & adolescentes ut plurimum homicidas esse. Quo nomine ægrotantibus suadet, ut fidelem & expertum Medicum eligant, ejusque operâ diu utantur. Minus enim hunc errare posse, quam novitium. Imo nulli credentum esse profitetur, quantum vis literato Medico, nisi & ætatem habuerit, & experientiam longo usu sibi comparârit. Usum enim & experientiam Hippocrates (kallison didaskaleon) nomitate solebat. Jam herbariæ reicognitio quan [pliure]antur. Ipsa vero Anatome cuniculos & latebrascorum, in quibus conditi jacent, palam facit: sine quarum cognitione qui feliciter securaturum arbitratur, similis illi esse videtur, qui hostem aggredi conatur, & tamen, ubi locorum degat, ignorat. Verum his missis, ad vitæ curriculum Optatissimi Collegæ nostri accedamus. Hoc enim Programmatis istius (ergon) est. Natus is fuit Anno MDLXVIII. d. XI. Decemb. in pago Itenheim / qui aliquot ab hinc miliaribus distat, & ditioni Urbis nostræ est subditus. Patrem habuit Virum Reverendum & doctissimum, D. Mag. NICOLAUM Acker / Pastorem dicti pagi quondam vigilantissimum: quem etiam in ætate decrepitâ, cum ob virium infirmitatem rude donatus esset, honeste liberaliterq. suis in ædibus aliquandiu sustentavit. Mater illi fuit, Matrona honestissima, MARGARETHA Körberin. Elucebat in eo mature satis igniculi ingenii boni, & memoriæ felicis. Ideoq:, cum ad tractationem literarum aptus cum primis atque idoneus judicaretur, Argentinam, quam pii Parentes pro Patriâ semper habebant, missus est, ut discipulis Classium se adjungeret. Cursu classico feliciter laudabiliterque absoluto, animum ad Philosophiæ studia, superiorum Facultatum fundamenta solidissima, applicuit: in iisque eos fecit progressus, ut Anno MDLXXXVII. d. XXII. Junii Philosophiæ Lauream primam: Anno dehinc MDLXXXIX. d. XVI. Octobr. secundam, quæ Magisterii est, sub Decanatu Venerandi & Clarissimi Senis, Dr M. THEOPHILI GOLII moralis quondam Philosophiæ Professoris Solertissimi, unâ cum decem aliis competitoribus magno cum honore consecutus. Finito Cyclopædiæ studio, totum se Medicæ artis dogmatibus mancipavit: eaque sic tractavit, ut non, quod multi facere solent scioli, & suo judicio valde, si Diis placet, sapientuli ac nasutuli, domi delitesceret, & sibi suisque tantum Musis caneret: sed in clarissima Universitatis luce versaretur: opponendo respondendoque sæpius se exerceret: Medicorum auditoriis frequens interesset: herbarum cognoscendarum causâ in hortos, campos, dumera, sylvas, lucos, montes, colles, loca alia excurreret: hyberno vero tempore rem sibi anatomicam etiam atque etiam commendatam haberet: Dissectoribus assidue adstaret: quæ monstrabantur, diligente annotaret, inq: succum & sanguinem converteret. Hac suâ industriâ & diligentiâ tandem effecit, ut à Dom. Præfectis dignus fuerit judicatus, cui utilissimum D. Schenckbecheri stipendium conferretur. Quia vero semper ille puer est, qui domi est, quique extra agelli ambitum Solem non vidit, spretis contemptisque humilibus illis, ut Belgii ocellus, Lipsius, loquitur, ac plebeiis animabus, quæ domi semper resident, suæque terræ perpetuo affixæ sunt, diviniorum premere vestigia maluit, quæ cœlum imitantur, & motu gaudent. Itaque placuit D. Defuncto nostro, postea quam stipendio jam nominato ornatus esset, præcipua primum Germaniæ loca peregrare: &, ut ampliores doctrinæ & eruditionis thesauros acquireret, post modum etiam Italorum moras adire, cultusque eorum regiones & urbes perlustrare. Id quod præstare ei licuerat facilius, quoniam Anno MDXCV. ejus modi nactus erat in Austria conditionem, ut sumptibus Nobilis cujusdam, quem suam in disciplinam & inspectionem receperat, liberaliter vivere potuerit. Visâ Italiâ, in Germaniam rediit. Annoque MDXCVII. d. XI. Julii summos in arte Medicâ honores a felicissimæ memoriæ Viro, Dn. FELICE PLATERO, Medico ubique gentium celebratissimo, Basileæ accepit. Insulâ Doctorali redimitus Argentinam est reversus, Anno eodem cumq: aliquandiu tecto et mensâ usus esset Clarissimi & Excellentissimi Philosophi ac Medici, D. JOHANNIS LUDOVICI HAWENREUTERI, Patris & Præceptoris quondam nostri æternâ memoriâ sancte colendi, de fidâ thorisociâ cogitavit: & Anno MDXCIX. d. XXIV. Julii matrimonium cum BARBARA Kirchhofferin / spectatissimi Viri, D. GEORGI Kirchhoffers / Senatus majoris Adsessoris olim dignissimi, Filia: viduâ vero V. CONRADI LIECHTENSTEIGERI, contraxit. Quod sane non sterile, sed octonâ prole quaternâ masculinâ quaternaq. fœminea fertile fuit. Ex quibus tres ad huc Filiæ, unicusque Filius paternarum virtutum æmulus, D. Doctor Nicolaus, Amicus optatissimus, sunt superstites. Anno MDCXXVIII. cum Academia Physicum Professore desideraret, suffragio Conventûs Academici in locu Præceptoris sui, honoris causa modo nominati. D. DOCT. HAWENREUTERI suffectus est. Professioni isti quantâ cum dexteritate, fide & diligentiâ annos sedecim præfuerit, ad eo notum omnibus est, ut prolixiori commemoratione opus esse minime ducam. Rectoratum gessit vicibus binis: primâ quidem Anno MDCXXIV. secunda vero Anno MDCXXXII. Quam præclae, quam prudenter, in recenti ad huc est memoriâ. Bis quoq. munere & officio Decani Fac. philosophicæ functus est: primum quidem Anno MDCXX: deinde vero Anno MDCXXVII. Quo fervore, quo spiritu, testem habemus locupletissimum Philosophorum nostrorum & Philologorum ordinem. Sed & onus Visitaturæ trium Collegiorum sibi Anno MDCXXVII imponi passus est. Cumq. Adsessore nobis in Collegio Medico opus esset, hoc ipso Anno MDCXXXIV. eandem provinciam in se lubens suscepit Decani vices egit: Brabeutæ personam semel sustinuit, & per actis iis, quæ in Brabeuterio nuper peragenda sibi erant miseræ hujus & ærum nost. vitæ satur, & æternæ illius, ubi, ut D. Augustini verbis utar, gaudium sine mœrore, requies sine labore, dignitas sine tremore, opes sine amissione, sanitas sine languore, abundantia sine defectione, vita sine morte, perpetuitas sine corruptione, beatitudo sine calamitate, cupidus pie ac placide, une sensu doloris, in CHRISTO JESU, unico Redemptore suo obdormivit Spero vos, Studiosi Adolescentes, ultro magnâ frequentiâ hodie mediâ secundâ ante ædes desideratissimi Collegæ nostri, Præceptoris vestri fidelissimi, Medici de Reipubl. civibus meritissimi, Viri undiquaq: optimi & pientissimi, comparituros: hacque in re (sumôadean) vestram Viduæ miserrimæ, quæ utroque lumine jam dudum cassa, Filioq. & Filiabus mœstissimis declaraturos. Valete. Periscriptum Argentorati xxiv. Junii, qui Divo Johanni Baptistæ in fastis sacer est, Anno MDCXXXIV.
ARGENTORATI, excudebat Wilhelmus Christianus Glaserus Academiæ Typographus.
[Note. Les mots entre parenthèses sont en caractères grecs]



6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains


Rue du Vieux-Marché-aux-Grains n° 6 – IV 355 (Blondel), N 878 puis section 60 parcelle 56 (cadastre)

Auberge au Saumon jusqu’en 1741, maison dite ensuite au Vieux Saumon (zum alten Salmen) – Restaurant Au Romain (zum Römer) à partir de 1896 aménagé par l’architecte Armand Richshoffer – Bâtiments détruits lors du bombardement aérien du 11 août 1944. – Nouveau bâtiment à la place des anciens n° 4, 6 et 8 par l’architecte Charles Heitz, 1962.
Voir ensuite le n° 8 – Le bâtiment arrière (rue des Chandelles) fera l’objet d’une notice distincte.


Vers 1940, le n° 6 est le haut bâtiment à gauche (AMS, 1 Fi 84, 329)
1944, bâtiments après bombardement (AMS, 1 Fi 104, 193)
Les Petites boutiques vers 1900 et le Vieux-Marché-aux-Grains à l’arrière (collection Strasbourg disparu, carte n° 269), la maison est celle à la plus haute toiture

L’auberge au Saumon comprend un bâtiment avant vers le Vieux-Marché-aux-Grains et des bâtiments arrière qui donnent dans la rue des Chandelles et dans la ruelle du Saumon. Elle appartient des années 1580 à 1622 à Jean Egert puis à ses ayants droit et ensuite aux aubergistes Martin Buckel et Michel Thebes. Le blanchisseur Jean Georges Schwing qui l’achète en 1665 la cède en 1669 au capitaine de cavalerie Loup Mentzinger. Elle est un temps exploitée par son gendre Jean Conrad Ulrich. L’aubergiste Jean Frédéric Hansmetzger (1677-1692) a des difficultés à régler les taxes sur le vin qu’il débite. La description de 1692 porte que l’auberge qui a un bâtiment avant, un bâtiment médian et plusieurs maisons arrière séparées par une petite cour comprend deux écuries. L’aubergiste réformé Pierre Büry se plaint en 1694 des réparations que le maître maçon a faites à la toiture. L’Hospice des Vérolés en devient propriétaire par adjudication judiciaire en 1699 et la revend l’année suivante. L’aubergiste Jean Thierry Schlehenacker qui fait reconstruire le bâtiment arrière en 1700 n’exploite pas lui-même l’auberge mais la loue. L’aubergiste Jean Jacques Stempel l’achète en 1711 et la fait exploiter par ses fils. François Jacques Burckhard qui en devient locataire en 1733 en est le dernier tenancier ; il transfère en 1741 l’enseigne au Marché neuf sous le nom de Nouveau Saumon. Le sellier catholique Joseph Gross achète la maison en 1741. Il fait transformer en 1781 les bâtiments arrière vers la rue des Chandelles.


Plan-relief de 1725. Façades entre la rue de la Lanterne à gauche et la rue des Pelletiers à droite. La maison est la troisième à partir de la droite, à haute toiture (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 189 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie et un balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers le Vieux-Marché-aux-Grains se trouve à gauche du repère (l) : deux grandes ouvertures au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres, un étage sous combles et trois niveaux de lucarnes. Le bâtiment arrière de part et d’autre du repère (f) forme l’angle de la rue des Chandelles (à gauche) et du Saumon (à droite). Le bâtiment (g-h) donne uniquement dans la rue du Saumon. La cour F montre l’arrière (2-3) du bâtiment principal vers le Vieux-Marché-aux-Grains, le bâtiment (1-2) à droite de la cour, la remise (1-8) au fond de la cour se prolongeant sur la gauche (7-8) à l’arrière la face postérieure du bâtiment (g-h). Le bâtiment (5-4-3) dépend du voisin (n° 8). Voir aussi la description détaillée de 1814.
La maison porte d’abord le n° 18 (1784-1857) puis le n° 6.

189, Plan
Cour F, Plan, la rue du Vieux-Marché-aux-Grains est en bas (1830)

La maison appartient au XIX° siècle à des marchands : les frères Raphaël Meyer et Salomon Meyer (1814), François Joseph Otter (1834) puis Nicolas Hund (1847). L’étage sous combles est transformé en étage ordinaire, sans doute dans les années 1830, entre le levé pour le plan-relief et l’ouverture du cadastre : le maître d’ouvrage serait François Joseph Otter ou François Joseph Bucher. Le lithographe Charles Fasoli (1864) puis son fils Marie Paul Léon Fassoli y ont leur atelier. Le cafetier Jean Münch en devient propriétaire en 1898. La brasserie au Coq blanc (bière du Coq, Bierbrauereigesellschaft zum weissen Hahn, Hahnenbäu) et l’architecte Armand Richshoffer font aménager en 1896 un restaurant dans les bâtiments sis aux n° 4 et 6. Une partie de la cour couverte d’un toit vitré sert de salle de débit et de salle d’orchestre. L’enseigne au Romain est posée en 1899 (Bierhalle & Restauration zum Römer).
La façade et la devanture sont peintes suivant les instructions de Burkartsmeyer et de Beblo en 1941. La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen et son architecte font aménager un abri anti-aérien en 1942. Ils sont autorisés en juillet 1944 à remplacer l’installation de chauffage. Le bâtiment est détruit le 11 août 1944 lors du bombardement aérien (voir ensuite le n° 8.


Elévation (1931) – Plan du toit vitré, coupole, devanture (1896, architecte Armand Richshoffer)
Plan de situation, 1942. La salle de débit (190 m²) et la salle de restaurant (48 m²) se trouvent aux 4-6 Vieux-Marché-aux-Grains, la grande salle (105 m²) à l’angle de la rue des Chandelles et du Saumon, la petite salle (40 m²) à l’arrière. (Dossier de la Police du Bâtiment)

Carte postale lithographique, 1897 (publiée par P. et B. Hamm, Strasbourg en cartes postales)

La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen fait construire un bâtiment provisoire et charge l’architecte Charles Heitz de Bischheim de reconstruire la maison. Elle fait transférer plusieurs indemnités pour disposer des fonds nécessaires. Le Ministère du Logement et de la Construction accorde le 13 septembre 1955 un permis de construire. Après de nouveaux transferts, il délivre un nouveau permis le 15 septembre 1961.

août 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Eger, aubergiste, et (1578) Barbe Isenmann – luthériens
1586 h Laurent Dürr, aubergiste, et (1586) Barbe Isenmann, veuve de Jean Eger – luthériens
1588 h Ulric Wolffer, aubergiste, et (1588) Barbe Isenmann, veuve de Jean Eger et de Laurent Dürr – luthériens
1593 h Christophe Held, aubergiste, et (1593) Barbe Isenmann, veuve de Jean Eger, de Laurent Dürr et d’Ulric Wolffer, puis Lucrèce Gruber – luthériens
1605 h Jean Eger, aubergiste, et (1601) Elisabeth Bennherr puis (v. 1615) Marie Jacqueline Klein, remariée (1622) avec l’aubergiste Jean Kurtz – luthériens
1622 v Martin Buckel, tisserand puis aubergiste, et (1618) Anne Widmann, d’abord (1601) femme de Loup Gebhard puis (1605) de Bernard Pflaum, tisserands – luthériens
1642 v Michel Thebes (Debus), aubergiste, et (1626) Salomé Kayser puis (1637) Anne Marie Koch, d’abord (1635) femme du cordonnier Gaspard Trautmann – luthériens
1665 v Jean Georges Schwing, blanchisseur à la Robertsau, et (1641) Anne Zorn – luthériens
1669 v Loup Mentzinger (ou Wolfgang Mentzinger), major, et Susanne Strobel puis (1672) Marie Agnès Neudecker – luthériens
1680* h Jean Conrad Ulrich, aubergiste, et Anne Gertrude Mentzinger remariée (1676) avec Jean Régnard Weickhart – luthériens
1677 v Jean Frédéric Hansmetzger, aubergiste, et (1653) Anne Barbe Buntz – luthériens
1692 v Jean Rœmer, orfèvre, et (1667) Madeleine Scholl – luthériens
1693 v Pierre Büry, aubergiste, et (v. 1675) Anne Dombal puis (1696) Marie Marin de Bischwiller, veuve du boucher Conrad Georg – réformés
1699 adj Hospice des Vérolés
1700 v Jean Thierry Schlehenacker, brasseur, et (1682) Marie Madeleine Schmidt, (1694) Marie Barbe Vogt puis (1704) Marie Dorothée Milius, d’abord (1692) femme du notaire Jean Daniel Scherer – luthériens
1711 v Jean Jacques Stempel, aubergiste, et (1688) Marie Susanne Kellermann – réformé et luthérienne
1733 h Jean Martin Stempel, aubergiste puis marchand, et (1731) Marie Madeleine Fischer – luthériens
1743 v Philippe Jacques Fischer, aubergiste puis marchand de bois, et (1742) Catherine Marguerite Gundelwein puis (1755) Catherine Salomé Lohrer – luthériens
1748 v Joseph Gross, sellier, et (1741) Claire Munier – catholiques
1793 h Laurent Schlagdenhauffen, chapelier, et (1761) Marie Ursule Rauer, d’abord (1745) femme du chapelier Jean Pierre Carl, puis (1777) Marie Salomé Gross – catholiques
1814 v (co-propriétaires) Raphaël Meyer, négociant et (1809) Sophie Proops
Joseph Meyer, négociant et (1810) Esther Denery
Salomon Meyer, négociant et (1813) Frédérique Berliner
1817 h (co-propriétaires) Raphaël Meyer, négociant et (1809) Sophie Proops
Salomon Meyer, négociant et (1813) Frédérique Berliner
1834 v François Joseph Otter, marchand épicier, et (1832) Marie Salomé Kuhn
1837 h François Joseph Bucher, commis négociant, et (1837) Marie Salomé Kuhn veuve de François Joseph Otter
1847 v Nicolas Hund, marchand de bestiaux, et (1827) Marie Anne Schnée
1864 v Charles Fasoli, lithographe, et (1838) Marie Louise Doyen, (1842) Marie Joséphine Ohlmann puis (1850) Sophie Wolfart, d’abord (1838) femme du farinier Charles Affolder
1881 h Marie Paul Léon Fassoli, lithographe, et (1872) Marie Louise Adam puis (1892) Marie Fischer
1898* v Jean Münch, cafetier, et (1876) Marie Jeanne Voisard
1920* v Bière de la cathédrale de Strasbourg (Straßburger Münsterbräu)
1922* h Grandes Brasseries Alsaciennes d’Adelshoffen
1947* h Brasserie d’Adelshoffen s.a. à Schiltigheim

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2100 livres en 1704, 1700 livres en 1732, 1900 livres en 1786

(1765, Liste Blondel) IV 355, Joseph Gross
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Joseph Gross, 21 toises, 5 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 878, Otter, François Joseph, veuve – maison, sol – 4,5 ares / Bucher François Joseph épicier

Aubergistes

1586 Jean Eger (propriétaire)
1586 Laurent Dürr (propriétaire)
1588 Ulric Wolffer (propriétaire)
1593 Christophe Held (propriétaire)
1605 Jean Eger (propriétaire)
1618 Thomas Ungerer (locataire)
1620 André Gug (locataire)
1622 Martin Buckel (propriétaire)
1627, Michel Thebes (locataire puis propriétaire)
1660, Jean Charles Eisen (locataire)
1669, Jean Georges Kœrner (locataire)
1669 Jean Conrad Ulrich (co-propriétaire)
1677 Jean Frédéric Hansmetzger (propriétaire)
1691 Jean Jacques Dumball (locataire)
1693 Pierre Büry (propriétaire)
1700 Christophe Henning (locataire)
1703-1711 Jean Michel Frœlich (locataire)
1711-1724 Jean Jacques Stempel (fils du propriétaire)
1724-1733 Jean Charles Stempel (fils du propriétaire)
1733, François Jacques Burckhard (locataire)
1741 transfert au Nouveau Saumon (place du Marché Neuf)

Locations

1618, Thomas Ungerer, aubergiste
1620, André Gug
1627, Michel Thebes, aubergiste (futur propriétaire)
1660, Jean Charles Eisen, aubergiste
1669, Jean Georges Kœrner, aubergiste
1700, Christophe Henning, aubergiste
1733, François Jacques Burckhard
1746, Joseph Gross, sellier (futur propriétaire)
1748, (maison arrière) Antoine Duclos, cafetier
1751, (cave) Jean Joachim Fischer, brasseur
1773, (cave) Saucet et Borrelle, négociants
1785, (cave) Nicolas Jacques Schneider, cabaretier
1791, Laurent Schlagdenhauffen, chapelier (copropriétaire et futur propriétaire)
1791, Jean Raimbaut Strœhlin, inspecteur de l’Accise
1805, Frédéric Henning, sellier, et Marie Madeleine Kœnig
1810, Geofroi Schœnhaupt, peignier
1814, Jean Georges Teutsch, négociant

Livres des communaux

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450)
L’aubergiste au Saumon doit une livre treize sols et deux deniers pour son auberge au Saumon, à savoir une galerie en pierre (20 pieds de long, saillie de 2 pieds 8 pouces) une plate-forme en pierre (même longueur, saillie de 9 pieds) où se trouvent une porte de cave inclinée (8 pieds ½ de large, saillie de 5 pieds 4 pouces) et un fourneau (4 pieds ½ de long et trois pieds de large) d’un côté un étal transversal (8 pieds ½ de long, 1 pied ½ de large), un soupirail (15 pouces de long, 6 pouces de large)

Am Eck ane dem Barfüsser Platz beÿ dem brunnen an, Vnd dem Ganthauß der Zunfft Stuben Zur Lutzernen Zugemessen
Ulrich Wolffer der Salmen würth hatt vor seinem hauß Zum Salmen, Oben ein steinerin Gang 20 schu lang vnd 2 schu 8 Zoll herauß, Vnden ein steinerin Tritt auch so lang, vnd 9 schu herauß, Darauff ein lehenete Kellerthüer 8 ½ schu breit vnd 5 schu 4 Zoll herauß, Mehr darauff ein Koch Herdt 4 ½ schu lang, vnd 3 schu breit, vf der einen seitten ein Zwerch benkhlin 8 ½ schu lang, vnd 1 ½ schu breÿtt, Ein Keller fenster 15 Zoll lang. 6 Zoll breit, Bessert für das Niessen, j lb xiiij ß ij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1609, Préposés au bâtiment (VII 1324)
Raoul Andres se plaint que l’aubergiste au Saumon pose du fumier dans la ruelle du Saumon, ce qui empêche de passer à pied ou en voiture. Les préposés chargent l’employé des Sept de débarrasser la rue.

(f° 188) Mittwoch 6 decemb. – Rudolff Andres clagt vber den Würth zum Salmen das er im Salmengäßlin ein Mÿst leg und mach d Niemgend schier ghen vnd fahren mag. Erk. soll man durch 7 Knecht hinweg gebiet. laß.

1618, Préposés au bâtiment (VII 1333)
Laurent Steckenborer et Jean Henri Fuchs se plaignent que l’aubergiste au Saumon a dans la ruelle des latrines qui n’ont pas été vidées depuis quatorrze ans. Il s’en s’échappe et s’écoule des immondices qui provoquent de mauvaises odeurs et empêchent le passage. Les préposés chargent l’employé des Sept de débarrasser la rue. Ils déclarent deux jours plus tard que l’éboueur devra intervenir si l’employé ne fait pas le travail dans les trois jours.

(f° 126) Montag 27 Julÿ – Salmengäßle
Lorentz Steckenborer und Hans Heinrich Fuchs clagen über den Würth Zum Salmen. das er Im Cleinn gäßle ein heimlich ortt hat, da vff die Almend heraus allerhand Mÿst vnd unrhat vßfleüsst, seie In 14 Jaren nit vßgeführt worden, das gäßle sÿ Eng der gestanck gar Zu groß vnd macht sich der würth noch vnnütz, berumbt* sich hab gerechtigkeit Zu solchem, vberlauffe dermaß das man allmal nit ghen Kan, die sibner knecht wöllen Ihnen beiß* spott Ihren nur darzu & bitten solches abzuschaff. denen Ist angezeigt Man wöll nach den Sibnerknechten schicken, Ihnen beuehlen abzuschaffen, den Mÿst weg Zu führen Estrich lohn. antzeig.

(f° 127) Mittwoch 29. Julÿ – Sibner knecht. liederlich
Mehr Ihnen beuohlen den Mÿst Im Salmen gäßle weg Zugebielen, da sie In 3 tagen solcher nit weg thun, demselben p. horb Kharch wegnemmen laß.

1626, Préposés au bâtiment (VII 1341)
Gaspard Braun est mis à l’amende pour avoir fait sans autorisation un travail de charpenterie sur la place des Cordeliers pour l’aubergiste au Saumon.

(f° 181) Mittwochß den 20. Sept. a° 1626 – Zimmerplatz ohn Erlaubnuß
Caspar Braun der Zimmermann fürgestellt, vnd Ihne deßhalben, daß er dem würth zum Salmen ohn erlaubnuß ein Baw ohn erlaubnuß vff dem Barfüser Platz gezimmert Zu Straff vfferlegt j lb v ß

1694, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
Le sieur Büri, aubergiste au Saumon, se plaint du travail de Jean Schreck qui n’a pas bien réparé la toiture. Il demande que le maçon se charge des réparations ou qu’il rembourse les sommes reçues pour payer un autre maçon. La femme de Jean Schreck déclare que le plaignant cause la ruine de son mari. Le plaignant propose de revoir la facture avec des représentants des maçons.

H. Büri, der Würth Zum Salmen contra Johann Schrecken
(f° 45-v) Dienstag den 7.ten Septembris Anno 1694 – H. Büri, der Würth Zum Salmen alhier erschienen, Klagt contra Johann Schrecken, in deßen nahmen seine Haußfrau erschienen, es hätte beklagter Ihme die Verdingte arbeith nicht völlig außgemacht, sonderlich ahne dem Tach, dannenhero Er nicht geringen schaden deß Regens halben Leÿdete, ohngeachtet Es Ihne Zu verschiedenen mahlen ermahnen laßen, hette Er Ihne doch nicht darzubringen Können, bäthe also Ihme Gerichtlich Zu schuldigen Verfertigung ernstlich anzuhalten, oder Zuerlauben, durch einen andern Meister die arbeith machen Zulaßen und Letzternfalls, daß Beklagter, was er auf solche arbeith und dahero Zu viel empfangen so sich auff etliche 30. fl. belauffet Ihme Klägeren auch Wieder restituiren solle, Erkand Werden möchte,
Beklagten Weib respondiret, H. Kläger Wäre schuldig ahne ihres Manns verderben, und daß Er in solche großen schuldt gerathen, in deme Er Ihme so naths [sic] alß Tages auffgehalten und dadurch anleÿtung gegeben, nicht allein alles Was Er an dem Baw verdient, sondern noch darzu des Von ihme weitentlehnete geldt, beÿ Ihm Zuverzehren und Zuverpraßen, So Wolle daß sein hauß in seinem andern orth stunde und Er mitten darinnen säße, begehrte daß herr Kläger einen specificirten Zedul Vorlegen solte, hätte Ihne hiebevor Vor einen ehrlichen Mann gehalten, aber nun nicht mehr, alß der Wie gemelt, ahn Ihres Manns Unglückh und Verderben schuldt reüge,
H. Kläger replicirt, Er hätte mit Ihro nichts Zuthun sondern mit dero Mann, Sie hätte ein gottloß böß maul und wolte dieße jniuri an gehörigen orth alwo Ihr der friden* gebotten schon finden, den Specificirten Zedul hätte Er zu hauß und nicht Vermeinet daß er deßelbige, für dießes mahl benöthiget wäre, so ist auch mit Schrecken in beÿsein herrn Johann Heinrich Stäblers alles Verrechnet und Verglichen worden, Wie dann auch herr Stäbler darüber umbständlichen bericht erstattet, und daß etwan noch umb 2. fl. mann in differenz gestanden seÿe, anbeÿ offerirt sich H. Kläger nochmalen Zur abrechnung, derowegen Er eine deputation auß E: E: Gerichts mittel deroselben beÿzuwohnen, gebetten haben wolte, Warinnen dann ihme Willfahrt, und darzu denominirt worden herr Rathh. Böhm, H. Kühl und H. Stäbler und Ihnen das Werckh fürderlichst vorzunhemen recommendiret.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Le sellier Joseph Gross demande l’autorisation de modifier la voûte de sa cave et de la recouvrir de pavés. Les préposés n’accordent pas l’autorisation, le pétitionnaire devra soit construire suivant l’alignement soit combler la cave sans pouvoir prétendre à aucune indemnité.

(f° 27-v) Dienstags den 21. Junÿ – Joseph Groß
H. Joseph Groß der sattler bittet umb erlaubnus seinen Keller so weit vor das hauß gegen dem alten Kornmarkt heraus gehet anderst zuzuwölben und den platz darüber zu pflästern.
Erkannt, Abgeschlagen, Soll entweder nach dem allignement vorbauen oder aber den Keller zu werffen laßen, im letztern fall jedoch soll jhme wann er über Kurz oder lang bawen würde nichts für den außgefüllten platz abgefordert werden.

1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Le charpentier Zirckelbach est autorisé au nom du sellier Joseph Gross à ouvrir deux croisées dans la rue des Chandelles et d’en modifier quatre dans la ruelle du Saumon

(f° 206) Dienstags den 27. Martii 1781. – Joseph Groß Sattler
Mr Zirckelbach der Zimmermann nôe. Mr Joseph Groß, des Sattlers bittet zu erlauben an deßen Behausung gegen der hellen Lichter gaß auf dem Ersten Stock Zween Creutz Stöck ein zu richten um den Aufzug ab zu schaffen, so dann auf der Seit gegen dem Salmen Gäßel an vier Kreutzstöcken die Brust riegel um sechs Zoll herunter zu setzen. Erkannt, Willfahrt.

Protocole des Quinze

1572, Protocole des Quinze (2 R 2)
Le sénateur Jean Kriech demande au nom de son gendre l’autorisation d’exploiter une auberge dans la maison au Saumon

(f° 56) Montag den V Maÿ – Württ zum Salmen. Hans Kriech
Hans Kriech der Rhatherr. Er hab ein dochterman der wolt würtschafft treyben Inn seinem hauß Zum Sallmen am hollwegk, welches er Ime Zugesagt Zuzustellen, vnd vorhin auch ein würtshauß gewesen, Weill aber solche ohne erlaubnus meiner herren nitt sein mag, So wolt er von sein wegen vnderdienstlich darumb gebetten habenn Ime solche Zuerlauben. Er wolt auffsehens helff. thun, damitt nichts vngeburlichs fürgange, Wolt auch den tochterman selbs mitt sich hieher *s haben, so sey er vffm landt ettwas so er einkaufft hieher Zuschaffen.
Erkandt Ime willfahren vff sein wohlhalten, alßo das Er der tochterman, wann er widerkompt, die ordnung Im ungelt schwören solle.

1577, Protocole des Quinze (2 R 7)
L’aubergiste au Saumon s’est établi à Rastatt

(f° 57) Sambstag den XX Aprilis – Württe, Gasthalter
(f° 59) Salmen – deßgleich der vorig würth Zum Sallmen Ist gen Rastatt gezog. geht auch ab

1581, Protocole des Quinze (2 R 11)
Les Quinze autorisent Jean Decker, aubergiste à Saint-Arbogast, à exploiter l’auberge au Saumon auparavant tenue par Paul, désormais aubergiste à Rastatt.

(f° 98) Sambstag den XXVIII Octobris – Württ zu S Arbogast, Hans Decker, Württ zum Salmen.
Hans Decker der Württ zu S Arbogast, Zeigt an, weyll Marx Ducher Zugegen, so Zum Salmen am Kornmarck württ gewesen, von der herberg kommen, habe Er derselbig bestanden. Bitt Ime Zugonnen, daßer sy wider öffnen vnd würtschafft dar Inn treyben möge. Zeigt h hanß öttell an, Paulus der Württ Zu Rastatt dem die herberg Zum Sallmen Zustendig hab den Marxen den Zinß von Johannis bitzher nachgelaßen, nuhr das er Ine heraus pringen möchte, da hab sy dißes Hauß enlehnet, v* Georg Harscher der vorig württ will wider hinauß Zu S Arbogast Ziehen. Erkant dem Hanß Decker Zulaßen, das er Zum Salmen möge würtschafft treÿben doch d. er ordnung halte, Ime seg.* * Ime vermög der ordnung bewilligt.

1596, Protocole des Quinze (2 R 25)
Christophe Held, aubergiste au Saumon, demande qu’on lui fournisse de grandes poutres pour sa cave puisqu’il ne peut en trouver nulle part.

(f° 104) Sambstag den XXV Sptmbr. – Württ zum Salmen.
Christoff Heldt Württ zum Salmen begert ein 40 schuhig thunbaum Zu Zweÿen durch Züg. Inn ein Stall, könns sonst nirgedt bekommen. Erkandt, Ime vermög der ordnung einen volg. laßen.

1605, Protocole des Quinze (2 R 33)
Les Quinze autorisent Jean Eger à reprendre l’auberge au Saumon qu’exploitait son beau-père Christophe Held

(f° 92) Sambstag den 27. Aprilis – Hanns Eger. Württ Zum Salmen.
Hanns Eger mitt beÿstandt seines Stieffvatters Christoff Helden württs Zum Salmen p. Disdorpium, Es seÿ er der Stieffvatter nicht gewillt die herberg Zu behaltten, Sonder Ime dem Sohn Zu übergeben, dieweil er ein Erb, bitt darein willen Zugeben, Er wöll sich alßo verhaltten, das Kein Clag kommen solle.
Erkandt Ime den begeren Zulaßen Sollen die am Vngett mitt Ime abrechnen, einem Zu dem andern vor schreiben.

1618, Protocole des Quinze (2 R 46)
Jean Jacques Bettmann, tuteur des enfants en premières noces de Jean Eger, déclare qu’il n’a pu vendre la maison et propose de la louer à l’aubergiste Thomas Ungerer. Les Quinze qui estiment que la veuve est lésée par le tuteur l’autorisent à exploiter l’auberge pendant la foire le 23 décembre. Ils confirment leur décision le 28 décembre suite à une nouvelle requête de Thomas Ungerer.

(f° 279) Mittwoch den 23. Decembris – Thoman Ungerer Hans Egerts Kinder vögt. Würtschafft Zum Salmen – Hans Egertw wittib vnd creditoren
Thoman Ungerer erscheint, vnd beneben Ime hannß Jacob Bettmann, alß Verordneter Vogt Hanns Egerts des geweßenen Würths zum Salmen erster ehe erzeügter Kinder, vnnd laßt Bettman p. Tromern, fürpringen, dieweÿl Ime von den Hrn Kleinen Rhäten vfferlegt worden, die Würtschafft an dißem ort Zuerhalten, Er aber dieselb Käufflichen hien Zupringen, vff dißmahl keiner gelegenheit, So hette, die hierbeÿ Interessirte solche herberg Thoman Ungerern hie Zugegen, vmb ein gewissen Zinß, vff verglichene Jahracht, Verlühen. Es hette auch er Ungerer sein Ungeld gebüerlich abgericht, vnnd were urbietigh, ins Künfftig nicht weniger die schuldigkeit Zueleisten, daruff dann nunmehr Ir allerseits underthänig bitten, Mein hrn wollen inn Jetzbesagte lehenung Iren gnedigen consens vnnd willen geben, die Würtschafft Ime Ungerern widerfahren lassen vnnd vergönnen, das er dieselb beziehen mög. Vff beschehen abtretten vnd Hrn wider bericht, das Bettman mitt d. wittib ohnfreündlich verfahre, vnd man dero Verantwortung billich auch vernehmen solt. Ist Erkant der wittib soll diße Meß vber die Würtschafft noch vollends forttreiben. Seÿ dann nach der Meß Bettmannen etwaß weitters angelegen, mög er wider anhalten vnd der Wittib vogte auch Creditoren außschütze, darzu verkünden lassen.

(f° 279-v) Montag den 28. Decembris. – Thoman Ungerer, Hans Egerts Kinder vögt, wittib und creditoren wehen Würtschafft Zum Salmen
Tromer wegen Thoman Ungerer erscheint vnnd vbergibt ein unterthänige Supplication, sampt einer beÿlag, War die Supplication abgeleßen, darinnen berufft er sich vff die beÿlag, so ein extractus protocolli auß der Cancelleÿ allie, welcher gestalt Ime nemblichen die Herberg Zum Salmen 4 Jar lang, des Jars vmb 75. lib so wohl Vonn Hannß Egerts des vorigen Würths seeligen Wittib und deren vogt Christoph Guckenmuß, alß auch desselbigen erster ehe Kinder Vogt, hanß Jacob Bettman Not: verlühen worden, erzehlt allerhand fernerer Umbständ, so seithero fürgangen, vnd bitt unterthänig, Mein herren wollen Ime woh nicht die Meß vber die würtschafft an dißem ort Zutreiben, Jedoch sintemahl in solcher Herberg raum genug, allso bald den einzug, gnedig gönnen und verstatten.
Erkant. Unnd laßt man es beÿ negster erkanntnus verpliben. Wann er auch wid. ordnung wein heimlich versteckt haben solte, wie fast verlauten wolle, were er deßwegen gebüerlich anzusehen, darumb ferner erkundigung einzunehmen. Sonsten mög sich Supplicant nach der Meß wieder erzeigen.

1622, Protocole des Quinze (2 R 50)
Martin Buckel demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge qu’il a acquise des créanciers d’André Gug

(f° 156) Sambstags den 2. Octob. – Würthshauß Zum Salmen.
Martin Buckel Hab von Andres Gugen des Wirths Zum Salmen Creditoren die Herberg erhandelt, vnd seÿ der Kauff vor E. E. Rhat ratificirt, bitt Ihme g. Zu Zulaßen, daß er alda möge die Würtschafft continuiren. Hannß Heinrich Geigern vnd Hannß Volmarn den Küeffern Zu bürgen ins Ungeld stellend. Erkant, den Obern Ungeldherren befelch vnd gewalt gegeben. Mr vnd H Schach

1660, Protocole des Quinze (2 R 78)
Jean Charles Eisen demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge

(f° 247-v) Sambstag den 22. Decembris – Hans Carlen Eÿßen umb Würtschafft Zum Salmen
Hannß Carlen Eÿßen hab die Herberg Zum Sallmen allhie bestanden pitt deroweg. Würtschafft und den Schanck darin Zu treiben, Ihme hn. Zugestatten, ernändt zu bürg. Frantz Graffen und Geörg Oberle, beed. Weißbecken, die wollen bürgschafft ohnscheidenlich ubenommen. Erkandt An Ober Ungellt Hh gewÿßen, dauon hab. die bürgen ohnverscheidenlich versproch. und auch der wührt die ordtnung geschworen.

1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
Jean Michel Teurer qui a l’intention d’acquérir l’auberge présente des garants

(f° 200-v) Sambstag den 28. Octobris – Hanß Michel Tewrer Hr. per Wildten, weil Sie Vorhabens die Gastherberg Zum Salmen zue beziehen, Alß pittet sie die Würtschafft Zu verstatten, Stellet Zur Ungeltbürgen, Hans Michel Junthen, vnd Hans Braunen. Erkandt vor Ob. Vngelt Herren gewiesen.

1669, Protocole des Quinze (2 R 86)
L’aubergiste Jean Conrad Ulrich présente des garants pour le paiement de l’accise le 5 mai. L’un d’eux s’étant retiré, il en présente un autre en décembre

(f° 56) Sambstags den 15. Maÿ – Hans Conrad Ulrich, würth Zum Salmen per wildten, habe selbige Herberg bezogen, stellet hans Georg Blancken vnd Daniel Haßen Zur Ungeltsbürgen, pittel dieselbe für sufficient anzuemmen. Erkandt vor Obern Vngeltherren gewiesen vnd die bürgen angenommen.

(f° 162) Sambstags den 4.ten Decembris – Hans Conrad Ulrich der würth Zum Salmen per wildten, dieweil sein ein geweßner bürg Daniel Haas, nit mehr Bürg sein will, so stellt er Hans Melchior dambach den weißbecken ahn seine statt, pitet Ihme für sufficient anzuemmen. Erkandt vor Obern Vngeltherren.

1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
Jean Jacques Dumball qui n’est pas bourgeois demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Saumon. L’assesseur des Quinze Krauth l’autorise à entreposer du vin mais il constate que Jean Jacques Dumball n’acquitte pas l’accise.

(p. 118) Sambstag den 7. Julÿ – Hanß Jacob Dumball pt° Weinschancks
Hanß Jacob Dumball per Künast, bittet undth. umb gn. Vergönstigung des Weinschancks jnn dem Würthshauß Zum Salmen. Erk. Vor Obern Umbgeldts Hn gewiesen.

(p. 121) Freÿtag den 13. Julÿ – Hanß Jacob Dumball – defraudirt d. Umbgeld – Beede Crannmeistere bekhommen wegen Hanß Jacob Dumball correction – Andreas Müller d. Kärchelzieher, Wird umb 5. lb s gestrafft
Wegen Hanß Jacob Dumballs, so Umb den Weinschanck jnn dem Würthshauß Zu Salmen angesucht, laßen die Obere Umbgeldts Hh per Hn Schragen referiren, daß, da mann davon geredt, Herr XV.er Krauth beditten, daß dieser Implorant eod: die, da er den recess halten, sich beÿ ihme angemeldt und Umb erlaubnuß, ihme Wein einzulegen, gebetten habe, so Er ihme Vergönnt, inn meinung, er werde sich wohl anlaßen, allein seÿe d. Anfang sehr schlecht, indeme er beÿ einem schwartzbecken jnn d. Curben gaß 4. oh. Wein gekauft, und nicht Verumbgeldet, Über dießes Auch ein Verling Wein am Craan gekaufft, und von der durch den Kärchel Zieher, Michael Saur, ihne Umbgeld Zeichen wegführen laßen, nachdeme er Zu vor die Craan Meister beredt daß Diebold Ammel, d. Weinsticher, es erlaubt habe, Auch vertuscht hätte, Wann Nicht erstgedachter Ammel darzu gekommen were, deßwegen die H. dreÿ des Umbgelts ihn Dumball umb 5. lb gestrafft.
Worüber mann ihn beÿ d. Deputation gehörd, der beditten, daß ihme die Ordnung nicht Wissend gewesenen were, Und, wan er gefehlt hätte, ihme leÿd were, Allein, habe Hr Rathh. Flach Vermeld, daß er ein liederlicher Zahler, Und wed. gebotten Noch erbotten gehorsam seÿe, Auch schohn während Ferme, als er Noch jnn d. Ruprechts Au Würth war, d. Umbgeld Umb etlich 20. ohmen habe s.v. betrugen wollen, deßweg. mann angestanden, Ob mann ihn den Schanck im Salmen gestatten wolle ? Zumahlen bekandt, daß er d. geld darzu Nicht habe, sondern sein Vatter es advancire, Jacob Kußel Und Jacob Löschmeÿer, die beeden Weißbecken, wollten Zwar bürg. seÿn, Supplicant seÿe auch schohn 8 jahr beÿ E. E. Zunfft d. Freiburger Zünfftig, Und Verspreche dabeneben Nechstens jnn d. burgerrecht Zu tretten, allein Weilen er Noch Nicht burger, Und die Cranmeister unverantwort. weiß erfährt, als stünde dahin, Ob deßen ohnerachtet ihme der schanck gegönnet und denen beeden Cran Meistern, so auff des Kärchelziehers Word gegangen, eine gute correction gegeben, Auch Andreas Müllern, dem Kächelzieher, der seinen Gemeiner, Michael Sauren, An der Craan Fahren heißen, 5. lb d angesetzt werden sollten.
Erk. Soll wegen des Dumballs mit Hn Prætore regio geredt, denen Craanmeistern gute correction gegeben und Andreas Müllern 5. lb angesetzt werd.

(p. 140) Sambstag den 11. August – Hanß Jacob Dumball Umb Auffnahm Weins
Johann Jacob Dumball, der Würth Zum Salmen, per Künast, bit und.th. umb gn. auff Nahm etlich Faß Wein, Umb so vielmehr, weilen er Finitâ sessione beÿ Hh. Räth und XXI. Umb das burgerrecht anhalten will. Bedacht, jn abweßenheit der Oberen Umbgeldts Herren denen beeden Herren XV. Meistern committirt.

1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
L’aubergiste Pierre Büry demande l’autorisation d’importer du vin de son domaine de Wintzenheim. Les Quinze lui demandent de s’en tenir au règlement

(f° 64) Sambstags den 10. Aprilis – Nôe Peter Bury des Würths Zum Salmen ersch. Künast, prod. Unt.th Supplicaôn h. w. d. pt° Verungeltung guth leirs. Erk. Obere Umbgeldts Herren.

(f° 66-v) Freÿtags den 16. Aprilis – Peter Buri des Würths Zum Salmen pt° Verungeltung guth leire
Iiden per Herrn Schragen, daß Peter Buri der Würth Zum Salmen Umb erlaubnuß angesucht 10. ad 11. oh. gut Leÿr, so er auff seinem Zu Wintzenheim liegenden Gütern gemacht, Und zu Lobsal beÿ seinen podagrischen schmertzen brauchet, gegen erlag des Umbgeldts gebühr hieher führen Zu dörffen,
Allein habe mann gefunden, daß sichs schwerlich werde thun maßen, weilen den 27. Febr: 1693 (Vide prot: de dicto anno) allererst verbotten worden, mehr Nicht als 6. oh. den Würthen passiren Zulaßen, Und die exempel des Sebastian Fischers des Würths Zum Rebstock, Und H. Rathh Streiten Noch gantz Neu seind, Auch Zu besorgen, daß wann Willfahrt werden solte, guter Wein darunter geschüttet und also vor wein verkaufft werden dörffte, dahero dafür gehalten, daß über sechs ohmen /:so auff den Fuß der 6 d. vom oh. v.umbgeldten:/ ist, abzuschlagen seÿn werde, jedocj Zu MGhh. stündte, Ob sie solches genehmhalten wollen. Erk. Soll beÿ Ordnung gelaßen werden.

1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
Jean Michel Frœlich qui va devenir bourgeois demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Saumon

(f° 276) Sambstags den 6. Octobr. 1703 – G. noîe Joh: Michael Frölichs, der berichtet, daß Er würth beÿ E. E. gr. Rhat umb das burger Recht eingekommen, und deßen vertröstet worden, mit underth. bitt, Ihme den Weinschanck zum Salmen gn. Zu willfahren.
Erk. an die oberen Ungeltsherren gewießen, und denselben die händt geöffnet, den Imploranten wann Er præstanda præstirt haben wirdt, in seinen Begehren Zu willfahren.

1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Jean Michel Frœlich demande l’autorisation d’exploiter l’auberge à l’Ancre et Jean Jacques Stempel le jeune celle au Saumon

(f° 147-v) Sambstags den 23.t Maÿ 1711. – G. noîe Joh: Michael Frölich des würths Zum Salmen, der bittet unterth. Ihme den Weinschanck Zum Encker zu Willfahren. Erk. an die Oberen Ungelts herren gewießen.

(f° 160-v) Sambstags den 13. Junÿ 1711 – K. noîe Joh: Jacob Stempel des Jüngern, der will Zum Salmen den weinschanck treiben, bittet unterth. umb continuation des alldasigen schancks. Erk. an die Oberen Ungelts Hh. gewießen.

(f° 175-v) Montags den 22. Junÿ 1711 – Hans Jacob Stempffel pt° Weinschancks
Iidem [Obere Ungelts herren] per herrn Friden, es habe Hans Jacob Stempffel Jun. umb den Weinschanckh Zum Salmen, angehalten, derselbe seÿe burger undt habe auch einen schein gebracht, daß Er beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger Zünfftig seÿe, deßwegen Zu Mghh. stünde, Ob sie demselben in seinem begehren willfahren wollen. Erk. willfahrt.

1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
Jean Jacques Stempel demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Cep de vigne jusque là tenue par son père et Jean Charles Stempel celle au Saumon

Johann Jacob Stempffel Würths Zum Salmen, Weinschanck Zum Weinstockh
Joh: Carl Stempffel, Weinschanck Zum Salmen
(p. 357) Sambstag d. 16. Sept. 1724. – Moss. nôe Johann Jacob Stempffel des burgers und Würths der bitt umb den Weinschanckh Zum Salmen allhier. Erk. Ober Ungelt Herren

(p. 365) Sambstag d. 23. Sept. 1724. – Johann Jacob Stempffel pt° Weinschancks
Obere Ungelt Herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclauß referiren, daß Johann Jacob Stempffel der burger und hiesige Würth Zum Salmen umb den Weinschanckh Zum Weinstock angesuchet und beÿ gebetten und placidirter Deputation beÿgesetzt habe, daß er die Würtheÿ schon dreÿzehen Jahr in ged. Würths hauß Zum Salmen hier getrieben habe, undt daß sein Vatter der bißherige Würth Zum Weinstock gebrechlichkeit und alters halben die Würtheÿ auffheben wolle, Weilen nun dieses ein altes Würths hauß, und der Implorant ein alter würth, alß Vermeine man daß demselben in seinem begehren Zu willfahren sein werde. Erkandt, Willfahrt.

(p. 366) Sambstag d. 23. Sept. 1724. – Johann Carl Stempffel pt° Weinschancks
Iidem [Ober Ungelt Herren] laßen per eundem [Hrn Secret. Kleinclauß] referiren daß Joh. Carl Stempffel auch burgers und Würth umb den Weinschanck Zum Salmen unterthänig gebetten und beÿ erkandt und beseßener Conferenz beÿgesetzt, daß er Zur Würtschafft eingeschrieben auch darauff servirt wie aus des H. Zunfftmeister beÿ denen Freÿburgern H Joh: Daniel Bilgers attestato vom 19. hujus welches er vorgelegt, erhelle.
Auff seithen de Hh. Depp. Vermeine man daß Weilen dießer Implorant auch ein altes Würths hauß beziehe, und darneben glauwürdig beschienen daß er die Würtheÿ erlernet habe, Ihme ebenmäsig in seinem begehren Zu willfahren undt anbeÿ den eÿdt auff die Würths ordnung zu schwöhren zu admittiren seÿe, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt, Bedacht gefolgt.

1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(p. 173) Sambst. den 19. 7.bris – h. Frantz Jacob Burckharth bgr. und Würth allhier, dießer hat d. Würths hauß Zum Salmen gelehnt, b. derohalb. u,j. jhme aldort mit dem wschkh gn. Zu Willfahren

(p. 175) Sambst. den 23. 7.bris – Ober Umgeldtsherren. Lect. rec. Vom 19. hus. in s. Frantz Jacob Burckharth pt° Wschks Zum Salmen.
Ille gehört hat petitum widerhohlt, bgt. vor lehrbrieff burgerschein und Zfftschein. setzt bei er habe dißes Würthshauß auff 9 jahr gelehnt geg. erlag 270. fl. Zinßes. H. Dep. Zu Willfahren. Erk. in plenum

(p. 180) Sambst. den 26. 7.bris [sic] – Ober Umbgeldts Hh. ref. in s. Frantz Jacob Burckharths pt° Wschks. Erk. Willfahrt.

(p. 330) voir p. 343 du registre ci-dessous

1733, Protocole des Quinze (2 R 141)
(p. 343) Sambstag d. 26. Sept. 1733. – Frantz Jacob Burckard pt° Weinschancks
Obere Ungelt Herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclauß referiren, daß Frantz Jacob Burckard der burgers und Würth allhier in einem den 19. hujus gehaltenen Recess berichtet, er habe das Würthshauß Zum Salmen allhier entlehnt mit beÿgefügter bitt, Ihme alldort mit dem Weinschanck gn. Zu Willfahren.
Auff geschehener Remission habe er seinen Lehrbrieff, weißend daß Er die Würtheÿ beÿ H Tobias Gundelwein dem Gastgeber auff der Gerber Stub allhier, wie Recht erlernet, wie auch burgerschein, besag welches er den 8. Jan. 1725. in allhießiges Burgerrecht auffgenommen word. und denn Zunfft Schein, so in behoriger form vorgelegt, mit dem beÿsatz, er habe dießen Würths hauß Von H. Stempffel der nunmehro die Würtschafft auffgegeben und ein Kauffmann abgeben wolle, auff 9. Jahr bestanden, gegen bezahlung 232 fl jährlich. Zinßes. Weilen nun der Implorant præstanda præstirt alß Vermeine man daß Ihme in seinem begehren Zu willfahren, jedoch daß er die Würts Ordnung begehre undt selbige beschwört, die Genehmhaltung Zu MGhh. stellend. Erkandt, Bedacht gefolgt

1741, Protocole de la tribu de la Lanterne. Meuniers (XI 214) 1694-1761
La confrérie des meuniers est autorisée à transférer ses réunions de l’auberge au Vieux Saumon à celle au Nouveau Saumon.

(f° 191-v) den 17. Junÿ 1741. – Solchemnach proponirte H ober meister waß maaßen die Herrberg E.E. Bruderschafft der müller von dem althen Gasthauß Zum Salmen in den Newen Salmen in dem sogenannten Thomb Capitulischen Probsteÿ Hoff transferirt worden vnd In deme gemelte bruderschafft sonsten Ie Zur Zeiten innerhalb verfloßenen paar Jahren Etwaß auß der Lad Zu Verzöhren bekommen, alß Vermeine Er anjetzo auch Zeith Zueseÿn Etwaß deroselben Zuekommen Zue lassen.
Erkandt solle vor Einen Jeden mühlburst 6 ß Zue Verzöhren H Vatter auß der Bruderschafft Lad bezahlet werdten.

Description de la maison

  • 1704 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment latéral, un bâtiment arrière et un puits, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 4200 florins
  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un vieux bâtiment latéral, un bâtiment arrière, plusieurs poêles, une salle d’auberge, plusieurs chambres, cuisines, vestibule garni de dalles en pierre, écurie, cave voûtée et petite cour et puits, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3400 florins
  • 1786 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière, un atelier de sellier, sept poêles, sept cuisines, plusieurs chambres et une remise, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3800 florins
  • 1814, Description

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du vieux marché aux Grains

nouveau N° / ancien N° : 19 / 18
veuve Schlagdenhauffer
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 253 case 4

Bucher François Joseph, md Epicier vieux marché aux grains N° 18 à Strasbourg
Hund Nicolas, Marchand de bestiaux vieux marché aux grains N° 18 / route de Colmar 50 / Place d’Austerlitz 29

N 878, maison, sol, vieux marché aux grains 18
Contenance : 4,50
Revenu total : 452,34 (450 et 2,34)
Folio de provenance : (253)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 60 / 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 12

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1023 case 1

Hund Nicolas, Marchand de bestiaux route de Colmar 50 / Place d’Austerlitz 2
1866 Fassoli, Charles lithographe à Strasbourg
1882 Fassoli Maria Paul Leo
98/99 Münch Johann (Kaffeewirth) Wwe. Maria Johanna geb. Doizard
(ancien folio 771)

N 878, Maison, sol, Rue du Saumon 1
Contenance : 4,50
Revenu total : 452,34 (450 et 2,34)
Folio de provenance : (253)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 60 / 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 12

Cadastre allemand, registre 31 p. 393 case 5

Parcelle, section 60, n° 56 – autrefois N 878.p
Canton : Alter Kornmarkt Hs. N° 6 / Rue du Vieux Marché aux Grains
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,80
Revenu : 6000 – 5500
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1934), compte 3024 (1639)
Münch Johann Wittwe
1920. Grandes Brasseries Alsaciennes, Aktiengesellschaft in Schiltigheim
(rayé 1934)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1934), compte 76
Bierbrauerei Adelshoffen A. G. mit Sitz in Schiltigheim
1904 Straßburger Münsterbräu
1922 G.des Brasseries Alsaciennes d’Adelshoffen
1944 Brauerei Adelshofen A. G. in Strassbg. Schiltigheim
1947 Brasserie d’Adelshoffen s.a. à Schiltigheim
(84) corrigé en (109)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 108 Vieux Marché aux Grains p. 155

18
Prop. – Gross, Claire, veuve de Sellier – Tanneurs
Loc. – Enslen, Godefroy Chrétien, peintre – Echasses
Loc. – Cossé, Joseph, sellier – Tanneurs
Loc. – Stroehlin, Jean Reinold, Inspecteur à l’umbgueld – Tonneliers
Loc. – Genthon, Abram Denis, officier de la monnoye – Privilegue
Loc. – Windholtz, François Joseph, anc. employé – Bouchers
Loc. – Freppel, Philippe Coeffeur – Vignerons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Kornmarkt (Seite 84)

(Haus Nr.) 4-6
Drion, Wirt z. Römer. 0
Wolf, Juwelier u. Uhrm. 1
Irrmann, Schneidermstr. 2
Meyer J., Baugewerksm. 2
Rohland, Hausdiener. 3
Schädel, Tapezierer. 4
Friess, Geschäftsreidr. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 47)

Rue du Vieux-Marché-aux-Grains n° 4 et n° 6 (1866-1952 – La partie relative au n° 4 se trouve à la notice correspondante) – Voir ensuite le n° 8

Le propriétaire Fasoli fait agrandir en 1866 les cinq fenêtres du rez-de-chaussée et ravaler la façade sans avance au 1, rue du Saumon. L’atelier de lithographie Fasoli (à l’angle de la rue du Saumon et de la rue des Chandelles) est transformé en atelier de menuiserie en 1893.
La brasserie au Coq blanc (bière du Coq, Bierbrauereigesellschaft zum weissen Hahn, Hahnenbäu) et l’architecte A. Richshoffer font aménager en restaurant les bâtiments sis aux n° 4 et 6 en 1896. Une partie de la cour couverte d’un toit vitré sert de salle de débit par dérogation au règlement concernant la surface minimale de la cour. Les cloisons intérieures sont remplacées par les piliers en fer et des colonnes. Les travaux sont terminés en septembre 1896. L’architecte Richshoffer est autorisé en septembre 1896 à surélever le toit vitré d’un étage pour aménager une galerie (salle d’orchestre). La réception finale a lieu en décembre 1896. Henri Marx est autorisé à exploiter un débit de boissons. La Brasserie au Coq blanc et l’aubergiste Brucker font poser en 1899 une grande enseigne, Brasserie et restaurant au Romain (Bierhalle & Restauration zum Römer).
L’association Canaria organise en 1901 et en 1904 une exposition dans le restaurant Au Romain.
La société Bière de la cathédrale de Strasbourg et son architecte Zache déclarent en 1912 qu’ils ont l’intention de transformer et de reconstruire en partie le restaurant Au Romain en conservant la façade en pan de bois à l’angle de la rue des Chandelles et de celle du Saumon. Les travaux n’ont pas lieu. La Grande Brasserie Alsacienne fait remplacer des cloisons et poser des supports en fer dans le bâtiment arrière en 1922 (bâtiment le long de la rue des Chandelles).
La façade et la devanture sont peintes suivant les instructions de Burkartsmeyer et de l’adjoint Beblo en 1941. Le restaurant comprend une salle de débit (190 m², 150 personnes), une salle de restaurant (48 m², 55 personnes), une grande salle (105 m², 100 personnes) et une petite salle (40 m², 30 personnes), le tout au rez-de-chaussée, lors du rapport rédigé en 1942 après que Léon Maschino a demandé l’autorisation d’exploiter le restaurant Au Romain.
En 1942, l’architecte Emile Schneider n’obtient pas l’autorisation de monter une nouvelle installation de chauffage commandée en 1939. Il fait aménager un abri anti-aérien. L’abri est terminé en octobre 1942 mais l’ensemble des travaux ne sont pas terminés en janvier 1943. L’installation de chauffage est autorisée en juillet 1944. Le bâtiment est détruit le 11 août 1944 lors du bombardement aérien.
La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen fait poser en 1946 trois enseignes sur le pignon en bois de la construction provisoire. Le préfet autorise en 1952 Léon Maschino à continuer d’exploiter le débit de boissons alcooliques Au Romain, précédemment tenu par Joseph Metzger.

Louis Wolf, horloger (1904, premier étage au n° 6) – Restaurateurs Charles Drion (1907), Charles Frantz (1919), Dutt (1926)

Sommaire
  • 1866 – L’entrepreneur F. A. Mertz (16, Faubourg de Pierre) demande au nom du propriétaire Fasoli l’autorisation d’agrandir les cinq fenêtres du rez-de-chaussée et de ravaler la façade (1, rue du Saumon) – L’agent voyer note que la façade sans avance est alignée.
  • 1893 – Transformation de l’atelier de lithographie Fasoli en atelier de menuiserie (1, rue du Saumon). L’atelier au rez-de-chaussée a 3,50 mètres de haut. L’escalier et le monte-charge devront être supprimés et remplacés par un plafond – Plan (l’atelier se trouve à l’angle de la rue du Saumon et de la rue des Chandelles)
  • 1886 (mai) – Le maire notifie le lithographe Léon Fasoli de faire ravaler la façade du 6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Léon Fasoli demande en août l’autorisation de ravaler les façades vers la rue du Vieux-Marché-aux-Grains et celle du Saumon – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1886.
    1886 (mai) – Léon Fasoli demande un an de délai parce qu’il a l’intention de faire des travaux importants à l’intérieur du bâtiment, d’autant que la façade n’est pas très sale – Le maire n’accorde pas le délai demandé et fait notifier le voisin (n° 4) de faire lui aussi ravaler la façade
  • 1890 – Weill-Gœtz, directeur de l’usine à gaz, demande au nom du sieur Fassoli l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs au 6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Autorisation
  • 1893 – La Police du Bâtiment constate que la marchande de café Hassan a fait poser sans autorisation une lampe sur la façade – Demande, croquis (la lampe est fixée à l’avant du balcon) – Autorisation – La lampe doit être déplacée – Travaux terminés, mars 1894
  • 1895 – Le maire notifie le sieur Schoop de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence cinq au rez-de-chaussée et un à un soupirail
  • 1896 – Le sieur Levy-Troller déclare que des braseros au rez-de-chaussée servent à sécher les murs. Les braseros ont été retirés.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire Fassoli (6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains) de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant cinq volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés décembre 1896.
  • 1896 – La brasserie au Coq blanc (bière du Coq, Bierbrauereigesellschaft zum weissen Hahn, Hahnenbäu) et l’architecte A. Richshoffer (6, rue de la Nuée Bleue) demandent l’autorisation d’aménager le bâtiment en restaurant – Une partie de la cour couverte d’un toit vitré servira de salle de débit. Une dérogation au règlement concernant la surface minimale de la cour peut être accordée puisque l’immeuble donne sur trois rues. – Autorisation de transformer les 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Calculs statiques – Dessins – Droits payés pour de nouveaux piliers, des devantures transformées, une entrée transformée et des volets
    Suivi des travaux – Les cloisons intérieures sont supprimées, remplacées par les piliers en fer et des colonnes (juillet 1896). Les nouvelles cloisons sont en cours, les plâtriers travaillent (août 1896)
    1896 (août) – L’entrepreneur E.Matter (15, rue Kageneck) demande la réception du gros œuvre. La réception a lieu sans donner lieu à observation, septembre 1896.
  • 1896 (septembre) – L’architecte Richshoffer demande l’autorisation de surélever le toit vitré d’un étage pour aménager une galerie. Les pièces dont les fenêtres donnent dans la cour ne serviront plus d’habitation. – Autorisation d’aménager une salle d’orchestre dans la maison sise 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Dessins
    Le toit vitré est en cours, novembre 1896, terminé, décembre 1896
    1896 (décembre) – Henri Marx demande la réception finale au nom de la brasserie au Coq blanc. La réception a lieu sans donner lieu à observation.
  • 1896 – Dossier. Henri Marx demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons dans le bâtiment sis 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains. Les locaux correspondent aux prescriptions (hauteur 3,50, toilettes)
  • 1897 – Le sieur Levy-Troller déclare que le conduit provenant de la cuisine ne débouche pas dans l’égout mais s’arrête à 40 centimètres au-dessus, ce qui provoque de mauvaises odeurs. Le maire écrit à la Brasserie au Coq blanc – Travaux terminés, décembre 1897.
    1897 – Le maire demande au sieur Levy, locataire au premier étage, de faire faire des portes de ramonage – L’entrepreneur Matter (15, rue Kageneck) écrit à ce propos.
  • 1898 – Rapport sur un feu de cheminée, dû à la suie qui s’est enflammée
  • 1899 – La Police du Bâtiment constate que l’aubergiste Brucker a posé sans autorisation une enseigne sur le balcon – La Brasserie au Coq blanc demande l’autorisation de poser une grande enseigne Brasserie et restaurant au Romain (Bierhalle & Restauration zum Römer), deux petites portant leur marque et deux lampes électriques – Autorisation
  • 1901 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police – L’association Canaria demande l’autorisation de faire une exposition dans le restaurant Au Romain. L’autorisation est accordée à condition de respecter une distance minimale
    1904 – Nouvelle demande. L’autorisation est accordée à condition que les portes des salles restent ouvertes.
  • 1903 – Le maire notifie la Brasserie au Coq blanc de faire ravaler le bâtiment sis 1, rue du Saumon. La société anonyme Bière de la cathédrale de Strasbourg (Straßburger Münsterbräu, Actien-Gesellschaft, brasseries réunies du Coq et d’Adelshoffen) demande de reporter les travaux au printemps – Rappel en avril 1904 – Travaux terminés, septembre 1904.
    1904 (août) – La Police du Bâtiment constate que le maître maçon Antoine Daul (20. quai des Bateliers) ravale la façade sans autorisation – Demande – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1904.
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que l’horloger Louis Wolf (6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains, premier étage) a fait poser sans autorisation une enseigne perpendiculaire en forme de montre – Demande – Autorisation – L’enseigne est rehaussée pour se trouver à la hauteur réglementaire
  • 1905 – La société Bière de la cathédrale de Strasbourg fait des transformations
    Suivi des travaux – L’entreprise Seyer a commencé les travaux, août 1905
    1905 (août) – Le peintre Charles Fuchs demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique – Charles Fuchs envoie au maire un courrier par lequel il déclare que l’échafaudage se trouve sur le balcon et qu’il n’occupe donc pas la voie publique
    1905 (juillet) – L’entreprise Th. et E. Wagner demande au commissaire de police l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique. Le commissaire transmet au maire – Autorisation d’occuper la voie publique devant le restaurant Au Romain – Dossier classé, août – En marge, l’échafaudage du peintre Weissberger est posé sur le balcon.
    1905 (octobre) – Othon Grosskopf demande au nom de la société Bière de la cathédrale de Strasbourg l’autorisation de faire faire une nouvelle cheminée dans sa cuisine. – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1905 – Dessin
    1905 (juin) – Othon Grosskopf demande au nom de la société Bière de la cathédrale de Strasbourg l’autorisation de transformer la cuisine – Autorisation
    1905 (octobre) – La Police du Bâtiment observe que les murs de l’escalier en colimaçon ne sont pas encore plâtrés – La société Bière de la cathédrale de Strasbourg déclare que les travaux sont faits et demande l’autorisation de déplacer les toilettes
    1905 (octobre) – La Police du Bâtiment fait remarquer que le fumoir de la cuisine n’est pas réglementaire – L’entrepreneur en bâtiment V. Saier (4, rue Sainte-Odile) fournit un dessin – Autorisation d’aménager un fumoir – Les travaux doivent commencer sous huitaine, février 1906. – Les travaux ne sont pas exécutés.
  • 1907 – Le restaurateur Charles Drion demande au commissaire de police l’autorisation d’entreposer deux bouteilles d’acide carbonique liquide
  • 1909 – Le maire notifie la société Bière de la cathédrale de Strasbourg de faire ravaler la façade du 4-6 rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Travaux terminés, mai 1910
  • 1912 – La société Bière de la cathédrale de Strasbourg et son architecte Zache déclarent qu’ils ont l’intention de transformer et de reconstruire en partie le restaurant Au Romain en conservant la façade en pan de bois à l’angle de la rue des Chandelles et de celle du Saumon si la ville aménage le nouveau boulevard de manière à ce que la façade soit visible. L’architecte municipal Beblo présente une esquisse dans ce sens – Le dossier est classé en juillet 1913 sans que les travaux aient eu lieu. – Plan d’un passage au-dessus de la rue des Chandelles
  • 1916 – Commission des logements militaires. Remarques en quatre points. Travaux terminés pour trois des quatre remarques, juillet 1916. La cuisine a été rénovée, février 1917
  • 1919 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Charles Frantz demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons sis 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Les locaux qui comprennent trois salles de débit et quatre cabinets d’aisance correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890.
  • 1921 – Le peintre en bâtiment Charles Müller (Kœnigshoffen) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade – Accord – Travaux terminés, janvier 1921.
  • 1922 (février) – La Police du Bâtiment demande des plans à l’entrepreneur Batt (25, route de Bischwiller à Schiltigheim). Les travaux consistent à supprimer des cloisons et à poser des supports en fer dans le bâtiment arrière.
    1922 (janvier) – Le maire engage des poursuites contre l’entrepreneur Batt qui fait sans autorisation des travaux dans le restaurant Au Romain appartenant à la Grande Brasserie Alsacienne, de Schiltigheim
    1922 (mars) – La Grande Brasserie Alsacienne demande une autorisation pour les travaux déjà exécutés – Autorisation – Calculs statiques – Dessin (bâtiment le long de la rue des Chandelles)
  • 1926 – Dossier ouvert suite à un courrier de la préfecture. M. Dutt demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons – Les locaux sont conformes aux prescriptions. La Police du Bâtiment fait la liste en cinq points de travaux à faire.
  • 1929 – Locataire au troisième étage, Mme Gœtz est incommodée par la fumée. La Police du Bâtiment constate que les tuyaux de fumée sont endommagés dans le logement Hœfelé au deuxième étage. Elle écrit à la Brasserie d’Adelshoffen. Constat par l’entrepreneur de fumisterie Henri Brunck (8, rue des Bateliers) – Travaux terminés, février 1929.
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que l’entreprise Heiss Frères (rue du Nideck) agrandit sans autorisation les cabinets d’aisance dans la propriété de la Brasserie d’Adelshoffen – Demande – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, octobre 1930. Le maire délivre le certificat de réception.
  • 1931 – La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen et l’architecte Emile Schneider (1, rue de Neuwiller) demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – La Commission des Beaux-Arts ne fait pas d’objection de principe mais souhaite que l’emblème de la brasserie ne se trouve pas au-dessus de l’enseigne mais sur l’enseigne même – Autorisation selon le vœu de la Commission des Beaux-Arts – Dessin (élévation)
  • 1930 – La Société des Chauffeurs français, section de Strasbourg (20, rue Hannong) demande l’autorisation de poser un panneau lumineux sur la façade de la brasserie Au Romain – Autorisation, l’enseigne étant déjà posée.
    1936 – L’enseigne est retirée
  • 1933 – L’architecte Emile Schneider déclare avoir fait des travaux urgents suite aux fortes pluies. La Police du Bâtiment constate que le travaux consistent à isoler la toiture – Le maire donne son accord
  • 1935 – A. Sandrin (installations électriques, 3, rue des Tripiers) déclare que la Brasserie d’Adelshoffen lui a demandé de fournir et de poser trois enseignes (deux au libellé Adelshoffen et une Au Romain) – Autorisation de poser trois enseignes lumineuses au néon à simple face – Dessin
  • 1936 – Le maire notifie la Brasserie d’Adelshoffen de faire ravaler la façade donnant dans la rue des Chandelles – Travaux terminés, juin 1937
  • 1939 – La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen déclare avoir retiré l’enseigne lumineuse verticale
  • 1940 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que l’inscription entre les premier et deuxième étage est d’un vert criard et qu’une partie des volets n’est pas encore peinte à l’entrée du bâtiment.
    1941 (janvier) – La Brasserie d’Adelshoffen (Brauerei Adelshoffen A.G.) écrit au commissaire faisant fonction de maire – L’inscription entre les premier et deuxième étage est autorisée à titre exceptionnel
    1941 (février) – Le peintre en bâtiment Fr. Linck de Schiltigheim est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade
    1941 (mars) – La façade et le devanture sont peintes suivant les instructions de Burkartsmeyer et de l’adjoint Beblo.
  • 1941 (octobre) – La société Meyer et Compagnie (chauffage central et ventilation) soumet des dessins
  • 1942 (mars) – Le Bureau municipal de la restauration (Stadtamt für öffentliche und private Wirtschaft) demande à la Police du Bâtiment un rapport sur le restaurant Au Romain que souhaite exploiter Léon Maschino. Le restaurant comprend une salle de débit (190 m², 150 personnes), une salle de restaurant (48 m², 55 personnes), une grande salle (105 m², 100 personnes) et une petite salle (40 m², 30 personnes), le tout au rez-de-chaussée
    1942 (avril) – L’architecte Emile Schneider demande l’autorisation de faire faire les travaux nécessaires pour que Léon Maschino puisse exploiter le restaurant (rénover la cuisine et les différentes salles, blanchir le sous-sol, réparer les cabinets d’aisance pour hommes). Il déclare que l’installation de chauffage prévue depuis 1939 n’a pas été montée à cause de la guerre – Description de l’installation de chauffage qui doit remplacer celle hors d’usage. Les travaux ne nécessitent pas de bois.
    1942 (mai) – Le Bureau du travail n’autorise pas l’installation de chauffage
    1942 (septembre) – La Police du Bâtiment écrit au Bureau du travail qu’elle n’a pas de nouvelles suite à la demande de la Brasserie d’Adelshoffen en avril
    1942 (octobre) – Le Bureau du travail déclare n’avoir pas reçu de réponse suite à son courrier adressé à la Brasserie en mai
    1942 (mai) – Emile Schneider dépose un permis de construire un abri anti-aérien suite à la demande de la Police du Bâtiment – Demande d’approbation pour exécuter un projet de construction (Zustimmungsantrag zur Durchführung eines Bauvorhabens) – Extrait du plan cadastral – Description des travaux
    1942 (juin) – Autorisation de transformer le bâtiment pour aménager un abri anti-aérien au sous-sol du restaurant Au Romain. Le plan indique le l’abri dont l’escalier part de la cour est prévu pour 40 personnes dans une cave à bière et une cave à vins (hauteur 3,70 m). – Travaux en cours, juin. Le restaurant est fermé, août, octobre – L’abri est terminé, octobre 1942. Les travaux ne sont pas terminés, janvier 1943
  • 1943 – La Brasserie d’Adelshoffen dépose une demande de dérogation à l’interdiction de construire (Antrag auf Ausnahme vom Bauverbot) pour aménager une chaufferie – Calculs statiques – L’architecte Emile Schneider fournit une liste nominative des ouvriers de l’entreprise Eugène Belling au Neudorf – La Police du Bâtiment retourne le dossier que le règlement n’autorise pas.
    1944 – Nouvelle demande – Le maire en chef (Oberbürgemeiser) autorise en juillet 1944 les travaux urgents qui seront exécutés par l’entreprise Stenger de la Robertsau – Dessins
    Rapport établi par Reinhard Haiblé (Bureau d’experts et d’ingénieurs de Strasbourg, Straßburger Experten und Ingenieur Büro) – Devis
  • 1942 (décembre) – Metzger et Maschino demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation, janvier 1943
  • 1945 – Demandes de certificat de sinistré suite au bombardement aérien du 11 août 1944 qui détruit le bâtiment. Paul Kuhn, Joseph Ruffenach, Alfred Ludwig, Gustave Sinnhold, Ernste Haeffelé, Frédérique Krasselt, Gabriel Hœlig, Marie Louise Bastian – Brasserie d’Adelshoffen (4-6 rue du Vieux-Marché-aux-Grains, 1-3 rue des Chandelles, 1-3 rue du Saumon)
  • 1946 – La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen demande l’autorisation de poser trois enseignes sur le pignon en bois de la construction provisoire – Autorisation verbale – Dessin
    1948 – La Police du Bâtiment constate que MM. Metzger et Maschino ont posé trois tubes de néon sans autorisation préalable. MM. Metzger et Maschino répondent qu’ils ont remplacé une lampe par les trois tubes de néon – Autorisation
  • 195[2] – Le préfet autorise Léon Maschino à continuer d’exploiter le débit de boissons alcooliques Au Romain, précédemment tenu par Joseph Metzger suivant l’attestation produite le 8 février 1952 par la Brasserie d’Adelshoffen

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

Vieux-Marché-aux-Grains 4-6 (ADBR, cote 424 D 709)

La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen (87, route de Bischwiller à Schiltigheim) dépose le 17 janvier 1947 une demande de participation financière de l’Etat pour les immeubles sinistrés sis 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains. Les états descriptifs joints ont trait au 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains (bâtiments A, B, C, N, O, P, dossier NV 6181 Z) et au 1, rue du Saumon (bâtiments D, E, F, G, H, I, K, L, dossier NV 6182 Z). Une évaluation est dressée en 1953. La société n’a pas déposé la demande de permis de construire avant le 30 octobre 1954 comme il lui a été demandé parce qu’elle souhaite transférer des indemnités. Le Ministère de la Reconstruction et du logement donne en janvier 1955 son accord pour reporter plusieurs indemnités sur l’immeuble sis 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains. Le directeur des Services départementaux du Ministère du Logement et de la Construction accorde le 13 septembre 1955 à la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen un permis de construire un bâtiment avec restaurant au 4-6 rue du Vieux-Marché-aux-Grains suivant le projet de l’architecte Heitz. La société demande en octobre 1955 de réunir en un même dossier les immeubles qui composent le restaurant Au Romain, à savoir les dossiers NV 6181 Z (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains), NV 6182 Z (1-3, rue du Saumon) et NV 11.318 Z (3-5, rue des Chandelles) puis y renonce en avril 1956. Le secrétariat d’Etat à la reconstruction et au logement donne en février 1957 son accord sous réserve que la partie habitation ne devra pas dépasser 1600 francs le mètre carré et que le projet soit modifié puisque les indemnités de la partie habitation sont plus de deux fois plus élevées que le prix de la construction prévue. La Société remplace en juillet 1958 la salle de réunion du premier étage par des logements. Deux nouveaux transferts d’indemnités ont lieu en 1958. Le directeur départemental du Ministère de la Construction accorde le 15 septembre 1961 le permis de construire un bâtiment avec restaurant. Le compte du sinistre est soldé le 26 avril 1963.
Dessins joints : plan de situation (bâtiments A à P), plans des étages, coupes, façade principale, plan cadastral avec cotes des levés


Plan. Les bâtiments L, M, N, O, P dépendent du n° 6, les bâtiments A, B, C, D, E, F, G du n° 4

Sommaire chronologique des principales pièces du dossier
  • 1947 (17 janvier) – Demande de participation financière de l’Etat (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains) déposée par la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen (87, route de Bischwiller à Schiltigheim), société anonyme constituée le 7 mars 1883 par son mandataire Marcel Altorffer (91, route des Romains à Kœnigshoffen), propriétaire suivant actes de vente passés devant M° Riff le 8 mai 1919 et M° Bær le 29 avril 1921.
  • 1947. Etat descriptif, 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains, dossier NV 6181 Z
    Restaurant, habitation, dépendances A, B, C, N, O, P. Gros œuvre, bonne conservation
    Façade en briques et moellons (80 centimètres d’épaisseur), murs latéraux en briques (60 centimètres d’épaisseur) double couverture en tuiles plates, cave voûtée en briques et béton, étages courants en bois et béton, étage sous comble en bois
    Sous-sol 200 m², fondation sur terre-plein 100 m², rez-de-chaussée (restaurant) 300 m², premier étage (habitation) 200 m², deuxième étage (habitation) 200 m², greniers (200 m²)
  • 1947. Etat descriptif, 1, rue du Saumon, dossier NV 6182 Z
    Restaurant, habitation, 1800, dépendances D, E, F, G, H, I, K, L. Gros œuvre, assez bonne conservation
    Façade en briques, moellons et pans de bois, 20-65 centimètres d’épaisseur, murs latéraux briques et pans de bois, 20-50 centimètres d’épaisseur, double couverture en tuiles plates, cave voûtée en maçonnerie, rez-de-chaussée en béton et bois, étages courants en bois, étage sous comble en bois, une salle de bains, 5 cabinets d’aisance
    Rez-de-chaussée (restaurant) 200 m², premier étage (habitation) 200 m², deuxième étage (habitation) 200 m², greniers (200 m²)
  • 1953 – Evaluation immobilière, NV 6181 Z (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains), architecte Heitz à Bischheim
    Origine du sinistre. Bombardement aérien. Bâtiments arasés jusqu’au niveau du sol extérieur mais mis à 100% suivant décision de la C.L.E. Cette propriété est composée de nombre de bâtiments de construction très ancienne et diverse, un petit groupe subsiste et fait l’objet d’un devis de réparation, dossier NV 11.318 Z
  • 1953 – Evaluation immobilière, NV 6183 Z (1-3 corrigé en 3, rue du Saumon), architecte Heitz à Bischheim
    Origine du sinistre. Bombardement aérien. Bâtiments arasés jusqu’au niveau du sol extérieur mais mis à 100% suivant décision de la C.L.E. Bâtiment à usage d’habitation, assez vétustes (antérieur à 1840). Plans et devis très corrects
  • 1954 (novembre) – L’inspecteur départemental de l’Urbanisme écrit au chef du Service de le reconstruction que la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen n’a pas déposé la demande de permis de construire avant le 30 octobre 1954 comme il lui a été demandé mais que les motifs sont valables, puisqu’elle souhaite transférer des indemnités.
  • 1955 – Demande de transfert du reliquat de l’indemnité de Françoise Thérèse Krætzer veuve de Georges Wœhrlé à Sélestat (place de la Gare)
  • 1955 (janvier) – Le Ministère de la Reconstruction et du logement donne au directeur de la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen son accord pour reporter sur l’immeuble sis 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains les indemnités des dossiers
    NV 11.318 Z (3-5, rue des Chandelles) soit 3.999 francs,
    NV 6181 Z (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains) soit 31.655 francs
    NV 6182 Z (1-3, rue du Saumon) soit 6.942 francs
    et NV 6184 Z (1, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) soit 13.136 francs pour lequel elle doit déposer une demande de transfert
  • 1955 – Le directeur des Services départementaux du Ministère du Logement et de la Construction accorde le 13 septembre 1955 à la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen (route de Bischwiller à Schiltigheim) un permis de construire un bâtiment avec restaurant au 4-6 rue du Vieux-Marché-aux-Grains suivant le projet de l’architecte Heitz
  • 1955 (octobre) – M. Altorffer (91, route des Romains à Kœnigshoffen) demande au nom de la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen au directeur du M.R.L. de réunir en un même dossier les immeubles qui composent le restaurant Au Romain, à savoir les dossiers NV 6181 Z (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains), NV 6182 Z (1-3, rue du Saumon) et NV 11.318 Z (3-5, rue des Chandelles)
  • 1956 (avril) – Marcel Altorffer déclare renoncer à réunir le dossier NV 11.318 Z (3-5, rue des Chandelles) à celui du restaurant Au Romain
  • 1957 (février) – Le secrétariat d’Etat à la reconstruction et au logement écrit au délégué général à Strasbourg qu’il donne son accord au projet de la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen sous réserve que 1) la partie habitation ne devra pas dépasser 1600 francs le mètre carré, valeur 1939 hors œuvre pondéré, 2) chaque logement ne devra pas coûter plus de 200.000 francs. La Société devra revoir son projet puisque les indemnités de la partie habitation s’élèvent à 1.672.352 francs alors que la reconstruction ne prévoit que 774.400 francs.
  • 1958 (juillet) – Marcel Altorffer déclare qu’il résulte des adjudications pour reconstruire le bâtiment que l’indemité pour dommages de guerre est insuffisante et que la société ne souhaite pas compléter par un apport personnel. Il a demandé des devis à des entreprises qui n’ont pas soumissionné. La Société va renoncer à construire une salle de réunion au premier étage, elle y établira des logements ainsi que dans le bâtiment rue du Saumon. Le projet de transfert de créances afférentes au 1, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons sera repris. La Société renoncerait au transfert sur le 63, rue Bœcklin à la Robertsau au profit du Romain pour que les fonds soient suffisants.
  • 1958. Décision de transfert, dossier NV 6184 Z, immeuble au Matou (1, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) au 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains
  • 1958. Demande de transfert, Strasbourg-Neudorf, 104-106 route du Polygone, habitation et restaurant à la Licorne (reliquat de créance), dossier NV 6187 Z
  • 1961 – Le directeur départemental du Ministère de la Construction accorde le 15 septembre 1961 à la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen (route de Bischwiller à Schiltigheim) un permis de construire (projet modifié) un bâtiment avec restaurant au 4-6 rue du Vieux-Marché-aux-Grains, section 60, parcelles 55, 56 et 57, dossier NV 6181 Z
  • Compte du sinistre, soldé le 26 avril 1963

Relevé d’actes

Aubergiste à Saint-Arbogast hors les murs avant de devenir aubergiste au Saumon, Jean Eger originaire de Steingaden près de Füssen en Allgäu devient bourgeois le 5 juin 1578 par sa femme Barbe, fille du fabricant de crics Jean Isenmann

1578, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104), p. 445
Hans Eckher von Steingaden beÿ füessen gasthallter zu S. Arbogast hatt d. Burgrecht empfang. von Barbara Isenmännin, hanns Isenmans des windenmachers dochters [sic] vnd will mit den Freÿburgeren dienen Actum Donnerstag den 5.ten Junÿ Anno & 1578.

Baptême de Jean, fils de Jean Eger
Baptême, Sainte-Aurélie (luth. p. 433 n° 15)
1580. den 20. Aprilis ist getauft Hans Hans Eckers sohn, sein gevatter gewesen Caspar Buß, Cunradt resch, die papiermüllerin (i 216)

Barbe, veuve de l’aubergiste au Saumon Jean Eger, se remarie en 1586 avec Laurent Dürr, originaire de Renchen (en Bade)
Mariage, cathédrale (luth. p. 126)
1586. Domnica XX. post Trinitatis 16. VIII.br. Lorentz Dürr von Renchen vnd Barbara Hanß Eckart des Würts Zum Salmen nachg. wittib Ist Zu S Thoman Zweimal ausgeruff. und im Münster eingesegnet worden Montags den 16.ten Octobris (i 65)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 43 n° 164) 1586 Eodem die [19. Trinitatis] Lorentz Dürr von Renchen vnd Barbara Hanß Eger des Würts Zum Salmen nachgelassne witwe, eingesegnet im Münster (i 47)

Laurent Dürr devient bourgeois par sa femme Barbe, fille de Jean Isenmann
1586, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104), p. 570
Lorentz Dürr Von Renchen der Würt Zum Salmen, Hat des Burgrecht empfangen, von Barbara, Hans Eÿsenmans dochter, seiner Ehelichen Haußfrawen, vnd will Zu den freÿburgern dienen, den 26.ten Octobris 86.

Barbe, veuve de l’aubergiste Laurent Dürr, se remarie en 1588 avec Ulric Wolffer, originaire de Veringenstatt sur la Lauchert (près de Sigmaringen)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 81-v n° 262)
1588. Domin. Trinitatis. Ulrich Wolffer von Varnigenstatt an der Lauchartt, vnd Barbara Lorentz Dürren des Würts hinderlasne wittwe, eingesegnet den 17. Junÿ (i 90)

L’aubergiste au Saumon Ulric Wolffer (ici Wolff) devient bourgeois par sa femme Barbe Isenmann, veuve de l’aubergiste Laurent Dürr
1588, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 598
Ulrich Wolff der Würt Zum Salmen Hat das Burgerrecht empfangen, Von Barbara Eÿsenmännin, Weÿlandt Lorentz Dörren, gewesenen würts Zum Salmen säligen hinderlassener wittwe, seiner Ehelichen Haußfrauwen, vnd will Zum freÿburger dienen, Act. den 25.ten Julÿ Anno & 88.

Barbe Isenmann veuve d’Ulric Wolffer se remarie en 1593 avec Christophe Held, originaire de Waiblingen près d’Ulm
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 26 n° 35)
1593. Den 16. Octobris seind Christlich eingesegnet word. Christoffel Heldt von Weblingen bey Ulm vnnd Barbara Eissenmengin Ulrich Wolffherten seligen geweßenen Gasthalters Zum Salmen nachgelaßene Widtwe (i 31)

Christophe Held, originaire de Waiblingen, devient bourgeois par sa femme Barbe Isenmann, veuve d’Ulric Wolffer
2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 707
Christoff Heldt vonn Weÿbling. beÿ Ulm empfanndt daß burgerrecht von Barbara Eÿsenmennin Weÿlanndt Ulrich Wholfartt gewesenen würths Zum Salmenn nach gelassener wittib, vnndt will Zun Freÿburgerenn dienen, Actum den 15.t Novemb. 93.

Christophe Held et Barbe Isenmann hypothèquent la maison au profit du boulanger Martin Rudloff. En marge, quittance remise en 1634 à Martin Buckel.

1602 (3. Maÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 231
(Inchoat. fo: 241.) Erschienen Stoffel held würt Zum Salmen vnd Barbell Isen Mennin sein eheliche haußfrauw
Haben Inn gegensein Meÿster Martin Rudolff Brottbecken daselbs – schuldig sein 200 Pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein solle die herrberg Zum Salmen genant mit derer heüßern hoffstätten V höfflin auch all and. Iren gebeuwen geleg. Inn d. SS gegen dem Korn marckt hinüber einseyt nebent Jacob Kopp dem Scherer andersyt neben hanns wadelns seligen erben stoßen hinden vff gegen der Becken Knecht stuben, Dauon gnd 25 gild. glts mit 500 guld. Zu xv batz. dem Closter Zu S Margreden V Agneßen, Mehr Zehen guldin glts loßig mit ij C guld. SW Philips lingolßheymer paßmentmacher, Item 25 guldin gelts zu xv batzen losig mit 500 guld SW Annen Kriechen Mathÿs Wacken haußfrauen, So dann 18 guldin glts losig mit iij C gold guldin H Philipp Englern V. vier guldin gelts loßig mit 100 guld. SW S Marx Closter, Item vier guld glts widerkheuffig mit 100 guld sw Friderich Trutweyn Sunst eyg.
[in margine :] Erschienen Jacob Borst der Meßerschmidt vnd Burg. Zu Straßburg, hatt in gegensein Martin Buckelß alß ietzigen besitzers der hierinn zu vnderpfandt verlegten herberg bekant, daß derselbe Ihme Innamen vnd von weg. seiner haußfr. Barbaræ Rudolphin dero an hierinn geschribenen 200. lbd. d. halbe theil, nemblichen 100. lb Zuständig (…) und die überige 100 lb d so anietzo Ursulæ Rudolphin, Philipp Sandtrocks deß fischers haußfr. gebüren (…) Actum den 31. Martÿ A° 1634.

Christophe Held cède l’auberge à son beau-fils Jean Eger contre son entretien et celui de sa femme Barbe Isenmann, mère du cessionaire

1605 (14. Martÿ), Chancellerie, vol. 356 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 14-A
Pfrunden Vergleichung Zwischen Christoff Helden vnd Hanns Egerten der Herberg Zum Salmen halben
Vff donderstag den 14. Martÿ Anno 1605. Ist ein freündtliche vnd güettliche Abhandlung vnd vergleichung in sonderlicher gegenwart Zu end gesetzten persohnen Zwischen Christoff Helden dem württ Zum Salmen vnd hanns Egert dem Weißbecken seinem Stüeff sohne, wegen eines Außkhauffs gegen gedachtem Christoff Helden seinem Stieffvatter der herberg halben Zum Salmen, so Barbara Isenmännin seiner lieben Mutter Zuständig & Dieweill aber mehr gemelter Christoff Heldt d. Württ vnd Stueff vatter vnd Barbara Isenmännin sein eheliche haußfraw nuhn mehr Zimblichen Altters vnd mit Kranckheiten behafft, das sie bede Eheleütt nicht mehr der würtschafft wohl khönnen vorstendig sein, vnd dieweil aber ohne das die herrberg gedachtem hanß Egert der württhin Sohn von rechts wegen Zuständig ist, Hat mehrgemelter Christoff Heldt d Stieffvatt. sich der Herrberg vnd alles anderer vahrenden haab, nichts außgenommen, Auß Kauff. laßen mit der Condition d. er od. seine erben nach sein des Stieff vatters ableiben Kein weitter ansprach oder forderung haben solle, vndt Allerdings abgehandelt, Wie Volgt
Erstlichen, so soll Hanns Egert d. Sohn, seinen Stüeff vatter vnd sein Liebe Muetter Ihr Leben lang beÿ sich In Kosten erhaltten, mit essen, trincken wie es sich gebürtt (…)
Actum dienst. den 14. Martÿ A° 1615. Cancelleÿ

L’aubergiste au Saumon Jean Eger rembourse au fondeur Jean Jacques Müller un capital que devait sa mère Barbe Isenmann
1605 (xiij Julÿ), Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 184-v
(Inchoat. fo: 257.) Erschienen Hanns Eggert der Wurth Zum Salmen
hatt in gegensein hanns Jacob Müllers Rothgiesser
frey guttwillig bekhant v offentlich verÿehen das er Ime erlegen v. bezalt 225 guldin Straßburger werung daran 100 Ime hannß Egger vnd die vbrige 125 guldin Fr Barbara Ißenmannin Christoffel helden Ehegemahln seiner lieben Mutter Zuständig V dann obgedacht. 11 guldin 2 schilling 7 pfenning Ein heller so er Ime leyher All Iar vff Marie Verkhündung vonn einer Behausung Inn der Vyhegaß & gelegen Zugeb. pflichtig

Fils de l’aubergiste au Saumon Jean Eger, Jean Eger épouse en 1601 Elisabeth, fille de Jean Bennherr d’Ettenheimmünster (en Bade)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 54 n° XXV)
1601. den 7. Decembr. sind Ehelich eingesegnet Hans Egert von Straßburg, weiland Hans Egerts geweßnen Burgers und Gastwürts Zum Salmen alhie selig nachgelaßener Sohn vnd Jungfraw Elisabeth Bennherrin von Ettenen Münster weiland Hans Bennherren Burgers daselbst seligen, nachgelasene dochter (i 61)

Jean Eger remet à Georges Held de Waiblingen la part qu’il a héritée de leur beau-père et frère respectif Christophe Held
1608 (vt spâ [15. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 61
(Inchoat. fo: 69.) Erschienen Geörg Held Vonn Wÿblingen beÿ Ulm
hatt In gegensein hannß Egerten Würts Zum Salmen alhie Vnd h. hannß Jacob Battmans Notarÿ, Alls geschwornen Vogt Barbaræ Eisenmännin Wÿland Christoffel helden deß alten würts Zum Salmen seligen witwe bekhant
daß er vonn Jetzgemelten Vogt vögtlcher weiß Vnnd hannß Egerten bemelter Barbaræ Eisemännin Sohn der Erbschafft halben vonn bemelts Christoph helden seinen brudern seligen wegen Inn allen stücken (…) Wol vernügt, bezalt vnnd gelüffert worden sige

Jean Egert remet à (sa belle-mère) Lucrèce Gruber, veuve de l’aubergiste au Saumon Christoph Held, une somme dont elle a l’usufruit viager
1609 (10. Aprilis), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 191
(Inchoat. fo: 214.) Erschienen hanns Egerdt würt Zum Salmen
hatt sich verschrieben gegen Lucretia Gruberin wÿland Christoffel helden des würths Zum Salmen selige witwe mit beÿstand herrn Georg Müllers alten rathherren ires geschwornen vogts vnd hans Baßler Murers Ires schwagers
so lang Sie Inn leben sein würt vonn Lxxvij lb j ß vij d welche bemelten Frauw Lucretia Ir leben lang wydems wÿß Zuniessen das eÿgenthumb des bemelten hern Egerdt verfangen

Jean Eger prend en apprentissage Jean Strintz, assisté de son beau-père Martin Lutz
1610 (3. tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 4
(Inchoat. in Proth. fol: 13.) Erschienen Erschienen hannß Egart d. würth Zum Salmen burger Zu Straßburg Ane eim
So dann hannß Strintz mit beÿstand d. Martin Lutz des gartners seines stieffvatters Auch Dieboldt wagner des gartners seines Vogts Am Andern theil
haben bede parth sich eines Verdings Verglich. Inn maßen hernach steth, Nämmlich hatt ermelt Hannß Egart Ihne hannß Strintz Zu einem Jung. Zweÿ Jahr lang vnd angenommen, so heut dato Angeh. sollen vnd nit fürbaß (…)

Jean Eger hypothèque la maison au profit de Sébastien Gambs. En marge, quittance remise aux héritiers de Jean Eger

1610 (ut spâ [xxiiij tag Februarÿ]), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 124-v
(Inchoat. in Proth. fol: 100.) Erschienen hannß Egardt würth Zum Salmen burger Zu Straßburg (verkaufft)
herrn Sebastian Gambsen burgern Zu Straßburg
die Verfangenschaft Ane 560 guldin p. 15. batz. Von vnd Ane einer mehrern Summ Nammlich 690 guldin (…) für vnd vmb 440 guldin
Zu Verwährschafft eingesetzt vnd vlgt. die Herrberg Zum Salmen genannt mit Allen Ihren geb. & glg. In d. St. St. vff dem Kornmarck einsit neb. Jacob Koppen dem Balbierer, And.sit Michell Wanner dem Kupfferschmÿdt hind. geg. d. Becken knechtstuben stoßend, Welche herberg Zuuor noch verhafftet Ist für ix C lb Ane Vnd.schiedliche orth
[in margine :] Erschienen Hannß Wolffgang Heß der Metzger Zu Keel alß Ehevogt Evæ Catharinæ Spätin hierin gemeldts Egardts Erbens Erbin, so auch Zugegen war, mit beÿstand h. Viti Werners dero rechten Practici, hatt in gegensein H Johann Heinrich Gambß. E. E. groß. Rhats alt. Beÿsitzers und H Ulrici Constantini Geigers der Statt Pfund Zollers Und Cancelleÿ Verwanthen, hierin benants H. Sebastian Gambß Sohns und dochtermanns (…) d. 16. Maÿ a° 1643.

Jean Eger hypothèque sa part de l’auberge au Saumon au profit du sénateur Jacques von Fridolsheim

1612 (ut spâ [3. Septemb.]), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 243
(Inchoat. fol: 254.) Erschienen hannß Egart würt Zum Salmen
hatt in gegensein herrn Jacob von Fridelßheim alten Rathsverwandten
bekhandt Alls er Vff heütt dato Inn abrechnung den verordneten herren der Münßen eldehyn* 100 pfund d pfenning schuldig verpleyben, dieweÿl dann herr Jacob von Fridelßheim sich dafür Zum Bürgen ernant (…) damit bemelten Herr Jacob von Fridelßheim dißer Burgschafft Zu entledigen auch Inn alle weg schadloß halten,
deßen Zu sicherheyt Zum vnderpfand yngesetzt die Antheÿl Ime gebürende Vonn v ane der herrberg Zum Salmen genannt mit Iren heüßern hoffestatt höfflin v Stallung auch allen andern deren gebeu gelegen Inn der S S gegen dem Kornmarck einsyt Jacob Kapp dem Scherer andersyt Michell Wanner Kupfferschmid stoßend hinden vff die heylig liechtergaß, dauon gendt sammenhafft vier guld. gelts loßig mit 100 guld. S Marx Closter, Mehr 20 guld gl S loßig mit 400 ulden derselb. werung S Margred Closter, Item xij lb s ß abloßig mit ij C M lb d diebold lingolßheymer selig witwe, wyther v lb gl loßig mit j C lb d deßen witwe, Item x lb d gld abloßig mit ij C lb d Martini Rudolffen Brottbecken So dann ix lb d glt wider kheuffig m j C xxxx lb d den Engelmannischen Creditoren Sunst ledig eÿg.
[in margine :] Erschienen Abraham von Fridelßheim alß von weÿland h. Jacoben von Fridelßh. selig. Kind. haben in gegensein hannß Jacob Bronnen alß vogt hannß Egert selig. elter Kind. und Martin Buckel Jetzig. wurts Zum Salmen (…) den 11. 9.br Anno 1622.

Jean Eger hypothèque l’auberge au Saumon au profit d’Oswald Falck. En marge, quittance remise à Martin Buckel en 1638

1613 (xviij Feb:), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 77-v
(Inchoat. fol: 80.) Erschienen Hanß Egert würt Zum Salm
hatt in gegensein herrn Oßwaldt Falcken burgers alhier – schuldig sein 500 guldin zu xv batzen
dafür Vnderpfand sein soll die Würtschafft Zum Salm mit allen andern Iren gebeuwen Zuegehörd vnd gerechtigkeiten gelegen In der Statt Straßburg vff dem Kornmarck einseÿt neben Jacob Koppen dem Scherer anderseÿt Michael Wanner Kupferschmid Stost hinden vff der Beckhen Zunfftstuben, Dauon geth 20 guldin gelts Straßburg dem Closter Zu Sanct Margreden ablösig mit 500 guldin derselben werung, Mehr 18 guldin gelts zu xv batzen wid. ablösig mit 360. fl. guldin den Englischen erben empfangt N Kügler der wurtz Kremp vfm Fischmarckt, Wÿther vier guldin gelts Straßburg Ablösig mit 100 guldin dem großen gemeÿnen Almußen Zu Sanct Marx Item vier guldin gelts frauwen Apolonien Gloßnerin Frÿderich Trutweins seligen witwe widerkheüffig mit 100 guldin Straßburg, So dann xxv guldin gelts Zu xv batz Martin Lingelßheÿmers seeligen witwe Steth In hauptgutt mit 500 guldin zu xv batzen abzulößen, Vnd da verhafftet für xx guldin gelts Martin Rudolphen dem Brottbeckhen ablösig mit 400 guldin zu xv batzen
(vide imbreviatura cancellaria de A° 1622. fol. 104.)
[in margine :] Erschienen Johann Sebastian Kübel alß Ehevogt obgedachten H Falcken seel. dochter Margrethen, hatt in gegensein Martin Buckhels alß Jetzigen Inhabers deß Und:pfandts (…) Act. den 23. Maÿ 1638.

Jean Eger et sa femme Marie Jacqueline font baptiser Jean Raoul en 1616 puis Jean Léonard en 1617
Baptême, cathédrale (luth. f° 76)
1616. Dominica Jubilate den 21. Aprilis. Parens Hans Egert der wirth Zum Salmen und Maria Jacobe. Infans Hans Rudolph. Patr. Dietrich planck schreiber im ungelt, Marx von der Heiden, vnd J. Anna Lorentz Adolphs des becken tochter (i 77)
Baptême, cathédrale (luth. f° 112)
1617. Dominica 23. Trin. den 23. 9.bris. Parens Hans Egert der wirth Zum Salmen und Maria Jacobe. Infans Hans Lienhard. Patr. Lienhard wanner der handelsmann, Hans lobstein der wirth zum Schiff, vnd J. Anna Margreth, Dietrich blancken tochter (i 113)

Marie Jacqueline Klein, veuve de Jean Eger, loue pour quatre ans l’auberge à Thomas Ungerer

1618 (21. Novembris), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 68
Leÿhenung Thomæ Ungerers vber die Herberg Zum Salmen
Erschienen Hanß Egers gewesenen wurts Zum Salmen hinderlasener wittwen Marie Jacobe Kleinin Vogt Christoff Guggenmuß vnd Hanß Jacob Bettman als vogt gedachts Hanß Egers Kind. auß erster ehe und Mathys Wolffer Vogts desselben Kind. bester*
haben in gegenwertigkeyt Thomæ Ungerers vnd Saræ desselben ehelich hußfr. bekandt
das sie denselben beden ohnverscheÿdenlich einer bestendigen Leyhenung vier Jar lang die nechsten von nechstkünfftig weÿhenachten anzurechnen verluhen die herberg Zum Salmen alhie mit d.selben vord. mittlern vnd hind. hauß alhie mit allen derselben Zugehörden ane dem Kornmarck neben Michael Wannerm dem Kupfferschmidt And.seyt neben Jacob Koppen dem scherer geleg. für vnd 75 pfund
Geschehen auff Sambstag den 21. Novembris Ao & 1618 In beysein Herrn Jacob Keÿsern vnd Georg Obrechten beder beysitz. des Kleinen Rhats alhie
[in margine :] Erschienen her Caspar Kähner* vnd Jacob Eysenheym bede Beÿsitzer des Kleinen Rhats In Namen weÿland Hanß Egers obgemelten gemeiner Creditores haben angezeigt Nachdem obgenante Behausung Zum Salmen Thoman Ungeren vnd einer haußfr vorgesetzt. massen verluh. worden, derselben aber der Zyl nit gehab. das sie In namen der Creditoren sich d.selben wiedumb gewahret* vnd anderwerts Andreæ Gugen* dieselb dergestalt verluhen, das er In vorgeschribene Leyhenung stehen vnd die Herberg die vberige zeyt souil annoch ane den bestimpten vier Jaren vbrig (…) Geschehen auff Zinstag den 22. Augusti Anno & 1620.

Les créanciers de Jean Eger louent l’auberge à André Gug

1620 (22. Augusti), Chancellerie, vol. 440 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 59-v
Locatio vnd verleÿhung Andres Gugen vber die Herberg Zum Salmen
Erschienen Johann Caspar Kähner vnd Jacob Eysenheim bede beÿsitzer des Kleinen Rhats als ane statt (-) gemeiner Creditoren verordnete
vnd in gegenwertigkeyt Andres Gugen Burg. alhie
Zuerkennen geben vnd bekant haben, Nachdem von weÿland Hanß Egers gewesenen Wirths Zu dem Salmen alhie hinderlaßener wittwen vnd Kinder vogten Jetzgemelte Herberg Thoman Ungerern den 21 Novembr. Im verschinen 1618. Jar dieselbige mit allen derselben Haüsern begriffen vnd Zugehörden alhie auff dem Kornmarck einseit neben Michael Wannern dem Kupfferschmid anderseyt neben Jacob Koppen dem Barbierer gelegen vier jahr lang die nächsten von weÿhenachten Jetzgedacht 1618. Jahrs nach einand. volgende Zu bewohnen vnd zugeprauchen vmb einen Jährlichen Zinß nemlichen 70 pfund pfenning

Martin Wolffer, de Veringenstadt sur la Lauchert, cède les droits d’usufruit qu’il a sur l’auberge au Saumon à son père Mathias Wolffer, aubergiste à la Couchette

1621 (ut spâ. [xiiij. Martÿ]), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 165
(Inchoat. in Prot. fol. 102.) Erschienen Martin Wolffer von Veringenstatt Ane der Lauchert gelegen (…) Ane statt vnd Zue bezahlung 18 pfund so er sagte vffrechter vnd redlicher schulden schuldig sein herrn Mathÿß Wolffer gasthalter Zum Spanbeth burgern Zu Straßburg seinem Vatter, demselben herrn Mathÿß Wolffer cedirt, vbergeben vnd freÿ zugestellt, der auch Zugegen, Ihme für vnd Anestatt vorgemelter Summen empfang vnd Anname sein Martin Wolffers gebürenden Antheil Ane der Verfangenschafft vff der herrberg Zum Salmen alhier Am Kornmarckt gelegen, Welchen Antheil Barbara Eÿßenmännin wÿland Ulrich Wolffers gewesenen würths Zum gemelten Salmen seliger Witwe ad dies vitæ vnd Ihr lebenlang zu nutzen vnd Zuniessen

Pareille cession par Marguerite Wolffer veuve du chapelier Valentin Meyser de Riedlingen, assistée de son susdit neveu Martin Wolffer
f° 165-v (Inchoat. in Prot. fol. 102.) Erschienen Margredt Wolfferin wÿland Veltin Meÿsers des huttenmachers zu Riedlingen Ane der donauw gelegen seligen nachgelaßene Witwe mit beÿstand & Martin Wolffer von Veringenstatt Ane der Lauchert Ihres bruders sohn (…) Ane statt vnd Zue bezahlung 28 pfund so er sagte vffrechter vnd redlicher schulden schuldig sein herrn Mathÿß Wolffer gasthalter Zum Spanbeth burgern Zu Straßburg ihrem Bruder, demselben herrn Mathÿß Wolffer cedirt, vbergeben vnd freÿ zugestellt, für vnd Anestatt vorgemelter Summen empfang vnd Anname ermelter Margreden gebürenden Antheil Ane der Verfangenschafft, Welches Barbara Eÿßenmännin wÿland Ulrich Wolffers gewesenen würths Zum Salmen Alhie vff ermelter herrberg Zum Salmen ad dies vitæ vnd Ihr lebenlang zu nutzen vnd Zuniessen

Marie Jacqueline, veuve de Jean Egert, se remarie avec Jean Kurtz, aubergiste à la Couronne, à Bühl en Bade. Jean Kurtz devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage.
Mariage, cathédrale (luth. p. 132)
1622. Johannes Kurtz würth Zu Biel Zur Kronen, vnd Jacob Hans Egert würt Zum Salm n. witwe, eingesegnet montag den 29. Julÿ (i 71)

1622, 4° Livre de bourgeoisie p. 48
Hannß Kurtz Von Bühel in der Marggraffschafft Baden geleg. würth, empfangt d. Burgrecht Von Maria Jacobe weÿland hans Egert gewesenen Salmen Würths wittib vnd wüll Zu denen freÿburg. Zünfftig sein. Signatum den 19. 7.bris 1622.

Le tuteur des deux filles issues du premier mariage de Jean Eger vend l’auberge au Saumon à Martin Buckel et à sa femme Anne Widmann

1622 (11. 7.br.), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 104
Kauffverschreybung Martin Buckels des Schneÿders
(Extendirt wie in dem Contractbuch de hoc Anno folio 170. Zubefind.) Erschienen Hans Jacob Bettman Notarius als vogt wÿland Hans Egers Kind. erster ehe Barbara vnd Ottilia
hatt in gegensein Martin Buckels vnd Anna Widmanin bede ehegemechd (verkaufft)
die Behausung Zum Salmen sampt dem vord. vnd hind. hauß mit allen Zugehördt. Recht. vnd gerechtigkeit einseyt neben Michel Wanner Kupfferschmid and.seit neb. Hans Koppen, die mittler behausung ane gemelt. Kop. die hind. behausung auff Heylig. lichtergaß davon gehnd Jährlichs auff Georgÿ Zwölff goldguld. daher man bißh. 9 lb d geben Sebastian Kleinen erben Im hauptgutt mit 300 goldguld. Item 2 lb 12 ß 6 d auff Thomæ Fr. Otilia frd. trautwein. witib erben In hauptgut mit 52 lib 10 ß, Item 2 lb 12 ß d auff Georgy dem Allmosen Zu S Marx in hauptgutt mit 52. lb ß, Item 2 lb 6 ß auff Conversionis Mariæ Zu S Margreth In hauptgut mit 210 lb It 5 lb 5 ß auff Bartholome Augustin Treüsch. Kind. In haupgut mit 105 lb, It. 12 lb 10 ß Martini gemelten Kind. mit 250 lb abzulosen, It. 10. lb auff den erst. May Rudolff Kind.n In hauptgut mit 200 lb, It. 10 lb auff weÿhenacht Mathys Wolffen In hauptgut 200 lb welche Barbara g* Zunieß. It. 5 lb auff Mathei Jacob von Fridolsh. in hauptgut mit 100 lb burgschaffts weyss In d. Müntz, Vnd dann 20 lb hauptguts Hans Oßwald Falcken Pfrund. im Spital sonst eÿg. d. Kauff vber die beschwerd. geschehen für 360 lb
[in margine :] Erschienen H Christoff Thomas Walliser præceptor classicus für sich selbst H hannß Jacob Bettman Nots. alß vogt Erasmi Betmans deß jüngern und Jacob Huß der Küeffer alß gewesener Ehevogt Walburg Wolfartin haben in gegensein Martin Bürckels deß Käuffers bekant (…) Actum den 7. Junÿ 1634.

Anne Widmann, fille du traban Jean Widmann, épouse en 1601 le tisserand Loup Gebhard, originaire de Vienne
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 147 n° 36)
1601. Doîca Trinitatis 7 Julÿ. Wolf gebhart von wien ein schneid. Anna Hamman Widman des quardi knechts hind.lassene Tochter. Zinst. 16. Julÿ eingesegnet

Loup Gebart de Vienne achète le droit de bourgeoisie le 23 mai 1601. Il déclare une fortune de cent florins.
1601, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 644
Wolff Gebart von Wien der schneid. Kaufft d. Burger: mitt beÿstand Christoff Haasen vnd Heinrich Lewbranden beder schneider Will Zun schneidern dienen vnnd sein vermogen für 100 fl. ahngeben, Actum 23. Maÿ.

Anne, veuve du tisserand Loup Gebhard, épouse en 1605 Bernard Pflaum, originaire de Weitzenberg ou Weitzenbach en Franconie (sans doute Weissenbach)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 183)
1605. Doîca 18. post Trinit. 29. Sept. Bernhart pflumm von Weitzenberg in Franckenland ein schneid Anna Wolf gebert des schneids hind.lassene Wittwe, Eingesegnet Zinst. d. 8. octob. (i 96)

Bernard Pflaum devient bourgeois par sa femme deux jours après son mariage
1605, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 863
Bernhard Pflam der schneider Vonn Weitzenbach Inn franckh. empfahet d. B: Vonn seiner Haußfrawen Anna Widmännin weÿland Wolff Gebhard deß schneiders seligen Witiben Will Zun schneideren dienen Actum 10 Octobris 1605.

Anne, veuve de Bernard Pflaum, épouse en 1618 le tisserand Martin Buckel d’Altenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 287, n° 28)
1618. Domi. Vocem Jucund. 10. Maÿ. Martin Buckel von Altenheim ein Schneider, Anna Bernhardt Pflumen deß Schneiders hinderlaßene Witwe, Eingesegnet d. den 18.ren Maÿ (i 148)

Originaire d’Altenheim en juridiction de Lahr, Martin Buckel (ici Binckel) devient bourgeois par sa femme veuve de Bernard Pflaum trois jours après son mariage
1618, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1022
Martin Binckhel d. schneider von Alttenheim In d. herschafft Lohr Empfangt d. Burg.recht von Anna weÿl. Bernhard pflaumen deß schneiders seel. wittib vnd Wüll Zu den schneidern dienen. Actum den 21. Maÿ Aô 1618.

L’aubergiste au Saumon Martin Buckel hypothèque l’auberge au profit de Daniel Ringler, assesseur des Quinze

1623 (23 Maÿ), Chancellerie, vol. 451 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 98-v
Schuldbekantnuß Herrn Daniel Ringlers fünffzeheners vmb 250 lib.
Erschienen Martin Buckel würth Zum Salmen alhie bekandt
in gegensein Herrn Daniel Ringlers XV.ners – schuldig worden 250 pfund d
dafür Vnderpfandt sein Würths behausung alhie Zum Salmen genannt sampt den zweÿen hindern heüßern am Kornmarck sampt aller recht, Zugehörd. vnd gerechtigkeiten & dauon gehen Jahrß 12 gold fl. darfür man bißer 9. lb d geben weÿl. Sebastian Kleinen Erben in hauptgut mit 300 fl. in goldt, Item 2 lb 12 ß 6 d auf Thomæ Fr. othiliæ Friderich Trautweins wittib in hauptgut mit 100 fl Str. whe. Item 2 lb 12 ß 6 d vff Georgÿ dem Allmußen St Marx mit 1100 fl. wer. hauptgut, Item 10 lb 10 ß d Zinß vff frawen tag dem Closter S Margarethen mit 210 lb s capital, Item 5 lb 5 ß d vff Bartholomei Augustin heischen Kindern mit 105. lb d in capital So dann 12 lb 10 ß vff Martini erstgenten. Kindern mit 250. lb capital abzulösen, So dann ist diß würths hauß auch verhafftet für 200 lb d hauptguts Martin Rudolphs Kindern deßwegen er Buckel weil er solche 200 lb d ihnen den Kindern erlegen sie aber solche nit annemmen wollen vorm Ers. Kleinen Rhat rechthendig

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1626 (ut spâ. [27. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 511
Erschienen Martin Buckell der würth Zum Salmen burger Alhie
hatt in gegensein deß Ehrenuesten, Frromen, fürsichtigen vnd weÿßen herrn Daniel Ringlers Jetziger Zeit Regirend. Ammeister – schuldig seÿe 100. guldin Straßburger Wehrung
vnderpfand die herberg Zum Salmen, Inn d. St: St: gelegen, einseit Johann Koppen Anderseit neben Michell Wanner hinden vff die becken Knecht stub stoßend dauon gend. 2. lb 12 ß 6 d Auff Thomæ Ap* frauwen Otiliæ Friderich Trautweins witwe Jetz Philippß hienerern Zuständig in hauptgutt mit 1000 gld. werung, item 2. lb 12 ß 6 d vff Jacobi dem Almußen Zu St: Marx in hauptgutt mit 100. fl. berüerter Wehrung, Item 10. lb & ß Zinß vff Frauwentag dem Closter S. Margreden mit 210. lb Capital Abzurichten, Item 5 b 5 ß d vff Bartholomei Augustin heÿschen s. khindern mit 105. lb d Capital Zu entrichten, vnd dann ist diße behaußung noch verhafftet vmb 250. lb vorgedachts Augustin heischen s. Khind.

Martin Buckel loue pour trois ans l’auberge à Michel Thebes, aubergiste au Cep de vigne rouge

1627 (ix. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 309
Erschienen Michell Thebß würth Zum Roth. Weinstock burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Martin Buckell gasthalters Zum Salmen burgers Zu Straßburg bekhandt
daß er Ime von Jetzgemelt Martin Buckell dreÿ Jahr lang nach einander volgend. so vff Laurentÿ Jetznechsthffig Angehen sollen vnd nit für baß, die herrberg Zum Salmen Alhie Inn d. S. St. geg. dem Kornmarck über geleg. benantl. die vordere Behausung und Michell Wanner dem kupfferschmÿd ein vnd Anderseit n. hanß Koppen Balbier Mehr die hinder behaußung n. Michell wanner ein vnd anderseit ein Eck geg. d. Beck. Knecht stuben, entlehnt vnd bestand. hette, für vnd vmb ein Järl. Zinß nemlich j C lb

Martin Buckel et Anne Widmann cèdent par échange l’auberge au Saumon à Michel Thebes et à sa femme Anne Marie Koch.

1642 (1. Octobr.), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 710
Erschienen H Martin Buckel burg. Zue Straßburg und Anna Widmännin sein eheliche haußfraw mit beÿstand H Tobiæ Rothen deß Ganth Käufflers alhien an einem
Andern theilß aber H. Michael Debß auch burg. alhie und Anna Maria Köchin sein eheliche haußfraw mit beÿstand Henrich Geigers deß Notarÿ, Zeigt. an, daß Sie einen vffrechten Tausch mit einander getroffen, alßo und dergestalt,
nemlich es haben tauschweiß eigenthümlich übergeben eingangß ernandter H Martin Buckhel und sein eheliche haußfrau, besagtem h Michael debß. und seiner Ehewürthin, die Gastherberg Zum Salmen mit deren Vorder: mittler: und hinderen hauß, auch aller deren gebäwen alhie gegen dem Korn Marckh über gelegen, darund. die vordere Behaußung, neben weÿl. Michael Wanners deß Kuppferschmidts seel. Erben ein: und anderseit neben hannß Koppen dem Barbierern, die Mittlere Behaußung neben dem Allmendgäßlin, daß Salmengäßlin genannt, ein: und anderseit neben dem Würthßhoff, hind. vff daß hinderhauß Zum theil, theilß aber obgedachtes Koppen hauß, Vnd daß hinderhauß, ein Eckh an der H. lichtergaß. geg. der Beckh. Knecht Stuben, ein: und anderseit neben besagts Wanners Erben hind. auch Zum theil vff den Würthßhoff stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Philippi Jacobi 4 fl. mit 100. fl. beÿdes besagter Wehr. widerkäuffig, alle Jahr vff Thomæ, denen trautweinisch. Erben, empfangt hannß Jacob Schell, Item 20. fl. wehr. alle Jahr vff Mariæ Empfängnuß widerlößig mit 400. fl. wehr. dem Stifft St. Margarethæ, Item 10. fl. wehr. abkäuffig mit 200. fl. Wehr. Jungfrauen Christinæ Lingelßheimerin, ied. Jahrs vff Bartholomæi fallend, So seind diße häußer auch noch verhafftet umb 250 Pfund pfenning Straßb. vff erfordern zu erlegen inmittelst alle Jahr vff Martini mit 12. lib. 10. ß Zue verzinnßen besagter Jungfrauen
[in margine :] diße 250. lb seind den 13. Maÿ 1648. Jungfr. Christinæ Lingolßheimerin bezahlt undt Michael debß vnd deß. haußfr. dafür quittirt word. wie in H Jacobi Küglers Prothocollo de A° 1583. fol. 199. fac. 2. mit mehren Zubefind.
Hiengeg. übergenen H Michael Debß und sein eheliche haußfraw, Ihme H Martin Buckheln und seiner ehewürthin eigenthümlich tauschweiß, hauß hoffstatt mit allen deren gebäwen, alhie vff dem Kraut Marckh neben wolff Bilgern dem Weißbeck ein und anderseit neben auch hind. vff den Bischoff. hoff stoßend geleg. welche Behaußung verhafftet ist umb 60. Pfund pfenning vff erfordern Zu erlegen, in mittelst alle Jahr vff Joh. Bapt: mit 3. lib. Zu verzinnß. d Elend. Herbergen alhie – Auch Er H Debß Ihme H Buckheln noch 230 Pfund pfenning herauß geben

Originaire de Quatzenheim, Michel Thebes devient bourgeois en 1623 en s’inscrivant à la tribu des Gourmets
1623, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 819
Michael Thebes von quatzenheim erkaufft d. Burg. recht mit Beÿstandt Peter Kriners deß weinstichers p 20. goldtguld. Vnd Will Zu den weinstich. Zünfftig sein. Actum den 20 Julÿ 1623

Aubergiste au poêle des maçons, Michel Thebes épouse en 1626 Salomé Kayser
Mariage, cathédrale (luth. p. 218) 1626. Dominica 12. Trin: 27. Aug. Michel Thebes der würth auf der maurer stub und J. Salomé Niclas Keyser des Küffers tochter, eingesegnet zinstag 5. 7.bris (i 114)

L’aubergiste au Lion rouge Michel Thebes se remarie en 1637 avec Marie, veuve du cordonnier Gaspard Trautmann
Mariage, cathédrale (luth. p. 394)
1637. Dominica Ocul. 12. Martÿ Festo Paschatis 9. Aprilis. Michel Debs Wirt Zum Rothen Löwen Vndt Fr. Maria Caspar Trautman sutoris vidua. eingesegnet Mont. 17. April (i 202)

Le cordonnier Gaspard Trautmann épouse en 1635 Anne Marie, fille du cordonnier Jean Koch
Mariage, cathédrale (luth. p. 259)
1635. Doîca Quasimod: 5. Aprilis. Caspar Treütman der schuhmacher vnd J. Anna Maria Hans Koch des schuhmachers tochter, eingesegnet Montag 13. Aprilis (i 185)

La veuve Anne Marie et les trois filles de Michel Debus (Thebes) louent l’auberge à Jean Charles Eisen, assisté de son frère Jean Henri Eisen, aubergiste au poêle des Bouchers

1660 (15. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 938-v
Erschienen Frantz Graff der Weißbeckh alß Vogt Fr Annæ Mariæ weÿl. Michael Debuß geweßenen würths zum Salmen nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, Ferner Daniel Aÿrer der Würth Zum Spanbeth alß Ehevogt Annæ Mariæ, Simon Willborn der Barbierer alß Ehevogt Annæ Barbaræ, Und Johann David Eisenstern der Barbierer alß Ehevogt Annæ Ursulæ, der Debußisch. Geschwisterd. und eingangßermelts Michael Debuß. eheleibliche döchter
in gegensein hannß Carl Eisen deß Würths mit beÿstand Hannß Henrich Eisen deß Würths vff der Metz. Zunfftstuben seines eheleiblich. Bruders und Philipß Küblers deß Zingießens
verlühen haben die herberg zum Salmen mit allen deren Gebäwen, Begriffen und Zugehörden /:sonderlich dem Bräter und Spieß in der Kuch. beÿ der Gaststuben, denen in der Gast Stuben stehend. disch und stühlen:/ nichts davon alß den oberst. Frucht Kasten in der herberg und den gantzen newen Stockh, so die Verleÿher ihnen vorbehalten, außgenohmen vff sechß Jahr lang von bevorstehend; weÿhenachten angerechnet, um einen jährlichen Zinß, benantlich 55 Pfund
Dabeÿ insonderheit bedingt word. ist, daß (…) Zum Vierdten, die Verleÿherin die thür so Zwisch. dem hoff ist vff beÿd. seiten verschloß. laßen, und ihren abgesondert Auß: und Aingang im Gäßel haben, Jedoch, daß sie und die ihrige den Gebrauch deß bronnens behalten, Fürs fünfft. wann die Verleÿherin Zeit der obbestimpt. sechs Jahr den obgedachten newen Stockh verleÿh. wolte, der Entlehner, vor einem andern, lehnung haben solle. Inmittelst aber, und sechstens, die Verleÿherin den hindern Keller nach ihrer Gelegenheit dem Entlehner einraumen möge

Le receveur de monastère Saintes Marguerite et Agnès donne quittance d’une somme affectée sur l’auberge au Saumon à Anne Marie, veuve de Michel Debus.

1661 (27. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 452
Erschienen H Isaac Behem der für deß Closters Margarethæ und Agneßen alhie
in gegensein H Frantz Graffen deß Weißbeckh. alß Vogts Fr. Annæ Mariæ weÿl. Michael Debuß. geweßenen Gastgeben Zum Salmen nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, mit beÿstand Daniel Eÿmers deß Gastgeben zum Spanbeth und Sigmund Willborns deß Barbierers ihrer dochtermänner
daß Sie Fr. Anna Maria, besagtem Closter 400 Guld. straßb. wehr. erlegt, und damit die Jenige 20. fl. wehr. welche Sie demselben iährlich termino Conceptionis Mariæ, von vff und ab der herberg Zum Salmen Zu Zinnß Zu raÿchen schuldig geweßen ist, abgelößt, (…) derowegen ermelter H Behem in Schaffners weiß gedachte Fr. Annam Mariam, hiefür bester form quittirte deß Closters hierumb gehabte Gerechtigkeit Ihro cedirt, und darauff den darüber besagend. sub dato Donnerst. 9.t Xbris a° 1574 mit deß Kleinen Rhats anhangendem Insigel gefertig. Zinnßbrieff

Les trois filles de Michel Debus vendent l’auberge au Saumon au blanchisseur Jean Georges Schwing de la Robertsau

1665 (21. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 658-v
(Prot. fol. 36. fac. 2) Erschienen Simon Willborn der Barbierer alß Ehevogt Annæ Barbarä Debußin, Ferners Johann David Eÿsenstern der Barbierer alß Erb Annä Ursulä Debußin, Und hannß Jacob Faust würth zum Spanbeth alß Ehevogt Annæ Mariæ Debußin
in gegensein hannß Georg Schwing deß Blaÿchers in Ruprechtsaw, mit beÿstand deß Ehrenvest- From- und wohlweÿsen H Isaac Fausten deß beständigen Regiments der herren Fünffzeh.
die herberg Zum Salmen mit deren vordern mittlern und hindern haüßern hoffstätten und höfflin dar zwischen sampt Zweÿen Ställen auch übrig. Gebäwen, Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie geg. dem Kornmarckh hienüber, anderseit zum theil neben hannß Reichart Raÿffeln dem Kupfferschmiden theilß neben einem Allmendgäßlin zum theil ist ein Eckh an d. heÿligen liechtgaß, anderseit neben weÿl. H. Koppen deß ältern, Barbierers, seel. wittib und Erben, theils neben obgemeltem Raÿffeln geleg., von welch. herberg gehend iahrs termino Philippi & Jacobi 4 fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl. besagte wehr. dem groß. gemeinen allmoßen zu St Marx, Item 4. fl. straßb. wehr. widerkäuffig mit 100. fl. bemelter wehr. H Jacob Spielmann dem handelßmann ehevögtlich. weiße (übernohmen) – um 1300 Pfund pfenning

Jean Georges Schwing hypothèque deux jours plus tard la maison au profit d’Isaac Faust, assesseur des Quinze

1665 (23. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 661-v
Erschienen hannß Georg Schwing der Blaÿcher in Ruprechtsaw
in gegensein deß Ehrenvest- From- und wohlweÿsen H Isaac Fausten deß beständigen Regiments der herren Fünffzeh. – schuldig seÿen 450 Pfund pfenning nach dem fuß deß Rthls. zu 15 ß gerechnet, Ihme Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts, daß Er die herberg Zum Salmen erkauffen und deß angelt davon bezahl. möge
Unterpfand sein solle die herberg Zum Salmen mit deren haüßern hoffstätten und höfflin Stallung und übrig. ihren Gebäwen & alhie geg. dem Kornmarckh hienüber geleg. so über 100. fl. straßb. wehr. dem groß. gemeinen Allmoßen Zu St Marx, und 100. fl. wehr. H Jacob Spielmann ehevögtlich. weiße darauff habend. Capitalien, wie auch 600 Pfund pfenning Kauffschillingß rests Annæ Barbaræ Debußin Cons. verhafftet,
Item die mittere Blaÿch mit alen dero Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten in Ruprechtsaw in der Oberaw geleg. (übernohmen) – um 1300 Pfund pfenning

Fils du garde-chasse Jean Schwing de la Robertsau, Jean Georges Schwing épouse Anne, fille de Thiébaut Zorn de Reichstett (le mariage est sans doute célébré à Reichstett dont les registres manquent)
1641 (17. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 801-v
(Prot. fol. 241. – Eheberedung) Erschienen Hannß Georg Schwing vß Ruprechtsaw der hochzeiter, mit beÿstand Hannß Schwingen deß Jäger Maÿsters seines Vatters und hannß henrich Schwingen Zue Reichstett seines Bruders an einem,
So dann Anna, Diebold Zornen Zue Reichstett eheliche dochter, mit beÿstand ermeldts ihres Vatters und Michael Weckhen ihres Vettern daßelbsten

Jean Georges Schwing et sa femme Anne Zorn font leur testament par lequel ils instituent pour héritiers leur fils Jean Martin et leur fille Marie Salomé
1673 (2.1.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 18, Vol. 2, Notariat Protocolla) f° 24-v
Testamentum nuncupativum, Herrn Hanß Geörg Schwingen Pleichers in der Ruprechtsaw vndt fr. Annæ Zornin beeder Ehegemächt, Vndt Burgere In besagter Awen
(…) In dem Jahr, Alß mann von der gnadenreichen vndt Heÿlbringenden Menschwerdung Jesu Christi Zahlte 1673 (…) der Andere Monatstag Januarÿ alten Calenders Vormittag Zwischen Eilff vndt Zwölff Uhren in mein hernach benandten Notarÿ eügenthumblich bewohnenden, Vndt gegen dem Frst. Marggr. Durlachischen Hoff über gelegenen Behausung (…) der Ehrengeachte Herr Hanß Geörg Schwing Pleicher in der Ruprechtsaw, vndt beneben ihle die Ehren: vnd tugendsame fr. Anna Zornin beede Ehegemächt, vnd Burgere daselbsten Persönlich kommen und erschienen seindt, Er der Ehemann etwas unpäßlich, Sie die Ehefrau aber gesunden gehenden vndt stehenden Leibs
(…) Diesemnach vndt Zum Andern wollen beede Testirende Ehegemächt vff ihr beder ervolgten todtfall den Gantzawischen Meÿerhoff sambt seinen Zugehörungen Wie solches von H. Wolffgang Mentzingern Jetzigem hiesigen Statt Major erkaufft word. Item alle in der Ruprechtsaw Inn der Nider awen gelegene Güetter Zu Bezahlung ihrer noch habenden Schuld. so vil hierzu vonnöthen sein würdt außgesetzt den Vberrest aber vnd ihre beede Kinder in Zweÿ gleiche Theil Zu vertheilen vorbehalten haben.
(3. Hanß Martin Schwingen ihrem Sohn, die Gantzawische Bleich sambt der Müehl)
(4. fr. Mariæ Salome Schwingin ihrer dochter die Bleich In der Ruprechtsau, die Herberg Zum Schwanen)
6. (…) Zu ihren Wahren, rechten, Vndt ohn Zweifflichen Erben, Welche auch ohne das ihr nächste ab intestato Erben weren ernandt vndt eingesetzt haben, Erstlich obgedachten Hanß Martin Schwingen den Bleicher auff besagter Ganßaw ihrem Sohn, Vndt dann Fr. Maria Salome Schwingin ihro dochter, Jedes Zu einem Völligen halben theil

Le seul baptême des précédents qui soit enregistré à Strasbourg est celui de Jean Georges, baptisé d’urgence à domicile le 25 mars 1654
Baptême, Robertsau (luth. f° 25)
1654. Den 25 Martÿ ist in Söhnlein nachmitag vmb 1 Uhr an diese Weld gebohr. vnndt gleich pp. corporis infirtatem Zu haus getauffet worden. Parentes Hans Georg Schwing vnd Anna Zornin. Infans Joh: Georgius (i 29)

Maître de la communauté de la Robertsau (Obermeister), Jean Georges Schwing meurt à l’âge de 51 ans le 2 mai 1673 à la Robertsau
Sépulture, Robertsau (luth. n° 106)
1673. Freÿtag d. 2. Maÿ starb H hanß görg schwing der Obermeister seines alters 51 jar vnd ward montags d. 5. dito begrab. (i 176)

Anne, veuve du maître de la communauté et aubergiste au Cygne Jean Georges Schwing, meurt à l’âge de 71 ans le 18 août 1685 à la Robertsau
Sépulture, Robertsau (luth. n° 72)
1685. den 18. Augusti starb Anna, weÿl. H Hanß Georg Schwingen gewesenen Ober Meisters vnd würths Zum Schwehnen alhier seel. hinterlassene wittib. ætat: 71. ann: vnd ward den 20. dito begrab. q.escat in pace (i 195)

Assisté de son fils Jean Martin, Jean Georges Schwing loue l’auberge à Jean Georges Kœrner, aubergiste au Dévidoir

1669 (11. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 21
Erschienen hannß Georg Schwing der Plaicher in Ruprechtsaw mit assistentz hannß Martin Schwingen deß würths Zum Schwanen alda seines eheleiblichen Sohns
in gegensein hannß Conrad Knoders deß würthß Zum lachs und Apoloniæ seines Eheweibs mit beÿstand hannß Georg Körners deß würths Zum Haspel
entlehnt, die herberg Zum Salmen alhie am Kornmarckh beÿ dem Ganth hauß gelegen, Neün Jahr lang von nechst bevorstehendem Ersten Februarÿ angerechnet, Um einen jährlichen Zinß benantlich 96 Gulden

Jean Georges Schwing et sa femme Anne hypothèquent au profit de l’avocat Marc Ott le domaine de la Gantzau, l’auberge au Saumon et l’auberge au Cygne à la Robertsau

1669 (23. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 49
Erschienen Hannß Georg Schwing der Blaÿch. in Ruprechtsaw und Anna sein Eheweib, Vnd Zwar Sie Anna insonderheit mit assistentz hannß Martin Schwing deß Blaÿchers und würths ihres eheleiblich. Sohns und hannß Joachim Haubenstrickhers deß würths ihres dochtermanns
in gegensein deß Edel- Vest- hochgelehrten Herrn Marx Otten V.I.D. und dißer Statt Consiliarÿ & Advocati senioris – schuldig seÿen 8000 Gulden daß Sie damit nachgemelte Gannßaw mit allen ihren appertinentien von gemeiner Statt erkaufften bahr bezahlten (…)
deß. allen Zu mehrern Versicherung, so solle Zuvorderst und Erstlich deß H Creditoris privilegirte special hÿpothec sein, der hoff vff der Gannßaw, die Blaÿch od. Gannß Eckh genannt, mit deßen häußern hoffstätten, Scheur, Schöpffen und Ställen sampt dem Platz umb den hoff so bißhero Zum blaÿchen gebraucht word. deßgleich die darauff befindliche Mahl: und Blawel Mühl mit ihren vier Gäng und Ablaß oben an der Blaÿch geleg., Item die also genannte Wilgen Matt dabeÿ, Item der Platz Garten an der Blaÿchen daß Gereutte, wie auch daß Kräuchmättlin Und endlich der Platz Grund der Liechtenberg genannt, sampt dem obern und undern Gereutte alda, wie daßelbe alles mit gewieß schied und Marckhstein umbgeben auch alle dero Rechte und Gerechtigkeiten, für allerdingß freÿ ledig und eig. Inmaßen die darüber am 14. Wbr. A° 1668. vff pergament und libelle weiß mit der Statt Pfenningthurn anhangendem Insigel außgefertigte und dem H Creditori tradirte Kauff Verschreibung meheren Innhalts außweißet
Fürs ander, so verleg. die schuldige Eheleuth ohnverscheidentlich dem H. Creditori noch weiters Zum special Hypothec, die Herberg zum Salmen mit deren vordern, mittlern und hinderhauß, hoffstätten und höfflin dar zwischen samt Zweÿen Stätten auch allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie geg. dem Korn Marckh hienüber einseit Zum theil neben hannß Reichart Raÿfflin dem Kupfferschmid. theilß neben einem Allmend gäßlin, zum theil ist ein Eckh an der heÿlig. liechtgaß. anderseit neben weÿl. Johann Koppen deß Barbierers seel. Erben, theilß neben obgemelten Raÿfflin geleg. Von welch. herberg gehend iahrs term. Philippi Jacobi 4 fl. straßb. währ. lößig mit 100. fl. währ. dem großen gemeinen Allmosen Zu St Marx und 4 fl. währ. widerkäuffig mit 100. fl. gemelter wehr. hr. H. Jacob Spielmann dem Handelßmann ehevögtlich. weiße,
Weiters sollen in spe. Unterpfand sein die herberg Zum Schwanen mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten in Ruprechtsaw in der Oberaw, einseit neben der nachegemelten Blaÿch, anderseit neben dem Allmend, hind. uff deß Rhathsamhaußisch. Lehen Gut stoßend gelegen, Ferners die Blaÿch mit dero hoff, häußern, hoffstätten, Garten und allen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten in gedachter Oberau einseit neben der vorbeschriebener herberg Zum Schwannen, sonsten geringß herum neben der Allmend geleg.
[in margine f° 52-v :] Hievor gemelten hannß Erhard Schwingen Ober Meisters und Bleicher in Ruprechtsau (2000 fl. erlegt) mithin auß oben allegirter Kauffverschreibung vom 4.ten Jan. 1677. die darinn begriffene hauß, hoff, hoffstatt, Ställ, Scheurn trottstatt und dem Obsgarten à 15. Acker Groß beneben 2. tag. matten der darinn enthaltenen special hypothec entschlagen und d. solche an hans Strauben verkaufft werd. mög. – Act. d. 14.ten April. 1687.

Jean Georges Schwing cède par échange l’auberge à Loup Mentzinger, major au service de la Ville

1669 (14. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 203
(Prot. fol. 11. fac. 2.) Erschienen der Gestreng und Vest H Wolff Mentzing. dißer Statt bestellter Kriegß Maior an einem
So dann hannß Georg Schwing der Blaÿcher am andern, Und beede theil mit assistentz deß Edel- Vesten hochweÿsen H Andreæ Brackhenhoffers dißer Statt alten Ammaÿsters Treÿzehners und Scholarchæ, und H Christoph Jacob Mockhels dißer Statt bestellter Zeugwarth. – vff unserer gnädig. Herrn Rhät und ein und Zwantzig
Nemblich es habe Er H Maior Mentzing Ihme Schwing tauschweiß abgetretten und eigenthümlich eingeraumbt den Hoff daß Gannßmeÿers oder Jägerhoff genannt, mit allen seinen Gebäwen, Gärten und Ackhern, alles an einander und umbzäunt, in deß neuen hoffs Ackern, oben vff den Mühlgießen über den weg /:gleichwohl daß Jenige weg so vff die Ganßau Zeucht, ohnerachtet derselbe in daß Gut eingesteint ist, dannoch Zu ewig. tag. männiglich Zum nothwendigen Gebrauch offen bleiben solle:/ unden an daß newen hoffs Güthern so ietzo H Obristen Lieutenant Küglern gehören, einseit Zum theil neben der Kräuchmatten theilß neben deß newen hoffs Awen, und theilß neben dem Gereuten anderseit Zum theil neben dem Bronnwäßerlin, so von der Gannßau kompt, theilß neben deß Blaÿchers Behaußung so annuhn obgemelten Schwing Zustehe, unden Zum theil neben dem Mühlgießen geleg. für allerdingß freÿ ledig und eig. und mit den Jenig. Gerechtigkeiten, wie der sub dato 1. 9.br a° 1651 mit dißer Statt anhangenden Cancelleÿ Contract Insigel außgefertigt (…) außweißet, wampt Zwo Kühen und allen Marzahl deß Hoff und Güther Zinnßes de Mich: a° 1669 biß dato angerechnet
hingegen so habe eingangß gemelter hannß Georg Schwing obgedachtem H Maior Menztingern tauschweiß abgetretten und eigenthümlich eingeraumbt die Herberg zum Salmen mit deren vordern mittlern und hindern häußern, hoffstätten und höfflein dar zwischen, sampt Zweÿen Ställen auch allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhi geg. dem Korn Marckh hienüber einseit Zum theil neben hannß Reichart Raÿfflin dem Kupfferschmid, theilß neben einem Allmendgäßin zum theil ist ein Eckh an der heÿlig. Liechtergaß anderseit neben weÿl. Johann Koppen deß Barbierers seel. Erben theilß neben obgemelten Raÿfflin gelegen – hannß Georg Schwing H Maiors Mentzingern noch 650. lib. herauß Zu geben

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Loup (Wolffgang) Mentzinger à acquérir l’auberge au Saumon
1669 Conseillers et XXI (1 R 152)
(p. 144) Mittwoch d. 14.ten Aprilis 1669. – Herr Major Wolffgang Mentzinger bericht, daß Er von Georg Schwingen daß Würtzhauß Zum Salmen alhier, ahn sich Zu erhandlen willens, bitt deßwegen, Weilen Er nicht verburgert vmb obrigkeitliche Confirmation vnd Consens deßselbigen Kauff in der Contract stuben verschrieben Werden möchte. Erk. Willfahrt.

Loup Mentzinger hypothèque quelques jours plus tard l’auberge au profit d’Anne Marie Oberlé

1669 (23. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 222
Erschienen der Gestreng und Vest H. Wolff Mentzing. dißer Statt bestellter Kriegß Maior an einem
daß Er, Annæ Mariæ Oberlin /:dero Vogt H Johann Hartmann Wörtz Schaffner deß waÿsenhaußes ist:/ vffrecht und redlich schuldig seÿe 250. pfund
Unterpfand sein soll die Herberg Zum Salmen mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhi geg. dem Korn Marckh hienüber geleg.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent en mai 1650 le droit de manance à Susanne, femme du capitaine de cavalerie Loup Mentzinger
1650, Conseillers et XXI (1 R 133)
(f° 63-v) Montag d. 20. Maÿ – Susanna Wolff Mentzingerß deß Rittmeister Haußfr. bitt per Egê vm d. schirm. Erk. Ist Ihro Willfarth word. L. XV. Scherbaum v. H. Stedel

Acte passé par le major de cavalerie Loup Mentzinger et sa femme Susanne Strobel
1664, Chambre des Contrats, vol. 529 f° 316-v
Erschienen H. Wolff Mentzinger dißer Statt bestellter Maior Zu Pferd für sich selbst. und im nahmen Fr. Susannæ Mentzingerin gebohrner Strobelin seiner ehelich. haußfrawen,

Loup Mentzinger hypothèque l’auberge au profit de Jean Charles Ringler, assesseur au Petit Sénat
1670 (8. febr.), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 72-v
Erschienen der Gestreng und Vest H Wolff Mentzing. dißer Statt bestellter Kriegs Maior
in gegensein deß Ehrenvest und weÿßen H. Johann Carl Ringlers E.E. Kleinen Rhats alten Beÿsitzers – schuldig seÿe 150. Pfund pfenning
Unterpfand sein soll die herberg Zum Salmen mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Kornmarckh gelegen

Le major de la garnison de Strasbourg Loup (Wolffgang) Mentzinger se (re)marie avec Marie Agnès, fille du quartier-maître Mathias Neudecker
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 229-v n° 23)
1672. Dom. Trinitatis 2 Julÿ Hr. Wolffgang Mentzingern hiesiger Statt Wohlbestellter Maior Vndt Fr. Maria Agneß Weÿl. hn Matthiß Neudeckers, gewesenen Regiments Quartier Meisters vnder dem Tubacklichen Regiment nachgelas. Wittib. Copulavi Donnerst. 13. Junÿ (i 242)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent à Wolffgang Mentzinger l’autorisation de se marier dans un poêle de tribu.
1672 Conseillers et XXI (1 R 155)
(p. 176) Mittwochs d. 29. Maÿ 1672 – Herr Major Wolffgang Mentzinger bitt per Wilden Vmb Obrigkeitliche erlaubnuß daß Er sich mit seiner Verlobten Auff einer Zunfftstuben alhier Ehelichen Copuliren laßen möchte. Erk. Würdt daß begeren Alß wider Ordnung lauffend abgeschlagen.

Assisté de son gendre Jean Conrad Ulrich, Loup Mentzinger hypothèque l’auberge au profit de l’avocat Jean Wolffgang Pfeiler
1673 (20. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 160
der Edel Vest und Mannhafft H. Wolff Mentzinger dießer Statt wohl bestelter Major mit beÿstand hannß Conrad Ulrich deß Würths Zum Salmen seines dochtermanns
in gegensein deß Edel Hochgelehrten Herrn Johann Wolffgang Pfeilers V.J.D. Fürstl. Würtembergischen Consiliarÿ et Advocati – schuldig seÿe 225. lb
unterpfand, die Herberg Zum Salmen alhier am Kornmarckh gelegen

Acte de vente qui énumère les enfants et héritiers de Loup Mentzinger : Gertrude femme du trompette Jean Régnard Weickhard, le teinturier Axel Louis Mentzinger, Appolonnie femme du marchand de bois Jean Philippe Metzger
1680 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 296
Johann Conrad Huet der Handelßmann alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel, wegen Gertrud gebohrner Mentzingerin, hannß Rheinhard Weickhardts deß Trompeters anietzo zu Newweÿler wohnhaft Eheweibs, und wegen Axel Ludwigß Mentzingers deß Schwartz und Schönfärbers hierzu insonderheit deputirter, weiters Herr Johann Philipps Metzger der Holtzhändler und Rhein Zoller alß Ehe Vogt Frawen Apoloniæ Metzgerin, gebohrner Mentzingerin, alß Vogt gemelts Mentzingers mit Susanna Merckhlin ehelich erziehlter dreÿer Kinder, mit beÿstand Herren Mathis Schmidts obgemelts E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers dero Theil Vogts und Herrn Eliæ Winchklers Notarÿ, So dann Christoph Kertzendörffer der glaßer, alß Vogt obbesagter Gertrud, mit weÿl. Hannß Conradt Ulrich geweßenen Würth Zum Salmen ehelich erzeugter und hinderbliebener Kinder

La maison revient à Jean Conrad Ulrich. Originaire de « Streckweiler » (lecture incertaine), il devient bourgeois avec sa femme Anne Gertrude Mentzinger le 5 mai 1669 en apportant un fils Jean Frédéric

1669, 3° Livre de bourgeoisie p. 978
Hannß Conradt Ulrich der Würth, H. Michael Ulrichs Schultheißen Zu Streckweiler* ehelicher Sohn, erkaufft daß burgerrecht Vor sich und seine Haußfraw Annam Gertraudt Mentzingerin, umb 20. goldt fl.so er auff dem Pfenningthurn erlegt, bringt mit sich ein Kindt Johann Friderich und Will auff E. E. Zunfft der Weinsticher dienen. Jurav. 5. Maÿ A° 1669.

Un autre fils, Jean Jacques naît trois semaines plus tard de l’aubergiste au Saumon Jean Conrad Ulrich
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 937, n° 61) 1669. Eodem Die [Sambst. 29. Maÿ] Parent, Hanß Conrad Ulrich, der Würth Zum Salmen, vndt Anna Gertrud Mentzingerin. Inf. Johannes Jacobus. Suscept. Jacob Herrmann der Meehlmann, Hannß Jacob Scholl, Würth Zu Arbogast vndt Salome, Hanß Jacob Haubenstrücker, Würths Zum Oxen Uxor (i 489)

Anne Gertrude Mentzinger se remarie avec Jean Régnard Weickhart, originaire de « Buchswidel », qui devient bourgeois en décembre 1676
1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 436
Johann Reinhardt Weickhardt der gastgeb Zum Salmen Von Buchßwidel empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Gertrudt, weÿl. Johann Conradt Ulrichs deß würthß seel. wittibin p. 8. gold. fl. welche beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zuvor ledigen standts gewesen undt will Zu den freÿburgern dienen Jur. 16. Xbr. 1676.

Anne Gertrude Mentzinger fait dresser l’inventaire des biens qu’elle apporte en mariage à Jean Régnard Weickhard. L’acte, sous forme de révision de l’inventaire dressé après la mort de Jean Conrad Ulrich, est dressé dans l’auberge qui lui appartient.
1677 (27.7.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 16) n° 17 (757)
Inventarium undt beschreibung Aller der Jenigen Haab Nahrung undt Güther, so Fraw Anna Gertrudt Mentzingerin, zu dem Ehrenhafften Hn Johann Reinhardt Weickhardten, dem Gastgeber Zum Salmen undt burgern allhier zu Straßburg in den Ehestandt gebracht, Welche Nahrung der Ursachen, dieweilen in Ihr beeder Ehegemächt mit einander auffgerichteten Eheberedung expresse versehen, daß seinem Jeden seine in den Ehestand Zugebrachte Nahrung ein reservirt undt unverändert Guth sein soll, undt mann sich auff alle begebende fäll, der widerlieffer: vnd Ergäntzung halben desto beßer werde zu reguliren wißen, inventirt (…) Actum in fernerer gegenwarth des Ehrenvesten, Fürsichtig und Weilanden H. Jonæ Stöhren, Handelsmanns undt E. E. großen Raths allhier zu Straßburg Jetzmahligen beÿsitzers der Fr: noch ohnentledigtenen H: Vogts, Dienstags den 27.ten Februarÿ Anno 1677.

In einer in der Statt Straßburg ane dem Kornmarckh gelegenen Zum Salmen genandten der Fr: gehörigen Gastherberg ist befunden worden wie volgt.
Ane Haußrath, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In d. Stub Cammer, In der Gang Cammer, In der Stub Cammer, In der Gaststuben, In der Kuch. Im Bütten Keller, Im hindern Keller
Der Kind. Pfetter, Göttel v. geschenckt Gelt. Johann Friderico gehörig, Johann Jacobo Zuständig
Summarische Revision, weÿland Johann Conrad Ulrichs gewesenen Würts Zum Salmen, über deßelben Verlaßenschafft in Anno 1675. uffgerichetem Inventario verfertiget. Der Wittib unverändert Gueth. Sa. haußraths 2, Sa. Silbers 17, Sa. Antheils der Gastherberg 180, Heurath guth 150, Summa summarum 349 lb
Theilbar Guth Summarum ist fol. 47. dem Stalltax nach 276 lb. Beßerung 138, Summa 414 lb, davon ist abgangen 389, ane haußrath erkaufft 62 (summa) 451 lb – Summa summarum der Jetzigen vorhandenen Nahrung 2161 lb, darzu gerechnet der frawen unverändert Guth 349, Ist also die Jetzige vorhandene Activ Nahrung in Allem 2511 lb – Passiva 1864 lb, Nach solchem abzug 646 lb

Le tuteur des enfants issus de Jean Conrad Ulrich et d’Anne Gertrude Mentzinger vend l’auberge au Saumon à Jean Frédéric Hansmetzger, aubergiste au Lion rouge, et à sa femme Anne Barbe

1677 (20. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 543-v
Christoph Kertzendörffer der Glaser, alß Vogt weÿl. Johann Conrad Ulrichß deß Würthß Zum Salmen nunmehr seel. mit Anna Gertrudt gebohrner Mentzingerin deßen geweßenen Eheweib ehelich erziehlter und nachgelaßener Kinder, mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen Herren hannß Michael Gilgen undt herren Johann Peter Storckhen, beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ad Contractus Minorum insonderheit deputirter
in gegensein hannß Friderich Hannßmetzgers deß Würths zum Rothen Löwen und Annæ Barbaræ beÿder Eheleuth und beÿde mit beÿstand Joachim Schurers E.E Kleinen Rhats beÿsitzers ihres resp. Stieff Schwähers und Stieff: Vatters
die Herberg zum Salmen mit deren Vordern mittlen und hindern häußern, hoffstätten und höfflein dar zwischen, sambt Zweÿen Ställen auch allen übrigen deren Gebäwen begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier gegen dem Kornmarckh hinüber, einseit Zum theil neben Bartholomeo Erasmo Albrecht dem Kupfferschmidt theils neben Einem Allmend Gäßlein Zum theil ist ein Eckh ahn der heÿligen Liechter Gaß, anderseit neben Johann Koppen dem Barbierer, theils neben obgemeltem Albrecht gelegen, welche Herberg cum appertinentÿs annoch umb 2209. fl. dem Blatter hauß alhier Verhafftet – geschehen umb 3400. fl. nach abzug aber der ietzangegebenen beschwärdt (…) umb 1190. fl.
[in margine f° 545 :] (…) in gegensein Johannis Römers deß Goldarbeiters alß ietzig. possessoris deß Und.pfandts (quittung) Act. d. 7. Febr: 1692.

Les acheteurs hypothèquent le même jour la maison au profit de leur beau-père Joachim Schurer

1677 (20. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 546
Hannß Friderich Hannßmetzgers der Würth zum Rothen Löwen und Anna Barbara sein eheweib und Sie Anna Barbara insonderheit mit beÿstand Herrn Hannß Jacob Rueffen E.E Großen Rhats alten beÿsitzers und Herren Hannß Carl Schragen deß Saÿlers beÿde ihrer Schwäger
in gegensein herren Joachim Schurers E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers ihres resp. Stieff Schwäher: und Stieff: Vatters – schuldig seÿen 350. lb
unterpfand, die Gastherberg Zum Salmen mit deren Vordern: mittlen: hindern: häußern, hoffstätten und allen übrigen Gebäwen begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier gegen dem Kornmarckh hinüber gelegen
Es soll auch dem Schuldglaubiger cavirt sein, mit Ihr Annæ Barbarä ererbtem Vätterlichen antheil, so dero eheleibliche Mutter zeit lebens wÿdems weiß Zugenießen habe, wie auch mit allen dem Jenigen so die Anna Barbara Von gedachter ihrer eheleiblichen Mutter und seiner Zeit ererben wird

Fils du boucher Nicolas Hansmetzger, Jean Frédéric Hansmetzger épouse en 1653 Anne Barbe, fille du sellier Martin Buntz
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 259-v n° 13)
1653. Festo Pentecostes et Trinit. 22 et 29. Maÿ. Friderich hans metzger der metzger Niclaus hans Metzgers deß metzgers und burgers alhie hinterl. ehel. sohn vnd Jungf. Anna Barbara, Martin Buntzen deß sattlers und burgers alhie hinterlaßene eheliche Tochter. St. Claus Mont. 30. Maÿ (i 278)

Jean Frédéric Hansmetzger est redevable de 376 livres au bureau de l’accise. La vente de l’auberge n’a pas eu lieu parce que le vendeur en demandait une somme trop importante. Jean Frédéric Hansmetzger demande un délai mais l’assemblée estime qu’il s’agit de manœuvres dilatoires. Il propose de louer l’auberge dont les loyers reviendront au bureau de l’accise. Les Quinze accordent un délai jusqu’à Pâques suivantes pour que le pétitionnaire trouve un locataire.
1689, Protocole des Quinze (2 R 93)
(f° 16) Sambstag den 5. Februarÿ – Johann Friderich Hanß Metzger pt° Umbgeldts Extantzen
Noîe Johann Friderich Hanß Metzgers, des Würths Zum Salmen alhier, ersch. Saltzmann, prod. Und.th Mem: Und Bitten pt° schuldiger Umbgelts Extantzen. Erk. Vor Obere Umbgeldts Herren gewießen

(f° 35) Freÿtags den 18. Februarÿ – Hanß Friderich Hanß Metzgers pt° Umbgeldts Extantzen
Obere Umgelts Herren laßen per Herren Schragen referiren, daß Hanß Friderich Hanß Metzger, der Würth Zum Salmen, per Memoriale eingekommen, und umb gedult wegen schuldiger Umbgeldts Extantzen gebetten habe, inn ansehung er sehr geringe Zehrung habe, und das geld ohnmüglich außbring. könne. Als man das protocoll de a° 1687. auffgeschlagen, habe sich gefunden, daß er annoch 376. lb 15 ß schuldig seÿe, darauff er seithero, ohnerachtet gegebener Vertröstung das Hauß Zu Verkaffen, Und Gemeiner Statt satisfaction Zuthun, Nichts bezahlt habe, Und seÿe die Ursach, daß er gedachte behaußung nicht an den Mann gebracht, Wie mann eußerlich Venommen, dieße, daß er selbiges so hoch gehalten, daß niemand es an sich erhandlen Können. In Zwischen, weilen er jnn seinem Memorial nicht gedencket, Wie Und jnn was vor terminen er Zahlen wolle, so seÿe genugsam daraus Zuschließen, daß er nur Zu tergiversiren, Und die bezahlung von Zeiten Zu Zeiten auffzuschieben suche, Und damit mann Wiße, Ob die Umbgeldts Bürgen, benantlichen David Reuther, und Hannß Melchior Dambach, die beede Weißbecken, sich jnn der Contractstuben genugesam versichern laßen, so habe Mann daselbsten nachgesehen, Und jnn d. Verschreibung gefunden, daß deßen Frau sich Nur generaliter Verbunden habe, und des Haußes nicht gedacht worden, und also die sach nicht gar Zu wohl Versehen seÿe. Daraufhun mann vor Nöthig ermeßen, ihme bedeuten zulaßen, daß der Statt richter, die execution Vorzunehmen, die commission hätte, Darüber er sich sehr kläglich gestellt, Und, da er nachgehends vorbeschickt worden er anfangs mit d. sprach nicht heraus gewollt, sond. allein Vermeldt habe, daß Wann er von Mobilien was verkauffen würde, er G. Statt Nach Und Nach contentiren wollte, jedoch aber Auf Noch ferneres anhalten, endlichen sich dahin erklärt, daß er bemeldtes sein Würthshuß Verlehnen, und dem Pfenningth. den jährlichen Zinnß Zukommen laßen wollte. Darmit aber gemeine Statt nicht, Wie beÿ dem haußverkauff erfährt würde, Und mann nit ihme, als einem burger, Nicht so streng verfahrt, so hielten die Herren Deputirte ohnmaßgeblich dafür, daß Mann ihme Noch biß auf Nächstkünfftige Ostern Zeit geben Könte, jnnerhamb welcher er sein hauß verlehnen, Und den davon jährlich Fallenden Zinnß dem Pfenningth. lüfere, wo nicht die execution erfolgen solte, zu Mghh. stellend. Erk. Beliebt.

Anne Barbe Buntz meurt en 1692 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans la maison de Jean Reeb rue Sainte-Elisabeth. L’actif de la succession s’élève à 26 livres, le passif à 682 livres.
1696 (10.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 3) n° 96
Inventarium vnd Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Fraw Anna Barbara gebohrne Buntzin, des Ehrenachtbahren herrn Johann Friderich Hanßmetzger der Zeit bedienten des Umbgeldts vnd burgers allhier zu Straßburg, geweßene haußfraw nunmehr seel. nach Ihrem den 3.ten Augusti des hingelegten 1692.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abgeleibten Fraw seel. mit vor ernantem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato Erben (…) Actum in der Königl. freÿen Statt Straßburg Dienstags den 10. Aprilis Anno 1696.
Die Verstorbene Fraw seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Fraw Annam Barbaram H Johann Caspar Strintzen Würth und Gastgebers Zur Cronen in der Ruprechtsaw eheliche haußfrauw, welche der Inventation ohne beÿsein gedachten Ihres Ehemanns beÿgewohnt. 2. Jgfr. Annam Catharinam. 3. Abrahamb, welcher sich der Zeit in Kriegs-diensten als furier enthält, 4. Salomeam, 5. Jgfr Mariam Magdalena, 6. Johannem Jacobum, Aller Hanßmetzgere, deren 5. letztern geordnet und geschworenen Vogts H Johann Jacob Schurer Sattler vnd burger allhier, so auch beÿ der Inventation Zugegen wahr, Alle 6. Zugleichen theilen
Nota. Demnach beede geweßene Eheleuthe Zur Zeit Ihrer Verheurathung, Ire Zusammengebrachte Nahrungen nicht inventiren laßen, als hat man auch dißmahls die annoch wenige vorhandene verlaßenschafft anderer gestalten nicht als vnder einer maß beschreiben Können (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane der Elisabetha Gaß gelegenen, Meister Johann Reeben dem Schreiner vnd burgern allhier eigenthümlich zuständigen Behaußung volgender maßen befunden worden.
In der Wohn Stuben
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 26 – Schulden auß der Verlaßenschafft zubezahlendt 682 lb – die Passiva die ganze Activ Nahrung vbergsteigen vmb 655 lb

Jean Frédéric Hansmetzger et Anne Barbe Buntz vendent l’auberge à l’orfèvre Jean Rœmer

1692 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 71
Johann Friderich hans Metzger, der alte Salmen würth und Anna Barbara gebohrne Buntzin, mit beÿstand Georg Philipß Hüttingers, deß Metzger und Johann Jacob Schurers deß Sattlers, Ihrer Schwagere
Johannis Römers, des Goldarbeiters, zufolg deß am 11 Jun. 1691. beÿ E.E. Großen Rath ergangenen Bescheids
Die Herberg Zum Salmen, mit deren Vorder: Mittler: und hinderhaüßern, hoffstätten, und höfflein dar zwischen, sambt Zweÿen Ställen, auch allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, allhier gegen dem Kornmarckt hienüber, einseit Zum theÿl neben Bartholomæo Erasmo Albrecht dem Kupfferschmid, theilß neben einem Allmendgäßlein, Zum theil ist ein Eck an der heÿligen liechtgaß, anderseit neben weil. H. Johann Koppen gewesenen Barbierers sel. Erb., theilß neben obgem. Albrecht gelegen, auch einen außgang in gemeldte heÿg. Liechtengaß habend, welche herberg und Zugehördten umb 2209 gulden (auch umb 500 gulden Capital verhafftet) geschehen umb 1040 Gulden

Jean Rœmer demande à ne payer que la moitié des droits de mutation, l’autre étant à la charge du vendeur. L’enquête montre que le vendeur est toujours débiteur du bureau de l’accise. Le préteur royal déclare que le pétitionnaire peut faire appel à la juridiction supérieure bien qu’il n’ait pas fait à temps ses objections et que l’achat a été fait pour en tirer profit.
1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
(f° 131-v) Sambstags den 21. Junÿ – Herr Johann Römer, der Goldarbeither, per Saltzman, prod. Und.th. Memoriale und Bitten pt° Pfundzolls. Erk. Vor Ober Pfund Zoll Hn gewießen

(f° 144-v) Freÿtag den 4. Julÿ – Johann Römer pt° Pfundzolls
Herr XV.er Johann Christoph Kellermann, als ber Pfund Zollherr, laßt per H. Schragen referiren, daß an Johann Römer, den Goldarbeither, so die Gastherberg Zum Salmen gekaufft, Von H, Actuario Schmidten 31 lb d ß Pfund Zoll gefordert worden, der aber wegen d. helffte difficultät gemacht, weßwegen bemeldter Herr Schmidt es vor E. E. Kleinen Rath gebracht, allwo Römer aufferlegt worden, daß innerhalb 8. tagen er den Pfund Zoll sub poena immssionis erlegen solle, davon er an Mghh appellirt und gebetten ihn wegen des halben theils schadloß zu halten, mit vermelden, daß Krafft Pfundzoll Ordnung Zwar Käuffer den Pfundzoll erlegen Und von dem Verkäuffer die helffte wider einforderen solle, solches aber er Nicht hätte thun Können, weilen das geltt schohn deponirt war, Und daß, wann er alles bezahlen solte, es ihn sehr trucken werde.
Allein habe man sich erinnert, daß Hannß Friderich Hannß Metzger d. geweßene Salmen Würth 418 lb 15 ß Umbgeldt Extanzen schuldig geweßen Und das auff Nach Und Nach 347 lb 7 ß 11 s bezahlt habe, also Noch 71 lb 7 ß 11 d schuldig verbleibe Und wann Römern in seinem begehren Willfahrt werden sollte, dießen 71 lb 7 ß 11 d Noch so viel als die helffte des Pfundzolles außtragt, Nemblichen 15 lb 12 ß 6 d, Zugehen würden der Würth aber es Nicht in bonis hätte, Wiewohlen seinen Zweÿ bürgen, die auff den Fall deßwegen belangt werden Könten, noch da weren, er auch beditten, daß ihme ein Capitain Under Obrist Kreder, nahmens Simon Rötenis von Linck, Noch 124 thl. schuldig were, und Gemeine Statt vor ihn geschrieben hätte, allein were solches ungewiß und dubios, Stündte dahero Zu Mhh. Ob sie Römern deferiren wollen ?
Herr Prætor Regius, was die Formalie dießes begehrens betrifft, so halte Er darfür, daß weilen die appellationes nirgend anders wohin als ans Cammergericht gehörig, des Römers appallaôn Hier Nicht anzunehmen seÿn werde, Quoad materialia, so seÿe sein petitum Nicht fundirt, Und E. E. Rath nach d. Pfund Zoll Ordnung gange, Und, wann er, Römer, einige rationes gehabt hette, so hätte er es zu rechter Zeit thun sollen, darzu noch dießes Komme, daß er Vor sich d. hauß Nicht, sondern zu seinem Vortheil gekaufft habe, Vermeine dahero, daß ihme sein begehren gäntzlich abzuschlagen seÿn werde. Erk. gefolgt.

Jean Rœmer hypothèque l’auberge au profit de l’ancien consul François Reisseissen. En marge, quittance remise en 1711 à Jean Jacques Stempel.

1692 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 97
Johannes Römer der Goldarbeiter
/:salv. titt:/ Herrn Francisci Reißeißens, alten Ammeisters und dreÿ Zeheners – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, die Herberg Zum Salmen, mit deren Vordern: Mittlern: und hindern haüßern, hoffstätten, und höfflein, sambt allen übrigen deren Gebäuen, recht. und Zugehördt, allhier geg. dem Kornmarckt, einseit Zum theÿl neben Bartholomæo Erasmo Albrecht dem Kupfferschmid, theilß neben einem Allmendgäßlein, Zum theil ist ein Eck an der heÿlig. liechtgaß, anderseit neb. weil. H. Johann Koppen gewesenen Barbierers sel. Erb., theilß neben obged. Albrecht geleg.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Jacob Stempels, gastgebers zum Weinstock allhier als jetzmahligen Proprietarÿ hierinn versetzten Herberg zum Salmen (quittung) den 28. dec. 1711

L’orfèvre Jean Rœmer vend l’auberge à Pierre Büry

1693 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 585
H. Johannes Römer, d. Goldarbeiter
H. Peter Bury, deß würths Zum Salmen
die herberg Zum Salmen, mit deren Vorder, Mittler, und Hinderhaüßern hoffstätten, und höfflein, dar zwisch. sambt Zweÿ Ställen, auch allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördt. und Gerechtigkeit allhier geg. dem Kornmarckt hinüber, einseit zum theil neben Bartholomæo Ernsten Albrecht dem Kupferschmid theils neben Michael Fischer dem buch.bind. und büttel EE. Zunfft d. weinsticher, and. seit theils auff weil. Johann Koppen geweßenen Barbierers sel. Erb. theils auff ein allmendgäßel darin auch ein außgang geht, hind. auff ged. h. lichtergaß stoßend, darin solchen eine auß fahrt hat, geleg. welche behaußung und Gastherberg umb 1100 lb Capital dem großen Allmoßen zu St Marx und umb 250 lb Capital H. Francisco Reißeißen alt. Ammeister und dreÿ Zehenen verhafftet – geschehen umb 650 pfund

Pierre Büry hypothèque la maison au profit de la fondation de la Chartreuse

1694 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 186-v
H. Peter Burÿ, würth Zum Salmen, mit beÿstand H. Johannes Römers, deß Goldarbeiters
in gegensein /:tit:/ H. Philipp Heinrich Von Wickersheim, dießer Statt ietzmahls Regirend. H. Stätt meisters und dreÿ Zeheners wie auch /:tit:/ H. Francisci Reißeißens alt. Ammeisters XIII.ers beed. alß Pflegere, beneben Hn Johann Jacob Herberling Schaffnern der Carthaus allhier (daß er) gedachter Carthauß schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, sein solle, die Herberg Zum Salmen mit deren Vorder, Mitler und hinder häußern, hoffstatt und höfflein, dar zwischen, samb ställen und allen übrig. deren gebäuen, Recht. und Zugehördt, allhier geg. d. Kornmarckt einseit neben Bartholomeo Erasmo Albrecht d. Kupfferschmid zum theil, theilß neb. Michael Fischer dem buchbind. und büttel E.E. Zunfft d. weinstich. and. ist theilß auff weÿl. H. Joh: Koppen gewesenen barbierers sel. Erben theilß auff ein Allmend gäßel, darin auch ein außgang gehet, Zum theil ist ein Eck an d. heilig. lichtergaß, hinten auf ged. heilig. lichtergaß stoßend, darin solche eine außfahrt hat, geleg.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Jacob Stempels, Gastgebers zum weinstock als ietzig. proprietarÿ hierinn versetztes Herberg zum Salmen, den 29. Decembr. 1711

La maison est vendue le 9 septembre 1699 par adjudication judiciaire à l’hospice des Vérolés. L’administrateur et le receveur de l’hospice vendent en juillet 1700 l’auberge au brasseur Jean Thierry Schlehenacker

1700 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 376
/:salv. tit:/ Herr Philipp Conrad Joham von Mundolßheim, Stättmeister, als Pfleger und H. Johann Daniel Scherer, Notarius Publicus alß Schaffner deß Blaterhaußes
in gegensein H. Dietrich Schlehenackers, deß Biersieders Zum Störckel mit beÿstand Hn Theobald Vogt, deß holtzhändlers seines Schwehrvatters
die eines am 9.t 7.br 1699. datirten, und am 5.t 9.br. beÿ EE. Großen Rath producirt. Ganth gerechtigkeit, so gemeldtes Stifft vermög Ganth Kauffbrieffs erlangt hat, auff der Gastherberg zum Salmen, allhier gegen dem Kornmarckt über, einseit zum theil neben weil. Hn Johann Koppen, gewesenen Barbirers und Wundartzts sel. Erb. vornen zum theÿl neben dem alßo genandt. Salmen gäßel, davon Sie auch einen Ein: und außgang hat, anderseit neben H. Bartholme Eraßmus Albrecht, dem Kupfferschmid, Ehevögtlicher weiß hind. auff die Heÿlig lichtergaß stoßend wo selbst ein außfarth und großes thor ist, darbeÿ zu wißen daß das verkauffende Stifft alß ältister Creditor darauff zu erfordern hat in Capital zinß, Marzal und Unkost. biß Johannis Baptistæ dißes jahrs gerechnet 1337 pfund (…), Ist demnach solcher Verkauff gescheh. alßo und dergestalt, daß das hauß respect. Ganthrecht für freÿ ledig und eÿgen alienirt word. und von Ihnen Kaüffern angenommen worden für und umb 2050 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent l’hospice des Vérolés à revendre l’auberge à Jean Thierry Schlehenacker
1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
(p. 130) Montags den 21. Junÿ 1700. – der Schaffner deß Blatterhaußes vmb Decretum alienandi die Gastherberg Zum Salmen betr.
H. noîe der Verordneten herren Pfleger deß Blatterhaußes alhier prod. vnderdienstliches memoriale pt° verkauffung der durch den ganthprocess gezogenen Gastberherg Zum Salmen, die herren Pflegere beziehen sich auff die contenta des vberreichten Memorials, vndt berichten dabeÿ, daß die 2000 fl. welche der Käufer Johann Dietrich Schlehenacker der biersieder Zum Storcken angeben würdt gleich wider Zu deß Stifts nutzen angelegt werden sollen.
Herr Syndicus Klingling meldet, es seÿe bekhandt, daß die Stifftsgüther ohne erhaltenen consens beÿ Hh. Räth vnd XXI. nicht alienirt weden können, weilen nun auff seithen dießes Stiffs die geziemende ansuchung deßweg. geschehen vnd auch der auß solchen Verkauff fließende nutzen gantz notori alß hette Er darvorgehalten daß mit gebettenem Decreto alienandi Zu willfahren sein werde doch mit dießer condition, daß die erlöste gelter gleich wider Zu deß Stiffts nutzen angelegt werden sollen.
Erk. würdt mit gebettenem Decreto alienandi willfahrt vnd sollen die erloßte gelter gleich wider angelegt, vnd der Contract in die Contractstuben Ordnungsmäßig verschrieben werden. H. XV. Siburg und H. Kübler.

Jean Thierry Schlehenacker loue l’auberge à Christophe Henning, aubergiste à la Cave au Faucon

1700 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 430
H. Dietrich Schlehenaker der Bier Sieder Zum Störckel
in gegensein H. Christoph Hening deß Würths im Falcken Keller mit beÿstand Georg Conrad Österling deß Küffers Und Andres Kellers, deß Pfisters Zu St. Marx
entlehnt, die Gastherberg zum Salmen, mit allen Gebaüen, begriffen Und Zugehördt alhier nichts darvon alß was hernach gemeldt ist, außgenommen, Nemblich Es hat sich d. Verleiher vorbehalt. im hindern neu aufferbauten Stock den gantz. Keller, und dann die zweÿ mittlern Stöck, alßo daß v. solch. hind. Stock allein der Stall und die haubühnen in die lehnung gehörig seÿn sollen, auff dreÿ jahr lang von Michaelis dißjahrs anzufang., umb einen jährlich. Zinß Nemblich 80 pfund

La maison est décrite dans l’inventaire dressé en 1704 après la mort d’Anne Marie Vogt, femme de Jean Thierry Schlehenacker. Les experts l’estiment à une valeur minimale de 2100 livres. La description est reprise dans l’inventaire des apports dressé l’année suivante.

Jean Thierry Schlehenacker vend l’auberge à Jean Jacques Stempel, aubergiste au Cep de vigne, et à sa femme Marie Susanne Kellermann moyennant 4 000 livres

1711 (ut supra [16.3.]), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 141-v
(4000) Dietrich Schlehenacker bierwürt zuem Störckel u. hr Joh: Heinrich Lang sen: Not. alß vogt seiner 2 KK zweÿter ehe
in gegensein Joh: Jacob Stempel würts zuem weinstock u. Mariæ Susannæ geb. Kellermännin
die Gastherberg zuem Salmen sambt hoff hoffstatt und übrigen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahn dem Kornmarckt, einseit neben Tobias Stephan dem sattler anderseit neben Barth: Erasmus Allbrecht hinten auf die liechtergass – um 250 und 250 capitalien verhafftet, geschehen um 3500 pfund

Vivandier au Grand Cerf, le réformé Jean Jacques Stempel demande dispense de fournir la somme habituelle pour accéder à la bourgeoisie. Il a épousé l’année précédente Susanne, fille du tailleur Charles Kellermann, exerce depuis sa jeunesse le métier d’aubergiste mais ne peut compter sur ses parents ruinés par la guerre qui habitent à Wachenheim en Palatinat. Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent la dispense eu égard qu’il a bonne réputation et qu’il a épousé une fille de bourgeois.
1689, Conseillers et XXI (1 R 172)
Hanß Jacob Stempfel d. Calvinist pt° burgerrechtens.
(p. 325) den 12.t. Novembris – Hanß Jacob Stempfel d. Calvinist pt° burgerrechtens.
Hanß Jacob Stempfel der marquetender Zum großen hirsch prod: p. Goll mem: mit beÿl. 1. 2. et 3. trägt vor wie daß Er in verwichenem jahr mit Jf. Susanna Hanß Carol Kellermans des schneiders hinterl. dochter sich verheurathet, und die continuation ihres burgerrechtens beÿ E. E. Rath erhalten wegen des seinigen aber ab, undt der ortnung ein genüge Zulaisten verwießen worden. Weilen Er nun immer gehofft Von seinen Eltern so viel Zu erlangen, und durch seine sparsambkeit Zu erwerben, daß mit beÿschafung 1000. fl. Zu dazu capabel sich machen möchte, so habe es Ihme bißhero gefehlet, in dem seine Eltern und alle umliegende örter durch das Kriegsweßen vertrieben und abgebrandt worden, seÿe auch auf guther kein geldt Zu bekhommen und wiße Er also kein hülff von dort auß. Hier hätte Er Zimblich gäste wann er nur warme speißen vorsetzen dörffe, so Ihme aber nich erlaubt werde, Er habe dann vorderist mit dem burgerrechten die sach außgeführt, bittet demach solches von einer frauen alß burgers dochter umb die gebühr dispensando Ihme zu khommen Zu laßen, damit Er der würtzschafft so Er vor Jugend ahn getrieben ferner abwarten, beÿ E. E. Zunfft der freÿburgern sich Zünfftig machen und sich und die seinige ehrlich ernehrem möge.
Erkant, Solle Implorant per Hrn Deputatos mehr vmbständtlich woher Er gebürtig, so dann ob durch letztere brandt und Landverderbung seine Eltern Verunglückt worden, und wie viel Er in allem mittel habe gehört, und der bericht wieder referirt werden. H. XV. Brandt, Rathh. Faust.

(p. 328) Montags den 14.ten Novembr. – Relation über des, worüber Stempel wegen sines gebehrens es burgerrechtens befragt word.
Herr XV. Brandt vnd Rathh. Dolhopf referiren sie hetten Hanß Jacob Stempfel dem marquetender Zum großen hirsch vor sie beschickt, vnd Ihn über die umbstände so Ihnen committirt worden befragt, derselbe habe geantwortet, Er seÿe auß der pfaltz von wachenheim gebürtig, sein Vatter seines handtwercks ein Zimmermann, so aber beÿ der Zerstörung flüchtig werden müßen, Er habe ein eÿgen hauß in selbigem ort gehabt, welches aber Zu Einem steinhaufen gemacht word. Vndt ob Er gleich annoch güther daselbst habe, könne Er von Niemandt Kein geldt darauf bekhommen, wolte Ihme dem sohn sonsten wohl mit etwas helfen, welches aber bis auf beßere zeiten Er nicht thun Könne. Sie hetten auch wegen seines lebens und wandels sich informirt, undt gehört, daß Er ein fleisiger verträglicher mann seÿe, vnd die würtzschafft wohl treibe, werde also zu Mg herren stehen, waß sie pt° des burgerrechtens erkhennen wollen.
Erkant, in consideration der guten Zeugnußen, und daß Er ahn burgers dochter sich verheurathet, dispensando in seinem begehren willfahrt, und ahne E. E. Rath übriges verwießen. iidem Dni deputati.

Domestique à la cantine française, Jean Jacques Stempel fait baptiser en août 1688 son fils Jean Jacques issu de Marie Susanne Kellermann. Le pasteur note que l’enfant est né onze semaines après le mariage célébré à Willstätt.
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 23)
Heut dato den 8 Augusti 1688 ist von mir ein kindt getaufft word. mit nahm. Johann Jacob deß. Eltern Johann Jacob Stempel der hauß Knecht beÿ der frantzösisch Canthin und Maria Susanna Kellerin die Tauff Zeüg. (…) NB Nach dem diese person Zu Willstätt hochzeit gehalten, ist das Kindt ii woch. nach der hochzeit gebohren (unterzeichnet) hanns Jacob Stempel Jhr vafter for mich vndt lein haußfrauw (i 26)

Fils du menuisier Nicolas Stempel de Wachenheim en Palatinat, Jean Jacques Stempel devient bourgeois par sa femme en novembre 1689.
1689, 4° Livre de bourgeoisie p. 561
Hanns Jacob Stempel, der gastgeber Von Wackenheim auß der Pfaltz gebürtig, Niclauß Stempels des Zimmermanns daselbst ehel. sohn, empfangt das burgerrecht Von Maria Susanna Kellermännin, deßen haußfr. p. 2. gold fr. 16. ß so Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt ist Zuvor ledig. standts geweßen vnd will beÿ E E Zunfft der Freÿburger dienen. Jur. den 19. 9.bris 1689.

Jean Jacques Stempel l’aîné et Susanne Marie Kellermann font donation d’effets mobiliers à leurs enfants
1731 (6.11.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 14) n° 236
Designatio derjenigen Effecten und Mobilien welche der Ehrenvest vorachtbahre Herr Johann Jacob Stempel Senior vornehmen weinhändler und die viel Ehren und Tugendbegabte Frau Susanna Maria Stempelin geb. Kellermännin beede Eheleuthe ihren dreÿ Kinderen und Enckelen durch H. Johann Martin Brehmen der Statt geschwornenn Käufflers unter sich in Fünff gleiche theil zu vertheilen freÿwillg übergeben

Susanne Marie Kellermann meurt en 1733 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 1 700 livres. L’actif de la succession s’élève à 8 036 livres, le passif à 1 580 livres.

1733 (23.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 13) n° 275
Inventarium und beschreibung allerderjenigen Liegend und fahrender Haab, Nahrung und Güthere so Weÿl. die Viel Ehren und tugendreiche Frau Susanna Maria Stempelin gebohrne Källermännin des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Stempel des ältern Weinhändlers und burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliebstin nunmehr seel. nach Ihrem den 13. Maÿ jüngsthien genommenen tödtlichem hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hinterbliebenen H. Wittibers und der Verstorbenen Frau seel. per Testamentum Zu Erben verlaßener Kinder und Enckel, alle nach dießem Titulo Inventarÿ nebst Ihren Herren Ehe und geschwornen Vögten ordentlich benambßt, fleißig inventirt (…) So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 23. Junÿ A° 1733.
Die abgeleibte Frau seel. hat per Testamentum Zu Erben verlaßen Wie folgt. 1. Herrn Johann Jacob Stempeln, Gastgeber im Weinstock vulgo Rubenloch und burger allhier, so peæsens war. 2. Weÿl. Herrn Johann Carl Stempel geweßenen Wirths Zum Salmen mit auch Weÿl. Frauen Maria Salome gebohrner Hellbertin seel. ehelich erzeigte und nach tod Verlaßene dreÿ Kinder nahmentlich Friderich Carl, Susanna Maria und Catharina Elisabetha, deren ordentlicher Vogt Zwar herr Johann Jacob Stempel vorgedacht ist, Weilen aber derselbe vor sich hierbeÿ interessirt, als ist herr Tobias Guntelwein Gastgeber auff einer Ers. Zunft der Gerbere und burger allhier Zum Theilvogt geordnet Worden, und hiebeÿ erschienen. 3. Weÿl. Frauen Annæ Barbaræ Karthin gebohrner Stempelin seel. mit herrn Philipp Karthen, Seidenhändler und burger allhier, ehelich erzeugten und nachgelaßenen Sohn Philipp Jacob so zwar bevögtihet mit hernach gemeltem herrn Daniel Friederich Färber weilen aber derselben uxor: nom. hiebeÿ interessirt, alß hat Herr Johann Andreas Käufflin Procurator vicarius allhier als deßen geschworner Theilvogt dißem Geschäfft beÿgewohnt. 4. Herr Johann Martin Stempel, Wirth Zum Salmen und burger, allhier so sich hiebeÿ eingefunden, 5. Frau Catharina Elisabetha Färberin gebohrne Stempelin, Herrn Daniel Friderich Färbers Handelßmanns und burgers allhier Eheliebstin deren Eheherr anweßend ware Alle fünff der Verstorbenen Frau seel. mit Ihrem hinterlaßenen H. Wittiber ehelich erzeugt und Zu Erben verlaßene Kinder und Enckel.

Copia Testamenti solemni in Scriptis so beede geweßene Eheleuthe in Anno 1732. Vor Weÿl. H Notario Johann Martin Brieffen seel. auffgerichtet
Haußrath. Höltzen und Schreinwerck, Auff der Bühn, Im Vordern obern hauß Ehren, Im Hauß Ehren, In der hindern Stub, In der undern Wohnstub und Cammer, Im undern hauß Ehren, Im hindern Stübel, In der undern Kuchen, Im Bindhauß, Im Garten, In der officiers stub
Eigenthum an Häußer und Garten. Erstl. Eine behaußung, hoff, hoffstatt, höfflein hinderhauß, bronnen auff dem baarfüßer Platz (…)
Item die Gastherberg Zum Weinstock oder vulgo Rubenloch genannt, mit allen deren gebäuen begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier unterhalb dem Kornmarck ein Seit neben Johann München dem Weißbecken Zum Krebs, ander Seit mit Zweÿen Ecken gegen dem baarfüßer Platz hinden auff ein allmend gäßlein das Rubenloch gäßlein genand, stosend, darein solches auch einen Außgang hat, und ein darzu gehöriger Stall liegt, davon gehen 3. lb 12 ß 6 d allmend geld Jährlichen in verschiedenen Terminen dem allhießigen Pfenningthurn. Sonsten freÿ ledig und eigen v. durch die Werckmeistere Crafft vorallegirter Abschatzung æstimirt Worden vor 2200. lb. Abgezogen die darauff hafftende allmend Zinß so Zu Capital gerechnet antreffen 72. lb 10 ß d. So verbleibt an dem anschlag über 2127 lb. 10. ß. Hierüber meldet ein perg. Kbr. in allhießiger C.C. Stub unter dero anh. Inns. gef. datirt den 30. Martÿ A° 1709. außweißend wie solche Behaußung Von beeden Eheleuthen erkaufft worden mit Lit. C signirt. Ferner dreÿ dergleichen Kbr. deren der eine datirt den 8. Febr. A° 1658 mit a. N° 2 et Lit.B. et D. notirt der andere datirt den 10 Julÿ A° 1697. mit Lit. B. et C signirt der dritte aber datirt den 15. 9.br A° 1635. mit a. N° 1 Lit A. et F. bem.
It. die Gastherberg Zum Salmen samt hoff, hoffstatt und übrigen deren begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier ane dem Kornmarck, ein Seit neben Johann Philipp Heischen dem Sattler, 2. Seit neben Sebastian Eckel dem Glaßhändler hinden auff die Lichtergaß stoßend, so freÿ Ledig und eigen und durch die Werckmeistere in obberührter Abschatzung angeschlagen Worden pro 1700 lb. Darüber ist vorhanden ein perg. Kauffbr. mit der St. Str. anh. C. C. Inns. verw. de dato 16. Martÿ A° 1711 außweissend wie beede Eheleuthe solche erkaufft mit Lit. G. notirt. Ferner deÿ dergleichen Kbf. deren der eine datirt den 1. Julÿ A° 1700. mit N° 2 und Lit. H. notirt, der andere den 9. 7.br. A° 1699. mit N° 2 et Lit.. J. Signirt, der dritte den 27. Aug. 1693. mit N° 6 et Lit. K. bez.
It. ein Garten beneben Zweÿen Häaußern einer Scheur hinder dem Zollhauß am Cronenburgerthor (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 315, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 81, Sa. Wein und Faß 420, Sa. Goldener Ring 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 220, Sa. Eigenthums ane Häußeren und Garten 5985, Sa. beßerung ane einem lehenguth o, Sa. Activ Schulden 1006, Summa summarum 8036 lb – Schulden 1580 lb, Nach deren Abzug 6456 lb – Stall Summ 6141 lb
Testamentum nuncupativum. 1732. (…) den 13. Martÿ nachmittag Zwischen vier und fünff uhren in einer alhier ane dem Cronenburger Wahl gelegenen garten behaußung beeden Testirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständig und Zwar deßen Zweÿen Stockwerck in einer Camin Cammer mit vier fenstern gegen dem dazu gehörigen Garten mit vier fenstern in Diebolt Lixen des Gartners vnd annoch vier fenstern gegen dem Cronenburger wahl außsehend (…) Herr Johann Jacob Stempel der ältere burger und weinhändler alhier und mit Ihme die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Susanna Maria gebohrne Kellermännin beede Eheleuthe gesunden gehend und stehender Leiber (…) Johann Martin Brieff Notarius publicus juratus
Abschatzung d. 23. Junÿ aô 1733. Auf begehren des Ehren Vesten und Vorachtbaren H Johann Jacob Stämpffel, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auf dem baarfüßer platz (…)
Der 2.te begriff ist auch allhie in der Statt Straßburg auf dem baarfüßer platz gelegen, ein Eck hauß das Wirts hauß Zum Rubenloch genandt, einseith Neben Johann Minch Weißbeck, wie auch Ringsum auf gedachten Becken stosend, welche behausung, stuben, gast stube, Kammer, Küchen, hauß Ehren und gebälckter Keller sambt aller gerechtig Keit Wie solches durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzgem preiß Nach angeschlag. wird Vor und Um Vier Tausend und Vier hundert gulden.
Der 3.te begriff ist auch allhie in de Statt Straßburg gegen dem Korn Marck über gelegen das Wirts hauß Zum Salmen genandt, ein seits Neben H Philipp Heisch Sattler, anderseits neben Sebastian Eckel glaßhändler, hinten auf die helleliechter gaß stosendt, welche behausung Alt Nebens, hinder gebäw, Stuben, gaststube, Kammern, Küchen, hauß Ehren mit steinern platten, belegt, stallung, gewölbter Keller, höffel und bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werck: leuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Um Dreÿ Tausend und Vier hundert Gulden
Der 4.te begrif ist auch allhie in de Statt Straßburg hinter dem Kronenburger Wahl gelegen (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Susanne Marie Kellermann meurt à l’âge de 68 ans. Le pasteur écrit qu’elle est née le 2 septembre 1664, fille du tailleur Jean Jacques Kellermann (en fait Jean Charles, voir ci-dessous) et de Susanne Dürse.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 1688-1748 f° 68, n° 426)
1733. Mittwoch d. 13. Maÿ 1733 nachmittag gegen 2. uhr starb alhier Fr. Susanna Maria Stempelin, geb. Kellermännin, Hn Johann Jacob Stempel, deß ältern burgers u. weinhändlers alhier, geweßene ehel. haußfrau. Es ist dieselbe gebohren d. 2. Sept. 1664. und waren ihr Eltern weil. Johann Jacob Kellermann, schneider u. burger alhie, und weil. Susanna geb. Dürse, deßen gewesene ehel. haußfrau. Sie war Verheurathet mit obgemeltem Hn Johann Jacob Stempel dem ältern, welchen die als Wittwer hinterlassen, Ihr gantzes alter war 68. jahr u. 2. monath. derselben verblichene leichnam wurde folgend. Freÿtag d. 15. Maÿ auff dem Gottesacker S. Helenæ Christlich begraben, nachdem Von mir Johann Daniel Huth diac. Thom. eine leichpredigt daselbs ist gehalten worden (unterzeichnet) Johann Jacob Stempel alß widwer, Johann Jacob Stempel alß Sohn (i 70)

Baptisée le 4 septembre 1664, Susanne Marie est fille de Jean Charles Kellermann et de Susanne Dunse (Donzel)
Baptême, cathédrale (luth. f° 182-v n° 154)
1664. den 4.ten 7.bris: Hans Carlen Kellermann der Schneider und Susanna Dunse, Susanna Maria (i 187)

Jean Jacques Stempel meurt quelques mois plus tard fin septembre 1733. La cérémonie funéraire est tenue par le pasteur réformé.
Sépulture (réformés, f° 59)
H Joh: Jacob Stempel, Rubenloch wirth starb d. 28. Sept. 1733, begraben d. 27. auf St Helenen æt. 71. an. 8. Mens (i 68)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 4 200 florins (2 100 livres) sur un total de 25 200 florins. Les préposés réduisent de moitié le redressement
1733, Livres de la Taille (VII 1177) f° 266-v
Freÿburger F. N. 6061 – Weÿl. Fr. Susannæ Mariæ gebohrner Kellermännin H. Johann Jacob Stempel sen. Weinhändler und burgers alhier Ehel. haußfrawen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 130. nach Abzug 315. lb. 11 ß 8 ½ d der Verstallung befreÿten haußrahts annoch 6141. 4. Darzu gelegt umb wie viel die dreÿ Vorhandene häuser Von denen Werckmeistern geringer angeschlagen alß selbige Von denen Eltern in deren auffgerichteten Testamento solenni inn scriptis prælegirt worden 6472 lb 10, Summa 12.613. 14., die machen 25.200 fl. Verstallte hiengegen allein 21.000 fl. also Zu wenig 4200. fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 12. lb 12 ß macht 75 lb 12 ß
Und Vier Jahr in simplo à 6 lb 6 ß, 25 lb 4 ß
Ext. das Stallgeltt pro 1733 mot 32. lb 17 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 13 lb 2 ß 6 d, Summa 146. 17. 6.
In erwegung der eingebrachten erheblichen motiven haben die herren dreÿ den Nachtrag auf die Helffte reductirt, gehet also ab 50. lb 5 ß, restirt 96 lb. 9 ß 6 d
dt. 12. Septemb. 1733. 32 lb 17 ß
dt. 3. Octob. 1733 den rest

(f° 402-v) Sambst. den 12. Septembr.
H. Käufflin Juris Practicus alß beÿstand der Stempelischen Erben declarirt daß die Prælegatarÿ nicht gesonnen die Häußer in angesetztem preiß an zu nehmen, wie Sie dann auch das Testamentum cassirt und aufgehoben, welches würcklich beÿ EE. Großen Raht umb die confirmation zu erhalten anhängisch seÿe und bittet wegen angesezten Nachtrags reflexion darauf Zu machen.
Ist erkant soll der Nachtrag auf die helffte reducirt seÿn.

Lors de la liquidation, l’auberge au Saumon revient au fils cadet Jean Martin qui en est déjà tenancier.

1733, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 13), Joint au n° 275 du 23 juin 1733
Theil Register Innhaltend dasjenige so Friderich Carl, Susannæ Mariæ und Catharinæ Elisabethæ, weÿl. hrn Johann Carl Stempel geweßenen Wirths Zum Salmen und burgers allhier zu Straßburg seel. nach todt Verlaßenen dreÿen Kindern, von Weÿl. herrn Johann Jacob Stempel des ältern gewesenen weinhändlers und auch weÿl. Frauen Susannæ Mariæ Stempeli gebohrner Kellermännin beeder Eheleuthe und burgere allhier alß ihrer groß Eltern seel. Vnd Vor einen fünfften Stammtheil erblich Zugefallen in Anno 1733
Zuwißen seÿe hiermit, demnach weÿl. die Viel Ehren und Tugendreiche Frau Susanna Maria Stempelin gebohrne Kellermännin des nun auch weÿl. Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Stempel des ältern Weinhändlers und burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliebstin den 13. Maÿ Anno 1733 dieses Zeitliche gesegnet und darauffhien den 23. Junÿ deroselben Verlaßenschafft auff begehren deren hinterlaßenen Wittibers (…) ordnungs mäßig inventirt
Abhandlung der Häußer darüber haben beede Verstorbenen Eheleuthe in deren den 13. Martÿ A° 1732 mit einander auffgerichtetem Testamento inscriptis clausi folgende Verordnungen gethan, Nämlichen
In den vierten Puncten mit allen denen Gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier unterhalb dem Kornmarck, ein Seit neben Johann München dem Weißbecken Zum Krebs, ander Seit mit Zweÿen Ecken gegen dem baarfüßer Platz, hinden auff ein Allmend gäßlein die Rubenlochgaß genannt, stosend, darein solches auch einen Außgang hat, und ein darzu gehöriger Stall liegt, welche beede Eheleute Innhalt Kauffbrieffs dedato 30. Martÿ A° 1709. erkaufft, Ihrem älteren Sohn Joh: Jacob Stempel, Gastgebern Zum Weinstock und burgern allhier, über die 3. lb 12 ß 6 d allmend geld so man allhießigem Pfenningthurn in verschiedenen Terminen Jährlichen davon abzurichten hat, und über der von Ihme bereits Zum bedingten Göttels pfenning empfangenen 150 fl., vor freÿ, ledig und eigen um 1100 Gulden prælegirt
In den fünfften Puncten die Gastherberg Zum Salmen samt hoff, hoffstatt und übrigen deren begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier ane dem Kornmarck, ein Seit neben Johann Philipp Heischen dem Sattler, 2. Seit neben Sebastian Eckel dem glaßhändler gelegen hinden auff die Lichtergaß stoßend, so freÿ Ledig und eigen, und beede Eheleuthe Vermög Kauffbrieff de dato 16. Martÿ A° 1711 erkauf, Ihrem Jüngern Sohn herrn Joh: Martin Stempel nunmahligen Gastgebern Zum Salmen und burgers allhier um 7000 gulden prælegats weiß verordnet
Weilen nun beede Eheleuth vorbeschriebene dreÿ haußer dreÿen Ihren Erben um gewiße Preiß erstberichteter maßen prælegirt auch die samptliche Erben die respê. elter und groß Elterliche Verordnung bereits in dem den 30. Junÿ A° 1733. getroffenen Vergleich Zuerfüllen sich liebreich anerbotten, sofort die Zween Söhne hr Johann Jacob und hr Joh: Martin Stempel die jedem Zu gedachte behaußung um den angeschetzten werth und weilen Frau Catharina Elisabetha Ferberin die tochter inzwischen auch mit todt abgegangen, deren Verlaßenen Töchterlins Vogt und consors deßen Hrn Vatters die deren Frau Mutter seel. Zugeschriebene behaußung um den bestimten Preis gutwillig anzunehmen, und alle dreÿ die stipulirte Kauffschillings Summen in gemeinschafftliches Erbe einzuschießen und beÿ abrechnung Zu conferiren Versprochen

Jean Martin Stempel épouse en 1731 Marie Madeleine Fischer, fille de l’aubergiste à l’Ecurie Jacques Fischer : contrat de mariage, célébration
1731 (1.12.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16) n° 158
Eheberedung – Zwischen dem Ehren: vnd vorgeachten Herren Johann Martin Stempeln, burgern und Gastgebern im Sallmen, deß auch Wohl Ehren: vnd vorgeachten Herrn Johann Jacob Stempels deß ältern vornehmen burgers und weinhändlers mit der viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Maria Susanna gebohrner Kellermännin ehelich erzeugtem Herrn Sohn als Hochzeithern ane Einem
So dann der viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Maria Magdalena gebohrner Fischerin weÿland deß auch Wohl Ehren vnd vorgeachten Herrn Jacob Fischers geweßenen burgers vnd Gastgebers Zum Stall mit der auch weÿland viel Ehren vnd tugendgezierten Frauen Anna Magdalena gebohrner Reiffin beeden Eheleuthen ehelich erzielhter und hinterlaßener Jungfer dochter alß Hochzeitherin adern theils
Vor das Sechste versprechen deß Herrn Hochzeithers gem. Elteren Ihrem Sohn H Johann Martin Stempeln das ihnen Zuständige würths hauß Zum Salmen mit allen deren Appertinentien vnd Dependentien künfftighien vnd nach dero Tod Eÿgenthümblichen Zu überlaßen und Zuverschaffen für vnd vmb die Summ von 7000 gulden Straßburger Zu 15 batzen oder 60. x. gerechnet (…)
Zufolg deßen und zum Siebenden verschreibt der Herr Hochzeither seiner viel geehrtesten Jgfr. hochzeiterin auff den fall Sie seinen Tod vnd Ihne überleben solte des lebtägigen wÿdumbs genuß vnd Nutzung gedachten würths haußes Zum Salmen
Actum Straßb. d. 1. Decembris 1731.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 223)
Anno 1732. den 23. [Januarÿ] seind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch Zu S. Thomas ehelich eingesegnet word. Johann Martin Stempel der lediger Gastgeber und burger alhie H. Johann Jacob Stempel deß Eltern burgers und Weinhändlers alhie ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Magdalena weÿl. H. Jacob Fischer deß geweß. burgers und Gastgebers alhier hinderlaßene ehel. tochter (unterzeichnet) Johann Martin Stempel als hochzeiter, Maria Magdalena Fischerin als hochzeiterin (i 227)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 111) 1732. Dominica I et II Post Epiph. proclamati sunt Herr Johann Martin Stempel, lediger Gastgeber v. burger alhie H. Johann Jacob Stempel deß ältern Weinhändlers v. burgers alhie ehel. Sohn, vnd Jgfr. Maria Magdalena weÿl. H Jacob Fischers gewesenen Gastgebers v burgers alhier nachgelaßene Ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 23. Januar. in der Kirch Zu St: Thomæ (i 115)

Jean Joachim Fischer, aubergiste à la Chaîne d’Or, rend compte de la gestion des biens qui appartiennent à sa demi-sœur Marie Madeleine femme de l’aubergiste Jean Martin Stempel
1732 (31.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 33) n° 730
Rechnung Mein Johann Joachim Fischer, biersieders zur Guldenen Ketten und burgers allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Fischerin, Herrn Johann Martin Stempels des Gastgebers zum Salmen und burgers allhier eheliche haußfrauen meiner halb Schwester, inhaltend alles dasjenige, was Ich vom 25. junÿ Anno 1731 als da ihre Mütterliche Verlaßenschafft abgetheilt worden biß den 31. jan. Anno 1732 Ihrentwegen Eingenommen und hingegen Wieder außgegeben habe – Erste und Letste Rechnung dieser Vogteÿ.

Marie Madeleine Fischer fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 2 167 livres
1732 (31.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 33) n° 731
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so die Viel Ehren: und tugendreiche Frau Maria Magdalena Stempelin, gebohrene Fischerin, Zu dem Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Martin Stempel, dem Gastgeber zum Salmen und burgern allhier Zu Straßburg, Ihrem geliebten Eheherrn, für ohnverändert in den Ehestand Zugebracht, Welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So Beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 31.ten Januarÿ Anno 1732.
In einer allhier zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen, Zur guldenen Kett genanden und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behaußung befunden worden wie volgt
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche herr M. Johann Jacob Hirschel treueifferiger Seelsorger und Wohlverdienten Pfarrer der Evangelischen gemeind Zum Jungen St: Peter allhier von weÿl. Frauen Anna Magdalena Hirschelin geb. Wolffin seiner frauen Eheliebstin als der Ehefrauen geliebter Frau Mutter seel. ad dies vitæ zu usufruiren hat
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 284, Sa. frucht 7, Sa. Lährer Vaß 6, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 62, Sa. goldener Ring 82, Sa. baarschafft 1324, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 170, Sa. antheils ane liegenden güthern 304, Sa. Antheils ane Liegenden Lehengüthern 7, Sa. Gülth von liegenden güthern 100, Sa. Schuld 10, Summa summarum 2359 lb – Schulden 191, Nach solchem abzug 2167 lb – Hierzu kombt nun ferner der halbe theil ane denen verehrten haussteuren 73

Jean Martin Stempel fait dresser l’inventaire de ses apports. L’actif s’élève à 1 668 livres, le passif à 1 160 livres.
1732 (9.2.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 14) n° 243
Inventarium über deß Ehrenvest und Großachtbahr Herrn Johann Martin Stempels, vornehmen Burgers und Gastgebers zum Sallmen allhier, zu der Ehren und hoch tugendgezierten Frauen Maria Magdalena geb. Fischerin, seiner nunmahligen Frauen Eheliebstin vor ohnverändert in den Ehestandt gebrachtes Vermögen, auffgerichtet Anno 1732. (…) Actum in fernerem beÿsein H Johann Jacob Stempels Sen: vornehmen weinhändlers und burgers allhier, deßelben vielgeliebten Hn Vatters und S. T. H. Johann Joachim Fischers Ketten biersieders der Ehefrauen vielgeliebten Bruders vnd respectivé annoch ohnentledigten vogts, Straßburg auff Sambstag den 9. deß Monaths Februarÿ Anno 1732.
In einer allhier in der Statt Straßburg ahne dem Kornmarkt gelegener behaußung die Gastherberg Zum Sallmen genandt als volgt Befunden
Norma hujus inventarÿ, Sa. Haußraths 447, Sa. Bachmehls 4, Sa. Heu und Haberns 2, Sa. wein und lähre vaß 748, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 78, Sa. Goldenen Rings 15, Sa. baarschafft 113, Sa. Schulden 259, Summa summarum 1668 lb – Schulden 1160, Nach deren Abgang 508 lb

Jean Martin Stempel qui n’a pas appris le métier d’aubergiste devient tributaire chez les Fribourgeois
1731, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 117-v) Dienstags den 25.ten Sept: 1731 – Neu Zünfftiger
Johann Martin Stempel, der nunmahlige Würth Zum Salmen erscheint undt producirt Statt Stall Schein de dato 22.ten Sept Jüngst und bittet Ihne Leibzünfftig anzunehmen.
Erkandt, daß in ansehung derselbe von Gn. Hh. denen XV. die Erlaubnuß wegen dem Schanck erhalten, aber wie Würtschafft nicht erlernet Er geg. Erlag der 12. lb 14 ß d Zu recipiren seÿe. dedit et jur: auff die Ordnung.

Devenu marchand, il quitte en novembre 1733 la tribu des Fribourgeois pour celle du Miroir
1731, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 152-v) Dienstags den 25.ten Novembris 1733 – Resignans
Johann Martin Stempel der geweßene Salmen Würth, so die Handlung zu treiben undt dahero Zu Er E. Zunfft Zum Spiegel Zu dienen willens, Resignirt gleichfalls das Zunfft Recht, undt erhalt ebenfalls /:weilen Er E. E. Zunfft nichts schuldig:/ derwegen nöthige Schein, und das auß befehl ST. Herrn Oberherrens, weilen er beÿ Letsterem Gericht Zwar auff Er. E. Zunfft Erschienen aber wegen Vielen Partien und anderen ihme vorgefallenen Geschäfften vor Gericht Persohn hat vorkommen und sein Petitum vorbringen Können, dt. 6 ß d

Le marchand Jean Martin Stempel loue l’auberge à François Jacques Burckhard

1733 (22.12.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 519-v
H. Johann Martin Stämpel der handelsmann mit beÿstand H. Daniel Friedrich Färber des handelsmanns
in gegensein Frantz Jacob Burckhard des Gastgebers beÿständlich Tobias Gundelwein ebenfalls gastgebers
entlehnt, die gastbehausung zum Salmen mit allen derselben Vorder: und hindergebäuden hoff stallungen zugehörden und gerechtigkeit gegen dem Kornmarckt über, einseit neben Johann Philipp Heusch dem Sattler anderseit neben Johann Daniel Eckel dem Glaßer, nichts davon als den hindern unter dem stall liegenden Keller so der entlehner zu seinem gebrauch vorbehaltet ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren von letstverfloßenen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 135 pfund

Jean Martin Stempel et Marie Madeleine Fischer hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs de Jean Charles Stempel, ancien aubergiste au Saumon.
1735 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 153
H. Johann Martin Stempel der handelsmann und Fr. Maria Magdalena geb. Fischerin mit beÿstand ihrer brüder H. Johann Joachim Fischer des Bierbrauers zur Ketten und Kirchenpflegers zum Alten St Peter und Johann Jacob Fischer des gastgebers zum Stall
in gegensein Johann Jacob Stempel des gastgebers zum Weinstock ihres bruders und schwagers als geordneten vogts weÿl. Johann Carl Stempel des gastgebers zum Salmen dreÿer Kinder Friedrich Carl, Susanna Maria und Catharina Elisabetha der Stempel – schuldig seÿen 1550 pfund
unterpfand, die gastbehausung zum Salmen bestehend in vorder: hinderhauß, Nebens gebäuden, hoff, stallung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, Zugehörden und gerechtigkeiten am Kornmarckt einseit ist ein eck am Salmengäßel anderseit neben Sebastian Eckel dem glaßer und jenseith zum theil neben weÿl. Philipp Heusch des Sattlers erben hinten auff die hellen liechter gaß und einen ausgang in dieselbe habend

Le courtier Jean Martin Stempel meurt en 1755 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison à l’angle du Vieux-Marché-aux-Poissons et de la rue du Pied-de-Bœuf. La masse propre à la veuve est de 2 516 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 870 livres, le passif à 5 402 livres.
1755 (18.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 384) n° 632
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Martin Stempels, des geweßenen geschwornen Courtiers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1755. – als derselbe Donnerstags den 18.ten Septembris dießen Laufenden 1755.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren: und tugendsahmen Frauen Maria Magdalenä Stempelin gebohrner Fischerin, der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des Ehrbar und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob Fischers ehemahligen Gastgebers und Burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands, wie auch des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Jacob Stempels, des Gastgebers und burgers allhier geordnet und geschworenen Vogts Herrn M. Johann Martins, SStæ Theologiæ Studiosi, Johann Georgs, ledigen Peruquenmachers, Jungfrauen Mariä Magdalenä, Mariä Salome, Johann Friderich und Mariä Dorotheä der Stempel des seelig verstorbenen, mit vorernannter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzielter Sechs Kinder und ab intestato verlaßener Erben (…) So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 18.ten Octobris Anno 1755.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Undern Fischmarck gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden Wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Eine Behaußung ane dem Undern Fischmarck einseit ist ein Eck ane dem Rindsfußgäßlein (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten guths. Inhalt Inventarÿ über deroselben in die Ehe gebrachte Nahrung, durch herrn Notarium Johann Lobstein in Anno 1732. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 6, Sa. Schuld 100, Erg. Rest 2410, Summa summarum 2516 lb
Dießemnach Wird nun auch sowohl der Erben ohnverändert als theilbare Nahrung in ansehung Keine Errungenschaft vorhanden, unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 50, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 1820, Summa summarum 1870 lb – Schulden 5402, In Vergleichung 3532 lb
Mehr Schulden als Nahrung dem Stallpreis nach 1015 lb

Le marchand Jean Martin Stempel et Madeleine Fischer vendent l’auberge à leur beau-frère et frère respectif Philippe Jacques Fischer et Catherine Marguerite Gundelwein

1743 (23.7.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 308
H. Johann Martin Stempel der handelsmann und Fr. Magdalena geb. Fischerin
ihres respective bruders und schwagers H. Philipp Jacob Fischer des gastgebers und Catharinæ Margarethæ geb. Gundelweinin
die gastherberg zum Salmen samt hoff und hoffstatt und allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ane dem Kornmarckt einseit neben H. Johann Sebastian Eckel dem glaßhändler, anderseit neben Augustin Güntzer dem Sattler, hinten auff die heilgen Lichertgaß – als ein vätterlichen erbguth – um 5000 pfund

Fils de l’aubergiste Jacques Fischer, Philippe Jacques Fischer épouse en 1742 Catherine Marguerite Gundelwein. L’inventaire dressé en 1755 mentionne que l’original du contrat de mariage dressé le 21 mars 1742 a été remis aux parties, ce qui explique qu’il ne figure ni dans la collection d’actes Lichtenberger ni dans le répertoire dressé après sa mort.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 184-v n° 13)
1742. Mitwoch den 25 April. sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden h Philipp Jacob Fischer der Ledige Gastgeber und burger allhie weÿl. H Jacob Fischers gewesenen Burgers und Gastgebers allhie hinterl. ehel. Sohn und Jfr. Catharina Margaretha Hn Tobias Gundelweins burgers und gastgebers allhie ehel. tochter (unterzeichnet) Philipp Jacob fischer als hohzeiter, Catharina Margaretha Gundelweinin als hochzeiterin (i 187)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1 585 livres, ceux de la femme à 821 livres.
1742 (17.5.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 33) n° 663
Inventarium über Herrn Philipp Jacob Fischers, des Gastgebers, und Frauen Catharinæ Margarethæ gebohrner Gundelweinin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1742. – aus Ursach, weilen sie sich in Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung ein unverändert Guth reservirt, auch die Ergäntzung deßen, so wehrender Ehe davon abgehen möchte, Stipulirt haben (…) Actum Straßburg den 17. Maÿ 1742.
Eigenthum ane liegenden güthern in dem Bischheimer Bann am Saum davon der Ehemann participirt
Wÿdums Verfangenschaft, Herrn M Johann Jacob Hirschel treueÿfferigen Pfarrer der Evangelischen Gemeind Zum Jungen St. Peter und burger allhier seind von weÿl. Fraun Anna Magdalena gebohrner Reiffin seiner letstern Frauen Eheliebstin als der Ehemanns eheleiblichen Frau Mutter
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Zugebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 53, Sa. Kleÿdung und weißgezeugs 107, Sa. Antheils ane leeren Fäßer 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 45, Sa. goldener Ring und Geschmeids 16, Sa. baarschafft 194, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1135, Eigenthum ane liegenden güthern ohne anschlag, Gülth von liegenden güthern davon der Eheherr parciticipirt, ohne anschlag, Sa. Schulden 35, Summa summarum 1591 lb – Schulden 6 lb, Nach deren Abzug 1585 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen Zugebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 208, Sa. Kleÿdung und weißgezeugs 217, Sa. Silbers 64, Sa. goldener Ring 47, Sa. baarschafft 282, Summa summarum 821 lb

Le cafetier Philippe Jacques Fischer loue une partie de la maison au sellier Joseph Gross (futur propriétaire)

1746 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 881-v
H. Philipp Jacob Fischer der Caffetier
in gegensein H. Joseph Groß des Sattlers
entlehnt, In einer am alten Kornmarckt gelegen zum alten Salmen genannten behausung, unten auff dem boden einen laden, stub, kuchen und remise in des vorderhaußes zweÿten stock eine kammer im hoff platz zum holtz, so dann einen unterschlagenen keller wie auch eine unterschlagene kammer auff dem vierten stock – auff 9 nacheinander folgenden jahren, anfangend auff auff nächst künfftigen Weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 175 gulden

Catherine Marguerite Gundelwein meurt en 1755 en délaissant trois enfants. La masse propre au veuf est de 1 958 livres, celle propre aux héritiers de 655 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 002 livres, le passif à 3 024 livres.
1755 (4.3.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 50) n° 1051
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Catharinæ Margarethæ Fischerin, gebohrner Gundelweinin, des Ehren und Wohlachtbaren Herrn Philipp Jacob Fischer, des Holtzhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg gewesener Frau Eheliebstin, nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1755. – nach ihrem den 20. Januarÿ dieses Jahrs geschehenrt tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren Hrn Friderich Jacob Gundelwein, des Gastgebers an dem untern Waßer Zoll und Burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Philipp Jacob, Catharinæ Margarethæ und Mariæ Magdalenæ als der verstorbenen seel. vor gemeltem ihrem hinterbliebenen Hn Wittiber ehelich erzeugter und ab intestato Zu Erben verlaßener 3. Kinder fleißig inventirt (…) So geschehen in Löbl. Statt Straßburg in fernerem Gegenseÿn der Frau seel. geehrter Eltern, auf Dienstag den 4. Marÿ Anno 1755

Copia der Eheberedung, perge in der Exped: oder in der Minute de Anno 1742.
Haußrath. Höltzen: und Schreinwerck, In der Magd Kammer, In der Kuchen, In der Wohnstub, Im Keller
Ergäntzung des H wittibers abgenagenen unveränderten Vermögen, Innhalt Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuthen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Eingangs gemelten Notarium in Anno 1742. auffgerichtet
Norma hujus inventarii. Des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 13, Sa. goldener Ring 4, Sa. restirender Ergäntzung 2016, Summa summarum 2058 lb – Schuld. per se, Detrahendo 1958 lb
Diesemnach folget auch der Kinder und Erben unveränderte mütterliche Nahrung, Sa. haußraths 133, Sa. Silbers 19, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 11, Sa. restirender Ergäntzung 390, Sa. Activ schulden 100, Summa summarum 655 lb
Endlichen Wird auch die gemeine veränderte und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 82, Sa. waaren Zum holtzhändel gehörig 565, Sa. Schiff und geschirrs Zu dem Fuhrweck und holtzhandel gehörig 26, Sa. Tabac 7, Sa. Frucht 5, Sa. Wein und Leerer Faß 21, Sa. Stroh 18 ß, Sa. Pferd 25, Sa. Silbers 9, Sa. Activ Schulden 263, Summa summarum 1002 lb – Schulden 3024, In Compensatione 2016 lb
Schluß Summ 596 lb – Zweiffelhaffte und Verlohren Schulden in die theilbare Nahrung Zugeltend 250
Verzeichniß der Fischerischen Schriften, welche ich unterschriebener von H. Notario Saltzmann empfagen habe (…) 3. deßen Original: Eheberedung vom 21. Martii 1742.

Philippe Jacques Fischer se remarie avec Catherine Salomé Lohrer
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 216, n° 10)
Mitwoch den 9. Julii 1755. sind nach 2 mahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden, herr Philipp Jacob fischer, der verwittible burger und holtzhändler allhier und Jgfr. Catharina Salome S. T. H. Johann Jacob Lohrers wohlmeritirten Adjuncti beÿ der Aurelien gemeinde eheliche tochter (unterzeichnet) Philipp Jacob Fischer als hohzeiter, Catharina Salome Lohrerin als hochzeiterin (i 221 – proclamation Saint-Pierre-le-Vieux p. 128)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1 057 livres, ceux de la femme à 362 livres.
1755 (23.9.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 51) n° 1065
Inventarium über Herrn Philipp Jacob Fischer des Holtz Händlers und Frauen Catharinæ Salome gebohrner Lohrerin, beeder Eheleuthe und burger allhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1755. – und vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor ein unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in Straßburg in fernerem beÿseÿn S. T. Herrn Johann Heinrich Jahreiß, Wohlverdienten Oberschreibers auf dem Frauwenhauß und adelichen Schaffners allhier der Ehefrauen beÿstands den 22 und 23. Septembris Anno 1755.
Hausrath. Höltzen und Schreinwerck. In der magd Cammer, In dem Saal, In der Küchen, In der Wohnstub
Schulden auß der Nahrung Zubezahlend. Der Eheherr soll seinen dreÿen Kindern erster Ehe Philipp Jacob, Catharinæ Margarethæ und Mariæ Magdalenæ von ihr ererbt mütterlich Guth
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Vermögen betreffend, Sa. Haußraths 385, Sa. Waaren Zu dem holtzhandel gehörig 771, Sa. Schiff und geschirr Zu dem Fuhrwerck und holtzhandel gehörig 102, Sa. Blumen auf dem feld 11, Bericht wegen des durch den Eheherrn angelegten Gärtleins, Sa. Weiun und Lährer Faß 33, Sa. Vieh 105, Sa. Silbers 86, Sa. goldener Ring und Geschmeidt 13, Sa. baarschafft 54, Sa. Schulden 935, Summa summarum 2499 -b – Schulden 1476, Nach deren Abzug 1022, Dazugelegt seine an denen Haussteuren Krafft der Eheberedung paragrapho sexto ihm gebührige helffte derer 33, des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögenschaft 1057 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen ihr beÿbringen so sich ebenmäsig in Vorallegirter Behausung befunden hat, beschrieben, Sa. haußraths 99, Sa. Silbers 47, Sa. goldener Ring und geschmeid 30, Sa. baarschafft 150, Summa summarum 328 lb – Haussteuren 33, der Ehefrauen gantzes Illatum sich belauffe auff 362 lb

Philippe Jacques Fischer hypothèque la maison au profit de son beau-père Tobie Gundelwein pour en régler le prix d’achat.

1748 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 286
H. Philipp Jacob Fischer der caffetier
in gegensein seines schwähers H. Tobias Gundelwein des gastgebers ihme bereits am 23. julÿ 1743 gelühen, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, die am 23. julÿ 1743 eigenthümlich zum alten Salmen genannte behausung samt allen deroselben zugehörden und rechten am alten Kornmarckt, einseit neben H. Sebastian Eckel dem glaßhändler, anderseit neben Augustin Güntzer dem sattler, hinten auff die heÿligen lichter gaß

Le cafetier Philippe Jacques Fischer et Catherine Marguerite Gundelwein vendent la maison au sellier Joseph Gross et à sa femme Claire Meunier.

1748 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 287
H. Philipp Jacob Fischer der caffetier und Catharina Margaretha geb. Gundelweinin
in gegensein Joseph Groß des sattlers und Claræ geb. Meunier
die zum alten Salmen genannte behausung und hoffstatt samt allen mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem alten Kornmarckt einseit neben H. Sebastian Eckel dem glaßhändler, anderseit neben Augustin Güntzer dem sattler, hinten auff die heÿligen lichter gaß – als ein am 23. julÿ 1743 erkaufftes guth, benebst im hindern keller befindlichen faßen – um 250 pfund, 500 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 2500 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de la fondation Schenckbecher

1748 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 289
Joseph Groß der sattler und Clarä geb. Meunier mit beÿstand ihres schwagers Antoine Meyé des knopffmachers und ihres vettern Gervasius Imhoff des schuhmachers
der Ottonianischen Stifftung obmans H. Johann Friedrich Hammerer Jcti alten Ammeisters XIII und scholarchæe, H. Christian Ludwig Nicolai Jcti und E. kleinen raths referendarÿ als administratoris, so dann in fernern gegenwart der Schenckbecherischen stifftung Pflegermeister H. Johann Michael Lorentz S.S. Theol. D. et Profess. und H. Johann Silberrad des schaffners – schuldig seÿen 900 und 600 pfund zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, eine anheute erkaufft zum alten Salmen genannte behausung und hoffstatt cum appertinentis ane dem alten Kornmarckt, einseit neben H. Sebastian Eckel dem glaßhändler, anderseit neben Augustin Güntzer dem sattler, hinten auff die heÿligen lichter gaß

Joseph Gross s’adresse aux Quinze pour pouvoir faire son chef d’œuvre chez les selliers français qui l’ont éconduit en alléguant qu’il a fait son apprentissage chez un sellier allemand et qu’il ne remplit pas les conditions que stipule leur règlement. Le pétitionnaire objecte qu’il a terminé son apprentissage avant que les selliers français n’obtiennent leur règlement. Les Quinze rendent le 20 juin 1739 un jugement interlocutoire d’après lequel les selliers allemands doivent donner leur consentement. Ce consentement ayant été donné, les Quinze autorisent le premier août Joseph Gross à faire son chef d’œuvre chez les selliers français à condition de devenir bourgeois au prélable. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
Joseph Groß C. die Frantzösische Sattler
(p. 329) Sambstag d. 20. Junÿ 1739 – Fuchs nôe Joseph Groß des ledigen Sattlers Gesellen von Elsaß Zabern Cit. obgemelten Ober Meister [der Frantz. Sattler], prod. Appl. Klag mit beylagen Sub N. 1 et 2. Nemine comparente bitt des botten relation und ob ferias Deput. /:Ille dem Gesellen das gebott angelegt. Erk. ut supra [wird Deput. willfahrt beÿ welcher der Ober Meister zu erscheinen schuldig sein solle]

(p. 356) Sambstag d. 11. Julÿ 1739 – Joseph Groß C. die Frantzösische Sattler
Iidem [Obere Handwerck herren] laßen per Eundem [Herrn Secret. Kleinclaus] daß Joseph Groß der ledige Sattler von Elsaß Zabern den 20.ten Junÿ jüngst contra E. E. Meisterschafft der Frantz. Sattler eine Unterth. Appellations Klag mit beÿlagen sub N. 1. et 2. producirt darinnen derselbe gehorsambst Vorstellet, Er seÿe den 17. Ejusd. beÿ der Gegenseithigen Meisterschafft umb admission Zum Meisterstück eingekommen, und, ohnerachtet derselbe seinen sub N° 1 mitkommend. Lehrbrieff Vorgelegt seÿe er demnach wie beylag N° 2 Zeige mit seinem begehen, allein darum weil geg. sein Lehrrieff nicht nach Ihres Handwercks Articul welche 4 Jahr Zu der Lehr haben wolten, eingerichtet seÿe, abgewiesen worden. Weilen aber er, Appellant, Zu der Zeit alß die Gegner Ihre Articul erhalten schon längstens ausgelernt gehabt, auch sein Lehrbrieff in guther formb, alß wolle er gebetten haben Ihne alß Appellanten wieder ged. bescheid Zu recipiren Deputation Zu erkennen et Facta relatione in recht außzusprechen, daß die Sententia â quâ gäntzlichen Zu reformiren, mithien der Appellant Zu Verfertigung des Meisterstücks Zu admittiren seÿe, idque Ref. Expensis.
Beÿ bewiligt und beseßene Deputation, habe der Appellant Contenta Memorialis widerhohlet mit dem beÿsatz daß er auch schon ein Jahr hier beÿ Meister Ddabin gearbeitet habe, Nahmens der gegnerischen Meisterschafft seÿen Vorgestanden Vincent Gaynau, Claude Prudent, Martin Choisy undt Anatoine Rollet, welche geantwortet, daß Gegner nur dreÿ Jahr gelernet und ein Frantzösischer Sattler 4 Jahr lernen solle, 2° habe Gegner beÿ einem Teutschen Meister gelernet, und gehöre selbiger unter die Teutsch Meisterschafft, und nach jnhalt Mgh. Bescheid Vom 22. Xris 1736. sollen die Teutsch Meister sich von der Frantz. Meister Ihre Sachen nicht mehliren, et vice versa. Auff seithen der Herren Deputirten Vermeine man daß zu interloquiren, würde der Implorant durch ein glaubwürdige Attestatum beweisen, daß die Teutsche Meisterschafft consentire daß er sich beÿ der Frantz. Meisterschafft einlaße und incorporore, alß dann ferner hierüber gesprochen werden könte was rechtens, Reserv. Expensis. Die Genehmhaltung Zu Mgh stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

(p. 365) Sambstag d. 11. Julÿ 1739 – Christ. nôe Joseph Groß C. die Frantz. Sattler bitt comm. bescheidts. Erk. willfahrt.

(p. 367) Sambstag d. 18. Julÿ 1739 – Fuchs nôe Joseph Groß Zufolg Mgh. bescheid vom 11. huj. prod. Extract aus E.E. Meistersch. der teutschen Sattler protocoll und weil dieselbe nichts darwieder einzuwend. daß Ppal. sich Zu denen Frantz. Sattlern begebe, alß bitt Zu erkennen, wie dißorts gehorsambst gebetten word. Erk. Oberhandwerkh.

(p. 391) Sambstag d. 1. Aug. 1739. – Joseph Groß C. die Frantz. Sattler
Obere Handwerck herren laßen durch Herrn Secret. Kleinclaus reassumiren was den 11. Julÿ jüngst In sachen Joseph Groß des ledigen Sattlers contra E.E. Meisterschafft der Frantz. Sattler beÿ Mgh. vorgekommen, und darauff berichten daß den 18. Ejusdem Gemelter Groß, Zufolg Mgh. Interllocut einen Extract aus E.E. Meisterschafft der Teutschen Sattler allhier de dato 16. Julÿ /:besag Welches erkandt, weilen Groß nach seiner Lehrzeit niemahlen beÿ einem teutschen Sattler Gesellen Weis gearbeitet, auch nicht beÿ der Teutschen Meisterschafft underzukommen, sucht alß seÿe Ihme sothane teutsche Meisterschafft nicht Zu wieder, wann er nach Erkanntnuß Mgh. beÿ der Frantz. Meisterschafft, nach deren Ordnung angenommen werden solte, jedoch daß der Teutschen Meisterschafft hierdurch nichts præjudicirliches Zuwachßen möge:/ producirt, und dabeÿ gebetten, weilen die Teutsche Satter nichts darwieder einzuwenden hätten, daß er, Groß, sich Zu denen Frantz. Sattlern begebe, Zu erkennen wie anfangs von Ihme gebetten worden.
Auff geschehener Weißung seÿe der Implorant unpäßlichket halben, nicht selbsten, sondern in deßen nahmen Jean Pierre Gaynau der Frantz. Sattler erschienen, Welcher petitum nochmahlen, nomine quo agebat, wiederhohlet. Nomine der Frantz. Meisterschafft seÿen Vorgestanden Vincent Gaynau, Claude Prudent, Martin Choisy undt Anatoine Rollet, welche geantwortet, daß einer beÿ dem handwerck 5. Jahr solle Zugebracht haben, ehe er Meister werden Könne, welches Gegner gethan Zu haben durch Keine attestata bewießen habe, wie es doch der Articul, dene Sie Vorgelegt und der 7.te ist, erfordere. Gaynau nahmens des Imploranten habe hierauff replicirt, laut Lehrbrieffs habe er schon A° 1733. seine Lehrzeit geendiget und seithero schon 6. Jahr wieder gearbeitet. Weile nun der Implorant Vor Auffrichtung der Frantz. Meisterschafft seine Lehr geendiget, maßen Sie dieße Ihre Articul erst A° 1735. erhalten, Sie auch beÿ der ersten Conferenz dieser letzten Articul nicht allegirt, jndeßen der Implorant dasjenige so Ihne durch das interlocutum Vom 11. Julÿ jüngst aufferlegt worden, præstirt die Teutsch Meisterschafft der Sattler solchem nach wieder denselben nichts einzuwenden habe, Alß Vermeine man daß wann der implorant des hiesigen Burgerrechts wird Vertröstet sein, derselbe alßdann gegen erlag der unkosten undt 4 lb pro dispensatione Zu Verfertigung des Meisterstücks dispensando zu admittiren seÿe. Die Genehmhaltung Zu Mgh stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 402) Sambstag d. 8. Augusti 1739
Bescheid. Sambstag d. 1. Aug. 1739. In sachen Joseph Gross des ledigen Sattlers, Imploranten ane einem, entgegen und wieder E.E. Meisterschafft der Frantz. Sattler, Imploraten, am andern theil, Auff producirten Extractum aus E. E. Meisterschafft der Teutschen Sattler allhier Handwercks protocollo de dato 16. Julÿ jüngsthien, laut deßen jetzgedachte Meisterschafft dem Imploranten nichts Zu wieder, wann selbiger beÿ der Frantz. Meisterschafft nach deren Ordnung angenommen werden solte, Wiederholtes bitten den Imploranten Zu Verfertigung des Meisterstücks beÿ der Frantz. Meisterschafft zu admittiren idque Ref. Expensis, der Imploraten beÿ gebettener bewilligter, und beseßener Deputation darüber gethane Verantwortung, und all übriges angehörte Vor: undt Anbringen, Ist, der Heren Deputirten abgelegten Relation nach Erkandt, daß der Implorant, wann er des allhiesigen Burgerrechts Vertröstet sein wird, alßdann Zu Verfertigung beÿ der Frantz. Meisterschafft der Sattler admittirt undt gelaßen werden soll, Alß wir ein solches hiemit dispensando erkennen, jedoch mit dem Anhang, daß er neben denen unkosten pro dispensatione 4 lb d halb der Statt und halb der Meisterschafft zu erlegen schuldig sein solle.
Zu Mgh. stellend ob Sie dießen Auffsatz also genehmhalten und dabeÿ erkennen wollen, daß derselbe in dieser formb expedirt und dem petenten Zugestellt werden solle. erk. quoad sic.

Originaire de Saverne, Joseph Gross acquiert le droit de bourgeoisie au nouveau tarif le 15 juin 1740.
1740, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 15
Joseph Groß der Sattler Von Elsaß Zabern gebürtig erhalt das burgerrecht um den Neuen burger schilling will beÿ E E. Zunfft der Gerber dienen juravit d. 15.ten Junÿ 1740.

Originaire de Saverne, Joseph Gross devient tributaire en juillet 1740.
1740, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 302-v) Dienstag den 5. Julÿ Anno 1740 – Joseph Groß der Sattler von Elsaß Zabern gebürtig ist vorgestanden und hat nach producirtem burger und Stall Schein de dato 15. Junÿ 1740. um das Zunfft Recht angehalten.
Erkannt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt.
3 lb 16 ß 2 d., 2 ß Scribæ, 1 ß büttel, 5 ß 10 s Spend: ord. 5 ß Spend extr: (zusammen) 4 lb 10 ß

Fils de François Gross et de Madeleine Armbruster de Saverne, Joseph Gross épouse en 1741 Claire Munier, fille du marchand de fruits et légumes Philibert Munier : contrat de mariage, célébration
1741 (28.9.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 19
Eheberedung Zwischen dem Ehren: und Vorgeachten Herrn Joseph Groß, Sattler und burgern allhier als hochzeiter ane Einem, So dann
der Ehr: und tugendsamen Jungfrawen Claræ Herrn Philibert Munier fastenspeishändlers und burgers allhier ehel. tochter als hochzeiteron andern theÿls
So beschehen Straßburg den 28.ten Septembris Anno 1741. unterzeichnet Joseph Grosse Alß Hoch Zeider, Clara Müllerin alß hochzeiterin, philbert munia, + Salome Müllerin gebohrner Müllerin d Muter

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 169)
Hodie 9 die Octobris Anni Dni 1741 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ coniuncti fuerunt honestus adolescens Josephus Gross, in prædicta Parochiâ Sancti Petri Senioris commorans, civis et Ephippiorum artifex, filius legitimus defuncti Francisci gross, sutoris, dum viveret et civis in præfatâ urbe Tabernensi et Magdalenæ Armbruster, Superstitis eius coniugis, et pudica virgo Clara Munier ex hac Parochia, filia legitima Philiberti Munier civis et mercatoris in hac urbe et Salome Blume uxoris eius (signé) Joseph Grosse, Clara Munier (i 177)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 559 livres, ceux de la femme à 665 livres.
1741 (12. Xbris), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1268) n° 23
Inventarium über Herrn Joseph Groß, des Frantzösischen Sattler: Meisters und Maria Clara gebohrner Müllerin beeder Eheleuthen und Bürgere allhier Zu Straßburg in die Ehe zusammengebrachter unveränderter Nahrungen auffgerichtet in A° 1741. – in ihren Vor Kurtz Verrückter tagen mit Gott angetrettenen Ehestand würcklichen Zusammen gebracht und kraft dero mit einander auffgerichteten Eheberedung Ihnen und Ihren Erben als ein ohnverändert und Vorbehalten Guth mithin die Ergäntzung beeder Zugebrachter Nahrungen expresse reservirt, conditionnirt und bedungen (…) So beschehen in fernerem Beÿseÿn Herren Philibert Muniers des Fastenspeishändlers und burgers allhier Eingangs gemelter jungen Ehefrawen leiblicher Vatter, Straßb. den 12.ten Xbris Anno 1741.
Series rubricarum. Des Manns Vermögen, Sa. haußrath 82, Sa. Wahren und Werckzeug 438, Sa. Silbers 16, Sa. activ Schulden 57, Summa summarum 594 lb – Schulden 35, Nach deren Abzug 559 lb
Solchemnach Würd auch der Ehefrawen Zugebrachtes unverändertes Vermögen beschrieben, Sa. haußrath 338, Sa. Silber und Geschmeids 50, Sa. Goldene Ring 21, Sa. Baarschafft 255, Summa summarum 665 lb

Joseph Gross loue la maison arrière au cafetier Antoine Duclos (ensuite propriétaire de la maison voisine)

1748 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 479
Joseph Groß der sattler
in gegensein Antoine Duclos des caffetier
entlehnt, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörigen ane dem alten Kornmarckt gelegenen zum alten Salmen genannten behausung das gantze hinder hauß das jenige so unten auff dem boden ist nicht mit begriffen, so dann den kleinsten keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehenden Johannis Baptistä – um einen jährlichen Zinß nemlich 380 livres

Joseph Gross loue une cave au brasseur Jean Joachim Fischer

1751 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 97
Joseph Groß der sattler
in gegensein Johann Joachim Fischer des biersieders
verlühen, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörigen am alten Kornmarckt gelegenen zum alten Salmen genannten behausung den gantzen hindern keller samt 7 großen faßen und liegerling – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff gestrigen tags anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Joseph Gross loue une cave aux négociants Saucet et Borrelle

1773 (26.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1048) n° 45,
Bail de 12 années qui commenceront a courir de la datte des présentes – Joseph Gross Maître sellier
au Sr Saucet et Borrelle négociants accepant pour eux Sr Charles François Lacroix aussy negociant
une cave voutée de la capacité d’environ 900 mesures a lui appartenante sous le derrière de la maison qu’il possede en cette ville rue des claires chandelles, ensemble les chantiers et 11 tonneaux cerclés de fer qui y sont présentement – pour 100 livres

Joseph Gross loue une cave au cabaretier Nicolas Jacques Schneider

1785 (28.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1098) n° 60
Bail de 6 années consécutives qui commencent à la St Michel prochaine – Sr Joseph Gros Me sellier
au Sr Nicolas Jacob Schneider cabaretier
la grande cave qui se trouve sous la maison de derrière appartenante aud. Sr Bailleur sur le marché dit der alte Kornmarck lad. cave ayant jour sur la ruelle du Saumon, ensemble les chantiers et 11 tonneaux cerclés de fer de la contenance ensemble de 850 mesures – pour 48 florins

Joseph Gross meurt en 1786 en délaissant six filles ou leurs représentants. Les experts estiment la maison dite au vieux Saumon à 1 900 livres. La masse propre à la veuve est de 857 livres, celle propre aux héritiers de 382 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 838 livres, le passif à 5 147 livres

1786 (7. 7.bris), Not. Anrich (6 E 41, 1510) n° 301
Inventarium über Weÿland Herrn Joseph Groß, gewesenen Burgers, Sattlermeisters und Eines Ehrsamen großen Raths dahier Zu Straßburg alter wohlverdienten beisitzers, nun seeliger verlaßenschafft, aufgerichtet im Jahr 1786. – nach seinem den 25.sten Junÿ dieses laufenden 1786.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödtlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen hat. Welche Nachlaßenschaft dato Zu End stehend auf Ansuchen Erfordern und Begehren auf ansuchen Fraun Mariæ Claræ Großin gebohrener Meunier, des Defuncti hinterbliebener fraw wittib, so Von herrn Johann Jost Peters, dem hiesigen Burger und Cafesieder Verbeistandet (…) So geschehen in Einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarckt gelegener Zum alten Salmen genannter in gegenwärtige Verlaßenschafft gehöriger und hernach mit mehrerm beschriebenen behaußung auf Donnerstag den 7. Septembris Anno 1786.
Der abgelebte seelig hat ab Intestato nach benamste seine mit der hinterbliebenen frau Wittib ehelich erzeugte Kinder und Enckele zu Erben verlassen, als 1.mo Weiland fraun Mariæ Annæ Baurin gebohrner Großin mit auch weiland Hrn Christian Baurn, gewesenen Burgern und Gimpelkäuflern dahier ehelich erzeugte dreÿ Kinder, Nahmentlichen Anna Maria Clara, Johann Christian und Magdalena Mechthildis, die Bauren, welche mit nachgedachtem Hrn Paul Joseph Schröder, dem Maurer Meister und burger, hieselbsten bevögtigt sind, dahero Er Hr Schröder diesem Geschäfft persönlich abwartend deren Nutzen wohl besorgte.
2.do Weiland fraun Mariæ Claræ Schröderin gebohrener Großin, vorgedachten Herrn Paul Joseph Schröders, des Maurermeisters allhier Verstorbene Ehefrau mit demselben erzielte fünf eheliche Kinder als Maria Catharina, Johann Joseph, Christian Bernhard und Andreas Philibert, die Schröder, deren geordnet: und geschwohrener Vogt ist nachbenannter Hr Lorentz Schlagdenhaufen, der hiesige Burger und Hutmacher. Weilen aber derselbe bei dieser Inventur nach gemeldter seiner Ehegattin Rechten zu Verfechter, alß hat Vor Sie Schröderische fünf Kinder sothaner Inventur herr Johannes Zirckelbach, der Zimmermeister und burger allhier deren geordnet: und beeidigter Theilvogt beigewohnt.
3. Weiland fraun Theresiæ Odoin gebohrener Großin mit herrn Johann Philipp Odoin, dem hiesigen burger und Gastgebern in dieser Stadt Citadelle dreÿ ehelich erzeugte Kinder, Mit Nahmen Nicolas, Joseph und Philipp die Odoins. In welcher Nahmen diesem Geschäfft Herr Herr Marx Kümmerle, der Schuemacher in besagten Citadelle, deren Vormund abwartete
4.to Frau Mariam Salome Schlagdenhaufen gebohrene Großin, vorerwähnten Herrn Lorentz Schlagdenhaufens des hiesigen Burgers und Hutmachers Ehefrau, so vor demeselben Verbeistandet Zugegen
5.to Frau Mariam Magdalenam Amet gebohrene Groß, Herrn François Amet, des Handels-Manns und Burgers in Paris Ehegattin, so unter dieses ihres Mariti assistentz gegenwärtig
6.to Frau Mariam Sophiam Enselin gebohrene Großin, Herrn Gottfried Christian Enßler, des Mahlers und Burger hieselbsten Ehefrau, so Vor diesem ihrem Ehemann Verbeistandet Zugegen, und
7.mo Frau Mariam Franciscam L’Eveque gebohrene Großin, Herrn Peter L’Eveque, des Wund: und Zahn: Artzten, auch burgers dahier Eheliebte unter dieses ihres Mariti Beistand in gegensein. Alle Sieben des Verstorbenen hrn Rathherr seeligen Zurückgebliebenen Kinder, mithien Sie oder deren Descendenten Zu Sieben gleichen Portionen jure Repræsentationis deßen rechtmäsige Erben.
Copia der Eheberedung (…) den 28. sept. 1741, Johann Jacob Heß Not.
Copia des von dem Verstorbenen Hn Rathherrn seeligen vor Mir dem Inventier-Notario und fünf Gezeugen den 11.ten Septembris Anno 1770. auffgerichteten Codicilli nuncupativi (…) in seine allhier gegen der Gewerbslaub über gelegene zum alten Salmen genannte eigenthümliche Behaußung beruffen lassen (…) in seinem auf dem ersten Stock gelegener gewohnlicher Schlafzimmer, mit einem Creutz: Stock fenster in den hof aussehend, Zwar kranck und schwachen Leibs und daher Zu bette liegend (…) Johannes Anrich Notarius.

Antheil an einer behausung. (W.) Nemlichen die ohnvertheilte hälfte von und ane einer Behausung, eines Bronnens und einer hoffstatt, mit allen deroselben übrigen Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehördren, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg unten an der Bruderhofs gas
Eigenthum ane häußern, Erstlichen [ut supra] 225 lb
Item eine Behausung, Hoff und Hoffstatt allhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarckt Zum alten Salmen genannt, samt allen deroselben übrigen Begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten einseit neben Johann Sebastian Eckels des Glashändlers Erben anderseit neben N. Gascard des Cantiniers in hiesigem Zeughaus Ehefrau, hinten auff die heiligen Liechtergaß stoßend, so außer denen darauf haftenden und herach passive eingetragenen Capitalien freÿ leedig eigen und Vermög einer diesem Inventarÿ Concept angebogener schrifflicher Abschatzung de dato 21.sten Sept. 1786. Von dieser Stadt geschwornen herren Werckmeisteren angeschlagen worden vor 3800 fl. oder 1900 lb. Hierüber besagt ein in hiesiger C.C. stub gefertigter: mit dero anhangendem Innsiegel verwahrter: und mit N° 2 bezeichneten Kaufbrieff de dato 21. Martÿ 1748.
– Abschatzung Vom 21.t Septembre 1786. Auf begeren Weÿland Herr Rathherr joseph Groß dem geweßenen sattlermeister ist Eine behausung alhie in der statt strasburg auf dem alten Kornmarck gelegen, Ein seÿts neben Herr Gascar, anderer seÿth s. frau Magister ottin Wittib und Hinden auf die Heilligen lichter gaß stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Hinter gebäu worinnen Eine sattlers Werckstatt, ferner in Sieben stuben Sieben Kuchen, Etlichen Kammern und Remise darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch zweÿ gewölbte Keller, Hoff und brunnen, Vor und um Dreÿ Tausend Acht Hundert gulden
Der zweÿte begriff (…) [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner Wmster, Klotz WMstr
Ergäntzung der Fraun Wittib währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Nach Ausweis eines über beeder nun Zertrennter Ehegatten einander in die Ehe zugebrachter Nahrungen, durch weiland Herrn Notarium Johann Jacob Heß den 12. Decembris 1741. auffgerichter Inventarÿ
Rubricarum series hujus inventarii. Der Frau wittib ohnverändert Guth, Sa. goldener ring und dergleichen Geschmeids 12, Sa. Antheils an einer behausung 225, Sa. der Schuld 150, Sa. der Ergäntzung 469 lb, Summa summarum 857 lb
Diesemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung Verzeichnet, Sa. Kleidung 25, Sa. der Ergäntzung 507 lb, Summa summarum 532 lb – Schulden 150 lb, Nach solchem abzug 382 lb
Endlichen wird auch das gemein Verändert und theilbahre Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 114, Sa. leerer fas 216, Sa. Sattlerwaaren und Werckzeugs zur Sattler handwerck gehörig 519, Sa. Silbers 32, Sa. Goldengeschmeids 21, Sa. baarschafft 32, Sa. Pfenningzinß und dero hauptgüther 1100, Sa. Häußern 2125, Sa. Schulden 677, Summa summarum 4838 lb – Schulden 5147 lb, Detrahendo, Theilbar passiv onus 309 lb – Conclusio finalis 930, Stall summa 405 lb – Zweiffhaffte schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 31 lb
– Revisio und erneutes Inventarium wie auch Überlaß und Abhandlung – Berechnung
Einnahm – Ane haußzinßen von herrn Ströhling dem Inspectori des Umgeldts pro quartali Joh: Bapt: 1786,16 fl 5 ß,
von hrn Cofiné dem Saamenhändler pro eodem quartali 12 fl,
von hrn Bartholomäi dem Buchhändler pro dicto quartali 36 fl,
von hrn Enßler dem Mahler und dißortigem tochtermann von solchen vierteljahr 17 fl,
von H. Kirn dem schulmeister bei St Stephan auf Rechnung haus: zinnses deßen in der bruderhoff gaß innhabenden wohnung 30 fl,
von Jgfr Gallino der kleidermacherin bis mit Joh. Baptistæ 1786, 24 fl

Marie Claire Meunier meurt en 1790

1790 (10.5.), Not. Anrich (6 E 41, 1514) n° 346
Inventaire des biens délaissés par feüe Dlle Marie Claire Gross née Meunier, veuve de feu le Sr Joseph Gross, vivant Maitre Sellier et ancien Senateur de cette ville de Strasbourg, dressé l’an 1790. – après sa mort arrivé le 12 avril dernier (…) Fait et passé aud. Strasbourg dans la maison mortuaire faisant partie de cette succession & cy près decrite. Lundi le 10° du mois de May 1790. & les jours suivans
La Defunte a délaissé pour héritiers ab intestat ses 7 Enfans et petits enfans respectifs par Souches procréés avec feu le Sr chaussetier Gross vivant Bourgeois Maître sellier et ancien senateur de cette ville son mari defunt Savoir et 1.mo Les trois enfans de feue Dlle Marie Anne Bauer née Gross procréés avec feu le Sr Chrétien Bauer vivant Bourgeois et revendeur de cette ville, nommement Anne Marie Claire, Jean Chretien & Magdeleine Mechtilde sous la tutele du Sr Geofroi Chrétien Enslen leur oncle cy après nommé, pour et au nom duquel estant pour la part et portion de son epouse aussi aussi heritiere lui-même interessé, fut présent le Sr Charles Enslen, Mecanicien en cette d° ville tuteur substitué aux dts trois mineurs et heritiers pour un 7°
2.do Les cinq enfants de feue Dlle Marie Claire Schroeder née Gross, engendrés avec feu le Sr Paul Joseph Schroeder, vivant Bourgeois Maçon de cette ville, son mari defunt, Savoir Marie Catherine, Jean Joseph, Chrétien, Bernard et André, héritiers pour un 7 pour lesquels est comparu le Sr Philippe Frepas, Perruquier privilegié de cette ville leur tuteur substitué au Sr Laurent Schlagdenhaufen leur oncle et tuteur ordinaire, cy après nommé en qualité d’assistant de sa femme egalement héritière à la présente succession
3. Les trois enfants délaissés par feue Thérèse Odoin née Gross procréés avec le Sr Jean Philippe Odoin, Bourgeois et Aubergiste à la Citadelle de cette ville nommément Nicolas, Joseph et Philippe héritiers pour un 7° pour et au nom desquels fut presens le Sr Marc Kimerlé Bourgeois à la Citadelle, leur tuteur établi par la justice
4.to Dlle Marie Salomé Schlagdenhauffen née Gross, Epouse du Sr Laurent Schlagdenhauffen Bourgeois et Chapellier de cette ville, de lui duement assistée de et autorisé à ce présente, 5.to Dlle Marie Madeleine Amet née Gross, Epouse du Sr François Amet Negociant à Paris, lequel comme poursuivant les Droits de la d° Dame son épouse fut present à la confection du present Inventaire, 6.to Dlle Marie Sophie Enslen née Gross, Epouse du Sr Geofroy Chrétien Enslen, bourgeois Peintre de cette ville, sous l’assistance dud. Sr son mari à ce présente, 7.mo Dlle Marie Françoise L’Eveque née Gross, Epouse du Sr Pierre L’Eveque Chirurgien Dentiste en cette même ville, egalement assistée du dud. St son mari à ce présente
Procuration, Joseph Roussel Employé et Marie Madeleine Grosse demeurant à Paris rue St André des arts n° 43 division du theâtre français héritière pour un 7 de Joseph Grosse et Marie Claire Meunier le 3 ventose 9

dans la maison mortuaire faisant partie de cette succession
Propriété d’une Maison. Savoir, une maison avec ses appartenances et Dependances, scize rue des freres (…)
Plus une Maison et sa Cour, scize au vieux marché aux grains, nommée anciennement au vieux Saumon, avec toutes ses appartenances & Dependances d’un côté la veuve du Sr Ott en son vivant regent d’ecole de l’autre les heritiers de feu le Sr Liebold, vivant horloger, par derriere la rue de la Chandelle, outre les Capitaux cy après portés dans le Passiv et placés dessus, franche et quitte, de laquelle dite Maison, estimée sans prejudice par les parties interessées même à 26.000 livres, La propriété est constatée par une Lettre d’acquisition expediée à la Chambre des Contrats de cette ville le 21. Mars 1748
Dettes actives. Premièrement il est du pour loyers des Maisons par le Sr Stroehin, Inspecteur à l’umgueld pr. le quart. de la St Jean 1790, 27
par le Sr Chrétien Enslen, peinntre pour les Quartiers de l’annonciation de Notre Dame & la St Jean 1790 à 32 li. par quart, 64
plus par le Sr Charles Enslen, Mecanicien pour les quartiers de la St Michel & Noël 1789 ainsi que pour les quartiers de l’annonciation de Notre Dame & la St Jean 1790 à raison de 26. li. par quartier, faisant 104
plus par le Sr Freppat Perruquier privilegié pour les quartiers de l’annonciation de Notre Dame la St Jean 1790 à 24 li, 48.
plus par le Sr Riehl Md farinier pour le quartier de la St Jean 1790 deduction faite de 6. li donné pour arhes 21. à 24 li, 48.
plus par le Sr Cossé Mr sellier pour les quartiers de la St Jean & St Michel 1789 175 et pr les quartiers de Noel 1789 & l’annonciation de Notre Dame 1790 à 100 li par quart, 200 ensemble 375, dont a deduire pour ma tapisserie en papier 6, deduction faite il redoit 369
plus par le Sr Kress sellier pour le quart.r de la St Jean 1790, 100
plus par le Sr Genthon Employé à la Monnoye pour le quart.r de la St Jean 1790, 48
plus par la Dlle Galino, Couturiere pour le quart.r de la St Jean 1790, 27
plus par le Sr Kirn, Mre d’Ecole les quartiers de l’annonciation de Notre Dame & la St Jean 1790, 84
plus est dû par le Sr Amet, Gendre de la Def. pour dépenses faites en Commission 21
Rubricarum ordo. S’ensuit la Description. Total des meubles meublans 1610, Total des tonneaux vuides 1020, Total de l’argenterie 347, Total des bagues d’or et bijoux 305, Total de l’argent comptant 970, Total de l’estimation des Maisons 29.000, Total des dettes actives 17.503, total général 50.757 livres – Dettes passives 30.095, Bien restant 20.661 – somme finale 39.053 livres
Décompte général et Partage, la maison rue des frères cédée suivant Contrat passé le 16 juin 1791 dans la ci devant Chambre des Contrats à Laurent Uhrenberger pour 4400 fr
celle scize vieux marché aux grains adjugée judiciairement à la Cohéritiere Salomé Schladgenhauffen née Gross le 2 janvier 1793 pour 27.100 fr
(Joint) Cession, 18 avril 1783 d’une place de barbier de Jean Thimoté Tabouret à Sébastien Wolckringer, notaire royal Lacombe – Cession de meubles
Zunft oder Departement der Gerber. Bekanntnis zur patriotischen Kontribution – Befreyung der Einquartierung

Les enfants et héritiers Gross louent une partie de la maison à leur beau-frère chapelier Laurent Schlagdenhauffen

1791 (1.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1120) n° 2
Bail – Sr Pierre L’Eveque Dentiste comme poursuivant les droits de D° Françoise Gros son épouse agissant led. L’Eveque tout pour luy que pour et au nom de François Lamethe negociant demeurant à Paris ce dernier comme poursuivant les droits de Madeleine Gros sa femme, Sr Godfrid Chrétien Enselin, Peintre, tuteur établi par la justice aux enfants mineurs de Marie Anne Gros décédée femme du Sr Chrétien Bauer revendeur à la toilette, Sr Philippe Odouin ci devant cantinier a la Citadelle comme tuteur naturel de ses enfants procréés en mariage avec feue Thérèse Gros et comme usufruitier de la succession de cette derniere aussy le Sr L’Eveque au nom des enfants mineurs de feue Clare Gros décédée femme de Joseph Schroeder, héritiers partiaires de feu Joseph Gros et défunte Cliare Munier leurs père et mère et ayeuls
au Sr Laurent Schlagdenhauffen chapellier leur beau frère
une Boutique et le petit Poel y attenant au Rez de chaussée et la cuisine dans la cour /:plus la petite chambre a côté des Latrines:/ plus tout le troisième étage les deux chambres au grenier qui en font partie et une cave séparée de lattes /:et finalement les deux chambres au troisième étage donnant dans la cour qui font partie de la susd. Boutique comme aussi le Bucher dépendant de lad Boutique:/ le tout dans la maison scise au vieux marché au Bled N° 18 dépendant de lad. succession et encore indivis entre les héritiers – moyennant un loyer annuel de 288 livres
enregistré f° 5 du 9.2.

Inventaire dressé après la mort du locataire Jean Raimbaut Strœhlin, inspecteur de l’Accise

1791 (14.2.), Not. Übersaal (6 E 41, 660) n° 302
Inventarium über weil. H. Johann Reinbold Stroehlin, gewesenen Inspectoris des Umgelds, nach seinem d. 21. Decembris jüngst erfolgten absterbens hinterlassen hat – auf ansuchen Johann Georg Grießbach des Umgelds garde als constituirten Mandararii creditorum
[Joint] erschienen 1. Fr. Magdalena Salome Wiedemännin geb. Stroehlinin weil. H. Johann Christoph Wiedemann des gewesenen fürstlich Hessen darmstattischen Raths Fr. wittib, 2. H. Daniel Friedrich Stroehlin der Fürstl. Hessen darmstattischen Kammerrath zu Bischoffsheim am hohen steg wonhafft, 3. Jfr. Catharina Dorothea Stroehlinin so majorennis alle dreÿ vollbändigen geschwisterde des H. Ströhlin Inspector des Umgeld (…) gäntzich verzug gethan – den 20. Decembris 1790
in einer hinter denen kleinen Lädlein gelegen zum alten Salmen genannten deren Groß’schen erben zuständigen behausung
hausrath 286 fl, silbers 4 fl, schulden 189 fl, summa summarum 481 fl, schulden 1027 fl, mehr schulden dann gut 545 fl.

Les enfants et héritiers Gross vendent leurs parts de maison à leur cohéritière Salomé Gross, femme du chapelier Laurent Schlagdenhauffen

1793 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 214
bu. Maria Magdalena Gros des bu. Frantz Amet des juwelirers ehegattin, bu. Maria Sophia Gros des bu. Gottfried Christian Enslen des kunstmalers eheliebstin, gedachter Enslen als vogt weil. bu. Maria Anna Grosin mit dero verstorbenen ehemann Christian Baur des gimpelkäuflers hinterlassenen dreÿer kinder namens Maria Anna, Johann Christian, Margaretha Mechtildis der Baur, bu. Francisca Grosin des bu. Peter Leveque des zahnartzts so dermalen abwesend unter assistentz obbesagten Ensler, bu. Marx Kümmerle der schuhmacher in der Citadelle als vogt weil. bu. Thereisa Grosin mit dem burger Philipp Odoin des gastgebers in bedittener Citadelle dero hinterbliebenen erzielten dreÿen kinder Nicolais, Joseph und Frantz der Odoin, bu. Philipp Ludwig Dudouit der wechselcourtier als curator weil. bu. (Clara) Grosin mit auch weil. Paul Joseph Schröder des maurers ehefrau erzielten 5 kinder Joseph, Catharina, Bernhard, Christian und Andreas der Schröder
an bu. Salome Gros des bu. Lorentz Schlagdenhauffen des hutmachers eheliebstin
sechs 7.te theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, hoff und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am alten Kornmarckt mit N° 18 bezeichnet, einseit neben burgerin Ottin wittib, anderseit neben Johann Michael Klein dem becken zum theil theils dem Salmengäßlein und einen ausgang dahin habend, mit N° 3 marquirt, hinten d. heiligen Lichtergaß sub N° 20 wohin sie eine ausfahrt und einseit ein eck ist, anderseit neben Phlidius dem büchsenschaffer – als ein von weil. Maria Clara Grosin geb. Munier ihrer mutter respective gros mutter ererbtes guth, woran der übrige 7.t theil ihro cessionnaria gebührig, 11.000 livres capital pro rata mit 9428 livres übernimmt, 13.800 livres, die gantze behausung zu 27.100 livres gerechnet
[joint] Auszug aus denen registern des Straßburger district gerichts, den 27. Decembris jüngsthin die dreÿmalige versteigerung 13.550 livres, den 5. Januar 1793
enreg. 30.3

Laurent Schlagdenhauffen est marié en premières noces avec Marie Ursule Rauer, originaire de Zell am Harmersbach près de Fribourg-en-Brisgau, qui épouse d’abord le chapelier Jean Pierre Carl en 1745 : contrat de mariage, célébration
1745 (2.7.), Not. Rumpler (47 Not 2) n° 23
Eheberedung – Entzwischen dem Ehrbar: vnd bescheidenen Johann Peter Carl, Huthmacher, Herrn Frantz Carl dabackhbereitherß vnd burgers allhier Zu Straßburg Ehelichem sohn, Verbeÿstandet mit Erstgedachtem seinem Vatter, als hochzeithern ahn Einem,
So dann die Ehr vnd Tugendbegabten Jungfrawen Maria Ursula Rawerin weÿlland des Ehrsamben Uhlrich Rawers geweßenen Burgers Zu Zell Harmerspach seel. Ehelicher tochter, Verbeÿstandet mit Herrn Andreas Rawer Burger Vndt Kornwerffer dahier Ihrem avunculo alß Hochzeitherin andtern theÿlls
Actum Straßb. den 2. Julÿ 1745. unterzeichnet Johann Pedrus Carlen, + Sig. der hochzeitherin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 22)
Hodie 13 mensis Julii anni 1745 (…) sacro Matrimonii Vinculo In facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Petrus Carlin Ciuis et Pileorum Artifex argentinensis filius Francisci Carle, tabaci opificis argentinensis et agathæ Rufin conjugum et Maria Ursula Rauerin ex Zell hujus Diœcesis oriunda filia Udalrici Rauer et Annæ Mariæ Spÿchin* Conjugum ambo Commorantes In hac Parochia, adfuerunt testes Franciscus Carlen Pater sponsi, Andreas Rauer Ciuis argentinensis Avunculus spo,sæ (signé) Johannes Pedrus Carlen, + signum sponsæ (i 24)

Fils du boucher Laurent Schlagdenhauffen de Schiltigheim, Laurent Schlagdenhauffen épouse en 1761 Marie Ursule Rauer, veuve du chapelier Jean Pierre Carl : contrat de mariage, célébration
1761 (5.3.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 71
Eheberedung – der Ehrengeachte Lorentz Schlagdenhaufen, der leedige Huthmacher, weÿl. Lorentz Schlagdenhaufen, des gewesenen Metzgers und B. Zu Schiltigheim ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn, eines Theils
und die Ehren und Tugendsame Frau Maria Ursula Carlin gebohrne Rauherin, weÿl. herrn Johann Peter Carl, gewesenen huthmachers und Burgers dahier Zu Straßburg seel. hinterlassene Wittib, hiebeÿ mit Herrn Johann Jacob Schultz, dem Gastgeber zum römischen Käÿser und B. alhier verbeÿstandet am andern theil
auf Donnerstag den 5. Martÿ Anno 1761 (unterzeichnet) Lorentz schladenhauffen als hoch Zeiter, + Mariæ Ursulæ Carlin Handzeichen

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 254)
Hodie 28 julii anni 1761 unum tantum proclamatione cum Dispensatione duabus in hâc ecclesiâ parochiali factâ totidem in ecclesiâ parochiali in Schiltigheim (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Laurentius Schladenhauffen pileorum concinator filius defuncti Laurentii Schladenhauffen et Magdalenæ Linckin superstitis ejus uxoris Legitimæ et Maria Ursula Raurin vidua joannis petro Carle in vivis pileorum concinatoris, ambo in hâc parochiâ commorantes (signé) Lorentz schladenhauffen, + nota sponsæ (i 259)

Laurent Schlagdenhauffen devient tributaire au Miroir le 9 septembre 1761 (le livre de bourgeoisie manque pour cette époque)
1761, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 100) Mittwochs den 9. Septembris 1761 – Neuzünfftiger
Lorentz Schlagdenhauffen der huthmacher von Schiltigheim gebürtig, so das meister Stuck verfertiget, ist auff producirten Cantzleÿ und Stallschein vom 12.ten und 17.ten Augusti letzthien gegen Erlag dreÿ pfundt zehen schilling Leibzünfftig als Huthmacher auff und angenommen worden, dt. et prom. obed.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue du Tonnelet rouge dans la maison qui appartient à l’épouse.
1761 (26.8.), Not. Fické (6 E 41, 757) n° 172
Inventarium über des Ehren und Wohlachtbaren Herrn Lorenz Schlagdenhaufen, des Huthmachers und der Ehren und tugendsamen Frauen Mariæ Ursulæ gebohrner Rauherin, beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe Zu: und eingebrachte Haab und Vermögenschaft, aufgerichtet in anno 1761. – in ihre, vor ohngefehr vier Wochen angetrettenen Ehestand einander Zu: und eingebracht haben (…) So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart H, Joseph Hadinger, des Schuemachermeisters und b alh. der Ehefr. hierzu erbettenen beÿstandts auf Mittwoch den 26.ten Augusti 1761.
In einer alhier am Rothfäßelgäßel gelegenen in hieher eigenthümlich gehöriger Behausung hat sich befunden als
Eigenthum an einer Behausung (F.) Nämlich eine Behausung am Utzengäßel, sonst auch Rothfäßel Gäßel genant (…)
Wÿdem Welchen die Ehefrau aus Weÿland Herrn Johann Peter Carl, des gewesenen Huthmachers und B. alhier ihres erstern Ehemanns seel. verlaßenschafft lebtägig zu genießen hat, wovon das Eigenthum Ihrem Sohn auch Johann Peter Carl genannt, für anererbt vätterlich Guth in Anwartschafft gehörig ist
Nämlich eine Behausung am Utzengäßel, sonst auch Rothfäßel Gäßel genant (…)
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Ehemanns Zugebrachten Guths, Sa. haußraths 1, Sa. Silbers 10, Sa. Schuld 15
Diesemnach so wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Haab und Vermögenschaft beschrieben

Marie Ursule Rauer meurt en 1777 en délaissant un fils de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans la maison rue du Tonnelet rouge. La masse propre au veuf est de 157 livres, celle propre à l’héritier de 1 524 livres. L’actif de la communauté s’élève à 723 livres, le passif à 1 194 livres
1777 (14.4.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 770) n° 644
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und tugendsamen Fraun Mariæ Ursulæ Schlagdenhaufen, gebohrner Rauherin, herrn Lorentz Schlagdenhaufen, des Hutmachers und Burgers alhier Zu Straßburg letztmals gewesener Ehefrauen nunmehr seeligen Vermögens Nachlaßenschaft, aufgerichtet im Jahr 1777. – nach ihrem Sambstags den 22.ten Martÿ dieses laufenden 1777.sten Jahrs aus dießem Zeitlichen Weltleben genommenen tödlichen Hintritt verlßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem Zu End gesetztem Dato, auf Veranstalten und Begehren Herrn Johann Peter Carls des Huthmachers und Burgers alhier, der Fraun Defunctæ in 1.ster Ehe mit längst Weil. Herrn Johann Peter Carl dem ebenmäßig gewesenen Huthmacher und Burgern ehelich erzeugten und nun ihrem einzigen intestat universal Erben und verlaßenen Sohns eines, und anderen theils des hierortigen herrn Wittibers der Ordnung gemäß ersucht und inventirt worden (…) So beschehen Straßburg auff Montag den 14. Aprilis 1777.

In einer alhier Zu Straßburg an dem Rothfäßel Gäßel gelegenen in hieorts geweßenen Wÿdem gehörig geweßenen Behausung hat sich befunden
Eigenthum an einer Behausung (E.) Nämlich eine Behausung am Utzengäßel, sonst auch Rothfäßel Gäßel genant (…)
Ergäntzung des Erben wehrender Ehe abgegangenen mütterlich. unveränderten Vermögens. Nach Anleitung des über der verstorbenen Frauen seel. ihrem Ehemann und hinterbliebenen Wittiber vor unverändert zu und eingebracht Vermögenschaft durch mich Notarium Sub dato 26.ten August 1761. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des hinterbliebenen Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 3, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 4, Sa. Schuld 150, Summa summarum 157 lb
Diesemnach so wird auch des Erben unveränderte Vermögenschaft beschieben, Sa. haußraths 91, Sa. Werckzeugs Zur Huthmacher Profession gehörig 8, Sa. leeren Faß 18, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 7, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 2, Sa. Eigenthums an einer Behaußung 610, Sa. Ergäntzung 1135, Summa summarum 1874 lb – Schulden 350, Nach deren Abzug 1524 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbare Verlaßenschafft in beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 10, Sa. Waaren Zr Huthmacher Profession gehörig 210, Sa. Weins 40, Sa. baarschafft 450, Sa. Schulden 3, Summa summarum 723 lb – Schulden 1194 lb,Theilbar passiv onus 470 lb
Beschluß und Stall summa 1211 lb

Ursule Rauer meurt septuagénaire le 23 mars 1777.
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 92-v)
Anno 1777 die vero 23. martii obiit sacramentis ecclesiæ munita ursula Raurin 70 annos nata uxor Laurentii Schlagdenhauffen pileonis et civis hujatis, dieque sequento a me infra scripto sepulta est in cemeterio solito (i 98)

Laurent Schlagdenhauffen passe un contrat de mariage avec Catherine Elisabeth Tusch, originaire d’Ingwiller
1777 (29. 8.br), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 283
Eheberedung – der Wohl Ehren: und abchtbare Herr Lorentz Schlagdenhaufen, der Huthmacher, Wittiber und Burger alhier Zu Straßburg eines und andern theils
die Ehren und tugendsame Jungfrau Catharina Elisabetha Tuschin, H. Johann Georg Tusch, Schneiders und Burgers zu Ingweiler hochfürtslich Heßen Hanau Lichtenbergerischer Herrschafft mit Weÿl. Fraun Elisabetha gebohrner (-) ehelich erzeugte Tochter, dermalen sich dahier aufhaltenf, in abweßenheit erstgemelt ihres leiblichen Vaters hiebeÿ mit H. Johann Jacob Freÿ dem Nagelschmid und burger hieselbst ihren Vetter verbeÿstandet
auf Mittwoch den 29.ten Octobris 1777 unterzeichnet Lorentz schlagdenhauffen, Caretharina Elisabetha tuschin

Laurent Schlagdenhauffen se remarie avec Marie Salomé Gross en novembre 1777. Le mariage est célébré à Schiltigheim.
1777 (25. 8.bris), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 151
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Lorentz Schlagdenhauffen der hiesige burger Huthmacher und Wittiber als hochzeiter ane einem
so dann die Ehren und tugendbegabte Jungfrau Maria Salome Großin, des Vorgeachten Herrn Joseph Großen, burgers Exsenatoris und Sattlers hieselbsten mit der viel Ehren und tugendbelobten fraun Maria Clara geborner Meunier deßen Ehegattin erzeugte mehrjährige tochter als hochzeiterin am andern theil
zu Straßburg auf Sambstag de, 25.t Octobris 1777. unterzeichnet Lorentz schlagdenhauffen als hochzeiter, Maria Salome grossin als hochzeiterin

Mariage, Schiltigheim (cath. p. 55)
Hodie 10 mensis Novembris anni 1777 (…) sacro matrimonii vinculo ex speciali licentiâ Rdo Dno Weiss Vicario ad S Petrum Seniorem ad instantiam partium in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Laurentius Schlagdenhauffen Civis pileo Argentinensis in Parochia ad S Stephanum, viduus defunctæ Mariæ Ursulæ Rauhr et Maria Salomea Gross filia Josephi Gross civis epi(-) et Claræ Müller conjugum in Parochia ad Petrum Seniorem commorantium (signé) Lorentz Schlagdenhauffen, m. Salome gross (i 30)

Inventaire en séparation de biens des locataires Frédéric Henning, sellier, et Marie Madeleine Kœnig

1805 (30 prairial 13), Strasbourg 13 (22), M° Bremsinger n° 2585
Inventaire de séparation de biens à la requête de Frédéric Henning, sellier, et de Marie Madeleine née Koenig, suivant jugement du tribunal civil en date du 10 prairial courant
en la demeure des époux Henning rue vieux marché aux grains n° 18
Inventaire des apports M° Knobloch le 12 nivose 12
meubles 487 fr, remploi 1503 fr, numéraire 1200 fr
propres de l’époux, meubles 236 fr, dettes actives 390 fr, total de l’actif 626 fr, déduire passif 12.964 fr, déficit 12.338 fr
Enregistrement, acp 97 F° 1 du 6 mess. 13

Inventaire dressé après la mort du locataire Geofroi Schœnhaupt, peignier

1810 (26.12.), Strasbourg 8 (1), M° Roessel n° 14
Inventaire de la succession de Geofroi Schoenhaupt, peignier décédé le 26 novembre dernier, dressé à la requête de 1. Anne Elisabeth Laengi la veuve, 2. Jean Philippe Schoenhaupt journalier, 3. Jean Geofroi Schoenhaupt peignier tant en son nom et mandataire de Jacques Louis Schoenhaupt son frère absent, 5. Louise Schoenhaupt et 6. Catherine Salomé Schoenhaupt fille majeure. Jean Philippe et Jean Geofroi du premier lit avec Susanne Madeleine Schwaab et Catherine Salomé, Louise, Jacques Louis avec la veuve de attendu que Jean Chrétien Schoenhaupt négociant demeurant à Augsboug second fils du premier lit a renoncé à la succession suivant acte reçu M° Neuss notaire à Augsbourg le 8 novembre dernier
Contrat de mariage M° Saltzmann le 9 août 1781, inventaire des apports le 17 septembre 1781
dans une maison sise en cette ville vieux marché aux grains n° 18 appartenant aux veuve et héritiers du Sr Schlagdenhaufen chapelier
propres des héritiers 111 fr
communauté, meubles 988 fr, passif 2047 fr, reste 1058 fr
Enregistrement, acp 116 F° 47-v du 28.12.

Laurent Schlagdenhauffen meurt en 1803 en délaissant deux enfants. Une déclaration tenant lieu d’inventaire est dressée en 1812.

1812 (14. 7.bre), Strasbourg 14 (49), M° Lex n° 6466
Déclaration tenant lieu d’inventaire – à la requête de Marie Salomé Gross veuve de Laurent Schlagdenhauffen, marchand chapellier décédé le 27 fructidor 11 (14 septembre 1803) assitée de Geofroi Chrétien Enslen limonadier son beau frère, Jean Pierre Carl subrogé tuteur (…) que le défunt ayant délaissé deux enfants Philippe Joseph alors agé de 19 ans et Marie Claire agée de 16 ans, il n’a pas été dressé d’inventaire – Contrat de mariage M° Anrich le 25 octobre 1777
mobilier 950 fr
il dépendait de la succession la moitié d’une maison en cette ville vieux marché au seigle n° 18, d’un côté le veuve de Ott présentement le Sr Eckert, de l’autre Jean Michel Klein menuisier le boulanger [sic] en partie et en partie Teutsch marchand de vin en partie ruelle du saumont et d’une issue dans ladite ruelle marquée du n° 3 et derrière rue des chandelles n° 20 ou est la porte cochère, à côté du coin et de Phillius armurier, laquelle moitié évaluée à 4840 fr
total de la succession de 5790 fr, moitié à la veuve moitié aux héritiers lesquels sont Philippe Jacques et Gustave Joseph Flahaut petit fils par représentation de sa mère épouse de Louis Joseph Flahaut

Marie Salomé Gross meurt en 1813 en délaissant deux enfants et un petit-fils issu se sa fille Catherine Claire

1813 (29.10.), Strasbourg 6 (40), M° Meyer n° 791
Inventaire de la succession de Marie Salomée Gross veuve de Laurent Schlagdenhauffen, fabricant de chapeaux, décédée le 19 octobre 1813 – à la requête de 1. Marie Antoinette Schlagdenhauffen célibataire majeure, 2. François Jacques Michels homme de lois fondé de pouvoir de Philibert Joseph Schlagdenhauffen aubergiste à Marienthal près de Haguenau, 3. Louis Joseph Flahaux capitaine au 8° régiment d’hussards domicilié à Blerancourt département de l’Aisne tuteur naturel de Joseph Gustave, en présence de Catherine Claire Schlagdenhauffen, Chrétien Eislen caffetier subrogé tuteur
dans une maison rue dite vieux marché aux grains n° 18
meubles 957 fr (1114 fr), numéraire 114 fr, dettes actives 4462 fr, passif 11.309 fr
immeuble, une maison sise en cette ville vieux marché aux grains n° 18, avec appartenances et dépendances, d’un côté en partie le Sr Teustch marchand de vin en partie la rue du Saumon ayant une issue sur ladite ruelle marquée du n° 3 d’autre présentement Sr Eckel menuisier devant la rue du vieux marché aux grains derrière la rue des Chandelles où il se trouve une porte cochère portant n° 20 – acquise pendant la communauté, le rez de chaussée faisant boutique loué 400 fr, le premier étage 240 fr, le second étage occupé par le défunt 200 fr, le troisième présentement non occupé 80 fr, le quatrième étage 50 fr, un petit logement au premier donnant dans la rue du Saumon n° 50, un petit logement au second étage dans la même rue corps de logis 46 fr, un idem 3 et 40 fr, un logement donnant sur la rue des Chandelles 300 fr, un idem au second étage 120 fr, un magasin donnant dans la rue des Chandelles et la cour non occupé 96 fr, une cave sans tonneaux 60 fr, une idem donnant dans la rue vieux marché aux grains 50 fr, ensemble 1732 fr en capital la moitié 17.320 fr, ensemble 23.010 fr
Titres et papiers, Contrat de mariage reçu Anrich le 25 octobre 1777
Enregistrement, acp 123 F° 160-v du 4.11.

Les héritiers Schlagdenhauffen vendent la maison par adjudication aux frères négociants Raphaël Meyer, Joseph Meyer et Salomon Meyer

1814 (11.8.), Strasbourg 6 (41), M° Meyer n° 860
Adjudication définitive – Cahier des charges du 13 juin n° 839 – Louis Joseph Flahaux capitaine au 8° régiment de hussards, membre de la Légion d’Honneur domicilié à Blairancourt, département de l’Aisne, père et tuteur naturel de Joseph Gustave Flahaux son fils né de son mariage avec Catherine Claire Schlagdenhauffen et Marie Antoinette Schlagdenhauffen fille majeure – que par acte signifié au Sr Philibert Joseph Schlagdenhauffen aubergiste demeurant à Marienthal leur frère et beau frère respectif – en présence de Chrétien Enslen caffetier subrogé tuteur
à Georges Mathias Blanck maître maçon – Déclaration de command n° 861 du 12 août, pour et au nom de Raphael Meyer, Joseph Meyer et Salomon Meyer les trois frères négociants pour 36.100 francs (signé) Mayr
Désignation de l’immeuble. Cet immeuble est situé à Strasbourg rue vieux marché aux grains n° 18 /:que cet immeuble consiste en trois maisons, savoir la maison de devant donnant dans la rue du vieux marché aux grains n° 18 d’un côté le Sr Teutsch marchand de vin de l’autre le Sr Eckel consiste en un rez de chaussée contenant une boutique et comptoir, petite boutique a côté, la cave voutée au dessous:/ en partie la maison du Sr Teutsch marchand de vin en partie la petite rue du Saumon de l’autre le Sr Eckel menuisier devant ladite rue vieux marché aux grains, derrière la rue des chandelles
Il consiste 1. en la maison de devant donnant sur ladite rue vieux marché aux grains ayant au rez de chaussée une boutique avec comptoir et une petite boutique a côté, une cave voutée au dessous, au premier étage une chambre et antichambre avec alcove, au second étage chambre avec alcove, cuisine, corridor et un petit cabinet, au troisième étage la même distribution que celle du second étage, au quatrième étage deux chambres avec une galerie couverte, cuisine, petite chambre et corridor, le tout en maçonnerie à l’exception des deux étages supérieurs dans l’intérieur de la cour qui sont en galandure, le tout couvert d’un comble moitié en tuiles plates moitié en tuiles creuses et à quatre greniers,
2. dans la cour à droite un pavillon à rez de chaussée en maçonnerie et galandure contenant une cuisine, pompe, buanderie, chambre militaire et deux latrines, au premier étage en galendure une chambre, une cuisine et une petite chambre terminé par un comble avec une petite cage d’escalier,
3. en une seconde maison donnant dans la cour et dans la petite rue /:ruelle:/ du saumon marquée au n° 3 adossée à la maison Teutsch /:à rez de chaussée et deux étages en maçonnerie le troisième en galendure, le rez de chaussée contient une:/ ayant au rez de chaussée une écurie, un bucher et une fosse à fumier avec une cave voutée dessous le rez de chaussée, au premier étage deux chambres, un cabinet et une cuisine, au second étage la même distibution qu’au premier et au troisième étage quatre chambres et une cuisine terminé par un comble uni et un grenier,
4. en une troisième maison donnant dans la rue des chandelles sous le n° 7 /:20:/ et faisant le coin de la petite rue du saumon d’autre la veuve Filius née Catherine Sassmann marchande en petit détail ayant un rez de chaussée en maçonnerie formant un magasin avec une cave voutée au dessous au /:premier et second étage en galendure:/ premier étage /:contient:/ un corridor, cinq chambres, cuisine et latrines, au second étage six chambres et un corridor formant cuisine et latrines le tout couvert d’un grenier simple
Enonciation de la propriété, L’immeuble dépendait de la succession de Marie Claire Gross née Munier mère de ladite Catherine Claire Flahaux née Schlagdenhauffen qui en a hérité pour un 7° dans cette succession, acquis par acte passé à la Chambre des contrats le 26 mars 1793, les trois enfants héritiers pour un tiers – experts nommés par jugement du 15 novembre 1813, procès verbal du 1 décembre, crié 20.000 francs
Rapport d’experts, 1. décembre 1813, Frédéric Arnold maître charpentier, Michel Gruet et Jean Daniel Kolb maîtres maçons
cahier des charges (f° 161 du 18.6.) – Adjudication préparatoire, 21 juillet n° 854 (1. Louis Joseph Flahaux, 2. Marie Antoinette Schlagdenhauffen, 3. Philibert Joseph Schlagdenhauffen)
[/:-:/ signale les différences avec le rapport d’experts]
Enregistrement, acp 125 F° 57 du 20.8.

Les acquéreurs louent le mois suivant la maison au négociant Jean Georges Teutsch

1814 (17. 7.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 37, ssp du 14 courant
Bail de 3 années commençant le 29 septembre courant par les frères Mayer de Strasbourg
au profit de Jean Georges Teutsch l’Ainé négociant en ladite ville
d’une chambre à alcove et de la Cave de leur maison vieux marché aux grains N° 18 pour un loyer annuel de 300 francs

Fils du négociant juif originaire de Westhoffen Moïse Meyer, Raphaël Meyer épouse en 1809 Sophie Proops : contrat de mariage, célébration
1809 (1.6.), Strasbourg 5 (28), M° F. Grimmer n° 5647
Contrat de mariage – Raphael Meyer commerçant fils majeur de Moïse Raphael ci devant négociant et de Jeannette Goldschmitt
Sophie Proops fille de feu Benjamin Proops, négociant en cette ville et de Dina Marx assitée de Jacques Abraham Northheimer homme de lettres son beau frère
Enregistrement, acp 112 F° 24 du 6.5.

Mariage, Strasbourg (n° 214)
L’an 1809 le 16° jour du mois de Juin (…) sont comparus Raphaël Meyer, âgé de 26 ans, colporteur, domicilié en cette ville depuis 12 ans, né à Westhoffen, Département du Bas-Rhin le 20 mai 1783, fils de Moïse Meyer, colporteur et de Jeannette Goldschmidt, et Sophie Proops, âge de 18 ans, née en cette ville le 2 octobre 1790 y domiciliée comme il est constaté par acte de notoriété dressé par Jean Sigefroi Breu, juge de paix du second arrondissement de cette ville le 16 mai dernier et homologué par le Président du Tribunal de première instance séant à Strasbourg le 7 du courant, fille de feu Benjamin Salomon Proops, propriétaire, de Dina Marcus, assistée de de sa mère seulement son père étant décédé en cette ville le 14 frimaire an XIII (signé) Raphal Mayer, Sophie proops (i 27)

Son frère Joseph Meyer épouse en 1810 Esther Denery, originaire de Mutzig : contrat de mariage, célébration
1810 (21.12.), Strasbourg 5 (32), M° F. Grimmer n° 6699
Contrat de mariage – Joseph Meyer mercier fils majeur de Moise Meyer, négociant et de Jeannette Goldschmitt
Ester Denery fille de Samuel Denery chantre de la synagogue et de Judithe Henry
Enregistrement, acp 116 F° 49-v du 29.12.

Mariage, Strasbourg (n° 647)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg le 31 décembre 1810. Joseph Meyer, âgé de 24 ans, né le 27 décembre 1786 à Westhoffen, Département du Bas Rhin, mercier, fils de Moïse Meyer, mercier, et de Jeannette Goldschmidt, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants et Ester Denery, âgée de 18 ans, née le 20 juillet 1792 à Mutzig, domiciliée à Strasbourg, fille de Samuel Denery, Chantre, et de Judith Henry conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants. Lesdits époux produisent, savoir l’époux un acte de notoriété dressé par Jean Sigefroi Breu, juge de paix du deuxième arrondissement de cette ville le 15 novembre dernier homologué par le Tribunal le 24 ensuivant l’Epouse un pareil dressé par ledit Juge de paix le 17 de ce mois homologué par le Tribunal le 20 ensuivant (signé) Jacque Mayer, Esther Denery (i 87)

Leur frère Salomon Meyer épouse en 1813 Frédérique Berliner, originaire de Landau : contrat de mariage, célébration
1813 (8.6.), Strasbourg 5 (37), M° F. Grimmer n° 8286
Salomon Meyer, commis négociant fils majeur de Moïse Meyer ci devant négociant et de Jeannette Goldschmidt
Frédérique Berliner fille de feu Arnold Berliner, négociant à Landau et de Claire Lazarus
Enregistrement, acp 122 F° 137 du 11.6.

Mariage, Strasbourg (n° 187)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg le 9 juin 1813. Salomon Meyer, majeur d’ans né en légitime mariage au mois d’août 1787 à Westhoffen, Département du Bas Rhin, domicilié à Strasbourg, Commerçant, fils de Moïse Meyer, commerçant, et de Jeannette Goldschmidt, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants et Frédérique Berliner, majeure d’ans, née en légitime mariage le 27 juin 1787 à Landau, Département du Bas Rhin, fille de feu Aron Samuel Berliner, aubergiste décédé à Landau le 19 ventôse a VII et de Claire Kremer domiciliée audit lieu ci présente et consentante. Le dit époux produit un acte de notoriété sur sa naissance, dressé par Jean Sigefroi Breu, juge de paix du canton nord de cette ville le 23 avril dernier et homologué par le Tribunal de première instance séant à Strasbourg le 17 mai ensuivant (signé) Salomon Mayer (i 19)

Propriétaire du tiers de la maison, Joseph Meyer meurt en 1816 en délaissant une fille

1816 (2.12.), Strasbourg 12 (66), M° Wengler n° 9876
Inventaire de la succession de Joseph Mayer, commerçant décédé le 28 juillet 1816 – à la requête d’Ester Denery, la veuve mère et tutrice légale de Sophie âgée d’un an – Raphael Mayer, commerçant, subrogé tuteur, et Jacques Nordheimer, négociant subrogé tuteur ad hoc – contrat de mariage reçu M° Grimmer le 21 décembre 1810
immeuble, le tiers par indivis d’une maison consistant en bâtiments de devant, latéraux et de derrière composé de plusieurs maisons réunies, cour, pompe avec ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le vieux marché aux Grains n° 18 d’un côté en partie le Sr Teustch marchand de vin en partie la petite rue du Saumon, de l’autre le Sr Eckel menuisier, devant la rue, derrière la rue des Chandelles – acquis conjointement avec ses deux frères Raphael et Salomon Mayer des héritiers Marie Salomé Gross veuve de Laurent Schlagdenhauffen, chapelier, par adjudication définitive dressée par M° Meyer le 11 août 1814 et déclaration de command du 12, estimée 10.000 fr
dans la maison mortuaire rue des Fribourgeois n° 1 – habillements 56 fr
communauté mobilier 582 fr, fonds de commerce, objets de coton 10.022 fr, dettes actives total 10.661 fr – total de l’actif 20.661 fr, passif 19.368 fr
Enregistrement, acp 132 f° 76-v du 7.12.

Les héritiers de Joseph Meyer font liciter la maison devant le tribunal civil le 27 février 1817. Les adjudicataires sont ses frères Raphaël et Salomon Meyer (référence ci-dessous). Salomon Meyer et Fanny Berliner vendent leur moitié indivise au négociant François Joseph Otter

1834 (9.12.), Strasbourg 12 (135), M° Noetinger n° 6855
Salomon Meyer, négociant à Strasbourg, et Fanny Berliner
à François Joseph Otter, négociant
la moitié par indivis d’une maison située à Strasbourg, dépendances rue du Vieux Marché aux Grains n° 18 consistant en une maison de devant à quatre étages, un pavillon à droite dans la cour, une maison à trois étages donnant dans la petite rue du Saumon, une troisième maison à rez de chaussée & deux étages donnant dans la rue des Chandelles sous le n° 20 faisant le coin de la petite rue du Saumon avec cour, droit, aisances, appartenances & dépendances, d’un côté la propriété de M Liebold et la rue communale du Saumon, de l’autre la propriété du Sr Eckel et celle du Sr Komplotte, devant la rue du Vieux Marché aux Grains, derrière la rue des Chandelles – avec les trois fourneaux en fonte avec tuyaux et pierre qui se trouvent dans la maison du milieu, la chaudière qui est dans la buanderie
acquis conjointement par Raphaël Meyer, Joseph Meyer & Salomon Meyer, les trois négociants, de Marie Antoinette Schlagdenhauffen, majeure, Philibert Joseph Schlagdenhauffer, aubergiste à Mareinthal & Louis Joseph Flahaux, capitaine au 8° régiment d’hussards, membre de la Légion d’honneur, domicilié Blairancourt (Aisne) tuteur naturel de Joseph Gustave Flahaux issu du mariage avec Catherine Claire Schlagdenhauffen, suivant adjudication définitive du 12 août 1814 reçue par M° Meyer, notaire à Strasbourg, transcrit au bureau des hypothèques volume 81 n° 15 – Joseph Meyer étant mort, la maison a été licitée entre Raphael & Salomon Meyer et Sophie Meyer mineure héritière de Joseph Meyer, suivant adjudication définitive au tribunal civil le 27 février 1817 et Déclaration de command à Salomon et Raphael Meyer – (lesdits) Schlagdenhauffen ont recueilli l’immeuble en question de la succession de Marie Salomé Gross veuve Schlagdenhauffen leur mère dont ils étaient seuls et uniques héritiers, la veuve Schlagdenhauffen elle même a recueilli un 7° dans la succession de Marie Claire Gross née Munier sa mère et acquis six 7° à la Chambre des contrats le 26 mars 1793. L’autre moitié indivise appartient à Raphaël Meyer – pour 15.000 francs
Enregistrement, acp 229 f° 3-v du 10.12

Raphaël Meyer et Sophie Probst vendent leur moitié au même quelques jours plus tard

1834 (18.12.), Strasbourg 12 (135), M° Noetinger n° 687
Raphael Meyer, négociant, et Sophie Probst
à François Joseph Otter, négociant
la moitié par indivis d’une maison située à Strasbourg, dépendances rue du Vieux Marché aux Grains n° 18 consistant en une maison de devant à quatre étages, un pavillon à droite dans la cour, une maison à trois étages donnant dans la petite rue du Saumon, une troisième maison à rez de chaussée & deux étages donnant dans la rue des Chandelles sous le n° 20 faisant le coin de la petite rue du Saumon avec cour, droit, aisances, appartenances & dépendances, d’un côté la propriété de M Liebold et la rue communale du Saumon, de l’autre la propriété du Sr Eckel et celle du Sr Komplotte, devant la rue du Vieux Marché aux Grains, derrière la rue des Chandelles – avec les trois fourneaux en fonte avec tuyaux et pierre qui se trouvent dans la maison du milieu, la chaudière qui est dans la buanderie
acquis conjointement par Raphaël Meyer, Joseph Meyer & Salomon Meyer, les trois négociants, de Marie Antoinette Schlagdenhauffen, majeure, Philibert Joseph Schlagdenhauffer, aubergiste à Mareinthal & Louis Joseph Flahaux, capitaine au 8° régiment d’hussards, membre de la Légion d’honneur, domicilié Blairancourt (Aisne) tuteur naturel de Joseph Gustave Flahaux issu du mariage avec Catherine Claire Schlagdenhauffen, suivant adjudication définitive du 12 août 1814 reçue par M° Meyer, notaire à Strasbourg, transcrit au bureau des hypothèques volume 81 n° 15 – Joseph Meyer étant mort, la maison a été licitée entre Raphael & Salomon Meyer et Sophie Meyer mineure héritière de Joseph Meyer, suivant adjudication définitive au tribunal civil le 27 février 1817 et Déclaration de command à Salomon et Raphael Meyer – (lesdits) Schlagdenhauffen ont recueilli l’immeuble en question de la succession de Marie Salomé Gross veuve Schlagdenhauffen leur mère dont ils étaient seuls et uniques héritiers, la veuve Schlagdenhauffen elle même a recueilli un 7° dans la succession de Marie Claire Gross née Munier sa mère et acquis six 7° à la Chambre des contrats le 26 mars 1793. L’autre moitié indivise appartient déjà à M Otter pour l’avoir acquise de Salomon Meyer, négociant, et Fanny Berlier, par acte reçu M° Noetinger le 9 décembre dernier, transcrit au bureau des hypothèques volume 288 n° 41à Raphaël Meyer – pour 15.000 francs
Enregistrement, acp 229 f° 43 du 20.12.

Originaire de Ribeauvillé, le marchand épicier François Joseph Otter épouse en 1832 Marie Salomé Kuhn
1832 (26.6.), Strasbourg 12 (125), M° Noetinger n° 4226
Contrat de mariage – François Joseph Otter, marchand épicier fils de défunt François Joseph Otter, aubergiste et propriétaire à Ribeauvillé, et de Marie Anne Froelich
Marie Salomé Kuhn, fille de Jean Paul Kuhn, épicier, et d’Anne Marie Roth
Enregistrement, acp 211 f° 41-v du 3.7. – régime de communauté réduite aux acquets

François Joseph Otter meurt en 1836 en délaissant deux enfants

1836 (12.4.), Strasbourg 12 (139), M° Noetinger n° 8181
Inventaire de la succession de François Joseph Otter, marchand épicier, décédé le 20 février 1836 – à la requête de Marie Salomé Kuhn la veuve mère et tutrice légale de Paul Emile, âgé de 15 mois, Louis Antoine Auguste Berot, docteur en médecine, subrogé tuteur et curateur au ventre de l’enfant dont elle se déclare enceinte – Contrat de mariage reçu M° Noetinger le 26 juin 1832
dans la maison mortuaire rue du Vieux Marché aux Grains n° 18
immeuble 392, une maison située à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Grains n° 18 consistant en différents corps de bâtiment dont une maison de devant à quatre étages, un pavillon à droite dans la cour, une maison à trois étages donnant dans la petite rue du Saumon, une troisième maison à rez de chaussée & deux étages donnant dans la rue des Chandelles sous n° 20 formant le coin de la petite rue du Saumon avec cour, droits et dépendances d’un côté tenant à M. Liebold & à la rue communale du Saumon, de l’autre à propriété de M. Eckel & Sr Komplotte, derrière la rue des Chandelles – Cette maison est occupée par la succession en presque totalité & en partie occupée par un locataire, revenu de 34.000 fr – acquis pendant la communauté savoir une moitié de Salomon Meyer & Fanny Berliner suivant acte d’achat dressé par M° Noetinger le 9 décembre 1834 transcrit au bureau des hypothèques volume vol. 288 n° 41, l’autre moitié de Raphael Meyer et Sophie Probst, même notaire le 18 décembre 1834
Enregistrement, acp 240 f° 19 du 20.4.

Lors de la liquidation, les héritiers collatéraux auxquels est échue la succession après la mort des deux enfants cèdent leur part à la veuve

1837 (1.8.), Strasbourg 12 (144), M° Noetinger n° 9452
Liquidation et partage – 1. Marie Salomé Kuhn veuve de François Joseph Oster, marchand épicier décédé le 26 février 1836, 2. Jean Baptiste Oster, aubergiste à Ribeauvillé en son nom et mandataire de sa sœur Marie Anne Oster, majeure à Ribeauvillé, héritiers pour un quart de Paul Emile décédé le 30 juin et d’Edouard, enfant posthume décédé le 30 mai 1837 leurs neveux et seuls héritiers de leur père – Contrat de mariage reçu M° Noetinger le 26 juin 1832, Inventaire dressé par ledit M° Noetinger le 12 avril 1836
Masse active. Communauté, 2. une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux Grains n° 18 consistant en différents corps de bâtiment, estimée à 52.000 francs
à la veuve
Enregistrement, acp 251 f° 100-v du 48.

Marie Salomé Kuhn se remarie en 1837 avec le commis négociant François Joseph Bucher
1837 (22.11.), Strasbourg 12 (145), M° Noetinger n° 9760
Contrat de mariage – François Joseph Bucher, commis négociant à Strasbourg fils d’Antoine Bucher, marchand à Ruffach et Anne Marie Dietrich
Marie Salomé Kuhn veuve sans enfant de François Joseph Otter, négociant
régime de la communauté réduite aux acquets
5. apports de la future épouse, 8. une maison consistant en divers corps de bâtiment avec cour, pompes, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Grains n° 18, d’un côté M. Lebold et la rue communale du Saumon, de l’autre la propriété de MM. Eckel et Komplotte, derrière la rue des Chandelles, estimée 52.000 francs
Enregistrement, acp 254 f° 77-v du 24.11.

François Joseph Bucher et Marie Salomé Kuhn hypothèquent la maison au profit du marbrier Mathias Rœthlisberger

1842 (14.4.), Strasbourg 12 (157), M° Noetinger n° 14.343
Du 14 Avril 1842. Obligation – sont comparus M. François Joseph Bucher, Négociant et dame Marie Salomé Kuhn, son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont, par les présentes, reconnu devoir bien & légitimement
à M. Mathias Roethlisberger, marbrier demeurant à Strasbourg, la somme principale de 20.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une maison d’habitation sise à Strasbourg, rue du vieux marché aux grains N° 18, consistant en différens corps de bâtimens, appartenances & dépendances, d’un côté M. Charles Arlen, de l’autre M. Diebold, par derrière la propriété de Mme Holtzschigel avec cour
Déclarent les empruneurs que la maison hypothéquée ci-dessus leur appartient en toute propriété et se trouve franche & libre de tous privilèges & hypothèques à l’exception cependant de celle conventionnelle consentie par la dame codébitrice pour sûreté d’une somme de 29.618 francs suivant Liquidation sur la succession de feu M. François Joseph Otter vivant premier mari de la Dame Bucher, dressé par ledit M° Noetiger l’un des notaires soussignés (…) le premier août 1837

François Joseph Bucher et Marie Salomé Kuhn hypothèquent la maison au profit de Marie Philippine Françoise Chames, veuve de Marie Louis Guillaume Balazuc, et de Anne Marie Sultzer, veuve de Jean Michel Kratz

1846 (9.1.), Strasbourg 12 (168), M° Noetinger n° 18.221
9 janvier 1846. Obligation – Ont comparu M. François Joseph Bucher, ancien marchand épicier et dame Marie-Salomé Kuhn, son épouse dûment autorisée demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir bien & légitimement
à 1° Mme Marie-Philippine-Françoise Chames, veuve de M. Marie-Louis-Guillaume Balazuc, en son vivant rentier à Strasbourg où elle demeure, créancière ci présente et acceptant, la somme principale de 10.000 francs
2° à Mme Anne Marie Sultzer veuve de M. Jean Michel Kratz, en son vivant doreur et vernisseur à Strasbourg où elle demeure, créancière aussi ci présente et acceptant, la somme principale de 5000 francs
hypothèquent, Une maison d’habitation sise à Strasbourg, rue du vieux Marché aux grains N° 18, consistant en différens corps de bâtimens avec cour, appartenances & dépendances, d’un côté M. Charles Arlen, de l’autre M. Diebold, par derrière la propriété de M. Holtzschigel
Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient en toute propriété et qu’il est franc et libre de tous privilèges et hypothèques à l’exception de la créance de 20.000 francs dont il sera question ci après (…)

François Joseph Bucher et Marie Salomé Kuhn font dresser en 1846 un cahier des charges pour vendre la maison

1846 (18.8.), Strasbourg 12 (169), M° Noetinger n° 18.631
Du 18 août Jean 1846. Cahier des charges – a comparu Mr François Joseph Bucher, ancien marchand épicier demeurant à Strasbourg, agissant en son propre nom et se portant fort de Dame Salomé Kuhn, son épouse demeurant avec lui (…) Lequel ès noms étant intentionné de vendre volontairement aux enchères publiques l’immeuble ci-après désigné a requis ledit M° Noetinger l’un des notaires soussignés d’en dresser le cahier d’enchères ainsi qu’il suit.
Désignation. Une maison d’habitation sise à Strasbourg, rue du vieux Marché aux grains N° 18 consistant en différens corps de bâtimens avec cour, appartenances & dépendances, tenant d’un côté M. Charles Arlen, de l’autre M. Liebold, par derrière la propriété de M. Holtzschlegel et par devant la rue, tel et en l’état que cet immeuble se poursuit et se comporte (…)
Propriété. La Dame Bucher est devenue propriétaire du dit immeuble, savoir, De la moitié, comme faisant sa part dans la communauté qui avait existé entre elle et feu Mr François Joseph Otter en son vivant marchand épicier à Strasbourg son premier mari, attendu que cet immeuble avait été acquis durant son mariage avec ce dernier, savoir une moitié de Salomon Meyer et Fanny Berliner, conjoints à Strasbourg suivant contrat reçu M° Noetinger soussigné le 9 décembre 1834 enregistré, moyennant la somme de 15.000 francs (…) Et l’autre moitié pour l’avoir acquis de Raphaël Meyer et Sophie Probst sa femme suivant contrat reçu par le même notaire le 18 décembre suivant enregistré moyennant la somme de 15.000 francs (…). Quant à l’autre moitié dudit Immeuble, pour en avoir recueilli un quart dans la succession de son fils Edouard Otter, enfant posthume, décédé, dont elle était héritière pour cette quotité, la moitié des trois autres quarts ou les trois 8° pour les avoir recueillis dans la succession de son fils Paul Emile Otter également décédé, dont elle était héritière pour cette quotité, le tout ainsi qu’il est constaté dans un acte de liquidation dressé par ledit M° Noetinger soussigné le premier août 1837 enregistré, enfin pour avoir acquis les parts et portions, ensemble trois 8° du Sr Jean Baptiste Otter, aubergiste et de Dame Marie Anne Otter sa sœur, les deux demeurant à Ribeauvillé, héritiers collatéraux du défunt Sr son mari, moy.ant prix payé ainsi qu’il est constaté par un acte reçu par le même notaire Noetinger le16 avril 1842.
Lesdits sieurs Meyer étaient devenus propriétaires du dit Immeuble conjointement ou chacun pour une moitié indivise pour l’avoir acquis de Dlle Marie Antoinette Schlagdenhauffen, majeure d’ans de Strasbourg et consors suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Meyer notaire à Strasbourg le 11 août 1814, enregistré, moyennant prix totalement acquitté (…). Ladite Dlle Schlagdenhauffen et consorts étaient devenus propriétaires dudit Immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de Dame Marie Salomé Gross veuve Schlagdenhauffen, leur mère décédée dont ils étaint seuls et uniques héritiers. La dame veuve Schlagdenhauffen avait elle-même hérité un 7° du dit Immeuble dans la succession de feu Dame Marie Claire Gross née Munier, sa mère, et acquis les six autres 7° de ses cohéritiers suivant contrat passé en la cidevant chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 26 mars 1793 enregistré – Charges, clauses et conditions (…) 21° L’immeuble à vendre sera crié sur la mise à prix de 60.000 francs
Adjudication – Et cejourd’hui 17 septembre 1846 (…) Une maison d’habitation sise à Strasbourg, rue du vieux marché aux blés N° 18 consistant en différens corps de bâtimens, savoir en une maison de devant à quatre étages, un pavillon à droite dans la cour, une maison à trois étages donnant dans la petite rue du Saumon, une troisième maison à rez-de-chaussée à deux étages donnant dans la rue des Chandelles sous le N° 20 faisant le coin de la petite rue du Saumon, avec cour, droits aisances dépendances & appartenances, tenant d’un côté M. Arlen farinier & le Sr Komplotte, de l’autre M. Liebold & la rue du Saumon, par devant la rue du vieux marché aux blés et par derrière la rue de la Chandelle. Mise à prix 60.000 francs [acte interrompu]
acp 351 (3 Q 30 066) f° 66-v

François Joseph Bucher et Marie Salomé Kuhn vendent la maison en 1847 au marchand de bestiaux Nicolas Hund et à sa femme Marie Anne Schnée

1847 (30.6.), Strasbourg 12 (172), M° Noetinger n° 19.414
Vente pour 40.000 f., 30 Juin 1847. Ont comparu Mr François Joseph Bucher, ancien marchand épicier & Dame Salomé Kuhn son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont, par ces présentes, vendu (…)
à Monsieur Théodore Keller, négociant demeurant à Strasbourg
Une maison d’habitation sise à Strasbourg, rue du vieux marché aux blés N° 18 consistant en différents corps de bâtimens, savoir en une maison de devant à quatre étages, un pavillon à droite dans la cour, une maison à trois étages donnant dans la petite rue du Saumon, une troisième maison à rez-de-chaussée à deux étages donnant dans la rue des Chandelles, sous le N° 20, faisant le coin de la petite rue du Saumon, avec cour, droits, aisances, appartenances & dépendances & appartenances, le tout tenant d’un côté M. Arlen farinier & le Sr Komplotte, de l’autre M. Liebold & à la rue du Saumon, par devant la rue du vieux marché aux blés et par derrière la rue des chandelles. Cette maison est vendue telle & ainsi qu’elle se trouve, poursuit & se comporte (…)
Propriété. La Dame Bucher est devenue propriétaire du dit immeuble, savoir, 1° De la moitié, comme faisant sa part dans la communauté qui avait existé entre elle et feu Mr François Joseph Otter en son vivant marchand épicier à Strasbourg son premier mari, attendu que cet immeuble avait été acquis durant son mariage avec ce dernier, savoir une moitié de Salomon Meyer et Fanny Berliner, conjoints à Strasbourg suivant contrat reçu M° Noetinger soussigné le 9 décembre 1834 enregistré, moyennant la somme de 15.000 francs (…) Et l’autre moitié pour l’avoir acquis de Meyer Raphaël & Sophie Probst sa femme, suivant contrat reçu par le même notaire le 18 décembre suivant enregistré moyennant la somme de 15.000 francs (…). 2° Quant à l’autre moitié dudit Immeuble, pour en avoir recueilli un quart dans la succession de son fils Edouard Otter, enfant posthume, décédé, dont elle était héritière pour cette quotité, la moitié des trois autres quarts ou les trois 8° pour les avoir recueillis dans la succession de son fils Paul Emile Otter également décédé, dont elle était héritière pour cette quotité, le tout ainsi qu’il est constaté dans un acte de liquidation dressé par ledit M° Noetinger soussigné le premier août 1837 enregistré, enfin pour avoir acquis les parts & portions, soit trois 8° du Sr Jean Baptiste Otter, aubergiste & de Dame Marie Anne Otter sa sœur, les deux demeurant à Ribeauvillé, héritiers collatéraux du défunt Sr son mari, moyennant prix payé, ainsi qu’il est constaté par un acte reçu par le même notaire Noetinger le16 avril 1842.
Lesdits sieurs Meyer étaient devenus propriétaires du dit Immeuble conjointement ou chacun pour une moitié indivise pour l’avoir acquis de Dlle Marie Antoinette Schlagdenhauffen, majeure d’ans de Strasbourg & consors suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Meyer notaire à Strasbourg le 11 août 1814, enregistré, moyennant prix totalement acquitté (…). Ladite Dlle Schlagdenhauffen & consorts étaient devenus propriétaires dudit Immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de Dame Marie Salomé Gross veuve Schlagdenhauffen, leur mère décédée dont ils étaint seuls et uniques héritiers. La dame veuve Schlagdenhauffen avait elle-même hérité un 7° du dit Immeuble dans la succession de feu Dame Marie Claire Gross née Munier, sa mère, & acquis les six autres 7° de ses cohéritiers suivant contrat passé en la cidevant chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 26 mars 1793. – Prix, 40.000 francs à compte desquels les vendeurs reconnaissent avoir reçu comptant à la vue des notaires soussignés la somme de 5000 francs
N° 19.415. 30 juin 1847. Election command. Monsieur Théodore Keller, négociant demeurant à Strasbourg (…) Qu’il a fait cette acquisition pour le compte & au profit de Monsieur Nicolas Hund, marchand de bestiaux, & de Dame Marie Anne Schnée son épouse demeurant à Strasbourg, place Dauphine n° 23 qu’il nomme pour ses commands
acp 362 (3 Q 30 077) f° 80

Voir aussi l’obligation passée par Nicolas Hund en 1859 et les actes suivants.

Les filles et héritières Hund vendent la maison au lithographe Charles Fasoli et à sa femme Sophie Wohlfart

1864 (16.7.), M° Noetinger subst. par Holtzapffel
Vente par 1) Marie Elisa Hund épouse Joseph Jean Baptiste Wolff, major d’infanterie retraité, percepteur à Willgottheim, 2) Marie Anne Hund, célibataire, 3) Joséphine Marie Pauline Hund, célibataire tous à Strasbourg
à Charles Fasoli, lithographe et Sophie Wohlfart sa femme à Strasbourg
Une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux blés n° 6 et rue des Chandelles N° 20 moyennant 55.000 francs dont 2000 francs payés – jouissance du 29 7.bre 1864, impôts du 1° 8.bre 1864
acp 534 (3 Q 30 249) f° 72 du 20.7.

Natif de Kentzingen (voir le remariage), Charles Fasoli épouse en 1838 Marie Louise Doyen
1838 (21.8.), Strasbourg 14 (105), M° Ritleng n° 8365
Contrat de mariage – Charles Fasoli, litographe à Strasbourg fils de feu Conrad Fasoli, vivant à Rielsheim et de Rose Kaspar la veuve demeurant à Kentzingen
Marie Louise Doyen, fille de François Nicolas Doyen, patissier, et de Catherine Louise Diamant
Enregistrement, acp 261 F° 99 du 23.8. – Régime de la communauté réduite aux acquets

Marie Louise Doyen meurt en 1840 en délaissant une fille
1840 (9.9.), Strasbourg 14 (110), M° Ritleng n° 10.451
Inventaire, dressé dans une maison rue du Dôme n° 22, de la succession de Marie Louise Doyen décédée le 27 novembre 1839 – à la requête de Charles Fasoli, lithographe, le veuf à cause de la communauté, père et tuteur légal de Marie Louise Fasoli née le 8 mai 1839, seule héritière de la défunte sa mère – en présence de François Doyen, pâtissier, subrogé tuteur, Contrat de mariage reçu M° Ritleng le 21 août 1838
dans une maison rue du Dôme n° 22
Enregistrement, acp 281 F° 40-v du 10.9.

Charles Fasoli se remarie en 1842 avec Marie Joséphine Ohlmann fille du bottier François Joachim Ohlmann : contrat de mariage, célébration
1842 (12.4.), Strasbourg 15 (71), M° Lacombe n° 3336
Contrat de mariage – Charles Fasoli, lithographe à Strasbourg veuf avec un enfant de Marie Louise Doyen, sa femme décédée
Et Marie Joséphine Ohlmann, majeure à Strasbourg
acp 297 (3 Q 30 012) f° 37-v – Communauté d’acquêts partageable par moitié
Les apports de la future consistent en argent comptant & créances, ensemble 7000
Donation entre les futur époux réduite en cas d’enfant, savoir par le futur à la future pour le cas où l’enfant du premier lit existait encore au jour du décès du futur de l’usufruit viager de la moitié de tous les biens meubles et immeubles qu’il délaissera ou de la propriété d’un quart à son choix, par la future au futur de l’usufruit de toute sa succession

Mariage, Strasbourg (n° 176)
Du 20° jour du mois d’avril 1842. Acte de mariage de Charles Fassoli, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 janvier 1813 à Kentzingen, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, lithographe, veuf de Catherine Louise Doyen, décédée en cette ville le 27 novembre 1839, fils de feu Conrad Fassoli, Chirurgien décédé à Kentzingen le 6 septembre 1816 et de Rose Caspar, domiciliée à Kentzingen, Et de Marie Josephine Ohlmann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 mai 1815 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu François Joachim Ohlmann, Bottier décédé en cette ville le premier octobre 1836 et de Marie Françoise Xavière Elisabeth Genty domiciliée en cette ville, ci présente et consentante. Ledit époux produit un acte de consentement de sa mère au présent mariage, passé devant le Magistrat de Kentzingen le 5 du mois courant, enregistré à Strasbourg le 19 du même mois (signé) Charles Fasoli, Marie Josephine Ohlman (i 40)

Marie Joséphine Ohlmann meurt en 1848 en délaissant deux enfants
1848 (25.3.), Strasbourg 15 (83), M° Lacombe n° 6079
Inventaire dressé après le décès de Marie Joséphine Ohlmann femme de Charles Fasoli
L’an 1848 le 25 mars à deux heures de relevée, en la maison rue des Tonneliers N°(-) à Strasbourg, à la Requête de Mr Charles Fasoli, lithographe, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et défunte Dame Marie Joséphine Ohlmann son épouse en secondes noces, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Charles Lacombe, l’un des notaires soussignés qui en a la minute et son collègue le 12 avril 1842, enregistré (…) 2° En sa qualité de père et père et tuteur légal de ses deux enfants mineurs Marie Caroline Fasoli et Marie Paul Léon Fasoli, issus de son mariage en secondes noces avec feu sa dite épouse Marie Joséphine Ohlmann et En la présence de Mr Louis Lesage, huissier près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, agissant comme subrogé tuteur des dits deux enfants mineurs (…) habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour moitié de leur mère feue Madame Marie Joséphine Ohlmann décédé à Strasbourg le 29 septembre 1847
Presses et outils. Dessins. Continuation n° 6188, Cejourd’hui vendredi 26 mai 1848. Extrait du contrat de mariage
acp 370 (3 Q 30 085) f° 72-v (s.d. N° 861) Communauté, meubles meublans 368, marchandises 35.746, créances 4367, Total 40.482
Garde robe 402
acp 372 (3 Q 30 087) f° 71 – Passif 32.894 francs, Analyse du contrat de mariage. Déclaration par le veuf qu’il est dû 1500 francs à la succession sur les billets que la défunte a apportés en mariage

Charles Fasoli se remarie en 1850 avec Sophie Wolfart veuve du farinier Charles Affolder
1850 (6.3.), Strasbourg 10 (115), M° Zimmer n° 8307
Contrat de mariage – Ont comparu M. Charles Fasoli lithographe demeurant à Strasbourg, fils de M. Conrad Fasoli, en son vivant chirurgien et Dame Rose Caspar, sa veuve demeurant à Kentzingen, grand duché de Bade, futur époux d’une part
Et Mad° Sophie Wolfart demeurant à Strasbourg veuve du Sr Charles Affolder, en son vivant farinier en ladite ville,Mad° Affolder fille du sieur Jacques Wolfart, jardinier demeurant à Strasbourg et de Dame Madeleine Lasser son épouse défunte, future épouse d’autre part
acp 390 (3 Q 30 105) f° 39-v- Régime de la communauté de biens réduite aux acquêts. Les apports du futur époux sont constatés 1° en un inventaire reçu Ritleng Nre le 9 septembre 1840 lors du décès de Louise Doyen, 2° en un inventaire reçu Lacombe le 25 mars 1848 dressé lors du décès de Joséphine Ohlmann sa femme en secondes noces. Les apports en pleine propriété du futur s’élèvent à 12.580 francs.
Les apports de la future consistent en un mobilier estimé à 2864 francs
Une maison à Strasbourg rue brulée N° 15
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la moitié des biens de la succession

1850, Enregistrement de Strasbourg, ssp 108 (3 Q 31 607)
f° 49 du 1.3. ssp du 31.1.
Consentement par Rose née Kaspar veuve Kaiser demeurant à Kentzingen au mariage que son fils Charles Fassoli bourgeois demeurant à Strasbourg son fils est intentionné de contracter avec la veuve Sophie Affolter née Wohlfart en ladite ville de Strasbourg

f° 61 du 11.3. ssp du 6.3. Etat des objets mobiliers apportés en mariage par Charles Fasoli lithographe veuf en 1° noces de Marie Louise Doyen et veuf en 2° noces de Marie Joséphine Ohlman se montant à 30.473 francs

Charles Thiébaut Affolter épouse en 1838 Sophie Wohlfarth
Mariage, Strasbourg (n° 251)
Du 30° jour du mois de juin 1838 à dix heures du matin, Acte de mariage de Charles Thiébaut Affolter, majeur d’ans né en légitime mariage le 27 avril 1809 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, farinier, fils de Thiébaut Affolter, farinier, et de Marie Catherine Heckmann conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants et Sophie Wohlfarth majeure d’ans née en légitime mariage le 17 décembre 1813 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Jacques Wohlfarth, Jardinier et de Madeleine Laser conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (i 44)

Société en nom collectif, établie pour neuf ans entre Charles Fasoli et Victor Ohlmann, pour exploiter l’industrie d’imprimerie lithographique
Enregistrement de Strasbourg, ssp 89 (3 Q 31.588) f° 68 26.7.1844
10 juillet 1844. Traité entre Victor Ohlmann, Imprimeur lithographe
et Charles Fasoli, aussi Imprimeur lithographe, tous deux demeurant à Strasbourg
a été conclu l’acte de société suivant. Les parties ont formé une société sous nom collectif pour une durée de neuf années consécutives qui ont commencé à courir depuis le premier juillet 1853 pour exercer l’industrie d’Imprimerie lithographique. Le siège de la société est établi à Strasbourg rue des tonneliers N° 8. Le Sr Ohlmann revêtu du brevet ne fournira ni fonds ni matériaux et ne contribuera à aucune dépense que nécessite l’établissement, le Sr Fassoli est seul chargé de faire l’acquisition de tout le matériel, meubles et marchandises et de tout ce qui dépend de cette industrie, par contre tout est et restera sa propriété, aussi les pertes et bénéfices seront exclusivement à la charge du Sr Fassoli.
Le Sr Ohlmann n’est tenu à aucune charge de la société, par contre il ne pourra prétendre à aucun bénéfice quelconque qu’à celui stipulé ci après.
Le Sr Fassoli aura seul la signature sous la raison sociale Fassoli et Ohlmann, elle seule sera valable pour les engagements et quittances. Le Sr Fassoli gérera et administrera seul tant l’imprimerie lithographique que le commerce qui s’y rattache et ne pourra lier en aucune manière le S. Fassoli
Le Sr Ohlmann, retenu au service Mre. ne pouvant donner aucun s* aux affaires ne pourra prétendre à aucun bénéfice si ce n’est qu’une somme fixe de 1350 francs pour toute la durée de la société, soit 150 francs par an, payable par annuité (…) En cas de décès du Sr Ohlmann, le Sr Fassoli pourra continuer l’industrie et le commerce sous la même raison sociale Fassoli et Ohlmann.

Charles Fasoli continue seul l’industrie d’imprimerie lithographique qu’il menait depuis 1844 avec le commis négociant Victor Ohlmann
1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 135 (3 Q 31 634) f° 94 du 10.7.
10 juillet 1862. Dissolution de société. Entre le Sr Victor Ohlmann, commis négociant à Guebwiller et le Sr Charles Fassoli, imprimeur lithographe à Strasbourg, a été convenu ce qui suit. La société sous nom collectif formée entre les parties par acte s.s.p. le 10 juillet 1844, enregistré à Strasbourg le 16 dit mois fol. 68 b c. 7 pour exercer l’imprimerie lithographique est dissoute à partir de ce jour. Le Sr Fassoli est chargé de liquider tout ce qui concerne ladite société à son propre bénéfice seul, le Sr Ohlmann déclare n’avoir plus rien à prétendre ni pour lui ni pour sa famille. Il est autorisé à continuer l’industrie d’imprimerie lithographique pour son compte seul.

1867 (28.9.), M° Noetinger
Consentement par Sophie Wohlfarth veuve de Thiébaut Charles Affolter à Strasbourg au mariage de sa fille Emélie Julie Affolter veuve d’Edmond Roethlisberger avec Albert Boesswillwald meunier à Strasbourg
acp 565 (3 Q 30 280) f° 72-v du 2.10.

Charles Fasoli consent au mariage de sa fille Marie Salomé avec le pharmacien Charles Auguste Léon Kirn
1871 (17.4.), M° Momy
Einwilligung von Karl Fassoli Drucker in Straßburg zur vermählung seiner Tochter Maria Salome Fassoli mit Karl August Leon Kirn Apothecker bede in Straßburg
acp 596 (3 Q 30 311) f° 50 du 17.4.

Sophie Wolfart meurt en 1872 en délaissant deux filles de son premier mariage.

1872 (20.9.), Strasbourg 10 (169), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2883
Inventaire de la succession de Mad° Sophie Wolfart veuve en premières noces de M. Charles Affolter en son vivant farinier et épouse en secondes noces de M. Charles Fasoli, lithographe, demeurant à Strasbourg où elle est décédée le 30 mars 1872.
L’an 1872 le 20 septembre à une heure de relevée, à la requête 1) de M. Charles Fasoli, lithographe, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son propre nom 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre M. Fasoli requérant & D° Sophie Wolfart, sa femme défunte veuve en premières noces du Sr Charles Affolter en son vivant farinier à Strasbourg aux termes de leur contrat passé devant M° Zimmer, alors notaire à Strasbourg le 6 mars 1850, 2) à cause des reprises en deniers qu’il peut avoir à exercer sur les biens de ladite communauté, 3° comme usufruitier de tous les biens composant la part de sa femme défunte dans la dite société d’acquets & de la moitié de tous les autres biens composant la succession de sa femme défunte, sauf l’option appartenant aux enfants de la défunte entre l’exécution de cette disposition et la délivrance d’une part d’enfant en toute propriété, aux termes du même contrat de mariage
2° Mad. Caroline Sophie Affolder, demeurant et domiciliée à Strasbourg, épouse de M. Georges Frédéric Théodore Preis, propriétaire domicilié en la même ville se trouvant présentement aux états-unis d’Amérique (…) 3° M. Albert Boesswillwald, meunier demeurant et domicilié au moulin dit Schachenmühle banlieue de Strasbourg, agissant comme poursuivant les droits mobiliers et possession & comme administrateur des biens de Mad. Emilie Julie Affolder son épouse demeurant avec lui et épouse en premières noces de Monsieur Edouard Roethlisberger en son vivant marbrier demeurant et domicilié en la même ville, Lesdites Dames Preis & Boesswillwald habiles à se dire et porter seuls et uniques héritières de ladte D. Fasoli veuve Affolder née Wolfart leur mère chacune pour moitié
Il résulte du même contrat de mariage (…) 8) Et d’une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg Rue du vieux marché au blé N° 6 autrefois N° 18 & rue des chandelles N° 20, tenant d’un côté à M. Doerfer & à la rue du Saumon, de l’autre côté aux Sieurs Arlen & Comploth, par devant à la rue du vieux marché aux blés & par derrière à la rue des chandelles N° 20. Cet immeuble est évalué, sans dtstraction des charges, à un revenu annuel de 4000 francs donnant en Capital 80.000 francs.
acp 608 (3 Q 30 322) f° 99 du 23.9. (Nachlass erklärt 21 September 1872) Gemeinschaft, Mobilien und Ausstände 21.859
Ein Haus Korn Markt N° 6, 80.000 – Passiv 10.497
Nachlass Kleidung 294

Charles Fasoli s’associe avec son fils Léon Fasoli
1877 (5.1.), Strasbourg 8 (98), M° Gustave Edouard Loew
Gesellschafftsvertrag – Carl Fassoli
Leo Fassoli
acp 659 (3 Q 30 374) f° 64 du 15.1.

Charles Fasoli meurt le 30 août 1880 en délaissant une fille de son premier mariage et deux enfants du deuxième.

1880 (30.8.), Strasbourg 8 (110), M° Gustave Edouard Loew n° 12.567
Erbverzeichnis über den Nachlass des Herrn Carl Fassoli
Heute den 30. August 1880 vormittags acht Uhr in dem Hause zu Straßburg, Alter Kornmarkt Nr 6 woselbst den 15. Aprilis 1880 Herr Karl Fassoli, Eigenthümer und ehemaliger Steindrucker, wohnhaft zu Straßburg, verstorben ist, auf Ansuchen und in Beisein I. des Herrn Theophil Bormann, Kaufmann, wohnhaft zu Straßburg, handelnd als Bevollmächtigter von Fräulein Maria Louise Fassoli, großjährig, ohne Stand, wohnend zu Straßburg (…) II. Herr Johann Baptist Leo Mengus Eigenthümer, wohnhaft zu Straßburg, handelnd als Bevollmächtigter von Frau Maria Kornelia Fassoli, ermächtigte Gattin des Apotheckers Herr Leo Karl August Kirn, beide wohnhaft zu Paris, rue Taitbout Nr 39 (…) III. Herr Maria Paul Leo Fassoli, Steindrucker, wohnhaft zu Straßburg
Fräulein Marie Louise Fassoli als Kind aus der Ehe des Hern Karl Fassoli mit dessen erster Gattin Frau Maria Louise Doyen, dann Frau Kirn und Maria Paul Leo Fassoli als Kinder aus der Ehe des H. Karl Fassoli mit dessen zweiter Gattin Frau Marie Josephine Ohlmann zu gleichen dritteln erbberechtigt im Nachlass dieses ihres Vaters

Vertrag Fassoli Doyen – Vertrag Fassoli Ohlmann
Vertrag Fassoli Wohlfart (…) als ihr Einbringen 2) Ein Haus in Straßburg Brandgasse N° 15
Liegenschaft. die unabgetheilte hälfte an folgender zur Gemeinschaft Fassoli-Wohlfart gehöriger Liegenschaft, Haus mit Zugehör zu Straßburg, alter Kornmarkt N° 6 und Heiligenlichtergasse N° 20.
Miethe. Beim Tode des herrn Fasoli war an Miethzins schuldig 224 Mark
acp 705 (3 Q 30 420) f° 45-v n° 2021 du 7.9. (Tab 48 f° 44, Sterbferkl. vom 14. X. 90 Bd. 134 Nr 349) Mobilien 1124, Kleider 127, Baares Geld 803, Forderung an Leo Fassoli 201
½ Haus dahier alter Kornmarkt N° 6, Miethe 224 – Jagdpachtforderung 40
Passiva 52.800

Les enfants et héritiers de Charles Fasoli et de Sophie Wolfart vendent la maison à leur cohéritier Paul Léon Fasoli

1881 (15.2.), Strasbourg 8 (111), M° Gustave Edouard Loew n° 12.724
6. November 1880. Vereinbarungsact und Bedingnisheft – sind erschienen 1) Herr Theophil Baumann, Kaufmann, wohnhaft zu Strassburg, handelnd als Bevollmächtigter von Fräulein Marie Luise Fassoli, großjährig, ohne Stand, wohnend zu Straßburg, laut Vollmachtsurkunde (…) 2) Herr Johann Baptist Leo Mengus, Eigenthümer wohnend zu Straßburg, handelnd als Bevollmächtigter von Frau Maria Karoline Fassoli, ermächtigte Gattin des Apothekers Herrn Leo Karl August Kirn, beide wohnhaft zu Paris, rue Taitbout Nr 39, laut Vollmacht (…), 3) Herr Maria Paul Leo Fassoli, Steidrucker, wohnhaft zu Straßburg, 4) Frau Emilie Julie Affolder, ertseheliche Wittwe von Herrn Eduard Roethlisberger und zweiteheliche Gattin des früheren Müllers Herrn Albert Boeswillwald, mit welchem sie auf dem Pachtgute Sankt Joseph bei Hilsenheim wohnt, 5) Herr Karl Preis, Bedienstteter auf dem Zornhofe bei Zabern, wohnenden auf dem Zornhof, handelnd als Hauptvormund über die drei minderjährigen Kinder der verstorbenen Ehegatten Herrn Georg Friderich Theodor Preis und Frau Karoline Sophie Affolder von Straßburg, Namens Johann Preis, Alfred Preis und Maria Preis, 6) vorgenannter Herr Boeswillwald, handelnd zur Ermächtigung seiner Gattin, wie auch als Nebenvormund der drei besagten Mündel, dieselbe tragen vor
der am 15. April 1880 verstorbenen Eigenthümer und ehemalige Steindrucker Herr Karl Fassoli zu Straßburg, welcher dreimal verheurathet war, hinterließ nach Ausweis des auf sein Ableben durch den unterzeichneten Notar am 30. August 1880 aufgenommenen Inventars zu einzigen Erben die drei Eingangs genannten Personen Fassoli als seine Kinder aus erster und zweiter Ehe. Seine vor ihn den 30. März 1872 verstorbene dritte Gattin Frau Sophie Wolfart, vorher Wittwe des Melkers Herrn Karl Affolder zu Straßburg, hatte ausweislich ihres Nachlaßinventars vor Notar Koerttge daselbst vom 20. September desselben Jahrs ihre zwei erstehelichen Kinder die eingangs genannten Frauen Preis und Boeswillwald zu einzige Erben hinterlassen. Frau Preis starb seitdem ebenfalls und wurde von ihren Eingangs genanntnen minderjährigen Kindern beerbt. Zu der noch ungetheilten, auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft, welche zufolge Ehevertrages vor Notar Zimmer in Straßburg vom 6. März 1850 zwischen Herrn Fassoli und seiner dritten Gattin bestand, gehört das nachbeschiebene Annwesen, dessen Veräusserung, da die Masse in Natur nicht theilbar wäre, vor der beabsichtigten Gemeinschaft- und Nachlasstheilung erforderlich erscheint, ausserdem ist die Veräusserung durch den Umstand geboten, daß der Nachlass des Herrn laut einer den 15. Juni 1880 auf den hiesigen Landgerichts sekretariate abgegebene Erklärung nur unter der Wohlthat des Inventars angetreten wurde.
Bezeichnung. Es kommt, nachdem gegenwärtiger Vereinbarungssakt in Ansehung der minderjährigen Miteigenthümer die Genehmigung des durch Beiziehung des Nebenvormunds ergäntzten Familienraths sowie Bestätigung des kaiserlichen Amtsgerichts Straßburg erlangt und nachdem das kaiserliche Amtsgericht Straßburg mit Hinsicht auf den Beneficiar Nachlass den Verkauf verordnet haben wird, durch den unterschriebenen Notar Loew ahne vorgängige förmliche Abschätzung zur offentlichen Versteigerung
Ein aus zu Straßburg mit Erdgeschoß, drei Stockwerken und Speicher nebst hof, Rechten und Zugehörden, alter Kornmarkt N° 6 und Heiligenliechtergasse N° 20 grenzend vorn an die alte Kornmarktstraße, hinten die Heiligenliechtergasse, einerseits Herr Bieler, anderseits Frau Doerffer und das Salmengäßchen, auf welches das haus einen Ausgang hat.
Als mitverkauft gelten die in Hause stehenden Öfen (…) Ansatzpreis, 56.000 Mark, auf welchen Betrag hiermit die Erschienenen das Anwesen schätzen mit Rücksicht darauf, daß derselbe im Jahre 1864 im 44.000 Mark erkauft wurde, bisher keine wesentliche Veränderung erlitt und auch die erzielte Miethe diesem Werthe entspricht.
Eigenthumsnachweis. Herr Fassoli und seine dritte Gattin geborne Wohlfart kauften das Anwesen gemeinsam von Frau Maria Anna Schnee, Wittwe des herrn Frantz Nikolaus Hund zu Straßburg wowie von dessen drei einzigen Erbinen, Frau Maria Elise Hund, Gattin des Infanterie-Majors Herrn Johann Baptisy Wolff, Fräulein Maria Anna Hund und Fräulein Josephine Maria Pauline Hund, sämtlich zu Straßburg laut Urkunde des dortigen Notars Holtzapffel als Vertreter seines Kollegen Viktor Noetinger daselbst vom 16. Juli 1864 um einen Preis von 55.000 Franken, woran über 2000 Franken im Vertrage quittirt ist (…) Ehegatten Hund hatten das Anwesen gekauft von den hiesigen Ehegatten Frantz Joseph Bücher, Spezereihändler und Salome Kuhn, laut Vertrags vor Notar Karl Noetinger in Straßburg vom 30. Juni 1840 mit Auftragserklärung vom nämlichen Tage, beides überschrieben am Hypothekenamte Straßburg den 10. Juli nämlichen Jahres Band 462 Nr. 64. – Hypothek-Belastung (…) Steigbedingungen (…)
acp 706 (3 Q 30 421) f° 39-v du 16.11.
15. Februar 1881. Versteigerung (…) Bei dem nun brennenden Kerzen erfolgten Bieten legte das höchste Gebot mit der Summe von 56.100 Mark der Mitverkäufer Herr Maria Paul Leo Fassoli
acp 711 (3 Q 30 426) f° 54 du 25.2.

Charles Fassoli consent au mariage de son fils Paul Léon Fasoli, lithographe à Paris, avec Marie Elisabeth Elodie Doyen
1872 (5.2.), M° Flach
Einwilligung von Karl Fassoli, Lithograph in Straßburg zur vermählung seines Sohnes Maria Paulus Léon Fassoli Lithograph in Paris mit Maria Elisabetha Elodie Doyen in Paris
acp 601 (3 Q 30 316) f° 67 n° 295 du 5.2.

Marie Paul Léon Fassoli épouse Marie Louise Adam
1872 (9.10.), Strasbourg 11 (71), M° Charles Keller n° 10.442
Mariage 9. 8.bre 1872 – Sont comparus M. Marie Paul Léon Fassoli, lithographe demeurant à Strasbourg, fils majeur et légitime de Monsieur Charles Fassoli lithographe et de feu Madame Marie Josephine Ohlmann, son épouse, demeurant à Strasbourg stipulant en son nom personnel comme futur époux d’une part
Mademoiselle Marie Louise Adam, sans état, demeurant à Strasbourg, fille majeure et légitime de Mr Michel Adam, fabricant de poeles demeurant à Strasbourg et de feu dame Marie Louise Wogt son épouse décédée, ayant demeuré avec lui, stipulant en son nom personnel comme future épouse d’autre part
Monsieur Michel Adam, ci-dessus qualifié demeurant à Strasbourg intervenant aux présentes tant pour autoriser la demoiselle future épouse sa fille qu’à raison de la dot qu’il va lui constituer
acp 609 (3 Q 30 323) f° 57-v du 17.10. bestimmen daß zwischen ihnen die auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft bestehen sollen, die vorhandene Schulden hat jeder der beiden Theile, soweit sie von jedem ihm zusammengezogen worden, selbst zu bezahlen
Der Bräutigam bringt mit in die Ehe an Baarschafft und active Forderungen 15.085 fr.
Die Illaten der Braut bestehen in siner Summa von 6835. Der Vater der Braut schenckt seiner Tochter eine Baarsumme von 2000, dann eine Aussteur im Werthe von 1492, in Summa 3492 fr.
Die beide vertragende Theile kommen auch dahien überein, daß dem Überlebenden von ihnen die Nutznießung bzw. die lebenslängliche & unentgeltliche an dem Gesamtrucklasse des Vorverstorbenen zustehen soll

Marie Louise Adam meurt en délaissant pour héritières ses deux sœurs.

1891 (30.12.), M° Joseph Allonas
Inventarserklärung des Nachlasses der am 21. Mai 1891 verstorbenen Maria Adam, Ehefrau von Maria Paul Leo Fassoli, Steindrucker hier. Erben sind die beiden Schwester 1. Karoline Adam, Ehefrau von Frantz August Valet, Kaufmann in Nancy, 2. Maria Eugenie Adam, Ehefrau von Karl Erhardt Voltz, Gypsenmeister hier
Auf Grund Ehevertrags vor Notar Keller hier vom 9. Oktober 1872 bestand Errungenschafts Gütergemeinschaft und wurde dem Wittwer die lebenslängliche Nutznießung des Gesamtnachlasses vermacht

acp 852 (3 Q 30 567) f° 55 n° 4282 du 6.1.1892 (Tab. Bd. 78 Bl. 4 n° 50 – Stv. 19. I 92 Bd. 187 N° 522) Gütergemeinschaft. baares Geld 312, Mobilien 2278
Ersatzleistungen des Wittwes 1. laut Licitation vor Notar Loew vom 15. Februar 1881 & Abrechnung vom 26. Jun 1882, 3984, 2. Kosten der erstere, Urkunde 2144, 3. bezahlte Primen einer Lebens Versicherung 8917, 4. für ein am Eigenthümer Baumann hier bezahlte Schuld laut obiger Licitation und Obligation Noetinger vom 5. März 1872 6400 Summa 21.446 – Summa 24.037
Schulden 9159
Ersatzforderungen des Nachlasss laut Ehevertrags 1. Eingezogen von der Forderung Michael Adam 4000, 2. die vom Vater geschenkt erhaltene 1600, 3. die nicht mehr vorhandene Verhänge 48, Summa 5648
Hingegen schuldet der Erblasser Rückbringen in dem Nachlass ihres Vaters auf Grund Ehevertrags 2793
Ersatzforderungen des Wittwers auf Grund Ehevertrags & für eingebrachtes Geld 1760, 2. Eingezogen von Carl Gustav Hermann Göhrs 1003, 3. Summen durch den Vater geschuldet & mit diesem bei Gelegenheit des Erwerbs des Lithographengeschäfts verehret 8204, Summa 10.368
Nachlass. Mobilien 996, Kleider 713, Forderung an dem Nachlass ihres Vaters Michael Adam auf Grund Ehevertrags 1468, Zinsen 5, Summa 1874
das ungetheilte ⅓ eines zu Straßburg Rotfässelgassen N° 1 belegenen Besitzthums bestehend aus Wohnhaus mit Erdgeschoß, 2 Stockwercken, Rechten & Zubehörden section O N° 339 & 339 mit 1 a 70 Fläche geschätzt zu 28.000 M
Schulden lastend auf diesem Anwesen 31.907, Mietzinsantheile 698

Marie Paul Léon Fassoli se remarie avec la couturière Marie Fischer, originaire de Saverne
Mariage, Strasbourg (n° 236)
Strassburg am 21. April 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Lithograph Marie Paul Leo Fassoli, Wittwer von Marie Luise Adam, gestorben zu Strassburg den 12.ten Mai 1891, katholischer Religion, geboren den 10. September des Jahres 1847 zu Strassburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn der verstorbenen Eheleute Carl Fassoli, Lithograph, und Marie Joséphine Ohlmann, zuletzt wohnhaft zu Strassburg, 2. die Kleidermacherin Marie Fischer, katholischer Religion, geboren den 24. Juni des Jahres 1860 zu Zabern (Unter Elass) wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des verstorbenen Stationsvorstehers Michael Fischer, wohnhaft Zuletzt Zu Straßburg und der Catharina Schall, ohne Beruf, wohnhaft zu Strassburg (i 94)

Le propriétaire suivant (exercice 1898/1899) est le cafetier Jean Münch. Fils naturel de Marie Catherine Münch de Fürdenheim, il épouse en 1876 Marie Jeanne Voisard, fille du maître d’école Jean Baptiste Voisard : contrat de mariage, célébration

1876 (14.6.), Strasbourg 8 (97), M° Gustave Edouard Loew n° 8333
14 Juni 1876. Ehe Vertrag – sind erschienen 1) Herr Johann Münch, Kaffeewirth wohnhaft zu Straßburg, handelnd als künftiger Ehegatte einerseits
2) Fräulein Maria Johanna Voisard minderjährige Tochter des verstorbenen städtischen Lehrers herrn Johann Baptist Voisard dahier und dessen überlebender Wittwe Frau Maria Luise Fritsch, mit welcher sie zu Straßburg wohnhaft ist, handelnd unter Beistand und Zustimmung ihrer mitanwesenden Mutter als künftige Ehegattin
acp 652 (3 Q 30 367) f° 88 n° 2097 du 19.6. Annahme der auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft mit Vorbehalt der Kleider & Schmucks
Die Braut bringt in die Ehe ihren nicht *gesetzten Antheil an der Verlaßenschafft ihres Vaters, welchen Antheil sie auf 4000 Mark veranschlagt & welche letztere Summe die Mutter der Braut sich verpflichtet am Hochzeitstage an ihre Tochter auszuliefern
Schenkung als Erbvorschuß durch die Mutter der Braut zu Gunsten der letzten welche annimmt von Mobilien & Mobiliengegenstände beschrieben & angeschlagen per 2421 Mark
Eventuelle Schenkung unter den Brautleuten zu gunsten des Überlebenden von Ihnen von der lebenslänglichen unentgeltlichen Nutznießung des gantzen Nachlasses des Vorabsterbenden, beschräkbar zur hälfte im Falle Kinder vorhanden sein.

Mariage, Strasbourg (n° 333)
Strassburg am 15 Juni 1876 Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaffeewirth Johann Münch, evangelischer Religion, geboren den 1. April des Jahres 1849 zu Fürdenheim (Unter Elsasss), wohnhaft zu Strassburg, volljähriger unehelicjer Sohn der Maria Catharina Münch, ohne Beruf, wohnhaft zu Strassburg, 2. die Maria Johanna Voisard, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 30. Mai des Jahres 1857 zu Straßburg, wohnhaft zu Strassburg, minderjährige eheliche Tochter des verstorbenen Lehrer Johann Baptist Voisard und der Marie Louise Fritsch wohnhaft zu Straßburg, Einwilligung der Mutter liegt vor (i 111)



9, place du Corbeau


Place du Corbeau n° 9 – IX 234 (Blondel), O 741 puis section 18 parcelle 27 (cadastre)

Détruite par le bombardement du 11 août 1944


Les numéros 7, 8 et 9, place du Corbeau (vers 1930, Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 1955) – Façades vers l’Ill (1905, Strasbourg disparu, carte 84), la maison est celle à haut pignon au milieu de la photo – Oriel (vers 1941, Falkenstein, AMS cote 1 Fi 181-189) – Pignon (1917, Strasbourg disparu, carte 209)

La maison inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de l’arquebusier Georges Raimbaut Nager comprend un oriel en pierre face à l’auberge au Corbeau, deux auvents et un balcon vers la rivière. Le barbier Marc Vogel qui achète la maison en 1606 n’est pas autorisé à enfoncer de nouveaux pieux devant les anciens dans la rivière en 1613 mais acquiert un terrain communal à l’arrière de sa maison. L’orfèvre Israel Hemmerlin qui vient d’acheter la maison n’est pas autorisé en 1620 à remplacer un auvent par un balcon. La maison appartient ensuite au sellier Adam Meichel (1634-1663) puis aux barbiers Jean David Eisenstern et Philippe Frédéric Horb. Originaire de Hambourg, le perruquier Henri Eckhorst manant est autorisé à acheter la maison en 1685. Il doit acheter en 1694 un des privilèges de barbier qu’établit le roi. Il loue en 1704 la maison au traiteur François Bacarisse auquel les préposés à l’accise refusent le droit d’ouvrir une auberge à moins qu’il ne devienne bourgeois. L’orfèvre Frédéric Sigel demande en 1721 l’autorisation de placer des piliers dans la rivière pour empêcher que les bateaux qui accostent n’endommagent son mur le long de la rivière. Le perruquier Jean Philippe Wittmar remplace en 1732 les piliers en bois pourri par un mur en pierre le long de la rivière. Le rapport d’experts dressé après sa mort en 1737 porte que la maison a un rez-de-chaussée, deux étages et trois greniers dallés superposés. La veuve s’associe en 1746 avec le perruquier Jean Nicolas Monflambert. Le maire interdit en 1815 au propriétaire André Pfitzer de ravaler la maison sauf s’il supprime l’avance et suit le plan d’alignement.


Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, plan et élévations, îlot 195 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue commence à gauche du repère (c) – deux ouvertures au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun – et s’étend jusqu’au repère (e) : quatre fenêtres à chacun des trois niveaux. La façade (e-f) vers la rivière comprend deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun.
La maison porte d’abord le n° 95 du quai des Bateliers (1784-1857) puis les n° 18 et 49 du même quai avant de porter le n° 9 de la place du Corbeau.


Elévation et nouvelle devanture, plan du rez-de-chaussée et des étages (1888, dossier de la Police du Bâtiment)

Le cadastre porte que la maison a été détruite lors du siège de 1870 puis reconstruite, le revenu passe de 144 à 43 puis à 200 francs. Le maire autorise en 1886 le ravalement de la maison bien qu’elle se trouve dans un îlot destiné à être réuni à la voie publique. Le maître ferblantier Lepain fait remplacer en 1889 l’ancienne devanture par une nouvelle en bois. Lors du ravalement de 1909, le propriétaire est exempté de droits parce que la maison est inscrite sur la liste des bâtiments remarquables. Il fait remplacer en 1928 le pan de bois dans la façade vers la rivière. Le Ministère de l’éducation nationale inscrit en septembre 1937 la façade avec oriel et la toiture à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944. Le sol en est réuni à la voie publique.


Façade vers l’Ill, à gauche – Oriel et magasin Albert Lepain (vers 1910, Lucien Blumer, AMS cotes 8 Z 1957 et 1964)
Ruines après le bombardement du 11 août 1944 (AMS, cote 1 Fi 113 n° 89)

juillet 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1593 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Raimbaut Nagel, arquebusier, et (1553) Félicité Speisser, veuve d’Antoine Mœtschel – luthériens
1606 v Marc Vogel, barbier, et (v. 1595) Dorothée Weissenburger – luthériens
1619 v Israel Hemmerlé, orfèvre, et (1601) Hélène Horn, veuve du marchand Jean Ulric Gelter, puis (1623) Anne Rixinger, d’abord (1622) femme du bailli de Wasselonne Jean Jacques Bentzius – luthériens
1634 v Adam Meichel, sellier, et (1629) Appolonie Hetzel – luthériens
1663 v Jean David Eisenstern, barbier, et (1660) Anne Ursule Debus – luthériens
1668 v Philippe Frédéric Horb, barbier, et (1665) Anne Marie Gœppel puis (1684) Ursule Fronhœffer – luthériens
1685 v Henri Eckhorst, perruquier, et Madeleine Amélie
1710 v Frédéric Sigel, orfèvre, et (1705) Marie Elisabeth Engelhardt – luthériens
1729 v Jean Philippe Wittmar, perruquier, et (1720) Jeanne Chrétienne Borst – luthériens
1789 h Jean André Kamm, perruquier, et (1758) Catherine Barbe Wittmar – luthériens
1808 v Jean Jacques Kamm, perruquier, célibataire († 1814) – luthérien
1814 v André Pfitzer, marchand farinier, et (1807) Elisabeth Classmann
1843 v Théodore Jundt, tourneur, et (1830) Frédérique Baldner
1875 h Valentin Ziegelé, fabricant de pâtes, et (1851) Frédérique Eugénie Emma Jundt
(Alphonse) Eugène Jund, fabricant de pâtes, et (1873) Julie Berthe Heidt
1900* h (Alphonse) Eugène Jund et Pierre Emile Eck
1935* v Société coopérative des cordonniers, association coopérative

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2250 livres en 1737, 1500 livres en 1789.

(1765, Liste Blondel) IX 234, à la veuve Wittmar
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Wittmar wittib, 10 toises, – pieds et – pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 741, Pfister, Pfitzer/ veuve rue du Corbeau 95 – maison, sol – 1,15 are

Locations

1660, Jean Charles Kopp, barbier
1704, François Bacarisse, traiteur
1705, Jean Baptiste Houmana, marchand
1708, Arnaut Desclaux, chirurgien
1709, François Palous, perruquier
1717, Jean Daniel Ehrmann, perruquier
1723, Jean Frédéric Gallwitz, orfèvre
1746, Jean Nicolas Monflambert, perruquier
1805, Jean Pflugfelder, charcutier
1808, Jeanne Christine Wittmann, veuve du charpentier Jean Georges Zimmer
1828, Jean Michel Zeitler, fabricant de bretelles
1865, Jean Valentin Ziegelé, épicier (futur propriétaire)
1874, Adolphe Biecheler
1877, Marie Schmitt, revendeuse de pâtes

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 386
L’arquebusier Georges Raimbaut Nager régle 6 sols 8 deniers pour sa maison, à savoir un auvent (15 pieds de long, saillie de 5 pieds), une marche en pierre (3 pieds ½ de long, 1 pied de large), un oriel en pierre sur trois corbeaux face à l’auberge au Corbeau (9 pieds de large, saillie de 2 pieds ½), à côté un auvent (9 pieds de long, saillie de 4 pieds), en outre à l’angle vers la rivière un encorbellement (13 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds ½).
Le même Georges Raimbaut Nager règle en outre 3 sols pour une grande pierre à aiguiser devant son atelier.
Il est exempté de régler 1 livre 14 sols 13 deniers pour son balcon, les piliers et les latrines puisqu’il a produit un acte de 1430 muni du sceau de la ville, lequel établit qu’il a acquis de la ville la propriété desdits objets, comme l’indique le folio 246 des extraits des impositions.

Gegen dem Scherhauß hinüber Ane dem Andern Eckh beÿ der Schindbruckhen
Georg Reinbold Nager der Büchsenschmidt hatt an seinem Hauß ein Wettertach xv schu lang, v schu herauß, Ein steinen Tritt iii+ schu lang, j schu breit, Ein steinen Erckher vff dreÿen Kepffern gegen der Herrberg Zum Rappen über ix schu breit ii+ schu herauß, Darneben ein Wettertach ix schu lang iiij schu herauß, Mehr Vnden am Eckh geg. dem Wasser ein Vsstoß xiii+ schu lang ii+ schu herauß &, Bessert für das Niessen xj ß viij d.

Derselbig Georg Reinbold Nager hatt auch ein groß. Schleÿffstein vnden vor seiner Werckhstatt an seinem Hauß vff dem Allmendt stehen, bessert für den Schleiffstein, iij ß d.

Nota. Eß seindt Georg Reinbold Nagern für den Gang sampt den beÿ den Pfeÿlern vnd Profeÿ j lb. 14 ß. xiij d. nachgelassen worden, dann Er hatt ein Brieff vnder der Statt Insigel de Anno 1430. Vfgelegt vnd mit demselben bewiesen, das die gemelten Stüeckh vmb die Statt für aigen abgekaufft seÿen, Dauon ein außführlicher Bericht beÿm Vß Zug der Besserung Zufinden fol: 246.

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 190-v
Le barbier Marc Vogel, demeurant face au Corbeau, régle 1 sol pour la première fois à la Saint-Adolphe 1614 pour un terrain communal qu’il a enclos à l’arrière de sa maison sur la risberme de la Bruche.

Item 1 ß d. soll geben Marx Vogel d. scherer gegen dem Rapen, vom eim Ingezognen Almend Plätzle hinden an seim huß vff der Landuest an d. breüsch vff Adolffi 1614. Zum erstenmal
(rub.) Bleibt Eod.
Neü 240.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 240-v
Même loyer dans le registre de compte ouvert en 1652. Le contribuable est Adam Meichel puis Philippe Frédéric Horb

Adam Meichel, Soll gemeiner Statt, Vom ([biffé] Wetterdach) allmendplätzel der behaußung gegen dem Rappen über Jährlich vf adolphi 1 ß d
Alt. d. f. 190
New fol. 208
(Quittungen 1657-1668)
1671 Zalt Philipp frid. Horb

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 208-v
Report dans le registre suivant, les contribuables sont ensuite Henri Eghurst (Eckhorst), Frédéric Siegel et Jean Philippe Wibmar (Wittmar)

Adam Meichel, Soll vom Wetterdach ([corrigé en] eingezogenen Allmend plätzlein hinden auff der Landfest in der Preüsch) seines haußes gegen dem Rappen vff Adolphi, 1 ß
St. Zinßb. p. 240
Jetzt Philipp Friderich Horb
Jetzt H. Heinrich Eghurst
Jetzt H. Friderich Siegel
Jetzt Herr Joh: Philipp Wibmar
(Quittungen 1673-1702)
Er soll ferner von einer Lander von 12. schuhen in der länge so 3. schuhe vor obigem hauß gesetzt werden solle jahrs auff Adolphi und A° 1703 I° l. Prot: de A° 1702. fol. 45, 5 ß
(Quittungen 1704-1741)
Neuzb fol 727

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 727
Report dans le registre suivant, au nom de Jean Philippe Wittmar, sa veuve puis la veuve André Kamm

alzb. 208-b
Joh: Philipp Wittmar (Wb.), soll vom eingezogenen Allmend plätzlein hinden auff der Land Vest seines Haußes in der Preusch gegen dem Raaben Jahrs auf Adolphi, id est 29. Aug., 1 ß [in margine :] 12 fructidor)
(Quittungen 1740-an 10)
Andreas Kamm Perruckenmachers Wittib
C 356

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1613, Préposés au bâtiment (VII 1328)
Le barbier Marc Vogel demande l’autorisation de refaire la risberme et remplacer les piliers pourris sur lesquels reposent son balcon ou sa cuisine en avançant de la largeur d’un pilier dans la rivière. Les préposés refusent l’empiétement sur la rivière, de crainte que les voisins ne fassent la même demande.
Marc Vogel est autorisé quelques jours plus tard à enclore par une cloison en lattes un terrain entre sa risberme et les marches qui descendent vers la rivière (9 pieds de long, à l’avant 7 pieds ½, à l’arrière 4 pieds ½ de large), ce qui évitera les odeurs d’urine devant son poêle. Il devra régler 1 sol par an, ce qu’il accepte après qu’on lui a dit que seul le sol enclos était imposé et non la maison.

(f° 131) Montag den 23.t Augusti – Marx Vogel der scherer gegen dem Rappen über clagt das seine Landvest hinden an seim hauß Im gar böß vnd die Pfäl theils albereit abgefault, sein gengle od. Kuchen vff denselben steht, wann er dan die landvestin beÿ disem Kleinen wasser gern und.schlagen vnd machen wolte, aber anderst nit könn Zu khomen, dan das er vmb ein Pfal dicke weiter In das wasser hinuß rucken möchte, so wolt er underthenigst* vmb gebetten haben,
Ist daruon gered da man Ihm erlaubt vnd sein begeren Zulasst so komen die Andern nachbaren oben an Ihm auch, vnd gebe nacher ein unordnung vnd befragt wie ers machen wölte, Antwortet, er wolte vßwendig an den alten Pfälen newe schlagen vnd von denselben, balcklin vnder seim gang hinein In die Maur lauffen lassen, vnd vff solche Pfäl einen eich dÿlen legen das vs stehe als wer es ein wett.dechle, Ob wol Ihm Nun die herren gern helffen wolten Jedoch Ist Erkhandt Ine sein begeren abgeschlagen, Mag Zwischen die alten Pfäl newe schlagen, aber nit heraußer werths, sonder In Zwischen, Mag den selben boden vnd die wand so vff den alten pfälen steht, abbrechen, vnd newe Pfäl schlagen, so Kan er nah. die wandt wider vffricht.

(f° 132-v) Sambstag 28. Augusti – Marx Vogel der scherer geg. Rappen sagt Zwischen der Stegen Ins Wasser vnd Zwischen seiner landfuest seie ein lähres Platzlin 9. schuh lang 7 ½ sch breit vornenhär, vnd dahinden 4 ½ sch breit, dahin werde nur ein unlust gemacht Wolt ers mit einem dÿlen wand Zumach. unlust Zuuermeid. dan es eben vor seiner stuben Ist, vnd gestanck gibt, bitt Ihm Zu Zulaß. Weil dan B solches gestehen vnd bewilligt Als Ist Ihme antzeigt mögs mit einer thier Zumachen, doch soll er 1 ß d Jährlich davon Zinssen, beschwerdt sich dessen ernstlich doch weil ers hört d. allein vffm Plätzel stehn soll nit vffm hauß hat ers bewilligt darumb gedanckt.
[in margine :] D. 190. C. 102.

L’orfèvre Israel Hemmerlin qui vient d’acheter la maison demande en 1620 l’autorisation de remplacer un auvent par un balcon. L’enquête montre qu’il souhaite établir un balcon en pierre (15 pieds de long, saillie de 3 pieds) entre son oriel et la maison de son voisin.

1721, Préposés au bâtiment (VII 1389 Bauherren)
L’orfèvre Frédéric Sigel demande l’autorisation de placer des piliers dans la rivière pour empêcher que les bateaux qui accostent n’endommagent son mur le long de la rivière. L’affaire n’a pas de suite.

(f° 127) Donnerstags den 16. Ejusd. [Jan.] augenschein eingenommen – H Friderich Sigel pt° Seiner Landtveste
Herr Friderich Sigel der Silberarbeiter, remonstrirte Mghh. auch, daß die Holz Schiffleuth an Seiner hintern wohnung auff das waßer hienauß, mit annährung jren Schiffen, Großen schaden verursachten, und Seine wand vf das waßer gantz durchlöcherten wodurch beßer nicht geholffen werden könte als wann ein pfahl in das waßer geschlagen, vnd die Schiffleuthe obligirt würden, Ihre schiffe daran anzubinden, maßen Er schon Viele Uncosten deßwegen an wenden müßen. Erk. ut ante [bedacht]

1732, Préposés au bâtiment (VII 1395 Bauherren)
Le perruquier Jean Philippe Wittmar est autorisé à remplacer les piliers en bois pourri par un mur en pierre le long de la rivière. Les préposés refusent quelques mois plus tard de l’autoriser à poser un encorbellement (27 pieds 6 pouces de long, 2 pieds 6 pouces de large) au-dessus du mur qu’il vient de faire.

(f° 47) Mittwochs den 21. Maÿ 1732. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Joh: Philipp Wittmar
An Johann Philipp Wittmar des Perruckenmachers Haus jenseiths der Breüsch An der Schindbruck, welcher umb erlaubnus Gebetten, eine Maur unter sein Haus gegen dem Waßer auff Zuführen, wie es jetzo auf hölzernen Pfosten, so Aber Völlig faul und schadhafft stehet.

(f° 51-v) Freÿtags den 6. May 1732. – H. Johann Philipp Wittmar
Wegen Hn Johann Philipp Wittmars des Perruckenmachers eingenommenen augenscheins ist Erkant, wird dem Imploranten in seinem Begehren Willfahrt.

(f° 67) Montags den 11. Augusti 1732. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Joh: Philipp Wittmar
beÿ H. Johann Philipp Wittmars des Perruckenmachers Haus jenseiths der Schindbruck Gegen der großen Metzig hinüber Welcher umb erlaubnus Gebetten, über seiner neü auffgeführten Maur, einen 27. schuhe 6 Zoll Lang und 2. schuhe 6 Zöll breiten Überhang auf das Waßer Zumachen, gleich wie sein Nachbar, allda auch einen hat. Erkant, begehren Angelaint.

1815, Voirie 283 MW 357

Stotz maître maçon, qu’il est chargé par M. Pfister Marchand de farine de réparer sa maison sise Quai des bateliers N° 95 vis à vis l’auberge du corbeau et d’y ouvrir un arc qui est muré, le 6. juin 1815
[in margine :] sans objet un refus avait déjà été (décrété)

n° 298 Stotz maître maçon, qu’il est chargé par M. Pfister Marchand de farine de réparer & mettre en couleur sa maison sise Quai des bateliers N° 95 vis à vis l’auberge du corbeau, le 30 mars 1815
Considérant que la maison dont s’agit a une avance et qu’elle n’est pas alignée suis d’avis que toutes réparations lui soient interdites, le 4 avril 1815, Christiani
(le Maire, interdit) à moins qu’il s’engage par écrit d’en demolir l’avance et d’en porter ensuite la façade dans l’alignement a tracer d’après le plan de rectilignement de ce quartier, le 4 avril 1815

Description de la maison

  • 1737 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée la boutique de perruquier, une cuisine, la chambre pour l’officier, un petit poêle vers la rivière, une cave sous solives, au premier étage un grand poêle, chambre à cheminée, dépense, vestibule, balcon vers la rivière, au deuxième étage à nouveau un poêle, chambre à cheminée, dépense, cuisine et vestibule, au-dessus trois chambres dont une pour l’ordonnance de l’officier, trois greniers dallés superposés, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 4500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 7 / 95
veuve Kamm
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 208 case 1

Pfitzer André veuve rue du Corbeau N° 95
Jundt Geoffroi Théodore, vis à vis du corbeau 95 (subst.on pr. 1845)

O 741, sol, maison, quai des bateliers 95
Contenance : 1,15
Revenu total : 144,60 (144 et 0,60)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 894 case 1

Jund Geoffroi Théodore
1875. id. Dreher zu ⅓, Ziegele Valentin Teigwaarenfabrikant zu 2/3
1900, derselbe die ⅓ & Eck Peter Emil Sohn v Emil in Sulz O/Els. zu 2/3

O 741, Maison, sol, Quai des bateliers 48-49
Contenance : 1,15
Revenu total : 144,60 (144 et 0,60)
Folio de provenance : (208)
Folio de destination : Zerstört (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

O 741, Haus
Revenu total : 43,60 (144 et 0,60)
Folio de provenance : Nach der Zerstörung
Folio de destination : 894, Vergrößerung
Année d’entrée : 1871
Année de sortie : 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 6
Jahr 1871, Zugang – Jund Gottfried Theodor f° 894, O 741, Haus, revenu 43, desgl.
Abgang – Jund Gottfried Theodor f° 894, O 741, Haus, revenu 144, Zerstörung, supp. 1871

O 741, Maison, sol
Revenu total : 200,60 (200 et 0,60)
Folio de provenance : 894
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 6
Jahr 1875, Zugang – Jung & Ziegele f° 894-I, O 741, maison, revenu 157, Vergrösserung, achevée en 1871, imposable en 1874, imposée en 1875

Cadastre allemand, registre 29 p. 217 case 6

Parcelle, section 18, n° 27 – autrefois O 741
Canton : Rabenplatz Haus N° 9
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,24
Revenu : 1900 – 2000
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1935), compte 611
Jundt Alphons Eugen und Eck Peter Emil S. v. Emil
1930 Eck Pierre et son épouse pour 2/3 et copropriétaires
rayé 1935

(Propriétaire à partir de l’exercice 1935), compte 5706
Société coopérative des cordonniers, association coopérative, société à resp. limitée

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Près du Pont Dauphine / Montée du Pont de la Boucherie p. 462

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

95
Pr. Kamm, Jean André, Perruquier – Vignerons
loc. Wittmar, veuve – Echasses
loc. Braun, Philippe, orfèvre – Echasses
loc. Zimmer, veuve – Charpentiers
loc. Engelhardt, veuve

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Rabenplatz (Seite 134)

(Haus Nr.) 9
Lepain, Wwe. & Sohn, Bauklempnerei. 0
Fischern Architekt. 2
Kölle, Pensionärin. 2
Kölle, Wärterin. 2
Peters, Schlosser. 2.
Lepain, Wwe E 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 680 W 170)

9, place du Corbeau (1886-1954)

Le maire autorise en 1886 le ravalement de la maison bien qu’elle se trouve dans un îlot destiné à être réuni à la voie publique. Il autorise en 1888 le fabricant d’appareils à pression pour débits de bière Lepain à réparer une fenêtre en chien assis vers la rivière. Le maître ferblantier G. Lepain fait remplacer en 1889 l’ancienne devanture par une nouvelle en bois. Lors du ravalement de 1909, le propriétaire est exempté de droits parce que la maison est inscrite sur la liste des bâtiments remarquables. Il fait remplacer en 1928 le pan de bois dans la façade vers la rivière. Le Ministère de l’éducation nationale inscrit en septembre 1937 la façade avec oriel et la toiture du 9, place du Corbeau à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944.


Papier à lettres de la fabrique de pâtes E. Jundt et Ziegelé

Sommaire
  • 1886 – Les entrepreneurs Schoop et Mayer demandent au commissaire de police l’autorisation de ravaler la façade
    L’agent voyer Deutscher répond à l’ingénieur d’arrondissement Pfersdorff que la maison peut être ravalée bien qu’elle se trouve dans un îlot destiné à être réuni à la voie publique – Travaux terminés, mai 1886
  • 1886 – A. Munster demande au commissaire de police l’autorisation du suspendre des paniers. Le maire n’a pas d’objection à faire s’ils se trouvent à 2,10 mètres au-dessus de la voie publique – Les paniers sont suspendus, les droits réglés
    1888 – Le maire met en demeure A. Munster (demeurant 1, rue du Fossé des Tanneurs) de régler les droits échus
  • 1888 – Lepain (fabrique d’appareils à pression pour débits de bière) demande sur papier à lettres en français l’autorisation de réparer une fenêtre vers la rivière. – Le maire accorde l’autorisation verbale de réparer le chien assis.
  • 1888 – Le maire demande aux propriétaires Jundt et Ziegelé (demeurant à la Musau) de faire en sorte que les deux cheminées aient la hauteur réglementaire – Il accorde un délai jusqu’au printemps suivant. – Les cheminées sont rehaussées par des tuyaux en tôle, octobre 1889.
  • 1889 – Le maître ferblantier G. Lepain demande l’autorisation de remplacer l’ancienne devanture par une nouvelle en bois – Autorisation – Dessins du rez-de-chaussée et du premier étage, élévation et coupe – Droits payés pour un pilier transformé et une devanture – Travaux terminés, mai 1889 – G. Lepain est autorisé à occuper la voie publique, avril 1889
  • 1891 – G. Lepain déclare qu’il n’a pas de crochet mais seulement un store. L’agent Deuschler rapporte que le crochet a été retiré récemment – La ville renonce à imposer le crochet qui ne sert plus depuis longtemps à accrocher des inscriptions. – G. Lepain est imposé pour un store et une enseigne. Il répond qu’il n’a pas d’enseigne. Le maire objecte qu’une enseigne plate se trouve sur le caisson du store en saillie sur la voie publique.
  • 1893 – Le maire notifie le sieur Ziegelé (demeurant 106, chemin de la Ziegelau au Neudorf) de ravaler la façade. Eugène Jund et Ziegele (fabrique de pâtes, Teigwaarenfabrik) déclare qu’il a fait repeindre à l’huile la façade en 1886 par le peintre Nussbaum – Le maire constate que la façade est défraîchie – Les trois façades ont été repeintes, novembre 1893
    1896 (octobre) – L’entrepreneur Th. Wagner (14, rue des Livres, ensuite rue Adolphe-Seyboth) est autorisé à occuper la voie publique pour ravaler la façade
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, janvier 1899
  • 1901 – Le maire notifie la veuve Lepain née Dudt de faire ravaler la façade
    Le peintre en bâtiment J. Hegenhausser (9, rue de l’Ail) demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique devant le 1, place du Corbeau – Autorisation accordée devant le n° 9 – Travaux terminés, juillet 1901
  • 1909 (août) – Le maire notifie la société Jundt et Ziegelé (1, fossé Riethberg au Neudorf) de ravaler la façade. Le propriétaire est exempté de droits parce que la maison est inscrite sur la liste de bâtiments remarquables – Travaux terminés, mai 1910
    1909 (septembre) – Le peintre en bâtiment J. Hegenhausser (14, rue Oberlin) demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique – Autorisation de poser un échafaudage – Deux prolongations (peinture) – Travaux terminés, novembre 1909.
  • 1909 – Le locataire Oscar Kauffmann (deuxième étage) se plaint des cabinets d’aisance qui ne sont pas réglementaires
    La Commission contre les logements insalubres demande à la société Jundt et Ziegelé (fabrique de nouilles, Nudelfabrik, à la Musau) de raccorder la maison aux canalisations. La société répond qu’elle a chargé Albert Lepain de faire faire les travaux – Travaux terminés, octobre 1910
    1914. Commission contre les logements insalubres. La cuisine du logement dans les combles n’est pas assez grande.
    1915. Commission des logements militaires, remarques en quatre points – Travaux terminés, juillet 1916
  • 1928 – Le Syndicat de la propriété bâtie et M. Eck, demeurant à Ribeauvillé, font des transformations qui ne ressortissent pas du contrôle pour la protection des ouvriers. Les travaux consistent à remplacer le pan de bois dans la façade vers la rivière. Le Service de la navigation, compétente pour la façade vers la rivière, donne son autorisation. – Autorisation de reconstruire une partie de la façade – Travaux terminés, décembre 1928. Il reste à crépir la façade. Le crépi est posé, septembre 1929.
  • 1928 – La Police du Bâtiment constate que Fr. Pinzinger a fait poser sans autorisation une antenne de T.S.F. entre le 9, place du Corbeau et le 1, place du Marché-aux-Poissons – Demande, croquis – Autorisation – Dessin
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que le tailleur Henri Bertsch a posé sans autorisation une enseigne plate entre le premier et le deuxième étage – Demande – Autorisation
  • 1930 – Le maire notifie Pierre Eck, professeur au collège de Ribeauvillé, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, mai 1934 – Le propriétaire sollicite une subvention de la Ville, le locataire principal Lepain en liquidation judiciaire ayant cessé de payer son loyer – Le maire répond que le budget ne permet pas d’accéder à la demande.
  • 1935 – Albert Lepain informe la Police du Bâtiment qu’il a transféré son bureau 3, rue des Couples et son atelier 10, rue des Bœufs
  • 1937 – Le Ministère de l’éducation nationale inscrit en septembre 1937 la façade avec oriel et la toiture du 9, place du Corbeau à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques
  • 1938 – La Société coopérative des Cordonniers de Strasbourg et environs est autorisée à poser une inscription (enseigne) sur le caisson du volet roulant
  • 1938 (février) – Un tuyau de poêle mal installé provoque un incendie
    1938 (mars) – L’entrepreneur Joseph Heitz (16, rue Sainte-Madeleine) est autorisé à occuper la voie publique pour reconstruire une cheminée
  • 1944 – La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944.
    Certificats de sinistré remis à Eugène Kientz (demeurant 7, rue Ramond), à la coopérative des Cordonniers, à Madeleine Daul pour le service du séquestre
  • 1954 – La Société coopérative des Cordonniers du Bas-Rhin (7, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) autorise Paul Fischer à consulter le dossier de la Police du Bâtiment

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 538)

9, place du Corbeau (1944)

Déclaration après que la maison a été entièrement détruite lors du bombardement aérien le 11 août 1944

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 100
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Schuhmacher-Einkaufsg. Rabenplatz 9
Schweitz Josef
Quartier :
Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Metzgertor
Anwesen : Rabenplatz Nr 9
Register Nr. 100
Fliegerschaden vom 11. 8. 1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Rabenplatz 9
Eigentümer : Schuhmacher-Einkaufsgemeinschaft
1. Gebäudebeschrieb : Geschäftshaus mit Wohnungen, Rabenplatz 9
2. Beschädigte Gebäudeteile : Vollständig zerstört bis auf die Grundmauern
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? durch Sprengbomben
4. Art der Schäden : Totalschaden
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen
Geschäfte
Werkstätten
Garageräume
Stallungen
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 15. August 1944
Unterschrift : Schuhmacher-Einkaufsgemeinschaft e. g. m. b. H., i. V. Weidmann


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1584) au nom de l’arquebusier Georges Raimbaut Nagel. Natif de Strasbourg, Georges Raimbaut Nagel épouse en 1553 Félicité Speisser, veuve d’Antoine Mœtschel

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 29, n° 45)
1553. auff den 21. Augusti seind Ehelich eingesegnet worden Jerg Reinolt Nager von Straßburg vnd fœlicitas Speißerin Anthoni Motschel nachgelaßene Witfraw (i 33)

Les héritiers de Georges Raimbaut Nagel vendent la maison au barbier Marc Vogel

1606 (1. tag Aprilis), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 84-v
Erschienen Ludwig Vischer der Metziger burg. alhie, Jacob Reihel Brottbeck vnnd herr Paulus Bertram Buchhändler
Haben In gegensein H Marx Vogels der Balbierers freÿ guttwillig bekhant, das erstgenanten Jacob Rihel In nammen sein selbs, Ludwig Vischer als Ehevogt Susanne Reÿnboltnagerin vnd h. Julius Bertram als geschworner vogt Caspars vnd Gabriel, wÿland Geörg Reÿmboldnager des Büchsenschmidts vnd gewesener beÿsitzer d. h. des grossen Raths alhie seligen Sohn vögtlicher Wÿß In nammen derselben
bemelten Marx Vogel (verkaufft)
Huß vnd hoffestatt mit allen andern Iren gebeu gelegen In d. St. Straßburg Jenseit der Schindbrucken gegen dem Rappen hinüber gelegenn einseit ein eck als man zu d. Breüsch geht, and.seit Andres Dollenkopff dem Schumacher, stost hinden vff der Breüsch, dauon gendt vier guldin gelts Jährlich vff Ambrosÿ lösig mit 100 guldin Straßburg Wehrung dem Closter Zu Sant Marx, Item Ein guldin Vff (-) lösig mit 25 guldin abzulösen den Armen Sondersiechen vnd dann 5 guldin gelts vff Mariä geburth wid.kheüffig mit 125 guldin Straßburg. Wehrung h. David Löüffen dem Ungelters vnd dessen haußfrauwen Annen Mitschlerin, So dann 15 guldin gelts den dreÿzehen tag h. Februarÿ lösig mit 300 guldin St. w: Annen Mitschlerin obgenant, der Khauff beschehen vber die beschwerden deren der Keüffer gewÿssen vnnd vber sich genommen soll, Zugang. vnd geschehen vmb 625 pfund pfenning Straßburg
Hiebeÿ gewesen Herr Asimus Schott, beÿßitz d. H. des grossen Rahts vnd herr Laurentzius Werner

Marc Vogel hypothèque la maison au profit des marchands Jean Joachim Frantz, Matthias Schalck et Daniel Bitto

1606 (vt spâ [xxiiij Martÿ]), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 78
(Inchoat. fo: 131.) Erschienen Marx Vogel der Balbierer haben
In gegensein herrn Johann Joachim Frantzen Mathys Schalcken v. Daniel Bydo gewerbsman burgern Zu Straßburg guttwillig bekhant v offentlich verÿehen – 600 guldin
Zum vnderpfand yngesetzt huß v hoffstatt mit all Ir gebeu geleg. In der S S ane dem gestaden zwischen der Schindt V Newen bruck gegen der herberg Zum Rappen hinüber einsyt ein eck andersyt neb. Andres Dollenkopff Schumacher stoßend hinden vff die Breüsch davon gend vier guld. gelts lößig mit 100 guld. SW d. groß. gemeyn Almusen Zu St Marx, Mehr 20 guld. gelts losig mit 400 guld. SW Daniel löüfflerin v. sind auch noch verhafftet für 600 gulden wegen* Wyland herrn Jerg Reÿnbolt Nagers selig erben

Originaire de Nuremberg, le barbier Marc Vogel devient bourgeois par sa femme Dorothée, fille du tondeur de draps Jacques Weissenburger, le premier mars 1595 (le mariage a sans doute été célébré à la cathédrale dont les registres manquent de 1591 à 1596)
1595, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 724
Marx Vogell Vonn Nürenberg der Balbierer empfahet daß burgerrecht von Dorothea Jacob Weÿßenburgern deß thuchscherers dochter seiner haußfr. vndt will Zu der Lucernen, Actum den j.t Martÿ 95.

Baptême d’enfants de Marc Vogel et de sa femme Dorothée
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 125-b n° 760)1599. Sonntag 21. Octob. Parent. Marx Vogel d. scherer, Dorothea, Inf. Dorothea (i 128)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 157 n° 970) 1601. Sonntag 19. Aprilis. Parent. Marx Vogel d. scherer, Dorothea, Inf. hanns Marx (i 159)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 179 n° 1154) 1602. Donnerstag 21. Octob. Parent. Marx Vogel d. scherer, Dorothea, Inf. Hans Jacob (i 181)

Marc Vogel hypothèque la maison au profit du meunier Jacques Siebenhorn

1609 (ut spâ [vj tag Aprilis]), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 214-v
(Inchoat. in Proth. fol: 181.) Erschienen Marx Vogell d. Balbierer burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vnd Inn gegenwertigkheit Jacob Sübenhorns deß Müllers, burgers Zu Straßburg – schuldig sige 50 Pfund Pfenning Straßburger baar gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß vnnd hoffestatt & gelegen Inn der Statt Straßburg Jensit der Schindtbrucken gelegen dem Rappen vber, einsit Andres dollenkopff dem Schuomacher, Andersit ein Eckhauß, hinden ffs Waßer vnd vornen vffs Allmend stoßend, dauon gond 20 guldin Ablößig mit 400 guldin St. W. Dauid Leüffer dem Vngeltt, Mehr 10 Pfund d gelts Ablößig mit 200 pfund pfenning Jörg Riemenns nagells selig. Erben, Item 4 Pfundt gelts Ablößig mit 80 pfund pfenning dem Closter Zu Sant Marx, So dann Zweÿ Pfund 10 schilling pfenning gelts Ablößig mit 50 pfund d Rudolff Würtzen dem Wundartzen Sunst eÿgen

Marc Vogel hypothèque la maison au profit de Martin Trausch

1609 (xij octob.), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 416
(Inchoat. fo: 432.) Erschienen Herr Marx Vogele
hatt in gegensein herrn Martin Truschen – schuldig sein 50 pfundt pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein sollen huß V hoffestatt mit allen andern Iren gebeu gelegen Inn der S S Jhenseyt der Schindtbrucken gegen der herrberg Zum Rappen hinüber einseyt ein Eck gegen der Almendt alle man Zur Breüsch geth andersyt Andres dollenkopff dem Schuemacher stoßend hinden vff die Breüsch dauon gendt vier guldin gelts abloßig mit 100 guldin Straßburger gelts widerkheüffig mit 25 guldin Straßburger den Armen Sondersiechen, Item fünff gulldin gelts loßig mit 125 guldin S David leüffern dem Ungelter, Mehr 15 guldin gelts loßig mit 300 guldin ermelter werung vorgenantem David lauffer, Item v lb xij ß vj d gls loßig mit 112. pfund 10 schilling Gabriel Jerg Reÿnbolts nager Buchßenschmid selig. Sohn, Item ij lb L ß gelts loßig m L lb d Ludwig vischern* Metzigern, So dann ij lb x ß glt widerkheuffig mi L lb d Jacob Riel dem Brottbecken sunst ledig eÿg
(dise v.schreibung ist Cassirt wie in der Cantzleÿ Imbeviatura de A° 1621. fol. 76. Zubefind.)

Marc Vogel et Dorothée Weissenburger vendent la maison à l’orfèvre Israel Hemmerlé et à sa femme Hélène Horn

1619 (12. octobris), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 320
(P.) Erschinnen Marx Vogell d. Barbierer vnd Dorothea Weissenburgerin sein ehelich haußfr.
haben in gegensein herrn Israhel hemmerles goldarbeÿters burgers Zu Straßburg v. Helenen hornin seiner haußfr.
hauß v hoffstatt Mit Allen Irhen gebäuen begriff. geleg. Inn d. Statt Straßburg An dem gestaden Nahe beÿ d. schindbruckhen vnd gegen d. herrberg Zum Rappen hinüber geleg. einseit neben hanß frörysen dem schumach. And. seit ein eckhauß neben d. Allmend straßen v geg. d. gemelten herberg Zum Rappen, hind. vff daß wasser die Breüsch genannt stoßend, davon gend Jars Vier guld. gelts S. w. Jars vff Marien Verkhündigung lösig mit 100 guld. bemeltter werung sant Marx, ferner j lb 10 ß d gelts Auff Marie v.khündigung lösig Inn hauptgutt mit 30. lb bemelt. Allmosen Zu Sant Marx, Item ein guld. St. w. gets Zins vff Simonis et Judæ wid. lösig Inn hauptgutt mitt 20 guld bemelter werung den Armen sond. siech Zur rothen kirch Alhier, Item 50. guld. straßburg werung gelts Jahts vff dem 13.ten Februarÿ David leüffers gewesenen vergolders Alhie selig wittib, ferner 5 guld. gelts St. w. vff Marien* geburth lösig mit 125. guld. bemelt werung sagts David leüffers selig wittib, Weitter 5 pfund Pfenning gelts Jars vff Mariæ v.khundigung lösig mit 100 pfund pfenning Paul Bertram burger Alhie, Item 3 Pfund 15 schilling Pfenning gelts Jars vff Marien Verkhundigung wid.lößig Mitt 75 pfund Pfenning h. Lorentz wernern schaffners alhie, Item 50 Pfund Pfenning gelts Jahrs vff Marien Verkhündigung lößig mit 300 Pfund Pfenning herrn Sebastian schachen dem fünffzehner, Weitter 2 pfund 10 schilling pfenning gelts Jars vff Johannis Baptistæ widerlösig mit 50 Pfund Pfenning h. Andreß dieffenbechers haußfr. So dann von einem blatz vnd dem gang geg. dem wasser d. Statt Straßburg Jars vff Adolphi ein schilling Allmend Zinß Sonst freÿ ledig vnd eigen, Darbeneben bemelte hauß höfflin noch weither v.hafft für 100 guld. h. Martin Trauschen seelig erben (…) Vnd Ist d. Khauff vber dieße beschwerd. so die Kheüffere vber sich genohm. Zugangen v. besch. für v. vmb 558 Pfund

Fils du précepteur Martin Hemmerlé, Israel Hemmerlé épouse en 1601 Hélène, veuve du marchand Jean Ulric Gelter (ici Gœtter)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 151-v, n° 47)
1601. Doîca 7 post Trinit. 26. Julÿ. Israel Hemmerlin ein goldschmid H Martini Hemmerlins p.ceptoris 5 classis selig. Son, J. Helena, Hans Ulrich Götters des kaufmans hind.lassene witwe. Eingesegnet d. 18. Augusti (i 79)

Israel Hemmerlé demande l’intercession du Magistrat pour que Jean Henri Horn et Elisabeth, femme de Conrad Erhard, de Francfort délivrent à sa femme son héritage
1601 Conseillers et XXI (1 R 80)
(f° 330-v) XI Novembris. – Israel Hemmerlin vmb fürschrifft.
Israel Hemmerlin weg. seiner haußfrau er vbergibt supplôn meldt wie sie von Irn unfreundtlich. geschwistrig. Hanß Heinrich Horn vnd Elisabeth Conrad Erhardts Zu Franckfurt haußfrauen bei einem Gr. Rhatt doselbs ausgeschreyen u. alles ligente gutter Ir Immerfort* verstrickt word. alß sie nit verkauft vnd alher transferiren kan wie auß den beilag N° 1 und 2. vnd hab sie Iro grundtliche verantwortung gethan wie N° 2 Zusehen, Zur*hofft wan m. Hn intercediren werd. d. es frucht bring. werde. Bitt derwegen crafft mhn privilegie für sie Zuschb. dan er ds *standen nichts an gehet v Ir eigenthumb seye vnd m*an sie gleich wie vergeben würdt für m: dochter die alhie verheuratet vnd burgerin ist sorgen, vnd dieselbig ansprech, Kan sie od. Ir Man das solches alhie thun vnd m hrn hulff gebrauchen und gepüret Ine nit etwas anders wo Zu*iren, Erkant Ist Ir willfahrt

La ville de Francfort déclare ne pouvoir délivrer de copie du contrat de mariage entre Jean Ulric Gelder et Hélène Horn comme le demande Odino
1602, Conseillers et XXI (1 R 81)
(f° 395) IV. Decembris. – Franckfurt weg. Hans Ulrich Gelderns mit Helena Hornin getroffener eheberedung
Ferner Ffurtisch antwortschrben abgelesen, dorin sie melden d. sie Iren burg. Conrad Erhardten wegen der von Seiner Handt Odino begerten Eheberedung Zwischen Hanß Ulrich Geldern und Helenæ Hornin auffgericht befragt, der weiß aber nichts davon wie sein bericht den sie* vberschicken ausweiset So seyen auch nit gebrauchlich wie an andern orten, d. die Obrigkeit solche heuraths abred aufschben lassen Also nichts dauon wiß. Erkant, Man soll odino fürhalten u. überluffern.

Début du litige entre Régnard Odino et Israel Hemmerlé
1603 Conseillers et XXI (1 R 82)
Reinhard Odino contra Israel Hemmerlin. 152. 182. 221. 244. 271. 292. 298.
(f° 152-v) Reinhard Odino contra Israel Hemmerlin
Bittell. weg. Reinhard Odino cit. Israel Hemmerlin Ehevogt Helenæ Hornin u. *um reductionis wid. ein bescheidt vorm Statt gericht vbergibt * cautionis loco Supplicationis mit einer beilag. Schaller Hemmerlin begert abschrifft v. Zeit der Ordnung.

Autres mentions d’Israel Hemmerlé dans les registres du Magistrat
1606 Conseillers et XXI (1 R 85)
Israel Hemmerlin contra Reinhardt Odino. 124. 284.
1607 XV (2 R 35) Israel Hämmerlin. 47. 55. 57. 92. 96. 100. 105. [Heuser Zusammenprechen gegen dem Münster]
1608 Conseillers et XXI (1 R 87)
Israel Hemmerlin contra Reinhardt Odino. 305.
1609 Conseillers et XXI (1 R 88)
Israel Hemmerlin contra Reinhardt Odino. 23.
1611 Conseillers et XXI (1 R 90)
Hans Franckenberger contra Israel Hemmerlin. 373. 392.
1611 XV (2 R 39) Ißrael Hemmerlin. 11. 28. 37. 46. 91 119. 124. 125. [contra Steltzer Zunfft]
1612 Conseillers et XXI (1 R 91
Israel Hemmerlin contra Johann Franckenberger. 12. 37. 92. dessen Erben. 190. 200.
1613 XV (2 R 41) Ißrael Hämmerlin. 273. [Heuser Zusammenprechen in der Fladergaß]
1614 Conseillers et XXI (1 R 95)
Hans Franckenbergers Erben contra Israel Hemmerlin. 177.
Reinhardt Odino contra Israel Hemmerlin [wegen seiner dochter]. 184. 187.
1614 XV (2 R 42) Israel Hemmerlin. 98. [allmendbronnen]
1615 VII 1330 Bauherren
Israel Hemmerlin granalia. 128.
1616 VII 1331 Bauherren
Israel Hemmerlin 16. [Schuldzahlung]
1616 XV (2 R 44) Israel Hemmerlin. 169. [Heuser Zusammenprechen in der Fladergaß]
1619 Conseillers et XXI (1 R 101)
Isaac Stettner vogt Reinhard Odino Kinder contra Israel Hemmerlin. 326.
1626 XV (2 R 54) Israel Hammerlen. 245.
1632 Conseillers et XXI (1 R 114)
Reinhard Odino Cont. Ißrael Hemmerlin. 218.

Israel Hemmerlé rentre en possession d’un capital déposé à la Tour aux deniers
1616, Trois de la Tour aux deniers et préposés au bâtiment (VII 1331)
(f° 138-v) Mittwoch 4. Sept. – Vogteÿ geldt abgelöst
Israhel Hemmerlin. hat hieuor vffkhundet Jetz empfangen Capital 17 h 10 ß
vnd vff bartholomei Pfalen 17 ß 6 d
hat verkhundt gelieffert damit Erlösst

Israel Hemmerlé se remarie en 1623 avec Anne, veuve du bailli de Wasselonne Jean Jacques Bentzius
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 469 n° 1545)
1623. Dominica 16. p. Trinit. 28. 7.br. Israël Hemmerlin der goltarbeiter vnd burger alhie, Anna H. Hans Jacob Bentzÿ gewesenen Amptmans Zu Waßlenheim hind.laßner wittib, dinstag den 7. octob. (i 493)

Jean Jacques Bentzius épouse en 1622 Anne, fille du docteur en médecine David Rixinger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 451-v n° 1435)
1622. In Festo Pentecostes. 9. Junÿ. Herr Johannes Jacobus Benzius, Amptman Zu Waßlenheim vnd Jungfr. Anna h. Davidis Rixingern Medicinæ D. vnd professoris, wie auch des Stiffts Zu S. Thoman Decani Tochter (i 474)

Les enfants et héritiers d’Israel Hemmerlé issus de ses deux mariages vendent la maison au sellier Adam Meichel
1634 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 496-v
(Protocollat. fol. 84.) Erschienen weÿ: Israel Hämmerlens deß goldarbeiters see: in And.er Ehe erzeügter vnd hind.laßener Kind. Als cum beneficio Inventarÿ ersternannten Ihres Vatern see: Erben Vogt H Gabriel Waldeck auch goldarbeiters hat vf eines Ers: gross. Rhats den 26. Junÿ nechsthien insonderheit ertheiltes Decretum alienendi mit beÿstand Johann Georg Marbachs und H Jonæ Stören, alß vß erstwolbesagts Raths mitel hierzu insond.heit deputirt vnd verordnet (verkaufft)
Adam Meichel dem Sattler auch burg. alhie
hauß vnd hoffstat, mit allen Anden ihren gebäwen & alhie Jenseit der Breüschen am Gestad. nahe beÿ der Schindbrucken gegen d. Herberg Zum Rappen hinüber, einseit neben hanß Froreisen dem Schuemacher gelegen, Anderseit ist ein Eck, hind. vffs wasser, die Breüsch genannt stoßend, dauon gehen Jährlich vff Mariæ verkündigung 4 fl. gelts St. w. dem Allmosen Zu S. Marx in hauptg. mit 100. fl. w. Item j. lb 10 ß gelts vff Mariæ v.künd. erstbesagtem Allmosen, in hauptg. mit 30. lb. d It. 1. gld. w. vff Simonis et Judæ den Guten Leüthen mit 20 gld. w. Capital abzulösen, So ist dise behausung auch noch v.hafftet vmb 300. fl. w Jarß vf den 13. Februarÿ mit 15. fl. w. Item vmb 100. fl. w. Jahrß vnd Mariæ gburth mit 5. fl. w. nachstbemelte beede posten weÿ: dauid Leüffers gewesenen Ungelters see: Erben, It. vmb 50. lb. d H Wolffgang Schöterlins Alten Ammeisters s: erben vf Michaelis mit 2. lb 10. ß d. Zuuerzinnßen, vnd vf begeren Zuerlegen, Mehr umb 25. lb d Andreß Dieffenbechers deß elt. s: witib so vf Michaelis Anno 1637. erlegt Inmitelst v.zinßt, It. vmb 300. lb d H Johann Georg Marbachen, obgedacht so auch auff begeren erlegt, In zwischen vff Johannis Baptistæ verzinsst wd. müess. So dann gehet Jährlich von einem bla[tz] vnd.m gang, gegen dem wasser vf Adolphi 1 s d. Allmend gelt d. St. St. sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerd., so d. Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen p. 450. lb
Dabeÿ gewesen H Jacob Katzenstein Kleinen Rhats Verwanther, hanß hetzel d. Satler deß Käuffers Schweher, vnd h hanß Georg Meÿer Nots.
[in margine :] Nota, der kauff ist für freÿ, ledig, eÿgen, zugangen p. 1600. lb (…)
[in margine :] Erschienen H Joh: Jacob Bentz V. I. Doctorandus, hatt in gegensein Apolonia Adam Meichelß deß Sattlers ehelich. haußfr. mit beÿstand H Georg Obrechts V.I. D. und E. E. Kleinen Rhats Advocati v. Procuratoris ihres geschwornen Vogts bekannt (…) Act. 5. martÿ a° 1651.

Fils du marchand du même nom, Adam Meichel épouse en 1629 Appolonie, fille du sellier Jean Hetzel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 156-v n° 21)
1629. 11. Trinitatis. Adam Meichel der Satler, Adam Meichel des handelsman vnd Burgers alhie ehelich. sohn vnd Jgfr. Appolonia Hans Hetzel des satlers vnd burgers alhie ehel. tochter (i 170)

Adam Meichel se plaint auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un que le Magistrat a nommé un cutareur à sa femme. Il est renvoyé au Sénat.
1641 Conseillers et XXI (1 R 124)
(f° 141) Sambstag d. 27. Nou. – Adam Meichel ab Mh. bericht d. Er hochst beschwerlich Vernommen d. sein haußfrau ein Curatorem hab begerth Vnd d. Ihr damitt wilfarth, bitt vmn ein Salvûn Conductum auff etliche wochen. Erk. Ist vor .E. E. Rth gewißen.

Autres mentions d’Adam Meichel dans les registres du Magistrat
1658 Conseillers et XXI (1 R 141) Johan Meichel Ca. Adam Meichel. 194.
1659 Conseillers et XXI (1 R 142) Johann Meichel Ca. Adam Meicheln. 176. 213.

Adam Meichel hypothèque la maison au profit de Marie Winter, veuve de son père Adam Meichel

1640 (25. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 425-v
Erschienen Adam Meichel der Satler alhie bekante
in gegensein H Valentin Büchlers des Ntÿ alß Ehevogt fr. Maria Winterin sein Meichels Vatters Adam Meichels handelsmanns seel. hinderlaßener witiben (…) 250 fl. schuldig
dafür in specie Vnderpfand eingesetzt hauß und hoffstatt sampt deren gebäwen gelegen alhie beÿ der Schindbruckhen gegen dem Rappen hienüber neben hannß Fröreißen && ein Eckh hinden Vff die Breüsch stoßend, dauon gehet Jährlich Vff Mariæ v.kündigung 4. fl. Wehr. dem Allmusen in hauptguth mit 100. fl. Wehr. It. j. lib. 10. ß vff Mariæ v.kündigung ermeltem Allmußen in hauptgut mit 30 Lib. It. j. fl. wehr. vff Simonis et Judæ dem Gutenleüth mit 20. fl. wehr abzulößen, Item j. ß Allmend gelt der Statt Straßburg, So ist diße behaußung auch noch v.hafftet umb 50. lib. dem Schütterlisch. Erben, Item vmb 35. Lib. Israel dieffenbecher dem Eltern Vnd dann Vmb 260. fl. den Bentzischen Erben

Adam Meichel hypothèque la maison au profit de François Raoul Ingold

1640 (15. Octob:), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 526
Erschienen Adam Meichel der Sattler und burger zu Straßburg bekannte
in gegensein des Edlen Ehrenuesten Fürsichtigen und hochweißen herren Frantz Rudolff Ingoldten XIII.ers – schuldig seÿen j. C.L. Lib.
dafür in specie Vnderpfand sein soll Hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen gelegen alhie Jenseit der Schindbrucken geg. dem Rappen neben hanß Fröreißen && ein Eckh hinden vf die Breusch stoßend dauon gehet Jährlich vff Mariæ v.kündigung 4. fl. Wehr dem Allmoßen Zu St: Marx in hauptguet mit 100. fl. Wehr. Item j. Lib. 10. ß vff ernanten tag ermeltem Allmußen in haupgut mit 30. Lib, It. j fl. wehr. vff Simonis et Judæ den Guthleithen mit 20. fl. wehr. abzulößen, It. 1 ß d Allmend gelt der Statt Str. So ist dieße behaußung auch noch v.hafftet vmb 100. fl. wehr. hieronimo Bawrmeistern, Item Vmb 50. Li. den Schütterlischen Erben, Item Vmb 25. lb H Israel Dieffenbechern dem Eltern, Item Vmb 285. fl. den Bentzisch. Erben Und ann Vmb 12. fl. Jährlichen wÿdembs Zinß H Valentin Brüchlern dem Not° ehevögtlicher weÿß

Accord relatif à l’obligation ci-dessus passé entre Jean Gaspard Vogler au nom de sa femme Salomé Ingold et Appolonie Hetzel, femme d’Adam Meichel

1645 (21. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 471
Erschienen der Edel Ehrenvest, hochgelehrt H Johann Caspar Vogler dero rechten Doctor Und Advocatus, alß Ehevogt Fr. Salomeen Ingoldtin mit beÿstandt H. M. Josephi Scherbaum Notÿ. immatriculati und E. E. Kl. Rhats ietzig. Beÿsitzers an einem,
So dann Fr. Apollonia Hetzlerin, Adam Meichels deß Sattlers und burgers alhie eheliche haußfraw mit beÿstand H. D. Georg Obrechten Advocati ihres geordneten Curatoris, wie auch Samuel Schragen deß Seÿlers und Michel Geggelers deß Metzgers, beed. alß ihrer hierzu insond.heit erbettener nechster v.wanthen, Am and.n theil, Zeigten an und bekannten, demnach besagter Adam Meichel, Vermög der auch in d. Cantzleÿ Contractstuben den 15. 8.bris Anno 1640. vffgerichteter obligation, nunmehr weÿl. dem Edel, Ehrenvest und hochweisen herrn Frantz Rudolff Ingolden deß beständig. geheimen Regimens der herren dreÿ Zehen für par gelühen gelt 150. lb schuldig worden, auch noch zu gelten seÿe, Welche Schuld sum nach ehrengemeldten herrn Ingoldts seeligen ableiben vff ernannte Fr. Salome Ingoldtin Erblichen erwachß.,
für welche Schuld Er Meichel neb. seiner haab sein behaußung alhie Jenseit der Breusch. geleg. in specie Ver Vnderpfändet (verglichen)

Appolonie Hetzel, femme d’Adam Meichel hypothèque la maison au profit du brasseur Jean Charles Verius

1657 (16. Sept:), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 405
Erschienen Apolonia Hetzelin, Adam Meüchels deß Sattlers eheliche haußfraw, mit beÿstand H. Georg Obrecht U.I. D. Undt E: E: Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris ihres Vogts
in gegensein Hannß Carl Verjüs, Biersieders Zum Schaff alhie mit beÿstand H. Philipß Meÿers aten Statt Gerichts Beÿsitzers seines Schwagers – schuldig seÿen 150. Pfund
Unterpfand sein soll, hauß vnd hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie jenseit der Schindtbruckh, ist einseit ein Eckh geg. d. Herberg zum Rappen hienüber und anderseit neben Ursula Dollhopffin, hind. vff die Preüsch stoßend geleg. davon gehnd Jahrs 3. lb 12. ß ablößig mit 75. lb dem Stifft St: Marx, Mehr ist dieße Behaußung noch Verhafftet umb 25. lb. weÿl. H Israel dieffenbechers geweßenen XV. seel. wittib und Erben (…)

Appolonie, femme d’Adam Meichel, loue une partie de la maison au barbier Jean Charles Kopp

1660 (16. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 734-v
Erschienen Apolonia, Adam Maÿchels deß Sattlers Eheweib, mit beÿstand H Georg Obrecht V.I.D. und E.E.Kleinen Rhats Advocati & Procuratoris ihres geschwornen Vogts
in gegensein Johann Carl Koppen deß Barbierers
verlühen haben in ihrer alhier Jenseit der Schindbruckh, geg. der Herberg Zum Rappen hinüber gelegener Behaußung den undern gantz. Stockh nichts davon /:alß daß Gewölb:/ außgenohmen, wie auch den gantz. tritten stockh die underschlagene helffte deß Kellers und die Gemeinschafft der Bühnen, vff Zweÿ Jahr lang von bevorstehend. Michaelis angerechnet, um einen jährlichen Zinß, benantlich 24. lib

Appolonie, veuve d’Adam Meichel, vend la maison au barbier Jean David Eisenstern moyennant 1175 livres. Une apostille fait état d’un capital mentionné dans l’acte du premier avril 1606.

1663 (24. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 189-v
(Prot. fol. 20.) Erschienen apolonia weÿl. Adam Maÿchels geweßnen Sattlers nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit assistentz H Georg Obrechts V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocati & Procuratoris ihres Curatoris und hannß Carl Veriußen deß Biersieders Zum Sternenberg ihres Verwanthens
in gegensein hannß David Eisensterns deß Barbierers mit beÿstand Lorentz Frantzen deß Schuhmachers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten Jenseith der Schindbruckh gegen der herberg Zum Rappen hienüber einseit ist ein Eckh anderseit neben Michael Fröreiß. dem Schuhmachern hind. vff die Preusch stoßend gelegen, davon gehet iahrs j. ß Allmend zinnß gemeiner Statt – umb 1175 pfund
[in margine :] Erschienen die Verkäufferin mit assistentz obgedachts ihres Curatoris an einem, So dann der hierinn gemelte Käuffer am andern theil, Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Wiewohl. Sie die Verkäufferin dem Käuffern die hierinn benambste behaußung für freÿ ledig und eÿgen Verkaufft, So hette Jedoch Er der Käuffer die Jenige 50. lb so uff ged. behaußung Vermög der am 1.ten April A° 1606 durch herrn Jacobum Kuglern alß damahlen der Statt Straßburg geweßenen Contractuum Notarium nunmehr seel. uffgerichteten und dabeÿ befindlich. Verschreibung noch hafften und herrn Johann Jacob Wiegers U.I. Ddi und der Evangelischen Herren Dom Capitularen hoher Stifft Straßburg Secretarÿ Kindern erster Ehe eÿgenthümblich gehörig seÿen uff sich genohmen (…) Actum den 18. 8.bris A° 1664

Jean David Eisenstern rapporte qu’il a appris le métier pendant trois ans puis travaillé pendant seize ans dans des contrées lointaines et dans un régiment. Il obtient des Quinze une dispense pour pouvoir présenter son chef d’œuvre bien que le règlement stipule qu’il doit encore travailler un an comme compagnon.
1660, Protocole des Quinze (2 R 78)
Joh: David Eißenstern Ca. Barbierer. 82. 94. 104. 116. 120. 123.
(f° 82-v) Sambstag den 12. May – Joh: David Eißenstern per Reißnern Contra Barbierer prod. Supplication, Dr Betsch copias vnd Z. d. O., erh.

(f° 123) Freÿtag den 13. Julÿ – Eißenstern per H. Frantzen referirt, Es beruhe d. Streitt Johann David Eißensterns deß Barbierers gesellen Contra die Meisterschafft Barbierer handwercks, maßen sie auß abgeleßenen actis vernohmen, darin daß die Meisterschafft Clägern Crafft articuls noch nit Zu verfertigung deß Meisterstücks admittiren will, Weilen Ihme noch Ein Jahr ane seiner Gesell arbeits Zeit allhier ermanglet, Wann Er aber hergegen sich vf 16. Jahr lang in d. Frembde, vnd Zumahlen ane fernen orth. auch Zu Veldt vf seinem handwerckh auff gehalten. Zu Sonsten auch hiebevor allhie wie recht 3. Jahr ermelt handwerckh gelehret v. j Jahr gesellen Weiß gedienet, alß Vermeinen Deputati es were Völlig mit Ihme zu dispensiren, vff nach stehende weiß
Vnsere Herren die Fünffzehen haben in Sachen Johann David Eißenstern deß Barbierer gesellen vnd Burgers sohns alhier, Imploranten an Einem, entgegen vnd wid. Ein E. hiesige Meisterschafft Barbierer handwercks Antwarttere am andern theil, auf beederseits eingebrachte handlung. und beschehene submission Erkandt, Würdt Implorant Zu Verfertigung deß meisterstücks admittirt vnd Zugelaß. vnd soll, da Er damit Wie recht bestand. sein ward, alß dann beÿ d. Zunfft für Ein völligen Meister auff vnd angenommen wd. refusis expensis. Erkand, würdt gefolgt

Fils du notaire André Eisenstern, Jean David Eisenstern épouse en 1660 Anne Ursule, fille de l’aubergiste Michel Debus
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 124 n° 55)
1660. Dom. 17. post Trin. den 14.t 8.bris. Zum 2. mahl hr hanß David Eisenstern Barbierer, Weiland hr. Andreä Eisensterns gewesenen Not: Publ: ehel: Sohn undt Jfr. Anna Ursula Weiland Michael Debus gewesenen Gastgebers Zum Salmen hinterlaßene ehel: Tochter (i 125)

1665, Protocole des Quinze (2 R 82) Johann David Eisenstern. 120. [der Barbierer, Abloßung]

Les Quinze déboutent la maîtrise des barbiers de leur requête d’après laquelle ils veulent que Jean David Eisenstern présente un nouveau chef d’œuvre parce qu’il a été reçu maître sans avoir le droit d’engager de compagnon ni d’apprenti. Ils estiment que la maîtrise aurait dû faire sa demande dans l’année qui a suivi la réception au lieu d’attendre deux ans.
1662, Protocole des Quinze (2 R 79)
Barbierer Contra Hans David Eißenstern. 176. 182. 189. 191. 194. 197.
(f° 197) Freÿtag den 28.9.bris – H. Zeißolff vnd H. Brackenhoffer laßen per H. Frantz referiren, daß Sie die Sach der Barbierer contra Hanß Davidt Eißenstern Ihren mit Meister Zubedencken Von sich genohmen, die beruhe nun kuertzlich darinn, demnach beclagter Crafft Mghh. Protocolli de a° 1660. fol: 123. Zu verfertigung deß Meisterstückhs od. dem Examine admittirt, Ist er darauf durch die geschwohrnene 3. Examinatores vnd H. Dr. Sebitzium, in beÿ sein deß obmanns H. XV. Weßners examinirt, weilen er aber nichtt gar wohl bestanden, es dahin per majora gestelt word. daß Er Zwar Künftig Meister sein, aber nach jahr und tag keine Gesellen vnd Jungen fürdern, vnd mer nicht daß 4. becken außhencken solle, nun habe beclagter solches nicht allein præstirt vnd außgestand. sondern es ist auch nach j. gantz Jahr darüber passirt, anietzo aber komme allererst die Meisterschafft vnd begehren, daß Er sich noch ein mahl examiniren laßen solte, vnd solches Crafft Ihres articuls, welcher vermag, daß der so im Ersten examine nicht bestanden 1/4 Jahr hernach noch Einmahl examinirt werden solte & Wann aber die Klägere dißfalls Viel Zu lang gewarttet, vnd billich gleich nach der H. Examinatoren bescheid hetten einkommen vnd ihren articull allegiren sollen, hingegen d. beclagte seine Ihme vferlegte Zeit adimplirt, auch angeregter bescheidt ohne schmehlerung deß Obmanns v. d. H. Examinatoren /:deren bereits 2. todt:/ authorisirt nicht rescindirt wd. kann, als vermeinen die Herren Deputirt. es were in d. sach volgende Urtel Zuertheilen.
Erkandtnus. – Vnsere Herren die Fünffzehen haben In Sachen E. Erß: hiesigen Meisterschafft Barbierer Handwercks Cläger entgegen vnd wider Hans David Eißenstern Barbierer vnd burgern allhie beclagten, auf beederseits eingelegte handlung vnd gethanen beschluß nach Erkandt, laßt mann es beÿ dem am 26.ten 7.bris A° 1660. vnd also bereits Vor Zweÿ Jahren mit beclagtem gehaltenen examine, vnd damahl darauff ervolgten vnd in actis von Clägeren selbst allegirten, auch von ihm beclagt. adimplirt. vnd also in rem judicatam schon beÿ guter Zeit erwachßenem bescheidt nochmahlen vndt allerdings Verbleib. compensatis expensis. Erkandt Würdt dießer bescheidt gefolgt.

Le sénateur Matthieu Schmidt épouse en 1662 Anne Marie Eisenstern, fille du notaire André Eisenstern et successivement veuve du tailleur Jacques Klein qu’elle a épousé en 1642 et de l’employé à la halle Jean Charles Schneider qu’elle a épousé en 1660.
Matthieu Schmid et sa femme Anne Marie vendent la maison au barbier Philippe Frédéric Horb

1668 (28. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 711
(Prot. fol. 43. fac. 1 – 1125. lib) Erschienen H Matthæus Schmid EE Groß. Rhats alter Beÿsitzer alß Ehevogt Fr. Annæ Mariæ Schmidin, mit beÿstand H Johann Christoph Wehrbeckh Not. ihres dochtermanns und H Johann Friderich Medlers Not.
in gegensein Philips Friderich Horben deß Barbierers mit assistentz H Marx Philipp Haanen E.E. Kleinen Rhats alten Beÿsitzers und H hannß Bernhard Gorÿ beed. Barbierer
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie Jenseit der Schindbruckh gegen der Gastherberg Zum Rappen hienüber, einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. Michael Fröreißen deß Schuhmachers seel. wittib und Erben, hind. vff die Preusch stoßend gelegen. davon gehen iährlichen. 1. ß d Allmendgeldts gemeiner Statt, Item 2. lib. termino Mich: lößig mit 50. lib. weÿl. H Johann Jacob Wiegers V.I.Ddi und Secretarÿ im Bruderhoff nunmehr seel. hinterbliebenen Kinder, Item 11. lib. 15 ß termino Annunc. Mariæ wid.käuffig mit 235. lib. hannß Carl Vergiußen dem Biersieder Zum Sternenberg, so dann 20. lib vff diß. termin ablößig mit 500. lib dem großen gemeinen Allmosen Zu St Marx (übernohmen) – umb 340. lib.

Le compagnon barbier Philippe Frédéric Horb a demandé à la maîtrise des barbiers le droit (a) d’exercer son métier dans la boutique que lui ont loué les enfants Hess et (b) de présenter son chef d’œuvre bien que le règlement stipule qu’il doit être encore compagnon pendant trois trimestres. La commission constate que les deux ans dont parle le règlement ne concernent que les étrangers et non les fils de bourgeois. Le tuteur des enfants Hess aurait pu louer la boutique de barbier à Meyerlin ou à Meßerschmidt qui refusent de la reprendre parce que les meilleurs clients sont perdus. La commission relève que Philippe Frédéric Horb pourra ouvrir une nouvelle boutique quand il aura été reçu maître et qu’il est dans l’intérêt des enfants Hess que leur boutique soit exploitée. Elle propose que Philippe Frédéric Horb soit autorisé à titre de dispense d’exploiter la boutique jusqu’à ce qu’il soit reçu maître en réglant 25 livres d’amende et d’infliger une amende au tuteur des enfants Hess pour n’avoir pas loué la boutique plus tôt. Les Quinze refusent de baisser le montant de l’amende que doit payer Philippe Frédéric Horb pour avoir ouvert la boutique sans en avoir le droit.
1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
Philipp Friderich Horb Ca. Barbierer Meisterschafft
(f° 185-v) Sambstag den 14. 8.bris – Philipp Friderich Horb lediger barbierer gesell, per Wildten Ca. die Barbierer Meisterschafft, producirt vndtg. Supplication, mit pitt wie darin, Dr. Bitsch nom: cit: pittet besichtigung vnd Zeit der ordtnung, Wildt weilen diese Sach den ober Handwercks Herren bereits bekannt, pittet bescheidt, Dr. Bitsch, wie gebetten, H Faust berichtet, Supplicant habe beÿ der Meisterschafft vmb der Barbier Stuben, so er von d. Heßischen Kind. vogt bereit gelehnt, fernere offen haltung, vnd dan, das er sein meisterstück verfertigen möge, gebetten, allein mangelten Ihne and. Zeit noch ¾ Jahr, wie wohl der Articul gegen den burgers Söhnen, noch Zuerleütern, neben disem sol er auch noch händel Zu St. Gallen In der Schweitz auß Zumachen haben, waß er aber aigentlich Vor beschaffenheit mit der Barbiere Stuben habe, vnd wie Viel deren fürohien in der Statt sein sollen, seÿe In den Protocollis, was mit Mathiß Klingleren geschloßen worden, Zuersehen, dabeÿ herr Brackenhover dißen bericht erstattet, daß nach füegster Bekantnus, die Barbierstub verwichenen Donnerstag Zwahr Zuegehen sollen, weil aber er Horb ein Versuechter Junger Mensch, Von H Dr. Kieffern vnd anderen recommendirt, vnd er H XV. Meistern vom Imploranten Inständig ersucht werden, nur die 1 ½ tag vnd solang die Stub Zu erlauben weiter offenzuelasen, biß beÿ Mghh. er ein komen, Alß hat er In ein so kurtze Zeit, Sonderlich weils* dem bericht nach, in seinem termino præjudiciali mehr geschehen, darein gewilliget, vnd dem vorsitzenden Herren Stättmeister baldt darauff bericht davon gethan. Erkandt, Soll die Barbier Stub noch 8. tag offen gelaßen werden, die Sach aber ist Zubedacht gezogen.

(f° 192) Freÿtag den 20. 8.bris – Philipp Friderich Horb Ca. Barbierer Meisterschafft
Herr Frantz vnd Herr Faust laßen per Herr Nägelin referiren, daß sie die Sach Philipp Friderich Horben, des ledigen Barbierer gesellen, Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer supra fol. 185. examinirt, vnd befund. das volgende 2. Puncten darinnen enthalten, Erstlich das er Horb die heßische barbier stub offen behalten, So dan Zur Verfertigung des Meisterstücks admittirt werden möge, Alß nun vber dise bede petita, die geschworene Meister nicht allein gehördt Sondern Ihnen auch die horbische Supplication vnd der 29. vnd 30. Punct auß der Barbierer Articulbuch Vorgeleßen worden, haben sie sich weil alles darinnen wegen der Zeit vndt des Meisterstücks gar Clar Sintemahl die 2 Jahr darumb die redt geweßen, allein die frembdte vnd nicht burgers Kind. astringirt, Vernemen laßen, dem Imploranten, quo ad hunc passum, weitere difficultäten nicht Zumachen, allein stünde nicht fein ehewan er das Meisterstück gefertiget, vnd Zünfftig werden, daß er ein offene barbierstub haben solle, werd. große confusiones beÿ der Meisterschafft causiren, doch hette hieran niemand schuld dan Notarius Tromer, der Heßischen Kind. Vogt, der habe anfangs den Jungen Meßerschmidt vndt Meÿerlin, alß welche beede Ihr Meisterstück gemacht, Zur der Stub. haben können, es wahr aber wed. dieße noch ferner Jahrs vmb die 50. fl. neben der burgschafft gerecht, Sond.en Ist Ihnen anfangs 100. Rther sie damit abzuschrecken, vom Vogt gefordt. biß er Horb beschrieben, vnd Zur stell gebracht worden, allegiren dabeÿ Christoph Gäßler habe Vor Jahren, bereits das Meisterstück gefertigt gehabt, Vnd hochzeit gehalten, vnd Vermeint auch wid. etwas Zuverdienen, derowegen die barbierstub vmb ein tag früher, ehe wan er vff der Statt (f° 193) Stall vnd der Zunfft eingeschriben worden, vffgemacht, vnd becken herauß gehenckt, hart gestrafft worden, Belangend aber die haubt Sach ahn Ihr selbsten, ob Ihme Horb. Zu vergönnen, daß er In deßen, bis er das Meisterstück Verfertiget, die Heßische Stub offen halten möge, So er scheindt auß obiger relation, desgleich nach Heßen todt ermelte beede Barbierer der Meßerschmidt vnd Meÿerlin selbige Stub begehrt, so Inen aber vmb des Horben willen von dem Vogt dermaßen verpfeffert worden, das deren keiner mehr begehren können, damit es aber nicht das ansehen gewinne, ob wolte man Ihnen Horben Vor ermelten beeden deren der erste Würcklich Meist. der And. aber sein Meisterstück bereits Verfertiget, Vorziehe, Haben die Herren Deputirte nötig befund. nachmahls Zuvernemen, ob einer vonselben bed. etwa noch die Heßische Stub begehren möchte, darauff Meÿerlin, weil bereits die beste Kunden d. Stuben entgangen, negativé, Meßerschmid aber conditionaté geantwortet, darauff nit Zugeh. gewesen, Vff welchen weitern ervolg, Vndt daß 1. wan der Implorant mit seinem Meister Stuck besteh. würd, Ihme ohne das ein gantz Newe Stub vffzurichten erlaubt, 2. er diser offenen Barbierstub halben ein gueten heürath getroffen, 3. keiner von obberierten die Stub, weil die viel Kund. verlohren, Jahrs vmb die 60 fl. begehrt, 4. den Heßischen Kind.en, daß dise Ihr Stub offen pleib groser nutzen geschafft würd, 5. weil bericht Vorhanden, wan die Stub Zuegieng, die Heßische Kinder vmb ein Legat springen, vnd des Horben heürath krebsgängig werden möchte, Haben die Herren Deputirte Ihren schlus ohnmaßgeblich dahien gerichtet, weilen gleichwohl Ihme Horben, mit der Stuben /:die so lang bitz er das Meisterstück gefertiget, In der Vogts Kind. Namen offen Zuelaßen:/ ein besond.s vnd lange Zeit nit gehörtes wld.fährt, die Herren Barbierer damit Zuestillen, er solte, wie sonsten mehr geschehen, 25. lb d In die Ladten und dan Notarius Joh: Thoman Tromer wegen vorgangenen tergiversirens beÿ hauß verlihen 55. lb d auß seinem Seckel Zur Straff Zuerlegen schuldig sein, vff weis, wie In der Erkantnis hernach Volget
Erkantnuß – In Sachen Philipp Friderich Horben des Ledigen Barbierer gesellen Ca. E E Meisterschafft Barbierer handtwercks, Ist Erkandt, würd die Heßische Barbier Stub, In der Kind. nahmen so lang zueöffnen, biß Implorant das Meisterstück, wie recht, verfertiget, dispensando Zuegelasen, Hergegen soll er Horb schuldig sein der Meisterschafft In Ihr Laad 50. lb d. Notarius Tromer aber, wegen Vorgangenen tergiversirens beÿ diser Lehnung, Mghh. 5. lb d auß seinen Seckel abzurichten. Erkandt, die Herren bedencken vnd bescheidt dergestaly gevolgt, daß vff ferner anhalten Tromer beÿ 3. lb d soll gelaßen werden.

(f° 195-v) Philipp Friderich Horb wegen Nachlaß
Philipp Friderich Horb Barbier gesell, per Wildten, producirt vndth. Ansuechen, vndt pittet vmb erlaßung der 25. lb Straff, od. doch eine moderation, H. Frantz vnd Herr Faust referiren, wie Supplicant anfangs wegen der offengehaltenen Barbier Stube, anfangs erfrewet, also wehre er ahn disem bescheid erschreckt worden, gleichwohl aber der Meisterschafft ein harter eingriff beschehen. Erkandt, würd das begehren abgelaint.

Fils du boucher Georges Horb, Philippe Frédéric Horb épouse en 1665 Anne Marie, fille du boucher Jean Guillaume Gœppel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 373-v n° 25)
1665. Domin: 27. Trin: et 1. adventus, H Philipus Friderich Horb, der Barbierer und Burger alhie, Georgÿ Horben deß Metzgers und Burgers alhie ehelicher Sohn, und Jungfr. Anna Maria, H: Johann Willhelmi Göbbels deß Metzgers und Burgers alhie ehel. Tochter, Copulirt Zu St: Cl. 40. 10.bris post preces Matut. (i 292)

Philippe Frédéric Horb loue la maison au marchand Jean Christophe Kellermann

1671 (31. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 72-v
Erschienen Philipß Friderich Horb der Barbierer
in gegensein H. Johann Christoph Kellermanns deß Handelsmanns
Verlühen habe, den gantzen mitlern Stockh nichts davon außgenohmen sampt einer Cammer im Obern stockh in seiner alhie Jenseit der Schindbruckhen gegen der Herberg Zum Rappen hienüber gelegenen Behaußung 5. Jahr lang von Joh. Bapt: dießes Jahrs angerechnet umb einen iährlichen Zinnß benantlichen 12. lb

Philippe Frédéric Horb hypothèque la maison au profit des enfants de Mathias Baumcratzer. En marge, quittance donnée en 1691 à Henri Ecors (Eckhorst).

1680 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 542
Erschienen Herr Philipp Friderich Horb der Barbierer
in gegensein Lorentz Pfeiffers des Kornwerffers alß Vogts Weÿl. Mathis Bawm Cratzers auch Kornwerffers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 150. fl. à 15. bz.
unterpfand, hauß undt Hoffstatt mit allen deren gebawen undt Zugehördten alhier jenseit des Stadens, ohneweit der Schindbruckhen, einseit ist ein Eckh anderseit neben Daniel Ruopen dem Schuhmacher gelegen, welche behaußung annoch umb 1000 fl. (so dann umb 800 fl. verhafftet)
[in margine :] Erschienen Hannß Carl Breta Kieffer, alß Ehevogt Barbaræ gebohrner Baumcratzerin und Susanna Baumcratzerin so annoch ledig. stands aber majorennis mit beÿstand H. Lienhard Pfehlers deß Ohlmanns, Und sie beede auch im nahmen Jacob und Catharinæ der Bauncratzerisch. geschwisterd welcher letzte schon von 16. Jahr Verzog. deßweg. auch denen anweßend. der Verzogenen nahrung alß verschollen, heimerkandt worden, haben in gegensein H. Henrich Ecorß deß Peruquenmachers alß ietzig. possessoris der Zu Und.pfand verlegten behaußung (quittung) d. 15. Junÿ 1691.

Philippe Frédéric Horb se remarie en 1684 avec Ursule, fille de l’aubergiste Jean Fronhœffer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 15, n° 12)
1681. Domin. Rogat. et Exaudi, Herr Philippus Friderich Horb der Barbierer Vnd * Burger vnd Ursula H. Johannes Fronhöfers deß Würths Vnd gastgebers Zum Weinstock alhier eheliche Tochter. Cop. Donnerst. 19. Maÿ Zu St. Niclaus (i 16)

Les créanciers Horb font dresser un calcul sommaire des biens qui appartiennent encore aux quatre enfants de feus Philippe Frédéric Horb et Anne Marie Gœppel
1683, Not. Winckler (Elie, 61 Not 4) n° 8
Horbische Creditores betreffend
Summarisches Project Uber weÿl. H. Philipp Friderich Horben gewesenen barbierers und Wundartzten alhier seel. nachgelaßene Nahrung
Summar. der gantz. Horbisch. noch würcklich such vor hand. befindlich. verlaßenschafft 772 lb
Summar: aller Schuld. auß dem Erbe ohne die Jenige so auff der behausung in spec. vesichert vnd darauff stehen 1090 lb
Weÿl. Philipp Friderich Horben geweßenen Barbierers und wundartzt mit auch weÿl. Fr. Annæ Mariæ Göppelin seel. erzeugt Vier Kinder, haben ane d. Verlaßenschafft Zuerfordern wie folgt, 402 lb

Henri Ecorst, originaire de Hambourg, demande l’autorisation d’acheter la maison Horb et son droit de barbier. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ne voient pas d’inconvénient à ce qu’il achète la maison en conformité avec l’ordonnance du roi sur ceux qui souhaitent s’établir à Strasbourg. Ils sollicitent l’avis de la maîtrise des barbiers quant au droit de boutique. Henri Ecorst déclare vouloir seulement exercer son métier de perruquier
1685, Conseillers et XXI (1 R 168)
(p. 27) Sambstags den 17. Februarÿ 1685. – Heinrich Escorse d. peruquenmacher umb erlaubnuß das Horbische Hauß an sich Zu erkaufen
G. nôie Heinrich Escorse, des peruquen Machers Von Hamburg Will mit Ew. Gnd. Consens das Horbische Hauß, so gegen dem Wirthshauß Zu Raben über gelegen, Von H. Kellermann An sich er Kaufen, bitt Und.th Vmb gn. erl.
Erk. soll durch Zweÿ Herren Deputirte bericht eingezogen werden, wohin des Imploranten, so Nicht burger ist, Intention gehe, Und, Weilen das Hauß die Gerechtigkeit Zu einer Barbierstub hatt, ob er Nicht sich dießes Recht mit der Zeit Zubedienen gedenckt und sind hierzu deputirt Word. Herr XV.er Braun, Herr Rathh. Botzheim

(p. 32) Sambstag den 24.ten Februarÿ 1685. – Heinrich Escorse d. peruquenmacher, weg. des Horbischen Hauß, die hießige Balbierer, die Stimpler
Idem [Herr Dr Schrag] referirt, Es seÿen den 19.ten dießes die gesampte [Balbierer] mit einem Und.th. Memoriale beÿ Mgh. einkommen Und dari[n sich] über Heinrich Escorse, so das Horbische Hauß umb eine balbierer [stube] Zumachen an sich erkaufen will, beschwehrt Wie rechtw[-] alle sich in dem schirm alhier aufhalten stimpler [p. 33] außzuhandlen, Zu rasiern && Zu ihrem großen præjuditz, sich unterstündten, die V O Herren hätten das erstere so angehen, daß weilen die Königl. Ordonnance will, daß, wer sich alhier Zu establiren sucht, aufgenommen Werden solle, der hauß Kauff recht Könte Verwehrt, Wohl aber das übrige Verbotten Werden, Und darmit die sach reglirt und ein gertzes* daraus gemacht Würde, so müßte derentweg. mit dem Herrn Intendanten geredt* werden, Welches Herr Syndicus Güntzer Zuthun übernommen habe, da Er gleichfalls stellend, Ob Sie dießen bedacht confirmiren oder ein anders Verordnen Wollen. Erk. Beliebt.

(p. 33) Heinrich Escorse Wird das Horbische Hauß zu Kaufen erlaubt
Herr XV.er Braun vnd Herr Rathh. Botzheim berichten, daß sie, auf gestrigen befehl Zufolg, sich wegen dießer Horbischen Hauß Kaufes erkündigt, und von Heinrich Escorse, nach dem man ihn scharff examinirt, so viel verstanden hätten, daß er gantz Keine gedencken habe, es Zue einer barbier stub Zumachen, jndeme er das handwerck nicht Kenne, Noch einige Instrumenta darzu habe, Wolle auch kein gesind darzu halten, sondern seye gesinnet, mit seinem perruquen machen sich Zuernehren, der Kauff seÿe sonsten geschehen Umb 2700 fl. Und stündten auff dem hauß große beschwerden, dieweilen St. Marx 1000 fl. und die Rothe Kirch 470. fl. Zu erfordern hätten, Zu Mghh stellend, Was Sie hierinnen erkennen Wollen. Erk. Willfahrt Und sollen die Verschreibung beÿwohnen Herr XV.er Braun, Herr Botzheim

Le marchand Jean Christophe Kellermann vend la maison au perruquier Henri Ecorst et à sa femme Madeleine Hammerlé

1685 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 134
(Prot. fol. 9.) Erschienen Herr Johann Christoph Kellermann der handelßmann
har in gegensein Herrn Heinrich Escorst deß Perüquenmachers und Schirmbß Verwanthen allhier undt fr: Magdalenæ gebohrner Hammerlin seiner Eheleiblichen haußfrawen mit beÿstand H. Andreæ Jägers eines hochlöbl. Thumb Capituls hoher Stifft Straßburg Raths und Secretarÿ – und Zwar uff den am 24. febr. Jüngsthien Obrigkeitkich ertheilten Consens
eine behausung und hoffstatt, sambt allen andern deren gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier Jenseit der Schindbruck gegen der Gasthberberg zum Rappen hinüber, einseit ein Eck, anderseit neben Weÿland Michael Fröreißen deß Schuhmachers Seelig Nachgelaßener wittib und Erben, hinden uff die Preüsch stoßend gelegen, davon gehend Jahrs 10 ß Allmend geld gemeiner Statt, undt seÿe dießelbe annoch umb 100 fl. (umb 470 lb, item umb 1000 fl. item umb 150 fl. und umb 80 fl, So dann umb 550 fl. verhafftet) – umb 350 Gulden

Henri Eckhorst prend en apprentissage Claude François Rivet
1686 (4.2.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 3)
Apprentissage – Françoise Muffat veufue de deffunt Nicolas Riuet en son vivant Marchand Mercier demt. a Schlestat (met en apprentissage) Claude François Rivet Jeune garçon (chez) Henry Escorce Marchand peruquier

Henri Eckhorst loue une partie de la maison au brodeur Etienne Thion

1687 (18. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 577
Henry Eckorst, Peruquier [signé] hinrich Eckhorst
bail à Estienne Thion, Brodeur habitant de de cette ville (signé, E thion)
Une poelle, une chambre, cuisine, et cave dans la maison de sa demeure vis-à-vis le corbeau. Ce present bail fait pour un an à commencer du premier novembre de l’année courante moyennant 22 escus

Henri Eckhorst prend en apprentissage Moïse la Barthe, originaire de Bordeaux
1689 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 237
Henry Ecorst, maistre peruquier manant de cette ville d’une (signé) Henry Ecorst
et Moyse la Barthe garçon peruquier de Bourdeaux d’autre part (signé) Moyse Labarte
ledt. Ecorst à pris pour un garçon ledt. la Barthe laquel a promis & sera tenu de le servir honnestement et fidelement moyenant ce ledt. Ecorst à promis de luy bailler et payer pour une année qui commencera le premier jour du mois de May prochain la somme de cents livres tournois

Fils du major d’artillerie Henri Eckhorst, Henri Eckhorst (ici Ecorce) et sa femme Madeleine Amélie, fille de Jacques Amélie, marchand à Cherbourg, achètent le droit de bourgeoisie le 11 octobre 1692
1692, 3° Livre de bourgeoisie p. 1098
Heinrich Ecorce der Peruquenmacher, Von Hamburg, Weÿl. H: Heinrich Ecorce des gewesten Majors über die Artillerie daselbst hinterl: sohn, erkaufft das burgerrecht Vor sich und Magdalenam Ameliam weÿl. Jacque Amelien des Geweßnen Kauffmann Zu Ccherbourg hinterl. tochter seine haußfraw p. 2 Gold fl. 16 ß. so bereits auf dem Pfenningth: erlegt worden, haben Keine Kinder und werden Zu E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur: d 11. Dito [8.bris] 1692

Henri Eckhorst prend en apprentissage François Pierre von Ixem, natif de Heidelberg.
1693 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 556-v
H. Heinrich Eckorst, der Peruquenmacher [unterzeichnet] Heinrich Eckhorst
hat in gegensein Frantz Peter von Itzsen, von heÿdelberg gebürtig, seines alters von 22. jahre mit beÿstand H. Daniel Bion, des Ballmeisters allhier [unterzeichnet] frantz peter Von Ixem
angezeigt und bekandt daß Er H. Eckorst Ihme Frantz Peter Zu Einem Lehrjungen angenommen, Und Ihme Versproch. habe, d.Peruquenmach. mit allen so darzu gehört, vollkommen zu lehren (..) auff vier jahr lang (…) dieweil Er aber an* und von seinen Vatterland vertrieben alß versprach Er H. Bion im nahmen der Reformirt. Kirch den lehrjung die Zeit über in Kleidung Zu und.halt.

Le roi accorde une lettre patente de perruquier français à Henri Eckhorst moyennant 550 livres tournois
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)

1694, Protocole des Quinze (2 R 98) p. 260
Lettres accordées par Sa Ma.é aux Perruquiers françois de la Ville de Strasbourg
Celle de Henry Ecorse, Barbier à Strasbourg
par mod.on trois livres dix sols, et Con.le avec paraphes
Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre, a Tous Ceux qui ces presentes verront, Salut, par Notre Edit du mois de Novembre M VI.C quatre vingt onze, regrd. ou besoin a esté. Nous avons pour les causes y contenues esteint et supprimé les places des barbiers, baigneurs, Estuvistes et Perruquiers, creés par Nostre Edit du mois de Mars M VI.C Soixante treize, pour les Villes de Nostre Royaume autres que celle de notre bonne Ville de Paris, et avons creé et estably par le méme Edit du mois de Novembre dans toutes les villes et fauxbourgs de Nostre Royaume, autres que notre dite Ville de Paris et autres Nos Cours Presidiaux, baillages et Senechaussées des Maistres barbiers, baigneurs, Estuvistes et Perruquiers que nous avons reduit au nombre porté par led. Edit pour chacune (f° 260 v°) Ville et fauxbourgs de Notre Royaume, et fait deffenses à tous autres qu’à Ceux qui seront par Nous pourveus de s’immiscer en l’exercice dudit art, et d’en faire la profession à peine de Cinq Cens Livres d’amande, applicable moitié à l’hospital General, et l’autre moitié à la Communauté desd. barbiers Perruquiers, pour en jouir par les pourveus desd. places en heredité suivant et ainsi qu’il est porté par led. Edit, en Execution duquel, sçavoir faisons que pour le bon et louable raport, à Nous fait de la personne de Henry Ecorse, de sa suffisance, probité prud’homme et experience en l’exercice dud. art, Nous avons led. Ecorse choisy et retenu pour l’un des douze barbiers, Baigneurs, Estuvistes et Perruquiers, establis suivant nostre dit Edit, en la Ville et fauxbourgs de Strasbourg, pour par led. Ecorse exercer led. art et profession, tenir boutique et enseignes avec bassins blancs et cette inscription, barbier, baigneur, Estuviste et Perruquier, Ceans on fait le poil, et le pouvoir de vendre des cheveux en gros et en détail, ensemble de faire des savonnettes, pommades, essences, poudres de senteurs, pâtes et autres choses semblables pour leur usage et profession, et jouir des autres graces à Eux accordées par led. Edit et les Statuts qui seront faits en consequence et conformem.t aux arrests de notre Conseil des Treize et vingt Novembre M VI.C quatre vingt douze. Le tout cy attaché sous le Contrescel de Nostre Chancellerie, Si donnons en Mandement, au Bailly de Strasbourg son Lieutenant ou autres qu’il appartiendra, que conformement auxd. Edit et arrests de Nostre Conseil cy dessus dattez, il fasse souffre et laisse jouir et uzer led. Ecorse de lad. place pleinement paisiblement et hereditairement, cessant et faisant cesser tous troubles et empechements contraires. Car tel est nostre plaisir, donne à Paris le vingt neuvieme Jour de Juillet, l’an de grace Mil Six Cent quatre vingt Treize, et de notre regne le Cinquante unieme, et Scellé
Sur le replis est ecrit
Sur le dos est écrit
Par le Roy
Prince, avec paraphe
7 juillet 93 art. 22
Enreg.re le 31 Juillet 1693. Signé Gourdon avec paraphe

(f° 261 v°) J’ay receu de Henry Ecorse la somme de Cinq Cent Cinquante Livres pour la finance de l’une des douze Places de Maistres barbiers, baigneurs, Estuvistes et Perruquiers pour la Ville et fauxbourgs de Strasbourg, creés hereditaires par Edit du mois de Novembre 1691 verifié où besoin a esté pour exercer par les pourvus des Places led. art, avec pouvoir de lever boutique et Enseigne avec bassins blancs, et une inscription contenant les mots de barbier, baigneur, Estuviste et Perruquier, Ceans on fait le poil, et la faculté de faire vendre des cheveux en gros et en détail, ensemble de faire des savonnettes, pommades, essences, poudres de senteurs, pâtes et autres choses semblables pour leur usage et profession, et de disposer de leurs Places au profit de qui bon leur semblera, sans que leurs successeurs ou ayant Cause soient tenus d’obtenir des Nouvelles Lettres de Chancellerie, et que pour raison de ce ils soient obligés de payer à l’advenir aucune nouvelle finance sous pretexte du prest d’annuel, de survivance, de mutation, de confirmation ou autre, de quelque sorte que ce soit, dont ils sont et demeureront dés à present et pour toujours déchargez, et sans que leur nombre puisse estre augmenté pour quelque cause et sous quelque pretexte que ce soit, et pour y avoir entre Eux Jurande, et qu’il leur soit fait des Statuts, qui seront expediés et scellez en la grande Chancellerie, sur les advis des sieurs Lieutenants Generaux, baillis et autres Juges qui en doivent connoistre, le tout suivant et conformement aud. Edit, et ainsy qu’il est plus amplement porté par iceluy. fait à Paris le Treizieme Jour de Juillet, Mil six cent quatre vingt treize.
Quitt.ce du tresorier des revenus Cazuels de la somme de V C L lb. signé Millieu, avec paraphe
au Rolle du septieme jour de juillet 1693 art. 22.
Sur le dos est écrit
Enregistrée au Controlle General des finances par Nous Escuyer Conseiller du Roy, Garde des Registres du Controlle General des finances de France, Commis par Monseigneur Phelypaux de Pontchartrain, Conseiller ord.re du Roy en tous ses Conseils et au Conseil Royal, Controlleur general desd. finances. à Paris le seizieme Jour de juillet Mil Six Cent quatre vint treize. signe Soubeyran, avec paraphe
enregistré le 19e aoust 1694

Henri Eckhorst présente le 13 novembre 1699 une requête en déposant 4 livres sur l’amende qui lui a été infligée et 4 autres livres de taxe à la halle commerciale. Henri Eckhorst a acheté à la dernière foire de Francfort des cheveux qu’il n’a pas apportés lui-même mais fait déposer chez un aubergiste de Schiltigheim où il a été les chercher. L’enquête montre qu’il a déjà fait de même un an et demi auparavant. Henri Eckhorst rapporte que les affaires vont mal, que l’intendant de la Grange l’a obligé six ans auparavant à payer une amende de cinq cents livres suite à l’attribution des lettres patentes (financement). La commission qui estime devoir faire un exemple condamne Henri Eckhorst à une amende, en faisant remarquer que les cheveux importés frauduleusement auraient pu être confisqués. Certains membres du Magistrat sont d’avis de réduire l’amende puisque Henri Eckhorst a subi d’importants dommages du fait de l’intendant. Le syndic royal propose de réduire l’amende d’un tiers, la somme à payer s’élevant à 50 livres. Henri Eckhorst est dispensé de payer le reliquat après un nouveau versement le 9 janvier 1700.
1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
Heinrich Eckhorst Peruckenmacher pt° mulctæ, 332, 344, 429
(f° 332) Sambstags den 7. Novembr. 1699. Heinrich Eckhorst pt° mulctæ
Heinrich Eckhorst burg. und Peruckenmacher per Gol. producirt vnterth. Memoriale vnd bitten wie inhalts deponirt Zugleich 4 lb an der ihm angesetzten straff vnndt 4. lb vor den Zoll im Kauffhauß. Erk. an die Ober Kauffhaußherren gewießen.

(f° 343-v) Freÿtags den 13.t Novembr. 1699. – Heinrich Eckhorst ù² verfahrung angesetzter straff vnd deren moderation
Obere Kauffhaußherren Laßen per me Proponiren, es habe Heinrich Eckhorst burger und Peruckenmacher alhier aus jüngst verwichener Franckforther Herbstmeß, etwas von Haaren herauff gebracht, solche aber nicht gleich mit sich in die Statt genommen, sondern dem Krebßwürth Zu Schilcken in verwahrung Gegeben, den andern tag, unter einer angestelten spatzierfarth, in den Gutschen trög, herführen laßen, vndt alßo die Statt vmb den gebührenden Zoll defraudort. Sobalden man nun davon nachricht bekommen, vndt die Sach untersucht, habe man so viel erkundigt, daß ged. Erkhorst nicht allein dießes mahl dreÿ Päcklein besagtem würth anbefohlen, und darauff heimlich in die Statt practicirt, sondern auch vor anderthalb jahren gleichfals, durch einen unbekanten man, einen packh, in mehrbemelts Würthshauß Zum Krebß bringen, nach gethanem trunckh aber gleichwider fort, vndt vermutlich unverzollt in die Statt tragen laßen. Worauff man denselben, wegen solchen vorsetzlichen betrugs zu red gesetzt, welcher von dem jenigen, so vor anderthalben jahren geschehen sein soll, gantz nichts wißen wollen, sondern es durchaus geläugnet, wegen dießen letztern aber gesagt, daß es nur Zweÿ päcklein mit haar welche ohngefehr 20. lb gewogen, in dem dritten aber seine Hardes vnd weißgezeug gewesen seÿ, anbeÿ seinen begangenen fehler bekant vnd beditten, daß seine profession schlecht, der Peruckenmach. anietzo sehr vil, vnd so großer Zoll auff die haar geschlagen seÿe daß er vnd Andere seines gleichen, nicht mehr bestehen könten, Zu mahlen Er vor 6 Jahren da die frantzösische Perucklenmacher an ihne die financirung gesucht, Mgherren aber Ihme solches Zu thun verbotten, vnd Ihne wider alle gefahr vnd schaden Zu schützen versprochen, vnd Er darauf sich opponirt, in großen verlust seiner nahrung gesetzt, und nicht allein Zu bezahlung der finance obligirt, sondern auch von den H Intendanten De la Grange noch in 500. Liures straff, die er auch erlegen müßen, Condemnirt worden seÿe, dahero gebetten, Ihme in Ansehung deßen, solchen begangenen Fehler zu condonniren, man habe aber auff seithen der Oberen Kauffhaußherren dafür gehalten, daß weilen in Langer Zeit kein Peruckenmach. etwas von haaren in dem Kauffhauß angegeben, noch verzollt, undt ged. Eckhorst, dergleichen defraudationes außen allem Zweiffel mehr exercirt haben wirdt, ein Exempel Zu Statuiren sein werde, vndt haben deßwegen demselben eine straff von 5. lb angesetzt, solche aber auff sein bitten auff 50 Rthlr moderirt und anbefohlen, die schuldige gebührr im Kauffhauß davon zu entrichten, mit beÿgefügter Remonstratio, daß ihme gar wohl die Haar quæstionis hetten Confiscirt werden können.
Worauff selbig vor acht tag. ein unterthäniges memoriale übergeben und Zugleich ane der straff 4. lb d vnd so viel vor die gebühr im Kauffhauß produciren laßen, mit inständiger bitt ihme d. residuum in Gnaden nachzulaßen, in erwegung daß beÿ dem Peruckenmachen, wegen großer menge derer, die damit umbgehen, vndt der Statt doch wenig beytragen, fast nichts zu verdienen, und Er vor einigen jahren, alß er auß befehl Mghh sich zur financirung gegen den frantzösischen Meistern, nicht verstehen wollen, in 500 lb straff Condemnirt, exequirt, vnd bis in 1000 fl. schaden seiner nahrung gesetzt worden seÿe. Nachdem nun die sach wider vor Sie die Obere Kauffhauß hh. verwießen worden, habe man nicht ermanglet, den Imploranten ferner anzuhören, welcher sich nochmalen auff die Constata seines Memorialis bezahlen, mehrbesagten verlust beweglich remonstrirt, vndt sich deßwegen auff Herrn Stätt Mr von Wickerßheim, herrn Amr. Reißeißen, vnd andere Regiments Hhn so davon wißenschafft hetten, beruffen, undt demüthig gebetten, ihme deßwegen dieße fehler in gnaden Zu verzeihen. Ego setzte beÿ, daß Herr Amr. Reißeißen mit mir dißer tagen beÿ der Cantzleÿ davon geredt, und beditten, daß er sich noch wohl erinnere, daß in seiner letzteren Regirung die Sach mit dem Eckhort passirt vnd Mghherren ihne, daß er nicht financiren solle, gestrifft vnd gleichsam in den Ungluckh gebracht hetten, vnd Er dahero vermeine, daß wann Mann demselben einige gnad thun wolte, er derselben nicht unwürdig were. Auff seithen der Obere Kauffhaußherren aber habe man Mghherren lediglich anheim stellen wollen, ob Sie in ansehung obged. S verlusts Ihme eine fernere Moderation oder gäntzl. nachlaßen gedeyen laßen wollen.
Herr Syndicus sagt, es seÿe Zwar wahr, daß Implorirend Eckhorst wegen der financirung etwas gelitten, und daß auff seithen Mghherren demeselben gesagt worden, daß Er es nicht thun solte, es seÿe aber der vorige Intendant Mr De la grange an deßen verlust ursach, welcher auff Mghherren Lettres patentes die Sie vom König in favorem dero und erhalten, Keine reflexion gemacht habe, vnd dießer fehler klar am tag, weilen der ietzige herr Intendant die burger beÿ ihren privilegio manutenirt, vndt denen Traittants selbige in ruhe zu laßen, anbefohlen habe, und seÿ auch der Implorant übel daran, wann er Vermeine daß die straff zu starckh angesetzt worden, in deme ihme die haar auch hetten Confisciert werden können, welche damahlen Zu remonstrirern were, iedoch stelle Er dahin, Ob mghhh. Ihme eine tertz nachlaß. woll. Erkandt, solle ane denen 50 Rthlen die tertz nachgelaßen werden, vnd Er also 50 fl. Zu erlegen schuldig seie.

(f° 428-v) Sambstags den 9. Januarÿ 1700. – Gol noîe Heinrich Eckhorsts des Peruckenmachers und burgers alhie erholt contenta producti vom 7. 8.br jüngsthin, deponirt Zugleich ane noch restirend. straff ferners 5 lb d vnd bathe das residui gn. nachlaß.
Erkandt, wird demeselben der rest in ansehung seiner Hiebevor, wegen Zurück gehaltener financierung seiner profession, erlittenen unglücks, in gnad. nachgelaßen

Henri Eckhorst loue une partie de sa maison au traiteur François Bacarisse

1704 (3.11.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 543-v
Henry Ecohr perruquier (signé) Harÿ Ecohr
bail au Sr François Bacarisse traitteur
dans sa maison sçize icy proche le pont nommé Schindbruck vis à vis du Corbeau les commodités et appartemens suiuants, Sçavoir la caue, en bas la boutique sur le deuant et un poele auec une Cuisine sur le derrière, Item au premier etage une chambre à cheminée au second étage un grand poele et une grande cuisine, une petite chambre à cheminée et une antichambre, au troisième etage une petite chambre et enfin les greniers mitoyens, le tout pour trois années à Commençer au premier de ce mois – Les parties sont tombées d’accord que le enseignes seront et resteront aux portes de la maison comme à présent – moyennant 500 livres tournois

François Bacarisse demande l’autorisation d’ouvrir un débit de vins à l’enseigne aux Galères, en présentant une recommandation du lieutenant de roi la Bastie. Les préposés de l’accise objectent que l’autorisation ne peut être accordée à un manant. Le syndic royal propose que le pétitionnaire devienne bourgeois dans les deux mois, en faisant remarquer qu’il a bonne réputation et une certaine fortune.

1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(f° 277-v) Sambstags den 8. Novembris 1704. – G. noîe François Baccarisse deß Schirmers allhier principalen hat von Heinrich Escorce dem perrüquenmacher die gegen dem rappen vber gelegene behaußung gelehnt, bittet vnderth. auff mitkommenden recommendations schein von Mons. de la Bastie ihme den Schild aux Galeres außzuhencken, vnd den weinschanck daselbsten Zutreiben gn. Zuerlauben. Erk. ahne die Obere Ungelts herren gewießen.

(f° 286-v) Freÿtags en 14. Novembris 1704. – François Baccarisse der Schirmer pt° Weinschanck
Die Obere Ungelts herren laßen durch herrn Secretarium Friden proponiren, so hette François Baccarisse der schirmer allhier durch einen gehalten recess ensuchung gethan, daß ihme erlaubt werden möchte in einer gegen dem rappen vber gelegenen behaußung, welche Er von Heinrich Escorce dem Perrüquenmacher gelehnt, auff recommendations schein von Mons. de la Bastie erlaubt werden möchte den weinschanck allda Zutreiben, vnd einen Schild aux Galeres außzuhencken, alß nun dieses begehren ahne die Herren deputirte gewießen worden, vnd Sie dem Imploranten vorbeschieden hetten, Sie ihme angezeigt, daß weilen ged. behaußung gleichsam mitten in der Statt gelegen, vnd Er kein burger ist, ihme in seinem begehren nicht willfahrt werden könte, maßen solches wider ordnung seÿe, vnd denen allhießigen Würthen, so burger seind, allzu præjudicirlich sein würde, darauff Er nach verfließung einiger Zeit sich wider beÿ ihnen angemeldet vnd beditten, daß Er ged. Behaußung bereits gelehnt vnd auch 300 livres für jährlich Zinß dem Eigenthumbs Herren Heinrich Escorse versprochen auch eine Zimliche quantität wein eingekaufft hette, Zumahlen ins künfftige burger Zu werden gesinnet were, Es seÿe auch vor diesem beÿ Mons. le Compte de Horn im Reich in diensten gewesen, vnd hette wider dahin Ziehen wollen, wann Mons. de la Bastie ihme erlaubuß gegeben hette, deßweg. dann dahin gestellt worden wie Mghh die sach ansehen vnd auff was weiß denselben willfahrt werden möchte.
Herr Sydicus Regius meldet, es würde dießer sach dadurch abgeholffen werden können, wann Implorant in Zween Monathen einen schein erlangten burgerrechtens würde vorlegen können, auff welchen fall demselben in seinem begehren willfahrt werden könte, es hette derselbe sonsten ein guth Zeügniß, vnd dem eüßerlich. bericht nach wohl beÿ 2000 Rth. in bonis daher Er dann darvor gehalten, daß dieße sach der dexterität der herren Deputirten Zu überlaßen sein werde. Erk. Herrn Syndico gefolgt.

Henri Eckhorst loue une partie de la maison au marchand Jean Baptiste Houmana

1705 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 910-v
Henry Escorce perruquier (signé) henrich Zenkorst
bail à Jean Baptiste Huomana marchand (signé) Gioan Batta Houmana
dans sa maison sçituée icy vis à vis du Corbeau les Commodités suiuantes, Sçauoir tout le bas ensemble la moitié de La Caue au premier etage une chambre à Cheminée et un grenier en haut le tout pour deux ans à Commençer au 23. novembre 1705 – moyennant un loyer annuel de 400 francs

Henri Eckhorst loue la maison au chirurgien Arnaut Desclaux

1708 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 214-v
Henry Ecorçe perruquier (signé) Hanrÿ Eschr
bail au Sr (signé) Arnaut Desclaux
sa maison tout entiere à la reserue d’un poele et d’une cuisine au premier etage et de la moitié de La caue que Le propriétaire se reserve pour Luy sçituée icy vis à vis du Corbeau, pour 2 ans a Commencer a La St Jean Baptiste 1708 – Le propriétaire laisse a bail une tapisserie qui est dans une chambre a cheminée une fontaine de cuiure dans la Boutique ensemble Le Blafond – moyennant un loyer annuel de 500 livres tournois

Henri Eckhorst loue une partie de la maison au perruquier François Palous

1709 (17.Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 697
Heinrich Escors perruquenm: (signé ald.) Harÿ Escohr
François Palous Perruquier (signé) francois Palous
entlehnt, in seinem hauß allhier gegen dem raaben unten alles mit enand. sambt einem keller, die erlaubnus wäsch zu hencken auf dem fruchtkasten, auf 3 jahr lang anfangend auf Weÿhn: 1709 – 45 d. erste jahr u. die andere jahr 50 lb

Henri Eckhorst cède au perruquier André du Pré sa place de barbier, baigneur, étuvistes et perruquiers
1712 (11.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
Sr Henry Ecorse Mre Peruquier et Bourgeois de cette ville
au Sr André du prez aussi Mre Perruquier etably en cette ville
Les lettres patentes de prouison d’Une des 12 places de barbier baigneur Estuvistes et Peruquiers estabies dans cette ville de Strasbourg par Edit du mois de Mars 1673) – moyennant 200 liures

Henri Eckhorst vend la maison 2000 livres à l’orfèvre Frédéric Sigel

1710 (uts. [11.8.]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 497-v
(2000) Heinrich Eckhorst peruquenmacher
in gegensein Friedrich Sigel goldarbeithers
eine behaußung hauß hoffstatt sambt allen anderen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier jens. der schindt bruck gegen der Gastherberg zuem Rappen einseit ist ein eck anderseit neben dem fröreißischen hauß hinten auf die Preusch stoßendt, darvon gehen jährlich 1 ß ane allmend geldt gemeiner Statt, in dießem Kauff ist begriffen der bauchkessel der Kasten in der wandt alle offenthürlein, der bräter – (um 500 und 250 pfund verhafftet), geschehen um 1250 pfund

Fils de l’orfèvre Jean Pierre Sigel, Frédéric Sigel épouse en 1705 Marie Elisabeth, fille du pasteur Jean Louis Engelhardt : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und Kunstreichen herrn Friderich Siegeln, Ledigem Goldarbeitern und burgern Zu Straßburg, weÿland deß wohl Ehren Vest und Kunstreichen herrn Johann Peter Siegels geweßenen berümten goldarbeiters und burgers Zu erwehntem Straßburg seel. hinderbliebenen Sohn als dem herrn Braüttigam ane Einem, So dann der hoch Ehren und Viel Tugendgezierten Jungfer Mariæ Elisabethæ Engelhardtin deß wohl Ehrwürdig großachtbar und hochgelehrten herrn Magister Johann Ludwig Engelhard, Wohl Verdienten Pfarrers in der Stifft Kirchen Zu St Thoman, wie auch beÿ dem Collegiat Stifft daselbst Canonici und burgers zu gerührtem Straßburg Eheleiblicher dochter, als der Jungfer hochzeiterin am Andern theÿl (…) Geschehen und verhandelt seind dieße dinge in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Mittwochs den Ersten Monats tag Julÿ Anno 1705. [unterzeichnet] Friderich Sigel als hochzeiter, Maria Elisabetha Engelhardtin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 102 n° 571)
1705. Eodem die [15. Julÿ] sind auch nach geschehener proclamation eingesegnet Worden H Friderich Sigel der ledige goldarbeiter v. burger allhier, H Johann Peter Sigels, gewesenen goldarbeiters v. burgers allhier nachgelaßener ehl. Sohn, B Jgfr. Maria Elisabetha M. Joh: Ludov. Engelhardts Past. et Canon. Thomani ehl. tochter (unterzeichnet) Friderich Sigel alß hochzeiter, Maria Elisabetha Engelhardin alß hochzeiterin (i 104)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari qui apporte la moitié d’une maison près des Grandes Boucheries s’élèvent à 3 059 livres, ceux de la femme à 499 livres.
1705 (18.8.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 6)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab nahrung und gütter, liegender und vahrender, so der Wohl Ehren vest und Kunstreiche herr Friderich Siegel, der Goldarbeiter, und die viel Ehren und Tugendreiche fraw Maria Elisabetha Engelhardin, beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg, einander in den Ehestand zugebrachten (…) Geschehen in fernerm beysein deß woll Ehren vest Großachtbar und wohl vornehmen herrn Johann Balthasar bischoffs, holtzhändlers und burgers Zu erwehntem Straßburg et uxoris und der hoch Edel Ehren und hoch tugendreichen frawen (-) deß hoch Ehrwürdig und hochwohlgelehrten herrn M. Joh: Ludwig Engelhardts, treweÿfferigen Pfarrherrens Zu St Thomä allhier, frawen Eheliebstin d. frawen geehrten Frawen Mutter, in Straßburg d. 18. Aug: 1705.

Antheÿl ane einer behaußung. It. das vordere hauß in d. Statt Straßburg, beÿ der großen metzig am holtz blatz Zum Schöneck (…)
Antheil ane einem Holtzblatz so d. herr in den Ehestand Gebracht. Item die helffte an den holtzblätzen, sambt d. hütt und andern gerechtigkeit. gelegen in d. Statt Straßburg uff dem Krautmarck gelegen (…)
Summaria hujus Inventarii. des Herrn Guth, haußrath 211, früchten 37, wein und vaß 87, werckzeug Zur Silberkunst 50, Silber geschirr und Geschmeid 641, gold. Ring 384, baarschafft 50, behausung 750, Capitalien 654, Activorum 205, Summa summarum 2973 – helffte der haussteuren 86, Summa 3059
der Frawen, haußrath 144, Silber 22, gold.ring 68, baarschafft 177, Summa summarum 412 lb – helffte der haussteuren 86, Summa 499

Frédéric Sigel et Marie Elisabeth Engelhardt hypothèquent la maison au profit d’Eléonore de Venningen, veuve Rathsamhausen à la Pierre

1716 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 150-v
Friedrich Sigel goldarbeiter und Maria Elisabetha geb. Engelhardtin beÿständlich H. M. Georg Christoph Artopoeus Collaboratoris septimæ Curiæ und Reinhold Büttner silberarbeiters
in gegensein H Joh: Breu Exs: alß schafners S.T. frauen Eleonoræ von Rathsamhaußen zuem Stein geb. von Venningen – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: beÿ der Schindtbruck gegen dem Raaben, einseit neben Fröreißen dem schuem: anderseit neben der Allmend vornen auch hinten aufs wasser – davon gibt man 1 lb ane bodenzinß

Frédéric Sigel et Marie Elisabeth Engelhardt hypothèquent la maison au profit de Jean Henri Lederlin, professeur de langues orientales et chanoine au chapitre Saint-Thomas

1716 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 568
Friedrich Sigel goldarbeiter und Maria Elisabetha geb. Engelhadtin beÿständlich H M. Johann Jacob Ehrle Pastoris beÿ St Aurelien und Canonici Capituli Thom: wie auch M. Georg Christoph Artopaeus Collaboratoris septimæ Curiæ
in gegensein H. Johann Heinrich Lederlin Professoris Linguarum orientalum und Canonici Capituli Thomani alß Vogts Schererischen KK. – schuldig seÿen 198 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier gegen dem raben, einseit ist ein eck anderseit neben fröreiß dem schuemacher hinten aufs wasser

Frédéric Sigel loue une partie de la maison au perruquier Jean Daniel Ehrmann

1717 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 226
Friedrich Siegel goldtarbeiter
Joh: Daniel Ehrmann perruquenm:
in seinem hauß allhier gegen dem raben auff dem 2.ten stock eine Ercker stueb, eine Kuchen, zwo Cammeren, auf dem dritten stock eine Cammer auf dem 4.t stock platz zum holtz, Item den größten theil seines unterschlagenen ladens, sambt einem unterschlagenen Keller, auf 4 jahr lang anfangend auf Joh: Bapt. 1717 – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 lb

Frédéric Sigel hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de Laurent Hanns

1719 (4. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 587
Friedrich Sigel goldarbeiter
in gegensein Michel Baur kiefers als vogt Lorentz hanßen seel. 3. Kinder – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, dem hauß c. appert: gegen dem Raben, einseit ist ein eck anderseit neben Fröreißen hinten aufs wasser, davon gibt man 1 ß

Frédéric Sigel et Marie Elisabeth Engelhardt hypothèquent la maison au profit de Marie Catherine Milius, veuve du marchand épicier Chrétien Engelhard

1721 (16.12.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 601-v
Friedrich Siegel goldarbeiter und Fr. Maria Elisabetha geb. Engelhardin mit beÿstand Hn Heinrich Ludwig Engelhard ledigen handelsmanns ihres bruders und Reinhold Büttner silberarbeiters ihres Schwagers
in gegensein Fr. Mariæ Catharinæ geb. Miliußin weÿl. Hn Christian Engelhard gewesenen specierers Fr. Wittib beÿständlich H. Rathherrn von Stöcken ihres Curatoris – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, Eine behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten über und jenseith der Schind: brucken gegen der gastherberg zum Raaben über, einseit neben Abraham Fröreißen dem Schuemacher anderseit ist ein eck ahm Allmend hinten auff die Breusch

Frédéric Sigel loue une partie de la maison à l’orfèvre Jean Frédéric Gallwitz

1723 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 304
H. Friedrich Siegel der goldarbeiter
in gegensein H: Johann Friedrich Gallwitz des silberarbeiters
In seiner allhier gegen der gastherberg zum Raaben über gelegenen behausung unten auff dem boden den Laden und die Eß, den Kohlenkasten, Einen unterschlagenen Keller, ferner auff dem zweÿten stock eine Stueb Kammer Franz. Caminkammer Kuchen und haußöhren, mehr auff dem dritten stock eine Kammer, so dann auf dem vierdten stock eine unterschlagene holtzbühn, endlich auff dem 6.ten stock eine kleine Fruchtschütt, alles auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächstkünfftigen Johannis Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 pfund

Frédéric Sigel et Marie Elisabeth Engelhardt hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du diacre Mathias Heus

1725 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 288
H. Friedrich Siegel goldarbeiter und Fr. Maria Elisabetha geb. Engelhardtin mit beÿstand ihres bruders Ludwig Engelhardt ledigen handelsmanns und ihres schwagers H. Reinholdt Büttner Silberarbeiters
in gegensein H. Johann Friedrich Röderer goldarbeiters als vogts weÿl. H. M. Mathias Heuß gewesten Diaconi beÿ der Evangelischen gemeinde der Predigern hinterlaßenen dreÿ minderjährigen kinder – schuldig seÿen 50 pfund
hypothecirt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten jenseith der Schindtbruck gegen der Gastherberg zum Raaben über, einseit neben Abraham Fröreißen dem Schuemacher anderseit ist ein eck ohnfern der Breusch hinten auff die Breusch – davon gibt man wegen einer Landvest 1 ß ane bodenzinß hiesigen Stadt Pfenning Thurn

Frédéric Sigel meurt en avril 1732 en délaissant sa femme pour héritière testamentaire. L’inventaire est dressé dans une maison canoniale place Saint-Thomas. L’actif de la succession s’élève à 1193 livres, le passif à 232 livres.
1732 (13.6.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 39) f° 361
Inventarium über Weÿl. des Wohl Ehrengeachten und Kunsterfahrenen herrn Friderich Sigels, gewesenen Silberarbeiters und burgers allhier nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1732. – nachdeme delselbe den 9.en Aprilis dießen Jahrs von dem lieben Gott aus dießer welt abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Mariæ Elisabethæ Sigelin, gebohrner Engelhardin, deßelben gewesener Frauen Eheliebstin und nunmaliger Wittib als deren Künfftige Erben auch er der Verstorbene Herr Sigel Zu seinen wahren und ohngezweiffelten Erben in mangel ehelich mit einander erzeugter Kinder und Leibes Erben Krafft hernach disem Inventario Copialiter inserirten Testamentum nuncup. ernennet und eingesetzt hat, mit beÿstand des Wohl Ehren und Großachtbahrn herrn Heinrich Ludwig Engelhardts handelßmanns und burgers allhier Ihres eheleiblichen bruders und ane statt eines geschwornen Vogts erbettenen herrn assistenten inventirt – So beschehen Zu Straßburg auff Freÿtag den 13.ten Junÿ A° 1732.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomansplahn gelegenen dem Stifft St. Thomæ Zugehörigen Canonicat von dem Jeweiligen H Pfarrherrn zu gedachtem St Thomæ bewohnenden behaußung befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 71, Sa. Werckzeugs Zur Silberarbeiter Kunst Zugehörig 7, Sa. Silbergeschmeids 21, goldengeschmeids 12, Sa. Pfenningzinß hauptguths 1075, Sa. Gülth von liegenden güthern 5, Summa summarum 1193 lb – Schulden 232, Nach deren Abgang 961 lb
Copia Testamenti – 1711 (…) auff Montag den 30. Tag des Monats Martiii Nachmittag Zwischen Ein und zweÿ Uhren der Ehren vorgeacht und wohl Achtbahre Herr Friderich Sigel Silber Arbeiter und mit Ihme die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Maria Elisabetha Sigelin gebohrne Engelhardin beede Eheleuth und Burgere alhier Zu Straßburg, Vor nun Weÿland herrn Johann Heinrich Langen Sen° Notario seel. und Zeugen persönlich kommen und erschienen (…) so geschehen in Straßburg d. 8. Maÿ A° 1737 Christoph Michael Hoffmann Notarius
Eheberedung (…) Geschehen und verhandelt seind dieße dinge in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Mittwochs den Ersten Monats tag Julÿ Anno 1705

L’inventaire (non conservé) de Marie Elisabeth Engelhard est dressé en 1744
1744, Not. Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1)
305
Inventarium über Weil. Fr. Maria Elisabetha Siegelin geb. Engelhardin Weil. H. Friderich Siegel Goldarb. Wb. Verl.

Frédéric Sigel et Marie Elisabeth Engelhardt vendent la maison au perruquier Jean Philippe Wittmar et à sa femme Jeanne Chrétienne Borst

1729 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 173-v
H. Friedrich Sigel der goldarbeiter und Maria Elisabetha geb. Engelhardin beÿständlich H. Heinrich Ludwig Engelhard handelsmanns ihres bruders und H. Reinhold Bütter Silberarbeithers ihres Schwagers
in gegensein Johann Philipp Wittmar des Peruquenmachers und Johannæ Christinæ geb. Borstin beÿständlich ihres bruders Johann Georg Borst Langmeßerschmidts und ihres mutter bruders Johann Jacob Thorwartt des Stallbotten
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith der Schindbruck gegen der gastherberg zum Raben über, einseit ist ein Eck ahm Allmend gegen derselben anderseit neben Abraham Fröreißen dem Schuemacher hinten auff die Preusch – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines auff der Landvest stehenden holtzhaußes 1 ß ahne allmendgeldt – um 485 pfund verhafftet, geschehen um 1565 pfund

Fils du barbier du même nom, Jean Philippe Wittmar épouse en 1720 Jeanne Chrétienne Borst, fille du coutelier Jean Jacques Borst : contrat de mariage, célébration
1720 (10.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 75) f° 45
Eheberedung – entzwischen Philipp Wittmar dem ledigen Peruquenmacher, weÿl. des Ehren wohlvorgeacht und Kunsterfahrnen H Johann Philipp Wittmar, des Barbierers und Wundartzten auch burgers allhier Zu Straßburg seel. hinderlaßenem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb an einem
So dann der Ehren und tugendreichen Jungfrauen Johannæ Christinæ Borstin, des Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Jacob Borsten des Lang Meßerschmidts und burgers allhier, ehelich erzielter Tochter, als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern theil
So geschehen in Straßburg in beÿsein Sis Tiis Herrn Johann Jacob Bähren Weißleinwand händlers des Herrn hochzeiters geschwornen Curatoris und Hn Johann Michael Haffners des Chirurgi und Wundartzts seines herrn vettern auf sein des bräutigambs So dann auf Jro der Jgf. hochzeiterin seithen herrn Johann Jacob Borsten vorgedacht Ihres eheleiblichen vaters und Johann Geÿers des Goldarbeiters alle burgere allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 10.ten Maÿ Anno 1720. [unterzeichnet] Johann Philipp Wittmar als hochzeiter, Johanna Christina Borstin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 326-v n° 1340)
1720. Mittw. d. 12. Junÿ sind nach 2. maliger Proclamation Copulirt v. eingesegnet worden H Johann Philipp Wittmann der ledige peruquen Macher vnd Burger alhie, weÿl. H Joh: Philipp Wittmars gewesenen b. v. Barbierers alhier nachgelaßener ehl. Sohn v. Jgr. Johanna Christina H Joh: Jacob Borsten burgers v. Lang Meßerschmidts alher ehl. tochter (unterzeichnet) Johann Phillipp Wittmar als hochzeiter, Johanna Christina Borstin als hochzeittern (i 326)

Native de Berlin, Jeanne Chrétienne Borst devient bourgeoise par son mari un mois après son mariage
1720, 4° Livre de bourgeoisie p. 853
Johanna Christina Wittmarin gebohrene Borstin von Berlin geb. Joh: Jacob Borsten Lang Meßerschmidtts vnd Burgers allhier ehel: Tochter, erh: d. Burgerrecht Von Ihrem Ehemann Johann Philipp Wittmar dem Perückenmacher Vnd burger, allhier vmn 2. gold. fl. 16. s. w. beÿ E. E. Zunfft d. weinsticher dienen prom. eodem [13. Julÿ 1720.]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Les apports du mari s’élèvent à 633 livres, ceux de la femme à 355 livres.
1721 (25.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 6) n° 136
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und güethere, so der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Philipp Wittmer, Perucquiers und die Ehren und tugendsahme Frau Johanna Christina Wittmerin, gebohrne Borstin, beede Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten daß eines jedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein, der viel Ehren: und tugendsamen Frauen Johannæ Borstin geb. Thorwarthin, herrn Johann Jacob Borsten, des Lang Meßerschmidts und Burgers allhier ehel. haußfrauen der Frn. eheleiblichen Mutter, auf Dienstag den 25.ten Martÿ Anno 1721.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckh gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behaußung befunden worden, Wie folgt
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Herren in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 75, Sa. gemachter Peruquen und haar auch Schiff und geschirr Zur Peruquenmacher Profession gehörig 232, Sa. Frucht und Meels 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 24, Sa. Baarschafft 302, Sa. Schulden 20, Summa summarum 663 lb – Schulden 51, Nach solchem abzug 612 ln, Darzugelegt deßelben Halbertheil ane denen haussteuren 20, Des Herren völlig in die Ehe Zugebracht guth in vero pretio 633 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht Gut, Sa. haußraths 130, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. goldener Ring 22, Sa. baarschafft 46, Sa. Schuld 125, Summa summarum 334 lb – Darzu Kombt ferner derselben antheil ane denen haussteuren 20 lb, Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung dem billichen Werth nach 355 lb

Souffrant, Jean Philippe Wittmar renonce à ses fonctions à la maîtrise des perruquiers.
1736, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 152) Mittwochs den 19. Decembris 1736 – Eod. renuncirte auch H Joh: Philipp Wittmar wegen seiner Unpäßlichkeit auff sein Amt eines Geschwohrnen deßwegen dann sowohl an seine als auch an des angehenden stat zweÿ neue geschwohren erwehlt worden, und Zwar an Herrn Wittmars stelle Hn Friderich Rheinthaler und zu einen neuen geschwohrnen H. Claude Devain C. R.

Jean Philippe Wittmar meurt en janvier 1737 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 2250 livres. La masse propre à la veuve est de 700 livres, celle propre aux héritiers de 219 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 022 livres, le passif à 1 218 livres

1737 (27.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 46) n° 1059
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so weÿland der Ehren: und Wohlvorgeachte Herr Johann Philipp Wittmar, der Perruquenmacher und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Dienstags den 8.ten Januarii dieses Lauffenden 1737.sten Jahres dießes Zeitliche in das Ewige verwechselt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Wittmars, des auch Perruquenmacher und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Johannä Christinæ, Johann Philipps, Ledigen Perruquenmachers gesellen, Margarethæ Salome, Johann Jacobs und Catharinæ Barbarä der Wittmar, alle fünff des Verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen fraw wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato verlaßener rechtmäsiger Erben ersucht und inventirt, durch die viel Ehren und tugendreiche Frau Johannam Christinam Wittmarin gebohrne Borstin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Ehrenvest wohlvorgeacht und weißen herrn Michael Ehrlachers Werckmeisters des Münsters und E. E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers, Ihres geschwornen Herrn Curatoris (geäug und gezeigt) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 27.ten Februarii Anno 1737.
Copia Heuraths Verschreibung

In einer allhier Zu Straßburg jenseit des Stadens beÿm Raaben gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck, Auff der Bühn, In der officiers Knechts Cammer, In der Cammer A, In der Gesellen Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, Im haußöhren vor der Wohnstub, In der Wohnstub, In der Camin Cammer, In der mittlern Stub, In der mittlern Kuchen, Im untern hindern Stüblein, vor dießem Gemach, In des Officiers Stub, In der untern Stuben, In der untern Kuchen, Im Keller
Eigenthum an einer Behaußung. Eine Behaußung und Hoffstatt, mit allen derselben Gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in Straßburg, Jenseit der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raaben über, eisneit ist ein Eck Am Allmend gegend erselben, 2.seit neben herrn Johann Friderich Reinthaler, dem Perruquenmacher, hinden auf die Preusch stoßend, gelegen, davon gibt mann Jährl. der Statt Straßburg Pfenningth. wegen eines auf der Landfest stehenden holtzhaußes 1 ß ane allmend geld, ferner 9. lb 8 ß d à 4. pro Cento gerechneten Zinßes reicht man dem Corporis Pensionum allher jährl. auf Joh. Bapt: redimibel in haubtguth mit 235. lb. Mehr 10. lb d auch 4. pro Cento gerechnet, gelds Zinnßes gibt man dem Stifft St. Marx allh. Jährl, auf Ostern ablößg in hauptgut mit 250 lb, So dann 30. lb d à 3 pro Cento gerechneten Zinnßes gibt man davon H Johann Roßet dem Gastgeber Zum Gertenfisch u. Burger allh. Jährl. auf Michaels redimibel in haubtguth mit 1000 lb. Sonsten freÿ, Ledig, eigen und über dieße Beschwerde durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls vom 29.ten Febr. 1737. angeschlagen pro 763. lb. Hierüber meldet j. teutsch. pergam, Kffbr: in der St. Straßb ang. C. Contract Ins. verwahrt datirt den 1. April. 1729.. Dabeÿ ferner j alter teutsch. pergament Kffbrieff auch in der Statt Straßb. anh. Ins. corroborirt, de dato 11. Aug. A° 1710.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangen offentlich verÿehenen guths, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuth einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1721. durch mich unterschriebenen Notarium auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 5, Sa. goldenen Ring 9, Sa. Schulden 475, Erg. Rest 200, Summa summarum 700 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 27, Sa. Lähre väßlein 3 ß, Sa. Werckzeugs Zur Peruquenmacher profession gehörig 2, Sa. Silbergeschmeids 2, Erg. Rest 662, Summa summarum 694 lb – Schulden 475 lb, Verbleibt 219 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 124, Sa. Werckzeugs und gemachter Wahr auch haar Zum Peruquenmacher Profession gehörig 119, Sa. Lährer vaß 2, Sa. Silbers 11, Sa. goldinen Rings 1, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 763, Summa summarum 1022 lb – Schulden 1218 lb, Theilbahres Passiv Onus 195 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 724 lb
Abschatzung dem 29: Februarÿ 1737. Auf begehren deß achtbahren und bescheitenen H Johann Phlip wittmer dëß geweßenen Parockmachers seel: hinderlaßenen frau wittibin Erben, ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg über der schindbrucken gëgen dem raben über gelegen ein seits Neben frittrick reihnthaller anderseits ein Eck, hinden auff die Preüsch Stoßend, welche behausung unden auff dem botten deß hauß Ehren Parocken macher stuben Kuchell neben dar an daß officier gemach Klein Stubell auf deß waßer buch Küchell und getrëmbter Keller, oben dar uber ihm Ersten Stock eine große Stube, Camin Cammer nebenß Cammer hauß Ehren einen gang auff daß waßer ihm Zweÿten Stock widrum Stuben, Camin Camer nebenß Cammer Kuchen und hauß Ehren oben dar über treÿ Cammren eine Vor dem officier Knecht dreÿ über ein ander besetzte bienen sambt aler gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschworne werck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen word. Vor vnd umb Vier Tausent und fünffhundert Gulden Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworner werck Meistern [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug wërck Meister deß Mauer hoffs

La veuve de Jean Philippe Wittmar ainsi que deux autres veuves de perruquiers demandent un compagnon qui puisse diriger son atelier. La maîtrise des perruquiers prépare un nouveau règlement. Ses représentants sont d’avis d’accéder à la demande des veuves à certaines conditions, la commission suit l’avis de maîtres considérés qui s’y opposent. Le préteur royal estime qu’il ne faut pas approuver les modifications au règlement. Les Quinze se rangent à l’avis de la commission.
1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
Weÿl. Johann Philipp Wittmars Wittib et Cons. C. E. E. Meisterschafft der peruquiers
(p. 236) Sambstag d. 1. Junÿ 1737 – Moss. nôe Joh: Philipp Wittmars gewes. Peruquenmachers Wittib und dero beystandt H Michael Erlachers Werckmeisters alß deren Vogts und Cons. in producto benebst producirt Unterth. Mem. umb g. Erlaubnus einen Gesellen aus einer andern Werckstatt anzunehmen. Erk. Soll der Meisterschafft hierzu verkündet werden.

(p. 249) Sambstag d. 8. Junÿ 1737 – Moss. nôe weÿl. Joh: Philipp Wittmars Wittib und Vogt H Erlachers et Cons. C. E. Löbl. Corps der peruquiers H Syndic erholt prod. vom 1. huj. bitt Deput. Gug. butt auch Deput. Erk. Ober handwerckhrn

1738, Protocole des Quinze (2 R 147)
(p. 97) Sambstag d. 22. Febr. 1738. – Gug. nôe. E. Löbl. Corps der peruquiers Synd. c. Weÿl. Johann Philipp Wittmars Wittib et Cons. auff beseßene Deput. Vom 8. Junÿ jüngst bitt beförderung der Relation undt Bescheidts. Erkandt, vertröstet.

(p. 127) Sambstag d. 1. Martÿ 1738
(…) Indeßen seÿen dreÿ Peruquenmachers Wittiben, alß Johanna Christina Wittmarin, Maria Salome Steinbachin und Maria Salome Wilhelmin intervenirt, und hatten den 1. Junÿ jüngsthin ein Unterth. Mem. producirt mit angehencktem bitten Zu erkennen und außzusprechen, daß so offt eines Peruquiers wittib eines gesellens der Zu führung einer Werckstatt capabel, nöthig haben werden, sie jedesmahl aus einen andern Werckstatt, einen solchen Zu sich Vor ihre Handtwerckhs Werckstatt beruffen und annehmen dörffe. Die Meisterschafft habe Zu mündlicher Verantwortung umb Deputation gebetten, welche auch willfahret und beseßen worden, da die implorantinnen nochmahlen gebetten wie in deren Memoriale enthalten. Worauff nahmens der Meisterschafft Johann Friderich Rheinthaler, Niclaus Schloßer, Johann Daniel Porst und Claude Devin in der Implorantinnen begehren consentirt, mit Vermelden daß wann ein Frembder Gesell anhero kommen selbiger sich nicht gleich in einer wittib werckstatt schicke oder dauglich seÿe, weilen Ihme alßdann die Statt noch nicht bekandt seÿe, Seithero hätte sich die geschworne des Handwercks wieder angemeldet, undt pt° des projectirten Articul einen Extractum Handwercks protocolli Vom 5. Julÿ jüngst überbracht und eingelieffert. Auff seithen der Hh. Deputirten habe man davor gehalten, daß wegen hieraus zu beförchten habenden Vielen, und großen Inconvenienten und da auch einigen der Vornehmsten Meister sich opponiren, die Implorirende wittwen sambt dem Corps mit ihrem begehren abzuweißen seÿen. Des Hn Prætoris Regÿ Excell. dero man von denen 3. projectirten puncten nachricht gegeben finde auch daß selbige nicht Zu confirmiren. Stehe also Zu Mgh. was sie erkennen wollen. Erk. der Hh. Deputirten Meinung gefolgt.

Jeanne Chrétienne Borst s’associe pour deux ans avec le perruquier Jean Nicolas Montflambert qui exercera son métier dans la maison Wittmar

1746 (17.1.), Not. Dinckel (6 E 41, 434)
zwischen Frauen Anna Christine Wittmarin geb. Borstin weÿl. herrn Johann Philipp Wittmanns des geweßenen Perucquenmachers hinterlassener Wittib mit assistentz herrn Johann Friedrich Roßet Gastgebers
so dann herrn Jean Nicolas Monflamber dem Perucquier ane dem anderen theil, eine auffrecht und redliche freÿwillge Societæt und gemeinschafft wegen führung der Peruquenmacher Profession getroffen
1. auf 2 jahr von heut dato anfangend
6. hat sie Fr. Wittmarin zum nutzen dießer Societæt in ihrer eigen jenseit der Schindbruck gegen dem Raaben hinüber liegenden behaußung nicht allein dem Laden und das Undere hindere Stublein wie auch der gesellen Camer ohne weiter Entgeld überlaßen sondern dieselben hat
7. auch ihme herrn Monflamber vor sich und seine haußhaltung in besagter behaußung eine Wohnung bestehend in einer stub zwo stegen hoch einer Cammer darüber so annoch zu unterschlagen die Kuchen unden neben dem Laden auch platz im Keller und Platz zum holtz die 2 Societæts Jahre über umb 150 gulden jährlichen zinnßen in lehnung übergeben

Jeanne Chrétienne Borst hypothèque la maison au profit d’Einbeth Silberrad, veuve du diacre Jean David Karcher

1751 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 27-v
Fr. Johanna Christina geb. Borstin weÿl. Johann Philipp Wittmar des perruckenmachers wittib mit beÿstand ihres schwagers H. M. Johann Heinrich Krafft des cantoris und schulmeisters beÿm alten St Peter
in gegensein Fr. Einbeth geb. Silberradin weÿl. H. Johann David Karcher des diaconi beÿ der Neuen oder Prediger kirch wittib – schuldig seÿe 400 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt jenseit der Schindbruck gegen der gast behausung zum Raaben über, einseit neben N. Reinthaler dem perruckenmacher anderseit ist ein eck, hinten auff die Preusch

Jeanne Chrétienne Borst meurt en 1789 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 1500 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 563 livres, le passif à 422 livres.

1789 (29.8.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 641) n° 324
Inventarium über Weiland Frauen Johanna Christina Wittmar gebohrener Borst längst weiland Herrn Johann Philipp Wittmar gewesenen Peruckenmachers und Burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene Wittib nunmehro auch seeligen Verlassenschaft, auffgerichtet im Jahr 1789. – nach ihrem den 1.sten July jüngsthin aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat (…) So geschehen Zu Straßburg auff Sambstag den 29. Augst Monath im Jahr 1789.
Benennung der Erben. Die Verstorbene seel hat ab intestato Zu Ihren rechtmäsigen Erben hinterlassen Ihre mit Eingangs benanntem dero Ehemann seel. ehelich erzielte Töchter und Eine Enckelin Als 1° Frau Johanna Christina Zimmerin gebohrne Wittmar, längt Weil. Herrn Johann Georg Zimmer gewesenen Zimmermstr. und Bs. dahier seel. hinterbliebene Wittib, 2° Frau Margaretha Salome Engelhard geb. Wittmar, Weil. H Heinrich Engelhard gewesenen Wundartztes Zu Schwindratzheim seel. hinterbliebene Wittib, Will nun das Burgerrecht neuerdingen anhalten und Zu E E Zunft der Weinsticher dienen, beÿde unter assistentz H Johann Martin Hosch des ältern alhier verburgerten Windenmachers, anwesend, 3.tio Weiland Herrn Johann Jacob Wittmar, gewesenen Goldarbeiters und bs. dahier, seel. hinterbliebenen ehelich erzeugte Frau Tochter Frau Catharina Salome gebohrne Wittmar, S. T. H. Samuel Reinhard Weber, J. Cti und beständigen Raths beÿ hiesig hochlöbl. Magistrat Frau Eheliebste, unter deßen Berathung Zugegen, So dann 4.to Frau Catharina Barbara gebohrne Wittmar, H. Johann Andreas Kamm des hiesigen Burgers und Peruckenmachers Ehegatte, durch Ihren Ehemann hierzu verbeistandet Ein jede vor Ein Quart berührend

In einer alhier Zu Straßburg Ohnweit der Schindbruck gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen Behausung ist befunden worden
Eigenthum ane einer Behaußung. Eine Behaußung und Hoffstatt mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg jenseith der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raben über N° 95 einseith ist ein Eck am Allmend gegen derselben, anderseit neben weil. Herrn Friderich von Zabern des gewesenen Glasers seel. Erben, hinten auff die Preusch stoßend gelegen, davon gibt man jährlich der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen eines auf der Landvest stehenden Holtzhaußes 1 ß ane Allmend Geld, sonsten außer den gewohnlichen beschwehrden freÿ leedig und eigen. Diese Behausung ist durch löbl. Stadt geschworne Herrn Werckmeistere Kraft ihres Zu dieses Invent. Concept gelieferten Abschatzungs scheins vom 7.ten Sept. 1789. gewürdiget worden vor 3000 fl. oder 1500 lb.
Hierüber meldet ein deutscher pergamenter Kaufbr. mit der Stadt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insiegel verwahret, datirt den 4.ten April 1729. Dabeÿ ferner ein alter deutscher pergamenten Kaufbrief auch mit der Stadt Straßburg anhangedem Insiegel corroborirt den 11. Aug. 1710.
Sa. haußraths 63, Sa. Eigenthums an einer Behausung 1500, Summa summarum 1563 lb – Schulden 422 lb, Nach deren Abzug 1141 lb

Catherine Barbe Wittmar femme du perruquier Jean André Kamm rachète de ses frères et sœurs les parts de la maison dont elle devient seule propriétaire.

1789 (14.10.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 641) Joint au n° 324 du 28 août 1789
vor mir dem unterschriebenenem Löbl. Stadt Straßburg offenbar geschwornen Zur Inventur Erörter: und Außeinandersetzung Weiland Johanna Christina Wittmar gebohrener Borst längst weiland H. Johann Philipp Wittmar gewesenen Peruckenmachers und Burgers alhier seel. hinterbliebene Wittib nun auch seel. Verlassenschaft insonderheit erfordertem Notario persönlich kommen und erschienen seÿen Frau Johanna Christina Zimmerin gebohrne Wittmar, längt weiland Herrn Johann Georg Zimmer gewesenen Zimmermeister und B. dahier hinterbliebene Wittib, ferner Frau Margaretha Salome Engelhard gebohrene Wittmar, weiland H. Heinrich Engelhard gewesenen Wundartztes Zu Schwindratzheim hinterbliebene Wittib, beÿde unter assistentz Herrn Johann Martin Hosch des ältern alhier verburgerten Windenmachers, und Frau Catharina Salome gebohrne Wittmar, S. T. H. Samuel Reinhard Weber, J. Cti und beständigen Raths beÿ hiesig. hochlöbl. Magistrat Frau Eheliebste, unter ihres Eheherrn authorisation und assistenz, freÿ offentlich bekennen (…)
die ihnen für unvertheilt gehörige eigenthümliche dreÿ Vierte Theile für unvertheilt gehörige von und ane der aus obbesagter Mutter und respectivé Großmütterlicher Succession herrührigen Behausung und hoffstatt mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg jenseith der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raben über mit N° 95 bezeichnet, einseith ist ein Eck am Allmend, anderseit neben weiland Herrn Friderich von Zabern des gewesenen Glasers seel. Erben, hinten auf die Preusch stoßend gelegen, davon gibt man jährlich der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen eines auf der Landvest stehenden Holtzhaußes Einen Schilling ane Allmend Zinns, sonsten außer den gewohnlichen beschwehrden freÿ leedig und eigen (…) überlassen haben
der auch gegenwärtigen Frauen Catharina Barbara gebohrner Wittmar, Herrn Johann Andreas Kamm des hiesigen Burgers und Peruckenmachers Ehegatte, durch Ihren Ehemann hierzu authorisirt und verbeistandet als Zur übrigen Quart Mit Eigenthümerin – für und um die Summ von 8020 Gulden hiesiger Wehrung welches Gebott Sie Fr. Cessionaria beÿ der den 29. Sept. jüngst dieserwegen vorgenommenen freÿwillige Versteigerung bereits gethan hat
So geschehen Straßburg den 14. Octobris Anno 1789.

La maîtrise des perruquiers refuse de recevoir Jean André Kamm maître parce que deux nouveaux ont déjà été admis pour l’année en cours. Jean André Kamm porte l’affaire devant les Quinze en arguant qu’il s’est inscrit aux années d’épreuve avant que soit adopté le nouveau règlement dont il n’avait pas connaissance. La maîtrise n’a plus d’objections à faire puisqu’un des deux candidats a reporté son admission d’un an mais demande un droit d’entrée de 100 écus pour dérogation au règlement. Les Quinze ramènent le droit d’entrée à 75 écus. Ils délivrent une expédition de leur décision.
1756, Protocole de la tribu des Perruquiers (IX 176), 1751-1766
(f° 61-v) Donnerstag den 9.ten Sept. – Johann Andreas Kamm, der leedige Perruq. gesell erscheint, bittet ihm d. meisterrecht auf den alten Fuß Zu accord. weilen seine Muthjahr bereits verfloßen. Erkannt, weilen er noch Zur Zeit nicht Zünfftig, noch sonsten præstanda præst. auch in diesem Jahr bereits ein Meisters Sohn u. Zween andere angenommen worden, so seÿe er mit seinem Begehren abzuweißen, ref. exp.

(f° 62) Freÿtags den 15. Octobris. Erschiene Herr Johann Andreas Kamm der leedige Perruq. u. b. alh. prod. besch. von gn. Herren den XV. vom 2.ten hujus Zufolg deßen Erkanndt word, daß er gegen Ersetzung der Uncosten und 225. lb vor die receptions Gebühr als Meister auff u. angenommen seÿ. Ferner prod. er Lehrbr. vom 17. Sept. jüngst, vnd Zunfft Schein vom 11. 8.br jüngst bittet ihne Zufolg ged. Beschds in die Zahl der Meister auf und anzunehmen. Nach Ersehung d. Producten ist Erkanndt, seÿe nach dem Inhalt solchen bescheids anzunehmen.

1756, Protocole des Quinze (2 R 167)
Johann Andreas Kamm contra E. Löbl. Corps des Peruquiers
(p. 336) Sambstags den 18. Septembris – Freund nôe. Johann Andreas Kamm der ledige burger und perruquiers allhier ctra E E Corps des maîtres Perruquiers Hrn geschwohrne, producirt unterth. memoriale und bitten samt beÿlag Sub Litt. A. puncto meister Rechts. Faust bitt Cop. et term. ordinis. Freund last copiam zu, bitt aber ob justantes ferias deput. Erkandt, Cop. et deput.

(p. 347) Sambstags den 2. Octobris 1756. – Obere Handwercks Hrn laßen per Hn Secretarium Städel referiren, was maßen Johann Andreas Kamm der ledige Perrucken macher und burger allhier den 18. 7.bris Jüngst beÿ mghhrn ctra E. Löbl. Corps derer maîtres perruquers Hrn geschwohrne ein unterthäniges memoriale samt beÿlag sub Litt. A übergeben, und darinnen Exponirt, er habe sich den 9. Hujus beÿ gedachtem Corps angemeldet und um admission Zum Meister Recht auff dem alten Fuß gebetten, Er seÿe aber daselbst wie aus mitkommendem Extractu Sub litt. A zu ersehen mit seinem begehren abgewießen Worden und zwar auß der ursach, Weilen er noch Zur Zeit nicht Zünfftig, noch sonst præstanda præstirt auch in dießem jahr bereits ein meister Sohn und Zweÿ andere angenommen worden. Weilen aber der jmplorant welcher wie bekannt die profession wie recht erlernt lange zeit in der frembde gewesen seine muthjahr Völlig Verarbeitet und nun mehr um das meister recht, wie jederzeit gebrauchlich anhaltet, die Von gegenteiligem Corps erhaltene neue artickel nicht gewußt auff welchen Fuß aber Er angenommen Werden solle, Von mghhn güte gäntzlich abhangt, als gelangt an mghhen des imploranten unterthäniges bitten Selbige geruhen gnädig Zu erkennen das Er da Er schon Vor denen neuen articken in die muthjahre Eingeschrieben Worden auf den alten fuß Zum meister recht admittirt werden solle. Eodem die habe Imploratisches Corps per recessum Copiam des producirten memorialis und term: ord. gebetten, auff geschehene Weißung habe der implorant præsens sich auff Contenta memorialis et petiti bezogen mit dem beysatz, daß weilen Er bereits in die muthjahr eingeschrieben geweßen, als die neue receptions gebühr verordnet Worden, mghhen geruhen möchten die Verfügung dahin zu ertheilen, daß Er auff den alten fuß als meister angenommen Werde.
nôe derer Imploraten seÿn Vorgestanden Ferdinand Bender als geschwohrner, welcher Vorgetragen, daß Er nicht läugnen könne, daß der Implorant seine muthjahr Verarbeitet, Weilen man aber befürchtet, daß ein anderer welcher in der ordnung Vor ihme sich befindet, sich auch melden und dadurch der numerus (p. 341) überschritten Werden Würde, habe man dem Imploranten abgewießen, da nun aber der genante Haessler angekommen, anbeÿ declarirt daß Er erst Künfftiges jahr meister werden Wolle, als habe man nôe imploratischer meisterschafft wieder die reception des imploranten nichts einzuwenden, nur wolle man mghh. inständig gebetten haben sie beÿ denen neuen articklen wegen annahm der meister gnädig zu manuteriren, mithin den imploranten dahin anzuhalten, daß Er die receptions gebühr mit 100 thaler Zu erlegen schuldig seÿe.
Auff seiten derer Hhen Deputirten habe man so viel es die annahm des imploranten in das meisterrecht betrifft, um so weniger anstand gefunden, als die imploratische Meisterschafft selbst damit Zu frieden, puncto der receptions: gebühr aber, weilen der Implorant theils vor dem Articul bereits in die muthjahr eingeschrieben War, theils einer armen Wittfrau sohn ist, erachtet, daß dieselbe einige moderation leiden möge, und deßwegen der meinung seÿen wollen, daß der implorant gegen ersetzung der unkosten und 75 thaler Vor der Reception gebühr, als meister auff: und angenommen seÿe. Erkandt bedacht gefolgt.

(p. 359) Sambstags den 2. Octobris 1756. – In Sachen Johann Andreas Kamm des ledigen Perrucken machers und burgers allhier, Imploranten an Einem, Entgegen und Wieder E. Löbl. Corps der maîtres perruquers geschwohrnen Imploraten am andern theil, auff producirtes unterthäniges memoriale, mit beÿlag sub Litt. A juncto petito, Wir geruheten Zu erkennen, das der Implorant, da Er schon Vor denen neuen articken in die muthjahre eingeschrieben ist, auf den alten fuß Zu dem meister recht admittirt Werden solle. Der Imploraten beÿ Erkanntter und beseßener deputation gethanes unterthäniges bitten, Wir geruhen Wollten Sie beÿ ihren neuen articklen zu manuteriren, auch all übrig derer parthen angehörtes Vor und anbringen ist derer Hhrn Deputirten abgelegter relation nach Erkannt, daß der implorant gegen ersetzung der unkosten und und 225 Livres Vor der Reception gebühr, als meister auff: und angenommen seÿe.

Fils du tailleur Jean Jacques Kamm, le perruquier Jean André Kamm épouse Catherine Barbe Wittmar en 1758 : contrat de mariage, célébration
1758 (17.7), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 302
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Andrea Kamm, dem Ledigen Peruquenmacher und Burgern allhier Zu Straßburg, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Jacob Kamm, des gewesenen Schneiders und burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßenem, mit der Viel Ehren: und Tugendsahmen Frauen Maria Elisabetha gebohrner Hammerin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigamb, ane einem
So dann die Viel Ehren: und Tugendgezierten Jungfrauen Catharina Barbara Wittmarin, Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Philipp Wittmars des gewesenen Peruquenmachers und burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßener, mit der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Johanna Christina gebohrner Borstin seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzielter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen in Straßburg auf Montag den 17. Julÿ Anno 1758 [unterzeichnet] Johann Andreas Kamm als Bräutigam, Catharina Barbara Wittmarin als hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 364-v n° 1355)
1758. Mittwoch d. 6. Sept. sind nach ordentlicher proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden Joh: Andreas Kamm lediger perucken macher Joh: Jacob Kamm Schneiders und b. allh. ehl. Sohn und Jfr Anna Barbara weÿl. H Philipp Wittmar peruckenmachers und b. allh. ehl. tochter (unterzeichnet) Johann Andreas Kamm als hochzeiter, Catharina Barbara Wittmarin als Hoch Zeiterin (i 370)

Catherine Barbe Wittmar loue une partie de la maison au charcutier Jean Pflugfelder

1805 (20 pluviôse 13), Strasbourg 10 (45), M° Zimmer n° 1705, 2281
Bail de 6 années qui commencent au 1 messidor prochain – D° Catherine Barbe Wittmar veuve de Jean André Kamm Perruquier, assistée du Sr Jacques Frédéric Borst, potier d’étain
au Sr Jean Pflugfelder saucissier demeurant en cette ville et Marie Madeleine Jung
Dans la maison appartenante a la bailleuse sise a Strasbourg près le pont du Corbeau n° 95
tout le rez de chaussée consitant en une boutique trois chambres et une cuisine, Plus une cave ayant une Entrée par la rue dans laquelle la bailleuse se réserve cependant un local suffisant pour y placer des Cuves a lessive, Plus trois chambres au troisième étage l’une a côté de l’autre ayant vue dans la rue, Enfin un emplacement au premier grenier pour le bois de chauffage en cas d’inondation de ladite Cave, moyennant un loyer annuel de 456 francs
Enregistrement, acp 95 f° 154-v du 22 pluv. 13

Inventaire dressé après la mort de la locataire Jeanne Christine Wittmann, veuve du charpentier Jean Georges Zimmer

1808 (27.2.), Strasbourg 12 (18), M° Wengler n° 3043
Inventaire de la succession de Jeanne Christine Wittmann, veuve de Jean Georges Zimmer charpentier, décédée le 1. 8.bre dernier – à la requête de Catherine Barbe Zimmer majeure, Gottlob Frédéric Larouette revendeur mandataire de Marguerite Dorothée Zimmer femme de Conrad Walbinger confisseur a Nürnberg, seules et uniques héritières de leur mère
dans la maison mortuaire appartenante à la veuve Kamm sise quai des bateliers n° 95
meubles, dettes actives 1700 fr, total 1842 fr, passif 250 fr
Enregistrement, acp 105 f° 1 du 2.3.

Catherine Barbe Wittmar meurt en 1808 en délaissant un fils Jean Jacques Kamm, pensionnaire a l’hôpital civil

1808 (6.4.), Strasbourg 12 (18), M° Wengler n° 3111
Inventaire de la succession de Catherine Barbe Wittmar, veuve de Jean André Kamm perruquier, décédée le 25 mars 1808 – à la requête de M° Samuel Regnard Weber, Juris-Consulte et receveur général des hospices civils de cette ville, fondé de pouvoir de Jean Jacques Kamm, pensionnaire a l’hopital civil de cette ville, unique fils et seul héritier de sa mère, en présence de Catherine Salomé Braun, belle sœur de la défunte, veuve de Jean Jacques Wittmar, orfèvre, et Catherine Barbe Engelhard femme de Jacques Conrad tourneur, Marguerite Elisabeth Engelhard, femme de Gottlob Frédéric Larouette revendeur, les deux dernières nièces de la défunte
dans la maison mortuaire quai des bateliers en face de l’auberge au Corbeau n° (-)
mobilier 2799 fr, dont numéraire 1091 fr
Immeuble. Une maison à rez de chaussée et deux étages avec Tréfond appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers près le pont au Corbeau n° 95, faisant d’un côté vers le quai des bateliers un coin sur le communal, de l’autre le Sr Zabern vitrier, devant la rue, derrière la bruche – grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente communale de 20 c ou 4 sols, Rapporte annuellement Le rez de chaussée 186 fr, Le premier étage 144 fr, le second étage 96 fr, ensemble 420 fr de revenu en capital 8400 francs – Un quart de cette maison est avenu à la défunte de la succession de Jeanne Christine Borst sa mère, veuve de Jean Philippe Wittmar perruquier, les deux autres quarts cédés par les cohéritiers par cession devant M° Ensfelder le 14 octobre 1789
total de la masse 8400 fr, total général 11 199 fr, passif 8186 fr
Enregistrement, acp 105 f° 76-v du 15.4.

Le perruquier Jean Jacques Kamm meurt célibataire en 1814.

1814 (15.11.), Strasbourg 12 (57), M° Wengler n° 8545
Inventaire de la succession de Jean Jacques Kamm, célibataire, pensionnaire de l’hôpital civil, après son décès arrivé à l’hôpital civil où il était en pension le 18 mai dernier, à la requête de 1. Jean Daniel Weiler boucher, 2. Jean Henri Weiler propriétaire, 3. Philippe Jacques Weiler caffetier, 4. Philippe Jacques Friedel aubergiste, 5. Jean Friedel marchand de cuirs, 6. Marie Cléophé Friedel veuve de Philippe Jacques Hartschmidt négociant, 7. Charles Friedel horloger, 8. Jean Jacques Friedel, négociant, en qualité d’héritiers ab intestat collatéraux de la ligne paternelle
9. Plus D° Catherine Salomé Wittmar épouse de Samuel Regnard Weber Juris-consulte receveur général des hospices civils, 10. Sr Weber fondé de pouvoir de Barbe Zimmer pensionnaire à l’hôpital civil majeure, 11. Catherine Barbe Engelhard femme de Jean Jacques Conrad, 12. M° Philippe Jacques Bloechel, avocat, mandataire général de Jean Henri Engelhard, docteur en médecine et chirurgien à Rotterdam, héritiers ab intestat collatéraux de l’autre moitié avenant à la ligne maternelle

Après le déces de Catherine Barbe Wittmar veuve de Jean André Kamm, perruquier, arrivé, le 25 mars 1808, l’inventaire de sa succession a été dressé par le soussigné notaire le 6 avril suivant, 1. une somme de 120 fr
2. une maison à rez de chaussée et deux étages avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bateliers en face de l’auberge au Corbeau n° 95, faisant vers le quai le coin sur communal, de l’autre le Sr Zabern vitrier, derrière la rivière de l’Ill – chargée envers la ville de Strasbourg d’une rente communale de 20 centimes par an – de la succession de la mère du défunt, qui en a recueilli le quart dans la succession de Jeanne Christine Borst veuve de Jean Philippe Wittmar perruquier et acquis les trois quarts de ses cohéritiers par cession reçue M° Jean Daniel Ensfelder le 14 octobre 1789, pour 11.840 francs
total 11 960 fr, passif 5629 fr
(Copie de l’acte du 26 septembre 1814 vente par M° Lex de la part de maison de la fille Zimmer – Joint, tableau généalogique)

Décès, Strasbourg (n° 1534)
Déclaration de décès le 14 mai 1814. Jacques Kamm, âgé de 55 ans, né à Strasbourg, Perruquier, non marié, mort en cette mairie le 13 du mois courant à midi à l’hospice civil, fils de feu Jean André Kamm, perruquier et de feu Christine Barbe Wittmar [in margine :] f. continue (i 26)

Barbe Zimmer, une des héritières, céde sa part au cordier Jean Daniel Weiss

1814 (28.9.), Strasbourg 14 (53), M° Lex n° 275
Cession – Barbe Zimmer majeure assitée de Philippe Quellet homme de lettres
à Jean Daniel Weis cordier
la part et portion a elle avenante en sa qualité d’héritière pour un 7° en la succession du Sr Kamm /:Jacques:/ perruquier conjointement avec Salomé Weber née Witmar, Henri Engelhard, D° Hartschmid née Fridel et sa sœur dans une maison et dépendances sise en cette ville quai des Bateliers n° 95 faisant le coin dudit quai et située vis à vis l’auberge portant pour enseigne le Corbeau, d’un côté le Sr Zaberen vitrier, de l’autre le coin susdit, devant ledit quai, derrière la Rivière de la bruche vis à vis la tuerie de la grande boucherie – moyennant 2600 fr
(Déclaration supplémentaire du 10 novembre n° 423 sur l’étendue de la portion)
Enregistrement, acp 125 F° 161 du 4.10.

Les héritiers de Jean Jacques Kamm vendent la maison au marchand farinier André Pfitzer

1814 (19.12.), Strasbourg 12 (57), M° Wengler n° 8631
Adjudication définitive, cahier des charges du 16 novembre n° 8548 – 1. Jean Daniel Weiler, boucher, 2. Jean Henri Weiler, propriétaire, 3. Philippe Jacques Weiler, caffetier, 4. Philippe Jacques Friedel, aubergiste, 5. Jean Friedel, marchand de cuirs, 6. Marie Cléophé Friedel, veuve de Philippe Jacques Hartschmidt négociant, 7. Charles Friedel, horloger, 8. Jean Jacques Friedel, négociant en qualité d’héritier ab intestat collatéraux de la ligne paternelle de Jean Jacques Kamm célibataire pensionnaire à l’hôpital de cette ville
9. Plus D° Catherine Salomé Wittmar épouse de Samuel Regnard Weber, Juris-consulte receveur général des hospices civils, 10. Sr Weber fondé de pouvoir de Barbe Zimmer, pensionnaire à l’hôpital civil, majeure, 11. Catherine Barbe Engelhardt, femme de Jean Jacques Conrad, 12. M° Philippe Jacques Bloechel avocat mandataire général de Jean Henri Engelhard, docteur en médecine et chirurgien à Rotterdam, héritiers ab intestat collatéraux de l’autre moitié avenant à la ligne maternelle
à André Pfitzer marchand farinier
une maison à rez de chaussée et deux étages tresfond avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bateliers en face de l’auberge au Corbeau n° 95, vers le quai le coin sur communal, de m’autre Sr Zabern vitrier, derrière la rivière de l’Ill – chargé envers la ville de Strasbourg d’une rente communale de 20 c. par an – de la succession Jean Jacques Kamm, suivant inventaire dressé par le soussigné notaire le jour d’hier, lequel Kamm l’a recueilli dans la succession de sa mère veuve de Jean André Kamm, perruquier, de laquelle il était seul fils unique héritier, inventaire de la mère dressé par ledit notaire le 6 avril 1808 après qu’un quart en est échu à ladite veuve Kamm dans la succession de Jeanne Christine Borst veuve de Jean Philippe Wittmar perruquier et trois quarts acquis de ses cohéritiers par cession passée devant M° Jean Daniel Ensfelder le 14 octobre 1789 – mise à prix 11.800 fr
enreg. f° 75 du 17.11. – Adjudication préparatoire n° 8582 du 29.11.

Originaire de Mittelhausbergen, André Pfitzer épouse en 1807 Elisabeth Classmann, native de Dossenheim
1807 (16.4.), Strasbourg 7 (29), M° Stoeber n° 1178, 8150
Contrat de mariage – sont comparus en personne le Sr André Pfitzer, garçon Meunier, fils de feu le Sr André Pfitzer, Cultivateur à Mittelhausbergen et de Dame Marie née Schaub dud. lieu d’une part
et Marie Elisabeth Classmann fille de feu le Sr Jean Classmann vivant Charpentier de Dossenheim et de feue Madeleine née Wellner, assistée du Sr Jean Wurz, Jardinier de cette ville de l’autre part
fait lu passé et interprété en langue allemande à Strasbourg le 16 avril 1807 (signé) Andreas Pfützer, maria Elißabetha Glaßmann

André Pfitzer meurt en 1815 en délaissant deux frères utérins

1825 (17.1.), Strasbourg 14 (81), M° Lex n° 3118
Inventaire de la succession de André Pfützer, farinier, décédé le 14 novembre 1824 – dressé à la requête de 1. Marie Elisabeth Glassmann la veuve, 2. Jean Wurtz, journalier, frère utérin héritier pour moitié, 3. Michel Lorentz, cultivateur à Mittelhausbergen frère utérin héritier pour l’autre moitié – dans une maison quai des Bateliers n° 95
Titres et papiers. M° Wengler 19 décembre 1814, 16 et 29 novembre de la même annéen achat d’une maison à rez de chaussée et deux étages sise en cette ville sur le quai des Bateliers en face de l’auberge au Corbeau n° 95, d’un côté vers le quai faisant un coin sur le communal, de l’autre le Sr Zabern vitrier, devant la rue, derrière la rivière d’Ill
Mobilier, dans la boutique au rez de chaussée, au magasin, dans le vestibule, dans la cuisine, dans la chambre à coucher, dans un cabinet à côté, dans un autre cabinet servant de magasin, au grenier, dans la chambre de la fille, dans la cave 1554 fr,
une maison à Illkirch 5000 fr, terres à Fürdenheim, vins 336 fr, numéraire 1284 fr, créances 6647 fr, ensemble 9822 fr, propre garde robe 131 fr, mobilier, 3 ares 14 de terre à Mittelhausbergen 50 fr, ensemble 326 fr
Titres et papiers, contrat de mariage devant M° Stoeber le 16 novembre1807, passif 10.417 fr
Enregistrement, acp 171 F° 134-v du 27.1.

Inventaire dressé après la mort du locataire Jean Michel Zeitler, fabricant de bretelles

1828 (9.7.), Strasbourg 7 (77), M° Stoeber n° 10.892
Inventaire de la succession de Jean Michel Zeitler, fabricant de bretelles décédé le 24 juin dernier – dressé à la requête de 1. Georges Grumpff, cordonnier au Marché Gayot n° 18 mandataire d’Anne Marie Zeitler, majeure, marchande de modes à Lyon place de l’Herberie n° 3 procréée avec Marie Anne Voltz, plus à la requête de Wilhelmine Philippine Marguerite Kaelber la veuve, commune suivant contrat de mariage reçu M° Bossenius le 2 avril 1817
en la demeure du défunt quai des Bateliers près du pont du Corbeau n° 95
mobilier, dans la demeure du défunt au premier étage de la susdite maison dans les trois chambres qui composent le logement du défunt 836 fr (total de l’actif), passif 1548 fr
Enregistrement, acp 190 F° 87-v du 17.7.

1846, M° Noetinger
27 septembre 1842, Testament – Marie Elisabeth Glassmann veuve André Pfitzer
acp 352 (3 Q 30 067) f° 88 du 29.9.

Marie Elisabeth Glassmann, veuve d’André Pfitzer, meurt en 1846 en délaissant des héritiers collatéraux
1846 (24.7.br), Strasbourg 12 (169), M° Noetinger n° 18.695
Inventaire de la succession de Dame Marie Elisabeth Glassmann, veuve d’André Pfitzer, en son vivant marchand de farines, décédée à Strasbourg le 19 septembre 1846.
Cejourd’hui 24 septembre 1846 à trois heures de relevée, à la requête 1° de M. Charles Erhard Hartschimdt, confiseur demeurant à Strasbourg, agissant en qualité s’exécuteur testamentaire et ayant la saisine légale de la succession de Marie Elisabeth Glassmann, veuve d’André Pfitzer, en son vivant marchand farinier à Strasbourg elle y décédée le 19 septembre courant, aux termes du testament de la défunte, dressé par acte public en présence de quatre témoins par M° Noetinger, notaire soussigné, le 27 septembre 1842 qui sera enregistré avant ou avec les présentes
2° de Dame Elisabeth Stein Veuve de Philippe Volmer voiturier à Ingwiller y demeurant, agissant en qualité de mère et tutrice légale de 1) Philippe Volmer âgé de 20 ans, 2) Elisabeth Volmer, âgée de 15 ans et 3) de Charles Volmer âgé de 4 ans, tous trois enfants mineurs qu’elle a procréés de son légitime mariage avec ledit défunt,
3° de Dlle Dorothée Stein, fille majeure, demeurant à Dossenheim canton de la Petite Pierre
4° du sieur Daniel Kastner, charron demeurant ausit Dossenheim, agissant en qualité de tuteur datif de Louis Stein, âge de 9 ans (…)
Lesdites Dorothée Stein et Louise Stein, comme seuls représentants de feu Louis Stein leur père en son vivant cultivateur à Dossenheim et ayant été procréés en son légitime mariage avec feue Dame Dorothée Kastner, Lesdits trois enfants Volmer comme légataires pour une moitié et les deux enfants Stein comme légataires de l’autre moitié de la succession de la dite Dame veuve Pfitzer née Glassmann leur grand tante aux termes du testament précité qui les a institués ses seulls et uniques héritiers, Ladite Dame Volmer agissant d’ailleurs comme usufruitière viagère de la moitié de la succession de la Dame Pfister léguée par celle-ci à ses enfants
En présence du sieur Frédéric Müller, tisserand, demeurant et domicilié au dit Dossenheim, agissant en qualité de subrogé tuteur dudit enfant de feu Louis Stein & En présence enfin du sieur Thiébaud Müller, cultivateur demeurant à Ingwiller, agissant en qualité de subrogé tuteur des dits enfants mineurs Volmer
(…) La représentation et déclaration des objets composant la dite succession sera faite par Salomé Fritz la servante de la défunte
en la maison mortuaire place du Corbeau N° 95
acp 352 (3 Q 30 067) f° 96-v – Il dépend de ladite succession un mobilier évalué à 556, argent comptant 565, créances 24.307, total 25.428 – Passif 10.821, reste 14.607 francs

Marie Elisabeth Glassmann, devenue propriétaire en achetant les part des héritiers de son mari (voir ci-dessous) vend la maison au tourneur Théodore Jundt et à sa femme Frédérique Baldner moyennant 24 000 francs

1843 (9. 8.br), Strasbourg 12 (162), M° Noetinger n° 16.308
a comparu D.me Marie Elisabeth Glassmann veuve de M André Pfitzer, marchand de farine à Strasbourg où elle demeure, laquelle vend et abandonne
à Mr Théodore Jundt, tourneur, et D.me Frédérique Baldner son épouse qu’il autorise aux effets ci après, demeurant ensemble à Strasbourg, acquéreurs ci présents et acceptant
Une maison d’habitation avec droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers N° 95 d’un côté M Fries de l’autre communal, pardevant la rue par derrière la rivière de l’Ill. Ainsi et telle que cette maison se trouve, poursuit et comporte dans son état actuel avec tout ce qui tient à clous, mur, vis, chevilles et comme tel réputé immeuble par sa nature, y compris les volets, les jalousies et un fourneau se trouvant emmuré au second étage.
Cette maison faisait partie de la Communauté qui a existé entre entre la D° venderesse et son défunt mari. Or par suite du décès de ce dernier, la moitié indivise de cet immeuble advint à ses héritiers lesquels, aux termes d’une vente de droits successifs passée devant M° Lex alors notaire à Strasbourg le 21 février 1825, enregistré le 3 mars suivant, vendirent leur moitié à la D° venderesse déjà propriétaire de l’autre moitié et partant de la totalité. Les qualités des dits héritiers se trouvent du reste établies en l’intitulé de l’inventaire de la succession laissée par led. défunt dressé par led. M Lex le 17 janvier 1825 enregistré. Le S. Pfitzer s’en était rendu adjudicataire aux termes d’un cahier des charges du 16 novembre et procès verbal d’adjudication du 19 décembre même année 1814 dressé par M° Wengler alors notaire à Strasbourg à la requête des héritiers collatéraux du Sr Jean Jacques Kamm vivant célibataire pensionnaire à l’hôpital de ladite ville & y décédé ab intestat. L’immeuble dont s’agit faisait partie de la succession du Sr Kamm suivant déclaration tenant lieu d’inventaire par led. M° Wengler en date du 15 novembre 1814, et il en était devenu propriétaire pour l’avoir recueillie dans la succession de D Barbe Wittman sa mère veuve de feu le Sr André Kamm, vivant perruquier à Strasbourg et dont il état fils et unique héritier, ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé de sa succession de la dite D° Kamm par led. M° Wengler le 6 avril 1808, enregistré le 15 du même mois. Enfin lad. D° veuve Kamm née Wittmar se rendit elle-même propriétaire du dit immeuble en en avoir hérité un quart dans la succession de feue Jeanne Christine Borst sa mère veuve de feu le Sr Jean Philippe Wittmar perruquier et pour avoir acquis les trois quart restants de ses cohéritiers, en vertu d’un acte de cession reçu par feu M Jean Daniel Ensfelder alors notaire le 14 octobre 1889.
La présente vente a été conclue pour et moyennant la somme de 24.000 francs
acp 314 (3 Q 30 029) f° 95

Théodore Jundt épouse Frédérique Baldner en 1830
Mariage, Strasbourg (n° 378) Du 16° jour du mois d’octobre l’an 1830, Acte de mariage de Geofroi Théodore Jundt, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 12 prairial an dix à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, tourneur, fils de feu Pierre Jundt, Boulanger, décédé en cette ville le 11 mars 1820 et de feu Anne Marie Birckicht, décédée en cette ville le 24 janvier 1814, et de Christine Frédérique Baldner, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 15 Fructidor an Treize à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Philippe Jacques Baldner, Aubergiste, et de Christine Frédérique Stambach, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants (signé) Geofroid Theodor Jundt, Christine Friederike Baldner (i 37)

Théodore Jundt et Frédérique Baldner hypothèquent la maison au profit du négociant Frédéric Greyenbiehl

1853 (25.7.), Strasbourg 10 (125), M° Zimmer n° 10.166
Obligation, 15 juillet 1853 – ont comparu M Théodore Jundt, tourneur & Dame Frédérique Baldner son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui va suivre, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, Lesquels reconnnaissent par les présentes devoir bien & légitimement & à titre de règlement de compte
à M. Frédéric Greyenbiehl négociant, demeurant et domicilié en la même ville, la somme principale de 6000 francs
hypothèque. Une Maison d’habitation avec droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers N° 95, tenant d’un côté à M Fries, de l’autre à bien communal, pardevant la rue, parderrière la rivière de l’Ill. Les conjoints Jundt sont devenus propriétaires de cet immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Marie Elisabeth Glassmann de Strasbourg, veuve du sieur André Pfitzer marchand farinier, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger notaire en la même ville le 9 octobre 1843, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 novembre suivant volume 404 N° 106 & inscrit d’office le même jour volume 392, N° 221. Cette vente eut lieu pour le prix de 24.000 francs (…)

Les négociant Gustave Adolphe Schaaff et Eugène Jundt ouvrent un crédit à Théodore Jundt et son épouse Frédérique Baldner qui hypothèquent leur maison

1853 (31.8.), Strasbourg 10 (125), M° Zimmer n° 10.206
Ouverture de crédit. 31. Août, 5 & 9 septembre 1853 – ont comparu M M Gustave Adolphe Schaaff & Eugène Jundt, les deux négociants demeurant et domiciliés à Strasbourg, seuls propriétaires de la maison de commerce établie en ladite ville sous la raison Halder et Compagnie d’une part,
& M Théodore Jundt tourneur & Dame Frédérique Baldner son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui va suivre, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg d’autre part
Lesquels comparans sont convenus de ce qui suit. 1) MM Schaaff et Jundt ouvrent par les présentes aux époux Jundt qui l’acceptent un crédit à découvert de la somme de 2000 francs
hypothèque. Une Maison d’habitation avec droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers N° 95 entre M Fries & bien communal pardevant la rue par derrière la rivière de l’Ill. Les conjoints Jundt sont devenus propriétaires de cet immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Marie Elisabeth Glassmann veuve du sieur André Pfitzer marchand farinier, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger notaire en la même ville le 9 octobre 1843, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 novembre suivant, volume 404 N° 106 & inscrit d’office le même jour volume 392, N° 221. Cette vente eut lieu pour le prix de 24.000

Frédérique Baldner meurt en 1863 en délaissant trois enfants

1863 (28.11.), Strasbourg 10 (150), M° Zimmer (Louis Frédéric)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Mr Geofroid Théodore Jundt, tourneur, et feue Christine Frédérique Baldner son épouse défunte et de la succession de cette dernière décédée à Strasbourg le 26 juillet 1863.
L’an 1863 le samedi 28 novembre à neuf heures du matin, à la requête de I) Mr Geofroid Théodore Jundt, ancien tourneur, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel a) à cause de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui et feue dame Christine Frédérique Baldner son épouse défunte, b) à cause des reprises qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté, c) comme usufruitier viager de la succession de sa défunte épouse, réduit à moitié par suite d’existence d’enfants, aux termes du testament olographe de la dite dame Jundt daté de Strasbourg le 21 octobre 1850, déposé après l’accomplissement des formalités voulues par la loi en l’étude de M° Zimmer, notaire ci après nommé le 10 novembre 1863
II) dame Frédérique Eugénie Emma Jundt, épouse dûment assistée et autorisée de Mr Valentin Ziegelé, épicier ci présent les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant en son nom personnel, III) Mr Geofroi Emile Jundt, tourneur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel, IV) Mr Michel Heidt, pêcheur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Mr Eugène Jundt, soldat à la troisième compagnie du deuxième bataillon du 95° regiment d’Infanterie, faisant partie du corps expéditionnaire du Mexique, domicilié de droit à Strasbourg, aux termes d’une procuration passée devant les membres composant le conseil d’administration du dit régiment le 14 février 1863 (…) M. M. Geofroi Emile Jundt, Eugène Jundt et dame Ziegele habiles à se dire et porter seuls héritiers de feue dame Christine Frédérique Baldner décédée épouse de Mr Geofroid Théodore Jundt, et ce chacun pour un tiers
en la maison mortuaire quai des bateliers n° 48

Communauté légale. Chambre d’habitation, Chambre à côté, Au corridor, Cuisine, Chambre n° 3, Chambre n° 2, Chambre n° 5, Chambre n° 4, Chambre n° 6
(vacation du 9 janvier) Chambre n° 7, Chambre n° 8, Chambre n° 1, Chambre n° 9, Chambre n° 10, Chambre de la servante, Cave, Bûcher
Immeuble. une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg, quai des bateliers N° 48 autrefois N° 95, tenant d’un côté à M. Metzger, de l’autre à bien communal, par devant au quai des bateliers et par derrière& à la rivière de l’Ill, cet immeuble a été acquis durant la communauté de biens qui a existé entre les époux Jundt de dame Marie Elisabeth Glassmann veuve du Sr André Pfitzer marchand farinier, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger notaire à Strasbourg le 9 octobre 1843, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 novembre suivant, volume 404 N° 106, et inscrit d’office le même jour volume 392, N° 221 (…) cet immeuble occupé en grande partie par la famille de la défunte est évalué, mais pour la perception des droits d’enregistrement seulement, à un revenu annuel de 1200 francs, sans distraction des charges, représentant en denier vingt un capital de 24.000 francs
Total de la masse active 26.348, masse passive 15.300, reste 11.648
acp 527 (3 Q 30 242) f° 70-v du 30.11. (succession déclarée le 12 janvier 1864) mobilier évalué 1611 francs
acp 529 (3 Q 30 244) f° 13-v du 14.1. Communauté, mobilier 2824, outils 50
Une maison quai des bateliers N° 48 à Strasbourg, loyers 72

Registre de population 600 MW 213, Quai des Bateliers N° 95, p. 527 (i 186)
Jundt, Geoffroi Théodore, 1802, Strasbourg, Tourneur, propriétaire, Marié, (auparavant) même quai 53, (entré) 26 Xbre 1834
idem née Baldner, Christine Frédérique, 1805, Strasbourg, sa femme
idem Frédérique Eugénie Emma,1831 22 avril leur fille – voir plus bas mariée
idem Geoffroi Emile, 1834 12 février, leur fils – (sortie) 25 mai 1855, pris un passeport pour Carlsruhe
idem Alphonse Eugène, 1841 27 avril, idem
Ziegelé, Valentin Emile Erneste, 1850 6 Xbre, Strasbourg, Enf. nat. de fred. Eugente Emma Jundt reconnu pr. Valentin – voir plus bas

Registre domiciliaire 600 MW 304, Quai des Bateliers N° 95 – 48
Jundt, Geoffroi Théodore, Strasbourg 03, h.m., Propriétaire, tourneur en pipes, luthérien, français, (à Strasbourg) d.s.n.
id. Baldner, Christine Frédérique, Strasbourg 06, sa femme, luthérien, français, (à Strasbourg) d.s.n.
id. Eugène, Strasbourg 40, g. s. fils, (à Strasbourg) d.s.n.
id. Geoffroi Emile, Strasbourg 1834, son fils, tourneur en pipes, (à Strasbourg) derechef Mars 1857 – p.p. Paris 2. 8.b 1858, de retour 2 août 1860
(servantes et ouvriers)

Geoffroi Théodore Jundt loue la maison à l’épicier Jean Valentin Ziegelé

1865, Enregistrement de Strasbourg, ssp 142 (3 Q 31 641)
f° 88-v du 26.10.
du 24 septembre 1865. Bail – Le Sr Géofroid Théodore Jundt, propriétaire à Strasbourg, donne à titre de bail pour trois, six ou neuf années au choix du preneur, en prévenant par écrit six mois avant l’expiration des trois ou sic premières années
une cave de la maison que le S. Jundt possède à Strasbourg quai des bateliers n° 48
à Jean Valentin Ziegelé, épicier regrattier à Strasbourg
le bail est fait moyennant le prix annuel de 20 francs

Eugène Jundt et Valentin Ziegelé louent le rez-de-chaussée et d’autres localités à Adolphe Biecheler

1874, Enregistrement de Strasbourg, ssp 160 (3 Q 31 659)
f° 62-v n° 892 du 17.4.
14. April 1874. Miethvertrag – Eugen Jundt & Valentin Ziegele zu Straßburg vermiethen
an Adolph Biecheler
den Erdgeschoß ihres am Schiffleutstaden N° 48 sich befindlichen Hauses daselbst besteht aus Laden, Ladenzimmer, Schlafzimmer, Küche, ein Hinterzimmer und Werkstätte, ferner den gewölbten Keller nebst einem Kellerverschlag, 2 Kammer, im 4 Stock & die Benutzung des Speichers zum Wäschetrocknen mit den andern Bewohnern & ebenfals die Benutzung der Waschküche, der Abtritt bei der Waschküche dient zum außschließlichen Gebrauch des Miethers. Dafür zahlt der Miether an die Vermiether einen jährlichen Zins 1600 frcs. (…)

Le tourneur Geoffroi Emil Jundt et sa femme Julie Schmitten vendent leur part de maison à Frédérique Eugénie Emma Jundt, femme du fabricant de pâtes Valentin Ziegelé

1874 (22.4.), Strasbourg 10 (174), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 4083
Verkauf, 22 April 1874. sind erschienen Herr Gottfried Emil Jundt, Dreher, und Frau Julie Schmitten deßen hierzu gehörig ermächtigte Ehegattin beide mit einander in Straßburg wohnhaft, Welche (…) verkaufft haben
an Frau Friederike Eugenie Emma Jundt hierzu gehörig verbeiständete Ehegattin des Herrn Valentin Ziegele Teigwarenfabrikant hie zugegen beide mit einander in Straßburg wohnhaft
das unvertheilte drittel eines Hauses mit Rechten und Dependenzien in Straßburg Schiffleutstaden (quai des bateliers) N° 48 gelegen, einseits Eigenthum des Herrn Riebel, anderseits Gemeindegut, vornen genannten Schiffleutstaden, hinten der Illfluß. Die zwei andere drittel dieses Hauses gehören der Frau Ziegele und ihrem Bruder Eugen Jundt (…). Eigenthums-Recht. Dieses Haus gehört unvertheilt den beiden Herren Emil Jundt, Eugen Jundt und der Frau Ziegele in ihrer Eigenschaft als einzige Kinder und Erben ihrer verstorbenen Eltern Herrn Gottfried Theodor Jundt geweßenen Dreher und Frau Christine Friederike Baldner sowie diese Eigenschaft zum theil bestätigt ist durch ein Inventarium nach dem Tode der Frau Jundt durch Herrn Ludwig Friedrich Zimmer damals Notar in Straßburg den 28. November 1863 errichtet. Und die verstorbene Ehegatten Jundt haben selbst dieses Haus erkauft während der Gütergemeinschaft welche ohne Ehevertrag zwischen denselbten bestanden hatte von Frau Maria Elisabeth Glassmann Mehlhändlerin, laut Kontrakt von Notar Noetinger in hiesiger Stat den 9. Oktober 1843 passirt im Hypothekenbuch von Straßburg den 4. darauf folgenden November Band 404 N. 106 abgeschrieben. – Preis 11.000 Franken
acp 627 (3 Q 30 342) f° 41 du 23.4.

Originaire de Bergzabern en Palatinat, Jean Valentin Ziegelé épouse Frédérique Eugénie Emma Jundt en 1851. Ils légitiment un enfant né deux mois plus tôt.
Mariage, Strasbourg (n° 59)
Du 15° février l’an 1851, Acte de mariage de Jean Valentin Ziegelé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 8 septembre 1828 à Bergzabern (Bavière rhénane), domicilié à Strasbourg, Ouvrier tourneur, fils de Frédéric Ziegelé, Sellier, absent sans nouvelles depuis1834 et de Philippine Bayer, domiciliée à Bergzabern, et de Frédérique Eugénie Emma Jundt, mineure d’ans, née en légitime mariage le 22 avril 1832 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Geofroi Théodore Jundt, tourneur, et de Christine Frédérique Baldner, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (…) Et aussitôt les dits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Valentin Emile Ernest Ziegelé né d’eux en cette ville le 6 décembre 1850, inscrit le lendemain sur les registres de l’Etatc civil de cette ville (i 32)

Registre de population 600 MW 213, Quai des Bateliers N° 95, p. 527 (i 186)
Ziegelé, Jean Valentin, 1828, Bergzabern, tourneur, marié, (à Strasbourg depuis) 1850
id. née Jundt . Frédérique Eugénie Emma,1831 22 avril, Strasbg, Ep. (entré) 15 fév. 1851
id. Valentin Emile Erneste, 1850 6 Xbre, Strasbourg, Enf. nat. reconnu et légitimé au mariage, décédé 23 juin 1851

Les sieurs Jundt et Ziegelé louent une partie de la maison à la revendeuse de pâtes Marie Schmitt

1877, Enregistrement de Strasbourg, ssp 173 (3 Q 31 672)
f° 55-v n° 6106 du 1.9.
24. Juni 1877. Vertrag – zwischen den unterzeichneten Herren Jundt & Ziegele Eigenthümer einerseits
und Fräulein Maria Schmitt Teigwaarenhändlerin anderseits ebenfalls in Straßburg wohnhaft
ist folgender Miethvertrag abgeschlossen worden. Die Herren Jundt & Ziegele vermiethen an Fräulein Maria Schmitt das Erdgeschoß ihres am Rabenplatz N° 9 gelegenes Hauses unter folgenden Conditionen, die Dauer der Miethe ist neun Jahren fängt heute an, und endiget an Johannis 1886, jedoch mit dem Vorbehalt, daß die Mieterin mittelst einer vorhergegangegen sechs monatlichen Kündigung von drei zu drei Jahren den Vertrag aufheben, dann* zu den Räumlichkeiten des Erdgeschosses gehört ein Keller, eine Kammer im 4. Stock, ferner die gemeinschaftliche Benutzung der Waschküche und des Speichers mit den andern Bewohnern des Hauses, die Vermiether erlauben der Mietherin einen Theil des Erdgeschosses unter zu vermiethen, jedoch nur an anständige Leute die sich der Hausordnung fügen und denen Eigenthümern genehm sind. Etwaige Veränderungen oder Verschönerungen, die die Mietherin während der Dauer der Miethe wünscht, können nur auf deren Kosten geschehen. Gaseinrichtung, 3 Oefen mit Rohr, tritt die Mietherin in gutem Stande an und müssen auch wieder in gutem Stand abgetreten werden. Der Miethzins beträgt jährlich 800 Mark

Jean Valentin Ziegelé et Frédérique Eugénie Emma Jundt hypothèquent une propriété devant la porte des Bouchers et la maison quai des Bateliers (place du Corbeau) au profit des entrepreneurs de construction Auguste Schoop et Geoffroi Mayer

1877 (26.11.), Strasbourg 10 (183), M° Frédéric Antoine François Pierron n° 1463
Obligation – Sind erschienen H. Johann Valentin Ziegelé, Teigwaarenfabrikant und dessen Ehegattin Frau Friederike Eugenie Emma Jundt, die er ermächtiget, beisammen zu Neudorf, Ort genannt Ziegelau N° 106, Bannweile von Strassburg wohnhaft, dieselben erkennen hiemit an rechtmäsig schuldig zu seon
An H H August Schoop und Gottfried Mayer beide Bauunternehmer wohnhaft zu Strassburg (…) die Hauptsumme von 30.000 Franken gleich 24.000 Mark für Saldo aller Rechnungen
Hypothekarische Verpfandung. 1° Ein Anwesen in der Bannweile von Strassburg vor dem Metzgerthor, Ort genannt Ziegelstrasse oder Ziegelau N° 106 (…)
2° Und die ungetheilte zwei drittel eines Hauses mit Rechten und Dependenzien Zu Straßburg Schiffleutstaden N° 48, gelegen, einseits Eigenthum Riebel, anderseits Gemeindegut, vorne der Schiffleutstaden, hinten die Ill
Eigenthumsnachweis. (…)
Ein ungetheiltes Drittel des am Schiffleutstaden gelegenes Hauses gehört der Mitschudnerin Frau Ziegelé als Erbin zu einem drittel ihrer zu Strassburg verlebten Eltern Gottfried Theodor Jundt, Dreher, und Christine Friederika Baldner, sowie diese Erbsqualität durch das, nach dem Ableben der Frau Jundt, durch Notar Zimmer zu Strassburg am 28. November 1863 aufgenommenen Inventar, theilweise bestätigt ist. Ein anderes ungetheiltes Drittel von besagem Hause hat Frau Ziegelé vor ihrem Bruder Gottfried Emil Jundt, Dreher und dessen Ehegattin Frau Julie Schmitten, wohnhaft zu Straßburg, erkauft, zufolge Kaufvertrag vor Notar Koerttgé unmittelbarem Ambtsvorgänger des unterzeichneten Notars, vom 22. April 1874 transcribirt im Hypothekenamte Strassburg den darauf folgenden 1. Mai Band 1490 N° 38, mit offizialer Einschreibung vom nämlichen Tage Band 1181 N° 69. &&
Civilstand der Schulder. Die Schuldern sowie die Eheleute Jundt erklären, sie seien in erster Ehe unter der Rechtsverhältnis der gesetzlichen Gütergemeinschaft in Ermanglung eines Ehevertrages, verheurathet

La deuxième moitié de la maison appartient à Eugène Jund qui épouse en 1873 Julie Berthe Heidt
Mariage, Strasbourg (n° 908) Den 18. December 1873. Heiraths-Urkunde von Alphons Eugen Jundt, geboren zu Straßburg den 27. April 1840, Teigwarenfabrikant, wohnhaft zu Straßburg, volljähriger ehelicher Sohn von weiland Gottfried Theodor Jund, Rentner zu Straßburg, gestorben den 17. Mai dieses Jahes und von weiland Christine Friederike Baldner, hier gestorben den 26. Juli 1863, und Julie Bertha Heidt, geboren zu Straßburg den 12. Juni 1841, ohne Gewerb, wohnhaft zu Strassburg volljährige eheliche Tochter von Johann Michael Heidt, Fischer und von Sophie Caroline Baldner, Eheleuthe zu Straßburg wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend, (…) die Sterbeurkunden der Eltern und Großeltern der Gatten sind in den hiesigen Standesbüchern eingeschriebben, Johann Peter Jundt, Bäcker gestorben den 11. März 1820, Anna Maria Jundt geborrne Birckicht gestorben den 24. Januar 1814, Philipp Jacob Baldner, Fischern gestorben den 26. März 1851 und Christind Friederike Baldner geborene Steinbach gestorben den 27. September 1856.



8, rue Sainte-Elisabeth


Rue Sainte-Elisabeth n° 8 – VIII 103 (Blondel), P 1328 puis section 10 parcelle 45 (cadastre)

Nouveau bâtiment entre 1836 et 1844, maître d’ouvrage Charles Lamey, négociant


Cour et façade, porte (mars 2023), façade (avril 2014)

La maison est détachée de la propriété voisine (voir le n° 12) en 1660 quand elle revient à Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf. Ses neveux et héritiers la vendent en 1680 au jardinier André Hetzel. Elle appartient ensuite au bailli Pierre Pallas (1693) puis à Louis du Terrier, seigneur de Bürckwald. La veuve de Jean de Chamfort, commandant du fort de Pierre, en est propriétaire à l’époque du plan-relief de 1727 : à droite de l’image, le premier étage comprend neuf fenêtres, le rez-de-chaussée une porte cochère. Le colonel Joseph de Marclesy l’achète en 1744. La Ville, soutenue par le préteur royal, refuse en 1778 d’acheter la maison Marclesy pour y loger un sous-aide major à côté de chez lui comme le demandait le lieutenant de roi Frédéric Charles de Lord. La maison appartient ensuite à Wolff Levy, chef d’une des quatre familles juives qui figurent dans le dénombrement de juillet 1784. Suite à la vente par adjudication judiciaire en 1801, elle change plusieurs fois de mains. Jean Frédéric Pfeffinger cède en 1809 un jardin à François Joseph Besson qui devient propriétaire en 1813, de sorte que la parcelle s’étend de la rue au rempart. L’héritière universelle de Jean Louis Lang vend en 1836 la maison au négociant Charles Lamey.


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). La maison est celle qui borde la rue à droite de l’image



Plan et élévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 252 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue (f’-g’) à rez-de-chaussée, un étage et toiture à trois niveaux de lucarnes est en partie cachée par l’édicule (d’-e’-f’). Le jardin longe le rempart en (16-17), sa limite à l’ouest (17 à 23) se termine par un bâtiment adossé au bâtiment sur rue (23-34)
La maison porte d’abord le n° 30 (1784-1857) puis le n° 8.


Ajouts, nouveau bâtiment, façade nord (cour K), façade sud (jardin L)
Portion de jardin acquise en 1865 (AD Bas-Rhin, cote 7 E 57-10, 108 n° 6536)

Nouveau bâtiment en 1901 et rez-de-chaussée du n° 8 (dossier de la Police du Bâtiment)

Alignements en 1920, bâtiment reconstruit en 1920 (dossier de la Police du Bâtiment du n° 12)

Charles Lamey reconstruit la maison à l’arrière de l’ancienne, à la manière d’un hôtel entre cour et jardin entre 1836 (levé des plans cadastraux qui représentent l’ancien bâtiment) et 1844 (début des matrices cadastrales qui ne signalent aucune reconstruction). Le jardin est légèrement agrandi en 1865. L’Université achète le bâtiment en 1876 pour servir d’habitation puis l’aménage en policlinique en 1901.


Plans datés du 10 avril 1896, joints à la description des bâtiments par l’architecte de l’Université (ADBR, cote 103 AL 1095)

La Ville modifie l’alignement légal au sud de la rue, ce qui aplanit le différend avec le recteur quand l’Université aménage en 1920 un laboratoire d’expériences sur les animaux. Le bâtiment est réaménagé en même temps que les autres qui composent la faculté de chirurgie dentaire entre 2007 et 2011 par Tekton Architectes


Façades rue Sainte-Elisabeth, élévation avant et arrière (2006, dossier de la Police du Bâtiment, dessins de Tekton Architectes)

mars 2023

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment 1921, 1921, 2006-2011Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1660 à 1952 (avant 1660, voir le n° 12). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf, capitaine de cavalerie, et (1663) Sabine Rœder de Diersburg – luthériens
1673 h Philippe Hannibal de Schauenbourg et (1650) Anne Yolande Kanoffsky de Langendorf, (1661) Anne Marie de Weittersheim puis (1672) Sibille Esther Bœcklin de Bœcklinsau – luthériens
1674 v Catherine Sophie de Helmstett, femme (1649) de Jean Samuel de Landsberg (vente annulée) – luthériens
1680 v André Hetzel, jardinier, et Barbe Schoffer, (1670) Marguerite Giss, d’abord (1669) femme du jardinier Mathias Schmidt, (1675) Aurélie Matthæus puis (1681) Ursule Gœfft
1693 v Pierre Palla († 1706), bailli, et Claude Françoise Perrin – catholiques
1695 v Louis de Bürckwald (Wolfgang Louis du Terrier seigneur de Bürckwald, † 1711), lieutenant-colonel, et Concorde Truchsess de Rheinfelden – catholiques
1713 h Joseph Louis du Pré de Dortal, seigneur de Bürckwald, lieutenant-colonel, et (1707) Marie Cécile Hippolyte Truchsess de Rheinfelden – catholiques
1719 v Louis Mena, greffier criminel en chef, et (1719) Cécile Chalon – catholiques
1724 v Jean de Chamfort, commandant, et (1710), Jeanne Genot, veuve du commissaire d’artillerie Jacques Loubert – catholiques
1728 v Jacques Gustave de Lenck, brigadier des armées, et (1723) Marie Catherine Waldner de Freundstein, d’abord (1702) femme de François Jacques Wormser de Vendenheim Sundhouse – luthériens
1729 h François Antoine de Falckenhayn, et (1719) Catherine Marie Chrétienne Wormser de Vendenheim Sundhouse – luthériens
1736 v Frédéric de Lord de Saint-Victor, major de la place, et Josèphe Henriette Agnès de l’Enfant de Coqfontaine puis (1723) Marie Anne Rose Brunck – catholiques
1744 b Joseph de Marclesy, colonel, et (1722) Marie Catherine Jeanne Le Laboureur – catholiques
(cohéritier) Charles Frédéric de Lord de Saint-Victor, officier, et (1754) Marie Angéline Nicole de Marclesy – catholiques
v. 1778 v Wolff Levy, marchand, et (1773) Minette Cerf Berr – juifs
1801 v Jean Frédéric Pfeffinger, négociant, et (1797) Louise Schweighæuser
1803 v Daniel Louis Braun, négociant, et (1801) Louise Caroline Karth
1805 b Louis Charles Breck, caissier, et Françoise Louis
1806 v Charles Borromée Auguste Antoine François Zorn de Plobsheim, chef d’escadron, et (1815) Antoinette Françoise Mélot
1810 v Jean Frédéric de Papelier, capitaine († 1820)
1813 v François Joseph Besson, négociant
1822 v Jean Louis Lang, propriétaire, célibataire († 1835)
1836 v Charles Lamey, négociant, et (1835) Genevieve Mathilde Zoé Fournier
1865 h Charles Arthur Lamey, prêtre, et Mathilde Joséphine Lamey femme (1875) du lieutenant de vaisseau René Antoine Boucher
1876 v Administration d’Alsace-Lorraine pour le compte de l’université

Valeur vénale de la maison : 1 750 livres en 1719, 2 500 livres en 1724, 2 250 livres en 1728, 2 500 livres en 1729 et en 1736, 3 000 livres en 1744

(1765, Liste Blondel) VIII 103, à M. de Marcklesy
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Wolff jud, 11 toises, 3 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1328, Lamay, Charles, propriétaire – maison, sol, cour, bâtiment, jardin – 17,8 ares

Locations

1730, Marie Chrétienne de Hagenbach, veuve de Chrétien Charles Philippe Waldner de Freundstein
1736, Jean Sigismond de Landsperg
1756, Nicolas Morel, directeur général du vingtième
1792, Abraham Cahn, négociant

Description de la maison

  • 1692 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend une écurie, un jardin et un puits est estimée à la somme de 1740 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth

nouveau N° / ancien N° : 13 / 30
Lang
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 359 case 1

Lamey Charles fils

P 1328, sol, maison, cour et jardin, Rue Ste Elisabeth 30
Contenance : 17,80
Revenu total : 459,26 (450 et 9,26)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 55 / 44
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 730 case 1

Lamey Charles fils
1878 Landes-Verwaltung von Elsass-Lothringen

P 1328, maison, sol, cour, jardin, Rue Ste Elisabeth 8
Contenance : 17,80
Revenu total : 459,26 (450 et 9,26)
Folio de provenance : (359)
Folio de destination : Gb (sol 730)
Année d’entrée :
Année de sortie : (sol 1879)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 55
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1328.p, Jardin
Contenance : 12,60
Revenu total : 456,55 (450 et 6,55)
Folio de provenance : 730
Folio de destination : Gb, 730
Année d’entrée : 1879
Année de sortie : 1900

P 1328.p, sol, cour, jardin
Contenance : 5,20
Revenu total :
Folio de provenance : 730
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1879
Année de sortie :
1879, Abgang – Landes Verwaltung f° 730, P 1328.p, sol, cour, jardin 5,20, revenu 2,71, Ertragloses National Eigenthum

P 1328.p, Jardin
Contenance : 12,60
Revenu total :
Folio de provenance : 730
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1900
Année de sortie :
1900, Abgang – Elsass Lothringen Unterrathsverwaltung f° 730, P 1328, sol 12,60, dienstöffentl. Unterrichtszwecken (Universitäts Clinick)

Cadastre allemand, registre 29 f° 127 case 3

Parcelle, section 10, n° 45 – autrefois P 1327. P 1328
Canton : St. Elisabethgasse Hs Nr 8
Désignation : Hf, (rub.) Klinik pp.
Contenance : 14,72
Revenu :
Remarques : ab 1904 Seite 129/30

(Propriétaire), compte 24
Elsass Lothringen, Landesvwg. Universitätsklinik
Etat par l’administration de l’Université
1952 clos

Cadastre allemand, registre 29 f° 129 case 9

Parcelle, section 10, n° 69/45
Canton : St. Elisabethgasse Hs Nr 8 – 1206 2/04
Désignation : Hf, (rub.) Klinik pp.
Contenance : 14,70
Revenu :
Remarques : 1937 d. p. 136 c. 10

(Propriétaire), compte 24
Elsass Lothringen, Landesvwg. Universitätsklinik
Etat par l’administration de l’Université
1952 clos

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe, 449

30
pr. Wolf, Levi, Juif

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 31)

(Haus Nr.) 8
Chirurg. Poliklinik
Dr. Stolz, Privatdozent. 1
Werling, Heizer. H 0

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 739 W 230)

Rue Sainte-Elisabeth 6 (6-12, 1886-1904)
ensuite rue Sainte-Elisabeth 6 (1903-1970) chapelle des Diaconesses

L’Université fait transformer le n° 8 en 1901 et construire de nouveaux bâtiments à l’arrière. Les autres travaux mentionnés dans le dossier ont aussi trait aux n° 6, 10 et parfois 12. L’Universite vend en 1903 le n° 6 à la maison des diaconesses.

Sommaire
  • 1886 (mai) – Le maire notifie le curateur de l’Université Empereur Guillaume de faire ravaler la façade au 6, rue Sainte-Elisabeth
  • 1886 (juillet) – La Ville qui fait faire une canalisation demande au curateur de l’Université d’y raccorder les bâtiments n° 6, 8 et 10 (eaux de pluie et eaux usées)
    1886 (août) – Le curateur Ledderhose transmet au maire les plans – Autorisation – Dessin pour les n° 6 et 10
  • 1888 – Le directeur de l’usine à gaz Weil-Gœtz demande que le laboratoire de la clinique médicale soit autorisé à faire une prise pour environ 30 becs au 6, rue Sainte-Elisabeth – Autorisation
  • 1895 (avril) – Le maire notifie le curateur de l’Université de faire ravaler la façade au 6, rue Sainte-Elisabeth – La façade a été refaite mais pas le mur pignon vers la cour, juillet 1895
    1895 (juin) – L’entrepreneur G. Mayer (41, rue des Bouchers et 1, rue des Jardins) demande l’autorisation de réparer le crépi aux 6 et 10, rue Sainte-Elisabeth – Autorisation
  • 1898 – Le maire notifie le curateur de l’Université de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence 17 fenêtres et 4 soupiraux aux 6, 8, 10 et 12, rue Sainte-Elisabeth – Travaux terminés, juin 1898
  • 1901 – Le curateur de l’Université transmet les plans des transformations à faire à la clinique chirurgicale sise 8, rue Sainte-Elisabeth – Plans de la policlinique (rez-de-chaussée, premier étage, coupes), sous-sol des différents bâtiments (Projekt zum Umbau des Hauses Elisabethgasse N° 8 zu einer Poliklinik)
    Le maire demande les plans de l’évacuation des eaux. Les plans lui sont transmis (août 1901)
  • 1902 – Le maire notifie le curateur de l’Université de faire ravaler la façade au 6, rue Sainte-Elisabeth – Le curateur répond que le bâtiment va être vendu à la maison des Diaconesses qui la transformeront ou la démoliront. Le maire accorde un an de délai. La maison appartient aux Diaconesses, juillet 1903
  • 1904 – Le maire notifie le curateur de l’Université de faire ravaler la façade au 8, rue Sainte-Elisabeth – Travaux terminés, novembre 1904

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 213)

Rue Sainte Elisabeth n° 12 (partie concernant le n° 8)

L’architecte de l’université Gruenewald transmet en septembre 1919 les plans pour aménager le pavillon de l’entrée de la policlinique chirurgicale en laboratoire d’expériences sur les animaux. La Police du Bâtiment constate que les nouvelles pièces supposent de construire un nouveau bâtiment en avant de l’alignement légal. Le litige entre le recteur et la Ville se termine quelques mois plus tard après que la Ville a modifié les alignements légaux.

Sommaire
  • 1919 (septembre) – L’architecte de l’université Gruenewald transmet les plans pour aménager une ancienne remise en laboratoire d’expériences sur les animaux – Plans (Projet du laboratoire expérimental pour la clinique chirurgicale, Elisabethgasse N° 12) – Plan intitulé Projet de l’aménagement d’un laboratoire expérimental avec chenil dans le pavillon de l’entrée de la policlinique chirurgicale, 12 rue Ste Elisabeth [en fait n° 8], avec l’alignement légal) – Dessins (décembre 1919) – Calcul statique d’une sous-poutre et d’un trumeau
    1920 (janvier) – La Police du Bâtiment constate qu’il ne s’agit pas d’aménager un laboratoire mais de construire un nouveau bâtiment en avant de l’alignement légal, ce qui contrevient au règlement. – L’architecte de l’Universite Patrice Bonnet répond qu’il s’agit d’un bâtiment provisoire destiné à répondre aux nouveaux enseignements – Le maire Peirotes refuse de déroger aux alignements légaux qui remontent à l’architecte Blondel et ne peuvent avoir d’effet que dans la durée, toute dérogation constituerait un précédent qui rendraient les alignements légaux inefficaces. Il propose d’annexer le terrain en avant de l’alignement au domaine public et d’autoriser de construire un bâtiment à titre précaire, à l’instar des kiosques à journaux.
    1920 (mars) – La Police du Bâtiment demande au service d’architecture de l’université de démolir les bâtiments en construction en avant de l’alignement légal.
    1920 (mai) – Le recteur de l’académie demande que le bâtiment soit maintenu pour une durée maximale de quinze ans.
    1920 (juin) – Le maire maintient ses arguments concernant les alignements légaux mais consent à surseoir à la démolition pendant cinq ans.
    1920 (juillet) – Le recteur réitère sa demande en ajoutant que la Police du Bâtiment lui avait donné verbalement l’assurance que les travaux seraient autorisés. – Le maire répond que l’alignement légal de la rue Sainte-Elisabeth est à l’étude et fait remarquer que les déclarations de la Police du Bâtiment avaient trait au projet de transformation transmis en septembre 1919 et non à la reconstruction présentée en janvier 1920.
    1920 (juillet) – Le maire informe le recteur de l’académie que le terrain du n° 8 suit l’alignement d’après les nouveaux alignements de la rue.
  • 1959 – L’entrepreneur Ch. Nadler (21, rue des Orphelins) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour réparer le mur d’enceinte au 11 rue Ste Elisabeth [en fait n° 8]

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1687 W 696)

Place de l’Hôpital n° 1, Construction faculté de chirurgie dentaire, 2006-2011

Le préfet accorde le 30 août 2007 le permis de construire suite au mandat autorisant le pétitionnaire à déposer la demande de permis de construire en date du 8 septembre 2006. La société Tekton Architectes réaménage les bâtiments de la faculté de chirurgie dentaire, à savoir la clinique dentaire (anciennement 12, rue Sainte-Elisabeth), le service de paradontologie (8, rue Sainte-Elisabeth) ainsi que le pavillon Leriche, et construit un nouveau bâtiment à l’emplacement de l’ancien 10, rue Sainte-Elisabeth.


Bâtiments avant travaux


Relevé d’actes

Avant 1660, voir le n° 12. La maison à l’ouest revient à Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf qui épouse en 1663 à domicile Sabine Rœder de Diersburg avec la permission du consul régent

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 52-v)
1663. Zinst. d. 21. Junÿ auß Erkantnus Herrn Rhät und XXI privatim copulirt worden Junckher Friderich Ludwig Canoffskÿ von Langendorff vnd Jgfr. Sabina Röderin von Thierspurg (i 57)

1663 Conseillers et XXI (1 R 146)
(f° 122) Montags den 20. Julÿ 1663. – Friderich Ludwig Kanoffskÿ vmb dispensation
Noîe Frid. Ludwigs Kanoffskÿ per Renser bitt weilen Er sich mit Jgfr. Sabina Röderin verlobt daß Er sich in seinem hauß möge copuliren laßen. Erk. willfahrt, vnd wirdt wegen des Allmußens in seiner discretion gestellt. H. XV. Joh: Mich. Zeÿßolff et H. Veßenh.

Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf, ancien capitaine de cavalerie, alors connétable au prince de Wurtemberg, hypothèque la maison au profit de Georges Rehm, receveur de l’aumône Saint-Marc

1663 (21. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 424-v
Erschienen der Freÿ Reichß Hochwohl Edel Gebohrne Herr Friderich Ludwig Kanofftzkÿ Von Langendorff Geweßener Rittmaÿster, anietzo Fürstl. Würtenberg. Stallmaÿster für sich und seine Adeliche Erben
in gegensein Herrn Georg Rehemen alß Schaffners deß großen Gemeinen Almosens Zue St Marx – schuldig seÿe 300 Reichsthaler
Unterpfand sein solle, hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weiten Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie in St. Elisabethæ Gaßen, einseit neben H. Augusto Henrich Kanofftzkÿ deß H. Debitoris eheleiblichen Brudern, anderseit neben Fr. Ursulæ Fridin, hinden uff den Kanofftzkÿschen Garten stoßend gelegen

Frédéric Louis Kanoffsky demande aux Quinze de réduire son droit de manance. Ils acceptent puisqu’il est de notoriété publique que ses moyens sont modestes, il devra régler 12 livres dont quatre pour droit de manance, trois pour sa maison et 5 pour le domaine du Murhoff.
1667, Protocole des Quinze (2 R 84)
Jr. Friderich Ludwig Kanoffskÿ. 73. 78.
(f° 72-v) Sambstags den 11. Maÿ – J. Frid. Lud. Kanoffskÿ per Reüßnern hochfleißiges Ansuchen vnd Pitten suecht wegen seines alhiesigen Haußes vnd des Murrhoffs so jetzo nur 3000 fl. werth, moderation Im Schirmgelt, Erkandt, Soll der Jr den Personal Schirm suechen Im vbrigen beÿ dem Schirm Gericht erkundiget werd. vmb die quot so er Jetzo gibt, so ferner vorzubrig.

(f° 78-v) Freÿtag den 17. Maÿ – Jr Kanoffskÿ Schirmgeltt betreff.
Demnach Juncker Friderich Ludwig Kanoffskÿ alß welcher mehr nicht dan noch ein geringes haus alhier hatt, vnd der Murrhoff würklich In abgang gerathen, wenig mehr werth, vmb moderation des Schirmgelts sich angemelt, vnd das geschäfft vor Obere Baw herren gewißen worden, So haben dieselbe geordnet, weil bekantlich dießes Junckern mittel geschwächt, daß er Künfftig Zuegeben des Jahrs wegen Personal Schirms 4 lb, wegen seines Haußes 3. lb, vndt wegen der Güther 5. lb, In allem 12. lb.
1660 Conseillers et XXI (1 R 143), Friderich Ludwig Kanoffßkÿ [von Langendorff, Zinß]. 145.

Autres mentions du gentilhomme Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf dans les protocoles du Magistrat
1660, Protocole des Quinze (2 R 78) Jr. Friderich Ludwig Kanoffski. 135 [Zinß].
1663 Conseillers et XXI (1 R 146) Friderich Ludwig Kanoffskÿ. [wegen Pfenningzinß Capital] 108. [vmb dispensation] 122.
1663, VII 1358 Bauherren 1663-1664, Kanofftzkische abloßung. 89. [Friderich Ludwig Kanoffski]
1663, Protocole des Quinze (2 R 80), Jr. Friderich Ludwig von Kanoffski. 111. [Abloßung]
1664 Conseillers et XXI (1 R 147) [Friderich] Ludwig Kanoffskÿ. 126. [wegen Pfenningzinß Capital]
1664, Protocole des Quinze (2 R 81) Jr. Friderich Ludwig Kanoffskÿ. 125. [von Langendorff, wein]
1665, Protocole des Quinze (2 R 82) Jr. Kanoffskÿ. 77. [Schuldsach]
1666, Protocole des Quinze (2 R 83) Jr. Friderich Ludwig Kanoffskÿ. 12. 128. [Zinß, Schirmgeltt]
1669 Conseillers et XXI (1 R 152) Friderich Kanoffskÿ Ca. D. Pfeilen. 148. [pt° Murhoffs]
1669, Protocole des Quinze (2 R 86) Jr Friedrich Ludwig Kanoffskÿ, Saltz 67, 113
1674 Conseillers et XXI (1 R 157) Kanoffskÿ Erben. [pt° fideicommiss] 327. 332. 348. [420]

Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf meurt le 3 août 1673 après avoir institué pour héritiers les deux enfants de sa sœur Yolande issus de Philippe Hannibal de Schauenbourg. L’actif de la succession s’élève à 6438 livres, le passif à 2938 livres. Il n’y a pas de vente à la date alléguée du titre qui justifie la propriété de la maison.

1673 (9. 7.br), Not. Redslob (Jean Georges, 42 Not 4) n° 43 (16)
Inventarium vnd Beschreibung Aller und Jeeder Liegender vnnd Vahrender Haab, Nahrung unnd Gütter, so weÿl. der Reichß Freÿ Hoch Edellgebohrner vnd Gestreng Herr Friderich Ludwig Kanofftzkÿ von Langendorff der von Franckreich vnd anderen Confoederirten Ständte gewesenen wohlverordneter Rittmeister & nach seinem den 3.ten Augusti dießen lauffenden 1673. Jahres aus dießer weldt tödlich. Ableiben Hinder Ihme verlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren, des Reichs Freÿ Hoch edellgebohrnen und Gestrengen Herrn Friderich Böcklins von Böcklinsauw auch des wohl Edlen vesten und Hochgelehrten Herrn Johannis Ursini U. J. Doctorandi und der Hochlöbl. Freÿen Reichs Ritterschafft des vnder Ellsaßischen Bezirckhs wohlmeritirten Secretarÿ, an desen stell weil. derselbe Persohn dem geschäfft nicht beÿwohnen können, der wohl ehrenvest Großachtbar wohlgelehrte und weiß herr David Ösinger Jun. Not: Cæsareus vnd E. E. Kleinen Raths beÿsitzer erschienen && allß von ietzwohl edell ermeltem Ritter Directorio Constituirter und verodeneter vormünder Herrn Heinrichs und Jungfrawen Mariæ Salomeen beede Geschwüsterde von Schawenburg, des Reichs freÿ Hoch Edellgebohren unnd Gestrengen herrn Philipp Haniball von Schawenburg mit weÿland der Reichs Freÿ Hoch Edellgebohrnen Frawen Annæ Jolandæ von Schawenburg gebohrnen Kaoffsky von Langendorff, seiner gewesenen Ehegemahlin seel. ehelich erzeugten H. Sohns und Jungfrau Tochter, vnd von dem nunmehr in Gott ruhenden herrn seel. per Testamentum instituirter Erben, ersucht durch Peter Arendt dem Mußquetierer vnder hiesiger Quarnison und Annam Mariam Rohrerin beede Ehegemächte, welche sich nun etliche Jahr hier beÿ dem Verstorbenen Herrn seel. in deßen Wohnbehausung aufgehalten, selbsten geeügt und gezeigt (…) Actum vnd angefangen in des H. Reichs Freÿ. St. Str. inn fernerer gegenwarth der wohl Ehrenvest Fürsichtigen und wohlweisen herrn Daniel Walthers unnd Herrn Abraham Gollen beeder E. E. Großen Rahts Alter: und ietzmahliger E. E. Kleinen Raths beÿsitzere, auß wohlgemeltes Rahtsmittel hierzu insonderheit deputirt, dingstags den 9. Septembr. Anno 1673.
Copia Testamenti nuncupativi

Inn einer inn der Statt Straßburg ane St. Elisabethen gaß Liegenden: vnnd in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden
Hültzen: und Schreinerwerck. Auff der Bühnen, In der Cammer A, In des Jr. sel. Stuben, Inn der Stub Cammer, Im Hauß Öhrin, In der Cammer B, Inn der Stuben in den hoff sehend, Inn der Stub Cammer, Im Haußöhrin, In d. obern Kuch, In d. Cammer neb. dem untern hauß Öhr. Im untern haußöhr. Im Keller, Im B*enkeller, Im hoff, Im Stall
Eigenthumb ane einer Behausung vnndt Hoffgutt sampt denen darzue gehörigen Liehenden güettern und weÿhern. (Haus Zue Straßb. in St: Elisabethæ gaß) Item Hauß, Hoffstatt und Höfflin mit allen deßen gebäwen, Begriffen, weithen, Zugehörden vnd gerechtigkeiten, gelegen in der St. Str. ane St. Elisabethen gaßen einseith neben Jhr Fürstl. durchl. Hertzog Adolph Johann Pfaltzgraffen beÿ Rhein & behaußung, anders. neb. Herrn Johann Heinrich Schreibern Fürstl. württenb. Cammer Rath & Hinden auf vorged. Pfaltzgräffischen Behauß. vnnd deßen mit dießem hauß gemeine Maur stoßend, so freÿ leedig eigen vnd hiehero angeschlag. pro 600 lb. Darüber besagt j. t. Perg. Kbr. mit der St. Str. anh. Contract Inns. verw. dat. den 3. 9.bris Anno 1645. signirt mit alten Nis 1. et 28. ietz neuwen N° 1
(Murrhoff) It. Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheür und Ställ der Murrhoff genannt (…)
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ, Sa. hausraths 682, Sa. Früchten 42, Sa. wein und Lärer Vaß 12, Sa. Pferdt 52, Sa. Guttsch, Schlittens wie auch Sättell Pferdt gezeugs vnd dergleichen geschirrs 24, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 206, Sa. Guldinen Ketten, Armband, Ring, Perlen und dergleichen Geschmeids 409, Sa. baarschafft 329, Sa. Capitalien 27, Sa. Behaußung und hoffguetts 3800, Sa. Matten, liegend. Veldtgütter und waldts 340, Sa. Waßerwoogen vnd wörthen 500, Sa. Schuld 9, Summa summarum 6438 lb – Schulden 2938 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 3499 lb
Legaten 380, Nach deren Abzug 3119 lb
Wÿdemb So Fraw Maria Salome Kanoffsky von Langendorff wittib gebohrne Wetzlerin von Marsilien ad dies vitæ Zugenießen har
Verkauff Register vber der Freÿ Reichs hoch Edellgebohrnen Frawen Mariæ Salomeen Kanofftzky von Langendorff wittibin gebohrner Wetzlerin von Marsilien allhier Zu Straßburg verlaßene und hiebevor unverkauffte vberbliebene haußräthliche Mobilien, Actum und Beschehen in wohlermelter St. Straßburg Mittwochs den 21. Febr. Anno 1672

Sépulture, Saint-Thomas (luth. f° 722-v)
1673. Friderich Ludwig Kanofftzki Von Lang.dorff, starb den 3. Aug. undt ward den 6. begrab. Zu St. Helenæ, seines alters 37 Jahr

Le Directoire de la noblesse immédiate conteste au Magistrat le droit de faire dresser un inventaire de la succession. Le consul Dietrich fait répondre que la succession litigieuse requiert une décision du sénat
1673 Conseillers et XXI (1 R 156)
für H. Friderich Ludwig Kanoffskÿ intercedirt die Ritterschafft. 222.
(f° 222-v) Montag d. 16. Junÿ aô 1663. Lect. schreiben Von Herrn Directore Vndt Räthen Löbl. Ritterschaft im vntern Elsas in favorem herrn Friderich Ludwig Kanoffskÿ, beschwehren sich daß derselben Wider Ihre Adeliche priuliegia Von E E Kleinen Rath Zu Inventierung seiner liebsten Verlaßenschafft, will astringiret werden, bitten solches abzuerkennen.
Herr Amr. Dietrich berichtet, Es Wehre Ime solches darumb zugemuthet worden, Weilen die Erbschafft streittig, dannenhero Auch Vermög außweisung des Kleinen Rahts Ordnung die erkandte Inventation Vor die hand genommen Werden muste.
Erk. Ahn EE G. Riesch. v, deßwegen bericht einzuziehen gewiesen.

La maison revient aux enfants issus de Philippe Hannibal de Schauenbourg qui épouse en 1650 Anne Yolande Kanoffsky de Langendorf. Philippe Hannibal de Schauenbourg se remarie à domicile en 1661 avec Anne Marie de Weittersheim après avoir obtenu la permission des Conseillers et des Vingt-et-Un

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 42)
1661. Mont. d. 14. Januarii in der Fr. Obristin Canoffskyn hauß copulirt p.missu Senatus, Jr Philipp Hannibal von Schauenburg vnd Jfr. Anna Maria von Weittersheim (i 46)

1661 Conseillers et XXI (1 R 144)
(f° 4) Sambstag d. 13. Januar: – Schauwenburger Vmb consens
Philipp Hannibal von Schauwenburg Bericht p. Bitsch d. Er sich ehelich Zuverloben Vorhabens, Bitt vm consens in seiner privat behaußung es bescheh. möhe. Erk. Willfarth

Philippe Hannibal de Schauenbourg porte devant les Conseillers et les Vingt-et-Un un ltige avec son beau-frère Frédéric Louis Kanoffsky au sujet d’un capital déposé à la Tour aux deniers
1665, Conseillers et XXI (1 R 148)
(f° 107) Sambstag den 15. Julÿ – Philipp Hannibal von Schawenburg
Philipp Hannibal von Schawenburg schreibt wegen 400. fl. Capital vff dem Pfthurn, darvon Er seinen antheilen prætendirt, sein Schwager Friderich Ludwig Canoffskÿ Ihme aber nicht geständig sein will, bitt vmb Ein arrestum reale. Erk. al E. Ers. Rahtt gewißen.

(f° 134) Sambstag den 2. Septembr. – Friderich Ludwig Canoffskÿ Ca. Jr Hannibal von Schawenburg
Friderich Ludwig Canoffskÿ von Langendorff antwort vff das von dem Jn Hannibal von Schawenburg gethanen anforderung, vff das Pfthrns Capital der 4000 fl. deducirt daß derselbe durch den beschehenen Verzug, all sein recht Ihme cedirt vnd deßenthalben nichts ferners Zu suchen habe, b. das arrestum Zu relaxiren, vnd Ihme etwas vor Zinßen Zukommen Zu laßen. Erk. wie hievor.

Philippe Hannibal de Schauenbourg a l’intention de s’établir à Strasbourg avec sa famille. Il demande à être exempté du péage pour ses revenus et ses biens à Oberkirch. Le Magistrat refuse l’exemption qui constituerait un précédent facheux mais l’autorise à s’établir en ville. L’assemblée le renvoie aux Quinze pour fixer le montant du droit de manance
1668, Conseillers et XXI (1 R 148)
Philipp Hannibal von Schawenburg. 144. 174.
(f° 144-v) Sambstags d. 3. Octobris – Philipp Hannibal von Schawenburg prod. per D. B. dienstliche memoriale darmit Er von denen Hh. XV. hieher verwiesen worden, Weilen Er Sich alhier mit seiner Familien Zu begeben vndt Seßhafft Zu machen, Willens vndt aber alle seine Gefäll vndt Güter in vnd vmb Oberkirch ligen habe, Welche ihne wo Er dieselbe davon Jährlichen Ziehende nutzungen Ahne früchten Vndt wein Ahn dem Rhein Zoll verzollen müße, All Zu hoch Zustehen kommen würden, bitte Er ihme daß Jenige So Er Zu seiner nöthigen haußhaltung Gebrauchen, vndt hieüber führen laßen werde, aber Auff den gewinn Ziehlendes Außgeschloßen, Wo nicht Zollfreÿ, Jedoch Jährlichen vmb ein erleidendliches, passiren Zu laßen.
Erk. Weilen daß Jüngst deß Rhein Zolls auff der brucken halben ergangene edictum All Zu general, Auch Gefährlich wehre einen Andern eingang Zu machen, Zu mahlen wo einem einige dispensation hierinnen Geschehe, Andere zur* bald gleiches suchen würden, Solle mann derselben ordnung Annoch inhærirern, vndt einfolgig daß begehren in So Weit Abschlagen, Im übrigen aber dahien stellen, d. Er sich alhier Seßhafft Machen werde, daß ihme solches Auff die Gewohnliche Schirms Gebühr erlaubet Werden könne. H. XV. Mülb, Er H. Zipperer.

(f° 174-v) Montags d. 9. Nouembr. – Noîe Jr Phill. Hannibal von Schawenburg weilen derselbe mit seiner gantzen haußhaltung hiehero kommen,also bitt Er, p. Dr B. vmb den Schirmb für sich vnd die Seinige vff j Jahr gegen vorlag* eines Leidentlich. Schirmbsgeldts. Erk. willfahrt, vnd wegen der p.* an die Hh. XV. gewieß H. XXI.r Faust, et H Metzger.

Les Quinze renvoient Philippe Hannibal de Schauenbourg lors de sa demande d’exemption. Ils fixent le droit de manance à deux livres.
1668, Protocole des Quinze (2 R 85)
Jr.. 174. 203. [Schauenburg, pt° Zoll befreÿung]
(f° 174-v) Sambstags den 28.ten 7.bris – Jr. Philipp Hannibal v. Schawenburg per Dr . Bitschen, producirt vnd. dienstliches Memoriale, suecht beÿ seines haußweßen translation hiehero, Rheinbrucken Zolls befreÿung, od. eines vergleichs deßwegen. Erkandt, vor herren Räth vnd XXV. gewießen.

(f° 203-v) Sambstags den 21. 9.bris – Jr. Philipp Hannibal von Schawenburg per Dr. Bitschen, weil er Schirm vff ein Jahr bekommen vnd ratione quanti hiehero gewießen worden, alß pittet er daselbe leidentlichen Zuesetzen. Erkandt soll quartaliter 2. lb abstatten. hat den 28.t 9.bris handtrew abgelegt.

Philippe Hannibal de Schauenbourg épouse en troisièmes noces Sibille Esther Bœcklin de Bœcklinsau. D’après Lehr (L’Alsace noble, p. 116), le mariage a lieu en 1672, l’épouse est fille de Jacques Frédéric et de Marie Madeleine de Kageneck.
1672, Conseillers et XXI (1 R 155) – Sibilla Esther Von Schawenburg [gebrone Böcklin]. 159. 163. [Capital Ablosung]
1673, Protocole des Quinze (2 R 89) – Sibilla Ester Böcklin von Böcklinsaw H Philipp Hannibal von Schawenburg haußfrau, 254, 268-v, 285 [Pfenningthurn Capital]

Les tuteurs des enfants d’Anne Yolande Kanoffsky vendent la maison à Catherine Sophie de Helmstett, veuve de Landsperg. L’acte est annulé un mois et demi plus tard.

1674 (4. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 260
der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne Herr Wolf Henrich Zorn Von Plopßheim, und der Ehrenvest- hochgelehrte Herr Johannes Ursinus U.I.Ddus und der freÿen Reichß Ritterschafft im Vndern Elsas Secretarius, beÿde alß Vormundere deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Herrn Philipp Hanibal Von Schauenburg mit weÿl. frawen Anna Julanda Von Schauenburg gebohrner Kanoffskÿ nunmehr seel. ehelich erziehlter und hinderlaßener Kinder
in gegensein deß Edel- Vest- hochgelehrten herrn Johann Heinrich Wÿlandts U.I.D. und wohlgedachter Ritterschafft Rhats und Sÿndici alß der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen frawen Catharinæ Sophiæ Von Landtsperg gebohrner Von Helmstätt, Vermög eines sub dato 1.hus. Jüngsthien außgestellten, mit dero, wie auch ihrer Vormunder benantlichen der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne herrn Christian Friderich Bockhen Von Bläßheim und Gerstheim und herren Meÿlachs Von Dettlingen eÿgenhändig underschriebenen mit dero fürgetruckhten Adelichen Pittschafft bekräfftigten (…) Gewaltscheins hierzu constituirten Mandatarÿ – uff herren Rhät und XXI. am 11. April. nechst Verstrichen Obrigkeitlich ertheilten Consens
hauß, hoff, hoffstatt, Gärtlin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in St. Elisabethen Gaß einseit neben dem Pfaltzgräffisch. Hoff, anderseit neben herrn Johann Sebastian Schreibern fürstl. Würtenberg. Landschreibern Zu Stuttgart, hinden uff den Pfaltzgräffischen Garten stoßend gelegen – umb 1450. fl.
Act. im Kageneckhischen in der Kalbßgaßen gelegenen behaußung
[in margine :] Erschienen hierinn gedachter herr Zorn und herr Ursinus beÿde alß Schauenburgischer Kinder Vormünder an einem, So dann hierinn gemelter herr D. Wÿlandt und herr Adam Gödelmann Notarius alß der frauwen Käufferin befelchhaber Zeigten an und bekannten freÿ guttwillig offentlich dEmnach der gegenwärtiger VerKauff und Kauff aus gewißen und bekannten Vrsachen widerumb Zurückgang. auch die hierinn erwehnte 950 fl. in mann schon darfür quittirt, demnach nicht erlegt worden. Als hetten beÿde Parten gegenwärtige Kauffverschreibung wider uff gehabt, mutuas actiones tollirt, und einander aller Ansprach gäntzlichen erlaßen – Act. 27. Junÿ A° 1674.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la veuve de Jean Samuel de Landsberg, manante, à acquérir la maison des héritiers de Frédéric Louis Kanoffsky
1674 Conseillers et XXI (1 R 157)
(p. 146) Sambstag d. 4.t Aprilis 1674 – Kanoffsky EE.
Nôe Weÿl. Friderich Ludwig Kanoffsky Erben Vormünder Jr Wolff Heinrich Zorn Vndt H. Joh: Ursini bitten Vmb consens selbige behausung in der Elisabethen gaß alhier Ahn Weÿl. Jr Johann Samuels Von Landtsperg Wittib zu Verkaufft. Erk. Willfahrt. H. XXI Fischer, H Walter.

Jean Samuel de Landsperg épouse en 1649 Sophie Catherine de Helmstett
Mariage, Ligolsheim (luth. ) M DC XLIX. dienstag 3. Julÿ wurden Ehelichen Copulirt vndt Zusammen(-) der Wohledel Gebohren vndt Gestreng Juncker Johann [Samu]el von Landtsperg die Wohl Edel viel Ehren vnd [tugend]reiche Jungfraw Sophia Catharina Gebohrne von [Helm]statt Gott erhaltt sie sie lang sue leben (i 22)

Catherine Sophie de Helmstett, femme de Jean Samuel de Landsberg, fait son testament dans la maison sise rue du Dôme
1650 (20.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 63)
(Dépôt de Testament) Persönlich erschienen ist die Wol Edelgeborne Viel Ehren vnd tugendreiche Fraw Catharina Sophia von Landtsperg gebohrne von Helmstett, deß Wol Edelgebornen gestreng vnd Vest Johann Samuel von Landtsperg Vilgeliebte Ehegemahlin, gesundt gehend vnd stehenden leibs, auch dabeÿ von der gnaden Gottes gutter richtiger Sinnen, Verstandt Vernunfft (…)
Zu Straßburg sambstag den 20.t Aprilis A° 1650. (…) In den Edlen Von Landtperg hoff am Münstergaß Einseit neben dem gürtlerhoff geleg. In der vordern wohnstuib geg. d. Münstergaß Sehnd

Catherine Sophie de Helmstett, veuve de Landsperg hypothèque la maison au profit de Marthe Faust

1674 (9. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 274
die Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne fraw Catharina Sophia Von Landsperg gebohrne Von Helmstätt, Wittib
in gegensein deß Edel- from und Wohlweÿsen herrn Johann Philipp Zeißolffs deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehn alß Curatoris frawen Marthæ Faustin, Wittibin – schuldig seÿe 500 pfund, daß Sie damit nach beschriebene behaußung Von deß auch Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Herrn Philipps Hanibal Von Schauenburg mit weÿl. frawen Anna Julanda Von Schawenburg gebohrner Kanoffskÿ ehelich erziehlten Kindern erkauffen und darauff 950. fl. bezahlen können
Unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt, Gärtlein, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier in St. Elisabeth Gaß, einseit neben dem Pfaltzgräffischen Hoff, anderseit neben herrn Johann Sebastian Schreibern fürstl. Würtenberg. Landschreibern, hinden uff den Pfaltzgräffischen Garten stoßend gelegen
Item 2000 fl Capital (…)
Act. in der Wetzelisch. behaußung in St. Barbaræ Gaß den 9. Maÿ a° 1674

Henri de Schauenbourg et Marie Salomé de Schauenbourg, femme de Philipp Conrad Joham de Mundolsheim vendent la maison au jardinier André Hetzel

1680 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 53-v
Herr Henrich Von Schawenburg geweßener Fendrich und fraw Maria Salome Johamin Von Munoltzheim gebohrne Von Schawenburg mit beÿstand Herrn Philipp Conrad Johams Von Munoltzheim ihres Ehevogts
in gegensein Andres Hetzels deß Gartenmanns burgers zue Straßburg – daß Sie beÿde adel. Geschwisterde (Verkaufft)
hauß hoffstatt höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in St. Elisabethæ Gaß einseit neben dem Pfaltzgraffischen Hoff, anderseit neben Jacob Gollen dem Würth hinden uff den Pfaltzgraffischen Garten stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 200. lb herrn Johann Carl Hammerer Med. Doctori et Practico Verhafftet – Zugangen umb 475. lb – Act. in der Johamisch. alhier beÿ dem Riebeÿsen gelegener behaußung

André Hetzel hypothèque le même jour la maison au profit de la fondation Steinbock au profit des veuves de pasteur. En marge, quittance remise en 1693 au bailli Pierre Palla.

1680 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 58
Andres Hetzel der Gartenmann
in gegensein deß Ehrenvest, fürsichtig und weÿsen herrn Mathis Seupels E.E. Großen Rhats beÿsitzers alß Pflegers deß steinbockhischen Legati für die Pfarrers Wittiben gewidmetn und herrn Johann Stößers Renthmaÿsters alß Administratoris besagten Legati – schuldig seÿe 150. lb, daß derselbe nachgemelts behaußung erkauffen und den Kauffschilling Völlig bezahlen können
unterpfand, hauß hoffstatt höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehördten alhier in St. Elisabethæ Gaß, einseit neben dem Pfaltzgraffisch. Hoff, anderseit neben Jacob Gollen dem Würth hinden uff den Pfaltzgraffischen Garten stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein H. Johann Georg Schönherrn Notar. publ. im nahmen H. Johann Peter Palla, Ritterständisch. Ambtmanns, alß ietzmahlig. possessoris deß hierin hypothecirt. haußes (quittung) Act. d. 9.ten Mart. 1693

Originaire de Strasbourg, le jardinier André Hetzel acquiert le droit de bourgeoisie pour lui et pour sa femme Barbe Schoffer
1666, 3° Livre de bourgeoisie p. 973
Andreß Hetzel, Gartenmann, und burgers Sohn alhier, und Barbara Schofferinn beede Eheleuth, empfangen daß Burger Recht umb acht Goldt fl. so Sie auff dem Pfenningthurn erlegt, und Wollen beÿ E. E. Zunfft der Garttner under Wagnern dienen. Jurav. den 18. Octob. A° 1666.

Barbe, femme d’André Hetzel, meurt à l’âge de 66 ans en 1669.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 703 n° 11)
A° 1669. den 2. Novembr. Barbara Andreæ Hetzels burgers v. gartenmans Ehel. von 66 Jahre auff St Urbans aw (i 301)

André Hetzel se remarie en 1670 avec Marguerite, veuve du jardinier Mathias Schmidt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 85, n° 19)
1670. W. Dncis IX et X Trin. 31 Julÿ et 7 7.bris Andreas Hetzel der Gartner v. B. alhier vnd Margareth Wld Mathis Schmidts gewes. Gartenmann u. alhie nachgel. W. Cop. Donnerst p. me (i 61, procl. S. Thomas)

Le jardinier Mathias Schmidt épouse Marguerite, fille du jardinier Jacques Giss
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 81, n° 18)
1669. W. Dncis III et IV. Trin. 27 Junÿ et 4 Julÿ Matthiß Schmidt der Garttner Wb. b. alhie vndt Jgfr. Margaretha wldt Jacob Gÿsens, gewesen. Gartten Mans vnd b. alhier nachgelaßene Eheliche T. Cop. Donnerst. (i 58)

Premier enfant d’André Hetzel et Marguerite Giss
Baptême, Saint- Thomas (luth. p. 344 n° 285)
1672. Sonntag den 17. Xbr. Inf. Maria Magdalena, Par. Andreas Hetzel der gart.mann, Margaretha geb. Gÿsin, Patr. Geörg Schmidt burg. Zu Heillbrunn an dessen statt war Lorentz Moseter apffelwürt allhier, Fr. Magdalena Polyxena von schauenburg weÿl. H Joh: Georg von Weickerßheim wittib, Susanna weÿl. H David Rutalÿ schaffners zu Bühl hinderlaßene wittib, gebohr. Donnerstag den 14. Novembr (i 119)

Marguerite, femme d’André Hetzel, meurt le premier septembre 1675
Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 742)
1675. Margaretha Andreæ Hetzels gartenmanns hfr. von 27 Jahr starb den 1. Sept. noct. int. 11 et 12. v. wardt begraben den 3. auff der Urbans aw (i 321)

André Hetzel se remarie en 1675 avec Aurélie, fille du jardinier Jean Matthæus
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 175)
1675. Donnerst. den 2.t 10.br St. Aurelien. Andreas Hetzel der Gartenman undt Jfr. Aurelia, Johannis Matthæusen des Gartners Ehel. Tochter (i 90)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. p. 57 n° 354) 1675. Eodem [den 25. Trin u. 1. Advent.] Andreas Hetzel burger undt Gartenmann allhie Jfr. Aurelia, Johann Mathei deß burgers undt Gartners allhie eheliche tocht. Zu Aurelien den 2. Xbr. (i 30)

Aurélie, femme d’André Hetzel, meurt le 25 février 1681
Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 782)
1681. Aurelia, Andreæ Hetzels gartenmanns haußfr. von 28 Jahr Starb freÿtag d. 25. Febr. morg. zwischen 4 et 5 uhr, vnd wardt begrab. den 27.t zu St Gallen (i 341)

André Hetzel se remarie en août 1681 avec Ursule, fille du jardinier Nicolas Gœfft
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 98 n° 575)
1681. 11-12 Trin. 14, 21. Aug. Andreas Hetzel der burger v. gartner allhier Jfr. Ursula Niclauß Gefft deß burgers und gartners allhier eheliche Tochter. St. Thomæ d. 25. Aug. (i 51)

André Hetzel hypothèque la maison au profit du receveur de l’hospice Sainte-Barbe Jean Conrad Fritz. En marge, quittance remise à Pierre Palla en 1695
1691 (31.7), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 653
Andreß Hetzel der Garttenmann
in gegensein H. Johann Conrad Fritzen, Schaffners St. Barbaræ Spitals – schuldig seÿe 50 Pfund
unterpfand, Eine behaußung, höfflein, hoffstatt und Gärttlein, allhier in St: Elisabetha Gaß, einseit neben dem Pfaltz Gräfflichen Hoff, anderseit neben Jacob Gollen dem würth gelegen
[in margine :] (…) ist hierbeÿ persönlich erschienen Anna Ursula, gebohrne Göfftin, deß debitoris eheliche haußfrau, die hat sich für solche schuld verbürgt – den 19. 8.br. 1691
[in margine :] (…) in gegensein H. Johann Peter Palla J.U. Licent. Hoff und Regierungs Rath im bistumb Straßb. wie auch ritterständischen Ambtmanns alß Possessoris Hierinn hypothecierten in St. Elisabethæ gaßen gelegenen behaußung (quittung) den 26. apr. 1695

André Hetzel meurt en 1691 en délaissant un enfant de son troisième mariage et quatre du dernier. Les experts estiment la maison 1 740 livres. La masse propre à la veuve est de 41 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 684 livres, le passif à 481 livres

1692 (21.1.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 15) n° 1
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güttere, so weÿl. der Ehrengeachte Andreas Hetzel, geweßener Gartenmann und burger alhier zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinem den 15. 7.br. deß nechst abgewichenen 1691.sten Jahres genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welch Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafften Christoph Matthæußen Hoßenstrickers und Allmoßen Knechts Burgers alhier Zu Straßburg als geschwornen Curatoris v. Vogts Annæ Evæ Hetzelin, deß Jetzabgeleibten mit Weÿl. der Ehren : und tugendsamen Frawen Aurelia gebohrnen Mathæußin seel. in dritter Ehe Ehelich erzeugter dochter, Mehr deß Ehren Vorgeachten Johann Georg Hetzels auch Gartenmanns v. burgers allhier als geschwornen Vogts Annæ Ursulæ, Joh: Jacobs, Annæ v Catharinæ der Hetzele des verstorbenen in dießer vierten und Letztern Ehe erzeügter Kinder, also aller fünff deßelben ab intestato nachgelaßener rechtmeßiger erben Jedes zu einem fünfften theil berührend, vorgenommen ersucht v. inventirt durch die Ehe v. tugendsame Fr. Ursulam Hetzelin gebohrne Göfftin, die hinterbliebene Wittib mit beÿstand deß Ehrsamen Matthißen Diebolds todten gräbers auff der Curbaw v burgers alhier igres geschwornen Vogts (…) Actum Montags den 21.sten Jan. 1692.
Copia der Heuraths Verschreibung, p.ge in prot. C fol. 305 et seqq.

In einer alhier Zue Straßburg ane St Elisabethæ Gaß gelegener vnd in dießer Verlaßenschafft gehöriger Behaußung befunden worden wie folgt.
Ane Haußrath. Auff der Bühn, In der Vordern Stub, In der Cammer A, Vor dieser Cammer, Im Obern hauß ehren, In der Wohnstub, In der Kuchen, In der Stub Cammer, In der undern Stub, Im Saal, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Item hauß, hoffstatt vnd höffein mit allen dero Gebäwen, begriffen, weiten rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier In der Statt Straßburg an St Elisabeth(& Gaß, einseit neben dem hochfürstl. Pfaltzgräffischen hoff, so anjetzo Mons. La Battÿ Lieutenant du Roy bewohnt, anderseith neben H Jacob Gollen dem Würth, hinden uff den Pfaltzgräffischen Graffen stoßend, Davon Gehen Jahrs auff Weÿhenachten 10. lb d Gelts ablößig in hg. mit 200. lb d H Johann Catl Hammerer Med; Dri et Pract: alhier So dann 7 Pfund 10 Schilling d Zinnß Jährlichen Auff den 23. Januarÿ lösig in hg. mit 150. lb d Capital H Johann Bechtolden als Administratori deß Steinbockischen Legats, sonst ledig eigen vnd durch der St. St. Geschworne Werclhleüth vermög überreichter Abschatzung über angeregte beschwerden angeschlagen per 525. Welcher Gestalten der Verstorbene seel. diese behausung von H. Heinrich von Schawenburg vnd Fr. Maria Salome Johamen von Mundolßh. gebohrner von Schauenburg beÿde Adel. Geschwisterd. erkaufft meldet ein perg. Kbg. mit der St. St. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret de dato 20. Januarÿ Anno 1680. mit altem Lit. notirt, dabeÿ ein älterer perg. Kbr. mit wohlermeltem Insigel Verwahrt datirt den 3. 9.bris Anno & 1645. mit alte, Nis 1 et 20. notirt vnd für dießes mahl wid. dabeÿ gelaßen.
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths. Auß einem über weÿl. Fr. Ursulæ Ohlin Clauß Göfften G. U. W. vnd burgers Zu Straßburg geweßener Ehelicher haußfrawen als der Wittib lieben Mutter seel. verlaßenschaffr durch H Johann Tromern Notarium in aô 1681. auffgerichten Theil registerl
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermög. Sa. haußraths 7, Sa. Silbers 5, Sa. guld. Rinf 4, Sa. Erng. Rest 25, Summa summarum 41 lb
Der Erben unverändert und Theilbare Gutt, schulden haußraths 104, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 46, Sa. Guldenen Ring 4, Sa. baarschafft 3, Sa. Eigenthum an einer behaußung 525, Summa summarum 684 lb – Schulden 481,, Nach deren Abzug 202 lb – Conclusio 385 lb
Abschatzung donnerstags d. 14. Februarj 1692. Weillandt deß Ehrbahren vnd beschaidnen H. Andreas hetzell burger Vnd Gartenman See. hinderlaßene fraw Wittib Vnd Erben behaußung alhie in der Statt Straßburg in der Elisabeten Gaßen, Einseitzs neben herren Johann adam Goll E: E: Großen Raths alten Beÿsitzers, ander seitzs Neben Ihro Königlichen Maÿist. Leithenampt, hinden aiff gedachten hoff Stoßend welche Behaußung sampt Stallung, hoff, vnd garten beneben ein geschalter Bronen, auch sonsten dero begriff recht vnd gerechtig Keit, Wie soclhes durch die geordnete Werckleithe in der Besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß vnd Wehrt nach angeschlagen vor und vmb Ein Taußent Sibenhundert Vnd Viertzig Gulden, Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawen Werckhs, Johannes Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs

André Hetzel meurt le 15 novembre 1691 à l’âge de 77 ans
Sépulture, Saint-Thomas (luth. f° 35, n° 214)
Heut den 17. Nov. 1691. ist von mir (…) die Leichpredig Zu St. Helena gehalt. word. Andreas Hetzel dem burger undt gartenmann allhier, welcher in seinem 77.sten Jahre den 15. Novembris Aô 1691. Zu nacht umb 9 uhren verschied. [unterzeichnet] Johann Daniel hetzel als verwander, Hanß Görg Hetzel als verwander, hanß hetzel Als Vetter (i 39)

Les tuteurs des enfants d’André Hetzel vendent la maison au bailli de la noblesse Pierre Palla

1693 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 58
Christoph Matthæus, der Allmosen Knecht alß Vogt weÿl. Andres Hetzels gewesenen Gartenmanns sel. nachgelaßener Kinder dritter Ehe, Sodann Johann Georg Hetzel, der Gartenmann, alß Vogt deßen Kinder Vierdter Ehe (signé) Christoff Mathus
in gegensein Herrn Johann Peter Palla, H.U. Lti und Ritterständisch. Ambtmanns – und Zwar auff die am heutig. dato beÿ Herrn Räth Und XXI. erhaltene permission
hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäuen begriffen weithe Zugehördt Rechten und gerechtigkeit, allhier in St. Elisabethæ gaß, anderseit neben den Pfaltzgräffischen Hoff, so anietzo Mons. de la Bastie Lieutenant de Roy bewohnt, and. seit neben Hn Jacob Gollen E.E. Kl. Raths alt. beÿsitzern, hind auff ged. Mons. de la Bastie stoßend gelegen, welche behaußung umb 150 lb Capital (und umb 100 lb Capital, auch umb 400 lb Capital verhafftet) – umb 205 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les héritiers d’André Hetzel à vendre la maison délabrée au manant Pierre Palla moyennant 800 livres. Les héritiers sont d’abord en litige parce Jean Daniel Hetzel souhaite en racheter les parts par droit de retrait lignager. Le Magistrat permet à Pierre Pallas d’acquérir la maison à condition qu’il vende celle qu’il possède déjà en ville.
1693 Conseillers et XXI (1 R 176)
Andreæ Hetzells Kind. pt° hauß Verkauffs. 11. 16.
(p. 11) den 17. Januarÿ – hauß Verkauff
S. ersch. weÿl. Andreæ Hetzells gewesenen gartenmanns erster und anderer ehe Kinder Vögt Christoph Mathiß und Georg hetzell allmoßen Knecht, wie auch im nahmen Hn Amttmann Joh: Peter Pallas, gedachte Vögt wollen eine in der Elisabeth gaß gelegene behaußung an gedachten Ambt Mann umb 1625. fl. sambt allen Vncosten Verkauffen, welcher hingegen das seinige Wieder an einen burger Zuverkauffen Willens, bitte Daß er gdige erlaubnus.
G. ersch. n. Joh: Daniel Hetzels, weilen derselbe alß negster anverwanther dießes hauß quæstionirt vor eine halben jahr vmb 1600 fl. mit dießer condition, wo mann nicht mehr geben Will, gekauft, auch ein arrhen darauff geben, Wie der Kinder Vertrags Herren Wohl bewust, also offerirt er dieße 25 fl samt dem Pfundzoll auch Zubezahlen, bittet ihme alß einen burger deßelben Vermög decreti Zu Kommen Zulaßen. S. generalia, und Weil H Pallas, alß Syndicus deß hohen Chors alhie nothwendig Wohnen muß, und gegener selbsten bekand ist, daß er implorirende Vögte beÿ einem halben jahr herum geführet, und sich verschwohren ein mehrers nicht Zu geben, vnd darzu 2 eÿgenthümbliche häußer hatt, alß erbiethet H. Ambt Mann ihme das seinige Zu kommen Zu laßen mit bitt ihn beÿ seinem Kauff g.dig Zu manuteniren, G. wird dießes unbestimmener Vorgeben sagt er generalia, und weilen H. Ambt Mann gesohnete daß er ein hauß hatt, und dießes Vor der Freünschafft herrühret, amß beruffe er sich auff den gehaltenen recess.
S. Voriges hauß hatt Kein bestallung priora und s. Erk. an .E . Rhat Zu außübung ihres rechtens gewiesen. H. XV. Johann Goll und H. Michell.

(p. 16) den 24.t Januarÿ – Hauß verkauff
S. ersch weÿl. Andreæ Hetzells, hinterlaßener Kinder Vogt, hannß georg Hetzell, vor sich und im nahmen Christoff Mathiß, deß allmosen Knechts, der ist willens eine ruinose und in der Elisabetha gaß gelegene behaußung umb 1700 fl. ane Hrn Ambt Mann Pallas Verkauffen Vnd weilen derselbe frembtt alß bitten sie vmb gd.ige erlaubnuß.
H. Prætor dieße Sach seÿe beÿ E.E. Rhat tractirt worden, weilen der Vogt, und Johann Daniel Hetzell daselbsten mit einander litigiret, in deme dießer das einstands recht außüben wollen, Ers hätte aber daßelbe beÿ dießem casu nicht platz finden können, Weilen H Pallat 1. schon die erlaubnuß, ehe daß dießes Decret außgang. ein hauß Zu kauffen gehabt, 2. Weilen er ein schrifftliche intercession Von herrn Intendanten Vorgewießen, und Weilen 3. auff der pupillen commodum Zu seh. dießem nach hielte er, herr Prætor Dar Vor, man könte in der contract also einwillig. daß herr Pallas sein ander hauß innerhalb 6. woch. an einen burger Verkauffen, und falls ein burger in seiner anvertrauten ambt ein hauß kauffen wolte, er ihr deß jures reciproci genießen laßen solte, Erk auff dieße arth confirmirt und solten 2. Hhn Deputirte der Verschreibung beÿwohnen. H. XV. Goll und H.Faust.

Pierre Pallas est autorisé à importer à Strasbourg 450 mesures de vins sans droit de péage
1689, Protocole des Quinze (2 R 93)
(f° 119) Donnerstags den 21. Maÿ – H Amptmann Pallas pt° Umbgeldts befreÿung
H/ Secretarius Schag proponirt, Es habe Herr Syndicus Güntzer ihn Zu sich nacher hauß Kommen laßen und beditten, Wie deß Herr Pallas, Ritterschafftlicher Amptmann und syndicus beÿm hohen Chor Umb Umbgeldts befreÿung 450. ohm. wein, so der beÿ jetzigen Zeiten herein Führen laßen wolte, gebetten, vnd anbeÿ gleich vermeld. hätte, daß er wohl wüßte, daß er es als ein Recht nich prætendiren könte, daraus Er, Herr Syndicus, bereit mit dem regierend. H. Amr. geredt habe, dar Neben Ihm der Meinung seÿe, jnn ansehung er hießigen burgern viel gutes erwießen, Wohl Zu Willfarhen seÿn werden wie Immer er Sich genugsem reversiren würde, darauff Er gegenwärtigen revers Zum protocoll lüfern laßen, folgenden Innhalts
Demnach H. Hochlöbl. Statt Straßburg Mir endts Underschrieben 450. ohm. wein Freÿ und ohne Zahlung des Zolls Zu passiren erlaubt, als reversire mich hiermit, daß ein solches ohne einig. præjudiz Wohl berührter Statt Straßburg mit danck acceptire. Unterschrieben Pallas. Ritterschafftl. Amptman &
Zu Mghh. stellend,, Erk. vor dießen mahl und absq. præjudicio Wollfahrt, Nota, dießer revers ist H. Ddo Kniebßen jns Archiv gegeben word.

Le bailli Jean Pierre Palla et sa femme Claude Françoise Perrin se lèguent mutuellement leurs biens
1693 (10.7.), Not. Contz (6 E 41, 28)
Donation mutuelle à Cause de Mort – Cejourd’huy Dix° Juillet 1693 furent presens En leur Personnes le Sr Jean Pierre Palla Conseiller de L’Euesché de Strasbourg et Baillif de la Noblesse de Basse Alsace, et Dame Claude Françoise Perrin sa femme qu’il authorise En Cette Partie Estante assitée du Sr Jean George Schönherr Notaire publique En Cette ville de Strasbourg, demeurans aud. Strasbourg dans la Rue dite Elsbethgasse (…)
avoir fait don mutuel à Cause de mort par Ces présentes L’Vn à l’autre Et au survivant d’Eux ce acceptant de part et d’autre La part et portion de la Maison scise à la Rue dite Elsbethgasse Et En Cas de vente la valeur d’jcelle pourveu toutefois qu’au jour du deceds du premier mourant il n’y ait aucuns Enfans Vivans issus de leur mariage

Jean Pierre Palla, baiili de la noblesse et conseiller de l’évêque, et sa femme font baptiser un enfant à Strasbourg en 1693
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 80)
1693. (in margine, Zenobius) filus Joîs Petri Pallaz Satrapæ Nobilitatis (*) et Consiliarÿ Epûs argentinensis et Glaudiæ franciscæ Perin natus est 21. die Mensis Augusti Baptizatus a me die 23. eiusdem Mensis. Patrinum habuit Zenobius vi(-) de Sombreuille publicorum prefectum, Matrinam helenam fackimber(-) (signé) De Sombreuil helene de falckenberg (i 44)

Jean Jacques Palla, sans doute leur fils, meurt en 1705. Il est inhumé au couvent Sainte-Madeleine
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 43)
Die 15. Octobris Anno 1705 pie in Domino decessit pius adolescens Joannes Jacobus pallas ætatis suæ anno 12. SS Ecclesiæ sacramentis præmunitus, necnon 16. eiusdem mensis honorifice et ritu catholoco Sepultus est in cœmeterio ad Sanctam Margaritam (i 23)

Jean Pierre Palla, bailli de Marmoutier, meurt en 1706. Il est inhumé au couvent Sainte-Madeleine.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 50)
Die 9. Julÿ Anni 1706. pie in Dominus obdormivit consultissimus dominus Joannes Petrus Pallas, Satrapa Maurimonasteriensis S. pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis sacramentis præmunitus nec non die 10 eiusdem mensis de nostro consensu et licentia sepulus fuit in Ecclesiâ monialium ad Sanctam Margaritam intra Argentinam (i 27)

Licencié en droit, bailli de la noblesse et conseiller de l’évêque, Jean Jacques Palla vend la maison à Louis de Bürckwald, adjudant dans le régiment de cavalerie Rothenbourg, assisté de son beau-frère Jacques du Pré de Dortal

1695 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 276
H. Johann Peter Palla, beeder Rechten Licentiatus und Ritterständischer Ambtmann, wie auch Hoff und Regierungs Rath im Bistumb Straßburg
/:salv. tit:/ herren Louis de Burckwaldt, Obrist Wacht meister Under dem Rotenburgischen Regiment zu Pferdt mit beÿstand /:salv. tit:/ herren Jacques du Prés du D’ortal deß beständigen Regiments der HHn. XV. beÿsitzers, seines herrn Schwagers – und zwar auff der von Mghh. Räth und XXI. am 18.ten hujus ertheilte permission gekaufft zu haben,
bekantlich war, Hauß, Hoffstatt, Höfflein, sambt alle übrigen deren gebaüen begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten allhier in St. Elisabethæ gaß, einseit neben dem Pfaltzgräffischen Hoff, so anietzo Mons. de la Bastie, Lieutenant de Roy bewohnt, anderseit neben Jr. Johann Philipß Babst von und zu Bolsenheim, hinden auff ged. Pfaltzgräffischen Hoff stoßend gelegen – umb 1362 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente de la maison au major de Birckenwald, non bourgeois. Le préteur royal fait observer que les logements militaires n’en souffriront pas puisque Palla en était exempté.
1695 Conseillers et XXI (1 R 178)
H. Peter Palla pct° hauß verkauffs. 71. 74.
(p. 70) den 11. Aprilis – H. Peter Palla pct° hauß verkauffs
H. Peter Palla, Ambt Mann, der hatt seiner in der Elisabethæ gaßen gelegene behaußung aan dem Vesten herren Major von Birquewaldt umb 2750 fl. verkaufft, b. Vnter dienstb. umb deßen gn.ige erlaubnuß. Erk. ein deputation auff Herrn XV. Kellermann und H. Dietrich beliebt.

(p. 74) Montags den 18.ten April. – Relation weg. deß haußes, so H. Peter Palla v.kauff. will
H. XV. Kellermann und H. Dietrich bericht. der Zustand deß haußes, so H. P Palla, Ambtmann, an Herrn Major vpn Birquewald verkauffen will und bedeuten, daß daßelb nur einen Stock Zwar habe, allein er seÿe schön Zugericht, der Kauffschilling seÿe 2725. fl. welches baar bezalt werden solte, die Willfahr stünde beÿ MGhh.
H. Prætor es gienge der Einquartierung nichts ab, weilen so lang H Palla das hauß beseßen, er nicht logiret, die übrige clausulæ würden müßen observirt werd.
Erk. H. Prætor gefolgt, und soll. die herren Depp. der Verschreibung beÿwohn.

Louis (Wolfgang Louis) de Bürckwald épouse Concorde Truchsess de Rheinfelden. Il meurt le 9 février 1711, son corps est inhumé dans le choeur de l’église de Birkenwald

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 153)
Die Nonâ Februarii anni 1711 obiit in dno nobilissimus dns Ludouicus de Birckenwald Dns in Birckenwald et Feulgriessen Sti Ludovici eques consiiarius in cl.io regio alsatico et ordinis equestris director et die 11 conductus est a me infra scripto et in dicto loco Birckenwald ab. sepultus est (i 81)

Sépulture, Birkenwald (cath.)
Hodie die 9. Februarÿ Anni 1711 de nocta primam inter et secundam horam omnibus sacramentis pÿssine obÿt in Domino prænobilis D. Dominus Wolffgangus Ludovicus de Bürckwald Eques Ordinis Militaris Sancti Ludovici Consiliarius Supremi Consilÿ Regÿ hujus provinciæ Colmariæ Consiliarius et Director Nobilitatis inferioris Alsatiæn vice colonellus Equestris germanicæ Legionis, dominus in Bürckwald et Fulgriesen et in Choro Ecclesiæ nosträ parochialis omnibus ceremoniis factis sacræ terræ mandatus est præsente tota comunitate (i 15)

Wolfgang Louis du Terrier,
(† Strasbourg 9 février 1711). En sa qualité d’aîné des fils il succède à son père. Il obtient pour lui, son frère et sa sœur l’investiture du fief le 4 juin 1689. Entré dans le service des armes en 1671, il termine sa carrière comme lieutenant-colonel du régiment de cavalerie de Rosen. Depuis 1698 conseiller d’honneur et chevalier d’épée près du Conseil Souverain d’Alsace et conseiller ordinaire du présidial de la Noblesse d’Alsace, il est fait chevalier de l’ordre militaire de Saint-Louis le 5 juillet 1700. Marié à Strasbourg avec Concorde Truchsess de Rheinfelden dont il a un fils Louis-Nicolas-Antoine (né le 17 août 1692) mort pendant son adolescence. N’ayant pas de descendant, le fief échoit à son frère.
Robert Metzger (1983), NDBA

Après la mort de Wolfgang Louis de Bürckenwald puis celle de son frère François Antoine Melchior, la maison revient en propriété à leur neveu Joseph Louis du Pré de Dortal qui prend alors le nom du fief de Bürckenwald (voir la notice de Robert Metzger (Nouveau dicitionnaire de biographie alsacienne)
.

Fils de Charles du Pré de Dortal et de Sabine Richarde de Bürckenwald, Joseph Louis du Pré de Dortal épouse en 1707 Marie Cécile Hippolyte Truchsess de Rheinfelden : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem freÿ hoch Edel gebohren und Gestrengen Herrn Joseph Ludwig Duprés du Dorthal Cheualier von Bürckwald, dero Aller Christlichen Königlichenen Maÿestäth in Franckreich beÿ dero hoch Löblich Rosischen Regiment Zu Pferd wohlbestellten Rittmeistern des weÿland freÿ hochedel gebohren und gestrengen herrn Caroli Duprés du Dorthal gewesenen Adelichen Rath und Fünffzehners der Stadt Straßburg nun seelig. mit der hochwohlgebornen Viel Ehr und tugendreichen Frauen Sabina Richardis gebohrner Von Bürckwald ehelich erziehlten Adelichen Sohn, als dem herrn Bräütigamb ane einem, So dann der hoch Edelgebohren Viel Ehr: und tugendreichen Fräulein Cæcilia Hypolita gebohrner Truchseßin von Rheinfelden, des Freÿ hoch Edel gebohrnen und gestrengen Herrn Frantz Maurus Truchseß von Rheinfelden, Herren Zu Nieder Ensißheim mit der hoch Edelgebohren Viel Ehr: und tugendreichen Maria Eva gebohrner Freÿin Von Schauenburg ehelich erzielhte adelischen tochter alls der Jungfraueb Gespons, am andern theil
Drittens hat des Herrn Hochzeiters wehrtest Frau Mutter Frau Sabina Richardin gebohren Von Bürckwald mit beÿstand der Freÿ hoch Edel gebohren herrn Wolffgang Ludwigs Von Bürckwald Ritter des hochlöblichen Ordens St Ludovici und Ehren Raths beÿ Königlichen hohen Rath im Elsaß und gewohnlichen Directorÿ und herrn Frantz Anthoni Von Bürckwald Ritter des heiligen Lazari von Mont Carmel auch wohlbestellten Commandante über ein Battaillon Zu Fuß beede der Frauen Mutter geliebtte herren brüder in ansehung dieses heüraths (…) sollen der Fräulein hochzeiterin anvorderst gemelter Summa früchten und Weins hernach folgende güther, gülthen, herrschaffttliche gerechtsame und Renthen Zu einem freÿen eigenthümlichen Wÿdemb Verbleiben als nemblichen (…) Zu Pfullgresheim, wie auch ihre dasige eigenthümliche Reeben sambt der halben Adelichen behaußung und Stallung in mehrermelten dorff (…) doch erst nach absterben herrn Wolffgang Ludwig von Bürckwald und seiner Gemahlin, Item das Vordere theil der adelichen Wohnung Zu Straßburg in der Kalbsgaßen so ob ernannter Fraw Mutter eigenthümlich gehörig, gleich wie sie solche anjetzo mit Kasten Keller und Stallung besitzet – Actum und abgehandelt in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 25. Januarÿ als man nach der Gnadenreichen Geburth Jesu Christi Zahlte 1707.

Mariage, Birckenwald (cath.)
Hodie 31.a die Januarii Anno 1707 factis proclamationibus iuxta decretum concilii tridentini matrimonii vinculo copulati sunt prænobilis et perillustris Dominus Josephus Ludovicus Du Prée du Dordal Eques de Bürckvald et perillustris domicella Maria Cæcilia Hÿppolita de Truchses de Reinfelden, præsentibus testibus prænobilibus Dominis Wolfgango Ludovico de Bürckvald Equite ordinis militaris sancto ludovici consiliario supremi consilii regii huius provinciæ inferioris alsatiæ vice colonello equestro germanicæ Legionis domino in Bürckvald et Fulgreisheim et Prænobili domini Francisco Anthonio de Bürckvald ordinis sancti Lazari a monte Carmelo et Jerusalem et commendante legionis * domini in Bürckvald et Fulgrissenheim (i 1)

Joseph Louis de Bürckenwald (du Pré de Dortal) meurt le premier avril 1737 en son château de Birkenwald en délaissant neuf enfants. La sucession comprend la cour de Schæffolsheim dans la rue Sainte-Elisabeth. La masse propre à la veuve est de 1 014 florins. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 12 819 florins, le passif à 5 758 florins.
1737 (2.5.), Not. Goll (Jean Elie, 13 Not 3) n° 54
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland der Freÿ hochwohlgeborne herr Joseph Ludwig Von Bürckenwald Einer königlichen freÿ Ohnmittelbahrer Ritterschafft im Untern Elsaß im Leben gewesener hochmeritirter Directorial Rath und Außschuß nach seinem den 1.ten dießen laufenden monats Aprilis in dem Schloß Bürckwald hochseeligen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auff Ersuchen des freÿwohlgebohrnen herrn Lorentz Reinhard Haffner Von Wasslenheim, Einer Königlichen freÿ Ohnmittelbahrer Ritterschafft im Untern Elsaß hochmeritirten Directorial Raths und Außschusses, als geschwohrnen Vormunds des hochseelig Verstorbenen herrn mit der Freÿ Wohlgebohrnen Frau Maria Cecilia Von Bürckenwald gebohrner Truchseßin von Rheinfelden ehelich erzeugt hinterlassener hochadelicher Kinder und Erben nechst hiernach benambßt, jnventirt durch hoch Edelgedachte Frau Wittib selbsten, beÿständlich des freÿ Wohlgebohrnen herrn Friderich Frantz Anthoni Baron von Falckenhaÿn wie auch die freÿ Wohlgebohrnen Fraulein Mariam Franziscam, Annam Magdalenam und Mariam Louise und den zu Straßburg Johann Lucam den Kutscher und Magdalenam Wogin die Köchin Zu Bürckewald aber durch Sebastian Schneider den herrschafftlichen Förster (…) So geschehen und angefangen Bürckewald Montag den 28. Aprilis und Straßburg den 2.ten Maÿ 1737.
Bericht. Zuwißen daß die Hochadeliche Fr. Wb. wegen der in dem Ehepactis paragrapho secundi Vermelten Ehre,steur von 2000 fl. berichtet daß solche noch nicht empfangen worden (…)
Der Hochseelig Verstorbene Herr seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folget die freÿ Wohlgebohrnen 1. Fräulein Mariam Franciscam, 2. Herrn Frantz Joseph, 3. Herr Johann Baptista Celestin, Capitaine unter dem Regiment Picardie, 4. Fräulein Annam Magdalenam, 5. Fräulein Mariam Louise, 6. Herr Carol Reinhard, 7. Herr Heinrich, 8. Herrn Ferdinand Carol, 9. Fräulein Maximilianam alle Von Bürckewald und der hochseelig. Verstorbene herr mit der Freÿ wohlgebohrnen Frauen Maria Cecilia Von Bürckewald gebohrner Truchseßin von Rheinfelden deßen hinterlassene hochadeliche Frauen Wittib ehelich erzeugte Kinder, und zu neun gleichen theilen ab intestato verlaßene Erben

Publicatio der Eheberedung und Testamento nuncupativi
In dem Schloß Zu Bürckwald wie auch in dem sogenannten Schäffolsheimer hoff Zu Straßburg in St. Elisabethen gaß gelegen hat sich befunden wie folget
Eigenthümliche Häuser und gebäu in dem dorff und bann Bürckewald gelegen (…)
(f° 23) Eheberedungs Copeÿ (…) Actum und abgehandelt in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 25. Januarÿ als man nach der Gnadenreichen Geburth Jesu Christi Zahlte 1707.
Copia Testamenti holographi (…) So geschehen in dem Bürckewald in unßerm Schloß in der hintersten Wohnstub (…) den 12. Decembris in Jahr Christi 1733
Eigenthum an einer Mühl in den Bürckenwald (…)
(f° 33) Eigenthumb an einer behaußung Zu Straßburg. Der sogenante Schäffolsheimer hoff gelegen Zu Straßburg in der Elisabethen Gaß, sambt allen seinen begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten, Einseit neben denen Stattmauren, andern seit neben denen Kochischen Erben, hinden auff weÿland H. Georg Fritschen des Weinhändlers Erben und vornen auff die Elisabethen gaß, stoßend, so freÿ ledig und eigen, alhier ohnangeschlagen gelassen [biffé, ohnnachtheilig angeschlagen vor 10.000 fl.]. Hierüber besagt eine Kauffverschreibung auff Papÿr verfertiget sub dato 20. 7.bris 1722 besagend wie die gesambte freÿherrlich Ulmisch und Elsenheimische Interessenten solchen hoff sambt dem Klugischen hoff auff den alten Weinmarckt alhier gelegen & hern Præsidenten von Klinglin verkaufft mit darauff gesetzter Confimation E. hoch Löbl. Nieder Elsäßischen Ritter Directorÿ vom 28. Aprilis 1723. und Eigenhändig geschrieben, unterschrieben und versiegelter cession & herrn Præsidenten Von Klinglin an dem hochseelig verstorbenenen Herrn Von Bürckwald de dato Straßburg den 30.ten 10.bris 1733. Ferner pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insigel de dato den 25. Februarii 1723. Nota hiervon wird dermahlen allein von dem jetzmahligen gärtner An Zinß von deren Wohnung und Garten bezahlt 70 fl. Ferner wird Von dem hinterhauß an jährlichen Zinß erhoben 200 fl. summa 270 fl.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der hochadelichen Fraw Wittib unverändert, Sa. haußraths 164 fl. Sa. Silbers 50, Sa. der Schulden 800, Summa summarum 1014 fl.
Solchemnach wird auch der hochadelichen Erben unveränderten und das theilbahre Vermögen unter einer Massa verschrieben, Sa. haußraths 2050, Sa. Kutsche 75, Sa. Schiff und geschirr Zum ackerbau 174, Sa. gewächses 50, Sa. Hews und ohmet 27 Sa. Früchten 345, Sa. Wein und Vaß 1024, Sa. Viehes 427, Sa. Silbers 1460, Sa. Golds 44, Sa. baarschafft 1217, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1224, Sa. Eigenthümlichen heußer und Gebäuen in den Dorff und Bann Bürckwald gelegen 3740, Sa. des Eigenthums ainer Mühlen in dem dorff Bürckewald 260, Sa. Schulden 700, Summa summarum 12.819 fl. – Schulden 5758 fl. Nach deren Abzug 7060 fl.
Catalogus librorum

Joseph Louis du Pré et Marie Cécile Truchsess de Rheinfelden vendent la maison au greffier des affaires criminelles Louis Mena pour 1 950 livres

1719 (21.9.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 471
(1950) Sal: Tit: plenissimus der wohlgeborne herr Joseph Ludwig Du Prez Chevalier de Bürckwaldt jetzmaliger außschuß beÿm löbl. Ritter Directorio im untern elsass und S.T. der auch wohlgebohrnen Frau Maria Cecilia geb. Truchseßin von Rheinfelden seine Adeliche Ehe Gemahlin
in gegensein H. Ludwig Mena U.J.Lti und vergicht schreibers
hauß hoffstatt höfflein sambt allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in St Elisabetha gaß, einseit neben neben einem Statthauß worinn der jeweilige Lieutenant du Roy bewohnt anderseit neben S.T. H. von Haffner hinten auff auf gedachtes statthauß und Garten – 1950 pfund

Louis Mena vend la maison à Jeanne Genot, veuve du commandant du Fort de Pierre Jean de Chamfort moyennant 2 500 livres

1724 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 203
H. Louis Mena actuarius rerum Criminalium und Procureur du Roy de la Marechaussée d’Alsace
in gegensein Fr. Jeanne geb. Genot weÿl. H. Jean de Chamfort gewesenen Chevalier de St Louis et Commandant du Fort de pierre so ohnbevögtigt beÿständlich des wohlgebohrnen H. Frantz Joseph von Hürtigheim stättmeisters und fünffzehners
Eine Behausung hoff gartten Stall und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in St Elisabethae gaß, einseit neben S.T. H. von Haffner von Waßlenheim anderseit neben einem gemeiner Statt gehörigen von dem jeweiligen H. Lieutenant du Roy allhier bewohnenden hauß hinten auff erstegdachten Statthaußes gartten – um 2500 pfund
(Protocollum, KS 592 année 1724 f° 15-b) Sr Louis Mena Licencié en Droit nostre greffier Criminel ordinaire et Procureur du Roy de la Marechaussée d’Alsace, (à) De Jeanne Genot veufve du Sr Jean Baptiste de Chamfort en son vivant Chevalier de St Louis et Commandant du Fort de pierre, n’ayant point de curateur estant assistée du Sr François Joseph d’Hürtigheim Staettmeister et assesseur de la Chambre des Quinze, Une maison cour jardin et écurie avec tous ses droits dépendances et appartenances scize rue Ste Elisabeth de cette ville tenant d’un côté au Sr Haffner de Wasslenheim d’autre a une maison a nous appartenante destinée pour y loger le Lieutenant du Roy aboutissant par derrière au jardin de ladite maison

Jean Baptiste de Chamfort épouse en 1710 Jeanne Genot, veuve de Jacques Loubert, commissaire d’artillerie à Haboudagne dans le diocèse de Metz ; contrat de mariage, célébration
1710 (2.8.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 17)
Mariage 2° aoust 1710. furent presents Messire Jean Baptiste de Champfort Cheualier de L’ordre militaire de St Louis Commandant pour le Roÿ au fort de la porte de pierre de lad° ville, fils de deffunt Messire pierre de Champfort, Escuyer Cap.ne au reg.t de piedmont et de deffunte De Catherine foucau* sa femme ses pere et mere, assiste de haut et puissant Mgr le Comte du Bourg, Cheualier des ordres du Roÿ Lieutenant general de ses armées Commandt. en cette prouince d’alsace et de Mgr le Pelletier de la houssaÿe, Conseiller d’Estat et jntendant de la d° prouince et de l’armées du Rhin, ledit Seigneur de Champfort pour luÿ en son nom d’une part
et Dame Jeanne Jenot veuve de deffunt Noble Jacques Loubert en son vivant Commissaire d’artillerie assistée de Madame Annetoinette de Lampugnan veuve de Messire Luc Le Roy de Monluc Chevalier vivant lieutenant Colonet de Cavallerie pour le Service du Roÿ sa bonne amie, lad° Dame Jeanne Jenot pour elle et en son nom d’autre part
(signé) Chamfort, Jeanne Genot, Lampugnan de montluc, du Mayne Du Bourg, Pelletuer de la Houssaÿe

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 102)
Anno Domini 1710. Die vero tertia Augusti (…) solemniter inthronizati sunt Prænobilis et Generosus Dns Joannes Baptista de Chamfort Eques ord.is militaris Regÿ et Commendans arcis Lapidæ ex una, et Domina Joanna Genot vidua Dni Lubert ex oppido Habudange diœcesis Metensis ex altera partibus (i 54)

Jeanne Genot revend en 1728 la maison à Marie Catherine Waldner de Freundstein, femme du brigadier des armées du roi Jacques Gustave de Lenck, assistée de son gendre François Antoine de Falckenhayn

1728 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 326-v
Fr. Johanna geb. Genot weÿl. H. Johann Baptista de Chamfort Chevalier de St Louis et Commandant pour le Roy du fort de Pierre weißbeck so ohnbevögtigt beÿständlich des wohlgebohrnen herrn Frantz Reinhard Haffner von Waßlenheim
in gegensein der wohlgebohrnen Fr. Mariæ Catharinæ geb. waldtnerin von Freundtstein des auch wohlgebohrnen herrn Jacob Gustav von Lenck Brigadier des Armées du Roy Frau Ehegemahllin beÿständlich ihres tochtermanns des wohlgebohrnen herrn Frantz Antoni Freÿherr von Falckenhaÿn
Eine Behausung hoff Gartten stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ihren liegerling im Keller, allen Spiegel und Fenster hacken ahne den wänden und Caminen, welche behausung ahn St Elisabethæ gaß, einseit neben obged. H. von Haffner anderseit neben einem gemeiner Statt gehörigen zu der wohnung des jeweiligen H. Lieutenant du Roy bestimbten hauß, hinten auff allersert ged. haußes gartten – um 2250 pfund

Marie Catherine Waldner de Freundstein épouse en premières noces en 1702 François Jacques Wormser de Vendenheim Sundhouse : contrat de mariage passé à Schweighouse près de Thann, copié dans l’inventaire dressé en 1711 après la mort du mari.

1711 (25.6.), Not. Courtz (6 E 41, 452) n° 35
Inventarium über Weÿland deß Wohlgebohrnen Herrn Herrn Frantz Jacob Wormbßers von Vendenheim zu Sundhaußen Verlassenschafft
(Eheberedung) zwischen dem Wohlgebohrnen Herrn Herrn Frantz Jacob Wurmbser von Vendenheim zu Sundhaußen, deß auch Wohlgebohrnen Herrn Herrn Dagobert Wurmbser von Vendenheim zu Sundhaußen Er. Königl. freÿ unmittlbahren Ritterschafft im untern Elsaß hochverdienten Raths und Außschußes mit der auch Wohlgebohrnen Frauen Frauen Francisca Wurmbser von Vendenheim zu Sundhaußen gebohrner Von Müllenheim zu Rechberg, Eheleiblichen Herrn Sohn, an Einem, So dann der Wohlgebohrnen Fräulein, Fräulein Maria Catharina Waldnerin von Freundstein deß auch Wohlgebohrnen Hern Herrn Friderich Ludwig Waldners von Freundstein, Herren auf Schweighaußen, Sierentz, Berr vnd Berolzweÿler, mit der auch Wohlgebohrnen Frawen Frawen Maria Cordula von Rothschütz, Ehelichen Fräulein Tochter, am andern Theil
So geschehen Zu Schweighaußen den 16. Monaths Tag Junÿ nach der gnadenreichen geburt unsers Erlößers Jesu Christi 1702. Jahr [unterzeichnet] Frantz Jacob Wurmser Von Vendenheim Zu Sundhaußen, Maria Catharina Waldnerin von Freundstein
i 3751

Marie Catherine Waldner de Freundstein se remarie en 1723 avec Jacques Gustave de Lenck
Mariage, Sundhouse (luth. n° 5)
den 26.t Junÿ dieses 1723.t Jahrs wurden alhie, zwar in einem particular Zimmer, doch in Gegenwarth einer Christlichen Versamlung unserer Christlichen Kirchenordnung gemäß ehelichen Copulirt und eingesegnet, der freÿ Wohlgebohrne Herr, Herr Jacob Gustav Von Lenck, Brigadier der Königlichen Armeen und mestre de Camp eines teutschen Regiments Zu Fuß, In Ihro Königlichen Majestät in frackreichs diensten, und die auch freÿ Wohlgebohrne frau frau Maria Catharina, bißhero Verwittibte Wurmbserin Von Vendenheim Zu Sundhausen, gebohrne Waldnerin vvon Freündstein [unterzeichnet] Jacob gustaf von Lenck, Maria Catharina gebohre walderin von Freündstein (i 111)

Inventaire des apports dont la minute n’est pas conservée
1724, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über fr: Mar: Cathar: geb. Waldnerin von Freundstein eigenthumb. Vermögen zu H Jacob Gustav von Lenck Brigadier in der Königl. armee und Metre des Camps von einem teutschen Regiment zu Fuß jhrem Ehegemahl in die ehe gebracht

Marie Catherine Waldner de Freundstein veuve du général Jacques Gustave de Lenck meurt en 1747 dans sa maison près du pont Saint-Nicolas en délaissant les représentants de ses deux enfants. L’actif de la succession s’élève à 147 727 florins, le passif à 9 521 florins.
1747 (22.9.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 515) n° 48*
Inventarium über Weÿland der Freÿ hochwohlgebornen Frauen Frauen Mariæ Catharinæ, Verwittibter Generalin Von Lenck gebohrerner Waldnerin von Freundstein nunmehr seeligen, Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1747.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Liegend und fahrenden beweg: und unbeweglichen Haab, Nahrung und Güthere nichts davon ausgenommen, so Weÿl. die Freÿ hochwohlgeborne Frau Frau Maria Catharina Von Lenck gebohrene Waldnerin von Freundstein, weÿland des freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Carl Christoph Von Lenck Ihro königlichen Maÿestäth in Franckreich höchstverdienten General Feld Marschals und Obristen über ein Teutsches Regiment Zu Fuß seelig hinterlaßene Frau Wittib nach Ihrem den 24.ten Augusty dießes Zu end eilenden 1747.sten Jahrs beschehenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch die anwesenden hochadeliche Interessenten selbsten, wie auch die freÿ hochwohlgeborne Fraülein Fraülein Johanna Sophia Louisa Röderin Von Dierspurg, welche beÿ der gnädigen frau seelig in hauß gewohnet, So dann Herr Johann Winther, Notarium publicum und Schaffnern Von der Frau Generalin und Frau Barbaram Wintherin gebohrne Saltzmännin deßen Frau Eheliebstin nicht weniger Jungfrau Anne Marie Gailon Von Mümpelgard und Annam Margaretham Meisterin Von Westhoffen gebürtig die erstere der gnädigen frau seelig Cammer: die letztere aber dienstmagd (…) Actum und angefangen in dem Adelichen Sterbhauß am Staaden, Freÿtag den 22.ten Septembris und golgenden täge Anno 1747.
Die Frau Generalin Von Lenck seelig hat per Testamentum vom 29.ten Martÿ 1745. Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. den freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Friderich Dagobert Wurmßer Von Vendenheim Zu Sundhaußen, mit Weÿland dem freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Frantz Jacob Wurmßer Von Vendenheim Zu Sundhaußen, der Frau Generalin seeligen erstern Ehe Herrn ehelich erzeugten Herrn Sohn, Welcher mit und beneben dem freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Carl Ferdinand Zorn von Bulach, der Stadt Straßburg hochverdienten Stättmeister und Fünffzehnern seinem hochgültigen Herrn Beÿstand dem Geschäfft& persönlich beÿgewohnet
und Weÿland der Freÿ hochwohlgebornen Frauen, Frauen Johannæ Catharinæ Mariæ Christinæ von Falckenhaÿn gebohrner Wurmßer Von Vendenheim Zu Sundhaußen seeligen als der frau Generalin mit hoch Edle benambsten herrn von Wurmser ehelich erzeugt Frau Tochter und des Freÿ hochwohlgebornen Herrn, Herrn Frantz Antony Freÿherrn Von Falckenhaÿn, geweßener Frau Ehegemahlin ehelich erzeugte Vier Kinder nahmentlich 1) Herr Rudolph Friderich Freÿherrn Von Falckenhaÿn, hochverdientenen Obrist Lieutenan und Commandant unter dem Königlichen frantzösischen Regiment Suedois in deßen Nahmen der Herr Baron Von Falckenhaÿn, sein herr Vatter Vermög (…) zu Metz den 1.ten Septembris 1747 errichteter Procuration (…), 2. die freÿ hierzu gevollmächtigter Befelchhaber frau, frau Franciscam Magdalenam Von Adlerfeld, gebohrne Freÿin Freÿherrn Von Falckenhaÿn, des freÿ hochwohlgebornen, Herrn Herrn Carl freÿherrn von Adlerfeld hochverdienten, Obrist Lieutenant in Königlichen Schwedischen diensten frau Ehegamahlin, welche mit hochgültigem beÿstand des freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Wolff Sigmunf Böckel Von Böcklinsau, in ansehung deroselben herr Ehegemahl dermahlen abwesend ist, dem geschäfft beÿgewohnt, 3. den freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Carl Gustav Freÿherrn Von Falckenhaÿn hochverdienten Haubtmann unter dem Regiment Royal Suedois, 4. die freÿ hochwohlgeborne Fräulein, Fräulein Caroline freÿin Von Falckenhaÿn, In deren Zweÿ hochadelichen Kinder Nahmen deroselben herrn Vatter erst hochgedachter Herr Baron Von Falckenhaÿn, als Tutor naturalis dem Inventations Actui abgewartet, Vor hochbemambsten Herrn Friderich Dagobert Wurmßer Von Vendenheim und die seelige Frau Freÿin Von Falckenhaÿn nur allein in Legitimam
So dann in das übrige Vermögen also in die Zwo Tertzen 2. Vor wohlgedachten Herrn Obrist Lieutenant Von Falckenhaÿn und deßen Zu erzeugenden adeliche Kinder und Zwahr zu einer Tertz und 3. Erst hochbelete Herrn Haubtmann Von Falckenhaÿn und deßen hochadeliche decendente, in die übrige Terz allermaßen das Testamentum selbsten des lehrern masgiebet

In einer allhier zu Straßburg ane dem Staden beÿ der Niclaus Bruck gelegenen und in dießer Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In dem Hinderhauß auff der öbersten Bühn N° 1, Auff der Bühn N° 3, Im Stall, In der Bauchküchen, Im vordern Hauß auff der Bühn, In der Kuchen N° 1, in der Kammer N° 2, Am Stübel N° 3, In der Kammer N° 4, Im haußehren vor dem Stübel N° 3, Im Hauß Ehren vor dem Zimmer, Im Stübel N° 4, Im Zimmer N° 5, Im Zimmer N° 6, Im Zimmer N° 7, Im Zimmer N° 8, Im Zimmer N° 9, Im Zimmer N° 10, Im Zimmer N° 11, Im Zimmer N° 12, In der Speiß Cammer, Im Gang neben der Kuchen, Im Gesind Stübel, In der Kuchen, Im untern vordern Saal, In hintere Saal, Im vordern Keller, Auff der Steeg beÿ dem Gäng. Im untern Gewölb, In dem Obern gewölb
Wÿdumb Welcher Weÿland die freÿ hochwohlgeborne frau, frau Maria Catharina von Lenck gebohrne Waldnerin von Freundstein, des auch Weÿland freÿ hochwohlgebornen, Herrn, Herrn Frantz Jacob Wurmbßen von Vendenheim Zu Sundhaußen hinterlassene Frau Wittib als ihrem erstern Herrn Ehegemahel Zeit lebens zu genießen berechtiget geweßen
Eigenthumb an dem Dorff Allmannsweÿer
Eigenthum ane Liegenden güthern Eckardsweÿer über Rhein
Eigenthum des Schloß Zu Geudertheim sambt darzu gehöriger Häußer und Liegenden güthern (Fidei Commiss Guth)
(f° 134) Erblehnungs gerechtigkeit an der Mühl zu Vendenheim
(f° 135) Eigenthum an einem Meÿerhoff zu Vendenheim
(f° 138-v) Eigenthum an einer Behaußung und daran Liegenden Garthen Zu Straßburg. Eine Behaußung, Hoff, Hoffstadt, Stallung ane dem Staden, oberhalb der Niclaus Brucken (…)
(f° 140) Eigenthumb an einem Garthen und Garthenhauß Vor dem Juden Thor der Stadt Straßburg (…)
(f° 143) Wÿdumb, Welchen die freÿ hochwohlgeborne frau, frau Maria Catharina Wurmßer von Vendenheim Zu Sundhaußen gebohrne Waldnerin von Freundstein nachgehends Weÿland des freÿ hochwohlgebornenn Herrn Herrn Gustav Adolph von Linck geweßenen General Marechal de Camp und Obristen über die königlich frantzösisch Regiment zu Fuß geweßenen hinderlaßene frau Wittib von (…) ihrem ersten Ehegemahlen Zeit lebens Zu genießen gehabt, Nach inhallt des durch herrn Notarium Wolffgang Courtz notarium juratum publicum in anno 1712. auffgerichteten Theil Registers über nun auch Weÿland der freÿ hochwohlgebornen Frauen, frauen Johannæ Catharinæ Mariæ Christinæ Von Falckenhaÿn gebohrner Wurmßer von Vendenheim Zu Sundhaußen ererbten Vätterlichen Guths besagend
(f° 160) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Testamenti holographi Declaratio (…) Sa. haußraths 9269 fl. Sa. Spitzen 798, Sa. Baumwollen und seidenen Zeüg 1260, Sa. Tafflen 1072, Sa. Spiegel 892, Sa. Früchten nihil, Sa. Wein und Lehrer Faß 3364, Sa. Uhr 96, Sa. Kutsch 180, Effecten zu Geudertheim, Effecten zu Kolbsheim, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1003, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 1126, Baarschafft 7360, Pfenningzinß hauptgüter 37.998, Eigenthum ane einm Garten vor dem Juden thor, 1200, Eigenthumb des Dorffs Allmannsweÿer 5000, Eigenthum ane liegenden güthern 4487, Gülth von liegenden güthern 32.298, Eigenthum des Schloß Zu Geudertheim 18.000, Eigenthumblichen Wein Zinßen 887, Erblehnungs gerechtigkeit an der Mühl zu Vendenheim 600, Eigenthum an einem Meÿerhoff zu Vendenheim 3880, Eigenthulmb ane Zehenden 1648, Eigenthum ane Widerzinß zu Illwickersheim 200, Schulden nullum, Summa summarum 147.727 fl – Schulden 9521 fl, Nach solchem abzug 138.206 fl – Sa. Legaten 7200, Detrahendo verbleibt 131.006
Sa. Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 5839 fl.

1747, Not. Goll (Jean Elie, 13 Not 7)
Actus über Eröffnung Weÿland der Fraun Mariæ Catharinæ Von Lenck gebohrner Waldnerin von Freundstein Wittib, 1747

Sépulture, Geudertheim (luth.)
1747. d. 24. Augusti starb hochseelig die Hochwohlgebohrne frau fr. Maria Catharina, gebohrne Waldner von Freunenstein, weÿl. des freÿ hochwohlgebohr. Herrn H. Caroli Gustavi von Lenck seiner Königl. Majestæt General, feld Marschallen & Hinterlaßenen frau Wittib und wurde 26. ejusdem begraben, Ihres Alters 66. Jahr v: 3 Monath (unterzeichnet) Frederich Dagobert de Wurlser Fils capt de cavallerie, Frantz Anthon Freÿh. v. Falckenhaÿs tochter Mann (i 27) Mes remerciements à L. Metzger

Marie Catherine de Lenck née Waldner de Freundstein fait un échange avec son fils Frédéric Dagobert Wurmser de Vendenheim Sundhouse par lequel elle lui cède la maison rue Sainte-Elisabeth

1729 (11.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 87) varia n° 479
Persönlich erschienen die freÿ wohlgebohrne Fraw Fraw Maria Catharina Von Lenckh gebohrne Waldnerin Von Freundstein, beÿständlich S. T. H. Johann Wilhelm Chasseur einiger ritterschafftl. dörffer wohlbestellten Ambtmanns ane Einem,
So dann der freÿ wohlgebohrne Herr Herr Friderich Dagobert Wurmbser von Vendenheim zu Sundhaußen Capitaine unter dem löbl. Regiment Zu Pferdt Royal allemand, Ihr geliebter Hr Sohn andern theils,, welche Vor sich vndt Ihre Erben, wißend: vnd Wohlbedächtlichen anzeigten vnd bekhanten weßgestalten Sie reciproce nachfolgenden Tausch vnd Vergleich aufrecht vnd redlich mit einander getan vnd getrofen haben, wie unterschiedlich hernacher Volgt
Erstlich so cedirt und ubergibt Edelgedachter H Capitaine Friderich Dagobert Wurmbser von Vendenheim zu Sundhaußen (…)
Nemlichen seine ane Niclaus Staaden allhier Zu Straßburg gelegene behaußung Vnd Garthen vor mals der Box hof gegant, einseith ist ein Eckh am Boxgäßel (…)
Herentgegen Cedirt vndt vbergibt Mehr Edel gedachte frau von Lenck gebohrne Waldnerin Von Freundstein mit Consens und Genehmhaltung Ihres in Ehrenerwehnten H Beÿstandts, für sich vndt Ihre Erben, Ihme H Capitaine Friderich Dagobert Wurmbser von Vendenheim Ihrem geliebten H. Sohn, in rechter und beständigsten tauschweiß (…)
Ihre ane der Elisabethen gaß allhier Zu mehrgedachtem Straßburg gelehene vnd ohnlängst vor dreÿ Viertel Jahren von Ihro Neu erkauffte behaußung, einseit nebent neben H. dem Jeweligen H Commandanten hiesiger Statt vnd dem dermahligen Mons. Montmoraille, anderseit neben dem freÿ wohlgebohrnen Herrn Haffnern von Waßlenh. Vice außschuß E. hochlöbl. Ritter Directorÿ Im Untern Elsaß, hinten auf den Stattgraben vnd respec. wahl stoßend mit allen deßen recht gerechtigkeit für freÿ ledig vnd Eigen (…)
Demnach aber deß freÿ wohlgebohrnen H. Friderich Dagobert Wurmbßers von Vendenheim zu Sundhaußen übergebenes Hauß und garten (…) cedirte vnd In der Elisabethe gaß gelegene behaußung, ein weit mehreres werth Ist, alß will er Frau Von Lenckh alß mutter Ihme H vpn Wurmbßer als sohn, Zu einem wahren æquivalent hiemit vnd In Crafft dießes noch Zu geben Versprochen haben 6000 Gulden (…)
Act. vndt unterschrieben Straßburg dienstags den 11. Jan. 1729

Dagobert Wormbser de Vendenheim Sundhouse cède un mois plus tard la maison à François Antoine de Falckenhayn pour 2 500 livres

1729 (17.2.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 87) varia n° 485
Kauff und respê Verkauff – Erschienen (…) der freÿ wohlgebohrne herr herr Friderich Dagobert Wormbßer von Vendenheim zu Sundhaußen, Ritt Meister Unter dem Löbl. Regiment Royal Allemand Zu Pferd freÿwillig bekannd vnd Verjähend deß Er (kauffe)
dem freÿ wohlgebohrnen herrn herrn Frantz Antoni von Falckenhaÿn
Eine Behaußung, Hoff Vnd Hoffstatt, sampt allen deßen begriffen, weiten, rechten, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Elisabethengaß einseit neben dem Jeweiligen H. Commandanten hießiger Statt vnd dem nunmahligen Monsieur de Montmiraille, anderseit neben H. Haffner von Waßlenheim Vice außschuß Löbl. Ritter Directorÿ Im Untern Elaße hinten auf Mons. Montmiraille Garten stoßend gelegen, welche Behaußung hoch Edelged. H. Verkäuffer Vermög einer sub dato 11. Jan 1729. Vor Mir dem Notario mit der freÿ wohlgebohrnen Frauen, Frauen Mariæ Catharinæ Von Lenck gebohrener Waldnerin von Freundstein deßen Viel geliebten Fr. Mutter gemachten transaction, tausch vnd Cession eÿgenthümblichen an sich gebracht, und seÿe solcher Kauff vnd verkauff Zugangen und beschehen Vor Vmb die summam von 5000 gulden – So beschehen allhier Zue Straßb. den 11. Febr. 1729.

François Antoine de Falckenhayn (Frédéric François Antoine de Falckenhayn), seigneur d’Odratzheim, Schweinheim et Behlenheim, épouse en 1719 Jeanne Catherine Marie Chrétienne Wormser de Vendenheim Sundhouse. Le contrat de mariage est copié à l’inventaire des apports ; ceux du mari s’élèvent à 34 42 livres, ceux de la femme à 8 449 livres
1719 (25.8.), Not. Courtz (6 E 41, 457) n° 13
Inventarium über deß Freÿ Hochwohlgebohrnen Herrn Herrn Friederich Frantz Anthonÿ Freÿherrn von Falckenhaÿn herrn zu Rhimberg und Vorhauß in Schlesien, wie auch herrn zu Odratzheim Schweinheim und Behlenheim im Elsaß, Und der freÿ hochwohlgebohrnen Frauen Frauen Johannæ Catharinæ Mariæ Christinæ Freÿfrauen von Falckenhaÿn gebohrner Wormserin Von Vendenheim zu Sundhaußen, beeder hoch freÿherrlichen Eheleuthe einander in die Ehe zugebrachte Haab und Nahrung, auffgerichtet in Anno 1719. – welches der Ursachen halben, weilen in den zwischen Ihnen beeden auffgerichteten hernach eingetragenen Ehepacten §° 5.to expresse Versehen, daß Eines jeden in die Ehe zubringende Nahrung reservirt, ohnverändert und vorbehalten seÿn solle (…) Actum Straßburg den 25. August Anno Christi 1719.

Copia Eheberedung – zwischen dem hochwohlgebohrnen Herrn Herrn Friederich Frantz Anthonÿ Freÿherrn von Falckenhaÿn, herrn zu Schweinheim Behlenheim und Odratzheim, deß auch hochwohlgebornen Herrn, Herrn Rudolphen freÿherrn von Falckenhaÿn Herrn Zu Rhimberg und Vorhauß mit weÿl. der hochwohlgebohrnen Frauen, Frauen Anna Helena gebohrner Holtzapflin von Herxheim erziehlten Eheleiblichen Sohn, als Herrn Bräutigam Eines, und der freÿ hochwohlgebohrnen Fräulin, Fräulin Johanna Catha rina Maria Christina Wormserin Von Vendenheim zu Sundhaußen, weÿl. des Freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Frantz Jacob Wormserin Von Vendenheim zu Sundhaußen seel. und der auch freÿ Wohlgebohrnen Frauen Frauen Mariæ Catharinæ gebohrner Waldnerin vin Freundstein erzeugter Ehelicher Tochter, alß Fräulin Braut andern Theils – So geschehen Straßburg den (-) im Jahr nach Christi Unsers Erlösers heilwerther Geburth 1719
Zuwißen (…) vermög deßelben an seinem Herrn Sohn alß Hochzeiter abgelaßenem Schreiben de dato Vorhauß den 19. Maÿ 1719 confirmirt worden
Sa. Hausraths 2756 fl. Sa. Pfenningzinß hauptgütter 7060, Sa. Beet zu Heiligenberg 800, Sa. Gülth von liegenden güthern 3479, Sa. EigenthümlicherFrucht Zehenden 4010, Sa. Eigenthumbs ane Liegenden Güttern 3470
Eigenthumb ahne Häußern. Straßburg, Erstlichen Hauß, Hoff
ane der Elisabethen gaßn der Adeliche Holtzapfeliche Hoff gennant (…) æstimirt 6000 fl
Odratzheim, Item Hauß, Hoff, Hoffstatt, Stallungen, Scheür sambt Einem daran gelegenen großen Gartten in dem Dorff Odratzheim (…) æstimirt 1000 fl
Behlenheim, Item Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheür und Gartten in dem Dorff Behlenheim an der Kirchen, angeschlagen 1000 fl
Sa. Eigenthümlicher Häußer 8200
Eigenthum ane Dorffschafften, Odratzheim, æstimirt pro 12.000, Schweinheim, Behlenheim, Summa 40.000
Summa summarum (des Eheheren) in die Ehe Zugebracht thut 69.124 fl. – Schulden 15.550 fl, Rest 53.574 fl. – Zweiffelhaffte Schulden 130.731 fl
Der Gnädigen Frauwen in die Ehe Zugebracht Guth 14.951 fl. Von dero Herrn Ehe Gemahl vor dem Beÿlager verehrt 1746, Summa summarum 16.698 fl

François Antoine de Falckenhayn loue la maison à Marie Chrétienne de Hagenbach, veuve de Chrétien Charles Philippe Waldner de Freundstein

1730 (21.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 48)
Bail – fut present Messire Frideric François Antoine de Falckenhayn Escuyer Seigneur de Schweinheim et autres Lieux demeurant en Cette dite ville, Lequel a volontairement reconnu et confessé avoir laissé à titre de Bail Loyer et prix d’argent pour Le tems termes et Espace de trois années entieres et consécutives qui prendront leur commencement Le jour et fete de L’annonciation de Notre Dame 25° mars prochain (…)
à Dame Marie Christine de Hagenbach veuve de feu M.re Christian Charles Philippe Waldner de Freundstein vivant Escuyer Seigneur de Sierentz et autres Lieux presente et acceptant et assistée à cet effet pour plus grande validité des présentes de Mre François Jacques de Wormser de Vendenheim Escuyer seigneur de Sundhausen
Vne maison appartenant aud. Sr Laisseur Située en cettedite ville rüe Ste Elisabeth avec toutes ses appartenances et dependances ainsy qu’elle se contient de fond en comble sans du tout rien reserver joignante L’hôtel de M. de Montmirail Lieutenant pour le Roy en cette ville d’une part, et Celuy de Mre de Haffner Escuyer d’autre – 380 livres tournois de Loyer

Jeanne Catherine Marie Chrétienne Wurmser de Vendenheim Sundhouse meurt à l’âge de 41 ans le 20 août 1746. Son corps est inhumé au cimetière Sainte-Hélène
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 18-v n° 22)
1746. Mont. den 22. Aug. Vormittag um 10. Uhr ist Verschieden die freÿ Hochwohlgeborne Fr. Frau Johanna Catharina Maria Christina Von Falckenhaÿn geborne Wurmserin Von Vendenheim Zu Sundhaußen, des freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Frantz Antoni Freÿherr Von Falckenheÿn, Herrn Zu Odratzheim, Schweinheim und andern Orthen, hertzgeliebte fr. Ehegamahlin, dero entseelter Hochadel. Leichnahm Ward hier auf Mittw. den 24. seq. Zu St. Nicolai Zu einem Ruhebettlein nach St. Helenæ gebracht, æt. 41. Jahr 7 Monat 23 Tage [unterzeichnet] Frantz Anthoni Freÿherr v. Falckenhayn als hertzlich betrübter Wittwer, Friderich Dagobert von Wurmßer Ritmeister als bruder (i 21)

Frédéric François Antoine de Falckenhayn meurt le premier décembre 1759 en délaissant trois enfants. L’actif de la succession s’élève à 43 712 livres, le passif à 4 323 livres.
1760 (1.9.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 524) n° 156
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Ligend: und Fahrenden, beweg: und ohnbeweglichen Haab und Nahrung, activ: und Passiv Schulden, so Weÿland der Freÿhochwohl gebohrne Herr, Herr Friderich Frantz Antoni Baron von Falckenhaÿn, Herr zu Kolbsheim und Odratzheim, allhier Zu Straßburg wonhafft nunmehr seelig, nach seinem den 1.ten Decembris des abgewichenen 1759. Jahres beschehenen tödlichen Hientritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft (…) Actum und Angefangen in Straßburg auf Montag den Ersten Septembris anno 1760.
Der Hochseelige Herr Baron von Falckenhaÿn, hat ab intestato Zu seinen rechtmäsigen Erben verlaßen 1. den Freÿ Hochwohlgebornen Herrn Hn. Rudolph Friderich Freÿherrn von Falckenhaÿn, hochmeritirten Obristen von der Königlichen Frantzösischen Infanterie, Chevalier de l’Ordre du Merite Militaire, 2° den Freÿ Hochwohlgebornen Herrn Hn. Carl Gustav Baron von Falckenhaÿn, würcklich Commandirenden hochansehnlichen Obristen von dem Regiment Royal Bavière, Chevalier de l’Ordre du Merite Militaire und des beständigen Regiments derer H; XV.er allhier hochmeritirter Assessor, So dann 3.tio die Freÿ Hochwohlgeborne Frau Frau Carolina Baronessin Lefort gebohrne Freÿin von Falckenhaÿn, des Freÿ hochwohlgebornen Herrn, Herrn Peter Friderich Baron Le Fort, hochverdienten, Obristen von der Königlichen Frantzösischen Cavallerie, Chevalier de l’Ordre du Merite Militaire Frau Ehegemahlin, Alle dreÿ des hochseeligen H. Baron von Falckenhaÿn mit der Freÿ hochwohlgebornen Frauen, Frauen Johanna Catharina Maria Christina gebohrne Wurmßerin von Vendenheim Zu Sundhaußen seeligen ehelich erzeugte hoch Adeliche Kinder, Zu dreÿ gleichlingen Portionen und Antheilern

Der hausrath Zu Straßburg, so sich in der Statt behaußung ane der Schiltzgaß gelegen gefunden
Haußrath zu Kolbsheim 1437 fl. Faß und Bütten zu Kolbsheim auch wein 491, Vieh zu Kolbsheim 66, Kutsch 72, Silner geschirr und Geschmeid 913, baarschafft (-), Früchten (-)
(f° 6) Bericht wegen denen in die Succession gehörigen Immobilien (…) als ist von denen hoch Adelichen Herren und Frau Interessenten die Abrede dahin genommen worden, daß dieße Wÿdums Güther, unter die jenige, so der Herr Von Falckenhaÿn eigenthümlich hinterlassen in dießes Inventarium ohne unterschied woher Sie kommen eingetragen werden sollen.
Summa summarum 87.424 fl. – Schulden 8647 fl, Nach solchem abzug 78.776. fl
(f° 9) Eigenthum ane Schlößern behausungen und gärthen Zu Kolbsheim gelegen
(f° 23) Zweiffelhaffte Capitalien und Activ-Schulden 2263 fl. Ungewißi und zweiffelhaffte Schulden 27.255 fl
Lehen zu Hohen Wasserfeltzen beÿ Costantz gelegen
Eigenthumb ane Geld Beeth zu Heiligenberg
(f° 42) Eigenthumn ane Dinckhoff zu Scharachbergheim
(f° 46) Eigenthum des Dorffs Kolbsheim
(f° 50) das Eigenthümliche Dorff Odratzheim betreffend

François Antoine de Falckenhayn et Jeanne Catherine Wormbser de Vendenheim Sundhouse vendent la maison au major de la place Frédéric de Lord de Saint-Victor et à sa femme Marie Rose Brunck

1736 (4.6.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 991)
Vente du 4. juin 1736. furent presens Messire François Antoine Baron de Falckenhain du Corps de la Noblesse de la Basse Alsace Et Dame Jeanne Catherine Wormbser de Vendenheim a Sundhausen son Epouse de luy duement autorisée et Encore assistée de Messire Frédéric Dagobert Vormbser de Vendenheim a Sundhausen son frere Capitaine au Regiment Royal allemand, Tous demeurant aud. Strasbourg, Lesquels volontairement ont reconnu Et Confessé avoir vendu, cedé, quitté, transporté et délaissé
a Messire Frédéric De Lord De St Victor chevallier L’ordre Militaire de St Louis Major de cette place de Strasbourg et a Dame Marie Roze Brunck son Epouse aussy domiciliée aud. Strasbourg
une maison cour Et Ecurie avec tous ses droits appartenances et dependances aux Sieur et Dame vendeurs appartenante scise Rüe Ste Elisabeth audit Strasbourg, D’un Coté L’hotel de Monsieur Le Lieutenant De Roy de cette ville, D’autre Monsieur Haffner de Wasselenheim Directeur au Directoire de la Noblesse de la Basse Alsace par derrière Le Jardin de Mondit Sieur Le Lieutenant De Roy et par devant la rüe susd. Ste Elisabeth (…)
ont été remis à Mesd. sieur et dame de St Victor deux Contracts de vente de lad. maison le premier en datte du 10 avril 1724 passé en la Chambre des Contracts de cette ville par le Sr Louis Mena procureur du Roy de la marechaussée d’Alsace au profit de Dame Jeanne Genot veuve du Sr de Champfort viv. Commandant du fort des pierres de cette ville, et le second en datte du 12 juillet 1728, passé Comme Cy dessus par lad. Dame veuve de Champfort au profit de Dame Marie Catherine Waldner de freundstein alors Epouse de feu Messire Jacques Gustave de Lenck Marechal des camps et armées du Roy collonel d’un regiment du même nom, laquelle Dame veuve de Lenck a fait cession de lad° Maison auxdits Sieur et Dame vendeurs et venderesse par transaction passée entre mad. Dame er ses Enfants devant Me Elinger Notaire Juré de cette ville le 9 février 1729 – Cette vente ainsy faite moyennant le prix de 10.000 livres

Les acquéreurs hypothèquent trois jours plus tard la maison au profit d’Anne Claire Aubertin veuve de Pierre Bonnet, contrôleur contregarde la Monnoie de Strasbourg

Obligation du 7. juin 1736. furent presens Messire Frédéric De Lord De Sr Victor chevallier l’Ordre militaire de St Louis Major de cette place de Strasbourg et Dame Marie Roze Brunck son Epouse qu’il autorise à l’effet des presentes et encore assitée pour plus grande sureté de Messire Jean de Perdignan aussy Chevallier dudit ordre et Ayde major de ladite place son Conseil (ont confessé devoir)
à Dame Anne Claire Aubertin veuve du Sieur Pierre Bonnet vivant Consr. du Roy Controlleur Contregarde la Monnoye de Strasbourg – la somme de 10.000 livres qu’ils disent avoir Employée au payement du prix d’une maison par Eux acquise le quatre du présent mois de Monsieur et Madame de Falckenhain du Corps de la noblesse de la Basse Alsace lad. maison scize Rue dite Elisabeth aud. Straßburg
(hypothèquent) spécialement lad. Maison par Exu acquise et payée des deniers delad. Dame creanciere Scize Comme dit est à Strasbourg Rüe Ste Elisabeth par devant ladite rüe, par derrière et d’un Coté la maison de M. Le Lieutenant de Roy de Strasbourg et d’’autre Monsieur Haffner de Wasselenheim

Frédéric Delord, seigneur de la Morère, sire de Saint Victor, chevalier, seigneur de Heillecourt, colonel à la suite du régiment de Roussillon, major des Ville & Citadelle de Strasbourg, né en 1671, épouse Josèphe Henriette Agnès de l’Enfant de Coqfontaine (Dictionnaire de la Noblesse, Tome V, François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, 1772, Paris, chez la veuve Duchesne).
Il se remarie en 1723 avec Marie Anne Rose Brunck, fille de François Antoine Brunck, secrétaire à Sélestat : célébration, contrat passé trois semaines plus tard.

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 328)
Hodie 17. mensis octobris anni 1723. (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt prænobilis dominus Fridericus de Lord de st victor Major in civitate Argentinensi viduus prænobilis dominæ Mariæ Agnetis de coqfontaine parochianus noster et nobilis Domicella Maria Anna Rosa Brunck filia Nobilis et clarissimi domini francisci antonii Brunck Regii secretarii et in civitate Selestadiensi consulis et nobilis dominæ Rosæ Curie ex parochia selestadiensi (signé) frederic de St victor, Marie anne rose brunck (i 174)

1723 (9. 9.br), Not. Robert (6 E 41, 42)
Mariage 9 9.bre 1723. furent Presens Messire Frederich De lord Escuyer Seigneur de Saint Victor & Chevalier de L’ordre Militaire de Saint Louis Lieutenant Colonel d’jnfanterie a present Major de la ville de Strasbourg d’une part
Et Dame Marie Anne Rose Brunck Epouse dud. Sr de St Victor de Luy Bien et dehuement autorisée & L’effet des presentes Et Pour La validité d’jcelles assistée du Sr François Antoine Brunck Docteur en médecine Physicien et Bourgemestre de la Ville de Selestat son pere et de Monsieur maitre Jean Christophle Richard Brunck Conseiller du Roy en son Conseil souverain d’Alsace de Colmar son oncle Paternel de Present tous En Cette ville
Lesquels Dit sieur de Saint Victor Et Lad° Dame son Epouse ont Declaré Qu’Etants déjà depuis quelques temps mariés ensemble (…)
(signé) Frederic de Lord de St victor, Marie anne Rose Brunck

Frédéric de Lord loue la maison à Jean Sigismond de Landsperg

1736 (23.6.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 991)
Bail, 23 Juin 1736. fut present Mre Frederick De Lord de Saint Victor chevallier L’ordre militaire de Saint Louis major de Cette place de Strasbourg y demeurant, Lequel a par lre presentes donné à loyer et prix d’argent pour trois années entieres et Consecutives a Commencer du jour et Fête de Saint Jean prochain
à Mre Jean Sigismond de Landsperg du Corps de la Noblesse de la basse Alsace, demeurant en cette ville rue Sainte Elizabeth en La Maison cy après designée, a ce present et acceptant
Vne Maison conscistante en un rez-de-chaussée, Vn premier étage et greniers au dessus, Cour et Ecurie, Circonstances et dependances, Le tout Situé audit Strasbourg susd. rue Sainte Elizabeth Tenant d’un Coté L’hotel de Mr. Le Lieutenant de Roy de cette ville, d’autre M. Haffner de Wasselenheim, par derrière Le jardin de Mons. Le Lieutenant de Roy et par devant lad. rüe Sainte Elizabeth – Moyene Le prix et somme de 500 Liures

Frédéric de Lord de Saint-Victor et Marie Rose Brunck hypothèquent la maison au profit de Gilbert de Cacaud, chanoine à Saint-Pierre-le-Jeune pour régler le prix du bien de Heillecourt

1741 (17.7.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 362-v
S.S. H. Friedrich de Lord de Saint Victor Chevalier de l’Ordre Militaire de St Louis und hiesiger Stadt Major und Fr. Marie Rose geb. Brunck mit beÿstand H. Frantz Anthoni Hold Jcti. Löbl. stadt Straßburg Rath und advocati und H. François Claude Helderich hochfürstl. bischoffichen hoffraths beede ihrer weitloßen Anverwandten
in gegensein H. Gilbert de Cacaud Canonici und Scholastici des hoch Ehrwürdigen Collegiat Stifft zum Jungen St Peter wie auch deßen Schaffers H. Frantz Jacob Eggs – 9000 livres zur acquisition und vollkommener bezalung des kaufschillings eines in Lotharingen ohnlängst erkaufften guths Heuillecour genandt
unterpfand, eine behausung, hoff, stallung und hoffstatt cum appertinentis ane St Elisabethä gaß, einseit neben einer gemeimer Stadt gehörigen und zur logirung des jeweiligen H. Lieutenant de Roy gewidmete behausung, anderseit neben denen Adelischen Haffnerischen erben, hinten auff erstebesagtes Stadhaus
ferner ein Landguth des Altauerhoff genandt dißeit des Rheins ohnfern hiesiger stadt gegen dem dorff Altenheim über gelegen mit allen deßen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, in einem vor H. Not. Lhanneur am 15. Maÿ 1731 passirten Kauff Contract beschrieben

Frédéric de Lord de Saint-Victor et Marie Rose Brunck vendent la maison à l’écuyer Jean Joseph de Marclesy et à sa femme Marie Catherine Jeanne Le Laboureur

1744 (11.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 71)
fut present Mre. Frederic de Lord de St. Victor Chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de St. Louis Major de cette Place de Strasbourg et Dame Marie Anne Rose Brunck, son Epouse de luy autorisée et qu’il autorise Lesquels volontairement ont reconnu confessé avoir cédé dès le 4° septembre dernier (…)
à Mre. Jean Joseph de Marclesy, Escuyer Chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de St. Louis Lieutenant colonel du Regiment de Courten suisse et à Dame Marie Catherine Jeanne Le Laboureur son Epouse, elle stipulant et acceptant pour eux leurs hoirs et ayans Cause à cet effet presente en vertu de la procuration a elle donnée par led. Sieur son Mary par acte passé devant Bloné notaire royal à Bergues Saint Vinnocq le 13° janvier 1741
Une maison, Cour et Ecurie avec tous ses droits appartenances et dependances scize et située en cette ville rue Ste Elisabeth, d’un côté l’hotel de Monsieur le Lieutenant du Roy de cette ville, d’autre Mr. Haffner de Wasslenheim, par derrière le jardin de mondit sieur le Lieutenant de Roy et par devant ladite rüe Ste. Elisabeth, (…) de laquelle maison ladite Dame de Marclesy acquereuse a bonne et parfaite connaissance pour y demeurer et l’habiter actuellement depuis ledit mois de septembre dernier. Lesdits Sieur et Dame de St Victor vendeur et venderesse luy ayant remis à l’instant le contrat d’acquisition qu’jls en ont faite du Sr. François Antoine Baron de Falckenhayn et Dame Jeanne Catherine Wormbser de Vendenheim à Sundhausen son épouse passé devant L’hanneur aussi notaire royal de cette ville le 4° Juin 1736 Enregistré en la Chambre des Contrats le 2 du présent mois de May avec deux autres contrats y référés les trois expediés sur parchemin – pour et moyennant le prix de 12.000 livres

Jean Joseph Nicolas de Marclesy meurt en délaissant trois enfants. L’inventaire mentionne le contrat de mariage passé à Colmar en 1722

1746 (18.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 75)
Inventaire de la succession de Messire Jean Joseph Nicolas de Marclesy
L’an 1746 le 18° avril à deux heures de relevée à la requête et réquisition de Dame Marie Catherine Jeanne Le Laboureur Veuve de Messire Jean Joseph Nicolas de Marclesy, Vivant Colonel Commandant Le Régiment Suisse de Courten, demeurant en cette ville rue Ste Elisabeth Paroisse St Louis, tant en son nom à cause de la Communauté de biens qui a été entre elle et led. défunt Sr son mary (…) que comme mère et tutrice naturelle de Damle Marie Angelique Nicole agée d’environ 22 ans, Françoise Robertine agée d’environ 20 ans et Charles Gabriel de Marclesy agé d’environ 19 ans ses trois Enfans mineurs dud. defunt Sr de Marclesy leur Pere et habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers, Et en la présence de Messire Nicolas Payen Prevot de L’insigne Eglise Collegiale de St Pierre le Vieux en cette ville de Strasbourg nommé et Elu curateur desdits mineurs

en leur maison rue Ste Elisabeth
dans la cuisine rez terre etant a la droite en entrant et prenant jour sur la rue, dans la cave sous la cuisine, dans le Poële des Domestiques étant à la gauche et prenant jour sur la rue, dans le Poele d’entrée au premier Etage prenant jour sur la cour, dans la Chambre a cheminée a la gauche en Entrant par le Poële, dans la chambre a la droite du poële au premier Etage, dans le cabinet de toilette, dans la première chambre a côté du cabinet, dans la chambre a cheminée sur la rue, dans la chambre de la femme de chambre, sur l’escalier, dans le Poele a la gauche a côté de L’escalier prenant jour sur la rue, dans le Petit grenier étant au dessus de la Porte cochere de Mons. de Trelans
déclaré aussi par Led° Dame de Marclesy qu’elle est propriétaire d’une maison et Ses appartenances et dépendances située à Paris ruë Montmartre paroisse St Eustache, Laquelle maison est Louée présentement 800 livres, Plus d’une autre maison rue Jean Robert paroisse St Nicolas des champs et d’une troisième rue transnonnains même paroisse louées les deux ensemble 1225 livres, plus d’un bien situé a Marguenay vallée de Montmorency (…) loué 500 livres
il appartient à la succession du Sr de Marclesy qui en a hérité de ses père et mère une maison a Paris rue de la Sourdiere paroisse St Roch louée 1200 livres
La maison Scize rue susd. St Elisabeth en cette ville de Strasbourg ou demeure lad. Dame de Marclesy a été acquise par Contrat passé devant led. Notaire soussigné Le Onz° May 1744 & par conséquent appartient à La communauté
Papiers et Documens. Le Contrat de mariage d’entre feu led. Messire Jean Nicolas ed Marclesy et lad° Dame Marie Catherine Jeanne Le Laboureur sa veuve passé devant Drouineau Notaire Royal en la province d’Alsace résidant à Colmar le 8° Juin 1722
Un Contrat d’achat d’une maison située à Stotzheim et ses Jardins et vignes et autres dépendances y mentionnées passé au greffe d’Epfich le 15 décembre 1740
passif 44.647 livres, partant les dettes passives non y compris les arrérages de rentes (…) excedent les biens inventoriés de 32.364 livres
Aujourd’hui 28. 6. 1746 (…) Dame Marie Catherine Jeanne Le Laboureur (…) a dit et declaré qu’elle renonçoit comme de fait par ces présentes elle renonce à la Communauté de biens (…) la croyant plus onereuse que profitable, pour raison de quoy elle se tient à des dot, douaire, pactions et conventions matrimoniales portées par son Contrat de mariage

Les trois enfants Marclesy louent la maison à Nicolas Morel, directeur général du vingtième

1756 (8.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 95)
Bail de 3 années qui commenceront au 15 du présent mois de mars – Dame Marie Angelique De Marcklesy épouse de Messire Charles Frideric Delor De St Victor Seigneur haut et Bas Justicier de Tanville et autres lieux Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St Louis Major du Régiment de Navarre, autorisée de Messire Charles Gabriel de Marcklesy son frère capitaine au Régiment de Courten Suisse et Dlle Jeanne Françoise Robertine de Marcklesy sa sœur majeure
à Monsieur Nicolas Morel Directeur General du Vingtieme de cette ville
une Maison appartenante en propriété à mesd. Sieur et Dame de Marcklesy de St Victor Scituée en cette ville Rue Ste Elisabeth, Mons. de Trelans d’une part et le Sr Haffner d’autre, avec toutes ses appartenances Droits et Dépendances – moyennant un loyer annuel de 500 livres

Le lieutenant de roi Frédéric Charles de Lort demande que la Ville achète la maison Marclesy voisine de sa maison de fonction pour y loger un sous-aide major. La ville refuse, appuyée par le préteur royal qui écrit à Frédéric Charles de Lort que les sous-aides majors ont reçu une allocation pour se loger à leur convenance.

1778, Protocole des XIII, 3 R 122
M. Delort begehren puncto gemeiner Statt zugemutheter acquisition des verstorbenen De Marclesis behaußung auf der Elisabeth gaß zu logirung eines sousaide Majors in seiner Nachbarschafft wird auf zuschreiben H. Prætoris Regii abgelehnt. 10. 11.
(f° 10) Sambstag den 24.ten Januarÿ 1778. – Lect. antwort von H. Prætore Regio wegen Von M Delort gemeiner Statt zugemutheter acquisition des von weil. D° Marclesis hinterlaßenen Haußes Zu logirung eines Sous aide Majors in seiner Nachbarschafft
A Paris le 17 janvier 1778.
Messieurs, Je vois par la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 12. de ce mois qu’il ne vous paroit pas possible de faire acheter par la Ville ainsi que M de Lort l’avoir desiré la maison de Mad° de Marclesie, je mande à M. de Lort les motifs qui vous empechent d’acquiescer à sa demande, je ne doute nullement qu’il ne les trouve fondés. J’ai l’honneur d’etre &c. Signé Baron d’Autigny
Die copia des von H. Prætore Regio an M de Lort den 17. Januarii 1778 abgelaßenen Schreibens wurde von H. XIII Hennenberg ad protocollum gegeben und lautet also
Ce n’est que le 12 de ce mois, Mr, que le Magistrat apès avoir pris en consideration les motifs du bien du service qui vous faisoient desirer que la Ville acquit la maison de M° de Marclesis, m’a prié de vous faire connoitre l’impossibilité dans laquelle il etoit de faire cette acquisition fondée sur la penurie de moyens, en effet j’ai connoissance que tous les revenus de la Ville ont deja pour cette année une destinations necessaire et que ceux de la caisse du logement ont plus de charges que cette caisse ne peut supporter, quelque modique que peut être le prix d’acquisition de cette maison, le Magistrat paroit craindre en outre que se vetusté n’exige des reparations dispendieuses.
Je crois, M. que vû l’augmentation du traitement en argent pour tenir lieu de logement en 1773 aux sous aides Majors, ces officiers sont en etat de trouver à se loger convenablement dans vôtre quartier, je pense qu’à tous egards ce seroit ce qu’il pourroit y avoir de mieux pour eux et pour la ville, surtout lorsque je me rappelle que quand ils ont été logés en nature, ils n’ont cessé de se plaindre de la necessité d’occuper le logement que la ville leur donnoit et que c’est d’après leurs plaintes reitérées et sur le desir qu’ils en avoient, j’ai demandé qu’on convertit leur traitement en argent et que j’ai obtenu qu’on l’augmentat. Dans ces circonstaces, M. je n’ai pas crû qu’il put être convenable pour vous qie j’instistasse sur cet objet, je me borne en conséquence à mander au Magistrat que je vous instruis de leurs observations..
J’ai l’honneur d’être &a.
Erkandt, acta.

La maison appartient en partie à Marie Angéline Nicole de Marclesy qui épouse en 1754 Charles Frédéric de Lord de Saint-Victor, fils de Frédéric de Lord (voir plus haut)
Mariage, Stotzheim (cath. f° 134)
Hodie 30 Mensis Januarÿ anni 1754 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt prænobilis dominus Carolus Fridericus Delord De Saint Victor officialis Major legionis Navarre eques ordinis militaris Sti ludovici Dominus in Tanvillé filius Defuncti prænobilis Domini Friderici Delord De Saint Victor olim præfecti urbis argentinensis Equitis ordinus Militari sancti ludocivi et Domini in Heilcourt et Defunctæ illustrissimæ Dominæ Josephæ henricæ agnetis De lenfant de Cocqfontaine et prænobilis Dominæ Maria Angelina Nicolaa De Marclesy fiiia Defuncti prænobilis Domini joannis Josephi Nicolai De Marclesy olim subtribuni legionis pedestris helvetiæ De Courten equitis ordini militaris sancti ludovici et prænobilis Dominæ Mariæ Catharinæ Johannæ le laboureur modo ambo commorantes in hac parochia

Marie Angélique de Marclesy meurt en délaissant trois enfants
1786 (17.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 202) n° 56
Dépot (succession de Madame Marie Angélique née de Marclesy épouse de mond. Sr le Baron Delort)
Messire Pierre Joseph de Martigny Doyen de la Collégiale de St Pierre le Vieux en qualité de mandataire de messire Charles Frédéric Baron Delort Maréchal des Camps et Armées du Roy commandeur de l’ordre militaire de St Louis et de St Lazare du Mont Carmel ancien lieutenant du Roy de la ville de Strasbourg, seigneur de Tanvillé et autres lieux, lequel a dit que Madame Marie Angélique née de Marclesy épouse de mond. Sr le Baron Delort est décédée en l’année 1785 ab intestat laissant pour seuls et uniques héritiers ses trois enfants scavoir Messire Charles Maximilien Baron Delort capitaine au régiment du Roi Infanterie majeur, Mlle Marie Gabriele Delort fille majeure et Mad. Marie Agnes Angélique Joséphine Delort épouse de Mr François baron de Bernhaussen, sans que depuis son deces mondit Sr Delort ait trouvé necessaire de faire procéder à un inventaire 1. parce que tous les meubles meublants qui se sont trouvés exister au deces lui appartenaient par préciput
Contrat de mariage par le greffier d’Epffig et Stotzheim le 29 janvier 1754
communauté 1. dot 8000 livres, 2. acquisition de la moitié d’une terre à Tanvillé, par acte passé au greffe de Villlé le 26 avril 1756 pour 45.000 livres, acquisition devant le notaire Drouel pour 500 livres, retrait de pré devant le notaire Peyerinhoff 1624 livres, acquisition devant Drouel le 21 mars 1773 646 livres, acquisition à Villé le 9 mai 1777 pour 924 livres, ensemble 64.694 livres – dettes 36.997 livres, reste 27.697 livres
(procuration, Bernhaussen au château de Herrlingen 16. 7.bre 1785)

La maison est inscrite au nom de Wolff Levy dans la liste revue des propriétaires correspondant au plan Blondel et dans le recensement de 1789. Il est le chef d’une des quatre familles juives qui figurent dans le dénombrement de juillet 1784. L’achat n’est pas passé à Strasbourg.

Wolff Levy hypothèque la maison au profit de Jean Philippe Nerking

1791 (9 brumaire 6), Strasbourg 7 (40), Not. Stoeber n° 336
le Citoyen Wolff Levy Negociant en cette commune
devoir au Citoyen Jean Philippe Nerking Banquier la somme de 45.200 Livres
hypothèque Une maison située en cette Commune rue des Juifs N° 14 donnant sur la Maison du Cit. Blanchot Payeur
une maison située rue Elisabeth N° 30 le Cit. Pfeffinger d’une part, le Cit. Prieur de l’autre abboutissant sur les remparts

Wolff Levy loue la maison au négociant Abraham Cahn

1792 (2.5.), Strasbourg 1 (2), Not. Lacombe
Bail pour une année seulement – Sr Wolff Levy (juif [barré]) neg.t à Strasbourg
au Sr Abraham Cahen (juif) negt de cette ville
Vne maison appartenances et dépendances size en cette ville Rue Ste Elisabeth N° (-) appartenant au Bailleur sans en rien excepter ni reserver – moyennant 500 livres

La maison est vendue par adjudication judiciaire au négociant Jean Frédéric Pfeffinger

1801 (21 fructidor 9), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 4, n° 319
L’an 9 de la Republique, en l’audience publique est comparu le Cit. Kern avoué près d’icelui pour et au nom du Citoyen Jean Philippe Nerking agent de change de la Commune, Frédérique Marguerite née Mannberger veuve du C.en Jn Daniel Reichshoffer et Phillippe Frédéric Reichshoffer fils et héritier dud. défunt et enfin du C.n François Charles Brucker adjoint du maire tous demeurant a Strasbourg, lesdits veuve et héritiers Reichshoffer et Cn Brucker en qualité de cessionnaires dudit Nerking poursuivant l’expropriation forcée sur le Cit. Wolff Levy negotiant a Strasbourg
au Cit. Lauth avoué pour et au nom du cit. Jean Frédéric Pfeffinger Negotiant
Une maison cour Bucher y attenant aisances appartenances et dépendances le tout situé dans la ville de Strasbourg rue Elisabeth N° 30 d’une part le Cn Pfeffinger d’autre le Cn Nestor Prieur, pardevant ladite Rue, parderrière le Cn Pfeffinger, évalué en produit net à 225 francs, mise à prix 3000 fr – adjugée à 12.500 francs

Jean Frédéric Pfeffinger épouse en 1797 Louise Schweighæuser, fille du négociant Charles Frédéric Schweighæuser
1797 (28 nivose 5), Strasbourg 15 (4), Not. Lung N° 128
Eheberedung – persönlich erschienen der Bg. Johann Georg Friedrich Pfeffinger, Handelsmann alhier, weiland Bgr. Johann Friderich Pfeffingern gewesenen Bgrs dahier, mit de Bgrin Anna Catharina gebohrne Lauth ehelich erzeugter Sohn, so majorennis, als Bräutigam, ane einem,
Und die bgrin Luisa Schweighäuser, weiland bgr. Carl Friderich Schweighäuser, gewesenen Handelsmanns alhier mit der bgrin Margaretha Barbara gebohrner Wernerin ehelich erzeugt und nachgelaßene annoch minderjährige Tochter als Braut unter der Authorität ebengedachter ihrer Mutter, alß natürliche Vögtin und annoch beiständlich ihres Oncle bgr Gottfried Werner, auch handelsmanns dahier, ane dem andern Theil
So geschehen (…) zu Straßburg den 28.t Nivose im Fünften Jahr der Fränckischen ein: und untheilbaren Republick [unterzeichnet] Pfeffinger, Louisa Schweighäußer
Enregistrement, acp 44 F° 96-v du 4 pluv. 5

Jean Frédéric Pfeffinger vend au négociant Daniel Louis Braun la maison et un jardin détaché du sien. Les clauses concernent le puits commun, le chenal sur le mur du vendeur, l’écoulement des eaux, le pignon commun et le mur qui sépare les jardins

1803 (18 fructidor 11), Strasbourg 10 (44), Not. Zimmer n° 1366, 1681
bu. Johann Friedrich Pfeffinger handelsmann
an bu. Daniel Ludwig Braun handelsmann
Eine Behausung hof hoffstatt genus des in des Verkäufers garten stehenden bronnens samt übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten zu Straßburg an der Elisabethä gaß N° 30, einseit neben br. Nestor Prieur anderseit neben dem br. Rausch hinten auff des Verkäufers garten – der Verkäufer ist Eigenthümer dieser Behausung vermög eines den 2 fructidor 9.ten Jahr beÿ hießigen Civil gericht ergangenen und den 21. in hießigem hypothecken buch Vol. 4 art. 319 eingeschriebenen expropriations Urtels, 14/ 415 eingetragenen gantzen Adjudications Preiß
(Bedingnußen) 2. Ist dem Käufer der gemeinschaftliche Gebrauch des dem Verkäufer zuständig in seinem garten stehenden bronnens gegonnet, dagegen aber ist der Käuffer schuldig die helfte am Unterhalt deßelben zu leiden,
3. Wird dem Käufer ausdrucklich untersagt weder Privet noch Stallungen an der Seite des bronnens anzulegen beÿ Vermeidung allen Kostens und Schadens die für den gedachten bronnen daraus entstehen könnten,
4. der steinerne Nach welcher auf des Verkäufers Mauer gegen dem Garten heraus liegt und das Waßer von dem verkauften hauß aufnimmt samt dem davon in des Verkäufers Garten herunter laufenden blechenen Rohr soll der käufer gemeinschaftlich mit dem Verkäufer in gutem Stand zu erhalten verbunden seÿn,
5. hat der Käufer den durchlauf des Waßers durch des verkauften hauß von der beÿ oben erwehntem brunnen angebrachten Oefnungen auf des Verkäufers Garten zu leiden damit nun der durchlauf des Waßers von seiten des Verkäufers Garten niemals gehemmet werden solle die Rinne des durchlaufs immer sauber gehalten und den hof des verkauften haußes nicht erhöhet werden,
6. Wegen der Gemeinschafft der Giebelmaur welche die zwo häußer N° 30 und N° 31 von einander trennet soll es vor das Stück davon welches vor das hauß N° 30 heraus in des Verkäufers Garten gehet beÿ dem buchstäbllichen Inhalt des 9. Artickels des zwischen beden theilen über die behausung N° 31 vor unterschriebenem Notario den 31. floreal jüngst passirten Kaufcontracts verbleiben,
7. Soll die façade Maur welche das hauß N° 3 von des Verkäufers Garten scheidet, zwischen dem hauptgiebel beder häußer und zwischen der bronnenmaur stehet in der nemlichen Gerechtigkeit bleiben wie es die auf der Seite des Verkäufers Garten in derselbe angebrachte dreÿ blindlöcher ausweißen,
8. die Maur woran der bronnen stehet und die welche von derselben weg, gegen bü. Prieur behausung zu, den hof des verkauften haußes von dem garten des verkäufers scheidet bleiben dem verkäufer ganz eigen, wobeÿ jedoch der verkäufer sich verbindlich macht die kleinere diese beiden Mauren einmals abreißen zu laßen noch zu erhöhen,
9. die Direction und besorgung des Unterhalts samtlicher zwischen beden theilen gemeinschaftlich stipulirten artickel behält sich der verkäufer selbst aus zu üben bestens vor – um 18.000 francken
Enregistrement, acp 88 f° 182-v du 20 fruct. 11

Daniel Louis Braun épouse Louise Caroline Karth en 1801
1801 (17 vendemiaire 10), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 241, 940
Contrat de mariage – Cit. Daniel Louis Braun, Banquier fils majeur de Jean Daniel Braun, Juge au tribunal civil de Strasbourg et de feue Marie Salomé Zollickoffer
Dlle Louise Caroline Karth fille majeure du Cit. Philippe Jacques Karth, negociant et de Marie Salomé Roederer
Enregistrement, acp 81 f° 55 du 18 vend. 10

Louise Caroline Karth, veuve de Daniel Louis Braun, meurt en 1860
1860 (12.4.), Strasbourg 10 (141), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.494
Inventaire de la succession de Mad° Louise Caroline Karth, veuve de Mr Daniel Louis Braun, vivant négociant décédée à Strasbourgle 12 février 1860.
L’an 1860, le Jeudi 12 avril à neuf heures du main à la requête e Monsieur Charles Louis Braun, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant comme habiles à se dire et porter seul et unique héritier de sa mère D° Louise Caroline Karth
dans la maison mortuaire quai Saint Nicolas n° 10
acp 487 (3 Q 30 202) f° 26 du 13.4. (succession déclarée le 13 avril 1860 N° 137) Actif, objets mobiliers 1450, Caisse d’épargne 936, rentes sur l’Etat 1428, total 3815 francs
Passif, droits de mutation et frais

Daniel Louis Braun vend la maison au caissier Louis Charles Breck

1805 (14 germinal 13), Strasbourg 10 (46), Not. Zimmer n° 1756, 2358
Daniel Louis Braun Négociant
à Louis Charles Breck Caissier chés Mr Gravelotte Directeur des Droits réunis
La Maison cour droits et jouissance de la fontaine y attenant et placée dans le jardin de M Pfeffinger avec ses Bâtiments droits servitudes appartenances et dépendances scise a Strasbourg rue Elisabeth n° 30, d’un côté celle de M Nestor Prieur, d’autre celle de M Rausch fils derrière le jardin de M Pfeffinger, y compris la rampe de fer à l’escalier laquelle est déjà préparée et que le vendeur s’oblige de faire poser a ses frais, plus trois poeles un de fonte et deux de fayence – acquise de Jean Frédéric Pfeffinger Négociant suivant vente reçur par le soussigné notaire el 18 fructidor 11 – led. Sr Pfeffinger s’en est rendu adjudicataire à la Barre du tribunal civil de cette ville où elle a été vendue par expropriation forcée le 2 fructidor 9 suivant Jugement transcrit vol. 4 n° 319 – moyennant 12.550 francs plus intérets 2248 fr, ensemble 14.798 francs
Enregistrement, acp 96 f° 58 du 15 germinal 13

Françoise Louis, femme de Louis Charles Breck, vend la maison à Charles Boromée Auguste Antoine François Zorn de Plobsheim

1806 (19.8.), Strasbourg 14 (30), Not. Lex n° 604
Françoise née Louis épouse de M Louis Charles Breck Caissier chez M Gravelotte Directeur des Droits réunis ci devant audit Strasbourg et présentement commanditaire en la maison de Commerce des Sr Scheegantz et Beyer négociants a Lyon assitée de Philippe Quellet homme de lettres
à Mons. Charles Boromée Auguste Antoine François Zorn de Plobsheim propriétaire demeurant à Strasbourg
la Maison cour droit de jouissance de la fontaine y attenant et place dans le jardin de M Pfeffinger avec ses bâtiments droits servitudes appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de Ste Elisabeth n° 30, d’un côté celle de M Nestor Prieur d’autre celle de M Rausch fils, derrière le jardin de M Pfeffinger – dans le même état que lad. Maison se compose ce jour, plus quatre poeles dont un de fonte et trois de fayence – acquis de Daniel Louis Braun, négociant, suivant contrat de vente passé devant M° Zimmer le 14 germinal 13 transcrit au bureau des hypothèques volume 23n° 81, ledit Breck l’a acquise de M Jean Frédéric Pfeffinger négociant par acte reçu M° Zimmer le 18 fructidor 11 – moyennant 15,802 francs
Enregistrement, acp 100 F° 135-v du 29.8.

Jean Frédéric Pfeffinger vend à Jean Lebrecht Rausch fils et François Joseph Besson un jardin qui sera ensuite réuni à la propriété

1809 (14.6.), Strasbourg 15 (9), Not. Lacombe n° 943
Jean Frédéric Pfeffinger négociant
à Jean Lebrecht Rausch fils et François Joseph Besson les deux négociants à Strasbourg
le Jardin situé en cette ville quartier de la rue Ste Elisabeth, d’un côté les propriétés du Sr Rausch acquéreur et Sr Zorn de Polpsheim, d’autre l’ancien mur de la ville audela duquel sont en partie la propriété du Sr Pfeffinger vendeur et en partie celle du Sr Mackau, cultivé par le Sr Julien dont jouit présentement le Sr Pfeffinger, en haut le Sr Nithard en bas le Sr Besson acquéreur, y compris l’emplacement de l’ancien Magasin et le terrain sur lequel est construite une serre touchant à la propriété du Sr Rausch, une maisonnette construite sur le mur de la ville, une pompe en communauté avec le Sr Zorn avec cour, les arbres et plantes qui y sont per*
Plus une langue de terre de la largeur de 2 mètres ou 6 pieds à prendre de l’extrémité du pilier en maçonnerie qui fait le coin de la maisonnette jusqu’à la propriété du Sr Mackau en largeur et le continuer ainsi en longueur entre deux lignes parallèles jusqu’au fossé ou canal pour alors être par les Sr Rausch & Besson établi un petit pont qui les conduira par l’extrémité gauche du terrain cédé et contre la propriété du Sr Mackau, sur la largeur de terre dépendant des fortifications de la place dont l’usage a été accordé par le sous Directeur des fortifications au Sr Pfeffinger qui laissera participer a cet usage les Sr Rausch & Besson sans garantie néanmoins mais pour le tems de la manière et aux charges que le génie a établies par sa permission du 6 messidor 8. Il est expressement défendu que le pont a établir par les Sr Rausch & Besson ne pourra pas viser sur le terrain de l’autre côté de la rive du canal qui est la propriété du Sr Pfeffinger mais que ce pont devra conduire sur la langue de terre appartenant aux fortifications, laquelle langue de terre se trouve séparée d’avec la propriété du Se Pfeffinger par une cloison en planches et une petite porte au milieu par laquelle le Sr Pfeffinger passe de son terrain sur ladite langue de terre appartenant aux fortifications,
Le Sr Pfeffinger se réserve de faire enlever les marches de l’escalier qui du côté du terrain qu’il cede conduit à l’eau. Les Sr Rausch & Besson sont tenus et s’obligent à faire construire incessamment et à leurs frais une cloture en planches sur la ligne qui sépare le terrain cédé d’avec la propriété du Sr Mackau depuis la maisonnette jusqu’au fossé ou canal, Les Sr Rausch & Besson sont pareillement tenus et s’obligent de faire construire a leurs frais une cloture en planches qui partira de l’extrémité du pilier précité qui fait le coin de la maisonnette et sera placé a fleur de ce pilier pour continuer parallèlement a la cloture déjà mentionnée jusqu’au fossé ou canal, Cette dernière cloture sera mitoyenne entre le Sr Pfeffinger et les Sr Rausch & Besson et par conséquent d’un commun entretien pour chacun,
Neamnoins les Sr Rausch & Besson ne seront tenus à l’établir que dans le cas où la permission de passage a eux accordée ci dessous viendroit a cesser, Le Sr Pfeffinger accorde et permet aux Sr Rausch & Besson outre la portion de terrain ci dessus cédée pour passage de la maisonnette au fossé, le passage sur sa propriété vendue et qui se trouve entre l’ancien mur de la ville et le fossé en usant de la porte en chene et traversant le pont qui est vis à vis
Seront aussi les Sr Rausch & Besson tenus et obligés dans ce cas de faire construire à leurs frais en dehors et dans l’alignement du mur de la ville un mur en briques d’une demie brique d’épaisseur et de 3 mètres ou 6 pieds de haut dans toute la longueur de la propriété du Sr Pfeffinger auquel mur le Sr Pfeffinger aura la faculté d’adosser une treille
Le Sr Pfeffinger fera démolir incessamment la serre construite sur le terrain vendu et il fera enlever les matériaux qui lui sont réservés
La principale partie du jardin vendu est avenue au Sr Pfeffinger par l’adjudication passée au nom de la ville de Strasbourg par Alexandre Reichard administarteur des finances et des domaines de cette ville devant M° Dinckel le 20 ventose 5, Il a été donné communication des contrats de vente passés entre Jean Frédéric Pfeffinger et Daniel Louis Braun devant M° Zimmer le 30 floréal 11 entre les mêmes 18 fructidor 11 et entre Rausch et Pfeffinger devant le même notaire le 20 fructidor 11 et ce relativement aux différentes charges qui résultent des ventes et reventes des maisons et terrains originairement acquis avec le jardin vendu qui en a été séparé – moyennant 9876 francs ou 10.000 livres
Enregistrement, acp 112 F° 45-v du 19.6.

Charles Borromée Auguste Antoine François Zorn de Plobsheim épouse en 1815 Antoinette Françoise Mélot
1815 (5.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 23), Not. Bossenius n° 427, 6482
Contrat de mariage – M Charles Borromée Auguste Antoine François Zorn de Plobsheim, ancien chef d’escadron au service d’Autriche présentement domicilié à Strasbourg, fils majeur feu M Maximilien Auguste Zorn de Plobsheim Chevalier de l’Ordre Militaire de Marie Thérèse, Chambellan et Lieutenant général au service d’Autriche, et de Marie Ursule Caroline née baronne du Prel
Jean Louis Melot Vérificateur des douanes impériales et Etiennette Françoise de Preval au nom d’Antoinette Françoise Mélot leur fille mineure
en la demeure des père et mère de la future épouse rue des serruriers n° 30
Enreg. f° 65 du 13.6.

Inventaire des apports
1815 (13.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 20), Not. Bossenius n° 650
Inventaire des apports de Charles Borromée Auguste Antoine François Zorn de Plobsheim, ancien chef d’escadron des Cheuaux légers du régiment Latour au service d’Autriche, et Antoinette Françoise Mélot – mariés le 21 juin 1815, Contrat de mariage passé devant le notaire soussigné le 5 juin précédent (signé) Fanny de Zorn née Mélot
le mari : meubles dans la maison rue des mineurs n° 18, 9692 fr, à la campagne de la Robertsau 163 fr, armes 120 fr, voiturage et harnais 1263 fr, comestibles 403 fr, vins et liqueurs 2495 fr, or argenterie 1502 fr, au moulin dit Zornenmühle 2644 fr, tonneaux 203 fr, chevaux et harnais 4219 fr, bestiaux 1287 fr, autres objets au moulin 286 fr
un moulin à 7 tournants dit Zornenmühle, maison d’habitation, puits et jardin avec toutes autres appartenances et dépendances sis à Strasbourg quartier dit Finckweiler n° 90, ledit moulin avec appartenances anciennenemt possédé par la famille Zorn de Plobsheim à titre de fief resortissant du ci devant eveché de Strasbourg en vertu de différentes lettres d’investitures et documents dont le plus ancien est daté de l’an 1404 et le dernier du 26 août 1786 et dévolu comme tel suite à la suppression des fiefs devenu sa propriété pleine et entière, doit 4 fr à la recette générale de la ville de Strasbourg au 23 mars pour rente dite Mühlsteeg et d’une somme de (-) pour rente communale d’une place devant ledit moulin – desquelles diverses investitures une registrature de ladite famille commencée par M° Hilaire Meyer le 25 juillet 1582 et finie par Kolb 11 novembre 1701
une maison avec bâtiments servant autrefois a une raffinerie de sucre et autres bâtimente d’exploitation, cour, aisances, droits, circonstances et dépendances rue des mineurs n° 15, d’un côté M. Wangen de Geroldseck d’autre me Sr Maechling ci devant brasseur, derrière l’auberge de la charrue – acquis par acte reçu M° Thurmann le 10 août 1810, propriété constatée par acte passé devant le même notaire le 27 novembre 1809, M° Ubersaal le 20 messidor 13, et Chambre des Contrats le 18 janvier 1791
un bien de campagne sis à la Robertsau hors la porte des Pêcheurs a droite du ci devant pont dit Au Brucke entre la rivière dite Muhrgiesen et l’orangerie Joséphine, consistant en une maison de maitre avec cour, jardin verger, prairie, remise et grange avec toutes autres appartenances et dépendances y compris une pièce ci devant communale de 28 ares 54 ou 1 arpent 10.254 pieds quarrés a raison de 24.000 pieds quarrés l’arpent le tout dans un enclos de la contenance de 3 ha environ 15 arpents, la rente foncière de 11,90 fr payable à la recette générale de la ville de Strasbourg a été rachetée, acquis devant le notaire soussigné le 1 avril 1808, surenchère du 30 mars, M° Lung 22 fructidor 8
machines mouvantes, état joint 17.399 fr
corps de biens à Dingsheim, Offenheim, rentes perpétuelles 847 fr, capitaux 84.424 fr, propriété des immeubles 101.824 fr, passif 11.600 fr
la femme, instruments de musique 3000 fr, argenterie bijoux 4078 fr, dettes actives 12.000 fr
Enregistrement manquant F° 27 du 22.11.

Charles Boromée Auguste Antoine François Zorn de Plobsheim vend la maison à l’ancien capitaine Jean Frédéric de Papelier

1810 (23.6.), Strasbourg 3 (57), Not. Übersaal n° 5435
Charles Boromée Auguste Antoine François Zorn de Plobsheim ancien chef d’escadron au régiment de Chevaux legers de la Tour au service de S.M. Impériale d’Autriche et propriétaire demeurant à Strasbourg rue Elisabeth n° 30
à Jean Frédéric de Papelier ancien capitaine au service de France demeurant à Paris rue du Bouloy n° 2 pour lequel stipule M Jean Georges Roessel Licencié en droit
la maison appartenant à M de Zorn avec cour, droit de jouissance de la fontaine y attenant, tous bâtiments, droits, servitudes, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Elisabeth n° 30, d’un côté la maison du Sr Besson négociant, d’autre celle du Sr Rausch fils aussi négociant, derrière le jardin dudit Sr Besson – acquis de Louis Charles Breck négociant à Lyon et Françoise Louis suivant acte reçu M° Lex le 19 août 1806, la propriété est constatée par acte reçu M° Zimmer le 18 fructidor 11 par Jean Frédéric Pfeffinger au profit de Daniel Louis Braun négociant et le second par ledit Sr Braun en faveur dudit Sr Breck le 14 germinal 13 transcrit au bureau des hypothèques volume 23 n° 81 – pour 45.000 francs
Enregistrement, acp 115 F° 8 du 25.6.

Jean Frédéric de Papelier est l’unique héritier de Jean David de Papelier
1806 (25.3.), Strasbourg 3 (29, 2), Not. Übersaal n° 929, 3178
Inventaire de la succession de Jean David de Papelier ancien Chancelier de Sa Majesté Bavaroise né à Strasbourg le 31 octobre 1717, décédé le 28 février dernier a l’age de 88 ans ; à la requête de Jean Frédéric de Papelier ancien capital du Régiment ci devant Alsace au service de France demeurant à Strasbourg rue vieux marché aux grains n° 13 fils et héritier universel ab intestat procréé avec Catherine Marguerite Heis décédé dans la susdite maison
meubles 7533 fr
Immeuble, Une Campagne située a la Robertsau au Canton appelé in der neuen zeil de la contenance de 6 ha ou 30 arpents ancienne mesure tant dans l’enclos qu’extérieurement estimé 600 fr de revenu en capital 12.000 fr
un corps de biens appelé Thumenau ou Mayerthum au ban de Plobsheim estimé 16 000 fr
Enregistrement, acp 99 F° 68 du 26.3.

Inventaire après décès de Jean Frédéric de Papelier
Minutes et répertoires du notaire Henri Mailand (étude LXVI)
Répertoire 1821-1822. Inventaire après décès de Jean Frédéric de Papelier, ancien capitaine au service de France, rue Montesquieu, n° 2, à la requête de Jean Frédéric Holtzapffel, négociant à Strasbourg, 2 janvier 1821

Jean Joseph Eugène Marquet passe un accord avec la veuve de l’architecte Jacques Frédéric Arnold, héritier en ligne maternelle de Jean Frédéric Papelier, mort à Paris le 11 décembre 1820
1850 (29.6.), Strasbourg 10 (116), Not. Zimmer n° 8496
Traité – ont comparu 1) Mme Catherine Elisabeth Lichtenberger Veuve de M Jacques Frédéric Arnold, architecte, demeurant à Strasbourg rue neuve quai des bateliers d’une part
2) Et M Jean Joseph Eugène Marquet, rentier demeurant à Paris Boulevard du temple N° 7, d’autre part
M. Marquet a exposé que Jean Frédéric Papelier est décédé à Paris le 11 décembre 1820 sans délaisser de descendans ni d’ascendans, qu’un parent dans la ligne paternelle s’est emparé de toutes les valeurs laissées par le défunt prétendant qu’il n’y avait pas d’autres héritiers, Qu’ayant eu connaissance de ces faits, il s’est mis à la recherche de l’héritier de la ligne maternelle du défunt & par suite de nombreux travaux & recherches il avait recueilli les preuves pouvant établir que M. Arnold comme représentant son père était héritier du défunt dans la ligne maternelle, Que dans cette position il venait revéler à Mme Veuve Arnold l’existence de ladite succession & les droits qu’elle avait à la moitié des valeurs en dépendant, qu’en outre il lui offrait de faire reconnaître ses droits pour suivre la liquidation de sa part ce que Mde Arnold a accepté aux conditions suivantes.
acp 392 (3 Q 30 107) f° 47

Jean Frédéric de Papelier vend la maison au marchand de vins Georges Frédéric Teutsch

1813 (19.5.), Strasbourg 3 (60), Not. Übersaal n° 6412, 3132
Jean Frédéric de Papelier ancien capitaine au ci devant régiment d’Alsace au service de France domicilié rue Elisabeth n° 30
à Georges Frédéric Teutsch propriétaire marchand de vin demeurant en cette ville grand rue n° 141
la maison appartenant audit M de Papelier avec cour, droit de jouissance de la fontaine y attenante tous bâtiments, droits, servitudes, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Elisabeth n° 30, d’un côté la maison du Sr Besson négociant, d’autre celle du Sr Rausch négociant, derrière le jardin dudit Sr Besson – acquis de M Zorn de Plobsheim suivant acte reçu par ledit notaire me 23 juin 1910 – avec les meubles meublants qui s’y trouvent – moyennant 20.000 francs, ou une rente viagère de 2000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 122 F° 101 du 20.5.

Georges Frédéric Teutsch vend le lendemain la maison au négociant François Joseph Besson

1813 (20.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 36), Not. Bossenius n° 3688
M Georges Frédéric Teutsch Propriétaire et Marchand de vin
à M François Joseph Besson, négociant
Une Maison avec cour de de jouissance de la fontaine y attenante tous bâtiments droits appartenances & dépendances sise rue Ste Elisabeth N° 30, d’une part celle du Sr acquéreur même, d’autre celle du Sr Rausch fils négociant, donnant par derrière sur le jardin dudit Sr acquéreur, tel que le Sr vendeur a acqus cette maison de M Jean Frédéric de Papelier ancien capitaine au service de France par Contrat passé devant M° Übersaal le jour d’hier – moyennant 20.000 francs
Enregistrement, acp 122 F° 106 du 24.5.

François Joseph Besson vend au propriétaire Jean Louis Lang la maison et le jardin

1822 (18.11.), Strasbourg 3 (69), Me Schreider n° 1327
François Joseph Besson, célibataire propriétaire
à Jean Louis Lang, propriétaire domicilié rue de la Poule n° 3
1. une maison avec cour, puits, écurie, poulailler tous bâtiments, droits, appartenances et dépendances rue Ste Elisabeth n° 30, d’un côté celle du Sr Lamey propriétaire, d’autre celle du Sr Rausch fils négociant, par derrière le jardin ci après indiqué et qui fait partie de cette vente – acquis de Georges Frédéric Teutsch, propriétaire et marchand de vins par acte reçu Bossenius notaire à Strasbourg le 20 mai 1813, acquis de Jean Frédéric de Papelier ancien capitaine au ci devant régiment d’Alsace par acte reçu M° Übersaal le 19 mai 1813. Ledit Papelier l’avait acquis de Charles Boromée Auguste Antoine François baron de Zorn de Plobsheim ancien chef d’escadron au régiment de chevau légers de la Tour au service de S.M. Impériale d’Autriche par acte reçu Übersaal notaire à Strasbourg le 23 juin 1810, M de Zorn acquis de Françoise née Louis épouse de Louis Charles Breck, caissier chez M Gravelotte directeur des droits réunis par acte reçu M° Lex le 19 août 1806, Breck l’a acquis de Daniel Louis Braun par acte reçu M° Zimmer le 14 germinal 13 transcrit au bureau des hypothèques volume 23 n° 81, ledit Braun l’avait acquis de Jean Frédéric Pfeffinger, négociant par acte reçu Zimmer notaire le 18 fructidor 11
2. un jardin derrière ladite maison de la contenance de 22 ares avec la serre qui s’y trouve, entre le Sr Lamey et le Sr Rausch – acquis une part du jardin de Nestor Prieur, quartier maitre vétéran à St Martin, Isle de Rhé, et Dorothée Gassigondy Joséphine Wimpffen devant M° Lacombe le 22 novembre 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 32 n° 23 le surplus vendu par Jean Frédéric Pfeffinger devant M° Lacombe le 14 juin 1809 – moyennant 18.000 francs
Enregistrement, acp 160 F° 44 du 20.11.

Jean Louis Lang meurt célibataire après avoir institué Elisabeth Wilhelmine Kobelt pour son héritière

1835 (5.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 69), Me Hickel n° 5153
Inventaire de la succession de Louis Lang, propriétaire, décédé le 30 septembre dernier – à la requête de Elisabeth Wilhelmine Kobelt, majeure, légataire universelle de Jean Louis Lang son oncle suivant testament olographe du 25 décembre 1834 enregistré le 2 octobre 1835 f° 12
dans le logement qu’il occupait dans une maison dépendant de la succession de située à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 30
Titres et papiers. Cote 1, une maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 30. Acte reçu M° Schreider le 18 novembre 1822 transcrit au bureau des hypothèques volume 154 n° 103 acquis de François Joseph Besson, célibataire domicilié à Altorf canton de Molsheim, une maison avec cour, jardin de la contenance de 22 ares & autres appartenances situé à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 2 pour 18.000 francs
Acte M° Lex du 6 décembre 1822 par lequel M. Lang comme propriétaire de ladite maison et Ferdinand Lamy, rentier, propriétaire de l’une des maisons voisines sont convenus de faire murer différentes croisées qui avaient servi à éclairer ces propriétés et qui donnent les unes sur le jardin de M. Lang & les autres des la remise de M Lamy
M° Bossenius 20 mai 1813, Georges Frédéric Teustch a vendu au Sr Besson la maison que le vendeur a cédée depuis à M Mennet
M° Lacombe 14 juin 1809 M. Besson & Jean Lebrecht Rausch fils ont acquis avec d’autres immeubles le jardin ci dessus désigné
sous seing privé 17 mai 1810 par lequel les Sr Besson et Rausch ont partagé les immeubles dont il vient d’être question,
Cote 2. étal de boucher sis à la Grande Boucherie n° 9, M° Lex 25 septembre 1822 Abraham Hansmetzger, boucher, et Catherine Marguerite Groetzinger ont vendu sous réserve de reméré de cinq ans à M. Lang l’étal de boucherie aux Grandes Boucheries n° 9 pour 2000 fr, acte sous seing privé du 15 mai 1833 cédé le droit de rachat à Jean Philippe Groetzinger, boucher, et Barbe Lisette Lusigny, n’ont pas fait usage de ce droit – grevé d’une rente annuelle de 2 francs envers la ville de Strasbourg
Immeubles à Stützheim
Enregistrement, acp 235 F° 75 du 9.11.

Décès, Strasbourg (n° 1687)
Déclaration faite le premier octobre 1835 du décès de Jean Louis Lang, âgé de 74 ans 6 jours né à Strasbourg, propriétaire, non marié, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 30 du mois dernier à cinq heures du soir dans la maison située N° 30, rue Ste Elisabeth, fils de feu Geofroi Nicolas Louis Lang, Revendeur, et de feu Anne Barbe Güthel (i 34)

Le tonnelier Jean Jacques Lindauer et sa femme Elisabeth Wilhelmine Kobelt héritière de Jean Louis Lang vendent la maison au négociant Charles Lamey, demeurant au Havre

1836 (2.10.), Strasbourg 1 (75), Me Rencker n° 12.265
Jean Jacques Lindauer, tonnelier, et Elisabeth Wilhelmine Kobelt
à Charles Lamey fils, négociant au Hâvre pour lequel Charles Lamey son père propriétaire
une maison avec cour, puits, écurie, jardin, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue St Elisabeth n° 30, d’un côté la propriété de M. Ferdinand Lamey, d’autre M pasteur Kurtz
dans la vente sont compris sept poeles avec leurs tuyaux et pierres, neuf glaces ou trumeaux, les chantiers qui se trouvent dans la cave, six arbres orangers ou lauriers placés dans la cour & quatre dans le jardin, les pots de fleurs sont réservés aux vendeur – Titres de propriété, Mde Lindauer a recueilli ledit immeuble dans la succession de Jean Louis Lang son oncle, propriétaire, dont elle était légataire universelle suivant testament olographe daté du 25 décembre 1834 déposé au rang des minutes de M° Hickel, ouverture le 1 octobre 1835 – Lang acquis la maison avec le jardin attenant de François Joseph Besson, propriétaire à Altorff par acte M° Schreider le 18 novembre 1822 transcrit – pour 38.600 francs
Enregistrement, acp 244 f° 48-v du 13.10.

Charles Lamey épouse en 1835 Genevieve Mathilde Zoé Fournier
Mariage, le Havre (n° 185)
Du Mercredi 21° jour du mois d’octobre 1835 à dix heures du matin. Acte de mariage de Mr Charles Lamey, sans profession, né à la Pointe à Pitre, Grande terre Guadeloupe le premier juin 1815 domicilié de droit chez son père à Strasbourg, département du bas Rhin et de fait au Havre, rue fontaine des viviers N° 16, fils mineur de Mr Charles Frédéric Lamey propriétaire & de feüe D° Marie Louise Joséphine Hurel décédée audit lieu de Strasbourg le 18 mai 1829 d’une part Et d Dlle Genevieve Mathilde Zoé Fournier, née à Bordeaux, Département de la Gironde, le 2 février 1819, demeurant au Havre chez ses père et mère, rue fontaine des viviers N° 17, fille mineure de Mr André Fournier & de D° Scholastique Zoé Sonis son épouse Ci présents et consentants d’autre part

1835 (12.10.), Strasbourg, Me Rencker
Consentement par Charles Lamey, propriétaire, au mariage de Charles Lamey son fils avec Geneviève Mathilde Fournier mineure au Hâvre
Enregistrement, acp 235 F° 5-v du 12.10..

Charles Lamey meurt en 1847 en délaissant quatre enfants

1847 (16.4.), Strasbourg 10 (108), Not. Zimmer n° 6536
Inventaire de la succession de Mr Charles Lamey, propriétaire décédé à Strasbourg le 28 mars dernier
L’an 1847 le Mardi 13 avril, à Strasbourg au domicile mortuaire, à la requête de Dame Mathilde Zoé Généviève Fournier, veuve dudit Mr Charles Lamey, rentière demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant ès présentes 1° à cause de ses droits, reprises et avantages matrimoniaux, 2° comme tutrice légale de I. Marie Zoé Lamey, née le 5 août 1836, II° Edouard André Frédéric Lamey, né le 14 août 1839, III° Charles-Arthur Lamey, né le 17 mars 1842, IV° Mathilde Joséphine Lamey, née le 30 septembre 1843, tous sans état, demeurant & domiciliés à Strasbourg, enfans mineurs issus du mariage de la Dame requérante avec le défunt dont ils sont habiles à se dire et porter héritiers pour un quart chacun. En présence de Mr Guillaume Auguste Lamey, juge honoraire demeurant & domicilié à Strasbourg, subrogé tuteur établi aux dits enfants mineurs
Et avant de continuer le présent inventaire Mme Lamey nous a présenté la grosse du contrat de mariage d’entre elle & le défunt passé devant M° Le Bourgeois notaire au Havre le 20 octobre 1835

Chambre prenant jour par deux croisées sur la cour de devant, Bibliothèque à côté, Salle du billard, Chambre d’ami, Chambre d’enfants, Petit salon, Chambre à coucher de Mme Lamey, Chambre d’ami sur le jardin, Mansardes, Chambre de la cuisinière, Chambre de la bonne d’enfants, Chambre du valet de chambre
Rez de chaussée, Salon,, Vestibule, Salle à manger, Office, Cuisine, Cave
(le 14 avril) Immeubles 1. Une maison sise à Strasbourg, rue Ste Elisabeth N° 30 avec cour, jardin & dépendances entre Mr Ferdinand Lamey & la maison suivante Cet immeuble a été acquis par M. Lamey de Jean Jacques Lindauer & Elisabeth-Wilhelmine Kobeli, conjoints de Strasbourg aux termes d’un acte de vente passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 12 octobre 1836. Mme Lindauer avait recueilli cet immeuble dans la succession de son oncle Mr Jean Louis Lang, de Strasbourg dont elle était légataire universelle aux termes du testament olographe de ce dernier en date du 25 décembre 1834, déposé en l’étude de M° Hickel notaire à Strasbourg en vertu d’une ordonnance rendue par M. le Président du tribunal civil de Strasbourg à la suite de l’acte de présentation & d’ouverture dudit Testament sous à la date du premier octobre 1835. M. Lang défunt avait acquis ledit immeuble de François Joseph Besson à Altorff en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Schreider notaire à Strasbourg le 18 novembre 1822. Cet immeuble est évalué à 5000 francs de revenu annuel, sans distraction de charges ou un capital de 100.000 francs
2. Une maison avec cour écurie et jardins sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth N° 31 (…)
3. Une maison avec cour et dépendances sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth N° 9 à&&
4. Une maison avec ses dépendances sise au Hâvre rue de la Fontaine
5. Une maison au Havre contiguë à la précédente
acp 360- (3 Q 30 075) f° 35 – Succession, meubles, objets mobiliers, linge, literie, argenterie, argent comptant le tout évalué à 21.719 francs
garde robe et objet de chasse 2011, créances hypothécaires et chirographaires 335.736, maisons (supra), les deux maisons au Havre évaluées à un revenu annuel de 3000 francs – Passif 28.435
propres de la D° Lamey 82.376
Enregistrement de Strasbourg, ssp 110 (3 Q 31 609) f° 11 du 20.12.1851 ssp du 19.7.1847
Testament – Charles Lamey

Lors du partage, la maison rue Sainte-Elisabeth revient pour moitié aux deux enfants cadets, Charles Arthur et Mathilde Joséphine Lamey

1865 (10.1.), M° Zimmer
Partage des successions délaissées par Charles Lamey fils et Charles Frédéric Lamey,
Entre 1) Marie Zoé Lamey épouse de Pierre Victor Barbier, Inspecteur des douanes à Bpoulogne sur Mer, 2) Edouard André Frédéric Lamey, propriétaire à Strasbourg, 3) Charles Arthur Lamey, propriétaire à Strasbourg, 4) Mathilde Joséphine Lamey célibataire à Strasbourg, des successions délaissées par 1) Charles Lamey fils, vivant propriétaire à Strasbourg leur père, 2) Charles Frédéric Lamey, propriétaire à Strasbourg leur grand père
acp 539 (3 Q 30 254) f° 48 du 11.1. (succession remontant à plus de dix ans) Fortune qui se trouve entre les mains de Mathilde Zoé Geneviève Fournier veuve dudit Charles Lamey leur père, laquelle en avoir la gestion
La masse active de deux successions s’élève à la somme de 1.193.841, le quart 298.460
Droits des parties et abandonnements. I. La D° Barbier reçoit 25 actions de la Banque de France (…)
Une maison Faubourg national N° 78, 35.000
II. Edouard André Frédéric Lamey reçoit une maison rue de la Nuée Bleue, 50.000
III. Charles Arthur Lamey reçoit la moitié de la maison rue Ste Elisabeth N° 8, 40.000
IV. Mathilde Joséphine Lamey reçoit la moitié de la maison rue Ste Elisabeth N° 8, 40.000
Il reste dans l’indivision une maison rue des Bouchers N° 25
un terrain au Havre

Les religieuses carmélites (propriétaires de la maison n° 10) vendent une portion de jardin à Charles Arthur Lamey et Mathilde Lamey

1865 (6.9.), Strasbourg 1 (178), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 4224
Vente 6 & 8 7.bre 1865. – a comparu Monsieur l’Abbé Ignace Rapp, vicaire général du diocèse de Strasbourg, domicilié et demeurant en ladite ville, agissant en qualité de mandataire (…) 1° de Mademoiselle Marguerite Victoire Fevre, religieuse carmélite, 2° de Mademoiselle, Marie Rodde, religieuse carmélite, 3° de Mademoiselle Marie Thérèse Henriette Delage, religieuse carmélite, 4° de Mademoiselle Cecile Sylvie Joséphine Riant, religieuse carmélite, 5° de Mademoiselle Anne Ondine Girondet, religieuse carmélite, 6° de Mademoiselle Marie Maxime Alix de Puy-Ségur, religieuse carmélite, 7° de Mademoiselle Blanche Françoise Philomène de David Beauregard, religieuse carmélite, 8° de Mademoiselle Marie Thérèse Bassis, religieuse carmélite, toutes célibataires majeures demeurant à Paris rue de Messine numéro 5, ayant elles-même agi en Ladite procuration au nom et comme seules membres de la société civile formée sous la dénomination de Société des Carmélites de la rue Messine à Paris et ayant son siège à Paris rue de Messine Numéro 5, De laquelle société les statuts sont contenus dans un acte sous signature privée en date à Paris du 22 mai 1857 dont l’un des originaux enregistré a été déposé pour minute à M° Dufour notaire à Paris le 3 avril de la même année suivant acte reçu par lui ledit jour, Lequel en qualité qu’il agit a déclaré vendre
à Monsieur Charles Arthur Lamey et MademoiselleMathilde Lamey les deux majeurs propriétaires domiciliés et demeurant à Strasbourg pour lesquels mondit Charles Arthur Lamey accepte
Une partie de jardin scituée dans la Ville de Strasbourg rue des remparts longeant par derrière et en contrebas la Propriété des acquéreurs sise rue Ste Elisabeth n° 8. Cette portion de jardin est séparée de la portion du même jardin appartenant encore aus Dames carmélites par une clôture en bois appartenant aux acquéreurs. La partie vendue a une contenance de quatre ares 63 entiares & se trouve figurée sur un plan dressé sur papier timbré par M. Petronin géomètre à Strasbourg
Origine de la propriété. La portion de Jardin qui vient d’être aliénée fait partie d’un immeuble qui a été acquis par la Société civile des Carmélites de la rue de Messine à Paris des veuve et héritiers de Monsieur Jean Ferdinand Lamey aux termes d’un contrat passé devant le soussigné notaire Ritleng sous la date du 27 et 28 juin 1861 enregistré et transcrit. Mon dit S. Lamey avait acquis ledit jardin de Monsieur Louis Antoine Renard dit René marchand grainier et fleuriste et de Dame Marie Joséphine Catherine Théodore Goffiné son épouse aux termes d’un contrat passé devant M° Bremsinger notaire à Strasbourg le 23 septembre 1837 enregistré moyennant le prix de 1800 francs quittancé audit Contrat. Les conjoints Renard dit René étaient eux mêmes devenus propriétaires de Cette partie de jardin pour l’avoir acquise de Monsieur Joseph André de Weittersheim propriétaire à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant ledit M° Bremsinger le 6 juin 1823 enregistré et d’un acte de ratification par M° Amédé de Behague fils de Monsieur Eustache Antoine Richard de Behague et de Dame Henriette Polixène Joséphine de Weittersheim de Paris en conformité d’un acte reçu par M° Bailleau notaire à Paris le 11 décembre 1824 enregistré – moyennant la somme de 6000 francs
acp 545 (3 Q 30 260) f° 98-v du 11.9.

Charles Arthur Lamey, prêtre à Dijon, et Mathilde Lamey femme du lieutenant de vaisseau René Antoine Boucher vendent la maison à l’administration d’Alsace-Lorraine pour le compte de l’université

1876 (1.7.), Strasbourg 8 (97), Not. Gustave Edouard Loew n° 8383
ist erschienen Herr Ferdinand Vix, Eigenthümer, wohnhaft zu Straßburg, handelnd als bevollmächtigter Vertreter von 1. Herrn Karl Arthur Lamey, Geistlichen wohnhaft zu Dijon, boulevard Carnot (…) 2) der zu Cherbourg, rue grande vallée N° 11 wohnhaften Ehegatten Herrn Stephan Renat Anton Boucher, lieutenant de vaisseau, und Frau Mathilde Josephine Lamey (…), derselbe verkaufft
an die Kaiserliche Landesverwaltung von Elsaß-Lothringen, für welche der mitanwesende herr Kurator der Universität Straßburg Kaiserlicher Bezirkspräsident Karl Ledderhose, wohnhaft hierselbst in Vertretung des Landesfiskus unter Vorbehalt der Genehmigung durch den H. Reichskanzler annimmt, zu vollen unwiderruflichen Eigenthum, nämlich
Bezeichnung. Eine Besitzung zu Straßburg, Sankt Elisabethgasse N° 8, bestehend in Herrschadtshaus mit Hofraum, Garten, Remisen, Pferdestall, Rechten und Zugehörden, einseits Eigenthum der Frau Boucher, das heute gleichfalls an die Landesverwaltung verkauft werden wird, und der Diakonissenanstalt, anderseits Bildhauer Müller, vorn die Sankt Elisabethengassen hinten die Spitalwallstrasse, im Kataster eingeschrieben mit einer Fläche zu 17 Aren 80 Zentiaren unter Nummer 1328, 1328 der Sektion P.
Ferner 1) von dem sich an dieser Besitzung hinziehender Garten an der Wallstrase eine Fläche zu vier Aren 26 Zentiaren Sektion P Nr 1550 und 2) ein Stück Land hinter de Courtine 4. 5, Spitalwallstrassen Sektion P Nr 1550, zu 26 Quadratmeter 84 Quadratzentimenter.
Eigenthumsnachweis. I. Die Hauptbesitzung gehörte zur Verlaßenschafft des am 28. März 1847 dahier verstorbenen Eigenthümers Herrn Karl Lamey, welcher nach Ausweis des auf sein Ableben durch den hiesigen Notar Zimmer errichteten Inventars vom 13. folgenden Monats zu einzigen Erben seibe vier Kinder hinterließ, nämlich 1) und 2) die beide Verkäufer, 3) Frau Maria Zoe Lamey, Gattinn des Zollinspektors Herrn Peter Viktor Barbier zu Boulogne sur Mer und 4) Herrn Eduard Andreas Friderich Lamey, Eigenthümer dahier. An der darauf gefolgten Verlaßenschafftstheilung vor dem vorigen Notar vom 10. Januar 1865 wurde fragliches Eigenthum den beiden Verkäufern ohne Auflage einer Herauszahlung von ihren Miterben ganz zugetheilt.
Der Erblasser hatte diese Besitzung von dem hiesigen Küfersehegatten herrn Johann Georg Lindauer und frau Elisabeth Wilhelmine Kobelt gekauft, laut Urkunde des damaligen Notars Rencker dahier vom 12. Oktober 1836 überschrieben am hiesigen Hypothekenamte den 15. desselben Monat, Band 311 Nr 79.bis. Der dabei bedungene Kaufpreis wurde den 17. Julÿ 1841 bezahlt. Frau Lindauer hatte sie von ihrem Oheim Johann Ludwig Lang, Eigenthümer dahier geerbt, von welchem sie durch eigenhändiges testament vom 25. Dezember 1834, das unterm ersten Oktober 1835 bei dem damaligen Notar Hickel dahier hinterlegt und mit der Hinterlegungsurkunde registrirt wurde, zum Universallegatar eingesetzt war.
II. Die Gartenfläche zu vier Aren 63 Zentiaren haben Herr Lamey und Frau Boucher laut einer, die Quittung über den Kaufpreis enthaltende Urkunde des hiesigen Notars Alfred Ritleng vom 6. und 8. September 1865 die den 12. folgenden Monats Bd. 1032 Nr. 80 überschrieben wurde, won der Société des Carmélites de la rue de Messine zu Paris käuflich erworben, welchem Vertrage ein damit registrirter Plan beigegeben ist, auf dem sich diese Gartenfläche eingezeichnet findet. Dieselbe wurde damals von einem größern Garten abgetrennt, den die Société des Carmélites nach Inhalts einer überschriebener Urkunde des vorigen Notars vom 27. und 28. Juni 1861 von der Wittwe und der Erben des Johann Friderich Lamey gekauft hatten, welcher ihr seinerseits laut einer, die Quittung über den Kaufpries enthaltenden Urkunde des damaligen Notars Bremsinger hieselbst vom 23. September 1837 von den Eleheuten Ludwig Anton Renard genannt René und Maria Josephine Katharina Therese Goffer erworben hatte.
III. Das Stück Land zu 26. Quadratmeter 88 Quadratzentimener haben Herr Lamey und Frau Boucher laut Protokolls des hiesigen Bürgermeisters vom 27. März 1869, des am hiesigen Hypothekenamte den 2. folgenden Monats Bd 1199 Nr 110 überschrieben wurde, von der Domänenverwaltung gekauft, an welche es vom Génie militaire zu dessen Festungsgrundbesitz es gehörte, zufolg Protokolls von 27. März 1861, zum Zwecke dieses Verkaufs überwiesen worden war, der Erwerbspreis ist bezahlt.
Bedingungen. (…) 3) Für den über Theile des Kaufobjelts bestehende Miethvertrag mit herrn Professor Leyden, wovon der Herr Bezirkspräsident volle Kenntniss zu haben erklärt, tritt die Landesverwaltung an Stelle der Verkäufer mit all deren Rechten und Pflichten am ersten Juli dieses Jahres ein (…). Kaufpreis, 166.000 Franken
Erklärungen. Es erklärt Herr Vix (…) 2) daß herr Karl Arthur Lamey nicht verheurathet isr, 3) daß die Ehegatten Boucher in erster Ehe und nach Inhalt ihres Ehevertrags vor Notar Blondel zu Dijon vom 18. Januar vorigen Jahres in der auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft ohne Dotalgeding und ohne Einschränkung der Handungsfähigkeit der Gatten verheirathet sind
(transcrit au bur. des hyp. de Strasbg. le 10 juillet 1876, vol. 1624 n° 15)
acp 653 (3 Q 30 368) f° 21 du 6.7.

1894 – 103 AL 1095 (Acta generalia betreffend die Häuser N° 6, 8 und 10 in der Elisabethergasse)
Haus Elisabethen gaß n° 8
Description des bâtiments sis 8, rue Sainte-Elisabeth, reprend les indications des trois pla,ches de plans (voir en début de notice) en indiquant les matériaux.
Des feuillets ajoutés ont trait aux modifications.

Kanzlei-Notiz, 2809
Bericht des Baumeisters Bleich vom 15/11.96 unter Beifügung einer Skizze nebst Beschreibung der Häuser Elisabethgaße N° 8
(erlassen) Baubureau der Universität

Kaiser Wilhelm Universität Straßburg. Haus Elisabethengasse N° 8, Gebäudebeschreibung
1 Hauptgebäude, 1 Pförtnerhaus mit freistehendem Abort, 1 Stallgebäude, 1 Remise
Nördlich Elisabethengasse, oestlich Haus Elisabethengasse N° 10, südlich chirurgische Klinik, westlich Haus Elisabethengasse N° 6

Hauptgebäude zum Theil unterkellert, Untergeschoß, Erdgeschoß, Zwischengeschoß, Obergeschoß, Dachgeschoß, darüber Dachraum. Pförtnerhaus, 1 kleiner Balken-Keller unter der Küche, Erdgeschoß, Stallgebäude Untergeschoß

Hauptgebäude. Massiv. Keller gewölbt, Zwischenwände theils massiv, theils Fachwerck, bezw. Bretterwände, Schieferdach.
Pförtnerhaus. Massiv. zwischenwände Fachwerck, Zinkdach, Abort aus Brettern mit Zink abgedeckt.
Stallgebäude. Unten massiv, oben Fachwerck, Zwischenwände Fachwerck, sowie 1 massiv und 1 Schilfbrettwand. Zink und Ziegeldach.
Remise. Auf Holtzpfosten mit Lattenverschlägen und Zinkdach. Sämtliche Gebäude befinden sich relativ in gutem Zustande.

Hauptgebäude. Im Allgemeinen 1 Haupttreppe vom Erdgeschoß zum Obergeschoß, 1 Nebentreppe vom Untergeschoß zum Erdgeschoß, 1 desgleichen vom Erdgeschoß bis Dachraum, 1 desgleichen vom Keller bis Zwischengeschoß.
Keller. durch Lattenverschläge abgetheilt.
Untergeschoß. Entree, Bügelzimmer, Waschküche, Flur, Speisekammer, Küche.
Erdgeschoß. Flur, Gartensaal, Saal, Eßzimmer, Anrichteraum, Terrasse gegen den Garten.
Zwischengeschoß. Bad, Kammer Vorplatz, Abort, Dienerzimmer, 2 Wohnräume.
Obergeschoß. 11 Zimmer, 1 Vorplatz, 1 Flur, 1 Abort.
Dachgeschoß 1 Flur, 6 Wohnräume, 9 Dachkammern.
Pförtnerhaus. 2 Wohnräume, 1 Küche, 1 Schuppen.
Stallgebäude. Untergeschoß, Stall für 4 Pferde, 1 Waschküche, 1 Abort, 1 Treppe. Obergeschoß, 2 Wohnräume, 1 Küche
Hofraum, 74 qm. Gartenplätze 6.Ar 50 qm

Das Hauptgebäude hat eine electrische Klingelleitung. Dieselbe besteht aus 6 Elementen, 1 Tableau mit 2 Nummern, 11 Druckknöpfen, 5 Glocken und Leitungsdrähten.

Gebäudeveränderung.
Das im ersten Stocke des Hauptgebäudes gelegene Schlafzimmer (Zimmer nordöstlich neben der Haupttrrppe) ist durch Einziehung einer Brettenwand in zwei Räume gethelt und im Erdgeschoßraum zwischen Küche und Hauptreppenhaus ein Glasbeschluß angebacht. Strassburg den 14. April 1894. der com. Univeristätsbaumeister, Meyer
(1888, Pose de conduites de gaz
1895, Installation d’un système de sonnerie
Plans, 10. April 1896)



6, rue Brûlée


Rue Brûlée n° 6 – V 47 (Blondel), N 1264 puis section 64 parcelle 9 (cadastre)

Portail XVIII° siècle, sans doute dû à Philippe Chrétien Winter


Aile droite (ouest) au premier plan (juillet 2022), aile gauche (est) et mur de clôture aménagé en magasin (plaque commémorative de François Christophe Kellermann, duc de Valmy, né en 1735), aile droite (mai 2014)

La maison inscrite au livre des communaux (1587) au nom du Grand chapitre de la cathédrale a un petit oriel en pierre à deux fenêtres. La veuve de Cuno de Mittelhausen l’achète en 1598, elle reste aux mains de ses descendants pendant un siècle. Le prévôt du Corps des marchands Jean Christophe Kellermann l’achète en 1698 des enfants de Philippe Frédéric Bœcklin de Bœcklinsau. Il l’agrandit d’un jardin qui dépendait d’une maison rue des Charpentiers (actuel n° 4) en y ouvrant une porte de communication. Il vend une partie de son jardin en 1701 et en 1702 à Sébastien Scheitel (propriétaire de l’actuelle maison Saint-Arbogast dans l’impasse des Echasses). Jean Christophe Kellermann transforme sa maison et pose sur le communal en 1702 une marche qui subsiste jusqu’en 1719. D’après l’expertise de 1722, la maison comprend un bâtiment principal, un bâtiment accessoire et un bâtiment arrière, estimés à la somme de 4000 florins. Son fils Jean Christophe Kellermann, contrôleur du grenier à sel, la vend en 1739 au receveur de familles nobles Philippe Chrétien Winter qui passe avec son voisin à l’arrière un accord confirmant les clauses portées par la vente du jardin en 1702. C’est sans doute lui qui fait construire la porte cochère dans le goût du jour.
Propriétaire depuis 1776, le maître de langues Alexandre Thomas Delapré convertit une fenêtre en porte. Il est autorisé en 1787 à y faire des travaux à condition de reconstruire la façade dans les six années qui suivent. Le négociant juif Abraham Moch, originaire de Haguenau, est propriétaire de la maison de 1795 à sa mort.


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) – La maison a un bâtiment principal à l’arrière de la cour, une aile sur la gauche et une aile arrière en retour
Même endroit sur le plan Blondel (1765, AMS 1 PL 675), les bâtiments ont leur aspect actuel à deux ailes


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 66 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (f’-g’) ; aile gauche à descente de cave, rez-de-chaussée et deux étages à deux fenêtres chacun puis deux fenêtres sous combles, mur de clôture à porte cochère, aile droite à rez-de-chaussée et deux étages à deux fenêtres chacun puis deux niveaux sous combles. La cour (L’) représente le bâtiment principal (1-2), l’aile ouest (2-3), le petit bâtiment (3-4-5-6) adossé au mur de clôture et l’aile est (6-1) ; la porte cochère qui devrait se trouver à gauche de (6) n’est pas représentée. La cour (M’) montre l’arrière (3-4) du bâtiment principal et les clôtures à l’ouest (2-3) et à l’est (1-4).
La maison porte d’abord le n° 27 (1784-1857) puis le n° 6.


Cours L’ et M’

Entrée du bâtiment principal – Bâtiment principal et aile ouest – Aile ouest et arrière du magasin dans le mur de clôture (septembre 2018)

Le négociant Benjamin Rœderer acquiert en 1808 une bande de terrain à l’arrière de la maison. Son fils juge de paix Charles Adolphe et sa fille rentière Pauline louent une partie de la maison à l’administration des lignes télégraphiques (1853-1859) puis au lithographe Emile Lemaitre (1864). Le lithographe Auguste Münch devient propriétaire en 1873, il fait transformer en 1874 une fenêtre en devanture de magasin et ouvrir une autre devanture dans le mur de clôture. Les transformations faites en 1877 d’après le cadastre portent le revenu de l’immeuble de 504 à 641 francs. Un nouveau magasin dont les piliers et les poutres sont en bois dans la partie en avant de l’alignement est aménagé en 1885 en abaissant une cave voûtée. La Maison d’art alsacienne est autorisée en 1911 à aménager une salle d’exposition à l’arrière du bâtiment sur cour sans que les travaux soient exécutés. La salle est cependant agrandie en 1938. L’association des Artistes Indépendants d’Alsace fait aménager en 1949 une niche pour y poser le buste en cuivre de Gustave Stoskopf. Le propriétaire fait construire en 1956 un escalier extérieur donnant sur la terrasse.


Porte cochère XVIII° siècle, à droite, buste du peintre et dramaturge Gustave Stoskopf (1869-1944) – Devanture (1885) Projet de salle d’exposition (1911), dosser de la Police du Bâtiment)

août 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1599 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Frédéric Wid, et (1574) Salomé Bœhm – luthériens
1598 v Cuno de Mittelhausen et (1586) Eve de Wangen
1615* h Jean Philippe de Sultz et Anne Reine de Mittelhausen – luthériens
1640* h Philippe Louis Bœcklin de Bœcklinsau et (1631) Eve Reine de Sultz – luthériens
1658 h Philippe Frédéric Bœcklin de Bœcklinsau et (1670) Marie Françoise de Rathsamhausen d’Ehnwihr – luthériens
1685 v Jean Christophe Kellermann et (1669) Geneviève Kirchhoffer puis (1691) Marie Véronique Hoffmann – luthérien converti
1726 h Jean Christophe Kellermann, contrôleur du grenier à sel, et (1733) Marie Madeleine Dürr – catholique, luthérienne convertie
1739 v Philippe Chrétien Winter, receveur de familles nobles, et (1721) Marie Marthe Wilhelm – luthériens
1776 h Chrétien Louis Bœckler, juriste, et (1747) Marie Sophie Winter – luthériens
1776 v Alexandre Thomas Delapré, maître de langues, maître de pension, et (1765) Elisabeth Charlotte Monginot – catholiques
1795 v Abraham Moch, négociant, et (1758) Mariam Schlesinger puis (1787) Sara Berr – juifs
1805 v Benjamin Rœderer, négociant, et (1804) Salomé Riff
1817 h Charles Adolphe Rœderer, juge de paix, et (1846) Antoinette Levrault
et Pauline Rœderer (1812-1898), copropriétaires indivis
1873 v (Louis) Auguste Münch, lithographe, et (1867) Catherine Salomé Gœtz
1948* h Mathilde Munch et René Hanhart – Lina Münch épouse Bornert

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 000 livres en 1722, 3 500 livres en 1748, 2 500 livres en 1788

(1765, Liste Blondel) V 47, la veuve du Sr Winter
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Delabrain, 14 toises, 5 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1264, Roederer, Jean / veuve – maison, sol – 5 (5,65)

Locations

1688, Guillaume Frédéric de Dormentz
1709, Jean Ignace et Charles Joseph de Zoller, agissant pour le compte de leur mère
1755, Marie François Joseph Weinborn, prébendier du Grand Chœur
1771, Jean Léopold de Dettlingen, colonel d’infanterie
1853, Administration des lignes télégraphiques
1864, Emile Lemaitre, lithographe

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 117-v
Libre de droits, la maison qui appartient au Grand chapitre de la cathédrale est louée au préteur David Joham. Elle a un petit oriel en pierre (3 pieds et demi de long, saillie d’un pied) à deux fenêtres.

Brandtgaß die Einseit
Das Thomb Capitul Hoher Stifft hatt ein steinen Enckherlin 3 ½ schu lang, mit Zweÿen Liechtern vnd i. schu herauß, Da Dauid Joham der Stettmeister gesessen, Soll Allmend sein vnd bleiben, Bessert für dises niessen nichts, o
[in margine :] Freÿ

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 564-v
Jean Christophe Kellermann doit pour la marche qu’il a fait faire devant sa maison (voir les préposés au bâtiment) un loyer annuel d’un sol qui s’éteint avec la disparition de l’objet en 1719.

Herr XIII. Johann Christoph Kellermann, Soll von einer 5 ½ Schuh langen und ein schuh breiten Steinern Staffel, vor Seiner in der Brandgaß liegenden behaußung jahrs auf den Palmtag ([corrigé en] 2. aprilis) Vnd A° 1703. I.mo, 1 ß
laut Prot: de 1702. fol: 23.
(Quittungen, 1704-1719)
Ist nunmehr Hinweggebrochen

Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole des Quinze

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
Propriétaire de la maison Bœcklin rue Brûlée et de la maison Simon rue des Charpentiers (V 45 sur le plan Blondel, actuel 4, rue des Charpentiers), Jean Christophe Kellermann a l’intention d’ouvrir une porte de la maison rue Brûlée dans le jardin qui dépend de la maison Simon. Les Quinze renvoient l’affaire aux préposés au bâtiment.

(f° 238-v) Sambstags den 1. Augusti 1699 – Herr XV. Johann Christoph Kellermann pt° Durchbruchs
Herr Secret. Frid. Proponirt, es seÿe bekant daß herr Johann Christoph Kellermann dießes Hochlöbl. Collegÿ Assessor, ohnlängsten das Adel. Böcklinisch hauß in der Brandgaß, vndt auch das Simonische hauß undt gartten in der Zimmerleüthgaß, gekaufft habe, derselbe were nun willens aus dem Böcklinischen hauß, einen durchbruch in besagten Simonischen Gartten zumachen, habe sich auch deßwegen beÿ den herren dreÿen des Pfenningthurns angemeldet, welche aber einige difficultäten gemacht hetten, deßwegen Zu MGhh. stehen werden, ob Sie das geschäfft vor die Obere Bawherren vorweißen wollen. Erk. beliebt.

1699, Préposés au bâtiment (VII 1378)
Les préposés au bâtiment se rendent sur place et en réfèrent aux Quinze.

(f° 57-v) Eod. die [Freÿtags den 28. Augusti 1699] Herr XV. Joh: Christoph Kellermann pt° eines durchbruchs
Ist auff befelch der Herren Fünffzehen der augenschein in Herrn Johann Christoph Kellermanns in der Brandtgassen gelegenen behausung, in deren er einen durchbruch in den darhind. gelegenen jüngst käufflichen an sich gebrachten Garthen mach. Zulaßen gesinnet ist Erk. Soll MGHh den Herren XV. wider referirt werden.

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
Jean Christophe Kellermann déclare vouloir conserver le jardin le jour où il vendra la maison rue des Charpentiers. L’ouverture prévue fait 6 à 7 pieds de large et 7 à 8 pieds de haut. Les Quinze estiment que les différends sont toujours liés à des communications entre deux maisons, ce qui n’est pas le cas. Ils accordent la permission à titre gratuit eu égard aux fonctions du pétitionnaire.

(f° 274) Freÿtags den 4. 7.bris 1699 – – Herr XV Kellermann pt° Durchbruchs
Iidem [Obere Bauherren] per me, daß Herr XV.er Johann Christoph Kellermann, so d. in der Brandgaß gelegenen das Böcklinisch hauß jüngst an sich erkaufft umb einen durchbruch angesucht, und, als dann auff geschehener remission den augenschein eingenommen, Er beÿgesetzt habe, daß er auch die inn d. Zimmerleüth gaß gelegenen behaußung, so vor dießem Herr Simon dem barbierer gehörig war, Käufflichen Angenommen habe, und willens wenn selbige wid. Zu Verkauffen den garten davon Zu behalten, Und die thür, so den der hinein gehet, Zu mauren, Hingegen einen Andern eingang jnn gedachten garten von der jetzt bewohnenden hauß machen Zu laßen, inn d. breite Von 6. biß 7. schuh und 7. biß 8 schuh hoch Welches mann so beschafft gefunden daß es gar wohl seÿn Könne, mann habe sich auch erinnert daß, als mann in a° 1695. Von einem gewißen durchbruch geredt, damahlen viel præiudicis allegirt, und die jährliche gebühr von einig. auff 1. lb, 2. lb. 3. lb. Und mehr geschätzt worden allein seÿnd es meisten theils durchbrüch Vm einem hauß in d. and. geweßen, so gar liecht Voneinand. Wid. Verkaufft werden können, Dahingegen dießer quæstionirte durchbruch allein inn einen garten, so beständ. beÿ dem so genandten Böckelischen hauß bleiben solle, gehe, dahero man d. meinung were daß selbiger Nich nur Willfahrt, sondern auch auff des H. XV.ers person reflexion gemacht, und selbiger ihme gratis gestellet werden Könte, allein die genehmhaltung Zu Mghh. stündte. Erk. Beliebt.

1702, Préposés au bâtiment (VII 1380)
Jean Christophe Kellermann qui a fait des transformations dans sa maison a posé une marche (5 pieds ½ de long, un pied de large) sur le communal. Les préposés l’imposent à un loyer annuel d’un sol.

(f° 23) Dienstags den 4. Aprilis 1702. – Herr XIII.r Johann Christoph Kellermann legt eine staffel auffs Allmendt
Der Statt Lohner proponirt, Es habe Herr XIII.r Johann Christoph Kellermann die thür an seiner in der Brandgaßen gelegenen behausung Verändern laßen, und dardurch Verursacht, daß mann eine steinere staffel auff das allmend darvor Herauß legen müßen, Welche der Werckmeister abmessung nach 5 ½ schuhe lang und i schuhe breit ist, bittet mghh wolten das jenige, so er darvon Zubezahlen hätte, reguliren. Erk. Soll jährlichen auff den Palmtag und Anno 1703. Zum ersten mahl 1. ß d allmend Zinnß davon bezahlen.

1780, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Le maçon André Stahl est autorisé au nom du sieur Delapré à convertir une fenêtre en porte à condition de ne rien changer d’autre, notamment vers la maison Altorf (à l’angle de la rue des Charpentiers)

(f° 23) Dienstags den 22. Februarii 1780 – Sr Labré
Mr. Andreas Stahl, der Maurer, nôe. Sr Labré, bittet zu erlauben an deßen behausung ane der brand Gaß gelegen aus einem Fenster ein Thüren Gestell machen zu laßen. Erkannt, Willfahrt mit dem ausdrucklichen Anhang an besagter behausung besonders auf der seite der Altorfischen Behausung beÿ Straf weiter nicht das mindeste zu machen.

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître maçon Ketterer demande en octobre au nom du sieur Delapré l’autorisation de réparer et de repeindre la maison. Les préposés refusent en renvoyant à leur décision du 22 février 1780. Delapré demande en novembre de régulariser les travaux déjà faits. Les préposés acceptent à condition qu’il reconstruise dans les cinq ans la façade selon le nouvel alignement. Il est en outre autorisé à réparer la maison en s’engageant à la reconstruire dans les six années qui suivent.

(f° 368) Mittwoch den 17. Octobris 1787 – Sr Labré
Mr Ketterer, der Maurer, nôe Sr. Labré, bittet zu erlauben eßen Behaußung in der Brand Gaß N° 27. ausbessern und anstreichen Zu laßen. Erkandt, Seÿe der Implorant mit seinem Begehren ab: und an die Erkanntnus de 22. Februarii 1780. so dieser Behausung wegen ergangen Zu verweisen.

(f° 377) Dienstags den 13. Novembris 1787 – Sr Labré
Sr Labré bittet die an seiner in der Brand Gaß gelegenen Behausung würcklich gemachte wenige Reparationen Zu genehmigen und die annoch Zu machende Zu erlauben, sub oblato in einigen Jahren die façade dem alignement nach neu aufbauen Zu laßen.
Erkannt, Mit dem Anhang willfahrt, daß der Herr Implorant innerhalb Fünf Jahren die façade an besager seiner Behausung dem alignement nach neu aufführen Zu laßen schuldig seÿn solle, Welcher Erkanntnus auch der Herr Implorant sich danckbarlich unterworfen.

(f° 278-v) Dienstags den 20. Novembris 1787 – Sr Delapré
Sr Delapré bittet, da seinem Maurer untersagt worden, die riß an seiner Behausung in der Brand Gaß gelegen Zu repariren, solches Verbott auf zu heben zugleich zu erlauben besagte behausung als dann weisen und anstreichen Zu laßen, übergibt zugleich schriftmiche Soumisson, wann Ihme in seinem Begehren willfahrt werden wird, die façade an besagter seiner Behausung innherhalb Sechs Jahren neu aufführen zulaß. Erkannt, Unter des Hn Oblato die façade innerhalb Sechs Jahrsn, und Zwar dem Alignement nach, neu auf zu bauen Willfahrt

Description de la maison

  • 1722 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs chambres, cuisines, vestibules, cave voûtée, bâtiment accessoire comprenant plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, cuisine, au rez-de-chaussée une chambre à cheminée revêtue de plaques de pierre, cave solivée, bâtiment arrière couvert de tuiles plates comprenant un petit poêle, petite chambre, buanderie, écurie, à côté de la cuisine un caveau, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances et dépendances à la somme de 4000 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit). La maison comprend à gauche de l’entrée un poêle et une chambre, à droite une cuisine, au premier étage un poêle, chambre à cheminée, petite antichambre, le comble ancien couvert de tuiles plates renferme quatre chambres cloisonnées et deux greniers dallés, la cave est voûtée, il y a aussi un bâtiment latéral et un bâtiment arrière dont le rez-de-chaussée comprend une salle, une buanderie et une écurie, au premier étage deux poêles, deux chambres à cheminée à la française, une cuisine et un cabinet, le deuxième étage est pareil au premier, le comble couvert de tuiles plates renferme deux chambres cloisonnées, le bâtiment latéral a une cour et une cave solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 7000 florins
  • Polices d’assurance, 1865, 1874 (identiques)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue Brulée

nouveau N° / ancien N° : 6 / 27
Roederer
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 374 case 3

Roederer Jean veuve à Strasbourg

N 1264, maison, sol, R. brulée 27
Contenance : 5,65
Revenu total : 506,94 (504 et 2,94)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 82 / 66
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1262 case 2

Roederer Jean veuve
1875 Münch August, Lithograph, Brandgasse 6
(ancien f° 1010)

N 1264, maison, sol, Rue brulée 6
Contenance : 5,65
Revenu total : 506,94 (504 et 2,94)
Folio de provenance : (374)
Folio de destination : Vergröß. (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1880
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 82
fenêtres du 3° et au-dessus : 19
1880, Augmentations – Münch August f° 1262-II, N 1264, Haus, Reinertrag 441, Vergrößerung, vollendet 1877, steuerbar 1880, besteuert 1880
Sa. Zugang 0 05, Reinertrag 6775,03
Diminutions – Münch Adam [sic] f° 1262-II, N 1264, Haus, Reinertrag 504, Vergrößerung 1877, Zeit 1880

N 1264, maison
Revenu total : 643,94 (641 et 2,94)
Folio de provenance : Vergröß.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1880
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 93 / 74
fenêtres du 3° et au-dessus : 16 / 13

Cadastre allemand, registre 32 f° 496 case 4

Parcelle, section 64, n° 9 – autrefois N 1264
Canton : Brandgasse Hs N° 6
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 5,93
Revenu : 6200 – 6500 – 7500
Remarques : B. V. 1907. 158

(Propriétaire), compte 3020
Münch August Wwe
1948 Munch Auguste Mathilde épouse divorcée de René Hanhart ½ et copropriétaire
(3085)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 144 Brulée

27
pro. Delapré, veuve qui tienne des pensionnaires – Echasses

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 144 Brulée p. 270

27
Pr. Delapré, Elisabeth Charlotte, veuve qui tient des Pensionnaires – Echasses

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Brandgasse (Seite 16)

(Haus Nr.) 6
Münch, Lithogr. E 02
Graulich, Rahm. u. Goldleistenfabr. Siegelhdl. 0
Huber, Friseur. 0
Hauser, Zahntechniker. 1
Stoskopf, Kunstmaler u. Dir. d. Els. Theaters. 1
Hanhart, Private. 2
Münch, Rentnerin. 2
Mehwald, Tagner. 3
Schweyer, Schneiderm. H 1
Wittner, techn. Eisb. Sekr. H 1
Fahrner, Wwe. H 2
Bohn, Maler. H 3
Gottlieb, J. Schneiderm. H 3
Gottlieb, K. Bur.-Beamt. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 654 W 264)

6, rue Brûlée (1862-1979)

Le propriétaire Münch charge en 1874 l’entrepreneur Dietz de transformer la baie d’une fenêtre en devanture de magasin et d’ouvrir une devanture dans le mur de clôture. Il charge en 1885 l’entrepreneur Greiner de transformer une cave voûtée en magasin, les piliers et les poutres seront en bois dans la partie en avant de l’alignement. Un litige s’élève entre l’entrepreneur et la Police du Bâtiment quant à la charge que doivent supporter les piliers. Le maître menuisier Baldner rouvre en 1889 une porte condamnée quelques années auparavant pour diviser le local commercial en deux. L’entrepreneur R. Gfroerer remplace une devanture en 1905.
Le propriétaire est autorisé en 1908 à aménager un débit de bière à droite de la porte cochère mais le permis est périmé sans que les travaux aient été faits. La société à responsabilité limitée Maison d’art alsacienne est autorisée en 1911 à aménager une salle d’exposition à l’arrière du bâtiment sur cour mais le permis est périmé. L’entrepreneur Heiss et Hesch agrandit en 1938 la salle d’exposition de la Maison d’art alsacienne. L’association des Artistes Indépendants d’Alsace fait aménager en 1949 une niche pour y poser le buste en cuivre de Gustave Stoskopf. Le propriétaire fait construire en 1956 un escalier extérieur donnant sur la terrasse.

Commerces

1890, Robert Dienst, dépôt de la brasserie Gabriel Sedelmayr de Munich
1890, Auguste Huber, coiffeur
1893, Hermann Huber, imprimeur et éditeur
1894, Bruno Müller, débit de tabac, bureau de placement en hôtellerie et restauration
1897, Granlich, encadreur
1901, J. Kehr, débit de boissons (non réalisé)
1904, Jacques Gottlieb, maître tailleur
1906, Auguste Butz, stucateur et encadreur
1913, Théodore Merckel, tailleur
1919-1978, Pompes Funèbres Générales (à gauche de la porte cochère)
1951, Octave Landwerlin, libraire Au Livre d’Art
1958, Rolph Malz, dépôt de la lunetterie Archives Optic
1964, Auguste Fey, antiquaire
1965, meubles Schneider
1977 société B.B.G.B, atelier de verre
1979, Est-Musique

Sommaire
  • 1862 – Le sieur Weyer demande au nom de la demoiselle Rœderer l’autorisation de réparer le crépi du mur de clôture entre les deux bâtiments. L’agent voyer note que le mur de clôture est aligné.
  • 1865 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Kugler soit autorisé au nom du locataire Siegler à faire une prise pour environ deux becs
  • 1866 – Le sieur Weyer demande au nom de la demoiselle Rœderer l’autorisation de réparer le crépi de la façade. L’agent voyer note que la façade sans avance est alignée.
  • 1874 – Le sieur Dietz demande au nom d’A. Münch l’autorisation de transformer la baie d’une fenêtre en devanture de magasin. L’agent voyer note que la façade sans avance est alignée.
    1876 – Les mêmes demandent l’autorisation d’ouvrir une devanture dans le mur de clôture
  • 1877 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Ohl soit autorisé au nom du locataire Nicolay de faire une prise pour environ trois becs
  • 1883 – Le maire notifie Auguste Münch de faire ravaler la façade. Il accorde un an de délai. – Travaux terminés, mars 1885
    1884 – L’entrepreneur Th. Bischoff (2, rue des Lentilles) demande l’autorisation de ravaler le pavillon de gauche – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1884.
  • 1885 – L’entrepreneur L. Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom du lithographe Münch, propriétaire, l’autorisation d’ouvrir une devanture en remplaçant la cave voûtée par des piliers en fer, en posant un nouveau plancher et des pierres de taille voûtées. Les piliers et les poutres seront en bois dans la partie en avant de l’alignement. – Autorisation, en marge de laquelle le calcul statique établit qu’il faut un double pilier pour que la stabilité du bâtiment soit assurée. Le maire demande à l’entrepreneur de faire les travaux nécessaires. – Dessins (cave, élévation et plan)
    L’entrepreneur affirme que la solidité est garantie. Il estime que les règles que suit la Police du Bâtiment devraient être imprimées. Stieffel communique à nouveau le calcul d’après lequel les piliers sont insuffisants
    1895 (décembre) – Droits à payer pour avoir posé des étais sur la voie publique – L’entrepreneur Greiner estime que la demande de renforcer le pilier est arbitraire – L’affaire est classée après avoir consulté l’officier faisant fonction de maire.
    1896 (janvier) – On pose le plancher – La solive n’a pas été modifiée
  • 1886 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Nicolay de faire une prise pour environ cinq becs – Autorisation
  • 1889 – Les peintres Levy frères (140, Grand rue) demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, juin
  • 1889 – Le maître menuisier Baldner (13, rue du Maroquin) demande l’autorisation de rouvrir une porte condamnée quelques années auparavant pour diviser le local commercial en deux – Autorisation – Dessin sur calque – Travaux terminés, novembre 1889
  • 1890 (mars) – Robert Dienst (dépôt de la brasserie Gabriel Sedelmayr, de Munich) demande l’autorisation de transférer son enseigne du 1, rue de la Comédie au 6, rue Brûlée – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Elle est posée à 2,50 du sol (au lieu des 3 mètres réglementaires) mais peut être considérée comme une enseigne à suspendre puisqu’elle est retirée chaque soir – Robert Dienst fait remarquer que d’autres enseignes dans la même rue sont à la même hauteur
    1890 (mars) – Le maire constate que le coiffeur Auguste Huber a posé sans autorisation une enseigne en contravention au règlement du 5 mars 1883. – Demande – Autorisation – L’agent note que l’enseigne est à seulement 2,50 mètres du sol – L’enseigne est rehaussée, juin 1890.
  • 1889 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Uhland de faire une prise pour environ trois becs – Autorisation
  • 1892 – Jacques Schweiss demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée à 3,40 mètres du sol mais dépasse du trottoir. – L’enseigne a été remplacée par une double enseigne dont la saillie est de 30 centimètres.
  • 1891 – Le maire notifie la veuve Münch (imprimerie, lithographie, autographie) de faire ravaler la façade. Il accorde un an de délai. – Le propriétaire qui estime que la façade est en bon état demande deux ans de délai que le maire lui accorde.
    1892 (avril) – Les devantures sont en partie repeintes – Travaux terminés, septembre 1892
  • 1893 – L’imprimeur et éditeur Hermann Huber fait remarquer qu’il n’a qu’une enseigne double
  • 1894 – La Police du Bâtiment constate que Bruno Müller (débit de tabac, bureau de placement en hôtellerie et restauration) a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande – Autorisation – Le maire demande d’en réduire la saillie et maintient sa demande après un courrier de Bruno Müller – L’enseigne est posée à plat, novembre 1894
  • 1897 – La Police du Bâtiment constate que les sieurs Raab et Buntz ont posé une vitrine de 25 centimètres de saillie sur le trottoir dont la largeur est de 95 centimètres – L’objet est retiré, décembre 1897.
  • 1897 – L’encadreur Granlich demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – La saille de 80 centimètres doit être ramenée à 45. – L’enseigne est réglementaire, décembre 1897
  • 1896 – Le maire notifie la veuve Münch de faire ravaler la façade. Le propriétaire fait remarquer qu’il l’a repeinte à l’huile quatre ans auparavant et qu’elle est en bon état. Le maire accorde un an de délai. Le propriétaire qui n’est pas en état d’engager des dépenses demande un nouveau délai que le maire accorde en juin 1897 puis en juin 1898 – Travaux terminés, octobre 1899
  • 1901 – Dossier. J. Kehr demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons. La Police du Bâtiment constate que les locaux ne correspondent pas aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 (la porte s’ouvre vers l’intérieur, les urinoirs n’ont pas de chasse d’eau).
  • 1904 – Le maître tailleur Jacques Gottlieb demande l’autorisation de transférer son enseigne du 17, rue des Charpentiers au 6, rue Brûlée. L’enseigne plate est exemptée de droits
  • 1905 – L’entrepreneur R. Gfroerer (11, route de la Wantzenau à la Robertsau) demande au nom de la demoiselle Münch l’autorisation d’abaisser un plancher et de remplacer la devanture – Autorisation de poser une devanture – Dessin (transformation d’un magasin), plan du sous-sol, élévation – Calcul statique
    L’entrepreneur estime qu’il n’a pas à fournir la preuve que les nouveaux piliers supportent la charge puisqu’il n’a fait que renforcer les anciens sans faire de nouvelle construction qui alourdirait le bâtiment. – L’entrepreneur est dispensé d’apporter la preuve demandée
    L’entrepreneur est autorisé à occuper la voie publique
  • 1906 – Le propriétaire L. Münch soulève un litige relatif à la cheminée dans le mur mitoyen avec la Ville
  • 1906 – La Police du Bâtiment constate qu’Auguste Butz (stucateur et encadreur) a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande – Autorisation
  • 1903 – Le maire notifie la veuve Münch de faire ravaler la façade. Le propriétaire demande un délai qui est accordé puisque la façade n’est pas trop sale. Nouveaux délais, 1904, 1905, 1906
    1907 – L. Münch demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, mai 1908
    1908 (avril) – Le peintre en bâtiment Henri Koehl (45, rue du Marais-Vert) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation, prolongation
  • 1908 (septembre) – L’entrepreneur D. Bürkle et la demoiselle Münch demandent l’autorisation de transformer un local en débit de bière – Autorisation – Le permis est périmé sans que les travaux aient été faits – Dessin (le local se trouve à droite de la porte cochère)
    1908 (septembre) – Dossier. Le local correspond aux prescriptions ministérielles d’après les dessins transmis à la Police du Bâtiment.
  • Commission contre les logements insalubres. 1903, remarques en deux points (chambre des ouvriers, mansarde)
    1912, rien à signaler
    Commission des logements militaires, 1915, remarques en 13 points – Travaux terminés, août 1916
  • 1911 – La maison d’art alsacienne, société à responsabilité limitée (Elsässisches Kunsthaus G.m.b.H.) et l’architecte G. Oberthür (27. rue des Serruriers) sont autorisés à aménager une salle d’exposition – Dessin (la salle se trouve à l’arrière du bâtiment sur cour), calcul statique – Le permis est périmé sans que les travaux aient été faits
  • 1913 – Le tailleur Théodore Merckel qui vient d’ouvrir son magasin demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
    1914 – Nouvelle demande – Autorisation – L’enseigne est posée – Dessin (Feine Herren- u. Damen- Schneiderei, Th. Merckel
  • 1919 – Le peintre Jean Rieber demande l’autorisation de faire une enseigne pour les Pompes Funèbres Générales
    Georges Isler demande au nom des Pompes Funèbres Générales l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Déclaration de décès, renseignements) – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1922 – Rapport de feu de cheminée
  • 1924 – Léon Donze demande au nom des Pompes Funèbres Générales l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1938 – Mmes Bornert et Hanhart et l’architecte Frédéric Keck demandent l’autorisation d’agrandir une salle d’exposition de la Maison d’art alsacienne, entrepreneur, Heiss et Hesch, 28 rue du Neufeld – Dessin – Le gros œuvre est terminé, mai
    1936 – Le maire demande aux propriétaires (Mathilde Hanhart née Münch et Lina Bornert née Münch) de faire ravaler la façade. Il accorde successivement trois délais
  • 1947 – Les Pompes Funèbres Générales demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable. Nouvelle demande, dessin. L’enseigne autorisée de part et d’autre de la devanture est posée, février 1948
  • 1949 – Le président de la société A.I.D.A. Robert Heitz (association des Artistes Indépendants d’Alsace 49, boulevard d’Anvers) demande l’autorisation d’aménager une niche pour y poser le buste en cuivre de Gustave Stoskopf et une plaque en marbre à droite de la porte cochère. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à condition que la plaque soit en cuivre comme le buste. – Dessin et plan de situation, Fassnacht architecte (7-a rue des Mérovingiers à la Montagne-Verte) – L’inauguration a lieu le 5 novembre 1950
  • 1951 – Le libraire Octave Landwerlin (Au Livre d’Art) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire en fer forgé – Autorisation – Le permis est périmé sans que l’enseigne ait été posée
  • 1956 – Copropriétaire de l’immeuble avec Mme Hanhart, Marcel Valot dépose une demande de permis de construire. Extrait du plan cadastral – Dessin de l’escalier donnant sur la terrasse – Autorisation
  • 1957 – La locataire Jeanne Stegmann (logement au rez-de-chaussée) se plaint que le plâtre se détache du plafond de sa cuisine – La maire demande à Mme Valot de faire faire les réparations. – Dossier classé, juillet 1957
  • 1958 – L’agent d’usine Rolph Malz (2, place Golbéry) demande l’autorisation de poser une plaque (18 sur 28 centimètres) – Autorisation
  • 1958 – Marcel Valot qui va faire ravaler la façade demande au maire d’intervenir pour que les Pompes Funèbres Générales suppriment la partie peinte en noir autour de leur devanture, à gauche de la porte cochère – Croquis – Le maire écrit au directeur de la société
    Marcel Valot est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique. Prorogations
  • 1960 – La lunetterie Archives Optic (rue des Archives à Paris III, dépôt de Strasbourg chez Rolph Malz) signale une fuite de la cheminée non réparée par le propriétaire – La cheminée est en cours de réparation, janvier 1961 – Facture de l’entreprise Rénov Cheminées
  • 1964 – Le directeur du cabinet du maire fait remarquer que l’ancienne librairie Au Livre d’Art, face à l’entrée de la cour d’honneur, doit être remise en état – Un rapport constate que l’ancienne librairie sert de chambre à coucher et que la devanture de l’antiquaire Auguste Fey devra aussi être repeinte.
  • 1965 – Le pasteur J. Nidecker demande à quelles conditions la salle d’exposition pourrait servir à des réunions d’une trentaine de personnes. – Le maire répons que les autorisations sont nécessaires pour des locaux qui accueillent plus de cent personnes
  • 1965 – Les meubles Schneider (4, rue des Bonnes-Gens) demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées à leur nouveau magasin – Autorisation
  • 1965 – Les Pompes Funèbres Générales sont autorisées à poser un échafaudage sur la voie publique. L’autorisation est périmée sans que les travaux aient été faits.
  • 1977 – Le préfet délivre un récépissé de déclaration au directeur de la société B.B.G.B. qui aménage un atelier pour tailler, scier et polir le verre comportant un compresseur d’air
  • 1978 – Les Pompes Funèbres Générales quittent leurs locaux le premier mai 1978.
  • 1978 – Un incendie détruit dans la nuit au 2 au 3 octobre la toiture vitrée du local au rez-de-chaussée donnant dans la cour arrière, en endommageant les volets et des tuiles sur le rampant de la toiture. Le service des incendies évoque le problème que présentent les chambres d’étudiants peu accessibles.
  • 1979 – La Police du Bâtiment constate que la société Est-Musique a posé une inscription sans autorisation
  • 1979 – Le préfet demande un rapport après que Michèle Montessus née Gagnaire a demandé à exploiter un débit de première catégorie, salon de thé Cuppachar – La Police du Bâtiment émet un avis favorable, assorti de conditions.
    1980 – Le local n’est pas exploité comme salon de thé

Autres dossiers
899 W 512 – 6 rue Brûlée (volume II), 1980-1996
899 W 513 – 6 rue Brûlée, affaire juridique, 1995-1996
1624 W 444 – 6 rue Brûlée, ADS-IM-482 03 V 0038, 2003-2005


Relevé d’actes

La maison appartient à la fin du XVII° siècle à Frédéric Wid qui épouse en 1574 Salomé Bœhm, fille de Jacques Bœhm

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 100-v, n° 266)
1574. Dominica pentecostes. H. Friderich Widd und J. Salome Behemin H Jacob Bhemen nachgelaßenee dochter 15. iunÿ (i 103)

Les tuteurs du fils de Frédéric Wid et de Salomé Bœhm vendent la maison moyennant 1 175 livres à Eve de Wangen, veuve de Cuno de Mittelhausen, pour laquelle agit son receveur Gaspard Kœner. En marge, quittance remise en 1630 aux héritiers de l’acquéreuse, représentés par son petit-fils Nicolas Jacques de Sultz

1598 (6. Aug.), Chancellerie, vol. 314-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 86
Kauffverschreibung Frawen Evæ von Mittelhausen vber ein Behausung In Brandgaßen
Erschienen der Fürsichtig vnd weiß herr Philip Werlin alter Ammeister vnd herr Philipp Schmid alls Ober vnd Undervögt Daniel Wÿd. weiland h. Friderich Widen mit Frawen Salome Böhmin beeder selige, inn letster ehe erzielten Sohns vnd dann h Frantz Rudolf Ingoldt alls ehevogt frawen Salome wid. vnd
haben in gegenwertigkheit herrn Caspar Khöner deß Schaffners vnser Frawen Werckh alhier (verkaufft) Fr. Eve w. Cuno von Mittelhausen selig. Wittib gebohrner von Wang. von deren wegen obgemelter Caspar Khöner alls befelchaber berürter Frawen Vnd Ihren erb. vestiglichen Khauffe
Ein Behausung hoffestatt höfflin Gärttlin mit allen derselb. begriffen weiten Recht. vnd Gerechtigkeiten gelegen alhie In der Brand gaß. einseit neben dem Endingisch.Hoff Jetz Lorentz Volpart dem Postpotten* anderseit neben dem Eberist oder Wittigsteinisch. hoff, hinden dem hauß Ziehend vff Niclaus Schertzheimern, vornen In Vorgemelte gaß vffs Almend gehend, so allerdings freÿ ledig vnd eig. (…) das der Khouff Zugang. vnd für freÿ ledig vnd eig. beschehen vmb 1075 pfund
[in margine :] Erschienen weÿ der woledlen vilehren vnd tugendreichen Frawen Evæ, Hrn von Mittelhausen wittiben gebohrne von Wangen see: der hierinn gemeltten Keüfferin see: nachgelaßener Erben wegen der woledel Gest. vnd Vest Claus Jacob von Sultz alß der v.storbenen Frawen Enckel für sich vnd innamen seiner Adelischen geschwisterd. an eim, So dann der Edel Ehrenuest und hochweise Herr Frantz Rudolff Ingold der St. Str. geheimen Rhats der H. XIII.er auch hierin gemeltt an 2. theil (…) Act. in beÿsein Jacob Wangen obgen.ter Erben Schaffners den 12. Julÿ. 1630.

D’après les tenants et aboutissants, la maison appartient en 1617 à Eve de Mittelhausen née de Wangen et en 1672 à Frédéric Bœcklin de Bœcklinsau
Cuno de Mittelhausen épouse en 1586 Eve de Wangen. Il leur naît une fille, Anne Reine de Mittelhausen qui épouse Jean Philippe de Sultz

Cuno von Mittelhausen, gräflich hanauischer Hofmeister, 1586, † 23. August 1586, er ehelichte 27 Januar 1561 Eva von Wangen,
welche ihm eine Tochter Anna Regina gebar, deren späterer Gemahl Johann Philipp von Sulz 1586 Amtmann in Buchsweiler war (Julius Kindler von Knobloch, Badische historische Kommission, Oberbadisches Geschlechterbuch, Band 3 (M-R), Heidelberg 1919, p. 94)

Eve de Mittelhausen née de Wangen obtient en 1608 des Quinze une réduction des impôts dus pour sa maison sise rue Brûlée parce qu’elle n’y réside que pendant les foires. La réduction sera révoquée si la pétitionnaire fixe son domicile à Strasbourg.
1608, Protocole des Quinze (2 R 36)
(f° 37) Sambstag den 30 Aprilis – Fr. Eva von Mittelhausen
Schaffner vnser Frauwen Wercks, von wegen Frauwen Eva von Mittelhausen Wittiben geborner von Wangen, übergibt p. Bittelbronn ein Splôn, so verlesen, darinn bittet sÿ nachdem Ihro von wegen Ihres hauß Inn Brandtgaß Jährlich 8. lb Zuerlegen abgefordert, Sÿ aber außerhalb der beÿden Meßen gar selten herkomme, daß Ihro bemelte Summa vmb ettwas möchte gemildert werden. & Erkandt Ihro 2 lb nachgelaßen, vnd beÿ 6. lb pleiben Sollte sÿ aber bestendig hie wöllen wohnen, würde sÿ mehrers geben oder burgerin werden müßen. J. Zorn, H Graseck

Eve Reine de Sultz épouse en 1631 Philippe Louis Bœcklin de Bœcklinsau

Philippe Louis Bœcklin de Bœcklinsau, contrat de mariage 21 novembre 1631 avec Eve Reine de Sultz (Fonds Bock, article 132)
642. Heirathsbriefauszug vom 21. November 1631 zwischen Philipp Ludwig Böckel von Böcklinsau, ehelichen Sohn des Philipp Dietrich Böckel und der Anna Maria geb. von Beerstett und Eva Regina von Sultz, ehelichen Tochter des Hanns Philipp von Sultz und der Anna Regina von Mittelhausen. Cop. vid. (Deutsche Adelsproben aus dem Deutschen Ordens-Central-Archive, Leopold Nedopil, Vienne 1868)

Eve Reine de Sultz, épouse de Philippe Louis Bœcklin de Bœcklinsau, cède des revenus au notaire Jean Pierre Gündel
1644 (2. febr.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 76
Erschienen die Wohl Edel Viel Tugendsame Fraw Eva Regina Böckhlerin von Böckhlinsaw gebohrne von Sultz mit beÿstand deß Wohl Edel- Gestreng. Philipß Ludwig Böckhlins von Böckhlinsaw ihres geliebten Ehevogts
hatt in gegensein H Joh: Petri Gündelß deß Notarÿ und Kleinen Rhats Verwanthens
daß Dominium directum die Eigen: und Hoff herrschafft auch anhangende Rechte und Gerechtigkeit, so Ihro Fr. Evæ Reginæ, in crafft erstlich eines in der Osterwoch a° 1290. mit der statt Straßburg anhangend. Insigel gefertigt. und der darüber feriâ secundâ proximâ ante Festum beati Anthoni a° 1453. mit deß hoffs Insigel, verfaßter Vrkund, alß ein Transsumpt: einverleibten Erblehen,
Mehr eines vff Mittw. nach Mauritÿ a° 1308. mit bemeldter Statt Insigel Verfertigt. und der, dictâ feriâ, gleichergestalt gemachter Vrkund: alß ein vidimirte Copia, inserirt. resp. Kauff: und widerholtz Erblehen,
Ferners Zwener lateinischer pergamentiner, mit deß hoffs Insigel besigelter resp. 15. Kal. Junÿ a° 1454. und 8. Idus Martÿ a° 1484. datirter, durch einander. gezogener recognitions Brieff, und dann der, am 20. 9.br. a° 1641. in der Cancelleÿ Contractstub. vffgerichteter Vergleichung und repetirter Erblehnungß Verschreibung vff hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen so alhie am Schneidergraben gegen der Just. hienüber, neben Weÿl. hannß Caspar Emmerichß deß handelßmanns seel. Wittib und Erben, ein und anderseit neben hannß Friderich Teürern dem Goltschmid gelegen ist: und anietzo Henrich Gottier den Würth Zum Spieß erb lehnungßweiß innhatt und besitzt, auch deßweg. iährlich vff Martini dreÿ Pfund pfenning gelts und zwen Cappen zur Erbzinnß zu raich. schuldig, gebühren, für ohn verhafftet ledig und eig. Vnd were solch Cessio darinn auch die von Martini a° 1642. & 1643. noch hinderständige Zwen Canones begriffen seind, Zugang. und geschehen umb 50. Pfund

Les trois enfants d’Eve Reine de Sultz, veuve de Philippe Louis Bœcklin de Bœcklinsau, partagent les biens maternels, à savoir Marie Reine Bœcklin de Bœcklinsau femme de Frédéric Gœhler de Ravensburg et les mineurs Sophie Madeleine et Philippe Frédéric

1662 (1.8.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 1)
Zuwißen demnach auff absterben Weÿl. der wohl Edel gebohrnen, Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Evæ Reginæ Böckelin von Böckhlinsaw, gebohrner von Sultz, des auch weÿl. Freÿ Reichß wohl Edelgebohrnen vnd Gestrengen Herrn Philippß Ludwig Böckhle von Böckhlinsaw, des beständigen Regiments der Herren XV.en beÿsitzers seeligen, hinderlaßener Adelicher Fraw wittwen, nunmehr auch seeligen, alle deroselben Verlaßenschafft bereiths in A° 1658. gebührlichen Inventirt vnd beschrieben, bißanhero aber vnder den dreÿen noch lebenden Adelichen Kindern Vnd Beneficial Erben vnvertheilt gestanden, daß hierauff vnd solchem nach ane Zue end stehendem dato, in der adelichen Böckhelinischen Behaußung ane Stephans plahn alhie gelegen Persönlich Zusammen kommen vnd erschienen seindt Erstlichen der freÿ Reichs wohl Edelgebohrne Gestrenge Junck. Friderich Göler von Rauenspurg alß Ehe Herr d. wohl Edelgebohrnen Frawen Mariæ Reginæ Böckhelin von Böcklinsauw, Ferner der auch Freÿ Rechts Edelgebohrne Gestrenge Junckher Hieronÿmus Christoph Bapst von Bolßenheim, alß geordneter Vormünder Jungfr. Sophiæ Magdalenæ vnd Junckher Philippß Friderichs aller 3. rechter geschwüsterte vnd vor wohlvermelter verstorbenen beed. Aedlich. Ehegemächt see. nachgelaßener döchter vndt Sohns (…) Freÿtags vnd Sambstags den 1. et 2. Aug. 1662.
638. Extract des Inventars über die Verlassenschaft der Eva Regina Böckel von Böcklinsau geb. von Sultz, Wittwe nach Philipp Ludwig Böckel von Böcklinsau, aufgerichtet im J. 1658. Kinder: Maria Regina, Sophia Magdalena, Philipp Friedrich und Ernst Ludwig. Cop. vid. (Deutsche Adelsproben aus dem Deutschen Ordens-Central-Archive, Leopold Nedopil, Vienne 1868)

Mentions de Marie Reine Gœler à propos de son droit de manance
1632, XV (2 R 58) Jr. Hannß Philipp von Sultz se: Kinder. 147. [Geschenck]
1670, XV (2 R 87) Fr. Maria Regina Gölerin von Ravenspurg. [pt° Schirmgelts] 97, 102.
1671, Conseillers et XXI (1 R 154) Maria Regina Göhlerin von Ravenspurg. [pt° Schirmgelts] 253. 258.

Marie Reine Bœcklin de Bœcklinsau vend la maison à Marie Françoise Bœcklin de Bœcklinsau, née de Rathsamhausen-Ehnwihr

1685 (11.8.br), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 497
H. Ludwig Heinrich Zorn von Plobßheim dießer Statt XV. alß H. Friderich Jacob Gehlers von Ravenspurg /:welcher Von Fr. Maria Regina Gehlerin von Ravenspurg gebohrner Böcklin Von Bocklinsaw seiner Adelischen Fr. Mutter befelcht ist, Kürtze der Zeit und andere geschäft halber dießer Verschreibung beÿwohnen können:/ hierbeÿ schrifftlich beschienener maßen substituirter Mandatarius
in gegensein Fr: Mariæ Franciscæ Böcklin Von Bocklinsaw gebohrner Von Rathtsamhausen Zue Ehenweÿher mit assistentz H. Henrich Dietrich Voltzen Von Altenaw XV. – Zwar vff den am 20. aug. nechsthin bereits von Hhn Räth und XXI. Obrigkeitlich ertheilten Consens schein
eine behaußung, hoff, hoffstatt Stallung sambt allen ubrige deren Gebäwen, begriffen, weithen, rechten zugehördten und Gerechtigkeiten, allhier in der Brandgaß einseit neben einer behaußung hoher Stifft Straßburg gehörigen anderseit neben weÿl. H. Johann Georg Zittelin deß Schneiders und E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers nachgelaßenen Erben, hinden uff hannß Conrad Simon den Peruquenmacher stoßend gelegen – umb 1200 Gulden a 15. btz.

Philippe Frédéric Bœcklin de Bœcklinsau épouse en 1670 Marie Françoise de Rathsamhausen d’Ehnwihr. L’acte de mariage dans les registres de Plobsheim n’est pas entièrement rédigé
Mariage, Plobsheim (luth. f° 426)
Anno 1670. Seind von mir Zu Wibelsheim copulirt der freÿ Reichs hochadel. gebohr. vnd gestr. Philips Friderich Böckel [non terminé, entre Dom. Exaudi et Fer. II. Pentecost, et Dom. XXI et XXII post Trinitat] (i 444)

Marie Françoise Bœcklin de Bœcklinsau, née de Rathsamhausen-Ehnwihr loue la maison à Guillaume Frédéric de Dormentz

1688 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 209-v
/:tit:/ Wolff Henrich Zorn von Plobßheim deß beständig. Regiments der Hh. XV. beÿsitzer, alß seiner Anzeig nach mündlich constituirter mandatarius p Frauen Maria Francisca Böcklin von Böcklinsau gebohrner von Rathsamhaußen zu Ehenweÿer, mit beÿstand H. Johann Peter Weÿdenkopff, LL. Studios. Ihres domestici
in gegensein /:tit:/ Hn Wilhelm Friderich von Dormens
entlehnt, derselben allhier in der brandgaß einseit neben der Zittelinisch. anderseit einer Bruderhoffisch. behaußung gelegene behaußung, der Mittelhaußische hoff genandt, sambt allend eren Gebäuen, hoff, gärttlein, und Vbrig zugehördt. nichts darvon alß die eine Cammer so zwisch. den beed. Steeg. im eck stehet, und die obere bühn über dem Gang, welche Sie die Fr. Verleiherin sich zu Ihrem Gebrauch reseviert außgenomm. und dann d. Stall und 2. bühnen so H. (-) Neubaur d. handelßmann in lehnung hat, und dießen letst Zwar auff hernachbemeldte condition außgenommen, alles auff Vier jahr lang von Johannis Bapt. dießes jahrs anzurechnen, umb 14. pfund 10 schilling Straßb.
Darbeÿ insond.heit angedingt und verglich. word., daß wann obged. H. Neubauren Lehnung zu end geh. welches auff Joh:is Bapt. 1689 gescheh. wird, alß dann dem H. Entlehner auch d.selbe stall und 2. bühnen zu seiner lehnung gehörig, dahingeg. d.selbe von selcher Zeit an 27 pfund 10 schilling jährlich. Zinßes zu reichen schuldig sein solle

Les enfants de la précédente (voir Lehr, L’Alsace noble, p. 102) Béat Louis Bœcklin de Bœcklinsau et Loup Frédéric Bœcklin de Bœcklinsau, tous deux capitaines, et Eve Susanne Bœcklin de Bœcklinsau, épouse de Jean Sigismond de Landsperg vendent la maison à Jean Christophe Kellermann et à sa femme Marie Véronique Hoffmann moyennant 1 600 livres

1698 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 331-v
Erschienen /:salv. titl:/ herr Beat Ludwig Böckel Von Böcklinsau Capitain, Und E.E. großen Raths Beÿsitzer, Ferner herr Wolff Friderich Böckel Von Böcklinsau, Capitain, So dann Frau Eva Susanna auch gebohrne Von Böcklinsau /:tit:/ Hn Johann Sigmund Von Landsperg, auch Capitains, Fr. Gemahlin, mit beÿstand deßelben
haben in gegensein /:tit:/ Hn Johann Christoph Kellermanns, des beständigen Regiments der Hn. XV. Beÿsitzer Und Fr. Mariæ Veronicæ geb. Hoffmännin deßen ehelicher Haußfrauen (zu kauffen gegeben)
Eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt, sambt allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten, der Mühlhaüßisch Hoff genandt Und gelegen allhier in der Brandgaßen einseit neben einer Thomb Capitulischen Behaußung, anderseit neben Frantz Ulrich dietzel hinden auff ein Gartten denen Kaüffern auch gehörig, stoßend gelegen – umb 1600 pfund
darbeÿ zu wißen, daß Unter dem Kauff mit begriffen sein sollen Fünff große in dem gewölbten Keller liegende Faß ohngefähr zusammen 150 ohmen haltend

Jean Christophe Kellermann hypothèque la maison au profit du marchand Jean Nicolas Herff

1698 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 440
/:tit:/ Hn Johann Christoph Kellermann, deß beständigen Regiments der Herrn XV. beÿsitzer
in gegensein Hn Johann Niclaus Herffen, deß Handelsmanns, schuldig 1050 pfund zu Erkauffung hernach specialiter hypothecirten behaußung
unterpfand, Eine Behaußung, hoff, hoffstatt sambt allen deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier in der Brandgaß, einseit neben einer dom Capitularischen Behaußung, anderseit neben Frantz Ulrich Dietzel, hind. auff einen gatten, zu einer andern behaußung, auch dem H debitoris zuständige, stoßend geleg.
[in margine :] H. Frantz Peter Crugot, Handelßmann und burger allhier im Nahmen Johann Jacob Sinner Chavallier und Landvogt zu Lausanne, Berner gebiets, alß Ehevogts fraun Ester Herffin, hierinn beml. Hn Herffen des Creditoris Nun seel. hinterlassener Tochter (in gegensein) Frauen Veronicæ geb. Hoffmännin hie Vor ehrenged. Hn XIII. Kellermanns deß debitoris Nun seel. nachgelaßener Fr. Wittib mit beÿstand Hn Niclaus Anstätt, Exsenat. Ihres Vogts, So dann /:tit:/ Herrn Johann Georg Denners fünffzeheners alß Curatoris beml. Hn dreÿ Zehners Kellermanns Nachgelaßener Kinder, den 22. mart. 1714

Jean Christophe Kellermann vend une partie de son jardin à Sébastien Scheitel (propriétaire de la parcelle Blondel V 24, actuelle maison Saint-Arbogast, 3, impasse des Echasses)

1701 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 426-v
/:tit:/ herr Johann Christoph Kellermann deß beständig. Regiments der Herren Fünffzehen beÿsitzer
in gegensein Hn Sebastian Scheitelß, hochadelichen Rathsamhaußischen Vogts zu Fegersheim, auff die von H. Räth und XXI. am 17. huius ertheilter permission
Ein Stück grunds od. gartten von sein H. Kellermanns hind. deßen wohnhauß gelegenen Gartten sambt dem außgang in d. Steltzengäßlein auch darin stehenden gartten heüßlen, gelegen allhier oben im Steltzengäßlein, einseit neben sein H. Kaüffers am 17. huius an sich erkauffen Hopfferischen behaußung and.seit neb. einen außgang einer domb Capitularischen behaußung so dißmahls d. H. Graffen von Manderscheid alß domb Capitularen bewohnt, hind. auff deß Hn Verkäufers reservirt. Gartten, so mit ein. dielenwand od. Maur in gemeinen Costen und. scheiden werd. solle, stoßend gelegen – um 400 pfund

Jean Christophe Kellermann vend au même une autre partie de son jardin

1702 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 72-v
(550) T. Herr Joh: Christoph Kellermann deß beständigen Regiments der Herren XIII.ern beÿsitzers
in gegensein Hn Sebastian Scheitels hochadelichen Rathsamhaußischen Vogts zu Fegersheim, u. zwar auf die Von Hn. Räth u. XXXI.ig ahm 6.ten hus. ertheilte permission
eines gantzen garthens, hinter deß Hn. Verkaüfers wohnbehaußung in der brand gaßen einseit neben dem manderscheidischen hoff anderseit neben einem Hauß gemeiner Statt gehörig allhier gelegen, woran, Er, der Hr. Käufer bereiths ahm 19. Aug: 1701 ein stück sambt einem gartenhäußlein gekaufet, auch seÿe in heuthigen Kauf begriffen d. gartenhaüßlein auf solchem platz gegen deß Hn. Verkaüfers wohnbehaußung gelegen, sambt allen begriffen, weithen, Zugehörden, rechten u. gerechtigkeiten – Worbeÿ zu wissen, daß der Hr. Kaüfer hierbeÿ für sich, seine EE. u. nachkommende Versprochen, diejenige zweÿ fenster so auß deß H. Verkaüfers obgemelder behaußung in sothanen garthen gehen nicht zu Verbauen, sondern den freÿen prospect auf ewige Zeithen in solchen garthen zulaßen – um 550 pfund

La veuve et le tuteur des enfants de Jean Christophe Kellermann louent une partie de la maison aux frères Jean Ignace et Charles Joseph de Zoller, agissant pour le compte de leur mère

1709 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 146-v
S.T. hr Joh: Georg Denner XV.ner alß vogt weÿl. S.T. H. Joh: Christoph Kellermanns XIII.ners KK, Item hr Niclaus Anstett E.E. Großen Raths beÿsitzer alß vogt Kellermännischen frn wittib
S.T. H. Joh: Ignatius u. H. Carl Joseph Gebrüder von Zollern nahmens S.T. frn Maria Ursula von Zollern ihrer frn Mutter
entlehnt, in dem Kellermannischen hauß allhier in der Brandgass einseit neben dem Manderscheidischen hoff anderseit neben (-) Kutschern gelegen den gantzen stock gegen der Brandgass, bestehend unten in einem sahl im mittlerin stock einer stueb u. Cammer im obern eine stueb u. Cammer sambt dem Kästel darüber wie dann auch die remise de Carosses, Item den Stock im hoff gelegen dem holtzhauß hinüber eine stueb eine Kammer sambt der darinnen befindlichen tapizereÿ so dann die Küchen alles im mittern Stock, beneben obligirt sich die fr: XIII.nerin eine Cammer so noch etwas reparirend gebraucht repariren zu laßen um die mägd zu logiren, die trückeneÿ soll nach nothurff ins gemein gebraucht werden, ferners obligirt sich wohlged. fr: verleierin ein Kämmerlein gleich neben der mägd Kammer mit dielen zu verschlagen zu laßen wie dann auch die steeg abgereder maßen ahn besagten Kammerlein zu transportieren und mit einer dielen wand zu versehen um alle Communication zu verhindern, drittens verlehnt die fr: verleiherin den großen Kasten zu denen früchten in ihrem großen hauß, Item cedirt Sie die zweÿ hintere theil in dem großen gewölbtem Keller u. reserviret sich d. vordere dritte theil, obigirt sich anbeÿ den Keller obbesagter maßen mit latten unterschlagen zu laßen, Endlichen will sie fr. verleiherin von mitten deß holzhaußes grad hinüber biß ahn d. hauß so im hoff ist mit latten unterschlagen laßen – daß dieße lehnung angehen solle auf ostern 1709 – um einen jährlichen Zinß nemlich 70 lb
[in margine :] auff fernerer 2 jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ 1711 prolongiren und continuiren, anjetzo ahne statt 70 lb jährlich dieße 2 Jahr durch nur 60 pfund, den 14. mart. 1711

Les experts estiment la maison à la somme de 1 050 livres lors de l’inventaire dressé en 1722 après la mort de Marie Véronique Hoffmann.
Jean Christophe Kellermann se rend propriétaire de la maison lors du partage de la succession de sa mère

1726 (13.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 53)
Abtheil: vergleich: und respectivé Verloßungs register Über Weÿland Frauen Mariæ Veronicæ Kellermännin, gebohrner Hoffmännin, auch weÿl. S. T. Herrn Johann Christoph Kellermanns geweßenen hochmeritirten XIII.rs des beständigen Regiments alhier hinderbliebener Fraw wittib nunmehr seel. verlaßene Haüßer und ligende Güetere auffgerichtet in Anno 1726.
Mittw. den 13. Februarÿ. 1726. seind eingangs gemelter Frauen Mariæ Veronicæ Kellermännin, gebohrner Hoffmännin seel: Hinderlaßene resp° H Söhn, Fr. und Jgf. döchtere und ab intestato verbliebene Erben, wie auch deren Herren Ehe und Geschworne Herren Vögte alle hernach benandt beÿsammen erschienen und volgendes abgehandelt vnd verglichen
Vorderist ist die Sterbbehaußung allhier zu Straßburg in der Brandgaßen, einseit neben einer behaußung dem Hochwürdigem Dom Capitul Hoher Stifft Straßburg, anderseit neben Johann Georg Heÿland dem Gutscher gelegen, hinten auff den Scheidelischen Garten stoßend, mit allen ihren Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, sambt deren darin befindlichen bauch Keßel, eisern Bräter vnd dem oben in dem dritten stock stehenden Kasten nach vorher genommenen Reifflichen bedacht wißend vnd wohlbeschehener überlegung der Sachen, und allseitigem Consens vmb 6500 Gulden Straßburger Courrant angeschlagen und vff solchem fuß volgendts ohnpræjudicirlich zu Verloßen verglichen worden thut 3250 lb
davon solle aber vordrist abgeh. die darauff hafftende beschwerd, so mann vorhin Ihro Excellenz Herrn Prætori regio seel. modo dem Stifft Zur Carthauß in Capital schuldig, benantlich. 950. lb, Restirt also ane dem Kauffschilling noch 2300. lb (…)
Solchem nach ist das ordentliche Loß vmb obiges hauß mit denen Gewohnlichen Zeduln gelegt vnd solches Herrn Johann Christoph Kellermann Zugefallen vor 2300 lb

Contrôleur du magasin à sel, Jean Christophe Kellermann hypothèque la maison au profit des petits-enfants du marchand Jean Charles Fessel

1726 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 408-v
H. Lt. Johann Christoph Kellermann Contrôleur in alließigem Saltzhauß
in gegensein H. Johann Joachim Haubenstricker alten dreÿers allhiesigen Umbgeldts als vogts weÿl. H. Johann Carl Feßel handelsmanns hinterbliebenen noch lebender Enckelin und einiger erbin Margaretha Salome Feßelin, gedachter Kellermann als eigenthumbs besitzer hiernach beschriebener behausung, schuldig seÿe 400 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Brandtgaß, einseit neben einer dem hochwürdigen domb capitul hoher Stifft Straßburg zugehörigen Curiâ anderseit neben Johann Georg Heÿland dem gutscher hinten auff dem Scheidelischen gartten – ihme Krafft einer vor H. Not. Pantrion ahm 13. Februarÿ jüngst zwischen sambltichen Kellemännischen Erbs Interessenten getroffenen hauß Kauffverschreibung

Assisté de son frère Charles Louis vicaire du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune, Jean Christophe Kellermann hypothèque la maison au profit du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune

1730 (22.12.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 551-v
H. Johann Christoph Kellermann Contrôleur in allhiesigem Saltzhauß und deßen bruder H. Carl Ludwig Kellermann vicarius beÿ dem Collegiat Stifft zum Jungen St Peter beede gebrüder
in gegensein H. Frantz Jacob Eggs Schaffners wohlgedachtn Stiffts zum Jungen St Peter, besagtem hoch Ehrwürdigem Stifft zum Jungen St Peter – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, H. Johann Christoph Kellermann in specie Eine Behausung Nebens: gebäu hoff und hoffstatt mit allen derselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ahne der Brandtgaß, einseit neben weÿl. Hannß Georg Heÿland gewesten Kutschers wittib und Erben anderseit neben einem hochwürdigen dombcapitul hoher Stifft Straßburg zuständigen Canonicat: hauß hinten theils auff Rathh. Johann Michael Frid theils H. Scheittel den Rentmeister zu Molßheim stoßend
Ferner Eine mit einer dielewandt umbgebenen gartten und gartten hauß cum appertinentis vor dem Fischerthor, einseit neben weÿl. H. Abraham Miuille gewesten Banquier Erben anderseit neben Fr. Maria Magdalena Bochin geb. Jundtin der wittib, – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 5 ß ane bodenzinß

La luthérienne Marie Salomé Kilian déclare en 1726 que le père de son enfant Marie Salomé est Jean Christophe Kellermann. Marie Salomé Kellermann épouse en 1749 le maçon Joseph Scheffler.
Jean Christophe Kellermann épouse Marie Madeleine Dürr, fille du (cordonnier) Jean Michel Dürr et de sa femme Eve Marguerite Ott : contrat de mariage, célébration

1733 (16.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 51)
Mariage – furent presens Le Sieur Jean Christophe Kellerman Controleur du Grenier a Sel en cette ville fils majeur d’ans jouissant de ses droits de feu Le Sieur Jean Christophe Kellerman Viuant Prevôt des Marchands et assesseur de la Chambre des treize de cette ville et de defunte damle Marie Veronique Hoffman son épouse ses pere et mere faisant stipulant et agissant pour Luy et en son nom d’une part
Et dem.le Marie Madeleine Dürr fille majeure d’Ans jouissante de ses droits de feu Le sieur Jean Michel Dürr Bourgeois de cette ville et de defunte Eve Marguerite Otto, sa femme aussy ses pere et mere faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom d’autre part
Fait lû passé et succinctement interpreté en allemand par ledit Notaire à Strasbourg le 16 May 1733, de l’avis, conseil et assistence de la part (…) de la future épouse du sieur Philippe Durr orfevre Bourgeois aussy de cette ville son frere germain (signé) jean christop Kellermann, maria magtlena dirr

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 147)
Hodie prima Menis Junÿ Anni 1733 (…) sacro Matrimonÿ Vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Joannes Christophorus Kellermann præfectus Annonæ salariæ et Dlle Maria Magdalena Dürrhin (signé) Johann christopff Kellermann, maria magtlena dirrin (i 149)

La luthérienne Marie Madeleine Dürr se convertit le 3 décembre 1732
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 67) Magdalena Dirrin, 1732 decembris 3

Le cordonnier Jean Michel Dürr épouse Anne Eve Ott devant le pasteur de Saint-Guillaume en 1692
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 40-v, n° 18)
1692. Auff erstbemelten Mittwoch [d. 4. Junÿ] sind Zugleich copulirt word. Johann Michel Dürr d. ledige Schumacher, Wld Hrn Augustus Dürren, gewes. Würths Zum Spieß v. B. alhier v. Maria Magdalena Ockenfußin nachgelas. ehel. Sohn, vnd J. Anna Eva Joh: Philips Otten, deß Kieffers v. B. alhier vnd wld. Fr. Ottilia geb. Seÿdlerin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Dürr als hochzeiter, Anneua inoths* d h zeitzrin (i 41)

Les Quinze ont fait appel à candidature pour remplacer le poste de contrôleur du grenier à sel jusqu’alors tenu par le luthérien Rang. Six candidats dont cinq catholiques s’inscrivent. Les préposés au sel laissent aux Quinze le soin de choisir parmi les cinq candidats catholiques d’après le principe de l’alternative. Le préteur royal estime que Jean Christophe Kellermann est le plus compétent, d’autant qu’il est natif de Strasbourg et fils d’un assesseur du Magistrat. Les Quinze adoptent l’avis du préteur royal.
1721, Protocole des Quinze (2 R 125)
Wieder Ersetzung der Controlleur: Stell im Saltzhauß betr. – H Joh: Christoph Kellermann wird Controlleur in dem Saltzhauß
Obere Saltzherren laßen durch herrn Secret. Kleinclaus proponiren, seith deme Mghh. zu wieder ersetzung der Controlleur: Stell in dem Saltzhauß eine Rubric erkant, hätten sich folgende persohnen beÿ der Cancelleÿ geschrieben gegeben 1. Joh: Jacob Dieterlin, 2. Jacques Hector Gombaut, 3. Estienne Daudet, 4. Johann Christoph Kellermann, 5. Joh: Frantz Reineri und 6. Johann Ignatius Hügel, der erstere Augspurgischer Confession, die Fünff letztere aber Catholischer Religion. Die alternativ betreffend so seÿe dieses ein Officum unicum, und weil H. Rang so der letzt erwehlte beÿ diesem Ambt geweßen, so werde die tour nun ein Subjectum Catholischer Religion treffen. Die hochverordnete Ober:Saltzherren, in deme sich nur Fünff persohnen dießer Religion geschrieben gegeben, hatten Keinen Außschuß machen, sondern die Wahl Mghh. überlaßen wollen.
Herr Prætor Regius meldet hierauff daß die alternativ an einem subjecto Catholischer Religion seÿe, solch seÿe gantz Klahr, die Persohn belangend, so werde nicht nur nach denen ordnungen, sondern auch nach dem Interesse und Wohlfahrt des gemeinen Weßens, der tüchtigeste Zu erwehlen sein, Wann nun dießem also so finde er daß H Joh: Christoph Kellermann der Vorzug gebühre, maßen er ein litteratus so sich bißhero sehr wohl auffgeführt, undt denn ein gebohrener Straßburger, Über das so seÿe derselbe ein Sohn von einer Magistrats persohn so sich besonders beÿ dem publico meritirt gemacht, welches ein particular Consideration meritire, wolle er also ged. H. Kellermann seine Stimm gegeben haben.
Electus H. Joh: Christoph Kellermann C. R.

Jean Christophe Kellermann que les Quinze viennent de nommer contrôleur au grenier à sel prête serment devant les Conseillers et les Vingt-et-Un
1721 Conseillers et XXI (1 R 204)
H. Joh: Cristoph Kellermann als neu erwöhlter Controlleur im Saltzhauß Von denen Herren Fünffzehen legt seinen eÿd ab. 214.
(p. 215) Sambstags d. 6. Sept. 1721. H. Johann Christoph Kellermann, welcher beÿ Ghh. XV. d. 1. hujus Zu einem Controlleur in dem Saltzhauß erwöhlet worden, hat seinen Eÿdt abgelegt.

Jean Christophe Kellermann demande une augmentation de salaire en arguant qu’il doit travailler même quand le grenier à sel est fermé
1731, Protocole des Quinze (2 R 137)
(f° 3) Mittw. den 17. Januarÿ – Obere Saltzh. Lect. mem. vom 13. hus. in H. Johann Christoph Kellermann Controlleur ilm Saltz hauß pto additionis. Ille gehört, hat cont. mem. widerhohlt mit dem beÿsatz, d. Wann auch d. Saltzhaus geschlossen er noch immer noch arbeiten müße. H. Dep. H Rang* den 13. 7.br. 1720. seÿen 20 biß 30 thaler Zuerkandt Weg. theüren Zeiten, doch nur solang alß due theüren Zeiten Wehren, * d. ihme solang dieße Extraord. arbeith davon Und mit einer jährl. gratificâon Von 20 thaler zy adiudiciren. Erk. in plenum
(f° 5) Sambstag en 20. Januarÿ – Obersaltzherren laßen bescheid ansagen in H Johann Christoph Kellermann

Jean Christophe Kellermann obtient une augmentation de 100 florins
1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(p. 99) Sambstag den 2. Maÿ – Obersaltzh. ref. in s. H. Johann Christoph Kellermanns pt° addit: salarii. Erk. addition auf 100 fl. gesetzt jährl. * bezahlen.

1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
(p. 389) Sambstag d. 1. Augusti 1739 – Fuchß nôe H. Joh: Christoph Kellermann des Controlleurs in dem Saltzhauß prod. Underth. Memoriale sambt beÿlag pt° erhöhung Salarÿ. Erk. Ober Saltzherren

1731, Protocole des Quinze (2 R 137, notes)
Mittw. den 17, Januarÿ – Ober Saltz Hh. Lect. mem. vom 13. hus. in H. Johann Christoph Kellermann Controleur im saltzhauß pt° additionis. P. gehört, hat cont. mem. widerhohlt mit dem beisatz d. wann auch d. Saltzhaus geschloßen, er noch immer noch arbeiten müße.
H. Dep. H. Rang den 13. 7.bris 1720 seÿn 20 biß 30. thaler Zuerkandt Weg. theüren Zeiten, doch nur so lang alß die theüre Zeiten Wehren, R* d. ihme so lang dieße Extraord. arbeit dauren werd. mit einer jährl. gratification von 20 thaler Zu adiudiciren. Erk. in plenum.
Sambst. 20 January – Ober saltz herren laßen bescheidt ansagen, in H. Johann Christoph Kellermanns

1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(f° 99) Sambstag den 3. Maÿ – Ober saltz herren ref. in s. Joh: Christoph Kellermanns pt° addit. salarii. Erk. addition auf 100 fl. gesetzt jährl. Zu bezahlen.

Jean Christophe Kellermann demande une nouvelle augmentation de salaire étant donné qu’il fournit beaucoup de travail et que son revenu lui permet à peine de subsister avec sa famille. Il fournit un état de sa rétribution, soit 300 florins en comptant l’augmentation qui lui a déjà été consentie, 72 florins de remboursement, 49 florins pour trois comptes rendus, 6 quarts de céréales, 6 mesures de bois, 600 planches et 2 setiers de sel. La commission estime qu’on pourrait accorder 12 mesures de vin à prendre dans les caves de la Ville au lieu d’argent puisque le trésor est vide, et sans conséquence pour ses successeurs. Les Quinze adoptent la proposition.
1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
(p. 389) Sambstag d. 1. Augusti 1739. – Fuchß nôe Joh: Christoph Kellermann des Controlleurs in dem Saltzhauß prod. vnderth. Memoriale sambt beÿlag n° (-) pt° erhöhung Salarÿ. Erk. Ober Saltz Herren.
(p. 426) Sambstag. d. 5. Sept. 1739. – H. Joh: Christoph Kellermann pt° Addit.
Obere Saltz Herren laßen durch Herrn Secret. Kleinclauß referiren daß H. Johann Christoph Kellermann der Controlleur in allhiesigem Saltzhauß den 1. Aug. jüngst ein Underth. Memoriale mit beÿlag N° (-) producirt, darinnen derselbe gehorsambst Vorträgt, es seÿe bereiths 6. Jahr deß Mghh. Ihme die Gnad angethan seine jährliche Besoldung umb etwas Zu vermehren, maßen deroselben generositæt nicht leiden möge daß ein getrewer beambte beÿ seiner mühsamen undt beständigen Arbeit, da derselbe nichts darneben Versehen noch gewinnen Könne, noth leiden solle. Es werde aber die arbeit, wie aus dem Beÿtrag N° 1 ersichtlich alle Zeit Vermehret, anbeÿ seÿen die Zeiten sehr schwehr undt seÿe Ihme, Vnderth. Imploranten fast ohnmöglich mit seiner haußhaltung und 4. Kindern beÿ seiner Besoldung Zu leben und aus Zukommen, mit demüthiger bitt Mghh. geruhen möchten obige Umbstände Zu behertzigen, und Ihm eine anderwärtige Vermehrung der Besoldung gedeÿen Zu laßen. Auß geschehene Weisung haben der Supplicant einen Estat seiner bereits habenden Besoldung, Welche in 300. gulden sambt der bereiths habenden addition an geld Vor die Wohnung 72. fl. Accidentien 49. fl 5 ß Von 3 Rechnungen 18 fl. 6. Frl. Frucht 6. Fuder Holtz 600. Wellen undt 2. Sester Saltz bestehe, Vorgelegt, und petitum Wiederhohlet.
Auff seithen der Hh. Deputirten habe man Vermeint daß weil der H. Implorant sehr viel mühe beÿ seiner Controlle hat auch sehr eifferig undt fleißig in seinem ambt, anbeÿ mit einer schwehren Haußhaltung beladen Ihme jährlich 12. ohm. Wein aus dem Statt Keller, jedoch ohne Consequenz ratione Successoris, alß eine fernere addition Zu erkandt undt abgefolget werden Könte, maßen es beÿ denen jetzigen conjuncturen, da der Pfenningth. gar nicht beÿ mittlen, es nichy wohl thun laßen Geld-additionen Zu machen. Des Herrn Prætoris Regÿ Excellenz dero man Von diesem Bedacht nachricht gegen habe solchen auch genehm gehalten. Es stehe aber zu Mghh. was sie erkennen wollen. Erk. Bedacht gefolgt.

Jean Christophe Kellermann hypothèque la maison au profit de Jean Schad, prêtre à la Commanderie Saint-Jean. Maurice Reiner (son beau-frère) se porte caution.

1734 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 48
H. Johann Christoph Kellermann J.V.Ltus und Controlleur in hiesigem Saltzhauß
der Commenthureÿ des Ordens zu St Johann Procuratoris des Ehrwürdigen H. Johannes Schad Ordens Priesters daselbst – schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, Eine Behausung, Nebens: gebäu, hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und Rechten ahne der Brandgaß, einseit neben weÿl. Johann Georg Heÿland des Kutschers wittib und erben anderseit neben Truchseßischen E. hochwürdigen domb Capitul zuständigen hoff hinten auff Nicolas Michel des Traitteur gartten
wobeÿ erschienen des schuldners schwager H. Moritz Reiner Beambter in hiesigen Kauffhauß (…) verbürgt, unterpfand, seine allhier an St Stephans Plan liegende einseit neben H. Johann Quirin Berga dem Maurer und Steinhauer anderseit neben einem der Fabric des Münsters gehörigen hauß hinten auff das Ohleÿ gäßlein stoßend gelegene und eine ausfahrt dahin habende behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis

Marie Marguerite Dürr meurt en 1778, Jean Christophe Kellermann en 1785 en délaissant deux filles célibataires et deux fils engagés dans l’armée (dont François Christophe Kellermann, fait maréchal de France). L’actif de la succession s’élève à 263 livres, le passif à 290 livres.
1785 (12.10.), Not. Übersaal (6 E 41, 656) n° 128
Inventarium über Weiland S.T. H. Johann Christoph Kellermann des Contrôlleur Löbl. Stadt Saltzhauses und auch weiland Fraun Mariä Magdalenä geborener Dürrin, beeder gewesener Ehepersohnen und burger alhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet den 12.ten Octobris im Jahr 1785. – nachdeme dieselbe und zwar die Frau Eheliebstin im Jahr 1778. der Eheherr, deroselben hinterlaßener Herr Wittwer, aber den 29. Septembr. dieses 1785.sten Jahrs das zeitliche mit dem Ewigen verwechselt, hinterassen haben. – So geschehen alhier Zu Straßburg in einer an der Judengaß gelegenen Meister Antoni Schmitz dem Lichtermacher und hiesigen burger zuständigen und diesorts Zum theil Lehnungweiße bewohnenden behausung auf Mittwoch den 12. Octobris im Jahr 1785.
Beede seelig verstorbene Ehe Persohnen haben miteinander ehelich erzeuget und ab intestato zu Erben hinterlassen, wie folgt, 1° S.T. Jungfrau Mariam Veronicam Kellermännin, so majorennis und unter Assistentz S.T. Herrn Georg Adolph Ostertag, Medicinæ Doctoris et Practici, auch dieser Löbl. Stadt Hebammen Meister, dieser Inventut persönlich beigewohnet, 2° den Hochwohlgebornen Herrn Herrn Christoph von Kellermann, hochverdienten Brigadier der Königlich französischen Armeen und Obrist-Commandanten des Löbl. Husaren Regiments Colonel-General genannt, so sich dermalen zu Hagenau in Garnison befindet, deßelben Herr Mandatarius ist S.T. Herr Frantz Reiner, Professor bei der Königl. Artillerie alhier (…), 3) S.T. Jungfrau Mariam Magdalenam Kellermännin so großjährigen Alters und beiständlich Vorbenannten Herrn Dris Ostertag bei gegenwärtiger Inventation Zugegen gewesen, 4° den Hochwolgebornen Herrn Ludwig von Kellermann, hochmeritirten Capitaine-Commandant unter dem löbl. Regiment Salm-Salm, demalen zu Neu-breÿsach in Garnison liegend, desselben Herrn Mandatarius ist vorernannter Herr Prof. Reiner (…) welcher Er authorisiret hat auf die Väterlich Succession Zu Gunsten seiner beÿde Jungfrauen Schwestern Zu renunciren und denenselben seinen Erbtheil Zu überlaßen, So dann 5° H. Frantz Ignatium Kellermann, so majorennis und sich bei Fünfkirchen in Nieder-Ungarn aufhalten solle, demselben wurde (…) Zum Curatore ernennet Herr Lt. Johann Joseph Bitschnau, Cancellariæ Adjunctus et Procurator Vicarius welcher auch in solcher Qualitæt dem Geschäft persönlich abgewartet
Sa. hausraths 168 lb, Sa. Silbers 42 lb, Sa. angelegten Capitals 51 lb, Summa summarum 263 lb – Schulden 290 lb, mehr schulden dann guth 27 lb
Copie du contrat de mariage (…) 16 mai 1733 Humbourg Notaire royal

Jean Christophe Kellermann vend la maison à Philippe Chrétien Winter, receveur de familles nobles, et à sa femme Marie Marthe Wilhelm

1739 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 49-v
H. Johann Christoph Kellermann Controlleur in hiesigem Saltzhauß
in gegensein H. Philipp Christian Winter des adelischen Schaffners und Mariæ Marthaæ geb. Wilhelmin
Eine Behausung nebensbegäude, hoff, Bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der brandgaß, einseit neben Truchseßischen E. hochwürdig dombcapitulischen hoher stifft Straßburg gehörigen hoff, anderseit neben weÿl. Johann Georg Heÿland des kutschers wittib und erben hinten auf H. Rathh. Johann Michael Frid theils auff Nicolas Michel des Traitteurs gartten – beÿ abtheilung seiner Fr. Mutter seel. weÿl. Fr. Maria Veronica geb. Hoffmannin auch weÿl. S.T. H. dreÿzehners Johann Christoph Kellermann wittib Verlaßenschafft am 13. Februarÿ 1726 laut durch H. Notarium Jacob Christoph Pantrion errichteten Abtheilung und Verloßung Registers durch den looß zugefallen – (um 968, 400, 592, 116 und 531 pfund verhafftet, geschehen um 3375 pfund)

Le receveur Philippe Chrétien Winter épouse en 1721 Marie Marthe Wilhelm, fille du marchand Jean Wilhelm. Le mariage n’est pas célébré à Strasbourg
Copia der Eheberedung – Herrn Philipp Christian Winters, hoch freÿherrl. familien Schaffners undt burgers in Straßburg, als Hochzeiters ane einem, Undt Jungfraw Mariæ Marthæ, H Johann Willhelm deß burgers und Handelßmanns dahier ehel. tochter, als Hochzeitherin andern theÿlß (…) Geschehen undt Verhandelt in der Königl. freÿen Statt Straßburg den 29. Novembris In dem Jahr deß Herrn 1721. [unterzeichnet] Philipp Christian Winter alß hochzeiter, Joh: Frantz Winter alß des hochzeiters bruder, Maria Martha Wilhelmin alß hochzeiterin, Johannes Wilhelm als deroselben Vatter

Philippe Chrétien Winter passe avec son voisin Nicolas Michel un accord qui confirme les clauses de la vente du jardin en 1702. Philippe Chrétien Winter a le droit de conserver ses fenêtres grillagées qui donnent dans la propriété Michel.

1739 (11.12.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 551-v
H. Philipp Christian Winther adelischer Schaffner an einem
Nicolas Michel der hiesige Traitteur am andern theil
beederseits anzeigende, demnach H. Schaffner Winther als eigenthumbs besitzer einer ahne der Brandgaß einseit neben Truchseßisch E. hochwürdigen dombcapitul hoher stifft Straßburg gehörigen hoff, anderseit neben. weÿl. Johann Georg Heÿland des kutschers wittib und erben hinten theils auff H. Rathh. Johann Michael Frid theils ged. Michels Gartten gelegenen behausung, vermög einer zwischen weÿl. H. XIII. Johann Christoph Kellermann als proprietario erstged. Winterischen haußes und verkäufer Michelischen garttens und H. Sebastian Scheittel als käuffer erstged. Garttens am 11. Februarÿ 1702 in hiesiger C. Contract Stub errichteten Kauffverschreibung und derselben einverleibten bedingnuß, daß diejenige zweÿ fenster so aus Kellermänn: modo Wintherischem hauß im Scheittel modo Michelischen gartten gehen nicht verbauen, sondern denen proprietarÿs Kellermännischer Behausung der freÿe prospect in erwehnten gartten auff ewigen zeithen gelaßen werden solle, das Jus ne Luminibus nec prospectui officiatur erlangt, Er Michel aber durch einen in seinem Gartten auffgeführten Bau bedüttene zweÿ fenster verbauen, und den prospect in seinen gartten benommen und hiedurch H. Schaffner Winther genöthiget, zu erhaltung seines Rechtens wieder ihn Michel beÿ Eines Ehrs. Kleinen Rath allhier klagend einzukommen, und die abbrechung des wiederrechtlich geführten seinen Licht und prospect schädlichen baus zu begehren. Er Michel auch ungerechtsame seines verfahrens von selbsten eingesehen, und dahero für dienlicher erachtet, sich in der güthe mit H. Schaffner Winther zu setzen, als haben Sie für sich ihre Erben und Nachkommende folgende vergleich miteinander aufrecht und redlich geschloßen,
Nemlich es begibt sich H. Schaffner Winther für sich und alle künfftige eigenthumbs Herren seines haußes des obged. Rechtens ne luminibus vel prospectui officiatur, dahingegen 2. verpflichtet sich er Michel dasjenige gebäu, so bißherigen Rechts streitt veranlaßet, nebst dem daneben stehenden alten gebäu in dem Monath majo nächstkommenden jahrs auff seine Unkosten wegbrechen zu laßen und mit denen in seinem gartten künfftighin auffzuführen vorhabenden gebäuden 12 frantzösischen schuh breitt von der Maur Wintherischen haußes entfernt zu bleiben, angesehen er dittens ihme H. Schaffner Winther vest und ohnwiderrufflich verkaufft und cedirt, dießer auch für sich seine erben und nachkommende accepiret und erkauffet, von erstgedachten 12 schuhen Einen 8 frantzösischen werckschuh in der breitte haltenden und sich längst Wintehrischen haußes und Michelischen garttens in der länge erstreckenden platz von sein Michel grund und boden, alßo daß er H. Winther derselben mit einer Maur zu beschließen zu verbauen und damit seinen übrigen eigenthumb zu schalten befuegt seÿe, welcher verkauf und cession zugegangen umb 1075 pfund oder 700 livres tournois, so in dem Monath Majo 1740 so bald vorerwehnte gebäu abgebrochen sein werden (…)
5. den ahne obgedachte 12 schuhen annoch übrig 4 schuh breitten platz betrifft, so soll zwar selbiger ihme Michel eigenthümlich verbleiben aber von ihme nicht verbauen werden können, sondern zu einem Wintherisches hauß von Michelischen gartten oder denen darinn zu setzen vorhabenden gebäuden erforderlichen tag nehmen mögen dienen und dießes gäßlein auff sein Michels unkosten gepflästert im pflaster unterhalten, mit einer waßer: Rinne versehen zu allen zeithen sauber gehalten mit Keiner Pferdt noch anderer beßerung oder mist belegt kein unrath darin geschüttet und zu dem end die beederseith dahin gehende fenster vergrembßt, besonders keine fenster oder öffnungen von Stallungen umb allen üblen geruch zu vehüten darinn gerichtet werden, jedoch ihme Michel erlaubt sein eine thür in ged. Gäßlein als in sein eigenthumb zu brechen und sich deßen ane allen anderen keinen gestanck verursachend noch den ablauff des waßers verhindernden gebrauch zu bedienen, dießen letztern zu befödern ist
6.tens H. Winther schuldig das sowohl von seinen als auch von Michelischen an besagtem gäßlein stehenden gebäuden herabfallende und daraus lauffende Regen und andres waßer als ged. gäßlein durch seine behausung ablauffen zu laßen in die Brandgaß zu leiten und zu dem ende die öffnung in seiner Maur mit einem eißernen Rechen umb alle unsauberkeit abzuhalten zu versehen

Philippe Chrétien Winter meurt en 1748 en délaissant trois filles. Les experts estiment la maison à 3500 livres. La masse propre à la veuve est de 415 livres, celle propre aux héritiers de 971 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5446 livres, le passif à 636 livres.

1748 (16.7.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 22) n° 818
Inventarium über Weÿland des Wohl Edelvest Rechtsgelehrt und großachtbahren Herrn Philipp Christian Winters, verschiedener Hochfreÿherrl. familien gewesenen wohlmeritirten Schaffners und burgers alhier au Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1748. (…) nach seinem den 25. Februarii dieses lauffenden 1748.ten Jahrs aus dießem Zeitlichen Weil Leben genommenen tödlichen Hintritt, hier zwischen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches Begehren Erfordern und Ansuchen der Viel Ehren und tugendreichen frauen Mariæ Marthæ gebohrner Wilhelmin der hinterbl. Frau Wittib (…) beÿständlich S.T. Herrn Johann Heinrich Rang Casernier und burgers alhier dero geschwornen herrn Vogts (…) So beschehen Straßburg den 16. Julÿ 1748.
Denominatio hæredum. der Verstorbene Herr seel. hat ab intestato zu seinen rechtsmäßigen Erben verlaßen alß folgt, a) die viel Ehren und tugendsame Frau Mariam Sophiam Böcklerin gebohrne Winterin, des hoch Edelvest Rechtsgelehrt und Großachtbaren Herrn Christian Ludwig Böcklers J.U. Lti. und E.E. großen Raths alten beÿsitzers wohlverdienten Procuratoris vicarii wie auch hochfreÿh. Fleckensteinische familie Schaffners Fr. Eheliebstin, welche auch persönlich zugegen war und ihre Interesse unter assistentz Ehrenermelten deroselben H Eheliebstinen observirte, in den ersten 3. Stamm theil, 2) Jungfrauen Mariam Salome in den Zweÿten dritten Stamm theil, 3) Jungf. Mariam Dorotheam in den letzten dritten Stamm: theil, Welche beede letztere Jgfr. töchter annoch minorennis und dahero mit dem hoch Edelvest Rechtsgelehrt. und großachtbaren Herrn Johann Ludwig Winter, Eines hochlöbl. Ritterschaffts Directorii im Untern Elsaß wohlmeritirten Procuratori und Advocato Vermög Curatoris vom 15. Junÿ bevögtiget worden, Alle dreÿ des Verstorbenen Herrn seel. ehelich erzeugte und nach todt zu deßen rechtsmäßige Erben ad æquales partes verlaßene Kinder

In einer alhier Zu Straßburg ane der Brandgaß gelegenen und hiehero in die thlb. Verl. eigenthümlich gehörigen behaußung hat sich befunden alß folgt
Höltzen und Schreinwerck, Bühn, Knechts Cammer, In der nebens Cammer, In der Meelkammer, Im mittelsten Vor Zimmer, In der obern mittlern Stub (…)
Eigenthum ane einer Behaußung (T.) Eine behaußung hoff und Hoffstatt s. allen darbeÿ begriffenen Gebäuen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier zu Straßburg ane der brandgaß, einseit neben Joh: Georg Heÿlands des Gutschers Erben, anders. neben der Manderscheidischen in das hochwürdige Thom Capitul hohen Stiffts Straßb. gehörige Behaußung, hinten theils auff Herrn Rathh. Johann Michael Fried und theils auf Nicol Michel dem Traitteurs Garten stoßend gelegen, von welchem Garthen annoch einige Schuh hiehero zu dieser behaußung gehörig seind, so außer einigen hiernach unter denen passivis eingetragen befindlichen darauff hafftenden Capitalien, gegen männiglichen freÿ leedig und eigen, und durch die allhieig geschworne herren Werckmeister vermög deren schrifftlich außgestellten u. beÿ dem Concepto Inv. befindlichen Abschatzung de dato 29.ten Julÿ h. a. æstimirt und angeschlagen worden vor und um 7000 fl. oder 3500 lb. Darüber besagt ein in allhiesiger C.C. Stub gefertigter und mit dero anhang. größ. Insiegel verwahrter Kauffbrieff, inhaltend wie der Verstorbene seel. solche Behaußung von H. XIII. Kellermanns seel. Erben an sich gebracht hat de Dato 21. Jan. 1739. Ferner ein alter pergamenter Kauffbrieff in alh. C.C. Stub gefertigt, und mit dero anhangen. größ. Insiegel corroborirt außweißend, wie obermelter H. XIII.er selbige Käufflichen an sich gebracht datirt d. 4. Junÿ 1698. Und dann ein teutscher pergament: Kauffbr. u. resp. Vergleich gleichfalls in allhies. C.C. Stub gefertiget und mit deren anh. Ins. versehen datirt d. 15. Dec. 1739 des Inhalts wie daß der herr Schaffner seel. einen gewißen Platz von ein Nicolai Michels Garthen eigenthümlichen an sich erkaufft hat.
Ergäntzung der Fr. Wittib wehrender Ehe abgegang. ohnv. guthß, Vermög Invent. über deß Verstorbenen Herrn Schaffners seel. auch deßen hinterbl. Fr. Wittib einand. in den Ehestand Zugebr. Nahrung, durch H. Johann Winter Not: Jur: und burg. allhier sub dato d. 20. Octobris 1722 auffgerichtet
Ergäntzung derer Erben wehrender Ehe abgegang. ohnv. guthß, Vermög Vorhero schon allegirten über deß verstorb. Herrn Schaffners vnd deßelben fr. wb. einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen in A° 1715 auffgerichtet
Wÿdumbß Verfangenschafft, davon das Eigenth. der Fr. Wb. gebührig ist, Nach Inhalt eunes über weÿl. Fr. Mariæ Euphrosinæ Wilhelmin gebohrner Jochin der fraw Wittib leibl. Mutter seel. Verlassenschafft, davon das Eigenth. der Fr. Wb. gebührig ist. Nach Inhalt eines über weÿl. fr. Mariæ Euphrosinæ Wilhelmin gebohrner Jochin der Ehefr. wittib leibl. Mutter seel. verlaßenschafft durch nunmehro auch weÿl. H. Not. Jacob Christoph Pantrion seel. den 20. 9.br. 1721. auffgerichteten Inventarÿ
Norma hujus inventarii, der Fr. Wittib ohnverändert Vermögens, Sa. Hausraths 11, Sa. Goldener Ring 19, Sa. activ Schuld 100, Sa. Ergäntzung 284, Summa summarum 415 lb
Solchemnach wird auch der Erben ohnverändert Nahrung, Sa. hausraths 75, Sa. Silbers 28, Sa. gold. Ring 20, Sa. baarsch. 9, Sa. Pfenningzinß 3, Sa. Ergäntzung 934, Summa summarum 1071 lb – Schulden 100 lb, Nach deren Abzug 971 lb
Endlichen die gemein verändert und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. hausraths 276, Sa. Pferd und andere Vieh 23, Sa. Wein und leerer faß 306, Sa. Silbers 66, Sa. goldener Ring 18, Sa. baarschafft 62, Sa. Eigenthumb ane I. behaußung 3500, Sa. Pfenningzinß hauptgütere 589, Sa. activorum 604, Summa summarum 5446 lb – Schulden 6082 lb, Theilbar passiv onus 636 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 751 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter und activ Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 99 lb
Copia der Eheberedung – Herrn Philipp Christian Winters, hoch freÿherrl. familien Schaffners undt burgers in Straßburg, als Hochzeiters ane einem, Undt Jungfraw Mariæ Marthæ, H Johann Willhelm deß burgers und Handelßmanns dahier ehel. tochter, als Hochzeitherin andern theÿlß (…) Geschehen undt Verhandelt in der Königl. freÿen Statt Straßburg den 29. Novembris In dem Jahr deß Herrn 1721. [unterzeichnet] Philipp Christian Winter alß hochzeiter, Joh: Frantz Winter alß des hochzeiters bruder, Maria Martha Wilhelmin alß hochzeiterin, Johannes Wilhelm als deroselben Vatter
Extractus Aus der Zwischen dem hochedlen und hochgelehrten Herrn Christian Ludwig Böckler J.U. Lto. und Proc. vic. beÿ löbl. Magist. alhier und Jungfr. Mariæ Sophiæ Winterin sub dato 9.ten Junÿ 1747 errichteten Eheberedung (…) Ist unterschrieben Joh: Fried. Bockler Dr als oncle, Johannes Bockler M. Dr als Bruder, Joh: Christoph Spielmann alß oncle – Johann Winter Nots. alß oncle, Johannes Wilhelm alß Großvatter
Abschatzung vom 29. Julÿ. 1748. Auff begehren Weÿland S. T. Herrn Philipp Christian Winters deß geweßenen hoch Adelichen Schaffners und burgers allhier seel. hinterlaßener Wittib, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der brandgaß, einseit neben herrn Graff truchseß, anderseit neben Daniel Heÿland dem gutscher und hinten auff herrn Michels garten stoßend gelegen, In dem Eingang befindet sich lincker hand eine Stube und Kammer, rechterhand aber eine Kuche, auff dem Ersten stock, eine Stube, Camin Kammer und ein Vor Kämmerlein, hat einen alten tachstuhl mit breit ziegeln bedeckt Worunter Vier Verriegelte Kammern und zwo besetzte bühnen und unter dem hauß einen gewölbten Keller, ferner befindet sich ein nebens und hinter gebäw hinten daran, allwo in dem Rez de Chosé ein Saal, bauch Kuchen und Stallung, auff dem Ersten Stock zwo Stuben zwo frantzösische Camin Kammern eine Kuchen und ein Cabinet, der zweÿte stock ist dem Erstern gantz gleich, hat einen tachstuhl mit breit Ziegeln gedeckt, worunter ein besetzte bühn mit zwo unterschlagenen Cammern, das Nebens gebäw hat einen hoff, gertähmten Keller und bronnen, Von Uns den (…)

Philippe Chrétien Winter meurt à l’âge de 56 ans. Son corps est inhumé au cimetière Sainte-Hélène
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. du diacre f° 64, n° 64)
1748. Sonnt. den 25. Febr. nach mittag zwischen 12. u. 1. uhr ist Herr Philipp Christian Winter vieler Hoch Adellicher Herrschafften wolmeritirter Schaffner u. vornehmer burger allhier sel. verschieden und Dienst. den 27. ejusd. nach gehaltener Leichen Sermon zum Jungen St Peter Christlichen gebrauch nach ad D. Helen mit allen ihre, zur erden bestattet worden. Nach dem Er in dieser jammerwelt gelebet 56. jahr 9 monat u. i. tag, wie solches bezeugen Lt. Christian Ludwig Böckler alß tochtermann, Johann Wilhelm als Vatter (i 69)

Marie Marthe Wilhelm et ses enfants hypothèquent la maison au profit du banquier Jean von Türckheim

1749 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 396
Fr. Maria Martha geb. Wilhelmin weÿl. H. Philipp Christian Winters adel. schaffners wittib mit beÿstand dero vatter H. Johann Willhelm des handelsmanns, mehr dero tochter Fr. Maria Sophia geb. Wilhelmin H. Lt Christian Ludwig Boeckler Procuratoris vicarÿ beÿständlich H. Lt Johann Ludwig Wilhelm als vogt Jfer Maria Salome und Jfer Maria Dorothea der Wilhelmin
in gegensein Johannes von Türckheim des banquier – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen und gerechtigkeiten an der Brandgaß, einseit neben dem Dom Capitulischen hauß, anderseit neben den Heÿlandischen erben hinten theils auf weÿl. H. Rathh. Johann Michael Friden erben theils Nicolaus Michel garten

Lors du partage, la maison reste indivise entre les héritières

1749 (10. 7.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 23) n° 847
Abtheilungs Concept über weÿl. des Wohl Edelvest, rechtsgelehrten und großachtbahren H. Philipp Christian Winters verschiedener hochfreÿherrl. familien geweßenen wohlmeritirten Schaffners seel. Verlassenschafft
(f° 35) Die theilbare Behaußung betreffend. So ist zu wißen, daß solche beÿ gegenwärtiger Abtheilung wie selbige eins. neben Johann Georg Heÿlands des Gutschers Erben, anderseith neben der Manderscheidischen in das hochwürdige dhom Capitul hohen Stiffts Straß. gehörige behaußung, hinten theils auf Herrn Rathh. Johann Michael Fried und theils auf Nicol. Michel des Traitteur Garten stoßend gelegen und in dem Inventario mit mehreren beschrieben ist nicht vertheilt sondern gemeinschafft außgesetzt und in zwischen ohnpræjudicirlichen æstimirt und angeschlagen worden pro 6000 lb

Le juriste Chrétien Louis Bœckler et Marie Sophie Winter hypothèquent leur part de maison au profit de Marie Sophie Rang.

1753 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 627 n° 449
H. Christian Ludwig Böckler J.U.L. und E.E. großen Raths alter beÿsitzer und Fr. Maria Sophia geb. Winterin mit beÿstand H. Jacob Friedrich Schäffer des knopffmachers und H. Johann Friedrich Wilhelm des sattlers
in gegensein Jfr. Maria Sophia Rangin beÿständlich H. Lt. Johann Ludwig Winter – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, 2/9 vor unvertheilt ane einer behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren begriffen und gerechtigkeiten ane der Brandgaß, einseit neben dem Dom Capitulischen hauß, anderseit neben den Heÿlandischen erben, hinten theils Fridischen erben theils Nicolas Michel garten

Marie Marthe Wilhelm loue une partie de la maison au prébendier du Grand Chœur Marie François Joseph Weinborn

1755 (1.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 93)
Bail à loyer pour 7 années qui commencent à la fete de l’Annonciation de Notre Dame 25. mars prochain – D° Marie Marthe Wilhelm veuve du Sr Philippe Christian Winter receveur de plusieurs familles Nobles de cette ville assistée du Sr Jean Charles Fické Notaire municipal
à Mr Marie François Joseph Weinborn pretre Prebendier du grand Chœur de la Cathedrale de cette ville
tout le second étage de la maison de la Dle bailleuse située en cette ville Rue brulée a côté du nomé heyland cocher et vis à vis l’hotel de Darmstatt, Ledit étage consistant en deux poeles quatre chambre et une Cuisine le tout de plein pied, plus de trois chambres dans la manzarde avec tout le grenier au dessus dudit second Etage l’emplacement pour sécher le linge a côté dudit grenier etant commune entre le Sr preneur et les autres menages qui occuperont ladite maison
Premièrement, le Sr Bailleur et ceux qui composeront son menage auront le droit de pratiquer les deux escaliers qui aboutissent au susdit deuxième étage Et la grande cave voutée dont l’ouverture donne sur la rue et fera partie du présent bail, Et attendu L’Incommodité de l’entrée de cette Cave du Côté de la rue le Sr preneur et ceux qui seront avec lui auront le passage dans la petite cave de la De bailleuse pour entrer dans celle cy dessus mentionnée et y attenante,
2. le preneur placera son bois dessous le balcon dans la cour et La buanderie ou cuisine a Couler la lessive sera commun entre le S preneur et les autres ménages de la maison, les latrines du Rez de chaussée qui donne dans la cour seront aussi communes mais celles du second étage seront particulièrement pour le ménage du Sr preneur – moyennant un loyer annuel de 200 livres

Chrétien Louis Bœckler et Marie Sophie Winter hypothèquent leur part de maison au profit du procuruer fiscal François Grillot

1756 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 5-v
H. Lt. Christian Ludwig Böckler EE großen Raths alten beÿsitzer Maria Sophia geb. Winterin mit beÿstand H. Jacob Friedrich Schäffer des knopffmachers H. Johann Friedrich Wilhelm des sattlers
in gegensein H. Lt. Frantz Grillot des fiscalis – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, 2/9 theil vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis ane der Brandgaß, einseit neben dem Dom capitulischen hauß, anderseit neben den Heÿlandischen erben, hinten theils auff H. Prof. Frid theils H. Not. Koch

Nouvelle hypothèque au profit du secrétaire de la Chambre de police François Gaétan Acker

1756 (13.1.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 8
H. Lt. Christian Ludwig Böckler E.E. Großen Raths alter beÿsitzer und Maria Sophia geb. Winterin mit beÿstand H. Jacob Friedrich Schäffer des knopffmachers und H. Johann Friedrich Wilhelm des sattlers
in gegensein H. Lt. Frantz Cajetan Acker EE Policeÿ gerichts secretarÿ – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, 2/9 vor unvertheilt ane ihrer gegen dem Hanauischen hoff über ane der Brandgaß gelegenen behausung cum appertinentis

Marie Marthe Wilhelm hypothèque son tiers de la maison au profit du fils mineur du capitaine François Drouineau

1769 (11.12.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 836
Fr. Maria Martha Winterin geb. Wilhelmin beÿständlich H. Not. Johann Carl Fické
in gegensein H. Lt. Johann Friedrich Röderer innahmen H. Philipp Jacob Martin des handelsmanns als vogt weÿl. H. François Drouineau gewesten capitaine des milices hinterlassenen sohn Charles François Drouineau – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand 1/3 ane einer behausung cum appertinentis ane der Brandgaß, einseit neben N. Heiland dem lehnkutscher ; anderseit neben einem praebenthaus zum münster gehörig, hinten auff garten des hauses zum großen Türcken genannt

Marie Marthe Wilhelm loue une partie de la maison au colonel Jean Léopold de Dettlingen

1771 (24.5.), Not. Laquiante (6 E 41, 1039)
Bail de 6 années consécutives qui commencent de la St Jean prochaine – D° Marie Marthe Wilhelm veuve du Sr Philippe Christian Winter receveur de plusieurs familles nobles
à Mre Jean Leopold de Dettlingen chevalier de l’ordre du Merite militaire et colonel d’infanterie demeurant à Strasbourg
un appartement complet dans la maison qu’elle possede et dont elle jouit en cette ville scis rue brulée lequel appartement est composé des pièces et droits suivants, Sçavoir et 2 de tout le premier étage des deux ailes et du fond de lad. maison y compris la gallerie, Plus d’une Ecurie d’une remise d’une fosse pour le fumier, Plus de deux caves dont l’une est sous la remise et l’autre sous la maison a gauche en entant, Plus d’une salle au rez de chaussée a la droite pour y mettre du fourrage, Plus de l’usage commun de la Buanderie et des greniers pour la lescive, Plus d’une place pour le bois a côté de la Buanderie et d’un autre petit Bucher a côté de la fosse a fumier, Plus de trois chambres de domestique au second étage, Plus d’un petit grenier qui est au dessus pour y mettre l’avoine – moyennant un loyer annuel de 600 livres tournois
(charges, clauses et conditions) 4. quand le lieu ou il y a des archives, il sera libre, mond. Sr preneur d’en faire une chambre de domestique Mais alors il sera tenu d’abandonner une de ses chambres de domestiiques
Copie portant résiliation du 7. juin 1773

Marie Marthe Wilhelm meurt en 1776 en délaissant trois filles dont les deux cadettes sont célibataires. L’actif de la succession s’élève à 1 525 livres, le passif à 394 livres.

1776 (21.8.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 769) n° 628
Inventarium über Weiland der Viel: Ehren und Tugendreichen Fraun Mariæ Marthæ Winterin geb. Wilhelmin, längst weiland S.T. Hn Philipp Christian Winter, verschiedener hochadel. Familien gewes. Schaffners u. b. allh. hinterl. Fn. Wb. nunmehro auch seeligen Vermögens Nachlaßenschafft, aufgerichtet im Jahr 1776 – nach ihrem Montags d. 5.ten Aug: dieses 1776.sten Jahrs aus dießem Zeitl. Weltleben genommenen tödl. hintritt, hinter sich verlaßen hat (…) So beschehen auf Mittwoch den 21.sten Aug. 1776.
Der verstorbenen Frau Schaffnerin Seeligen ab intestato verlaßene Frau und Jungfrauen Töchter sind nahmentlichen und 1° die viel Ehren und tugendbegabte Frau Maria Sophia Böcklerin gebohrne Winterin, S.T. Hn Christian Ludwig Böcklers J: U: Lt. und E: E: großen Raths allh. alten wolverdienten beÿsitzers wie auch beÿ dieser und andern hoehen Gerichts Stellen dermaligen wolgeordneten Procuratoris vicarii Frau Eheliebstin, welche auch unter assistentz erstgemelt ihres Eheherrn hiebeÿ personl. Zu gegen und auf die beobachtung ihrer interesse bedacht war, 2.do Jungfrau Maria Salome Winterin und 3.tio Jungfau Maria Dorothea Winterin, diese beede im Sterbhauß annoch so wohnhaft als dieselben beÿ deroselben Frau Mutter seel. den Aufenthalt gehabt, mithin auch persönlich gegenwärtig, und unter erbettener Assistenz S. T. Herrn Joh: Jacob Lung, Notarii jurati ac Practici

In einer alhier zu Straßburg ane der Brand Gaß gelegener hieher eigenthümlich gehörig. behaußung ist befunden worden
Eigenthum ane einer Behaußung. Näml. ein 3.ter theil von unvertheilt von und an einer behaußung, hoff, hoffstatt samt allen darbeÿ begriffenen Gebäuen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier zu Straßburg ane der brand Gaß einseit neben hn. N. Altorff dem Kutschen Verlehner, anders. neben der Manderscheidischen in das hochwürdige dhom Capitul des hohen Stift Straßburg gehörig. behaußung hinten theils auff Ihro G. Hn Baron Ludwig von Rathsamhausen u. zum theil auf den Garten der Zur großen Türcken genannten Hn. Joh: Sebald Leÿdeckers, des verschollenen Goldarbeiters Præsumptif: Erben zuständig. behausung stoßend, gelegen, Solche gantze behausung ist außer 300 lb. annoch darauf versichert stehenden u. hienach Passive inventirten Capitals gegen männigl. freÿ leedig eigen auf solcher Art am 29.ten Julii 1748. zu der Inventur der verstorbenen Fraun Eheherrn seel. Ratth. durch die allhiesigen Herrn Werckmeistere æstimirt und angeschlagen worden pro 3500. lb. Da nun notorisch in selbiger zeithero nichts gebaut oder verbeßert worden, so haben die wolverordnete herren Dreÿ in Rücksicht deßen beliebet es dermalen beÿ jenem anschlag zu belaßen und demnach komet der 3.te theil daran hier in Auswurf mit 1166. lb. Die übrig 2. tertzen an solcher behausung sind deren 3. Eingangs ermelten Fr. u. Jungfrau töchter vor ohnverfang. anererbt väterl. Guth zuständig. Ansonsten ist darüber besagend vorhanden eine in allhiesig. C.C. Stube sub Dato 21.ten Januarii 1739 vorgegangene Kauf-Verschreibung so auf Pergament unter deroselben anhangendem größerm Insiegel ausgefertigt worden, inhaltend wie der längst verstorbene Hr Schaffner Winter solche behausung von weil. S. T. Hn XIII. Kellermanns seel. Erben an sich erkauft hat, Ferner ein alter pergamentener Kauffbrief in alhies. C.C. Stube gefertiget, ausweisend wie obermelter Hr. XIII. Kellermann selbige käuflichen an sich gebracht datirt d. 4.ten Junÿ 1698.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Verstorbenenn Frau seel. auffgerichteten Verordnung unter Kindern
Sa. Hausraths 43, Sa. baarschafft 12, Sa. Eigenthum ane einer behausung 1166, Sa. Schulden 303, Summa summarum 1525 lb – Schulden 394 lb, Nach deren Abzug 1130 lb – Verstallungs Summ 1245 lb

Marie Marthe Wilhelm meurt à l’âge de 75 ans. Son corps est inhumé au cimetière Sainte-Hélène
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. du diacre f° 35-v, n° 39)
Im Jahr 1776 Montags den 5. Augusti Zwischen Zweÿ und dreÿ Uhr starb an einem brustfieber Frau Maria Martha Winterin gebohrne Wilhelmin weiland Hn Philipp Christian Winters gewesenen Schaffners verschiedener Adelicher familien und burgers allhier hinterbliebene Frau Wittwe, eine hinderlaßene eheliche tochter von weiland Hn Johannes Wilhelm gewesenen handelsmann und burger alhier und weiland Frau Euphrosina gebohrner Jochin. Der entselten Leichnam wurde an dem darauf folgednen Mittwoch ams den 7. ejudsem Abends um Vier Uhr mit gehalteber Leichenrede im der Neuen Kirche auf dem Gottes Acker Stæ Helenæ mit christlichen Ceremonien Zur Erde bestättiget. Ihres Alters 75. Jahren fünf Monath und 19 Tage [unterzeichnet] Lt. Christian Ludwig Boecler alß tochtermann, Carl Friderich Böckler als enckel (i 40)

Fils du docteur en médecine Jean Bœckler, le juriste Chrétien Louis Bœckler épouse Marie Sophie Winter en 1747. La célébration n’a pas lieu à Strasbourg
Eheberedung – Zwischen dem Hoch Edel und hochgelehrten Herrn Christian Ludwig Böckler J.U. Lto. und Proc: Vic: beÿ löbl. Magistrat allhier, weÿland deß hoch Edel und hochgelehrten Herrn Johann Böckler gewesenen Med: Dris et Prof: auch Cap: Thom: Canonici, mit auch Weÿland frauwen Maria Salome gebohrner Spielmännin beeder nunmehro seeligen Ehelich erzeugten Sohn, alß bräutigam ane Einem, So dann der Viel Edlen und tugendbegabten Jungfr. Maria Sophia Winterinn S. T. Herrn Philipp Christian Winters hochadelichen Schaffners, mit S. T. Frawen Maria Martha gebohrner Wilhelmin Ehelich erzeugten Jungfr. tochter, als der Jungfr. Braut ane den Andern theÿl (…)
So Geschehen Straßburg den 9. Junÿ anno 1747. [unterzeichnet] Lt Christian Ludwig Böckler alß hochzeiter, Maria Sophia Winterin als hochzeiterin Joh: Fried. Bockler Dr als oncle, Johannes Bockler M. Dr als Bruder, Joh: Christoph Spielmann alß oncle – Johann Winter Nots. alß oncle, Johannes Wilhelm alß Großvatter

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 19-v n°36)
1748. Sambst. d. 22. Jun. h. 5. vesp. nata, Mont. seq. F. Joh. Bapt: baptiz. Carolina Sophia.
Par. S. T. H. Lt. Christian Ludwig Böckler Hochadel. Schaffner u. burger h. l. S. T. Fr. Maria Sophia geborne Winterin Eheleuthe (i 22)

Chrétien Louis Bœckler meurt en 1790 en délaissant cinq enfants dont deux fils absents depuis plusieurs années. L’inventaire est dressé dans la maison du mégissier Dassau au Bain aux Plantes.
1790 (29.3.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 933) n° 228
Inventarium über Weil. Hn Christian Ludwig Boecler, J.V.Lti und burg. alh. zu Strasb. nunmehrige Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1790 – nach seinem Sontags d. 21. märz dieses laufenden 1790.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hientritt verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf ansuchen der hinterbliebenen Wittib Frauen Mariæ Sophiæ, geb. Winterin und der Kk. und Erben und deroselben resp. H. Curatoris (…) So geschehen alh. Zu Straßburg und einer ane dem Pflanzbaad gelegener Wohnbehausung in fernerer Gegenwarth H. Lt Joh: Peter Schan, Procurat. alh. als der Frn Wb. hierzu erbettenen beÿstands auf Montag den 29. Martÿ Anno 1790.
Der nun verstorbene Herr Boeckler hat ab intestato Zu Erben hinterlaßen seine mit Eingangs gedachter deßen hinterbliebener Frau Wittib ehelich erzeugte noch lebende fünff KK. 1° Jgfr. Sophia Salome, so majorennis und in Person Zugegen gewesen, 2° H Christian Reinhard, lediger Studiosus welcher großjährig und schon beÿ 21 Jahr abwesend, deßen Aufenthalt disorts unbekant, 3° H Joh: Ludwig Boeckler den Stadt Garde am Judenthor, in Persohn gegenwärtig, 4° Carl Friderich, ledigen Säckler großjährigen Alters, sich schon beinahe 11 Jahren in der Frembde aufhattend, 5° Jgfr. Catharina Henriette, so ebenfals großjährig und persöhnlich diesem Inventartion Geschäfft beÿgewohnt hat, dieser beden großjährigen töchter hiebeÿ nebst ihren eingefunder beÿstand ist H Joh: Gottfried Friderich Baumgartner, Paßmentirer alhier, der beden abwesenden Söhn annoch ohnentledigter Herr Curator aber ist S. T. H. Thomas Wachter, vornehmer Banquier alhie in Persohn Zugegen
Passiva. Item solle man H Dassauer dem Weißgerber für ein Viertel Jahr haußzins, 10 lb 5 ß
Eheberedung (…) So Geschehen Straßburg den 9. Junÿ anno 1747

Les trois sœurs Winter vendent la maison à Alexandre Thomas Delapré moyennant 5 700 livres

1776 (21.12.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 389-v
Fr. Maria Sophia Boëcklerin geb. Winterin H. Lt. Christian Ludwig Boëckler EE. Großen Raths alten beÿsitzer und dermahlen procuratoris vicarii Ehegattin, Jfr. Maria Salome und Maria Dorothea Winterin alß sie ihrer rechte vollkommen gaudiren unter assistentz H. Johann Carl Ficke notarii publici jurati ac practici
in gegensein H. Alexandre Thomas Delapré
eine unter ihnen von ihren eltern seel. ererbt aber unvertheilt gebliebene behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit all denen übrigen gebäu, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Brandgaß, einseit neben Jacob Altorff dem lehnkutscher anderseit neben der d. hochlöbl. Dom capitul zuständigen behausung hinten auff den garten zum sogenanten großen Türcken denen Leÿdeckerischen erben zuständig (um 600 gulden capital verhafftet), beschehen um 11.400 gulden mitbegriffen d. 600 gulden

Originaire de Paris, Alexandre Thomas Delapré épouse Elisabeth Charlotte Monginot à Lunéville en 1765
Mariage, Lunéville (f° 21)
L’an 1765 le 19° Fevrier après un ban publié au prône de la Messe paroissiale entre Alexandre Thomas Delapré fils mineur de feux Antoine Hyacinthe Delapré et Claude Françoise Garnier, originaire de la Paroisse de St Paul de Paris et actuellement de celle-ci d’une part et Elisabeth Charlotte Monginot fille aussi mineure de Jacques Monginot et de Christine Misman aussi de cette Paroisse d’autre part (signé) Delapré, Elisabelle charlote monginot (i 366, fiançailles, f° 20-v)

La tribu du Miroir délivre en octobre 1767 une promesse d’admission au maître de langues Alexandre Thomas Delapré à condition que sa femme ne demande pas de droit de revendeuse
1767, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278, XI 279)
(f° 251-v) Freitags den 2. Octobris 1767 – Vertröstung
Hr Alexander Thomas Delapré, der französische Sprachmeister von Paris gebürtig, stehet vor und bittet, ihm Schein an E. E. grosen Raht zu ertheilen, daß man nach gnädig erlangtem Burgerrecht ihn dißorts leibzünfftig als Zudiener annehmen möge.
Nach gehaltener Umfrag Erkannt, willfahrt, jedoch mit dem Beding, daß weder der implorant noch seine Ehefrau sich einigen Krämerrechts jemalen hiedurch anmassen soll.

Alexandre Thomas Delapré de Paris et sa femme Elisabeth Charlotte Monginot de Lunéville deviennent bourgeois à titre gratuit en apportant deux enfants : registre d’inscription, et registre de traitement des demandes
1771, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 43-v
Sr. Alexandre Thomas delapré von Paris und deßen Ehegemahlin D° Elisabeth Charlotte Monguinot von Luneville gebürtig erhalten beede auß hoher recommendation gratis, wollen dienen beÿ E.E. Zunfft zum Spiegel, dero Zweÿ Kinder François Joseph und Louis Friderich seind beÿ ordnung gelaßen. Jur. et prom. den 28. 7.bris 1771.

1771, Livre de bourgeoisie (VI 286 bis) f° 291
Spiegel, No 45. et 46. – Sr. Alexandre Thomas Delapré von Paris Gebürtig, und deßen Ehefrau Dlle Elisabeth Charlotte Geb. Monginot von Luneville Gebürtig
Erweißen durch Vorgelegte schein Ihren eheliche Geburth, Cathol. Relig. Priesterliche einseegnung, daß Sie die erforderliche Stall Caution geleistet, und des Zunft Rechts beÿ E. E. Zunft Zum Spiegel Vertröstet worden.
Imploranten produciren einen Von H. Notario Hæring errichteten Extractum Inventarÿ aus welchem ersichtlich daß Sie 3211 lb 9 d in gutem Vermögen besitzen, dieser extract haben Sie beede eidlich bekräfftiget auch 150. fl. beÿm burger protocollo deponirt.
Sie bitten beede Maritus et Uxor in Allhiesiges Burger Recht hoher recommendation wegen gratis recipirt Zu werd. und Ihre Zweÿ Kinder nahmens Franciscus Josephus und Ludovicus Fridericus beÿ ordnung Zu laßen.
Recepti ambo gratis. 6 fl A. H., d. 27. 7.bris 1771

Alexandre Thomas Delapré est admis à la tribu du Miroir le 7 octobre 1771
1771, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 66) Montags, den 7. Octobris 1771 – C. Leibzünfftiger
Hr Alexander Thomas Delapré, der französische Sprachmeister, ist nunmehr auf vorgewiesenen Kanzlei- und Stall- Schein Vom 28. Sept. Jüngsthin gegen Erlag 3. lb 10 ß vor das Zunfftrecht und 15 ß Stubengeld pro 1768. 1769. & 1770. mit wiederholter Errinnerung, wie A° 1767. bei der Vertröstung, leibzünfftig als Zudiener angenommen worden. dt. & prom
dt 3 lb 10 ß, 15 ß Stubgeld, 6 ß Findl.

Alexandre Thomas Delapré résigne son inscription au Miroir et passe à la tribu de l’Ecahsse en décembre 1779
(f° 230-v) Dienstags, den 14. Decembris 1779 – Resignans
Hr Alexander Thomas Delapré, der Sprachmeister, hat sein diesortiges Zunfftrecht aufgegeben und ist deßen gegen Erlag gewohnlicher Gebühr mit dem Beding erlaßen worden, daß derselbe annoch die diesjährige Colmarer Auflag nachtrage. Gehet zur Stelz

1779, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 360) Mittwochs den 29.ten Decembris 1779 – Catholischer Neuer Leibzünfftiger
Hr Alexandre Thomas Delaprez, der hiesige Burger, stehet vor und producirt Erlaßschein Von E. E. Zunfft Zum Spiegel, bittet ihn diesorts als einen Zünftigen auf: und anzunehmen.
Erkandt, willfahrt, doch daß er innerhalb acht tagen seinen Stallschein ad Protocollum lüffern solle, dt. 5. fl. 5 ß Vor das Zunfftrecht, juravit eodem. Producirt den Stallsschein d. 10.ten Jan. 1780.

Le conseil de la tribu des Maçons est saisi d’une affaire de travail illicite. Le maître maçon André Stal emploie un compagnon maçon et un journalier pour faire des travaux dans la maison Delapré rue Brûlée
1777, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
Meister Andream Stahl in H. Delapré Haus in der Brandgaß
(p. 343-v) Sambstags de, 5. Aprilis 1777 – Klag
meister Joseph Michael Schnöller, Meister Georg Friderich Walter und Meister Johann Jacob Feßler, alle dreÿ Steinmetz und E: E: Maurer Meisterschafft dießjährig geschworene Rügere ließen citiren Meister Andream Stahl, den auch Maurer und Steinhauer alhier, Klagen wider denselben daß er durch einem Handlanger, Namens Friderich Kebele, letzverwichene Faßnacht in H. Delapré Haus in der Brandgaß, Maurer gesellen Arbeit verrichten und Zimmer gipsen laßen wie er der Handlanger dem einen Rüger, Meister Walter, selbt eingestanden, daß de ein Plaffond allda gemacht, so wider Ordnung, bitten dahero um Abstraffung.
Citatus præsens sagt Zu seiner Verantwortung, er hatte Zween Maurergesellen Namens Peter Dober, Burgern alhier, und Johann Marian, so ledig, samt Zweÿen handlangern auf der Arbeit in gedachter behaußung gehabt, die Gesellen hatten allein die Gipsarbeit Verfertiget, und der gemelte Handlanger Kebele hatte nur Gibs auf das Gerüst getragen, als der einte Gesell Faßnacht gehalten, bittet deswegen um Absolutionem.
Erkannt, Seÿe diese Sach bis auf nächster Gerichs Session ausgesetzt, als wozu die beede Gesellen und der Hadlanger vorbeschieden werden sollen, um hierinnen Zeugnus der Wahrheit ertheilen, reservatis expensis.

(p. 348) Dienstags den 1.ten Julii – Klan
In Sachen E: E: Maurer: und Steinhauer Meisterschaft geschworener Rügere, Klägere, ane einem, contra meister Andreas Stahl, den Steinhauer und Maurermeister alhier, Beklagten an dem andern Theil, auf die durch die Klägere unterm 5.ten Aprilis hujus anni eingeführte Klag, daß derselbe durch einen Handlanger Maurergesellen- Arbeit beÿ H. Delapré habe machen laßen, und deswegen in die Straf des Artickels Zu Condemniren seÿe, des Beklagten gethane Verantwortung, daß der Handlanger nur allein Gips auf das Gerüst getragen, mit bittte um Absolutionemn und in gefolg unsers dicta die ertheilen Vorbescheids wurden auf Requisition Herrn Rathherrn Ludwig Felix Kien, als Zunfftmeisters ex officio sowohl Peter Dober, Maurergesell von Colmar gebürtig und Johannes Merian, Maurergesell und burger alhier, so dann Friderich Kebele, der Handlanger und Schirmer dahier, um in solcher Sache Zeugnus die Wahrheit Zu ertheilen, als auch beede vorbenahmste Parthien, um die angegebene Zeugen den Zeugen Eid abschwören Zu sehen, citirt und vorbeschieden. Da dann in præsentia partium die sambtliche dreÿ Zeugen erschienen und dem vorsitzenden Herrn Rathhern vorgedachtem Herrn Lt Ludwig Felix Kien vermittels abgelegter Handtreu ane Eidesstatt angelobet und versprochen, die reine lautere Wahrheit in solcher Sache auszusagen.
Nachdeme nun hierauf die Parthen abgetretten, so declarirten dieselbe, und Zwar Peter Dober, der eine Gesell, daß er beÿ H.Delapré Zimmer gegipst und der Handlanger Kebele ihme geholfen, auch mit ihme gegipst habe, der Gesell Marian aber habe nicht mit: sondern nach ihme allda geschaft, womit er seine Ausag geendiget.
Johannes Merian, der andere Gesell, sagte, weile es Faßnacht war, so gienge er mit seinen Cameraden eine Bouteille Wein Zu trincken, und hatte indeßen den Handlanger heißen ein wenig fortarbeiten bis sie wieder kommen, endigte hiemit seune Aussag.
Friderich Kebele, der Hndlanger declarirte, daß er allda mit Peter Dober gearbeittet und eben Gips ausgeleeret, als die Rügere gekommen, und hätte nur geholfen, damit sie Arbeit bald fertig werde, weilen es Winter war, womit er ebenfalls sein Deposition geendiget.
Hierauf und nach Anhörung der Parthen übrigen Vor: und Anbringens wurde nach gehaltener Umfrag Erkannt, Seÿe diese Sach Zu noch weiterer Untersuchung auszusetzen, reservatis expensis.

Marie Sophie Winter donne quittance à Alexandre Thomas Delapré
1781 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 259
Fr. Maria Sophia Böecklerin geb. Winterin H. Lt Christian Ludwig Böeckler E. E. Großen Raths alten beÿsitzer ehegattin unter assistentz ihres ehegatten
in gegensein H. Alexandre Thomas Delapré in abschlag 1300 gulden so sie von unverfangen ane kauffschilling ane besagten H. Delapré der ihme verkauften behausung /:wegen:/ zu erheischen
unterpfand, anfangs gedachten behausung ane der Brandgaß

Le maître de pension Alexandre Thomas Delapré meurt en 1788 en délaissant trois enfants. L’actif de la succession s’élève à 12 131 livres tournois, le passif à 24 505 livres.

1788 (6. 9.br), Not. Stoeber (6 E 41, 1255) n° 666
Inventaire De la succession de feu le Sieur Alexandre Thomas Delabré, Mre de pension et bourgeois de cette ville à la réquisition de Dam.le Elisabeth Charlotte née Monginat sa veuve assistée du Sr Jean Weiler Licencié ez loix et de Mons. François Laurent Marschal Chirurgien major à l’hopital bourgeois de cette ville et ancien assesseur au grand Sénat en qualité de tuteur assermenté des enfants procréés du présent mariage
Le défunt a délaissé pour ses héritiers ab intestat 1. François Joseph né le 1. avril 1779, 2. Louis Frédéric né le 10 janvier 1771, 3. Henri né le 22 novembre 1773 procréés avec la veuve – Comme les conjoints lors de la célébration de leur mariage le 19 février 1765 n’ont pont passé de contrat de mariage (…)

Maison. Une Maison cour avec tous ses bâtiments appartenances droits et dépendances sise dans la rue brulée Jacques Altorf Cocher d’une part, une maison appartenante au grand Chapitre de l’autre, derrière sur le jardin du grand turc appartenante a M. Rivage – estimée suivant procès verbal d’estimation pour la somme de 10.000 livres, Cette maison a été acquise par le défunt à la Chambre des Contrats le 21 décembre 1766
Suite du présent inventaire, habits d’homme 65 livres
masse commune, meubles 1494 livres, bibliothèque 196, argenterie 441, maison 10.000, total 12.131, dettes passives 24.505, Plus de dettes passives que de Masse active 12.303 livres

La veuve et les enfants Delapré hypothèquent la maison au profit de Jean Philippe Wiegel, receveur au magasin national du sel

1794 (3 prairial 2), Strasbourg 7 (40), Not. Stoeber n° 148
est comparue en personne Citoyenne Elisabethe Charlotte née Mouginot veuve du Cit. Alexandre Thomas Delabré domiciliée en cour, assistée du Cit. Louis Lallemand Employé à la Correspondance, Plus Citoyen François Joseph Delapré adjutant du troisième Bataillon de la garde citoyenne de cette commune, tant en son nom qu’en celui de son frere Cit. Henrt Delapré lieutenant au sixième Regiment d’infanterie legere en vertu d’un pouvoir special à lui passé pardevant les notaires publics établis à Thionville le 27 floréal dernier (ont déclaré devoir)
au Cit. Jean Philippe Wiegel Receveur au Magasin national du sel la somme de 7700 livres pour prêt de pareille
hypothèque de la maison située dans la rue brulée N° 27 Altorf Cocher d’une part, Cit. founier traiteur de l’autre, abboutissant sue le jardin de la maison Rivage que les Comparans ont déclaré être bien pour en vertu d’un contrat de vente passé à la Chambre des Contrats le 21 décembre 1766

Elisabethe Charlotte Mougenot hypothèque la maison au profit de l’architecte Jean Kreiselle pour rembourser le prêt qu’avait consenti Jean Philippe Wiegel
1795 (23 floreal 3), Strasbourg 7 (40), Not. Stoeber n° 219
du 23 fevrier 3 – est comparu en personne Citoyenne Elisabethe Charlotte née Mougenot Veuve du Citoyen Alexandre Thomas Delapré domiciliée en cette commune assistée du Citoyen François Joseph delapré son fils (déclare devoir)
au Citoyen Jean Kreyselle architecte demeurant dans la Citadelle la somme de 7700 livres que ledit créancier a avancé à la débitrice pour acquitter une pareille somme de 7700 livres que le Cit. Jean Philippe Wiegel Receveur au Magasin national du Sel avait à prétendre
hypothèque de la maison située dans la Rue brulée N° 27

La veuve et les enfants Delapré vendent la maison au négociant Abraham Moch

1795 (27 prairial 3), Strasbourg 7 (33), Not. Stoeber n° 567
cit. Elisabeth Charlotte Manginot Veuve de feu le Cit. Alexandre Thomas Delabré assistée du Cit. Antoine Louis Lallemand Directeur des Cor de Subsistances militaires et le Cit. François Joseph Delapré Préposé principal aux transports militaires, tous les deux tant pour eux qu’en qualité de mandataire du Cit. Henri Antoine Thomas Delapré Lieutenant au 6° Bataillon d’Infanterie legère en garnison à Selestad
au Cit. Abraham Moch Negociant de cette commune
Une maison consistante en plusieurs corps de logis caves, cour, puits ses appartenances et dépendances sise dans la rue brulée N° 27, d’un côté Jacques Altorf Cocher d’une part, Une maison cidevant nationale appartenant à Fournier Traitteur, d’autre abboutissant par derrière sur le jardin dit au Grand turc appartenant au C. Rivage, acquis par contrat passé à la Chambre des contrats le 21 décembre 1776, Et comme le Cit. Louis Frédéric Delabré fils est absent et que depuis plusieurs années on n’a aucune connoissance de son existence (…) fonds doivent être consignés entre les mains du souss. notaire – 130.000 livres
Enregistrement, acp 34 F° 61 du 27 prai. 3

Natif de Haguenau, le juif Abraham Moch épouse en premières noces Mariam Schlesinger
Abraham Aron Moch (° Haguenau) x a) 20 décembre 1758, Haguenau, Mariam Schlesinger, x b) 2 août 1787, Strasbourg, Sarelé Medelsheim Berr
Enfants a) Marx (° v. 1760), Sara (° v. 1761), Jacob (° v. 1763), Beslé (° v. 1768), Gerson (° v. 1770) – référence

Il se remarie à Strasbourg en 1787 avec Sara, fille de Meyer Berr et parente du préposé général de la nation juive Cerf Berr
1787 (2.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 207)
Contrat de mariage, Abraham Moch de Haguenau, fils de feu Aron
Sarelé, fille de Meyer Berr, de Bischheim
(relevés Fraenckel) Sarelé assistée de son oncle Hirtz Medelsheim de Strasbourg et, pour le dépôt chez le notaire, de Théodore Berr, représentant Cerf Berr, seigneur de Domblin et directeur général des fourrages de la province du Nord.
Les administrateurs de la fondation Cerf Berr apportent une dot de 12.000 livres et 3000 livres pour les cadeaux. La part de Sara dans les successions de ses parents est loin d’atteindre 15.000 livres d’après le tuteur des biens maternels (Wolff Levy de Strasbourg) et celui des biens paternels (Jacob Samuel Gompricht d’Obernai). Cerf Berr ajoute à la part d’héritage de Sara une somme telle que sa dot atteigne 15.000 livres

Abraham Moch meurt dans sa maison rue Brûlée le 8 messidor XI à l’âge de 66 ans
1803 (13 thermidor 11), Strasbourg, Not. Lacombe (minutes en déficit)
Inventaire de la succession d’Abraham Moch propriétaire à Strasbourg
Voir la minute du registre supplémentaire, Strasbourg 1 (25)
Enregistrement, acp 88 F° 143-v du 23 thermidor 11

Décès, Strasbourg (n° 1635)
Du 9° jour du mois de Messidor l’an XI de la République française à neuf neures du matin, Acte de décès d’Abraham Moch, décédé hier huit messidor vers quatre heures du soir, âgé de 66 ans, négociant demeurant rue brulée N° 27, natif d’haguenau Département du bas rhin, fils légitime de feu Aron Moch, negociant et de feue Zerlé H épouse en secondes noces de Sara Meyer Baer. Sur la déclaration à moi faite par Jacob Moch, âgé de 40 ans, marchand de cuir domicilié à haguenau et par Judas Abraham, âgé de 37 ans, colporteur domicilié en cette ville, lesquels ont dit être le premier fils, le second voisin du défunt et ont signé [in margine :] colique (i 16)

Les enfants et héritiers d’Abraham Moch vendent la maison par adjudication au négociant Benjamin Rœderer et à sa femme Salomé Riff

1805 (8 pluviose 13), Hypothèque de Strasbourg. Transcription reg. 21, n° 148
Le Tribunal de Première Instance a rendu le Jugement suivant le 8 prairial 12, à la requête de Jacob Moch négociant à Haguenau, Gerson Moch négociant a Saarlibre, Raphael Meyer Berr Négociant a Haguenau au nom et comme poursuivant les droits de Bessel Moch son épouse et encore en qualité de tuteur de ses cinq enfants mineurs, Simon Harburger demeurant à Strasbourg subrogé tuteur desdits enfants, Benjamin Bernheim négociant à Haguenau tuteur des deux enfants mineurs dudit Gerson Moch et Judas Abraham de Strasbourg en qualité de subrogé tuteur établi aux mêmes enfants, lesdits Moch et les mineurs héritiers de feu Abraham Moch vivant négociant audit Strasbourg a été par le soussigné François Antoine Lacombe Notaire commissaire nommé par le Tribunal Civil séant a Strasbourg en date du 10 ventose 12 procédé à la vente aux encheres
à Benjamin Roederer Négociant et Salomé Riff – pour 20.000 francs
d’une Maison appartenances et dépendances sise en cette ville rue Brulée n° 27 dépendante de la succession de feu Abraham Moch, ladite Maison consistant en trois ailes a deux étages porte cochère cour pompe buanderie bucher remise et deux caves dont l’une voutée avec toutes les aisances appartenances et dépendances, d’un côté le Cit. Teutsch d’autre le Cit. Fournier devant la rue brulée derrière le jardin de la maison du Cit. Rivage
le 11 prairial 12, pas d’amateurs criée 24.000 francs – le 17 brumaire 13, 20 nivose 13, criée 20.000 francs – le 24 nivose 13 ratifié par le Tribunal Civil
Enregistrement, acp 95 F° 115 du 29 nivose 13

Fils de l’amidonnier Jean Philippe Rœderer, Benjamin Rœderer épouse en 1804 Salomé Riff, fille du sellier Michel Riff
1804 (30 nivose 12), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 183
Eheberedung – erschienen der Bürger Benjamin Roederer, Handelsmann dahier, weiland Bürgers Johann Philipp Röderer, gewesenen Amlungfabrikants allhier mit auch weiland fraun Maria Salome geborener Bauer ehelich erzeugter lediger und großjähriger Sohn, als Bräutigam an einem,
Und Jungfrau Maria Salome Riff, weiland Bürgers Michael Riff, gewesenen Sattlers alhier, mit auch weiland frauen Maria Salomé geborener Detard ehelich erzielte großjährige Tochter, beÿständlich Bürgers Jean Claude Besson hiesigen Handelsmanns, ihres Schwagers, als Braut (…) Straßburg am 3. Nivôse zwölften Jahrs der Republik [unterzeichnet] B Roederer, Salomé Riff
Enregistrement de Strasbourg, acp 90 F° 55 du 7 pluv. 12

Benjamin Rœderer acquiert un terrain à l’arrière de sa maison

1808 (17.3.), Strasbourg 11 (6), Not. Thurmann n° 19
Michel Rivage propriétaire et Marie Rose Mouff son épouse tant en leur nom que se faisant fort d’Eugène Rouge et Alexandre Rouge petit fils mineurs du Sr Rivage et copropriétaires de l’objet de la présente vente
à Jean Benjamin Roederer négociant
Un terrain de la longueur de 5 mètres pris sur le jardin attenant à la maison du Sr Rivage, ledit jardin donnant d’un côté sur la maison de M Fournier d’autre Mde Balazuc sur le devant la maison du Sr Rivage situé rue des Echasses et sur le derrière la maison du Sr acquéreur rue brulée n° 27. Ledit terrain sera pris et mesuré à partir du mur principal de la maison du Sr Roederer a côté de la maison Fournier et continuera ainsi sur une égale longueur de 5 mètres dans toute la largeur du jardin indiqué contigu à la maison du Sr Roederer jusqu’à la maison Balazuc c’est-à-dire sur une largeur de 20 mètres 13 centimètres qui et celle que présente sur le jardin la maison du Sr acquéreur
(charges, clauses et conditions) 1. Le Sr Roederer aura la faculté de faire oter les terres sur un espace de 5 mètres tout le long de sa maison à telle profondeur qu’il le jugera bon et avantageux à sa propriété il est autorisé à les faire jetter sur le jardin du Sr Rivage qui en disposera à son gré
2. que le Sr Roederer sera obligé de faire construire a ses frais le long du jardin restant un mur de revêtement dont l’épaisseur sera prise sur les 5 mètres de terrain vendus, ledit mur dépassera d’un mètre le niveau du jardin, il sera couvert d’une tablette en pierre de taille ou en dalles sur laquelle sera fixé un grillage en bois de la hauteur d’un mètre 62 centimètre, le tout aux frais du Sr Roederer. Ce mur et le grillage qui le surmontera ne pourra jamais être considérés comme mitoyens atendu qu’ils seront construits sur le terrain vendu, ladite charge évaluée à 200 francs
3. les parties sont expressément convenues que ni elles ni leurs ayant droit ne pourront sous aucun prétexte construire soit sur le jardin soit sur le terrain vendu aucun bâtiment ni gloriette qu’a une distance du grillage qui sera respectivement jugée convenable et avec le consentement formel par écrit de la partie adverse sous peine de les voir démolis aux frais des contrevenants et de tous dommages et intérêts – pour 3000 francs
Enregistrement, acp 105 f° 26 du 19.3.

Benjamin Rœderer meurt en 1817 en délaissant trois enfants

1817 (23.12.), Strasbourg 8 (21), Not. Roessel n° 5002
Inventaire de la succession de Jean Benjamin Roederer, négociant décédé le 15 novembre dernier – à la requête de Marie Salomé Riff la veuve, mère et tutrice légale de Adolphe Charles, Adèle & Salomé Pauline – en présence de Jean Chrétien Schoenhaupt négociant, subrogé tuteur desdits mineurs – Contrat de mariage reçu M° Bossenius le 30 nivose 12
Titres de propriété d’une maison sise à Strasbourg rue Brûlée n° 27, 1) copie du jugement rendu au tribunal civil de première instance d’une enchère de M° Lacombe en date du 8 prairial 12, 11 et 22 du même mois, 17 brumaire, 20 et 24 nivose 13 pour 20.000 francs de la maison sise à Strasbourg rue Brûlée n° 27, entre le Sr Teutsch et le Sr Fournier, derrière le jardin du Sr Rivage, et jugement homologatif du 4 pluvoise 13 de l’adjudication qui avait été poursuivie par les héritiers d’Abraham Moch, négociant, transcrit au bureau des hypothèques volume 21 n° 148. Par acte reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 27 prairial 3, Abraham Moch avait acquis ledit immeuble d’Elisabeth Charlotte Monginot veuve d’Alexandre Thomas Delapré, François Joseph Delapré préposé principal aux transports militaires, Henri Antoine Delapré lieutenant d’infanterie. Par acte passé à la Chambre des contrats le 21 décembre 1776 acquisition par Alexandre Thomas Delapré de Sophie Winter épouse de Chrétien Louis Boeckler licencié en droit et Marie Salomé et Marie Dorothée Winter fille majeure. Par acte reçu Thurmann notaire à Strasbourg le 17 mars 1808 transcrit au bureau des hypothèques volume 36 n° 180, Michel Rivage propriétaire et Marie Rose Mouff ont vendu à feu le Sr Roederer un terrain situé derrière la maison de ce dernier rue Brûlée n° 27 pour 3000 francs – Revenu annuel, M le baron de Krauskauw qui occupe les appartements du premier étage qui donnent sur le devant 600 fr, M Thomas qui occupe le premier étage prenant jour sur la cour 400 fr, Mde Bois qui occupe le second étage sur la cour, 300 fr, les appartemens qu’occupe Mde Roederer 700 fr, ensemble 2000 fr de revenu faisant en capital 40.000 francs
Campagne et terres à la Robertsau, Me Wengler 1.10.1812 Pierre Bernard Schmitt ci devant arpenteur géomètre et Anne Marie Elisabeth Schmitt son épouse ont vendu une campagne située à la Robertsau au canton dit Oberau (…)
dans une maison rue brulée n° 27, mobilier dans l’appartement au second donnant sur le jardin, dans une alcove à côté, dans un cabinet donnant sur le jardin, dans la chambre des enfants, dans un appartement donnant sur la rue brûlée vis à vis de la mairie, dans un cabinet à côté, dans un appartement au premier donnant sur la rue, dans un salon au premier prenant jour sur la cour, dans une chambre à coucher à côté, au rez de chaussée, dans un bureau donnant sur la cour au rez de chaussée, dans la remise, 13.094 fr
créances 766 fr, vins et tonneaux 2227 fr, argenterie 3213 fr, numéraire 363 fr, marchandises 55.616 fr ; total de l’actif 135.280 fr, passif 60.709 fr
Enregistrement, acp 137 F° 24-v du 27.12. – vacation du 13 mai (acp 138 F° 165-v du 14.5.)

Inventaire dressé après la mort du locataire Charles François Bois

1827 (16.6.), Strasbourg 6 (50), Me Triponé n° 1444
Inventaire de la succession de Charles François Bois, ancien receveur des contributions directes à Nancy où il est décédé 13 avril dernier – à la requête de la veuve Louise Victoire Riff demeurant à Strasbourg, commune en biens suivant contrat de mariage du 4 pluviose 4 enreg. à Strasbourg le surlendemain déposé au rang des actes de M° Lacombe le même jour – en présence de Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire à la rédidence de Strasbourg à l’effet de représenter les héritiers demeurant hors la distance de 5 myriamètres
dans le logement qu’occupe Mde Bois dans la maison appartenant à Mde veuve Roederer rue Brulée n° 2
mobilier 860 fr, créances 13.600 fr, total 14.460 fr, déclaration de Mde Bois succession de sa mère Salomé Tetard veuve de Michel Riff, marchand à Strasbourg et celle son aïeule Catherine Noll veuve de Louis Tetard
Enregistrement, acp 184 F° 83 du 21.6.

Le juge de paix Charles Adolphe Rœderer épouse en 1846 Antoinette Levrault. Il apporte en mariage sa part de maison

1846 (20.5.), Strasbourg 15 (79), Not. Lacombe n° 5205
Contrat de mariage – Furent presens M. Charles Adolphe Roederer, Juge de paix du Canton d’Erstein, demeurant et domicilié à Erstein, fils majeur et légitime de feu M. Jean Benjamin Roederer en son vivant négociant et Dame Marie Salomé Riff son épouse, celle-ci demeurant à Strasbourg stipullant pour lui personnellement comme futur époux, avec l’assistance de Madame sa mère, d’une part
Et Mademoiselle Antoinette Levrault, majeure d’ans, demeurant et domiciliée à Obernai, fille majeur et légitime de feu M. François Xavier Levrault, en son vivant Chef d’Escadron de Cavalerie en retraite, Percepteur, Receveur municipal à Obernai et Dame Antoinette Geneviève Liechtlé son épousen celle-ci demeurant à Oberbai, stipulant pour elle personnemlement comme future épouse avec l’assistance de Madame sa mère d’autre part
acp 348 (3 Q 30 063) f° 43 – Les apports du futur époux consistent en 1° le 33/44 d’une maison à Strasbourg rue brulée N° 27, 2° deux hectares de terre et prairies au ban de Hilsenheim, 3° la moitié indivise avec Pauline Roederer sa sœur d’un corps de biens situé à Hilsenheim contenant 9 hectares 14 ares, 4° la moitié indivise avec le docteur d’Eggs d’une maison avec bâtiments d’exploitation et terrain en dépendant située à Bischwiller contenant environ 40 ares, 5° 4500 francs de créances diverses, 6° et des meubles meublans, linge de ménage, vaisselle, literie, argenterie et la bibliothèque d’une valeur de 4600, total du mobilier 9100
Ceux de la future épouse consistent en 1° une somme de 10.000 francs en créances diverses provenant de la succession de son père, 2° un trousseau en linge de ménage, literie, argenterie et meubles plus une bibliothèqye le tout d’une valeur de 4000, Total 14.000
Donation par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager des biens composant la succession du prémouant sauf réduction en cas d’existence d’enfants

Charles Adolphe Rœderer et sa sœur Pauline se partagent les biens mobiliers provenant de leur mère et de leur sœur Adèle. Les immeubles restent indivis.

1853 (5.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 115 (3 Q 31 614) f° 38 du 7.9.
du 5 septembre 1853 – Partage entre les soussignés Mr Charles Adolphe Roederer, juge de paix du canton d’Erstein, demeurant en ladite ville d’une part
et Mlle Pauline Roederer, majeure d’ans, rentière, demeurant à Strasbourg d’autre part
Il a été convenu qu’il serait procédé au partage entre eux, des valeurs mobilières dépendant de la succession délaissée par leur mère Marie Salomé Riff veuve Jean Benjamin Roederer, en son vivant négociant à Strasbourg où elle est décédée le 19 mars dernier
Quant au immeubles dépendant de la succession et qui seront ci-après mentionnés, les parties entendent les laisser dans l’indivision, sauf à partager par moitié entre eux les fermages de ces immeubles
Avant d’établir lla masse mobilière partageable, M° et Mlle Roederer reconnissent qu’ils n’ont aucune liquidation à établir de la succession de feu Mr Jean Benjamin Roederer leur père, ni de la succession de Mlle Adèle Roederer leur sœur décédée à Strasbourg en état de célibat, attendu que leurs droits dans l’une et l’autre succession avaient déjà été réglés du vivant de feu leur mère, de sorte que le présent partage n’aura pour objet que les valeurs composant l’hérédité de cette dernière (…)
La masse partageable se compose 1° de l’argent comptant 855 francs, pour mémoire
2° mobilier 5400, 3° une inscription de rente sur l’Etat français 1298, 4° créances actives 53.559, Total 60.257
Immeubles dépendant de la succession et qui sont laissés dans l’indivision 1° un petit corps de biens d’environ 85 ares sis au ban d’Osthoffen (…) 2° un corps de biens d’environ 4 hectares 72 ares sis au ban de Wintzenbach arrondissement de Wissembourg, 3° les 39/72 ayant appartenu à la défunte indivisément avec les copartageants propriétaires du chef de leur père et de leur sœur décédés des 33 autres 72° dans une maison avec cour, jardin, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue brulée N° 27. La totalité de cet immeuble dépendait de la communauté de biens ayant existé entre la défunte et feu Mr Jean Benjamin Roederer son mari décédé à Strasbourg le 15 9.bre 1817 ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé par M° Roessel notaire à Strasbourg le 23 Xbre 1817. dans lequel inventaire se trouve établi l’origine antérieure de la propriété

Charles Adolphe Rœderer et sa sœur Pauline louent une partie de la maison à l’administration des lignes télégraphiques pour neuf ans.

1853 (24.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 115 (3 Q 31 614) f° 53 du 27.9.
du 24 août 1853 – Bail entre les soussignés M Mathieu-Xavier Kelsch, directeur du télégraphe à Strasbourg agissant au nom de l’administration des lignes télégraphiques et pour le compte de l’Etat d’une part
et Mr Charles Adolphe Roederer, juge de paix à Erstein (Bas Rhin) et Mlle Pauline Roederer, rentière demeurant à Strasbourg, les deux propriétaires par indivis
d’une maison sise à Strasbourg rue Brulée N° 27 d’autre part
Il a été convenu et arrêté ce qui suit, sous la réserve expresse de l’approbation de l’administration des lignes télégraphiques et de s. E. Mr le Ministre de l’intérieur
M. et Mlle Roederer donnent à bail à l’administration des lignes télégraphiques les diverses parties de la maison ci après décrites, savoir
1° Le second étage du corps de logis principal et celui de l’aile contiguë à la maison N° 28 consistant en une chambre d’habitation sur la rue, avec cheminée, glace et poele, une petite salle à manger à côté avec un poêle, une cuisine, une chambre d’habitation éclairée par deux fenêtres au midi avec cheminée, glace et poêle en faience, un cabinet à côté, un salon à trois fenêtres au midi avec cheminée, glaces & poële, trois cabinets y faisant suite et une petite antichambre ou couloir
2° Plus, comme dépendances du même logement, un grand bucher situé au rez-de-chaussée à gauche de l’escalier existant dans ladite aile, une grande chambre ou compartiment aux mansardes, une autre mansarde, un grenier au-dessus du corps de logis principal
3° Le rez-de-chaussée de l’aile opposée à la maison en question et consistant en deux grandes pièces subdivisée par deux cloisons avec portes et un salon avec cheminée donnant sur la rue. Ce logement a deux poêles en faïence.
4° Plus, comme dépendances de cette partie de rez-de-chaussée, un des compartiments de la cave au-dessous de la première pièce, une petite cuisine qui pourra être éventuellement remplacée par un local équivalent au rez-de-chaussée plus rapproché des bureaux télégraphiques et un petit bucher dans la buanderie, une mansarde à l’extrémité du corps e bâtiment principal.
Dans cette location est comprise la jouissance des dix doubles fenêtres pour le deuxième étage en hiver. Il est expressément convenu que l’administration télégraphique aura toutes les facilités nécessaires (au personnel et au matériel) pour l’installation, le libre exercice et les besoins divers du service télégraphiques, elle aura le droit de faire dans le logement au rez-de-chaussée tous les changements que nécessiteront la distribution des bureaux, tel que l’enlèvement ou le déplacement des deux cloisons dont il a été parlé ou l’établissement de nouvelles cloisons, la pose et l’introduction des fils etc. (…) Le présent bail est fait pour la durée de neuf ans commençant à partir du 29 septembre prochain et finissant à pareil jour de 1862. Il est en outre fait pour un loyer annuel de 1600 francs pour les cinq premières années et de 1800 francs pour les quatre dernières
approuvé par l’ad. des ligne télégraphiques, Paris le 7. 7.bre 1853, l’administrateur en chef, signé Foy, approuvé par le ministre de la Justice chargé par intérim du Dépt. de l’intérieur Abatoni

Le bail est résilié en 1859

1859 (10.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 129 (3 Q 31 628) f° 30 du 23.3.
du 10 mars 1859. Résiliation de bail – Le Sr Léonce Brisson, inspecteur des lignes télégraphiques à Strasbourg, au nom de l’administration des lignes télégraphiques et pour le compte de l’Etat
s’engage à remettre à la disposition de Mr Charles Adolphe Roederer, juge de paix à Obernai, et Pauline Roederer rentière à Strasbourg,
les lieux qu’il occupe dans leur maison à Strasbourg rue Brulée N° 27 qui sont l’objet du bail du 24 mai 1853 enregistré le 27 septembre suivant

Charles Adolphe Rœderer et sa sœur Pauline louent une partie de la maison à Emile Lemaitre

1864 (29.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 139 (3 Q 31 638) f° 55-v du 4.4.
Bail – Mr Charles Adolphe Roederer, juge de paix du canton d’Obenai et dlle Pauline Roederer, rentière, à Strasbourg, donnent à bail pour une durée de 12 années commençant le 24 mars de la présente année
au Sr Emile Lemaitre à Strasbourg, qui l’accepte
les localités ci après détaillées dépendant de leur maison sise à Strasbourg rue brûlée N° 6 savoir
1° les pièces formeant le rez de chaussée de l’aile gauche en entrant dans la cour
2° les pièces au rez de chaussée de l’aile opposée
3° le local du même côté, éclairé par 2 fenêtrees sur le jardin devant servir de magasin pour le preneur
4° la petite cuisine et le petit bûcher situés dans la buanderie
5° toute la partie du 2° étage située dans le corps e logis principal et comprenant 7 pièces contiguës
6° la cuisine au même étage dans l’aile droite
7° un compartiment au grenier du corps de logis principal
8° une cave sous l’aile droite
Ce bail est consenti pour un loyer annuel de 1200 francs

Le lithographe Ignace Emile Lemaître vend son fonds à son élève Auguste Münch

1867 (9.10.), Strasbourg 4 (126), Not. Auguste Weiss
Vente mobilière du 9. 8.bre 1867 – A comparu M. Ignace Emile Lemaître lithographe demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a par ces présentes vendu, cédé et transporté sous les garanties ordinaires de droit
à M. Auguste Münch, aussi lithographe, demeurant et domicilié à Strasbourg ci présent et acceptant
L’établissement d’imprimerie lithographique qu’il exploite à Strasbourg Numéro 6 rue brulée consistant
1. Dans le brevet d’imprimeur qui a été accordé à M. Lemaitre par arrêté ministériel du 27 octobre 1846, enregistré au greffe du tribunal de Strasbourg le 16 décembre suivant
2. Dans la clientèle attachée audit établissement
3. Dans le matériel d’exploitation composé de pierres lithographiques gravées ou autres, six presses lithographiques, une presse à lisser*, une presse à rogner, une machine à graver, une cisaille, un bureau, trois armoires, quatre fourneaux, six tables, des chaises, des diamants et reliefs à graver, rouleaux, couleurs, papiers, rayons, a*ettes, les appareils à gaz et généralement tous objets quels qu’ils soient servant à l’exploitation du dit établissement quoique non spécialement désignés ici, tel que le tout se trouve exister dans le local servant à l’exploitation de ladite lithographie, sans en rien excepter ni réserver et d’ailleurs bien connu de M Münch qui est en ce moment l’employé de M. Lemaitre – moyennant une rente annuelle de 1000 francs que M Münch s’engage à payer à M. Lemaitre pendant une période de 12 ans (…) à moins toutefois qie M Lemaitre ne vienne à décéder avant l’expiration de ces douze années, auquel cas ladite rente sera de plein droit éteinte
acp 566 (3 Q 30 281) f° 94 du 9.10.

Jean Ignace Emile Lemaitre meurt célibataire après avoir institué les Hospices civils pour légataire
1868 (3.2.), Strasbourg 4 (127), Not. Auguste Weiss n° 496
Inventaire de la succession de feu M. Jean Ignace Emile Lemaitre, imprimeur lithographe à Strasbourg où il est décédé le 22 janvier dernier
L’an 1868 le lundi trois février à deux heures de relevée à Strasbourg au domicile mortuaire rue Brûlée n° 6, à la requête de M. Ferdinand Larivière, sécrétaire en chef des hospices civils de la Ville de Strasbourg où il demeure, agissant en qualité de mandataire sépcial de M. Charles Aubry, doyen de la faculté de droit, Officier de la légion d’honneur, demeurant à Strasbourg (…) en qualité de Vice président de la Commission administrative des Hospices civils de la Ville de Strasbourg, au nom de l’hôpital civil, habile à se dire légataire universel de M. Jean Ignace Emile Lemaitre, lithographe à Strasbourg, aux termes e son testament olographe du 28 janvier 1867, déposé en l’étude dudit M° Weiss suivant acte de dépôt dressé par lui le 25 janvier dernier,
En présentce de Mme Marguerite Lucie Guillaume, gouvernante, veuve de M. Simon Gerber demeurant à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la rente qui lui a été assurée par feu M. Lemaitre en vertu du testament susvisé

Testament transcrit littéralement, Mon avoir consiste 1° une rente provenant de la vente d’une maison rue d’Or (à fonds perdu) à M. Lobstein charcutier, ne me connaissant aucun héritier je n’ai pas hésité à faire cette affaire, 2° Mon matériel pour la lithographie qui est vendu en règle à mon ancien élève Auguste Münch mon associté, 3° 20 obligations de la villede Paris & 4 à 5000 frs. d’extances (…) qu’on serve 600 Fr des revenus à Mad Gerber la bonne qui est chez moi, le surplus (…) donné à l’hôpital civil de Strasbourg pour profiter à quelques pauvres ouvriers
Vente de l’imprimerie lithographique (…)
acp 569 (3 Q 30 284) f° 74-v du 6.2. (succession déclarée le 21 juillet 1868) Mobilier estimé à 1168, vingt obligations de la Ville de Paris
acp 573 (3 Q 30 288) f° 38 du 23.5. (vacation du 21 mai) Extances 12.222, arrérages d’une rente viagère de 1800 francs, créance Kammerer 600 – Passif 5820
acp 573 (3 Q 30 288) f° 53 du 28.5. (vacation du 28 mai) Argent comptant 1104 francs

Charles Adolphe Rœderer et Pauline Rœderer vendent la maison au lithographe Louis Auguste Münch

1873 (29.12.), Strasbourg 1 (195), Not. Alfred Ritleng aîné n° 8478 (acte bilingue en deux colonnes)
A comparu Mademoiselle Salomé Pauline Roederer, célibataire, majeure demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’en celui de mandataire spéciale de Monsieur Charles Adolphe Roederer, son frère, Juge de paix à Lunéville, domicilié et demeurant en ladite ville (déclare vendre)
à Monsieur Louis-Auguste Munch, lithographe, et à Madame Catherine Goetz son épouse de lui autorisée, domiciliés et demeurant à Strasbourg, acquéreurs solidaires ici présents et acceptant
Une maison située à Strasbourg rue brûlée N° 6 (ancien numéro 27) avec cour caves appartenances et dépendances, d’un côté M Simon, de l’autre Mess. Lipp et Lauff, par derrière Mad. veuve Petit Gérard et partie Lauff, par devant la rue Brûlée
Objets mobiliers compris dans la vente. Sont compris dans la présente vente toutes les glaces, tous les poêles avec leurs accessoires à l’exception de ceux de ces objets qui sont la propriété particulière des locataires de la maison et à l’exception notamment d’une glace qui se trouve dans l’appartement de Mlle Roederer la covenderesse elle-même, d’une grande armoire sur le palier du seoond étage, d’un poêle en fonte au rez-de-chaussée, des rayons de la cuisine de Mlle Roederer & d’un rayon à bouteilles dans la cave voûtée.
Origine de la propriété du chef des vendeurs. Mademoiselle Roedererdéclare que l’immeuble qui fait l’objet de la présente vente dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre Monsieur Jean Benjamin Roederer en son vivant négociant à Strasbourg et Dame Marie Salomé Riff son épouse, ses père et mère aux termes de leur contrat de mariage dressé par M° Bossénius notaire à Strasbourg le 30 nivôse an XII, pour l’avoir acquise des héritiers du sieur Abraham Moch de Strasbourg aux terme de procès verbaux d’adjudication dressés par M° Lacombe notaire à Strasbourg le 8 prairial an XII, les 17 brumaire 20 et 24 nivôse an XIII et aux termes d’un jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 4 pluviôse an XIII holomoguant ladite adjudication.
Monsieur Roederer étant décédé le 15 décembre 1817 ladite maison est restée la propriété de sa veuve commune en biens pour moitié et est échue pour l’autre moitié aux covendeurs Salomé Pauline Roederer et Charles Adolphe Roederer et à leur sœur Victoire Adèle Roederer soit à chacun pour un 6° ou 4/24 ainsi que ces qualité résulte d’un inventaire dessé par M° Roessel notaire à Strasbourg le 23 décembre 1817. Mademoiselle Victoire Adèle Roederer étant décédée en l’année 1830 ses 4/24 sont échus pour 1/24 à Madame veuve Roederer sa mère héritière réservataire et pour les trois autres 24 à Monsieur et Mademoiselle Roederer les covendeurs actuels ses frère et sœur. Enfin au décès de Madame veuve Roederer arrivé le 19 mars 1843, la part indivise de cette dernière à la maison en question est échue par moitié à ses deux seuls enfants survivants, Monsieur et Mademoiselle Roederer comparants qui sont devenus ainsi seuls et uniques propriétaires de cet Immeuble.
Monsieur Jean Benjamin Roederer avait augmenté sa propriété d’un terrain acquis par lui de héritiers Rivage suivant contrat passé devant M° Thurmann notaire à Strasbourg le 17 mars 1808 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 du même mois volume 36 N° 180.
Origine de propriété antérieurs. Monsieur Moch avait fait l’acquisition de cet Immeuble de dame Elisabeth Charlotte Mougniot veuve de Mr Alexandre Thomas Delapré, du sieur François Joseph Delapré, préposé principal aux transports militaires et du sieur Henri Antoine Delapré lieutenant d’nfanterie demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant M° Stoeber notaire à Strasbourg le 27 prairial an III moyennant le prix de 130.000 francs dont le sieur Moch s’ent entièrement libéré ainsi que cela résulte d’un acte dressé par ledit notaire Stoeber le 27 messidor an III. Monsieur Alexandre Thomas Delapré avait acquis cette maison de dame Sophie Wi,nter épouse du sieur Xavier Louis Boeckler et de demoiselles Marie Dorothée et Marie Salomé Winter filles majeures de Strasbourg suivant contrat passé à la ci-devant Chambre des Contrats de Strasbourg le 21 décembre 1776.
Conditions (…) Mademoiselle Roederer a donné communication aux acquéreurs du contrat d’acquisition dressé par M° Thurmann le 17 mars 1808 ci-dessus relaté dans l’établissement de la propriété et les a rendus attentifs aux clauses suivantes de ce contrat desquelles il résulte
1° que le sieur Roederer aura la faculté de faire oter les terres sur un espace de 5 mètres tout le long de sa maison à telle profondeur qu’il le jugera bon et avantageux à sa propriété, il est autorisé à les faire jeter sur le jardin du sieur Rivage qui en disposera à son gré
2° que le sieur Roederer sera obligé de faire construire a ses frais le long du jardin restant un mur de revêtement dont l’épaisseur sera prise sur les cinq mètres de terrain vendus. Ledit mur dépassera d’un mètre le niveau du jardin, il sera couvert d’une tablette en pierre de taille ou en dalles sur laquelle sera fixé un grillage en bois de la hauteur d’un mètre 62 centimètre, le tout aux frais du sieur Roederer. Ce mur et le grillage qui le surmontera ne pourra jamais être considérés comme mitoyens attendu qu’ils seront construits sur le terrain vendu
3° les parties sont expressément convenues que ni elles ni leurs héritiers ou ayant-droits ne pourront sous aucun prétexte construire soit sur le jardin soit sur le terrain vendu aucun bâtiment ni gloriette qu’a une distance du grillage qui sera respectivement jugée convenable et avec le consentement formel par écrit de la partie adverse sous peine de les voir démolis aux frais des contrevenants et de tous dommages et intérêts
En dernier lieu Mademoiselle Roederer a également fait connaître aux acquéreurs que deux ouvertures, dont une fenêtre & une ouverture dite œil de bœuf de la maison présentement vendue donnant du côté de la propriété voisine appartenant autrefois à Madame Kauffeisen et aujourd’hui à M. Lipp ne sont que de pure tolérance et que leur fermeture peut être exigée par M. Lipp à tout instant
Prix, 73.000 francs
Police d’assurance. La Nationale, Agence de Strasbourg N° 42.955, Assuré, Mlle Roederer, Somme assurée F. 100.000. Prime annuelle Fr. 34. Effet du 8 mars 1865, Durée Dix ans – Mlle Roederer, rentière – Sur une maison d’habitation sise à Strasbourg Rue brûlée N° 6 consistant en un corps de logis principal entre cour et jardin, deux ailes s’étendant de chaque côté de la cour, enfin un mur fermant le tout sur la rue et surmonté d’une terrasse, avec buchers, écurie et greniers à foin au dessus, le tout couvert en tuiles et construit en pierre, à l’exception d’une faible partie qui est construite en pierre et bois, la pierre domine.
acp 623 (3 Q 30 338) f° 74 du 2.1.1874

Louis Auguste Münch épouse en 1867 Catherine Salomé Gœtz
Mariage, Brumath (n° 28)
Le 31 octobre 1867 à dix heures du matin. Acte de mariage de Louis-Auguste Münch, âgé de 27 ans, né à Strasbourg le 19 novembre 1839, lithographe, domicilié à Strasbourg, fils majeur de David Münch, âgé de 62 ans, régleur domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de Louise-Elisabeth Trier, âgée de 51 ans, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante, et Catherine-Salomé Goetz, âgée de 21 ans, née à Brumath le 13 avril 1846, domiciliée à Brumath, fille majeure de Jacques Goetz, âgé de 55 ans, tanneur domicilié à Brumath ci présent et consentant et de feue Catherine Rusch, de son vivant sans état, domiciliée à Brumath où elle est décédée le premier mai 1855 (…) il y a eu contrat devant le notaire Diemer à Brumath le 12 de ce mois (signé) Aug. Münch, C. Goetz (i 17)

Louis Auguste Münch et Catherine Gœtz hypothèquent la maison au profit de la société du Crédit foncier et communal

1876 (29.8.), Strasbourg 1 (205), Not. Alfred Ritleng aîné N° 9734
29 August 1879. Bedingter Darlehensvertrag – sind erschienen Herr Rechts-Doctor Johann North, eines der Direktoren der Aktien-Gesellschaft für Boden und Communal Kredit in Elsass Lothringen, welche ihren Sitz zu Straßburg hat Broglie-Platz N° 1, domizilirt und wohnhaft in besagter Stadt, handelnd iin seiner obgenannter Eigenschaft, einerseits
und Herr Ludwig August Münch, Lithograph, sowie seine von ihme hierzu ermächtigte Ehefrau Catharina Goetz, beide wohnhaft zu Straßburg, Andererseits,
Dieselbe haben folgende Erklärungen abgegeben (…) ein Darlehen von 52.000 Mark oder 65.000 Franken
Verpfändung. Bezeichnung der verpfändeten Liegenschaft. Ein Haus zu Strassburg, Brandgasse N° 6 und Zugehörungen, einerseits Herrn Simon, andererseits die Herren Lipp und Lauf, hinten die Wittwe Petitgerard und Herrn Lauf, vornen die Brndgasse.
Nachweis des Eigenthums. Herr und Frau Münch sind Eigenthümer dieser Liegenschaft um dieselbe erworben zu haben von Fräulein Salome Pauline Roederer ledig großjährig in Strassburg wohnhaft und von Herrn Carl Adolphe Roederer, Friedensrichter zu Lunéville daselbst wohnhaft, auf Grund eines Kaufvertrags errichtet vor dem unterzeichneten Notar Ritleng dem Aeltern am 25. Dezember 1873 einregistrirt. Genannte Fräulein Roederer hatte in dem soeben erwähnten Kaufvertrag erklärt, daß die besagte Liegenschaft von der zwischen ihren Eltern Hn Johann Benjamin Roederer bei Leben Handelsmann zu Strassburg und Marie Salome Riff dessen Ehefrau Zufolge ihrer vor Notar Bossenius zu Strassburg am 30.Nivôse Jahr XIII errichteten Eheberedung bestandene Gütergemeinschaft herrührte, indem die genannten Eheleute Johann Benjamin Roederer dieselbe erworben hatten von den Erben des Herrn Abraham Moch von Straßburg auf Grund eines durch Notar Lacombe zu Straßburg am 8. Prairiak XII, 17. Brumaire, 24. und 24. Nivôse Jahr XIII errichteten Versteigerungsprotokolles und eines die besagte Versteigerung bestätigenden Urtheils des Straßburger Civil Gerichts vom 4. Pluviôse Jahr XIII.
Nach dem am 15. Dezember 1817 vorgefallenen Absterben des Hern Roederer Vater war fragliches Haus des Eigenthum zur Hälfte seiner überlebenden Wittwe und für die andere Hälfte der Fräulein Salome Pauline Roederer und Carl Adolphe Roederer hieoben genannt und ihrer Schwester Victoire Adèle Roederer zugekommen, sowie solches hervorgehet aus einem durch Notar Roessel zu Straßburg am 23. Dezember 1817 errichteten Inventar. Fräulein Victoire Adèle Roederer verstarb im Jahr 1830 und ihre 4/24.stel an dem fraglichen Hause sind zugefallen, nämlich ein 24. ihrer Mutter der Wittwe Roederer als Vorbehalts Erbin und die drei andere 24. den hieoben genannten Hn und Fräulein Roederer ihre Geschwister. Endlich nach den am 19. März 1853 erfolgten Tod der Wittwe Roederer ist ihr unvertheilter Antheil an diesem Hause ihren zwei überlebenden Kindern der genannten Fräulein Pauline Roederer und Hr Adolphe Roederer zugefallen welche also einzige und alleinige Eigenthümer dieser Liegenschaft wurden.
Zufolge Kaufvertrag errichtet vor Notar Thurmann zu Strassburg am 17. März 1808 überschrieben im Hypothekenamte von Strassburg am 19. des nämlcihen Monats Band 36 N° 180 hatte Herr Johann Benjamin Roederer von den Erben Rivage einen Platz erworben der sein Eigenthum vergrößerte.
Herr Moch war Eigenthümer der fraglichen Liegenschaft um dieselbe von der Wittwe Alexandre Thomas Delapré geborner Elisabeth Charlotte Mongniot und von Hn Henri Antoine Thomas Delapré von Strassburg erworben zu haben, zufolge eines vor Notar Stoeber zu Strassburg am 27. Prairial Jahr III errichteten Kaufvertrages vermittelst seiner Summe von 130.000 Francken (…) Und zufolge Kaufvertrag aufgenommen auf der ehemaligen Contracten-Stube der Stadt Strassburg am 21. Dezember 1776 kaufte Herr Alexandre Thomas Delapré fragliches Haus von Frau Sophie Winter Ehefrau des Hn Christian Ludwig Boeckler und von der Fräulein Marie Salomé und Marie Dorothée Winter, beide großjährig Zu Strassburg wohnhaft
Unterhaltung der Liegenschaft (…) Erklärung. Die Ehegatten Herr und Frau Münch erklären, 1. daß die unter dem Rechtbestande der auf Errungenschaft beschränkten Gütergemeinschaft verheirathet sind zufolge ihrer Eheberedung errichtet durch Notar Diemer zu Brumath den 12. October 1867 einregistrirt (…)
Police d’assurance. La Nationale, Agence de Strasbourg N° 48.543, Somme assurée F. 120.000. Prime annuelle Fr. 52. Effet du 11 février 1874, Durée Dix ans – A. Münch, imprimeur et lithographe – Sur une maison d’habitation sise à Strasbourg Rue brûlée N° 6 consistant en un corps de logis principal entre cour et jardin, deux ailes s’étendant de chaque côté de la cour, enfin un mur fermant le tout sur la rue et surmonté d’une terrasse avec buchers, écurie et greniers à foin au dessus, le tout couvert en tuiles et construit en pierre, à l’exeption d’une faible partie qui est construite en pierre et bois, la pierre domine. Dans la susdite maison existe un atelier de lithographe qui n’occupe pas le quart de l’immeuble
N° 2758, Vol. 655, Fol. 12-v. C. 6 registrirt zu Strassburg am 30. August 1876.

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