32, rue du Faubourg de Saverne


Rue du Faubourg de Saverne n° 32 – II 232 (Blondel), N 27 puis section 53 parcelle 20 (cadastre)

Faubourg de Saverne 30-32 (mars 2015)Faubourg de Saverne 32 (Falckenstein, 1 Fi 84, n° 399)Faubourg de Saverne 32 (AMS, 1003 W 2, n° 697)
Le bâtiment n° 30-32, mars 2015
Aspect vers 1942, le n° 30 à droite, le n° 32 à gauche (photographie Falkenstein, AMS, cote 1 Fi 84, n° 399)
A la même époque, sur la droite la devanture transformée en 1899, le reste du bâtiment correspond au dessin de 1830, on voit aussi les traces de l’enseigne Beck, Kurtz & Cie (AMS, cote 1003 W 2, n° 697)

Le terrain sur lequel est construite la maison s’étend entre le Faubourg de Cronenbourg (Maisons Neuves, in der Neuen Zeil) et le Marais Vert. Elle appartient au XVII° siècle au jardinier Adolphe Ohl et à ses descendants jusqu’à l’incendie de 1693 qui détruit entièrement les maisons de l’îlot. Thiébaut von Fridolsheim vend 150 livres le terrain et les décombres qui s’y trouvent à Jean Rœderer, brasseur au Sauvage, établi dans la même rue près du canal. Il reconstruit la maison que les experts estiment à la somme de 1 850 florins en 1699. La teinturerie à six chaudrons (1729, 1773) et une calandre qu’y établit son fils Jean Thierry Rœderer en 1713 sera exploitée jusque dans les années 1830.

18 Elévations avant b
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 18, côté Faubourg de Cronenbourg

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages médiocres en maçonnerie, ce qui correspond à la description que donne le plan des Ponts et Chaussées en 1828 (toute en pierres en assez mauvais état, les murs sont lézardés, deux étages). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur le faubourg de Cronenbourg est la plus haute sur la gauche de l’image, surmontée des lettes j. p. (jaune pâle). La porte cochère se trouve dans la moitié gauche du rez-de-chaussée qui comprend trois fenêtres. Le premier étage a cinq fenêtres, le deuxième quatre. La toiture comprend trois niveaux de greniers. Dans la cour P, la façade arrière se trouve entre (7) et (8). Le bâtiment (8-9-10) s’adosse à cette façade et au mur du voisin au nord, suivi d’une palissade et de l’arrière d’une construction voisine (10-1). Le bâtiment à simple rez-de-chaussée au fond de la cour figure en (1-2). Le côté oriental (2-7) de la cour comprend d’abord une palissade, suivie de l’édicule (3-4-5-6) puis du mur (6-7). Le bâtiment arrière donne sur le Marais Vert par une porte cochère, vers la droite du dessin, surmonté de la nouvelle construction qui le remplace. Comme c’est le bâtiment à simple rez-de-chaussée qui figure au rapport d’experts de 1837 et que le cadastre ne signale aucune augmentation, cette construction doit dater d’environ 1840, antérieurement à l’ouverture du cadastre (1844).

18 Cour P18 Elévations c et suite
Cour P – Elévations côté Marais Vert

Les bâtiments subissent des dommages lors du siège de 1870, leur revenu de 180 francs est ramené à 120 entre 1871 et 1875. La maison arrière porte ensuite le numéro 25 dans la rue du Marais Vert. Son propriétaire habite en France jusqu’à la vente de 1892. Le magasin dans le bâtiment latéral gauche est transformé en 1896 en logement pour le concierge. Le rez-de-chaussée est modifié en 1899 quand on y place une nouvelle devanture.

Faubourg de Saverne 32, 1899 (23 MW 748)
Dessins joints à la demande d’agrandir la devanture en 1899.
Elévation (deux portes séparées par un pilier), coupe, plan du rez-de-chaussée et plan de situation (seule la partie gauche de la cour est bâtie)

Les architectes Vœlckel et Wolff construisent en 1928 un entrepôt sur le côté droit de la cour qui n’aura plus la surface réglementaire. Déjà établi au n° 30, le garage Herberich loue (1941) puis acquiert l’immeuble. L’architecte Louis Schneider transforme en 1962 l’intérieur du garage sis aux 30 et 32 Faubourg de Saverne. Les bâtiments sont ensuite démolis et remplacés par ceux qu’on voit actuellement.

Faubourg de Saverne 32, 1928 (23 MW 748)Faubourg de Saverne 32, 1961 (23 MW 748)
Plan des différents bâtiments de la parcelle en 1928 lors de la construction du nouveau magasin dans la partie droite de la cour (le Faubourg de Saverne se trouve sur la gauche, le Marais vert sur la droite)
Même plan en 1962 lors des transformations du garage Herberich. Le n° 32 est en haut, le n° 30 en bas

janvier 2015

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1644 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Adolphe Ohl, jardinier, et (1611) Aurélie Schæffer – luthériens
1652 h Adolphe Ohl, jardinier, et (1637) Marguerite Moll, d’abord femme (1630) du jardinier Laurent Renchert – luthériens
h Thiébaut von Fridolsheim, jardinier, et (1677) Anne Ohl – luthériens
1693 v Jean Rœderer, brasseur, et (1678) Anne Ursule Verius – luthériens
1716 h Jean Thierry Rœderer, teinturier, et (1713) Anne Marie Heydel, remariée (1735) au teinturier Henri Evrard Liewald – luthériens
1773 v Jean Philippe Rœderer, teinturier, et (1748) Anne Marie Holwein puis (1761) Anne Marie Kammerer – luthériens
1797 h Jean Frédéric Rœderer, teinturier, et (1798) Marie Madeleine Kammerer
1837 v Jean Siegel, blatier et (1830) Caroline Lauth
1892 h veuve Jean David Urner née Siegel à Sainte-Marie-aux-Mines
1924* h Charles Frédéric Weiss et Caroline Jeanne Urner
1945 Alfred Herberich, garagiste, et son épouse
1947* Paul Edouard Schmidt, pasteur, l’épouse née Weiss à Paris
1948* Alfred Herberich, garagiste, et son épouse

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 925 livres en 1699, 825 livres en 1716, 900 livres en 1729, 900 livres en 1773

(1765, Liste Blondel) II 232, Henry Liebwald
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Phil: Rederer, 9 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 27, Roederer, Jean Frédéric, teinturier – maison, sol, jardin – 4,9 ares / puis Siegel Jean fils

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1699 (billet d’estimation traduit) La maison récemment construite comprend une écurie, une grange, une cour et un puits, estimée avec le sol, les appartenances et dépendances à la somme de 1 850 florins
  • 1716 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une cave voûtée, une grange, une écurie, estimée avec le sol, les appartenances et dépendances à la somme de 1 650 florins
  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, plusieurs chambres, un poêle pour l’officier, une cuisine, un fumoir, un vestibule, une teinturerie à six chaudrons, une calandre dans un atelier, une écurie pour officiers, une porcherie, un portail, une cave voûtée, un puits, le tout estimé avec le sol, les appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
  • 1773 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, trois cuisines et deux chambres, le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave solivée et un puits, en outre la teinturerie dans laquelle se trouvent six chaudrons, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec le sol, les appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
  • 1837 Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Saverne

nouveau N° / ancien N° : 40 / 40
Roederer
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées. Route départementale n° 1 de Saverne à Strasbourg (AMS, cote 785 W 6)
N° 40. Toute en pierres en assez mauvais état, les murs sont lézardés 2 étages

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 5 case 4

Siegel, Jean fils à Strasbourg

N 27, maison, sol et cour, faubourg de Saverne 40
Contenance : 4,90
Revenu total : 182,55 (180 et 2,55)
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 35 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 213 case 2

Siegel Jean Fils

N 27, maison, sol, cour, Faubourg Saverne 32
Contenance : 4,90
Revenu total : 182,55 (180 et 2,55)
Folio de provenance : (5)
Folio de destination : theilweise zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus :

1871 Diminutions, Maisons détruites pendant le blocus – Zerstörung des Hauses in Folge der Blokade
Siegel Jean f° 213, N 27, revenu 180

N 27, Haus
Revenu total : 122,55 (120 et 2,55)
Folio de provenance : theilweise zerstört
Folio de destination : berichtigung
Année d’entrée : 1871
Année de sortie : 1875

Jahrgang 1875
Siegel Johann Sohn f° 213-II, N 27, maison, revenu 180, rectification

N 27, maison, Kronenburgerstrasse 32
Revenu total : 182,55 (180 et 2,55)
Folio de provenance : Rectif.
Année d’entrée : 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 35 / 28

Cadastre napoléonien, 24 f° 240 case 2

Siegel, Johann, Sohn
1893/94 Urner Joh. David Wittwe geb. Siegel in Markirch

N 19, Hofraum, Haus, Kronenburgerstrasse 32
Contenance : 4,90
Revenu total : 182,55 (180 et 2,55)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 31 p. 222 case 5

Parcelle, section 53, n° 20 – autrefois N 19
Canton : Kronenburgerstraße Hs N° 32 u. Grünenbruchstrasse 25 – Rue du Faubourg de Saverne, Rue du Marais Vert
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – maison, sol, bât. acc.
Contenance : 4,68
Revenu : 2300 – 3700 – 3400
Remarques : 1910 Berufung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1945), compte 3603
Urner Johann David Wwe
1924 Weiss Charles Frédéric épouse Caroline Jeanne née Urner
clos 1945

(Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 3585
Uebel Friedr. Wwe
1938 Herberich Alfred & son épouse
(1954)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1947), compte 6318
Schmidt Paul Edouard, pasteur, aumonier militaire son épouse née Weiss à Paris
clos 1948

(Propriétaire à partir de l’exercice 1948), compte 3585
Uebel Friedr. Wwe
1938 Herberich Alfred & son épouse
(1954)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 30 Faubourg de Saverne (p. 44)
(maison n°) 40

Pr. Röderer, Jean Phil., teinturier –
lo. Hamm, Diebold, Cordier – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kronenburgerstrasse (S. 88)

(Haus Nr) 32
Stuck, Friseur. 0
Wager, Schlosser. 0
Diemer, Kaufmann. 1
Weber, Stellenvermittl. 2
Lohr, Wwe. H 1
Peter, Schneider, H 1

Dossier de la Police du Bâtiment (AMS, cote 233 MW 748)

Faubourg de Saverne 32 (1872-1981), voir aussi rue du Marais Vert 25

L’immeuble appartient à un habitant de Mâcon puis (1892) à une veuve de Sainte-Marie-aux-Mines. Le magasin dans le bâtiment latéral est transformé en 1896 en logement pour le concierge. La devanture est modifiée en 1899 puis en 1937. Les architectes Vœlckel et Wolff construisent en 1928 un entrepôt dans la cour ; l’autorisation est accordée à titre précaire étant donné que la cour n’aura plus la surface réglementaire. Le garage Herberich (établi au n° 30) s’apprête en 1941 à louer et à remettre les bâtiments en état pour agrandir ses ateliers. Le projet de transformer un atelier dans la cour en 1947 n’est pas réalisé. L’architecte Louis Schneider transforme en 1962 l’intérieur du garage (30-32 Faubourg de Saverne), notamment les installations de lavage et de graissage ; l’ancienne toiture en bois est remplacée par une construction métallique couverte d’un matériau ondulé. Le garage Herberich supprime début 1981 les pompes à essence à la demande de la Ville et de l’Etat.
On trouve un commerce de charbons dans une remise (1884, Guillaume Fehlmann), un bureau de placement (Diemer en 1896 puis Weber en 1904), les établissements Beck, Kurtz et Compagnie (tissus, 1896, 1928), le coiffeur Philippe Stuck (à partir de 1900, 1921), un dépôt de papier des établissements Edgar Haguenauer (1947, 1949). Les locaux sont ensuite entièrement occupés par le garage Herberich.

Sommaire
  • 1872 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour trois becs devant la maison Meyer au 32, Faubourg de Saverne
  • 1884 – Dossier de la préfecture – Le journalier Guillaume Fehlmann demande l’autorisation d’ouvrir un commerce de charbons dans la remise qui se trouve au sud de la parcelle. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire. Le bâtiment a 5,05 mètres sur 1,80, sa hauteur est de 3,10 ou 2,10 suivant l’endroit, il est couvert d’ardoises et s’appuie sur un mur massif qui forme séparation avec le voisin.
  • 1885 – La Police du Bâtiment notifie Weil-Meyer de faire ravaler la façade. Le gérant de la maison, Nicolas (1, quai Kellermann), répond que le peintre Herbst a ravalé la façade en juillet 1881 et qu’il transmet la demande au propriétaire qui habite Mâcon, Stiegelmann-Sigel. La Police du Bâtiment accorde un an de délai en faisant remarquer que le décret du 26 mars 1852 prévoit non seulement un ravalement tous les dix ans mais aussi que les façades soient constamment tenues propres. – Travaux terminés, octobre 1886
    1890 – Nouvelles notifications de ravaler le 22, Faubourg de Saverne et le 25, rue du Marais Vert – Jules Weyer (11, place du Marché aux Cochons de lait), gérant de la maison, demande de reporter le ravalement après les travaux que le propriétaire envisage de faire dans les deux maisons. Il demande un nouveau délai l’année suivante parce que des négociations sont en cours pour vendre l’immeuble. En avril 1892 la maison appartient à la veuve Urner de Sainte-Marie-aux-Mines – Travaux terminés, juin 1892 (peinture à l’eau)
  • 1892 – Dossier de la préfecture – L’entrepreneur Hanssmann demande l’autorisation de crépir la façade – Accord – Travaux terminés, mai 1892
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au gérant Weyer de se conformer au nouveau règlement d’après lequel les deux volets du rez-de-chaussée ne doivent pas s’ouvrir vers la voie publique. – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que le propriétaire fait faire des travaux sans autorisation – L’entrepreneur E. Koch (domicilié à Bischheim, bureau au 25, Faubourg de Pierre) demande l’autorisation de creuser une cave et de transformer le magasin qui se trouve au rez-de-chaussée du bâtiment latéral en logement pour le concierge en remplaçant le mur avant en pans de bois par un nouveau en pierre et en briques – Autorisation – Travaux terminés, août 1896 – Dessins
  • 1896 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Urner, propriétaire, de faire ravaler la façade et les deux pignons – La façade a été ravalée, octobre 1896
  • 1896 – Dossier de la préfecture. Beck, Kurtz et Compagnie demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Accord
    1896 – Idem, C. Diemer – Accord
  • 1897 – Une lettre signale que des travaux non autorisés ont lieu au n° 32 ou 34. La Police du Bâtiment ne constate rien
  • 1899 – Louise Klein demande l’autorisation de poser un store à sa boutique – Autorisation – La Police du Bâtiment constate qu’il est posé à 1,90 mètre du sol au lieu des 2,20 mètres réglementaires – Le store est supprimé
  • 1899 – L’entrepreneur Eugène Koch demande l’autorisation de modifier la devanture selon les plans et le calcul statique joints – Autorisation – Dessin – La devanture est posée (janvier 1900), le menuisier puis le plâtrier travaillent, les travaux sont terminés (mai 1900)
  • 1900 – Le coiffeur Philippe Stuck demande l’autorisation de transférer ses enseignes du 24 au 32, Faubourg de Saverne – Autorisation de poser deux enseignes. La Police du Bâtiment constate qu’une troisième enseigne a été posée – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
  • 1904 – Lina Weber (bureau de placement) demande l’autorisation de transformer l’enseigne perpendiculaire existante en remplaçant le nom de Diemer par celui de Weber – Autorisation
  • 1906 – L’entrepreneur Wieger (30, Faubourg de Pierre) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, mai 1906 – Le même demande à la préfecture l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1906 – La Police du Bâtiment constate que le marchand Beck, Kurtz et Compagnie a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1903 – Commission contre les logements insalubres. Ses remarques portent sur une fenêtre et un plancher – Courriers que la propriétaire domiciliée à Sainte-Marie-aux-Mines écrit de Paris – Travaux terminés, avril 1904
    Un délai est accordé jusqu’en 1914 pour poser les canalisations
  • 1916 – Commission des logements militaires (propriétaire de la maison, Urner à Sainte-Marie-aux-Mines, gérant, Diemer domicilié sur place) constate notamment que les tuyaux de cheminée ne sont pas réglementaires dans la boutique du coiffeur. Le compte rendu porte aussi sur la maison 25, rue du Marais Vert. Rapport d’expertise – Croquis de la boutique du coiffeur Stuck
  • 1921 – Le maire envoie au coiffeur Philippe Stuck une injonction de payer son droit d’enseigne
    1922 – La société Beck, Kurtz et Compagnie informent la Police du Bâtiment qu’ils retirent leur enseigne. Elle subsiste en 1923. Courrier identique en 1923, l’enseigne a été enlevée (décembre)
  • 1928 – Les architectes Vœlckel et Wolff (quai au Sable) demandent au nom du propriétaire Charles Wolff l’autorisation de construire un entrepôt dans la cour de l’immeuble (section 53, parcelle 20) – Autorisation de construire un bâtiment dont le rez-de-chaussée sert au commerce du propriétaire, à titre révocable étant donné que la cour n’aura plus la surface réglementaire – Plans (Construction d’un magasin de tissus pour la maison Beck, Kurtz et Cie.) – Travaux en cours, août. L’inspection finale a lieu en présence du locataire Kurtz, le permis d’occupation est accordé en octobre
  • 1937 – La Police du Bâtiment constate que des travaux non autorisés sont en cours d’exécution – Le gérant Aloïse Pfister (6, rue Pierre Bucher) dépose une demande d’autorisation de faire construire une devanture par l’entrepreneur Emile Jockers (25, rue des Chargeurs à Kœnigshoffen) – Autorisation de faire des transformations au rez-de-chaussée – Le gros œuvre est terminé en novembre, le crépi en décembre – Dessin
  • 1938 – Le peintre en bâtiment D. Moïse (7, rue Thiergarten) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1941 – Le directeur des affaires civiles en Alsace (Chef der Zivilverwaltung im Elsaß) agissant comme mandataire général des biens appartenant à des ennemis de l’empire et du peuple (Generalbevollmächtigte für das volks- und reichsfeindliche Vermögen) demande au Commissaire général de la ville (Oberstadtkommissar) si le plan d’urbanisme de la Ville prévoit de conserver le bâtiment. La société Herberich prévoit de louer l’immeuble et de le remettre en état pour agrandir son garage et ses ateliers. La Police du Bâtiment répond que l’immeuble ne figure dans aucun projet d’urbanisme
  • 1947 – L’entrepôt Edgar Haguenauer demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées – Accord
    1947 – L’architecte Frédéric Gabel (20, rue Aubry-et-Rau) demande l’autorisation de transformer un atelier dans la cour suite à une décision du tribunal qui impose au propriétaire de mettre un atelier à disposition du locataire Herberich – Dessin – Autorisation accordée à titre précaire de transformer le bâtiment et de recouvrir la cour d’un toit vitré – Le permis de construire est périmé sans que les travaux aient été entrepris
  • 1949 – Les voisins se plaignent auprès du service des incendies du danger que fait courir le dépôt de papier Haguenauer – La Police du Bâtiment écrit aux établissements Edgar Haguenauer – Affaire classée, août
  • 1951 – Rapport de feu de cheminée – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Herberich, de faire réparer la cheminée fissurée – Travaux terminés, mars
  • 1956 – A. Herberich (domicilié 30, Faubourg de Saverne) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique devant le 32, Faubourg de Saverne pour faire crépir la façade
  • 1961 – L’architecte Louis Schneider (12, rue Jacques Preiss) demande l’autorisation de faire des transformations intérieures dans le garage Herberich au 30-32 Faubourg de Saverne – Devis sommaire – L’inspecteur du travail et le directeur départemental du Ministère de la Construction donnent un avis favorable – Autorisation de transformer le garage, janvier 1962 – Plans
    1962 (avril) – Le garagiste Herberich demande l’autorisation de déplacer les pompes à essence
    Suivi des travaux, commencés en août 1962. L’ancienne toiture en bois est remplacée par une construction métallique couverte d’un matériau ondulé. Les installations de lavage et de graissage correspondent aux plans, octobre 1962.
  • 1981 – La garage Herberich informe la Police du Bâtiment qu’elle a supprimé depuis début janvier les pompes à essence à la demande de la Ville et de l’Etat

Relevé d’actes

Les bâtiments situés aux Maisons Neuves (in der Neuen Zeil) donnent aussi sur le Marais Vert. Ils appartiennent au milieu du XVII° siècle à Adolphe Ohl et à sa femme Aurélie Schæffer, mariés en 1611. Leur fille Marguerite Ohl épouse en 1646 le jardinier Michel Ruhlmann

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 21)
1611. Den 26. Martÿ Sind nach ordentlicher Ausrufung eingesegnet Worden Ohl Adolph, Ohl Adolphs S. hinterlassener sohn : Vnd J. Aurelia Schäferin Philips Schäfers S. hinderlaßener tochter. (i 11)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 72-v)
1646. Eodem [Dnicâ 2 Epiph: 18 Januarÿ] Michael Rullman der Gartner Lorentz Rullman des Gartners hinderlaßener Sohn, J. Margaretha Adolph Ohlen des Gartners nachgelaßene Tochter. Zinst. 27. Jan. (i 74)

Marguerite Ohl vend en 1652 sa moitié de maison à son frère Adolphe Ohl. Leur mère Aurélie renonce à la jouissance de la maison contre une rente annuellle de 5 livres à verser à la Chandeleur

1652 (16. febr.), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 106-v
(Protocoll. fol. 30. fac: 1 et fol: 31. fac: 1 et 2) Erschienen Margaretha Michael Ruolmanns Gartners und. Wagner Eheweib mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts
hatt in gegensein Adolph Ohlen Gartners alda ihres Bruders mit beÿstand Oßwald Nollen Gartners und. wagner seines Schwagers
die helffte ihro für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoff, hoffstatt, Stall, Scheur, mit allen deren Gebäwen alhie und. Wagner in d. newen Zeilen, einseit neben hannß hirsch dem hueffschmid, anderseit neben Jacob Stumpffen dem hueffschmid hind. vffs grün bruch stoßend gelegen – umb 226 lb
Hiebeÿ ist erschienen Aurelia der contrahent. Muter mit beÿstand Georg Lehens Gartners und. Wagner ihres Vogts, die hatt angezeigt daß sie sich ihres vff dißer gantz. Behaußung gehabt. Nießbrauchß allerdings, iedoch mit dem anhang begeben habe, daß beÿde d. Sohn und die dochter Jedes deroselb. ihro iährlich Vff Liechtmeß und A° 1653 Zum erst. Mahl, ihr leben lang, 5. lib. Zu lüffern sollen

Le jardinier Adolphe Ohl se marie en 1637 avec Marguerite Moll, veuve du jardinier Laurent Renchert qu’elle a épousé en 1630
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 4-a)
1630 Dominica Invocavit. Lorentz Rench. d. Gartner hanß Rench. deß Gartners nachgelaßener sohn, J. Margaretha Oswald Mollen des gartners allhie nachgelaßene tochter. den 10. Febr. (i 6)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. p. 79) 1630 Eodem [den 23. Februarÿ] Seind Zum Alten S. Peter ehelichen eingesegnet Worden Lorentz Rencher der gartner H Hans Renchers des gewesenen gartners vndt Kirchenpflegers alhie ehelicher Sohn, Vnndt J. Margareta, Oswaldi Mollen des gewesenen gartners Vndt burgers alhie nachgelaßene eheliche tochter, Welche auch beÿ vns Ordentlicher Weis seind ausgerufen worden (i 41)

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 102)
1637. Adolff Ohl der Jünger, Adolff Ohlen des gartners und burgers alhie Ehelicher Sohn, Margaretha Lorentz Renchers des gewesenen gartners Vnd burgers alhie nachgelaßene wittib (i 54)

Le jardinier Adolphe Ohl hypothèque la maison au profit d’Agnès Renchert qui donne quittance de la somme en 1663 alors qu’elle a épousé le tonnelier Antoine Demuth

1654 (26. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 331-v
Erschienen Adolph Ohl Gartner und. wagner
hatt in gegensein Andreß Renchers Gartners alda, alß Vogts Agneß Rencherin – schuldig seÿen 100 Pfund
Underpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, Scheur, Stallung mit allen deren Gebäwen & underwagnern in der newen Zeilen, einseit neben Jacob Stumpffen dem huffschmid anderseit neben hannß hirsch. dem hueffschmid, hind. vffs grün bruch stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen hierinn gemelte Agnes Rencherin die Creditrix mit assistentz Anthoni Demuthß deß Jünger Küffers ihres Ehevogts, hatt in gegensein (quittung) Actum den 30.ten martÿ A° 1663

La maison revient ensuite au gendre d’Adolphe Ohl, Thiébaut von Fridolsheim qui a épousé Anne Ohl en 1677

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 178)
1677. Eodem [Donnerst. den 18. Jan.] Diebold von Fridelsheim der Jünger, diebold von Fridelsheim nachgelaßener Sohn, Jfr. Anna, Adolph Ohlen des Gartners Ehel: Tochter (i 92)

Le jardinier Thiébaut von Fridolsheim le jeune hypothèque la maison au profit du jardinier Thiébaut Jud dont la fille Barbe Jud veuve du tanneur Georges Hetzel donne quittance en 1690.

1681 (25.3.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 151-v
Diebold Von Fridolßheim der Jüngere Gartner underwagner
in gegensein Hn diebold Juden deß ältern, Gartners, alda – schuldig seÿe 50 lb
unterpfand, hauß hoffstatt, Scheur und ställ mit allen deren gebäwen und Zugehördten alhie in der vorstatt Vnderwagner in der newen Zeilen, einseit neben Hannß Hirschen dem Huffschmid anderseit neben Hannß Brüllinger auch Huffschmidt hinden uff daß Grüne bruch stoßend gelegen
[in margine :] H. Johann Wilhelm Reichard, E.E. großen Raths beÿsitzer alß Vogt Barbaræ gebohrner Judin, weÿl. Georg Hetzels gewesenen Rothgerbers nachgelaßener wittib, deß hierin gemeldt. Creditoris leibliche tochter deren d. hierin verschriebene Capital eÿgenthümblich gehörig seÿe (quittung) den 20.ten 9.br. 1690

Après l’incendie de 1693 qui a entièrement détruit les maisons de l’îlot, Thiébaut von Fridolsheim vend 150 livres le terrain et les décombres qui s’y trouvent à Jean Rœderer, brasseur au Sauvage

1695 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 138-v
Diebold von Fridolßheim, der Jung, Garter Und. wagner
in gegensein Johannis Röderer deß Bier Sieders Zum wilden mann
Ein abgebrandte hoffstatt, darvon d. hauß beÿ dem A° 1693. entstanden großen brand neben viel andern von dem Feur auch consumiret word., mit allen deren ruderibus, weiten, begriffen, recht. und Zugehördt. allhier in der Vorstatt Und.wagnern in d. also genandt. Neuen Zeilen, einseit neben hans Michael Hoh, den Schneid. Zum theil theilß neben Abraham von Fridolßheim dem ältern Garttnern, Und. Wagnern anderseit neben hans hirschen auch huffschmid zum theil, theilß neben Michel – dem Schultheißen von Bählenheim & Cons. hind. auff d. grüne bruch stoßend gelegen, umb 150 pfund

Jean Rœderer épouse en 1678 Anne Ursule Verius, fille de brasseur
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 180, n° 35)
1678. [d.] 1 Aug. copulirt Worden Johannes Röderer lediger Kieffer v. biersied. h. Christman Röderers Senatoris et presbyteri hinterlassener ehelicher Sohn, J. Anna Ursula H. Hans Carl Ferÿ biersieders V. burgers alhie eheliche tochter (i 181)

Jean Rœderer meurt en 1699 en délaissant six enfants. Il est propriétaire de deux maisons aux Maisons Neuves du faubourg de Cronenbourg, la brasserie au Sauvage près du canal et celle qu’il a construite sur le terrain acquis en 1693, estimée 900 livres par les experts. La masse propre à la veuve est de 2 187 livres, celle des héritiers de 1 988 livres. L’actif de la succession s’élève à 4 856 livres, le passif à 3 577 livres.

1699 (10.8.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 3) n° 56
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und Fahrender Veränderter und Unveränderter Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Ehrenvest und Vorachtbahre Herr Johannes Röderer der ältere bierbrauer Zum Wildenmann vnd burger alhier zu Straßburg nach seinem Sambstags den 23.ten Maÿ dießes Lauffend. 1699. Jahrs beschehenen tödtlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren Vesten und Vorachtbahren Herrn Johann Boch Weinhändlers und burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts deß Verstorbenen seeligen mit hernach benannter der hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugten, Hinderlaßenen sechs Kinder und ab intestato nachgelaßenen Erben, nahmentlich Johann Carlen, Johann Jacobs primæ Classis Discipuli, Johann Dieterich, Mariæ Magdalenæ, Johann Peters, Johann Christophs und Susannæ Catharinæ, Inventirt und ersucht, (…) und würcklich Von frawen Annæ Ursulæ Röderin gebohrne Veriußin der hinterbliebenen Wittib darüber angelegter handtrew durch dieselbe beÿständlich deß Ehrenvesten und Wohlgeachten Herrn Johann Carl Verÿ bierbrauers Zum Sternenberg alhier Ihres bruders und Geschwornen Vogts geeigt und gezeigt – Actum In der Königlichen Statt Straßburg Montags den 10. Aug: Anno 1699.

In einer in der Statt Straßburg in der Cronenburger Straß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörig Zum Wildenmann genannten bierbrawer behaußung befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Im Vordern Stockh. In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießer Cammer, In der hindern Stuben, In der Stub Cammer, In der Gast Stub, In der Kuchen, In Jähr Keller, Im Newen Hauß
Eigenthumb ahne Häußern. Erstlichen Hauß, Hoff, Hoffstatt, sampt dem brawhauß und nebens hauß, gemeinschafft eines bronnens auch übrigen deren Zugehördt rechten Und Gerechtigkeiten, so nunmehro ein bierhauß Und Zum Wild. Mann genannt ist, gelegen alhier in der Statt Straßburg dero Vorstatt Cronenburg in der Newen Zeilen (…)
(T.) Item Hauß Hoff, Hoffstatt, Scheur, Ställ, Gärttlein Vnd bronnen, auch übrigen deren Weithen rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten so Vorhero ein abgebrannte hoffstatt gewesen und Von dem Verstorbenen H Röderer seel: new auffgebawet word., gelegen allhier in der Statt Straßburg dero Vorstatt Cronenburg in der Newen Zeil. 1. seit neben Hannß Michael Hohen dem Huoffschmid alhie Zum theil theils aber neben Abraham Von Fridolßh. dem ältern Garthner Under wagnern anderseith Zum theil neben hannß Hirschen auch Huffschmidt, und Zum theil neben Michel Rehmann dem Schuldtheuß. Zu Bählenheim und Consorten, hind. auff das grüne bruch stoßend, so gantz freÿ Ledig Und eigen, und Vermög Vorangezogener der Statt Werckhleüth abwürdigung nach außzuwerffen per 925 lb. Über den Von dem Verstorbenen H: Johann Röderer seel: diebold Von Fridolßheim erkaufften abgebrandte Hoffstatt ist Vorhanden 1 teutsch pergament Kauff Verschreibung in allhießig. Cantzleÿ Contractstub gefertiget Und mit deren anhang. Innsigel Verwahret datirt den 4. Martÿ A° 1695. mit newem N° 26. signirt
(T.) Item ein Garten Häußlein außwendig der Statt Straßburg Vor dem Spitthalthor beÿ dem Lazaret auff hernach beschriebenen dreÿ ackern und 776. schuh neben den eilff ackern am Krümmerich gelegen, so durch mehr Vorbemeldte Hh. Werckhleuthe abgeschätzt Word. umb 50. lb
– Abschatzung Mitwochs d. 1.te Jullj 1699. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd beschaidnen Herrn Johannes Rederer burger Vnd biersieders See: hinder laßene fraw wittib Vnd Erben behaußung, allhier in der statt Straßburg in der Cronen burger Straß daß bier hauß Zum Wilden Man, (…)
Die andere behaußung auch allhier in der statt Straßburg in gedachter Cronen burger Straß, Ein seitzes Neben NN böst dem huoffschmidt, ander seitzes Neben Maister Jacob Lohr den huoffschmit hinden auff daß Griene bruch Stoßend, welche behaußung New gebawen ist Sampt Stallung Vnd scheiren hoff Vnd bronn auch überigen begriffen Recht. Vnd gerechtig Keit dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Ein Taußent acht hundert Vnd Vinffzig Gulden.
Dritens Ein Garten hauß for dem Spitall thor beÿ dem laßeret oder langen bruckhen ist auch dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor Ein hundert Gulden. Bezeigend der Statt Straßburg geschworhne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß Münsters, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs

Ergäntzung der Fr. Wittib Unveränderten Vermögens. Vermög Inventarÿ über des Verstorbenen seel. und der fr. Wittib einander in Ihrem Ehestand Zugebrachten Unveränderten Vermögens Welches durch Weÿl. H Johann Jacob Böllern der Notarium publicum seel. in Anno 1678. auffgerichtet worden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fraw Wittib Unverändert Guth. Sa. haußraths 58, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 28, Sa. Guldener Ring 15, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 232, Sa. Ergäntzungs rest 1873, Summa summarum 2187 lb
Der Kinder und Erben Unverändert Vätterliche Verlassenschafft, Sa. haußraths 75, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 59, Sa. Guldenen Rings 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 147, Sa. Ergäntzung 1703, Summa summarum 1988 lb
Das Gemein Verändert und Theilbar Gueth, Sa. Haußraths 201, Sa. deß Biers und der Vaß auch Schiff und geschirrs Zum Kieffer handwerck gehörig 147, Sa. Frucht und Maltz 81, Sa. Schiff und geschirr Zum Ackerbaw 120, Sa. der Wein und Lähren Vaß 97, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 41, Sa. Guldenen Rings 16 ß, Sa. der baarschafft 122, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1506, Sa. Eigenthumbs ane häußern 1545, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güttern 836, Sa. Schulden 156, Summa summarum 4856 lb – Schulden 3577 lb, Nach deren Abzug 1268 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 5455 lb
Zweiffelhaffte in das Erbe Zugeltend 9, Ungewiße und Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter der Erben unverändert 98, Sa. Ungewißen und Verlohrene Schulden in das Erben zugeltend 45, Sa. der Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 43, Sa. der Ungewißen und Verlohrene Schulden in die Theilbare Verlassenschafft Zubezahlend 54 lb

Anne Ursule Verius partage le mobilier entre ses huit enfants
1715 (6. 9.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 21) n° 546
Abtheilungs Concept Über Die Jenige Mobilien, welche Fr: Anna Ursula Rödererin gebohrne Veriußin, Weÿl. Herrn Johann Röderers geweßenen bierbrauers zum Wilden mann und burgers allhier zu Straßburg seel. hinderlaßene Wittib Von dem Ihrigen zwischen ihren Acht Kindern (…) hat vertheilen laßen

Anne Ursule Verius meurt en 1716, propriétaire de la maison que les experts estiment 825 livres (soit 100 livres de moins qu’à la mort de son mari qui venait de la construire) et d’une autre au Marais Vert. La succession s’élève à 3 962 livres

1716 (18.8.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 23) n° 577-a
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güther, liegender und fahrender, Keinerleÿ davon außgenomen, So Weÿl. die Viel Ehren und tugendbegabte fraw Anna Ursula Rödererin gebohrne Veriußin, auch Weÿl. des Wohl Ehrenhafften und Vorachtbahen herrn Johann Röderers Sen: geweßenen bierbrauers Zum Wildenmann und burgers allhier seel: nachgelaßene Wittib nunmehr auch seel. nach ihrem den 3.ten Augusti dießes lauffenden 1716.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen – Actum In der Königlichen Statt Straßburg in fernerem beÿseÿn deß Ehren Vesten und Großachtbahren herrn Johann Jacob Kammen Gastgebers Zum Geist und burgers allhier der Verstorbenen frawen seel: geweßenen Curatoris, dienstags den 18. Augusti Anno 1716.
Die Verstorbenen Fraw seel: hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, Wie folget. 1. den Wohl Ehrenhafften und Vorachtbahren Herrn Johann Carl Röderer bierbrauer Zum wildenmann und burgern allhier so in persohn zugegen war. 2. den Ehrsamen und Achtbahren herrn Johann Röderer Kieffern und burgern allhier, so in persohn dem Geschäfft assistirte. 3. den Hoch Edlen und hochgelehrten hern Johann Jacob Röderer Medicinæ Doctore, welcher persönlich dem geschäfft beÿwohnte. 4. den Ehrenhafften und Achtbahren herrn Dietrich Röderer Schwartz und Schönfärbern burgern allhier, so beÿ dem Geschäfft persönlich erschienen. 5. Die Viel Ehren und tugendreiche fraw Mariam Magdalenam Weÿelin gebohrne Rödererin deß Ehrwürdigen Vnd Wohlgelehrten herrn M. Johann Friderich Weÿels treweÿfferigen Pfarrers beÿ der Evangelischen Gemeind Zu Kolbsheim Eheliebste, Welche dem Geschäfft nebst deme selben in persohn abwartete. 6. Den Ehrenhafften und Vorachtbahren Herrn Johann Philipp Röderer bierbrawern allhier, so dem Geschschäfft persönlich beÿwohte. 7. Johann Christoph Röderer, ledigen Metzger deßen geschwornenr Vogt ist der Ehren Veste und Wohl Achtbahre Herr Johannes Boch Kieffer und Weinhändler burger allhier, welcher neben seinem Curando in persohn Zugegen waren. 8. die Ehren und tugendbegabte Fraw Susannam Catharinam Fischerin gebohrne Rödererin, deß Wohl Ehrenhafften und Achtbahren Herrn Johann Jacob Fischers Gastgebers Zum Einhorn und burgers allhier so nebst demeselben in persohn beÿwohnte. Alle Acht der Verstorbenen frawen seel: hinterlaßene Kinder und Erben Zu gleichen portionen und Stammtheilen

In einer in der Statt Straßburg ahne der Cronenburger Straß gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenn behausung befunden worden wie folget.
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. In H. Joh: Carl Röderers Hauß, In Herrn Johann Röderers Hauß. Auff dem obersten bühnel, Auff der Mittlern bühn, Auff der Understen bühn, In dem Obern hauß Öhren, Auff dem Gang. In der Cammer A, Im Mittlern hauß Öhren, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im undern hauß Öhren, In des Knechts Cammer, In Kellern In der Undern Kuchen, In Hn Dietrichs Stub, Im Lädel, In des Officiers Cammer
Eigenthumb ahne einer behaußung. Hauß, Hoffstatt, Gärttlein und Scheur mit allen Ihren begriffen, Weithen Rechten Zugehördten undt Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ahne der Cronenburg Straßen in der newen Zeilen einseith Andreas Hirschen anderseith neben Peter Bästen beeden huffschmidten und burgers allhier und hinten auff das Allmend in das grüne bruch stoßend, so freÿ ledig und eigen und durch der Statt Straßburg geschwohren Werckmeistere vermöh der Zu dem Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung sub dato 15. Aug Anno 1716. æstimirt pro 825. Über die Von dem Verstorbenen Ehewürth seel. Von diebold von Friedolßheim erkauffte abgebrandte hoffstatt ist Vorhand. I. teutsche pergam. Lff. Verschreibung in allh. C. S. Stub gef. undt m. deren ang. Innsiegel erwahrt datirt den 4.ten Martÿ Anno 1695. m. a. N° 26 signirt und dißmahlen wied. dabeÿ gelaßen
Item ein Hauß, hoffstatt, Höfflein und hinden ein Kleine Schopff sampt allen deßen begriffen ahne dem grünen bruch (…)
Item ein Gartenhäußlein außwendig der St. Straßb. Vor dem Spitthalthor beÿ dem Lazareth auff hernach beschriebenen dreÿen Ackern undt 776. schuh neben den eilff Ackern am Krümmerich gelegen, so durch mehr Vorbemelte Herren Werckhleuthe abgeschätzt worden umb 40. lb
– Abschatzung: d. 25.t Aug. ano: 1716. Weÿ Landt der tugendtamen Frau: Ursula Rödterinn Selig hinndter Laßene Erben ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in der Cronenburger straß gelegen Einn Seith: Neben, Andtereß hirsch huffschmith, Andter seith Neben peter Frieß huffschmith hindten Auff daß bruch stoßendt Welche behaußung hoff, hoffstatt, Ein gewölbter Keller, scheÿer Stall Und Hoff Sampt Aller Ihrer Recht Vnd gerechtigkeit, Wie solches durch der Statt geschwohren Werckhleüthe in der besichtigung befundten Und dem Jetzigen preiß Nach ange wiert Vor und umb Ein Tausendt Sechs Hundert vnd Fünffzig Gulten
Der Andter begriff ist Auch Alhier in der Statt Straßburg gelegen in dem bruch Einn Seith Neben H. Frantz Rudtolff Molling. Statt. Lohner, Andter seÿth Neben H: Johann Carol Röttherr, biersiedter hindten auff Valentin graff Seÿmer Stoßendt, welche behaußung hoff hoffstatt Ein gebälckter Keller, Sampt Aler Ihrer Recht Vnd Gerechtigkeit, Wie solches durch der geschwohren Werckhleüthe sich in der besichtigung befundt.n Und dem Jetzig preiß Nach Angeschlagen wiert Vor und umb Dreÿ Hundert Gulten.
Der drite begriff bestehet in Einem garten hauß Vor dem spittal thor beÿ den Waßer Other Langenbruckh gelegen, Wirt Angeschlagen Vor und umb. Achzig Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Michel Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff

Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 136, Sa. Werckzeugs Holtz Reiff undt band Zum Kieffer handwerck gehörig 8, Sa. Lährer faß 61, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 183, Sa. Goldener Ringe 21, Sa. der baarschafft 1360, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 600, Sa. Eigenthumbs ane behaußungen 916, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güttern 666, Sa. Schulden 9, Summa summarum 3962 lb – Verstallungs und Beschluß summa hujus Inventarÿ 3962 lb

La défunte a loué en 1713 la maison à son fils teinturier Jean Thierry Rœderer en la lui léguant après sa mort à condition de rapporter 1 900 livres dans sa succession. Elle l’autorise à établir à ses frais une teinturerie dans les bâtiments loués

1713 (8.5.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 23) Joint au n° 577-a du 18 août 1716
Montags den 8.ten Maÿ Anno 1713 seind beÿsammen in dem Würthshauß Zum Geist allhier zu Straßburg erschienen Fraw Anna Ursula Rödererin gebohrne Veriußin, Weÿl. herrn Johann Röderers deß ältern geweßenen biersieders und burgers alhie in Straßburg seel. hinterbliebene Wittib beÿständlich herrn Johann Jacob Kammen, Gastgebers in der Herberg Zum Geist, Ihres geschwornen, Vogts, ferner herr Johann Carl Röderer, bierbrauer Zum Wildenmann, weiter Meister Johann Röderer Lediger Kieffer, Mehr S.T. herr Johann Jacob Röderer Med: Dr, Item Johann Dietrich Röderer lediger Schwartz und Schönfärber, Item fraw Maria Magdalena Rödererin, S. T. herrn M. Johann Friederich Weÿels treweifferigen Pfarrers Zu Kolbsheim Eheliebste, beÿständlich erstgemeldten Ihres Eheherrn, Item Johann Philipp Röderer Lediger Kieffer, Item Johann Christoph Röderer, leediger Metzger in dießer beeden Nahmen weilen sie abweßend, Herr Johannes Boch Weinhändler und burger alhier deren geschworner Vogt zugegen war, und dann Fraw Susanna Catharina gebohrne Rödererin Herrn Johann Jacob Fischers Kieffers und burgers allhier Ehefrau beÿständlich deßelben, alle obgedachten herrn Johann Röderers seel. hinderlaßene Kinder und Erben, diie haben under sich fried: und freundlichen Verglichen wie mit mehrern hernachfolgen thut. Nemblichen es hat obgeachte Rödererische fr. Wittib, lit Consens Vorbemeldten Ihres herrn Vogts,
Ihrem Sohn Johann Dieterich Röderer Leedigem Färbern
Ihre ane der Cronenburgerstraß, Zwischen Andreß Hirschen und Peter Bästen beede, huffschmidten gelegener behaußung welche in obgedachte Ihres Ehewürths seel. theilbare Verlassenschafft gehörig, Sie aber Zeit lebens Wÿdumbs weiß Zugenießen berechtiget, außer denen hernach gemeldten darinn befindlichen Gemachen so Sie fr. Rödererin sich Zu Ihrer Lebtägigen bewohnung reserviret, überhaupt dergestalten als lang Sie Leben wird Lehnungsweiß überlaßen, daß Er Johann Dietrich macht haben solle in seinem eigenen Costen ohne entgelt nach seinem guthduncken in solcher behaußung eine färbereÿ zuerbawen, hingegen aber Ihro Jährlich Von Joh. Bapt: nechstkünfftig an gerechnet 90 Gulden Zinß, (…). In solche behaußung aber hat sich wie schon Vorgedacht die mutter hernach benambßte Gemach Zubewohnen oder Zugebrauchen Vorbehalten, alß in dem Keller platz zu legung eines halb futher Weins, Item den gantzen Mittlern Vordern Stockh und den Obern Frucht Kasten. So dann habe sich sowohl die fraw Mutter als auch samptliche Ihre herren Söhne undt fraw töchtere auch herren Vögte dahien freundlichen doch wohlbedächtlichen Verglichen, daß Vorgedachter Johann Dieterich Röderer als respectivé Sohn und bruder Vorberührte behaußung nach Ihr der Mutter ableben für freÿ, Ledig und eigen haben und behalten und dafür in gemeine Verlaßenschafft 3800 Gulden einschießen, daran aber wieder prorato zu participiren befugt seÿn solle – Johann Adam Ösinger Nots: juratus pub.

Jean Thierry Rœderer épouse en 1713 Anne Marie Heydel, fille de jardinier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Johann Dietrich Röderer dem leedigen Schwartz und Schönfärber, Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorgeachten herrn Johann Röderer geweßenen biersieder und burger zu Straßburg seel: hinterlassen Sohn alß dem bräutigam ane Einem, so dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Annä Mariä Heÿdelin, Weÿl. des Ehrengeachten Abraham Heÿdels des Jüngern geweßenen Gartners unterwagnern und burgers allhier hinderlaßenen Tochter als der Hochzeiterin ane andern theil – So geschehen in Straßburg den 22. Decembris Anno 171(3), Philipp Jacob Mader

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 39-v)
1713. d. 4. Octobr. seind Ehelich eingesegnet word. Johann Dietrich Röderer der ledige Schwartz vndt Schönferber Weiland H. Johannes Röderers gewesenen Burgers Vndt Biersieders allhie nachgelaßener Ehelicher Sohn Vndt Jungfrau Maria Weiland Abraham Heidels gewesenen Burgers Vndt Gartner Vnterwagners alhie nachgelaßene Eheliche tochter [unterzeichnet] Johann dieterich Röderer Als hochzeiter, Anna Mari heÿdellin als hoch Zeder (i 42)

Jean Thierry Rœderer et Anne Marie Heydel hypothèquent la maison au profit du serrurier communal Sigismond Falckenhauer

1728 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 122-v
Johann dietrich Röderer Schwartz und Schönfärber und Anna Maria geb. heÿdelin mit beÿstand ihrer schwäger david Voltz des Jüngern g.u.w. und Johann Philipp Kammerer Seÿlers in ansehung ihr bruder Paul Heÿdel g.u.w. unpäßlichkeits halben nicht hiebeÿ erschienen können
in gegensein H. Sigmund Falckenhauers Statt schloßers – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine Färbereÿ Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff Gärtttlein Stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Cronenburger Straß einseit neben Andreas hirsch dem hueffschmidt anderseit neben Samuel Erhard dem Meelmann theils zum theil hiob Bäst den hueffschmidt hinten auff das grüne bruch

Jean Thierry Rœderer meurt en 1729 en délaissant six enfants. Il manque un certain nombre de pages de l’inventaire comme souvent dans le fonds Brackenhoffer. Si la description de la maison n’existe plus, il subsiste le billet d’après lequel les experts estiment la maison à 900 livres (1 800 florins). La masse propre à la veuve est de 1 106 livres, celle des héritiers a un solde passif de 79 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 518 livres, le passif à 2 023 livres.

1729 (12. Xbris), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 4) n° 168 (1540)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, überahl nichts davon außgenommen, so weÿland herr Johann Dietrich Röderer, geweßener Schwartz und Schönfärber auch burger alhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem am 19.ten Augusti deß zu end lauffenden Jahr, aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen ableiben hie zeitlichen verlaßen, welche Nahrungs Verlassenschafft dato zu end stehen auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H. Johann Jacob Fischers, des Kieffers und weinhändlers und burgers alhie alß geordnet und geschworenen Vogts des Verstorbenen seel. mit nachgemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato verl. Erben, nahmentlich Annä Mariä, Hannß Jacob, Johann Philipps, Maria Salome, Maria Margaretha, und Johann Friderich der Röderer fleißig Inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahme Frau Annam Mariam gebohrne Heÿdelin, mit assistentz und beÿstand H. Johann Michel Braunwalds des Schwartz und Schönfärbers, derselben geordneten Vogts (geäugt und gezeigt) – Actum Straßburg, Montags den 12.ten Xbris 1729.

In einer alhier Zu Straßburg in der Cronenburger Straß gelegenen hiehero eigenthümlich gehörig. behaußung sich befunden alß folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff d. bühn, In der obern Wohnstub, In dero Cammer, In dero haußöhren, In d. obern Kuchen, In d. vntern stub, In d. Kuch, In d. Magd Cammer, Im Keller
– Abschatzung d. 7. Xbris ao. 1729. Auff begehren Weÿland des Ehrenvesten und Vorachtbahren H Johann Diederich Röderer gewesenen Frärbers seel: hinterlaßene frau Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Cronenburger Straß gelegen, einseits Neben Andres Heirisch huffschmid, anderseits Neben Samuel Ehrhard Meelman, hinden auf die Reiterställ stosend, welche behausung, Stuben, Cammern, officier stub, und Cammer, Kuchen, Rauch Cammer, hauß Ehren, Färb hauß sambt 6 farbeßen [farbkeßel], Monge gedel, officier stall, /.s.v./. schwein stall einfahrt, gewölbter Keller hoff und bronne sampt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb. Ein Tausend und acht Hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Schulden in das Erbe Zugeltend. (…) deß Verstorb: seel: hinterlaßenen Erben ist auß theilb: Nahr. zu refundiren so Er und seine hinterl. wittib seiner Verstorb: Mutter seel. auff dero ableben für 3 jahr hauß Zinß schuldig gewesen vndt ihme beÿ Mütterl. Verlassenschafft abtheil. ane seinen Erb abgezog. word. ist, 135 lb
(f° 17) Ergäntzung derer Erben wehrender ehe abgegangenen ohnveränderten vätterl. guthß. Vermög Invent: über eingangs benambßter Eheleuth einander in die ehe zugehörige Nahrung sub dato d. 22. 9.br. 1713 durch längst weÿl. H Not° Johann Friderich Marbach seel. aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau Wittib unveränderte Nahr. haußrath 19, Silber 2, Goldene Ring 4, baarschafft 18 ß, Pfenningzinß hauptgüter 33, Eigenthb. ane lieg. Güthern 135, Gülth von liegenden güthern 1, Lehen Güthere 2, Ergäntzung (934, Abzug 27, restirt noch) 907, Summa summarum 1106 lb
Der Erben unveränderte Nahr. haußrath 26, Schiff und geschirr Zum Schwartz und Schönfärber hdw. gehörig 32, Silber 5, Goldne Ring 2, baarschafft 12 ß Eigenth. ane einer behauß. 900, Eigenthumb ane Liegende güthern 100, Fuhrgeschirr 1, Ergäntzung (474, Angang 1760), Schulden 137, Summa summarum 1206 lb – davon wird abzuziehen & schuld auß der Erb. ohnverändert nahr. zugeltend 1286 lb, Solcem nach Ergiebt sich daß die passiv mass d. activ Nahrung den Stall tax nach übertrifft nemb. 79 lb
Das Theilbahre Guth bet. Haußrath 38, Wein und leere faß 39, Schiff und geschirr Zum Schwartz und Schönfärber handwerck gehörig 58, Silber 1, Fuhrgeschirr 5, Blumen auf dem feld 2, Ruben 3, beßerung 10 ß, Früchten 21, Viehe 12, Tabac 15, Activa 1321, Summa summarum 1518 lb – Passiva 2023 lb, In Compensatione Theilbar Passiv onus 504 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 522 lb
Eheberedung – (…) So geschehen in Straßburg den 22. Decembris Anno 171(3), Philipp Jacob Mader
[manquent notamment la description de la maison et celle des outils]

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1710-1735 f° 94-v, n° 30)
1729. Freÿtags d. 12. Aug: Abends gegen 9. Uhr ist nach Kurtzen Lager am hitzigen Fieber, Seelig Verschiden H. Dietrich Röderer der Schwartz und Schönfärber auch burger allhier Seines Alters 43. Jahr 10. Monath Weniger 2. Tag Wurde Sonntags d. 14. Ejusdem auff dem Gottes Acker St. Galli Ehrlich begraben, Solches bezeugen, Johann Carl Röderer als bruder, Paulus Heÿdel als schwager (i 99)

Anne Marie Heydel en son nom et comme héritière d’un de ses enfants ainsi que le tuteur des autres enfants hypothèquent la maison au profit du serrurier communal Sigismond Falckenhauer

1732 (20.11.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 468-v
weÿl. Johann Dietrich Röderer Schwartz und schönfärbers hinterlassene wittib Fr. Anna Maria geb. heÿdelin, als Erbin ihres nach ihrem Ehemann verstorbenen einen Kindts weÿl. Johann Friedrich Röderer beÿständlich ihres geschwornen Curatoris Johann Michael Braunwald, auch schwartz und schönfärbers, und ihres schwagers Johann Philipp Kammerer des Seÿlers, so dann Johann Jacob Fischer der Kieffer als vogt obged. Röderer noch lebdender 5 Kinder Anna Maria, Johann Jacob, Johann Philipp, Maria Salome und Maria Margaretha der Röderer
in gegensein H. Sigismund Falckenhauer Stattschloßers und E.E. Kleinen Raths Beÿsitzers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Färbereÿ behausung bestehend in Vorder und hinderhauß Stallung höfflein gärttlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt Cronenburger straß, einseit neben Andreas hirsch dem hueffschmidt anderseit neben Samuel Erhard dem Meelmann und Cons. hinten auff das Bruch

Anne Marie Heydel se remarie six ans après la mort de son mari avec Henri Evrard Liewald, teinturier originaire de Brunswick. Le contrat de mariage date d’août 1735

1735 (23.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 375
Heuraths Verschreibung – zwischen dem ehrsahmen und bescheidenen Heinrich Eberhard Liebwald dem ledigen färber gesellen, Wiewertz Liebwaldß biersieders vndt burgers in der Statt Braunschweig ehelich erzeugt: sohn alß hochzeitern ane einem,
so dann der ehr und tugendsamen frawen Anna Maria gebohr: Heÿdelin weÿl. H. dietrich Röderers gewesenen Schwartz und Schönfärbers auch burgers alhie hinterlaßenen wittib als hochzeiterin – Straßburg d. 23. aug. 1735. [unterzeichnet] Heinrich Eberhardt Liewald Als Hochzeitter, Anna Maria rötererin als hochzeitterin

Henri Evrard Liewald devient bourgeois en septembre 1736. Comme il arrive parfois, la transcription dans le registre est fautive (Wederer au lieu de Rœderer
Heinrich Eberhard Lirwaldt d. färber Von Braunschweig erhalt d. br. Von sein: ehefr. Anna Maria weÿl. dietrich wederers gewes: färb. undt b: alhier wtb. umb d: alt. b: will beÿ E. E. Zunfft d. Tucher dienen. Jur. d. 28.t Sept. 1736.

Une fille naît un mois après la date du contrat de mariage
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 223, n° 62)
Anno 1735. Mittwochs den 28. Sept. Morgens umb 8 Uhren, ist Ein Töchterlein gebohren Vndt Donnerstags darauff, den 29. ejusdem mit Nahmen Maria Magdalena getaufft worden, deßen Eltern seindt Heinrich Eberhard Liewald Schwartzferber undt Anna Maria gebohrne heÿdelin die Tauffzeugen aber waren (…), i 224

Henri Evrard Liewald est cité à comparaître devant le conseil des Fribourgeois pour avoir établii un certificat d’hébergement non conforme. Sa belle-sœur se rend à la convocation et déclare que le pensionnaire est un compagnon qui travaille contre son logement. Le conseil décide l’absolution

1753, Protocole des Fribourgeois (XI 167)
9.te Gericht de 1753. Monntags den 3.ten deß Monaths Decembris in Anno 1753
(f° 185-v) Heinrich Eberhardt Liewaldt der Färber in der Cronenburger Straß allhier wohnhaft ex officio citiret, wegen eines Ihro Gn. dem Regirendten Herrn Ammeisters sub dato 24.ten Mertz überschickten Straffbahren Nacht Zeduls, angesehen in derselbe die Jahrzahl darinnen außgelaßen.
Jungfrau Margaretha Rödererin des Citati Ehefrau Schwester sagt nomine deßelben, es seÿe ein frembder Färbergesell gewesen, so Ihr Schwager Krafft Handwercks brauch Umsonst habe beherbergen Und Speißen müßen, Maßen solcher ein geschencktes handtwerkch seÿe Undt habe derßelbe den Nacht zedul selbsten geschrieben.
Hierauff Erkandt worden, daß Citatus weilen er ein geschencktes Handwerckh hat, Mithin die frembde Gesellen der tour nach Umbsonst logiren undt mit der Kost versehen muß, pro nunc Zu absolviren seÿe.

Anne Marie Heydel meurt en 1773 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre au veuf est de 1 106 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 850 livres, le passif à 1 266 livres.

1773 (6.7.), Not. Haering (6 E 41, 1374) n° 486
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsamen Frau Annä Mariä Liebwaldin gebohrne Heÿdelin des Ehernachtbaren herrn Heinrich Eberhard Liebwald Schwartz : und Schönfärbers, auch burgers alhier zu Straßburg geweßener ehel. haußfrau nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1773 – nach Ihrem dienstags den 15.ten Junÿ lauffenden 1773.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Von hinnen Scheiden hie Zeitlichen verlaßen – So verschreibung Straßburg dienstags den 6.ten Julÿ 1773.
Die abgeleibte seelige hat ab intestato zu Erben Verlaßen, benandlich, Ihre mit weiland herrn Johann dietrich Röderer dem geweßenen Schwartz und Schönfärber auch burger allhier ihrem am 19.den Augusti 1729. verstorbenen Ehemann seelig ehelich erzeugte dreÿ noch lebende Kinder und die aus dem Verstorbenen Sohn nachgelaßene Kinder dißorts Enckel als
I. weil. H. Johann Jacob Röderer gew: Schwartz und Schönfärbers u. b. alh. mit frau Susanna Margaretha geb. Schleberin, derzeit H. Andreas dietz ebenfalls Schwartz und Schönfärbers auch bs. alh. Ehegattin ehelich erzeugte noch lebende dreÿ Kinder Nahmens a) Maria Dorothea, b) Anna Maria und c) Johann Philipp die Röderer, welche mit gleich hernach genenntem ihres seel. Vaters H. bruder bevögtiget sind, indeme aber derselbihe hierbeÿ persönlich zu handlen hat, als ist dießen Encklen iht Vorgemeldter Steiffvater zum theilvogt geordnet worden, welcher persönlich zugeg. ist
II. H. Johann Philipp Röderer Schwartz und Schönfärber auch burger alhier, dießem Geschäfft persönlich abwartete,
III. Frau Maria Salome Weberin geb. Rödererin beistd. ihres Ehemanns H. Johann Jacob Webers Messerschmidts u. b. alh. Zugegen, So dann,
IV. frau Mariam Margaretham Geÿlerin geb. Roedererin unter Ermächtigung ihres Ehemanns H. Johann Stephan Geÿlers Kieffer v. Weinhändlers u. b. alhie dießem geschäfft abwartend, Zu vier gleichen Stammtheÿlen

In einer alhier zu Straßburg in der Cronenburger Straß gelegenen, hiehero eigenthümlich gehörigen behausung befunden worden, als folgt.
Verzeichnus der Ehesteuren welche dißortige Kinder von Ihrer seel. Mutter während nun getrennter Ehe erhalten. Nemlich, Nun weil. H. Joh: Jacob Röderer gew. Schwartz und Schönfärber auch br. alh. zufolg seines Inventarÿ illatorum durch Not. Joh: Daniel Langheinrich den 25. Februarÿ 1751. aufgerichtet, weilen dieser Verstorbene Sohn Zweÿ Jahr lang vor seiner Verheÿrathung seine eigene haußhaltung geführt und in ebenangeregtem Inv° weder Mütterliche Ehesteur noch Vätterlich Guth von dieses ältesten Sohns seines eigenen Vermögen abgesondert ist, so hat man zu seiner älteren Schwester Weberischen Ehefrau welche die Zweÿ Jahr alt Ihr bruder ledig geweßen Ihm Haußgehalten, anzeige, die Zuflucht genommen (…)
Herr Joh: Philipp Röderer, Schwartz und Schönfärber, der noch lebende Sohn laut seines den 10. Februarÿ 1749 durch H. Notm. Dautel ausgefertigtem Inventarÿ Illatorum erhalten (…), Frau Maria Salome Weberin geb. Röderer den 8. Xbr 1753 durch H. Not. Joh: Jacob Oelinger aufgerichteten Inventarÿ illatorum erhalten (…), Maria Margaretha Geÿlerin geb. vermög Ihres den 26. maÿ 1757 durch H. Not. Joh: Daniel Stöber ausgefertigten Inventarÿ illatorum erhalten
(f° 9-v) Eigenthum an häußern. (E.) Nemlich eine behaußung Hoff Hoffstatt Stall samt dem farbhauß mit all übrigen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhie zu Straßburg an der Cronenburger Straß 1.s neben herrn Johannes Krieg Zimmer Mr. 2.s neben H. Christian Richter Kieffer Mr. hinten auf das grüne bruch stoßend, so außer den darauf hafften. passiv Capitalien freÿ leedig eigen und durch (…) dießer Stadt geschworne bau Verständige Zufolg deren Zu gegenwärtig Invÿ Concept schrifft geliefferter Abschatzung vom 20. Julÿ 1773. angeschlagen worden vor 1800 R, 900. Dießes hauß hat der Erben eheleibl. Vater Von seinen Geschwisterden beÿ A° 1716 Vorgeweßten müterl. Erbsch. Abteil. in unvertheiltem Erb an sich gebracht.
(E.) Item eine kleine behaußung in Vorder und hinterhauß bestehend, höflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alh. Zu Straßburg an dem Müllergäßlein einseith neben weÿl. Joh: Jacob Knoll (…)
– Abschatzung Vom 29 Julÿ 1773. Auff begehren Frauen anna Maria Lewaldin geborgne häidlerin hiender Lasener Erben ist eine behausung alhir in der Statt Strasburg in der Croneburger Stras Gelegen Ein seits Neben H Wachaderffer ander seits Neben Meister Krig und hienden auff Das griene bruch Stosent gelegen, solche behausung besteht in Dreÿ Stuben Dreÿ Kichen und zweÿ Kammern Dar jber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt, hat auch ein getrembten Keller hoff und brunen, Ferner befindet sich Das Farbhaus war jnen sechs Farb Kesell Dar jber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt. Von uns Unterschriebenen Der Statt Strasburg Geschwornen Werckmeister nach vorhero geschehener besichtigung, mit aller jhrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden, Vor und Vmb Ein Thausent Acht hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
liegende güther 7 lb, beßerung ane lehengüthern 6 lb, Continuatio liegende güther 4 lb
Abzug gegenwärtigen Invÿ. Copia beeder nun durch den Zeitl. tod getrennten Eheleuthe Zur Zeit Ihrer Verheÿrathung vor Not° Joh: Brackenhofer den 23. Augusti 1735 mit einander aufgerichteten Eheberedung (…)
(f° 23) Bericht wegen gegenwärtiger Verlassenschafft (…) erklärt daß beÿ Eintritt in Seine nun durch den Zeitl. tod getrennte Ehe, versaumt worden, beederseits ilIata Zu inventiren, währender Ehe seÿe aber nichts als Defæ tochter frau Annä Mariä Wannerin geb. Rödererin Erbschafft, Seiner seel. Ehefrau laut durch ebenged. H. Not. Thenn A° 1771 darüber ausgefertigter Designation, in Ihre gemeinschafftl. Nahrung gefloßen (…)
Folgt nun hierauff die beschreibung gegenwärtigen Verl.t, an und vor sich selbst. Anfängl. aber des Wittibers unverändert und eigen vorbehaltenen Guths, Schulden 12 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert und eigen vorbehaltenen Guth beschrieben, Sa. hausraths 98 lb, Sa. Schiff und geschirrs zur färbereÿ gehörig 37 lb, Sa. verfertigter Waar u. farbholtzes 7 lb, Sa. Schiff und geschirrs zum Ackerbau gehörig 5 lb, Sa. leerer faß 19 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. gold. o. 7 lb, Sa. baarschafft 1 lb, Sa. Eigenthums an häußern 1275 lb, Sa. Eigenthums ane liegenden güther, 330 lb, Sa. Erblehens gerechtigkeit an einem grund stück 22 lb, Sa. beßerung ane Lehen gütheren 2 lb, Sa. Pfenningzinß hauptguths 36 lb, Summa summarum 1850 lb – Schulden 1266 lb, Nach deren Abzug 583 lb
Endl. folgt auch das gemein verändert u. T. Guth, Sa. Schiff und geschirr zur färbereÿ 6 lb, Sa. Pferds 20 lb, Sa. tung und blumen auf dem feld 56 lb, Sa. tabacs 15 lb, Sa. schulden 654 lb, Summa summarum 751 lb – Schulden 124 lb, Nach dern Abzug 627 lb – Stall Summ 1223 lb

Henri Evrard Liewald meurt cinq ans plus tard sans enfant dans la maison du coutelier Weber rue des Tonneliers. Il a institué pour héritière Marie Madeleine Weber, femme du teinturier Jean Frédéric Walch. La succession s’élève à 360 livres
1778 (16.9.), Not. Zimmer (6 E 41, 1424) n° 444
Inventarium über Weiland Mr Heinrich Eberhard Liewald, des Schwartz und Schönfärbers auch burgers allhier Zu Straßburg Verlassenschafft augferichtet Anno 1778. – nach seinem den 8.ten Septembris 1778. aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, hier zeitlichen verlaßen hat – So geschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 16. Septembris 1778.
Der Verstorbene hat vermög des vor mir dem unterschriebenen Notario und sieben Zeugen den 5.ten Septembris 1778. errichteten und hernacheingetragenen Testamenti nuncupativi paragr. 3.tio Zu seiner einigen Erbin hinterlassen, benantlich Frau Maria Magdalena Walchin gebohrne Weberin H Johann Friderich Walch, des Schwartz und Schönfärbers auch burger dahier Ehefrau

In einer alhier Zu Straßburg ane der Kiefer Gaß gelegenen und hiehero nicht gehörigen behausung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 26, Sa. Weins 87, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 13, Sa. Schulden 250, Summa summarum 381 lb – Schulden 206 lb, Nach deren Abzug 360. lb – Stall Summa 360. lb
Copia Testamenti nuncupativi – persönlich erschienen Meister Heinrich Eberhard Liewald der Schwartz und Schönfärber auch burger allhier Zu Straßburg Zwar krancken und Zu bette liegenden Leibs, jedoch durch die Gnade Gottes beÿ guter richtigen Sinnen Vernunft und Verstand – so geschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der Kiefergaß gelegenen, Herrn Weber dem Meßerschmidt zuständigen behausung und dero auf dem ersten Stock sich befindlichen Stubkammer mit denen Fenstern auf gedachte Gaß aussehend – den 5. Septembris Anno 1778 – Zimmer, Notarius

Les héritiers Rœderer cèdent la maison à leur frère et oncle respectif, le teinturier Jean Philippe Rœderer

1773 (22. 7.br), Not. Haering (6 E 41, 1374) Joint au n° 486 du 6.7.1773
Vergleich, Abteil und Erörterung Register – (f° 10) Cessio der Erben unveränderter Behaußung – Vor dem unterschriebenen offenbahren geschwornen Notario Löbl. Stadt Straßburg, als zu weil. frau Annæ Mariæ Liebwaldin geb. Heÿdelin H. Heinrich Eberhard Liebwald, Schwartz und Schönfärbers auch bs. alhr. Zu Straßburg geweßener ehel. haußfrau nunmehr seel. Verlt. Inventur und Abtheilung gezogenem Inventir Schreiber sind persönlich erschienen, 1° H. Joh: Georg Rößel Nots. Cand. als geordnet: und geschworner theil: Vogt weÿl. H. Joh. Jacob Röderers geweßenen Schwartz: und Schönfärbers auch burgers alhr. Zu Straßburg seel. mit frau Susanna Margaretha geb. Schleberin, derzeit H. Andreas Dietz ebenfalls Schwartz: und Schönfärbers auch bs. alh. Ehegattin ehel. erzeugter noch lebender dreÿ Kinder Nahmens a) Mariæ Dorotheæ, b) Annæ Mariæ und c) Johann Philipp die Röderer, Er H. Roessel im bemeldter Qualitæt weilen dieser minorennen Roedererischen Enckel Vogt hermach gemeldter M Joh: Philipp Roederer hierbeÿ selbst Zuthädigen hat, 2° Frau Maria Salome Weberin geb. Rödererin beiständ. ihres Ehemanns H. Joh. Jacob Webers, Messerschmidts und b. alhr., So dann 3° frau Maria Margaretha Geÿlerin geb. Roedererin unter Ermächtigung ihres Ehemanns H. Joh. Stephan Geÿlers Kieffer Mrs t. bs. alh.
in Gegensein Ihres bruders und resp. Curanden Oncle H. Joh. Philipp Roederer, Schwartz und Schönfärbers auch bs. alh. Ihres Miterben
Eine behaußung, hoff, hoffstatt, Stall samt dem farbhauß mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alh. Zu Straßburg an der Cronenburger Straß einseith neben H. Joh. Krieg Zimmer Mr., anderseith neben H. Christian Richter, Kiefer Mr hinten auf das grüne bruch dahin einen Ausgang habend stoßend gelegen, Welche außer Von Ihne H. Cessionario selbsten darauf zu fordern habender 600 Pfund sonsten freÿ leedig und eigen und Ihnen cedenten als ein von Ihrem Vatter und resp. Groß Vatter weil. H. Joh. Dietrich Roederer, dem Schwartz und Schönfärber auch b. alh. Zu Straßburg ererbtes Eigenthum Ihre obged. Mutter und respe. Groß Mutter bis an ihres Lebens Ende genoßen zuständig ist. – sambt allem dem was darinn Wand: Nied: und Nagelvest ist auch den gegoßenen eißernen Offen ingl. dem Schiff und Geschirr Zur färbereÿ gehörig nebst Keßlen, Mang und Zugehörden, so der E. unverändert, nicht minder den faßen und Liegerlingen im Keller, Zugegangen und beschehen vor und um die Summam von 2250 Pfund – So beschehen Straßburg Mittwochs den 22.ten 7.bris 1773.

Jean Philippe Rœderer cède la maison à son fils Jean Frédéric Rœderer en s’y réservant l’habitation pour lui-même et pour sa deuxième femme

1797 (11 ventose 5), Strasbourg 7 (34), Not. Stoeber n° 839 – Enregistrement de Strasbourg, acp 46-49 F° 36-v du 21 vent. 5
Cession – burger Johann Philipp Röderer der ältere Färber
in gegensein bs Johann Friedrich Röderer des ledigen Färbers
Eine behausung bestehend in Vorderhauß Werckstatt und Garthen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen und zugehörden an der Cronenburgerstraß N° 40, einseit neben Johannes Kreuter Kornwerfer und zum theil Georg Seÿder Metzger anderseit neben Conrad Deppel zimmermann hinten auff eine Gaß gegen den Cazernes ziehend, von seinem Vater weÿl. Johann dietrich Röderer gew. färber alhier erblich zugekommen samt dem schif und geschirr zur färbereÿ gehörig
Wobeÿ annoch bedungen worden, Erstlich daß so lang Er der Vatter am leben seÿn wird dieser sich das lebenslängliche Genuß Vorbesegter behaußung Vorbehalte,
2. wann der Vatter Vor seiner jetzigen Ehegattin Fr. Anna Maria geb. Kammererin mit tod abgehet, so solle diese berechtiget seÿn, so lang dieselbe annoch nach Gottes Willen beÿ leben seÿn wird, in Vorbesagter behaußung zins freÿ zu besitzen zu bewohnen und zu geniesen die eine steg hoch befindliche Stub Stubkammer und Kichen samt den Gang und einer deren befindlichen Kammer und Platz im vorden Keller,
3. sind beÿ gegenwärtigen Verschreib erschienen Fr. Anna Maria geb. Röderer b. Johann Philipp helck bierbrauers Ehegattin, 2. b. Johann Philipp Röderer der jünger färber, 3. fr. Maria Magdalena geb. Röderer b. Niclaus dietsch fârbers Ehegattin, 4. fr. Maria Salome geb. Röderer b. Johann Daniel Roggenbach Schiffmanns Ehegattin, daß sie ihres Orts vorstehend Cession und Übernahm der vätterlichen behaußung so Sie dieselbe betreffen mögte genehmigen – geschehen um 5000 gulden oder 2000 livres

Jean Frédéric Rœderer épouse en 1798 Marie Madeleine Kammerer, fille de cordier
1798 (23 prai. 6), Strasbourg 7 (28), M° Stoeber n° 708 – Enregistrement de Strasbourg, acp 61 F° 96-v du 26 pr. 6
(Eheberedung) persönlich erschienen burger Johann Friedrich Röderer, lediger Ferber brs Johann Philipp Röderers des ältern Färbers allhier in Zweiter Ehe mit Fr. Anna Maria geb. Kammerer erzielter Sohn, so großjährigen alters gleichwol unter autorisation seines Vaters als hochzeiter, und
Maria Magdalena Kamerer die ledige brs Johann Philipp Kammerer Seilers allhier mit weil Fr. Maria Salome gebohrner Ohl erzeugte tochter so großjährigen alters als braut am andern theil – den 23. Prairial im sechsten Jahr der Republick in der Jgfr. braut elterlichen behaußung [unterzeichnet] Johann Friederich Röderer, Maria Magdalena Kammererin

Les nouveaux mariés font dresser dans la maison qui appartient au père du marié l’inventaire de leurs apports où figure la part de maison que possède l’épouse au Faubourg Blanc
1800 (5 frimaire 9), Strasbourg 7 (13), M° Stoeber n° 1608, 1672 – Enregistrement de Strasbourg, acp 76 F° 80 du 13 frim. 9
Inventarium über bürger Johann Friedrich Röderer Färbers und Maria Magdalena geb. Kammerer zusammen gebrachte Nahrungen, in ihrer den 23. prairial im 6.t jahr vor mir Notario passirten Eheberedung
in einer an der Cronenburgerstras gelegen dem Ehemann zuständigen behausung in beÿsein Johann Philipp Röderer des ältern Färbers des Ehemanns Vaters und b. Johann Philipp Kammerer Seiler der Ehefrauen Vaters
Eigene güther so die Ehefrau in die Ehe gebracht (7 stück, Lehengrund 5 stück)
Antheil einer behausung. Neml. der 6.te theil für unvertheilt i. behausung, hofs bronnens, hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen und zugehörden an der Vorstadt Weisenthurn in der Johannis gaßen 1.s neben dem vormaligen Closter Barbarä, 2.s neben der Gastherberg zu den Gärtnern hinten auff besagtes Closter ziehend, wovon ein 6t theil b. Maria Salome Strohl geb. Kamerer bs Johannes Strohl hänfers Ehefrau der Schwester und b. Joh. Friedrich Kammerer dem Vater die übrige zwo terz zuständig sind – darüber besagen Kaufbrieffe in der C.C. Stub aufgerichtet vom 8.t Aug. 1742 und 31. Aug. 1782
[sans addition]

Marie Madeleine Kammerer meurt sans enfant en 1835. La succession comprend deux maisons, celle qui provient de la femme et celle qui provient du mari.

1835 (14.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 68), M° Hickel n° 4975- Enregistrement de Strasbourg, acp 230 F° 59 du 17.2.
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Kammerer femme de Jean Frédéric Roederer, teinturier, rue Faubourg de Saverne n° 40 où elle est décédée le 8 novembre dernier – à la requête 1. du veuf, 2. de Marie Salomé Strohl épouse de Michel Freisz, boulanger, 3. de Jean Strohl fils, fabricant de chanvre, en son nom et mandataire de Caroline Strohl épouse de Jean Daniel Cottler, propriétaire, 4. Marguerite Strohl veuve de Jean Henri Fahlbusch, vitrier, héritiers par représentation de leur mère Marie Salomé Kammerer épouse de Jean Strohl père, fabricant de chanvre

dans une maison appartenant audit Roederer, Faubourg de Saverne n° 40
Cote 3. Titres de propriété de la maison dont la moitié indivise dépend de la succession de la défunte, par acte passé à la Chambre des contrats le 31 août 1782, le Sr Kammerer père de la De Roederer a acquis des héritiers représentants Michel Hatzung, maçon tailleur de pierres, et de Marie Salomé Hügel, une maison avec appartenances, dépendances sise à Strasbourg rue St Jean n° 15 pour 2550 fl – Procès verbal d’expertise en 1787, par contrat passé à la Chambre des contrats le 8 août 1742 les conjoints Hatzung ont acquis la maison de la Fondation de la Haute Ecole – mémoires, grosses réparations faites dans la maison pendant l’année 1833, pour 107 fr
Cote 4. Titres de propriété d’une maison propre au veuf, par contrat passé devant M° Stoeber père le 11 ventose 5, Jean Philippe Roederer le vieux, teinturier, père du Sr Roederer a vendu à ce dernier la maison sise à Strasbourg rue du Faubourg de Saverne n° 40 avec différents outils et ustensiles de teinturier & cinq tonneaux cerclés en fer pour 5000 fr
Contrat de mariage, M° Stoeber le 23. prairial 6

Jean Frédéric Rœderer meurt l’année suivante en délaissant des héritiers collatéraux.

1836 (3.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 70), M° Hickel n° 5414 – Enregistrement de Strasbourg, acp 244 F° 34 du 8.10.
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Roederer, teinturier décédé le 16 septembre dernier, à la requête de 1. Jean Frédéric Dietsch, propriétaire, en son nom et mandataire de Salomé Frédérique Dietsch femme de Jacques Moerlen, négociant à Mülhausen, 2. Joseph Willm, inspecteur de l’Académie de Strasbourg et professeur à Strasbourg, poursuivant les droits de Marie Madeleine Dietsch son épouse, 3. Jean Diehl, négociant, et Frédérique Rockenbach son épouse, 4. Jean Jung, marchand de bois, maître des droits de Marie Salomé Rockenbach son épouse, 5. Jean Philippe Roederer fils, teinturier, 6. Jean Frédéric Roederer aussi teinturier, 7. Anne Marie Roederer veuve de Daniel Lauth, brasseur, 8. Caroline Roederer, majeure, 9. Georges Henri Hiller, boucher, en qualité de tuteur légal de Caroline et Frédérique Hiller issus de son mariage avec Marie Madeleine Roederer, 10. Frédéric Magnus, boucher, et Marie Salomé Roederer son épouse, tous de Strasbourg
1. Mde Dietsch, Mde Moerlen, Mde Willm ensemble pour 5/12 héritiers de Jean Frédéric Roederer, teinturier, seuls et uniques enfants de Marie Madeleine Roederer sœur germaine de Nicolas Dietsch, teinturier, 2. Mde Diehl, Mde Jung ensemble pour 5/12 héritières de Marie Salomé Roederer sœur germaine de Jean Daniel Rockenbach, batelier de la navigation marchande du Rhin, 3. M Jean Philippe Roederer, Jean Frédéric Roederer, Mde Lauth, Mlle Roederer, Mde Magnus et les mineurs Hiller ensemble pour 2/12 enfants de Jean Philippe Roederer, teinturier, frère consanguin
dans une maison dépendant de la succession Faubourg de Saverne n° 40
(Tableau généalogique)
Titres et papiers. 5. Titres de propriété des immeubles. Cote 1, une maison à Strasbourg, contrat passé devant M° Stoeber le 11 ventose 5 par lequel Jean Philippe Roederer dit le vieux teinturier père de Jean Frédéric (de cujus) a vendu une maison avec jardin, et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Faubourg de Saverne n° 40 (tenant aujourd’hui au Sr Koenig, de l’autre au Sr Huhn ou son successeur) estimée 7500 fr
terres à Strasbourg

Les héritiers exposent aux enchères la maison décrite d’après le rapport d’experts. L’adjudicataire est le blatier Jean Siegel

1837 (17.4.), Strasbourg 9 (71), M° Hickel n° 5653 – Enregistrement de Strasbourg, acp 249 F° 46 du 20.4.
Cahier des Charges n° 5575 du 3 avril, Adjudication préparatoire n° 5584, Adjudication définitive n° 5653 du 17 avril – 1. Jean Frédéric Dietsch, propriétaire, en son nom et mandataire de Salomé Frédérique Dietsch épouse de Jacques Moerlen, négociant à Mülhausen, 2. Marie Madeleine Dietsch épouse de Joseph Wilm, inspecteur de l’Académie de Strasbourg et professeur, 2. Frédérique Rockenbach épouse de Jean Diehl, négociant, 3. Marie Salomé Rockenbach épouse de Jean Jung, marchand de bois, 5. Jean Philippe Roederer fils, teinturier, 6. Jean Frédéric Roederer aussi teinturier, 7. Anne Marie Roederer veuve de Daniel Lauth, brasseur, 8. Caroline Roederer, majeure, 9. Georges Henri Hiller, boucher, en qualité de tuteur légal de Caroline et Frédérique Hiller issues de son mariage avec Marie Madeleine Roederer, 10. Marie Salomé Roederer épouse de Frédéric Magnus, boucher tous de Strasbourg
1. Mde Dietsch, Mde Moerlen, Mad Wilm ensemble pour 5/12 héritiers de Jean Frédéric Roederer, teinturier seuls et uniques enfants de Marie Madeleine Roederer sœur germaine de Nicolas Dietsch, teinturier, 2. Mde Diehl, Mde Jung ensemble pour 5/12 héritières de Marie Salomé Roederer sœur germaine de Jean Daniel Rockenbach, batelier de la navigation marchande du Rhin, 3. M Jean Philippe Roederer, Jean Frédéric Roederer, Mde Lauth, Mlle Roederer, Mde Magnus et les mineurs Hiller ensemble pour 2/12 enfants de Jean Philippe Roederer, teinturier, frère consanguin, selon l’inventaire dressé par M° Hickel le 3 octobre 1836, jugement du 26 janvier 1837
à Jean Siegel, blattier pour 11 000 francs
Désignation, art. 1, une maison avec jardin, autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Faubourg de Saverne n° 40, d’un côté la propriété du Sr Koenig, d’autre celle du S Huhn ou son successeur, estimée 7500 fr
Etablissement de la propriété, acquise sur Jean Philippe Roederer son père teinturier par contrat reçu M° Stoeber le 11 ventose 5, Renonciation par les Des Dietsch et Roederer, Catherine Louise Blind épouse de Jean Frédéric Dietsch et Marguerite Nortz épouse de Jean Philippe Roederer et Marie Salomé Magnus épouse de Jean Frédéric Roederer.
Rapport d’experts du 7 janvier – André Weyer, architecte, Jean Jacques Rodé, ancien employé des Contributions Directes, Charles Heitz aussi employé (…), Premièrement une maison construite en pierres composée d’un rez de chaussée à porte cochère distribué en un logement de deux pièces, cuisine, boutique et arrière boutique sous lequel se trouve une cave voutée. D’un premier étage consistant en deux chambres, cuisine et vestibule avec balcon en charpente sur la cour avec un cabinet fermé en planches. D’un second étage composé de trois chambres, cuisine et d’un vestibule avec balcon en charpente sur la cour. Chaque logement est garni d’un fourneau en fonte. D’un grenier distribué en deux chambres, d’un second et d’un troisième grenier avec couverture en tuiles à double rangée. Dans les étages on monte par un escalier en bois à vis Saint Giles sur noyau qui a son entrée dans l’allée dans la porte cochère. Plus d’une cour derrière la maison dans cette cour se trouve à droite une étable à porcs et à gauche une écurie surmontée d’un demi étage servant de grenier avec couverture en tuiles à double rangée. Derrière cette cour se trouve un jardinet fermé en lattes à clairvoie avec poteaux en pierre de taille, ce jardinet renferme un puits avec pompe. Derrière le jardinet se trouve un vieux bâtiment construit en galandure distribué en hangard et deux pièces, ce bâtiment à rez de chaussée seulement est couvert en tuiles à simple et double rangée a une issue par une porte cochère dans le Marais Vert. Cette maison, dépendances sise au Faubourg de Saverne n° 42 estimée 7000 francs

Jean Siegel a épousé en 1830 Caroline Lauth, fille du meunier de Wolfisheim. Le père du marié fait donation d’une maison à son fils au contrat de mariage
1830 (22.1.), Strasbourg 12 (115), M° Noetinger n° 1786 – Enregistrement de Strasbourg, acp 198 f° 34-v du 1.2.
Contrat de mariage – Jean Siegel, blatier fils de Jean Siegel père, blatier, et de Catherine Schweitzer
Caroline Lauth, fille majeure demeurant à Wolfisheim de feu Jean Balthasar Lauth, meunier, et Marie Elisabeth Jung
communauté d’acquets partageable par moitié
les père et mère du futur époux font donation pure et simple irrévocable à leur fils, d’une maison consistant en deux corps de bâtiment, cour, pompe, jardin, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg au Marais Vert n°126 & 127, d’un côté formant le coin de la ruelle de la Gerbe, de l’autre le Sr Schott fabricant d’amadou, devant la rue du Marais Verd, derrière les Sr Lapp et Gerth – les époux donateurs auront le droit de demeurer leur vie durante avec leurs enfants non mariés ou non établis jusqu’à cet établissement pour ces derniers gratuitement dans le logement formant le premier étage de la maison n° 126 et de jouir entièrement de la maison 127. Plus ils auront le droit de jouir pour eux et leurs enfants de la moitié des greniers et de la cave de ladite maison n° 126. En sorte que la jouissance du donataire se restreindra aussi longtemps que ses deux parents vivront à la jouissance du logement du deuxième étage et à la moitié des greniers et cave de cette dernière maison – mais au cas de décès des deux époux donateurs la jouissance de leurs enfants non établis devra se restreindre aux deux chambres au deuxième étage de la maison 126 avec l’usage de l’âtre qui se trouve dans le corridor audit étage et celui d’une place de grenier et à la cave pour y placer leurs petites choses et cela durera jusqu’à la fin de leurs jours ou leur établissement – estimée à un revenu de 700 fr, faisant en capital 14 000 fr
6. les père et mère font donation au futur époux de l’achalandage et des pratiques résultant du commerce de blatier, mais à l’instant led. futur époux plus ses père et mère ont contracté une société pour l’exploitation commune du commerce de blatier et de ses dépendances


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.