43, rue du Faubourg de Pierre


Rue du Faubourg de Pierre n° 43 – II 109 (Blondel), N 225 puis section 72 parcelle 23/7 (cadastre)

Autre adresse, 10 rue des Cigognes
Maître d’ouvrage, Eugène Mühl, ancien notaire (1874-1875)



Bâtiment construit pour Eugène Mühl en 1874 (juillet 2014)
Porte d’entrée millésimée 1875 rue des Cigognes (mars 2015)
Balcon vers le Faubourg de Pierre (mars 2015)

La maison qui appartient en 1587 au maraîcher Jacques von Trienbach a un auvent de 20 pieds en saillie de six pieds et demi. Elle revient à son fils Jean von Trienbach puis (1675) à son petit-fils Jean David von Trienbach. Ses héritiers la vendent en 1717 au revendeur réformé Melchior Stær. Les Préposés au bâtiment autorisent la même année Melchior Stær à transformer sa porte de cave et à établir un étal sur le communal pour y vendre ses marchandises. Melchior Stær doit faire des travaux importants puisque la valeur minimale de la maison passe de 450 livres en 1715 à 900 livres en 1721. Sa veuve épouse en secondes noces l’apprêteur de tabac luthérien Jacques Hauloch qui y installe un atelier puis, redevenue veuve, fait donation de sa maison à l’huilier Jean Pfæhler contre son entretien le restant de sa vie. Devenu propriétaire en 1737, le sellier Jean Daniel Schweighæusser est autorisé la même année à réparer son auvent mais non à l’agrandir. Le loyer dû pour la porte de cave et l’étal est supprimé avec les objets imposés en 1768 alors que la maison appartient au boucher Benjamin Bœsinger. Le tonnelier Philippe Jacques Brida qui vient d’acheter la maison est autorisé en 1787 à modifier l’encadrement de sa porte de cave et les fenêtres de sa boutique. Son gendre Jean Lipp, propriétaire à partir de 1817, y établit la brasserie aux Trois cigognes, citée de 1823 jusqu’aux destructions par les bombardements de 1870.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 7 – Cour U – Plan (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois, tout comme les plans établis par les Ponts et Chaussées en 1823 et en 1851. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, le pignon sur rue se trouve à gauche du repère (g) : une fenêtre de chaque côté de la porte, deux étages à deux fenêtres, toiture à deux niveaux de lucarnes. Le bâtiment qui longe l’impasse à droite du repère (g) est suivi de deux bâtiments d’habitation puis d’une remise avant le bâtiment du milieu qui donne au fond de l’impasse (h-i) et dont l’arrière (7-8) se trouve dans la cour (U)
La maison porte d’abord le n° 29 (1784-1857) puis le n° 43. Le nouveau bâtiment porte aussi le n° 43, l’entrée des logements est au 10, rue des Cigognes.


Plans des Ponts-et-Chaussées en 1823 (ADBR, cote 2 SP 52) et en 1851 (ADBR, cote 5 K 123)

Charles Lipp cède en 1869 l’arrière de son jardin à la Compagnie des Chemins de fer de l’Est. Les bombardements détruisent entièrement la maison et le mobilier ; le gouvernement allemand attribue au propriétaire une indemnité de 41 800 francs. La Ville achète le sol de la maison, ouvre la rue des Cigognes et revend la parcelle d’angle à l’ancien notaire Eugène Mühl qui charge en 1874 l’entrepreneur Auguste Schlagdenhauffen de construire un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie dont une aile longe la rue du Faubourg de Pierre (15,50 mètres) et l’autre la rue des Cigognes (37,40 mètres). Le baron de Puttlitz, neveu d’Eugène Mühl, charge en 1899 l’entrepreneur Emile Wieger de restituer les anciennes devantures qui existaient avant la transformation du rez-de-chaussée en logement. Il fait mettre en 1900 un balcon devant chacune des trois fenêtres à l’angle coupé et construire un pavillon de jardin.


Plan joint à la vente du jardin aux Chemins de fer (1869, vente Momy, ADBR cote 7 E 57- 15,122)
Nouvelle devanture, 1899 – Plan du magasin des frères Siquet, 1904
(dossier de la Police du Bâtiment
)

juillet 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques von Trienbach, jardinier, et (1578) Odile Lorentz puis (1596) Salomé Siffert – luthériens
1620* h Jean von Trienbach, jardinier, et (1612) Marie Heus, (1615) Marguerite Ohl puis (1622) Chrétienne Huck – luthériens
1675 h Jean David von Trienbach, jardinier, et (1658) Marie Trens – luthériens
1717 v Melchior Stær, cocher puis revendeur, et (1707) Anne Lehemann – réformés
1721 h Jacques Hauloch, apprêteur de tabac, et (1691) Anne Barbe Heigelé puis (1722) Elisabeth Lehemann veuve de Melchior Stær – luthériens
1735 h Jean Pfæhler, huilier, et (1706) Anne Marguerite Schwartz – luthériens
1737 v Jean Daniel Schweighæusser, sellier, et (1734) Anne Salomé Glock – luthériens
1742 adj Benjamin Bœsinger, boucher, et (1717) Madeleine Freyss d’abord (1694) femme du boucher Jean Georges Stahl puis (1736) Anne Vix d’abord (1734) femme du jardinier Jean Jacques von Bœrsch – luthériens
1787 v Philippe Jacques Brida, tonnelier, et (1774) Chrétienne Barbe Blind – luthériens
1817 h Jean Lipp (Jean Baptiste), brasseur, et (1799) Marguerite Barbe Brida
1846 h Charles Lipp (Charles Louis), brasseur, et (1840) Sophie Vogt
1873 v Eugène (Désiré) Mühl, notaire († 1899), célibataire
(cohéritière) Marie Madeleine Louise Guillaumette Mühl et (1879) le capitaine baron Albert Othon Bernard Gans de Putlitz
1902* v Thierry Ernest Hampelé, marchand, et (1900) Mathilde Berthe Müller
1938* Adolphe Trensz et son épouse

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1715, 900 livres en 1722, 600 livres en 1733, 800 livres en 1736, 600 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) II 109, Benjamin Bösinger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bößinger, 4 toises, 4 pieds et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 225, Lipp, Jean Baptiste – maison, sol, jardin – 15,05

Locations

1740, Jean Georges Dæther, huilier
1782, Frédéric Schneegans, boucher, Jean Philippe Bischoff. aubergiste (gendres du propriétaire)
1789, Jean Frédéric Galster, cordier, et Marie Salomé Riff
1732, Jean Charles Régnard Hodel, jardinier, et Anne Marie Adélaïde Fermier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 457-v
Le maraîcher Jacques von Trienbach est propriétaire d’une maison qui a un auvent de 20 pieds de long, 6 pieds ½ de saillie, devant la porte une marche en pierre en saillie de 1 ½ pied, une porte de cave inclinée de 5 pieds ½ de large, il doit pour cette jouissance 13 sols

Wider vornen an Steinstraßen.
Jacob von Trienbach der Garttner hatt an seinem Hauß ein Wettertach xx schu lang, vi+ schu herauß, Vor der Thür ein besezter Tritt iij schu lang, i+ schu herauß, Ein ligende Kellerthüer v+ schu breÿt, vj schu herauß, Bessert für d. Nüeßen xiij ß d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 280
Le revendeur Melchior Stær doit à la Chandeleur un cens de 10 sols, à verser la première fois en 1713, pour un étal destiné à vendre ses marchandises et une grille sous l’avent de Salomé Holwein.
Il doit à partir de 1717 dix sols pour son étal de 5 pieds de long en saillie de 7 pieds ½ et pour transformer une porte de cave inclinée en porte horizontale devant sa maison au faubourg de Pierre. Les contribuables suivants sont Jean Pfæhler puis Daniel Schweickheusser

Melchior Stär der Kremp, soll von einem Langen banckh und rechen unter Salome Hohlweinin, wetterdach, welches Sie, wie hernach fol: 462.b zu sehen, Mit 1. lb 5 ß d verzinßet, Seine Klempen wahren darauf feÿl zuhaben, jahrs auf Liechtmeß und A° 1713. i.mo 10 ß
H. Johann Pfähler
Joh: Daniel Schweickheußer

(Quittungen 1713-1718)
P. N. Zinßt anietzo Von seinem 5. schuh lang und 7 ½ schuh Vom Hauß herauß breiter Krempenstand sampt der erlaubnus Seine lehnende Kellerthür Vor dieser Seiner behaußung in Steinstraßen liegend machen Zulaßen inhalt Prot: de 1717. folio 234. A° 1718 I.mo Martini, 10 ß
(Quittungen 1719-1741)
Neuzb fol 79

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 79
Report du cens précédent dans le nouveau registre. La rente disparaît en juin 1768 avec l’objet imposé.

alzb. 280
Johann Daniel Schweighäuser Zinßt von einem 5. schuh Langen und 7 ½ schuh vom Haiß Herauß breiten Krempenstand, sampt der erlaubnuß seine Lehnende Kellerthür vor dießer seiner in der Steinstraßen Liegenden Behaußung machen zu laßen auff Martini 10 ß
(Quittungen 1741-1768)
Ist im mense Junio 1768 hinweggemacht

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1717, Préposés au bâtiment (VII 1387)
Les Préposés au bâtiment autorisent Melchior Stähr à avoir un étal et à transformer sa porte de cave, voir plus haut le Livre des loyers communaux

(f° 227-v) Dienstag den 14. 7.bris 1717 – Melchior Stöhr pt° Krempenbancks
Augenschein eingenommen an Melchior Stöhren des Krempen behausung in der Steinstraß Von welcher Er einen 5. schuh langen und 7 ½ schuh Von Hauß heraus breiten Krempenbanch und die alda befindliche lehnende Kellerthür ligend machen Zu laßen willens ist, und umb deßen permission angesucht hatt. Erk. Bedacht.

(f° 234) Montag den 27. 7.bris 1717 – Melchior Stöhr pt° Krempenbancks und Kellerthür
Melchior Stöhren dem Krempen, ist angezeigt worden, daß MGHh erlaubt haben, daß Er einen Krempen standt Vor seine in der Steinstraßen gelegener behausung 5. schuhe lang, und 7 ½ schuhe Von Hauß heraus breit, auch die lehnende Kellerthür ligend machen laßen, darff gegen erlag jährlicher 10. ß d allmendt Zinnses

1737, Préposés au bâtiment (VII 1397)
Le sellier Jean Daniel Schweighæusser demande l’autorisation de réparer son auvent et la suppression des 10 sols dus pour un étal qu’il veut supprimer. Les préposés constatent que le cens n’est pas seulement dû pour l’étal mais aussi pour une porte de cave. Les préposés maintiennent le cens en arguant que le terrain communal sert au pétitionnaire à exercer son métier. Ils refusent en octobre 1741 que Jean Daniel Schweighæusser agrandisse son auvent déjà très important.

(f° 126) Dienstags den 30. Ejusdem [Aprilis] – Johann Daniel Schweighäußer
Johann Daniel Schweighäußer der Sattler bittet umb erlaubnus das Wetterdach Vor seinem Hauß in der Steinstraß repariren Zulaßen, und durchstreichung der 10. ß Zinß, welche von den Vorbäncken darunter bißher bezahlt worden, maßen er solche nicht mehr nöthig hat, sondern hinweg Zuthun willens ist. es befindet sich aber auß dem Statt Zinßbuch fol: 280. daß dieser Zinß nicht Von den Vorbäncken oder Grempenstandt allein sondern auch Zugleich Von der erlaubnus eine Lehnende Keller thür Liegend machen Zulaßen gegen worden.
Erkand sollen die Werckmeister das Wetterdach besichtigen und referiren, als dann bescheid erfolgen.

(f° 137) Dienstags den 18. Ejusdem [Junÿ] – Johann Daniel Schweighäußer
Johann Daniel Schweighäußer der Sattler wiederhohlt sein am 30. Aprilis Letzthin gethanes begehren pto moderirung des Zinßes oder durchstreichung deßelben, weilen er die Vorbänck Hinweggethan. Erkant, weilen Implorant den Platz jederzeit Zu seinem Handwerck nutzen wird, als solle d. Zinß Continuirt werden.

1741, Préposés au bâtiment (VII 1399)

(f° 153-v) Montags den 16. Octobris 1741. seÿnd folgende augenschein eingenommen worden – Daniel Schweighäußer
An Daniel Schweighäußers des sattlers hauß in der Steinstraß, welcher umb erlaubnus gebetten sein Wetterdach Vom Hauß Herauß etwas breiter Zumachen weilen aber solches Ohne dem schon sehr breit, als ist das Begehren abgelaint.

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Les préposés autorisent le tonnelier Philippe Jacques Brida à modifier l’encadrement de sa porte de cave et les fenêtres de sa boutique.

(f° 290) Dienstags den 5. Junii 1787. – Philipp Jacob Brida
Idem [Mr Vogt der Zimmermann] nôe Mr Philipp Jacob Brida, des Kiefers bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Steinstraß gelegen, das Kellerthüren Gestell und das Laden Fenster verändern Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1715 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une cave sous solives, une grange, une écurie, une remise, un puits, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, salle à tabac, chambre à soldats, cuisine, vestibule, une cave sous solives, écurie, remise, grange, puits aux parois enduites d’argile, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 1200 florins
  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, cuisine et vestibule, à l’étage quatre chambres dont celle à soldats, dans la cour une vieille remise comprenant une écurie, une cave sous solive, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Pierres

nouveau N° / ancien N° : 57 / 29
veuve Brida
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocre état
(Légende)

Ponts et Chaussées

2 SP 52 (Ponts et Chaussées, 1823) N° 29 Brasserie aux 3. Cigognes.
Rez de chaussée en pierres très médiocre. 2. Etages en bois. Mauvaise
5 K 123 (Ponts et Chaussées, 1851) N° 29. Lipp Ch. Louis
2 E. B. M. (2 étages, construction en bois, médiocre)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 67 case 2

Lipp Jean Baptiste à Strasbourg, faubourg de pierre 29
Lipp Charles Louis brasseur

N 225, maison, sol et jardin, faubourg de pierre N° 29
Contenance : 15,05
Revenu total : 349,82 (342 et 7,82)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22, jardin 10 / 8
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 285 case 1

Lipp Charles Louis
1875 Mühl Eugen Desire, Zu Straßburg

N 225, maison, sol et jardin, Faubourg de pierre N° 43
Contenance : 15,05
Revenu total : 349,82 (342 et 7,82)
Folio de provenance :
Folio de destination : zerstört (sol 241 [Société de l’Union des gaz], 285)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871 (sol 1870)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 28, jardin 10
fenêtres du 3° et au-dessus :
Diminutions 1870, Maisons détruites pendant le blocus – Lipp Charles f° 285, N 225, revenu 342

N 225.p, sol et jardin
Contenance : 13,31
Revenu total : 6,06
Folio de provenance : 285
Folio de destination : 1045-I [von Wangen Emil, 1045-II [Rosse Joseph Wittwe], 285-I, 1046-I [Eugen Pfeiffer & von Wangen Emil], 1046-II [Eugen Pfeiffer], Rest zum Weg
Année d’entrée :1870
Année de sortie : 1875

N 225.p, sol, Steinstrasse 43
Contenance : 3,67
Revenu total : 1,91
Folio de provenance : Rest
Folio de destination :
Année d’entrée :1875
Année de sortie :

N 226.p, sol, Steinstrasse 43
Contenance : 2,39
Revenu total : 1,24
Folio de provenance : 285-II
Folio de destination :
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 339 case 2

Mühl Eugen Desire

N 104, Hofraum, Haus, Steinstrasse 43
Contenance : 3,12
Revenu total : 642,62 (641 et 1,62)
Folio de provenance :
Folio de destination : Neubau
Année d’entrée :
Année de sortie : 1878 (GB 1902, 307)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 24 / 19
Zugang 1878 – Mühl Eugen Desire f° 339-II, N 104, Haus, Reinertrag 641, Neubau, vollendet 1875, steuerbar 1878, besteuert 1878

Cadastre allemand, registre 32 p. 624 case 3

Parcelle, section 72, n° 23/7 – autrefois N 104 / 105.p, 2322
Canton : Storchengasse Hs. N° 10 u. Steinstraße N° 43 / Rue du Faubourg de Pierre N° 43 et Rue des Cigognes N° 10
Désignation : Hf, Whs, NG
Contenance : 3,45
Revenu : 4300 – 4660 – 6500
Remarques : 1943 Nb

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 2358
Hampele Ernst Thierrÿ
1931 Landshut Samuel, architecte, veuve Suzette née Cahn
1953 Kaufmann Paul, ingénieur, son épouse née Landshut à Paris et copr.
(2266)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 2359
Hampele Ernst Thierrÿ , sa veuve
(1806)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1926), compte 4998
Müller Mathilde Berthe veuve de Thierry Ernest Hampelé négociant et descendants

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1931), compte 2359
Hampele Ernst Thierrÿ , sa veuve
(1806)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1938), compte 5894
Trensz Adolphe et son épouse et copropriétaires
1950 Trensz Frédéric Adolphe l’héritiere et sa veuve et copropriétaires
(4067)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 44 Fauxbourg de Pierre p. 52

Pr. – Brida, Phil. Jacq., tonnelier – Tonneliers
lo. – Fritsch, Jean, Metayer – Jardiniers
lo. – Gebaur, Mathias, Chanvrier – Manant
lo. – Meyer, André, Journalier – Manant
lo. – Rauscher, Bastien – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Steinstrasse (Seite 174)

(Haus Nr.) 43
Siquet Geschw. Manufakturwarengeschäft

Storchengasse (Seite 176)

(Haus Nr.) 10
Schneider, Pförtner. 0
Siquet, Fr., Rechn.-Rat. 1
Frhr. Gans Edler Herr zu Putliz, Oberstleut. a. D. E 2
Löscher, Pfarrer. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 185)

Rue du Faubourg de Pierre n° 43 – Rue des Cigognes n° 10 (1869-1995)

Ch. Lipp est autorisé en 1863 à conserver une lanterne devant sa brasserie aux Trois Cigognes. Le propriétaire Mühl charge en 1874 l’entrepreneur Schlagdenhauffen de construire un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie dont une aile longe la rue des Cigognes (37,40 mètres) et l’autre la rue du Faubourg de Pierre (15,50 mètres). Il est autorisé en 1876 à faire s’écouler l’eau de sa buanderie dans la rigole au milieu de la rue des Cigognes.
Le baron de Puttlitz charge en 1899 l’entrepreneur E. Wieger de restituer les anciennes devantures qui existaient avant la transformation du rez-de-chaussée en logement. Il fait mettre en 1900 un balcon devant chacune des trois fenêtres à l’angle coupé et construire un pavillon de jardin. Le propriétaire fait aménager en 1909 deux pièces au quatrième étage mansardé. L’entrepreneur Ernest Diebold construit en 1926 une remise dans la cour.
Local commercial – Müller (outillage de Mulhouse, 1885), frères Siquet (1900, 1904) Mathieu Dreyfus (1922), Charles Kling et Compagnie (ficelles en chanvre, jute et sisal, 1930), remplacé de 1942 à 1945 par le cordier Bresch, Meubles Globe (1961-1971), Badina (revêtements de sol, 1972), reprographie et informatique OBBO (1977)

Sommaire
  • 1863 – Ch. Lipp demande l’autorisation de continuer à mettre une lanterne devant sa brasserie aux Trois Cigognes
  • 1872 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire pour le compte du locataire Fix une prise pour environ deux becs au 43, faubourg de Pierre
  • 1874 – L’entrepreneur Schlagdenhauffen demande au nom du propriétaire Mühl l’autorisation de construire un nouveau bâtiment dont une aile longe la rue des Cigognes (37,40 mètres rue des Cigognes et 15,50 mètres rue du Faubourg de Pierre), coupe au dos – L’agent voyer fait son rapport. Le nouveau bâtiment comprend un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie
  • 1876 – Le sieur Léonard demande au nom du propriétaire Mühl l’autorisation de poser une clôture devant le 8, rue des Cigognes et de faire s’écouler l’eau de sa buanderie dans la rigole au milieu de la même rue en retirant une partie du pavage. – L’agent voyer fait son rapport.
  • 1885 – L’agent constate que le sieur Müller (outillage de Mulhouse) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire. Comme il s’agit d’une route nationale, l’affaire est renvoyée au commissaire de police qui autorise de poser une enseigne en tôle (février 1886).
  • 1890 – Le maire notifie Eugène Mühl de faire ravaler la façade. Travaux terminés en octobre
  • 1899 – L’entrepreneur E. Wieger (30, Faubourg de Pierre) demande l’autorisation de refaire les devantures dans la maison qui appartient au baron de Puttlitz. Les anciens piliers intégrés dans le mur lors de la transformation du rez-de-chaussée en logement seront à nouveau dégagés – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1899 – Dessin en double exemplaire
  • 1900 – Les frères Siquet informent qu’ils ont retiré leur enseigne. La Police du Bâtiment constate que l’enseigne qui fait une saillie de 25 centimètres sera posée contre le mur sans saillie
  • 1900 – Le baron de Putlitz demande l’autorisation de construire trois balcons à sa maison sise 43, Faubourg de Pierre et 10, rue des Cigognes – Autorisation – Travaux terminés, mai 1900 – Dessin (les balcons sont devant les fenêtres à l’angle coupé)
  • 1900 – Les entrepreneurs L. Greiner et F. Peter demandent au nom du baron de Putlitz l’autorisation de construire un pavillon de jardin – Travaux terminés, juillet 1900 – Dessin de l’ancien pavillon et du nouveau où se trouve une buanderie
  • 1904 – Les frères Siquet demandent l’autorisation d’ouvrir des portes (b-c, d-e, f-g sur le dessin) entre leur local commercial et le vestibule sans toucher aux murs porteurs. – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1904
  • 1904 – Le dentiste A. Krug demande l’autorisation de transférer deux enseignes sur balcon du 1, quai Finkmatt au premier étage du 43, Faubourg de Pierre – Autorisation
  • 1906 – Rapport d’incendie qui s’est déclaré dans une chambre
  • 1909 — La Police du Bâtiment constate que Hempele (demeurant 1, quai Kellermann), propriétaire du 10, rue des Cigognes fait aménager les mansardes sans autorisation – Demande d’aménager 2 nouvelles pièces au quatrième étage mansardé. – Autorisation. Les pièces servent d’entrepôt.
  • 1922 – Le commerçant Mathieu Dreyfus demande l’autorisation de poser un store (3,40 mètres de haut, 13 mètres de long) – Autorisation – Le store est posé
  • 1923 – J. Samuel (Comptoir général d’assurances J. Samuel et Frère) demande l’autorisation de poser une enseigne sur le balcon au troisième étage – Autorisation – Maquette (Assurances J. Samuel & Frère)
  • 1924 – L’Annonce & l’affiche françaises (38, rue du Louvre à Paris) demande l’autorisation de peindre une publicité pour la marque le Ripolin sur le pignon
    Dossier de la préfecture qui sollicite l’avis du maire – Le dossier est classé sans que la publicité ait été peinte
  • 1909 – Le maire demande au propriétaire (Marie Mühl née Candidus demeurant 9, quai des Bateliers) de faire ravaler la façade du 10, rue des Cigognes – Nouveau destinataire, Barbe Hempelé (22, rue des Juifs) – Le maire accorde un an de délai – Le propriétaire qui vient de faire réparer le 13, rue de la Croix demande un nouveau délai.
    1911 – Les peintres Levy frères demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1911
  • Commission contre les logements insalubres. 1905 (propriétaire, veuve Mühl, 8, quai des Bateliers). Le propriétaire doit rénover la loge du concierge
    Commission des logements militaires, 1917 (propriétaire Ernest Hampelé, 6-a quai Kellermann). Rien à signaler
  • 1926 – L’entrepreneur Ernest Diebold (5, rue des Mineurs) demande l’autorisation de construire une remise dans la cour au 10, rue des Cigognes. La Police du Bâtiment objecte que la cour n’aura plus la surface réglementaire – L’entrepreneur modifie son projet – Autorisation de construire un garage au fond de la cour – Dessin – L’entrepreneur fait observer qu’il ne s’agit pas d’un garage mais d’une remise – La réception finale a lieu en juillet 1926.
  • 1933 – Le locataire du deuxième étage qui vient de faire installer dans son logement un chauffage centralisé craint que la cheminée ne soit pas assez grande pour pouvoir servir aussi au chauffage centralisé du logement au premier étage. – La Police du Bâtiment fait en note des remarques générales sur cette situation qui se répand
  • 1930 – Les entrepreneurs Kaufmann et Levy (14, rue des Poules) demandent au nom de Charles Kling l’autorisation de poser deux enseignes en fer blanc – Autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires
    1938 – Charles Kling et Compagnie (ficelles en chanvre, jute et sisal) s’étonne que la redevance soit passée de 55 à 215 francs. La Police du Bâtiment répond qu’elle applique le nouveau tarif – Charles Kling fait remarquer qu’il n’a qu’une seule enseigne
  • 1941 – Charles Kling dénonce son enseigne
    1942 – Le nouveau titulaire de l’enseigne est la société Bresch (corderie)
    1943 – La corderie L. Bresch est autorisée à poser une enseigne lumineuse
    C. Kuhn (rue Oberlin à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser l’enseigne. L’enseigne devra se trouver sur la droite ou sur la gauche et non au-dessus du magasin
    1946 – Le cordier Bresch renvoie l’avis de paiement que la Ville devra libeller au nom de la société Charles Kling et Compagnie qui a repris possession de son établissement depuis le premier janvier 1945
  • 1958 – Le locataire Jakubovic se plaint que la pluie pénètre dans son logement (propriétaires, Meylænder-Treusch, rue de la Canardière à la Meinau)
    Le Syndicat des locataires fait la même réclamation au nom d’Alice Gross
    La Police du Bâtiment constate que la grêle a endommagé les ardoises. Le maire demande à l’ingénieur Arthur Maylænder, directeur des Forges de Strasbourg, de faire les travaux nécessaires sous quinzaine. L’entreprise Vonthron répare la toiture en novembre 1958.
  • 1960 – Le propriétaire Matter autorise l’entrepreneur Kayser à consulter les plans
  • 1961 – L’entreprise de construction E. Meyer (route des Romains à Kœnigshoffen) est autorisée à occuper la voie publique pour repeindre la façade, à double tarif pour n’avoir pas déposé de demande préalable
  • 1961 – W. End, propriétaire des Meubles Globe, demande l’autorisation de transformer le local commercial (section 4, parcelle 23/7). Plan de situation – Le conseiller technique décrit les travaux. L’entrée sera déplacée à l’angle des rues. Une des fenêtres rue des Cigognes sera agrandie pour avoir les mêmes dimensions que l’autre. Certaines cloisons et une partie du mur de refend seront supprimées.
    L’ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées donne son accord – Autorisation
    La devanture est posée, les finitions (peinture) sont en cours
    1961 (avril) – Les Meubles Globe demandent l’autorisation d’entourer d’une flèche au néon l’enseigne en place – Maquette – Autorisation de poser une enseignee en lettres détachées et une flèche lumineuse
    1963 – Les Meubles Globe demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire pendant un mois – Autorisation
  • 1964 – Le propriétaire Matter (demeurant 9, Faubourg de Pierre) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pendant le ravalement.
  • 1972 – La société Badina (revêtements de sol, à Haguenau) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face – Maquette (Badina, Moquettes, Tapis). Les enseignes, transférées du 36, Faubourg de Saverne, prennent la place de celles des Meubles Globe – Arrêté portant permis de poser des enseignes
    1973 – Avenant à l’autorisation. Photographie
  • 1977 – La société Publi-Est (à Bischwiller) demande au nom de la société OBBO l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face (libellé, Centre de reprographie et informatique) – Photographie – Arrêté portant permis de poser des enseignes – L’enseigne est posée
  • 1977 – Le maire notifie René Matter, conseiller municipal, de faire ravaler les façades
    1978 – L’entreprise Gilbert Reinbold (rue des Marguerites à Lingolsheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler les façades – Travaux terminés, décembre 1978
    (fin non relevée)

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom de Jacques von Trienbach. Le jardinier Jacques von Trienbach épouse en 1578 Odile Lorentz puis en 1596 Salomé Siffert, fille du jardinier Sébastien Siffert

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 246, n° 1)
1578. Dominica Invocavit. Jacob Drienbach der garttner vnnd Vtilia Lorentz Schellen des alten Rattherren tochter. Eingesegnet am Zinstag den 25. Februarÿ (i 129)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 92 n° 20)
1596. Cantate. Jacob von Trinbach der garttner vnd Salome Bastian Seifferts des garttners hinderlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag nach Exaudi den 25. Maÿ (i 50)
(enfants de a) 1579 à 1594 de b) 1597, 1599, 1610)

La maison revient ensuite à Jean von Trienbach comme en témoignent les tenants et aboutissants des maisons voisines. Fils de Jacques von Trienbach, Jean von Trienbach épouse en 1612 Marie Heus, fille du jardinier Blaise Heus. Il se remarie en 1615 avec Marguerite Ohl, fille du jardinier Michel Ohl : contrat de mariage, célébration. Il épouse en troisièmes noces en 1622 Chrétienne Huck, fille du jardinier André Huck.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 247)
1612. Do. 3. Trinit. 28. Junÿ. Hans von Trienbach d. garttner, h. Jacob von Trienbach des raths hinderl. Sohn, Maria, Blasi Heusen des gartners hinderlassene Tochter, eingesegnet den 30. Junÿ (i 128)

1615 (28. Martÿ), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) Scheda ad fol: 166
(P. fol. 128. [Eheberedung]) Erschienen Hannß von Triembach der gartner Ane Steinstraß ane eim
So dan Margredt des Ersammen Ohl Michells gartners daselbst eheliche dochter mit beÿstand & Jetzgemeldts Ihres vatters Am And. theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 166 n° 16)
1615. Dominica Paschalis 9. April. Hans von Trienbach ein gartner, Margareta Ohl Michel des gartners tochter. Eingesegnet Zinst. den 18. Aprilis (i 138)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 256)
1622. Dom: 20. Trinit. 3. 9.br. Hanß Drienbach der Gartner J: Christina Andres Huckhen des Garttners tochter. Engesegnet Zinstag 12. 9.br (i 183)
(enfants de b) 1616-1622, de c) 1623-1638)

Le consul régent fait grief à Jean von Trienbach de son commentaire après une décision concernant l’entretien des soldats. Jean von Trienbach déclare que ses propos ont été mal interprétés. Les Quinze estiment qu’il s’agit d’une mauvaise justification et revoient l’affaire aux échevins des Jardiniers
1639, Protocole des Quinze (2 R 63)
Soldaten Underhaltungs Bedacht – H. Hanß von Trienbach. 134. 139.
(f° 134-v) Sambst. den 27. Aprilis – Soldaten Underhaltungs Bedacht – H. Hanß von Trienbach
H. Frantz, Regirend. H. Stätt v. Ammeister, hetten heüt beÿ H. Rattschreibern errinnert, Wie heut als der Soldaten Underhaltungs bedacht referirt geweßen H. Hanß von Trienbach Zimblich hart in seinem voto gangen, vndt hinder anderen
die formalia gebraucht, Wann Einer ein guth roß habe, vnnd Lehne, es einem andern so werde es Ihme bald zu scheittern geritten
v. v.meinten Sie Mh. solte Ihne herren Trienbach beschicken vnd vonn Ihme wie Er dieße Wortt v.stehe v.nehmen, Ihme dabeÿ Eine remonstration thun mit vermahnen daß Er Ja wann biß nechst Künfftigen montag die Herren Schöffen obermelten bedachts wegen zusammen Kommen, die Sach nit Schwer machen wolte & Erkandt soll H. Trienbach also balden beschickt v. Ihme obiges per Jr Röderern, H. Stören, H. Zetznern v. H. XV. Mr vorgehalten w.den.

(f° 139-v) Mont. den 29.ten Aprilis – H. Hanß von Trienbachs Entschuldigung
Jr Röderer, H. Stör, H. XV. Mr vnndt H. Zetzner referiren per H. Frantzen, hetten Crafft Erkandnus hieoben fol. 134. H. Trienbach vorgehabt, d. habe sich gar demütig gestelt, gesagt Er hett nie Im Sinn gehabt die Sach Schwer Zu mach. habe nie nichts schwer gemacht, wolle es auch beÿ dieser occasion nit thun, v.meine er hette Viel mehr für als Wid. den bedacht gered, v. Weilen sich etliche herren Vor ihme deß heüßergelts wegen beschwerdt, habe Er darfür gehalten daß es gegen dem Ackergelt nichts seÿe dann wann Eines gegen dem andern gesetzt würd, w* sich find. daß 50 Acker vf 20.000 fl. Kommen & habe Im übrigen gesagt
wann Einer Ein willig od. guth Pferd habe, v. es Immer reiten wolle, reitte Er es, bald Zu bod.
v.stehe dar durch daß die immer continuirende boße Zeiten einen endlich ruiniren In sa. Er H. Trienbach hette die Sach so gleimpff als Er immer gekandt entschuldiget, h. gar gute wortt geben, v. bestendig darauf geblieben, daß Er Ja nichts schwer mach. wolte. Erkandt, ob Zuvor diese Entschuldigung gar schlecht, soll doch erwartt. wd. Was sich der Garttner zunfft H Schöffen biß künfftigen mit erklären, Kann H. Trienbachen noch Ein mahl Zugesproch. v. daß Er künfftig etwaß leiden gehen mögen, v.mahnt wd.

Nomination de Jean von Trienbach à différentes fonctions : préposé à la fermeture des portes à la tribu des Jardiniers (1644), assesseur des Quinze, préposé aux communaux, légat à la Robertsau, administrateur de l’hôpital (1651), préposé aux grains (1656)
1644 Conseillers et XXI (1 R 127) Hanß von Triembach, Thorschließer Beÿ E E Zunfft der Gartner ahne des steinstraß (216)
1651 Conseillers et XXI (1 R 134) H Hanß von Trienbach Würdt XV.er. 5. Allmend herr. 21. Landt pfleger In d. Ruprechtßauw. 30. Würdt Grubherr. 35. H. XV.er Trienbach Würdt Zu Einem Pfleger In dem Spitahl erwöhlt. 15.
1656 XV (2 R 74) H. Hanß von Trienbach würdt Kornherr. 126.

Le jardinier Jean David von Trienbach recueille la maison dans la succession de son père et l’hypothèque au profit du receveur du béguinage de la Troisième règle pour défrayer son frère Thiébaut von Trienbach et sa sœur Anne von Trienbach femme d’André Hoh.

1675 (8. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 260
Hannß Davidt Von Trienbach Gartner ahne Steinstraß
in gegensein Herrn Johann Schmidts alß Schaffners der Samblung Zur dritten Regul – schuldig seÿe 200. lb Ihme Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts daß Er damit Dieboldt Von Trienbach und Annam Von Drienbach Andreß Hohen Eheweib seine beÿde Geschwisterdt umb dero nachbeschriebene behaußung /:welche Er Hannß Davidt beÿ nechst Vorgewiesener abtheilung angenohmen habe:/ gehabte Erbs Portiones außweißen können
unterpfand, Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheur, Ställ und garten mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt steinstras, einseit neben H. David Hohen dem Jüngern gartnern anderseit neben Dietrich Hohlwein dem Saÿler, hinden uff den Preßlerischen Garten stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 100 lb Emanuel Brantzen dem Barbierer Verhafftet seÿe, und habe auch Herr hannß Jacob Knoderer E.E. Großen Rhats alter beÿsitzer ahne berührte behausung 200. lb und Hannß Von Trienbach seel. Kinder 100. fl. weg. ihrer Antheiler Zu fordern

Fils de Jean von Trienbach, Jean David von Trienbach épouse en 1658 Marie Trens, fille du jardinier Augustin Trens
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 92-v) n° 12)
1658. Eâdem dominicâ [Dominicâ Jubilate] Hannß David von Trienbach der Gartner, des Ehrenvesten from, fürsichtig und Weisen Herrn Johann von Trienbach, des beständigen Regiments der Herren Fünff Zehen Wohlverordneten beÿsitzers ehelich. Sohn, undt Jungfr. Maria H. Augustin Trensen, burgers und Gartners alhie eheliche Tochter. copulabantur Zinst. d. 11. Maÿ Zum JSPeter (i 104)

Jean David von Trienbach règle à Marie Madeleine Brantz un capital garanti sur sa maison d’après deux titres de 1554

1676 (18. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 863
Daniel Braun der handelßmann alß Curator Mariæ Magdalenæ Branziusin, mit beÿstand herren Emanuel Brantzen deß Barbierers ihres Eheleiblichen Vatters
in gegensein hannß Davidt Von Trienbach Gartners ahne Steinstras mit beÿstand David Raspen deß wagners seines Schwagers
bekannt, daß derselbe die Jenige iährlichen term. Galli Zu zinß Verfallene 4. fl. straßb. wehrung /:dann die übrige 4 fl. längst abgelöst worden:/ so Er Trienbach Von seiner alhier in der vorstatt Steinstraß neben diebold Hohe Gartnern alda gelegener behaußung, Vermög eines pergamentinen sub dato 21. Feb: und 18. April a° 1554. mit deß bischofflich. hoffs anhangenden Insigel durch weÿl. herrn Wolffgang Ruchen alß gedachten hoffs damahls geweßenen contractuum Not. uff gerichteten zinnß brieffs zu raichen schuldig geweßen abgelöst, widergekaufft und dadurch seine behaußung dießer beschwärt allerdingß liberirt habe

Jean David von Trienbach est élu échevin à la tribu des Jardiniers à la place de Thiébaut Hoh
1684 Conseillers et XXI (1 R 167) Hannß David von Trimbach wird Schöff E.E. Zunfft der Gartner Ane Statt Thieboldt Hoh. 207.

Marie Madeleine Trens veuve de Jean David von Trienbach meurt sans enfant en décembre 1715. Ses héritiers sont les enfants de son frère. Les héritiers de Jean David von Trienbach sont énumérés au chapitre des biens dont la défunte avait la jouissance viagère. Les experts estiment la maison 450 livres. Le titre d’achat remonte à 1506, une sentence des maçons et une sentence du Petit Sénat toutes deux à 1587. L’actif de la succession s’élève à 809 livres, le passif à 11 livres.

1715 (23. Xbr), Not. Lang (Jean Henri, 28 Not 4) n° 122
Inventarium über Weÿl. der Ehrn: und Tugendsamen Frawen Maria Von Triembach gebohrner Drennßin, auch Weÿl. Herrn Hannß David Von Triembach geweßenen Garttners ane Steinstraß Undt E.E. Kleinen Raths alten Beÿsitzers burgers alhier zu Straßburg geweßener Ehelicher haußfrau nunmehr beeder seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1715. – nach Ihrem den 9. Decembris dieses Zuend lauffenden 1715. Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg den 23. Decembris Anno 1715.
Die abgeleibte Fraw seelig Hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie Volgt, 1. Jfr. Margaretham gebohrne Drennßin, Weÿland Hannß Drennßen gewes. G. ane Steinstraß nachgelaßene dochter, beÿständlich Lorentz Hohen Garttners ane Steinstraß vnd burgers allhier, Ihres geschwornen Vogts, welche dem geschäfft in Person beÿgewohnt. 2. Hannß Drennßen Garttnern ane Steinstraß, so dem geschäfft ebenmäßig in person abgewart, 3. Claus Drennßen auch Gartner ane Steinstraß welcher gleichergestalt anweßendt. 4. Fr. Annam Ursulam Sÿfridin gebohrne Drennßen, Michel Sÿfrid David Sohn, Garttners ane Steinstraß vnd burgers alhier Eheliche haußfrau beÿständlich erstgedachts Ihres haußwürths Alß alle Vier der Verstorbenen seeligen Bruders Kinder, Jedes Vor einen Vierten theil berührendt.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegener vnd in fine beschriebenen Wÿdumb gehörige behaußung, befunden worden wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerckh, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Im Haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung und Gartten. (Wÿdumb) Item hauß, hoff, hoffstatt Scheür vnd Ställ, sampt dero recht vnd gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraß ohnweit der Gartner Zunfftstub, einseit Zum theil neben einem nicht durch Gehenden Gäßlein, Und Zum theil Friderich Verÿ deß ferbers Wittib, 2.s Salome hohlweinin, hinden auff hernach beschriebenen Gartten stoßend, so allerdings Ledig eigen Und durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeisteren Vermög einer apud Conceptum befindlicher Abschatzung vom 19. hujus hiehero æstimirt pro 450. lb
Item Ein Gartten hinden daran gelegen, einseit neben Vorgemelter Veriusischen Wittib, 2.s. neben Hannß Marlers Wittib und Erben, Vornen auff vorbeschriebene behaußung Vnd hinden auff S.T. H. Andream Lemppen Fünffzehners gartten stoßend, Vnd ist dießer Gartten durch H. Hannß hohen am Schätzern ane Steinstraß hiehero æstimirt worden pro 100 lb.
Über Vorstehende behaußung Vnd garten sagt ein perg. Kbr. mit deß bischofflichen hoffs anhang. Ins. Verw. deßen datum 2.do Idus Junÿ 1506. mit altem N° 15 notirt. Item ein abgelößter teutscher perg. Zinnßbrieff, mit gedachts hoff angehencktem geweßenen aber abgeschnittenem Ins. datirt den 18. Aprilis 1554. Under alten Nis 4. 5. 31. et 44. Weiter i. perg. hüttenbrieff mit der Statt Straßb. geschwornen Werckleüth anh. Insigeln deßen datum den 31. Junÿ 1587.. So dann i. perg. Spruchbrieff mit deß Kleinen Raths anh. Insiegel Verwahrt, datirt den 31. Augusti A° 1587. dieße beede Letztere auch mit altem N° 15. notirt Vnd nach beschehener besichtigung für dießes mahl wider dabeÿ gelaßen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 67, Sa. Schiff und geschirrs 15 ß, Sa. Vieh 2, Sa. Stroh 2, Sa. Blumen auf dem feld 3, Sa. Hanffs 1, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Baarschafft 80, Sa. Eigenthums ane Ligenden Güttern 204, Sa. beßerung ane lehengüthern 18, Sa. Schulden 423, Summa summarum 809 lb – Schulden 11 lb Nach deren Abzug 798 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 980 lb
Wÿdumb Welchen die verstorbene Fraw seelig von Weÿl. H. Hannß David von Triembach geweßenen Garttner ane Steinstraß Vnd E. E. Kleinen Raths altem beÿsitzer Ihrem Haußwürth ad dies vitæ genoßen, Innhalt auffgerichteten Inventarÿ de anno 1700 (…) Compensando Verbleibt noch under die samptliche Wÿdembs Erben zu Vertheilen im rest 182. lb, Seind Sechs Stämm macht also 1/6. teil Insonderheit 30. lb
Und participiren an den Ersten Stammen dreÿ 1. Andres von Triembach der ältere Garttner ane Steinstraß, 2. Maria gebohrne von Triembach Weÿl. Michel Huebers geweßenen Garttners ane Steinstraß, 3. Anna gebohrne von Triembach, weÿl. Mr Bartholomæi Schmidts deß geweßenen schneiders Vndt burgers allhie nachgelaßene Wittib
Ane dem Andern Stammtheil participiren 1. Fr. Dorothea gebohrne Kreüchelin, H. Daniel Fidels des Jüngern Metzgers und Burgers alhier Eheliche Haußfrau, 2. Fr. Catharina gebohrne Kreüchelin, H. Johann Michael Demuths deß Kieffers und burgers alhier Eheliche haußfr.
Ane dem dritten Stammen 1. Fr. Christina gebohrne Raspin Mr Hannß Caspar Otterbeins deß Schneiders und burgers allhier haußfr. 2. Meister Hannß David Rasp Wagner und burger alhier, 3. Fr. Mariam gebohrne Raspin Mr Hannß Georg Baders Weißbecken und burgers alhier Ehewürthin, 4. Fr. Ursulam Raspin Weÿl. Mr Sebastian Wunderle des geweßenen Wagners vnd burgers alhier Wittib, 5. Fr. Margaretham gebohrne Raspin Mr Niclaus Meÿers Schuhmachers vnd burgers alhier Eheliche haußfr. 3. Weÿl. Fr. Annæ gebohrner Raspin Andres Matthæi des tabackbereiters vnd burgers alhie Verl. frawen hinderlaßenes Kind, so sich in dem Weÿsenhauß befindet, 7. Fr. Salome gebohrne Raspin Mr Matthiß Jüngen deß haußfeÿrers vnd burgers alhie Ehefr.
An dem Vierten Stammen, 1. Hannß von Triembach, G: U: W: vnd burgers alhier, 2. Margaretham gebohrne von Triembach Hannß Nortzen Jun. Gartt: ane Steinstraß vnd Burgers alhue Eheliche haußfr. 3. 4. Andres: Vnd Diebold von Triembach, Weÿl. Diebold v. Triembach geweß. G. ane Steinstraß v. b. alhier hinderlaßene Zweÿ Kind. deren geschworner Vogt vorgedachter Hannß von Triembach G:U:W:
An dem fünfften Stammen participiren 1. Mr Daniel Sattler, Kürßner undt burger alhie, 2. Weÿl. Fr. Catharinæ gebohr. Sattlerin mit Mr Hannß Jacob Carlen dem Jüngern Schuemacher v. b. alhier hinderlaßene 2. Kinder deren geschwornen Vogt vorgemelter Mr Daniel Sattler 3. Hannß Michel Sattler, Schneider Zu Bibelstatt Fürstl. Würtzburgischer Herrschafft, 4. Margaretham gebohrne Sattlerin Johann Michel Schmutzen deß Tabackbereiters haußfr. und 5. Anna Maria gebohrne Sattlerin Johann Schöttels deß Leinenwebers und b. alhier Ehefrau
Ane dem Sechsten und letzten Stall participirt 1. Andres Hoh der ältere Garttner ane Steinstraß, Und 2. Anna gebohrne Hohin, Hannß Drennßen Gartt: ane Steinstraß v. b: alhie haußfrau
Abschatzung den 19.ten Decembris 1715. Weÿlandt der Tugendtsame Frawen Maria Strentzin Gartenfraw seel: hinderlaßene Erben ist eine Behaußung allhier inn der Statt Straßburg inn der Stein Strasen Gelegen, Ein Eck auff ein allment geßel, einseith neben Salome Hohlweinin, hinden auff herrn XV. Lempe Garten stoßend, Welche Behaußung, Gebälcker Keller, Scheür, Stallung, Schopff, hoff: hoffstatt und bronnen sambt aller lhrer recht: und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg Geschwornen werckhleuthe Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb. Neun hundert Gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschwohrne werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (300 livres) sur un total de 2 700 florins. L’héritier non bourgeois doit en outre régler le droit de détraction.
1716, Livres de la Taille (VII 1175) f° 172-v
(Steinstraß, F. N° 1650) Weÿl. Fr. Mariæ gebohrner Drenßin, auch Weÿl. Hannß David von Triembachs, geweßenen Gartners und Burgers alhier hinderlaßener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Heinrich Lang junior.
Concl. fin. Inv. ist fol. 44 – 980. lb 7 ß
darzu gelegt die beÿ dem Wÿdemb irrig abgezogene Zwo posten, alß welche in der Verstorbenen Verstallung fließen, thun fol. 48. zusammen 367. lb 14 ß 8 d, Summa 1348. lb. 1 ß 8 d, die machen 2700. fl, dießelbe Verstallte Hiengegen allein 2100. fl. alßo 600 fl. Zu Wenig
Alldieweilen aber die abgeleibte Frau sich in anno 1712. 800 fl. abschreiben laßen, biß dahien aber verstallet, alß wird der Nachtrag allein von slcher Zeit an gerechnet, Nemblichen auff dreÿ Jaht in duplo, trifft à 1 lb 16 ß d für gemelte Zeit Zusammen 5 lb 8 ß
Und auch auff dreÿ Jahr in simplo macht à 18 ß – 2 lb 14 ß
Extat kein Stallgelt
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 1 lb 12 ß 6 d, Summa 9. lb 15 ß 10 d
Abzug. Es ist zwahr Hannß Michael Sattler der Schneider und burger Zu Bibelstatt Fürstlich Würtzburgischer Herrschafft alß frembder Wÿdembs Erb beÿ dießem Geschäfft interessirt alldieweilen aber bereits den 22° Januarÿ Anno 1701. beÿ Weÿland Hannß David von Trembachs der Verstorbenen geweßenen Ehemanns Verlaßenschafft Inventarÿ abhandlung gebührende Abzug von seinem Erbs rato der Statt würcklichen entrichtet worden, wie in der Rechnung von gedachtem Jahr, sub rubrica Einnahm von Abzügen Zu sehen, alß ist deßhalben dermahlen weiter nichts anzusetzen noch abzufordern geweßen.
dt. 24° Februarÿ 1716.

Les héritiers de Jean David von Trienbach vendent la maison au revendeur Melchior Stær et à sa femme Anne Lehemann moyennant 1 500 livres

1717 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 590 n° 86
(1500) Hanß Trienbach G. ahn St. und Marg: Trienbächin beÿständlich Abraham Bär G. ahn St. ihres Ehevogts, Item Joh: Heinrich Pers schuemacher, Item Joh: Trienbach alß vogt Andres Trienbachs seel: zweÿ jüngerer Kinder, Item Anna Schmidtin geb. Trienbachin beÿständlich August Person Schmidts ihres Curatoris, Item Dorothea geb. Greichelin beÿständlich Daniel fiedel metzgers ihres ehevogts, Item Cath. geb. Greichelin beÿständlich Michel Demuth weinhändlers ihres mariti, Item Christina geb. Raspin beÿständlich Caspar Otterbein schneiders ihres mariti, Item Joh: David Rasp wagners, Item Maria geb. Rasp Joh: Georg Baders bütels auf der Beckerstueb haußfr: Ursula Wunderlin wittib geb. Raspin beÿständlich H. Joh: Martin Rieger schuemachers ihres Vogts, Item Marg: Raspin beÿständlich Niclaus Meÿer schuemachers ihres mariti, Item S.T. hr antoni Quinssart XV.ers alß pflegers deß Waÿßenhauß beneben H. Joh: Heupel schaffnern daselbst wegen Andres Mathiæ so daselbst ist, Item Salome geb. Raspin beÿständlich Mathis Jung ihres mariti, Item Marg: geb. von Trienbach beÿständlich Hanß Nortzen G. ahn St. ihres mariti, Item Daniel Sattler Kürßners alß vogt Joh: Jacob Carlen 2 KK in beÿsein deß vatters, Item Er Sattler nahmens Joh: Michel Sattlers hierzu von ihm bevollmächtigt, Item Marg: geb. Sattlerin beÿständlich Melchior Schmutz tabacbereithers ihres mariti, Item Andres Hoh sen: büttel auf der Gartner stueb, Item Anna geb. Hohin beÿständlich hanß Drenß G. ahn St. ihres mariti
in gegensein Melchior Stär gremp und Elisabethæ geb. Lehmännin
hauß hoff Scheür Ställ und Garten mit allen deren begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten in der vorstatt Steinstraß ohnweit der Gartner stueb, einseit zum theil neben einem nicht durchgehenden gäßlein theils neben Friedrich Verius E.E. anderseit neben Salome Hohlweinin, hinten auff S.T. H. XV.er Lempen Garten – 1500 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de l’orfèvre André Altenburger
1717 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 92-v
Melchior Stär gremp und Elisabetha geb. Lehmännin beÿständlich Peter Weiß Wollenwebers und Diebold Paul Müller kiefers
in gegensein Andres Altenburger silberarbeiters – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, hauß hoff scheur ställ und Garten c. appert: in Steinstraß, einseit theils neben einem nicht durchgehenden gässel theils neben Friedrich Verius EE, anderseit neben Salome Hohlweinn hinten auff den Lempischen garten

Les réformés Melchior Stær et sa fiancée Elisabeth Lehmann sollicitent le droit de bourgeoisie auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un. Ils présentent un état d’après lequel leur fortune est supérieure à 500 livres. Le fiancé sert à Strasbourg depuis neuf ans dont sept chez le préteur Joham de Mundolsheim, la fiancée est depuis quinze ans au service du pasteur réformé Heu.
1706, Conseillers et XXI (1 R 189)
Melchior Storr vnd seine verlobte pt° Civilegÿ obtinendi. 190. relation. 192.
(p. 190) Sambstags den 25.ten 7.bris 1706. – Melchior Storr vnd Elisabetha Lehmännin pt° Civilegÿ obtinendi
S. Ersch. Melchior Storr von Gurtschlen Berner gebieths der ledige Gutscher beÿ H. Stättmeister Joham dem ältern vor sich vnd im nahmen Elisabethæ Lehmännin von Baßel gebürtig seiner verlobten die seÿndt Laut mitkommenden Confessions scheins der Calvinischen religion Zu gethan, vndt Verlangen u Ew. gnd. fürgeacht auffgenommen Zu werd. prod. sub N° 1 et 2. Verzeichnuß über dero Vermögen mit unterthäniger bitt, Sie ahn E. E. großen Rath dispensando zuverweißen.
Erk. werde zu Untersuchung der Imploranten Vermögen H. XV.ern Reichshoffer vndt H. Rathh. Mollinger deputirt.

(p. 192) Montags den 27.ten 7.bris 1706. – H. XV.er Reichshoffer vndt H. Rathh. Mollinger referiren, Sie hätten der Ihnen den 25.ten huius auffgetragener Commission Zufolge nicht ermangelt Melchior Storren vndt Elisabethœ Lähmännin beeder Verlobten Vermögen Zu untersuchen, dabeÿ sie dann gefunden, daß selbige Crafft einer von Hn Notario Pantrion aufgesteteten Verzeichnuß 533. lb 16 ß 4 d Vndt also, über die erforderente Summ der 1000 fl. in bonis hätten, Vnd Weÿllen Er sich in 9 Jahr darunter Zwar Sieben Jahr lang beÿ Hhrn Stättmeister Joham dem ältern in diensten auffgehalten sich auch Crafft Vorgewießenen attestati fromm vndt getreuwlich verhalten habe, Sie aber sich beÿ Hhn Pfarrer Heuwen in die XV. Jahr lang als eine dienst magdt habe gebrauchen laßen, als Verhoffen beede Imploranten Vmb damehr Zu MGHh burgerrecht Zu gelangen.
Erk. werd. beede Imploranten mit Ihrem begehren E. E. großen Rath recommendirt.

Originaire de Gurzelen au canton de Berne, le cocher Melchior Stær et Elisabeth Lehmann de Bâle sont admis bourgeois à titre gratuit en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1706, 4° Livre de bourgeoisie p. 763
Melchior Ster d. kutscher V. gortzlen berner gebieths V. s. Fr: Elisabetha Lechmännin V. Baßel, empfangen d. burgerrecht gratis, werden Zur Mörin dienen, J. d. 4. Dito [8.br] 1706

Fils d’un maçon de Gurzelen, Melchior Stær épouse en 1707 Elisabeth Lehemann, fille d’un maçon de Bâle : contrat de mariage, célébration
1707 (4.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsahmen und bescheidenen Melchior Stären dem ledigen Gutscher vnd Burgern Zu Straßburg von Ober Gurtzlen, Bernergebieth gehörig, deß Ehrsamen Melchior Stären burgers allda Ehelichem Sohn alß Bräutigamb ane Einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfr. Elisabetha Lehemännin, deß auch Ehrsamen Ulrich Lehemans burgers Zu Basel Ehelicher dochter als der Jungfr. hochzeiterin andern theils
Beschehen und verhandelt in Straßburg dinstag den 4.ten Jun: 1707.

Mariage (réformés, f° 123)
1707, den 9. dito [Januarÿ] seind eingesegnet worden Melchior Stär Burger in Straßburg weÿl. Melchior Stären gewesenen Maurers Zu Gritzlen Bernergebiets nachgel. ehel. Sohn, Jfr. Elisabetha Lehemännin weÿl. hannß Ulrich Lehemanns gewesenen Maurers Zu Baßel nachgel. ehel. Tochter (i 133)

Melchior Stær cotise à la tribu des tonneliers pour pouvoir servir de l’eau-de-vie
1708, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 37-v) Dienstags den 27.ten dito [Martÿ]
Melchior Sterr der krempp erhaltet auff Vorgelegten schein Wegen deß habenden Kremppenrechts das Zunfftrecht wegen des brandenwein Schancks Zahlt Zur gebühr 2. lb. 10. ß. 6. d Vnnd pro Zunfftscheiber unnd büttel 2. ß 6 d

Melchior Stær meurt en 1721 en laissant pour héritière sa veuve selon les dispositions de leur contrat de mariage. Les experts estiment la maison 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 258 livres, le passif à 166 livres.

1722 (25.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 47)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte und bescheidene Melchior Stähr gewesener Fetthändler und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Donnerstags den 24.ten Julÿ des nechst abgelegten 1721.ten Jahrs aus dießem müheseeligen leben genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Ehren und Tugendsahmen Fr. Elisabetha gebohrner Lehenmännin des Abgeleibten seel. hinterlaßener Wittib und Crafft der Ehe pacten nachgebliebener einiger Erbin, mit beÿstand des Ehren Vorgeachten und wohlachtbahren H. Johann Buschardts lederhändlers und burgers allhier, ihres geschwornen Curatoris inventirt – So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth (S.T.) H. Andreä Altenburgers, Vornehmen Silber Arbeiters und burgers allh. als hierzu in specie erbettenen H. Assisteten, Mittwochs den 28. Martÿ Anno 1722..

In einer alhier Zu Straßburg in d. Steinstraß gelegener undon diese Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie folgt
Sa. Haußraths 86, Sa. es Tabacks wie auch Schiff und geschirr Zum Tabackbereiten gehörig 84, Sa. Käßwahren 4, Sa. Silbers 6, Sa. Guldinen Ringen 1, Sa. baarschafft 75
(f° 9) Eigenthumb ane einer behaußung. Item hauß, hoff, Scheur, Stall v. Garthen, m. allen deren begriffen, weithen. Rechten Zugehördten v. Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßb. in d. Vorstatt Steinstraß ohnweit der Gartner Stuben, eins. Zum theil neben einem nicht durchgehenden Gäßl. v. Zum theil neben Friderich Ferius des Färbers Erben, anders. neben Michael Bohner dem Sattler, hinten auff H. XIII. Lempen Garthen stosend. Davon gehen jährlichen 12 lb 10 ß Zinß auff den 11. Febr. H. Andreä Altenburgern Silber Arbeitern v. burgn alhier in Capital ablößig mit 250. lb, Ferner 4 lb 15 ß Zinß demselben jahrs auff den 8. 8.br ablößig in hauptguth mit 95. lb, It. 2. lb 10. ß d Zinß vff ermelten Termin erstgemeltem H. Altenbergern ablößig in Capital mit 50 lb, It. 2. lb 10 ß d dicto termino weiters Ihme in Capital redimibel mit 50. lb, Item 1 lb 15 ß d Gelds demselben abermahlen uff besagten termin in capital ablösig mit 35. lb, It. 1. lb 5 ß Zinß auff den 1. Febr. Ihme wieder ablößig in Capital mit 25. lb, It. 3. lb d Gelts abermahlen Ihme uff d. 1. Julÿ ablößig in Capital mit 60 lb, It. 1. lb. 5 ß d Gelts uff besagtenn Termin Ihme gleichfalls ablößig in capital mit 25. lb. It. 1. lb 5 ß d Zinß uff den 28. 10.bris Ihme wieder ablößig in hauptguth mit 25. lb, It. 1. ln 5 ß Gelt weiters uff ermelten termin ablößig in Capital mit 25. lb, It. 4. lb d. Zinß mehr ernandten H. Altenburg. eodem termino ablößig in capital mit 80. lb, It. 1. lb 7 ß d Gelts Jahrs uff den 22. Febr. dem Waÿßenhauß allh. ablößig in Cap: mit 27. lb. It. 1. lb 15 ß d Zinß Hanß Jacob Carlen dem Schuemacher, als Usufructuario seiner mit Catharina Sattlerin in erster Ehe erzeugter 2 KK. ablößig in Cap. 35. lb. It. 4. lb 5 ß gelts Hanß Drenßen dem G. A. Steinstr. wegen Annä Hohin seiner hauß Fr. ablößig in Capital mit 85. lb. It. 4 lb 15 ß Gelts H Johann Michel Demuth als usufructuario weÿl. Fr. Catharinæ gebohrnen Kreuschelin seiner erst. hauß Fr. Verlaßenschafft ablößig in Capital mit 95. lb. Thun Vorstehende beschwerden Zusammen 962. lb, Dargegen ist Vorher gemelte Behausung cum appertinentÿs durch der St. Str. geschwornen Werckmeistere lauth überschickten und beÿ mein des Notarÿ concept befindlichen Schatzzeduls de dato 27.ten Martÿ 1722. æstimirt worden pro 900. lb. Ist also obige behaußung höher beschwehrt als dieselbe angeschlagen so hernacher den Passivis einverleibt Zu befinden 62. lb. Und besagt über Vorstehende behaußung ein teutsch perg. Kbr. m. d. St. Str. Cantzl. Contr. St. anh. Ins. Verw. v. dat. den 9. Febr. 1717.
Summa summarum 258 lb – Schulden 166, Nach solchem abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 91 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Melchior Stären dem ledigen Kutscher und burgern Zu Straßburg von Ober Gurtzlen Berner gebieths gebürtig deß Ehrsamen Melchior Stären burgers allda Ehelichem Sohn alß Brautigamb ane Einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Elisabethæ Lehemännin deß auch Ehrsamen Ulrich Lehemann Burgers Zu Baßel Ehelicher dochter als der Jungfrau Hochzeiterin andern theils – Beschehen und Verhandelt inn Straßburg dinstag den 4. Januarÿ Anno 1707 [unterzeichnet] Melchior Stär als Hochzeiter, x der Hochzeiterin handzeichen

Elisabeth Lehemann se remarie en 1722 avec l’apprêteur de tabac Jacques Hauloch : contrat de mariage, célébration

1722 (27.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 74) n° 361
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Jacob Hauloch dem Tabacc bereiter und burgern alhier alß bräutigam ane einem, Sodann
der Ehren und tugendsahmen Frauen Elisabethæ gebohrner Lehmänin weÿl. Meister Melchior Stehr geweßenen Krempen, Tabacc bereiters und burgera alhie nunmehr seel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin aù andern theÿl
So beschehen Straßburg den 27. Maÿ Anno 1722 [unterzeichnet] hannß Jacob hauloch, + der Frau Hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95-v)
1722 Dominicâ I. et II Trinit. seindt außgeruffen vndt Mittwochs daruff als den 17. Junÿ Ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Hauloch der Tabackbereÿter vndt verwittib. burger allhier, vndt fraw Elisabetha geboren Lehmännin weÿl. Melchior Stären gewesenen burgers vnd Tabackbereÿters allhier nachgel. wittwe [unterzeichnet] hannß Jacob hauloch hochzeiter, x dießes ist der fraw Hochzeiterin Zÿchen (i 98)

Originaire de Marlenheim, Jacques Hauloch devient bourgeois le 28 avril 1691 à titre gratuit par sa fiancée. Il épouse Anne Barbe Heigelé, fille du maçon Jean Georges Heigelé le 9 mai. Sa femme native de Strasbourg (née avant que ses parents ne deviennent bourgeois) devient bourgeoise le 19 mai suivant.
1691, 4° Livre de bourgeoisie p. 590
Hanns Jacob Hauloch Von Marlenheim, der Tabackbereiter, Weÿl. Hannß Jacob Haulochs, des geweßenen Küeffers daselbst hinterlaß. sohn empfangt das burgerrecht von Anna Barbara Höglerin, seiner jetzmahlig. Verlobten, gratis, ist noch ledigen standes, Vnd wird Zu E. E. Zunfft Zur Möhrin dienen. Jur: d. 28. Aprilis 1691.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 31.v)
1691 den 9. Maÿ seind copulirt worden Hanß Jacob Hauloch der ledig tabackspinner von Marlenheim Hannß Jacob Haulochs burgers V. Kieffers daselbst hinterlaßener ehelicher Sohn vnd Jungfr. Anna Barbara, Hanß Georg Hegele Mawrers v. Steinhalsters alhie eheliche tochter [unterzeichnet] Hannß Jacob Hauloch als Hoch Zeider, x dießes hat die Jungfraw hochzeiterin hergesetzt

1691, 4° Livre de bourgeoisie p. 591
Anna Barbara Heÿgelin, Von hier gehörig Hanns Georg Heÿgelins, des burgers und Maurers allhier, tochter, empfangt das burgerrecht von hannß Jacob Hauloch dem Tabackspinner Ihrem jetzmahlig. Ehemann, gratis, ist Zuvor ledig. standtes gewest, und wird zu E. E. Zunfft der Mörin dienen. Promis: d. 19. May 1691.

Anne Barbe Haigeli meurt en 1720 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé dans une maison au Thomanloch. La masse propre au veuf s’élève à 4 livres. L’actif des héritiers s’élève à 175 livres, le passif à 334 livres.
1721 (8.7.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 12) n° 462
Inventarium über Weÿland Frauen Annæ Barbaræ gebohrner Hägelin, Meister Johann Jacob Hauloch, Tabaccbereiters und burgers alhier zu Straßburg geweste ehel. Haußfrau nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1721. – nach ihrem den 19. Augusti des Vorigen abgelegten 1720.sten Jahrs genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in dießer Königlichen Statt Straßburg den 8. 7.bris Anno 1721.
Die abgeleibte seel. harr ab intestato Zu Kinder und Erben Verlaßen wie volgt 1. Frau Mariam Salomeam gebohrner Haulochin Meister Jeremiæ Krieben Schuhmachers u. burgers allhier geliebte haußfrau mit beÿstand deßelben, 2. Johann Georg Hauloch, Maurer u. Steinhauer, so sich on Ambsterdam bereits verheurathet u. Häußlich alda auffhaltet, weÿlen derselbe frembt u. unverburgert als ist in deßen nahmen beÿ E E. Kleinen Rath unterthänig erbetten u. gnädig Depudirt worden S. T. H. Johann Jacob Klingelmeÿer schiffmann u. E. E. Kleinen Raths ietzmahliger beÿsitzer welcher dem geschäfft in Persohn abgewartet, 3. Meister Christian Haulochen, den tabackbereitern und burgern allhier præsens, 4. 5. 6. Jungfrau Christinam Barbaram Jgfer Mariam Jacobam u. Johannem dießer dreÿ Haulochen deren geschworner Vogt H. Johann Adam Bußler schuhmacher u. burger allhier welcher dem geschäfft in Persohn abgewarttet, Aller 6. Zu gleichen portionen und antheÿlern nachgelaßene Kinder u. Erben.

Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Es hat der Wittiber beÿ seiner gegebenen handtrei glaubwürdig berichtet, d. als Er Sich Vor ohngefehr 31. Jahren mit seiner verstorbenen Frauen seel. Verheurathet Zwischen ihnen beeden einige Eheberedung nicht auffgerichtet (…)
Copia Codicilli
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Tomanloch in den sogenannten nußbaumen gäßel gelegenen, in dieß Verlaßenschafft gehörigen und deßwegen fol: (-) beschriebenen behausung befunden wie volgt
Schreinwerck, In der Kammer A, In der wohn stub, im mittlern Haußöhren, In der Kuchen
Sa. Haußraths (W 5 ß, E 40, T 76), Schiff und geschirr Zum tabacc bereiten gehörig (T 16), Sa. Weins (T 4), Sa. Silbers (W 1, E 3, T 3), Sa. Goldener Ring (W 1, E 6), Sa. baarschafft (T 5), Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung (E 125)
Summa summarum des Wittibers smbtlich unverändert Vermögen 4 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Nahrung beschrieben, Summa summarum 175 lb – Schulden 334 lb
Summa summarum des Theilbahren Verlaßenschafft – Schulden 107 lb, Passiv onus 226
Conclusio finalis Inventarÿ 50 lb
(f° 9-v) Eÿgenthumb ane einer behaußung den Erben unverändert gehörig (E.) Ein Hauß (…)
Copia Codicill – 1720 (…) auff Mittwoch den 24. Julÿ Nachmittag Zwischen 3 und 4 Uhren in einer allhier zu Straßburg ane dem Thomanns Loch im Nußbaumen Gäßel gelegenen hernach vermelten beeden Codicillirenden eigenthümlich zuständigen behaußung dero Obern mit denen fenstern theils in dn hoff, theils auff gedachtes Nußbaumen Gäßlein außsehenden Wohnstube, (…) persönlich kommen und erschienen seind der Ehrengeachte Mstr Johann Jacob Hauloch der Tabackbereiter und Frau Anna Barbara gebohrne Hägelinin beee Eheleuthe und burgere alhier, Er der Mann Gesund gehend und stehenden, Sie die Frau abr Kranckh und unpäßlichen leibs – Christoph Michael Hoffmann

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Faubourg de Pierre, propriété de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 85 livres, ceux de la femme à 915 livres.

1722 (8.7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 48)
Inventarium über des Ehrenhafften H. Johann Jacob Haulochs, tabackhändler und d. tugendsamen Fr. Elisabethæ Haulochin gebohrner Lehemännin, beeder Eheleuthe und burgere zu Straßburg einand. in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1722. (…) welche umb künfftiger beßerer Nachricht willen, und damit mann sich auff gebende fälle, die Gott lange Zeit in Gnad. abwend. wolle, d. Ergäntzung halber desto beßer darnach reguliren möge, auff ihrer beeder Eheleuthe gethanes Ansuch. und begehren, und Zwar er Maritus mit beÿstand des Ehrenhafften H. Johann Adam Bußlers, Schuhmachers und burgers alhier, Seiner Kind. erster ehe geschwornen Vogts, Sie die Ehefrau aber mit assistentz H. Johann Buschardts led.händlers, dero noch ohnentledigten Curatoris und Mr Johann Jacob Zieglers Schneid. ihres vettern ersucht – Actum Straßburg Dienstags d. 8. Sept: 1722.

In einer alhie Zu Straßburg in d. Steinstraß gelegener d. Ehefrauen zuständiger behaußung ist befunden worden wie folgt
(f° 8) Eigenthumb ane einer behaußung. (Fr.) Item hauß, hoff, Scheur, Stall u. Gart. daran, mit allen übrig. den gebeüen begriffen, weit. Rechten Zugehörd. und Gerechtigkeit geleg. alhie Zu Straßburg ane d. Steinstraß ohnweit d. Gartner Stub. einseit Zum theil neb. einem nicht durch gehend. Gäßl. und Zum theil neben Friderich Verÿ färbers seel. wittib und Erb. anderseit neben Michael Bohner dem Sattler, hint. auff H. XIII. Lemp Gart. stoßend. Davon geh. Jährl. 36. lb d Gelts à 5 pro cento H. Andreæ Altenburger Silber Arbeitern und burgern alhier ane Capital in 11 vnd.schied. Posten abzulöß. mit 720. lb. Item 1. lb 7 ß gelds dem Waÿßenhauß alhie Jahrs auff d. 22. Febr; ablößig in Hauptguth mit 27. lb d, Item 1. lb 15 ß Zinß Hanß Jacob Carlen dem Schuemacher als Usufructuario seiner mit Catharina Sattlerin in erster Ehe erzeugter Kind. ablößig in Capital mit 35. lb. Item 4. lb 5 ß gelts Hanß Trenßen dem Gartner ane Steinstraß weg. Anna Hohin seiner haußfr. ablößig in Capital mit 85. lb. Item 4 lb 15 ß gelts H Johann Michel Demuth dem Kieffer als usufructuario weÿl. Fr. Catharinæ Kreuschin seiner erst. haußfrauen seel: Verlaßenschafft ablößig in Capital mit 95. lb. Thun hievor geschriebene beschwerd. Zusammen 962. lb. Sonsten freÿ Ledig und Eigen. Und ist die vorgeschriebene behaußung zu vermeidung Künfftig. Præjuditz ohn angeschlagen gelaß. worden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 61, Sa. Schiff und geschirr Zum Tabackbereiten gehörig 6, Sa. Silbers 16, Sa. der baarschafft 49, Summa summarum 135 lb – Schulden 49, Nach solchem abzug 85 lb
Der Ehefrauen Zugebrachte Unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 229, Sa. leeren vaß 7, Sa. Schiff und geschirr Zum tabackbereiten 6, Sa. Silbers 22, Sa. guldenen Ring 13, Sa. der baarschafft 723, Sa. des Eigenthums ane einer behausung (-), Summa summarum 1003 lb – Schulden 87 lb, Nach deren Abzug 915 lb

L’apprêteur de tabac Jean Jacques Hauloch meurt en 1733 en délaissant six enfants de son premier mariage. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve est de 565 livres. La masse propre aux héritiers de 46 livres. L’actif de la communauté s’élève à 911 livres, le passif à 411 livres.

1733 (14. 9.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 64)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Johann Jacob Hauloch, geweßener Tabackbereitter, und burger alhier Zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem Dienstags den 20. Octobris jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen Erfordern und Begehren des abgeleibten seel. hinterlaßener resp. Sohn, töchter und Enckeln (…) ersucht durch die Ehren und tugendsame Frau Elisabetham Hawlochin gebohr. Lehemännin die hinterlaßene Wittib mit beÿstand des Ehren vorgeachten H. Johann Bernhard Pfählers, Peruquiers und burgers lhier, dero geschwornen Curatoris und H. Johann Jacob Freÿer Silberarbeiters v. burgers alhier als hierzu in specie erbettenen Assistenten (…) So beschehen in Straßburg Sambstags den 14. Novembris A° 1733.
Der abgeleibte Seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Weÿl. Frauen Mariæ Salome Griebin, gebohrner Hawlochin mit Jeremia Grieben Schuemachern und burgern allhier ehelich erzeugte Kind. nahmentl. Maria Salome und Maria Eva Griebin dero geschworner vogt der Ehrenhaffte Meister Christian Suter Schuemacher und burger alhier so benebens obgemelter seiner curanden Vatter dieser Inventur persönlich beÿgewohnt, 2. Weÿl. Johann Georg Hawlochen, so in ambsterdam establirt geweßen, aber todes verfahren und Keine Kind. hinterlaßen haben solle, derentwegen man aber noch kein Documentum mortis erhalten, dahero unterdeßen in seinem nahmen der Ehrenvest und wohlvorgeachte Herr Johann Ulrich Cammerer, E. E Kleinen raths wohlmeritirter Assessor und aus deßen mittel hierzu insonderheit abgeordneter Deputatus diesem geschäfft assistirt, 3. weÿl. Frauen Christinæ Barbaræ Lampertin gebohrner Hawlochin, mit Joachim Lampert dem verzogenen tabackbereütters ehelich erzeügtes Söhnlein nahmentl. Joachim Lampert deßen geschworner Vogt obgemelter Jeremias Grieb Schuemacher und burger alhier, 4. Christian Hawloch, tabackbereitter und burger alhier, vor sich selbsten so persönlich zugegen war, 5. Frau Jacob Hottingerin gebohrne Hawlochin, Johann Rudolph Hottingers auch tabackbereiters und burgers allhier eheliche haußfrau mit beÿstand deßelben Und dann Johann Hawloch, Noch ledige Tabackbereiter mit beÿstand des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Adam Pußlers Schuemachers und burgers alhier seines geschwornen Curatoris, Alle deß abgeleibten seel. in erster Ehe mit weÿl. Fraun Anna Barbara gebohrner Hegelin ehelich erzeügter Kind. und Enckel und ab intestato zu gleichen portionen und antheilen verlaßene Erben.

In einer alhier Zu Straßburg vorstadt Steinstraß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie volgt
An hültzenwerck. In der Cammer A, Im unden haußöhren, In der wohnstub, In der obern hintern Cammer, In der obern vordern Cammer, In der Soldaten Cammer, vffm gang, Im Hoff
(f° 13) Eigenthumb ane einer behaußung. (W.) Item hauß, hoff, Scheur, Stall vnd Garthen, m. allen deren begriffen, weiten. Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraßen, ohnweit der Gartnerstuben, einseit Zum theil neben einem nicht durchgehenden Gäßlein vnd Zum theil neben hannß Michel Verÿ des Färbers Wittib, anders. neben hannß Michael Bohner dem Sattler, hinten auff den Lempischen Garten stosend. Davon gehen jährlichen 4 lb 15 ß Zinß weÿland H. Andreæ Altenburgern Silberarbeitern vnd burgern nunmehr seel. etwann modo der reformirten Kirchen Zu Wolvish. Jahrs auff den 29. Xbris ablößig in Capital mit 50 lb, It. 2. lb 10 ß d dicto termino weiters Ihme in Capital redimibel mit 95. lb, It. 19. lb d Zinß à 4 pro Cento dem Stipendio Mauritiano alhier Jahrs auff den 16. Junÿ ist in Capital abzulößen mit 470 lb. It. 1. lb 7 ß geldts dem Weÿßenhauß alhier Jahrs auff den 22. Februarÿ in hauptguth ablößig mit 27 lb, Thun vorstehende beschwerd. zusammen 592 lb. Sonsten eigen, durch der Statt Straßb. Geschwornen Werckmeistere Vermög überschickten und beÿ mein des Notarÿ Concept befindlichen Schatz Zeduls vom 7. 9.bris 1733. über vorstehende beschwerden annoch æstimirt pro 18. lb. Der obbenambste Zu dem hauß gehörige Garten aber ist durch herrn Andream Jösten Schätzern E. E. Zunfft der gartner in Steinstraßen æstimirt worden vermög deßen außgestellten schrifftlichen Attestati pro 125. lb. Über vorstehende behaußung und garten besagt i. teutscher Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. Cancelleÿ Contract stuben anhang. Insigel de dato 9. Febr. 1707. Darbeÿ noch 5. alt. Perg. resp° Kauff vnd abgelöste Zinßbrieffe von verschiedenen datis, so zu registriren vor ohnnöthig befunden.
(f° 14) Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über eingangs gemelte beeder Eheleuthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrung den 8. Septembris 1722 auffgerichtet
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 91, Sa. Leeren vaß 3, Sa. Werckzeug Zur Tabac fabric gehörig2, Sa. Silbers 9, Sa. Guldener Ring 5, Sa. der Ergäntzung 310, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung und Garten 143, Summa summarum 565 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 22, Sa. Werckzeugs Zur tabac fabric gehörig 2, Sa. Silbers 5, Sa. der Ergäntzung 101, Summa summarum 131 lb – Schulden 84 lb, Nach solchem abzug 46 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 31, Sa. wahren Zum Tabach handel und Grempereÿ gehörig 76, Sa. baarschafft 789, Sa. Schulden 14, Summa summarum 911 – Schulden 411 lb, Nach deren Abzug 484 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 106 lb
Eheberedungs Copeÿ (…) den 27. Maÿ 1722, Christoph Michael Hoffmann
Copia Codicilli – 1733 (…) auff Mittwoch den 7. Octobris Vormittag zwischen Neun und Zehen Uhren in einer alhier zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegenen hernach Vermelten Codicillen ietzmahiger Ehefrauen eigenthümlich zuständigen behaußung, dero untern Stuben die fester auff gedachte Steinstras außsehen, der Ehrengeachte Meister Johann Jacob Hauloch tabackbereiter Kremp und burger alhie, Zwar Kranck und unpäßlichen Leibs dannenhero auff einen bett ligend (…) Christoph Michael Hoffmann
Abschatzung d. 7. 9.bris aô 1733. Auff begehren Weÿl des Ehrenhafften und bescheidenen Mstr Jacob pauloch Taback bereiter seel: hinter laßene fraw Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der statt Straßburg in der Steinstraße gelegen, ein Eck gegen feris Wittib anderseits Neben Hanß Michel Bonnert hinden auf herrn Ammeister Lempen garten stoßend welche behausung Stuben Tabackstube, Kammer, soldaten Cammer, Kuchen hauß Ehren, Bauch Kuche gebälckter Keller, stallung, Schopff, scheur, hoff und bronne, so zum theil mit leÿmen gewicklet sambt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befnden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Um Ein Tausend und Zweÿ Hundert gulden, Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Testament copié à l’inventaire ci-dessus
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 61)
Testament – Mstr Johann Jacob Hauloch des Tabackbereiters

Les préposés de la Taille font figurer la succession (2 100 florins alors que le défunt était imposé sur la base de 2 500 florins) dans leur registre parce que le fils établi à Amsterdam devrait régler le droit de détraction, annulé après qu’un acte de décès leur a été présenté.
1734, Livres de la Taille (VII 1177) f° 308-v
(Möhrin F. N. 6201) Weÿl. Hannß Jacob Hauloch geweßenen tabackbereiters und burgers alhir Verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 103 – 1056. 13.. Darzu gelegt des Jüngsten Sohns annoch außständiges Mütterl. Guht so Fol. 77 passive eingebracht th. 27. 14. 11, Summa 1084. 7. 11, die machen 2100 fl. Verstallte 2500 fl.
Ext. Stallgeltt pro 1734, 5 lb 2 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 1 lb 7 ß 6 d, Summa 6 lb 11 ß 6 s
dt. 10° Febr. 1734.
Abzug. Johann Georg Hauloch in Amsterdam soll von theils dato theils finito usufructu anfallendem Vätterl. Erbe der 93 lb 6 ß 6 s Abzug, 9 lb 6 ß 8 s
Crafft prod. todesschein de dato 23. Jan 1734. ist derselbe den 25. Julÿ 1727 in Amsterdam gestorben.

Elisabeth Lehemann meurt en 1738 après avoir institué pour héritier la veuve Altenburger née Deucher et Ester Deucher, veuve du pasteur réformé André Heu. L’inventaire est dressé Grand rue dans la maison Pfæhler où elle habitait. La succession s’élève à 413 livres
1738 (26. 7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 69)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿland die viel Ehren und tugendbegabte Frau Elisabetha Haulochin gebohrne Lehmännin weÿl. H. Joh: Jacob Haulochs geweßenen tabackbereiters und burgers allhier Zu Straßb. hinterlaßene wittib nunmehro seel. nach ihrem den 14.ten 7.br jetzlauffenden 1738.sten Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen tödtl. ableiben Zeitl. verlaßen, welche auf freundl. ansuchen erfordern und begehren der abgeleibten Frauen seel. vermög auffgerichteten Testamenti nuncupativi instutuirte Erbinnen (…) inventirt und ersucht durch Fr. Margaretha Pfählerin geb. Schwartzin beÿ welcher die verstorbenen seel. bis an ihr ableiben gewohnt
– So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Freÿtag den 26.ten 7.bre 1738.
Die abgeleibte seel: hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt. 1.mo die viel Ehren v. Tugendbegabte Frau Annam Mariam Altenburgerin geb. Deucherin, weÿl. S. T. H. Andreæ Albenburgers geweßenen vornehmen Silberarbeiters v. b. allhier hinterl. Fr. Wittib, so der Zeit unpäßl. in dero nahmen Zugegen ware, der wohl Ehren vest und Großachtbare H. Joh: Jacob Albenburger vornehmer Handelsmann und burger allhier, dero geliebter Sohn und ane Vogtsstatt erbettener assistent zur helffte
Und dann 2.do die auch viel Ehren und hoh tugendbegabte Frau Ester Heuin geb. Deucherin, weÿl. S. T. H. M. Andreæ Heuen, geweßenen treufleißigen Predigers beÿ der Christ. Reformirten gemeind Zu Wolvish. nachgelaßene Frau wittib so ohnverburgert, auch ohnverburgert, dero dann nomine deroselben beÿ dießem geschäfft erschienen der wohl Ehren vest und wohlweiße H Johann Jacob Teutsch E. E. Kl. Raths beÿsitzer, als aus wohlermelten Raths mittel hierzu insonderheit verordnete H. Deputatus, vor den übrigen halben theil

In einer allhier Zu Straßburg in der Steinstraß gelegener eingangs gemeldter Frau Pfählerin Zuständiger behaußung ist befunden worden wie folgt
Sa. Haußraths 45, Sa. Silbers 18, Sa. Goldene Ring 14, Sa. baarschafft 334, Summa summarum 413 lb – Sa. Legaten 125 lb, Nach solchem abzug 288 lb
Wÿdemb So die Verstorbene frau seel. ad dies vitæ genoßen. Lauth Abtheilungs Concept über weÿland Johann Jacob Haulochs geweßenen tabackbereiters und burgers alhier der Fraw seel. zweiten haußwürths verlaßenschafft den 18. febr. 1734.
Copia Testamenti nuncupativi – 1729 (…) auff Donnerstag den 8. Decembris Vormittag Zwischen Eilff und Zwölff Uhren, die Ehren und tugendsame Fraw Elisabeth Haulochin gebohrne Lehemännin des Ehrenhafften Herrn Johann Jacob Hwlochs, tabackbereiters und burgers allhier eheliche Haußfrau (…) zu sich erfordern laßen, die Wie dann Ohnpäslichen Krancken leibes auff einem bette liegend, Jedoch von der Gnaden des grundgütigen Gottes, guten richtigen verstandts und vernünfftiger Sinnen – Jacob Christoph Pantrion

La veuve de Jean Jacques Hauloch renonce à son droit de revendeuse en conservant son inscription à la tribu
1736, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 199) Dienstags den 28.ten Februarÿ A° 1736
Weÿl. Johann Jacob Haulochs, des geweßenen Grempen Wittib resignirt durch H. Johann Leonhard Pfähler, den Perruquenmacher und burgern allhier ihren geschwornen Vogt, dero biß daher gehabtes Grempen Recht, warbeÿ sie Sich aber das Zunfftrecht reservirt, Erkandt Willfahrt.

Elisabeth Lehemann fait donation de sa maison à l’huilier Jean Pfæhler contre son entretien le restant de sa vie

1735 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 87-v
Erschienen Fr. Elisabetha gebohrne Lehmännin weÿl. Johann Jacob Hauloch, gewesten tabackbereiters und burgers allhier hinterlaßene Wittib mit beÿstand ihres geordneten Vogts, H. Johann Leonhard Pfäler, Perruquenmacher, und mit fernerer Assistentz H. Rathh. Wörner und H. Lt. Colignon, beede EE. Kleinen Raths Beÿsitzern, aus deßen Mittel dieselbe, Zufolg einer am 12. hujus ertheilt und hiebeÿ producirten Erkanntnus hierzu insonderheit abgeordnet worden sind, an einem
und Johannes Pfäler, der ohlmann und burger allhier, am andern theil, beederseits anzeigende, daß sie Haulochische wittib mit ihme Pfäler, und dießer für sich, seine Ehefrau, ihre beeder Erben und Nachkommende, mit ihr Haulochin ein auff dießer letztern Lebenszeith dauendes Leibgeding auffrichtig und ohnwiderrufflich getroffen (…)
Nemlich es verspricht er Pfäler, Sie Haulochin von Stund an zu sich in seine behausung an nehmen, ihr in selbiger eine besondere Stueb, Kuchen und Kammer einzuraumen, Sie darinn die zeith ihres lebens zu beherbergen, mit benöthigem Holtz und Liecht zu Versehen, ihr an seinem Tisch eine gesundte guthe kost nebst tranckbarem Wein, So guth er es selbsten hat und haben kan, gedeÿen zu laßen (…)
So hat sie Haulochin sich Verpflichtet ihme H. Pfäler dem ohlmann gleichbalden 250 pfund baaren geldts zu behändigen und als ohnwiderruffliches Eigenthumb Zu überlaßen (…)
Ferner obligirt sich ged: Haulochin ihre eigenthümlich allhier in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseith neben weÿl. Friedrich Verius gewesten Schwartzfärbers Erben zum theil, theils neben einem nicht durchgehenden Allmend gäßlein, anderseith neben Salome Holweinin, modo N Bohner, dem Sattler, hinten auff auff weÿl. S.T. H. Ammeister Lempen seel. gartten stoßend gelegene Behausung, Scheur, Stallung, Schopff, Hoff, gartten und Hoffstatt, mit allen deren gebäuden, begriffen, Zugehörden und gerechtigkeiten, So annoch der Mauritianischen Stifftung umb 470 lb, weÿl. H. Andreas Altenburger geweßenen Silberarbeiters Erben umb 95 lb. hießigem Weÿßenhauß umb 24 lb 14 ß 7 d so dann ihren Stieffkindern weÿl. Johann Jacob Hauloch Kindern und Erben umb 400 lb. So sie Haulochin Lebenslang zu usufuiren hat, verpfändet (…) ihnen Pfählerischen eheleuthen und deren Erben als ein wahres ohnwiderrufflicges eigenthumb (überlaßen)
(copie dans l’inventaire de 1738)

Fils d’huilier, l’huilier Jean Pfæhler épouse en 1706 Anne Marguerite fille du chaudronnier Michel Schwartz
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 58-v, n° 1733)
1705. Eod. [Mittwoch den 2.ten 7.mbr] Seind nach 2.mählicher Proclamation copulirt worden Johannes Pfähler der ledige Ohlman vnd burger allhier weÿl. Leonhard Pfählers gew. b. vnd Ohlmanns allhier hinterl. ehel Sohn, und J. Anna Margaretha, Michel Schwartzen des Kupferschmidts und burgers allhier ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes Pähler als hochzeiter, Anna Margaretha Schwartzin hochzeiderin (i 158)

Jean Pfæhler meurt en novembre 1735 en délaissant six fils. L’inventaire est dressé dans sa maison au Faubourg de Pierre. La masse propre à la veuve est de 998 livres, la masse propre aux héritiers de 733 livres. L’actif de la communauté s’élève à 924 livres, le passif à 1 378 livres. Les experts estiment à 500 livres la maison léguée par Elisabeth Lehemann.

1736 (29.5.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 31) n° 1001 (953)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, Verändert vnd unveränderter, liegender und vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehren: und wohlvorgeachte Herr Johannes Pfähler der geweßene ohlmann cit. burger allhier Zue Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 14.ten Novembris des abgewichenen 1735.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzielter Sechs Söhne Vnd Kindere auch ab intestato Verlaßener rechtsmäßiger Erben (…) fleißig inventirt und ersucht durch die Viel Ehren und tugendsahme frau Annam Margaretham gebohrne Schwartzin die Verlaßene wittib, beÿständlich Hn Johannes Schwartzen Kupfferschmidts ihres geschwornen Curatoris – Actum Straßburg Dienstags den 29.ten Maÿ A° 1736.
Der Verstorbene Seelig hat ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben Verlaßen wie volgt. 1. H. Johann Leonhard Pfählern perruquenmachern und burgern allhier, so der Inventation zugegen war, 2. H. Johann Daniel Pfählern den Ohlmann und ebenmäßigen burgern allda so auch præsens war, 3. Hn Johannes Pfählern ledigen Schwerdtfegern so Majorennis und sich anweßnd befund. 4. 5. et 6. H. Johann Jacob Leediger Ohlmann, Johann Michael und Johann Friderichen die Pfählere, welche bevögtigt seind mit S. T. H. Johann Leonhard’ Pfählern Vornehmen handelßmann und burgern allhier zu ermeltem Straßburg so auch dem geschäfft von anfang biß Zuend beÿwohnete, Alle Sechß des Verstorbenen seel. mit Eingangs gemelter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeugter Kinder auch ab intestato Verlaßene rechtsmäßige Erben Zu gleichen portionen vnd antheilern

In einer allhier Zue Straßburg ane der Steinstraß gelegenen und eÿgenthümblich hiehero gehörigen behausung sich befunden worden als volgt
Eÿgenthumb ahne häußern. (E.) Nemlichen eine behaußung vnd hintergebäuel, sampt dem Nebens gebäu, trott und ohlmühl auch i. gar kleinen gärtel vnd Ohlmühl ane der Vorstatt Steinstraß (…)
(T.) Item Eine behaußung vnd hoffstatt sampt allen deren rechten Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, auch allhier In der Vorstatt Steinstraß einseit neben M. Bohnert dem Seilern anderseit neben fr. Veriußin der färberin vnd hinten auf H Ammeister Lempen seel. garthen stoßend gelegen, davon gibt mann Jährlich 10 ß d bodenzinß auf der Statt Pfgtrn von einem banck, thut Zu doppeltem Capital gerechnet 20 lb, It. Zalt mann der Mauritianischen Stifftung allhier Jahrs vf den 16. Junÿ 18. lb 16 ß d Zinß macht In ablösigem Capital 470. lb. It. 4. lb 15 ß d Interesse der Reformirten Kirch allhier Jahrs auf den 19. Sbr. macht in Capital 95. lb It. j lb j ß 8 d gelts dam Stifft Waÿßenhauß allhier Jahres auf den 9. Februarÿ abzustoßen In Capital mit 21 lb 13 ß 4 s. Summa der Vorher begriffenen beschwerden Ist 606. lb 13 ß 4 s. Es ist aber dießelbe durch die oberwehnte Herren Werckmeistere Vermög oballegirter Abschatzung angeschlagen worden pro 800. lib. dargegen gehalten die obihe beschwerden der 606. lb 13 ß 4 d Nach deren abzug verbleibt ane dem anschlag außzuwerffen 193. lb 6 ß 8 d. Der ane solcher behaußung hinten daran gelegenen Garthen, so ohngefähr ein halb ackher groß, einseith neben obenbenambster Fr. Veriußin, anderseit neben Hannß Geörg Reuthen dem Garttner ane Steinstraß vnd hinten auch auf den Lempischen Garten stoßend, ist durch Hn Andres Jösten dem Garttnern, Innhalt Schrifftlicher Abschatzung vom 19. apr. 1736. gewürdiget worden pro 60. lb. Über Vorstehende behaußung Vnd Garten besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contractstuben anhangendem Innsiegel verwarth de dato 9. febr. 1707., dabeÿ noch fünff alten Pergamentener respe. Kauff: und abgelößte Zinnnß brieff Von Verschiedenen datis so zu registriren weilen Sie nicht in vorschein gekommen vor ohnnötig befunden. Nota. Diße behausung vnd garten rühret von Frau Elisabethæ Haumochin gebohrner Lehemännin weÿland Johann Jacob Haulochs deß geweßenen tabackbereiters Vnd burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßener Wittib her, vnd seÿe dieselbe ane den Verstorbenen H. Pfähler vnd deßen hinterlaßene Wittib Eingangs gemelt Vermög eines In allhießiger Contract stub mit deriseklben getroffenen und auffgerichteten Leibgedings, gegen dero Lebtägiger Unterhaltung eÿgenthümblichen erwachßene, zu welcher Behaußung Sie die Pfählerische geweßene Eheleuthe auch annoch 500 fl. baaren geltts erhalte. Ferner ist berichtlich Hier anzufüegen, daß weÿland Johann Jacob Hauloch des geweßenen tabackmachers Vnd burgers allhier egel. Erben, nach absterben dessen hinterlaßener Wittib vnd usufructiariæ oberwehnt, auf solcher behaußung In allem Zufordern haben 404 lb 10 ß d. Dieweilen nun die Pfählerische dießeitig. theilbahre Mass die Wÿdembs nießerin repræsentirt, alß seind solche 404 lb 10 ß d hier auch nicht in abzug oder hierauf passivé Zu Inseriren.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen Unveränderten guths. Nach anleitung deß uber beeder Im leben geweßenen Ehepersohnen einander In den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in anno 1705. durch weÿland Notm Daniel Rohren auffgerichteten Inventarÿ
Norma. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci
Der Wittib eigenthümlich unverändert Vermögen, Sa. haußraths 15, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. goldener Ring 2 lb, Sa. Schulden 75, Sa. der Ergäntzung (903, abzug 6, restiret) 897, Summa summarum 998 lb
Solchemnach würd auch der Kinder und Erben anerstorben unverändert Vätterlich guth beschrieben, Sa. haußraths 26, Sa. Schiff und geschirr Zum ohlmachen gehörig 10, Sa. leere vaß 4, Sa. Silber geschmeids 8, Sa. goldenen rings 1, Sa. Eigenthum einer behaußung 931, Summa summarum 983 lb – Schuld 249, Nach deren Abzug 733 lb
Endlichen volgt auch die beschreibung des gemeinen Verändert vnd theilbaren guts, Sa. haußraths 117, Sa. Schiff und geschirrs Zum ohlmachen gehörig 24, Sa. Öls, Mag und Reebs saats auch Nußen und Kuchen* 129, Sa. Pferds und geschiff wie auch heü vnd strohe 21, Sa. Silbergeschmeids 16, Sa. baarschafft 162, Sa. weins und leeren vaß 8 Sa. Eigenthums ane einer behaußung 253, Sa. Schulden 192 lb, Summa summarum 924 – Schulden 1378, Theilbar passiv onus 453 lb
Conclusio finalis Inventarÿ (-)
Abschatzung dem 6: Aprill 1736. Auff begehren weilandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johannes Pfeller deß gëweßenen ohlmann seel. hinderlaßenen frau wittib und Erben ist eine behausung (…)
Der 2.t: begriff ist auch alhier in der Statt Straßburg in der Stein straßen gelegen ein Seits Neben der frau fritschin, anderseits an Meister boner dem satler hinden auf H ameister Lëmpen seel. garten stoßend welche behausung unden auff dem botten eine Stube, Kuchen hauß Ehrn oben dar über Vier Cammern eine dar von die Soldaten Cammer, im hoff ein alter schopff worunder ein Stall scheür bronnen und getrëmbter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befindten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierd Vor und Umb Ein Dausentt und Sechs hundert Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworne werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Auff begehren undt ansuchen Weÿlandt herrn Johann Pfählers gewesten Specierers Unndt burger alhier Zu Straßburg nach todt gelaßener fraw wittib, Unndt Erbs jnteressenten Ist deren ahne der Vorstatt Steinstraß hindten ahne Ihrem hauß gelegen, deselben Eigenthümlich gehörigen Garten So ohngefehr Ein halb Acker groß, Eins eith neben fraw Veriußin der färberin, andter seit neben Hannß Georg Rinckh Garthens ahne Steinstraß, und hindten auff Salv. tit. herrn Lempen Garthen Stoßend, durch den Ehrbar und bescheidenen Ht Andters Jösten Garthnern ahne besagter Steinstraß und burgern Von hiern alß von unßern gnäd: Herren den fünffzehen Verordnet: und geschwornen Schätzer Zu beuorstehender gedachter fraw Wittib undt Erben Inventur unndt zwar nach Eingenommenen augenschein dem heütig. werth nach fürn Unndt umb 60 Pfund sage 60. lb æstimirt Vnndt angeschlagen worden, In urkundt deßen Ich unterschriebener hierzu requirirter Notarius gegenwärtigen proces verbal auffgesetzt und Eingenhändig underschrieben wollen, Straßburg den 19. Aprilis Anno 1736 H. Andreas Schmidt Not. publ. ac Jur.

La veuve et les enfants de Jean Pfæhler vendent aux enchères la maison au sellier Jean Daniel Schweighæusser moyennant 1 935 livres

1737 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 265
weÿl. H. Johannes Pfäler gewesten ohlmann hinterbliebene wittib Fr. Anna Margaretha geb. Schwartz mit assistentz ihres curatoris Johannes Schwartz hiesigen kupfferschmidts, ferner derselben mit ihrem verstorbenen Ehemann erzeugtes Kind Johann Leonhard Pfäler der Peruquenmacher, Johann Daniel Pfäler der ohlmann und H. Johann Leonhard Pfäler der handelsmann als vogt der minderjährigen vier Pfälerischen Kinder Johannes Pfäler ledigen Schwerdtfeger, Johann Jacob Pfäler und Johann Michael Pfäler beede lediger ohlleuth wie auch Johann Friedrich Pfäler, so dann Heinrich Willhelm der haußfeurer als gewalthaber Elisabetha geb. Lehemännin weÿl. Johann Jacob Hauloch des tabackbereiters wittib
in gegensein Johann Daniel Schweighäußer des sattlers, d. 3. hujus ergangen obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung bestehend in vorder: und hindergebäuden, Scheur, stallung, hoff, gartten, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Steinstraß einseit neben Hannß Michael Böhner sattler zum theil theils Claude und Peter Besson gebrüder und fuhrleuthe theils mit dem gartten neben Georg Rinck dem fuhrmann und g.u.w. anderseit neben weÿl. Michael Verius schwartzfärbers wittib und erben hinten auff weÿl. H. Ammeister Lempen seel. erben gartten – hiesigen Stadt Pfenning Thurn von einem auff dem Allmend stehendem vorbanck 10 ß ane allmend zinß – um 470, 404, 24 und 94 pfund verhafftet – ehemals ihr Haulochischen wittib als ein von ihr und ihrem erstern Ehemann weÿl. Melchior Stör dem grempen am 9. Februarÿ 1717 erkaufft und als durch deßen vor der ehe errichteten Ehepacten instituirten universal erbin erhaltenes guth, anjetzo aber nach besag derselben mit verstorbenem Johannes Pfäler am 12. Februarÿ 1735 errichteten Leibsgedings dießes letztern wittib und erben gehörig – um 994 ausmachende capitalien – auff den fueß des steigschillings der 1935 pfund

L’acquéreur et sa femme Marie Salomé Glock hypothèquent le même jour la maison au profit de Jean Saltzmann, docteur en médecine et chanoine du chapitre Saint-Thomas

1737 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 267
Johann Daniel Schweighäußer der sattler und Maria Salome geb. Glocke mit beÿstand ihres vatters H. Ratth. Gottfried Glocke des Fechhändlers und ihres geschwistrigkinds Ehemanns H. Samuel Schwanfelder goldarbeiter und silberarbeiters
in gegensein S.T. H. Johannes Saltzmann Med: D. et Prof. publ. Ord: auch Capituli Thomani Capituli senioris – schuldig seÿen 600 pfund, zu vollkommener bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufften Behausung, Scheur, stallung, schopff, Bronnen, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Seinstraß, einseit neben Hannß Michael Bohner dem sattler, theils Claude und Peter denen Besson gebrüder und fuhrleuthe, theils mit dem gartten neben Georg Rinck g.u.w. anderseit neben weÿl. Michael Verius schwartzfärbers wittib und erben, hinten auff weÿl. H. Ammeister Lempen seel. erben gartten – davon man hiesiger Stadt Pfenning Thurn von einem auff dem Allmend stehendem vorbanck 10 ß ane allmend zinß zu reichen pflichtig ist

Fils d’aubergiste, Jean Daniel Schweighæusser devient tributaire chez les Tanneurs le 6 juillet 1734
1734, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 234-v) Dienstag den 6. Julÿ Anno 1734 – Johann Daniel Schweighäußer der Sattler weÿl. Daniel Schweighäußer geweßenen wirths und burgers allhier hinterlassener ehelicher Sohn producirte Stallschein vom 26. Junÿ 1734 und bate um das Zunfftrecht. Erkannt gegen Erlag der Gebühr willfahrt. Promisit.
(3 lb 14 ß 6 d, 14 ß spend. 2 ß Scribæ, 1 ß büttel, dt. 4. lb 11 ß 6 d)

Fils de l’aubergiste à la Charrue (au Faubourg de Pierre), Jean Daniel Schweighæusser épouse en novembre 1734 Anne Salomé Glock, fille de pelletier : contrat de mariage, célébration
1734 (9. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 37-a
Eheberedung zwischen dem Ehrenachtbarn Herrn Johann Daniel Schweighäußern, dem ledigen Sattlern, weÿl. herrn Johann Daniel Schweighäußers, geweßenen Pflugewürths und burgers allhier Zu Straßburg mit auch weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Vögtin seiner Ehegattin seel. nachgelaßenem ehel. Sohn, als dem hochzeitern mit assistentz Tit: herrn Ulrich Greiners des Ohlmanns und E. E. Großen Raths allhier alen wohlmeritirten beÿsitzers, herrn Tobia Ludwig Krugen des Silberarbeiters beeder seiner Vettern und dann herrn Daniel Vogten des Holtzhändlers und ebenmäßigen burgers allhier seines Vettern und geweßenen Vogten ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Anna Salome Klockin, Tit. herrn Gottfriedt Klocken, des Föchhändlers und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers, burgers allhier mit der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Anna Elisabetha gebohrner Leopardin seiner Eheliebstin ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, mit beÿstand vorgedachten ihres herrn Vatters Ferner Tit: herrn Johann Jacob Graffen, wohlmeritirten Diaconi beÿ der Evangelischen Gemeind Zum Jungen St Peter allhier und herrn Friderich Barbenes des Kupfferschmidts und gleichmäßigen burgers allhier ihrer nahen Anverwanthen, an andern theil
So geschehen allhier in der Königl. freÿen Stadt Straßburg Sambstags den 9.ten Octobris Anno 1734. [unterzeichnet] Johan dajel schweickheißer Als hoch Zeitder, Anna Salome Klockin Als hoh Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 124 n° XV)
1734. Dominica XVIII et XIX Trinit. proclamati sunnt Johann Daniel Schweigheußer der ledige Sattler v. burger alhier, weÿl. Johann Daniel Schweigheußer gewesenen Gastgebers v. burgers alhier nachgelaßener ehel. Sohn, v. Jgfr. Anna Salome Herrn Gottfried Glock Feg: und Rauh Wahrhändlers alhie auch E. E. Großen Raths alten Beÿsitzers ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. den 3. Novembr. [unterzeichnet] Johan dajel schweuckheußer als hochzeitder, Anna Salome Klockin als hochzeitderin (i 128)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de l’aubergiste Jean Daniel Fischer au Fossé des Tanneurs. Les apports du mari s’élèvent à 186 livres, ceux de la femme à 474 livres.
1734 (29. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 233) n° 33-a
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrenachtbare Meister Johann Daniel Schweighäußer der Sattler und die Ehren und tugendsahme Frau Anna Salome geb. Klockin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und sich crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen allh. in der Königl. fr. St. St. auff Montag den 29. 9.br A° 1734. in præsentia Tit. H. Gottfried Klocken, Föchhändlers, b. E. E. Großen Raths alten wohlmeritirten beÿsitzers b. allh. der Ehefr. geliebten Vatter.
In einer allhier Zu Str: ane dem Gerbergraben gelegenen J. Joh: Daniel Fischern dem Gastgebern zum blohen bauren allh. eigenthümlich zuständigen Behaußung folgendermaßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung, Sa. haußraths 22, Sa. Waaren und werckzeug 82, Sa. Silbers 13, Sa. der baarschafft 15, Summa summarum 144 lb – Wann nun darzu gelegt wird due helffte ae denen haussteuren 42, So wird sich des Ehemanns gantzes in ie Ehe gebrachtes Guth dem vero pretio nach belauffen auff 186 lb
Der Ehefrauen Vermögen, Sa. haußraths 77, Sa. Silbers 43, Sa. gold. Ring 35, Sa. der baarschafft 275, Summa summarum 431 lb – deme ist beÿzurechnen deroselben ane dene verehrten haussteuren gebührige helffte 42 lb, Wamit demnach der Ehefrauen gesamte in die Ehe gebrachte Nahrung in allem dem billigen Wert nach antrifft 474 lb

Jean Daniel Schweighæusser et Anne Salomé Glock font leur testament
1734 (31. Xbris), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) n° 32
Codicillus reciprocus Mr. Johann Daniel Schweighäußers des Sattlers, und Fr. Annæ Salome gebohr. Glockin beeder Eheleüth v. b. allhier
(…) persönlich kommen undt erschienen seind der Ehrenachtbare herr Johann Daniel Schweighäußer, der Sattler, und beneben Ihme die Ehren und tugendsame Frau Anna Salome gebohrene Klockin beede Eheleüthe und burgere allhier Zu Straßburg Von Verliehung Göttlicher Gnaden gesund gehend und stehender Leibere auch guter richtiger Sinnen und Verstandts
beschehen allhier zu Straßburg und einer daselbst ane der Barbara gaß gelegenen Von mir Notario Lehnungs weiß bewohnenden behaußung dero untern Vordern Stuben, mit denen fenstern Zum theil auff die Gaß und Zum theil in ein Klein höfflein aussehend, auff Freÿtag den 31. Decembris Anno 1734. Abends Zwischen 7 undt 8. Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Lichtern
[unterzeichnet] Johann dajel schweickheißer sadtler, Anna Salome schweickeißerin gebohrene Klockin

Jean Daniel Schweighæusser et Anne Salomé Glock hypothèquent la maison au profit de Jérémie Evrard Linck, professeur et docteur en droit, chanoine à Saint-Thomas

1739 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 26-v
Johann Daniel Schweighäußer dem Sattler und Anna Salome geb. Glocke mit beÿstand ihres vatters H. Rathh. Gottfried Glocke des Fechhändlers und ihres geschwistrig kindts H. Samuel Schwanfelder gold: und silberarbeiter
in gegensein S.T. H. Jeremias Eberhard Linck J.V.D. et Prof. Publ. Ord: auch Capituli Thomani Decani – schuldig seÿen 450 lb
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vordern und hindergebäuden, Scheur, Stallung, hoff, Gartten und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit neben Hannß Michael Bohner dem Sattler zum theil theils Claude und Pierre denen Besson gebrüder Fuhrleuthen theils ln dem Gartten neben Georg Rinck dem g.u.w. und Landkutscher, anderseit neben weÿl. Michael Verius schönfärbers wittib und erben, hinten auff weÿl. H. Ammeister Daniel Andreas Lempen seel. erben gartten – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines auff dem Allmend stehenden Vorbancks 10 ß ane allmend zinß – als ein am 12. Aprilis 1737 erkaufftes guth

Jean Daniel Schweighæusser loue une partie de la maison à l’huilier Jean Georges Dæther

1740 (29.2.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 111
Johann Daniel Schweighäußer der Sattler
in gegensein Johann Georg Däther des ohlmanns
entlehnt, In einer ihme Schweighäußer eigenthümlich zuständigen in der Vorstatt Steinstraß einseit neben Fr. Margaretha Veriusin der wittib Farbbehaußung anderseit neben Michael Bohner dem sattler gelegenen behausung, In dem hinderhauß untern auff dem Boden eine Stueb und kuchen, Eine stiege hoch über der stueb eine kammer, zweÿ Stiegen hoch abermahls eine bühn, unter obge. stueb einen keller, weither in dem vordern hoff einen 40 schuh langen und 16 schuh breitten platz, auff welchem der verlehner ein ohl hauß einen stall umb ein pferdt zu stellen und eine Bühn umb hau und stroh dahin zu legen, auff seine Unkosten erbauen zu laßen sich verpflichtet, Item einen platz im hoff umb zweÿ fuder holtz dahin zu legen wie auch endlich in sein des verlehners wohnstub ein Comtoir oder verschlag in dem der entlehner sein öhl zu verkauffen berechtigt sein solle – auff 9 nacheinander kommende jahr von Nächst bevorstehend Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 pfund

Jean Daniel Schweighæusser et Anne Salomé Glock font dresser l’inventaire de leurs biens. La masse propre à la femme s’élève à 581 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 2 263 livres, le passif à 2 741 livres

1740 (10. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 237) n° 130
Inventarium v. Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung v. Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so M: Johann Daniel Schweighäußer, der Sattler, v. fr. Anna Salome geb. Glockin, beede Ehel. v. B. allh. Zu Str. dermalen tam active quam passive eigenthümbl. in haben und besitzen, welche alldieweilen des Mariti Nahr. mit Zieml. Schulden beladen Zu Salviren der Ehefr. Guths auf freundl. ansuchen, Erfordern v. Begehren der Ehefr. selbsten, mit assistentz S. T. H. Johann Friderich Fausten, J. U. Lti. v. verschiedener Gerichtsstellen wohlverordneten v. geschwohr. H. Curatoris fleißig inventirt – So beschehen allhier in der Königl. Fr. St. Str. auff Donnerstag den 10.ten 9.br. A° 1740.

In einer allhier Zu Str: ane der Steinstraß gelegenen in dieße Credit Massam eigenthümlich gehörigen Beh: folgeder maßen sich befunden
Eigenthumb ane eine behaußung. Eine behaußung, bestehend in Vorder: und hinder Gebeüen, Scheur, Stallung, Hoff, Garten, bronnen, und hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, so gelegen allhier In der Vorstatt ane Steinstraß, einseit neben Mr Joh: Bohner, dem Sattlern zum theil und theils neben Peter und Claude Besson, Gebrüdere und Fuhrleuthen, theils mit dem Garten neben Georg Rinck, dem fuhrmann v. Gartnern unter W. 2.s. neben Weÿl. Michael Verius gewes. Schwartzfärbers wittib und Erben, hinden auf weÿl. S. T. H. Ammeisters Lempen seel. Hh. Erben Garthen, stoßend, davon mann jährl. der Statt Pfenningth. von einem auff dem Allmend gegangenen aber weggethanen, jedoch aber wider dahin Zu thun berechtigten banck, 10. ß d Allmend Zinnß Zu geben pflichtig, sonst aber außer denen darauff hafftenden und hernach passivé eingetragenen Capitalien ledig eigen und wird solche behaußung nach den preiß als solche bißhero darumb Verkaufft werden können, hiehero ohnvergreifflichen æstimirt pro 2000. Darüber bes. j teutsch. perg. Kffbr. in allhies. C. C. stub gef. v. m. deren anh. Ins. ver. dedato 9. febr. 1717. dabeÿ noch andere perg. Kffbr. sich befunden alles mit neuen N° 1 quotirt
Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden unveränderten Guths, Vermög des durch mich Notarium über beeder Ehepersonen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in A° 1734 auffgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Invii. Der Ehefrauen unverändert Vermögen, Sa. hßraths 118, Sa. Silbers 29, Sa. Gold. Ring 35, Sa. der baarschafft 5,, Sa. der Activ Schulden 75, Sa. Ergäntzung 317, Summa summarum 581 lb
Des Ehemanns unverändert v. Theilbare Nahr. Sa. hßraths 31, Sa. Waaren v. Werckzeugs 38, Sa. der Kutsch 130, Sa. weins 9 ß, Sa. Silbers 2, Sa. der baarschafft 25, Sa. Eigenth. en jr. Beh. 2000, Sa. Activorum 35, Summa summarum 2263 lb – Schulden 2741, In Compensatione, passiv onus 477 lb

Le boucher Benjamin Bœsinger acquiert la maison qui fait partie de la masse du failli Jean Daniel Schweighæusser moyennant 1 905 livres

1742 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 620
Ganthkauff, Mittwoch den 23. maÿ 1742 – In sachen Johann Daniel Schweighäußer des sattlers falliment betreffend, ist die in solche masse gehörigen vorder und hinder behausung, scheur, stallung, Garthen, hoff, bronnen und hoffstatt gelegen ane der Vorstatt Steinstraß einseit zum theil Johann Michael Bauer dem sattler theils Pierre und Claude Besson gebrüder fuhrleuthe, theils mit dem garten einseit neben Georg Ring dem Gartner anderseit neben Michael Verius des schwartzferbers wittib und erben hinten auff den Lempischen garten – wovon man dem Pfenningthurn wegen eines bancks auff dem Allmend 10 ß ane allmend zinß gibt
an Benjamin Bößinger dem metzger umb 3810 gulden adjudicirt worden

Né à Pforzheim du meunier Jean Absalon Bœsinger, Benjamin Bœsinger épouse en 1717 Madeleine Freyss, veuve du boucher Jean Georges Stahl de Schiltigheim.
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 376, n° XIV)
A° 1717 den 19. Octobris seind auff ertheilte Erlaubnuß des Herrn Amtmanns sub dato 9. ej. und Zweÿmahl. ordentlichen Außruffung ehl. copulirt und eingesegnet Worden, Joh: benjamin Bösinger der ledige Metzger allh. Mstr. Joh: Absolon Bösingers, des Müllers zu Pfortzh. Marggraff. durrlachischer Herrschafft ehl. Sohn, v. Frau Magdalena Weil. Mstr. Johann Georg Stahlen, geweßenen Burgers v. Metzgers allh. nachgelaßene Wittwe, wie solches bezeugen, Johan beniamin beßinger als hochzeiter, magtalehna stali, hannß Jörg freÿß als brutter (i 192)

Originaire de Bischheim, Jean Georges Stahl épouse en 1687 Madeleine Landgraff, veuve du boucher Laurent Vogt puis en 1694 Madeleine Freyss
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 96)
Anno 1694. d. 2. Febr. Hannß Georg Stahl der Metzger allhier, v. Jgfr. Magdalen, Lorentz Freÿßen hießigen burgers ehl. Tochter (i 53)

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 30)
1687. Hans Georg Stal der ledige metzger Michel Stalen von Bischheim deß metzgers ehelicher Sohn, v. Fr. Magdalena weiland Lorentz Vogten deß geweßenen metzgers allhier hinderlaßene eheliche wittib seÿnd d. 27. Aprilis 1687 nach geschehener außruffung ehelichen alhier copulirt v. eingesegnet worden (i 18)

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 40)
1670. Zinst. 19. Aprilis Lorentz Vogt, Clauß Vogts Metzgers v. Burgers allhier ehl. Sohn, v. J. Magdalena Jacob Landgraven seel. geweßenen Burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter, sind auff zwiefache proclamation ehl. eingesegnet worden + obÿt Anno 1685 (i 24)

Benjamin Bœsinger s’adresse aux Quinze pour devenir bourgeois comme il n’a pas servi un an chez un boucher de la Ville. La tribu estime qu’il s’agit d’un cas exceptionnel pusiqu’il fait partie des 24 bouchers de Schiltigheim qui ont le droit de commercer à Strasbourg. Les Quinze se réfèrent à une décision de 1695 d’après laquelle les bouchers de Schiltigheim ne sont pas considérés comme des étrangers. La tribu pourra délivrer un certificat d’admission moyenant paiement de 5 livres.
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
Johann Benjamin Bösinger Ca. E. E. Zunfft Zur Bluhm pt° Zunfftrechts
(p. 136) Sambstag d. 5. May 1725 – Moss. nôe Johann Benjamin Bösingers des Metzgers Zu Schiltigheim contra E. E. Zunfft Zur Bluhm H. Zunfftmeister Ppal ist laut mit Kommenden Zunfft bescheids puncto eines Scheins Zu hiesigem Zunfft undt Burgerrecht an Mghh. verwießen worden, Bitt undtg. dispensando gnädig Zu erkennen, daß ihme gedachter Schein ertheilt werden möge.
Gug weilen Gegners petitum ein Casus extraordinarius ist, der sich noch niemahlen allhier begeben hat, alß bitt underth. umb Deputation, et facta relatione setzt H. Ppal dieses begehren Zu Mgh. Erkantnuß. Moss bitt auch umb Deputation. Erkandt Ober Handwerck Herren.

(p. 176) Sambstag d. 9. Junÿ 1725 – Iidem [Obere Handwerck Herren] per Eundem [Secretarium] referiren daß Johann Benjamin Bösinger der Metzger Zu Schiltigheim contra E. E. Zunfft Zur Bluhm H. Zunfftmeister den 5. Maÿ jüngst per recessum Klagend angebracht daß er laut damahl Vorgelegten Zunfft bescheidts /:so vom 26. Aprilis 1725. Krafft Welches auff sein Bösingers begehren daß Ihme mit einem Schein umb Groß Zünfftig werden Zu können, wilfahrt werden möchte.
Erkandt weilen der Implorant allhier seine dienstjahr nicht articulmäßig außgestanden, alß seÿe er mit seinem gesuch ab: und an hoher orth billich Zu Verweißen:/ pt° eines Scheins Zu hiesigem Zunfft: undt Burgerrecht er von gnd. Zunfft ab: und an Mghh verweißen worden seÿe, mit Unterthäniger Bitt dispensando gnädig Zu erkennen, daß Ihme gedachter Schein ertheilt werden solle. Auff Welches die beklagte Zunfft geantwortet, Weilen Gegeners petitum ein Casus extraordinarius, der sich noch niemahlen allhier begeben habe seÿe, alß bäthen sie umb Deputation, undt setztens Facta relatione Zu Mghh. Erkantnuß, welche Deputation dann auch willfahrt und beseßen worden seÿe, da der Implorant sein begehren widerhohlt, und Weithers nichts beÿsetzt, nahmens der Imploranten seÿen Zugegen geweßen H. Johann Friderich Pfeffinger alß Zunfftmeister undt Johann Peter Keÿm welche nochmahlen widerhohlt, daß es ein Casus extraordinarius beÿ fügend der Implorant habe seinen eigenen Metzgerbanck allhier, habe aber nach jnnhalt hießiger Ordnung die I. Jahr allhier beÿ hießigen Meistern Knechts weis nicht Verarbeithet die Zahl der Metzger zu Schiltigheim seÿe auff 24 gesetzt, dem so herein Zu metzgen die Gerechtigkeit haben, und wurde falls dem Imploranten willfahrt werden solte ein platz zu Schiltigheim lär, und bekämen die hießige Metzger einen Meister mehr. Auff seithen der Hh. Depp. finde man daß es auff die Frag ankomme, Ob die Metzger Zu Schiltigheim Welche die Gerechtigkeit haben herein Zu Metzgen alß frembd zuachten ? Es seÿe aber diese Frag A° 1695. auch beÿ MGhh. Vorgekommen und in Negativum erörtert worden, vid. Mghh. Mem. de dicto anno fol. 143. Ille ließt solchen passage ab, undt meldet darauff daß beÿ sothaner der sachen bewandtnuß der bedacht dahien ausgefallen seÿe, daß dem Imploranten dispensando gegen erlag 5. lb. das Große Zunfftrecht Zue conferiren, mithin Ihme mit einem Zunfft Schein zu erhaltung des burger rechtens Zu willfahren. Die Genehmhaltung Zu MGhh stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Originaire de Metzingen, Benjamin Bœsinger achète avec sa femme Madeleine Freyss le droit de bourgeoisie en réglant le tiers de l’ancien tarif.
1725, 3° Livre de bourgeoisie p. 1353
Beniamin Beßinger d. Metzger Von Mertzingen geb. und seine ehefr. Magdalena Freÿßin Von Schiltigheim erhalten das br. umb die tertz d: alt: b: wollen beÿ E. E. Zunfft d. blum dienen, Jur. et prom : 21.ten Junÿ 1725. [in margine :] Verreyst d 10.te, Sept. 1737

Madeleine Freyss meurt en 1736 en délaissant six petit-enfants issus de son fils Jean Georges Stahl et de Marie Madeleine Stœber. L’inventaire est dressé dans sa maison au Faubourg de Pierre. La masse propre aux héritiers s’élève à 414 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2087 livres, le passif à 55 livres
1736 (25.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 32) n° 1019 (971)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung liegender und fahrender, Verändert und unverändert, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Ehren und tugendsahme frau Magdalena Boesingerin gebohrne Freÿßin des Ehren und Vorgeachtenn Herren Joh: Benjamin Boessingers metzgers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehefrau nun mehr seel. nach ihrem den 2. Junÿ dießes führwährenden 1736.ten Jahrs aus dießer welt genommenen dötlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H. hannß Jacob Zimmerers ohlmanns und H. hannß Geörg Freÿßen würdens Zum schwanen beeder burgern Zu Schiltigheim, davon aber der erstere unpäßlichkeit halbe, anfänglich nicht Zugegen war, als geordnet und geschworenen (…) Vögten weÿland Hannß Georg Stalen deß geweßenen metzgers und burgers Zu gedachtem Schiltigheim mit Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Stöberin seiner hinterlaßenen Wittib Ehelich erzeugter sechs Kindern und resp. Enckeln, Nahmentlich Johann Geörgen leedigen metzger Knechts, Mariæ Magdalenæ, Benjamin, Mariæ Salome, Mariæ Barbaræ und Lorentzen, alle der stahlen zu gleichen portionen und antheilern ab intestato Verlaßene rechtsmäßige Erben in deren Nahmen weilen sie allhier ohnverburgert hierbeÿ (…) ferner erschienen S. T. H. Joh: Ulrich Kammerer seÿler und gedachten Ehrsahmen Kleÿnen Raths jetzmahliger wohl ansehnlicher beÿsitzer, fleißig Inventirt und ersucht durch Ihne den Wittiber selbsten, Johann Heinrich Seiler dem Metzgerknecht und Catharinam Runnenmännin die dienstmagd (…) Actum in præsentia und fernerm gegenseÿn obermelter frauen Staliin der Kinder Enckele und Erben mutter und H. Johann Christoph Vincato notarÿ und ambtschreiber deß ambts dorelßheim von mehrgemelter Enckeln Vögten erbettenen beÿstandrs wie auch H. Johann Daniel Stöbers Notariatus Candidati dero ferneren assistenten Straßburg Montag d. 25. Junÿ 1736.
Declaratio der Erbs Interessenten Vnd Wittibers vber die auffgerichtete Eheberedung und Codicillum Reciprocum. So viel dem wittiber betrifft so bezeugt er sowohlen wegen der Eheberedung als dem Codicillo reciproco völliges Vergnügen zu haben maßen er dabeÿ acquiesciren wolle, H. Notarius Vincato aber als der Stalischen Kinder, respê Enckeln und Erben erbettener beÿstandt ist Zwar auch beedes mit der Eheberedung und dem Codicillo zufrieden allein er Desideriren nur dießes dabeÿ, daß in deme Erwehnten Codicillo der herr Notarius Lang nicht gemeldet ob die verstorbene seel. in der minut sich entweder eÿgenhändig unterschrieben oder unterzeigeret habe, bitt sich davon die Muinut Zu Inspectiren.

In einer allhier Zue Straßburg an der Steinstraß gelegenen vndt Eÿgenthümblich hiehero gehörigen behaußung sich befunden als volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Im mittlern hauß Erhen, In der Obern stub, In der obern stub Cammer, Im untern hauß Ehren, In der untern Küchen, In der Knechts Kammer – zu Schiltigheim
(f° 14) Eigenthum ane einer behaußung und einem metzig bäncken allhier zu Straßburg (T.) erstlichen eine behausung bestehend in einem fordern hauß und nebens gebauen, scheur, Stallung und bronnen ane der Vorstatt steinstraß (…)
(f° 15) (T.) It. ein metzger banck allhie Zu gedachtem Straßburg unter der kleinen metzig (…)
(E.) It. ein dritter theil vor ohnvertheilt dvon die übrige zw. tertz fol. (-) fac. (-) beÿ dem wÿdemb beschrieben seind, Von vnd ane einer behaußung, Scheur, Stallung v. garth. Mitten In dem dorf Schiltigheim (…)
Wÿdem, Welchen die Verstorbene frau Bößingerin seelig von weÿland herrn Hannß Georg Stahlen geweßenen metzger und burgern Zu Schiltigheim Ihrem Ersten Ehemann seelig blebtägih genoßen (…)
It. Ein In Zweÿen bretter, bestehender Metzig banck allhier zue Straßburg vnter der Kleinen metzig (…)
(f° 37-v) Norma hujus inventarÿ. Coapie der Eheberedung, Copia Codicilli reciproci
Des Wittibers Nahrung, Zwo Silberposten (Ist im Mundo außzulaßen)
Der Erben unveränderten Großmütterlich Vermögen, Sa. haußraths 76, Sa. leeren vaß 1, Sa. Silbers 9, Sa.Goldenen rings 1, Sa. der baarschafft 10 ß, Sa. Antheil ane einem hauß 148, Sa. Eigenthums ane ligenden gütern 204, Sa. beßerung ane lehengüthern 2, Sa. Schulden 40, Summa summarum 482 lb – Schulden 68, Nach deren Abzug 414 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 155, Sa. Schiff und geschirr Zul fuhrwerck v. ackerbau gehörig 25, Sa.bau: hand vnd Scheurengeschirrs 3, Sa. Ohmet stroh v. beßerung 7, Sa. Pferdt 19, Sa. blumen auf dem veld 50, Sa. früchten auf dem Kasten 38, Sa. Rindviehs 45, Sa. Wein v. Leere Vaß 52, Sa. Silbers 5, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 415, Sa. Eigenthum einer behaußung 800, Sa. Eÿgenthumb einem Metzigbanck 180, Sa. Eÿgenthumb ane ligenden gütern 209, Sa. beßerung ane lehengüthern 2, Sa. Activorum 71, Summa summarum 2087 lb – Schulden 55, Nach deren Abzug 2032 lb
Stall summa 2942 lb
Copia Codicilli – 1716 (…) auff Mittwoch den 2. deß monats Decembris nachmittag umb Zweÿ uhren der Ehrsame und bescheidene Hannß Geörg Stahl, burger und metzger allhier zu Schiltigheim und fraw Magdalena gebohrne Freÿsin seine Ehelichen Haußfraw beede Eheleuthe mich ends unterschriebenen deß Ambts Illkirch verordnet und beeÿdigten Ambtschreibern (…) In Ihrem Inwohnendte behausung daselbsten In die unterste stub deren fenster gegen der gaß und In dem hoff sehenf, requiriren und erfordern lasen, der mann Kranckh beede aber mit stehent und gehendten leibs guter Vernünfftiger sinnen und verstandt – Simonnaire Ambtschreiber
Copia Codicilli – 1735 (…) auff Freÿtagden 26. Augusti (…) persönlich erschienen der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Benjamin Bösinger, metzger auch mit und beneben Ihme die Ehren und tugendbegabte frau Magdalena Bösingerin gebohrne Freÿßin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, gesinder gehend und stehender Leiber (…) So dann Herrn Johann Philipp Fettichs und Johann Georg Riedle beder mein des Notarÿ Scribenten von hier gebürtig – Johann Daniel Lang Notarius

Benjamin Bœsinger se remarie en 1736 avec Anne Vix veuve de Jean Jacques von Bœrsch : contrat de mariage, célébration. Le marié accorde à sa femme l’usufruit de sa maison, la femme fait de même de la sienne en faveur de son mari
1736 (31. 8.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 76) n° 841
Eheberedung – entzwischen dem Ehren vnd Vorachtbahren herrn Johann Benjamin Bößingern, Metzgern Wittibern vnd burgern allhier alß dem Bräutigamb ane Einem,
So dann der Ehren vnd tugendsahmen frauen Annæ von Börsch gebohrner Vixin weÿland herrn Hannß Jacob v. Börsch geweßenen Garthners ane Steinstraß seel. hinterlaßener Wittib, alß der hochzeiterin andern theils

Zum Sechßten, der Wÿdembs belangend, so thut der hr. hochzeiter hiemit vnd In Crafft dießes, seiner Fr. hochzeiterin Zu einem lebtägigen vnd doch wiederfälligen wÿdemb Verschrieben, die helffte an einer Vordern Behaußung vnd Nebenß gebäuen, sampt Scheur vnd Stallung, sampt allen deßen ubrigen Rechten und gerechtigkeiten allhier In der Vorstatt Steinstraß einseith neben H. Johann Jacob Zÿsig dem Sattler Ehevögtlicher weiß anderseit neben hannß Michel Braunwald dem färbern hinten auf Hn Joh: Balthasar Bischofs alten dreÿer des Pfthrns Garten stoßend gelegen, für freÿ leedig Vnd Eigen (…)
Siebendens, will Sie die Frau hochzeiterin Ihrem liebwerthen bräutigamb, So fern Sie vor ihme dießes Zeitliche, es geschehe gleich mit oder ohne Verlaßung Ehelicher Kinder gesegnete, Zu einem gleichförmigen gegenwÿdem Verschrieben Ihre helffte ane einer auch In der Vorstatt Steinstraß gelegener behaußung, einseith neben der Garthner Zunfftstub, anderseith neben Mr Heinrich (-) dem Schuhmacher, hinten auf dem Lempischen Garthen stoßend für freÿ leedig vnd Eigen, davon die übrige helffte Hannß Rothen dem Garttner ane Steinstraß Ihren Schwehrvatter Zuständig, worbeÿ aber Expresse Versehen, wann Sie die Fr. Hochzeiterin oder Ihre Erben allenfalls diejenige 600 fl. welche besagter hannß Roth Vermeint auf der Jetzt In wÿdemb Verschriebene helffte haußes bezelt Zu haben, Ihme wieder lüfern müßen, so sellen solche auff Ihre er hochzeiterin ohnveränderten Mittlen bezalt werden
Actum In gegensein H. Andreas Jösten, Garttner ane Steinstraß der Ehefrauen Vogten, Auf seithen deroselben, so dann auf des H. Hochzeiters seithen H. Johannes Georg Stufels Metzgers und burgers allhier Straßburg Mittwochß den 31. 8.bris 1736. [unterzeichnet] beniamin bößinger als hochzeitrer, Anna Von börsch als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 139-v)
1736. dominica XXIV et XXV Trinit. proclamati sunt Benjamin Bößinger der Metzger u. burger alhier, v. fr. Anna geb. Vixin, weÿl. Johann Jacob von Börsch gewesenen Gartners v. burgers alhier nachgelaßene Wittib. Copulati sunt Mittw. d. 21. Novembris [unterzeichnet] beniamin bößinger als hochzeiter, Anna berchin als hohzeitrin (i 144)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Benjamin Bœsinger et Anne von Bœrsch à se marier bien que le deuil ne se soit pas encore entièrement écoulé
1736. Conseillers et XXI (1 R 219) – Beniamin Bößinger der burger und metzger und Anna von Börsch beede Verlobte erhalten Dispensation in der trauer: Zeit. 535.
(p. 535) Sambstag d. 10.ten 9.bris. – Römer Nomine Beniamin Bößingers des hiesigen burgers und metzgers und Annæ gebohrner Vixin Weÿland Johann Jacob von Börsch gewesten burgers und gartners allhier hinterlassener Wittiben, beeder Verlobten, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten, sambt Beÿlagen Sub Lit. A. B. et C. pro gratiosa Dispensatione in tempore Luctus, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird denen Imploranten, in ansehung nach innhalt des Memorialis und der angefügten beÿlagen, an besagten tempore Luctus nicht gar Viel Zeit mehr fehlt, keine Confusio sanguinis Zu beförchten ist, und des Imploranten handwerck eine Ehegattin erfordert, sich mit einander Zu Verheürathen Obrigkeitlich erlaubt und ihnen die dazu wegen noch nicht völlih Verfloßener Trauer: Zeit nöthige Dispensation, gegen erlag Zweÿ pfund pfenning in das Gemeine Allmoßen, Willfahrt.
Deputati H. Rht. Hirschel und H. Rth. Cappler.

Fils de jardinier, le jardinier Jacques von Bœrsch se marie en 1734 avec Anne Vix, fille du jardinier Thiébaut Vix : contrat de mariage, célébration
1734 (24.3.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 702) n° 53
Eheberedung – persönlich kommen Unndt Erschienen der Ehrb: Unndt besch: Jacob Börsch leediger G. und burger alh: mit Hn Hannß David von Trimbach G. ahne ged. Ststrß. Unndt burg: hierselbsten seinem geschwornen Vogt Verbeÿstandet hochzeither ahne Einem
So dann die Ehr: und tugendbegabte Anna geb. Vixin deß auch Ehrb: undt besch: Dieboldt Vixen auch G. ahne mehrbesagten Ststrß Unndt burg; von hier Eheliche dochter mit beÿstandt deselben hochzeiterin andtern theils
Actum Straßb. d. 24.ten Martÿ A° 1734. + des hochzeiters Handzeichen, Anna Vixin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 151)
1734. Domin: Jubil. et Cant. seindt außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 26. Maj ehelich eingesegnet worden Hans Jacob von Börsch der ledige gartner vndt Burger allhier, Hanß Von Börsch geweßenen Burgers vndt Gartners allhier Nachgel. Ehel. Sohn vnd Jungfr. Anna Vixin dieboldt Vixen deß Burgers vndt gartners allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] xd ießes ist daß Zeÿchen deß hochzeiters, Anna Fixin als hochzeiterin, Andreas von Börsch als brutter (i 153)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison à côté du poêle des Jardiniers qui appartient pour un quart au mari.
1735 (5.3.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 698) n° 94
Inventarium undt beschreibung All der Jennigen Haab, Unndt Nahrung, So der Ehrb. undt bescheid: Jacob v. Börsch Garthner ahne Ststrß, Unndt Anna gebohrner Vixin beede Eheleuthe Unndt burgere alhier Einander in Ihr ohnlängst angetrettenen Ehestandt für ohnverändert Zugebracht, Welche nahrung Undt güther /:damit mann Sich ins Künfftig wegen der in Ihr Einander auffgerichteten Eheberedung stipulirten Ergäntzung Zu regulieren wiße (…) invetiert und ersucht
Straßb. auff Sambstag den 5.te, Martÿ Anno 1735.
In Einer in der Vorstatt Steinstraß neben der Garthner Stuben gelegenen Unndt dem Ehemann Zur ¼ gehörigen behaußung beschrieben worden

Benjamin Bœsinger hypothèque la maison au profit de la Haute Ecole

1747 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 360-v
Benjamin Bößinger der metzger
in gegensein der hohen schul allhier schaffner H. Philipp Jacob Oesinger – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, eine behausung, scheur, garten, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der vorstatt Steinstraß, einseit ist ein eck ane einem gemeinen gäßlein, anderseit neben Johann Michael Bohner dem sattler theils Claude Besson dem fuhrmann, mit dem garten auff Clemens Reiff des holtzhändlers garten

Benjamin Bœsinger hypothèque la maison au profit du brasseur Jean Frédéric Keck, assesseur au Petit Sénat et échevin chez les Tonneliers

1750 (20.11.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 574-v
Johann Benjamin Bößinger der metzger
in gegensein H. Johann Friedrich Keck des biesieders und E.E. kleinen Raths beÿsitzer als E.E. Zunfft der Kieffer Schöffen – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, eine behausung, schuer, stallung, bronnen, garten, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der vorstadt Steinstraß, einseit neben Johann Jacob Zisich dem sattler, anderseit ist ein eck ane einem gäßel, hinten auff deb Bischoffischen garten
so dann einen metzig banck unter der kleinen metzig, einseit neben Lorentz Stahl dem metzger von Bischheim am Saum, anderseit neben Martin Mann dem metzger wittib, hinten auff den Rindshäutergraben – davon gibt man 13 ß ane bodenzinß

Benjamin Bœsinger meurt en 1781 en délaissant trois enfants. La masse propre à la veuve est de 2 604 livres, la masse propre aux héritiers de 1 307 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 112 livres, le passif à 2 798 livres. Les experts estiment la maison provenant de Jean Daniel Schweighæusser à 600 livres

1781 (28.8.), Not. Stoeber (6 E 41, 1242) n° 243
Inventarium über Weiland des Ehrenachtbaren Herrn Benjamin Bösinger, des ältern gew. Metzgers und Brs allhier Zu Straßburg Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1781 – nach seinem leztverwichenen Frohnleichnamstag den 14. Junii diesen Jahrs aus der Welt genommenen tödlichen hintritt, verlaßen hat. Welche succession auf gebührendes Ansuchen, Erfordern und Begehren der Tugendbegabten Fraun Annä gebohrner Vixin der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Herrn Diebold Rieder ga St St. u. brs allhier, den Sie ane Vogtsstatt hierzu angesprochen – So geschehen in der allhier zu Straßburg dero Vorstatt Straßburg ohnfern dem Hirzhorn gelegenen und in diese Verl. gehörigen dannenhero d.runten beschriebener behausung, Dienstags d. 28.t Augusti et seq. A. 1781.
Der Abgeleibte hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1. H. Benjamin Bößinger, den jüngern Metzger Wittiber u. br allhier in den dritten haupttheil, 2. Frau Mariam Margaretham Schneeganßin geb. Bösingerin, H. Friedrich Schneegans des Metzgers und brs allhier Ehegattin, unter deßen authorisation in den dritten haupttheil, So dann 3. Frau Mariam Magdalenam Bischoffin geb. Bößingerin, H. Johann Philipp Bischoff des biersieders u. brs allhier Eheliebstin, von ihrem Ehemann hierbeÿ authorisirt in den dritten haupttheil. Alle dreÿ des Erblaßers mit eingangs erwehnter Wittib erzeugte Kinder und ab intestato verlaßene Erben

Bericht gegenwärtigen Inventarÿ. Indeme bede Zertrennte Eheleute vermög hievor copeÿl. enthaltener Eheber. § 2.do ein unverändert Guth stipulirt aber bedersetige in die Ehe gebrachte Mittel Zu inventiren hinderlaßen haben (…)
liegende güther (25 stück), beßerung ane lehengüthern (26 stück)
(f° 14) Eigenthum ane Häußern. (T.) Erstl. 1 Behs. bestehend in vorder und hinder Gebäu Hof, Hofstatt, Scheuer, Stallung und bronnen s. 1. Garten so ohngefär 1 ½ Vzl. gros m. allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Vorstadt Steinstraß 1.s. neben Mr Roos dem Sattler Z. th. und Z. th. an dem Garten neben H. Georg Heinrich Steinbach dem Metzger ehevögtl. weiß, 2.s. neben weil. H. Joh. Martin Schwind des jüngern Kiefers Wb. Erben hinten auf H. Clemens Reif des gew. holzhändlers Wb. Erben stos. gel. so über den 20.me ledig eigen. Es wurde aber solche Beh. s. Zugehörde durch H: Sebastian Huber Werck Mr u. H. Joseph Kaltner Wck Mr des Maurhofs ausweißl. deren Zu mein Not. Concept übergebenen Abschatzung Zedels vom 1. 7.bris 1781 taxirt vor 600, Das Gärtlein aber durch Eingangs erwehnten Inventir Schätzer æstimirt pro 15, zusammen 615. Hierüber meldet i. deutsch perg. Kfbrf. in alh. C. C. Stb. gefert m. dero anhgd. Ins. verw. s. dato 23. Maÿ 1742. wobei ferner 1. Augenschein von Seiten E. E. Kleinen Raths vorgenomenen s. dato 23. Xbris 1748.
(E.) It. die helffte an 1. Behs. in vorder u. hinder Gebäuden bestehend Scheuer, Hof, hofstatt, Stallung u. Bronnen auch 1. Gärtl. so ohngefär 1 ½ Vzl. gros alh. zu Straßbg. dero Vorstadt Steinstraß 1.s. neben H. Joh. Jakob Zisig dem Staller ehevögl. weiß Z. th. und Z. th. H. Brantz dem Meelhändler, 2.s. neben weil. Joh. Michael Braunwald des gew. Schwarz u. Schönfärbers Erben hinten auf vorbes. Brantz den Meelmann Zieh. gel. (…)
(T.) 1. häusl. u. hfs m. deßen Zugehörden und Rechten allhier Zu Straßburg hinter dem Steinstraßer Bollwerck (…)
(T.) 1. Behs. u. Hoffstatt mit dero Zugehörden u. Rechten allhier Zu Straßb. hinter vorgemelten Steinstraßer Bollwerck rings um auf das Allmend Zieh. gel. so über den 20.me ledig, eigen und nach Maßgab der bei diessem Concept befindl. Abschatzung Designation gewürdiget pro 300. Es hat aber der verstorbene die Hofstatt solcher Behausung von Löbl. Stadt Pfenningthurn als einen lären Allmend Platz acquirirt und darauf solche Behausung erbauen laßen.
(T.) Und dann die helffte vor unvertheilte an einer Behs. in vorder (supra) so vorger fol. et sq. mit mehren bechrieben, 520, Über solche wehrend dieser Ehe aquiriten behausung helffte bes. Kfbrf CCtb. sub dato 29. maÿ 1747
Eigentum an einem Metzig banck. (E.) Nemlich die helffte an 1 Metzig banck an der Kleinen Metzig jenseit des Pfgth. am Rindshäuter Graben, (…)
T. Neml die helffte an dem vorher f. et sqq. beschriebenen metzig banck (…) 177, hierüber bes. 1 in allh. CCsb. Kfbrf sub dato 29. maÿ 1747
Ergäntzung der Wb. ermangelden unverändert guth, Nach Anleitung des über dero erstern Ehemanns Verl. (weÿl. Jakob von Börsch GAStr. Verl. Not. Schmid d. 11. junÿ 1736 (…)
(f° 19-v) Abzug gegenwärtigen Inventarii. Der Wb. unverändert Vermögen, Sa. Eigentums an lieg. Gütern 398 lb, Sa. Beßerung ane Lehengüthern 2 lb, Sa. Ergäntzung 2203 lb, Summa summarum 2604 lb
Diesemnach wird der E. unveränderte Gut bezeichnet, Sa. Manns Kleider u. weis Getzeugs 14 lb, Sa. Antheil an I. Beh. 520 lb, Sa. Antheil an I. Metzig banck 177 lb, Sa. Eigent. an lieg. Gütern 115 lb, Sa. Beßerung ane Lehengüthern 1 lb, Sa. Ergäntzungs Rests 478 lb, Summa summarum 1307 lb
Endlich wird auch das gemein und theilbare Gut consignirt und beschrieben, Sa hausraths 84 lb, Sa Schiff und Gesch. zum feld u. Ackerbau 21 lb, Sa Pferd und deren Geschirr 58 lb, Sa Früchte in der Scheur 99 lb, Sa. häu und Stroh 23 lb, Sa. Tabacks 35 lb, Sa. Blumen auf dem feld 20 lb, Sa. Wein und Faß 76 lb, Sa. Silb. Geschmeids 3 lb, Sa. Gold ring 2 lb, Sa. Baarschafft 150 lb, Sa. Antheil an I. Metzig banck 177 lb, Sa. Eigentums an Häusern 1290 lb, Sa. Eigenthums en liegenden Gütern 69 lb, Sa. Beßerung an Lehengütern 16 ß, Summa summarum 2112 lb – Schulden 2798 lb, T. pass. onus 686 lb – Stall summ 3277 lb
Wittum welchen der Entseelte von weiland Fraun Magdalena Bösingerin geb. Freÿsin seiner den 2. Junÿ 1736. verstorbenen erstern Ehefrau lebtägig genoßen hat. Vermög der zwischen ihme und der Wÿdems Stiffterin d. 27. Septembris 1727 vor H. Simonaire dem Amtschreiber zu Illkirch passirten Eheberedung §° 2.do
Eheberedung (…) den 30. Octobris 1736, Johann Jakob Ölinger Nots.
Copia Codicilli 13. sept. 1773, Not Johann Daniel Stöber

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 6 400 florins
1781, Livres de la Taille (VII 1180) f° 302
Blum N° 5235. Weÿl. Benjamin Bößinger Sen. geweßenen Metzgers und burgers Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Stöber.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 185. 3277 lb 6 ß 1 ½ d die machen 6400 fl. Verstallte 6100 fl. Zu wenig 300 fl.
Wovon nachtrag 8 Jahr in duplo ) 18 ß – 7 lb 4 ß
und 6 Jahr in Simplo – 2 lb 14 ß
Ext. kein Stallgeldt
Geb. – 2 ß
Abhandlung 6 lb 2 ß 6 d, (Summa) 16 lb 2 ß 6 d
das Simplex nachgelaßen, restiert 13 lb 15 ß 6 d
dt. 15. Xbris 1781.

Anne Vix loue la maison à ses deux gendres le boucher Frédéric Schneegans et l’aubergiste Jean Philippe Bischoff.

1782 (17.5.), Not. Stoeber (6 E 41, 1242) Joint au n° 243 du 28 août 1781
Zuwißen seÿe hiermit, daß an zu end gemelten dato Zwischen Fraun Anna Bösingerin geb. Vixin, weiland H. Benjamin Bösinger des ältern gew. Metzgers v. Brs allhier Wb. beÿständlich Herrn Diebold Rieder GAStSt u. brs. allhier an einem
und Herrn Friedrich Schneeganz dem Metzger wie auch Joh. Philipp Bischoff dem biersieder allhier beede, tochtermänneren am andern theil, nachfolgende Lehnung wißend und wohlbedächtlich getroffen worden als
So will hiermit Sie Frau Bösingerin als Wÿdemsnieserin ihres Ehemanns Verlaßenschafft ihren erstbesagten tochtermännern in Lehnung und Genuß abtretten in der alhier zu Straßburg an der Steinstraß neben den Schwindischen Erben gelegenen behausung, die Scheur, samtliche Stallungen samt den darüber befindlichen bühnen und Schopffen, so dann den Hof, dagegen verpflichten sich die tochtermänner gegen dem Genuß erstbesagter begriff Jährlichen auf Weÿhenachten 36 gulden
Straßburg Freÿtags den 17. May Anno 1782.

Anne Vix et ses enfants vendent la maison au tonnelier Philippe Jacques Brida moyennant 2 700 livres

1787 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 26-v
Fr. Anna geb. Vixin weÿl. Benjamin Bößinger gewesten metzgers wittib beÿständlich Diebold Rieder g: ane Steinstraß, H. Benjamin Bößinger der metzger, ferner Fr. Maria Margaretha geb. Bößingerin H. Friederich Schneganß des metzgers ehegattin, so dann Fr. Maria Magdalena geb. Bößingerin H. Johann Philipp Bischoff des bierbrauers ehegattin
in gegensein H. Philipp Jacob Brida des kieffer meisters
eine behausung bestehend aus vorder und hintergebäud, hoff, hoffstatt, bronnen, scheur, stallung und garten mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg dero vorstatt Steinstraß einseit neben Johann Rooß dem sattler meister, anderseit neben Friedrich Ziesich ebenmäßigen sattler, mit dem garten auf weÿl. Clementz Reiff des holtzhändlers erben – woran den mitverkäuffern kinder als ein vätterlich anerstorben guth gehörige Antheilen, ihro mitverkäuffende mutter mit natural genuß verfangen, auff den sie aber wißend und wohlbedächtlich ein vor all mal verzug gethan – um 5400 gulden

Fils de tonnelier, Philippe Jacques Brida épouse en 1774 Chrétienne Barbe Blind, fille de maréchal ferrant : contrat de mariage, célébration
1774 (16. 7.bris), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 748) n° 104
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachte H. Philipp Jacob Brida, leedigen Kieffer Meister Hn Philipp Jacob Brida des Kieffer Meisters und Weinhändlers auch burgers allhier mit der Ehren und tugendsamen fraun Maria Salome gebohrner Perßin ehelich erziehlten Sohn, als dem Hochzeiter ane einem
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Christinä Barbarä Blindin, H. Lorentz Blind des Hueffschmidts und burgers dahier in erster Ehe mit weÿland frauen Eva gebohrner Greinerin seelig erzeugten tochter alß der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen Straßburg Freÿtags den 16. Septembris Anno 1774. [unterzeichnet] Philipp Jacob Brida als Hochzeiter, Christina Barbara Blindin als hochzeiterin, Joh: Gottfried Redslob sonst Retzloff als vogt

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 21-v n° 8)
In diesem 1775. Jahr sind nach (…) geschehener proclamation Mittwoch d. 22. Mart. gleich mit der bettstunde ehelich copulirt worden Philipp Jacob Brida lediger burger und Kieffer alhier Philipp Jacob Brida burgers und Kieffers alhier ehel. Sohn mit Jungfr. Christina Barbara Blindin Lorentz Blind burgers und huffschmid alhier ehel. dochter [unterzeichnet] Phflipp Jacob Brida als hochzeiter, Christina Barbara Blindin als hochzeiterin (i 23)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Faubourg de Pierre. Les apports du mari s’élèvent à 278 livres, ceux de la femme à 420 livres.
1775 (12.4.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 747) n° 233
Inventarium über des Ehrengeachten H. Philipp Jacob Brida, des jüngern Kieffer Meisters und der Ehren und tugendsahmen Fraun Christinä Barbarä Brida gebohrner Blindin beeder Eheleuthen und burgern allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1775 – welche der ursachen alldieweilen in ihren den 16.ten Septembris 1774. auffgerichteten Eheberedung §° 4.to expresse enthalten, daß einem jeeden sein in die Ehe bringendes Vor ohnverändert verbleiben solle – So beschehen in fernerem beÿsein H. Philipp Jacob Brida des ältern Kieffer Meisters und Weinhändlers auch burgers allhier des Ehemanns eheleiblichen H. Vaters und H. Lorentz Blind des Huffschmidts und burgers dahier der Ehefrauen eheleiblichen H Vaters, Straßburg Mittwochß den 12. Aprilis Anno 1775.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen dißorts Lehnungsweiß bewohenden behaußung befunden worden wie folgt
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns eigenthümlich guth, Sa. haußraths 38, Sa. Werckzeugs wie auch holtz reiff und band zum Kieffer handwerck gehörig 5, Sa. Weins, brandenweins und Eßig 164, Sa. Silbers 18, Sa. der baarschafft 4, Summa summarum 72 lb – Und wann darzu gerechnet wird deßen helffte ane denen haussteuren 55, des Ehemanns völlig eingebrachtes eigenthümliche Vermögen 328 lb – Schulden 50, Nach solchem abzug 278 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes guth, Sa. haußraths 95, Sa. Silbers 15, Sa. goldenen Ring 28, Sa. der baarschafft 225, Summa summarum 365 lb – Darzu gerechnet dero Helffte ane denen Haussteuren 55 lb, der Ehefrauen eigenthümlich guth 420 lb

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Salomé Riff femme du cordier Jean Frédéric Galster

1789 (21.9.), Not. Wengler (6 E 41, 1531) n° 191
Inventarium über Fr. Maria Salome Galsterin geb. Riffin Mr Johann Friedrich Galster des seilers ehefrau nach ihrem am 13. dieses laufenden monats und jahrs aus dieser welt erfolgten tödlichen hintritt, auf ansuchen des wittwers
Benennung der erben, 1. Johann Georg Riff den meelhändler, 2. H. Mag. Johann Daniel Riff den lehrer im alhiesigen gymnasio, 3. H Johann Friedrich Riff den säckler, 4. H Johann Konrad Riff den müller zu Niederbesdorf Hanauischer herrschafft, aller der defunctæ leiblichen H brüder
in einer an der vorstatt steinstraß gelegen H. Philipp Brida den kiefer und weinhändlers eigenthümlich zuständig und disorts zum theil lehnungsweiße bewohnenden behausung
ergäntzung 524 lt 4, einbringen 2 lt 16 – extract, Inventarii über weil. Konrad Heintz den Kronenwirt zu gedachten Bischheim, ambtschr. Klein Bischheim am Saum

Philippe Jacques Brida meurt en fructidor III en délaissant quatre filles. La masse propre à la veuve est de 1842 livres, la masse propre aux héritiers de 3369 livres. L’actif de la communauté s’élève à 16 079 livres, le passif à 23 996 livres

1797 (25 vend. 6), Strasbourg 3 (19), Not. Übersaal n° 538
Inventarium über des weiland bürgers Philipp Jacob Brida gewesenen bierbrauers Vermögens Nachlaßenschafft, angefangen den 24. Messidor V, nach seinem den 18. Fructidor 3. Jahrs erfolgten Absterben, auf Ansuchen dessen Wittib bürgerin Christine Barbara geb. Blind beÿständlich des burgers Lorenz Blind jüngern hufschmids ihres bruders
der Verstorbene hat mit seiner Wittib erzeugt nachbemanste 4 Kinder 1. Jungfrau Margaretham Barbaram Brida so über 21 jahr alt daher majorennis beiständlich des bürgers Andreas Kuntz beckers, 2. die bürgerin Mariam Magdalena geb. Brida des bürgers Benjamin Kuntz handelsmanns Ehefrau, 3. Jungfrau Mariam Salome Brida so bald 14 Jahr alt und 4. Margaretham Eleonoram Brida ihres Alters 11 ½ Jahr dieser beÿden minderjährige töchter wurden zum vogt erwählet der bs Joh: Jakob Mockel Kiefer

in einer an der Streinstraße gelegen in diese Verlassenschafft gehörigen behaußung N° 29
(f° 7) Eigenthum an einer behaußung so in die theilbare massam gehoerig. Nemlichen eine bierbehausung bestehend aus Vorder: und hinter: Gebäude einem brauhaus hof hoffstatt bronnen Scheuer Stallung und Garten mit N° 29 bezeichnet samt allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen an der Vorstadt Steinstraße einseit neben den br Johann Roos Sattler anderseit ist zum theil ein Eck an eine nicht durchgehenden Gäßlein und zum theil neben dem br Joh: Friedrich Zißig ebenmäßigen sattler, hinten auff b. Meÿers holtzhändlers Garten, hier ohnpræjudicirlich mit Vorbehalt des Eigenthums dem Ankauf nach angeschlagen wird pro 12.000 livres, darüber ist vorhanden Kaufbrieff C. C. Stub vom 16. Januarÿ 1787
Ergäntzung, Not. Thenn den 12. Aprilis 1775
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnverändert Vormoegen, hausrath 210 lb, silbers 5 lb, gold. Ringe 45 lb, activ schulden 300 lb, ergäntzung 1282 lb, Summa summarum 1842 lb
der Kinder und erben unverändertes Guth, Kleÿdung 164, hausrath 272 lb, leere Faß 9 lb, Ergäntzung 3387 lb, Summa summarum 3669 lb – Schulden 300 lb, Nach deren abzug 3369 lb
Theilbare Massa, hausrath 617 lb, Faßer biers Werckzeugs schiff und Geschirr zur Kiefer und bierbrauerei gehörig 1643 lb, silbers 1 lb, baarschafft 516 lb, Activ schulden 27 lb, behaußung 12 000 lb, Mobilien welche Jfr Margaretha Barbara Brida erhalten 191 lb, Maria Magdalena Kuntz empfangen 1083 lb, Summa summarum 16.079 lb – Schulden 23.996 lb, In Vergleichung 7916 lb
Copia der Eheberedung vor Not. Joh: Heinrich Thenn den 16. Septembris 1774 aufgerichtet (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 55 F° 10 du 25 vend. 6

Marguerite Barbe Brida femme du brasseur Jean Baptiste Lipp acquiert les parts de maison de sa mère et de ses sœurs en en devenant seule propriétaire.

1817 (18.1.), Strasbourg 12 (66), Not. Wengler n° 9966
Christine Barbe Blind veuve de Philippe Jacques Brida brasseur, Marie Madeleine Brida veuve de Benjamin Kuntz marchand épicier, Jean Chrétien Kugler, négociant, père et tuteur naturel de Salomé et Caroline Eléonord procréés avec Marie Salomé Brida, Marguerite Eléonore Brida épouse de Frédéric Nathanael Horning ministre du culte protestant à Eckwersheim
à Marguerite Barbe Brida leur fille et sœur respective épouse de Jean Baptiste Lipp, brasseur
sept 8° par indivis d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière cour pompe grange écurie et jardin y attenant avec toutes ses autres appartenances et appartenances [sic] sise à Strasbourg Fauxbourg de Pierre n° 29, d’un côté une impasse et en partie Jean Frédéric Zisich sellier, d’autre en partie le Sr Bronner charron en partie le Sr Steinbach jardinier cultivateur, devant la rue, derrière le jardin du Sr Meyer – acquis pendant le mariage de Philippe Jacques Brida auteur des parties à la Chambre des contrats le 16 janvier 1787, pendant la communauté partageable par moitié – l’acquéreuse est déjà propriétaire d’un 8° suivant inventaire dressé par Me Ubersaal le 24 messidor 5 – moyennant15.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 132 f° 168-v du 24.1.

Registre de population 600 MW 32, p. 592, fauxb: de pierre 29 (i 339)
Brida née Blind, Christine Barbe, 1752, Propriétaire, veuve, (née à) Strasbourg
Lipp, Jean, 1772, Brasseur, Marié (né à) Colmar, (à Strasbourg depuis) 1790
id. née Brida, Barbe, 177, Ep., Strasbourg
id. Jean, 1800, Strasbourg
id. Frédéric, 1806, Strasbourg
id. Louis Charles, 1815, (M), Strasbourg
id. Sophie, 1810, Strasbourg
(…)
Lipp née Vogt, Sophie, 1816, Ep. de Louis Charles, M. Strasbourg, (auparavant) Faub. de Pierre 16, Entrée oct. 1840

Originaire de Husseren près de Colmar, Jean Lipp épouse en 1799 Marguerite Barbe Brida : contrat de mariage, célébration
1799 (27 thermidor 7), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 80
Eheberedung – sind erschienen B. Johannes Lipp, hiesiger Bierbrauer, Burgers Joseph Lipp, Maurers Zu Häußern, Ober Rhein’schen département mit B. Katarina geborener Benitz ehelich erzeugter großjähriger Sohn, als bräutigam an einem
Und Bürgerin Margaretha Barbara Brida, weiland Bs Philipp Jakob Brida geweßen Kiefers allhier mit br. Christina Barbara geborener Blind, dessen nunmaliger Wittib ehelich erzielte Jungfer tochter beiständlich Bs Johann Heinrich Kuhff hiesigen Strumpf Webers als Braut an andern theil
Straßburg an 27. thermidor siebenden Jahrs der fränckischen ohntheilbaren Republique
[unterzeichnet] jean Lipp als hoh Zeiter, Margaretha Barbara Brida als Hochzeiterin
Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 116 du 3 fru. 7

Mariage, Strasbourg (n° 380)
Cejourd’hui 30° Thermidor l’an VII de la République française une et indivisible (…) d’une part Jean Baptiste Lipp âgé près de 29 ans, garçon brasseur, domicilié en cette commune depuis trois ans, natif de Haeussern canton de Colmar, Département au haut Rhin fils de Joseph Lipp, maçon audit lieu & de Catherine Bonitz d’autre part Marguerite Barbe Brida âgée de 23 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feu Philippe Jacques Brida, tonnelier, et de Christine Barbe Blind (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 18 août 1770 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 30 janvier 1776 (signé) jean babis Lipp, Margerith Barbe Brida (i 199)

Inventaire après décès d’une locataire, Anne Marie Adélaïde Fermier femme du jardinier Jean Charles Régnard Hodel

1832 (24.4.), Strasbourg, Me F. Grimmer (actes en déficit)
Inventaire de la succession d’Anne Marie Adélaïde Fermier femme de Jean Charles Regnard Hodel, jardinier propriétaire, décédée le 31 octobre dernier – à la requête de 1. Frédéric Hodel, tant pour lui que tuteur Guillaumette Adélaïde Amélie Fanni Edouard Hodel, 2. Charles Louis Hodel, jardinier propriétaire, 3. Wilhelmine Adélaïde Hodel, majeure, 4. Caroline Hodel, majeure, veuf et enfants de la défunte
Contrat de mariage devant Ehr. Stoeber le 20 messidor 13
meubles 587 fr
immeuble, une maison Faubourg de Pierre n° 29
2 autres petites maisons attenantes l’une à l’autre même Faubourg n° 37
marchandises 16.200 fr, passif 28.667 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 209 F° 172 du 28.4.

Jean Baptiste Lipp meurt en 1842 en délaissant deux enfants

1842 (23.6.), Strasbourg 12 (157), Me Noetinger
Inventaire de la succession de feu M. Jean Baptiste Lipp en son vivant brasseur à Strasbourg où il est décédé le 20 avril 1842
Cejourd’hui 23 juin 1842 à neuf heures du matin, à la requête de 1° Dame Marguerite Barbe Brida, veuve de feu Jean Baptiste Lipp, en son vivant Brasseur à Strasbourg où elle demeure, agissant en son nom personnel comme ayant été commune en biens avec feu son dit mari suivant son contrat de mariage passé devant M° Bossenius Notaire à Strasbourg et en présence de témoins le 27 thermidor l’an VII de la République, enregistré, dont les principales dispositions seront ci-après analysées, 2° Dame Barbe Sophie Lipp épouse dument autorisée à l’effet des présentes de M. Daniel Marbach, teinturier ci présent les deux demeurant à Strasbourg, 3° & de M. Charles Louis Lipp, brasseur demeurant en la même ville. Lesdits Dame Marbach Sr Lipp habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour moitié et sous bénéfice d’inventaire de feu Jean Baptiste Lipp leur père
trouvé en la maison mortuaire sise à Strasbourg faubourg de pierres N° 29
Analyse du contrat de mariage, 1) Donation par le futur à la future épouse d’une somme de 300 francs à titre de don matutinal, 2) Réserve d’apports & héritages respectifs, 3) Communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié entre le survivant & les héritiers du premier mourant, 4) Jouissance assurée du survivant de la moitié de la fortune du prémourant, 5) en cas de non existence d’enfant, jouissance au profit du survivant de toute la fortune du prémourant
acp 299 (3 Q 30 014) f° 93 du 25 juin – Mobilier de la communauté, 507, Garde robe du défunt 119

Comptes des successions de Jean (Jean Baptiste) Lipp et de son fils Jean Benjamin Lipp
1843 (1.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 84 (1873) f° 81-v ssp du 25.1.1843
Compte de l’administration 1° de la succession bénéficiaire de Mr Jean Baptiste Lipp en son vivant Brasseur à Strasbourg
2° de la succession bénéficiaire de M. Jean Benjamin Lipp son fils vivant Tanneur, Président du Conseil de Prudhomme et membre du Conseil municipal de la Ville de Strasbourg y demeurant
rendu par 1° Dame Marguerite Barbe Brida veuve de feu Sr Jean Baptiste Lipp demeurant à Strasbourg, en qualité d’héritière réservataire pour un quart dudit feui Jean Benjamin Lipp son fils mais seulement sous bénéfice d’inventaire ainsi qu’il sera dit ci après, 2° Dame Barbe Sophie Lipp épouse de M. Daniel Marbach teinturier demeurant à Strasbourg de sondit mari ici présent du même autorisée, 3° Et M. Charles Louis Lipp, Brasseur demeurant en ladite ville, Me Marbach et M. Lipp en qualité 1. de seuls héritiers avec dit feu Sr Jean Benjamin Lipp leur frère germain de feu Sr Jean Baptiste Lipp leur père, chacun d’eux pour un tiers et pareillement sous bénéfice d’inventaire et 2. conjointement pour six héritiers ou chacun pour 3/8 de leur dit frère Jean Benjamin Lipp
Observations préliminaires 1. Décès de M. Lipp père, inventaire. M. Lipp père est décédé en sa demeure à Strasbourg le 20 avril 1842. Le 23 juin suivant il a été procédé à l’inventaire des biens délaissés par M. Lipp père par M° Noetinger (…)
2. Renonciation à ladite communauté par Me V. Lipp (…)

Acte de notoriété dressé en 1869 après la mort de Marguerite Barbe Brida
1869 (20.2.), Strasbourg 15 (122), Not. Momy (Hippolyte) n° 13.275
Notoriété – (…) avoir parfaitement commu Dame Marguerite Barbe Brida veuve de Mr Jean Baptiste Lipp en son vivant brasseur, ladite Dame demeurant et domiciliée à Strasbourg et savoir ppertinemment qu’elle est décédée en ladite ville le 23 décembre 1856, qu’après son décès il n’a point été dressé d’inventaire et qu’elle a délaissé pour seuls et uniques héritiers ses deux enfants M. Charles Louis Lipp Brasseur demeurant à Strasbourg et Dame Barbe Sophie Lipp veuve de M Daniel Marbach teinturier demeurant à Strasbourg au profit desquels Madame Lipp née Barbe Brida leur mère a fait une donation à titre de partage anticipé aux termes d’un acte reçu M° Noeinger lors notaire à Strasbourg le 10 mars 1846
acp 578 (3 Q 30 293) f° 109-v du 1.3.

Marguerite Barbe Brida fait donation de la maison brasserie à son fils brasseur Charles Louis Lipp

1846 (10.3.), Strasbourg 12 (168), Me Noetinger n° 18.323
A comparu De Marguerite Barbe Brida veuve de feu M. Jean Baptiste Lipp, en son vivant brasseur à Strasbourg où elle demeure, laquelle a, par les présentes, fait donation à titre de partage anticipé, conformément à l’article 1075 du code civil, à ses enfants et héritiers présomptifs, savoir
1° à M. Charles Louis Lipp, brasseur demeurant à Strasbourg, 2° et à De Barbe Sophie Lipp épouse de M. Daniel Marbach, teinturier, les deux demeurant à Strasbourg, de l’immeuble ci-après désigné, sous les conditions & charges suivantes. Mad. veuve Lipp fait donation audit titre
à M. Charles Louis Lipp, susqualifié
D’une maison, brasserie, consistant en bâtimens de devant, bâtiment de derrière, cour, pompe, grange, écurie, jardin & dépendancess, située à Strasbourg faubourg de pierre, d’un côté une impasse & Monsieur Roederer, de l’autre M. Bronner, par devant la rue, par derrière M. Steinbach, cet immeuble N° 29. Ensemble tout ce qui y tient à clous, à mur & à cheville & ce qui est de nature immobilière, y compris les volets & jalousies, plus les chaudières, alambics, rafraichissoirs & en général tout le matériel servant à l’exploitation de la brasserie & tout ce qui est immeuble par destination, à l’exception des tonneaux qui ne sont pas à comprendre dans la donation
2. Et à la Dame Marbach, de la somme que ledit Sr Charles Louis Lipp aura à lui rendre aux termes du décompte qui suivra, sur la valeur de la maison
Etablissement de la propriété de l’immeuble. Mad. veuve Lipp a hérité un 8° de cet immeuble de son père M. Philippe Jacques Brida vivant brasseur à Strasbourg, dont elle était héritière pour pareille portion suivant qui’il est constaté par un inventaire dressé par M° Ubersaal alors notaire à Strasbourg le 24 messidor en V & elle a acquis les autres sept 8° de 1. De Christine Barbe Blind veuve de M. Brida ci-dessus qualifié, 2° De Marie Madeleine Brida veuve de M. Benjamin Kuntz vivant marchand épicier, 3° M. Jean Chrétien Kugler, négociant, tous demeurant à Strasbourg, ce dernier s’était porté fort pour ses enfants mineurs issus de son mariage avec feu De Marie Salomé Brida, 4° & De Marguerite Eléonore Brida, épouse de M. Frédéric Nathanael Horning, ministre du culte protestant demeurant à Eckwersheim, suivant acte de licitation passé devant M° Wengler lors notaire à Strasbourg le 18 janvier 1817. Lesdites dames Kuntz, Kugler & Horning étaient chacune propriétaires d’un 8° de l’immeuble susdésigné, au même titre que Madale Lipp donataire & Mad. Brida née Blind était propriétaire de la moitié de ladite maison en sa qualité de commune en biens avec son mari, le prix de ladite liquidation se trouve entièrement réglé (…) Les conjoints Brida en avaient fait l’acquisition durant ladite communauté suivant acte passé à la Chambre des Contrats de Strasbourg le 16 janvier 1787
Charges, clauses et conditions (…) 3. La De donataire se réserve l’usufruit viager de la maison & dépendancess formant l’objet de la présente donation
Décompte sur la valeur de l’immeuble. La maison et dépendances dont il est fait donation à M. Lipp par sa mère sont évaluées à la somme de 50.000 francs
acp 346 (3 Q 30 061) f° 18-v

Charles Lipp épouse en 1840 Sophie Vogt, fille de fabricant d’huile
1840 (11.9.), Strasbourg, Me F. Grimmer (actes en déficit)
Contrat de mariage – Charles Lipp, brasseur, fils de Jean Baptiste Lipp, brasseur, et de Marguerite Barbe Brida
Sophie Vogt, fille de Philippe Jacques Vogt, fabricant d’huile, et de Sophie Schiff
régime de la communauté d’acquets
Donation éventuelle par les conjoints Lipp du droit de pouvoir se rendre acquéreurs au jour du décès du dernier vivant de leur maison à Strasbourg au Faubourg de Pierres n° 29 et de tous les ustensensiles de brasseur
Bail de 12 ans du 29.9. au profit des futurs époux de leur maison, ustensiles à l’exception du premier étage, pour 2000 francs de loyer annuels
Enregistrement de Strasbourg, acp 281 F° 63-v du 19.9.

Charles Louis Lipp et Sophie Vogt vendent l’arrière de leur jardin à la Compagnie des Chemins de fer de l’Est

1869 (20.2.), Strasbourg 15 (122), Not. Momy (Hippolyte) n° 13.271
Vente du 20 février 1869. Ont comparu Monsieur Charles Louis Lipp, brasseur, et Madame Sophie Vogt, sa femme demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, Mad. Lipp de son mari dûment assistée et autorisée à l’effet des présentes (ont vendu)
à la Compagnie des Chemins de fer de l’Est dont le siège est à Paris rue et place de Strasbourg pour laquelle est présent stipule et accepte Monsieur Emmanuel de Beausobre, Ingénieur principal de ladite Compagnie demeurant à Strasbourg
Un terrain de la contenance d’un are 74 centiares détaché d’une plus grande propriété sise à Strasbourg, faubourg de Pierre n° 43, section N du cadastre n° 29 ancien. Le terrain vendu est figuré teinté en rose sur un plan dressé à l’effet des présentes (…)
Etablissement de la propriété. Le terrain cédé à la Compagnie de l’Est dépend d’un établissement industriel situé à Strasbourg, faubourg de Pierres numéro 43 consistant en Maison d’habitation, bâtiments affectés à la fabrication de la bière, cour, écurie, jardin et dépendances. Cet immeuble est devenu la propriété de Mr Lipp pour lui avoir été attribué dans un acte portant donation à titre de partage anticipé fait devant M° Noetinger lors notaire à Strasbourg en présence de témoins le 10 mars 1846 par lequel Mad. Marguerite Barbe Brida veuve de M. Jean Baptiste Lipp, en son vivant brasseur à Strasbourg & fait donation de l’immeuble en question à M. Charles Louis Lipp et à De Barbe Sophie Lipp épouse de M. Daniel Marbach, teinturier demeurant à Strasbourg ses deux enfants avec attribution dudit immeuble à Mr Lipp l’un des donataires. Cette donation a été faite par Mad. veuve Lipp à Mr son fils à charge par lui d’acquitter une somme de 22.000 francs, dûe hypothécairement sur l’immeuble dont s’agit et de payer à la Dame Marbach la codonataire une somme de 14.000 francs. La Dame veuve Lipp née Brida avait recueilli un 8° de l’immeuble dont s’agit dans la succession de son père Monsieur Philippe Jacques Brida en son vivant brasseur à Strasbourg, duquel elle était héritière dans ladite proportion ainsi qui’il est constaté par l’inventaire dressé de la succession dudit Sieur Brida par M° Ubersaal lors notaire à Strasbourg le 24 messidor an V et elle a acquis les autres sept 8° de sa mère Christine Barbe Blind veuve de M. Philippe Jacques Brida ainsi que de De Marie Madeleine Brida sa sœur veuve de M. Benjamin Kuntz en son vivant marchand épicier, de De Marguerite Eléonore Brida, épouse de Monsieur Frédéric Nathanael Horning, ministre du culte protestant domicilié à Eckwersheim enfin des enfants et représentants de Marie Salomé Brida sa sœur décédée épouse de Mr Jean Chrétien Kugler, négociant demeurant à Strasbourg aux termes d’un acte de licitation passé devant M° Wengler lors notaire à Strasbourg le 18 janvier 1817. Philippe Jacques Brida et Christine Barbe Blind avaient acquis l’immeuble susdit durant leur mariage suivant acte passé à la Chambre des Contrats de Strasbourg le 16 janvier 1787. – Prix 8700 francs – Etat Civil des vendeurs. Monsieur et Mad. Lipp déclarent qu’ils ont arrêté les conventions civiles de leur union par contrat reçu le 11 septembre 1840 par M° Frédéric Grimmer lors notaire à Strasbourg et ont établi entre eux une communauté de biens réduite aux acquêts
acp 581 (3 Q 30 296) f° 17 du 1.3.
Strasbourg 15 (123), Not. Momy (Hippolyte) n° 13.941. Quittance du 22 décembre 1869

Charles Lipp meurt en août 1870 en délaissant deux filles et un fils. La communauté avec Sophie Vogt partagée en 1873 comprend principalement l’indemnité payée par le gouvernement allemand suite à la destruction complète de tous les bâtiments et des meubles

1873 (9.7.), Strasbourg 8 (87), Not. Gustave Edouard Loew n° 5281
Liquidation et partage de la communauté entre Charles Lipp et Sophie Vogt
Ont comparu 1° Madame Sophie Vogt veuve de Monsieur Charles Lipp, brasseur demeurant à Strasbourg, agissant a) à raison de la communauté de biens qui a existé entre elle et son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Georges Frédéric Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 11 septembre 1840 enregistré, b) à cause des récompenses qui lui sont dues par la dite communauté et la succession de son mari défunt pour ses apports et héritages inexistants, c) comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de son mari défunt aux termes de l’article 5 du contrat de mariage sus relaté
2° Madame Julie Emilie Lipp épouse à ce autorisée de M. Jean Geoffroi Sonntag taillandier demeurant à Strasbourg, 3° Madame Sophie Lipp épouse à ce autorisée de Mr Emile Haslauer employé typographe demeurant à Strasbourg, Monsieur Charles Lipp fils, brasseur demeurant à Strasbourg, agissant Mesdames Sonntag et Hasslauer et Mr Lipp en leur qualité de seuls et uniques héritiers dans la proportion d’un tiers chacun de Me Charles Lipp leur père défunt

Exposé préliminaire. I. Contrat de mariage de Mr et Mad. Lipp père et mère (…)
II. Décès de Mr Lipp. Monsieur Lipp est décédé à Strasbourg le 12 août 1870 en délaissant pour ses seuls et uniques héritiers ses trois enfants Me Charles Lipp et Mesdames Haslauer ey Sonntag déjà dénommés plus haut. Il n’a pas été fait inventaire après le décès de Me Lipp, vu que cet inventaire devenait impossible à établir a ce moment, par suite de la destruction complète de tous les bâtiments et des meubles dépendant des communauté et succession Lipp à la suite de l’incendie causé par le siège et bombardement de la Ville de Strasbourg. De sorte que la communauté qui existait entre les épouse Lipp se compose aujourd’hui de la somme de 41.800 francs montant de l’indemnité payée par le Gouvernement Allemand à raison des pertes mobilières éprouvés par la communauté pendant le bombardement de la ville et des récompsnes dues à la communauté par la succession de M. Lipp pour sommes payées à la décharge de Mr Lipp, ci 41.800. (…) Total du passif de la communauté 56.849
Immeuble de la Communauté. Outre la somme de 41.800 francs dont il est parlé ci-dessus (…) il dépend de cette communauté Une cave surmontée d’un hangar terrain, le tout de la contenance d’environ 18 ares sis au ban de Schiltigheim route de Brumath
III. Succession de M. Lipp (…)
acp 617 (3 Q 30 332) f° 99-v du 19.7. (Erklärung 1/5 71) Gemeinschafft, Sie ist von 77.800. – Passiv Masse, Sie ist von 79.008, Deficit 1208
Nachlass 1) Kriegs Entschädigung 71.944, 2) Preis des Bauplatzes durch sie Stadt geschuldet 70.000, 3) Preis eines Stücks Bauplatzes der Eisenbahn verkauft 8700, Ersatz Listung durch Mde Sonntag 2037, durch Me Haslauer 2085, Mobilien nicht vorhanden 1500 (Summ) 156.269 – Passiv Masse 36.000 (Rest) 120.269
Nutzniesung der Wittwe 40.089
Die wittwe hat zu bekommen 1) Ersatz Forderung nach Eheverrag 11.959, welche Summ Sie von der Kriegs Entschädigung bezieht
III. Mde Sonntag (…), IV. Karl Lipp (…)

N° 5254 du 30 juin 1873 – Notoriété – avoir parfaitement connu Monsieur Charles Lipp, brasseur ayant demeuré à Strasbourg où il est décédé le 12 août 1870 et savoir qu’après son décès il n’a pas été fait d’inventaire et qu’il a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers dans la proportion d’un tiers chacun ses trois enfants issus de son mariage avec Dame Sophie Vogt sa veuve survivante demeurant à Strasbourg, nommés 1° Dame Julie Emilie Lipp épouse de M. Jean Geoffroi Sonntag taillandier demeurant à Strasbourg, 2° Dame Sophie Lipp épouse du Sieur Emile Haslauer employé typographe demeurant à Strasbourg, 3° M. Charles Lipp fils, brasseur, demeurant à Strasbourg, lesquels ont seuls le droit de recueillir la succession dudit Sieur Lipp, laquelle succession est soumise pour moitié à l’usufruit viager de Madame veuve Lipp, usufruit qui lui résulté de son contrat de mariage passé devant M+ Grimmer et son collègue lors notaire à Strasbourg le 11 septembre 1840

Le fils Charles Lipp meurt brasseur sans enfant en 1875 à Bar-le-Duc
1877 (4.6.), M° Loew
Offenkundigkeitsurkunde bestätigend, daß Karl Lipp Sohn, Brauer zu Bar-le-Duc am 7. Februar 1875 gestorben ist ohne Testament und als einzige Erben hinterließ 1. zu ¼ seine Mutter Sophie Vogt Wittwe von Karl Kipp, Straßburg, und zu ¾ mit hälftigen Antheilen sein beiden Schwestern a) Julie Emilie Lipp, Gattin des Zeugschmieds Johann Gottfried Sonntag dahier, b) Sophie Lipp Gattin des Buchdruckergehülfe Emil Hasslauer dahier
acp 663 (3 Q 30 378) f° 94 du 8.6. n° 2048

La veuve et les enfants de Charles Louis Lipp cèdent à la Ville un terrain pour servir de voie publique

1873 (10.7.), Maire
3079. Verkauf durch 1) Sophie Vogt Wittwe von Karl Ludwig Lipp, lebend Bierbrauer, 2) Julie Emilie Lipp Ehefrau von Gottfried Sonntag, 3) Sophie Lipp Ehefrau von Emil Hasslauer, Buchsetzer, 4) Karl Lipp, Bierbrauer, alle zu Straßburg
an die Stadt Straßburg
von 1053 Q. Meter Grundfläche in der Steinstraße N° 43 zur Erweiterung der Straßen dienend, für 70.000 Franken
acp 617 (3 Q 30 332) f° 82 du 12.7. – Bürgermeister

La Ville vend en juin 1873 à Eugène Mühl une partie du terrain qu’elle a achetée pour servir de voie publique

1873 (3.6.), Maire
Bürgermeister 3. Juni, den 2. Juli bestätigt
3087. Versteigerung durch die Stadt Straßburg von verschiedenen Grundstücken in der Steinstraße und im Kageneckerbruch gelegen und von der Zerstörung der Stadt herrührend, zum allgemeinen Alignement zu gelangen nach dem Gesetz vom 3. Mai 1841
21) 606 Q Meter nehmliche Straße (Steinstraße)
an Eugen Mühl zu Straßburg Bürge Eleonore Mühl zu 45.900. Franken

Le licencié en droit Eugène Désiré Mühl acquiert en 1843 des héritiers de Pierre François Chaveheid la charge de notaire à la résidence d’Oberschaeffolsheim. Eugène Mühl y exercera ses fonctions de janvier 1844 à juin 1860.
1843 (20.9.), Me Grimmer
Cession d’office par 1. Françoise Schaeffer majeure à Oberschaeffolsheim agissant en qualité de mandataire par acte conforme de Marie Hélène Geneviève Clémentine Chaveheid femme de Maurice Wernert, employé au chemin de fer demeurant à Arschwiller, 2° Georges Aloyse Pierre Fritz, percepteur des contributions à Diemeringen agissant comme administrateur des biens de sa femme Victoire Reine Antoinette Chaveheid, 3° Françoise Philippine Caroline Chaveheid majeure et 4° Dlle Rosalie Albertine Chaveheid mineure émancipée, ces deux dernières demeurant à Oberschaeffolsheim, lesdites dames Wernert, Frite et Dlle Chaveheid agissant comme seules héritières de leur père Pierre François Chaveheid, notaire à Oberschaeffolsheim décédé
à Eugène Désiré Mühl licencié en droit demeurant à Strasbourg
la charge de notaire à la résidence d’Oberschaeffolsheim canton de Schiltigheim arrondissement de Strasbourg, moyennant la somme de 62.000 francs
acp 314 (3 Q 30 029) f° 20 du 23.9.
acp 314 (3 Q 30 029) f° 98 du 16.10. Grimmer 14.10. Modification du mode de paiement

acp 316 (3 Q 30 031) f° 33-v du 17.11. – M° Grimmer 16 novembre 1843 – Acte de présentation par les héritiers de Pierre François Chaveheid, notaire à Oberschaeffolsheim à l’agrément du roi de Eugène Désiré Mühl, licencié en droit à Strasbourg, à l’effet d’être admis comme successeur de M° Chaveheid dans l’office de notaire qui lui a été cédé suivant acte reçu Grimmer Nre le 20 septembre 1843.

Oberschaeffolsheim, recensement de 1856 – n° de maison 178, numéro de ménage n° 206
n° 939 Mühl, Eugène, Notaire, 38 ans
n° 940 Mühl Mathilde, sa sœur, 33 ans
n° 941 Riff, Salomé, sa servante, 23 ans
n° 941 Riff, Marie, sa servante, 20 ans

Eugène Mühl est le fils de Jean André Mühl et de Marie Madeleine Meckert
1863, Strasbourg 14 (162), Not. Ritleng père Notoriété 7 août 1863, n° 14.162
avoir parfaitement connu Monsieur Jean André Mühl propriétaire et Madame Marie Madeleine Meckert son épouse tous deux décédés à Strasbourg, Mad. Mühl le 22 octobre 1850 & Mr Mühl le 23 septembre 1862. Qu’ils savent qu’après leur décès il n’a point été dressé d’inventaire de leurs succession & qu’ils ont laissés pour seuls et uniques héritiers leurs quatre enfants nommés Charles Adrien Mühl propriétaire, Désiré Eugène Mühl ancien notaire, Gustave Adolphe Mühl docteur en médecine & Dame Mathilde Eléonore Mühl rentière, tous majeurs domiciliés & demeurant à Strasbourg, lesquels ont en conséquence seuls droit a recueillir la généralité de la succession de leurs père et mère

Eugène Mühl passe en 1873 avec son voisin (n° 41) marchand de houblon Eugène Pfeiffer une convention concernant le mur de séparation

1876 (12.8.), M° Holtzapffel
Erklärung durch Desire Eugen Mühl, Eigenthümer und
Eugen Pfeiffer, Hopfenhändler beide in Straßburg
daß die Scheidemaur zwischen ihren Eigenthum wie in den beigehefteten Plan angegeben richtig ist
acp 654 (3 Q 30 369) f° 11 du 17.8. n° 2479

Natif d’Amiens, Eugène Mühl meurt célibataire le 24 mai 1899 à l’âge de 83 ans
Décès, Strasbourg (n° 1236)
Strassburg am 25. Mai 1899. (erschien) der Pförtner Michael Schneider, wohnhaft zu Straßburg Storchengasse 10 und zeigt an, daß der ledige Rentner Eugen Mühl, 83 Jahre 5 Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft Zu Straßburg, geboren zu Amiens, Somme, Franckreich, Sohn der verstorbenen Eheleute Andreas Mühl, Rentner und Maria Magdalena Meckert zuletzt hier wohnhaft gewesen, zu Straßburg in des Anzeigers Behausung am 24. Mai des Jahres 1899 Nachmittag um 3 Uhr verstorben sei. (i 103)

Sa nièce Marie Madeleine Louise Guillaumette Mühl épouse en 1879 le baron Albert Othon Bernard Gans de Putlitz
Mariage, Strasbourg (n° 339)
Strassburg am 24. Juni 1879. der Hauptmann in Ingenieur Corps Reichs-Freiherr Caspar Albrecht Otto Bernhard Gans Edler zu Putlitz, evangelischer Religion, geboren den 11. Februar des Jahres 1845 zu Berlin (Preussen), wohnhaft zu Metz (Lothringen), Sohn des Lieutenants außer Dienst Paul Ludwig Wilhelm Reichs-Freiherr Gans Edler zu Putlitz und der Maria Luise geborner Wolfart, Eheleute wohnhaft zu Wernigerode (Preussen), und Maria Magdalena Luise Wilhelmine Mühl, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 20. Juli des Jahrs 1854 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Dr. med. und Bibliothekars an der hiesigen Universität Gustav Adolph Mühl und der Luise Wilhelmine geborner Candidus, Eheleut wohnhaft zu Straßburg, Als Zeugen waren zugezogen und erschienen der Eigenthümer Carl Adrian Mühl, 69 Jahr alt, wohnhaft zu Straßburg, der Buchhändler Caspar Gebhard Reichs-Freiherr Gans Edler zu Putlitz, 35 Jahr alr, wohnhaft zu Braunschweig (i 117)

(Propriétaire suivant) Le marchand Thierry Ernest Hampelé épouse en 1900 Mathilde Berthe Müller

Mariage, Strasbourg (n° 1055)
Strassburg am 4. Oktober 1900, der Kaufmann Dietrich Ernst Hampele, evangelischer Religion, geboren am 31. Mai des Jahres 1863 zu Strassburg, wohnhaft zu Straßburg Sohn des Rentners Dietrich Hampele und seiner Ehefrau Maria Barbara geborner Krencker beide wohnhaft in Strassburg, die gewerbslose Mathilde Bertha Müller, evangelischer Religion, geboren am 30. Aprilis des Jahres 1877 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg, Tochter des Rentners Friedrich August Müller wohnhaft in Strassburg und seiner verstorbenen Ehefrau Emilie geborne Vogt, zuletzt wohnhaft in Strassburg [in margine :] † le 24 XI 24 N° 2726 (i 127)



6, rue de Schiltigheim


Rue de Schiltigheim n° 6 – III 311 (Blondel), N 455 puis section 68 n° parcelle 34 (cadastre)

Démolie en 1971

Schiltigheim 6-4 (1003 W 2, 965)
Au premier plan, une partie du n° 8 puis le n° 6 après lequel s’ouvre le terrain communal, au-delà, le n° 4 (photographie prise vers 1942, AMS cote 1003 W 2 n° 965)
Façade nord vers l’impasse avant démolition (1970, dossier de la Police du Bâtiment)

Propriété de campagnards dans la première moitié du XVII° siècle, la maison appartient ensuite à un vitrier. La veuve du pasteur Bechtold l’acquiert en 1667. Elle revient à son fils qui sollicite en 1719 l’autorisation de poser un auvent, puis à sa petite-fille que son mari quitte pour s’établir à Amsterdam en échappant à ses créanciers. Elle cesse d’être une maison de rapport quand le compagnon maçon Jean Michel Sturm l’achète en 1786. Le plan Blondel représente dans l’angle sud-ouest une petite cour qu’on ne retrouve plus sur le plan de 1830.

58 Elévations h-p

L’Atlas des alignements (années 1820) rapporte que la maison a un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (voir le plan), la façade sur rue se trouve à gauche du repère (h), celle vers l’impasse entre (h) et (i).
La maison porte d’abord le n° 22 (1784-1857) puis le n° 6.

La maison appartient au menuisier Joseph Stahlerger (1815-1867) puis au menuisier Bernard Riester qui est autorisé en 1885 à gaver des oies au sous-sol. Elle est aménagée en meublés et sert de maison de passe en 1910 et 1912.
Le préfet prononce le 13 mai 1969 l’interdiction définitive d’habiter la maison. La Ville demande en 1970 l’autorisation de démolir dix-huit maisons dont elle est propriétaire rue de Schiltigheim et rue de l’Ecrevisse pour assainir et rénover l’Ilot Broglie. Le 6, rue de Schiltigheim est démoli en mars 1971.

juillet 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1664 v Jean Louis Prior, vitrier, et (1654) Dorothée Hefflinger veuve du tisserand Jacques Bürcking – luthériens
puis l’héritier Jean Jacques Bürcking, teinturier
1677 v Jean Raoul Bechtold, pasteur à Eckbolsheim, et (1671) Susanne Goll, remariée (1678) au docteur en médecine Frédéric Schilling puis (1680) au juriste Jean Jacques Gambs – luthériens
1700* h Jean Bechtold, receveur, et (1687) Anne Madeleine Saladin – luthériens
1724 h Jean Daniel Bœhm, marchand, et (1730) Eve Barbe Bechtold – luthériens
1770 h Jean Kratz, docteur en médecine, et (1763) Susanne Salomé Bœhm – luthériens
1786 v Jean Michel Sturm, compagnon maçon, et (1774) Marie Cécile Dreher puis (1780) Marguerite Krieger et (1795) Marguerite Wicker veuve du batelier Côme Wicker – catholiques, manants
1806 v Georges Ostermann, chasseur à Karlsruhe
1811 v Jean Burg, serrurier, et (1797) Marie Catherine Sternlein
1815 v Joseph Stahlberger, menuisier, et (1808) Marie Françoise Benedickt, veuve du menuisier Antoine Rapp
1867 v Bernard Riester, menuisier, et (1859) Marie Françoise Wolff
1933* v Joseph Kraul, fabricant, et Ernestine Lorentz
1938* Frédéric Mailænder

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 115 livres en 1720, somme reprise en 1770 et en 1780

(1765, Liste Blondel) III 311, Mde Böhm
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Doctor Gratz (avec III 310), 9 toises, 8 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 455, Stahlberger, Joseph, menuisier – maison, sol – 0,63 are

Locations

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
Jean Bechtold, receveur de la Chartreuse et de Saint-Nicolas-aux-Ondes demande l’autorisation de poser un auvent pour protéger le côté de sa maison rue de Schiltigheim. Les préposés renvoient l’affaire au chef de chantier.

(f° 227-v) Dienstags den 12. Sept. 1719. – Herr Joh: Bechtold pt° Bawens
Herr Johannes Bechtold der schaffner beeder Stiffter der Carthauß und Sti Nicolai in undis, berichtet Mghhn, daß Er gesinnet seÿe auf denseithen an Seiner in der Schiltsgaß liegender behaußung Zu deroselben beschirmung ein wetter dächlein von dielen wollte machen laßen, bittet deßwegen vmb gn. erlaubnus.
Erk. Solle Zuvorderist durch den Werckmeister ein Augenschein eingenommen, vnd deßen beschaffenheit wieder referirt werden, als dann ferner ergehen was Recht ist.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de Schiltigheim

nouveau N° / ancien N° : 23 / 12
Sturm
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 123 case 3

Stahlberger Joseph menuisier à Strasbourg

N 455, maison, sol, Rue Schiltigheim 12
Contenance : 0,63
Revenu total : 65,33 (65 et 0,33)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 661 case 1

Stahlberger Joseph menuisier
1868 Riesser, Bernard, ébéniste
1908 Riester Franziska Maria gewerblos und Riester August Kaufmann in Paris
(ancien f° 409)

N 455, maison, sol, Rue de Schiltigheim 6
Contenance : 0,63
Revenu total : 65,33 (65 et 0,33)
Folio de provenance : (123)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre allemand, registre 32 p. 541 case 2

Parcelle, section 68, n° 34 – autrefois N 455
Canton : Schiltigheimergasse Hs N° 6
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,61
Revenu : 450 – 700
Remarques :

(Propriétaire), compte 3197
Riester Franziska und August
1933 Kraul Joseph fabricant et son épouse Ernestine née Lorentz
1938 Mailänder Frédéric & son épouse
(2780)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 79 de Schillique

12
Pr. Sturn, Michel, garcon Maçon – Maçons
lo. Federspiel, Catherine Blanchisseuse – Manant
lo. Bernard, Marguerithe – Vitrier
lo. Stein, André, Journalier

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 79 de Schillique (p. 101)

12
P. Sturn, Michel, garçon Maçon – Maçons
lo. Federspiel, Catherine, Blanchisseuse – Manant
lo. Bernard, Marguerite, Vitrier
lo. Stein, André, Journalier
[ajout] lo. Dissag, Georges, Journalier – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiltigheimergasse (Seite 148)

(Haus Nr.) 6
Sidon, Tagner. 0
Rister, Schreinermstr. E 1
Hipp, Tagner. 2
Kolb, Steinhauer. 2
Prediger, Maurer. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2086)

Rue de Schiltigheim 6 (1885-1972)

Le menuisier Bernard Riester, propriétaire de la maison, est autorisé en 1885 à gaver des oies au sous-sol. L’autorisation de ravaler accordée en 1886 fait remarquer que la maison dépasse légèrement de l’alignement légal. La maison est aménagée en meublés qui servent de maison de passe en 1910 et 1912.
Le préfet prononce le 13 mai 1969 l’interdiction définitive d’habiter la maison. La Ville demande en 1970 l’autorisation de démolir dix-huit maisons dont elle est propriétaire rue de Schiltigheim et rue de l’Ecrevisse pour assainir et rénover l’Ilot Broglie. La maison est démolie en mars 1971.

Sommaire
  • 1885 – Dossier ouvert après un courrier du commissaire de police. Le menuisier Bernard Riester demande l’autorisation de gaver des oies au sous-sol du 6, rue de Schiltigheim. Les services municipaux constatent que la cave de 7,75 mètres carrés a une hauteur d’environ 1,80 et qu’elle prend jour sur l’impasse par une fenêtre de 0,23 mètre carré. Ils énoncent les conditions dans lesquelles le gavage peut être autorisé.
  • 1886 – L’entrepreneur L. Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom du propriétaire Riester l’autorisation de repeindre la façade et de réparer le crépi du pignon. L’agent voyer note que la maison dépasse légèrement de l’alignement légal. – Autorisation – Travaux terminés, août 1886.
  • 1895 – Le maire notifie le menuisier Bernard Riester de faire ravaler la façade du 6, rue de Schiltigheim – Il demande un délai en arguant de son âge (70 ans) et de sa maladie. – L’agent note que les façades sont très sales et qu’un simple lavage ne suffit pas. Le délai est accordé. Travaux terminés, juillet 1896.
    1896 (mai) – L’entrepreneur Matter (9, rue du Jeu-des-Enfants) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1896.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les cinq volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique et une trappe dans l’entrée. – Rappel en 1898 – Les volets sont réglementaires mais la trappe est toujours en place, octobre 1898 – Le propriétaire a disposé un garde-corps autour de la trappe qu’il est difficile de supprimer, novembre 1899.
  • 1902 – Le maire notifie le menuisier Bernard Riester de faire ravaler la façade du 6, rue de Schiltigheim – Il accorde un délai au propriétaire âgé de 80 ans qui n’a presque plus aucun revenu – Rappel – Travaux terminés, octobre 1903.
  • 1912 – Le maire notifie le Sieur Schuster (demeurant 3, rue de la Toussaint) de faire ravaler la façade du 6, rue de Schiltigheim – Il accorde un délai au propriétaire qui déclare que la façade n’est pas très sale – Travaux terminés, juillet 1913.
  • 1919 – La dame Wolff, locataire, se plaint que le cabinet d’aisance et le plancher de la cuisine sont en mauvais état. Propriétaire, Sr Braun, 11, quai Kleber. – La Police du Bâtiment estime que la locataire à fait cette déclaration pour se venger qu congé qui lui a été donné.
  • 1902. Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Rister, demeurant sur place. Les chambres d’hôte ne servent pas.
    1906, remarques en trois points, en particulier sur les fourneaux. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    1910, 1912, la maison est aménagée en maison de passe (ist in ein öffentliches Haus eingerichtet)
    1915, Commission des logements militaires. Le logement du rez-de-chaussée devra être évacué à cause de l’humidité. Le locataire est parti mais un nouveau occupe le logement, juin 1917
    1919, les locataires sont obligés de se servir des cabinets d’aisance de la maison voisine. Travaux terminés, 1919
    1922. Le propriétaire (Braun, demeurant 2, quai Kellermann) se plaint de ses locataires du rez-de-chaussée. La maison louée en meublés vient d’être remise en état.
  • 1969 – La maison appartient à la Ville. Le Service d’hygiène informe la Division V que le bâtiment est frappé d’une interdiction définitive d’habiter suivant arrêté préfectoral du 13 mai 1969. Arrêté joint
  • 1970 – Demande d’autorisation de démolir les bâtiments municipaux de l’îlot Broglie
    « Les immeubles portant les numéros 3, 5, 7, 9, 11, 13, 15 et 22 rue de l’Ecrevisse / 6, impasse de Bischheim, 23, rue de l’Ecrevisse / 24, rue de Schiltigheim ainsi que les immeubles numéros 6, 7, 14, 16, 18, 20, 21, 22 et 23 rue de Schiltigheim, soit au total 18 immeubles, ont été acquis en vue de la réalisation de l’opération d’assainissement et de rénovation urbaine de l’Ilot Broglie.
    Ces immeubles sont dans un état de délabrement tel que leur maintien n’est pas possible. Des arrêtés préfectoraux de déclaration d’insalubrité et portant interdiction d’habiter ont d’ailleurs été établis récemment pour la majorité d’entre eux.
    A ce jour, 12 immeubles ont été évacués totalement. Le relogement des locataires encore en place est assuré par les soins de la Ville. Compte tenu que l’opération contribue largement à la suppression d’îlots insalubres et de taudis en particulier, je me propose de faire procéder dans un avenir rapproché à leur démolition »
    Dossier de démolition accompagné d’une photographie. Bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages. (Observations. Il s’agit d’un très vieil immeuble vétuste et insalubre)
    Liste des locataires. Lucien Decker parti sans laisser d’adresse, André Badiou relogé 36, rue de l’Ail, Luigi Nuvoli relogé 11, rue des Fleurs, Hélène Hurlimann relogée 16, rue Edel, Angelino Doli relogé 14, cité Spach.
    1970 (22 mai) – Le préfet autorise la Ville à démolir les maisons
    6, 7, 14, 16, 18, 20, 21, 22 et 23 rue de Schiltigheim
    3, 5, 7, 9, 11, 13, 15, 22 et 23 rue de l’Ecrevisse
  • 1971 (mars) – Le 6, rue de Schiltigheim est démoli (« voir rapport dans V-06-02-01 »)
  • 1972 (janvier) – Coupure de presse, Le Nouvel Alsacien (Zum Abbruch der unschönen Häuserreihe beim Broglie-Platz. Bereinigung erfolgt erst im Frühjahr – Démolition des rangées de maisons déplaisantes près de la place Broglie. L’opération commencera seulement au printemps). L’article expose que la démolition des maisons que personne ne regrettera est retardée par l’expropriation forcée de quelques-unes d’entre elles.

Relevé d’actes

D’après les aboutissants des immeubles voisins, la maison devait appartenir en 1624 au prévôt de Berstett.
Le vitrier Jean Louis Prior acquiert en deux fois la maison en 1663, d’abord un tiers de Jean Supper, de Flexbourg, Laurent Simbs, de Dahlenheim et Jean Bieth, du même lieu au nom de sa femme Eve Wendling, puis deux tiers de Jean Irrmann, prévôt de Niederhausbergen, de Nicolas Riehl, du même lieu, et de Michel Irrmann, de Wiwersheim.

1664 (15. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 186
(Prot. fol. 12.) Erschienen Hannß Supper Von Flexburg und Lorentz Simbß Von Dalenheim beÿde für sich selbsten, wie auch hannß Biethen alda alß Ehevogt Evæ Wendlingin
in gegensein Johann Ludwig Priors deß Glaßers und Burgers zue Straßburg
Einen tritten theil dennenselben für ohnvertheilt gebührend, ahne Einer Eckh behaußung und allen deren Gebäwen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie an dem Roßmarckh in der Schilts Gaßen, unden am Schöpffbrunnen einseit neben (-) anderseit neben (-) hinden uff die Krebß Gaß stoßend gelegen – umb 10 Pfund

1664 (21. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 523-v
Erschienen Hannß Irrmann der Schultheiß Von Niderhaußberg. und Claus Riehl alda, so dann Michael Irmann Von Wiverßheim
in gegensein Johann Ludwig Priors deß Glasers
Zwen tritte theil, dennenselben für ohnvertheilt gebührend ahne Einer Eckh behaußung und allen deren Gebäwen Zugehördt und Gerechtigkeiten alhie am Roßmarckh in der Schilts Gaßen und am Schöpfbrunnen neben Clauß Schwebels Von Lampartheim seel. Erben, geleg. für freÿ ledig und eÿgen, daran der übrige tritte theil dem Käuffern Vorhien gehörig seÿe – umb 20 Pfund

Fils de marchand, Jean Louis Prior épouse en 1654 Dorothée Hefflinger, fille de fabricant de poudre, qui s’était mariée en premières noces en 1649 avec le tisserand Jacques Bürcken
Mariage, cathédrale (luth. f° 519)
1649. Domi. Quadrag. Jacob Bürchen der wullenweber, Anthoni Bürchen des Wullenwebers vnd burgers allhier nachgelassener Ehelich. sohn, J. Dorothea Jonas Hefflinger, des pulvermachers vnd burgers allhier nachgelaßne Eheliche tochter.Iom Münster Dienst. 20. Febru : (i 267)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 39) 1649. Dom. Quadrages. Jacob Bürchen d. wollenweber Antoni Bürchen deß Wollenwebers alhie nachgel. ehelich. Sohn vnd Jgf. Dorothea Jonæ Hefflingers deß pulvermachers alhie nachgelaßene eheliche tochter Copulirt 20. febr. Münster (i 49)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 66, n° 17)
1654. Eâdem dominicâ [dminicâ Misericordias] Hanß Ludwig Prior der Glaser vnnd Burger alhie, H. Johann Prior gewesenen burgers vndt handelßmanns alhie hinderlaßener ehelicher Sohn, Vndt Dorothea Jacob Bürcking gewesenen burgers vndt Wullenwebers alhie hinderlaßene Wittib. Copulabantur Dienst. d. 18.t Aprilis Zum J.S. Peter (i 77)

Héritier de la maison, le teinturier Jean Jacques Bürcking vend la maison sise en contrebas du puits communal à Susanne Bechtold, veuve, pour laquelle agit l’avocat Jean Adam Goll.

1677 (19. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 541-v
hannß Jacob Bürckhing der ferber
in gegensein herrn Johann Adam Gollen U.I.D. und E.E. Großen Rhats Advocati et Procuratoris alß Curatoris frawen Susannæ Bechtoldin, wittibin seiner eheleiblichen Schwester
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am Rosmarckh in der Schiltsgaß undten ahm Schöpffbrunnen, einseit neben Claus Schwebels Von Lampartheim Erben, anderseit ist ein Eckh hinden uff die Krebß Gaß stoßend gelegen – geschehen umb 100. lb

Fille de l’administrateur du sel Théophile Goll, Susanne Goll épouse en 1649 Jean Raoul Bechtold, pasteur à Eckbolsheim.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 523)
1649. Dom. 14. Trin. H. M. Johannes Rudolphus Bechtold, Pfarrer zu Eckboltzheim, deß Ehrwürd. Und hochgelehrten Herrn Johannis Bechtoldi, der H. Schrifft Doctoris Und Professoris, auch E.E. Kirchen Convents alhie Præsidis, Nachgelaßener Ehelicher Sohn, J. Susanna Herrn Theophili Gollen deß Saltzverwalters Und Burgers alhier eheliche dochter. Im Münster donnerst. den (i 271)

Etat des biens que Marie Susanne Goll, usufruitière de son mari Jean Raoul Bechtoldt, diacre à Saint-Thomas mort en 1661 en délaissant deux enfants, délivre à sa fille Marie Susanne
1671 (24. 10.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 41) n° 28
Theil Register, Darinnen Waß Frawen Mariæ Susannæ Stößerin gebohrner Bechtoldin, & Herrn Johann Stößers, Cancelleÿ verwanthen Burgers alhie ehelich geliebten Haußfrawen, in weÿl. H. M. Johann Rudolph Bechtoldts, Diaconi Zu St. Thoman, Burgers alhie, Ihres Lieben vatters seel. Verlaßenschafft Abtheilung erblichen Zugefallen Zubefinden. 1671.
Zuwißen, demnach auff tödtliches ableiben weÿlandt deß Ehrwürdig vndt wohlgelehrten Herren M. Johann Rudolph Bechtoldts, geweßenen getrewen Diaconi vndt Helffers der Pfarrkirchen Zu St. Thomæ, Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. welches Freÿtags den 26. Aprilis deß xvj C Ein vndt Sechtzigsten Jahrs Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichen, deßelben verlaßenschafft In beÿsein darzu gehöriger Persohnen gebührlichen ersucht, æstimirt, Inventirt vnd beschrieben auch Zweÿ gleich lautende Inventaria darüber auffgerichtet vndt v.ferttiget word. Dieweil aber Fraw Maria Susanna, die dochter sich an ietzo verheürathet, dannenhero Fraw Susanna Gölin gebohrne, die Fr. Wittib vndt Mutter derßelben Ihrer dochter nach dem auffgerichteten Codicill, Ihr vätterliche legitimam Zu lüffern schuldig, deroselben Vberig Vätterlich guth aber Crafft erst angeregten reciproce auffgerichteten Codicills ad dies vitæ noch wÿdembs weiß Zugenießen hette, dieselbe aber auß wohlgemeinter Mütterlichen affection sich dahin resoluirt, daß Sie deroßelben Ihrer lieben dochter nicht nur legitimam sondern Ihr gantz vätterlich Guth lüffern, vnd auff Ihren daran gehabten wÿdemb verzugt thun wolle, daß darauff vndt solchem nach die wohl Ehren vndt viel tugendtsame Fraw Susanna gebohrne Golin, die Wittib obbemeltte mit beÿstandt deß Edlen, vest vndt Hochgelehrten Herrn Johann Adam Golen, J. V. Dris Advocaten vndt Burgers alhie, Ihres Bruders vndt geschwornen Vogts, ane einem,
Andern theil aber, die wohl Ehen vndt viel tugendreiche Fraw Maria Susanna Stößerin gebohrne Bechtoldin, deß Wohl Ehren vest vndt fürgeachten herrn Johann Stößers, Cancelleÿ verwanthen vndt Burgers alhie ehelich geliebte haußfraw, mit beÿstandt deßelben Ihren geliebten Eheherrn, Ingleichem deß Eden Vest Vndt Hochgelehrten Herrn Gottfried Stößers J. V. Doctoris, Vndt beÿ alhießiget löbl. Universit: Pandectarum Professoris ordinarÿ deßelben herrn Bruders, wie auch der Edel Vest, Hochgelehrte, Fürsichtig vndt weÿß Herr Johann Bechtolt J. V. Ddus Vndt d Zeitt E. Ehr. Kleinen Raths alhie Beÿsitzers, als Johannißen Ihr fren Mariæ Susannæ bruders geschwornen vogts am dritten theil, beede obehrernants Herrn M. Johann Rudolph Bechtoldts mit mehr ehren ernannter frauen Susannen gebohrner Golin seiner Hind. pliebene, Wittwen ehelich erzeugte dochter Vndt Sohns, Vnd ab intestato hinderlaßener nechster Erben (…) So beschehen auff Donnerstag den 14. 10.bris A° 1671.

Susanne Goll se remarie en 1678 avec le médecin Frédéric Schilling
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 54)

1678. Zum 2. mahl Hr Friderich Schilling Med: [doctor] Weiland hn – Schilling Med: Doct und fürstl. – geweßenen Raths und Medici nachgelaßener Sohn, Fr. Susanna Weiland Hr M. Johann Rudolph Bechtold Gewesenen Diacony Zu st Thomæ W. Donnerstags den 18.ten april Münster (i 55)

A nouveau veuve, elle épouse en 1680 le juriste Jean Jacques Gambs
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 180)

1680. Zum 2. mahl hr Johann Jacob Gambß U. J. Drandus (-ç Rath u. Advocat auch – alhier Archivarÿ u. Referens* Fr Susanna Weiland Hr Friderich Schillings (-) 28.ten 8.br Münster

Etat des revenus immobiliers de Susanne Goll, parmi lesquels la maison rue de Schiltigheim

1684 (19. 8.br), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 11) n° 611 (XIX°, 1209)
Herrn Doctorandi Gambßen ahngebene Gegen Rechnung vff Frauen Susannæ Gambßin gebohrner Gollin, ihrer und die Ehe Zugebrachter abgangenen Nahrung halben vffgesetzte Ergäntzung prætension
Hauszinsse
(N° 3) Verzeichnuß waß Fr: Susannæ Gambßin gebohrne Gollin häußer V. A° 1680 biß 1684 in 3 ½ Jahren Vermög Schuldtbuchs ane Zinnß ertrag. Vndt waß H. Ddus Gambs hingegen eingenommen
Grüenbruch. N° 1. die oberste wohnung ist allein 3 ¼ Jahr bewohnt gewesen, hat 2. Jahr à 6 fl. v. 5/4. Jahr à 5 fl. ertragen, thut 9. lb 2. ß 6 d
N° 2. It. die vnd.ste wohnung hat ½ jahr à 7 fl., 1 ½ jahr à 6 fl. vnd 1 ½ jahr à 5. fl. ertragen, thun 10. lb.
Pflantzhöfflin. N° 3. It. die Eckhbehaußung beim Pflantzhöfflin soll inn 3 ½ Jahren ertrag. 17. lb. 15 ß
Pflantzbad
N° 4. It. die behauß. neb. dem Eckhauß tut in 3 ½ jahren à 8. fl., 14. lb
N° 5, d. Eckhauß die Vnd.ste wohnung, soll jahrs 4 fl. ertrag. souiel ab. auß dem haußzinßbuch. Abzu nemmen ist solche geraume Zeit lähr gestand. dahero nichts auß Zuwerffen.
N° 6 It. die Oberste wohnung, soll in 3 ½ jahren ertrag. haben 22 lb. 10 ß
Grüenbruch.N° 7 (…)
Newgaß N° 12
Wollsgäßel N° 15
Hechtenbruckh N° 19
Kupperschmidtsgaß N° 24. It. die behauß. daselbst hat in 3 ½ jahren à 8 fl. gethan 14. lb.
XIII. Graben Zur Roßen N° 25
N° 27. It. d. hauß alda trug i, 3 ½ jahren Zinß 7. lb 5. ß
Schiltzgaß N° 28. Im. d. hauß alda ane Roßmarck hat inn 3 ½ jahr à 16 ß gezinßet, 28 lb
N° 29. It. d. hauß daselbst am Bronnen, die oberste wohnung trug Zinß n ¾ jahr alß lang Inwohner waren, 8 lb 5 ß
N° 30. It. die Vnd.ste wohnung, alß lang sie bewohnt gewesen ertruge 7 lb 15 ß
Hind. Allheÿligen N° 31
Leÿmengäßel N° 32
Stampffgäßel
N° 34. It. auß d. obersten wohnung deß haußes fürß erste jahr 10. fl. Vnd für die letzte 2 ½ jahr. à 6 fl. thut 12. lb 10 ß
N° 35. It. die mittelste wohnung ertruge fürs erste jahr 10 fl. für folgende 2. jahr nur 16 fl. thut Zusammen 13 lb
N° 36 It. auß der Vnd.sten wohnung, alß lang Se bewohnt gewesen, thut d. Zinß 3. lb 8 ß 6 d

Héritier entre autres de la maison rue de Schiltigheim, Jean Bechtold épouse en 1687 Anne Madeleine Saladin, fille d’un assesseur des Quinze

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 150-v, n° 26)
1687. Dom: 2. post Trinit. Zum 2 mahl Hr Johann Bechtold Weiland H. M. Johann Rudolph Bechtolds gewesenen Diaconi Zt St. Thomæ hint. ehl. Sohn, Jfr. Anna Magdalena, des Weiland Wohledlen Fromm, Fürsicht. u. Wohlweisen Hrn Joh: Carl Saladins des beständigen Regiments der Hhrn XV. Beisitzers nachgel. ehel. T. – Mittw. den 18.ten Junÿ N Kirch.

Jean Bechtold est nommé administrateur du sel en 1688, receveur de la Chartreuse et de Saint-Nicolas-aux- Ondes en 1706
1688, Protocole des Quinze (2 R 92)
254 Saltzverwalters stelle, H Johann Bechtold, 254 Bestallung
1706 Conseillers et XXI (1 R 189)
H. Johann Bechtold würdt Schaffner beÿ der Carthaus vndt St Nicolai in undis. 63. schwört auff die Ordnung. 122.
1706 XV (2 R 110)
Dreÿer im Ungelt zu erwöhlen ane statt H, Johann Bechtolds

Jean Bechtold meurt en 1723 en délaissant cinq enfants. Une des maisons rue de Schiltigheim revient à sa fille Barbe, la voisine à Philippe Jacques. La masse propre à la veuve est de 3 220 livres, celle des héritiers de 7 882 livres. L’actif de la communauté s’élève à 20 282 livres et le passif à 8 854 livres.

1724 (25.4.), Not. Mader (6 E 41, 682) n° 497
Inventarium über Weÿl. deß Edel, wohl Ehren vest, wohlgelehrt v. Großachtbahren Hn. Johann Bechtolds, beeder Stiffter Carthauß v. Sti Nicolai in undis geweßenen wohlmeritirten Schaffners v. Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1724. – nach seinem den 11.ten Aug. deß mit Gott zurückelegten 1723.sten Jahrs beschehenem tödlichen Ableiben zeitlichen verlaßen, Welche Verlaß. dann auf freundliches ansuchen und begehren des auff nachfolgendem folio in specie benembßter Erben, Inventirt und ersucht, durch sie Edle Viel Ehren und tugendreiche Fraw Annam Magdalenam gebohrne Saladinin die hinterbliebene Fr. Wittib mit beÿstandt deß hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Abraham Städeln J V: Ddi. vnd beÿ hießigen Löbl. Cancelleÿ wohlmeritirten Commissarÿ dero geordneten herrn Vogts (…) Actum und angefangen in der Königl. Stadt Straßburg auff dienstag den 25.ten Aprilis Anno 1724.
Der in Gott ruhende Herr Hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo die Viel Ehren und tugendreiche Fr. Margaretham Magdalenam Titoin gebohrne Bechtoldin Weÿl. deß Edel Wohl Ehren Vesten und Großachtbahren herrn Josephi Jeremiæ Tito obgedachter beeder Stiffter Carthaus und St. Nicolai in undis geweßenen wohlverdienten Secretarÿ seel. hinderlaßene Fr. Wittib, Welche mit beÿstandt deß Wohl Edel Vesten Weiß und großachtbahren Herrn Johann Strehlin E: E: großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und der Stadt Straßburg Saltzen Cassæ wohlmeritirten Verwalters dero geschwornen Vogts, dießem Geschäfft in Persohn abwartet.
2.do, 3.tio 4.to et 5.to, Jgfr. Susannam Salomeam, H. Philipp Jacob Legum Stusiosum, Jfr Mariam Elisabethem und Evam Barbaram, Weilen aber dieselbe annoch minorennis als ist beneben denen selben hiebeÿ Zugegen geweßen der Edel Wohl Ehren Veste rechtsgelehrte vnd großachtbahre herr Johann Silberrad Hochadelicher Schaffner dero geordnet und geschworner Vogt, Alle fünffe deß Verstorbenen Herren seel. mit vorgedachter seiner hinterbliebenen Fr. Barbe ehelich erzeugt und hinderlaßener Kinder und Erben zu gliechen portionen und Antheilen

In einer allhier in der Königl. Stadt Straßburg ane der Spitzengaßen gelegenen nicht hiehero gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der mittlern Bühn, Auffm Gang, In der Cammer A, Vor diesem Gemach, In der Cammer B, In der Kuchen, Im untern Haußöhren, In der Magd Kammer, In der Stub Kammer, In der Wohnstub, In dem hintern stübel
Eÿgenthumb ane Haüßern. (E.) Ertlichen eine Behaußung undt Hoffstatt
in dem grünen bruch (…)
(E.) It: ein Haüßlein in dem grünen bruch (…)
(E.) It: ein Haüßlein auff dem alten dreÿzehengraben (…)
(E.) It: ein Haüßlein auff dem alten dreÿzehengraben (…)
(E.) It: ein Hauß auff der Burckgaß (…)
(E. Jungf. Barbara geh.) It: ein Hauß Hoffstatt und Hofflin, mit allen darzu gehörigen gebaüen, Begriffen, weithen rechten Zugehördten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg am Roßmarck in der Schiltzgaß unten am Schöpffbronen, eins. neben den Erben selbsten, anders. neben Matthis dachßen dem leinenweber hinten auff N. Wittich den Courtier stoßend geegen, so freÿ ledig und eigen und durch offtbesagte Werckmeistere taxirt pro 115. Darüber ist vorhanden i. Teutsch perg. ane der Statt Str. C. C. stuben anh. Inns. verw. Dat. d. 19. Julÿ 1677 mit Nis. 45 et 14 bezeichnet
(E. H Philipp Jacob geh.) It: eine behaußung mit allen deren gebaüen, Begriffen, weithen, rechten Zu gehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg in der Schiltzgaßen am Roß Marck, eins. neben den erben selbsten anders. neben N. Stierlings Wittib, hinden auff Peter Rauchen den Zimmermann stoßend davon gehen Jährlich 18. ß d bodenzinß der Rothen Kirchen allhier sonsten freÿ ledig und eigen und hiehero durch offtgemelte Werckmeistere angeschlagen um 137. lb 10 ß. Davon aber ist wieder abzuziehen obige beschwerde so in ohnvorgrefflichem Capital tht. 36. lb d Nach deren Abzug und wird dem anschlag nach noch übrig verbleiben nembl. 101. 10. Darüber meldet einer beÿ .E. E. Großen Raht ergangenen Bescheid sub dato 17. Aprilis 1690. Crafft deßen des Verstorbenen Herrn seel: Frau Mutter seel. Vor andern Creditoren dießes Hauß überlaßen worden, und sonsten anderer Schrifftlicher bericht zu befinden, mit N° 15. notirt
(E.) It: eine Behaußung am Fischer Staden am Wolffs gäßlein (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guth. Innhalt Inventarÿ über alles das jenige was beede nu zertrennte Eheleuth einander in den Ehestand Zugebracht, durch weÿl. herrn Stephan Cornelium Saltzmann geweßenen Notm. publ. et Academ. seel. in Anno 1687. gefertiget, hat mann der Fraw Wittib Zu Erg. alß volgt.
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung. Copia Codicilli
Der Fr: Wittib Vermögen, Sa. haußraths 50, Sa. Silbergeschirrs 35, Sa. Goldener Ring 43, Sa. der Baarschafft 16, Sa. deß Pfenningzinß hauptguths 75, Sa. der Schulden in die Nahrung 100, Sa. der Ergäntzung (2910, Sa. Abgangs 10, Rest) 2899, Summa summarum 3220 lb
Der Erben Nahrung, Sa. haußraths 96, Sa. Silbergeschirrs 7, Sa. Goldener Ring v. Kett 36, Sa. der Baarschafft 21, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 1074, Sa. Eigenthums ane Häußern 680, Sa. der Gülthen 112, Sa. der Ergäntzung (5990, Sa. Abzugs 36, Rest) 5954, Summa summarum 7982 lb – Schuld 100, Detrahendo 7882 lb
Das theilbare Guth, Sa. haußraths 254, Sa. der Früchten 1066, Sa. Weins v. Lährer Faß 535, Sa. der Gutsch 3, Sa. Silbergeschirrs 157, Sa. Goldener Ring v. Perlen 31, Sa. der Baarschafft 3377, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 14.385, Sa. der Gülthen 71, Sa. der Schulden in die Nahrung 400, Summa summarum 20.282 lb – Schulden 8854, Solchen beneben 10. lb der Frau Wittib Vor die Liebthat gehörig von der theilbarn Verlaßenschafft abgezogen, so verbleibt 11.418 lb
Conclusio finalis Inventarÿ, Beschluß summa 22.531 lb

Etat des revenus d’Anne Barbe Bechtold, fille du défunt, propriétaire de la maison ultérieurement 6, rue de Schiltigheim
1730 (Joh: Bapt:), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 28) n° 635
Rechnung Mein Johann Silberrads, Schaffners der Schenckbecherischen und anderer Löblicher Stifftungen, auch E. Löbl. Policeÿgerichts jetzmahligen Assessoris als geordnet und geschworenen Vogts S. T. Jungfrauen Evæ Barbaræ Bechtoldin, Weÿland S. T. Herrn Johann Becholds, der beeden Stifften Carthaus und Sancti Nicolai in Vndis gewesenen Wohlverdienten Schaffners, auch vornehmen burgers allhier, nunmehr seelig hinterlaßenen Jüngster Jungfer Tochter, ausweißend alles dasjenige was Ich von Johannis Baptistæ Anno 1727 als den beschluß meiner Erstern Rechnung biß gemelten Termin Anno 1730 Ehrenbesagter meiner Jungfer Curandin halben ferner Eingenommen und hingegen wieder außgegeben habe – Zweÿte und Letzte Rechnung dießer Vogteÿ.

Eve Barbe Bechtold épouse en 1730 le marchand Jean Daniel Bœhm, fils du premier diacre au Temple-Neuf : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvest und Großachtbahrem Herrn Johann Daniel Böhm Ledigen handelßmann des hochehrwürdighen und hochgelehrten Herrn Michael Friderich Böhms, wohlmeritirten treueÿferigen ältesten Diaconi beÿ der Prediger Kirchen alhier mit der Edlen Viel Ehr und Tugendbegabten Frauen Jacobea gebohrner Herrmännn ehelich erzeugtem sohn, alß dem herrn Hochzeither ane einem, so dann der Hoch Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Eva Barbara Bechtoldin Weÿland des Wohl Edel Wohl Ehrenvest und Rechtsgelehrten Herrn Johann Bechtolds geweßenen Schaffners des Stiffts Carthauß und vornehmen burgers alhier seeligen mit der Wohl Edlen Viel und Tugendreichen Frauen Anna Magdalena gebohrner Salatinin ehel. erzeugten und nachgelaßenen Tochter, als der Jungfer hochzeiterin am andern Theil – Beschehen und Verhandet allhier zu Straßburg den 8. Aprilis Anno 1730

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 82, n° 297)
1730. Mittw. d. 28. Jun. sind nach Zweÿmaligen Proclamation Ehelich Von mir Copulirt v. eingesegnet Worden, Joh: Daniel Böhm der Ledige handelsmann v. Burger Alhier, mein, Mich. Frid. Boehmen Diac. senioris beÿ diser Kirchen ehelicher Sohn v. Jgfr. Eva Barbara, weÿl. H. Johann Bechtolds gewesenen Schaffners beÿ den stifftern Carthauß v. S. Nicolaj in undis Wie auch Alten dreÿers des alhiesigen Umbgelds Nachgel. eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Boehm Alß hochzeiter. Eva Barbara Bechtoldin Als Hochzeiterin (i 86)

Les nouveaux mariés font dresser dans la maison du cordier municipal Samuel Schrag rue de la Douane l’inventaire de leurs apports où figure la maison rue de Schiltigheim

1731 (7.7.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 4) n° 186 (1558)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung vnd Güthere, so der Wohl Ehrenveste und Großachtbahre H. Johann Daniel Böhm, vornehmer handelsmann vnd die hoch Ehren und tugendsahme Frau Eva Barbara gebohrne Bechtoldin, beede Eheleuthe und burgere Zu Straßburg einander in die Ehe zugebracht, so auß Vrsachen, sich dieselbe in ihrem mit einander auffgerichteten Ehepactis ein unverändert Guth vorbehalten haben (…) Actum Straßburg in fernern beÿseÿn H. Johann Silberrads, Wohlverordneter Schaffners der löbl. Schenckbecherisch. Stifft. alhie alß der Ehefr. biß dahero gewesten ohnentledigtenn Vogts wie auch beed. Ehel. gel. Eltern auff Freÿtag d. 7. Julÿ 1730.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Cran gelegen, H. Samuel Schrag den Stattseÿler eigenthbl. gehörig. behaußung sich folgender maßen befund.
Eigenthumb ane Häußern so die Ehefrau in die Ehe gebracht (F.) Erstl. It. häußlein
in der Steinstraß am alt. dreÿzehengraben (…)
(F.) It. i. Hauß, hoffstatt vnd höfflein, mit allen darzu gehörig. weit. begriffen, Rechten, Zugehörden vnd Gerechtigkeit alhie Zu Strb. am Roßmarck in der Schiltzgaß vnten am Schöpffbronnen i.s neb. H. Philipp Jacob Bechtold J. U. Lt vnd Jgfr. Maria Elisab. Bechtoldin der Ehefr. beid. Geschwüsterd. 2.s. neben Mathiß daxen &. Lwbr. hinten auff Schwab, & Schuhmacher stoßend, geleg. so freÿ ledig vnd eig. Darüber ist vorhanden i. teutscher pergam. Kffbr. in d. St. St. anhgd. Innsigel. verw. datirt. d. 19. Julii 1677 mit N° 45 et 14 bemerckt
Und hat man vorbesagte häußer dermahlen ohne Anschlag gelaß. mithin verglich. sofern dieselbe in wehren. Ehe solch. verkaufftalienirt vnd veräüßert wurd. daß das darauß erl. pretium der Ehefr. gebührender maßen wird ergäntzt werd. solle.

Endetté, Jean Daniel Bœhm quitte la ville en 1739. Un inventaire constate que les biens de sa femme s’élèvent à 4 987 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 3 597 livres, le passif de 10 213 livres

1739 (24.9.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 68) n° 603
Inventarium über Johann Daniel Böhmen, des Von hier sich absentirten Handelsmanns und Frauen Evä Barbarä Böhmin, gebohrner Bechtholdin, beeder Eheleuthe und burgere alhier habende activ: und passiv Nahrung auffgerichtet Anno 1739.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Hab, Nahrung und Güthere, so Johann Daniel Böhm, des Handelsmann und deßen Eheliebste, Frau Eva Barbara Böhmin gebohrne Bechtoldin, beede burgere allhier Zu Straßburg dermalen tam active quam passive haben und besitzen, welche der Ursachen, allweilen er der Ehemann sich ohnlängstens von hier absentirt und deßen Nahrung mit passiv schulden beladen ist, die Ehefrau aber ihr zugebrachtes und wehrender Ehe ererbtes in denen Ehepacten sich vor ohnverändert reservirtes guth zu salviren und dahero beÿ .E E. Kleinen Rath umb das Beneficum Cessionis einzukommen gesinnet ist, inventirt, Stephan Sie die Verlaßene Ehefrau selbsten mit assistentz H Johann Rudolph Dünckels Notarÿ publici & practici, ihres constituirten H. Curatoris ad Lites (…) geäugt (…)
So beschehen Zu Straßburg in fernerem beÿseÿn Frauen Jacobe von Lindern gebohrner Herrmännin, H. Johann Balthasar von Lindern Medicinæ hocherfahrnen Doctoris und berühmten practici auch vornehmen burgers allhier Frau Eheliebstin des Ehemanns eheleibl. Fr. Mutter u. H. Philipp Jacob Bechtholds J. U. Lti der Ehefrauen eheleibl. H. Bruders, auf Donnerstag den 24. Septembris et seqq. anno 1739.

In einer allhier zu Straßburg ane dem grahn neben der Gastherberg Zum geist gelegen von beeden Ehepersohnen lehnungs weiß bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
(f° 21) Eigenthumb ane Häußern. (F.) Erstl. ein häußlein in der Steinstraß am alt. dreÿzehengraben (…)
It. eine behaußung, hoffstatt v. höfflein, mit allen darzu gehörig. Gebäuen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehörd. v. Gerechtigkeiten allhier Zu Straßb. in der Schildtsgaß ane dem Roßmarckt gelegen unten am Schöpffbronnen einseit neben eingangs wohlgedachtem H. Lto. Philipp Jacob Bechtold und Jgfr. Maria Elisabetha Bechtoldin beeden Geschwüsterd. anderseit neben Mathiß daxen dem Leinenweber hinten auff N. Schwaben den Schuhmacher stoßend, so gegen männiglichen freÿ, ledig v. eigen, und in Vorallegirtem Vätterl. special theil register de A° 1724. fol. 61. fac. I.a angeschlagen, warbeÿ es auch dißorths ohnverfängl. Zulaßen beliebet worden, nembl. pro 115. lb. Darüber besagt j. teutsch. pergam. Kauffbrieff mit der Statt Stßb. anhang. Ins. verwahret, dat. den 19. Julÿ 1677 mit alten N° 45 et 14 signirt, so sich aer dißorts auch nicht befunden, sondern der Ehefrauen eheleibliche Frau Mutter Zusambt dem über Vorgeriges häußl. besagenden Kauffbrieff Vermuthlich in Verwahrung haben wird.
(f° 22) Wÿdembs Verfangenschaft So Frau Anna Magdalena Bechtoldin gebohrne Saladinin weÿl. herrn Johann Bechtoldts beder Stiffter Carthaus und Sti Nicolai in undis geweßenen wohlmeritirten Schaffners v. Vornehmen burgers allhier längst seel. hinderbliebene Wittib, der Ehefrauen eheleibl. Mutter biß an Ihr Ende Zugenießen hat.
(f° 28) Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ (…) durch H. Notarium Johann Brackenhoffer den 7. Julÿ 1730. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Ehefrauen in denen Ehepactis sich vor ohnverändert vorbehaltenes Guth, Sa. haußraths 424, Sa.Früchten 22, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 169, Sa. Goldener Ketten, Ring, Perlen und dergl. Geschmeids 359, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 81, Sa. Gülth von liegenden güthern 178, Sa. Eigenthumbs ane Zweÿen Kleinen Häußl. 135, Sa. Activ Schuld 150, Sa. Ergäntzung (3469, Abgang 3, verbleiben) 3466, Summa summarum 4987 lb
Dießem nach werden auch die übrige rubrices und Effecten sie seÿen gleich von dem marito in die Ehe gebracht, darinn ererbt, erkaufft und gemacht, in ansehung nicht nur Keine Errungenschaft ausfallet, sondern auch deßen gantzes Guth zu außweiß und befriedigung der Vorhandenen passivorum beÿ weitem nicht Zulänglich ist, beliebter Kürtze halben unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 452, Sa.der bücher 67, Sa.tafflen und Gemähld 329, Sa.Garthengewächs 11, Sa. Schiff und geschirrs 181, Sa. Wahren 1235, Sa. Pferds 36, Sa. lähren Vaß 7, Sa. Silbers 31, Sa. Goldnen Ring 3, Sa. der baarschafft 70, Sa. Schulden 1171, Summa summarum 3597 lb – Schulden 10.213 lb, Theilbares passiv onus 6616 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und Verhandet allhier zu Straßburg den 8. Aprilis Anno 1730

L’exécuteur testamentaire de Daniel Bœhm mort à Amsterdam demande que sa fille et héritière demeurant à Strasbourg soit exemptée du droit de détraction, ce que la ville d’Amsterdam est prête à accorder si la ville de Strasbourg accorde la réciproque. Les Quinze donnent leur accord
1759, Protocole des Quinze (2 R 171, rapiarium 170)
(p. 142) Sambstags den 7. Aprilis – Schreiben von Amsterdam pt° Abzugs et Böhmen (Johann Daniel Böhm)
Herr Stättmeister von Berckheim ließ einen in Holändischer Sprach von Amsterdam an hießigen löbl. magistrat geschrieben und in das teutsche Von H. Rath. Barth gese[ndeten] brieff sub dato den 27.t martÿ 1759. able[ßen] folgenden Innhalts.
den 27.t martii 1759.
Edlen großachtbahren, Wohlweißen und sch[-] Vorsichtigen Herren
Uns ist par requete zu erkennen gegeben durch Johann Friderich Ernst Kauffmann jnnerhalb dießer Statt als Executor des testaments von H. Daniel Boehm, nach deme derselbe die Verlaßenschafft ermelten Johann Daniel Boehm in behörendt ordnung gebrachrt, für sich einige schwirigkeit machte um den überschuß der gelder an seine tochter und einige Erbin zu Straßburg überzumachen ohne beurlaubt zu seÿn wegen bezahlung des abzugs rechts, dießer Statt ohnwieder Sprech ließen Zu behörende Von allen Vermächtnissen und Erbschafften, welche Von hier anderstwohin, wormit ermeltes recht nicht abgethan, Verführt werden möchte mit ermelter requete hätte Er Supplicam zu gleich übergeben eine Erklärung Von Ewer Edl. Großachtbahrkeit, worinnen Vermeldet wird, daß Zu Straßburg Von Keinem burger Zu Amsterdam das Abzugs recht gefordert werde, und auch ins Künfftige nimmer mehr gefordert werden solle in sofern, wir eine ebendergleiche Erklährung Zum behuff der Innwohneren Von Er. Ed. Großachtbahrkeits Statt Von unß geben Wollten und da Wir allezeit, wann Wir deßfalls ersucht werden, sehhr geneigt sind, ermeltes abzugs recht mit einer Jeden Statt oder platz auffzuheben, So ist es daß Wir aus Krafft der unß sub dato 8.t Septembris von dem gantzen rath dießer Statt Verliehenen authoritæt declariren daß Wie bereit sind sothanige Freÿheit an die burgere und Inwohnere der Statt Straßburg genießen Zu laßen, eben also und auff den Fuß als andre burgere und jnwohene alhießiger Statt von dorten sollten zugeschickt werden, dergestalten daß alle Vermächnüße und Erbschafften so allhier fallen und an burgere oder jnnwohnere der Statt Straßburg Zukommen, der bezahlung ermelten abzugs rechts enthoben [p. 144] seÿn sollen. Wir hof[-] über einkunfft beeder seits b[-]nere ihren Vortheil ziehen mö[chten -] Freÿthun Von unserer seiten [-]men solle mit dem Freÿen ab[- Ver]laßenschafft von obgemelten Jo[hann Daniel] Boehm ane deßen tochter jnn[-] Großachtbahrkeit Statt wohnhaft [-] Er ; Ed. Großachtbahrkeit in die [-] Gottes befehlen und bleiben
Edler großachtbahren Wohlwe[ÿßen] sehr Vorsichtigen Herren [-] Ew Edel großachtbahrkeit gute freund[-] Burger Meistere und regirender der Statt Amsterdam
auff derselben ordre D. Hoost
Von Wort Zu Wort translatirt, Straßburg den 6. Aprilis 1759, unterschrieben Barth.
Erkandt, daß der abgeleßene brieff dem protocollo einzuverleiben und denen dreÿ löbl. Statt Stall zu notificiren seÿe, daß die burgere und jnnwohnere der Statt Amsterdan, welche ins Künftige einige Erbschaften hierzu beziehen haben werden, gegen Verweißung eines glaubwürdigen attestati von ihrer obrihkeit, des gewohnlichen abzugs befreÿt werden sollen.

Inventaire des biens de Jean Daniel Bœhm, mort à Amsterdam le 20 août 1758 en délaissant pour héritiere sa fille Susanne Salomé

1761 (8.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 399) n° 899
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Daniel Böhm, des geweßenen Handelsmanns, so sich zu Amsterdam in Holland aufgehalten und burger allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1761. – nachdeme derselbe Mittwochs den 20. Augusti Anno 1758 in gedachtem Amsterdam durch einen seeligen Todt Von dießer Welt abgefordert worden, Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft nach deßen Absterben durch Herrn Johann Friderich Ernst, den handelsmann daselbst, als den Zufolg Testamenti und Nach Dispositionis ernenten Executorem deßelben administrirt und Zugeld gemacht, auch endlichen nch abzug derer verordneten und Ihme außzuliefferen überlaßenen Legaten, ane die Jungfer Tochter und Erbin anhero gesand mithien ane zuendgemeltem dato auf begehren Jungfrauen Susannä Salome Böhmin, des Verstorbenen mit Frauen Eva Barbara Böhmin gebohrner Bechtoldin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Jungfer tochter und sowohl ab intestato als per Testamentum nachgelaßener Universal Erbin, so Majorennis und ohnbevögtigt (…) inventirt – So beschehen in Straßburg auf Montag den 8. Junÿ Anno 1761.
Copia Testamenti und annectirten Nach Disposition aus der holländischen in die teutsche Sprach vertirt und übersetzt worden

Summa samtlichen des Verstorbenen seeligen Eigenthümlicher Verlaßenschafft 1969 lb
Wÿdembs Verfangenschafft Welche Frau Jacobe gebohrne Herrmännin, Weÿland Herrn Frantz Balthasar von Lindern, geweßenen ältesten Medicinæ Doctoris und berühmten Practici allhier Frau Wittib, des Defuncti eheleibliche Frau Mutter von weÿland Herrn Michael Friderich Böhm, geweßenem Pfarrer und treueiffrigen Seelsorger in der Evangelischen Neuen oder Prediger Kirch Ihrem Estern Ehehern seel. lebtägig zu genießen hat, Inhalt einer durch Hn Not. Joh: Richard Häring unterm 19. sept. Anno 1755 gefertigten berechnung
Ungewiß und zweiffelhaffte Activ: Schulden betreffend
Der hinterbliebenen Frau Wittib eigenthümlich besitzendes Vermögen belangend. Nach deme der seelig verstorbene in Anno 1739. sich von hier absentirt und deßen Nahrung zu einem Concurs ausgebrochen, so wurde beeder Eheleuthe damahlen beseßenes Vermögen den 24. Septembris et sequentibus ejudem Anni ordnungs mäßig inventirt (…)
Belaufft sich alßo der Fr. Wittib besamtes Eigenthümlich besitzendes Vermögen in allem der Stall æstimation nach auf 5001 lb

Eve Barbe Bechtold meurt en 1770 en délaissant pour unique héritière sa fille. L’inventaire est dressé dans une maison place des Moulins. L’actif de la succession s’élève à 10 568 livres, le passif à 300 livres. Le prix de la maison est repris de l’inventaire dressé après la mort de son père

1770 (21.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 412) n° 1211
Inventarium über Weÿland der Wohl Edlen und Viel Tugendbegabten Frauen Evä Barbarä Böhmin gebohrner Bechtoldin, auch Weÿland des Wohl Edlen und Großachtbahren Herrn Johann Daniel Böhm des geweßenen handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1770. – nach deme dieselbe Freÿtags den 18. Maji dieses lauffenden 1770. Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenem tödlichen hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Hoch Edlen und hoch tugendbegabten Frauen Susannæ Salome Kratzin gebohrner Böhmin des hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten Herrn Johann Kratz Medicinæ hocherfahrenen Doctoris und berühmbten Practici auch vornehmen burgers allhier Frauen Eheliebstin der in Gott seelig entschlaffenen mit vorernantem Ihrem geweßenen Eheherrn seelig ehelich erziehlter Frau tochter und ab intestato nachgelaßener Universal Erbin (…) So beschehen in Straßburg angefangen Donnerstags den 21. Junÿ Anno 1770

In einer allhier Zu Straßburg auf dem Plönel beÿ denen Mühlen gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. ein Klein Häußlein im Grünen Bruch (…)
It. ein Klein häußlein sambt deßen hoffestatt und allen übrigen in dem grünen Bruech (…)
It. ein Klein häußlein ane der Vorstatt Steinstraß auf dem alten dreÿ Zehen graben (…)
It. eine behaußung und hoffstatt samt einem höfflein mit allen darzu gehörigen gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt in der Schildtsgaß, unten am Schöpffbronnen, einseit neben hernach beschriebener zur helffte hiehero gehöriger behaußung, anderseit neben Mathiß Dachs, dem Leinenweber, hinden auf Littig den Courtier stoßend, so gegen Männiglichen freÿ, Ledig eigen und beÿ mehrbesagter Vätterlichen abtheilung angeschlagen für 115. lb. Hierüber ist vorhanden ein teutscher pergamentiner Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel bekräfftiget, de dato 19. Julÿ Anno 1677. mit alten N° 45 et 14. bezeichnet. Dabeÿ noch ein alter pergamentener und ein papÿrener Kauffbrieff auß hießiger Contract Stub gefertiget de datis 15. Martÿ et 21. 8.bris 1664.
It. der halbe theil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung
ane dem Roßmarckt in der Schildtsgaß (…)
It. der halbe theil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung ane Fischerstaden (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 128, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 102, Sa. Goldener Ring, Ketten und dergleichen Geschmeids 68, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 9544, Sa. Eigenthums ane häußern 435, Sa. Gülth von liegenden güthern 237, Sa. Capital Zinnß 52, Summa summarum 10.568 lb – Schulden 300, detrahendo, Conclusio finalis Inventarÿ 10.268 lb – Stall Summ 8208 lb
Ungewiß und Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 66, Ungewiß und Zweiffelhaffte verfallenen Capital Zinnß 12 lb

Susanne Salomé Bœhm épouse en 1763 le docteur en médecine Jean Kratz

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 425, n° 1524)
Im Jahr 1763 (…) auf obigkeitliche Erlaubnus in der Jungfer Hochzeiterin hauß ehelich eingesegnet und copulirt worden Herr Johann Kratz Medicinæ Doctor Practicus und burger allhier, weÿland H. Sebastian Kratzen geweßenen Chirurgi und eines Ehrsamen großen Raths allhier geweßenen alten beÿsitzers nachgelaßener Ehelicher Sohn, und Jungfrau Susanna Salome Böhmin weÿland H. Johann Daniel Böhm geweßenen Kaufmanns und burgers allhier nachgelassene eheliche Tochter, welches bezeugen Johannes Kratz Dr. als Hochzeiter, Susanna Salome Böhmin als Hochzeiteren, Georg Gottfried Ehrlen Diaconus als Schwager des brautigams, Johann Michael Boehm Med. D. als oncle der Junger braut (i 430)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Sainte-Barbe. Les apports du mari s’élèvent à 1 378 livres, ceux de la femme à 2 810 livres, dont la maison rue de Schiltigheim.

1764 (27.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 404) n° 1019
Inventarium über des Hoch Edelvest und Hochgelehrten Herrn Johann Kratz, Medicinæ hocherfahrenen Doctori und berühmten Practici, und der hoch Edlen und tugendbegabten Frauen Susannä Salome Kratzin, gebohrner Böhmin, beeder Ehepersohnen und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1764. – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Ehepersohnen mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringend Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein der Wohl Edlen und Viel tugendbegabten Frauen Evä Barbaræ Böhmin gebohrner Bechtoldin, Weÿland des Wol Edlen und Großachtbahren Herrn Johann Daniel Böhm gewesenen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib, der Frau Doctoris werthgeehrter Frau Muter, auf Freÿtag den 27. Januarÿ anno 1764.

In einer allhier zu Straßburg ane der Barbara gaß gelegenen in diße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Antheil ane einer Behaußung (H.) Neml. ein dittertheil für Ohnvertheilt von und ane einer behausung, hoffestatt und höflein, mit allen übrigen dero gebeüen, begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in der Kleinen Schildsgaß am Roßmarck einseit neben Michael Maurer dem Grempen, anderseit neben Frauen Nagelin, hinden auf einer behaußung dem mehren hospital gehörig stoßend, so gegen männiglichen freÿ ledig eigen und ohne anschlag gelaßen
Wÿdem Verfangenschaft Welchen Frau Eva Barbara Böhmen gebohrne Bechtoldin Weÿl. H. Johan Daniel Böhm geweßenen handelsmanns und burgers allhier seel. nachgelaßene Fr. Wittib der Fr. Doctoris werthgeliebte frau Muter Lebtägig Zu genießen hat
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Jacobe gebohrne Herrmännin, Weÿland H. Frantz Balthasar von Lindern, gewesenen ältesten Medicinæ Doctoris und berühmten Practici, auch vornehme burgers allhier seel. hinterlaßene Fr. Wittib, der Fr. Doctorin Fr. Großmutter von Weÿl. H. Michael Friderich Böhm, gewesenem wohlverordnetem Pfarrer und treueiffrigen Seelsorger in der Evangelischen Neuen oder Prediger Kirch und burger allhier, Ihrem Erstern Eheherrn seel. lebtägig zu genießen hat, Inhalt einer durch Hn Not. Joh: Richard Häring unterm 19. sept. Anno 1755 gefertigten berechnung
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe Zugebracht Vermögen, Sa. haußraths 104, Sa. Bibliothec nihil, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 33, Sa. Goldener Ring 395, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 633, Sa. Antheils ane einer behaußung nihil, Sa. Gülth von liegenden güthern nihil, Summa summarum 1166 lb, Darzu komt die Ihme gebührige helffte ane denen verehrten haussteuren 212 lb, Des Eheherrn völliges in die Ehe gebrachte Nahrung 1378 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 586, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 144, Sa. Goldener Ring 537, Sa. der baarschafft 79, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1250, Summa summarum 2598 lb – Hierzu gerechnet der deroselben zuständige halbe theil ane denen verehrten Haussteuren 212, der Ehefr. gesamte in die Ehe gebracht. Guth 2810 lb

Jean Kratz est élu échevin à la tribu des Fribourgeois
1770 Conseillers et XXI (1 R 253)
H. Dr. Johannes Kratz wird schöff beÿ E. E. Zunfft der freÿburger und schwört. 325.

Jean Kratz meurt en 1780 en délaissant six enfants. La maison rue de Schiltigheim est estimée au prix de 115 livres porté à l’inventaire de la mère de la veuve. L’actif de la succession s’élève à 29 333 livres, le passif à 428 livres

1780 (8.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 424) n° 1429
Inventarium über Weÿland des Hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten auch hochweißen Herrn Johann Kratz, geweßenen hocherfahrenen Doctoris Medicinæ und Practici und berühmten Practici auch E. E. großen Raths allhier zu Straßburg alten hochansehnlichen beÿsitzers nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1780. – nach deme derselbe Sontags den 23. Aprilis dießes Lauffenden 1780. Jahrs durch einen seeligen tod aus dießer Zeitlichkeit in die frohe Ewigkeit versetzet worden, nach solch seinem seeligen absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der hoch Edlen und hoch tugendbegabten Frauen Susanna Salome Kratzin gebohrner Boehmin der hinterbliebenen Frau Wittib, mit assistentz des hoch Edelgeb. und hochweißen herrn Jeremiæ Eberhard Silberrad E: E: großen raths allhier alen hochansehnlichen beÿsitzers, Ihres hierzu erbettenen herrn Beÿtsandts, wie auch des *Wohl Edllen und Großachtbahren herrn Johann Jacob Treutel, des handelsmanns und Burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Susannæ Salome, Jungfrauen Catharinæ Margarethä, Jungfrauen Fridericä Helenä, Johannis quartæ Classis Discipuli, Friderich Carls und Carolinæ der Kratzen, des in Gott seeligen entschlaffenen Herrn Doctoris mit hoch Edelernanter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlter 6 Kinder und ab intestato Zu Sechs gleichen portionen und Stammtheilern Verlaßener Rechtsmäßiger Erben (…)
So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 7. und Donnerstag den 8. Junÿ Anno 1780.

Bericht und Respectivé Vergleich wegen dieser Verlaßenschafft (…)
In einer allhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunten eingetragenen behaußung befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane häüßern. (E.) Erstl. eine Behaußung ane der großen Stadelgaß (…)
(E.) It. ein Klein häußlein sambt deßen hoffestatt in dem grünen Bruech (…)
It. ein Klein häußlein ane der Vorstatt Steinstraß auf dem alten dreÿ Zehen graben (…)
It. ein Klein häußlein ane der Vorstatt Steinstraß auf dem alten dreÿ Zehen graben (…)
It. eine behaußung und hoffstatt samt einem höfflein mit allen darzu gehörigen gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt in der Schildtsgaß, unten am Schöpffbronnen, einseit neben hernach beschriebener auch hiehero gehöriger behaußung, anderseit neben Mathiß Dachs, dem Leinenweber, hinden auf Littig den Courtier stoßend, so gegen Männiglichen freÿ, Ledig eigen und in oben allegirtem der Frau Wittib Mütterlichem Verlaßenschafft Inventario angeschlagen pro 115. lb. Hierüber ist vorhanden ein teutscher pergamentiner Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel bekräfftiget, de dato 19. Julÿ Anno 1677. mit alten N° 45 et 14. bezeichnet. Dabeÿ noch ein alter pergamentener und ein papÿrener Kauffbrieff auß hießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget de dati 15. Martÿ et 21. 8.bris 1664.
It. eine behaußung ane dem Roßmarckt in der Schildtsgaß (…)
It. ein drittertheil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung ane dem Roßmarckt in der Schildtsgaß (…)
(f° 28) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Hierauff Folgt nun die beschreibung der Verlaßenschafft in gefolg Vorher eingetragenen Vergleichs unter einer Massa ane und Vor sich selbsten. Sa. haußraths 469, Sa. Bibliothec 25, Sa. Weins und Lährer Faß 45, Sa. Silbers 186, Sa. Goldeer Ring 594, Sa. der baarschafft 75, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 24.075, Sa. Eigenthumbs ane häußern 3270, Sa. Gülth von liegenden güthern 262, Sa. Geld und Cappen Zinnßes 50, Sa. Capital Zinß 278, Summa summarum 29.333 lb – Schulden 428 lb, Detrahendo 28.904 lb
Stall Summa 23.316 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 1322

Susanne Salomé Kratz née Bœhm vend la maison 500 livres au compagnon maçon Jean Michel Sturm et à sa femme Marguerite Krieger

1786 (6.11.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 407-v
Fr. Susanna Salome Kratzin geb. Böhmin beÿständlich H. Lt. Johann Rudolph Dinckel löbl. Cantzleÿ Contract stub substituti ordinarii
in gegensein Johann Michael Sturm des maurer gesellen und schirmers und Margarethæ geb. Kriegerin unter assistentz Johann Krieger des tagners zu Bußweiler ihres leiblichen vatters und Ignatz Rothdecker des bedienten ihres schwagers
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auff dem Roßmarckt ane der kleinen Schildsgaß, einseit neben Mr Rauber dem weber, anders. und hinten (-) – um 1000 gulden

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un manant en dispensant de faire dresser un état des lieux.

1786, Conseillers et XXI (1 R 269)
Sturm. Joh: Michael Sturm, Schirmer und Maurergesell erhält Erlaubnis ein haus zu Kaufen.
(p. 194) Montag den 6. November 1786. – Claus nôe Johann Michael Sturm des Hiesigen Schirmers und Gesellen dieser ist gesonnen von Frau Susanna Salome geb. Böhmin weil. Hn. Exsenatoris Dr Johannes Kratz Wittib eine behausung so in der Kleinen Schiltzgaß am Roßmarckt stehet umb 1000 fl. an sich Zu bringen, worauf r[] worden, b. demnach also kaufen Zu dörfen, übrigens Dispens vom Augenschein. Ostrerrieth Namens der Frau Verkäuferin bitt also erkaufen zu dörfen und Dispens vom Augenschein.
Nachdem hierauf angeregt worden, daß das Objectum geringfügig und man sehr wohl von augenschein abstrahiren Könne, wurde auf die Ansprache des auf der Obern Banck vorsitzenden Hn Stettmeister von Dietrich Erkannt, Wird implorirendem Johann Michael Sturm erlaubt von weil. Hn Exsenatoris und Doctoris Kratzen Frau Wittib eine in der kleinen Schiltzgaß auf dem Roßmarch gelegene Behausung um die Summa von 1000 gulden an sich kaufen Zu dörfen, mit dispens vom augenschein, unter der Bedingung jedoch, daß der Kauff und Verkauf in Löbl. S. S. Stube vor dem Hh. Deputirten verschrieben werde, damit von denselben in besehung des von solchem Immobile abzurichtenden Real schirmgelds und anderer Abgaben die für Gemeiner Stadt Intereße nöthige Vorfrage durch auszustellende reversales hinlänglich genommen werde.
Depp. H. Rathh: Schott, H. Rathh: Hechler.

Originaire de Tiefenbronn dans le diocèse de Spire, Jean Michel Sturm épouse en 1774 Cécile Marie Dreyer native d’Erstein
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 143)
Hodie 18 Octobris anni 1774 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti Sunt Joannes Michael Sturm oriundus ex tieffenbrunn diœcesis Spirensis Cæmentarius et lapicida defuncti Gervasii Sturm Civis ibidem et Magdalenæ Honig conjugum dum illa viveret, filius majorennis a tribus annis parochianus noster et Cæcilia Maria Dreyer oriunda ex Ehrstein hujus diœcesis filia majorennis defunctorum Johannis Dreÿer civis et operarÿ ibidem et Evæ Peterin conjugum a tribus annis parochiana nostra (signé) signum sponsi M, signum sponsæ x (i 78)

Jean Michel Sturm et Marie Cécile Dreyer qui habitent à Strasbourg depuis six et sept ans respectivement sont admis à la manance le 3 juillet 1775.
1775, Conseillers et XXI (1 R 258)
Joh: Michael Sturm der Maurer und steinhauer gesell von Tieffenbronn et uxor werden in den schirm recipirt. 179.
(p. 177 sqq.) Montag den 3.ten Julii 1775. Lect. Vier Von seithen löbl. Schimgerichts Zu dißeitigem protocoll geliegerte Memorialia, vermög deren folgede umb gnädige auf den Schirm anflehen.
4° Joh: Michael Sturm der Maurer und steinhauer gesell von Tieffenbronn speÿrer bistumbs et uxor Maria Cæcilia weil. Joh: Dreÿer geweßten burgers Zu Erstein nachgelaßene eheliche tochter, maritus dient über 6 Jahr uxor aber 7 Jahr alhier, prod. erforderliche scheine, besitzen ane baarschafft 560. lb und will Friderich Streibich der burger und weißbeck die verlangte caution leisten.
Nachdeme nun die angegebene bürgen die verlangte bürgschafft versprochen hatten
H. general advocat Holdt auch die gebettene reception samtlicher Imploranten die theils Von hier, theils geraumer Zeith alhier gearbeitet als wohl Zuläßig vorgetragen. Wurde vermittelst gehalteter Umbfrag unanimiter Erkandt, werden samtliche Imploranten unter denen von ihnen angegebenen und genehmigten bürgen als habiles in alhießigen schirm ad recipiendum an die hohansehnliche hh. assessores löbl. Schirm Gerichts gewießen.
Deppi. H. Rath. Schentzlin H. Rathh. Barth.

Jean Michel Sturm est autorisé à héberger des compagnons de passage à condition de ne servir ni vin ni bière
1776, Protocole des Quinze (2 R 187)
(Johann Michael Sturm des Schirmers und Maurer gesellen pt° Kostgänger)
(p. 316) Sambstags den 6.ten Julii 1776.
Idem [Wilhelm] nôe Johann Michael Sturm des Schirmers und Maurer gesellen, dieser bitt unterthänig ihme Zu erlauben acht handwercks gesellen, als Maurer, Steinhauer und Bildhauers gesellen die trockene kost Reichen Zu dörffen.
Erkandt, mit dem Beding willfahrt, daß er denenselben weder wein noch bier außschencke und daß dieselbe würcklich unter hiesigen Meistern stehen.

Cécile Dreher meurt en novembre 1779 en délaissant deux enfants. L’actif de 30 livres est inférieur au passif
1779 (9.12.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1470) n° 613
Vor mir dem unterschriebenen E. E. Kleinen Raths alhie Zu Straßburg Actuario an Zu End gesetztem tag persönlich erschienen Johann Michael Sturm, der Maurer: Gesell und Schirmer alhier, dieser Zeigte in Gegenwart Frantz Antoni Collin, des fripier und burgers dahiern als geordnet und geschworenen Vogts hernach erwehnter 2. Beneficial: Erben an, daß sein des Comparenten im Leben gewesene Ehefrau Cæcilia Sturmin gebohrne Dreherin, den 21.sten Novembris Jüngst das Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt und 1° Anna Maria so 4 ½ Jahr alt, sodann 2.do Johann Christian so ½ Jahr am Leben, bede ihr der Verstorbenen mit dem comparirenden Wittiber ehelich erzeugte Kindern Zu ihren einigen Beneficial: Erben ab intestato ane Vermögen aber weiter nichts hinterlaßen habe (…) dem wahren Werth nach nich belaufen auf 21 lb
Schulden 30 lb, Compensando erhellet, daß die vorhandene Activ Massa Zu bezahlung der Passiv Schulden nicht hinreichen seÿn um 8 lb
Straßburg den 9. Decembris Anno 1779.
Passiv: schuldten. Erstlich solle Man dem herrn senbach dem schwartzbeckhen Vor hauß Zinß Vor ein halb Jahr 15 fl.

Nouvel inventaire dressé après la mort d’un des enfants.
1782 (27.2.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1475) n° 788
Vor mir dem unterschriebenen E. E. Kleinen Raths alhier Zu Straßburg Actuario ist an Zu End gesetztem tag persönlich erschienen Johann Michael Sturm, der Maurer: Gesell und Schirmer alhier, Anzeigend wie daß weiland Cæcilia Sturmin gebohrne Dreherin, deßen im Laben geweßte Ehefrau bereits den 21.sten Novembris 1779 das Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt und zu ihren einigen Erben ab intestato 1° Anna Maria so 6 ½ Jahr erlebet habe und 2.do Johann Christian so nur circa ein Jahr alt worden und seithero mit tod abgegangen wäre, ane Vermögen aber weiter nichts hinterlaßen habe (…) 126. lb
davon abzuziehen 10, Nach deren Abzug 115 lb

Jean Michel Sturm se remarie en 1780 avec Marguerite Krieger originaire de Buswiller paroisse d’Ettendorf
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. 307) Hodie 29 martii anni 1780 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Michael Sturm viduus defunctæ Cæciliæ Dreher parochianus noster, et Margaritha Krieger, oriunda ex Bueswiller filia legitima et Majorennis Joannis Krieger civis et agricola dicti loci et ottiliæ Lutzin conjugum a duodecim annis in hac urbe, a quatuor vero ultimis annis in parochiâ nostrâ commorans (signé) signum sponsi x, Margaretha Kriegerin (i 160)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un admettent à la manance Marguerite Krieger dont la fortune s’élève à 250 florins. Ils pardonnent que le mariage ait eu lieu sans leur autorisation.
1780, Conseillers et XXI (1 R 263)
Margretha Kriegerin von Ettendorf beÿ Buchsweiler Joh: Michael Sturmen des schirmers sohn wird in den schirm recipirt. 193.
(p. 192 sqq) Sambstag den 13. Maÿ 1780. – Lect. folgende ad protocollum überschickte Memorialia wordurch nachstehende umb gnädiger aufnahm in den schirm anflehen.
5° Margretha Kriegerin von Ettendorf beÿ Buchsweiler Joh: Michael Sturmen des Maurergesellen und hiesigen schirmers sohns Ehefr. besitzt 250. fl. Vermögen, bittet umb condonation fehler so ihr Mann unwißend der Ordnung von ihrer aufnahmn, producirt erforderliche scheine.
Nach angehörterm voto H. General Advocat Mogg, welcher auf die gebettene annahm samtlicher Imploranten als mit erforderlichen requisitis versehen angetragen
Wurde vermittels gehaltener Umbfrag samtliche Imploranten, nachdeme deir vorgestandene und genehmigte bürgen die bürgschaft in pleno zugesagt als habiles ad recipiendum in Ein löbl. schirmgericht gewießen.
Depp. H. Rathh: Sarés, H. Rathh: Debiés.

Michel Sturm se marie en troisièmes noces avec Marguerite Wicker veuve du batelier Côme Wicker
1795 (13 brumaire 4), Strasbourg 6 (13), Not. Laquiante n° 1
Contrat de mariage (2. 9.br 1795) der burger Michael Sturm der Maurer allhiesiger Gemeind Wittwer Erster Ehe der bürgerin Ceciliä Dreherin und zweÿter Ehe Margaretha Kriegerin
die bürgerin Margaretha Wickerin weÿl. Kosmann Wicker des Schifmanns von Ernolsheim mit Barbara Schwab ehelich erzeugte tochter
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 169 du 13 bru, 4 (revenu industriel 300 livres)

Michel Sturm et son fils mineur vendent la maison aux enchères. L’acquéreur est Georges Ostermann, chasseur à Karlsruhe, pour 1 800 francs

1805 (5 nivose 14), Strasbourg 10 (46), Not. Zimmer néé 1863, 2568 ; 2578, adjudication
Michel Sturm, maçon, tant en son nom et que comme tuteur naturel de son fils mineur Frédéric Ignace Sturm issu de feu Marie Marguerite Krieger sa femme en secondes noces – en présence de Jean Zimmermannn cabaretier subrogé tuteur dudit mineur
que le père et le fils Sturm sont propriétaires, savoir le père pour deux tiers et le fils pour l’autre tiers par indivis d’une maison et dépendances sise a Strasbourg rue dite Schiltigheimergass N° 12, d’un côté celle du Sr Raubert tisserand, d’autre celle du Sr Werckmüller derrière les héritiers Stamm
le 21 frimaire – Cahier des charges, (à charge de payer) somme de 200 fr. due a Anne Marie Sturm, fille majeure dudit Sturm père issue de feue Cecile Dreher par acte par devant Beguin, greffier du Petit Sénat le 27 février 1782 – mise à prix 1975 fr
n° 2573 du 26 frimaire /est aussi intervenue Marguerite Wicker femme actuelle dudit Sturm père, suivant contrat de mariage reçu Laquiante le 13 brumaire 4
à Georges Ostermann Chasseur chés Mad. la Veuve de Venningen a Carlsrouhe au nom duquel Jean Burg serrurier
la maison avec cour, tous droits, appartenances et dépendances sise en cette ville rue dite Schiltigheimergass n° 12, d’un côté celle du Sr Robert tisserand, d’autre celle du Sr Wertheimer farinier, derrière les héritiers Stamm – acquis par acte passé devant le notaire soussigné le 8 juillet 1811 par Georges Ostermann, chasseur autrefois à Carlsrouhe aujourd’hui à Andlau, qui en était propriétaire suivant contrat de vente reçu Me Zimmer le 5 nivose 14 transcrit au bureau des hypothèques volume 26 n° 153 dans lequel il est dit que le vendeur Michel Sturm a acquis cette maison conjointement avec Marie Marguerite Krieger à la ci devant Chambre des Contrats le 6 novembre 1786 – moyennant 1800 francs
enreg. manquant F° 24 du 24.1.

Georges Ostermann revend la maison 3 000 francs au serrurier Jean Burg et à sa femme Marie Catherine Sternlein

1811 (9.7.), Strasbourg 8 (1), Not. Roessel n° 244
Georges Ostermann chasseur de Mde la veuve Venningen à Carlsrouhe
à Jean Burg serrurier et Marie Catherine Sternlein
une maison avec cour, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue dite Schiltigheimer gass n° 12, d’un côté celle de Robert tisserand d’autre celle de Werckmüller derrière les héritiers Stamm – vendu par Jean Michel Sturm maçon et Jean Zimmermann cabaretier en qualité de subrogé tuteur de Frédéric Ignace Sturm par acte reçu Zimmer le 5 nivose 4 transcrit au bureau des hypothèques vol. 26 volume 153 – Michel Sturm l’a acquis avec Marie Marguerite Krieger par acte passé à la Chambre des Contrats le 6 janvier 1786 – Prix 3000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 120 du 9.7.

Originaire de Nordheim, Jean Burg épouse en 1797 Marie Catherine Sternlein, originaire de Romanswiller
Mariage, Strasbourg (n° 168)
Cejourd’hui 21° nivôse l’an V de la République français une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Burck âgé de 48 ans, serrurier domicilié en cette Commune depuis 19 ans, natif de Northeim canton de Wasselonne, département du Bas-rhin, fils de feu Jean Burck, laboureur audit lieu et de feüe Madeleine Adam, de l’autre part Marie Catherine Sternlein, âgée de 38 ans, native de Romansweiler, canton de Wasselonne, département susdit, fille de feu Jean Sternlein, teinturier audit lieu et de feüe Catherine Hoffmann (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le premier août 1748 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 27 juin 1758 (signé) Johannes Burg, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 87)

Extrait du registre de population
600 MW 33, f° 94-E, rue de Schiltigheim n° 12 (i 128)
Burg, Jean, 56, serrurier, de Nordheim, (à Strasbourg depuis) 1793, (auparavant) Coin brûle 23, (entré) le 8 Vend. 14, dél. Rue du Fort n° 15
id. née Sternheim Marie Catherine, 45.
id. Marie Madeleine, 8, fille
id. Sophie, 3, fille

L’architecte municipal permet à Jean Burg de réparer une croisée
1812, AMS cote 283 MW 342
N° 262, Le soussigné Petitionnaire, de batir encore une croisée au sommet de sa maison située dans la petite rue dite Schilligheim au cul de sac N°12 sur led. Broglie, Jean Burg 5 juillet 1812
de faire réparer le pourtour d’une croisée de sa maison, Considérant que la maison dont s’agit n’a point d’avance suis d’avis quoiqu’elle ne soit pas alignée que l’on peut accorder la permission demandée, architecte Villot le 27 juillet 1812 – Ratifié par le Maire le 29 juillet, par le Préfet le 3 août

Jean Burg et Marie Catherine Sternlein vendent le maison 1 800 francs au menuisier Joseph Stahlberger

1815 (21.1.), Strasbourg 8 (10), Not. Roessel n° 2269
Jean Burg ci devant serrurier et Marie Catherine Sternlein
à Joseph Stahlberger menuisier
la maison avec cour, tous droits, appartenances et dépendances sise en cette ville rue dite Schiltigheimergass n° 12, d’un côté celle du Sr Robert tisserand, d’autre celle du Sr Wertheimer farinier, derrière les héritiers Stamm – acquis suivant acte passé devant le notaire soussigné le 8 juillet 1811 par Georges Ostermann chasseur autrefois à Carlsrouhe aujourd’hui à Andlau qui en était propriétaire suivant acte reçu Me Zimmer le 5 nivose 14 transcrit au bureau des hypothèques volume 26 n° 153 dans lequel il est dit que le vendeur Michel Sturm a acquis cette maison conjointement avec Marie Marguerite Krieger à la cidevant Chambre des Contrats le 6 novembre 1786 – moyennant 1800 francs
enreg. manquant F° 24 du 24.1.

Originaire de Rotenfels près de Gaggenau en Bade, Joseph Stahlberger se marie en 1808 avec Marie Françoise Benedickt, native d’Andlau, qui avait épousé en premières noces en 1806 le menuisier Antoine Rapp originaire de Waldulm en Bade
Mariage, Strasbourg (n° 271)

L’an 1808 le 22° jour du mois d’août sont comparus Joseph Stahlberger, âgé de 32 ans, garçon menuisier, domicilié en cette ville depuis 12 ans, né à Rothenfels, Grand-Duché de Bade, le 21 mars 1776, majeur, fils de feu Antoine Stahlberger, menuisier, et de feu Madeleine Trick, décédés à Rothenfels le premier le 11 décembre 1785 et la seconde le 28 février 1797 (…) et Marie Françoise Benedickt, âgée de 32 ans, domiciliée en cette ville depuis 9 ans, née à Andlau, Département du Bas-rhin le 23 octobre 1775, majeure, fille de Joseph Antoine Benedickt cultivateur audit lieu et de Françoise Masson, veuve d’André Rapp, menuisier décédé en cette ville le 19 octobre dernier (signé) Joseph Stahlberger, Franziska benedig (i 33)

Mariage, Strasbourg (n° 376)
L’an 1806 le 25° jour du mois de septembre sont comparus Antoine Rapp, âge de 26 ans, menuisier, domicilié en cette ville depuis deux ans, né à Waldulm, grand-Duché de Bade, le 11 mars 1780, majeur, fils de feu Mathias Rapp, tisserand à Cappel, Grand Duché de Bade le 11 mars 1792 et de Marie Madeleine Lehmann consentant (…) et Marie Françoise Benedickt, âgée de 30 ans, domiciliée en cette ville depuis 7 ans, née à Andlau, Département du Bas-rhin le 23 octobre 1775, majeure, fille de Joseph Antoine Benedickt cultivateur audit lieu et de Françoise Masson, ci présent et consentant (signé) Andon Rapp, maria franziska benedig (i 191)

Décès, Strasbourg (n° 1817)
L’an 1807 le 20° jour du mois d’octobre (…) qu’Antoine Rapp agé de 27 ans, Menuisier, natif de Waldulm grand duché de Bade, fils légitime de feu Mathias Rapp, tisserand, et de Marie Madeleine Lehmann, Epoux de Marie Françoise Benedickt est décédé hier 19 octobre à sux heures du soir en la maison située Ruë de Schilique N° 8 [in margine :] Flux de poitrine (i 11)

Extrait du registre de population
600 MW 33, f° 94-E, rue de Schiltigheim n° 12 (i 128)
Stahlberger, Joseph, 36, menuisier, de Rothenfeld, (à Strasbourg depuis) 13 Ther IV, (auparavant) rue des Ramoneurs 34, (entré 8 juillet 1813)
id. née Benedick, Françoise, 36, d’Andlau, (à Strasbourg depuis) 1799
id. François Joseph, 29. Janv. 1809.
id. Louise 2 (décédée le 23 7.bre 1816)
(Stahlberger, François Joseph 2 fevr. 1815)

1855 (20.4.), Me Flach (minutes en déficit)
Notoriété constatant que Françoise Benedict épouse de Joseph Stahlberger menuisier à Strasbourg est décédée le 12 juillet 1838, laissant pour héritière Françoise Joséphine Stahlberger sa fille
acp 439 (3 Q 30 154) f° 32 du 23.4.

Seule héritière, Françoise Joséphine Stahlberger vend la maison 6 500 francs à l’ébéniste Bernard Riester et à sa femme Françoise Wolff

1867 (25.3.), Me Noetinger
Françoise Joséphine Stahlberger, rentière à Strasbourg
à Bernard Riester, ébéniste, et Françoise Wolff sa femme à Strasbourg
Une maison sise à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 6, moyennant 6500 francs
Origine, héritage de ses père et mère, le père décédé en 1863
acp 561 (3 Q 30 276) f° 92 du 25.3.

Originaire de Jungingen principauté de Hohenzollern-Hechingen, l’ouvrier menuisier Bernard Riester épouse en 1859 Marie Françoise Wolff, originaire de Hochfelden
Mariage, Strasbourg (n° 246)

Du 28° jour du mois de mai l’an 1859, Acte de mariage de Bernard Riester, majeur d’ans, né en légitime mariage le 9 janvier 1824 à Jungingen principauté de Hohenzollern-Hechingen domicilié à Strasbourg, ouvrier menuisier, fils de Chrétien Riester, menuisier, et de Eve Diebold sans état conjoints domiciliés à Jungingen, et de Marie Françoise Wolff, majeure d’ans, née hors la mariage le 11 juin 1830 à Hochfelden (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, domestique, fille de feu Marie Anne Wolff décédée épouse de Joseph Grimel à Bouxwiller (Bas Rhin) le 26 mars 1858 (signé) Riester, Wolf (i 32)

1859, Enregistrement de Strasbourg, ssp 129 (3 Q 31 628) f° 69 du 27.5.
le 16 janvier – Consentement par Christian Riester maître menuisier et Eve Diebold sa femme à Jungingen (Prusse) au mariage de leur fils Bernard Riester célibataire avec Françoise Wolff à Hochfelden indigents d’après certificat de la police de Strasbourg où ils demeurent du 21 avril 1859



7, rue du Marché


Rue du Marché n° 7 – III 84 (Blondel), P 504 puis section 57 parcelle 21 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Daniel Gerner (1856) – Façade refaite en 1948 (architecte A. Fritz)


Le n° 7 est le bâtiment à crépi blanc au milieu de l’image (août 2015)
Le n° 9 formant angle puis le n° 7 après le balcon (vers 1942, dossier du M.R.U., ADBR cote 424 D 384)
Dessin de 1947, en rouge la partie détruite (dossier de la Police du Bâtiment)

La maison qui comprend une écurie donne à l’arrière sur le Jardin aux Roses. Elle revient à un orfèvre (Jean Charles Bauer, 1643) avant de passer à un tisserand (Jean Bernhard, 1675) puis à un manant originaire de Marlenheim (Jean Clausmar, 1689). La commission d’enquête constate alors que la maison comprend au rez-de-chaussée un bûcher qui était autrefois une écurie, une cuisine, à l’étage un petit poêle, deux chambres et un mauvais grenier pour y conserver le grain ; les murs sont en assez bon état, le sol et le lambris sont par contre délabrés. Le maître maçon Zacharie Zanger en est propriétaire pendant plus de trente ans (1685-1728). Les différents bâtiments autour de la petite cour se trouvent entre la maison d’angle à l’avant et la grande maison à l’arrière sur le plan-relief de 1727. La maison appartient pendant tout le reste du XVIII° sècle à des bouchers qui exploitent un étal aux Petites Boucheries. D’après le rapport d’experts dressé en 1780, la maison couverte de tuiles plates comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, une écurie et une cave solivée. Les propriétaires sont ensuite de 1809 à 1833 le maroquinier Ephraïm Weil puis le boucher Joël Weil, tous deux expropriés pour défaut de paiement.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 44 cours H et N
Mise à jour de 1861, îlot 42-bis. Les 7 et 9 rue de la Gare se trouvent entre les repères (9-10)(© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), les façades sur rue sont la troisième et la cinquième à droite du repère (4) : un premier bâtiment à pignon où se trouve une porte d’entrée puis une porte cochère et un deuxième bâtiment. La cour N représente le bâtiment à pignon (1-2), celui au fond de la cour (2-3) et celui au sud (3-4).
La maison porte d’abord le n° 10 de la rue du Jardin-aux-Roses (1784-1857) puis le n° 7 de la rue du Marché.


Dessin du rez-de-chaussée et de la cour couverte, 1913 (dossier de la Police du Bâtiment)
Rez-de-chaussée des n° 9 et 7 (vers 1942, dossier du M.R.U., ADBR cote 424 D 384)

Le fabricant de poêles en faïence Jean Daniel Gerner achète la maison en 1840 puis la voisine à l’angle de la rue Thomann en 1855 quand la Ville aménage la rue de la Gare à la place de celle du Jardin-aux-Roses. La Ville lui cède un terrain communal. Il contracte en 1856 une hypothèque pour régler à l’entrepreneur Joseph Mangold les frais des deux bâtiments semblables ornés de sculptures. Il vend en 1857 au maître bottier Auguste Hirschbühl la maison sise 7, rue du Marché qui n’est pas entièrement terminée en se chargeant des frais de construction.


Le n° 9 démoli avec une partie du n° 7 (1944, AMS cote Fi 105, n° 230)

Henri et Lehmann Weil, sous la raison Fils Weil, remplacent en 1899 les volets en bois par des volets en fer à leur devanture. Le confiseur Jacques Günzburger transfère en 1908 ses locaux du 2, quai Kellermann au 7, rue de la Gare avant d’en devenir propriétaire. Un litige s’élève alors entre lui et la Police du Bâtiment qui constate que la cour est en partie couverte d’un toit en bois. Le propriétaire Henri Weil fait élever un nouveau bâtiment servant de boulangerie en supprimant le toit en bois. Jacques Günzburger est autorisé en 1913 à couvrir la cour d’un toit vitré en fer et en béton armé à hauteur du premier étage. Le Bureau des logements populaires fait en 1943 une demande d’exception à l’interdiction de construire pour aménager des chambres de pension. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit la partie droite de la maison. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire du 18 août 1947. La façade perd alors ses éléments sculptés. Les travaux sont terminés en décembre 1949.


Vue en 1991 (dossier de la Police du Bâtiment)

février 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1615 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj) ou résolution de vente (rés). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean et Georges Müllenberger
Jean Müllenberger, potier, et (1611) Barbe Grassmann, (1632) Esther Heim et (1634) Susanne Gœppel – luthériens, pour moitié
Thiébaut Werner de Marlenheim puis Marie Werner et (1608) Pierre Ammerbach, boulanger pour moitié
1636 v Marie Werner et (1608) Pierre Ammerbach, boulanger – luthériens
1643 v Jean Charles Bauer, orfèvre, et (1623) Marguerite Guckenmus – luthériens
1675 v Jean Bernard, tisserand, et (1654) Anne Marguerite Jacob – luthériens
1687* adj Balthasar Frédéric Stœsser, receveur de l’hôpital, et (1673) Marguerite Rummelsperger puis (1689) Catherine Strintz – luthériens
1689 v Jean Clausmar, de Marlenheim
1695 v Zacharie Zanger et (v. 1666) Anne Barbe Schupp – luthériens
1728 v Jean Georges Buxbaum, boucher, et (1724) Anne Marie Bæhr – luthériens
1734 v Jean Adam Fuchs, boucher, et (1727) Marie Marguerite Kraus puis (1755) Marguerite Barbe Remes, veuve du garde Jean Philippe Lobstein puis remariée (1763) avec le boucher Jean Conrad Mann – luthériens
1760 v Georges Martin Jungling, boucher, et (1759) Marie Cléophée Zentler – luthériens
1780 v Jean Leonhard Seiderer, boucher, et (1774) Susanne Marie Braun – luthériens
1809 v Ephraïm Weil, fabricant de maroquin, et (v. 1792) Madeleine Wittersheim – juifs
1811 adj François Antoine Lacombe, notaire royal, et (1771) Marie Eléonore Langhans – catholiques
1815 v Joël Weil (Lehmann Joël), boucher et (1794) Sophie Kræmer (Feyel Libermann) – juifs
1833 rés Antoine François Thomas Lacombe, notaire royal, épouse (1801) Marie Françoise Jeannesson
1833 v Jean Jacques Schleicher, et (1814) Marie Elisabeth Geng puis (1858) Sophie Henriette Wegelin, veuve du tapissier Léopold Arnaud Baudis
1840 v Jean Daniel Goerner, potier, et (1837) Caroline Geng puis (1846) Catherine Frédérique Eichborn
1857 v Auguste Hirschbühl, bottier, et (1847) Elisabeth Wanger
1871 v Lehmann Weil et Henri Weil, commerçants de Rust en Bade
1921* Jacques Gunzburger, pâtissier, et Juliette Levy
1949* h Alfred Gunzburger, négociant
1952* v Amstoutz Jean, négociant, son épouse née Schaeffer
Syndicat Départemental des Praticiens de l’art dentaire du Bas-Rhin
Tanneries de France société anonyme à Paris
Joseph François Mutschler, la veuve née Darracq

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1723, 375 livres en 1754, 400 livres en 1760, 450 livres en 1780

(1765, Liste Blondel) III 84, Martin Jugeling
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Maisons Situées dans un Cul de Sac fermé par une porte
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 504, Schleicher, Jacques, marchand de cuirs – maison, sol, cour – 1,3 are / Goerner Jean Daniel, poêlier

Locations

1636, Claude Wolff, charretier
1830, Joseph Levy, maroquinier
1868, Félix Robillot, ancien sous-préfet

Description de la maison

  • 1723 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, vestibule où se trouve un fourneau, une écurie pour les logements militaires, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1780 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, ainsi qu’une écurie, la couverture est en tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1857, voir les clauses lors de la vente du bâtiment non terminé

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jardin aux roses

nouveau N° / ancien N° : 2 / 10
Seider
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 133 case 2

Goerner Jean Daniel, poelier

P 504, maison, sol, rue du Jardin des Roses 11
Contenance : 1,30
Revenu total : 81,68 (80 et 0,68)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolition
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1556, sol de maison
Contenance : 0,66
Revenu total : 0,34
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée : 1858
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 742 f° 2 case 2

Goerner Jean Daniel, poelier, rue du noyer 2
1886/87 Gerner, Julius, Ofenfabrikant
(ancien f° 490)

P 504.p, sol,
Contenance : 1,30
Revenu total : 0,68
Folio de provenance : (133)
Folio de destination : 490, 491
Année d’entrée :
Année de sortie : 1859
1857, Diminutions – Gerner Jean Daniel f° 133, P 504, Maison, revenu 81, Démolition de 1856, supprimée en 1857

P 504.p, sol
Contenance : 0,93
Revenu total : 0,49
Folio de provenance : 490
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1859
Année de sortie :

P 1556, sol de maison
Contenance : 0,66
Revenu total : 0,34
Folio de provenance :
Folio de destination : 490, 490
Année d’entrée :
Année de sortie : 1859

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 743 case 1

Hirschbühl Auguste, bottier, rue de la nuée bleue 23 à Strasbourg
1873, Weill, Lehmann und Heinrich Handelsmann in Ruest (Baden)
(ancien 491)

P 504-p, sol de maison, Rue de la gare 7
Contenance : 0,57 (0,37 et 0,16)
Revenu total : 0,27 (0,19 et 0,08
Folio de provenance : 490
Folio de destination :
Année d’entrée : 1859
Année de sortie :

P 1556-p, sol de maison, Rue de la gare 7
Contenance : 0,16
Revenu total : 0,08
Folio de provenance : 490
Folio de destination :
Année d’entrée : 1859
Année de sortie :

P 504-1556-p, Maison
Revenu total : 417 (417,47)
Folio de provenance : N.C. de 1857
Folio de destination :
Année d’entrée : 1860
Année de sortie : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 14
1860, Augmentations – Hirschbühl Auguste f° 491, P 504, 1556, Maison, revenu 417, N.elle construction, achevée en 1857, imposable en 1860, imposée en 1860

Cadastre allemand, registre 30 p. 298 case 5

Parcelle, section 57, n° 21 – autrefois P 504, 1556.p, 495.p
Canton : Marktgasse Hs N° 7 – Rue du Marché N° 7
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – sol, bât, voie comptes 3697, 6186, 6657, 6666 et 665 (esquisse d’étage. N° 127)
Contenance : 1,27
Revenu : 3700 – 5266
Remarques : 1952 dim. à p. 313 c 1-5, p. 318 c. 1

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 3697
Weil Heinrich u. Lehmann
1921 Guntzburger Jacques pâtissier veuve Juliette née Levy patissière
1949 Guntzburger Alfred négociant
(1742)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1952), compte 6660
Guntzburger Alfred négociant pour 3/5 et copropriétaires
1952 Amstotz, Jean, son épouse pour 1/5 et copropriétaires
(582)

Copropriétaires inscrits au cadastre
(f° 313 case 1) parcelle 91/21 Rue du marché n° 7 – 0,22 are, sol, dépôt compte 3697
1952, 6666 (Amstoutz Jean, négociant, son épouse née Schaeffer – 581)
1952 de p. 298 c. 5
(f° 313 case 2) parcelle 21 Rue du marché n° 7 (v. compte 6660), sol, maison (partie, esquisse d’étage n° 127, rez-de-chaussée, compte 3697 (supra)
1952, 6666
1952 de p. 298 c. 5
(f° 313 case 3) parcelle 21 Rue du marché n° 7 (v. compte 6660), sol, maison (partie, esquisse d’étage n° 127, 5° étage, compte 3697 (supra)
1952, 6665 (Syndicat Départemental des Praticiens de l’art dentaire du Bas-Rhin – 510)
1952 de p. 298 c. 5
(f° 313 case 4) parcelle 21 Rue du marché n° 7 (v. compte 6660), sol, maison (partie, esquisse d’étage n° 127, 2° étage, compte 3697 (supra)
1952 de p. 298 c. 5
(f° 313 case 5) parcelle 21 Rue du marché n° 7 (v. compte 6660), sol, maison (partie, esquisse d’étage n° 127, 3° étage, compte 6186 (Strassburger Eisenhofwichel é Co Kommandigesellschaft – 1947 Tanneries de France société anonyme à Paris – 513)
1952 de p. 298 c. 5
(f° 314 case 1) parcelle 21 Rue du marché n° 7 (v. compte 6660), sol, maison (partie, esquisse d’étage n° 127, compte 6657 (Mutschler Joseph François, sa veuve Darracq – 3098)
1952 de p. 298 c. 5

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton Canton 3, Rue du Jardin aux Roses 59

10
Pr. Seiderer, Jean Leonard, Boucher – à la Fleur ou des bouchers
Loc. Stutz, Jacques garçon maçon

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 59 Jardin aux Roses (p. 129)

10
Pr. Seiderer, Jean Leonard, Boucher – boucher
Loc. Stutz, Jacques garçon Maçon

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Marktstrasse (Seite 108)

(Haus Nr.) 7
Bernheim, Möbelhändl. 01
Levy, Möbelhändler. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 837 W 283)

Rue du Marché 7 (dossier I, 1865-1991)

Les fils Weil remplacent en 1899 les volets en bois par des volets en fer à leur devanture. Avant de ravaler la façade en 1903, les fils Weil ont l’intention de s’entendre avec le propriétaire du n°9 qui ne forme avec le n° 7 qu’une façade comprenant de nombreuses sculptures aux fenêtres et de petits panneaux crépis.
Le confiseur Jacques Günzburger transfère ses locaux du 2, quai Kellermann au 7, rue de la Gare en 1908. La pension privée Frank-Bloch est transférée la même année 1908 du 1-a rue Thiergarten au 7, rue de la Gare. Un litige s’élève en 1908 entre le boulanger Jacques Günzburger et la Police du Bâtiment qui constate que la cour est en partie couverte d’un toit en bois. Le propriétaire Henri Weil est finalement autorisé à élever un nouveau bâtiment servant de boulangerie en supprimant le toit en bois qui est cependant toujours en place quelques années plus tard. Jacques Günzburger est finalement autorisé en 1913 à couvrir la cour d’un toit vitré en fer et en béton armé à hauteur du premier étage. Le Bureau des logements populaires fait en 1943 une demande d’exception à l’interdiction de construire pour aménager les chambres de la pension. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit une partie de la maison. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire du 18 août 1947 bien que l’immeuble se trouve dans un périmètre sinistré. Les dessins montrent que la partie détruite est celle vers le sud ; ils représentent les éléments sculptés qui ont ensuite disparu sur toute la façade. Les travaux sont terminés en décembre 1949.
Jean Amstoutz transfère en 1949 son magasin de radio du 8 au 7, rue du Marché. Il cesse son activité en 1962 et loue son magasin à la société Vernier-Leurant (Damart) qui déménage en 1977 au 1, quai Kleber. La société Est Vidéo occupe le magasin de 1977 à 1991. Une boutique à l’enseigne Laura Valente s’installe à sa place.

Sommaire
  • 1863 – Le chemiser Franck demande une autorisation pour une enseigne déjà posée 7, rue de la Gare
  • 1865 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé au nom du locataire Eyer à faire une prise pour environ deux becs au 7, rue de la Gare qui appartient à M. Hirschbühl
  • 1871 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé au nom du propriétaire Weil à faire une prise pour environ trois becs
  • 1899 – Les fils Weil demandent l’autorisation de remplacer les volets en bois par des volets en fer à leur devanture – Autorisation – Travaux terminés, avril 1899 – Dessin
  • 1903 – Le maire notifie Gabriel Weil, demeurant 8, route de Cronenbourg (faubourg de Saverne) de faire ravaler la façade. En marge, les Fils Weil demandent un délai (juillet 1903) et devront d’abord s’entendre avec le propriétaire du n°9 (Gerner, demeurant 6, quai Müllenheim) qui ne forme qu’une façade avec le n° 7. Comme la façade est très sale, le délai n’est accordé que jusqu’en octobre. L’agent Kœhler note que la double maison qui appartient à deux propriétaires a de nombreuses sculptures à la porte et aux fenêtres (à laver) et de petits panneaux crépis (à peindre)
    1904 (février) – Les Fils Weil demandent un délai jusqu’en avril
    1904 (avril) – Les frères Levy, maîtres peintres (140, Grand rue) demandent l’autorisation de poser un échafaudage devant le 7, rue de la Gare. Le commissaire de police donne son accord – Autorisation – L’échafaudage a été démonté, mai 1904
  • 1908 (juillet) – Le confiseur Jacques Günzburger (2, quai Kellermann) demande l’autorisation de poser une enseigne au 7, rue de la Gare – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée
    1908 (novembre) – La Police du Bâtiment constate que Jacques Günzburger a posé sans autorisation une lampe électrique – Le confiseur pâtissier Güntzburger (salon de thé 7, rue de la Gare) fait une demande sur papier à lettre – Autorisation
  • 1908 – Max Frank demande l’autorisation de transférer l’enseigne de sa pension privée Frank-Bloch du 1-a rue Thiergarten au 7, rue de la Gare – Autorisation. L’enseigne n’est pas posée, il y a cependant une petite plaque à la porte d’entrée
  • 1908 – Jacques Günzburger informe la Police du Bâtiment qu’Henri Weil fait construire un atelier de boulangerie dans la cour. Une visite constate que la cour (9 mètres de long sur environ 2,50 de large) est en partie couverte d’un toit en bois servant de remise à la hauteur du premier étage. Le bâtiment ne correspond pas au règlement de voirie de 1904 qui stipule que la cour doit avoir au moins 5 mètres de large et une surface de 25 mètres carrés– Dessin par les architectes Falk et Wolf – Henri Weil (demeurant 25, route de Cronenbourg) déclare que son différend avec le pâtissier est réglé et présente des arguments en sa faveur. La Police du Bâtiment note en marge que le projet peut être autorisé eu égard que la partie déjà couverte sera libérée et que la construction au-delà du mur de séparation a été réglée par contrat notarié en date du 13 juillet 1871
    1908 (mai) – Henri Weil est autorisé à élever un nouveau bâtiment servant de boulangerie au rez-de-chaussée de la maison sise 7, rue de la Gare – Dessin, calcul statique – L’inspecteur du travail donne son accord – Henri Weil est autorisé à aménager une boulangerie au rez-de-chaussée de sa maison.
    1908 (juillet) – Avenant accordé à Henri Weil et les architectes Falk et Wolf (au sujet d’une cheminée) – Dessin
    Suivi des travaux. Les transformations sont presque terminées. La peinture est en cours. (août) – Les travaux sont terminés (octobre). La cour est couverte sur toute sa longueur d’un toit de 1,50 mètre de large (novembre). Le maire demande que le propriétaire fasse aménager le vestiaire pour les employés de la boulangerie et démonter le toit
    1908 (décembre) – Jacques Günzburger déclare avoir besoin du toit pour poser des marchandises à refroidir sans qu’elles soient recouvertes de suie – Le maire s’appuie sur le règlement et refuse de donner l’autorisation – Jacques Günzburger réitère sa demande. En marge, son bail commencé le 1 août 1908 prend fin le 1 août 1913. Le maire acorde un délai jusqu’au 1 juin 1911 pour que le pâtissier puisse trouver d’ici là un nouveau local.
    1911 – Jacques Günzburger demande de prolonger le délai en déclarant être en pourparlers pour transférer son affaire sur le Nouveau boulevard. Le délai est prolongé jusqu’au 1 avril 1912 – Le toit est toujours en place début 1913
  • 1913 (février) – Jacques Günzburger dépose une demande de permis de construire. La société A. Scheyen (1, Grande rue de la course) va lui livrer des machines électriques qu’il prévoit de ranger sous le toit – L’expert Frédéric Guillaume Kirchner fait observer que le bail de Jacques Günzburger dure encore cinq ans – Après une visite des lieux en juin, Jacques Günzburger devra démonter le toit et déposer une demande pour pouvoir se servir de la cour comme local commercial en montrant les avantages des transformations – Dessin biffé
    1913 (juin) – Jacques Günzburger dépose une demande de permis de construire pour couvrir la cour d’un toit vitré en fer et en béton armé. Propriétaire, H. Weil et Fraenkel à Munich – L’expert Frédéric Guillaume Kirchner présente le projet. Les marchandises seront à l’abri de la poussière (avantage sanitaire), les machines à l’abri des intempéries
    1913 (décembre) – Autorisation d’aménager une confiserie pourvue de machines et autorisation révocable de couvrir la cour d’un toit – L’inspecteur du travail énumère les conditions à respecter – Dessins (toit vitré, machines) – Travaux terminés, février 1914
  • 1913 (juin) – L’architecte municipal Fesenmeyer autorise la société Othon Quantz, représentée par Jules Wolf (8, rue Saint-Thérèse au Neudorf) à poser deux plaques en verre
  • 1905 – Les logements et les cabinets d’aisance sont en bon état
    1915 – Commission des logements militaires. Remarques en quatre points. Travaux terminés, avril 1916
    1922 – Le locataire Eléazar Wulkan se plaint que le plafond laisse passer l’eau de pluie. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée – Travaux terminés, mai
  • 1938 – Juliette Gunzburger (pâtisserie confiserie) demande l’autorisation de poser deux vitrines au 7, rue du Marché – Autorisation
  • 1943 (avril) – Courrier du commissaire de police au maire en chef (Oberbürgermeister). Alma Holtzmann née Schneider demande l’autorisation d’aménager des chambres à louer à la journée, soit 5 chambres au premier étage (hauteur 3,45 mètres), quatre au deuxième (hauteur 3,05 mètres), cinq au troisième (hauteur 2,80 mètres) et cinq au quatrième (hauteur 2,55 mètres, destinées à des étudiants, des invalides et des veuves de guerre. Dessin signé par l’architecte des logements populaires
    1943 (décembre) – Le Bureau des logements populaires fait une demande d’exception à l’interdiction de construire pour aménager les chambres de la pension (poser des installations sanitaires, réparer les menuiseries, repeindre toutes les pièces) – Devis – L’architecte Beblo émet un avis favorable.
  • 1946 – Commissaire principal des contributions indirectes qui a quitté Strasbourg à la déclaration de guerre, Fernand Compan demande au maire d’intercéder pour savoir ce qu’il est advenu de ses meubles, le curateur Camille Hæflinger ne répondant pas à ses lettres. Le maire le renvoie au tribunal civil qui a nommé le curateur
  • 1945 – Certificat de sinistré, délivré à Alfred Güntzburger suite au bombardement aérien du 25 septembre 1944
  • 1947 – La Police du Bâtiment écrit à la veuve Juliette Guntzburger (demeurant 2, rue du Travail) pour pouvoir émettre un avis sur la reconstruction de la maison (dossier du M.R.U. 12.711, permis de construire du 18 août 1947). L’architecte Dopff est d’avis de donner un avis favorable au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme bien que l’immeuble se trouve dans un périmètre sinistré
    1947 (novembre) – L’architecte A. Fritz (3, rue de l’Observatoire) transmet les plans de la maison à reconstruire – Copie du plan cadastral – Dessin – Autorisation suite au permis accordé par le M.R.U. « L’autorisation est accordée à titre exceptionnel en ce qui concerne la surface de la cour et la distance des baies nécessaires aménagées dans la façade sur cour et la limite du terrain, vu qu’il s’agit de la remise en état et d’une construction sinistrée, existante encore dans sa majeure partie. Elle est à part cela accordée à titre révocable quant à la couverture entière de la cour en hauteur du plafond du rez-de-chaussée  »
    Suivi des travaux – La démolition est en cours (janvier 1948). Le pignon et la partie endommagée de la façade sont reconstruits (avril). Les travaux continuent à l’intérieur. Les murs de refend en pans de bois qui ont subsisté ne sont pas remplacés par des pans de fer (juin 1948). L’aménagement du magasin au rez-de-chaussée est terminé (mars 1949). Les travaux sont terminés (décembre 1949). Le dossier est classé.
    1951 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le certificat de conformité à la veuve Alfred Gunzburger
  • 1949 – Jean Amstoutz demande l’autorisation de transférer son magasin de radio et son enseigne du 8 au 7, rue du Marché – Dessin – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
    1950 – La Police du Bâtiment constate que Jean Amstoutz a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
    1951 – Jean Amstoutz supprime une des enseignes
  • 1962 – La société Vernier-Leurant (Damart) à Roubaix est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade. L’entreprise Robert Braun (41, rue des Bouchers) de même
    1962 – Les drapiers Belmart (rue Tiquetonne à Paris) demandent l’autorisation de tendre un calicot à travers la rue pour signaler que leur nouveau centre d’information est ouvert. La Police du Bâtiment répond que cette banderole est contraire au règlement mais qu’il serait possible d’en fixer une à la façade elle-même
    1962 (juin) – Jean Amstoutz demande l’autorisation de fixer une petite enseigne lumineuse – Autorisation – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne soit posée
    1962 (septembre) – Jean Amstoutz déclare avoir cessé son commerce et loué le magasin à la société Belmart
    1962 (juillet) – Le directeur de la société Damart remercie le directeur de la Police du Bâtiment de l’avoir reçu à propos de l’enseigne dont la taille serait réduite – Maquette sur photographie – L’enseigne de grande taille est autorisée d’après les arguments commerciaux de la société Vernier-Leurant – Autorisation – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne soit posée – Autorisation
  • 1964 – La société Damart demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Maquette – Jean Amstoutz, propriétaire, donne son accord en fixant des dimensions
  • 1971 – Le maire notifie Jean Amstoutz de faire ravaler la façade – Même courrier envoyé un mois plus tard à Marcel Kienzlen, demeurant sur place
    1971 (octobre) – L’entrepreneur M. Schmid (rue de Molsheim à Lingolsheim) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé fin octobre
  • 1977 – Le maire demande à la société Damart qui a transféré ses locaux 1, quai Kleber d’enlever son enseigne rue du Marché
    1977 (décembre) – La société Est Vidéo demande l’autorisation de poser trois enseignes (Est Vidéo – La maison du magnétoscope) – Photographies – Autorisation – Les enseignes sont posées
  • 1981 – Chargé de vendre un appartement, le notaire Claude Sutter de Huningue demande des renseignements d’urbanisme
    1982 – Le notaire Pierre Krantz de la Wantzenau demande des renseignements d’urbanisme (propriétaire, Daniel Delatour à la Wantzenau) – L’acheteur, René Mehl d’Erstein, demande aussi un certificat – Plan cadastral de situation
  • 1983 – Dossier. M. Duchmann demande au nom de la société Est Vidéo l’autorisation de transformer la devanture en supprimant le bandeau et en modifiant l’entrée (propriétaire, veuve Amstoutz à Orléans) sous la direction de Michel Picaud, de Fegersheim – Autorisation (arrêté portant permis de construire)
    Description des travaux – Dessin de la devanture (état actuel, état projeté) – Autorisation de poser trois enseignes lumineuses – Les enseignes sont posées
    Les travaux en cours en janvier 1984 sont terminés en août
  • 1985 – La Police du Bâtiment constate qu’Est Vidéo a posé sans autorisation une enseigne à double face. Le gérant répond que la nouvelle enseigne remplace une ancienne – Photographie – Autorisation
    1991 – La société Est Vidéo quitte les locaux en septembre 1991. L’enseigne est retirée, octobre
  • 1991 – Fabienne Arama, gérante de la société Or’Elie en cours d’immatriculation demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse et des stores – Maquette de la devanture, enseigne Laura Valente. Gisèle Gallot et Mireille Marx, propriétaires du magasin, donnent leur accord – Description de l’enseigne, le store étant supprimé – Photographie Est Vidéo – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre 1991

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 942 W 114)

La société Or’Elie (enseigne Laura Valente) réaménage les locaux en 1991. La boutique Cassandra cesse son activité en 1993. Le magasin est ensuite occupé par les Chaussures Firetti (1994).

Sommaire
  • 1991 – (Suite de la transformation de la devanture par la société Or’Elie) Les travaux consistent à modifier les devantures, à poser une nouvelle enseigne, à démonter une mezzanine – Dessin de la devanture par l’architecte Georges Heitz (rue du Faubourg de Saverne), plan du magasin – Les travaux sont conformes aux plans, avril 1992 – Photographie Est Vidéo
  • 1993 – Le maire autorise Elisabeth Singer et la boutique Cassandra à vendre sous forme de liquidation au 7, rue du Marché
  • 1994 (février) – Les Chaussures Steinmetz (11, rue du Martin-pêcheur à Schiltigheim) sont autorisées à poser une enseigne lumineuse
    1994 (mai) – Les Chaussures Firetti (M. Steinmetz) sont autorisées à poser un store dont le lambrequin comporte des enseignes

Relevé d’actes

Les frères Jean et Georges Müllenberger hypothèquent la maison et une autre au Faubourg de Pierre au profit de Laurent Werner

1615 (v. Augusti), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 368
(Inchoat. in Proth. fol. 319.) Erschienen Hannß vnd Geörg Müllenberger beder Kachler gebrüdere burgere Zu Straßburg
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Lorentz Werners burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 150 pfund
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren geb. geleg. Inn d. St. St. vff dem Alten weinmarck einseit n. hannß Ulrich Meÿers des Notarÿ behausung, And.seit hanß haasen dem Küeffer hind. vff den Rosen Gartt. stoßend, Dauon gend iiij mb iiij ß d gelts Abloßig mit j C v lb d dem Wilhelmer closter, Item vj ß d gelts Bod. Zinß der Sond.sich. Zum gutt. Leüth. Sunst ledig eÿg.
Item hauß, hoffestatt vnd höfflin mit All Ihren geb d glg. In d. St. St. Ane d. Steinstraß einseit n. Bläß hanß and. sit d dem hürzhorn hind. vff Vix Hummans erben Zu Niffern stoßend Dauon 3 lb 8 ß 3 d in zweÿ post. d. Allmoß. Zu S. Marx Sunst ledig eÿg.

La maison appartient en 1634 pour moitié aux héritiers de Thiébaut Werner de Marlenheim et pour moitié à Jean Müllenberger qui l’hypothèque au profit de Daniel Steinbock

1634 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 489
Erschienen hanß Müllenberger d. Kachler burger Zu St.
hatt in gegensein Daniel Steinbocken auch burgers alhie – schuldig seÿ 150. lb
dafür Vnderpfand sein soll haus, hoffstat vnd höfflin mit allen and.en ihren gebäwen & alhie An der Steinstraß neben Daniel Gaßer dem Würth zum Hirtzhorn && neben Börß Vrbans s: witib, hind. vff Vix Hamanns see: Zue Nüffern Erben stoßend gelegen, so zuuor v.hafftet umb 150. fl. dem Stifft S. Marx It. vmb 100. fl. Barthel Kalhard. dem goldschlag. sonst eigen
Item der halbtheil Ime für ungetheilt gebürend an einer behaußung im Rosengarten alhie, neben Josias Barbbeten dem goldarbeiter & neben hanß Ernweins see: Erben von Marlenheim gelegen, daran der and. halbe theil weÿ: diebold Werners deß Schultheissen see: Erben Zu Marlenh. zustendig eigen, Vnd dann 200. fl. so Lorentz Boner der Küeffer Zu Wangen Jährlich auf Bauli Bekerung vermög eines vnder deß Fleckens Marlenheimb Insigel ipsa conversionis Pauli A° 1624. vfgerichteten brieffs mit 10. fl. zuuer Zinsen schuldig

La deuxième moitié revient à la fille de Thiébaut Werner de Marlenheim, Marie Werner qui épouse en 1608 le boulanger Pierre Ammerbach, de Wangen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 114, n° 58)
1608. Peter Amberbach von Wangen der beck, J. Maria Diebold Werner von Marle tochter, 31. Octobris (i 116)

Marie Werner veuve de Pierre Ammerbach loue la maison au charretier Claude Wolff

1636 (11. Novemb.), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 901
Erschienen Cladi Wolff Faßzieher burg. Zu Str.
hatt in gegensein Maria Wernerin weÿ: Peter Amerbachs s: witiben mit beÿstand H Hanß Peter Gündels deß Notÿ. ihres Vogts bekannt,
daß Er von derselben vffrecht & ein Jahr lang von nechst künfftig Weÿhenachten An, entlehnt und bestand. Ein behausung mit Allen Ihren gebäwen & Alhie im Roßgart. geleg. für und vmb Einen Järlich Zinß benantlichen 26. gld. a 15. bz.

Le potier Jean Müllenberger vend sa moitié de maison à Marie Werner veuve de Pierre Ammerbach qui en devient seule propriétaire

1636 (30. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 690
Erschienen Hannß Müllenberger der Kachler burger Zue Straßburg (verkaufft)
Maria Wernerin, weÿ: Peter Ammerbachs deß Meelmans alhie see: hinderlaßenen Wittiben, derentwegen Ihr dochtermann herr Johann Carl Büchel Burger alhie Zu gegen, Welcher für besagte seine Schwiger & festiglich Kauffe
den halben theil, ihme Müllenberger für ungetheilt gebürend An hauß hoffstat höfflin und Stallung auch allen Andern ihren gebäwen & gelegen alhie im Rosengarten, einseit neben Josias Barbeten dem Goldarbeiter alhie, And.seit neben dieboldt Adamen von Marlenheim, hinden vff besagten Barbeten stoßendt, daran der vberig halbe theil Ihro der käufferin Zuuor zustendig, vnd obwohl dißer halbe theil beneben noch einer behausung herrn Daniel Steinbocken alhie vmb 300 fl verhafft. – zugangen und beschehen per 160. fl

Le notaire Jean Ammerbach vend en son nom et en celui de ses cohéritiers la maison à l’orfèvre Jean Charles Bauer en se réservant le droit de réméré

1643 (10. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 491 (expéditions) f° 225
Kauffbrieff hannß Carl Bauren deß Golt Arbeiters
Wir Hannß Rheinhard Voltz & in unserer Cancelleÿ & Notario erschienen ist unßer Burg. Johann Ammerbach der Notarius, hatt für sich und seine Erben eines vffrechten & iedoch mit nachgemeldt. Vorbehalt, verkaufft und Zu Kauffen gegeben
auch unßerm Burgern hannß Carl Bauren dem Golt Arbeitern
hauß, hoffstatt, höfflin und Stallung, mit allen deren Gebäwen & in dißer Statt im Thomanloch im Rosengart. neben Josia Barbetten dem Goltarbeitern, ein und anderseit neben diebold Adamen von Northeim, hind. vff hannß Jacob Spieß. deß huetstaffierers Erben Behaußung Zum Rosengarten genannt stoßend gelegen, für freÿ ledig und eig: Vnd ist dißer Kauff gewesen umb 112 Pfund 10 Schilling pfenning
dabeÿ hatt der Käuffer dem Verkäuffer gegönnt, daß verkauffte hauß innerhalt Zweÿer Jahren von dato gerechnet, entwed. für cih widerumb Zu lößen, od. aber anderwerts Wiederumb zu Verkauffen, vff deren fall einen od. den andern der Käuffer daß gekauffte hauß widerumb, Jedoch eher nicht alß w[ie] Ihme Zuvorderst obgemeldter Kauffschilling restituirt sein wirt abzutretten

Fils de l’assesseur des XXI Léonard Bauer, Jean Charles Bauer épouse en 1623 Marguerite Guckenmus, fille de l’aubergiste au Cheval
Mariage, cathédrale (luth. f° 9)
1623. Dom : Cantate 11.Maÿ. Johann Carlen Baur der Goldarbeiter Herrn Leonhardt Bauren des XXI. Sohn Vndt J: Margreth Herrn Christoff Guckenmuß Gasthaltters Zum Gaul Eheliche Tochter. Eingesegnet Montag 19. Maÿ (i 6)

Loup Guillaume Rollwagen vend au nom de son beau père Jean Charles Bauer la maison 225 livres à Jean Bernhard et à sa femme Anne Marguerite

1675 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 432-v
Herr Wolff Eberhardt Rollwagen, alß H. Johann Carl Bauren seines Schwäher Vatters, Vermög eines sub dato 5. hus. jüngstin außgefertigten mit deßen underzogener hand und beÿgestelltem Pittschafft Verwahrten (…) gewaltscheins hierzu constituirter Mandatarius
in gegensein Hannß Bernhardts und Annæ Margarethæ beÿder Eheleuth
hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier uff dem alten Weinmarckh im Roßgarten, einseit neben Lorentz Ernwein Von Marlenheim, anderseit neben herrn Jacob Wenckher dießer Statt ein und Zwantzigern, hinden uff Gißbrecht Veriuß den Jüngern ferbern stoßend gelegen – umb 450 Gulden à 15. batzen

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de l’avocat Frédéric Decker. En marge, quittance donnée au maçon Zacharie Zanger, propriétaire de la maison en 1695

1675 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 433-v
Hannß Bernhardt und Anna Margaretha beÿde Eheleuthe deren Nahrung gemein und theilbar seÿe mithien Sie anna Margareth kein ohnveränderte Nahrung habe
in gegensein herrn Friderich Deckhers U.I. Ddi und E.E. Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris – schuldig seÿen 150 pfund, daß Sie damit nach beschriebener behaußung behaußung erkauffen und Völlig bezahlen können
unterpfand, hauß hoffstatt höfflin, mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier uff dem alten Weinmarckh im Roßgarten, einseit neben herrn Jacob Wenckher Ein und Zwantzigern, anderseit neben Lorentz Ernwein Von Marlenheim, hind. uff Gißbrecht Veriuß den Jüngern ferbern stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Zachariæ Zangers des Maurers als jetzmahligen besitzers hierinn gemeldten Zum unterpfand, verlegten behaußung (quittung) Act. den 3.ten februarÿ 1695.

Fils du chef de redoute Jean Bernard, le tisserand Jean Bernard épouse en 1654 Anne Marguerite, fille du charretier Martin Jacob. Le pasteur indique en marge que la chambre matrimoniale a obligé Jean Bernhard à garder sa femme dans le conflit qui l’oppose à Jean Henri Bullian
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 107, n° 26)
1654. Ead. [Dncâ Exaudi 7. Maii] Hannß Bernhard der leinweber, Hannß Bernhardten deß Wahlmeisters nachgelaßener Son, Anna Margreth, Martin Jacob deß Faßziehers eheliche Tochter Zinst. 16. im frügebett
NB. dieße genaß* 9 Julii, Er Wolt sie nicht mehr Weil Joh: Heinrich Bullian Von ihr ward angeben, Sie Kame vor d. Ehgericht, da Sie ihm Zu behalten Würd Zuerkandt. 1655 in Febr. (i 108)

Jean Bernhard s’adresse aux Quinze pour pouvoir faire son chef d’œuvre bien qu’il soit marié. Comme il a dû épouser sa femme après avoir fini son apprentissage, il lui manque trois ans de compagnonnage pour satisfaire au règlement. Les Quinze accordent la dispense à condition qu’il fasse son chef d’œuvre dans les règles et qu’il n’engage ni apprenti ni compagnon pendant deux ans
1657, Protocole des Quinze (2 R 75)
(f° 201. Samsbt. den 24. 8.bris. – Hans Bernhard, per Dr. Bitsch, contra Leinenweber prod: Vnderth. Supplication Wildt pro Citato copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 218-v) Samsbt. den 14. 9.bris – Leinenweber Per Wild. Contra Hannß Bernhard prod: Gegenbericht, Dr. Bitsch pro Citat. copias vnd Zeit 14. tag erh.

(f° 230-v) Samsbt. den 28. 9.bris – Hans Bernhard d. Leinenweber per Dr. Bitsch, contra Leinenweber prod: Schloß recess, Wild. pro Citat. copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 237-v) Samsbt. den 12. X.bris -Leinenweber Per Wild. Contra Hannß Bernhard prod: Gegenbeschluß, Dr. Bitsch copias vnd Zeit 8. tag erh.

(f° 241-v) Samsbt. den 19. X.bris – Hans Bernhard Contra Leinenweber Ist die Sach vf beeder Parthen submission für beschloßen angenohmen vndt Erkandt, daß solche H. Eggen vnd H. Weßner bedenckens soll.

(f° 243) Samsbt. den 24. X.bris – H. Eggen, H. Weßner laßen per H. Frantzen referiren, Wie für Sie Zu bedencken gewießene Sach Hans Bernhardts deß leinenwebers Contra die Meisterschafft ermeldten handt Wercks beruhe darinn, daß Cläg. alß nicht mehr im ledigen Standt daß Meisterstück vnd Zwar nur eines davon dispensando Zumachen suchet, sich vf Johann Heÿbergers in Prot: 1656. fol: 102. befindliches præjudicium beruffend & Weilen aber vermög d. beclagten Gegenbericht bald nach seinen außgestandenen Lehr Jahren sich verheürath. müß. also daß ihme ane den respectiué Knappen vnd Wand. Jahren vff 3. Jahr ermanglet, alß Vermeine Deputati, Es were vf folgende weiß mit Ihme zu dispensiren.
In Sachen hannß Bernhard burgers v. Leinenwebers allhier Imploranten entgegen und Wid. E. E. Meisterschafft Leinenweber handwercks Anttwortter Ist vf einkommene Handlung vnndt beschehene submission auch besichtigung der Articull Erkandt, Würdt Implorant. die gesuchte dispensation gebettener maßen nit: sondern dieselbe hiemit dergestalt Verwilliget, Wann Er Zuvorderst daß Völlige Meisterstück nach besaag d. ordnung verfertigt, vnd alß dann auch nach 2. Jahr ohne Knappen vnd Jung. daß Handwerck Zutreib. haben, Ein solcher nach für Einen vollkommenen Meister passirt vndt gehalten w. solle refusis expesis.
Erkandt, Würdt d. Herren bedencken v. die vrtel placidirt.
(Publ. den 2. Jan. 1658)

Jean Bernhard hypothèque la maison au profit [des enfants] de Jean Paul Sebitzius pour lequel accepte leur tuteur le receveur Balthasar Frédéric Stœsser

1676 (17. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 476-v
Erschienen Hannß Bernhard
in gegensein Herrn Balthasar Friderich Stößers Schulschaffners alß Vogts Johann Pauli Sebizÿ – schuldig seÿe 75 lb
Unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäuwen und zugehördten alhier am alten Weinmarckh im Roßgarten, einseit neben herrn Jacob Wenckhern XV. anderseit neben Lorentz Ernwein Von Marlenheim, hinden uff Gißbrecht Verius den ferber stoßend gelegen

Autre hypothèque entre les mêmes

1676 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 957
hannß Bernhard
in gegensein herrn Balthasar Friderich Stößers Schulschaffners alß Vogts weÿl. herrn Pauli Sebizÿ Med. Doct. nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 25. lb.
Unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier am alten Weinmarckh im Roß Garten, einseit neben herrn Jacob Wenckher XV. anderseit neben Lorentz Ernwein Von Marlenheim hinden uff Gißbrecht Verjus den ferner stoßend gelegen,

Jean Bernhard hypothèque la maison au profit des enfants du greffier en chef de Saint-Marc Jean Georges Rhein

1677 (27. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 840-v
Johann Bernhardt der Weber
in gegensein H Johann Daniel Heßen Oberschreibers des großen gemeinen Allmosens Zu St. Marx Im nahmen H Johann Schmidts Schaffers daselbst alß Vogts weÿl. H Johann Georg Rheinen gewesenen Oberschreibers alda nunmehr seel. nachgelaßene Kinder – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebäwen undt zugehördten alhier im Rooßgarten, einseit neben H Jacob Wenckher XV. anderseit neben Lorentz Adam Von Marlenheim, hinden uff dem Rooßgarten stoßend gelegen, davon gehendt Jahrs 12. fl. loßig mit 300. fl. H Johann Friderich Deckher V. J. Ddo und E.E. Kleinen Rhats advocato et Procuratori

La maison revient, sans doute par vente judiciaire, au receveur de l’hôpital Balthasar Frédéric Stœsser qui épouse en 1673 Marguerite Rummelsperger, fille de conseiller au Magistrat, alors qu’il est greffier adjoint à la Chancellerie puis en 1689 Catherine Strintz, fille du marchand Jean Charles Strintz

Mariage, cathédrale (luth. f° 167-v n° 34)
1673. Dom. VIII post Trinit. Zum Z mahl Hr Balthasar Friedrich Stößer der Cantzleÿ Contractum Substitutus Weiland H. Gottfried Stößers geweßen Cantzleÿ Contractuum Notarÿ nachgelaß: ehel: Sohn, Jfr Margaretha Weiland Hr. Isaac Rumelspergers geweßenen Rhats Verwanthens erziehlt T. Donnerstag den 21. Julÿ, Münster

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 10-v n° 14)
1689. (16. 9.br) H. Friderich Balthasar Stößer deß Mehrern Hospitals dahier wohlbestellter Schaffner, vnd Jungfr. Catharina weÿl. H. Johann Carlen Strintzen deß Burgers vnd Handelßmanns alhier nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] B.F. Stößer alß Hochzeiter, Catharina Strintzin alß Hochzeiterin (i 12)

Balthasar Frédéric Stœsser vend la maison à Jean Clausmar de Marlenheim, manant de Strasbourg

1689 (15. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 498
H. Balthasar Friderich Stößer, Schaffner deß Mehrern Hospitalß allhier für sein eÿgene person
in gegensein hans Claußmars, Von Marlenheim, und ietzmahligen Schirms verwanthen allhier – auff die von Hh. Räth und XXI. den 8.ten huj. jüngst ertheÿlte permission gekaufft
hauß, höfflein, hoffstatt sambt allen deren Gebäuen, Rechten und zugehördten allhier im Thomanloch im Rosengarten, einseit neb. Lorentz Adam von Marlenheim, and.seit neb. /:tit:/ H. Jacob Wenckern, alt Ammeister, hind. auff erstged. H. Amstr. Wencker stoßend geleg., welche behaußung umb 150 lb Capital Fr. Maria Deckerin, gebohrner Jundtin wittib verhafftet – umb 30 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Jean Clausmar à acquérir la maison. Les députés rapportent que la maison comprend au rez-de-chaussée un bûcher qui était autrefois une écurie, une cuisine, à l’étage un petit poêle et deux chambres, un mauvais grenier pour y conserver le grain. Les murs sont en assez bon état, le sol et le lambris sont par contre anciens et délabrés. L’acquéreur versera comptant 60 florins sur les 360 du prix d’achat.

1689, Conseillers et XXI (1 R 172)
Augenschein referirte des haußes so hanß Claußmar von Marlenheim von H. Balthasar Friderich Stößern abkauffen willens
(p .295) Montags den 3. octobr. – Hb. nôe Hannß Claußmars burgern Zu Marlenheim, so willens von H. Balthasar Friderich Stößern des Mehrern Spithals schaffnern ein hauß im Thomans loch gelegen und Ihme Eÿgenthb. Zuständig Zuerkaufen bitt umb Obrigk. consens

(p. 296) Sambstags den 8. octobr. – Herr XV. Weßener und Rathherr Ehrlin referiren den eingenommenen augenschein des Haußes im Thomans loch gelegen, so hanß Claußner von Marlenheim von H. Balthasar Friderich Stößern schafnern im Spithal ahn sich Kaufen will, habe unten ein höfflein, holtz hauß, so vorhin Eine stallung geweßen und Küchlein, darüber Ein stüblein und 2. Cammern, so dann oben ein schlechter boden Zur fruchtschütten die Mauren seÿen annoch in Zimblichen standt, boden vnd getäfel aber schlecht, und alt: der Kauf solle geschehen umb 360. fl. darvon nur 60. fl. den Verkäufer gegeb. werd. 300. fl. aber stünden schon darauf, und wolle der Käufer der Deckerischen fr. wittib sollche ferner Verzinßen, Er seÿe in den Schirm albereit eingeschrieben, vnd stehe auf so erstattete Relation Zu Mgh. herren, ob Sie in seinem begehren willfahren wollen.
Erkandt, willfahrt, und vorige Herren deputirt der Verschbung in der Contractstub beÿ Zu wohnen, so dann der Deckerisch. fraw Wittib Zu ihrer nachricht part davon Zugeben.

Les enfants et héritiers de Jean Clausmar vendent la maison au maçon Zacharie Zanger et à sa femme Anne Barbe Schupp (Müller)

1695 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 38
(prot. fol. 4: b) erschienen Andres Claußmann burger zu Wangen, Ferner Hanß Claußmann von Marlenheim, Niclaus Claußmann von ged. Marlenheim, Henrich Claußmann, Lorentz Claußmann, Mehr Bechtold Adam, als Ehevogt Annæ Claußmännin, Sodann Hannß Moßbach alß Ehevogt Bridæ Claußmännin auch von ged. Marlenheim, alle alß weÿland Hannß Claußmanns gewesenen burgers zu Marlenheim hinterlassene Kinder und Erben [unterzeichnet] Andres Claus Mor
haben in gegensein Zachariæ Zangers, deß Maurers vnd Annæ Barbaræ gebohrner Müllerin, deßen ehelicher Haußfrawen (verkaufft)
Eine behaußung, Höfflein, Hoffstatt samt übrigen ren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier im Thomanloch am sogenandten Rosen Gartten, einseit neben Lorentz Adam von Marlenheim seel. Hinterlassenen Erben, anderseit neben /:tit:/ H. Jacob Wenckers, alten Ammeistern und XIII.ern hind. auff ged. Rosengartten stoßend gelegen, welche behausung zuvorhien umb 150 lb Kauffschillings Rest Jfr. Mariæ Magdalenæ Jundtin verhafftet, in übrigen gegen männiglich freÿ ledig und eÿgen, Ist dermalen solcher Verkauf und Kauff über die jetz angegebene Jundische beschwärdte, welche die Käufferer übernommen, vnd deßwegen die Verkäuffere schadloß zuhalten, zugesagt haben fürgangen und geschehen für und umb 105 pfund
Paulo post ist verglichen, daß wofern die Käuffere, den in d. verkaufften behaußung befindlichen Stall ändern oder gar hinwegthun wolten, Sie denen verkäufferen den rauff und Kripff die darinn seind ohne einig. entgeld abfolgen und Zukommen laßen sollen versproch. eod.

Les experts estiment la maison 350 livres lors de l’inventaire dressé après la mort d’Anne Barbe Schupp.
Zacharie Zanger vend la maison 500 livres au boucher Jean Georges Buxbaum et à sa femme Anne Marie Bæhr

1728 (16.9.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 438
H. Samuel Zanger Maurer und Steinhauer
in gegensein hannß Georg Buxbaum des metzgers und Annæ Mariæ geb. Bährin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derseben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Thomanloch in dem Roßengäßlein, einseit neben H. Lt Wencker registratore allhiesigen archivs, anderseit neben Johannes Schmidt dem schneider hinten auff den sogenannten Roßen gartten – ihme in vätterlicher Verlaßenschaffts abtheilung erblich ahnerwachßen mithin eigenthümlich zuständig – um 250 pfund verhafftet, geschehen um 250 pfund

Fils d’un tonnelier d’Ochsenberg en Wurtemberg près de Heidenheim, Jean Georges Buxbaum épouse en 1724 Anne Marie Bæhr, fille du serrurier Jean Jacques Bæhr : contrat de mariage, célébration
1724 (15.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 110
Eheberedung Zwischen Georg Buxbaum, dem Ledigen Metzger Von Oxenberg aus dem Würtenbergerland gebürtig, weÿland Meister Johann Buxbaums, des gewesenen Küblers und burgers daßelbsten, nunmehr seeligen Hinderlaßenen Sohns, als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren: und Tugendsahmen Jungfrauen Annæ Mariæ Bährin, weÿland des Ehren: vnd Wohl Vorgeachten herrn Johann Jacob Bähren des geweßenen Stattschloßers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil, getroffen
So beschehen in Straßburg (…) auf Mittwoch den 15. Marÿ 1724 [unterzeichnet] hanß georg buxbaum als hoch zeider, Anna Maria bärin alß hoch zieterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1074 f° 188-v)
Anno 1724. den 22. Mertz seind nach geschehener ordetlicher Außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Georg Buchsbaum der ledige Metzger von Ochsenberg in dem Hertzogthum würtemberg, Johann Georg Buchsbaum deß burgers und Metzgers daselbst ehelicher Sohn und Jungfr. Anna Maria Bärin weil. Johann Jacob Bären deß gewesenen burgers und Stattschloßers alhie hinderlaßene ehel. dochter [unterzeichnet] hans georg buxbaum als hochzeiter, Anna Maria bärin als hochzätern (i 192)

Jean Georges Buxbaum devient bourgeois quatre mois après son mariage
1724, 4° Livre de bourgeoisie p. 910
Johann Geörg Buchsbaum d. Metzger von ochßenberg in dem würtenberger Landt geb., erhalt das b. Von seiner ehefr. Anna Maria weÿl. Johann Jacob Bähren gewes: b. undt Stattschloßers alher hint. tochter, umb die tertz des alt. b. will beÿ E. E. Zunfft Zur blum dienen, Jur. Eoden [17. Julÿ 1724]

Jean Georges Buxbaum s’adresse aux Quinze pour obtenir le grand droit que lui refuse le Conseil des bouchers en s’appuyant sur le règlement qui permet d’accorder chaque année le grand droit à un étranger, à un fils de bourgeois et à quatre fils de maîtres. Or tous les droits n’ont pas été attribués, il ne portera pas non plus préjudice à un autre boucher puisqu’il reprend l’étal de Jean Georges Magnus. Le Conseil objecte que le demandeur aurait obtenu la place réservée aux étrangers s’il s’était présenté plus tôt. Les Quinze décident conformément à un de leurs jugements de 1721 d’attribuer au pétitionnaire le grand droit qui n’a pas été attribué à un fils de bourgeois
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
Johann Georg Buxbaum Ca. E. E. Zunfft der Bluhm
(p. 57) Sambstag d. 3. Martÿ 1725. – Moss. noê Johann Georg Buxbaum des burgers und Metzgers Cit. E. E. Zunfft der Bluhm H. Zunfft Meister prod. Unthg. Memoriale mit beÿlagen Sub lit A et B umb Gnädige Dispensation Zum Großen Zunfftrecht, bitt nach deßen jnhalt. Gug bitt Deputationem und setzt auch dießes petitum Zu Mgh. Erkantnß. Moss. bitt auch Deput. Erk. ut modo [mit gebettener Deputation willfahrt]

(p. 67) Sambstag d. 10. Martÿ 1725. – Johann Georg Buxbaum Ca. E. E. Zunfft der Bluhm
Obere Handwerckh Herrn laßen durch herrn Secret. Kleinclaus referiren, daß Johann Georg Buxbaum der burger und Metzger allhier d. 3. huj. contra E. E. Zunfft Zur Bluhm ein Unthg. Memoriale mit beÿlagen Sub lit A et B producirt, darinnen er meldet die beÿlag Lit. A. so ein Extract aus E. E. Zunfft Zur Bluhm Gerichts protocoll de dato 15. febr. jüngst, Weiße Wie er sich beÿ ged. Zunfft gehorsambst angemeldt, umb allda Verpflichtet zu werden, undt das Große Zunfftrecht Zu genießen, maßen er sich den 22. Martÿ 1724. dazu habe einschreiben laßen, mit welchem begehren er aber an Mgh. Verwießen worden, Weilen er nun ein hießiger Burger seÿe besag beÿlag Lit. B /:so ein burger Schein, daraus erhellet, daß Implorant den 17. Julÿ 1724. das Burgerrecht von seiner Ehefrawen Anna Maria weÿl. Joh: Jacob Bähren geweßenen Statt Schloßers tochter erhalten:/ und aber Vor dieses Jahr kein burgers Sohn und nur Zweÿ Meisters Söhn sich umb ermeltes Zunfftrecht angemelt, da jährlich denen articulen nach ein Frembd ein burgers Sohn und Vier Meisters Söhn alß Groß Zünfftig angenommen würden, worzu noch Komme daß er auch Keinem andern Metzger Verhinderlich sein werde, maßen er Joh: Georg Magnus des Ältern Banck, lehnungs-weis annehmen und fortführen wolte, deßwegen der Hoffnung lebe, daß er alß burger an platz eines Burgers Sohn, oder eines der Zweÿ vacirend gebliebenen stellen vor Meister- Sohn Zu dem Großen Zunfft Recht der Metzger gnädig auffgenommen werden Könte, alß bathe er Mghh. demüthig mit dero hohen Dispensation Zu solchem Zunfftrecht gnädig auffgenommen Zu werden, Ihme ex gratia gnädig Zu willfahren
Auff dieses Memorial habe der Citirte H. Zunfftmeister umb Deputation gebetten, und das petitum Zu Mghh. Erkantnuß zusgesetzt.
Beÿ bewilligt und Verwichenen Mitwoch beseßener Deputation habe der Implorant sein petitum wiederhohlet, Nahmens ged. Zunfft hatten H. Joh: Georg Ehehalt Exsenator, undt H. Joh: Friderich Pfeffinger geantwortet, daß bereiths schon ein Frembder dießes Jahr Zu dem Großen Zunfftrecht gelaßen worden, undt wann dieser Vor jenem sich angemeldet hätte, würde er auch vor Ihm angenommen werden sein, Allein der Implorant habe 12. Jahr lang allhier gearbeithet, wollen Sie alßo die Dispensation zu Mhgh. gestellet haben.
Auff seithen der Hh.N Depp: finde man daß Weilen die Meisters Söhn die platz der burgers Söhn und Frembden, wann Von dießen Keine vorhanden, ersetzen Können laut articuls de A° 1721 /:vid. Mgd. Memorial de dicto Anno fol. 85:/ der billichkeit gemäs seÿe, daß wann Keine Meisters Sohn Vorhand. auch deren ledige platz durch burgers Söhne und Frembder præstatis præstandis Zu ersetzen seÿen, und weilen nunmehro annoch Zweÿ plätz so vor Meisters Söhne gewidmet ledig und offen stünden, die Zunfft dem Imploranten sein petitum auch nicht schwehr mache, alß habe man davor gehalten, daß der Implorant ane statt des dritten Meisters Sohns Zue erlegen schuldig sein solle, die Genehmhaltung Zu Mghh stellend.
Erkandt, Bedacht gefolgt.

Affaire qui appose les bouchers Jean Georges Buxbaum et Albert Bechtle, connue seulement par les notes du greffier, le registre étant fragmentaire
1726, Protocole des Quinze (2 R 131)
(Notes p. 113) Sambst. den 14. Xbris – M. Joh: Georg Buxbaum brg. u. Metzger Ca. Albrecht Bechtle auch bgrs u. Metzgers prod. uth. appel. kl. beÿl. A. B. dieße appel. gn. Zu recipiren u. will ad prox. den ggr. darzu v.künten laßen. Erk. soll Verkhündtet Werden.

Jean Georges Buxbaum demande à être admis à l’hôpital pour le restant de ses jours. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient avec avis favorable aux administrateurs de l’hôpital
1751, Conseillers et XXI (1 R 234)
Johann Georg Buxbaum der burger wird ad dies vitæ in den mehrern Hospithal recipirt
(p. 188) Sambstag den 18.ten Decembris 1751. – Faust n. Johann Georg Buxbaum des burgers und Metzgers producirt unterth. Memoriale und bitten mitt beÿl. sub Lit. A biß E incl.
Erkandt, wird der Implorant an die hochansehnliche Hh. pflegere des mehrern Hospithals, umb allda lebtägig verpfleget Zu werden, Verwießen.
Depp. H. Rathh. Gayneau, H.. Rathh. Busch

Jean Georges Buxbaum et Anne Marie Bær vendent la maison au boucher Jean Adam Fuchs et à sa femme Marie Marguerite Kraus

1734 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 143-v
hannß Georg Buxbaum dem Metzger und Anna Maria geb. Bärin
in gegensein Johann Adam Fuchs des Metzgers und Mariæ Margarethæ geb. Kraußin
Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im Thoman: loch im Roßen gäßlein einseit neben einem der Ottonischen stifftung gehörigen hauß, anderseit neben Johannes Schmidt dem Schneider, hinten auff den so genannten Roßen: gartten – um 200, 50 und 250 pfund (verhafftet), als ein am 16. Septembris 1729 erkaufftes guth – um die 600 pfund ausmachende capitalien und noch 50 pfund beschehen

Fils d’un aubergiste et brasseur d’Öhringen en comté de Hohenlohe, Jean Adam Fuchs épouse en 1727 Marie Marguerite Kraus, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1727 (13.1.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 12
Eheberedung zwischen H. Johann Adam Fuchß, ledigen Metzger, Weÿl. H. Johann Leonhard Fuchßen gewesenen Wirths und biersieders Zu Ehringen in der graffschafft hohenlohe nachgelaßenem ehelichem Sohn, alß dem bräutigam, beÿständlich H. Johann Jacob Kammen Metzgers und burgers allhier ane einem
So dann Jgfr. Mariæ Margarethæ Kraußin, weÿl. H. Johann Geörg Kraußen gewesenen Metzgers und burgers allhie mit Frauen Eva Maria gebohrner Helmstätterin ehelich erziehlten Tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin mit assistentz H. Johann Michael Vesten Metzger und burger allhier Ihres Stieffvatters und H. Joh: Diebold Vogts, holtzhändlers und burger allhier Ihres Schwagers andern theils
Actum Straßburg Montags den 13.ten Januarÿ A° 1727. [unterzeichnet] Johann Adam fuchß alß hochzeiter, maria margretha Kraußin alß hochzeitern

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 118-v)
1727. Domin: Quinquag: et Quadrag: seindt außgeruffen vndt Mittwochs daraufff als den 5. mart. Ehelich eingesegnet worden Johann Adam Fuchs lediger Metzger von Ehringen in der graffschafft hohenloh Johann Leonhard Fuchsen geweßenen Burgers vndt Biersieders allda Nachgel. Ehel. Sohn vnd Jungfrau Maria Margaretha Kraußin, Johann Georg Kraußen geweßenen burgers undt Metzgers allhier Nachgel. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Adam Fuchß alß hochzeiter, maria margretha Kraußin als hochzeitrin (i 121)

Jean Adam Fuchs devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1727, 4° Livre de bourgeoisie p. 934
Joh. Adam fuchs d. Metzger Von öhringen erhalt d. b. Von seiner ehefr. Maria Marg. Kraußin weÿl. Johann Geörg Kraußen hint. tochter umb die tertz d. alt. b. will beÿ E E. Zunfft Zur blum dienen. Jur. d. 27.ten Martÿ 1727.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Thomann qui appartient aux parents de l’épouse qui apporte une part d’un étal de boucher
1727 (25.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 3) n° 48
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehren: und Vorgeachte hr. Johann Adam Fuchs, Metzger und die Ehren und tugendsahme Frau Maria Margaretha gebohrne Kraußin, beede Eheleuthe undt burgers allhier einander in den Ehestandt zugebracht, und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten (…) So beschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg, Freÿtags den 25. Aprilis Anno 1727. in beÿsein der Ehefrauen geliebter Eltern
In einer allhier zu Straßburg ane dem Thomæ Loch gelegenen: der Ehefrauen Eltern zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Antheil ane einem Metzgerbanck (F.) Benandtlich, ein vierer theil Vor unvertheilt, von und ane einem Metzigbanck unter der Kleinen oder neuen Metzig gelegen (…)

Jean Adam Fuchs est régulièrement élu huissier de la tribu et préposé aux ventes avec Simon Seck. Tous deux sont rappelés à l’ordre en 1755 pour ne pas avoir pris les mesures nécessaires lors des désordres qui se sont élevés entre les bouchers
1743, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 121-127)
(IX 121) Johann Adam Fuchs, fol: 16.b, 18.a, 24.b, 61.b bis, 90.a, 97.a, 176.b, 343.a, 358.a [le registre manque]
(IX 124) Johann Adam Fuchs, fol. 8.a (bis), 11.b, 75.b, 76.a, 138.a (bis) – A° 1753 fol. 14.a, 14.a, 98.b, 98.b, 106.a – Ehefrau 67.a*
(IX 127) Johann Adam Fuchs, fol. 5.b, et 6.a, 49.a, 70.a et b. – A° 1757 12.a (bis)

1743, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 122)
(f° 8) Donnerstags den 12. Februarÿ 1750. Auff Fastnacht zeit 1750. haben sich umb nachfolgende Ämter beÿ E. E. Zunfft Zur Blum nach alten Gebrauch und Gewonheit geschrieben gegeben und seind beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

(f° 75-v) Donnerstags den 25. Februarÿ 1751. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit 1751. haben sich um nachfolgende Ämter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

(f° 138) Donnerstags den 17. Februarÿ 1752. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit 1752. haben sich um nachfolgende Ämter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

1743, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 123)
(f° 13-v) Donnerstags den 6. Martii 1753. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit 1753. haben sich um nachfolgende Ämter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

(f° 98) Mittwoch den 20. Februarÿ 1754. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit. haben sich um nachfolgende Ämbter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben, auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

1755, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 125)
(f° 5-v) Mittwoch den 12. Februarÿ 1755. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit. haben sich um nachfolgende Ämbter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben, auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

(f° 49) Dienstags den 11.ten Novembris Anno 1755. – Johann Adam Fuchß, der Zunfftbüttel und Simon Seck der Accisgarde wurden ex officio vorgestelt, pt° daß Sie auf die unter beeden Metzgen sich jezuweilen eräugnende Unordnungen nicht wie sich gebührt Achtung geben, und gehöriger maßen angeben.
Beede Beklagte zugegen, medlen daß Sie so viel Ihnen möglich Ihren aufgetragenen Befehlen nachgeleben, bitten absolutionem.
Erkanndt, seÿe denselben mit allem Ernst anzubefehlen, daß Sie hienkünfftig auf die Unordnung in beeden Metzger beßer achtung geben und solche gebührender massen angeben sollen.

(f° 70) Mittwoch den 3. Martii 1756. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit. haben sich um nachfolgende Ämbter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben, auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

1760, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 128)
Johann Adam Fuchs, fol. 12.a, 16.b – Wittib fol. 24.a
(f° 12.a) Donnerstags den 21. Februarÿ Anno 1760. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit. haben sich um folgende Ämter nach altem Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben, auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

Jean Adam Fuchs, et Marie Marguerite Kraus hypothèquent la maison au profit de l’employé à la halle Hector Gombault et du conseiller Jean Klein

1754 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 628 n° 36
Johann Adam Fuchs der metzger und Maria Margaretha geb. Kraußin mit beÿstand ihrer halbbändigen brüder Adolph und Georg der Vest beede metzger
in gegensein H. Hector Gombault des kauffhauß bedienten und H. Rathh. Johann Klein als Pfleger der Allmoßen beÿ E. E. Zunfft der Blum – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren rechten und gerechtigkeiten im Roßengäßel, einseit neben Johann Schmidt dem schneider, anderseit neben (-), hinten auff die Theurkauffische wittib
ferner einen metzig banck unter der kleinen metzig, einseit neben vorgedachten Adolph Vest, anderseit neben Diebold Vogt dem metzger und consort, hinten auff den Rindshäutergraben, davon gibt man 11 ß 3 d ane bodenzinß

Anne Marguerite Kraus meurt en 1754 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison 375 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 702 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 477 livres, le passif à 1615 livres. La défunte a fait son testament en 1753 dans sa maison, dans une pièce au premier étage dont les fenêtres donnent en partie sur la rue et en partie sur la cour.

1754 (5.11.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 960) n° 68
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und Tugendsamen Frauen Mariä Margarethä gebohrner Kraußin, des Ehrenachtbaren H. Johann Adam Fuchßen, des Metzgers und burgers allhier, wie auch beÿ E. E. Zunfft zur Blum haupt Kanndten, geweßener Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1754. – nach ihrem den 28.ten Septembris dießes zu end lauffenden 1754.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl Hintritt, Zeitlichen hinter sich verlaßen – So geschehen allhier Zu Straßburg, Dienstags den 5.ten Novembris A° 17540
Die Verstorbene seelige hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt, 1.mo den Ehrenachtbahrn H. Johann Georg Vesten dermahlgen Schencken in allhießigen teutschen mehrern Hospithal und burgern allhier wie auch der Ehren: und tugendsame Frau Mariam Magdalenam gebohrner Vestin, H. Daniel Vixen des Kornwerffers und burgers allhier Ehefrau, der abgeleiben seel. vollbändiget Schwester weÿl. frauen Mariæ Magdalenæ Vestin gebohrner Kraußin, mit auch weÿl. H. Georg Vesten geweßenem Metzger und burgern allhier, Ihres geweßenen Ehemanns ehelich erzeugten Kindern, in den ersten, 2.do weÿl. Mariæ Evä Vogtin gebohrner Kraußin mit auch weÿl. H. Diebold Vogt geweßenen Holtzhändlers burgers allhier ehelich erziehlte und der Verstorbenen seel. vollbändige Schwester Kindern nahmentlichen die Ehren und tugendsame Frau Annam Mariam Holdererin gebohrne Vögtin, weÿl. H. Johann Georg Holderers, des geweßenen bierbrauers und burgers allhier hinterlaßene Wittib, ferner H. Johann Jacob Vogt dem bierbrauer und burger allhier, weiter die Ehren und tugendsame Frau Mariam Salome Petschin gebohrne Vögtin, Paul Petschen, des bierbrauers und burgers allhier verlaßene Ehefrau, sodann H. Diebold Vogt, den Metzger und burgern allhier, dieße samtliche in den Zweÿten, 3.tio den Ehrenachtbarn H. Adolph Vest, den Metzgern und burgern allhier, der Defunctæ halb bruder in den drittenn und dann 4.to den Ehrenachtbahrn H. Johann Georg Vest, den Schultheißen in vorgedachtem teutschen Mehrern Hospithal und burgern allhier gleichmäßig der Verstorbenen seel. halbbruder in den Vierten und letzten Stammtheil. Alle vorbeschriebene von der verstorbenen seel. zu ungleichen portionen und Antheilern Verlaßene Erben, so dem Geschäfft insgesamt persönlich beÿgewohnet.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomans loch in dem sogenannten Rooßengäßlein gelegener und in dieße Verlaßenschafft eigenthümb. gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer Behaußung und Metzigbanck. (T.) Nembl. eine Behausung, Höfflein und hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg im Thomansloch in dem sogenannten Rooßengäßlein einseith neben einem der Ottonischen Stifftung gehörigen hauß, anderseith neben Johannes Schmid, dem Schneider und burgern allhier, hinten auf den sogenannten Rooßengarten, stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen, und ist solche behaußung durch der Statt Straßburg geschwornen Hh. Werckmeistern Vermög des beÿ mein Notarÿ Concept befind. Abschatzungs Zeduls de dato 25. Octobris 1754. æstimirt und angeschlagen worden pro 375 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamenter Kaufbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangenden Insiegel verwahret de dato 15. Aprilis 1734.
(E.) Sodann ein vierter theil vor ohnvertheilt von und ane einem Metzigbanck unter der kleinen Metzig gelegen (…)
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangener ohnveränderten Guths, Vermög über beeder geweßener Eheleuthen durch H. Johann Philipp Lichtenberger Not. publ. et Pract. allhier in Anno 1727. zugebrachter Nahrung errichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Der Erben ohnverändertes Vermögen, Sa. hausraths 31 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. Goldener ringe 7 lb, Sa. Eigenthumbs ane einem Metzig banck 228 lb, Sa. Schuld 100 lb, Sa. der Guths Ergäntzung (335, Abgang 2, Compensando) 333 lb, summa summarum 702 lb
Dießemnach wird auch, und zwar weilen die sambtliche Erben, auf die theilbare Nahrung tam active quam passive Verzug thun, des Wittibers ohnverändert und theilbares Vermögen Sub una Massa beschrieben, Sa. hausraths 56 lb, Sa. Schweinenfleisch, Speck und Schmaltz 4 lb, Sa. Silbers 10 lb, Sa. baarschafft 25 lb, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 375 lb, Sa. Activ schuld 6 lb, Summa summarum 477 lb – Schulden 1615 lb, In Gegeneinaderhaltung 1137 lb – Stall Summa, nichts
Copia der Eheberedung (…) den 13. Januarÿ 1727 Not. Johann Philipp Lichtenberger
Copia Codicilli – die Ehren und tugendsahme Frau Maria Margaretha gebohrne Kraußin des Ehrenachtbarn H. Joh: Adam Fuchßen des Metzgers und burgers wie auch beÿ E. E. Zunfft zur Blum Hauptkanden alhier zu Straßburg eheliche Haußfrau, mich unterschriebenen Notarium (…) zu sich in dero nachbenanndte Wohnbehaußung berufen laßen, Welche wir dann daselbst kranck und schwachen Leibes derowegen auf einem Bette liegend, jedoch beÿ guter richiger Sinnen, Vernunfft und Verstand (…) in der von der Codicillirerin beneben Ihrem mehrerwehntem Ehemann bewohnenden ane dem Thomansloch in dem sogenannten Rooßen Gäßlein gelegene behaußung deren auf dem erstern Stockwerck befindlichen stuben, mit denen Fenstern zum theil auf die Gaß und zum theil in den Hoff aus sehend (…) Sambstag den 10. Martii Abends Zwischen acht und Neun Uhren beÿ dreÿen hellbrennenden Lichtern Anno 1753, – Georg Friderich Nenter Notarius juratus

Jean Adam Fuchs se remarie en 1755 avec Marguerite Barbe Remes, veuve du garde Jean Philippe Lobstein : contrat de mariage où Jean Adam Fuchs adopte le fils issu du premier mariage de sa femme, célébration après avoir obtenu des Conseillers et des Vingt-et-Un dispense de se marier avant la fin du deuil.
1754 (11. Xbr), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 32
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen H. Johann Adam Fuchß der Metzger und burger allhie und beÿ E E Zunft Zur Blum Haupt Kanden, mit beÿstand H. Johann Michael Schwartzländer des Metzgers und burgers allhier alß Hochzeiter ane Einem
So dann die Ehren und tugendsame Fr. Margaretha Barbara gebohrne Remeßin Weÿl. H. Johann Philipp Lobsteins, des geweßenen allhießigen Statt Thurnhüters und burgers allhier hinterlaßene Wittib mit beÿstand H. Johann Friderich Zeÿsolff, des allhießigen Verburgerten Gards Von allhießigem ohmgeld, als Hochzeiterin ane dem Andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 11 Decembris Anno 1754. [unterzeichnet] Johann Adam fuchß alß hoch Zeitter, margerda barbara lobsteinin gebohren remeßin als hochzeiterin

Viertens verspricht der Hochzeiter aus sonderbarer Liebe und affection gegen seiner Frau Hochzeiterin, daß das der Hochzeiterin dermahlen habendes und mit ihrem Verstorbenen Ehemann Johann Philipp Lobstein ehelich erzeugtes Söhnlein nahmens Johann Michael Lobstein hienkünfftig mit seinem etwann ehelich mit dieser seiner Frauen braut erziehltenden Kindern auf seinem todtfall in gleiches Erb stehen

1755, Conseillers et XXI (1 R 238)
(p. 18.) Sambstag den 25.ten Januarÿ 1755. – Pastorius nôe Johann Adam Fuchß des Metzgers büttels E. E. Zunfft der Metzger alhier et Sponsæ Margarethä Barbarä gebohrner Roemes von Ingweiler gebürtig Weÿl. Johann Philipp Lobstein gewesten Thurnhüters alhier hinterl. Wittib producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿlagen Sub Lis. A er B pt° gnädiger dispensation Von übriger trauerzeith.
Erkandt, wird des von denen Imploranten angebrachte petitum dahin gehend Mhhen geruheten ihnen Zu erlauben sich in tempore Luctus, worinnen sich annoch beede Imploranten befinden, Mit einander Verehelichen zu dörffen, Zu bedacht gezogen.
Depp. H. Rathh. Breÿ, H. Rathh. Käßhammer.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 333, n° 1229)
1755. Mittwoch d. 21. May seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Joh. Adam Fuchs Metzger wittwer und b. allh. und Fr. Margaretha Barbara wel. Joh. philip Lobsteins des thurn hüters hinterlassene Wittib [unterzeichnet] Johann Adam fuchß Alß hoch Zeuter, margreda barbra ales hogzeiterin (i 338)

Originaire de Lahr, le musicien Jean Philippe Lobstein épouse en 1742 Marguerite Barbe Remus, fille de maréchal ferrant
1742 (24.4.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 113
Eheberedung – zwischen Johann Philipp Lobstein, dem ledigen Musico, Von Lahr im Preißgau gebürtig als dem bräutigams ane einem
So dann Margaretha Barbara Remussin, weÿl. Philipp Jacob Remus, geweßten huffschmidts und burgers allhier, mit Frauen Margaretha gebohrner Botzin so dermahlen an Bernhard Fischer den Zimmermann und Schirmern allhier Verheurathet, ehelich erziehlter tochter, als der hochzeiterin ane dem andern Theil
Straßburg, auff dienstag den 24.ten Aprilis Anno 1742. [unterzeichnet] Johann Philipp lobstein, als hochzeiter, Margretha Barbara Remisin als hochzeiterin

Jean Adam Fuchs et Marguerite Barbe Remus font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Les apports du mari s’élèvent à 327 livres, ceux de la femme à 274 livres.

1757 (27.6.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 961) n° 93
Inventarium über des Ehrsam: und bescheidenen Joh. Adam Fuchßen, des Metzgers beÿ E: E: Zunfft zur Blum allhier Hauptkannthen und der Ehren und tugendsamen Fr. Margarethä Barbarä gebohrner Remeßin beede Eheleuthe und burgere allhier einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen auffgerichtet Anno 1757. – einander vermög der vor mir Notario d. 11. Decembris Anno 1754. errichteten Ehepacten vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, auf Montag den 27. Junÿ Anno 1757. in Præsentia H. Joh: Bernhard Fischer, des Obskrempen und Schirmers eingangs gemeldter Ehefrauen respe. Stieffvattern, und erbettenen Assistenten.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomans loch in dem sogenanndten Roßengäßlein gelegenern und hernach beschriebenen Behaußung befunden worden, wie folgt.
Eigenthum an einer behausung und Metzigbanck. Eigenthum an einer Behaußung und Metzigbanck. (M.) Nehml. eine Behausung, Höfflein und Hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden u. Gerechtigkeit, all. Zu Straßburg im Thomansloch in dem sogenannten Rooßengäßlein 1. s. neben einem der Ottonischen Stifftung gehörig. hauß, 2. s. neben weÿl. Johannes Schmiden des Schneiders und burgers allh. hinterlaßenen Erben, hinten auf den sogenannten Roßengarten gelegen, und ist solche behaußung außer denen hernacher passivé eingetragenen Capitalien freÿ, leedig u. eigen, anbeneben verglichener maßen ohnpræjudicirlichen ausgeworffen pro 850. lb. Darüber besagt 1. teutscher pergamenter Kaufbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertiget u. dero anhangenden Insiegel verwahret d. d. 15. Apr. 1734.
(M.) So dann i. vierter theil vor ohnvertheilt von und ane einem Metzigbanck, unter der kleinen Metzig gelegen (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. hausraths 78 lb, Sa. Silbers 18 lb, Sa. goldene Ring 5 lb, Sa. baarschafft 78 lb, Sa. Eigenthums ane einer Behausung und Metzigbanck 1200 lb, Summa summarum 1380 lb – Schulden 1098 lb, Nach diesem abzug verbleibt 282 lb, – Und wann darzu gerechnet die haussteuren antreffen 48 lb, Des Ehemanns völliges in die Ehe gebrachtes Guth 327 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 97 lb, Sa. Silbers 22 lb, Sa. goldener Ring 8 lb, Sa. baarschafft 100 lb, Summa summarum 229 lb – Darzu gelegt die der Ehefrauen ane denen Haussteuren gebührige Helffte 45 lb, der Ehefrauen gesamte in die Ehe gebrachte Nahrung 274 lb

Jean Adam Fuchs meurt en 1760 en délaissant pour héritier son fils adoptif. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 237 livres. L’actif de la communauté et des héritiers s’élève à 763 livres et le passif à 1 312 livres. L’inventaire rapporte que le défunt a racheté les parts d’immeubles aux héritiers de sa première femme

1760 (20.5.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 962) n° 130
Inventarium über weÿl. des Ehrsam: und bescheidenen Johann Adam Fuchßen des gewesenen Metzgers und beÿ E: E: Zunft zur Blum Hauptkandten, wie auch burgers allhuer zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1760. – nach seinem den 29. Martii dieses lauffenden 1760.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenachtbaren Herrn Johann Heinrich Juncker, des taback fabricanten und burgers allhier, als geordneter und geschworener Vogts der hinterbliebener Wittib mit weÿl. Johann Philipp Lobstein ihrem erstern Ehemann ehelich erzielten Söhnleins, Nahmentlichen Johann Michael Lobstein, so ohngefehr 8 ½ Jahr alt, so von dem Defuncto, kraft hernach copialiter eingetragener Eheberedung §° 4.to adoptiret worden, welches aber diese Verlaßenschafft nahmens solcjen adoptirten Erbens anderst nicht als cum Beneficio legis et Inventarii angetretten haben will, inventirt und ersucht durch die Ehren: und tugendsame Frau Margaretham Barbaram gebohrner Remeßin, die hinterbliebene Frau Wittib beÿständlich S.T. H. Johann Daniel Busch J.U. Lti wie auch Canc: Substit: allhier – So beschehen allhier zu Straßburg auf Freÿtag den 30. May Anno 1760.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomansloch in dem sogenanndten Rooßengäßlein gelegen und in diese Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behausung und Metzigbanck. (E. T.) Nehml. eine Behausung, Höfflein und Hoffstatt mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alh. zu Straßburg im Thomansloch, in dem sogenannten Rosengäßlein, Einseith neben einem der Ottonischen Stiftung gehörigen Hauß, anderseith neben weÿl. Johannes Schmidten des Schneiders und burgers alhier hinterlaßenen Erben hinten auf den sogenannten Rooßengarten stoßend, gelegen, und ist solche Behaußung außer denen hernach passivé eingetragenen Capitalien freÿ, leedig und eigen. Und ist vorstehende Behaußung, vermög der von allhießiger Statt Straßburg geschwornen Hh. Werckmeisteren Zu mein des Notarii Consept geliefferten schrifftlichen Abschatzung de dato 28. Maÿ hujus anni angeschlagen worden pro 800 fl. oder 400 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget, und mit dero anhangedndem Insiegel verwahret d. d. 15. Apr. 1734.
Item ein vierter theil vor ohnvertheilt von und ane einem Metzigbanck unter der kleinen Metzig (…)
Wie nun vorbeschriebene Behausung und die Quart Metzigbanck dem Verstorbenen seel. eigenthümlich zugekommen, darüber besagt einer vor mir Notario d. 19. Novembris 1754. zwischen weÿland Fraun Mariä Margarethä gebohrner Kraußin, seiner erstern Ehefrauen seel. ab intestato hinterlaßenen Erben und Ihme dem damahls gewesenen hinterbliebenen Wittiber und dermahlig verstorbenen seel. errichteter und getroffener, wie auch von denen Erbs: Interessenten und gehabten beÿständern eigenhändig unterschriebener Vergleich
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Nemlichen vermög des durch mich den dißorigen Notarium über beeder durch den Zeitlichen Tod Zertrennter Ehepersohnen einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachter Nahrungen d. 27. Junii Anno 1757. aufgerichteten Inventarii illatorum
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung
Der Wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. hausraths 35 lb, Sa. Silbers 5 lb, Sa. goldener Ring 1 lb, Sa. der Ergäntzung (196, Abgang 2, Restiret) 196, Summa summarum 237 lb
Dießemnach wird auch des Erben ohnverändert und theilbare Nahrung Sub una Massa beschrieben, Sa. hausraths 32 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. Eigenthums ane einer behausung und Metzigbancks 728 lb, Summa summarum 763 lb – Schulden 1312 lb, Passiv onus 548 lb – Beschluß und stall summa nichts
Copia auffgerichteter Eheberedung (…) den 11.ten Xbris Anno 1754. Georg Friderich Nenter, Notarius publicus
– Verkauf und Erlöß Register, Summarische berechnung den 23. 7br 1760 wurde (die behausung) offentlich versteigt, H. Johann Martin Jüngling dem Metzger als dem als letzt und meistbietenden überlassen pro 890 fl oder 445 lb

La tribu remplace l’huissier et aubergiste de la tribu Jean Adam Fuchs après sa mort. Suivant le principe de l’alternative, le nouvel élu devra être catholique. Il devra reprendre la dette de 200 livres si la succession du défunt ne suffit pas à la couvrir. Laurent Detterer est élu.
1760, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 128)
(f° 16-b) Donnerstags den 10.ten Aprilis 1760. – Demnach Johann Adam Fuchs, der Metzger und burger allhier, wie auch Haupt Kand beÿ dieser Ehrsamen Zunfft zur Blum Jüngst dieses Zeitliche mit dem ewigen verwechselt, mithin an deßen Stelle ein anderer Büttel und Zwar nach observirung der alternativ von C. R: Zu erwehlen wäre, So wurde aber ehe und bevor mann Zu solcher Wahl geschritten /:in Ansehung gemeldter Johann Adam Fuchs, der gewesen Büttel nunmehr seelig dißortigem Zunfft Alllmoßen ein Capital von 200 lb d so Jährlichen auff den 17. Januarÿ à fünff pro Cento verzinßlich schuldig und mann nicht weiß, ob deßen Verlaßenschafft Zu abführung solchen Capital hienreichlich:/
Erkandt daß derjenige Büttel so nunmehro Zu erwöhlen falls den abgestorbenen Büttels Verlaßenschafft, zu bezahlung vorbedittenen Capitals der 200 lb nicht hinlänglich seÿn sollte, oder aber etwas davon verlohren gienge, dickberührtes Capital oder etwas davon möchte verlohren gehen, auff sich zu nehmen und dergestalten, daß nehmlich derselbe alle Jahr biß Zur gänzlichen abführung und Zwar auff den 17. Januarÿ Anno 1761. erstenmahls beneben denen à fünff pro Cento stipulirten Interesse Fünfftzig Gulden unter Verpfandung seiner Haab und Nahrung so viel hiezu von nöthen, Zu bezahlen schuldig und gehalten seÿn solle.
Post hoc wurde Zur Wahl eines neuen büttels geschritten und darauf per unanimia, jedoch daß deselbe eine Caution von 500 Gulden Zu leisten schuldig seÿn solle, erwöhlet, Lorentz Detterer – juravit
Welchem dann ehe und bevor derselbe ad juramentum gelaßen vorbeschriebene Erkantnuß vorgeleßen worden, welcher er Lorentz Detterer nachzugeleben so gleich wie nicht weniger eine Caution vor 500 Gulden zu leisten versprochen auch alsobalden Zu einem bürg H. Ignatium Matthias dargestellt.
Zu Urkund und Vesthaltung so wohl obiger Erkantnuß als auch der bürgschafft Leistung hat sich mehrgedachter Lorentz Detterer als neu erwöhlter Büttel und Hr Ignatius Matthias hier Zu End End eigenhändig unterschrieben.

La veuve de Jean Adam Fuchs demande à la tribu des Fribourgeois l’autorisation de vendre des charcuteries françaises (cervelas, boudins, langues). Elle est admise cotisante.
1761, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 140) Donnerstag den 5.ten mensis Novembris 1761. – Frau Margaretha Barbara Fuchßin, gebohrne Römußin, weÿland Johann Adam Fuchßen geweßenen Metzgers undt Büttels beÿ Einer Ehrs. Zunfft Zur Blum Nachgelaßene Wittib, Erscheint dato undt bittet, Ihro Zu Erlauben Cervelats, Balleronds, Boudins vnd Zungen, wie auch Endouilles auf den Verkauff Fertigen Zu dörffen.
Hierauff Erkandt worden, daß der Implorantin alß einer Wittib gegen Erlag der 2. lb 4 d sambt 6 ß Stubengeldt pro hoc Anno gebettener maßen Zu willfahren, Jedoch aber mit der außgetruckten Condition, daß Sie Keine andere alß die Vorgemelte Speißen /:Jedoch diejenige so Ihro alß einer bratwurstmacherin Erlaubt, außgenommen:/ weder Kalt noch warn auff den Kauff Zu fertigen, beÿ der in der Ordnung Erhaltenen Straff, berechtiget seÿn solle.
(Geldz. Zud. 2 lb 4 ß, u. Stubeng. pro hoc anno 6 ß, Also zu 2 lb 10 ß)

Les contrôleurs de la Mauresse reprochent à Marguerite Barbe Remus de vendre sur un étal au Marché neuf des langues et de la viande fumée qu’ils confisquent en partie pour servir de preuve. Elle affirme que les marchandises appartiennent à son beau père qui est habilité à les vendre. Le conseil de tribu se rend à ces arguments sous la foi du serment.
1762, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
Klag eines Fastenspeishändler Rügers Ca. Johann Adam Fuchßen Wittib
(f° 188-v) Dienstags den 23.ten Februarÿ Anno 1762
Frantz Jacob Wengler, der Fastenspeishändler Rüger, Klagt wieder Weiland Johann Adam Fuchß, des gewesenen Metzgers und büttels beÿ E. E. Zunfft Zur Blum hinterlaßene Wittib, die bratwurstmacherin, daß sie rohe gerauchte Zungen und geräucht schweinen fleisch verkaufe, und Zwar an Zweÿen orthen, nemlich Zu Hauß und an ihrem Stand auf dem Neuen Marck, Zum beweis dessen habe er ihro acht geräuchte rohe schweinen Zungen und ein geräucht blächel hinweggenommen und auf die Zunftstub geliefert, bittet dieselbe derentwegen abzustraffen und in die Unkosten Zu Condemniren.
Die Beklagte gibt vor, der Klagende Rüger habe dißfalls übel gerüget, indeme diese weggenommene Zungen und blächel nicht Ihro sondern Leonhard Fischer, dem Fastenspeishändler und Schirmer alhier ihrem Vater, welcher das Recht hat dergleichen waaren zu Verkaufen, gehörig seÿen, bittet dahero um restitution der weggenommenen Sachen und sie von angestelltter Klag Zu befreÿen.
Nachdeme nun die Implorantin mit handtreu ane Eÿdes statt affirmirte, daß diese gerügte Waar nicht Ihro sondern gedachtem ihrem Vater der das Fastenspeishandel recht hat, mithien ihme erlaubet, mit dergleichen Waar Zu handlen gehöre, und welcher bei Ihro wohnet, wurde Erkandt, seÿe dieselbe außer Gericht und Recht Zusetzen.

Marguerite Barbe Remus se remarie en 1763 avec le boucher Jean Conrad Mann : contrat de mariage, célébration
1763 (2. 7.br), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 108
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen, der Ehrsam und bescheidene H. Joh: Conrad Mann, des leedige Metzger, Weÿl. Johann Conrad Manns, des geweßenen Metzgers und burgers allhier ehelich erziehlter Sohn, beÿständlich H. Joh: Conrad Manns, des Metzgers und burgers allhier seines Vettern, als Hochzeiter ane einem,
So dann die Ehren und tugendsame Fr. Margaretha Barbara gebohrne Remußin Weÿl. Johann Adam Fuchßen, des geweßenen Metzgers und burgers wie auch beÿ E. E. Zunfft Zur Blum Haupt kandten hinterlaßene Wittib, beÿständlich H. Johann Daniel Vix des Kornwerffers und burgers allhier
So beschehen allhier Zu Straßburg auff Freÿtag den 2.ten Septembris Anno 1763. [unterzeichnet] Johann Conrad Mann als hochzeiter, margaretha barbara fuchßin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 433-v, n° 1534)
Im Jahr 1763 Mittwochs den 21. Septembris eins nach vorhergegangener ordentlichen proclamation (…) copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Conrad Mann der leedige Meister Von hier, weÿland Johann Conrad Manns Metzgers und Burgers allhier nachgelaßener ehelicher Sohn und Frau Margaretha Barbara Remusin weÿl. Johann Adam Fuchßen geweßenen Metzgers und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Conrad Mann als hochtzeiter, margaretha barbara fuchin als hochzeiterin (i 439)

Marguerite Barbe Remus meurt en 1785 dans sa maison rue du Sanglier en délaissant un fils issu de son premier mariage. La masse propre au veuf s’élève à 70 livres, celle des héritiers à 181 livres, l’actif de la communauté à 2 064 livres, le passif à 1 713 livres
1785 (29.2.), Not. Lederlin (6 E 41, 906) n° 288
Inventarium über Weiland Fraun Margarethæ Barbaræ gebohrner Römußin, Herrn. Johann Conrad Manns, des Bradwurstmachers und burgers dahier in Straßburg geweßener Ehefrau, nunmehr seeligen Verlaßenschafft, errichtet Anno 1785 – nach ihrem den 21.ten Januarii dießes 1785.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hinscheiden Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschaft ane Zu End gemeldtem dato auf Requisition H. Johann Michael Lobsteins, des auch Braswurstmachers und burgers dahier der Defunctæ mit längst Weil. H. Johann Michael Lobstein, dem geweßenen Musico und burgern allhier in erster Ehe ehelich erzeugten Sohns und ab intestato nach Tod verlaßenen einigen Erbens fleißig inventirt (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 28.te, Februarii 1785.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Hauergäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung folgender maaßen sich befunden als
Eigenthum ane einer behausung. Nemlich eine Behausung, bestehend in vorder: und Hinterhauß, 2.en Höffen, Bronnen und Hoffstadt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Hauergäßlein (…)
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths, In gefolg des über beeder nun zertrennter Eheleuth durch Weiland HN Georg Friderich Nenter Notarium publicum juratum et Practicum den 2.ten 9.bris 1762 errichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Wittibers Guth betreffend, Sa. Silbers 16 ß, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung (63, Abgang 1, Restirt) 62, Summa summarum 88 lb – Schulden 18 lb, des wittibers ohnverändertes Guths rest 70 lb
Des Erben Vermögen betreffend, Sa. Hausraths 62, Sa. Silbers 3, Sa. Golds 1, Sa. Schulden 18, Sa. Ergäntzung (210, Abgang 88, Restirt) 121, Summa summarum 206 lb – Schulden 25 lb, Des erben ohnverändert Guths 181 lb
Das Theilbare Guth anlangend, Sa. Hausraths 85, Sa. Silbers 11 Sa. Golds 2, Sa. Baarschafft 90, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 1500, Sa. Schulden 375, Summa summarum 2064 lb – Schulden 1713 lb, Compensando 350 lb – Stallsumma 602 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 600 florins (300 livres) sur un total de 1 200 florins. L’amende est réduite de moitié suite à une supplique.
1785, Livres de la Taille (VII 1181)
Blum N° 465. – Weÿland Fr. Margarethä Barbarä gebohrner Remußin, Johann Conrad Mann, des Bratwürstmachers und Burgers allhier gewesener Ehefr. Verlaßenschaft invent. H. Nots Lederlin.
Concl. fin: Invent. ist fol: 124., 603 lb 1 ß 11 d, die machen 1200 fl. verstallte 600 fl. also Zuwenig 600. fl.
Wovon Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 1 lb 16 ß d, 10 lb 16 ß
und Vier Jahr in simplo à 18 ß, 3. lb 12 ß
Extr. kein Stallgeld
Gebott ,2 ß
Abhandlung, 1 lb 6 d, – Summa 15 lb 10 ß 6 d
Auf fürgebrachte wichtige motiven ist ane dem gantzen Nachtrag die Helfte nachgelaßen worden, so abzuziehen mit 7 lb 4 ß
Verbleibt also 8 lb 6 ß 6 d
dt. 23.ten Martii 1785.

Les créanciers ont cédé la maison à la veuve qui l’expose aux enchères. Comme personne ne se présente, la mise de 900 florins est abaissée à 800 florins. Le boucher Jean Martin Jungling en offre 890 florins (445 livres)

1760 (23.9.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 107 (2° série)
Anno 1760 den 23. Septembris wurde auf Ansuchen Fr. Margarethä Barbarä Fuchßin gebohrner Remeßin Weÿl. Johann Adam Fuchßen, des geweßenen Metzgers und beÿ E. E. zunfft zur Blum haubtkannden, wie auch burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib,
der Ihro Vermög zwischen deroselben und Ihres geweßenen Ehemanns Creditoribus den 29. Aug. h: a: vor mir Notario errichteten Vergleichs cedirter und überlaßener auch in Ihres geweßenen Mariti Verlassenschafft gehörige behaußung, gelegen allhier zu Straßburg ane dem Thomansloch, in dem so genanndten Roßengäßlein, einseit neben eben einem der ottonischen Stifftung gehörigem hauß, anderseit neben Weÿl. Johannes Schmidten des geweßenen Schneiders und burgers allhier hinterlaßenen Erben, modo Weÿl. S.T. H. Doctoris Flachen hinterlaßenener Fr. Wittib hinten auff den sogenanndten Rooßen Garten stoßend, mit allen deren Weithen, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, auch waß Nied und Nagel Vest, nachdeme dieselbe Zu Vor Zum Verkauff ordentlichen affigirt und außgeruffen worden unter obgemeltem Dato Nachmittags um Zweÿ Uhr in der Gest behaußung Zum hohensteeg (…) Vor und umb die Summam der 900 Gulden an der als letzt und meistbietenden (…) ausgebotten
Dieweilen aber niemand darauff einige Misse als ist solche behaußung Zur anderwärtigen Versteigerung außgesetzt worden
als wurde solche mit genehmhaltung der Verkäuferin und Ihre assistenten die selbe frischer diengen angeschlagen Vor 800 gulden
(…) 890 fl. hat sich Johann Martin Jüngling, der Metzger und burger allhier als der als letzt und meistbietender (…) unterschrieben

Vente correspondante à la Chambre des contrats moyennant 445 livres

1760 (7.10.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 304-v
Fr. Margaretha Barbara geb. Remußin weÿl. Johann Adam Fuchß des metzgers wittib beÿständlich H Lt. Johann Daniel Busch des Cantzleÿ substituti
in gegensein Johann Martin Jüngling des metzgers
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane dem Thomanloch, einseit neben einem der Ottonischen Stifftung gehörigen hauß, anderseit neben weÿl. Johannes Schmidt des schneider erben, hinten auff den Roßengarten – als ein von ihres Ehemanns creditoren entschlagenen guth – um 250 lb verhafftet, geschehen um 195 pfund

Martin Jungling hypothèque le même jour la maison au profit de Jean Valentin Schneegans et de Jacques Hector Gombault

1760 (9.10.), Chambre des Contrats, vol. 634 n° 308
Martin Jüngling des metzgers
H. Johann Valentin Schneegans E. E. großen Raths beÿsitzers und H Jacob Hector Gombault des Kaufhaus beamten – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung mit allen begriffen und rechten ane dem Thomanloch, einseit neben einem der Ottonischen Stifftung gehörigen hauß, anderseit neben weÿl. Johannes Schmidt des schneider erben, hinten auff den Roßengarten
ferner einen metzig banck und der kleinen metzig, einseit neben Lucas Schaaff käuffler, anderseit neben den Zendlerischen Erben, hinten auff den Rindshäutergraben

Originaire de Gebersheim en Wurtemberg près de Leonberg, Martin Jungling se fiance avec Marguerite Salomé Harr, fille de boulanger, sous réserve que son père approuve le mariage. Or Jean Michel Jüngling, prévôt du lieu, estime que le mariage n’est pas assez avantageux pour son fils lors de sa venue à Strasbourg.
1758, Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 43 (2° série)
persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare H. Johann Michael Jüngling, der Schultheiß und burger Zu Gebersheim, anzeigende, wie daß Sein Sohn Georg Martin Jüngling dermahliger Metzger und burger allhier, Vor ohngefähr Zweÿ Monathen sich mit Margaretha Salome Harrin, Str. Johann Georg Harr, des Haußfeurers und burgers allhier ehelich zeielter Tochter, jedoch mit dießer Condition, daß falls comparirender Vatter in sein Sohns Versprechen consentiren und Vor genehmhalten wird, ehelichen Versprochen (…) dieweilen Er Comparent aber beÿ seiner allhießigen Ankunfft gefunden, daß sein Sohn gethanes Versprechen Vor denselben ncht Favorable auch Künfftiger Zeit nicht Zum besten Vor denselben außfallen möchte, als hat Er sich sogleich wegen seines Sohns beschehenes bedingliches Versprechen opponirt

Georges Martin Jungling épouse en 1759 Marie Cléophée Zentler, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1759 (4. jenner), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 11
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Meister Georg Martin Jüngling, dem ledigen Mezger und burger allhier, des Ehrengeachten Johann Michael Jünglings, burgers und Schultheißen Zu Gebersheim, hochfürstl. Würtenbergischer Herrschafft, mit deßen Ehegattin Anna Magdalena gebohrner Kohlerin ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigam an einem,
so dann der Ehren: und tugendbegabten Jungfrau Maria Cleophe Zentlerin, weil. des Ehren; und vorachtbaren herrn Gerhard Zentlers gewesenen Metzgers und burgers dahier mit nun auch weiland der Viel Ehren: und tugendgezierten Frau Susanna Maria gebohrner Kammin ehelich erziehlten Tochter als hochzeiterin, am andern Theil
So beschehen in Löblicher Stadt Straßburg auf Donnerstag den 4. Jenner im Jahr des Herrn 1759 [unterzeichnet] Georg Martin Jüngling als hochzeiter, Maria Cleophe Zelderin als hochzerin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 152, n° 8)
1759. Mittwoch d. 28. febr. wurden nach Zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirche Zu S. Nicolai ehelich eingesegnet Georg Martin Jüngling, Metzger v. burger allher, Hrn Johann Michael Jüngling Schultheiß in Gebersheim Würtemb. h. Ehl. sohn, v. Jfr. Maria Cleophe Zentlerin, Hn Gerhard Zentlers gew. Metzgers v. burgers allhie ehelich hinterlaßene Tochter [unterzeichnet] Georg Martin Jüngling als hochzeitter, Maria Clephe Zendlerin Als hochzerin (i154)

Les contrôleurs de la Mauresse constatent que Martin Jungling vend sur son étal du lard fumé que seuls les tributaires de la Mauresse ont le droit de vendre. Martin Jungling répond que l’aubergiste à la Maison rouge le lui a commandé et que son employé en a remis une partie à des soldats en son absence. Le Conseil de tribu lui inflige une amende.
1763 (23.6.), Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 323-v) Donnerstags den 23.ten Junÿ Anno 1763 – Frantz Jacob Wengler und Johann Gerhard Wagner die beede Fastenspeiß: und gesaltze: Waar händler Rüger, klagen wieder Martin Jüngling, den schweinen Fleisch Metzger und burger allhier, daß derselbe den 15.t Hujus an seinem Banck unter der Kleinen Metzig Zweÿ Pfund geräuchter Speck an zweÿ Soldaten vom Regiment Elsaß verkauft habe, welchen Sie Rügere Zur Überzeugung Ferner Soldaten gegen Erstattung des dafür ausgelegten Gelds abgenommen und auf die Zunft Stub geliefert hätten, bitten den beklagten wegen des übertrettenen Articuls abzustrafen und in die Unkosten zu condemniren.
Beklagter zugegen ist der Anklag geständig, sagte aber zu seiner Verantwortung es hätte ihme der Würth Zum rothen hauß alher etliche pfund Speck bestellet und es seÿen die Soldaten in sein des beklagten Abwesenheit an seinen Banck gekommen und von seinem Knecht begehret er solte ihnen von dem gerauchten Speck den der Würth Zum rothen haus bestellet Zweÿ pfund geben, welches der Knecht auch ohne sein vorwißen und ohne einige üble Folgerung Zu besorgen gethan, bittet dahero Ihne beklagten vor angestellter Klag zu absolviren.
Erkandt seÿe der Beklagte in Conformitæt der, von gnädigen Herren der fünffzehen darüber ertheilten Erkandnus in zehen pfund pfenning Straf und in die Unkosten bestehend in Vier Schilling Protocoll: und Gebott Geld.

Georges Martin Jungling demande aux Quinze un certificat d’après lequel les sujets du Wurtemberg ont le droit de s’établir à Strasbourg
1774, Protocole des Quinze (2 R 185)
(f° 551) Sambstags den 20. Augusti 1774. – Wilhelm nôe Georg Martin Jüngling des hiesigen burgers und Metzgers producirt unterthäniges Memoriale und bitten puncto attestati wegen freÿzügigkeit mit denen Würtenbergischen landen. Erkandt, Wird dem Imploranten mit gebetttenem attestato nach ordnung willfahrt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils ont acquise depuis leur mariage. Ceux du mari s’élèvent à 1 463 livres, ceux de la femme à 132 livres.

1775 (22.8.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 597) n° 238
Inventarium über Herrn Georg Martin Jüngling, des Metzgers und Fraun Maria Cleophe gebohrner Zentlerin beder Eheleut und burger alhier Zu Straßburg in die Ehe gebrachtes Vermögen, aufgerichtet in Anno 1775. – in ihrem bereits den 28. Februarii Anno 1759 mit einander angetrettenen Ehestand gebracht und Zufolg des Vierten Artickels ihrer den 4. Januarii gedachten Jahrs vor mir Notario aufgerichteten Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in Straßburg in fernerm beseÿn H. Joh: Philipp Haan, des ebenmäßig hiesigen burgers und Metzgers, als von der Ehefrau hierzu erbetenen beistands, in diesortiger in dem so genannten Rosengarten gelegener, während dieser Ehe erkaufter behausung auf dienstag den 22. Augstmonat nachmittag in dem Jahr nach Christi Geburt 1775.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns sowol in die Ehe gebrachte, als auch während derselben von seinen Eltern empfangen Guts, Sa. haußrats 97, Sa. Silbers 20, Sa. baarschafft 1640, Sa. Pfenningzinse 1122, Summa summarum 2880 fl – Dazugelegt die demselben von nachgemelten Haussteuren gebührigen halben theil derer 55, des Ehemanns gut 2936 fl.
Diesemnach wird der Von der Frau in die Ehe gebrachtem Vermögen hier nur die wenigen Mobilien verzeichnet, Sa. Slibers 34, Sa. goldene Ringe 42, Summa summarum 76 fl. – Die ihr von nachberürten Haussteuren gebürige helfte dazugerechnet mit 55 fl, Der Ehefrau Vermögens wenigster Theil 132 fl.

Georges Martin Jüngling meurt en 1780 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 450 livres. La masse propre à la veuve est de 387 livres. L’actif de la communauté et du défunt s’élève à 1 539 livres, le passif à 1 992 livres.

1780 (26.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 601) n° 360
Inventarium über Weiland Georg Martin Jüngling, des gewesenen Metzgers und burgers alhier Zu Straßburg Verlaßenschaft, aufgerichtet anno 1780. – nach seinem den dritten Hornung dieses Jahrs aus dieser Welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschaft sowol auf Ansuchen der hinterbliebenen Tugendsamen Wittwe Fraun Maria Cleophe geborner Zentlerin, beiständlich H. Joh. Philipp Haan, des Metzgers und burgers alhier, als auch des Verstorbenen mit derselben ehelich erzeugten und ohntestirt zu Erben hinterlaßenen einzigen Sohns Johannes, Metzger-Lehrjungs, geordneten und geschworenen Vogts H. Joh. Jacob Eichler, des ebenmäßigen Metzgers und burgers alhier, mit Beistand H.. Not. Johannes Lederlin (…) So beschehen und angefangen in Straßburg in hernach inventirter in dem Thomas-Loch gelegener Sterb behausung auf Mittwoch den 26. Aprill vormittag in dem Jahr 1780.

Abschrifft der den 4. Januarii A° 1759 vor mir Notarius aufgerichteten Eheberedung
Folgt nun hierauf die Beschreibung dieser Verlaßenschaft an sich selbst. Der hinterbliebenen Wittwe unverändertes Gut, Sa. Hausraths 4, Sa. Silbers 12, Sa. goldener Ringe13, Eigentümlicher Anteil an einem Metzig banck
Nämlich ein fünffter Theil vor unverthielt ane einem Metzgerbanck mit deßen Begriffen, Weithen, Zugehörd. u. Gerechtigkeiten gelegen unter der hies. kleinen Metzig (…)
Schuld 37, Ergäntzung (418, Abzug 205) 112, Summa summarum 387 lb
Diesemnach wird alles übrige Vermoegen, weil keine Errungenschaft zu hoffen, unter dem Titel, so des beneficial-Erben unverändert und teilbar verzeichnet, Sa. hausraths 253, Sa. Fässe u. Weins 44, Sa. Chaise, Sättel u. Zäum 27, Sa. Silbers 24, Sa. baarschafft 37, Sa. Pferds 10
Eigenthum ane einer Behausung. (3. C N° 254) Näml. 1. Beh. Hofstatt u. Höfl. m. deren mit Gebäud, Begriffen, Weiten, Zugehörd. u. Gerechtigk. in hies. Stadt in dem Thomasloch an dem Rosengäßl: ein Seit neben vorhin der Ottoischen Stifftung u. jetzo Lorentz Detterer Metzger Zunftbittel gehörigen Haus, 2. s. neben Jacob Specht, dem Wollspinner, hinten auf Jgfr. Margareta Theukauffin stoßend, so auser denen darauf haftend. u. hernach mit Passiv-Cap. frei u. eigen, sofort durch vorgenannte Hh. Werkm. in deren Abschatzung Zedel gewürdiget word. um 450 lb. Wie dieses Haus von weil. Joh. Adam Fuchs des Metzgers u. b. alh. Wb. Marg. Barb. geb. Remuß erkauft word. weiset i. perg. teutsch unter H. Dinckel des cancellariæ contractuum Substituti Untersch. ausgefert. u. m. hies. Kanzlei aufgedr. Contractuum Ins. vers. Kbr. v. 7. 8.br 1760. Dabei 3. dgl. Kbr. m. bes. C St. ang. Ins. verw. datirt d. 21. Januarii 1695, 16. Sept. 1728. u. 15. April 1734.
Sa. Eigentum an Metzgerbäncken 477, Sa. guter Activschulden 214, Summa summarum 1539 lb – Schulden 1992 lb, Verlust 453 lb
Ungewiß, zweiffelhafft und verlohrene Schulden in des benef. 1374 lb
des Sohns Patengeld d. 29. mart. 1765 geboren
Eigenthum an Metzgerbäncker. Nämlich 4/5 theil von dem hievornen fol. – ausführlich beschrieb: Metzig banck, 280, Hierüb. C.St Kbr. vom 18. apr. 1760. An diesem Metzig banck hat der Wb. vogenannte sel. Mutter von ihrer Mutter ¼ ererbt die übrige ¾ ab. von ihrer geschwistern lt Kbr. C.C.St. de dato 12. nov. 1708 erkauft
It. 1 Metzigbanck welcher 6 schu 3 zoll lang und 12 schu 6 zoll tief ist oder die ½ eines Gadleins m. deß. zugehörden, rechten und gerechtigkeit gelegen ohnweit dem bronn alh. unter der kleinen Metzig zwischen Johann Georg Magnus dem ältern metzger und Theobald Roser dem frantzösischen bäcker hi. Rindshäutergraben : 13 ß 9 hiesigen Stadt Pfenning Thurn, H Werkm. aestimirt worden 223. Obig. bodz. zu dopp. gerechnet davon abgezogen mit 27 lt, restiren 197 lt, ; C.C.St. Kbr. de dato 6. feb. 1769 von Fr. Sabina Elis. geb. Schläber deren ihres verschuldeten Ehem. Johann Jb. Kamm des hies. Metzgers Maß zufolg E.E. Großen Rath d. 16. mart. 1768 ertheiler Erkanntnus auf Reichung ihrer richtiger Forderung entschlagen war erkauft Ferner 2 Kbr. C.C.St. v. 3. jan. 1737 und 1765 darüber besagen
(f° 12) Ergäntzung der Wittwe manglenden unv: Guts. anch Anleitung des d. 22. Aug. A° 1775 durch mich Notarium auffgerichteten Inventariums fehlet von der heutigen Wittwe ihren d. 28. Fabr. A° 1758 in die Ehe gebrachten Gut
Copia der Eheberedung (…) auf Donnerstag d. 4. Jenner 1759. Saltzmann, Notarius
(f° 19) Ausweisung der Wittwe. (…) So dann da die des beneficial erben unveränderte und in die teilbare Verl. gehörigen, vor den wolverordneten Kk. vertragsh. jüngsthin durch die Wb an sich ersteigten, d. 24. Martii daraufhin von E. E. grosen Raht bestättigten, und d. 3. dieses Monats in hiesiger C.C.St. verschriebenen vier fünfte Theile an dem in hiesigen kleinen Metzig zwischen weil. Johannes Geÿger Wittwe und Joh. Heinrich Magnus beden Metzgern, gelegenen Metzgerbanck, welche an 1110 fl ausmachen, 888 fl.
– Abschatzung vom 8.ten Maÿ 1780. Auf begeren Weÿland Herr Martin jüngling dem gewesenen Metzger ist Eine behausung alhie in der statt strasburg im thomenloch im Roßengarten gelegen, Ein seÿts neben Georg Specht dem wollspinner anderer seÿts neben H. Detterer dem Metzger und hinten Dirrkeuffin stoßend gelegen, solche behausung bestehet in zweÿ stuben zweÿ Kuchen und Etliche Kammern, ferner befindet sich Eine stallung darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller und hoff, Vor und um Neun Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber Kaltner Wmstr

Marie Cléophée Zentler demande à être exemptée d’une partie des droits de mutation dus pour l’étal de boucher dont elle a racheté des parts. Le notaire Saltzmann présente des pièces à l’appui. Les Quinze rejettent la demande d’autant qu’elle aurait des conséquences préjudiciables
1781, Protocole des Quinze (2 R 191)
(p. 168) Sambstags den 7.ten Aprilis 1781. – Osterrieth nomine weÿland Georg Martin Jüngling gewesten burgers und metzgers Hinterlaßener Wittib Mariä Cleophe gebohrner Zendler, producirt unterthäniges memoriale und bitten puncto pfundzolls bitt unterthänig wie darinn. Erkandt, Obern Pfund Zoll Hh

(p. 231) Sambstags den 19.ten May 1781. – Obere Pfund Zoll Hh lassen durch H. Secretarium Widt referiren, es habe weÿland Georg Martin Jüngling des geweßenen hiesigen burgers und metzgers Wittib Maria Cleophe Zendler den 7.ten Aprilis jüngst per memoriale gebetten MGhh H. Contractuum actuarium dahin anzuweißen ihro mehr nicht dann den Pfundzolls von derjenigen Summe welche sie nach gepflogener abrechnung in ihres verstorbenen ehemanns maß wird ein zu schießen haben abzunehmen.
Beÿ deßfalls besessener Deputation hat H. Notarius Saltzmann nomine der Implorantin sich wie in memoriali auf den 4.ten §. um der Erläuterten Inventir schreiber und pfundzoll ordnung bezogen sofort seine conclusiones widerholet.
Nachdeme die H. Deputirte H. Actuarium Hammerer hinüber gehöret, hiebeÿ aber sowohl aus dessen mündlichen bericht, als der ihnen vorgewießenem Contract verschreibung wahrgenommen, daß die Implorantin das quæstionirte immobile durch eine auf ansuchen des Creditorum massæ syndici vorgenommener Versteigerung freÿ willig als als letzt und meistbietende an sich gebracht, mithin in solchem fall einem gnaden Frembden steigerer gleich zu achten der von der Implorantin angezogene §.4.is von einem fall redet wann eine wittib aus ihres ehemanns verlaßenschafft Zwar völlig ausgewießen unter denen Ihro desfalls angewießenen posten aber ihro ein immobile so sich nicht leicht theilen läßt und die schuldige ergäntzung über steigt gegen guth thuung des mehren werths überlaßen wird, als haben die H. Deputirte nicht ein sehen können wie die Implorantin da sie die quæstionirte Fünff vierte theil des in ihres ehemanns massam gehörigen metzig bancks freÿwillig an sich erstegert, einiger ansprach auf die in allegirtem §° vergrifene beneficien machen können, und da alle erweiterung dergleichen Rechts guthhaten gemeiniglich von nachtheiligen folgen und als haben die H. Deputirte der meinung seÿn wollen, daß die Implorantin mit ihren begehren ab und ane die bezahlung des völligen pfund zolls der ane sich ersteigten vier fünffte theil zu verweißen seÿe. Erkannt, bedacht Confirmirt.

Marie Cléophée Zentler meurt en 1785 dans une maison Grand rue qu’elle loue de la veuve Ensfelder. L’actif de la succession s’élève à 377 livres, le passif à 336 livres
1785 (19.5.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 607) n° 511
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Cleophe Jünglingin geb. Zentlerin, des Weiland Georg Martin Jüngling, gewesenen Metzgers und burgers alhier Zu Straßburgn Verstorbener Wittwe Verl. aufgerichtet A° 1785. – nach ihrem den 15. dieses laufenden Monats und Jahrs aus dießer Welt genommenen seligen Abschied, Zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschaft auf Ansuchen H. Joh. Philipp Haan, des ebenmäsigen Metzgers und burgers alhier, als geordneten und geschworenen Vogts der Verstorbenen mit solchem ihrem auch entseelten Ehemann erzielten einzigen Sohns und untestirt hinterlassenen Erben Johannes, des Soldaten unter dem dermalen zu Neu-Brisach in Besatzung liegend. französischen Fusgänger-Regiments Bouillon, welcher den letzverfloßenen 29.ten März das 21.te Jahr seines alters angetretten hat (…) – So geschehen in Straßburg in der verwittweten Frau Ensfelderin geb. Weberin an der mittleren langen Strasse gelegener eigentümlicher diesorts Lehnungs Weise bewohnender becken behausung auf Donnerstag den 19. Maj nachmittag in dem Jahr 1786.

(f° 3-v) Eigentum ane einem Metzigbanck. (11 Role N° 50, 20° 9 lb 12) Nämlich I Metzigbanck m. dess. begriffen, Weiten, Zugehörd. u. Gerechtigk. gelegen unter der hies: kleinen Metzig (…)
Series rubrorum. Sa. Hausraths 26 lb, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Baarschaft 25 lb, Sa. Eigentums ane I. Metzigb. 225 lb, Sa. der Schuld. 100 lb, Summa summarum 377 lb – Schulden 336 lb, Nach deren abzug 50 lb – Stall summ 50 lb

Les créanciers de Georges Martin Jüngling font vendre la maison au plus offrant. Les acquéreurs sont le boucher Léonard Seiderer et sa femme Susanne Marie Braun moyennant 520 livres

1780 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 373-v
H. Johannes Lederlin Notarius publicus ac practicus, weÿl. Georg Martin Jüngling des metzgers massæ creditorum syndicus, weiters derselbe innahmen deßen hinterbliebenen wittib Maria Cleophe geb. Zentlerin und dann nahmens Johann Jacob Eichler des metzgers als geordneten und geschworenen vogt deßen minorennen sohns nahmens Johannes als beneficial erben
in gegensein Leonhard Seiderer des metzgers und Susannæ Mariæ geb. Braunin unter assistentz David Heywang des metzgers und Johann Georg Jost des hohldrehers, als letzt und meistbietenden
eine in ermelter Verlassenschaft gehörige behausung, hoff, stallung und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Thomas loch am Rooßengäßlein, einseit neben Daniel Detterer dem hauptkandten E. E. Zunfft Zur blum, anderseit neben Mr Specht dem wollspinner, hinten auff den Rooßengarten – um 250 fl. verhafftet, geschehen um 1040 fl., worunter die capital summen begriffen

Fils de boucher, Jean Leonhard Seiderer épouse en 1774 Susanne Marie Braun, fille d’un cordonnier de Barr : contrat de mariage, célébration
1774 (4.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1226) n° 1005
(Eheberedung) der Ehrsam und bescheidene Meister Johann Leonhard Seider lediger Metzger u. burger alhier, weÿland Meister Johann Adolph Seÿder geweßenen Metzgers mit auch weiland Frau Anna Maria geb. Steinbachin nun beeder selig ehelich erzeugter Sohn
Sodann die Ehren und tugendsame Jungfrau Susanna Maria Braunin Mr Johannes Braun des Schuhmachers und Burgers zu Barr mit Frn. Anna Maria geb. Jüngerin ehelich erzeugte Tochter – Actum Straßburg Montags den 4.sten Julÿ Anno 1774 [unterzeichnet] Johann Leonhardt Seÿder als hochzeiter, Susanna Maria braunen als hochzeitrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 177-v, n° 18)
Im Jahr 1774 seind (den) 19. Julii copulirt worden Johann Leonhardt Seÿter lediger Metzger weil. Johann Adolph Seÿters gewesenen Metzgers und burgers alhie und weil. Fr. Annä Mariä gebohrner Steinbachin hinterlassener ehelicher Sohn und Jgfr. Susanna Maria Johannes Braun Schuhmachers und burgers in Barr und Fr. Annä Mariä gebohrner Jüngerin hinderlaßene eheliche tochter, [unterzeichnet] Johann Leonhardt Seÿder als hochzeiter, Susanna Maria braunen als hochzeitrin (i 181)

Susanne Marie Braun devient bourgeoise un mois après son mariage : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 110-v
Susanna Maria Braunin von Barr geb. verheurathet an Johann Leonhard Seÿter dem Metzger und burger allhier erhalt das burgerrecht wohl verhaltens wegen gratis, will dienen beÿ EE. Zunfft zur blum, prom. den eod. [17. aug. 1774]

Jean Leonard Seyder et Susanne Marie Braun font dresser un état de leur fortune

1805 (20 therm. 13), Strasbourg 7 (21), Not. Stoeber n° 2058, 6667
Inventaire de la masse active et passive de Jean Leonard Seyder boucher et Susanne Marie Braun par sentence du Tribunal le 8 thermidor
dans la maison sise rue du Thomas au jardin des roses N° 10 faisant partie de la présente masse
propres de la femme, meubles 110 fr, dettes actives 300 fr, total 410 fr
le mari, meubles 112 fr
Immeubles, Une maison avec cour écurie et appartenances située en cette ville rue Thomas au Jardin des Roses N° 10 d’un côté le Sr Specht d’autre le Sr detterer boucher aboutissant sur le Sr Baumer – acquise à la Chambre des Contrats le 28 septembre 1780, estimée 2080 francs – existent trois anciens titres d’actes passés à la Chambre des Contrats en date des 21 janvier 1695, 16 septembre 1728 et 15 avril 1734
total de la masse active 2192 fr, passif 13.776 fr, déficit 11.583 fr, dt douteuses 49.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 74 du 22 therm. 13

Jean Leonard Seyder qui s’est établi à Eckbolsheim vend la maison 3960 francs à Ephraïm Weil ci-devant appelé Freyem Weil

1809 (5.12.), Strasbourg 5 (29), Not. F. Grimmer n° 5948
Jean Leonard Seyder boucher ci devant à Strasbourg demeurant actuellement à Eckbolsheim
à Ephraim Weil ci devant appelé Freyem Weil
une maison, cour avec tous ses Bâtiments, appartenances, droits, aisances et dépendances située en cette ville au cul de sac de St Thomas rue jardin des roses n° 10, d’un côté Richard Specht, d’autre Laurent Detterer, derrière la propriété du Sr Baumer – acquis à la Chambre des Contrats le 28 septembre 1780, quoique acquis pendant le mariage avec Marie née Braun, il peut seul et valablement disposer attendu que suivant jugement du tribunal civil de première instance le 9 fructidor 13 la séparation de biens a été prononcée entre lui et la défunte – moyennant 3960 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 153-v du 7.12.

Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
n° 641 s’est présenté Ephraïm Weil, fabricant de Maroquin domicilié en cette ville Ruë du Jeu des Enfants N° 61 lequel nous a déclaré conserver le nom de Weil pour nom de famille et celui d’Ephraïm pour prénom, le 12 octobre 1808.
n° 642 s’est présentée Madeleine Raphaël Wittersheim Epouse d’Ephraïm Weil, fabricant de Maroquin domiciliée en cette ville Ruë du Jeu des Enfants N° 61 laquelle nous a déclaré conserver le nom de Wittersheim pour nom de famille et celui de Madeleine pour prénom, le 12 octobre 1808.
(enfants n° 643-651)

Le registre de population des années 1820 porte qu’Ephraïm Weil est né en 1767 à Wintzenheim et sa femme Madeleine Wittersheim à Wittersheim en 1767
600 MW 51 (p. 243) Rue des Fribourgeois N° 4 (i 35)
Weil, Ephraim, 1767, Fabricant – Wintzenheim (auparavant) grande rue 156, – E. juillet 1822, décédé le 4 juin 1824
id. née Wittersheim, Madeleine, 1767, Ep. – Wittersheim – dél. v. m. aux grains 17
id. Samuel III, Négt. – Strasbourg – dél, même rue 3
id. Léopold, V – id. – dél. v. m. aux grains 17
id. Jacques XI – id. – dél. id.
id. Simon, XIII – id. – dél. id.
id. Sigismund, 1806 – id. – dél. id.
id. Jeannette, VII – id. – dél. id.
id. Henriette 1808 – id. – dél. id.

Ephraïm Weil meurt en 1824 d’apoplexie en délaissant neuf enfants
1824 (24.6.), Strasbourg 1 (44), Me Rencker n° 3272
Inventaire de la succession d’Ephraim Weill, marchand décédé le 5 juin dernier – à la requête de 1. Madeleine Wittersheim la veuve, mère et tutrice légale de Simon, Sigismond, Henriette, 2. Samuel Weill, commerçant tant en son nom et et tuteur de Benoit et Henriette Weill enfants mineurs de son frère Isaac, commerçant décédé à Krautergersheim procréés avec Gaton Weil épouse actuelle de Lazare Neftali Cerf, commerçant à Krautergersheim, 3. Lazare Cerf, commerçant à Strasbourg père et tuteur légal desdits enfants mineurs d’Isaac Weill, 4. Léopold Weill, commerçant, 5. Jacques Weill, commerçant, 6. Théodore Aron Hirtz, propriétaire à Wintzenheim arrondissement de Colmar au nom de son épouse Anne Weill, 7. Jules Weill, commissionnaire à Strasbourg subrogé tuteur des enfants mineurs Benoit, Minette par représentation de leur père Jean Weill demeurant à Krautergersheim

dans la maison du Sr Meckert place d’Armes n° 42
marchandises 26 192 fr, mobilier, meubles au comptoir
dans la maison rue des Fribourgeois n° 4, dans la cuisine, dans la chambre à coucher, dans la salle à manger, dans la chambre à côté, dans la chambre à coucher à côté de la précédente, dans une pièce ayant vue dans la cour et dans la rue du Vieux Seigle, dans la chambre à côté ayant vue dans la rue des Fribourgeois et dans la reu du Vieux Seigle, dans une chambre aux mansardes sur le bâtiment de derrière et dans la chambre au linge sale 4033 fr, numéraire 736 fr, créances 56.325 fr, créances douteuses 6835 fr, ensemble 93.387 fr – immeubles à Griesheim, Truchtersheim, Krautergersheim, Obernai, Meistratzheim non estimés – passif 32.247 fr
vacation du 6.9. (acp 169 f° 167 du 11.9.)

Décès, Strasbourg (n° 904)
Déclaration de décès le 5 juin 1824. Ephraïm Weill âgé de 61 ans, né à Wintzenheim (Bas Rhin) Marchand de toile, Epoux de Madeleine Wittersheim domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 4 courant à 11 heures du soir dans la maison située N° 4 rue des Fribourgeois, fils de feu Matjieu Weill, Commerçant et de feue Judith Weil. (apoplexie) i 59

Le notaire François Antoine Lacombe acquiert la maison par adjudication au tribunal civil le 8 novembre 1811. Il la revend en 1815 au boucher Joël Weill et à sa femme Sophie Kræmer

1815 (14.9.), Strasbourg 3 (62), Not. Übersaal n° 6882
François Antoine Lacombe père notaire royal et Eléonore Cunégonde Langhans
à Joël Weill boucher et Sophie Kraemer
une maison avec cour, tous bâtiments, droits, appartenances et dépendances située en cette ville cul de sac de Thomas rue jardin des roses n° 10, dont les acquéreurs sont déjà en jouissance, d’un côté Richard Specht, d’autre N. Detterer, derrière la propriété de M. Pommer – la propriété est constatée par procès verbal d’adjudication au tribunal de première instance le 8 novembre 1811 et déclaration de command le 9 novembre – moyennant 4000 francs
enreg. f° 163 du 15.9.

Originaire d’Oberbronn mais en service depuis deux ans à Ingenheim, Lehmann Joël (Joël Weill) épouse en 1794 à Ingenheim Feyel Libermann (Sophie Kræmer)
Mariage, Ingenheim – Den 15.ten floral im Zweÿten Jahr der ein und untheilbaren fränckischen Republick ist vor mir (…) erschienen Lehmann Jöël, Jöël Lobs des burgers und Handelsjuden Zu Oberbronn, und Miriam gebohrner Lehmann beÿde Eheleuthe ehelich erzeugter lediger Sohn, seines Alters 28 Jahr laut scheins von der Municipalität von Oberbronn und der seit Zweÿen Jahren dahier in Ingenheim in diensten stehet, und feiel Libermännin weiland Libermann Levi gewesenen burgers und handels Juden dahier Zu Ingenheim hinterlassene und Zipper gebohrnen Beniaminin beÿder geweßten Eheleuthe ehelich erzeugte ledige tochter, ihres Alters 27 Jahr und Vier Monate laut Aussage und Geständnis der unterschriebenen Hochzeitsleute [unterzeichnet] Leman Joel, Hochzeiterin Nahmen (hébreu, i 7)

Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
n° 1265. (…) s’est présenté Lehmann Joël, Boucher, domicilié en cette ville Rue du Jeu des Enfant N° 29, lequel nous a déclaré prendre le nom de Weill pour nom de famille et celui de Joël pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 4 novembre 1808 (signé) Lejman Joel, Joel weill (i 214)
n° 1266. (…) s’est présentée Foegelé Levy, épouse de Joël Weill, Boucher, qui se nommait antérieurement Lehmann Joël, domiciliée en cette ville Rue du Jeu des Enfant N° 29, laquelle nous a déclaré prendre le nom de Kraemer pour nom de famille et celui de Sophie pour prénom, et a déclaré ne savoir signer (i 214)
Enfants n° 1267-1271

Registre de population
600 MW 118 (p 141) Rue du Jardin aux Roses N° 10
P. Weil, Joel, (surnom) Lehmann, 1763, Oberbronn, boucher (sortie) 24 9.b 1826 décédé
id. née Kraemer, Sophie, 1764, Ingenheim (sortie) 17 Xn 1831, Vx Mé aux Vins 64
Madeleine, 1798, Strasbourg (sortie) id.
Sephora, 1801, Strasbourg (sortie) 15 juin 1824 parti pour Paris
David, 1802, Strasbourg, garçon boucher (sortie) 14 7.bre 1824 parti pour Paris
Marie Anne, 1808, Strasbourg (sortie) 26 janvier 1827 parti pour Paris
Agathe, 1809, Strasbourg (sortie) 22 mai 1826 parti pour Paris, parti pour Francfort 29 juin
Josephe, 1810, Strasbourg (sortie) 17 Xbre 1832, Vx Mé aux Vins 64
Benjamin, 1812, Strasbourg (sortie) id.
Moyse, 1813, Strasbourg (sortie) id.

Le boucher Joël Weil meurt en 1827 dans sa maison rue du Jardin des Roses en délaissant huit enfants.

1827 (18.5.), Strasbourg 7 (75), Me Stoeber n° 9887
Inventaire de la succession de Joël Weil, boucher décédé le 24 novembre dernier – à la requête de Sophie Kraemer, la veuve mère et tutrice légale de ses cinq enfants nommés Marie, Agathe, Joseph, Benjamin, Moise – en présence de Simon Metzger, boucher, subrogé tuteur, héritiers bénéficiaires, pour un cinquième attendu que leurs autres frères et sœurs Madeleine Weil, célibataire majeure, Zéphora Weil majeure à Marseille, David Weil boucher à Strasbourg ont renoncé à la succession par déclaration au greffe en date du 30 avril courant
mariés il y a environ 30 ans sans contrat de mariage

dans la maison mortuaire cul de sac St Thomas rue du Jardin des Roses n° 10
immeubles, une maison, petite cour, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg au cul de sac St Thomas rue du Jardin des roses n° 10, d’un côté Eude marchand de chandelles, d’autre le Sr Schleicker, derrière le Sr Pommer – acquis de François Antoine Lacombe, notaire, et Eléonore Cunégonde Langhans par acte reçu Me Übersaal le 14 septembre 1815 pour 2000 fr
un étal de boucher situé à Strasbourg aux Petites Boucheries n° 106 d’un côté le Sr Huck, d’autre la succession de Heinold, estimé 500 fr
mobilier 101 fr – total 2601 fr – passif 5860 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 11 du 25.5.

Décès, Strasbourg (n° 2040)
Déclaration de décès le 24 novembre 1826. Joël Weill âgé de 55 ans, né à Oberbronn (Bas Rhin) boucher époux de Sophie Kraemer domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 24 courant à quatre heures du matin dans la maison située N° 10 rue des Roses, fils de feu Isaac Weill, Marchand et de feue Marie N. (obst. du bas-ventre)

Sophie Kræmer loue la maison à son gendre maroquinier Joseph Levy

1830 (22.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 59 F° 56 – ssp du 4 courant
Bail de 3 années à commencer le 6 courant – Sophie Kraemer veuve de Joël Weill, boucher
son gendre Joseph Levy, maroquinier
une maison n° 10 rue des Jardins en cette ville – moyennant un loyer annuel de 200 francs

La vente de 1815 est résolue faute de paiement par jugement rendu au tribunal civil le 18 mars 1833 au profit d’Antoine François Thomas Lacombe, fils du précédent propriétaire, qui la revend deux mois plus tard 2 200 francs à Jean Jacques Schleicher

1833 (6.5.), Strasbourg 8 (nouv. cote 52), Me G. Grimmer n° 4395
Antoine François Thomas Lacombe, notaire à la résidence de Strasbourg
à Jean Jacques Schleicher, propriétaire
une maison sise à Strasbourg rue du Jardin des Roses n° 10 d’un côté le Sr Eude fabricant de chandelles, d’autre le Sr Schleicher acquéreur, derrière le Sr Schreiner maçon – au vendeur par jugement du tribunal civil rendu le 18 mars 1833 portant résolution de vente faite à Joël Weill, boucher, et Sophie Kraemer par feu François Antoine Lacombe père, notaire à Strasbourg, par acte reçu Me Ubersaal le 14 septembre 1815, le vendeur étant aux droits de la succession de son père et des enfants de François Sarger, cessionnaires intermédiaires contre les héritiers Joel Weill – moyennant 2200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 217 F° 110 du 10.5.

Le marchand de cuirs Jean Jacques Schleicher et Dame Marie Elisabeth Geng vendent la maison 2000 francs au potier Jean Daniel Goerner et à sa femme Caroline Geng

1840 (24.12.), Strasbourg 10 (97), Me Zimmer n° 3793
Ont comparu M. Jean Jacques Schleicher, marchand de cuirs, et Dame Marie Elisabeth Geng, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, tous deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
à M. Jean Daniel Goerner, potier de terre & De Caroline Geng, son épouse de lui dument autorisée les deux demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg
Une maison avec bâtiment latéral, cour, appartenances & dépendances, située à Strasbourg, rue du Jardin des Roses n° 10 d’un côté Mlle Brodbeck, de l’autre M. Eude fabricant de chandelles, & par derrière M Schreiner maçon. Cet immeuble est vendu tel qu’il se poursuit et se composant actuellement sans en rien exepter ni réserver, avec un fourneau carré en fonte & les volets qui s’yn trouvent, avec tout ce qui y a de droit ou par destination nature immobilière et avec tous les droits & servitires actifs & passifs qui en dependent, à cet égard les vendeurs observent que par contrat de vente passé devant Me Tinchant notaire à Strasbourg le 26 novembre 1839 ils ont vendu à Mlle Marie Salomé Julie Brodbeck de Strasbourg une maison avec dépendances située cul de sac de St Thomas n° 22 entre autres à la condition suivante transcrite littéralement du dit contrat
« de souffir que les locataires de la maison sise rue du Jardin aux roses N° 10 viennent puiser, mais pendant le jour seulement, de l’eau à la pompe située en la maison faisant l’objet de ladite vente, ces locataires seront tenus d’entrer par la porte donnant dans la rue du jardin aux roses & l’entretien de cette pompe sera fait à frais communs par les propriétaires des deux maisons lesquelles sont contigues »
Cette maison appartient à M. Schleicher pour l’avoir acquise de M. Antoine François Thomas Lacombe, notaire à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 6 mai 1833 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 mai 1833 vol. 269 n° 77. Cette maison est devenue la propriété de M. Lacombe par jugement rendu par le tribunal civil de première instance à Strasbourg le 18 mars 1833, dument enregistré, lequel a prononcé la résolution d’une vente qui avait été faite à feu Joel Weil, vivant boucher à Strasbourg & à Sophie Kraemer sa femme par feu M. François Antoine Lacombe père notaire à Strasbourg devant Me Ubersaal notaire en ladite ville le 14 septembre 1815, ladite prononciation de résolution ayant été faite au profit dudit M. FrançoisAntoine Thomas Lacombe qui a justifié être aux droits de la succession de son père M. François Antoine Lacombe & des enfants du Sr François Sarger, cessionnaires intermédiaires contre les héritiers dudit Joel Weil & sa veuve Sophie Kraemer – pour la somme de 2000 francs
acp 284 (3 Q 29 999) f° 7 du 30.12.

Jean Daniel Gerner épouse Caroline Geng en 1837
1837 (29.12.), Strasbourg 9 (72), Me Hickel n° 5811
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Daniel Gerner, garçon poelier fils de Jean Daniel Gerner, poelier, et de Marguerite Barbe Blind
Caroline Geng, majeure fille de Jean Daniel Geng, cordonnier, et de Barbe Heinrich
Enregistrement de Strasbourg, acp 255 F° 85-v du 2.1.

Jean Daniel Goerner et Caroline Geng hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Stotz

1841 (28.5.), Strasbourg 8 (63), Me Zeyssolff n° 731
Obligation – Ont comparu Le sieur Jean Daniel Goerner, potier de terre, et De Caroline Geng, son épouse qu’il assiste et autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg (devoir)
a Mr Jean Jacques Stotz, propriétaire demeurant et domicilié en ladite ville, la somme principale de 1200 francs
hypothèque, Une maison avec bâtiment latéral, cour appartenances et dépendances, située à Strasbourg, rue du Jardin des Roses n° 10 d’un côté Mlle Brodbeck, de l’autre M. Eude fabricant de chandelles, & par derrière M Schreiner maître maçon.
Les débiteurs déclarent que cette maison leur appartient en toute propriété pour en avoir fait l’acquisition aux termes d’un contrat passé devant Me Zimmer et son collègue Notaires en cette ville le 24 décembre dernier enregistré transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 20. mars suivant volume 368. N° 17. Ils declarent en outre que ledit immeuble n’est grevé d’autre charges et hypothèques que du privilège de la somme de 2000 francs due à Mr Louis Chrétien Gonthier Schaefer docteur en médecine a Strasbourg en vertu d’une obligation passée devant Me Hickel lors Notaire à Strasbourg le 2 mai 1834 (…)

Jean Daniel Goerner qui a fait plâtrer le pignon à l’arrière de sa maison déclare n’y avoir aucun droit de mitoyenneté

1841 (11.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 80 (1869) f° 75-v, ssp du 10.6.1841
Déclaration. Je soussigné D. Gerner propriétaire de la Maison sise rue du Jardin des Roses N° 10 donnant par derrière sur le Maison des héritiers Schreiner ayant fait platrer dans une chambre de derrière du second étage le pignon en galanture appartenant aux héritiers Schreiner et qui separe nos propriétés declare par la présente que cette partie du pignon est la propriété des héritiers Schreiner et que je n’y ai aucun droit de mitoyenneté ni autre que la faculté de platrer ledit pignon m’a été accordée avec sa réserve de la part des héritiers Schreiner de la retirer pour la construction du dit pignon ou pour tout autre motig.
Fait à Strasbourg le 10 juin 1841.

Caroline Geng meurt en 1845 en délaissant deux filles.

1845 (20.9.br), Strasbourg 13 (61), Me Arbogast n° 2174
Inventaire de la succession délaissée par De Caroline Geng vivante épouse du Sr Jean Daniel Gerner poelier à Strasbourg et de la communauté de biens qui avait existé entre elle et son mari
Cejourd’hui 20 novembre 1845 à neuf neures du matin dans la maison mortuaire sise à Strasbourg rue du Noyer n° 5. A la requête et en présence de M. Jean Daniel Gerner, poelier demeurant à Strasbourg agissant A. en son propre nom comme ayant été commun en biens avec la défunte D. Caroline Geng son épouse, B. comme usufruitier pour moitié de la fortune délaissée par cette dernière ainsi qu’il résulte 1) de son contrat de mariage passé devant Me Hickel ci devant notaire en cette ville le 29 décembre 1837, 2) d’un acte de donation passé devant Me Becker notaire en cette ville le 15 octobre denier, ces deux actes enregistrés, C. Et encore comme père et tuteur légal de ses deux enfants mineurs nommés Caroline Gerner âgée de 14 ans, et Sophie Mathilde Gerner âgée de 2 ans, Lesdits deux enfant seuls habiles a se dire et porter héritières chacune pour moitié de leur défunte mère Dame Gerner décédée à Strasbourg le 23 octobre dernier
Et en présence de Mr Daniel Geng père cordonnier demeurant à Strasbourg en qualité de subrogé tuteur desdites mineures Gerner

Immeubles. M. Gœrner et sa défunte femme ot acquis pendant leur mariage de M. Jean Jacques Schleicher marchand de cuirs et De Marie Elisabeth Geng conjoints à Strasbourg suivant acte passé devant M° Zimmer qui en a gardé la minute et son collègue notaires en ladite ville le 24 décembre 1840. enregistré, Une maison avec bâtiment latéral, cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du jardin des roses N° 10 d’un côté Melle Brodbeck de l’autre M Eude fabricant de chandelles et par derrière M. Schreiner, maître maçon
Relevé des titres de propriété et renseignements. 1. Contrat de mariage susrelaté (…), 2. L’expédition du contrat d’acquisition sus relaté (…)
clos après avoir été certifié véritable par le veuf et par Mlle Adèle Gerner, demoiselle de magasin et majeure d’age demeurant à Strasbourg, ci présente, comme ayant été en possession des marchandises se trouvant dans le magasin de la Rue des Petites Boucheries N° 33
acp 343 (3 Q 30 058) f° 54-v (déclaration du 16 avril 1846)
Il dépend de la dite succession un mobilier pour à la défunte évalué à 361 francs
Un mobilier de la communauté évalué à 382
Marchandises évaluées à 4807, argent comptant 60, créances 2769
Immeubles, Une maison sise à Strasbourg rue du Jardin des Roses N° 10
Description du contrat de mariage et des titres et papiers
Passif montant à 13.670 francs

Caroline Geng lègue l’usufruit viager de la succession à son mari
1845 (14.10.), Me Becker
Donation par Caroline Geng épouse Jean Daniel Gerner poelier à Strasbourg au dit Sr Gerner son mari, ce acceptant, de l’usufruit viager de la succession en cas de survie, reductible en cas d’enfants
acp 341 (3 Q 30 056) f° 32 du 23.10. (décédée le 23. 8.bre 1845)

Jean Daniel Gerner se remarie avec Catherine Frédérique Eichborn
1846 (25.2.), Strasbourg 10 (106), Not. Zimmer n° 6082
Contrat de mariage – Ont comparu 1. Mr Jean Daniel Gerner, fabricant de poëles en fayence demeurant et domicilié à Strasbourg, fils légitime de feu Jean Daniel Gerner et de Barbe Blind sa veuve demeurant en ladite ville & veuf avec deux enfants de Caroline Geng, d’une part
et Mlle Catherine Frédérique Eichborn, sans état, demeurant et domiciliée en ladite ville, fille légitime de feus Jean Eichborn & Marie Madeleine Helck, conjoints décédés tous deux à Strasbourg
Les apports du futur époux consistent en un mobilier, marchandises er créances s’élevant ensemble à 7858
Une Maison à Strasbourg rue du Jardin des Roses N° 10
Passif montant à 6960, Rapport dû aux enfants 3313
Les apports de la future épouse consistent en meubles, literie et créances le tout estimé à 15.000 francs
Donation réciproque de l’usufruit de la moitié des biens délaissés par le prémourant au survivant
acp 345 (3 Q 30 060) f° 60-v du 26.2.

1846 (11.2.), Me Arbogast
Rectification de l’inventaire de la succession de Caroline Geng épouse Jean Daniel Goerner poelier à Strasbourg, enregistré en ce bureau le 28 9.bre 1845 f° 54
A la requête dudit Goerner et autres héritiers qualifiés au dit inventaire.
L’actif de la communauté se compose en outre 1° d’une somme de 585 dont à déduire 69, reste 516 francs
le passif s’élève à 13.840, plus 490 francs pour frais de dernière maladie. Les reprises de la défunte sont de 2000, les remplois du veuf 900 (total) 17.290
acp 345 (3 Q 30 060) f° 16 du 12.1.

Jean Daniel Gerner devient seul propriétaire de la maison suite à l’adjudication ordonnée par jugement

1855 (27.6.), Strasbourg 13 (nouv. 79), Not. Flach (Jean Georges)
N° 2613 du 27 juin 1855. Cahier des charges – Enonciation du jugement ordonnant la vente. Suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 12 e ce mois, sur les poursuites I. de Mr Jean Daniel Gerner poêlier demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom pour qu’en qualité de tuteur légal de son enfant mineur Sophie Mathilde Gerner issue de son mariage avec feu De Caroline Gang son épouse en premières noces, II. & De Caroline Gerner, épouse assistée de & autorisée du Sieur Georges Edouard Schweickardt tapissier avec lequel elle demeure en cette ville, Ledit Sr Schweickardt agissant en outre en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure. Le tribunal en homologuant la délibération du conseil de famille de ladite mineure tenu sous la présidence de Monsieur le juge de paix du canton Ouest de cette ville en date du 7 de ce mois a ordonné que devant Me Flach notaire soussigné il serait procédé à la vente par licitation d’une maison sise à Strasbourg & dépendant de la communauté de biens qui a exsité entre M. Gerner & son épouse défunte.
Désignation de l’immeuble. Une maison avec bâtiment latéral, cour appartenances et dépendances, située à Strasbourg, rue du Jardin des Roses n° 10 d’un côté la propriété de Mlle Brodbeck, de l’autre celle du Sr Hahn & donnant par derrière sur celle des veuve & héritiers Schreiner.
Etablissement de la propriété. La maison ci dessus désignée a été acquise durant la communauté qui a existe entre M. Gerner & son épouse défunte de M. Jean Jacques Schleicher, marchand de cuirs & De Marie Elisabeth Geng conjoints à Strasbourg suivant acte passé devant Me Zimmer notaire en cette ville le 24 décembre 1840 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 20 mars 1841 volume 368 N° 17. Les époux Schleicher sont eux-mêmes devenus propriétaires du dit immeuble pour l’avoir acquis de M. Antoine François Thomas Lacombe, alors notaire à Strasbourg suivant acte passé devant Me Louis Léopold Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 6 mai 1833 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 13 mai 1833 vol. 269 n° 77. La dite maison appartenait en toute propriété à M. Lacombe par le jugement rendu par le tribunal civil de première instance à Strasbourg le 18 mars 1833, lequel a prononcé la résolution d’une vente qui avait été faite à feu Joel Weil, vivant boucher à Strasbourg & à Sophie Kraemer sa femme par M. François Antoine Lacombe père, alors notaire à Strasbourg, devant Me Uebersaal, notaire en ladite ville le 14 septembre 1815.
acp 441 (3 Q 30 156) f° 19-v du 27
N° 2614, Dépôt du 27 juin 1855
N° 2649, Adjudication du 19 juillet 1855 (…) Obtempérant à cette réquisition M° Flach a fait cette lecture avec interprétation en allemand, aux personnes réunies & a procédé ensuite à la réception des enchères sur la mise à prix de 8000 francs fixée par le jugement ordonnant la vente.
Deux bougies ayant été allumées & pendant la durée de la deuxième uen mise a été faite par le colicitant Sr Gerner qui a porté le prix de l’immeuble à 8200 francs
Police d’assurance – Société d’assurance mutuelle contre l’incendie pour le département du Bas-Rhin. N° 112 inscription di 18 février 1850, somme assurée 9000. Police pour M. Jean Daniel Gerner à Strasbourg
Strasbourg. Rue du Jardin aux roses, 10
Maison d’habitation avec magasin et atelier de menuiserier, évaluation 7000 f.
Maison d’habitation contiguë avec bûchers etc., évaluation 2000 f.
acp 441 (3 Q 30 156) f° 87 du 24.7.

Jean Daniel Gerner et Catherine Frédérique Eichborn ouvrent un crédit auprès du négociant Charles Friedel pour qu’ils puissent régler l’entrepreneur Joseph Mangold des bâtiments qu’ils ont fait construire 23, rue Thomann et font construire 10, rue du Jardin-aux-Roses

1856 (24.6.), Strasbourg 13 (nouv. 80), Not. Flach (Jean Georges) n° 3059
Ouverture de crédit – Ont comparu I. Mr Charles Friedel, cadet, négociant demeurant à Strasbourg
II. Mr Jean Daniel Gerner, fabricant de poêles en fayence et sous son autorisation De Catherine Frédérique Eichborn son épouse,
III. & Mr Joseph Mangold Entrepreneur de constructions Tous demeurant audit Strasbourg
Article Premier. Mr Friedel ouvre par les présentes aux époux Gerner & au Sr Mangold qui l’acceptent un crédit de 30.000 francs afin de leur faciliter la construction que les époux Gerner font faire en ce moment par M Mangold des maisons ci après désignées. Article Deux (…)
Affectation hypothécaire. 1° Une maison nouvellement construite à rez-de-chaussée, trois étages, petite cour séparée par un mur des propriétés suivantes sise à Strasbourg rue Thomann n° 23 (…)
2° Un bâtiment de fond & bâtiment latéral à rez-de-chaussée Contenant remises deux étages & combles avec cour située derrière la maison qui vient d’être décrite dont ils sont séparés par un mur mais forment aujourd’hui les bâtiments du fond des deux maisons ci après désignées sous les articles 3 & 4
Le sol (…)
3° Une maison en ce moment en construction à rez-de-chaussée & quatre étages sise à Strasbourg rue de la gare autrefois rue du jardin des roses dont elle fait le coin avec la rue Thomann, d’un côté la maison décrite sous l’article premier de l’autre la maison ci après désignée (…)
4° Une maison en ce moment en construction à rez-de-chaussée & quatre étages sise en la même ville rue de la gare autrefois rue du jardin des roses N° 10, d’un côté la maison précédente, de l’autre le Sr Hahn derrière la cour sont est parlé ci-dessus.
Le sol & les constructions a la place desquels cette maison a été élevée ont été acquis par M. Gerner dans la licitation poursuivie par lui contre les héritières de De Caroline Geng, son épouse en premières noces suivant procès verbal d’adjudication dressé par Me Flach, notaire soussigné, nommé par justice le 19 juillet 1855.
L’origine antérieure de la propriété de tous ces immeubles est suffisamment établie dans les titres ci-dessus relatés.
(…) 3) Que les immeubles désignés sous les articles un & deux sont grevés d’une somme de 20.000 francs due à laveuve & aux héritiers Schreiner aux termes du contrat de vente préallégué d’une obligation passée devant Me Flach notaire soussigné le 28 décembre dernier. 4) Que l’immeuble décrit sous l’article trois est franc et quitte de toute dette que le prix d’acquisition en a été soldé comptant. 5) & que m’immeuble décrit sous l’’article quatre a été affecté pour un somme de 6000 francs qui est due à M François Nægel chirurgien demeurant à Strasbourg suivant acte de translation d’hypothèque dressé par le soussigné notaire Flach le 9 octobre 1855

Liquidation et partage de la communauté entre Jean Daniel Gerner et Caroline Geng
1856 (23.6.), Strasbourg 13 (nouv. 80), Not. Flach (Jean Georges) n° 3058
Liquidation et partage de la communauté qui a existé entre Jean Daniel Gerner et Caroline Geng
Ont comparu I) Mr Jean Daniel Gerner, fabricant de poeles demeurant à Strasbourg agissant 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & D. Caroline Geng son épouse, 2° comme usufruitier de la moitié de la fortune délaissée par ladite son épouse ainsi qu’il résulte 1. de son contrat de mariage passé entre les époux Gerner devant Me Hickel alors notaire à Strasbourg le 19 décembre 1837, 2. d’un acte de donation par la défunte reçu par Me Becker notaire à Strasbourg le 15 octobre 1845. 3° enfin comme père et tuteur légal de sa fille mineure Sophie Mathilde Gerner issue de son union avec ladite défunte son épouse
II. Mad. Caroline Gerner épouse di Sieur Georges Edouard Schweickhardt, tapissier, avec lequel elle demeure à Strasbourg, Mr Schweickardt agissant tant pour l’assistance et l’autorisation de son épouse qu’en sa qualité de subrogé tuteur de ladite mineure.

Observations préliminaires. I° observation. Mariage des épouse Gerner, Contrat de mariage (…)
II° observation. Décès de Mad. Gerner née Geng. Inventaire. Rectification d’inventaire
III° observation. Mariage de Mad. Schweickardt
IV° observation. Licitation de la maison dépendant de la communauté. Enonciation du jugement ordonnant cette licitation ainsi que la présente liquidation
acp 451 (3 Q 30 166) f° 53 du 24.6. (succession déclarée le 16 avril 1846)
Communauté. Masse active 17.549. Masse passive 18.264. Excédent passif 715.
Succession, remploi de la défunte en vertu de son contrat de mariage 3345, Garde robe 341, Total 3706. Passif 490, reste 3216 – moitié 1608

Jean Daniel Gerner et Catherine Frédérique Eichborn hypothèquet les mêmes bâtiments au profit du brasseur Jacques Diemer

1856 (24.6.), Strasbourg 13 (nouv. 80), Not. Flach (Jean Georges) n° 3060
Obligation – Ont comparu Le Sieur Jean Daniel Gerner, fabricant de poêle et sous son autorisation De Catherine Frédérique Eichborn, conjoints demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à M. Jacques Diemer, brasseur demeurant au dit Strasbourg la somme principale de 20.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. I) Une maison en ce moment en construction à rez-de-chaussée & quatre étages sise à Strasbourg rue de la gare autrefois rue du jardin des roses dont elle fait le coin avec la rue Thomann d’un côté rue Thomann n° 23 (…)
II) Une maison en ce moment en construction à rez-de-chaussée & quatre étages sise en la même ville rue de la gare autrefois rue du jardin des roses N° 10, d’un côté la maison précédente, de l’autre le Sr Hahn derrière la cour sont est parlé ci-dessus.
Le sol & les constructions a la place desquels cette maison a été élevée ont été acquis par M. Gerner dans la licitation poursuivie par lui contre les héritières de De Caroline Geng son épouse en premières noces suivant procès verbal d’adjudication dressé par Me Flach notaire soussigné nommé par justice le 19 juillet 1855. M. Gerner & sa première femme ont acquis le même immeuble durant la communauté qui a existé entre eux de M. Jean Jacques Schleicher, marchand de cuirs & De Marie Elisabeth Geng conjoints à Strasbourg, suivant acte passé devant Me Zimmer notaire en cette ville le 24 décembre 1840 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 20 mars 1841 volume 368 N° 17. Les époux Schleicher sont eux-mêmes devenus propriétaires du dit immeuble pour l’avoir acquis de M. Antoine François Thomas Lacombe, alors notaire à Strasbourg, suivant acte passé devant Me Louis Léopold Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 6 mai 1833 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 13 mai 1833 vol. 269 n° 77. La dite maison appartenait en toute propriété à M. Lacombe par le jugement rendu par le tribunal civil de première instance à Strasbourg le 18 mars 1833, lequel a prononcé la résolution d’une vente qui avait été faite à feu Joel Weil, vivant boucher à Strasbourg & à Sophie Kraemer sa femme par M. François Antoine Lacombe père, alors notaire à Strasbourg, devant Me Uebersaal, notaire en ladite ville le 14 septembre 1815.
III° & une maison de deux corps de bâtiments à rez-de-chaussée Contenant remise, deux étages & comble avec cour située derrière les deux maisons ci-dessus hypothéquées auxquelles elle sert de bâtiment de fond & qui est séparé par un mur d’une autre maison appartenant aux époux Gerner & donnant sur la rue Thoman où elle porte le N° 23. (…)

La Ville vend à Daniel Gerner un terrain rue de la Gare qui sert en partie à élever la maison (voir les actes suivants)

1856, Maire 23 juillet, approuvé le 6 août – Vente par la Ville de Strasbourg
à Daniel Gerner fabricant de poëles de fayence à Strasbourg
de 114 mètres 40 de terrain communal rue de la Gare à Strasbourg moyennant 7436 francs
acp 452 (3 Q 30 167) f° 68 du 12.8.

Jean Daniel Gerner et Catherine Frédérique Eichborn vendent 40 000 francs au bottier Auguste Hirschbühl et à sa femme Elisabeth Wanger une maison dont ils s’engagent à terminer la construction en convenant de clauses sur le mur qui clôt la cour

1857 (23.6.), Strasbourg 14 (148), Not. Ritleng n° 9287
Ont comparu Mr Jean Daniel Gerner, fabricant de poêle & De Catherine Frédérique Eichborn son épouse de lui autorisée domiciliés & demeurant à Strasbourg (vendre)
à Mr Auguste Hirschbühl, maître bottier & De Elisabeth Wanger son épouse de lui autorisée domiciliés & demeurant ensemble à Strasbourg
Une Maison à rez-de-chaussée & quatre étages avec cour, puits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de la Gare numéro (-) d’un côté les vendeurs eux-mêmes de l’autre le sieur Hahn marchand de Charbons par devant la dite rue par derrière les vendeurs eux-mêmes. Dans cette vente sont compris tous les Poeles avec leurs tuyaux & pierres ainsi que toutes les cheminées y compris une cheminée portative se trouvant dans la dite maison et la mitoyenneté du mur de séparation entre la maison vendue et celle à cause appartenant aux vendeurs.
Etablissement de la propriété. Les Epoux Gerner ont fait nouvellement construire la dite maison tant sur l’emplacement d’une maison située à Strasbourg ancienne rue du Jardin des roses Numéro 10 que Mr Gerner & De Caroline Geng son épouse en premières noces ont acquise du Sr Jean Jacques Schleicher, marchand de cuirs & De Marie Elisabeth Geng son épouse demeurant à Strasbourg, suivant acte reçu par Me Zimmer notaire à Strasbourg le 24 décembre 1840 enregistré et transcrit, que sur une partie du terrain provenant de Mr Martha de Strasbourg & acquis par M. Gerner de la Ville de Strasbourg suivant contrat administratif du 13 juillet 1856 approuvé par le Préfet du bas Rhin le 6 août suivant & enregistré à Strasbourg le 12 du même mois d’août folio 68. D’après ce qui précède la dite maison sise rue du Jardin des roses Numéro 10 dépendait de la communauté de biens qui a existé entre Mr Gerner & De Caroline Geng son épouse en premières noces & en vertu d’un Procès verbal d’adjudication sur licitation entre Mr Gerner & les héritiers de sa première femme dressé par Me Flach notaire à Strasbourg à ce commis par Justice, ladite maison a été adjugée définivement à mon dit Sr Gerner moyennant le prix de 8200 francs qui a été décompté par un acte de Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre lesdits époux Gerner & de la succession de la De Gerner née Geng dressé par ledit M° Flach le 23 juin 1856 enregistré. Il réulte de ce dernier acte que Mr Gerner doit à ses deux enfants du premier lit seuls & uniques héritiers de la d° Caroline Geng leur mère (…). Les dits époux Schleicher étaient eux mêmes propriétaires de la dite maison rue du Jardin des roses Numéro 10 pour l’avoir acquise de M. Antoine François Thomas Lacombe notaire à Strasbourg, suivant contrat portant quittance du pris devant Me Louis Léopold Guillaume Grimmer ci devant notaire à Strasbourg le 6 mai 1833 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 13 mai 1833 vol. 269 n° 79. La même maison appartenait audit M. Lacombe en vertu d’un jugement rendu par le Tribunal civil de première instance à Strasbourg le 18 mars 1833, lequel a prononcé à défaut de paiement du prix la résolution d’une vente qui en avait été faite à feu Joel Weil, vivant boucher à Strasbourg & à Sophie Kraemer sa femme par M. François Antoine Lacombe, alors notaire à Strasbourg, devant Me Ubersaal, notaire en ladite ville le 14 septembre 1815.
Clauses & conditions de la vente. (…) 3. Attendu que les constructions de la maison vendue ne sont pas complètement achevées, les vendeurs s’engagent solidairement à faire faire immédiatement à leurs frais toutes celles restant à faire, notamment dans la cave, mur Pignon du grenier, faire placer des stores à toutes les croisées des quatre étages & poser le tuyau du chenal sur le devant de la maison un grillage en fer de la hauteur d’environ un mètre sur le mur séparatif de la maison vendue & de celle appartenant encore aux vendeurs, à fair établir une Porte à claire-voie dans le corridor du premier, faire achever les peintures des fenêtres, le tout de manière que les acquéreurs n’aient plus à faire aucuns travaux d’achèvement à la maison vendue, tous travaux restant à faire devront être terminés au plus tard dans le délai de un mois à partir d’aujourd’hui, à peine de tous dépens & dommages intérêts.
4. Il est expressément convenu entre les parties que le mur qui sépare la maison vendue de celle se trouvant derrière ladite Maison & appartenant encore aujourd’hui aux vendeurs ne pourra jamais être élevé ni abaissé, qu’on ne pourra construire contre ce mur des bâtiments dépassant la hauteur du mur afin de ne pas enlever le jour aux époux Hirschbühl. Prix, 40.000 francs
acp 461 (3 Q 30 176) f° 22 du 23.6.

Natif de Herbolzheim en Bade près d’Emmendingen, le cordonnier Auguste Hirschbühl épouse en 1847 Elisabeth Wanger
1847 (2.3.), Strasbourg 14 (123), Not. Ritleng n° 17.259
Mariage – Me Auguste Hirschbühl garçon cordonnier majeur d’ans natif de Herbolsheim, Grand Duché de Bade demeurant présentement à Strasbourg d’une part
Et Demoiselle Elisabeth Wanger, fille majeure demeurant & domiciliée à Strasbourg d’autre part
Les futurs époux apportent en mariage indivisément par moitié le fonds et l’achalandage de marchand cordonnier acquis de Guillaume Müller de Strasbourg suivant acte reçu Ritleng le 20 septembre dernier
Le futur époux apporte en mariage une somme de 1000 francs
La future épouse apporte 1° une somme de 7000 francs, 2° des objets mobiliers estimées ensemble 1670 francs, total 8670
Plus la moitié indivise d’une maison à Strasbourg rue du Jeu de Paume N° 22
Donation par les futurs époux au survivant d’eux de la propriété de tous les biens qui composeront la succession du prémourant
acp 358 (3 Q 30 073) f° 47

Mariage, Strasbourg (n° 77) Du 4° jour du mois de Mars l’an 1847
Acte de mariage d’Auguste Hirschbiel, majeur d’ans né en légitime mariage le 10 décembre 1817 à Herbolzheim, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, bottier, fils de feu Jacques Hirschbiel, savonnier décédé à Herbolzheim le 16 août 1846 et de feu Catherine Sartori décédée au même lieu le 14 août 1820 et d’Elisabeth Wanger, majeure née en légitime mariage le 16 avril 1612 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de feu Jean André Wanger Maçon décédé en cette ville le 5 avril 1846 et d’Elisabeth Krieg domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) August Hirschbul, Elisabeth Wanger (i 2)

Inventaire après décès d’un locataire, l’ancien sous-préfet Félix Robillot
1868 (4.1.), Strasbourg 1 (182), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 5636
Inventaire de la succession de Félix Robillot – L’an 1868 samedi 4 janvier à une heure et demi de relevée en la demeure ci après indiquée à Strasbourg. A la requête de Monsieur Nicolas Félix Robillot, chef d’escadron au 18° régiment de dragons officier de la Légion d’Honneur demeurant à Lunéville, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de Dame Marie Claire Robillot sa sœur épouse de Monsieur Amable Stanislas Edmond Bresson, receveur particulier des finances, demeurant à Remiremont (…) Monsieur Robillot et Madame Bresson née Robillot habiles à se dire héritiers chacun pour moitié de feu Monsieur Félix Robillot leur père, en son vivant ancien Sous Préfet, Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant à Strasbourg où il est décédé le 12 décembre dernier
dans les lieux ci après désignés rue de la Gare n° 7 dont le défunt était locataire et où il est décédé le 12 décembre 1867

Description et Estimation du mobilier. Chambre d’habitation, Chambre à coucher de M. Robillot, Chambre d’amis à côté du salon, Cabinet aux armoires, Cuisine
acp 569 (3 Q 30 284) f° 16 du 14.1. (succession déclarée le 11 juin 1868) Il dépend de la dite succession un mobilier estimé à 2678
(vacation du 10 juin) – acp 573 (3 Q 30 288) f° 81 du 11.6. – Argent comptant 42, passif 1696
(vacation du 23 octobre) – acp 576 (3 Q 30 291) f° 100 du 28.10. – Il dépend de ladite succession 1) moitié d’une scierie sise à Mousson commune d’Autrey canton de Ramberviller, 2) une forêt de la contenance de 7 hectares 14 ates 83 commune de Chaumouzey canton d’Epinal

Auguste Hirschbühl et Elisabeth Wanger vendent la maison 50 000 francs aux commerçants Lehmann Weil et Henri Weil, de Rust en Bade

1871 (13.6.), Me Ritleng
Verkauf – August Hirschbühl, Stieffel macher und Elisabetha Wanger seine Ehefrau in Straßburg
an Lehmann Weil und Heinrich Weil Handelsleute in Rust (Baden)
von einem Haus in Straßburg Gar Straße N° 7 für 50.000 Franken
Nutzniesung, Zinse und steuren vom 25. Märtz 1871
acp 599 (3 Q 30 314) f° 3 du 14.6., n° 1070



106, Grand rue


Grand rue n° 106 – VII 57 (Blondel), P 754 puis section 6 parcelle 37 (cadastre)

Maître d’ouvrage du bâtiment 6, rue Escarpée, André Stahl, maître maçon (1775)


La maison en juin 2018 – Porte d’entrée (1899)
Bâtiment arrière 6, rue Escarpée (1775, détaché en 1795) – Porte cochère

La maison comprend un bâtiment avant sur la Grand rue et un bâtiment arrière qui s’ouvre dans la rue Escarpée. Elle appartient au début du XVII° siècle au tailleur Jean Wagner puis à ses héritiers. Le farinier Ulric Greiner l’acquiert en 1665 et la lègue à son cousin huilier, aussi nommé Ulric Greiner, Les enfants de sa petite-fille la vendent en 1774 au maître maçon André Stahl qui reconstruit l’année suivante le bâtiment médian et le bâtiment arrière donnant dans la rue Escarpée en transformant sans doute aussi le bâtiment avant (voir les encadrements de fenêtre). Sa veuve vend en 1791 la maison avant au boucher Philippe Jacques Streichenberger en se réservant la maison rue Escarpée qu’elle vend en 1795 au maître de langue Joseph Lemaire. Ce bâtiment arrière est réuni à l’actuel 112, Grand rue en 1814.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 134

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (c) : porte d’entrée au milieu du rez-de-chaussée et une grande fenêtre de chaque côté, quatre fenêtres à chacun des deux étages, trois lucarnes au niveau inférieur des greniers. La cour L représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue et le bâtiment arrière (4-1, ancien bâtiment médian), la remise (3-4) à l’ouest et le mur (2-3) du voisin à l’ouest.
Le bâtiment reconstruit en 1775 rue Escarpée est le deuxième à droite du repère (c) : porte à l’extrémité nord, deux fenêtres et portail à l’extrémité sud. Chacun des deux étages comprend sept fenêtres réunies en groupes de trois et quatre. On constate que les ouvertures au rez-de-chaussée ont été modifiées depuis lors puisqu’il y a aujourd’hui quatre fenêtres au lieu de deux petites.
La maison Grand rue porte d’abord le n° 25 (1784-1857) puis le n° 106.


Cour L – Devanture posée en 1876 (dossier de la Police du Bâtiment)

La veuve du médecin Louis Schæffer agrandit en 1877 la maison dont le revenu passe de 144 à 200 francs, sans doute en réaménageant les étages sous combles. Elle fait poser en 1876 et 1877 de part et d’autre de la porte centrale une devanture que le maître boucher Georges Weil fait transformer en 1899 quand il refait le rez-de-chaussée en agrandissant la cour. Le vestibule de la maison qui se trouvait au milieu de la façade est déplacé à l’extrémité droite pour laisser place au magasin. La devanture est à nouveau transformée en 1925 et la cour entièrement couverte d’un toit vitré l’année suivante. La devanture est refaite en 1953. Le nouvel aménagement du magasin maintient la porte de droite à la demande de l’architecte des Bâtiments de France en 1975.


Plan avant travaux (1898) – Façade et coupe (1899)

Façade en 1925 et en 2006

Vue prise en 1975 (dossiers de la Police du Bâtiment)

juillet 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1618 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Wagner, sellier
1620 (v) h Conrad Dittler, aubergiste, et (1614) Marie Wagner – luthériens
1629 h Etienne Gassner, aubergiste, et (1629) Marie Wagner veuve de Conrad Dittler – luthériens
1634 h Georges Fennier, aubergiste, et (1634) Marie Wagner veuve de Conrad Dittler et d’Etienne Gassner – luthériens
1650 adj Barbe Klug et consorts
1665 v Ulric Greiner, boulanger et farinier, et (1644) Catherine Gasser puis (1675) Marie Egen, veuve du fourbisseur Paul Schwanfelder – luthériens
1697 h Ulric Greiner, boulanger puis huilier, et (1693) Marie Hüffel puis (1698) Madeleine Schweigheusser – luthériens
Anne Catherine Greiner et (1717) Jean Albert Eissenmann, pharmacien – luthériens
1742 h Marie Madeleine Eissenmann, et (1737) Jean Herrmann, pasteur – luthériens
1774 v André Stahl, maître maçon, et (1762) Catherine Barbe Greiner – luthériens
1791 v Philippe Jacques Streichenberger, charcutier, et (1787) Marie Barbe Blessig – luthériens
1799 h Jean Michel Kæssbohrer, boucher, et (1799) Marie Barbe Blessig veuve de Philippe Jacques Streichenberger
Louis Chrétien Gonthier Schæfer, docteur en médecine, et (1826) Sophie Caroline Kæssbohrer
1897 Georges Weil, maître boucher
1918 Alexandre Asch, marchand de cuirs

Maison rue Escarpée n° 6, ensuite réunie à l’actuel 112, Grand rue

1795 v Joseph Lemaire, maître de langues, et (1775) Marie Marguerite Four – catholiques
1815 v Jean Michel Schwartz, brasseur au grenadier (voisin)

Valeur de la maison selon le billet d’estimation : 500 livres en 1770

(1765, Liste Blondel) VII 57, au Sr Herrmann Ministre
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Stahl, 4 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 754, Schaeffer, Louis Chrétien Gauthier, docteur – maison, sol, cour – 1,46 are

Locations

1698, Daniel Maag, imprimeur
1700, Adam Neulinger, huilier
1738, 1747, Jean Christophe Pfaud, huilier
1774, fondeur d’étain Spæth, charcutier Streichenberger, femme du pasteur Moser, musicien Dorn, maître maçon Stahl
1822, Jean Jacques Irrmann, commis aux expéditions, et Marie Madeleine Hoh
1825, David Hoh, boucher,et Barbe Hoenig
1839, Jean Baptiste Pfeiffer, tailleur d’habits, et Jacqueline Schmitt

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le maître maçon demande qu’on lui indique l’alignement à suivre dans la rue Escarpée. L’inspecteur déclare que l’alignement n’a pas changé.

(f° 138) Dienstags den 17. Januarii 1775. – Mr Andreas Stahl, Maurer
Mr. Andreas Stahl, der Maurer bittet um Anzeigung des Allignements seiner in dem Gähgäßel ane der Langenstraas gelegenen behausung. Erkannt, Ist das Allignement dem alten fundament nach durch Herrn Bau: Inspectorem anzuweisen.

Description de la maison

  • 1770 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment médian et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, le toit est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, il y a deux cours et un puits, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 47 / 25
Kaesbohrer
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 145 case 3

Schaeffer Louis Chrétien Gauthier, docteur

P 754, maison & cour, sol, Grand’rue 25
Contenance : 1,46
Revenu total : 144,76 (144 et 0,76)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 488 case 2

Schaeffer Louis Chrétien docteur
1897/98, Weil Georg, Metzgermeister

P 754, maison, sol, Grand’rue 160
Contenance : 1,46
Revenu total : 144,76 (144 et 0,76)
Folio de provenance : (145)
Folio de destination : vergr.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1880
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

P 754, maison
Revenu total : 200,76 (200 et 0,76)
Folio de provenance : vergr.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1880
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
1880/81, Zugang – Schaeffer Ludwig f° 488, P 754, maison, revenu 200, Vergroesserung, achevée en 1877, imposable en 1880/81, imposée en 1880/81
Abgang – Schaeffer Ludwig f° 488, P 754, maison, revenu 144, Vergrösserung

Cadastre allemand, registre 29 p. 66 case 6

Parcelle, section 6, n° 37 – autrefois P 754
Canton : Langstraße Hs N° 106
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 1,44
Revenu : 3100 – 3700
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1918), compte 1307
Weil Georg u. Ehefrau geb. Lobstein
1926 Schmitt Jean et son épouse chacun pour moitié
(3665)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1918), compte 4209
Asch Alexander, Lederhändler
(622)

[biffé] (Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 341)

25
loc. Streichenberger, Phil. Jacq. saucissier – Bouchers
loc. Streichenberger, Marie Salomé, fille – Miroir
loc. Gruber, veuve garde malade – Moresse
loc. Schöttel, Jean Adam – Tailleurs
loc. Döbericht, Aug:, veuve – Tailleurs
loc. Reinhardt, Phil: Jacq: frippier – Moresse
loc. Moser, veuve – Tailleurs

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 232 Rue Escarpée dte. Gaehgaessel (p. 379)

5
Pr. Stahl, André, Mre maçon – Maçons
loc. Schænckbecher, Louis, Ltié – Moresse
loc. Hochbein, Louis, Savetier, invalide
loc. de Thone*, Martin, portier ch. le Pr. de Hohenloe – Privilégié
loc. Spraudler, Jean Simon, Cocher
loc. Chartel, veuve – Manante
loc. Schneider, Elisab. fille couturière
loc. Grua, Susanne

Registres de population

(1795) 9° section, Grand Rue N° 25 (registre 600 MW 9) – légende

Ph: Jq: Streichenberger, 39, Boucher – Strasb.
M. Barbe, id. 30, epouse – id.
Marg: Sal: Bauer, 24, Servante – id.
J. Frédéric Faus, 34, Boucher – id.
Anne Cath: id. 38 Epouse – id.
George Reuter, 16, Pensionnaire – id.
Cunégonde Mosser, 80, Veuve – id.
Sus. id. 50, fille – id.
Christ: Sop: Hebenstreit, 19, Petite fille – id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 99)

(Haus Nr.) 106
Lorenz, Konfektionär. 02
Loeb, Kaufmann. 1
Loeb, Referendar. 1
Müller, Schreiner. 1
Walter, Näherin. 2
Baldauf, Strssb. Schaffn. 3
Wetzel, Tagner. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 202)

Grand rue 106 (1876-1995)

La veuve Schæffer fait poser en 1876 une devanture de magasin à gauche puis en 1877 à droite de la porte d’entrée. Le maître boucher Georges Weil fait transformer en 1899 la devanture et réaménage le rez-de-chaussée en agrandissant la cour. Le locataire David Levy transforme la devanture en 1925 et Maurice Jahns (Confection Maurice) couvre la cour d’un toit vitré l’année suivante. Le commerçant Jacques Fuks (magasin de confection Régine Couture, 1950-1975) remplace la devanture en 1953. L’enseigne posée en 1958 donne lieu à un différend entre la Police du Bâtiment et l’architecte des Bâtiments de France. Mme Closset réaménage le magasin (enseigne Phildar) en 1975 ; un premier projet qui remplace la porte d’entrée aux appartements est refusé. La boutique Marie Louise (société Fil Tric) pose en 1995 trois stores en corbeille.
Le local commercial est occupé par les coiffeurs Herr puis (1897) Diebold. Le marchand de vêtements pour hommes Edouard Lorenz y transfère en 1899 son magasin du 27, rue de la Haute-Montée.

Sommaire
  • 1876 – L’entrepreneur Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom de la veuve Schæffer, propriétaire, l’autorisation de transformer en devanture de magasin trois fenêtres à gauche de la porte d’entrée selon le dessin joint. L’agent voyer note que la maison suit l’alignement, que la largeur de la rue est fixée à 8 ou 10 mètres et qu’un trottoir longe la maison.
  • 1877 – L’entrepreneur Greiner demande l’autorisation de faire une devanture identique à droite de la porte d’entrée. L’agent voyer fait le même rapport que ci-dessus
  • 1884 – L’agent de police Kieger fait remarquer au nom de la commission contre le choléra que la fosse d’aisance dans la propriété de Caroline Kæsbohrer veuve Schæfer (demeurant 1, place du Dôme) n’est pas voûtée et qu’il s’en dégage de mauvaises odeurs. – Le maire écrit au propriétaire – Travaux terminés, octobre 1884.
  • 1885 – Le directeur de l’usine à gaz demande que l’installateur Bedicam soit autorisé à faire une prise pour environ trois becs au nom du locataire Benschel – Autorisation – Travaux terminés, novembre
  • 1887 (mars) – Le maire notifie le propriétaire Jules Beck de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1887.
  • 1896 – Le maître forgeron Jean Pfister (demeurant 10, rue des Dentelles) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. La Police du Bâtiment note qu’il n’y en a encore aucune – Autorisation. L’enseigne (à 3,70 mètres de hauteur, en saillie de 85 centimètres) est posée.
  • 1896 – Le locataire Weber déclare que l’eau s’accumule dans le sous-sol. La Police du Bâtiment remarque que les eaux de pluie et les eaux de ménage s’écoulent par une rigole ouverte au rez-de-chaussée. Le propriétaire fait réparer la rigole qui n’est plus étanche. Dossier classé, octobre
  • 1897 – Le coiffeur Diebold a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire. L’intéressé déclare que l’enseigne était déjà en place à son entrée. La Police du Bâtiment établit que le coiffeur Herr a occupé le local qui était un magasin de légumes d’octobre 1896 à mars 1897 et qu’il a cédé son fond à Diebold. Le coiffeur Diebold est invité à faire une demande puisque l’enseigne n’a jamais été autorisée – Autorisation
  • 1898 – La Police du Bâtiment fait remarquer que la dame Mœszner (bureau de placement) a transféré sans autorisation une enseigne perpendiculaire du 26 au 106, Grand rue – Demande – Autorisation
  • 1899 – L’entrepreneur Greiner (veuve Greiner et Peter, boulevard de la Tour Blanche) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant la maison – Autorisation – Dossier classé, septembre 1899.
  • 1899 – Le marchand de vêtements pour hommes Edouard Lorenz demande l’autorisation de transférer du 27, rue de la Haute-Montée une enseigne perpendiculaire au commissaire de police qui transmet au maire. – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre
  • 1898 (décembre) – Le maître boucher Georges Weil (demeurant 94, Grand rue) demande l’autorisation de transformer la devanture et de réaménager le rez-de-chaussée – Autorisation (provisoire), eu égard à ce que la cour sera agrandie de 1,35 mètres sans cependant atteindre un cinquième de la surface comme l’exigent les nouveaux règlements – Dessin (élévation, coupe, plans du rez-de-chaussée et du premier étage) – Courrier de l’architecte Ch. Stieffel qui déclare que le propriétaire a supprimé une remise, ce qui agrandit la cour – La Police du Bâtiment répond que la cour doit avoir en l’occurrence 30 mètres carrés pour pouvoir organiser les secours en cas de sinistre – Autorisation accordée le 9 février 1899 après que la surface de la cour a été portée à 30,06 m². – Dessins définitifs sur calque
    La devanture est posée en novembre 1899, les travaux sont terminés et les locaux utilisés en février 1900
  • Commission contre les logements insalubres – 1905, Propriétaire, Weill, demeurant 94, Grand rue. Les logements sont bien tenus, les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, remarques en trois points – Travaux terminés, octobre 1915
  • 1904 – Edouard Lorenz demande l’autorisation de poser deux lampes électriques – Autorisation – Les lampes sont posées – Edouard Loenz (Herren- und Knaben-Garderobe-Fabrik, Confection de vêtements pour hommes et garçonnets) informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré les lampes
  • 1905 – Le maire notifie Georges Weil de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1905
  • 1911 – Edouard Lorenz demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1913 – Le maire notifie le maître boucher Georges Weil de faire ravaler la façade – Les travaux ont lieu au printemps suivant
  • 1923 – Le marchand de confection Schierer fait ravaler la façade
  • 1923 – Ernest Hampelé (demeurant 6-a quai Kellermann) informe la Police du Bâtiment que la cheminée du bâtiment voisin n° 106 qui appartient à Alexandre Asch (demeurant 5, rue Marbach) n’est pas assez haute et que par conséquent la fumée se répand dans la partie supérieure de sa propriété. Le voisin a en outre recouvert de goudron les parties en bois de son grenier pour éviter que l’humidité n’y pénètre. – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de transformer la cheminée pour qu’elle dépasse de 50 centimètre la toiture des bâtiments voisins.
    Le fumiste Henri Brunck (3, rue des Bateliers) répond que la cheminée, distante de plus de 1,50 mètre des voisins, ne constitue pas de danger – La Police du Bâtiment organise une inspection en présence des différentes parties. Hampelé déclare n’avoir plus de griefs contre son voisin. Le dossier est classé.
  • 1925 – Locataire du magasin, David Levy demande l’autorisation de transformer la devanture sous la direction de l’architecte D. Falk (12, rue Kuhn) – Autorisation – Dessins (élévation, plan), enseigne A. Daub)
    1925 – Les mêmes demandent l’autorisation de couvrir la cour d’un toit vitré – Dessin – La Police du Bâtiment refuse d’accorder l’autorisation contraire au règlement – Les travaux sont néanmoins exécutés – La réception finale a lieu début septembre – La Police du Bâtiment note fin septembre que les travaux sont contraires à la décision du mois de juin précédent
    1926 – Maurice Jahns (Confection Maurice) qui a sous-loué le magasin de David Levy demande que le toit vitré soit temporairement autorisé eu égard à ce qu’il a eu des frais importants – La Police du Bâtiment le renvoie à l’architecte Falk qui demande l’autorisation correspondante – Maurice Jahns déclare que la moitié de la cour était déjà couverte d‘un toit. – Autorisation de couvrir la cour du toit vitré – Dessin
    La réception finale a lieu le 13 octobre 1927
  • 1928 – Courriers internes concernant des banderoles que la Division II a autorisées mais que la Division C / P a ensuite soumises à des restrictions – Le magasin de confection Maurice est autorisé à suspendre provisoirement un drapeau pour annoncer la liquidation de ses marchandises après cession de son fonds
  • 1933 – Le maire notifie Alexandre Asch (3-bis rue Marbach, Commissions, cuirs et peaux) de faire ravaler la façade – Le propriétaire obtient un délai – Travaux terminés, mai 1934
  • 1949 – Rapport de feu de cheminée, dû à un conduit non réglementaire. Les réparations sont terminées.
  • 1950 – Le magasin de confection Régine demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques sans éclairage – Maquette – Autorisation. L’enseigne est posée
    1951 – Le maître peintre A. Lienhardt (10, rue du Tournant à Kœnigshoffen) demande l’autorisation de poser une enseigne (première face Régine Couture, deuxième face Régine Tout pour l’homme) – Autorisation accordée à J. Fuks, vêtements Régine
    1951 – L’entrepreneur Frédéric Andlauer (140, Grand rue) demande l’autorisation de poser deux enseignes en plexiglas éclairées au néon aux magasins de M. Fuks, Pauline au 93, Grand rue et Régine au 106, Grand rue – Autorisation – Les enseignes sont posées.
    1952 – M. Fuks déclare avoir posé au deuxième étage l’ancienne enseigne
  • 1952 – Le locataire du magasin demande l’autorisation de supprimer dans son magasin une cheminée provisoire qui ne sert plus puisqu’une nouvelle cheminée est installée pour le chauffage au gaz. La Police du Bâtiment fait un rapport d’inspection et recommande au locataire de se mettre en relation avec le propriétaire Alexandre Asch (57, rue du Fossé des Tanneurs) – Le locataire exécute les travaux malgré l’interdiction de la Police du Bâtiment
  • 1953 – M. Fuks (magasin Régine Couture, vêtements pour hommes, dames et enfants) demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Autorisation
  • 1953 – Le commerçant Jacques Fuks dépose une demande de permis pour transformer la devanture du magasin sous la direction de l’ingénieur René Westermann (20, rue des Pontonniers). La Police du Bâtiment demande que la marquise soit moins grande – Plan de situation, dessins (élévation, devanture)
    1953 – L’entrepreneur Mario Brentel (15, rue des Jardins à Bischheim) demande l’autorisation d’occuper la voie publique
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable mais les enseignes ne devront plus être remises en place – Arrêté portant permis de construire, août 1953 – Les travaux sont terminés, ils ne donnent lieu à aucune objection, septembre 1953
    1953 (décembre) – L’architecte des Bâtiments de France désapprouve l’enseigne peinte sur le pilier gauche de l’entrée et celle posée entre le premier et le deuxième étage – L’enseigne est retirée, juin 1954
  • 1954 – Jacques Fuks demande l’autorisation de poser une enseigne à double face (libellé Régine) au néon – Maquette signée Ott Frères – Autorisation
    1954 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Autorisation
    1955, 1956, 1957, idem
  • 1958 – Alexandre Asch autorise le locataire Jacques Fuks à poser une nouvelle enseigne
    Jacques Fuks (Régine Couture) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Croquis
    La manufacture Albert Gerrer (rue des Verriers à Mulhouse) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au néon
    1959 (janvier) – L’architecte des Bâtiments de France écrit au maire que le 106, Grand rue qui se trouve en face du n° 79 protégé au titre des monuments historiques est inscrit à l’inventaire des sites. Il désapprouve la nouvelle enseigne. Le Police du Bâtiment qui a vérifié que le magasin ne figurait pas sur l’état transmis par le service des Monuments historiques estime qu’il n’y a pas lieu de revenir sur l’autorisation.
    Le préfet demande que l’enseigne soit retirée. Le maire répond en sollicitant une liste des sites à jour. Le préfet fournit les références. Le Service des monuments historiques s’engage à ne pas faire d’objection contre l’enseigne qui par ailleurs ne relève pas de la même réglementation que les panneaux publicitaires
    1959 (février) – La manufacture Albert Gerrer demande une nouvelle autorisation comme le propriétaire du magasin souhaite augmenter la saillie de l’enseigne – Le maire refuse la saillie supplémentaire, étant donné que l’enseigne dépasse déjà de 10 centimètres la saillie réglementaire de 80 centimètres sans avoir obtenu d’autorisation
  • 1969 – La maison Régine demande l’autorisation de poser un panneau provisoire pour liquider son stock – Autorisation
  • 1974 – Le maire autorise la maison Régine à vendre par liquidation pour cessation de commerce
    La maison Régine est autorisée à poser une enseigne provisoire
    1975 – Félix Gradowicz informe le maire qu’il n’exploite plus le magasin Régine. Mme Closset (54, route des Romains à Kœnigshoffen) a repris le fonds. L’enseigne en place en avril a été enlevée en mai 1975.
  • 1975 – Mme Closset demande l’autorisation de poser une enseigne Phildar. Dessins (devanture, plan) photographie (magasin Régine) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation (arrêté du maire) – L’enseigne est posée, juin 1975
    1974 – Dossier, transformation du magasin. Plan cadastral de situation. Dessin (la porte d’entrée sur la droite est transformée) – La société Bernard (de Morteau) fournit un devis pour agencer le magasin – Le permis de construire est de la compétence du préfet puisque le bâtiment se trouve dans le secteur sauvegardé. – La Police du Bâtiment émet un avis défavorable en novembre 1974, le rez-de-chaussée devant respecter le style des étages. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable.
    1975 (janvier) – La conférence du permis de construire maintient son avis défavorable une fois le projet modifié. Dessin (la porte d’entrée sur la droite n’est pas transformée). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. La conférence du permis de construire émet un avis favorable le 25 janvier – Le maire sollicite auprès de l’architecte des Bâtiments de France un nouvel avis après que le propriétaire du magasin a présenté de nouveaux dessins – La Direction du travail émet un avis favorable. Le préfet délivre le permis de construire en mars.
    L’ancienne devanture est déposée (avril 1975), la nouvelle est en place (juin)
  • 1977 – L’entrepreneur André Nonnenmacher (route de Strasbourg à Brumath) demande l’autorisation de ravaler la façade. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation d’occuper la voie publique. Le ravalement est terminé, mai 1977.Les encadrements sont peints en grès brillant et non en grès mat comme l’indiquait l’architecte des Bâtiments de France.
  • 1979 – L’entrepreneur André Nonnenmacher demande l’autorisation de poser un échafaudage pour remplacer des tuiles – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, juillet 1980
    1981 – Même demande – Travaux terminés, mars 1981
  • 1987 – Le notaire Gilles Collet de La Petite Pierre demande des renseignements d’urbanisme sur le 106, Grand rue, canton 6 n° 27 appartenant à Chantal Nonnenmacher
  • 1995 – La société Walter demande au nom de la boutique Marie Louise (société Fil Tric) l’autorisation de poser un store – Dessins (maquette à un store, maquette à trois stores en corbeille) – Photographie de la devanture Phildar – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Arrêté du maire – Les trois stores sont posés, mars 1995

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1671 W 402)

L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable au projet de la réhabilitation présenté par la société civile immobilière Harmoglyn.

Sommaire
  • 2005 – La société civile immobilière Harmoglyn, représentée par Chantal Oberlé demande l’autorisation de réhabiliter le bâtiment : remplacer la couverture, ravaler les façades, remplacer les menuiseries extérieures, réaménager les trois logements (trois pièces) du bâtiment avant et les trois logements du bâtiment arrière (une pièce) – Plan de situation, plans de chaque niveau (ancien et nouvel état), élévation et coupe, par la Société d’Assurance Technique Immobilière (SATIM), 4, rue Silbermann à Strasbourg
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable parce que le projet ne respecte pas les articles correspondants du code de l’urbanisme. Le maire ne donne pas son autorisation à la déclaration de travaux

Relevé d’actes

D’après les aboutissants des propriétés voisines, la maison appartient en 1621 à la veuve Jean Wagner puis en 1635 à Georges Fennier.
Fille du sellier Jean Wagner, Marie Wagner épouse en 1614 Conrad Dittler, fils de l’aubergiste au Glaive

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 107 n° 8)
1614. den 28. Martÿ seind ehelich eingesegnet worden Cunrad Ditler vonn Straßburg weÿlandt Cunradt Ditlers gewesenen Würths Zum Schwerdt alhier nachgelaßener Sohn, Unnd Jungfr. Maria Wagnerin, Weÿland Hans Wagners des Sattlers vnnd Burgers seligen alhie nachgelaßene dochter (i 112)

Veuve, Marie Wagner se remarie en 1629 avec Etienne Gassner le jeune
Mariage, cathédrale (luth. f° 270)
1629. Doîca Exaudi 17. Maÿ. Stephan Gasner der jünger, H. Daniel Gasners sohn, vnd Maria Conrad Dütlers n. witwe, eingesegnet Zinstags 25. maÿ (i 140)

Etienne Gassner le jeune et sa femme Marie hypothèquent la maison au profit du fils de Jean Decker. En marge, quittance remise en 1638 à Georges Fennier, aubergiste au Glaive

1629 (6. octobr.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 617
Erschienen Steffan Gaßner der jünger burger Zu St. und Maria sein eheliche haußfr. mit beÿstand Heinrich Pleichers deß Kürschners und Lienhard Ditlers deß Weißbecken beeder anstat ihr Mariæ nechster verwanthen hierzu insond.heit erbeten
haben in gegensein hanßen weÿ: hanß Deckers deß hutmachers und burgers s: alhie nachgelaßenen sohns Vogts Paul Deckers vnd Jacob Meÿers des hutmachers – schuldig seÿ. 100 Pfund
dafür Vnd.pfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen s alhie an der obern Straß. neben Niclauß Weber dem Käuffler & neben N. N. hinden vffs gehegäßlin stoßend gelegen
[in margine :] Hanß Deckers ietziger Vogt Andreß Graff gartner Vnderwagner, hatt in gegensein Mariæ weÿl. Steffen Gaßners deß Jüng. s. wittiben und ihres ietzigen Ehevogt H Georg Fenniers Gastgeb. Zum Schwerdt (…) q.tirt den 18. Aprilis Anno 1638.
[in margine :] Erschienen Hannß Decker der Musquetierer und. dem H Maior alß Creditor hatt in gegensein Georg Veniers obgemelt (…) Act. d. 7. Decemb a° 1652

Etienne Gassner le jeune, alors aubergiste à la Ménagerie, et Marie Wagner hypothèquent la maison au profit du boulanger Jean Georges Dambach. En marge, quittance remise en 1638 à Georges Fennier, aubergiste au Glaive

1631 (ut spâ. [9. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 311
Erschienen Stephan Gaßner der Jünger, ietzig. Würth Zum Thiergarten vnd Maria Wagnerin sein eheliche haußfraw mit beÿstand Heinrich Bleichers vnd hanß Heinrich Römers beeder Kürschner alß ihrer hierzu insonderheit erpetener nechsten verwanthen,
haben in gegensein hanß Georg Dambachen deß Weißbecken auch burgers alhie – schuldig seÿen 100. lb St.
dafür Vnderpfandt sein soll Ein Vorder: vnd hinderhauß, sampt deren hoff, hoffstat vnd allen andern gebäwen alhie An der Obern Straßen neben (-) ein: und and.seit (-), hinden auff daß Gehgäßlin stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen hanß Georg Dambach der Creditor hatt in gegensein der hierin gemelten Schuldbekennerin, mit beÿstand ihres ietzigen Ehevogts Georg Feniers Würths Zum Schwerdt (q.tirt) Act. den 9. Octobris 1637.

A nouveau veuve, Marie Wagner épouse en 1634 Georges Fennier, originaire de Carinthie (localité citée sous le nom de Tervis ou Zerffes), anciennement au service de la tribu à la Fleur
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 173-v n° 34)
1634. Geörg Vennier von Tervis aus Kärndten gewesener Haus Knecht Zur Blumen, Wolff Venniers hinderlaßener Ehelicher Sohn, und Maria Stephan Gaßners gewesenen Würths Zum Thiergarten hinderlaßene Wittib (i 187)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 347) 1634. Geörg Vennier von Treuis aus Kärndten Haus Knecht Zur Blummen, wolff venniers des Krämers daselbsten n. sohn, und Maria Stephan Gasners wirths Zum thiergarten n. witwe, eingesegnet Zu S. Claus Zinstags 26. aug. (i 178)

Georges Fenninger, aubergiste à la Ménagerie, devient bourgeois par sa femme la veuve d’Etienne Gassner, trois semaines après son mariage
1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 142
Georg Fenninger Von Zerffes auß Kernden der würth Zum Tiergarthenn hatt Burgerrecht von seiner frauwen Marien Weÿl. Stephans Gaßners deß geweßenen Würths Zum Türgartt. hind. laßene wittib Will Zu den Freüburg. Zünfftig sein den 18. 7.bris 1634

Selon l’inventaire dressé en 1697 (voir plus bas), la maison a été vendue par enchère judiciaire le 15 janvier 1650. Barbe Klug et consorts qui vendront aussi l’auberge au Glaive en 1672 cèdent au farinier Ulric Greiner la maison grevée d’usufruit au profit de Georges Fennier

1665 (28. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 35-v
(Prot. fol. 3) Erschienen der Ehrenvest und Weÿs herr Mathäus Hellbeckh genannt Behem E. E. Großen Rhats Beÿsitzer alß Vogt frawen Barbaræ Klugin, Wittibin, Ferners Herr Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaußes ahne statt hannß Georg Römers so in besagtes Waÿsenhauß uff: und eingenohmen worden seÿe, Mehr hannß Jacob Schwainle der kübler alß seiner Anzeig nach mündlicher befelchhaber Elisabethæ Kleinin seiner Schwigermutter /:dero Vogt vor wenig. tagen Verschieden seÿe:/, Weiters hannß Henrich Römer der Kürßner für sich selbsten und alß Vogt Paul Römers, Item Herr hannß Philipß Reinbold der Kürßner alß Vogt Ursulæ Veronicæ Raffin, Item hannß Michael Oberhaußer der Schuhmacher alß Ehevogt Veronicæ Knauffin, So dann Hannß Carl Marquart der Schneider alß Ehevogt Annæ Catharinæ Knauffin und alß Curator ad Lites Thomæ Spengels und Zwar obgedachten hannß Henrich Römer, hannß Philipß Reinbold und hannß Carl Marquard, so Viel ihre Minderjährige Vogts persohnen betrifft mit assistentz der Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen Herren Johann Peter Schmidts und Herrn Johann Leonhard Fröreisens beÿder alß auß E. E. Großen Rhats mittell ad Contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein Ulrich Greiners des Meelmanns
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders: mit ihren höffstätten, höfflin, und allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, weith. Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie ahn der Obern straßen einseit neben Daniel Rosten dem Kandten Gießern, anderseit neben herrn hannß Caspar Wolffen alten Großen Rhats Verwanthen, hinden uff daß Gähe Gäßlin stoßend geleg., welche behaußung umb 100. lb weÿl. herrn Jacobi Bærtschen Contractuum Notarÿ nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, Item umb 100 lb Daniel Füeßeln dem Schuhmachers, Item umb 50. lb Georg Veniern dem geweßenen würth Verhafftet, so habe auch ietzt Ernannter Venier /:der gesambten Verkäuffer hiebeÿ erstattetem bericht nach:/ die ietzt Verkauffte Behaußung ad dies vitæ Usufructuarie Zugenieß. welcher usufructus auch Ihme Von den Verkäuffer reservirt und Von dem käuffern gelaß. (übernohmen) – umb 300. lb

Originaire de Hundholz (aujourd’hui Adelberg) en juridiction d’Adelberg près de Schorndorf en Wurtemberg, le boulanger Ulric Greiner épouse en 1644 Catherine, fille du tisserand et teinturier Frédéric Gasser
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 24-v)
1644. Dominica XXII Trinit. 24. 8.bris. Ulrich Greiner der Weißbeck von Hundholtz Adelberger Ampts beÿ Schorndorff, Georg Greiner des Weißbecken daselbsten nachg. Sohn Vnnd Jfr. Catharina Friderich Gassers des sergenwebers V. ferbers nachg. stoßend. Copulavi Montag 2. Decembris J S Peter (i 32)

Ulric Greiner devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1644, 4° Livre de bourgeoisie, p. 223
Ulrich Greiner Von Hundtsholtz der Beckh empfahet d. burgerrecht von seiner haußfr. Catharina, Friderich Gaßner deß Ferbers alhie dochter vmb 8 Gold fl. seind bede ledigen standts geweßen vndt Würdt Er Zu den Beckhen dienen. Jur. den 9. 10.bris 1644.

Ulric Greiner se remarie en 1675 avec Marie, veuve du fourbisseur Paul Schwanfelder
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 254, n° 27)
1675, Eâd. [Dom. III. Trinitatis 20. Junÿ] Dom.câ. Ulrich Greiner der Meehlmann Vndt Burgern allhier Vndt Fr. Maria Hn Paul Schwanfelder deß Schwerdtfegers v. Burgers allhie nachgel. Wittib. Copulavi Eod. die [I. Julÿ] (i 267)

Proclamation, cathédrale (luth. f° 5-v, n° V) 1675. Zum 2 mahl Ulrich Greiner der Meehlman undt Burger alhier, fr. Maria Weiland Hr Paul Schwanfelders gewesenen Schwerdfegers u. Burger nachgelaß. W., Donnerstag den 1.t Julÿ J. St Peter (i 7)

Originaire de Köndringen en margraviat de Bade, juridiction de Hochburg, Marie Egen épouse en 1671 Paul Schwanfelder
Mariage, cathédrale (luth. f° 141, n° 24)
1671. Dom Exaudi. Zum 2. mahl hr. Paul Schwanfelder der Schwerdfeger Burger alhier, Jfr. Maria Weiland Michael Egen gewesenen Landmann Zu Ginderingen in der Oberen Marggsch. und Herrschafft Hochburg. Sonntags den 15.ten Junÿ, Münster (i 143)

Marie Egen devient bourgeoise par son mari
1671, 4° Livre de bourgeoisie p. 387
Maria Egin, Von Kindringen, auß der Obern Marg Graffschafft, empfangt daß burger recht von Paul Schwanfeldern, dem Schwerdtfeger und burgern alhie, umb 8. Gold fl. so beÿ der Cantzleÿ erlegt den 23.ten Maÿ A° 1671.

Marie Egen veuve d’Ulric Greiner meurt en octobre 1701 en délaissant pour héritiers testamentaires le licencié Philippe Louis Künast et sa femme Salomé Saltzmann. L’actif de la succession s’élève à 156 livres, le passif à 27 livres.

1701 (31. 8.br), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 3)
Inventarium und beschreibung allerder Jenigen haab und nahrung, so weÿland die Viel Ehren und tugendsahme fraw Maria gebohrne Ehin, auch weÿland deß Ehrengeachten herrn Ulrich Greiners gewes. meelmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene wittib nun auch seelige, nach Ihrem den 28.ten dießes Monats aus dießem müheseeligen leben genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche vff ansuchen erfordern und begehren deß hoch Ehrenvest Großachtbar und hochgelehrten herrn Philipp Ludwig Künasten J U. Di und Eines Ehrsamen Groß. Raths wohlbestellten Procuratori und Advocati ord. vnd die Edel hoch Ehr: und tugendbegabten frawen Salome gebohrner Saltzmännin, beeden Eheleuth und per testament eingesetzten Erben auff vorhergegangener Ableßung und erklärung deß eÿdts eÿgens und zeÿgens (…) wie auch Meister Friderich Cammüllern den Schneidern sem. Magdalenen deßen Haußfrauw und fraw Anna Maria weÿl. Sebastian Schranckenmüllers gewes. Pastetenbecks und burgers allhier hinderlaßene Wittib geäugt und gezeugt – Actum Straßb. in Gegensein aller Interessenten den 31.ten Octobr. 1701.

In einer in der Statt Straßburg, an d. höllengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörig. behausung befunden worden
In d. Wohnstuben
Erster Wÿdumb, Wo die verstorbene fraw seel. von weÿland herrn Ulrich Greinern seniore geweßenen Meelmann und burgern allhier Zu Straßburg seel. ad dies vitæ genoßen und nun mehro gefallen – über erstged. H. Greinern seel. Verlaßenschafft vfgerichteten Inventarÿ vom 6. Junÿ aô 1697. hat die seelige fraw nach lauth der Ehepacten §° 5.to Zeit lebens Zu genießen gehabt auch wÿdemns weiß genoßen, so nunmehro deßelben eintzigen Erben Meister Ulrich Greinern dem Weißbecken und burgern heimbgefallen
Zweÿte Wÿdemb, So die seelige fraw von weÿland Herrn Paul Schwangfeldern, dem Geschwornen meßerschmid und burgers allhier, Ihrem erstern Mann seel. ad dies vitæ Genoßen, das eÿgenthumb aber davon nunmehro deßelben Erben Zugefallen. Derselbe ist anfangs in dem im Kleinen Kuppelgäßel allhier gelegenen Schwanfelderischen hauß und dem an der Schindbruck gelegenen Gaden bestanden
Calculus, haußrath 46, Silber 2, Guldenen ring 11, Pfz. haubtgt. 100 (Summa summarum) 156 lb – Passiv schuld 27, Rest 132 lb
Darzu kommen die wÿdemb so nunmehr gefallen, 1. von herrn Ulrich Greinern herrühren 520, 2. von herrn Paul Schwanfeldern 88 – Stall Summ 721. lb
Außlüfferung der Legaten, M. Friedrich Cammüllers haußfrauen, M. Friderich Cammüller

Le farinier Ulric Greiner l’aîné assisté de son cousin le boulanger Ulric Greiner le jeune vendent une maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière à l’huilier Jean Frédéric Cottler en février 1697. Ulric Greiner le jeune, seul héritier d’Ulric Greiner l’aîné annule le contrat selon le vœu du vendeur. Ulric Greiner devient ainsi seul propriétaire de la maison

1697 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 105-v
H. Ulrich Greiner, der ältere Mehlmann mit beÿstand Ulrich Greiners deß jüngern deß weißbecken seines Vettern
Johann Friderich Cottlers, deß Ohlmanns
Zweÿ häußer, nemblich Ein Vorderes und Ein hinderes, mit Ihren hoffstätten, höfflein, und allen andern deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehördt. und gerechtigkeit. allhier an der Obern Straßen einseit neben Johann Peter Reußnern dem Spillendreher anderseit neben Hn David Stamler dem Specereÿhändler, hind. umb die Stamlerische behausung sich herumb Ziehend in d. Gäh gäßlein darin vier auß gänge gehen – umb 1500 pfund
darbeÿ ist insond.heit verglich. daß d. verkaüffer, so lang Er d. leb. hab. wird, die ietz bewohnte Stub, und zwo stub Cammern, Küch, und haußehren, auff den ersten vord. stock, So dann im Mittlern Stock eine Cammer und ein Klein Cämmerlin, wie dem Kleinste Keller Unden vordern Stock, auch platz zum holtz, ohne zinß genüßen solle
[in margine :] Erschienen Ulrich Greiner der jüngere hierin gemeldt, alß einiger Erb des nunmehr verstorbenen Ulrich Greiners deß ältern, an einem, So dann Johann Friderich Cottler der Ohlman, am andern theil, haben angezeigt vnd bekandt, daß gleich etliche tag nach der hievor stehend. verschreibung in dem sich die intention deß Käuffers nicht hat erreich. laß. woll., sie solch. Contract wid. auffgehob. alßo daß d. selbe alß nicht zu geschehen Zu acht sein solle, Seÿen auch die empfangene 500. lb wid. Zurückgegeb. word. darüber quittirend. Act. d. 13.ten Jul. 1697.

Le boulanger Ulric Greiner hypothèque la maison au profit de Georges Pick, brasseur à l’Ours noir, le jour même où il déclare l’annulation de la vente passée en février 1697

1697 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 344
Ulrich Greiner der Weißbeck
in gegensein H. Georg Picken, deß Bier Sieders Zum schwartzen Bähren, schuldig seÿe 350 pfund
unterpfand, Zweÿ haüßer, Nemblich ein vorders und ein hinders, mit Ihren hoffstätten, höfflein und allen anderen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt. und Gerechtigkeit, allhier an der obern Straßen, einseit neben Johann Peter Reißner dem Spillendreher, anderseit neben H. David Stammler Specereÿ händler, hind. umb die Stammlerische behaußung sich herumb ziehend in das Gahgäßlein darein Vier außgänge gehen

Originaire de Plüdershausen en duché de Wurtemberg près de Schorndorf, le boulanger Ulric Greiner fils du meunier Georges Greiner, devient bourgeois sous le nom de Ulric Kleiner en octobre 1691. La filiation est aussi donnée aux actes de mariage et de sépulture, voir plus loin
1691, 3° Livre de bourgeoisie p. 1082
Ulrich Kleiner, der beck Von Blödershausen in dem Hertzogthumb Würtenberg gelegen gebürtig Weÿland Georg Kleiners geweßenen Müllers daselbst sel. Sohn, erkaufft das burgerrecht Vor p. 6 gold fl. 16 ß. so Er bereits auf dem Pfenningth: erlegt, ist annoch ledigen standes Vnd wird Zu E. E. Zunfft der becker dienen. Jur: d 1. 8.bris 1691.
[in margine :] d. 28. Martÿ seind ihme 4. gold fl. Wider geben worden L. Erkandtnuß E. E. Großen Raths

Ulric Greiner qui demande au Quinze le droit de débiter le vin est renvoyé aux préposés de l’accise.
1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
f° 79-v) Sambstags den 29. Martÿ – Hannß Ulrich Greuner pt° Weinschancks
Hannß Ulrich Greuner, so den Weinschanck Verlangt, per Künast, bitt undt. th. ihme solchen gn. Zu Willfahren, mit erbiethen die gebühr wegen des Schilds gleich andern quartaliter jm Umbgeld abzurichten.
Erk. Vor Obere Umbgeld herren gewießen

Ancien boulanger de l’hôpital, Ulric Greiner, fils du meunier de Plüderhausen en juridiction de Schorndorf, épouse en avril 1693 Marie, fille du boulanger Georges Hüffel
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 35 n° 222)
1693. Festo Paschatis seÿn Zum 1. mahl außgeruffen worden Ulrich Greuner der Weißbeck und geweßener Pfister im Hospithal allhier, weÿl. Georg Greuners, geweßenen Müllers Zu Bletterhaußen im Schorndorffischen Ampt, Fürstl Wirtenbergischer Herrschafft nachgel. S. Jfr. Maria Georg Hüffels Weißbeckens und burgers allhier Eheliche Tochter. Seÿndt copulirt Worden Mittw. den 1. April. [unterzeichnet] Ullrich Greiner alls hochzeiter, Maria Ursul hüffelin alls hoch Zeitern (i 35)

Ulric Greiner obtient des Quinze début mai le droit de vannage et de farinier de son beau père
1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
(f° 76-v) Sambstags den 2. Maÿ – Ullrich Greuner pt° Wannenrechts
Ullrich Greuner, d. burger und Weißbeck alhier, per Saltzmann, prod. beede Extractus von E. E. Zunfft der Lucern und Becker, Umb seines Schwährs Wannen Und Meelrecht, bitt dieselbe obrigktl. Zu confirmiren, Erk. Confirmirt.

Marie Ursule Hüffel meurt en août 1697. Le veuf est seul héritier de sa fille. La succession comprend la boulangerie à l’angle de la rue des Cheveux et la maison proche la rue Escarpée. L’actif de la succession s’élève à 1590 livres, le passif à 800 livres.

1697 (3. 8.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 5) n° 1
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und Farhrender, so weÿl. die Viel Ehren: und tugendsame Fraw Maria Ursula Greinerin gebohrne Hüffelin, des Ehrenhafften Meister Ulrich Greiners des Weißbecken undt burgers alhier Zue Straßburg geweßene eheliche Haußfraw seel. nach Ihrem den 8. Augusti jüngsthien aus dießer mühseeligen Welt genommenen seeligen Ableiben, Zeitlichen hinder ihr verlaßen, Welches alles auf erfordern und begehren gedachten Ulrich Greiners des hinderbliebenen Wittibers, als nach Absterben weÿl. Mariæ Ursulæ der seel. abgeleibten mit Ihme Wittibern ehelichen erzeugten döchterleins, so nach Ihro der Mutter seel. dießes Zeitliches gesegnet hinderlaßenen einigen Erbens – Actum Straßburg den 3. Octobris st. n. Anno 1697.
Copia der Eheberedung

Inn einer inn der Statt Straßburg in d. Lang. straß ane dem Haargäßlein ohnfern d. Gastherberg Zum Rebstock gelegenen undt in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Hültzin undt Schreinwerck. Auff dem Obern bühnel, Inn der Meel Cammer, In der obern Stuben, Im obern Haußöhren, Inn der Kuchen, Inn d. Soldaten Cammer, Im hindern Stübel
Eigenthumb ane behaußungen. Item eine Behaußung, Hoffstatt, Höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier inn Straßburg, inn der Obernstraßen, einseits ists ein Eck, oben am Haargäßlein, ander seits neben Johann Christian Pauli dem Schuhmachern stoßt hinden auff Hannß Heinrich Reffolds des Rothgerbers Wittib. Davon gehen jährlichen 13. ß 4 d in Geltt undt 3. Cappen dem mehren Hospital alhier Zur Bodenzinns sonst über theils Nachgemelter Passiv Schulden, freÿ, leedig und eigen. Und ist dieße Behausung d. 15. aug. 1691. von d. St: St: geschwornen Weckmstr. mit aller obig. beschwerd æstimirt word. umb 425. lb. d. dißmals ab th. 450. lb d, davon abgezog. vorgesetzte beschwerdt so à 5. p. C° Zu Cap. gerechnet macht 28. lb d. Verbleib demnach Von Vorgemelt. Anschlag annoch p. rest übrig 422. lb d
Darüb. besagt i. perg. Kffbr. mit d. St. St. C. C. Ins: verwahrt und. 15. Maÿ A° & 1693. datirt, auß deme Zuerseh. d. d. hind.bliebene Wb in die v.storbene Frau seel. solche über Abzug eines 6.ten theils, welcher d. seel. v.storbenen alß Mütterl. Guth gebührte, von weÿl. Georg Hüffeln d° respê Vatter und Schwähern u. dann Maria Dorothea Hüffelin d. abgeleibten seel: schwester mit beÿstand Mstr: Philipp Fautels des Pastet. becken u. Burgs. alhier jhres geordnet u. geschwornen curatoris, ane sich erhandelt. A tergô dießes brieffs stehet, welchermaß. beede Eheleuthe dem mehrern hospital in Abschlag des Ihme anestatt Pfrund. geltts in Solutum cedirt. Cap. d. 450. lb. d. bezalt haben 200. lb d, d. also demselb. annoch restirt 250. lb. d. Ferner d. obged. Mariæ Dorotheæ hüfflin d. schwester die Ihro schuldig gewesene 200. lb d sampt noch 43. lb 18 ß 9 d welche d. Vatt: seel. Ihro weg. Mütterl. Guts Ergäntz. schuldig word. u. Ihnen beed. Eheleuth. auch abgestattet, und Zu abstoßung deßen von H Paul Flachen, Oberschreib. des mehren Hospitals alhier 150. lb d auffgenommen word. Sodann d. Fr: Brigittæ Bantzin, obig. Georg Hüffels hind.laßener W. in abschlag Ihrer Zu prætendiren habend. 150. lb d bereits 100. lb d bezahlt u. d.selb. also annoch außständig seÿe 50. lb d. Signirt mit Lit: A. Ferner weißt j. perg. Kffb. auch mit d. St: St: Insigel in allhiesig. C. C. stub v.fertiget wie weÿl. Georg hüffel d. seel: Verschiedenen Fr: Vatter und Anna Maria Dolpin beede Eheleuthe nunmehr seel. erwehnte behauß: v. weÿl. H. Georg Wagnern dem Öhlmann u. Maria Wagnerin, Niclaus Carlen des Schuhmachers haußfr: mit Consens ged: Ihres Ehem. erkaufft und wie solche nach u. nach bezahlt wird. Lit. A. It. j. alt perg: Kffbr: mit vorberührtem anhangendem Insigel becräfftiget, sub dato d. 28. Martÿ 1631. von welchem Zuerseh. welch. gestalt. vorberührter Georg Wagner d. Öhlmann solche behaußung von Georg Lochbühler dem Schneid. u. burger alhie u. Susanna Kauffmännin deß. Haußfrauen kaufflich. an sich gebracht, mit alt. N° 1 u. jetzt Lit. A. Signirt.
Weiter j. abgelößter Zinßbr: über 150. fl. so weÿl. Georg Hüffel d. frawen seel. Vatter schon d. 22.t 8.bris 1678. ane Hn Sebast: Schranckenmüller d. Weißbecken bezahlt, dat: d. 22.t 9.bris aô & 1641. mit a. N° 10 jetzt neu: Lit: A. notirt, Mehr ein pap: v:schribung dicto Loco gefertigt, sub dato 3.ten Jan: 1657 üb. abgelöstes 150. fl. besagend, mit altem N° 25. jetzt m. Lit: A. bezeichnet. It. Copia j. teutsch. Kffbr. mit des Bischoffl. hoffs Innsiegel v. Hn Not: Heinrich Meÿern v.fertigt: u. vidimirt, des brieffs datum ist d. 2.t Jan: 1541. mit altem N° 10. jetzt mit n. Lit: A. notirt, So dann noch i. alt abgelöster Zinnßbriefff mit des bisch: hoffs Zu Straßb. Insiegel v.wahrt, sub dato d. 6.ten 8.bris 1678. bezahlt word. mit a. N° 10. jetzt ab. neuem Lit: A. bemerckt.
It: ein Vord. u. hind. hauß mit Ihren hoffstätten, höfflein u. allen übrig. Gebäuwen, begriff. Weith. Zugehörd. u. Gerechtigkeit. geleg. alhier in d. St: St: in d. obern Straß 1.s neben Joh: Pet: Reüßner dem Spillenträh. 2. s. neb. H. Joh: David Stamlern dem specierer hind. auff das Gähgäßlein stoßend, so über theils nachgemelt passiv-Schuld. und 500. lb. d. Wÿdumb, welch. weÿl. H. Ulrich Greiner seel. d. 28.sten Junÿ aô & 1675. fr. Mariæ gebohrner Egin seiner hind.bliebenen W. darauff Verschafft, freÿ ledig u. eig. u. durch die hießige geschwornen Hh. Werckmeistere d. 17.ten Junÿ hujus aî p. 1600. fl. æstimirt word. th. 800. lb. Davon ab abgezog. nächst vorgemelt Wÿdumb, so fr Maria Greinerin gebohrne Egin ad dies vitæ Zu genißen u. Sie auch würcklich. Zu Verstallen schuldig thut 500. lb. Demnach restirt noch, so hier außzuwerffen 300. lb. Über jetzt beschriebenes Vorder: u. hinder hauß besagt i. teutsch. perg. Kffbrieff mit d. St. St: anhang. Contr. Insiegel Verwahrt, de dato d. 28. Jan: 1665. mit a. N° 1 et 18. jetzt aber mit Lit. B. bezeichnet. Dabeÿ ferner i. perg. Ganth Kffbr. mit des Statt gerichts anhangnedem Innsiegel v. wahrt, deßen datum d. 15. Jan: aô 1650. mit a. N° A & 18. u. n. Lit. B. notirt
Norma hujus inventariÿ. der Haußrath thut 108, Vieh 6, Schiff und geschirr 40, Wein und Leere Faß 7, Silber Geschirr und Geschmeidt 18, Guldene Ring 5, Baarschafft 48, Pfenningzinß hauptgüter 589, Eigenthumb ane Häußern 722, Schulden ins Erbe Zugeltend 44, Summa summarum 1590. lb – davon gehen ab, Schulden 800, Nach abzug der passivorum restirt 790. lb, conclusio

Ulric Greiner se remarie avec Madeleine Schweigheusser, fille d’aubergiste
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 82)
1698. Domin: I. et II. post Epithan: proclamati sunt Ulrich greiner der Weißbeck v. burger alhier V. Jfer Magdalena Hrn. Daniel Schweigheüßern deß gastgebers Vndt burgers alhier nachgl. tochter Copulati sunt Mittw. d. 22. Januarÿ [unterzeichnet] Ullrich Greiner alls hochzeiter, Magdalena schweigheüßerin alß hochzeiterin (i 84)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari qui comprennent deux maisons s’élèvent à 1 605 livres, ceux de la femme à 488 livres.

1698 (17.2.), Not. Scherer (Jean Louis, 52 not 1)
Inventarium undt Beschreibung aller undt jeder Haab, Nahrung und Güthere, so der Ehrenhaffte Meister Ulrich Greiner der Weißbeck Wie auch die Viel Ehren und tugendsame Fraw Maria Magdalena Schweighaüßerin, beede Eheleuth undt burgere alhier einander, crafft auffgerichteter Eheberedung inn jhren ohnlängst angetrettenen Ehestand für ohnverändert Zugebracht haben – Actum in der Königl. Statt Straßburg in beÿweßen Hn Daniel Schweighaüßers der frawen leibl. Vatters, d. 17.ten febr: 1698.

Inn einer hernach beschriebenem dem Ehemann eigenthümlich zugehörigen und inn der obern Straaß ohnfern dem Wirthshauß Zum Reebstöckel gelegenen von beeden Ehegemächten bewohenden becken behaußung sich befunden
Hültzin: undt Schreinwerck. Auff dem Obern bühnel, Vor der Meel Cammer, In der obern Stub., Im obern Haußöhren, Inn der Kuchen, Inn d. Soldaten Cammer, Im hindern Stübel
Eigenthumb ane häußern. (M.) Item eine Becken behaußung, Hoffstatt, Höfflin in der Obern Straaßen, ohnfern dem Wirths hauß Zum reebstöckel (…)
(M.) It: ein Vorder u. hind. hauß mit Ihren hoffstätten, höfflein und allen übrig. begriffen. Weith. Zugehörd. recht. u. Gerechtigkeit. geleg. alhier in d. St: St: in d. ob. Straßen 1.s neb. Joh: Pet: Reüßner dem Spillen träher, die 2. s. neb. H. Joh: David Stamlern dem Specierer, hind. auff das Gähgäßlein stoßend, So theils über hernachgemelte passiv-Schuld. freÿ, ledig und eig. u. durch die Hh. Werckm. aô 1697 æstimirt worden p. 800. lb. Darüber besagt ein perg. teutsch..Kffbrieff mit d. C C stub Insiegel Verwarth, dat: d. 28. Jan: 1665. mit a. N° 1 et 18. u. letztlich mit Lit. B. bezeichnet.
Nota. Auff jetzt geschriebener and. behaus: ist fr. Maria Egin, weÿl. Hn Ulrich Greiners gewes Meelmanns u. burgers alhier seel: hind. laß: Wittib umb 500. lb Wÿdumb wechen Sie ad dies vitæ Zugenießen, von ermeltem Ihrem Ehewirth seel. v.wieß. worden, Nach d° tödl. ableiben aber bleibt das Eigenth: eingangs ermelte, Ehemann, Zum bericht
(des Ehemanns Vermögen) Sa. hausraths 292, Sa. Schiff und geschirrs auch Mehl, frucht u. Gekörns Zum becken hand: und Mehlwerck gehörig 73, Sa. Vieh 6, ß Weins, Leerer Faß und bütten 19, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 37, Sa. Guldener Rings 6, Sa. baarschafft 17, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 632, Sa. Eigenthums ane behaußungen 1222, Sa. Schulden 114, Summa summarum 2422 lb – Schulden 817, Nach deren Abzug 1605 lb – Sa. Zweiffelhafften Schulden 51 lb
(der Ehefrauen Nahrung) Sa. hausraths 260, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldener Rings 37, Sa. baarschafft 171, Summa summarum 488 lb
Haussteuren 59 lb
Zuwißen seÿe hiemit und in Crafft dieses (…) persönlich kommen und erschienen istn Catharina gebohrne Böhlerin, Noël Glech des Soldaten under Monsr. Langrene Compagnie du Regt. Baillot eheliche haußfraw, die bekante freÿ offentlichen, welcher maßen Ihro wohl wißend, daß weÿl. Hr. Ulrich Greiner der ältere geweßener Meelmann undt burger alhier dero geliebter Vetter seel. bereits vor 9. oder 10. Jahren N. N. einem Gürttler seinem Vettern auß dem Würtenberger Landt etwas ahne geltt gegeben (…) Mittwochs d. 2. Aprilis A° 1698

Ulric Greiner loue la maison à l’imprimeur Daniel Maag

1698 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 426
Ulrich Greiner, der Weißbeck
in gegensein H Daniel Maag, deß buchtruckers
entlehnt, In seiner an der Obern Straß zwischen David Stammler, den Specereÿhändler und hans Peter Rößner den Spillentreher gelegenen behaußung, hernach folgende gemach, nemblich die vordere Obere Stub, mit den Zweÿ Nebens Cammern, Küch. und haußöhren, auch den obern fruchtkasten, sambt noch einer Cammer, Ferner der hinderen stub, mit samt den zweÿ darzu gehörigen Kämmerlein, Endlich einem absonderlich. Keller, und einem holtzhauß, alles auff dreÿ jahr lang von Michaelis künfftighin diß jahrs anzurechnen, umb einen jährlich zinß nemblich 25 pfund

Ulric Greiner loue la maison à l’huilier Adam Neulinger pour neuf ans

1700 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 444
Ulrich Greiner der weißbeck
in gegensein Adam Neulingers, deß Ohlmanns
entlehnt, Eine hinder behaußung hinden an seiner an der obern straß am Gäh gäßlein gelegenen behaußung sambt allen zu solchem hind. hauß gehörig. gebaüen und begriffen, Ferner im Vorderhauß eine Cammer unden auff die Gaß d. straß gehend, umb sein Öhl zu verwahren, und feil zu hab. Mehr stallung für ein pferd, und platz ein paar wägen mit heü zu leg., der hoff, bronnen, und Einfarth im gäßlein soll beed. theÿlen gemein sein, darbeÿ insond. heit verglichen, daß dem Entlehner erleubt sein solle under dem bemeldt. hind.hauß, Eine Öhltrott auf seinen Cost. mach. zu laß., welcher auch sein verbleiben, und beÿ den abzug ihm mit zu nehmen erlaubt sein solle, Und ist dieser lehnung gescheh. auff Neun jahr lang, von Michaelis diß jahrs anzufang. nahme, und sich enden auff Michaelis 1709 – umb einen jährlich. Zinß nemblich 24 pfund

Ulric Greiner sollicite auprès des Quinze le droit de fabriquer de l’huile en novembre 1707. Il expose dans son mémoire qu’il a cessé d’être boulanger à cause de la maladie de sa femme. Comme il a vendu sa boulangerie et qu’il tient à exercer un métier, il sollicite le droit de fabriquer de l’huile bien qu’aucun huilier n’ait accepté de lui apprendre le métier. Il argue que les boulangers peuvent changer de métier moyennant paiement d’un droit, que les garçons huiliers et les garçons boulangers ont le même statut. Les huiliers répondent que le pétitionnaire n’a pas fait son apprentissage et que c’est un homme qui a les moyens de ne pas exercer de métier. Son locataire Adam Neulinger a bien le droit de fabriquer de l’huile sans qu’on sache si ce droit est attaché à la maison ou à sa personne. Il s’établirait ailleurs s’il quittait la maison du pétitionnaire, ce qui augmenterait le nombre des huileries et ruinerait la profession en son entier. Ulric Greiner cite plusieurs huiliers qui n’ont pas suivi d’apprentissage. Sur proposition du préteur royal, Ulric Greiner bénéficie d’une dispensse moyennant paiement de 10 livres. Les Quinze lui remettent à sa demande une expédition de leur décision en avril 1708.
1707, Protocole des Quinze (2 R 111) et 1708 (2 R 112)
Ulrich Greiner pt° Öhlrechts
(f° 347-v) Sambstags den 19. Novembr. 1707. S. noîe Ulrich Greiners des geweßenen Weißbeckhen prod. unterth. Memoriale vnd bitten wie inhalts pt° Öhlrechts. Erk. an die Obern Vngelts Hhn gewießen

(f° 379-v) Sambstags den 17. Decembr.
G. nôe Ulrich Greiner burgers undt geweßenen Weißbecken prod. Extractum aus E. E. Zunfft Gerichts der Becken Protocollo, crafft deßen Er, wegen suchendes Ohl gerechtigkeit an MGHherren verwießen worden, Referirt sich anbeÿ auff d. jüngst übergenene productum vndt bittet Ihne damit gn. Zu Willfahren. S. Citatus præs. bittet deputationem. Erl. an die Obern Vngelts Hh. gewießen.

(f° 394-v) Freÿtags den 23.ten Decembris 1707. – Ulrich Greiner pt° Öhl: Rechts
Iiden [Obere Vngelts Hh.] per Herrn Friden es habe Ulrich Greiner der geweßene Weißbeck, den 19.t Novembris jüngst seun unterth. Memoriale übergeben H. Sr Fridt lißt daßelbe ab, darin gedn. H.. Greiner, vorgetragen, welcher gestalten Er wegen seiner haußfrawen bekanten blödigkeit, das weißbecken handwerck auffgeben undt dahero sein beckenhauß neben dem haargäßlein verkauffen, vnndt sich in sein ander hauß in der Straß so die Ohl gerechtigkeit habe, retiriren müßen, Wann Ihme aber ohnmöglich falle, ohne handtwerck Zu seÿn, undt sein mittel sich nicht erstrecken, sich ohne gewerb mit weib vndt kindt zu ernehren, dannenhero Er sich entschloßen d. Ohlweßen Zu treiben, vndt sich schon vmb Joh. Bapt: d. umb ein lehr mstr umb geschawt, dem Er aber, weilen die Ohlleüth niemand lehren wollen, bißhero ô haben finden können, Alß wolte Er unterth. gebetten haben, Ihme damit gn. Zu willfahren, in erwegung daß 1° beÿ E E Zunfft der Becker die mutirung der handwercker gegen erlag eines gewißen Stuckgelts in usu, 2° der alhießigen Ohlleuth Knechte ins Gemein beckenknecht seÿen, die vorhin das handwerckh so wenig gelernt als wenig es an andern Orthen vor ein handwerck æstimirt auch niemahlen darauff gewandert werde, dannenhero 3° weniger Kunst bedörffe, wie dann 4° H. Rathh. Jacob Teutsch beÿ .E.E. Zunfft der Freÿburger vndt H. Rath. Johann Schell beÿ E. E. Zunfft der Gartner auch Öhlmänner geweßen seÿen, Worauff MGHheren die sach an E E Zunfft der Becken gewießen, von welcher der Implorant den 17.ten hujus einen Extractum Protocolli vom 14. Ejusd. producirt, daraus Zu ersehen, daß derselbe wider an Mghherren remittirt worden weilen man alda nicht wiße, ob die, in deßen hauß befindliche Öhl Gerechtigkeit personal oder real seÿe.
Alß man hierauff die Parthen darüber angehört habe Greiner sich auff die contenta seines Memorialis und gef. Extractum bezogen. Noîne der Zunfft habe Sebastian Gaß der Zunfft meister gesagt, daß Sie die sach Mghheren überlaßen wolten, im nahmen der Ohlleüth aber, seÿen erscheinen Joh: Georg Decker undt Johann Friderich Kuttler welche berichrtet aß Vermög articul einer 2. jahr lernen undt tag und nacht beÿ dem Mehr meister im hauß seÿn solle, vndt wann Gegner solches thäte, Sie Ihme nichts im weeg Zu legen hette, (2) Er die Ohlleüth ruiniren würde, auff befragen wann Er die 2. Jahr lang gelernt, Ob er Sie auch ruiniren würde? hetten Sie nichts darauff Zu antwortten gewußt, (3) gegner gute mittel habe, vnd aus seinen mittlen leben könte, (4) Er seinen haußmann Adam Newlinger aus dem hauß treiben der ein ander hauß lehnen und dadurch die anzahl der ohlhäußer vergrößern würde. Worauff der Implorant verschiedene præjudicia Vorgelegt daß andere, d. Ohlweßen nicht gelernt, vndt doch daßelbe getrieben haben alß Samuel von Thur, Leonhard Pfäler sen. Hanß Schneider, Dieboldt Nägelin, Lorentz Günther, Hanß Frieß, Michael Steitz, Davidt Beuther, Georg Geüdelin, hannß Martin Dautel, hannß Decker, Georg Wagner, Hanß Baß, H. Jacob Teutsch, H. Rathh. Schell, H. Rathh. Wörner vndt Philipp Waldtman der Peruckenmacher, denen das Ohlreht willfahrt worden, mit fernerem beÿfügen, daß d. Ohlhauß, worein er Ziehen wolle, sein eigen seÿe, Er schon 16. jahr beÿ EE. Zunfft der Becken Zünfftig, dabeneben Alt seÿe, vnd eine blöde fraw habe, Er sich auch beÿ dem Newlinger in die lehr habe einschreiben laßen, derselbe aber aus verstriffen der Meisterschafft ihne nicht annehmen wollen. Dagegen Jene umb manutenentz der articul gebetten stünde denach Zu MHHerren, ob sie obalegirte præjudicia in Consideration Ziehen, vndt dem Imploranten in seinem begehren gegen erlag 10. lb dispensando willfahren wollen.
Herr Prætor Regius hielte davor, daß dem Imploranten gegen erlag der 10. lb dispensando willfahrt werden könte. Erk. Gefolgt.

(f° 71) Sambstags den 17.t Martÿ 1708
G. noîe Ulrich Greiner deß burgers vnd ohlmanns, der bittet unterthänig vmb schrifftliche communication deß In Sach gtra. E E Zunfft der Becker jüngst ergangenen bescheids. Erkannt Willfahrt.

(f° 107-v) Freÿtags den 20. Aprilis 1708. – Ulrich Greiner Ca. die Ohlleüth
Iidem laßen durch H. Friden proponire daß Ulrich Greiner des geweßte Weißbeck vmb schrifftliche communication deßen causa gtra der ohlleuth ergangenen bescheids angehalten, so ihme auch willfahrt worden. H. Frid liß denselben ab. Erk. beliebt.
Bescheidt. Freÿtags den 23.ten Decembris 1707. In Sachen Ulrich Greiner des burgers vndt geweßten Weißbecken, Kläger, ahne Einem, entgegen und wider E. E. Zunfft der Becker in Specie E. E. Meisterschafft der ohlleüth beklagte am andern theil, ist pt° Öhlrechts Erkandt, Wirdt Klägern deßelbigen in seinem eigenthümlichen ohlhauß Zu treiben gegen erlag 10. lb d halb der Statt halb der Zunfft willfahrt.

La tribu des boulangers renvoie Ulric Greiner aux Quinze pour l’affaire précédente
1707, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 34-v) Mittwochs den 14.ten Decembris – Ulrich Greiner, der gewesene Weißbeck, bringt vor, daß bereits Vor einem halben Jahr nach dem Er Wegen seiner Haußfrauen bekanten Leibs blödigkeit, sein beckenwerck quittirt und das Haus Verkaufft, und darauff Zu erlernen sich etliche mahl angemeldet, der es Ihnen aber rund abgeschlagen undt Ihne nicht recipiren Wollen, bittet deßwegen Ihme diß orths Gerichtlichen Dispensationem, fürohien Öhl Zumachen und Zu verkauffen, Wie Verschiedenen andern, doch diß seits Frembden und nicht Zünfftigen gegen Erlag eines Stück geltts, davon die häffte dem Pfenningthurn und die überige hälffte E. E. Zunfft Zugefloßen Von Vnßern Gnädigen Herren XV. hiebevor gnädig gedeÿen umb ebenmäßig Gebühr großgünstig Wiederfahren Zulaßen.
H. Daniel Günther nomine der Ohlleüthe replicirte, Greiner seÿe ein begütherter Mann, undt hätte dießes nicht Von nöthen, Greiner aber repetirt sein petitum und bitten die angeogene præjudicia undt motiven in Consideration Zu Ziehen.
Erkant, Weilen Greiners suchen einig die Dispensation umb Völliges Meister Recht betrifft und dißorths nicht wissend, ob die in des Imploranten Hauß bereits befindliche Ohl gerechtigkeit, so Von Neülingern daselbst auffgerichtet Worden, personal oder real seÿe, Greiner mit seinem Gesuch an Unßere gnädige Herren XV. Zu Verweißen

L’huilier Jean Ulric Greiner loue une partie de sa maison dont la boutique d’huilier à l’huilier Jean Christophe Pfaud

1738 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 294,
H. Johann Ulrich Greiner E. E. großen Raths alter beÿsitzer und ohlmann
in gegensein Johann Christoph Pfaudt ledigen mehrjährigen Ohlmanns beÿständlich seines vatters Johann Reinhard Pfaudt des Stattglaßers
entlehnt, In einer ahne der Obern straß einseit neben Fr. Werckmeisterin der wittib anderseit neben Johann Georg Jundt glaßer gelegenen behausung Im vordern stock unten auf dem boden stub, Kuchen, dem Ohlladen, eine daran liegende Kammer, die Ohl kammer in dem hoff unter dem Mittlern gebäu samt dem gantzen Mittlern gebäu, im hoff die trott und ohlmühl wie auch das gantze hinderhauß, den Keller im hinder hauß wie auch die haubühn und Pferdtstall, das holtzhauß im eck ahne der hindern thür und den im vordern keller zu rechter handt ahne der stieg unterschlagenen platz – auff 9 nacheinander kommende jahr um einen jährlichen Zinß nemlich 66 pfund

Ulric Greiner meurt le 17 novembre 1742. La minute de l’inventaire dressé par Abraham Kolb n’est pas conservée

1743, Not. Kolb (Abraham, répert. 65 Not 45) n° 206
Inventarium – Greiner, weÿl. H. Ulrich, geweßenen Ohlmanns und E.E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers seel. Verl.

Le pasteur mentionne dans l’acte les parents et les deux épouses successives du défunt. Un des témoins est le mari de sa petite-fille, le pasteur Jean Herrmann de Barr
Sépulture, Saint-Thomas (luth. Past. C, 1741-1771, f° 8 n° 43)
Anno 1742. den 17. Novembr. vormittag ein viertel nach 9. uhr ist gestorben und Mont. den 19. ejusd. zu St. Helenæ begraben worden Herr Ulrich Greiner Öhlhändlern burger u. E. E. Gr. Raths allhier alter beÿsitzer, Seine Eltern waren weÿl. Hr Georg Greiner geweßenen Burger meister und Müller Zu Schorndorff Würtenbergischer Herrschafft und Margaretha gebohrne Kuntzin, ward verheurathet Zum ersten mahl mit Jfr. Maria Ursula Hüffelin, Georg Hülffels geweßenen Weißbecken u. burgers allhier ehel. tochter, Zum andern mahl aber mit Jfr. Maria Magdalena gebohrner Schweigheußerin, weÿl. Hn Daniel Schweigheußer geweßenen Gastgebers Zum Pflug und hernach Zum blauen bauren und burgers allhier ehel. tochtern die er auch alß Wittib hinterlaßen, Seines alters 75. Jahr 10. monath und 6. Tag, die Leichen Sermon hielte zu St. Nicolai H. Johann Georg Schweigheußer Diac. Thom. [unterzeichnet] M. Johannes Herrmann Evangel. Pfarrer in Barr als Enckelmann, Johann Michael Schweigheußers als Schwager (i 9)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de12 700 florins
1743, Livres de la Taille (VII 1179, f° 196-v
Becker F. N° 8779 – Weÿl. Ulrich Greiner Ohlmann und Ex Senatoris Verlaßenschafft inventirt H. Not. Kolb.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 211.b, 6564 lb 15 ß 7 d, gehet ab der Hausraht so dißorts der Verstallung befreÿet 189. 18. 10, restirt 6374. 16. 9
die machen 12.700 fl. Verstallte 12.600 fl, Zu wenig 100 fl.
Nachtrag auff acht Jahr in duplo à 6 ß, 2 lb 8 ß
und auff Sechs Jahr in simplo à 3 ß, 18 ß
Extat kein Stallgl.
Gebott, 2 ß
Abhandlung 7 lb 7 ß 6 s, Summa 10 lb 18 ß 6 d
dt. 2° Martÿ 1743.

Marie Madeleine Schweigheusser meurt à l’âge de 70 ans le 19 octobre 1746
Sépulture, Saint-Thomas (luth. Past. C, 1741-1771, f° 38 n° 221)
Anno1746. Mittwoch den 19. octobr. Abends umb 6 uhr ist gestorben und Freÿt. den 21. ejusd. zu St. Helenæ begraben worden fr. Maria Magdalena Greinerin, gebohrne Schweigheußerin, ihres alters 70. Jahr 9. Monath, 13 tag, Ihre eltern waren weÿl. Herr Daniel Schweigheußer geweßener Gastgeber und burger allhier und Fr. Anna Catharina gebohrne Güntzerin seine Haußfrn Sie ward verheurathet mit weÿl. Hrn Ulrich Greiner gewesenen Öhlhändlern u. burgern allhier wie auch E. E. Gr. Raths alten beÿsitzer, die Leichen Sermon hielte zu St. Thomæ M. Johann Georg Schweigheußer Diac. Thom. [unterzeichnet] M. Johannes Herrmann Evangel. Pfarrer in Barr als Enckelmann, Johann Michael Schweigheußers als Bruder (i 40)

La maison revient à leur petite-fille Marie Madeleine Eissenmann, épouse du pasteur Jean Herrmann.
Leur fille Anne Catherine Greiner épouse en 1717 le pharmacien Jean Albert Eissenmann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehren Vest und Kunsterfahren Herrn Johann Albrecht Eißenmann Leedigen apotheckher, weÿland deß wohl Ehren Vest Großachtbahr, fürsichtig und Großachtbahr. Johann Friderich Eißenmann auch geweßenen Vornehmen Apothecker und E. E. Kleinen Raths allhier Zu Straßburg alten beÿsitzers, burgers daselbsten, mit auch weÿland der Edlen, Viel Ehr: und tugendbegabten frawen Catharina Margaretha gebohrner Sebitziußin seeligen, erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigamb ane Einem, So dann der Viel Ehren: und tugendgezierten Jungfrawen Anna Catharina Greunerin, deß Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Ulrich Greuner Ohlmann und burgers Zu gedachtem Straßburg mit der Viel Ehr: und tugendreichen frawen Maria Magdalena gebohrner Schweickhäußerin Ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen und Verhandelt in Löblicher Statt Straßburg, auff Mittwoch den 15. Septembris im Jahr, als man nach Christi unßers Einigen heÿlandts undt Seeligmachers geburth Zahlte 1717. [unterzeichnet] Johann Albrecht Eisenmann als brautigamb, Anna Catharina Greinerin Als hochzeiterin – Daniel Roth, Nots. Jur: Publ. Requisit.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 34, XVII)
1717. dominica XX & XXI post Trinitatis proclamati sunt Herr Johann Albrecht Eisenmann Wohlverordneter Apotecker und burgere Allhier Weÿl. H. Johann Friderich Eisenmanns burgers Apoteckers auch E. E. Kleinen Raths Wohlmeritirten beÿsitzers Hinterlaßener ehel. Sohn und Jfr. Anna Catharina herrn Ulrich Greiners burgers und Ohlmanns allhie ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. den 20. 8.bris [unterzeichnet] Johann Albrecht Eißenmann als hochzeiter, Anna Catharina Greinerin als hochzeiterin (i 38)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1 112 livres, ceux de la femme à 1 916 livres. Le mari est propriétaire pour moitié de la pharmacie Scheid, sise rue des Hallebardes
1718 (31.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 43) n° 1430
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so der Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrene herr Johann Albrecht Eißenmann Apothecker und die Viel Ehren und tugendreiche fraw Anna Catharina gebohrne Greunerin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert Vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstags den 31.ten Maÿ Anno 1718. in fernerem gegenseÿn h. Tit. H. Philipp Caspar Leiterspergers deß beständigen Regiments der Herren XV. hochansehnlichen beÿsitzer, vornehmen burgers allhier, des Eheherrn annoch ohnentledigten Herrn Curatoris.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Strasen gelegenen der Ehefrauwen Eltern Eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender massen befunden.
Eÿgenthumb ane einem Gärtlein (M.) It. j. gärthel Vor dem Fischerthor unterhalb dem Neßelsteg (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gerachtes Guth betr. Sa. haußraths 81, Sa. Wein und Leerer Vaß 20, Sa. Silbers 32, Sa. Goldener Ring 58, Sa. baarschafft 53, Sa. Pfenningzinß hauptgüter haupt Güther 149, Sa. Eÿgenthumbs ane I Gärthlein o, Sa. Eigenthumbs ane I. Apothecker behaußung 4750, Sa. Eÿgenthumbs ane Gültt und liegende güthern o, Summa summarum 5144 lb – Schulden 4031, Nach deren Abzug 1112 lb
der Frauen Nahrung concernirend, Sa. haußraths 180, Sa. Silers 58, Sa. Goldener Ring 134, Sa. baarschafft 1543, Summa summarum 1916 lb
Wÿdumbs Verfangenschaften. Benantlichen der Edle, wohl Ehrenvest, hochachtbahre und Kunstberühmte herr Johann Heinrich Copp vornehme Apothecker und burger allhier Zu Straßburg von weÿl. der Edlen viel Ehren und tugendbegabten frauen Catharina Margaretha Cappin gebohrne Sebitziußin seiner geweßenen Fr. Eheliebstinin alß dißorts Eheherrn frau Mutter (…)
Item S. T. Herr Heinrich Nicolaj hocherfahrener Medic: Doctor und berühmter Practicus ist gleichfalls von weÿl. S. T. Frauen (-) gebohrner Kiehlin seiner erstern Fr. Eheliebstin als des dißortigen Eheherrn fr. Großmutter Schwester (…)
So dann hat auch S. T. Fr. Judith Sebitziußin gebohrne Deckerin des Eheherrn werthgeehrte Fr. Stieff Großmutter crafft der mit seinem in gott ruhenden H. Großvatter als Ihrem geweßenen Ehegatten auffgerichteten heuraths verschreibung §° 2.do (…)
(M.) Eigenthumb ane einer Apothecker behausung und dem darzu gehörig. Corpori der Apothecker Wahren, sambt denen Vasis auch Schiff und geschirr Zur Apotheck gehörig (…)
Specificatio, dessen so noch nicht meinem Inventario Zugebrachter Ehe einverleibt ist. Erstl. die helffte der sogenandten Scheidischen Apothecker behaußung in der Spießgaß (…)

Anne Catherine Greiner meurt en 1727 en délaissant trois filles. La masse propre aux héritiers s’élève à 2 071 livres. L’actif du veuf et de la communauté est de 3 064 livres, le passif de 4 136 livres.
1727 (12.8.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 7) n° 142
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung undt Güttere so weÿl. die Viel Ehren und tugendbegabte fraw Anna Catharina gebohrne Greinerin deß Wohl Ehrenvest undt Kunst Erfahrenen herrn Johann Albrecht Eißenmanns vornehmen Apotheckers und burgers allhier Zu Straßburg geweste Eheliebste nach ihrem den 21. Aprilis dieses lauffenden 1727.ten Jahrs genommenen Tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf Ansuchen und begehren herrn Ulrich Greüners ohlmans undt burgers allhier der verstorbenen seel. leiblich. Vatters alß geschwornen vogts derselben mit ermeltem ihrem hinterbliebenen herrn Wittibern Ehelich erzielter und hinderlaßener dreÿer Kindter und ab intestato Erben, Nahmentlich. Mariæ Magdalenæ, Mariæ Salome undt Catharinæ Dorotheæ Eißenmännin, inventirt – So beschehen Straßburg in fernerem beÿsein fr. Mariæ Magdalenæ Greinerin gebohrner Schweighäußerin der Kindter und Erben Großmutter, So dann Mariæ Elisabethæ Geißelin gebohrne Eisenmännin des H. Wittibers fr. Schwester auff dinstag den 12. aug. a° 1727.

Hültzen und (Schreinwerck). In der gesellen Cammer, In der Magd Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der großen Stub, In deß Herren Stub, Vor dießer Stub, Im Hauß öhren, In der Küchen
(f° 14-b) Eigenthumb ane Einer gemeinschafftlichen Apothecker Behaußung, so deß H: Wittibers unverändert. Die helffte ane der sogenannten Scheidischen apothecker behaußung (…)
Ergäntzung der Kinder und Erben Ermanglenden ohnveränderten Gueths. Vermög deß über hievorberührter beeder geweßter Ehegatten durch nunmehr weÿl. H. Notm. Daniel Rohren sel. in A° 1718. auffgerichteten, erst letstthin aber verfertigten undt von H. Not° Joh: Philipp Lichtenberg d. 4. Junÿ 1727. vidimirten undt zu Endt unterschriebenen Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ
Norma hujus inventarii. Copia der Eheberedung
Der Kindter undt Erben ohnverändertes Vermögen. Inn Einer allhier in der Statt Straßb. in der Spießgaß undt hernach fol: (-) beschriebener Apothecker behaußung, vulgo die Spieß apotheck genannt: befunden worden alß volgt, Sa. haußraths 180, Sa. Silber undt geschmeids 32, Sa. goldenen Ringen 45, Sa. Schulden 150, Sa. Ergäntzung 1665, Summa summarum 2071 lb
Wirdt auch, weilen die KK. Vogt auf das theilbahre renuncirt deß H. Wittibers undt die Theilbahre Nahrung unter Einer massa beschreiben, Sa. haußraths 95, Sa.Wein u. leeren faß 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 29, Sa. baarschafft 60, Sa. Eigenthums ane vorher beschriebener apothecker behaußung 1750, Sa. deß zu vorberührten apothecker behaußung gehörig. Corporis 771, Sa. der Vasorum auch Schiff und geschirrs 61, Sa. der Schulden 250, Summa summarum 3064 lb – Schulden 4136 lb, (passiv onus) 1072 lb
Verstallungs Summa 998 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg, auff Mittwoch den 15. Septembris 1717

Jean Albert Eissenmann meurt en 1730 en délaissant deux filles. L’inventaire de sa succession consiste à revoir celui de sa femme
1730 (13.5.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 7) n° 143
Revisions Inventarium über Weÿl. deß wohl Ehrenvest und Kunst Erfahrnen herrn Johann Albrecht Eißenmanns geweßenen vornehmen Apotheckers und burgers alhier Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1730. – nach seinem den 22. Aprilis dieses Lauffenden 1730.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf erfordern und begehren deß Ehrenvest und Vorgeachten Hn Ulrich Greüners Ohlmans undt burgers allhier deß ab resp. Schwäher vatters, alß geschwornen Vogts Mariæ Magdalenæ undt Mariæ Salome Eißenmännin, sein deß Jetzt Verstorbenen seel. mit auch weÿl. der Viel Ehren und tugendreichen fr. Anna Catharina Eißenmännin gebohrner Greünerin ehelich erzielter undt annoch Verlaßenter zweÿer Kindter und ab intestato hinterlassene Erben, auß dem über erstgemelter Fr. Anna Catharina Eißenmännin gebohrner Greünerin alß deß jetz abgeleibten geweßener Eheliebsten seel. Verlaßenschaffts Inventario Vom 12. aug: 1727. allein revidirt – Actum Straßburg undt Sambstag den 13.ten maÿ Anno 1730.

Inn Einer allhier in der Statt Straßb. in der Spießgaß gelegener undt hernach bemerckter Apothecker behaußung, vulgo die Spieß apotheck genannt: befunden worden alß volgt,
Krafft Eingangs gedachten Inventarÿ über der Frawen seel. Verlaßenschafft Auffgerichtet thut der Kindter undt Erben ohnveränderter haußrath fol. 41.a dem Stall Tax nach 180. lb, Sa. Abgangs 15, im Rest 165 lb
Silber undt geschmeids 60, Sa. Schulden 150, Sa. Ergäntzung 1698, Summa summarum 2106 lb
Des Verstorbenenn haußraths 15, Sa.Wein u. leeren faß 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Goldene Ring 140, Sa. Eigenthums ane vorher beschriebener apothecker behaußung 1750, das Corpus der zue hiehero bemerckter apothecker behaußung gehörig. 771, Vasa 61, Schulden 310, Summa summarum 3222 lb – Schulden 5699 lb – Endlicher Schulden Nachstandt 369 lb

Marie Madeleine Eissenmann épouse en 1737 Jean Herrmann, pasteur veuf de Barr : contrat de mariage, célébration
1737 (7.11.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 125
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn M. Johann Hermann Treu Eiffrigen Evangelischen Pfarrherrn zu Barr Straßburger herrschafft, Wittiber und burgern zu Straßburg hochzeitern an Einem
So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfr. Mariæ Magdalenæ Eißenmännin weÿl. des Ehren Vest, Wohlvorgeachten undt Kunst Erfahrnen Herrn Johann Albrecht Eißenmanns gewesten vornehmen Apotheckers auch burgers allhier mit auch weÿl. Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Grünerin seel. Ehelich erzielter undt nach Todt verlaßener Ehelicher Tochter der Jfr. Hochzeiterin andern Theills
So beschehen undt Zugegangen in der Königlichen Statt Straßburg auff Donnerstag den 7. Monats tag Novembris anno 1737.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 147)
1737. dominica XXII. et XXIII. Trinit.. proclamati sunt Herr M. Johannes Herrmann treueifferiger Pfarrer beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu Barr v. burger allhier V. Jgfr. Maria Magdalena weÿl. herrn Johann Albrecht Eisen Mann, Gewesenen Apoteckers v. burgers allhier nachgelaßene ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 27 Novembr. [unterzeichnet] M. Johannes Herrmann Pfarrer in Barr als bräutigam, Maria Magdalena Eißenmännin als braut, Johannes Fridericus Kobert pfarrer in Auenheim als Schwager, Ulrich greiner gros Vatter (i 151)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison d’Ulric Greiner, grand-père de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 1 522 livres, ceux de la femme qui comprend une part de la pharmacie paternelle à 1 522 livres.
1738 (9.1.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 11) n° 257
Inventarium über die Jenige Nahrungen so der wohl Ehrwürdig undt wohl gelehrten herrn M. Johannes Herrmann dermahlen trew Eifferiger Evangelischer Pfarrer in Barr Straßb. herrsch. undt die viel Ehren undt tugendt Reichen fr. Maria Magdalena gebohrne Eißenmännin, beede Eheleuthe undt burgere dahier Zu Straßburg Einandter für unverändert in den Ehestandt gebracht, auffgerichtet aô 1738. – theils Zu Barr den 15. dito auffgenommen, theils aber nach seiner vorigen Eheliebstin fr. (-) gebohrner (-) seel. Zugebrachten Nahrung Inventario durch H. Notaroium Joh: Brucken den 4. et 30. Mertz 1737. auffgerichtet undt Verfertiget d. 20.ten ejusdem allhier revidirt
So beschehen Straßburg in fernerem beÿsein herrn Johann Ulrich Greiners des ohlmanns undt E: E: Großen Raths alten beÿsitzers undt deßen Ehegattin alß der fr Pfarrerin geliebter Mütterl; Groß Elternn wie auch H. Johannes Becken deß buchhändlers und deßen Eheliebstin dahier auff Seith. deß herrn Pfarrers

Inn Einer allhier Zue Straßburg in der langen Straß gegen der gastherberg Zum grünen Dragoner über gelegener H. Rathh. Greiner dem Hn Großvatter Eigenthümlich zuständiger Behaußung hat sich befunden alß volgt
Eigenthumb ane Einer Apothecher behaußung undt darzu gehörigem Corpori so der fr. Pfarrerin ohnverändert. den halben theill von der helffte vor ohnvertheilt der sogenannten Scheidischen Vulgo aber die Spieß Apothecker behaußung und übrigen darzu gehörigen Corpori in der Spießgaß (…)
Norma hujus inventarii,. Des Eheherrn zue gebrachter haußraths 431, Sa. Bibliothec 190, Sa. Wein faß undt bitten 386, Sa. Silber undt Geschmeids 174, Sa. goldener Ringen 28, Sa. der baarschafft 510, Summa summarum 1722 lb – Schuld 200, Nach deren Abzug 1522 lb
Demnach Wirdt auch der Fr. Pfarrerin Zugebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 133, Sa. Silber undt Geschmeids 56, Sa. golden Ringen 173, Sa. baarschafft 260, Sa. Einer Apothecker behaußung 897, Summa summarum 1522 lb
Haussteuren 116 lb, Waran nach auffgerichteter Eheberedung Jeedem die helffte gebührig macht 58 lb
Wÿdemb Alß den herrn Pfarrers Zugebrachter nahrung, ane herrn Philipp Jacob Lang Pfarrherrn Zu Eckendorfff heßen hanaw lichtenbergischer jurisdiction

Jean Herrmann loue au nom de sa femme Marie Madeleine Eissenmann une partie de la maison à l’huilier Jean Christophe Pfaud

1747 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 16-v
H. M. Johann Herrmann der Pfarrer zu Barr uxorio nomine Fr. Maria Magdalena geb. Eißenmännin
in gegensein Johann Christoph Pfaud des ohlmanns
verlühen, in einer alhier ane der Obern Straß einseit neben Fr. Werckmeisterin der wittib, anderseit neben Johann Georg Jund dem glaßer gelegenen ohlbehausung, im vorderhauß unten auff dem boden alles was so von der gaß an biß an das mit steinernen blatten belegten höffel befindet, das Ohlkämmerlein in dem höffel, den Pferdstall, heubühn und kuhstall statt des holtzhaußes das ohlhauß samt dem darinnen sich befindlichen kellerlein, das wellen bühnlein vom stall ab biß über die s.v. mistgrub, die hintere bühnen im hintersten gebäu des haußes zwo kammern, eine wo dermalen der knecht schlafft und die neben der soldaten kammer, die kammer wo man auff dem mittleren gänge hinein gehet samt der bühn darüber, das s.v. Schweinstall neben dem thor einen dritten theil des geträmten kellers, die wohnung vor die hintersten hausleuthe, welche der entlehner an ehrlichen leuthe zu verlehnen befugt ist, In der mittleren wohnung der [sic] vorderhaußes was auff diese im boden ist biß an die stiegen samt dem aschkasten auf dem obersten boden, die zweÿ obersten bühnen im vorderhauß, das holtzhauß im hoff neben dem s.v. mist Kasten und einen dritten theil des geträmten kellers, so dann wird der entlehner vergönnet die mit latten zugemachte kammer neben der bühn steeg auff der untersten vordersten bühn zu genießen solang biß einmal die oberste vordere wohnung auch verlehnt oder selbst gebaucht würde – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 156 gulden

Femme du premier diacre du Temple Neuf, Marie Madeleine Eissenmann meurt en 1770 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans le presbytère du Temple-Neuf. Les experts estiment la maison Grand rue 500 livres. L’actif de la succession qui comprend une part de la pharmacie paternelle s’élève à 4 670 livres, le passif à 3 722 livres.

1770 (5.11.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 554) n° 207
Inventarium über Weÿland der hoch-Edlen: Viel-Ehren: und tugendbegabten Fr. Mariæ Magdalenæ Herrmännin geb. Eißenmännin, S.T. H. M. Johannes Herrmann treueiffrigen Diaconi Sen: beÿ der Prediger gemeinde und angesehenen burgers allh. Zu Straßburg geweßene Fr. Eheliebste, nunmehr seel. Verlaßenschafft, Auffgerichtet in anno 1770 – nach ihrem den 15. Junÿ lauffenden 1770.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. hintritt hier Zeitlichen verlaßen hat, Welche Nahrungs Verlaßenschafft heut dato zu end stehend; auff ansuchen erstgedachten herrn Wittibers (…) beneben Jgfr. Catharinæ Bauerin der Haußhälterin – So geschehen allh. Zu Straßb. auf Montag den 5.ten Novembris & seq. Anno 1770.
Die Verstorbene Frau Pfarrerin seelige hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1° S.T. Herrn Johannes Herrmann, Med. Doct. & Prof: publ. extraord. Wie auch angesehener b. allhr. Zu Straßb. 2° Herrn Gottfried Herrmann, Apothecker und auch burger allh: 3° Herrn Johann Friedrich Herrmann J.V. Ltum welche dreÿ Majorennis, und diesem Geschäfft persönlich abwarteten
4° herrn Ludwig Herrmann, ledigen Handels Mann so letzt verfloßenen 17. Junÿ 21 Jahr alt war, 5° Jgfr Mariam Magdalenam Herrmännin, welche 19 Jahr alt, 6° Johann Daniel so 16 ½ Jahr alt Und 7° Margaretham Salome, welche seit dem 23.ten Junÿ letzthin 11 Jahr alt ist. Über diese vorher beschriebene 7. Erben hat die Defuncta auch noch ein töchterlein nahmens Cleophe Elisabetha hinterlaßen, welches seither auch verstorben und von dem H. Wbr. als Vater geerbt worden ist, dieweilen derselbe aber zufolg hernach befindlichen Vergleichs auf dieße Erbschafft renuncirt solche denen Übrigen Kindern ebenfalls abgetretten, so wird solches hier nur Zur Nachricht angemerckt. Und ist in Vorbenannter der 4 jüngern annoch minorennen Kkr. nahmen, welche mit ihrem Ältern H. Bruder H. Doct. Herrmann bevögtigt wind, weilen derselbe beÿ diser Succession selbsten interessirt ist, anbeÿ erschienen herr Joh: Friderich Teutsch der Post: Meister und b: allh: (…) ihr interesse bestens besorgt hat, Alle Sieben der Fr. Pfarrerin seel. mit aingangs benanntem ihem hinterbliebenen H. Wber ehelich erzielte Kinder und ab intestato Zu gleichen Antheilern nachgelaßene Erben.
Vergleich wegen gegenwärtiger Erb: und Verlaßenschafft (…)

In einer allhier Zu Straßburg beÿ der Neuen Kirch gelegenen von dem Herrn Wittiber bewohnenden Pfarr-Behausung befunden orden wie folgt
Eigenthum ane Häußern. Erstl: eine Vorder: und hinter-behausung mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßb: in der langen Straaß, oberhalb der Schiltz-gaß, 1. s. neben Joh. Georg Jund dem glaßer, modo deßen Erben und Nachkommen, 2. s. neben N. Häßler hinten zum theil auf Mr de Hautewald und zum theil auf das bier-hauß zum Grenadierer stoßend, so freÿ, leedig und Eigen, und Zufolg einer beÿ diesem Concept befindlichen Abschatzung vom 9. Nov. 1770 durch (die Werckmeistere) abgeschätzt und angeschlagen worden pro 500. lb. Dieße behausung hat die Defuncta von ihrem Groß-Vater H. Rathh. Greiner seel. ererbt. Und ist hierüber besagend Vorhanden 1. teutscher pergam. Kauf-brieff mit allhiesiger C. C. Stub anhandendem Innsiegel Verwahrt datirt den 28.ten Januarÿ 1665.
Item die helffte für ohnvertheilt ane der apothecker-behausung, die Spieß oder Sonnen-Apotheck genannt (…)
Corpus der zu hievor beschriebener Apothecker: behaußung gehöriger Materialien, Apothecker Waaren, Compositorum & Simplicium wie auch Schiff und geschirrs
– Abschatzung vom 9.ten 9. bris 1770, Auff begehren S. T. H. Pfarrer Herrman ist eine behausung allhier In der Statt Strasburg in der Spiesgaß gelegen (…)
Der Zweÿte begriff ist Auch alhir in der Statt Strasburg in der Langen Straß gelegen Ein Seites neben dem H Jundt dem glaser ander seites neben H. Heßler und hienden auff eine behausung Löbl. Statt geherig, solche behausung besteht in Ferder Mitler und hiender gebeÿ warinnen Ettliche Stuben Kammern und Kichen dar jber seindt die Dach Stühl mit breitzieglein belegt hat auch ein Gewelbten Keller zweÿ häiff und einen brunnen. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen Werckmeister nach Vorher geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren wert nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und umb Ein Thausent Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Hueber
Wÿdem, So die verstorbene seel. aus weÿl. S.T. H. Doct: & Prof: Georg Heinrich Eißenmann ihres H. Oncle seel. Verlaßenschafft lebtägig zu genießen hatte, nunmehr aber ihrer dermahlen annoch lebenden 4. jüngen Kkn als instutuirt und resp° Substituirten Erben anheil fällig ist. Es hat nemlich vorbenannter H. Dr Eißenmann seel. in den den 9. Aug. 1768. auffgerichteten beÿ H. Not° Joh: Jacob Grießbach deponirt befindl. Testament geordnet (…)
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung Copia Codicilli
Sa. hausraths 427 lb, Sa. der Bibliothec 50 lb, Sa. Weins und lehrer Faß 54 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeidt 200 lb, Sa. goldener Ringe 46 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 375 lb, Sa. des Eigenthums ane Häußern 1350 lb, Sa. des Apothecker Corporis 888 lb, Sa. der Schulden 1278 lb, Summa summarum 4670 lb – Passivorum 3722 lb, Nach deren Abzug 948 lb
Hierzu Kommen des Zween älteren verheuratheten Herrn Söhne erhaltene Ehesteuren 1490 lb – Stall summa 5974 lb
Eheberedung (…) den 7. Novembris 1737, Abraham Kolb Nots.

Registre de partage non conservé.
1772, Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, Répertoire 449.3) n° 228
Abths: Concept und respe. Erlöß-Register über weÿl. H. M Joh. Herrmann gew. Diaconi beÿ der Prediger Gemeind und deßen seel. Fr. Eheliebste fr. Maria Magdalena geb. Eißenmännin

Le marchand Louis Herrmann hypothèque sa part d’immeubles au profit de ses frères et sœurs

1773 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 52
H. Ludwig Herrmann der handelsmann beÿständlich seines curatoris ad actum H. Gottfried Herrmann des apotheckers
in gegensein S.T. H. Professoris Johann Herrmann alß geordneter vogt weÿl. Fr. Mariæ Magdalenæ Herrmannin geb. Eißenmännin hinterlassenen 4 jüngeren kinder – schuldig seÿe 2400 gulden
unterpfand, 1.mo den ihme eigenthümlich zuständigen 7.ten theil ane der helffte der annoch unvertheilten Spieß apotheck ane der Spießgaß, eins. theils neben H. Hirn dem handelsmann theils neben dem Ulmergraben, anders. ist ein Eck ane dem schneidergraben, hinten auf H. Maison den schneider – von der gantzen behausung gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn auff Georgÿ 16 s allmend zinß
item ein 7. theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis ane der Langen straß, einseit neben N. Haßler dem perruquenmacher, anders. neben N. Jund dem glaßer, hinten theils auf H. d’Hauteval theils auf die bierbehausung zum Granadier
H. Johann Friedrich Herrmann, vor H. Debitorem seinen bruder, alß bürg

La maison figure à l’inventaire des apports du marchand droguiste Georges Jérôme Kob et de Marie Madeleine Herrmann. Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 62 livres, ceux de la femme à 3 033 livres.

1773 (30.10.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 555) n° 244
Inventarium über des Wohl-Edlen: und großachtbahren Herrn Georg Hieronimus Kob, Material-handels-Manns und der Viel-Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Herrmännin, beeder Ehe-Persohnen und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnveränderte in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1773 – und sich in dem den 1. Februarÿ laufenden 1773.sten Jahrs vor unterschriebenen Notario errichteten Ehe Contract für unverändert vorbehalten haben
So beschehen in fernerm beÿseÿn S° T° herrn Doctoris et Professoris Johannes Herrmann, der Ehefrauen leibl. herrn bruders und geschwornenn Vogts als hierzu erbettenen beistands, Straßburg auf Sambstag den 30. Octobris Anno 1773

In einer allhier Zu Straßburg ane der Fladergaß gelegen dem Eheherrn Zur Hälfte gehörigen und hernach beschriebenen behausung befuden worden wie folgt
Eigenthum ane Häußern. (F.) Erstl. Ein Siebender theil für ohnvertheilt von und ane Einer Vorder: und hinter: behaußung mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßb. in der Langen Straaß oberhalb der großen Schiltzgaß, 1. s. neben Joh. Georg Jund des glaßers Erben 2. s. neben N Häßlern hinten z. th. auf Mr de Hautewald u. z. thl. af. das bierhaus zum Grenadier: stoßend, so freÿ, leedig u. Eigen und hieher ohn præjudicirlich æstimirt pro 2500 lb, thut zu dißortiger Ehefr. deren participîrendem Siebenden theil 357 lb, Welchen Antheil dieselbe von ihrer fr. Mutter weÿl. fr: Pfr: Mariæ Magdalena Herrmännin geb. Eißenmännin seel. ererbt, und sind die übrige 6/7.te theil ihren Sechß Geschwüsteren und Mit-Erben eigenthüml. zuständig. Hierüber ist vorhanden i. teutsch. pergam. Kfbrief in der St. Straßb. anh. C. C. Inns. Verwahrt, de dato 28.ten Januarÿ 1665, welchen hr: Prof. Joh: Herrmann der ältere bruder in gemeinschaftl. Verwahrung hat.
(F.) Item Ein 14.der theil für ohnvertheilt von und ane der Apothecker-behausung, die Spieß oder Sonnen Apotheck genannt (…)
(M.) Erstl. die helfte für unabgetheilt von und ane Einer behausung, hoff, Gemeinschafft des bronnens und Hoffstatt mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allh. Zu Straßb. ane der Fladergaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Eherrn zugebrachtes Guths, hausrath 2 lb, Silber 23 lb, baarschafft 36 lb, behausung 4000 lb, summa summarum 4062 lb, schulden 4000 lb, Nach deren abzug 62 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn zugebrachten Guths, Sa. haußraths 2, Sa. Silbers u. dergl. Geschmeids 23, Sa. der baarschaft 36, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 4000, Summa summarum 4062 lb – Schulden 4000 lb, Nach deren Abzug 62 lb
Dießemnach wied auch der Ehefrauen für unverändert in die Ehe zugebrachtes Guth beschrieben, Sa. hausraths 385 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 54 lb, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 121 lb, Sa. baarschafft 32 lb, Sa. des Eigenthums ane häußern 1247 lb, Sa. Schulden 1577 lb, Summa summarum 3417 lb – Schulden 384 lb, Nach deren abzug 3033 lb – haussteuren 167 lb

Le compte que rend le docteur en médecine Jean Herrmann de la tutelle des biens qui appartiennent à ses frères et sœurs comprend un état des loyers. La maison Grand rue est louée au fondeur d’étain Spæth, au charcutier Streichenberger, à la femme du pasteur Moser, au musicien Dorn et au maître maçon Stahl.

1774 (ult: Maÿ), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 576) n° 71
Rechnung Mein Johannes Herrmann Med: Doct: & Prof: allh. auch burgers allh: zu Straßb: als geordnet u. geschworenen Vogts Meiner 4. jüngern Geschwüsterde, Nahmentlichen herrn Ludwig Herrmann des leedigen handels-Manns und burgers hieselbsten, frauen Mariæ Magdalenæ Kobin geb. Herrmännin, herrn Georg Hieronÿmus Kob ebenfalls handels-Manns und burgers dahier Ehefrauen, wie auch Johann Daniel und Margarethæ Salome derer Herrmänner, aller Vier weÿl. Hn M. Joh: Herrmann geweßenen Diaconi senioris beÿ hiesiger Prediger-Gemeiner mit auch weÿl. fr: Mariæ Magdalenæ geb. Eißenmännin ehelich erziehl und nach tod hinterlaßener jüngerer Kinder, Innhaltend was ich ihrentwegen seit dem 3.ten Augisti 1772 als dem Tag der angetrettenen Verwaltung bis Ultimo Maÿ 1774 sowohl eingenommen und außgegeben, als sonsten verhandelt habe. Erstere Rechnung dießer Vogteÿ.

Bericht. das Vermögen meines hierüber benahmbßter 4. jüngern Geschwüster, so mir als Vogt Zur Verwaltung anvertrauet wurde bestehet, theils in der ihnen Von ihrem Groß-Oncle weÿl. Hn Doct. & Prof Georg Heinrich Eißenmann per Testamentum angefallene Erbschaft und theils in ihrem Elterlichen Erbguth
Corpus Jährl. fallen habender Hauß Zinnße so unter allen Sieben hermännischen Erben annoch gemeinschaftlich
die helfte ane der Zur Sonnen-Apotheck genannten ane der Spießgaß gelegenen behaußung, samt darzu gehörigen Apothecker-Corpore und übrigen Schiff und geschirr
(…)
Behaußung ane der Mittlerlang-straaß gelegen
Erstere Wohnung, hievon Zahlt Mr Späth der Zinngießer allhier jährlichen 35
Von Zweÿter Wohnung, Zahlt Mr Streichenberger der Wurstmacher alhier jährlichen 13, Von dritter Wohnung, Frau Pfar: Moserin jährlichen 20
Von Vierter Wohnung, hr. Dorn der Musicus jährlich ebenfalls 20
Und Von fünffter Wohnung, H Stahl der Maurer-Meister jährl. 18

Nouvel état des loyers après la vente au locataire Stahl

(N° 76) Rechnung Mein Johannes Herrmann Med: Doct: & Prof: allh. auch burgers allh: zu Straßb: als gewesenen und Zum theil annoch ohnentledigten Vogts meiner 4. jüngern Geschwüsterde, Nahmentlichen H. Ludwig Herrmann, leedigen handels-Manns, Fr. Mariæ Magdalenæ Kobin geb. Herrmännin, des Verstorbenen Johann Daniel Herrmanns und dann Jungfrauen Margarethæ Salome Herrmännin, Innhaltend was ich ihrentwegen seit dem letztern Maÿ 1774 als dem beschluß meiner erstern Rechnung bis 1. febr: 1776 ferner eingenommen und außgegeben, auch sonsten verhandelt habe. Zweÿte und für H. Ludwig, Fr. Kobin und Joh: Daniel die letztere Rechnung.
Bericht gegenwärtiger Rechnung. (…) und deßen auch mei jüngere bruder Daniel, den 4.ten 9.bris 1774. mit tod abgegangen
Einnahm so unter allen Sieben Erben annoch gemeinschaftlich. Ane Hauß Zinnß
Erstl. thut der Zinß von der behaußung ane der Spießgaß und darzu gehörigen Apothecker-Corpore (…)
Von der den 10.ten Sept: 1774. verkaufften Behaußung ane der lang Straaß entrichteten Mr Späth der Zinngießer allhier von ersterer Wohnung (…)
It. Mr Streichenberger der Wurstmacher Von Zweÿter Wohnung (…)
It. Frau Pfarrer Moserin Von dritter Wohnung (…)
It. hr. Dorn der Musicus Von Vierter Wohnung (…)
It. Mr. Stahl der Maurer Und Von fünffter Wohnung (…) Und von Joh. Bapt: 1774. bis Zur Zeit da er das hauß gekauft u. 900. lb d auf abschlag des Kauffschillings bezahlt habe

Les héritiers Herrmann vendent la maison par enchère 2 250 livres au maçon André Stahl. L’acquéreur consent à la location au profit de Gustave Samuel Brenner

1774 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 365-v
S. T.H. Johann Herrmann, medicinæ doctor und professor historiæ naturalis tam proprio quam tutorio nomine Fr. Maria Magdalena Kobin geb. Herrmännin, H. Georg Hieronimus Kob des materalisten Ehegattin, Johann Daniel und Margaretha Salome derer Herrmann seinen geschwistrigen, H. Gottfried Herrmann der apothecker vor sich und innahmen H. Johann Friedrich Herrmann J. U. licentiati und H. Ludwig Herrmann des materalisten
in gegensein H. Andreas Stahl des maurers, als letzt und meistbietenden
eine behausung bestehend in vorder, mittel gebäud und hinterhaus, zweÿ höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der mittlerern Langen straß oberhalb der Schildsgaß, einseit neben weÿl. Johann Georg Jund dem glaßer, anderseit neben N. Häßler dem perruquenmacher, hinten zum theil H. d’Hauteval zum theil auff die zum Grenadirer geschildete bierbehausung
[f° 367] declarirt der käuffer d. H. Stahl, H. Gustav Samuel Brenner eine wohnung in erst erkaufften behausung so letzterer so lang es ihme gefallet zu benutzen und zu bewohnen (…) bestehet im gantzen ersten stock des vorderen gebäudes und haltet in sich eine stub kammer nebst einer nebens kammer, kuchen und haußehren den großen gewölbten vorderen keller, mehr einen von den oberen großen kammer welche er H. Brenner außleßen wird, so dann platz zum holtz im hoff, um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden – um 4500 gulden

André Stahl et Catherine Barbe Greiner hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Gustave Samuel Brenner

1775 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 73-v
H. Andreas Stahl der maurermeister und Maria Barbara geb. Greinerin unter assistentz H. Jacob Greiner des schneider meisters ihres leiblichen vatters und Mr Jacob Greiner des ebenmäßigen schneiders ihres leiblichen bruders
in gegensein H. Gustav Samuel Brenner des goldarbeiters – schuldig seÿen 1700 gulden
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder, mittel gebäuden und hinter haus mit denen übrigen begriffen ane der mittleren Langen straß oberhalb der Schildsgaß, einseit neben weÿl. Johann Georg Jund des glaßers erben, anderseit neben N. Häßler dem perruquenmacher, hinten zum theil auff H. d’Hauteval zum theil auff dem zum Grenadirer geschildete bierbehausung – als ein von den Hermänischen geschwistigen und Erben unterm 10. Septembris jüngsthin erkaufftes haus – diese 1700 gulden zum bau der ane dem mittler und hinterhaus angefangene arbeit, da er der debitor eine vollständige behausung auff solchem platz mit einem gewölbten keller ansetzen im begriff stehet

André Stahl et Catherine Barbe Greiner hypothèquent la maison au profit du brasseur Jean Chrétien Pick

1776 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 217
H. Andreas Stahl der maurer meister und Fr. Catharina Barbara geb. Greinerin unter assistentz H. Johann Jacob Greiner des schneider meisters ihres leiblichen vatters und Michael Greiner ebenmäßigen schneiders ihres bruders
in gegensein H. Johann Christian Pick des bierbrauers – schuldig seÿen 800 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Mittleren langen straß oberhalb der Schildsgaß, einseit neben weÿl. Johann Georg Jund des glaßers erben, anderseit neben N. Häßler dem perruquenmacher, hinten auff zum theil H. Hauteval theils die zum grenadier geschildete bierbehausung

André Stahl et Catherine Barbe Greiner vendent la maison avant au boucher Philippe Jacques Streichenberger et à sa femme Marie Barbe Blessig en se réservant la maison arrière qui donne dans la rue Escarpée

1791 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 665 n° 141
H. Andreas Stahl der maurer meister und Catharina Barbara geb. Greinerin beiständlich H. Johann Michael Greiner des schneider meisters und Johann Jacob Stahl des maurer meisters ihres sohns
in gegensein H. Philipp Jacob Streichenberger des metzgers und Mariæ Barbaræ Bleßigin unter assistentz H. Johann Lorentz Bleßig Sacro Sancto theologiæ doctoris et professoris ihres bruders und H. Johann Mathias Pommer des baliers auf dem hiesigen Maurhoff
eine behausung, hof, bronnen und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der mittleren langen straß, einseit neben H. Jund dem glaser, anderseit neben H. Heßler dem peruckenmacher, hinten auff den käuffer zum theil und theils H. Lauth den bierbrauer – um 4100 gulden
enreg. 22.6. F° 35

Fils de charcutier, le charcutier Philippe Jacques Streichenberger épouse en 1787 Marie Barbe Blessig, fille d’un marchand de poissons : contrat de mariage, célébration
1786 (6.12.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 152
Eheberedung – persönlich erschienen Philipp Jacob Streichenberger, lediger Bratwürstmacher, Weiland Johann Jacob Streichenbergers gewesenen Bratwürstmachers und Burgers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn, beÿständlich Herrn Johannes Breßlers des Seidenhändlers und Burgers alhier als Bräutigam an einem,
So dann Jungfer Maria Barbara Blessigin, Weiland Johann Lorentz Bleßigs, gewesenen Fischkäufers und burgers alhier hinterlaßene eheliche Tochter unter assistentz S. T. H. Lt. Johann Siegfried Breu Hochadelichen Schaffners wie auch E. E. Grosen Raths alten beÿsitzers und burgers alhier ihres geordneten Herrn Vogts und S. T. Herrn Johann Lorentz Blessigs Professoris beÿ hiesiger Universitæt und Amtspredigers beÿ der neuen oder Prediger Kirch alhier ihres Herrn Bruders als Braut – Actum alhier Zu Straßburg Mittwochs den 6. Decembris Anno 186. [unterzeichnet] Philipp Jacob Streichenberger, Maria barbar bleßigin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 230, n° 2)
Im Jahr Christi 1787. Montags den 15. Jänner Abends um Vier Uhr sind nach Vorhergeschehenen Proclamationen Dominica Prima et secunda post Epiphanias in unserer Kirche öffentlich copulirt und Ehelich eingesegnet worden Philipp Jacob Streichenberger lediger bratwürstmacher und burger alhier, weÿland Johann Jacob Streichenbergers gewesenen bratwürstmachers und burgers alhier mit weÿl. Fraun Maria Salome eine gebohrne Volkin nachgelaßener ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Barbara Blessigin weÿland Johann Lorentz Blessigs geweßenen Fischhändlers und burgers alhier mit weÿland Fraun Maria Susanna ein gebohrne Siegwaldin nachgelaßener ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Streichenberger als bräutigam, Maria Barbara Bleßigin als braut (i 231)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue. Ceux du mari s’élèvent à 871 livres, ceux de la femme à 196 livres
1787 (12.2.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 888) n° 344
Inventarium über Philipp Jacob Streichenbergers, des Bratwurstmachers und Fraun Mariæ Barbaræ gebohrner Blessigin, beÿde Eheleuthe und Bürgere alhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1787 – in ihrem vor mir unterschriebenem Notario den 6. Decembris 1786. mit einander errichteten Ehe Contract §° 3° stipulirt haben, daß einem jeden von ihnen sein in die Ehe bringenes Vermögen vor eigen und ohnverändert Vorbehalten seÿn solle
Geschehen alhier Zu Straßburg in einer an der mittlern langen Straß gelegenen hiehero nicht gehörigen behausung, in fernerem beÿseÿn Herrn Johann Siegfried Neru Hochadelichen Schaffners wie auch E. E. Grosen Raths alten beÿsitzers und burgers alhier der Ehefraun Herrn Vogts und dißorts Beÿstands, Montags den 12. Februarii Anno 1787
Series Rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. hausraths 133 lb, Sa. Silbers 15 lb, Sa. baarschafft 618 lb, Sa. Lichter Unschlitt und därm 54 lb, Summa summarum 821 lb – haussteuren 50 lb, des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen 871 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 63 lb, Sa. Silbers 4 lb, Sa. der goldenen Ring 17 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 108 lb, Summa summarum 193 lb – Schulden 47 lb, Nach solchem Abzug 146 lb, haussteuren 50 lb, der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth 196 lb

Marie Barbe Blessig se remarie en 1799 avec Jean Michel Kæssbohrer, boucher originaire de Schiltigheim
1799 (3 prairial 7), Strasbourg 7 (28), Me Stoeber n° 753 (262)
Eheberedung – erschienen br. Joh. Michael Kässbohrer, lediger Metzger, so großjährigen Alters, weiland bs Jacob Kässbohrer gewesenen Metzgers aus Schiltigheim mit auch weil. Frn Eva geb. Debus erzeugter Sohn als hochzeiter
und brin Maria Barbara Blessig, weil. bs Phil. Jacob Streichenbergers gewes. Metzgers alhier Wittib, beiständl. ihres geliebten bruders br. Joh: Lorentz Bleßig Religion lehrer beÿ der Protestanischen Gemeinde der Prediger Kirch als Braut – Straßburg den 9. Prairial Sieben [unterzeichnet] Johann Michael Käßbohrer hochzeiter, Maria Barbara Streichenbergerin als braut
Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 138 du 19 prai. 7

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse Grand rue. Ceux du mari s’élèvent à 9 428 francs, ceux de la femme à 7 491 francs
1799 (24 therm. 7), Strasbourg 7 (11), Me Stoeber n° 1477
Inventarium über bürgers Johann Michael Käßbohrer Mezgers und burgerin Mariæ Barbaræ geb. Bleßig beede Ehegatten in ihrem den 30. prairial lezthin angetrettenen Ehestand zugebrachte Nahrungen (vermög der) vor mir den 9 prairial lezthin passirten Eheberedung
in einer an der langenstraß N° 25 gelegen und in die Ehefraun Mass gehörigen behausung
Eigenthum an einer behausung, so die Ehefrau in die Ehe gebracht, Nemblichen eine behaußung höflein hoffstatt und Gumpbronnen mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten deren Gebäuden, begriffen, und zugehörden gelegen alhier zu Straßburg an der mittlern langstraß N° 25, einseit neben b. Johann Georg Jund Glaser, 2. s neben henßler Peruquenmacher hinten auff Lemaire Sprachmeister, hier unpræjudicirlich geachet wird vor 10 000 fr, Worüber dermalen sich nichts schiftlich gewiesen
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns vermögen hausrath 352 fr, silbers 76 fr, baarschafft 9000 fr, feldstück & Summa summarum 9428 fr
der Ehefraun vermögen, hausrath 1946 fr, silbers 145 fr, behaußung 10 000 fr, Summa summarum 12 091 fr – Schulden 4600 fr, Nach deren Abzug 7491 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 118 du 3 fruct. 7

Inventaire après décès d’un locataire, Jean Jacques Irrmann
1822 (12.6.), Strasbourg 4 (52), Me Hatt n° 415
Inventaire de la succession de Jean Jacques Irrmann, commis aux expéditions du directoire du consistoire général décédé le 12 avril dernier – à la requête de Marie Madeleine née Hoh, commune en biens suivant contrat de mariage dressé par Stoeber le 17 mai 1814, mère et tutrice légale de Jacques Edouard âgé de 6 ans 10 mois – en présence de Jean Michel Kaesbohrer boucher, grand oncle du mineur subrogé tuteur
dans une maison en cette ville grand rue n° 25
meubles 137 fr, garde robe 106 fr, reprises 3333 fr, total 3577 fr – passif propre 600 fr
communauté mobilier 143 fr, dettes actives 3090 fr, total 3233 fr – passif 4238 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 158 F° 11 du 15.6.

Jean Michel Kæssbohrer meurt en 1825 en délaissant une fille
1825 (28.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 50), Me Hickel n° 2028
Inventaire de la succession de Jean Michel Kässbohrer, boucher, décédé le 5 décembre dernier – à la requête de 1. Marie Barbe Blessig la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Me Stoeber le 9 prairial 7, 2. Sophie Caroline Kässbohrer, majeure seule et unique héritière de son père

en la demeure grand rue n° 25 appartenant à la De Kässbohrer
mobilier 5041 fr, numéraire 5128 fr, dettes dues par la veuve 4600 fr, créances 52 280 fr, total 67.050 fr, propre garde robe 203, terres à Schiltigheim
Titres et papiers. Par contrat passé à la ci devant Chambre des Contrats le 21 juin 1791 Philippe Jacques Streichenberger et son épouse actuelle la veuve Kässbohrer ont acquis d’André Stahl, maçon, et de Catherine Barbe Greiner une maison sise en cette ville grand rue n° 25 qui par testament reçu Me Greiss le 16 germinal 6 est avenue à la De Kässbohrer & a été par elle apporté en son second mariage, pour 4100 florins ou 8200 livres tournois
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 78-v du 3.1.
vacation du 9.1. (acp 176 F° 126-v du 14.1.

Sophie Caroline Kæssbohrer épouse en 1826 Louis Chrétien Gonthier Schæfer

1826 (12.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 50), Me Hickel n° 2042
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Louis Chrétien Gonthier Schaefer, docteur en médecine, fils majeur d’Adolphe Michel Schaefer et de Jeanne Christine Wilhelmine Kneif décédés
Sophie Caroline Kässbohrer, fille majeure de feu Jean Michel Kässbohrer, boucher, et de Marie Barbe Blessig
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 126 du 14.1.

Inventaire après décès d’un locataire, le boucher David Hoh
1825 (5.8.), Strasbourg 4 (61), Me Hatt n° 2439
Inventaire de la succession de David Hoh, boucher, décédé le 21 avril dernier – à la requête de Barbe Hoenig la veuve mère et tutrice légale de David Gustave âgé de 4 ans et Frédéric Charles âgé de 1 an – en présence de Michel Fleischmann, boucher, subrogé tuteur des enfants mineurs
dans une maison grand rue n° 25
garde robe 102 fr, mobilier communauté 444 fr – passif 1100 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 93 du 11.8.

Inventaire après décès d’un locataire,, le tailleur d’habits Jean Baptiste Pfeiffer
1839 (24.9.), Strasbourg 14 (108), Me Ritleng n° 9481
Inventaire dans une maison grand rue n° 25 où est décédé le 31 mai dernier Jean Baptiste Pfeiffer, tailleur d’habits – à la requête de Jacobée Schmitt la veuve, 2. Madeleine Louise Pfeiffer épouse de Nicolas Louveaux, employé à l’administration des douanes, 3. Marie Guillaume François Rencker, notaire à la résidence de Strasbourg pour représenter Jean Baptiste Pfeiffer, marchand tailleur à Paris, tous enfants et héritiers du défunt leur père – Contrat de mariage reçu Meyer le 11 décembre 1800
dans une maison grand rue n° 25
Enregistrement de Strasbourg, acp 271 F° 69 du 28.9.


Maison 6, rue Escarpée (1794-1812)

Catherine Barbe Greiner veuve d’André Stahl hypothèque sa maison rue Escarpée au profit du négociant Jean Daniel Richshoffer

1794 (2 floréal 2), Chambre des Contrats, vol. 671 n° 1563
cit. Catherine Barbe Greiner veuve de cit. Jean André Stahl maçon assitée de cit. Jean Haeckel et cit. Johann Stahl maçon son fils (devoir)
à cit. Jean Daniel Richshoffer négociant, 3400 livres
hypothèque, une maison rue dite Gaehgaesslein marquée du N° 5, d’un côté le cit. Jund vitrier, d’autre le cit. Lauth brasseur
enreg. 6 floréal

Catherine Barbe Greiner vend la maison rue Escarpée au maître de langues Joseph Lemaire et à sa femme Marie Marguerite Four

1795 (8 floréal 3), Strasbourg 1 (8), Not. Lacombe n° 8
Catherine Barbe Greiner veuve d’André Stahl maçon et Jacob Stahl maçon son fils
au Cit. Joseph Lemaire Maître de langues a Strasbourg et Marie Madeleine four
La maison qui appartient aux vendeurs en cette ville rue dite Gaehgessel N° 5 aboutissant a droite a la Brasserie du Cit. Lauth, a gauche a la maison du vitrier Jund et du Cit. Streichenberger, derrière lad. brasserie et pardevant lad. rue avec Cour écurie buanderie avec chauderon, appartenances et dépendances – se soumettant les vendeurs a Blanchir les 8 appartements de la maison d’icy la St Jean prochaine
[in margine :] 6 mess. an 3 – Jointes, obligations Stahl pour 30.000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 33 f° 18 du 11 flor. 3

Originaire de Neubois dans la val de Villé, le maître de langue et de calcul Joseph Lemaire qui habite Strasbourg depuis trois ans épouse Marie Madeleine Four originaire de Dieffenbach au val de Villé : contrat de mariage, célébration
1775 (28.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1055) n° 59
Contrat de mariage partageable par moitié – Sr Joseph Lemaire Mre de langue demeurant à Strasbourg, fils majeur de Joseph Lemaire laboureur au Comte ban Baillage de Chatenois et de deffunte Catherine Marger
Dlle Marie Madeleine Four fille mineure de Jean Baptiste Four, Cabaretier de Dieffenbach, et Thérèse Zaepffel de l’avis de M François Antoine Zaepffel Greffier des terres de la noblesse son cousin communauté
(Joint) Verzeichnis der liegende güther so Maria Magdalena Four von ihren eltern zur Ehesteur bekommen (zu Scherwiller)

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 39)
1775. Hodie 15 Maÿ Anni 1775 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Josephus Lemaire ex Krith prope Neükirch oriundus defunctorum Conjugum Josephi Lemaire in vivis civis ibidem et Catharinæ Marcot filius Legitimus, Linguarum et artis arithmetica insctructor, a triennio ultimo ratione domicilÿ Parochianus noster et Maria Magdalena Four ex Dieffenbach oriunda, Joannis Baptistæ Four et Theresiæ Zæpffel conjugum et Civium ibidem filia Legitima ratione juris et Facti in Dieffenbach Parochiana, ambo soluti et diœcesis argentinensis (signé) Joseph Lemaire, Marie Madeleine Four (i 23)

Joseph Lemaire et Marie Madeleine Four vendent la maison à leur voisin Jean Michel Schwartz, brasseur au grenadier

1812 (26.8.), Strasbourg 10 (55), Not. Zimmer n° 3496, 5596
Joseph Lemaire maître de langue et Marie Madeleine Four
à Jean Michel Schwartz brasseur au grenadier
une maison avec cour, puits, buanderie avec chaudron, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite Gaehgaessel n° 5, à droite la brasserie de l’acquéreur, a gauche de la maison des Sr Schaefer cordonnier et Kaesbohrer, devant la rue, derrière ladite brasserie – acquis de Catherine Barbe Greiner veuve d’André Stahl maçon et Jacques Stahl son fils maçon par acte passé devant Me Lacombe le 8 floréal 3 – moyennant 14.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 95 du 27.8.

Joseph Lemaire meurt en 1816 en délaissant six enfants, Marie Madeleine Four en 1827 en délaissant cinq enfants
1827 (17.8.), Strasbourg 15 (42), Me Lacombe n° 7904
Liquidation et partage – I. Marie Georges Ignace Lemaire, secrétaire de la mairie de Bischwiller, II. Marie Madeleine Claire Lemaire, majeure, III. Marie Thérèse Sophie Lemaire, majeure, IV. Auguste Heusch, légiste à Strasbourg mandataire de Caroline Emilie Victoire Lemaire, majeure à Paris (François Joseph Marcelin Lemaire, négociant à Paris et Marie Thérèse Louise Lemaire épouse de Jean Marie Palluy ancien magistrat demeurant à Paris ayant renoncé aux succession par déclaration au Greffe de Strasbourg le 21 juin 1827), de la succession tant de Joseph Lemaire, professeur de langues leur père décédé le 4 mai 1816 en laissant ses six enfants dénommés ci dessus et Xavier Lemaire décédé sans postérité le 2 mai 1826 que Marie Salomé Four décédée le 12 avril dernier, déclaration tenant lieu d’inventaire
enfants
meubles 4026 fr, du 3440 fr, totalité de la masse 7466 fr
il existe deux maisons à Strasbourg l’une située dans la rue des Sœurs n° 5, d’un côté le Sr Jung, d’autre la De Lattignant successeur de Didier, donnant dans la rue de la Croix n° 7, acquise suivant acte reçu Stoeber le 1 messidor 3, estimée 12.000 francs
l’autre située dans la rue du Tonnelet Rouge n° 6, d’un côté le Sr Kant, d’autre le Sr Exel – acquise par acte reçu Lacombe le 9 floréal 3, estimée 6000 fr
total de l’actif 25.466 fr, passif 6913 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 185 F° 46 du 22.8.



41 bis, rue des Grandes Arcades


Rue des Grandes Arcades n° 41 bis – V 168 (Blondel), N 1071 puis section 63 parcelle 100 (cadastre)

Mise au goût du jour par les héritiers Jean Daniel Botzon vers 1765 – Démolie en 1898


La maison à pignon 41 et 41-bis, suivie des n° 43 et 45 avant leur démolition (publiée par Fischbach, Impr. Alsacienne, doc. B.N.U.)
Les grands magasins Knopf (photographie coloriée, collection Serger)
Même endroit en avril 2017

Propriété du comptable Balthasar Wagner au début du XVII° siècle, la maison forme la partie droite du bâtiment comportant un pignon médiéval à redents. Les héritiers Wagner cèdent entre 1631 et 1651 leurs parts au marchand réformé Daniel Ackermann. La maison revient à sa fille qui épouse successivement les marchands Isaac Woillaumé et Jean Botzon qui enclôt en 1697 un terrain de 12 pieds sur 21 pieds contre une rente foncière. Elle comprend en 1763 une boutique et un bureau, deux poêles, deux chambres et plusieurs cabinets construits sur une cave voûtée. La veuve et les enfants de Jean Daniel Botzon y font faire entre 1763 et 1771 des améliorations qui en portent la valeur d’estimation de 2 500 à 8 000 livres et le nombre de poêles de deux à trois ; les cartouches des fenêtres remontent sans doute à cette date. Suite à leur faillite la maison revient en 1771 au marchand de soieries Jean Daniel von Zabern puis en 1785 au marchand pelletier Jean Frédéric Theurkauff.

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Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187
entre la rue des Dominicains (repère a) et la ruelle Sainte-Marguerite (repère b) – Cour B (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la partie droite du bâtiment marqué par le repère (a). L’arcade du rez-de-chaussée donne sur le passage communal, chacun des trois étages comprend trois fenêtres. Le premier niveau du pignon comprend deux fenêtres, le deuxième une seule. La cour B qui s’ouvre à l’arrière de la propriété est entourée par le bâtiment avant (1-4), son aile (1-2), l’édicule (2-3) au fond de la cour et le mur aveugle (3-4) du voisin au sud.
La maison porte d’abord le n° 31 (1784-1857) puis le n° 41-bis – la partie gauche du bâtiment ayant son entrée par la ruelle des Dominicains où elle porte le n° 2.


Plan des Ponts-et-Chaussées, 1856 (ADBR, cote 2 SP 52)
Croquis du passage communal sous les arcades (1899, dossier de la Police du Bâtiment)

Établi depuis le début des années 1880 à Strasbourg, le marchand juif Maurice Knopf acquiert les n° 41 et 41-bis puis les n° 43 et 45. Il charge en 1897 les architectes Berninger et Krafft de construire un bâtiment à usage commercial. Le projet est modifié après l’acquisition de la maison attenante 9, place du Temple-Neuf. Le propriétaire cède une bande de terrain le long de la rue des Dominicains et celui sur lequel se trouvait le passage à arcades supprimé. Le n° 41 est démoli en janvier 1898. Le gros œuvre est terminé en septembre 1898. Le bâtiment le long des Grandes Arcades n’est pas touché par les transformations que font les mêmes architectes Berninger et Krafft quand le propriétaire agrandit son grand magasin après avoir acquis la maison à l’angle de la place du Temple-Neuf (n° 10) et de la rue des Dominicains (n° 6). Suite au séquestre après la guerre de 1914-1918, la société Bokanowski et Compagnie acquiert les magasins Knopf (magasins Boka, nouveautés élégantes à prix modérés).


Façade vers les Grandes Arcades (1897)
Plan du rez-de-chaussée avant travaux (1911, dessin Berninger et Krafft, dossier de la Police du Bâtiment)

Les établissements Bokanowski et Compagnie font transformer en 1939 les devantures sous la direction de l’architecte Renaud de Paris. Ils font revêtir le socle des façades d’un enduit en pierre artificielle et transformer quatre baies de magasin. Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent en partie le bâtiment. Le député de Paris Frédéric Dupont écrit en 1947 au maire Charles Frey pour qu’il contribue à faire lever l’inscription du bâtiment à l’inventaire des sites historiques. Les établissements Boka font couvrir en 1946 l’espace central (hall central) en posant un plancher en béton translucide entre le rez-de-chaussée et le premier étage. Les Meubles Eureka de Mulhouse, propriétaires, autorisent en 1956 les établissements Boka, locataires, à ouvrir de nouvelles baies vers les Grandes Arcades et à convertir en local commercial deux logements sis 4, rue des Dominicains.
La société Meubles Eureka D.K. fait transformer le bâtiment sous la direction de l’architecte Ernest Hammann en 1968 en conservant en grande partie les éléments qui figurent sur les dessins de 1956.



Devantures en 1939 (dossier 802 W 68)
Elévations en 1968 (dossier 802 W 68) et en 1996 (dossier 1246 W 1251)

Intérieur des magasins Knopff, publié par Frank Derville

mai 2018

Sommaire
Cadastre –Police du Bâtiment dossier I, dossier II, dossier VIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1618 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Balthasar Wagner, comptable, et (1587) Marie von Lampertheim – luthériens
h Jean Erard Wagner, percepteur de taxes, et (1626) Ester Hautt veuve de l’imprimeur Jean Hirtz – luthériens
1631 v Daniel Ackermann, marchand, et (1629) Elisabeth Hestermann veuve de David Alardin – réformés
1657* h Isaac Woillaumé, marchand, et (1651) Anne Marie Ackermann – réformés
1668 h Jean Botzon, marchand épicier, et (1668) Anne Marie Ackermann veuve d’Isaac Woillaumé, puis (1679) Susanne Marie Guionet, veuve de Georges Philippe Berlin – réformés
1697 h Jean Daniel Botzon, passementier, et (1697) Marie Elisabeth Buschard – réformés
1741* h Jean Jacques Botzon, marchand de soieries, et (1726) Marie Elisabeth Hæberlin puis (1732) Marie Salomé Huguenel – réformés
les enfants et héritiers dont Jean Jacques Botzon, marchand de soieries, et (1769) Marie Salomé Geymüller – réformés
1771 adj Jean Daniel von Zabern, marchand de soieries, et (1749) Dorothée Glocke puis (1790) Anne Marx – luthériens
1785 v Jean Frédéric Theurkauff, pelletier, et (1773) Marie Salomé Redslob puis (1784) Marie Elisabeth Schott – luthériens
1812 adj Frédéric Guillaume Theurkauff, pelletier, et (1809) Frédérique Chrétienne Riff
1814 v Marguerite Madeleine Jost et (1786) le graissier Jean Daniel Koch, puis (1820) le chef de bataillon Charles Pecoult
1820 v Frédéric Dieuloué Œhmichen, marchand fourreur, et (1808) Catherine Frédérique Bahn puis (1821) Catherine Barbe Kramer
1867 h Emile Œhmichen, marchand fourreur, et (1851) Marguerite Faure
1887* Emile Frédéric Lipart
1890* Valentin Stæhling et compagnie
1895* Ferdinand May, commerçant
1896* Moïse Knopf, ensuite Maurice Knopf, négociant, et (v. 1884) Rose Marx
1923* Etablissements Bokanowski & Cie, société anonyme à Toulon
1943* Frédéric Binoth
1947 Boka-Nouveautés, société anonyme à Toulon

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 500 livres en 1763, 8 000 livres en 1771, 1 500 livres en 1779

(1765, Liste Blondel) V 168, Daniel Botzem
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) V 168, Zaberer, 3 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1071, Oemichen, Frédéric Théophile – maison, sol – 1,4 are / 1,16
N 1071.bis, Strasbourg, la Ville – sol – 0,24 are

Locations

1670, Jean Willmann, pelletier
1674, 1681, Georges Christophe Neumann, passementier
1690, Noël Camet, marchand tapissier
1697, Charles Chanty, tailleur
1703, Jean Claude Louis Golafre, libraire savoyard
1781, Jean Frédéric Botzon, marchand
1808, Guillaume Henri Schott, gantier, et Catherine Salomé Remp
1812, 1818, Frédéric Dieuloué Œhmichen, pelletier, et Catherine Frédérique Bahn (futurs propriétaires)
1814, Jean Jacques Lauth, chapelier, veuf de Marguerite Dorothée Striebeck, et (1815) Sophie Franck
1861, Françoise Constance Louise de Seroka, veuve en premières noces du baron Goswin Adam Antoine de Schweickhardt et en secondes noces du notaire François Joseph Risacher

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 428
Les deux rentes foncières sont inscrites après les autorisations correspondantes, mentionnées ci-dessous

Herr Johann Botzon der Mackler, Soll von einzäunung eines Allmendplatzes vor Seiner behaußung unter der großen Erbslauben, 12. Sch. breit und 21. Sch. lang jahrs Vf. Mich. und A° 1698. i.mo l. prot: de 1697. f. 45, 4 lb 10 ß
Jetzt Joh: Daniel Botzon

(Quittungen 1698-1707)
Er soll ferner vom Schwibbogen unter Seiner unter der Großen Erbs lauben liegenden behaußung, so lang Er solche verlehnen wird, l. Prot. de 1707. fol: 162. Jahrs vf Ann: Mariæ und A° 1708. i.mo, 1 lb
(Quittungen 1708-1741)
Neuzb fol 263

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 263
Mêmes rentes foncières reportées dans le nouveau registre

alzb. 428
Joh: Daniel Botzon soll von einzogung eines Allmend-platzes vor seiner behaußung unter der Großen Erbslauben 12. schuh breit und 21.schuh lang Jahrs auf Mich. (d. 5. Aug. – 18. fructidor), 4 lb 10 ß
Ferner vom Schwibbogen unter seiner unter der großen Erbslauben Liegenden behaußung, so lang Er solche verlehnen wird, auf Ann: Mar. (den Aug.), 1 lb

(Quittungen 1740-1770)
fallen von der falliment massam Marzahl
modo Johann Daniel von Zabern der Knöpffmacher so das haus Erkaufft vom 5.ten augusti 1771 anzurechnen diese 2 posten
Friderich Theurkauff
(Quittungen 1772-an 10)
N.C. 174, N.C. 175

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1697, Préposés aux affaires foncières, VII 1377
Jean Botzon demande au nom de son fils Jean Daniel Botzon la permission d’enclore un terrain de 12 pieds sur 21 pieds, soit 252 pieds carrés, devant la maison aux Grandes Arcades. Les préposés accordent l’autorisation moyennant une rente foncière de 4 livres 10 sols par an (inscrite ci-dessus au Livre des loyers communaux)

(f° 45-v) Montags den 5. Augusti 1697. Herr Johannes Botzon umb erlaubnus das allmend ein Zu Zäunen
Herr Johannes Botzon, der Mackler, haltet umb erlaubnus Vor seiner unter der Großen Erbslauben für seinen Sohn Johann Daniel Botzon erkaufften behausung, das allmend 12. schuhe in der breite und 21 schuhe in der länge, also 252. quadrat schuhe groß ein Zu Zäunen. Erk. Willfahrt, doch daß Er jährlich auff Michaelis und Anno 1698. primo 4. lb. 10 ß Zinß davon erlege.

1707, Préposés aux affaires foncières, VII 1382
Les préposés demandent aux revendeurs qui ont des étaux sous les arcades devant différentes maisons de payer un loyer à défalquer de celui qu’ils paient aux propriétaires, soit au ferblantier Jean Jacques Bleyfuss devant la maison du boulanger Raoul Schranckenmüller, au vendeur de tabac Nicolas Jasmin devant la maison du pelletier Mathias Schmidtmeyer, au revendeur Louys Degré devant la maison du marchand de soieries Jean Daniel Botzon.
La femme de Jean Botzon déclare qu’elle réglera un loyer pour l’arcade et demande que le revendeur devant sa maison soit autorisé à continuer son commerce jusqu’à la Saint-Jean.

(f° 152-v) Dienstags den 22 Ejusd. [Februarÿ 1707] Johann Jacob Bleÿfuß pt° eines Standts unter der großen Erbslaub – Nicolas Jasmin – Louys Degré
Johann Jacob Bleÿfuß, der Spengler, welcher vor Rudolph Schranckenmüllers, des Weißbecken behausung unter der großen Erbslaub unten einen Schwibbogen fail hatt,
Nicolas Jasmin, des Tubac Krämer, welcher Vor Herrn Mathis Schmidtmeÿers des Kürßners hauß alda feil hatt,
Louys Degré, der Kremp, welcher vor Herrn Johann Daniel Botzon, des Seidenhändlers behausung unter der großen Erbslauben den Schwibbogen bestellt, seindt ermahnet worden, jeder 1. lb Von solchen occupirten Schwibbögen jährlichen dem Pfenningthurn Zuverzinßen und solchen Zinnß den jenigen, die Ihnen diese plätz Verlehnet, an dem mit Ihnen stipulirten Zinnß abzuziehen, Welche sich aber noch darzu Verstehen wollen, Vorgebed daß Sie den aigenthumbs: Herren dieser Häußer keine beschwärde auff dieselbe legen oder auffbürden könten. Erk. Würdt desselben Vierzehen tag Zeit gegeben, entweden diseen Zinnß Zugeben oder die Schwibbögen Zuraumen.

(f° 162) Dienstags den 15. Martÿ 1707. Herr Johann Botzon pt° verzinßung seines Schwibbogens
Herr Johann Botzons hfr: erklärt sich den Schwibbogen unter Ihrer unter der Großen Erbslauben gelegenen behausung mit 1. lb d so lang Sie selbigen Verlehnen würd Zu verzinßen alldieweilen sie aber Vernommen, daß Mghh. keinen Krempen unter den Erbslauben leiden wollen, alß wolte Sie darinnen nicht auß harden gehen, bäte allein deme alda fail habenden Krempen Zuvergönnen, daß Er noch biß auff Joh. Bapt: alda bleiben dörffe, in deme Er sich mit Wahren auff die fasten und den Feldzug Versehen hätte, und solche ein einem andern orth nicht Vertreiben könte.
Erk. Willfahrt.
Die übrige Einwohner unter der Großen Erbslauben ersuchen Mghh Ihnen noch acht tage Zeit Zu geben, in deren Sie sich resoluiren wolten, entweder die Schwibbögen Zuraumen oder Zuverzinßen,

1735, Préposés aux affaires foncières, VII 1396
Le marchand Jean Daniel Botzon demande à la Ville qui a abaissé le pavé de la rue de poser une marche supplémentaire pour accéder aux arcades. Les préposés répondent que le pétitionnaire devra s’en charger

(f° 147-v) Eodem die 30. Augusti 1735. Johann Daniel Botzon
Vor Johann Daniel Botzon des Handelsmanns Hauß unter der Großen Gewerbs Laub, welcher Mghh. gebotten, daß weilen der tritt Von der Gaß unter die Gewerbs Laub, durch erniedrigung des Pflasters so Hoch worden, daß nothwendig eine staffel dahin Zulegen, solches Von seithen der Statt Gemacht werden möchte. Erkannt, wird Implorant angewießen solche selbst machen Zulaßen.
Joh: Benedict Bruder – Vor Johann Benedict Bruder des Lederhändlers Hauß darneben finden sich Zweÿ steinere staffelen Vor der Gewerbs Laub auf die Gaß Gegen dem Ganthauß, ebenfalls wegen erniedrigten Pflasters Zu Hoch worden, deßwegen Bruder umb erlaubnus gebetten, anstatt deren Zweÿen, welche 2. schuhe 2. Zoll Vor die Gewerbs Laub Heraußgehen 3. staffelen, davon die Obere unter den bogen Kommen solle, Zulegen.

Description de la maison

  • 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, deux poêles, deux chambres et plusieurs cabinets, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, la cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 5 000 florins
  • 1771 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, la cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 16 000 florins
  • 1779 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, la cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Grandes Arcades

nouveau N° / ancien N° : 52 / 31
Theurkauff
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées

1856 (ADBR, cote 2 SP 52) Oehmichen N° 31, 5 E P M (Maison à cinq étages, constructions en pierre, médiocre)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 317 case 1

Oehmichen Frédéric Gottlieb à Strasbourg

N 1071, maison, sol, grandes arcades 31
Contenance : 1,16
Revenu total : 396,60 (396 et 0,60)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1091 case 1

Oehmichen Frédéric Gottlieb
1868 Oehmichen Emile, marchand de fourrures
1887/88 Lipart Emil Friedrich, Kellermannstaden 1
1890/91 Stähling Valentin & Comp.
1895/96 Maÿ Ferdinand, Kaufmann
1896/97 Knopf Moritz, Kaufmann und Ehefrau Rosa geb. Marx in Gtg (2116)
(ancien f° 839)

Rue des grandes arcades 41-bis, maison, sol, N 1071
Contenance : 1,16
Revenu total : 396,60 (396 et 0,60)
Folio de provenance : (317)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre allemand, registre 30 p. 477 case 4

Parcelle, section 63, n° 100 – autrefois N 1047, 1071, 1072, 1073.p, 1067
Canton : An den Gewerbslauben Hs N° 41-45, Dominikaner Gäßchen N° 2 und Neukirchplatz 9 – Rue des Grandes Arcades, Rue des Dominicains, Place Du Temple Neuf
Désignation : Hf, Magazin u. Warenhaus Verkaufsräume (e. n a. T.) – sol,grand magasin (parties non distinctes)
Contenance : 6,52
Revenu : 50.000 – 65.000 – 85.000
Remarques : 1913 Neubau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1923), compte 2676
Knopf, Maurice et son épouse
1934 Knopf, Maurice la veuve
1935 Bloch Armand et son épouse
(clos 1947)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1923), compte 3265
Saillard, Karl u. Ehefr.
1910 Moszberger Gottlieb Viktor und Ehefr.
1922 Etablissements Bokanowski & Cie, société anonyme à Toulon
(gelöscht 1943)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1943), compte 6150
Binoth, Fritz ½ Ehefr. ½
1947 Boka-Nouveautés s. a. à Toulon

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 131 Grandes Arcades

(maison n°) 31
Loc. Bozon, Frédéric, Marchand – Miroir
Loc. Rehm, Jacques, Gantier – Miroir
Loc. von Zabern, Jean Daniel, Passementier – Miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 131 Grandes Arcades (p. 245)

31
Loc. Bozon, Fred:, Marchand – Miroir
Loc. Rehm, Jacq:, Gantier – Miroir
Loc. de Zabern, Jean Dani. Passementier – Miroir

Annuaire de 1894

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

An den Gewerbslauben (Seite 49)

(Haus Nr.) 41.bis
Levy, Schnittwaarenhandlung. 0
Orleans, Broncehändler. 0
Javot, Spengler. 3
Schäffer, Tagner. 4.

Annuaire de 1905

An den Gewerbslauben (Seite 31)

(Haus Nr.) 41, 43 u. 45
Knopf, Warenhaus

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 802 W 67)

Grandes Arcades 41-45 (dossier I, 1885-1924)

Le maire notifie en 1885 Geoffroi Rœderer (41, rue des Grandes Arcades) de faire en sorte que les eaux pluviales s’écoulent dans les canalisations. Il fait la même demande aux héritiers Œhmichen (41-bis, rue des Grandes Arcades). Le marchand de vins en gros Weber-Reeb (120, Grand rue) est autorisé en 1893 à exposer des photographies dans une vitrine provisoire sur la maison Trilling à l’angle de la rue des Dominicains et de celle des Grandes Arcades. Le pharmacien Levy fait poser en 1894 une enseigne perpendiculaire au 41-bis rue des Grandes Arcades.
M. Knopf, propriétaire des maisons 41, 41-a, 43 et 45 rue des Grandes Arcades, charge en 1897 les architectes Berninger et Krafft de construire un bâtiment à usage commercial. Le projet est modifié après que le maître d’ouvrage a acquis le 9, place du Temple-Neuf. Le maire accorde en septembre 1897 l’autorisation de construire un bâtiment commercial en suivant le nouvel alignement (la rue des Dominicains est élargie et un terrain de quatre mètres de large correspondant aux arcades réuni à la voie publique) après que le propriétaire s’est engagé à ce que la cour ait au moins cinq mètres de long. Les démolitions commencent en janvier 1898 par les maisons 41 et 41-bis. La démolition du n° 45 est interrompue pour étayer le mur de séparation avec le n° 47. La structure en fer est en cours de construction en mai 1898, le gros œuvre est terminé en septembre 1898.
Les architectes Berninger et Krafft transmettent en octobre 1910 les dessins des transformations qu’ils projettent de faire dans les magasins Knopf après acquisition de la maison à l’angle de la place du Temple-Neuf (n° 10) et de la rue des Dominicains (n° 6). Le projet est modifié à plusieurs reprises à la demande de la Police du Bâtiment et de la commission des Beaux-arts. Le maire accorde le permis de construire fin avril 1911 ; le propriétaire a le droit de surbâtir entièrement la nouvelle parcelle. Un avenant autorise de couvrir la toiture d’ardoises et non de tuiles. Les murs du sous-sol sont en construction en juin 1911, le gros œuvre est terminé en août. Un autre avenant est accordé en octobre concernant la couverture à la place de l’ancienne cage d’escalier. Les architectes aménagent quatre monte-charges et ascenseurs électriques en mars 1912.
M. Knopf est régulièrement autorisé à poser des stores et des enseignes. Les entrepreneurs Griesbach et Grossmann peignent une décoration pour une vitrine début 1913.
La société Bokanowski et Compagnie a acquis en 1919 les magasins Knopf. Les magasins Boka (« Toute la nouveauté élégante à des prix modérés, maisons à Toulon, Marseille, Montpellier, Hyères, Cannes, Strasbourg et Lille ») posent une enseigne lumineuse au 15, rue des Grandes Arcades en 1924.

Sommaire
  • 1885 – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Gœtz demande au nom du locataire Gebel que l’installeur Rhein soit autorisé à faire une prise pour environ 3 becs au 41, rue des Grandes Arcades – Autorisation – Travaux terminés, mai 1886
  • 1885 (août) – Le maire notifie le fourreur Emile Œhmichen de raccorder aux canalisations le terrain du 41, rue des Grandes Arcades. Une note porte que le propriétaire du n° 41 est le sieur Rœderer, domicilié sur place [N.B. Œhmichen est propriétaire du n° 41-bis]
    1885 (octobre) – Le maire notifie Geoffroi Rœderer de raccorder aux canalisations le terrain du 41, rue des Grandes Arcades. L’inspecteur note que l’eau de la maison qui appartient à Geoffroi Rœderer (2, rue des Dominicains et 41, rue des Grandes Arcades) ne s’écoule pas vers les Grandes Arcades. mais seulement celle de la maison n° 41-bis qui appartient aux héritiers Œhmichen. Les eaux pluviales du n° 41-bis s’écoulent à la limite du n° 43. Le 41-bis appartient pour moitié à la masse de la faillite Œhmichen gérée par l’avoué Stentzler, et pour moitié à Emile Lipart, domicilié 1, quai Kellermann.
    Nouvelles notifications, envoyées à l’avoué Stentzler et à Emile Lipart (pièce III-b 8632). Le dossier renvoie à la pièce III-b 8662 qui ne figure pas au dossier
  • 1893 – Le marchand de vins en gros Weber-Reeb (120, Grand rue) demande l’autorisation de poser une vitrine provisoire (2 mètres de haut sur un mètre de large, pour exposer des photographies) sur la maison Trilling, sise à l’angle de la rue des Dominicains et de celle des Grandes Arcades. – L’agent fait un croquis – Autorisation – La vitrine est posée, janvier 1894
    1894 (février) – Le maire notifie le marchand de vins de respecter les dimensions réglementaires. Le marchand répond qu’il a obtenu l’autorisation du commissaire de police et qu’il possède d’autres vitrines comparables. La Police du Bâtiment propose d’accorder l’autorisation en citant des précédents, eu égard à ce que la rue des Dominicains est piétonne est que le trottoir est large.
    1893 (mars) – Le marchand de vins s’engage à retirer la vitrine à première réquisition du maire
  • 1893 (janvier) – La Police du Bâtiment constate qu’Antoine Trilling a posé sans autorisation un miroir au 2, rue des Dominicains) – Le maire envoie un rappel de l’infraction constatée en décembre 1892 – A. Trilling demande en mars 1893 l’autorisation de poser un miroir qu’il rentrera chaque soir. Liste des saillies dans la rue des Dominicains. A. Trilling déclare en mai qu’il ne lui est pas possible de le décrocher chaque jour, il propose de régler à la Ville un dédommagement. Le maire écrit à ce propos à l’administration des Domaines.
  • 1893 (septembre) – L’entrepreneur G. Bender demande l’autorisation de réparer le crépi de la maison 41, rue des Grandes Arcades, propriété de Weil-Auerbach et Compagnie – Autorisation – Travaux terminés, juin 1894
  • 1894 (avril) – Dossier. Le pharmacien Levy demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au 41 [bis] rue des Grandes Arcades. Le maire transmet le dossier au commissaire de police – Accord
  • 1893 (mai) – Le maire notifie le commerçant Antoine Trilling (41, rue des Grandes Arcades.) de faire ravaler la façade. Antoine Trilling déclare que le bail passé avec le propriétaire Rœderer qui habite Paris ne l’oblige pas à ravaler la façade, il renvoie au locataire principal, la société Weil-Auerbacher, à laquelle le maire envoie une nouvelle notification – Dossier classé, octobre 1894
  • 1898 (février) – Les voisins se plaignent de la poussière lors de la démolition de la maison à l’angle de la rue des Dominicains et des Grandes Arcades (n° 41-45). La Police du Bâtiment constate que le bâtiment est démoli jusqu’au rez-de-chaussée et que la poussière est limitée par un arrosage régulier – La démolition est presque terminée, mars 1898.
    1898 (mars) – Dossier – Le terrain a glissé vers la rue lors de la démolition des anciennes caves rue des Dominicains. Des étais empêchent que les maisons voisines ne courent un danger. Les murs du sous-sol sont en grande partie terminés en avril 1898, les témoins entres les maisons Ott et Elbel rue des Grandes Arcades n’ont pas bougé. Le dossier est classé début juin.
  • 1898 (juillet) – Dossier. Les habitants de la rue des Dominicains se plaignent que la rue est obstruée par les travaux du sieur Knopf. La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que le maître d’ouvrage a aménagé un passage provisoire de 1,50 mètre (croquis) – La partie couverte de la rue ne répond pas aux exigences réglementaires de l’inspection du travail mais ne fait pas courir de risque aux passants. – L’échafaudage a été retiré, octobre 1898.
  • 1898 (septembre) – Le sieur Knopf demande l’autorisation d’ouvrir un restaurant dans son local commercial à l’angle de la rue des Dominicains et des Grandes Arcades – La Police du Bâtiment constate que les locaux ne correspondent pas aux prescriptions (hauteur de 2,95 mètres au lieu de 3,50 mètres, pas de cabinet d’aisance). L’architecte Berninger prévoit des cabinets d’aisance au sous-sol. Il en transmet les plans en novembre
    1898 (septembre) – L’entrepreneur Kirchenbauer et Waltz (5, quai Dietrich) demande de prolonger son autorisation d’occuper la voie publique accordée en avril et d’aménager une canalisation vers la nouvelle construction au 9, place du Temple-Neuf – Le commissaire de police transmet la demande au maire. Le raccord aux canalisations est terminé, novembre
  • 1897 (avril) – Les architectes Berninger et Krafft (4, rue de faubourg de Pierre) demandent au nom de M. Knopf, propriétaire des maisons 41, 41-a, 43 et 45 , rue des Grandes Arcades, de construire un bâtiment à usage commercial – Dossier, le maire transmet la demande au commissaire de police
    1897 (mai) – Les architectes transmettent de nouveaux plans après que le maître d’ouvrage a acquis le 9, place du Temple-Neuf. La Police du Bâtiment demande que les architectes modifient leurs plans. Les architectes répondent aux objections (1), que la cour doit avoir une longueur minimale de 5 mètres, ils arguent que leur projet permet d’aménager un passage à toit vitré, (2) d’aménager un escalier de secours à au moins 20 mètres du premier, (3) de limiter la hauteur du bâtiment rue des Dominicains. Les architectes font remarquer que le trottoir sera plus large puisque le nouveau bâtiment se trouvera quatre mètres derrière l’ancien alignement. L’hygiène sera en outre meilleure puisque le nouveau bâtiment remplacera six maisons dont les boutiques étaient sombres et humides.
    Note du maire. La ville est propriétaire du terrain sur lequel sont construites les arcades.
    1897 (juillet) – La Police du Bâtiment répond que la cour devra avoir 5 mètres de long et représenter 1/8 de la surface totale mais qu’elle pourra être couverte sur deux mètres de large. La structure en fer devra s’appuyer sur un mur en maçonnerie vers les bâtiments existants – Maurice Knopf s’engage à ce que la cour ait au moins cinq mètres de long au cas où des appartements seraient aménagés – Les architectes transmettent de nouveaux plans – Plan des anciens bâtiments
    1897 (septembre) – M. Knopf ratifie la décision du Conseil municipal d’élargir la rue des Dominicains. – Calculs statiques
    Le maire accorde aux architectes Berninger et Krafft l’autorisation de construire un bâtiment commercial sur les terrains qui appartiennent à M. Knopf 41, 41-a, 43, 45 rue des Grandes Arcades, 2, rue des Dominicains, et 8, 9, place du Temple-Neuf en considérant que le nouveau bâtiment suivra l’alignement arrêté et que le propriétaire s’engage à ce que la cour ait au moins cinq mètres de long au cas où des appartements seraient aménagés.
    Suivi des travaux. Les démolitions ont commencé, janvier 1898. L’alignement vers les Grandes Arcades sera établi de manière à supprimer les arcades, janvier 1898
    Plan de l’alignement rue des Dominicains – Plan de situation des anciens bâtiments (annoté et non annoté) – Dessins (juillet 1897, élévations, coupe, élevé et deuxième projet d’élévation rue des Dominicains, plan des différents niveaux)
    1898 (janvier) – La Police du Bâtiment demande d’interrompre la démolition du n° 45 jusqu’à ce que soient prises les dispositions qui assurent la stabilité du mur de séparation avec le n° 47 – Les maisons 41 et 41 (a) sont en cours de démolition (février 1898), elles sont démolies jusqu’au rez-de-chaussée (mars 1898). Le service d’architecture a indiqué l’alignement à suivre (mars 1898, quatre mètres en arrière de l’ancien vers les Grandes Arcades). Le sous-sol des n° 41 et 41 (a) est en cours de démolition, le pignon du 4, rue des Dominicains a été étayé, le nouveau pignon vers le n° 47 est construit jusqu’au rez-de-chaussée (mars)
    1898 (mai) – La Police du Bâtiment demande aux architectes un calcul statique de la structure en fer. Elle renvoie en juillet les calculs statiques après les avoir vérifiés
    1898 (juillet) – La structure en fer est en cours de montage au deuxième étage. Les poutres qui couvrent le rez-de-chaussée sont posées. Les piliers porteurs du sous-sol sont maçonnés
    1898 (septembre) – Le gros œuvre est terminé. Les plâtriers travaillent
    1898 (31 octobre) – Les architectes demandent la réception finale – Le certificat ne peut être remis parce que les travaux ne sont pas entièrement terminés – L’aménagement est terminé, novembre
  • 1898 (décembre) – Maurice Knopf demande l’autorisation de poser cinq lampes électriques au commissaire de police qui transmet au maire. L’architecte préfectoral discute si les saillies mobiles sont autorisées. L’architecte municipal n’y voit pas d’objection puisque le bâtiment est en arrière de l’ancien alignement
    1899 (janvier) – Dossier sur le même sujet. Croquis des Grandes arcades, sur lequel figure la bande de terrain qui appartient à la Ville et sur laquelle sont construites les arcades.
    Es fragt sich nun in diesem Falle, ob die vielen beweglichen Vorsprünge unter diesem Laubengang an den städt. Grenzlinien a & b nicht auch zur jährl. Gebühren-Rolle herangezogen werden können, um anderseits auch mehr Ordnung unter diesem Laubengang zu erzielen, da gerade hierdurch Ueberhandnehmung dieser Vorsprünge der allgemeine öffentl. Verkehr sehr oft, namentlichen an Markttagen, stark gehemmt & gestört wird.
    1899 (mai) – M. Knopf est autorisé à poser 6 lampes électriques sur la façade vers les Grandes Arcades et vers le Temple-Neuf
  • 1897 (décembre) – Dossier. Les entrepreneurs Kirchenbauer et Waltz demandent l’autorisation d’occuper la voie publique (notamment sur la moitié de la largeur de la rue des Dominicains). Le commissaire de police transmet la demande au maire
    1898 (janvier) – Dossier. Les mêmes demandent l’autorisation d’occuper la rue des Dominicains sur la moitié de sa largeur – Conditions à respecter pour assurer la sécurité des passants – Autorisation – Le délai est prolongé en mars puis en juin 1898. – Calcul des droits. Dossier classé en novembre 1898
  • 1899 (octobre) – Suite à la visite que les représentants du ministère pour l’Alsace et la Lorraine a faite dans le magasin, la Police du Bâtiment demande à M. Knopf que chaque prise alimente au maximum dix lampes de la devanture alors qu’il y a 15 lampes pour une prise – Travaux terminés, novembre 1899
    1899 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que M. Knopf a fait poser sans autorisation cinq petits stores au 41-45, rue des Grandes Arcades. Le commerçant M. Knopf est autorisé à poser 5 petits volets roulants
  • 1901 – Le commissaire de police fait part au maire que le commerçant Knopf estime que les portes de magasin qui s’ouvrent vers l’intérieur sont réglementaires. Les seules portes qui s’ouvrent vers l’intérieur sont celles d’entrepôts dans la ruelle des Dominicains L’ouverture vers l’extérieur ne pourra se faire que si les portes ouvertes n’empiètent pas sur le domaine public. Celles du magasin s’ouvrent vers l’extérieur vers la rue des Grandes Arcades et vers la place du Temple Neuf
    1901 (juin) – M. Knopf informe la Police du Bâtiment qu’il a fait remplacer par un nouveau son ancien store endommagé – M. Knopf est autorisé à poser un volet roulant de 14 mètres de long au 41-43 rue des Grandes Arcades
  • 1902 (août) – L’entrepreneur Auguste Schuler (7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant le magasin Knopf rue des Grandes Arcades au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation, prolongée en septembre
  • 1903 – La Police du Bâtiment constate que M. Knopf a fait poser sans autorisation quatre lampes électriques. M. Knopf répond qu’elles ont été posées en l’honneur de l’empereur. La Police du Bâtiment joint un croquis qui figure l’emplacement des lampes. – Autorisation de poser six lampes. Elles ne sont pas posées selon les stipulations portées dans l’autorisation – Les lampes sont réglementaires, avril 1913.
  • 1906 (mai) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Un employé est tombé du deuxième étage dans la cave par le puits du monte-charge. L’inspecteur Nebelung fait un rapport sur la sécurité de l’ascenseur
    1907 (février) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Les portes sont conformes aux observations du rapport
  • 1907 – Observations sur la sécurité dans les magasins Knopf : crépir les escaliers de secours, mettre à l’épreuve du feu les petits ascenseurs, rendre ininflammables les portes vers la cage d’ascenseur, supprimer l’escalier de cave rue des Dominicains, réaménager le vestiaire des employés – Réponse des architectes Berninger et Krafft – La Police du Bâtiment envoie un rappel en 1909
  • 1910 – L’entrepreneur Griesbach et Grossmann demande l’autorisation de poser un échafaudage rue des Grandes Arcades et place du Temple-Neuf au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation puis prolongation
  • 1911 – L’entrepreneur A. Nicot (pose d’asphalte) demande au commissaire de police l’autorisation de poser des décombres devant les magasins Knopf lors de travaux pour le compte de la Ville. Le commissaire transmet à la Ville qui donne son accord
  • 1911 (juin) – M. Knopf demande l’autorisation de poser pendant une semaine deux panneaux à l’occasion des soldes (respectivement 18 et 2 mètres de long) alors que les objets sont déjà en place – Autorisation – Les panneaux sont retirés, août 1911
  • 1912 – L’entrepreneur Griesbach et Grossmann (41, quai des Bateliers) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage rue des Grandes Arcades et place du Temple-Neuf pour peindre les façades. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation
  • 1910 (octobre) – Les architectes Berninger et Krafft transmettent les dessins des transformations qu’ils projettent de faire dans les magasins Knopf après acquisition de la maison à l’angle de la place du Temple-Neuf (n° 10) et de la rue des Dominicains (n° 6). La Police du Bâtiment objecte que la surface de la cour est insuffisante. Les architectes déclarent que le maître d’ouvrage souhaite intégrer le nouveau bâtiment à ceux qui existent déjà. Le rez-de-chaussée servant de magasin aura huit ouvertures vers l’extérieur
    1911 (janvier) – Les architectes modifient les plans après avoir rencontré les représentants de la Police du Bâtiment
    1911 (avril) – La Police du Bâtiment présente ses objections. Les bâtiments le long de la rue des Dominicains assez inclinée devront avoir une hauteur moyenne de 20 mètres. Le nouvel escalier pourra avoir la même hauteur que celui à l’angle de la rue des Grandes Arcades bien que la rue des Dominicains soit étroite. Les cabinets d’aisance à l’entresol de la cave ne sont pas réglementaires, l’étage ne pourra pas servir de local commercial. Les dessins seront soumis à la commission des Beaux-arts.
    1911 (avril) – Le conservateur des monuments historiques Knauth émet un avis défavorable concernant la hauteur excessive de la cage d’escaliers
    1911 (24 avril) – Les architectes Berninger et Krafft ainsi que les entrepreneurs Kirchenbauer et Waltz sont autorisés à agrandir et à transformer les magasins Knopf sis 41-45 rue des Grandes Arcades, 2 et 6 rue des Dominicains, 9 et 10 place du Temple-Neuf. L’autorisation mentionne que la rue des Dominicains a entre 3,60 et 4 mètres de large, que la parcelle adjointe aux anciennes sera entièrement bâtie et qu’il sera interdit d’y aménager des logements. L’aménagement de cabinets d’aisance au-dessous du niveau du sol est accordée à titre révocable. Le cinquième étage ne devra pas servir de local commercial, le sous-sol ne devra pas être aménagé en atelier – Calcul statique
    1911 (24 avril) – Rapport de la commission des beaux-arts.
    1911 (mai) – Les architectes renforcent d’un dixième les piliers. Les traverses ne sont pas d’un seul tenant, chacune repose sur deux piliers. L’inclinaison du toit est légèrement supérieure aux 45° réglementaires. La couverture sera en ardoise comme les autres parties du bâtiment, notamment pour éviter que la poussière et la suie ne se déposent dans les combles. Les architectes arguent en outre que nombre de bâtiments qui bordent la place sont couverts d’ardoises – Plan des couvertures – Avenant au permis de construire (25 mai), d’après lequel la couverture sera non en tuiles mais en ardoises – Dessins – Calcul statique
    Suivi des travaux. Les murs du sous-sol sont en construction en juin 1911, les murs du deuxième étage en juillet, les murs intérieurs et la structure en fer au quatrième étage fin juillet, les murs des combles en août. Les architectes demandent réception du gros œuvre fin août, les pannes devront être consolidées avant la mauvaise saison. Croquis
    1911 (octobre) – Nouvel avenant au permis de construire, concernant la couverture à la place de l’ancienne cage d’escalier – Dessin, calcul statique – Réception des quatrième et cinquième étages qui devront servir d’entrepôt et non d’habitation. Les escaliers de secours ne sont pas encore réalisés dans l’ancienne partie des bâtiments, de sorte que le seul escalier qui existe est l’escalier principal.
    1911 (novembre) – Visite pour la réception finale. Observations
    1912 (mars) – La Police du Bâtiment ne délivre pas le permis d’occupation parce qu’elle n’a pas reçu les dessins de l’ascenseur.
  • 1912 (mars) – Les architectes Berninger et Krafft sont autorisés à aménager quatre monte-charges et ascenseurs électriques dans les magasins Knopf – Dessins – Descriptions des ascenseurs système Stigler par l’entreprise Hammelbeck de Cologne – Calcul statique des éléments porteurs
    1912 (mai) – Le Police du Bâtiment délivre le permis d’occupation.
  • 1912 (avril) – M. Knopf demande l’autorisation de poser deux stores – Autorisation de poser deux volets roulants – Les objets sont en place, 28 mai
    1911 (novembre) Le commerçant M. Knopf ainsi que les architectes Berninger et Krafft demandent l’autorisation de poser deux vitrines et une porte tambour au 41-45 rue des Grandes Arcades – Autorisation de poser un tambour et six vitrines – Dessin des vitrines devant la façade en pilastres – Léon Kuhn au nom de la brasserie au Lion (Aktienbrauerei zum Löwenbräu) de Munich donne son accord pour que M. Knopf pose une vitrine sur le pignon mitoyen – La Police du Bâtiment délivre le permis d’occupation, mars 1912. Les vitrines sont posées, juin
  • 1912 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. M. Knopf demande l’autorisation d’entreposer des liquides inflammables – La Police du Bâtiment constate le 6 juin que les prescriptions sont respectées – L’inspection du travail énumère le 13 mars puis le commissaire de police le 3 août de nouvelles conditions à respecter – La Police du Bâtiment constate en décembre que l’entrepôt ne respecte pas ses conditions.
  • 1912 (novembre) – M. Knopf demande l’autorisation de poser une enseigne plate provisoire jusqu’à Noël (Exposition de jouets, Spielwaren-Ausstellung) – Autorisation
    1913 (janvier) – Les entrepreneurs Griesbach et Grossmann demandent l’autorisation de poser une décoration pour la semaine du blanc – Autorisation – Aquarelle de la devanture décorée
  • 1913 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. M. Knopf demande l’autorisation de poser un système de fermeture automatique à ressort – La Police du Bâtiment demande de retirer les ressorts pour éviter les accidents.
    1913 (avril) – M. Knopf demande l’autorisation de poser deux panneaux provisoires – Autorisation
    1913 (juin) – M. Knopf demande l’autorisation de poser un panneau provisoire
    1914 (avril, mai, juin, juillet) – M. Knopf demande l’autorisation de poser un panneau provisoire sur la porte avant – Autorisation
    1915 (janvier, février) – M. Knopf demande l’autorisation de poser un panneau provisoire
  • 1919 – L’architecte Théo Berst demande au nom du sieur Bokanowski, propriétaire des magasins Knopf, une copie des plans du sous-sol, du rez-de-chaussée et du premier étage établis lors de la construction en 1898
  • 1923 – L’entreprise Sigel Frères demande l’autorisation de poser un échafaudage rue des Grandes Arcades et rue des Dominicains au commissaire de police (préfecture) qui transmet au maire. Accord
    1924 (janvier) – Autre demande
  • 1924 (mars) – L’installateur électrique Dentzer et Gramling demande au nom des établissements Boka l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Boka, Nouveautés) au 15, rue des Grandes Arcades (chaussures Lienhardt) – Le propriétaire du bâtiment donne son accord, la commission des Beaux-arts ne formule pas d’objection – Autorisation de poser une enseigne sur le toit de la maison sise 15, rue des Grandes Arcades – Maquette
    1924 (novembre) – Le directeur des magasins Boka (papier à lettres, Boka, toute la nouveauté élégante à des prix modérés – Maisons à Toulon, Marseille, Montpellier, Hyères, Cannes, Strasbourg, Lille – Bokanowski et Compagnie) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse sur son toit pendant le mois de décembre – La commission des Beaux-arts rejette le projet pour raisons esthétiques
    1923 (novembre) – L’établissement Boka demande l’autorisation de poser une enseigne verticale (libellé, Boka) – Autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’enseigne ne répond pas aux prescriptions – Elle est retirée, avril 1924.
  • 1902 – Commission contre les logements insalubres, 41-43-45 Grandes Arcades. Propriétaire, Knopf, domicilié sur place. Pas de logement, seulement des entrepôts
    1915 – Commission des logements militaires, rien à signaler

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 802 W 68)

41-45 Rue des Grandes Arcades II (le début du dossier a trait à l’ancien n° 41, 1870-1970)

L’Electricité de Strasbourg demande en 1924 l’autorisation d’aménager un puits d’accès au poste de transformation placé au sous-sol des magasins Boka mais les travaux n’ont pas lieu. Les établissements Bokanowski et Compagnie chargent en 1939 l’entreprise Th. et Ed. Wagner de transformer les devantures sous la direction de l’architecte Renaud de Paris. Ils sont autorisés à revêtir le socle des façades d’un enduit en pierre artificielle et à transformer quatre baies de magasin.
Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent en partie le bâtiment. Le député de Paris Frédéric Dupont écrit en 1947 au maire Charles Frey pour qu’il contribue à faire lever l’inscription du bâtiment à l’inventaire des sites historiques. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme fait exécuter en 1946 des travaux conservatoires (boucher les brèches et fissures, refaire la charpente et la toiture en ardoises, les devantures). Les établissements Boka sont autorisés en 1946 à couvrir l’espace central (hall central) en posant un plancher en béton au premier étage et un plancher léger au deuxième étage. Ils sont autorisés à aménager un plancher en béton translucide entre le rez-de-chaussée et le premier étage.
L’Electricité de Strasbourg fait aménager en 1960 un poste de transformation au sous-sol des magasins Boka (Galeries Utyl S.A. depuis 1949). Les Meubles Eureka (rue des Boulangers à Mulhouse), propriétaires, autorisent en 1956 les établissements Boka, locataires, à ouvrir de nouvelles baies vers les Grandes Arcades, à établir un nouvel escalier vers le sous-sol et à aménager l’entrée et l’étage en convertissant en local commercial deux logements sis 4, rue des Dominicains.
La société Meubles Eureka D.K. fait transformer le bâtiment sous la direction de l’architecte Ernest Hammann en 1968 en conservant en grande partie les éléments qui figurent sur les dessins de 1956.

Sommaire
  • 1924 – L’Electricité de Strasbourg demande l’autorisation d’aménager un puits d’accès au poste de transformation placé au sous-sol des magasins Boka en le recouvrant de volets en tôle striée – Autorisation – L’autorisation est périmée avant que la trappe soit aménagée. – Plan de situation
  • 1936 (avril) – Les établissements Bokanowski et Compagnie, société anonyme au capital de 30.000.000 de francs (Boka Nouveautés, 41, rue des Grandes Arcades, siège à Paris I, 225, rue Saint-Honoré) déclarent avoir retiré une enseigne lumineuse place Kleber
    1937 (janvier) – Les établissements Bokanowski demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse provisoire sans saillie – Accord
    1939 (février) – Les établissements Bokanowski demandent l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Autorisation de poser deux enseignes plates au néon et trois stores – Maquette
  • 1939 (janvier) – L’entrepreneur Henri Lévy (6, rue Sainte-Barbe) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
    1939 (janvier) – L’entreprise Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) demande au préfet l’autorisation d’occuper la voie publique (trottoir) pour transformer les devantures des Grands Magasins Boka – Autorisation accordée par le maire
    1938 (décembre) – Les administrateurs Marcel Bokanowski et Jean Villard déposent au nom des établissements Bokanowski une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Renaud (29, rue Lamarck à Paris XVIII°). Les cadres des nouvelles devantures et les soubassements seront en brique revêtue. La menuiserie intérieure sera modernisée. L’entrée principale sera conservée, les deux portes centrales à un vantail remplacées par une seule à deux vantaux.
    La Police du Bâtiment fait observer que la saillie sur le trottoir est supérieure à celle qu’autorise le règlement. Les établissements Bokanowski réduisent les saillies en faisant remarquer que le même parti se retrouve à Strasbourg au 84, Grand rue (confection Robert) et rue du Vingt-deux-novembre (magasins Saint-Remy) – Autorisation de revêtir le socle des façades d’un enduit en pierre artificielle et de transformer quatre baies de magasin. Plan de situation, dessin – Les travaux commencés en mars 1939 sont terminés en avril.
    1939 (janvier) – Le maire transmet l’autorisation accordée par les Ponts-et-Chaussées
    1939 (mai) – Demande de raccorder deux devantures par une vitrine murale, dessin au dos – Autorisation
  • 1946 – Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent en partie le bâtiment. Certificat de sinistré délivré à la Maison Boka
  • 1947 – Le député de Paris Frédéric Dupont écrit au maire Charles Frey pour qu’il fasse lever l’inscription du bâtiment à l’inventaire des sites historiques en arguant qu’ils ne présentent aucun intérêt mais que les exploitants seront soumis à des obligations gênantes. Le maire déclare partager l’avis de son correspondant mais n’a aucune compétence pour intervenir en la matière.
  • 1946 (septembre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme fait exécuter des travaux conservatoires (boucher les brèches et fissures, refaire la charpente et la toiture en ardoises, les devantures)
    1946 (mars) – Henri Rachmuhl, directeur de la maison Boka, demande l’autorisation de couvrir l’espace central (hall central) en posant un plancher en béton au premier étage et un plancher léger au deuxième étage – La Police du Bâtiment répond que les travaux doivent être autorisés par le ministre de l’Economie nationale – Le directeur présente des arguments d’intérêt économique, d’utilité sociale, de sécurité contre l’incendie et d’économie de combustible – La demande de matériaux est approuvée – Dessin – La Police du Bâtiment approuve les travaux lors de son inspection (mai 1946)
    1946 () – La société anonyme Boka et l’architecte Henri Renaud (38, rue Duret à Paris XVIII°) sont autorisés à aménager un plancher en béton translucide entre le rez-de-chaussée et le premier étage du magasin sis 41-45 rue des Grandes Arcades
    Les travaux commencent en septembre 1946. La Police du Bâtiment estime que les piliers en place ne sont pas en mesure de supporter la nouvelle couverture. Le gros œuvre est terminé (octobre 1946). La Police du Bâtiment délivre le certificat de réception finale.
  • 1949 – Les magasins Boka (Galeries Utyl S.A.) demandent l’autorisation de poser un panneau publicitaire temporaire (girafe de 9 mètres de haut)
  • 1950 – Rapport sur un feu de cheminée. Le compte rendu mentionne qu’il n’y a pas de cheminée réglementaire (les tuyaux sont placés dans une cage d’ascenseur).
  • 1951 – Les magasins Boka demandent l’autorisation de poser un panneau publicitaire temporaire
  • 1950 – L’Electricité de Strasbourg demande l’autorisation d’aménager un poste de transformation au sous-sol des magasins Boka – Plan de situation, Dessin – Autorisation d’aménager un poste de transformation et une trappe de descente au sous-sol des magasins Boka – Travaux terminés, mai 1950.
  • 1951 – Les magasins Boka remplacent deux enseignes par quatre nouvelles – Dessin (écusson Dralux) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1951 – Les mêmes demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire
  • 1956 (juin) – Boka-Dralux (Galeries Utyl) demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire
  • 1956 (juillet) – Les Meubles Eureka (rue des Boulangers à Mulhouse, propriétaire) autorisent A. Lemoine ( 42, boulevard d’Anvers) à consulter le dossier pour transformer le bâtiment
    1956 (novembre) – Les établissements Boka sont autorisés à occuper la voie publique pendant la transformation du magasin
    Les mêmes (Boka, le spécialiste de la Haute Nouveauté) demandent l’autorisation de poser des enseignes temporaires (Boka, Jouets, Cadeaux)
    1956 (février) – Marcel Jullien, président directeur général des Galeries Utyl (siège social à Paris IX, boulevard des Capucins), locataire des bâtiments, dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’ingénieur Jean Pérusat (Pierre Pérusat, Magasins et Décoration, 28, rue Louis le Grand, Paris II) – Plan cadastral de situation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le gros œuvre consiste à ouvrir de nouvelles baies vers les Grandes Arcades, à établir un nouvel escalier vers le sous-sol, à aménager l’entrée et l’étage. – Autorisation de transformer le magasin Boka-Dralux au rez-de-chaussée de l’immeuble sis 41-45 rue des Grandes Arcades, mars 1956
    1956 (mars) – La société La Grande Maison de Blanc, anciennement Boka-Nouveautés, communique au maire deux demandes, l’une adressée au préfet pour être autorisée à convertir en local commercial deux logements sis 4, rue des Dominicains, l’autre à l’Office intercommunal du logement – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée et le premier étage au 4, rue des Dominicains – Etat des travaux à faire, par Magasins & Décoration
    Suivi des travaux. Les locaux d’habitation sont aménagés en bureaux, août 1956. La marquise est posée à l’angle du bâtiment, un nouvel escalier mène au sous-sol, l’ossature métallique est recouverte de briques, octobre 1956 – Compte rendu de janvier 1957. Les travaux sont presque terminés. Le directeur de l’établissement devra déposer une demande pour autoriser le réservoir à mazout au sous-sol et faire vérifier les installations de secours. – Dessins
  • 1963 – Les Meubles Eureka sont autorisés à poser une enseigne lumineuse – L’enseigne est posée, septembre 1964.
  • 1968 – Le président directeur général Lyon dépose au nom du propriétaire (société Meubles Eureka D.K.) une demande de permis de construire – Plan cadastral de situation – Elévation – La Commission municipale pour la protection des sites émet en août 1968 un avis favorable pour les travaux intérieurs (l’escalier à paliers sera remplacé par un escalier droit doublé d’un escalier roulant) – La société Meubles Eureka D.K. est autorisée à transformer le bâtiment sous la direction de l’architecte Ernest Hammann (279-a route d’Oberhausbergen) – Travaux terminés décembre 1968.
    1968 (décembre) – La société DK (anciennement Eureka) demande l’autorisation de poser des enseignes temporaires. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – L’enseigne est toujours en place en mars 1969
  • 1970 – La société DK demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses (Meubles DK, Electro ménager Aschenbrenner) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1246 W 1251)

Rue des Grandes Arcades 41-45 (1994-1997)

Locataire de la société civile immobilière Les Dominicains (22, rue de la Première Armée à Strasbourg) , la société Séphora (siège à Boigny-sur-Bionne, Loiret) fait transformer la devanture. Le maire autorise en novembre 1998 l’établissement à recevoir du public. Les dessins montrent que le magasin Paul se trouve à l’angle et Séphora vers le sud.

Sommaire
  • 1998 – André Mikulovic dépose au nom de la société Séphora (siège à Boigny-sur-Bionne, Loiret), locataire de la société civile immobilière Les Dominicains (22, rue de la Première Armée à Strasbourg) une déclaration de travaux pour transformer la devanture
  • 1998 (septembre) – Le maire ne s’oppose pas aux travaux projetés
    Compte rendu de l’assemblée générale de la S.C.I. qui autorise à ouvrir des murs porteurs entre les lots 1 et 53 (27 mai 1998)
    1998 (juin) – La société Socotec communique son rapport de vérification technique (sécurité contre les incendies)
    1998 (novembre) – Le maire autorise l’établissement Séphora à recevoir du public
    Levé topographique – Photographies de la rue des Dominicains – Plan cadastral

Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au comptable Balthasar Wagner qui épouse en 1587 Marie von Lampertheim

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 369, n° 28)
1587. Jubilate. Balthasar Wagner der rechenmeister vnd Maria Veltin von Lamp.ten hinterlaßene tochter. Eingesegnet Montag den 29. Maÿ (i 227)

Balthasar Wagner passe un accord avec son voisin au sud (ensuite n° 43) le pelletier Daniel Spiess, intentionné de construire un bâtiment qui interceptera sa lumière. Daniel Spiess s’engage pour lui et ses ayants droit à ne pas augmenter la hauteur de son bâtiment. Balthasar Wagner s’engage à recevoir les eaux pluviales provenant du bâtiment avant de son voisin. Le séchoir que Daniel Spiess construira contre le mur qui sépare les deux cours ne dépassera pas du mur contre lequel Balthasar Wagner n’appuiera aucune construction.

1618 (ut spâ [24. 10.bris]), Chancellerie, vol. 430 f° 506
(P. fol. 356.) Erschienen Balthazar Wagner d. rechenmeÿster Ane eim,
So dann Daniel Spieß der Kirschner burger Zu Straßburg Am andern theil
Antzeigend, Demnach bede parth. weg. eines vffgfürth. bauws Inn streith gerath. dadurch Ime Balthasar Wagner tag vnd Liecht Verbauen worden, das hierauff bede parth. durch und.handlung Jacob Brummer vnd Hannß Wecken beder Maurer burgere Zu Straßburg Angeregt streÿths halber mit einander Vereinbaret vnd Verglich. Inn Weÿß vnd maß. Wie hiernach Volgt,
Nammlich dieweil bede parth. Ihre heüßer Alhie Inn d. St. St. Vnder der großen Erbßlauben nebent einand. ligen hab. vnd obgedachter Spieß Im höfflin, so weÿth dasselbig nebents Zu sich erstreckt vff zu bauwen vorhaben gewesen, dadurch Ime Balthazar Wagner tag vnd liecht Ane seiner Behausung vffgehaltten word. were, So hatt mehrgenannt Spieß für sich, seine erb. vnd Alle nachkhommende besitzer hiemit Zugesagt gelopt vnd versproch. zu ewig. Zeitten khein tag od. liecht im höfflin Ane der mauren so bede höffel scheÿdet, Zuuerlauben sondern der gebäuw wie sie Jetzo seind nicht höher vffzuführen sonder verpleÿb. Zulaß. dageg. Balthazar Wagner Ime Spießen für solche gerechtigkeit vnd das Khein Liecht od. tag des orths Verbauwen werd. heüt dato Also bar erlebt Vnd bezahlt, 20 pfund pfenning
dabenebent ermelter Wagner für sich vnd seine Erben vnd nachkommene besitzer Verwilligt den tachtrauff so Von Spießen Vord. Behaußung Vnd gang herrühret, durch sein Wagners Nooch am Vord. hauß Zuleÿden doch daß Spieß solches wasser Vom tachtraufff mit einem Köpfflin Ror Inn sein Wagners Nooch leÿttenn Vndt führenn Auch Inn ewig. tegl. Also ohne sein Wagners zutun vnd costen erhaltt. soll. Vnd dieweil mehrgenant Spieß für dißmahl Ane das Meurlin so beede höfflin scheÿdet ein truckeneÿ Zu setzen Vorhabens, so soll die selbig truckeneÿ des Meürlins hoch wie es Jetzo Ist, Also Verpleÿben, vnd hatt dessen nach Balthazar Wagner für sich seine erben vnd nachkommende weÿther erclärt vff seiner seÿth. Imm höfflin Am Maurlin klein bauw Zuführen vnd tag damit Zu verhaltt.

Après la mort de son père dans les années 1620, la maison est inscrite au nom de Jean Erard Wagner d’après les tenants et aboutissants. Percepteur de taxes, il épouse en 1626 Ester Hautt veuve de l’imprimeur Jean Hirtz.

1626 (4.10.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25)
Heueraths Vereinigung – zwischen dem Ehrenhafften vnd vornehmen herrn Hannß Erhardt Wagnern w: des auch Ehrenhafften vnd vornehmen H. Balthasar Wagners geweßenen burgers vnd Rechenmeisters alhie seelig.. hinderlaßenen Sohn dem hochzeitter an einem
vnd der Tugendtsamen fr. Esther Hautten w: Johann Hürtzen des Buchtruckhers vnd burg. alhie seeliger hinderlaßener Witwe als fr. hochzeitterin andern theils
Inn beÿsein vnd persönlicher gegenwart (…) vff des hochzeitters seitten herrn Balthasar Wagners des Rechenmeisters herrn Johann Bernhardt Ulbergers des handelßmanns, herr Geörgen Schwartzen geschwornen Kaÿßerlich. Notarÿ alß seiner respectiué freündl. leiben brueder und verttern aller burgere alhie ahn einem, So dann vff der frawen Hochzeiterin seitten diebold Rolands des Buchtuckers Ihres geordnet und geschworenen Vogts, herrn Leonhards Kottlers Diaconi zum alten St Peter vnd Johannes Andreæ Ihrer freüdlich lieber H. Schwäger und verttern Andern theil
Actum Straßburg Zinstag den 4. 8.bris A° 1625.

Son frère Balthasar Wagner épouse en 1620 Madeleine Reiter, fille du marchand Thomas Reiter
1620 (16.3.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 263
Eheberedung zwüschen herrenn Balthasar Wagner dem Jüngern Rechenmeÿster vnd Jungfrauwen Magdalenen Reütterin beeder Versprochener Ehepersonen Auffgerichtet
zwüschen dem Ersamen vnnd bescheÿdenen Balthasar Wagnern dem Jüngern Rechenmeÿster, deß vor Achtbaren vnd fürnehmen herrn Balthasari wagners deß Eltern Rechenmeÿsters burgers Zu Straßburg ehelichem sohne, Ane einem
So dann der Ehren Vnd tugendreichen Jungfrauwen Magdalenen Reütterin, weÿlandt deß Ehrenthafften vnd fürnehmen h. Thoman Reütters handelßmanns vnd burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßenen ehelichen dochter Am Andern theÿl
Beschehen vnd verhandelt Inn deß heÿligen Reichß freÿen statt Straßburg Donnerstagß denn 16. Martÿ In dem Jahr deß hrren Alß man zaltte 1620

Le comptable Balthasar Wagner le fils hypothèque au profit de Thiébaut von Fridolsheim la maison qui lui est revenue après la mort de son frère Jean Erard et de sa sœur Anne Marie

1626 (22. decembris), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 756
Erschienen Balthasar Wagner der Rechenmeister burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Diebold von Friedolßheim auch burgers alhie – schuldig worden 75 Pfund
Vnderpfand Alles das Jenige, waß Er der Bekenner von hanß Erhardt Wagner auch gewesenen Rechenmeister, vnd Anna Maria Wagnerin seinen newlich tods verschiedenen eheleiblichen Bruder und Schwester zu seinem anerstorbenen dritentheil ererben vnd ihme zugetheilt wirdt
(cassirt, wegen der am 23. april a° 1669. in der Cancelleÿ Contractstuben verschriebenen Transaction)

Jean Jacques Wagner hypothèque la maison au profit du marchand Daniel Ackermann pour garantir un billet signé en 1625 par Jean Erard Wagner

1629 (18. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 513-v
Erschienen hanß Jacob Wagner von St. mit beÿstand hanß Kopp deß Barbierers burgers alhie seines vogts
hatt in gegensein H Daniel Ackermanns deß handelßmanns auch burgers alhie
verkaufft 125. fl. a 15. bz. so Johann Erhardt Wagner sein Brud. crafft der den 7. feb. 1625. vnder sein Johann Erhardt Wagners pitschafft datirten handschrifft
Zu Vnderpfand verlegt seinen dritentheil ihme für vngeleilt gebürend an hauß vnd hoffstat, alhie vnd: d. grossen Erbs lauben gelegen, neben Joachim Bockenhofer ein vnd. 2. seit neben Georg Stigler dem Melman, welches hauß Zuuor v.hafftet vmb 400. fl. dem weisenhauß, Item vmb 100. goldgld. dem Closter S. Johann, Item vmb 500. fl. wÿdemb H M. Samuel Gloners haußfr. Item vmb 200 fl. ihm dem Käuffer selbsten

Autre transaction entre les mêmes, avec la même garantie

1630 (11. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 381
Erschienen Hanß Jacob Wagner von Straßburg mit beÿstand hannß Kappen deß Barbierers seines noch vnerledigten Vogts
hatt in gegensein H Daniel Ackermanns deß handelßmanns, vnd Burgers alhie (verkaufft)
100 pfund Capital, so er Wagner vff einer Behaußung alhie vnder der großen Erbßlauben, neben Joachim Brackenhofern, ein: und Anderseit Georg Stiglern dem Meelman & gelegen an einer mehrern Summen stehen hat für ledig, eÿgen. Vnd were diser Kauff Zugangen und beschehen für 75 Pfund

Jonas Wagner hypothèque un tiers de la maison au profit du marchand Daniel Ackermann

1630 (21. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 588-v
Erschienen Herr Jonas Wagner
hatt in gegensein H Daniel Ackermann deß handelßmanns auch burgers alhie – schuldig seÿ 200 Pfund
dafür Vnderpfand sein soll sein dritertheil ihme für Vngetheilt gebürendt an hauß vnd hoffstat alhie vnd. d. groß. Erbs lauben gelegen, welcher der H Creditor selbst Lehens weiß bewohnt vnd ist noch die gantze behausung Zuuor v.hafftet ist vmb 400. fl. dem Waisenhauß Jt. vmb 100. goldgld. S. Johann Closter, Item vmb 100. lb d ihme Creditori selbsten

Le peintre Jean Jacques Wagner vend un tiers de la maison au marchand Daniel Ackermann

1631 (12. Feb:), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 100
(Protocollat. fol. 26.) Erschienen H hanß Jacob Wagner d. Maler burger Zu St.
hatt in gegensein H Daniel Ackermans deß handelsmans auch burgers alhie (verkaufft)
Einen dritentheil ihme für vngetheilt gebürend An hauß, hoffstat und allen and.en ihren gebäwen alhie vnd. d. groß. Erbs lauben, neben H Joachim Bockenhoffer dem Buchfüehrer & Jörg Stigler Meelman hind. vff besagten Bockenhoffer vnd seind die vberige Zwen driteteil sein deß v.keüffers beed. Brüedern zuständig, von solcher gantz. behausung gehen Jarß 4. goldgld. in 2.en posten vff Ambrosÿ vnd (-) dem Closter S. Johann alhie in hauptgut mit 100. gold gld J. 16. fl. St. w. gelts vff Michaelis dem Waisenhauß alhie, in hauptg. mit 400. fl. st.. J. i.lb 5 ß d Zinß vf Michaelis, Lienhardt Geÿer dem Schneider in hauptg. mit 25 lb lb. J. 5. gld. gelts St. wehr. vff Michaelis Anna Maria Mutschlerin hanß Sÿbenhorns haußfr in haubtgut mit 100. gld besagt W. (Mutschlerin geschwerd der 100. fl. ist Zalt vide in Protocollo Meÿers de a° 1583. fol. 109.) So ist dise behausung auch noch v.hafftet vmb 100. fl. w. H Georg Obrechten, J. vmb 12. lb x ß H hanß Philipps Kürnen vögtlich. weiß, So dann vmb 400. fl. & 15. bz. so Ester hautin H M. Samuel Gloners P.ceptoris Classici ehefr. wÿdem weiß zunüess. hat, vnd d. eigenthumb ihnen vkeüffern und seinen Brüdern v.fang. Vnd were diser Kauff vber den dritentheil an den beschwdt. so der Käuffer vff sich genommen, geschehen per 768 fl a 15. bz.

Fils du marchand (réformé) Albert Ackermann, Daniel Ackermann épouse en 1629 Elisabeth Hestermann, fille du marchand Henri Hestermann et veuve de David Alardin, marchand de Frankental en Palatinat avec lequel elle a eu un fils : contrat de mariage, célébration
1629 (5.2.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) n° 661
(Eheberedung) zwüschen dem Ehrengeachten vndt vornehmen herren Daniel Ackhermann, handelßmann vndt burgers Zue Straßburg Ane einem,
So dann der Ehren: vndt tugendreichen frauwen Elisabethen Hestermannin, weÿland deß wolachtbaren vndt vornehmen herrn Davidt Alardin Handelsmanns vndt burgers Zue Franckenthaal seeligen wittib Am Andern theill
Demnach und fürs dritte, die frauw hochzeiterin Inn voriger Ihrer Ehe, mit weÿlandt Dauidt Alardin Zue frackhenthaal einen Sohn erzeügt, welcher noch Im leben vndt dauidt genandt aber noch durch vndt unerzogen dahero dann Sie die frauw hochzeiterin mit Consens Ihres lieben herren vatters den selbigen gebüerlichen Zuerziehen (…)
Fürs fünffte, So bewilligt herr Heinrich Hestermann der frauwen hochzeiterin vatter Ihro seiner dochter der hochzeiterin Zu einem heürath guett Zuegeben 600 Reichsthaler (…)
Beschehen und verhandelt Inn deß heÿligen Reichß freÿenn Statt Straßburg Donnerstags den fünfften Februarÿ Inn dem Jahr deß herren alß mann Zahlte 1629
Auff der fr. Hochzeiterin seiten Henry Hesterman pere de la margee

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 74)
1629. Dominica XXIV Trinitatis den 15. 9.br. Daniel Ackerman der Handelsman h. Albrecht Ackermans des handelßmanns vnd burgers alhie hinderlaßener Sohn, Vnd Elisabeth Dauid Alardin des Handelsmanns vnd burgers Zu Franckenthal nachgelaßener wittib. Eingesegnet Montag den 23. 9.br (i 81)

Le percepteur de taxes Jonas Wagner vend un autre tiers de la maison à Daniel Ackermann

1633 (18. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 90
(Protocollat. fol. 109.) Erschienen Jonas Wagner, guldenschreiber und Burger Alhie, hat für isch und alle & verkaufft
H Daniel Ackerman dem Handelßmann so Zugegen, Ihme Kauffte
Einen dritten theil Ihme verkäuffer für ungetheilt gebürend, an hauß, Hoffstatt mit allen andern deren gebäwen gelegen Alhie vnder der großen Erbs lauben neben H. Joachim Bockenhover buchfüehrer && neben Georg Stigler dem meelmann hinden vf besagten H Bockenhover stoßend, vnd seind die überige zwen drittheil deß Verkäuffers bruder, und dem Käuffer zuuor Zuständig, Von solcher gantzen behaußung gehen Jars 4. gold. gulden in zwoen posten vf Ambrosii und (-) dem Closter S Johann Alhie, in hauptgut mit 100. Goldgld., Item 16. fl. St. w. gelts vf Michaeli dem weÿsen hauß, Lösig mit 450. fl. besagter wer. Item ein Pfund 5. ß inß vf Michaelis, Lienhardt Geiger dem Schneider, in Hauptgut mit 25. Lib. Item 5. fl. gelts St. wehr. vf Michaelis, Anna Maria Muth(sch)lerin Hanß Sÿbenhorns deß Müllers haußfrauen in Hauptgut mit 100. fl. besagter wehrung, So ist dise behaußung auch noch verhafftet umb 100. fl. w. H. Georg Obrecht, Item vmb vi Lb 10 ß H hanß Philipp Kirnen vögtlicher weiß, so dannn umb 400. fl. a 15. b. so Ester Hautin H M. Samuel Gloners Præceptoris Classici ehefr. widembsweiß zunüeßen hat, daß eÿgenthumb Ihme verkäuffer und seinen brüdern v.fangen sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff vber ein drittheil der beschwerden, so der Käuffer vf sich genommen, geschehen per 395. Lib
[in margine :] Erschienen Jonas Wagner der Jüng. Buchbind. alß deme, seiner Anzeig nach, ahne denen hierinnen angegebenen 400 fl. eine tertz gebühre, hatt in gegensein H Johann Philipß Zeißolff E E großen Raths alten Beÿsitzers, alß vogts Fr. Annæ Mariæ weÿ: H Isaac Voillaume deß handelßmanns hinderlaßener Wittibin bekannte nach dem hieringemelte Ester Hautin dieße Welt gesegnet und soch der widem geendet, Si hette gedachter Wagner von Ihro der Voillaumischen wittibin die seine tertz ahne benambste 400 fl. Zu genüg. empfang. (…) Act. 13. martÿ a° 1669.
(Vide in Reg. 1631. fol. 100.)
(Vide cassaturam in reg. 1628. fol. 692. v in Reg. 1630. fol. 588.)

Aubergiste à Saint-Arbogast hors les murs, Balthasar Wagner vend sa part de la maison au marchand épicier Daniel Ackermann pour lequel agit son gendre Isaac Woillaumé.

1651 (1. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 806-v
Erschienen Balthasar Wagner der Würth Zu St. Arbogast
hatt in gegensein H Isaac Woillaume im nahmen H Daniel Ackermanns deß Specereÿhändlers seines Schwähers
seinen tritten theil ahne einem haupt fünfften theil daß ist einen fünfften theil ahne einer Behaußung mit allen deren Gebäwen, alhie und. der groß. Erbßlauben einseit neb. Weÿl. Georg Stiglers deß Meelmanns seel: Erb., anderseit neb. der alt. Zetznerisch. Gewerbß behaußung. hind. vff den Predig. Kirchhoff stoßend geleg. über die von Alters hero darauff hafftende und ihme H Ackermanns bekannte hiehero p. 20. lb gehörige Beschwärdt sonst. für ohn verhafftet ledig. u. eig

La maison revient ensuite à sa fille Anne Marie Ackermann qui épouse en 1651 le marchand Isaac Woillaumé, originaire de Phalsbourg. Isaac Woillaumé devient bourgeois en novembre 1650 alors qu’il est encore célibataire après avoir été autorisé par les Conseillers et les Vingt-et-Un à acquérir le droit de bourgeoisie en tant que réformé. La mariage inscrit à la cathédrale est célébré à la Robertsau.

1650, 3° Livre de bourgeoisie p. 934
Herr Isaac Woillaume der handelßmann Von Pfaltzburg erkhaufft daß burgerrecht Vor sich vmb 20 Goldfl. ist noch ledigen standts, würdt Zu E. E. Zunfft der Spiegler dienen. Act. den 23. 9.bri 1650.

1650, Conseillers et XXI (1 R 133)
(f° 174-v) Sambstag d. 23. Nou. – Isaac Voillaumé Vm d. Burg. recht
Isaac Voillaumé vberreicht per egê Vnd.ge supplication, Bericht d Er d. Reformirt. Religion, Vnnd mit Daniel Ackermanß dochter such Zu Verheürathen vorhabenß. Bitt vm auffnemmung in d. Burg. recht.
Erk. Wilfarth word.
L. XV Wolfarth, L. Schmidt.

Mariage, cathédrale (luth. f° 532-v)
1651. Domin. Sexages. Herr Isaac Woillaume, der Handelsmann Vnd Burger allhier, Herrn Johannis Woillamme Medicinæ Doct. Vnd Burgers Zu Pfaltzburg nachgelaßener Ehelicher Sohn, J. Anna Maria H. Daniel Aggermanns deß Burgers Vnd Handelsmanns allhier eheliche tochter. In der Ruprechtsau. Sonnt (i 281)

La veuve de l’apprêteur de chapeaux Emmanuel Fischer met son fils Jean Fischer en apprentissage chez Isaac Woillaumé
1659 (28. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 388
Erschienen Salome, Weÿl. Emanuel Fischers deß Hutstaffirers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Lorentz Scheren deß Gartenmanns ihres Vogts, wie auch Lorentz Schmidts deß Haußfeurers und Hannß Dänningers deß Sÿlberbotten beeder ihre hierzu erbettener nechster Verwanther, Mehr Herr Johann Adolph Huckh der Biersieder Zur Sonnen alß Vogt Johann Fischers, ihr Salomeen eheleiblich. Sohns so auch hiebeÿ Zugegen war an einem,
So dann H. Isaac Woillaume der Handelßmann am andern theil
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, waß maßen Sie die Mutter und d. Vogt ernannten ihren resp. eheleiblich. und Vogt Sohn, gedachtem H. Woillaumen Zu einem Gewerbs Jung vff Sechs Jahr lang Von bevorstehend. Johannis Baptista angerechnet, Verdingt (…)

Anne Marie Ackermann se remarie en 1668 avec le marchand épicier Jean Botzon, fils de l’ancien maire de Frankental en Palatinat. Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent que le mariage ait lieu à domicile parce que la mariée est tombée malade depuis la proclamation

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 186, n° 42)
1668. Sonnt. XVII. Trinitatis, 13. 7.br Hr. Johann Botzon der Specereÿhändler, Hrn Matthis Botzon Raths: Ver Wandten Vndt alten Burger Meisters Zu Franckenthal, ehl. Sohn, Undt Fr. Anna Maria Weÿl. Hrn Isaac Williome, gewesenen Burger Vndt Specereÿ händlers allhier nachgel. Wittib. Copulati domi auß Erlaubnus Räth: Undt XXI. Donnerst. 24. 7.br (i 198)

1668, Conseillers et XXI (1 R 151)
Johann Botzann, Isaac Guillaumé W.
(f° 135-v) Montags den 21. Septembris – Johann Botzann, weilen seine Verlobte Isaac Guillaumé W. nach bereits beschehener proclamation lagerhafft worden, alß b. Er p. Heusn vmb dispensation sich Zu hauß copuliren Zu laßen. Erk. gegen erlag 3. lb ins Allmußen willf.

Jean Botzon devient bourgeois par sa femme le 30 septembre 1668 en réglant huit florins et en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1668, 4° Livre de bourgeoisie p. 366
H Johann Botzon, der Handelßmann, Herrn Mathÿß Botzons, deß Raths Verwanthen Zu Franckenthal ehelicher sohn, empfangt daß burgerrecht Von seiner Haußfrauen Anna Maria, Weÿl. Isac Voliaumet auch geweßenen Handelßmanns und burgers alhie Wittib umb 8. Gold fl. welche er beÿ der Cantzleÿ erleget, ist Zuuor ledigs stands geweßen und Will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jurav. den 30. 7.bris Anno 1668.

Baptême de leur fils Jean Daniel en 1670 et de leur fille Elisabeth en 1674
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 1017, n° 114)
1670. Samst. 17. 10.bris. Parent. herrn Johann Bozon der Specereÿ händler Vndt Fr. Anna Maria Ackermännin. Inf. Johannes Daniel. Suscept. (…) (i 529)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 116, n° 74) 1674. Samst. 18 April ante Pascha. Par. Johann Bozon Specereÿ: händler Vndt Fr. Anna Maria Ackermännin. Inf. Elisabetha. Suscept. (…) (i 63)

Jean Botzon loue le bâtiment arrière au pelletier Jean Willmann
1670 (18. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 426
Erschienen H Johann Bozon Specereÿhändler
in gegensein hannß Willmanns deß Kürßners
verlühen, sein gant. hinderhauß und einen abgetheiltes Platz im Keller, im Laden und vor dem Laden, deß vorder haußes, underhalb der groß. Erbslauben neben Abraham Stiglern dem Meelmann geleg. vier Jahr lang von nechstkünfftig Mich: angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß benantlich Vierzehn Reichßthaler

Anne Marie, femme de Jean Botzon, loue une partie de la maison au passementier Georges Christophe Neumann, y compris une partie cloisonnée de la boutique et une place sous les arcades

1674 (27. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 480
Anna Maria H. Johann Bozon deß Handelßmanns Eheweib mit beÿstand erstgemeltz Ihres Ehevogt,
in gegensein Georg Christoph Newmanns deß Posamentierers
Verlühen, in Ihrer alhier Under der großen Erbs lauben Zwischen H. Georg Andres Dollhopff und Abraham Stigler dem Melmann gelegener Behaußung die Mitteste Bewohnung alß Stub Cammer, die Kuch sampt noch einer Cammer wie auch einem abgetheilten Platz Zum Holtz zu Legen, und einem verschloßenen Binnlein fünff Stiegen hoch, ferners die oberste Bewohnung, benantlichen auch Stub Cammer und Kuchen, Weiters ein underschlagener abgetheilter Platz im Laden auch einen Vorbanckh vor dem Laden doch soll der Platz under dem Schwibbogen davon /:jedoch daß dem Entlehner in seinem Platz am Licht kein schaden geschehe:/ der Verleÿherin expresse reservirt blieben, So dann ein abgetheilter und mit Latten underschlagener Keller Vff sechß Jahr lang Von bevorstehend. Michaelis angerechnet umb einen Jährlichen Zinnß benantlich 32. fl.

Jean Botzon et sa femme Anne Marie hypothèquent la maison au profit du greffier au Grand Sénat Jean Frédéric Hammerer

1677 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 63
Johann Bozon der Älter Specerirer undt Anna Maria beÿdte Eheleuthe undt Zwar Sie Anna Maria insonderheit mit beÿstandt H. Daniel Hetzels undt Herrn Johann Michael Gilgen beÿdter alß auß E. E. großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter,
in gegensein H. Johann Friderich Hammerers wohlgedachten Rahts Actuarÿ – schuldig seÿen 150. lb
unterpfand, Ein Vorder: undt hinderhauß mit allen deren gebawen undt Zugehördten, alhier Vnder der großen Erbslauben einseit neben H Georg Friderich Dollhopfen dem buchhändler, anderseit neben Abraham Stiglers seel. Erben, hinden uff Lazarus Zetznern auch buchführern stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen uf Michaelis 8. lb d lösig mit 800. fl. dem Weÿßenhauß so dann 4. goldgulden lößig mit 100 fl. goltgulden dem Ordendshauß Zu St. Johann Zum grünen wörth

Jean Botzon se remarie en 1679 avec Susanne Marie Guionet, fille d’un orfèvre de Strasbourg et veuve de Georges Philippe Berlin, intendant seigneurial à Bischwiller. Ils font dresser par le notaire Thomas Tromer un contrat de mariage copié à l’inventaire après décès de 1696
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvest vndt Wohlvorgeachten Herrn Johann Bozon, Specereÿ vndt Eißenhändlern auch burger, alhier Zu Straßburg, alß Bräutigamb ane einem, So dann der Viel Ehren vndt Tugendsamen Frawen Susannæ Mariæ Gionetin weÿland deß wol Ehrenvesten hochgeachten und Mannhafften herrn Geörg Philipp Berlings, gewesenen Trompeters vndt Hochfürstlich Pfaltz Bürckenfeldischen Haußmeisters Zu Bischweiler seelig hinderbliebenen Wittib alß der Hochzeiterin andern theil – in beÿsein herrn Dietrich Rooßen berühmten Mahlers vnd Contrafaiters deß Herrn Hochzeitters Söhnlein voriger Ehe geschwornen Vormundts – Geschehen vndt alßo verhandelt in wohlermelter deß Heÿligen Reichß freÿer Statt Straßburg Mittwochs den 15. Monatstag Octobris oder Weinmonats im Jahr vnßers Einigen herrn Elößers vndt Seeligmachers Jesu Christi heÿlwertigen Menschwerdung vnd geburth gezahlt 1679

Mariage, Temple-Neuf (luth. 73)
1679 – Dom. 20. post Trinit. Zum 2.mahl Hr Johann Bozon der ältere Handelßmann und burger alhier, Frau Susanna Maria, Weiland Hr Georg Philipp Berlin gewesenen fürstl. Pfaltz: Birckenfeld: hauß [-] zu Bischweiler nachgelaß. W. Dienstags den 13.ten 9.bris Münster (i 74)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent le droit de bourgeoisie à (la réformée) Susanne Marie Guionet
1679, Conseillers et XXI (1 R 162)
Johann Bozon umbs das Burgerrecht für seine Verlobte
(p. 312) Mont. den 29. 7.bris 1679. Johannes Bozon, der Specereÿhändler und burger alhier, berichtet per Ddm Reüßnern, daß Er vorhabens seÿe, sich mit Obrigkeitlichem Consens an Fraw Susannam Mariam, weÿl. Georg Philipp Härlins gewesenen Fürstl. Pfaltzgräfflichen Hauß: und Kuchen Meisters Zu Bischweiler seel. hinterlaßene Wittib auch Weÿl. Paul Gionnets des gewesenen Goldarbeiters und Burgers alhier seel. eheliche tochter Zu Verheürathen, mit bitt Ihro von Ihme, præstis præstandis, das Burgerrecht gedeÿen Zu laßen. Erk. An E. E. Raht gewiesen.
Herr XXI. Carol, Herr Fritz.

Susanne Guionet devient bourgeoise moyennant huit florins par son mari Jean Botzon en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1679, 4° Livre de bourgeoisie p. 464
Fr. Susanna Gionettin H. hannß Georg Berlins des hauß: und Küchenmeisters zu bischweiler hinterlaßene wittib, empfangt das burgerecht von ihrem Ehemann H Johann Bozon dem Handelßmann p. 8. Golt. welche Sie bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, wirdt Zünfftig Zum Spiegel. promis. 3. Xbris. 1679.

Le tuteur des enfants d’Isaac Woillaumé loue tout le bâtiment avant au passementier Georges Christophe Neumann. Une clause stipule que le bailleur n’a pas le droit de vendre d’articles de pelleterie pour ne pas faire tort au locataire de l’arcade Jean Philippe Fleckhammer

1681 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 221-v
Herr Abraham Heüß der handelsmann alß vogt weÿl. Isaac Woillaume auch handelßmanns nunmehr seel. nachgelaßener Kinder mit beÿstandt Johann Bozons auch handelsmanns Ihr der Kinder stieffvatters
in gegensein Georg Christoph Newmanns deß Posomentirers
entlehnt, die gantz Vordere behausung nichts alß der Platz im Keller so bereits Underschlagen, davon außgenohmen, so wird auch Von dießer Lehnung excipirt, der Platz under dem bogen, alß welchen Johann Philipp Fleckhammer der Kürschner /:doch mit dießen expressen bedingungen, daß Er keine Kürschner wahren, womit Ihme dem Entlehnern einigen schaden Zugefügen köndte, dahien auffhenckhen nicht weniger auch das liecht nicht benehmen solle:/ in Lehnung hat, so dann die aller oberste bühn, alhier under der Erbslauben neben H. Georg Andres Dollhopffen dem buchführer gelegen, Uff Neün Jahr lang Von nechst künfftig Michael: angerechnet, umb einen Jährliche, Zinnß benantlichen 25. lb

Accord passé par un des enfants du premier mariage, Jean Woillaumé alors tisserand à Sainte-Marie-aux-Mines
1682 (28. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 381
Jean Voillaume der wollenweber Von Maria Kirch an einem
So dann Herr Abraham Heusch der handelßmann alß Vogt weÿlandt Isaac Voillaume deß Handelsmanns nunmehr seel. nachgelaßene Kinder mit beÿstandt Johann Bezons deß eÿßenhändtlers dero Sieffvatters, an andern theÿl
demnach Er Jean Voillaume kraft der am 2. Jul. ao: 1666 in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichte Verschreibung ahne Ihme den bruder Isaac 500. Rhtlr. zu erfordern befugt geweßen (…)

Jean Botzon, son gendre Jean Nicolas Barbet et Jean Woillaumé louent une partie de la maison au marchand tapissier Noël Camet

1690 (14. 9.br), Me Contz (6 E 41, 26)
Cejourdhuÿ Le quatorz. Nouembre 1690 furent presens En personne Le Sr Noel Camel Marchand Tapissier demeurant à Strasbourg d’Une part,
Et d’autre Le Sr Jean Bozon, Marchand aud. Strasbourg, Et le Sr Jean Voillaume aussi March. tant en leur propre Nom que se faisant fort Et au Nom du Sr Jean Guillaume Barbet jouailler au susd. Strasbourg Lesquelles parties ont Reconnu Et Declaré auoir Conuenu Et accordé En manière s’ensuit par Ensemble Sçauoit
Premieremt. lesd. Srs Bozon Et Voillaume au nom qu’ils agissent ont Baillé Et delaissé à Titre de Bail au dt Sr Camel (…) les appartemens et places Ensuiuantes dont le susd. Sr Camel s’est Tenu Contant declarant les auoir Veu Et Connoistre dans une Maison a Eux appartenante assise sous les arcades Tenante d’un Coste au Sr Dolhopf imprimeur Et Libraire, d’autre au Sr Lang Me Bouttonnier, Vn Poil auec une Chambre attenante, Vne Cuisine et Encor une petite Chambre auprez la Cuisine le Tout au premier Estage sur un mesme Plancher. Plus Vne place particulière dans la Caue que les Bailleurs fairont separer et Closer auec des lattes ou planches a leurs depens Plus la Grande Boutique separée tenant du Costé dud. Dolhopf. Plus une place à part au dessus de Trois Montées pour y mettre du Bois. Plus Vn grenier au dessus Cinq montées separé des lattes et fermant à Crampon Et Serrure Ce present Baim pour les appartemens Cÿ dessus Enoncez a esté fait pour Une année a Commencer a la Pasque prochaine de l’année 1691 Et a finir au Mesme Terme 1692 Pour et moyennant La somme de 200 liures
(signé) Jean Botson pour moÿ et pour mon gendre savoir Jean Nicola Barbet – Jean Voillaume, Camet

L’aubergiste Isaac Woillaumé de Bâle vend sa part de la maison à l’angle de la ruelle des Dominicains (actuel n° 39) et de la maison ci-dessus à son beau père courtier Jean Botzon

1693 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 281-v
H. Isaac Woillaume Weinschenck von Basel [unterzeichnet] Isaac Woillaume
in gegensein Hn Johann Bozon des Courtiers und handelßmanns alhier seines Stieffvatters
Erstl. den Rest Seiner prætensionen sowol an des jenigen an Bartholome Roux den Zuckerbecken am Prediger Gäßlein verkaufften,
alß auch an der under den großen Gewerbs lauben einseit neben H. Andrea Dolhopffen ex sen. anderseit neben H. Daniel Langen dem Knöpffmacher gelegenen beeden behaußungen, darunter auch aller deßen anderer hier in Straßburg habende nur von weÿl. HH Isaac Woillaume und fr. Anna Maria geb. Ackermännin des Hn Cedenten Eltern seel. ererbte Guth mit begriffen sein solle – umb 350 pfund

Jean Botzon proteste devant les Quinze au nom de son fils Jean Daniel Botzon qu’il doive payer une taxe de dix pour cent sur les 700 florins (voir l’acte ci-dessus) que lui a réglés Isaac Woillaumé de Bâle. Il argue que son beau-fils ne se trouve pas en pays ennemi. La commission estime qu’il n’y a pas lieu de prendre la demande en compte puisque Jean Botzon savait à l’avance qu’il aurait à régler la taxe. Les Quinze adoptent l’avis de la commission
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
(f° 4) Freÿt. den 22. Januarÿ – Isaac Woillaumé und Johann Bozon pt° Beÿtrags
Iidem [Obere Stall Herren] per me daß Johann Bozon sich beklagt, daß ihme von denjenigen 700. fl. so er jnn Nahmen seines sohns, Johann Daniel Bozon, von Isaac Woillaumé seinem Stieffsohn angenommen, Ane Beÿtrag 70 fl. abgefordert werde, mit unth. Bitt, Weilen ihme Hievon Nicht d. geringste Wißend geweßen, sondern vermög Attestatj von d. Statt Basel diejenige, Welche sich auß dero Burger recht jnn allhießiges begeben allda allzeit Freÿzügig gewesen, also daher Nicht anderst glauben Können, als daß seinen Stieffsohn /:Zumahlen er Nicht jnn des Feindt Land, sondern jnn der Schweitz nach Baßel gezogen:/ gleiches recht gedeÿen werde, es möchten Mghh. ihme die gethane Forderung d. 70 fl. gnd. Nachsehen, od. Wenigstens moderiren, weilen sonsten solcher Last ihm über den Halß kommen, dörffte Und er um seinem Stieffsohn deßhalben Keines hellers Werth zu hoffen habe, Noch seinem Sohn was Zu muthen Könne.
Nachdeme aber die sach zur deputation gewießen worden, und darauffhin man davon geredt, so habe mann sich gleich erinnert der Instruction, so deren Herrn Deputirten Zu dem Stall Zusatz gegeben worden, die dahin gehe, daß alle diejenige, so sich von hier wegbegeben, Und das burgerecht auffsagen, Von ihrem Guth den 10.ten pfenning beÿtragen sollen, Krafft dero dann Sie von des Woillaumé Nahrung d. 700. fl. einen beÿtrag von 70. fl gefordert. Weilen nun die Ordnung Klar, auch Noch dießes darzu komt daß deßen Stieffvatter Johann Bozon sich Keines wegs mit d. Unwißenheit /:dann er gleich anfragt, als mann Woillaumé Urhaben Vernommen, jn dieße Stub beschickt Und wegen des Beÿtrags sich Vorzusehen ermahnet worden:/ entschuldigen Könne, so habe mann dafür gehalten daß er mit seinem begehren gäntzlich ab: und an die ordnung gewießen werden Könten, Zumahlen es sonsten böse consequentz Nach sich Ziehen dörffte, allein dahin stündten b Mghh. es ratificiren wolten. Ratificirt.

Confirmation de la vente du 8 avril 1693, voir plus haut

1694 (11. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 564-v
H. Johann Niclaus Barbette, der Goldarbeiter, alß vermög eines von hernach gemeldten seinem principalen eÿgenhändig geschrieben und und.schriebenen am 5.t. Augusti jüngst in Baßel datirten (…) gewalds constituirten befehlhabers Herrn Isaac Woillaumé, deß Weinschencken zu Basel
in gegensein Hn Johann Balthasar Sattlers, deß Handelsmanns alß Vogts Johann Daniel Bozons, deß ledigen handelßdieners, mit beÿstand Hn Johann Bozons deß Courtiers seines leiblich Vaters, angezeigt und bekandt, daß Er Woillaumé bereits in A° 1693. ihme Johann Daniel Bozon seines halb bruders auffrichtig redlich und ohnwid.rufflich verkaufft
alle diejenige, was Er Woillaumé von weil. Fr. Anna Maria gebohrner Ackermännin seiner leiblich. Mutter, vor ein Vierdt. theil ererbt, doch nur d.jenige, so am 8.t April. ged. 1693.sten Jahrs darvon noch restiert und Er nicht damahls schon eingezog. gehabt, auch nur, was allhier in Straßburg gelegen und befindlich, es mag in übrig. Nahmen hab. wie es wollen Nemblich und in specie sein Vierdt. theil an der Ackermännischen Underhalb der Gewerbs lauben am Kleinen Prediger Gäßlein gelegenen und seithero an Bartholmé Roux den Zuckerbecken, bereits wider Verkaufften behaußung, es seÿe Eÿgenthumb oder andere Anforderung,
Ferner Seinen vierdten theil an einer behaußung Under der obged. Großen Gewerbslauben selbsten, einseit neben Hn. Johann Daniel Lang, dem Knöpffmacher, anderseit neben la vallette, Rottisseur, geleg. beedes über die damahls darauff gestandene beed. teilen bekandte und im Inventario gemeldte Capitalien und schulden, so dann endlich alles andere so wie obgemeldt, von ged. Erbtheil damahls restiret, und allhier gelegen aber befindlich – umb 350 Pfund

Susanne Marie Guionet meurt le 17 janvier 1696 en délaissant pour héritières trois nièces. La masse propre au veuf s’élève à 1 450 livres, celle des héritiers à 756 livres.

1696 (21.2.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 26) n° 5
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung, so weÿland die Ehren: und Tugendsame Fraw Susanna Maria Bozonin, gebohrne Guionettin, deß Ehrenvesten undt Vorgeachten Herrn Johann Bozons, Handelßmanns undt burgers allhier geweßene Liebe Haußfrau nunmehr seel. nach Ihres beschehenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – Actum und angefangen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, In fernerem beÿsitzer, des wohl Ehrenvest vnd großachtbaren H. Johann Balthasar Sattlers handelßmanns vnd burgers allhier des H. Wittibers Sohns Erster Ehe geschwohren Vogt, Vnd H. Joh: Niclaus Barbets Goldarbeiters alhier als des H. Wittibers tochtermanns, auf dinstags d. 21. febr. 1696.
Die Verstorbene Fraw seel: hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie Volgt. 1. Fraw Susannam Mariam Mesangin gebohrne Jeselin, herrn Peter Mesangs Barbierers vnd burgers Zu Bischweiler Eheliche haußfrau, weÿl. Frawen Elisabethæ Jeselin gebohrner Guionettin mit H. Peter Jeselin dem biersieders und burgers Zu Bischweiler Ehelich erziehlte der Verstorbenen Frawen Schwester auch seel. tochter in einen dritten Stammtheil, Ferner Jungfr. Catharinam Salome Jeselin obgemelder Herrn Peter Jesels mit auch gedachter Frawen erziehlte noch ledige Tochter auch ein dritte Stammtheil, Welche beede mit beÿsitzer oben erstgedachts Ihres Lieben Vatters gegenwärtig genoßen undt dießel geschäfft abgewartet,
So dann frauw Mariam Salome Christianin gebohrne Schwartzin, herrn Hannß Wolff Christians Hochfürstl. Pfaltz Bürckenfeldischen Hoff Metzigers Eheliche Haußfraw, weÿl. Fr. Margaretha Guionetin mit H. Hannß Michel Schwartzen dem glaßer undt burger Zu Bischweiler Ehelich erzeihle Tochter der seel. Verstorbenen Fr. Bozonin anderer und Jüngerer Schwester Tochter in derem Nahmen erst gemelten Ihres Ehewürth so Zugegen geweß. und deßen geschäfft abgewartet in den übrigen dritten Stammtheil. Also alle dreÿ Zu gleichen portionen undt antheilen Neb. welchen alß frembde Erbs persönlich erschienen der Hoch Edel Vest Hochgelehrte auch hochweiße Herr Johann Paul Schübler J. U. dus vnd E. E. Großen Raths Alter, So dann E. E. Kleinen Raths anestatt eines Constofflers hochverdienter beisitzer, als Wegen dießer Frembd Personen auß edel ermelt Raths Mittel Zu dießem Geschäfft hoch ansehnlicher Herr Deputatus
Bericht Wegen deß H. Wittibers unveränderten Guts v. der theilbaren Verlaßenschafft. demnach in der hievor inserirten Eheberedung §° für andere außtrucklichen versehen, daß eines Jedem Ehegemächts sowohl in die Ehe bringende, alß auch in derselben ab intestato per testamentum v. Legatsweiß ererbende Nahrung ein unverändertes v. vorbehalten Gutt sein, waß aber hingegen wehrender Ehe davon verändert oder alienirt würde, auff ein oder deß andern todtfall, restituirt v. ergäntzet werden solle (…)
Copia Testamenti nuncupativi

In einer in der Statt Straßburg ane der langen Straß neben der beh. Zum guldenen Krebß gelegener, H. Johann Caspar Mülberger dem Handelsmann allhier eÿgenthümbl. gehörig. behaußung ist befunden worden wie volgt
Ergäntzung der Erben Unverändert Guths, Inhalt deß über der verstorbenen fr. seel. Zu denen nunmahliger H. Wittibern in den Ehestandt Zugebracht unveränderte Nahrung durch weiland H. Joh: Thomam Tromern notarium publicum seel. in a° 1679 geferigten Inventarÿ
(f° 30) Abzug. Deß Herrn Wittibers unverändert guth. Sa. haußraths 188, Silbers 14, Guldener Ring 31, activ Schulden 1965, Summa summarum 2071 lb – Schuldt 621 lb Nach deren Abzug 1450 lb
der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 86, Sa. Silbers 13, Sa. Guldener Ring 20, Sa. der baarschafft 87, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 25, Sa. Eigenthum ane Liegend. güttern 39, Ergäntzung 621, Summa summarum 893 lb – Sa. Legaten 136, Vber solchen Abzug 756 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2307 lb – Zweiffelhaffte Schulden 334 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Mittwochs den 15. Monatstag Octobris oder Weinmonats im Jahr vnßers Einigen herrn Erlößers vndt Seeligmachers Jesu Christi heÿlwertigen Menschwerdung vnd geburth gezahlt 1679

Sépulture, Strasbourg (réformés, f° 40)
Fr. Susanna Maria Gebohrne Guionetin herrn Johann Botzons ehel. haußfrau starb seliglich dienstag den 17.ten Januarÿ 1696. abends gegen 4 Uhren. (i 47)

Jean Botzon meurt en 1697. La maison revient à son fils Jean Daniel

Sépulture, Strasbourg (réformés, f° 24)
Hrn Johannes Bozon geschworner Makler starb den 21.ten Augusti 1697 Nachts Zwischen 9 und 10. Uhren (i 28)

Le passementier Jean Daniel Botzon épouse en 1697 Marie Elisabeth Buschard, fille du tanneur Jean Jacques Buschard
Mariage (réformés)
1697, 5. Junÿ, Herr Johann Daniel Bozon Burger, Passamentirer und Seidenhändler in Straßburg Herrn Johann Bozon Burgers und geschwornen Maklers daselbst ehel. Sohn, Jfr. Maria Elisabetha Buschardin Herrn Johann Jacob Buschard Burgers und Gerbers in Straßburg ehel. tochter

Jean Daniel Botzon loue une partie de la maison au tailleur Charles Chanty

1697 (15. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 526-v
Jean Daniel Bozon, Passementier et bourgeois de cette ville (signé) Johann Daniel botzon
bail à Charles Chanti tailleur et manant de lad.te ville (marque +)
dans la maison que possede led. Bozon Scituée aux grands arcades, tout le corps du derriere sans en rien excepter ny reserver, Plus la plus petite boutique sous le corps devant avec une partie, Sçavoir celle au milieu sous les arcades memes, le tout pour un an à commencer à Noël de l’année courrante et qui finira au même jour de l’année prochaine 1698 à raison de 40 escus faisant 60 livres de France
Les parties sont tombées s’accord que le Bailleur fournira une chambre sur le devant de la maison pour le logement des gens de guerre et qu’au reste le Locataire fournira la moitié de tout ce qui leur faut

Originaire de Weisweil en margraviat de Durlach, Marie Elisabeth Stupanus, servante de Jean Daniel Botzon, meurt après avoir insititué pour légataire le fils de ses maîtres

1699 (26.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 9)
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güttere, so weÿl. die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Elisabetha Stupanusin, von Weißweil auß der Marggraffschafft durlach Gebürtig, vnd der Zeit H. Johann Daniel Bozons des Paßmentirers vnd Seidenhändlers allhier geweßene dienstmagd nunmehro seel. nach ihrem vor vngefehr 8. tag. genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren herrn Johann Daniel Botzons, vndt frauen Mariæ Elisabethæ Buschardin beÿder Eheleuth, alß Johann Jacob Botzons ihres mit einander erzeügten Söhnleins, vnd der Verstorbenen seel Per testamentum instituirten einigen Erbens geliebter Eltern, vmb Künfftiger Nachricht willen inventirt – Act. Straßburg den 26.ten Augusti Anno 1699.
Extract Aus der Verstorbenen Jungfrawen seel. von mir vnd nachgemelter Notario den 8. Augusti 1699. auffgerichteten Testamento nuncupativo
In Einer alhier in der Statt Straßburg vnder der Groß. Gewerbs laub. gelegener eingangs ernannt. H. Botzon gehörig. behausung befund. word. wie folgt.
Sa. Haußraths 56, Sa. Silbers 9, Sa. baarschafft 25, Sa. Schulden 41, Summa summarum, Conclusio finalis Inventarÿ 132 lb

Le marchand Jean Daniel Botzon hypothèque sa maison au profit de son beau père Jean Jacques Buschard

1702 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 140-v
Joh: Daniel Bozon handelsmann [unterzeichnet] Johann daniel botzon
in gegensein Joh: Jacob Buchart gerbers u. lederbereithers seines schwehrers [unterzeichnet] Johann Jacob buschardt
demnach Er, Buchart, wegen derjenigen 800 fl. so Er, Bozon, in die Reichelte Verlaßenschafft Vermög wechßelbriefs Vom 22. Januarÿ 1700 schuldig, bürg worden, alß wolle Er, Bozon, ihn, Buchart, wider schadloßhalten, mithin ihn auf seine allhier unter der Großen gewerbslauben einseit neben La valette dem traitteur anderseit neben Daniel Langen Knöpffmachern hinten auf Hn Unßelt sen: stoßende behaußung in specie versichern

Inventaire des effets du locataire Jean Claude Louis Golafre, libraire savoyard, emprisonné sur ordre de l’intendant

1703, cote 94 Z 52 (Jean Kast, greffier du Petit Sénat)
Inventaire des Effects du Sr Jean Claude Louis Gallouffre Marchand de Liures et d’Estampes Sauoyard habitant de a Strasbourg
L’an 1703 le 23° jour du mois d’octobre à huit heures du matin en exécution des ordres du Roy et Monseigneur L’Intendant Je Soussigné Greffier du Magistrat de la Ville de Strasbourg me suis transporté en la Maison du nommé Claude Louis Golafre, Marchand de Liures et d’Estampes, Manant de la meme ville et arresté dans les prisons de lad. Ville, par lesd. ordres, ou en presence des Sieurs Jean Philippe de Lausanne ancien senateur aud. Magistrat de la même Ville et Guidot boucher Marchand libraire et bourgeois de ld. Ville, j’aurois leué les Scellez apposez aux effects dud. Golafre saisis par les memes ordres
Trouué au deuxième Estage D’une maison Size sous les Arcades de cette Ville, Faisan Face au marché à bled, vis à vis la Maison des Encheres de lad. Ville dont est propriétaire le nommé Jean Daniel Bozon Marchand boutonnier bourgeois de cette ville
(…) nous serions monté au deuxième Estage ou demeure le nommé Claude Louis Golafre natif de Jonsy pres de la Ville de Cluze en Savoye (…) dans un poele ou demeure la femme dudit Golafre nommée Marie Chanlar (…) Dans led. poele nous aurions aussi trouvé la sœur dud. Golafre nommée Jeanne Marie Golafre
(signé) Cast greffier

Le courtier Jean Woillaumé et Anne Marie Woillaumé femme de l’orfèvre Jean Nicolas Barbet vendent leur moitié indivise de la maison au marchand Jean Daniel Botzon moyennant 1 000 livres

1707 (13.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 31
(1000) Joh: Woillaumé Courtier für sich, Item Joh: Niclaus Barbette goldarbeiter als ehevogt Annæ Mariæ geb. Woillaumé [unterzeichnet] Johann Voillaume, Johann Niclauß babette als ehevogt Anna Maria Woillaume
in gegensein Joh: Daniel Bozons handelsmanns [unterzeichnet] Johann Daniel botzon
ihre helffte für unvertheilt ahn einer behaußung Höfflein hoffstatt Hinterhauß mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten unter der großen gewerbslaub, einseit neben frn. Barb: Langin anderseit neben Lavalet hinten auff H. Unßelt sen:, seÿe d. gantze hauß um 100 gold fl. in specie dem ordenshauß St Johann, Item um 450 Gold fl. dem waÿßenhauß verhafftet und 826 lb

Compte que rend le marchand Jean Pierre Crugot de la gestion des biens qui appartiennent à Marie Elisabeth et à Jean Jacques Botzon, les deux enfants de Jean Daniel Botzon et d’Elisabeth Buschard
1721, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 46)
Rechnung Mein Johann Peter Crugots Handelßmanns und burgers alhier alß noch ohnentledigten Vogts Frauen Mariæ Elisabethæ Buschardin gebohrner Botzonin, so nunmehro mit Johann Bouschard dem Gerber und lederhändler verheürathet, und Johann Jacob Botzons noch ledig. Goldarbeiters, weÿland frauen Mariæ Elisabethæ Botzonin geb. Buschardin seel. mit H. Johann Daniel Botzon Seidenhändtler und burgers alhier ehelich erzeügter Hinderlaßener dochter und Sohns, Inhaltend, alles das Jenige Was ich seiter Anno: 1709 alß der Curanden Mutter tods Verfahren biß Martini 1721 alß obermelte vogts dochter sich verheurathet, der Curanden halben eingenommen und außgegeben auch sonsten in ein verschidene Wege verrichtet und verhandelt habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

Jean Jacques Botzon épouse en 1726 Marie Elisabeth Hæberlin, réformée originaire de Bischwiller, à laquelle les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent le droit de bourgeoisie. Le mariage est célébré à Wolfisheim le 30 octobre

1726, Conseillers et XXI (1 R 209)
Maria Elisab. Heberlinin Ref. Relig. kombt ein puncto Ciuilegii. 353. Wird an E. E. Großen Rath Verwießen. 354.
(p. 353) Sambstags d. 5.t Octob. Lt. Mosseder noîe gegenwärtig Jfr Mariæ Elisabethæ Heberlinin von Bischweiler gebürthig, Abraham Heberle des Walckers allhier Ehelichen tochter, Reformirter Religion Zugethan, producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿlagen sub Nis. 1. 2. 3. et 4. handelt innhalts. Erkandt, Werden Zu untersuchung dießer Sach H. XXI. Brackenhofffer und H. Rauch abgeordnet.

(p. 354) Sambstags d. 12.t Octob. H. XXI. Brackenhofffer und H. Ratherr Rauch referiren was maßen Sie an befolgung Mghh. Erkandtnuß vom 5.ten hujus Jfr. Mariæ Elisabethæ Heberlinin von Bischweiler gebürthig, Reformirter Religion, Abraham Heberle des Walckers Ehelichen tochter, die sich an Johann Jacob Botzon den ledigen burger und Seidenhändler allhier Zu verheurathen willens ist, Geburts, Tauff und Confessions Schein wie auch dero Vermögen untersucht und befunden daß solches an güther und ligenden Mittlen sich auff 575. lb belauffe, die Verweißung an E. E. Großen Rath pro obtinendo Civilegio Ewer Gnaden gehorsamst anheim stellend. Ist Erkandt, Wird die Implorantin als welche nach der von denen Hn Deputirten erstatteter relation alle behörige requisita zu einer burgerin hat, mithin auch das durch die Ordnung erforterte Vermögen besitzet mit ihrem petito an E. E. Großen Rath Zu Erhalltung des burger Rechts verwießen. Deputati Iidem umb den bescheid anzuzeigen

Mariage (réformés)
1726, Octobr., d. 30. seind eingesegnet worden
J. Joh: Jac. Botzon, H. Joh: Daniel Botzons, burgers V. Seidenhändlers in Straßburg ehel. Sohn, Jfr. Maria Elisabeth Häberlin, H. Abraham Häberlins, Tuchmacher V. burgers in Bischweiler ehl. Tochter

L’inventaire après décès non conservé de Marie Elisabeth Hæberlin est dressé par Jean Jacques Œlinger. Elle laisse pour unique héritier son père le boucher Abraham Hæberlin de Bischwiller. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 4 300 florins (200 livres) sur un total de 1 500 florins
1731, Livres de la Taille (VII 1177) f° 118-v
(Spiegel F. N° 5517) Weÿl. Fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Häberlinin H. Johann Daniel Botzon Seidenhändlers und burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft, inventirt H. Not. Ölinger.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 99.b, 765 lb 19 ß 5 d, die machen 1500. fl. Verstallte 1100. fl. Zu wenig 400. fl
Nachtrag für 5. Jahr seit der Wittiber burger, in duplo à 1 lb 4 ß, 6 lb
und 4 Jahr in simplo à 12 ß, 2 lb 8 ß
Extat Stallgeltt pro 1731, 3 lb
Gebott, 2 ß 8 d
Abhandlung, 1 lb 2 ß 6 d, Summa 12 lb 13 ß 2 s
Abraham Häberlin der Tuchmacher Zu Bischweiler der Verstorbenen Vatter und ab intestato Einiger Erb, ist Crafft der Ordnung abzugs freÿ.
dt. 14° 9.br. 1731.

Jean Jacques Botzon se remarie en 1732 avec Marie Salomé Huguenel, réformée originaire de Bischwiller, à laquelle les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent le droit de bourgeoisie.

1731, Conseillers et XXI (1 R 214)
Maria Salome Huguenelle Ref. Relig. komt ein puncto Ciuilegÿ. 299. Wird an E. E. großen Rath Verwießen. 301.
(p. 299) Sambstag d. 17.t Novembris. Lt. Mosseder Nomine gegenwärtiger Jungfrauen Mariæ Salome Huguenelle von Bischweiler gebürtig, H. Isaac Huguenelle gerichts Schöffen und des handelßmanns allda Ehelicher tochter, Reformirter Religion Zugethan, mit beÿstand gegenwärtigen Johann Buschards des hiesigen Rothgerbers und lederhändlers producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿlagen Sub Num.is 1. 2. 3. et 4. puncto Ciuilegij, handelt innhalts. Ist Erkandt, Werden Zu untersuchung der Implorantin Vermögens H. XV. Städel und H. Rathherr Dürrenberger abgeordnet.
Deputati ijdem umb bescheid anzuzeigen.

(p. 301) Montag d. 19.t Novembris. H. XV. Städel und H. Rathherr Dürrenberger, zufolg der den Vorgestrigen tags ergangenen Erkanntnuß, Jungfr. Mariæ Salome Huguenellin von Bischweiler Vermögen untesucht, und befunden daß Selbiges in 500 gulden baaren gelts bestehe, Welche Sie vorgewießen und anbeÿ mit handtreu an eydestatt bekräfftiget, selbige seÿe ihr eÿgenthümbliches guth, übrigens Wäre Sie der Calvinischen Religion beÿgethan, und mit Johann Jacob Botzon dem hiesigen burger und Seidenhändler Ehelich Verlobt, die Weißung an E. E. großen Rath pro obtinendo Civilegio Mghh. anheim stellend.
H. Rth. Dürrenberger bezohe sich auff die abgelegte Relation.
Erkandt, Wird Implorantin nach genugsamer bescheinung ihres durch die ordnung erforderten Vermögens an Einen Ehrsamen Großen Rath Zu erhaltung des Burger Rechtens verwießen. Deputati Iidem umb den bescheid anzuzeigen.

Contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration à Wolfisheim le 16 janvier 1732
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren und wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Botzom Seidenhändlern, Wittibern und burgern allhier zu Straßburg beÿständlich des Ehren vesten und vorgeachten herrn Johann Daniel Botzom, auch Seidenhändlers seines geliebten Herrn Vatters, auff Seithen des Hochzeiters ane Einem, So dann der Viel Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Huquenellin, des Wohl Ehren vesten und Großachtbahren herrn Isaac Hügenells, vornehmen Handelsmanns und burgers zu Bischweÿler ehelich erzeugten Jungfer tochter mit assistentz erstgedachten Ihres Herrn Vatters auf deroselben Seithen andern theils – Actum und beschehen Straßburg in des Herrn Hochzeiters behaußung unter der großen Gewerbs Laub gelegen, Freÿtags den 30. Novembris 1731. Johann Jacob Oelinger, Notarius juratus

Mariage (réformés, f° 142)
1732. Januarÿ den 16. d° sind eingesegnet worden Herr Joh: Jac. Bozon, Wittwer, Seidenhändler vnd burger in Straßburg, und Jfr: Maria Salome Hugenel, Herrn Isaac Hugenel Handelßmanns burgers in Bischweiler ehel. Tochter (i 154)

Marie Salomé Huguenel devient bourgeoise par son mari Jean Jacques Botzon un mois plus tard en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 981
Fr. Maria Salome Huguenel Von bischweiler geb. erhalt d. b. Von ihrem ehemann H. Johann Jacob Botzen umb die tertz d. alt. bs. will beÿ EE. Zunfft Zum spiegel dienen, Prom: den 4. feb. 1732

Accord passé entre Jean Daniel Botzon, son fils Jean Jacques Botzon et son gendre Jean Buschard par lequel il loue à chacun d’eux une partie de sa maison

1735 (21. 8.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 29) n° 941 (897)
Vergleich entzwischen Herrn Johann Daniel Botzom Seidenhändlern Vnd burgern allhier ane Einem,
So dann Hn. Johann Jacob Botzom auch Seidenhändlern Vnd H. Johannes Buscharden Lederhändtlern deßen respe. Sohn und dochtermann, andern: und dritten theils, getroffen und gepflogen
Hn Johann Daniel Botzom der Vatter solle seinem obbenambßtem sohn und weÿland fraun Mariæ Elisabethæ Buschardin gebohrner Botzomin seiner dochter nun seel. mit oberwehntem Ihrem hinterbliebenen Wittiber Johannes Buscharden, Ehelich erzeugtem und hinterlassenem Söhnlein deßen respe. Enckelein Philipp Jacoben, ane respe. Mütterlichem Vnd Großmütterlichem guth Vermög der Von Hn Johann Peter Crugot dem handelßmann, als der beeden Botzomischen geschwisterden Ehemahlen gewesenen Vogten abgelegten Vnd den 5.ten 9.bris 1727 beÿ E. löbl. Vogteÿgericht abgehandelten Vnd Justificirten Vogteÿ rechnung,
Hierauff nun hat Er der Vatter auß wohlgeneigtem Vnd freundt Vätterlichem und groß Vätterlichem Gemuthe dahien wohlgemeinend Vernehmen laßen, ob zwahr wohlen beedes der Sohn, alß eine Verstorbenen dochter mit Ihrem Ehemann seith deren Verheurathungen biß dato, vermittelst Ihrer In deren behaußung Inngehabten Wohnungen, ane hauß Zinnßen ein weit mehrers als der Ihnen oben herauß fallende und Ihnen Jährlich sollende Zinß beträgt, Verseßen, daß Er dannach nicht das geringste weder derentwegen noch andern etwa ane Sie zumachen habende prætensiones, prætendiren noch fordern, sondern Ihnen Vielmehr daßelbe hiemit geschenckt und nachsehen haben wolle. Dargegen thun auch sowohl Er der Sohn als der dochtermann proprio et tutorio nomine verzug auf diejenige anforderungen, So Sie etwann Vnter einem oder dem andern prætext, am Ihren respe. Vatter und Schwehr Vatter hätten formiren Können, alßo daß Kein theil ane das andere Vnter was Vorwandt es auch Immer seÿn möchte biß dato nichts zu erfordern haben solle
Zweÿtens thut Er der Vatter H. Johann Jacob Botzom seinem Sohn von Verwichenen Michaelis 1735 angerechnet In seiner eÿgenthümlichen ane der großen gewerbslaub gelegenen behaußung mit folgenden gemachten belehnen, Ihme Cediren und einraumen, Nemblichen den Unter sich befindenden Gewerbslaaden, den Vordern Keller, warinnen sein des Verlehners Vaß liegen, maßen dieselbe auch darinnen Umb nach seinem belieben wein darin Zu legen, bleiben sollen, Im Ersten Stockh die Stub, Stub Cammer, Kuchen, hauß öhren Und noch ein Cämmerlein, So dann Im andern Stock wieder ein Stub, Stub Cammer Kuchen Und Hauß Ohren, wie nicht weniger Platz Zum Holtz, Und daß die bühnen, außer derjenigen, so schon apparte Verlehnet Ist, Vnter Ihnen den parthen gemein Verbleiben und Zwahr dießes alles gegen Einem Jährlichen zu bezahlen habendem zinnß Von 120 Gulden (…)
Zum dritten, Verlehnt Er H. Johannes Buscharden dem dochtermann auch auf Verfloßenen Michaelis termin anfangend, In mehrerwehnter seiner behaußung den Unten gleich befindenden Lederlaaden, benebst dem Wahren Kasten undt Keller, so Er biß dato eingehabt, Und genoßen, Platz zum holtz So dann Im dritten deßelben Stock eine Stub, Stub Cammer, Kuchen Und Ein Nebens Cämmerlein nebst dem gebrauch der gemeinschaftlichen bühnen, wafür er buschard Ihme Hn Botzom an einem Jährlichen Zinnß Sechtzig gulden gegen rabbatirung seines Kinds großmütterlichen gut zinnßes Jährlichen oder nach proportion quartaliter zu reichen Verspricht.
Hiernechst ist also abgeredt, wann Sie die Entlehnere, In denen Ihnen nun Verlehnten Gemachen Zu nothwendig Keit etwas repariren würden, Sie berechtiget seÿn sollen, daßelbe ane dem Zinnß zu decourtiren und abzuziehen anbeÿ macht sich Hr. Johannes buschard dahien Verbindlich mit dem Nadler Im hauß, oder deßen Nachkommen die Soldaten Ins gemein Zu halten, Jedoch daß hr. Johann Jacob Botzom Versprochener und Verglichener maßen die Ustancilles darzu fournire – Actum Straßburg In oberwehnter Botzomischen behausung, freÿtags den 27.ten Octobris anno 1735

Jean Jacques Botzon devient propriétaire de la maison après la mort de son père en mai 1741

Sépulture (réformés, f° 12-v)
Daniel Botzon bgr. den 7.ten Maÿ 1741. æt. 67. Jahr 4 Mon.1741

Jean Jacques Botzon l’aîné meurt en juin 1763 en délaissant cinq enfants de son deuxième mariage. Les experts estiment la maison 2 500 livres. La masse propre à la veuve est de 2 095 livres, celle des héritiers de 2 479 livres. L’actif de la communauté est de 2 323 livres, le passif de 4 613 livres.

1763 (25.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 267) n° 917
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, liegender und fahrender veränderter und ohnveränderter, keinerleÿ davon ausgenommen, so weil. der Wohl Ehren Veste und Großachtbare Herr Johann Jacob Bozon, geweßene Seidenhändler und burger allhier zu Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem Montags den 6.ten Junÿ dießes 1763. jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Verstorbenen Herrn seel. mit hernachgemelter seiner Herren Söhne und Zwoer Jungfer Töchtere (…) inventirt und ersucht durch die Viel Ehren und tugendreiche Frau Mariam Salome gebohrner Hügenellin, des Verstorbenen H. seel. hinterbliebener Frauen Wittib, beÿständl. Herrn Johann Jacob Hügenells, vornehmen Handelsmanns, wie auch wohlverdienten Gerichtsschöffen und der Evangelischen reformirten frantzösischen Gemeinde in Bischweiler wohlmeritirten Eltisten auch burgers allda (geäugt und gezeigt) – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 26. Julÿ Anno 1763.
Der verstorbene seelige hat ab intestato in dieser seiner zweÿten Ehe in masen Er aus erster Ehe keine eheliche Kinder hinterlassen, Zu erben Verlaßen wie folgt, Erstlichen, Herrn Johann Daniel Bozon, Zweÿtens, Herrn Johann Jacob Bozon, beede ledige Handelsleüthe und majorennes, Drittens Jungfrau Mariam Salome Bozon, annoch leedigen standts und dahero mit assistentz Herrn Johann Jacob Buschard, des ältern Rothgerbers und Lederbereiters auch burgers allhier zu Straßburg, Viertens Herrn Johann Friderich Bozon, leedigen Handelsmann so großjährig aber dermalen in Löbl. Stadt Baßel in Condition sich befindend, dahero vor selbige laut producirten (…) Vollmacht obgemelden seinen bruder H. Johann Daniel Bozon zu gleich vor seinen H. Mandatarium zu dießem Geschäfft constituirt, So dann fünfftens Jgf. Mariam Elisabetham Bozon, ebenmäßig leedigen Stands und majorennis, dahero mit assistentz obwohl gedachten H. Johann Jacob Buschard, All samt des Verstorbenen Herren Bozon seel. mit eingangs gemeldter seiner hinterbliebenen Frauen Wittib ehelich erzeugte Hh. Söhne und Jgfr. Töchtere, wie auch Zugleichen portionen Erben
Copia der Eheberedung

In einer allhier zu Straßburg in einer unter der großen Gewerbslauben und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behausung. (E.) Nemlichen eine Behaußung, Hoff und Hoffstatt, samt allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, zu gehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg unter der Großen Gewerbslauben gegen end nach dem Baarfüßer platz zu, 1.s. neben Sr Marcelin Cair dem Tabackhändlern, 2.s. neben Herrn Johann Jacob Theur Kauff dem Föchhändlern, hinten auf H. N. Peters den Caffetier allhier, stoßend gelegen, so außer denen darauf hafftenden hernach specificirten passiv-Capitalien leedig, eigen und zufolg des H. Bau Inspectoris Wörners und Herrn Werckmeister Hubers mir Notario zum Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzungs vom 17.ten Julÿ Anno 1763 æstimirt und angeschlagen pro 2500 lb. Dieweilen man aber von dem bogen so zu diesser behaußung gehörig löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn alljährlichen auf Michaelis ane Allmend Zinns zu geben pflichtig 5. lb. 10. ß d so zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 220 lb, So ist nach abzug diesses real oneris per rest aus zuwerfen, 1280 lb
Über dieße behaußung besagen 6. unterschidene Perg. alte Kfbr. und 2. a. abgelößte Zßbf. von verschiedenen datis. Weiter meldet über ¼. ein teutsche pap. Verschreibung in allhiesiger Cantzleÿ Contrstb. gefertiget und datirt den 11. 7.bris 1694. So dann über die helffte der behaußung ein alter teutscher perg. Kfbr. de dato 13.ten Januarÿ A° 1707.
– Abschatzung Vom 17. Julÿ 1763. Auff begehren Weil: H: Botzem des Gewesener handels Man seidl. hiender Lasener Fr: Witib und Erben ist eine behausung Alhier in der Statt Strasburg Under der Grosen Gewerbs Laub, Einseit Neben H. Caier dem duback hendler Ander seits Neben H: Dairr Kauff dem Fihrhendler und hienden Auff H. Petter dem Caffe sieder Stosent Gelegen solche behausung besteht in Einem Laden und Condor Ferner in Zweÿ Stuben Zweÿ Kammern Vnd Ettlichen haus Kammern dar jber ist der dach Stühl mit breitziglein belegt, hat auch ein Gewolbten Keller kleinen hoff und brunen, Von uns Unterschrieben der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigem Wahren Wert Nach Estimirt und angeschlagen Worden Vor und Umb, Finff Thausent Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
Ergäntzung der Fr: Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög des über der Fr. Wb. in die Ehe gebrachtes Vermögen in A° 1732. von seithen hochfürtsl. Pfaltz Birckenfeldischer Cancelleÿ in Bischweiler unterm 21. jan. 1732 – Nach Außweiß Theilreg. über dasjenige was die Fr. Wb. beÿ abtheil. weÿl. H. Isaac Hügenells, des ältern gewes. Handelsmanns und auch weÿl. Frn. Mariæ Esther geb. Michelin beeder gewes. Ehepersonen v. b. in gedachte bischweiler dero selben geliebten Eltern seel. Verlassenschafft vor 1/5. Stammtheil erblichen erhalten
Ergäntzung derr Erben ermangelnden ohnveränderten Guths. Dießerwegen ist fordersambst mit bericht annzufügen, daß der Verstorbene Hr Bozon seel. nach deme seie Erste Ehegattin weÿl. fr. Maria Elisabeth geb. Heberlin seel. den 19. Junÿ A° 1731 dieses Zeitliche ohne hinterlaßung ehel. KK. gesegnet hatte und über deren Verl. den 7. aug. A° dicto durch H. Not. Johann Jacob Oelinger, ein ordentlich Inventarium errichtet worden (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Frauen Wittib Vermögen, Sa. Silbers 17 ß, Sa. Golden Geschmeids 8 lb, Sa. baarschafft 18, Sa. der Activ schuld 150 lb, Sa. Erg. Rest 1914, Summa summarum 2095 lb
Dießemnach wird auch derer Herrn und Jungfrauen Erbinnen ohnverändert Guth consignirt und beschrieben, Sa. Kleidung und weisen Gezeugs 50, Sa. Silbers 2 Sa. Goldenen Rings 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 181, Sa. Eigenthums ane Ir. behaußung 1280 lb, Sa. der Erg. perrest 58 lb, Summa summarum 3101 lb – Schulden 622 lb, Nach deren Abzug 2479 lb
Endlichen folgt auch das gemein verändert und theilbare Guth, Sa. Hausraths 184, Sa. Waaren zum Seidenhandel gehörig 1652, Sa. weins und leerer Faß 51, Sa. Silbern Geschirrs und Geschmeids 64, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 19, Sa. Baarschafft 255, Sa. der Activ schuld 94, Summa summarum 2323 lb – Schulden aus der Verlaßenschafft zu bezahlend 4613, Theilbar passiv onus 2290 lb – derer Endliche passiv onus 188 lb – Stall Sa. 2283 lb
Copia der Eheberedung (…) Freÿtags den 30. Novembris 1731. Johann Jacob Oelinger, Notarius juratus

Marie Salomé Huguenel et ses enfants hypothèquent la maison au profit de Susanne Eléonore Diebold

1766 (22.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 123)
Obligation – Damle Marie Salomé née Huguenel veuve du Sr Jean Jacques Botzon Bourgeois négociant de cette ville et le Sr Jean Daniel Botzon aussi Bourgeois de négociant de cette ville tant en son nom et qu’en celuy du Sr Jean Jacques Botzon son frere Et encore le Sr Jean Frédéric Botzon leur frere cadet majeur d’ans, lad. De Botzon comme debitrice et lesd. Sr ses trois fils comme caution solidares
à Demoiselle Susanne Eleonore Diebold fille majeure – devoir 3400 lit
hypothèque de la maison de lad. debitrice et desd. Sr ses fils Scituée en cette ville aux grandes arcades le Sr Caire d’une part le Sr Theurkauff pelletier d’autre par derrière le Sr peters caffetier

Autre hypothèque au profit des marchands Samuel et Jean Jacques Merian de Bâle

1766 (20. 8.br),Not. Humbourg (6 E 41, 124)
Obligation – Damle Marie Salomé née huguenel veuve du Sr Jean Jacques Botzon bourgeois négociant de cette ville y demeurant au bout des grandes arcades assistée des Sr Jean Daniel et Jean Jacques Botzon ses deux fils majeurs faisant commerce et negoce en société avec lad. De leur mere
aux Sr Samuel et Jean Jacques Merian freres Negociants de Bâle en Suisse – 18.000 lit
hypothèque de la maison de la De debitrice et des Sr ses fils située en cette ville aux grandes arcades Le Sr Caire d’une part le St Theurkauff pelletier d’autre Et par derrière le Sr Peters Caffetier, de la valeur de 40.000 livres

Nouvelle hypothèque au profit du banquier Jean de Türckheim

1767 (20.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 127)
Obligation – Damle Marie Salomé née Huguenel veuve du Sr Jean Jacques Botzon et le Sr Jean Daniel et Sr Jean Jacques Botzon ses fils tous trois associés faisant commerce sous la raison veuve Botzon et fils
au Sr Jean de Dürckheim Banquier – 4800 livres
hypothèque de leur commerce et de leur maison Scituée en cette ville aux grandes arcades entre le Sr Caire et le Sr Theurkauff

Jean Jacques Botzon fils qui a appris le métier à Bâle devient tributaire au Miroir en septembre 1755 en déclarant faire commerce de soiries.
1755, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 206-v) Donnerstags den 11. Septembris 1755 – Neuzünfftiger
Hr Johann Jacob Botzon jun. H. Botzon deß Paßmentirers und Leibzünfftigen Ehelicher Sohn so die handlung anderthalb jahr lang beÿ H. Köchlin, Schmaltzer die Handelsherren Zu Baßel et Compagnie vermög producirten Lehrbrieff vom 24.t Februarii 1753. erlerner, ist Zufolg producirten Stallscheins vom 2. hujus gegen Erlag Ein pfund d. leibzünfftig als Handelsmanns auff und angenommen worden, dt. et prom. obed. und declarirt mit seiden Waaren handlen Zu wollen.

Jean Jacques Botzon épouse à Bâle Marie Salomé Geymüller, fille du marchand Régnard Geymüller : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire
Copia Johann Jacob Botzon des Sohns et uxoris Ehe Contractus. (…) zwischen dem Ehren und wohlgeachten H. Johann Jacob Bozon dem Handelsmann und burger in Straßburg als hochzeiter, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Maria Salome Geÿmüllerin, weÿl. H. Reinhard Geÿmüller seel. des Handelsmanns mit Frauen Maria Judith Freÿ erzeugte eheliche Tochter und burgerin Zu Baßel als Hochzeiterin – den 15. Juny 1769, Hans Georg Oberriedt, Kaÿs. Geschw. Notarius und burger zu Baßel

Marie Salomé Geymüller devient bourgeoise par son mari : inscription au livre de bourgeoisie, traitement de la demande
1769, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 176
Maria Salome Geÿmüllerin von Baßel geb. erhalt das burgerrecht von ihrem Eheherren Johann Jacob Botzon dem handelsmann und burger allhier umb den alten burgerschilling, will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel prom. den 17. augusti 1769

(VI 286 bis, p. 3) [357] Spiegel, N° 3. d. 3 Jul. 1769
Jfr. Mar. Sal. Geÿmüllerin Von basel geb. weil. H. Reinhard Geÿmüllers gew. b. u. handelsmanns daselbst hinterl. Ehel. tochter, Verlobt an H. Joh: Jacob Bozon den b. u. handelßmann allhier
Ist von Gn. HH. Räth und XXI. als habilis ad recipiendum an E. A. Verwiesen word.
hat übrigens prætanda præstirt und bttet à Sponso um d. A. Bß das burgerrecht vertröstet Zu werd.
vertröst. um d Abß

Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’ont préalablement autorisée à accéder à la bourgeoisie. Un mandataire présente en juin 1769 sa requête et les certificats habituels qui établissent qu’elle est de confession réformée
1769, Conseillers et XXI (1 R 252)
weil. H. Reinhard Geÿmüller des burgers und handelsmanns Von Basel hinterl. eheliche tochter wird p° Civilegii ad causæ cognitionem an einer Dep.on gewießen. 139. facta relat. wird solche als habilis an E. E. großen rath ad recipiendum gewießen. 143.
(p. 139) Montag den 26.sten Junÿ 1769 – Osterrieth mandatario nomine Jungfr. Mariæ Salomé Geÿmüllerin weil. H. Reinhard Geÿmüller des burgers und handelsmanns Zu Basel hinterlaßen eheliche tochter, producirt unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. sub ltis 1. biß 5 inclusivé puncto Civilegii.
Idem inter easd. wann E. G. die bescheinigung des Vermögens und den coram Notario publico Von Mandantin desfals geschwohrnen Eÿd nicht hinreichend halten solten, so will er Mandatarius solches neuerdingen aufweißen, bitt ihm in dießem fall Zuerlauben, Vermög special procuration sub N° 5 den Eÿd wegen dem Vermögen auf der Mandantin seele abzuschwöhren, mit bericht, daß selbige wegen alzuweiter entfernung nicht gegenwärtig seÿn Können, die burger articul aber wird sie selbsten angeloben.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii in wechem was der ersten recess betrifft, derselbe ad causæ cognitionem auf eine abzuordnende Deputation, den 2. aber belangend dahin angetragen, daß in ansehung des Vermögens Eÿds die herren Deputirte beÿ besitzender Deputation Zu autorisiren, jenach befindung der Umbständen solchen von dem mandatario allenfals abzunehmen.
Deppi. H. XXI. Delaurier, H. Rathh. Grauel.

(p. 143) Sambstag den 1.sten Julÿ 1769 – Sofort referirte H. XXI. Delaurier auf deßen relation H. Rathh. Grauel als Codeputatus sich bezogen, nach deme Mghh. sie beede auf das den 26.ten Junÿ jüngst vin Jgfr. Maria Salome Geÿmüllerin von Basel puncto Civilegii überreichtes unterth. Memoriale samt beÿl. sub Nis 1. biß 5 inclusivé ad causæ cognitionem abzuordnen beliebet, so habe sich beÿ der des fals vorgenommenen untersuchung ergeben, daß besag derer dem Memoriali sub Nis 2. et 3. angefügten Tauf und Confessions scheinen, der Reformirten Religion Implorantin beÿpflichte, daß sie von H. Reinhard Geÿmüller dem burger und handelsmann Zu Basel und fr. Maria Judith Freÿin ehelich erzeugte und den 11.ten Februarÿ 1748. in dem Münster alda getauft worden.
Auß der beÿl. Sub N° 1 aber so die Zwischen ihro und ihrem Sponso H. Johann Jacob Bozonn dem burger und handelsmann alhier unterm 15.ten vorigen Monaths vor H. Oberriedt dem geschwornen Kaÿserlichen Notario und burgern Zu Basel erichtete Eheberedung ist, erhellet § 3.io daß sie nebst ihren Kleidern, Kleinodien und leibs angehörden die summam in 3000 livres tournois ane baarem gelt, als welches theils würcklich ererbte mittel und theils eine Zulag von ihrer Mutter statt einer Ehesteur seÿd und Zwar ohne die ihr annoch Zuzustellende Hauß Geräth schafften dem sponso in die Ehe Zubringen.
So begehret auch der von besagtem Notario Oberriedt in der beÿl. zu N° 5 dicta die 15.ten Junÿ errichtete und Obrigkeitlich vidimirte actus daß die Implorantin demselben erwehnte 3000 livres als ein ihro würcklich Zustehendes wahres Eigenthumb baar vorgezehlt, und eÿdlichen bekräfftiget anbeÿ ihrem Anwald die Vollmacht aufgetragen habe, erforderlichen falls den Vermögens Eÿd in ihre seel abzuschwöhren ein welches dann auch dießer nebst abermahliger Vorweißung der nehmlichen 3000. livres bereits abgelegt hat.
Weilen nun hiedurch die gehörige præstanda præstirt worden, auch der sponsus Krafft des Sub N° 4 Vorgewießenen stallscheins seine schuldigkeit abgerichtet und sonsten Vermög der ordnung die gebührende satisfaction geleistet hat, als erachten Wir dafür, daß die Implorantin als habiis ad recipiendum an E. E. Großen Rath Zu weißen seÿn in welches Sie Herren Deputati jedoch Mghh. Hochleuchteten einsicht geziehmens anheim gestellt haben wolten.
Dießemnach wurde nach angehörtem voto des H. Syndici Regii und hohen anspruch des Herrn Prætoris Regii, wie nicht weniger des auf dem obern banck vorsitzenden Hn Stättmeisters von Oberkirch vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird Implorantin puncto Civiliegii nach eingezogener plena causæ cognitione als habilis ad recipiendum an E. E. großen rath gewießen.
Deppi. H. XXI. Delaurier, H. Rathh. Grauel.

Les créanciers font dresser un inventaire de faillite des biens qui appartiennent à la veuve et aux enfants de Jean Jacques Botzon. Sont joints le testament de la fille Marie Salomé Botzon et le contrat de mariage du fils Jean Jacques Botzon. Les experts estiment la maison 8 000 livres. Le fils marié Jean Jacques Botzon déclare qu’il fait commerce indépendamment de sa mère ; sa femme Marie Salomé Geymüller déclare posséder en propre 1 811 livres. La masse active s’élève à 3 567 livres, le passif à 14 480 livres

1771 (7.1.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 582) n° 202
Inventarium über Weiland H. Johann Jacob Botzon, des gewesenen Handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg hinterbliebener Wittib und Söhne dermalen besitzende activ: und passiv Nahrungen, Auffgerichtet Anno 1771.
In dem 1761. Jahr, Montag den 7. Jenner Vormittags, in Sachen weiland H. Johann Jacob Botzon, des gewesenen Handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg hinterbliebener Wittib und Söhne Credit Geschäfft betreffend, auf Ansuchen H. Lt. Johann Philipp Graffenauer, Procuratoris vicarii beÿ hiesigen löbl. Magistrat, als vermög des Von Seithen unterschiedlicher dießeitiger Schuldgläubigern unterm 3. hujus aufgesetzten, hiebeÿ vorgewisenem aber sogleich wider Zurückgelegenen Deliberationis actus constituirten Mandatarii, haben sich in Gefolg Erkantnus E. E. Großen Raths dedato 5. ejusdem S.T. Herr Frantz Joseph Krug, und Hr. Johann Melchior Ziegler bede Edelgesagten Grosen Raths dermalige assessores, als zu diesem Geschäfft abgeordnete HH. Deputati (…) in die Bozonische ane der grosen Gewerbslaub gelegene behaußung Verfüget, um daselbst über gedachte Credit: Massam ein ordentliches Inventarium zu dressiren (…) auch nach dem sowohl die Bozonische Frau Wittib Maria Salome gebohrne Hügenellin, ingleichem Johann Daniel Botzon der ledige älteste Sohn, Johann Jacob Botzon der mitlere Sohn und deßen Ehefrau Maria Salome gebohrne Geÿmüllerin, beÿständlich H. Abraham Enderlin des burgers und Klein Uhrenmachers alhier als ihres geschwornen Vogts, Jgfr. Maria Salome die ältere Tochter, Johann Friderich Botzon der jüngere Sohn, und Maria Elisabeth Botzonin die jüngere Tochter, deren diese dreÿ letztere mit H. Johann Daniel Storr Jurium Candidato verbeÿstandet, ingleichen Frantz Salomon Gillfeld Von Altzeÿ gebürtig, der dißortige bisherige Handelsbediente, wie auch Elisabeth Studerin, von Dießbach im berner Gebiet, und Elisabeth Rehmin, von Gerstheim gebürtig, beede Dienstmagd, über den gewohnlichen Articul des aufrichtigen äugens und Zeigens die handtreu ane Aÿdestatt abgelegt

(f° 19) Copia weiland Jungfrauen Mariæ Salome Bozonin aufgerichteten Testamenti nuncupativi – die Viel Ehren und tugendsahme Jungfrau Maria Salome Bozonin, weiland H. Johann Jacob Bozons gewesenen seidenhändlers und burgers alhier nachgelaßene Jungfer Tochter, welche Wie in einer alhier unter der grosen Gewerbslauben liegenden deroselben Vätterlich Bozonischen behaußung deren eine Stiege hoch befindlichen Nebens Stube Cammer, mit denen Fenster auf die Gaß aussehend, Krancken und schwachen Leibes, (4. setzt sie) zu ihren einigen und rechtsmäßigen Erben, ihre geliebte frau Mutter Frau Mariam Salome Bozonin gebohrne Hugenellin und Zwar allein in dem Pflichttheil, Legitimam genant, das ist in den dritten Theil (…) Und dann in die übrige zween dritte theil ihre leibliche liebe Schwester Jungfer Mariam Elisabetham Bozonin – den 7. jan. 1771, Frantz Heinrich Dautel, Notarius
(f° 20) Copia Johann Jacob Botzon des Sohns et uxoris Ehe Contractus. (…) den 15. Juny 1769, Hans Georg Oberriedt, Kaÿs. Geschw. Notarius und burger zu Baßel
(f° 41) Eigenthum ane einer behausung in der Bozonischen Kinder vätterliche Verlaßenschafft gehörig. Nemlich eine behaußung, Hof und Hoffstatt, samt allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg ane der grosen Gewerbslaub gegen End nach dem Baarfüßer Platz zu, einseit neben Sr Marcelin Caire dem Tabackhändler, anderseit neben H. Joh: Jacob Theur Kauf dem Föchhändler, hinten auff H. N. Peters, den Caffesieder, stossend, davon man hiesiger löbl. Statt Pfenningthurn alljährlich auf Michaelis wegen dem zu dieser behaußung gehörigen bogen, 5. lb. 10. ß d ane Allmend Zinns zu entrichten pflichtig, sonsten aber ist dieselbe gegebenem bericht nach außer denen darauff hafftenden und hernach eingetragenen passiv: Capitalien freÿ, ledig und eigen, auch wie dieselbe hier in Außwurf gebracht um denjenigen Preiß wie solche beÿ gegenwärtigen Inventarium durch H. bau Inspectorem Wörner und H. Werckmeister Huber vermög Abschatzungs zeduls de dato 29. Januarii 1771. dem jetzigen wahren werth nach angeschlagen worden, nemlich vor 16.000 fl. oder 8000 lb. Über diese behaußung sollen nach Maaßgab des Vätterlichen Verlaßenschafft Inv. de Anno 1763. besagen 6. unterschideliche Pergamentene alte Kauffbrief, und 2. alte abgelößte Zins brief verschiedenen Datis. Weiter über einem Vierten theil davon meldet eine teutsche papÿrene Verschreibung in allhiesiger C. C. stub gefertiget dedato 11. Sept: 1694. So dann über die Helffte des Haußes ein alter teutscher pergamentener Kauffbrief datirt den 13. January 1707. Samtliche in Massa vorgefundene Titres seind in einem Fascicul zusammen gebunden.
Nota. Betreffend Vorbeschriebene behausung, welche nach Maaßgaab des vorallegirten Vättel. Verl. Inventarii in der Kinder und Erben unveränderter Nahrung gehörig wäre, ist solche damalen nach derer nemlichen vorbenamsten HH. æstimatorum Abschatzung de dato 17. Julÿ 1763. mehr nicht als 2500. lb d werth erachtet worden, bald nach dem Vätterlichen todfall aber haben die Wittib und Kinder Vieles darinnen Verbauen und ameliorirt, mithin auch ein ansehnliches Geld dazu verwendet, so daß sie heutzutag auf obigen werth der 8000 lb gestiegen ist, weilen man aber dermalen die eigentlichen Ertrag derer bau-Unkosten nicht auskundschafften, auch noch zur zeit nicht wissen Können ob denen disseitigen Kindern etwas Vor Vätterlich Guth außfallen werde oder nicht, als hat man in deßen ohnnachtheilig und mit Vorbehalt allerseitiger Rechten obigen Anschlag der 8000 lb d. für Voll in Außwurff gebracht, übrigens aber die Sache bis zu gerichtlicher Decision ratione derer Kinder formirender Anforderung ausgesetzt.
– Abschatzung Vom 29.ten Jenner 1771. Auff begehren Herren Joh: Filib Graffenauer Sindicus Mase ist eine behausung alhir in der Statt Strasburg under der grose gewerbs laub gelegen Einseits Neben Marsele gere anderseits Neben H. Deirr Kauff und hienden auff H. petterus dem Caffesieder Stosent gelegen solche behausung besteht in einem Laden und Laden Stuben Ferner in ettliche Stuben Kammer und Kichen Dar Iber seindt die dach Stühl mit breitziglein belegt, hat auch ein Gewelbten Keller hoff und brunen. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschworner Werck Meister nach Vorhero Geschehener besichtigung mit aller jhrer Gerechtigkeit dem Jetzigem wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Umb, Sechs Zehen Thausent Gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
Ergäntzung Fr: Botzonin geb. Geÿmüllerin prætendirt unveränderten Vermögens, 916 lb
(f° 58) Bericht. (…) die hinterbliebene Wb. und respê Mutter nebst beeden älteren Söhnen, außschlüsßig Joh: Friderich Botzon, des jüngern Sohns, als welcher damalen von hier abwesend und mehr nicht als etwa 22 Jahr alt mithin noch nicht Völlig majorennis gewesen, die vätterlich Handlung gemeinschaftlich, jedoch ohne Errichtung eines formlich schrifftlichen Societæt Contractus fortgeführet, und bis dato continuirt haben, er der mitlere Sohn im Jahr 1769. als er sich in die Ehe begeben, nebst solcher würcklich mit seiner Mutter und ältern bruder existirenden Gemeinschafft annoch für sich aparte eine Privat handlung, woran sonst niemand participiret, noch damit associrt ist, auffgerichtet und angefangen, auch solche bis dato, nebst obiger Societæt für sich allein fortgeführt haben mithin dieses sein Particular Commerce nicht mit gesagter societæts Handlung noch diese mit jenem zu meliren, sondern in gegenwärtigem Inventario jedes Gewerb seiner beschaffenteit tam active quam passive besonders Zu beschrieben seÿe (…)
(f° 64-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, die Annotation Johann Jacob Bozon des mitlern dißeitigen Sohns Ehefraun Maria Salome gebohrne Geÿmüllerin prætendirt unveränderten Vermögens, Sa. Hausraths 269 lb, Sa. Silbers 24, Sa. Goldener Ring 99, Sa. baarschafft 3, Sa. Schuld 500, Sa. Ergäntzung rest 914, Summa summarum 1811 lb
Solchemnach wird auch Zue Beschreibung derer Credit-Massen geschritten, Johann Jacob Bozon des mitlern verheuratheten Sohns angegeben und vorgefundene besondere Nahrung, hausrath 70, Waaren 3309, Chaise und Pferdgeschirrr 27, Silbergeschirr 18, goldene Uhr 21, baarschafft 3, Schulden 118, Summa summarum 3567 lb, Schulden aus der Massa 14.480 lb, In Compensatione 10.912 lb
die Description der Bozonischen Wittib und Zween ältere Söhnen gemeinschafftlicher Nahrung, hausrath 855, Waaren 2132, lährer faß 12, Silber und Geschmeids 121, goldenen Rings 9, baarschafft 8, Eigenthums ane einer in die Bozonische vätterl. Verlassenschafft gehörigen behaußung 8000, Sa. Schulden 110, Summa summarum 11.250 lb – Schulden 15.995 lb, compensando 4747
So äußert sich endlich ein Passiv-recess von 15.589 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in die Bozonische Vätterliche Verlaßenschafft zugeltend 430 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in der Bozonischen Wittib und Söhnen Massam gehörig 624 lb

L’inventaire ci-dessus est rectifié six mois plus tard après que la maison a trouvé acquéreur

1771 (11.6.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 582) n° 209
Revisions: und Distractions Register In Sachen sowohl Weiland H. Johann Jacob Bozon, des gewesenen Seidenhändlers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib und Söhnen gemeinschafftliches Credit: Geschäfft als auch Johann Jacob Bozon, des geheuratheten mitlern Sohns besonders Falliment betreffend, auffgerichtet Anno 1771.
(f° 44) Die Behaußung betreffend. In den 1770.ten Jahr Dienstag den 11. Juny Nachmittags um Zwei Uhr, in Sachen sowol weiland Joh: Jacob Botzon, des gew. burgers und Seidenhändlers alhier zu Straßburg hinterbliebener Wb. und Söhnen gemeinschaftliches Credit geschäfft als auch Joh: Jacob Bozon, des mitlern, nunmehr abwesendn geheuratheten Sohns besonders Falliment betreffend Zufolg Erkantnus E. E. Grosen Raths dedato 22. Aprilis jüngstn wie auch des von seiten derer mehreren dießeitiger Schuldglaubigeren Sub dato 11. Martÿ dicti Anni errichtet: und unterschriebenenen, sofort bei Edelgesagtem Grosen Rath am 6. erwehnten Monats Aprilis salvo jure tertii confirmirt und homologirten nachgehends in mein des unterschriebenen Notarÿ Schreibstub am 18. ejusdem deponirten Actus deliberationis, haben sich Hr Lt. Joh: Philipp Gaffenauer Procurator Vicarius, nebst sein dem unterschriebenen Zu diesem Geschäfft adhibirten offenbaren geschwornen Notario und H. Joh: Georg Stoltz, dem beeidigten Inventir: Käufler, in die hernach beschriebene behaußung verfüget, alwo nach bereits theils durch das Wochenblättel und sonst gewohnliche affiches, auch Zum theil durch den Ausrufer gethaner Publicationen, man Zur offentlichen Versteigerung der in dem Botzonischer Väterl. Verlaßenschafft Inventario von gegenwärtigen Jahr also beschrienenen behaußung, Hoff, Hoffstatt, samt allen deren Gebaüden, Begriffen, Weiten, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Grosen Gewerbslaub gegen End nach dem Baarfüserplatz Zu, einseit neben St Marcelain Caire, dem Tabackhändler, anderseit neben H. Joh: Jacob Theurkauf dem Föchhändler hinten auf H. Joh: Jost Peters dem Caffesieder stosend, davon man hies. löbl. Stadt Pfenningthurn all jährlich auf Michaelis wegen dem Zu dieser behausung gehörigen bogen, 5 pfund Zehen Schilling ane Allmend Zinnß Zu entrichten pflichtig, sonsten aber auser 450. Goldgulden, so man in Zween Artickuln dem hies. löblichen Stifft Waisenhaus ane Haupt gut schuldig ist, und welche seither bis Michaelis 1770. jährlich mit 2 pfund 8 Schilling verzinßet worden, nebst übrigen darauf hafftenden Passiv: Capitalien frei, ledig und eigen, unter nachfolgenden von seiten obberichteten H. Syndici Massæ un derer hernach unterschriebener Mit Creditorum stipulirten bedingnußen geschritten alß 1° (…)ausgeruffen 16.000 gulden (…)
Montags den 5. Augusti dicti anni (…) ausgeruffen word. vor 12.000 Gulden. Darauf wurde gebotten von Herrn Johann Daniel von Zabern dem hiesigen burger und Seiden Knöpffmacher

Les créanciers de feu Jean Jacques Botzon exposent la maison aux enchères successivement au prix de 8 000, 7 500, 7 000 livres puis à la mise inférieure de 6 000 livres. Le boutonnier en soie Jean Daniel von Zabern s’en rend alors acquéreur

1771 (5.8.), cote 94 Z 68 (pièces produites à la Chambre des Contrats)
Extractus Aus dem in Sachen sowol weiland Herrn Johann Jacob Botzon, des geweßenen burgers und Seidenhändlers aljier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib und Söhnen gemeinschaftliche Credit Geschäfft, als auch Johann Jacob Botzon, des geheürathetet mitlern Sohns besonderes Falliment betreffend, durch mich unterschriebenen geschwornen Notarium im Jahr 1771. auffgerichteten Revisions und Distractions Register.
Die Behaußung betreffend. In dem 1771. Jahr Dienstag den 11 Junÿ Nachmittags um Zwei Uhr in Sachen sowol weiland H. Johann Jacob Botzon des gewesenen burgers und Seidenhändlers alhier zu Straßburg hinterbliebener Wittib und Söhnen gemeinschaftliches Credit Geschäfft, als auch Johann Jacob Botzon des mitlern nunmehr abwesendnen geheuratheten Sohns besonderes Falliment betreffend, Zufolg Eines Ehrsamen Großen Raths dedato 22. Aprilis jüngst wie auch des von seiten derer mehrern diesseitigen Schuldgläubigeren sub dato 11. Martÿ dicti anni errichtet und unterschrieben (…) actus Deliberationis (…)

Zur öffentlichen Versteigerung der in dem Botzonischen vätterlichen Verlaßenschaffts Inventario dedato 25.sten July Anno 1763. folio 41. facie 1. & Sequentibus ingleichem in dem Falliments Inventario von gegenwärtigem Jahr also beschriebenen behaußung, Hoff und Hoffstatt, samt allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg ane der Grosen Gewerbslaub gegen End nach dem Baarfüßer Platz zu, einseit neben Sieur Marcelain Caire dem Tabackhändler, anderseit neben Herrn Johann Jacob Theurkauf dem Föchhändler, hinten auff Herrn Johann Jost Peters den Caffesieder stssend, davon man hiesiger löblicher Statt Pfenningthurn alljährlich auf Michaelis wegen dem zu dieser behaußung gehörigen bogen, 5. Pfund 10. Schilling ane Allmend Zinns zu entrichten pflichtig, sonsten aber auser 1450 Goldgulden so man un Zween Artickuln dem hiesigen Löblichen Stifft Weisenhauß ane Hauptgut schuldig ist, nebst übrigen darauff hafftenden Passiv: Capitalien frei, ledig und eigen, unter nachfolgenden von seiten obberuheten Herrn Syndici Massæ und derer hernach unterschriebener Mit Creditoum stipulirten bedingnußen geschritten als (…)
ausgerufen vor 16.000 fl. Weilen nun niemand zugegen geweßenn der einige mise gethan hätte und darüber das dritte und letzte Lichtlein erlöschen (…)
Dienstag den 18. ejusdem mensis anni (…) ausgerufen vor und um 15.000 fl. Da nun auch dermalen das diritte Lichtlein erloschen ohne daß ein einiges Gebot gefallen (…)
Dienstag den 25. vorgedachten Monats und Jahrs i (…) ausgerufen vor und um 14.000 fl. Weilen dann auch dieses mal das dritte und letzte Lichtlein erlöschen und keine mise gethan worden, mithin auch diese dritte Versteigerung unfruchtbar abgeloffen, als hat man den Verkauf dieses immobilis bis auf anderwärtig Zu bestimmende Zeit suspendirt. – Philipp Jacob Greis, Notarius juratus
Montags den 22. July dicti Anni (…) vor 12.000 Gulden unter denen nemlichen Bedingnußen wie oben angemerckt, ausgerufen, auch als dann dem letzt und meistbietenden Steigerer wann auch nur eine einige mise fiele, sotane behaußung cum appertinentiis umb das letzt und meistgethane Gebot definitive Zugeschrieben werden
Montags den 5. Augusti Anni (…) ausgerufen vor und um 12.000 fl. Darauf wurde gebotten Von Herrn Johann Daniel von Zabern dem hiesigen burger und Seiden Knöpffmacher 12.010 fl.
Copia Des in vorherigen Procès verbaux allegirten Actus Deliberationis und Eines Ehrsamen Grosen Raths Erkantnussen

L’adjudication ci-dessus correspond à l’acte de vente passé à la Chambre des contrats au profit de Jean Daniel von Zabern et de sa femme Marie Dorothée Glocke

1771 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 442
H. Philipp Graffenauer E. E. Großen raths procurator vicarius alß sowohl weÿl. Joseph Jacob Botzon gewesten seidenhändlers hinterlassenen wittib und söhnen gemeinschafftlich credit geschäfft als auch Johann Jacob Botzen des geheurateten mittleren sohns bestandenes falliment betreffend von deren massen creditorum ernannten gerichtlicher syndicus
in gegensein H. Johann Daniel von Zabern des seidenhändlers und Mariæ Dorotheæ geb. Glocke
die in der Botzonischen massam gehörige behausung, gomp bronnen, hoff, hoffstatt mit denen allen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der großen gewerbslaub gegen end nach dem Baarfußerplatz zu, einseit neben St. Marcelain Caire dem tabackhändler, anderseit neben H. Johann Jacob Theurkauff dem föchhändler hinten auff H. Johann Jost Peters dem caffésieder – d. löbl: Stadt Pfenning Thurn auf Michaelis wegen dem zu dieser behausung gehörigen bogen 5 pfund 10 ß Allmend zinß – um 450, 1500, 850 pfund capitalien verhafftet, geschehen um 2828 pfund

Fils de batelier, Jean Daniel von Zabern épouse en 1749 Dorothée Glocke, fille du fourreur Geoffroi Glocke : contrat de mariage, célébration. Les parents de la future épouse assurent aux nouveaux mariés l’habitation dans leur maison aux Grandes Arcades
1749 (7.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 240
Eheberedung – zwischen dem wohl Ehengachtbaren Herrn Johann Daniel von Zabern dem ledigen Knopffmachern, des Wohl Ehren und wohlvorgeachten Herrn Johann Daniel von Zabern, des schiffmanns, vnd der Viel Ehren; und tugendbegabten Frauen Catharinæ gebohrner Diemerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg erzeugtem Sohn, als dem herrn Hochzeitern ane Einem,
So dann der Viel Ehren: und Tugendgezierten Jungfrauen Dorothea Glockin, S. T. Herrn Gottfried Glocke, vornehmen Föchhändlers und E. E. großen Raths alten wolverdienten beÿsitzers und Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Leopardin, beeder Ehepersonen und gleichmäßiger burger allhier ehelich erzeugter Tochter als der Jungfer hochzeiterin

Endlichen und Vor das Achte, wollen die beede der Jungfer braut geerte Eltern ferner zu einem behuff Jeder beeden verlobten Personen fortkommens ihnen beeden hochzeitsleuthe hiemit in ihrer Eigenthümlichen unter der Großen Gewerbslauben einseit neben Herrn Birren, dem handelsmann und anderseit neben derzeit Herrn Kratzen dem Factor Rinckischer Landkutschen ehevögtllicher weiß liegenden behausung, nachbenande wohnung, als unden an dem Eingang des hauses lincker hand einen platz zum feÿl haben, im zweÿten stock eine Stiegenhoch die fordere Stub, Stub Cammer, Küchen und Haußöhren, ferner im vierten stock Eine große Cammer und darüber die Cammer fornen heraus und beÿ und neben der benanden großen Cammer unter der Stiegen, Platz zum holtz zu legen, und dem kleinen Keller im Hoff und zwar als lang dieße ihre tochter die Hochzeiterin obgleich sie beede Elteren nach Gottes willen in zwischen versterben solten im leben seyn werde, gegen Jährlich richtig und ohne Costen und schaden Zubezahlen habenden 60 gulden haußzinnß
So geschehen allhier zu Straßburg auff montag den 7. tag Julÿ Anno 1749

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 194-v, n° 16)
1749. Mittw. d. 20. Aug. wurd. nach 2 mahl. ordentl. proclamation copulirt H. Joh: Daniel von Zabern, lediger Knöpffmacher u. burger h. l. Hrn Joh: Daniel von Zabern, schiffmanns u. b. h. l. ehel. sohn und Jgfr. Maria Dorothea Hn Gottfried Klocke Vöghändlers u. b. h. l. a. E. E. Großen Raths gew. beÿsitzers ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Daniel von Zabern als hochzeiter, Maria Dorothea Klockin als hochzeiterin (i 199) – Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 162-v)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1 306 livres, ceux de la femme à 480 livres
1749 (30.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 251) n° 397
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Herr Johann Daniel von Zabern, der Knöpffmacher und die Ehren und tugendsame frau Maria Dorothea gebohrne Glockin, beede Ehepersonen und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, auch sich in crafft der mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 4° sich vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag den 30.ten aug. Anno 1749.

In einer allhier Zu Straßburg unter der großen Gewerbslaub liegenden der Ehefr. geliebten Eltern Zugehörden behaußung folgender maßen sich befunden
Abzug dießes Inventar Illatorum, Haußrath so der Ehemann in die Ehe gebracht 24, Waar v. Werckzeug Zum Knöpffmacher profession gehörig 297, Silber geschirr und dergleichen Geschmeids 34, baarschafft 16, Summa summarum 372 lb – Schulden 156, Nach Abzug deren 215 lb Wann nun dazugelegt wird die haussteuren dem Ehemann vi pactorum dotalis die helffte gebührig und antrifft 34 lb, des Ehemanns ges. Vermögen 280 lb
der Ehefrau in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 102, Sa. Silber geschirr und dergleichen Geschmeids 26, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 44, Sa. baarschafft 273, Summa summarum 446 lb – dazugelegt deroselben ane denen haussteuren gebührige antheil, 34 lb, der Ehefr. sambl. Nahrung 480 lb

Marie Dorothée Glock meurt en avril 1779 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison au Grandes Arcades 1 500 livres et l’auberge au Schnockenloch 2 500 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 450 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 5 067 livres, le passif à 9 898 livres. Les titres cités à l’appui de la propriété n’ont pas tous trait à la présente maison mais à celle sise à l’angle nord de la ruelle des Dominicains (actuel n° 39) qui avait aussi appartenu à Daniel Ackermann

1779 (16.6.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 600) n° 341
Inventarium über Weiland Fraun Maria Dorothea von Zabern geborner Klock, des H. Joh. Daniel von Zabern, Knopfmachers, Seidenhändlers und burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin, Verlaßenschaft, aufgerichtet a° 1779 – nach ihrem den 5. Aprill dieses Jahrs aus dießer Welt genommenen seligen Abschied Zurückgelaßen hat (…) So geschehen und angefangen in Straßburg in hernach inventirter an der grosen Gewerbslaube gelegene Sterbbehausung auf Mittwoch den 16. Junius vormittag in den Jahr nach Christi Geburt 1779.
Benennung der Erben. Die Verstorbene hat ohntestirt Zu Erben hinterlaßen, wie folgt. 1. H. Joh. Daniel von Zabern, Mitglied des geistlichen Seminarii, anwesend, 2. Joh. Heinrich von Zabern, den gegenwärtigen Knopfmacher gesell, diese bede Vollkommen großjährig, 3. Philipp Jacob von Zabern, den dermal zu Paris arbeitenden und nach hiesigen Stadtrechten großjährigen Schneidergesell, 4. Christian Ludwig von Zabern, welcher in Erlernung der Wirtei begriffen, So dann 5. Joh. Jacob, den Knopffmacher-Lehrjung ([in margine :] so d. 28. Martii 1780 ertrunken), dieser beden jüngsten Söhne geordneter und in Pflichten genommenen Vormund ist des wittwers Bruder H. Jacob Friedrich von Zabern, hiesiger burger und Glasermeister, welcher seiner Pfleglingen Nutzen sowol, als auch den vor den abwesenden Sohn mit dessen Zween ältisten Brüdern besorgte. Alle fünff der Abgeleibten mit dem jetzigen Wittwer ehelich erzeugte Söhn und Zu fünff gleichlingen Theilen ohntestirt verlaßene Erben

in hienach inventirter ane der grosen Gewerbslaub gelegenen Sterbbehausung
(f° 7) Eigentum an Häusern. (C.) Nämlich 1 Beh. Hoffstatt, Höflein u. Gumpbronn m. all. der: Gebäud., begriffen, Weiten, Zugehörd. u. Rechten, gelegen in hies. Stadt ane der grosen Gewerbslaube, 1. S. neb. H. Marcellin Caire dem hdlsm. 2. s neb. H. Not. Phil. Fried. Heuß ehevögtl. Weise, vornen auf die Allmend straße, hinten auf Joh. Jost Peters, den Kaffesieder, stosend. Von einem zu dieser beh. gezog. 12 schuh breiten u. 21 schuh langen Allmendplatz gibt man am 5. tag neun Gulden und von dem Schwibbogen, so lang derselbe verlehnet seÿn wird, auf eben diesen Termin jeweinen zween Gulden dem hies. Pfgth. an Zins. Sonsten ist dise beh. auser denen hienach eingetr: darauf haftenden Passiv Cap. frei u. eigen, sofort dh. (die Werckmeistere) in den Zu diesort: Concept gelief. Abschatzung Zedel d. 20. Julii 1779. gewürdiget worden um 1500 lb. Vorerwähnte zinse zu 5 p. C° in doppeltem Cap. gerechnet davon abgezogen mit 220, restiren 1280 lb. Wie diese beh. aus Botzon’scher Fall.ts maß erkauft worden, weiset d. f. Perg. ausgef. u. m. der hies. CCSt. aufgedr. Petsch. verw. teutsche Kbr v. 5. 8.br 1771, Worauf der d. 23. Dec. 1771 bei E. E. grosen Raht alh. ergang bescheid angeführt, daß die den Löbl. Stift Weisenhaus schuldigen 450. Goldguld. jeden Zu 2 fl. 1 ß ablösig sind.
Ferner meldet darüb. 7 perg. u. m. hies. St. Ins: verw. teutsche Kfbr. v. 25. febr: 1529, 28. febr. 1532, 25. Aug. 1572, 9. Martii 1574, 1. Aug. 1594, 9. Martii 1636 u. 13. Januarii 1707. Weiter i. perg. teutsch. u. mit des Prediger Ordens alh. anh. Ins. bekräft. Kbr. datirt Zinst. nach Oculi 1523. Noch weiter 1 von Schultheis u. dem Zwölfer gericht d. Stadt Oberkirch ausgef. u. m. der anh. Ins. corrob. perg. teutsch Kbr. gegeben Mont. nach Katarina tag 1537. Ferner 1 weg. dem mit H. Caire gemeinschaftl. Gäbel d. 26. Julii 1602. auf Perg. ausgef. teutscher Hüttenbrief. So dann 2 perg. mit des bischofl. Hofs zu Str. Ins: Verseh. latin: briefe datirt 3 idus Sept. 1518 u. Kalend. April. 1519.
Item ein Wirtshaus samt Bad- u. Seiten-Gebäude, Hofstatt, Stallung, Schopf, 2. Höfen, 2. Gärtl. mit allen übrigen deren Begriffen, Weiten, Zugehörd. u. Gerechtigkeiten vor dem Weisenthurnthor im Schnackenloch oder Schaumanns brüchel (…)
– Abschatzung vom 20.t jullÿ 1779. Auf begeren Herr Danjel Von Zabern dem seiden Knopfmacher ist Eine behausung alhier in der statt strasburg unter des groß gewerbslaub gelegen, Ein seÿts neben Herr Notarius Heus anderer seÿts neben Monsieur Guerre dem Handelsmann und Hinten auf Herr Peterus dem Caffesieder stoßend gelegen solche behausung bestehet in Einem laden und ladenstube, ferner in dreÿ stuben dreÿ küchen und Etlichen kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch ein gewölbter Keller Hoff und brunen, Vor und um Dreÿ Tausend gulden
Der zweÿte begriff ist auch alhier in der statt strasburg vor dem Weißenthurn thor die gastbehausung Zum schockenloch genannt gelegen, Ein seÿts neben H. Ehrlenholtz dem sattler anderer seÿts neben Herr Profeßor Dreutlinger, und hinten auf das waßer stoßend gelegen, solche gastbehausung bestehet in Einer gaststube ferner in 6 Etliche fransösische Cammin Kammeren Zweÿ stuben Zweÿ Kuchen und Verschiedene Haus Kammern, ferner befindet sich das badthaus worinnn Ein Kößel und Zwölf Zinnene badtbütten ferner befindet sich Eine stallung und holtz schopff darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel beleget, hat auch Ein getremter Keller hoff und brunen, Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschworenen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Fünff Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner Wkmr
(f° 11) Ergäntzung der Erben abgegangenen unveränderten mütterlichen Guts. denenselben sind nach Anleitung des durch oftgedachtem H. Not. Dautel d. 30. Aug. a° 1749. auffgerichteten Ehe inventarii Zu ersetzen
(f° 2) Abschrift der (…) den 7. Julii 1749. vor H. Not. Frantz Heinrich Dautel auffgerichteten Eheberedung
Der Kinder und Erben unveränderten mütterlichen Guts, Sa. hausrats 79, Sa. Silbers u. dgl. Geschmeids 9, Sa. gold. Ring u. dgl. Geschmeids 14, Sa. der Schuld 75, Sa. Ergäntzung (1182, Abzug 44, Rest) 1143, Summa summarum 1321 lb
Diesemnach wird alles übrige Vermögen unter dem Titel, so des Wittwers unverändert und teilbar, verzeichnet, Sa. hausraths 128, Sa. waaren 728, Sa. gemachter Arbeit 144, Sa. Werckzeugs 8, Sa. leerer Fäßer 4, Sa. Silbers 4, Sa. baarschaft 300, Sa. Eigentum an Häußern 3730, Sa. guter Activschulden 19, Summa summarum 5067 lb – (f° 16-a) Schulden 9898, In Vergleichung, schulden last 4830 lb
Allein um Erkundigung der Stall summ willen sonsten ohnnachteiliger massen dagegen gehalten würde, so erhellet daß auch dieses deßfalls nicht hinlänglich seÿe, Mitin überhaupt mehr Schulden als Vermögen dem Stalltax nach Vorhanden seÿen 3509. lb
Zweiffelhafte schulden in des wittwers unverändert und die teilbare Verlaßenschaft zu bezalen 143 – Summarische Berechnung
Patengeld, Philipp Jacob d. 20. feb. 1758 getauft, Christian Ludwig d. 10. Nov. 1760, Johann Jacob d. 25. Julÿ 1765
Copia der Eheberedung (…) Frantz Heinrich Dautel

Jean Daniel von Zabern loue une partie de la maison au marchand Jean Frédéric Botzon (qui figure sur la liste des habitants de 1789)

1781 (22.3.), Not. Laquiante (6 E 41, 1080) n° 50
H. Johann Daniel von Zabern seidenknopffmacher, auff 6 nacheinander folgenden jahren so auf künfftigen Johanni ihren angang nehmen
H Johann Friedrich Botzon dem burger und handelsmann daselbst
in der H. Verlehner zuständig unter der großen gewerbsbaub einseit neben H. Caire 2 seits neben H. Mentzer dem Kirschner gelegenen behausung, den großen Laden sambt dem Comptoir im Ersten Stock die stub, stubkammer und Kuchen im vierten stock im vorter hauß eine grose Kammer im hintern hauß die Stub samt einer Kammer über der stub, Ein verschlagener Keller wie auch platz für 3 bis 4 futher holtz zu legen – um einen jährlichen Zinß nemlich 600 livres

Jean Daniel von Zabern se remarie en 1790 à l’âge de 66 ans avec Anne Marx, fille d’un cultivateur de Lingolsheim âgée de 37 ans : contrat de mariage célébration
1790 (19.7.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 326
(Eheberedung) Herr Johann Daniel von Zabern, Knöpffmacher Wittwer und burger alhier als Hochzeiter an einem Teil
So dann Anna Marxin, des Johann Marx, Ackersmanns und burgers in Lingolsheim Landspergischer Herrschafft in erster Ehe mit weiland Anna gebohrner Zimmerin erzeugte älteste anjetzt mehrjährige Tochter als Hochzeiterin beiständlich Johann Georg Griesbach des Umbgeldts botts und burgers alhier ane dem anden Theil
Straßburg den 19. Julii anno 1790. [unterzeichnet] Johann Daniel Von Zabern als brautigam, m der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 6 n° 5)
Im Jahr 1790. Mittwochs den 21. Julii Morgens um Sechs Unr wurden nachdem sie Sonntags vorher auf obrigkeitliche Erlaubnus beÿ uns und Zu S. Wilhelm zum ersten und Zweÿtenmal Zugleich ausgerufen worden, ehelich eingesegnet H. Johann Daniel Von Zabern, Verwittibter Knopf und Seidenhändler und burger allhier, sechs und sechzig Jahren alt und Jgf. Anna Marxin, Johannes Marx burgers in Lingolsheim mit weÿl. Frau Anna Maria gebohrner Zimmerin ehelich erzeugte Tochter sieben und dreÿßig Jahe alt, dieser Trauung haben beÿgewohnt 1) H Johann Heinrich von Zabern, Waßer bestätter im Kaufhauß und burger allhier, 2) H. Carl Wilhelm von Zabern, Schiffer und burger allhier, Zween brüder des Hochzeiters (…) [unterzeichnet] Johann Daniel von Zabern als hochzeiter, + ist das Zeichen der Braut (i 45)

Etat des biens qui appartiennent à Jean Henri von Zabern, boutonnier mort célibataire à Amsterdam en 1793, en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs, enfants de Jean Daniel von Zabern, de sa première femme Marie Dorothée Glock et de sa deuxième femme Anne Marie Marx

1804 (19 pluvose 12), Strasbourg 12 (4), Not. Wengler n° 704
Liquidation – (Annexé, acte Saltzmann du 30 thermidor IV) Persönlich eschienen die bürger Johann Daniel von Zabern Pfarrer der Evangelischen Gemeinde zu Wittenweÿer, Philipp Jacob von Zabern Schneider allhier, Johann Heinrich von Zabern Waßerbestätter hieselbst ernannten Curator Christian Ludwig von Zabern des ledigen Wirths Kellers deßen aufenthalt, und ob er noch beÿ leben seie oder nicht seit dem Jahr 1786 hierorts unbekannt und erwälter theilvogt, Maria Salome von Zabern so ungefähr 5 Jahr alt, alle vier geschwisterde wovon die dreÿ erstere des Johann Daniel von Zabern Knopffmachers in erster Ehe mit weÿl. Fraun Maria Dorothea geb. Klock, leztere aber in zwoter Ehe mit Fr. Anna Maria geb. Marx erzeugt worden, diese haben angezeigt daß deren bruder Johann Heinrich von Zabern lediger knopffmacher am 21. Junius 1793 alten Kalenders in Amsterdam mit todt abgegangen und deßen dorten hinterlassenen vermögen einige zeit hernach nämlich im Monat aug. 1795 übermacht worden
activ verlassenschafft 3616 livres, kosten 93 livres. verbleibt 3523 livres

Le boutonnier Jean Daniel von Zabern vend la maison 8 000 livres au pelletier Jean Frédéric Theurkauff

1785 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 104-v
H. Johann Daniel von Zabern der seidenknopffmacher
in gegensein H. Johann Friedrich Theurkauff des vöchhändlers
eine behausung, hoff, hoffstatt, gumpbronnen, mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten an dem Großen gewerbslaub gegen end auf dem Baarfüßerplatz, einseit neben Sr Marcelin Maire dem tabackhändler anderseit neben H. Daniel Mentzer dem vöchhändler hinten auff H. Johann Jost Peters dem caffesieder – davon gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn auf Michaelis wegen denen zu dießer behausung gehörigen bögen 5 pf. 15 sch. oder 11 gulden ane allmend zinß – um 15.000 gulden

Fils de pelletier, Jean Frédéric Theurkauff épouse en 1773 Marie Salomé Redslob, fille du passementier Jean Michel Redslob : contrat de mariage, célébration
1773 (8.7.), Not. Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 626) n° 49
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehren und vorgeachte Herr Johann Friderich Theurkauff, leediger Föchhändler, weÿland herrn Johann Friderich Theurkauffs geweßenen Föchhändlers und burgers alhier mit auch weÿland Frauen Mariæ Salome gebohrner Bruderin ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam ane einem,
So dann die Ehren und tugendbegabte Jungfrau Maria Salome Redslobin, herrn Johann Michael Redslob, des Paßmentirers Seidenhändlers und burgers alhier mit Frauen Maria Salome gebohrner Baumin ehelich erzeugte tochter, als Jungfer hochzeiterin am andern theil
so geschehen Straßburg auf Donnerstag den 8. Julii Anno 1773 [unterzeichnet] Johann Friderich Theur Kauff als Hochzeitter, Maria Salome Redslobin als braut

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 188)
In dießem 1773. Jahr sind nach Zweÿmal nach einander hannßer offe,tl. Dom: X & XI. Trinit. proclamation Dienst. d. 24. Aug. morgens nach der Bettags predigt Zur ehe eingesegnet worden Johann Fridrich Theur Kauff der ledige burger und feghändler alhier weÿl. Johann Friderich Theur Kauffs geweß. burgers und feghändlers alhie hinderlaßener ehel. Sohn mit Jungfr. Maria Salome Redslobin H. Johann Michael Redslob burgers Paßmentirers und seidenhädlers alhie ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Friedrich Theur Kauff als brautigam, Maria Salome Redslobin als braut (i 192)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location aux Grandes Arcades. Ceux du mari qui est propriétaire d’une partie de maison Grande rue de la Grange s’élèvent à 447 livres, ceux de la femme à 948 livres
1773 (3.9.), Not. Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 624) n° 89
Inventarium über des Hoch Ehren Großachtbaren Herrn Johann Friedrich Theur Kauffs, des föchhändlers und der Viel Ehren und Tugendbegabten frauen Mariæ Salome Theur Kauffin gebohrner Redslobin, beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet anno 1773. – und sich vermög vor mir dem unterschriebenen Notario errichteter Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in der königlichen Stadt Straßburg in fernerem gegenseÿn herrn Johann Michael Redslob des Paßmentirers Siedenhändlers und burgers alhier der Ehefrauen herrn Vaters und erbettenen beÿstands auf Freÿtags den 3. Septembris anno 1773.

Antheil ane einer behaußung (H.) ane der großen Stadelgaß (…)
In einer alhier Zu Straßburg ane der großen gewerbslaub gelegenen nicht hiehero gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehehern ohnverändertes Vermögen, Sa. haußraths 13, Sa. Silbers 37, Sa. goldener Ring 6, Sa. baarschafft 500, Sa. Antheil ane einer behausung o, Summa summarum 556 lb – Schulden 200, In Vergleichung 356 lb – Darzugelegt deßen helfte ane denen haussteuren 90 lb, des Eheherrn unverändertes Vermögens mit ausnahm des haußantheils 447 lb
So dann wird auch der Ehefrauen eigenthümliche Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 210, Sa. Silbers 37, Sa. goldener Ring und geschmeuids 79, Sa. der baarschafft 531, Summa summarum 858 lb – Darzugelegt die ihro gebührige helfte ane denen haussteuren 90 lb, der Ehefrauen samtlichen in die Ehe gebrachtes Vermögen 948 lb

Marie Salomé Redslob meurt en 1783 en délaissant quatre enfants. La masse propre au veuf s’élève à 649 livres, celle des héritiers à 858 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 426 livres, le passif à 2 277 livres

1783 (3.6.), Not. Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 625) n° 123
Inventarium über Weÿland der Wohl Edlen, viel Ehr und tugendbegabten Frauen Mariä Salome Theurkauffin gebohrner Redslobin, des hoch Ehren und großachtbaren Herrn Johann Friedrich Theurkauff, Föchhändlers und burgers alhier Zu Straßburg geweßener Ehegattin nun seel: Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1783 – nach ihrem den 5. Aprilis dieses lauffenden 1783. Jahrs beschehenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen – So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 3. Junii Anno 1783.
Die Verstorbene seel. hab ab intestato Zu Erben Verlaßenwie folgt. 1. Louisam Salomeam, so ohngefehr 8. Jahr alt, 2. Margaretham Fridericam, so gegen 6 Jahr alt, 3. Carolinam, so bald 4 Jahr alt und 4. Carl Friderich, so 18. Wochen alt, Alle Vier der Verstorbenen seel mit Eingangs gemeldtem hinterbliebenen Herrn Wittiber ehel. erzeugte Kinder und Erben Zu Vier gleichen Antheilen. In deren ahmen Herr Johann Michael Redslob der Paßmentirer, Seidenhändler und burger alhier dero herr Großvater, als derselben geordnet und geschworenen Vogts dem geschäfft in Person abgewartet.

In einer alhier Zu Straßburg ane der großen Gewerbslaub gelegenen, nicht in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung ist befunden worden wie folgt.
Ergäntzung des Herrn Wittibers wehrender Ehe abgegangnenen unveränderten Guths. Zufolg Inventarii Illatorum durch mich den unterschriebenen Notarium in anno 1773. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Des Herrn Wittibers unverändertes Guth. Sa. haußraths 3, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 4, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Ergäntzung 714, Summa summarum 724 lb – Schuld 75, In Vergleichung 649 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 94, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 4, Sa. Goldener Ring und geschmeids 20, Sa. Schulden 75, Sa. Ergäntzung 662, Summa summarum 858 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbare Guth beschreiben, Sa. haußraths 94, Sa. Wein und Faß 185, Sa. Werckzeugs und Waaren Zum Kürschner handwerck und beltz handel gehörig 1498, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 40, Sa. Goldes und geschmeids 24, Sa. Schulden 459, Sa. baarschafft 125, Summa summarum 2426 lb – Schulden 2277 lb, Detrahendo 149 lb
Beschluß und Verstallungs Summa 1656 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 4 400 florins
1783, Livres de la Taille (VII 1180) f° 331-v
(Kürschner F. N° 5663) Weÿl. Fr. Mariä Salome gebohrner Redslobin H. Joh: Friderich Theurkauf, des Föchhändlers und burgers alhier gewesener Ehefrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Grauel.
Conclus. fin: Invent: ist fol. 89., 1656 lb 19 ß 6 d davon gehet ab wegen denen darunter begriffenen und nicht genoßenen Activ: Schulden 459 lb 5 ß d vor, bleibt 1197 lb 14 ß 6 d die machen 2400. fl. verstalte 1900. lb also Zu wenig 500. fl.
Wovon Nachtrag 6 Jahr in duplo à 1 lb 10 ß d, 9
und Vier Jahr in simplo à 15 ß, 3
Ext. kein Stallgelt
Gebott 2 ß 6
Abhandlung, 2 lb 12 ß 6 (Zusammen) 14 lb 15 ß
Das simplex nachgelaßen, 3. Restirt 11 lb 16 ß
dt 4. Augusti 1783.

Jean Frédéric Theurkauff se remarie en 1784 avec Marie Elisabeth Schott, fille de sachetier : contrat de mariage, célébration
1784 (19.5.), Not. Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 626) n° 72
(Eheberedung) persönlich erschienen der hoch Ehren und Wohlvorgeachte Herr Johann Friderich Theurkauff, Föchhändler, Wittiber und burger alhier Zu Straßburg als bräutigam ane einem,
So dann die viel Ehren und tugendbegabte Jungfrau Maria Elisabetha Schottin, herrn Wilhelm Heinrich Schott, des Säcklers und burgers alhier, mit Frauen Catharine Salome gebohrner Rempin ehelich erzeugte Tochter als Jungfer hochzeiterin am andern theil
So geschehen Straßburg auf Mittwoch den 19. May Anno 1784. [unterzeichnet] Johann Friderich Theur Kauff als Hochzeiter, Maria Elisabetha Schottin als Braut

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 173-v, n° 11)
1784, Dienstags den 8. Junÿ Nachmittags um 2 Uhr sind, nach zweÿmal beÿ uns und Zu St. Thomæ geschehene Proclamation ehelich eingesegnet worden H. Johann Friederich Theur Kauff, verwittibter burger und Vöghändler allhier, und Jgfr. Maria Elisabetha Schottin Hrn Wilhelm Heinrich Schott, Säcklers und burgers allhier mit Fr. Catharina Salome gebohrner Rempin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Friedrich Theur Kauff als Hochzeiter, Maria Elisabetha Schottin als Braut (i 177)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison. Les apports du mari s’élèvent à 7 492 livres, ceux de la femme à 627 livres
1784 (25.6.), Not. Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 625) n° 129
Inventarium über des Wohl Ehren und Großachtbaren Herrn Johann Friderich Theurkauff, Föchhändlers und der viel Ehr und tugendbegabten Fraun Mariä Elisabethä Theurkauffin gebohrner Schottin, beeder Ehegatten und burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1784. – und vermög vor mir Notario den 19.ten Maÿ jüngst passirter Eheberedung §. 3. vor unverändert vorbehalten haben. – So geschehen alhier Zu Straßburg in fernerer gegenseÿn herrn Wilhelm Heinrich Schott des Säcklers und burgers alhier der Ehefrauen eheleiblichen Vaters und erbettenen beÿsitzers auf Freÿtag den 25. Junÿ 1784.

In einer alhier Zu Straßburg ane der großen Gewerbslaub gelegenen, nicht hiehero gehörigen behausung ist befunden wordn wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögens. Sa. haußraths 551, Sa. Wein und Faß 661, Sa. Werckzeugs und Waaren Zum Kürschner handwerck und beltz handel gehörig 6348, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 175, Sa. goldenen rings und dergleichen Geschmeids 93, Sa. Schulden 3578, Summa summarum 11.408 lb – Schulden 4000 lb, In Vergleichung 7408 lb. Dazugelegt die helffte ane denen haussteuren 84, des Eheherren sambtliche Nahrung 7492 lb
Endlichen wird auch der Ehefrauen eigenthümlichen Guth beschrieben, Sa. haußraths 141, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 31, Sa. goldenen Ring und dergleichen Geschmeids 70, Sa. baarschafft 293, Summa summarum 536 lb – dem beÿzurechnen die helfte an denen haussteuren 84 lb lb – der Ehefrauen gesambtes Vermögen 627 lb

Jean Frédéric Theurkauff meurt en 1800 en délaissant une fille de son premier mariage et cinq enfants mineurs de son deuxième. L’actif de la succession s’élève à 20 104 francs, le passif à 23 969 francs. La maison est estimée à un capital de 12 000 francs

1800 (28 prairial 8), Strasbourg 9 (anc. cote 7), Not. Dinckel n° 763
Inventarium über weÿl. des b. Johann Friedrich Theurkauff gewesten Vöchhändlers, auf Ansuchen der b. Maria Elisabetha Schott der Wittib beiständlich des b. Johann Daniel Lerse hiesigen Zuckerbecks, ferner der b. Margaretha Friderica Theurkauff des defuncti mit weÿl. der b. Maria Salome Redslob in erster Ehe erzielten großjährigen tochter unter assistentz des b. Johann Michael Redslob Seidenhändlers ihres Großvaters, wie auch des b. Johann Michael Mächling becken als Vogts des verstorbenen mit seiner Wittib erzeugten fünff minderjährigen Kinder Wilhelm Friedrich so 13 Jahr alt, Philipp Heinrich so 11 Jahr alt, Carl so 10 Jahr alt, Sophia so 10 Jahr alt und Daniel Heinrich so dritthalb Jahr alt – (durch) Jacob Finx den Gesellen von Lübeck gebürtig und Maria Elisabetha Prol die dienstmagd von Morschbronn gebürtig gegebene handtreu

in hernach beschriebenen behausung ane der grosen Gewerbslaub N° 31
(f° 14-v) Eigenthum an einer behausung, Eine behausung hoff hoffstatt und Gumpbronnen mit allen rechten und Gerechtigkeiten ane der grosen Gewerbslaub N° 31 einseit neben Marcelin Caire tabackhändler anderseit neben b. Boichat Säckler hinten auff Jost Petters den Caffesieder – davon gibt mann der hiesigen Gemeind 22 fr. ane allmend zinß von zween zu dieser behausung gehörigen bögen, und ist solche behausung ane folgende Personen verlehnt 1. der Eingang im haus an b. Zabern Seidenknopffmacher um 40 fr, einer von den Schwibbögen an b. Kusian Nadler um 50 fr, der andere bogen an boostische wittib um 48 fr, Ein Stub Nebenzimmer im zweÿten Stock den b. Bureau President du Tribunal militaire um 90 fr, deß gleichen im dritten Stock an b. Bouillon chirurgien à l’hopital militaire dahier um 72 fr, So dann der Laden und Wohnung im ersten stock so der verstorbene und deßen wittib innen hatten um 300 fr, summa 600, in capital 12.000 fr. Über sothane behausung ist vorhanden ein Kauffbrieff in der C. C. Stb auffgerichtet vom 28. Februarÿ 1785
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Erben ohnverändert und theilbaren Vermögens, hausrath 3146 fr, lähren faß 187 fr, waaren auch schiff und geschirr zum Vöchhandel und Knopffmacher handwerck gehörig 3030 fr, silber 648 fr, goldene ringe und Geschmuck 191 fr, behausung 12.000 fr, summa summarum 20.104 fr – Schulden laut Inventarium illatorum vom 25. Junÿ 1784, 1433 lb in francs 1415 fr, summa passiv schulden 23.969 die passiva die activa übersteigen um 3865 fr
Eheberedung (…) den 19. maÿ 1784, J. M. Grauel
Copia des Codicilli, in einer in der freÿburgergaß gelegen der verwittibten bürgerin Maria Salome Hafnerin geb. Kampmann zuständigen mit N° 5 bezeichneten behausung und der darin zwo Stiegen hoch in dem Vordern hauß sich befindlichen von mir Notario bewohnten Schreibstube mit den fenstern in gedachte freÿburgergaß aussehend, den 26 messidor V, Greis Notarius
(Nomination de Tuteur, que son mari étant décédé le 16 du courrant délaissant 5 enfants mineurs)
Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 92 du 7 mess. 8

La fille issue du premier mariage vend sa part de maison à sa belle-mère Marie Elisabeth Schott

1800 (15 mess. 8), Strasbourg, Not. Dinckel
Marguerite Frédérique Theurkauff
à Marie Elisabeth Schott veuve de Jean Frédéric Theurkauff
Cession d’un 6° d’une maison aux grandes arcades n° 31 – pour 5188 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 127 du 22 mess. 8

Inventaire après décès du gantier Guillaume Henri Schott, père de la propriétaire, mort chez sa fille

1808 (25.10.), Strasbourg 3 (32), Not. Übersaal n° 1089, 4585
Inventaire de la succession de Guillaume Henri Schott gantier décédé le 13 juin de l’année courrante – à la requête de 1. Catherine Salomé Remp la veuve, 2. Marie Madeleine Seyder épouse d’Auguste Rentsch tondeur de drap tutrice naturelle et légale des deux enfants mineurs procréés avec Guillaume Henri Schott, tondeur de drap, son premier mari nommés Marie Madeleine Schott 19 ans et Louis Schott 18 ans, 3. Jean Jacques Remp gantier subrogé tuteur, 4. Marie Elisabeth Schott veuve de Jean Frédéric Theurkauff Pelletier, les premiers pour moitié et la veuve Theurkauff pour l’autre moitié
dans une maison en cette ville grandes arcades n° 31 appartenante a la succession du Sr Theurkauff
propres de la veuve, don matutinal 200 fr, remploi 1503 fr, total 1703 fr
propres des héritiers, mobilier 144 fr, remploi 147 fr, total 291 fr, don matutinal 200 fr, reste 91 fr
communauté, meubles 913 fr, argenterie 111 fr, dettes actives 9319 fr, total 10 344 fr, déduire remplois 1651 fr, reste 8693 fr
Contrat de mariage Dinckel le 5 février 1759, Testament Greis le 21 novembre 1788
Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 74-v du 27.10.

Frédéric Guillaume Theurkauff devient seul propriétaire de la maison par adjudication devant le tribunal de Strasbourg (acte non transcrit, cité plus bas). Il épouse en 1809 Frédérique Chrétienne Riff, fille d’un enseignant au Gymnase

1809 (4.9.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 590, 5022
Contrat de mariage – Sr Frédéric Guillaume Theurkauff, marchand pelletier, fils de feu Sr Jean Frédéric Theurkauff, marchand pelletier, avec De Marie Elisabeth Schott
Dle Frédérique Christine Riff fille de M Jean Daniel Riff, ancien Regent au Gymnase avec feue Chrétienne Régine née Reiss
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 43-v du 6.9.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient alors en partie au mari. Les apports du mari s’élèvent à 4 002 francs, ceux de la femme à 5 916 francs

1810 (20.4.), Strasbourg 3 (33 / 2), Not. Übersaal n° 1178, 5351
Inventaire des apports de Frédéric Guillaume Theurkauff marchand pelletier et de Frédérique Chrétienne Riff, suivant contrat de mariage devant le soussigné en date du 4 septembre dernier, mariés le 7 octobre 1809
le mari, meubles 265 fr, or 125 fr, marchandises 11 303 fr, doit 1287 fr
Part indivise dans une maison. Un 12° pour indivis dans une maison avec cour pompe tous droits appartenances et dépendances sise en cette ville grandes arcades N° 31, d’un côté la maison du Sr Leclerc marchand passementer d’autre celle du Sr Boichat gantier, derrière sur une maison qui fait le coin de la ruelle du temple neuf – grevée d’une rente foncière envers la commune de Strasbourg de 22 francs par an estimée 2000 fr – feu Jean Frédéric Theurkauff marchand pelletier père du mary l’a acquise par acte passé à la Chambre des Contrats le 28 mai 1785. Fait partie de la communauté avec la veuve pour moitié, un 12° acquis de la veuve Theurkauff, de Marguerite Frédérique Gerhard née Theurkauff fille du premier lit du défunt suivant acte Dinckel du 15 messidor 8
créances, total 3678 fr, présents de noces 324 fr, total 4002 fr
la femme, meubles 1484 fr, or 157 fr, numéraire 3650 fr, total 5591 fr, présents de noces 324 fr, total 5916 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 121-v du 21.4.

Frédéric Guillaume Theurkauff et Frédérique Chrétienne Riff louent une partie de la maison au pelletier Frédéric Dieuloué Œhmichen et à sa femme Catherine Frédérique Bahn (futurs propriétaires)

1812 (8.10.), Strasbourg 8 (4), Not. Roessel n° 888
Bail de 10 ans à commencer à la St Michel courante – Frédéric Guillaume Theurkauff pelletier et Frédérique Chrétienne Riff
à Frédéric Gottlob Oehmichen pelletier et Catherine Frédérique Bahn
dans la maison des bailleurs sise en cette ville grandes Arcades n° 31 entre la maison Boichat et celle du Sr Leclerc
1. le magasin a côté de la maison Boichat avec le cabinet y attenant,
2. tout le le premier étage consistant en deux chambres donnant sur la rue, une cuisine et un appartement ayant vue sur la cour,
3. trois chambres au quatrième étage dont une donnant sur la rue et deux dont l’entrée est au corridor,
4. une chambre au linge sale dans laquelle se trouve un résevoir de centre,
5. une petite cave fermée de lattes,
6. l’usage de la buanderie concurremment avec les autres habitants de la maison,
7. celui des greniers au 5° et 6° étage à la charge de les vuider quand les autres habitants de la maison veulent y étendre et sécher leur linge
(Charges, clauses et conditions) 4. les bailleurs s’interdisent expressément de vendre ou faire vendre dans le magasin qui se trouve a côté de celui qu’ils viennent de louer aux conjoints Oehmichen des marchandises de pelletterie et autres y relatives telles que bonnets
7. le magasin loué aux conjoints Oehmichen étant l’entrée principale de la maison servira de passage les jours de dimanche et de fetes mais tous les autres jours les personnes venant chez les conjoints Theurkauff ou chez les autres locataires passeront par le magasin à côté de la maison Leclerc. Les habitants de la maison auront cependant la faculté de faire entrer ou sortir par le magasin loué aux conjoints Oehmichen les objets que l’on ne pourrait faire passer par l’autre magasin – moyennant un loyer annuel de 1200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 159 du 9.10.

Frédéric Guillaume Theurkauff et Frédérique Chrétienne Riff exposent la maison aux enchères sans qu’aucun amateur ne se présente

1814 (9.9.), Strasbourg 8 (9), Not. Roessel n° 1993
Cahier des charges – Frédéric Guillaume Theurkauff ci devant pelletier, propriétaire de la maison sous les grandes arcades n° 31 (enreg. f° 99 du 10 septembre) [maison non décrite]
le 22 septembre n° 2016. Frédéric Guillaume Theurkauff ci devant pelletier et Frédérique Chrétienne Riff
la maison avec tous droits, appartenances et dépendances sise en cette ville sous les grandes arcades n° 31, d’un côté feu Charles Leclaire fabricant de galons, d’autre celle du Sr Boichat gantier, derrière propriété du Sr Daicker militaire – appartient au Sr Theurkauff et son épouse pour un 6° avenu au mari dans la succession de son père Jean Frédéric Theurkauff pelletier, cinq 6° adjugés à la barre du tribunal civil et déclaration de command le 10 septembre 1812, appartenant à Marie Elisabeth Schott veuve du défunt, cessionnaire de Marguerite Frédérique Theurkauff épouse de Jean Gerhard boucher, par acte reçu Dinckel le 15 messisor 8, Philippe Henri Theurkauff, Charles Louis Theurkauff, Sophie Theurkauff et Daniel Henri Theurkauff enfants de Jean Frédéric Theurkauff qui a acquis cette maison de Jean Daniel de Zabern boutonnier par acte passé à la Chambre des Contrats le 28 février 1785, appartenait audit Zabern pour avoir été vendu par M Graffenauer syndic des créanciers des veuve et héritiers Bozon à lad. Chambre le 5 octobre 1771, Jean Daniel Bozon acquis par acte passé à lad. Chambre le 13 janvier 1707 – mise 45 000 francs
aucune mise, adjudication le 3 octobre prochain (enreg. F° 128 du 23.9.)

Frédéric Guillaume Theurkauff et Frédérique Chrétienne Riff vendent la maison à Marguerite Madeleine Jost veuve du graissier Jean Daniel Koch

1814 (13.10.), Strasbourg 8 (10), Not. Roessel n° 2074
Frédéric Guillaume Theurkauff ci devant pelletier et Frédérique Chrétiennne Riff
à Marguerite Madeleine Jost veuve de Jean Daniel Koch graissier
la maison avec tous ses droits, appartenances & dépendances sise en cette ville sous les grandes arcades n° 31, d’un côté celle de feu Charles Leclaire fabricant de galons, d’autre le Sr Boichat gantier, derrière la propriété du Sr Daicker militaire – un sixième avenu au Sr Theurkauff de la succession de son père Jean Frédéric Theurkauff pelletier, suivant inventaire dressé par Me Dinckel le 28 prairial VIII, cinq 6° acquis à la barre du Tribunal Civil par devant M Baehr juge et déclaration de command du 10 septembre 1812 – ils appartenaient à portions égales à Marie Elisabeth Schott veuve de Jean Frédéric Theurkauff comme cessionnaire de Marguerite Frédérique Theurkauff épouse de Jean Gerhard boucher par cession reçue Dinckel le 22 messidor, Philippe Henri Theurkauff, Charles Louis Theurkauff, Sophie Theurkauff & Daniel Henri Theurkauff lesquels 4& derniers & la De Gerhard sont enfants de feu le Sr Theurkauff – Jean Frédéric Theurkauff a acquis ledit immeuble de Jean Daniel de Zabern, boutonnier en soie, par acte passé à la Chambre des contrats le 28 février 1785, au Sr de Zabern par Jean Philippe Graffenauer avocat en qualité de sydic de la masse de la veuve & des fils de Jean Jacques Bozon suivant acte passé à la Chambre des contrats le 5 octobre 1771, Jean Daniel Bozon l’a acquis le 13 janvier 1707 – grevée d’une rente foncière annuelle de 22 francs envers la ville de Strasbourg à raison de deux arcades qui la dévancent & qui donnent sur la rue 48.000 francs
enreg. f° 2 du 20.10.

Marguerite Madeleine Jost loue une partie de la maison au chapelier Jean Jacques Lauth. D’autres actes sont joints, les baux passés en 1812 au marchand épinglier Jean Frédéric Neustœckel et à Joséphine Koch

1814 (20.10.), Strasbourg 12 (57), Not. Wengler n° 8493
Bail de 12 années consécutives qui commencent à Noel 25 décembre prochain – Marguerite Madeleine née Jost demeurant Marché neuf n° 6 veuve de Jean Daniel Koch l’ainé, marchand graissier
à Jean Jacques Lauth marchand chapelier – caution de Daniel Lauth brasseur au fauxbourg blanc
les localités ci après désignées qui se trouvent dans la maison sise en cette ville sous les grandes arcades n° 31 entre les Sr Leclerc et Boichat dont la De bailleresse vient de faire acquisition du Sr Theurkauff
1. la boutique au rez de chaussée sauf le libre passage aux personnes qui y auront droit avec un petit cabinet y attenant, deux comptoirs en bois de sapin avec tiroirs et un rayon en sapin crups* avec tiroirs dans la boutique et un fourneau rond en fonte avec tuyaux et pierre dans ledit cabinet plus deux petits emplacements sous l’escalier, un bucher, une petite cave sous ledit escalier, un bucher, une petite cave sous ledit escalier et la jouissance commune de la buanderie
2. un logement au second étage tant du bâtiment de devant que de derrière composé de deux chambres et d’une alcove sur le devant ou se trouvent deux trumeaux en cadres dorés et un fourneau en fayence avec un dessus en marbre tuyaux et pierre et un grand poele avec un fourneau en fayence tuyaux et pierre, une chambre avec cuisine le tout sur le derrière
Et une chambre pour le linge salle au quatrième étage
# 3. un poele avec un fourneau carré en fonte tuyaux et pierre entre le premier et le second étage sur le derrière – moyennant un loyer annuel de 1644 francs
(Joints) bail Roessel du 8 octobre 1812 et
Acte s.s.p. (sans enregistrement) du 25 septembre 1812 – Frédéric Theurkauff marchand pelletier et propriétaire sous les grandes arcades n° 31
à Jean Frédéric Neustoeckel marchand épinglier, bail pour 6 années consécutives à commencer le 29 du présent mois de septembre
une boutique avec ses dépendances à gauche sous la grande arcade du devant de la maison plus un logement au troisième étage de ladite maison consistant en deux chambres donnant sur la rue, une cuisine donnant sur la cour et deux chambres entre la première chambre du devant et la cuisine donnant dans le corridor, une cave séparée et une place pour le bois de chauffage ainsi que la libre jouissance des droits locatifs, pour 500 francs
Acte s.s.p. (sans enregistrement) du 29 septembre 1812 – Frédéric Theurkauff marchand pelletier et propriétaire sous les grandes arcades n° 31
à Joséphine Koch fille majeure du Sr Joseph Koch tailleur d’habits, bail à commencer de ce jour et à finir le 29 septembre 1818 une boutique avec ses dépendances sous la grand arcade de devant la maison du Sr bailleur à droite en entrant par ladite arcade et à gauche en entrant par la rue, moyennant un loyer annuel de 192 francs
enreg. f° 11 du 2.10.

Le locataire ci-dessus Jean Jacques Lauth, veuf de Marguerite Dorothée Striebeck, se remarie avec Sophie Franck

1815 (8.4.), Strasbourg 12 (60), Not. Wengler n° 8990
Contrat de mariage communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Lauth, marchand chapelier sous les grandes arcades n° 31, veuf avec 1 enfant de Marguerite Dorothée Striebeck
Sophie Franck native de Barr demeurant à Strasbourg fille majeure de Samuel Franck, chamoisseur domicilié actuellement à Arau en Suisse, et de défunte Anne Marie Lang
enreg. f° 163 du 11.4.

Marie Madeleine Jost passe un nouveau bail au profit de Frédéric Dieuloué Œhmichen

1818 (25.6.), Strasbourg 8 (23), Not. Roessel n° 5640
Bail de 9 années à commencer à la St Michel prochaine – Marie Madeleine Jost veuve de Daniel Koch, marchand graissier
à Frédéric Théophile Oehmichen, marchand pelletier
la maison à elle appartenante sise en cette ville sous les grandes arcades n° 31 avec toutes ses dépendances, moyennant un loyer annuel de 2900 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 100 du 26.6.

Marie Madeleine Jost se remarie avec le chef de bataillon Charles Pecoult et apporte en mariage plusieurs immeubles dont la maison aux Grandes Arcades

1820 (17.3.), Strasbourg 1 (35), Me Rencker n° 933
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Pecoult, chef de bataillon en retraite natif de Bellay (Ain) veuf de Claudine Minangoy avec laquelle il a procréé un enfant nommé Françoise
Marguerite Madeleine Jost veuve de Jean Daniel Koch l’aîné, marchand graissier avec lequel elle a procréé six enfants
apports de la future épouse b) les immeubles ci après désignés acquis pendant son veuvage savoir, une maison, cour, jardin, magasin et dépendances située à Strasbourg impasse dite de St Thomas n° 24 entre le Sr Nager et le Sr Baumert
une maison, cour et dépendances Vieux Marché aux Vins n° 81 entre M. Guntz et le faux Rempart
une maison et dépendances au Marché Neuf n° 18 entre les héritiers Koch et M. Hoff
une maison et dépendances au Marché Neuf n° 7 des deux côtés héritiers Koch
maison, cour et dépendances sous les Grandes arcades n° 31 entre la veuve Leclerc et le Sr Knoerr
maison sous les Grandes arcades n° 43 entre M. Lieby et M. Kolb
une maison et dépendances rue des Aveugles n° 14 entre Sr Cormier et un farinier
Enregistrement de Strasbourg, acp 146 f° 146 du 20.3.

Marguerite Madeleine Jost vend la maison 33 600 francs au marchand pelletier Frédéric Dieuloué Œhmichen

1820 (23.11.), Strasbourg 10 (67), Me Zimmer n° 5459
Marguerite Madeleine Jost veuve de Jean Daniel Koch graissier actuellement épouse de Charles Pecoult, officier retiré
à Frédéric Dieuloué Oehmichen, marchand pelletier
une maison avec cour pompe droits appartenances et dépendances sise en cette ville sous les grandes Arcades n° 31, d’un côté la maison de Mde Leclerc, d’autre celle du Sr Knoerr ci devant Boichat derrière le Sr Daicker militaire – grevée d’une rente foncière de 22 fr an au profit de la ville de Strasbourg, acquis pendant le veuvage de Frédéric Guillaume Theurkauff pelletier et Frédérique Chrétienne Riff par acte reçu Me Roessel le 18 octobre 1814 transcrit au bureau des hypothèques volume 77 n° 54, les conjoints Theurkauff sont devenus seuls propriétaires par jugement d’adjudication au Tribunal de première instance le 10 septembre 1812 et déclaration de command même jour. Remis Contrat de vente Chambre des Contrats du 5 octobre 1771 – moyennant 33.600 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 150 f° 22 du 24.11.

Originaire de Mügeln en Saxe, le marchand fourreur Frédéric Dieuloué Œhmichen épouse en 1808 Catherine Frédérique Bahn, fille d’horloger
1808 (27.2.), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 391, 3502
(Contrat de mariage) Sr Frédéric Gottlob Oehmichen marchand fourreur demeurant à Strasbourg, né à Mügeln Chapitre de Würzen Royaume de Saxe en l’année 1770, fils de feu Sr Jean Gottlob Oehmichen, pelletier, et De Jeanne Christianne Klug
Dlle Catherine Frédérique Bahn fille majeure née à Strasbourg le 23 octobre 1778 de feu Jean Daniel Bahn, horloger, et de Marguerite Elisabeth Friedel, assistée de Me Louis Martin Leysz son beau frère
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 f° 198 du 29.2.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1808 (23.8.), Strasbourg 10 (20), Not. Zimmer n° 380, 3691
Inventaire des apports de Frédéric Gottlob Ferdinand Oehmichen, marchand fourreur, et Catherine Frédérique Bahn assitée de son beau frère Louis Martin Leysz son marchand jouailler – Contrat de mariage passé le 27 février 1808
la mari, mobilier 522 fr, marchandises 6655 fr, argenterie 116 fr, numéraire 1800 fr, total 9093 fr, présents de noces 200 fr, total 9293 fr
le femme, meubles 968 fr, argenterie 138 fr, numéraire 2000 fr, Avis relatif au bien paternel de la De, feu Jean Daniel Bahn horloger 17 pluviose 12, 643 fr, total des apports 3106 fr, présents de noces 200 fr, total 3306 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 107 f° 82 du 27.8.

Catherine Frédérique Bahn meurt en 1820 en délaissant cinq enfants
1820 (30.8.), Strasbourg 10 (25), Me Zimmer n° 680 (8892)
Inventaire de la succession de Catherine Frédérique Bahn femme de Frédéric Dieuloué Oehmichen, marchand pelletier, décédée le 10 mars dernier – à la requête du veuf et de Philippe Jacques Hartschmidt propriétaire ci devant négociant tuteur subrogé
Ladite défunte a délaissé pour ses seuls enfants uniques héritiers 1. Sophie Frédérique née le 10 mars 1809, 2. Wilhelmine née le 4 avril 1811, 3. Caroline née le 24 mai 1812, 4. Charles Frédéric né le 12 août 1814, 5. Louis Auguste né le 12 novembre 1816, 5. Emilie né le 7 décembre 1818

Contrat de mariage reçu Zimmer le 27 février 1808
propre garde robe 262 fr, remploi 10.430 fr, ensemble 19.660 fr
Immeuble. Portion indivise dans une maison à Strasbourg. Premièrement le tiers par indivis dans une maison et dépendances sise à Strasbourg Marché aux Poissons n° 112 entre la veuve Staudt remariée Frantz et la rue des trippes, derrière veuve Frantz, grevée d’une rente foncière et laudémiale de 18 fr au profit de la ville – présentement louée à Jean Daniel Baer horloger par bail expiré 2 avril dernier reçu Me Zimmer le 23 mai 1814 pour 960 fr, dont à déduire 5 francs de charges et contributions 756 fr, le tiers 256 fr, estimée 5120 fr – ledit immeuble est échu de la succession de Jean Daniel Bahn, horloger, et de Marguerite Elisabeth Friedel ses père et mère suivant liquidation reçue Me Zimmer le 29 août 1815, acquis par acte passé à la Chambre des Contrats le 20 novembre 1773
la moitié de 20 ares de prés à Mutzenhausen 300 fr, 1 ha à Minversheim 3548 fr, ensemble 9230 fr
remploi du veuf 9293 fr selon l’inventaire des apports du 27 août 1808
communauté mobilier 1551 fr, tonneaux 65 fr, marchandises outils de marchand pelletier 18 807 fr, argenterie 594 fr, numéraire 2000 fr, créances 2085 fr, ensemble 25 102 fr, créances douteuses 4385 fr, passif 20.224 fr, déduction faite 4878 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 149 f° 8-v du 31.8.

Frédéric Dieuloué Œhmichen se remarie en 1821 avec Catherine Barbe Kramer, fille de marchand pelletier
Mariage, Strasbourg (n° 71)
Acte de mariage le 3 mars 1821. Frédéric Gottlob Oehmichen, majeur d’ans, né en légitime mariage le 11 avril 1770 à Mügeln roïaume de Saxe, domicilié à Strasbourg, Marchand pelletier, veuf de Catherine Frédérique Bahn décédée en cette ville le 10 mars de l’année dernière, fils de feu Jean Gottlob Oehmichen, marchand pelletier à Mügeln, et de feue Jeanne Chrétienne Klug
Catherine Barbe Kramer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 8 Floréal an V à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Henri Kraemer, marchand pelletier, ci devant domicilié en cette ville, et de feue Marie Barbe Sollinger, décédée en cette ville le 8 juin 1817. Ladite épouse déclare par serment qu’elle est dans l’impossibilité de produire la preuve de l’absence de son père faute de connoître le lieu de son dernier domicile (signé) Friderich Gottlob Öhmichen, Katharina Barbara Kramer (i 2)

Issue du premier lit, Sophie Frédérique Œhmichen épouse en 1831 le capitaine Jean Joseph Désiré Desmazières
1831 (16.6.), Strasbourg 10 (84), Me Zimmer n° 1027
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Joseph Désiré Desmazières, capitaine en second au 7° régiment d’artillerie, Chevalier l’ordre de St Ferdinand d’Espagne domicilié à Paris en garnison à Strasbourg, fils de feu Charles Etienne Desmazières, sous chef au ministère de l’intérieur, et de feu Marie Rosalie née Vanholsaetz à Paris né audit lieu le 22 juillet 1800 (3 thermidor 8)
Sophie Frédérique Oehmichen fille née le 10 mars 1809 de Frédéric Dieuloué Oehmichen, marchand pelletier, et de feu Catherine Frédérique née Bahn
Enregistrement de Strasbourg, acp 204 f° 98 du 16.6.

Pelletier à Metz, Charles Frédéric Œhmichen épouse en 1840 Caroline Adélaïde Büchel, fille de miroitier
1840 (28.2.), Strasbourg 8 (anc. cote 69), Me Zeyssolff n° 253
Contrat de mariage communauté réduite aux acquets – Charles Frédéric Oehmichen, pelletier à Metz, fils de Frédéric Oehmichen, pelletier, et de feue Catherine Frédérique Bahn
Caroline Adélaïde Büchel fille de Jean Jacques Büchel, miroitier, et de Marguerite Frédérique Laemmermann
Enregistrement de Strasbourg, acp 276 F° 30 du 2.3.

Frédéric Dieuloué Œhmichen meurt en 1841 en délaissant cinq enfants de son premier mariage et un fils du deuxième.

1841 (11.8.), Strasbourg 10 (98), Me Zimmer n° 4015
Inventaire de la succession de M Frédéric Dieuloué Oemichen, en son vivant marchand pelletier à Strasbourg où il est décédé le premier août 1841
L’an 1841, le mercredi 11 août à deux heures de relevée, en la maison sise à Strasbourg grandes arcades N° 31. A la requête de 1) De Catherine Barbe Kramer, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr Frédéric Dieuloué Oemichen, en son vivant marchand pelletier, agissant en son nom personnel à cause de la communauté légale qui, à défaut de contrat de mariage, a existé entre lesdits époux Oemichen à dater du jour de leur mariage (…) Et encore au nom & comme tutrice légale de Charles Auguste Oemichen né le 24 avril 1826 son fils mineur issu de son mariage avec le défunt Sr Oemichen
2) M. Emile Oemichen, pelletier demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom qu’au nom & comme subrogé tuteur dudit mineur Charles Eugène Oemichen, nommé par délibération du conseil de famille (…)
3) Mlle Caroline Oemichen, fille majeure demeurante à Strasbourg
4) M. Jean Remacle Martin, contrôleur des contributions directes demeurant à Strasbourg, agissant au nom & comme mandataire général & spécial à l’effet des présentes 1. de Mme Sophie Frédérique Oemichen épouse de Mr Jean Joseph Désiré Desmazières, capitaine d’artillerie employé au ministère de la guerre avec lequel elle demeure à Passy près Paris grand rue n° 50 (…), 2. de M. Louis Auguste Oemichen, lieutenant d’état major demeurant commune de Charenton au camp établi près cette commune (…)
5) M. Jean Jacques Büchel, marchand de glaces demeurant à Strasbourg agissant au nom & comme mandataire de général & spécial à l’effetd es présentes de M. Charles Frédéric Oemichen, marchand pelletier demeurant à Metz rue Fournirue n° 23. (…) Ces cinq derniers & ledit mineur Oemichen habiles à se dire seuls et uniques héritiers dudit Sr Frédéric Dieuloué Oemichen

Solde de l’héritage maternel mobilier dû aux enfants du premier lit
Parts indivises d’immeubles recueillis par le défunt dans la succession de sa fille Mlle Wilhelmine Oemichen. Un 72° indivis d’une maison sise à Strasbourg vieux marché aux poissons N° 112 louée entièrement à Mr Roederer officier retraité pour un loyer annuel de 750 francs représent un capital de 15.000 francs dont le 72° fait 208 francs
Maison à Strasbourg, propre au défunt. Une maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg, grandes arcades n° 31, des deux côtés Mr Fischer négociant donnant par derrière sur propriété de M. Gaudiche. Cet immeuble est grevé d’une rente foncière de 22 francs par an au profit de la Ville de Strasbourg. Il a été acquis âr le défunt après le décès de sa première femme & avant son seond mariage, de De Marguerite Madeleine Jost veuve du Sr Jean Daniel Koch vivant graissier à Strasbourg alors épouse du Sr Charles Pecout, officier retiré, suivant contrat de vente passé devant ledit notaire Zimmer père le 23 novembre 1823 transcrit au bureau des hypothèques le 28 du même mois volume 135 n° 39. Ce contrat porte l’établissement de la propriété antérieure dudit immeuble.
Ledit immeuble est en partie occupé par la famille Oemichen & les parties en évaluent le revenu annuel à 1400 francs, représentant en capital 34.000 francs
acp 290 (3 Q 30 005) f° 15 – le 11 août. Mobilier de la communauté 2382
acp 291 (3 Q 30 006) f° 69 – le 14 septembre. Meubles et effets mobiliers de la communauté 33.706
acp 292 (3 Q 30 007) f° 18 – le novembre. Biens de la communauté y compris ceux des précédentes vacations 64.639. Passif de la communauté 30.779
Masse propre au défunt. Sa part dans l’actif de la communauté 16.900, sa garde robe 333, sa part indivise d’immeubles recueillis dans la succession de sa fille Melle Wilhelmine Oehmichen 432
Maison à Strasbourg propre au défunt, en capital 34.000
Rapports dus par les héritiers 4760. Total de la masse propre 56.436. Passif 39.415
Description des Titres et papiers

Liquidation lors de laquelle la maison reste indivise entre les parties
1842 (21.3.), Me Zimmer
Liquidation entre Catherine Barbe Kramer, veuve de M Frédéric Dieuloué Oemichen, vivant marchand pelletier à Strasbourg, agissant en son nom que comme tutrice légale de Charles Eugène Oemichen son fils mineur issu de son mariage avec le défunt Oemichen
Emile Oemichen, marchand pelletier à Strasbourg, Charles Frédéric Oehmichen, marchand pelletier à Metz, Caroline Oehmichen majeure à Strasbourg, Sophie Frédérique Oehmichen épouse de Jean Joseph Désiré Desmazières, capitaine d’artillerie à Paris, Louis Auguste Oehmichen, lieutenant d’état major à Paris, ces cinq derniers issus du premier mariage du défunt Oehmichen avec feue Catherine Frédérique Bahn et tous six héritiers chacun pour un 6° du même
Des successions de ladite Catherine Frédérique Bahn mère des enfants du premier lit et de celle dudit Frédéric Dieuloué Oehmichen et de elle de Wilhelmine Oehmichen décédée le 3 septembre 1839 laissant pour héritiers à réserve son père pour un quart et sa sœur Caroline Oehmichen légataire universelle pour le surplus en vertu de son testament olographe déposé en l’étude de M° Zimmer le 18 septembre 1839.
La masse de la communauté est de 65.913,le passif de 31.808, acif net 34.111
dont moitié revenant à la veuve est de 17.055
Masse propre aux héritiers, moitié de l’actif ci-dessus 17.055, garde robe 401, rapport et autres valeurs 5531, total 23.018, Passif 15.681, reste 7337
(…) Les parties restent dans l’indivision à l’égard de la maison rue des Grandes arcades N° 31, laquelle ne pourra être vendue qu’à la majorité du mineur et jusques là Mme veuve Oehmichen et Emile Oehmichen géreront ledit immeuble, en percevront les loyers
acp 296 (3 Q 30 011) f° 39-v du 23.3.

Inventaire après décès d’une locataire, Françoise Constance Louise de Seroka, veuve en premières noces du baron Goswin Adam Antoine de Schweickhardt et en secondes noces du notaire François Joseph Risacher

1861 (30.11.), Strasbourg 3 (103), Not. Weiss (Emile) n° 76
Inventaire de la succession de Dame Françoise Constance Louise de Seroka, veuve en premières noces de M. le baron Goswin Adam Antoine de Schweickhardt, Major, chevalier de la Légion d’Honneur et en secondes noces de M. François Joseph Risacher, ancien notaire, demeurant à Strasbourg, où elle est décédée le 25 novembre 1861, rue des Grandes Arcades N° 41.
L’an 1861, le 30 novembre à Strasbourg au domicile mortuaire à neuf heures du matin, à la requête de M. Louis Jacques Clément Sorg, receveur des contributions indirectes demeurant à Hochfelden, agissant ès présentes en qualité de tuteur datif de 1. Madlle Marie Amélie Joséphine Augustine Risacher, née le 31 décembre 1841, 2. M. Marie Joseph Albert Risacher, caporal fourrier au 62° régiment de ligne en garnison à Paris, né le 6 octobre 1843, 3. & M. Jules Alphonse Joseph Risacher, né le 7 novembre 1745, domiciliés tous trois à Strasbourg (…), les mineurs Risacher enfants issus du mariage de feus M. François Joseph Risacher et de la dame sa veuve née de Séroka, de laquelle dernière ils sont habiles à se dire et porter uniques héritiers sous bénéfice d’inventaire pour un tiers chacun.
En présence de M. Jules Joseph Charles de Rey de Baron, receveur des contributions indirectes demeurant à Illkirch, subrogé tuteur desdits mineurs Risacher
acp 504 (3 Q 30 219) f° 75 du 2.12. (succession déclarée ne 27 Xbre 1861)
Il dépend de ladite succession un mobilier estimé 3059, argenterie 247, arrérages de rentes 4 ½ mémoire, argent 70

Inventaire dressé après la mort de Charles Eugène Œhmichen, issu du deuxième mariage
1867 (25.3.), Me Charles Victor Holtzapffel
Inventaire de la succession délaissée par Charles Eugène Oehmichen, lieutenant de viasseau, décédé au fort de France (Martinique) le 7 mars 1866, à la requête 1) Emile Oehmichen publicitaire à Strasbourg, agissant en son nom personne et comme mandataire de 1) Charles Frédéric Oehmichen, garde des douanes au chemin de fer de l’Est, 2) Ernest Desmazières, capitaine au 16° d’artillerie à Toulouse, 3) Adrien Desmazières, employé au télégraphe à Paris, 4) Emilie Desmazières épouse de Paul Madeleine Quillain receveur des postes à Paris, 5) Léonie Desmazières, célibataire à Paris, 4) Caroline Oehmichen directrice de l’Ecole normale à Strasbourg
mobilier 367, argent 357, arrérages de traitement 426
11/60 d’une maison sise à Strasbourg rue des grandes arcades n° 41
rue des Grandes arcades n° 41
acp 561 (3 Q 30 276) f° 92 du 26.3. (succession déclarée le 11 juin 1867, 27 mars 1867)

Les héritiers vendent par licitation la maison à leur frère pelletier Emile Œhmichen

1867 (25.3.), Me Charles Victor Holtzapffel
Licitation – à la requête de 1) Emile Oehmichen publicitaire à Strasbourg, agissant en son nom personne et comme mandataire de 1) Charles Frédéric Oehmichen, garde des douanes au chemin de fer de l’Est, 2) Ernest Desmazières, capitaine au 16° d’artillerie à Toulouse, 3) Adrien Desmazières, employé au télégraphe à Paris, 4) Emilie Desmazières épouse de Paul Madeleine Quillain receveur des postes à Paris, 5) Léonie Desmazières, célibataire à Paris, 4) Caroline Oehmichen directetrice de l’Ecole normale à Strasbourg
à Emile Oehmichen, marchand pelletier à Strasbourg
les trois quarts par indivis d’une maison sise à Strasbourg rue des grandes arcades n° 41 – moyennant 40.500
de laquelle somme l’acquéreur est délégué de payer 1) à Guillaume Auguste Gerhardt boucher et cohéritiers à Strasbourg la sommme de 2339 suivant titre nouvel reçu Zeyssolff le 18 décembre 1857, 2) 4500 francs à Jean Charles Gerhardt médecin et Henri Adolphe Gerhardt négociant les deux à Strasbourg suivant obligation reçue Zimmer le 11 janvier 1822, 3) la somme de 7000 francs à Jean Michel Rothenbach ancien brasseur à Strasbourg suivant acte reçu Zimmer le 15 juillet 1848
et à charge de payer les ¾ d’une rente annuelle et perpétuelle de 221 für 78 centines dus à la Ville de Strasbourg – Origine, héritage du père, frères et sœurs

Emile Œhmichen épouse en 1851 Marguerite Faure
Mariage, Strasbourg (n° 299)
Du 23° jour du mois de juillet 1851. Acte de mariage d’Emile Oehmichen, majeur, né en légitime mariage le 7 décembre 1818 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg pelletier, fils de feu Frédéric Gottlob Oehmichen, pelletier décédé en cette ville le 1 août 1841 et de feue Catherine Frédérique Bahn décédée en cette ville le 10 mars 1820
et Marguerite Faure, majeure née en légitime mariage le 16 février 1816 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de Jean Vital Faure, fabricant de parapluies et de Salomé Otto conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants – il n’y a pas et de contrat de mariage
Et aussitôt les dits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Edouard Emile Faure né d’eux en cette ville le 10 novembre 1845 (signé)Emile Oehmichen, Marguerite Faure (i 20)

Extrait du registre de population
600 MW 199 (1846 sqq), Grandes Arcades n° 31,
(f° 3) Oehmichen, Emile, 1818 Strasbourg – Prop. et pelletier – voyez d’autre part
id. née Kraemer, Catherine Barbe, 1797 Strasbourg – décédée 15 août 1853
id. Caroline Marguerite 27. J.er 1852 Strasbourg
Willig, Nicolas, 1828 Strasbourg, apprenti pelletier – 11 8b 1847 rtue de la Rappe N° 17
Hertenbein, Françoise, 1819 Molsheim, Servante
(f° 4) Oehmichen, Emile, 1818 Strasbourg – Cert. Pamp. pr Lipzig le 22 avril 1854, id. pour l’Etranger le 28 mars 1856
id. née Faure, Marguerite, 1816 Strasbourg – entrée 23. juillet 1851
id. Faure, Edmond Emile, 1845 Strasbourg, légitimé, enf.

Natif de Birnbaum dans le district de Posnan (aujourd’hui Miedzychód en Pologne), Moïse Knopf, ensuite Maurice Knopf, épouse Rose Marx de Blieskastel. Il sera le maître d’ouvrage des magasins Knopf à Strasbourg

Naissance, Strasbourg (n° 2725) Strassburg am 15. September 1885. Vor dem unterzeichneten Standesbeamte erschien heute der Kaufmann Moses Knopf, wohnhaft zu Straßburg Meisengasse 14, israelitischer Religion, und zeigte an, daß von seiner Gattin Rosa Marx, israelitischer Religion, wohnhaft bei ihm in seiner Wohnung am 15. September 1885 vormittag um 4 und ein viertel Uhr ein Kind weiblichen Geschlechts geboren worden sei, welches den Vornahmen Alice erhalten habe.
Naissance, Strasbourg (n° 3304) Strassburg am 15. November 1886. Vor dem unterzeichneten Standesbeamte erschien heute der Kaufmann Moritz Knopf, wohnhaft zu Straßburg Meisengasse 14, israelitischer Religion, und zeigte an, daß von seiner Ehefrau Rosa Marx, israelitischer Religion, wohnhaft bei ihm in seiner Wohnung am 14. November 1886 vormittag um 7 Uhr ein Kind weiblichen Geschlechts geboren worden sei, welches den Vornahmen Flora erhalten habe. (i 66)



MRU, rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 22


Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
ADBR, cote 424 D 502

Construite en 1898-1899, la maison de rapport sise 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins qui comprend un local commercial et trois appartements est entièrement détruite par les bombardements de 1944. Propriété du banquier juif Marcel Hemmendinger, elle avait été mise sous séquestre et vendue à la Ville de Strasbourg en mai 1944. Pour que le propriétaire rentre en possession du bien spolié et puisse bénéficier de l’indemnité de reconstruction, la Ville de Strasbourg et Marcel Hemmendinger signent en janvier 1946 un acte de rétrocession. Les sommes engagées pendant l’occupation feront ensuite l’objet d’un litige.
Chargé de reconstruire la maison, l’architecte Edmond Picard fournit en mai 1949 une description précise, tant de l’extérieur que de l’intérieur de l’ancien bâtiment, sur les déclarations du propriétaire.
Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre en novembre 1949 à Marcel Hemmendinger un permis de construire à condition que la « forme architecturale (et les) matériaux employés soient identiques à l’immeuble voisin » (n° 20).

Sommaire des extraits du dossier

(I) Déclarations et expertises

Déclaration de sinistre

(DH 1) Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
N° 13 002 Z
Déclaration de sinistre d’un immeuble d’habitation
Commune de Strasbourg (dépt. du Bas-Rhin)
Nom du propriétaire : Hemmendinger, Marcel
Date et lieu de naissance : né le 6 XII 88 à Sélestat (Bas-Rhin)
Nationalité : française
Domicile : rue Geiler n° 14 à Strasbourg
Le propriétaire désigné ci-dessus est seul propriétaire de l’immeuble rue du Vieux-Marché-aux-Vins N° 22 à Strasbourg
Cause du sinistre : raisons de guerre (bombardement)
Fait à Strasbourg le 28 mars 1946

Demande de participation financière

Renseignements relatifs aux biens sinistrés. Maison de rapport, 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
(Mode d’exploitation) 1 magasin & 3 habitations. Totalement détruit pour cause de bombardement
(Origine de la propriété) Achat, étude de Me Kahn, notaire

(II) Reconstruction, permis de construire

(Attestation délivrée par la Police du Bâtiment)

Il ressort des archives de la Police du Bâtiment que l’immeuble 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins à Strasbourg a été reconstruit de 1898 à 1899.
En foi de quoi la présente attestation est délivrée
Strasbourg le 5 janvier 1950. (signé) le Maire p.o.

Modèle d’arrêté accordant le permis de construire pour des bâtiments sinistrés

Modèle d’arrêté accordant le permis de construire pour des bâtiments sinistrés
Dossier N° 13 002 Z
P.C. n° 5054*
Le Ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme,
vu l’ordonnance n° 45-2542 du 27 octobre 1945 relative au permis de construire,
vu le décret n° 46-1792 du 10 août 1946 portant règlement d’administration publique pour l’application de l’ordonnance susvisée,
vu l’arrêté du 13 septembre 1946 relatif à l’application du permis de construire en ce qui concerne les bâtiments sinistrés,
vu la demande de permis de construire présentée le – par M HEMMENDINGER Marcel, demeurant à Strasbourg 14, rue Geiler
conc. la reconstr. de l’immeuble de rapport 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins, demande du 9.5.49
vu l’avis conforme en date du 15 novembre 1949 du Chef du Service Départemental de l’Urbanisme et de l’Habitation,
vu l’avis des services consultés en application de l’article 5 de l’ordonnance susvisée,
vu l’avis de la Police du Bâtiment consulté le 29 octobre 1949,
Arrête :
Article 1° – Le permis de construire est accordé à M. HEMMENDINGER Marcel pour les travaux décrits dans la demande qu’il a présentée, sous réserve de l’observation des conditions particulières énumérées ci-après (voir les conditions particulières)
Article 2 – La période de reconstruction est ouverte pour l’immeuble considéré
Article 3 – Les travaux doivent être commencés dans le délai de 2 mois
Copie conforme du présent arrêté sera notifiée :
1° à HEMMENDINGER Marcel
2° à M. le Maire de Strasbourg,
3° à M. le Chef du Service Départemental de l’Urbanisme et de l’Habitation,
4° aux services ci-après énumérés : Circ. de Strasbourg, Servicer D. C. et M. Ed. Picard, architecte.
Fait à Strasbourg, le 18* novembre 1949
Pour le ministre et par délégation, Signé : Le Guillou
Conditions particulières
1) La rue du Vieux-Marché-aux-Vins étant classée R. N. il appartient au bénéficiaire du présent permis de construire de demander au Service des Ponts et Chaussées l’alignement exact de la R. N. 4. Les travaux ne pourront être commencés qu’après accord de ce Service.
2) Les travaux seront exécutés suivant plans et devis dressés par M. Picard architecte et visés en date du 12 novembre 49 par l’I.D.U.M. réserve faite que a) l’intégration des façades tant au point de vue forme architecturale que matériaux employés soit identique à celle de l’immeuble voisin appartenant à la Sté. Socostra, b) que la largeur des pièces de l’étage sous combles donnant sur la rue soit au minimum de 3,50* si elles sont destinées à l’habitation.
3) Les prescriptions du Règlement Sanitaire Départemental (édition du 6.9.48) devront être strictement observées principalement celles des art. 31 à 42.
4) Par ailleurs les conditions spéciales qui seront stipulées dans l’avenant établi ultérieurement par le service de la Police du Bâtiment devront également être observées.
5) Le présent permis de construire est délivré sous réserve des droits des tiers, y compris ceux de la Ville de Strasbourg.

Dessins et plans

L’architecte Edmond Picard adresse le 21 novembre 1953 au M.R.L. un plan de situation et un relevé comportant la superficie hors œuvre pondérée de l’immeuble avant le sinistre et la superficie hors œuvre pondérée de l’immeuble reconstruit.
Plans : sous-sol, rez-de-chaussée, entresol, étages. Coupe transversale
Photographie annotée

Avenant au permis de construire

Avenant au devis estimatif des travaux de construction à exécuter dans la propriété de Monsieur Hemmendinger 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins à Strasbourg, sous la direction de Monsieur E. Picard, architecte agréé, 14, rue Louis Apffel à Strasbourg
Renseignements reçus de M. Hemmendinger ayant permis l’établissement du devis.
Descriptif
Le bâtiment à usage d’immeuble de rapport propriété de M. Marcel Hemmendinger comportait un rez-de-chaussée construit sur sous-sol total et surélevé d’un entresol et de trois étages dont un mansardé. Il possédait une courette intérieure d’éclairage à partir du premier étage.
Il était construit en maçonnerie des pignons et sous sol en briques, façade sur rue, pour le rez-de-chaussée et entresol en métal, pour le reste en pierre de taille ouvragée et décorée de balcons et corniche.
Les murs intérieurs en maçonnerie de briques, les planchers en béton armé avec chaînages et filets de décharge en fers profilés. La couverture à brisis deux coupes, en ardoises d’Angers, terrasse sur partie arrière en zinc, courette couverte en vitres sur fers, garnitures de toit et lucarnes en zinc. Gouttières et descentes en zinc, dauphins en fonte.
Menuiseries intérieures en chêne, portes palières en chêne, volets roulants en sapin, rideaux métalliques aux vitrines et portes du rez-de-chaussée, vitrines de l’entresol en menuiseries métallique vitrées en glaces.
Menuiseries intérieures
Dans les installations commerciales du rez-de-chaussée, cloison vitrée en chêne parallèle à la façade à la hauteur de la courette et fermant le bureau placé sous la courette (avec plafond vitré) avec trois portes en chêne et lambris en chêne jusqu’au plafond. Dans le couloir de l’escalier sur 1 m 50 de haut à l’entresol sur 1 m 10 de haut.
Portes. Portes en sapin avec batis et chambranles moulurés, croisées en chêne sur la courette.
Escaliers en chêne à la française avec main courante et balustrades en chêne, escalier de cave en chêne
Parquets en chêne dans les magasins et pièces d’habitation, carrelage en céramique dans les cuisines, salles de bains, cuisines et W. C.
Revêtements en céramique dans les salles de bains, salles de bains, W.C. et l’atelier du sous-sol, enduits en plâtre sur les murs et plafonds, enduit au mortier de chaux dans la courette.
Peinture à l’huile sur les plafonds des ateliers, magasins, salles de bains, cuisine et W.C. sur toutes les menuiseries métalliques et sur les murs des ateliers, couloirs, vestibules, cage d’escalier, salles de bains, cuisine et W.C. Papiers peints dans les autres pièces.
Installation sanitaire. Poste de gaz et eau courante aux 6 étages dans les appartements (3)
Salle de bains complète comprenant baignoire, lavabo, bidet, avec postes d’eau chaude individuelle par étage. Evier avec égouttoir aux 6 étages. W.C. avec cuvette et chasse d’eau à 4 étages. Colonnes et canalisations principales pour l’eau, le gaz avec prise sur la rue, évacuation des eaux usées à tous les étages à la fosse septique. Conduits de fumée et de ventilation avec souches en maçonnerie. Aménagements ménagers comportant des placards sous éviers. Placards. Installation électrique sous tôle plombée dans toutes les pièces.
Strasbourg le 13 mai 1949.

(III) Propriété

Livre foncier

Certificat – Bescheinigung
Au livre des immeubles il n’est inscrit aucune restriction au droit de disposer, aucun privilège, aucune hypothèque – rente foncière ou séparation de patrimoines à – charge de l’immeuble décrit ci-dessous.
Im Grundbuch sind Lasten, Verfügungsbeschränkungen, Vorzugsrechte, Hypotheken, Rentenschulden, Erhabsonderungsansprüche auf nachbezeichnetem Grundstück nicht eingetragen.
Section / Flur 57, N° 57
Lieu-dit / Gewann, Rue du Vieux-Marché-aux-Vins Nr. 22
Contenance / Fläche : 90 ca.
Nature de culture / Kulturart : sol, maison
Livre foncier de / Grundbuch : Strasbourg
Feuillet N° / Blatt 608-4
Sont inscrits propriétaires depuis le 10 juillet 1947 (([corrigé en] 1 juin 1932) Hemmendinger Marcel, banquier à Strasbourg et son épouse Marie Louise née Weil, en communauté de biens.
Délivré à titre gratuit en vertu de l’art. 15. de l’ord. Nr. 45-610 du 10-4-45 pour le Ministère de la Reconstruction.
Strasbourg le 2 juillet 1948 à 9 heures 10 minutes
Tribunal cantonal (Service du livre foncier)

Autre certificat en date du 25 mars 1953

Acte de rétrocession

Par-devant le soussigné Eugène Imbs, adjoint au Maire, agissant en sa qualité de représentant légal du Maire de la Ville de Strasbourg, ont comparu de lui connus
I. Monsieur Joseph Saur, sous-directeur à la Mairie de Strasbourg, agissant en vertu de la procuration du Maire en date du 14 août 1945 comme représentant de la Ville de Strasbourg en exécution de la délibération du Conseil municipal du 9 juillet 1945 et de l’arrêté préfectoral du 18 juillet 1945
II. Monsieur Marcel Hemmendinger, banquier, et son épouse Madame Marie-Louise née Weil, demeurant à Strasbourg, 14, rue Geiler.
Les époux Hemmendinger ont été dépossédés par le séquestre allemand de l’immeuble 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins, portant la désignation cadastrale Banlieue de Strasbourg-Ville, section 57, parcelle No. 57 de 90 m², en toutes lettres quatre-ving-dix mètres carrés, sol, maison qui était inscrit avant la dépossession au livre foncier de Strasbourg-Ville sur le feuillet 608 comme propriété de Hemmendinger, Marcel, banquier à Strasbourg et son épouse Marie-Louise Weil en communauté de biens. Par contrat du 26 mai 1944 passé pardevant Me Frey, notaire à Strasbourg, la municipalité de fait de la Ville de Strasbourg a acquis du séquestre allemand l’immeuble sus-visé, moyennant le prix de 32.000.- RM.
A la suite de ce contrat la Ville de Strasbourg a été inscrite comme propriétaire de l’immeuble sur le feuillet 520 No. 1238 du Livre foncier de Strasbourg-Ville.
L’ordonnance du 12 novembre 1943 sur la nullité des actes de spoliation accomplis par l’ennemi ou sous son contrôle ayant prononcé la nullité de ces actes, les comparants déclarent qu’ils constatent la nullité de la vente consentie par le séquestre allemand à la municipalité de fait de la Ville de Strasbourg. L’effet de l’annulation de la vente remontant rétroactivement au moment de la signature de la vente susénoncée, celle-ci se trouve entièrement annulée et la situation des comparants se trouve être exactement la même que si cette vente n’avait jamais eu lieu.
Le présent acte a été fait conformément aux articles 12 et 13 de l’ordonnance du 14 novembre 1944 portant première application de l’ordonnance du 12 novembre 1943 suivant lesquels la rétrocession peut être effectuée par acte amiable.
Livre foncier
Les comparants demandent la réinscription au Livre foncier de Strasbourg-Ville de l’immeuble 32, rue du Vieux-Marché-aux-Vins, section 57, parcelle n° 57 de 90 m², en toutes lettres quatre-ving-dix mètres carrés, sol, maison, comme propriété de Marcel Hemmendinger, banquier à Strasbourg, et son épouse Madame Marie-Louise née Weil en communauté de biens, qui y étaient inscrits comme propriétaires le 1er septembre 1939.
Les comparants déclarent renoncer à la notification du Tribunal cantonal (Livre foncier) à condition toutefois qu’il soit délivré à la Ville de Strasbourg opérant les présentes un certificat attestant le fait de l’inscription.
Enregistrement
Suivant les articles 12 et 13 de l’ordonnance du 14 novembre 1944 les actes qui sont dressés pour rétrocéder à l’amiable les biens aux propriétaires dépossédés seront dispensés de toute perception au profit du Trésor.
D’autre part, conformément à l’article 26 de l’ordonnance du 21 avril 1945, les rétrocessions effectuées en vertu des articles 12 et 13 de l’ordonnance du 14 novembre 1944 produisent, du point de vue fiscal, les mêmes effets qu’une annulation judiciaire à condition d’être homologuées en justice par le Président du Tribunal saisi sur simple requête. Or, suivant l’article 24 de l’ordonnance du 21 avril 1945 tous les actes de procédure auxquels donne lieu l’application de cette ordonnance sont dispensés de toute perception au profit du Trésor.
Les comparants requièrent l’homologation en justice du présent acte par le Président du Tribunal conformément à l’article 26 de l’ordonnance du 21 avril 1945 et chargent la Ville de Strasbourg, Service municipal des Domaines, d’en adresser la requête à M. le Président du Tribunal civil.
Dont acte
Fait et passé à Strasbourg à la Mairie le 29 janvier 1946 et après lecture et approbation du présent acte les comparants ont signé de leurs propres mains comme suit (signatures)
Col. 1243 folio 18 No. 544
Enregistré à Strasbourg (actes civils) le 31 janvier 1946 gratis

(Etat-civil du propriétaire)

Ville de Strasbourg. Extrait du registre des actes de mariage. N° 560/1920
Marcel Hemmendinger, banquier, ne le 6 décembre 1888 à Sélestat (Bas-Rhin), fils de Nathan Hemmendinger, rentier, et de Justine Lehmann son épouse domiciliés à Strasbourg
et Marie Louise Weil, sans profession, née le 1 février 1897 à Colmar (Haut-Rhin) demeurant à Strasbourg, fille de Henri Weil, décédé, et de Jeanne Meyer, sa veuve, domiciliés à Strasbourg, ont contracté mariage à Strasbourg le 25 mars 1920.
Pour extrait conforme, Strasbourg le 20 novembre 1945

(Profession du propriétaire)

Tribunal de Commerce de Strasbourg. Copie des inscriptions portées au registre analytique sous le n° 17 336
au nom de M. Hemmendinger, Banque Privée Strasbourgeoise, Strasbourg
Date d’enregistrement – 15 avril 1932
Raison de commerce – M. Hemmendinger, Banque Privée Strasbourgeoise
Nom du commerçant – Hemmendinger Marcel né le 6 décembre 1888 à Sélestat, nationalité française
Objet du commerce – Banque
Siège de l’établissement principal – 12, rue du Vingt-deux-novembre

(IV) Litiges

Expert vérificateur agréé M.R.U., Marcel Hemmendinger adresse le 23 décembre 1949 un recours contre la décision provisoire rendue le 31 octobre 1946 par la délégation départementale du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme.

Les avocats P. Weiller et L. Baumann écrivent le 11 juin 1951 au délégué du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme que M. Hemmendinger les a chargés de sauvegarder ses intérêts et qu’il demande le bénéfice de l’indemité de dépossession immobilière pour les immeubles 1) 22 rue du Vieux-Marché-aux-Vins, 2) 26, rue du Vieux-Marché-aux-Vins, 3) 14, rue Geiler et 4) 5, quai Kellermann (héritiers de Henri Weill).
Le Service des biens spoliés communique le 22 mars 1949 un état des loyers encaissés.
Liste des dépenses (facture, impôts) concernant l’immeuble 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins

(V) Compte du sinistre

Fiche Compte du sinistre
Montant cumulé 14 147 504, le 6 novembre 1956



19, rue Thomann


Rue Thomann n° 19 – III 120 (Blondel) P 559 puis section 70 parcelle 26 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Wagner (1762) – Imprimerie Du Mont-Schauberg (1891) – Bâtiments démolis en 1958

Thomann 17 (sept. 2015)54 Plan (cour X)
Les bâtiments actuels à l’emplacement des anciens 19, rue Thomann et 4, place Saint-Pierre-le-Jeune
Plan de 1830 (dessins pour le plan-relief)

C’est un entrepôt à grains (grenier) qui occupe le terrain représenté sous le numéro 120 au plan Blondel. Le terrain donne d’un côté sur l’impasse Marbach et de l’autre sur la rue Thomann. Il appartient à des notables (les consuls Joachim puis André Brackenhoffer) puis à des marchands. On vient d’y construire un pavillon de jardin en 1683. Le magasin comprend aussi une remise d’après l’expertise de 1744. Le maître maçon et chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame Jean Wagner l’acquiert en 1761 et y construit deux bâtiments dont le plus grand n’est pas terminé à sa mort en 1763. Ce sont eux que représente le plan Blondel (1765). Le serrurier Charles Auguste Schmidt ajoute à sa maison un jardin qui aboutit au canal du Faux-Rempart en acquérant un bien national de l’ancien chapitre Saint-Pierre-le-Jeune.

54 Elévations v-a'54 Cour X54 Cour X (fin)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 54 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie, en bon état. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur la ruelle Marbach dont le fond est figuré en (x-y) se trouve à droite du repère (y). La maison suivante à l’angle (z) de l’impasse et de la rue Thomann ne fait pas partie de la propriété. La façade rue Thomann se trouve à droite du repère (a’) ; une porte cochère au milieu de la façade est flanquée de deux fenêtres de part et d’autre. Chacun des deux étages comprend cinq fenêtres. Les élévations de la cour X représentent la façade arrière (9-10) du bâtiment sur la rue, celle (10-11) du bâtiment sur la ruelle, le bâtiment suivant sans ouverture dépend de la propriété voisine, l’ancienne cour Marbach. Un bâtiment (9-8-7) qui ne figurait pas au plan Blondel se trouve à droite de la cour en entrant, suivi d’un appentis (5-6-7). Le bâtiment suivant dépend de la propriété voisine à l’est. La partie arrière du jardin le long du canal est plus haute que le reste du terrain, l’escalier (3-4) permet d’accéder à la terrasse. Une tourelle (14-1) occupe l’angle occidental du jardin. L’ancien notaire Frédéric Gustave Hickel acquiert en 1846 de son voisin à l’ouest un terrain en prolongement de l’aile qui donne dans la ruelle Marbach.

Thomann 25 (1846, Me Becker)
Plan joint à l’acte de cession de 1846 (ADBR, Me Becker, acte 3112, cote 7 E 57, 9 (94)

La partie arrière du jardin qui longe le nouveau quai Kellermann est détachée de la propriété en 1861. Le bâtiment qui se trouve sur le terrain acquis en 1846 est surbâti de deux étages en 1872. Le cadastre signale un incendie qui détruit une partie des bâtiments en 1873. Auguste Neveu Du Mont, propriétaire du journal le Courrier de Strasbourg (Strassburger Post) acquiert la propriété et y fait aussitôt construire en 1890 un bâtiment provisoire en pans de bois remplacé par le bâtiment définitif en 1891. Un nouveau bâtiment (imprimerie et atelier de composition) est construit la même année au fond de la cour à l’emplacement du jardin. On ajoute en 1896 un étage à l’aile gauche pour agrandir la salle de composition. On agrandit l’aile droite en 1898 pour agrandir les salles de composition au deuxième étage, on y adosse un petit bâtiment, prolongé l’année suivante vers le nord. Les bâtiments sont ensuite transformés en 1906 et en 1922 après que l’imprimerie, devenue l’Imprimerie Alsacienne après la première Guerre mondiale, a successivement acquis plusieurs maisons place Saint-Pierre-le-Jeune qui font un seul tenant avec les bâtiments primitifs.

1891 (avril) Elévation1891 (avril) Façade1891 (juillet) Elévation1898 Plan de situation
Elévations du nouveau bâtiment arrière construit en 1891 : vue latérale et entrée selon le projet d’avril 1891, vue latérale selon le projet réalisé de juillet 1891
Plan de situation, janvier 1898

L’architecte Albert Sensfelder est chargé de réparer les ateliers endommagés par les bombardements. L’Imprimerie Alsacienne qui a cessé son exploitation vend en 1954 sa propriété à la Préfecture qui envisage d’y établir différents services logés à la Cité administrative. Le maire accorde en mai 1958 le permis de démolir. Les décombres sont enlevés en juin 1958.

septembre 2015

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Joachim Brackenhoffer, orfèvre puis consul, et (1599) Anne Marie Ziegel – luthériens
h André Brackenhoffer, consul, et (1644) Apollonie Wencker – luthériens
1683 v Elie Brackenhoffer et (1646) Anne Schmidt puis (1667) Barbe Erhard – luthériens
1684 v Jean Brandhoffer, marchand, et (1676) Susanne Bernhard – luthériens
1687 v Jean Jacques Oberlin, orfèvre, et (1665) Anne Ursule Waldeck, épouse en premières noces (1663) de l’orfèvre Samuel Œhlinger – luthériens
1702 v Jean Georges Krauss, marchand épicier, et (1695) Sara Hünerer, épouse en premières noces (1691) du marchand épicier Jean Louis Redslob puis (1700) Marie Ursule Sandherr – luthériens
1744 v Jean Thiébaut Streicher, marchand, et (1722) Anne Marie Herrmann, épouse en premières noces (1706) de l’orfèvre Daniel Braun – catholiques
1761 v Jean Wagner, maître maçon, chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame, et (1745) Jeanne Marie Louise Krauss puis (1758) Anne Marie Biener – catholiques
1766 h Bernard Rottler, maître maçon, et (1765) Anne Marie Biener veuve de Jean Wagner (ci-dessus) – catholiques
1781 v Charles Auguste Schmidt, serrurier, et (1771) Marie Marguerite Jost puis (1782) Marie Marguerite Walter – luthériens
1804 v François Henri Redslob, instituteur, docteur et professeur en théologie (1802) Marie Madeleine Pfæhler
1839 v Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire, et (1819) Guillaumette Frédérique Schœttel puis (1834) Henriette Sophie Winter veuve de Daniel Wagner
1865* Charles Frédéric Bolley, tailleur
1873* Charles Joseph Mougel, précepteur, et sa femme née Schneider
1892* Auguste Neveu du Mont
1900* Du Mont-Schauberg, société en nom collectif
1921* Imprimerie Alsacienne, anciennement G. Fischbach
1933* Imprimerie Alsacienne, société anonyme

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : (entrepôt à grains) 600 livres en 1744 – (maison) 1 500 livres en 1765, 1 250 livres en 1778

(1765, Liste Blondel) III 120, la veuve du nommé Wagner
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Teutsch, 3 toises, 2 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 559, Redslob, François Henri – maison, sol, cour, jardin – 22,1 ares (puis Hückel, Frédéric Gustave)

Locations

état des loyers en 1780

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1774, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le maître maçon Rottler est autorisé à ouvrir un soupirail et une croisée vers la ruelle Marbach

(f° 10) Dienstags den 1. Februarii 1774. Mr Rottler, Maurer – Mr Rottler, der Maurer bittet ihme zu erlauben an seinem Haus im Thomä loch gelegen in das Marbachs Gäßel ein Kellerloch und Kreutzstöck zu machen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1744 (billet d’estimation traduit) La propriété consiste en un magasin dans lequel se trouve une remise surmontée d’un grenier et d’un vieux comble, une vieille écurie et un étroit bâtiment latéral, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
  • 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux bâtiments, dans le premier se trouvent un poêle, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, item une cave sous solives, l’autre bâtiment qui n’est pas encore terminé comprend deux poêles, deux cuisines, deux cheminées à la française et plusieurs cabinets, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue St Thomas (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 2 / 25
Redslob
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 162 case 2

Hückel, Frédéric Gustave, à Strasbourg

N 559, maison, sol, cour et jardin, R. Thomann 25
Contenance : 22,10
Revenu total : 551,49 (540 et 21,49)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 78 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 721 case 2
A partir de l’exercice 1865, la partie arrière qui donne sur le quai Kellermann est détachée de la partie avant. La partie détachée est inscrite au nom de Louis Kreitmann et Frédéric Jacques Digel

Hickel, Frédéric Gustave
1865 Bolley, Charles Frédéric, tailleur rue des Hallebardes
1873 Mougel, Carl Joseph, Privatlehrer u. s. frau geb. Schneider
1892/93 Neveu du Mont, August
1900 Du Mont-Schauberg, offentliche Handelsgesellschafft in Strassburg
(ancien f° 469)

N 559, maison, sol, Rue Thomann 19
Contenance : 22,10
Revenu total : 551,49 (540 et 21,49)
Folio de provenance : (162)
Folio de destination : 469, theilweise abgebrannt – (sol) 469-II case, 469-III case
Année d’entrée :
Année de sortie : 1873 (sol, 1865)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 78 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus :

Année 1873, Augmentations – Mougel Karl Joseph f° 469, N 559, maison, revenu 405, theilweise abgebrannt
Diminutions – Mougel Karl Joseph f° 469, N 559, maison, revenu 540, theilweise abgebrannt, supp. en 1873

N 559, Sol, cour, Jardin, Rue Thomann 19
Contenance : 10,50
Revenu total : 545,46 (540 et 5,46)
Folio de provenance : 469
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1864
Année de sortie :

N 559, maisons
Revenu total : 410,46 (405 et 5,46)
Folio de provenance : 469
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1873
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 59 / 47
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 559, Hintergebäude
Revenu total : 500 (910,46)
Folio de provenance : Neu
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 94/95
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 67 / 54
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15

Jahrgang 1894/95, Zugang – Dumont Schauberg f° 721 N 559, Hintergeb., Reinertrag 500, Neubau, vollendet 1891/92, steuerbar 1894/95, besteuert 1894/95

Cadastre allemand, registre 32 p. 594 case 1

Parcelle, section 70, n° 26 – autrefois N 559.p
Canton : Thomanns Gasse Ns. N° 19 – rue Thomann
Désignation : Hf, (2) Whs u. NG
Contenance : 11,00
Revenu : 5200 – 13 000 – 16 100
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1921), compte 1634
M. Du-Mont-Schauberg
clos 1921

(Propriétaire à partir de l’exercice 1921), compte 81
Elsässische Druckerei u. Verlageanstalt vorm. Fischbach
1927 Imprimerie alsacienne anct. G. Fischbach
1933 Imprimerie alsacienne société anonyme
(230) corrigé en (252)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Cour de Hüttner 63
(maison n°) 25

Pr. Schmitt Charles Auguste, Mtre serrurier – des Marechaux
Loc. Simmonnaire, Abbé Chanoine de St Pierre Le jeune
Loc. Schatz Veuve de Crétien – de la Lanterne
Loc. Weisshar Veuve de Felix – des Tonneliers
Loc. Kappi d. Antoine Crétien Officier Retiré – Privilegié

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 63 Cour de Hüttner (p. 128)
(maison n°) 16

25
Pro. Schmitt, Charles Auguste, Mtre serrurier – Marechaux
Loc. Simmonnaire, Abbé Chanoine de St Pierre le jeune – Clergé
Loc. Schatz, Veuve – Lanterne
Loc. Weisshar Veuve – Tonnelier
Loc. Kappi, d. Antoine Chrétien Officier retité – Privilegié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Thomannsgasse (Seite 178)

(Haus Nr.) 19.
M. DuMont-Schauberg, Buchdruckerei. 0
Gsell, Wwe, Pförtnerin. 0
David, Chef-Redakteur. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 30)

Le propriétaire du 4, impasse Marbach surélève en 1872 de deux étages le bâtiment à simple rez-de-chaussée.
Neveu-Du Mont à Cologne, propriétaire du journal Le Courrier de Strasbourg (Strassburger Post), charge en 1890 l’architecte Heinrich de Barr de construire un bâtiment provisoire en pans de bois au-dessus de la salle des machines à simple rez-de-chaussée au 19, rue Thomann. Le bâtiment définitif est construit en 1891. Un nouveau bâtiment (imprimerie et atelier de composition) est construit la même année au fond de la cour. Un bâtiment qui servait de remise est adjoint aux nouveaux bâtiments
On ajoute en 1896 un étage à l’aile gauche à simple rez-de-chaussée pour agrandir la salle de composition. On agrandit l’aile droite en 1898 pour agrandir les salles de composition au deuxième étage, on y adosse un petit bâtiment, prolongé l’année suivante vers le nord.
Les travaux de 1906 consistent à agrandir les ateliers après que le journal a acquis la maison sise 6, place Saint-Pierre-le-Jeune, ceux de 1907 à réorganiser l’espace après l’achat de la maison à l’angle de la place Saint-Pierre-le-Jeune et de la rue Thomann, en prolongement du 19, rue Thomann. L’Imprimerie Alsacienne continue de réaménager les différents bâtiments en 1922 en créant une nouvelle porte cochère rue Thomann puis en ajoutant un étage le long de la rue Thomann

Sommaire
  • 1872 – Le sieur Mougel, propriétaire du terrain sis 4, impasse Marbach demande l’autorisation de construire un bâtiment sur son terrain. En marge, coupe du bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages (respectivement 3,10 puis 3,00 et 2,60 de hauteur)
    Rapport de l’agent-voyer (…) le Sr Mougel demande à surélever de 2 étages le rez de chaussée existant suivant coupe en marge de la pétition, la maison sise Impasse Marbach 4. La façade de Cette maison est alignée et sans Avances, elle se composé d’un rez de chaussée en maçonnerie et la Coupe dessinée en marge de la pétition indique en rouge la reconstruction d’un 1. et 2° étage également en maçonnerie, le tout présentant les garanties voulues de sûreté et de salubrité. La largeur de la voie publique vis à vis cette propriété est fixée à moins de 5 mètres et la hauteur totale de la nouvelle façade fixée à 9 m 75 ne dépasse pas celle réglementaire. Il n’y a ni égout ni trottoir dans cette impasse.
  • 1877 – L’entrepreneur E. Widmann demande au nom du sieur Sauval, locataire au 4, place Saint-Pierre-le-Jeune, l’autorisation de percer une fenêtre au rez-de-chaussée vers la rue Thomann
  • 1880 – La veuve de l’entrepreneur Adolphe Weyer demande l’autorisation de ravaler les façades 4, rue Thomann et ruelle Marbach au nom du propriétaire Mougel – Accord
  • 1890 (décembre) – L’architecte Heinrich de Barr, mandataire de Neveu-Du Mont à Cologne, propriétaire du journal Le Courrier de Strasbourg (Strassburger Post), et l’entrepreneur Otto Back (5, quai de la Finckmatt) sont autorisés à construire un bâtiment provisoire en pans de bois au-dessus de la salle des machines à simple rez-de-chaussée au 19, rue Thomann (9 décembre) – Travaux terminés, janvier 1891, le mur coupe-feu est satisfaisant, la Police du Bâtiment demande d’ajouter une tôle sous le fourneau
    1890 (décembre) – Dossier suite à la demande de l’architecte Heinrich de construire un bâtiment servant d’imprimerie au Courrier de Strasbourg 19, rue Thomann. Demande transmise au Service impérial de l’industrie (kaiserliches Gewerbe-Aufsichtsamt) qui donne son accord assorti de conditions – Autorisation de construire un bâtiment servant d’imprimerie et un bâtiment en bois pour y placer un moteur à gaz dans la cour du terrain qui appartient au Courrier de Strasbourg 19, rue Thomann (12 décembre)
    Notice descriptive. Le bâtiment servira à installer provisoirement quatre machines à imprimer, le propriétaire prévoit de construire en 1891 un plus grand bâtiment à l’arrière de la cour, le moteur à gaz se trouvera dans un hangard extérieur en bois. Les machines se trouveront au rez-de-chaussée, le premier étage servira aux typographes, l’étage sous combles servira d’entrepôt avant d’être annexé à l’appartement au deuxième étage du bâtiment latéral. Le bâtiment est entouré de cours pour éviter d’incommoder le voisinage. La liaison entre le nouveau et l’ancien bâtiment sera possible puisqu’ils ont la même hauteur. Le nombre d’employés est d’environ 20 (1 ou 2 au sous-sol, 8 dans la salle des machines et environ 10 dans la salle de composition).
    Calcul statique. Plans
    1891 (janvier) – Avenant, la salle des machines est plus grande – Nouveaux plans – Les travaux sont terminés, avril 1891
  • 1890 (décembre) – La veuve Hatt, propriétaire du 9, rue Marbach, s’élève contre l’installation de machines qui nuiront à la paisible jouissance de son bien et la démolition d’un mur mitoyen – La Police du Bâtiment établit que le mur est propriété de l’imprimerie
  • 1891 (février) Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de M. Du Mont Schauberg l’autorisation de faire une prise pour environ cent becs – Autorisation
  • 1891 (mars) – L’architecte municipal P. Heinrich de Barr, mandataire de Neveu-Du Mont à Cologne, propriétaire de la société Du Mont-Schauberg et du journal Le Courrier de Strasbourg (Strassburger Post), demande l’autorisation de construire un nouveau bâtiment servant d’imprimerie et un autre servant d’atelier de composition
    Dossier suite à la demande, transmise au Service impérial de l’industrie qui donne son accord assorti de conditions – Autorisation de construire un bâtiment à trois étages servant d’imprimerie à l’intérieur du terrain qui appartient au Courrier de Strasbourg 19, rue Thomann (4 avril) – Calcul statique – Plan de situation, plan du bâtiment
    Suivi des travaux. Les travaux ont commencé, les fondations sont posées, on élève les murs du sous-sol (juin 1891)
  • 1891 (juillet) – Avenant au permis de construire. L’architecte modifie le projet pour améliorer le chemin de communication destiné aux employés
    Le bâtiment accessoire qui servait de remise est détruit, le nouveau bâtiment est commencé, le rez-de-chaussée sert de cage d’escalier. Le gros œuvre du nouveau bâtiment est terminé, les plâtriers travaillent à l’intérieur, on pose des cloisons intérieures. Le bâtiment correspond à quelques détails près aux nouveaux plans sur papier blanc datés de juillet 1891 (septembre 1891) – Le bâtiment entièrement terminé est en service, les peintres travaillent encore. Un nouveau mur de clôture est garni d’une grille en fer selon le croquis joint (octobre 1891) – On pose le monte-charge et des rambardes en fer dans l’escalier arrière en pierre (novembre 1891)
  • 1895 – L’imprimeur M. Du Mont-Schauberg demande l’autorisation de poser des enseignes et une vitrine 19, rue Thomann. La Police du Bâtiment refuse étant donné que le règlement interdit les saillies inférieures à 3 mètres dans les rues sans trottoir – Les deux vitrines sont autorisées à titre précaire, janvier 1896
    1896 (février) – Autorisation de poser deux enseignes plates 19, rue Thomann
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Du Mont-Schauberg de se conformer au nouveau règlement en supprimant quatre volets qui s’ouvrent sur la voie publique au rez-de-chaussée – Travaux terminés, février 1896
  • 1896 – Le propriétaire Du Mont-Schauberg demande l’autorisation d’ajouter un étage au petit bâtiment à simple rez-de-chaussée à gauche de la cour pour agrandir la salle de composition. Le nouveau bâtiment agrandi de 0,73 à 1,70 mètre aura une structure en fer et un toit en zinc – La Police du Bâtiment observe que le nouveau règlement interdit qu’un bâtiment intérieur soit construit à moins de cinq mètres d’un autre – Calcul statique – Dessins – L’architecte Heinrich présente un nouveau projet qui se limite à des travaux intérieurs – Autorisation – Travaux terminés, décembre 1896 – Dessins
  • 1898 – Le propriétaire Du Mont-Schauberg présente un projet de transformation de l’aile droite pour agrandir les salles de composition au deuxième étage où travailleront 4 à 5 employés (petite salle) et 8 à 9 employés (grande salle). Le Service impérial de l’industrie (kaiserliches Gewerbe-Aufsichtsamt) énumère les conditions à respecter – Description du projet et calcul statique. Le bâtiment sera en communication avec le bâtiment arrière construit en 1891-1892. Deux machines à imprimer seront installées au rez-de-chaussée – Autorisation de transformer l’aile droite au 19, rue Thomann – Dessins
    L’entrepreneur Otto Back déclare l’ouverture des travaux (mars 1898) – Les travaux sont terminés, les locaux en service (juillet 1898)
  • 1899 – Le propriétaire Du Mont-Schauberg souhaite adosser un petit bâtiment industriel (4,75 mètres de long, 1,75 de large et 3,73 de haut) contre l’aile gauche – Dossier – Autorisation (décembre 1899) – Plan de situation où sont portés tous les bâtiments qui appartiennent à l’imprimerie du Courrier de Strasbourg
    Les fondations et les murs du sous-sol sont terminés (février 1900), le bâtiment est terminé (mars)
  • 1900 – Le propriétaire Du Mont-Schauberg demande l’autorisation de prolonger le bâtiment qu’il vient de terminer pour agrandir la salle des machines à imprimer. La Police du Bâtiment fait observer que la cour n’aurait plus 5 mètres de large, ce qui serait une infraction au règlement – Calcul statique – Autorisation d’agrandir la salle des machines, en considération qu’il s’agit de prolonger un bâtiment existant (mai 1900) – Nouveau plan de situation
    Les travaux ont commencé (début juillet), il reste à poser les vitres (fin juillet), le bâtiment est terminé (fin août)
  • 1900 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que le Courrier de Strasbourg a fait poser un bec de gaz sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1906 – L’architecte et entrepreneur Osterloff (7, rue de la Petite-Pierre) décrit un projet destiné à agrandir l’aile gauche de l’imprimerie. La salle de rédaction sera agrandie, la salle de composition transférée sur la droite du premier au deuxième étage, une deuxième salle de composition installée sur la gauche du même étage, l’escalier prolongé jusqu’au deuxième étage. Le Service impérial de l’industrie donne son accord – Autorisation (avril 1906) – Nouveau plan de situation – Calcul statique
    L’entrepreneur demande réception des travaux dans la partie gauche du bâtiment (juin 1906). Les piliers ne correspondent pas à ceux prévus, l’entrepreneur justifie que la résistance est suffisante – Les travaux sont terminés, réception finale, novembre
  • 1908 – Le propriétaire du Courrier de Strasbourg demande l’autorisation d’entreposer des liquides inflammables (50 kg de pétrole et 40 kg d’essence de térébenthine) au rez-de-chaussée dans des récipients en tôle – La Police du Bâtiment se rend sur les lieux et énumère les conditions à respecter – Dossier suite à un courrier du préfet
    1908 – Rapport concernant la sécurité contre des incendies dans les bâtiments où travaillent 280 personnes
    1908 – Le peintre en bâtiment A. Wagner (5, route de Kœnigshoffen) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant les bâtiments du Courrier de Strasbourg – Autorisation – L’entrepreneur déclare que le maître d’ouvrage reporte les travaux au moment où le trottoir sera terminé – Nouvelle demande, autorisation (août 1908) puis prolongation
  • 1907 – L’architecte et entrepreneur Osterloff expose au nom de Du Mont-Schauberg (Courrier de Strasbourg) le projet d’aménager provisoirement une salle d’impression et une salle de composition au premier étage dans les locaux où se trouvait jusqu’à présent la fabrique de casquettes Paul Katz, en consolidant notamment le plancher du rez-de-chaussée. Description comparable dans un courrier de Du Mont-Schauberg – Calcul statique – Le Service impérial de l’industrie donne son accord – Autorisation d’aménager provisoirement une salle d’impression et une salle de composition dans les bâtiments rue Thomann, accordée à titre précaire étant donné que la maison dépasse de l’alignement légal (janvier 1908) – Plan de situation (le bâtiment qui jouxte 19, rue Thomann fait partie du terrain 4, place Saint-Pierre-le-Jeune)
    Les travaux sont en cours (février 1908). L’entrepreneur justifie la résistance des nouvelles ouvertures. Lors de la réception finale, on constate que le toit vitré ne comporte pas de grilles de protection (fin mars). Le propriétaire argue qu’il n’est pas prévu que les employés se trouvent au-dessous du toit et qu’une grille porterait préjudice à la clarté. Les parties trouvent un accord. Une grève des plâtriers retarde l’exécution – Le certificat de réception finale est délivré, octobre
  • 1909 – L’architecte et entrepreneur Osterloff demande au nom de Du Mont-Schauberg (Courrier de Strasbourg) l’autorisation d’installer une vitrine au 19.a, rue Thomann (angle de la place Saint-Pierre-le-Jeune) – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, janvier 1910
  • 1912 – L’entrepreneur Wieger (30, Faubourg de Pierre) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant la propriété de la veuve Schwartz (16, rue Saint-Urbain) pour ravaler la façade de sa maison ruelle Marbach – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Dossier classé, mars 1912
  • 1912 – Rapport des pompiers suite à un incendie dans un bureau 19, rue Thomann (Du Mont-Schauberg)
  • 1913 – Dossier suite à un courrier de la préfecture. L’imprimerie Du Mont-Schauberg est autorisée à continuer d’exploiter ses machines 19, rue Thomann jusqu’à une éventuelle construction de nouveaux bâtiments. La Police du Bâtiment fait remarquer dans une apostille que l’affaire concerne l’alignement de la place Saint-Pierre-le-Jeune et de la petite rue de l’Eglise. La Division VI expose les résultats de son enquête préalable et convient que rien ne presse en la matière
    1913 – Le propriétaire Du Mont-Schauberg prie la Police du Bâtiment d’autoriser son architecte, Olbricht, à regarder les plans de 1891
  • 1916 – Rapport de la Commission des logements militaires (veiller à la propreté des cabinets d’aisance)
  • 1919 – L’imprimeur Du Mont-Schauberg informe la Police du Bâtiment qu’il a supprimé les vitrines en novembre 1918. La Police du Bâtiment constate que les vitrines sont toujours en place et louées au théâtre de l’Union, ce qui contrevient au règlement. Les vitrines seront conservées, les droits réglés comme par le passé
  • 1922 – L’Imprimerie Alsacienne (anciennement Dumont-Schauberg) demande copie de l’autorisation d’exploiter des machines mécaniques suite à une demande du commissariat de police
  • 1922 – L’Imprimerie Alsacienne projette d’agrandir ses ateliers rue Thomann pour réunir les locaux de la place Saint-Pierre-le-Jeune à ceux du 19, rue Thomann en couvrant la cour à l’arrière de la porte cochère place Saint-Pierre-le-Jeune. Une porte de 6 mètres de large vers la rue Thomann donnera accès à tous les locaux. L’Inspection du travail donne son accord – Autorisation d’installer des machines mécaniques dans l’imprimerie (juillet 1922) – La transformation est en cours (janvier 1923). Les machines sont installées (juin)
    Autorisation de transformer l’intérieur des bâtiments, de couvrir la cour d’un toit vitré – Dessins par l’architecte Armand Richshoffer (99, allée de la Robertsau) – Calculs statiques, initiaux et revus – Certificat de réception finale (octobre 1922) et conditions qui restent à remplir d’après l’autorisation
    Des locataires du 4, place Saint-Pierre-le-Jeune se plaignent de nuisances pendant les travaux. La Police du Bâtiment se déclare incompétente
    1925 – Le Syndicat de la Propriété bâtie de Strasbourg (4, quai Kellermann) fait installer un monte-charge dans les locaux de l’Imprimerie Alsacienne par l’entrepreneur Erni de Schiltigheim – L’Inspection du travail donne son accord – Autorisation – Calcul statique
  • 1925 – L’Imprimerie Alsacienne projette de surélever d’un étage ses ateliers 19, rue Thomann – Autorisation de surélever le bâtiment, accordée à titre précaire étant donné qu’il dépasse en partie de l’alignement légal (septembre 1925) – Plans de l’architecte Armand Richshoffer – Plan de situation (où figure le nouvel alignement légal) – L’entrepreneur de construction Jacques Schœttel (5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) fournit le calcul statique d’une colonne puis un calcul global
    Les travaux ont commencé (s.d., septembre). Le gros œuvre est terminé, le certificat de réception délivré (décembre)
  • 1929 – L’entrepreneur Steiss (16, rue du Nideck) demande au nom de l’Imprimerie Alsacienne l’autorisation de percer deux ouvertures vers la rue Thomann. Le bâtiment dépasse l’alignement légal de 0,40 mètre rue Thomann et de 14 mètres place Saint-Pierre-le-Jeune, les fenêtres à percer sont 0,20 mètre derrière l’alignement légal – Plan de situation (où figure le nouvel alignement légal) – Travaux terminés, avril 1930

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 31)

Le début du dossier a trait à la partie du bâtiment sis 4, place Saint-Pierre-le-Jeune qui donne dans la rue Thomann. L’Imprimerie Alsacienne demande en 1945 l’autorisation de faire des réparations provisoires dans ses ateliers sis 19, rue Thomann, endommagés par les bombardements. L’architecte Albert Sensfelder est chargé des réparations en 1947 et les années suivantes. L’Imprimerie Alsacienne qui a cessé son exploitation vend en 1954 les différents bâtiments à la Préfecture qui envisage de les démolir et de les reconstruire pour accueillir différents services logés à la Cité administrative. Le maire accorde en mai 1958 le permis de démolir. Les décombres sont enlevés en juin 1958.

Sommaire
  • 1877 – L’entrepreneur Widmann demande au nom du propriétaire Sauvel l’autorisation de percer deux fenêtres au rez-de-chaussée de la rue Thomann à l’adresse 4, place Saint-Pierre-le-Jeune. L’agent voyer Birckicht note que la partie du bâtiment en question dépasse de l’alignement légal, qu’il est construit en maçonnerie mais n’a pas d’avance
  • 1884 – Note (5 mètres) concernant le 20, rue Thomann, propriétaire Loeb Bosch
  • 1884 – Le directeur de l’usine à gaz est autorisé de faire une prise vers la propriété Bosch sise rue Thomann – Travaux terminés septembre
  • 1885 – La Police du Bâtiment adresse un courrier à la Préfecture suite à une plainte déposée par le peintre Jacques Flæscher concernant les machines installées dans le bâtiment latéral rue Thomann, propriété Bosch 4, place Saint-Pierre-le-Jeune
  • 1888 – Quittance des droits de voirie délivrée au directeur de l’usine à gaz pour une prise rue Thomann, propriété Bosch
  • 1929 – Fiche de contrôle. Travaux de transformation à l’Imprimerie Alsacienne. Les travaux sont terminés, mai 1930
  • 1945 (juin) – L’Imprimerie Alsacienne demande l’autorisation de réparer ses ateliers sis 19, rue Thomann, endommagés par les bombardements – La Police du Bâtiment renvoie le pétitionnaire au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
    1945 (octobre) – Le préfet accorde l’autorisation d’occuper la voie publique. L’entrepreneur en peinture Charles Beck (25, boulevard de Nancy) est chargé des travaux – L’échafaudage a été retiré, juillet 1946
  • 1946 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme sollicite l’avis de la Police du Bâtiment suite à la demande de reconstruction immédiate déposée par l’Imprimerie Alsacienne – Le M.R.U. autorise les travaux conservatoires en novembre 1946 (bâtiments qui donnent place Saint-Pierre-le-Jeune, rue Thomann et impasse Marbach)
  • 1947 – La Police du Bâtiment émet son avis sur la remise en état des bâtiments sis 19, rue Thomann, notamment sur le poste de transformation entièrement détruit dans la cour (dossier du M.R.U. n° 11 156, – architecte, Albert Sensfelder, 7, rue de Berne)
    La Police du Bâtiment constate que divers travaux n’ont pas fait l’objet d’autorisation : un garage a été construit dans la cour, un bâtiment qui donne dans la cour a été transformé, le poste de transformation reconstruit – L’architecte Albert Sensfelder transmet les plans en précisant que les nouvelles constructions remplacent d’anciens bâtiments détruits
    1947 (juin) – Le M.R.U. accorde un permis de construire
    1947 (septembre) – Le maire délivre l’autorisation (permis de construire) de reconstruire un garage et un poste de transformation 19, rue Thomann (section 70, parcelle 45) – Les travaux sont terminés, octobre 1947
  • 1949 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme transmet un dossier concernant la reconstruction d’un poste de transformation – Les travaux sont terminés, janvier 1950
  • 1950 – Rapport des pompiers sur un feu de cheminée. La Police du Bâtiment constate que la cheminée est fissurée – Travaux terminés, septembre 1950
  • 1953 – Le M.R.U. accorde un avenant au permis de construire concernant un poste de transformation puis un permis de construire le 25 septembre 1954
  • 1954 – L’Imprimerie Alsacienne qui a cessé son exploitation un an auparavant demande à la Police du Bâtiment si la nouvelle destinatation qu’elle prévoit (garage de réparation de véhicules) soulève des objections
    1955 (janvier) – La Préfecture informe la Police du Bâtiment qu’elle a acheté les différents immeubles qui appartenaient à l’Imprimerie Alsacienne et en a pris possession au 31 décembre 1954. Elle projette de démolir les bâtiments et d’en recontruire de nouveaux qui accueillront différents services logés à la Cité administrative
  • 1958 (mai) – Le maire accorde le permis de démolir le bâtiment sis 19, rue Thomann suite à la demande déposée par l’entreprise V. de Maddalena (17, chemin du Heyritz) au nom du propriétaire, le Service Départemental d’Architecture. – Les décombres sont enlevés, le dossier classé, juin 1958.

Relevé d’actes

L’orfèvre puis consul Joachim Brackenhoffer est propriétaire du grenier en 1623 (1). Il épouse Anne Marie Ziegel en 1599.

Mariage, cathédrale (luth. p. 59)
1599. Dominica 7 Trinitatis den 22. Julÿ. Joachimus Brackenhoffer der goldarbeiter, Anna Maria Johannes Ziegels verordneten vbers brennholtz dochter (i 32)

La propriété passe ensuite à son fils André Brackenhoffer, futur consul, qui épouse en 1644 Apollonie Wencker, fille du consul régent

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 229, n° 14)
1644. Dominica XVII post Trinitatis Herr Andreas Brackenhoffer, Herr Joachim Brackenhoffers Alten Ammeisters ehelicher Son. vnd Jung frauen Apollonia, Herr Johann Wenckers des Regierenden Ammeisters eheliche Tochter. Mont. Copulatio Zu S. Willh. (i 247)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 478) 1644. Domin 17. Trinitatis. Herr Andreas Brackenhoffer deß Ehren Vesten Fürsichtigen Undt Weißen Herrn Joachim Brackenhoffers Alten Ammeisters ehelicher Sohn. Und Jungfr: Apollonia, deß Ehrenvesten Fürsichtigen Vnd Weißen Herrn Johann Wenckers Regierenden Herrn Ammeisters eheliche Tochter. Eingesegnet Zu St. Claus Zinst. 22. Octob.

Les héritiers d’André Brackenhoffer, soit André Brackenhoffer ancien triumvir de la Tour aux Deniers, Anne Marie femme de Christophe Jacques Mockel, Jean Michel Brackenhoffer, bailli d’Illkirch, et Marguerite Brackenhoffer, passent à la Chambre des Contrats la vente consentie par leur père à Barbe Erhard, veuve d’Elie Brackenhoffer moyennant 325 livres strasbourgeoises

1683 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 244-v
Herr Andreas Brackenhoffer alter dreÿer der Statt Pfenningthurn für sich selbsten, weiters der Ehrenvest- Fürsichtig und wohlweÿse herr Christoph Jacob Mockel deß beständigen Regiments der herren ein und Zwantzig alß Ehevogt frawen Annæ Mariæ Mockelin gebohrner Brackenhofferin, Mehr herr Johann Michael Brackenhoffer Amptmann der Pflegd Illkirch für sich selbsten, vnd dann herr Johann Jacob Herberling Schaffner der Carthaus alhier alß Vogt Jungfr. Margarethæ Brackenhofferin alle weÿl. deß Edel- Vest- fürsichtig und hochweÿsen herren Andres Brackenhoffers dießer Statt geweßenen Alten Ammaÿsters und dreÿ Zehner und Scholarchæ nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Erben
in gegensein herrn Johann Jacob Schneider E.E. großen Rhats beÿsitzers alß Curatoris frawen Barbaræ gebohrner Erhardin, weÿl. herren Eliæ Brackenhoffers geweßenen dreÿ Zehners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin – ehrenbesagten herren XIII. Brackenhoffer noch beÿ deßen lebzeiten selbsten
Einen Speicher oder Kornhauß, Keller und Garten daran, mit allen derselben Gebäuen, begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier im Thomä Loch hinder dem hohen steg Vornen uff daß Allmend besagten Thoman Lochß, hinden uff einen Garten, welchen für dißmahl der ietzige Decanus deß Stiffts Jungen St. Peter geniset, auf der einen seit neben einem Stifft hauß zu ged. Jungen St. Peter gehörig, welches ietzmahlen Bartholomæus Hopffer der Contrefaiter bewohnt, uff der andern seit uff ein Allmend Gäßlein, daß Marbächisch Gäßlein genannt stoßend gelegen – Vnd were dießer Verkauff und Kauff /:darinnen auch die im Keller sich befindliche faß, Ligerling, Tränckstein und übriges steinwerckh mit begriffen:/ – geschehen umb 750. fl. à 15. batzen oder 60 C.er bereits den 5. 10.br: a° 1681. bahr bezahlt

Elie Brackenhoffer épouse en premières noces en 1646 Anne Schmidt qui meurt en 1665 et en secondes noces Barbe Erhard en 1668 (contrat de mariage, célébration)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 321)
1646. Domin. XIX 4. Octob. H Elias Brackenhofer, H Joachimi Brackenhofers Alten Ammeisters Eheleiblicher Sohn, Jungfr. Anna H Johann Heinrich Schmidt deß beständigen. Regiments der Hh. XV. Eheleibliche tochter. Eingesegnet dinstag. 13. Octob. (i 327)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 500)
1646. Domin: 19. Trinitatis. Herr Elias Brackenhoffer deß Ehren Vesten, Fürsichten Undt Wohl Weißen Herrn Joachim Brackenhoffers, Alten Ammeisters, Auch deß bestendigen Regiments der Herren 13. Beÿsitzers, Vnd dißer Gemein Ober Kirchenpflegers, Ehelicher sohn, Und J: Anna, deß Ehren Vesten, Fromb, Fürsichtigen Undt weÿßen Herren Hannß Heinrich Schmidt, des beständigen Regiments der Herren 15. Allhie, Eheliche Tochter. Zu St: Thomâ, Dienst. 13. Octob. (i 255)

Sépulture, Saint-Thomas (luth. f° 681) 1665. December. d. 23. O. Fr. Anna, H. Eliæ Brackenhoffer XV. haußfr. sep. d. 27. Zu S. Galli (i 225)

1668, Divers (63 Not 3), contrats de mariage
(Eheberedung) Zwischen dem Edlen Wohn Ehrenvesten, Fromm, Fürsichtig und hochweisen Herrn Elia Brackenhoffern, wohlmeritirtem Fünffzehnern des beständigen Regiments beÿ dießer des H. Reichß Freÿen Statt Straßburg, allß dem herrn Bräutigamb an Einem,
So dann der Edlen und viel Tugendreichen Jungfrawen Barbara Erhardtin, des Edlen, Vesten, Fürsichtigen und hochweisen herrn Johann Jacob Erhardts, hoch Verdienten dreÿzehners des beständigen geheimen Regiements, beÿ wohlgemelter Statt Straßburg mit der Edlen und Viel tugendreichen Frawen Catharina Erhardtin gebohrner Harttungin seiner Vielgeliebten Hauß Ehr seel ehelich erzeugten Tochter, allß der Jungfrau hochzeiterin am andern theil – Beschehen und verhandelt in des Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg, Mittwochs den 8.ten Monatstag Januarÿ Anno 1668.

Mariage, cathédrale (luth. f° 93, n° 41)
1667. Dom. XI. post Trin: Zum 2 mahl der Edel Ehrenveste, From, Fürsichtige und Wohl Weise Hr Elias Brackenhofer, des beständigenn Regiments der Hrn XV. Jfr. Barbara des auch Edlen, Ehrenvesten, Fürsichtigen, hoch und Wohl Weisen herrn Johann Jacob Erhards des beständigen Regiments der Herren XIII.. egel. Tochter. Donnerstags den 29.t Aug. Münster (i 95)

Barbe Erhard meurt en 1722 en délaissant deux fils et une fille. Le fils cadet établi à Hambourg renonce à la succession en faveur de ses cohéritiers. L’inventaire qui ne comprend pas d’immeuble est dressé dans une maison qui appartient à l’Eglise Rouge Grand rue
1722 (1. Xbris), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 48)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so die Edle, Viel Ehr: und tugendbegabte Frau Barbara gebohrne Erhardin, weÿland des Wohl Edel Vest, Fromm, Fürsichtig und wohlweißen Herrn Eliæ Brackenhoffers, geweßenen Hochverdienten XIII.ers des beständigen geheimen Regiments löbl. Statt Straßburg längstens in Gott ruhend nachgelaßener Frau Wittib, nach ihrem den 9.t Septembris Jüngsthin, aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg dienstags den 1. Decembris Anno 1722.
Die in Gott ruhende frau XIII. seel. hat ab intestato Zu Erben verlassenschafft wie folgt. 1. S.T. Herrn Eliam Brackenhoffer E. E. Großen Raths hochverdienten alten Assessorem und p. t. wohlverdienten dreÿern des umbgeldts, 2. S. T. Herrn Tobiam Brackenhoffern vornehmen handelßmann und burgern Zu Hamburg weilen er aber auf diße Mütterlich Erbschafft Crafft eines deßwegen vorhanden der 15. Octobris 1722. datirten vor H. Maximilian Preuso Notario Cæsareo publico passirten und mit seinem Notariat Signet corroborirten, auch mit d. Statt Hamburg fürgetrucktem Kleinern Statt Secret Sigel verwahrten und legalisirten Attestati gäntzlichen renuncirt und verzug gethan, vnd solche Seinen allhier wohnenden beeden Geschwisterd. vor vnd nachgemeldt totaliter cedirt, als ist dieße verlassenschafft hoch Ehren erwehntem H Rathh. Brackenhoffer, und hernach gemelter seiner fraw Schwester allein zu gesellen*, 3. S. T. Frau Salome, Weÿland S. T. Herrn Johann Niclaus Hartschmids, S. E. Theol: Doct: et Prof. et Capit: Thom: hochverdientenen Canonicj Längst seel. hinterlaßene frau Wittib, dero geschworner Vogt ob Ehren gedachter H Rathh. Brackenhoffer dero H. Bruder, weilen er aber beÿ dießer Erbschafft selbsten interessirt, alß hat in deßen Nahmen S. T. Herr Johann Philipp Büttner handelßmann und burger allhier dero tochtermann dießem Geschäfft neben ihro der Frau Doctorin seiner Fr. Schwester assistirt. Alle der seeligen Fraw XIII.in mit eingangs erwehntem H dreÿzehener Elia Brackenhoffern seel. ehelich erzeugt resp. Herrn Söhne und Fraw dochter
Copia Herrn Tobiæ Brackenhoffers Vornehmen Handelßmanns Zu Hamburg des ohneins ältisten Herrn Sohns überschickter: und beÿ dießer Verlassenschaffts Inventur in Originali producirte schrifftlicher renonciation seine Mütterliche Erbschafft betreffend. (…)

In einer alhier zu Straßburg ane der obern Straßen gelegenen dem Stifft Zur roth. Kirchen gehöriger behaußung darinnen die Frau XIII. seel. Lehnungsweiße bewohnt ist, befund. word. wie folgt.
Höltzenwerck. In der Cammer A, Im haußöhren, In der Cammer B, In der Kuchen, In der Wohnstub, Im Keller
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 164, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 94, Sa. Guldenen Ring 49, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2881, Sa. der Gült von eigenen Gütern 22, Summa summarum 3211 lb – Schulden 19 lb, Nach solchem abzug 3191 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3191. lb
Abtheilungs Concept, Über Weÿland der Edlen, Viel Ehr: und tugendbegabten Frauen Barbaræ Brackenhofferin geb. Erhardin auch weÿl. des wohl Edel Vest, Fromm, fürsichtig und wohlweißen herrn Eliæ Brackenhoffers, geweßenen hochverdienten XIII.ers des beständigen geheimen Regiments löbl. Statt Straßburg längstens in Gott ruhend nachgelaßener Frau Wittib nunmehr seel. Verlassenschafft

Barbe, veuve d’Elie Brackenhoffer et le tuteur de ses enfants vendent 425 livres le grenier et le nouveau pavillon construit dans le jardin au marchand Jean Brandhoffer

1684 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 237
(Prot. fol. 23.) Herr Johann Jacob Schneider E. E. Großen Rhats alter beÿsitzer alß Curator frawen Barbaræ weÿl. Herrn Eliæ Brackenhoffers geweßenen dreÿ Zehners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, und herr Andres Brackenhoffer alter dreÿer deß Pfenningthurns, alß Vogts gedachts herren XIII. Brackenhoffers mit gemelter frawen Barbaræ ehelich erziehlter und nachgelaßener Kinder,
haben in gegensein Herren Johann Brandhoffers deß Handelßmanns
Einen Speicher oder Kornhauß, Keller, Garten und daran new gebauenem Garten häußlein mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier im Thomæ Loch hinder dem hohensteg Vornen uff daß allmend besagten Thomæ Loch, hinden uff einen Garten welcher dißmahl der ietzige Decanus deß Stiffts Jungen St. Peter genieset, auff der einen seit neben einem Stifft hauß zu gedachtem Jungen St. Peter gehörig uff der andern seit uff ein allmend Gäßlein, daß Marbächisch Gäßlein genannt stoßend gelegen – darin auch die im Garten häußlein sich befindliche mobilia mit begriffen, geschehen umb 850 R

Jean Brandhoffer épouse en 1676 Susanne Bernhard
Mariage, cathédrale (luth. f° 28)
1676. Fest. Trinit: Zum 2 mahl Johann Brandhofer handelßmann Weiland Hn Johann Michael Brandhofers, geweßenen ** u. E E Kleinen Raths Beisitzers nachgelaß. ehel. Sohn. Jgf. Susanna, hr. Johann Bernhards handelßmanns und Burgers alhie ehel. T. Donnerstags den 1. Junÿ Münster (i 29)

Jean Brandhoffer vend 400 livres le grenier à l’orfèvre Jacques Oberlin

1687 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 417
(Prot. fol. 66.) Erschienen H. Johann Brandhoffer der Handelßmann hat
in gegensein H. Jacob Oberlin deß Silberarbeiters (verkaufft)
Einen Speicher oder Kornhauß, Keller, Gartten und daran new gebawenen Gartenhäußlein, mit allen deßen Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier im Thomæ loch, Hinder dem Hohen steeg, vornen auff das Allmend besagten Thoman lochs, hind. uff einen Gartten, welchen dißmahl der Decanus deß Stiffts Jungen St. Peter genüeßet auff der einen seit neben einem Stiffthauß zu ged. Jungen St. Peter gehörig, uff der andern seiten uff ein allmendgäßlein das Marbachische Gäßlein genand, stoßend gelegen – umb 400. lb

Originaire de Colmar, Jean Jacques Oberlin épouse en 1665 Anne Ursule Waldeckin veuve mariée en 1663 à Samuel Œhlinger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. f° 58)
1663. (W.) Dncis XIX et XX. P. Trinit 25. Octobr et 1. 9.br Herr Samuel Öhlinger, der Silberarbeiter v. B. alhie Und Jgfr. Anna Ursula Wld herrn Gabriel Waldecks geweßenen Goldarbeiters auch allhiesigen Pfenningthurn alten Dreÿers undt B. alhie nachgel. Eheliche Tocht. p.missû * * Parentis auf d. copul. p. me dienst. d 3. 9.br. (i 46)

Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften herrn Jacob Oberlin Silberarbeithern des Ehrenvesten, fürsichtig und weißen herrn Jacob Oberlin, Silberarbeiters und E. E. Raths Zu Colmar beÿsitzers ehelichem Sohn alß dem bräutigamn ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen frawen Annæ Ursulæ Öhlingerin gebohrner Waldeckin, weÿland des Ehrenhafften Herrn Samuel Öhlingers geweßenen Silberarbeiters und burgers allhie Zu Straßburg hinderlaßenen Wittib alß der fraw hochzeiterin andern Theils – Geschehen und verhandelt in des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg den 17. Julÿ A° 1665. Christoph Schübler Nots. publ. ratione Officÿ

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 65)
1665. Dmcis XI et XII. Trinit 6/13 Aug. Hans Jacob Oberle der Silber Arbeiter H Jacob Oberle des Silber Arbeiter und B. Zu Collmar Ehelich. Sohn, Und Fr. Anna Ursula Wld H Samuel Öhlingers geweßenen Silber Arbeiters et B. alhie nachgel: We. Cop. 14. p. me (i 50)

Jacques Oberlin devient bourgeois quelques jours après son mariage
1665, 4° Livre de bourgeoisie p.345
Jacob Oberlin, d. Silber Arbeither Von Collmar, empfangt daß burgerrecht, Von seiner hauß frawen Anna Ursula Waldeckin, weÿl. Samuel Öhlingers deß Silberarbeithers hinderlaßene Wittib umb 8. Goldt fl. so er beÿ der Cancelleÿ erlegt, undt Will beÿ E. E. Zunfft der Mohren Steltzen dienen. Jur. den 24.ten Augusti A° 1665.

Anne Ursule Waldeck meurt en 1712 sans enfant en délaissant ses héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de l’Arc-en-Ciel. La masse propre au veuf s’élève à 1 315 livres, celle des héritiers à 4 155 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 8 194 livres, le passif à 5 798 livres
1713 (6.2.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 32) n° 1073
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender: Und Vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Anna Ursula Oberlinin gebohrne Waldeckin, des Ehren: und Vorachtbahren Herrn Jacob Oberlin Kunsterfahrenen Silberarbeiter und burger allhier zu Straßburg geweßene Ehegattin nunmehr seeligen, nach ihrem den 31.sten Decembris als am Letsten tag des ohnlängst Zurückgelegten 1712.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Montag den 6.ten Februarÿ Anno 1713.
Die in Gott ruhende Fraw seelig hat per Testamentum Zu Erben instituirt und Verlaßen wie volgt. 1. Tit. Herrn Johann Philipp Bäeren handelsmann und burger allhier welcher auch in persohn dem Geschäfft beÿgewohnt. Tit. Herrn Johann Daniel Bäeren, leedigen Silberarbeither, der Zeit in der frembde sich befindend. Tit. Jungfr. Mariam Elisabetham Baerin, so auch dann und wann beÿ Inventation erschinnen, Tit. Georg Bäeren welcher dermahlen annoch in erlernung der Goldarbeither Kunst begriffen, Diese Vier Geschwistrige, Wavon die dreÿ letstere annoch Leedige bevögtiget mit Tit. Herrn Johann Kuglern, burgern und allhießigem Statt Kupfferschmiden, so auch dem Geschäfft von anfang biß Zu end abgewarthet, sambtlich vor einen haubt: oder Stammtheil, dero geliebte Eltern seind geweßen Tit. herrn Joseph Bäer handelßmann und burger allhier und die Mutter Tit. Frau Agneß gebohrne Waldeckin, beede nunmehr längst seelig.
2. Tit. Fraw Susannam Catharinam Seüpelin gebohrne Waldeckin, Tit: herrn Daniel Seüpel Kunstberühlten Silberarbeither und burgers allhier gliebte Ehegemahlin, Welche auch beneben ermeltem Ihrem Eheliebsten præsens war.
3. Tit: Fraw Mariam Dorotheam Wagenmännin gebohrne Waldeckin Tit: herrn Johann Niclaus Wagenmann Kieffer und burgers allhier Ehewürthin, so auch beede beÿm Geschäfft gegenwärtig geweßt.
4. Tit: Fraw Mariam Salomeam Eckelin gebohrne Waldeckin T. Herrn Sebastian Eckel des Glaßers und burgers allhier eheliche haußfraw, welche gleichfalls beede anweßend waren.
5. Tit: Fraw Annam Mariam Schellin gebohrne Strintzin, weÿland Tit: herrn Johann Friderich Schellen geweßenen Silberarbeithers und burgers allhier seeligen nachgelaßene Fraw Wittib, so bevögtiget mit Tit. herrn Sebastian Goldbach berühmtem Noto. Publ. et Practico allhier welcher auch beneben deßen fr. Curandin beÿ der Inventation erschienen, dieße fünff Portiones in die eine helffte sambtlichen vermögens oder zu einem haupt: und Stammtheil
6. Tit: Fraw Susannam Margaretham Zetzmännin gebohrne Waldeckin weÿl. Tit. Herrn Johann Heinrich Zetzmann geweßenen Scribenten und burgers allhier seeligen, nachgelaßene Wittib,
7. Tit: Jungfr. Annam Dorotheam Waldeckin,
8. Tit: Jungfr. Annam Salomeam Waldeckin, Welche dreÿ letztere Schwestern bevögtiget mit Eingangs ermeltem dißorths hinderbliebenen herrn Wittibern, Weilen nun derselbige hiebeÿ selbsten interessiret als ist wehrenden dießes geschäffts ane deßen statt Zum Theilvogt geordnet Tit: Herr Abrahamb Habrecht Kunstberühmter Uhrenmacher und E. E. großen Raths jezttmahls Wohlansehnlicher Assessor, vornehmer Burger allhier, so auch beneben deßen fraw und Jgfr. Curandin der Inventation persönlich fleißig beÿgewohnt
9. Tit: Fraw Annam Ursulam Buckhin gebohrne Waldeckin, Meister Johann Michael Bucken Schreiner und burgers allhier geschiedene haußfraw sambt ihren dreÿen Kindern mit ermeltem Bucken erziehlt nahmentlich Mariam Magdalenam, Johann Heinrich und Johann Friderich, Zu Vier gleichen theilen Wavon die Mutter sonsten zum ordentlichen vogt gesetzt ist, obgedachter hr Daniel Seüpel, weilen Er aber hiebeÿ selbsten uxorio nomine beschäfftiget, als hat er ane deßen stelle zum theilvogt gestellet Tit. Herrn Johann Heinrich Bucken auch Schreiner und burgern alhier, der Kinder geschworne Curator aber ist Tit. herr Johann Michael Denninger ebenfalls Schreiner und burger allhier, Welche beede Hh. Vögte dann auch neben buckischer Wittib beÿm geschäfft Zugegen geweßt.
So dann 10. Tit: Herrn Johann Heinrich Waldecken Kunsterfahrnen Uhrenmacher und burgern alhier so gleichfalls von Anfang biß Zu end der Inventation abgewartet. Dieße 5. letztere Erben für den Andern Haubt Stamm oder halben theil der Verlassenschafft,
Alle der abgeleibten fraw seeligen respectiué bruders Kinder, Kinds Kinder vndt Fr. Geschwistrige, Welche samblich Tit. herrn Johann Heinrich Langen sen: Weitberühmten ältesten Notm. Publ. und vornehmen Practicum burgers allhier Zu dero assistenten freündlichen erbetten, der auch dem Geschäfft ohnaußgesetzt trewlich und fleißig beÿgewohnet.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Regenbogengaßen gelegenen und in dieße Verlassenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgendermaßen befunden.
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. Auff der bühn, In der Obern Stub, In der obern Stub Cammer, Im Schwartzenthuch Cämmerlein, In der Cammer A, Vor dießem Gemachen, In der Wohn stub, In der Kuchen, In der Saal Cammer, Im Haußöhren, Auff dem Gang, In der Cammer im vordern Stockh, In der Magd Cammer, Im Untern vordern Saal, Im Hintern Saal, In der Stall Cammer, Im Garthen, Im Keller
Eÿgenthumb ahne Einer behaußung (T.) It. Eine behaußung in der Regenbogengaß (…)
(f° 45) Ergäntzung des Hrn Wittibers Ermanglenden Unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ A° 1665 durch Weÿl. H. Christoph Schübler Notarium Publicum auffgerichtet
(f° 50-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers Nahrung betr. Sa. haußraths 3, Sa. Goldener Ring 7, Sa. Ergäntzungs rests 1604, Summa summarum 1615 lb – Schulden (300), Nach deren Abzug 1315 lb
Der Erben Vermögen belangend, Sa. haußraths 263, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 35, Sa. goldene Ring und geschmeids 139, Sa. der Baarschafft 145, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 393, Sa. Ergäntzungs rests 2877, Sa. Activ Schuldt 300, Summa summarum 4155 lb
Theilbahr Guth betr. Sa. haußraths 495, Sa. Gewährs 193, Sa. Werckzeugs Zum Silberarbeithen gehörig 10, Sa. Schiff und geschirr zum fuhrwerck gehörig 9, Sa. der früchten 28, Sa. Wein und Leerer Vaß 30, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 651, Sa. Edelgestein und Peerlen 3, Sa. baarschafft 42, Sa. Pfenningzinß hauptgüttere 4184, Sa. Eÿgenthumbs ane i. behaußung 2526,Sa. Activ Schuld 19, Summa summarum 8194 -b – Schulden 5798 lb – Rest Theilbahren Guths 2396. lb – Conclusio finalis Inventarÿ 7104. lb
(f° 50) Wÿdumbs Verfangenschaft Wavon das Eÿgenthumb zum theil diß orths Erben gebürtig. Herr Josias Dieffenbecher der Silberarbeither und burger allhuer zu Straßburg geneüst von weÿland frawen Susannæ Mariæ gebohrner Friderichin seiner ersten Eheliebsten seeligen nach besag Inventarÿ vber deroselben Verlassenschafft in A° 1679. durch auch weÿland herrn Johann Philipp Schüblern Notm. seel. auffgerichtet fol. 62.fac. 2.da in lebtägigen Wÿdumb benantlichen 250. lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 17. Julÿ A° 1665. Christoph Schübler Nots. publ. ratione Officÿ
Copia Testamenti nuncupativi in A° 1712. vor mir auffgerichtet

Jacques Oberlin vend en 1702 le grenier 600 livres au marchand épicier Jean Georges Krauss

1702 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 575 n° 35-v
(600) Jacob Oberlin silberarbeither
in gegensein Joh: Georg Kraußen deß specerirers
einen speicher oder Kornhauß, Keller, Zusambt allen denen nunmahlen sich darinnen befindlichen Vaßen und liegerlingen, auch garten u. daran neugebauenem Gartenhäußlein worzu auch die darinnen nunmehr seÿende mobilien gehörig sollen mit allen deßen gebaüen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier im Thomæloch hinter dem hohensteeg, vornen auf d. Allmend besagten Thomæ lochs, hinten auf einen garthen welchen dießmahl der decanus deß Stifts J: St. Peter genießet, auf der einen seith neben einem Stifthauß zu gedachtem J: St. Peter gehörig, auf der anderen seithen auf ein allmendgäßlein d. marbachische Gäßlein genant stoßend gelegen – um 600 pfund

Jean Georges Krauss et Marie Ursule Sandherr meurent tous deux en 1736. L’inventaire mentionne de nombreux titres anciens du grenier que les experts estiment 450 livres : sept titres en latin du XV° siècle, un accord passé en 1401 avec le Chapitre Saint-Pierre-le-Jeune d’après lequel le mur de séparation est mitoyen, en 1623 entre Joachim Brackenhoffer et son voisin au couchant Jean Georges Marbach, d’après lequel le voisin est autorisé à diriger ses eaux pluviales provenant de son bâtiment arrière par le terrain Brackenhoffer, et en 1716 entre le défunt et l’aubergiste à la Haute Montée d’après lequel Jean Georges Krauss a le droit de construire sur son terrain derrière le bâtiment de son voisin mais en assurant l’écoulement des eaux pluviales de son voisin.
Les héritiers Krauss vendent le grenier 1 430 livres au marchand Jean Thiébaut Streicher. L’acte de vente est dressé après la mort de l’acquéreur

1744 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 471-v
H. Johann Georg Eschenauer der handelsmann als mandatarius seines schwähers H. Johann Heinrich Rützhaub banquier als vogts weÿl. Fr. Marthä geb. Kraußin mit auch weÿl. H. Johann Georg Buchel des handelsmanns erzeugte 5 kinder Johann Georg, Johann Heinrich, Johann Daniel, Margaretha Ursula und Catharina Salome der Büchel, Mehr H. Johannes Ritter junior der handelsmann und H. André Venino ebenmäßiger handelsmann als mandatarius H. Rech des Rathsverwandern derStadt Colmar tutorio noe weÿl. H. Johann Georg Krauß des handelsmanns daselbst einigen söhnleins Johann Jacob Krauß
in gegensein H. Johann Michael Ades Advocatÿ beÿ hochfürstl. regirung hoher Stifft Straßburg als mandatarÿ seiner schwieger Fr. Annæ Mariæ geb. Herrmännin weÿland Theobald Streicher des handelsmanns wittib, und in fernern gegenwart erstged. H. Streicher erben H. Johann Theobald Streicher J. U. Candidati und H. Rathh. Gallus Dietrich Oeconomi des Mehrern Hospitals als vogts Jgfr. Claudina Streicherin, lt. erkantnus vom 19. mart. jüngst obrigkeitlich confirmirten versteigerung
einen Speicher oder Kornhauß und keller, garten und garthäußlein samt allen dersoselben begriffen, weithen, zugehör und rechten im Thomanloch hinder der Hohensteeg, einseit neben einem Allmendgäßlein das Marbachische gäßlein genandt, anderseit neben einem dem Collegiat stifft zum Jungen St Peter gehörigen Canonicat hauß, hinten auff einen Stiffts garten – denen verkäufer zu ungleichen antheilen als ein großelterliches erbguth – 1430 pfund

Les experts estiment le grenier 600 livres lors de l’inventaire après décès de Jean Thiébaut Streicher.
Les héritiers Streicher vendent le grenier 850 livres à Jean Wagner, chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame

1761 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 287-v
ST. H. XXI. Johann Theobald Streicher und Maria Dorothea geb. Braunin H. Johann Michael Faber des handelsmanns Eheliebstin, dieser zugleich als mandatarius H. Johann Michael Ades des Advocati zu Zabern vor sich selbst und als tutoris naturalis seines sohns Heinrich Michael Ades
in gegensein Johannes Wagner des werckmeisters
einen speicher oder kornhauß, keller, stall, garten und gartenhäußel mit allen deroselben begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Thoman loch hinter dem hohensteeg, einseit neben dem Marbachgäßel, anderseit neben eines Stiffts zum jungen St Peter gehörigen canonicat hauß, hinten auff des Stiffts garten – ihre Fr. XIII Streicherin zu 5/9, Fr. Faberin zu 2/9, H. Ades dem vatter zu 1/9 als ein von seinem sohn H. Jean Claude Ades ererbt und H. Heinrich Michael Ades zu 1/9 als ein respective elterlich und großelterliches guth – um 850 pfund

Les experts estiment la maison qu’a fait construire Jean Wagner entre 1761 et 1764 à la place du grenier 1 500 livres lors de son inventaire après décès. Sa veuve Anne Marie Biener se remarie avec le maître maçon Bernard Rottler
Bernard Rottler hypothèque la maison au profit de l’archiviste adjoint Joseph Henri Pettmesser

1765 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 411
Bernard Rottler der maurer und Anna Maria geb. Bühnerin mit beÿstand H. Rathh. Böckler und H. Rathh. Becke
in gegensein H. Lt. Joseph Heinrich Pettmeßer des adjuncti hiesiger stattarchivs – schuldig seÿe 900 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Thomasloch hinter der hohen steeg, einseit neben dem Marbachgäßel, anderseit und hinten häußer so dem Stifft Jungen St Peter gehörig

Le tuteur des enfants de Jean Wagner vend la maison 900 livres à Bernard Rottler, deuxième mari de la veuve du défunt

1766 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 234-v
Nicolas Schröder der maurermeister als vogt weÿl. Johann Wagner gewestern maurers 2 töchteren
in gegensein Bernhahrt Rotler des maurers
eine behausung, hoff, garten und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, im Thomansloch, einseit neben dem Marbachgäßel anderseit neben einem dem Stifft Jung St. Peter gehörigen Canonicat haus, hinten auff deßen Stifft gehörigen garten – um 900 pfund

Bernard Rottler hypothèque la maison au profit du curé Louis Choisy

1779 (1.5.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 179
H. Bernhard Röttler der maurer meister
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Rothenbachin H. exsenatoris Johann Baptista Choisy ehegattin nahmens H. pfarrers Ludwig Choisÿ – schuldig seÿe 2000 gulden
unterpfand, eine behausung samt Zugehörden im Thomas loch hinter der würthsbehausung zum Hohen steeg, einseit neben dem Marbachs gäßlein, anderseit neben löbl. Collegiat Stiffts Jungen St Peter zuständigen häußer

Les experts estiment la maison 1 250 livres lors de l’inventaire dressé en 1778 après le décès d’Anne Marie Biener, veuve de Jean Wagner et femme de Bernard Rottler. La même estimation sera reprise à la mort de Bernard Rottler en 1780
Les héritiers testamentaires de Bernard Rottler vendent la maison 3 075 livres au maître serrurier Charles Auguste Schmidt

1781 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 201-v
H. Philipp Jacob Greiß greffier beÿ dem jeweiligen regierenden H. Ammeister und notarius publicus als gerichtlich bestellter curator weÿl. Mr Bernhard Rottler gewesten maurers und steinmetzen hinterlassenen auch abweßenden testaments erben
in gegensein H. Carl August Schmidt des schloßermeisters, als letzt und meistbietenden
die in ermelter verlassenschafft gehörige behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit all deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Thomanloch, einseit neben dem Marbachgäßel, anderseit neben einem löbl. Collegiat Stifft Jungen St. Peter canonicat haus, hinten auf einen dahin gehörigen garten – um 6150 gulden

Originaire de Magdebourg, Charles Auguste Schmidt épouse en 1771 Marie Marguerite Jost, fille de serrurier : contrat de mariage passé en 1769, célébration
1769 (1. 7.bris), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 298
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehrengeachte Carl August Schmid, der leedige Schloßers gesell Von Magdenburg gebürtig, Hn Johann Jacob Schmid des Statt Musici und burgers daselsten ehel. Sohn, als Hochzeiter ane einem,
Und die Viel Ehren und tugendsahmen Jungfer Maria Margaretha Jostin, herrn Johann Michael Jost des ältern, Schloßers und burgers dahier ehelich erziehlte Tochter, unter authorisation dießes ihres geliebten Vatters, als hochzeiterin ane dem andern theil – auf Freÿtag den ersten Septembris anno 1769 [unterzeichnet] Carl August Schmidt, maria margaretha Jostin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 109)
Anno 1771 Mittwoch den 10. Aprilis seind nach ordentlichen festo Paschatos und Dominica Quasimod: geschehenen Proclamationen in dem Heil. Ehestand eingesegnet worden Carl August Schmid der leedige Schloßer Meister und burger allhier Weÿl. Johann Jacob Schmid geweßenen bestallt. Statt Musicus und burgers in Magdeburg hinterl. ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Margaretha Jostin, Johann Michael Josten burgers und Schloßer Meisters allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Carl August Schmidt Als Hochzeiter, Maria Margaretha Jostin als hochzeiterin (i 115)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 190-v) Anno 1771 Festo Pasch: et Dom: Quasimod: als den 1.sten und 7.den April wurden proclamirt Carl August Schmidt led: Schloßer von Magdeburg gebürtig weil. Johann Jacob Schmidts, gewesenen bestallten Stadt Musici und burg. daselst mit Fr. Maria Margar: geb. Ledelinin nachgel. ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr: Maria Marg: Jostin, Johann Michael Josten, Schloßers und burgers mit Fr: Maria Cornelia gebohr. Bittichin ehel ; erzeugte Tochter. Die Copulation geschah Zu St. Aurelien (i 189)

Charles Auguste Schmidt devient bourgeois quelques jours après son mariage : registre des inscriptions, registre de traitement des demandes
1771, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 34
Carl August Schmidt, schloßer Von Magdeburg erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Maria Margaretha Jostin, Michel Jost schloßer und burger alhier ehel. tochter umb den alten burger schilling, Will dienen beÿ E. E. Zufft der Schmidt. Jur. eod. [den 24. aprilis 1771.]

(VI 286 bis, p. 220) Schmidt. No. 27. d. 16. Mart. 1771.
Carl August Schmidt, der ledige schloßer Von Magdeburg Gebürtig, Verlobt an Jgfr. Maria Margaretha Johann Michael Jost des burgers und Schloßers alhier ehl. tochter
Erweißet durch Vorgelegte schein seine ehl. Geburt, Evang. Relig. daß seiner Sponsæ Stallgebüren in richtigkeit, er die erforderliche Caution geleistet und des Zunfft Rechts beÿ E. E. Zunfft der Schmidt Vertröstet worden.
500. fl. baar geld hat derselbe Vorgel., darüber den eid des eigenthums abgelegt und 100 fl. beÿm burger protocoll deponirt.
Implorant bitett in Er. Gn. burger Recht à Sponsa um d. A. B. ß.
Receptus d. 18. Mart. 1771. A. B. ß.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils ont achetée place Saint-Thomas
1771 (25.6.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 814) n° 588
Inventarium über des Ehrengeachten Meister Carl August Schmidt, des Schlossers und der Viel Ehren und tugendsahmen Fr. Mariä Margarethä Schmidin gebohrner Jostin, beeder Eheleuthe und burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachter Nahrungen auffgerichtet Anno 1771. – welche der Ursachen, alldieweilen in ihr beeder Eheleuthe vor mit Notario d. 1.ten Septembris 1769. mit einander errichteten Heuraths Abrede A° 3.tio expressé enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen allhier zu Straßburg in beÿseÿn H Joh: Michael Jost des ältern Schloßers und burgers dahier d. Ehefrauen Vatters und dißorths Assistenten auf Dienstag den 25.ten Junii 1771.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomas Plan gelegenen und wehrender Ehe erkaufften behaußung befunden worden, wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventariis. Des Manns in die Ehe gebracht Guth. Sa. haußraths 50, Sa. Silbers 4, Summa summarum 54 lb – beÿgesetzt die Helffte ane denen Haussteuren 14, des Ehemanns völlig vor ohnverändert in den Ehestand gebracht Guth 69 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Vermögenschaft beschrieben. Sa. Haußraths 103, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 13, Sa. goldenen Rings 15, Sa. baarschafft 104, Summa summarum237, Darzu gelegt die der Ehefrauen helffte ane den Haussteuren 14, der Ehefrauen völligen in die Ehe gebracht Guth 251. lb

Marie Marguerite Jost meurt en 1781 en délaissant trois enfants. La masse propre au veuf s’élève à 28 livres, celle des héritiers à 470 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 1 423 livres, le passif à 2 759 livres
1781 (23.8.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 880) n° 118
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und Viel tugendgezierten Fraun Mariæ Margarethæ geb. Jostin herrn Carl August Schmid des Schloßers Verstorbenen Ehegattin Verlassenschafft – nach ihrem den 7. Februarÿ jüngst erfolgten absterben hinterlassen hat, ad Requisitionem des Wittibers wie auch H. Johann Andreas Recke des Schloßers als geordnet und geschworenen vogts Mariæ Margarethæ, Mariæ Salome und Carl August derer Schmieden, aller dreÿen der Defunctæ mit dem Wittiber erzeugte Kinder und ab intestato zu gleichligen antheilen verlaßene Erben

in einer ane dem Thomans Loch gelegen und diese Verlassenschafft nicht gehörigen sondern erst nach der ehefrauen absterben von dem hinterbliebenen Wittiber erkaufften behausung
(f° 6) Dominum utile an einer behausung. (T.) Nemlichen das Dominum utile an einer behaußung bronnen höflein und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten unten an der Schloßergaß an dem Thomans Plan einseit neben Mr Franck dem dräher 2.s neben N. Gamßin der Hebamm hinten theils auf gedachten Fr. und theils auf Mr Georg Friedrich Klingler den Schneider stoßend, davon man jährlich auf Joh. Bap: löbl. Stift Carthauß in recognitione Domini directi ane ewig ehrschätzigem zinß 1 lb 10 ß zu zahlen pflichtig, (lt) abschatzung vom 2. mart. 1781 gewürdiget worden pro 600, Abgezogen obige 1 lb 10 ewigen ehrschätzigen zinnßes so zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 60, Mithin restirt an dem Anschlag 540, Hierüber besagt in hiesiger Canceleÿ Contract Stub Kaufbrieff ddat. 7. junÿ 1771
Ergäntzung durch Not. Joh: Friedrich Lobstein Anno 1771 errichteten Inventarii
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Wittibers ohnverändert Vermögen, hausrath 1 lb, silbers 4 ß, Ergäntzungs Rests 64 lb, Summa summarum 65 lb – Schulden 37 lb, Nach solchem Abzug 28 lb
der Erben ohnverändert Vermögen beschrieben, hausrath 35 lb, silbers 1 lb, gold. Rings 1 lb, schulden 37 lb, ergäntzungs Rests 393 lb, Summa summarum 470 lb
folgt die Beschreibung des gemein verändert und theilbaren Guts. hausrath 90 lb, Werckzeug gemachter Waar und eißen zum Schloßer Handwerck 199 lb, Wein und lähren Faß 27 lb, silbers 12 lb, baarschafft 541 lb, Sa. Dominii utilis an einer behaußung 540 lb, schulden 12 lb, Summa summarum 1423 lb – Schulden 2759 lb, Compensando 1335 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 837 lb
Copia der Eheberedung – (…) den 1. sept. 1769 Not. Johann Friedrich Lobstein

Charles Auguste Schmidt se remarie avec Marie Marguerite Walter, fille d’un boulanger de Lahr : contrat de mariage, célébration à Lahr
1782 (20.2.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 61
(Eheberedung) persönlich erschienen Herr Carl August Schmid, der Schloßermeister, Wittiber und burger allhier, als bräutigam ane einem,
so dann Jungfrau Maria Margaretha Walterin, herrn Christian Walters des becken und burgers Zu Lahr ehelich erzeugte tochter unter autorisation dieses ihres geliebten Vatters, als braut ane dem andern theil – Actum allhier Zu Straßburg in mein des Notarii gewohnlicher Schreibstuben Mittwochs den 20. Februarii anni 1782. [unterzeichnet] Carl August Schmidt als brautigam, Maria Margreta Waltherin als braut

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 93 n° 185)
Im Jahr 1782 an dem Zweÿten und dritten Sonntag nach Ostern sind in unserer Kirche als neuangehende Eheleute ordentlich proclamirt worden, Carl August Schmidt der Schloßermeister, burger und Wittwer alhier, und Jungfrau Maria Margaretha Herrn Christian Walter des becks und Rathherrn in Lahr mit Frau Juliana gebohrner Pfisterin ehelich erzeugte tochter. Not. Sie sind in Lahr in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden (i 97)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel figure la maison que le mari a achetée pendant son veuvage

1783 (5.4.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 882) n° 178
Inventarium über Hern Carl August Schmid des schlossermeisters und Fraun Maria Margaretha geb. Walterin beeder Eheleuthe einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, in ihrem vor mir unterschriebenen Notario den 20. feb. 1782 stipulirt haben

In einer ane dem Thomans loch gelegen dem disortigen Ehemann eigenthümlich zuständigen hernach Inventirten behausung
Eigenthum an einer behaußung. Nemlich eine behaußung Hof bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten im Thomansloch einseit neben dem Marbachs gäßlein anderseit neben einem Löblichen Collegiat Stift Zum jungen St Peter zuständigen Canonicathauß hinten auf einen dahier gehörigen Garten stoßend gelegen, vorbehältlich des Eigenthums angeschlagen worden um die Summ von 8500 fl. oder 4250 lb
Wittum So der disortiger Ehemann lebenslänglich zu geniessen hat Vermög der dem 1. sept. 1769 von H. Not. Johann Friedrich Lobstein zwischen dem Ehemann und seiner den 1*7. feb. 1781 verstorbenen erstern Ehefraun Maria Margaretha geb. Jost passirten Eheberedung
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen. Sa. hausraths 1049 lb, Sa.Weins und Faß 92 lb, Sa.silbers u. dgl. Geschmeids 35 lb, Sa.baarschafft 36 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 4250 lb, Sa.Activ schulden 632 lb, Summa summarum 6534 lb – haussteur 72 lb, summa 6606 lb – Schulden 3752 lb, Nach deren Abzug 2853 lb
der Ehefraun in die Ehe gebrachten Guts. Sa. hausraths 105 lb, Sa.silbers 17 lb, Sa. Goldener ring 42 lb, Sa.baarschafft 331 lb, Summa summarum 496 lb – haussteur 72 lb, summa 568 lb

Charles Auguste Schmidt hypothèque la maison au profit d’Antoine Kappus

1783 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 496-v
Charles Auguste Schmidt mre serrurier
devoir à M. Antoine Cappÿ, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, 1200 livres tournois – (signé) Kappus
hypothèque, une maison avec toutes ses appartenances, droits, et dépendances en cette ville, rue dite Thomas loch, d’un côté la rue dite Marbachs gässel, d’autre une maison appartenant à l’église collégiale de St Pierre le Jeune, derrière un jardin appartenant audit Chapitre de St Pierre le jeune – acquis par contrat d’achat du 5 mai 1781

Marie Marguerite Walter meurt en 1813 en délaissant deux enfants
1814 (26.5.), Strasbourg 7 (51), Me Stoeber jeune n° 433 – Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 136-v du 30.5.
Inventaire de la succession de Marie Marguerite née Walter femme divorcée de Charles Auguste Schmidt, serrurier, décédée le 1 décembre dernier – à la requête de 1. Sophie Wilhelmine majeure et 2. Auguste Guillaume Schmidt, étudiant en théologie mineur émancipé, assités de Jacques Küss pasteur à l’église St Pierre le Vieux
meubles 197 fr, créances 5982 fr
Immeuble héritié de ses père et mère Chrétien Walter boulanger à Lahr et sa veuve plus immeubles vendus, passif 459 fr, total 6180 fr, reste 5720 fr

Charles Auguste Schmidt et Marie Marguerite Walter vendent à l’instituteur François Henri Redslob et à Marie Madeleine Pfæhler la maison, agrandie d’un jardin provenant des biens de la collégiale Saint-Pierre-le-Jeune. Partie de la parcelle 123 du plan Blondel, le jardin s’étend jusqu’au canal intérieur du Faux-Rempart

1804 (13 messidor 12), Strasbourg 7 (38), Me Stoeber n° 2475, 5873 – Enregistrement de Strasbourg, acp 93 F° 7-v du 21 mess. 12
Sr Charles Auguste Schmitt serrurier /:Est aussi comparu Marie Marguerite Walter femme du vendeur
à François Henri Redslob, Instituteur en cette ville, et Marie Madeleine Pfaehler
Une Maison située en cette ville rue Thomas n° 25 avec tous ses bâtiments cour puits jardin appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Abraham Teustch aubergiste et la Cour de Marbach, d’autre les Sr Brod et Christmann, aboutissant sur le faux rempart avec tout ce qui est muré et cloué faisant partie de la maison et du jardin surtout le magasin en planches, les fenêtres, volets, jalousies, portes, serrures, tous les fourneaux, dessus portes, les arbres, arbrisseaux, serres, treillis, deux gloriettes, maisonnettes, plantes – acquis par acte passé à la Chambre des Contrats le 5 mai 1781 et led. jardin fait partie d’un jardin de plus grande étendue acquis par le vendeur le 16 thermidor 2 selon adjudication définitive au Directoire du district de Strasbourg maintenu par arret des Consuls du 22 brumaire 11 – remis titres de propriété mentionnés ci dessus ainsi que le contrat de vente souss. en date du 24 brumaire 3 concernant l’aliénation d’une partie du jardin – moyennant 22 716 francs

Fils de marchand de soie, François Henri Redslob épouse en 1802 Marie Madeleine Pfæhler, fille d’huilier
1802 (3 ventose 10), Strasbourg 7 (29), Me Stoeber n° 940, 2992 – Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 143-v du 7 vent. 10
(Eheberedung) br. Frantz Heinrich Redslob, homme de lettres, ledig und gros jährig, b. Johann Michael Redslob Seidenhändlers allhie mit b. Maria Salome geb. Baum erzeugter Sohn als bräutigam
und burgerin Maria Magdalena Pfaehler die ledige gros jährig,, bs. Johann Daniel Pfähler Öhlmüllers alhier in erster Ehe mit weiland b. Maria Magdalena geb. Magnus erzeugte tochter – Straßburg den dritten Ventose im Zehenden Jahr der Republick Nachmittags in der Jungfrauen Vater behausung an der Viehegaß [unterzeichnet] Frantz Heinrich Redslob als bräutigam, Maria Magdalena Pfählerin als braut

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1802 (16 prairial 10), Strasbourg 7 (16), Me Stoeber n° 1758, 3324 – Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 147-v du 26 pr. 10
Inventarium über bürgers Frantz Heinrich Redslob und b.rin Maria Magdalena Redslob geb. Pfähler einander den 19. germinal letzthin zugebrachte Nahrungen – vor mir den 3 ventose 10 passirten Eheberedung
am Jungen St Peter Plaz gelegenen und dißorts zum theil lehnungsweiße besitzende Karthischen behausung
(F.) Antheil eines metzigbancks, Neml. der 8.te theil für unvertheilt an dem mit N° 122 bezeichneten Mezigbancks mit allen zugehörden und Rechten gelegen in hies. kleinen Mezig 1.s. neben Johannes Jüngling, 2.s. neben Jacob Geÿers wittib beede Mezgeren, hinten auf den Rindshäutergraben, von dem völligen Metzigbanck gibt man am 6. Mess. 2 fr 50 ane bodenzinß zu entrichten, An welchem Metzigbanck participiren annoch der Ehegattin Vollbändige Schwester 1/8 theil Johann Heinrich Magnus Metzger die helffte und weÿl. Johann Friedrich Magnus des jüngern Metzgers kinder einen quart – Kauffverschreibung C.C.Stub vom 31. Xbr 1764
liegende güther Schiltigheimer banns 5 stück, hausrath, haussteur 1356 fr

François Henri Redslob et Marie Madeleine Pfæhler hypothèquent la maison au profit de deux fondations pour en régler le prix d’achat

1804 (13 messidor 12), Strasbourg 7 (43), Me Stoeber n° 1722, 5872
furent presens le Sieur François Henri Redslob, instituteur en cette ville, et Dame Marie Madeleine Pfaehler son épouse de lui authorisée
devoir à l’administration du legs destiné par feu Paul Frédéric Schübler à deux étudiants en Théologie et à deux étudiants en Philosophie la somme de 4800 francs et à l’administration de la fabrique Protestante du Temple Neuf 2000 francs, ensemble 6800 francs (…) délivrés, savoir pour celui du legs Schübler par le Sieur Théophile Schweighard ministre du culte protestant à St Nicolas et pour la fabrique du Temple Neuf par le sieur Jean Geoffroi Emmerich négociant
hypothèque spéciale d’une maison avec cour, puits, jardin, appartenances et dépendances sise en cette ville rue Thomas N° 25 le citoyen Teutsch, aubergiste et la cour de Marbach d’une part, le citoyen Brod et Christmann de l’autre aboutissant sur le faux rempart, pour l’acquisition dudit immeuble les débiteurs viennent d’employer lesdits 6800 francs

Quittance délivrée par les héritiers Schmidt

1804 (16 fructidor 12), Strasbourg 7 (43), Me Stoeber n° 1760, 5992
Marie Marguerite Schmidt femme de Jean Frédéric Kieffer aubergiste en cette ville, de lui autorisée, Marie Salomé Schmidt, fille majeure d’ans, assistée du Sr Jacques Schæff, Praticien, et Charles Auguste Schmidt, fils, aussi majeur d’ans
avoir touché et reçu du Sr François Henri Redslob, instituteur en cette ville et de De Marie Madeleine Pfaehler son Epouse,
acquéreurs de la Maison située en cette ville rue Thomas N° 25 la somme de 1906 francs (et payer 1400 francs)
sous l’hypothèque spéciale de l’auberge à la licorne située en cette ville rue du poteau N° 22 donnant dans la rue dite Siebenmannsgasse, qui leur appartient en propre

Docteur et professeur en théologie, François Henri Redslob meurt en 1834 en délaissant cinq enfants ou leur représentant

1835 (16.5.), Strasbourg 10 (89), Me Zimmer n° 2000 – Enregistrement de Strasbourg, acp 231 f° 136 du 18.5.
Déclaration tenant lieu d’Inventaire de la succession de François Henri Redslob, docteur et professeur en théologie près l’Académie protestante de Strasbourg, Chevalier de la Légion d’Honneur, décédé le 23 9.bre 1834 – à la requête de 1. Marie Madeleine Pfaehler veuve, commune en biens par contrat de mariage reçu Me Stoeber le 22 février 1802 (3 ventose 10), 2. Elise Fanny Redslob épouse de M Bruch ci apès qualifié, 3. Jean Frédéric Bruch, docteur et professeur en théologie près l’Académie protestante, père et tuteur légal de Louis Alfred Bruch né à Strasbourg le 5 février 1829 de son mariage avec Madeleine Henriette Redslob son épouse premières noces d’après l’inventaire dressé par Me Zimmer le 10 mai 1833, Henri Théophile Redslob, professeur au gymnase, en son nom et subrogé tuteur du mineur Bruch, 4. Louis Théophile Redslob, professeur au gymnase protestant, 5. Sophie Salomé Redslob, majeure sans profession, héritiers de leur père – Inventaire des apports reçu Me Stoeber le 5 juin 1802 (16 prairial 10)

Maison située à Strasbourg. Une maison avec tous ses bâtiments, cour, puits, jardin, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue St Thomas n° 25, d’un côté le Sr Teutsch en partie la cour de Marbach, d’autre la veuve Brod et Bohn, derrière aboutissant sur le quai Kellemann – acquise avec le jardin et autres appartenances de Charles Auguste Schmitt, serrurier, par acte reçu Me Stoeber le 2 juillet 1804 (13 messidor 12), ledit; Schmitt l’avait acquis par acte passé à le Chambre des contrats de cette ville le 5 mai 1781. Quant au jardin il faisait partie d’un terrain de plus grande étendue dont le Sr Schmitt est devenu propriétaire par adjudication définitive au ci devant diectoire du district de Strasbourg le 3 août 1794 (16 thermidor 2) maintenu par arrêté des ci devant consuls le 13 novembre 1802 (22 brumaire 11) – louée pour 1100 fr à MM. Hornus, ancien bijoutier, et Boegner professeur au Gymnase protestant pour 22 000 francs
communauté, actif 29 173 fr, passif 38 142 fr

Les héritiers Redslob vendent la maison à l’ancien notaire Philippe Frédéric Gustave Hickel

1839 (25.3.), Strasbourg 10 (95), Me Zimmer n° 3145 – Enregistrement de Strasbourg, acp 267 f° 25 du 27.3.
1. Jean Frédéric Bruch, docteur et professeur à la faculté de théolologie de Strasbourg et Elise Fanny Redslob, 2. Sophie Salomé Redslob, 3. Henri Théophile Redslob, professeur au gymnase protestant, et Amélie Sophie Oppermann
à Philippe Frédéric Gustave Hickel, ancien notaire
une maison avec différents corps de bâtiment, cour, puits, buanderie, caves, jardin de la contenance d’environ 16 ares, terrasse et tous autres accessoires et dépendances située à Strasbourg rue Thomann n° 25, d’un côté la propriété de Mme veuve Brod et en partie celle de la veuve Bahn, d’autre côté maison de M Teitsch en partie propriété dite rue de Marbach appartenant à M Müller et en partie impasse de Marbach sur laquelle la maison vendue avait une issue par une porte actuellement murée, derrière le quai Kellermann – de la succession de François Henri Redslob, docteur et professeur à la faculté de théologie, et de Marie Madeleine Pfaehler, échue à ses quatre héritiers Mme Bruch, Mlle Redslob, M Redslob et Louis Alfred Bruch par représentation de Madeleine Henriette Redslob première épouse de M. Bruch, par liquidation et partage soussigné le 30 mars 1838, adjudication par licitation dréssée par Me Zimmer le 21 février 1838 le quart appartient au mineur Louis Alfred Bruch, adjudication aux trois cohéritiers majeurs – les époux Redslob ont acquis ledit immeuble sur Charles Auguste Schmitt, serrurier, par acte reçu Me Jean Daniel Stoeber le 2 juillet 1804 (16 messidor 12), M. Schmitt a acquis la maison et partie du jardin des héritiers testamentaires de Bernard Rottler, maçon, par acte passé à la Chambre des contrats de cette ville le 5 mai 1781, M. Rottler l’avait acquis à la Chambre des Contrats le 9 avril 1766 – le reste du jardin acquis par M. Schmitt avec d’autres immeubles, par adjudication définitive dressée le 3 août 1894 (16 thermidor 2) au ci devant Directoire du District de Strasbourg qui a vendu lesdits immeuble comme provenant de M Thomassin, émigré
Il est observé que le mur qui se trouve à l’extémité du pignon de la maison vendue appartient au propriétaire de la maison rue Thomann n° 24 et que le soupirail de la cave sous la maison vendue pratiqué dans le mur qui donne dans le jardin de la propriété située Place St Pierre le Jeune n° 4 ne s’y trouve que par simple tolérance et qu’il serait à supprimer à la première demande du propriétaire de ce dernier immeuble
En outre les vendeurs déclarent que par acte reçu Me Zimmer le 19 février 1838 il avait été fait entre eux et la veuve Bahn et son fils une convention au sujet de difficultés droits et servitudes qui se rattachent à leurs propriétés contigues et qui sont énoncées au même acte – moyennant 40 000 francs

Inventaire après décès d’un locataire, le chef d’institution Jean Frédéric Winter

1840 (13.7.), Strasbourg 9 (77), Me Becker n° 749 – Enregistrement de Strasbourg, acp 280 F° 9 du 21.7.
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Winter, ancien chef d’institution, décédé le 26 février 1840 – à la requête de 1. de Marie Adélaïde Geneviève Marie Louise Villeneuve la veuve, commune en bien par contrat de mariage reçu Me Stoeber le 12 fructidor 3, 2. Henriette Sophie Winter femme de Frédéric Gustave Hickel, notaire honoraire, 3. Eugénie Winter, chef d’une institution de demoiselles en son nom et mandataire d’Auguste Winter garde d’artillerie à Lafère, 4. Jacques Schneider, pasteur à Hürtigheim, père et tuteur légal d’Auguste Ernest Frédéric Alfred Schneider issu de son mariage avec Adélaïde Winter, en son nom et mandataire de Théodore Frédéric Winter, professeur de sciences naturelles à Strasbourg, ces cinq derniers héritiers pour 1/5 de leur père et grand père
une maison appartenant à M Hickel rue Thomann n° 25 où la défunte est décédée

Le propriétaire de l’ancienne cour Marbach (parcelle 119 du plan Blondel) vend à Frédéric Gustave Hickel un terrain sur lequel se trouve un bâtiment dont il se réserve les matériaux. Les parties conviennent d’une servitude de gouttière. Le plan joint est reproduit en début de notice

1846 (11.6.), Strasbourg 9 (94), Me Becker n° 3112
furent presents Mad° Jeannette Frédérique Chrétienne Hoppé, veuve de Mr Charles Mathieu Müller, en son vivant commis négociant à Strasbourg où elle demeure, assistance de M. Jacques Frédéric Schlagdenhauffen, architecte demeurant en cette même ville (laquelle a vendu)
à Mr Philippe Frédéric Gustave Hickel, Notaire honoraire demeurant aussi à Strasbourg
Un terrain d’une superficie d’environ un are 40 centiares faisant partie de la propriétéde la venderesse connue sous le nom de cour de Marbach & Située à Strasbourg rue Thomas N° 23, ledit terrain tenant d’un côté à la partie réservée par Mde. Müller de sa propriété, du côté opposé à la cour et au jardin qui dépendent de la propriété de l’acquéreur sise en la dite ville rue Thomas N° 25, d’un bout à un bâtiment dépendant également de la propriété de l’acquéreur, de l’autre bout un jardin de la venderesse.
Ainsi que ledit terrain est désigné en un plan que les parties ont fait dresser, qui sera soumis à la formalité de l’enregistrement avant les présentes & signé par les parties, en présence des Notaires soussignés, plan où le terrain vendu est compris entre les lignes droites AB, BC, & CD & la ligne brisée A e f g h i k l m n o p q r s t u D, ligne dont les points principaux ont entr’eux les distances ci après indiques savoir les points A & B une distance de 6 mètres 98 centimètres, ceux B & C une distance de 20 mètres 93 centimètres, ceux C & D une distance de 6 mètres 433 millimètres & ceux A & D une distance de 20 mètres 30 centimètres.
Sur le terrain ainsi désigné & dans la direction de la ligne marquée D u, se trouve une partie d’un mur mitoyen entre les comparants, de laquelle partie de mur la moitié indivise appartenant à Mad. Müller est comprise dans la présente vente, mais le surplus du même mur situé dans la direction de la ligne DX continuera comme par le passé à rester mitoyen entre les parties.
Tel au surplus que ledit entretien & la moitié de ladite partie du mur se poursuivent & de comportent (…) sans en rien excepter ni reserver, si ce n’est les bâtiments qui se trouvent construits sur le terrain vendu & dont la venderesse se réserve la propriété, à charge par elle d’en faire enlever les matériaux à ses frais, opérations qu’elle ne pourra cependant pas commencer avant le 10 juillet prochain, sauf la partie du bâtiment se trouvant au dessus du premier étage Mad. Muller étant autorisée à démolir cette partie quand elle le jugera à propos.
Pour ce qui concerne l’établissement de la propriété sur la tête de Mad. Müller de l’immeuble dont celui présentement vendu fait partie, les comparans déclarent se référée à l’inventaire après le décès dudit Sr Müller, dressé par ledit Mr Becker en date en commencement du 14 novembre 1845 & aux différents actes y mentionnés.
(…) la jouissance ne commencera qu’après que Mad. Müller aura fait démolir les bâtiments sus mentionnés & enlever les matériaux qui en proviendront.
L’acquéreur sera tenu de construire à ses frais sur le terrain acquis & dans toute la longueur des lignes B C & C D un mur de clôture qui devra avoir au moins trois mètres 20 centimètres de hauteur & dont il sera seul propriétaire.
Si Mr Hickel jugeait à propos de faire construire, tôt ou tard, un bâtiment sur le terrain acquis, il lui sera facultatif de faire couvrir ce bâtiment d’une toiture à double pente semblable à celle de son bâtiment tenant au dit terrain, c’est-à-dire, la gouttière du bâtiment à construire quelle que doit la hauteur de ce bâtiment, pourra dépasser la limite du terrain vendu & avancer de 56 centimètres sur la partie réservée par Mad. Müller de sa propriété. Ce droit de gouttière pourra être exercé par Mr Hickel dans toute la longueur du terrain vendu compris entre les points B & C. Toutefois l’acquéreur sera tenu de faire garnir la gouttière de son nouveau bâtiment d’un chenal en fer blanc pour conduire les eaux pluviales dans la rigole qui sert à l’écoulement des autres eaux de la propriété de Mr Hickel, étant expressément convenu que la servitude actuellement existante en faveur de la propriété de l’acquéreur & par suite de laquelle les eaux pluviales & ménagères de cette propriété s’écoulent sur celle de Mad. Müller devra continuer à subsister comme par le passé & être étendue aux eaux qui s’écouleront du terrain présentement vendu.
Il est bien entendu que M Hickel pourra faire pratiquer dans les murs du bâtiment qu’il construirait des jours ou fenêtres en de conformant aux dispositions des articles 676 à 680 du code civil, mais sans que Mad. Müller puisse être empêchée ensuite d’élever sur sa propriété des constructions qui pourraient rendre l’existence des jours ou fenêtres en question, plus ou moins illusoire pour Mr Hickel.
Si par contre Mad. Müller voulait faire élever un bâtiment à côté du terrain vendu, elle pourra le faire comme elle le jugera à propos sans cependant nuire au droit de gouttière & à la servitude susmentionnés existant en faveur de la propriété de Mr Hickel, étant bien entendu toutefois que le terrain situé au-delà de la ligne marquée au plan des lettres B & C, continuera à être la propriété de Mad. Müller – moyennant 6000 francs



3, rue Thomann


Rue Thomann n° 3 – III 87 (Blondel) P 507 puis section 57 parcelle 28 (cadastre)

Aussi 4 et 6, rue du Noyer

Thomann 3 (1003 W 4 n° 1745)Thomann 1-5 (1944, 1 Fi 115 n° 266)Thomann-Noyer (août 2015)
Le 3, rue Thomann de part et d’autre de la porte cochère, vers 1942 (AMS, cote 1003 W 4 n° 1745)
Après le bombardement d’août 1944. Le 3, rue Thomann qu’on reconnaît à sa grande porte cochère se trouve en arrière-plan. Au premier plan, ruines de l’ancienne auberge Au Rocher du Sapin (AMS, cote 1 Fi 115, n° 226)
Le même endroit en août 2015. Le bâtiment au premier plan correspond à celui au centre de la photographie de 1944

Jacques Kniebs règle à partir de 1617 un loyer pour le droit d’ouvrir six fenêtres dans le mur de l’ancien rempart qui fait partie de sa maison de plaisance. Il achète le long de la ruelle de l’Ours plusieurs maisons dont il fait un jardin. La maison comprend d’après la description de 1719 un vieux bâtiment avant sous lequel se trouve l’entrée par la rue Thomann, le principal bâtiment d’habitation avec un bâtiment accessoire qui donne dans la cour, une écurie, trois petites maisons dont deux vieilles, une remise à carrosses, et le jardin.
L’estimation de 1750 distingue trois propriétés différentes, la première (délimitée par la parcelle Blondel 86, la ruelle de l’Ours et le canal) qui comprend le bâtiment principal et un bâtiment avant, la deuxième (à côté de la parcelle 86) qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière, la troisième (à issue sur la ruelle de l’Ours, à côté de la parcelle 89) une maison à deux étages. Cette description donne à penser que la maison principale se trouve vers le canal, le bâtiment à l’entrée formant la deuxième propriété  la troisième propriété semble avoir remplacé plusieurs petites maisons. Après avoir été détenue par la lignée de médecins Aggerius et Flach, la maison appartient de 1724 à 1762 au trésorier de la Monnaie et ammestre Jean Louis Beyerlé puis au maître maçon Jean Philippe Wehrlé (1763-1784).
En comparant le plan Blondel de 1765 et le plan de 1830 dressé pour le plan-relief (îlot 44), on constate que le bâtiment entre le passage d’entrée et la rue de l’Ours a été agrandi, le nouveau bâtiment le long de la limite occidentale a été construit vers 1808 (« bâtiment récemment construit en maçonnerie », 1809). On y trouve une fabrique de sirop en 1812 et une fabrique de tabac. La petite maison à deux étages et trois petits logements qui s’ouvre vers la rue de l’Ours est détachée en 1813. La propriété appartient de 1822 à 1835 au marchand de vins Pierre Cros dit Cros-Roux qui a l’intention de la revendre en cinq lots après que la Ville a établi le nouveau quai au nord et ouvert la rue du Noyer à l’est de la propriété.

Thomann 24-25 (1834, 7 E 57, 15 (56)
Plan des lots joint au cahier des charges de 1834 (acte de Lacombe, ADBR, cote 7 E 57, 15-56)
Lot A, bâtiment servant de buvette, bâtiment principal, logement au-dessus de la porte
Lot B, maison n° 25 à droite de la porte cochère
Lot C, bâtiment servant de magasins, de cave et de fabrique, partie du hallier
Lot D, bâtiment principal et hallier
Lot E, bâtiment le long du quai
F G H I, alignement tracé par les architectes de la ville

Il fait à cette occasion dresser un plan et une description des lieux. L’entrepreneur Jean Jacques Stotz, déjà propriétaire d’une grande propriété de l’autre côté de la rue du Noyer, se rend acquéreur du tout. Il fait construire les bâtiments le long de la rue du Noyer et remplace en 1846 le bâtiment à l’angle du quai par un nouveau (voir la location de 1846 et la nouvelle construction que mentionne le cadastre)

44 Elévations k-p44 Elévations p-s
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 44

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale rue Thomann un rez-de-chaussée et deux étages médiocres en bois, rue de l’Ours un rez-de-chaussée et deux étages médiocres en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), les façades rue Thomann sont les deuxième et troisième à gauche du repère (l). La deuxième, le 25 selon l’ancienne numérotation, a un rez-de-chaussée et trois étages, la troisième, le n° 24, a une porte cochère et deux étages. Le repère (n) marque l’angle de la ruelle de l’Ours. La maison détachée de la propriété en 1813 est celle à gauche du repère (o). Le pignon à droite du repère (p) est l’extrémité du bâtiment (6-5) de la cour S. Le mur qui clôt le jardin vers la ruelle s’arrête juste avant le repère (r). La maison à droite du repère (s) est le bâtiment qui donne sur le canal, avant l’établissement du quai. Tous les bâtiments donnent sur la cour S. La maison d’entrée à porte cochère (7-8) est suivie à l’est du bâtiment (8-1) construit vers 1808 à rez-de-chaussée et deux étages dont l’extrémité est occupée par un bâtiment bas derrière lequel se trouve la cour Q. La maison (1-4) est celle qui donne sur le canal. La clôture (4-5) le long de la rue de l’Ours est suivie du bâtiment (5-6-7) à droite de la porte cochère. On voit une partie de ce bâtiment (4-1) dans la cour T du voisin. La partie (1-2-3) de la cour U représente l’arrière du bâtiment vers la rue de l’Ours. La cour Q occupe le milieu des bâtiments à l’extrémité du nouveau bâtiment à l’est : (1-2) est le bâtiment le long du canal, (2-3) celui qu’on voit de la cour S, l’angle sud-ouest est occupé par l’appentis (4-5-6) derrière lequel on voit le bâtiment qui se continue en (6-1).
Le plan-relief mis à jour en 1861 (plan du nouvel îlot délimité par la rue du Noyer, le quai, la rue de la Gare actuellement rue du Marché et la rue Thomann) montre à droite du repère (4) le 4, rue du Noyer à gauche le numéro 6 dont le bâtiment correspond à l’ancien pignon vers la ruelle de l’Ours. Le n° 4 est un bâtiment à rez-de-chaussée à destination commerciale et à trois étages. Le bâtiment suivant (le repère 5 formant l’angle du quai) est celui construit en 1846. La cour (A) qui se trouve derrière le 4, rue du Noyer montre le bâtiment à simple rez-de-chaussée (4-1) le long de la cour. La cour (B) se trouve à l’arrière du bâtiment à l’angle du quai.

44 Cour S44 Cour Q44 Cour TU
Cours S, Q, T et U
Elévations sur les mises à jour de 1861, nouvel îlot 42.bis

42-bis (1861) Elévations 1-842-bis (1861) Cours AB

La maison 3, rue Thomann est entièrement détruite lors du bombardement aérien du 11 août 1944, celle au 4, rue du Noyer endommagée. Le bâtiment rue Thomann est reconstruit en même temps que celui à l’angle de la rue du Noyer en 1954, le 4, rue du Noyer quelques années plus tard.

Noyer 4 (1923, Police du bâtiment - Plan)
Plan de 1923 (dossier de la Police du Bâtiment)

août 2015

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1638 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jacques Knibs et (1615) Ursule Brand – luthériens
1660* Nicolas Aggerius, docteur en médecine, et (1632) Susanne Marie Trausch – luthériens
1682* h Antoine Flach, préposé à l’accise. et (1655) Susanne Marie Aggerius, puis (1677) Agnès Künast – luthériens
1690* h Nicolas Antoine Flach, docteur en médecine, et (1684) Salomé Spielmann, veuve du pharmacien Albert Wesener – luthériens
1724 v Jean Valentin Beyerlé, directeur de la Monnaie, et (1698) Barbe Schæffer – catholiques
1763 adj Jean Louis Beyerlé, trésorier de la Monnaie, ammestre en 1740 et 1746, et (1736) Jeanne Marguerite Chalon – catholiques
1763 v Jean Philippe Wehrlé, maître maçon, et (1734) Susanne Kuhn veuve du boucher Henri Datt, (1736) Marie Marguerite Sigler, (1738) Marie Dorothée Schuler veuve du jardinier Jean Michel Hoh – luthériens
1784 v Michel Osterrieth, juriste
1784 v Sébastien Antoine Klotz, maître maçon, et 1780 Louise Catherine Wentz – catholiques
1797 v Jean Joseph Bronner, organiste et sacristain de l’oratoire de la Toussaint, et (1777) Elisabeth Ringerspurger – catholiques
1808 v Thiébaud Frédéric Pfister, fabricant de tabac, et (1800) Sophie Madeleine Schwing (divorce en 1802) puis (1802) Marie Marguerite Pfister
1818 éch Marguerite Madeleine Jost veuve du marchand Jean Daniel Koch (1786), remariée (1820) à Charles Pecoult, chef de bataillon en retraite
1822 v Pierre Cros dit Cros-Roux, marchand de vins, et (1802) Marie Jeanne Marguerite Roux
1835 v Jean Jacques Stotz, entrepreneur et architecte, et (1819) Cléophée Sophie Heitz puis (1836) Madeleine Sophie Remp
1873* h Charles Stæhling et sa femme née Stotz
1881* v Léon Blum Auscher et Kahn et Compagnie à Francfort-sur-le-Main
1893* Léon Blum Auscher
1897* h Louis Weill Götz et sa femme née Blum à Paris
1948* v François Maulbecher et Ervin Maulbecher, entrepreneurs de constructions à Neudorf

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 150 livres en 1719, 2 575 livres en 1750, 2 000 livres en 1771

(1765, Liste Blondel) III 87, Jean Philippe Wöhrle
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 507, Stotz, Jacques, architecte – maison, sol, cour atelier – 0,58 are, puis Stotz Jean Jacques entrepreneur
P 508, Stotz, Jacques, architecte – maison, sol, cour atelier – 19,8 ares, puis Stotz Jean Jacques entrepreneur

Locations

1690, Anne Marie Heyler veuve du maître maçon Conrad Schrepffer
1709, Salomé Schluntz, femme du chaussetier manant Sébastien Schaub
1715, Georges Jacques Zilli, droguiste
1721, (projet de bail) Christophe Michel Hoffmann, notaire
1722, Jean Daniel Braun, marchand
1724, Jean Wehrlé, maître maçon – Sébastien Dobler journalier manant – Jean Georges Flohr, apprêteur de tabac – Jean Christophe Fichter, apprêteur de tabac
1782, Jean Balthasar Wasser, tailleur
1802, Abraham Boch
1821, Pierre Cros dit Cros-Roux, marchand de vins (futur propriétaire)
1828, Ecole gratuite d’Enseignement mutuel
1829, Simon Schuster l’ainé et fils, négociants
1832, Michel* Ersch, débitant de vin
1832, Daniel Heim, marchand de vin
1846, Jean Baptiste Joseph Hauswald, cafetier, et Catherine Luttenberger

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livre des loyers communaux

Livre des loyers communaux D (VII 1446, Zinßbuch D) f° 194
Jacques Kniebs règle à partir de 1617 un loyer pour le droit d’ouvrir six fenêtres dans sa maison de plaisance vers le canal intérieur

Item vj ß d soll geben Jacob Kniebß von sechs fensteren In seinem Sommerhauß Im Thomenloch gegen dem Weiten Zollgraben Zu. Auff Bartholomei Ao 1617. Zum erstenmal
(rub.) Neü 212

Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 212
Le compte de Jacques Kniebs dans le registre ouvert en 1652 concerne plusieurs maisons. En jaune, loyers dus pour la maison rue Thomann : aux six fenêtres se sont ajoutés un droit de communication entre maisons (1624) et un droit d’ouvrir cinq fenêtres (1628). Le loyer est ensuite réglé par la veuve Nicolas Acker (Agger)

Jetzt Gottfried Stößer
Jacob Kniepß, Soll gemeiner Statt, vom wetterdach, Kellerthür undt fenstern, ahne dem Hauß vf dem Stockgerichts platz, Jahrs Vf Johannis Baptistæ 1 lb d
[in margine :] s. fol. 675
Altt. d. f. 183

Jetzt dr Niclaus Ackers wb.
Idem von 6 fenstern im Sommerhauß, der behaußung im Thomanloch, Jahrs vf Bartholomæi 6 ß d
Altt. d. f. 194
New fol. 185

Jetzt Niclaus Ackers wb.
Idem vom durchbruch deß Haußes ahne vorgesetztem arth, Jahrs vf Weihnachten, 3 lb d
Man. f. 59
New fol. 185

Jetzt Niclaus Acker wb.
Idem vom durchbruch zu fünff fenstern, der behaußung im Thomanloch, Jahrs vf Math: Apostol. 15 ß d
Man: 105
New fol. 185

(Quittances) 1656
1656 von H. dr Sebizio v. H. Stößern von der ersten post für 1654. 1655 et 1656 empfangen
1658 V. Hn Stößern für 57 et 58. empf.
1659 V. Kniepßen W. empf. biß 59
1660 für 60. von d. Kniepßer empf.
1662-
1663 empf. restirt biß 1663 13 ß 11 d d. Ackerin zuzuschreib.
1663 V. Hn Stößern
1664
1665 V. doctor Aggerin für 64. 65. empf.
1671 Zalt Ackerin

Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 185-v
Les loyers précédents sont reportés dans le registre suivant en indiquant la date à laquelle les deux derniers ont été établis. S’ajoutent d’autres loyers en 1679, 1680 et 1741 (voir les directeurs fonciers). Le compte passe au nom d’Antoine Flach comme représentant de sa femme, puis Nicolas Antoine Flach et l’ammestre Jean Valentin Beyerlé

H. Dr. Nicolai Ackers Wittib, Soll von 6. Fenstern im Sommerhauß der Behaußung im Thoman loch vff Bartholomæi, alt. Zinßb. D. fol. 194, 6 ß
Ferners vom durch bruch des Haußes an vorgemeltem orth vff Weÿhenachten /:de 1624 Manuale fol. 59:/ 3 lb ([corrigé en] 1 lb 10 ß), vide infra #
Mehr Vom durchbruch und fünff fenstern der vorstehenden Behaußung vff Mathiæ Apost: 15 ß
St. Zinnßb. p. 212. Manuale de a° 1628. fol: 105
ietzt H. Anthoni Flach, uxorio noe.
jetzt herr Dr. Nicolaus Anthonius Flach
jetzt H. /:Amsr:/ Johann Valentin Beÿerle

1673-1678
Ferners soll Er wegen eines entlehnten Kleinen platzes an obiger wohnung, Jahrs vff Urbani und 1680. p°, 3 ß
Prot. de 1679. fol. 57-b

1679-1681
# obige 3 lb d Zinnß seind am 29. Juny 1682. auff i. lb 10 ß moderirt worden, prot. 1682. p. 77

1683-1736
derselbe solle ferner Von einer durch die grabenmaur gemachte thür jahrs auf Joh: Baptæ und A° 1741. i.mo L. P. e 1740. fol. 23

(Quittances) 1741, 1742
Neuzb fol 132

Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802), f° 132-b
Report des loyers précédents dans le registre ouvert en 1741. Les loyers dus pour les fenêtres sont supprimés en 1777 (voir les directeurs fonciers), ceux dus pour les communications en l’an V. Seuls restent dus les deux loyers de terrains. Le compte passe successivement au nom de Jean Philippe Wehrlé, d’Antoine Sébastien Klotz et de Jean Joseph Bronner

alzb. 185-b
Hr. Amm. Joh: Val: Beÿerle Soll von 6. Fenstern im Sommerhauß der Behaußung im Thoman Loch auf Barthol., 6 ß [in margine :] abgethan l. Erk. G. Oberbauh. de 13. 8.bris 1777
Ferner vom durch bruch des Haußes an vorgemeltem orth auf Weÿenachten (id est 25. Dec.) 1 lb 10 ß [in margine :] Vû Arrêté du C. M. du 6. flor. V.
Ferner Vom durchbruch Zu Fünff Fenstern der vorstehenden Behaußung auf Mathiæ, 15 ß [in margine :] abgethan l. obiger Erk. de 13. 8.bris 1777
Ferner soll er wegen eines entlehnten Kleinen platzes an obiger wohnung Jahrs auf Urbani (id est 15. Maÿ), 3 ß [in margine :] 6 Prairial
Fferner Von einer durch die grabenmaur gemachte thür Jahrs auf Johan: Baptistæ A° 1741. i.mo (id est 24. Junii), 8 ß [in margine :] Vû Arrêté du C. M. du 6. flor. V.
Ferner von einer 9 schuh breit und 8 schuh samt den stafflen von obigem Hauß in dem weiten Graben Hinauß gehenden pritsch Jahrs auf Joh. Bapt: und Laut Prot. de anno 1741. Fol.120 anno 1742. primo (ist hinweg gemacht), 10 ß

(Quittances, 1741-an 10)
C. 131

ietzt Johann Philipp Wöhrlen
Antoni Sebastian Klotz
Joh: Joseph Bronner

Directeurs fonciers (Bauherren)

1679, Directeurs fonciers (VII 1367)
Antoine Flach se propose de racheter un terrain communal pour éviter que le voisinage n’y verse des ordures qui dégagent de mauvaises odeurs.

(f° 57-v) Montags den 12. Maÿ. H. Anthoni Flach, Zb. fol. 185.b – H. Anthoni Flach, beschwähret sich über ein Kleinen allmend platz an der behaußung im Thomanloch, so von der nachbarschafft bißhero mißbraucht, und mit Uhnrat überschüttet worden, dergestalten, daß Er vndt andere Nachbaren alda vor dem großen gestanck nicht bieiben könten, hette sich solches plätzlein Zu entlehnen vndt mit dielen Zuvermachen resoluirt, wan Er des Zinß halben leidenlich gehalten würde. Erkannt, seind 5 ß Zinß gefordert vnd vf 3. ß d endlich gesetzt word. solchen Zinnß vf Urbani 1680. p° Zuentrichten

1682, Directeurs fonciers (VII 1369)
L’assesseur au Grand Sénat Antoine Flach se plaint de devoir régler un droit de communication entre deux maisons qui n’existent plus. Jacques Kniebs a en effet acheté une rangée de maisons (le long de la ruelle de l’Ours) dont il a fait un jardin. Les préposés décident de réduire le loyer sans le supprimer comme le suggérait le propriétaire

(f° 75-v) Mitwochs den 24. Junÿ. H. Anthoni Flach, durchbruch – Ferners Augenschein eingenommen in H. Anthoni Flachen alten großen Rhats Verwanthens vndt actuarÿ im Ungelts, wohnbehaußung in dem Thoman loch, welcher sich beschwäret, daß Er vor einem durch bruch ohnfern des Sahls seiner behaußung Jahrs Vf Weÿhenachten 3. lb d. Zinnß Zuentrichten, und ohnerachtet des durchbruchs Er an Zweÿ verschiedenen orten in den Keller so Er gebrauche kommen konte, mit fernerm bericht, daß Vor dißem eine gantze Zeil Häuß gewesen, welche H Jacob Kniebs seel. abgebrochen, Undt den platz Zu einem Garten gemacht, were der durchbruch Zu den häußern gebraucht worden, vnd durch sein Kniebßen gütigkeit der Zinß, Vnd nach Ihme Kniebßen durch sein H. Flachen Schwiger Mutter biß dato bezahlt worden, wolte angehalten haben, Ihne des Zinnß der 3. lb Zuerlaßen, oder aber solchen Zinnß Zu moderiren. Erkannt, bedacht.
(f° 77-v) Montags den 29. Junÿ H. Anthoni Flach weg. durchgebrochene Thüren Zinß moderation. Zinnßb. 185. – P° eingenommenen Augenscheins wegen der 3. lb.d Zinnß, so H. Flach Von einer durch gebrochenen Thüren Zu entrichten Verbund., ist der Zinnß vff anhalten vff 1. lb 10. ß moderirt worden, H Flach sucht fernerer moderation, so abgelehnet war.

1724, Directeurs fonciers (VII 1391)
Le maçon Jean Wehrlé demande au nom de Jean Valentin Beyerle le droit d’agrandir les fenêtres pour lesquelles il acquitte un loyer, d’ouvrir une porte dans le rempart et de construire un escalier qui descend vers le canal. Les préposés invitent le pétitionnaire à exposer en personne sa requête

(f° 54-v) Dienstags den 20. Ejusd. [Junÿ 1724] H. Joh: Valentin Baürle, pt° bawens – Johannes Wöhrle, der Maurer berichtet Mghhn. nahmens Herrn Rathh. Johann Valentin Bäurle, daß derselbe die an Seiner im Thomanloch liegenden behaußung, auff den Weiten Graben hienauß sehende, und Gemeiner Statt verzinsende Hohe fenster biß an die Brusthöhe dörffe auß brech. auch eine thür in die Stattmaur und eine steeg in den Graben machen laßen. Erk. Solle herr Bäurle Selbsten erscheinen und das was Er verlangt Mghh. vorbringen.

1740, Directeurs fonciers (VII 1399)
Jean Valentin Beyerle est autorisé à ouvrir une porte dans le mur pour descendre vers le canal

(f° 33) Donnerstags den 1. Junÿ 1740. H. Ammr. Joh: Valentin Beyerle – In der Regierenden Herrn Ammeisters Johann Valentin Beyerle Hauß im Thomenloch auf den Graben Gehend, welcher umb erlaubnus gebotten, eine thür Von seinem Hauß Unten durch die Grabenmaur in den Graben machen Zulaßen. Erkannt gegen erlag 5 ß jährlichen Zinß Willfahrt.

1741, Directeurs fonciers (VII 1399)
Jean Valentin Beyerle est autorisé à établir un lavoir dans le canal

(f° 119-v) Sambstags den 6. May 1741. H. Amst. Johann Valentin Beyerle – An Herrn Ammeister Johann Valentin Beyerlé Hauß im Thomanloch, welcher umb erlaubnus gebetten, einen 9. schuhe breite und 8. schuhe sambt den staffelen Von dem Hauß Hinaußgehende Pritsch in den weiten graben machen Zulaßen. Erkannt gegen erlag 10 ß. jährlichen Zinß Willfahrt, doch nur so lang als es Mghh. belieben wird die Pritsch allda Zulaßen.

1754, Directeurs fonciers (VII 1406)
Différents propriétaires sont invités à entretenir le mur du canal le long de leur maison (texte)

1777, Directeurs fonciers (VII 1417)
La veuve de Jean Philippe Wehrlé obtient la suppression du loyer dû au titre de onze fenêtres dans l’ancien rempart contre l’entretien dudit mur

(f° 262) Montags den 13. Octobris 1777. Weil. Joh: Philipp Wöhrle Wittib – Weiland Johann Philipp Wöhrle, gewesenen Maurers hinterlaßene Wittib præsentirt unterthäniges memoriale mit bitten die auf ihrer ane dem Thomansloch gelegenen behausung an einer mehrern Summ von 11 in der alten Stadt Maur befindlichen Fenstern haftende 1 lb 1 ß d weilen die Implorantin besagte Stadt Maur, so weit solche dero behausung zuschlieset, unterhaltet, zu streichen und berührte behausung davon zu entladen. Erkannt Willfahrt.

1789, Directeurs fonciers (VII 1423)
Le chef de chantier Klotz est autorisé à démolir et à reconstruire le mur délabré de son jardin

(f° 272) Dienstags den 26. Maji 1789. H. Werckmeister Klotz Gartenmaur – H. Werckmeister Klotz durch seinen Palier erschienend proprie nomine bittet gehorsamst um erlaubnus an seinem an dem thoman loch gelegenen Haus die garthenmaur so sehr baufällig abbrechen und wiederumb aufführen Zu dörffen. Erkannt, Willfart.

1812 (cote 283 MW 342)
Le fabricant de sirop de betteraves Daniel Pfister est autorisé à poser quatre chaudières dans le bâtiment arrière de la propriété qui appartient à Thiébaut Frédéric Pfister

J. Sauder Maître Maçon. Le soussigné a l’honneur d’exposer que sur la demande de M Daniel Pfister fabricant de Syrop de Betteraves il doit commencer a poser quatre Chaudieres pour cuire le syrop dans le bâtiment donnant sur le faux rempart de la maison du Sr Thiebaut Frédéric Pfister Rue St Tomas N° 24 (…) de faire visiter cet établissement, le 7 9.bre 1812 Sauder mre. Maçon
Je n’ai rien trouvé qui soit contre les reglemens de la voierie, architecte Villot le 8 Xbr, ratifié par le Maire le 10 Xbre 1812

Description de la maison

  • 1719 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une salle où se trouve un fourneau, un bûcher, un passage latéral vers les chambres séparées par des cloisons, un bâtiment accessoire sous lequel il y a une cave voûtée, item un puits, un grand abreuvoir, des piliers en pierre dans le jardin, item un ancien bâtiment avant sous lequel se trouve l’entrée et une cave solivée, une écurie, une remise à carrosses, item deux vieilles petites maisons qui comprennent une cave voûtée et une cave solivée, un puits, item une petite maison qui comprend un vestibule, cave solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 300 florins
  • 1750 (billet d’estimation traduit) Première propriété. Au rez-de-chaussée, la maison comprend une grande salle, au premier étage un poêle, une alcôve, une cuisine et un vestibule, item un petit poêle et une petite cuisine, au deuxième étage se trouve un poêle, une alcôve, une cuisine, un vestibule et deux chambres, le comble à double couverture en tuiles plates comprend une chambre cloisonnée, item un puits et une cave voûtée, item un bâtiment latéral et un passage latéral dont le comble a une double couverture en tuiles plates où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, item une écurie et des bûchers,
    le bâtiment avant comprend à côté de l’entrée un poêle et une petite chambre, au premier étage un poêle et une alcôve, une cuisine et un vestibule, le comble à double couverture de tuiles plates renferme deux poêles, deux chambres, une cuisine et le vestibule, item une petite cave solivée, à gauche de l’entrée il y a un poêle et une cuisine, au premier étage un poêle, une alcôve, une cuisine et un vestibule, le comble a une double couverture de tuiles plates, au-dessous deux chambres dont l’une sert de chambre à soldats, deux greniers dallés, cette maison a une cave solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 500 florins
    Deuxième propriété. Au rez-de-chaussée du bâtiment arrière se trouvent un poêle et une cuisine, au premier étage un poêle, trois chambres et un vestibule, le comble couvert de tuiles creuses renferme deux chambres cloisonnées. Au rez-de-chaussée du bâtiment avant se trouvent un poêle et une cuisine, au premier étage il y a un poêle, deux chambres, un vestibule où se trouve la cuisine, le comble à simple couverture de tuiles plates renferme deux chambres dont l’une sert de chambre à soldats, il y a aussi une petite cave voûtée, un puits. Le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
    Troisième propriété. A côté de l’entrée, cette maison comprend un poêle, une alcôve, un vestibule où se trouve aussi la cuisine, au premier étage deux poêles, deux alcôves et un vestibule où se trouve aussi la cuisine, le deuxième étage est semblable au premier, le comble a une couverture simple de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins
  • 1771 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs bâtiments où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie voûtée en partie solivée, il y a aussi un puits. Le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 000 florins
  • Description lors de l’adjudication de 1822
  • Description lors de la division en cinq lots en 1834

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue St Thomas (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 24 / 24
Pfister
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en bois
(Légende)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de l’Ours

nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
porte de derrière du N° 24 rue st Thomas
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 372 case 4

Stotz, Jean Jacques, Entrep. Rue Thomann N° 19 / 24

P 507, attelier, sol, Rue St Thomas / Rue Thomann 24
Contenance : 20,55
Revenu total : 256,69 (246 et 10,69)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 50 / 75
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 507, M.on cour & jardin
Revenu total : 1556,69 (700)
Folio de provenance : (372)
Folio de destination : N.C.
Année d’entrée : 1849
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 68
fenêtres du 3° et au-dessus : 19

1849, Augmentations – Stotz Jean Jacques f° 372, P 507, maison, revenu 700, N.lle Construction, achevée en 1846, imposable en 1849, imposée en 1849

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 734 case 2

Stotz Jean Jacques, propriétaire
1873 Staehling, Karl, deßen Frau geb. Stotz
1881 Blum Auscher Leo 7/12 & Kahn & C° zu Frankfurt a/M 5/12
1893/94 Blum Auscher Leo
1897/98 Weill Götz Frau geb. Blum
(ancien f° 482)

P 507, Atelier, Rue du Noyer 2
Contenance : 20,55
Revenu total : 846
Folio de provenance : (372)
Folio de destination : 482
Année d’entrée :
Année de sortie : 1861
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 60
fenêtres du 3° et au-dessus : 19

P 507, maison, sol, cour
Revenu : 700, sol 20,55 – total 1566,69
Folio de provenance :
Folio de destination : 482 – Sol, 734 u. steuerfrei
Année d’entrée :
Année de sortie : 1861 – Sol 90/91
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 50
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 507, Jardin / maison
Revenu : 1866,69 (1850)
Folio de provenance : augm.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1861
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 148 / 118
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15

1861, Augmentations – Stotz Jean Jacques f° 482, P 507, maison, revenu 1856, addition de construction, achevée en 1858, imposable en 1861, imposée en 1861
Diminutions – Stotz Jean Jacques f° 482, P 507, maison, revenu 1546, addition de construction de 1858, supp. en 1861

P 507, Hofraum
Contenance : 20,54
Revenu : 10,69, total 1866,68
Folio de provenance : 734-I
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 90/91
Année de sortie :

P 507, Wohnhaus, Nussbaumgasse 2.a
Revenu : 2403,68 (537)
Folio de provenance : Neu
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 92/93
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 16 / 13

Jahrgang 1892/93, Zugang – Blum Auscher, Kahn & Cie f° 734-II, P 507, Wohnhaus, Reinertrag 537, Neubau, vollendet 1889/90

Cadastre allemand, registre 30 p. 300 case 2

Parcelle, section 57, n° 28 – autrefois P 507.p, P 508
Canton : Nußbaumgasse Hs N° 4 u. 6 u. Thomannsgasse 3 – Rue du Noyer 4, 6 et rue Thomann 3
Désignation : Hf, 3 Whs u. N.G.
Contenance : 14,01
Revenu : 13 000 – 21 500 – 18 700
Remarques : Neubau 1916
de c. 5
de p. 301, c. 1
de p. 324, c. 3, 4
797 – 2658 annulé, 2744

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1948), compte 3702
Weill-Götz Ehefrau geb. Blum in Paris / Weill-Götz Louis
clos 1949

(Propriétaire à partir de l’exercice 1948), compte 6366
Maulbecher François, entrepreneur de constructions à Neudorf et son épouse ½ et Maulbecher Ervin, entrepreneur de constructions à Neudorf ½
(2839)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 60 St Thomas – Cour de Hüttner 63
(maison n°) 24

Loc. Wassermann François Antoine Revendeur – Manant
Loc. Nick Balthasar garçon maçon – Manant
Loc. Stoeckel Crétien, garçon maçon – Manant
24. Loc. Wirth Jean Georges, Revendeur – de la Moresque
24. Pro. Klotz Antoine Mr maçon – des Maçons
Loc. Hagen Sr Jacques – du Miroir
Loc. Neustœckel Martin Mre menuisier – des Charpentiers
Loc. Werlen Jean Baptiste journalier – Manant
Loc. Hohlwein veuve Revendeuse – de la Moresque
24. Loc. Wettlingen veuve de Louis Revendeur – de la Moresque
Loc. Arbogaste veuve Revendeuse – de la Moresque
Loc. Weiler veuve de Jean Bouché – à la fleur ou des Bouchers

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 60 St Thomas (p. 125)
(maison n°) 24

Lo. Wassermann, François Antoine Revendeur – Manant
Lo. Nick, Balthasar garçon Maçon – Manant
Lo. Stoeckel, Chrétien, garçon Maçon – Manant
Lo. Wirth, Jean Georges, Revendeur – Moresse
Pr. Klotz, Antoine Mr maçon – Maçons
Lo. Hagen, Jacques – Miroir
Lo. Neustœckel, Martin Mre menuisier – Charpentiers
Lo. Verlen, Jean Baptiste Journalier – Manant
Lo. Hohlwein, veuve Revendeuse – Moresse
Lo. Charpentier, Joseph, Entrepreneur des fortif. du Fort-Louis
Lo. Wettlingen, veuve Revendeuse – Moresse
Lo. Arbogaste, veuve Revendeuse – Moresse
Lo. Weiler, Veuve de Jean boucher –Bouchers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Thomannsgasse (Seite 178)

(Haus Nr.) 3
Bischoff, Schneider und Spezereihandlung. 01
Krott, Büglerin. 0
Krott, Seifenhändlerin. 0
Neuburger, Wwe. 2
Weill, Kaufmann. 2
Helfer, Versich.-Beamt. H 1
Spill, Schneiderin. H 1
Spill, Strassenb. Sch. H 1

Nussbaumgasse (Seite 128)

(Haus Nr.) 4
Ebstein, Kaufmann, 1
Kieblich. Eierhandlg. 0
Rebstock, Metzgermeist. 0
Guntz, Kaffee Hauswald. 13
Asch, Sek. d. isr. Konsist. und Religionslehrer. 2
Fischer, Wächter. 3
Lefftz, Reisender. 3

Dossiers de la Police du Bâtiment

Dossier 4, rue du Noyer (cote 866 W 255)

Rue du Noyer 4 (I), 1863-1955 (cote 866 W 255)

Les bâtiments font l’objet de quelques transformations : on aménage des cabinets d’aisances en 1902, une cave et un bureau couvert d’un toit vitré en 1903. La maison qui donne dans la rue Thomann est entièrement détruite lors du bombardement aérien du 11 août 1944, celle sise 4, rue du Noyer endommagée.
On y trouve diverses activités commerciales : magasin de meubles (Simon Lambert en 1863, Jacques Wolff à partir de 1920, qui occupe aussi un bâtiment arrière), le Café Hauswald remplacé en 1907 par le Restaurant Blum puis Blum-Goldschmidt (1938), le marchand d’œufs en gros Lieblich (1898), un boucher (Marc Rebstock en 1908 puis Myrtil Weil en 1912, Alphonse Willien avant et après guerre, Robert Friederich en 1951, un coiffeur (Schillio, 1921, qui est aussi fabricant de choucroute, puis Grundler à partir de 1922). On trouve un atelier d’effets militaires en 1916. Les Grandes Galeries posent en 1953 une enseigne provisoire. Le bâtiment est ensuite démoli et reconstruit en arrière de l’ancien alignement.

Sommaire
  • 1863 – Simon Lambert demande l’autorisation de poser une enseigne à son magasin de meubles sis 4, rue du Noyer
  • 1868 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Hoff soit autorisé à faire une prise de gaz pour environ trois becs devant la maison sise 4, rue du Noyer
  • 188* – (zu III.b-1414) L’entrepreneur Mertz occupe la voie publique devant le 4, rue du Noyer
  • 1884 – Le directeur de l’usine à gaz demande que M. Blum-Auscher soit autorisé à faire une prise de gaz pour environ dix becs devant la maison sise 4.bis, rue du Noyer
  • 1884 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Lambert (domiciliée 3, rue des Charpentiers) de faire ravaler la façade du 3, rue Thomann – Travaux terminés, avril 1884
    1889 (juin) – La Police du Bâtiment demande à Henriette Lambert de faire ravaler la façade du 3, rue Thomann – Travaux terminés, octobre 1889
    1889 (juillet) – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur Mertz (16, Faubourg de Pierre) fait des travaux sans autorisation pour le compte du propriétaire Blum-Auscher au 3, rue Thomann – Demande – Autorisation de réparer le crépi – Travaux terminés, octobre
  • 1889 – Le directeur de l’usine à gaz est autorisé à faire une prise de gaz devant la maison Blum-Auscher sise 4.bis, rue du Noyer – Travaux terminés, décembre 1891
  • 1890 – Le sieur Heringer se plaint de fuites provenant des fosses d’aisances de son voisin le banquier Blum-Auscher 3, rue Thomann (4, rue du Noyer) – La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au propriétaire
    1891 – Le 3, rue Thomann, propriété Blum-Auscher (domicilié 4, quai Kleber), figure sur la liste de maisons dont les fosses d’aisances ne sont pas réglementaires – Travaux terminés, octobre 1891
  • 1892 – Le marchand de confection pour dames Louis Philippe Landau demande l’autorisation de poser une enseigne au 4, rue du Noyer – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre
    1892 – La Police du Bâtiment constate que le marchand Landau a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire
  • 1894 – Un courrier signé G. Ubel signale que la fosse d’aisances au 3, rue Thomann est si petite qu’il faut la vider tous les quinze jours – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire (Blum, 10 quai Kleber) de remédier à la situation pour raison d’hygiène – Travaux terminés, mai 1894
  • 1895 – N. Wolf demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à son local commercial 4, rue du Noyer – Autorisation de poser une enseigne plate et une enseigne perpendiculaire – L’enseigne perpendiculaire est remplacée par une enseigne double
  • 1895 – Le directeur de l’usine à gaz est autorisé à faire une prise de gaz pour environ 10 becs pour la dame Wormser 4, rue du Noyer – Travaux terminés, décembre 1895
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Blum-Auscher de se conformer au nouveau règlement en supprimant treize volets qui s’ouvrent vers la rue aux 3 et 9, rue Thomann et une trappe au n° 3. Le propriétaire Weill-Gœtz (usine à gaz) répond en juillet que les travaux sont terminés au n° 3 (devanture et ravalement) et qu’il fera démolir la maison n° 9 pour la reconstruire entièrement à la fin du bail en juin 1897 – La Police du Bâtiment accorde le délai pour le n° 9 et constate en novembre 1897 que l’ancien bâtiment a été démoli
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que la veuve Wormser a posé sans autorisation un store au 4, rue du Noyer – Demande – Autorisation – Elle demande de rehausser le store pour qu’il atteigne la hauteur réglementaire. Il ne sert pas l’hiver, la modification a eu lieu, août 1898
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz (Weill-Gœtz, pour Kroht) est autorisé à faire une prise de gaz pour environ 10 becs au 3, rue Thomann – Travaux terminés, avril 1896
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que le gantier Schæffer a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire au 4, rue du Noyer – Rappel – Demande – Autorisation
  • 1897 – La Police du Bâtiment constate que les sieurs Lucien et Levy ont posé sans autorisation une enseigne plate au 4, rue du Noyer – Demande – Autorisation
  • 1898 – La Police du Bâtiment constate que le marchand d’œufs Lieblich a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire au 4, rue du Noyer – Demande sur papier à lettre Jacobi et Lieblich – Autorisation
  • 1901 – Albert Weil et Cie signale qu’un tas d’ordures se trouve dans la cour du 3, rue Thomann – Il a disparu quand la Police du Bâtiment se rend sur place
  • 1901 – G. Braun et Cie (5, rue de la Haute-Montée) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au 4, rue du Noyer – Autorisation – L’enseigne est posée, janvier
  • 1901 – La Compagnie des téléphones privés d’Alsace et de Lorraine (Privat-Telefon-Gesellschaft für Elsass-Lothringen) demande le droit de poser un fil entre le magasin du sieur Wolf 4, rue du Noyer et son domicile 8, rue de Sébastopol – Autorisation après accord de l’administration des Postes (préfecture) – Travaux terminés, avril
  • 1901 – Un agent de police constate que l’aubergiste Charles Kœssler loge trois employés dans une mansarde qui ne correspond pas au règlement. L’aubergiste renvoie au propriétaire qui déclare que la pièce a été louée comme débarras et non comme chambre à coucher – Dossier, la Police du Bâtiment demande soit d’appliquer une couche de plâtre sur les cloisons en planches brutes soit de ne plus utiliser la pièce comme chambre à coucher – Les employés sont logés dans une pièce conforme au règlement, février 1902
  • 1901 – Un client du Café Hauswald fait remarquer que les cabinets d’aisance laissent à désirer bien que la clientèle soit distinguée – La Police du Bâtiment demande à A. Martz, commis de M. Weil-Gœtz, d’installer des cabinets pour dames – La Police du Bâtiment fait une proposition illustrée d’un croquis pour transformer les lieux à peu de frais
    1902 (janvier) – L’entrepreneur E. Wieger (30, Faubourg de Pierre) transmet un projet de transformation – Autorisation de transformer les cabinets d’aisances dans la maison Weil-Gœtz sise au 4, rue du Noyer – Dessins – Travaux terminés, mars 1902
  • 1902 – Gustave Ebstein demande l’autorisation de poser quatre lampes électriques à son local commercial 4, rue du Noyer – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1902 – Dossier. Le propriétaire n’a pas déposé de demande avant d’installer deux cabinets d’aisance au rez-de-chaussée du 4, rue du Noyer – Demande – Autorisation – Dessins
  • 1903 – Le maître serrurier Léon Feist (route de Cronenbourg ou Faubourg de Saverne) demande l’autorisation de poser un store au 4, rue du Noyer (magasin Ebstein) – Autorisation – Travaux terminés, avril 1903
  • 1903 – L’autorisation de ligne téléphonique est arrivée à échéance
  • 1902 – Gustave Ebstein demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée, décembre 1903
  • 1904 – L’entrepreneur E. Wieger (30, Faubourg de Pierre) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant la nouvelle construction Lieblich 4, rue du Noyer
    Le marchand d’œufs en gros demande l’autorisation de poser une lanterne – Autorisation – Travaux terminés, mars
    1903 (décembre) – L’entrepreneur E. Wieger demande l’autorisation de reconstruire le local commercial dans la propriété Weil-Gœtz 4, rue du Noyer – Autorisation d’aménager une cave et un bureau couvert d’un toit vitré – Dessins
    Suivi des travaux. Le plafond de la cave est posé, le plâtre est appliqué au rez-de-chaussée, février 1904, les peintres travaillent, mars, les travaux sont terminés, avril
    La Police du Bâtiment constate lors de la réception finale qu’une cloison n’est pas plâtrée et qu’il manque la rampe dans l’escalier de la cave. S. Lieblich déclare que la rampe est posée et demande dispense de plâtrer la cloison étant donné qu’elle ne touche pas le plafond. La Police du Bâtiment estime que la cloison peut ne pas être considérée comme une séparation au sens du règlement et que l’application de plâtre n’est pas nécessaire
  • 1907 – Dossier. Le sieur Bischoff demande l’autorisation de transformer le local sis 3, rue Thomann en débit de boissons. La Police du Bâtiment constate que les locaux ne correspondent pas au règlement de 1890 (hauteur, cabinets d’aisance)
  • 1906 – La Police du Bâtiment demande au gérant du propriétaire de faire ravaler la façade 3, rue Thomann – Travaux terminés, octobre 1907
  • 1906 – Dossier. Le sieur Müller demande l’autorisation de transformer le local sis 4, rue du Noyer en débit de boissons. La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent au règlement de 1890
  • 1907 – Les peintres en bâtiment Levy Frères demandent à la préfecture l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 4, rue du Noyer – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1907
    1907 – Auguste Schuler (peinture en bâtiment et enseignes sur verre) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 4, rue du Noyer à l’angle de la rue Thomann
  • 1908 (juillet) – Rapport d’incendie qui s’est déclaré dans la cour du 4, rue du Noyer
    1908 (décembre) – Rapport d’incendie qui s’est déclaré dans la cave du 4, rue du Noyer
  • 1907 – Berthe Goldschmidt demande au nom du Restaurant Blum l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à chaque extrémité du bâtiment sis 4, rue du Noyer – Seule l’enseigne de droite est posée
  • 1908 – Le boucher Marc Rebstock demande l’autorisation d’installer une machine électrique dans ses locaux. Croquis – La Police du Bâtiment demande des pièces complémentaires – L’inspection du travail donne son accord – La préfecture énumère les conditions à respecter – Autorisation – La machine est installée, mars 1909 – Plan de situation (la boucherie se trouve à la limite des n° 4 et 6)
  • 1908 – Stern, représentant à Strasbourg de la Société hambourgeoise d’éclairage (Hamburger Elektricitäts-Gesellschafft m.b.H.) demande l’autorisation de poser ses dispositifs au Restaurant Blum, anciennement Café Hauswald (4, rue du Noyer) comme il l’a déjà fait dans plusieurs villes d’Allemagne et à Strasbourg au Panorama International (16, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) et au 12, quai Saint-Nicolas à condition de pouvoir installer un éclairage dans toute la rue, du quai Kellermann à la rue de la Haute-Montée. Les lampes feraient une saillie de 1,20 mètres sur la rue. La Police du Bâtiment propose au pétitionnaire d’installer une maquette grandeur nature au 4, rue du Noyer avant de prendre une décision. Remarques sur les deux adresses ci-dessus – La maquette est posée entre les premier et deuxième étages, février 1908 – Autorisation de poser une lampe d’une saillie de 1,20 mètres sur la voie publique – Plaquette imprimée de présentation – Le délai de validité arrive à échéance sans que la lampe soit installée
  • 1911 – Le boucher Rebstock demande l’autorisation d’apposer une inscription (Boucherie S. Rebstock, spécialités roulades de mouton) – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée, janvier 1912
  • 1912 – Le boucher Myrtil Weil, successeur de Rebstock, demande l’autorisation d’installer une machine électrique au 4, rue du Noyer – L’avocat Frédéric Guillaume Kirchner transmet une description du projet – Autorisation – Plan et dessins – La machine est installée
  • 1914 – Le marchand d’œufs en gros informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne
  • 1916 – Dossier suite à un courrier de la préfecture – Comme Jean Pierre Scheer exploite un atelier de couture où il emploie plus de 10 ouvriers, il devrait demander une autorisation – Le tailleur d’effets militaires Scheer dépose une demande. L’atelier comprend quatre machines à coudre mécaniques – L’inspection du travail estime que l’atelier n’entre pas dans le cadre réglementaire d’avril 1899 – L’atelier ne compte plus que trois couturières, novembre
  • 1916 – Emanuel Mæder (installateur d’appareils de chauffage) demande l’autorisation de suspendre divers objets devant la façade du 3, rue Thomann. La Police du Bâtiment refuse en arguant d’une part de la hauteur des objets au-dessus de la voie publique et d’autre part de raisons esthétiques
  • 1916 – Rapport de la Commission des logements militaires. Liste de 12 réparations à faire. Propriétaire, Weil-Gœtz à Paris, biens sous séquestre
    Réclamation concernant une rigole qui fuit
  • 1918 – Le boucher Myrtil Weill informe la Police du Bâtiment qu’il retire son enseigne
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Schillio a posé sans autorisation une enseigne lumineuse perpendiculaire au 4, rue du Noyer – Demande – Autorisation
  • 1920 – L’épicier Alphonse Bischoff demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au 3, rue Thomann – Autorisation – L’enseigne est posée, janvier 1922
  • 1920 – Le marchand de meubles Jacques Wolff demande l’autorisation d’apposer une inscription sur sa devanture (4 Maison de Crédit Wolff 4) – Accord
    1921 – Nouvelle demande d’inscriptions (Meubles, Meubles en tous genre, etc.)
  • 1921 – Le restaurant Blum-Goldschmidt (4, rue du Noyer, 1° étage) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1922 – L’entrepreneur A. Wieger (30, Faubourg de Pierre) agissant pour le compte du propriétaire Weil-Gœtz, est autorisé à réparer les plafonds au premier étage du bâtiment en aile 4, rue du Noyer – Travaux terminés, juillet
  • 1923 – Dossier suite à la demande d’A. Chanoine dit le Menou de continuer à exploiter le débit de boissons sis 4, rue du Noyer – La Police du Bâtiment constate que les lieux sont conformes aux prescriptions de 1890 sauf la cuisine (2,30 mètres de haut au lieu de 2,80). Les portes de la salle de spectacle au ½é étage s’ouvrent vers l’intérieur mais il y a une issue de secours, les fenêtres donnent sur le toit du magasin de meubles Wolff
  • 1922 – Le droguiste Jost et le tailleur Jung (6, rue du Noyer) se plaignent de l’atelier de choucroute qui se trouve dans la cave du n° 4
    1921 – Le sieur Schillio demande l’autorisation de fabriquer de la choucroute dans les caves, l’entrée se faisant par le 3, rue Thomann – L’inspection du travail donne son accord en mentionnant les conditions à respecter – Autorisation d’établir une fabrique de choucroute et d’installer des machines – Description signée par le pétitionnaire
  • 1922 – Le coiffeur Grundler demande l’autorisation de poser deux enseignes – Autorisation
  • 1923 – L’entrepreneur Georges Mull (8, rue Edouard Teutsch) demande l’autorisation d’installer une estrade et un escalier dans les locaux du marchand de meubles Wolff – Autorisation – Calcul statique – Plan de situation (les travaux ont lieu dans un bâtiment arrière au nord-ouest de la parcelle), dessin et coupe
    1924 – Le marchand de meubles Jacques Wolff demande l’autorisation de repeindre la façade sur rue – La Police du Bâtiment demande de remplacer le jaune clair par du gris
  • 1925 – Mlle Freddy Meyer demande l’autorisation de poser une enseigne pour son école – Autorisation – Les droits ne sont pas encaissés, l’intéressée est partie pour Nice sans laisser d’adresse
  • 1924 – Mme Levy demande l’autorisation de poser une plaque (Studio de danse) au 4, rue du Noyer – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1925 – Le coiffeur Charles Grundler demande l’autorisation de poser une vitrine et une enseigne entre deux fenêtres selon les croquis joints – Autorisation
    1926 – Le coiffeur Charles Grundler demande l’autorisation de poser un store – Autorisation – Le store est posé
  • 1927 – L’épicier Emanuel Mæder demande à la Police du Bâtiment de visiter ses caves – La Police du Bâtiment constate que les poutres sont pourries et écrit au mandataire du propriétaire, la banque Schlagdenhauffen, 8, rue des Arquebusiers, qui charge l’entreprise Th. et Ed. Wagner de faire les travaux
  • 1929 – Le coiffeur Charles Grundler demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à l’angle de la rue et du quai de Paris – Autorisation
  • 1929 – Rapport de feu de cheminée 4, rue du Noyer – La Police du Bâtiment constate que le mur voisin est en pan de bois, elle demande au gérant (Schlagdenhauffer, 8, rue des Arquebusiers) de prendre les mesures nécessaires – Travaux terminés, janvier 1930, exécutés par Th. et Ed. Wagner
  • 1931 – Th. et Ed. Wagner demandent l’autorisation de transformer un soupirail 4, rue du Noyer – Autorisation – Extrait du plan cadastral, croquis – Travaux terminés, janvier 1932
  • 1933 – Le coiffeur Grundler demande l’autorisation de poser une enseigne en forme de boule à traîne – Autorisation
    1938 – Le même a modifié ses enseignes. Elles consistent en une enseigne lumineuse, une enseigne en boule et une enseigne perpendiculaire à chaque extrémité de la rue (angle du Vieux-Marché-aux-Vins et du quai de Paris)
  • 1936 – Plainte d’un locataire du 3° étage concernant une chasse d’eau – Lors de sa visite, la Police du Bâtiment constate que la plainte n’est plus fondée, elle donne des conseils d’entretien
  • 1937 – L’entreprise de peinture Levy Frères est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade
  • 1938 – Le restaurateur Julien Levy-Geismar est autorisé à poser une inscription sur une marquise
  • 1940 – Le coiffeur Charles Grundler demande l’autorisation de conserver l’enseigne lumineuse en place depuis 1922, inscription Coiffeur pour messieurs et dames (Damen – Friseur- Herren)
    1941 – La Police du Bâtiment demande à Charles Grundler de retirer l’enseigne sur verre. L’objet a été retiré
    1942 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne que réalisera le peintre Fuchs (13, rue du Marais Kageneck) – Maquette que l’administration demande de modifier (tous les mots doivent être disposés à l’horizontale)
  • 1941 – Le maître peintre Joseph Bürckle (61.a, rue de le Ziegelau au Neudorf) demande l’autorisation de peindre l’ancien magasin de meubles Beck. Le bâtiment est géré par le directeur des affaires civiles en Alsace (Chef der Zivilverwaltung) – Autorisation, mais la couleur sera non pas verte mais brun foncé
    1941 – Marguerite Jæg (restaurant à l’Ami des Vosges, Gasthaus zum Vogesenfreund, 3, rue Kageneck) demande l’autorisation de transférer son enseigne du 20, rue du Dôme
  • 1945 – Le coiffeur Charles Grundler demande l’autorisation de remettre en place son enseigne d’avant guerre
    1946 – Nouvelle demande d’enseigne, à suspendre chaque jour. Le pétitionnaire est sinistré total
  • 1945 – Certificats de sinistré. Le bâtiment 4, rue du Noyer a été détruit lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Bénéficiaires, Charles Grundler, Alphonse Willien (boucher, local commercial et 2° étage) ; René Wernert (magasin au rez-de-chaussée, légèrement endommagé), Suzanne Bloch (logement inhabitable au 2° étage), Georges Mæchling (logement inhabitable au 2° étage)
  • 1950 – Alphonse Willien fait ravaler la façade de sa boucherie et remet en place son enseigne d’avant guerre. Il est autorisé à occuper la voie publique
  • 1951 – Les meubles Wolff demandent l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1951 – Le boucher Robert Friederich (4, rue du Noyer) se plaint qu’une partie de la toiture de son magasin s’est effondrée. Les propriétaires, les frères Maulbecker (domiciliés 90, rue de la Plaine-des-Bouchers, n’ont pas fait les réparations promises – La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au propriétaire – La toiture est réparée, décembre 1951
  • 1953 – Les Grandes Galeries (1-5, rue de la Haute-Montée) demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire à la façade au 4, rue du Noyer – Autorisation
  • 1954 – L’entreprise Maulbecker frères est autorisée à occuper la voie publique pour démolir le bâtiment
    Suivi des travaux. Les réparations sont en cours, novembre 1954. La clôture est retirée, février 1955
  • 1955 – Le coiffeur Charles Grundler retourne l’avis de paiement parce qu’il ne possède plus d’enseigne

Dossier 3, rue Thomann (cote 232 MW 32)

3, rue Thomann, voir aussi plans au dossier n° 2-6 rue du Noyer

Le dossier comprend deux pièces datées de 1938 et les certificats de sinistré suite au bombardement aérien du 11 août 1944. Les autres pièces se trouvent dans les dossiers du 4 et du 6, rue du Noyer.

Sommaire
  • 1938 – E. Hoch demande l’autorisation de poser une enseigne au 3, rue Thomann (renvoi à l’adresse 4-6 rue du Noyer). L’enseigne lumineuse remplace une ancienne enseigne perpendiculaire
  • 1938 (octobre) – Un locataire se plaint que la toiture laisse passer l’eau de pluie (propriétaire Weil-Gœtz à Paris, gérant, banquier Schlagdenhauffen, 19, quai Kleber) – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée et écrit au gérant – Travaux terminés, avril 1939
  • 1945-1948 – Certificats de sinistré. La maison a été entièrement détruite lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Bénéficiaires : Germain Bonnet (2° étage), Julie Klughertz (relogée rue Louis Apffel), René Magnus (relogé avenue Aristide Briand), Ernest Klughertz (1° étage), Joseph Schweitz (locaux commerciaux), maison Hofer-Fabian (locaux commerciaux, relogée place de l’Homme de Fer)

Dossier de destruction 3, rue Thomann (cote 233 MW 2205)

Formule de déclaration qui constate que des bombes explosives ont entièrement détruit le bâtiment

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 13
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Thomannsgasse 3
Schweitz Josef
Quartier : Quartier Place Kleber

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Karl Roos Platz
Anwesen : Alter Weinmarkt Nr 54
Register Nr. 31
Fliegerschaden vom 11. 8. 1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Thomannsgasse 3
Eigentümer : Schweitz Josef
1. Gebäudebeschrieb : Lebensmittelgeschäft
2. Beschädigte Gebäudeteile : Total
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Total
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen
Geschäfte
Werkstätten
Garageräume
Stallungen
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar – z. T. eingestürzt
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 15. 8. 1944
Unterschrift : Schweitz

[in margine :] Treiber Keller-Deuschler


Relevé d’actes

D’après le Livre des loyers communaux, la maison appartient en 1617 à Jacques Knibs qui épouse en 1615 Ursule Brand, fille de marchand

Mariage, cathédrale (luth. f° 33)
1615. Dominica 25. Trin: den 26. 9.bris. Jacob Knibs, H. Caspar Knipsen des bestendigen Regiments alhier XV. nachgelaßener sohn, vnd J. Ursula, H. Thieboldt Branden der Handelsman e. tochter (eingesegnet montag den 4. decembris ) i 21

Ursule, veuve de Jacques Kniebs, hypothèque la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière au profit de Jean Schmidt, diacre à Saint-Pierre-le-Vieux

1659 (12. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 14-v
Erschienen Fr. Ursula, weÿl. Jacob Kniebßen geweßenen Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand H David Ösingers deß ältern Notarÿ ihres Vogts
in gegensein H Ulrich Kochen E: E: Kleinen Rhats Beÿsitzers im nahmen H. M. Johann Schmiden diaconi Zum Alten St. Peter seines dochtermanns – schuldig seÿe 100 Pfund
Unterpfand sein sollen, Zweÿ häußer ein Vorders: vnd ein hinders mit deren hoffstätten, Garten, und allen übrig. ihren Gebäwen alhie im Thoman loch, beÿ dem Roßgarten, einseit neben Ihr der Schuldbekennerin selbsten Zum theil, und theils neben H Hannß Carl Spießen, Umbgeltsbeampten anderseit neben Martin Wolschen Zum theil und theils neben weÿl. H M. Iaac [sic] Hämmerlins seel. Wittib, hinden vff den innern Statt Graben stoßend gelegen, davon gehend Jahrs 7 ß d. Junckhern Johann Wilhelm Von Berckheim alten Oberamptmann Zu Reichenweÿher, Und dann insonderheit von der Vordern behaußung 5. R. wehr. ablößig mit 100. R. besagter wehr. E.E. Zunfft Zur Steltzen

La même hypothèque la maison au profit de Jean Philippe Braun, notaire et greffier de la Taille

1660 (16. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 876-v
Erschienen Fr. Ursula, weÿl. H. Jacob Kniepßen nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand H Davidt Ößingers deß ältern Notarÿ ihres Vogts
in gegensein H Johann Philipß Braunen Notarÿ und Stall schreibers alhie – schuldig seÿe 50. lb
Unterpfand sein sollen Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie im Thoman loch beÿm Rosengarten einseit neben Martin Woltzen dem Küeffern anderseit neben Hn hannß Carl Spießen Vmbgelts be Ampten, hinden uff der Statt Inneren Graben stoßend gelegen, davon gehend iährlich uff Martini 15. ß bodenzinß Jr. Johann Wilhelm Von Bergheim, Item 3. lb uff Weÿhenachten gemeiner Statt weg. deß Zusammen Gebrochenen Gartens, Item 15. ß uff Mathiä Apostol. und 6 ß uff Bartholoæi Apostoli beÿdes g. Statt Von den durchgebrochenen Fensterlöchern, Item 5 R. straßb. Wehrung lößig mit 100. R., so seÿen solche häußer auch noch umb 100. lb. H. M. Johann Schmiden Diaconi der Pfarrkirch Zum alten St Peter Verhafftet

La maison appartient ensuite au médecin Nicolas Aggerius qui épouse en 1632 Susanne Marie Trausch

Mariage, cathédrale (luth. f° 59)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 135) 1632. Dom XXIV. Trinit. 11. 9.bris. H. Nicolaus Aggerius d. Jünger Med. Doct. H. Nicolai Aggerÿ Med. Doctoris und Rect. Magnif. der alhieisgen Universitæt ehelicher Sohn undt J. Susanna Maria H Martin Trauschen gewesenen burgers alhie nachgelasene Tochter. Cop. 20. 9.bris im Münster. (i 69)

Elle revient à sa fille Susanne Marie Aggerius qui épouse en 1655 Antoine Flach, préposé à l’accise. Veuf, Antoine Flach se remarie en 1677 avec Agnès Künast

Mariage, cathédrale (luth. f° 26)
1655. mehr Zum 2. mal, Sonnt. Misericord. d. 29. April. Herr Antonius Flach, der Burger allhier, weilandt h. Antonÿ Flachen, des Burgers auch E E Kleinen Raths Beÿsitzers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, Undt J. Susanna Maria H Nicolai Aggerÿ Medicinæ Doctoris alhier eheliche Tochter – Dienst. 8. Maÿ, Spiegel, Münster, Spiegel (i 27)

Mariage, cathédrale (luth. f° 43-v, n° 37)
1677. Zum 2 mahl Hr Anthoni Flach E E großen Raths alter Beÿsitzer und ietzmahliger Beampter im Ungeldthauß alhier, Jgfr. Agnes Weÿland Hr Balthasar Ludwig Künaßt, E E großen Raths alten Beÿsitzers alhier nachgelaßene eheliche T. – Dienstags den 7.ten Junÿ, Münster (i 45)

Inventaire après décès d’une locataire, Anne Marie Heyler veuve du maître maçon Conrad Schrepffer

1690 (12.5.), Me Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 6) n° 224
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frawen Annæ Mariæ (Heÿlerin) des Ehrengeachten Meister Conrad Schrepffer maurer und Steinhauers burgers allhier geweßener haußfr. nunmehr seel. Verlassenschafft
In Einer alhier zu Straßburg ane dem Rooßen Gartten gelegen, H Anthoni Flachen E.E. Groß. Raths alten beÿsitzern undt jetzahligen ungelts beampten zuständigen behaußung

La maison est ensuite recueillie par le fils d’Antoine Flach, le docteur en médecine Nicolas Antoine Flach qui épouse en 1684 Salomé Spielmann, veuve du pharmacien Albert Wesener qu’elle a épousé en 1657

Mariage, cathédrale (luth. f° 68, n° XVII)
1657. Zum 2 mal Sonnt. Quasi. d. 5. Apr. H. Albertus Weßner der Jüngere Apothecker allhier des Ehren Vesten From fürsichtig und Wohlweisen Herrn Alberti Weßener des Beständig. Regiments der Herrn XV. Beÿsitzer Ehelicher Sohn, Vnd J. Salome, Weilandt H. Jacob Spielmans, des Burgers vnd Handelsmanns alhie hinterlaß. ehel. Tochter (i 69)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 7) 1657. Domin. Quasimod. et Misericord. 5. et 12. Apr. Herr Albertus Weßner der Jünger, der Apothecker, H Alberti Weßener deß ältern, deß beständigen Regiments der H XV. ehelicher sohn, Vnd Jungfr. Salome, weiland H Jacob Spielmanns, handelsmanns vnd burgers alhie hinterl. ehel. Tochter – Münster Dienst. den 14. April (i 272)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 126, n° 35)
1684. Dom: 18 post Trinit: Zum 2 mahl Hr Nicolaus Anthonius Flach Med. D. Hr Anthoni Flachen des älteren E E großen Raths alten Beÿsitzers und ietzmahligen Ungelts Beampten ehel. S., Fr. Salome Weiland hr Albrecht Weßeners E.E. großen Raths gewesenen Beÿsitzers u. Apoteckers nachgelaß. W. – Donnerst. den 12. 8.bris Zur Predigern (i 127)

Inventaire après décès d’une locataire, Salomé Schluntz, femme du chaussetier manant Sébastien Schaub

1709 (29. 7.br), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 11) n° 257
Inventarium und beschreibung der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so weÿland die Ehren und tugendsamme Frau Salomea gebohrne Schluntzin Schirms Verwanthe allhier Sebastian Schauben deß geweßenen hoßenstrickers geweßene Eheliche haußfrau
In einer in der Statt Straßburg ahne dem bähren gäßel Im thomans loch gelegenen S.T. Herrn Nicolao Anthonio Flachen Med.æ Dri Eigenthümlich zuständigen nebens behaußung befunden worden wie volgt

L’inventaire après décès de Salomé Spielmann femme d’Antoine Flach est dressé en 1714. Sa minute n’est pas conservée

1714, Me Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 161
Inventarium über Fr. Salome Flachin geb. Spielmännin S.T. H. Dr. Flachen Ehefrau seel. Verlassenschafft

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois (les filles de Christophe Spielmann de Leonberg) doivent régler un droit spécial de succession.

1715, VII 1175 – Livres de la Taille f° 150
(Zimmerleüth, F. N° 1589) Weÿl. Frauen Salome gebohrner Spielmännin Hn Nicolai Antonÿ Flachen Med. Dris und burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlassenschafft inventirt H. Not. Mader.
Concl. fin. Inv. ist fol. 231, 11 809. lb 4 ½ d.
Darzu gelegt der genoßene dritte theil an der Apothecker behaußung Zum Hirtzen genannt, thut dem Zinnß nach præter propter Zu Capital gerechnet 1500. lb, Summa 13 309 lb
Hingegen gehet wieder ab sambtlicher dißorts der verstallung befreÿte Haußraht, thut in Summa 705. lb 10 ß 9 d, Conferendo restirt 12 543 lb 6 ß 7 ½ d, die machen 25 100. R, derselbe verstallte hingegen 26 300 R.
Extat Kein Stallgeltt
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung 13 lb 10 ß 6 d, (Summa) 13. lb 11 ß 10 d
dt. 23° 8.br 1715.
Abzug. Weÿl. Hn Christoph Spielmanns geweßenen Vormahliger Exsenatoris und burgers alhier hinderlaßener Zwo döchter benantl. Frau Maria Ursula Hn Laurentÿ Roßers Amptmanns Zu Leonberg Würtemberg. Herrschafft Ehel. Haußfrau und Jungfrau Maria Martha Spielmännin sollen als alhier ohnverburgert von theils dato theils aber finito usufructu Ihnen anfallender Erbschafft der 1288. lb. 1. ß 9. d. den Abzug erlegen mit 128. lb 10 ß d
Nota. under vorstehendem Abzug seind 375. lb d begriffen welche H Dr Flach in Wÿdemb Lebenslang genießet, und wegen erlegung des darvon der Stall Zukommenden Abzug biß zu geendigtem Wÿdemsgenuß dispensationem erhalten, thut so alhier wied. abzuziehen 37. lb. 10 ß, restirt 91. lb 6 ß 2 d
(rub.) Vide hienacher fol. 333.b wie solch Zahlt worden
dt. 16° Maÿ 1716.

Nicolas Antoine Flach loue une partie de la maison au droguiste Georges Jacques Zilli

1715 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 18-v
S.T. H. Niclaus Antonius Flach Medicinæ Dr und Practicus
in gegensein H. Georg Jacob Zilli burgers u. materialisten
in seinem hauß allhier im Thoman loch nachfolgendte gemach und gelegenheiten, Erstlichen auf der bühn eine beschloßene schwartze tuch Cammer, 2.do die bühnen gemeinschafften zu gebrauchen, Item im obern stock stueb u. cammer d. gemach neben der stueb worinnen man einfeurt, eine gast Cammer eben auf dießem stock, Item im mittlern stock die Kuchen auf dem stock im Garten die mittlere stueb sambt dem vorgemach, noch eine stueb oben darüber eine stueb auf dem gang vor die bediente, Item noch eine Cammer auf dießen gang, Item die bauch Küchen, Item den gewölbten keller unter dem stock im garten, Item d. obere bütten kellerlein neben dem saal, Item d. holtzhauß neben dießem Kellerlein und unter dem gang so viel Platz alß zu seinem holtz nöthig, auf 9 jahr lang anfangend auf Michaelis 1715
Worbeÿ verglichen, daß so lang der h. verleiher leben wird der hr. Entlehner ihm seinen Knecht in sein Entlehners cost durchaus ahn statt deß haußzinßes erhalten solle, würde aber er hr verleiher in deßen sterben, so solle Er entlehner jährlich 50 lb haußzinß bezahlen

Nicolas Antoine Flach meurt le 26 mai 1719. L’inventaire après décès lui-même manque. Il ne subsiste que des pièces annexes dont le billet d’estimation dressé par les experts de la Ville et un accord où figure une liste des loyers

1719, Me Rohr (Daniel, 46 Not 45) n° 1499 (1501)
[Encart] Flach Famille
N° 1501. Verkauff und Looß Registerlein über Weÿland S. Tit. Herrn Nicolai Anthonÿ Flachen geweßenen hocherfahrenen Dris. Med: und berühmten Practici vornehmen burgers allhier nunmehr seel. verkauffte haußräthliche Mobilia in Anno 1719.
Herr Johann Paul Flach nahm Käufflich an
Fraw Susanna Maria Cracawin hat Käufflich angenommen
Fraw Anna Salome Höpffnerin hat Käufflich angenommen wie volgt
Fraw Margaretha Salome Leiterspergerin nahm Käufflich an
Herr Johann Heinrich Flach hat Käufflich angenommen wie volgt
– Abschatzung d. 3.t Junÿ: anô: 1719. Weÿlandt, deß Ehrenhafft: Vnd bescheÿtenen: H: Nicolaÿ Antonÿ Flach, Doctorus: in der Meticin, Seel. hinder lassenen Erben, ist Eine behaußung, Alhier in der Statt Straßburg, in dem tohmen Loch gelegen, Ein seith Neben: H: Güßbrecht Ferius, Ferber, Vnd Mang Meister, Ander Seÿth Neben, H: Martin schiro, hinden Auff den Weiten graben stoßendt, Welche behaußung, hoffstatt, Ein Sall, darin Ein offen, holtzhauß, Nebens gang, Zu Kammeren, Under schlagen, Nebens gebeÿ, darunder Ein Gewölbter Keller, hoff vnd brunen, Mit Einem grossen trenckstein, garten Pffosten, Von stein, Mer, Ein alt, Vorter Gebeÿ, darunder Einen Einfarth, Und Ein gebälckhter Keller, Nebens stalung Gutschen schopff, Mer, Zweÿ Alte Neben häußlen Mit Einem gebälckten, Vnd Ein gewölbten Keller, höffel Und brunen, Ferner Ein häussel, Neben den Erben Selbsten, bestehet Mit Einem hauß Ehren Gebälckhter Keller, sampt Aller Ihrer Recht, Und Gerechtigkeit, wie solches durch der Statt geschwornen werckhleüthen in der besichtigung befundt, vnd dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen Wirt, Vor, Vnd, Vmb Vier taußendt: dreÿ Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckhleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

d. 9. 8.bris Anno 1719. seindt H. Dr Flachen seel. Erbs H. Interessenten in mein Notarÿ behaußung besammen gelooßen, wurde volgendes tractirt.
(…) 11. die Sterb behausung sampt dem garthen und vorderhäußlein soll verkaufft und pro 9000. R. feilgebotten werden, bleibt also dato annoch gemeinschaftlich außgesetzt.
(…) ferner Zalt Er (hannß Georg Flohr der Tabacmacher) vor das quartal Joh. Bapt: 1719, 4 lb 5 ß
Heinrich Bicking der Gutscher auch deßhalben 1 lb 10 ß
weÿl. Johann Michael Gaßen wittib ebenfalls, 1 lb 5 ß
Davidt Hörnel der hoßenstricker gleichmäßig 1 lb 5 ß
Sebastian Doppler deßgleich. 1 lb
Georg Wilhelm Grimm zalt biß M. A. welche ¼ te Jahr weiter als sich im Invent. befindet 4 lb 10 ß
Peter Saider deßgleichen 3 lb
Emanuel Reinhardt 1 lb

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. n° 7 1719-1755, f° 1)
1719. Freÿtag den 26. Maÿ morgens umb 1 uhr ist in seinem Erloßer Christo Jesu sanfft und seelig Verschieden S. T. Herrn Nicolaus Antonius Flach Med. Doct. des teutschen mehrern Hospitals und sonsten berühmter Practicus, auch wohlmeritirter dreÿer deß allhießigen Pfenningthurns æt. 63. Jahr, 4 monat, 8 tag, ward nach gehaltener leichsermon in der Prediger Kirch, Sonntags den 28. ejusdem Zu seinem ruhbett gebracht und Zu S. (-) Christlich Zur erden bestattet, wie bezeugen Johann Paulus Flach als bruder, Johann Georg Cracau alß Schager (i 3)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois ( Anne Salomé Flach femme du directeur de la musique Gaspard Hœpffner à Ulm et Jean Henri Flach de Sarrewerden) doivent régler un droit spécial de succession.

1719, VII 1175 – Livres de la Taille f° 333-v
Zimmerleuth. F. N° 2274 – Weÿl. Hn Nicolaj Antonÿ Flachen geweßenen Med. Dris und burgers alhier Verlassenschafft Inventirt H Not. Rohr.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 108., 3445 lb 4 ß 10 d
die machen 6900 R., derselbe Verstallte hiengegen auch so Viel
Ext. Stallg. pro 1719, 11. lb 14 ß
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 5 lb 2 ß 6 d (Zusammen) 16 lb 17 ß 10 d
Abzug. Fr. Anna Salome gebohrne Flachin Hn Caspar Höpffner Directoris Musices Zu Ulm Ehefrau und H. Johann Heinrich Flach Kirchen Schaffner Zu Saarwerden, sollen von 1041 lb 15 ß angefallenem Erbe den Abzug mit 104. lb 3. ß 6 d
Und H. Julius Rooßer Vogt Zu Leonberg fürstl. Würtemberg. Juridiction wegen heimbefallenen Wÿdembs wie hieoben fol. 150.b Zu sehen, 37 lb 10. ß
dt. omnia d. 18. Martÿ 1720.

Projet de bail entre les héritiers Flach et le notaire Christophe Michel Hoffmann

1721 (22. 9.bris), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 69, varia)
Project – Zuwißen seÿe hiemit daß auff heüt dato Zu end gemelt, Zwischen S. T. Hn Nicolaj Antonÿ Flachen gewesenen weitberümbten Med. Doctoris nachgelaßenen gesamten Hhn Erbs Interessenten ane einem,
Sodann Hn Christoph Michael Hoffmann Notario publico, am andern Theÿl, folgende Lehnung abgeredt und Verglichen worden.
Erstlich, so Verlehnen ehrengemelte Flachische Herren Erben ihme Hn Notario Hoffmann, in der am Thomanns loch gelegenen Flachischen behaußung, hernach beschriebene Gemächer, Nemblich die Stub und Stub Kammer, über der Saal, das Kleine Cämmerlein Vor dießer Stub, sambt der Kuchen und Speis Kämmerlein daran, das dabeÿ befindliche Kleine Stüblein, worin Hn Doctors seel. Bibliothec war, die über dießen Stübel, an einander befindliche zwo Cammern auff der bühn, die hinterst beschlüßige Cammer und Sommerhäußlein auff der först, den besten und grösten Keller hinder dem hintern Nebenshauß, das holtzhauß, so Vor deßen beschlüßig geweßen, den platz Zum Geflügel gewittmet, sambt dem hünerhäußel und das Kuchen Gärtlein, Zur licken hand im Eingang des Haußes, die 6. nach einander folgende Jahre, Von nechst Künfftige Weÿhenachten anzurechnen, in Zwischen das hauß Keines weegs Verkaufft werden solle. – Jährlichen 60. Gulden Courrent Zu Zinß lüffern und bezahlen solle – So beschehen Straßburg den 22. 9.bris Anno 1721.

Bail entre les héritiers Flach et le marchand Jean Daniel Braun

1722 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 65-v
weÿl. H. Nicolai antonÿ Flachen gewesten Med. D. et pract. hinterlassenen geschwisterde und hæredes ab intestato nahmentlich H. Johann Paul Flach für sich und im nahmen H. Johann Heinrich Flach Ambtschreibers und Kirchenschaffners zu Neu Saarwerden gräffl. Naßauischer herrschaftt seines bruders, Ferner Fr. Susanna Maria geb. Flachin weÿl. H. Johann Georg Cracau gewesten Inspectoris im Umbgeldt wittib beÿständlich erstged. H. Johann Paul Flachen ihres geschwornen Vogts und bruders, Mehr im nahmen Fraun Margaretha Salome geb. Flachin weÿl. H. Friedrich Casimir Leiterspergers wittib dero sohn H. Friedrich Adam Leitersperger, Item H Isaac hannß Metzger EE. kleinen Raths beÿsitzer als vogt weÿl. Joh: Christoph Flachen gewesten Kranmeisters nachgelaßene sechs Kinder, so dann alle vorgemelte Flachische Erben im nahmen Fr Annæ Salome geb. Flachin H. Caspar Höpffners Cantoris und Præceptoris des Gymasÿ zu Ulm Ehefrau dero halben als negotiorum gestores
in gegensein H. Joh. Daniel Branden handelsmanns
entlehnt, das hinderhauß der Flachsichen behausung sambt dem Nebens: gebäu im hoff beneben dem gartten und allen dazu gehörigen gebäuden Rechten und gerechtigkeit im Thomans loch vornen auff die gleichfalls denen Verlehnern gehörige und anderwärts verlehnte häußer einseit neben Verius dem Färber anderseit neben einem nicht durchgehenden allmend gäßlein hinten auff den statt graben – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehend Annunciationis Mariæ – Unter obiger lehnung ist ferner nächst dem vordern gebäu ein Stall remise de carrosse etliche cammern und darunter befindlicher Keller begriffen – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Les héritiers Flach vendent la maison 3 760 livres strasbourgeoises au directeur de la Monnaie Valentin Beyerlé

1724 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 131-v
weÿl. H. Nicolai Antonj Flach gewesten Med. D. et practici sechs Stamm Erben nahmens H. Johann Paul Flach, Susanna Maria geb. Flachin weÿl. H. Johann Georg Cracau gewesten Inspector in allhißigem Umbgeldt Wittib, beÿständlich erstged. H. Flachen iihres Curatoris, Anna Salome geb. Flachin H. Joh. Caspar Höpffner Cantoris zu Ulm Ehefrau, Ferner Fr. Margaretha Salome geb. Flachin weÿl. H. Friedrich Caßimir Leitersperger Fr. Wittib, beÿständlich ihres Sohns H. Friedrich Adam Leitersperger, Item im nahmen H. Johann Heinrich Flach des ambtschreibers und Kichenschaffners zu Neu Saarwerden H. Lt. Römer obbenannt, Mehr H. Isaac hannß Metzger der Metzger und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers als geordneter und geschworener annoch ohnentschlagener Vogt weÿl. Johann Christoph Flach gewesten Krahnleisters fünff jüngern Kinder, So dann Fr. Susanna Margaretha geb. Flachin Johann Philipp Schläber des acht Räder müllers Ehefrau und erstged. Flachen ältere tochter
in gegensein H. Johann Valentin Beÿerle J.V.Ddi Exsenatoris Directoris allhies. königl. Müntz unter dem 4t. hujus ergangenen bescheids obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung hoff hoffstatt und gartten sambt vier verschiedenen Nebens: häußlein mit allen und jedem derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in dem Thoman: loch ohnfern dem so genannten Roßen gartten, einseit neben Johann Philipp Veriuß dem Schwartz und schönfärber anderseit neben dem Bährengäßlein hinten auff den innern Statt: graben – auff Martini 1 lb 2 ß ane bodenzinß der Mollingerischen wittib, Ferner 1 pf 10 ß allmend geldt hiesigen Stadt Pfenning Thurn auff weÿhnachten giebig wegen eines durch bruchs, Mehr ged. Pfenningthurn jährlich auff Bartholomæi 6 ß allmendgeldt von sechs von solchen häußern auff den graben gehenden Fensterlöchern, Item eben dahin auff Mathiae 15 ß allmendgeldt von einem durch bruch und fünff fenster löchern, So dann 3 ß allmend geld auff Urbani bedüttenen Pfenningthurn von einem entlehnten kleinen ahne obiger behausung gelegenen Platz – um 3760 pfund

Jean Valentin Beyerlé baille l’été suivant sa maison à plusieurs locataires : le maître maçon Jean Wehrlé, le journalier manant Sébastien Dobler, l’apprêteur de tabac Jean Georges Flohr et le manant apprêteur de tabac Jean Christophe Fichter

1724 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 307-v
H. Johann Valentin Beÿerle J.V.Ltis und Exsenatoris auch Director der allhiesigen Königlichen Müntz
in gegensein Johannes Wöhrle des Maurers und steinhauers
verlühen, Eine allhier im Thoman: loch beÿm Roßengartten neben dem großen thor des so genannten Flachischen, ihme H. verlehner eigenthümlich zuständigen haußes gelegenen behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren zugehörden und gerechtigkeiten nichts davon ausgenommen – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh: Baptistæ verfloßen – um einen jährlichen Zinß nemlich 61 gulden

1724 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 308-v
vorgedachter H. Lt. Beÿerle
in gegensein Sebastian Dobler Taglöhners und Schirmers
entlehnt, Eine im Bährengäßel gelegenen zu der Flachischen behausung im Thoman; loch gehörig und auff demselben gartten stoßende behausung cum appertinentis, nichts davon ausgenommen – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh: Baptistæ jüngst verfloßen – um einen jährlichen Zinß nemlich 65 gulden

1724 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 309
erstbemeldter H Lt Beÿerle
in gegensein hannß Georg Flohr des tabackbereithers
entlehnt, Eine im Thoman: loch neben dem Flachischen hauß gelegene zum selbigem gehörige behausung cum appertinentÿs nichts davon ausgenommen – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh: Baptistæ jüngst verfloßen – um einen jährlichen Zinß nemlich 42 gulden

1724 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 309-v
hieoben bemeldter H. Lt. Beÿerle
in gegensein Johann Christoph Fichter des Tabackbereithers und schirmers
entlehnt, das vordere über dem eingang der Flachischen im Thoman: loch gelegenen und ihme dem verlehner zugehörigen behausung cum appertinentis, nichts davon ausgenommen – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh: Baptistæ jüngst – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Lors de l’inventaire dressé en 1750 après la mort de Jean Valentin Beyerlé, la maison est estimée en trois lots à 2 575 livres

– Abschatzung Vom 16.ten 7.bris 1750. Auff begerhen Weÿland Ihro gnaden Herrn Ammeister beÿerle seel. hinderlaßene Fraw Wittib und herren Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem thomann loch, einseit neben N. theuer kauff dem Kürschner, anderseit neben dem bährengäßlein und hinten auff den Weiten graben stosend gelegen, In dieser behaußung ist auff dem boden ein großer Saal, auf dem Erstenstock Eine Stube, Stub Kammer, Küchen und Hauß öhren, Ferner ein nebens stüblein und Küchel auff dem zweÿten Stock ist eine Stube, Stub Kammer, Küchen haußöhren und zwo nebens Kammern, darüber ist der Tachstuhl, so mit breit Ziegel doppelt gedeckt, worunter eine unterschlagene Kammer, hierbeÿ befindet sich auch ein hoff, bronnen und gewölbter Keller, Ferner befindet sich ein nebens gebäw und nebens gang, deren tachstühl seind mit breid Ziegeln doppelt gedeckt, Worunter etliche Stuben, Kammern und Kuchen, wie auch eine Stallung und holtzhäußer, In dem Vordern gebäu befindet sich neben der Einfarth eine Stub und Kämmerlein, in dem Ersten stock eine Stub und Stub Kämmerlein, in dem Erstenstock eine Stub ein Stub Kammer, Kuchen und haußöhren darüber ist der tachstuhl so mit breitziegeln doppelt gedeckt, worunter zwo stuben, zwo Kammeren ein Kuchen und haußöhrens wie auch ein geträhmtes Kellerlein linckerseits der Einfarth ist ein Stube und Kuchen, In den Ersten stock Eine Stube, Stub Kammer, Kuchen und Haußöhren darüber ist der tachstuhl so mit breitziegeln doppelt gedeckt, worunter Zwo Kammeren, davon eine die Soldaten Kammern und zwo besetzte bühnen diese behaußung hat einen geträhmten Keller, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb Dreÿ Taußend und Fünff Hundert Gulden
Der zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg im thomann loch einseit neben dem Herren Erben selbsten, anderseit neben N. Theurkauff dem Kürschner und hinten auch auf die herren Erben stoßend gelegen, In dem hintergebäw ist auff dem boden Eine stube und Kuchen, auff den Erstenstock Eine Stube dreÿ Kammern und ein hauß öhren, darüber ist der tachstuhl, so mit hohlziegeln gedeckt, Worunter zwo besetzte Kammeren In dem Vordern gebäw ist auff dem boden eine Stube und Kuchen, in dem Erstenstock eine Stub, und Zwo Kammeren, Ein haußöhren Worinnen die Küche, darüber ist der tachstuhl, so mit breit Ziegeln, Einfach gedeckt, Worunter Zwo Kammeren, davon eine die Soldaten Kammer, hat auch ein gewölbtes Kellerlein, hoff und bronnen, auch von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb Neun Hundert Gulden
Der dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in dem bährengäßlein einseit neben N. Dürbach dem Schloßer anderseits und hinten auff die Herren Erben selbsten stosend, gelegen, neben dem eingang in dieße behaußung ist eine Stube, ein Stub Kammer, und hauß öhren, worinnen auch die Kuchen, in dem Erstenstock seind Zwo Stuben zwo Stub Kammern und haußöhren darinnen auch die Kuchen, der zweÿte stockh ist dem Erstern gantz gleich, darüber ist der tachstuhl welcher mit breitziegeln ein fach gedeckt, und hat auch einen geträhmten Keller. Auch von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb Sieben Hundert und Fünffzig Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister

La maison est vendue à Paris à Louis Beyerlé, directeur de la Monnaie et fils du précédent

1763, [31.12.] (s.d.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 707-v
Versteigerung im hotel de la monnoie du Roy a Paris vom 17. martÿ 1762, in sachen ST. H. Ambtsr. Beÿerle
H. Louis Beÿerle conseiller du roi und directeur von der königl. müntz als letzt und meistbietenden
seind unter anderern immobilibus, zweÿ nebeneinander liegenden hier im Thomanloch gelegenen behausungen – um 1500 lt.

Louis Beyerlé revend aussitôt la maison au maître maçon Jean Philippe Wehrlé

1763 (31.12.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 698-v
H. Jean Baptiste Demange receveur au change von der königlichen müntz als mandatarius H. Johann Ludwig Beÿerle der königl. müntz director
in gegensein H. Johann Philipp Wehrle des maurers
eine behausung, hoff, garten und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Thomanloch, einseit neben Jacob Müller des sandführers erben, anderseit neben Fr. Theurkauffin, hinten auff den innern stadtgraben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lt ane bodenzinß – als ein den 17. Martÿ 1762 in der Müntz zu Paris ersteigtes guth – um 2250 pfund

Les experts de la Ville estiment la maison 2 000 livre lors de soninventaire après décès dressé en 1771
L’inventaire après décès de la veuve Marie Dorothée Schuler en 1782 donne une liste des loyers à encaisser
Liste de locataires en 1782

Les héritières de Jean Philippe Wehrlé vendent leurs droits sur la maison à la veuve Marie Dorothée Schuler

1772 (8.4.), Me Zimmer (6 E 41, 1416) Joint au n° 266 du 13 août 1771
Liefer: Vergleich Ausweis und Eröetreungs Concept über Weiland H. Johann Philipp Wehrlen des gewesenen Steinmetzen und Maurer Meisters auch burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschaft, auffgerichtet Anno 1771.
Vor mir dem unterschriebenen Notario seind ane untenstehendem Dato persönlich erschienen Herr Johann Christian Schatz, Wohlverordneter Schaffner des alhiesigen Armen Hauses, alß Frau Annam Mariam Brobeckin, gebohrner Wehrlein, Matthiä Brobeck des Von hier sich absentirten becken und burgers alhier verlassene Ehefrau, wleche sich in gedachtem Armen Haus befindet, Vorstellend, Ferner H Johann Caspar Schweigheimer der Strumpf Weber und burger alhier, als geordnet und geschworener Vogt Annæ Mariæ Brobeckin, berührter Frauen Brobeckin ehelich erzeugten Töchterleins, So dann Frauen Annæ Mariæ Kufin gebohrner Wehrlein, H Johann Daniel Kuf, des Courtier und burgers alhier Ehegattin, alle dreÿ Weiland H Johann Philipp Wehrlen des gewesenen Steinmetzen und Maurer Meisters auch burgers hieselbst hinderlaßene Erben
die haben in gegenwart Frauen Mariæ Dorotheæ gebohrner Schulerin, ersternandten H Wehrlen hinterbliebener Wittib (…) unter assistentz H Georg Friderich Stock, des Handelßmanns und burgers alhier
Nemlich die ihen denen Erben eigenthümlich zuständige Helfte der ohnvertheilten und ane der in ihres Verstorbenenn Vaters und respectibé Gros: Vaters hinderlaßene theilbar Nahrung gehörigen behaußung, Hof, Hoffstatt und Garten, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg im Thoman Loch, einseit neben N. Nagel dem Sandführer, anderseit neben Frau Theurkaufin Wittib und hinten auf den inneren Statt Graben stosend, so auser zweÿ pfund und 19 schilling bodenzinß den man jährl. Löbl. Stadt Pfenningthurn zu entrichten pflichtig und 2000. Pfund darauf haftenden Frauen Imlinin wittib alhier schuldig – für und um 875 Pfund – So gewesen alhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 8. Aprilis Anno 1772

Même acte enregistré à la Chambre des Contrats

1772 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 237, enregistrement du contrat précédent
auf Ansuchen Maria Dorothea geb. Schulerin verwittibte Wehrlen, nachstehende erbscession (…)

Inventaire après décès d’un locataire, le tailleur Jean Balthasar Wasser

1782 (20.3.), Me Übersaal (6 E 41, 653) n° 45
Inventarium über weil. Mr. Johann Balthasar Wasser des schneider verlassenschafft nach seinem den 14. jan. jüngsthin aus dieser welt genommenen tödlichen hintritt hinterlassen hat ; auf ansuchen Fr. Margaretha geb. Schwentzerin der hinterbliebenen wittwe beiständlich H. Johann Michael Schwentzer des schneider meisters ihres bruders als auch Jfr Anna Barbara Wasser des verstorbenen mit erstgenannten wittwe erzeugte tochter und ab intestato hinterlassene universal erbin so 20 jahr alt zu seÿn declarirt
Eheberedung, ehrengeachten Johann Balthasar Wasser dem ledigen schneider von Reichenweÿhr weil. Johann Balthasar des reebmanns und Anna Barbara geb. Ringlerin wittwe dermalen Johann Lehmanns auch reebmanns zu gemelten Reichenweÿhr ehefrau ; ehren und tugensamen Margaretha Schwentzerin weil. Mr. Johann Michael des schneider mit auch weil. Fr Susanna geb. Kleinin, 30.9.1754 Not. Thenn
in einer ane dem Thoman-Loch gelegen in weil. H. Wöhrlen des gewesten maurer meisters seel verlassenschafft gehörigen behausung
der wittwe unvertheilt vermögens silbers 1 lt, goldenen ring 15 ß, schulden 115 lt, summa summarum 117 lt
beneficial erben unvertheilt und theilbar hausrath 16 lt, silber 15 ß, summa summarum 17 lt, summa der vorherbezalten schulden 263 lt

Héritière pour moitié après la mort d’Anne Marie Wehrlen, Eve Stephan femme du lieutenant de prévôt Jacques Jung à Schwindratzheim hypothèque la maison au profit du secrétaire des Quinze Wolfgang Daniel Widt

1782 (12.12.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 477-v
Fr. Eva Jungin geb. Stephanin Jacob Jung des herrschafftlichen stabhalters zu Schwindratzheim hausfrau
in gegensein SS. TT. H. Carl Heinrich Roße des hochfürstlichen Pfaltz Zweÿbruckischen geheimden Rath und Leib medici in deßen nahmen H. Lt. Wolffgang Daniel Widt des Collegii der H. fünffzehn secretarius, zur bezahlung derer legaten und anderer aus der verlassenschafft weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Wehrlein Johann Daniel Kuhff des geschwornen waaren courtier gewesten hausfrau deren universal erbin durch das den 5. Augusti jüngsthin auffgerichteten in H. Not. Johann Daniel Ensfelder schreibstub auffbehaltenen Testamentum, 1500 gulden
unterpfand, in sothanen nachlaßenschafft gehörig ihr als ererbt wie gedacht eigenthümlich zuständig behausung helffte samt zugehörden ane dem Thomas loch in dem sogenannten Rooßen gäßlein mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten

Acte de sépulture d’Anne Marie Wehrlin épouse divorcée de Jean Daniel Kuhff
Sépulture, Temple-Neuf (luth. f° 120-b, n° 37)
Im Jahr Christi 1782, Freÿtags den 6. Septembris morgens umb halb acht uhr, starb hier nach dem Willen des Herrn, an einer langwierigen schmerzhaften Kranckheit, wozu endlich eine Völlige Geschwulst des Leibs sich gesellet, Frau Anna Maria Kuhffin, gebohrne Wöhrlerin, deren Vatter war weÿ: H Johann Philipp Wöhrle, gewesener Maurer Mstr. und burger allhier, und die Mutter auch weÿl. Frau Maria Dorothea geb. Schulerin, die alhier allhier in der Ehe geebet hat mit H Johann Daniel Kuhff geschwornenn Courtier und burger allhier, von welchem Sie vor einiger Zeit durch einen Obrigkeitl. Spruch geschieden worden. Ihres Alters dreÿ und Vierzig Jahr, weniger Neun wochen und zweÿ Tage. Sambstags darauff, als den Siebenden ejusdem, wurde deren entseelter Leichnamb nach mittag umb vier uhr, auf den Gottes: Acker St. Helena gebracht und daselbst beÿ gehaltener Leichen: Reden nach Christgeziemender Ordnung, in sein Ruhebett zur Erden biß auf den Tag der Zukünfftigen Auferstehung alles Fleisches befördert. Solches bezeugen Johann Daniel Kuhff Als Wittwer, Johann Leonhard Lutz als Verwander (i 123)

Autre hypothèque au profit du maître maçon Sébastien Antoine Klotz
1784 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 31-v
Jacob Jung der herrschafftlicher stabhalter zu Schwindratzheim und Eva Jungin geb. Stephanin unter assistentz Sr Claude Antoine des employé in allhiesiger loterie bureau und Jacob Cesar des cantzleÿ botten
in gegensein H. Sebastian Antoni Klotz des maurer meisters, schuldig seÿe 1500 lit
Unterpfand, sie mitschuldenrische Ehefrau die ihro als ererbt eigenthümlich zuständige helffte ane einer ane dem Thomas loch am Roßen gäßlein gelegenen behausung

Les deux héritières vendent la maison 5 000 livres au juriste Michel Osterrieth

1784 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 66
Fr. Eva Jungin geb. Stephanin Jacob Jung des herrschafftlichen stabhalters zu Schwindratzheim hausfrau, Fr. Maria Dorothea geb. Hohin Daniel Jung des fischkäuffers ehefrau
in gegensein H. Lt. Michael Osterrieth eines ehrsamen großen raths procuratoris und advocati ordinarii
eine behausung, hoff, hoffstatt, brönnen, garten, mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Thomanloch, einseit neben Michael Nagel dem sandführer, anderseit neben der verwittibten Fr. Theurkauffin, hinten auff den stattgraben – d. löbl: Stadt Pfenning Thurn reducirter maßen zu gefolg erkanntnuß gnädiger H. Oberbauherrn vom 13. Octobris 1777 1 pfund 18 s ane bodenzinß – der mitverkäufferin Fr. Jungin die helffte als universal erbin weÿl. Fr. Anna Maria Georg Wehrlein Johann Daniel Kuhff des waarencourtier Ehefrau vermög der letzten willen disposition vom 5. augusti 1782 so in H. Not. Johann Daniel Ensfelder schreibstub verwahrlich und behaltet wird überkommen, und die andere helffte ihre Fr. Jungin geb. Hohin als ein von ihrer mutter weÿl. Fr. Maria Dorothea Wöhrlein geb. Schulerin ererbtes guth – 10 000 gulden

Michel Osterrieth revend un mois plus tard la maison au maître maçon Sébastien Antoine Klotz pour la même somme

1784 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 140-v
H. Lt. Johann Michael Osterrieth eines ehrasmen großen raths procurator et advocatus ordinarius
in gegensein H. Sebastian Antoni Klotz des maurer meisters
eine behausung, hoff, hoffstatt, brünnen, garten, mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Thomans loch, einseit neben Mr Nagel dem sandführer, anderseit neben der verwittibten Fr. Theurkauffinn hinten auff den statt graben – von Fr. Eva Jungin geb. Stephanin, Jacob Jung des herrschafftlichen stabhalters zu Schwindratzheim hausfrau und Fr. Maria Dorothea Jungin geb. Hohin Daniel Jung des fischkäuffers Ehefrau den 8. martÿ jüngsthin cedirt – d. löbl: Stadt Pfenning Thurn reducirter maßen zufolg erkanntnus von gnäd. H. Oberbauherren vom 13. Octobris 1777 1 pfund 18 schilling ane bodenzinß – um 10 000 gulden

Sébastien Antoine Klotz, alors aubergiste, expose la maison aux enchères. Le dernier enchérisseur est Jean Joseph Bronner

1797 (29. floreal 5), Strasbourg 2 (9), Me Knobloch
Hauß Versteigerung br Anton Sebastian Klotz bierbrauer
wie daß er Seine in dem Thomas Loch sub N° 24 gelegen ihme eigenthümlich zuständige behaußung in freiwillige offentliche Versteigerung auffzusetzten sich entschlossen
eine behaußung bestehend in Verschiedenen gebäuen hoff garten gelegen in den thomäloch 24, ansatz ad 30 000 livres, niemand erschienen der Ein gebiot thun wollen
den 13 prairial, 37 000 david dürbach schlosser, 39 000 Jacob Martz zimmermann
den 19 prairial – den 1 messidor, 40 500 Joh: Joseph Bronner

Sébastien Antoine Klotz et Catherine Wentz vendent la maison à Jean Joseph Bronner

1797 (29 vendémiaire 6), Strasbourg 2 (10), Me Knobloch n° 12 – Enregistrement de Strasbourg, acp 55 F° 24 du 2 brum. 6
Cit. Sebastien Antoine Klotz brasseur et Catherine Klotz née Wentz assistée du Cit. Caspar Wentz son pere
Cit. Jean Joseph Bronnner
une Maison scituée en cette ville Rue Cul Sac Thomas N° 24 Consistante en différents Bâtiments dont un le long de la cour est neuf et non achevé une Cour et un jardin, un puit a pompe et autres aisances et avec toutes ses dépendances, d’une part la Cour de la maison appartenante aux héritiers Theuerkauff, d’autre en partie la Maison du Cit. Nagel Voiturier et en partie la Rue de l’Ours par devant sur la Rue dit Cul Sac de Thomas et derrière sur le fossé jnterieur de cette ville, y compris les doubles fenêtres, jalousies, le chantier, un bois de lit avec son lit pour les soldats a loger, le chaudron a lessive – acquis à la Chambre des Contrats le 5 avril 1784, chargée d’une rente foncière envers la ville de 7 livres 12 sols mais led. Vendeur declare de ne pas plus payer a la commune qu’une rente annuele de 12 sols suivant sa derniere quittance, à commencer la jouissance du 1. Messidor dernier jour de la derniere enchere par le susdit Notaire – moyennant 40 500 livres

Organiste originaire de Barr, Jean Joseph Bronner épouse en 1777 Elisabeth Ringerspurger, fille de tailleur : contrat de mariage, célébration
1767 (15.3.), Me Griesbach (6 E 41, 1321) n° 303
(Eheberedung) erschienen seÿnd der Ehrengeachte H. Johann Joseph Bronner der leedige Organist Von Barr, Weÿl. Johann Joseph Bronner geweßenen Ambtsbotten und burgers Zu gedachtem Barr mit frauen Maria Francisca Spehtin seiner gewesenen ehelichen haußfrau ehel. erziehlter Sohn, als Hochzeiter ane Einem
Sodann die tugendsame Jungfrau Elisabetha Ringerspurgerin Weÿl. Hn Antoni Ringerspurger geweßenen Schneiders und burgers allhier Zu bes. Straßburg mit frauen Anna Maria Schusterin seiner geweßenen frau Ehegattin ehelich erzeugte Tochter als Hochzeiterin andern theils – den 15. Martÿ Anno 1777. [unterzeichnet] JJ Bronner alß hochzeiter, eliesabetha rinergspurgerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 220)
Hodie 3 Novembris anni 1767 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Joannes Josephus Bronner ex Barr hujus diœcesis oriundus defuncti Joannis Josephi Bronner civis et tabellarÿ olim in dicto loco et Franciscæ Speth vidua ejus Superstitis filius legitimus, oratorÿ od omnes Sanctos intra argentinam Siti ædituus, actu ad St Stephanum huius Urbis parochianus, et Maria Elisabetha Ringersburger argent. defuncti Antonÿ Ringersburger civis et Sartoris hujatis dum viveret et Viduæ ejus Superstitus Annæ Mariæ Schuster filia legitima parochiana nostra – (signé) JJ Bronner, Elisabeth rinnerspurerin (i 113)

Joseph Bronner, sacristain de l’oratoire de la Toussaint, devient bourgeois quelques semaines plus tard
1767, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 129-v
Joseph Bronner, Sigrist des Stiffts allerheilig. allhier von Barr gebürtig verheurathet ane Elisabetha weÿl. Antoni Ringersburger gew. schneiders u. b. alhier ehel. tochter erhalt das burgerrecht auß hoher recommandation gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft d. thucher. Jur. den 23. 9.bris 1767.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1768 (10.10.), Me Griesbach (6 E 41, 1318) n° 220
Inventarium über des Ehrengeachte Herrn Johann Joseph Bronner, des Siegristen zu Allerheiligen und der tugendsamen frauen Elisabetha Ringerspurgerin beeder Eheleuth und burger allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1768. – der Ursachen Wegen alldieweilen in derer Vor mir Notario den 15. Martii 1767. auffgerichteten Eheberedung §. 3. ausdrückentlichen Versehen, daß einem Jeedem Theil und seinen Erben das in den Ehestand bringende Vermögen ein freÿ eigen ohnverändert und Vorbehalten Guth seÿn und bleiben solle ordnungs mäßig inventirt und ersucht (…) – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in beÿseÿn H Johannes Schuster des Schneiders und burgers Allhier der Ehefrauen Geehrten Groß Vaters Auf Montag den 10. Octobris Anno 1768.

In einer alhier Zu Straßburg gelegenen ane der Allerheiligen gaß gelegenen löbl. Stifft Allerheiligen Zuständigen behausung folgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns ind ie Ehe gebrachtes Vermögen. Sa. haußraths 7, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 18, Sa. baarschafft 100, Sa. 126. lb – und wann hierzu gerechnet wird die helffte ahne denen haussteuren 37. lb, So wird des Ehemanns völlig in die Ehe gebrachtes Vermögen 163 lb
Wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben. Sa. haußraths 98, Sa. Silbers und dergelichen Geschmeids 9, Sa. goldener Ring 9, Sa. baarschafft 3, Sa. Schulden 150, Summa summarum 271 lb – Und dann hierzu gerechnet wird die helffte ane denen haussteuren 37 lb, So Wird der Ehefrauen gesambte in die Ehe gebrachte Nahrung ausmachen 309. lb

Joseph Bronner promet de loger pendant deux années sa fille Catherine Elisabeth Bronner lors de son contrat de mariage avec François Xavier Hürstel

1797 (4 brumaire 6), Strasbourg 2 (10), Me Knobloch n° 16 – Enregistrement de Strasbourg, acp 55 F° 45 du 6 bru 6 brum. 6
(Eheberedung) br. Frantz Xavery Hürstel, der leedige Mehrjährige brs Frantz Xavery Hürstel Weinhändlers mit Francisca Rohmer beede zu Ebersheim münster wohnhaft, erzeugter Sohn
so dann Jungfrau Catharina Elisabetha Bronner die leedige Großjährige, br Johann Joseph Bronner mit Elisabetha Ringelspurgerin erzeugte tochter
7. versprechen der hochzeiterin Vater obgemeldt denen Jungen hochzeitsleuthe eine Wohnung in seiner in dem thomä loch N° 24 gelegenen Eigenthümlichen behaußung auf dem Ersten stock, bestehend in einer Wohnstub und vier Kammeren einer Kuchen Keller und holtzhauß so wie sie ihnen schon angwießen und bekandt zweÿ Jahr lang von letzterm Michaelis ziel angerechnet

Joseph Bronner loue une partie de la maison à Abraham Boch

1802 (9 thermidor 10), Enregistrement de Strasbourg, ssp 11 F° 28-v du 17 ther. 10
Bail de 6 ans – Joseph Bronner
à Abraham Boch
un logement dans la maison Rue Thomas N° 24 – pour 120 francs

L’inventaire après décès non conservé d’Elisabeth Ringersburger est dressé en 1804

1804 (13 thermidor 12), Strasbourg 1 (27), Me Lacombe – Enregistrement de Strasbourg, acp 93 f° 50-v du 23 ther. 12
vide Boîte N° 18, Inventaire de la succession d’Elisabeth Ringersburger femme Bronner

Joseph Bronner meurt en 1806 en délaissant sept enfants ou leurs représentants.

1806 (16.4.), Strasbourg 15 (6), Me Lacombe – Enregistrement de Strasbourg, acp 99 F° 126 du 26.4.
Inventaire de la succession de Jean Joseph Bronner propriétaire décédé le 19 mars dernier – à la requête de Jean Louis Bronner fabricant de tabac, Antoine Auguste Bronner majeur, Dlle Françoise Bronner majeure, Me Jean Louis Knobloch notaire impérial a Strasbourg nommé par le Tribunal civil pour représenter Aloyse Léonard Bronner, Canonier de la Marine présentement a l’isle de la martinique absent, M Frédéric Charles Flaxland homme de loix tuteur nommé par justice a François Alexandre Toussaint Bronner et Marie Caroline Bronner mineurs et Georges Ritling fils subrogé tuteur, (tous) héritiers avec Joseph Hirstel fils de Xavier Hirstel de cette ville et de Catherine Elisabeth Bronner sœur des susnommés du défunt

Immeuble, une maison cour jardin magasin et dépendances située dans cette ville cul de sac St Thomas N° 24, estimée par Jacques Stotz et Jean Daniel Vogt fils charpentier assermentés devant le juge de paix du premier arrondissement de cette ville ainsy qu’il est dit en l’inventaire de feu la femme du défunt Me Lacombe 13 thermidor 12, 70 000 fr
mobilier 5273 fr, dettes actives 6842 fr, douteuses 8451 fr, passif 64 450 fr, Reprises des héritiers 1436 fr, total de l’actif 82 116 fr, passif, dettes et reprises 65 886 fr, reste 16 229 fr
Fantôme n° 248 du 4 Xbre 1806, Enchère de la maison de la succession de Jean Joseph Bronner, vide boëte N° 1

La maison des héritiers Bronner est vendue à la barre du tribunal civil au fabricant de tabac Thiébaut Frédéric Pfister. La description des lieux signale que le bâtiment à gauche de la cour a été récemment construit

1809 (10.3.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 41, n° 144
Ce jour 27 mai 1808 est comparu Me Momy avoué pour & au nom des héritiers de Jean Joseph Bronner propriétaire lequel a déposé le Cahier des charges (suivant) – Cahier des charges de la vente par enchère à laquelle il sera procédé par devant M Samuel Silberrad, juge au Tribunal de Première Instance, commissaire nommé en cette partie par Jugement du 8 mars 1808 (…) le tout faisant partie de la succession bénéficiaire de Jean Joseph Bronner, propriétaire, dont les héritiers sous bénéfice d’inventaire sont Jean Louis Bronner fabricant de tabac, Antoine Auguste Bronner employé dans les bx. du payeur de la guere en cette ville, Françoise Bronner fille majeure d’ans, sans profession, Aloyse Léonard Bronner, canonier de la marine présentement a l’Isle de la Martinique, représenté par Me Knobloch notaire, François Alexandre Toussaint Bronner et Marie Caroline Bronner les deux mineurs dont Frédéric Charles Flaxland est tuteur et Georges Riedling rentier subrogé tuteur
Me Treitt – déclaration de command du 22 août pour Thiébaut Frédéric Pfister fabricant de tabac
d’une maison située en cette ville impasse Thomas n° 24 et d’une autre maison contigue a la précédente et donnant dans la ruelle de l’ours n° 2, la première desdites maisons est composée d’une longue cour a droite de laquelle se trouve un grand jardin potager et une pompe, le long de la cour à gauche existe un bâtiment recemment construit en maçonnerie, à rez de chaussée, entresol et premier étage divisé en différents appartemens commodement distribuée, le rez de chaussée contient écurie et quelques magasins et sous la majeure partie de ce bâtiment se trouvent des caves voutées au fond de la cave existe le bâtiment principal à deux étages construit par derrière sur le fossé large en maçonnerie et par devant en galendure, le rez de chaussée est divisé en atteliers et magasins et contient écurie, buanderie et des buchers et au dessous quelques caves non voutées, les étages du premier sont divisés en plusieurs logemens assez spacieux chacun avec une cuisine, a droite de la grande entrée se trouve une petite maison en galendure a trois étages sur le devant et un par derrière contenant a chaque étage un petit logement et au dessous une petite cave non voutée, entre ce bâtiment et le jardin se trouve un hangard et une maionnette contenant les latrines, Plus à droite est la maison qui a son issue dans la ruelle de l’ours, elle est construite en galendure a deux étages et contient au rez de chaussée ainsi qu’aux étages supérieurs plusieurs petits logements, aisances, appartenances et dépendances, d’un côté les héritiers Theurkauff, d’autre en partie Nagel voiturier et en partie la rue de l’Ours, devant la rue, derrière le fossé intérieur de la ville – les droits de propriété sont établis par contrat de vente 29 vendemiaire 6 reçu Me Knobloch par Sébastien Antoine Klotz brasseur et Catherine Wintz – estimée suivant rapport d’experts du 23 9.bre dernier à 38 000 francs – fait le 27 mai 1808
Adjudication préparatoire du 18 juillet – le 4 août sans mise – Adjudication définitive du 20 août, pour 38 250 francs

Fils de fabricant de tabac, Thiébaud Frédéric Pfister épouse en 1800 Sophie Madeleine Schwing dont il divorce en 1802. Il se remarie la même année avec Marie Marguerite Pfister
Mariage, Strasbourg (n° 172)

Cejourd’hui 20 Ventose l’an VIII de la République française une et indivisible (…) sont comparus au temple décadaire pour contracter mariage d’une part Thiebaud Frédéric Pfister, agé de 23 ans, fabricant de tabac, né et domicilié en cette commune, fils de feu Thiebaud Pfister, fabricant de tabac, & d’Eve Martzloff, D’autre part Sophie Madeleine Schwing, agée de 25 ans, née et domiciliée en commune fille d’Erard Schwing, blanchisseur, et de feuë Marie Madeleine Ferderreuther (…), acte de naissance du futur portant qu’il est né en cette Commune le 6 octobre 1776 ville, acte de naissance de la future portant qu’elle est née en cette Commune le le 14 novembre 1776 (signé) Thiebaut Frideric Pfister, Sophia Schwing (i 91)

Divorce, Strasbourg (n° 392)
Du premier jour du mois de Prairial l’an X de la République française, Acte de divorce de Thiébaut Fréderic Pfister agé de 25 ans, fabricant de tabac, né en cette ville le 6 octobre 1776, y domicilié rue Barbe N° 9, fils légitime de feu Thiebaut Pfister, fabricant de tabac, & d’Eve Martzloff, Et de Sophie Madeleine Schwing, agée de 25 ans, née en cette ville le 14 novembre 1776, y domiciliée rue du Tonnelet rouge N° 5, fille légitime d’Erard Schwing, blanchisseur, et de feüe Marie Madeleine Ferderreuther. Les actes préliminaires sont ceux de non conciliation des premier Messidor, premier Fructidor et premier frimaire dernier (…) Ledit Thiebaud Frédéric Pfister a demandé seul à haute voix la dissolution de son mariage contracté en cette ville le 20 ventose de l’an huit – [in margine :] pour) cause d’incompatibilité d’humeur et de caractère (i 204)

Mariage, Strasbourg (n° 35)
Douzième jour du mois de Brumaire l’an XII de la République française, Acte de Mariage de Thiébaut Fréderic Pfister agé de 27 ans, Commis-Négociant, né en cette ville le 6 octobre 1776, y domicilié, fils légitime de feu Thiébaut Pfister, fabricant de tabac, & d’Eve Martzloff, divorcé de Sophie Madeleine Schwing, Et de Marie Marguerite Pfister, agée de 24 ans, née en cette ville le 22 août 1779 y domiciliée, fille légitime de Jean Frédéric Pfister, fabricant de tabac & de Marie Marguerite Zaberer ses père et mère ci présents (signé) Thiebaut Frideric Pfister, Marie Marguerithe Pfister (i 20)

Thiébaut Frédéric Pfister et Marie Marguerite Pfister cédent par échange la maison à Marguerite Madeleine Jost veuve du marchand Jean Daniel Koch

1818 (15.10.), Strasbourg 12 (75), Me Wengler n° 11 075 – Enregistrement de Strasbourg, acp 140 F° 137 du 22.10.
Echange – Thiébaut Frédéric Pfister ci devant fabriquant de tabacs et Marie Marguerite Pfister son épouse demeurant rue Thoman n° 24
Marguerite Madeleine Jost veuve de Jean Daniel Koch marchand demeurant rue des orfèvres n° 3
(les époux Pfister cèdent) une maison située à Strasbourg rue Thoman n° 24 consistant en différents corps de bâtiment, grande cour, pompe, jardin potager, appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Nagel charretier, Jacques sellier et veuve Daniel Judenfeind d’autre veuve du Sr Baumert sellier et une impasse, devant rue Thomann derrière fossé intérieur du Faux Rempart – acquis par adjudication au Sr Pfister sous le nom de Me Treitt son avoué lors de licitation entre les héritiers Jean Joseph Bronner par procès verbal dressé par M Silberrad juge au tribunal civil le 20 août 1808. Il est observé que dans cette acquisition était aussi comprise une maison contiguë située rue de l’Ours n° 2 qui depuis a été vendue à Jacques Seiller, boulanger, par acte reçu Me Wengler le 23 juillet 1813, valeur locative 2600 fr, en capital 52 000 francs
en contre échange (la veuve Koch cède) une maison sise à Strasbourg rue de l’Epine n° 9 consistant en un corps de logis sur le devant, corps de logis sur le derrière, bâtiment en aile, cour, pompe, écurie, remises et autres appartenances et dépendances le tout d’un côté l’auberge à la vieille poste, d’autre le Sr Reichert, par détect la rue, derrière M Schott – acquis de Thiébaut Bauer, propriétaire, par acte reçu Me Wengler le 5 octobre 1814 transcrit au bureau des hypothèques volume 77 n° 51 – louée pour 15 ans à Joseph Julien Lajonquière et Marie Henriette Chappuy par bail reçu Me Wengler le 2 février 1815, estimée 30 000 francs

Jean Daniel Koch est mort en 1813 en délaissant six enfants
1813 (15.3.), Strasbourg 12 (49), Me Wengler n° 7400 – vacation du 31.3. (acp 122 F° 23-v du 2.4) – Enregistrement de Strasbourg, acp 122 f° 4 du 23.3.
Inventaire de la succession de Jean Daniel Koch l’ainé, marchand graissier, décédé le 9 février 1813 – à la requête de Marguerite Madeleine Jost la veuve tutrice naturelle des quatre enfants, Jean Jacques 20 ans passementier de profession actuellement musicien au 30° régiment d’infanterie de ligne, Jean Geofroi 17 ans, Jean André 8 ans et Jean Guillaume 6 ans, Jean Daniel Koch marchand graissier, Marguerite Madeleine Koch épouse de Chrétien Dithmar pharmacien à Oberbronn, tous six héritiers de leur père – en présence de Jean Jacques Koch marchand graissier subrogé tuteur

Communauté. Meubles, dans une maison Marché Neuf n° 6, dans une maison Marché Neuf n° 8, dans une maison rue des Orfèvres n° 3, 24 144 francs
Immeubles à Strasbourg. Une petite maison composée de deux ci devant boutiques réunies sous le n° 1 et 2 avec pompe, toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg marché neuf, marquée actuellement du n° 6, formant d’un côté le coin de la ruelle Marguerite qui conduit sous les grandes arcades attenant d’autre côté au Sr Roos culottier devant audit marché derrière en partie le vieux mur en partie une Impasse communale. Occupée par la succession pour 250 fr de revenu, en capital 5000 francs – acquise d’Anne Marie Catherine Ganiat veuve de Jean Henri Huck, marchand de draps, par acte reçu Me Dinckel le 3 vendemiaire 9 transcrit au bureau des hypothèques le 16 brumaire, après que la veuve Huck en a recueilli une moitié dans la succession de sa mère, acquis l’autre moitié de son père par acte Me Dinckel le 15 frimaire 6 après que les conjoints Huck en ont fait acquisition de la ville de Strasbourg par acte passé à la Chambre des contrats le 9 juillet 1772
Plus une maison avec ses appartenances, droits et dépendances sise audit marché neuf n° 8, d’un côté le Sr Roos culottier d’autre le Sr Wachter droguiste devant au marché derrière un fossé communal en partie une impasse communale – acquis de Jean Frédéric Murr, boulanger, et d’Anne Marguerite Vix par acte reçu Me Knobloch le 30 messidor 11, évaluée à 350 francs de revenu en capital 7000 francs
Plus une petite mon avec ses appartenances, droits et dépendances au marché neuf n° 17, d’un côté le Sr Imlin orfèvre, d’autre le Sr Mangelschott propriétaire, devant audit marché, derrière la maison du Sr Wiedling – acquise de Catherine Guillaume veuve de Joseph Jungblut et Joseph Geny, frippier, par actr reçu par le notaire soussigné le 9 août 1810, estimée à 100 fr de revenu en capital 2000 francs
Plus une maison avec ses appartenances, droits et dépendances sise rue des Orfèvres n° 3, d’un côté le Sr Kirstein orfèvre d’autre le Sr Pramberger négociant devant la rue, derrière le Sr Rivage – acquise des héritiers Daniel Struvé, négociant, par licitation devant le juge du second arrondissement par procès verbal d’adjudication définitive du 3 pluviose 7 homologué au Tribunal civil le 19 dudit mois, estimée à 650 fr de revenu, en capital 13 000 francs
Plus une maison, petite cour, trefond avec ses autres appartenances, droits et dépendances sise quartier Finckweiler n° 71, d’un côté un magasin appartenant à la ville, d’autre le communal, devant la rue, derrière (-), dont le puit est commun ou mitoyen et qui fut cédé en avancement d’hoirie, acquis par acte passé à la Chambre des contrats le 20 septembre 1790 rapportant 85 fr de revenu en capital 1700 francs
Plus une maison et jardin avec ses appartenances, aisances, dépendances à Strasbourg rue des Jardins n° 5 et séparé l’un de l’autre par la rue qui les traverse, d’un côté le Sr Pfeffinger boucher d’autre en partie Ernest Louis Wagner négociant en partie le jardin ci dessous désigné, le jardin par derrière au fossé des Orphelins dont la maison est grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière annuelle de 5 fr 80 ou 6 lit et le jardin de celle de 2,20 fr ou 2 lb 4 s. 8 d – acquis par licitation au Tribunal civil sur les veuve et héritiers d’André* Bartisch, musicien, le 18 septembre 1807 déclaration de command 19 estimée 150 fr de revenu en capital 3000 francs
Plus un petit jardin avec ses appartenances et dépendances rue des Jardins ayant l’entrée par cette rue, d’un côté le jardin susénoncé, d’autre Daniel Strohl boucher, derrière le fossé des Orphelins – acquis d’Ernest Louis Wagner, négociant, par acte dressé par le notaire soussigné le 6 avril 1811 estimé 30 fr de revenu en capital 600 francs
Plus une maison ayant pour enseigne le bœuf noir avec cour, écurie, petit jardin y attenant tres fons et autres appartenances, droits et dépendances sise à la Citadelle de cette ville près la porte du Rhin n° 13, d’un côté le Sr Kreisel maçon, d’autre les veuve et héritiers Parmentier, devant la rue, derrière le Sr Kreisel, estimée à 900 fr de revenu, en capital 18 000 francs, provenant de la succession de Joseph Heitz aubergiste à la Citadelle, acquise par acte reçu par le notaire soussigné le 27 avril 1809
meubles 24 144 fr, immeubles à Strasbourg 50 300, à Mundolsheim 600 fr, Hochatzenheim 16 035 fr, ensemble 91 097 fr, passif 13 236 fr, reste 77 843 fr
Contrat de mariage souss. le 27 avril 1786

Fils de revendeur, Jean Daniel Koch épouse en 1786 Marguerite Madeleine Jost, fille de cordonnier
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 314 f° 157-v)
Im Jahr 1786 Mittwoch den 18. Junii sind (…) in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Johann Daniel Koch der Ledige Fastenspeishändler und burger allhier Johannes Koch des Fastenspeishändlers und burgers allhier mit Frau Catharina Barbara gebohrner Bünderin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Margaretha Magdalena Jostin, Johann Andreas Jost des Schuemachermeisters und burgers allhier mit Frau Susanna Magdalena gebohrner Birckelin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Koch als Hochzeiter, Margaretha Magdalena Jost als hochzeiterin (i 162) – Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 15) 1786 (i 131)

Marguerite Madeleine Jost se remarie avec Charles Pecoult. L’épouse apporte en mariage plusieurs immeubles dont la maison rue Thomann

1820 (17.3.), Strasbourg 1 (35), Me Rencker n° 933 – Enregistrement de Strasbourg, acp 146 f° 146 du 20.3.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Pecoult, chef de bataillon en retraite natif de Bellay (Ain) veuf de Claudine Minangoy avec laquelle il a procréé un enfant nommé Françoise
Marguerite Madeleine Jost veuve de Jean Daniel Koch l’aîné, marchand graissier avec lequel elle a procréé six enfants
apports de la future épouse b) les immeubles ci après désignés acquis pendant son veuvage savoir, une maison, cour, jardin, magasin et dépendances située à Strasbourg impasse dite de St Thomas n° 24 entre le Sr Nager et le Sr Baumert
une maison, cour et dépendances Vieux Marché aux Vins n° 81 entre M. Guntz et le faux Rempart
une maison et dépendances au Marché Neuf n° 18 entre les héritiers Koch et M. Hoff
une maison et dépendances au Marché Neuf n° 7 des deux côtés héritiers Koch
maison, cour et dépendances sous les Grandes arcades n° 31 entre la veuve Leclerc et le Sr Knoerr
maison sous les Grandes arcades n° 43 entre M. Lieby et M. Kolb
une maison et dépendances rue des Aveugles n° 14 entre Sr Cormier et un farinier

Madeleine Jost expose la maison aux enchères sans qu’aucun acheteur ne se présente

1821 (12.3.), Strasbourg 13 (36), Me Bremsinger n° 1952 – Enregistrement de Strasbourg, acp 151 F° 112 du 1.3.
Me Valentin Schneegans avocat avoué près les tribunaux séant à Strasbourg y demeurant rue Marché aux Vins n° 86 agissant au nom comme fondé de pouvoir de De Madeleine Jost veuve de Daniel Koch actuellement épouse de Charles Pécout officier en retraite
Désignation de l’immeuble et Etablissement de la propriété. L’immeuble dont s’agit est situé à Strasbourg rue Thoman n° 24 et consiste en divers corps de bâtiment avec belle cour, et un jardin avec pompe le tout d’un côté le Sr Nagel charpentier, Jacques Sellier et veuve Daniel Judenfeind, d’autre Sr Baumert sellier et (-), devant la rue Thomas, derrière le fossé intérieur du Faux Rempart – à veuve à laquelle l’immeuble a été abandonné échange avec une maison rue de l’Epine n° 9 par Thiébaut Frédéric Pfister, fabricant de tabac, et Marie Marguerite née Pfister par acte reçu Me Wengler le 15 octobre 1818 transcrit au bureau des hypothèques volume 110 n° 78, les époux Pfilster l’ont acquis par adjudication sous le nom de M Teit à la barre du Tribunal civil de première instance par licitation de Jean Joseph Bronner propriétaire, adjudication et déclaration de command des 27 mai, 1 juin et 22 août 1808 transcrit au bureau des hypothèques volume 41 n° 144, ledit Bronner l’a acquis de Sébastien Antoine Klotz, brasseur, et de Catherine Wentz par acte reçu Me Knobloch le 9 vendémiaire 6. Dans cette adjudication était comprise une maison contiguë située rue de l’Ours n° 2 qui a été vendue par les conjoints Pfister à Jacques Seiller boulanger par acte reçu ledit notaire le 23 juillet 1813 – mise à prix 50 000 fr, aucune enchère

Charles Pécout et Madeleine Jost louent la maison au marchand de vins Pierre Cros dit Cros-Roux

1821 (27.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 46 – Acte sous seing privé du 1 février dernier
(Baux n° 11) Entre le Sr Charles Pécout, Chef de bataillon en retraite, domicilié à Strasbourg agissant tant en son nom propre qu’en celui de Madeleine Jost son épouse d’une part
Et le Sieur Pierre Gros dit Grosroux, marchand de vin à Strasbourg d’autre part, a été convenu ce qui suit
Les conjoints Pécout donnent audit Gros à bail pour neuf années à compter du 25 mars prochain la maison Située en la dite ville rue Thomann N° 24 moyennant un loyer annuel de 2400 francs

Suite à une obligation contractée par les conjoints Pfister, la maison est vendue par adjudication judiciaire au profit du locataire, le marchand de vins Pierre Cros dit Cros-Roux

1822 (5.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 154, n° 37
par devant Tribunal Civil de Première Instance, vente et adjudication par vente et expropriation forcée d’une maison sise à Strasbourg au quartier Thomas n° 24 – Cahier des charges. Me Gebhard avocat près le Tribunal Civil déclare que De Madeleine Catherine née Tauffenberger épouse séparée quant aux biens de Nicolas René Gillier, ancien directeur des hôpitaux militaires, est créancier du Sr Thiébaut Frédéric Pfister, fabricant de tabac, Marie Marguerite née Pfister demeurant autrefois à Strasbourg, présentement au Port Revers en Amérique, d’une somme principale de 10 000 francs, par obligation passée devant Me Wengler le 12 juillet 1812
à Me Laemmermann – Déclaration de command du 12 octobre pour Sr Pierre Gros dit Gros roux marchand de vin, pour 26 300 francs
Désignation de l’immeuble. Une maison sise à Strasbourg occupée par le Sr Grosroux, marchand de vins, à titre locataire principal de la maison et tous ses autres bâtiments, cour, appartenances et dépendances sise au quartier Thomas n° 24 attenant d’un côté à la ruelle de l’Ours, d’autre en partie au Sr Faudel marchand de fer en partie au Sr Baumert voiturier, derrière le fossé intérieur de la ville, devant ma rue Thomas. Elle consiste du côté de la rue Thomas un rez de chaussée et deux étages construits en pierres et couvert en tuiles, elle a son entrée par une grande porte cochère de chaque côté de laquelle il y a un logement ayant chacun une porte d’entrée dans ladite rue dans laquelle elle a vue savoir au rez de chaussée par quatre croisées, au premier par cinq et au second par huit croisées, au dessus desquelles à droite il y a deux autres croisées des mansardes au dessus desdits étages dont des greniers, en entrant dans la cour qui est de la grandeur d’environ 10 ares, il y a à gauche un bâtiment tout le long de la cour composant différents logement avec leurs aisances ayant tous vue dans ladite cour. Ce bâtiment consiste un rez de chaussée, entresole, un étage et remises au dessus construit en pierres et couvert en tuiles au dessus duquel il y a des caves voutées et différents logements ont leur entrée dans ladite cour, le long du bâtiment au rez de chaussée il y a 14 croisées et dix différentes portes dont les unes donnent l’entrée dans la cave et dans les cuisines et les autres conduisent dans les logements et dans un magasin à l’entresole il y a dix-neuf croisées dans la cour et a l’étage à l’entour il y a 28 aussi dans la cour. Au bout du bâtiment se trouve la buanderie à droite en entrant dans cette cave il y a le bâtiment mentionné plus haut et qui a une entrée dans la rue St Thomas et une seconde dans la cour dans lequel bâtiment il y a différentes chambres les unes ayant vue dans la rue St Thomas que le nombre de croisées déjà désignées et les autres dans la cour, il est construit en pierres et en bois de charpente couvert en tuiles et consiste un rez de chaussée, un étage, mansardes, combles, grenier, il est éclairé dans ladite cour par sept croisées dont trois sans fenetres mais avec grillages en bois, cinq portes dont trois donnant dans les deux magasins qui se trouvent audit rez de chaussée, l’étage a vue par quinze croisées dans la cour et par quinze aux mansardes, plus loin dans la cour à droite est le jardin potager de la contenance d’environ cinq ares dans lequel il y a quelques arbres fruitiers, ce jardin est fermé d’un mur surmonté avec des lattes du côté droit et dans la cour il est fermé avec des planches et des lattes, ce jardin a deux portes d’entrée dans la cour située au milieu dans la cour et l’autre au fond. Dans le jardin se trouve un pompe avec une auge en pierres, cette dernière se trouve dans la cour le long du jardin dans la cour il y a onze arbres fruitiers au fond de la cour se trouve le bâtiment qui est en face en entrant dans la cour et donnant sur le Faux Rempart où il est construit en tuiles. Il consiste un rez de chaussée et deux étages le tout ayant vue sur le Faux Rempart et dans la cour et jardin savoir par cinq croisées sur le Faux Rempart au rez de chaussée par huit au premier et par huit au second étage dans la cour il y a au rez de chaussée une double porte conduisant dans un magasin ayant quatre croisées donnant dans le jardin une troisième porte donnant dans une pièce occupée part M. Grosroux locataire principal, à côté à gauche se trouve l’escalier en bois conduisant aux deux étages du bâtiment, le premier étage a vue dans la cour et jardin par sept croisées et le second étage par quatre croisées aussi dans la cour et jardin dans les lignes des croisées des premier et second étage il a six croisées peintes dont quatre en forme de volets de jalousie formés. L’intérieur consiste en deux logements avec leurs aisances nécessaires, plusieurs chambres et sallons plus une moins grande cuisine. Le tout d’une étendue superficielle d’environ 35 à 40 ares. Toute la maison et ses dépendances est occupée par M. Grosroux marchand de vin à titre de locataire principal par bail notarié de 9 ans. Mise à prix 3000 francs, Me Gebhard grand rue n° 146, le 22 mai 1822
Adjudication préparatoire du 8 août – Adjudication définitive le 10 octobre

La maison figure à l’inventaire dressé après la mort de Marie Jeanne Marguerite Roux, femme du marchand de vins Pierre Cros dit Cros Roux

1825 (19.11.), Strasbourg 14 (84), Me Lex n° 4149 – Enregistrement de Strasbourg, acp 175 F° 169-v du 29.11.
Inventaire de la succession de Marie Jeanne Marguerite Roux femme de Pierre Cros dit Cros Roux, marchand de vins – à la requête du veuf
Dénomination des héritiers, 1. Jean Baptiste, 2. Hyppolite Claude – en présence de Jean Baptiste Martin Dechan, chef de comptabilité de MM Coulau subrogé tuteur
en la maison quartier Thomas n° 24
Fortune du veuf. Une maison d’habitation, bâtiment, cour, jardin, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg au quartier Thomas n° 24, d’un côté la ruelle de l’Ours, d’autre en partie la propriété Faudel marchand de fer en partie le Sr Baumert voiturier, par devant la rue Thomas, par derrière le fossé intérieur de la ville – acquis par adjudication le 10 octobre 1822 à la barre du Tribunal civil à M Laemmermann son avoué et déclaration de command le 12 du même pour 26 300 francs, transcrit au bureau des hypothèques volume 154 n° 31
propre garde robe 1370 fr, remploi 500 fr, autres remplois 7600 fr, total 9470 fr
au veuf, meubles 3013 fr, avec marchandises 33 398 fr, numéraire 327 fr, créances bonnes 3601 fr, douteuses 339 fr, total 37 665 fr ; passif 30 100 fr (continuation) total des créances 25 308 francs – passif 70 196 francs
Contrat de mariage, Me Templier à Marseille le 28 germinal 10 – entre le Cit. Pierre Cros, natif du lieu de Caloisson département du Gard, fils de Jean Baptiste Cros, propriétaire, et Marie Jeanne Roux majeure de Guillaume Roux, liquoriste à Marseille, et de Marie Anne Bouchaud-Lamothe

Pierre Cros dit Cros Roux loue une salle à la société de l’école gratuite d’Enseignement mutuel

1828, Enregistrement de Strasbourg, ssp 56
acte s.s.p. du 5 courant – Bail de trois ou six années Commençant le premier du Courant par Pierre Cros dit Crosroux négociant en vins demeurant à Strasbourg
au profit de l’administration de la société de l’école gratuite d’Enseignement mutuelle
de la grande salle servant présentement de magasin située premier étage de sa maison de devant rue St Thomas N° 24 en cette ville avec une place pour le bois aisances et dépendances pour un loyer annuel de 100 francs

Pierre Cros dit Cros Roux loue une partie de la maison aux négociants Simon Schuster l’ainé et fils

1829 (13.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 58 F° 65, Acte sous seing privé du 7 courant
Bail de 9 années qui commencent à la St Jean – S Crosroux propriétaire
à Simon Schuster l’ainé et fils, négociants associés
les localités ci après dans la maison appartenant au bailleur en cette ville rue Thomas n° 24, ces localités consistent A. dans tout le bâtiment situé à droite en entrant dans la cour à l’exception cependant du rez de chaussée,
B. dans tout le bâtiment au fond de la cour en face de la porte cochère depuis le rez de chaussée jusque et y compris les greniers ainsi que les petits logements à gauche dudit corps de bâtiment,
C. en un emplacement servant de bucher pour aller à la rivière
(2) le bailleur s’engage à assigner aux preneurs dans l’intérieur de sa cour un emplacement assez vaste à pouvoir y placer à couvert au moins 15 cordes de bois pour l’approvisionnement de leur manufacture, 3) il promet d’assigner aux preneurs deux petites caves de ménage dans la maison à gauche en entrant (…) Il s’oblige à (retirer) l’escalier actuellement existant dans ce bâtiment [le corps de bâtiment en entrant à droite] ainsi que différentes réparations en clair voie et autres qui s’y trouvent de manière qu’il ne devra exister qu’une seule pièce tant au premier qu’au deuxième étage, il fera aussi démolir la cheminée qui se trouve au premier étage de sorte qu’elle devra commencer seulement au deuxième étage
5. les preneurs feront établir un autre escalier à leurs frais (…),
9. au rez de chaussée du bâtiment au fond de la cour le bailleur fera mettre à ses frais d’un côté un plancher et de l’autre ou sera placé la teinture des preneurs il fera mettre un pavé en dalles ou en briques à ce même rez de chaussée il fera placer une porte d’entrée bien solide et garantie au bas de l’escalier – moyennant un loyer annuel de 1800 francs

Pierre Cros dit Cros Roux loue une partie de la maison au débitant de vin Michel* Ersch

1832 (20.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 30-v – Acte sous seing privé du 1 octobre
Bail pour 6 années – Sr Pierre Cros-Roux, propriétaire
à Michel* Ersch débitant de vin pour 6 années à compter du 1 octobre
dans la maison qu’il possède rue St Thomas n° 24 les appartements dont la désignation suit, au rez de chaussée une chambre donnant sur la rue et servant de cabaret et une petite chambre y attenant au premier étage au dessus du cabaret deux petites chambres et au second étage une chambre dont deux fenêtres donnent sur la grande cour et sur la petite, plus un petit grenier – moyennant un loyer annuel de 150 francs

Pierre Cros dit Cros Roux loue le même jour une autre partie de la maison au marchand de vin Daniel Heim

1832 (20.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 31 – Acte sous seing privé du 1 décembre
Bail pour 6 années – Pierre Gros père dit Cros-Roux, ancien marchand de vins
à Daniel Heim fils, marchand de vins et fabricant de vinaigre distillateur
les localités, appartements et lieux ci après désignés dans sa maison sise à Strasbourg rue Thomann n° 24 savoir
1. tous les magasins, appartenances et lieux composant le rez de chaussée du bâtiment à droite en entrant à la cave au dessous,
2. le premier compartiment formant environ les deux tiers du hangard dans la cour adossé contre le mur,
3. le jardin,
4. le comptoir, la salle à manger, la cuisine et le magasin ensuite l’un de l’autre dans le rez de chaussée du bâtiment latéral de gauche, plus une seconde cuisine au fond séparée du magasin ci dessus par un appartement réservé par le bailleur,
5. les caves dessous ce même bâtiment latéral de gauche à l’exception des différentes parties occupées par le propriétaire et les autres locataires qui déjà se trouvent distribuées et séparées par des lattes,
6. les deux petites chambres de domestique à l’entresol,
7. le logement complet qu’avait occupé le fils du bailleur au premier étage de ce même bâtiment,
8. et les greniers au dessus de ce logement,
9. enfin la jouissance commune avec le propriétaire et les autres locataires de la cour, de la pompe et des autres droits et aisances locatifs pour par M. Heim en faire disposer, user et jouir comme bon lui semblera et selon que son commerce et son industrie exigeront, pour 6 années à commencer à Noël, moyennant un loyer annuel de 1100 francs

Pierre Cros dit Cros Roux expose la maison aux enchères en cinq lots. Un plan est joint au cahier des charges. Comme un acheteur souhaite acquérir tous les lots, l’adjudication est renvoyée à une date ultérieure mais elle ne sera pas ratifiée

1834 (4.10.), Strasbourg 15 (56), Me Lacombe n° 10 550, adjudication et non ratification – Enregistrement de Strasbourg, acp 227 F° 192 du 21.10.
Enchère – M. Pierre Cros dit Cros Roux, ancien marchand de vins demeurant à Strasbourg
Le quel a dit qu’ayant l’intention de vendre une Maison avec cour, jardin, appartenances et dépendances lui appartenant et sise en la ville de Strasbourg rue Thomann n° 24 et 25, il a fait publier par divers avis insérés aux feuilles hebdomadaires de Strasbourg
Désignation de la maison à vendre. Cette maison est sise à Strasbourg rue et quartier Thomann, elle donne par un bout sur la rue Thomann où elle est marquée des n° 24 et 25, de l’autre bout sur le nouveau quai Laizai Marnésia, d’un côté elle tient au Sieur Conain et autres particuliers, de l’autre elle forme partie d’un des côtés de la rue de l’Ours nouvellement percée. Cet immeuble consiste
1° En un bâtiment à rez de chaussée, entre sol, un étage et grenier qui s’étend de la rue Thomann jusqu’au petit bâtiment et la petite cour qui le sépare du corps de logis donnant sur le quai,
2° Une grande porte Cochère sur la rue Thomann surmonté d’un bâtiment servant d’habitation.
3° Une petite maison à rez de chaussée et deux Etages donnant sur la rue Thomann, tenant à la porte Cochère sus décriten d’un côté et de l’autre à la propriété de Louise Weyrer, par derrière attenant au bâtiment dont il va être question.
4° Un bâtiment à rez de chaussée, un étage, mansarde et grenier, à droite en entrant par la rue Thomann ,dans lequel se trouve une écurie et des magasins.
5° Un jardin et une Cour avec pompe, entre les dits bâtimens entre le mur de Clôture de la rue de l’ours et le Corps de logis ci après.
6° Un Corps de logis à rez de chaussée, deux étages et un grenier ayant façade sur le quai Laizai Marnésia avec un petit bâtiment latéral y attenant. avec petite cour.
Cet immeuble est divisé en cinq lots, M Cross a fait dresser le plan des divisions de ces lots, lequel restera joint et annexé aux présents pour y avoir recours et servir de base aus delimitations
Désignation spéciale des lots
Le premier lot, marqué au plan par la lettre E, consiste en un Corps de logis à rez de chaussée, deux étages et grenier, ayant sa façade sur le quai Laizai Marnésia et faisant le coin de la rue de l’Ours, 2° un petit bâtiment y attenant servant de buanderie, avec petite cave au dessous, une petite basse cour, avec autre Corps de bâtiment donnant sur la propriété de M. Conain. La surface des bâtimens de ce lot est de 365,68 mètres carrés. 3° Une portion de cour et de jardin ayant une surface de 247,47 mètres carrés. Enfin la surface de la petite basse cour étant de 10 mètres 78 centimètres carrés. La surface totale du lot E en bâtimens, Cour et jardin est de 623,83 mètres carrés
Obervation. Par l’alignement tracé par les architectes de la ville et figuré sur le plan par les lettres F.G.H.I., Ce lot gagnera du terrain qui cependant est acquérir [sic] de la ville, mais il en perdra aussi une très légère partie, l’acquéreur de ce lot sera soumis à respecter cet alignement. Le lot E est chargé de recevoir les eaux qui s’écoulent par pente naturelle des parties supérieures de la Cour et qui en traversant son terrain se déversent par un égout souterrain dans le Canal [en marge :] 47 mètres 47 cm
Lot D, Le second lot marqué au plan par la lettre D consiste en une partie du bâtiment latéral à rez de chaussée, deux étages et grenier, ayant vue sur la Cour et donnant par derrière sur la propriété du S. Conain, il tient d’un côté au lot E et d’autre en partie au lot A et en parte au lot C. 2° une partie du hallier. La surface du bâtiment et du hallier est de 252,30 mètres carrés. 3° Une portion de cour et de jardin avec pompe d’une surface de 401,15 mètres carrés. La surface totale du lot D en bâtiment, hallier, Cour et jardin est donc de 653,45 mètres carrés. Sous le corps de bâtiment de ce lot se trouve une cave voutée.
Lot C. Le troisième lot marqué au plan de la lettre lette C consiste en un Corps de bâtiment à rez de chaussée, un étage, mansardes et grenier, tenant d’un côté au lot B ci après décrit et à la propriété de Dme Weyrer, de l’autre ayant vue sur la portion de Cour qui lui est attribuée, d’une part il tient au lot A, de l’autre part il donne sur la rue de l’Ours. Sous ce bâtiment qui renferme au rez de chaussée une écurie et des magasins se trouve une Cave sous Solives. La surface de ce Corps de bâtiment est de 191,28 mètres carrés. 2° une partie du hallier ayant de surface 18,40 mètres carrés. 3° Une partie de Cour avec fosse d’aisances ayant une surface de 106,16 mètres carrés. La surface totale du lot C en bâtiment, hallier, Cour et fosse est de 315,84 mètres carrés.
L’acquéreur du lot C sera tenu de fermer à mur les portes qui donnent issue sur le lot A. Les fenêtres du rez de chaussée donnant sur le dit lot A seront fermées à mur de deux tiers de leur hauteur, le dernier n’aura de jour que par un verre dormant et sera de plus barré par six barres en fer perpendiculaires. Les deux premières fenêtres du premier étage et des mansardes, en partant de l’angle saillant, seront murées par l’acquéreur, les autres fenêtres auront le droit de jour sur le lot A, ainsi que le droit de vue, mais elles devront toutes être barrées par Cinq barres perpendiculaires en fer. Ce lot ainsi que les deux précédents se soumettra à l’alignement figuré au plan par les lettres F.G.
Lot B. Le quatrième lot marqué au plan par la lette B consiste en une petite maison à rez de chaussée et deux étages dans la rue Thomann, par devant ladite rue derrière le lot C, d’un côté le lot A, d’autre la propriété de Louise Weyrer. La surface est de 70,08 . carrés.
Lot A. Le cinquième lot marqué au plan par la lettre A consiste en une grande porte cochère avec logement au dessus donnant dans la rue Thomann, un bâtiment latéral servant aujourd’hui de buvette avec une petite Cour, un bâtiment à rez de chaussée, entresol, premier étage et grenier, faisant le prolongement du premier, au dessous se trouvent deux caves et une sous la porte. Ces bâtiments ont une surface de 251,40 mètres carrés. 2° une portion de cour ayant en surface 106 mètres. La petite cour de la buvette a de surface 6,80 mètres carrés. La surface totale du lot A est de 364,20 mètres carrés. Ce lot donnant d’un bout sur la rue Thomann, de l’autre il tient au lot D, d’un côté les lots B et C de l’autre M. Schneider maçon.
Origine de la propriété. M. Cros est propriétaire de cet immeuble pour s’en être rendu adjudicataire suivant jugement d’adjudication définitive rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 10 octobre 1822 et déclaration de command du 12 même mois, le tout dûment enregistré et transcrit au bureau de la conservation des hypothèques le 5 novembre 1822 volume 154 n° 37 (…). La vente de cette Maison a eu lieu sur expropriation forcée poursuivie contre Marguerite Madeleine Jost veuve de feu Jean Daniel Koch, vivant marchand graissier, épouse en secondes noces de M. Charles Pecoult, officier retraité. Cette maison appartenait antérieurement à Thiébaut Frédéric Pfister et Marie Marguerite née Pfister sa femme.
Charges, clauses et conditions. (…) Il est annoncé que la location du Sr Faes concernant principalement le corps de bâtiment du lot E, ayant façade sur le quai Laizai Marnésia et le bâtiment du lot C dans lequel ledit Sr Faes a établi ses atteliers et manufacture expirera le 24 juin prochain. Suivant acte sous seing privé passé en date à Strasbourg du 1 décembre 1832 enreg. le 20 du même mois folio 31 (…) M. Daniel Heim fils marchand de vins demeurant à Strasbourg tient à bail pour six années à partir de Noël 1832 différentes localités de ladite maison comprises dans Chacun des lotsn chaque acquéreur sera tenu de respecter ce bail en ce qui concerne les localités comproses dans son lot
(…) mise à prix. Le lot E à 25 000 francs, Le lot D à 20 000 francs. Le lot C à 10 000 francs, Le lot B à 2500 francs. Le lot A à 14 000 francs
Aucune mise n’ayant été faite sur les lots mais le Sr Frédéric Jacques Schlagdenhauffen ayant offert pour la totalité de l’immeuble 60 000 francs et se réservant le droit de déclarer son Command, M Cross a déclaré qu’il serait procédé à une nouvelle enchère sur la totalité de l’immeuble le 16 octobre
N° 10 547. Enchère du 16 octobre 1854, M Louis Frédéric Ehrmann, Négociant demeurant à Strasbourg pour 60 250 francs
N° 10 658. Non ratification du 16 8.bre 1834

Pierre Cros dit Cros Roux vend la maison à l’entrepreneur Jean Jacques Stotz

1835 (22.5.), Strasbourg 15 (57), Me Lacombe n° 166 – Enregistrement de Strasbourg, acp 231 F° 162 du 26.5.
Pierre Cros dit Cros Roux, ancien marchand de vins
à Jean Jacques Stotz fils, architecte entrepreneur
Description de l’immeuble, une maison sise en la ville de Strasbourg rue et quartier Thomann n° 24 & 25, devant la rue Thomann où elle est marquée des n° 24 et 25, derrière le nouveau quai Laizai Marnisia, d’un côté la propriété du Sr Conain et autres particuliers, d’autre un des côtés de la rue de l’Ours percée nouvellement
Cet immeuble consiste 1. en une grande porte cochère sur la rue Thomann surmonté d’un bâtiment servant d’habitation,
2. une petite maison à rez de chaussée et deux étages donnant sur ladite rue Thomann, d’un côté la porte cochère ci dessus décrite, d’autre la propriété de Louise Wegrer, derrière au bâtiment ci après mentionné,
3. un bâtiment à rez de chaussée, un étage, mansardes et greniers à droite en entrant par la porte cochère dans lequel bâtiment se trouve une écurie et des magasins,
4. un bâtiment à rez de chaussée, entresol, un étage et grenier qui s’étend latéralement à la rue Thomann jusqu’au corps de logis ci après,
5. un corps de logis à rez de chaussée, deux étages et grenier ayant façade sur le quai Laizai Marnisia avec un petit bâtiment latéral y attenant et une petite cour,
6. un jardin et une cour avec pompe s’étendant entre lesdits bâtiments et le mur de clôture de la rue de l’Ours
Acquis pat adjudication définitive au tribunal civil le 10 octobre 1822 et déclaration de command, transcrit au bureau des hypothèques volume 154 n° 37 par expropriation poursuivie contre Madeleine Marguerite Jost veuve de Jean Daniel Koch, marchand épicier et épouse en secondes noces de Charles Pecoult, officier en retraite. Cette maison appartenait antérieurement à Thiébaut Frédéric Pfister et Marie Marguerite née Pfister – moyennant 65 000 francs

Jean Jacques Stotz acquiert par échange de la Ville de Strasbourg un terrain le long du nouveau quai

1837 (10.3.), maire, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 249 f° 40 du 17.4.
Echange – 1. la ville de Strasbourg agissant par François Lacombe son maire, cède deux portions de terrain communal tenant à la nouvelle rue qui donne sur le quai Kellermann teintée en rose sur le plan, d’une superficie de 128 m 32 cm, évalué à un revenu de 7,50 fr, capital de 150 fr
contre échange de 2. la veuve de Jean Jacques Stotz, propriétaire
les terrains teintés en jaune audit plan situé même rue d’une superficie de 33 m 18 cm, revenu de 3 fr, capital de 60 fr

Les maisons rue Thomann 24 et 25 figurent à l’inventaire après décès de Cléophée Sophie Heitz femme de Jean Jacques Stotz en 1836. Elles reviennent au veuf lors du partage de 1847

Jean Jacques Stotz loue une maison en construction au cafetier Jean Baptiste Joseph Hauswald et à Catherine Luttenberger

1846 (13.2.), Strasbourg 8 (69), Me Zeyssolff, n° 3059
Bail – A comparu M. Jean Jacques Stotz, propriétaire domicilié & demeurant à Strasbourg, lequel a déclaré céder à titre de bail à loyer pour onze ans six mois consécutifs qui commencent à courir du 29 septembre, St Michel 1846 et finiront à pâques de l’année 1858
A Mr Jean Baptiste Joseph Hauswald, Cafetier & De Catherine Luttenberger, son épouse
Les parties ci après désignées de la Maison en Construction appartenant à Mr Stotz sise à Strasbourg rue du noyer N° 3 bis d’un côté l’hôtel de la ville de Vienne, de l’autre les salles d’asyle par derrière M. Heim, le tout propriété de M. Stotz, savoir
Au premier étage. Une salle de café, une cuisine et un cabinet, un buffet vitré avec deux glaces, un comptoir, plus quatre glaces se trouvant dans la salle de café vis à vis qui ne pourront être réclamés par les époux preneurs que lors du déguerpissement des locataires de cette salle.
Au second étage. Trois logements composés de onze pièces et deux cuisines.
Au grenier. Quatre mansardes platrées, trois chambres à linge sale.
Quatre caves au dessous de la maison
Trois buchers
Une latrine au rez de chaussée, un idem et un pissoit sur le premier palier de l’escalier du côté de la cour et une latrine au second étage.
Le grenier, le puits et la buanderie à l’usage commun avec les autres locataires de la maison.
Ainsi qu surplus que le tout se trouvera et comportera, sans réserve ni exception, et suivant l’inventaire du mobilier et l’état des lieux qui sera dressé par les parties le jour de l’entrée en jouissance des localités louées pour en avoir vu et examiné les plans et dessins
(Charges, clauses et conditions) Article VI. (…) Il leur est permis de sous louer, pour la durée du bail, les deux logemens au second étage mais à des personnes ou familles honnêtes.
Article VII. Ils ne pourront fermer la salle de café ni la laisser chômer sous aucun prétexte, il leur est défendu d’y donner des bals ou de s’en servir de salle de danse sous peine de tous dommages et intérêts (…) – moyennant un loyer annuel de 3000 francs



9, rue Thomann


Rue Thomann n° 9 – III 97 (Blondel) – P 511 (a) puis section 70 parcelle 1 (cadastre)

Ensuite rue du Noyer n° 3

Noyer 3 (octobre 2010)Noyer 3, porte  (octobre 2010)
Bâtiments construits en 1836 le long de la rue du Noyer
Millésime 1836 (MDCCCXXXVI) sur le bâtiment démoli en avril 2012

L’enclos a son entrée entre deux maisons au Thomanloch (verger des Chanoines, ultérieurement rue Thomann), derrière l’ancienne auberge au Rocher du Sapin. Il longe la ruelle dite Langgæsslein à l’est (rue Lang, ensuite ruelle Goll ou Gollengässel rectifié en Zaunköniggässel, soit rue du Roitelet), un des bâtiments à l’ouest de la cour donne dans la rue du Noyer (Nussbaumgässel, ruelle Nussbaum), et l’arrière donne sur le canal intérieur. La vente de 1667 parle de trois bâtiments (à l’avant, à l’arrière et au milieu) et d’un jardin. Les actes du XVIII° siècle citent deux bâtiments seulement. Le propriétaire doit de 1618 à 1781 une rente foncière après avoir été autorisé à ouvrir un soupirail et trois fenêtres dans le rempart le long du canal ; la rente est supprimée en 1781 quand le propriétaire s’engage à entretenir le mur. Un marchand chapelier vend en 1667 l’enclos à un boucher. Le maître maçon Georges Frédéric Hüttner l’achète en 1761. Les voisins qui estiment que les chariots de pierre endommagent l’angle de leur maison élèvent à plusieurs reprises des contestations. Le propriétaire proteste contre la dénomination de ruelle Hüttner attribuée en 1788 au passage privé qui donne accès à sa maison ; il obtient que le panneau porte le nom de cour Hüttner (Hüttnerhof).
L’enclos revient en 1796 au gendre de Georges Frédéric Hüttner, le maître maçon Jean Jacques Stotz qui achète successivement les autres maisons de l’îlot : celles de part et d’autre de son entrée (le n° 100 au plan Blondel en 1798, le n° 101 en 1802) puis les quatre maisons le long de la ruelle du Noyer (n° 98 en 1803, n° 96 en 1805, n° 95 en 1826 et 1827). Jean Jacques Stotz cède en 1760 les différentes maisons réunies à l’enclos à son fils du même nom qui achète la dernière maison (n° 99, 9 ruelle du Noyer) en 1836. Il reconstruit la même année un seul bâtiment le long de la nouvelle rue du Noyer (voir les plans) comme le mentionne l’inventaire après décès de sa femme dressé cette année-là et le millésime gravé sur le bâtiment (MDCCCXXXVI).

43 Elévations s-y-a43 Elévations a-g
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 43, plan

L’Atlas des alignements signale rue Thomann un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie en bon état, rue du Noyer un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois en mauvais état. Le plan de 1830 (1) représente l’enclos (à droite) avant les constructions de 1836. Un seul bâtiment longe la rue Thomann (repères y-a), il a donc été construit à la place du passage d’entrée et des maisons acquises en 1798 et 1802. On trouve à gauche du repère (y) les différents bâtiments qui longent la ruelle du Noyer : le pignon de la maison rue Thomann, le bâtiment suivant qui doit subsister de l’ancienne maison d’angle puis deux maisons, respectivement 9 et 8 ruelle du Noyer. Le bâtiment suivant sans porte faisait partie depuis l’origine de l’ancien enclos et ne portait pas de numéro dans cette ruelle puisqu’il ne comportait pas de porte. Le bâtiment suivant (7, ruelle du Noyer) est suivi d’un mur de clôture derrière lequel le plan Blondel représente un jardin.
Les repères (a-b-c) délimitent la ruelle du Roitelet. Le pignon à côté de (a) est celui du bâtiment rue Thomann, une partie du grand bâtiment avant (b) figure déjà au plan Blondel (1765), le suivant est une construction nouvelle. On voit ensuite le pignon du bâtiment (c-d) qui donne sur le canal. La tour qui suit (d-g) a été acquise par le propriétaire de l’enclos en 1826-1827.
La cour B représente la façade avant (1-2) du bâtiment en deux parties qui donne sur le canal, le mur de clôture (2-3) vers la ruelle du Roitelet puis (3-4-5) le nouveau bâtiment en forme de remise, suivi du bâtiment plus ancien qui servait manifestement d’habitation au propriétaire de l’ancien enclos. Les constructions (5-7) occupent en partie l’ancien accès à l’enclos. Le bâtiment qui se termine en (8) est celui de l’ancien enclos vers la rue du Noyer, auquel on accède par la porte (8-9). Le bâtiment (9-11) suivant est le 7, rue du Noyer, (11-12) le mur vers la rue du Noyer, (12-13) le mur qui délimite le terrain devant la tour.
La cour (A) derrière le bâtiment (4-3) rue Thomann se trouve à l’emplacement de l’ancienne entrée. Les bâtiments qui y donnent à l’est (2-3) et à l’ouest (4-1) sont sans doute anciens, le passage surbâti (3-4) qui donne accès à la cour (B) ne figure pas au plan Blondel.

43 Cour B (I)43 Cour B (II)43 Cour A
Cours B et A

Le propriétaire transforme en 1852 les bâtiments en en portant le revenu de 1 800 à 2 156 francs. Le plan-relief mis à jour représente les nouveaux bâtiments qui donnent sur le nouveau quai Kellermann (2-4) et sur la rue du Noyer (4-5). Le bâtiment qui figure à l’ancien plan de 1830 forme l’extrémité à droite de (5). Le cadastre signale une destruction partielle lors du siège de 1870.

42 (1861) Elévations 1-5
Elévations mises à jour en 1861

Une partie de la cour est recouverte en 1890 d’un toit vitré. Les locaux commerciaux sont transformés à plusieurs reprises, notamment en 1905 en supprimant un pilier et une partie du socle. Le bâtiment, notamment l’étage, est endommagé lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Les Grandes Galeries réaménagent les anciens magasins Jost et Binder en 1959 : les parties portantes en bois au-dessus du rez-de-chaussée et deux piliers en pierre de taille sont remplacées par des éléments en béton armé. Elles sont autorisées à ajouter un deuxième étage à l’arrière du bâtiment 1962 mais les travaux n’auront pas lieu.
Une partie du bâtiment à deux étages est démoli en 2012, remplacé par un nouveau à cinq étages.

Noyer 3 (1890)Noyer 3 (1941)
Plan de 1890 lors de la pose d’un toit vitré dans la cour
Devanture du magasin Binder en 1941 (dossier de la Police du Bâtiment)

août 2015

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Thiébaut Herlin, marchand et apprêteur de chapeaux, et (1621) Odile Lemmer puis (1650) Anne Marie Dœrrer, d’abord (1839) femme du juriste Jean Georges Eckart – luthériens
1667 v Jean Georges Krauss, boucher, et (1656) Marguerite Rosa puis (1682) Anne Marie Stempffer
1696* h Jean Georges Krauss, boucher, et (1691) Eve Marie Helmstetter
Jean Michel Vest, boucher, et (1704) Eve Marie Helmstetter, veuve de Jean Georges Krauss – luthériens
1735 h Jean Adolphe Vest, boucher, et (1737) Marie Barbe Schlœgel – luthériens
1761 v Georges Frédéric Hüttner, maître maçon, et (1761) Dorothée Hünstel – luthériens
1796 h Jean Jacques Stotz, maître maçon, et (1790) Marguerite Salomé Hüttner – luthériens
1830 h Jean Jacques Stotz, entrepreneur et architecte, et (1819) Cléophée Sophie Heitz puis (1836) Madeleine Sophie Remp
1880* v Auscher Léon Blum, banquier
Kahn et Compagnie à Francfort sur le Main
1893* Auscher Léon Blum, banquier
1897* Louis Weill-Goetz et sa femme née Blum, Frau geb. Blum
1949 Robert Louis Sarlin, son épouse née Weill-Goetz à Paris

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 230 livres en 1703, 1 100 livres en 1733, 1 500 livres en 1788

(1765, Liste Blondel) III 97, George Fréderic Hüttner
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 511.a, Stotz, Jean Jacques, mre maçon – maison, sol – 20,4 ares

Locations

1789, Anne Barbe Bohrer veuve du garde de l’accise Simon Seck
1806, Charles Lecler, marchand chapelier

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

Livre des loyers communaux, 1562 et suiv, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 141
Le marchand Daniel Heuss doit 5 sols à la Saint-Martin pour un soupirail et trois fenêtres qui s’ouvrent côte à côte dans sa salle de plaisance et qu’il a été autorisé à percer, au lieu dit Dommenloch (verger des chanoines), en les garnissant de grillage, fait le 28 novembre 1618

Item v ß d soll geben Daniel heüß der handelsman von eim bewilligten Kellerfenster, vnd von dreÿen fenstern neben einander Im Sommer hauß durch der stattmaur Zu brechen, Im dommenloch, soll dieselben verrambsen, soll vff Martini fallen Actum 28.t Novemb. 1618
Neü 345.

Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 345-v
Jean Thiébaut Herlen doit à la Ville 5 sols à la Saint-Martin pour sa maison au lieu dit Dommenloch (verger des chanoines), à savoir un soupirail et trois fenêtres percées dans le rempart – maintenant Jean Georges Krauss

Jetzt hannß Georg Krauß
Hanß diebold Herlen, Soll gemeiner Statt, Vom hauß im dommenloch, Kellerfenster, dreÿ fenstern durch die Stattmawr vf den graben, Jahrs Vf Martini 5 ß d
Alt. d. f. 141
New fol. 290
[in margine :] supra p. 138

(Quittungen) 1655-1662
1668 von hanß Philipp Herlen empf.
1671 Zalt Herlen
1671 Zahlt Krauß
1672

Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 290
Même article. Contrairement à son libellé, le deuxième article a trait à l’étal aux Petites Boucheries. Les contribuables suivants sont Jean Michel Vest puis Adolphe Vest

Hannß Georg Krauß (W), Sol vom Hauß im Thomanloch, Kellerfenster, dreÿ fenster durch die Statt Maur in den Graben, vff Martini, 5 ß
St. Zinnßb. p. 345
Ferners von erweiterung 10. werckhschuh außstoß seines haußes vffs waßer im Thoman loch, vff Valentini 1. lb 10 ß, St. Zinnßb. p. 345
Jetzt Joh: Michel Vest, v: 379
Adolph Vest. 379

(Quittungen) 1676-1684
Er soll ferner wegen erweitterung seines Metzgergädleins beÿ der Neüen Metzig an dem Kuppenlinder: steg, Jahrs vff Weÿhenachten und A° 1687. zum ersten mahl, 7 ß 6 d
Protoc: de A° 1686. p. 72

(Quittungen) 1687-1688
Idem soll wegen deß Ochsenwörths Jahrs vff den 14. Aprilis und A° 1689. i.mo, 60 lb
Protoc: d. A° 1688. p. 29-b, Allmend Zinnßbuch fol: 624

(Quittungen) 1689-1741
Neuzb fol 131-b

Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 131-b
L’article est supprimé en 1781 par décision des directeurs fonciers. Les autres rentes foncières sont dues pour l’étal de boucher

alzb. 290, 379
Adolph Vest Soll vom hauß im Thoman Loch Keller dreÿ Fenster durch die Statt maur in den graben auf Martini, id est 11 Nov., 5 ß
[in margine :] alt Zb 290 – A° 1781. l. Erk. de 25. 7.br 1781. Prot. fol. 292.a gestrichen

Ferners von erweiterung 10. werckhschuh, auch außstoß ([biffé] seines haußes) nachstehenen Metzig bancks auf dass waßer im Thoman Loch auf Valentini, id est 14. feb. Pr 21. febr 1665, St. Zinnßb. p. 345, 1 lb 10 ß
Ferner wegen erweitterung seines Metzger Gädleins beÿ der Neüen Metzig an dem Kuppenlinde: steg, Jahrs auf Weÿhenachten, id est 25. Dec., Prot 1686 f. 32*, 7 ß 6 d
Von fernerer erweiterung dießes Gäldeins jahrs auf Joh: Baptistæ, id est 24. Junii, 10 s
[in margine :] 6 Messidor
Adolph Vest dieße 2 lb 7 ß 6 d, Alt Zb 379

(Quittungen) 1741-an 10
1795 et 1796 dedt. den 25. Messid. 5. J. Eckerdt, Seÿder Sen. et Jun.

Jetzt Johann Georg Hüttner Maurermeister von dem hauß 5 ß
Georg Friderich Hüttner

[Papillon] Fleischbänk in der Kleinen Metzig
N° 137 Georg Vest, 2 lb 7 s 6 d
N° 139 Daniel Eckert, 2 lb 7 s 6 d
N° 140 Georg Seÿder der elter / Leonhards Sohn, 2 lb 7 s 6 d
N° 138 Georg Seÿder der junge / Georgen Sohn, 2 lb 7 s 6 d

Directeurs fonciers (Bauherren)

1668, Directeurs fonciers (VII 1360)
Le receveur de la ville réclame la rente foncière à Jean Thiébaut Hærlin qui répond avoir vendu la maison à Jean Georges Krauss

(f° 136-b, v°) Mittwochs den 19. Januarÿ. Herlin – H. Hanß diebold Herlin solle von seinem hauß im Thomanloch à 5 ß p. 1662. 63. & 64. 15. ß d vnd p. 1665. 66. & 67. 15 ß d Ille sagt er habe d. hauß an hanß Geörg Kraußen in A° (-) verkaufft von welcher Zeit derselbe Zu Zinßen schuldig. Erk. soll ieder seine schuldigkeit in Zeit 8. täg abstatten.

1754, Directeurs fonciers (VII 1406 Bauherren)
Les directeurs fonciers demandent aux différents propriétaires de réparer le mur en mauvais état entre le canal et leur maison

(f° 29) Dienstags den 16. Julÿ 1754. Maur im Weiten Graben – Herr Dr Johann Jacob Marbach, Johann Sebastian Hellmund schreiner, Adolph Vest Metzger, Andres Gerhard Weber, Herr Ammr. Johann Valentin Beyerlé Erben /:in deren Nahmen Johann Philipp Wöhrle der Maurer erschienen:/ Herr M. Artopœus /:ware deßen Ehefrau Zugegen:/ Johann Georg Faudel sattler, Johann Friderich Verius biersieder, frau Dr. Thennin, Samuel Hetzel Knopffmacher, Johannes Hermann Weber, Philipp Seitz der schloßer wurden Citirt und jhnen anbefohlen, die schadhaffte grabenmauer in dem weiten Graben Hinder jhren Häußern, soweit eines jeden gerechtigkeit gehet, fördersamst Außzubeßern, damit Klein Unglück darauß entstehen möge, ein gleiches wurde auch Mittwochs darauf Herrn Dorschner Jun. dermahliger schaffner Zum Alten St. Peter, wegen etlicher auf den graben gehender Stifft Häußern angesagt, um solches seinen Herren Principalen Zuhinderbringen.

Directeurs fonciers (VII 1409)
Même demande adressée au boucher Adolphe Vest et à la veuve du pasteur Georges Christophe Artopæus. La veuve argue qu’elle est pauvre et que sa maison ne touche pas au canal. Adolphe Vest répond qu’il doit déjà pour sa maison hors des remparts des arriérés qu’il considère comme prioritaires ; les préposés lui ordonnent de payer sans délai sous peine de faire faire les travaux à ses frais

(f° 81) Dienstags den 17. Martÿ 1761. Adolph Vest und fr. Artopæus wegen schadhaffter Maur im weiten graben – Adolph Vest der Metzger und weÿl. H. M. Georg Christoph Artopæus hinterl. wb: wurden citirt und jhnen anbefohlen die schadhaffte grabenmaur im weiten graben hinter jhren häußern so weit eines jeden gerechtigkeit gehet ohngesaumbt machen zu laßen, damit unglück verhüthet werde. Vest sagte er habe das Vermögen nicht dieße reparation in jetzigem jahr Vor zu nehmen, weilen er löblichem Pfenningthurn 240. lb. d. Zinnß für dreÿ jahr vom Ochßenwörth schuldig und dieße Zu erst richtig zu machen gesinnet, Artopœus aber sagt sie seÿe eine arme wittfrau und weilen jhr hauß nicht auff der maur stehe, vermeine sie nicht schuldig Zu seÿn diesebe zu unterhalten.
Erkannt, Soll Vest die reparation ohngesäumt vornehmen laßen, widrigen falls die Statt solches auff seine Kösten thun werden Von Fr. Artopœusin hauß aber soll herr Werner die beschaffenheit examiniren und seinen rapport darüber abstatten.

Directeurs fonciers (VII 1410)
Le facteur d’orgues Rohrer a posé une pierre pour protéger l’angle de sa maison. Son voisin Georges Frédéric Hüttner estime qu’elle l’empêche d’entrer chez lui avec des voitures. Les directeurs fonciers se rendent sur les lieux et décident que Rohrer devra remettre les lieux dans leur état antérieur et que Hüttner devra régler les éventuels frais de réparation si ses chariots endommagent la maison. Le gendre de l’organiste obtient deux semaines plus tard l’autorisation de laisser la pierre qu’il a fait rapetisser à condition de la déplacer de manière à ne pas constituer d’obstacle

(f° 31-v) Dienstags den 20. Junÿ 1762. Georg Friderich Hüttner – Augenschein eingenommen im thomanloch an Georg Friderich Hüttners des Maurermeisters hauß, welcher sich wieder N.N. Rohrer den Orgelmacher beschwehret daß dießer an dem eck seines haußes an statt der vormals da gewesenen großen wackens, anjetzo ein en sehr hohen und breiten Eckstein von einem werckstück hinzusetzen vorhabens, wordurch jhm aber die passage mit Kärchen durch das gäßlein in sein hauß zu Kommen Versperret und benommen würde, bittet beklagten anzuhalten den vorigen wacken wieder hinzusetzen.
Erkannt, solle beklagter den aingang in das gäßel in statu wie er Zuvor gewesen laßen, im fall Kläger aber mit fuhren jhme an seinem hauß schaden Zufügen würde, solle er solche wieder ersetzen.
(f° 33) Dienstags den 7. Julÿ 1762. N.N. Rohrer und Georg Friderich Hüttner – Peter Lorentz Willig der trompeter nôe N.N. Rohrer des Orgelmachers seines schwieger Vatters, bittet unterthänig umb erlaubnus denjenigen erckstein davon Mghh. den 20. hujus den augenschein eingenommen zu beschirmung seines haußes im thomenloch setzen zu dörffen, indeme er schon einen halben stein Von der maur des haußes hinweg schroden laßen, und den stein so Zu setzen willens, daß Georg Friderich Hüttner dem Maurermstr. an der einfahrt durch das gäßel Keine hindernuß dardurch geschehen solle. Erkannt, willfahrt mit condition daß er den stein nicht grad Vor das eck des haußes, sondern vor das hauß mit der maur bündig setzen solle, so daß der stein nicht in das gäßel vorsteht.

Directeurs fonciers (VII 1412)
Georges Frédéric Hütter déclare que la cheminée de la tour voisine qui appartient à la Ville est si près de son auvent qu’elle représente un danger d’incendie. Les Directeurs fonciers déclarent que la tour sera mise en vente et qu’ils feront part de la remarque à M. de Rosières

(f° 17) Sambstag den 12. Aprilis 1766. Georg Friedrich Hüttner – Augenschein eingenommen beÿ Georg Friedrich Hüttner dem Maurer meister in dem bären gäßel neben dem Statt thurn, welcher sich beschwehrt über das, in dem nebens gebäw des thurns auffgerichtet Kamin, welches Schnur strack, ettliche Zoll, unter seinem wetter tächlein und ettwa 15 Zoll von seiner Maur, deren balcken blod stehe, mithin zu besorgen es möchte ein feur entstehen.
Erkannt Soll der Statt Thurn verkauft werden, vorhero aber ist mit M de Rosieres zu conferiren.

Directeurs fonciers (VII 1419)
Georges Frédéric Hüttner obtient que la rente foncière attachée à sa maison soit radiée du Livre des loyers communaux étant donné qu’il se charge d’entretenir le mur

(f° 292) Dienstags den 25. Septembris 1781. Georg Friedrich Hüttner, Maurer – Georg Friedrich Hüttner, der Maurer bittet den auf seiner, an dem Thomans Loch gelegenen behausung und besonders deren hintern, auf den Weiten graben gehenden alten Stadt Maur haftenden Zinsbuch Lit: A. fol. 131.b beschriebenen Zins zu streichen, angesehen Er die reparation solcher Maur und deren fenstern Unterhalt über sich genommen.
Erkannt, Seÿe dem imploranten wegen Übernahm des Unterhalts besagter maur zu willfahren.

Directeurs fonciers (VII 1421)
Pierre Laurent Willig se plaint que le maçon Georges Frédéric Hüttner endommage sa maison en faisant constamment passer des chariots de pierres, de chaux et de plâtre. Il demande que son voisin dépose une caution. Les Directeurs fonciers le renvoient à la juridiction compétente.
Les directeurs fonciers demandent quelques mois plus tard à Georges Frédéric Hüttner de poser une grille à sa rigole pour empêcher les immondices d’encombrer la rigole communale dans la rue Goll (ruelle du Roitelet)

(f° 284) Dienstags den 24. Maji 1785. H. Peter Lorentz Willig Ctra Georg Friderich Hüttner – Herr Peter Lorentz Willig, der Stadt Paucker præsentirt unterthäniges Memoriale mit bitten weilen Georg Friderich Hüttner, der Maurer, durch die in seinen Hoff gehende Kalck: Gips: und Stein: Fuhren seine behaußung immerdar beschädiget, ihne Mr Hüttner an zu halten, Ihme vor die Sicherheit fernerer beschädigung Caution zu stellen. Erkannt, Seÿe der Supplicant ad competentem Judicem zu verweisen.
(f° 347-v) Dienstags den 6. Septembris 1785. Mr Friderich Hüttner, Maurer – Mr Friderich Hüttner, der Maurer, wurde vorbeschieden, weilen er in seinem Hoff einen Naach hat, wodurch das Wasser in dem Gollen Gäßel befindlichen dohlen seinen Ablauf hat, weilen aber vor solchem dohlen Kein rechen, so kommen viel Unrath in den dohlen, dadurch der Ablauf das Waßer gehemmet wird.
Citatus zugegen ist erbietig einen Rechen vor seinen Naach machen Zu laßen.
Erkannt, Seÿe Citati Oblatione zu verzeichnen und von ihme zu befolgen.

Directeurs fonciers (VII 1424)
La veuve de Georges Frédéric Hüttner proteste contre la dénomination de ruelle Hüttner qui a été attribuée en 1788 au passage qui donne accès à sa maison. Elle demande que le panneau porte le nom de cour Hüttner. Les préposés acceptent puisqu’ils ont pu constater par les titres fournis lors du différend avec Laurent Willig que la ruelle est propriété privée et non communale

(f° 27-v) Dienstags den 22. Junii 1790. Georg Friderich Hüttners des maurers Wittib – Eodem producirt in memoriale mit bitten, weilen im jahr 1788. der eingang ihres Haußes in dem Thomanloch mit dem nahmen Hüttners gaße bezeichnet worden, da doch der eingang ihres Haußes kein allmend gäßlein, sondern ihr eigenthum ist, welches durch obige bezeichnung gefährdert werden könte, auch viele personen dadurch irre geführt, und einen ausgang auf den graben vermuthen, ihr zu erlauben dieße tafel weg machen, und ihre behaußung mit dem nahmen Hütters Hoff bezeichnen zu dörffen, da nun bemerckt worden daß schon den 14. Decembris 1784. deren Titres in sachen H Lorentz Willig contra gedachten H Hüttner untersucht worden, woraus sich ergeben, daß das in den Hüttners Hoff führende gäßlein ein Eigenthum und kein Allmend gäßlein seÿe. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux vieux bâtiments latéraux délabrés, un passage latéral, plusieurs poêles et chambres, chambre d’officiers et de domestiques, cuisine, vestibule, écurie, écurie des logements militaires surmontée d’un fenil, porcherie, chaudière, petite cave voûtée, puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue St Thomas (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 14 / 19
Stortz
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Noyer

nouveau N° / ancien N° : 6 / 7
Stortz
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 445 case 1

Stotz Jean Jacques Maître maçon

P 511.a, maison, sol, rue Thomann
Contenance : 20,40
Revenu total : 1810,61 (1800 et 10,61)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1855, agrandiss. de construction
Ouvertures, portes cochères, charretières :1
portes et fenêtres ordinaires : 186
fenêtres du 3° et au-dessus : 15

P 511.a, maison, Rue Thomann 5 et 6
Contenance :
Revenu total : 2167,34 (2156,73 et 10,61)
Année d’entrée : 1855 agrandiss. de construction
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 250 / 217 / 261 / 174 / 209
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 10 / 19 / 8 / 15

1855 Augmentations – Stotz Jean Jacques f° 445, P 511.a, Maison, revenu 2156,73, agrandisst. de Constr., achevée en 1852, imposable en 1855, imposée en 1855
Diminutions – Stotz Jean Jacques f° 445, P 511.a, Maison, revenu 1800, agrandisst. de Constr., supprimé en 1855

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 733 case 1

Stotz Jean Jacques
1873 Stotz Sophie Mathilde, Jakob Gottfried & Karl Oskar
1880 Blum Auscher Leo Banquier 7/12, Kahn & C° zu Frankfurt a/M 5/12
1893/94 Blum Auscher Leo in Strassburg
1897/98 Weill-Goetz, Frau geb. Blum
(ancien f° 481)

P 511.a, maison, sol, Rue du noyer 1-3
Contenance : 20,40
Revenu total : 2167,34 (2156,73 et 10,61)
Folio de provenance : (445)
Folio de destination : theilweise zerst. – (sol) Gb (733, frei)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871 (sol 97/98)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2
portes et fenêtres ordinaires : 261
fenêtres du 3° et au-dessus : 19

P 511.a, Haus
Contenance : 21,34
Revenu total : 1975,34 (1964,73 et sol)
Folio de provenance :
Folio de destination : Berichtigung, theilweise zerst.
Année d’entrée : 1871
Année de sortie : 1875

1875 Stoltz Jean Jacques f° 481, P 511, revenu 192, Berichtigung

P 511, maison, sol
Contenance : 21,34
Revenu total : 54
Folio de provenance : 733-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877
Année de sortie :

P 511, maison, sol
Contenance : 21,34
Revenu total : 54
Folio de provenance : 733-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877
Année de sortie :

P 511, maison, sol
Contenance : 21,34
Revenu total : 54
Folio de provenance : 733-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877
Année de sortie :

P 511, magasin et hangar
Contenance : 21,94
Revenu total : 2167,34 (2156,73 et )
Folio de provenance : rectif.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 261 / 209
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15

P 511, sol
Contenance : 1,54 (total 20,77)
Revenu total : 0,80
Folio de provenance : 733-II
Folio de destination : Gb, 733,frei
Année d’entrée : 1877
Année de sortie : 97/98

P 511, sol
Contenance : 21,34
Folio de provenance : 733
Folio de destination : 733-I, steuerfrei
Année d’entrée : 97/98
Année de sortie : 98/99

P 511, sol
Contenance : 20,77
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée : 97/98
Année de sortie :

1897 Blum Auscher Leo f° 733, P 511.p, sol 0,60, Reinertrag, Zur Straße

Cadastre allemand, registre 30 p. case

Parcelle, section 70, n° 1 – autrefois P 511-a
Canton : Kellermannstaden Hs N° 1.a u. Nußbaumgasse N° 1-5 – Quai Kellermann N° 1-a et Rue du Noyer N° 1-5
Désignation : Hf, 3 Whs u. N.G.
Contenance : 18,85
Revenu : 37 000 – 41 000 – 47 000
Remarques : 1949 à p. 602 c.4 et 5 – 1949 à p. 603 c. 1 à 3

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1949), compte 3702
Weill-Götz Ehefrau geb. Blum in Paris / Weill-Götz Louis
clos 1949

(Propriétaire à partir de l’exercice 1949), compte 6446
Sarlin Robert Louis, son épouse née Weill-Goetz à Paris
(3516)

Cadastre allemand, registre 32 p. 589 case 1

Parcelle, section 70, n° 1.a
Canton : Rue du Noyer 1.a-5
2590 – 2717
Désignation : sol maison (p. n. d.)
Contenance : 9,59
Revenu : 37 000 – 41 000 – 47 000
Remarques : 1.b-e voir page 602 – 1.f-g voir page 604

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3 – Cour de Hüttner 63
(maison n°) 19

Pr. Hüttner veuve de Georges Frédéric Me Maçon – des Maçons
Loc. Busch Sr Vite Pere musicien – de la Moresque
Loc. Morant, veuve de (-) Morant – Mannant
Loc. Hüttner Frédéric, garçon Bourgeois Musicien
Loc. Dietrich Jean Jacques Ignace, Domestique – de la Moresque
Loc. Wenner Jean Revendeur – Mannant
Loc. Bourger sergent de Ville

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 63 Cour de Hüttner (f° 127)
(maison n°) 19

Pr. Hüttner veuve – Maçons
Lo. Busch Pere musicien – Moresse
Lo. Morang, veuve – Manante
Lo. Hüttner Frédéric, garçon Musicien
Lo. Dietrich Jean Jacques Ignace, Domestique – Moresse
Lo. Wenner Jean Revendeur – Manant
Lo. Bourger Sergent de Ville

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Nussbaumgasse (Seite 128)

(Haus Nr.) 3
Binder, Mühlen- und Fabrikbedarfsartikel. 2
Brinck: Delikat.-Hdlg. 0
Jost, Drogueriehandlung. 0
Rapp-Moser, Zigarrenh. 0
Schaller-Meyer, Eier- und Käsehndlg. 0
Zopff Nähmasch.-Hdlg. 0
Moser, Kaufmann.0

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 866 W 253)

Rue du Noyer 3 (I, 1885-1980)

Le propriétaire fait couvrir en 1890 une partie de la cour d’un toit vitré et poser des volets roulants à la devanture. De nouvelles transformations en 1905 consistent à supprimer un pilier et une partie du socle, à percer une porte, à modifier la devanture et à poser des volets roulants. Le bâtiment, notamment l’étage, est endommagé lors du bombardement aérien du 11 août 1944.
Le local qu’occupe une teinturerie est transformé en déplaçant l’entrée et agrandi en supprimant deux murs en 1946. Les devantures du magasin de chaussures sont transformées en 1955. Les Grandes Galeries réaménagent les anciens magasins Jost et Binder en 1959 : les parties portantes en bois au-dessus du rez-de-chaussée et deux piliers en pierre de taille sont remplacés par des éléments en béton armé. Elles sont autorisées à ajouter un deuxième étage à l’arrière du bâtiment 1962 mais les travaux n’auront pas lieu.
Le rez-de-chaussée est occupé par un commerce de machines à coudre (Charles Zopff 1885, puis Zopf-Schœpff jusque dans les années 1950), le droguiste Jost (1894-1959), le commerce d’articles de meunerie Binder (1906-1959), le bijoutier Michel Lévy (1906-1916), une filiale du fabricant de cigares Mœller-Wund (1911-1918), un commerce de chaussures (Irmâos Weyl à partir de 1919 puis Gærtner après la guerre). On trouve en outre le marchand de tabac Rapp (1904), la crémerie Lutzing puis (1939) Rauscher, la Teinturerie de l’Est (1946), un magasin de layette (1948).

Sommaire
  • <1885 – Charles Zopff demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, juin
  • 1890 – L’entrepreneur de construction A. Mertz (16, Faubourg de Pierre) demande au nom du propriétaire Blum-Auscher l’autorisation de couvrir une partie de la cour d’un toit vitré et de munir la devanture de volets roulants – Autorisation – Dessins (plan et coupe)
    Travaux terminés, novembre. La Police du Bâtiment constate que le toit vitré prévu est devenu un toit à un ou à deux versants et que le pilier prévu n’est pas en place (croquis), elle demande à l’entrepreneur de placer un nouveau pilier – Le pilier de renforcement a été posé, mai 1891
  • 1891 (février) – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Gœtz demande l’autorisation de faire une prise pour environ 15 becs dans la propriété Blum-Auscher – Autorisation – Travaux terminés, janvier 1892
    1891 (avril) – Nouvelle demande pour 5 becs – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1891
  • 1894 – Note concernant une demande que le droguiste Jost a adressée à la préfecture
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de tabac Rapp a posé une enseigne sans autorisation – B. Rapp-Moser (magasin de tabac et de cigares A la cave profonde) dépose une demande. L’enseigne n’a pas la hauteur réglementaire – Autorisation – Dossier classé, mars 1904
  • 1905 – L’entrepreneur Wieger (30, Faubourg de Pierre) demande l’autorisation de transformer le bâtiment pour le compte du propriétaire Weill-Gœtz : supprimer un pilier et une partie du socle, percer une porte, modifier la devanture et poser des volets roulants – Dessins – Calcul statique
    Suivi des travaux – La menuiserie est en cours, juillet, la devanture est terminée, novembre
  • 1905 – Charles Zopff (machines à coudre, à laver, à essorer, à lustrer) demande sur papier à lettres illustré l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre
  • 1906 – Michel Levy demande l’autorisation de poser une ligne téléphonique entre son magasin 3, rue du Noyer et son domicile 6, rue du Noyer – La société strasbourgeoise des tramways donne son accord conditionnel – Autorisation après accord de la Direction des postes – Dossier classé, avril 1906
    1906 (janvier) – L’horloger et bijoutier Michel Lévy demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, mai
  • 1906 – La Police du Bâtiment constate qu’Auguste Binder a posé sans autorisation une enseigne plate – Auguste Binder dépose une demande sur papier à lettre illustré (concessionnaire de la Société Générale Meunière de La Ferté-sous-Jouarre, ateliers 23, rue Kageneck) – Autorisation
  • 1906 – La Police du Bâtiment constate que Charles Zopf a posé à l’étage sans autorisation deux enseignes représentant des machines – Demande – Autorisation – Dossier classé janvier 1907
  • 1906 – La Police du Bâtiment constate que le bijoutier Michel Lévy a posé sans autorisation un volet roulant – Demande déposée par le bijoutier et le menuisier Samuel Lévy – Autorisation – Dossier classé avril 1907
  • 1907 – Charles Zopf demande l’autorisation de poser une enseigne au premier étage – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre
  • 1907 – La Police du Bâtiment demande à l’inspecteur du gaz Martz (1, rue des Bonnes-Gens) au nom du propriétaire Weil-Gœtz de Paris de faire ravaler la façade – Le peintre Lévy assure que les travaux auront lieu dans les semaines qui suivent (septembre 1908) – Rappel – Le ravalement est en cours, octobre 1909, terminé, novembre
  • 1911 – L’entrepreneur en bâtiment Wieger (30, Faubourg de Pierre) demande au nom du propriétaire Weill-Gœtz l’autorisation de transformer la devanture d’après les dessins fournis – Autorisation – Dessins (plans, élévation, coupe) – Calculs statiques – Travaux terminés, mai 1911
  • 1911 (avril) – Le peintre Léopold Schillio (8, rue du Dragon) demande l’autorisation de peindre une enseigne sur verre pour le compte de la société B. Mœller-Wund (fabrique de cigares), libellé B. Mœller-Wund – Maquette – Autorisation – L’enseigne est en place, octobre
    1911 (septembre) – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au libellé Cigares – L’enseigne est en place, janvier 1913
  • 1911 – Charles Zopff informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré la lampe électrique. La Police du Bâtiment constate que les supports sont toujours en place. Elle dresse un état illustré des redevances de Charles Zopff
  • 1914 (janvier) – Le droguiste Jost demande l’autorisation de repeindre une devanture – Autorisation – Travaux terminés, mars 1814
    1914 ( février) Le même demande l’autorisation de poser une lanterne – Autorisation de poser une enseigne lumineuse perpendiculaire – Maquette – Travaux terminés, avril
  • 1915 – Rapport de la Commission des logements militaires, bien sous séquestre, propriétaire Weil-Gœtz à Paris. Liste en 9 points de travaux à exécuter – Tous les travaux sont terminés, mai 1916
  • 1916 – Dossier. Michel Lévy est mort, la ligne téléphonique a été supprimée sans qu’on sache depuis quand
  • 1918 – B. Mœller-Wund a fermé sa filiale rue du Noyer en retirant son enseigne – La Police du Bâtiment constate que l’enseigne est toujours en place
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que le droguiste Jost a posé sans autorisation une enseigne lumineuse perpendiculaire – Demande – Autorisation (droit, 1 mark = 1,25 franc)
  • 1919 – S. Loinger demande l’autorisation de poser une enseigne au libelle Mercerie, bonneterie – Autorisation, l’enseigne est déjà posée
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que A. J. Binder a ajouté sans autorisation une enseigne à une hauteur non réglementaire – L’enseigne a été retirée, février 1920
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de chaussures en gros Irmâos Weyl a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1923 – L’entreprise de peinture Lévy frères (140, Grand rue) est autorisée à occuper la voie publique
  • 1932 – La maison Zopf-Schœpff (machines à coudre) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face – Autorisation – Dossier classé, octobre 1932
  • 1933 – Irmâos Weyl prétend que l’enseigne Zopf-Schœpff porte préjudice à la sienne. La Police du Bâtiment constate que les enseignes sont réglementaires
  • 1937 – La maison Zopf-Schœpff retire son enseigne – Elle modifie une de ses enseignes en 1938
    1938 – Irmâos Weyl (I. Emile Weyl) informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré les objets en saillie qui étaient en place quand il est entré dans le magasin en février 1919 – La Police du Bâtiment constate que les consoles ont été retirées
  • 1938 – Le marchand Grimm réclame que son enseigne est imposée à un tarif qui ne correspond pas à son état. La Police du Bâtiment constate l’erreur
  • 1939 – La Police du Bâtiment prend acte que Lina Rauscher est la nouvelle propriétaire de la crémerie Lutzing au 3, rue du Noyer
  • 1941 – L’entrepreneur Wagner (5, rue Saint-Marc) demande l’autorisation de poser une enseigne pour le compte d’A. J. Binder (Aug. et Jos. Binder) – Photographie, maquette – Accord à condition de modifier la maquette – L’enseigne n’est pas posée, septembre 1943
    1942 (février) – Aug. et Jos. Binder protestent contre la demande sans objet de régler les frais de peinture pour dissimuler une inscription en français – La Ville répond que la couche de peinture était insuffisante et réclame le paiement. La facture est à la charge du Service des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire. – Aug. et Jos. Binder écrivent qu’il n’y avait aucune inscription en français
  • 1945 – Certificats de sinistrés accordés à Alfred Thirion dont les locaux commerciaux sont inutilisables suite au bombardement aérien du 11 août 1944 et à Philippe Schœpff pour ses locaux commerciaux et son domicile au premier étage complètement détruit
  • 1946 (novembre) – Le marchand de chaussures Gærtner (domicilié à Puttelange-lès-Farschviller), successeur du chausseur Weyl, charge l’architecte Jean Gurtner de modifier l’entrée du magasin lors de sa reconstruction – Autorisation de transformer la porte d’entrée (3, rue du Noyer, section 70 n° 1) – Plan, dessin – Travaux terminés, mars 1947
    1946 (octobre) – La Teinturerie de l’Est charge l’architecte Jean Gurtner de déplacer l’entrée du magasin et les devantures, d’agrandir le local en supprimant deux murs – Autorisation – Dessins – Le gros œuvre est terminé en janvier 1947, les travaux interrompus jusqu’en mai, terminés en juillet
  • 1947 – La Police du Bâtiment constate que les Chaussures Gærtner ont posé une enseigne sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1947 (août) – Rapport d’incendie dans la cave
  • 1947 – J. Bender et M. Jenny, successeurs d’Aug. et Jos. Binder (machines et articles de meunerie, 1, quai Kellermann), demandent l’autorisation de poser une enseigne à côté de celle de la droguerie Jost – Maquette – Autorisation – L’enseigne est posée, mars 1948
  • 1948 – M.-L. Laverdure (commerce de layette) demande l’autorisation de poser une enseigne – Accord verbal
  • 1949 – Le droguiste Charles Jost demande l’autorisation de faire poser une enseigne perpendiculaire par l’entrepreneur Beck (38, rue de la Griesmatt au Neuhof) – Maquette – Autorisation – L’enseigne est posée, septembre
  • 1949 – Philippe Schœpff au nom de la maison Zopff écrit au représentant du propriétaire (Herrmann Frères, 6, rue du Vingt-deux-novembre, propriétaire Sarlin à Paris) que la cheminée demande un entretien – Attestation du ramoneur Dorn – La Police du Bâtiment constate que suite aux bombardements la partie supérieure de la cheminée a été remplacée par un tuyau en tôle – La cheminée est conforme aux règlements, décembre 1949
  • 1953 – Le magasin de machines à coudre Schoepff-Zopf demande l’autorisation de poser une enseigne de la marque Unic – Autorisation
  • 1955 – Le magasin de layette Laverdure demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Autorisation
  • 1955 – Les chaussures Gærtner demandent l’autorisation de poser un store – Autorisation
    (Août) – Les mêmes demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse en tôle au-dessus de la devanture – Dessin – Autorisation
    (Octobre) – Les mêmes sont autorisées à occuper la voie publique pendant la transformation de la devanture
    (Décembre) – Les mêmes demandent l’autorisation de poser une enseigne plate avant de quitter le magasin qui doit être reconstruit
  • (Septembre) – Le locataire P. Gærtner dépose une demande de permis de construire, maître d’œuvre, Ernest Grunler décorateur, 7 rue Erckmann-Chatrian – Extrait du plan cadastral, description des travaux projetés – Autorisation de transformer les devantures au rez-de-chaussée de l’immeuble sis 3, rue du Noyer
  • 1956 – Les Grandes Galeries (1-5, rue de la Haute-Montée) demandent l’autorisation de poser une enseigne (Ameublement) sur les façades du bâtiment rue du Noyer et rue Thomann qui sera démoli au mois de janvier suivant – Autorisation à l’adresse 3, rue du Noyer – L’enseigne est toujours en place en novembre 1957, elle a été enlevée en décembre
  • 1958 – Le droguiste Charles Jost retire son enseigne
  • 1959 – Les chaussures Gærtner sont autorisées à occuper la voie publique pour faire crépir la façade
  • 1959 (mai) – Les Grandes Galeries, propriétaires de l’immeuble, déposent un permis de construire concernant les locaux qu’occupaient les magasins Jost et Binder. Architecte, René Heller, 7, place Kleber – Plan de situation, élévation, plans de l’état ancien et de l’état projeté – Description des travaux : remplacer les parties portantes en bois au-dessus du rez-de-chaussée par des éléments en béton armé, remplacer deux piliers en pierre de taille – Autorisation (arrêté portant permis de construire) de transformer le rez-de-chaussée (septembre 1959) – Les Grandes Galeries sont autorisées à occuper la voie publique, octobre
    Suivi des travaux – Octobre 1959, on consolide la dalle qui recouvre la cave, on pose des piliers porteurs et des sous-poutres en béton armé. La sous-poutre et les linteaux qui supportent le plafond du rez-de-chaussée sont en profilé métallique. Décembre, les devantures sont posées
  • 1962 – La Sadex (Société auxiliaire d’exploitation des Grandes Galeries) demande l’autorisation d’ajouter un deuxième étage au bâtiment sis 3, rue du Noyer – Accord de l’inspecteur du travail – Plan cadastral annoté du nom des propriétaires (1960)
    Notice descriptive. Le corps principal du bâtiment donnant sur la rue du Noyer comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée, deux étages et combles. La partie arrière sur cour qui avait seulement un sous-sol et un rez-de-chaussée a été surbâtie d’un étage par autorisation accordée en 1960. Les travaux consistent à modifier la façade arrière – Autorisation (arrêté portant permis de construire), janvier 1963 – Comme elles n’ont pas exécuté les travaux, les Grandes Galeries demandent un délai supplémentaire en février 1964 – Nouvelle autorisation dans les mêmes termes que la précédente, avril 1964 – Le maître d’ouvrage renonce à exécuter les travaux
  • 1966 – Les Grandes Galeries demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse sur le pignon nord du bâtiment 3-5 rue du Noyer
    (suite non consultée)

Relevé d’actes

La maison appartient au milieu du XVII° siècle au marchand et apprêteur de chapeaux Jean Thiébaut Herlin qui épouse en 1621 Odile Lemmer puis en 1650 Anne Marie, veuve du juriste Jean Georges Eckart

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 441-v, n° 1414)
1621. Dominica 13. Trinitatis. Hans Diebolt Herlin der Huttstaffirer Vndt Jungfrau Otilia Görg Lemmer d. Schumachers Eheliche Tochter (i 464)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 121) 1621. Dominica 13. Trin: den 26. Aug. Hans Tiebolt Härlin der Huttstaffirer, Andres Härlin des metzigers e. sohn, vnd J. Ottilia Jörg Lemmer des schuhmachers tochter (eingesegnet Zu S. Thoman montag 3. 7.bris) i 65

Originaire de Bopfingen en Wurtemberg, le procureur au tribunal de la Ville Georges Eckert épouse en 1639 Marie, fille de Marc Conrad Dœrrer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 7-v)
1639. Dom : XV. Trinit. 22. Septemb. Hr Johann Georg Eckert Procurator im stattgericht Jacob Eckert deß burgers Zu Bopfingen, e. Sohn, vnndt Jungfr. Maria hr. Marx Conrad Dörrers, EE grossen Raths Beÿsitzers e. tochter, Eigesegnet Zum JS Peter 30. Septemb. Mont. (i 10)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 43. n° 6)
Dominica Exaudi. Johann Theobald Härlin der Handelsmann Vnd burger alhie Vndt Fr. Anna Maria H Johann Georg Eckarts see. geweßenen Procuratoris im stattgericht hinderlaßene Wittib. Sind copulirt worden Dienst. d. 4.ten Julÿ Zum J. S. Peter (i 54)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 7) 1650. Dominica Exaudi d. 26. Maji. Hr Hanß Diebolt Härlin d. Handelßmann, Fr. Anna Maria, Herrn Hanß Georg Eckards procuratoris beÿ E.E. Stattgerichts wittib. Eingesegnet Dienst. den 4. Junii Zum Jung. St. Peter (i 8)

Les enfants et héritiers de Jean Thiébaut Herlin, issus de ses deux mariages, vendent la maison 400 livres au boucher Jean Georges Krauss

1667 (5. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 519-v
(Prot. fol. 35.) Erschienen H Samuel Dittler der Specereÿ händler alß Ehevogt Fr. Susannæ Margarethæ und alß Vogt Jfr. Otiliæ der härlisch. Schwestern, Ferners H Hannß Philippß härlin der huetstaffierer für sich selbsten, So dann H Michael Großmann E.E. groß. Rhats alter Beÿsitzer alß Vogt hannß diebolds und Andreßen der härlisch. Gebrüd., alle weÿl. H Hannß diebold härlins geweßenen huetstaffierers nunmehr seel. in erster und anderer Ehe erziehlter Kind.
in gegensein hannß Georg Kraußen deß Metzgers
treÿ häußer ein vorders: mittlers: und hinder: hauß mit deren hoffstätten, hoff, Garten und allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie im Thomanloch, einseit neben H Daniel Dürningern dem duchhändlern, anderseit neben – dem Maurern, hind. vff den innern statt Graben stoßend geleg. welche Behaußung umb 200. lib. Fr. Johannæ Reichartin wittibin gebohrner heußin verhafftet (übernohmen) – umb 200. lib.

Fils de boucher, Jean Georges Krauss épouse en 1656 Marguerite Rosa puis en 1682 Anne Marie Stempffer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 114-v, n° 24)

1656. Ead. [Dnca. I. post Trinit. 8. Jun.] Johann Geörg Krauß der metzger, Baschen Krausen deß Metzgers nachgel. ehelicher Son, J: Margaretha H. M. Daniel Rosæ geweßten Pfarrers Zu Menchen hoffen hanawischer Herrschafft eheliche nachgel. Tochter. Dienst. 17. Ejusd. (i 118)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 18 f° 252) 1656. Domin. I. er II. Trinit. 8. et 15. Junÿ. Hans Georg Kraus der mezger, Sebastian Kraußen gewesnen metzgers vnd burgers alhie hinterlassener ehelicher sohn vnd Jungfr. Margaretha, Weiland H. M. Danielis Rosæ gewesnen pfarrers Zu Menchenhofen in der Graffschafft Hanaw hinterl. ehel. Tochter – Sen. Petri 17. Junÿ (i 270)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 193, n° 31)
1682. Augustus. d. 6. H. Georg Grauß der Metzger und burger alhie Fr. Anna Maria H Johann Stempfers ([corrigé en] x) burgers und Gastgebers allhier ehl. tochter (i 194)

Jean Georges Krauss meurt en 1696 en délaissant un fils et trois filles comme l’indique le pasteur à l’acte de sépulture (l’inventaire après décès n’est pas conservé)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. A f° 100)
1696. den 9. Febr. A. 1696 ist gestorben v. den 12. Eiusdem Zu S. Galli begraben Worden Herrn Hanß Georg Krauß metzger ætatis 73 iahr 3 monat 2 wochen seine Eltern waren Sebastian Krauß Metzger alhier V. burger V. sal& Böcklerin A° 1656 verheurathet ane J. Margaretha Rosa H. M. Daniel Rosa Pfarrers Zu Mönchenhoffen eheliche tochter 24 Jahr in solcher gezeugt 6 Kinder, 2 söne 4 töchter (davon) ein Son 3 töchter A 1682 in die and. ehe begeben mit fraw Anna Maria H Stäpffers gastgebers wittib. [unterzeichnet] hanß Geörg Als Sohn (i 103)

La maison revient à son fils Jean Georges Krauss qui épouse en 1691 Eve Marie Helmstetter, originaire de Pfaffenhoffen, qui devient bourgeoise quelques jours plus tard : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und achtbahren Hanß Geörg Kraußen metzgern und burgern Zu Straßburg des Ehren vorgeachten und hochachtbahren herrn hanß Georg Kraußen auch metzgers und burgers allhier ehelichem Sohn, alß hochzeitern en einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Evæ Mariæ Helmstetterin, des Ehrengeachten und achtnahren herrn hannß Adolph Helmstetters, Rothgerbers und Lederbereiters burgers Zu Pfaffenhoffen eheliche dochter, als hochzeiterin am andern theil – So beschehen und Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Montag den 12. tag des monats Martÿ st: n: im Jahr 1691. Johann Christoph Stöffel, Nots. publ.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 31)
den 2. Maji A. 1691. seind copulirt Worden hannß Georg Krauß lediger Metzger H Hanß Georg Kraußen Metzgers V. burgers alhie ehelicher Sohn, V. Jungfer Eva Maria H. Hanß Adam Helmstetters Rothgerbers v. burgers zu pfaffenhoffen eheliche tochter [unterzeichnet] Hanß Jörg Krauß Alß hochzeiter, Eva Maria Helmstetin (i 32)

4° Livre de bourgeoisie p. 592
Eva Maria Helmstetterin Von Pfaffenhoffen gebürtig, Hannß Adam helmstetter des Rothgerbers daselbst ehel. tochter, empfangt das burgerrecht Von hannß Georg Kraußen Ihrem Jetzmahligen Ehemann, p. 2. goldR. 16 ß, so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, wird Zu E. E. Zunfft der blumen dienen. Prom. d. 23. Maÿ 1691.

Jean Georges Krauss meurt en 1703 en délaissant trois filles et un fils qui meurt peu de temps après son père. Les experts estiment 1 250 livres la maison rue Thomann. La masse propre à la veuve est de 144 livres, celle des héritiers de 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 004 livres, le passif à 2 887 livres.

1703 (21.5.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 9) n° 375
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güttere, Liegender und vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehren: vnd wohlvorgeachte Herr Johann Georg Krauß geweßener Metzger und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 2.ten Februarÿ instehenden 1703. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren: und vorachtbahren herrn Lorentz Dröster des haußfeurers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Margarethæ, Mariæ Magdalenæ, Mariæ Evæ und Hannß Geörgen des abgeleibten seel. mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeigter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben, wavon aber das Söhnlein seithero nach des Vatters tödlichen ableiben auch seel. verstorben, mithien von der Mutter geerbet worden, fleißig inventirt, und ersucht durch die Ehren und tugendsahme fraw Mariam Evam gebohrne Helmstätterin die hinderbliebene Wittib beÿständlich des Ehren und vorgeachten herrn Johann Friderich Pfeffinger Meister und burgers allhier, als deroselben geordnet und geschworenen Vogts – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Ehren und vorgeachten herrn Johann Adolph Helmstätter Rothgerber und burgers Zu Pfaffenhoffen hochgräfflich hanaw Liechtenbergischer hannß, der Wittib eheleiblichen Vatters, Montags den 21. Maÿ Anno 1703.

In einer allhier Zu Straßburg in dem sogenanten Thomanloch gelegenen und in dieße verlassenschafft eigenthümlich gehörigen, deßwegen hernachbeschriebenen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. Auff der ohneins obersten bühn, In der Cammer A, In des officier Stub, In der Cammer B, Im obern Haußöhren, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im undern Haußöhren, Im Saal, Im Keller
(f° 12) Eÿgenthumb ane Häußern vnd einem Metzger banckh. (E.) Erstl. zweÿ häußer ein vorder vnd ein hinderhaus mit dero hoffstätten, hoff, gartten und stallung sambt allen vbrigen gebäwen begriffen, Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg im Thomanloch einseit neben herr Johann Zittelin dem allhießigen Käuffler Zuständigen behaußung, anderseit neben Johann Gollen dem Schneider hinden auff den Innern Stattgraben stoßendt, davon gehen Jährlichen auff Laurentÿ 8. lb d Zinnß S. T. herrn Johann Braunen Med: Doct: seind in hptguth ablößig mit 200. lb. It: 7. lb Zinnß soll mann Frawen Catharinæ Strohlin gebohrner Kraußin hrn hanß Martin Strohlen des Kieffers und burgers allhier Ehefrawen des verstorbenen seel. Ältern Schwester Jahrs auff Joh. Bapt: lößig in Capital mit 175. lb. Ferner 5 ß bodenzinß der Statt Straßburg Pfenningthurn Jährlichen auch auff Joh. Bapt: ablößig ohnvergreifflich in Cap. mit 5. lb. Sonsten gegen männiglich freÿ leedig und eigen. Und seind solche beede häußer durch die allhießig geschwornen Werckmeistern Vermög deren beÿ mein Notÿ. Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 6. Junÿ A° 1703. angeschlagen worden pro 1250. lb. Abgezogen die darauff hafftende beschwerden so sammenthafft ertragen 380 lb. Restiret noch so dißorths in außwurff zubringen benantlich 870. Darüber vorhanden i. teut perg. Kbr. m. d. St. St. anhangend. C. C. Insiegel Verwahret datirt den 5. 7.bris Anno 1667. m. alt. N° 1 notirt.
Darbeÿ ferner i. a. perg. Kbr. m. d. St. St. C. C. Insiegel Verwahrt deßen datum der 3. 7.bris Anno 1612. auch m. alt. N° 1 notirt. Und dann j. pap: Vergleich wegen des steinern bogen von weÿl. hrn Abrahamb Rohren dem Noto. de dato den 12. 8.br Anno 1612. eben falls mit N° 1 notirt
(E.) Item j. Metzger banck vnder der Kleinen oder newen metzig (…)
(T.) Item ein Klein häußlein sambt daran liegendem Stall in dem sogenanten Ochßen wörth oberhalb dem Rhein Ziegeloffen gelegen, wavon grund und boden gemeiner Statt gehörig, vnd ist solch dermahlen fast gäntzlich ruinirtes häußlein hiehero durch die allhie geschwornen Werckhleuth ane Vorgemelten daro æstimirt worden pro 60. Darüber nichts schrifftliches vorhanden.
Abschatzung den 6.t Junÿ ao: 703. Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen H hannß Georg Graußen gewesenen Metzgers Seel. hinder laßener Fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg im Thomæ loch gelegen einseit Neben dem Langen gäßlein, anderseit Neben einem thurn der Statt gehörig, hinden auff den Weiden graben stoßendt, welche behaußung hoff, Nebens gebäu Stallungen und bronne sampt allen gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und dem jetzigen Preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Zweÿtausendt und Fünff Hundert Gulden.
Der ander begriff ist Vor dem Metzger Thor am Kleinen Rhein im Ochßenwörth gelegen, ist ein häußlein Scheurlen und bronnen Welche behausung samt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und dem Jetzigen Preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Ein hundert und Zwantzig Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckleithe, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs
(f° 20) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung betr. Sa. Haußraths 21, Sa. Silbers 15 ß, Sa. Guldener Ring 9, Sa. Ergäntzung 113, Summa summarum 144 lb
Der Erben Vermögen belangendt. Sa. Haußraths 60, Sa. Schiff und geschirr Zum Metziger handwerck v. fuhrwerck gehörig 9 lb, Sa. Pferdts 5, Sa. Leerer Vaß 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Eigenthumbs ane häußerin v. einem Metzigbanck 1470, Sa. Eigenthumns Liegend. Güthern 2, Ergäntzung (-), Summa summarum 1564 lb – Schulden 1213, Nach deren Abzug 350 lb
Die Theilbahre Verlassenschafft betr. Sa. haußraths 106, Sa. Schiff und geschirr Zum Metzig. handwerck gehörig 3, Sa. Unschitt und roher häuth 29, Sa. der früchten 52, Sa. haw v. Stroh 8, Sa. Rindviehs 164, Sa. Wein v. leerer Vaß 26, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. der baarschafft 240, Sa. Eÿgenthumbs ane j. häußlein 60, Sa. blumen auf dem veldt 14, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 116, Sa. Schulden ins Erbe Zugeltendt 121, Summa summarum 2004 lb – Schulden 2887, Theilbar Passiv onus 836 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 181. lb
Copia der Eheberedung (…) auff Montag den 12. tag des monats Martÿ st: n: im Jahr 1691. Johann Christoph Stöffel, Nots. publ.

La veuve se remarie avec le boucher Jean Michel Vest (Fest), originaire de Schiltigheim ; célébration, accession à la bourgeoisie et inventaire des apports dans lequel figure la maison

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 97)
Heut dato den 20. Augusti dieses 1704.ten Jahrs haben sich Christlich Copuliren Und Ehelich Einseegnen lassen Hannß Michael Fest der ledige Metzger, Lorentz Festen des Metzgers in Schiltigheim Ehelicher Sohn Undt Fr. Maria gebohrne Helmstätterin Weÿland hannß Georg Grausen gewesenen burgers vndt Metzgers alhie nachgelaßene wittwe [unterzeichnet] hans Meel Vest Als hochzeiter, Eva Maria als hoh zeiter (i 103)

1703, 3° Livre de bourgeoisie p. 1242
Joh: Michael Fest der Metzger V. Schiltigheim, Lorentz Festen auch Metzgers daselbst sohn, erkaufft das burgerrecht p. 2. goldR. 16. ß so auf d. Pfenningth: erlegt vnd wird beÿ E. E. Zunfft Zur Blum dienen. Jur.d. 21. Januarÿ 1704.

Inventaire des apports

1704 (27. 8.bris), Me Rohr (Daniel, 46 Not 12) n° 477
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung und Güttere, Liegender Und Vahrender, so der Ehren und vorgeachte Herr Johann Michael Vest Metzger und die Viel Ehren und tugendsahme Frau Maria Eva gebohrne Helmstäterin beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen allhier in d. Königl. fr. St. St. in fernerem Gegens. deß Ehren u. wohlvorgeachten Hn Johann Friderich Pfeffingers Meisters und Hn Lorentz Tröster Schwartzbecken beeder burgere allhier respect. d. Ehefr. und dero Kindern Erster Ehe geschworner vögte. Montags d. 27. octobr. et sqq. diebus Anno 1704.

In einer allhier Zu Straßburg in dem sogenanten Thomanloch gelegenen und beÿ der Ehefr: nahrung beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. In der Knecht Kammer, In der Cammer A, Vordießer Kammer,Soldaten Kuchen, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im Haußöhren, In der Kuchen, Im undern Haußöhren, Im Keller
(f° 17) Eÿgenthumb ane Häußern vnd einem Metzger banckh. (F.) Erstlichen zweÿ häußer ein vorder vnd ein hinderhaus mit dero hoffstätten, hoff, gartten undt Stallung sambt allen vbrigen gebäwen, begriffen, Zugehörden vndt gerechtigkeiten gelegen allhier in der St. St. im Thomanloch, einseith neben frawen Martha Schweickhäußerin gebohrner hürthin, anderseitt neben Johann Gollen dem Schneider, hinden auff den Innern Stattgraben stoßendt, davon gehen Jährlichen auff Laurentÿ 8. lb d Zinnß S. T. H. Johann Braunen Med: Doct: seind in hauptguth abzulößen mit 200. lb. It: 7. lb Zinnß soll mann Frawen Catharinæ Strohlin gebohrner Kraußin h. hanß Martin Strohlen des Kieffers und burgers allhier Ehefrawen seel. Erben Jahrs auff Joh. Bapt: lößig in Cap. mit 175. lb. Ferner 5 ß bodenzinß der St. St. Pfgthrn Jährlichen auff Joh. Bapt: ablößig ohnvergreifflich in Cap. mit 5. lb. Sonsten gegen männiglichen freÿ leedig und eigen. Undt seind solche beede häußer durch die allhießig geschwornen Werckmeistern Vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 6. Junÿ Anno 1703. angeschlagen worden pro 1250. lb. Abgezogen die darauff hafftende beschwerden so sammenthafft ertragen 380 lb. Restiret noch so dißorths jedoch ohnvergreifflich in außwurff gebracht würdt benantlich 870.
Darüber vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der St. St. anhangend. C. C. Insiegel Verwahret, datirt den 5. 7.bris Anno 1667. mit altem N° 1 notirt. Darbeÿ ferner ein alter perg. Kbr. mit der St. St. anhangendem C. C. Insiegel Verwahrt, deßen datum der 3. 7.bris Anno 1612. auch mit altem N° 1 signirt. Und dann ein papÿrener Vergleich wegen des steinern bogen von weÿl. hrn Abrahamb Rohren dem Noto. de dato den 12. 8.bris Anno 1612. ebenfalls mit altem N° 1. bemerckt.
(F.) Item j. Metzger banck vnder der Kleinen oder newen metzig (…)
(T.) Item ein Klein häußlein sambt daran liegendem Stall in dem sogenanten Ochßen wörth oberhalb dem Rhein Ziegeloffen gelegen, davon grund vnd boden gemeiner Statt gehörig, ist hiehero ohnvergreifflich angeschlag. word. pro 60. Darüber nichts schrifftliches vorhanden.
(f° 19-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung betreffend, 1. haußraths 29, 2. Activ Schuld 30, Summa summarum 59 lb
Der Ehefrauen Guth concernirend, 1. Haußraths 438, 2. Schiff und geschirr Zum Metzger handwerck gehörig 23, 3. Frucht und Meel 87, 4. haw v. Stroh 25, 5. ohnbereiter hanff 5, 6. tabav 93, 7. Pferd v. Rindvieh 116, 8. Unschlitt 115, 9. leerer Vaß 7, 10. Silber 83, 11. goldener Ring 28, 12. baarschafft 154, 13. Pfenningzinß hauptgüter hauptgüthere 128, 14. Eÿgenthumb ane häußern v. metzgerbanck 1530, 15. Eigenthumb ane einem liegenden Guth 2, 16. Activ schulden 561, Summa summarum 3372 lb – Schulden 2864, In Compensatione 507 lb

Le fournier Laurent Trœster hypothèque la maison et l’étal de boucher au nom de ses pupilles, enfants de Jean Georges Krauss

1710 (9.12.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 736-v
Lorentz Tröster der Haußfeürer alß vogt Weÿl. Johann Georg Kraußen gewesenen Metzgers nun seel. nachgelaßenen dreÿen Kinder
in gegensein hr Johann Sebastian Gambßen L. L. Cultoris im Nahmen herren Johann Sebastian Gambßen alten Ammeisters seines leiblichen Vatters – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, Erstlich zweÿ haüßer ein Vorder: und ein hinderes hoff hoffstatt Stallung Garten mit allen übrigen gebäuen, begriffen, rechten und Gerechtigkeiten allhier im Thoman loch, einseit neben Johann Georg Mausen Musicanten und anderen Mehr anderseit neben Johann Gollen Schneider und auch anderen Mehr, hinten auff den innern Stattgraben stoßend gelegen
So dann zweÿ Metzger bänck neben einander in einem Gädlen allhier Unter der Kleinen Metzig, einseit neben Johann lienhard Seÿler Metzger anderseit ist ein Eck gegen der tränck hinten auff den Rindshäutergraben
Quittung, den 20. 9.br 1733

Jean Michel Vest meurt en 1733 en délaissant trois fils dont l’un meurt peu de temps après lui. Les experts estiment 1 110 livres la maison rue Thomann. La masse propre à la veuve est de 358 livres, celle des héritiers de 50 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 152 livres, le passif à 436 livres.

1733 (3.6.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 12) n° 270
Inventarium über Weÿl. Herrn Johann Michael Vesten, geweßenen Metzgers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1733. – nach seinem den 12. Januarÿ dieses 1733. Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frauen Mariæ Evæ gebohrner Helmstätterin, der hinterbliebenen Wittib, als Erbin Johann Michael Vesten des nach dem Vatter Verstorbenen sohns, wie auch Johann Adolph und Johann Georg der Vesten, beeder Ledigen Metzgern und noch lebenden Söhne, alß neben Ihem bruder sel. von dem verstorbenen, seel. ab intestato Verlaßener Erben – So beschehen in Straßburg in fernerem gegenseÿn Herrn Joh. Adolph Seiders Metzgers und burgers allhier von der Wittib hierzu erbettenen beÿstandts wie auch H Joh: Philipp Strohl weinhändlern auch burg. allhier als vorgemelter beder Söhne beÿstand, So dann Ist der Wittib tochter erster Ehe und Ihres Ehemanns auff Mittwoch den 3.ten Junÿ 1733.
Copia der Eheberedung
Copia des von beeden geweßenen Eheleuth Anno 1710. vor weÿl. herrn Notario Daniel Rohren seel. auffgerichteten Codicilli reciproco

Hierauff Wird nun die Verlassenschafft wie sich solch in hernach inventirter ane dem Thoman loch gelegenen behaußung befunden vor und ane sich selbsten
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. In der Soldaten Knechts Cammer, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, In der wohnstub Cammer, Im obern Hauß öhren, In der Kuchen, Im Saal, Im Keller
Eÿgenthumb ane Häußern und Metzger bänckhen. (W.) Zweÿ häußer ein vorder vnd ein hinderhaus mit dero hoffstätten, hoff, garten undt Stallung samt allen übrigen gebäuen, begriffen, zugehörden vndt Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Stadt Straßburg im Thumeloch, einseith Zum theil neben Joh: fried. Maußen em Kieffer modo Johann Jacob Heisch dem Krempen und theils neben dem bären gäßlein, anderseit zum theil neben Joh. Gollen dem Schneider und zum theil dem langen Gäßlein, hinten auf den Innern Stattgraben stoßendt, davon gehen 7 ß 6 d Allmend Zinß der Statt Straßburg Pfenningthurn von einem Kellerloch jährl. auff Joh. Bapt: in Capital unvergreiffl. betreffendt 7 lb 10 ß, Item 10. lb d Zinnß weÿl. H. Joh. Braunen Medicinæ Doctoris seel. Erben herrn Joh: Leonhard Kuffen des handelßmanns allhier Eheliebstin ablößig seind mit 200. lb. Item 4. lb Zinnß soll mann weÿl. Catharinæ Kiefferin gebohrner Strohlin v. Martin Diemer des Kieffers und burgers allhier geweßener Ehegattin seel. Erben jährl. auf Joh. Bapt: ablößig in Capital mit 100. lb. Ferner gegen männiglichen über das hernach auff den Gambßischen Erben passivé eingetragene Capital freÿ leedig und eigen undt seind solche beede häußer durch die allhießige Werckmeistere vermög deren ausgestellten schrifftlichen Abschatzung de dato 3. Junÿ 1733. angeschlagen worden vor 1100. lb. Abgezogen die darauff hafftende beschwerden so sammenthafft ertragen 307 lb. Restirt also annoch dem anschlag hier auszuwerffen 792.
Darüber vorhanden 2. perg. Kb. mit der Stadt Straßb. anhangenden Contract Stub. Ins. verw. so dat. den 5. Sept. 1667. und 3. Sept. 1712 [sic], ferner ein papirener Vergleich wegen des steinern bogen von weÿl. herrn Abrahamb Rohren dem Notario de dato den 12. 8.bris 1612. alles mit altem N° 1. Not.
Ane vorher beschriebener behaußung hat dißorts Wb. einen 4.ten theil durch absterben Ihres Sohns erster Ehe Joh: Georg Kraußen ererbt, die übrige ¾ theil aber wären Ihren 3. töchtern erster Ehe gegen bezahlung des in XX über dieXX enen berechnung de dato 11 martÿ 1717 dafür ausgeworffenen werths prorato gebührig (…)
(F.) Item ein Metzger banck vnder der Kleinen oder neuen metzig (…)
(T.) Item ein Klein häußlein sambt daran liegendem Stall in dem sogenanten Ochßen wörth oberhalb dem Rhein Ziegeloffen gelegen, davon grund vnd boden gemeiner Statt gehörig, ist hiehero ohnvergreifflich angeschlag. word. pro 60. Darüber nichts schrifftliches vorhanden.
– Abschatzung d. 3. Junÿ aô 1733. Auff begehren Weÿl. des Ehren Vesten und Vorachtbahren herrn Hannß Michel Fest gewesenen Metzgers seel. hinterlaßen fr. Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in dem Thoman loch gelegen, ein seits Neben dem Langen Gäßlein, anderseit Neben dem bären Gäßlein hindten auf dem weiten graben stosend, Welche behausung Zweÿ alte schlechte Nebens gebäwlein, Nebens Gang, stuben Kammern, officier und Knechts Cammer, Kuchen hauß Ehren, stallung, Einquartierungs Stall, Darüber hew boden /s. h./ schweine stall, bauch Kösel gewölbtes Kellerlein, hoff und bronnen sampt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen Wird Vor und Umb Zweÿ tausend und Zweÿ Hundert gulden. (…)
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werck leuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten Vermögens. Innhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuth einander in die Ehe gebrachte Nahrungen durch Weÿl. Herrn Daniel Rohren Notarium seel. in Anno 1704. aufgerichtet
Ergäntzung der Erben ermanglenden unveränderten Guths – Crafft Theil Registers über dasjenige waß dem verstorbenen seel. beÿ weÿl. Fr. Catharinæ gebohrner Stoffelmeÿerin seiner Mutter seel. Verlassenschafft abtheilung in a° 1712. erblich zugefallen besagend und durch herrn Ambtschreiber Simonaire außgefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Guth, Sa. haußraths 71, Sa. leeder Faß 1, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 10, Sa. Pfenningzinß hauptguths 81, Sa. Eigenthums ane häusern und Metzgerbancks 1043, Sa. Schulden in die nahrung Zugeltend 11, Sa. Ergäntzung (1812, abgang 2274), Summa summarum 1223 lb – Schulden 1582, In Compensatione 358 lb
Dießemnach folget auch der Erben unveränderte vätterliche Nahrung, Sa. Kleÿdung 5, Sa. Silbers 5 ß Sa. beßerung ane lehengüthern o, Sa. Activ schuld 30, Sa. Ergäntzung 14, Summa summarum 50 lb
die Theilbare Verlassenschafft betreffend, Sa. haußraths 71, Sa. leerer Faß 3, Sa. Viehs 93, Sa. blumen auf dem Feld 36, Sa. Silbers 14 ß, Sa. baarschafft 250, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 120, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 45, Sa. beßerung ane lehengüthern o, Sa. Activ schulden 532 lb, Summa summarum 1152 lb – Schulden 436 lb, Nach deren Abzug 715 lb – Stall Summ 448 l
Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 181, Zweiffelhaffte Activ Schulden so der Wittib unverändert 8

Eve Marie Helmstetter veuve de Jean Michel Vest hypothèque la maison et l’étal de boucher au profit du passementier Jean Jacques Schwartz

1733 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 486-v
Fr. Eva Maria geb. Helmstätterin weÿl. hannß Michael Vest metzgers wittib so ohnbevögtigt zu seÿn versicherte beÿständlich Johann Adam Seÿdter ihres schwester Sohns und Johann Adam Fuchs ihres tochtermanns beede Metzger
in gegensein Johann Jacob Schwartz des Paßmentirers – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine vordere und hindere Behausung hoff gartten Stallungen Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Thoman: loch einseit neben Johannes Goll dem Schneider anderseit neben Johann Jacob Heisch dem ziegler hinten auff den innern Stattgraben – davon soll mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 7 ß 6 d ahne durchbruchzinß wegen eines Kellerlochs
Ferner einen Metzigbanck oder der vierdten theil eines gädleins allhier unter der kleinen Metzig gegen dem hauß zum schwartzen Faß über, einseit neben weÿl. Leonhard Seÿters wittib anderseit neben obged. Fuchßen hinten auff den Rindshäuter: graben – davon soll mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 11 ß 3 ane bodenzinß

Elle hypothèque la maison seule au profit d’Anne Marguerite Miville veuve d’Henri Bœckler, professeur et chanoine à Saint-Thomas

1734 (30.12.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 495
Fr. Eva Maria geb. Helmstätterin weÿl. Johann Michael Vest des metzgers ohnbevögtigte wittib beÿständlich ihres sohns Johann Adolph Vest und hannß Adam Fuchß ihres tochtermanns beede metzgern
in gegensein Fr. Annæ Margarethæ geb. Miville weÿl. S.T. H. Heinrich Böckler J.V.D. et Prof. Publ. Ord. auch Capituli Thomani Præopositi ohnbevögtigt wittib mit assistentz ihres tochtermanns H. Johann Daniel Engelhardt des handelsmanns -1500 pfund
unterpfand, Eine Behausung besthend in Vorder und hinderhauß, hof, gartten, stallungen Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im Thoman loch, einseit neben Johannes Goll dem schneider anderseit neben Johann Jacob Heisch dem ziegler hinten auff den innern stattgraben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 7 ß ane allmend zinß wegen eines Keller lochs – als ein von ihrem verstorbenen sohn erster ehe weÿl. Johann Georg Krauß ererbt theils als ein von ihren übrigen Kindern und Enckeln erster ehe am 5. Novembris 1733 erkaufftes guth

Eve Marie Helmstetter meurt en 1735 en délaissant trois filles (ou leurs représentants) issues de son premier mariage et deux fils issus du second. L’estimation des immeubles est reprise de l’inventaire dressé après le décès de son mari. L’actif de la succession s’élève à 1 959 livres, le passif à 2 312 livres.

1735 (19.4.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 17) n° 366
Inventarium über Weÿl. Frauen Mariæ Evæ Vestin gebohrner Helmstetterin auch weÿl. H. Johann Michael Vesten geweßenen Metzger und burgers allhier zu Straßburg seel. nachgelaßener wittib nun auch seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1735. – nach ihrem den 21. Martÿ instehenden und Zu End gemelten Jahrs genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abgeleibten seel: ab intestato Zu Erben verlaßene Kinder und Enckel – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 19. Aprilis 1735.
Denominatio hæredum. 1. Frau Maria Margaretha Fuchsin gebohrne Kraußin, H Johann Adam Fuchßen Metzger und burger allhier Ehegattin so nebst Ihrem Ehemann anwesend war. 2. Weÿl. Fr. Mariæ Magdalenæ Vestin, gebohrnee Kraußin mit Johann Georg Vesten, Metzger und burgern alhier ehelich erzeugter Kinder Nahmentlich Johann Georg und Maria Magdalena in deren Nahmen H Johannes Moßeder Zinngießer und burger allhier Ihr geschworner Vogt dem Geschäfft beÿgewohnt. 3. Frau Maria Eva Vogtin gebohrne Kraußin H Johann Diebold Vogt des ältern Holtzhändler und burger allhier Ehegattin, welche beede Eheleuth Zugegen geweßenen, Welche dreÿ töchter die Verstorbene seel. mit weÿl. H Johann Georg Kraußen geweßenen Metzger und burg. allh. Ihrem erstern Ehemann see. erzeugt
4. Johann Adolph Vesten und 5. Johann Geörg Vesten beede leedige Metzger und der abgeleibten seel. mit weÿl. H Johann Michael Vesten gew. Metzger und burgern allhier Ihrem Zweÿten Ehemann seel. erzeugten Söhne auch mit beÿstand H Johann Philipp Strohlen weinhändler v. burger alhier præsentes gewesen
Copia der abgeleibten Frau seel. gestiffteten dispositionis inter liberos

Hierauff Wird nun die Verlassenschafft wie sich solch in hernach inventirter behaußung befunden vor und ane sich selbsten beschrieben
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. In der Knechts Cammer, Im obern Hauß öhren, In der Officiers Stub, In der Officier Kuchen, Im Mittleren hauß Ehren, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung und Metzger banckh. Ein vorder vnd ein hinderhaus, hoff, gärtel, Stallungen, bronnen und hoffstatt, mit allen derselben Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Recht und vndt Gerechtigkeiten, gelegen in allhieß. St. Str. im Thomanloch, I.s. neb. Joh: Jacob Heüsch dem Krempen oder Zieglern und theils neben dem bärengäßl.2.s. zum theil neben Johann Gollen dem schneider, und Zum theil dem langengäßl. hinden auf den innern Stattgraben stoßendt, davon gehen 7 ß 6 d der St. St. Pfenningthurn von i. Kellerloch ane durchbruch Zinnß Jährl. auf Joh. Bapt: in Capital ohnvergreiffl. gerechnet antrefen 7 lb 10 ß. Sonsten gegen männiglich über das hernach passivé eingetragene Capital freÿ leedig und eigen undt seind solche beede häußer durch die allh. werckmeistere vermög deren schrifftlichen Abschatzung de dato 3. Junÿ 1733. über abzug Vorstehendern darauf hafftende beschwerde angeschlagen worden vor 1092. lb. Ane solcher behaußung hat die frau seel. ¼ tentheil durch Absterben Ihres Sohns erster Ehe Johann Georg Kraus see. ererbt, die übrige 3/4. ber Von Ihren töchtern erster Ehe laut perg. Kbr dedato 5. 9.bris 1733. mit der C. C. Stub anhang. Inns. Verw. erkaufft
Item ein Metzgerbanck vnder der Kleinen oder neuen metzig (…)
Item ein Klein häußlein sambt daran liegendem Stall auf dem von allh. Pfenningthurn in lehnung habenden oberhalb dem Rhein Ziegeloffen gelegenen Wörth stehend, welche gebäu dann durch den allh. geschworne Werckmeister in Vorallegirter Abschatzung æst. worden vor 37. Darüber nichts schrifftliches vorhanden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 144, Sa. Geschirrs Zum Fuhrwerck gehörig 8,, Sa. Tabac 7, Sa. Frucht 4, Sa. blumen auf dem feld 35, Sa. leeder Faß 3, Sa. hau 3, Sa. Viehe 63, Sa. Fleisch 2, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 10, Sa. baarschafft 12, Sa. Pfenningzinß hauptguths 120, Sa. Eigenthums ane häusern und Metzgerbancks 1343, Sa. Activ Schulden 172, Summa summarum 1959 lb – Schulden 2312, In Compensatione 352 lb

Les héritiers se partagent les immeubles. La maison au Thomanloch (rue Thomann) revient à Jean Adolphe Vest

1735 (19.4.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 17) Joint au n° 366 du 19 avril 1735
Vergleich zwischen weÿl. Frauen Mariæ Evæ Vestin gebohrne Helmstätterin seel. Erben
1. denen Töchtern erster Ehe wurde gutwillig accordirt vor Ihren geforderten zinnß von Ihrem vätterlichen Metzgerbanck von der Zeit da Sie zu Ihren achtzehen jährigen alter gelangt, biß Zu Ihrer Verheürathung (…)
2. Johann Adolph Vesten dem Sohn wird die mütterliche in dem Thomanloch gelegene behaußung samt denen darzu gehörigen Gebäuen und Garten auch Kupffernen bauch Keßel, zween eißernen Kunsthäffen, Zween Caminbrätern, unschlitt trott, Garten gewächß, gutschen, dielen, dem Einloschierungs bett und bettladen, eißernen waaag balcken und zinnenen offenthürlein mit übernehmung des durchbruch Zinnßes pro 4500 Gulden überlaßen (…)
3. Solle der in dem Mütterlichen Verlassenschafft Inventario beschriebene Metzgerbänck so denen beeden Vestischen Söhnen prælegats weiße zufallet, pro 700 Gulden (…)
4. werden Johann Adolph Vesten dem Sohn die Gebäu n dem von allhießigem Pfenningthurn in Lehnung habenden Rheinwört (…) – Actum Straßburg den 17. Maÿ Anno 1735

Jean Adolphe Vest épouse en 1737 Marie Barbe Schlœgel, fille de tonnelier : célébration, précédée d’un contrat de mariage par lequel le futur époux assure à la fiancée la jouissance viagère de sa maison.
1737 (20.7.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 105) n° 166
(Eheberedung) ent zwischen dem Ehren und Wohlgeachten Herr Johann Adolph Vesten, ledigen Metzgern und burgern allhier weÿl. des Ehren und Wohlgeachten herrn Michael Vesten auch geweßenen Metzgers und burgers allhier mit weÿl. der Ehren und tugendbegabten Frauen Eva Vestin gebohrner Helmstätterin deßen geweßter Ehegattin, beeder nun seel. ehelich erzeugtem Sohn als dem herrn bräutigamb, ane einem,
So dann Jungfrauen Mariæ Barbaræ Schlögelin, weÿl. des Ehren und Vorgeachten herrn Johann Georg Schlögels des Jüngern geweßenen Küblers und burgers allhier mit auch weÿl. Frauen Anna Maria Schlögelin gebohrner Sohnin beeder nun auch seel. ehelich erzeugte, iüngern tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin

Siebendens hat der herr bräutigamb auf den fall er Zu erst, es seÿe gleich mit oder ohne hinderlaßung ehelicher Kinder Versterben würde, seiner geliebten Jungfrauen hochzeiterin zu einem gemeinen Wÿdemb bestimmet und verschrieben, die beÿ deßen Frauen Mutter seel. Verlassenschafft abtheilung Ihme Käufflich überlaßene behaußung, hoff, hoffstatt, Stallung und Garthen, mit allen übrigen deroselben Zugehörde, Gebäuden, begriffenn weithen, rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem sogenandten thomanloch, ohnfern dem bärengäßel einseit neben Johann Gollen dem Schneider, anderseit neben (-) den brenner auf dem Rhein Ziegeloffen, hinden auff die innere Statt Mauer oder den Graben stoßend davon und Zwar Von einem Kellerloch, so durch die Statt Maur gebrochen worden, gefallen Jährlichen 7 Schilling und 6 pfenning gemeiner Statt Pfenningthurn ane Allmend Zinnß, Mehr reicht man davon Jährlichen auff Weÿhenachten 120 Gulden Zu Vier pro Cento gerechneten Zinßes frauen Annæ Margarethæ gebohrner Miuillin weÿl. herrn Johann Heinrich Böcklers J. U. geweßenen Doctoris et Professoris publici allhier seel. hinderbliebener frau Wittib, wiederlößig in haubtguth mit 3000 Gulden, Ferner gibt man davon Jährlichen auff Joh: Baptistæ 8 Gulden zu 4. pro Cento gerechneten Zinßes, weÿl. Frauen Catharinæ gebohrner Strohlin nun seel. mit herrn Valentin Diemar dem Küeffer und burger, allhier ehelich erziehltyen fünff Kinderen, redimibel in Capital mit 200 Gulden, Weiter gefallen davon Jcaaen auff Michaelis des herrn bräutigambs Geschwisterden und Mit Erben und Zwar frauen Mariæ Evæ gebohrner Kraußin, herrn Johann Dieboldts Vogts des holtzhändlers und burgers allhier geweßener Ehegattin nun seel. hinderlaßenen Kindern 10 Gulden Ein Schilling und 9 Pfenning zu 4 und ein halben pro Cento widerlößig in Kauffschillings Antheil mit 226 Gulden, Mehr Frauen Mariæ Margarethæ gebohrner Kraußin Herrn Johann Adam Fuchßen des Metzgers und burgers allhier Ehefrauen 19 Gulden (…) redimibel in Kauffschillings rato mit 444 Gulden, Weiter weÿl. Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Kraußin seel. mit herrn Johann Georg Vesten dem metzger und burgern allhier ehelich erzeugten Kindern 14 Gulden (…) widerlößig in Kauffschillings quanto mit 328 Gulden, So dann herrn Johann Georg Vesten dem noch ledigen Metzgern 17 Gulden (…) redimibel in Kauffschillings antheil mit 437 Gulden (…)
Über dieses so Verschreibet Er der Hr Hochzeiter seiner geliebten Jungfrauen braut noch ferner Zu einem gemeinen lebtägigen wÿdembs die Ihme Vor ohnvertheilt Zugehörige halffte ane einem Metzigbanck unter der Kleinen Metzig (…)
So beschehen in der Königl. Statt Straßburg in einer ane dem Gerbergraben gelegenen frauen Anna Maria Böringerin gebohrner Schlögelin der Jungfrauen hochzeiterin ältern Schwester zugehörden behaußung, in beÿseÿn und persönlicher Gegenwarth der Wohl Ehren und Vorachtbarer herrn Johann Philipp Strohlen, Küeffers des Herrn Bräutigambs geweßter Curatoris auff deßelben, so dann auff der Jungfrauen hochzeiterin Seithen herrn Heinrich Stöbers des ältern Nadlers deroselben geschworner Vogts, Herrn Bernhard Schlögen Kublers deroselben Oncle, herrn Johann Christoph Hennischen des Jüngern auch Küblers und herrn Georg Friderich Roggenbachs Gastgebers Zum schwartzen Bären beeder deroselb Schwägere, aller burgere allhier – auff Sambstag den 20. Julÿ Anno 1737. [unterzeichnet] Johann Adolph Vest als hochzeiter, Maria Barbara Schlegelin als hoch zeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 17-v n° 82)
1737. Mittwoch d. 11. 7.br sind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und außruffung in der Kirch St. Thomæ ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Adolph Fest der ledige Metzger und burger allhier Johann Michael Fest des geweßenen Metzgers und burgers allhier hinterlassener ehelicher sohn, Und Jungfr. Maria Barbara H Johann Georg Schlegel des Geweßenen Küblers und burgersallhie hinderlaßene eheliche tochter, [unterzeichnet] Johann Adolph Vest als hochzeiter, Maria Barbara Schlegelin als hochzeiterin (i 19)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel figure la maison rue Thomann et un étal de boucher aux Petites boucheries

1737 (14.11.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 65) n° 562
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Adolph Vesten des Metzgers und der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Annæ Barbaræ Vestin, gebohrner Schlögelin beeder Ehepersohnen und burgere allhier einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1737. – welche der ursachen, allwielen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 4.to außtrucklichen versehen, daß einem Jeden derselben sein in die Ehe bringende Nahrung ein freÿ eigen und ohnverändert Guth seÿn und bleiben – So beschehen Zu Straßburg in fernerer persönlicher Gegenwart der Ehren und wohlachtbaren herrn Johann Philipp Strohlen, Küeffers des Ehemanns geweßten Curatoris, und H. Heinrich Stöbers des ältern Nadlers, der Ehefrauen noch ohnentledigten Vogts, beeder burgere allhier, auff Donnerstag den 14. Novembris Anno 1737.

In einer allhier zu Straßburg ane dem thomanloch gelegenen dem Ehemann Zuständigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Meeel Cammer, In des Officiersstub, In der Cammer darneben, Vor dießer Cammer, In der Obern Küchen, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In der Küchen Im mittl. Haußöhren, Im untern haußöhren, Iù Keller, Auff dem Rheinwörth
(f° 14) Eigenthumb ane Häußern. (M.) Erstlichen ein Vorder und Hinderhaus, Hoff, Hoffstatt, Stallung, bronnen und Garthen hoffstatt,mit allen derselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und vndt Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg, ane dem Thomanloch ohnfern dem Bärengäßel, I.seith zum theil neben weÿl. Johann Gollen des Schneiders Wittib und Zum theil dem langen Gäßel, 2. seith zum theil neben N.N. dem Orgelmacher und theils neben dem Bärengäßel hinden auff die innere Statt mauer oder den Stattgraben stoßend, davon und zwar Von einem Kellerloch so durch die Stattmaur gebrochen worden gefallen jährlichen 7 ß 6 d gemeiner Statt Pfenningthurn, ane Allmend Zinß sonnsten über hernach gemelten unter denen passivis eingetragene Capitalia freÿ ledig und eigen undt hiehero, wie selbige dem Ehemann beÿ weÿl. frauen Mariæ Evæ Vestin gebohrneer Helmstätterin, deßen eheleiblichen Mutter seel. Verlassenschafft abtheilung durch herrn Notarium Johann Philipp Lichtenberger, in Anno 1735. vergriffen, Kauff und eigenthümlichen cediret wiewohl ohnpræjudicirlichen in Außwurff zubringen beliebet worden, nemblichen pro 4500 Gulden oder 2250. lb. Wie Sie die verstorbene Mutter seel. dreÿ vierte theil ane dießer behaußung von dero töchtern und Ihren Kindern erster Ehe an sich erkauffet weißet ein teutsch. perg. Kauffbrieff in allhieß. Cantzleÿ Contract Stub gefert. v. mit dero anhangendem Innsieg. bekräfftiget, datirt den 5. 9.bris 1733. Den übrigen Vierten theil aer har dieselbe von Johann Georg Kraußen Ihrem Verstorbenen Sohn erster Ehe eigenthübl. ane sich ererbt. Dabeÿ noch i. alt. teutsch. perg. Kauffbrieff, auch in allh. Cantz. Cont. Stub gefert. und mit dero anhang. Innsieg. bekraffr. datrt den 5.ten 7.bris A° 1667. mit altem N° 1. bemerckt und dabeÿ gelaßen
(M.) Item eine kleine behausung auff dem Von allhießiger Statt Pfenningthurn in Lehnung habenden wörth, oberhalb dem Rhein Ziegeloffen gehegen (…)
Antheil ane einem Metzigbanck (M.) Die helffte Vor ohnvertheilt ane einem Metzigbanck under der Kleinen oder neuen metzig (…)
(f° 26-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die ehe gebracht Vermögen, Sa. Haußraths 170, Sa. Schiff und geschirr Zum Fuhrwerck und Ackerbau gehörig 48, Sa. Früchten 32, Sa. Saamens auf dem feld 31, Sa. Tabacks 96, Sa. Ruben 32, Sa. haues 112,Sa. Pferdn Rind und anderen Viehe 676, Sa. Silbers 13, Sa. goldener Ring 7, Sa. baarschafft 6, Sa. Eigenthums ane häußern 2500, Sa. antheil ane einem Metzigbanck 250, Sa. liegende güther Nihil, Sa. Schulden 70, Summa summarum 3978 lb – Schulden 2731, Nach deren Abzug 1246 lb, Und wan hierzu gerechnet wird deßelben haussteuren anlangend 78 lb, So belauffet seich sein Ehemanns Völliges in die Ehe gebrachtes Guth auf 1325. lb
Dießemnach werden auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Mittel und Efechten beschrieben, Sa. haußraths 167, Sa. Silber geschmeids 65, Sa. goldener Ring 78, Sa. baarschafft 10, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2237, Sa. Schulden 290, Summa summarum 2849 lb – Schuld 110, Nach deren Abgang 2739 lb, Hierzu gerechnet die Ihro vermög der Eheberedung §° 5.to an denen haussteuren gebührige helffte 78 lb, Welchem nach Ihro der Ehefrauen völliges in die Ehe gebrachtes Vermögen (…) erstrecket auf 2817. lb

Jean Adolphe Vest meurt en 1772 en délaissant quatre enfants. Il exploite une auberge hors la porte des Bouchers. La masse propre à la veuve est de 2 962 livres. L’actif des héritiers et de la succession s’élève à 1 338 livres, le passif à 4 998 livres.
1773 (27.3.), Me Zimmer (6 E 41, 1418) n° 315
Inventarium über Weiland H. Johann Adolph Vest, des geweßenen Gastgebers zum Hirzen vor dieser Stadt Straßburg Metzger thor und burgers alhier Verlassenschaft, auffgerichtet Anno 1773. – nach seinem den 3. Aprilis des letzt verfloßenen 1772.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlassenschafft auf Ansuchen Fr. Annæ Barbaræ gebohrner Schlögelin der hinterbliebenen Wittib beÿständlich H Joh: Philipp Brandhoffer des Weinhändlers und burgers alhier sowohl als auch der gleich nach diesem Eingang benamsten majorennen Kinder und des leztern minorennen geordnet und geschworenen Vogts inventirt – So geschehen in einer vor alhiesiger Stadt Metzger thor gelegenen Zum Hirtzen genannten Gast-behaußung auf Sambstag den 2. Martii 1773.
Der Verstorbene hat ab intestato Zu Erben hinterlaßen, wie folgt 1° Jgfr. Maria Barbara so bereits majorennis, 2° Jgfr Anna Maria so gleichfalls majorennis, welche beede beÿständlich ihres gleich hernachgemelten bruders diesem Geschäft beÿgewohnt,
3° H Johann Georg Vest den ledigen Gastgeber so auch majorennis und 4. Jgfr. Margaretha Salome, so bald 20 Jahr alt, deren leztern geordnet und geschworener Vogt ist Mr Johann Daniel Vix der kornwerfer und burger alhier der auch in dieser Qualitæt beÿ diesem Geschäft persönlich zugegen gewesen. Alle Vier des Verstorbenen mit eingangs gedachter hinterbliebener Wittib ehelich erzeugte Kinder und ab intestato hinterlaßene Erben.

In einer vor alhiesiger Stadt Straßburg Metzger thor ohnfern der Schleif: Mühl gelegener und in diese Verlassenschafft gehörig Gast behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung und Garten. (E. et T.) Nemlich eine Gast behaußung Zum Hirtzen genandt, tanzplaz, Hof, Hofstatt und Stallung
vor alhiesiger Stadt Metzgerthor ohnfern der Schleif: Mühl gelegen (…)
Eigenthum ane einem Metzig banck (E. et T. der Wittib Vorwÿdum) Nemlichen ein Metzig: banck so dermalen abgetheilt und vormals die helfte an einem ausmachte gelegen alhier Zu Straßburg unter der kleinen Metzig (…)
Ergäntzung der Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guts. Nach dem Inhalt des über beeder nun zertrennter Vestischer Eheleuth einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch weÿland H. Notarium Johann Daniel Lang seniorem den 14. Novembris Anno 1737. aufgerichtet
(f° 10-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia des zwischen beeden nun zertrennten Eheleuth vor weÿland H. Notario Johann Daniel Lang den 20. Julii Anno 1737 aufgerichteten Eheberedung
Der Wittib ohnverändert Gut, Sa. Schuld 150, Sa. Ergäntzung 2812, Summa summarum 2962. lb
Diesemnach wird auch alles übrige unter einer Mass, angesehen die Wittib auf das theilbare renuncirt, als der Erben unverändert und theilbar beschrieben, Sa. Hausraths 180, Sa. Schiff und geschirr Zum Ackerbau gehörig 12, Sa. Pferd 22, Sa. Küh 18, Sa. beßerung 3, Sa. blumen auf dem feld 27, Sa. Silbers 4, Sa. goldener Ring 18, Sa. Eigenthums ane einem Metzig banck 250, Sa. Eigenthums ane Häußern 500, Sa. Eigenthums ane einem Garten 300, Summa summarum 1338 lb – Schulden 4998 lb, Compensando, passiv onus 3660 lb
Passiv-Onus loco der Stal-summa 698. lb
(f° 12, Copia der Eheberedung)

Anne Barbe Schlœgel meurt à son tour en 1787. L’actif de la succession s’élève à 1 322 livres, le passif à 2 002 livres.
1787 (24.5.), Me Zimmer (6 E 41, 1438) n° 785
Inventarium über Weiland Fraun Annä Barbarä Vestin gebohrner Schlögelin, auch Weiland H. Johann Adolph Vest, gewesenen Gastgebers zum Hirtzen vor dieser Stadt Straßburg Dauphine thor und burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib Verlassenschaft, aufgerichtet Anno 1787. – nach ihrem den 18.ten Aprilis 1787. aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, hier zeitlichen verlaßen hat – So geschehen in einer vor alhiesiger Stadt Dauphine thor gelegener Zum Hirtzen genannten Gast-behaußung Donnerstag den 24. Maji 1787.
Die Verstorbene hat ab intestato Zu deroselben einigen Erben hinterlaßen, benantlich, 1° Jgfr. Maria Barbara, so majorennis und beiständlich H Johann Philipp Brandhoffer, des Weinhändlers und burgers alhier, dieser Inventur persönlich beigewohnet, 2.do H Johann Georg Vest, den ledigen Gastgeber so ebenfals majorennis und hiebei anwesend war, So dann 3.tio Jgfr. Margaretha Salome, so auch majorennis und beiständlich H. Johann Georg Vest des Oberschreibers in dem Mehrern Hopsital und burgers alhier, bei diesem Geschäft persönlich zugegen gewesen. Alle drei der Verstorbenen mit eingangs gedachtem ihrem gewesten Ehemann ehelich erzeugte Kinder und ab intestato hinterlaßene Erben.

In einer vor alhiesiger Stadt Straßburg Dauphine thor gelegenen, hiehero gehörige und hernach beschriebener behaußung befunden worden wie folgt
(f° 8-v) Eigenthum ane einer behaußung, Häuslein und Garten. Nemlich eine Gast behaußung Zum Hirtzen genandt, tanzplaz, Hof, Hofstatt und Stallung
vor alhiesiger Stadt Straßburg Dauphine thor ohnfern der Schleifmühl gelegen (…)
(f° 9-v) Eigenthum ane einem Metzig banck. Nemlichen ein Metzig: banck so dermalen abgetheilt und vormals die helfte an einem ausmachte gelegen alhier Zu Straßburg unter der kleinen Metzig (…)
(f° 10) Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. Hausraths 80, Sa. Schiff und geschirs Zum Feld und Ackerbau gehörig 16, Sa.Wein und leerer Faß 4, Sa. brennwellen 15 ßn Sa. Hanfsamens 2, Sa. beßerung im hoff 10, Sa. Pferd samt deren Geschirr 13, Sa. Kuh 24, Sa. Silbers 4, Sa. goldener Ring 7, Sa. blumen auf dem feld 40, Sa. baarschaft 318, Sa. Eigenthums ane einem Garten, Häuslein und Gast behaußung 600, Sa. Eigenthums ane einem Metzig banck 200, Summa summarum 1322 lb – Schulden 2002 lb, Passiv-Onus loco der Stall-summa 679. lb
Cessio, Übegab und Annahm der in diesortige Verlassenschafft gehörigen Gastbehausung, Häusleins und Gartens (…)

Adolphe Vest vend la maison 1 750 livres au maître maçon Georges Frédéric Hüttner et à sa fiancée Dorothée Hünstel

Georges Frédéric Hüttner et Dorothée Hünstel hypothèquent la maison au profit du boutonnier en soie Abraham Jund

1766 (9.12.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 711-v
Georg Friedrich Hüttner der maurermeister und Maria Dorothea geb. Hürstelin mit beÿstand Johann Jacob Jund des weißbecks und Johann Georg Ebel des metzgers
in gegensein H. Abraham Jund des seidenknopffmachers – schuldig seÿen 1500 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Thomasloch, einseit neben dem dem Gollen: anderseit neben dem Nußbaumgäßel, hinten auff den Stadtgraben

Inventaire après décès d’une locataire, Anne Barbe Bohrer veuve du garde de l’accise Simon Seck

1789 (6.2.), Me Faller (6 E 41, 976)
Inventarium über weÿl. Fr. Anna Barbara Seckin geb. Bohrerin weÿl. H. Simon Seck gewesten accis garde längst seel. hinterlassener wittib nach ihrem den 4 hornung dieses laufenden 1789 jahrs genommenen tödlichen hintritt zeitlich verlassen
Benamsung der erben 1. H. Abbé Simon Seck den beÿ gegenwärtigen inventur anwesenden Caplan, 2. Fr. Margaretha Barbara Seeberin geb. Seckin Johann Jacob Seeber des von hier ausgetretteen burgers und metzgers ehefrau so von hier abweßens weßwegen H. Lorentz Detterer der hauptkannd beÿ EE zunfft zur blum als deroselben obrigkeitlich constituirter curator, 3. H. Ignatium Josephum Seck den ledigen handlungs diener so 22 jahr alt zu seÿn declarirt, als ab intetato nachgelaßene erben
Letzter Willen disposition, 2 horn. lauffenden 1789, in einer ane dem sogenanndten Thoman-loch gelegen zu des Huttners-hoff genanndten behausung und dero im hoff befindlichen von der comparentin bewohnende zimmer auf dem ersten stock
Bericht Simon Seck, H Not. Schweihäußer den 7 martÿ 1782 inventirt
in einer alhier zu Straßburg an sogenannten Thomansloch zu des Huttners-hoff genanndten aber in diese verlassenschafft nicht gehörige behausung befunden worden
hausrath 102 lt, silbers 8 lt, golds 1 lt, activ schulden 150 lt, summa summarum 261 lt – schulden aus der verlassenschafft 54 lt – (Vente 10.2.)

Les experts estiment la maison 1 500 livres à l’inventaire après décès de Georges Frédéric Hüttner en 1788. La même maison figure à l’inventaire de la veuve dressé en 1796.
Les héritiers Hüttner cèdent la maison à leur sœur Marguerite Salomé Hüttner, femme du maître maçon Jean Jacques Stotz

1796 (28 thermidor 4), Strasbourg 4 (13), Me Greis n° 1008, altes 631 – Enregistrement de Strasbourg, acp 42 F° 27-v du 1 fruct. 4
1. brin. Maria Elisabeth geb. Hüttner brs. Johannes Stamm des Weisgerbers Ehefr., 2. brin. Catharina Magdalena geb. Hüttner brs. Joh. Sebastian Zabern Glasers Ehefr. 3. brin. Margaretha Dorote geb. Hüttner die ledige großjährige Tochter so hierzu von br. Johann Stamm ihrem Schwager verbeistandet, 4. br. Johann Georg Faudel Eisenhändler als an die Stelle weiland brs. Johann Conrad Hüttner gewes. Müllers in der Ruprechtsau des gewes. Vogts beeidigter Vormund der brin. Margarethæ Fridericæ Hüttner der ledigen noch minderjährigen allhier wonhafft, samtliche vier weiland brs. Georg Friedrich Hüttner gewes. Maurers und auch weil. brin. Maria Dorote geb. Hünstel vollbändige töchter
Ihrer Schwester der brin. Margarethæ Salome geb. Hüttner wie auch dero Ehemann br. Johann Jacob Stotz dem Maurer zu gleichen antheilen, welche brin Stolz dero der übrige ein 5.te Theil vor ohnvertheilt ane vorbeschriebener behaußung erb: und eigenthümlich gebürig
Ihre 4/5.te theil für ohnvertheilt von und ane der in die gemeinschaftliche Erb: und Verlassenschafft obgenannter beeder Eltern gehörigen alhier zu Straßburg an der Thomas Gaß gelegenen mit N° 19 bezeichneten behaußung, bestehend in dreÿ Nebens und Hinter Gebäuden Hoff Hoffstatt und bronnen mit allen übrigen deren begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten, einseit neben br. Willig dem Caffesieder zum theil und zum theil neben Gerhards Wittib und sonstigen particularen wie auch anderseit neben theils neben br. Heußler dem Maurer und theils neben dem Zaunkönig gässel, hinten auf den weiten Stadt Graben stosend – um 9000 Livres capital (verhafftet), die ganze behausung um 12 900 Livres gerechnet – 2320 Livres

Jean Jacques Stotz originaire de Nürtingen en Wurtemberg épouse Marguerite Salomé Hüttner en 1790 : contrat de mariage, célébration
1790 (23.12.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 248
(Eheberedung) persönlich erschienen Herr Johann Jacob Stotz leediger Maurer und Steinmetzen von Nürttingen im Würtenbergischen gebürtig Hn Joh: Jacob Stotz des Maurers und Steinhauer Meisters daselbst ehelich erzeugter Sohn beiständlich Herrn Johann Michael Grubers des Steinmetzen und Maurrmeister auch burger alhier als Bräutigam an einem
So dann Jungfrau Margaretha Salome Hüttnerin, weil. H. Georg Friderich Hüttner gewesenen Steinmetzen und Maurter meisters auch burgers alhier seel. hinterlassene ehelich erzeugte tochter unter Autorisation Herrn Johann Conrad Hüttner des Müllers in der Ruprechtsau und burgers alhier Zu Straßburg ihres Oncle und geordneten vogts wie auch Frau Mariæ Dorotheä Hüttnerin gebohrner Hünsterlin ihrer noch lebenden Frau Mutter als braut
Actum alhier Zu Straßburg Donnerstags den 23. Decembris Anno 1790 [unterzeichnet] Johann Jacob Stotz als brätigam, Margaretha Salome Hüttnerin als braut

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 67-v, n° 4)
1791, den 22. Hornung wurden nach zweÿmalicher Proclamation in unserer Kirch copulirt H. Johann Jacob Stotz, led: Maurer: und Steinhauer: Meister und burger alhier, H. Johann Jacob Stotz, des Maurer und Steinhauer: Meisters zu Nürtingen, Würtemberg. Herrschaft, mit Fr. Maria Agnes geb. Heilemännin, ehl. erzeugter Sohn, Und Jgfr. Margaretha Salome Hüttnerin weil. H. Georg Friderich Hüttner, des gewesenen Maurer: und Steinmetz: Meisters und burgers alhier, mit Fr. Maria Dorothea gebohrner Hinstelin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Stotz als Hochzeittern Margaretha Salome Hüttnerin Braut (i 54)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 4) Im Jahr 1791, Sonntag den 13. und 20. Februarÿ seind in unserer Kirche, als neu angehende Eheleute ordentlich proclamirt worden Herr Johann Jacob Stotz der ledige Maurer und Steinhauer meister und burger allhier, Johann Jacob Stotz des Maurer und Steinhauer meisters in Nürttingen, im Herzogthum Würtenberg, weiland Herrn Georg Friderich Hüttner gewesenen Maurer und Steinhauer Meisters und burgers allhier nachgelaßene eheliche tochter. Not. Sie sind in der Kirche Zum Alten St. Peter in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden (i 47)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où la maison rue Thomann figure sous deux rubriques (propres de la femme et communauté)

1797 (6 ventose 5), Strasbourg 4 (7), Me Greis n° 1127, altes 647 (actes abîmés par l’humidité) – Enregistrement de Strasbourg, acp 46-49 F° 2 du 9 vent 5
Inventarium über burgers Johann Jacob Stotz Maurers und Steinhauers und der bürgerin Margaretha Salome geb. Hüttner einander für unverändert in den Ehestand gebrachte und seither ererbte Nahrungen, in ihrem am 22. Hornung 1791 angetrettenen Ehestand einander für unverändert zugebracht, durch den 3. Punct der miteinander am 23. Decembris 1790 vor mir Notario errichteten Eheberedung (sich vorbehalten haben), als von beden Eheleuten seiter aus weÿl. brs Georg Friedrich Huttner gewes. Maurers so den 13. Januarÿ 1788 verstorben und aus auch weÿl. brin Maria dorote geb. Hünstel so den 21. Nivose im 4. Jahr in die Ewigkeit genanten der Ehefrau Eltern Verlassenschafften ererbt

in hiernach beschriebener behausung
des Ehemanns für unverändert in den Ehestand gebrachten und seither überkommenen Guts, silbers 53 li, goldene Uhr 72 livres
Anteil ane einer behaußung und leeren Faßen so der Ehemann während der Ehe überkommen. Nemlich zweÿ fünffte theil für unvertheilt von und ane der hernach bei der Ehefrauen vermögen umständlich beschriebenen behaußung samt allen zugehörde alhier der tomasgaß gelegen mit N° 19 bezeichnet, so auser der jährlichen Grundsteuer (…) frei ledig und eigen, die gantze behaußung in Anschag gebracht pro 7676 livres, Woran die dem Ehemann für unverändert zuständige 2/5 theil 3070 livres. Die über die völlige behaußung samt zugehörden redende documenta sind hernach beÿ der Ehefrauen daren participirende 3/5.t theil für unvertheilt beschrieben. Wie aber er der Ehemann vorged. 2/5 theile erhalten darüber redet die vor mir unterschriebenen Notario bei Erörterung der Ehefrau Elterlicher Verlassenschafften zwischen samtlichen Mit Erben am 1. fructidor 4 errichteten Cession und 2/5.t für unvertheilt ane denen sechs leeren faßen, 100 livres ausmachend 40 livres
Sa. anheils behaußung 3110 li, summa summarum 3236 li, haussteur 172 li, summa 3409 livres – Schulden 7163 livres
der Ehefrau für unverändert in die Ehe gebrachtes Vermögen. Sa. hausraths 961 li, Schiff und geschirr wie auch Werckzeug, Materialien und hausteinen zum Maurer und Steinhauer handwerck 520 li, Anteil an leeren Faßen 60 li, silbers 39 li, goldene ringe 16 livres
Anteil ane einer behaußung so die Ehefrau während der ehe ererbet und Cessions weiße erhalten hat. Neml. 3/5 theil für unvertheilt von und ane I. behaußung bestehend in 3. Nebens und hintergebäuden, hoff hoffstatt und bronnen mit allen übrigen dero begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ane der tomasgaß I.s neben br Willig dem Caffesieder zum theil und zum theil neben weÿl. br. Philipp Gerhard gew. Leinenwebers Wittib und dem Nußbaumgäßel 2.s neben br. häusler dem Maurer zum theil und zum theil neben dem Zaunkonig gäßel allda einen Ausgang habend und hinten auf den weiten graben stosend, vornen mit N° 19 bezeichnet, in Anschag gebracht word. wie selbige in der mutterroll der grundsteuer für das jahr 1791 angesetzt worden nemlich und 51 li 3 s 7 d so dem gesetz nach 150 mal berechnet antrifft 7676 li, woran die 3/5 theil ausmachend 4606 li, die übrige 2/3 theil sich vorher zu sehen dem Ehemann als ihme zuständig summarisch beschrieben und beigerechnet worden. Der 1/5 theil solcher behaußung hat die Ehefrau aus ihrer beeder Eingangs genannter Eltern Verlassenschafften ererbt und die übrige 4/5 theil daran sind ihnen beeden dißortigen Eheleuten von ihr der Ehefrau 4 Schwesteren und Mit Erben durch die von mir unterschriebenen Not° am 1. fructidor 4 errichtete Erbs Cession und Verkauf eigenthümlich jedem zur helffte abgetretten und übergeben worden. Sonsten besagt über solche behaußung Kfbrf. in der Vormaligen C. Stub errichtet datirt den 24. Septembris 1761. Ferner attestat von weÿl. br und Not° Joh: Philipp Lichtenberger ded. 16. Aprilis 1749, krafft deßen der in obigem Kfbrf. gemeldte Verkäufer br. Vest solche behaußung bei weÿl. Maria Eva geb. Helmstätter auch weÿl. Joh: Michael Vest Metzgers Wittib Verlt. Abteilung im Jahr 1735 von seinen miterben Cedirt erhalten hat. So dann über ¾ theil solcher behaußung redet Kfbrf. C. C. Stub ded. 5. Novembris 1737
Anteil an einem Metzigbanck so die Ehefr. seithero ererbt hat, Nemlich 1/5 t. theil für unverändert von und ane einem Metzigbanck unter der grosen Metzig gegen der thür am Schlaghauß 1.s neben Christoph Kohler dem Metzger 2.s neben einem der hiesig. Gemeine gehörigen Metzigbanck gegen dem ehemaligen Accis stübel über, hinten auf die Maur stosend mit N° 32 bezeichnet, von welchem gantzen Metzigbanck man jährlich der hiesig. Gemeinde 1 livres, 10 bodenzinß abrichtet, hier in Anschlag gebracht wie er in der Mutterroll der Grundsteuer hiesiger gemeine d. das Jahr 1791 imponirt worden, nämlich zu 4 li 14 s 4 d so dem gesetze nach 150 mal gerechnet abwerfen 757 livres 10, thut zu hieher gehörigen 1/5. theil 151 li, die übrige 4/5 theil sind ihr der Ehefrau 4 Schwestern und Miterben an mütterlicher Vrlt. vor unvertheilt zuständig, darüber besagt Gantkfbrf. ded. 25. Januarÿ 1758
behausung 4606 li,
Metzigbanck 151 li, summa summarum 6355 li, haussteur 172 li, Summa 6528 livres – Schulden zweiffelhaffte beiden Eheleten gemeinschafftliche passiv schulden 17 908 lb

Jean Jacques Stotz loue au marchand chapelier Charles Lecler une écurie et des dépendances qui donnent dans la ruelle du Roitelet

1806 (15.4.), Strasbourg 2 (24), Me Knobloch n° 2831 – Enregistrement de Strasbourg, acp 99 F° 106-v du 16.4.
Bail 3 ans à commencer a la St Jean de la présente année – Jacques Stotz Mr maçon
à Charles Lecler Marchand chapelier et Passementier
d’une écurie a une porte et deux croisées d’une place au bas de l’escalier de trois petites pièces au premier dont sept croisées donnent dans la cour de la maison cy après désignée et sept croisées dans la petite Ruelle dite du Roitelet, le tout situé dans la maison appartenante audit Bailleur a la Droite de la grande entrée ladite maison sise en cette ville rue dite Thomas marquée du n° 19, d’un côté la rue de l’ours d’autre ruelle du Roitelet derrière le fossé du faux rempart – moyennant un loyer annuel de 395 francs

Marguerite Salomé Hüttner meurt en 1813 en délaissant cinq enfants. Elle a acquis avec son mari les deux maisons de part et d’autre du n° 19 de la rueThomann et les maisons à l’arrière le long de la rue du Noyer

1813 (29.12.), Strasbourg 4 (44), Me Stoeber aîné n° 2742 – Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 48-v du 5.1.
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Hüttner épouse de Jean Jacques Stotz architecte décédée le 7 juillet dernier – à la requête du veuf père et tuteur naturel de Jean Jacques, Marguerite Salomé, Jean Geofroi, Philippe Henri, Sophie Dorothée – en présence de Sébastien Zabern vitrier subrogé tuteur
Contrat de mariage raçu Me Greis le 23 décembre 1790, inventaire des apports Me Greiss le 6 ventose 5

dans une maison rue Thomas n° 19
communauté meubles (meubles meublants 1963 fr, argenterie 218 fr, garde robe 182 fr) 2095 fr, argenterie 218 fr, outils 1571 fr, récompense due par le veuf 2804 fr, du par les héritiers 2563 fr
Titres et papiers. 3) vente de la maison rue Thomas n° 19, Me Greis 1 fructidor 4
4) vente de la maison rue Thomas n° 18, d’un côté la rue du Noyer d’autre la maison n° 19 ci dessus désignée aboutissant sur les héritiers de Jean Michel Fritsch menuisier et en la partie maison n° 19, acquis par acte reçu Me Knobloch le 4 ventose 6 – Les locataires de cette maison sont M. Ott qui paie 240 francs, Fraenckel 200 francss, Heilbronn 168 francs, Flach 96 francs, ensemble 704 francs de revenu en capital 14 080 francs
5) vente d’une maison appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Thomas n° 20, d’un côté la maison n° 19 d’autre le rue du roitelet aboutissant sur la maison n° 19, par acte reçu Me Grimmer le 4 pluviose 10, jugement du tribunal civil du 17 nivose 10 et plus ancien contrat du 1 février 1716 – Les locataires sont le Sr Kiestatter pour 150 francs, M Leclerc 240 francs, N 14 francs, Felmi* 100 francs ensemble 630 francs de revenu en capital 12 600 francs
6) vente par la veuve et héritiers Gebhard d’une maison petite cour et jardin avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Noyer n° 7, d’un côté la maison ci après désignée n° 8, d’autre la rue du Noyer devant la maison n° 19 derrière le jardin des héritiers Goenner, acquis par acte reçu Me Stoeber le 24 nivose 13 – les locataires sont la femme Mayer 60 francs, la femme Roederer 50 francs, ensemble 110 francs de revenu, en capital 2200 francs
7) vente par Jean Philippe Hoerter peignier et Catherine Bernhard d’une maison sise à Strasbourg rue du Noyer n° 8, d’un côté le Sr Klein menuisier d’autre la maison n° 8, derrière maison n° 19 ci dessus désignée, Me Stoeber 21 brumaire 12, occupée par le Sr Hildenbrand pour 84 fr
8) vente par Jacques Frédéric Boeckel, veuve de Chrétien Richter aux conjoints Stotz et Marie Salomé Faudel femme de Jean Henri Magnus tanneur d’une maison, petite cour, appartenances et dépendances située rue du bain aux plantes n° 17, d’un côté l’écluse d’autre l’abreuvoir aboutissant sur l’eau, acquis par acte reçu Me Zimmer le 5 fructisor 5, occupée par le Sr Magnus pour 240 francs, la moitié 120 francs de revenu, en capital 2400 francs
9) adjudication à la mairie de cette ville le 21 novembre 1808 d’un terrain de la contenance d’un are 36 en cette ville rue du bain aux plantes, d’un côté le Sr Friedel d’autre la maison ci dessus désignée en haut la Bruche en bas la rue du bain aux plantes ladite maison n° 18, moyennant 360 fr
10 ares de terres à la Finckmatt 300 fr
dettes actives 27 846 fr, total 70 719 fr
propres aux héritiers, garde robe 182 fr, passif 6400 fr, total de la masse 70 719 fr, reste 64 319 francs

Jean Jacques Stotz fait donation des maisons à ses enfants. Jean Jacques et Jean Geoffroi Stotz obtiennent l’enclos de maisons rue Thomann

1830 (31.3.), Strasbourg 8 (nouv. cote 48), Me G. Grimmer n° 3099 – Enregistrement de Strasbourg, acp 199 F° 12-v du 7.4.
Donation et partage anticipé – Jean Jacques Stotz père, architecte
ses enfants Jean Jacques Stotz fils architecte, Jean Geoffroi Stotz, architecte et Dorothée Stotz majeurs recueilli dans la succession de 1. Marguerite Salomé Hüttner leur mère, 2. Dlle Marguerite Salomé Stotz, 3. Philippe Henri Stotz frères et sœurs défunts
lot de Jean Jacques, la moitié des immeubles ci après désignés dont l’autre moitié composera le lot de M Jean Geofroi Stotz savoir :
1. les maisons & dépendances sises à Strasbourg rue Thoman n° 18, 19, 20 celles rue du Noyer 6, 7, 8 formant ensemble un enclos qui a pour aboutissants à ses quatre faces la rue Thomann, la rue du Roitelet le Faux Rempart, la rue du Noyer & la propriété des héritiers Klein,
2. une maison & dépendances sise en cette ville rue du Bain aux Plantes n° 17 & un terrain y adjacent de la contenance d’environ 1 ares 36 ca autrefois l’abreuvoir public, le tout formant un enclos qui a pour aboutissants la rivière, l’écluse, ladite rue & la maison numérotée 18 appartenant aux Sr Stotz fils
3. environ 10 ares de terre dit Finckmatt, des deux bouts les fortifications
Lot de Jean Geoffroi : l’autre moitié des immeubles prédésignés
Lot de Dorothée, la maison & dépendances sise à Strasbourg rue des Fribourgeois n° 1, d’un côté la maison n° 2 appartenant au Sr Théophile Levi, d’autre la maison d’angle grand rue n° 48 appartenant au Sr Rhein & derrière propriété du Sr Kugler
le donataire se réserve l’usufruit de la totalité des biens ci dessus
Origine et évaluation. la maison & dépendances rue Thomann n°19, 2/5 à Stotz père 3/5 à son épouse, inventaire des apports raçu Me Greis le 6 ventose 5, inventaire Stotz dressé par Me Stoeber le 29 décembre 1813 laissant pour seuls et uniques héritiers ses cinq enfants Marguerite Salomé, Philippe Henri, Marguerite Salomé décédée le 19 avril 1818 et Philippe Henri le 10 janvier 1825. L’évaluation de la totalité des immeubles compris dans le lot de MM Stotz fils étant porté à 11 590 francs les 149/320 dont le Sr Stotz père vient de disposer 5393 francs
la maison rue Thomann n° 18 & 20 celles rue du Noyer 7 & 8 moitié de la maison rue du Bain aux plantes n° 17, terrain adjacent et 10 ares Finckmatt acquis durant la communauté salon contrat de mariage reçu Me Greis le 23 décembre 1790 partageable par moitié, les immeubles évalués 30 258 francs, la part abandonnée 16 783 francs
L’autre moitié de la maison rue du Bain aux plantes n° 17, la maison rue du Noyer n° 6 enfin la maison rue des Fribourgeois n° 1 acquis par Stotz père savoir la moitié de la maison rue du Bain aux plantes n° 17 par acte Me Weigel le 6 septembre 1825, pour 2400 francs
la maison rue du Noyer n° 6 par acte reçu Me Hickel le 12 avril 1826 et jugement d’adjudication sur licitation au Tribunal Civil le 24 août 1827, 7000 fr
la maison rue des Fribourgeois acquise par acte reçu Me Wengler le 15 mai 1183 pour 30 000 fr, total de l’évaluation des biens abandonnés par M Stotz père à ses trois enfants 61 580 fr, à quoi il convient d’ajouter 8762 fr à laquelle les parties estiment la plus value des maisons rue Thomann n° 19 & 20 provenant de reconstruction après le décès de son épouse, total 70 332 fr, totalité des biens à partager 90 000 fr
[en marge :] revenu annuel I. 149/320 de la maison rue Thomann 269 fr
II. 72/128 dans la maison rue Thomann n° 18, 351 francs
2. même rue n° 20, 314 francs
3. maison rue du Noyer n° 7, 54 francs
4. maison même rue n° 8, 41 francs
5. moitié de maison rue du Bain aux plantes n° 17, 59 francs
6. le terrain 8,98 francs
7. les 10 ares de terre 7 francs
III. la moitié de maison rue du Bain aux plantes n° 17, 120 francs
IV. des maisons rue du Noyer n° 6, 350 fr – 2. rue des Fribourgeois 1500 francs

Jean Geoffroi Stotz cède sa moitié à son frère Jean Jacques Stotz qui devient ainsi seul propriétaire

1830 (20.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 59 F° 190
déposé Strasbourg 8 (nouv. cote 49), Me G. Grimmer 11.3.1831 n° 3465
Jean Géofroi Stotz aussi architecte
àJ ean Jacques Stotz fils architecte
la moitié indivise dont l’autre moitié appartient déjà à ce dernier dans les immeubles ci parès désignés : I. première partie. Un enclos bordé par la rue Thomann la rue du Roitelet, le faux rempart, la rue du Noyer & par une maison adjacente & enclavée située rue du Noyer n° 9 apparenante aux héritiers Klein. Tout l’enclos renferme une grande & deux petites cours, un petit jardin avec treille & gloriette & enfin neuf bâtiments, savoir
1. la maison d’habitation de l’acquéreur & du vendeur située rue Thomann n° 19 ou rue du Roitelet n° 1 consistant en cave, rez de chaussée, deux étages & grenier,
2. un immeuble adjacent rue du Noyer n° 6 formé de trois corps de bâtiment dont l’un a été réuni à la susdite maison d’habitation & consiste aussi dans les mêmes dites parties, l’autre est une vieille tour de fortification de la ville ayant une cave, rez de chaussée, quatre étages & grenier & le troisième une cave, rez de chaussée deux étages & grenier,
3. une maison d’habitation rue Thomann n° 18 elle renferme une petite cour & constsite en caves, rez de chaussée, trois étages & greniers,
4. une maison d’habitation rue Thomann n° 20 consistant en cave, rez de chaussée, trois étages & greniers,
5. une maison adjacente du côté de la rue du Roitelet consistant en rez de chaussée, deux étage & greniers,
6. à la suite de cette maison du même côté un grand corps de bâtiment formant les atteliers, magasins, four à plâtre & composé d’un rez de chaussée & d’un étage au dessus,
7. une maison située rue du Noyer n° 8 elle a une petite cour & consiste en cave, rez de chaussée, deux étages & greniers & en une petite échoppe dans la cour,
8. une maison rue du Noyer n° 7 consistant en rez de chaussée en terre, deux étages & greniers,
9. une maison sans numéro située entre lesdites dernières, elle est en état de décrépitude & consiste en une petite cour & une grande servant de magasin aux outils, un étage d’habitation & deux greniers,
II. Seconde partie. Un enclois rue du bain aux plantes bordé d’un côté par la rivière des deux autres côtés par la rue du bain aux plantes & du quatrième côté par l’écluse. Cet enclos renferme deux maisons numérotées 17 & 18 & un terrain vuide situé ent’elle & servant de place de débarquement & de dépot de matériaux. Le maison n° 18 consiste en cave, rez de chaussée, deux étages & greniers, elle a en outre comme dépendances un lavoir dans la rivière. L’autre maison n° 17 consiste en cave, rez de chaussée un étage & greniers.
II. troisième partie. environ 10 ares de terre dans la Finckmatt des deux bouts les fortifications de la ville
au vendeur, scavoir tous ceux compris dans la première partie, la maison rue du bain aux plantes n° 17 et la seconde partie, les 10 ares de terres formant la troisième partie avenus par acte reçu Me G. Grimmer le 30 mars 1830 où se trouve constaté l’origine des biens. L’autre maison rue du bain aux plantes n° 18 acquise conjointement par le vendeur et l’acquéreur par adjudication dressée par Me Noetinger le 24 novembre 1829 transcrite, moyennant 40 000 francs

Jean Jacques Stotz épouse en 1819 Cléophée Sophie Heitz, fille d’un imprimeur
1819 (28.10.), Strasbourg 4 (49), Me Stoeber aîné n° 4828 – Enregistrement de Strasbourg, acp 145 F° 29 du 6.11.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Stotz, architecte, fils de Jean Jacques Stotz, architecte, et de feu Marguerite Salomé Hüttner
Cléophée Sophie Heitz, fille de Jean Henri Heitz, imprimeur, et de Marie Cléophée Hering

Cléophée Sophie Heitz meurt en 1836 en délaissant deux filles et un fils

1836 (31.3.), Strasbourg 8 (64), Me G. Grimmer n° 5579 – Enregistrement de Strasbourg, acp 239 F° 85 du 9.4.
Inventaire de la succession de Cléophée Sophie Heitz femme de Jean Jacques Stotz, architecte, décédée le 29 février 1836 – à la requête de Jean Jacques Stotz, commun en biens par contrat de mariage dressé par Me Stoeber le 28 octobre1819, père et tuteur légal de 1. Fanny Sophie née le 17 avril 1826, 2. Marie Cléophée née le 25 mai 1829, 3. Jean Jacques né le 11 novembre 1831 – en présence de Frédéric Charles Hirtz, imprimeur, subrogé tuteur

dans une maison rue Thomann n° 19
Titres et papiers. 2. Me Grimmer soussigné le 30 mars 1830, donation et partage d’immeubles par Jean Jacques Stotz père architecte entre Jean Jacques Stotz fils comparant, Jean Geoffroi Stotz les deux architectes, Dorothée Stotz, majeure, les trois héritiers de 1. Marguerite Salomé Hüttner leur mère, 2. Dlle Marguerite Salomé Stotz, 3. Philippe Henri Stotz frères et sœurs défunts, avenu au Sr Stotz, la moitié indivise dans les immeubles ci après
1. dans une maison & dépendances sise à Strasbourg rue Thomann n° 18, 19, 20 & rue du Noyer 6, 7, 8 formant ensemble un seul enclos ayant pour aboutissant à ses 4 faces la rue Thomann, la rue du Roitelet, le Faux Remport actuellement le quai Kellermann, la rue du Noyer & la propriété des héritiers Klein,
2. dans une maison & dépendances rue du Bain aux Plantes n° 17 & un terrain y attenant à côté de la contenance d’environ 1,39 are autrefois l’abreuvoir public le tout formant un enclos qui a pour aboutissants la rivière, l’écluse, ladite rue et la maison n° 18 appartenant au Stotz fils,
2. expédition de l’acte de dépot chez le notaire instrumentaire le 11 mars 1831 d’un acte sous seing privé du 20 décembre 1820 enreg. 11 mars f° 190 par Jean Geoffroi Stotz de la moitié indivise dont l’autre moitié appartient déjà à ce dernier des immeubles du partage sus énoncé, 2. dans une maison rue du Bain aux Plantes n° 18,
4. not. instrumentaire le 5 avril 1831, liquidation de la succession de Jean Geoffroi Stotz
Titres de propriété immobiliers. 25. Me Zimmer le 8 novembre1834 transcrit au bureau des hypothèques volume 228 n° 15, Jean Chrétien Arnold père, architecte, Chrétien Auguste Arnold fils, architecte, Elise Fleischmann Daniel Frédéric Fritz, architecte, Charles Chrétien Fritz, Jean Guillaume Fritz tous trois architectes, Marie Salomé Fritz, Sophie Fritz, Chrétien Louis Fritz ont vendu Me Stoeber une maison & dépendances sise en cette ville rue d’Or n° 25 ayant communauté de cour & de puits avec la maison ci devant Miltenberger appartenant aux vendeurs & avec elle appartenant à la fabrique St Nicolas, d’un côté le Sr Lutz boulanger, d’autre le Sr Bastian aujourd’hui Sr Stotz, derrière une cour commune
26. Adjudication définitive devant Me Noetinger le 24 novembre 1829 transcrit au bureau des hypothèques volume 229 n° 79, feu Sr Stotz et Jean Geoffroi Stotz ont acquis une maison & dépendances sise à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 18 pour 8025 fr, par acte cote 3 acquis de son frère la moitié,
27. par acte Me Grimmer soussigné le 27 octobre1819 Suzanne Madeleine Schoeller veuve de Laurent Sieffert, cordonnier, Marguerite Schoeller femme de Joseph Mutschler, cordonnier ont vendu à M Stotz une maison consistant en deux corps de bâtiment avec cour et dépendances situé à Strasbourg rue du Roitelet n° 7 entre le Sr Schott, savonnier & le Sr Kastner tisserand derrière la rue Marbach où il y a une issue entre ledit Sr Schott et Sr Schreiner maçon,
28. souss. Me Grimmer 6.4.1835 trans. vol. 292/68 David Bastian meunier, Anne Marie Roeger ont vendu au Sr Stotz une maison & dépendances sise à Strasbourg rue d’Or n° 26, d’un côté l’acquéreur, d’autre André Ottmann cabaretier, devant la /propriété du Sr Arnold & Fritz
29. immeuble hors la porte de l’Hôpital 1) Me Rencker 13 août 1829 transcrit au bureau des hypothèques volume 238 n° 36 Bernard Halff, propriétaire, et Caroline Netter ont vendu un jardin d’environ 1 hectare 10 ares & une maisonnette construite dans le jardin le tout hors la porte de l’Hôpital près le fossé dit Riethberg, d’un côté le fossé, d’autre le chemin, devant le jardin du Sr Gall, derrière un aboutissant
30. Me Lacombe le 22 mai 1835 transcrit au bureau des hypothèques volume 294 n° 49 Pierre Cros dit Cros Roux, ancien marchand de vins a vendu au Sr Stotz une maison rue & quartier Thomann où elle est marquée des n° 24 & 25 aboutissant sur le nouveau quai Laizai Marnésia, d’autre la propriété du Sr Conain & autre particuliers, de l’autre côté elle forme en partie un des côtés de la rue de l’Ours percée nouvellement. Cet immeuble consiste en une grande porte cochère sur la rue Thomann surmonté d’un bâtiment, une petite maison à rez de chaussée & deux étages donnant sur la rue, un bâtiment à rez de chaussée & un étage à droite en entrant par la porte cochère, un bâtiment à rez de chaussée, entresol & un étage qui s’étend latéralement de la rue Thomann, un corps de logis à rez de chaussée & deux étages ayant façade sur le quai Lezai Marnésia avec petit bâtiment latéral, enfin un jardin & une cour avec pompe avec tous autres droits & dépendances, pour 65 000 francs
31. par acte Me Weigel 27 janvier 1836 transcrit au bureau des hypothèques volume 301 n° 70, André Klein, tailleur d’habits, a vendu au Sr Stotz une maison composée d’un bâtiment de devant & un bâtiment de derrière avec cour & dépendances sise en cette ville rue du Noyer n° 9, des deux côtés & derrière M. Stotz, pour 6000 fr. En raison de l’acquisition de cette maison M. Stotz a fait les observations suivantes, Ladite maison était dans le plus grand délabrement possible & menaçoit ruine. Il a fallu de toute nécessité qu’elle fut démolie & rebatie à neuf elle se trouve enclavée dans les bâtiments appartenant à M Stotz & provenant du chef de ses mère & père. Ce qui a engagé a pour ainsi dire forcé M. Stotz a faire cette acqusition c’est précisément cette espèce d’enchevêtrement de cette maison avec ses propres bâtiments car cette maison n’avait pas de pignon & s’appuyait de tout son poids sur les bâtiments de M Stotz. Après le décès de son épouse M. Stotz a démoli cette maison /:ainsi que celle contiguë a lui propre portant n° 8 dans la même rue, a élevé sur leur emplacement réuni une nouvelle construction formant un seul bâtiment touchant de tous les côtés à ses propriétés:/ a ce moment il serait impossible de reconnaitre en quoi la maison Klein consistait la grandeur de sa superficie est indiquée sur les plans conservés par M Stotz:/

Jean Jacques Stotz se remarie en 1836 avec Madeleine Sophie Remp, fille de gantier. Le contrat de mariage contient les apports du futur époux

1836 (10.11.), Strasbourg 8 (65), Me G. Grimmer n° 5808 – Enregistrement de Strasbourg, acp 245 F° 30-v du 14.11.
Contrat de mariage communauté en immeuble acquis pendant le mariage – Jean Jacques Stotz, architecte, fils de Jean Jacques Stotz, ancien mre maçon, et de Marguerite Salomé Hüttner veuf avec trois enfants de Cléophée Sophie Heitz
Madeleine Sophie Remp, majeure vivant de ses revenus à Strasbourg fille de feu Jean Jacques Remp, gantier, et Marie Madeleine Berg

3. apports du futur époux, 1. les maisons situées en cette ville rue Thomann n° 18, 19 & 20, la maison n° 19 portant aussi n° 1 rue du Roitelet et celles rue du Noyer 6, 7, 8 & 9, ensemble tous les bâtiments qui en font partie avec jardin, cour & autes dépendances & appartenances le tout formant un enclos dans lequel est comprise la nouvelle construction de la ci devant maison Klein dont il est fait mention dans l’inventaire ci après relaté de la succession de Mde Stotz née Heitz
une maison & dépendances sise en cette ville rue du Bain aux Plantes n° 17 & un terrain y adjacent d’environ 1,36 are autrefois abreuvoir public & environ 10 ares de terres ban de Strasbourg lieu dit Finckmatt
de la succession de ses père et mère, frères et sœurs en vertu d’une acte Me Grimmer soussigé en date du 31 mars 1830 et sous seing privé le 20 décembre du même enreg. le 11 mars 1831 f° 190 déposé Me Grimmer soussigné le 11 mars
en cas de survie la future épouse aura droit à l’habitation viagère du logement occupé présentement par M. Stotz au second étage de la maison rue Thomann n° 19 dans le bâtiment donnant sur le nouveau quai Kellermann formant le coin de la rue du Roitelet n° 1

Le maire échange avec Jean Jacques Stotz des terrains lors de l’établissement du quai à l’arrière de l’enclos (alors nommé quai Lezay-Marnésia)

1837 (10.3.), maire, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 249 f° 40 du 17.4.
Echange – 1. la ville de Strasbourg agissant par François Lacombe son maire, cède deux portions de terrain communal tenant à la nouvelle rue qui donne sur le quai Kellermann teintée en rose sur le plan, d’une superficie de 128 m 32 cm, évalué à un revenu de 7,50 fr, capital de 150 fr
contre échange de 2. Jean Jacques Stotz, propriétaire
les terrains teintés en jaune audit plan situé même rue d’une superficie de 33 m 18 cm, revenu de 3 fr, capital de 60 fr

Jean Jacques Stotz dresse sous seing privé l’acte de liquidation de sa première femme. L’acte est déposé le même jour chez le notaire Zeyssolff (voir plus bas)

1847 (26.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 99 (1878) f° 49, acte sous seing privé du 20 mai 1847
Liquidation des succession de Cléophé Sophie Heitz vivante femme de Jean Jacques Stotz architecte à Strasbourg décédée le 29 février 1836 et de Jean Jacques Stotz, enfant mineur décédé le 16 octobre 1839.
Le Sr Stotz agissant en son nom et comme se portant fort de Sophie Mathilde Stotz sa fille mineure en secondes noces, 2° Fanny Sophie Stotz, majeure, 3° Marie Cléophée Stotz mineure, toutes deux ses filles en premières noces.
Les époux Stotz s’étaient mariés sous le régime de la communauté réduite aux acquêts suivant contrat de mariage reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 28 octobre 1829. Cette communauté fut constatés par inventaire reçu Grimmer le 31 mars 1836. après le décès de la De Stotz
Communauté. Masse active. Elle se compose de 1° meubles meublans 142 840 francs
2° d’immeubles vendus depuis le décès de la De Stotz 32 700 francs
2° une maison à Strasbourg rue du roitelet N° 7 estimée 8000 francs
3° un jardin avec maison et dépendances à Strasbourg hors la porte de l’hôpital canton Schlutfeld estimé 14 250
4° une maison à Strasbourg impasse Thomann 24 estimée 200 000 francs. Total 397 790 francs
Masse passive. Elle se compose de 1° le remploi du à la défunte montant à 3000 francs
2° du remploi du au veuf montant à 27 464 francs
3° celle de 182 250 francs pour divers frais, indemnités, améliorations aux immeubles ci-dessus. Total 162 715
Reste 235 074 francs dont moitié propre le Sr Stotz 117 537 francs (voir dépôt, ci-dessous

L’enclos de maisons rue Thomann et rue du Noyer revient à Jean Jacques Stotz

1847 (20.5.), Strasbourg 8 (70), Me Zeyssolff n° 3580
Dépôt d’un acte sous signature privée daté de Strasbourg du jourd’hui
Liquidation des successions de De Cléophée Sophie Heitz vivante épouse de Mr Jean Jacques Stotz, architecte propriétaire demeurant à Strasbourg et de Jean Jacques Stotz, enfant mineur issu desdits époux Stotz
Contrat de mariage des époux Stotz (…) reçu Me Stoeber l’ainé ancien notaire à Strasbourg le 28 octobre 1829 (…)
Communauté. Masse mobilière 142,840 francs
Immeubles
Une maison et dépendances sise à Strasbourg, rue d’Or n° 25 entre le Sr Lutz boulanger et M Stotz, estimée 11 000 francs. Acquise suivant contrat passé devant Me Zimmer le 8 novembre1834
Une maison et dépendances sise à Strasbourg, rue du Bain aux Plantes n° 18, estimée 5000 francs, acquise suivant procès verbal d’adjudication dressé par Me Noetinger le 24 novembre 1829
Une maison et dépendances à Strasbourg, rue du Roitelet n° 7, estimée 3000 francs, acquise suivant contrat passé devant Me Guill. Grimmer le 21 mai 1833
Une maison et dépendances sise à Strasbourg, rue d’Or n° 24, estimée 1000 francs, acquise suivant contrat passé devant ledit notaire Grimmer le 6 avril 1835
Un hectare 65 ares de jardin ban de Strasbourg hors la porte de l’hôpital près le fossé dit Riethberg, estimé 5600 francs, acquis
$ 351
Une maison et dépendances sise à Strasbourg, rue impasse Thomann n° 24 & 25, estimée 50 000 francs, Cette maison tient actuellement, d’un côté à la propriété de MM Lauer & Schreiner, de l’autre à la rue du noyer nouvellement percée où elle porte les N° 3. 4. aux D. Linck et Weiler, d’un bout à la rue Thomann où elle porte le N° 24 et de l’autre au quai Lezai marnesia. Acquise suivant contrat de vente devant M Lacombe notaire à Strasbourg le 22 mai 1835.
Une maison et dépendances sise à Strasbourg, rue du noyer n° 9 tenant des deux côtés et par derrière à M Stotz. Le prix et les frais de vente en étaient dus au décès de mad. Stotz, M. Stotz s’est chargé de leur paiement dans l’intention de s’approprier l’immeuble. La maison fut démolie et se trouve enclavée dans la maison propre à M Stotz, rue du noyer N° 6, voyés à ce sujet la déclaration de M Stotz sous la Cote 31. Elle fut acquise suivant contrat reçu M Weigel notaire à Strasbourg le 27 janvier 1836.
Total de l’estimation des immeubles 75,600 francs. Total général de la masse active 218,440 francs
Passif (…) total 31,964 für. Balance 186,475 francs
Succession de Mad. Stotz, Activement 98,172. Passivement, mémoire
Décès de l’enfant Michel Jean Jacques Stotz (…) décédé à Strasbourg le 16 octobre 1839
Secondes noces de Mr Stotz. M Stotz s’est marié en secondes noces avec Dlle Madeleine Sophie Remp de Strasbourg. A lépoque du décès de l’enfant mineur Jean Jacques Stotz Mad. Stotz née Remp avaot conçu Sophie Mathilde Stotz née le 11 janvier 1840. La succession dudit défunt a été par conséquent recueillie par M. Stotz père pour 4/16, Dlle Fanny Sophie Stotz pour 5/16, Dlle Marie Cléophée Stotz pour 5/16, Dlle Sophie Mathilde pour 2/16
L’intention de Mr Stotz père étant de prévenir autant que possible toute difficulté au sujet du partage de la communauté qui avait existé entre lui et sa défunte épouse, des successions de cette dernière et de son enfant Jean Jacques Stotz, empêcher des contestations auxquelles donneraient lieu les constructions faites pendant la seconde communauté, des maisons acquises pendant la première, prévenir des licitations dont les suites pourraient entraîner la division des corps de bâtimens dont la majeure partie est propre à M Stotz et qu’il tient un jour à transmettre à ses enfants, persuadé que des valeurs mobilières leur sont plus profitables que des fractions d’immeubles surtout à ses deux filles ainées, qui dans un temps peu éloigné pourraient s’établir, et toutes fois tenant à ne causer aucun dommage à ses enfans ni léser leurs intérêts, Mr Stotz se propose de leur attribuer et abandonner tous les immeubles dépendant desdites communauté et succession moyennant les prix qu’ils ont actuellement soit par leur situation et les constructions qui y ont été faites.
En sus de cette proposition M Stotz porte l’estimation des immeubles de ladite communauté eux chiffres qu’il convient de leur donner aujourd’hui, et de liquider sur cette base les communauté et succession ainsi qu’il suit.
Communauté. Actif. Masse mobilière 142,840
Immeubles vendus depuis le décès de Mad. Stotz
Deux maisons et dépendances sises à Strasbourg, rue d’Or n° 25 & 26 (…) pour 22,000 francs
Une maison sise à Strasbourg, rue du Bain aux Plantes n° 18 (…) pour 10,700 francs, Total 32,700
Immeubles existant.
Une maison et dépendances sise à Strasbourg rue du roitelet N° 7. Elle est aujourd’hui enclavée dans le pâté de maisons propres à M. Stotz entre les rue du Noyer n° 5. 6. & la rue Thomann N° 18. 19. 20. le rue du roitelet et le quai lezai Marnesia. Elle avait été acquise suivant les titres inventoriés cote 27. pour 4000 francs. La valeur actuelle est de 8000 francs au moyen de constructions que M Stotz y a faites pendant la première communauté.
Un jardin avec maison et dépendances sis hors la porte de l’hôpital canton dit Schlutfeld (…)
Une maison et dépendances sise à Strasbourg, rue impasse Thomann n° 24 acquise suivant les titres inventoriés cote 30° pour la somme de 73,000 francs. Sa valeur actuelle est de 200,000 francs mais elle a à indemniser la seconde communauté
1° De la somme de 30,000 francs montant de diverses constructions qui y ont été faites en 1838, notamment de l’hôtel à l’enseigne de la ville de Vienne à l’angle de la rue du noyer où il porte le n° 4 et du quai Lesai marnésia
2° De celle de 94,000 francs, montant des frais de constructions exécutées en 1846, de l’agrandissement dudit hotel sur la rue du noyer et du bâtiment à côté dans la même rue N° 3 ayant salle de café ci 94,000
Ensemble 124,000, Total du prix des immeubles existant 222,250 francs
Passif (…) total 162,715 francs, Total de l’actif 397,790 francs, Balance 235,074
Succession de Mad. Sotz, Actif 122,471, Passif 647, Reste 212,824
Succession de Jean Jacques Stotz fils 20,304 francs
Droits des parties (…)

Fournissements. Il est attribué à M. Stotz
I. Pour le parfaire de ses droits en propriété,
les meubles et objets mobiliers de la communauté estimés à 13,929, les extances totalisées à 25,973, les créances douteuses 985, le numéraire 2,711, les loyers 598, les immeubles estimés 222,250, la garde robe de mad. Stotz 734 et les créances chyrographaires 20,894
II. Pour le remplir de ses droits en usufruit,
Le prix de vente des maisons rue d’or n° 25 & 27 et rue du bain aux plantes N° 18, 32,700, le restant des créances chyrographaires 19,986



32, rue du Faubourg de Saverne


Rue du Faubourg de Saverne n° 32 – II 232 (Blondel), N 27 puis section 53 parcelle 20 (cadastre)

Faubourg de Saverne 30-32 (mars 2015)Faubourg de Saverne 32 (Falckenstein, 1 Fi 84, n° 399)Faubourg de Saverne 32 (AMS, 1003 W 2, n° 697)
Le bâtiment n° 30-32, mars 2015
Aspect vers 1942, le n° 30 à droite, le n° 32 à gauche (photographie Falkenstein, AMS, cote 1 Fi 84, n° 399)
A la même époque, sur la droite la devanture transformée en 1899, le reste du bâtiment correspond au dessin de 1830, on voit aussi les traces de l’enseigne Beck, Kurtz & Cie (AMS, cote 1003 W 2, n° 697)

Le terrain sur lequel est construite la maison s’étend entre le Faubourg de Cronenbourg (Maisons Neuves, in der Neuen Zeil) et le Marais Vert. Elle appartient au XVII° siècle au jardinier Adolphe Ohl et à ses descendants jusqu’à l’incendie de 1693 qui détruit entièrement les maisons de l’îlot. Thiébaut von Fridolsheim vend 150 livres le terrain et les décombres qui s’y trouvent à Jean Rœderer, brasseur au Sauvage, établi dans la même rue près du canal. Il reconstruit la maison que les experts estiment à la somme de 1 850 florins en 1699. La teinturerie à six chaudrons (1729, 1773) et une calandre qu’y établit son fils Jean Thierry Rœderer en 1713 sera exploitée jusque dans les années 1830.

18 Elévations avant b
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 18, côté Faubourg de Cronenbourg

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages médiocres en maçonnerie, ce qui correspond à la description que donne le plan des Ponts et Chaussées en 1828 (toute en pierres en assez mauvais état, les murs sont lézardés, deux étages). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur le faubourg de Cronenbourg est la plus haute sur la gauche de l’image, surmontée des lettes j. p. (jaune pâle). La porte cochère se trouve dans la moitié gauche du rez-de-chaussée qui comprend trois fenêtres. Le premier étage a cinq fenêtres, le deuxième quatre. La toiture comprend trois niveaux de greniers. Dans la cour P, la façade arrière se trouve entre (7) et (8). Le bâtiment (8-9-10) s’adosse à cette façade et au mur du voisin au nord, suivi d’une palissade et de l’arrière d’une construction voisine (10-1). Le bâtiment à simple rez-de-chaussée au fond de la cour figure en (1-2). Le côté oriental (2-7) de la cour comprend d’abord une palissade, suivie de l’édicule (3-4-5-6) puis du mur (6-7). Le bâtiment arrière donne sur le Marais Vert par une porte cochère, vers la droite du dessin, surmonté de la nouvelle construction qui le remplace. Comme c’est le bâtiment à simple rez-de-chaussée qui figure au rapport d’experts de 1837 et que le cadastre ne signale aucune augmentation, cette construction doit dater d’environ 1840, antérieurement à l’ouverture du cadastre (1844).

18 Cour P18 Elévations c et suite
Cour P – Elévations côté Marais Vert

Les bâtiments subissent des dommages lors du siège de 1870, leur revenu de 180 francs est ramené à 120 entre 1871 et 1875. La maison arrière porte ensuite le numéro 25 dans la rue du Marais Vert. Son propriétaire habite en France jusqu’à la vente de 1892. Le magasin dans le bâtiment latéral gauche est transformé en 1896 en logement pour le concierge. Le rez-de-chaussée est modifié en 1899 quand on y place une nouvelle devanture.

Faubourg de Saverne 32, 1899 (23 MW 748)
Dessins joints à la demande d’agrandir la devanture en 1899.
Elévation (deux portes séparées par un pilier), coupe, plan du rez-de-chaussée et plan de situation (seule la partie gauche de la cour est bâtie)

Les architectes Vœlckel et Wolff construisent en 1928 un entrepôt sur le côté droit de la cour qui n’aura plus la surface réglementaire. Déjà établi au n° 30, le garage Herberich loue (1941) puis acquiert l’immeuble. L’architecte Louis Schneider transforme en 1962 l’intérieur du garage sis aux 30 et 32 Faubourg de Saverne. Les bâtiments sont ensuite démolis et remplacés par ceux qu’on voit actuellement.

Faubourg de Saverne 32, 1928 (23 MW 748)Faubourg de Saverne 32, 1961 (23 MW 748)
Plan des différents bâtiments de la parcelle en 1928 lors de la construction du nouveau magasin dans la partie droite de la cour (le Faubourg de Saverne se trouve sur la gauche, le Marais vert sur la droite)
Même plan en 1962 lors des transformations du garage Herberich. Le n° 32 est en haut, le n° 30 en bas

janvier 2015

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1644 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Adolphe Ohl, jardinier, et (1611) Aurélie Schæffer – luthériens
1652 h Adolphe Ohl, jardinier, et (1637) Marguerite Moll, d’abord femme (1630) du jardinier Laurent Renchert – luthériens
h Thiébaut von Fridolsheim, jardinier, et (1677) Anne Ohl – luthériens
1693 v Jean Rœderer, brasseur, et (1678) Anne Ursule Verius – luthériens
1716 h Jean Thierry Rœderer, teinturier, et (1713) Anne Marie Heydel, remariée (1735) au teinturier Henri Evrard Liewald – luthériens
1773 v Jean Philippe Rœderer, teinturier, et (1748) Anne Marie Holwein puis (1761) Anne Marie Kammerer – luthériens
1797 h Jean Frédéric Rœderer, teinturier, et (1798) Marie Madeleine Kammerer
1837 v Jean Siegel, blatier et (1830) Caroline Lauth
1892 h veuve Jean David Urner née Siegel à Sainte-Marie-aux-Mines
1924* h Charles Frédéric Weiss et Caroline Jeanne Urner
1945 Alfred Herberich, garagiste, et son épouse
1947* Paul Edouard Schmidt, pasteur, l’épouse née Weiss à Paris
1948* Alfred Herberich, garagiste, et son épouse

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 925 livres en 1699, 825 livres en 1716, 900 livres en 1729, 900 livres en 1773

(1765, Liste Blondel) II 232, Henry Liebwald
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Phil: Rederer, 9 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 27, Roederer, Jean Frédéric, teinturier – maison, sol, jardin – 4,9 ares / puis Siegel Jean fils

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1699 (billet d’estimation traduit) La maison récemment construite comprend une écurie, une grange, une cour et un puits, estimée avec le sol, les appartenances et dépendances à la somme de 1 850 florins
  • 1716 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une cave voûtée, une grange, une écurie, estimée avec le sol, les appartenances et dépendances à la somme de 1 650 florins
  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, plusieurs chambres, un poêle pour l’officier, une cuisine, un fumoir, un vestibule, une teinturerie à six chaudrons, une calandre dans un atelier, une écurie pour officiers, une porcherie, un portail, une cave voûtée, un puits, le tout estimé avec le sol, les appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
  • 1773 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, trois cuisines et deux chambres, le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave solivée et un puits, en outre la teinturerie dans laquelle se trouvent six chaudrons, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec le sol, les appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
  • 1837 Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Saverne

nouveau N° / ancien N° : 40 / 40
Roederer
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées. Route départementale n° 1 de Saverne à Strasbourg (AMS, cote 785 W 6)
N° 40. Toute en pierres en assez mauvais état, les murs sont lézardés 2 étages

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 5 case 4

Siegel, Jean fils à Strasbourg

N 27, maison, sol et cour, faubourg de Saverne 40
Contenance : 4,90
Revenu total : 182,55 (180 et 2,55)
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 35 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 213 case 2

Siegel Jean Fils

N 27, maison, sol, cour, Faubourg Saverne 32
Contenance : 4,90
Revenu total : 182,55 (180 et 2,55)
Folio de provenance : (5)
Folio de destination : theilweise zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus :

1871 Diminutions, Maisons détruites pendant le blocus – Zerstörung des Hauses in Folge der Blokade
Siegel Jean f° 213, N 27, revenu 180

N 27, Haus
Revenu total : 122,55 (120 et 2,55)
Folio de provenance : theilweise zerstört
Folio de destination : berichtigung
Année d’entrée : 1871
Année de sortie : 1875

Jahrgang 1875
Siegel Johann Sohn f° 213-II, N 27, maison, revenu 180, rectification

N 27, maison, Kronenburgerstrasse 32
Revenu total : 182,55 (180 et 2,55)
Folio de provenance : Rectif.
Année d’entrée : 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 35 / 28

Cadastre napoléonien, 24 f° 240 case 2

Siegel, Johann, Sohn
1893/94 Urner Joh. David Wittwe geb. Siegel in Markirch

N 19, Hofraum, Haus, Kronenburgerstrasse 32
Contenance : 4,90
Revenu total : 182,55 (180 et 2,55)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 31 p. 222 case 5

Parcelle, section 53, n° 20 – autrefois N 19
Canton : Kronenburgerstraße Hs N° 32 u. Grünenbruchstrasse 25 – Rue du Faubourg de Saverne, Rue du Marais Vert
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – maison, sol, bât. acc.
Contenance : 4,68
Revenu : 2300 – 3700 – 3400
Remarques : 1910 Berufung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1945), compte 3603
Urner Johann David Wwe
1924 Weiss Charles Frédéric épouse Caroline Jeanne née Urner
clos 1945

(Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 3585
Uebel Friedr. Wwe
1938 Herberich Alfred & son épouse
(1954)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1947), compte 6318
Schmidt Paul Edouard, pasteur, aumonier militaire son épouse née Weiss à Paris
clos 1948

(Propriétaire à partir de l’exercice 1948), compte 3585
Uebel Friedr. Wwe
1938 Herberich Alfred & son épouse
(1954)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 30 Faubourg de Saverne (p. 44)
(maison n°) 40

Pr. Röderer, Jean Phil., teinturier –
lo. Hamm, Diebold, Cordier – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kronenburgerstrasse (S. 88)

(Haus Nr) 32
Stuck, Friseur. 0
Wager, Schlosser. 0
Diemer, Kaufmann. 1
Weber, Stellenvermittl. 2
Lohr, Wwe. H 1
Peter, Schneider, H 1

Dossier de la Police du Bâtiment (AMS, cote 233 MW 748)

Faubourg de Saverne 32 (1872-1981), voir aussi rue du Marais Vert 25

L’immeuble appartient à un habitant de Mâcon puis (1892) à une veuve de Sainte-Marie-aux-Mines. Le magasin dans le bâtiment latéral est transformé en 1896 en logement pour le concierge. La devanture est modifiée en 1899 puis en 1937. Les architectes Vœlckel et Wolff construisent en 1928 un entrepôt dans la cour ; l’autorisation est accordée à titre précaire étant donné que la cour n’aura plus la surface réglementaire. Le garage Herberich (établi au n° 30) s’apprête en 1941 à louer et à remettre les bâtiments en état pour agrandir ses ateliers. Le projet de transformer un atelier dans la cour en 1947 n’est pas réalisé. L’architecte Louis Schneider transforme en 1962 l’intérieur du garage (30-32 Faubourg de Saverne), notamment les installations de lavage et de graissage ; l’ancienne toiture en bois est remplacée par une construction métallique couverte d’un matériau ondulé. Le garage Herberich supprime début 1981 les pompes à essence à la demande de la Ville et de l’Etat.
On trouve un commerce de charbons dans une remise (1884, Guillaume Fehlmann), un bureau de placement (Diemer en 1896 puis Weber en 1904), les établissements Beck, Kurtz et Compagnie (tissus, 1896, 1928), le coiffeur Philippe Stuck (à partir de 1900, 1921), un dépôt de papier des établissements Edgar Haguenauer (1947, 1949). Les locaux sont ensuite entièrement occupés par le garage Herberich.

Sommaire
  • 1872 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour trois becs devant la maison Meyer au 32, Faubourg de Saverne
  • 1884 – Dossier de la préfecture – Le journalier Guillaume Fehlmann demande l’autorisation d’ouvrir un commerce de charbons dans la remise qui se trouve au sud de la parcelle. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire. Le bâtiment a 5,05 mètres sur 1,80, sa hauteur est de 3,10 ou 2,10 suivant l’endroit, il est couvert d’ardoises et s’appuie sur un mur massif qui forme séparation avec le voisin.
  • 1885 – La Police du Bâtiment notifie Weil-Meyer de faire ravaler la façade. Le gérant de la maison, Nicolas (1, quai Kellermann), répond que le peintre Herbst a ravalé la façade en juillet 1881 et qu’il transmet la demande au propriétaire qui habite Mâcon, Stiegelmann-Sigel. La Police du Bâtiment accorde un an de délai en faisant remarquer que le décret du 26 mars 1852 prévoit non seulement un ravalement tous les dix ans mais aussi que les façades soient constamment tenues propres. – Travaux terminés, octobre 1886
    1890 – Nouvelles notifications de ravaler le 22, Faubourg de Saverne et le 25, rue du Marais Vert – Jules Weyer (11, place du Marché aux Cochons de lait), gérant de la maison, demande de reporter le ravalement après les travaux que le propriétaire envisage de faire dans les deux maisons. Il demande un nouveau délai l’année suivante parce que des négociations sont en cours pour vendre l’immeuble. En avril 1892 la maison appartient à la veuve Urner de Sainte-Marie-aux-Mines – Travaux terminés, juin 1892 (peinture à l’eau)
  • 1892 – Dossier de la préfecture – L’entrepreneur Hanssmann demande l’autorisation de crépir la façade – Accord – Travaux terminés, mai 1892
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au gérant Weyer de se conformer au nouveau règlement d’après lequel les deux volets du rez-de-chaussée ne doivent pas s’ouvrir vers la voie publique. – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que le propriétaire fait faire des travaux sans autorisation – L’entrepreneur E. Koch (domicilié à Bischheim, bureau au 25, Faubourg de Pierre) demande l’autorisation de creuser une cave et de transformer le magasin qui se trouve au rez-de-chaussée du bâtiment latéral en logement pour le concierge en remplaçant le mur avant en pans de bois par un nouveau en pierre et en briques – Autorisation – Travaux terminés, août 1896 – Dessins
  • 1896 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Urner, propriétaire, de faire ravaler la façade et les deux pignons – La façade a été ravalée, octobre 1896
  • 1896 – Dossier de la préfecture. Beck, Kurtz et Compagnie demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Accord
    1896 – Idem, C. Diemer – Accord
  • 1897 – Une lettre signale que des travaux non autorisés ont lieu au n° 32 ou 34. La Police du Bâtiment ne constate rien
  • 1899 – Louise Klein demande l’autorisation de poser un store à sa boutique – Autorisation – La Police du Bâtiment constate qu’il est posé à 1,90 mètre du sol au lieu des 2,20 mètres réglementaires – Le store est supprimé
  • 1899 – L’entrepreneur Eugène Koch demande l’autorisation de modifier la devanture selon les plans et le calcul statique joints – Autorisation – Dessin – La devanture est posée (janvier 1900), le menuisier puis le plâtrier travaillent, les travaux sont terminés (mai 1900)
  • 1900 – Le coiffeur Philippe Stuck demande l’autorisation de transférer ses enseignes du 24 au 32, Faubourg de Saverne – Autorisation de poser deux enseignes. La Police du Bâtiment constate qu’une troisième enseigne a été posée – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
  • 1904 – Lina Weber (bureau de placement) demande l’autorisation de transformer l’enseigne perpendiculaire existante en remplaçant le nom de Diemer par celui de Weber – Autorisation
  • 1906 – L’entrepreneur Wieger (30, Faubourg de Pierre) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, mai 1906 – Le même demande à la préfecture l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1906 – La Police du Bâtiment constate que le marchand Beck, Kurtz et Compagnie a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1903 – Commission contre les logements insalubres. Ses remarques portent sur une fenêtre et un plancher – Courriers que la propriétaire domiciliée à Sainte-Marie-aux-Mines écrit de Paris – Travaux terminés, avril 1904
    Un délai est accordé jusqu’en 1914 pour poser les canalisations
  • 1916 – Commission des logements militaires (propriétaire de la maison, Urner à Sainte-Marie-aux-Mines, gérant, Diemer domicilié sur place) constate notamment que les tuyaux de cheminée ne sont pas réglementaires dans la boutique du coiffeur. Le compte rendu porte aussi sur la maison 25, rue du Marais Vert. Rapport d’expertise – Croquis de la boutique du coiffeur Stuck
  • 1921 – Le maire envoie au coiffeur Philippe Stuck une injonction de payer son droit d’enseigne
    1922 – La société Beck, Kurtz et Compagnie informent la Police du Bâtiment qu’ils retirent leur enseigne. Elle subsiste en 1923. Courrier identique en 1923, l’enseigne a été enlevée (décembre)
  • 1928 – Les architectes Vœlckel et Wolff (quai au Sable) demandent au nom du propriétaire Charles Wolff l’autorisation de construire un entrepôt dans la cour de l’immeuble (section 53, parcelle 20) – Autorisation de construire un bâtiment dont le rez-de-chaussée sert au commerce du propriétaire, à titre révocable étant donné que la cour n’aura plus la surface réglementaire – Plans (Construction d’un magasin de tissus pour la maison Beck, Kurtz et Cie.) – Travaux en cours, août. L’inspection finale a lieu en présence du locataire Kurtz, le permis d’occupation est accordé en octobre
  • 1937 – La Police du Bâtiment constate que des travaux non autorisés sont en cours d’exécution – Le gérant Aloïse Pfister (6, rue Pierre Bucher) dépose une demande d’autorisation de faire construire une devanture par l’entrepreneur Emile Jockers (25, rue des Chargeurs à Kœnigshoffen) – Autorisation de faire des transformations au rez-de-chaussée – Le gros œuvre est terminé en novembre, le crépi en décembre – Dessin
  • 1938 – Le peintre en bâtiment D. Moïse (7, rue Thiergarten) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1941 – Le directeur des affaires civiles en Alsace (Chef der Zivilverwaltung im Elsaß) agissant comme mandataire général des biens appartenant à des ennemis de l’empire et du peuple (Generalbevollmächtigte für das volks- und reichsfeindliche Vermögen) demande au Commissaire général de la ville (Oberstadtkommissar) si le plan d’urbanisme de la Ville prévoit de conserver le bâtiment. La société Herberich prévoit de louer l’immeuble et de le remettre en état pour agrandir son garage et ses ateliers. La Police du Bâtiment répond que l’immeuble ne figure dans aucun projet d’urbanisme
  • 1947 – L’entrepôt Edgar Haguenauer demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées – Accord
    1947 – L’architecte Frédéric Gabel (20, rue Aubry-et-Rau) demande l’autorisation de transformer un atelier dans la cour suite à une décision du tribunal qui impose au propriétaire de mettre un atelier à disposition du locataire Herberich – Dessin – Autorisation accordée à titre précaire de transformer le bâtiment et de recouvrir la cour d’un toit vitré – Le permis de construire est périmé sans que les travaux aient été entrepris
  • 1949 – Les voisins se plaignent auprès du service des incendies du danger que fait courir le dépôt de papier Haguenauer – La Police du Bâtiment écrit aux établissements Edgar Haguenauer – Affaire classée, août
  • 1951 – Rapport de feu de cheminée – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Herberich, de faire réparer la cheminée fissurée – Travaux terminés, mars
  • 1956 – A. Herberich (domicilié 30, Faubourg de Saverne) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique devant le 32, Faubourg de Saverne pour faire crépir la façade
  • 1961 – L’architecte Louis Schneider (12, rue Jacques Preiss) demande l’autorisation de faire des transformations intérieures dans le garage Herberich au 30-32 Faubourg de Saverne – Devis sommaire – L’inspecteur du travail et le directeur départemental du Ministère de la Construction donnent un avis favorable – Autorisation de transformer le garage, janvier 1962 – Plans
    1962 (avril) – Le garagiste Herberich demande l’autorisation de déplacer les pompes à essence
    Suivi des travaux, commencés en août 1962. L’ancienne toiture en bois est remplacée par une construction métallique couverte d’un matériau ondulé. Les installations de lavage et de graissage correspondent aux plans, octobre 1962.
  • 1981 – La garage Herberich informe la Police du Bâtiment qu’elle a supprimé depuis début janvier les pompes à essence à la demande de la Ville et de l’Etat

Relevé d’actes

Les bâtiments situés aux Maisons Neuves (in der Neuen Zeil) donnent aussi sur le Marais Vert. Ils appartiennent au milieu du XVII° siècle à Adolphe Ohl et à sa femme Aurélie Schæffer, mariés en 1611. Leur fille Marguerite Ohl épouse en 1646 le jardinier Michel Ruhlmann

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 21)
1611. Den 26. Martÿ Sind nach ordentlicher Ausrufung eingesegnet Worden Ohl Adolph, Ohl Adolphs S. hinterlassener sohn : Vnd J. Aurelia Schäferin Philips Schäfers S. hinderlaßener tochter. (i 11)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 72-v)
1646. Eodem [Dnicâ 2 Epiph: 18 Januarÿ] Michael Rullman der Gartner Lorentz Rullman des Gartners hinderlaßener Sohn, J. Margaretha Adolph Ohlen des Gartners nachgelaßene Tochter. Zinst. 27. Jan. (i 74)

Marguerite Ohl vend en 1652 sa moitié de maison à son frère Adolphe Ohl. Leur mère Aurélie renonce à la jouissance de la maison contre une rente annuellle de 5 livres à verser à la Chandeleur

1652 (16. febr.), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 106-v
(Protocoll. fol. 30. fac: 1 et fol: 31. fac: 1 et 2) Erschienen Margaretha Michael Ruolmanns Gartners und. Wagner Eheweib mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts
hatt in gegensein Adolph Ohlen Gartners alda ihres Bruders mit beÿstand Oßwald Nollen Gartners und. wagner seines Schwagers
die helffte ihro für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoff, hoffstatt, Stall, Scheur, mit allen deren Gebäwen alhie und. Wagner in d. newen Zeilen, einseit neben hannß hirsch dem hueffschmid, anderseit neben Jacob Stumpffen dem hueffschmid hind. vffs grün bruch stoßend gelegen – umb 226 lb
Hiebeÿ ist erschienen Aurelia der contrahent. Muter mit beÿstand Georg Lehens Gartners und. Wagner ihres Vogts, die hatt angezeigt daß sie sich ihres vff dißer gantz. Behaußung gehabt. Nießbrauchß allerdings, iedoch mit dem anhang begeben habe, daß beÿde d. Sohn und die dochter Jedes deroselb. ihro iährlich Vff Liechtmeß und A° 1653 Zum erst. Mahl, ihr leben lang, 5. lib. Zu lüffern sollen

Le jardinier Adolphe Ohl se marie en 1637 avec Marguerite Moll, veuve du jardinier Laurent Renchert qu’elle a épousé en 1630
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 4-a)
1630 Dominica Invocavit. Lorentz Rench. d. Gartner hanß Rench. deß Gartners nachgelaßener sohn, J. Margaretha Oswald Mollen des gartners allhie nachgelaßene tochter. den 10. Febr. (i 6)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. p. 79) 1630 Eodem [den 23. Februarÿ] Seind Zum Alten S. Peter ehelichen eingesegnet Worden Lorentz Rencher der gartner H Hans Renchers des gewesenen gartners vndt Kirchenpflegers alhie ehelicher Sohn, Vnndt J. Margareta, Oswaldi Mollen des gewesenen gartners Vndt burgers alhie nachgelaßene eheliche tochter, Welche auch beÿ vns Ordentlicher Weis seind ausgerufen worden (i 41)

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 102)
1637. Adolff Ohl der Jünger, Adolff Ohlen des gartners und burgers alhie Ehelicher Sohn, Margaretha Lorentz Renchers des gewesenen gartners Vnd burgers alhie nachgelaßene wittib (i 54)

Le jardinier Adolphe Ohl hypothèque la maison au profit d’Agnès Renchert qui donne quittance de la somme en 1663 alors qu’elle a épousé le tonnelier Antoine Demuth

1654 (26. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 331-v
Erschienen Adolph Ohl Gartner und. wagner
hatt in gegensein Andreß Renchers Gartners alda, alß Vogts Agneß Rencherin – schuldig seÿen 100 Pfund
Underpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, Scheur, Stallung mit allen deren Gebäwen & underwagnern in der newen Zeilen, einseit neben Jacob Stumpffen dem huffschmid anderseit neben hannß hirsch. dem hueffschmid, hind. vffs grün bruch stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen hierinn gemelte Agnes Rencherin die Creditrix mit assistentz Anthoni Demuthß deß Jünger Küffers ihres Ehevogts, hatt in gegensein (quittung) Actum den 30.ten martÿ A° 1663

La maison revient ensuite au gendre d’Adolphe Ohl, Thiébaut von Fridolsheim qui a épousé Anne Ohl en 1677

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 178)
1677. Eodem [Donnerst. den 18. Jan.] Diebold von Fridelsheim der Jünger, diebold von Fridelsheim nachgelaßener Sohn, Jfr. Anna, Adolph Ohlen des Gartners Ehel: Tochter (i 92)

Le jardinier Thiébaut von Fridolsheim le jeune hypothèque la maison au profit du jardinier Thiébaut Jud dont la fille Barbe Jud veuve du tanneur Georges Hetzel donne quittance en 1690.

1681 (25.3.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 151-v
Diebold Von Fridolßheim der Jüngere Gartner underwagner
in gegensein Hn diebold Juden deß ältern, Gartners, alda – schuldig seÿe 50 lb
unterpfand, hauß hoffstatt, Scheur und ställ mit allen deren gebäwen und Zugehördten alhie in der vorstatt Vnderwagner in der newen Zeilen, einseit neben Hannß Hirschen dem Huffschmid anderseit neben Hannß Brüllinger auch Huffschmidt hinden uff daß Grüne bruch stoßend gelegen
[in margine :] H. Johann Wilhelm Reichard, E.E. großen Raths beÿsitzer alß Vogt Barbaræ gebohrner Judin, weÿl. Georg Hetzels gewesenen Rothgerbers nachgelaßener wittib, deß hierin gemeldt. Creditoris leibliche tochter deren d. hierin verschriebene Capital eÿgenthümblich gehörig seÿe (quittung) den 20.ten 9.br. 1690

Après l’incendie de 1693 qui a entièrement détruit les maisons de l’îlot, Thiébaut von Fridolsheim vend 150 livres le terrain et les décombres qui s’y trouvent à Jean Rœderer, brasseur au Sauvage

1695 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 138-v
Diebold von Fridolßheim, der Jung, Garter Und. wagner
in gegensein Johannis Röderer deß Bier Sieders Zum wilden mann
Ein abgebrandte hoffstatt, darvon d. hauß beÿ dem A° 1693. entstanden großen brand neben viel andern von dem Feur auch consumiret word., mit allen deren ruderibus, weiten, begriffen, recht. und Zugehördt. allhier in der Vorstatt Und.wagnern in d. also genandt. Neuen Zeilen, einseit neben hans Michael Hoh, den Schneid. Zum theil theilß neben Abraham von Fridolßheim dem ältern Garttnern, Und. Wagnern anderseit neben hans hirschen auch huffschmid zum theil, theilß neben Michel – dem Schultheißen von Bählenheim & Cons. hind. auff d. grüne bruch stoßend gelegen, umb 150 pfund

Jean Rœderer épouse en 1678 Anne Ursule Verius, fille de brasseur
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 180, n° 35)
1678. [d.] 1 Aug. copulirt Worden Johannes Röderer lediger Kieffer v. biersied. h. Christman Röderers Senatoris et presbyteri hinterlassener ehelicher Sohn, J. Anna Ursula H. Hans Carl Ferÿ biersieders V. burgers alhie eheliche tochter (i 181)

Jean Rœderer meurt en 1699 en délaissant six enfants. Il est propriétaire de deux maisons aux Maisons Neuves du faubourg de Cronenbourg, la brasserie au Sauvage près du canal et celle qu’il a construite sur le terrain acquis en 1693, estimée 900 livres par les experts. La masse propre à la veuve est de 2 187 livres, celle des héritiers de 1 988 livres. L’actif de la succession s’élève à 4 856 livres, le passif à 3 577 livres.

1699 (10.8.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 3) n° 56
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und Fahrender Veränderter und Unveränderter Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Ehrenvest und Vorachtbahre Herr Johannes Röderer der ältere bierbrauer Zum Wildenmann vnd burger alhier zu Straßburg nach seinem Sambstags den 23.ten Maÿ dießes Lauffend. 1699. Jahrs beschehenen tödtlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren Vesten und Vorachtbahren Herrn Johann Boch Weinhändlers und burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts deß Verstorbenen seeligen mit hernach benannter der hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugten, Hinderlaßenen sechs Kinder und ab intestato nachgelaßenen Erben, nahmentlich Johann Carlen, Johann Jacobs primæ Classis Discipuli, Johann Dieterich, Mariæ Magdalenæ, Johann Peters, Johann Christophs und Susannæ Catharinæ, Inventirt und ersucht, (…) und würcklich Von frawen Annæ Ursulæ Röderin gebohrne Veriußin der hinterbliebenen Wittib darüber angelegter handtrew durch dieselbe beÿständlich deß Ehrenvesten und Wohlgeachten Herrn Johann Carl Verÿ bierbrauers Zum Sternenberg alhier Ihres bruders und Geschwornen Vogts geeigt und gezeigt – Actum In der Königlichen Statt Straßburg Montags den 10. Aug: Anno 1699.

In einer in der Statt Straßburg in der Cronenburger Straß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörig Zum Wildenmann genannten bierbrawer behaußung befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Im Vordern Stockh. In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießer Cammer, In der hindern Stuben, In der Stub Cammer, In der Gast Stub, In der Kuchen, In Jähr Keller, Im Newen Hauß
Eigenthumb ahne Häußern. Erstlichen Hauß, Hoff, Hoffstatt, sampt dem brawhauß und nebens hauß, gemeinschafft eines bronnens auch übrigen deren Zugehördt rechten Und Gerechtigkeiten, so nunmehro ein bierhauß Und Zum Wild. Mann genannt ist, gelegen alhier in der Statt Straßburg dero Vorstatt Cronenburg in der Newen Zeilen (…)
(T.) Item Hauß Hoff, Hoffstatt, Scheur, Ställ, Gärttlein Vnd bronnen, auch übrigen deren Weithen rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten so Vorhero ein abgebrannte hoffstatt gewesen und Von dem Verstorbenen H Röderer seel: new auffgebawet word., gelegen allhier in der Statt Straßburg dero Vorstatt Cronenburg in der Newen Zeil. 1. seit neben Hannß Michael Hohen dem Huoffschmid alhie Zum theil theils aber neben Abraham Von Fridolßh. dem ältern Garthner Under wagnern anderseith Zum theil neben hannß Hirschen auch Huffschmidt, und Zum theil neben Michel Rehmann dem Schuldtheuß. Zu Bählenheim und Consorten, hind. auff das grüne bruch stoßend, so gantz freÿ Ledig Und eigen, und Vermög Vorangezogener der Statt Werckhleüth abwürdigung nach außzuwerffen per 925 lb. Über den Von dem Verstorbenen H: Johann Röderer seel: diebold Von Fridolßheim erkaufften abgebrandte Hoffstatt ist Vorhanden 1 teutsch pergament Kauff Verschreibung in allhießig. Cantzleÿ Contractstub gefertiget Und mit deren anhang. Innsigel Verwahret datirt den 4. Martÿ A° 1695. mit newem N° 26. signirt
(T.) Item ein Garten Häußlein außwendig der Statt Straßburg Vor dem Spitthalthor beÿ dem Lazaret auff hernach beschriebenen dreÿ ackern und 776. schuh neben den eilff ackern am Krümmerich gelegen, so durch mehr Vorbemeldte Hh. Werckhleuthe abgeschätzt Word. umb 50. lb
– Abschatzung Mitwochs d. 1.te Jullj 1699. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd beschaidnen Herrn Johannes Rederer burger Vnd biersieders See: hinder laßene fraw wittib Vnd Erben behaußung, allhier in der statt Straßburg in der Cronen burger Straß daß bier hauß Zum Wilden Man, (…)
Die andere behaußung auch allhier in der statt Straßburg in gedachter Cronen burger Straß, Ein seitzes Neben NN böst dem huoffschmidt, ander seitzes Neben Maister Jacob Lohr den huoffschmit hinden auff daß Griene bruch Stoßend, welche behaußung New gebawen ist Sampt Stallung Vnd scheiren hoff Vnd bronn auch überigen begriffen Recht. Vnd gerechtig Keit dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Ein Taußent acht hundert Vnd Vinffzig Gulden.
Dritens Ein Garten hauß for dem Spitall thor beÿ dem laßeret oder langen bruckhen ist auch dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor Ein hundert Gulden. Bezeigend der Statt Straßburg geschworhne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß Münsters, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs

Ergäntzung der Fr. Wittib Unveränderten Vermögens. Vermög Inventarÿ über des Verstorbenen seel. und der fr. Wittib einander in Ihrem Ehestand Zugebrachten Unveränderten Vermögens Welches durch Weÿl. H Johann Jacob Böllern der Notarium publicum seel. in Anno 1678. auffgerichtet worden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fraw Wittib Unverändert Guth. Sa. haußraths 58, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 28, Sa. Guldener Ring 15, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 232, Sa. Ergäntzungs rest 1873, Summa summarum 2187 lb
Der Kinder und Erben Unverändert Vätterliche Verlassenschafft, Sa. haußraths 75, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 59, Sa. Guldenen Rings 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 147, Sa. Ergäntzung 1703, Summa summarum 1988 lb
Das Gemein Verändert und Theilbar Gueth, Sa. Haußraths 201, Sa. deß Biers und der Vaß auch Schiff und geschirrs Zum Kieffer handwerck gehörig 147, Sa. Frucht und Maltz 81, Sa. Schiff und geschirr Zum Ackerbaw 120, Sa. der Wein und Lähren Vaß 97, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 41, Sa. Guldenen Rings 16 ß, Sa. der baarschafft 122, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1506, Sa. Eigenthumbs ane häußern 1545, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güttern 836, Sa. Schulden 156, Summa summarum 4856 lb – Schulden 3577 lb, Nach deren Abzug 1268 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 5455 lb
Zweiffelhaffte in das Erbe Zugeltend 9, Ungewiße und Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter der Erben unverändert 98, Sa. Ungewißen und Verlohrene Schulden in das Erben zugeltend 45, Sa. der Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 43, Sa. der Ungewißen und Verlohrene Schulden in die Theilbare Verlassenschafft Zubezahlend 54 lb

Anne Ursule Verius partage le mobilier entre ses huit enfants
1715 (6. 9.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 21) n° 546
Abtheilungs Concept Über Die Jenige Mobilien, welche Fr: Anna Ursula Rödererin gebohrne Veriußin, Weÿl. Herrn Johann Röderers geweßenen bierbrauers zum Wilden mann und burgers allhier zu Straßburg seel. hinderlaßene Wittib Von dem Ihrigen zwischen ihren Acht Kindern (…) hat vertheilen laßen

Anne Ursule Verius meurt en 1716, propriétaire de la maison que les experts estiment 825 livres (soit 100 livres de moins qu’à la mort de son mari qui venait de la construire) et d’une autre au Marais Vert. La succession s’élève à 3 962 livres

1716 (18.8.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 23) n° 577-a
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güther, liegender und fahrender, Keinerleÿ davon außgenomen, So Weÿl. die Viel Ehren und tugendbegabte fraw Anna Ursula Rödererin gebohrne Veriußin, auch Weÿl. des Wohl Ehrenhafften und Vorachtbahen herrn Johann Röderers Sen: geweßenen bierbrauers Zum Wildenmann und burgers allhier seel: nachgelaßene Wittib nunmehr auch seel. nach ihrem den 3.ten Augusti dießes lauffenden 1716.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen – Actum In der Königlichen Statt Straßburg in fernerem beÿseÿn deß Ehren Vesten und Großachtbahren herrn Johann Jacob Kammen Gastgebers Zum Geist und burgers allhier der Verstorbenen frawen seel: geweßenen Curatoris, dienstags den 18. Augusti Anno 1716.
Die Verstorbenen Fraw seel: hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, Wie folget. 1. den Wohl Ehrenhafften und Vorachtbahren Herrn Johann Carl Röderer bierbrauer Zum wildenmann und burgern allhier so in persohn zugegen war. 2. den Ehrsamen und Achtbahren herrn Johann Röderer Kieffern und burgern allhier, so in persohn dem Geschäfft assistirte. 3. den Hoch Edlen und hochgelehrten hern Johann Jacob Röderer Medicinæ Doctore, welcher persönlich dem geschäfft beÿwohnte. 4. den Ehrenhafften und Achtbahren herrn Dietrich Röderer Schwartz und Schönfärbern burgern allhier, so beÿ dem Geschäfft persönlich erschienen. 5. Die Viel Ehren und tugendreiche fraw Mariam Magdalenam Weÿelin gebohrne Rödererin deß Ehrwürdigen Vnd Wohlgelehrten herrn M. Johann Friderich Weÿels treweÿfferigen Pfarrers beÿ der Evangelischen Gemeind Zu Kolbsheim Eheliebste, Welche dem Geschäfft nebst deme selben in persohn abwartete. 6. Den Ehrenhafften und Vorachtbahren Herrn Johann Philipp Röderer bierbrawern allhier, so dem Geschschäfft persönlich beÿwohte. 7. Johann Christoph Röderer, ledigen Metzger deßen geschwornenr Vogt ist der Ehren Veste und Wohl Achtbahre Herr Johannes Boch Kieffer und Weinhändler burger allhier, welcher neben seinem Curando in persohn Zugegen waren. 8. die Ehren und tugendbegabte Fraw Susannam Catharinam Fischerin gebohrne Rödererin, deß Wohl Ehrenhafften und Achtbahren Herrn Johann Jacob Fischers Gastgebers Zum Einhorn und burgers allhier so nebst demeselben in persohn beÿwohnte. Alle Acht der Verstorbenen frawen seel: hinterlaßene Kinder und Erben Zu gleichen portionen und Stammtheilen

In einer in der Statt Straßburg ahne der Cronenburger Straß gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenn behausung befunden worden wie folget.
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. In H. Joh: Carl Röderers Hauß, In Herrn Johann Röderers Hauß. Auff dem obersten bühnel, Auff der Mittlern bühn, Auff der Understen bühn, In dem Obern hauß Öhren, Auff dem Gang. In der Cammer A, Im Mittlern hauß Öhren, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im undern hauß Öhren, In des Knechts Cammer, In Kellern In der Undern Kuchen, In Hn Dietrichs Stub, Im Lädel, In des Officiers Cammer
Eigenthumb ahne einer behaußung. Hauß, Hoffstatt, Gärttlein und Scheur mit allen Ihren begriffen, Weithen Rechten Zugehördten undt Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ahne der Cronenburg Straßen in der newen Zeilen einseith Andreas Hirschen anderseith neben Peter Bästen beeden huffschmidten und burgers allhier und hinten auff das Allmend in das grüne bruch stoßend, so freÿ ledig und eigen und durch der Statt Straßburg geschwohren Werckmeistere vermöh der Zu dem Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung sub dato 15. Aug Anno 1716. æstimirt pro 825. Über die Von dem Verstorbenen Ehewürth seel. Von diebold von Friedolßheim erkauffte abgebrandte hoffstatt ist Vorhand. I. teutsche pergam. Lff. Verschreibung in allh. C. S. Stub gef. undt m. deren ang. Innsiegel erwahrt datirt den 4.ten Martÿ Anno 1695. m. a. N° 26 signirt und dißmahlen wied. dabeÿ gelaßen
Item ein Hauß, hoffstatt, Höfflein und hinden ein Kleine Schopff sampt allen deßen begriffen ahne dem grünen bruch (…)
Item ein Gartenhäußlein außwendig der St. Straßb. Vor dem Spitthalthor beÿ dem Lazareth auff hernach beschriebenen dreÿen Ackern undt 776. schuh neben den eilff Ackern am Krümmerich gelegen, so durch mehr Vorbemelte Herren Werckhleuthe abgeschätzt worden umb 40. lb
– Abschatzung: d. 25.t Aug. ano: 1716. Weÿ Landt der tugendtamen Frau: Ursula Rödterinn Selig hinndter Laßene Erben ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in der Cronenburger straß gelegen Einn Seith: Neben, Andtereß hirsch huffschmith, Andter seith Neben peter Frieß huffschmith hindten Auff daß bruch stoßendt Welche behaußung hoff, hoffstatt, Ein gewölbter Keller, scheÿer Stall Und Hoff Sampt Aller Ihrer Recht Vnd gerechtigkeit, Wie solches durch der Statt geschwohren Werckhleüthe in der besichtigung befundten Und dem Jetzigen preiß Nach ange wiert Vor und umb Ein Tausendt Sechs Hundert vnd Fünffzig Gulten
Der Andter begriff ist Auch Alhier in der Statt Straßburg gelegen in dem bruch Einn Seith Neben H. Frantz Rudtolff Molling. Statt. Lohner, Andter seÿth Neben H: Johann Carol Röttherr, biersiedter hindten auff Valentin graff Seÿmer Stoßendt, welche behaußung hoff hoffstatt Ein gebälckter Keller, Sampt Aler Ihrer Recht Vnd Gerechtigkeit, Wie solches durch der geschwohren Werckhleüthe sich in der besichtigung befundt.n Und dem Jetzig preiß Nach Angeschlagen wiert Vor und umb Dreÿ Hundert Gulten.
Der drite begriff bestehet in Einem garten hauß Vor dem spittal thor beÿ den Waßer Other Langenbruckh gelegen, Wirt Angeschlagen Vor und umb. Achzig Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Michel Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff

Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 136, Sa. Werckzeugs Holtz Reiff undt band Zum Kieffer handwerck gehörig 8, Sa. Lährer faß 61, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 183, Sa. Goldener Ringe 21, Sa. der baarschafft 1360, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 600, Sa. Eigenthumbs ane behaußungen 916, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güttern 666, Sa. Schulden 9, Summa summarum 3962 lb – Verstallungs und Beschluß summa hujus Inventarÿ 3962 lb

La défunte a loué en 1713 la maison à son fils teinturier Jean Thierry Rœderer en la lui léguant après sa mort à condition de rapporter 1 900 livres dans sa succession. Elle l’autorise à établir à ses frais une teinturerie dans les bâtiments loués

1713 (8.5.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 23) Joint au n° 577-a du 18 août 1716
Montags den 8.ten Maÿ Anno 1713 seind beÿsammen in dem Würthshauß Zum Geist allhier zu Straßburg erschienen Fraw Anna Ursula Rödererin gebohrne Veriußin, Weÿl. herrn Johann Röderers deß ältern geweßenen biersieders und burgers alhie in Straßburg seel. hinterbliebene Wittib beÿständlich herrn Johann Jacob Kammen, Gastgebers in der Herberg Zum Geist, Ihres geschwornen, Vogts, ferner herr Johann Carl Röderer, bierbrauer Zum Wildenmann, weiter Meister Johann Röderer Lediger Kieffer, Mehr S.T. herr Johann Jacob Röderer Med: Dr, Item Johann Dietrich Röderer lediger Schwartz und Schönfärber, Item fraw Maria Magdalena Rödererin, S. T. herrn M. Johann Friederich Weÿels treweifferigen Pfarrers Zu Kolbsheim Eheliebste, beÿständlich erstgemeldten Ihres Eheherrn, Item Johann Philipp Röderer Lediger Kieffer, Item Johann Christoph Röderer, leediger Metzger in dießer beeden Nahmen weilen sie abweßend, Herr Johannes Boch Weinhändler und burger alhier deren geschworner Vogt zugegen war, und dann Fraw Susanna Catharina gebohrne Rödererin Herrn Johann Jacob Fischers Kieffers und burgers allhier Ehefrau beÿständlich deßelben, alle obgedachten herrn Johann Röderers seel. hinderlaßene Kinder und Erben, diie haben under sich fried: und freundlichen Verglichen wie mit mehrern hernachfolgen thut. Nemblichen es hat obgeachte Rödererische fr. Wittib, lit Consens Vorbemeldten Ihres herrn Vogts,
Ihrem Sohn Johann Dieterich Röderer Leedigem Färbern
Ihre ane der Cronenburgerstraß, Zwischen Andreß Hirschen und Peter Bästen beede, huffschmidten gelegener behaußung welche in obgedachte Ihres Ehewürths seel. theilbare Verlassenschafft gehörig, Sie aber Zeit lebens Wÿdumbs weiß Zugenießen berechtiget, außer denen hernach gemeldten darinn befindlichen Gemachen so Sie fr. Rödererin sich Zu Ihrer Lebtägigen bewohnung reserviret, überhaupt dergestalten als lang Sie Leben wird Lehnungsweiß überlaßen, daß Er Johann Dietrich macht haben solle in seinem eigenen Costen ohne entgelt nach seinem guthduncken in solcher behaußung eine färbereÿ zuerbawen, hingegen aber Ihro Jährlich Von Joh. Bapt: nechstkünfftig an gerechnet 90 Gulden Zinß, (…). In solche behaußung aber hat sich wie schon Vorgedacht die mutter hernach benambßte Gemach Zubewohnen oder Zugebrauchen Vorbehalten, alß in dem Keller platz zu legung eines halb futher Weins, Item den gantzen Mittlern Vordern Stockh und den Obern Frucht Kasten. So dann habe sich sowohl die fraw Mutter als auch samptliche Ihre herren Söhne undt fraw töchtere auch herren Vögte dahien freundlichen doch wohlbedächtlichen Verglichen, daß Vorgedachter Johann Dieterich Röderer als respectivé Sohn und bruder Vorberührte behaußung nach Ihr der Mutter ableben für freÿ, Ledig und eigen haben und behalten und dafür in gemeine Verlaßenschafft 3800 Gulden einschießen, daran aber wieder prorato zu participiren befugt seÿn solle – Johann Adam Ösinger Nots: juratus pub.

Jean Thierry Rœderer épouse en 1713 Anne Marie Heydel, fille de jardinier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Johann Dietrich Röderer dem leedigen Schwartz und Schönfärber, Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorgeachten herrn Johann Röderer geweßenen biersieder und burger zu Straßburg seel: hinterlassen Sohn alß dem bräutigam ane Einem, so dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Annä Mariä Heÿdelin, Weÿl. des Ehrengeachten Abraham Heÿdels des Jüngern geweßenen Gartners unterwagnern und burgers allhier hinderlaßenen Tochter als der Hochzeiterin ane andern theil – So geschehen in Straßburg den 22. Decembris Anno 171(3), Philipp Jacob Mader

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 39-v)
1713. d. 4. Octobr. seind Ehelich eingesegnet word. Johann Dietrich Röderer der ledige Schwartz vndt Schönferber Weiland H. Johannes Röderers gewesenen Burgers Vndt Biersieders allhie nachgelaßener Ehelicher Sohn Vndt Jungfrau Maria Weiland Abraham Heidels gewesenen Burgers Vndt Gartner Vnterwagners alhie nachgelaßene Eheliche tochter [unterzeichnet] Johann dieterich Röderer Als hochzeiter, Anna Mari heÿdellin als hoch Zeder (i 42)

Jean Thierry Rœderer et Anne Marie Heydel hypothèquent la maison au profit du serrurier communal Sigismond Falckenhauer

1728 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 122-v
Johann dietrich Röderer Schwartz und Schönfärber und Anna Maria geb. heÿdelin mit beÿstand ihrer schwäger david Voltz des Jüngern g.u.w. und Johann Philipp Kammerer Seÿlers in ansehung ihr bruder Paul Heÿdel g.u.w. unpäßlichkeits halben nicht hiebeÿ erschienen können
in gegensein H. Sigmund Falckenhauers Statt schloßers – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine Färbereÿ Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff Gärtttlein Stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Cronenburger Straß einseit neben Andreas hirsch dem hueffschmidt anderseit neben Samuel Erhard dem Meelmann theils zum theil hiob Bäst den hueffschmidt hinten auff das grüne bruch

Jean Thierry Rœderer meurt en 1729 en délaissant six enfants. Il manque un certain nombre de pages de l’inventaire comme souvent dans le fonds Brackenhoffer. Si la description de la maison n’existe plus, il subsiste le billet d’après lequel les experts estiment la maison à 900 livres (1 800 florins). La masse propre à la veuve est de 1 106 livres, celle des héritiers a un solde passif de 79 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 518 livres, le passif à 2 023 livres.

1729 (12. Xbris), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 4) n° 168 (1540)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, überahl nichts davon außgenommen, so weÿland herr Johann Dietrich Röderer, geweßener Schwartz und Schönfärber auch burger alhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem am 19.ten Augusti deß zu end lauffenden Jahr, aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen ableiben hie zeitlichen verlaßen, welche Nahrungs Verlassenschafft dato zu end stehen auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H. Johann Jacob Fischers, des Kieffers und weinhändlers und burgers alhie alß geordnet und geschworenen Vogts des Verstorbenen seel. mit nachgemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato verl. Erben, nahmentlich Annä Mariä, Hannß Jacob, Johann Philipps, Maria Salome, Maria Margaretha, und Johann Friderich der Röderer fleißig Inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahme Frau Annam Mariam gebohrne Heÿdelin, mit assistentz und beÿstand H. Johann Michel Braunwalds des Schwartz und Schönfärbers, derselben geordneten Vogts (geäugt und gezeigt) – Actum Straßburg, Montags den 12.ten Xbris 1729.

In einer alhier Zu Straßburg in der Cronenburger Straß gelegenen hiehero eigenthümlich gehörig. behaußung sich befunden alß folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff d. bühn, In der obern Wohnstub, In dero Cammer, In dero haußöhren, In d. obern Kuchen, In d. vntern stub, In d. Kuch, In d. Magd Cammer, Im Keller
– Abschatzung d. 7. Xbris ao. 1729. Auff begehren Weÿland des Ehrenvesten und Vorachtbahren H Johann Diederich Röderer gewesenen Frärbers seel: hinterlaßene frau Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Cronenburger Straß gelegen, einseits Neben Andres Heirisch huffschmid, anderseits Neben Samuel Ehrhard Meelman, hinden auf die Reiterställ stosend, welche behausung, Stuben, Cammern, officier stub, und Cammer, Kuchen, Rauch Cammer, hauß Ehren, Färb hauß sambt 6 farbeßen [farbkeßel], Monge gedel, officier stall, /.s.v./. schwein stall einfahrt, gewölbter Keller hoff und bronne sampt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb. Ein Tausend und acht Hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Schulden in das Erbe Zugeltend. (…) deß Verstorb: seel: hinterlaßenen Erben ist auß theilb: Nahr. zu refundiren so Er und seine hinterl. wittib seiner Verstorb: Mutter seel. auff dero ableben für 3 jahr hauß Zinß schuldig gewesen vndt ihme beÿ Mütterl. Verlassenschafft abtheil. ane seinen Erb abgezog. word. ist, 135 lb
(f° 17) Ergäntzung derer Erben wehrender ehe abgegangenen ohnveränderten vätterl. guthß. Vermög Invent: über eingangs benambßter Eheleuth einander in die ehe zugehörige Nahrung sub dato d. 22. 9.br. 1713 durch längst weÿl. H Not° Johann Friderich Marbach seel. aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau Wittib unveränderte Nahr. haußrath 19, Silber 2, Goldene Ring 4, baarschafft 18 ß, Pfenningzinß hauptgüter 33, Eigenthb. ane lieg. Güthern 135, Gülth von liegenden güthern 1, Lehen Güthere 2, Ergäntzung (934, Abzug 27, restirt noch) 907, Summa summarum 1106 lb
Der Erben unveränderte Nahr. haußrath 26, Schiff und geschirr Zum Schwartz und Schönfärber hdw. gehörig 32, Silber 5, Goldne Ring 2, baarschafft 12 ß Eigenth. ane einer behauß. 900, Eigenthumb ane Liegende güthern 100, Fuhrgeschirr 1, Ergäntzung (474, Angang 1760), Schulden 137, Summa summarum 1206 lb – davon wird abzuziehen & schuld auß der Erb. ohnverändert nahr. zugeltend 1286 lb, Solcem nach Ergiebt sich daß die passiv mass d. activ Nahrung den Stall tax nach übertrifft nemb. 79 lb
Das Theilbahre Guth bet. Haußrath 38, Wein und leere faß 39, Schiff und geschirr Zum Schwartz und Schönfärber handwerck gehörig 58, Silber 1, Fuhrgeschirr 5, Blumen auf dem feld 2, Ruben 3, beßerung 10 ß, Früchten 21, Viehe 12, Tabac 15, Activa 1321, Summa summarum 1518 lb – Passiva 2023 lb, In Compensatione Theilbar Passiv onus 504 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 522 lb
Eheberedung – (…) So geschehen in Straßburg den 22. Decembris Anno 171(3), Philipp Jacob Mader
[manquent notamment la description de la maison et celle des outils]

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1710-1735 f° 94-v, n° 30)
1729. Freÿtags d. 12. Aug: Abends gegen 9. Uhr ist nach Kurtzen Lager am hitzigen Fieber, Seelig Verschiden H. Dietrich Röderer der Schwartz und Schönfärber auch burger allhier Seines Alters 43. Jahr 10. Monath Weniger 2. Tag Wurde Sonntags d. 14. Ejusdem auff dem Gottes Acker St. Galli Ehrlich begraben, Solches bezeugen, Johann Carl Röderer als bruder, Paulus Heÿdel als schwager (i 99)

Anne Marie Heydel en son nom et comme héritière d’un de ses enfants ainsi que le tuteur des autres enfants hypothèquent la maison au profit du serrurier communal Sigismond Falckenhauer

1732 (20.11.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 468-v
weÿl. Johann Dietrich Röderer Schwartz und schönfärbers hinterlassene wittib Fr. Anna Maria geb. heÿdelin, als Erbin ihres nach ihrem Ehemann verstorbenen einen Kindts weÿl. Johann Friedrich Röderer beÿständlich ihres geschwornen Curatoris Johann Michael Braunwald, auch schwartz und schönfärbers, und ihres schwagers Johann Philipp Kammerer des Seÿlers, so dann Johann Jacob Fischer der Kieffer als vogt obged. Röderer noch lebdender 5 Kinder Anna Maria, Johann Jacob, Johann Philipp, Maria Salome und Maria Margaretha der Röderer
in gegensein H. Sigismund Falckenhauer Stattschloßers und E.E. Kleinen Raths Beÿsitzers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Färbereÿ behausung bestehend in Vorder und hinderhauß Stallung höfflein gärttlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt Cronenburger straß, einseit neben Andreas hirsch dem hueffschmidt anderseit neben Samuel Erhard dem Meelmann und Cons. hinten auff das Bruch

Anne Marie Heydel se remarie six ans après la mort de son mari avec Henri Evrard Liewald, teinturier originaire de Brunswick. Le contrat de mariage date d’août 1735

1735 (23.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 375
Heuraths Verschreibung – zwischen dem ehrsahmen und bescheidenen Heinrich Eberhard Liebwald dem ledigen färber gesellen, Wiewertz Liebwaldß biersieders vndt burgers in der Statt Braunschweig ehelich erzeugt: sohn alß hochzeitern ane einem,
so dann der ehr und tugendsamen frawen Anna Maria gebohr: Heÿdelin weÿl. H. dietrich Röderers gewesenen Schwartz und Schönfärbers auch burgers alhie hinterlaßenen wittib als hochzeiterin – Straßburg d. 23. aug. 1735. [unterzeichnet] Heinrich Eberhardt Liewald Als Hochzeitter, Anna Maria rötererin als hochzeitterin

Henri Evrard Liewald devient bourgeois en septembre 1736. Comme il arrive parfois, la transcription dans le registre est fautive (Wederer au lieu de Rœderer
Heinrich Eberhard Lirwaldt d. färber Von Braunschweig erhalt d. br. Von sein: ehefr. Anna Maria weÿl. dietrich wederers gewes: färb. undt b: alhier wtb. umb d: alt. b: will beÿ E. E. Zunfft d. Tucher dienen. Jur. d. 28.t Sept. 1736.

Une fille naît un mois après la date du contrat de mariage
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 223, n° 62)
Anno 1735. Mittwochs den 28. Sept. Morgens umb 8 Uhren, ist Ein Töchterlein gebohren Vndt Donnerstags darauff, den 29. ejusdem mit Nahmen Maria Magdalena getaufft worden, deßen Eltern seindt Heinrich Eberhard Liewald Schwartzferber undt Anna Maria gebohrne heÿdelin die Tauffzeugen aber waren (…), i 224

Henri Evrard Liewald est cité à comparaître devant le conseil des Fribourgeois pour avoir établii un certificat d’hébergement non conforme. Sa belle-sœur se rend à la convocation et déclare que le pensionnaire est un compagnon qui travaille contre son logement. Le conseil décide l’absolution

1753, Protocole des Fribourgeois (XI 167)
9.te Gericht de 1753. Monntags den 3.ten deß Monaths Decembris in Anno 1753
(f° 185-v) Heinrich Eberhardt Liewaldt der Färber in der Cronenburger Straß allhier wohnhaft ex officio citiret, wegen eines Ihro Gn. dem Regirendten Herrn Ammeisters sub dato 24.ten Mertz überschickten Straffbahren Nacht Zeduls, angesehen in derselbe die Jahrzahl darinnen außgelaßen.
Jungfrau Margaretha Rödererin des Citati Ehefrau Schwester sagt nomine deßelben, es seÿe ein frembder Färbergesell gewesen, so Ihr Schwager Krafft Handwercks brauch Umsonst habe beherbergen Und Speißen müßen, Maßen solcher ein geschencktes handtwerkch seÿe Undt habe derßelbe den Nacht zedul selbsten geschrieben.
Hierauff Erkandt worden, daß Citatus weilen er ein geschencktes Handwerckh hat, Mithin die frembde Gesellen der tour nach Umbsonst logiren undt mit der Kost versehen muß, pro nunc Zu absolviren seÿe.

Anne Marie Heydel meurt en 1773 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre au veuf est de 1 106 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 850 livres, le passif à 1 266 livres.

1773 (6.7.), Not. Haering (6 E 41, 1374) n° 486
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsamen Frau Annä Mariä Liebwaldin gebohrne Heÿdelin des Ehernachtbaren herrn Heinrich Eberhard Liebwald Schwartz : und Schönfärbers, auch burgers alhier zu Straßburg geweßener ehel. haußfrau nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1773 – nach Ihrem dienstags den 15.ten Junÿ lauffenden 1773.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Von hinnen Scheiden hie Zeitlichen verlaßen – So verschreibung Straßburg dienstags den 6.ten Julÿ 1773.
Die abgeleibte seelige hat ab intestato zu Erben Verlaßen, benandlich, Ihre mit weiland herrn Johann dietrich Röderer dem geweßenen Schwartz und Schönfärber auch burger allhier ihrem am 19.den Augusti 1729. verstorbenen Ehemann seelig ehelich erzeugte dreÿ noch lebende Kinder und die aus dem Verstorbenen Sohn nachgelaßene Kinder dißorts Enckel als
I. weil. H. Johann Jacob Röderer gew: Schwartz und Schönfärbers u. b. alh. mit frau Susanna Margaretha geb. Schleberin, derzeit H. Andreas dietz ebenfalls Schwartz und Schönfärbers auch bs. alh. Ehegattin ehelich erzeugte noch lebende dreÿ Kinder Nahmens a) Maria Dorothea, b) Anna Maria und c) Johann Philipp die Röderer, welche mit gleich hernach genenntem ihres seel. Vaters H. bruder bevögtiget sind, indeme aber derselbihe hierbeÿ persönlich zu handlen hat, als ist dießen Encklen iht Vorgemeldter Steiffvater zum theilvogt geordnet worden, welcher persönlich zugeg. ist
II. H. Johann Philipp Röderer Schwartz und Schönfärber auch burger alhier, dießem Geschäfft persönlich abwartete,
III. Frau Maria Salome Weberin geb. Rödererin beistd. ihres Ehemanns H. Johann Jacob Webers Messerschmidts u. b. alh. Zugegen, So dann,
IV. frau Mariam Margaretham Geÿlerin geb. Roedererin unter Ermächtigung ihres Ehemanns H. Johann Stephan Geÿlers Kieffer v. Weinhändlers u. b. alhie dießem geschäfft abwartend, Zu vier gleichen Stammtheÿlen

In einer alhier zu Straßburg in der Cronenburger Straß gelegenen, hiehero eigenthümlich gehörigen behausung befunden worden, als folgt.
Verzeichnus der Ehesteuren welche dißortige Kinder von Ihrer seel. Mutter während nun getrennter Ehe erhalten. Nemlich, Nun weil. H. Joh: Jacob Röderer gew. Schwartz und Schönfärber auch br. alh. zufolg seines Inventarÿ illatorum durch Not. Joh: Daniel Langheinrich den 25. Februarÿ 1751. aufgerichtet, weilen dieser Verstorbene Sohn Zweÿ Jahr lang vor seiner Verheÿrathung seine eigene haußhaltung geführt und in ebenangeregtem Inv° weder Mütterliche Ehesteur noch Vätterlich Guth von dieses ältesten Sohns seines eigenen Vermögen abgesondert ist, so hat man zu seiner älteren Schwester Weberischen Ehefrau welche die Zweÿ Jahr alt Ihr bruder ledig geweßen Ihm Haußgehalten, anzeige, die Zuflucht genommen (…)
Herr Joh: Philipp Röderer, Schwartz und Schönfärber, der noch lebende Sohn laut seines den 10. Februarÿ 1749 durch H. Notm. Dautel ausgefertigtem Inventarÿ Illatorum erhalten (…), Frau Maria Salome Weberin geb. Röderer den 8. Xbr 1753 durch H. Not. Joh: Jacob Oelinger aufgerichteten Inventarÿ illatorum erhalten (…), Maria Margaretha Geÿlerin geb. vermög Ihres den 26. maÿ 1757 durch H. Not. Joh: Daniel Stöber ausgefertigten Inventarÿ illatorum erhalten
(f° 9-v) Eigenthum an häußern. (E.) Nemlich eine behaußung Hoff Hoffstatt Stall samt dem farbhauß mit all übrigen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhie zu Straßburg an der Cronenburger Straß 1.s neben herrn Johannes Krieg Zimmer Mr. 2.s neben H. Christian Richter Kieffer Mr. hinten auf das grüne bruch stoßend, so außer den darauf hafften. passiv Capitalien freÿ leedig eigen und durch (…) dießer Stadt geschworne bau Verständige Zufolg deren Zu gegenwärtig Invÿ Concept schrifft geliefferter Abschatzung vom 20. Julÿ 1773. angeschlagen worden vor 1800 R, 900. Dießes hauß hat der Erben eheleibl. Vater Von seinen Geschwisterden beÿ A° 1716 Vorgeweßten müterl. Erbsch. Abteil. in unvertheiltem Erb an sich gebracht.
(E.) Item eine kleine behaußung in Vorder und hinterhauß bestehend, höflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alh. Zu Straßburg an dem Müllergäßlein einseith neben weÿl. Joh: Jacob Knoll (…)
– Abschatzung Vom 29 Julÿ 1773. Auff begehren Frauen anna Maria Lewaldin geborgne häidlerin hiender Lasener Erben ist eine behausung alhir in der Statt Strasburg in der Croneburger Stras Gelegen Ein seits Neben H Wachaderffer ander seits Neben Meister Krig und hienden auff Das griene bruch Stosent gelegen, solche behausung besteht in Dreÿ Stuben Dreÿ Kichen und zweÿ Kammern Dar jber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt, hat auch ein getrembten Keller hoff und brunen, Ferner befindet sich Das Farbhaus war jnen sechs Farb Kesell Dar jber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt. Von uns Unterschriebenen Der Statt Strasburg Geschwornen Werckmeister nach vorhero geschehener besichtigung, mit aller jhrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden, Vor und Vmb Ein Thausent Acht hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
liegende güther 7 lb, beßerung ane lehengüthern 6 lb, Continuatio liegende güther 4 lb
Abzug gegenwärtigen Invÿ. Copia beeder nun durch den Zeitl. tod getrennten Eheleuthe Zur Zeit Ihrer Verheÿrathung vor Not° Joh: Brackenhofer den 23. Augusti 1735 mit einander aufgerichteten Eheberedung (…)
(f° 23) Bericht wegen gegenwärtiger Verlassenschafft (…) erklärt daß beÿ Eintritt in Seine nun durch den Zeitl. tod getrennte Ehe, versaumt worden, beederseits ilIata Zu inventiren, währender Ehe seÿe aber nichts als Defæ tochter frau Annä Mariä Wannerin geb. Rödererin Erbschafft, Seiner seel. Ehefrau laut durch ebenged. H. Not. Thenn A° 1771 darüber ausgefertigter Designation, in Ihre gemeinschafftl. Nahrung gefloßen (…)
Folgt nun hierauff die beschreibung gegenwärtigen Verl.t, an und vor sich selbst. Anfängl. aber des Wittibers unverändert und eigen vorbehaltenen Guths, Schulden 12 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert und eigen vorbehaltenen Guth beschrieben, Sa. hausraths 98 lb, Sa. Schiff und geschirrs zur färbereÿ gehörig 37 lb, Sa. verfertigter Waar u. farbholtzes 7 lb, Sa. Schiff und geschirrs zum Ackerbau gehörig 5 lb, Sa. leerer faß 19 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. gold. o. 7 lb, Sa. baarschafft 1 lb, Sa. Eigenthums an häußern 1275 lb, Sa. Eigenthums ane liegenden güther, 330 lb, Sa. Erblehens gerechtigkeit an einem grund stück 22 lb, Sa. beßerung ane Lehen gütheren 2 lb, Sa. Pfenningzinß hauptguths 36 lb, Summa summarum 1850 lb – Schulden 1266 lb, Nach deren Abzug 583 lb
Endl. folgt auch das gemein verändert u. T. Guth, Sa. Schiff und geschirr zur färbereÿ 6 lb, Sa. Pferds 20 lb, Sa. tung und blumen auf dem feld 56 lb, Sa. tabacs 15 lb, Sa. schulden 654 lb, Summa summarum 751 lb – Schulden 124 lb, Nach dern Abzug 627 lb – Stall Summ 1223 lb

Henri Evrard Liewald meurt cinq ans plus tard sans enfant dans la maison du coutelier Weber rue des Tonneliers. Il a institué pour héritière Marie Madeleine Weber, femme du teinturier Jean Frédéric Walch. La succession s’élève à 360 livres
1778 (16.9.), Not. Zimmer (6 E 41, 1424) n° 444
Inventarium über Weiland Mr Heinrich Eberhard Liewald, des Schwartz und Schönfärbers auch burgers allhier Zu Straßburg Verlassenschafft augferichtet Anno 1778. – nach seinem den 8.ten Septembris 1778. aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, hier zeitlichen verlaßen hat – So geschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 16. Septembris 1778.
Der Verstorbene hat vermög des vor mir dem unterschriebenen Notario und sieben Zeugen den 5.ten Septembris 1778. errichteten und hernacheingetragenen Testamenti nuncupativi paragr. 3.tio Zu seiner einigen Erbin hinterlassen, benantlich Frau Maria Magdalena Walchin gebohrne Weberin H Johann Friderich Walch, des Schwartz und Schönfärbers auch burger dahier Ehefrau

In einer alhier Zu Straßburg ane der Kiefer Gaß gelegenen und hiehero nicht gehörigen behausung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 26, Sa. Weins 87, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 13, Sa. Schulden 250, Summa summarum 381 lb – Schulden 206 lb, Nach deren Abzug 360. lb – Stall Summa 360. lb
Copia Testamenti nuncupativi – persönlich erschienen Meister Heinrich Eberhard Liewald der Schwartz und Schönfärber auch burger allhier Zu Straßburg Zwar krancken und Zu bette liegenden Leibs, jedoch durch die Gnade Gottes beÿ guter richtigen Sinnen Vernunft und Verstand – so geschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der Kiefergaß gelegenen, Herrn Weber dem Meßerschmidt zuständigen behausung und dero auf dem ersten Stock sich befindlichen Stubkammer mit denen Fenstern auf gedachte Gaß aussehend – den 5. Septembris Anno 1778 – Zimmer, Notarius

Les héritiers Rœderer cèdent la maison à leur frère et oncle respectif, le teinturier Jean Philippe Rœderer

1773 (22. 7.br), Not. Haering (6 E 41, 1374) Joint au n° 486 du 6.7.1773
Vergleich, Abteil und Erörterung Register – (f° 10) Cessio der Erben unveränderter Behaußung – Vor dem unterschriebenen offenbahren geschwornen Notario Löbl. Stadt Straßburg, als zu weil. frau Annæ Mariæ Liebwaldin geb. Heÿdelin H. Heinrich Eberhard Liebwald, Schwartz und Schönfärbers auch bs. alhr. Zu Straßburg geweßener ehel. haußfrau nunmehr seel. Verlt. Inventur und Abtheilung gezogenem Inventir Schreiber sind persönlich erschienen, 1° H. Joh: Georg Rößel Nots. Cand. als geordnet: und geschworner theil: Vogt weÿl. H. Joh. Jacob Röderers geweßenen Schwartz: und Schönfärbers auch burgers alhr. Zu Straßburg seel. mit frau Susanna Margaretha geb. Schleberin, derzeit H. Andreas Dietz ebenfalls Schwartz: und Schönfärbers auch bs. alh. Ehegattin ehel. erzeugter noch lebender dreÿ Kinder Nahmens a) Mariæ Dorotheæ, b) Annæ Mariæ und c) Johann Philipp die Röderer, Er H. Roessel im bemeldter Qualitæt weilen dieser minorennen Roedererischen Enckel Vogt hermach gemeldter M Joh: Philipp Roederer hierbeÿ selbst Zuthädigen hat, 2° Frau Maria Salome Weberin geb. Rödererin beiständ. ihres Ehemanns H. Joh. Jacob Webers, Messerschmidts und b. alhr., So dann 3° frau Maria Margaretha Geÿlerin geb. Roedererin unter Ermächtigung ihres Ehemanns H. Joh. Stephan Geÿlers Kieffer Mrs t. bs. alh.
in Gegensein Ihres bruders und resp. Curanden Oncle H. Joh. Philipp Roederer, Schwartz und Schönfärbers auch bs. alh. Ihres Miterben
Eine behaußung, hoff, hoffstatt, Stall samt dem farbhauß mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alh. Zu Straßburg an der Cronenburger Straß einseith neben H. Joh. Krieg Zimmer Mr., anderseith neben H. Christian Richter, Kiefer Mr hinten auf das grüne bruch dahin einen Ausgang habend stoßend gelegen, Welche außer Von Ihne H. Cessionario selbsten darauf zu fordern habender 600 Pfund sonsten freÿ leedig und eigen und Ihnen cedenten als ein von Ihrem Vatter und resp. Groß Vatter weil. H. Joh. Dietrich Roederer, dem Schwartz und Schönfärber auch b. alh. Zu Straßburg ererbtes Eigenthum Ihre obged. Mutter und respe. Groß Mutter bis an ihres Lebens Ende genoßen zuständig ist. – sambt allem dem was darinn Wand: Nied: und Nagelvest ist auch den gegoßenen eißernen Offen ingl. dem Schiff und Geschirr Zur färbereÿ gehörig nebst Keßlen, Mang und Zugehörden, so der E. unverändert, nicht minder den faßen und Liegerlingen im Keller, Zugegangen und beschehen vor und um die Summam von 2250 Pfund – So beschehen Straßburg Mittwochs den 22.ten 7.bris 1773.

Jean Philippe Rœderer cède la maison à son fils Jean Frédéric Rœderer en s’y réservant l’habitation pour lui-même et pour sa deuxième femme

1797 (11 ventose 5), Strasbourg 7 (34), Not. Stoeber n° 839 – Enregistrement de Strasbourg, acp 46-49 F° 36-v du 21 vent. 5
Cession – burger Johann Philipp Röderer der ältere Färber
in gegensein bs Johann Friedrich Röderer des ledigen Färbers
Eine behausung bestehend in Vorderhauß Werckstatt und Garthen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen und zugehörden an der Cronenburgerstraß N° 40, einseit neben Johannes Kreuter Kornwerfer und zum theil Georg Seÿder Metzger anderseit neben Conrad Deppel zimmermann hinten auff eine Gaß gegen den Cazernes ziehend, von seinem Vater weÿl. Johann dietrich Röderer gew. färber alhier erblich zugekommen samt dem schif und geschirr zur färbereÿ gehörig
Wobeÿ annoch bedungen worden, Erstlich daß so lang Er der Vatter am leben seÿn wird dieser sich das lebenslängliche Genuß Vorbesegter behaußung Vorbehalte,
2. wann der Vatter Vor seiner jetzigen Ehegattin Fr. Anna Maria geb. Kammererin mit tod abgehet, so solle diese berechtiget seÿn, so lang dieselbe annoch nach Gottes Willen beÿ leben seÿn wird, in Vorbesagter behaußung zins freÿ zu besitzen zu bewohnen und zu geniesen die eine steg hoch befindliche Stub Stubkammer und Kichen samt den Gang und einer deren befindlichen Kammer und Platz im vorden Keller,
3. sind beÿ gegenwärtigen Verschreib erschienen Fr. Anna Maria geb. Röderer b. Johann Philipp helck bierbrauers Ehegattin, 2. b. Johann Philipp Röderer der jünger färber, 3. fr. Maria Magdalena geb. Röderer b. Niclaus dietsch fârbers Ehegattin, 4. fr. Maria Salome geb. Röderer b. Johann Daniel Roggenbach Schiffmanns Ehegattin, daß sie ihres Orts vorstehend Cession und Übernahm der vätterlichen behaußung so Sie dieselbe betreffen mögte genehmigen – geschehen um 5000 gulden oder 2000 livres

Jean Frédéric Rœderer épouse en 1798 Marie Madeleine Kammerer, fille de cordier
1798 (23 prai. 6), Strasbourg 7 (28), M° Stoeber n° 708 – Enregistrement de Strasbourg, acp 61 F° 96-v du 26 pr. 6
(Eheberedung) persönlich erschienen burger Johann Friedrich Röderer, lediger Ferber brs Johann Philipp Röderers des ältern Färbers allhier in Zweiter Ehe mit Fr. Anna Maria geb. Kammerer erzielter Sohn, so großjährigen alters gleichwol unter autorisation seines Vaters als hochzeiter, und
Maria Magdalena Kamerer die ledige brs Johann Philipp Kammerer Seilers allhier mit weil Fr. Maria Salome gebohrner Ohl erzeugte tochter so großjährigen alters als braut am andern theil – den 23. Prairial im sechsten Jahr der Republick in der Jgfr. braut elterlichen behaußung [unterzeichnet] Johann Friederich Röderer, Maria Magdalena Kammererin

Les nouveaux mariés font dresser dans la maison qui appartient au père du marié l’inventaire de leurs apports où figure la part de maison que possède l’épouse au Faubourg Blanc
1800 (5 frimaire 9), Strasbourg 7 (13), M° Stoeber n° 1608, 1672 – Enregistrement de Strasbourg, acp 76 F° 80 du 13 frim. 9
Inventarium über bürger Johann Friedrich Röderer Färbers und Maria Magdalena geb. Kammerer zusammen gebrachte Nahrungen, in ihrer den 23. prairial im 6.t jahr vor mir Notario passirten Eheberedung
in einer an der Cronenburgerstras gelegen dem Ehemann zuständigen behausung in beÿsein Johann Philipp Röderer des ältern Färbers des Ehemanns Vaters und b. Johann Philipp Kammerer Seiler der Ehefrauen Vaters
Eigene güther so die Ehefrau in die Ehe gebracht (7 stück, Lehengrund 5 stück)
Antheil einer behausung. Neml. der 6.te theil für unvertheilt i. behausung, hofs bronnens, hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen und zugehörden an der Vorstadt Weisenthurn in der Johannis gaßen 1.s neben dem vormaligen Closter Barbarä, 2.s neben der Gastherberg zu den Gärtnern hinten auff besagtes Closter ziehend, wovon ein 6t theil b. Maria Salome Strohl geb. Kamerer bs Johannes Strohl hänfers Ehefrau der Schwester und b. Joh. Friedrich Kammerer dem Vater die übrige zwo terz zuständig sind – darüber besagen Kaufbrieffe in der C.C. Stub aufgerichtet vom 8.t Aug. 1742 und 31. Aug. 1782
[sans addition]

Marie Madeleine Kammerer meurt sans enfant en 1835. La succession comprend deux maisons, celle qui provient de la femme et celle qui provient du mari.

1835 (14.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 68), M° Hickel n° 4975- Enregistrement de Strasbourg, acp 230 F° 59 du 17.2.
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Kammerer femme de Jean Frédéric Roederer, teinturier, rue Faubourg de Saverne n° 40 où elle est décédée le 8 novembre dernier – à la requête 1. du veuf, 2. de Marie Salomé Strohl épouse de Michel Freisz, boulanger, 3. de Jean Strohl fils, fabricant de chanvre, en son nom et mandataire de Caroline Strohl épouse de Jean Daniel Cottler, propriétaire, 4. Marguerite Strohl veuve de Jean Henri Fahlbusch, vitrier, héritiers par représentation de leur mère Marie Salomé Kammerer épouse de Jean Strohl père, fabricant de chanvre

dans une maison appartenant audit Roederer, Faubourg de Saverne n° 40
Cote 3. Titres de propriété de la maison dont la moitié indivise dépend de la succession de la défunte, par acte passé à la Chambre des contrats le 31 août 1782, le Sr Kammerer père de la De Roederer a acquis des héritiers représentants Michel Hatzung, maçon tailleur de pierres, et de Marie Salomé Hügel, une maison avec appartenances, dépendances sise à Strasbourg rue St Jean n° 15 pour 2550 fl – Procès verbal d’expertise en 1787, par contrat passé à la Chambre des contrats le 8 août 1742 les conjoints Hatzung ont acquis la maison de la Fondation de la Haute Ecole – mémoires, grosses réparations faites dans la maison pendant l’année 1833, pour 107 fr
Cote 4. Titres de propriété d’une maison propre au veuf, par contrat passé devant M° Stoeber père le 11 ventose 5, Jean Philippe Roederer le vieux, teinturier, père du Sr Roederer a vendu à ce dernier la maison sise à Strasbourg rue du Faubourg de Saverne n° 40 avec différents outils et ustensiles de teinturier & cinq tonneaux cerclés en fer pour 5000 fr
Contrat de mariage, M° Stoeber le 23. prairial 6

Jean Frédéric Rœderer meurt l’année suivante en délaissant des héritiers collatéraux.

1836 (3.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 70), M° Hickel n° 5414 – Enregistrement de Strasbourg, acp 244 F° 34 du 8.10.
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Roederer, teinturier décédé le 16 septembre dernier, à la requête de 1. Jean Frédéric Dietsch, propriétaire, en son nom et mandataire de Salomé Frédérique Dietsch femme de Jacques Moerlen, négociant à Mülhausen, 2. Joseph Willm, inspecteur de l’Académie de Strasbourg et professeur à Strasbourg, poursuivant les droits de Marie Madeleine Dietsch son épouse, 3. Jean Diehl, négociant, et Frédérique Rockenbach son épouse, 4. Jean Jung, marchand de bois, maître des droits de Marie Salomé Rockenbach son épouse, 5. Jean Philippe Roederer fils, teinturier, 6. Jean Frédéric Roederer aussi teinturier, 7. Anne Marie Roederer veuve de Daniel Lauth, brasseur, 8. Caroline Roederer, majeure, 9. Georges Henri Hiller, boucher, en qualité de tuteur légal de Caroline et Frédérique Hiller issus de son mariage avec Marie Madeleine Roederer, 10. Frédéric Magnus, boucher, et Marie Salomé Roederer son épouse, tous de Strasbourg
1. Mde Dietsch, Mde Moerlen, Mde Willm ensemble pour 5/12 héritiers de Jean Frédéric Roederer, teinturier, seuls et uniques enfants de Marie Madeleine Roederer sœur germaine de Nicolas Dietsch, teinturier, 2. Mde Diehl, Mde Jung ensemble pour 5/12 héritières de Marie Salomé Roederer sœur germaine de Jean Daniel Rockenbach, batelier de la navigation marchande du Rhin, 3. M Jean Philippe Roederer, Jean Frédéric Roederer, Mde Lauth, Mlle Roederer, Mde Magnus et les mineurs Hiller ensemble pour 2/12 enfants de Jean Philippe Roederer, teinturier, frère consanguin
dans une maison dépendant de la succession Faubourg de Saverne n° 40
(Tableau généalogique)
Titres et papiers. 5. Titres de propriété des immeubles. Cote 1, une maison à Strasbourg, contrat passé devant M° Stoeber le 11 ventose 5 par lequel Jean Philippe Roederer dit le vieux teinturier père de Jean Frédéric (de cujus) a vendu une maison avec jardin, et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Faubourg de Saverne n° 40 (tenant aujourd’hui au Sr Koenig, de l’autre au Sr Huhn ou son successeur) estimée 7500 fr
terres à Strasbourg

Les héritiers exposent aux enchères la maison décrite d’après le rapport d’experts. L’adjudicataire est le blatier Jean Siegel

1837 (17.4.), Strasbourg 9 (71), M° Hickel n° 5653 – Enregistrement de Strasbourg, acp 249 F° 46 du 20.4.
Cahier des Charges n° 5575 du 3 avril, Adjudication préparatoire n° 5584, Adjudication définitive n° 5653 du 17 avril – 1. Jean Frédéric Dietsch, propriétaire, en son nom et mandataire de Salomé Frédérique Dietsch épouse de Jacques Moerlen, négociant à Mülhausen, 2. Marie Madeleine Dietsch épouse de Joseph Wilm, inspecteur de l’Académie de Strasbourg et professeur, 2. Frédérique Rockenbach épouse de Jean Diehl, négociant, 3. Marie Salomé Rockenbach épouse de Jean Jung, marchand de bois, 5. Jean Philippe Roederer fils, teinturier, 6. Jean Frédéric Roederer aussi teinturier, 7. Anne Marie Roederer veuve de Daniel Lauth, brasseur, 8. Caroline Roederer, majeure, 9. Georges Henri Hiller, boucher, en qualité de tuteur légal de Caroline et Frédérique Hiller issues de son mariage avec Marie Madeleine Roederer, 10. Marie Salomé Roederer épouse de Frédéric Magnus, boucher tous de Strasbourg
1. Mde Dietsch, Mde Moerlen, Mad Wilm ensemble pour 5/12 héritiers de Jean Frédéric Roederer, teinturier seuls et uniques enfants de Marie Madeleine Roederer sœur germaine de Nicolas Dietsch, teinturier, 2. Mde Diehl, Mde Jung ensemble pour 5/12 héritières de Marie Salomé Roederer sœur germaine de Jean Daniel Rockenbach, batelier de la navigation marchande du Rhin, 3. M Jean Philippe Roederer, Jean Frédéric Roederer, Mde Lauth, Mlle Roederer, Mde Magnus et les mineurs Hiller ensemble pour 2/12 enfants de Jean Philippe Roederer, teinturier, frère consanguin, selon l’inventaire dressé par M° Hickel le 3 octobre 1836, jugement du 26 janvier 1837
à Jean Siegel, blattier pour 11 000 francs
Désignation, art. 1, une maison avec jardin, autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Faubourg de Saverne n° 40, d’un côté la propriété du Sr Koenig, d’autre celle du S Huhn ou son successeur, estimée 7500 fr
Etablissement de la propriété, acquise sur Jean Philippe Roederer son père teinturier par contrat reçu M° Stoeber le 11 ventose 5, Renonciation par les Des Dietsch et Roederer, Catherine Louise Blind épouse de Jean Frédéric Dietsch et Marguerite Nortz épouse de Jean Philippe Roederer et Marie Salomé Magnus épouse de Jean Frédéric Roederer.
Rapport d’experts du 7 janvier – André Weyer, architecte, Jean Jacques Rodé, ancien employé des Contributions Directes, Charles Heitz aussi employé (…), Premièrement une maison construite en pierres composée d’un rez de chaussée à porte cochère distribué en un logement de deux pièces, cuisine, boutique et arrière boutique sous lequel se trouve une cave voutée. D’un premier étage consistant en deux chambres, cuisine et vestibule avec balcon en charpente sur la cour avec un cabinet fermé en planches. D’un second étage composé de trois chambres, cuisine et d’un vestibule avec balcon en charpente sur la cour. Chaque logement est garni d’un fourneau en fonte. D’un grenier distribué en deux chambres, d’un second et d’un troisième grenier avec couverture en tuiles à double rangée. Dans les étages on monte par un escalier en bois à vis Saint Giles sur noyau qui a son entrée dans l’allée dans la porte cochère. Plus d’une cour derrière la maison dans cette cour se trouve à droite une étable à porcs et à gauche une écurie surmontée d’un demi étage servant de grenier avec couverture en tuiles à double rangée. Derrière cette cour se trouve un jardinet fermé en lattes à clairvoie avec poteaux en pierre de taille, ce jardinet renferme un puits avec pompe. Derrière le jardinet se trouve un vieux bâtiment construit en galandure distribué en hangard et deux pièces, ce bâtiment à rez de chaussée seulement est couvert en tuiles à simple et double rangée a une issue par une porte cochère dans le Marais Vert. Cette maison, dépendances sise au Faubourg de Saverne n° 42 estimée 7000 francs

Jean Siegel a épousé en 1830 Caroline Lauth, fille du meunier de Wolfisheim. Le père du marié fait donation d’une maison à son fils au contrat de mariage
1830 (22.1.), Strasbourg 12 (115), M° Noetinger n° 1786 – Enregistrement de Strasbourg, acp 198 f° 34-v du 1.2.
Contrat de mariage – Jean Siegel, blatier fils de Jean Siegel père, blatier, et de Catherine Schweitzer
Caroline Lauth, fille majeure demeurant à Wolfisheim de feu Jean Balthasar Lauth, meunier, et Marie Elisabeth Jung
communauté d’acquets partageable par moitié
les père et mère du futur époux font donation pure et simple irrévocable à leur fils, d’une maison consistant en deux corps de bâtiment, cour, pompe, jardin, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg au Marais Vert n°126 & 127, d’un côté formant le coin de la ruelle de la Gerbe, de l’autre le Sr Schott fabricant d’amadou, devant la rue du Marais Verd, derrière les Sr Lapp et Gerth – les époux donateurs auront le droit de demeurer leur vie durante avec leurs enfants non mariés ou non établis jusqu’à cet établissement pour ces derniers gratuitement dans le logement formant le premier étage de la maison n° 126 et de jouir entièrement de la maison 127. Plus ils auront le droit de jouir pour eux et leurs enfants de la moitié des greniers et de la cave de ladite maison n° 126. En sorte que la jouissance du donataire se restreindra aussi longtemps que ses deux parents vivront à la jouissance du logement du deuxième étage et à la moitié des greniers et cave de cette dernière maison – mais au cas de décès des deux époux donateurs la jouissance de leurs enfants non établis devra se restreindre aux deux chambres au deuxième étage de la maison 126 avec l’usage de l’âtre qui se trouve dans le corridor audit étage et celui d’une place de grenier et à la cave pour y placer leurs petites choses et cela durera jusqu’à la fin de leurs jours ou leur établissement – estimée à un revenu de 700 fr, faisant en capital 14 000 fr
6. les père et mère font donation au futur époux de l’achalandage et des pratiques résultant du commerce de blatier, mais à l’instant led. futur époux plus ses père et mère ont contracté une société pour l’exploitation commune du commerce de blatier et de ses dépendances

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.