7, quai des Bateliers


Quai des Bateliers n° 7 – IX 123 (Blondel), O 723 puis section 19, parcelle 27 (cadastre)

Maison au Chant des Oiseaux (Vogelgesang)
Maître d’ouvrage, architecte entrepreneur Jean Jacques Hennenberg, vers 1831 – Démolie en 1973 – Nouveau bâtiment terminé en 1975, architecte François Herrenschmidt puis A 3 Architecture


Vue vers 1970, le n° 7 est la grande maison sur la droite. Le rez-de-chaussée date de 1898 et 1930. (dossier de la Police du Bâtiment 233 MW 222) – Aspect en mars 2022

Les Quinze autorisent en 1588 Noé Culmann à exploiter une brasserie dans la maison à l’enseigne du Chant des Oiseaux (Vogelgesang ou Vogelsgesang, qui représente un nom de famille). Noé Culmann fait faire en 1602 une rigole dans la ruelle à côté du poêle des Bateliers. La brasserie est exploitée par ses propriétaires, Noé Culmann fils, Georges Strobel (1632) puis son gendre Jean Georges Ruprecht, Jean Pierre Montfort (1672), Jean Jacques Verius (1689) puis son beau-fils Jérôme Hatt (1692) qui loue la brasserie pendant six ans avant d’en reprendre l’exploitation en 1721.
Jean Pierre Montfort n’est pas autorisé en 1675 à enclore un terrain en triangle devant sa maison parce que son voisin, le syndic Jean Jacques Frid, s’y oppose. Il achète l’année suivante deux maisonnettes derrière sa maison. Jérôme Hatt est autorisé en 1732 à bâtir à l’aplomb de l’encorbellement (14 pieds 6 pouces de long, 4 pieds 4 pouces de large d’un côté, se terminant en pointe de l’autre) et d’ouvrir quatre arcades vers la maison qu’il a achetée du menuisier Christophe Glatz pour agrandir sa salle de débit. La maison comprend en 1734 un bâtiment avant, un bâtiment où se trouve l’atelier de tonnelier, un bâtiment arrière servant de brasserie, une longue galerie à demi-toit, deux petits bâtiments accessoires et à l’arrière un jardin non cultivable. Sa valeur a notablement augmenté entre 1713 (1 500 livres) et 1734 (3 250 livres). Jean Daniel Hatt achète en 1754 la maison à la Forêt Noire (zum schwartzen Wald) à l’arrière du Chant des Oiseaux. Après sa faillite, la brasserie est reprise par Jean Jacques Sauer (1759) puis son gendre Jean Georges Helmstetter qui est autorisé en 1773 à ouvrir un portail vers la ruelle de l’Ancre.


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). La maison est celle à gauche du bâtiment qui avance (sur la droite)
En rose, le Chant des Oiseaux initial et les deux maisons arrière acquises en 1676. En rouge, la maison acquise en 1732 (partie avant) et en 1754 (partie arrière).
En vert, maison détachée en 1815. En rose, partie détachée en 1877), reports sur le plan cadastral

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve en partie à gauche du repère (a’’) et en partie à droite du repère (b’’), (a’’-b’’) étant le mur perpendiculaire qui avance sur le quai. L’entrée se fait par la partie gauche qui donnait sans doute aussi accès aux maisons arrière avant leur réunion. Le rapport d’experts dressé en 1815 décrit avec précision les différents bâtiments. Le rez-de-chaussée du bâtiment avant est en maçonnerie, les trois étages en pans de bois. Un pavillon à rez-de-chaussée et trois étages en galeries couvertes donne dans la première cour, de même que deux maisons à trois étages. La cour (C’) montre de 2 à 9 les bâtiments qui dépendent de la brasserie.
La maison porte d’abord le n° 44 (1784-1857) puis le n° 7. Le dessin du dessous montre la façade qu’a fait construire Philippe Jacques Hennenberg.


Cours E et C – Plan

L’architecte et entrepreneur Jean Jacques Hennenberg acquiert la propriété par enchère judiciaire en 1824. Il construit un nouvelle maison après avoir démoli les deux anciennes dans les années 1830, sans doute en 1831, date à laquelle il vend à l’Etat un terrain sur le quai. Le plan cadastral terminé en 1838 ne représente plus qu’un bâtiment. Les propriétaires suivants sont à nouveau brasseurs : Jean Georges Ehrhard (1842), Michel Lobstein (1853), Antoine Adolphe Paulus (1862), Emile Matthis (1864) qui achète en 1867 la propriété voisine impasse de l’Ancre. Moïse dit Maurice Levi acquiert par adjudication en 1873 les propriétés d’Emile Mathis, décrites dans une police d’assurance. Il revend le Chant des Oiseaux en 1877 au négociant Henri Wagner en s’en réservant la partie arrière. Henri Wagner fait de nouvelles constructions (bâtiments arrière). L’entrepreneur Jacques Klein fils acquiert l’immeuble par exécution forcée. Il construit en 1893 un bâtiment arrière, terminé en juillet 1894. La Société immobilière de Strasbourg (Strassburger Immobilien-Gesellschaft) fait transformer en 1898 le rez-de-chaussée en déplaçant la porte d’entrée au milieu de la façade et en donnant une forme rectangulaire aux ouvertures. Joseph Kuntz qui vient d’acheter la maison fait aménager en 1930 une devanture en réunissant deux baies.
La société civile immobilière Les Bateliers transmet en 1970 une demande de démolir la maison et ses voisines (numéros 8 et 9) à l’est. Le préfet accorde l’autorisation de démolir le 15 février 1971. La Ville qui souhaite que la reconstruction suive immédiatement la démolition fait interrompre les travaux en avril 1971. Le permis de construire est transcrit le 29 mars 1973 au nom de la société civile immobilière Rohan. Les démolitions ont lieu en mai et juin 1973 (pour la suite, voir le n° 9.


Plan joint à la vente contenant partage, 1877, ADBR, 7 E 57-1, 206)
Plan du bâtiment construit en 1893 au fond de la cour (en rose),
projet de l’architecte François Herrenschmidt (1970) joint au dossier de la Police du Bâtiment)

juin 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1594 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Noé Culmann, tonnelier et brasseur, et (1588) Catherine Müller – luthériens
1614 h Noé Culmann, tonnelier et brasseur, et (1610) Apollonie Fend – luthériens
1632 adj Georges Strobel, tonnelier et brasseur, et (1613) Marguerite Waltzer, remariée (1640) avec le tonnelier et brasseur Jean Schmutter – luthériens
1660* h Jean Georges Ruprecht, brasseur, et (1660) Anne Barbe Strobel, d’abord (v. 1653) femme du brasseur Conrad Straubmann, puis (1673) Anne Madeleine Schwab – luthériens
1673 v Jean Pierre Montfort, brasseur, et (1658) Catherine Schlehenacker, puis (1676) Anne Gartner, veuve de l’aubergiste David Gessner – luthériens
1689 adj Jean Jacques Verius, brasseur, et (1675) Marguerite Hamm d’abord (1664) femme du brasseur Jérôme Hatt – luthériens
1713 h Jérôme Hatt, brasseur, et (1692) Catherine Boch puis (1716) Catherine Goll, d’abord (1712) femme du pasteur Georges Frédéric Leonhard, remariée (1736) avec Philippe Guillaume Milius – luthériens
1746 h Jean Daniel Hatt, brasseur, et (1740) Susanne Marie Kammerer – luthériens
1759 adj Jean Jacques Sauer, brasseur, et (1744) Marie Madeleine Pick d’abord (1724) femme du brasseur Jean Adam Brandhoffer – luthériens
1766 v Jean Georges Helmstetter, boucher puis brasseur, et (1765) Marie Madeleine Sauer – luthériens
h (copropriétaire) Jean Georges Helmstetter, brasseur, et (1790) Frédérique Salomé Bœswillwald, remariée (1800) avec le brasseur Léonard Farny – luthériens
1815 adj Jean Vogt, tonnelier, et (1815) Marguerite Madeleine Faudel
1824 adj Philippe Jacques Hennenberg, architecte, et (1825) Jeanne Jacqueline Frédérique Beck, d’abord (1810) femme de Jean Pierre Beauseigneur
1842 v Jean Georges Ehrhard, brasseur, et (1814) Frédérique Burger
1847 h (Frédéric) Gustave Ehrhard, brasseur, et (1847) Caroline Springer puis (1853) Emilie Vœltzel
1853 adj Michel Lobstein, menuisier puis brasseur, et (1844) Wilhelmine Frédérique Ehrhardt
1862 v Antoine Adolphe Paulus, brasseur, et (1854) Léonie Heim
1864 adj Emile Matthis, brasseur, fils du marchand de vins Jean Guillaume Matthis
1873 adj Moïse dit Maurice Levi, négociant, et (1852) Esther Levy
1877 v Henri Wagner, négociant, et (v. 1870) Eugénie Kauffmann
1892 adj Jacques Joseph Klein, entrepreneur en bâtiment, et (1873) Caroline Henriette Lydie Michel
1896* v Société immobilière de Strasbourg (Strassburger Immobilien-Gesellschaft)
1931* v Joseph Kuntz, restaurateur, et (v. 1908) Jeanne Wach

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 500 livres en 1713, 3 250 livres en 1734, 3 000 livres en 1765

(1765, Liste Blondel) IX 123, le Sr Saur
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Georg Setz, 2 toises, 5 pieds et 0 pouce
123 ½ Helmstetter, 22 toises, 1 pied et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 723, Hennenberg, Philippe Jacques, – maison, sol – 10,15 ares / Ehrhard Jean Georges veuve

Locations

1653, Conrad Straubmann, brasseur, gendre du propriétaire
1660, Jean Georges Ruprecht, brasseur, gendre du propriétaire
1687, 1690, Jean Philippe Brandhoffer, marchand de vins
1692, Jérôme Hatt, brasseur (futur propriétaire)
1715, Jean Philippe Rœderer, brasseur
1735, Philippe Guillaume Milius, brasseur, et Anne Marie Riebel
1777, Jean Frédéric Petsch, tonnelier et brasseur
1791, Jean Adam Vogel, marchand, et Frédérique Caroline Baumgarten
1803, Jean Jacques Helmstetter, brasseur (copropriétaire)
1823, Jean Georges Ehrhard, brasseur, et Frédérique Burger (futurs propriétaires)
1826, Jean Georges Hoffherr, brasseur
1878, Louise Beyer, veuve de l’aubergiste François Frédéric Freyss


Affiche de la vente passée en 1853 (ADBR, cote 7 E 57-13, 77)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 390
Le brasseur Noé Kulmann doit 9 sols pour la maison au Chant des Oiseaux, à savoir d’un côté un encorbellement (14 pieds ½ de long, saillie de 1 pied ½), au-dessus un auvent (21 pieds de long, saillie de 1 pied ½), de l’autre côté vers le coin un encorbellement (13 pieds de long, saillie de 6 pieds ½), au-dessus un auvent (13 pieds de long, saillie de 1 pied ½) et encore un autre auvent, devant la porte une marche en pierre (4 pieds ½ de long, 1 pied ½ de large).
Le même Noé Kulmann pose des planches et des pièces en bois sur le mur le long de la rivière, doit 1 sol.

Aber Vornen an dem Staden.
Das Haus Zum Vogelgesang Ist diser Zeÿtt Nohe Kulmans des Bierbreühers der solches auch bewohnt Vndt hatt vff der Einen seiten ein Vsstoß xv= schu lang, i+ schu herauß, Darüber ein Wettertach xxj schu lang, i+ schu herauß, Mehr auch vf der Andern seÿten Im Winckhel ein Ausstoß xiij schu lang, vi+ schu herauß, Darüber ein Wettertächlin auch xiij schu lang, vi+ schu herauß, darüber ein Wettertächlin auch xiij schu lang, i+ schu noch weiter für den Vsstoß herauß, Vor der Haußthüer ein steinene Staffel v= schu lang, i+ schu breit, Bessert ix ß d.
Und hatt derselb Nohe Kulmann daß Allmendt daselbsten ane d. Mauren beÿm Wasser mit dielen und altten holtzwerckh belegt, Bessert j ß d.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 741
Jérôme Hatt doit à partir de 1733 deux livres pour quatre arcades qui donnent dans la maison voisine qu’il a achetée pour agrandir sa brasserie. Le loyer est reporté du folio 741 au folio 720.

Herr Hieronymus Hatt der biersieder zum Vogelgesang, Soll Von Vier bögen, die Er Von Seinem bierhauß in das erkauffte nebenshauß, Zu Vergrößerung Seiner bier Stuben brechen und setzen laßen, laut Erk. der Herren XV. de 28. Junÿ 1732. Jahrs auf Jacobi und laut Prot : de 1732. fol : 55-b a° 1733. I.mo, 2 lb
(Quittungen 1733-1736, 1741)
Neuzb fol 722-b

Neuz. fol. 720.-b
Herr Hieronymus Hatt der Biersieder Zum Vogelgesang, Soll von Vier bögen, die Er von seinem Bierhauß in das erkauffte nebenshauß Zu Vergröserung Seiner Bier Stuben brechen und setzen laßen, laut Erk. der Herren XV.er de 28. Junÿ 1732. Jahrs auf Jacobi und laut Prot. de 1732. fol. 55. A° 1733. I.mo, 2 lb
(Quittungen 1735-1741)

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 722-b
Même loyer dans le registre suivant. Les contribuables sont ensuite Jean Daniel Hatt, Jean Jacques Sauer et Jean Georges Helmstetter

alzb. 741
Herr Hieronymus (Johann Daniel) Hatt der Biersieder Zum Vogelgesang, soll von Vier bögen, die Er von seinem Bierhauß in das erkauffte nebenshauß Zu Vergrößerung Seiner Bier Stuben brechen und setzen laßen, auf Jacobi (25. 7.bris), 2 lb
[in margine :] 4. vendemiaire. Vide Arrêté di C. M. du 6. flor. VI
(Quittungen 1741-1794)
jetzt Johann Jacob Saur
jetzt Joh: Georg Helmstätter biersieder

Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole de tribus, Protocole des Quinze

1599, Préposés au bâtiment (VII 1314)
Noé Culmann, brasseur au Chant des Oiseaux, est autorisé à faire faire un nouveau comble entre les deux portes des Bouchers.

(f° 103) Mittwochs den 9.ten Maÿ 99 – Noe Culman biersied. Zum Vogelgesang bit platz vorm metzg. thor hab ein dachstuol will Infallen vff 225. sch platz vnd 100 bortt, Zwisch.den Zweien thoren sind jetzo lähr.
Ist Ihm bewilligt doch solls Zusammen leg. vnd erst nach Johannis anfah. Zimmern

1602, Préposés au bâtiment (VII 1317)
Noé Culmann obtient de la ville un chariot de pavés pour faire une rigole dans la ruelle à côté du poêle des Bateliers

(f° 143-v) Sambstag 14 Augusti – Noe Cullman sagt ein klein gäßlein neben dem Encker habe vil dachträuff, vnd lauffe dasselb. vmb sein hauß herumb, gebe winter Zeit vil ÿß, wolt er Ins pflaster vff der gassen ein ronnß setz. vnd strack durch die Maur einen Naach brechen und richten, das das wasser sein stracken* lauff habe, bitte allein vmb ein karchvoll wacken, weil es vff dem Allmendt, vnd meniglich Zugnt kompt. Erk. Ist Ihm willfahrt.

1675, Préposés au bâtiment (VII 1364)
Le brasseur Jean Pierre Montfort demande l’autorisation de remplacer le corbeau fendu par un nouveau et d’enclore le terrain en triangle devant la maison et de construire un muret qui soutiendrait le corbeau. Le voisin Jean Jacques Frid, syndic, déclare que l’annexion du terrain lui prendrait la vue et que la place manquerait pour charger le bois. Les préposés autorisent seulement le pétitionnaire à remplacer le corbeau.

(f° 90-v) Dienstags den 14. Sept. – Hanß Peter Monfort
Hanß Peter Monfort der Biersieder Zum Vogelgesang, ist vorhabens, einen ruchenen Köpffer, anestatt des ietzig. steinern Köpffers under der Stuben einzurichten, wolte vmb erlaubnus angehalten haben. Erkant, soll augenschein eingenohmen werd.

(f° 91) Eod. die horâ i. – Vogelgesang, Hanß Peter Monfort
Augenschein eingenohmen beÿ dem Bierhauß Zum Vogelgesang, alda befunden, daß der Steinere Köpffer einen riß bekommen, auch Montforts bericht nach, die Stub sich vmb etwas gesencket, daß derselbe die Fenster nicht auffthun Könne, Erkant, Bedacht.

(f° 94) Dienstags den 21. Sept. – Hanß Peter Monforth
Hanß Peter Monfort Biersieder Zum Vogelgesang, bericht, daß beÿ eingenommenem augenschein wegen seines verspalten steinern Köpffers befunden, daß beÿ eingang seiner behaußung ein Verlohrener Winckel, vnd Ihne gelegen were, wann Er solchen winckel so ein dreÿangel vndt (-) quadratschuh haltet, gemeiner Statt abhandlen und Zu seiner behaußung einzäunen, auch 3. schuh heraußwehrts vornen am Eck des Köpffers ein Maurlein auffrichten thäte, damit der Köpffer beßer darauff ruhen könnte, wolte solchen Verlohrnen winckel von Gemeiner Statt erkauffen, dafern Er sein könnte vnd sein Vorhaben weder der Nachbahrschafft noch der Fuhren hinderlich sein würdte. Erkant soll Zuvorderist H Sÿndico Johann Jacob Friden wie auch Lux Roselzweig dem Pastetenbecker communicirt werden.

(f° 97-v) Dienstags den 28. Septembr. – Hanß Peter Monfort
H. Lautenschlager Werckmeister, bericht daß Er Von Vorhaben, Verkauff eines allmend plätzleins an Hanß Peter Monfort Biersiedern Zum Vogelgesang, der Nachbahrschafft sonderlichen H. Syndico Johann Jacob Friden part gegeben, welcher befunden daß vorhabender Verkauff vnd newe einzäunung nicht allein Ihme H. Syndico, beschwehrlich am prospect, sondern auch allen fuhren die täglich holtz auffladen hinderlich fallen werde, derentweg. Erkannt, vnd Ihme Montfort einen newen Köpffer Zu führen gleich voriger gewesen, willfahrt, die Einzäunung des begehrten allmendts abgelehnt.

1712, Préposés au bâtiment (VII 1385)
Les préposés autorisent Jérôme Hatt à élargir d’un demi pied la porte de sa cave s’il acquitte un loyer annuel d’un sol. Il déclare alors ne pas faire les travaux.

(f° 75-v) Dienstags den 23. Augusti – Hieronymus Hatt pt° einer Keller thür
Hieronymus Hatt der Biersieder Zum Vogelgesang will eine auff dem allmend ligende Keller: thür umb 1. halben schuhe breiter machen laßen. Erk. ist willfahrt wan Er jährlich 1 ß allmend zinnß darvon Zu bezahlen versprechen würdte. Ille erklärt sich daß Er solchem dem stand, darinnen Sie sich anietzo befindet, laßen wolle.

1732, Protocole des Quinze (2 R 138) et notes du greffier (2 R 139,)
Les Quinze autorisent Jérôme Hatt à ouvrir une communication avec la petite maison étroite et délabrée qu’il vient d’acheter. Il devra régler pour chacune des quatre arcades quinze sols, soit deux livres.

(p. 222) Sambstag den 17.ten Maÿ 1732 – Christ. nôe Hieronimi Hatten des burgers und biersieders Zum Vogelgesang prod. unterth. memoriale und bittet pt° durchbruchs. Erk. Ober Baw Herren

notes du greffier)
(p. 52-v) Sambstag den 17. Maÿ – Christ. nôe Hieronimi Hatten bgrs und biersieders Zum Vogelgesang allhier prod. uth. mem. u. b. Erk. Ober Baw Herren.

(p. 54) Mont. den 19. Maÿ – Ober Baw H. Lect. mem. Vom 17. huius in s. Hieronimus Hatten deß burgers und biersieders pt° eines durchbruchs Von einem hauß in daß andere. Erk. augenschein.

(p. 67) Mont. den 23. Junÿ – Oberbawherren. Lect. Mem. Vom 17. Maÿ jüngsthin in s. Hieronimus Hatten deß burgers und biersieders. Ille gehört declarirt, er Wolle es beÿ denen 4 bögen, Wie solches Von den H. Wkmstr beschrieben, bewenden laßen.
H. Dep. Zu Willfahren geg. jährl. bezahlung 15 ß von jedem bogen allso sammenthafft 4 thaler. Erk. in plenum.

(p. 69) Sambst. den 28. Junÿ – Oberbawherren ref. in s. Hieronimus Hatten pt°& durchbruchs. Erk. Willfahrt gegen erlag 1. fl. von jedem bogen den er durchbrechen Wird, in sâ 4 fl. jährlich.

(p. 180) Sambstag den 28. Junÿ 1732. – Oberbawherren ref. daß Hieronimus Hatt der Burger undt Biersieder allhier den 17. Maÿ jüngsthin ein unth. mem. prod. R. seÿe ein augenschein eingenommen undt daß nebens hauß in Welches durchgebrochen werden solle sehr schmahl, eng undt sehr ruinos, auch im übrigen so beschaffen befunden worden, wie auß dem Von beeden Werckmeistern auffgesetzten berichts erhellet, und haben beÿ der darauffhin gehaltenen Conferentz der implorant beÿgesetzt, er Wolle es beÿ denen 4. bögen, Wie solche Von denen herren Werckmeistern beschrieben worden, bewenden laßen.
H. Dep: daß dem Implorant mit verlangter durchbrechung Zu Willfahren, jedoch mit dem anhang, daß er Von jedem bogen jährlich Gemeiner Statt d.thurn 15 ß allso sammethafft 4 thaler Zu bezahlen schuldig undt Verbunden sein soll.

1732, Préposés au bâtiment (VII 1395)
Les préposés visitent la maison de Jérôme Hatt qui souhaite bâtir à l’aplomb de l’encorbellement (14 pieds 6 pouces de long, 4 pieds 4 pouces de large d’un côté, se terminant en pointe de l’autre) et ouvrir une communication avec la maison qu’il a achetée du menuisier Christophe Glatz pour agrandir sa salle de débit. Les préposés autorisent la construction à l’aplomb et renvoient le pétitionnaire aux Quinze quant aux ouvertures. Ils autorisent en septembre de remplacer par de nouvelles les planches pourries de l’encorbellement.

(f° 50-v) Mittwochs den 4. Junÿ – Augenschein eingenommen, Hieronÿmus Hatt
Ferner in Gegewarth Obbenambßeter Herren außgenommen beede Ober Kornherren, augenschein eingenommen an H. Hieronÿmi Hatten des Biersieders Haus zum Vogelgesang am Stadten, welcher umb erlaubnus gebetten, 1.mo seinen 14. schuhe 6. Zoll Langen und an dem einen end 4 schuh 4 Zoll breiten Überhang, welcher an dem andern end sich außspitzet Zuunterbawen, 2.do einen durchbruch Von diesem hauß in das Andere darneben, so er Von Christian Glatzen dem schreiner gekaufft, Zumachen, seine bierstub dardurch Zu erweitern.

(f° 51-v) Freÿtags den 6. Maÿ 1732. – Hieronÿmus Hatt
H. Hieronÿmus Hatt der Biersieder, widerhohlet sein jüngsteres beÿ dem augenschein gethanes Petitum. Erkant, wird dem Imploranten wegen Unterbauung des Überhangs willfahrt, wegen des durchbuchs aber an die Herren XV. verwiesen

(f° 55-v) Sambstags den 28. Ejusd. [Junÿ 1732] – H. Hieronÿmus Hatt wegen bawens
Herr XV. Secretarius Johann Christoph Kleinclaus Zeigte in Gegenwart Gnd. oberen Baw Herren in der XV. stub an, daß gd. Herren die Fünffzehen, beÿ heutiger Versamlung, Erkant haben, daß Herr Hieronÿmus Hatt, der biersieder, von denen Vier bögen, die Er von Seinem Bierhauß Zum Vogelgesang in das erkauffte Nebens Hauß, Zu Vergrößerung Seiner bierstub wolle brechen und setzen laßen, Jährlich 2 lb. d. Zinß Zahlen solle.

(f° 77-v) Donnerstags den 25. Ejusdem [Septembris 1732] – H. Hieronÿmus Hatt
Johann Michael Osterriet der Zimmermann nôe Herrn Hieronÿmi Hatten des Biersieders bittet umb erlaubnus eine Neüe schwöll in den Überhang seines Bierhauses zum Vogelgesang am Stadten, weilen die Alte gantz faul einzuziehen. Erkannt, Willfahrt

1760, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
Litige entre Jean Jacques Saur et le maître maçon Jean Christophe Schneider. Le maître maçon devra terminer les travaux d’après l’accord qui a été passé en employant six compagnons. Dans le cas contraire, Jean Jacques Saur pourra s’adresser à un autre maçon, les travaux déjà faits seront alors estimés par une commission d’experts.

Johann Christoph Schneider der Maurermeister wieder Johann Jacob Saur den biersieder
(f° 84) Donnerstags den 22. Maÿ 1760. – Mr Johann Christoph Schneider der Maurermeister stehet vor vnd klagt wieder Johann Jacob Saur den biersieder und burgern allhier, wie daß Zufolg von Ihro Gnaden des regirenden herrn Ammeisters unterem 19. huius ergangenen und hierbeÿ producirten bescheids in contestations sachen deßen von Ihme Mr Schneider laut accord übernommenen arbeit an sein H. Sauren bierhauß Zum Vogelsgesang ordonnirt word. daß Mr Schneider schuldig und gehalten seÿn solle die arbeit quæstionis nach dem getroffenen accord vollends Zu Endigen, vnd damit ohnberzüglich Zu Continuiren, vnd willens Er in dieser arbeit von seithen sein H. Saur, verdrußlichkeit findet, umb so viel mehr da er nicht so viel gesellen an solche arbeit stellen könne, als er H Saur vermeint, derowegen Er Ihne H Saur hiehero Vor E. E. gericht assignien Lassen, umb Ihne H Saur freÿ Zustellen entweder die gemachte arbeit am gebäu so wohl als das Zu hauß darzu verfertigte steinwerck nach ohnpartheÿische Experten außag Zu bezahlen und in deßen fall von der arbeit abzustehen oder aber nach proportion die arbeit mit benöthigten gesellen auß Zumachen offerirt.
H. Saur der heutige beklagter Zugegen haltet sich an den bescheid des Regirenden herrn ammeisters dahin ordonnirend, daß die arbeit quæstionis nach dem getroffenen accord vollends ohnverzüglich außgemacht werden solle, dahero gebetten ebenfalls zu ordonniren, daß er Mr Schneider Ihne sechs gesellen an die arbeit stellen, vnd ohnverweilt es außmachen solle, vnd waß er nicht nach den accord oder sonsten meistermäßig verfertiget hat, ihne bei dommages vnd Interests wie auch alle rechten vnd actiones außdrucklich Vorbehaltend.
Ist nach angehörter Partheÿen vnd Erst* allegirten bescheid Ihro Gnaden des Regierenden ammeister vom 19.ten huius Erkandt, solle Mr schneider schuldig und gehalten seÿn, die arbeit mit soviel als Zu der arbeit vnd platz benöthigten gesellen ohnverzüglich dem accord nach Verfertigen, wo nicht und in entstehung deßen ihme H Sauren erlaubt vnd freÿ stehen solle, die gemachte arbeit und gebäu sowohl als das in seinem hauß darzu verfertigte steinwerck nach ohnpartheÿischer Experten æstimirt Zu bezahlen und im Letztern fall ihne H. Sauren erlaubt einen andern meister dazu zu nehmen, die heutige Unkosten seind Zwischen den Partheÿen Compensirt.
(dt. Mr Schneider vor das Kauffgericht 1 lb 10 ß)

1760, Préposés au bâtiment (VII 1409)
Jean Jacques Saur est autorisé à barrer le quai jusquà ce que la rigole soit réparée devant sa maison.

(f° 44) Dienstags den 12. Augusti 1760. – Johann Jacob Saur
Johann Jacob Saur der biersieder zum Vogelsgesang am Schiffleuth staden berichtet, daß der dohlen vor seinem hauß eingefallen, und bittet umb erlaubnus den Staaden Zu sperren, biß derselbe reparirt seÿn werde. Erkannt Willfahrt.

1773, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Les préposés autorisent Jean Georges Helmstetter à ouvrir un portail vers la ruelle de l’Ancre d’après l’alignement que lui indiquera l’inspecteur du bâtiment Werner

(f° 151) Dienstags den 19. Januarii 1773 – Johann Georg Helmstetter Bierbrauer
Mr Wolf, der Maurer, nôe. Johann Georg Helmstetter, des bierbrauers bittet ihme zu erlauben, an deßen bierbehausung zum Vogelgesang am Schiffleuth Staden eine Thür in das Äncker Gäßel zu machen. Erkannt, Augenschein.

(f° 156) Freÿtags den 29. Januarii 1773, nachfolgende Augenschein eingenommen – Johann Georg Helmstetter Bierbrauer
Im Äncker Gäßel an dem Zur bierbehausung zum Vogelgesang gehörigen hinterhaus, alwo Johann Georg Helmstetter in die alda stehende Maur ein Einfart Thor einbrechen laßen möchte. Erkannt Mit dem Anhang willfahrt, daß besagte Maur dem von Herrn Bau Inspector Werner gebenden Allignement nach geführet werden solle.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Les préposés autorisent Jean Georges Helmstetter à réparer le crépi et à le peindre

(f° 88) Dienstags den 10. Jurii 1788 – H. Georg Helmstetter
Mr. Schnöller, der Maurer, nôe Hn Georg Helmstetter, des Bierbrauers, bittet zu erlauben, an deßen am Schiffleuth Staden gelegenen zum Vogelsgesang geschildeten behaußung die Rez de Chaussée bestechen und weisen Zu laßen. Erkannt, Abweisung.

Description de la maison

  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison au Chant des Oiseaux comprend un atelier, un bâtiment arrière avec séchoir et brasserie, petite cour, puits commun, le tout estimé avec toutes les dépendances à la somme de 3000 florins
  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison au Chant des Oiseaux comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules chambre pour le domestique de l’officier, au rez-de-chaussée la salle de débit, la cuisine et petite cour, bâtiment du milieu à deux pignons en pierre et comble en très bon état comprenant trois niveaux de greniers, poêles, cuisine, vestibule et chambre d’officier, grande chambre, resserre à malt, au rez-de-chaussée atelier de tonnelier, bâtiment arrière servant de malterie et de grange, au rez-de-chaussée la brasserie avec chaudron, rafraîchissoir et cuves, cave sous solives pour malter, puits commun, longue galerie à demi-toit, deux petits bâtiments accessoires dont l’un comprend un petit poêle, cuisine et vestibule, l’autre deux poêles, deux chambres, deux cuisines et vestibule, petite cave sous solives, derrière un jardin non cultivable, le tout estimé à la somme de 6500 florins
    La maison voisine renferme la moitié de la salle de débit au Chant des Oiseaux, le pignon en pierre est percé , estimée avec ses dépendances à la somme de 800 florins
  • 1815, rapport d’experts
  • 1873, police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 38 / 44
Helmstaetter
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 203 case 3

Ehrhard, Jean Georges veuve à Strasbourg
Lobstein Michel propriétaire quai des bateliers 44 (Sub.on pour 1855)

O 723, maison, sol, quai des bateliers 44
Contenance : 10,15
Revenu total : 788,28 (783 et 5,28)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 61 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 22 / 18

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 897 case 2

Lobstein, Michel propriétaire 1866
1866 Mathis Emile
1875 Levy Moriz
1878 Wagner Heinrich, Kaufmann
93/94 Klein Jakob Sohn, Bauunternehmer
96/97 Strassburger Immobilien-Gesellschaft

O 723, maison, sol, Quai des bateliers 7
Contenance : 10,15
Revenu total : 788,28 (783 et 5,28)
Folio de provenance : (203)
Folio de destination : 897, Vergrößerung & 976 [Impasse des Couples 6]
Année d’entrée :
Année de sortie : 1878
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 61 / 50
fenêtres du 3° et au-dessus : 22 / 18

O 723, maison, sol
Contenance : 5,35
Revenu total : 732,78 (730 et 2,78)
Folio de provenance : 897
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1878
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 57 / 46
fenêtres du 3° et au-dessus : 36 / 39
Augmentations 1878 – Wagner Heinrich f° 987, O 723.p, maison, revenu 730, Vergroesserung, achevée en 1875, imposable en 1878, imposée en 1878

Cadastre allemand, registre 29 f° 197 case 7

Parcelle, section 19 n° 27 – autrefois O 723.p
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 7
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 5,03
Revenu : 4900 – 6500
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1931), compte 95
Strassburger Immob. Gesellschaft
1927 Société Immobilière société anonyme
1936 clos

(Propriétaire à partir de l’exercice 1931), compte 5309
Kuntz Joseph restaurateur et son épouse Jeanne née Waehm en com. de biens
1949 Kuntz Joseph restaurateur
(2526)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 504

44
Pr. Helmstetter, Jean George – Tonneliers
Loc. Graff, Guillaume – Manant
Loc. Tischler, Jean, étranger
Loc. Neff

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutstaden (Seite 144)

(Haus Nr.) 7
Klein, Restaurateur Zum Vogelgesang. 0
Courty, Näherin. 2
Czysack, Schutzmann. 2
Retler, Bureaudiener. 2
Haberer, Vers.-Beamt. 3
Horn, Schneidermstr. 3
Pedraglio, Tapezierer. 3
Maurer, Schritftsetzer. 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 222)

Quai des Bateliers N° 7 (1885-1973)

Les entrepreneurs J. et E. Klein, propriétaires, raccordent en 1893 les cabinets d’aisance aux canalisations municipales. Ils construisent la même année à l’arrière de leur terrain un bâtiment accessoire, terminé en juillet 1894. La Société strasbourgeoise de construction (Strassburger Baugesellschaft, rue Fritz, architectes et entrepreneurs J. et E. Klein) transforme en 1898 la façade en déplaçant la porte d’entrée au milieu de la façade, en donnant une forme rectangulaire aux ouvertures et en aménageant une descente pour les tonneaux. La société immobilière de Strasbourg fait transformer les cabinets d’aisance en 1910. Les peintres en bâtiment Wœssner frères peignent en 1921 la façade en rouge foncé. Le restaurateur Joseph Kuntz fait aménager en 1930 une devanture en réunissant deux baies sous la direction de l’architecte Heitz.
La société civile immobilière Les Bateliers transmet en 1970 une demande de démolir le n° 7 (rez-de-chaussée et quatre étages en maçonnerie enduite, rez-de-chaussée en grès des Vosges) le n° 8 (deux bâtiments à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie enduite) et le n° 9 (bâtiment se prolongeant le long de l’impasse de l’Ancre et derrière le n° 8, partie en pans de bois, partie en maçonnerie, façade de style XVIII° siècle). La Commission municipale pour la protection des sites recommande en octobre 1970 soit de maintenir les façades soit de les reconstruire à l’identique, en conservant le n° 9. L’architecte F. Herrenschmidt évoque les coûts et les normes de construction. L’architecte des Bâtiments de France émet en janvier 1971 un avis favorable à la démolition, à condition de déposer la maçonnerie en pierre de taille du rez-de-chaussée et la grille du balcon au premier étage (n° 7) et de conserver intégralement la façade du n° 9. Le préfet accorde l’autorisation de démolir le 15 février 1971. La Ville qui souhaite que la reconstruction suive immédiatement la démolition fait interrompre les travaux en avril 1971. Des articles de presse évoquent la protection du patrimoine historique du vieux Strasbourg. Le permis de construire est transcrit le 29 mars 1973 au nom de la société civile immobilière Rohan. Les démolitions ont lieu en mai et juin 1973.

Aubergistes, restaurateurs, Eugène Heitz (1898), Louis Schmuck puis (1909) Auguste Glausinger, Charles Arbogast (1919), Joseph Kuntz (1922) puis son fils Joseph Kuntz (1948)
Agence de location Paul Vielhaber (1899), bureau de placement Louise Silbernagel (1908), photographe Othon Scholl (1918, 1937), Jeanne Fensch, blanchisseuse et repasseuse (1922)

Sommaire
  • 1885 – Henri Wagner (successeur de Georges Ehret) demande l’autorisation de poser une petite enseigne — L’enseigne est inscrite au rôle
  • 1886 – Un incendie a eu lieu dans une cuisine de la propriété Klein d’après le journal L’Alsacien. L’enquête montre qu’il est dû à la cendre incandescente qui a été en contact avec une poutre à cause d’une dalle brisée sous le fourneau de la cuisine au deuxième étage. – Le maire demande à l’entrepreneur J. Klein (9, rue Fritz) de faire en sorte que les pièces en bois soient à distance réglementaire des tuyaux de fumée et des cheminées. – Tous les travaux sont terminés après plusieurs rappels, décembre 1886.
  • 1888 – Le maire notifie les frères Dolder de régler les droits de leur enseigne et de leur lanterne. – En marge, ont quitté les lieux depuis deux ans.
  • 1892 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police concernant la fosse d’aisances du débit Au Chant des Oiseaux – Rapport sur l’urinoir dont la fosse est très petite, ce qui empêche d’utiliser la chasse d’eau et favorise les mauvaises odeurs. Croquis – Le maire écrit à l’entrepreneur Klein, propriétaire
    1893 – Les entrepreneurs J. et E. Klein sont autorisés à faire un raccord aux canalisations municipales – Dessin
  • 1894 – La femme Rimbach, demeurant 1, impasse du Rateau, se plaint de l’humidité depuis que son voisin a fait une nouvelle construction. – La visite des lieux conclut que les pièces ne sont pas assez aérées.
  • 1893 – Les architectes et entrepreneurs J. et E. Klein demandent l’autorisation de construire un bâtiment accessoire à l’arrière de leur terrain.
    L’architecte municipal Nyssen note que les voisins (la cour des Coupes, l’institut Saint-Vincent-de-Paul, la fondation Saint-Joseph et des maisons particulières) n’ont pas de sortie vers le terrain. – Le maire déclare qu’il peut accorder l’autorisation seulement si l’évacuation en cas d’incendie est possible par les terrains voisins.
    Les entrepreneurs déclarent qu’ils vont ouvrir une porte vers le n° 8. La porte à tambour du débit de boissons et celle du vestibule ont une largeur réglementaire.
    1893 (octobre) – J. et E. Klein sont autorisés à construire un bâtiment accessoire auquel donnent accès deux portes vers le quai. – Plan – Droits réglés pour construire un local pour débit de boissons à l’intérieur d’un terrain
    Les murs extérieurs sont terminés jusqu’à hauteur des fenêtres (décembre 1893). Le comble est posé mais pas le lanterneau (janvier 1894). Le gros œuvre est terminé (février 1894). Les plâtriers ont terminé leur travail (mars 1894). L’aménagement intérieur est terminé, les peintres commencent à travailler (mai 1894) – Tous les travaux sont terminés, les poêles seront posés à l’automne (juillet 1894) – Les poêles sont posés, (octobre)
  • 1894 (septembre) – Le maire constate qu’Eugène Heitz a posé une lanterne au débit de boissons – Demande – Autorisation
  • 1895 – Le maire notifie Jacques Klein fils, demeurant 21. rue de l’Empereur Frédéric, de faire ravaler la façade – La façade a été repeinte à l’huile, décembre 1895
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant quatre volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, mars 1897.
  • 1898 – Les architectes et entrepreneurs J. et E. Klein demandent l’autorisation 1) de déplacer la porte d’entrée au milieu de la façade, 2) de donner une forme rectangulaire aux ouvertures et de les munir de volets roulants, 3) d’aménager une descente pour les tonneaux, 4) de repeindre la façade à l’huile – La Police du Bâtiment répond que la façade dépasse de l’alignement et que les transformations n’y sont donc pas autorisées, sauf si les montants des ouvertures sont en bois de sapin
    1898 (mars) – La Société strasbourgeoise de construction (Strassburger Baugesellschaft, rue Fritz) est autorisée à transformer la façade – Travaux terminés, avril 1898
  • 1898 (mai) – Le tailleur André Maier demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, juin
    1898 (août) – La Police du Bâtiment constate que l’aubergiste Eugène Heitz a posé deux enseignes sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1899 – Paul Vielhaber (agence de location) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire et une enseigne plate – Autorisation – Litige sur l’inscription, courrier du commissaire de police
  • 1898 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police – Eugène Heitz demande l’autorisation d’agrandir son local – La Police du Bâtiment constate que la porte s’ouvre vers l’intérieur et que les cabinets d’aisance ne sont pas assez aérés. – Un tuyau d’aération a été posé, septembre 1899.
  • 1907 – L’aubergiste H. Klein informe la Police du Bâtiment qu’il n’y a plus deux mais une seule lanterne.
  • 1908 – Louise Silbernagel transfère son bureau de placement du 3, rue Sainte-Catherine au 7, quai des Bateliers – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
  • 1909 – Notification de payer le droit d’une enseigne sur balcon, adressée à l’aubergiste Louis Schmuck puis à son successeur Auguste Glausinger – Droits payés
  • 1910 – Rapport sur un incendie qui s’est déclaré dans la cave. La fibre de bois qui y était entreposée a été enlevée.
  • 1909 – Dossier ouvert suite à un courrier de la Division II. L’aubergiste Glausinger demande l’autorisation de reprendre le débit de boissons. Les locaux comprennent la salle de débit, la cuisine et les cabinets d’aisance dans le bâtiment avant, une salle de débit et des cabinets d’aisance dans le bâtiment arrière. Les salles correspondent aux prescriptions sauf quant à la hauteur (2,52 au lieu de 2,80 mètres), l’aération des cabinets d’aisance est indirecte mais les transformations seraient coûteuses. Liste de travaux à faire en cinq points – Croquis
    Les toilettes pour dames ont été établies en 1906 d’après les plans des canalisations
  • Commission contre les logements insalubres. 1898. Rapport sur le logement Scherer – La Société strasbourgeoise de construction déclare que le locataire a dénoncé son bail
    1902 – La journalière André a plusieurs chats dans son logement, ce dont les autres locataires se plaignent. Le propriétaire fait désinfecter le logement – Nouvelles plaintes en 1903. Le propriétaire résilie le bail.
    1906. Liste de travaux à faire en sept points. Rapport au Conseil municipal sur le plafond d’une cuisine au troisième étage (réfection non réalisée) – Le Conseil municipal met en demeure la Société immobilière de Strasbourg de faire faire les travaux avant le premier septembre – Travaux terminés, septembre 1906
    Commission des logements militaires. Remarques en trois points
    Maladie, cas de tuberculose, 1923
    1923 – La locataire Schirmann se plaint que l’écoulement d’eau est bouché. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée – Travaux terminés, novembre 1923.
  • 1910 – La Police du Bâtiment constate que la Société immobilière de Strasbourg transforme les cabinets d’aisance sans autorisation – Demande par la Société immobilière de Strasbourg (Strassburger Immobilien-Gesellschaft, 8, rue du Dôme) – Autorisation – Dessin – Il reste à prouver que le pilier est assez résistant. Calcul statique et dessin
  • 1913 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Rambach demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. Liste de travaux à faire en trois points – Travaux terminés, octobre 1913
  • 1913 – Le peintre en bâtiment Daniel Arbogast (12, quai Saint-Nicolas) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord – Dossier classé, novembre 1913
  • 1918 – Le photographe Othon Scholl demande l’autorisation de poser une vitrine (1 mètre de haut, 50 centimètres de large) – Autorisation – La vitrine est posée
  • 1919 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Charles Arbogast demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. Liste de travaux à faire en six points.
    1919 – La Police du Bâtiment constate qu’Othon Scholl a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1921 – Les peintres en bâtiment Woessner frères (5, rue Saint-Marc) demandent l’autorisation de peindre la façade du Chant des Oiseaux en rouge foncé – La Commission des Beaux-arts ne se prononce pas. Les travaux sont réalisés sur les conseils de l’architecte municipal Dauchy.
  • 1921 – Le restaurateur Joseph Kuntz demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse temporaire – Autorisation
  • 1922 – Jeanne Fensch demande l’autorisation de poser une enseigne (Blanchissage, repassage, Jeanne Fensch) – Autorisation – Croquis
  • 1923 – Le serrurier Joseph Egner demande au nom de l’aubergiste Joseph Kuntz l’autorisation de poser un store – Autorisation
  • 1930 – Joseph Kuntz demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée (aménager une devanture en réunissant deux baies) sous la direction de l’architecte Heitz (16, rue Sainte-Madeleine). – Autorisation – Travaux terminés sauf le crépi, juin 1930. Travaux terminés, juillet 1930.
    1930 (juillet) – Joseph Kuntz demande l’autorisation de poser une lampe électrique au-dessus de la porte du restaurant – Autorisation
  • 1937 – Le photographe Othon Scholl demande l’autorisation de poser une vitrine – Autorisation – La vitrine est posée
  • 1937 – La société Meschenmoser demande au nom du restaurateur Joseph Kuntz (Au Chant des Oiseaux) l’autorisation de poser deux enseignes au néon (Perle-Bock) entre le deuxième et le troisième étage. – Autorisation de poser des enseignes sans saille en lettres détachées
  • 1937 – Le peintre en bâtiment Comment (16, place Saint-Etienne) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Fiche d’autorisation
  • 1939 – J. Send démonte son enseigne
  • 1940 – Le carreleur Holtzmann (16, rue de Sélestat au Neudorf) est autorisé à occuper la voie publique
  • 1942 – La Police du Bâtiment constate que J. Kuntz (restaurateur Au Chant des Oiseaux) a posé une enseigne lumineuse sans autorisation – Demande – Autorisation, janvier 1943
  • 1946 – Joseph Kuntz est autorisé à occuper la voie publique pour ravaler la façade
    1947 – Joseph Seybold (rue de l’Anneau à Cronenbourg) et l’entrepreneur Wickersheim (46, chemin du Schnockeloch à Kœnigshoffen) sont autorisés à poser un échafaudage sur la voie publique – Idem au profit de Joseph Kuntz
  • 1948 – Joseph Kuntz fils demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons – Le préfet demande un rapport. Le restaurant Au Chant des Oiseaux comprend une salle de débit, une petite salle et une salle de société dans la cour, une cuisine, des cabinets d’aisance. La petite salle a seulement une hauteur de trois mètres, quant au reste les locaux correspondent aux prescriptions en vigueur.
  • 1955 – La brasserie malterie Charles Kleinknecht (bières Perle, route de Bischwiller à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser deux enseignes sur lambrequin au store du restaurant Au Chant des Oiseaux – Arrêté du maire
  • 1958 – Le restaurant Joseph Kuntz demande un dégrèvement après que les tubes en néon ont été détruits par la grêle du 11 août – Le fichier est rectifié pour l’année suivante
  • 1960 – La brasserie malterie Charles Kleinknecht pose une plaque de moins d’un mètre carré
    1964 – La même demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face – Arrêté du maire
  • 1967 – Le Service des incendies informe la Police du Bâtiment qu’une cheminée fissurée laisse échapper de l’oxyde de carbone – Le maire demande à Joseph Kuntz père, propriétaire de l’immeuble, de faire faire les travaux nécessaires – Travaux terminés, décembre 1967
    1937 (décembre) – Rapport d’opération des pompiers. Un poêle à mazout a dégagé des fumées dans le restaurant – Le poêle est réparé
  • 1969 – La brasserie malterie Charles Kleinknecht retire l’enseigne lumineuse, le restaurant étant fermé.
  • 1969 – Le maire demande au propriétaire Joseph Kuntz de faire ravaler la façade – La société civile immobilière Au Chant des Oiseaux déclare être devenue propriétaire de l’immeuble qu’elle envisage de démolir.
  • 1970 – La société civile immobilière Les Bateliers transmet une demande de démolir comprenant une photographie de la façade actuelle, un dessin de la façade projetée, des plans de situation et une liste des locataires
    Propriétaires, société civile immobilière des Bateliers-Rohan (n° 7 et 8), domiciliée 50, avenue de la Forêt-Noire (n° 9). deux restaurants, une épicerie et 40 logements vétustes, bâtiment à rez-de-chaussée et quatre étages.
    La descente sur les lieux a été effectuée le 21 août 1970. Il a été constaté qu’il s’agissait
    pour le n° 7 – bâtiment d’habitation de R + 4 étages en maçonnerie enduite avec encadrement des fenêtres et rez-de-chaussée en grès des Vosges. Couverture en tuiles. Annexes en fond de cour en train de s’effondrer. Inhabité
    pour le n° 8 – deux bâtiments d’habitation. Le premier sur le quai des Bateliers, l’autre sur courette intérieure, les deux de R + 3 en maçonnerie enduite avec toiture en vieilles tuiles. Le tout en assez mauvais état d’entretien est partiellement habité
    Pour le n° 9 – bâtiment d’habitation se prolongeant le long de l’impasse de l’Ancre et en arrière du n° 8. Avec une partie en pans de bois non apparents et remplissage en assez mauvais état d’entretien, et une partie en maçonnerie avec façade sur le quai des Bateliers de style XVIII° siècle en grès des Vosges. Façade que l’avant-projet présenté pour la reconstruction intègre dans l’ensemble projeté. Partiellement inhabité
    Avis favorable donné pour la démolition, eu égard à la sauvegarde de la façade du n° 9. Il y aura lieu d’autre part de procéder à la récupération des vieilles tuiles ainsi que des portes et du balcon du n° 7.
    Le maire transmet la demande au préfet avec avis favorable le 5 janvier 1970. – Photographie, plan de masse, dessin du bâtiment projeté, liste des locataires du n° 7, des n° 8-9
  • 1970 (octobre) – Extrait du procès verbal de la réunion tenue le 6 octobre 1970 par la Commission municipale pour la protection des sites – La commission estime que le nouveau bâtiment ne pourra avoir le cachet des bâtiments existants. Elle recommande soit de maintenir les façades, sauf le belvédère du n° 9, soit de les reconstruire à l’identique, en conservant le n° 9.
    1970 (décembre) – Observations de l’architecte F. Herrenschmidt qui évoque les coûts et les normes de construction – Note de l’adjoint Pfirsch avant de transmettre la demande de démolir à la Direction départementale de l’équipement en mentionnant qu’il faut conserver la façade du n° 9 et conserver les matériaux qui figurent dans la note du premier décembre 1970
    1971 (janvier ) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la démolition, à condition de déposer la maçonnerie en pierre de taille du rez-de-chaussée et la grille du balcon au premier étage (n° 7) et de conserver intégralement la façade XVIII° du n° 9 – Le maire transmet la demande de démolir les bâtiments sis 7, 8 et 9 quai des Bateliers au directeur départemental de l’équipement
  • 1971 (février) – La veuve Albert Guckert, propriétaire du 6, quai des Bateliers porte plainte auprès du procureur de la République. Les clochards qui occupent les numéros 7 – 9 pénètrent dans la propriété de la plaignante. – Elle adresse la même lettre à la société O.P.I.C. (Office Professionnel Industriel et Commercial) qui répond que les ouvertures étaient murées, puis au maire
    1971 (mars) – Jean Dumas, conservateur régional des Bâtiments de France demande au maire d’user de ses pouvoirs de police pour remédier à la situation
    L’architecte Herrenschmidt déclare qu’il est uniquement chargé du projet de reconstruction. Le commissariat central promet des rondes de nuit.
    1971 (avril) – Note au maire. Le préfet accorde l’autorisation de démolir le 15 février 1971. Il serait bon que la reconstruction suive immédiatement la démolition pour éviter qu’il y ait une brèche peu esthétique et que la façade du n° 9 ne se désagrège.
    Les locataires du 10, quai des Bateliers se plaignent à la mairie des clochards et des rats qui occupent les numéros 7 à 9.
    L’entreprise générale de démolition Alberti (Chazat-d’Azergues, Rhône) demande une autorisation d’ouverture de chantier
    Article de presse (Le Nouvel Alsacien, 21 avril 1971) Ist das alte romantische Strasbourg in seinem Untergang geweiht ?
    Lettre du chef de clinique Jean-Paul Hutt concernant le délabrement des bâtiments
    1971 (23 avril) – Les travaux sont interrompus – Lors de la visite des lieux le 27 avril en présence du promoteur Frangel, de l’adjoint de Rendinger, de l’architecte des Bâtiments de France Guri, de l’architecte en chef Will, de l’architecte principal Charlier, il est convenu de différer les travaux, de maçonner les fenêtres et les portes du rez-de-chaussée pour renforcer la stabilité de la façade lors de la démolition, de conserver les murs perpendiculaires rue de l’Ancre pour assurer un contrefort. Il reste à choisir entre deux variantes, l’une qui prévoit un hôtel et l’autre des logements.
    1971 (mai) – Article de presse (Dernières nouvelles d’Alsace, 13 mai) intitulé Protéger le patrimoine historique du vieux Strasbourg. La réaction de la population prouve qu’elle est prête à s’opposer à la mutilation des vestiges du passé.
  • 1971 (juin) – L’architecte Herrenschmidt écrit à l’O.P.I.C. en s’étonnant qu’aucun représentant de la société civile immobilière n’ait pris part à la réunion avec l’architecte principal de la Ville Schæffer. En réponse le promoteur Frangel distingue les mesures d’urgence (interdire l’accès au bâtiment pour éviter de nouveaux vols comme ceux de la rampe) et le projet de construction.
    Le maire se tient informé de l’affaire
    Extrait du compte rendu de la réunion du 9 juin 1971 concernant la sauvegarde du Vieux Strasbourg – « M. Pfirsch déclare que, pour sa part, il eût préféré le maintien des trois immeubles. Le permis de démolir ayant finalement été accordé, il s’agit de savoir s’il y a lieu d’amener le promoteur à ne pas démolir en attendant une décision effective quant à la reconstruction ou au contraire de le laisser procéder à la démolition, conformément à l’autorisation qu’il détient, avec le risque de voir durer une brèche à cet endroit. »
    Commission archéologique du Strasbourg médiéval. La commission, réunie le 17 mars 1971 au Palais du Rhin, inquiète des destructions inconsidérées prévues dans le périmètre de la ville historique, demande la conservation des vestiges du vieux Strasbourg
    Article de presse (Dernières Nouvelles d’Alsace) intitulé Protéger le patrimoine historique de la ville
  • 1973 (6 avril) – Courrier de la Division II au secrétariat général. Les démolitions commenceront en avril et seront immédiatement suivies d’une reconstruction.
    Maximilien Mayerl, gérant de la société civile immobilière Rohan au nom de laquelle l’arrêté portant permis de construire a été transcrit le 29 mars 1973, transmet au maire la déclaration d’ouverture de chantier
    1973 (10 avril) – L’architecte des Bâtiments de France donne une autorisarion préalable à la délivrance d’un permis de démolir, sous réserve de déposer la maçonnerie en pierre de taille au rez-de-chaussée du n° 7 et de maintenir intégralement la façade du n° 9.
    Suivi des travaux. La démolition du n° 8 est assez avancée (mai 1973), elle est presque terminée, (juin). La démolition du n° 7 est presque finie, les travaux au n° 9 avancent (26 juin). La Police du Bâtiment écrit à l’entreprise Knecht d’Adamswiller après avoir constaté qu’on brûle des poutres sur place et que la palissade de protection n’est plus en place impasse de l’Ancre. Elle demande aussi de déposer les statues du n° 9 pour assurer leur conservation.
    1973 (30 juin) – Extrait de presse (Le Nouvel Alsacien), intitulé Une rénovation attendue
    1973 (1 août) – Article de presse (Dernières Nouvelles d’Alsace) intitulé Poêle des Bateliers, une façade échappera à la pioche des démolisseurs.
    Le maire écrit à Maximilien Mayerl au sujet des statues. L’ingénieur conseil Claude Schweyer déclare que les statues sont solidement fixées et qu’il serait préjudiciable de les démonter.
  • 1973 – L’entreprise de construction Ernest Jockers (8, rue Jean-Mentelin) est autorisée à poser une palissade de chantier devant les 7 à 9 quai des Bateliers
    Décompte des droits de voirie, entreprise E. Knecht à Adamswiller – Idem, Ernest Jockers (juin 1973-juillet 1975)

Pour la suite, voir le dossier du n° 9


Relevé d’actes

Les préposés aux feux relatent qu’un tonnelier dont ils ne connaissent pas le nom (Noé Culmann d’après la mention en marge) leur a demandé l’autorisation d’aménager un séchoir pour exploiter une brasserie dans la maison qui porte l’enseigne du Chant des Oiseaux. Noé Culmann qui a acheté la maison de Jacques Lauterer fait sa demande quelques jours plus tard, le 31 juin. Il est autorisé à aménager un séchoir, à condition qu’il donne dans la cour.

1588, Protocole des Quinze (2 R 18)
(f° 118) Zinstag den XXVII Augusti – Biersieder Noë Kuolman
Weither Zeigen sy [die vier Fewrherren] an, daß sy von einem Kieffer so gleichwohl beÿ meinherren noch nicht fürkomen, syen ersucht worden, auff ein augenschein Zukommen der wolt auch ein bierkessell auffrichten, Zu einem hauß am staden obwendig der Neuwen pruck so vohr Jahren ein würthshauß vnd Zum Vogelgsang genandt gewesen, (wie der schiltt noch vorhanden so Inen gezeigt worden.) Biersieden, d. er ein behausung, so weitt erhinder gehet, Raum und platz genug, auch guthe gelegenheit hab, Zum Kessell Zu den bütten, Zu der dörre holtz Zu leg. alles Im hindern gebew vnd garthen; fornen ettliche tisch Zustellen, Ist alles für fewr wohl Zuverwahren*, d. * schaden Zubesorg. vnd Ime derwegen Wohl Zuwillfahren. Sy haben Ine aber für mein Herren gewisen anzusuchen, vnd wann er Kompt, so Kan Ime alßbald bescheidt gegeb. werden, Wüßen sonst nicht wie der Küff. heÿßt od. wer er seÿ. Erkandt der fürnehmen* bedencken geuolgt vnd Ime so er ansucht Zu willfahren.

(f° 120-v) Sambstag den XXXI Augusti – Noë Kulman
Noë Kulman Kueffer p. Geÿß, Er habe vor dißer Zeitt Jacob lauterers behausung beÿ dem Encker erkaufft, für nemlich darumb d. er die gelegenheit dar Inn befunden, vnd platz seÿe Bier dar Inn Zu breuwen, hab derweg. beÿ der Stattverordneten fewrherren angesucht, den augenschein einzunemmen, Bitt deren Relation anzuhoren, vnd Ime g. Zubewillig. d.. er Inn derselben behaußung dem Bierkeßell anrichten vnd Bier brauwen möge. Ist Referirt, was verschinen Zinstag p. fewrh. eingesehen* vnd Erkandt seye. Erkandt Ime den bescheyd anzuzeigen doch außtruckenlich sagen d er die dörre nicht obenauff sond. Inn den hoff Richten soll. B. Mr.

Le tonnelier Noé Culmann épouse en 1588 Catherine, fille de David Müller
Mariage, cathédrale (luth. p. 145)
1588 Dominica Pentecostes 26. Maÿ. Noë Kulmann der Küfer und Catharina David Müller gewesenen *herrn nachg. tochter i 76)

Pierre Ermelhaus, tuteur des cinq enfants mineurs de feux Noé Culmann et de Catherine Müller, dépose un capital à la Tour aux deniers
1609, Préposés au bâtiment (VII 1324)
(f° 186) Sambstag 2. Xbr. 609. – Vogteÿ geldt vffgelegt
Peter Ermelßhauß als vogt hannsen, Catharin, Magdalenen, Marien vnd Salomeen, weiland Noe Cullmanns vnd Catharine müllerin beder selig 5. kind. hat gelieffert 350. g. d.
daumb denselben verkaufft vogteÿ gelt, 15 g 15 ß d. vff Catharinen tag fallend. Ingeschriben folio 113.

1610 VII 1325 Bauherren, Vogteÿ geldt vffgelegt, Noe Cullmans des biersieders Kk. 75.
1611 VII 1326 Bauherren, Vogteÿ geldt vffgelegt, Noe Culmans Kk. 9. Vogteÿ geldt vffgelegt, Noe Culman Biersieders dochter. 162.
1614 VII 1329 Bauherren, Vogteÿ geldt vffgenommen, Noe Cullmanns dochter. 111.
1615 VII 1330 Bauherren, Vogteÿ geldt abgelöst, Noe Cullmans Kk. 17.
1619 VII 1334 Bauherren, Noa Kulmans dochter gelüffert. 163.

Autres mentions de Noé Culmann dans les registres du Magistrat
1593 Conseillers et XXI (1 R 72) Bier. Hans Georg Keyser, Hans Vogel und Noe Kulmann Innen erlauben Bier umb 7. Zugeben. 251.
1602 XV (2 R 31) Biersieder. [Noe Culman] 142. pt° maltz
1607 XV (2 R 35) Noe Culman biersieder. 120. pt° sudt

Les Quinze autorisent Noé Culmann à continuer de brasser la bière comme le faisait son père

1609, Protocole des Quinze (2 R 37)
(f° 185-v) Sambstag den 5.ten Decembr. – Noe Culman
Noe Culman biersieder p. Lt. Bittlinger bitt Ime Zuerlauben, das biersieden Inn seines Vatters selig. hauß Zu continuieren, Weÿl er preparation Zugericht, Wöll sich im ungelt allen schuldigen gebühre verhalten. Erkandt, Ime erlauben, Wie es sein vatter selig gehabt. Mr

Noé Culmann (fils) hypothèque au profit de sa sœur Madeleine Culmann le sixième qui lui appartient de la maison au Chant des Oiseaux

1611 (8.t Junÿ), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 212-v
(Inchoat. fo: 199.) Erschienen Noe Khulman, biersieder Zum Vogelgesang
hatt in gegensein Peter Ermelhaußen alß geschwornen vogt Magdalenen Khulmanß, Weiland Noe Khulmanß seelig. dochter vnd seiner schwester – schuldig seÿe 50 pfund
dafür Vnderpfand ein sechster theil ihme schuldbekenner gehörig ane der behaußung Zum Vogelgesang, so ÿetzo von ihme selbst bewonth würdt, geleg. Am staden, einseith der Preüsch oberhalb der Newen bruckhen neben einer behaußung Zum kleinen schnabel genanth, anderseith neben hanß Knochen dem schuhemacher hinden vf daß alt weißen hauß stoßend, dauon genth Jars 5 schilling gelts, vf deß heiligen Creützes erhöhungs tag, den herren vicarien hoher stifft Straßburgk Im gürtlerhoff alhier, Mehr x. fl. gelts vf Martini fallend ÿetzmahlß der fischer Zunfftstuben alhie, stehen In hauptgueth abzue lößen mit 150 fl. St. wehrung, Vnd dan 4 gulden gelts vf Adolphi fallent, stehn In hauptgueth abzuelößen mit j C fl. ÿetzund herrn Friedrich Rüheln burgern alhie
(vide 612 fo: 29 specificatio)

Le tonnelier Jean Culmann, fils du brasseur Noé Culmann, hypothèque sa part de maison au profit de son frère Noé Culmann.

1612 (ut spâ [xxiij Januarÿ]), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 29
(Inchoat. fo: 33.) Erschienen Hanß Culmann Khüffer Wÿland Noe Culmann Bürbrügers seligen Sohn hatt mit beÿstand V. bewilligung des Ehrenhafften Peter Ermelhauß Khüffers seines geschwornen Vogts
in gegensein Noe Culmans Bürbrügers seines bruders – schuldig sein 50 pfund pfenning Straßburger gelühen gelts
dafür vnderpfand Ein Sechstetheil Ime für ungetheit gebürend vonn v. ane Zweÿen heüssern ein Vordern v. hindern mit Iren hoffestatt hefflin v gartten auch einem nebentheüßlin mit all Ir gebeu genant Zum vogelgesang gelegen Inn der S S ane dem gestaden obwendig der Encker Zunfftstub einsÿt neben Paulus vischer dem Schloßer andersyt hans Knelen Schumach. stoßend hind. vff das alt Waÿssenhuß, davon die vbrige fünff Sechste theil der verkäufferin geschwüsterde Zuständig, Dauon gend sammenthafft v ßd glts den herrn Vicarien hoher stifft S, Mehr 6 guldin gelts abloßig mit 150 gulden Straßburger der Vischer Zunfft, So dann 4 guldin gelts loßig mit 100 guld H Friderich Rühlen Sonst eygen

Pierre Ermelhaus vend au nom de ses pupilles Jean, Marie et Salomé, enfants du brasseur Noé Culmann, leur part de maison à leur frère aîné Noé Culmann

1614 (7. Aprilis), Chancellerie, vol. 409 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 18-v
Kauffverschreÿbung Noë Kuhlmans vber Treÿ Sechste Theyl seines vatters Hauses
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1614 folio 38. Zubefind.) Erschienen Peter Ermelhauß d. Kueffer als vogt Hanßen Mariæ vnd Salome weÿland Noe Kulmans des Biersieders seliig. minderjährig. Kind. vnd beneben Ime ernanter Hanß Kulman selbst
haben in gegenwertigkeyt Noë Kulmans des eltisten Brud.s (verkaufft)
trey Sechste theyl für ohngetheylt ane einer Behaußung Jhenseyt d. Preuschen Zwischen der schind vnd Newenpruck einseyt neben Hanß Mullern schloßern and.seyt neben Hanß Knaben dem schuhmach. hinden auff das alt. weÿsenhauß vnd der Zunfft Zur Encker stoßend gelegen, davon gehend Jarlichs auff Exaltationis Crucis fünff schilling den H Deputaten hoher Stÿft die sigen abzulosen od. nit, die hatt d. Keuffer auff sich genommen Item Sechs gulden wehrung offt werung der Zunfft d. fischer In hauptgut mit 150 guld. wehr. Item vier guld. wehr. vff Adolff. Friderich Ruehlen In hauptgut mit 200 lb wehr. abzulosen, Item 2 pfund 10 schilling In den Keuffer selbst auff den 24. Januarÿ abzulosen mit 50 pfund welche Ime Keuffern bezalt werd sollen, von Hanßen obgelt. Sein Brud. sonst eÿg. vnd ist d. Kauff geschehen für die treÿ sechs theilen vber obgemelte beschwerd. für vnd vmb 500 pfund pfenning
[in margine :] Erschienen Jacob Kamm der Jünger Metzig. alß ehevogt Mariæ Chulmännin mit beÿstand H Peter Ermelhaußen hatt in gegensein deß Keüffers haußfrawen Appoloniam (…) q.tirt den 5.ten Julÿ 1627.

Noé Culmann épouse en 1610 Apollonie, fille de Gaspard Fend, aubergiste à la Ménagerie
Mariage, cathédrale (luth. p. 241)
1610. Dominica Reminiscere, mehr Noe Kulman des Biersieder und Apolonia Caspar Fender gewesenen Wurt Zum tiehrgarten n. g. tochter (i 124)

Noé Culmann hypothèque quatre sixièmes de la maison au profit de Jean Roppel

1615 (ut spâ [8. Nouembris]), Chancellerie, vol. 416 (Registranda Kügler) f° 221
(Inchoat. fo. 253.) Erschienen Vnser burger Nohe Culman der büersieder
Hatt in gegensein auch vnsers burgers Hannß Roppels – schuldig seÿe 50 pfund
dafür Vnderpfand sein soll vier Sechstetheÿl Ime für unvertheilt gebürende von v ane Zweÿ heüsser ein Vordern v hindern mit Iren hoffestetten hefflin v gartten mit allen Iren gebeüwen genant Zum Vogelgesang obwendig der Encker Zunfftstuben einseÿt neben hanns Müller Schloßer andersÿt herr hanns Knelen selig witwe stoßend hind. vff das alt Waÿßen huß, daran die dreÿen Zwen Sechstetheÿl Catharinen vnd Magdalenen sein schwestern Zustendig, dauon gnd sammenthafft v ß d bodenzinß d. herren Vicarien hoher stifft S. Mehr 6 guld gelts abloßig mit j C l guld SW der Vischer Zunfft stuben, Item Vier guldin gts loßig mit j c g SW h. Friderich Rulen, So dann verhafftet für 333 guld. vij ß iiij d Marien V Salome sein geschwüsterd mit gebürend Zinß Zubezal.

Noé Culmann est autorisé à débiter du vin comme l’orge est devenu trop cher pour faire de la bière, à condition qu’il prête serment chez les Fribourgeois.

1623, Protocole des Quinze (2 R 51)
Noe Culman Biersieder. 50. 65.
(f° 50-II, Sambstag 29. Novembris – Noe Culman Biersieder
D Renger Erschein Noe Culman d. Biersieder vberreicht Supplication Inhalts dieweil die Gersten anietzo so teur, daß nicht mehr Zu sieden thunlich, wolt er deß Biersieden einstellen, Wein außschenck. vnd darbeÿ der ungelt ordnung mit entrichtung der gebür richtig geleben, Bitt vmb Verstattung vff Zweÿ Jahr. Erkant, O Ungelt H Sollenß edencken.

(f° 65-II) Sambstag 20. Decembris – Noe Culman
H. Schach vnd O .Vngeltterrn Wegen Noe Culmans deß Biersiedern Zum Vogellgesang der vmb den Weinschanck angehalt, Befinde sich daß vor 100 Jahren Wein daselbst geschenckt worden hetten Sie darfür gehalten Man solte die vff ½ Jahr Von Weÿhenachten biß Johanniß damit erß nicht heimblich thue vnd Mh daß vngelt abgehe erlauben. Erkant, daß Bedencken gefolgt, Soll Culmann die Ungelts vnd Weinschanck ordnung Zun freÿburgern schwören. O. Ungelt Hh.

Le brasseur Noé Culmann et sa femme Appolonie Fend hypothèquent la maison au profit du major Florian Zeiss, En marge, quittance délivrée à Pierre Montfort en 1675.

1626 (ut spâ. [ij. Octobris]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 623-v
Erschienen Noe Culman d. Biersied. Zu Vogell gesang burger Zu Straßburg vnd Appolonia Ventin sein eheliche haußfr. mit beÿstand herrn Mathÿß Schalck. Rechenmeÿster vff des herrn Ammeÿsters stub. vnd Christian Humbuß gläß kremers burgern Zu Straßburg, Ihr Appoloniæ nechster Verwandt
haben in gegensein des Edlen vnd Noth uesten herrn Florian Zeÿß maior vnd Caporalen d. St. St. – schuldig seÿent 250 pfund
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß sampt d. gärtlin Auch all. Ihr geb. & gelg. Inn d. St. St. Zu Vogell gesang genant, Am gestad. nidwendig d. schind bruck. einseit n. hanß Osterrieth d. schuomach. Andseit Clade N. d. pastet. beck. hind. vff wolff Botzheims Behaußung stoßend, dauon gnd. v ß In gürtler hoff, Mehr iij gl gld loß mit j. C. gl. hn Friderich Rühlen erb. It. soll sie verhafftet vmb iij. C. xxx gl Salome Culmannin des Bekhenn. schwester, It. iiij gld glts loß. mit j. C. gl d. Fischer Zunfft vnd dann vmb L lb Veltin Jäg.
[in margine :] Erschienen hannß Davidt Zeiß der Biersieder, im nahmen diebold Zeißen deß biersieders Zum Sternen seines eheleiblich. Vatters (…) in gegensein hanß Peter Montfort des Biersieders alß ietzig. Possessoris hierin hÿpotherirten bier hauß Zu Vogell gesang (…) Act. 21. 8.br 1675.

Noé Culmann et sa femme Appolonie hypothèquent la maison au profit de Jean Henri Kehrlen, aubergiste à la Carpe bridée

1626 (15. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 701-v
Erschienen Noe Culmann d. Bierbrüer Zum Vogelgesang burger Zu St. vndt Apollonia sein Ehefr.
haben in gegensein hanß Heinrich Kährlen würths Zum Gertenfisch auch burgers alhie – schuldig worden 50. Pfundt
vnderpfand daß Bierhauß Zum Vogelgesang gnt. mit deßen hoffstatt, hinderhauß, vnd Allen Andern deren gebäwen, alhie Jenseit der Preüschen underhalb der Schindbrucken neb. eim hauß Zum gld. Schnabel gnt. vnd 2. seit hannß Knaben schuhmacher hind. vfs Alt. weisenhauß stoßend vnd ist d. hauß Zuuor verhafft vmb 500. fl. florian Zeisen Maior der St. St. Item vmb 100. fl. Veltin Jäger, Item 333. fl. Salome Culmännin sein Debitoris schwester, Item 100. fl. H. Friderich Rüelen xv. erben, Item vmb 150. fl. der fischer Zunfftstuben, solche beede Capitalia mit 4 p. c Zuuerzinsen, So dann gehen Jahrs auch dauon 5. ß d bodenzinß in Gürtlerhoff, sonst eÿg.

Noé Culmann passe une antichrèse avec Jean Georges Trapp, marchand à Heilbronn, qui loue une partie de la maison

1629 (13. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 444
Erschienen Noe Cuhlman d. Biersied. burg. Zu St. an einem,
So dann H hanß Georg Trapp handelßmann Zu Heÿlbronn Am andern theil,
Zeigten an, daß sie sich mit einander einer antichrisin v& gegennutzung folgender gestalt v.glichen, Nemblichen hat er H Trapp ihme Culman an parem gelt vorgestreckht 200 gld. a 15. bz.
hingegen Er Culman ihme herrn Trappen Verlühen Ein Stuben vnd Cammer in sein Culmann am Stad. gelegener Behausung vnd deren vordern andern stock, vf die faß stehend, So dann im hinderhauß ein Stallung zu 2. od. 3. Pferd., dergestalt, daß Er Culman die gemeldt 200. fl. durchs gantz Jahr, hienwider er Trapp die ietzspecificirte gemach vnd Stallung alle Straßburger Meßen vber zugebrauchen haben (…)

Appolonie Fend, veuve de Noé Culmann, meurt en délaissant un frère et une sœur. L’inventaire est dressé dans la maison qu’occupe le menuisier Laurent Beris à titre de locataire du Gürtlerhoff rue des Veaux. L’actif de la succession s’élève à 266 livres, le passif à 36 livres.
1635 (23. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 3) f° 31
Inventarium vndt beschreibung aller haab vndt nahrung, so weÿlandt Appollonia Fendinn auch weÿl. Noe Cuhlmanns, gewesenen Biersieders, burgers alhie Zu Straßburg seel. hinderlaßene wittib, nach tödtlichem Ihrem Hinscheÿden, hinder Ihro verlaßen, welche vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrsammen Jacob Flötzers Saltzmeßers burgers alhie Zu Straßb. als geschwornen vogts Annæ Ursulæ Fendin mit beÿstand deß Ehrenvesten fürgeachten vnndt weÿßen Herrn Peter Ermelhaußen Eines Ehrsamen großen Raths alhie altenn beÿsitzers, vnndt deß Ehrwürdigen vndt wohlgelehrten herrn Nicolai Fendÿ, Pfarrherrens Zu Lindauw, mit beÿstandt deß Ehrenvesten vndt Fürgeachten herrn Ruprecht Reichhardts, Schaffners zu Alheiligen burgers alhie Zue Straßburg, der Verstorbenen frn seelig Schwester vnd bruders, vnndt ab intestato hinderlaßener beeder nechster Erben (…) So beschehen vff Mittwoch den 23.ten 7.bris 1635.
Inn einer alhier in d. Statt Straßburg in der Kalbs gaßen gelegenen Eck behausung am Pfaffengaßen in den Gürthlerhoff gehörig so Lorentz Beris den Schreiner burger alhie Lehnungs weiß bewohnt, beÿ deren die v.storbene seel. Zuhehauß geweßen, Ist befunden word. wie volgt
Oben Vff den Kasten, In d. Cammer A, Inn d. Cammer B
Sa. haußraths 55, Sa. Silber Geschmeids 9, Sa. Bahrschafft 190, Summa summarum 256 lb – Schulden 36 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 220 lib

La maison appartient ensuite au brasseur Georges Strobel, qui l’a sans doute acquise par adjudication judiciaire (voir la référence du 3 juillet 1632 dans l’acte ci-dessous). Fils de Louis Strobel de Kaufbeuren en Souabe, Georges Strobel épouse en 1613 Marguerite, fille du boulanger Jean Waltz

Mariage, Saint-Nicolas (luth. p. 108 n° 6)
1616. Den 4. Martÿ seind ehelich eingesegnet worden Georg Strobel von Kauffbeiren, d. Biersied. weiland Ludwig Strobels des Baursmanns v. Burg. seligen daselbst nachgelaßener Sohn V Jungfrauw Margaretha weÿland Hans Waltzen des weißbecken vnnd Burgers seeligen alhie, nachgelaßene tochter (i 118)

Georges Strobel, aubergiste à la Cigogne d’argent, devient bourgeois par sa femme sept mois après son mariage
1616, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1004
Georg Strobel der Büersieder Zum Sülbernen Storckh Alhüe, Von Kauffbeuren bürtig, Empfahet d. Burgrecht Von Margaretha weÿl. hanß Maltz deß Weißbeckh seellig Eheliche Tochter vnd wüll Zu der Morin Zünfftig sein Actum den j Octobris Aô 1616

Autres mentions de Georges Strobel, dans les registres du Magistrat
1616 XV (2 R 39) Georg Strobell. 17. 68. 119. [umb bierhaus zum Storcken]
1619 XV (2 R 47) Georg Strobel. 69. 75. 78. 114. 126. 127.
1623 XV (2 R 51) Georg Strobel. 109. [pt° Straff]
1624 XV (2 R 52)
Geörg Strobell Biersieder. 78. 87. 95. 107. 131. 212.
1625 XV (2 R 53)
Geörg Strobel. 41. 42. 62. [biersieder zum Storcken]
1636 XV (2 R )
Kieffer zunfft Ca. Georg Strobeln et Hanß Israel Fausten. 133. 143.
1641 Conseillers et XXI (1 R 124) Margareta Georg Strobelß Wittib. 103. [pt° geldts zur Kriegs Cassen]
1652 XV (2 R 39) Georg Strobelß Wittib. 69. [pt° Schweinhalten]
1642 XV (2 R 65) Biersiederin Zum Vogelgesang [wegen fruchtkauff vfm Kornmarck]. 84. 88. [Georg Strobels wittib vmb Straff moderation] 104.

Les Quinze autorisent le brasseur au Chant des Oiseauc Georges Strobel à débiter du vin pendant que l’orge est cher comme l’a fait avant lui Noé Culmann
1636, Protocole des Quinze (2 R 61)
(f° 133-v) Montag den 13. Junÿ – Georg Strobel Biersieder Zum Vogelgsang Erschienen ddt p M Eggen Supplication so verlesen, bitt, weilen beÿ ietzigen theuren früchtten der Bierschanck nicht in starckem gang, Ihme dafür daß weinschanck an diesem Orth Zu gestatten, allegirt das in Aô 1623 Noe Culman der selbiger Zeit diese behausung bewohnt ein solches ebenmäßig verwilligt worden. Erkandt, Obere Ungelt herren sollens bedencken.

(f° 152-v) Freÿtag den 13. Julÿ – Georg Strobel vmb Weinschanck Zum Vogelgesang
Vorige herren referiren, hatten Georg Strobels des biersieders Zum Vogelgsang hieob fol. 133. einkommene Supplication vmb verstattung des weinschancks bedacht, vnd nach dem sich in vffschlagung des protocolli d. Aô 1623. befunden, das vorvielen vnnd fast vnverdencklichen Jahren, der weinschanck an disem Orth getrieben, auch in der consideration damalen Noë Cullmann derselbe vff ein halb Jahr lang bewilligt worden, Alß vermeinen sie, das supplicanten ebenmäßig auch für dißmal häte Willfarth vnd der Schanck vff ein halb Jahr lag bewilligt worden, doch der gestalt, das Er seine wein, so bereits eingelegt, also bald vffnehmen laßen vnnd das ungelt davon entrichten, nicht weniger was Er noch Künfftig in wehrender dieser Zeit einlegen wird, die gepühr also bald davon abzustatten schuldig sein solte, stellens. Erkanndt, das bedencken gefolgt.
[in margine :] Ist Ihme p. Jr.b* et H Wenckern In beÿsein Melchior Fieders* bescheid angezeigt, Sambtst. den 23. hus.

Accord passé entre le marchand de vins Daniel Fidel et ses créanciers au sujet de 525 livres que lui doit Georges Strobel sur le prix de la brasserie au Chant des Oiseaux d’après un acte de vente passé le 3 juillet 1632

1633 (22. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 250
Erschienen Daniel Fidel der Weinhändler burger Zu St.
hatt in gegensein seiner alhieigen creditoren Außschützen, herren Adam Schiffmanns, vnd H Balthasar Scheiden deß handelßmanns, burgern alhie,
bekannt, demnach sein Fidels gesampt creditores under ihnen eine absonderung der gestalt getroffen, daß die alhiesige vnd frembde creditores Jedoch ohne nouation deß den 30. Aprilis Anno 1627.getroffenen, auch in der Contractstuben v.zeichneten Accords sich separatim, v.mög der den 15. Januarÿ Anno 1631. durch hanß Georg Kürschner den Notm. v.fertigten verschreibung auff gewisse posten verweisen laßen, daß solchem nach Er Fidel ihnen den alhieigen Creditoren vff abschlag ihrer Anforderung in solutum und An bezahlung cedit vnd vbergeben (…)
525. lb so Er Fidel laut deß den 16. Februarÿ nechsthin vor einem Ers. Kleinen Raht ergangnen bescheids auf dem Bierhauß Zum Vogelgesang genannt Zuerfordern, vnd Georg Strobel, alß ietzigen aÿgenthumbs herr vorangeregten Bierhauses nach Außweisung den 3. Julÿ anno 1632 Verzeicheten Kauffverschreibung, zahls weiß Zuerlegen

Veuve, Marguerite Waltz se remarie en 1640 avec le tonnelier et brasseur Jean Schmutter, originaire de Nuremberg
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 213-v n° 4)
1640, iisdem diebus [Dom. 40. 23. Febr. prima, Dom. Reminiscere 1. Martÿ 2.a vice] Johann Schmutter von Nürnberg der Kieffer und Biersieder Johann Schmutter Gastgebers Zum Weißen thurn in Nürnberg hinderlaßenen, Sohn, Vnd Margaretha Waltzin Georg Strobel des Biersieders Zum Vogelgesang alhie hinderlaßene Wittib – Zinstag den 3. Martÿ Zu S. Claus. (i 227)

Jean Schmutter devient bourgeois par sa femme quatre semaines après son mariage
1640, 4° Livre de bourgeoisie p. 191
Johann Schmütter von Nürnberg der biersieder, Empfangt daß burgerrecht von Seiner haußfrauwen Margretha weÿland Georg Strebels sehl. nachgelaßener wittib vmb 3 gold. fl. Ist noch ledigen Standts gewesen vnd würd Zu den Küeffern dienen Jur. den 18. Martÿ 1640.

Requête par Elisabeth, veuve de Jean Schmutter
1642 Conseillers et XXI (1 R 125) Elisabeth Hans Schmutterß Wittib. 121. 141. [pt° schuld]

Jean N., second mari de la veuve du brasseur au Chant des Oiseaux, est autorisé à écouler le vin qui lui reste. Il devra faire une nouvelle demande s’il souhaite continuer ensuite à débiter du vin.
1640, Protocole des Quinze (2 R 64)
(f° 82-v) den 28. Martÿ – Wein und Bierschanck Zum Vogelgesang
Obere Ungeltherren referiren dem v.storbenen Würth Zum Vogelgesang seÿe hiebevor d. bier: v. weinschanckh Zugleich verstattet word. weil nun sein Nachkomm Johann (-) vmb continuation bittet, sonderlich weil noch ein anzahl unverungeltete wein vorhanden q. waß zu thun. Erkandt soll Ihme willfahrt sein, doch wann die besagte bereits wein v.schenckt soll Er sich wied. beÿ MH. des Weinschancks halben anmeld. auch daß noch außständig vngelt abzahlen. Eodem Ward Implorant p. Obere Ungelt herren in p: Welcher beeder bescheidt angezeigt v hat Er die biersied. ordnung geschwohren.

Accord passé entre les héritiers du marchand Christophe Merckhelbach et les héritiers d’Adam Batelier, assesseur au Grand Sénat, au sujet d’un capital de 242 florins dû par la veuve et les héritiers de Georges Strobel sur la maison au Chant des Oiseaux

1646 (4. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 110-v
Erschienen Herr Theobald Güntzer burger Zu Straßburg alß Vatter seiner mit weÿl. Fr. Margaretha Merckhelbachin nunmehr seel. ehelich erziehlter Kind. großvatters, weg. H Christoph Merckhelbachs deß handelßmanns seel. Verlassenschafft bißhero geweßenen Administrator mit beÿstand herrn Johann Georg Primmers dero rechten Doctorandi auch burgers alhier, alß sein H. Güntzers erstgemelter seiner Kinder Vogts
hatt in gegensein herrn Pauli Friderici deß ältern dero rechten Doctoris vnd E.E. Kleinen Rhats Actuarÿ et Referendarÿ alß Vogts frawen Mariæ, Weÿl. H. Adam Schiffmanns geweßenen großen Rhats Verwanthens seel. wittibin Wie auch H. Johann Rudolph Saltzmanns, Senioris, Med. Doct. et Profess. Statt Phÿsici und des Stifft St. Thoma Decani alß Ober: Vnd H. Jeremiæ Ursini deß Notarÿ alß Vndervogts E. Adæ Schiffmanns LL Studiosi obgemelts H Schiffmanns eintzig. Sohns Und Erbens
Zu bezahlung der denenselben durch E.E. Statt gericht am 24. Januarÿ nechsthien wegen der Behaußung Zum Vogelgesang Zu restituiren adiudicirten 117. fl. Vnd dauon a tempore litis contestationis Zu erkannter Interesse Vnd Vncosten, so sich zusammen 139. fl. belaufft, Vber die hiebeÿ bezahlte 64. fl. auß obenangezogener Merckhelbachischer Verlassenschafft Vffrecht cedirt und Vbergeben haben, in Capital Und Zinnß. 75. fl. Von Vnd ahne 242. fl. Capital Vnd dauon Verfallenen Zinnßen, so weÿl. Georg Strobels geweßenen Biersieders Zum Vogelgesang nunmehr seel. hinterbliebene Wittib und Erben, Wegen der Behaußung Zum Vogelgesang jenseit am Staden gelegen am Kauffschilling noch per rest schuldig seind

Marguerite, veuve de Georges Strobel, loue la brasserie au Chant des Oiseaux à son gendre brasseur Conrad Straubmann

1653 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 341
Erschienen Margaretha weÿl. Georg Strobelß deß Biersieders Zum Vogelgesang nunmehr seel. hind.laßener Wittib, mit beÿstand H Johann Rheinhard Kreß deß beständig Regiments der Herrn Fünffzehen ihres Curatoris und H Johann Kolben EE groß. Rhats Beÿsitzers /: der Verleÿherin und dann:/ auch dem Entlehnern, hierzu alß ohnpartheÿisch, insonderheit erbetten
in gegensein Conrad Straubmanns deß Biersieders ihres nechstkünfftig. dochtermanns
verlühen habe daß Bierhauß Zum Vogelgesang mit allen deßen Gebäwen wie auch Zwen eingemaurten Bierkeßeln, einem eingemaurt. Bauchkeßeln einen Kühlschiff, eine Maltz bütten und andern Bütten und Faß so beÿde Part. in einem Kerff Zedel specificiren wollen, vff vier Jahr lang von nechstkünfftig Michaelis angerechnet, um einen jährlichen Zinnß benantlich 65. Pfund
mit diß. Bedingnuß, Erstlich alß lang die Verleÿherin die große und Kleine stub im mittlern Stock gebrauch und ahne deß dochtermanns disch sein wirt, alß dann für solch. Costgelt iährlich. 15. lb von dem obgemeldten hauß Zinnß d. 65. lib. abgehen und Er also nur noch 50. lib. erstatten solle, da aber beÿde Part. sich nicht mit einand. betrag könnten, so mag beÿdes die Verleÿherin dem Entlehnern, alß auch d. Enrtlehner der Verleÿherin den disch und dis stuben auffsag. und soll es alßdann beÿ dem völlig. Zinnß der 65 lib. verbleib., Fürs andern (…)
[in margine :] Erschienen hieringemelte Margaretha die Strobelische wittib mit beÿstand H Alexander Röhmers deß Schuhmachers ihres Curatoris und H hannß Georg Hahnen deß Krahnmaÿsters ihres dochtermanns, hatt in gegensein hannß Stiglers deß weißbeckhen alß Vogts hierinngedachts Conrad Strubmanns deß Entlehners nunmehr seel. hinderlaßener wittibin, bekannt, daß nicht allein Vorstehende Lehnung ein Völlig genügen beschehen sondern auch die vom 28. Junÿ A° 1655 biß uff Joh. Bapt: dießes 1660.t Jahrs resp. Verfallene und Verfallend. hauzinnß (…) Actum 21. febr. a° 1660.

Originaire d’« Eschenhofen », le brasseur Conrad Straubmann devient bourgeois par sa femme Anne Barbe, fille de Georges Strobel
1653, 4° Livre de bourgeoisie p. 289
Conradt Straupmann Von Eschenhoven der Bier sieder empfangt d. burger recht von seiner haußfr. Anna Barbara weÿl. Geörg Strobels seel. dochter vmb 8 gold fl. ist ledigen stands gewesen will Zu den kieffern dienen. Jur. den 10. Aug. 1653.

Baptême de leur premier enfant Marie Salomé en 1654.
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 141-v n° 46)
1654. Donnerstag den 5. Octobris parents Conrad Straubmann burger und Biersieder Zul Vogellgesang, genetrix Anna Barbara, Infans Maria Salome (…) i 145

Anne Barbe Strobel, veuve du brasseur au Chant des Oiseaux Conrad Straubmann, se remarie en 1660 avec Jean Georges Ruprecht, fils du boulanger Jean Ruprecht ancien habitant de Haguenau puuis manant de Strasbourg : contrat de mariage, célébration
1660 (7.6.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 44) f° f° 162-v
Eheberedung, Hannß Georg Ruprechts, Küeffers vndt Annæ Barbaræ Strobellin weÿl. Conradt Straubmanns Biersieders Zum Vogelgesang Burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßene wittwen
zwischen dem Ehrbahren vndt Bescheydenen Hannß Georg Ruprechten, weÿland deß Ehrenhafften vndt Achtbahren H Hannß Ruprechts, geweßenen Weißbecken Zu Hagenaw nachgehends Schirms Verwanthenalhier Zu Straßburg seeligen hinderlaßenem ehelichem Sohn, ane einem,
vndt der Ehren: und viel tugenstsammen Frauwen Annæ Barbaræ Strobellin weÿlandt des Ehrenhafften vndt Achtbahren H. Conradt Straubmanns, geweßenen Biersieders Zu dem Vogelgesang, Burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßene Wittwen an Andern Theil sich begeben und Zugetragen, Auch dabeÿ in beÿsein vnd durch underhandlung der Ehrengeachten auch Ehrenhafften H Hanß Michael Brandhoffers Statt Küblers, deß Hochzeiters geschwornen Vogts, vnd herrn Gerhardt Lefer, Biersieder Zur Ketten, seines Schwagers, auff sein deß Hochzeiterers, So dann auff Ihr der Fraw Hochzeiterin seithen herrn Hannß Stiglers, Weißbecken, derselben geschwornen Vogts, Herrn Alexander Rüners, Schuemachers deroselben Mutter geschwornen Vogts, Christoph Deüblers, Küblers, derselben Vetters, Johann Strobels Ihres Bruders Küffers und Hanß Georg Haan, Kranenmeisters Ihres Schwagers, aller Burger Allhier Zu Straßburg (…) So beschehen vnd verhandelt in deß H Reichs freÿen Statt Straßburg auff Donnerstag den 7. tag deß monaths Junÿ Im Jahr des herrn als man Zahlte 1660

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 261-v n° 10)
1660. Domin: 3.tia et Quarta Trin: pro 1.â et 2.dâ vice Hans Görg Ruprecht der Kieffer weÿl. Hanß Ruprecht deß Weißbecken v. Burger Zu hagenau hind.laßner ehelicher Sohn, vnd Fraw Anna Barbara weÿl. Conrad Straubmans deß gewesen Biersieders Zum Vogel gesang v. Burg. alhie hinderlaßene Wittib. Copulirt Mont. 16. Julÿ ad D. Nicol: (i 280)

Marguerite, veuve de Georges Strobel, ses deux fils Jean, tonnelier, et Abraham, barbier, ainsi que son gendre Georges Hahn, louent la brasserie au Chant des Oiseaux à Jean Georges Ruprecht

1660 (2. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 692
Erschienen Margaretha, weÿl. Georg Strobels deß Biersieders Zum Vogelgesang nunmehr seel. Wittib mit beÿstand H Alexander Römers deß Sÿb*machers ihres Vogts, wie auch Johann Strobels deß Küeffers Abraham Strobels deß Barbierers beed. eheleiblich. Söhn, und hannß Georg Hanen deß Krahnmaÿsters ihres dochtermanns
in gegensein hannß Georg Ruprechts deß Biersieders ingleichem ihres dochtermanns, mit beÿstand hannß Michael Brandhoffers deß Statt Küblers seines noch ohnentledigten Vogts, hannß Stigler deß Weißbeckhen und Gerhard Lefer deß Biersieders Zur Ketten
verlühen haben daß Bierhauß Zum Vogelgesang, mit allen deß. Gebäwen, Begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. sonderlich auch Zween eingemaurte Bier Keßel, einen eingemaurten Bauch Keßel, ein Kühlschiff, eine Maltzbütt und andere Bütt und Faß /:welche, beÿde Parten, in einen doppelt gefertigten Kerff Zedel specificiret, Zumahlen Jeder Parten einen Zustellen wollen:/ vff Vier Jahr lang von Jüngst verschienenen Joh. Bapt: angerechnet, um einen jährlichen Zinß benantlich. 65 Pfund
Dabeÿ insonderheit bedingt word. ist, daß Erstlich, alß lang die Schwig, die große und Kleine stub im mittlern Stockh gebrauch. und ahne deß dochtermanns tisch sein wirt, so lang, für solch Stuben und Cost: geltt iährlich 15 Pfund pfenning von dem obbestimpten hauß zinnß abgehen, und Er also nun noch 50 Pfund pfenning iährlich bezahlen, da aber beÿde Parten sich nicht beÿsammen betrag. könnten, Alß denen Jede Part der andern der Stuben und disch vffzukünd, befugt sein, und d. hernach beÿ dem völlig. Zinnß d. 65. verbleiben solle. Fürs Ander (…)

Dorothée, femme du maître de la Grue Jean Georges Hahn, hypothèque 184 livres que lui doit Jean Georges Ruprecht sur le prix de l’auberge au Chant des Oiseaux

1661 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 732
Erschienen Dorothea, H Hannß Georg Haanen deß Krahnmaÿsters eheliche haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein H Johann Jacob Mosetters Schaffners Zu St Thoman
184. lib. welche hannß Georg Ruprecht der Biersieder Zum Vogelgesang, wegen angenohmenen Bierhaußes zum Vogelgesang Ihro Dorotheæ Zu ihrem rato per rest schuldig seÿe – umb 175. lib
[in margine :] (…) in gegensein hannß Peter Montforts deß Biersieders alß ietzigen Possessoris deß bierhaußes zum Vogelgesang

Accord passé entre le tonnelier Jean Strobel et le brasseur Jean Georges Ruprecht sur le prix de l’auberge au Chant des Oiseaux

1662 (23. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 366-v
Erschienen Johann Strobel der Kueffer an einem,
So dann hannß Georg Ruprecht der Biersied. am andern theil,
Zeigt. an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, daß Er Strobel, in die beÿ beschehener Erbtheilung, Ihme Ruprechten von den übrig. mit Erben gethaner Überlaßung des Bierhaußes Zum Vogelgesang, hiemit jedoch mit der biß Zur Völlig. Bezahlung reservirten hÿpothec consentirt haben wolle, auch ahne denen Ihme darauff gebührend. 112. lib 18. ß 9 d. vätterlich: und 122. lib. 7 s mütterlich Guts also Zusammen 234. lib. 19. ß 4 s soviel an Capital Zinnß und anderer ansprach empfangen habe, daß Ihme mehr nicht alß Strobel noch 172. lib. restiren deroweg. Er denselbsn sofern quittirte (…)

Anne Barbe Strobel, femme de Jean Georges Ruprecht qui a quitté Strasbourg, fait un emprunt au receveur Jean Jacques Mosseder pour payer ce qu’elle doit de la brasserie à Jean et Jeanne Elisabeth Strobel. En marge, quittance remise en 1675 à Jean Pierre Montfort.

1666 (17. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 198-v
Erschienen Anna Barbara Strobelin hannß Georg Ruprechts deß außgetrettenen Bierwürths Zum Vogelgesang verlaßenen Eheweib mit beÿstand H Hannß Stiglers deß weißbeckh. ihres Curatoris und H. Carl Verius deß Bierwürths Zum Sternenberg, ihrer Kind. erster Ehe, Vogts
in gegensein H Johann Jacob Moseders Schaffners Zu St. Thoman für sein eigene Person – schuldig seÿen 138 Pfund Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts,
daß sie damit, Krafft EE Kleinen rhats Memorialis sub dato d. 19.ten febr. Jüngsthien Johann und Johannam Elisabetham die Strobelische Geschwisterd vff dem Bierhauß Zum Vogelgesang außweiß. Unterpfand sein soll
[in margine :] (…) in gegensein Hannß Peter Montforts alß ietzigen Possessoris hierinn gedachter Behaußung (quittung) Act 12. 8.br 1675

Jean Georges Ruprecht et Anne Barbe hypothèquent la brasserie au profit du consul Philippe Albert Bernhold

1667 (9. febr.), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 82
Erschienen Hannß Georg Ruprecht der Biersieder und Anna Barbara sein Eheweib, und Zwahr Sie Anna Barbara mit assistentz p H. Johann Peter Schmidts und H. Johann Philipß Zeißolffs beed. alß aus E.E. großen Rhats mittel hierzu insonderheit Deputierter und hannß Georg Hamm des Krahnmeÿsters ihres Schwagers
in gegensein H Hannß Samuel Nagels Stattküeffers im nahmen des Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen H Philipß Albrecht Bernholts dißer Statt alten Stättmaÿsters und fünff Zeheners – schuldig seÿen 26. lb
Unterpfand sein soll daß Bierhauß Zum Vogelgesang mit allen desen gebäwen & alhie am staden einseit neben weÿl. H Hannß Martin Grimmen gewesenen Eisenhändlers nunmehr seel. nachgelaßener wittib und Erben, and.seit neben Christoph Osterried dem schuhmachers hinden uff die Kammische behausung stoßend gelegen

Jean Georges Ruprecht et Anne Barbe hypothèquent la brasserie au profit du garde Sébastien Bechtold

1671 (3. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 1
Erschienen hannß Georg Ruprecht der Biersieder Zum Vogelgesang und Anna Barbara sein Eheweib, und Sie Anna Barbara insonderheit mit assistentz H. hannß Jacob Rueff und H. Johann Niclaus Carls, beede alß aus E.E. Großen Rhats mittlrn ahne statt nechster Verwanthen hier Zu Deputierter
in gegensein Sebastian Bechtoldts deß quardi Knechts in allhießiger quarnison – schirmer seÿe 48. lb
Unterpfand, daß Bierhauß Zum Vogelgesang mit allen deßen Gebäwen Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier Jenseit deß Stadens underhalb der Schindbruckhen, einseit neben Weÿl. hannß Melchior Hawenschilts deß Schuhmachers seel. Erben, anderseit ist ein Eckh am allmend gäßlein, hinden uff die Kammische behausung stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 6. ß d bodenzinß der Hh. Deputaten deß Chors hoher stifft Straßburg
[in margine :] NB. Mathiß Hermanns deß Ferbers Kauff ist prot: extens: fol. 1.

Le brasseur Jean Georges Ruprecht se remarie avec Anne Madeleine, fille de l’exempt Georges Frédéric Schwab
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 290-v n° 12)
1673. Domin: Pentecost: Hannß Georg Ruprecht der Biersieder Zum vogelgesang v. Jfr. Anna Magdalena wÿland Geörg Friderich Schwaben deß gefreÿten ehelicher Tochter, Cop. im M. (i 310)

Mariage, cathédrale (luth. p. 165 n° 21)
1673. Fest. Pentecostes. Zum 2. mahl Johann Geörg Ruprecht der Biersieder und Burger alhier, Jfr Anna Magdalena Weiland Geörg Friderich Schwaben Gefreiter gewesener alhier nachgelaßene ehel. Tochter, Donnerstag den 29. May Münster (i 167)

Jean Georges Ruprecht vend la maison à Jean Pierre Montfort, brasseur à la Cigogne moyennant 1 675 livres

1673 (16. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 18-v
hannß Georg Ruprecht der Biersieder zum Vogelgesang, mit beÿstandt herrn Johann Friderich Redwitzen Notarÿ
in gegensein hannß Peter Montforts deß Biersieders Zum Störckhel, mit beÿstand herrn hannß Ludwig Grießbachß deß Specereÿhändlers seines Stieff schwähers
Zweÿ häußer, ein Vorders und ein hinders sambt deren Hoffstätten, hoff und allen andern ihren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, Jenseit des Stadens obewendig der newen Bruckhen, einseit neben Gottfried Reißmann dem schuhmacher, anderseit neben weÿl. hannß Martin Grimmer deß Eisenhändlers nachgelaßener wittib und Erben, hinden uff herrn hannß Jacob Kammen gewesenen Procuratoris am Kleinen Rhat nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Erben stoßend gelegen, und Zum Vogelgesang genannt, davon gehend iährlichen auff Ascentionis CHRISTI 5 ß Zinnß dem Gürtler hoff, Item termino Joh. Bapt: 12. lb. 10. ß zinnß widerlößig mit 250. lb. Capital Davidt Zeißen dem Biersieder Zum Sternen, Item 3. lb 2. ß 6. d termino Martini widerkäuffig mit 78. lb 15. ß haubt gut E.E. Zunfft der Fischer Item termino Adolphi 2. lb 2. ß ablößig mit 52. lb 10. ß herren Paul Reichardten E.E. Großen Rhats Beÿsitzern, so seÿen solche häußer auch noch umb 138. lb 10. ß in zweÿen Posten herrn Johann Jacob Moseters Schaffner deß Stiffts St. Thoman, Item umb 130. lb Johann Strobel dem Kieffer, Item umb 75. lb herrn Johann Marcello Schenckhen Schaffnern des Closters St. Margarethæ und Agneßen alhier, So dann umb 234. lb 19. ß 4. d sein des Verkäufers resp. Stieff und eheleiblichen Kindern Verhafftet – umb 3350. fl. nach abzug aber ietz angegebener beschwärdten (…) umb 1050 Gulden

Fils du cordonnier Jean Monfort et de Chrétienne Wendrum de Haguenau, Jean Pierre Montfort, âgé de 25 ans, qui sert depuis deux ans chez le brasseur Jacques Stich à la brasserie au Faucon place des Cordeliers, est admis à la sainte cène.
Conversions, Cathédrale (reg. Mariages 1596-1612)
(p. 295) 8. Johann Peter Munforth der Bierknecht von Hagenaw
Anno 1654 in Martio hat sich beÿ H M Feigler angemeldet Johann Peter Munforth, der Bierknecht von Hagenaw Bürtig, ætatis suæ 25 Jahr, so sich nun in 2 Jahr beÿ H Johann Jacob Stichen dem Biersied. auffgehalt. Zum Fälcklin auff dem Baarfüßer Platz. Seine Eltern Johann Munforth der Burger und Schuhmacher zu Hagenauw noch lebend und die Muter Christine Wendtrumin, so vor 16 Jahr gestorben, da von uns gesampt examinirt, ad S. Cœnam admittirt word. kan* resen*

Fils du cordonnier Jean Montfort de Haguenau, Jean Pierre Montfort épouse en 1658 Catherine, fille du marchand épicier Louis Schlehenacker
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 35)
1658. Dncâ XII. Trinit. d. 29. Aug. Johann Peter Monfort d. Biersieder, Johann Monfort des Schuhmachers vnd Burger Zu Hagenaw Ehelicher Sohn und J. Catharina H Ludwig Schlehenacker Specereÿ händlers vnd burgers alhie Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 7. Septembris Zu St Thoman (i 38)
proclamation, cathédrale (luth. f° 93-v, n° LIII) 1658. Zum ersten mahl Johann Peter Monfort d. Biersieder von werth gebürtig, Johann Monfort des Burgers vnd Schuhmachers Zu Hagenaw Ehelicher Sohn u. Jungfr. Catharina H. Ludwig Schlehenacker burgers v. Specereÿ händlers alhie eheliche Tochter. Dienst d. 7. Septemb. Zu St Thoman (i 95)

Jean Pierre Montfort devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1658, 4° Livre de bourgeoisie p. 316
HanS Peter Montfort V. Wördt d. Biersied. empfangt d. burgerrecht v. seiner Haußfr: Catharina H. Ludwig Schlenackers burgers alhie dochter, Vmb 8. golt fl. welche er d. Cantzleÿ erlegt. Ist ledig. stand gewesen würd zu den Kiefferen dienen, Jurav. den 20. 7.bris 1658.

Jean Pierre Montfort emprunte 150 florins à Ursule Hepp, veuve du maçon Isaac Hepp, pour rembourser un capital assis sur la brasserie au Chant des Oiseaux d’après un titre de 1543

1674 (8. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 579-v
Hanß Peter Montfort der Biersieder Zum Vogelgesang
in gegensein Herrn M. Ludwig Schlehenackhers Pfarrers zu Eckboltzheim im nahmen frawen Ursulæ Heppin, weÿl. H. Isaac Heppen deß Maurers und Steinhawers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, seiner Schwiger Mutter
schuldig seÿe 150. fl. à 15. batzen, ihme Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts, daß Er damit den fischer Zunfft die Jenige 150. fl. Straßburger wehrung so Er, deroselben Vermög der am 15. 8.br a° 1543. in der Cancelleÿ der Statt Straßburg uffgerichteten Zinnß Verschreibung iährlichen termino Martini mit 6. fl. wehrung, Von uff und ab seines bierhaußes Zum Vogelgesang genannt und Jenseit deß Stadens gelegen Zu verzinnßen schuldig ist, ablößen
[in margine :] (…) in gegensein deß hierinngedachten debitoris bekannt, daß Seine Schwiegermutter (…) die special: und General hÿpothec /:außgenohmen nachgeschriebene behaußung:/ gäntzlichen quittirt, hingegen ahn deßen statt hannß Philipp Schlehenackher den biersieder, der solche behaußung heut dato gekaufft, und Vorstehendes Capital der 150. fl. Zu bezahlen versprochen, zum Schuldner angenohmen habe, Inmaßen dann besagter hannß Philipp Schlehenackher hierbeÿ gelobte (…) unterpfand, sein soll, daß bierhauß Zum Störckhel mit allen deßen gebäwen alhier in der großen Stadelgaß, einseit neben hannß Niclaus Rinckhen und anderseit neben Jacob Bochen beeden Kieffern hinden uff die tucher Zunfftstub stoßend gelegen – Act. 30. Julÿ a° 1675.

Jean Pierre Montfort se remarie en 1676 avec Anne, veuve de l’aubergiste à la Haute-Montée David Gessner
Mariage, cathédrale (luth. f° 8-v, n° 39)
1675. Dom : 12. post Trinit. Zum 2. mahl Johann Peter Monfort der Biersieder und Burger allhier, Fr. Anna Weiland h David Geßlers geweßenen Würths Zum hohen Steg alhie Wittwe. Donnerstags den 2.ten 7.bris Münbster (i 10)

Jean Pierre Montfort hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Mosseder, receveur à Saint-Thomas

1680 (29. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 692
Johann Peter Montforth der biersieder Zum Vogelgesang
in gegensein Johann Joachim Moseders, im nahmen herrn Johann Jacob Moseders Schaffners Zue St Thomæ – schuldig seÿe 300 lb
unterpfand, das bierhauß zum Vogelgesang mit allen deren gebawen undt zugehördten alhier Jenseits des stadens underhalb der Schindbruckhen, einseit neben dem Debitorj selbsten Zum theil theÿls neben der Zunnfstub zum Enckher und zum theil neben Gottfried Rheinschüßel anderseit neben (-) hinden uff (-) stoßend gelegen

Jean Pierre Montfort hypothèque la maison au profit de la mineure Catherine Luck

1685 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 63-v
Hannß Peter Montfort der biersieder Zum Vogelgesang
in gegensein Herren Balthasar Friderich Stößers Schulschaffners alß Vogts Jgf. Annæ Catharinæ Luckhin – schuldig seÿe 37 lb
unterpfand, daß bierhauß underhalb dem Rappen am Staden Gelegen und Zum Vogelgesang genannt – und geben mann auch iährlich 5 ß bodenzinß davon dem Gürtler hoff

Jean Pierre Montfort hypothèque la maison au profit de Dorothée, veuve du tanneur Georges Beyer

1686 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 147-v
Peter Montfort der Biersieder
in gegensein H. Balthasar Friderich Stößers, Schul schaffners im nahmen hans Georg Grießbachs deß Gerbers alß vogts Fr. Dorotheæ weÿl. H. hans Georg Beÿern deß ältern Gerbers sel wittib (welcher kranck) – schuldig seÿe 150 lb, damit derselbe Ursulam seiner tochter, modo hans Phil. Schroppen deß Biersieders Zum Rosen Crantz haußfrau, umb 118 lb Mütterlichen Guths außweißen
unterpfand, d. Bierhauß Zum Vogelgesang

Jean Pierre Montfort et Anne Gartner hypothèquent au profit de Jean Frédéric Sachs, receveur de l’Orphelinat la brasserie au Chant des Oiseaux et deux maisons arrière (qu’ils ont achetées en 1676)

1687 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 199
H. hans Peter Montforth, der Biersieder und Anna gebohrne Garttnerin deßen eheliche haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand Abraham Eckels, deß Kantengießers und Balthasar Gaßners deß Schuhmachers Ihrer beed. Schwägere
in gegensein H. Johann Friderich Sachßen Schaffners deß waisenhaußes – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Erstlich d. Bierhauß Zum Vogelgesang jenseit deß Stadens einseit neben dem Grimmisch. Erb. anderseit neben Johann Schluncken dem Schneider, hinden auff weÿl. Eliæ Krämers gewes. Seidenfärbers hind.laßene Erben Zum theÿl, Zum theil auff d. Kuppelhoff stoßend, Von welchem bierhauß jährlich 5 ß d dem Gürttlerhoff zu geben seind
So dann Zweÿ hinderhaüßlein sambt zweÿen höfflein und Gärttlein mit allen deren gebaüen, Recht. und zugehördt hind. an ged. Bierhauß zum Vogelgesang einseit, anderseit neben der Guthmännisch. wittib mit einen end auff dem Kuppelhoff, mit dem andern auff Lorentz Barthel deß Kieffers vordere Behaußung stoßend geleg.

Jean Pierre Montfort loue la brasserie au marchand de vins Jean Philippe Brandhoffer

1687 (26.7.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 528
H. Johann Peter Montforth, der Biersieder Zum Vogelgesang, mit beÿstand hans dieterich Schlehenackers deß biersieders zum Störckel seines Schwagers
in gegensein H. Johann Philipp Brandhoffers deß weinhändlers
entlehnt, das bierhauß Zum Vogelgesang, sambt allen gebäuen und zugehördten, auch dem Garten, am Staden allhier, einseit neben weÿl. hans Martin Grimmen Eisenhändlers Erb. anderseit Zum theil neb. (-) dem Schneid. Zum theÿl neb. Lorentz Barthel dem Kieffer, zum theÿl auch deß Verlehners Nebenshaüßer, welche und. dießer lehnung nicht begriffen, hinden auff d. Kuppelhoff stoßend geleg. sambt einem eingemaurten bier: und einen bauch Keßel, einer eisern Maltzdörr, einer weich, Mäß: und Jähr bütt, und dem Kühl schiff, ferner 4. langen und einem Vier ecket. tisch und Vier vierbeinigen ungleich lang. Stühlen in d und. stuben, wie auch etlich and. tischen und Stühlen, beneben denen im Keller liegenden Faßen in maßen all solche mobilien beÿ dem Einzug in einer ordentlichen designation sollen gebracht werd. sambt einem Eisern wagbalcken mit Zweÿen brettern, einen brod Känsterlein in d. Stuben, und einen Küchen Känsterlein, auff Sechs jahr lang von Michaelis dießes 1687.sten jahrs anzurechnen und sich endend auff Michaelis 1690, umb einen jährlichen zinß nemblich 50 pfund pfenning Straßburger

Les Quinze autorisent Jean Philippe Brandhoffer, brasseur marié, à exploiter l’auberge avant la fin de son apprentissage auquel son maître a mis fin avant le terme prévu
1687, Protocole des Quinze (2 R 91)
(f° 400) Sambstag den 13. Xbris – Johann Philipp Brandhoffer Ca. E. E. Meisterschafft der Biersieder
Johann Philipp Brandhoffer, der Biersieder zum Vogelgesang, per Künast, hatt Noch 6 Wochen außzulernen, so ihme sein Lehr meister nachlaßen, E. E. Meisterschafft der Biersieder aber Nicht Zugeben will, als bittet er Undth. weilen er schohn etlich jahr verheurathet und eine schwehre haushaltung führen muß, aber Noch Nichts verdienen darff, Umb gn. dispensation. Goll citi*i Zugegen Weilen Mghh Bescheid dahin lauthet, daß er ein jahr völlig lernen und außhalten solle, bitten deßen gn. Manutenentz.
Künast plis. sagt, daß seÿ seiner auffdingung E. E. Meisterschafft consentirt gehabt, daß wann ihme sein Lehr Meister was Nachlaßen wolle, sie darmit wollen Zu Frieden seÿn Und s. sein petitum. D. Goll widerspricht dießem Anhang, und Wißen pl.en Nichts davon. K. erhohlt priora.
Erk. Imploranten inn seinen begehren gegen erlag 3 lb d darvon die Helffte Gemeiner Statt, Und dei Anderer Helffte E. E. Zunfft der Kieffer gebühret, dispesando willfahrt.

Les administrateurs de la faillite de Jean Pierre Montfort vendent la maison à Jean Jacques Verius, brasseur au Canon, et à sa femme Marguerite Hamm moyennant 1 850 livres

1689 (3. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 525
(prot. fol. 70.) Erschienen H. Christoph Bleÿfuß und H. Johann Adam Goll, beede E.E. Großen Raths beÿsitzer und auß deßen Mittel zu Weÿl. Johann Peter Montforts deß gewesten Biersieders Falliment Geschäfft deputierte
in gegensein Johann Jacob Veriuß deß Bier Sieders Zur Carthaunen, und Margarethæ gebohrner Hammin, deßen Ehelicher haußfrauen mit beÿstand Lorentz Hamm deß Weißbecken und Georg Picken, deß Biersieders Zum Bähren deren beed. Schwäger, angezeigt und bekandt, daß Sie herrn Deputierte von Ambtswegen und auff den am 31. 8.br. jüngst beÿ ged. Ers. Rath ergangenen bescheid
d. Bierhauß zum Vogelgesang, sambt deßen beeden Nebens haußern, auch deren hoffstätten hoff, Gärttlein, und allen Ubrigen deren Gebaüen, begriffen, weithen zugehördt. rechten und Gerechtigkeit, einseit neben Johann Haubenstricker dem Pastetenbecker zum theil Zum theil Gottfried Reinstöckel dem Schwerdfeger anderseit neben (-) dem Schneider Zum theÿl, zum theÿl neben Lorentz Barthel dem Kieffer, theilß auch neben Sebastian Gasten dem Weißbecken, hind. Zum theÿl auff Andres Picard d. Kunstfärber, theilß auff den Kuppelhoff stoßend geleg. darvon gehend Jährlich 5 ß d zinß dem Gürttlerhoff allhier, so seÿe dieselbe auch noch umb 300 fl. (umb 200 fl. Capital, umb 600 fl., umb 100 fl.) ([biffé] und 474 guld. hans Peter und hans Ludwig den Montfortisch. Kind. Erster Eh, so dann umb 1964. fl. Ergäntzung Fr Annæ gebohrner Garttnerin obged. hans Peter Montfoths sel. Wittib) verhafftet, sonst. außerhalb d. Montfortisch. kind. Erster Eh und wittib weg. ihrer Ergäntzung hab.der ansprach geg. männiglich freÿ ledig und eÿgen seÿe – darunder auch alle diejenige mobilien so Johann Philipp Brandhoffer solche ietz bewohnet beÿ seiner lehnung vermög Contract verschreibung vom 26. 7.br 1687. empfang. begriffen sein sollen – geschehen umb 3700 gulden
Endlich ist Zu wißen, daß weg. die beed. Nebens haüßer mit denen benachbarten einige servitutis und gemeinschafften deß Eingangs bronnen undt s.v. Cloacs wegen haben, wie in dem am 18. May 1676. von in d. Contractsub verschriebenen Kauffbrieff enthalten, welche die Kaüffere auch d.gestalt acceptiret

Fils du brasseur à la Montagne étoilée Jean Charles Verius, Jean Jacques Verius épouse en 1675 Marguerite, veuve du brasseur au Canon Jérôme Hatt
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 294 n° 16)
1675. Domin. 5. Tr. i. vice Hanß Jacob Verius der Ledige Biersied. Johann Carls Verius des Biersieders Zum Sternen berg ehelich. Sohn vnd Fr: Margaretha, weÿland Hieronimi Hatten deß gewesenen biersieders Zum Carthauen hind.laßene Wittib Cop. ad D. Nicol 15. Julÿ (i 314)

Fils du teinturier du même nom, Jérôme Hatt épouse en 1664 Marguerite, fille du boulanger Jean Hamm
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 141 n° 19)
1664. Dominicâ Paschalis, 10 Aprilis. Hieronÿmus Hatt Küeffern, Weÿl. Hieronÿmi Hatten, des Färbers Undt Burgers alhie nachgel. Sohn, Undt Jfr. Margaretha, Hrn Hanß Hamm deß Weißbecken Undt burgers allhie ehl. Tochter. Copulavi Donnerst. 21. Aprilis nach dem Bett Stundt (i 153)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 45-a, n° IX) 1664. Zum 2. mahl Hieronymus Hatt der Küfer Weiland hieronymi hatten geweßenen ferbers und Burgers alhie hinterlaßener ehel. Sohn, Jfr. Margaretha hr. hanß hammen deß Weißbecken u. Burgers alhie ehel: Tochter. Donnerstags den 21.ten Aprilis, Zimmerleuth, J. St Peter (i 48)

Jean Jacques Verius loue la brasserie au Chant des Oiseaux à Jean Philippe Brandhoffer

1690 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 167
hans Jacob Verius, Biersieder Zur Carthauen
in gegensein Johann Phil. Brandhoffers, deß Bierbrauers Zum Vogel Gesang
entlehnt, d. Bierhauß zum Vogelgesang mit allen deß. gebaüen und Zugehördt. nichts davon außgenommen alß d. Gartt. welchen der Verleiher sich selbsten vorbehalt. und sind die Zweÿ Nebens haüßlein under der lehnung nicht, dahingen. darund. begriff. alles d.jenige Schiff geschirr und mobilien, auch Faß wie solche in sein Brandhoffer mit weÿl. Joh: Peter Montfort am 16.ten 7.bris 1687. in der Contractstub verschriebenen Lehnung specificirt zubefind., alles auff dreÿ Jahr lang vom 1.t 9.br 1689. anzurechnen umb 57 pfund

Les Quinze autorisent Jérôme Hatt à exploiter la brasserie au Chant des Oiseaux dont son beau-père est propriétaire et que le tenancier Brandhoffer va quitter.
1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
(f° 260) Sambstag den 2. 8.bris – Hieronÿmus Hatt vmb Bierschanck
Hieronÿmus Hatt, Burger vndt jetzmahliger Biersieder Zum Vogelgesang, bittet unterth. per Saltzm. vmb den schanck vndt setzt z. Erk. vor obere Ungelts Hh. gewißen

(f° 267) Freÿtag den 31. 8.bris – Hieronÿmus Hatt vmb Bierschanck
Wegen Hieronÿmus Hatten, des Biersieders jüngsthin gesuchten Bierschancks zum Vogelgesang laßen beede Obere Umghh. per me referiren, das jetzgem. haus seinem Stiffvatter, Joh: Jac: Verio, Zugehöre, so Brandhoffer, auch bierwürth, bis dato bewohnt, der aber dieße woch auch Ziehen Werde. Weilen nun implorant das Kieffer handwerck beÿ Abraham Böhmen gelernt, vnd ged. sein Vatter ihn dreÿ jahr lang im biersieder unterwießen, Er auch bereits Verheurathet vnd mitt E. E. Zunfft sich würcklich abgefunden, So sehe mann gantz Keine difficultæt, ihm den Bierschanck Zu erehntem Vogelgesang Zu willfahren, der meinung das Er anjetzo angeloben vnd in das Künfftige beÿ beschickung der übrigen Biersieder auf die ordnung einen leiblichen eÿd ablegen sollte. Stunde aber Zu mghh. Erk. Wird dießer gedach gefolgt

Marguerite Hamm veuve de Jean Jacques Verius loue un jardin à l’arrière de la brasserie au boulanger Jean Sébastien Gast.

1695 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 389
H. Lorentz Hamm der Weißbeck und E:E: Kleinen Raths alter beÿsitzer, alß Vogt Margarethæ geb. Hammin, weÿl. Hans Jacob Verius gewesenen biersieders Zur Carthaunen allhier seel. hinterlassene wittib
in gegensein Johann Sebastian Gasten, des Weißbecken
entlehnt, Ein gärttlein in dem stand wie es jetzund ist, hinder dem bierhauß Zum Vogel gesang allhier am Schiffleuthstaad. geleg., auff Vier jahr lang von Martini vorigen 1694.sten Jahrs an zu rechnen, umb einen Jährlichen zinnß Nemblich 4 pfund d. Jährlich
[in margine :] auff fernere fünff jahr lang prolongirt, den 21. jan. 1700

Les brasseurs Jérôme Hatt, Jean Philippe Thenn et Jean Charles Rœderer sont mis à l’amende pour avoir vendu de la bière à des tenanicers de café et de billards.
1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
(f° 315-v) Montags den 19. Decembr. 1712 – Hieronymus Hatt, Joh. Philipp Denn, Hans Carl Röderer pt° mulctæ
Iidem per Herrn Friden, es seÿen von den Biersiedern dreÿ, als Hieronymus Hatten, Joh. Philipp Denn vnd Hans Carl Röderer, von E. E. Meisterschafft um 5. lb. d. gestrafft worden, weilen Sie den Caffetiers vnd Billardiers vndt anderen bier verkaufft haben, darauff dießelbe ein Jeder ein Unterth. memoriale übergeben, vndt ged. Hatt sich damit entschuldiget, daß Sr La Mare der Caffetier ihn ersucht, daß Er Ihme 7. ohmen Bier Zukommen maßen solte (…)

Anne Marguerite Hamm, veuve de Jean Jacques Verius, meurt en 1713 en délaissant deux fils de son premier mariage avec Jérôme Hatt. L’inventaire est dressé dans la brasserie au Canon. Son fils Jérôme Hatt est légataire de la brasserie au Chant des Oiseaux que les experts estiment à 1 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 6 119 livres, le passif à 219 livres.

1713 (13.6.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 36) f° 18
Inventarium über Weÿl. der ehrn: und Tugendreichen Frauen Annæ Margarethæ Veriußin, Gebohrner Hammin, Auch Weÿland herrn Johann ([biffé] Carl) Jacob Verÿ, Geweßenen Biersieders Zur Carthaunen und burgers zu Straßburg nunmehr beeder seel. nachgelaßener wittib Verlassenschafft – nach Ihrem den 21. april Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren, H. Hieronÿmi Hatten, biersieders Zum Vogelgesang, Vnd H. Johann Hatten biersieders zur Carthaunen, beeder burgere allhier zu Straßb. alß der Verstorbenen, frawen seel. in ester ehe mit auch weÿl. H. Hieronimo Hatten, ebenmäßig geweßenen biersieders undt burgern allhier seel. erzeugter Söhn, und Zu Zweÿen gleichen portionen und antheilern per testamentum instituirter Erben, Vorgenommen, ersucht und inventirt, durch obged. H. Johann Hatten den Jüngern Sohn und deßen haußfr. Annam Margaretham gebohrne Kammin – Actum Straßb. dienstags den 13. Junÿ A° 1713
Copia Testamenti nuncupativi

In einer allhier ane der Viehgaß gelegener Zur Carthaunen genandt: undt in dieße Verlassenschafft gehöriger behaußung befunden worden wie Volgt.
Ane Hültzen und Schreinwerck, Auf der Obern Bühn, Auf der Mittlern Bühn, Im obern Haußöhren, In der Cammer A, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im haußöhren, In der officiers stub, In der officiers Cammer, In der undern Küchen, Im Keller, Im hindern brauhauß uf der bühn
Eigenthumb ane Häüßern. (H. Johann Hattern neben nachfolgender behausung u. dem Schiff u. geschirr auch leeren Vaßen per 3500 lb prælegirt) Item Hauß ane der Viehgaß das bierhauß Zur Carthaunen genandt (…)
(H. Hieronimus Hatten sampt dem Schiff u. geschirr prælegirt umb 1500 lb) Item das bierhauß Zum Vogelgesang, sampt deßen beeden Neben häußern Auch denen hoffstätten, Hoff, Gärtlein und Allen übrigen deren Gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten vnd Gerechtigkeiten einseith neben Johann Melchior Schwanfeldern, modo H. Wilhelm Knoderer dem Pastetenbecker, vnd Zum theil neben Gerhard Becker dem Schwerdtfegern anderseith neben Johann Prächtel dem Schumach. Zum theil neben Philipp Betzinger dem Schnallenmacher und Zum theil neben Sebastian Gasten dem Weißbecken hinden Zum theil auff (-) Kohlen den Tabackbereiter und Zum theil auff den Kuppelhoff stoßend, davon gehen Jährlichen 5 ß d Zinnß dem Gürttlerhoff alhier, sonsten freÿ ledig eigen vnd durch die alhiesige Geschworne Werck Meistere Innhalt vorangeregter Abschatzung über vorstehende beschwerdt hiehero gewürdiget umb 1570, das gärtlein aber hat H Rath. Anthoni Reichard alß Schätzer E. E. Zunfft der Gartner in Crautenau Innhalt schrifftl. Abschatz. vom 4. 7.br 1713 taxirt pro 15. Darüber sagt 1. perg: Zinnßbr. mit der St. St. anh. C.C. Insiegel Verwahrt datirt den 10. Xbr. A° 1549. Mehr i. a. perg. Kbr. mit der St. St. Klein Ins. verw. datirt den 15. 8.br. 1543, beede mit Nis 12. 71. et 42. notirt, Weiter i. perg. Kbr mit wohl gemeltem Insigel deßen datum den 16. Januarÿ A° 1673. So dann über die Zweÿ Nebens oder hinder Häußlein i. perg. Kbr. under vielberührten Insigel datirt den 18. Maÿ A° 1676. mit N° 1 et 2 notirt.
Item eine Behaußung und Scheur, Auch Stallung, sampt einem Kleinen gärtel wie auch andern deren gebäwen, Rechten und zugehörden auch der Gemeinschafft eines bronnens mit Cyriaco Rommel dem Metzger ehe Vögtlicher weiß, welcher hauß darneben besitzet ([biffé] doch mit dem beding, daß Kein theil den Andern den Hoff nicht verstellen noch Verlegen solle), Gelegen in der St. St. Vorstatt Krauttenaw, eins. neben Gedachtem Rommel, Anderseith neben einer Scheür H. Johann Daniel Dürrenberg. dem biersieder und Weinsticher, hinden auff ged. H. Dürrenberger und H. Johann Friderich Ferber den Specerierer stoßend, davon Gibt mann Jährlich auff Galli 3 lb 10 ß bod. Zinnß der St. Straßb. Pfenningthurn, sonsten freÿ, Ledig eigen und Innhalt oberwehnter Abschatzung durch Allhiesiger geschworne Werckleuthe über berührte beschwerd, hiehero æstimirt per 280 lb. Darüber Vorhand. j. perg. Kauffverschreib. mit der St. St. Anhangenden contract Insigel Verw: datirt den 19. Junÿ Anno 1692. Darbeÿ i. pap. Vergleich beÿ E.E. Kleinen Rath getroffen, sub dato 3. 7.br A° 1692.
Nechst vorstehene beÿde häüßer sampt dem Schiff v. geschirr Zur biersied. Gehörig wie auch den Leeren Vaßen, hat die fr. seel. H. Joh: Hatten dem Jüngern sohn per 3500 ld. d. prælegirt.
– Abschatzung den 20.to Junÿ 1713. Weÿland der Tugendsamen Frawen Anna Margaretha Veriusin biersiederin zur Carthonen seel: hinderlaßen Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Vieh gaßen gelegen (…)
Der Ander begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg am Staden daß bier hauß Zum Vogel gesang genand ein seith ein alment gaßel Andter seiths Neben Johannes Berechel dem Schuemacher hindten auff den herren Stall stoßendt, Welche behaußung Werckh Statt hindter hauß dörr breüw hauß, braw höffel gemeiner brunen sambt aller Ihrer Recht vnd gerechtig Keit sich in der besichtigung befundt. durch der Statt Straßburg geschworne werckh leüthe Vnd Jetzigem breiß nach an geschlagen Wirdt Vor vnd vmb Dreÿ Tausend Gulten
Der dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg am Statten gelegen (…)
Der Vierdte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg am Statten gelegen (…)
Der Fünffte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg beÿ dem Weÿßenhauß über gelegen einseith Neben Ziliox Metzger andter seiths Neben Herrn H. Danniel dürrberger Wein händler hinden auff ein almet stoßend. Welche behaußung holtz hauß gebänker Keller, dar Neben ein Scheur hoff: hoffstatt und brunen sambt aller Ihrer Recht und gerechtig Keit sich in der besichtigung durch der Statt Straßburg geschwornene Werckh leute befundten Vnd Jetzigen breiß nach an geschlagen Wird, Vor undt umb. 700 Gulten. bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohrene werckh Metzger [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hoffs, Anndtreas Waffen schmit Zimer Man des Zimmer hoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Hausraths 324, Sa. Schiff und geschirr zum biersieden gehörig 46, Sa. der Chaise 15, Sa. Meels 1, Sa. Leeren Vaß 23, Sa. der Vaß und bütten taugen 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 265, Sa. Goldener Ring 22, Sa. baarschafft 471, Sa. Eigenthumbs ane Häüßern 4260, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 679, Summa summarum 6119 lb, Schulden 219 lb, Conclusio 5899 lb

La brasserie au Chant des Oiseaux revient à Jérôme Hatt

Abtheilung Vorstehender Verlassenschafft
Erstlich Innhalt auffgerichteten und dießem Inventario hievorn à fol: (-) usq. ad fol: (-à copialiter einverleiben Testamenti nuncupativi §° 3.tio hat die Fr. seelige Ihrem Ältern Sohn Hn Hieronimo Hatten das Bierhauß Zum Vogelgesang, sampt denen darzu gehörigen häußern und Gartten, wie auch Schiff und geschirr zum biersied. gehörig über darauff stehenden beschwerd. prælegirt umb 1500 lb. d. Nun seind sie heußer Oben fol. (-) über die beschwerdt taxirt für 1570. lb. Item das Gärtlein fol: (-) pro 15. lb, Und dann das Schiff und geschirr Zum Bierdieden Gehörig so sich in Gedachtem Bierhauß Zum Vogelgesang befindet supra fol. per 24 lb, Summa Vorstehender 3. posten thut 1609. lb, Obige 1500 lb. d. So derselbe deßwegen in die Verlaßenschafft einschießen soll, davon abgezogen, so verbleibt vor sein Hieronimi Hatten prælegat außzuwerffen 109. lb
Item §° 4.to Verschaffte die Fraw seelige Herrn Johann Hatten dem Jüngern Sohn Zum prælegat das Bierhauß Zur Carthaunen über die beschwerde sampt deß. Zugehörd, so hie Vor fol: æstimirt per 2395,
Item die behaußung, sampt Scheür stall v. Gärtlein beim Weÿßenhauß, so Oben fol. über die beschwerden taxirt umb 280 lb

Jérôme Hatt épouse en 1692 Catherine, fille du marchand de vins Jean Martin Boch : contrat de mariage tel qu’il est copié dans l’inventaire des apports dressé en 1717 (infra), célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafft und bescheidenen H Hieronymo Hatten, dem noch ledigen Küeffer und Biersieder, weÿland des Ehren vorgeacht: und Wohlachtbahren Hn Hieronÿmi Hatten auch geweßenen Küeffers und biersieders Zur Carthaunen burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterlaßenem ehelichem Sohn, der Zeit aber des Ehrengeacht: und achtbahren Hn Hannß Jacob Verÿ ebenmäßig Biersieders zu gedachter Carthaunen und burgers allhier Stieff Sohn ane einem, So dann der Ehren und tugendreichen Jungfrau Catharina Bochin, weÿland des Ehren vorgeacht: und Wohlachtbahrn Hn Hannß Martin Bochen geweßenen Küeffers und Weinhändlers, Burgers lallhier, hinterbliebenen eheleiblichen Tochter ietzmahlen aber des Ehren vorgeachten und Wohlachtbahren Hn Isaac Wagenmanns gleichergestalten Küeffers und Weinhändlers auch burgers allhier, Stieff Tochter am andern theil (…) tag des Monats August in dem Jahr des Herrn als mann Zalte 1692 [unterzeichnet] Hÿeronÿmus Hatten alß Hochzeiterer beken wie obsteth, Katharina böchin Als hochzeiterin be ken wieobset, Johann Christoph Stöffel zu dießer Heuraths beredung requirirter Notarius

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 23-v n° 17)
Auff heuth Mittwochs den 30. Septembris St. N. Ad christi 1692. seind nach Zweÿmahliger proclamation in der Pfarr Kirchen Zu St. Niclaus alhier in Straßburg copulirt worden Hieronymus Hatten der ledige Burger vnd Biersieder alhier, weÿland Hieronymi Hatten deß Burgers vnd biersieders alhier Zur Carttaunen nachgelaßener ehelicher Sohn, vnd Jungfer Catharinen weÿland Hannß Martin Bochen deß Burgers vnd weinhändlers alhier nachgelaßene eheliche Tochter, [unterzeichnet] hieronimus Hatten als hohzeiter, Katharina böchin als hochzeiterin, Hannß Jacob Verius deß Hochzeiters Vater (i 25)

Le tonnelier Jean Jacques Fischer demande l’autorisation d’exploiter la brasserie au Chant des Oiseaux qu’il a louée de Jérôme Hatt en arguant qu’il ne peut gagner sa vie par son métier de tonnelier. Les Quinze l’éconduisent parce qu’il n’a pas appris le métier de brasseur.

1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
(f° 15) Montag den 21.ten Januarÿ – Johann Jacob Fischer Ca. E. E. Mstrschft der Biersieder pt° Erlaubnuß bier zu sieden
Ober Ungelts Herren laßen durch H. Secret. Friden referiren, daß Johann Jacob Fischer der Kieffer und Burger allhier Ca. E. E. Mstrschft der Biersieder gegenwärtiges Memorial übergeben, dahingehend, daß weilen Er sich beÿ dem Kieffer handtwerck nicht ernehren könne, Er daß Zum Vogelgesang von Hieronimo Hatten entlehnet, und sich auf das biersieder legen wolle, welches die Meisterschafft ihme nur auf den fall erlaubt, wann Er gedachtes bierhauß an sich erkauffen werde, da doch solches dem Hatten niemal feill gewesen, auch were jn Hn Ringler des ältern Vorhin ein Paßmentirer H. Johann Carl Verius ein Barbierer, H. Böhm Zur Mühlen ein Kieffer und H. Schad im Rooßenkrantz beÿ der handtlung geweßen, sie alle in währender Ehe daß biersieden erlernt und getrieben
(…)

(f° 87-v) Sambstag den 2.ten Martÿ – Johann Jacob Fischer Ca. E. E. Mstrschft der Biersieder pt° Bescheids.
Unsere Gnädige Herren die Fünffzehen haben in sachen Johann Jacob Fischers burgers und Kieffers allhier Implorant an einem, entgegen und wieder E. Meisterschafft der Biersieder Imploraten am andern theil, pt° bierbrauens und Meisterrechts Erkandt, daß er beÿ denen, den 16.ten Aprilis 1629. bereits ertheilten articuln gäntzlichen gelaßen mithin Implorant, alß der seines Handwercks ein Kieffer ist, und daß Biersieden nicht nach innhalt gedachter articuln gelernt, viel weniger denenselben ein genügen geleistet mit seinem begehren ab: und Zur ruhe gewießen werden solle. Decretum Montag den 21.ten Januarÿ 1715.

Jérôme Hatt loue une partie de la maison au brasseur Jean Philippe Rœderer

1715 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 122
Hieronimus hatt weinhändler
in gegensein Joh: Philipp Röderer biersieders beÿständlich H. Johann Boch weinhändlers seines Curatoris
das bierhauß zum Vogel gesang ahm staden nichts außgenommen alß die 3 /:öberste:/ frucht Kästen im mittlern stock Item den garten ahn solche hauß so sich der verlehner reserviret, auf 6 jahr lang anfangend auf Weÿhn. 1714 – um einen jährlichen Zinß nemlich 125 lb

Les Quinze autorisent Jean Philippe Rœderer à continuer d’exploiter la brasserie au Chant des Oiseaux

1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
(f° 40) Sambstag den 9.ten Februarÿ – Johann Philipp Röderer Ca. E. E. Mstrschft der Biersieder pt° Bierschancks
G. nôe Johann Philipp Röderers burgers allhier der bidtet unthh. umb continuation des bierschancks Zum Vogelgesang allhier. K. nôe der Biersieder Mstrsch. sagt, sie haben hier wieder nichts ein Zu wenden, und habe Implorant daß recht Vom Vatter, auch præstanda præstirt. Erkandt, wird dem Imploranten willfahrt

Les préposés de la Taille font figurer la succession de Catherine Boch, femme de Jérôme Hatt, dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 600 florins (800 livres) sur un total de 15 200 florins. L’inventaire n’est pas conservé.
1716, Livres de la Taille (VII 1175 f° 204-v
(Kieffer, F. N° 1784) Weÿl. Fr. Catharinæ gebohrner Bochin, Hn Hieromimi Hatten Weinhändlers und burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 207.b, 7237. lb 7 ß 10 d
darzu gelegt wegen allzugeringen Anschlag der von ohnveränderten behausung 1000. lb, Summa 8237. lb 7 ß 10 d
Hiengegen gehet wieder ab samtlicher dißorts der Verstallung befreÿte Haußraht th. 638. lb. 10 ß 3 d, restirt 7598 lb, 11. ß 7 d. Die machen 15.200. fl, derselbe Verstallte Hiengegen 13.600. fl. also 1600 fl. Zuwenig
Warvon der Nachtrag alß von theilbahrem Guht gerechnet wird auff 6 Jahr in duplo à 4 lb 10 ß macht – 25 lb 16 ß
Und auch vier Jahr in simplo à 2 l 8 ß d macht 9 lb 12 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 9 lb 2 ß 6 d, Summa 47. lb 12 ß 6 d
Auff eingewandte erhebliche motiven und beÿgebrachte alte station von Hn Not. Rohren daß der Erben ohnveränderte behaußung durch vorgenommener Steigerung und darbeÿ vorgefallener privat effecten, weit höher getriben worden, alß selbige wehrt oder dato Verkaufft werden könte, haben die Herren dreÿ den angesetzten Nachtrag auff die helffte moderirt, gehet alßo ab 19. lb. 4 ß, Restirt noch 28. lb 8 ß 6 d
dt. 4. Januarÿ 1717.

Le marchand de vins Jérôme Hatt se remarie en 1716 avec Catherine Goll, veuve du pasteur de Scharrachbergheim Georges Frédéric Leonhard : contrat de mariage, célébration
1716 (25.11.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60)
Eheberedung Zwischen Herrn Hieronimo Hatten dem Weinhändler undt Burgern allhier Zu Straßburg als dem herrn Bräuthigamb beÿständlich herrn Carl Gecklers Metzgers des hannßs Kinder erster Ehe geschwornen Vogts, vnd herrn Johann Christmann Röderern Rothgerbers seines vettern beeden burgere allhier ane einem
So dann Frawen Catharinæ Lienhardin gebohrner Gollin, Weÿl. herrn M. Geörg Friderich Leonhardt geweßenen treweÿfferig. vnd wohlverordneten Pfarrers Zu Scharrachbergheim und burgers Zu ermeltem Straßburg nunmehr seel. nachgelaßener fraw Wittib als der Fraw hochzeiterin mit assistentz herrn Johann Carl Feßel Sen: handelßmanns der Fr. hochzeiterin geschwornen Curatoris, ferner herrn Johann Wolffgang Spindler auch handelsmanns vnd herrn Johann Michael Schweickhäußers Specireriers deroselben beeder respectivé vettern undt Schwagers aller burgere allhier, andern theils
Actum Straßburg Mittwochs den 25. Novembris Anno 1716. [unterzeichnet] Hieronimus Hatt als hoch Zeiter begen wie ob stehent, Catharina Leonhardin Gebohrene Gollin als hochzeiterin bekene wie obstehet

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 154-v, n° 16)
1716. Mittwoch den 9. Dec. pist II Adv. seind nach Vorhergegangener doppelten Außruffung in der Pfarrkirch Zu St. Nic. Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden H Hieronÿmus Hatten, der burger vnd Weinhändler alhier, vnd Fr. Catharina gebohrne Gollin, weÿl. H. M. Georg Friederich Leonhards geweßenen Evangelischen Pfarrers Zu Scharrachbergheim vnd Irmstätt hinterlaßene Wittib, welches bezeugen [unterzeichnet] Hieronimus Hatten alß hohßiert, Catharina Leonhardin als hochzeiterin (i 158)

Fils de Jean Frédéric Leonhard, diacre de Saint-Pierre-le-Jeune, Georges Frédéric Leonhard épouse en 1712 Catherine, fille du marchand Georges Goll
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 241 n° 1050)
1712. Eodem [Mittwoch den 13.ten Julÿ] Siend nach 2.mahl. Proclamationen ehelich copulirt worden M. Georg Friderich Leonhard Pfarrer Zu Scharrachbergheim vnd Irmstätt weÿl. H. M. Joh: Friderich Leonhard gewes. diaconi Zum J. St Peter Hinterl. ehl. Sohn, und J. Catharina weÿl. H Georg Gollen gew. b. und handelsm. allhier hinterl. ehl. Tochter [unterzeichnet] M. Georg Friederich Leonhard als hochzeiter, Catharina Gollin als Hochzeiterin (i 240)

Jérôme Hatt et Catherine Goll font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue des Bouchers. Les apports du mari qui comprennent la brasserie au Chant des Oiseaux s’élèvent à 1 645 livres, ceux de la femme à 1 081 livres.

1717 (25.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 41) n° 1369
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güttere, so der Ehren und Wohlvorgeachte Herr Hieronymus Hatt Weinhändler und die Viel Ehren und Tugendreiche fraw Catharina gebohrne Gollin beede Ehepersohnen und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und Vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten (…) So beschehen allhier in der Königlichen St. St. in fernerem Gegenseÿn des Wohl Ehrenvest vnd Großachtbahren herrn Carl Fößel Sen: Vornehmen handelßmann und burgers allhier der Ehefrauen annoch ohnentledigten Herrn Vogts, Montags den 25. Januarÿ et seq. Anno 1717.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen und dem Eheherrn eigenthümlich zuständigen Behaußung sich Volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In des Knechts Cammer, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der obern Vordern Stub,, In der Stub Cammer, Im obern Haußöhren, In des officiers Stub, Im kleinen Stübel, Im newen Stübel, Auff dem Gang, Im kleinen Cämmerlein, Im undern Stübel, Inn der undern Kuchen, Im Vogels Gesang, In H Joh: Philipp Thennen hauß, Im Keller
Eÿgenthumb ane Häußern (M.) Erstl. ein Vorder und hinderhauß im Metzgergießen (…)
(M.) It. das Bierhauß Zum Vogelgesang sambt deßen beeden Nebens häußern auch deren hoffstätten, hoff, Gärtlein und allen übrigen gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten i.s s. neben Johann Willhelm Knoderer dem Pasteteneck, 2. s. neben Johann Prächten dem Schuhmacher Zum theil neben Philipp Bochinger dem Schnallenmacher und Zum theil Sebastian Gasten des Weißbecken seel. Erben hinden auff N Kohlen den Tabackbereiter und auff den Kuppelhoff stoßend, davon gehen Jährlichen 5 ß d Zinnß dem Gürttlerhoff allhier, sonsten freÿ leedig vnd eÿgen vnd verbleibt solche behaußung mit vorgedachter Condition gleichfalls allhier ohn æstimirt außgesetzt. Darüber sagt 1. perg: Zinnßbrieff mit der St. Str. anhang. C.C. Innsiegel Verwahrt datirt den 10. Xbr. A° 1549. Mehr ein alter perg. Kbr. mit der St. Str. Kleineren Innsiegel verwahrt, datirt den 15. 8.bris A° 1543, beede mit Nis 12. 71. et 42. notirt. Weiter i. perg. Kbr. mit gemeltem Innsiegel Verwahrt deßen datum den 16. Januarÿ A° 1673. So dann über die Zweÿ nebens oder hinderhäußer ein perg. Kbr. under vielberührten Innsiegel gefertigt, datirt den 18. Maÿ A° 1676. mit N° 1 et 2 notirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frauen in die Ehe zugebrachte Nahrung betr. 1) haußrath 187, 2) Leere vaß 14, 3) Silber geschirr und Geschmeid 120, 4) Goldene Ringe und Geschmeid 208, 5) baarschafft 155, 6) Activ Schulden 395, Summa summarum 1081 lb
Des Ehemanns Vermögen anbelang. 1) haußraths 619, 2) Holtz Reiff und Band wie auch Werckzeug Zum Kieffer handw. gehörig 188, 3) Wein, Eßig und Brandenwein 2724, 4) Meel 9, 5) Schiff und geschirr Zur Fuhrwerck gehörig, 19, 6) Chaise 25, 7) Heu und Strohh 8, 8) Pferd 125, 9) Silber geschirr und Geschmeid 330, 10) Golden Rings und Geschmeid 48, 11) baarschafft 294, 12) Pfenningzinß hauptgüter 347, 13) Eÿgenthumb ane Häußern o, 14) Schulden 450, Summa summarum 5197 lb – Schulden 3552, Nach deren Abzug 1645. lb
Copia der Eheberedung (…) tag des Monats August in dem Jahr des Herrn als mann Zalte 1692

Jérôme Hatt demande l’autorisation d’exploiter la brasserie au Chant des Oiseaux qu’il a louée pendant sept ans. La maîtrise des brasseurs objecte qu’il a changé de métier en exerçant le métier de marchand d’eau-de-vie et de vinaigre. Les Quinze accordent l’autorisation après que le pétitionnaire a passé un accord avec la maîtrise.
1721, Protocole des Quinze (2 R 125)
Hieronimi Hatten bierhauß Zum Vogelgesang
(p. 3) Sambstag den 11. Januarÿ 1721. – Moss. nôe Hieronimi Hatten, biersieders der will sein aigen Bierhauß Zum Vogelgesang allhier, nachdem er es 6. Jahr Verlehnt gehabt, Wieder beziehen, bitt Vnderthg. vmb den bierschwanck allda, und indeßen gnädig Zu erkennen daß Ihme ein Zeichen Vor 7. Säck Maltz aus dem Vmbgelt gegeben werden könne, Verspricht Kein bier davon Zu Verkauffen biß der bierschanck erlanget seÿ. Erkandt Ober Ungelt herren sollens bedencken und denen hiesigen biersiedern auch hierüber hört.

(p. 51) Sambstag s. 8. feb. 1721. – Hieronimus Hatt pt° eröffnung seines bierhaußes
Obere Umbgelt herren laßen per Eundem referiren, Es hab Hieronimus Hatt der Burger und biersieder allhier in einem gehaltenen recess berichtet, daß er sein aigen Bierhauß Zum Vogelgesang allhier, nachdem er es Sechß Jahr Verlehnt gehabt, Wieder beziehen solle, mit beÿgesetzter Unterthäniger Bitt, Ihme den Bierschanck alda gnädig Zu erkennen, daß Ihme Zeichen auß dem Vmgbelt Vor 7. Säck Maltz gegeben werden möchten, mit dem Versprechen Kein bier davon Zu Verkauffen, biß der bierschanck erlangt sein Werde, worauffhien die Sach Zu Bedacht gezogen, undt anbeÿ Erkandt worden, daß E. E. Meisterschafft der biersieder auch hierüber gehört werden solle.
Beÿ beseßener Conferenz habe der Implorant sein petitum wiederhohlt, Nahmens E. E. Meisterschafft seÿen Zugegen geweßen Michael König alß Ober Meister undt Heinrich Roßer Senior beede biersieder, welche geantwortet, daß gegener das bierweßen quittirt habe, seÿe ein Weinbrandenwein undt Eßig handtler word. Mggh. hetten Ihme auch einen Knecht darauff Zu halten erlaubt, er habe sich freÿwillig vom Biersieder Handwerck weg begeben, und bißher nicht mehr beÿ denen biersiedern auffgelegt /:die aufflag thut quartaliter 2 ß 6 s:/ deßwegen Vnterthg. gebetten Ihme dahien Anzuhalten daß Er Wiederumb auffs newe beÿ der Meisterschafft einkommen undt sich denen Ordnungen Submittiren möchte, worauff Implorant replicirt, er habe beÿ der Meisterschafft aufflegen wollen, die Meisterschafft aber hab das aufflag gelt Von Ihme anzunehmen refusirt, H Obrecht habe auch sein Bierhauß Verlehnt und lege doch auff, H Emerich habe das seinige ehedeßen auch Verlehnt gehabt, die Meisterschafft habe jedoch das auffllaag: gelt Von Ihme angenommen, Von H. Dürrenbergern, und anderen deßgleichen, worauff die Imploranten regerirt, daß dießer Ihre professionen nicht Wie gegner quittiret hätten, sie wolten Ihme den schanck nicht difficultiren, sondern Verlangten nur daß er sich beÿ der Meisterschafft anmelde, und abfinde, Vor etlich und dreÿßig Jahre habe einer nahmens Grünwald das bierweßen auch quittirt gehabt, undt die Würtschafft getrieben, Welche er aber einige Zeit hernach wieder auffgegeben, undt seÿe wiederumb Zur biersieder: Meisterschafft gekommen, beÿ deren er sich mit 9. lb s habe abfind. undt alß der letzte weiter* ansetzen müßen, hätten anbeÿ Zweÿ Extract Vorgelegt den einen den auß der biersieder Meisterschafft handwerck protocoll de dato 12. Januarÿ 1688. fol. 13-a daraus Zu sehen daß genannter Grünwald ged. tag wider zu dem handwerckh admittirt worden jedoch mit dem anhang, daß Er die Aufflag gelter welche sich auff 1 lb 12 ß beloffen, nachtragen solle, auff gebettene gnad aber beÿ der helffte gelaßen word., der Ander Extract ist auß der bierbrauer Meisterschafft nahmen* büchlein anfgangen A° 1682 biß 1702. aus welchem erhellte, daß Grünwald A° 1688 der unterste A° 1689. aber wieder in seinem amten rang geseßen.
Einige Zeit habe der Implorant sich wieder angemeldet, und beditten daß er sich mit der Meisterschafft obangeregter difficultæt wegen berichts Verglich. abgefunden, und richtigkeit gepflogen, und solches mit einem Vorgelegten Cerificat von H Not: Ösinger dem Zunfftschreiber beÿ E. E. Zunfft der Kieffer vom 3. huj. beschienen.
Auff seithen der Hhn Deputirte halte man davor, daß weilen die Sach nunmehr wegen des handtwerckhs durch Vermittlung der von H Räth und XXI abgeordneter Oberhandwerck herren güthlich beÿgelegt und Verglichen worden, dem Imploranten pt° bierschancks in seinem begehren Zu willfahren seÿe, Zumahlen selbiger ein alter Meister und sein aigenes Bierhauß habe, die genehmhaltung Zu Mhh. fallend. Erk. Bedacht gefolgt.

Jérôme Hatt hypothèque la maison rue des Bouchers et celle au Chant des Oiseaux au profit du docteur en médecine Jean Jacques Sachs

1723 (29.12.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 628
H. Hieronymus hatt der weinhändler
in gegensein H. Johann Jacob Sachs Med. D. et Phys. Prof. publ. ordinarÿ, – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Metzgergießen, einseit neben Breßamle dem Statt sattler anderseit neben (-) dem Nagelschmidt hinten auff H. Schweickhäußer dem Specirer – davon gibt man dem gürttlerhoff jährlich 1 lb, ferner denen Bilonischen Erben 1 lb, so dann dem orden hauß zu St Johann gleichfalls 1 lb 1 ß alles theils ahne ane bodenzinß theils ahne ewigen ohnablößigem zinnß
Ferner die Bierbehausung zur Vogelgesang genannt cum appertinentÿs ahm Schiffleuthstaden einseit neben Allheilig dem Pastettenbeck anderseit neben Prechtel dem Schuemacher hinten auff E. E. Zunfft Stueb zum Encker und auff dem Kuppelhoff stoßend gelegen, davon gibt mann jährlich 5 ß ane bodenzinß gedachten Gürttlerhoff

Jérôme Hatt meurt en 1734 en délaissant deux enfants de son premier mariage et deux du deuxième. Les experts estiment la brasserie au Chant des Oiseaux (léguée à ses fils Jean et Jean Daniel) à 3 250 livres et la maison arrière acquise en 1732 à 400 livres. La masse propre à la veuve est de 1 564 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 5 239 livres, le passif à 1 981 livres.

1734 (5.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 38) f° 876
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, Liegender und Vahrender, Verändert und ohnveränderter, überall nichts davon ausgenommen, so Weÿland der Ehrenvest und Wohlvorgeachte Herr Hieromymus Hatt der geweßene Biersieder zum Vogelsgesang und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel., als derselbe Dienstags den 23.ten Martÿ dießes Lauffenden 1734.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, (…) ersucht und inventirt durch die viel Ehren: und tugendsame Fraw Catharinam Hattin gebohrne Gollin, die hinterbliebene Frau Wittib mit assistentz des Wohl Ehren vest und Großachtbahren herrn Jacob Dürninger des jüngern vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Ihres geliebten Herrn Schwagers und geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 5.ten Aprilis et seqq. Anno 1734.
+ ingleichem Andream Weber Von Liechtenau, Philipp Baldner von Biehl und Anthoni Hieronÿmum Von Uhrmatt, die dreÿ Bierknecht, So dann Frau Annam Lobsteinin geb. Arbogastin, weÿl. Ruhlmann Lobsteins geweßenen burgers Zu Beerstätt nachgelaßene Wittib und Mariane Meÿerin von Hagenau gebürtig, beede dienstmägd
Der abgeleibte Herr seeliger hat Zu seinen Erben ab intestato verlaßenn, wie volgt. 1.mo Frau Catharinam Margaretham Thennin, gebohrene Hattin, Weÿland herrn Johann Philipp Thennen, des gewesenen Biersieders und Burgers allhier nunmehr seel. hinterlaßene Wittib, deren geschworner Vogt Herr Abraham Datt, der Metziger und burger allhier, welcher aber uxorio nomine selbsten interessirt, dahero in seinem Nahmen zu seinem Assistenten erbetten worden, Herr Johann Philipp Lichtenberger, Notarius publicus und burger allhier auch berühmter Practicus, welcher mit und beneben seiner Frauen Principalin in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden. 2.do Frau Mariam Dorotheam Dattin gebohrne Hattin, Hern Abraham Datten des Metzgers und burgers allhier eheliche haußfrau, welche mit assistenz deßelben in Persohn dem geschäfft abwartete, dieße beede des Verstorbenen, Herrn seel. in Erster Ehe mit auch Weÿland Frauen Catharina Hattin gebohrner Bochin ebenmäßig seel. ehelich erziehlte Töchter
3.tio Johann Daniel 4.to Johannem die Hatten, des Abgeleibten Herrn seel. in Letster Ehe mit Eingangs gedachter Frauen Catharina Hattin geb. Gollin einer hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlte beede Söhn, deren geschworner Vogt herrn Johann Michael Schweigheußer vornehmer handelsmann und burger allhier, welcher im Nahmen seiner beeden Vogts Söhne in Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingestelt
Also alle Vier des in Gott seelig entschlaffenen Herrn in Zwoen Ehen ehelich erziehlte Söhn und Frau Töchter auch ab intestato Zu vier gleichen portionen und Antheilern Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg jenseit am Staden zwischen der Schind: und Neuen Briucken gelegenen, Zum Vogelsgesang genandten und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung, befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, In der Knechts Cammer, Im hauß öhren Vor dießem gemach, In des officier Knechts Cammer, In der Cammer A, In der Magd Cammer, In der Schwartzentuch Cammer, Vor dießem gemach, Auff der hindern Bühn, Im obern hindern haußöhren, In der Cammer B, In der officiers Stub, Im haußöhren vor dießem gemach, In der Obern Vordern Stub, In dero Stub Cammer, In der Obern Kuchen, Im haußöhren Vor der obern Stub, In der Undern Kuchen, In der Bierstub, Im Hoff, Im Garthen
Eigenthumb ane häußern (E. Johann Daniel und Johann denen Hatten prælegirt) Erstl. das Bierhauß Zum Vogelsgesang genandt sambt deßen beeden Nebens häußern, auch deren hoffstätten, hoff, gärthlein und allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg jenseit ane dem Staden zwischen dar Schind: und Neuenbrucken, einseit neben herrn Georg Friderich Hetzel dem Lederhändker anderseith Zum theil neben hernach beschribener Behaußung Zum theil neben weÿl. Hn Johann Jacob Rothen des gewesenen Weißbecken seel. Erben Zum theil neben Fr. Anna Salome Langin geb. Füßingerin weÿl. Hn Notarÿ Joh: Heinrich Langen seel. Fr. wittib und Zum theil neben dem großen Kuppelhoff, weÿl. Hn Joh: Fried: Richshoffers gewesenen handelsmann und E. E. Großen Raths alten Assessoris seel. Fr. wittib gehörig hinden auf N. Kohlen den Tabackbereiter stoßend, dauon reicht mann Jährl. termino Exaltationis Crucis 5 ß d Zinnß in den Gürtlerhoff allhier So dann gibt mann Von der Bierstub wegen dero Ergrößerung 2. lb d Zinnß der Statt Straßburg Pfenningthurn Jährl. auf Jacobi Weiter gehen Jähr. 10. lb d à 4 pro C° gerechneten Zinnßes Termino Nativitatis Christi Hn Joh: Jacob Sachßen Medicinæ Doctori et Prof. publ. ablößig in Capital mit 250. lb. Sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über dieße Beschwährde durch Hn Michael Ehrlacher Werckmeister (…) laut Abschatzungs Zeduls vom 14.ten Aprilis Anno 1734. angeschlagen vor 2910. lb. Darüber Vorhanden Zween teutsche pergamentene Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangenden Insiegel corroboriret de datis 16.ten Januarÿ Anno 1673 et 3.ten Novembris Anno 1689 mit alten Nis 1 et 2 signirt. Dabeÿ ferner ein alter pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhagendem Kleinern Insiegel verwahret datirt den 15.ten 8.bris Anno 1543. mit Nis 12. 71. et 42. notirt. Mehr ein pergamenter Zinnßbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel bekräfftiget, datirt den 10.ten Xbris Anno 1549. So dann sagt über die beede Nebens oder hinderhäußer ein pergamentener Kauffbrieff unter Vielberührtem Insiegel gefertiget, datirt den 18.ten Maÿ Anno 1676. mit alten Nis 1. et 2. notirt
(E.) It. eine Behausung und hoffstatt mit allen deroselben gebäuen, begriffen Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Staden Zwischen der Schindbruck und der Encker Zunfft einseit neben vorbeschriebenem Bierhauß Zum Vogelsgesang anderseit neben weÿl. Hn Johann Jacob Rothen des geweßenen weißbecken seel. Erben hinden auf Frau Annam Salome Langin geb. Füßingerin weÿl. Hn Notarÿ Joh: Heinrich Langen seel. Fr. Wittib stoßend, davon reicht mann Jährl. 7. lb 10 ß d Zinnß à 5. pro Cento gerechnet der Prediger Kirchen allhier auf den 12.ten Maÿ ablößig in Capital mit 150. lb Ferner 1 lb d Zinß à 4. pro Cento gerechnet denen herren Præbendariis des hohen Choris alhier Jahrs auf weÿhenachten vorhien modo auf den 8.t Maÿ redimibel in hbtgut mit 25. lb. Weiler 2. lb d Zinnß auch à 4.. pro Cento gerechnet Hn Joh: Christoph Diebold Oberschreibern des allheißigen Pfenningthurns Jahrs auf den 8.ten Maÿ wieder lößig in Capital mit 50. lb. Sonsten freÿ Ledig eigen über vorgeschriebene beschwährden durch vorgedachte der Statt Straßburg geschworne herren Werckmeistere inhalt berührten Abschatzungs Zedul Vom 14. Aprilis Anno 1734. æstimirt per 175. lb. Darüber meldet ein teutscher pergamenter Kffbr. mit der Statt Straßb. anh. C Contract Ins. verwahrt de dato 8.ten Maÿ Anno 1732. Dabeÿ ferner Zwen alte dergl. perg. und mit erwehntem Ins. bekräfftigte Kffbr. de datis 28.ten Junÿ 1695. et 21. Aug. 1679. mit altem N° 1 signirt. Weiter wegen des durchgangs ein papÿrene Kauffversch. in allhies. Conctract Stub gefert. de dato 10. 7.br Anno 1674. So dann ein deßwegen beÿ E: E: Kleinen Rath allhier den 9. Xbris Anno 1733 ertheilter bescheid.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder Eingangs gedachter geweßenen Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1717 durch weÿl. Hn Notarium Daniel Roehren nun seel. auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 122, Sa. Läherer Vaß 10, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 47, Sa. goldener Ring 87, Sa. Baarschafft 38, Sa. Schulden nihil, Erg: Rest 1258, Summa summarum 1564 lb
Der Erben ohnverändert und die theilbare Nahrung, Sa. haußraths 365, Sa. Schiff und geschirrs zum bierbrauer profession gehörig 54, Sa. Werckzeug, auch holtz, Reiff und band Zum Kieffer handwerck gehörig 39, Sa. Brennholtzes 17, Sa. Maltz, Gerst und hopffen 293, Sa. Weins Eßig und Lährer vaß 620, Sa. Pferd 18,Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 191, Sa. goldener Ring und geschmeids 12, Sa. baarschafft 451, Sa. Eigenthum ane häußern 3085, Sa. Schulden 90, Summa summarum 5239 lb – Schulden 1981, Nach deren Abgang 3257
Gantze Verlaßenschafft und Conclusio finalis Inventarÿ em Stall tax nach 4822 lb
Abschatzung dem 14. Aprill 1734. Auff begehren Weilandt, deß Achtbahren und bescheitenen Herrn Hieronimuß hatten deß geweßenen biersieders see. hinder Laßnen frau wittib Erbe, ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg am schiffleuth Statten gelegen, daß bierhauß Zum Volgelß gsang genant, Ein seits Neben H: jackob fritterich hetzell dem rohtgerber, anderseitts an die Erben selbsten hinten auff dem Collen hoff und Zum theil auff dem Cupellhoff auch schiffleüht Stub Stoßendt welche behausung Stuben Cammern Kuchen hauß Ehren, Cammer Vor dem officier Knëcht unden auff dem botten der Eingang, die bierstuben Kuchen und höffell, ferner daß mitlere gebäu mit 2: Steinern geblen und sehr guten tachstull worinnen 3: über einander stehente bünen Stuben Kuchen hauß Ehren Stuben Vor dem Officier große Cammer, Maltz Cammer, unden die Küffer wërckstatt, daß hinder hauß worinnen ein großer hoff Maltz böhten die scheür unden auff dem botten daß Breühauß der Këßell daß Kühl schiff und breübietten getrëmbter Keller Zum Maltzmachen gemeinschaftlicher bronen, und Langer gang mit einen halben tach, Zweÿ Kleine hinder Nebens heüßlin in der einen Stübell Küchell und hauß Ehren ihm andern: 2 Stuben 2 Kammern 2 Küchell und hauß Ehren getrembtes Kellerlein hinden daran Einen Garten so unbrauchbar ist, sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschworne wërckleuth sich in der besichtigung befundt. und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sechß Tausendt vnd Vünff Hundert Gulden
Der 2.t begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg am schiffleüth Statten gelegen, ein seits an die Erben selbsten anderseits Neben Johann Ehrhardt Mëtz hinden auff die frau Notarii Langen Stoßend welche behausung Stuben Cammern Kuchen hauß Ehren worinn der waserstein soltaten Cammer getrembtes Kellerlein und befindet sich die helffte Von der Bierstuben in Vogelß gsang under obgemelten hauß, so kurtz der steinern scheidt gebell turch gebrochen und der ein gemacht worden sambt aller gerechtigkeitt wie solches turch der Statt Straßburg geschworene wërckhleuthe sich in der besichtigung befindet und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Acht Hundert Gulten Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia Testamenti – 1734 (…) Donnerstag den 21. tag des Monats Januarÿ abends Zwischen Sechs und Sieben Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechter, der Ehrenvest und wohlvorgeachte Herr Hieronymus Hatt der biersieder Zum Vogelsgesang und burger allhier zu Straßburg (…) zu sich in seine eigenthümliche jenseit des Staadens nahe beÿ der Schiffleuthstub gelegene behaußung das bierhauß Zum Vogelsgesang genand und deren obere vordere Stub mit denen Fenstern auf den Staadten außsehend (…) gesund gehend und stehenden Leibes (…) Johannes Lobstein Notarius juratus
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in der königlichen Freÿen Stadt Straßburg auff Mittwoch den 25. Novembris Anno 1715. Daniel Rohr, Nots.
Copia Codicilli – 1722 (…) Dienstags den 8. Decembris Nachmittag zwischen Zweÿ und dreÿ Uhren in einer allhier zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden ohnfern der Schiffleuthstub gelegenen das bierhauß Zum Vogelsgesang genand, und dem Herrn Testirer eÿgenthümblich gehörigen behaußung dero obere Wohntubeb mit den Fenstern auff gedachten Staadten außsehend (…) Andere ist des Herrn Disponenten ernstlichen will und Verordnung daß Künfftighien nach deßen tödlichen abb$bleiben deßelben eÿgenthümbliche Behaußung ane dem Staden gelegen, das Bierhauß Zum Vogels gesang, sambt Zweÿen Nebens haußlen, Garttenhäußel und Gartten und was sonst Zum hauß gehörig wie auch 300 Bütten, Daugen Sieben Böden, Acht Stücklein und acht halbgüterige Vaß, sambt allen Zu dem Biersieden gehörigen Werckzeug, seiner geliebten haußfrauen Frauen Catharinæ Leonhardin gebohrner Gollin,, sofern Sie das biersieden forttreiben wolte, die tag Ihres Lebens in rechter Wÿdumbsweiß (…) zu nutzen, Zugenießen und Zugebrauchen – Daniel Rohr Nots.
Copia Codicilli – 1716 (…) Donnerstags den 27. Novembris der Ehren und Vorachtbahr Herrn hÿeronimus Hattn Weinhändler und burger alhier (…) in einer alhier Zu Straßburg ae der Höllengaß gelegenen mir Notario eigenthümlich zuständigen Behaußung (…) Daniel Rohr Nots.
(Lehnung an Milius)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 100 florins (1 050 livres) sur un total de 9 600 florins
1734, Livres de la Taille (f° 327)
Kieffer F. N. 6284. – Weÿl. Hieronimi Hatten gewesenen Biersieder und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein
Concl. Fin. Inv. ist fol. 233-v, 4822. 14. 4, die machen 9600 fl. verstallte nur 7500 fl. also Zu wenig 2100 fl.
Nachtrag Acht Jahr in duplo à 6 lb 6 ß, d, thut – 50 lb 8 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 3 lb 3 ß d trifft – 18 lb 18 ß
Extat daß Stallgekltt pro 1734. mit 12. lb 12 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 5 lb 7 ß 6 s – Summa 87 lb 7 ß 6 d
Auff die in übergebenem Memoriale eingebrachte motiven haben die Herren dreÿ nachgelaßen 34 lb 13 ß, Rest 52 lb 14 ß 6 d
dt. 5. Julÿ 1734.

Catherine Goll loue la brasserie à Philippe Guillaume Milius et à sa femme Anne Marie Riebel (Catherine Goll se remarie en 1736 avec le même Philippe Guillaume Milius)

1735 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 134-v
Fr. Catharina geb. Gollin weÿl. H. Hieronymus Hatt des Bierbrauers zum Vogelgesang hinterbliebene wittib mit beÿstand ihres Curatoris und Schwagers H. Jacob Dürninger des Jüngern handelsmann, Ferner derselben mit bemeltem ihrem verstorbenen Ehemann ehelich erzeugter beeder Söhn geordneter Vogt H. Johann Michael Schweighäußer auch handelsmann
in gegensein Johann Philipp Milius des Biersieders wie auch Annæ Mariæ geb. Riebelin, mit beÿstand ihres Stieffvatters Johann Caspar Otterbein des Grempen und ihres vatters: bruder Johann Jacob Riebel des schuhmachers
entlehnt, Eine der Hattischen Wittib mit lebtägigem wÿdumbs genuß verfangene ihren vorerwehnten beeden kindern eigenthümlich zuständig jenseith am Staden zwischen der Schindt: und Neuenbruck, einseit theils neben dem verlehner selbst theils neben Johann Thoebald Hetzel dem Rothgerber anderseit neben Johann Jacob Roth dem weißbecken gelegene zum Vogelsgesang genannte Bierbehausung gärttlein, hoff und übrige derselben gebäuden, zugehörden und rechten und gerechtigkeiten, davon nichts als die eine stiege hoch liegende vornen auff die gaß sehende stueb, stueb kammer, Kuchen und haußöhren, ferner zwo stiegen hoch im vordern stock zwo neben einander befindliche Kammern, die zweÿ oberste kleine bühnlein, einen Keller und platz umb holtz zu legen ausgenommen, als welches die Fr. verlehnerin sich zu ihrer wohnung und gebrauch vorbehaltet, ferner verlehnen obged. Persohnen alles in erwehntem hauß befindliches zum bierbrauen gehörigen schiff und geschiff sambt den bierfaßen
Item die zweÿ lehnungs weiß innhabende Bierkeller, deren einer in weÿl. H. Not. Johann Heinrich Lang Jun: hinterlassener wittib behausung und die andere beÿ denen H. Patribus Societatis Jesu sich befindet, auff 6 nacheinander folgenden jahren 9 Monath anfangend von von nächst bevorstehenden Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs (8 seiten) – um einen jährlichen Zinß nemlich 340 gulden

Les Quinze autorisent Philippe Guillaume Milius à exploiter le Chant des Oiseaux
1735, Protocole des Quinze (2 R 143)
(p. 157) Sambstag den 19. Martÿ 1735 – Philipp Wilhelm Milius burgers und Biersieders bitt underth. umb den Bierschanck in dem Bierhauß zum Vogelgesang. Erk. Soll E. E Meisterschafft der Biersieder Ober Meister vnd die Obere Ungelt Herren an Welche dieße Sach gewiesen erkannt werden.

(p. 158) Sambstag den 26. Martÿ 1735 – Obere Ungelt Herren laßen durch herrn Secret. Kleinclaus referiren [daß] Philipp Wilhelm Milius der burger und Biersieder [-] in einem gehaltenen Recess umb den Bierschanck in dem Bierhauß zum Vogelgesang angesucht und [-] weisung, dieß sein petitum wiederhohlet habe [Nomine der] biersieders Meisterschafft habe H. Remigius Dürr[enberger ge]antwortet es seÿe schon beÿ 9 Jahr daß der Im[plorant] das Meisterrecht habe undt seÿe vnder Ihnen nichts [-] dahero man davor gehalten daß demselben mit [dem] begerten Bierschanck in ermeltem hauß Zu willfahren, Die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

Philippe Guillaume Milius cède à son beau-fils brasseur Jean Daniel Hatt le débit de vins aux Quatre Vents dans lequel les Quinze l’autorisent à servir du vin et du café et à tenir des billards.
1740, Protocole des Quinze (2 R 149)
(p. 604) Sambstag d. 1. Octobris 1740. – Christ. nôe Joh. Daniel Hatt ledigen burgers und biersieders prod. unterth. Mem. Erk. Ober Umgeldts Herren.
(p. 661) Sambstags d. 26. Novembris 1740. – Johann Daniel Hatt pt° Weinschancks
Ober Umgeldts Herren laßen durch H. Secretarium Kleinclaus referiren, daß Joh. Daniel Hatt, der ledige burger und biersieder allhier in einem d. 1. Octobris jüngst producirten unterth. memoriale gehorsambst Vorgetragen wasmaßen er gesonnen seÿe, sich zu etabliren, dieweilen aber seine Mutter, so dermahlen an Philipp Wilhelm Milius den biersieder Zum Vogelsgesang verheurathet ist, ermeldter bierhauß, als ein dem imploranten zum theil zuständigen unverändert: Vätterliche guth ad dies vitæ zu genießen hat, darmahlen auch Kein anderes bierhauß, Wo implorant sich setzen könte leer ist, als seÿe gedachte seine Mutter und sein Stieffvatter willens, ihm das ihnen eigenthümlich zuständige Wirtshauß Zu den Vier Winden allhier zu übergeben und ihn daselbst, biß sich die gelegenheit zu einem bierhauß præsentiren Wird, Zu setzen, mit demüthger bitt Mghh. geruhen möchten ihme gleich denen vorigen würthen gnädig Zuerlauben in ermeldtem würthsßhauß Wein bier und Caffee außschencken Zu dörffen. Auff geschehene Weißung habe der implorant ein d. 8.ten gedachten Monaths Octobris von seithen E. E. Zunfft der Freÿburger Ihme ertheiltes Certificat /:Krafft welches derselbe der auffnahm beÿ sothaner Zunfft fallß er den weinschanck beÿ Mghh. erhalthen solle, vertröstet;/ vogelegt. Weiters producirte derselbe einen d. 14. gemelten Monaths Octobris datirten Von seithen des Ganthaußes allhier Ihme ertheilten schein nach deßen besag dargethan, daß das quæstionirte Würthshauß zu den 4. Winden sambt deßen Recht und gerechtigkeiten Philipp Wilhelm Millio, dem biersieder Zum Vogelsgesang und burgern allhier umb die Summ von 7100 fl. in der ganth als meistbietenden eigenthümlich überlaßen worden seÿe, Welchem schein beÿgesetzt ein Extract auß E. Löbl. Policeÿ Gerichts allhier protocollo vom 10. offtgedachten Monaths Octobris welcher weiset, daß ihme Johann Daniel hatten in seinem begehren /:nemlichen der gerechtigkeit der in dießer quæstionirten behausung auffgerichteten Cafféeschanck und Billards zu halten:/ gegen erlag der gewohnlichen gebühr, was die Billards betrifft, mit dießem anhang willfahrt daß derselbe zu erst erweißen solle, daß Philipp Wilhelm Milius das hauß quæstionis. sambt der angeregten gerechtigkeit an sich erkaufft, Welchem gegebener interlocut der implorant Krafft eines von H: Daudet E. Löbl Policeÿ Gerichts Actuario d. 14. ejusdem mensis Octobris ertheilten certificats ein sattsames genügen geleistet, Wobeÿ der implorant petitum widerhohlt.
Auff seithen der Hh Depp: vermeine man, daß dem imploranten gegen erlag der gewohnlichen dispensations-gebühr nach ordnung mit dem Weinschanck aus MGHh. Erkandtnuß Zu willfahren, Wie auch daß er bier Stützenweiß beÿ den biersiederen abhohlen und seinen Gästen Wie auch Caffée geben dörffe jedoch daß derselbe gehalten seÿn solle, die Würths ordnung zu erheben und de Eÿdt darauff abzuschwöhren, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Le brasseur Jean Daniel Hatt épouse en 1740 Susanne Marie Kammerer, fille du cordier Ulric Kammerer. La mère et le beau-père (Philippe Guillaume Milius) du marié lui louent l’auberge aux Quatre Vents lors du contrat de mariage.
1740 (27. 8.bris), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 30
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlvorgeacht, Herrn Johann Daniel Hatt dem Ledigen bierbrauer und dermahligen Gastgebern, Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorgeacht, Herrn Hÿeronÿmi Hatten des gewesenen bierbrauers zum Vogelgesang und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßenem, mit der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Catharina, gebohrner Gollin so nunmehr ane dem Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Philipp Wilhelm Mÿlium auch bierbrauern Zum Vogelgesang und burgern allhier Verheurathet, ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn bräutgamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Susanna Maria Kammererin, des Ehrenvest, Wohlvorgeacht und Weißen Herrn Johann Ulrich Kammerers des Seÿlers und E.E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers auch burgers allhier mit der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Maria Salome gebohrner Guthmännin ehelich erziehlter Jungfer tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil

Siebendens, haben Eingangs wohl Ehrengeachte Herr Philipp Wilhelm Mÿlius der bierbrauer Zum Vogelgesang und Frau Catharina gebohrne Gollin, beede Eheleuth, des Herrn Hochzeiters Viel geliebten Herr Stieff Vatter und eheleibliche Frau Mutter Ihme dem herrn bräutigamb Ihre eigenthümliche Wehrender Ihrer Ehe erkauffte Gast behausung zu denen Vier Winden genand, mit allen deren Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg gegen dem Waÿßenhauß hinüber gelegen /:außerhalb derjenigen Wohnung, so dermahlen an seinen tabackmacher verlehnt und Warvon Sie sich den jeweiligen Zinnß Vor sich aparté reserviren:/ um einen jährlichen Zinß Von 140 Gulden in Lehnung übergeben, Welche Lehnung so lang dauren und beede Verlehnende Eltern binden soll, biß der Allerhöchste Gott nach seinem ohnerforschlichen Rath und Willen, über des Herrn Bräutigams eheleiblich Frau Mutter gebieten und dieselbe durch einen seeligen Todt von dießer Welth abfordern Wird – so beschehen und Verhandelt in der königlichenen Statt Straßburg auf Donnerstag den 27. tah des Monats Octobris im Jahr 1740.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 50-v n° 17)
1740. Mittwoch den 15. Novembr. seind nach Zweÿmahl geschehener proclamation, in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Nicl. in den Ehestand eingesegnet Worden Johann Daniel Hatt der ledige Gastgeber u. burger allhier, Weÿl. Hn hieronÿmis Hatten, geweß. Biersieders u. burgers allhier hinterlassener ehl. Sohn, u. Jgfr. Susanna Maria, H Johann Ulrich Kammerers, deß Seÿlers u. E. E. Kleinen Raths allhier alter beÿsitzers eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Hatt als Hochzeitter, Susanna Maria Kammererin als hochzeiterin (i 53)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge aux Quatre Vents. Les apports du mari s’élèvent à 578 livres, ceux de la femme à 420 livres.
1740 (3.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 359) n° 83
Inventarium über des Ehren: und Wohl vorgeachten herrn Johann Daniel Hatten des Gastgebers zu denen Vier Winden und der Viel Ehren: und tugendgezierten Frauen Susannä Mariä gebohrner Kammererin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – der ursachen allweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander aufgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerm beÿsein S.is T.is Herrn Philipp Wilhelm Mÿlÿ, bierbrauers Zum Vogelgesang und Frauen Catharinä Mÿliußin gebohrner Gollin, beeder Eheleuth, des Eheherrn geliebten Herrn Stieffvatters und Eheleuthe Frau Mutter wie auch Herrn Johann Michael Schweighäußers, Vornehmen handelsmanns deßelben noch ohnentledigten Herrn Vogts in gleichem Herrn Johann Ulrich Kammerers Seÿlers und E.E. Kleinen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers und Frauen Mariä Salome Kammererin beeder Eheleuth der Ehefrauen geliebter Eltern auf Sambstag en 3.ten Decembris Anno 1740.

In einer allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gegen dem Waÿßenhauß hinüber gelegenen Zu denen Vier Winden genanden und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörign behaußung, befunden wie folgt.
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Catharina Mÿliußin gebohrne Gollin Herrn Philipp Wilhelm Mÿlÿ des bierbrauers Zum Vogelgesang und burgers alhier Frau Eheliebste des Eheherrn eheleiblichem Vatter nunmehr seel. Zeit lebens Zu usufruiren hat (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. hausraths 67, Sa. Wein und Lehrer Vaß 166, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 50, Sa. Goldenen Ring 3, Sa. baarschafft 249, Summa summarum 537 lb – Schulden aus des herrn in d. Ehe gebrachter Nahrung 51 lb, Detrahendo verbleiben 485 lb – Halben theil ane denen haussteuren 92 – des Eheherrn Nahrung 578 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 113, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 47, Sa. Goldener Ring 43, Sa. baarschafft 123, Summa summarum 327 lb – helffte ane denen haussteuren 92, der Ehefrauen Nahrung 420 lb

Jean Daniel Hatt et Susanne Marie Kammerer hypothèquent la moitié de la brasserie au Chant des Oiseaux au profit d’Elisabeth Wencker, veuve du marchand Jean Daniel Gambs

1743 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 100
Johann Daniel Hatt der gastgeber und Susanna Maria geb. Kammererin mit beÿstand ihres vatters H. Johann Ulrich Kammerer senioris und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers und ihres bruders Johann Ulrich Kammerer junioris
in gegensein Fr. Elisabethæ geb. Wenckerin weÿl. H. Johann Daniel Gambs des handelsmanns wittib mit beÿstand ihres sohs H. Daniel Andreas Gambs des handelsmanns in fernerer gegenwart der Mauritianischen stifftung schaffner H. Philipp Jacob Oesinger des schaffners der hohen schul, schuldig seÿen 750 pfund, woran Fr. Gambsin 500 pfund und die Mauritianische stifftung 250 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte der zum Vogelgesang genannte bierbehaußung cum appertinentis am Schiffleuthstaden, einseit neben Jacob Friedrich Hetzel dem lederhändler, anderseit neben Johann Erhard Metz dem weißbecken, hinten auff E. E. Zunfft zum Encker – ihme Hatt als ein vätterlicher prælegat

Jean Daniel Hatt hypothèque la moitié de la brasserie au Chant des Oiseaux au profit du secrétaire Jean Bernard Henneberg

1745 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 588
H. Johann Daniel Hatt der gastgeber
in gegensein H. XV. Secretarius Johann Bernhard Henneberg – schuldig seÿen 800 lb
unterpfand, die unveränderte helffte der bierbehausung zum Vogelgesang mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden einseit neben Jacob Friedrich Hetzel dem Lederhändler, anderseit neben H. Johann Jacob Roth Stud. Medicinæ, hinten auff den Kuppelhoff und E.E. Zunfft zum Encker – welche gantze behausung des schuldners mutter mit lebtägigem Wÿdem verfagen, als ein vätterlichen prælegat

Jean Hatt hypothèque sa moitié de la brasserie et une maison rue des Veaux au profit de Jean Jacques Altenburger, ancien de la paroisse réformée

1746 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 5-v
H. Johann Daniel Hatt der gastgeber als mandatarius seines bruders Johannes Hatt des biersieders
in gegensein H. Johann Jacob Altenburger des handelsmann als Eltisten der reformirten gemeind zu Wolffißheim – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, erstlich die unvertheilte helffte der zum Vogelgsang genannten bierbehausung samt deroselben zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden, einseit neben Jacob Friedrich Hetzel dem lederhändler, anderseit neben H. Jacob Roth Stud. Medic.n hinten auff den Kuppelhoff und derer Schiffleuthzunfft stub – welche gantze behausung des debitoris mutter mit lebtägigen wÿdem verfangen, als ein vätterliches prælegat
ferner eine am 20. Decembris jüngst erkauffte behausung bestehend in vorder und hinderhauß, zween höffen und hoffstatt cum appertinentis ane der Kalbsgaß, einseit neben dem Adelischen Geÿlingischen hauß, anderseit neben den Jörnßischen erbe, hinten auff weÿl. H. baron von Sinclair freÿherrlischen erben

Philippe Guillaume Milius et Catherine Goll louent à leur beau-fils et fils respectif Jean Daniel Hatt la brasserie au Chant des Oiseaux dont Catherine Goll a la jouissance viagère. Jean Hatt cède à son frère Jean Daniel sa moitié de la même brasserie.

1746 (11.5.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 349-v, d. 10 Maÿ 1746, Not. Johann Rudolph Dinckel
auff ansuchen H. Philipp Wilhelm Milius des bierbrauers und H. Johann Daniel Hatt dermaligen gastgeber; vergleich, erbs Cession und lehnung
H. Philipp Wilhelm Milius bierbrauer zum Vogelgesang und Catharina geb. Gollin ane einem
so dann H. Johann Daniel Hatt dermalige gastgeber zu denen vier Winden und H. Johannes Hatt der biersider zur Hoffnung ihren söhnen ane dem andern theil, folgendes Vergleich, Lehnung und respective cession
nemlichen und zum ersten so verlehnen vorgedachte Miliusische Eheleuthe H. Johann Daniel Hatt ihrem ältesten respe. eheleiblichen und stieffsohn, das bierbehausung zum Vogelgesang genannt samt deßen beeden Nebens Häußer auch deren hoffstätten, hoff, gärtlein und übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseit an den Staden zwischen der Schind: und Neuen brucken, einseit neben H Jacob Friedrich Hetzel dem bierbrauer anderseit neben hernach gemelter behausung zum theil H. Johann Jacob Rothen des weißbecken erben zum theil neben weÿl. Fr. Anna Salome Langin erben und zum theil großen kuppelhoff hinten auff die Kohlische behausung, beneben die zum bierbrauen gehörigen samtlichen schiff und geschirr – zusamt der behausung und hoffstatt mit allen deroselben gebäu, begriffen, weithen, zugehör und gerechtigkeiten an den Staden zwischen der Schind: und Neuen brucken einseit neben vorbeschriebener bierhauß zum Vogelgesang anderseit neben H. Johann Jacob Rothen dem weißbecken erben hinten auff weÿl. Fr. Anna Salome Langin erben, welche ihnen Hattischen brüdern beÿ dem vätterlichen verlassenschafft käuffich überlassen worden alles miteinader aber ihro Fr. mutter der mitverlehenden Fr. Miliußin mit lebtägigen wÿdem verfangen, von Michaelis dieses 1746. jahr angehend bis an ihro Fr. Miliußin der mutter und wÿdembs nießerin der eins nach dem willen gottes erfoldgendes seel. absterben, um einen jährlichen Zinß nemlich 300 gulden
und dafern 3.tens der allerhöchste Gott über mit verlehenden H. Milium vor seiner Fr. Eheliebstin gebieten und denselben zu erst von dieser welt abfordern, einfolglich sie Fr. Miliuß wiederum im wittwenstand gesetzt würde, so solle deroselben als dan mit und neben dem stipulirten jährlichen zinß auch noch die freÿe bequeme wohnung im verlehnten bierhauß zum Vogelgesang vornen auf die gaß herauß ohne entgeld zukommen oder an dernen statt ihro annoch 50 gulden in geld à parte jährlich (…) gericht werden ;
4.tens hat H. Johannes Hatt der jüngere Sohn ane vorgemeltem bierhauß zum Vogelgesang und deßen beeden nebens häußern auch deren hoffstätten, hoff, gärtlein und alle übrige deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehör und gerechtigkeiten über 2 pfund 5 sch. davon in dem Gürtlern hoff und der löbl: Stadt Pfenning Thurn abzurichten jährlichen zinß, auff 500 gulden habendes capital (mit schiff und geschirr) so alles von weÿl. Hieronÿmo Hatten gewesten bierbrauer zum Vogelgesang seinem H. vatter seel. beeden Hattischen gebrüdern zum prælegat geordnet, so dann ane obgemelter ihnen beÿ der verlassenschafft separation käufflich überlaßenen Nebens behausung samt hoffstatt und allen dero gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten über 900 gulden mit dem annoch hafftenden Wÿdembs onere seinem älteren bruder H. Johann Daniel Hatt im onhnvertheilt vätterlichen Erb anjetzo würcklich eigenthümlich käufflich cedirt und überlassen, angenommen (um) 5300 gulden
6.tens (ist) verglichen worden daß H. Milio seiner in währender dieser Ehe erkauffte gastbehausung zu denen vier Winden samt hoff, hoffstatt und allen übrigen deren gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ohnfern dem Waÿßenhauß beneben denen samtlichen ihme gehörigen auch darinn befindlichen Mobilien (…) dem in solche behausung sich annoch neu anschaffenden zum bierbrauen gehörigen schiff und geschirr – solle inmaßen deßen Fr. Catharina Miliußin geb. Gollin mit assistentz H. Jacob Düringers des jüngern handelsmanns und E.E. großen Raths alten beÿsitzers auch dreÿers der stadt stall ihres H. schwagers und H. Isaac Hanßmetzgers des metzgers und H. tochtermanns, daß sie und ihre erben zu keiner zeit einigen antheil daran in natura fordern solle,
7. haben H. Johann Daniel Hatt und deßen eheliebstin Fr. Susanna Maria geb. Kammererin mit assistentz H. Johann Ulrich Kammerer des seÿlers und E.E. großen Raths beÿsitzers ihres vatters und H. Johann Jacob Kammerer des metzgers ihres bruders die in ihrer am 27. oct. 1740 errichtete Eheberedung und deren 7.ten paragrapho enthaltene lehnung von der zu denen vier Winden genanten gastbehausung (…) cassirt und weilen 8.ten er H. Milius in solcher behausung anjetzo ein brauhauß zu erbauen und selbig zu einem bierhauß einzurichten vorhabens als solle er an solche bau keines weegs verhindet werden – ein reukauff von 1500 gulden stipulirt worden

Les Quinze autorisent Philippe Guillaume Milius à exploiter la brasserie aux Quatre Vents et Jean Daniel Hatt la brasserie au Chant des Oiseaux.
1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
(p. 453) Sambstags d. 30. Julÿ – Idem [Roemer] nôe Philipp Wilhelm Milius, burgers und bißherigen Biersieders im Vogelsgesang, nunmehro aber in den 4. Winden Ca. E. E. Meisterschafft der Biersieder Obermeister, bittet unterth. Ihme mit dem bierschanck in erwehnten 4. Winden gnädig Zu willfahren. Freund, nôe des Obermeisters consentirt in gegentheiliges begehren. Erk. Ober Umbgeltsgherren

Idem [Roemer] nôe Joh: Daniel Hatt, bißherigen würths in obbesagten 4. Winden, und dermahligen biersieders in erwehntem Vogelsgesang, C. eundem bitt ut moso. Reus d. ut ante. Erkanndt, willfahrt

Jean Daniel Hatt hypothèque la brasserie au profit de Jean Jacques Altenburger, ancien de la paroisse réformée et des mineurs Jean Jacques et Jean Nicolas Wirtz.

1746 (12.11.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 893
H. Johann Daniel Hatt der biersieder
in gegensein H. Johann Jacob Altenburger des handelsmanns als eltistern der Reformirten gemeind zu Wolffißheim und in fernerer gegenwart H. Johann Georg Labhard des handelsmanns als vogts Johann Jacob und Johann Nicolaus der Wirtz – schuldig seÿen 1000 und 2000 pfund
unterpfand, die zum Vogelsgesang genannte bierbehausung samt allen deroselben mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden, einseit neben H. Jacob Roth Med. Studiosum, anderseit neben Jacob Friedrich Hetzel dem lederhändler, hinten auff den Kuppelhof und E.E. Zunfft zum Ecker – die gantze behausung des debitoris mutter mit lebtägigen wÿdem verfangen

Jean Daniel Hatt hypothèque la brasserie au profit des enfants mineurs de Jean Louis Bœrner

1755 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 25-v
H. Johann Daniel Hatt der bierbrauer
in gegensein Andreas Blinder des meelmanns als vogt weÿl. Johann Ludwig Börner des haußfeurers zweÿer kinder Maria Salome und Johann Ludwig der Börner u schuldig seÿen 15 lb
unterpfand, die bierbehausung zum Vogelgesang genandt cum appertinentis am Holtzstaden, einseit neben H. Jacob Friedrich Hetzel dem lederhändler, anderseit neben Johann Wolff dem weißbecken, hinten auff den Kuppelhoff

Jean Daniel Hatt hypothèque la brasserie au profit du docteur en médecine Isaac Ottmann et de l’aubergiste Jean Lobstein

1758 (11.11.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 336-v
H. Johann Daniel Hatt der biersieder
in gegensein H. Isaac Ottmann Med. Doct. und H. Johann Lobstein des gastgebers – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine behausung zum Vogelgsang samt denen nebens häußer zum Schwartzwald genannt mit allen begriffen und rechten am Schiffleuthsatden
ferner eine behausung cum appertinentis im Steltzengäßel, einseit neben H. XIII. Saintlo, anderseit neben H. Rathh. Andreas Bruder dem handelsmann, hinten auff E. E. Zunfft der Mäurer

La maison est vendue le 22 septembre 1759 (voir la référence plus bas) par adjudication judiciaire au brasseur Jean Jacques Sauer. Originaire de Francfort-sur-le-Main, Jean Jacques Sauer épouse en 1744 Marie Madeleine Pick, veuve du brasseur au Lion d’or Jean Adam Brandhoffer : contrat de mariage, célébration

1744 (27.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) f° 167
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Hn Johann Jacob Sauer, Ledigen Bierbrauer weÿl. H, Johann Peter Sauer, gewesten Verwalthers des Guthleuth Hoffs beÿ Franckfurth am Maÿn und Burgers allda, mit auch weÿl. Fr. Susanna gebohrner Fischerin nun beeder seel. ehelich erzeugtem Sohn, alß dem Hochzeither, beÿständ. Hn Johann Picl, Bierbrauer zum goldenen Schwahnen und burgers dalhier seines erbettenen beÿstandts, ane einem
So dann der Viel Ehren und tugendsahmen Jfr. Mariæ Magdalenæ Brandhofferin geb. Pickin, Weÿl. H. Johann Adam Brandhoffers geweßenen Biersieders Zum goledenen Löwen und burgers dahier seel. hinterbliebener Fr. Wittib alß der Fr. hochzeiterin mit assistentz H Johann Georg Pick Bierbrauers Zum schwartzen Berern und burgers Alhier Ihres eheleiblichen Bruders und geschwornen Vogts ane dem andern theil gepflogen
Actum Straßburg Sambstags den 17.ten Junÿ A° 1744. [unterzeichnet] Johann Jacob Sauer als hoch Zeiter, Maria Magdalena brandhofferin Als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 231, n° 883)
1744. Mittw. d. 16. Sept. seind nach ordentl. Proclamation Eh. copul. u. eingesegnet worden H Johann Jacob Sauer der led. bierbrauer. u. b. allhier weÿl. H. Johann Peter Sauers gewesenen guthleuth hoff Verwalters Zu Franckforth am Maÿn nachgelaß. Ehl. Sohn u. Fr. Maria Magdalena geb. Pickin weÿl. H. Johann Adam Brandhoffers geweß. bierbrauers und b. allhier nachgelaß. wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Sauer als hoch Zeiter, Maria Magdalena brandhofferin alls hoch Zeiterin (i 236)

L’huilier Jean Adam Brandhoffer épouse en 1724 Marie Madeleine Pick, fille du brasseur à l’Ours noir Georges Pick : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1724, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 463
Eheberedung – Johann Adam Brandhoffer, ledigen ohlmanns
und Jungfrauen Mariä Magdalenä Pickin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 108, n° 32)
1724. Eodem [domin. XXIII et XXIV. Trinit.] sind nach Vorhergegangener Proclamation ehelich eingesegnet worden Johann Adam Brandhoffer der ledige Ohlmann vndt burger alhier H Johann Philipp Brandhoffers, burgers vnd Biersieders zum guldenen Löwen allhier Sohn vndt Jungfrau Maria Magdalena Pickin H. Georg Picken burgers vndt Biersieders Zim schwartzen Bären alhier ehel. Tochter

Jean Jacques Saur devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 184
Johann Jacob Saur der biersieder Von Franckforth am Maÿn gebürtig erhalt das Burgerrecht Von seiner Ehefrauen Maria Magdalena, weÿl. Johann Adam Brandhoffers gewesenen burgers und biersieders allhier Wittib, um den alten burger schilling, und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Kieffer. Juravit d. 24.ten 7.bris 1744.

Jean Jacques Sauer et Marie Madeleine Pick font dresser l’inventaire de leurs apports (non conservé)
1744, Not. Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1) n° 332
Inventarium illatorum H. Joh: Jacob Saur bierbrauers und Fr. Maria Magdalena geb. Pickin

Jean Jacques Sauer hypothèque la maison au Chant des Oiseaux au profit du fils du marchand de poissons Laurent Jung

1764 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 679-v
H. Johann Jacob Saur der bierbrauer
in gegensein H. Johannes Jung des fischkäuffers als vogt weÿl. Lorentz Jung des fischkäuffers einigen kinds Lorentz Jung – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine bier behausung zum Vogelgesang benannt cum appertinentis ane dem staden, einseit neben einer E. E. Zunfft der Encker, anderseit neben dem Kuppelhoff, hinten auff den Kohlenhoff

Jean Jacques Sauer meurt en 1765 en délaissant une fille. Les experts estiment la brasserie à 3 000 livres. La masse propre à la veuve est de 2 017 livres, celle propre à l’héritière de 233 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 050 livres, le passif à 3 790 livres.

1765 (17.Xbris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1200) n° 1477
Inventarium über Weÿland des Ehrenvesten und Vorachtbahren Herrn Joh: Jacob Sauer, gew. bierbrauers v. Brs allhier Zu Straßburg nunmehr selig Verlt. auffgerichtet Anno 1765. – nach seinem Mittwochs den 6.ten 9.bris dießes Zu end eilenden 1765.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verl. auf Ehrenfreundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Viel Ehren und tugendsamen Frauen Mariä Magdalenä Saurin geb. Pickin der hinterbliebenen Frau Wb. unter assistentz des Ehrenachtbahren Herrn Isaac Hafners des allhiesig geschwornen Rathsbotten u. brs. allhier des allhiesig geschwornen Rathsbotten u. brs. allhier, der sie ane Vogststatt Zu ihrem beÿstand angesprochen, wie auch des Ehren und Vorachtbahren Herrn Joh: Balthasar Ernst, Bastetenbecks und brs. allhier als geordnet und geschworenen Vogts der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Saurin, welche den 15. Martÿ nechstkommend. das 20. jährige Alter erreichet und der abgeleibte selig mit ihro der Frauen Wb. ehelich erziehlet und sowohl ab intestato als per Testamentum zu seiner Universal Erbin verlaßen, inventirt und ersucht durch obige Frau Mariam Magdalenam Saurin die hinterbliebene Frau Wb. wie auch Sie die Jungfer tochter und Erbin und dero Hochzeither Herrn Johann Georg Helmstetter den jungen ledigen Metzger, welcher nunmehr die Bierbrauer profession ergreifet – So Beschehen Straßburg Dienstags den 17.ten X.bris et seqq. A° 1765.

In einer allhier Zu Straßburg jeseit der Schindbruck ane dem Holtzstaden gelegenen Zum Vogelsgesang genannten Bier behausung die in dieße Verl. gehörig, dannenhero drunten beschrieben befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der obersten Bühn, Auf der untern Bühn, Im obern Haußöhren, In der Kupfer Kammer, In der Knecht Kammer (…)
Eigenthum ane Häüßeren (T.) Neml. die bierbrau behaußung Zum Vogelgesang und die daran gelegenen dazu erkauffte Nebens behaußung Zum Schwartzwald genannt nebst deren Hofstätten und Höffen, Gebäuden, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth oder Wellen Staden 1.s. neben Hrn Jacob Friderich Hetzel dem Lederhändler Zum theil und Zum theil neben Ir Ehrsahmen Zunfft der Encker, 2.s. neben Mr Joh: Wolf dem Weißbecken Zum theil und Zum theil neben dem großen Kuppelhof, Hinten auf den sogenannten Kohlischen Hof, stoßend gelegen, davon man jährlich der Stadt Pfenningthurn 2. lb und dem Gürtler Hof 5. ß ane Bodenzinß Zu geben verbunden, sind durch (die Werckmeistere) ausweißlich deren ertheiltte, Zu mein Notÿ Conc. überlieferten Abschatzung Zeduls vom 13. febr. A° 1766. für freÿ ledig und eigen taxirt worden pro 3000 lb. Erwehnte Bodenzinß der 2. lb 5 ß ohnvorgreiflich Zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 90 abgezogen so sind hier auszuwerfen 2910. Darüber meldet j deutsch. perg. Ganthkfbrief m. EE kl. Raths anh. Ins. verw. de dato 27.ten 7.bris A° 1759. Ferner meldet über i. behaußung, Höfl. und Hoffstatt und dero Zugehörde neben der bier behaußung gelegen Zum Schwartzwald genannt i. deutsch: perg. Kfbrf. in allh. C. C. Stb. errichtet m. dero anh. Ins. bekräftftiget dedato 12.ten Julÿ A° 1746. So dann meldten noch 2. deutsch. perg. in allh. C C Stb errichtete und m. dero anh. Ins. verw. Kfbrf. jeder über j. behausung und dero Zugehörden welche neben der dißortigen bier behaußung stehen, besagend respectivé vom 22.t febr. 1714. m. a. N° 14. und respectivé 22.ten Jan. 1706. ebenfallß m. n.. 14. bemercket und dermalen wieder dabeÿ gelaßen
(W.) Neml. I. behaußung and der mittlern Langenstraß (…)
Ergäntzung der hinterbliebenen Frau Wv. ermanglenden ohnveränderte, Guts. Nach Anleitung des über beeder gewester Eheleuth einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium den 19. 8.bris et seqq. A° 1744. auffgerichteten Inventarÿ
(f° 32) Abzug gegenwärtigen Inv. Der Fr. Wb. ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 185, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 29, Sa. Goldener Ring und dergl. geschmeids 26, Sa. baarschafft 27, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 743, Sa. Eigenthums ane j. behaußung 1250, Sa. activ schuld 100, Erg. 152, Summa summarum 2524 lb – Schulden 507, Nach deren Abzug 2017 lb
Dießemnach wird auch der Jungfrau Tochter und Erben ohnverändert Gut consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 12, Sa. Silbers 1, Sa. activ schuld 75, Sa. Erg. rest. 244, Summa summarum 333 lb – Schuld 100, Nach deren Abzug 233 lb
Endlichen folgt auch das gemein verändert und theilbar Gut, Sa. haußraths 158, Sa. Schiff und geschirr Zum bierbrauer profession gehörig 35, Sa. Wein bier und Faß 603, Sa. Gerst, Maltz und Hopfen 219, Brennholtz 35, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 29, Sa. Goldener Ring und dergl. Geschmeids 13, Sa. baarschafft 855, Sa. Eigenthums ane j. behaußung 2910, Sa. activorum 189, Summa summarum 5050 lb – Schulden 3790, Nach deren Abzug 1259 lb – Stall Summa 6486 lb
Wÿdem, Welchen die dißortige Fr. Wb. aus erster Ehe von weil. Hn Johann Adam Brandhoffer den gew. bierbrauer Kiefermeister und brn. allhier lebtägig Zu genießen berechtiget
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Sauer, ledigen bierbrauer weiland Hern Johann Peter Saur, gew. Verwalthers des Gutleuthhoffes zu Franckfurt am Meÿn und brs. allda mit auch weiland Frauen Susanna geb. Fischerin nun beeder seeligen ehelich erzeugten Sohn, als dem hochzeiter ane einem, sodann der viel Ehren und tugendsamen Frauen Mariä Magdalenä Brandhofferin geb. Pickin, weiland Herrn Johann Adam Brandhoffers geweßenen Bierbrauers Zum goldenen Löwen und burgers allhier seeligen hinterbliebener Frau Wb. als der Frauen Hochzeiterin ane dem andern theil (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in dem Bierhauß Zum goldenen Löwen, Sambstags den 27. Junÿ Anno 1744. Johann Daniel Stöber Notarius
Copia Testamenti nuncupativi – der Ehrenveste und wohlvorgeachte Herr Johann Jacob Saur, bierbrauer und burger allhier Zu Straßburg (…) Dienstags den 12. Junÿ Anno 1753.

La veuve cède à sa fille ses droits sur la brasserie au Chant des Oiseaux

1766 (18.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1200) Joint au n° 1477 du 17 déc. 1765
Inventarium über Weÿland des Ehrenvesten und Vorachtbahren Herrn Joh: Jacob Sauer, gew. bierbrauers v. Brs allhier Zu Straßburg nunmehr selig Verlt.
(f° 17) Cession und Übergab der in die theilbahre Verlaßenschafft gehörigen behaußung
Es hat die hinterbliebene Frau Wittib beÿständlich wie eingangs gedacht, für sich und ihre Erben der Fraun tochter und Erbin in ohnvertheiltem Erb kauflich cedirt und überlaßen (…)
ihro der Fraun Mutter terz vor ohnvertheilt von und ane der Bierbrau behaußung Zum Vogelsgesang genannt und der daran gelegenen dazu erkaufften Nebens behaußung Zum Schwartzwald genannt, deren Hofstätten und Hof, auch allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth oder Wellenstaden, 1.s. neben Herrn Jacob Friderich Hetzel, dem Lederhändler zum theil und zum theil neben E. E. Zunfft der Encker, 2.s. neben Mr Johannes Wolf dem Weißbecken u. brs allhier zum theil und zum theil neben dem großen Kuppelhof, hinten auf den sogenannten Kohlischen Hof, stoßend gelegen, davon man jährlich der Stadt Pfenningthurn 2. lb d. und dem Gürtler Hof allhier 5. ß ane Bodenzinß Zu geben verbunden, sonsten aber über hernach in besonderer Repartition benamste passiv-Capitalien und den Vingtième ledig eigen (…) zu 8500 Pfund Pfenning gerechnet, Zugegen und beschehen vor und um 2833 pfund
Anbeneben behält sich die Frau Mutter in Ansehung Sie der Fraun tochter und Erben vätterlich Gut salva legitima lebtägig zu genießen berechtiget ist Zu dero lebenslänglichen Wohnsitz und Genuß der bierbrau behaußung ausdrucklich vor, so ihro auch vor der Fraun cessionnaria ist Zugestanden worden. 1.mo die einen Stocks hoch befindliche auf die Gaß aussehende Stub und Kammer, so alles an dem Gang mit einer thür beschlüßßig, 2.do der Frauen Mutter bißherige Schwartzgethuch Kammer auf die Gaß sehend, 3.tio Platz ohngefähr 5. Fuder Holtz logiren zu können, welcher Platz bereits durch Latten von dem übrigen separirt und ebenfalls auf die Gaß gehet und 4.to dero bißherigen begriff des Kellers so von dem übrigen durch Latten separirt ist, So dann 5.to solle die Frau Mutter auch befugt sein, sich der hindern Kuchen beÿ des Officiers Zimmer bedienen Zu können,, Als für welche der Fraun Mutter sich vor dero Wohnung und Genuß vorbehaltene Gemach und begriff die Frau tochter und dero Ehemann ihro ane hiernach folgendem Hauß Zunß nicht das geringste abzuziehen und einzubehalten berechtihet, sofern die Frau Wittib solche wohnung und begriff quittiren und sich anderwärtig in Wohnung begeben sollte (…)
Actum in obiger bierbrau behausung Mittwochß den 18. Junÿ A° 1766.

1766 (9.10.), Chambre des Contrats, vol. 640 f& 587-v, Joh. Carl Ficke, 18 Juny 1766
auf Ansuchen Margaretha Salome Helmstetterin geb. Saurin, nachstehende Erbscession
Extract aus dem über weÿl. Johann Jacob Sauer gewesten bierbrauers Verlaßenschafft – 16 maÿ 1766, Vergleich und Abtheilung. so hat die hinterbliebene Fr. wittib der Fr. Tochter und erben unter assistentz H. Johann Friedrich Lobstein not. publ.
Margaretha Salomé Helmstetterin geb. Saurin
ihro der Fraun Mutter terz vor ohnvertheilt von und ane der bierbrau behausung zum Vogelgesang genanndt und der daran darzu erkaufften neben behausung zum Schwartzwald genannt daran hofstätten und hoff, auch andere gebäuden, begriffen, weither zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Schiffleuth oder Wellenstaden einseit neben Jacob Friedrich Hetzel dem lederhändler zum theil und zum theil E.E. Zunfft der encker, anderseit neben Mr. Johann Wolf dem weißbecken zum theil und zum theil d. großen Kuppelhof, hinten auff den sogenannten Kohlischen hoff – davon gibt man d. löbl: Stadt Pfenning Thurn d. und dem Gurtler hof 5 ß ane bodenzinß
Anbeneben behält sich die Frau Mutter in Ansehung Sie der Fraun tochter und Erben vätterlich Gut salva legitima lebtägig zu genießen berechtiget ist Zu dero lebenslänglichen Wohnsitz und Genuß der bierbrau behaußung ausdrucklich vor, so ihro auch vor der Fraun cessionnaria ist Zugestanden worden. 1. die einen stockhoch befindliche in die gaß außsehende stub, der cammer darneben und das hausöhren vor solcher stub und cammer so alles an dem gang mit einer thür beschlüßig, 2. der Fr. mutter bisherige schwartzgetuchkammer auf die gaß sehend, 3. platz ohngefehr 5 fuder holtz logiren zu können welcher platz bereits durch latten und dem übrigen separirrt und ebenfalls ane der gaß gehet, 4. dero bißherig begriff des kellers von den übrigen durch latten separirt, 5. solle die Fr. mutter auch befugt seyn sich der hinteren kuchen bey des officiers zimmers bedienen zu können

Fils du boucher du même nom, le boucher Jean Georges Helmstetter épouse en 1765 Marie Madeleine Sauer : contrat de mariage, célébration
1765 (29. 8.bris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 800
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare Hr Johann Georg Helmstetter der ledige Metzger H. Johann Georg Helmstetter, Metzgers und Burgers dahier mit Fr Margaretha Barbara gebohrner Fischern ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich solchen seines Vaters, alß hochzeiter ane einem
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Magdalena Sauerin, Hn Johann Jacob Sauer, Biersieders und Burgers alhier mit Fr. Maria Magdalena gebohrner Pickin ehelich erzeugte dochter, als hochzeiterin unter assistentz dießes ihres H. Vaters, ane dem andern theil
unterschrieben Straßburg Dienstags den 29. Octobris A° 1765. in der Jgfr. hochzeiterin geliebter Eltern Bierbrau behaußung Zum Vogelgesng genandt [unterzeichnet] Johann Georg Helmstetter als Hochzeiter, Maria Magdalena Sauerin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 37, n° 50)
1766. Mittwochs den 16. Aprilis sind nach ordnungsläsiger Proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Georg Helmstetter der ledige Burger Von hier, H. Johann Georg Helmstetters, Metzgers und Burgers allhier, und Frau Barbara gebohr. Fischerin ehel. erzeigter Sohn, und Jungfrau Maria Magdalena Saurin weiland H. Johann Jacob Sauren gewesenen Biersieders (letzthin Zum Vogelgesang) mit Frau Maria Magdalena gebohrner Pickin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Helmstätter als Bräutigam, Maria Magdalena Saurin als braudt (i 41)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 769 livres, ceux de la femme à 476 livres.

1766 (30.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1201) n° 1497
Inventarium über des Ehrenachtbahren Herrn Johann Georg Helmstätters, bierbrauers und der viel Ehren und tugendsahmen Fraun Mariä Magdalenä Helmstätterin gebohrner Saurin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen aufgerichtet Anno 1766. – nach ihrem Mittwochß den 18.ten Aprilis jüngst angetrettenen Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen alldieweilen in ihrer den 29.ten Octobris des 1765.sten Jahrs auffgerichteten Eheberedung §° 4.to wohlbedächtlich abgeredet und verglichen, daß das einander Zubringende Vermögen ihme vnd seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle (…) So beschehen Straßburg Montags den 30. Junÿ A° 1766. in fernerer Gegenwarth Herrn Johann Georg Helmstätters Metzgers und brs. dahier und Fraun Margarethæ Barbaræ Helmstätterin geb. Fischerin des Ehemanns geliebter Eltern wi auch Frauen Mariä Magdalenä Saurin geb. Pickin der Ehefrauen geliebter Fraun Mutter und hrn Johann Balthasar Ernst des Pastetenbecks und burgers allhier der Ehefrauen noch ohnentledigten Vogts

In der allhier Zu Straßburg ane dem Holtzstaden gelegenen Zum Vogelsgesang genannten bier behaußung, so der Ehefrauen gehörig befunden worden wie folgt
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachten Vermögen, Sa. haußraths 91, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 65, Sa. Guldener Ring 6, Sa. Baarschafft 514, Summa summarum 676 lb Und wann deßen Helffte an den haussteuren beÿgerechnet wird anlangend 93 lb, So erträgt des Ehemanns eingebrachtes Vermögen mit außnahm deßen Kleidung und weißen Gezeugs dieses Inv. anschlag nach 769 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Gut consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 184, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 54, Sa. Goldener Ring und dergl. Geschmeids 89, Sa. baarschafft 54, Summa summarum 283 lb – So nun der Ehefrauen participirende Helffte ane den haussteuren 93 lb, der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Gutt 476 lb

Jean Georges Helmstetter cotise à la tribu des Fribourgeois pour pouvoir servir des harengs et des saucisses à ses clients
1766, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 298-v) 1766. Donnerstag den 20.ten deß Monaths Novembris in Anno 1766
Johann Georg Helmstätter, der hiesiger Burger citiret weilen derselbe inn dem bier hauß Zum Vogelgesang würcklichen bier außschenckt auß seine Gäste auff begehren, mit Härig Bückling undt Bratwürsten Speißet, Alß Solle Er Zufolg deß von gnäd. Herren denen XV.rn unterm 14. Dec. 1643. dießer Ehrs. Zunfft gnd. Ertheilten Articuls undt Zwar aus alleine wegen der Vorher gemelten Speißen Sich dießorths Geltdzünfftig machen.. Nemine Comparente wurde Erkanndt, Solle dem * ad proximan beÿ 5 ß Straff gebetten werden.

(f° 301-v) 1767. Montag den 5.ten deß Monats Januarji – Neu Z. biersieder dt. 2. lb 4 ß d
Johann Georg Helmstätter, der hiesiger Burger citiret weilen derselbe inn dem bierhauß Zum Vogelgesang würcklichen bier außschenkt auß seine Gäste auff begehren, mit Härig Bückling undt Bratwürsten Speißet, Alß Solle Er Zufolg deß von gnäd. Herren denen XV.rn unterm 14. Decembris 1643. dießer Ehrs. Zunfft gnädig Ertheilten Art: undt Zwar aus alleine wegen der Vorher gemelten Speißen Sich dießorths Geltdzünfftig machen.
Ille præsens, bittet dermahlen Receptionem undt Meldet anbeÿ, daß den 21. mensis Novembris Jüngst alß da Ihme vor Gericht gebetten Worden allschon aber deß Nachmittags auff Einer Ehrsahmen Zunfft Erschienen das Gericht aber deß Vormittags gehalten worden seÿe.
Worauffhien Ist Erkannt worden, daß derselbe wegen Speißung Bückling und Häring Wie auch Bratwürst, gegen Erlag 2. lb 4 ß d alß Gelzünfftig Zu recipiren. Dedit undt hatt auff de, Ihme abgeleßenen Articul vom 24. Dec: 1643. Angelobet

Jean Georges Helmstetter loue la salle d’auberge et d’autres localités au tonnelier et brasseur Jean Frédéric Petsch

1777 (27.12.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 476-v
H. Johann Georg Helmstetter der bierbrauer
verlühen, H. Johann Friedrich Petsch des ledigen kieffers und bierbrauers
in der ihme verlehner eigenthümlich zuständigen zum Vogelgesang geschildet ane dem Schiffleuth staden gelegenen bierbehausung 1. sie sogenannte gast stub auff dem boden, die daran stoßende küche, den gewölbten keller unter dem mittlern haus durch den sich verlehnenter H. Helmstetter die durchgangs gerechtigkeit in den sich reservirten anderen weinkeller des sogenannten Schwartzwaldes bestens vorbehaltet, ferner behaltet sich derselbe das recht in den über solchen keller vorfindigen saal der dem entlehner hiemit gleichgestalten nebst dem brauhaus in sein gantzen umfang in mieth überlassen wird seine etwaige leere faß dahien zu stellen, weiters überläßt man dem H. entlehner alle und jede bier: oder brandenwein: keßel nebst dem zur bierbrauen erforderlichen großen und kleinen geschirr, ferner den hintern hoff den dabeÿ gelegenen kögel platz auch die lange bahn und das in solche sich befindende sogeannte sommer häußlein mit seinen stuben und gemachen, wovon der an solchen stehenden stall und die darüben befindliche heubühn außgenohmen, als welche letztere H. Helmstetter zu seinem gebrauch allein sich reservirt, ingleichem die s.v. beßerungs grube nebst der beßerung so im haus gesamlet wird, ferner die aus: und einfarth durch den sogenannten änckergäßlein gemeinschafftlich, weiters behaltet verlehender H. Helmstetter sich bevor die im vorderhaus und deßen ersten stockwerck vorfindigen stub und cammer sie über solcher stub befindliche küche nebst einem schwartzen getüch cammer, die dabeÿ gelegene andere cammer überläßt man dem H. entlehner, ingleichem reservirt sich der H. verlehner eine cammer im dritten stock deren außsicht auff die gaß, die dabeÿ gelegene andere cammer aber hat H. Petsch benutzen, nebst denen über solchen stockwerck befindliche bühnen, das gantze mittlere haus wird dem H. entlehner ohne außnahm zu benutzen überlaßen, worunter jedoch die dreÿ bühnen so über solcher stehen nicht begriffen als die H. Helmstetter sich bestens reservirt, weiter überläßt er H. Helmstetter ihme H. Petsch den schanck samt tisch, bänck, bierkannen, licht-stöck, waag und gewicht samt dem kupfferer schwenck kößel (…), auff 9 nacheinander folgenden jahren auff Annunciationis Mariæ anzufangen – um einen jährlichen Zinß nemlich 700 gulden

Le boucher Jean Georges Helmstetter meurt dans la maison de son fils
1790 (3.8.), Not. Stoeber (6 E 41, 1258) n° 775
Inventarium über Weiland herrn Johann Georg Helmstätter des ältern gewesenen Mezgers angesehenen brs dahier Verl. aufgerichtet Anno 1790. (…) nach seinem den 4. July jüngst aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Verlaßen hat.
So geschehen in einer allhier zu Straßburg an dem Wellenstaden gelegenen Zum Vogelgesang geschildeten bierbrau behausung Dienstags den 3. Augst 1790.
Der Verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen 1° H. Johann Georg Helmstätter, den bierbrauer brn allhier den Sohn so in Ehe lebet mit Fraun Maria Magdalena geb. Saurin, in den dritten theil dießer Verl. 2° weil. Fraun Mariä Magdalenä Bösingerin geb. Helmstätterin des verstorbenen tochter mit H. Benjamin Bösinger dem ältern Metzger br. alhier erzeugte 2. Kinder als Enckel in den dritten Stammtheil nahmentlich a) H. Banjamin Bösinger den jüngern Metzger br. allhier so in Ehe lebet mit Fraun Salome geb. Heÿdelin und b) Jfr. Margaretham Salome Bösingerin welche den 14. February 1771 Zur welt gekommen u. dero geschworner Vogt ist vorbesagter H. Johann Georg Helmstätter, in Ansehung aber derselbe persönlich interessirt hat Benjamin Bösinger dero geliebter Vatter deren interesse besorgt, So dann 3.tio Fr. Margaretha Salome Bischoffin geb. Helmstätterin H. Johannes Bischoff holzhändlers u. brs allhier Ehefrau unter deßen autorisation Zugegen, die tochter in den dritten Stammtheil. Solche dreÿ sind des abgeleibten mit weil. Fr. Margaretha Barbara Helmstätter geb. Fischerin seiner den 30. Augt.. 1772 verstorbenen Ehefraun erzeugte Kinder und von der abgeleibten tochter abstammende Erben

(f° 11-v) Eigenthum an einem Landguth. Nemlich die ohnvertheilte helfte von und ane einer zum Ochsen genannten behausung und dabei befindlichen Garten, Scheur Stallung, Bronnen und übrigen Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, vor dem Metzger oder Dauphine thor hiesiger Stadt ane der Rheinstras (…)
It. die helfte für unvertheilt von und ane einem kleinen Gärtlein so ohngefehr 1 Vierzel gros vor dem Metzger oder Dauph. thor nahe bei denen gemeiner Stadt gehörigen Schweinställen (…)
Item die helfte für unvertheilt von und ahne einem Garten von ohngefehr dritthalben Acker gros auserhalb hiesiger Stadt vor St. Elisabetha thor im Heiritz am krummen Rhein (…)
(f° 14) Eigenthum an einem Metzig banck. Nemlich ein Metzigbanck gelegen allhier Zu Straßburg unter der kleinen Metzig (…)
Norma hujus inventarii, Sa. Rindviehs 10, Sa. haußraths 135, Sa. Silbers 74, Sa. Pfenningzß u. deren hauptgüter 3917, Sa. Eigenthums an Metzigbanck 750, Sa. Eigenthum ane I. landgut 900, Sa. beßerung ane lehenstück o, Sa. baarschafft 226, Activ schulden 4743, Summa summarum 10.757 lb – Schulden 5392 lb, der Erben Verlaßenschafft 5364 lb [Joints Comptes]

Inventaire des apports du marchand Jean Adam Vogel et de sa femme Frédérique Caroline Baumgarten qui habitent la maison au Chant des Oiseaux

1791 (11.1.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 612) n° 676
Inventarium über H. Johann Adam Vogel des hdlsm: u. Frauen Friderika Karolina geb. Baumgarten in die ehe gebrachtes vermögen, in ihrem d. 8. Christmonat des zurück gelegten 1790t jahrs mit einander angetrettenenen ehestand, d. 9. Wintermonat zuvor vor mir errichteten Eheberedung
in H. Helmstätter zum Vogelgesang geschildeten ane dem Schiffleutstad: gelegen mit Nr 44 bezeichneten diesorts lehnungsweiße bewohnten bierhaus
des manns in die ehe gebrachtes vermögen 963 fl, haussteur 17 fl, des manns vermögen 980 fl
die ehefrau beigebrachtes, hausrath 595 fl, silbers 36 fl, goldene ringe 145 fl, baarschafft 2369 fl, pfenningzinß hauptgüter 2800 fl, schulden 1367 fl, summa summarum 7315 fl, haussteur 17 fl, der Ehefrau beibringen 7332 fl

La maison revient à Jean Georges Helmstetter fils qui épouse en 1790 Frédérique Salomé Bœswillwald, fille du meunier à la Schachenmühle : contrat de mariage, célébration

1790 (12.5.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 346
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Georg Helmstätter, lediger bierbrauer, Herrn Johann Georg Helmstätter, des bierbrauers und burgers allhier mit Frau Maria Magdalena geborener Saurin ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter inyer authorisation seines herrn Vaters an einem
und Jungfer Friederica Salome Böswillwaldin, Herrn Johann Friderich Böswillwald des Schachenmüllers und burgers allhier in zwoter Ehe mit weiland Fraun Margaretha Salome gebohrner Kirschlägerin ehelich erzielte Tochter als braut unter authorisation solchen Ihres herrn Vatters
An dem Sechsten haben sein des hochzeithers geliibten Eltern und Zwar die Mutter unter authorisation des Vaters sich entschloßen, ihme dem Sohn und Bräutigam auf neun nach einander folgende Jahr, welche auf Weÿhenachten des mit Gotthoffenden 1791. Jahrs anfangen und auf diesen termin 1800 sich wieder endigen sollen dle Lehnung und Genuß abzutretten und zu übergeben, in ihr der Eltern allhier Zu Straßburg am holzstaden gelegenen zur Vogelgesang geschildeten bierbehausung, das völlige mittlere hauß, die bierstub nebst dem Saal, den Malzkeller, das brauhaus, samt allen darüber befindliche bühnen, Platz Zum holtz, Zween Fruchtbütten, die bühnen auf dem vordern Gebäu, Zwo Gesinds und eine andere Kammer, Zween gewölbte Keller im mittlern hauß, wodurch jedoch die Elten für sich und ihr das Gesind das Recht reserviren durchzugehen um in ihren hindern Keller zu kommen, den Genuß von 800 ohmen Faßen und sambtlichen Schiff und Geschirrs zur bierbrauereÿ gehörig, dagegen solle der Hochzeither schuldig und gehalten seÿn, denen Eltern jährlichen 900 guldein Zu Zinß (…) einzuhändigen
den 12. Maÿ 1790 [unterzeichnet] Johann Georg Helmstetter als hochzeiter, Friederika Salome Bößwillwaldin als braut

Mariage, Saint-Nicolas (luth. p. 26)
Im Jahr 1790 Dienstag den 19. des Weinmonats sind nach zweimaliger Proclamation in dieser Kirche eingesegnet worden, H. Johann Georg Helmstetter der ledige bierbrauer allhier, H. Johann Georg Helmstetter des hiesigen bierbrauers und burgers mit Fr. Maria Magdalena gebohrner Saurin ehelich erzeugter Sohn, 22. Jahr alt, und Jungfr. Friderika Salome Böswillwaldin Hn Johann Friderich Böswillwald des hiesigen Müllers und burgers mit Fr. Margaretha Salome gebohrner Kierschlägerin ehelich erzeugte tochter 17. Jahr alt [unterzeichnet] Johann Georg Helmstetter als Hochzeiter, Friederika Salome Bößwillwaldin als braut (i 46)

Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 29), Im Jahr Christi 1790 (sind) in der Evangelischen Pfarr-Kirche zu St. Nicolai copulirt worden, H. Johann Georg Helmstetter, der ledige bierbrauer und burger allhier, H. Johann Georg Helmstetter, bierbrauers im Vogelgesang und burgers allhier mit Fr. Maria Magdalena gebohrner Saurin ehelicher Sohn, 22. Jahr alt, und Jungfer Friderica Salome Böswillwaldin Herrn Johann Friderich Böswillwaldt Müllers auf der Schachen-Mühl und burgers allhier mit weÿland Frauen Margarethä Salome gebohrner Kirschlägerin eheliche tochter, 17. Jahr alt (i 79)

Jean Georges Helmstetter devient tributaire chez les Tonneliers en 1786
1786, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 397)
(f° 61-v) Dienstags den 14. Novembris 1786 – N. Leibzünfftig
Johann Georg Helmstetter jun. der biersieder prod. Stallschein vom 9. 8.bris jüngst bittet ihn als leibzünfftig aufzunehmen. Erkandt willfahrt
dt. pro recept. 1 lb 1 ß, Feur Eÿmer 10 ß, protoc. 3 ß, Flndl 4 ß

Les Quinze autorisent le brasseur Jean Georges Helmstetter à exploiter le débit de bière au Chant des Oiseaux.
1786, Protocole des Quinze (2 R 196)
(p. 338) Sambstags den 4.ten Novembris 1786. – Osterrieth nomine Joh. Georg Helmstetter des burgers undt bierbrauer meisters allhier dieser bitt ihme mit dem bierschanck auf das Bierhauß zum Vogelgesang Gnädig Zu willfahren. Claus nomine des Obermeisters setzt Zu E.G, Erkanndt nach ordnung willfahrt.

1787, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 169)
Samstag den 17.ten Februarii 1787
Johann Georg Helmstetter bierbrauer Zum Vogelgesang

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Chant des Oiseaux qu’ils tiennent à bail. Les apports du mari s’élèvent à 1 218 livres, ceux de la femme à 1 218 livres.
1790 (21.Xbris), Not. Stoeber (6 E 41, 1258) n° 799
Inventarium über herrn Johann Georg Helmstätter des jüngern bierbrauers und Fraun Fridericä Salome Helmstätterin geb. Böswillwaldin beede Eheleuthen einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen, in ihrem den 19. oct. diesen Jahr angetrettenen Ehestand in ihrem vor mir Notario den 12. maÿ jüngst aufgerichten Eheberedung
in einer an dem holzstaden gelegenen zum Vogelgesang geschildeten und dißorts zum theil lehnungsweiße bewohnenden behausung in fernerem beÿseÿn H. Johann Georg Helmstätter des bierbrauers und Fr. Maria Magdalena geb. Sauer des Ehemanns geliebter Eltern und H. Johann Friedrich Böswillwald des Schachenmüllers der Ehefraun Vaters
Norma hujus inventarii, des M. Vermögen, hausrath 101 lb, Silbers 19 lb, Gold. Uhr 30 lb, baarschafft 827 lb, Summa summarum 978 lb – haussteur 84 lb, des M. ganzes Vermögen 1062 lb
der Ehefrau eingebrachte Guth, hausrath 98 lb, Silbers 25 lb, gold. Geschmeid 92 lb, baarschafft 919 lb, Summa summarum 1134 lb – haussteur 84 lb, der Fr. Vermögen 1218 lb

1794 (12 fructidor 2), Strasbourg, Not. Lung, commissaire
Déclaration tenant lieu d’inventaire Jean Georges Helmstetter brasseur présentement établi à Kehl
Enregistrement, acp 28 F° 42-v du 28 fruct. 2

Jean Georges Helstetter meurt en 1799 en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 6 742 livres, celle propre aux héritiers de 4 229 livres. L’actif de la communauté s’élève à 6 777 livres, le passif à 12 409 livres

1799 (12 brumaire 8), Strasbourg 7 (12), Not. Stoeber n° 1507
Inventarium über weiland bürgers Johann Georg Helmstätter gewesten bierbrauers Verlaßenschafft, so den 6 messidor dieses Jahrs mit tod abgegangen – auf Ansuchen der hinterbliebenen Wittib Friderica Salome geb. Böswillwald beÿständlich ihres Schwagers b. Frantz Jacob Plarr, Färbers, br. Benjamin Bösinger des jüngern Metzgers als Vormund sein des Erblaßers mit der Wittib erzeugter 4 minderjährigen Kinder nahmentlich 1. friderica Salome so den 13. Xbris 1791 gebohren worden, 2. Sophia so d. 22. 7.br 1793 zur welt gekommen, 3. Johann Georg so den 7 thermidor 3 gezeugt worden und 4. Jacob Friedrich so den 15. Vendemiaire 5 geboren worden
in der am Holzstaden gelegenen und vermög hernach enthaltener Eheberedung in lehnung bestehend habenden bierbehausung
Berechnung gegenwärtigen Verlaßenschafft der Wittib unveränderte Guth, hausrath 891, silber 98, Geschmeids 166, activ schulden 400, ergäntzung 5187, Summa summarum 6742 fr
die Erben unveränderten Gut, hausrath 872, Filber 52, Goldene Uhr 72, Ergäntzung 3631, Summa summarum 4629 fr. – schulden 4000, verbleiben 4229
die gemein verändert und theilbare Gut, hausrath 15 462, Werckzeug zur bierbrauereÿ gehörigen 2542, Pferd 275, Geschmuck 75, activ schulden 2338, Summa summarum 6777 lb – schulden 12.409, passiv onus 5631 fr
Enregistrement, acp 70 F° 83 du 22 brum. 8

Frédérique Salomé Bœswillwald se remarie avec le brasseur Léonard Farny
1800 (23 brumaire 9), Strasbourg 7 (28), Not. Stoeber N° 1640
Eheberedung – erschienen br. Leonhard Farny, Bierbrauer alhier
und Friderica Salome geb. Boeswillwald weil. bs. Joh: Phil. Helmstätter des jüngern gew. bierbrauers alhier Wittib beiständl. ihres Vatters bs Joh: Friderich Boeswillwald ehemal. Schachenmüllers alhier
unterschrieben Straßburg den 23. Brumaire Neun [unterzeichnet] Leonhard Farny als hochzeiter, Friederika Salome Helmstetterin
Enregistrement, acp 76 F° 51 du 29 brum. 9

La maison appartient en partie à Jean Jacques Helmstetter qui épouse Frédérique Meyer

1801 (16 floreal 9), Strasbourg 15 (3), Not. Lung n° 283, 492
Inventarium und beschreibung desjenigen Vermögens so der brg. Johann Jacob Helmstetter bierbrauer zu Vogelgesang und die brgin Fridericka geb. Meÿer einander in ihrem den 28. brumaire dieses 9. Jahres angetrettenen Ehestand
in einer ane dem Schiffleutstaden N° 44 gelegene zum Vogelgelesang geschideten behausung
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 308 fr, Gold und silbergeschirr 127 fr Summa summarum 435 fr – haussteur 482 fr, summa 918 fr
der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Vermögen, hausrath 1637 fr, silber 127 fr, baarschafft 2008 fr, Summa summarum 3773 fr – haussteur 482 fr, summa 4256 fr
Enregistrement, acp 78 F° 46 du 17 flo. 9

Le brasseur Jean Jacques Helmstetter prend à bail la brasserie au Chant des Oiseaux

1803 (29. frimaire 12), Strasbourg 7 (47), Not. Stoeber n° 680
erschienen Burger Johann Friderich Brandhoffer Bierbrauer alhier als Vormund weiland Johann Georg Helmstetter gewesenen Bierbrauers alhier mit Fraun Friderica Salome Bößwillwald dermalen Burgers Leonhard Farnÿ Bierbrauers allhier Ehefrau, erzeugter dreier kinder und burger Philipp Jacob Brandhoffer, bierbrauer alhier, als Vormund Mariä Magdalenä gebohrner Saurin mit herrn Johann Georg Helmstetter in Eckartsweier wohnhaft erzeugten minderjährigen Tochter, diese haben
in Gegensein Burgers Johann Jacob Helmstetters des hiesigen Bierbrauers angezeigt daß Sie auf die vor dem friedensrichter des dritten Gericht bezirks alhier fürgenommene Berathschlagung der Freundeversammlung vom 11. frimaire letzthin, so dan (-) gehörig enregistrirt worden, ihme Jacob Helmstetter in Lehnung bestand abgetretten und überlaßen wollen, so dieser auch annimmt
Zween dritte Teil für unverteilt an der alhier Zu Straßburg am Wellenstaden gelegenen Bierbrau behaußung Zum Vogelsgesang geschildet numero (-) und der daran gelegenen Nebens behaußung Zum Schwarzwald genannt mit allen dazu gehörigen Gebäuden und begriffen nichts ausgenommen, so dann das große Schiff und geschirr Zur Bierbrauereÿ gehörig, Wie sich solches dermalen vorfindet, und ist gegenwärtige Lehnung Zugangen auf sechs nach einander folgende Jahr, wleche mit dem ersten Nivos nächstkommenden ihren Anfang nehmen und auf besagten Termin im 18 Jahr der Republik scic endigen sollen um einen jährlichen Zins das ganze zu 1600 francs berechtet vor 1066 francs

Marie Madeleine Sauer meurt en 1802 en délaissant trois enfants

1806 (26.5.), Strasbourg 7 (22), Not. Stoeber n° 2133, 7154
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Sauer femme de Jean Georges Helmstaetter brasseur domicilié de l’autre côté du Rhin décédée à Ekardsweyer le 2 octobre 1802 – à la requête de 1. Frédérique Salomé Boeswillwald femme secondes noces de Léonard Farny tutrice naturelle de Frédérique Helmstaetter, âgée de 13 ans et Jean Georges, âgé de 10 ans procréés en premières noces de Jean Georges Helmstaetter fils brasseur, Philippe Jacques Boeswillwald meunier au moulin dit Schachenmühl tuteur subrogé, 2. Jean Jacques Helmstaetter brasseur, 3. Philippe Jacques Brandhoffer brasseur tuteur établi à Marie Madeleine Helmstaetter, 4. M° François Antoine Lacombe notaire curateur à Jean Georges Helmstaetter le veuf et père absent – Inventaire par le greffier du baillage de Wildstaett le 19 juillet 1803

Propre aux héritiers. Une brasserie dite au ramage des Oiseaux avec une maison y attenant dite la Foret noire, cours bâtiments appartenances et dépendances sise en cette ville quai des bateliers N° 44, d’un côté Jean Maehn en partie le Sr Bader Caffetier en partie la veuve Georges Selz en partie la grande cour dite Kuppelhof d’autre aboutissant au Sr Bartholmé tonnelier – doit à la ville 8 fr et au Gouvernement 1 fr – acquises par la défunte en partage le 18 juin 1766 de feu Jean Jacques Sauer brasseur, estimée 34.000 fr, et la maison voisine dite la foret noire et autres grosses réparations rapportent 6000 fr, ensemble 40.000 fr
garde robe 100 fr, dettes actives 600 fr, remplacement 1906 fr, excédent de dettes passives payées 12.187 fr, masse des héritiers 28.513 fr
propres au veuf, le tiers par indivis d’un, jardin près la chaussée du Rhin
le tiers par indivis d’un jardin hors la porte d’Elisabeth im heiritz
remplacement, suivant inventaire des apports dressé par M) Stoeber le 20 juin 1766, 3079 fr, partage de la succession de Jean Georges Helmstaetter boucher le 3 novembre 1790 total des remplacements 7214 fr, dettes actives communes 13.288 fr, partcipe le tiers
communauté, terrein au Heiritz meubles 1645 fr, numéraire 25.218 fr, tonneaux 1561 fr, dettes actives 12 187 fr, meubles, total de la masse 48.880 fr – passif 12.091 fr, reste 36.789 fr
Enregistrement, acp 99 F° 192 du 3.6.

Le tiers de la maison figure à l’inventaire de séparation entre Jean Jacques Helmstetter et Frédérique Meyer

1815 (31.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 20), Not. Bossenius n° 620
Inventaire des biens de la masse de Jean Jacques Helmstetter brasseur et de Frédérique Meyer, sépération biens – Contrat de mariage devant M° Lung le 18 brumaire 9 (copié)
en la maison quai des Bateliers n° 45 appartenant pour moitié indivise à la masse du mary
propres de la femme : meubles 831 fr, or argenterie 60 fr, dettes actives 400 fr, remplacement 3961 fr, à défalquer 15 fr, reste 346 fr, numéraire 5237 fr
au mari et à la communauté : meubles 503 fr, or et argenterie 16 fr
Portions de maisons, propres au mari, Savoir un tiers par indivis d’une brasserie à l’enseigne du ramage des oisaux ensemble d’une maison y attenant dite le forêt noire, cour, bâtiment, appartenances et dépendances sises à Strasbourg quai des bateliers n° 44 et 43, d’un côté le Sr Maehn huilier en partie, en partie me Sr Bader limonadier d’autre la veuve de Georges Seltz boulanger en partie la grande cour dite Kuppelhoff, derrière aboutissant sur le Sr Barthelmé tonnelier – chargé de 8 fr à la recette générale de cette ville et de 1 fr à la recette générale des domaines nationaux, estimée 10.000 francs. La totalité acquise par Marie Madeleine née Sauer femme de Jean Georges Helmstetter, brasseur présentement domicilié à Eckartsweyer Grand Duché de Bade, mère dudit Jean Jacques Helmstetter, suivant partage de la succession de Jean Jacques Saur, brasseur, le 18 juin 1766, relaté à l’inventaire de Marie Madeleine Helmstetter née Sauer, dressé par M° J. Dan. Stoeber le 26 mai 1806. Les deux tiers restants appartiennent à Marie Madeleine née Helmstetter femme d’André Walther, propriétaire à Eckartsweyer, et aux enfants de Jean Georges Helmstetter brasseur, estimée 10.000 francs
total général 10.520 fr, passif 19.281 fr, déficit 8761 fr

Les héritiers Helmstetter vendent la brasserie par licitation à Jean Vogt devant le tribunal

1815 (12.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 82, n° 21
Cahier des charges, à la requête du Sr Jean Jacques Helmstetter, brasseur, et Marie Madeleine Helmstetter femme de André Walther cultivateur à Eckartsweyher ayant pour avoué M Philippe Jacques Laemmermann demeurant rue du Fil n° 6, Et en présence de D+ Frédérique Böswilwald veuve de Jean Georges Helmstetter, brasseur, épouse actuelle de Léonard Farny, brasseur mère et tutrice légale et son mari cotuteur de ses deux enfants issus de son mari les Helmstetter et Philippe Jacques Böswilwald meunier au moulin dit Schachenmühl en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs, Frédérique Helmstetter épouse de Michel Merck fils, marchand de fer, colicitants pour lesquels occupe M° Lauth avoué licencié. En vertu d’un jugement contradictoire rendu au tribunal civil le 9 novembre 1814 ainsi que d’un autre jugement contradictoire au même tribunal le 12 décembre même année, portant entérinement du rapport d’experts. Il sera procédé par devant M Brucker juge au Tribunal Civil à la vente par licitation de la brasserie et dépendances ci après désignée dont la propriété est indivise entre les parties et appartenant pour un tiers à Jean Jacques Helmstetter pour un tiers, Marie Madeleine Helmstetter pour un tiers enfin Jean Georges Helmstetter pour un tiers
à M° Bloechel – Déclaration de command du 22 avril, au nom de Jean Vogt rentier
Désignation de l’immeuble. Lad. brasserie est située à Strasbourg au quai des Bateliers n° 44, 45 et 12, d’un côté la maison du Sr Martin, de l’autre la veuve Seltz, derrière celle des Sr Hecht et Barthel
Elle consiste primo en une maison marquée du n° 44 laquelle est construite a rez de chaussée en maçonnerie avec premier, second et troisième étage en galendure terminé d’un comble uni, le rez de chaussée contient une grande salle laquelle s’étend également sur une partie du rez de chaussée de la maison numérotée 45, le premier étage contient deux chambres, le second étage deux chambres et une cuisine et le troisième étage deux chambres, derrière cette maison se trouve une petite cour dans laquelle est établi un pavillon a rez de chaussée et trois étages formant galeries couvertes, le rez de chaussée sert de cuisine, le second bâtiment attenant a cette galerie forme deux maisons distinctes la façade de la première donnant sur la cour est a rez de chaussée et trois étages en galendure, celle de la seconde est a rez de chaussée et deux étages en maçonnerie le trois étages en galendure terminé d’un comble uni le rez de chaussée forme une salle en son entier au dessous de laquelle se trouve une salle voutée, le premier étage contient deux chambres et une cuisine le second et le troisième étage servent de grenier
La seconde maison a également une cave voutée, elle est construite à rez de chaussée et deux étages en maçonnerie terminé d’un comble uni, le rez de chaussée et les deux étages servent de greniers, dans la seconde cour se trouve un bâtiment dont le rez de chaussée en maçonnerie sert de cave solivée, le premier étage en galendure est divisé en deux chambres et une cuisine terminé d’un comble uni, le premier grenier contient deux chambres, un appendis sur poteaux et couvert d’un mi-toit adossé au précédent sert d’emplacement a un chaudron a brasser appartenant au locataire actuel et a un puits muni d’un corps de pompe, dans la même cour se trouve un bâtiment destiné à la brasserie formant trois corps de bâtiment distincts au dessous d’une partie du rez de chaussée se trouve une cave solivée, le rez de chaussée contient le grand chaudron, les bassins pour refroidir une écurie et un magasin ouvert, le premier étage contient le sulpoir* et les greniers, le second étage et la toiture formant également des greniers dans la troisième cour se trouve une allée de 9 arbres platanes au fond de cette cour se trouve une maison a rez de chaussée en maçonnerie marquée du n° 12 avec un premier étage en galendure terminé d’un comble uni, le rez de chaussée contient deux remises, le premier étage a trois chambres et une cuisine, deux chambres comprennent grenier, ce bâtiment donne sur la recette de l’ancre ainsi que la cour de la maison n° 45, donne sur le quai des Bateliers et au fond sur une petite cour, elle est construite a rez de chaussée, deux étages en maçonnerie terminé d’un comble uni, le rez de chaussée contient un corridor et cage d’escalier au dessous il y a une petite cave le premier étage contient une chambre avec un vestibule et le second étage deux chambres, une cuisine et un vestibule. Le susdit immeuble avec toutes ses dépendances est estimée à 45.000 francs – fait le premier février 1815
Adjudication préparatoire du 6 avril – Adjudication définitive du 20 avril, pour 50.000 francs

Le tonnelier Jean Vogt épouse Marguerite Madeleine Faudel en 1815
1815 (30.9.), Strasbourg 10 (33), Not. Zimmer n° 551, 6960
Contrat de mariage – Jean Vogt, garçon tonnelier né le 16 janvier 1786, fils de feu Jean Frédéric Vogt, marchand de bois, et de Marie Madeleine Neulinger
fille majeure née le 11 février 1790, fille de Philippe Jacques Faudel, sellier, et de Marie Dorothée Magnus

Jean Vogt vend une maison arrière donnant dans la rue de l’Ancre au marchand de vins Chrétien Jacques Bartholmé, déjà propriétaire de l’immeuble voisin die Kohlenhoff

1815 (11.5.), Strasbourg 8 (11), M° Roessel n° 2511
est comparu le Sr Jean Vogt, brasseur demeurant en cette ville (a vendu)
au Sr Chrétien Jacques Bartholmé, marchand de vin, demeurant à Strasbourg
La partie des dépendances de la brasserie à l’enseigne du Chant des oiseaux, sise en Cette ville quai du bois n° 44 & 45 dont le détail suit
La petite maison située ruelle de l’Ancre n° 12, avec une Cour y attenante, touchant d’une part à la propriété du S. Bartholmé acquéreur, de l’autre à la cour de la brasserie, et par derrière au Kuppelhof. Ladite brasserie et ses dépendances appartiennent au Sr Vogt, Comme s’en étant rendu adjudicataire à la barre du tribunal civil de première instance séant en Cette ville, devant lequel elle a été licitée, suivant procès verbal d’adjudication du 20 du mois dernier & déclaration de command du 22, le tout dûment enregistré. Cette vente est faite et accceptées moyennant la somme de 1500 francs
Elle est faiye en outre sous les Conditions suivantes. 1° L’acquéreur s’engage de supprimer incessamment les deux portes se trouvant dans la petite maison à lui vendue & donnant sur la Cour de la brasserie. Il a néanmois le droit d’Etablir à leur place deux fenetres qu’il garnira de treillis en fer.
2° Il s’oblige en outre d’élever un mur de Séparation entre la Cour vendue & celle de la brasserie, Lequel mur sera mitoyen. Il y sera pratiqué une porte, de manière qu’on pourra y passer avec un tombereau, afin que le Sr Bartholmé puisse transporter par la cour de la Brasserie sur la voie publique, du fumier ou d’autres objets, Chacune des parties aura la Clef de Cette porte.
3° L’eau de la cour vendue sera Conduite dans la ruelle de L’ancre au moyen d’une rigole pavée d’une largeur de 5 décimètres 7 Centimètres 8 Millimètres (2 pieds), Laquelle rigole longera la maison vendue.
4° Tous les ouvrages dont il est question dans les trois articles qui précédent, seront aux frais du Sieur Bartholmé, mais l’entretien du mur et de la rigole sera supporté en Commun.
5° Dans le Cas ou le Sr Vogt ou ses successeurs voudroient élever un Batiment Contre la maison vendue, ils ne pouront le faire qu’a une distance d’un mètre 1 désimètre 5 centimètre 7 millimètres, quatre pieds, pour lui laisser du jour.
[légendes du croquis] das häußel no. 12 Anckerger, hinten Herr Hecht oder Kuppelhoff, Einseits Bartholmé oder Kohlenhoff, anderseits Jetzt herr Vogt im Vogelgesang
die Conditionen sindt, Erstens Macht der Bartholme die 2. Rimisthüren zu wo auf den bierhoff stoßen /:mit vorbehalt 2 fenster zu laßen, vergremst:/ und Macht Eine Zwerchmauer wo die 2. hoff voneinander scheidet, auf seine Eigenen Kösten, hernach aber ist die Mauer gemeinschaftlich,
2.tens in diese Zwergmauer Kommt Ein thor das man Mit einem schittkarch durch fahren und die gerechtigkeit hat, den Mist oder andre nothendige sachen durch den bierhoff aus und Einführen zu Können, jeder von den Eigenthümer hat Einen schlißel zu den thor
3.tens das waßer aus dem kleinen Höfflein, durch den bierhoff Leiten zu dörffen, Nemlich der Barthelme reicht an dem häußlein no. 12 durch den bierhoff Ein 2 à 3 schühigs gepflastertes Gräblein in welchem das waßer durch zu leiten ist,
4.tens wann Herr Vogt oder seine Nachfahren an dem häußlein no. 12 bauen wollten, so müßten sie 3 à 4 schuh von dem an der Hauß weeg bleiben, um den tag nicht zu zu bauen zu können,
5.tens das gepflasterte Gräblein und die zwerg Maur sindt gemeinschaftlich zu unterhalten

Jean Vogt et Marie Madeleine Faudel louent la brasserie à Jean Georges Ehrhard et à Frédérique Burger

1823 (11.11.), Strasbourg 7 (67), Me Stoeber n° 7235
Bail de 6 années à commencer le 25 décembre prochain – Jean Vogt, brasseur, et Marie Madeleine Faudel
à Jean Georges Ehrhard, brasseur, et Frédérique Burger
Désignation des immeubles loués, deux maisons contigues numérotées 44 et 45 se composant de bâtiments de devant, de milieu et de derrière, brasserie, cour, pompe, caves, écuries, appartenances et dépendances le tout situé quai des Bateliers, entre Sr Desormes et la succession Selter, devant ledit quai, derrière les S Bartholmé et Bader, portant pour enseigne Au chant des Oiseaux – avec les ustensiles propres à la brasserie estimés 845 fr [liste] – moyennant un loyer annuel de 2200 francs
Enregistrement, acp 165 F° 99-v du 14.11.

Jean Vogt et Marie Madeleine Faudel font dresser un cahier des charges pour vendre les maisons sises 44 et 45, quai des Bateliers

1823 (26.5.), Strasbourg 3 (69), Me Schreider n° 1551
Jean Vogt, brasseur, et Marie Madeleine Faudel, (sont) intentionnés de vendre par enchère une maison et brasserie qu’ils possèdent quai des Bateliers portant enseigne au Chant de Oiseaux
L’immeuble mis en vente est une maison contenant une brasserie en état d’exploitation sise à Strasbourg quai des Bateliers portant n° 44 et 45, d’un côté la maison du Sr Maehnn d’autre la veuve Seltz, derrière celle des Sr Hecht et Bartholmé
Elle consiste 1. en une maison marquée du n° 44 laquelle est construite à rez de chaussée en maçonnerie, le premier, le second et le troisième étage en galendure terminée d’un comble uni. Le rez de chaussée contient une grande salle laquelle s’étend également sur une partie du rez de chaussée de la maison n° 45. Le premier étage contient deux chambres, le second étage deux chambres et une cuisine et le troisième étage deux chambres, derrière cette maison se trouve une petite cour dans laquelle est établi un pavillon à rez de chaussée et trois étages formant trois galeries couvertes, le rez de chaussée sert de cuisine, le second bâtiment attenant à cette galerie forme deux maisons distinctes, la façade de la première donnant sur la petite cour est à rez de chaussée et trois étages en galendure, celle de la seconde est à rez de chaussée et deux étages en maçonnerie, le troisième étage en galendure terminé d’un comble uni, le rez de chaussée forme une salle en son entier au dessous de laquelle se trouve une cave voutée, le premier étage contient deux chambres et une cuisine le deuxième et le troisième étage servent de grenier,
2. en une maison n° 45 quai des Bateliers et au fond sur une petite cour construit à rez de chaussée et deux étages en maçonnerie terminée d’un comble uni, le rez de chaussée contient un corridor et la cage de l’escalier au dessous il y a une petite cave. Le premier étage contient une chambre avec un vestibule et le second étage deux chambres, une cuisine et un vestibule
Dans la seconde cour se trouve un bâtiment dont le rez de chaussée en maçonnerie sert de cave solivée, le premier étage en galendure est divisé en deux chambres et une cuisine terminé d’un comble uni. Le premier grenier contient deux chambres, un appendis sur poteau et couvert d’un mi toit adossé au précédent sert d’emplacement à un chaudron et à un puits muni d’un corps de pompe. Dans la même cour se trouve un bâtiment destiné à la brasserie formant trois corps de bâtiments distincts, au dessus d’une partie du rez de chaussée se trouve une cave solivée, le rez de chaussée contient le grand chaudron, les bassins pour refroidissement, une écurie et un magasin couvert, le premier étage contient le séchoir et les greniers le second étage et la toiture forment également des greniers.
Indépendamment des deux maisons sous les n° 44 et 45 ledit immeuble comprenait encore anciennement une petite maison située ruelle de l’Ancre n° 12 avec une cour y attenant touchant d’une part à la propriété du Sr Bartholmé d’autre à la cour de la brasserie et par derrière au Kuppelhof. Cette maison ainsi désignée sous n° 12 a été distraite de l’immeuble ci dessus rappelé et vendue par le Sr Jean Vogt au Sr Chrétien Jacques Bartholmé marchand de vin suivant contrat passé devant M° Roessel le 11 mai 1815. D’après cet acte l’acquéreur Sr Bartholomé s’est engagé 1. de supprimer les deux portes qui se trouvent dans la maison à lui vendue et donnant sur la cour de la brasserie avec le droit en sa faveur de les remplacer par deux fenêtres garnies de treillis en fer, 2. d’élever un mur de séparation entre la cour vendue et celle de la brasserie lequel mur est mitoyen. Il a le droit d’y pratiquer une porte de manière que lui Sr Bartholomé puisse y passer avec un tombereau pour transporter par la cour de la brasserie sur la voie publique du fumier et d’autres objets, 3. de conduire de l’eau de la cour vendue par une rigole qui doit longer la maison n° 12. L’entretien du mur et de cette rigole sont à frais communs, 4. de supporter seul les frais de construction ici désignés. Ledit Sr Vogt s’est engagé par le même acte 1. à ne pouvoir élever lui ou ses successeurs un bâtiment contre la maison vendue au Sr Bartholomé qu’à une distance de 1 m 1 dm 5 cm 7 mm (4 pieds) pour laisser du jour
La maison n° 44 & 45 provient d’adjudication à la barre du Tribunal Civil et déclaration de command les 20 et 22 avril 1815 sur 1. Jean Jacques Helmstaetter, brasseur, 2. Marie Madeleine Helmstaetter femme d’André Valther cultivateur à Eckartsweyer, 3. Frédérique Helmstaetter épouse de Michel Meckert fils marchand de fer et les enfants mineurs de Jean Georges Helmstaetter représentés par Frédérique Boeswilwald leur mère veuve de Jean Georges Helmstaetter épouse actuelle de Léonard Farny brasseur lesdits mineurs nommés Sophie et Jean Georges

La maison est vendue par adjudication judiciaire devant le tribunal civil. L’architecte Philippe Jacques Hennenberg s’en rend acquéreur.

1824 (21.7.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 169, n° 88, Tribunal Civil de de Première Instance
Tribunal Civil de de Première Instance vente par adjudication par voie d’expropriation forcée des immeubles réellement saisis sur Jean Vogt, brasseur à Strasbourg. Cahier des Charges, 23 février 1824, M° Theis avoué exerçant près le tribunal civil chargé d’occuper pour Jean Georges Helmstetter, ancien brasseur demeurant à à Eckartsweyer (Grand Duché de Bade) créancier de Jean Vogt de 6000 francs sur le prix de la maison acquise par procès verbal de jugement rendu au tribunal et vente par licitation du 20 avril 1815
Désignation des immeuble saisis. Une maison et brasserie située à Strasbourg quai des Bateliers marquée du n° 44, d’un côté la maison du Sr Désormes, de l’autre la maison suivante n° 45, consistant en un rez de chaussée et trois étages, derrière la maison se trouve une petite cour dans laquelle est établi un pavillon à rez de chaussée et trois étages formant trois galeries couvertes, un second bâtiment attenant à ces galeries forme deux maisons différentes, la façade de la première donnant sur la petite cour elle est à rez de chaussée et trois étages en galandure, la seconde est à rez de chaussée et deux étages en maçonnerie, le troisième étage en galandure d’un comble uni. Dans la seconde cour se trouve un bâtiment dont le rez de chaussée en maçonnerie sert de cave solivée. Un appendis sur poteaux est couvert d’un mi-toit adossé au précédent bâtiment sert d’emplacement à une chaudière à brasser et à un puits muni d’un corps de pompe. Dans la même cour se trouve le bâtiment destiné à la brasserie. Dans la troisième cour se trouve une allée de platanes, elle communique par une porte cochère avec la ruelle de l’Ancre.
2. une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 45 d’un côté la maison précédente n° 44, d’autre celle de Jean Daniel Fischer n° 46, devant sur le quai derrière sur une petite cour – mise à prix 6000 fr – fait le 23 février 1824
Adjudication préparatoire du 23 avril 1824 – Adjudication définitive du 25 juin à M° Engelbach avoué pour 13 000 ; Déclaration de command, pour le compte de Philippe Jacques Hennenberg ; Adjudication définitive sur surenchère du 9.7.
le 25 juin, à M° Engelbach moyennant 13.000 francs – Déclaration de command, 25 juin, pour le compte de Philippe Jacques Hennenberg, architecte
Adjudication définitive sur surenchère le 9 juillet surenchéri du quart par Chrétien Jacques Bartholmé, marchand de vin assisté de M° Klauhold, à M° Engelbach avoué pour le Sr Hennenberg moyennant 24.050 francs

Philippe Jacques Hennenberg épouse en 1825 Jeanne Jacqueline Frédérique Beck, veuve de Jean Pierre Beauseigneur : contrat de mariage célébration
1825 (2.3.), Strasbourg 7 (70), Me Stoeber n° 8033
Contrat de mariage – Philippe Jacques Hennenberg, architecte, fils de Philippe Jacques Hennenberg, ministre plénipotentiaire près la cour de Cassel et conseiller, et de feu Catherine Adam
Jeanne Jacqueline Frédérique Beck veuve de Jean Pierre Beauseigneur, employé aux fortifications ayant procréé avec lui deux enfants, fille de Chrétien Beck, tailleur et de Henriette Favouillet de Lahr
Enregistrement, acp 172 F° 57-v du 8.3. – réserve de communauté d’acquets

Mariage, Strasbourg (n° 110)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg le 30 mars 1825. Philippe Jacques Hennenberg, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 mars 1785 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Architecte, fils de feu Philippe Jacques Hennenberg, ancien Ministre de France près le Landgrave de Hesse-Cassel, décédé en cette ville le 16 brumaire an quatre, et de feu Catherine Adam, décédée en cette ville le 8 avril 1788, Jeanne Jacqueline Frédérique Beck, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 27 décembre 1789 à Lausanne en Helvétie, domiciliée à Strasbourg veuve de Jean Pierre Beauseigneur, Ex entrepreneur des fortifications décédé en cette ville le 21 avril 1818, fille de Chrétien Beck, tailleur et de Henriette Gavouillet (signé) P. Hennenberg, Jeanne Jacquelin Frederique Beck veuve Beauseigneur (i 13)

Veuf de Marie Barré, l’employé aux fortifications Jean Pierre Beauseigneur épouse Jeanne Jacqueline Frédérique Beck en 1810
Mariage, Strasbourg (n° 287)
L’an 1810 le 26° jour du mois de juin (…) sont comparus Jean Pierre Beauseigneur, âgé de 67 ans, emploïé aux fortifications de Kehl, mairie de Strasbourg, domicilié en cette mairie depuis 48 ans, né à Chatenois, Département du Haut-Rhin le 30 juin 1742 fils de feu Jean Pierre Beauseigneur, rentier, et de feue Blaise Faivre, veuf de Marie Barré, décédée en cette ville le 10 juillet 1808 et Jeanne Jacqueline Frédérique Beck, âgé de 20 ans, domiciliée à Lahr, Grand Duché de Bade, née à Lausanne en Helvétie le 27 décembre 1789, fille de Chrétien Beck, tailleur et de Henriette Gavouillet, conjoints domiciliés à Lahr (signé) Beauseigneur, Johana Jakobina Friderila Beck (i 50)

Décès, Strasbourg (n° 985)
L’an 1808 le 11° jour du mois de juillet (…) sont comparus Jean Pierre Beauseigneur, âgé de 66 ans, cidevant Entrepreneur des fortifications de cette ville, Epoux de la défunte et Georges François Pierre Beauseigneur, âgé de 38 ans, Emploïé aus fortifications, fils de la défunte, tous deux domiciliés en cette ville, lesquels nous ont déclaré que Marie Barré, âgée de 62 ans, native de Chatenois, Département du haut Rhin, fille légitime de feu Jean Barré, cultivateur, et de feu N. N. Epouse dudit Jean Pierre Beauseigneur est décédée hier, 10 juillet à dix heures du matin en la maison située ruë de la poule N° 1 (i 21)

Philippe Jacques Hennenberg et Jeanne Jacqueline Frédérique Beck font dresser l’inventaire de leurs apports où figurent les maisons

1825 (18.8.), Strasbourg 7 (71), Me Stoeber n° 8385
Inventaire des apports suivant contrat de mariage passé le 2 mars dernier entre Philippe Jacques Hennenberg, architecte, et Jeanne Jacqueline Frédérique Beck
dans la maison du Sr Hennenberg ayant pour enseigne le Chant des Oiseaux quai des Bateliers n° 44, meubles du mari 4011 fr, numéraire 4000 fr,
maison, 1. une maison et brasserie portant l’enseigne du Chant des Oiseaux quai des Bateliers n° 44, d’un côté la propriété de M. Hennenberg, d’autre ma maison du Sr Desormes, cour, appartenances et dépendances,
2. une maison et dépendances sise à côté de la précédente marquée du n° 46 d’un côté le n° 44, d’autre Jean Daniel Fischer, et petite cour, Ces deux maisons acquises de la masse expropriée de Jean Vogt, brasseur, suivant adjudication sur surenchère au tribunal civil de première instance le 9 juillet 1824, transcrit au bureau des hypothèques volume 169 n° 88, estimée 24.050 fr
passif 18 642 fr, apports de la femme 4892 fr
Enregistrement, acp 174 F° 121-v du 26.8.

Philippe Jacques Hennenberg loue la brasserie à Jean Georges Hoffherr

1826 (24.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 54, ssp du 24 juillet
Philippe Jacques Hennenberger Architecte à Strasbourg
Loue à Jean Georges Hoffherr brasseur en cette ville
pour 3 ou 6 années Consécutives en s’avertissant réciproquement et par écrit trois mois avant l’expiration des trois premières années qui commenceront le 11 novembre 1824 dans la maison et dépendances située à Strasbourg Quai des Bateliers N° 44 ayant pour Enseigne le Chant des oiseaux
1° le premier étage sur le quai le rez de chaussée plus le premier second troisième étage de la maison N° 44 ainsi que les Greniers au-dessus, la première cour entre le bâtiment de devant et le second bâtiment Le second Bâtiment le rez de chaussée en Entier et la cave dite Maltzkeller, la seconde et le troisième étage au-dessus, la seconde cour plantée d’arbres, l’usage commun de la buanderie et du puits, le cinquième Bâtiment à droite Contenant la Brasserie avec les Greniers qui sont au-dessus et la sécherie, trois cuves les tuyaux, une chaudiète de vingt hectolitres, Le présent Bail fait moyennant un loyer annuel de 1500 francs

Accord entre Philippe Jacques Hennenberg et sa voisine le veuve Bader (actuel n° 9)

1829 (13.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 57 F° 164, ssp du 1.6.1826
Consentement – Philippe Jacques Hennenberg, architecte, propriétaire de la maison & de la brasserie dite au chant des oiseaux quai des bateliers n° 44 & 45 à ce que Mde veuve Bader propriétaire de la maison n° 42 fasse substituer des volets dits jalousies aux barreaux en fer qui se trouvent à la croisée de sa chambre à coucher au premier étage donnant au dessus du pignon mitoyen dans la seconde cour de la susdite brasserie sous la condition que le Sr Hennenberg ou ses successeurs pourront à volonté faire rétablir lesdites barres en fer

Belle-fille du propriétaire, Eugénie Beauseigneur épouse en 1826 Théodore Alban, baron de Katow
1828 (3.9.), Strasbourg 4 (68), Me Hatt n° 4279
Contrat de mariage – Fédor Albanon baron de Katow domicilié Riga province de Liefland empire de Russie demeurant à Strasbourg fils de feu Alexandre baron de Katow domicilié à St Petersbourg et de feu Paulovna de Potkim
Eugénie Beauseigneur fille mineure de Jean Pierre Beauseigneur, entrepreneur des fortifications de Strasbourg, et Jeanne Jacqueline Beck aujourd’hui femme de Philippe Hennenberg
Enregistrement de Strasbourg, acp 191 F° 26-v du 5.9. communauté d’acquets partageable par moitié

Cécile Rosalie Beauseigneur épouse en 1836 Joseph Claude Bonnaud
1836 (9.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 69), Me Hickel n° 5272
Contrat de mariage – Joseph Claude Bonnaud, caissier de la maison de commerce de M. Imbs négociant à Strasbourg, fils de Joseph François Bonnaud, rentier à Paris rue Montesquieu n° 7 et Catherine Ballet
Cécile Rosalie Beauseigneur, fille mineure de feu Jean Pierre Beauseigneur, vivant employé des fortifications de la ville de Strasbourg, et de Jeanne Jacqueline Frédérique Beck épouse en secondes noces de Philippe Jacques Hennenberg, architecte
Enregistrement, acp 240 F° 14 du 18.4. – communauté réduite aux acquets

Philippe Jacques Hennenberg vend à l’Etat un terrain devant ses maisons

1831 (24.8.à, de Champlouis préfet
Philippe Jacques Hennenberg, propriétaire
l’Etat
une portion de terrain de la contenance de 27 m 11 cm carrés devant les maisons n° 44 et 45 à Strasbourg quai des Bateliers longeant la rivière de l’Ill
approuvé par le ministre du commerce le 7. 8.bre transmis par le directeur des Ponts et chaussées, pour 62 francs – approuvé le 1 octobre
acp 684 (3 Q 30 399) f° 31 du 21.10.

Philippe Jacques Hennenberg meurt en délaissant pour héritières ses quatre sœurs. Le défunt a construit un nouvelle maison après avoir démoli les deux anciennes.

1840 (3.6.), Strasbourg 10 (97), Me Zimmer n° 3592
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Hennenberg, architecte, décédé le 12 mars 1840 – L’an 1840, mercredi le 3 juin à huit heures du matin, à la requête de 1° Mme Jeanne Jacqueline Frédérique Beck, veuve de M. Philippe Jacques Hennenberg, en son vivant architecte, agissant 1) à cause de la communauté réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre elle et sondit défunt mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Stoeber jeune alors notaire à Strasbourg le 2 mars 1825, laquelle communauté elle se réserve d’accepter ou de répudier par la suite ainsi qu’elle avisera, 2) comme créancière de ladite communauté et en cas d’insuffisance des biens propres de sondit mari, à raison de ses biens pour qui peuvent avoir été aliénés ou dénaturés pendant le mariage, 3) en qualité d’usufruitière à vie avec dispense de donner caution de la totalité des biens délaissés par son dit défunt mari, aux termes de l’article cinq du dit contrat de mariage
2° M. Jean Nicolas Karth, négociant, agissant en qualité de mandataire de a) Marguerite Salomé Hennenberg veuve de M. Jean Nicolas Karth père, négociant, b) Mme Philippine Hennenberg veuve de M. Jean Geoffroi Oppermann, pharmacien les deux demeurantes à Strasbourg (…) 3° Mle Marie Madeleine Hennenberg, majeure non mariée, 4° Mme Catherine Hennenberg veuve de M. Frédéric Auguste Engelbach, avocat avoué, tous les requérans demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesdites Dames Veuves Karth, Engelbach et Oppermann et Mlle Hennenberg , sœurs germaines du défunt Sr Hennenberg décédé sans postérité et comme telles habiles à se dire et porter seules héritières chacune pour un quart dudit Philippe Jacques Hennenberg

Contrat de mariage par devant M° Stoeber le jeune (…)
dans la maison sise place des Orphelins où le défunt est décédé le 12 mars 1840.
Mobilier. Salon, Couloir à côté du salon, Chambre à coucher, Cuisine, Chambre au troisième étage, Chambre de la servante, Chambre au linge sale, Première chambre garnie, Seconde chambre garnie, Bureau Cave, Au second étage, Premier étage, Second étage, Troisième étage, Quatrième étage, Rez de chaussée
Dans la maison sise quai des Bateliers n° 44 et 45. Premier étage, Second étage, troisième étage, quatrième étage, Rez de chaussée
Masse pour au défunt. Apports constatés par un inventaire dressé par M° Stoeber jeune le 18 août 1825 (…) 3) Une maison brasserie portant l’enseigne au Chant des Oiseaux sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 44, d’un côté la propriété de M Henneberg, de l’autre la maison du Sr Desormes, avec cour, appartenances, dépendances
plus une maison avec appartenances et dépendances sise à côté de celle susdésignée portant le n° 45. Les deux maisons ont été mises en vente par expropriation forcée sur le Sr Vogt, brasseur, à la requête de Jean Georges Helmstetter, ancien brasseur demeurant à Eckartsweyer (Grand Duché de Bade). Elles ont été adjugées à M. Hennenberg suivant procès verbal d’adjudication définitive sur surenchère, dressé suivant jugement du Tribunal de première Instance de Strasbourg en date du 19 juillet 1824 et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 21 juillet 1824 vol. 169 N° 88 par suite de laquelle transcription inscription d’office a été prise le même jour Vol. 165 N° 125. Les deux maisons ont été démolies en grande partie par M. Hennenberg qui a construit sur l’emplacement qu’elles occupaient une seule maison portant actuellement les n° 44 et 45. Ladite adjudication a eu lieu pour le prix de 24.050 francs (…) Ainsi qu’on l’a dit cidessus M. Hennenberg a presqu’entièrement reconstruit et fondu en un seul corps de bâtiment les deux maisons ci-dessus désignées. Les frais de ces constructions ainsi que ceux des réparations faites à ladite maison pendant le mariage de M. Hennenberg se trouvent détaillés dans un livre journal tenu par le défunt à cet effet. Attendu que les simples frais de répartition sont à la charge de la communauté et qu’au contraire il est dû récompense à la communauté des frais de constructions et de grosses réparations, les parties requérantes ont chargé M. M. Frédéric Auguste Stuber et Chrétien Auguste Arnold fils, architectes, de calculer le montant des frais de constructions et de grosses réparations (…) les grosses réparations estimées à 63.344 fr (…) Mme Hennenberg déclare que par acte passé devant M° Roessel alors notaire à Strasbourg le 11 mai 1815 M. Jean Vogt, alors propriétaire de la maison a vendu à M. Chrétien Jacques Bartholmé, marchand de vins, une petite maison située ruelle de l’Ancre n° 12 avec une cour y attenant touchant d’une part la propriété de M. Bartholmé, d’autre la cour de la brasserie et derrière au Kuppelhof, laquelle maison faisait partie des dépendances de la brasserie. Par le même acte il a été stipulé différentes servitudes tant au profit qu’à la charge de l’immeuble appartenant alors au Sr Vogt & dépendant présentement de la succession Hennenberg pour le détail desquelles les parties se réfèrent audit acte. Déclare enfin Mme Hennenberg relativement à l’origine de la propriété antérieure du dit immeuble que le Sr Vogt d’en est rendu adjudicataire à la barre du tribunal civil de Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication sur licitation en date du 20 avril 1815 et déclaration de command du 22 avril de la même année.
Communauté, immeuble. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg place des Orphelins n° 18. Cette maison avec ses dépendances a été entièrement construite par le Sr Hennenberg pendant son mariage. (…)
Enregistrement, acp 278 f° 92-v du 6.6.

Liquidation de la succession
1842 (5.11.), M° Zimmer
Liquidation et partage de la communauté d’acquets qui suivant contrat de mariage reçu Stoeber jeune notaire à Strasbourg le 2 mars 1825 a existé entre Philippe Jacques Hennenberg, architecte, décédé à Strasbourg le 12 mars 1840 et Jeanne Jacqueline Frédérique Beck, sa veuve survivante et de la succession du défunt constatée par inventaire reçu Zimmer le 3 juin suivant, à la requête 1° de ladite veuve agissant tant à cause de cette communauté que comme donataire en usufruit de la succession de son mari, 2° Marguerite Salomé Hennenberg, veuve de Jean Nicolas Karth, 3° Philippine Hennenberg, veuve de Jean Geoffroi Oppermann, 4° Marie Madeleine Hennenberg, fille majeure, 5° Catherine Hennenberg, veuve de Frédéric Auguste Engelbach, demeurantes toutes à Strasbourg, les quatre dernières seules héritières chacune pour un quart du défunt Sr Hennenberg leur frère germain

acp 304 (3 Q 30 019) f° 29 du 12.11. – Madame Hennenberg a touché le produit de la vente des effets mobiliers réalisés depuis le décès de son mari comme aussi le montant des toutes les créances de la communauté à l’exception d’une somme de 1800 francs dus par le Sr Barbier, avec ces fonds elle a acquitté une partie du passif de la communauté et de la succession
Communauté. Elle se compose 1° d’effets mobiliers estimées 5418, 2° argent comptant 8824, 3° créance Barbier 1800, 4° d’une somme de 46.000 francs faisant el solde du prix ce vente de la maison place des Orphelins n° 18, 5° d’indemnités dues à la communauté par les époux Rennenberg 44.925 et par la veuve de 9458, total 116.425 francs, dont moitié à la veuve et moitié à la succession, 58.212.
Succession. La masse de la succession entièrement réalisée ne se compose actuellement en biens propres que l’argent comptant s’élèvant à 40.661, plus l’émolument du défunt dans la communauté, déduction faite des indemnités 13.287, Total 53.948, le quart à chque ayant droit fait 13.487 francs
Droits de la veuve (…)

Les héritières Hennenberg exposent la maison aux enchères. Aucun amateur ne se présente.

1841, Strasbourg 10 (97), Me Zimmer n° 3811
Cahier des charges, 16 Janvier 1841 – ont comparu 1. Mad° Jeanne Jacqueline Frédérique Beck, veuve en secondes noces de Mr Philippe Jacques Hennenberg, en son vivant architecte, agissant comme usufruitière de la succession de son dit défunt mari aux termes de son contrat de mariage passé devant M° Stoeber jeune alors notaire à Strasbourg le 2 mars 1825, et à cause de tous autres droits qui peuvent lui compéter par la liquidation de la même succession
2° Mad° Marguerite Hennenberg, veuve de M. Jean Nicolas Karth, en son vivant négociant, 3° Mlle Marie Madeleine Hennenberg, jouissant de ses droits, 4° Mad° Catherine Hennenberg, veuve de M. Frédéric Auguste Engelbach, avocat avoué à Strasbourg, 5° et Mad° Philippine Hennenberg, veuve de M. Jean Geoffroi Oppermann, en son vivant pharmacien, tous les comparants demeurant à Strasbourg, lesdites Dames veuve Karth, veuve Engelbach et veuve Oppermann et la dite Mlle Hennenberg, seules et uniques héritières chacune pour un quart dudit M. Philippe Jacques Hennenberg
Désignation de la maison à vendre et mise à prix. Un immeuble portant autrefois pour enseigne « au chant des oiseaux », approprié encore à l’exploitation d’une brasserie et consistant en maison de devant et maison de derrière, deux bâtiments latéraux, brasserie, écuries, remise caves voûtées, trois échoppes, trois cours, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg quai des bateliers N° 44 et 45, tenant d’un côté à Mad° veuve Desormes et en partie à M. Ostermann cafetier ci devant veuve Bader, de l’autre côté à M. Jean Daniel Fischer boulanger et en partie à M. Hickel et à M. Hecht, donnant par devant sur le quai des bateliers et par derrière sur la propriété de M. Bartholmé, marchand de vins & en partie sur la ruelle de l’ancre sur laquelle cet immeuble a une issue par une porte cochère. Cet immeuble est mis aux enchères pour la somme de 60.000 francs.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble appartient indivisément aux dites héritières Hennenberg comme l’ayant recueilli dans la succession du dit M. Hennenberg qui l’a acquis avant son mariage à la barre du tribunal civil de Strasbourg sur la poursuite en expropriation forcée faite à la requête du Sr Jean Georges Helmstetter, ancien brasseur demeurant à Eckartzweyer, Grand duché de Bade contre Jean Vogt, brasseur demeurant à Strasbourg suivant jugement d’adjudication définitive sur surenchère rendu audit tribunal le 9 juillet 1824 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 juillet 1824 Vol. 169 N° 88 et inscription d’office a été prise le même jour vol. 165 N° 545. (…) Les comparans déclarent que la majeure partie de ladite propriété a été rebâtie sur l’emplacement de celle acquise du dit Sr Vogt par le jugement cidessus relaté, sauf 27 mètres 11 centimètres qui ont été cédés il y a environ trois ans par feu M. Hennenberg à la Ville de Strasbourg pour l’élargissement du quai des bateliers. Ledit sieur Vogt avait acquis ladite propriété du Sr Jean Jacques Helmstetter, brasseur à Strasbourg, de D° Marie Madeleine Helmstetter épouse d’André Walter laboureur demeurant à Eckartzweyer et des enfants de feu Sr Jean Georges Helmstetter, en son vivant brasseur à Strasbourg comme l’ayant recueillie dans la succession de Marie Madeleine Sauer leur mère et grand-mère, vivante femme de Jean Georges Helmstaetter père, autrefois brasseur à Strasbourg suivant adjudication qui eut lieu devant M. Kern, juge du tribunal civil de Strasbourg, commissaire nommé à cet effet, le 20 avril 1815 et déclaration de command du 22 du même mois faite au greffe dudit tribunal. (…)
L’an 1841 et samedi 30 janvier à dix heures du matin (…) Et après avoir attendu jusqu’à onze heures sans que personne se soit présenté le présent procès verbal a été clos et ledit immeuble retiré de l’enchère
acp 284 (3 Q 29 999) f° 49 du 18.1. – f° 93-v du 6.2. retrait

Les héritières Hennenberg vendent la maison dite au Chant des Oiseaux au brasseur Georges Ehrhardt et à sa femme Frédérique Burger

1842 (27.9.), Strasbourg 10 (100), Me Zimmer n° 4493
Vente, 27 septembre 1841 – ont comparu 1. Mme Marguerite Hennenberg, veuve de M. Jean Nicolas Karth, en son vivant négociant, 2. Mlle Marie Madeleine Hennenberg, majeure jouissant de ses droits, 3. Mme Catherine Hennenberg, veuve de M. Frédéric Auguste Engelbach, en son vivant avocat avoué à Strasbourg, 4. Mme Philippine Hennenberg, veuve de M. Jean Geoffroi Oppermann, en son vivant pharmacien, toutes demeurantes à Strasbourg, lesquelle ont par les présentes vendu (…)
à Mr Georges Ehrhardt, brasseur et à Dame Frédérique Burger son épouse de lui dûment autorisée, les deux demeurant à Strasbourg acquéreurs solidaires ci présents et acceptant
Un immeuble portant autrefois pour enseigne « au chant des oiseaux », approprié encore à l’exploitation d’une brasserie et consistant en maison de devant, maison de derrière, deux bâtiments latéraux, brasserie, écuries, remise caves voûtées, trois cours et autres appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg quai des bateliers N° 44 et 45, tenant d’un côté à Mme veuve Desormes et en partie à Mr Ostermann cafetier ci devant Vve Bader, de l’autre côté à M. Jean Daniel Fischer boulanger et en partie à MrM Hickel et Hecht, donnant par devant sur le quai des bateliers et par derrière sur la propriété de M. Bartholmé, marchand de vins & en partie sur la ruelle de l’ancre sur laquelle cet immeuble a une issue par une porte cochère. Cet immeuble est vendu dans l’état où il se trouve (…) avec tous les droits et servitudes actifs et passifs qui peuvent en dépendre. A ce sujet les Dmes comparantes déclarent que par un acte passé devant M° Roessel, alors notaire à Strasbourg le 11 mai 1815 Mr Jean Vogt alors propriétaire de l’immeuble susdésigné a vendu à Mr Chrétien Jacques Bartholmé marchand de vins à Strasbourg une petite maison avec cour dépendant alors dudit immeuble et que dans ce contrat il a été stipulé diverses servitudes tant au profit qu’à la charge de l’immeuble présentement vendu, quant au détail de ces sevitudes les parties se réfèrent audit acte dont il a été donné communication aux acquéreurs.
Les Dames venderesses se réservent expressément la propriété de tous les objets mobiliers qui peuvent leur appartenir dans ladite maison, notamment de tous les poêles qui n’ont pas acquis nature immobilière. (…)
Les Dames comparantes ont recueilli cet immeuble dans la succession de leur frère M. Philippe Jacques Hennenberg, en son vivant architecte à Strasbourg et dont elles sont seules et uniques héritières, aux termes d’un inventaire dressé par M° Zimmer, soussigné, en date au commencement du 3 juin 1840. Aux termes de son contrat de mariage passé devant M° Stoeber jeune alors notaire à Strasbourg le 2 mars 1825, le dit défunt Sr Hennenberg a légué l’usufruit de sa succession à Mme Jeanne Jacqueline Frédérique Beck, sa veuve survivante demeurant à Strasbourg. Le défunt Sr Hennenberg s’est rendu adjudicataire du dit immeuble à la barre du tribunal civil de Strasbourg sur la poursuite en expropriation forcée faite à la requête du Sr Jean Georges Helmstetter, ancien brasseur demeurant à Eckartzweyer (Grand duché de Baden) contre Jean Vogt, brasseur demeurant à Strasbourg suivant jugement d’adjudication définitive sur surenchère rendu audit tribunal le 9 juillet 1824 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 juillet 1824 Vol. 169 N° 88 et inscription d’office a été prise le même jour vol. 165 N° 545. Le prix de cette adjudication qui se montait à 24.050 francs a été payé (…) Les comparans déclarent que la majeure partie de ladite propriété a été rebâtie sur l’emplacement de celle acquise du dit Sr Vogt, sauf 27 mètres 11 centimètres qui ont été cédés il y a environ quatre ans par feu M. Hennenberg à la Ville de Strasbourg pour l’élargissement du quai des bateliers. Ledit sieur Vogt avait acquis ladite propriété du Sr Jean Jacques Helmstetter, brasseur à Strasbourg, de D° Marie Madeleine Helmstetter épouse d’André Walter susdénommé et des enfants de feu Jean Georges Helmstetter, en son vivant brasseur à Strasbourg comme l’ayant recueillie dans la succession de Marie Madeleine Sauer leur mère et grand-mère, vivante femme de Jean Georges Helmstaetter père, autrefois brasseur à Strasbourg, suivant adjudication qui eut lieu devant M. Kern, juge du tribunal civil de Strasbourg, commissaire nommé à cet effet, le 20 avril 1815 et déclaration de command du 22 du même mois faite au greffe dudit tribunal. (…) La présente vente a été consentie pour la somme de 71.000 francs (…) Finalement Mme veuve Hennenberg déclare renoncer à l’usufruit qui lui compète sur ladite maison en vertu de son contrat de mariage susrelaté, ainsi que’à tous les droits qu’elle peut avoir sur ladite maison pour n’exercer les dits droits et usufruit que aur la partie du prix de vente qui a été remise entre ses mains.
acp 303 (3 Q 30 017) f° 75-v

Originaire d’Eckbolsheim, Jean Georges Ehrhardt épouse en 1814 Frédérique Burger, fille du brasseur aux Quatre-Vents
1814 (13.12.), Strasbourg 7 (52), Not. Stoeber jeune, n° 981
Contrat de mariage – Jean Georges Ehrhardt brasseur natif d’Eckbolsheim demeurant à Strasbourg fils majeur de feu Michel Ehrhardt farininier et laboureur et de feu Marie Burger
Frédérique Burger fille mineure de feu Jean Burger brasseur aux Quatre vents et de Madeleine Salomé née Lindauer

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1815 (16.8.), Strasbourg 7 (54), Not. Stoeber jeune n° 1482
Inventaire des apports de Jean Georges Ehrhardt brasseur et de Frédérique née Burger – Contrat de mariage le 5 janvier courant
en la demeure des requérants rue des Orphelins n° 5
la femme meubles 1517 fr, bijoux 216 fr, numéraire 1200 fr
part de maison, Le 8° par indivis d’une maison, cour, appartenances & dépendances servant de brasserie portant l’enseigne aux quatre Vents sise à Strasbourg rue des Orphelins n° 3, formant un coin des deux côtés d’autre propriété du Sr NN – La maison entière appartient par 4/8 à la mère et 3/8 aux frères et sœurs de la De Ehrhardt
dette 1541
le mari, meubles 169 fr, bijoux 150 fr, numéraire 3200 fr, Immeubles terres à Eckbolsheim et Strasbourg de la succession de Marie née Burger veuve de Jean Michel Ehrhardt farinier à Eckbolsheim sa mère, dettes actives 259 fr

Jean Georges Ehrhardt meurt en octobre 1842 en délaissant trois enfants
1843 (25.4.), Strasbourg 10 (101), Me Zimmer n° 4746
Notoriété (…) qu’ils ont parfaitement connu M Jean Georges Ehrhardt, Brasseur demeurant à Strasbourg, que ledit défunt est décédé en cette ville le 24 octobre1842, qu’il était marié sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes d’un contrat de mariage passé devant M° Stoeber jeune, alors notaire à Strasbourg le 13 décembre 1814, avec D° Frédérique Burger
qu’après le décès dudit Sr Ehrhardt il n’a pas été fait d’inventaire de sa succession, qu’il est décédé ab intestat & qu’il a délaissé pour seuls enfants & uniques héritiers
1) M. Jean Georges Ehrhardt, commis négociant,
2) M Frédéric Gustave Ehrhardt, Brasseur,
3) Mlle Wilhelmine Frédérique Ehrhardt, sans profession, tous majeurs demeurant à Strasbourg
qu’en conséquence et en attendant la liquidation de ladite succession Mme veuve Ehrhardt, à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre elle & son défunt mari et les trois enfants Ehrhardt en leur qualité d’héritiers ont seuls droit à la totalité de la communauté & de la succession délaissée par ledit défunt
acp 309 (3 Q 30 024) f° 36

Lors du partage, la maison revient à Gustave Erhardt

1847 (31.5.), Strasbourg 10 (109), Not. Zimmer n° 6617
Partage et donation – 1° Frédérique Burger, veuve de Monsieur Jean Georges Erhardt père brasseur, agissant 1) à cause de la communauté de biens qui a existé entr’elle & feu son mari, 2) à cause de ses droits reprises & avantages matrimoniaux, le tout résultant de son contrat de mariage passé devant M° Théophile Stoeber le 13 décembre 1814 et de l’inventaire des apports dressé par le même Notaire le 16 août 1815,
2° Dame Wilhelmine Frédérique Erhardt, épouse de Monsieur Michel Lobstein, rentier, 3° Monsieur Gustave Erhardt, brasseur, 4° Monsieur Jean Georges Erhardt, commis Négociant, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, les Dame Lobstein, Sieurs Gustave & Jean Georges Erhardt, seuls enfans issus du mariage d’entre la première comparante & ledit sieur Jean Georges Erhardt père duquel ils sont habiles à se dire les seuls héritiers chacun pour un tiers.
Lesquels comparans ont exposé, Que Mr Erhardt père est décédé le 24 octobre 1842, qu’après sont décès il n’a point été fait d’inventaire, que depuis ce décès la fortune dépendant de la communauté sus mentionnée & de la succession de Mr Erhardt est restée indivise entre les comparans & a été gérée indivisément jusqu’à ce jour par Madame Erhardt comparante, que depuis la même époque il a été fait des constructions nouvelles dans la brasserie avec des fonds provenant de la masse commune mais qu’ils veulent pour faciliter la liquidation & le partage des biens dépendant mettre dans les présentes les opérations intermédiaires qui ont été faites depuis le décès de Mr Erhardt jusqu’à ce jour, surtout puisqu’elles ont eu lieu pour le compte commun & prendre pour base des présentes la consistance de toute la fortune telle qu’elle existe en ce moment

apports de M Erhardt, 8293 francs
apports de Mme Erhardt, 3) en un huitième indivis dans une maison brasserie portant l’enseigne aux quatre vents sise rue des Orphelins N° 5 à Strasbourg. Cette part de maison a été aliénée pendant le mariage & il résulte d’un acte de partage anticipé fait par Dame Madeleine Salomé Lindauer devant M° Louis Frédéric Grimmer le 15 octobre 1828, qu’il est avenu en raison de cette aliénation 4286 francs
total 7003 francs
II° La communauté se compose a) des valeurs mobilières ci après indiquées
b) d’une maison brasserie portant l’enseigne du chant des oiseaux sise quai des Bateliers n° 44 & 45 à Strasbourg ci après plus amplement désignée
Immeuble. Une maison brasserie portant l’enseigne du chant des oiseaux, consistant en maison de devant, maison de derrière, deux bâtimens latéraux, brasserie, écurie, remise caves voûtées, trois cours, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg quai des bateliers N° 44 & 45, tenant d’un côté autrefois à Mme veuve Désormes aujourd’hui à Mme Nestler & en partie à M. Ostermann cafetier ci devant veuve Bader, de l’autre côté à M. Jean Daniel Fischer boulanger & en partie à M. M. Hickel & Hecht, donnant par devant sur le quai des bateliers & par derrière sur la propriété de M. Bartholmé, marchand de vins & en partie sur la ruelle de l’ancre sur laquelle cet immeuble a une issue par une porte cochère. Cette maison a été acquise par les conjoints Erhardt sur les héritiers de M. Philippe Jacques Hennenberg vivant architecte à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Zimmer soussigné le 27 septembre 1842 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 5 novembre suivant Vol. 393 N° 37 & inscrit d’office le même jour Vol. 375 N° 151.
Dans la maison sont compros les objets mobiliers ci après détaillés savoir 1° deux bacs, 2° Un moulin à malt, 30 Une pompe à bière en cuivre, 4° Une chaudière en cuivre de la contenance de 12 hectolitres avec ses accessoires, 5° Une autre de la contenance de 23 hectolitres avec ses accessoires, 6° Un réservoir en cuivre avec accessoires, 7° Un comptoir avec accessoires, 8° Une clôture de cabinet. L’immeuble & les objets mobiliers ci dessus sont estimés ensemble à uen somme de 100.000 francs
acp 361 (3 Q 30 076) f° 62 Masse active. Elle se compose 1° de divers objets mobiliers servant à l’exploitation d’une brasserie dont il sera ci après parlé, estimés ensemble 4189, 2° de diveres marchandises pour la fabrication de la bière estimés 1834, 3° de divers objets mobiliers estimés 1268, 4° d’un mobilier de ménage 2539, total 9831
5° de la somme de 95, 6° d’une créance hypothécaire de 2100, 7° d’une brasserie à Strasbourg portant l’enseigne du chant des oiseaux avec dépendances quai des bateliers N° 44 et 45 estimée 100.000 francs, Total 102.026
8° du montant du rapport de dame Lobstein 7023, 9° du montant du rapport de Jean Georges Erhardt 8600, total 127.649
Masse passive 41.000, reste 86.649
dont déduire les reprises de la veuve Erhardt 70023 et celles du défunt 8293 ensemble 15.297, reste en actif 71.352.
Succession. Elle se compose 1° de la moitié du bénéfice de la communauté 35.676, 2° des reprises du défunt 8293, total 43.969
dont moitié est grevée d’usufruit au profit de la veuve 21.984, à déduire don matutinal 600, reste 21.384, dont le tiers en propriété à chaque enfant 7128
l’autre moitié en toute propriété est 21.98,, dont le tiers à chaque enfant 7328. (…)
Droits des parties (…)
Donation à titre de partage anticipé par la veuve Erhardt à ses trois enfants. des droits de propriété et d’usufruit lui compétant dans la brasserie ci dessus désignée. Cette maison a été attribuée au Sr Gustave Erhardt sous la condition par lui 1° de payer à sa mère les intérêts de la somme de 57.684 francs, à la D° Lobstein 305, dettes 41.000 et 1010, total 100.000 francs

(Frédéric) Gustave Ehrhard épouse en 1847 Caroline Springer, originaire de Runtzenheim
1847 (31.5.), Strasbourg 10 (109), M° Zimmer n° 6618
Contrat de mariage – ont comparu Monsieur Frédéric Gustave Erhard, brasseur demeurant à Strasbourg, fils issu du légitime mariage de Monsieur Jean Georges Erhart brasseur & Dame Frédérique Burger conjoints à Strasbourg, le Sr comparant futur époux d’une part
& Mademoiselle Caroline Springer, majeure, née & domiciliée à Runtzenheim demeurant au même lieu, fille issue du légitime mariage de Mr Jean Georges Springer, cultivateur & feue Dame Anne Marie Wolff conjoints au dit Runtzenheim, la demoiselle comparante future épouse d’autre part
acp 361 (3 Q 30 076) f° 64 du 3.6. – sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts
les apports du futur consistent en marchandises, créances et argent comptant, le tout évalué à 12.307 francs, grevé d’un passif de 1046, reste 12.367 et dans ses droits à lui revenant d’un acte de liquidation reçu Zimmer le 31 mai 1847
les apports de la future consistent 1) en un mobilier évalué à 2221, 2) créances 8520 et dans les biens immeubles ci après 1° 59 ares 10 ca terre ban de Runtzenheim en six parcelles, 2° 66 ares 40 terres ban de Saessolsheim en trois parcelles, 3° un hectare 522 a 55 terre ban d’Auenheim en sept parcelles, 4° 21 ares de prés ban de Leydenheim, 5° 52 ares 52 terres ban de Runtzenheim en quatre parcelles
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession du prémourant

Gustave Erhardt hypothèque la maison au profit de Jean Georges Erhardt et de Michel Lobstein (ses frère et beau-frère)

1852 (22.6.), Strasbourg 13 (65), Not. Flach n° 1209
Obligation du 22 février 1852 – A comparu M. Gustave Erhardt, brasseur demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a par les présentes reconnu & déclaré devoir bien et légitimement
1) à M. Jean Georges Erhardt commis négociant demeurant et domicilié à Strasbourg créancier ci présent & acceptant la somme principale de 8000, 2) Et à M. Michel Lobstein, rentier demeurant et domicilié en la même ville, créancier aussi ci présent et acceptant également une somme de 8000, ensemble la somme de 16.000 francs
hypothèque spécialement. Une maison brasserie portant l’enseigne du Chant des Oiseaux, consistant en maison de devant, maison de derrière, deux bâtiments latéraux, brasserie, écurie, remise caves voûtées, trois cours, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg quai des bateliers N° 44 & 45, tenant d’un côté autrefois à la veuve Désormes aujourd’hui Mde Nestler & en partie à M. Ostermann cafetier ci devant veuve Bader, de l’autre côté à M. Jean Daniel Fischer boulanger & en partie à M. M. Hickel & Hecht, donnant par devant sur le quai des bateliers & par derrière sur la propriété de M. Bartholmé, marchand de vins & en partie sur la ruelle de l’ancre sur laquelle cet immeuble a une issue par une porte cochère. (…) M. Erhard déclare que cet immeuble lui appartient en toute propriété aux termes d’un acte de liquidation & partage contenant aussi donation dressé par M° Zimmer Notaire en cette ville le 31 mai 1847 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 juillet suivant volume 474 N° 46.

(Frédéric) Gustave Ehrhard se remarie en 1853 avec Emilie Vœltzel, originaire de Bischwiller
1853 (4.5.), M° Noetinger
Contrat de mariage – Frédéric Gustave Ehrhard, brasseur à Strasbourg, fils de Jean femme Ehrhard, brasseur, et de Frédérique Burger, sa veuve à Strasbourg, le futur veuf sans enfant de Caroline Springer sa femme, d’une part
et Emilie Voeltzel, à Bischwiller fille de feu Daniel Voeltzel, brasseur et de Madeleine Born sa femme à Bischwiller d’autre part
acp 419 (3 Q 30 134) f° 41 du 13.5. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
les apports du futur consistent en une valeur de 20.610 francs
les apports de la future consistent en une valeur de 1059 francs
Donation par la future de l’usufruit viager de toute la succession, réductible à moitié en cas d’exitence d’enfants. Donation par le futur époux à la future de l’usufruit de la moitié de sa succession

La maison de Frédéric Gustave Erhardt est vendue par enchère volontaire par suite de conversion de saisie immobilière à Michel Lobstein

1853 (9. 7.br), Strasbourg 13 (77), Not. Flach n° 1762
Cahier des charges du 9. 7.bre 1853 – Ont comparu Le Sr Michel Staub, voiturier et marchand de grains, domicilié à Wasselonne Et Mr Eugène Hervé, avoué près le tribunal civil de première instance de Strasbourg y demeurant, en qualité d’avoué constitué par le Sr Staub au nom duquel il a commencé les poursuites en expropriation forcée dont il va être question, Le Sr Staub agissant en conformité du jugement ci-après énoncé tant dans son intérêt que dans celui de 1) Mad. Frédérique Burger veuve de Jean Georges Ehrhard, père, en son vivant brasseur domicilié à Strasbourg, 2) St Jean Georges Ehrhard, commis négociant domicilié à Strasbourg, 3) Mad° Wilhelmine Frédérique Ehrhardt, épouse du Sr Michel Lobstein, rentier demeurant à Strasbourg, 4) Le dit Sr Michel Lobstein, 5) Mad° Dorothée Groetzinger, veuve du Sr Jean Charles Cornelius, en son vivant coeffeur domicilié à Strasbourg, 6) Sr Michel Wolff, cultivateur demeurant à Runtzenheim en qualité de subrogé tuteur de Caroline Frédérique Ehrhard, fille mineure de Frédéric Gustave Ehrhard, brasseur à Strasbourg & de S° Caroline Springer sa femme défunte (…), 7) Mr Jean Jacques Schwartz, bijoutier à Strasbourg, 8) M..M. Papelier & Compagnie, négociant domicilié à Strasbourg, 9) M. Etienne Dietricjh épicier domicilié à Strasbourg, 10) M. Nicolas Marie Auguste Clausse, fils aîné banquier domicilié à Sarrebourg, 11) Me Blessing, plombier domicilié à Strasbourg, 12) Mr Christophe Auguste Victor Petin, officier supérieur en retraite, domicilié à Strasbourg, 13) Marie Jeannette Loewel veuve de Louis Gougenheim en son vivant propriétaire domiciliés à Strasbourg, 14) Mr Chrétien Linder, propriétaire domicilié à Strasbourg, 15) Mr Anselme Marchal, propriétaire demeurant à Strasbourg (…) seuls créanciers hypothécaires inscrits sur Frédéric Gustave Ehrhardt, brasseur domicilié à Strasbourg, lesquels comparans aux dits noms ont requis M° Flach de dresser la cahier des charges de la vente à l’enchère par suite de conversion de saisie immobilière pour laquelle il a été commis aux termes du jugement qui sera ci après relaté de l’immeuble ci après désignné appartenant audit Sr Ehrhard
I. Enonciation du jugement qui a ordonné la vente & la saisie qui a précédé ce jugement. Suivant Procès verbal de Mr Schauffler, huissier à Strasbourg en date du 12 juillet 1853, visé & enregistré & en vertu des titres y mentionnés le Sr Staub, comparant a fait saisir l’immeuble appartenant audit Sr Ehrhard. Le procès verbal de saisie a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 23 juillet 1853 volume 84 numéro 60. (…) Dans leur intérêt, les créanciers ont, conjointement avec avec le Sr Ehrhard présenté au tribunal de première instance de Strasbourg par le ministère de Mr Hervé, avoué, une requête à l’effet de faire ordonner 1. que les poursuites immobilières dirigées conttre le Sr Ehrhard fussent dicontinuées & converties en vente aux enchères devant M° Flach, notaire, qui serait commis à cet effet (…) Suivant jugement en date du 23 août 1853, le dit tribunal a ordonné que l’immeuble saisi & désigné en la requête sera vendu par le ministrère de M° Flach, notaire en cette ville, par voie d’enchère publique sur la mise à prix de 80.000 francs (…)

II. Désignation de l’immeuble. Une maison brasserie sans enseigne portant autrefois celui de Chant des Oiseaux, sise à Strasbourg quai des bateliers N° 44 & 45, consistant en maison de devant à rez-de-chaussée servant de débit de bière, surmonté de quatre étages & greniers, bâtiments latéral & de milieu avec trois étages & greniers, ayant un rez de chaussée, une seconde salle de débit de bière avec buanderie à côté, belle cour plantée d’arbres, bâtiment de derrière à deux étages servant de brasserie avec les greniers à malt, efin grande cour de derrière avec remises, échoppe, écurie, étables, ayant une issue sur la rue de l’ancre par une porte cochère. Cette propriété a une superficie totale de dix ares 15 centiares & tient d’un côté en partie à Mde Nestler en partie à Mr Ostermann, aujourd’hui Berneck, de l’autre en partie à M. Jean Daniel Fischer & en partie à M. Huss & par derrière à M Lix, section O N° 723 & 723.bis. Seront compris dans cette vente tous les outils & unstensiles servant à la fabrication de la bière & qui par leur fait sont immeubles par destination ainsi que tous les objets tenant à clous, fer ou cheville.
III. Etablissement de la propriété. M. Ehrhard est propriétaire de cet immeuble aux termes d’un acte passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg 31 mai 1847, contenant 1° liquidation & partage de la communauté de biens qui a existé entre entre Mr Jean Georges Ehrhard vivant brasseur à Strasbourg & D° Frédérique Burger sa veuve & 2° donation par forme de partage d’ascendants par ladite veuve Ehrhard née Burger à ses enfants. Par cet acte la totalité du dit immeuble a été attribuée audit sieur Gustave Ehrhardt sous les conditions suivantes à l’exécution desquelles il s’engage, 1° de payer à Mad° sa mère (les intérêts de 57.784 francs (…) total 100.000 francs (…)
M. & Mad° Ehrhard père et mère ont acquis l’immeuble dont s’agit qu’ils ont approprié à l’état de brasserie par contrat passé devant M° Zimmer, notaire à Strasbourg le 22 septembre 1842 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 novembre 1842 vol. 393 N° 37 et inscrit d’office le même jour volume 375 N° 151. de 1° D° Marguerite Hennenberg veuve de Jean Nicolas Karth négociant, 2° Mlle Marie Madeleine Hennenberg, 3° Mad° Catherine Hennenberg veuve de Frédéric Auguste Engelbach avoué & 4° Mad° Philippine Hennenberg, veuve de M Jean Geoffroi Oppermann, vivant pharmacien, tous demeurant à Strasbourg. Lesdites D° Karth, Engelbach, Oppermann & Melle Hennenberg ont recueilli le dit immeuble dans la succession de leur frère Philippe Jacques Hennenberg, vivant architecte à Strasbourg, dont elles étaient les seules et uniques héritières aux termes d’un inventaire dressé par M° notaire sus-nommé le 3 juin 1840. Mr Hennenberg a lui-ligne été propriétaire dudit immeuble pour s’en être rendu adjudicataire à la barre du tribunal civil de Strasbourg sur la poursuite en expropriation forcée formée à la requête du Sr Jean Georges Helmstetter, ancien brasseur demeurant à Eckartzweyer (Grand duché de Bade) contre Jean Vogt, brasseur à Strasbourg, suivant jugement d’adjudication définitive sur enchère rendu audit tribunal le 9 juillet 1824, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 juillet 1824 Volume 169 N° 88. & inscrit d’office le même jour Vol. 105. N° 545.
Charges, clauses et conditions (…)
Du 15. 8.br 1853. Adjudication (…) Une seconde bougé a été allumée & durant son feu l’immeuble a été porté à 81.000 francs à M. Michel Lobstein, propriétaire demeurant à Strasbourg
acp 422 (3 Q 30 137) f° 80 du 13.9. (cahier des charges), acp 424 (3 Q 30 139) f° 1-v du 24.10. adjudication définitive)

Michel Lobstein épouse en 1844 Wilhelmine Frédérique Ehrhardt
1844 (12.1.), Strasbourg 8 (66), Me Zeyssolff n° 2023
Contrat de mariage – ont comparu Mr Michel Lobstein, menuisier domicilié & demeurant à Strasbourg, fils majeur et légitime de M Jean Michel Lobstein, vivant boulanger et de D° Marguerite Barbe Arbogast, sa veuve demeurant en la même ville, procédant en son nom du consentement de la D° sa mère, comme futur époux d’une part
Dlle Wilhelmine Frédérique Ehrhardt, majeure d’ans, fille légitime de Mr Jean Georges Ehrhardt, vivant brasseur et de D° Frédérique Burger son épouse avec laquelle elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, stipulant en son nomavec le consentement de la D° sa mère comme future épouse
acp 318 (3 Q 30 033) f° 80 du 16.2. communauté de biens réduite aux acquêts. Les apports du futur époux consistent en meubles et objets mobiliers, outils de son état estimés 4840 francs
Une maison à Strasbourg rue des bœufs N° 5
Les apports de la future épouse consistent en meubles, effets mobiliers, argent comptant, le tout estimé 7023
Donation par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager des biens que délaissera le prémourant

Michel Lobstein refuse de passer bail à Gustave Erhardt

1854 (12.1.), M° Flach
Procès verbal de comparution de Gustave Erhard, brasseur à Strasbourg
à l’effet de bail avec Michel Lobstein, propriétaire à Strasbourg, de la brasserie dite Chant des Oiseaux appartenant au Sr Lobstein, et refus de ce dernier de passer bail
acp 426 (3 Q 30 141) f° 31-v du 12.1.

Frédérique Burger, veuve de Jean Georges Ehrhard, hypothèque la somme que lui doit Michel Lobstein sur le prix d’acquisition de la maison

1860 (10.4.), Strasbourg 13 (nouv. 84), Not. Flach (Jean Georges) n° 4066
Obligation du 10 avril 1860 – A comparu Madame Frédérique Burger, veuve de M. Jean Georges Ehrhard, en son vivant brasseur à Strasbourg où elle demeure, laquelle a, par ces présentes reconnu devoir bien & légitimement
à M. Michel Stahl, propriétaire demeurant à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 8200 francs (…)
Ladite comme de 26.059 francs est due par M. Michel Lobstein, brasseur à Strasbourg sur le prix d’acquisition d’une maison brasserie sise à Strasbourg au quai des bateliers à l’enseigne Au chant des Oiseaux, aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive sur conversion de saisie immobilière par le soussigné notaire Flach, commis par justice le 15 octobre 1853, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 novembre suivant, vol. 577 Numéro 20, inscrit d’office le même jour Volume 599 Numéro 190. Et elle a été attribuée en nue propriété aux enfants et petit enfant Ehrhard et pour la jouissance viagère à Mad° veuve Ehrhard dans un ordre ouvert au greffe du tribunal de Strasbourg le 16 juin 1854 et clos le 21 décembre de la même année (…) Au moyen des présentes pourra M. Stahl toucher et recevoir directement de M. Lobstein ou de tous autres qu’il appartiendra ledits intérêts sur le montant de ses prétentions en principal et intérêts

Michel Lobstein et Wilhelmine Frédérique Ehrhard hypothèquent la brasserie au profit du tanneur Louis Knoderer

1862 (22.2.), Strasbourg 8 (74), Not. Gustave Edouard Loew n° 27
Obligation du 22 février 1862 – Ont comparu M. Michel Lobstein, brasseur, & D° Wilhelmine Frédérique Ehrhard son épouse qu’il assiste & autorise, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg, Lesquels reconnaissent devoir bien & légitimement
à Mr Louis Knoderer, ancien tanneur propriétaire demeurant et domicilié en ladite ville à ce présent et acceptant, la somme principale de 11.000 francs
hypothèquent spécialement I° Une maison brasserie sans enseigne ayant porté autrefois celle du chant des oiseaux, sise à Strasbourg quai des bateliers N° 7 autrefois N° 44 & 45, consistant en maison de devant à rez-de-chaussée servant de débit de bière, surmonté de quatre étages & greniers, bâtiments latéral & de milieu avec trois étages & greniers, cour plantée d’arbres, bâtiment de derrière à deux étages servant de brasserie avec grenier à malt, grande cour de derrière avec écuries, remises, échoppe et étables, ayant une issue sur la rue de l’ancre par une porte cochère, le tout d’une superficie de dix ares 15 centiares Section O N° 723 et 723.bis, tenant d’un côté à la propriété de M M Nestler & Berneck de l’autre celle de M. M. Fischer et Hecht, par derrière à celle de M Lix. Ensemble avec les bacs rafraichissoirs, cuves, tonneaus, outils, ustensiles & agrès servant à la fabrication de la bière & réputés pr la loi immeubles par destination
II. Huit caves voûtées avec glacières contenant 3500 hectolitres de tonneaux, surmontées d’un hangard & terre y attenant le tout d’une superficie d’environ 8 ares au ban de Schiltigheim au canton dit Solack section C et C bis (…)
M. & Mde Lobstein déclarent 1. Qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté réduite aux acquêts en vertu de leur contrat de mariage pssé devant M° Zeyssolff précédesseur de M° Loew soussigné & un collègue le 12 janvier 1844, enregistré (…)
6. (…) Et que la maison brasserie leur appartient en toute propriété aux titres suivants, savoir. M. Frédéric Gustave Ehrhard, brasseur à Strasbourg en était propriétaire en vertu d’un acte reçu par M° Zimmer Notaire en ladite ville le 31 mai 1847, enregistré, contenant 1° partage de la communauté qui a existé entre entre feu M. Jean Georges Ehrhard père vivant brasseur à Strasbourg & D° Frédérique Burger sa veuve de laquelle communauté dépendait ledit immeuble, II° partage de la succession du sieur Erhardt, partage anticipé par Mde veuve Ehrhardt entre ses enfants issus de son mariage avec son dit époux, seuls et uniques héritiers de leur père, savoir 1° ledit sieur Frédéric Gustave Ehrhardt, 2° Mde Lobstein de codébitrice, 2° & le sieur Jean Georges Ehrhardt, commis négociant, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg. Ledit immeuble fut attribué à mon dit sieur Frédéric Gustave Ehrhardt moyennant 100.000 francs (…) Le sieur Frédéric Gustave Ehrhardt fut tenu de servir à sa mère sa vie durant, les intérêts des dits 57.784 francs (…) Mde veuve Ehrhardt étant décédée le 2 août dernier ces sommes sont devenues exigibles (…)
Mr Lobstein se rendit adjudicataire de la dite maison brasserie sur mondit sieur Frédéric Gustave Ehrhardt son beau-frère suivant procès verbal d’adjudication par suite de conversion de la saisie immobilière, dressé par M° Flach notaire à Strasbourg à ce commis par justice & un collègue le 15 octobre 1853, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 novembre suivant, vol. 577 N° 20, inscrit d’office au Vol. 599 N° 190. Cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 81.000 francs qui a été distribuée entre les créanciers hypothécaires

Séparation de biens entre Michel Lobstein et Wilhelmine Frédérique Ehrhardt
1862 (27. Xbr), Strasbourg 8 (74), Not. Gustave Edouard Loew n° 331
Inventaire de séparation – Devant (…) M° Loew, commis à l’effet des présentes par jugement rendu par le tribunal séant à Strasbourg le 15 courant, enregistré, Ont comparu Mr Michel Lobstein, ancien brasseur demeurant et domicilié à Strasbourg,
D° Wilhelmine Frédérique Ehrhardt, épouse dûment assistée & assistée de sondit mondit sieur Lobstein, avec lequel elle demeure, assistée du Sr Wolff, son avoué
Et M. Eugène Remond, ancien greffier du tribunal de commerce de Strasbourg, domicilié en ladite ville, agissant en qualité de syndic de la faillite de mondit sieur Lobstein
Mad. Lobstein a produit l’extrait d’un acte passé devant M° Zimmer Notaire à Strasbourg, le 30 mai 1847 enregistré, contenant liquidation & partage de la succession de Mr Jean Georges Ehrhard père vivant brasseur à Strasbourg, père de Mde Lobstein & partage anticipé par Mme Frédérique Burger, mère de Mde Lobstein veuve de mondit sieur Ehrhard, entre ses enfants par suite duquel acte il a été attribué à Mde Lobstein, après décompte du rapport de la constitution de dot à elle faite en vertu de son contrat de mariage une somme de 19.225 francs, soulte de partage à elle due par le sieur Frédéric Gustave son frère, brasseur à Strasbourg, sous l’hypothèque privilégiée d’une maison brasserie portant l’enseigne au chant des oiseaux, sise en ladite ville quai des bateliers N° 7 autrefois 44 & 45. Mde Lobstein céda 8000 für ) Reste 11.228 francs
M. Lobstein d’est rendu adjudicataire de ladite maison brasserie sur son beau-frère M Ehrhradt, suivant procès verbal d’adjudication par suite de conversion de saisie immobilière dressé par le M° Flach, notaire à Strasbourg à ce commis par justice & un collègue le 15 octobre 1853, enregistré et Mde Lobstein fut colloquée pour être payée sur le prix d’adjudication dû par son mari, de la somme de 11.228 francs susénoncée, en vertu d’un ordre ouvert par M. le Président du tribunal civil séant à Strasbourg, réglé provisoirement le 10 octobre 1854 et arrêté définitivement le 26 décembre suivant.
Par suite de l’acquisition de cette maison brasserie, elle fit partie de la communauté qui a existé entre entre les époux Lobstein. Elle fut vendue depuis par eux à M. Antoine Adolphe Paulus, brasseur & D° Léonie Heim époux à Strasbourg en vertu d’un contrat passé devant M° Zimmer & son collègue notaires à Strasbourg le premier juillet denier (…)
Mad° Lobstein revendique comme ayant été par elle apportés en mariage, les objets suivants qui se trouvent dans les pièces suivantes dans le logement qu’occupent mes époux Lobstein au second étage de la maison susdsignée, Salle à manger, Salon, Chambre à coucher, Corridor, Chambre de M. Lobstein
acp 517 (3 Q 30 232) f° 75-v du 6.1. Description du contrat de mariage reçu Zeyssolff Nre le 12 janvier 1844. Apports du Sr Lobstein 4840
Une maison à Strasbourg rue des bœufs
ceux de la D° Lobstein 7023
acp 518 (3 Q 30 233) f° 1-v du 14.1. (vacation du 5 janvier) Mde Ehrhart femme Lobstein déclare qu’elle réclame pour ses reprises la somme de 24.228 francs

Michel Lobstein et Wilhelmine Frédérique Ehrhard vendent la maison au brasseur Antoine Adolphe Paulus et à sa femme Léonie Heim

1862 (30.6.), Strasbourg 10 (147), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.681
Vente, 30 juin & 1 juillet 1862. – Ont comparu M Michel Lobstein, brasseur et Mad° Wilhelmine Frédérique Ehrhard, son épouse agissant sous son autorisation, le deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes vendu (…)
à M Antoine Adolphe Paulus, brasseur et D° Léonie Heim son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
Désignation. 1° Une maison brasserie sans enseigne portant autrefois celle du Chant des Oiseaux sise à Strasbourg quai des bateliers N° 7, consistant en maison de devant à rez de chaussée servant de débit de bière, surmonté de quatre étage et grenier, bâtiment de milieu avec trois étages et greniers, cour plantée d’arbres, bâtiment de derrière à deux étages servant de brasserie avec grenier à malt, grande cour de derrière avec écuries, remise, échoppe & étable ayant une issue sur la rue de l’ancre par une porte cochère, le tout d’une superficie de 10 ares 15 centiares Section O N° 723 et 723.bis, tenant d’un côté à la propriété de M. Berneck de l’autre celle de M.M. Fischer et Hecht, par derrière à M. Lix.
2. Et huit caves voûtées surmontées d’un hangard et terre y attenant le tout d’une superficie d’environ 8 ares au ban de Schiltigheim au canton dit Solach section C et C bis (…)
Ces immeubles sont vendus tels et en l’état où ils se trouvent actuellement sans en rien excepter ni réserver avec tout ce qui a de droit ou par destination nature immobilière notamment une pompe à pression avec accessoires, et cinq robinets, une cuve matière pour la petite chaudière (…)
Etablissement de la propriété. M. et Mde Lobstein sont devenus propriétaires de la maison brasserie et de ses dépendances pour en avoir fait l’acquisition de M. Frédéric Gustave Ehrhard alors brasseur à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Flach notaire à Strasbourg à ce commis par justice le 15 octobre 1853, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 novembre suivant, volume 577 N° 20 et inscrit d’office le même jour volume 599 N° 190. Cette acquisition a eu lieu pour 81.000 francs (…) Ledit Sieur Frédéric Gustave Ehrhard était propriétaire de la brasserie pour lui avoir été abandonnée par Mad° Erhard née Burger sa mère et par Mad. Lobstein et M. Jean Georges Ehrhard, ses frère et sœur aux termes d’un acte contenant liquidation et partage de la succession de feu M. Ehrhard père, susnommé, et donation par Mme veuve Ehrhard à titre de partage anticipé dressé par ledit M° Zimmer le 31 mai 1847.
Les époux Ehrhard-Burger avaient acquis ladite brasserie et ses épouse de D° Marguerite Hennenberg veuve de M. Jean Nicolas Karth en son vivant négociant et Dame Catherine Hennenberg veuve de Frédéric Auguste Engelbach en son vivant avoué et de D° Philippine Hennenberg veuve de M Jean Geoffroi Oppermann, en son vivant pharmacien, tous de Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant ledit M° Zimmer soussigné le 27 septembre 1842 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 novembre suivant vol. 393 N° 37 et inscrit d’office le même jour volume 375 N° 151. (…) Lesdites dames venderesses nées Hennenberg avaient recueilli la dite maison brasserie dans la succession de leur frère Philippe Jacques Hennenberg, en son vivant entrepreneur de bâtiments à Strasbourg dont elles étaient les seules et uniques héritières ainsi que cela se trouve constaté dans l’inventaire de la succession de ce dernier dressé par M° Zimmer soussigné le 3 juin 1840. Le Sr Hennenberg s’était rendu adjudicataire du même immeuble sur le sieur Jean Vogt, brasseur à Strasbourg aux termes d’un jugement d’adjudication sur surenchère rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 9 juillet 1824 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 21 du même mois Volume 169 N° 88.
Par acte passé devant M° Roessel père, alors notaire à Strasbourg le 11 mai 1815. ledit sieur Vogt a vendu à M. Chrétien Jacques Bartholmé marchand de vins à Strasbourg une petite maison avec cour dépendant alors de ladite maison brasserie en stipulant diverses servitudes tant au profit qu’à la charge de ce dernier immeuble, et dont les parties déclarent avoir parfaite connaissance. Enfin le sieur Vogt avait lui-même acquis ladite maison brasserie du sieur Jean Jacques Helmstetter, brasseur à Strasbourg & de D° Marie Madeleine Helmstetter épouse du sieur André Walter laboureur demeurant à Eckartzweyer, Grand duché de Bade & des enfants de Jean Georges Helmstetter en son vivant brasseur à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication passé devant M. Kern juge du tribunal civil de Strasbourg, commissaire nommé à cet effet le 20 avril 1815 et une déclaration de command du 22 du même mois faite au greffe du tribunal.
Les époux Lobstein vendeurs sont propriétaires de l’autre immeuble au ban de Schiltigheim pour avoir fait construire les caves, hangard et glacière sur le sol sont ils avaient fait acquisition de M Michel Bader architecte et de Dame Elise Giovanolli son épouse les deux demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Stromeyer notaire à Strasbourg le 21 août 1855 (…). Etat hypothécaire (…)
Etat civil des vendeurs. M. & Mad. Lobstein déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts en vertu de leur contrat de mariage passé devant M° Zeyssolff alors notaire à Strasbourg le 12 janvier 1844 – Prix 103.700 francs
acp 512 (3 Q 30 227) f° 11-v du 2.7.

Antoine Adolphe Paulus épouse Thérèse Léonie Heim en 1854
1854 (26.4.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Antoine Adolphe Paulus, brasseur à Strasbourg, fils de Joseph Hubert Paulus, rentier et de Marie Anne Elisabeth Ansen, conjoints à Strasbourg d’une part
Thérèse Léonie Heim, fille mineure de Frédéric Daniel Heim marchand de vins et de Thérèse Pelletier conjoints à Strasbourg d’autre part
acp 429 (3 Q 30 144) f° 51-v du 1.5. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura l’usufruit de la moitié des biens de a communauté
Donation pat les conjoints Paulus au futur leur fils ce acceptant en avancement d’hoirie d’une somme de 20.000
Donation par les conjoints Heim à la future leur fille ce acceptant en avancement d’hoirie sur la succession du prémourant 1) d’un trousseau estilé 6000, 2) argent comptant 2000, 3) créances 12.000
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession, réductible à moitié en cas d’existence d’enfants

Antoine Adolphe Paulus et Thérèse Léonie Heim hypothèquent la maison au profit du rentier Jean Auguste Ehrmann

1863 (1.7.), Strasbourg 3 (105), Not. Weiss (Emile) n° 569
Obligation & quittance subrogatoire du 1 juillet 1863. – ont comparu M. Antoine-Adolphe Paulus, brasseur & Dame Thérèse Léonie Heim, son épouse qu’il autorise, demeurant & domiciliés ensemble à Strasbourg, lesquels comparants ont déclaré & reconnu devoir bien & légitimement
à M. Jean Auguste Ehrmann, rentier demeurant et domicilié à Strasbourg, présent & acceptant, la somme principale de 86.000 francs
Affectation hypothécaire. Ville de Strasbourg 1. Une Maison brasserie, portant pour enseigne chant des oiseaux sise à Strasbourg quai des bateliers N° 7 consistant en maison de devant à rez-de-chaussée servant de débit de bière, surmonté de quatre étages & greniers, bâtiment de milieu avec trois étages & grenier, cour plantée d’arbres, bâtiment de derrière à deux étages servant de brasserie avec grenier à malt, grande cour de derrière avec écuries, remise, échoppe & étable, ayant une issue sur la rue de l’ancre par une porte cochère, le tout d’une superficie de dix ares 15 centiares Section O N° 723 et 723.bis, tenant d’un côté à la propriété de M. Berneck de l’autre celle de M. M. Fischer et Hecht, par derrière à M. Lix.
2. Et huit caves voûtées surmontées d’un hangard & terre y attenant, le tout d’une superficie d’environ 8 ares au ban de Schiltigheim, au canton dit Solach section C et C bis n° 502 (…)
Les débiteurs déclarent qu’il existe en ce moment trois chaudières, un bac en cuivre & trois en bois avec leurs accessoires.
Etablissement de la propriété. M. et Mde Paulus déclarent être devenus propriétaires des immeubles affectés pour en avoir fait l’acquisition sur M. Michel Lobstein, brasseur & Dame Wilhelmine Frédérique Ehrhardt son épouse de Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 30 juin & premier juillet 1862 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 juillet 1862 vol. 904 N° 132. L’immeuble désigné sous l’article premier avait été acquis par les époux Lobstein du Sr Frédéric Gustave Ehrhard autrefois brasseur à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication par suite de conversion de saisie immobilière en vente volontaire, dressé par M° Flach, notaire à Strasbourg à ce commis par justice, le 15 octobre 1853, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 novembre suivant, volume 577 N° 20. Cette même propriété était avenue à Mr Frédéric Gustave Ehrhard pour lui avoir été abandonnée par D° Frédérique Burger veuve de M. Jean Georges Ehrhard, domicilié à Strasbourg, la dite dame Lobstein & M. Jean Georges Ehrhard, commis négociant à Strasbourg, aux termes d’un acte contenant liquidation & partage de la succession de feu M. Ehrhard père & donation par partage anticipé par Mme veuve Ehrhard dressé M° Zimmer le 31 mai 1847. Les époux Ehrhard-Burger avaient acquis le même immeuble de Dame Marguerite Hennenberg veuve de Jean Nicolas Karth en son vivant négociant, de Dame Catherine Hennenberg veuve de Frédéric Auguste Engelbach en son vivant avoué & de Dame Philippine Hennenberg veuve de Jean Geoffroi Oppermann, en son nom pharmacien, tous de Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant ledit M° Zimmer le 27 septembre 1842, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 novembre suivant vol. 393 N° 37. Les Dames Hennenberg avaient recueilli la dite maison brasserie dans la succession de leur frère Philippe Jacques Hennenberg en son vivant entrepreneur de bâtiments à Strasbourg dont elles étaient les seules & uniques héritières, ainsi constaté par un inventaire de la succession de ce dernier dressé par ledit M° Zimmer le 3 juin 1840. Le Sieur Hennenberg s’était rendu adjudicataire du même immeuble sur le sieur Jean Vogt, brasseur à Strasbourg aux termes d’un jugement d’adjudication sur surenchère rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 9 juillet 1824 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 21 du même mois Volume 169 N° 88. Enfin le sieur Vogt avait lui-même acquis ladite maison brasserie du sieur Jean Jacques Helmstetter brasseur à Strasbourg, de Dame Marie Madeleine Helmstetter épouse du sieur André Walter laboureur à Eckartzweyer (Grand duché de Bade) & des enfants de Jean Georges Helmstetter en son vivant brasseur à Strasbourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication passée devant M. Kern, juge du tribunal civil de Strasbourg, commissaire nommé à cet effet le 20 avril 1815 & d’une déclaration de command du 22 du même mois faite au greffe du tribunal.
Quant à l’immeuble désigné sous l’article deux (…) – Situation hypothécaire – Cession d’indemnité d’assurance (…) Etat-civil des emprunteurs. M. et Mme Paulus déclarent 1° Qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts suivant leur contrat de mariage passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 26 avril 1854.

Antoine-Adolphe Paulus et Thérèse Léonie Heim hypothèquent la maison au profit de la maison de banque Ferdinand Lamey & Compagnie

1863 (18.9.), Strasbourg 3 (105), Not. Weiss (Emile) n° 648
Ouverture de crédit du 28 7.bre 1863 – ont comparu 1. M. Ferdinand Lamey banquier demeurant et domicilié à Strasbourgn agissant ès présentes au nom & comme directeur gérant ayant la signature sociale de la maison de banque établie à Strasbourg sous la raison sociale Ferdinand Lamey & Compagnie d’une part
2. M. Antoine-Adolphe Paulus, brasseur & Dame Thérèse Léonie Heim, son épouse qu’il autorise, demeurant & domiciliés ensemble à Strasbourg, d’autre part, Lesquels à l’effet de l’ouverture de crédit qui fait l’objet de ce contrat ont arrêté ce qui suit. Article premier M. Lamey ouvre (…) un crédit de 10.000 francs
Affectation hypothécaire. Ville de Strasbourg 1. Une Maison brasserie, portant pour enseigne Chant des oiseaux sise à Strasbourg quai des bateliers N° 7 consistant en maison de devant à rez-de-chaussée servant de débit de bière, surmonté de quatre étages & greniers, bâtiment de milieu avec trois étages & greniers, cour plantée d’arbres, bâtiment de derrière à deux étages servant de brasserie avec grenier à malt, grande cour de derrière avec écuries, remise, échoppe & étable, ayant une issue sur la rue de l’ancre par une porte cochère, le tout d’une superficie de dix ares 15 centiares Section O N° 723 et 723.bis, tenant d’un côté à la propriété de M. Berneck de l’autre celle de M. M. Fischer et Hecht, par derrière à M. Lix.
2. Et huit caves voûtées surmontées d’un hangard & terre y attenant, le tout d’une superficie d’environ 8 ares au ban de Schiltigheim, au canton dit Solach section C et C bis n° 502 (…)
Origine de la propriété. M. et Mde Paulus déclarent être devenus propriétaires des immeubles affectés pour en avoir fait l’acquisition sur M. Michel Lobstein, brasseur & Dame Wilhelmine Frédérique Ehrhardt son épouse de Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 30 juin & premier juillet 1862, dûment transcrit. – Situation hypothécaire – Cession d’indemnité d’assurance (…) Etat-civil des emprunteurs. M. et Mme Paulus déclarent 1° Qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts suivant leur contrat de mariage passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 26 avril 1854.

Antoine-Adolphe Paulus et Thérèse Léonie Heim hypothèquent la maison au profit du négociant Frédéric Daniel Heim

1864 (9.7.), Strasbourg 3 (106), Not. Weiss (Emile)
Obligation du 9 juillet 1864 – ont comparu M. Antoine-Adolphe Paulus, brasseur & Dame Thérèse Léonie Heim, son épouse qu’il autorise demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, lesquels comparans ont déclaré & reconnu devoir bien & légitimement
à M. Frédéric Daniel Heim, négociant demeurant à Strasbourg présent & acceptant, la somme principale de 30.000 francs
Hypothèque. Désignation des immeubles. Ville de Strasbourg I. Une Maison brasserie portant pour enseigne Chant des oiseaux sise à Strasbourg quai des bateliers N° 7 consistant en maison de devant à rez-de-chaussée servant de débit de bière, surmonté de quatre étages & greniers, bâtiment de milieu avec trois étages & greniers, cour plantée d’arbres, bâtiment de derrière à deux étages servant de brasserie avec grenier à malt, grande cour de derrière avec écuries, remise, échoppe & étable, ayant une issue sur la rue de l’ancre par une porte cochère, le tout d’une superficie de dix ares 15 centiares Section O N° 723 et 723.bis, tenant d’un côté à la propriété de M. Berneck de l’autre celle de M. M. Fischer et Hecht, par derrière à M. Lix.
II. Et huit caves voûtées surmontées d’un hangard et terre y attenant, le tout d’une superficie d’environ 8 ares au ban de Schiltigheim, au canton dit Solach section C et C bis numéro 502 (…)
Les débiteurs déclarent qu’il existe en ce moment trois chaudières, un bac en cuivre & trois en bois avec leurs accessoires. L’établissement de la propriété de ces immeubles & leur situation hypothécaire se trouvent amplement établies dans une obligation passée devant M° Weiss soussigné le premier juillet 1863, dont, à la réquisition expresse de M. Paulus, il a été donné lecture & communication à M. Heim ci avant nommé. – Cession d’indemnité d’assurance (…) Etat-civil des débiteurs. M. et Mme Paulus déclarent 1° Qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts suivant leur contrat de mariage passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 26 avril 1854.

Antoine-Adolphe Paulus et Thérèse Léonie Heim et leur créancier Jean-Auguste Ehrmann font dresser un cahier des charges pour vendre la maison

1864 (14.4.), Strasbourg 3 (105), Not. Weiss (Emile) n° 799
du 14 avril 1864. Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison brasserie sise à Strasbourg & de caves & dépendances sur le territoire de Schiltigheim
A la requête de M. Jean-Auguste Ehrmann, rentier domicilié à Strasbourg, créancier hypothécaire des époux Paulus ci après nommés suivant obligation passée devant M° Weiss soussigné le premier juillet 1863
M. Antoine-Adolphe Paulus, brasseur, & De Thérèse-Léonie Heim, son épouse les deux domiciliés en la dite ville, débiteurs solidaires de M.Ehrmann sus nommé
Jugement ordonnant la vente. Par procès verbal de l’huiiser Ichter de Strasbourg en date des 5 & 7 mars 1864 visé conformément à la loi & enregistré M. Ehrmann a fait procéder sur les conjoints Paulus à la saisie réelle des immeubles désignés ci après (…) Pour éviter les frais considérables le saisissant & la partie saisie se sont mis d’accord pour demander la conversion de la saisie en vente volontaire aux enchères devant notaire (…) ledit tribunal par son jugement en date du premier avril courant a ordonné que sans expertise préalable & sur la mise à prix de 90.000 francs, les immeubles saisis seront vendus aux enchères devant M° Weiss soussigné, commis à cet effet (…)
Désignation des immeubles à vendre. Ville de Strasbourg. 1. Une maison brasserie portant pour enseigne Chant des Oiseaux sise à Strasbourg quai des bateliers N° 7 consistant en maison de devant à rez-de-chaussée servant de débit de bière, surmonté de quatre étages & grenier, bâtiment de milieu avec trois étages & greniers, cour plantée d’arbres, bâtiment de derrière à deux étages servant de brasserie avec grenier à malt, grande cour de derrière avec écuries, remises, échoppe et étable ayant une issue sur la rue de l’ancre par une porte cochère, le tout d’une superficie de dix ares 15 centiares Section O N° 723 et 723.bis, tenant d’un côté à la propriété de M. Berneck de l’autre celle de M.M. Fischer et Hecht, par derrière à M. Lix.
2. Et huit caves voûtées surmontées d’un hangard & terre y attenant le tout d’une superficie d’environ 8 ares au ban de Schiltigheim au canton dit Solach section C et C bis (…)
Seront également compris dans cette vente tout ce qui tient aux bâtiments à clous, chevilles & portes (…) tels que savoir Dans les divers locaux de la maison 18 poêles en fayence avec leurs pierres & tuyaux, Les glaces faisant corps avec la boiserie,les doubles fenêtres, les doubles portes les volets.
Dans la grande salle de débit. Un comptoir & une armoire vitrée, 14 tables oblongues en sapin verni, une grande table de forme ovale en sapin verni, 11 doubles bancs à dossier en sapin verni, un fourneau en fonte avec ses tuyaux, un appareil à pression ou pompe à bière, à trois robinets
Dans la pièce à côté de la grande salle de débit un comptoir avec rayons à verre, neuf tables oblongues en sapin veri
A la brasserie, une grande cuve en pierre (…). A côté de la brassetie, Une chaudière de 18 hectolitres 60 litres de capacité
Dans les caves, Une cuve (…) Mise à prix 90.000 francs
Etablissement de la propriété. M. et Mme Paulus ont acquis les immeubles ci dessus désignés de M. Michel Lobstein, brasseur et D° Wilhelmine Frédérique Ehrhardt son épouse domiciliés à Strasbourg+ aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 30 juin et premier juillet 1862 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 juillet 1862 vol. 904 N° 132. M. et Mde Lobstein étaient devenus propriétaires de la maison brasserie & de ses dépendances pour en avoir fait l’acquisition de M. Frédéric Gustave Ehrhard alors brasseur à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Flach notaire à Strasbourg à ce commis par justice le 15 octobre 1853, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 novembre suivant, volume 577 N° 20. Ledit Sieur Frédéric Gustave Ehrhard était propriétaire du même immeuble pour lui avoir été abandonné par Dame Frédérique Burger veuve de Jean Georges Ehrhard de Strasbourg, la dite Dame Lobstein & Jean Georges Ehrhard, commis négociant à Strasbourg aux termes d’un acte contenant liquidation & partage de la succession de feu M. Ehrhard père et donation par Mme veuve Ehrhard à titre de partage anticipé dressé par ledit M° Zimmer le 31 mai 1847.
Ce même immeuble avait été acquis par les époux Ehrhard-Burger de Dame Marguerite Hennenberg veuve de Jean Nicolas Karth en son vivant négociant et Dame Catherine Hennenberg veuve de Frédéric Auguste Engelbach en son vivant avoué et de Dame Philippine Hennenberg veuve de Jean Geoffroi Oppermann, en son vivant pharmacien, tous de Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant ledit M° Zimmer le 27 septembre 1842 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 novembre suivant vol. 393 N° 37. Lesdites Dames nées Hennenberg avaient recueilli la dite maison brasserie dans la succession de leur frère Philippe Jacques Hennenberg en son vivant entrepreneur de bâtiments à Strasbourg dont elles étaient les seules et uniques héritières ainsi qu’il est constaté par l’inventaire de la succession de ce dernier dressé par ledit M° Zimmer le 3 juin 1840. Le sieur Hennenberg s’était rendu adjudicataire du même immeuble sur le sieur Jean Vogt, brasseur à Strasbourg aux termes d’un jugement d’adjudication sur surenchère rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 9 juillet 1824, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 21 du même mois Volume 169 N° 88.
Par acte passé devant M° Roessel père, alors notaire à Strasbourg le 11 mai 1815. ledit sieur Vogt a vendu à M. Chrétien Jacques Bartholmé, marchand de vins à Strasbourg, une petite maison avec cour dépendant alors de ladite maison-brasserie en stipulant diverses servitudes tant au profit qu’à la charge de ce dernier immeuble, à cet effet il a été extrait littéralement dudit contrat les dispositions suivantes.
1° L’acquéreur s’engage de supprimer incessamment les deux portes se trouvant dans la petite maison à lui vendue et donnant sur la cour de la brasserie, il a néanmoins le droit d’établir à leur place deux fenêtres qu’il garnira de treillis en fer.
2° Il s’oblige en outre d’élever un mur de séparation entre la cour vendue et celle de la brasserie, lequel mur sera mitoyen, il y sera pratiqué une porte de manière qu’on pourra y passer avec un tombereau afin que le sieur Bartholmé puisse transporter par la cour de la brasserie sur la voie publique du fumier ou d’autres objets, chacune des parties aura une clef de cette porte.
3° L’eau de la cour vendue sera conduite dans la ruelle de l’ancre au moyen d’une rigole pavée d’une largeur de 5 décimètres sept centimètres et huit millimètres (deux pieds) laquelle rigole longera la maison vendue.
4° Tous les ouvrages dont il est question dans les trois articles qui précèdent seront aux frais du Sr Bartholmé mais l’entretien du mur et de la rigiole sera supporté en commun.
5° Dans le cas où le Sr Vogt ou ses successeurs voudroient élever un bâtiment contre la maison vendue ils ne pourront le faire qu’à une distance d’un mètre un décimètres cinq centimètres sept millimètres (quatre pieds) pour lui laisser du jour.
Enfin le sieur Vogt avait lui-même acquis ladite maison brasserie du sieur Jean Jacques Helmstetter brasseur à Strasbourg & de Dame Marie Madeleine Helmstetter épouse du sieur André Walter laboureur à Eckartsweyer (Grand duché de Bade) & des enfants de Jean Georges Helmstetter en son vivant brasseur à Strasbourg aux termes d’une adjudication passée devant M. Kern, juge du tribunal civil de Strasbourg, commissaire nommé à cet effet le 20 avril 1815 et une déclaration de command du 22 du même mois faite au greffe du tribunal.
Quant aux caves avec hangard et glacière au ban de Schiltigheim lesdits époux Lobstein les avaient fait construire sur le sol qu’ils avaient acquis du Sr Michel Bader architecte et de Dame Elise Gianolli son épouse les deux de Strasbourg suivant contrat passé devant M° Stromeyer notaire à Strasbourg le 21 août 1855 (…).
Situation hypothécaire et privilégiée (…) Charges, clauses et conditions (…) Servitudes (…) Entrée en jouissance (…)
Cejourd’hui 28 avril 1864 (…) a fixé le jour de l’adjudication au lundi 30 mai 1864
acp 532 (3 Q 30 247) f° 22 du 22.4.

Vente volontaire suite à la saisie des immeubles par Jean Auguste Ehrmann. L’acquéreur est le marchand de vins Jean Guillaume Matthis qui l’acquiert au nom de son fils brasseur Emile Matthis

1864 (19.12.), Strasbourg 3 (106), Not. Weiss (Emile)
Du 12. Xbre 1864. N° 976. Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison brasserie sise à Strasbourg et de caves et dépendances sises sur le territoire de Schiltigheim
A comparu M. Pierre René Eugène Hervé, avoué près le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg où il demeure et est domicilié, agissant au nom et comme mandataire de M. Antoine Adolphe Paulus, brasseur et Dame Thérèse Léonie Heim son épouse autorisée demeurant ensemble à Strasbourg (…) lequel comparant en la qualité qu’il agit expose, à la suite de la saisie faite à la requête de M. Jean Auguste Ehrmann rentier à Strasbourg par exploit de l’huissier Ichter de cette ville suivant procès verbal en date du 5 et 7 mars dernier, le tribunal civil séant en la même ville par son jugement en date du premier avril suivant avait ordonné la vente de l’immeuble ci après désigné. Cette vente n’eut pas de suite alors et aujourd’hui le comparant agissant et vertu du mandat à lui conféré par M. et Mme Paulus voulant procéder volontairement à cette vente aux enchères publiques a requis M° Weiss soussigné d’établir préalablement comme suit les charges, clauses et conditions auxquelles l’adjudication aura lieu au profit du plus offrant et dernier enchérisseur.
Désignation des immeubles à vendre. Ville de Strasbourg. 1. Une maison brasserie portant pour enseigne Chant des Oiseaux sise à Strasbourg quai des bateliers N° 7 consistant en maison de devant à rez-de-chaussée servant de débit de bière, surmonté de quatre étages et grenier, bâtiment de milieu avec trois étages et greniers, cour plantée d’arbres, bâtiment de derrière à deux étages servant de brasserie avec grenier à malt, grande cour de derrière avec écuries, remises, échoppe et étable ayant une issue sur la rue de l’ancre par une porte cochère, le tout d’une superficie de dix ares 15 centiares Section O N° 723 et 723.bis, tenant d’un côté à la propriété de M. Berneck de l’autre celle de M.M. Fischer et Hecht, par derrière à M. Lix.
2. Et huit caves voûtées surmontées d’un hangard et terre y attenant le tout d’une superficie d’environ 8 ares au ban de Schiltigheim au canton dit Solach section C et C bis (…) Sont également compris dans cette vente (…) les objets mobiliers garnissant lesdits immeubles et spécialement désignés en l’état qui sera annexé aus présentes, mise à prix 100.000 francs.
Etablissement de la propriété. M. et Mme Paulus ont acquis les immeubles ci dessus désignés de M. Michel Lobstein, brasseur et D° Wilhelmine Frédérique Ehrhardt son épouse domiciliés à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 30 juin et premier juillet 1862 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 juillet 1862 vol. 904 N° 132. M. et Mde Lobstein étaient devenus propriétaires de la maison brasserie et de ses dépendances pour en avoir fait l’acquisition de M. Frédéric Gustave Ehrhard alors brasseur à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Flach notaire à Strasbourg à ce commis par justice le 15 octobre 1853, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 novembre suivant, volume 577 N° 20.. Ledit Sieur Frédéric Gustave Ehrhard était propriétaire du même immeuble pour lui avoir été abandonné par D° Frédérique Burger veuve de Jean Georges Ehrhard de Strasbourg, la dite D° Lobstein et Jean Georges Ehrhard, commis négociant à Strasbourg aux termes d’un acte contenant liquidation et partage de la succession de feu M. Ehrhard père et donation par Mme veuve Ehrhard à titre de partage anticipé dressé par ledit M° Zimmer le 31 mai 1847.
Ce même immeuble avait été acquis par les époux Ehrhard-Burger de dame Marguerite Hennenberg veuve de Jean Nicolas Karth en son vivant négociant et Dame Catherine Hennenberg veuve de Frédéric Auguste Engelbach en son vivant avoué et de Dame Philippine Hennenberg veuve de Jean Geoffroi Oppermann, aux termes d’un contrat passé devant ledit M° Zimmer le 27 septembre 1842 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 novembre suivant vol. 393 N° 37. Lesdites dames nées Hennenberg avaient recueilli la dite maison brasserie dans la succession de leur frère Philippe Jacques Hennenberg en son vivant entrepreneur de bâtiments à Strasbourg dont elles étaient les seules et uniques héritières ainsi que cela [est] constaté par l’inventaire de la succession de ce dernier dressé par ledit M° Zimmer le 3 juin 1840. Le sieur Hennenberg s’était rendu adjudicataire du même immeuble sur le sieur Jean Vogt brasseur à Strasbourg aux termes d’un jugement d’adjudication sur surenchère rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 9 juillet 1824 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 21 du même mois Volume 169 N° 88.
Par acte passé devant M° Roessel père, alors notaire à Strasbourg le 11 mai 1815. ledit sieur Vogt a vendu à M. Chrétien Jacques Bartholmé marchand de vins à Strasbourg une petite maison avec cour dépendant alors de ladite maison-brasserie en stipulant diverses servitudes tant au profit qu’à la charge de ce dernier immeuble, à cet effet il a été extrait littéralement dudit contrat les dispositions suivantes.
1° L’acquéreur s’engage de supprimer incessamment les deux portes se trouvant dans la petite maison à lui vendue et donnant sur la cour de la brasserie, il a néanmoins le droit d’établir à leur place deux fenêtres qu’il garnira de treillis en fer.
2° Il s’oblige en outre d’élever un mur de séparation entre la cour vendue et celle de la brasserie, lequel mur sera mitoyen, il y sera pratiqué une porte de manière qu’on pourra y passer avec un tombereau afin que le sieur Bartholmé puisse transporter par la cour de la brasserie sur la voie publique du fumier ou d’autres objets, chacune des parties aura une clef de cette porte.
3° L’eau de la cour vendue sera conduite dans la ruelle de l’ancre au moyen d’une rigole pavée d’une largeur de 5 décimètres sept centimètres et huit millimètres (deux pieds) laquelle rigole longera la maison vendue.
4° Tous les ouvrages dont il est question dans les trois articles qui précèdent seront aux frais du Sr Bartholmé mais l’entretien du mur et de la rigiole sera supporté en commun.
5° Dans le cas où le Sr Vogt ou ses successeurs voudroient élever un bâtiment contre la maison vendue ils ne pourront le faire qu’à une distance d’un mètre un décimètres cinq centimètres sept millimètres (quatre pieds) pour lui laisser du jour.
Enfin le sieur Vogt avait lui-même acquis ladite maison brasserie du sieur Jean Jacques Helmstetter brasseur à Strasbourg et de Dame Marie Madeleine Helmstetter épouse du sieur André Walter laboureur à Eckartsweyer (Grand duché de Bade) et des enfants de Jean Georges Helmstetter en son vivant brasseur à Strasbourg aux termes d’une adjudication passée devant M. Kern juge du tribunal civil de Strasbourg, commissaire nommé à cet effet le 20 avril 1815 et une déclaration de command du 22 du même mois faite au greffe du tribunal.
Quant aux caves avec hangard et glacière au ban de Schiltigheim lesdits époux Lobstein les avaient fait construire sur le sol qu’ils avaient acquis du Sr Michel Bader architecte et de Dame Elise Gianolli son épouse les deux de Strasbourg suivant contrat passé devant M° Stromeyer notaire à Strasbourg le 21 août 1855 (…).
Situation hypothécaire et privilégiée (…)
Charges, clauses et conditions (…) Servitudes (…) Entrée en jouissance (…)
Adjudication du 19. Xbre 1864. N° 981. (…) Ces immeubles avec leurs accessoires exposés aux enchères sur la mise à prix de 100.000 francs ont été portés après plusieurs mises successives à la somme de 103.000 francs par M. Jean Guillaume Matthis, marchand de vins demeurant à Strasbourg, lequel déclaré acquérir au nom et pour le compte de son fils M. Emile Matthis, brasseur, domicilié de droit à Strasbourg
Etat détaillé des objets qui feront partie de la vente de la maison brasserie portant pour enseigne Chant des Oiseaux sise à Strasbourg quai des bateliers 7.
Maison. 1) Dix-huit poêles en fayence avec leurs pierres et tuyaux, 2) Les glaces faisant corps avec la boiserie, des doubles fenêtres, les doubles portes et les volets.
Grande salle de débit. 3) Un comptoir, 4) Une armoire vitrée, 5) Quatorze tables oblongues en sapin verni, 6) Une grande table ovale en sapin verni, 7) Onze doubles bancs à dossier en sapin verni, 8) Un fourneau en fonte avec ses accessoires, 9) Un appareil à pression ou pompe à bière à trois robinets.
Pièce à côté de la Grande salle de débit. 10) Un comptoir avec rayons à verres, 11) Neuf tables oblongues en sapin verni
Brasserie. 12) Une grande cuve en pierre (…)
A côté de la Brasserie, 21) (…)
Caves. 22) (…) Strasbourg ce douze décembre 1864.
acp 538 (3 Q 30 253) f° 80 du 19.12.

Le syndic de l’union des créanciers de la faillite du brasseur célibataire Emile Mathis expose les immeubles aux enchères en 1873. Maurice Levi se rend propriétaire des immeubles en bloc. Une police d’assurance décrit les différents bâtiments.
Moïse dit Maurice Levi vend la maison au Chant des Oiseaux au négociant Henri Wagner et à sa femme Eugénie Kauffmann moyennant 110 000 francs ou 88 000 marks. Une police d’assurance dans des termes un peu différents de la précédente est jointe à l’acte.

1877 (24.2.), Strasbourg 1 (206), M° Alfred Ritleng aîné N° 10.005
24 Februar 1877 – Ist erschienen Herr Moses genannt Maurice Levi, Eigenthümer wohnhaft Zu Strassburg, welcher erklärt zu verkaufen (…)
an Herrn Heinrich Wagner, Kaufmann, und an Frau Eugenie geborene Kaufmann seine von ihm ermächtigte Ehefrau domizilirt und wohnhaft zusammen in Strassburg, Schwesterngaße 8, solidarische Käufer, hier gegenwärtig und dies annehmend
Ein Besitzthum zu Strassburg Schiffleutstaden N° 7 gelegen, theil bildend der ehemaligen Bierbrauerei bekannt unter der Benennung zum Vogelgesang section O n° 723.. Das gegenwärtige verkaufte Besitzthum besteht in einem Haus gelegen auf dem Schiffleutstaden mit Bodengeschoß, vier Stockwerke, Speicher und Hof, sowie Keller und Hinterhaus. Es ist begrenzt vornen durch den Schiffleutstaden, hinten durch eine Maur welche es von dem übrigen durch Hern Levi vorbehaltenen Besitzthum scheidet und auf hernacherwähntem Plan mit Ziffer BC bezeichnet. Dieses Besitzthum ist übrigens bezeichnet auf einem Plan welches der gegenwärtigen Urkunde beigebogen und* nachdem dersebe durch die Parteien in gegenwart des unterzeichneten Notars mit Handzug versehen worden war und wird mit Gegenwärtigem der Registrierung vorgelegt werden.
In dem Verkauf sind inbegriffen füntt ovale Tische, acht lange Tischen, sieben doppelt Bänke, 24 Stühle mit Stroh geflechten, verschiedene Schäfte Comptoir, Glasschrank, Pression-Pumpe mit drei Hähne, Gasuhr und Gas-Apparat, neun lange Tische mit einernen Füße, 50 Stühle mit Stroh geflechten, Ein ovaler Tisch, drei runde Tische, dreizehn gewöhnliche Tischen, 18 doppeltbänke, vier einfache Bänke. Sammtliche Oefen mit Rohr und Steine und die mit dem Getäfel angemachte Gegenstände welche sich in dem gegenwärtig verkauften Beseitzthum befinden, ohne irgend eine Ausnahme
Eigenthumsnachweise. Herr Moses Levi wurde Eigenthümer von dem verkauften Besitzthum um dasselbe mit noch anderen erworben zu haben von der Union der Gläubiger des Falliments von Hn Emile Mathis Bierbrauer Zu Strassburg wohnhaft auf Grund eines den Kauf verordnenden Urtheils des Kaiserlichen Landgerichts von Straßburg unterem Datum vom 17. Februar 1873, eines Lastenheftes errichtet durch Notar Loew zu Strassburg am 31. März folgend, wovon die Urschrift an der Urkunde eines dieses Lastenheftes genemigenden durch genannten Notar Loew am nämlichen Tag errichteten Aktes beigeheftet geblieben ist, eines Steigerung Protokolles errichtet durch den nämlichen Notar am 21. April 1873, einregistrirt und im Hypothekenamte von Strassburg überschrieben am 24. Mai 1873 Band 1415 N° 49, von Amtswegen eingeschrieben Bd. 1142 N° 83. Die Verwaltung der von der Union der Gläubiger des Falliments von Hn Emile Mathis herrührenden Liegenschaften wurde durch Hn Joseph Egger, Syndikus, ausgeübt.
Herr Mathis wurde Eigenthümer der Bierbrauerei zum Vogelgesang, wovon die gegenwärtig verkaufte Liegenschaft theil macht um dieselbe erworben zu haben von Herrn Anton Adolphe Paulus, Bierbrauer und Frau Terese Leoonie Heim dessen Ehefrau beisammen zu Straßburg wohnhaft, auf Grund eines Lastenheftes errichtet vor Notar Emile Weiss zu Strassburg am 12. Dezember 1864, 2. eines endgültigen Steigerungsprotokolls errichtet durch genannten Notar Weiss am 19. Dezember 1864 einregistrirt und im Hypotekenamte von Strassburg überschrieben am 24. des nämlichen Monats Dezember Band 1005 N° 9 von Amtswegen eingeschrieben am nämlichen Tag Band 882 N° 173. Dieses Besitzthum wurde das Eigenthum der Eheleute Paulus indem diese Letztere es erworbnen haben von Herrn Michel Lobstein, Bierbrauer und Wilhelmine Friederike Ehrhard dessen Ehefrau von Straßburg auf Grund eines Kaufvertrags errichtet vor Notar Zimmer zu Straßburg am 30. Juni und ersten Juli 1862 einregistrirt und im Hypotekenamte von Strassburg überschrieben am 14. Juli 1862 Band 904 N° 132
Die fragliche Bierbrauerei zum Vogelgesang wurde erworben durch die Eheleute Lobstein von Herrn Friderich Gustav Ehrhardt, früher Bierbrauer zu Strassburg laut Versteigerungs-protokoll errichtet durch Notar Flach zu Straßburg dazu gerichtlich committirt am 15. October 1853 einregistrirt und im Hypotekenamte von Strassburg überschrieben am 3. November folgend, Band 577 N° 20. Dieses nämlichen Besitzthum ist dem Herrn Friderich Gustav Ehrhard zugekommen, indem ihm dasselbe überlaßen wurde durch Frau Friederike Burger Wittwe des Herrn Johann Jakob Ehrhard von Strassburg auf Grund einer Urkunde enthaltend Liquidation und Theilung des Nachlaßes des Herrn Ehrhard Vater und Schenkung mit gleichzeitiger Theilung durch Wittwe Ehrhard geborne Burger errichtet durch den obengenannten Notar Zimmer am 31. Mai 1847. Die Eheleute Ehrhard-Burger hatten diese nämliche Liegenschaft erworben von Frau Margaretha Hennenberg Wittwe von Johann Nicolas Karth bei Leben Kaufmann, von Frau Catharina Hennenberg Wittwe von Friedrich August Engelbach, bei Leben Anwalt und von Frau Philippine Hennenberg Wittwe des Herrn Johann Gottfried Oppermann bei Leben Apotheker, sämmtliche von Straßburg auf Grund eines Vertrags errichtet vor genanntem Notar Zimmer am 27. September 1842 einregistrirt und im Hypotekenamte von Strassburg überschrieben am 5. November folgend Band 393 N° 37. Die Damen Hennenberg hatten die genannte Bierbrauerei ererbt in dem Nachlaß ihres Bruders Philippe Jacob Hennenberg bei Leben Bauunternehmer zu Straßburg, von welchem sie die einzigen Erben waren, sowie solches bestätigt ist durch das Inventar des Nachlasses dieses Letzteren errichtet durch genannten Notar Zimmer am 3. Juni 1840. Herr Hennenberg ersteigerte diese nämliche Liegenschaft auf Herrn Johann Vogt, Bierbrauer zu Straßburg auf Grund eines Versteigerungs Urtheils ergangen am Civil-Gericht von Strassburg am 9. Juli 1824 überschrieben im Hypotekenamte von hiesiger Stadt am 21. des nämlichen Monats Band 169 N° 88. Und Herr Vogt hatte selbst die fragliche Liegenschaft zum Vogelgesang erworben von Herrn Johann Jacob Helmstaetter, Bierbrauer zu Strassburg von Frau Maria Magdalena Helmstaetter, Ehefrau des Herrn Andreas Walter, Ackerer zu Eckartsweyer (Gross-Herzogthum Baden) und von den Kindern von Johann Georg Helmstaetter bei Leben Bierbrauer zu Straßburg auf Grund eines Steigerungsprotokolles errichtet vor Herrn Kern, Richter am Civil Gericht bobn Straßburg zu diesem Zweck ernannten Commissar am 20. April 1815 und einer am 22. des besagten Monats an der Gerichtschreiberei des besagten Tribunals bestätigten Auftragserklärung.
Bedingungen (…) Und in Betreff dieser Dienstbarkeiten ist förmlich übereingekommen daß die Mauer welche der Hintergrund des in gegenwärtig verkauften Besitzthums bildet nich gemeinschaftlich ist und das Eigenthum des Herrn Levi bleibt. Daß alle Liechter und Oeffungen welche in dieser Mauer oder in dem nicht verkauften Besizthum des Herrn Levi gegenwärtig bestehen in ihrem jetzigen Bestande fortbestehen sollen. Daß sämmtliches Wasser welches von einem Besitzthum durch das andere ablauft in Zukunft ablaufen soll, wie es bisher geschehen ist, und daß die Käufer nur berechtigt sind gegen die Mauer, welche den Hintergrund ihres Besitzthums bildet ein Gebäude mit einfachem Bodengeschoß zu errichten. Diese Dienstbarkeiten sollen anbetrachtet werden als von Natura derjenigen welche durch den Familienvater geschaffen sind.
3. Die Ankäufer werden in Besitz und Genuß der ihnen verkauften Liegenschaft am 24. Juni 1877 eintreten, mit Ausnahme eines Logis im zweiten Stock des auf den Staden gehenden Hauses, welches Logis Herr Levi erklärte für drei Jahre mündlich verlehnt zu haben (…)
Preis, 110.000 Francken oder 88.000 Mark (…) Hypothekarische Lage (…) Uebertrag des Entschaedigungsanspruchs (…)
Police d’assurance. Compagnie française du Phénix, N° 73.882, 1° novembre 1873, durée dix ans, Lévi Maurice – 1° 85.000 francs sur les bâtiments AA’ du plan, A est un bâtiment d’habitation ayant sa façade sur le quai, élevé de rez-de-chaussée sur cave non voûtée, trois étages, un étage de mansardes et greniers, le rez-de-chaussée sert d’estaminet, A’ est une maison d’habitation, derrière A sur cave voûtée, avec deux ailes, à trois étages et greniers, une partie du rez-de-chaussée sert aussi d’estaminet
2° 30.000 francs sur la bâtiment B au plan, séparé des précédents par une cour, servant de magasin de vins et spiritueux
3° 14.000 francs sur la remise C du tracé à droite dans la seconde cour à rez-de-chaussée, un étage et greniers
4° 3000 francs sur le bâtiment D servant de bureau
5° 1600 francs sur le bâtiment G au fond de la 2° cour, à un étage d’écurie et grenier à fourages
6° 300 francs sur le petit bâtiment H à gauche au fond de la 2° cour à usage de hangar
7° 200 francs sur la clôture et la porte d’entrée rue de l’ancre
8° 1500 francs sur le maison à l’usage de l’estaminet, ustensiles divers, pression à bière, jeux, accessoires dans le bâtiment AA’
9° 500 francs sur le compteur d’appareil à gaz dans l’estaminet et dans la cour
10° 1000 francs sur les poêles dans les localités marquées AA’
11° 20.000 francs sur le recours des voisins (…)
Monsieur Maurice Levi déclare que les bâtiments assurés ou renfermant des objets assurés sont construits en pierres et bois, les pierres dominent, couvert en tuiles et zinc.
Plan (extrait du cadastre) de la propriété de Levi Maurice (Brasserie du Chant des Oiseaux)
acp 661 (3 Q 30 376) f° 78-v du 28.2.

Originaire de Rudlos en Hesse, le négociant Henri Wagner arrive à Strasbourg en 1873 avec sa femme Eugénie Kauffmann, native de Mars-la-Tour près de Briey. Ils se rendenr à Paris en 1880
Registre domiciliaire (601 MW 475)
Wagner, Kaufmann
Heinrich Wagner, 26.12.43 Rudlos, Ober Hessen, evangelisch
Frau Eugene geb. Kauffmann, 1.7.43, Marslatour
(Wohnungsverhältnis) Heimat
9.9.73 Münsterg. 7, Roehling
8.11.73 Schwestergasse 8
1.1.77. Schiffleutstaden 7
19.3.80 Paris

Mars-la-Tour, n° 24.
L’an 1843, le 5 du mois de juillet (…) est comparu Jean Baptiste Kauffmann, âgé de 48 ans, gendarme départemental domicilié à Marslatour lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin né hier 4 du courant à dix heurs diu matin en sa maison audit Marslatour de lui déclarant et de Jeanne Rogé son épouse âgée de 40 ans, sans profession domiciliés audit lieu et auquel il a déclaré vouloir donner le prénom de Eugénie (i 547)

Henri Wagner loue la brasserie à Louise Beyer, veuve de l’aubergiste François Frédéric Freyss

1878, Enregistrement de Strasbourg, ssp 177 (3 Q 31 676) f° 43-v n° 5139 du 10.9.
7. August 1878. Mieth-Vertrag zwischen den unterzeichneten 1) Herrn Heinrich Wagner, Eigenthümer zu Straßburg Schiffleutstaden N° 7 wohnend und wohnhaft einseits
2) und Frau Louise Breyer Wittwe des Gastwirtes Herrn Frantz Friedrich Freyss daselbst wohnend und wohnhaft, anderseits
ist folgender veschlossen und verabredet worden, nämlich Obgenannter Wagner vermiethet hiermit auf die dauer von drei, sechs oder neun Jahren, auf einander folgend, welche am 29. September 1878 beginnen und ann demselben Tage des Jahres 1887 ihren Ablaug nehmen werden, der dies annehmenden oben genannten frau Wittwe Freyss
I das als Schankwirtschaft Local genannt zum Vogelgesang und gelegen im Erdgeschoß des dem Herrn Wagner als Eigenthum gehörenden Hauses Schiffleutstaden N° 7, ferner einen daran stoßenden Kleinen Hof
II. das in einem Inventar dessen Abschrift gegenwärtigen Vertrage beigelegt istn beschriebenen Mobilien. Gegenwärtiger Miethvertrag ist unter folgenden Clauseln Lasten und Bedingungen welche die Parteien einzuhalten solidarisch sich verpflichten (…) Gegenwärtiger Vertrag ist ferner geschlossen um einen jährlichen Miethzins von 3000 Francken, 2400 M

Les entrepreneurs en bâtiment Jacques Klein fils et Emile Klein font vendre par exécution forcée la maison appartenant à Henri Wagner et Eugène Kauffmann dont le domicile n’est pas connu. Jacques Klein s’en rend propriétaire.

1892 (7.7.), M° Ritleng aîné
Versteigerung in Zwangsvollstreckungssachen des Jakob Klein, Sohn, und des Emil Klein, beide Bauunternehmer hier
gegen Heinrich Wagner, Kaufmann & dessen Ehefrau Eugenie Kauffmann, beide früher hier, jetzt ohne bekannte Wohn- und Aufenthaltsort
(Jakob Klein)
eines Anwesens dahier Schiffleutstaden N° 7 section O N° 723.p, 723.p mit 5,35 Ar Fläche, bekannt unter der Benennung zum Vogelgesang bestehend in Wohnhaus mit Bodengeschoß, 4 Stockwerken, Speicher, Hof, Hinterhaus, Keller, An- & Zugehörden, erworben laut Kauf des amt. Notras an 24./2 77
Zuschlag an Jakob Klein, Sohn, Bauunternehmer hier um 68.000 M
acp 860 (3 Q 30 575) f° 65-v n° 1891 du 14.7.

Fils de l’entrepreneur Jacques Klein, Jacques Joseph Klein épouse en 1873 Caroline Henriette Lydie Michel : contrat de mariage par lequel les parents Klein font donation d’une maison nouvellement construite à leur fils, célébration
1873 (7.1.), Strasbourg 10 (170), Not. Kœrttgé (Jean Théodore)
Contrat de mariage, 7. janvier 1873 – ont comparu 1° Mr Jacques Joseph Klein, commis entrepreneur demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette dernière ville le 30 mars 1848 du légitime mariage des époux Klein ci-après nommés, stipulant comme futur époux
II) Mlle Caroline Henriette Lydie Michel, mineure demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette dernière ville le premier octobre 1853 du légitime mariage des époux Michel ci après nommés, stipulant comme future épouse
III. Mr Jacques Klein, entrepreneur de bâtimens et dame Marie Bachmann, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’il vont faire ci-après en faveur du futur époux
IV. Mr Charles Michel, ancien brasseur et dame Frédérique Henriette Liermann son épouse qu’il autorise à l’effte des présentes, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, agissant ès présentes tant pour assister et autoriser lad° future épouse leur fille encore mineure qu’à cause de la constitution de dot qu’il vont faire ci-après en sa faveur
article sept. En considération du futur maître M et Mde Klein donnent et constituent en dot au futur époux leur fils, ce acceptant avec dispense de rapport en nature, une maison avec droits, appartenances et dépendances et qui faisait autrefois partie d’une propriété sise à Strasbourg petite rue d’Austerlitz N° 5 dont elle est séparée aujourd’hui par une rue nouvellement percée mais dont la dénomination n’est pas encore faite. Cette maison tient d’un côté à une propriété appartenant aux donateurs, de l’autre à une propriété dite Gross Kuppelhof, par devant à ladite nouvelle rue et par derrière à la propriété dite Klein Kuppelhof. Cette maison a été nouvellement construite par les donateurs sur une partie du terrain dont ils ont fait l’acquisition de 1) Mlle Henriette Schneeegans rentière 2) M. Charles Auguste Schneegans ancien rédacteur du journal dit le courrier du Bas Rhin et dame Sophie Anne Bruch son épouse, 3) M. Jean Daniel Weiler avocat et M. Charles Frédéric Weiler négociant, et dame Elisabeth Louise Frédérique Henriette Sontag son épouse, tous demeurant alors à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger alors notaire à Strasbourg le 27 décembre 1865 transcrit au bureau des hypothèques volume de Strasbourg le 16 janvier suivant volume 1042 N° 137 et inscrit d’office le même jour volume 914 N° 34 (…)
acp 612 (3 Q 30 327) f° 17-v du 8.1. – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahme des eigebrachten und ererbten. Der überlebende bejält due Nutznießung der halben Gütergemeinschaft
Schenkung von den Eheleuten Michel der Braut ihrer Tochter, annehmend, einer Summe von 40.000 Franken
Schenkung von den Eheleuthen Klein dem Bräutigam ihr Sohn annehmend, von einem Hause in Straßburg kleinen Austerlitz Straße N° 5 von einem jährlichen Ertrag von 2100 Franken, C. 42.000.. Diese Schenkung gemacht 1) eine Summe von 30.000 Franken in dem Nachlass des erststerbenden der Schenkgeber zurück zu bringen 2) eine Summ von 12.000 Franken an Karl Erard Hartschmidt Eigenthümer in Straßburg zu zahlen geschuldet nach Act von Notar Noetinger den 25. Juni 1866.
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden von der Nutznießung des gantzen Nachlasses.

Mariage, Strasbourg (n° 45)
Den 22. Januar 1873 um neun Uhr des morgens, Heiraths Urkunde von Jacob Joseph Klein, geboren zu Straßburg den 13. März 1848, Bauunternehmer, wohnhaft zu Straßburg, volljähriger ehelicher Sohn von Jacob Klein, Bauunternehmer und von Anna Maria Bachmann, Eheleute zu Straßburg wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend und von Caroline Henriette Lydia Michel, geboren zu Straßburg den 1. October 1853, ohne Gewerb, wohnhaft zu Straßburg minderjährige eheliche Tochter von Carl Michel, Rentner und von Henriette Friederike Liermann, Eheleute zu Straßburg wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend (…) daß den 7. dieses Monates vor Herrn Koerttgé Notar zu Straßburg ein Ehevertrag abgeschlossen worden (i 25)

Originaire de Trimbach dans l’arrondissement de Wissembourg, Joseph Kuntz habite à Strasbourg à partir de février 1901. Il part à Fribourg-en-Brisgau en 1902 puis à Sélestat et en Amérique où il doit se marier avec Jeanne Wach. Il habite à Strasbourg de 1910 à 1920 puis s’établit à Eckbolsheim et revient à Strasbourg en 1931 au quai des Bateliers.

Fichier domiciliaire (603 MW 477)
Kuntz, Kellner Schreiber
Joseph, 9.3.1883, P. Trimbach Weissenburg
Frau Johanna Wach, 27.1.1882, Straßburg. K.
Kinder Joseph 23.5.09 Buffalo
Johanna Alice Maria 8.7.13. Straßburg

von Mülhausen
21.2.02, Kuhngasse 8, Pfundstein Adam
26.3.02, Metzgerplatz 12
30.2.02, H. den Mauren 33, Strohl
1.4.02, unb.
von Freiburg B.
1.7.02, Kuhngasse 8. Pfundstein
von Schlettstatt
5.1.04, Kronenburgerstr. 21, Eggert
2.2.04, Bruderhofgasse 5, Dresch
11.6.04, Alter Weinmarkt 20, Stahl
13.10.04, umb. Trimbach
7.6.05. Alter Weinmarkt 20, Duck*
21.9.05, unb.
von Amerika
10.9.10, Kageneckerstrasse 11, Wach
1.10.10. Tiergartenstr. 3, Lautier
1.4.11, dt° 12, Haussmann
21.9.15, Schirmeckerring 10, Brion
1.6.19, Molsheimerstr. 10, Hiss
4.10.20, Eckbolsheim
de Eckbolsheim
31.3.31 quai des Bateliers 7 Kuentz

Kuntz, restaurateur – Père Joseph 4.3.83, mère Jeanne Wack
Joseph, 23.5.09. Buffalo, fr. Quai des Bâteliers 7 – Parents



4, impasse des Cornets


Impasse des Cornets n° 4 – VIII 119-1 (Blondel), P 1318 puis section parcelle (cadastre)

Démolie en 1965


Plan et élévation (1926, dossier de la Police du Bâtiment)

Le péager Frédéric Gimpel vend en 1596 la maison au jardinier Adam Herwag qui en transmet la propriété à son fils du même nom puis à sa petite-fille Marguerite, femme du garçon batelier Sébastien Hartz. Propriétaire de 1692 à 1706, le tailleur Jean Henri Reichard s’accorde en 1698 avec son voisin (la cour de Schauenbourg) pour continuer à jouir de la ruelle après avoir porté l’affaire devant les préposés au bâtiment. La maison passe entre plusieurs mains, dont celles du compagnon maçon réformé Jean Michel Wagenstein, pour échoir au tisserand Jean Georges Thaler de 1719 à 1744 puis au marchand de futaine Jean Daniel Giess. Le deuxième mari de sa veuve, le maître d’école Jean Etienne Spæth, achète en 1754 de son voisin Antoine Douillard la jouissance d’une ruelle chargée d’une rente foncière. D’après les billets d’estimation de 1741 et 1750, la maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une cuisine, une petite chambre et un atelier de tisserand, au premier étage deux chambres et un vestibule où se trouve la cuisine, le comble couvert de tuiles plates renferme la chambre à soldats, la cave est sous solives. Le vitrier Jean Jacques Keller qui s’en rend propriétaire en 1765 n’est que le prête nom de son beau-frère manant, le réformé Jean Jacques Trog qui rachète en 1766 le capital de la rente foncière. Jean Jacques Trog introduit l’année suivante une demande auprès des préposés au bâtiment pour jouir de la ruelle adjacente (ruelle Sicking) qui ferait partie du terrain racheté. L’enquête montre qu’il est difficile de savoir pour quel terrain les différents loyers sont dus. Jean Jacques Trog argue qu’il y a confusion entre la ruelle des Cornets et la ruelle Sicking. Les documents ultérieurs montrent que Jean Jacques Trog n’a pas gain de cause dans la procédure judiciaire qui suit. Le vernisseur Thiébaut Stammelé achète en 1787 la maison qu’il cède en paiement au laitier (nourrisseur de vaches) Philippe Jacques Meyer en 1793. Le tonnelier Jean Théophile Ehrenfeuchter, propriétaire de la maison adjacente rue Sainte-Elisabeth (actuel n° 15), l’achète en 1808 et la réunit à sa propriété.


Extrait du Canton VIII, plan Blondel (1765, ADBR cote 1 L plan 5). La ruelle des Cornets s’ouvre entre les parcelles 117 et 118, la ruelle Sicking entre les parcelles 120 et 121 – Plan préparatoire au plan-relief de 1830 (le nord est en bas)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (e-f exposant V) : porte d’entrée, deux petites fenêtres au rez-de-chaussée, deux plus grandes à l’étage, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour D’’ montre la façade arrière (2-3).
La maison porte d’abord le n° 7 de la rue Sainte-Elisabeth (impasse des Cornets, 1784-1857) puis le n° 1, ensuite 4 impasse des Cornets.


Cour D’’, plan-relief de 1830

Les héritiers Minder font transformer en 1926 la cuisine et l’escalier qui pourra comme l’ancien subsister sur la voie publique à titre exceptionnel. D’après le rapport établi en 1954, la construction en pan de bois comprend une cave, un rez-de-chaussée et un comble couvert de tuiles plates ; la façade arrière qui donne vers le 15, rue Sainte-Elisabeth comporte une porte au sous-sol et deux fenêtres au rez-de-chaussée. Les héritiers Minder vendent le 8 mai 1954 l’immeuble à l’établissement des Diaconesses puis le 7 janvier 1958 celui rue Sainte-Elisabeth sur lequel la société civile immobilière Le Gai logis fait construire un nouveau bâtiment. Des débris de la maison rue des Cornets tombent sur le chantier. Le maire prend en avril 1965 un arrêté municipal portant injonction au propriétaire (Maison des Diaconesses) de remédier à un état de péril. La démolition est terminée en août 1965, sauf un mur d’un mètre de haut.


Plan de la maison – Bâtiment 4, impasse des Cornets et 13, rue Sainte-Elisabeth – Plan des terrains (1964, Police du Bâtiment)

juin 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1594 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Frédéric Gimpel, vitrier et péager, et (1585) Anne Schlewecker – luthériens
1596 v Adam Herwag, jardinier, et (v. 1595) Chrétienne Ehrmann puis (1604) Marthe Wang – luthériens
1640* h Adam Herwag, jardinier, et (1627) Ursule von Altenheim – luthériens
1665* h Sébastien Hartz, garçon batelier, et (1661) Marguerite Herwag – luthériens
1691 v Martin Sosterus, précepteur, et (1687) Susanne Ernst – luthériens
1692 v Jean Henri Reichard, tailleur, et (1689) Marie Susanne Waldmann puis (1707) Anne Marguerite Sontag remariée (1714) à Jean Philippe Kirschleger, aubergiste au Bœuf à Schiltigheim – luthériens
1706 v Jean Grohberger, marchand de futaine, et Barbe Crauss puis (1684) Salomé Wolff – luthériens
1714 h Jean Philippe Grohberger, tisserand, et (1704) Marie Salomé Meyer – luthériens
1714 v Jean Michel Wagenstein, compagnon maçon et revendeur, (1700) Anne Ursule Leicht – réformés
1718 v Chrétien Becker, tisserand, et (1700) Anne Marguerite Schrepffer, veuve de l’apprêteur de tabac Jean Jacques Kœnig – luthériens
1719 v Jean Georges Thaler, tisserand, et (1709) Anne Holstein, puis (1711) Marguerite Weber veuve du journalier et manant Thierry Müller – catholiques
1744 h Frédéric Berger, domestique puis messager de la Chancellerie, et (1721) Anne Marie Salomon – catholiques
1745 v Jean Daniel Giess, marchand de futaine, et (1724) Marie Salomé Walter, remariée (1751) avec le maître d’école Jean Etienne Spæth – luthériens
1765 v Philippe Jacques Keller, vitrier, et (1750) Barbe Schott, d’abord (1736) femme du vitrier Jean Georges Fessenmeyer – réformé et luthérienne
1765 h Jean Jacques Trog, emballeur, et (1757) Catherine Barbe Keller puis (1777) Jeanne Louise Winbeutel – réformés, manants
1786 v Philippe Jacques Keller, ci-dessus
1787 v Thiébaut Stammelé, vernisseur et doreur
1793 v Philippe Meyer, laitier, et (1763) Anne Marie Reidler – catholiques
1808 v Jean Théophile Ehrenfeuchter, tonnelier, et (1782) Madeleine Barbe Friess
1826 h David Butz, tonnelier, et (1820) Madeleine Barbe Ehrenfeuchter puis (1822) Anne Marie Schertz
1902* h Edouard Chrétien Minder, fabricant d’étoffes à Wasselonne, et (1859) Emma Butz

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 250 livres en 1741, 275 livres en 1750

(1765, Liste Blondel) VIII 119,1, Jean Weber
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), toises, pieds et pouces (non répertorié)
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1318, Butz, David, tonnelier – maison, sol – 0,6 are

Locations

1717, Chrétien Becker, tisserand
1718, Marie Salomé Meyer veuve du tisserand Jean Philippe Grohberger (ancienne propriétaire)

Livres des communaux

1741, Livre des loyers communauxVII 1472 (1741-1802) f° 659
Le cens inscrit au nom d’Antoine Douillard passe en partie à Jean Etienne Spæth puis à Jacques Trog qui en rachète le capital en 1766

alzb. 290-b
Antoine Douillard soll vom Allmend plätzel im Hoff auf der Elisabethen Gaß Jahrs auf den 3. April, 1 lb
Ferner vom Allmend gäßel daselbst auf Michaelis (id est 29. sept.), 10 ß
[in margine :] 8. Vendemiaire
(Quittungen 1741-an 10)
C. 291
(1741-an 10)
C 291

(a) H M. Joh: Stephan Spät L. P. de A° 1754. fol: 32.b i. lb
jetzt Johann Jacob Trog Jun. i lb ([biffé] 10 ß) den 23. Apr. 1766 hat J. J. Trog dieses 1. lb: Zufolg d. Oberbhh. mit 40. lb abgekaufft l. Pr. 1766. f: 19-b
(b) ([biffé] H: Anthoni Peter Carli dieße 10 lb d) v: Pr: 1754. f: 32.b
([biffé] jetzt Joh: Jacob Trog dieße 10 ß)
hat H. Anthoni Peter Carli behalten und ([biffé] bezahlet dieße 10 ß forthien)
Baruch Cerf Berr
Auerbach, Abraham

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1698, Préposés au bâtiment (VII 1378)
Le boutonnier Etienne Gretzinger, propriétaire de la cour Schauenbourg, demande à continuer de jouir de la ruelle qui donne dans la rue Sainte-Elisabeth et qui est louée depuis 1692 au tailleur Etienne Reichard sous certaines conditions. Etienne Reichard veut continuer à jouir de la ruelle d’autant que le plaignant ne s’en sert pas pour parvenir à sa propriété mais pour y entreposer du fumier dont les odeurs incommodent le voisinage. Les préposés constatent lors de leur visite que le mur entre la cour Schauenbourg et la propriété Reichard a été démoli.

(f° 6-v) Montags den 17. Febr: 1698. – Herr Stephan Gretzinger wegen eines Allmendgäßleins an dem Schawenburg. Hoff Ca. Heinrich Reicharden
Herr Stephan Gretzinger der Knöpffmacher alß jetzmahliger Possessor des adel Schawenburgischen Hoffs, ersucht Mghh. Ihme das jenige Allmendgäßlein, dar durch mann auß gedachten hoff in die Elisabethen gaß gefahren, welches Vermög Zinnßbuchs fol. 290. die Vorige Possessores jetz gedachten Hoffs Vor langer Zeit hero Vom Pfenningthurn in lehenung gehabt, und allererst Anno 1692. Heinrich Reicharden dem Schneider mit gewißen conditionen Verlühen worden ist, Reichards auß gestellten revers Zufolg, umb den Zinnß wider Zukommen Zulaßen, Heinrich Reichard beschwärt sich über dieses ansuchen mit bitt solches abzulainen und Ihne beÿ seiner gegebenen lehnung zu manuteniren, in ansehung Er Viel unkosten darinnen angewendet, dieses gäßlein auch nicht mehr Zur durch fahrt tüchtig, und schon Von Vielen jahren her nicht mehr darzu gebraucht worden seÿe, Er auch in seinen revers sich obligirt solches gäßlein, wann sein darauff stoßendes hauß und nicht der Schawenburg. hoff verkaufft werden würden wider abzutretten, Zumahlen Er die sichere nachricht hätte, daß Herr Gretzinger daßelbe Zu keinem andern Zweck alß beßerung darein Zulegen, Verlangte, welches sowohl Ihne alß die übrige Benachbarte des gestancks halben über alle maßen incommodiren sondern noch darzu, wann die thür am Schawenburg. Hoff geöffnet werden solte, Sie ins gesampt in betrachtung Ihre häußer von solcher seithen offen stünden in große unsicherheit und gefahr setzen dörffte. Erk. Soll der augenschein eingenommen werden.

(f° 8-v) Montags den 3. Martÿ 1698. – Herr Stephan Gretzinger Ca. Heinrich Reicharden
Augenschein eingenommen in dem Allmend: gäßlein, Welches aus dem Schawenburger Hoff in die Elisabethen gaß gehet, und anietzo Heinrich Reichard der Schneider, dem Pfenningthurn Verzinnßet, welches Herr Stephan Gretzinger, der Knöpffmacher, alß jetzmahliger Possessor des Schawenburg: hoffs, umb beßerung darein Zugeleg, Zulehen Verlangt, alwo die Mawr von gedachten hoff biß an den Gartten des Vordern haußes, soweit herrn Reichards Gartten gehet, auff der erden Hinweg gebrochen worden ist. Erk. Bedacht.

1754, Préposés au bâtiment (VII 1406)
Jean Etienne Spæt achète de son voisin Antoine Douillard la jouissance d’une ruelle. Les préposés fixent le loyer à 10 sols. Antoine Douillard payait deux loyers, respectivement d’une livre et de dix sols, pour deux terrains ou ruelles qu’il est impossible de localiser exactement.

(f° 32-v) Sambstags den 27. Julÿ 1754. – H. M. Johann Stephan Spät
Wegen H. M. Johann Stephan Spät begehren wurde Antoine Doüillard der sattler gehört, welcher demselben das Allmendtgäßel quæstionis freÿwillig abzutretten erbietig wann er sich mit dem davon Zugebenden Zinß beladen, und Mhh. jhme solchen abnehmen wollen, da aber Doüillard Laut Statt Zinßbuch fol: 659. Von Zweÿen Plätzlein od. Gäßlein Zinß gibt, Als Von einem 1. lb d und Vor dem Andern 10. ß und Man die Gäßlein wovon der eine oder der Andere gegeben wird, nicht wißen kan,, ist die sach mit beederseitiger bewilligung dahin gerichtet, daß H. Mag. Spät Von dem gäßlein neben seinem Garten 1. lb und Doüillard Von dem andern 10. ß Künfftighin bezahlen solle.

1766, Préposés au bâtiment (VII 1412)
L’emballeur de la halle Jean Jacques Trog demande aux préposés de lui céder le terrain communal à côté de sa maison

(f° 19-v) Dienstags den 22. Aprilis 1766 – Joh. Jacob Trog
Johann Jacob Trog Jun: d. Packer im Kauffhauß bittet ihme d. Allmendt pläzel neben seinem hauß auff der Elisabethengaß von welchen er laut Stattzßb. fol: 659 Ein pfund pfenning Zinnß bezahlet als ein eigenthumb Zu cediren. Erkannt, Willfahrt gegen erlag 40 lb. so acceptirt, bezahlt und ihme quittung dafür gegeben worden.

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
Jean Jacques Trog qui a racheté en 1866 le loyer assis sur la ruelle Sicking prétend que la ruelle adjacente en fait partie. Il demande en conséquence aux préposés de lui en attribuer la propriété. Le secrétaire consulte les différents registres dont il ressort que (1) la ruelle était louée aux propriétaires de la cour de Schauenbourg qui en ont réglé le loyer jusqu’en 1766, (2) Jean Henri Reichard a demandé en 1692 aux préposés au bâtiment de jouir de la ruelle, à quoi le propriétaire de la cour de Schauenbourg a consenti, (3) un ancien registre des communaux relate qu’en 1567 Bernard de Schauenbourg a été autorisé à laisser s’écouler les eaux par une rigole dans la ruelle face au béguinage à la Croix.
Jean Jacques Trog objecte que le cens que paie le propriétaire de la cour de Schauenbourg a trait à une porte de l’autre côté de la ruelle des Cornets et qu’il y a eu confusion entre les deux ruelles, celle des Cornets et celle de Sicking qui est fermée par une porte.
Le secrétaire est d’avis de rejeter la demande de Jean Jacques Trog qui devra régler 10 sols tant que la ruelle sera fermée et laisser s’écouler les eaux. Les propriétaires de la cour de Schauenbourg seront exemptés de payer les 10 sols qu’ils réglaient par erreur tant que la porte de communication restera fermée. Les préposés chargent l’inspecteur du bâtiment Werner de lever un plan. Un feuillet joint reproduit les textes de 1567 (il y est dit que Frédéric Gipell a été autorisé à ouvrir une porte vers la ruelle).
Werner fournit le plan le 24 mars 1767, l’affaire est laissée à l’appréciation des tribunaux (Conseil souverain d’Alsace d’après les actes relatés au 15, rue Sainte-Elisabeth) devant laquelle elle a été portée.

(f° 61) Freÿtags den 13. febr. 1767 – Johann Jacob Trog
Auff ansuchen Johann Jacob Trog des Packers im Kauffhauß wurde ein fernerer Augenschein in der Elisabethengaß eingenohmen, weilen gedachter Trog welcher zufolg Mghh. Erkantnus vom 22. Aprilis 1766 in dem so genannten Sickingen gäßel ein Allmend plätzel neben seinem hauß alda mit 40 lb. d. als doppeltem Capital 1 lb. d. Zinnß zu eigen erkaufft hatte, anjetzo prætendirte daß das gäßlein darneben auch dazu gehöre, und also gebetten jhme solches als ein erkaufftes freÿ und lediges in dem plätzlein mit begriffenes Eigentum Zu Zuerkennen
Worauff ich Secretarius nach genauer der sachen untersuchung in unterthänigkeit referirt, wie auß den alten Stattzinnßbüchern zu ersehen
1.stens daß gedachtes platzel umb 1 lb. d. gäßlein darneben aber umb 10 ß d. Zinnß denen Eigethümern des Schawenburgischen hoffs verlehnt geweßen, dieße 1 lb d auch biß ad annum 1766 incl: abgeführt worden und wie
2.tens auß der Oberen bawherren Memoriali de A° 1692 fol: 48.b et 50.b Clar erhelle, daß als hannß heinrich Reichard der schneider dazumahl eingekommen und umb erlaubnus gebetten sein hauß von dem Allmend plätzlein quæstionis /:so ein gärtlein ware:/ zu scheiden, den eingang aber in besagtes gärtel fornen durch das Allmendt gäßel zu behalten, solches jhm von Jr: Stm.r von Joham uxorio nôe. als proprietario des Schawenburgischen hoffs unter dem beding bewilliget worden, daß Reichart ihm einen Revers außstelle, besagtes Gäßlein wieder einzuraumen wan und Zu welcher zeit man es verlangen wird, unterdecken aber die 10 ß d. Zinnß davon entrichte, Wie auch
3.tens in einem alten buch betitult Eigen und Allmendt der Statt fol. 20.a et b zu leßen ist, daß das plätzlein und Gäßlein von Ghh.. Räth und XXI. unterm 3. Aprilis und 6. Maÿ 1567 dem Jr. bernhard von Schauenburg Zwar bewilliget worden, jedoch unter der außtrücklichen beÿgefügter bedingnus, daß er und die jhme nachfolgende besitzer gehalten seÿn sollen, denen benachbarten häußern den ohngehinderten ablauff des Waßers durch einen Runtz oder dohlen Zu laßen, und ferner daß dießes gäßlein gegen dem hauß der Samlung zum Creutz über in der Elßbethen gaß gelegen seÿe, wo beÿ die länge und verschiedene breiten genau beschrieben seÿndt,
Der Implorirende Trog macht zwar hierwieder den einwurff, daß da H. Carli und Groß als die heutigen Eigenthümer des Schawenburgischen hoffs die 10 ß vom gäßlein noch für das vorige jahr bezahlt haben, solcher Zinnß von einer thür in dem Zincken gäßlein auff der andern seite zu verstehen seÿn müßte, allein der einige Augenschein gibt zu erkennen, daß dießes zweÿte gäßlein von Trog und denen übrigen Nachbaren als wie von denen proprietarÿs des Schawenburgischen hoffs zu dem Eingang in jhrer häußern gebraucht werde, daß Carli und Groß auch keinen besondern nutzen von dießem gäßlein jemahlen hätten ziehen können als welches fornen jedermann offen stehet, ja gar keine Spur vorhanden daß solches jemahls als wie das Sickigen gäßel durch ein thor fornen beschloßen geweßen, weßwegen sie auch Carli und Groß nur auß einem bloßen Jrthumb seit verschiedenen jahren den Zinnß der 10 ß d. vom Sickigen gäßel entrichtet haben müßen und für das Künfftige mit so mehrerem recht davon entledigt zu werden begehren als im Zincken [barré, Zweÿten] Gäßel Kein Allmendplätzel oder gärtel darneben als wie im Sickigen gäßel befindlich ist und der eingang in das verkauffte plätzel von obgemeldtem hannß heinrich Reichard ohnmöglig durch das Zincken [barré, dißes zweÿten] Gäßlein seÿn Konnte, da das hauß davon separirt und da zwischen stehet.
Wegen obstehenden trifftigen bewegursachen gehet dahero meine unvorgreiffliche meinung dahin, daß der implorirende Trog mit seinem begehren abzuweißen, sofort das so genannte Sickingen gäßel noch ferner für Allmend zu erkennen, er Implorant auch solang sothanes Gäßlein fornen mit einer thür beschloßen seÿn wird, die angesetzte 10 ß d. Zinnß zu bezahlen wie nicht weniger dem waßer der benachbarten häußer durch daßelbe seinen ohngehinderten ablauff Zu laßen schuldig, H Carli und Groß aber solang sie keine communications thür in mehrberührtes gäßel haben werden von den auß Irrthum mit 10 ß d. bezahlten Zinnß für das künfftige loßzusprechen seÿen. Welch alles dannoch Mghh. beßer: und reifferer überlegung anheim stelle. Erkannt, wird H. Werner dem baw: Inspectori auffgetragen einen genauen Riß von der lage beÿder Gäßlein und denen dazwischen liegenden häußern zu machen und biß dahin dieße sache zu bedacht außgesetzt.
(Joint) Jr bernhard von Schawenburg zu Oberkirch ist durch H. XXI auff Suplic dieweil er uff St Elßbethen Gaßen ein huß Inn Sÿckings gäßlein gelegen an sich erkaufft, deßgleichen dagegen über noch ein Klein heußlin sampt ein gärtlein, Zwischen welchen häußer ein Allmendt plätzel uff 8 schh. breit gelegen und wegen solche 2. hüßer zusammen zu bawen Domit dan sin gebaw formlich (surchargé) füren möge, Ihm d. Allmendt durch d. zur unsauberkeit allein. davon Jhm Zu Zinnßen bewilligt solche hüßer Zusammen Zu bawen und d. Allm: plätzl. davon Zu Ziehen, jedoch dergestalt da ein Allmend bronn in ged. Gäßlein stondt davon der fluß in ein Runtzen od. Dohlen deßgl: d. Regenwaßer von der Nachbarn hüßer da hinab Rinn hat gehabt, daß solch waßer fürthin wie bißher sein Ablauff behalten soll, und er v: seiner Nachkommende besitzer solcher behausung durch ein dohlen oder sonst zu empfahen schuldig seÿn sollen, und ist d. Allmendt platz uff sein Jr. obgemeldte behausung do die steinere steeg zur huß thür hinauffgang 42 schuh 9 z. lang und dagegen oben an den andern sein erkaufften hüßl. und garten 42 ½ schh. lang hinten im gäßl: 6. sch. 8. z. breit v: vornen 8 sch: 4 Zoll breit soll davon d. Statt Straßburg jährl: für sich seine erben und Nach Kommende besitzer dießer behausung 5 fl. allm: bodenzinß vff den 3. Aprilis d. Statt Zinnßen ohn d. Statt Costen und schaden lieffern und bezahlen, Act. donnerstag d. 3. Apr. A° 1567.
– J: b. v: schawenburg Ist durch Unser herrn Räth und XXI uff sein Ansuchen bewilligt ein Allmend Gäßlein so (m)it drh. gott* an seinem huß vff St Elßbethen gäßen gegen der Samlung zum Creutz über neben Sÿmon buckenheim genannt blech des webers wittwe und hannß Fisch des Zimmermanns heuser gelegen, vornen mit einem thor wieder Zu Zumachen d. Er In seinem costen Zu haben schuldig sein soll, und dieweil deßelbig aber bißher vergebens genoßen und Friedrich Gipell den soldner ein thür darin zu machen vergönnt, deßen er sich beclage die aber Zu Zuhaben Ime bewilligt werden, soll er so lang das unßer Herren gelegen von solchem Allmend Järlich 3 fl. Allmend Zinß geben vff St: Michelstag, und ist d. gäßlein vornen im Ingang 7 ½ schu breit und oben 12 ½ breit und 91 schu 6 Zoll lang – den 6. maÿ 1567.

(f° 69-v) Dienstags den 24. Martÿ 1767 – Johann Jacob Trog
H. Werner der baw: Inspector producirt zufolg Mghh. Erlkanntnus vom 13. Februarÿ jüngst einen Abriß über die lage des Sickings: und des Zinckengäßels auff die Elsbethen gas stoßend und der dazwischen stehenden häußern, von welchen Johann Jacob Trog der Packer im Kauffhauß allhier das Sickingengäßel als ein ihme verkaufftes Eigenthumb anspricht. facta Inspectione ist Erkannt, Weilen dieße Streitsache würcklich beÿ E. hochprießliche Camer Gericht anhängisch ist, als seÿe solche derselben hohen Einsicht und außspruch zu überlaßen.

Description de la maison

  • 1741 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de tisserand, un petit poêle, un vestibule où se trouve le fourneau, à l’étage un poêle, chambre, vestibule où se trouve le fourneau, sous le toit deux chambres dont une pour loger les soldats, greniers dallés, vieux comble, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une cuisine, une petite chambre et un atelier de tisserand, au premier étage deux chambres et un vestibule où se trouve la cuisine, le comble couvert de tuiles plates renferme la chambre à soldats, la cave est sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 550 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Cornets f° 37 v

nouveau N° / ancien N° : 34 / 7
Ehrenfeuchter
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth f° 37 v

nouveau N° / ancien N° : 24 / 12
porte de derrière du N° 7 rue des Cornets
Mur de clôture

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 355 case 4

Butz, David tonnelier

P 1318, Maison, sol, Rue Ste Elisabeth 10
Contenance : 0,60
Revenu total : 23,31 (23 et 0,31)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 7 / 6
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 724 case 2

Butz David tonnelier
1902. Minder Anna Emilie Rentnerin in Waßlenheim zur Hälfte, Minder Heinrich Eduard Buchhalter

P 1318, Maison, sol, Impasse des Cornets 1 (Zinkgasse)
Contenance : 0,60
Revenu total : 23,31 (23 et 0,31)
Folio de provenance : (355)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 7
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 116 case 7

Parcelle, section 9, n° 39 – autrefois P 1318
Canton : Zinkengäßchen Hs N° 4
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,67
Revenu : 150 – 200
Remarques

(Propriétaire), compte 857
Minder Anna Emilie und Heinrich Eduard
(2985)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue dite Zinckengaessel p. 447

7
pr. Meyer, Philippe, valet au haras – Moresse
loc. Feger, Martin – Invalide

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Zinkengässchen (Seite 200)

(Haus Nr.) 4
Braun K., Tagner. 0
Braun, Wwe. 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 680 W 192)

4, impasse des Cornets (1926-1971)

La demoiselle Minder charge en 1926 le maître maçon J. B. Meyer (22, rue Saint-Louis) de transformer la cuisine et l’escalier. La maison suit l’alignement légal, l’escalier à l’avant se trouve sur la voie publique, ce qui a été toléré puisque l’impasse est peu passante. Le nouvel escalier pourra subsister sur la voie publique à titre exceptionnel. Les travaux sont terminés en juillet 1927.
Edmond Diemer, locataire de la maison comprenant un logement de trois pièces au rez-de-chaussée, signale en 1953 à la Police du Bâtiment que la toiture menace de s’écrouler. Le propriétaire est alors Jean-Paul Minder, les travaux sont faits l’année suivante par l’établissement des Diaconesses, nouveau propriétaire.
M. Leoger, gérant de la société civile immobilière Le Gai logis en construction 15, rue Sainte-Elisabeth, se plaint en 1964 que des débris de la maison qui tombent dans sa cour mettent en danger les ouvriers. D’après le rapport, la construction en pan de bois comprend une cave, un rez-de-chaussée et un comble. La façade arrière qui donne vers le 15, rue Sainte-Elisabeth comporte une porte au sous-sol et deux fenêtres au rez-de-chaussée. La toiture est couverte de tuiles plates, la charpente s’est en partie écroulée. Un nouveau rapport conclut en novembre 1964 qu’il faut soit démolir la maison jusqu’au plancher haut de la cave, soit l’étayer pour éviter toute chute de matériau. Une ordonnance de référé au profit de l’établissement des Diaconesses (servitudes de passage et de vue) s’oppose à ce que la S.C.I. le Gai logis continue les travaux contraires à ses droits, notamment les constructions au-dessus du niveau du sol. Le maire prend en avril 1965 un arrêté municipal portant injonction au propriétaire (Maison des Diaconesses) de remédier à un état de péril. La démolition est terminée en août 1965, sauf un mur d’un mètre de haut qui est considéré comme une barrière de sécurité. Jean-Pierre Leoger demande en 1971 si la parcelle de 70 mètres carrés impasse des Cornets est constructible. Le maire répond que comme les parcelles 40 et 41 de la section 9 sont surbâties, il ne semble pas possible d’y édifier de construction.

Sommaire
  • 1926 – Le maître maçon J. B. Meyer (22, rue Saint-Louis) demande au nom de la demoiselle Minder, propriétaire, l’autorisation de transformer la cuisine et l’escalier – La maison suit l’alignement légal, l’escalier à l’avant se trouve cependant sur la voie publique, ce qui a été toléré puisque l’impasse est peu passante mais le nouvel escalier devra se trouver dans la maison. – Le maître maçon répond que le transfert de l’escalier dans la maison reviendrait trop cher à sa cliente qui est disposée à payer une rente annuelle à la Ville. – L’escalier pourra subsister sur la voie publique à titre exceptionnel – L’établissement des Diaconesses, seul voisin de l’impasse, donne son autorisation. – Le maître maçon est autorisé à remplacer l’ancien escalier par un nouveau et à transformer l’intérieur de la maison. La redevance annuelle s’élève à dix francs (18 avril 1926) – Travaux terminés, juillet 1927 – Dessin
  • 1950 – Le locataire Edmond Diemer demande un constat à la Police du Bâtiment qui répond que la salubrité est du ressort de la Division I mais que la toiture qui s’affaisse est de sa compétence – Le logement n’est pas insalubre
    1953 – Le même locataire signale à la Police du Bâtiment que la toiture menace de s’écrouler – Rapport (propriétaire, Jean-Paul Minder, 40 rue Oberlin). La maison comprend un logement de trois pièces au rez-de-chaussée. La toiture doit être réparée, la souche d’une des deux cheminées est en partie démolie. Le montant des travaux dépasse nettement la valeur du logement. Le maire invite le locataire à se faire reloger. – Le locataire enlève la souche endommagée.
    1954 – L’établissement des Diaconesses, nouveau propriétaire, fait faire les travaux.
  • 1964 – M. Leoger, gérant de la société civile immobilière Le Gai logis en construction 15, rue Sainte-Elisabeth, se plaint que des débris de la maison tombent dans la cour de son immeuble mais que l’établissement des Diaconesses ne remédie pas à la situation, ce qui met en danger les ouvriers de l’entreprise Ch. Mehl de Haguenau
    1964 (3 novembre) – Rapport (constat). La très vieille construction en pan de bois sise 4, impasse des Cornets comprend une cave, un rez-de-chaussée et un comble. La façade arrière qui donne vers le 15, rue Sainte-Elisabeth comporte une porte au sous-sol et deux fenêtres au rez-de-chaussée. La toiture est couverte de tuiles plates, la charpente s’est en partie écroulée. La base des pans de bois au rez-de-chaussée, en partie détachée de leur appui, penche vers l’extérieur. Les pignons au premier étage du 13, rue Sainte-Elisabeth, aussi propriété de l’établissement des Diaconesses, sont en partie instables. Le représentant de l’établissement des Diaconesses déclare que les dommages sont dus à l’entreprise Simon de Bischwiller qui a démoli l’ancien n° 13 (sic). Plan.
    1964 (20 novembre) – Rapport circonstancié qui décrit les murs, les cloisons, les planchers, la charpente, la couverture et l’aménagement intérieur. Il rapporte aussi les dommages que la démolition du n° 15 a causés au 13 rue Sainte-Elisabeth et conclut que le n° 5 (sic) impasse des Cornets doit soit être démoli jusqu’au plancher haut de la cave, soit être étayé pour éviter toute chute de matériau sur la voie publique et la propriété voisine. – Dessin
    1964 (24 novembre) – Le maire enjoint l’établissement des Diaconesses de faire les travaux nécessaires
    1964 (26 novembre) – L’avocat Romain Garnon, qui défend les droits de l’établissement des Diaconesses, transmet une ordonnance rendue au profit de son client qui s’oppose à ce que la S.C.I. le Gai logis continue les travaux contraires à ses droits, notamment à l’érection de constructions au-dessus du niveau du sol.
    Extrait de l’ordonnance de référé. Que d’autre part la parcelle 39 dont elle est propriétaire détient sur la parcelle 38 une servitude de passage pour l’accès à sa cave, servitude qui s’exerce sur la cour de la parcelle 38, ainsi qu’à travers les immeubles bâtis, actuellement démolis jusqu’à la rue Ste Elisabeth. Que de plus la parcelle 39 est titulaire, sur la parcelle 38, d’une servitude de vue s’exerçant sur la cour en face des ouvertures, que ces deux servitudes ont été créées par destination du père de famille, les deux immeubles ayant appartenu originairement aux consorts Minder et ayant été acquis de ceux-ci, savoir la parcelle 39 par le demanderesse par acte notarié du 8 mai 1954, la parcelle 38 par la société défenderesse par acte du 7 janvier 1958 et 7 mai 1962. Que les constructions nouvelles que la défenderesse fait édifier tendent à supprimer ces servitudes de passage et de vue, à mettre la demanderesse devant un fait accompli (…)
  • 1964 (décembre) – Pas de travaux à la construction impasse des Cornets – Les murs du sous-sol (garages) de la S.C.I. le Gai logis sont bétonnés jusqu’à hauteur des soupiraux
    1965 (janvier) – Deux petites poutres de bois sont tombées sur le toit des garages 15 rue Sainte-Elisabeth
    1965 (février) – L’état du pignon arrière s’est aggravé
    1965 (mars) – La S.C.I. le Gai logis demande que des mesures soient prises pour que les ouvriers de l’entreprise Mehl ne courent pas de danger.
    1965 (mars) – Constat par l’architecte municipal Hugues Meyer qu conclut qu’un arrêté de péril immédiat est nécessaire.
    1965 (8 avril) Arrêté municipal portant injonction au propriétaire de l’immeuble 4, impasse des Cornets à Strasbourg (Maison des Diaconesses, 2-4, rue rue Sainte-Elisabeth) de remédier à un état de péril
    1964 (20 avril) – Rapport d’expertise
    I. Description matérielle de l’immeuble. L’immeuble se compose d’un rez-de-chaussée sur cave, d’un comble et est une vieille bâtisse construite suivant le principe de l’ossature en bois avec remplissage de briques et torchis. Cette construction est inoccupée, vétuste, anti-hygiénique et orientée du nord au sud au fond de l’impasse des Cornets.
    La cave est constituée de murs en briques d’une épaisseur de 0,40 m ne présentant pas de fissuration grave. Un poteau grossièrement équarri, planté au milieu de celle-ci, soutient une poutre formant refend et semble tenir l’ensemble de la superstructure. Le solivage du plancher du rez-de-chaussée est partiellement effondré vers l’est, entraînant avec lui les pans de bois extérieurs et les cloisonnements intérieurs. La plupart des solives sont pourries de même que la sablière sur laquelle elles devraient reposer. Toute cette partie risque de s’effondrer, entraînant le mur du rez-de-chaussée ainsi que les combles et la toiture. La partie ouest, bien que vétuste, donne une impression de plus grande stabilité. Le solivage haut du rez-de-chaussée comme celui du bas est vermoulu, effondré et n’est pas soutenu sur la partie est, la façade s’étant partiellement écroulée. La charpente se compose de deux fermes à entraits très vétustes et menace de s’effondrer sous le poids de la couverture en tuiles plates. Le lattis pourri a déjà cédé en maints endroits entraînant les tuiles et laissant l’intérieur de la bâtisse à la merci des intempéries. Les aménagements intérieurs et installations sanitaires sont virtuellement inexistants et l’escalier d’accès aux combles est dangereusement branlant et vétuste.
    – Plan (même que celui de novembre 1964)
  • 1965 (juin) – Le préfet adresse au maire le jugement rendu le 2 juin 1965 par le tribunal administratif de Strasbourg relatif à la démolition de l’immeuble 4, impasse des Cornets – Certificat de notification
    1965 (août) – La démolition est presque terminée. Il subsiste un mur d’un mètre de haut vers l’impasse (septembre) – Le dossier est classé en novembre, le mur étant considéré comme une barrière de sécurité
  • 1971 – Jean-Pierre Leoger demande si la parcelle de 70 mètres carrés impasse des Cornets est constructible. – Plan de situation
    La conférence de la Police du Bâtiment conclut que la parcelle isolée n’est pas constructible tant qu’elle est isolée des voisines – Le maire répond que comme les parcelles 40 et 41 de la section 9 sont surbâties, il ne semble pas possible d’édifier de construction sur la parcelle considérée.

Voir aussi le dossier du n° 15, rue Sainte-Elisabeth


Relevé d’actes

La maison appartient à la fin du XVI° siècle à Jean Frédéric Gimpel qui épouse en 1585 Anne, fille du soldat Gui Schlewecker

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 268)
1585. Hans Fridrich Gumpel glaser Friderich gumpels auff Ilbehn* went* diener und Anna Veit Schleweckers soldners tochter, Eingesegnet 22 Novemb. (i 144)

Originaire de Strasbourg, Jean Frédéric Gimpel devient bourgeois par sa femme quatre mois après son mariage.
1586, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 560
Hanß Friderich Gimpell der glaßer von Straßburg Hatt das burgerrecht empfangenn vonn anna Schlehweckerin seiner Haußfrauwenn vnnd will mitt den glaßern Zuor Steltzen diennen acttum denn 5.t martz 1586.

Alors péager à la Hohwarth, Jean Frédéric Gimpel vend la maison au jardinier Adam Herwag et à sa femme Chrétienne Ehrmann (le titre est cité comme les suivants à l’inventaire dressé en 1690, l’arrière de la maison dont une partie touche à la propriété des acquéreurs – voir ci-dessous – donne sur une ruelle)

1596 (Ersten tag Junÿ), Chancellerie, vol. 303 (Registranda Meyger) f° 124-v
(P. fol. 155.) Erschienen Friderich Gümpell disser Zeit Zoller vff der Hohen warth hatt (…) verkaufft
Adam Herrwagen dem Gartenman Burger Zu St. vnd Christinen Ehrmännin, seiner ehelichen Hausfrauwen, So bede Zugeg.
Hauß, Hoffestatt vnd Garttlin, Mit allen Iren gebeuwen & geleg. Inn der Statt Straßburg, vff Sant Elizabeth. gaß, Inn Zincken gäßlin, Einsit nebent des Vesten Bernhardt Von Schauwenburgs selig. Erben vnd Andersit neben Andres Feltzen dem Zimmermann, Hinden vff ein Allmendt gaßlin stoßend, Für freÿ, ledig vnd eÿg. vnd alles rht & also d & der Khouff Zugang. vmb 175 Pfund Pfenning St.

Le jardinier Adam Herwag est marié avec Chrétienne Ehrmann. Ce doit être le même qui se remarie en 1604 avec Marthe, fille du vigneron Thiébaut Wang de Marmoutier.

Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 67 n° 397) 1596. Sontag den 8. Augusti. Parent. Adam Herrwag d. gartner, Christina, Inf. Adam (i 69)
Autres baptêmes, Véronique (1600, n° 837), puis à Saint-Nicolas (1601 et 1602)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 68-v n° 7)
1604. den 21. Febr. seindt Ehelich eingesegnet word. Adam Heerweg d. gartner vnd Burg. alhie vnd Martha Wangin von Maßmünster Theobald Wang deß Rebmans vnd burgers daselbst dochter (i 69)

(Bru des précédents) Marie Madeleine Hermann femme du jardinier Gaspard Herwag cède le quart de la maison au jardinier Adam Herwag. Un côté donne en partie sur la propriété de l’acquéreur (c’est-à-dire la maison ci-dessus donnant sur la rue Sainte-Elisabeth

1648 (11 9.br), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 648-v
(Prot. fol. 168.) Erschienen Maria Magdalena Hermännin weÿl. Caspar Hörwagen geweßenen Gartenmanns Vnd Burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßene Wittibin mit beÿstand H. Carl Spielmanns Schaffners im Marggräffischen hoff ihres geschwornen Vogts
hatt in gegensein Adam Hörwag. deß Gartenmanns vnd Burgers alhie
einen Vierten theil Ihro gebührend ahne einer Behaußung Vnd Gärtlin, mit allen deren Gebäwen, alhie in St. Elisabethæ Gaßen im Zinckhengäßlin neben weÿl. Junckhern Clauß Von Schawenburgs seel. Erben ein Vnd anderseit neben Elisabetha häfflerin Zum theil Vnd Zum theil neben dem Käuffer, selbsten, hinden vff ein allmend gäßlin stoßend geleg. für ohn verhafftet – umb 25. lb

Catherine Herwag femme du jardinier Michel Klugshertz le jeune vend un quart de la maison à son frère Adam Herwag

1649 (7. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 787
(Protocoll. fol. 194.) Erschienen Catharina Hörwagin Michael Klugßhertzen deß Jüngern Gartenmanns eheliche haußfraw mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, wie auch Michael Klugßhertzen deß ältern Gartners in der Krautenaw ihres Schweher Vatters
hatt in gegensein Adam Hörwagen deß Gartenmanns ihres eheleiblich. Bruders
ihren Vierten theil ahne einer Behaußung Und Gärtlin, auch allen deren Gebäwen alhie in St: Elisabethen Gaßen im Zinckhen gäßlin neben denn Edlen Von Schawenburg ein: Und anderseit neben Elisabethæ Häfflerin zum theil Und theils neben dem Käuffer selbsten hinden vff ein allmend Gäßlin stoßend gelegen, ahne welcher Behaußung Ihme dem Käuffern Zuvor Zween Viertetheil Zustehen – umb 25. lib

Anne Marie Herwag femme du jardinier Jacques Heus vend un quart de la maison à son frère Adam Herwag

1649 (27. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 675
(Protocoll. fol. 183) Erschienen Anna Maria Hörwagin Jacob Heußen deß Gartenmanns eheliche haußfraw
hatt in gegensein Adam Hörwagen deß Gartenmanns ihres Bruders
ihr Annæ Mariæ einen Vierten theil ahne hauß, hoff, Hoffstatt, Gärtlin, mit allen deren Gebäwen alhie in St. Elisabeth. Gaß. neben dem Käuffern selbst. Zum theil, theils neben weÿl. Andreß häuffelins seel. Erben, ein: und anderseit neb. dem adelich. Schawenberg. hoff, hind. vff ein allmend gäßlin stoßend gelegen davon ihme zuuor ein vierter theil Zugehörd ist – umb 25. lib

Marthe Herwag femme du jardinier Jean Kress vend un quart de la maison à son frère Adam Herwag (qui en devient ainsi unique propriétaire)

1650 (14. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 46
(Prot. fol. 9) Erschienen Martha Hörwagin, hannß Kreß. Gartners under wagner eheliche haußfrau, mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts
hatt in gegensein Adam hörwagen deß Gartenmanns ihres Bruders
ihren vierten theil an einer Behaußung und Gärtlin mit allen deren Gebäwen & in dißer Statt in St Elisabeth Gaß. im Zinckhengäßlin neben denen Edlen von Schawenberg ein: und anderseit neben Elisabetha Häfflerin zum theil theilß neben den Käuffern selbsten, hinden vff ein Allmendgäßlin stoßend gelegen, Ahne welcher Behaußung dem Käuffern Zuvor treÿ vierte theil gehörig seind – umb 25. lib

La maison revient à sa fille Marguerite Herwag qui épouse en 1661 le garçon batelier Sébastien Hartz : contrat de mariage, célébration

1661 (14. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 601
(Eheberedung) Bastian Hartz der Schiffknecht und Burg. Zu Straßburg, alß hochzeiter mit assistentz Michael Trosen deß Schiffmanns und Burgers alhie seines noch ohnentledigten Vogts an einem
So dann Jungfr. Margaretha Weÿl. Adam Hörwag geweßenen Gartenmanns und burgers zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene Eheliche dochter alß hochzeiterin mit beÿstand Michael Klugshertz deß Jüngern Gartners in Krautenaw ihres Vogts am andern theil

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 265 n° 26)
1661. Dom: 22. vnd 24. sind Zum ersten vnd ander mahl außgeruffen word. Sebastian Hartz der Schiffknecht, weÿl. Sebastian Hartzen deß Schiffmans vnd Burgern alhie hindlaßener Ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Margaretha, weÿland Adami Herrwagens deß gewesen Garten Manns V. Burg. alhie hind.laßene eheliche dochter, Copulirt Zu St. Niclaus den 25. 9.bris auff Catharinen tag. (i 283)

Sébastien Hartz et Marguerite Herwag rédigent leurs dernières volontés en 1681
1681 (23.11.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 17) N° 684
Codicill – Sebastian Hartzen, Schiffmanns vndt Margarethæ Hörenwagin beeder Eheleüth burgere alhier. Extendirt undt Vol. B. fol. 700. Protocollirt
persönlich kommen und erschienen seindt der Ehrsame Sebastian Hartz Schiffmann und mit ihme Margaretha Herrwagin beede Eheleuthe und burgere alhier Zue Straßburg Er der Ehemann Zwar auff einem bett ligend und Krancken leibs Sie die Ehefrau aber gesunden gehenden auch stehenden Leibs, doch beede guten Richtigen verstandts die Zeigten selbst mundlichen ahn (…)
Actum den 23. Novembr. 1681.

Marguerite Herwag, veuve du garçon batelier Sébastien Hartz, meurt en 1690 en délaissant sept enfants. L’estimation de la maison dont les titres sont relatés depuis 1564 est reprise de l’inventaire de son mari. L’actif de la succession s’élève à 153 livres, le passif à 140 livres

1690 (27. 7.br), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6306) n° 292
Inventarium undt Beschreibung aller u. Jed. Haab undt Nahrung, so weÿl. die Ehren: undt tug.dtsahme fraw Margaretha Hörwaagin, weÿl. des Ehrengeacht. Sebastian Hartz, gewes. Schiffknechts, burgers alhier Zu Straßb. seel. gewes. hind.blieben. wittib nunmehr auch seelig, nach Ihrem d. 15.ten dieses Monats 7.bris todtlich genommen hienscheid. hind. Ihro v.laß., welche v.laß.schafft auf freundliches ansuch. erfordern und begehren d. Ehrn: u. tug.sahmen Ursulæ, des Ersamen Johann Ernsten, Schneid.s u. burg.s alhier Zu Straßb. ehelich haußfr. mit beÿstand deßelb. ferner des Ehrenhafft. meister Hanß Jacob Hornen, auh Schneids. burgs. Zu gerührten Straßb. als Geordnet und geschwornen Vogts Sebastians, Annæ Margarethæ, hanß Jacobs, Jgfr. Annæ Salome, hanß Georg. undt Annæ Catharinæ aller 7. geschwisterd. d. vstorb. seel. mit ged. Ihrem Ehemann ehelich erzeügt Kind. u. ab intestato nachgelaß.er Erb. durch beede Schwestern Ursulam und Annam Salome wie auch d. Ursulæ Ehevogt (…) geäugt und gezeigt (…) Welches bescheh. im Straßburg mitwochs den 27. Septembris a° 1690.

Inn einer inn d. Statt Straßb. im Scharlachgäßel beÿ d. Reütschul gelegen in dieße v.laß.schafft gehörig. behaußung hat sich befund. wie volgt. Inn d. Cammer A, Inn der Stube, Im Haußöhren
Eÿg.thum ane Häußern. i. hauß hoffstatt u. Gärtlein mit all Ihren gebäwn, begriffen, weit. Recht. Zugehörd. u. gerechtigkeit. inn d. Statt Straß. uff St. Elisabeth. gaß in Zinckengäßl. eins. neb. Caspar Linck. dem Leist.schenid. and.s neb. weÿl. Jr. Clauß von Schawenburg selig. Erben, hind. auf ein Allmendt gäßl. so ledig u. eÿg. hieh. wie Sie aô 1682. beÿ weÿl. Sebast. Hartz, gewes. Schiffknechts seel. Verlaß. angeschlag. geweßt, auch angeschlag. pro 75. lb. Darüb. vorhand. 4. und.schiedl. Pergament. Kauffbrieff, alle mit d. Statt Straßb. Canc. Conctraststub anhang. Ins. verwahrt d. dato 11. 9.bri 1648., 27. 7.bris aô 1649. 7. 9.br aô 1349 et 14. Jan: 1650, alle mit N° 1 notirt, ferner ein Pergam. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. Canc. Contractstub anhang. Insigel verwahrt d. dato 1. Junÿ aô 1596. auch mit N° 1. notirt ; Sonst seindt annoch vor langem vorhand. geweß. 1. Pergam. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. kleiner, Ins. v.wahrt dat. d. 3. Julÿ aô 1564. wie auch 2. abgelößte Zinßbrieff, welche 3. letztere ab. anjetzo nicht befund. word. Vorsteh.de behaußung ist Vor etwas läng. als einem Jahr umb 50. lb d v.setzt word. so d.entweg. solche hernach beÿ d. Passiv Schuld. eingetrag.
Item hauß, hoff, hoffstatt u. hind. häußlein im Scharlachgaßel (…)
Norma hujus inventarii,, Sa. haußraths 34, Silber 15 ß, Goldene Ring 2, Pfenningzinß hauptguth 25, Eÿgthumb ane häußern 90, Summa summarum 153 lb – Schulden 140 lb – Beschluß summa, Conclusio finalis Inventarÿ 12 lb

Compte que rend le tailleur Jacques Horn de la tutelle des biens qui appartiennent aux enfants de Sébastien Hartz
1691, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 1) n° 7
Rechnung Mein Jacob Hornen Schneiders und Burgers alhier Zu Straßburg, als geordnet vnd geschworenen Vogts Sebastians, Ursulæ, Annæ Margarethæ, Hannß Jacobs, Annæ Salomeæ, Hannß Georgen und Annæ Catharinæ, Aller Sieben Geschwisterden, Weÿl. Sebastian Hartzen geweßenen Schiffmanns vndt burgers zu Straßburg, mit auch Weÿl. frawen Margaretha gebohrner Hörwagin Ehelich erzeügter Kinder, Inhaltendt und außweißend alles das Jenige was ich vom 1. Aprilis Anno 1682 als da ich diese Curatel übernommen, biß zum Schluß dießer Rechnung im nahmen ermelter meiner Sieben Vogts persohnen, so wohl ins Gemein, als auch eines jedem insonderheit empfangen vnd eingenommen, dargegen wider Außgeben vndt bezahlt, oder sonsten in andere Weeg Vögtlicher weiß Verrichtet undt Verhandelt habe – Erste Rechnung dieser Vogteÿ

Les enfants et héritiers de Sebastian Hartz vendent la maison au précepteur Martin Sosterus et à sa femme Susanne Ernst moyennant 100 livres

1691 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 413
weÿl. Sebastian Hartzen gewesenen Schiffmanns sel. hinderlaßenen Sechs noch ledig. Kinder Vogt Jacob Horn, der Schneider, und Johann Ernst auch Schneider alß Ehevogt Ursulæ gebohrner Hartzin
in gegensein H. Martini Sosteri Præceptoris privati, und Susannæ gebohrner Ernstin
Eine Behaußung und Gärttlein sambt dero hoffstätten auch allen deren Gebäuen recht. und zugehördt. allhier an St. Elisabethen Gaß im Zinckengäßlein, einseit neben Adam Hörwagen, dem Garttenmann Zum theil und Zum theil neben Johann Farren dem Leinenweber anderseit neben dem Adel. Schauenburgisch. hoff, hind. auff ein Allmendgäßlein stoßend gelegen, welche behaußung umb 50 pfund (verhafftet), umb 50 pfund

Né fils de pasteur près de Sébeste (Hermannstadt, aujourd’hui Sibiu en Roumanie) en Transylavie (Siebenbürgen), l’étudiant en théologie Martin Sosterus épouse en 1687 Susanne, fille du maître d’école Daniel Ernst
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 206-v n° 16)
1687. Eodem [9. Aprilis] Martinus Sosterus, Stud: SS. Theol. von Meedeßburg auß Siebenbürgen, H Valentins Sosteri, Pfarrers daselbst ehl. Sohn, Jgfr. Susanna, H Daniel Ernsten Schulmeisters beÿ dieses Alten St. Peter Kirchen ehel. tochter (i 208)

Martin Sosterus devient bourgeois par sa femme deux ans après son mariage
1689, 3° Livre de bourgeoisie p. 1049
H. Martinus Sosterus Præceptor privatus von Hermanstatt in Siebenbürgen gebürtig, weÿl. Valentini Sosteri gewes. Pfarrers daselbsten hinterlaß. sohn erkaufft das burgerrecht vor sich vnd Susannam Erstin Von Marlenheim gebürtig deßen haußfraw p. 6. gold. fl. 16. ß so bereits vf dem Pfenningthurn erlegt worden, sind Zuvor ledigen standts geweßen vnd wollen beÿ E. E. Zunfft der Möhrin dienen. Jur: den 24. Xbris 1689.

Martin Sosterus hypothèque la maison au profit de Marie Salomé Peter, veuve Boch

1691 (17. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 736
H. Martinus Sosterus, Præceptor privatus
in gegensein Lienhard Pfählers deß ohlmanns alß Vogts fr. Mariæ Salome Bochin gebohrner Peterin wittib – schuldig seÿe 25 pfund, Ihme bereits den 14. Aug. dieß. jahrs Zu reparation hernach beschriebenen unterpfands
unterpfand, Eine Behaußung und Gärttlein sambt dero hoffstatt, und allen Gebäuen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. allhier an St. Elisabethen gaß, im Zinckengäßlein, einseit neben Adam Hörwag dem Garttenmann Zum theil, und Zum theil neben Johann Farren dem leinenweber, anderseit neben dem Adelich. Schauenburgisch. Hoff, hinten auff ein Allmend gäßlein stoßend gelegen

Martin Sosterus vend la maison au tailleur Jean Henri Reichard moyennant 120 livres

1692 (20. Jun.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 414-v
H. Martinus Sosterus, Præceptor privatus Und Susanna gebohrne Ernstin
in gegensein Hn Henrich Reichard, deß Schneiders
Eine Behaußung und Gärttlein, sambt dero hoffstätten, und allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördten, allhier in St. Elisabethæ Gaß, im Zinckengäßlein, einseit neben Adam Hörwagen dem Gartenmann Zum theil und Zum theil neben Emanuel Farren dem Leinenweber anderseit neben dem adelischen Schauenburgisch. Hoff, hinten auff ein Allmend gäßlein stoßend gelegen, welche Behaußung umb 50 Pfund Capital (verhafftet) – umb 70 Pfund

Henri Reichard vend la maison au marchand de futaine Jean Grohberger

1706 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 199
hr. Heinrich Reichard schneider
hatt in gegensein Joh. Grobergers barchet Krämers
eine behaußung und Gärtlein daran mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit. allhier ahn St Elisabetha gass im Zinckengäßlein, einseit neben neben dem Gasthauß zuem kleinen Haüßel theils neben Emanuel frid: Farren leinenwebers anderseit neben den Gretzingerischen EE hinten auf ein allmend gäßlein stoßend – um 250 pfund

Jean Grohberger hypothèque la maison au profit de l’ancien sénateur Jean Jacques Hirschel

1709 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 441
Joh: Groberger barchet: Krämer
in gegensein H Joh: Jacob Hirschels Exs: – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, seine behaußung u. Gärtlein daran allhier ahn St Elisabetha gass im Zinckengäßlein, einseit neben dem Gasthauß zuem kleinen haüßel anderseit neben den Gretzingerischen EE. hinten auf ein Allmend gässlein

Jean Grohberger hypothèque la maison au profit de Jean Frédéric Œsinger, rapporteur au Petit Sénat

1709 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 44-v
Joh: Groberger barchet Krämer
in gegensein H. Joh: frid: Ößinger U.J. Ddi u. Referenten beÿ E.E. Kl. Rath – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, seine behaußung und Gärtlein daran cum appert: allhier ahn St Elisabethen gass in Zincken gäßlein einseit neben dem Gasthauß zuem Kleinen Haüßel theils neben Emanuel frid: harren anderseit neben Gretzingerischen EE. hinten auf ein allmend gäßlein stoßend

Jean Grohberger vend la maison moyennant 350 livres à Salomé Meyer veuve Groberger

1714 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 518
(350) Johann Groberger Barchethändler
in gegensein Salome Grobergerin Wittib geb. Meÿerin mit beÿstand Frantz Steinels Leinenwebers Ihres Vogts, er Groberger Ihre Grobergerischer Wittib seiner Sohns frauen
eine behaußung und gärtlein mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahn St Elisabetha gaß im Zinckengäßlein, einseit neben dem Gasthauß zuem kleinen haüßel theils neben Emanuel Friedrich Farren Leinenwebern anderseit neben den Gretzingerischen Erben hinten auff ein Allmend gäßlein – um 100 pf verhafftet, geschehen um 250 pfund

Fils de Jean Grohberger, Jean Philippe Grohberger épouse en 1704 Marie Salomé, fille du tisserand Louis Meyer

Mariage, Illkirch (luth.)
1704. den 13. Jul. sind auß Bewilligung Ihrer Gnaden Regirenden H Ammeisters in Straßburg, laut beiligend. Scheins Zum I. und II mal außgeruffen, vnd d. 10. Ejusd. copulirt vnd eingesegnet worden Johann Philipp Groberger, ledig. Leinenweber H Johannes Grobergers, burgers Vnd Barchard händlers in Straßb. vnd Barbara gebohrne Craußin seine ehel. haußfr. H. Sohn, Jfr. Maria Salome, H Ludwig Meÿers, Leinenwebers in Straßburg Vnd Anna Maria seiner ehl. haußfr. hind. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Philipp Groberger als hoch Zidter, x dieses Zeichen hat gemacht Jf Maria Salome als Hoch Zeiterin (i 131)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue de Schiltigheim près du Marché aux Chevaux (ensuite place Broglie)
1705 (11.8.), Not. Goldtbach (6 E 41, 228) n° 8
Inventarium vnd Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrenthaffte Meister Johann Philipp Grohberger, der Leinenweber und die tugendsame Fraw Maria Salome gebohrene Meÿerin, beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht, welche der Ursachen, allweilen in Ihr beeder EheleuthIhre mit einander auffgerichteten Eheberedung aißtrucklichen versehen, daß einem jeden theil und seinen Erben Sein in die Ehe gebrachte Nahrung unverändert seÿe (…) Actum Straßburg in fernerem beÿsein Herrn Johann Grohbergers, Leinenwebers und b. allhier, deß Manns Eheleiblichen Vatters uf sein, So dann Mstr Hannß Georg hallers, ebenmäßig Leinenwebers und b. daselbst auff Ihro der Frawen seithen den 11.ten Augusti A° 1705.
In einer alhier Zu Straßburg auff dem Roßmarckt in der Schildtsgaß gelegenen und von beeden Eheleuthen Lehnungsweiß bewohnenden behauß. befunden worden wie volgt.
Abrechnung Zwischen H Johann Grohbergern und Johann Philipp Grohbergern, beeden Leinenwebern v. b. alhier alß dem Vatter v sohn wegen sein deß Sohns Zuerfordern habend Mütterlich Guth

Jean Philippe Grohberger meurt en 1712 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue Sainte-Elisabeth. La masse propre à la veuve est de 33 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 11 livres, le passif à 39 livres
1713 (6. 7.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 230) n° 119
Inventarium über Weÿland deß Ehrenhafften Meister Johann Philipp Grohbergers, gewesenen Leinenwebers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1713 – nach seinem den 28.ten Julÿ deß hingelegten 1712.t Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten Mstr Johann Niclauß Grohbergers deß Leinenwebers und burgers allhier alß geordnet und geschworenen Curatoris Mariæ Salome, Philippi, Mariæ Margarethæ und Mariæ Elisabethæ der Grohbergern deß abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinterlaßener Wittib Ehelich erzeugter Vier Kinder und ab intestato hinterlaßener Erben, Vorgenommen ersucht und Inventirt, durch die tugendsame Fraw Mariam Salomeam Grohbergerin Gebohrne Meÿerin, die hinterbliebene Wittib beÿständlich deß Ehrengeachten Mstr Frantz Reinbold deß Leinenwebers Ihres geschwornen Vogts – Actum in der Königlichen freÿ. Statt Straßburg den 6. Septembris A° 1713.

In einer Allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethæ Gaßen gelegenen behaußung befunden worden wie folgt
Ane haußrath, In der Cammer A, In der Stub Cammer, Im haußöhren
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ Concept über deß verstorbenen seel. und seiner hinterbliebenen Wittib durch mich vor: und nachemelten Notarium in A° 1705. Zugebrachter Nahrungen auffgerichtet
Norma hujus inventarÿ, Copia der Eheberedung
Der Wittib ohnverändertes Vermögen, Sa. haußraths 4, Sa. Activ Schuld 28, Sa. Goldenen Ring 2, Sa. Ergäntzung 5, Summa summarum 33 lb
Dießemnach Wird nun auch die übrige Verlaßene Nahrung und Zwar unter einem Titul, nemblichen als Theilbahr beschrieben, Sintemahlen die Wittib mit Consens Ihres Curatoris tam active quam passive auf das Theilbar Guth verzug gethan, Sa. haußraths 5, Sa. Waar und werckzeug Zum Leinenweber handwerck gehörig 6, Summa summarum 11 lb – Schulden 39 lb, (In Compensatione) 27 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 33 lb

Les Quinze réduisent la taille à régler par la veuve qui jouit de l’aumône à condition que la somme restante soit versée avant Noël
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
(f° 194-v) Sambstags den 21. Julÿ 1714 – Johann Philipp Groberger pt° Stallgebühr
Iidem [Obere Stallherren] laßen durch H Secretarium Friden referiren daß Johann Philipp Groberger der Weber auff der Statt Stall beÿ seinem Absterben 8 lib 11 ß 4 d schuldig sein blieb. were, welches vmb in erklockliches Zu moderiren die Wittib vnderth. gebetten, deme Sie beÿgefügt, daß Sie des Almosen hette, vnd die Zeiten so Schwer daß man nichts hette verdienen können, in ansehung deß. habe mann dan vorgehalten daß der Nachlass auff Zwo tertzen gesetzt vnd die Implorantin ahn bezahlung der restirenden tertz angehalten werden könte, jedoch vnd dem anhang daß dieße Zahlung zwischen hier und Weynachten nechstkommend ohnfehlbar beschehen* sollen die genehmhaltung Zu Mghh. stellend, Erk. beliebt.

Salomé Meyer veuve Groberger hypothèque la maison au profit du courtier Jean Conrad Wittich

1714 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 519
Salome Grobergerin Wittib geb. Meÿerin mit beÿstand Frantz Steinels Leinenwebers Ihres Vogts
in gegensein Johann Conrad Wittich Courtier, schuldig seÿe 250 pfund zu erkauffung infra versetzten haußes
unterpfand, eine behausung perge ut immediate vorstehend. Kauffverschreib. usq. ad eÿgen

Salomé Meyer veuve Groberger vend la maison au revendeur Jean Michel Wagenstein et à sa femme Anne Ursule Leicht

1714 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 864
(375) Salome Grohbergerin wittib geb. Meÿerin beÿständlich Frantz Steinel leinenwebers ihres Vogts
in gegensein Joh: Michel Wagenstein gremp und Annæ Ursulæ geb. Leichtin
eine behaußung und Gärtlein mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahn St. Elisabetha gass im Zincken gässlein, einseit neben dem Gasthauß zuem kleinen haüßel theils neben Emanuel Friedrich Farr leinenwebern anderseit neben den Gretzingerischen E.E. hinten auf ein allmend gässel – um 100 und 250 pfund verhafftet, geschehen um 25 pfund

Les manants Jean Michel Wegenstein et Anne Ursule Leicht font dresser un état de fortune (pour devenir bourgeois)
1712, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über Joh: Michael Wegenstein und Fr: Annä Ursulä geb. Liechtin beed. Ehel. und Schirmere alh: habende Nahrung

Originaire de Bâle, Jean Michel Wegenstein épouse en 1700 à Strasbourg devant le pasteur réformé Anne Ursule Leicht, originaire de Biglen dans le canton de Berne
Mariage (réformés, f° 118)
1700. den 2.Maji seind eingesegnet worden hanß Michaël Wegenstein weÿl. Friderich Wegensteins von Basel nachgel. Sohn, handwerck ein Maurer und steinhauer Jfr. Anna Ursula Leichtin weÿl. Niclaus Leichts deß Schuhmachers von Biglen Bernergebiets nachgel. tochter (i 127)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un transmettent au Grand Sénat avec avis favorable la demande de Jean Michel Wegenstein et de sa femme qui souhaitent devenir bourgeois. L’inscription au livre de bourgeoisie manque quoique les pétitionnaires soient devenus bourgeois comme en témoigne la demande ci-dessous.
1712 Conseillers et XXI (1 R 65)
Hanß Michel Wegenstein et uxor pt° Civilegÿ obtinendi. 16.
(p. 16) Montags den 1.ten Februarÿ 1712 – Hanß Michael Wegenstein et uxor pt° Civilegÿ obtinendi.
S. Ersch. Hannß Michael Wegenstein der maurer vndt Anna Ursula Liechtin beede reformirte Eheleuth, die seÿndt ohne Kindter vndt schon seithero 1700 Verheurathete, prod. Confessions vndt Vermögens schein mit unterthäniges bitt einige herren abzuordnen factaque relatione die imploranten vmb erhaltung des burgerrechtens ahn E. E. groß. rath zu verweißen. Erk. werden Herren XV.ern Denner vnd H Rathherr Habrecht deputirt.

Jean Michel Wegenstein cotise à la tribu des Tonneliers pour avoir le droit de servir de l’eau-de-vie
1712, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 160) Dienstags den 21. Junÿ Anno 1712 – Hannß Michael Wegenstein der Kremp producirt Vom 21.ten dießes Schein Von der Ehrsamen Möhrin Zunfft, bathe mithien wegen deß brandenweinschanckts das Zunfftrecht als einen Zudiener mit Geldt gegen gebühr Zu conferiren. Erkandt, Willfarth, Zahlt gebühr 2 lb 10 ß 6 d und pro Zunfft Schreiber und büttel 2 ß

Le compagnon maçon Jean Michel Wegenstein est mis à l’amende pour avoir travaillé sans être employé par un maître
1712, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 126) Donnerstags den 7.ten Aprilis A° 1712 – Mstr. Joh: Philipp Biber stehet vor und Clagt daß hannß Michel Wegenstein der Maurergesell in seinen Kunden hauß nemlichen beÿ Simon Heimen am Rhein gestümpelt.
Erk. daß sowohl der Bawherr, alß auch der gesell weilen Sie wider 3.en Articul gehandelt Jedes 3. lb d erlegen soll.
[in margine :] des Wegensteins straff ist den 17. 9.bris hujus anni moderirt auff 1 lb 4 ß 5

Autre affaire de travail illicite, laissée en suspens
(f° 137) Donnerstags en 17.ten Novembr. A° 1712.
Hannß Michel Wegenstein beklagt sich gegen hanß Jacob Ott, daß er Von Ihme außgegeben er habe an ein und andern orthen etwas entwendet daß er auch Mr Biber Zu* ô mehr neben Ihme arbeithen wollen
Ille sagt er wiße Vor sich selbsten ô Von Ihme allein es haben Mr Bibers Jung V. 2. handlanger Zu Ihme gesagt, daß er Kläger beÿ Greiner dem Zundelmacher in d. Krautenau alß Sie daraußen gearbeittet ein Wüsch Zumahl* in die Taschen v in den *sitz gesteckt. Ille ist ab ô geständig.
Erk. solle diese sach noch Zur Zeit Zu bedacht gezogen sein.

Jean Michel Wegenstein déclare vouloir exercer le métier de maçon en cotisant à la tribu des Maçons tout en restant tributaire à la Mauresse à laquelle il est rattaché depuis qu’il est bourgeois. Le conseil répond qu’il doit deveir tributaire chez les Maçons s’il veut exerer le métier
Hannß Michel Wegenstein erst gedt. berichtet daß er nachdem er burger worden sich beÿ E. Ehrsamen Zunfft d. Mörin Zünfftig gemacht, allein weilen er das Maurer handwerck gern forttreiben möchte, alß wolte er E. Ehrs. gerichts ersucht haben gegen erlag eines Jährlichen Zunfftgelts, Ihne dißorths als einen Zünfftigen anzunehmen, beÿ Vorgemelter Mörin Zunfft aber, Leibzünfftig zu laßen.
Erk. daß Ihme so lang und viel das handwerck nid.gelegt sein soll d* biß er sich dißorths Leibzünfftig mache, maßen es ô Bräuchig beÿ dieser Zunfft, daß die das handw. treiben wollen, and.swo Leibzünfftig sein.

Jean Michel Wegenstein loue une partie de la maison au tisserand Chrétien Becker

1717 (17.4.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 246-v
Joh: Michel Wegenstein gremp
in gegensein Christian Becker leinenwebers
entlehnt, in seinem hauß ahn St Elisabeth gass, einseit neben Jgfr. Gretzingerin anderseit neben Leistel gelegen, unten ein stueb stuebkammer werckstätt keller und ein Gärtlein oben auf eine Cammer und eine bühn, um eine halbjährige auf K. – um einen jährlichen Zinß nemlich 24 lb

Jean Michel Wegenstein loue une partie de la maison à Salomé Meyer veuve Grohberger (la précédente propriétaire)

1718 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 440-v
Joh: Michael Wegenstein gremp
in gegensein Salome Grobergerin wittib geb. Meÿerin beÿständlich Frantz Strinel leinenwebers ihres Curatoris
in seinem hauß alhier ahn St Elisabetha gass gelegen stueb stuebcammer werckstatt oben eine Cammer auf eine beede teile erlaubte halbjährige auf K. – um einen jährlichen Zinß nemlich 13 lb

Jean Michel Wegenstein meurt en 1727 de fièvre chaude
Sépulture (réformés, f° 57)
Johann Michel Wegenstein seiner Profession ein Maurer, burger v. Gremp in Stbg. starb d. 25. Maÿ 1727 morgens vmb 9. Uhr an aufzehernd hltzig Fieber. v. wurd. d. 26.te,d. begraben auf St. Gallen Gottsacker, Æt 56. (i 66)

Jean Michel Wegenstein et Anne Ursule Leicht vendent la maison à leur locataire Chrétien Becker

1718 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 465-v
(375) Joh. Michel Wegenstein gremp und Anna Ursula geb. Leichtin
in gegensein Christian Becker leinenwebers und Annæ Marg: geb. Schropferin
eine behausung und Gärtlein mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahn St Elisabetha gass im Zinckengäßlein, einseit neben dem gasthauß zuem kleinen haüßel theils neben Emanuel Friedrich Farr leinenwebern anderseit neben den Gretzingerischen EE hinten auff ein Alllmendgäßel – um 100 und 250 pfund verhafftet, geschehen um 25 pfund

Le créancier Jean Conrad Wittich vend la maison au tisserand Jean Georges Thaler et à sa femme Marguerite Weber moyennant 350 livres

1719 (13.10.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 504-v
Joh: Conrad Wittich der mackler
in gegensein Joh. Georg Thaler leinenwebers und Marg. geb. Weberin [unterzeichnet] + +
eine behausung und Gärtlein mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahn St Elisabetha gaß im Zincken gäßlein, einseit neben dem Gasthauß zuem kleinen häußel theils neben Farrischen EE anderseit neben Marg: Gretzingerin hinten auf ein Allmendgäßel – um 350 lb
(f° 505-v) immediate supra stehende käuffer die ehefrau beÿständlich H. Thomas Vaissart und H. Joh. Peter Gambs auß muter E.E. Klienen Raths deputirt, in gegensein H. M. Joh. Jacob Hirschel Pastoris beÿm jungen St Peter – schuldig seÿen 250 pfund – unterpfand, perge ut immediate supra ibi eine behausung

Jean Georges Thaler passe avec le messager de la Chancellerie Frédéric Berger et sa femme Anne Marie Salomon un contrat d’entretien garanti sur sa maison

1744 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 618 n° 124
H. Johann Georg Dahler der leinenweber an einem [unterzeichnet] thaler
und Friedrich Berger Cantzleÿ bott und Anna Maria geb. Salomonin am anderen theil
demnach er Dahler Leibes blödigkeit halber sich außer stand finde seine handtierung ferner nachzugehen (…) nachstehender leibgeding (…)
hingegen hat er Dahler ihnen Bergerischen eheleuthen überlaßen eine behausung und gärtlein mit allen deroselben begriffen, weithen, Zugehören und rechten ane St Elisabetha gaß im Zinckengäßel einseit neben w. H. D. Städels Fr. wittib anderseit neben Antoine Douillard dem sattler, hinten auff ein Allmendgäßlein – theils als ein am 13. Octobris 1719 erkaufft theils als ein von seiner Ehefrau weÿl. Margaretha geb. Weberin ererbtes guth

Fils d’un avocat de Haguenau, Frédéric Berger épouse en 1721 Marie Salomon, originaire d’Irmstett près de Molsheim
Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 53)
1721. Die 15. 7.bris sacro matrimonii vinculo copulati sunt honesti Adolescentes fridericus Bergers filius dni Francisci Bergers avocato civitatis hagenoensis et Maria salomonin filia legitima Joanis salomon civis piæ memoriæ in Irmstett prope Molshemiam et Catharinæ schölerin* (signé) frittericj berger, Anna Maria solomoin (i 52)

Domestique de famille noble, Frédéric Berger et sa femme Anne Marie Salomon achètent le droit de bourgeoisie en 1721 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse.
1721, 3° Livre de bourgeoisie p. 1315
Friderich Berger Von Hagenaw gebürtig, Adelicher Bedienter v H Herr Frantz Berger des Burgers allda ehelicher Sohn, V seine Ehefrau Anna Maria gebohrne Solomonin Von Ermbstatt weÿl. Johannes Salomon des * baders* allda ehelich. Tochter erhalten beede das burgerrecht ex gratia pro Zweÿ Goldgulden 16 s. d. so beÿ Löbl. Cantzleÿ erlegt worden wollen beÿ E. E. Zunff der Mörin dienen Jur. et promis. den 24. X.bris 1721.

Les préposés généraux de la Chancellerie élisent Frédéric Berger messager de la Chancellerie en remplacement du luthérien Sponemer. Il prête serment le 4 décembre 1734.
1734, Obere Cancelley Herren, 1725-1739 (4 R 34)
Friderich Berger Wird zu einem Cantzleÿ: botten erwöhlt. 369. Wird in handgelübt genommen. 372
(p. 369) Donnerstag d. 2.ten Decembris 1734 – Friderich Berger Wird zu einem Cantzleÿ: botten erwöhlt.
Nachdem ich der XIII secretarius erstlichen die nahmen der acht supplicantes, So sich umb den Cantzleÿ: bottendienst geschrieben gegeben, abgeleßen, folgends auch die ienige Vier Welche gnädige Ober Cantzleÿ Herrn unter denenselben, als die beste und tüchtigste Subiecta außgeschossen, Vorgetragen, meldete ich ferners, daß 1° Meine Herren die Election eines ieweiligen Cantzleÿ: botten alter observantz gemäß zukommen und 2° die alternative dißmahlen eine Person Von Catholischer glaubens bekandtnuß erfordere, Wohl erwogen, dieser dienst Vor ein officum unicum gehalten, auch also ersetzt werden und der Verstorbene Sponemer der Lutherischen Religion beÿgepflichtet hat.
H. Advocat Hold sagte, Es wäre ihm keiner unter denen eingeschribenen Candidaten sonderlich bekandt, außer dem genandten Nollen, Welcher gewißlich ein sehr gutes Subiectum ist, und einige attention meririrt, indeme er sich in seinem officio iederzeit Willig getreu und fleißig bewießen, auch sich sonsten in seinem lebendwandel bißhero Wohl auffgeführt hat, Iedoch Wolle Er die Wahl Zu Meiner Herren belieben außgestellt haben.
Herr Prætor Regius ließ sich vernehmen, daß Weilen Wie in dem Vortrag schon angemerckt worden, diesem Löbl. Collegio das Jus Electionis in gegenwärtigem fall Competirt, und die alternative dermahlen einer Person Von Catholischer Religion günstig ist, nichtsmehr übrig bleibe, als Zu der Wahl selbsten Zu schreiten, Er seines orts Vermeine, daß Friderich Berger denen andern Vorzuziehen, alß Welcher schon lange iahr beÿ der Böckelischen Famille sich in diensten Wohl Verhalten, iederzeit seinen Verrichtungen mit allem fleiß obgelegen, ein untadelhafftes leben geführt, und ein sehr gutes Zeügnuß erworben hat, auch hoffentlich ins Künfftige sich solcher gestalten auffführen Wird, Wolte selbigem derohalben seine stimm hiemit gegeben haben.
Hierauff ist vermittelst gehaltener umbfrag Friderich Berger Zu einem Cantzleÿ: botten unanimiter erwöhlt worden.

(p. 372) Sambstag d. 4.ten Decembris. – Ist in abweßenheit H. Stättmeisters Von Böckel, obgemelter Friderich Berger der neu eröhlte Cantzleÿ: bott Von H. Ammeister Gießing gewohnlicher maßen in handgelübd genommen worden.

Jean Frédéric Berger obtient une augmentation de salaire, porté à un florin par semaine outre des avantages en nature
1747, Obere Cancelley Herren, 1739-1748 (4 R 35)
der Cantzleÿ Bott Friderich Berger, erhält eine addition. 563.
(p. 563) Freÿtags d. 15. Septembris 1747. – Friderich Berger der Cantzleÿ Bott erhält eine addition wochentlich d Einem Gulden in geldt Jährlichen 6. frtl. frücht u& 6. ohm. wein
Auf unterthäniges schrifftliches anbringen Friderich Berger des Cantzleÿ Botten, daß beÿ denen harten und theuren Zeiten Er nebst denen seinigen mit seiner geringen besoldung nicht wiße sich ehrlichen durchzubringen, Euer Gnaden angebohrene Großmuth aber jederzeit bedacht deren bedient. besoldungen also einzurichten, daß dieselbe ihren hinlängliche und Standesmäßige nahrung haben müßen, Er sich nehmlicher Gnade getröste, wurde Erkandt, solle deß Imploranten besoldung wochentlich mit einem Gulden in geld Von dem Pfenningthurn Zahlbahr, mit Sechs Frtl. früchten halb weitzen halb Korn von der Statt Speicher, und Sechs Ohmen Wein auß dem Statt Keller vermehrt werden, diese augmentation aber Von dem heutigen dato seinen anfang und lauff nehmen.

1735, XV (2 R 143) Friderich Berger Cancelleÿ bott pt° Mantels. 7. 99.
1738, XV (2 R 147) Friderich Berger pt° Mantels (table 629)
1744, XV (2 R 154) – Friedrich Berger Cancelleÿ bott pt° Mantels. 623

Frédéric Berger et Anne Marie Salomon vendent la maison au marchand de futaine Jean Daniel Giess et à sa femme Marie Salomé Walter moyennant 600 livres

1745 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 72-v
Friedrich Berger der Cantzleÿ bott und Anna Maria geb. Salomonin
in gegensein Johann Daniel Gieß des barchethändlers und deßen ehefrau Mariæ Salome gebohrner Waltherin
eine behausung, gärtlein und hoffstatt mit allen deroseben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane St Elisabetha gaß im Zinckengäßlein, einseit neben weÿl. H. D. Städels Fr. Wittib anderseit neben Antoine Douillard dem Sattler hinten auff Antoine Douillard dem Sattler vornen auf ein Allmendgäßlein – als ein am 10. mart. 1744 vermittelst eines errichteten Leibgedings erhaltenes guth – um 600 pfund

Fils du tisserand Jean Giess, Daniel Giess épouse en 1724 Marie Salomé Walther, fille du tonnelier Jean Paul Walter : contrat de mariage, célébration
1724 (24.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 26) n° 63
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen v. bescheidenen Mstr Joh: Daniel Gießen dem ledigen leinen weber deß ehrs. v. besch. Mstr Joh: gießen auch leinen webers v. burg. alhier ehelich erzeügt. sohn, alß hannß ane einem,
so dann der tugendtsahmen Jfr. Maria Salome Waltherin, weÿl. Mr Joh: Paul Walthers geweß. Kieffers vnd burgers alhier ehelich erzeugt. hinderlaßener dochter alß hochzeiterin andern theilß sich begeben
Actum Straßb. d. 28. Aug. 1724. [unterzeichnet] Johann daninel Gieß Als hoh Zeider, Maria salmö Walterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 107 n° 26)
1724. Domin: XVI et XVII Trinit: seindt außgeruffen vndt Mittwochs den 11. Octobris darauff Ehel. eingesegnet worden Daniel Gieß d. ledige leinenweber allhier Johann gießen des burgers v. leinenwebers allhier Ehel. Sohn vndt Jungfrauw Maria Salome Walterin, Paul Walters geweßenen burgers vndt Kieffers allhie Nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Gieß All hoch Zeider, Maria salmö Walterin als hochzeittrin (i 109)

Marie Salomé Walter fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 123 livres
1732 (9.2.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 9) n° 212
Inventarium über Frauen Mariæ Salome Giesin gebohrener Waltherin zu Mr Johann Daniel Giesen, dem leinenweber und burgern allhier zu Straßburg, Ihrem Ehemann in die Ehe zugebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1732. (…) vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert Vorbehalten hat, (…) So beschehen in Straßburg auff Sambstag den 9. Februarÿ A° 1732.
Sa. der sambtlichen Nahrung so die Ehefrau Ihrem Ehemann Zugebracht hat, 123. lb

Codicille par lequel Jean Daniel Giess lègue l’usufruit de sa succession à sa femme et fait un legs à ses nièces, filles du tourneur Jean Frédéric Blanck et d’Anne Marie Giess
1746 (14.4.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 290) n° 195
Codicillus Mr Joh: Daniel Gießen des Leinenwebers und burgers alh.
persönlich erschienen seÿe der wohl Ehrenachtbare Herr Johann Daniel Gieß der Leinenweber und burger allhier Zu Straßburg, Krancken und schwachen Leibes, dahero Zu bette liegend, jedoch von verliehung Göttlicher Gnaden guter richtiger Sinnen und vernunfft
Und ane dem dritten (…) will er codicillator ihro seiner lieben Ehegattin frauen Mariæ Salome gebohrner Walterin den völligen nutz und nießbrauch seiner Verlaßenschafft dergestalt verordnet haben, daß (…)
Vor das vierde, prælegirt der Codicillator seiner lieben Schwester weÿland frauen Annæ Mariæ gebohrner Gießin auch weÿl. herrn Johann Friedrich Blancken des gewesenen Holdrehers und burgers allhier seeligen geweßener Ehegattin seel. hinderbliebenen Zwoen Töchtern nahemens Jungfrauen Mariæ Salome und Mariæ Elisabethæ denen Blancken (…)
beschehen allhier zu Straßburg und einer daselbst ane der St. Elisabethæ Gaß in einem rechter hand liegenden nicht durchgehenden Gäßlein, das Zinckengäßlein genandt liegenden dem Disponent zugehörden behaußung deren untern wohnstuben mit denen fenstern in das hauß gärtlein außsehend auff Freÿtag den 14. tag des monats Aprilis anno 1747 morgens Zwischen zehen und Eilff uhren [unterzeichnet] Johan Daniel Gieß

Jean Daniel Giess meurt en 1750 en délaissant pour héritiers ses deux frères et sa sœur. Les experts estiment la maison à 275 livres. La masse propre à la veuve est de 145 livres, celle propre aux héritiers de 269 livres. L’actif de la communauté s’élève à 432 livres, le passif à 812 livres

1750 (24.9.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 253) n° 451
Inventarium und Beschreibung allerderjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen; so weÿl. der Ehrenachtbare und wohlvorgeachte Meister Johann Daniel Gieß der geweßene Leinenweber und Burger allhier Zu Straßb. nunmehr seel. nach seinem d. 24. aug. dießes lauffenden 1750. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitl. Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren des verstorbenen seel. ab intestato nach tod verlaßener Hh. brüdere v. Schwester Kindern, als Erben, (…) ersucht durch die viel Ehren: und tugendbegabte Fr. Mariam Salome geb. Walterin, die interbl. Wittib beÿständlich H Johann Georg Küblers des Weißbecken v. burgers allhier hierzu in specie erbetten – So geschehen allhier in der Königlichen Stadt Straßburg auff Donnerstag d. 24. Septembris Anno 1750.
Der verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. S. T. H. Johann Gießen treueÿfferigen Pfarrer der Evangel. Gemeinde Zu Lampertheim und Faulgrießheim, auch b. allh. Zu Straßb. so beÿ gegenwärtiger Inventur gewesen. 2. weÿl. fr. Annæ Mariæ geb. Gießin mit auch weÿl. Mr Joh: Frid. Blanckin, geweß. hohldrehern v b. allh. ehel. erzeugte v nach tod Verlaßene 2. töchter nahmentlich Jgfr. Mariam Salome v. Mariam Elisabethem, welche dermalen annoch bevögtigt mit H Johann Samuel Blacken dem Kunst v. Silberdrehern auch b. all. in deren Nahmen auch derselb dießer Inventur in Persohn abgewartet, So dann 3. H. Joh: Philipp Gießen, den Goldarbeiter, derzeit in der Königl. hauptstatt Lisabonne in Portugalien häußlichen wohnhaft, abweßend, dahero weilen derselbe allhier ohnbevögtigt in seinem Nahmen Zugegen gewesen, S. T. H. Johann Friderich Teutsch. Es En Großen Raths alter b. EE. Kleinen Raths jetzig wohlverdienter beÿsitzer, als auß Edelbesagten Kleinen Raths Mittel vermög Extractus de memorialis von (-) hierzu insonderheit deputirt, Alle 3 des verstorbenenn seel. leibliche liebe geschwistrige v. Schwester Kindern, v. Zu gleichen Stammtheilen ab intestato nach tod verlaßene Erben
Copia der Eheberedung – Copia Codicillarische Disposition

In einer allhier zu Straßburg ane der St. Elisabethæ gaß, in dem sogenannten Zinckengäßl. gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung folgender maßen sich befunden.
Ane Höltzen : v. Schreinwerck. In der Soldaten Cammer, In der obern Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im haußöhren, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behausung. (T.) Nemlichen i. Behaußung, daran liegenden Gärtlein und hoffstatt, mit allen derselben begriffen, weithen, Zugehörden, rechten undt gerechtigkeiten gelegen allhier ane St. Elisabethæ Gaß, deren einen nicht durch gehendend Gäßlein, das Zinckengäßlein genand, j. s neben herrn Johann Daniel Städeln dem Banquier, 2.s. neben Antoine Douillard, dem Sattlern oder dem sogenanden Schauenburgicouren Hoff hinden auff ein allmend gäßl. stoßend, so außer dem darauff hafftenden und hernach eingetragenen passiv capital sonst ledig eigen und ermög der Zu ein notarii Concept eingeschickten Abschatzung vom 11. 7.br. 1750. durch der St. Str. geschworne Hh. Werckmeister æstimirt und angeschlagen worden por 275 lb. Darüber bes. j. teutt. perg. Kffbr in allhies. C. C. St. mit deren anhang. Ins. verwahrt datirt den 9. febr. A° 1745. Anbeÿ sich befunden noch 2. a. teut. perg. Kffbr. deren der eine datirt den 26. 9.bris 1714, v. d. 2. den 17. 7.br 1718, dabeÿ j. Copia j. schrifftl. augenschein unterm 25. Maÿ 1725. von H. Mich. Erlachern, dem Werckmeister, des münsters, v. H. Joh: Jacob Biermeÿern, dem Zimmer Werckmeister, in original unterschrieben
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib ermaglenden unveränderten Guths. Vermög des über Eingangs gemeldeter hinterbliebener Wittib in die ehe vor unverändert gebrachte Nahrung durch Herrn Johann Philipp Lichtenbergern, Notarium publicum juratum et Practicum allhier in Anno 1732. auffgerichteten Inventarii man der Wittib als abgegangen folgendes zu ergäntzen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderten Vermögen, Sa. hßraths 6, Sa. Silbers 2, Sa. gold. rings 1, Sa. Schulden 37, Sa. Erg. 96, Summa summarum 145. lb
Solchemnach wird auch der Erben unverändert Gurh beschrieben, Sa. haußraths 33, Sa. Schiff und geschirr zum Leinenweber handwerck gehörig 4, Sa. Silbers 2, Sa. Ergäntzung 266, Summa summarum 306 lb – zu decourtiren 37, Nach Abzug deren 269 lb
End. die Theilbare Nahr. betreffend, Sa. haußraths 30, Sa. Schiff und geschirrs Zum Leinenweber handwerck gehörig 1, Sa. leinen waaren 23, Sa. Silbers 4, Sa. baarschafft 93, Sa. Eigenth. ane einer beh. 275, Summa summarum 432 lb – Schulden 812, In Compensatione 380 lb
Copia der Eheberedung
Abschatzung Vom 11.ten 7.bris 1750. Auff begehren Weÿland Johann Daniel Gießen deß gewesenen leinenwebers seel. hinterlaßener Wittib ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff der Elisabethen gaß in zinckengäßlein einseit neben Johann Michel Wendlling dem leinenweber, anderseit neben dem Schauenburger hoff, und hinten auff ein Allmend gäßlein stoßend,gelegen, Solche behaußung hat neben dem Eingang Eine Stube, Kuchen, Kämmerlein und leinenweber Werckstatt, Auff dem Erstenstock Eine Stube Zwo Kammeren und ein haußöhren worinnen auch die Kuchen darüber ist der tachstuhl so mit breit Ziegeln gedeckt, Worunter die Soldaten Kammer, unter dem hauß befindet sich ein geträhmtes Kellerein, von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor undt umb 550 gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Munsters, Werner Werckmeister

La veuve Marie Salomé Walter se remarie en 1751 avec le maître d’école veuf Jean Etienne Spæth : contrat de mariage, célébration
1751 (9. Xbr), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 274
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren vesten und Wohlvorachtbaren herrn M. Johann Stephan Späthen, wolbestellten Cantoris und Ludimoderatoris beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu St. Wilhelm und burger, allhier Zu Straßburg, Wittwer, als dem herrn Hochzeitern ane Einem
so dann der Ehren: und tugendbegabten frauen Mariæ Salome gebohrner Walterin weÿl. des Ehrenachtbaren herrn Johann Daniel Gießen, des gewesenen Leinenwebers und burgers allhier seel. hinderbliebener Wittib, als der frauen Hochzeiterin am andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 9. Decembris anno 1751 [unterzeichnet] Johann Stephan Späth als Hochzeiter, Maria salmee giessin als hech Zeitren

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 178 n° 1)
Aô 1752. d. 19. Januarÿ Seind in der Kirche Zu S. Wilhelm (…) eingesegnet Worden H Johann Stephanus Späth, Wohlverordneter Cantor und Schulmeister beÿ dieser Kirche und Schule Zu S Wilhelm Wittiber und burger allhie und Frau Maria Salome weÿl. H Johann Daniel Gieß, gewesenen barchet Krämers v burgers allhie nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Johann Stephan Späth als Hochzeiter, Maria salmö Giessin als hoh Zetin (i 182)

1752, Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 60) n° 1505
Lüffer und Vergleichungs Concept auch aufrichtung des Wÿdembs Über Weÿland Mstr. Johann Daniel Gießen vnd burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft de 1750 besagend, auffgerichtet in Anno 1752.

Le pasteur Jean Frédéric Giess (frère de Jean Daniel Giess) et Marie Elisabeth Blanck femme du tourneur Georges Kolb vendent la maison au vitrier Philippe Jacques Keller moyennant 242 livres

1765 (14.9.), Chambre des Contrats, vol. 639 n° 617
H. Johann Friedrich Gieß der pfarrer zu Niederhaußbergen, Maria Elisabetha geb. Blanckin Johann Georg Kolb des hohldrehers ehefrau
in gegensein Philipp Jacob Keller des glaßers
eine behausung, garten und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane St Elisabethä gaß, einseit neben H. Johann Daniel Städel, anderseit neben H. Antoin Carli dem handelsmann, hinten auff ein Allmend gäßel – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb – als ein von weÿl. Johann Daniel Gieß des barchethändlers ererbtes guth – um 484 gulden

Fils de l’emballeur réformé Jean Jacques Keller, Philippe Jacques Keller épouse en 1750 Barbe Schott, veuve de Jean Georges Fessenmeyer : contrat de mariage, célébration, proclamation à la paroisse réformée
1750 (28. 7.br), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 373
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Herrn Philipp Jacob Keller dem leedigen Glaßer weÿland Johann Jacob Kellers des gewesenen geschwornen Packers am Kauffhauß und Schirmer allhier mit Frauen Barbara geb. Blatterin seiner hinterbliebenen Wb. dermahlen Rudolph Muff des hießigen Schirmsverwanthen und Garthenmanns Ehefrauen erzeugtem Sohn
So dann der viel Ehr und tugendsamen frauen Barbarä Fessenmeÿerin geb. Schottin weÿland Herrn Johann Georg Feßenmeÿer des geweßenen Glaßers und burgers allhier hinterbliebener Wb. [non signé]

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 295 n° 1083)
1750. Mittw. d. 21. Oct. seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Philipp Jacob Keller der ledige Glaser weÿl. Joh: Jacob Kellers des packers im Kauffaus ehl. Sohn und fr. Barbara H Joh: Georg Fesenmeyers des Glasers und b. allh. hinterl. Wittib [unterzeichnet] Philipp Jacob Keller als hochzeiter (i 300)
Proclamation (réformés, f° 156-v) 1750. Oct. d. 11. seÿnd proclamiert u. eb. 14. ap. Luth. cop. worden Philipp Jacob Keller Burger und Glaßer in Straßburg, Fr. Barbara Füßenmeyerin gebohrne Schottin (i 165)

Jacques Keller de Reinach dans le canton de Berne épouse Barbe Blatter, originaire de Thurgovie
Mariage (réformés, f° 134) 1719. Julÿ d. 9. Seind eingesegnet worden, Jacob Keller, Jacob Kellers von Reÿnach Berng. nach tod hinterlaß. ehel. Sohn Jfr. Barbara Blatter Eberhard Blatters von Degerweÿl auß dem Turgöw nach tod hinterlaßen. Ehel. Tochter (i 146)

Fille de jardinier, Barbe Schott épouse en 1736 le vitrier Jean Georges Fessenmeyer
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 145-v n° 22)
1736. Mittw. den 13. Junÿ sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Joh: Georg Fäßenmeÿer der ledige glaßer v. burger weÿl. H. Georg Fäßenmeÿer gewesenen burgers v. glaßers allhie hinderlaßener ehel. Sohn v. Jgfr. Barbara, H Johann Schott burgers v. gartners unter wagner, E. E. Kleinen Raths alen beÿsitzers b. Horblohners allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Fäßen Meÿer Als hochzeiter, + der Hochzeiterin handzeichen (i 149)

Philippe Jacques Keller devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage
1750, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 434
Philipp Jacob Keller glaßermeister von hier gebürthig erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrau fr Barbara weÿl. Joh: Georg feßenmeyers gewes. burgers und glaßers hinterl. wittib umb den alten burger schilling will beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz dienen, jur. d. 31. 8.bre 1750.

La maison appartient en fait à Jean Jacques Trog, emballeur réformé et manant, et à sa femme Catherine Barbe Keller, sœur de l’acquéreur, qui se marient en 1757 : contrat de mariage, célébration

1757 (30.8.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 54
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsam und bescheidene Johann Jacob Trog, der leedige Packer, des Ehrsam und bescheidenen Joh: Jacob Trogen des Packers und Schirmers allhier mit der Ehren und tugendsamen Fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Riffenachin, seiner dermaligen Ehegattin ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich erwehnten seines vatters und des Ehrsam und bescheidenen Johann Conrad Handschuh des Bohrenmachers und burgers allhier seines geordnet und geschworenen Vogts als Hochzeiter ane einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jgfr Catharina Barbara Kellerin, weÿl. des auch Ehrsam und bescheidenen Jacob Kellers des gewesenen Packers und schirmers allhier mit der Ehren und Tugendsamen Fr. Anna Barbara gebohrner Blattnerin, seiner hinterlaßenen Wittib ehelich erzeugten Tochter, mit assistentz des Ehren und Vorachtbaren H Johann Pasquay des Rothgerbers und burgers allhier Ihres geordnet und geschworenen Vogts und des Ehrengeachten H Philipp Jacob Kellers des Glasers und burgers allher, dero eheleiblichen Bruders als Hochzeiterin andern theils
So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag d. 30. Aug. A° 1757. [unterzeichnet] Johann Jacob Troh als hohzeitter, Catharina Barbara Kellerin Als Hochzeiterin

Mariage (réformés, f° 156)
1757. Sept. d. 18. Johann Jacob Trog Packer im Kauffhauß, Jacob Trogen Packers und Schirmers Ehel. Sohn, Jfr. Catharina Barbara, weÿl. Philipp Jacob Keller gew. Schirmers und Packers Ehel. Tochter (i 168)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison proche du nouveau Gouvernement. Les apports du mari s’élèvent à 72 livres ceux de la femme à 241 livres.
1757 (27.10.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 961) n° 101
Inventarium über des Ehrsam: und bescheidenen Johann Jacob Trogen des Packers und der Ehren und tugendsamen Fr. Catharinä Barbarä gebohrner Kellerin, beeder Eheleuthe und Schirmer allhier einander einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachter Nahrung auffgerichtet Anno 1757 – vermög Ihrer vor mir Notario d. 30. Aug. 1757 errichteten Eheberedung, vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag d. 27. Octobris Anno 1757. in Præsentia H. Johannes Pasquay, des Rothgerbers und burgers allhier, als der Ehefrauen geordnet und geschwornen wie auch annoch ohnentledigten Vogts, und Joh. Jacob Trogen des Packers und Schirmers allhier oberwehnten Ehemanns eheleiblichen Vatters.

In einer allhier Zu Straßburg ohnfern dem neuen Gouvernement gelegen und von beeden Eingangs gedachten Eheuthen zum theil lehnungs weiß bewohnenden behausung befunden worden, wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachter Nahrung, Sa. hausraths 17 lb, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 6 lb, Summa summarum 23 lb – Darzugelegt die dem Ehemann vermög der Eheberedung (…) ane denen Haussteuren gebührige Helfte anlangend 48 lb, Solchemnach thut des Ehemann gesamtes in die Ehe gebrachtes Vermögen dem billigen Anschlag nach benantlichen 72 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. hausraths 51, Sa. Silbers 4, Sa. goldenen Rings 4 lb, Sa. Schuld 133, Summa summarum 192 lb – Und wann darzu gerechnet wird die helfte ane denen Haussteuren 48 lb, So wirfft der Ehefrauen völligen in die Ehe gebrachtes Guth dem billigen Anschlag nach aus, benantlichen 241 lb

Catherine Barbe Keller meurt en 1772 en délaissant quatre enfants dont un meurt peu de temps après elle. La maison est estimée au prix d’achat, soit 515 livres. Le titre d’acquisition se trouve à Colmar à cause du procès avec les voisins. La masse propre au veuf est de 39 livres, celle propre aux héritiers de 300 livres. L’actif de la communauté s’élève à 595 livres, le passif à 453 livres.

1772 (21.8.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1222, manants, non signés) n° 23
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsamen Fraun Catharinä Barbarä Trogin geb. Kellerin, des Ehrsam u. bescheidenen Johann Jacob Trog Packers und Schirmers allhier zu Straßburg gew. Ehefr. nunmehr selig Verl. auffgerichtet Anno 1772. – nach ihrem Montags den 6. Julÿ dieses instehenden 1772.gst Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes Ansuchen, Erfordern und Begehren sein des hinterbliebenen Wrs wie auch der abgeleibten selig mit ihme erzielter u. noch lebender dreÿer Kinder geordnet und geschworenen Vogts der Ehrenachtbare H Philipp Jacob Keller Glasers u. brs allhier der abgeleibten selig. eheleiblichen Bruders und nennen sich die noch lebende Catharina Barbara, die den 27. Junÿ A° 1759. Johann Jacob der den 6.ten Septembris 1760, Johann Niclaus den 27.ten Junÿ 1770 Zur Welt gebohren worden, die nebst dem der Mutter selig sechs Wochen nach dero Absterben in die Ewigkeit zugeeilten Söhnlein, so Johannes benahmet war, dießen Stelle Er der Wr. hierbeÿ repræsentirt, mithin diesem der vierdte theil des mütterl. Guth anfällig, ab intestato Zu erben verlaßen, inventirt (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn des Wohl Ehren Vesten und Vorachtbaren Herrn Daniel Lix gcw. u. E. E. kl. Raths wohlverdienten beÿsitzers, als hirzu abgerodneten Herrn Deputati Straßburg Freÿtags den 21. August A. 1772.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuthgaß gelegenen denen Fäschischen Kindern in der Stadt Basel befindlich, zuständigen und in dißortiger obsicht habender behaußung, befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behausung so zwischen dem Ehemann und seinen dreÿen Kinderen voriger Ehe gemeinschafftlich. (T.) Neml. i. behausung, Hofstatt und Gärtlein mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane St Elisabethä Gaß im Zinckengäßlein 1.s. neben H. Städel allhiesigem angesehenen Br. 2.s. neben Pierre Antoine Carly et Gross den taback fabricanten allhier hinten auf 1 vormaliges allmendgäßl. so man dißorts von löblicher Stadt erkaufet hat, stoßend gelegen, so über den nunmaligen Vingt° ledig eigen und auf den Fuß des Ankaufs und so für das aquirirte Allmend Gäßlein ist bezahlt worden, Zu Ersparung sonstiger Kösten hier zuberechnen vor 515 lb. Hierüber ist die auf eingangs gemelten H. Philipp Jacob Keller der Verstorbenen selig. bruder und dero KK Vogts Nahmen in allh. C. C. Stb. verf. Kfverschreibung in Proceßsachen dißorts gegen den Nachbaren beÿ dem hohen König. Rath zu Colmar befindlich. Sonsten sagt auch darüber i. deutsch perg. Kfbrf in allh. C. C. Stb errichtet mit dero anhgd. Ins. verw. de dato 9. February 1745.
Ergäntzung der Wittibers abgegangen ohnveränderten guths, Nach anleitung des über beeder geweßter Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch herrn Notm. Georg Friderich Nenter den 27. 8.bris 1757. Verfertigten Inventarÿ
Abzug gegenwärtigen Invÿ. Des W. ohnverändert Vermögen, Sa. Hausraths 17, Sa. Silber geschmeids 6, Erg. Rest 39, Summa summarum 64 lb – Schuld 25, Nach deren Abzug 39 lb
Diesemnach wird auch der KK und Erben ohnverändert Guth consignirt und beschrieben, Sa. Hausraths 69, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Goldener ring 2, Sa. Activ Schuld 25, Erg. rest 201, Summa summarum 300 lb
Endlichen wird auch den gemein verändert und theilbar gut beschrieben, Sa. haußraths 74, Sa. Silber Geschmeids 4, Sa. guldenen Rings 1, Sa. Eigenthums an j. behaußung 515, Summa summarum 595 lb – Schulden 453 lb, Nach deren Abzug 141 lb
Copia der Eheberedung (…) auf Dienstags den 30. August Anno 1757, Georg Friderich Nenter Notarius

Jean Jacques Trog se remarie en 1777 avec Jeanne Louise Winbeutel, fille d’un tonnelier de Bergzabern en Palatinat
Mariage (réformés, f° 4-v) Anno 1777 Mittwoch den 30. Julii sind nach vorhergegangenen gewöhlichen Proclamationen in unserer Kirche Zu Wolfsheim ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Trog der Wittwer, Schirmer und Packer und Jfr. Johanna Louise weil. Philipp Hartman Winbeutels gewesenen Kiefer Meisters und burgers in Bergzabern nachgelaßene Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Trog, + Handeichen der Hochzeiterin (i 7)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari. L’actif du mari s’élève à 178 livres, le passif à 403 livres, les apports de la femme à 234 livres.

1777 (25. 7.bris), Not. Stoeber (6 E 41, 1237) n° 79
Inventarium über des Ehrsam und Bescheidenen Meister Johann Jacob Trog Packers und der tugendsamen Fraun Johannä Luisä geb. Wimbeutelin, beeder Eheleuthen und Schirmeren allhier einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1777 – in ihren Mittwochs den 30.ten Julÿ dieses 1777.ten Jahres angetrettenen Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen alldieweilen in ihrer vor mir Notario den 17. dito auffgerichteter Eheberedung §. 3.tio enthalten daß alles jedem und seinen Erben ein ohnverändert und vorbehalten Gut seÿn solle, (…) So geschehen in beÿseÿn H Johann Jacob Schafflützel Saphian arbeiters u. brs allhier der Ehefrauen erbettenen beistandts Straßburg Donnerstags den 25.ten 7.bris A. 1777.

In einer allhier zu Straßburg ane St Elisabethä Gaß im Zinckengäßlein gelegenen dem Ehemann zum theil eigenthümlich zuständigen behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behausung so zwischen dem Ehemann und seinen dreÿen Kinderen voriger Ehe gemeinschafftlich. (M.) Nemlichen i. behausung, hoffstatt und Gärtlein mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane St Elisabethägaß im Zinckengäßlein 1.s. neben weiland H. Städel gew. handelsmanns allhier Erben 2.s. neben Pierre Antoine Carly et Gross den tabackfabricanten allhier hinten auf 1 vormaliges allmendgäßl. so man dißorts von löbl. Stadt erkaufet hat, stoßend gelegen, so über den nunmaligen Vingt° ledig und eigen. Hierüber ist die in allh. C. C. Stb. verf. Kfverschreibung in Proceßsachen dißorts gegen den Nachbaren beÿ dem hohen König. Rath zu Colmar befindlich. Sonsten sagt auch darüber i. deutsch perg. Kfbrf in allh. C. C. Stb errichtet mit d. anhangd. Ins. verw. de dato 9. February 1745. Als an welcher behausung der Ehemann Zween: dritte theil participirt und die übrige tertz ist in deßen in erster ehe erzeugten Kindern zuständig.
Schulden aus des Ehemanns Nahrung Zu bezahlend. Nemlichen so solle derselbe in weiland H Philipp Jacob Keller gew. Glasers u. brs. allhier (…) und dann wie die über weiland Fraun Catharinä Barbarä Trogin geb. Kellerin des Ehemanns erstern Ehefrau Verl. durch auch weil. H. Notm. Joh: Daniel Stöber meinen Vater den 27.ten 8.bris 1772 gepflogene Summarische Berechnung
Norma hujus inventarii. Des Ehemanns Vermögen, Sa. Hausraths 116 lb, Sa. Silber geschmeids 18 lb, Eigenthum ane i. behausung &, Summa summarum 135 lb – Hierzu gelegt deßen Helfte an den haussteuren 42 lb, So begreifft des Ehemanns eingebrachte taxirte Activ-Mass in sich 178 lb – Schulden 403 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrau in die Ehe gebrachte Gut consignirt und beschrieben, Sa. Hausraths 21 lb, Sa. Silbergeschmeids 9 lb, Sa. Goldener ring 10 lb, Sa. baarschafft 150 lb – Summa summarum 191 lb, Deme beyzusetzen die helffte an hernachfolgenden Haussteuren anlangend 42 lb, Solchemnach thut der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Gut in allem 234 lb

Les enfants et héritiers de Jean Jacques Trog vendent la maison à Anne Barbe Schott, veuve Keller (voir l’achat de 1765) moyennant 510 florins (255 livres)

1786 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 190-v
H. Johannes Moßeder der zinngießer als gerichtlich bestellter vogt Johann Jacob Trogs des von hier abgetrettenen packers und schirmers einigs minorennen kinds nahmens Johann Nicolaus, Johann Jacob Trog großjähriger handlungs bedienter, Barbara Trogin Jacob Friedrich Schoch des schirmers und buchdrucker gesellen, H. Lt. Frantz Andreas Clauß E. E.. großen raths procurator et advocatus ordinarius als gerichtlich bestellter curator anfang gedachten Trogs des vatters dieser letztere als hæres in zweÿter ehe erziehlt und verstorbenen kinds nehmens Philipp Jacob
in gegensein H. Philipp Jacob Keller des glaßermeisters so nahmens seiner Fr. mutter Annæ Barbaræ Kellerin geb. Schottin
eine behausung, hoffstatt und gärtlein mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auff der St Elisabetha gaß im sogenannten Zinckengäßlein, einseit neben Mr Ehrenfeuchter dem kieffer, anders. und hinten H. Groß den handelsmann – um 510 gulden meistgebotten

Anne Barbe Schott vend la maison au vernisseur et doreur Thiébaut Stammelé

1787 (4.9.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 362
H. Philipp Jacob Keller der glaßermeister vor und innahmen seiner Fr. mutter Anna Barbara Kellerin geb. Schottin
in gegensein Theobald Stammele des laquirers und vergulders
eine behausung, hoffstatt, gärtlein mit allderßelben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der St Elisabetha gaß im sogenannten Zinckengäßlein, einseit neben Mr Ehrenfeuchter dem kieffer, anders. und hinten H. Groß den handelsmann – um 1300 gulden

La maison revient à Philippe Jacques Meyer auquel Anne Barbe Schott donne en 1793 quittance du prix stipulé au contrat ci-dessus (voir la vente 1808, ci-dessous « quittance sous seing privé en date du 18 février 1793 l’an deux de la République enregistrée le même jour, par Anne Barbe née Schott veuve demeurant à Strasbourg délivrée audit Philippe Meyer défunt portant la somme de 2200 francs en principal ensemble les intérêts payés par ce dernier alors propriétaire de ladite maison à la décharge de Thibaut Stammeler, Verniseur en cette ville, ancien propriétaire de ladite maison suivant ledit Contrat du 4 septembre 1787 »

Originaire de Traubach en Haute-Alsace, l’ancien soldat Philippe Meyer épouse en 1763 Anne Marie Reidler, originaire de Gertwiller près de Barr
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 53)
Hodie 17 Januarÿ anni 1763 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt phillippus meyer Ex traubach diœcesis Basiliensis, miles Legionis dictæ Suedois filius Legitimus andreæ meyer Et annæ mariæ Eichinger defunctorum Conjugum Et Ciuium dicti Loci, Et anna maria reidler Ex gertweiler oriunda, filia Legitima joannis jacoi reidler et annæ mariæ Doerin defunctorum conjugum Et ciuium dicti Loci (signé) meÿr, + signum sposnæ (i 29)

Le laitier (nourrisseur de vaches) Philippe Jacques Meyer meurt en 1794
Décès, Strasbourg (n° 4116)
Cejourd’hui 3 des sans culottides de l’an second de la République française (…) ont déclaré que Philippe Jacques Meÿer Laitier, âgé de 58 ans, Epoux d’Anne Marie Reytter est mort à trois heures 50 centimes en sa demeure Rue du Salpetre N° 7 (i 12)

Anne Marie Reidler meurt en 1806 en délaissant cinq enfants.

1807 (18.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 15), Not. Bossenius n° 332, 3120
Inventaire de la succession d’Anne Marie née Reidler veuve de Philippe Jacques Meyer Employé au haras, décédée le 22 novembre 1806 – à la requête de François Antoine Meyer tant en son nom et qu’en celui du Sr Philippe Jacques Meyer son frère, administrateur des biens de plusieurs senatoreries domicilié à Franckenthal arrondissement de Spire département du Mont tonère, comme aussi Marie Rosine née Meyer épouse de Louis Cayet charron à Paris, Georges Adam Meyer pontonnier au pont du Rhin, Catherine Meyer, majeure, assistée de François Antoine Meyer, héritiers pour un 5° de la défunte (Procuration, demeurant a paris pillier des halles n° 93)
en la maison à Strasbourg rue Elisabeth n° 7 faisant partie de la présente succession
meubles 295 fr, numéraire 446 fr
Immeuble, Savoir une petite maison étables et cour communauté de puits appartenances et dépendances sise à Strasbourg ruelle dite Zinckengaesslein faisant partie de la rue Ste Elisabeth n° 7, d’un côté le Sr Ehrenfeuchter tonnelier, d’autre le Sr Auerbach Rabin, derrière une ruelle communale, Le premier étage occupé par le nommé Nagel journalier pour 50 fr, le rez de chaussée par la succession, ensemble les étables 80 fr, total 130 fr de revenu en capital 2600 fr, Propriété constatée par actes passés à la Chambre des Contrats le 26 février 1714, le 9 février 1745 et le 4 septembre 1787
total général 3341 fr, passif 114 fr, reste 3127 fr
Enregistrement, acp 102 F° 19 du 25.2.

Décès, Strasbourg (n° 2735)
L’an 1806 le 23° jour du mois de novembre (…) sont comparus François Antoine Meyer, agé de 33 ans, domestique et George Adam Meyer agé de 30 ans, Charron, tous deux domiciliés en cette ville et fils de la défunte, lesquels nous ont décalré qu’Anne Marie Reitler, âgée de 67 ans, native de Gertwiller fille légitime de feu Jean Jacques Reitler, drapier, et de feuë Anne Marie Doern, veuve de Philippe Meyer, laitier, est décédée hier 22 novembre vers minuit en la maison située Ruë Elisabeth N° 7 [in margine :] fièvre bilieuse (i 15)

Les héritiers Meyer vendent la maison à leur voisin Jean Théophile Ehrenfeuchter

1808 (15.1.), Strasbourg, Not. Bossenius n° 2407
sont comparus les Sieurs François Antoine Meyer, habitant à Strasbourg, agissant tant en son propre nom, qu’en celui du Sr Philippe Jacques Meyer, son frère, administrateur de biens de plusieurs Sénatoreries domicilié à Franckenthal, arrondissement communal de Spire Département du Mont Tonnère, suivant procuration (…) annexée en brevet à la minute de l’inventaire de la succession de D° Anne Marie Reidler, Veuve du Sr Philippe Jacques Meyer vivant Employé au haras de Strasbourg, dressé par le soussigné Notaire le 18 février 1807 (…), agissant aussi pour et au nom du Sr Georges Adam Meyer, pontonnier son frère absent, pour lequel il se porte fort en faisant sa propre affaire, plus M° François Louis Klauhold, avocat avoué au tribunal civil séant à Strasbourg en qualité de procureur général & spécial de D° Marie Rose Meyer, femme autorisée du St Louis Cayet, charron demeurant à Paris (…), enfin Dle Catherine Meyer majeure d’âge, usante & jousissant de ses droits demeurant en cette ville & assistée dudit Sr François Antoine Meyer son frère lesquels (ont vendu)
au Sr Jean Théophile Ehrenfeuchter, tonnelier demeurant à Strasbourg
Une maison étabes & cour, communauté de puits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg ruelle dite Zinckgässlein faisant partie de la rue Ste Elisabeth N°7, d’un côté ledit acquéreur lui-même, de l’autre le Sr Auerbach Rabin, par derrière sur une ruelle communale (…) comme lesdits cinq vendeurs l’ont acquis à parts & portions égales des successions desdits Philippe Jacques Meyer & Anne Marie Reidler leurs père et mère – moyennant la somme de 2562 francs 96 centimes représentant celle de 3000 livres tournois
les vendeurs comparans ont remis de suite audit acquéreur trois contrats de vente de ladite maison, passés à la cidevant Chambre des Contrats à Strasbourg les 26 novembre 1714, 9 février 1745 & 4 septembre 1787, tous expédiés sur parchemin, ensemble l’expédition d’une quittance sous seing privé en date du 18 février 1793 l’an deux de la République enregistrée le même jour, par Anne Barbe née Schott veuve demeurant à Strasbourg délivrée audit Philippe Meyer défunt portant la somme de 2200 francs en principal ensemble les intérêts payés par ce dernier alors propriétaire de ladite maison à la décharge de Thibaut Stammeler, Verniseur en cette ville, ancien propriétaire de ladite maison suivant ledit Contrat du 4 septembre 1787.
(Procuration, Louis Cayet, Charon, et marie rose mayer sa femme demeurant à Paris rue de Paradis N° 7)
Enregistrement, acp 104 F° 127 du 20.1.



23, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 23 – VII 385 (Blondel), O 84 puis section 19 parcelle 169 (cadastre)

Dite à l’Allemand (zum teutschen Mann), 1587
Reconstruite à neuf en 1745 par l’horloger Jean André Himly


Les n° 25 à 19 (juillet 2016) – Etages du n° 23 (photo Roland Burckel, publiée sur Archi-wiki)

La maison de quinze pieds de large, dite à l’Allemand (zum teutschen Mann), appartient en 1587 (Livre des communaux) au barbier Oswald Mülhauser ; elle a un encorbellement et un passage (balcon) en bois. Le gainier Pierre Schæffer qui achète la maison en 1601 est autorisé la même année à poser un auvent à son balcon. Quand sa veuve meurt en 1634, l’inventaire mentionne qu’il n’y a pas eu de travaux depuis vingt-huit ans. La maison est vendue en 1639 par adjudication judiciaire à Philippe Strintz, beau-père du précédent propriétaire. Elle appartient pendant trente ans au cordonnier Laurent Frantz. Le pelletier Georges Hellbeck est autorisé en 1671 à enclore un terrain communal devant sa maison comme ses voisins entre la rue du Poumon et celle du Pied-de-Bœuf. Il quitte Strasbourg pour s’établir à Stuttgart début 1686 et vend sa maison qui a quatre niveaux et une cave voûtée au tailleur français Jacques Vicat, originaire de Valence en Dauphiné. La veuve de Jacques Vicat ouvre temporairement une porte de communication avec la maison voisine (actuel n° 25) dont elle est locataire. La maison appartient ensuite (1718-1745) à la veuve du marchand Jean Pierre Pizet, originaire de Paris. Réformé originaire de Colmar, l’horloger Jean André Himly l’achète en 1745 et la fait reconstruire à neuf en supprimant l’auvent. Le balcon qui n’était soumis à aucun cens semble avoir été conservé. Les fausses clés des linteaux sont sculptées. Un autre horloger, Jean Geoffroi Mann, est propriétaire de 1764 à 1809.


Plan-relief de 1725. La maison suit celle à l’angle droit de l’îlot de droite (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 163 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à gauche du repère (d) ; deux ouvertures en arcades au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à un niveau mansardé et deux niveaux de lucarnes. La cour D montre l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le côté sud (2-3-4) de la cour, le bâtiment arrière (4-5) et la maison voisine au nord (5-1). Le niveau mansardé est ensuite converti en étage ordinaire.
La maison porte d’abord le n° 115 (1784-1857) puis le n° 23.


Plan des Ponts et Chaussées (1856, ADBR cote 2 SP 52)

L’Etat cède en 1862 un terrain à l’avant de la maison au ferblantier Jean Geoffroi Unselt, propriétaire de 1829 à 1869. Charles Guillaume Osterhold, aussi ferblantier, est exproprié au profit de la société entre les marchands Sigismond et Albert Pressburger de Stuttgart qui la louent au cordonnier Jean Forster. Le cordier Frédéric Weiss modifie en 1886 la devanture de l’immeuble qu’il a acquis l’année précédente. La corderie Weiss cède l’immeuble en 1951 à Georges Liebermann, déjà propriétaire du fonds au n° 25, qui fait transformer en 1952 les n° 23-25 sous la direction de l’entrepreneur Camille Weber en convertissant les étages en locaux commerciaux et en supprimant le balcon au premier étage. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre en juin 1953 le permis de construire au titre de dommages de guerre. La veuve Libermann agrandit et transforme le magasin en 1957 sous la direction du décorateur Ernest Grunler. Les anciennes voûtes en grès rouge de la façade principale servent de décoration à l’intérieur du magasin.


Cour D (1830) – Elévations du n° 23 à gauche et du n° 25 à droite : ancien état avec balcon, nouvel état (1952, dossier de la Police du Bâtiment)

mai 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1594 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Oswald Mülhauser, barbier, et (1576) Agathe Mithas ou Stipp – luthériens
1596 h Sigismond Knæbel, huilier, et (1596) Agathe Stipp veuve du barbier Oswald Mülhauser – luthériens
1601 v Pierre Schæffer, gainier, et (v. 1595) Anne Bett puis (1600) Marie Fischer – luthériens
1630* h Daniel Schæffer, gainier, et (1628) Ursule Schwanfelder – luthériens
1639 adj Philippe Strintz, fripier, et (1598) Barbe Künlin puis (1628) Anne Engelhard, auparavant (1604) femme de Josse Schwanfelder – luthériens
1647 v Laurent Frantz, cordonnier, et (1634) Ursule Bleifuss puis (1655) Marie Salomé Reiff – luthériens
1671 v Jean Georges Hellbeck, pelletier, et (1662) Anne Madeleine Kress puis (1672) Anne Morolff d’abord (1643) femme du menuisier Jean Kern – luthériens
1687 v Jacques Vicat, tailleur, et (v. 1680) Anne Marie Wetzler – catholiques
1694 h Jacques Saint-Martin, confiseur, et (1694) Anne Marie Wetzler – catholiques
1718 v Jean Pierre Pizet, marchand, et (1700) Françoise Angelique Brion – catholiques
1745 v Jean André Himly, horloger, et (1744) Marie Madeleine Hammerer – réformé et luthérienne
1760 adj Jean Jérémie Brackenhoffer, professeur à l’école d’Artillerie et (1754) Marie Cléophée Goll puis (1757) Marguerite Salomé von Carben – luthériens
1864 v Jean Geoffroi Mann, horloger, et (1764) Anne Marie Bleyfuss – luthériens
1809 h Jean Georges Hirschmann, marchand, et (1797) Anne Marie Mann
1829 v Jean Geoffroi Unselt, ferblantier, et (1826) Marie Dorothée Dæffler
1869 v Charles Guillaume Osterhold, ferblantier, et (1864) Elise Frédérique Schneider
1872 adj société Pressburger – Albert Pressburger, † 1874, et Salomon dit Sigismond Pressburger et (1888) Isabelle dite Babette Scharbach
1885 v Louis Frédéric Weiss, maître cordier, et (1870) Caroline Mattel

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1630, 1 500 livres en 1780
Valeur vénale, 1 375 livres en 1718, 2 500 livres en 1745, 2 375 livres en 1764

(1765, Liste Blondel) VII 385, M. Brackenhoffer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mann, 23 toises, 0 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 84, Unselt, Geoffroi, ferblantier marché aux poissons 115 – maison, sol – 0,52 are

Locations

1595, Nicolas Fischer, marchand
1633, (échoppe) Sébastien Kohler, fondeur de pichets
1637, (échoppe) Jean Adolphe Hœn, revendeur
1709, Jean Laquille, tailleur
1729, Antoine Rimbert, boutonnier
1813, Charles Alexandre Meyer, commis négociant
1875, Jean Forster, cordonnier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 4
Le barbier Oswald Mülhauser paie 17 sols pour sa maison de 15 pieds de long dite à l’Allemand (zum teutschen Mann) au Vieux-Marché-aux-Poissons, à savoir un gradin en saillie de 7 pieds où se trouve une porte de cave (5 pieds ½ de large), devant la porte deux marches en pierre (chacune un pied de large, 4 pieds de long), item devant la susdite marche en pierre une pierre à aiguiser, item un encorbellement (saillie de 2 pieds 9 pouces), devant l’encorbellement un passage en bois (saillie de 9 pieds ½ et 15 pieds de long).

Ane dem Vischmarckh Gegen Sanct Martins Blatz, Vnd von Dannen hinab nach der Altten Metzig zugemessen
Oßwald Mühlhäußer der Scherer hatt die Allmendt vor seinem Hauß, so zum teütschen Mann genennet 15 schu Lang, Vnd Vnden ein steinerin Tritt 7 schu herauß, Darauff ein ligende Kellerthüer 5 ½ schu lang. 5 schu breÿt, vndt dann Vor der Thüeren 2 steinerin Tritt Jeder Ein schu breit, vnd 4 schu lang, Item mehr auf dem hieuorgemelten einzigen Steinerin Tritt ein vmblauffenden Schleÿffstein, Item Oben auff Ein Vsstoß 2 schu 9 Zoll herauß, Vnd ausserhalb des Vsstosses ein hültziner Gang 9 ½ schu herauß, vnd durchauß 15 schu lang, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, xvij ß d

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 209
Laurent Frantz puis Jean Georges Hellbeck doit 6 sols pour un auvent fixé au passage (balcon) de sa maison au Vieux-Marché-aux-Poissons

Jetzt Geörg Hellbeck
Lorentz Frantz, Soll gemeiner Statt, von einem Wetterdächel, ahn dem gängel seiner behaußung auf dem Fischmarckt, neben Geörg Örtteln dem Barbierer Undt Görg Gesellen dem Kantengießer, Jahrs Vf Michaelis 6 ß d
New fol. 183 und 445
(Quittungen 1655-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 183
Le loyer au nom de Laurent Frantz est reporté au folio de Jean Georges Hellbeck

Lorentz Frantz, Soll von einem Wetterdächel an dem Gängel seines haußes vfm Fischmarckh, vff Michaelis, 6 ß
St. Zinßb. p. 209
dißer post ist hierunder fol. 445. vf helbeck eingetrag.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 445
Le pelletier Georges Hellbeck paie une livre 5 sols pour un terrain communal enclos et 6 sols pour un auvent à son balcon. Le loyer passe ensuite à Jacques Vicart, Jacques Saint-Martin puis la veuve Pizet. L’ouverture de communication avec la maison voisine est taxée de 1695 à 1707.

Georg Helböcks, der Kürschner, Zinnßt von einzäunung des Allmends, an deßen hauß /:14 Schuh 9 ½ Zoll breit und 4 Schuh 11 zoll heraußwarts:/ zwischen Paul Glitzen und Georg Kohlern, Vffm Vndern Fischmarckt gegen dem Bock über, Vff Martini und 1672. primo, 1 lb 5 ß
St. Zinßb. p. 832
Ferners von einem Wetterdächel an dem Gängel seines haußes vfm Fischmarckh, Jahrs vff Michaelis, 6 ß
St. Zinßb. p. 209 – ist angangen
jetzt Jeacques Viccard
jetzt Jeacques St Martin
Jetzt Françoise angelique Prio, Veuue de Mr Pise / dero Kind.
ist p. 1725. wied. gültig
Prot. 1724. fol : 75

(Quittungen 1673-1694)
Ferners Von einem durchbruch von obiger in die daran gelegene Eck behaußung an der Lungengaßen, jahrs auff Jacobi und A° 1695. primo l. Protocolli de Anno 1694. fol. 66, 3 lb
[in margine :] ist wied. zugemacht worden, ostern 1707
(Quittungen 1696-1741)
Neuzb fol 531

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 531
Report des mêmes loyers dans le nouveau registre. L’auvent est supprimé en 1745.

alzb. 445
Françoise Angélique Brion Pisette Kinder sollen von einzäunung des Allmends, an Ihrer 14 sch. 9 ½ Zoll breit und 4 Schuh 11 Zoll heraus werts auf dem undern Fischmarckt gelegenen behaußung Jahrs auf Martini (id est 11. Nov.) Prot. 1672 f. 92 – 1 lb 5 ß
(21 Brumaire) Ferners von einem Wetterdächel an dem Gängel seines haußes Jahrs vff Michaelis, 6 ß – ist hinweggebrochen 1745 fol. 105
(Quittungen 1741-an 10)
C 248.

jetzt Johannes Himli
jetz H XV. Brackenhoffer modo Joh: Gottfried Mann Uhrm: l. Kauf Verschreib. in der C.C. stub d.d. 19. Junii 1764.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1601, Préposés au bâtiment (VII 1316)
Les préposés autorisent le gainier Pierre Schæffer à poser un auvent à son balcon (16 pieds de long, saillie de 9 pieds ½ comptée à partir de la gouttière mais de 3 pieds ½ comptée à partir du balcon). Le cens sera dû pour l’auvent seulement mais non pour le balcon.

(f° 132-v) Zinstag den 21.ten Julÿ – Peter Schäffer der Scheidenmacher neben des beckenhauß am Vischmarck, darin Vor Jaren ein Scherer Ingewohnt, der bittet Ihm Zu gönnen an sein gengelin oben vff den fensteren ein Wetterdächlin anzuhengen nur von Schÿndelen, das es Zur Zeiten vff Ziehen, vnd ablassen könn, würde die lenge sein 16 schuh lang, vnd von der hauptmaur herauf mit dem tachtrauff 9 ½ schuh, aber das dächlin fürs genglin herauß würde nur vierthalb. schuh sein. Erkandt, Ist Ihme In seinem begeren willfahrt, vnd soll dauon v ß d Zu Zunß geben. Doch soll das genglin In solchem Zinß nit begriffen, sondern in Künfftig. ersuchung der Almend das genglin vnd der überstoß der besserung od. den Allmendherr vnderworffen sein und bleiben.

1671, Préposés au bâtiment (VII 1362)
Le pelletier Georges Hellbeck demande l’autorisation d’enclore un terrain devant sa maison, soit 14 pieds 9 pouces de long et 4 pieds 8 pouces de large. Les préposés donnent leur accord à condition que les autres propriétaires entre la rue du Poumon et celle du Pied-de-Bœuf fassent de même. Tractations entre les parties, surface que chaque propriétaire doit acquérir.

1694, Préposés au bâtiment (VII 1376)
La veuve de Jacques Vicat a ouvert sans autorisation une porte de communication avec la maison voisine que lui loue Jean Georges Griesbach. L’autorisation est pendante chez les Quinze.

(f° 53-v) Dienstags den 22. dito [Junÿ] – Jacques Vicard
Augenschein eingenommen in Jacob Vicards Wittwen behaußung, auff den Undern Fischmarckt, welche eigenes gewaltts einen durchbruch im H Johann Georg Grießbachs darneben ligende behaußung, so Sie entlehnet, gemacht hat. Erkandt, bedacht

(f° 55) Donnerstags den 1. Julÿ – Jacob Vicards W.
Jacob Vicards Wittwen, ist angezeigt worden, daß Sie ihren gemachten durchbruch beÿ Sonnenschein Zumauren laßen, die Sach beÿ Unsern Herren den XV. angebracht und die straff vorbehaltten sein solle.

La permission est ratifiée par les Quinze mais seulement pendant le bail. Elle sera prorogée en 1705.
1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
(f° 55-v) Sambstag den 1. Aprilis – Præjudicia wegen durchbrüchen
(f° 56-v) den 30. ejusd. Hatt Jeacques St. Martin, Vicards nachkomm, permission erhalten eine thür auß seinem in d. Von Hn Joh: Georg Grießbach. auf dem Fischmarkt an der Lungen gaß liegende inn Lehnung habendes hauß Zubrech. gegen erlag 3. lb d jährlichen Zinnßs, Vnd Zwar nur auf 2. jahr Lang, so lang seine Lehnung wehret.

1745, Préposés au bâtiment (VII 1401)
L’horloger Jean Himly supprime l’auvent mais souhaite conserver le droit d’en remettre un nouveau. Les préposés l’invitent à présenter une demande le cas échéant.

(f° 105) Mittwoch den 7. Julÿ 1745. – Johannes Himlÿ
H. Johannes Himlÿ der Uhrenmacher, welcher Françoise Angelique Brion Pisette Kindern Hauß auf dem Untern Fischmarck gekaufft, declariret, daß das Wetterdach daran, worvon Laut Statt Zinßbuch fol. 531. 6. ß Zinß bezahlt werden, wolle hinwegthum, Bittet, wann er solches mit der Zeit wieder wolte auffmachen Laßen, ihme das Recht darzu möchte Vorbehalten werden. Erkannt solle sich auf ereignenden fall wieder Anmelden.

Description de la maison

  • 1780 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, trois poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la cour, autres appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons

nouveau N° / ancien N° : 16 / 115
Mann
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 38 case 3

Unselt Geoffroi ferblantier vieux marché aux poissons N° 115

O 24, maison, sol, vx marché aux poissons N° 84
Contenance : 0,52
Revenu total : 144,27 (144 et 0,27)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 313 case 1

Unselt, Geoffroy, ferblantier
1870 Osterhold, Guillaume
1874 Pressburger Soehne Taback*dler
1887/88 Weiss, Ludwig Friedrich Seiler

O 84, maison, sol, Rue du vieux marché aux poissons 23
Contenance : 0,52
Revenu total : 144,27 (144 et 0,27)
Folio de provenance : (38)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre allemand, registre 30 p. 236 case 10

Parcelle, section 19, n° 169 – autrefois O 84
Canton : Alter Fischmarkt Hs N° 23 – Rue du Vieux Marché aux Poissons
Désignation : Hf, Whs (Skizze)
Contenance : 0,53
Revenu : 2100 – 3400 – 3100
Remarques : 1910 Berufung – 1921 Aufhebung des Stockwerkseig.

(Propriétaire), compte 1319
Weiss Friedrich Seiler u. Ehefr.
1913 Weiss Friedrich die Erben und Witwe Amalie geb. Mattel
1929 Weiss Frédéric cordier les héritiers
1947 Weiss Charles Louis Frédéric les héritiers et la veuve née Mattel les héritiers
(4301)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 164 Rue du Marché aux Poissons p. 410

115
Pr. Mann, J. Geofroi, horloger – Maréchaux

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Fischmarkt (Seite 39)

(Haus Nr.) 23
Weiss, F., Seilerwaarenhandlung. E 012
Weiss, G. Kaufmann. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 258)

23, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (1872-1986)

Le cordier Frédéric Weiss modifie la devanture en 1886. La corderie F. Weiss céde l’immeuble à Georges Liebermann en mai 1951. Georges Liebermann fait transformer en 1952 les n° 23-25 sous la direction de l’entrepreneur Camille Weber en convertissant des logements en locaux commerciaux. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre en juin 1953 le permis de construire au titre de dommages de guerre. La veuve Libermann agrandit et transforme le magasin en 1957 sous la direction du décorateur Ernest Grunler. Les anciennes voûtes en grès rouge de la façade principale servent de décoration à l’intérieur du magasin.

Sommaire
  • 1872 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Woltz soit autorisé au nom du propriétaire Presburger à faire une prise pour environ deux becs.
  • 1886 – Le maire notifie le cordier Frédéric Weiss de faire ravaler la façade – Travaux terminés, septembre 1886
  • 1886 – Courrier du commissaire de police. Le sieur Weiss demande l’autorisation de modifier la devanture – Décompte des droits municipaux (montant de fenêtre, devanture de magasin, balcon) – sans autorisation jointe
  • 1887 – L’entreprise J. et E. Klein demande au nom du propriétaire Weiss l’autorisation de faire un raccord aux canalisations – Autorisation – Dessin sur calque
  • 1903 – Le maire notifie Frédéric Weiss de faire ravaler la façade. Rappel en novembre – Frédéric Weiss (Seil & Bindefaden-Fabrik, Hängematten & Turengeräte – Fabrique de cordes et de ficelles, hamacs et appareils de gymnastique) répond que le ravalement a eu lieu un mois auparavant
  • Commission contre les logements insalubres – Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1915 – Rien à signaler
  • 1927 – Frédéric Weiss demande l’autorisation de poser une antenne de radio entre la maison et celle sise 29, rue des Tonneliers – Autorisation
  • 1942 – La Police du Bâtiment constate qu’une inscription en français (corderie) est visible – L’inscription a été supprimée
    1943 – La corderie F. Weiss demande l’autorisation de poser l’enseigne que la menuiserie Heitz (rue Sainte-Madeleine) a réalisée sur les conseils de l’architecte Treiber – L’enseigne est posée, juillet 1943 – Aquarelle qui représente l’enseigne (F. Weiss et « Seilerei » en corde)
  • 1950 – La corderie F. Weiss demande l’autorisation de poser deux panneaux à l’occasion du tricentenaire de l’entreprise. – Autorisation – Les panneaux sont retirés, juillet 1950
  • 1951 – La corderie F. Weiss informe la Police du Bâtiment qu’elle a cédé l’immeuble à Georges Liebermann le premier mai 1951 et retiré son enseigne
  • 1953 – L’entreprise de construction Camille Weber et Fils (4, rue du Palais puis 4, rue du Général Frère) est autorisée à occuper la voie publique devant les 23-35 rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – La demande n’a pas de suite
  • 1952 – Georges Liebermann demande l’autorisation de transformer les n° 23-25 sous la direction de l’entrepreneur Camille Weber – Les logements à convertir en locaux commerciaux ne sont pas habitables selon les prescriptions en vigueur, ils n’ont pas non plus d’accès indépendant à la voie publique. Le mur coupe-feu vers la maison voisine qui appartient au même propriétaire devra avoir 40 centimètres d’épaisseur – Elévation des n° 23-25 avant et après travaux, devanture commune (A la renommée), plan cadastral de situation, plan du rez-de-chaussée, du premier et du deuxième étage, coupes (ancien et nouvel état)
    1953 (janvier) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1953 (février) – L’ingénieur des Ponts et Chaussées donne son autorisation
    1953 (juin) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le permis de construire au titre de dommages de guerre (dossier 972/53)
    Suivi des travaux. Le rez-de-chaussée est terminé, les travaux aux étages n’ont pas commencé, mars 1953. La réception finale en décembre 1953 ne donne lieu à aucune observation
  • 1954 – M. Libermann est autorisé à occuper la voie publique devant les 23-25 pour transformer le rez-de-chaussée
  • 1957 – La veuve Libermann dépose une demande de permis de construire des bâtiments dont elle est locataire (n° 23-25), sous la direction du décorateur Ernest Grunler (7, rue Erckmann-Chatrian), pour agrandir et transformer le magasin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’ingénieur des Ponts et Chaussés donne son autorisation – Le maire délivre le permis de construire, novembre 1957 – La nouvelle devanture qui prolonge celle déjà en place est terminée, novembre 1957 « les anciennes voûtes en grès rouge de la façade principale (…) servent de décoration à l’intérieur du magasin ». Dossier transmis pour la marquise, l’enseigne et le store
  • 1986 – La société Liebermann S.A. (La Renommée) fait des objections sur le montant des droits à régler (la marquise ne fait pas 32 mètres mais 20)

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du barbier Oswald Mülhauser qui épouse en 1576 Agathe, fille du boulanger Nicolas Mithas.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 225-v n° 509)
1579. D. jubilate. Oswalt Mülheuser der Scherer Agatha Niclaus Mithas des Becken nachgelaßene dochter. 18. Maÿ (i 232)

Mentions d’Oswald Mülhauser dans les registres du Magistrat
1584 Conseillers et XXI (1 R 59) Oswald Müllhauser und Erhard Herbst wegen Hans Schöbers Verlaßenschafft (Augsburg schreiben). 662.
Schöffel. Lucern, Oswald Müllhauser. 654.

Le barbier Oswald Mülhauser et sa femme Agathe hypothèquent la maison au profit de Jean Schmeltz

1593 (vts [xxi Maÿ]), Chancellerie, vol. 286 (Registranda Kügler) f° 166-v
(Inchoat fo: 209) Erschienen Ohßwald Mülheüser der Scherer vnnd Agatha sein eheliche hußfr.
hatt Inn gegensein herrn Johann Schmeltzen – schuldig sein 250 guldin
Zum vnderpfand ernant vnd ÿngesetzt huß vnd hofestatt mit allen Iren gebeuen gelegen Inn der S S vnden am Vischmarck einseyt neben Herr Martin Kopffen selig. erben die anderseyt neben hanns Kule dem Meßerschmidt stoßen hinden vff bemelt Herr Martin Kopffen selig. erb. Dauon gend Zuor vier guldin gelts losig mit 100 guldin den Armen des Blatterhußes, Mehr Acht guldin gelts wider khaüffig mit 200 guldin dem groß. Spittal, Item vierdhalb guld. gelts losig mit 70 guldin Veyt Betzen dem grempen, Item ij lb xv s d gelds ablosig mit 55 pfund pfenning herr Wolff grienwald, Item 2 pfund 10 schilling pfenning gelts ablosig mit 50 pfund pfenning der Zunfft Zur Lutzernen, So dann 5 guld glts Stond inn hauptgut 100 guld. SW abzulöß. herrn Wolff Grienwaldt Sunst eÿgen
[in margine :] vide 91. fo.233

Oswald Mülhauser et sa femme Agathe hypothèquent la maison au profit de l’assesseur au Grand Sénat Loup (ou Wolffgang) Grienwald

1594 (vts [xxij Februarÿ]), Chancellerie, vol. 291 (Registranda Kügler) f° 70-v
Erschienen Ohßwaldt Mülheußer der Scherer vnd Agatha sein eheliche hußfr. für sich vnverscheid.
gegen h Wolffgang grienwald beÿsitzer der herren des groß. Raths Zu Zinß Zehen guld. glt. SW loßig mit ij g SW
dafür Vnderpfand sein soll huß v hoffestatt m all Iren gebeu gelg. In d. S S am vischmarck einseyt neb. H Mart. Kopffen selig erb. and. seit hanns Kurin Meßerschmidt stoßend hinden vff bml beyd* Mart. Kopff. selig. erb. v. hanns Kurin, dauon gnd Zuor Acht guldin glts losig m ij C g SW d groß. Spittal, Mehr vier guld glts Losig 100 guld. d Armen d Blatterhuß, Wyth vierdhalb guld glts S losig m Lxx g derselb werung veyt Betzen dem grempen, It. ij lb xv s gld losig m Lv lb d h Wolff grienwald, It. ij lb v s losig m. L lb d Einer Ersam gesellschafft der Zunfft Zur lutzern, It. v guld glt loßig j C g SW bemelt Hn wolff grienwaldt vnd sind auch noch verhafftet für 250 guld. SW dem vd* Galli *tag v.ehel* All In vff S Gall tag L h (…) hans Schmoltzen

Oswald Mülhauser et sa femme Agathe Stipp hypothèquent la maison au profit du tisserand Laurent Riehl

1594 (29. Aprilis), Chancellerie, vol. 291 (Registranda Kügler) f° 154-v
(Inchoat. fo: 192.) Erschÿnen Oßwald Mülheüser, scherer Burger alhie + (+Agatha stÿpin sein eheliche hußfraw)
hatt in gegensein Lorentz Rüel wüllenweber auch burgers Alhie – schuldig sige 100 guldin Straßburger werung
dafür Vnderpfand sein soll Huß vnd hoffestatt gelegen In bemelter Statt Straßburg vff dem Vischmarck ein seÿt neben Martin Coppen, andersit Hannß Kühle Meßerschmidt stost hinden wider vff Martin Coppen, Dauon gohnd vier Pfund Vier schilling Pfenning losig mit 200 gulden Straßburger werung dem Spittal, mehr 2 Pfund 2 schilling Pfenning lösig mit 100 guldin Straßburger dem Bloderhuß, Mehr Vierthalben guldin gelts lösig mit 70 gulden zu 15 batzen, Veit Betzen dem Saltzmesser, Mehr Ein C Zweÿ Pfund 10 schilling Pfenning gelts, lösig mit 50 Pfund, Einer Ersamen Zunft Zur Lucernen, So ist Sie auch noch hafft v vnd.pfandt für 10 Pfund Pfenning lösig mit 200 Pfund Pfenningen Herr Wolff grienwald vnd dan letztlich für 13 halben guldin gelts lösig mit 125 Pfund Pfenning Herr Hannß Schmaltzen, Sunst ledig vnd eÿgen

Agathe Stipp veuve d’Oswald Mülhauser loue une partie de sa maison au marchand Nicolas Fischer

1596 (28. Julÿ), Chancellerie, vol. 304 (Registranda Kügler) f° 254
(Inchoat. fo: 277.) Erschÿnnen Niclauß Vischer Handelßmann burg. Zu Straßburg
Hatt Inn gegensein Agathe Stüpin Wÿland Vnsers burgers Ohßwald Mülheüser deß Scherers seligenn wittwe Mit beÿstandt Caspar Reichert Sporer Ihres geschwornen Vogts frey guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen,
d. Er Ime vnnd seinen erbenn, Zweÿ Jar lang die nechstenn nacheinand. Volgendt vnd vff Sant Laurentzen tag nechstkünfftig Anfahen sollen, derselben behausung Nemblch. hauß Vnd hoffestatt mit Ihrer Zugehördt gelegen In d. St. St. Vnden Am Vischmarckh ein seit neben Clauß Rÿgell dem Brottbeckhen die And.seit neben Hannß Küele dem Meßerschmidt stost hind. vff N. N. dem Zuckherbäckhenn Entlehnet für vnd vmb ein Jährlich Zinß Nemlich 25 Pfund Pfenning Zubezalen

Anne Stipp se remarie en 1596 avec l’huilier Sigismond Knæbel

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 36 n° 16)
1596. den 14. Septembris seind Ehelich eingesegnet worden Sigmundt Knäbel der Olman in der Oberstraßen, vnnd Agatha Stippin Olwald Müllheüßers des scherers selig. nachgelaßene wittwe (i 43)

Mentions du marchand huilier Sigismond Knæbel dans les registres du Magistrat
1594 Conseillers et XXI (1 R 73) Dinckelspiel bewilligt die acta in causa Sigmund Knablins contra Hans Spannen. 155. 200. 211. 243. 309. 377. 413.
Sigmund Kneblin und Gabriel Hoß genant Straussenfeld vmb fürschrifft. 57.
1596 XV (2 R 25) Sigmund Knäblin, Ohlunderkeuffer. 119. 122. 127.
1597 XV (2 R 26) Sigmund Knäblin Ohlunderkeuffer. 2. 21. 28. 33. 45. 77.

Sigismond Knæblin et Agathe Stipp vendent la maison au gainier Pierre Schæffer et à sa femme Marie

1601 (vt spâ [22 Aprilis]), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) f° 171-v
Erschienen Sigmundt Knäblin Olman burg. alhie vnd Agatha Stüpin sein haußfrauw
Haben Inn gegensein Peter Schäfers Scheÿdenmachers vnd Marien seiner haußfrauwen (verkaufft)
Hauß vnd hoffestatt mit allen andern Iren gebeuwen gelegen In der St. Straßb. vnden am Vischmarckt, einseit neben Hans Küle Meßerschmidt, and.seit Daniel Pappel stoßend, hinden auch vf denselben, dauon gond Acht gulden gelts vff Johannis Baptistæ wid.ablößig mit 200 guldin St. W. dem großen Spittal allhie, Item Vier guldin gelts vff S Jacobs tag fallend ablößig mit 100 guldin bemelter werung dem Blaterhauß, Item 20 guldin gelts St. W. vf Martini fallend wid. ablößig mit 400 guldin bemelter Werung Herrn Wolff Grienwald Fünffzehnern, Item 2 pfund 10 schilling pfenning gelts vff (-) ablößig mit 50 pfund & Einer Ersamen Zunft Zur Lucernen, Sunst frei ledig eÿgen, C wiewol vorgeschribene Behußung noch wyther v.haft für j C guldin St W H Hans Schmaltzer, So dann für xxxv lb d welche aber noch streitig Veÿt Betzen seligen Erben, So dan für xv lib d Christinen Rappin doch die v.kheufere solche beschwerd vber sich nemen mit eh* gelegenheit abrichten vnd die Kheufere d.halben In alle weg schadloß halten, Vnd alles recht, der Khauff beschehen vber solche beschwerd daran die Kheufere gewÿßen vnd vber sich genommen vmb 605 guldin St W.
Hiebeÿ sond gewesen Peter Honauwer Thuchscherer vnd Jacob Schafer Scheÿdenmach. vnd Daniel Heuß Passmentmach.
(Nota, d. khouff für ledig eÿg vmb xiiij guldin St W)

Pierre Schæffer épouse en premières noces Anne Bett comme le mentionne l’inventaire après décès (voir plus loin). Il se remarie en 1600 avec Marie, fille de Gerlac Fischer : contrat de mariage, célébration. Un des témoins est son frère Jacques Schæffer, aussi gainier
(Copia der Eheberedung) Zwüschen dem Erbaren vnd bescheÿdenen, Peter Schäffers dem Scheiden macher, burgern Zu Straßburg, ahn einem, So dann der Züchtigen vnd tugendsamen Jungfrauen Marien, weÿland Gerlach vischers deß Schuhmachers burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßenen ehelichen dochter, Andern theÿl (…) auch durch vnderhandlung vnd mitt Rath wüssen (…) Augustin Trensen Kleinen Raths verwanthen vnd hannß Schaden deß Schuemachers, Ihri der hochzeiterin geschwornen Vogts, Vff Ihro der Hochzeitterin, So dann vff sein des hochzeitters seitten Jacob Schäfer des Scheidenmachers, sein des Hocheitters günstigen lieben bruders – Beschehen Freÿtags den 14.ten Monats tag Martÿ Nach vnnßers lieben Herren Erlößers vnd Seeligmachers Christi Geburth gezahlt Im Sechzehn hundert Jahr, Sigismundus Ehrhardt, Nots. ciuis Argen.

Mariage, cathédrale (luth. p. 69) 1600. Dominica Reminiscere. Peter Scheffer der scheidenmacher Maria Gerlach Fischer deß schumachers n. g. dochter (i 37)

Pierre Schæffer et sa femme Marie hypothèquent la maison au profit du tondeur de draps Pierre Henauer

1602 (xi Januarÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 20-v
(Inchoat. fo: 17.) Erschienen Peter Schäfer Scheÿdenmach. burger alhie vnd Maria sein haußfrauw
Haben Inn gegensein H Peter Henauwers Thuchscherers – schuldig sein 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand ÿngesetzt hauß vnd hoffestatt mit allen and. Iren gebeuwen gelegen In d. St. Straßburg unden am Fischmarck einseit neben Martin Kopffen erben, and.sit Hans Kule Messerschmidt stoßend hinden auch vff Martin Kopffen Erben, Dauon gnd Zuvor 8 gulden gelts mit 200 gulden Straßburg abzuloßen dem grossen Spittal, Item vier guldin gelts lösig mit 100 guldin dem Bloterhauß, Item Zwantzig guldin gelts Wid.khoufig mit 400 guldin Straßburg. h. Wolff Grienwald Fünffzehen, Item ij lb x ß gelts loßig mit l lb d d. Zunfft Zur Lucernen, vnd sind auch noch v.hafft für 505 guldin Straßburg. Sigmund Kneblin Olman Zils wÿß Zubezalen
[in margine :] Erschienen Valentin Bilger alß Ehevogt Catharina Henawerin bekante in gegensein Mariæ Peter Schäfers hieringemelten wittib (…) den 2.ten Feb. 1633.

Pierre Schæffer hypothèque la maison au Vieux-Marché-aux-Poissons et une autre rue du Vieil-Hôpital au profit de Tobie Horn, marchand de Nuremberg

1615 (ut spâ [xj. Julÿ]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 336-v
(Inchoat. in Proth. fol. 303.) Erschienen Peter schäffer der Scheidenmacher burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit herrn Thobiæ Horben des handelßmanns burgers Zu Nürenberg – schuldig seÿe 170 gulden
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß vnd hoffestatt mit allen Ihren gebeüwen & gelegen In d. St. St. underhalb Am Fischmarck beÿm Lung. gäßlin einseit nebent hannß hÿpolitus dem schuomacher, Andersit nebent hanß Kühle dem Meßerschmidt hinden vff herrn Carle Spielman stoßend, Davon gend v ß d Allmend geldt d. St. St. Item xxi gulden gelt Ablößig mit iiij C xx guldin per 115. bz. Jeder gerechnet herrn Wolffgang Grienwaldts s. erben, Mehr viij gld. gelts lößig mit ij C gld, Straßburg werung Sigißmundt Flachen selig. erben, Mehr v. guldin gelts ablößig mit Lxx gulden Jacob Schäffer dem scheidenmach. alhie Sunst ledig vnd eÿgen
Item noch ein hauß vnd hoffestatt mit allen Ihren gebäuwen gelegen Inn der St. St. Im Spittel gässell, einseit neben Jacob N. dem Khindt schuomacher, Andersit N. N. dem Karttenmahler, hinden vff ein Kübler geg. d. Alten Pfaltz stoßend, Dauon gend 5 guldin gelts ablößig mit j C. gld. dem mehren Spittal obgenant Vnd dann über v guldin geldts lößig mit j C gld. wÿland Bastian Düwe* vonn Schlettstatt selig. erben, Sunst ledig vnd eÿgen

Pierre Schæffer meurt en délaissant une fille de son premier mariage avec Anne Bett et six enfants de sa veuve Marie Fischer. Les experts estiment la maison à la somme de 700 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 24 livres, celle des héritiers à 159 livres. L’actif de la communauté est de 272 livres, le passif de 518 livres.

1630 (18. Martÿ), Kauffmann (André, 21 Not 2) n° 929
Inventarium vnd Beschreibung Aller Haab Nahrung vnd Güetter: so weÿland d. Ehrenhafft vnd Bescheiden Mr Peter Schäffer geweßener Scheidenmacher vnd Burg. Zu Straß. nach Tödlich seinem ableib. hind.laßen, So vff erford., ahnsuchen und begeren Catharinen Schäfferin mit beÿstand hanß Michel Kachlers Scheidenmachers vnd Burg. Zu Straßb. ihres Ehevogts auch des Abgestorbenen Seelig. mitt Annen Bettin* erzeugten dochter, ferner Marien, hannßen, Peter, hannß Adolphen vnd hanß Leonhard Schäffer geschwisterd mit beÿstand Theodosÿ haußers Schuemachers vnd burg. Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts weilen aber derselben In dißem Jahr vor Ergäntzung Inventarÿ Zeitlich. Tod v.fahren ist ahne desselben statt hanß Bapst Messerschmid Zum vogt erbetten word. Daniel Schäffers auch Scheid.mach. vnnd Burgs inn Straßb. für sich selbsten, alle sechs des abgestorbenen Seelig mit Fr. Marien Vischerin seiner Jetz hind.laßenen wittwen ehelich erzeugtten Khünd. alle 7. erster und and.er Ehe Erb., welche besagtte Kindern mit beÿstand h hanß Adolph Wiluish. Ihres geschwornen Curatoris vnd Vogts geeugtt vnnd gezeigt (…) Actum Donnerstags den 18. Martÿ A° 1630.
Copia der Eheberedung (…) Beschehen Freÿtags den 14.ten Monats tag Martÿ Nach vnnßers lieben Herren Erlößers vnd Seeligmachers Christi Geburth gezahlt Im Sechzehn hundert Jahr, Sigismundus Ehrhardt, Nots. ciuis Argen.

Inn einer Behaußung der Statt Straßb. ahne dem Fischmarckh geleg. Inn diße Erbschafft gehörig Ist befund. worden wie hernacher Volgtt.
Vff der obern Büenen, Vff dem Andern Boden, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Stuben, Im Keller
(f° 9) Eigenthumb ahne Heüßern (E.) Ein Behaußung mit allen Ihren begriffen, weitten, Rechten und Zugehördten geleg. Inn d. Statt Straßb. Inn dem Spittahl geßlin, nahe beÿ dem Thurn (…)
(Th.) It. hauß vnd hoffstatt mit allen Ihren gebeu begriffen weitten rechten Zugehörden vnd gerechtigkeiten Inn d. Statt Straßb. am Fischmarckh gelegen einsith neb. hanß Hippolitho Schumachern, 2.s hanß Küele dem Meßerschmied, hinden vff Hn Jacob Spielman handelsmann stoßend daruon geht Jarlich vff Johannis Baptistæ dem Mehren Hospitahl 8 fl. gelts Inn hauptgut lößig mit 200 fl. ferner 4 fl. whrg. dem Blatterhauß alhie vff erst gedachten Johannis Baptistæ tag lößig mitt 100 fl. whrg. It. 2 lb 2 ß 6 d gelts Zinß hauptgut lößig mit 100 fl. whrg. Jährlichen vff Galli Hn hanß Michel Stammlern, Ferner 2 lb 10 ß d gelts einer Ehrs. Zunfft der Luzernen Jahrlichen vff den 13.ten Aprilis, It 10 fl. whrg. gelts Zinß Herrn hanß Heinrich haßen Jährlichen vff Martini Inn hauptgut lösig mit 200 fl. whrg. It. 2. lb 15 ß d gelts Zinß H Daniel Gaßner gastgeber Zum Tiergartten vff Nicolai Inn Hauptgut wid. kheuffig mit 55 lb. d 2 lb gelts Zinß Jährlich. vff den 14.ten Januarÿ In hauptgut Abzulößen mitt 100 fl. Valentin Bilgern Notario Müegisch Schaffnern, It. der Statt Straßb. Zinßmeÿstern Jahrlich vff Michaeli 6 ß d von dem dächlin am gang, und dan weÿland herrn Martin Eckhen gewesenen Kurschner Rathh. wittwen Jährlich vff Johanni 3 fl 5 ß d Inn hauptgut lößig mitt 70 fl. Sonsten ledig vnd eig. vnd ist diße Behaußung sampt den beschwerden für vnd vmb 1400. fl. vnd Zu dießem mal alhero vnnd weilen die Behaußung gar bawfellig vnd seith Inn 28 Jahr d. Inn selbiger nichts v.bawen vßgesetzt word. ([biffé] wie obsteht Nemblichen) vnd für be* zurechnen* v.glich. 401 fl. thut 200 lb 10 ß. Der brieff üb. diße Behausung sagend soll vnd pfandtweiß der Zunfft Zur Lutzern v.setzt sein.
(f° 14) Erben unverändert Gutt, Sa. haußraths 34, Sa. Silbern geschirrs 39, Sa. Eigb. ahne einer Behaußung 100, Ergäntzung nichts, Summa summarum 174 lb – Schuld 15, Nach deren Abzug 159 lb
Wittwen unverändert Gutt, Sa. hausraths 2 ß, Sa. Sÿlbern 6 ß, Sa. Schuld 15, Ergäntzung 9 lb, Summa summarum 24 lb
Theÿlbarr Gutt, Sa. haußraths 24, Sa. Wahren 22, Sa. Sÿlbern geschmeÿds 14, Sa. Guldener Ring 14, Sa. Eÿgthumb ahn einer Behaußung 200, Sa. schuld 4, Summa summarum 272 lb – Schulden 518, übertrefen das Theilbahr gutt umb 246 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 24 lb

Marie Fischer veuve de Pierre Schæffer loue une échoppe au rez-de-chaussée de sa maison au fondeur de pichets Sébastien Kohler

1633 (2. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 66
Erschienen Maria Fischerin, Peter Schäffers deß Scheidenmachers alhie see: witib mit beÿstandt Adam Wilueßheims deß grempen und burgers Alhie, Ihres Vogts
hatt in gegensein Sebastian Kolers, deß Kannengießers und burgers alhie bekant,
daß sie demselben vfrechten nach der statt st. gebrauch vier Jar lang die nechsten von Jüngst erschienen wÿhenachten nach einander volgendt v.lühen hat (…) einen gaden vnder Ihr verleÿherin wonbehaußung, alhie vf dem Fischmarck neben Hanß Hipolitus dem Schuhmacher ein: vnd anderseit neben Johann Schrecken see. witib gelegen, für vndt vmb Ein Järlichen Zinß, Nemblichen 12. Lib. 10 ß der auch bereits für besagte gantz Lehenungs Jaracht anticipirt (…) vorangeregte behaußung, welche Zuuor noch v.hafftet vmb 200. Gulden St. wherung dem Mehren Spital Alhie, Item vmb 50. lb d dem Platerhauß Alhie, Item vmb 200. fl. St. Wehrung herrn Heinrich Haßen Item 50. Lib. d. E.E . Zunfft Zur Lucern, Item herrn Daniel Waßnern dem Eltern umb 50. Lib. d Item vmb 100. fl. Wehr. H Steblern vndt dann vmb 35. lib. Martin Ecken witwe

Legs de Marie Fischer à plusieurs de ses enfants
1633 (28. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 452
Erschienen Maria Fischerin weÿ: Peter Schäffers gewesenen Scheidenmachers vnd burgers Zu Straßburg nachgelaßene wittib, gesunden & leibs, guter & vernunfft & wie solches & Zeigte An, demnach sie bißhero vilfaltig die bevorab ietziger Zeit gar geschwinde fäll und sterbensläuffen Zu hertzen geführt, alß were sie vnder ihren sechs eheleiblichen Kinder ein disposition Zumachen vnd einß vor dem andern mit prælegatis zubedencken, entschloßen, disponirt und ordnet (…)
Erstlichen prælegirt sie ihrem sohn Daniel Schäffer dem Scheidenmacher, so bereits verheurathet, die Jenige 196. fl. (…)
Zum andern verordnet sie ihrer dochter Maria Schäfferin Zum vorauß Ein außbereit Beth (…)
Zum driten prælegirt sie vorgedachter ihrer dochter Mariæ vnd ihren vbrigen Vier söhnen mit nahmen Johann, Peter, hanß Adolff und hanß Lienhardten den Schäffern ins gemein (…) 50. lb so sie die Mueter vff dem hauß alhie vffm Fischmarckh gelegen beÿ Valentin Bilger dem Noto. ab: und an sich erlösst

Marie Fischer meurt en délaissant cinq enfants. La maison dans laquelle il n’y a pas eu de travaux depuis vingt-huit ans est estimée à 700 livres. Le titre de propriété est détenu par la tribu de la Lanterne au profit de laquelle la maison est hypothéquée. L’actif de la succession s’élève à 274 livres, le passif à 457 livres.

1634 (20.1.), Kauffmann (André, 21 Not 1) N° 881
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab Nahrung vnd güetter so weÿland die Ehren vnd Tugendreiche Fr. Maria Fischerin auch weÿland Mr Peter Scheffers geweßenen Scheidenmachers und Burgers Zu Straßburg hinderlaßene wittib beeder Seeligen, nach Tödtlichem ihrem anleiben hinderlaßen, So vff erfordern ansuchen vnd begehren deß Ehrenhafften vnd bescheidenen Mr hannß Papsten Meßerschmidts als geschwornen Curatoris vnd vogts, Marie, hanß, Peter, vnnd Lienhard Scheffer vnd dan Daniel Scheffer Scheidenmacher vnd Burger Inn Straßburg für sich selbsten alle 5. der verstorbenenn Fr. Seeligen mit mehr bemeltem Peter Scheffer ehelich erzeugt Künder vnd ab intestato Erben (…) Actum Montags den 20. Januarÿ Anno & 1634.
(Copia Codicilli) Erschienen Maria Fischerin, weÿl. Peter Schäffers geweßenen Scheidenmachers vndt Burgers Zu Straßburg nachgelaßene Wittib, gesunden stehend vnndt gehenden leibs guter verständlicher Sinnen vnnd vernunfft (…) Alles mehrern Inhallts der in der Statt Straßburg Cancelleÿ Contract stuben darüber den 28.ten Septembris Anno xvj C 33 auffgerichteten Verschreibung

In einer Behaußung der Statt Straßburg vff dem Fischmarck gelegen Inn diße Erbschafft gehörig ist befund. worden wie hernacher Volgtt.
Vff der obern Büenen, Inn der Cammer A, Im obern haußöhren, Inn der Cammer B, Inn der Wohnstuben, Im haußöhren, Im undern haußöhren
(f° 9) Eigenthumb ahne Heüßern. Item eine Behaußung mit allen Ihren begriffen, weitten, Rechten und Zugehördten geleg. Inn d. Statt Straßb. Inn dem Spittahl geßlin, nahe beÿ dem Thurn (…)
Item hauß vnd hoffstatt, mit allen Ihren gebeuen begriffen weitten Rechten Zugehörden vnd gerechtigkeiten Inn d. Statt Straßburg am Fischmarckh geleg. ein s : neb. hanß Hippolitho Schumachern, 2.s Johann Schrecken deß Handelsmanns Seelig. wittwe, hinden vff Hn Jacob Spielman handelsmann, stoßend daruon gehtt Jarlichen vff Johannis Baptistæ dem Mehren Hospitahl 8 fl. wehrungs gelts, Inn hauptgut lößig mit 200 fl. ferner 4 fl. wehrung dem Blatterhauß alhie vff erst gedachten Johannis Baptisten tag lößig mitt 100 fl. wehrung. It. 2 lb 2 ß 6 d gelts Zinß Inn hauptgut lößig mit 100 fl. wehrung Jährlichen vff Galli Hn hanß Michael Stammlern, Ferner 2 lb 10 ß d gelts einer E. Zunfft der Luzernen Jahrlichen vff den 13.ten Aprilis, Item 10 fl. wehrung gelts Zinß Hrn Hanß Heinrich Haaßen Jährlichen vff Martini Inn hauptgut Lösig mit 200 fl. wehrung, Item 2. lb 15 ß d gelts Zinß H Daniel Gaßner gastgeber Zum Tiergartten vff Nicolai Inn Hauptgut wid. kheuffig mit 55 lb. d 2 lb, Item der Statt Straßb. Zinßmeÿstern Jahrlich vff Michaeli 6 ß d von dem dächlin am gang, und dan weÿland hrn Marthin Eckhen gewesenen Kurschner Rath hn. wittwen Jährlichen vff Johanni 3 fl 5 ß d Inn hauptgut lößig 70 fl. Sonsten ledig vnd eigen. vnd ist diße Behaußung sampt den beschwerden erkaufft word. für vnd vmb 1400. fl. wehrung vnd weilen die Behaußung gar bawfellig vnd seith Inn 28 Jahr d. Inn selbiger nichts gebawen od. v.beß. word. sond.n inn großen abgang Kommen derentwegen für baß nichtts dan allein die 2 lb 10 ß d Zinß vnd 50 lb d hauptgutt welche Valentin Bilgern Notô vnd Müegischen Schaffnern abgelöst vnd bezahlt worden, welche abhero vnd weitters nichts, als ein beß.ung vßzusagen so thutt Nemblichenen 50 lb. Der brieff über diße Behausung sagend soll vndpfandtweiß der Zunfft Zur Lutzern versetzt sein.
Sa. haußraths 50, Sa. Wahren 2, Sa. Silbern geschirr und Geschmeids 46, Sa. Guldener Ring 12, Sa. Eigenthumb ahne Heüßer 150, Sa. schuld 4, Summa summarum 274 lb – Schulden 457 lb, übertrefen das Theilbahr gutt umb 182 lb

La maison revient à Daniel Schæffer qui épouse en 1628 Ursule, fille de Josse Schwanfelder
Mariage, cathédrale (luth. p. 260) 1628. Daniel Schäffer der scheidenmacher Peter Schäffer des Scheidenmachers sohn u. J. Ursula Jost Schwanfelders n. tochter, eingesegnet montag 22. 7.bris (i 135)

Daniel Schæffer loue une échoppe au revendeur Jean Adolphe Hœn.

1637 (ut supra [21. Octobris]), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 785
Erschienen Hanß Adolff Hönen deß Grempen eheliche haußfraw Margreth Weÿdtmannin
hatt in gegensein Daniel Schäffers deß Scheidenmachers auch burgers alhie bekannt
daß ihr haußwürth von ihme Schäffer vffrecht & Zweÿ jahr lang die nechsten von schierist Kommend Weÿhenachten An nach einand: Volgendt, entlehnet und bestanden einen vndern gaden vnder sein Schäffers behaußung alhie vffm Fischmarckht neben Hanß Hÿpolitus dem Schuhmacher & Johann Schrecken see wittib gelegen, für und umb einen Jährlichen Zinß Nemblich 14. lb

Le tonnelier Jean Samuel Nagel et sa femme Marie Gassner vendent à Jean Etienne Spalt un capital de 58 livres garantis sur la maison qui appartient à Daniel Schæffer

1638 (30. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 67-v
Erschienen Hannß Samuel Nagel der küeffer burger Zue Straßburg und Maria Gaßnerin sein eheliche Haußfraw mit beÿstand Daniel Gaßners Würths Zum hirtzhorn und Jacob Wachenheims Weißbecken, ihrer respectivé Brudern und Schwagern, alß hierzu insonderheit erpetener nechsten Verwanthen (verkaufft)
herrn Steffan Spalten auch burgern alhie
55 Pfund pfenning Capital so anietzo Daniel Schäffer der Scheidenmacher Jährlich vff Martini mit zweÿ Pfundt 15 schilling pfenning von vff und abe seiner in der Statt Straßburg an dem Vischmarckt einseit neben hanß Hipollito Schuhmachern, anderseit Johann Schrecken deß handelßmanns see. wittiben, hinden vff herrn Jacob Spielmann stoßend gelegenen Behaußung nach vßweißung eines durch herren Jacob Kuglern alß der Statt Straßburg gewesenen Contractuum Notarium den 1.ten Aprilis Anno 1590 vffgerichteten und mit wohlgemelter Statt Straßburg verwahrtem Contract Insigel gefertigten brieffs zuuerzinßen schuldig, So dann 200 gulden reducirt hauptgut so die Statt Straßburg vermög einer under ihrem Kleinern Insigel den 13. Julÿ Anno 1622. liebels weiß vffgerichteten Verschreibung, Jahrs vff Margarethæ mit 10. fl. Zuuerinteressiren verbunden – umb 210 gulden

Les Quinze attribuent à Ursule, veuve de Daniel Schæffer, le droit de revendeur provenant de Michel Reissel pour qu’elle ait les moyens d’élever ses trois enfants.
1639, Protocole des Quinze (2 R 63)
(f° 121) Mittwoch den 10.ten Aprilis – Ursula, Daniel Schäffers Wittib v. dero vogt erschienen, producirt per Bullian Schein v. bitt Ihro Michel Reißels vacirende Grempen stell g. zu überlaß. In Ansehung Ihrer 3. Kleinen Kindern. Erkannt Willfahrt, Eod. Schein ertheilt.

La maison d’Ursule, veuve de Daniel Schæffer, a été attribuée à Jean Samuel Nagel, créancier d’après une obligation passée en 1590, qui la revend à Anne, femme de Philippe Strintz, huissier à la tribu de la Mauresse

1639 (19. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 604
(Prot. fol. 118.) Erschienen Hanß Samuel Nagel d. Küeffer burger Zu Str.
hatt in gegensein Anna Philipp Strintzen deß Bütels Zur Mörin alhie ehelicher haußfrawen mit beÿstand Christoph Bleÿfueßen Seÿlers ihres Bruders und hannß Georg Schlegels deß Küblers ihres tochtermanns,
bekannt demnach Er Nagel hernach specificirte Behaußung, wegen 55. lb hauptguts so den 1. Aprilis Anno 1590. vermög der beÿ H Jacob Küglern dem Noto. see: vffgerichteten Verschreibung Järlich vff Martini mit 2 lb 15. ß zu Zuverzinsen, darauff angelegt Word. nit allein mit ordentlichem Rechten den 20. Martÿ nechsthin von Ursula weÿl. Daniel Schäffers deß Scheidenmachers see: witwen, an sich gebracht und erganthet, Sondern Sie Ursula angedeütete Behausung auch ihme Nagel vor E. E. großen Rhat entschlagen, vbergeben und abgetreten, daß Er hierauff für sich & vffrecht verkaufft und zukauffen gegen genannter Anna Strintzin, welche auch ihr v.kauffte berürtes hauß und hoffstat, mit allen andern ihren gebäwen, & gelegen alhie vfm Fischmarckht, neben hanß hipolitus deß schuhmachers see. Erben && Balthasar Dürrwanger dem Kannengüeßer, hind. vff H Jacob Spielmann den handelßmann stoßendt, davon gehen Järlich vff Johis Baptæ 4. lb gelts dem Mehrern Spithal alhie mit 100. lb hauptgut, It. 2. lb 2 ß gelts vff Jacobi, dem Blaterhauß alhie mit 52. lb. 10. ß Mehr 1. lb 15. ß d gelts vff Johis Baptistæ hanß Adolff Ecken dem Kürschner mit 35. lb d hauptgut widerkäuffig So ist diß hauß auch noch verhafftet, welche aber an Versatzung Jünger alß Er Verkäuffer isr, Nemblich vmb 52. lb 10. ß d Järlich vff Galli mit 2. lb 12. ß 6 d H Johann Michel Stembler ietzregirenden Ammeister Zuuerzinsen, dauon die Zinß de anno 1636. 637. und 638. vßstendig sampt dem Marzahl, Mehr vmb 200. fl. St. wehr. H Heinrich Hasen XV. Zuuerinteressiren, dauon die zinß de A° 1637. et 638. sampt dem Marzal hind.stellig, So dann vmb 50. lb. E. E. Zunfft Zur Lucernen, dauon stehen auß die Interesse de Anno 1637. 638. und 1639. so vf den 13. Aprilis 2. lb 10. ß v.fallen, vnd were diese Anno 1620 Vfgerichteten brieff Zuuerzinsen schuldig

(Veuf de Barbe Künlin ), Pierre Strintz épouse en 1628 Anne, veuve du gainier Josse Schwanfelder
Mariage, cathédrale (luth. p. 259)
1628. Peter Strintz büttel Zur Mörin vnd Anna Jost Schwanfelder des Scheidenmachers n. witwe, eingesegnet montag 8. 7.bris (i 134)

Josse Schwanfelder le jeune épouse en 1604 Anne, fille du cordier Jacques Engelhard
Mariage, cathédrale (luth. p. 128) 1604. den 15. Ianuarÿ. Mehr Jost schwanfelder der Jünger der scheiden macher, Anna Jacob Engelhard des seilers n.g. dochter (i 67)

Anne Engelhard, veuve de Philippe Strintz assistée de son gendre tonnelier Jean Georges Schlegel, vend la maison au cordonnier Laurent Frantz

1647 (25. sept.), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 558
(Prot. fol. 200.) Erschienen Anna Engelhardtin, weÿl. Philipß Strintzen geweßenen Büttels vff der Zunfftstuben Zur Mörin alhie nunmehr seel: nachgelaßene Wittibin, mit beÿstand Jacob Wagners deß Schneiders ihres geschwornen Vogts wie auch hannß Georg Schlegelß deß Küblers ihres dochtermanns und Michael Glitzen deß Seckhlers ihres Vettern
hatt in gegensein Lorentz Frantzen deß Schuhmachers, mit beÿstand H Christoph Bleÿfußen deß Saÿlers und Kleinen Rhats verwanthens
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie am undern Fischmarckh neben Georg Örtheln dem Barbierern ein und anderseit neben Georg Gesellen dem Kanntengießern hinden vff H Jacob Spielmann den handelßmann stoßend gelegen, davon gehnd iährlich vff Joh. Bapt: 8. fl. Straßburg. Wehr. lößig mit 200. fl. besagter Wehr. dem mehrern Hospital, Item 4. fl. wehr. vff Jacobi lößig mit 100. fl. w. dem Blaterhauß, Item j. lib. 15. ß vff Joh. Bapt: lößig mit 35. lib. hannß Adolph Eckhen dem Kürschnern, Item 5. fl. Wehr. vff Galli lößig mit 100. fl. ermeldter wehr. H. Johann Michael Stammlern alten ammaÿstern, Item 10. fl. Wehr. vff Martini lößig mit 200. fl. Wehr. H. Henrich Hasen Treÿ Zehenern, So ist diße Behaußung auch noch verhafftet umb 50. lib. E.E Zunfft Zur Lucern, Vnd gibt mann vom Wetterdächlin iahrs vff Michaelis 6 ß gemeiner Statt allmend zinnß – umb 600. Pfund
[in margine :] die hierinn angegebene und übernohmene 35. lib Capital seind durch den Käuffern H Hannß Adolph Eckh dem Kürschnern und alten Statt Gerichts Beÿsitzern den 23. Jan. 1648. abgelößt und Er daführ quittirt word. wie in der Cancelleÿ gemeinen Contracten Buch de a° 1583. fol. 191. fac. 2. mit mehrerm Zu befinden ist.

Fils du boucher Nicolas Frantz, Laurent Frantz épouse en 1634 Ursule, fille du cordier Christophe Bleifuss
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 170 n° 6)
1634. Dom. sexagesima. Lorentz Frantz der Schuhmacher Claus Frantzen des metzigers vnd burgers alhie ehel. sohn vnd Jungfr. Ursula Christoff Bleifus des Seilers vnd Burgers alhie ehel. tocht. (i 183)

Laurent Frantz se remarie en 1655 avec Marie Salomé Reiff, fille du contremaître Elie Reiff : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Meister Lorentz Frantzen, Schuhmacher, und burger, allhier Zu Straßburg alß dem Brautigam ahne einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Mariæ Salomeen weÿland deß Ehrenhafften herren Eliæ Reiffen geweßenen Ballierers auch burgers allhier Zu Straßburg seel. hinderlaßener Eheleiblicher Tochter alß der Hochzeiterin andern theÿl sich begeben und Zugetragen (…) Geschehen und Verhandelt in deß heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 12. Monatstag Decembris Anno 1655.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 251 n° 2)
1656. Domin. post circumcis. et I. post Epiph. Lorentz Frantz der schumacher vnd burger alhie, Vnd Jungfr. Maria Salome Weiland Eliæ Reiffen, balbierers v burgers alhie hinterlassene eheliche Tochter. St. Claus Mont. 14. Jan. (i 269)

Laurent Frantz meurt en 1671 en délaissant cinq enfants de son premier mariage et cinq du deuxième. La succession comprend deux maisons, une au Vieux-Marché-aux-Poissons et l’autre à la Krutenau. La masse propre à la veuve s’élève à 151 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 678 livres, le passif de 641 livres.

1671 (8.5.), Not. Reeb (Nicolas, 44 Not 2) n° 245
Inventarium über Weÿland des Ehrenhafft: Und Achtbahren Meister Lorentz Frantzen, gewesenen Schuhmachers, Gremppen Vnd Burgers Zu Straßburg Seeligen Verlassenschafft vffgericht in Anno 1671 – nach seinem Sontags den 26. Martÿ Jüngst aus dießem müheseeligen leben genommenen tödlichen hientritt hinderlassen (…) Ersucht durch die Ehren: und tugendsame Frau Mariam Salomeam Reiffin die Wittib (…) mit hülff und Zuthun des Ehrenhafften undt vorgeachten herrn Pauli Schwanfelders, Schwertfegers vnd Burgers Alhie Zu mehrgedachtem Straßburg ihres geschwornen Curatoris – Beschehen on des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg, Montags den 8. Monatstag Maÿ Anno 1671.
Der Abgeleibte Seelig Hatt ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie volgt. 1. 2. 3. 4. 5. Franciscum, den noch Ledigen Kürschner Gesellen oder Pitschneidern, Frau Ursulam, des Ehrenvest vnd Kunstreichen herrn Johann Lincken des an ietzo Zu Heÿdelberg sich enthaltenden Gold Arbeiters geliebte haußwürthin, ferner Nicolaum den Vor Ungefähr (-) von hier Verzogenen noch Ledigen hutmacher Gesellen, Item Jungfrau Martham vnd Jungfrauw Margarethaù, die Frantzen, Alle fünff geschüsterdt, sein des Verstorbenen, seeligen mit auch weÿland der Ehren: und tugendsameem Frauen Ursula Bleÿfußin Seeligen in Erster Ehe erzeugter Kinder, So außer Niclausen allen beneben dem Wohl Ehrenvesten Vnd Weÿsen herrn Jacob Habrechten E. E. Kleinen Rahts ietzmahligen beÿsitzern Vnd aiß deßelben mittel wegen erwehnter frauwen Ursulæ deputirten Vnnd dem Achtbar: vnd bescheidenen Meister Niclaus Hetzeln, Hornbechern und burgern Alhier ihn aller fünff geschwornen vnd noch unentledigitem Vogt zugegen gewesen vnd der Inventation Persönlich beÿgewohnet
6. Mariam Salomeam vnd Ursulam Weÿland Lorentz Frantzen des Jüngern Schuhmachers vnd burgers Alhier seeligen mit der Ehren vnd Tugendreiche frauwen Maria Salome Theurerin seiner hinderlaßenen Würtin Ehelich erzeugter beede döchterlin alß Enckel oder Sohns Kinder, derentwegen Ernandter Niclaus Hetzel Ebenmäßig Vögtlicher weiß, beneben Meister Samuel Eisern, auch Schuhmachern und burgern Alhier, deroselben Stieffvatters Zugegen gewesen
7. 8. 9. 10. Mariam Salomeam, Christophorum, Danielem vnd Benjamin, alle Vier geschwüsterdt, sein des Abgeleibten Seeligen mit der Tugendsamen Frawen Maria Salome Reiffin seiner hinderplibenen wüttin in Zweÿter vnd Zugleich letster Ehe erzeugte Kinder, Inn welcher nahmen deroselben geschworner Vogt der Ehrsam und bescheiden Meister Niclaus Frantz der Metziger vnd Burger Alhier Zu Straßburg gegenwertiger Inventation selbsten beÿgewohnt und abgewartet hat

Copia der Eheberedung (…) Geschehen und Verhandelt in deß heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 12. Monatstag Decembris Anno 1655.
Protestatio vnnd Erklärung vber des abgeleibten seeligen Verlaßenschafft
Inn Einer in der Statt Straßburg Vorstatt Ahne der Kleinen Vÿhegassen gelegenen, in diese Verlaßenschafft gehörigen, vnnd hieunden Eingetragenen behaußung befunden worden Wie volgt
Vff der obern Bühnen, Inn der Kammer A, Inn der Kammer B, Inn der Kammer C, Vor dießer Cammer,, Inn der oberen Stuben, Inn der Stub Cammer, Inn der Kuchen, In dem obern Hauß öhren, Inn der Undern Stuben, Inn der Kuchen, Inn Undern Haußöhren, Im Keller
Eigenthumb Ahne Häußern (E.) Item Hauß vnd Hoffstatt mit allen dern gebeuwen, begriffen, weiten Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg am undern fischmark einesit neben Paulo Glitzen dem Seiler, anderseit Meister Georg Gesellen dem Kannengießer beden burgern alhier hinden vff weÿland herrn Jacob Spielmans deß handelsmanns seel. Fraw Wtb vnd Erben stoßend darvon gehen Jährlichen vff Johannis Baptistæ dem mehrern Spittal alhie 8 fl. gelts Straßb. wehrung ablößig in Hauptgut mit 200 fl. Ermelter wehrung, Item 4 fl. gelts gedachter wehrung Jährlichen vff Jacobi Apostoli dem Blaterhauß allhier Ablößig in Hauptgut mit 100 fl. gerührter wehrung, Ferner 5 fl. gelts Erwehnter Wehrung weÿland Herrn Johann Michel Stremler, alten Ammeisters seel. etwann Anietzo aber allein 4 fl 2 ß 6 d herren Jacob Wenckern Jährlichen vff Galli ablößig in hauptgut mit 100 fl. gerechneter Wehrung, Item 10 fl. Straßb. Wehrung Herrn XIII. Heinrich Hußen seel. etwan, anjezto aber weÿland Herrn Emanuel Brantzen deß Balbierers seel. Wittib Jährlichen vff Martini Widerkäuffig mit 200 fl. gerüerter Wehrung Item 2.lb 10 ß geltd Jährlichen vff den 13. Aprilis E. E. Zunfft der Lucernen alhier Widerlößig in Hauptgut mit 50. lb vnd davon Gemeiner Statt Zinß Meister von dem Wetterdechel Jährlichen vff Michaelis 6 ß d Almend Zinß sonsten ledig eÿgen vnd über vorgemelte beschwerden hiehero angeschlagen für 239. lib d. Darüber sagt ein teutscher Pergamentin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel verwahrt de dato den 25. Septembris Anno 1647. signirt mit altem N. 1 auch nach beschehener Vorlegung darbeÿ gelaßen. Darbeÿ ein Papÿren Vergleich von Herrn Jacob Wenckern So Inhält wie die demselben Jährlich gefallene 5 fl. gelt Straßb. wehrung Solang der verstorbene seelig vnd seine Erben solche behausung haben werden allein vff 4 fl 2 ß 6 d verglichen worden, datirt den 27. Januarÿ Annp 1663., So ebenmäßig mit N° 1 signirt
(T.) Item hauß vnd hoffestatt in der Vorstatt Ahne Crauttenau (…)
Ergäntzung, Auß Ihre Wittib den 14. Octobris Anno 1657. durch Herrn Notarium David Ösingern den Jüngern vffgerichem Mütterlichen Special Theÿlregister 8 lb
1. Summa haußraths S 34, T 63
3. Summa Gemachter Arbeit leders vnd Werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 10, 4. Summa Gereichter Speck, vnnd Blächeln, Vnschlit docht und Liechter wie auch Schiff und geschirr Zum gremppen werck gehörig T 9, Sa. Silbergeschmeids W 13, E 1, Sa. Guldener Ring W 6, 2. Summa Fucht vff dem Catsen T 34, Schulden in das Erbe W 37, T 26, Gülth von liegenden güthern 43
Summa summarum der Wittib unverändert Vermögen 151 lb, Summa summarum der Erben unverändert vnd des theÿlbarhren guths 678 lb – Schulden 641, Nach deren Abzug 37
Conclusio finalis Inventarÿ 317 lb

Mention de Laurent Frantz dans les registres du Magistrat
1667, Protocole des Quinze (2 R 84) Lorentz Frantz. 50. [der Schuhmacher umb compensation]

Les enfants et héritiers de Laurent Frantz vendent la maison au pelletier Jean Georges Hellbeck

1671 (19. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 623
(Prot. fol. 30. fac. 2.) Erschienen Niclaus Hetzel der Hornbrecher und Niclaus Frantz der Metzger, beede alß Vögte weÿl. Lorentz Frantzen geweßenen Schuhmachers nunmehr seel. nachgelaßener ehelicher Kinder erster und anderer Ehe, mit beÿstand H. Paul Schwanfelders deß Schwertfegers
in gegensein hannß Georg Hellbeckhs deß Kürschners
Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen weithen Zugehördten Rechten und Gerechtigkeit. alhier am undern fischmarckh, einseit neben hans Paul Glitzen dem Seckhlern, anderseit neben Georg Gesellen dem Zinngießern hinden uff weÿl. herrn Jacob Spielmann deß Handelßmanns nunmehr seel. Wittib und Kinder stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Joh. Bapt: 8. fl. straßburger wehrung, lößig mit 200. fl. besagter wehrung dem Mehrern Hospital, Item 4. fl. wehrung uff Jacobi, lößig mit 100. fl. wehrung dem Blatterhaus, Item 5. fl. wehrung uff Galli lößig mit 100. fl. gemelter wehrung herren Jacob Wenckhern E.E. Großen Rhats beÿsitzern, Item 10. fl. wehrung uff Martini lößig mit 200. fl. wehrung, Herrn M. Johann Hubers Pfarrers Zu St. Wilhelm ehelicher Hausfrauwen, so ist solche behausung auch noch Verhafftet umb 50. lb der Zunfft zur Lucern, und gibt mann Vom Wetterdächlin jahrs uff Michaelis 6 ß gemeiner Statt allmend Zinnßes – umb 620. lb nach abzug aber der beschwärdten so sich in Capitalien 365. lb lauffen thun, und der Käuffer übernohmen (…) umb 255. lb

Fils du pelletier Georges Hellbeck, Jean Georges Hellbeck épouse en 1662 Anne Madeleine, fille de Jean Régnard Kress, assesseur des Quinze
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 121 n° 4)
1662. Dominica I. Epiphaniæ 12. Januarÿ. Hanß Georg Hellbeck der Kürschner Georg Hellbeck des Kürschners Vnd Burgers allhie ehl. Sohn Vndt Jfr. Anna Magdalena deß Weÿl. Ehren Vesten, Fromm Fürsichtig v. Wohl Weÿßen Herrn Johann Reinhard Kreßen deß beständigen Regiments der Hn XV. Wohlverdienten Beÿsitzers nachgel. ehl. Tochter. Copulavi Eod. die [Zinstag 21. Januarÿ] (i 133)

Jean Georges Hellbeck se remarie en 1672 avec Anne, veuve du menuisier Jean Kern
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 232-v n° 43)
1672. Dom. XVII. Trinit. 29. 7.bris. Geörg Hellbeck der Kürschner Vnd burger allhier Vndt Anna Weÿl. Hanß Kernen deß Schreiners Vndt burgers allhie nachgelaßene Wittib. Copulaui Mont. 7. 8.bris

Fils du menuisier Wolffgang Kern, Jean Kern épouse en 1643 Anne, fille du boucher Jean Morolff
Mariage, cathédrale (luth. p. 466) 1643. Domin. Trinitatis. Hanß Kern der Schreiner, Wolffgang Kernen, geweßenen Schreiners Zu Münden im Land ob der Enß nachgelaßener ehelicher Sohn und Jungfer Anna, Hanß Morolff, gewesenen Metzgers vnd burgers allhie nachgelaßene tochter. eingesegnet zu Illkirch Mont. 5. Junÿ (i 238)

Jean Georges Hellbeck et sa femme Anne Madeleine hypothèquent la maison au profit de Mathias Hellbeck

1672 (12. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 428
Hannß Georg Hellbeckh der Kürschner und anna Magdalen sein eheweib und Zwar dieselbe mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig- weÿsen herren Johann Gumbrechts und herren Jonæ Andreßen Von Veßenheim, beÿder als aus E.E. Großen Rhats mittel hierzu insonderheit deputirter
in gegensein deß auch Ehrenvest fürsichtig und Weÿsen Herren Mathiß Hellbeckhß genannt behem wohlgedachten Rhats alten Beÿsitzers – schuldig seÿen 50 Pfund pfenning
Unterpfand, sein solle, Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier am undern Fischmarckh, einseit neben hannß Paul Glitzen dem Seckhler, anderseit neben Georg Gesellen dem Zinn Gießern, hinden uff die Speilmännische Wittib und Kinder stoßend gelegen

Jean Georges Hellbeck qui s’est établi depuis un certain temps à Stuttgart demande le remboursement d’un capital placé à la Tour aux deniers. Les préposés en chef de la Taille demandent un inventaire des apports de sa femme puis établissent la somme qui leur est due.
1687, Protocole des Quinze (2 R 84)
(f° 287) Sambstags den 16. Aug. – Hanß Georg Hölbeck pt° Beÿtrags
Obere Stall Heren laßen per me referiren, Es habe Hanß Georg Hellbeck, der Kürschner, so schon vor geraumer Zeit von hier weg Nacher Stutgardt gezogen, jüngst beÿ Mghh. den Räth Und XXI umb ablößung einiger pfenningzinß Capit: angehalten, daselbsten er dießen bescheid erhalten, daß er beÿ Mghh. Zu Fordrist seiner Frauen halben, so das Burgerrecht verschaffen, wegen des Beÿtrags Richtigkeit treffen solte, worauff Mann ihn Zubeschicken nicht ermangelt, Und ihme angezeigt daß er Nicht Nur ein schein vor E. E. Großen Rath, wie er seiner Frauen das Burgerrecht erhalten, sondern auch das Inventarium ihrer Zugebrachten Nahrung erlegen sollte, biß dato aber mit jenem Nicht Zurecht Kommen, noch Zur handlung Können, dießes aber gestrigen tags Zum protocoll gelüffert, vermög deßen dieße gantze Summa, des Zugebrachten Guths inn 725 5 ß 11 ¾. d bestanden, davor sie ane Beÿtrag, zum 10.en d. gerechnet 140. fl. Zubezahlen, Auff seithen der Herren Deputirten glaube Mann wohl; daß angeregte Summ schwehrlich Mehr völlig beÿsammen, Allein, weilen mann sich An Nichts anders, als An* das Inventarium halten, auf die inventation jndeme sie ihr restirend Guth von hier weggeführt, ordentlich nicht vornehmen Kann, als stellen Sie Zu Mghh. Ob Man ihme drn bescheid auff solche weiß Anzeigen solle. Dafür haltende, daß wann er darwieder was einzuwenden, er sich garbalden wider Anmelden werd. Erk. Gelübt.

(f° 298) Sambstags den 5. 7.bris – Hanß Georg Hellbecks Haußfrau pt° Abzugs
Obere Stall Heren laßen per me referiren, daß Hanß Georg Hellbeck des Kürßners, jetzo zu Stuttgardt Wohnhaft, Haußfrau den schuldigen Beÿtrag der 77. fl. auff Folgende Weiß Richtig gemacht, jndeme sie Gemeiner Statt ihren Antheil der 34. lb 1 ß 9 d An einem Wÿdumb so Weÿl. H. M. Diaconi Philipp Feiglers Frau wittib ad dies vitæ Zugenißen, cedirt, welcher Mann auch, jnn ansehnung sie gantz Keine anderer Mittel mehr alhier hatt, mit Vorwißen Herrn Syndici angenommen, beneben 8 fl. 8 ß 3 d. baaren gelts so bereits Zu der Saltz Cassa gelüfert worden, Zu allem überfluß Habe Sie auch eine Obligation sowohl Von Ihro als auch von ihrem Ehevogten Unterschrieben, hinderlaßen, darinnen enthalten, daß inn Fall nach der Feiglerischen Frau Wittib todt gedachte Summ d. 64. lb 1 ß d Ihro nicht Völlig Zukommen sollte, sie beede Ehegemächten die Statt mit baarem geld contentiren wollten, Anjetzo seÿe Meistens darumb Zuthun, Weilen obenbemeldter Wÿdumb sich auff 300. lb belauffend, jnn der Müntz angelegt Und Vor daraus den Zinnß bezahlt werden, Ob nicht dem Herrn Würtz Verwaltern, wie auch der Kuglerischer Fr. Wittib od. anjetzo H Rathh. Fechers Wittib Von dießer cession Nachricht gegeben werden sollte ? Erk. Quod sic.

Jean Georges Hellbeck a quitté Strasbourg avec femme et enfants depuis quinze mois pour s’établir à Stuttgart. La maison de Wurtemberg intercède en sa faveur.
1687 Conseillers et XXI (1 R 170)
(f° 250) Sambstags den 19. Julÿ 1687. – Intercession schreiben fürstl. durchl. von Würtenberg vor Hanß Georg Hölbeckhen (…) daß nach dem Er vor 5/4. Jahren mit weib und Kindt sich von hier weg und nach Stugardt begeben, Er ein Eigenthümlich, aber mit Zimlichen passiv Capitalien affectirtes hauß, wie auch Einige auf hiesigem Pfenningthurn activ capitalien, Ihme und seinem Stieffkind gehörig (…)

Autres mentions de Jean Georges Hellbeck dans les registres du Magistrat
1687 Conseillers et XXI (1 R 170)
(f° 256) Sambstags den 26. Julÿ 1687 – Hanß Georg Hölbecks bitten umb beforderung bedachtes
(f° 262) Sambstags den 9. Aug. 1687 – Helbeck umb Erlaubnus seine verhandelte Pfenningthurns capit.. verschreiben zu laßen
1698 Conseillers et XXI (1 R 181)
Johann Georg Höllbeck zu Stuttgard vmb Erlaubnuß 93 fl. 5 ß pfths. Capit. Zu alieniren. 134. 185.

Assisté de son frère Samuel Hellbeck, le pelletier Jean Georges Hellbeck désormais établi à Stuttgart vend sa maison au tailleur français Jacques Vicat (ici Vicart). En marge, quittance remise à la veuve Anne Marie Wetzler, remariée au sieur Saint-Martin, grand voyer en Haute-Alsace

1687 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 414
Hannß Georg Helbeck der Fehehändler anietzo Zu Stuttgartt wohnhaft mit beÿstand Samuel Helbeck deß Kürschners allhier seines leiblich. bruders
in gegensein Jacques Vicquars deß frantzösischen Schneiders mit beÿstand H. Bitier du Til Notar. und H. Mathÿß Höllbecks genand behm deß Fehehändlers allhier alß seines hierzu gebrauchten Interpretis – Zwar uff die am 14. Julÿ Jüngst verwichen Von HH. Räth und XXI. Obrigkeitlich erhaltene permission (signé) Vicat
Eine behaußung, Hoffstatt, Höfflein, mit allen deren Gebaüen und Gerechtigkeiten allhier am Undern Fischmarck einseit neben H. Hannß Georg Grießbach dem lederhändler anderseit neben Hn Leonhard Kempffer auch Lederhändler hinden uff (-) stoßend gelegen, von welcher behaußung gehend Jahrs 1. lb 11 ß d Allmend Geltt Gemeiner Statt, wegen eines Wetterdächleins und außfahrt uffs allmend, so seÿe solche behaußung annoch umb 200 fl. Wehrung dem mehrern Hospitahl, Item umb 100 fl. (Item umb 100 fl, Item umb 200 fl, So dann umb 100 fl. Capital verhafftet) – umb 750 Gulden
[in margine :] (…) in gegensein Fr. Annæ Mariæ gebohrner Wetzlerin deß hierinn gemeldt. H. Vicards nun sel. nachgelaßene wittib, anietzo Mr. St. Martin Grand Voyeur de la haute Alsace eheliche Haußfrau, und H. Claude Capitaine, deß Würths au pied de boeuf, deren Kind. i. Ehe Vogts (quittung), den 7. 8.br 1700

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Georges Hellbeck à vendre la maison au tailleur français Viquart après qu’une députation a constaté que la maison est un bâtiment étroit qui comprend une cave voûtée et quatre niveaux dont les deux du bas ont un vestibule, un petit poêle et des chambres, le troisième plusieurs chambres et enfin un grenier à grains.
1687, Conseillers et XXI (1 R 170)
(p. 244) Sambstags den 12. Julÿ 1687. – Hanß Georg Hölbeckh umb Erlaubnus sein hauß Zu verkauffen
gb nôe Hanß Georg Hölbeckh des fehe händlers, der ist wiilens sein hauß auf dem fischmarckh ahn Maitre Vicquard dem frantzösischen schneider Zu Verkauffen, bittet vnderth. vmb g. Erlaubnus. H. Prætor Regius Errinnert allein dieses, daß beÿ so wohl gelegenen häußern Ein burger vor einem Schirms Verwanthen des instand recht haben und genießen werde. Erkant, Hr XV Schmidt und Rathh Bleicher ein Zu nehmen, und deßelben beschaffenheit an diesem ort zu referiren.

(p. 245) Montags den 14. Julÿ 1687. – Augenschein des Hölbecks Hauß referirt
Hr XV Schmidt und Rathh Bleicher referiren Sie hätten den augenschein, wie vorgestern allererst Ihnen anbefohlen word. des Kieffers, hanß Georg Helbecken haußes auf dem fischmarckh neben H Kempffer dem lederhändler gelegen, eingenommen vnd gefunden daß es ein Zimbl. enger begriff seÿe, Vnten habe es ein Klein höfflein, ein Klein gewölbten Keller oben 4 Stöcken in der beed. niedern ein haußöhrlein und Stüblein sambt Cämmerlein, in dem 3.ten etliche Cammeren und fruchtschütten in der höhe. Seÿe umb 1000 gulden hypothecirt, welche beschwärdte der Käufere übernehmen wolle, und noch 500 fl. darüber erlegen, also daß der Kauff geschehen solle umb 3000 thaler Man könne nicht anders finden, alß daß des verkäuffers Nutzen wircklich darbeÿ befordent werde, stehe die Ratification mediglich zu M. G. herren
Erkant, wird der Verkeuffer obrigk. ratificirt, solle in præsentia der herren deputirte in der Contractstub mit gewonlichen Clausulen verschrieben, und beÿ der Schirmgericht der Statt interesse anbeÿ beobacht werd.

Natif de Valence en Dauphiné, Jean Jacques Vicat est le fils du tailleur Antoine Vicat (voir le mariage de sa sœur Marie en 1688 avec Claude Capitaine). Il fait baptiser à Strasbourg en 1687 un enfant issu de sa femme Anne Marie Wetzler, originaire de Saverne.

Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 263)
1687. 19. Huius [Maÿ] fuit sacrâ Baptismati vndâ renata Catharina Maria Jacobi Viquet sartoris Gallici et Incolæ p.t. huius Civitatis Et Annæ Mariæ Wezlerin tabernensi aliâs legitima filia (i 139)

Le tuteur de l’étudiant Jean Paul Brantz vend une rente de huit florins, rachetable par un capital de 200 florins suivant l’acte (voir plus haut) du 22 février 1594, que payait Oswald Mülhauser et actuellement Anne Marie Wetzler, veuve de Jacques Vicat.

1693 (3. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 601-v
H. Johann Friderich Schäffer, der Specirer alß Vogt Johann Paul Brantzen Studiosi
Hn Ernst Friderich Mollingers, Müntzverwalthers, und H. Johann Georg Wetzels, secretarii deß Pfenningthurns, beed. alß Pfleger Meister, beneb. Hn. Johann Schragen, XV. Secretario alß Schaffnern der Fridischen stifftung
diejenige Acht guld. Straßburger wehr. so vor dießem Zehen guld. ged. wehr. gewesen, welche etwan Oßwald Mühlhaußen der Scherer und Agata seine ehelich haußfr. hernach Jacques Vicard, d. Schneider modo Anna Maria gebohrne Wetzelin deß. hind.bliebene Wittib und deß. hind.laßene Kind. ab einer am underm Fischmarck, einseit neb. H. hans Georg Grießbach, dem lederhändler und alt. dreÿen der Statt stalls, and. seit neb. H. Leonhard Kämpffen dem led. händler vorged. H. Kämpffer stoßend. behaußung jährlich auff Martini zu bezahl. schuldig und vermög deß darüber besagenden pergamentinen von weil. H. Jacob Kuglers Contractuum Notario, und. d. Statt Straßb. Contract Insiegel sub dato 22. Febr. 1594. außgefertigt. verschreibung und. d. selben durchzogenen Transfix von gleich. form de dato 27. Aug. 1615. in Capital mit 200 gulden ged. wehrung ablößig – umb 108 pfund

La veuve de Jacques Vicard ouvre en 1694 sans autorisation une communication avec la maison voisine que lui loue Jean Georges Griesbach

Jacques Vicat meurt en délaissant trois enfants. Il est propriétaire de deux maisons à Strasbourg.

1694 (17.5.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 8)
Inventaire de la succession de Jacques Vicat M° tailleur d’habits, 17° may 1694
à la requête d’Anne Marie Wetzler ve. du deffunt Jacques Vicat en son vivant M° tailleur d’habits à Strasbourg (…) Le tout pour la conservation des droits de Catherine, Jean Baptiste et Jacques Vicat tous trois enfans mineurs en bas age dud. deffunt et de lad. Wetzler

Maisons et héritages, Lad° v° a declaré qu’il appartient a elle et a ses enfans La maison dans laquelle elle demeure que son deffunt mary a acquise qui revient d’achapt enviorn 4000 Liures et 2000 lures qui y ont été employées en reparation faisant 6000 livres
Item une maison scituée prés L’eglise de St Nicolas Inondés reuenant &av& les reparations a 1000 livres
Item des terres scizes a Rotelsheim estimées iii M lb
Effets mobiliaires 11 M 6 C xxi, dettes actives 6257, maisons et héritages 10.000, Ensemble 18.919 livres – dettes passives 4747 livres
[in fine] quittance du Sr Martin Marchand et Anne Marie Wetzler sa fe. auparavant veuve du Sr Vicat 1. Xbre 1696

Originaire de Saint-Pons-de-Thomières près de Béziers, Jacques Saint-Martin épouse en 1694 Anne Marie Wetzler, veuve de Jacques Vicat : contrat de mariage, célébration
1694 (19.5.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 8)
Mariage 19 May 1694 – furent presens Jacques St Martin confiseur dem.t presentem.t en la maison de monsieur le marquis duxelles fils de deffunt Jacques St Martin marchand drappier a St pons de thommiere et de deffunte Magdelaine Brousse sa femme ses pere et mere majeur d’aage pour luy en en son nom d’autre part
Et Anne Marie Wetzler veufve de deffunt Jacques vicat marchand tailleur d’habits demt. en lad° ville de Strasbourg pour elle et en son nom d’autre part
Led. futur espoux se charge de la nourriture, Entretien et Education des trois enfans mineurs et en bas aage issus de lad. future épouse de son premier mariage (…)
Il y aura comm.té entre eux Nonobstant La disposition des loix du pays
(signé) St Martin + marque de la future épouse

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 49)
Hodie 16. junii 1694. (…) Jacobus Saint Martin et Anna Maria Wetzlerin vidua defuncti Jacobi vicart (…) in facie Stæ matris ecclesiæ in veros ac legitimos Conjuges desponsati sunt (signé) St Martin, + signum sponsæ (i 25)

Accord que passent Jacques Saint-Martin et Anne Marie Wetzler veuve de Jacques Vicat avec leur créancier Jean Baraduc qui jouira des loyers de la maison sise Vieux-Marché-aux-Poissons
1701 (1.10.), Not. Contz (6 E 41, 32)
1. 8.br Traittéz – Sonts Comparus en Leurs personne Les Sr Jacques St Martin marchand Confisseur dem.t en Cette ville, damoiselle Anne Marie Wetzeller sa femme cy devant veufue de feu Jacques Vicat, Et le Sr Claude Capitainne Bourgeois audt. Strasbourg en qualité de tuteur des enfants Minneurs delaissez par Le deceds du dt. vicat prouevants de Luy et de ladte damlle Wetzeller sa veufve dunne part
Et Le Sr Jean Baraduc Entrepreneur pour le Roy aux fortifications d’alsace demeurt. a Landau, d’autre
Lesquels onts declaré que pour Eviter Lexecution de La vente des biens de La succession de vicat, du st. Sr St Martin Et de Lad.te dam.lle Wetzeller son espouse qui estoient Encommencez a La Req.te dud. Sr Baraduc Comme Creancier En vertu d’un acte passé par deuant M° Bidier dutil Notaire Royal le 22° aoust 1693 (…)
onts cedé et cedent par ses presentes aud. Sr Baraduc present et acceptant Les Loyers d’une maison Scize a la place ou Ruë au poisson appartenante à Lad. succession, Jusques à La concurrence de la somme de 170 Liures seize soulz de Rente annuelle de La sus. somme de 3416 Liures

Le tuteur des enfants Vicat loue la maison au tailleur Jean Laquille

1709 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 108-v
Sr Claude Capitaine hote à La ville de Lion en qualité de curateur des enfants mineurs de Jacques Vicart tailleur, Item Le Sr Louis La Garde Directeur des fourrages de Selestatt
bail à Jean Laquille tailleur
leur maison sçituée icy marché au poissons d’un côté au Sr Griesbach d’autre Meyer aboutissant par derrière audt Meyer, pour 3 ans à commencer a Pasque 1709 – moyennant 440 livres tournois

Compte que rend (Jacques) Saint-Martin aux enfants issus du premier mariage de sa femme
1713, Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 9
Compte Du Sieur de St. Martin Bourguemaistre de La ville de Schelestat de la succession du deffunt sieur Jacques Vicat duquel Il a espousé La veufve dont Il y a trois enfants procréés de leur mariage Nommez Catherinne, Jean Baptiste, et Jacques Vicat

Catherine Vicart femme de Louis Piellot, Jean Baptiste Vicart et Jacques Vicart vendent la maison à Françoise Angelique Brion veuve de Jean Pierre Pizet

1718 (16.9.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 463
(1375) Melle Catherine Vicart epouse de Mr Louis Piellot de La Garde Cr. du Roy Reçeveur general des bois et domaines de Champagne, Item ledit Sr de La Garde tant en son nom qu’au nom du Sr Jean Bapt. Vicart bourgeois de Selestat, Item le Sr Jacques Vicart Chirurgien
à Dlle Françoise Angelique Brion veuve du Sr Jean Pierre Pizet (signé) brion ueue de pisai
leur maison avec sa plaçe tous ses droits appartenances et dépendances sçituée icy marché aux poissons d’un côté le Sr Griesbach d’autre Meyer Caffetier par derrière aussi au Sr Meyer, de Laquelle maison on paye tous les ans 6 livres 4 sols à cause d’un toit qui auançe sur le public – (affectée de 420, 210, 200, 200 et 4000 livres de capital, moyennant 470 livres)

Marchand à Strasbourg, Jean Pierre Pizet épouse en 1700 à Paris Françoise Angelique Brion d’après le contrat de mariage copié à l’inventaire dressé en 1714.
Copie du Contrat de mariage – Par devant les conseilers du Roy, Notaires Gardenotes au Chastelet de Paris sousignéz furent presnes sieur Jean Pierre Pizet, Marchand demeurant en la Ville de Strasbourg, étant à Paris logé en la maison du sieur Bruslé, Marchand bourgeois à Paris, scize ruë St Denis Paroisse St gilles, fils de deffunt sieur Jean Pizet, Marchand de vin, bourgeois de Paris et Louise sa femme pour luy en en son nom d’une part, et Barbe Soiron, veufve du sieur Guillaume Brion, Marchand bourgeois de Paris demeurant ruë du Valbois, paroisse st Nicolas de Champs, stipulant pour Françoise Angelique Brion, leur fille mineure demeurante avec elle à ce présente et Consentante d’autre part, en la présence et du consentement Sçavoir du Costé dudit sieur Pizet (…) et de la part de ladite veufve Brion et Damlle sa fille de sieur Philibert Brion, Marchand bourgeois de Paris son frere Sr Hubert Thouzelin aussi Marchand bourgeois de Paris et damoiselle Jacqueline Angelique Brion sa femme de luy authosiée, sœur, Sr Claude Bruslé Marchand bourgeois de Paris et Demoiselle Marie Catherine Brion sa femme de lui pareillement authorisée, Sr Antoine Jousse, Marchand Epicier, Damlle Barbe Madeleine Brion sa femme aussi authorisée sœur, Sr Louis Codry Marchand bourgeois de Paris et Damlle Marguerite Brion sa femme qu’il authorise sœur, Damlle Marie Geneveufe et Marie Thérèse Prion fille Toutes deux sœurs, de Sr Louis et Nicolas Brion, Marchands oncles Estiennete Brion veufve du Sieur Claude Huvé tante, Marie Goupy Veufve de Jean Soizon Tante maternelle (…) fait et passé à Paris en ladite demeure de ladite veufue Brion l’an 1700 le 27° jour de juin, Le Maistre, Notaire

Accord du marchand Pierre Pizet avec ses créanciers
1703 (1.2.), Not. Contz (6 E 41, 33)
furent presens Les créanciers du Sr Pierre Pizet Marchand En Cette ville dud. Strasbourg faisans et Composans la plus grande partie d’jceux Creanciers Nommement Le Sr Claude Antoine Brulé bourgeois et Marchand de Paris present en personne pour la somme de 14.400 Liures argent de france Et de 1440 Liures de Change Cÿ En Total 15.840 Liures
Les Sr Binder et Reichshoffer Marchands Banquiers aud. Strasbourg en argent d’icÿ 30 lb (…)
Les susnommés Srs et Damlle Creanciers Et Un Chacun d’Eux (accordent) à ce present et stipulant Damlle Françoise Angelique Pizet née Brÿon Epouse dud. Sr Jean Pierre Pizet absent de Luÿ deüement authorisée, Et encore assistée par le Sr André Käuflin Licentié és Loix et auocat à Strasbourg à l’Effet des presentes de prendre le quart de Leurs sommes Et debtes Eualuées Cÿ dessus, Et luÿ font remise des autres trois quarts pour lesquels ils Le quittent Et ÿ renoncent sans aucun Recours

Jean Pierre Pizet meurt en 1714 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans la maison de Jean Nicolas Gambs au Vieux-Marché-aux-Poissons
1714 (4.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 31)
Inventaire et Description de tous les biens meubles que feu le Sr Jean Pierre Biset en son vivant marchand et Bourgeois de la Ville de Strasbourg a delaissé après sa mort, lesquels d. biens a la Requeste du Sr Jean le Noire Tapissier et bourgeois de cette dite Ville en qualité de Tuteur juré de André, Marie Catherine et Marie Anne Biset Enfans et heritiers du d. deffunt Sieur Biset, engendré en mariage légitime avec la Vertueuse Damlle Françoise Angelique Biset née Brion, presentement Veufve (…) Fait et passé à Strasbourg le 4° Juin 1714.
Dans une maison Scise a la ville de Strasbourg au marché de Poisson appartenante au Sr Jean Nicolas Gambs marchand à laquelle led° Veufue tient quelques appartemens en louage
Total des Meubles 421, Total des Vins et Tonneaux 27, Argenterie 51, Argent comptant 200, Marchandises 2365, Dettes actives 378, Total de toute la succession 3445 lb – Dettes passives 2777 lb, En deduction 667 lb
Copie du Contrat de mariage (…) fait et passé à Paris en ladite demeure de ladite veufue Brion l’an 1700 le 27° jour de juin, Le Maistre, Notaire

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 184)
Die 13 Mensis Martÿ Anni 1714. omnibus Ecclesiæ sacramentis munitus obiit in Domino Joannes Petrus Pizet in vivis mercator et maritus Dominæ franciscæ Angelicæ Bryon et Die 14 eiusdem Mensis sepultus est in Coemeterio nostro consueto coram multis amicis (i 98)

Le tuteur des enfants Pizet loue la maison au boutonnier Antoine Rimbert

1729 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 47-v
Jean le Noir der Tapecirer als geschworner Vogt weÿl. Pierre Pizet gewesten handelsmanns dreÿ Kinder andrés Pizet knopffmacher gesellen, Catherine und Maria Anna der Pizet
in gegensein Antoine Rimbert des knopffmachers
entlehnt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten sambt dem Laden allhier ahm Undern Fischmarckt, einseit neben Christoph Meÿer dem Cafferier anderseit neben Johannes grießbach dem handelsmann hinten auff ged. Meyer – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund
[in margine :] Jean le Noir als vogt Pizetischer Kinder, von andrés Pizet vermittelst eines zu hagenau am 14. 9.bris jüngst ausgestelt, auff dreÿ nacheinander folgenden jahren prolongirt, den 18. feb. 1732
[in margine :] Pierre André Pizet krämer so mehrjährig, Ferner Marie Catherine Pizet ebenfalls majorennis und ohnbevögtigt so dann Jean Le noir tapezirer als vogt Mariæ Annæ Pizet, auff 3 fernerer nacheinander folgende jahr prolongirt von jüngst verfloßenen Annunciationis Mariæ umb obbedungenen jahrs zinnß (…) den 2. junÿ 1735 (signé) pier andré piset

Marie Catherine Pizet et Marie Anne Pizet veuve du sculpteur Jacques Denis Robert Gombault vendent la maison à l’horloger Jean André Himly. Les venderesses déclarent que les jours de l’escalier qui donnent sur la propriété Tourny (actuel n°21) sont une simple tolérance.

1745 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 245
Jgfr. Marie Catherine Pizet hiesige burgerin und dero schwester Fr. Marie Anne geb. Pizet weÿl. Jacques Denys Robert Gombault des bildhauers wittib mit beÿstand H. Mauritÿ Vaudin J.U.L. und schaffner des Stiffts Frauenhaußes
in gegensein H. Johann Andreas Himlÿ des uhrenmachers
zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt mit allen übrigen dersoelben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem untern Fischmarckt, einseit neben H. David Wolff dem handelsmann, anderseit neben H. Claude Tourny dem handelsmann hinten auff denselben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines Wetterdächleins 1 lb 11 ß ane allmend zinß, als ein mütterliches erbguth, die übrige tertz aber ihrem bruder Pierre André Pizet eigenthümlich zuständig
endlich declarirten die verkäuferinnen daß diejenige Lichter wodurch der tag auf die stiege in vorbeschriebenes hauß fallet kein recht sondern nur eine vergünstigung von dem nachbaren H. Tourny seÿe – das gantze haus zu 2500 pfund gerechnet

Jean André Himly et sa femme Marie Madeleine Hammerer hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit de Jean Leitersperger, assesseur des Quinze

1745 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 260-v
H. Johann Andreas Himly der Uhrenmacher und Maria Magdalena geb. Hammererin mit beÿstand ihres vatters H. Johann Nicolaus Hammerer des handelsmanns und ihres vettern H. Johannes Wilhelm
in gegensein S.T. H. XV Johannes Leitersperger – zu reparirung hiernach beschriebener behausung 750 pfund schuldig seÿen
unterpfand, zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt cum appertinentis am untern Fischmarckt, einseit neben H. David Wolff dem handelsmann, anderseit neben H. Claude Tourny dem handelsmann hinten auff denselben – als ein den 12. hujus erkaufftes guth

Le réformé Jean André Himly s’adresse aux Conseillers et aux Vingt-et-Un pour devenir bourgeois. La commission constate que sa fortune est suffisante. L’assemblée renvoie l’affaire au Grand Sénat.
1744, Conseillers et XXI (1 R 227)
Johann Andreß Himmli Ref. Relig. kombt ein puncto Civilegÿ. 354. Wird an E. E. Großen Rath Verwießen. 357.
(p. 354) Mittwoch d. 23.ten 9.bris 1744. – Johann Andreß Himli Ref. Relig. kombt ein puncto Civilegÿ.
Lt. Mosseder, Nomine Johann Andreas Himli des ledigen Klein uhrenmachers allhier gebürtig Von Colmar und der Reformirten Religion Zugethan, producirt unterthäniges Memoriale undt Bitten mit beÿlagen sub Num.ris 1. 2. 3. et 4. puncto Burgerrechtens, handelt innhalts. Ist Erkandt, werden Hh XXI. Langhanß und H Rth Marbach umb des Imploranten Würcklich besitzendes Guth Zu examiniren, deputirt, auff deren darüber abgelegte umbständliche Relation, puncto Remissionis an E. E. Großen Rath, ferner Bescheid ergehn soll. Deputirt ÿden Zu anzeigung des Bescheids.

(p. 357) Sambstag d. 28. 9.bris 1744. – Joh. Andreß Himmli Ref. Relig. Wird pt° Civilegÿ an E. E. Großen Rath Verwießen.
Hh XXI. Langhanß berichtete, Waßmaßen Er beneben H. Rth Marbach, Zufolg Erkandtnuß Vom 23. hujus, Johann Andreß Himmli des Klein uhrenmachers allhier, So der Reformirten Religion Zugethan, dermahlen besitzende Vermögen untersucht, und befunden, daß Solches in tausend thalern bestehe, Welche derselbe baar Vorgelegt, und mit einem Cörperlichen eÿd erhärtet hat, daß dieses geld sein wahres und gegen Niemand Verfangenes guth seÿ.
H. Rathh. Marbach bezoge sich auff die von dem H. Ein und Zwantziger abgelegte Relation.
Erkand, Wird Johann Andreß Himmli nach Vollführter sattsamer bescheinung des durch die ordnung erforderten Vermögens a 1000 Thaler ahn Einem Ehrsamen großen Rath Zu erhaltung des Burgerrechtens Verwißen.
Deputati ijdem Zu Anzeigung des bescheids.

Jean André Himly s’adresse aux Quinze après que la maîtrise des horlogers a refusé son inscription au chef d’œuvre en se fondant sur le règlement de 1600. La commission propose que son père Pierre (Petermann) Himly s’inscrive à la maîtrise puis déclare que son fils a terminé son apprentissage chez lui, les frais étant à la charge du pétitionnaire.
1744, Protocole des Quinze (2 R 154)
(p. 541) Sambstag d. 19. Sept. 1744. Moss. nôe Johann Andreas Himli lediger Klein Uhrenmacher Cit. der Klein Uhrenmacher Ober Meister prod. handwercks bescheid wovon Implorant an Mgh appellirt bitt Deput. et facta relatione den Imploranten Zu Verfertigung des Meisterstücks, und Zwahr eine Sack repetir Uhr ex gratia dispensando zu admittiren. Fuchß bitt Deput. Erk. Deput. Willfahrt.

(p. 569) Sambstag den 26. Sept. 1744. – Joh. Andreas Himli Ca. der Klein Uhrenmacher
Iidem laßen ferner per Eundem referiren, daß Johann Andreas Himli des Klein Uhrenmacher Gesell von Colmar gebürtig weisen Petermann Himli des Uhrenmachers und burgers allhier ehelicher Sohn den 15. huj. beÿ E. E. Meisterschafft der Uhrenmacher allhier Vorgestanden und gebetten man wolle Ihme das meisterstückh auffgeben, worauff erkand, weil der Implorant seinen Lehrbrieff noch zur Zeit nicht producirt, mithin dem Von Gn Hh den XV. den 18. febr. 1600. ertheilten Articul kein genügen geleistet alß seÿe derselbe mit seinem begehren abzuweisen, welchen bescheid Er Joh: Andreas Himli den 19. huj. Contra der Uhrenmacher allhier Ober Meister H. Joh: Jacob Straubhaar beÿ Mghh Vorgelegt d[-] dieselbe appellirt umb Deputation gebetten, [et fa]cta relatione den Imploranten zu Verfertigug des Meisterstücks und Zwahr eine Sack repetir Uhr ex gratia dispensando Zu admittiren, W[-] der Citirte Ober Mr ebenfalls umb Deputation gebetten, welche auch willfahrt und besessen worden, da der Appellant nebst seinem Vatter erschienen, welcher letztere beÿgesetzt, daß weilen der Sohn beÿ seinem Vatter die profession erlernt hat er nicht nöthig einen Lehrbrieff Vorzulegen, es seÿe nirgendts der Gebrauch. Nahmens E. E. Meisterschafft seÿe H Straubhaar Vorgestanden, welcher den Articul Vorgelegt so der 4.te ist vom 18. febr. 1600. laut deßen geburths und Lehrbireff sollen vorgelegt werden, dabeneben so müße der Sohn Vordersambst aus der Lehr ansgethan, und der Vatter sich auch Vorher der Meisterschafft alß ein Meister incorporirten laßen, so noch nicht geschehen.
Auff seithen der Herren Deputirten Vermeine man daß Zu erkenen daß des imploranten Vatter dahin anzuhalten, daß er sich vor allen dingen der hiesigen Meisterschafft incorporien, und sich in das Meisterbuch einschreiben laßen solle, ipso* facto der Sohn aus der Lehr auszuthun, und Zum Meisterstück, welches in einer Sack Repetir: Uhr bestehen möge, dispensado Zu admittiren seÿe, Gegen Erlag der unkosten und 2. lb d pro dispensatione die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkantn bedacht gefolgt.

Jean André Himly épouse en 1744 Marie Madeleine Hammerer, fille du marchand Nicolas Hammerer : contrat de mariage, proclamation chez les réformés, célébration
1744 (26. 9.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 485
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest, großachtbahr und Kunsterfahrne Johann Andrea Himlÿ, dem Ledigen Klein Uhrenmacher Von Collmar gebürtig, das Wohl Ehrenvest, hochachtbahr und Kunsterfahrnen Herrn Petermann Himlÿ, des Klein Uhrenmachers und Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlten herrn Sohn, als dem Hern Bräutigamb ane einem
So dann der hoch Ehren und hoch tugendgezierten Jungfrauen Maria Magdalena Hammererin des Wohl Ehrenvest undt großachtbahren herrn Nicolai Hammerers Handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlter Jungfer Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin andern theil – So beschehen und Verhandelt in Löblicher Statt Straßburg auf Donnerstag den 26. Monaths tag Novembris im Jahr als mann nach Christi geburth Zahlte 1744

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 174-v n° 26)
1744. Sonnt. I et II Adv. proclamati et Mittw. d. 9. Xbr copulati sunt H Andreas Himlÿ der ledige Kleinuhrenmacher u. Burger allhier Hn Peterman Himlÿ des Kleinuhrenmachers u. b. h. m. ehl. Sohn u Jgfr. Maria Magdalena Hn Nicolai Hammerers des Handelsmanns i. b. h. l. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Andreas Himlÿ als hochzeiter, Maria Magdalena Hammererin als hochzeiterin (i 179)

Mariage (réformés, f° 149-v)
1744. Dec. d. 9. Seÿnd beÿm jung St. Peter eingesegnet word. H. Joh: Andreas Himlÿ Burger und Kleinuhrenmacher, Hr. Peterman Himlÿ Ehelich Sohn, Jfr. M. Magdalena hr. Joh: Niclaus Hammerers tochter (i 162)

Jean André Himly devient bourgeois par sa femme un mois et demi après son mariage
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 193
Johann Andreas Himli der Klein Uhrenmacher Von Colmar gebürthig erhalt das Burgerrecht Von seiner Ehefrauen Maria Magdalena herrn Johann Niclaus Hammerers burgern und handelsmanns allhier tochter umb den alten Burger schilling und wird dienen beÿ E. E. Zunfft der schmidt jur. Eod. [d. 20.ten Januarÿ 1745.}

Marie Madeleine Hammerer fait dresser l’inventaire de ses apports (604 livres) dans une maison place des Cordeliers
1745 (28.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 55) n° 1862
Inventarium über der Viel Ehren und Tugendsahme, Frauen Mariæ Magdalenæ Himlÿin gebohrener Hammererin, Zu Hn Johann Andreas Himlÿ dem Klein Uhrenmacher und burger, alhier Zu Straßburg, ihrem Geliebten Ehemann vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1745. – und Krafft der mit Ihme vor Herrn Notario Johannes Lobstein errichteten Eheberedung Ihro und Ihren Erben als ein ohnverändert und vorbehaltenen Guth mithin die Ergäntzung deßelben expressé reservirt conditionirt und bedungen (…) So beschehen in præsentia obgedachtem H Johann Andreas Himlÿ der Ehefrauen gebiebten Ehemanns selbsten und Herrn Johann Niclaus Hammerers des handelsmanns und burgers allhier deselben Geliebten Herrn Vatters als Erbettenen beystands, Straßburg den 28.ten Maÿ Anno 1745.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem baarfüßer Platz gelegenen und nicht hieher gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Abzug in Gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 150, Sa. Silbers 68, Sa. goldener Ring 123, Sa. baarschafft 262, Summa summarum 604 lb

Jean André Himly hypothèque la maison au profit des enfants du marchand André Cossa

1745 (15.10.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 732
H. Johann André Himly der Uhrenmacher
in gegensein H. Claude Tourny des handelsmanns im namen weÿl. H. André Cossa des handelsmanns kinder und erben, zu bauung hiernach beschriebener behausung, 1000 lb schuldig seÿen
unterpfand, zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt am untern Fischmarckt, einseit neben H. David Wolff dem handelsmann, anderseit neben ihme H. Tourny dem handelsmann hinten auff wieder denselben – als ein den 12. hujus erkaufftes guth
erschien des schuldners vatters H. Petermann Himly des Uhrenmachers und deßen schwäher H. Johann Nicolaus Hammerer des handelsmann ihrem sohn und tochtermann (die haben sich verbürgt)

Jean André Himly et Marie Madeleine Hammerer font dresser l’état de leur fortune pour cause de dettes. Le tiers de la maison appartient toujours à Pierre André Pizet. La maison a été reconstruite à neuf depuis son achat

1759 (13.11.), Not. Fické (6 E 41, 755) n° 137
Inventarium über Herrn Johann Andreä Himlÿ des Kunsterfahrenen Kleinuhrenmachers und Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrener Hammererin beeder Eheleute und burgere alhier zu Straßburg dermalen habend und besitzende Vermögenschaft und dagegen zu bezalen stehende Passiv-Schulden auffgerichtet in Anno 1759. (…) mit beÿhülf Herrn Johann Daniel Hammerer des ledigen Handelsmanns und Burgers allhier ihres ane Vogtsstatt erbettenen Herrn beÿstandt zu beschütz: Erhalt: und Uberkommung ihres unveränderten Vermögens das Beneficium Cessionis et prælationis gerichtlich Zu betreiben (…) Wobeÿ dann allforderist die beede Eheleute und Jungfrau Catharina Margaretha Himly des Mariti leibliche Schwester (…) So beschehen Straßburg den 13.ten Novembris 1759.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegener und hiehero befunden worden
(f° 11) Eigenthum ane einer Behausung (M. et T.) Nämlich zween dritte Theil vor unvertheilt von und ane einer behausung hoffstatt u. höflein mit allen übrigen derselben begriffen Weiten Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten allhier ane dem untern Fischmarkt 1.seiyt neben weÿland Hn Rathh. David Wolf gewesenen handelsmanns seel. Fr. Wittib 2. seit neben auch Weÿl. Hn Claude Tournis des ebenmäßig gewesenen Exsenatoris u. Handelsmanns alhie seel. Fr. Wittib und Erben hinten auf ebendieselbe stosend gelegen Von dieser gantzen Behaußung wäre man ehemals wegen eines Wetterdäglins 1 lb 11 ß alljärlich auf löbl. Statt Pfenningthurn giebigen Allmend Zinns verpflichtet ob er aber seith der Zeit als dißortiger Ehemann die gantze behausung von Grund aus neu aufgeführet, sein un abgeändertes Verblieben dabeÿ behalten, solches konnte hierbeÿ auff gründl. angezeigt werden. Im übrigen sind die Capital Posten mit welchen diese Zween dritte theil haußes in der Unterpfands Gerechtigkeit verhaftet worden, hiernach unter den Passiv-Schulden Zu lesen. Umso mit wird der Werth von solchen Zween dritten Theilen hier ohnnachtheilig in Auswurf gebracht für und um 2000 lb. Über solche zween dritte Antheil besagt ein in allhiesiger C. C. Stub auf Pergament ausgefertigter und mit deroselben anhangenden Insiegel verwahrter Kauffbrieff de Dato 12.ten Aprilis 1745. der überige eine dritte Theil ist Zwar denen damaligen verkauferinnen nämentl. Jgfr Mariæ Catharinæ Pizet und Fr Mariæ Annæ gebohrner Pizet Weÿl. Hn Jacques Denys Robert Gombault gewesenen Bildhauers u b. allhier seel. Fr. Wittib, beeden Schwesteren als Erben ihres Bruders Pierre André Pizet gewißer Art annoch eigenthümlich Zuständig, allein aber dieselbe haben sich beÿ jenem Verkauf ihrer* Zuständigkeit Zugleich verpflichtet dieser bedittenen dritten Theil, wann er ihnen wie seithero beschehen, anheimfiehle, auf den Fuß das gantze Hauß Zu 5000 fl. gerechnet, ihme Hn Himlÿ käuflichen zu überlaßen, und gleichwie dieser es also angenommen, also ist bishieher die Ausweisung nach Eintheilung de dritten theils ane Kauffschilling à 4 pro Ct° gerechnet, erfolget, die Kauffverschreibung aber selbst, ob sie wohl von beÿden Theilen in Vorsicht bedungen war, ist gleichwol gäntzlich unterblieben, Da man nur diesen dritten theil beÿ dieser Inventur als würcklich verkauft nicht ansehen, also auch ihre Forderung des Kauffschillings denen Passivis nicht beÿsetzen können, so wird es an ihnen seÿn ihre hierinn liegende Gerechtsame nach Eräugnis der Umbstande gehöriger Orten geltend Zu machen.
(f° 13) Ergäntzung der Ehefrauen währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Beÿ der nach Anleitung hiernach angezogener über ihro der Ehefrauen in die Ehe gebrachten Guths Forderung
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen unveränderten Vermögen, Sa. Haußraths 308, Sa. Silbers 31, Sa. goldenen Ring 83, Sa. Gülthen von liegenden güthern 356, Sa. der Schuld 100, Sa. Ergäntzung 1215, Summa summarum 2094 lb
Diesemnach so wird auch des Ehemanns unverändert u. die theilbahre Nahrung unter einer Mass beschrieben, Sa. haußraths 300, Sa. lährer vaßen 4, Sa.Silbers und dergl. Geschmeids 51, Sa. Eigenthums an einer Behausung 2000, Sa. Schulden 522, Summa summarum 2879 lb – Schulden 5709 lb, In Vergleichung 2830 lb
Copia der Eheberedung (…)

La maison est vendue le 18 juillet 1760 par adjudication judiciaire à Jean Jérémie Brackenhoffer qui la revend en 1764 à l’horloger Jean Geoffroi Mann

1764 (19.6.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 410
ST. H. Johann Jeremias Brackenhoffer professor matheosos
in gegensein H. Johann Gottfried Mann des uhrenmachers
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am untern Fischmarckt einseit neben Johann Daniel Kolb dem handelsmann, anderseit neben weÿl. H. Rathh. Tournÿ wittib und erben, hinten auff ebendieselben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 11 ß ane bodenzinß – als ein den 28. julÿ 1760 erkaufftes guth – 2375 pfund

Jean Geoffroi Mann devient tributaire chez les Maréchaux le 19 février 1761
1761, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 104-v) Donnerstags d. 19. Februarÿ Anno 1761 – Evangelischer neuer Leibzünfftiger
Johann Gottfried Mann, der Kleinuhrenmacher von hier gebürtig stehet vor und bittet Ihne dißorths als einen Leibzünfftig auff: und anzunehmen, producirt Stallschein de dato 19.ten Februarÿ 1761. Erkandt, willfahrt, dt. 2. lb 16 ß d

Décompte entre Jean Geoffroi Mann père, fabricant de pâtés, et Jean Geoffroi Mann fils, horloger
1761 (5.5.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 34) n° 4[58]
Abrechnung so Zwischen Herrn Johann Gottfried Mann Senior der Pastetenbeckh und burger Zu Straßburg ahne Einem
Wie auch Hn Johann Gottfried Mann jun. dem ledigen Uhrenmacher, alß deßen eheleiblich in erster Ehe erzeugt, wegen Ihme dem Sohn Schuldigen undt von Ihme dem [Vater] bißhero genosenen Mütter: und Groß vätterlichen ahne hie zu End gemelttem dato, vor mir dem unterschriebenem Notario Gepflogen worden.

Jean Geoffroi Mann épouse en 1764 Anne Marie Bleyfuss, fille du sachetier Jean Bleyfuss : contrat de mariage, célébration
1764 (10. 7.br), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 414
Eheberedung – Zwischen dem Wohl Ehrenvest und Kunsterfahren Herrn Johann Gottfried Mann, dem Ledigen Klein Uhrenmacher und Burger, allhier Zu Straßburg Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbaren herrn Gottfried Mann, des gewesenen Pastetenbecken und burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßenen mit der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrner Neffin seiner geweßenen Erstern Frauen Ehe. ehelich erzeugtem Sohn als dem herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: und tugendbegabten Jungfrauen Anna Maria Bleÿfussin, des Ehren und Wohlvorachtbahen herrn Johann Bleÿfuß des Secklers und burgers allhier mit der viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Anna Margaretha gebohrner Fuchßin ehelich erzielter tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane em andern theil
So beschehen in Straßburg in beÿsein und persönlicher gegenwarth herrn Georg Adolph Mann des Pastetenbecken, des herrn Bräutigambs herrn Bruders auf seiner, So dann auf der Jungfrauen hochzeiterin Seithen herrn Johann Bleÿfuß Eingangs gedacht Ihres Vielgeliebten herrn Vatters (…) auf Montag den 10. Septembris Anno 1764. [unterzeichnet] Johann Gottfried Mann, als bräutigamn ; Anna Maria Belÿfusin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 30 n° 15)
1764. den 13. Septembris als am 15. Sonntag nach Trinitatis seind beÿ uns Zum ersten und den 7. Octobris als auff den 16. Sonntag nach Trinitatis Zum andern mal ausgerufen auch am mitwoch darauff als den 10 ejudem beÿ uns copulirt worden H Joh: Gottfried Mann lediger Klein uhrenmacher und burger allhier, des weÿland Hn Joh: Gottfried Man gewesenen Pastetenbecks und burgers allhier hinterlassener Ehelicher Sohn, und Jgfr. Anna Maria Bleÿfußin des Herrn Johannes Bleÿfuß Säcklers und burgers allhier eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Gottfried Mann als hochzeiter, Anna Maria Bleÿfusin als Hochzeiterin (i 32)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux de Jean Geoffroi Mann s’élèvent à 2 978 livres, ceux de la femme à 385 livres.

1764 (31.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 405) n° 1044
Inventarium über des Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Johann Gottfried Mann des Klein Uhrenmachers und der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Annä Mariä Mannin gebohrener Bleÿfußin beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1764. – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung einem jeden theil und respectivé deßen Erben reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerm beÿsein des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Georg Adolph Mann des Pastetenbecken, des Eheherrn geliebten Bruders und H. Johann Bleÿfuß des Secklers der Ehefrauen vielgeliebten herrn Vatters auf Michael den 31. Octobris Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Untern Fischmarck gelegenen dem Eheherrn eigenthümlich zuständigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als volgt
Eigenthumb ane einer Behausung (H.) Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Undern Fischmarck einseit neben H Joh: Daniel Kolb dem handelsmann anderseit neben weÿl. H Claude Tournÿ des Handelsmanns und Exsenatoris Wittib und Erben, hinden wieder auf dieselbe stoßend so vor freÿ ledig und eigen dißorts ohnpræjudicirlich außzuwerffen wie selbige erkaufft worden pro 2400. Der Kauffbrieff hierüber ist aus allhiesiger C C Sub noch Zur Zeit nicht ausgefertigt worden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 126, Sa. Werckzeugs und Wahren Zur Uhrenmacher Profession& gehörig 674, Sa. Silbergeschmeids 29, Sa. goldenen Rings 10, Sa. Baarschafft 434, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 3400, Summa summarum 3673 lb – Schulden 750 lb, Detrahendo verbleibt 2923 lb, Hierzu ist Zurechnen er Ihme gebührige halbetheil ane deren verehrten haussteuren 54 lb, Des Eheherrn Völligen in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 2978.
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 106, Sa. Silbergeschmeids 27, Sa. Goldener Ring 53 Sa. baarschafft 144, Summa summarum 3306 lb, Dazu Kombt der Ihro Zuständig halbetheil ane denen verehrten haussteuren anlangend 54 lb, der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billigen werth nach 385 lb

Anne Marie Bleyfuss meurt en 1781 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 1 500 livres. La masse propre aux héritiers est de 407 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 1 959 livres, le passif à 1 488 livres

1780 (19.4.), Not. Schatz (6 E 41, 1299) n° 120
Inventarium über weÿland Frauen Annä Mariä Mannin, gebohrner Bleÿfußin, Herrn Johann Gottfried Mann, Klein Uhrenmachers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1780. – nach ihrem den 16.ten Januarii 1780. aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des hinterbliebenen herrn Wittibers wie auch auf fernerer Requisition Herrn Georg Heinrich Lang des Seiden Knopffmachers und burgers dahier als geordnet und geschworenen Vogts derer minorennen Kindern und Erben (…) Actum Straßburg in einer auff dem Fischmarckt gelegenen und hiernach eingetragenen Behausung auff Mittwoch den 19. Aprilis 1780.
Der Verstorbenen seeligen mit Eingangs gedachtem ihrem hinterlaßenen Herrn Wittiber ehelich erzielte Kinder und ab intestato verlaßene erben seind 1.mo Jgfer Catharina Margaretha Mannin, so 14 ½ Jahr alt, 2.do Johann Gottfried Mann, so 12 ½ Jahr alt, 3.tio Philipp Adolph Mann, so 10 Jahr zurückgelegt, 4.to Anna Maria Mannin so 6 ¼ Jahr alt,, 5.t° Philipp Jacob Mann, so ohngefehr 3 Jahr alt, So dann 6.to Catharina Sara Mannin so ohngefehr 1 Jahr alt, alle Sechs zu gleichen Portionen und haubttheilen verlaßene Erben, In deren Namen herr Georg Heinrich Lang Seiden Knopffmacher und Burger allhier als deroselben geschworner Vormund dem Inventations geschäft von Anfang biß Zu End beÿgewohnt

Eigenthumb ane einer behausung. (W.T.) Nehmlichen eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem untern Fischmarckt einseit neben H. Joh. Daniel Kolb, dem handelsmann, anderseit neben H. Dominique Dangelo auch handelsmann, hinten auf eben denselben stoßend, davon gibt man jährlich auff Martini der Stadt Straßburg Pfenning Thurn 1 lb 5 ß ane bodenzinß wegen Einzäunung des Allmends, sonsten aber und auser denen hernach eingetragenen Passiv-Capitalien freÿ ledig und eigen, und ist dieße behaußung durch der Stadt geschwornen Werckleüthe vermög überschickter schrifftlicher Abschatzung datirt vom 11. Maÿ 1780. ohne einige beschwehrden angeschlagen worden vor und um 1500. lb. Wovon aber wegzurechnen obiger Bodenzinnß von 1. lb 5 ß so zu doppeltem Capital à 5 p.Ct° anlangt 50 lb, verbleibt also an derer Hh. Werckmeister Abschatzung hier annoch in außwurff Zu bringen 1450 lb. Hierüber besagt ein teutscher perg. Kauffbrieff mit der Stadt Straßburg größern Contract Insiegel versehen datirt vom 19.ten Junii 1764.
Ergäntzung derer Kinder und Erben abgegangener ohnveränderten Vermögens. Laut Inv. Illatorum de A° 1764. durch Herrn Notarium Joh: Rudolph Dinckel auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Derer erben ohnverändert Nahrung, Sa. hausraths 40, Sa. silbers 2, Sa. goldener ringen 10, Sa. Schulden 75, Sa. Erg. 279, Summa summarum 407 lb
Solchemnach wird alles übrige als dem Hern Wittiber ohnverändert und theilbar unter einer Massa beschrieben, Sa. hausrath 99, Sa. leeren faß 7, Sa. werckzeug u. waar zur Uhrenmacher Profession gehörig 161, Sa. Silbers 23, Sa. goldener ring 3, Sa. der Baarschafft 15, Sa. Eigenthums ane einer behausung 1450, Sa. der Activ schulden 200, Summa summarum 1959 lb – Schulden 1488, Nach solchem abzug 470 lb – Stall summa 878 lb
Copia der Eheberedung – d. 10. Septembris 1764, Joh. Rudolph Dinckel Not.
Abschatzung vom 11.ten Maÿ 1780. Auf begeren Herr johann Gottfrid Mann dem uhren Macher ist Eine behausung alhir in der statt strasburg auf dem fischmarck gelegen, Ein seÿts neben johann Danjel Kolb dem handelsmann aander seÿts und hinten auff Herr Danchelo dem handelsmann & stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einen Laden, ferner in dreÿ stuben, Eine Kuchen und Etlichen Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt hat auch ein gewölbter Keller und Hoff, Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero gescheherer besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Dreÿ Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Kalter WMstr.

Jean Geoffroi Mann hypothèque la maison au profit du juriste Aurèle Gerung

1781 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 655 n° 280
H. Johann Gottfried Mann der klein uhren macher
in gegensein H. Aurelius Gerung juris utriusque candidati – schuldig seÿe 2000 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem untern Fischmarckt, einseit neben H. Daniel Kolb, anderseit neben H. Dannhorn beede handelsleuthen, hinten auff ebendieselben – davon gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn 1 lb 5 ß ane bodenzinß

Jean Geoffroi Mann meurt en 1804 en délaissant trois enfants

1804 (5 nivôse 13), Strasbourg 10 (18), M° Zimmer n° 303, 2239
Inventaire de la succession de Jean Geofroy Mann, horloger décédé le 14 thermidor 12 – à la requête de Jean Georges Hirschmann négociant poursuivant les droits de Anne Marie Mann son épouse et mandataire des deux frères absens – le défunt a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers ab intestat en ligne directe 1. Sr Philippe Adolphe Mann négociant se trouvant présentement a Bale en Helvetie représenté par Jean Georges Hirschmann son beau frère, 2. Anne Marie Mann épouse de Jean Georges Hirschmann, 3. Sr Philippe Jacques Mann Brigadier au 8° régiment d’husards représenté par son beau frère (procuration à Marquise près de Boulogne sur Mer) procréés de feue Anne Marie Bleyfuss

en la demeure du défunt marché aux poissons N° 115
garde robe 49 fr, meubles 508 fr, argenterie 57 fr, outils d’horlogier et pendule 224 fr, créances hypothécaires 1113 fr, créances chirographaires 1028 fr
Propriété d’une maison, Scavoir une maison avec appartenances et dépendances scise a Strasbourg marché aux poissons N° 115, d’un côté Jean Jacques Wiedemeyer brossier, de l’autre Sr Benoit Jacques Dannhorn – chargée d’une rente foncière 5 fr envers la commune de Strasbourg, évalués à un revenu de 300 fr. faisant en capital 6000 fr. Propriété justifiés par Contrat de vente passé à la Chambre des Contrats le 19 juin 1764
total 8830 fr, passif 6843 fr, déduction faite 1986 fr
(Joints) Extrait du registre des decès n° 1401, Mann Jean Geofroi décédé aujourd’hui 70 ans horloger demeurant au marché aux poissons n° 115 fils de Jean Geofroi Mann Patissier et de Marie Madeleine Neff veuf d’Anne Marie Bleyfuss
Extrait, Ville de Paris, 17 brumaire 3, Acte de mariage de Jean Godefroy Mann 27 ans né a Strasbourg le 16 octobre 1767 fils de Jean Godefroy Mann et de Anne Marie Bleyfuss et Sophie Renaud agée de 26 ans née a Colombe Département de paris le 31 décembre 1767 fille de Jean Baptiste Renaud et de Marie Françoise Cornier
Extrait, Ville de Paris, actes de naissance dans la ci devant paroisse de St André des arts en 1792 fol. 48, 1792 le 28 août Jean Godefroi désiré né d’hier de Jean Godefroy Mann et de Sophye Regnaud son épouse
Extrait, Ville de Paris, Décès, Jean Godefroy Mann décédé ce jour 10 thermidor 11 horloger 35 ans né à Strasbourg demeurant à Paris rue du Bacq n° 120 division de genelle marié à Sophie Renaud
Enregistrement, acp 95 f° 84 du 13 ni 13

Philippe Adolphe Mann vend sa hart héréditaire à sa sœur Anne Marie Mann, femme du courtier Jean Georges Hirschmann

1809 (31.10.), Strasbourg 10 (51), M° Zimmer n° 2782, 4189
Jean Henri Bailliet marchand passementier au nom de Philippe Adolphe Mann négociant demeurant à Basle tant en qualité d’héritier pour un tiers qu’en qualité de créancier de Jean Geofroi Mann son père horloger suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 5 nivôse 13
à Anne Marie Mann sœur dudit Philippe Adolphe Mann épouse de Jean Georges Hirschmann courtier
Premièrement la part héréditaire dudit Philippe Adolphe Mann dans la succession de son père comprenant notamment son tiers indivis dans une maison dépendante de ladite succession sise à Strasbourg marché aux poissons n° 115 d’un côté celle du Sr Haufé orfèvre, de l’autre celle du Sr Giesi marchand de cailloutage, derrière me Sr Giesi – pour 2000 francs
Enregistrement, acp 113 f° 110 du 2.11.

Fils de l’aubergiste Jean Georges Hirschmann, Jean Georges Hirschmann épouse Anne Marie Mann en 1797
1797 (20 pluviose 5), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 1110, Altes N° 421
Eheberedung – erschienen der Burger Johann Georg Hirschmann, lediger Handelsmann und Inwoner alhier, weiland des burgers Johann Georg Hirschmann, gewesenen Gastgebers allhier mit auch weiland Anna Maria geborner Degermann ehelich erzeugter hinterlaßener großjähriger Sohn, an einem theil
So dann die Bürgerin Anna Maria Mann, des burgers Johann Gottfried Mann, Uhrenmachers und Inwohners allhier mitt weiland Anna Maria gebohrner Bleÿfuß ehelich erzeugte ledige tochter unter assistentz gedachten ihres Vaters an dem andern theil
Geschehen alhier Zu Straßburg den 20. Pluviose im 5. Jahr der frantzösischen Einen und unzertrennlichen Republick [unterzeichnet] Joh. Georg Hirschmann, Anna Maria Mannin
Enregistrement, acp 45 F° 50-v du 25 pluviose 5 – revenu industriel 400 livres

Philippe Jacques Mann cède sa part à sa sœur Anne Marie qui devient ainsi seule propriétaire de la maison

1810 (13.8.), Strasbourg 10 (52), Not. Zimmer n° 2971, 4541
Philippe Jacques Mann lieutenant au 8° régiment d’hussards au service de France se trouvant présentement à Strasbourg, héritier pour un tiers et créancier de Jean Geofroi Mann son père horloger suivant inventaire de la succession dressé par M° Zimmer 5 nivose 13
à Anne Marie Mann sœur du comparant épouse de Jean Georges Hirschmann courtier
Premièrement, la part héréditaire dudir Philippe Jacques Mann dans la succession dudit son père comprenant notamment son tiers indivis dans une maison dépendant de ladite succession sise à Strasbourg marché aux poissons n° 115, d’un côté celle du Sr Weiss confiseur ci devant Sr Haufé orfèvre d’autre le Sr Giesi marchand de cailloutage derrière ledit Sr Giesi
Plus toutes les actions et prétentions que ledit vendeur est en droit de former contre ladite succession dont la Dame acquéreuse est héritière pour un tiers – 3555 francs ou 3600 livres, le tiers dans l’immeuble 2962 francs ou 3000 livres
Enregistrement, acp 115 f° 80 du 16.8.

Inventaire dressé après la mort du locataire Charles Alexandre Meyer

1813 (29.3.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 507, 5922
Inventaire de la succession de Charles Alexandre Meyer commis négociant décédé le 28 février courant – à la requête de Jean Georges Roessel notaire comme représentant François Meyer commis négociant absent frère et héritier présomptif du défunt
dans l’appartement qu’il occupait à titre de loyer en la maison sise en cette ville marché aux poissons n° 115 appartenant aux héritiers Mann
mobilier 610 fr, passif 420 fr
Enregistrement, acp 122 f° 17 du 30.3.

Anne Marie Mann meurt en 1817 en délaissant deux enfants

1817 (11.4.), Strasbourg 10 (24), Not. Zimmer n° 624, 7654
Inventaire de la succession d’Anne Marie Mann femme de Jean Georges Hirschmann ci devant négociant décédée le 23 octobre – à la requête du veuf et de Jean Frédéric Knoerr, commis négociant subrogé tuteur des enfants mineurs. La défunte a délaissé 1. Jean Georges né le 20 avril 1799 et 2. Marie Amélie née le 12 février 1801 – communauté suivant contrat de mariage reçu M° Greis le 20 pluviose 5
garde robe 92 fr, bijoux 36 fr, mobilier 669 fr, total général 6797 fr – passif 4927 fr
une maison, petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg vieux marché aux Poissons n° 115 d’un côté M Giesi négociant, de l’autre le Sr Weis confiseur, derrière ledit Sr Giesi – occupé tout entière par ledit veuf, estimée 6000 francs, un tiers échu dans la succession de Jean Geofroi Mann horloger suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 6 nivôse 13, deux tiers cédés par Philippe Adolphe Mann, négociant à Basle, et Philippe Jacques Mann lieutenant à l’ex 5° régiment d’hussards, ses deux frères par acte passé devant M° Zimmer le 13 août 1810
Enregistrement, acp 133 f° 141-v du 12.4.

Jean Georges Hirschmann meurt en 1823

1823 (27.10.), Strasbourg 3 (70), M° Schreider n° 1726
Inventaire de la succession de Jean Georges Hirschmann, ancien négociant décédé le 13 octobre dernier veuf d’Anne Marie Mann – à la requête de 13 Jean Georges Hirschmann, majeur, 2. Marie Amélie Hirschmann majeure
dans la maison mortuaire Vieux Marché aux Poissons n° 115
garde robe 26 fr, mobilier 44 fr, ensemble 70 fr, passif 4474 fr
Enregistrement, acp 165 F°65 du 5.11.

Jean Georges Hirschmann vend la moitié de la maison au ferblantier Jean Geoffroi Unselt

1829 (5.12.), Strasbourg 7 (80), Me Stoeber n° 12.238
Jean Georges Hirschmann, marchand de tuiles à Vesoul natif de Strasbourg
à Jean Geoffroi Unselt, ferblantier
la moitié par indivis d’une maison, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Marché aux Poissons n° 115 d’un côté la propriété de Mde Baltz, de l’autre celle du Sr Oster cordonnier, derrière la D° Baltz – ensemble la moitié par indivis de différents objets mobiliers – chargée d’une rente foncière annuelle à la ville de Strasbourg de 5 francs exigible à la St Martin en vertu d’un arrêté des directeurs du bâtiment du 3 octobre 1671 et titre nouvel du 5 novembre 1826 inscrit vol. 202 n° 3. L’autre moitié appartient à Amélie Hirschmann, célibataire majeure et demeurant momentanément à Basle (Suisse), les deux frères et sœurs seuls et uniques héritiers de leur mère Anne Marie Mann femme de Jean Georges Hirschmann, courtier, suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 21 avril 1817. Ladite Hirschmann née Mann était devenue propriétaire de la manière suivante, 1. un tiers échu dans la succession de son père Jean Geoffroi Mann, horloger, suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 5 nivôse 13, 2. le second tiers acquis de son frère Philippe Adolphe Mann de Basle par acte reçu M° Zimmer le 31 octobre 1809, 3. le troisième tiers acquis de défunt Philippe Jacques Mann lieutenant au 8° régiment de hussards au service de France par acte reçu M° Zimmer le 13 août 1810, Jean Geoffroi Mann horloger l’avait acquis de Jean Jérémie Brackenhoffer, professeur de mathématiques par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 juin 1764 – moyennant 5000 francs
Enregistrement, acp 197 F° 103 du 12.12.

Amélie Hirschmann vend l’autre moitié de la maison à Jean Geoffroi Unselt qui en devient ainsi seul propriétaire

1829 (5.12.), Strasbourg 7 (80), Me Stoeber n° 12.239
Amélie Hirschmann, célibataire majeure demeurant momentanément à Basle
à Jean Geoffroi Unselt, ferblantier
la moitié par indivis d’une maison, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Marché auxs Poissons n° 115 d’un côté la propriété de Mde Baltz, de l’autre celle du Sr Oster cordonnier, derrière la D° Baltz – ensemble la moitié par indivis de différents objets mobiliers
chargée d’une rente foncière annuelle à la ville de Strasbourg de 5 fr exigible à la St Martin en vertu d’un arrêté des directeurs du bâtiment du 3 octobre 1671 et titre nouvel du 5 novembre 1826 inscrit volume 202 n° 3. L’autre moitié appartient à Jean Georges Hirschmann, marchand de tuiles à Vesoul, les deux frère et sœur seuls et uniques héritiers de leur mère Anne Marie Mann femme de Jean Georges Hirschmann, courtier, suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 21 avril 1817. Ladite Hirschmann née Mann propriétaire 1. un tiers échu dans la succession de son père Jean Geoffroi Mann, horloger, suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 5 nivôse 13, 2. le second tiers acquis de son frère Philippe Adolphe Mann de Basle devant M° Zimmer le 31 octobre 1809, 3. le troisième tiers acquis de défunt Philippe Jacques Mann lieutenant au 8° régiment de hussards au service de France devant M° Zimmer le 13. août 1810, héritiers de Jean Geoffroi Mann horloger suivant Inventaire du 5 nivôse 13, acquis de Jean Jérémie Brackenhoffer, professeur de mathématiques à la Chambre des Contrats le 9 juin 1764 – Prix, 3000 francs
Enregistrement, acp 197 F° 103 du 12.12.

Fils de tonnelier, le ferblantier Jean Geoffroi Unselt épouse en 1826 Marie Dorothée Dæffler
1826 (6.11.), Strasbourg 7 (74), Me Stoeber n° 9406
Contrat de mariage – Jean Geoffroi Unselt, ferblantier fils majeur de feu Jean Geoffroy Unselt, tonnelier, et de feu Catherine Salomé Meyer
Marie Dorothée Daeffler, fille majeure de feu Martin Daeffler, boulanger, et de feu Marie Anne Unselt
Enregistrement de Strasbourg, acp 181 F° 43-v du 13.11. – communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Geoffroi Unselt et Marie Dorothée Dæffler hypothèquent la maison au profit de l’interdit Frédéric Schneiter

1860 (29.10.), Strasbourg 9 (120), Not. Becker n° 8812
29 octobre 1860. Obligation – Ont comparu M. Jean Geoffroi Unselt, ancien ferblantier et D° Marie Dorothée Daeffler sa femme, demeurant ensemble à Strasbourg, la dame Unselt dûment autorisée par son mari aux effets ci après, lesules ont par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
à M. Frédéric Schneiter, majeur, interdit demeurant à Strasbourg pour lequel est ici présent & accepte M Jean Henri Schnitzler, homme de lettres chevalier de la Légion d’Honneur demeurant en la même ville tuteur dudit interdit – la somme de 8000 francs
Hypothèque. Une maison sise à Strasbourg rue du Vieux-marché-aux-poissons n° 23, autrefois n° 115, avec appartenances, dépendances, tenant d’un côté à M. Lamarche de l’autre à Mad. Jaeger et par derrière à la même. Origine de la propriété. Au sujet de l’origine de la propriété de l’immeuble affecté, les époux Unselt ont fait les déclarations suivantes. M. Unselt en a fait l’acquisition pendant son mariage avec son épouse comparante de M. Jean-Georges Hirschmann, marchand tuillier demeurant à Vesoul, natif de Strasbourg et de Mad° Amélie Hirschmann, célibataire majeure domiciliée à Strasbourg demeurant à Bâle en Suisse de chacun d’eux la moitié indivise, suivant deux contrats passés devant M° Stoeber le jeune notaire à Strasbourg le 5 décembre 1829. La vente consentie par M. Hirschmann a été onclue pour le pris de 5000 francs (…) Ladite maison était grevée d’une rente annuelle foncière de cinq francs qui a été rachetée le 15 avril 1844.
Etat civil des débiteurs & situation hypothécaire. Les débiteurs déclarent sous les peines de la loi qu’ils ont dit bien connaître 1) qu’ils sont mariés l’un et l’autre en premières noces (…)

1862 (27.9.), Strasbourg 8 (74), Not. Gustave Edouard Loew n° 226
Consentement par Jean Geoffroi Unselt ferblantier et Marie Dorothée Daefler sa femme à Strasbourg au mariage de leur fils Edouard Unselt commis négociant à Paris avec Louise Alexandrine Collot du dit lieu
acp 514 (3 Q 30 229) f° 63 du 25. 7.bre

L’Etat cède à Jean Geoffroi Unselt un terrain à l’avant de sa maison

1862 (30.12.), Maire
Vente par l’Etat
à Jean Geoffroi Unselt ferblantier à Strasbourg
de deux mètres 10 centimètres de terrain à détacher de la route impériale N° 4 devant sa maison ru du vieux marché aux poissons N° 23 moyennant 105 francs
acp 517 (3 Q 30 232) f° 95 du 12.1.

Marie Dorothée Dæffler meurt en 1867 en délaissant trois enfants

1867 (23.8.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Geoffroi Unselt, ferblantier, et Marie Dorothée Daeffler sa femme et de la succession de cette dernière décédée le 4 juillet 1867, dressé à la requête du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Stoeber Nre le 6 novembre 1826. 2) Edouard Unselt, employé de commerce à Paris, 3) Julie Unselt épouse de Philippe Eberlin instituteur à Strasbourg
acp 566 (3 Q 30 281) f° 28-v du 2.9. (succession déclarée le 21. Xbre 1867) – Communauté. Mobilier estimé à 780
Une Maison à Strasbourg rue du Vieux marché aux poissons N° 23
Succession, garde robe 200, reprises 1680, reprises du veuf 3023

Jean Geoffroi Unselt et ses enfants vendent la maison au ferblantier Charles Guillaume Osterhold

1869 (18.2.), M° Noetinger
Vente – 1) Jean Geoffroi Unselt, ancien ferblantier à Strasbourg agissant tant en son nom que comme mandataire d’Edouard Unselt, employé de commerce et de Louise Alexandrine Collot sa femme à Paris, 2) Julie Unselt, épouse de Philippe Eberlin instituteur à Strasbourg
à Charles Guillaume Osterhold, ferblantier à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons N° 23, moyennant 25.000 francs dont 3000 francs payés
acp 581 (3 Q 30 296) f° 20-v du 1.3.

Guillaume Charles Osterhold épouse en 1864 Elise Frédérique Schneider
1861 (28.1.), Strasbourg 3 (102), Not. Burtz n° 5210
Contrat de mariage du 21 janvier 1864 – Ont comparu M. Guillaume Charles Osterhold, ouvrier ferblantier demeurant à Strasbourg, fils majeur du Sr Laurent Louis Osterhold, ferblantier, & de D° Marie Adrienne son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, stipulant en son nom personnel comme futur époux
Et Mad. Elise Frédérique Schneider, majeure demeurant aussi à Strasbourg, fille de feu le St Michel Schneider, tailleur d’habits et de D° Elisabeth Wizenne conjoints décédés à Strasbourg, stipulant en son nom personnel comme future épouse
acp 495 (3 Q 30 210) f° 57-v du 29.1. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en meubles, outils et argent comptant montant à 1286 francs
Les apports de la future consistent 1) Meubles,, linge & literie estimés à 2632, 2) argent 1925
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductile à moitié en cas d’existence d’enfants

Le créancier Weiser et Compagnie fait saisir l’immeuble qui appartient au ferblantier Guillaume Osterhold. Leur avoué se rend acquéreur de l’immeuble au nom de la société Frères E. Pressburger (Sigismond et Albert Pressburger), de Stuttgart, moyennant 25 200 francs

1872 (13.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1364 (3505) n° 17
Im Namen seiner Majestät des Deutschen Kaisers, Wir Wilhelm von Gottes Gnaden, Deutscher Kaiser, Koenig von Preussen etc. thun kund und fügen hiemit zu wissen, daß das Kaiserliche Landgericht zu Straßburg zweite Civilkammer in seiner öffentlichen Sitzung vom fünfften Juli 1872, in welchen gegenwärtig waren die Herrn Lellbach Landgericht rath, als Stellvertreter vorsitzenden Burguburu und Broicher Landgerichtsräthe, Staedel Staats Procurator des Öffentlichen Ministerium vertretend und Steffen Landgerichts Secretair nachstehende Adjudications-Erkanntnus erlassen und verkunden hat
N° 2311. Cahier des charges de la vente par expropriation forcée poursuivie à la requête du sieur Ch. Weiser et Compagnie, négociants domiciliés à Strasbourg, Contre le sieur Guillaume Osterhold, ferblantier domicilié à Strasbourg Mr Joseph Achille Puart licencié en droit et avoué près le tribunal impérial régional de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin, séant en la dite ville, constitué et chargé d’occuper pour les sieurs Ch. Weiser et Compagnie, négociants domiciliés à Strasbourg, déclare que ses clients sont créanciers du sieur Guillaume Osterhold, ferblantier demeurant et domicilié à Strasbourg suivant jugement par défaut rendu par le Tribunal de commerce séant à Strasbourg le 22 décembre 1871 enregistré et expédié en forme exécutoire (…) de lui payer dans les trente jours la somme principale de 1165 francs (…) Faute de paiement dans lesdits délais les Sieurs Weiser et Compagnie ont, par procès verbal dudit huissier Bauer (…) fait sasir sur ledit sieur Osterhold l’immeuble dont la désignation suit, savoir
Désignation de l’immeuble. Une maison d’habitation à quatre étages sise à Strasbourg, rue du vieux marché aux poissons numéro 23 tenant d’un côté au Sieur Constantin Jæger er l’autre au sieur Ziemer. Cet immeuble Strasbourg comme dit est en la ville de Strasbourg, canton sud, de ladite Ville arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin appartenant en propre à la partie saisie et est habitée par cette dernière et plusieurs locataires. Ladite saisie a été dénoncée à la partie saisie par exploit du dit huissier Bauer en date du 25 mars 1872 (…) Le procès verbal de saisie et l’exploit de sa dénonciation ont été transcrits au bureau des hypothèques de Strasbourg le 30 juin 1872 volume 110 numéro 6 (…) Conditions de la vente (…) mise à prix. Les poursuivants enchérissent l’immeuble pour servir de première mise la somme de 10.000 francs. Fait et signé à Strasbourg le 5 avril 1872.
(f° 36-v) In Sachen der Kaufleuthe Weiser und Compagnie zu Straßburg wohnhaft, Beschlagnehmer, vertreten durch Anwalt Puard, Gegen Wilhelm Osterhold, Klempner Zu Straßburg wohnhaft, Subhastaten nicht vertreten. Nach Anhörung des Anwalters Puard in seinem Vor und Antrage, dahin gehend, gegen dem ausbleibenden Subhastaten in Contumacium verfahrend (…)
(f° 38) dem letzt und Meistbietenden Anwalt Puard zu Straßburg für das letzt u Meistbgebot von 25.200 Franken
Heute den 5. Juli 1872, erschienen im Secretariat des hiesigen Kaiserlichen Landgerichts 1. Sigmund Pressburger, 2. Albert Pressburger beide Repräsententen und Inhaber der Firma E. Pressburger Söhne zu Stuttgart und erklärten das bei der heute am ordentlichen Gerichtsstellen dahier auf Anstehen von C. Weiser und Compagnie, Kaufleute dahier gegen Wilhelm Osterhold Blechschmidt hieselbst statt gefundenen Zwangsversteigerung dar mit anwesenden Anwald Puard in ihrem Namen angesteigert habe ein Wohnhaus gelegen zu Straßburg alten Fischmarkt Nummer 23 begrenzt von Constantin Jaeger und Herrn Ziemer um des Preis von 25.200 Franken und sie sich hiemit als Ansteigern erklärten und den Bedingungen des Lastenheftes in allen Theilen sich unterwerfen

Sigismond Pressburger loue une partie de la maison au cordonnier Jean Forster

1878, Enregistrement de Strasbourg, ssp 177 (3 Q 31 676)
f° 83 n° 5469 du 6.11.
11. Februar 1875. Miethvertrag wie folgt Zwischen den unterzeichneten ist heute folgender Miethvertrag verabschiedet und geschlossen worden. §. 1. Es vermiethet S. Pressburger, Eigenthümer zu Straßburg drei im Hause alter Fischmarkt N° 23 gelegenen Wohnungen, 2.ter, 3.ter & 4.ter Stock per 25. März 1875. bis 29. September 1876 für den vereinbarten und festen Preis von 800 Mark pro Jahr in vierteljähriger vorausazhlung von 200 Mark. Solte Herr Pressburger im ersten Jahr schon sein Haus verkaufen (…) Herr Forster
[unterzeichnet] Jean Forster

Nouveau bail entre les mêmes

1878, Enregistrement de Strasbourg, ssp 177 (3 Q 31 676)
f° 25-v n° 5020 du 16.8.
21. Julÿ 1876. Miethvertrag wie folgt Zwischen den unterzeichneten S. Pressburger, Eigenthümer zu Straßburg in Stuttgart wohnhaft, einerseits
und Herrn Jean Foerster, Schuhmachermeister in Straßburg anderseits wurde folgender Miethvertrag abgeschlossen.
Es vermiethet an Letzteren drei im Hause alter Fischmarkt N° 23 alhier gelegenen Wohnungen, den 2. 3. und 4. Etage vom 29.ten zuküftigen Septembrer bis Zul 29. September 1877. zu dem jährliche, Miethzins von 800 Mark mit vierteljähriger Vorausazhlung mit 200 Mark. Solte das Haus im ersten Vierteljahr schon verkauft werden

Le négociant Albert Pressburger meurt en 1874 à Stuttgart en délaissant pour héritiers sa mère Henriette dite Helene Dreyfuss-Rosenthal, veuve du négociant Elie Pressburger et son frère Sigismond Pressburger
1885 (29.9.), Strasbourg 9 (169), Not. Jean Mossler N° 6800
Offenkunde – Herr Albert Pressburger, Kaufmann in Stuttgart, wohnhaft (…) daß derselbe allda am 22. Dezember 1874 ledigen Standes gestorben ist, daß derselbe keine letztwillige Verfügung getroffen, daß nach seinem Ableben kein Inventar über seinen Nachlaß errichtet wurde, daß derselbe keine Descendenten wohl aber und als einzige Erben hinterlassenen hat 1. seine Mutter Henriette genannt Helene geborene Dreyfuss-Rosenthal zu Straßburg wohnhaft, Wittwe von Elias Pressburger lebend Kaufmann in Stuttgart, 2. seinen Bruder Salomon genannt Sigmund Pressburger Kaufmann in Strassburg wohnhaft & zwar zu den durch das Württembergische Landesgesetz bestimmten Proportionen
acp 769 (3 Q 30 484) f° 8-v du 1.10.

L’antiquaire Sigismond Pressburger épouse en 1888 Isabelle dite Babette Scharbach
1888 (9.8.), M° Mossler
Ehevertrag zwischen Salomon genannt Sigmund Pressburger, Antiquitätenhändler zu Straßburg, Sohn des Verstorbenen Elias Pressburger, getorben in Stuttgart und dessen nunmehrigen Wittwe Helene Dreyfus-Rosenthal
und Babette Saarbach, ledig, ohne Gewerbe in Strassburg, Tochter von Leopold Saarbach früher Kaufmann und dessen Ehefrau Johanna Sickel in Straßburg
acp 805 (3 Q 30 520) f° 47-v n° 1961 du 11.8. – die Brautleute nehmen die Errungenschaft gemeinschafft an. Von der Gemeinschafft bleiben die Kleider, das Leibweiszeug und die Schmuckgegenstände ausgeschlossen
Der Bräutigam bringt in die Ehe ein 1) in baarem Geld 100.000, 2) Ausstände und Werthpapiere 35.000, 3) sowie Warenlager geschätzt zu 15.000, 4) Weißzeug, Möbel 5000, Gesamteinbringen 155.000
Die Braut bringt in die Ehe ein verschiedene Fahrnisgegenstände geschätzt zu 3154.

Mariage, Strasbourg (n° 495)
Straßburg am 21. August 1888. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Salomon Pressburger, israelitischer Religion, geboren den 22. Septembris des Jahres 1846 zu Rexingen (Würtenberg) wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des verstorbenen Handelsmanns Elias Pressburger, wohnhaft zuletzt zu Stuttgart (Württemberg) und der Henriette Dreifuss, ohne Beruf wohnhaft zu Straßburg, 2. die gewerblose Isabelle Saarbach, israelitischer Religion, geboren den 13. December des Jahres 1863 zu New-York (vereinigte Staaten Amerika), wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Kaufmannes Leopold Saarbach und dessen Ehefrau Johanna Sickel, beide wohnhaft zu Straßburg (i 119)

Salomon dit Sigismond Pressburger et Henriette dite Helene Dreyfuss-Rosenthal, veuve du négociant Elie Pressburger, vendent la maison et des meubles au maître cordier Louis Frédéric Weiss et à sa femme Caroline Mattel

1885 (29.9.), Strasbourg 9 (169), Not. Jean Mossler n° 6801
Verkauf und Subrogation. 29. Sept. 1885 – erschienen Herr Salomon genannt Sigmund Pressburger, Kaufmann zu Strassburg alter Fischmarkt N° 23 wohnhaft Und Frau Henriette genannt Helene gebirene Dreyfuss-Rosenthal ohne Gewerbe gleichfalls zu Strassburg alter Fischmarkt N° 23 wohnhaft, Wittwe von Elias Pressburger lebend Kaufmann in Stuttgart (verkaufen)
Herrn Louis Friedrich Weiss, Seilermeister und seiner bon ihm hierzu autorisirter Ehefrau Caroline geborner Mattelbeisammen in Straßburg wohnhaft als solidarische Erwerber folgendes Immöbel
Ein Wohnhaus bestehen in Erdgeschoß und vier Stockwerken Rechten und Gerechtigkeiten Alles beisammen gelegen zu Straßburg alter Fischmarkt N° 23und* einseits Constantin Jaeger andererseits Eigenthum des H. Ziemer, im Catatsrer eingetragen sub Section O N° 84 Rue du Vieux marché aux Poissons 23 Fläche 52 Quadratmeter
Gewehrleistung und Genusantritt (…)
Mit den Gebäulichkeiten ist mitverkauft was in demselben band und niet angeheftet (…) ins besondere aber mit folgenden Mobiliareffecten als a) im Laden ein Gas* mit Glaseinrichtung und einen Ofen im Magazin, b) im ersten Stockwerck in vordern Zimmer ein Ofen im dritten Zimmer ein Kleiner Porzellanofen im ersten Zimmer ein Gasmesser mit Gaseineirchtung, c) il zweiten Stockwerck ein Porzellanofen und in der Kuche ein Heerd, d) im dritten Stockwerck im zweiten Zimmer ein Porzellanofen und in der Kuche ein Heerd, e) im vierten Stockwerck im ersten Zimmer und im zweiten Zimmer je ein Porzellanofen und in der Kuche ein Heerd, f) die Einrichtung im Keller und der Bühne bleiben im jetzigen Zustand, g) die Einrichtung der Wasserleitung.
Eigenthums Herkunft. Verkäufer erklären bezüglich der Eigenthumsherkunft des Kaufojektes was folgt. Daselbe gehörte früher zur Firma E. Pressburger Söhne zu Stuttgart, deren einzige In- und Theilhaber die Herren Sigmund Pressburger, Comparent, Albert Pressburger Kaufmann in Stuttgart waren, indem sie solches erworben in dem Zwangsvollstreckungs verfahren betrieben gegen den Klempner Wilhelm Osterhold zu Straßburg wohnhaft in Gemäßheit eines Adjudications Urtheils des kaiserlichen Landgerichts zu Straßburg zweite Civilkammer am 5. Juli 1872 zugehörig zugestellt überschrieben im hiesigen Hypothekenamte am 30. August nechsthin Band 1364. N° 17 amtlich eingeschrieben selbigen Tag* Band 1112 N 181 (…) Genannter Albert Pressburger verstarb ledigen Standes in Stuttgart am 22. Dezember 1874 und hinterließ als einzige Erben 1) seine Mutter Henriette genannt Helene geborener Dreyfuss-Rosenthel zu Strassburg wohnhaft Wittwe Pressburger, 2) seinen Bruder den Miteigenthümer Salomon genannt Sigmund Pressburger & durch das Würtenbergischen Landgesetz bestimmten Proportionen sowie dies bestätigt ist durch einen Notorietäts Akt des amtierenden Notar am heutigen Tag – Kaufpreis, 36.800 Mark
acp 768 (3 Q 30 483) f° 27-v du 1.10.

Fils de cordier, Louis Charles Frédéric Weiss épouse en 1870 Amélie Caroline Mattel
1870 (25.5.), Strasbourg 9 (131), Not. Becker (Geoffroi)
Contrat de mariage du 23 Mai 1870 – Ont comparu Monsieur Louis Charles Frédéric Weiss, Cordier, fils majeur de M. Françoise Jacques Weiss, ancien cordier et de Madame Caroline Louise Schoettel, son, épouse tous demeurant à Strasbourg, Monsieur Weiss fils stipulant pour lui et en son nom personnem à cause du &mat& dont il va être question, d’une part
Mademoiselle Amélie Caroline Mattel sans état, fille mineure de M. Frédéric Jacques Mattel ferblantier, et de Madame Amélie Caroline Krohmer sa femme, tous demeurant à Strasbourg, Mademoiselle Mattel stipulant également pour elle et en son nom personnel à cause du dit mariage d’autre part
acp 593 (3 Q 30 308) f° 85-v du 27.5. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une somme et valeurs mobilières le tout estimé à 13.465
Les apports de la future épouse consistent en un mobilier et bijoux estimés ci 372
Donation par les conjoints Mattel à la future épouse leur fille, ce acceptant, 1) d’une somme de 10.000 francs, 2) mobilier estimé à 3754 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible en cas d’enfants



15, rue Sainte-Elisabeth


Rue Sainte-Elisabeth n° 15 – VIII 120 (Blondel), P 1316 puis section 9 parcelle 38 (cadastre)

Nouveau bâtiment le Gai Logis, architecte Alfred Kronenberger, 1965


Bâtiment construit en 1965
Ancien bâtiment avant démolition. L’ancienne ruelle dite Sickingergessel sur la droite est surbâtie (vers 1962, publié par B. Thierry)

La maison appartient au début du XVII° siècle au tisserand Jean Süss. Adam Herwag, propriétaire de la maison voisine impasse des Cornets, en devient propriétaire vers 1646. La veuve du pelletier Jean Jacques Bæhr achète en 1696 la maison où son gendre Jean Michel Fuchs établit un atelier de tabac continué par Jean Georges Greiner. Le propriétaire doit fermer en 1716 l’ouverture par laquelle il déverse des immondices dans la ruelle communale derrière la maison (Sickingergesslin d’après les litiges soulevés par le propriétaire de la maison sise 4, impasse des Cornets). L’atelier est ensuite exploité à partir 1762 par le réformé Jean Weber. Les anciens habitants témoignent en 1766 que toutes les eaux provenant de la maison, que ce soient celles du toit ou de l’évier, se sont toujours écoulées dans la ruelle communale. Le procès sur la propriété de la ruelle, porté par Jean Jacques Trog devant le Conseil souverain d’Alsace (voir la maison impasse des Cornets), n’est pas terminé en 1781 quand Jean Georges Weber rachète la maison qu’il vend en 1785 au tonnelier Jean Théophile Ehrenfeuchter.


Extrait du Canton VIII, plan Blondel (1765, ADBR cote 1 L plan 5). La ruelle Sickingergessel s’ouvre entre les parcelles 120 et 121 – Cour D’’, plan-relief de 1830

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en pan de bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (q-r, exposant v) : une fenêtre, la porte et trois autres fenêtres au rez-de-chaussée, quatre fenêtres au premier étage. La toiture comprend deux niveaux de lucarnes. Le pignon (r-s) borde la ruelle, suivi d’une courette entre (s-t) puis d’un bâtiment arrière (t-u). La cour D’’ montre la façade (1-2) du bâtiment arrière, le bâtiment (2-3) à l’ouest de la cour, (3-4-5) au nord et l’édicule (5-1) qui sépare la cour de la ruelle.
La maison porte d’abord le n° 11 (1784-1857) puis le n° 15.


Vue vers 1925 (publiée par la Société Ramond) – Vue vers 1942, la maison est la dernière à un étage (AMS, cote 1003 W 3 n° 1592)

La maison inscrite de 1820 à 1902 au nom du tonnelier David Butz traverse le XIX° et le XX° siècle sans transformation. La société civile immobilière le Gai Logis dépose en avril 1962 une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Alfred Kronenberger. La partie du terrain qui dépasse de l’alignement légal est cédée à la voie publique. Le projet est plusieurs fois transformé pour adapter la toiture aux quartiers anciens puis pour réduire la hauteur d’un étage. Les travaux commencent en février 1964 (démolition puis construction). Le bâtiment qui comprend seulement des studios est terminé en mars 1965.

Référence des images – Bertrand Thierry des Epesses, Ramond l’Alsacien. Enquête sur l’enfance et la jeunesse de Ramond de Carbonnières, Jérôme Do Bentzinger éditeur, 2021
Lettres inédites de Ramond de Carbonnières à Sarrazin le Jeune, publiées par la Société Ramond à l’occasion du centenaire de la mort de Ramond, Bagnères-de-Bigorre, Maurice Péré, 1927


Vue des n° 11, 13 et 15 rue Sainte-Elisabeth, mars 2023

mai 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1594 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Süss, tisserand, et (1684) Anne Müller, veuve du cordonnier Jean Knoll puis (1599) Elisabeth Scheffersheim – luthériens
1645* h Adam Herwag, jardinier, et (1627) Ursule von Altenheim – luthériens
1665* h Adam Herwag, jardinier, et (1661) Anne Madeleine von Lampertheim – luthériens
1693 v Balthasar Wagner, barbier, et (1686) Cunégonde Weiss, d’abord (1667) femme de Jacques Jund puis (v. 1679) Jean Charles Vogel – réformé et luthérienne
1696 v Jean Jacques Bæhr, pelletier, et (1665) Barbe Finckler – luthériens
1708 h Jean Michel Fuchs, apprêteur de tabac, et (v. 1685) Madeleine N. puis (1695) Marie Marthe Bæhr
1722 h Jean Georges Greiner, apprêteur de tabac, et (1713) Marie Marthe Bæhr, d’abord (1695) femme de Jean Michel Fuchs, (1729) Susanne Marguerite Schleiffer puis (1740) Marie Salomé Kieffer – luthériens
1752 v Jean Weber, apprêteur de tabac, et (1723) Anne Niffenegger – réformés
1781 h Jean Georges Weber, apprêteur de tabac, et (1767) Marie Elisabeth Griesbach – réformé, luthérienne
1785 v Jean Théophile Ehrenfeuchter, tonnelier, et (1782) Madeleine Barbe Friess – luthériens
1826 h David Butz, tonnelier, et (1820) Madeleine Barbe Ehrenfeuchter puis (1822) Anne Marie Schertz
1902* h Edouard Chrétien Minder, fabricant d’étoffes à Wasselonne, et (1859) Emma Butz

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 237 livres en 1698, 375 livres en 1739, 600 livres en 1770

(1765, Liste Blondel) VIII 120, la veuve de Jean Daniel Gress
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Weber, 7 toises, 0 pied et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) Butz, David, tonnelier – maison, sol, cour, bâtiment – 2,75 ares

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1716, Préposés au bâtiment (VII 1387)
Les héritiers d’Etienne Gretzinger font grief à Marthe, femme de l’apprêteur de tabac Jean Georges Greiner, de déverser des immondices dans la ruelle communale pour laquelle les plaignants paient un cens annuel. La femme Greiner doit murer l’ouverture par laquelle elle déverse les immondices.

(f° 105-v) Dienstags den 10. 9.bris 1716. – herrn Stephan Gretzingers Erben Ca. Joh: Georg Greinern
Martha, Johann Georg Greiners des Tabacbereiters haußfrau, wird Von Herrn Stephan Gretzingers hinterlaßenen Erben Verklagt, daß das jenige loch welches auß Ihrem hauß in das hinter dem Schauenburger hoff gelegene Allmend gäßlein gehet, Weilen allerhand unraht dadurch in gedachtes Gäßlein gemacht würde welches Ihnen, in ansehung Sie daßelbe Mghh. verzinnßeten, sehr beschwährlich fiele, der Oberen Baw Herren am 25. Aprilis 1713. Erk. Zuvor nicht allein nicht Zu mauren laßen sondern * da es durch Gemeiner Statt Arbeiter Zugemacht worden zu despect Mghh. wider eröffnen laßen. Erk. Soll durch der Beklagtin solch wider Zueröffnen beÿ 5. lb d. straff verbott werden.

Description de la maison

  • 1739 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un atelier de tabac, un vestibule, une cour où se trouve le chaudron à lessive, une cave sous solives, à l’étage un poêle, cuisine, chambre et vestibule, le vieux comble défectueux est couvert de tuiles creuses, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth f° 37-v

nouveau N° / ancien N° : 26 / 11
Erenfeuchter
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 355 case 4

Butz, David tonnelier

P 1316, sol, maison bât. et cour, rue Ste Elisabeth 11
Contenance : 2,75
Revenu total : 109,43 (108 et 1,43)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 45 / 36
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 724 case 2

Butz David tonnelier
1902. Minder Anna Emilie Rentnerin in Waßlenheim zur Hälfte, Minder Heinrich Eduard Buchhalter

P 1316, Maison, sol, Rue Ste Elisabeth 15
Contenance : 2,75
Revenu total : 109,43 (108 et 1,43)
Folio de provenance : (355)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 45 / 36
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 116 case 6

Parcelle, section 9, n° 38 – autrefois P 1316
Canton : St Elisabethgasse N° 15
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Contenance : 2,89
Revenu : 1150 – 1200
Remarques

(Propriétaire), compte 857
Minder Anna Emilie und Heinrich Eduard
(2985)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe p. 448

11
Pr. – Ehrenfeuchter, J. Geofroi, tonnelier – Tonneliers
loc. – Husson, Christophle cidev. sergeant
loc. – Paniel, Marie – Miroir
loc. – Lerouge, Marie veuve – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 30)

(Haus Nr.) 15
Bertrand, Küfermstr. 0
Bossert, Pensionär. 1
Kirchhoff, Wwe. H 1
Fehrenbach, Näherin H 2
Jung, Händlerin. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 739 W 232)

15, rue Sainte-Elisabeth (1884-1984)

Les divers travaux que demande le maire (ravalements) sont rapidement exécutés. Le bonnetier Gemminger-Bertrand pose en 1932 une enseigne plate.
Une société civile immobilière dont le gérant est E. Geissel (1, rue des Poules) demande en janvier 1962 un avis préalable pour construire un bâtiment d’habitation à rez-de-chaussée et quatre étages. Une partie du terrain dépasse de l’alignement légal (12,50 mètres sur 1,7 à 3,0 mètres). La société civile immobilière le Gai Logis dépose par son gérant Jean-Pierre Leoger en avril 1962 une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Alfred Kronenberger. La toiture devra s’harmoniser avec les quartiers anciens. Une dérogation réduit le nombre de garages de dix-sept. La demande de démolir l’ancien bâtiment est déposée en novembre 1962. La Commission départementale de l’Urbanisme approuve en février 1963 la dérogation pour une hauteur maximale de 10 mètres jusqu’à la corniche principale, soit un étage de moins que le projet initial. L’architecte Alfred Kronenberger transmet de nouveaux plans. Le préfet accorde en octobre 1963 le permis de construire à la S.C.I. le Gai Logis : sous sol (aire de stationnement), rez-de-chaussée (4 studios, entrée, cage d’escalier, ascenseur), premier et deuxième étage, (deux fois 5 studios dont deux avec cuisine), troisième étage en retrait (5 studios, quatrième étage (un petit logement) puis en avril 1965 un avenant au permis de construire. Les travaux commencent en février 1964. La réception finale en mars 1965 ne donne lieu à aucune observation.
La société du Diaconat a obtenu en 1971 un jugement que le gérant de la S.C.I. estime contradictoire aux arrêtés municipaux (la dalle haute du sous-sol devrait être démolie à cause d’une servitude de vue). L’établissement des Diaconesses qui a construit un mur de clôture et ravalé la façade du 11, rue Sainte-Elisabeth obtient en 1983 que le pignon opposé, propriété de la S.C.I. le Gai Logis soit crépi (voir aussi le dossier du 4, impasse des Cornets).
N.B. Le dossier ne comprend ni la photographie jointe à le demande de démolition ni l’autorisation de démolir. Il manque en outre l’habituel suivi des travaux du nouveau bâtiment.

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie la veuve Münder, demeurant à Wasselonne, de pourvoir la fosse d’aisance d’un tuyau d’aération – Travaux terminés, octobre 1884
  • 1886 – Le maire notifie la veuve Münder, demeurant à Wasselonne, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1886
  • 1886 – L’entrepreneur Théodore Wagner demande l’autorisation de raccorder aux canalisations les maisons sises 15, rue Sainte-Elisabeth et 4, impasse des Cornets – Autorisation – Dessin
  • 1897 – Le maire notifie la veuve Münter, demeurant à Wasselonne, de faire ravaler la façade et le pignon droit – Travaux terminés, octobre 1897
  • 1897 – Le maire notifie la veuve Minder de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence à cinq fenêtres au rez-de-chaussée et un soupirail – Travaux terminés, mai 1898
  • 1902 – Le maire notifie la veuve Binder (sic), demeurant à Wasselonne, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1902
    1906 – Le maire notifie la veuve Minder de faire ravaler la façade. La propriétaire est malade. Un délai pourrait être accordé puisque la façade n’est pas trop défraîchie – Travaux terminés, mai 1907
  • 1907 – Le service d’architecture écrit à la Police du Bâtiment (division V-a) qu’il est prévu d’aménager un cabinet d’aisance au premier étage de l’impasse des Cornets – Le projet n’a pas de suite, le dossier est provisoirement classé, mai 1909.
  • 1913 – La Police du Bâtiment demande à Anne Minder, demeurant à Wasselonne, de plâtrer le plafond de la buanderie ou de le revêtir à l’épreuve du feu – Travaux terminés, octobre 1913.
  • 1912 – Le maire notifie Anne Münder, demeurant à Wasselonne, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1913.
    1915 – L’entrepreneur A. Wieger (30, rue du Faubourg de Pierre) demande l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Accord
  • Commission contre les logements insalubres, 15, rue Sainte-Elisabeth, 1901. Remarques en deux points (trappe dans le vestibule, mur humide dans une chambre) – Travaux terminés, 1902
    1904. Remarques en deux points (porte de cave, plafond de cuisine à plâtrer)
    Commission contre les logements insalubres, 4, rue des Cornets. 1904. Remarques (plafond de cuisine à plâtrer)
    Commission des logements militaires (15, rue Sainte-Elisabeth et 4, rue des Cornets), 1915, remarques en six points – Travaux terminés, octobre 1916
    1919, remarques en sept points
    1923, Un enfant de sept ans a été atteint de diphtérie
  • 1932 – Le bonnetier J. Gemminger-Bertrand demande l’autorisation de poser une enseigne plate
  • 1964 (février) – M. Leoger, gérant de la société civile immobilière le Gai Logis (22, quai Rouget de l’Isle) est autorisé à occuper la voie publique
    1964 (décembre) – La S.C.I. le Gai Logis est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique. Prolongations jusqu’en mai 1965
    1965 (juillet) – La S.C.I. le Gai Logis est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique.
  • 1962 (janvier) – La société civile immobilière (gérant E. Geissel, 1, rue des Poules) demande un avis préalable pour construire un bâtiment d’habitation (rez-de-chaussée et quatre étages) – Plan cadastral de situation – Note du Service d’architecture (division VI) à la Police du Bâtiment, une partie du terrain surbâti dépasse de l’alignement légal (12,50 mètres sur 1,7 à 3,0 mètres)
    Le maire demande l’accord préalable au directeur départemental de l’équipement – Accord
    1962 (avril)- La société civile immobilière le Gai Logis dépose une demande de permis de construire – Plan cadastral de situation
    1962 (juin) – Note de l’architecte municipal Robert Will (division VI) à la Police du Bâtiment (voir plus haut)
    Courrier au gérant. La hauteur du bâtiment ne devra pas dépasser la largeur de la rue augmentée de trois mètres, sauf dérogation préfectorale, il devra y avoir au moins dix-sept garages, la toiture devra s’adapter à l’ancien quartier, le terrain frappé d’alignement sera cédé à la Ville – Le gérant adresse un projet rectifié en faisant remarquer que le bâtiment ne comprend que des chambres d’étudiants et qu’il est difficile d’aménager plus de dix garages. – Le directeur des services techniques (division VI) est d’avis d’accorder une dérogation pour dix garages mais maintient la toiture traditionnelle
    1962 (septembre) – L’architecte Alfred Kronenberger (8, rue Sabine) transmet des plans rectifiés.
    Le même transmet une demande d’autorisation de démolir adressée au préfet (questionnaire, plan de situation et photographie [manquante]) – Le gérant de la S.C.I. transmet un courrier de même teneur
    1962 (novembre) – Questionnaire. 15, rue Sainte-Elisabeth. Propriétaire, S.C.I. le Gai Logis, gérant Jean-Pierre Leoger, demeurant 22, quai Rouget de l’Isle à Strasbourg. Bâtiment à rez-de-chaussée et un étage, insalubre et vétuste. Construction financée par fonds privés
  • 1962 (juillet) – La S.C.I. le Gai Logis dépose une demande de dérogation aux règlements sanitaires départementaux pour la hauteur du bâtiment (12,95 mètres) – Le maire transmet au préfet avec avis favorable en novembre 1962
    1963 (janvier) – Le préfet accorde la dérogation sous condition
    1963 (février) – La Commission départementale de l’Urbanisme approuve la dérogation pour une hauteur maximale de 10 mètres jusqu’à la corniche principale
    1963 (mars) – Le préfet accorde la dérogation pour 10 mètres (un étage de moins que le projet initial) – L’architecte Alfred Kronenberger transmet de nouveaux plans en conséquence
    1963 – La S.C.I. le Gai Logis dépose une demande de prime à la construction
    1963 (juin) – Le directeur départemental de la construction qui relève que les cuisines sont petites et privées d’éclairage direct demande de modifier les plans en conséquence
    1963 (août) – La S.C.I. le Gai Logis dépose une demande de permis de construire – L’architecte transmet un devis descriptif. Sous sol (aire de stationnement), rez-de-chaussée (4 studios, entrée, cage d’escalier, ascenseur), premier et deuxième étage, (deux fois 5 studios dont deux avec cuisine), troisième étage en retrait (5 studios), quatrième étage (un petit logement)
    1963 (septembre) – Le maire transmet avec avis favorable la demande de permis de construire au directeur départemental du ministère de la construction
    1963 (octobre) Le préfet accorde le permis de construire à la S.C.I. le Gai Logis
    1963 (novembre) – Le maire prend un arrêté portant permis de construire
  • 1964 (mars) – Le Diaconat fait des objections sur la régularité des travaux
    1964 (septembre) – Demande d’avenant au permis de construire – La division VI émet un avis défavorable à cause de la toiture et du pignon asymétrique. La construction devrait correspondre au premier projet présenté le 22 août 1963.
    1964 (décembre) – La division VI n’a plus d’objections à faire – Dessin des façades
    1965 (mars) – Le maire transmet avec avis favorable le projet rectifié au directeur départemental de la construction
    1965 (avril) – Le préfet accorde l’avenant au permis de construire
    1965 (février) – Description de l’ascenseur – Permis de construire – L’ascenseur est terminé, mars 1966
    1965 (mai) – Déclaration d’ouverture de chantier
    1965 (octobre) – L’architecte demande un certificat de conformité
    1966 (mars) – La réception finale des travaux exécutés par l’entreprise Mehl de Haguenau ne donne lieu à aucune observation
    1966 (avril) – Certificat du ramoneur Albert Dorn (20, rue du Général Rapp)
    1967 (novembre) – Le ministère de la construction accorde le certificat de conformité
  • 1971 – Le gérant de la S.C.I. le Gai Logis demande au maire de confirmer que le stationnement du sous-sol est impératif après que la société du Diaconat a obtenu un jugement contradictoire aux arrêtés municipaux (la dalle haute du sous-sol devrait être démolie à cause d’une servitude de vue). Le gérant a maintenu une servitude de passage au cas où une construction serait édifiée impasse des Cornets.
    Le maire répond que la parcelle impasse des Cornets ne semble pas constructible dans l’état actuel.
  • 1980 – L’entreprise Buchal et Claver (43, route du Polygone) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, juin 1980
  • 1983 – L’établissement des Diaconesses a construit un mur de clôture et ravalé la façade du 11, rue Sainte-Elisabeth. Il fait remarquer que le pignon opposé qui appartient à la S.C.I. le Gai Logis n’est pas crépi. – La Police du Bâtiment demande au syndic (Bernard Lobstein, 7, rue des Poilus à Schiltigheim) de faire revêtir le mur – Rappel – Le pignon est crépi, juillet 1984.

Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissant des voisins, la maison appartient au début du XVII° siècle au tisserand Jean Süss.
Originaire de Kirchheim unter Teck en Wurtemberg, Jean Süss épouse en 1684 Anne Müller, veuve du cordonnier Jean Knoll.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 2, n° 17)
1584. Dom. Oculi. Hanß Süss von Kirchen an der Eck der Leinen Weber, vnd Anna Müllerin hans Knollen des Schuhmachers hind.lasne Wittwe eingesegnet 30. Martÿ (i 3)

Jean Süss devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1584, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 529
Hans Sieß Vonn Kirchen Vnnder Deck der Leinenwäber Hatt das burgrecht empfangen Vonn anna Müllerin Hanß Knollen deß schuomachers seligenn Wittwenn Seiner haußfrawenn Vnnd will Zuo denen duocherern diennen acttum denn 7.t apprilliß 1584.

Jean Süss se remarie en 1599 avec Elisabeth, fille du pêcheur Nicolas Scheffersheim
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 113 n° 293)
1599. Domin. Quasimodo 15. Aprilis. Hans Süess d. leinen Weber vndt Elisabeth, Clauß scheffersheim d. vischers Nachgelaßene tocht. Eingesegnet Zinstag den 24. Aprilis (i 115)

Jean Süss et son beau-fils Jean Knoll s’accordent au sujet de la succession de leur femme et mère respective
1601 (xxv Junÿ), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) f° 258-v
(Inchoat. fo: 296.) Erschienen Jacob Knoll der lÿnenweber burger Zu Straßburg vnd Magdalen Kleÿberin sein eheliche hußfr. haben (verkaufft)
dem Erbaren hanns Sießen dem lynenweber burgern Zu Straßburg sein Jacob Knoll Steffvatter
das Eÿgenthumb v die Verfangenschafft Ime Zum drittentheil gebürende ane viertheÿl Siben Pfund pfenning St Ime Jacob Knoll für Mütterlich Erb für in drittheÿl gebürende vnd gedachter hannß Sieß sein lebenlang wÿdems wÿß Zuniessen v alles recht der Khouff bescheh. vmb 20 pfund pfenning St W
Hiebeÿ v mit sein in gegensein gewesen Georg Fiegner, Lux Spieß, Andres Sieß, Wolff Botzen, hannß hartman alle lÿnenweber vnd Wilhelm Steurman Korbmacher all hierzu erbetten
(vide A 1603. regist* fo. 193)

Anne Knoll femme su vannier Guillaume Steigmann s’accorde avec Jean Süss au sujet de la succession de sa mère
1603 (vt spâ [6. Junÿ]), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 193-v
(Inchoat. fo: 243.) Erschienen Wilhelm Steÿgman Korbmacher vnnd Anna Knollin sein eheliche hußfr. haben unverscheidenlich (verkaufft)
dem Ersamen hanns Sießen lynenwebern burgern Zu S bemelter Annen Knollin Stieffvatters
Ine die Eÿgenthumb vnnd die Verfangenschaft Ir Ein dritten theil gebürende vonn vnd ane 47 pfund d pfenning Straßburger So Ir annen Knollin für Mütterlich Erb Zugehöhren Aber gedachter hanns Sieß sein lebenlang Zunieß. daran Ein drittheyl dem khouffer Zuvor vnd den vberige drittheil hanns Knollen dem schnÿder bemelter geschwüsterden bruder zuständig
(vide St: 1601 In regis. fo. 258)

Jean Süss hypothèque la maison au profit de l’enfant mineur de Jean Knoll

1604 (8. Junÿ), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 172-v
(Inchoat. fo: 182.) Erschienen Hannß Sieß Lÿnenweber
hatt Inn gegensein des Fürnemmen herrn Peter Werners beÿsitzer der herren des grossen Raths alls geschwornen Vogts hansen wÿlandt hans Knollen des Schumachers seligen Sohn – schuldig sein 65 pfund pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand huß hoffestatt hefflin v. gartlin mit all Iren gebeu gelegen Inn der S S vff S. Elßbethen gaß einseit neben eim Allmendt gaesslin, anderseit neben Arbogast gsell stoßend hinden vff den Schauwenburger hoff, dauon gend Zweÿ pfund Zwen schilling pfenning gelts ablösig mit 42 pfund pfenning, Mehr Ein pfund 6 schilling Sechs pfenning gelts widerkhouffig mit 26 pfund 13 schilling vier pfenning beÿde Zinß Anthoni Welthers Tuchscherers seligen erben, So dann wyther Ein pfund Ein schilling gelts widerkheuffig mit 21 pfund pfenning den Johannßen herren Zum grienen werd Sunst eÿgen
Vnd zu noch mehrern sicherheit Ist erschienen Andres Kieß der lÿnenweber hat sich für sich & für Zum rechten Bürgen v mit sampt dem hauptschuldner unverscheidenlich gesetzt

Jean Süss sollicite l’intercession du magistrat pour recueillir la succession de son frère Matthieu Süss à Kirchheim unter Teck
1618 Conseillers et XXI (1 R 100)
Hans Siess wegen Erbfalls seines Bruders Matthei. 177. Hans Süeß der Leinenweber. 240. 359. (von seinem bruder Matthis Süsen nunmehr seelg. eine Erschafft Zue ÿsingnen Ambt Kirchen an d. Teck Zugefallen)

Jean Süss et Elisabeth Scheffolsheim hypothèquent la maison au profit de Jean Richshoffer

1619 (ut spâ [xx. Septembris]), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 496
(Inchoat. in Prot. fol. 352.) Erschienen hannß Sieß der leinenweber burger Zu Straßburg vnd Elisabeth Schäffertzheimerin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Daniel Reichshoffers so Zugegen Inn nammen vnd vonn wegen herrn Johann Reichshoffern burgers Inn Straßburg – schuldig seÿen 25 xxx lb Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß hoffestatt höfflin vnd gärtlin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Alhie Inn d. St: St: Inn Sanct Elßbethen gassen seind einseit ein eckhauß, anderseit neben Amandus heüß dem sattler, hinden vff Adam hörwagen stoßend, davon gnd ein pfund ein schilling pfenning gelts Ablößig mit Weÿl. vnd ein pfund pfenning dem Johannßer hern Zum Grünen wördt

Jean Süss adopte son neveu par alliance Jean Finfferlin, fils du boulanger Jean Finfferlin de la Robertsau et d’Esther Scheffolsheim
1619 (27. Xbr.), Chancellerie, vol. 434 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 79-v
Adoptio Hansen weÿland Hans Finfferlins sohns
(Ist extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1617 folio 110. Zubefind.) Erschienen Hans Sueß d Leinen weber burgs Hanß Funfferlen weÿland Hanß Funfferlin gewesenen becken vnd Burg.s alhie so In Ruprechts aw gewondt vnd todts abgangen, sohn, so er mit Ester Schafferßheymin sein Sueß ehelich haußfr. schwester erzeugt Zu adoptiren, vnd ane Kindes stat anzunemm. Lert bey Ime das Handwerck

Nouvelle hypothèque au profit de Jean Richshoffer

1625 (ut spâ. [xviiij. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 455 (Registranda Meyger) f° 24-v
(Inchoat. in Prot. fol. 16,) Erschienen Hannß Sÿeß Leinenweber burger Zue Straßburg hatt bekhandt Vnd
Inn gegenwärtigkeit h. Daniel Reißhoffer deß Jüngern Inn nammen H. Johann Reißhofer des Elttern seines Vettern – schuldig seÿen L. lb.
Zu vnderpfand verlegt hauß hoffstatt Vndt Gärttlein mit Allen Ihren gebäwen & gelegen in d. St. St. Inn Elßbethen gassen eins: Jörg N: dem herrenknecht, Ands. einem Allmend gäßlin, hinden Vff Adam herrwagen des gartenmanns wittib, dauon gnd. ij lb gelts lößig mit xxiij lb dem Johannsen h. Sodann Ist sie Auch verhafftet vmb xxx lb dem glaubigern obgedacht

Jean Süss et Elisabeth Scheffolsheim hypothèquent la maison au profit de Jean Richshoffer. D’après la mention marginale de 1646, le jardinier Adam Herwag et sa femme Ursule se sont chargés de l’hypothèque en achetant la maison.

1626 (ut spâ. [29. decembris]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 761-v
Erschienen hanß Sÿeß d. leinenweber burger Zu Straßb. vnd Elisabeth Schäffertzheimin sein eheliche haußfr. mit beÿst. & herrn Geörg Huob helffer Zu Sant Niclauß und h. Theodosÿ Monachj Notarÿ beede Ihre Elisabeth. nechst. Verwandt.
haben in gegensein h. Johann Reichßhoffers burgers Zu Straßburg schuldig 150. pfund
vnderpfand hauß hoffstatt vnd Gärttlin mit Allen Ihren geb. & geg. Inn d. St. St. vff Sant Elisabeth gaß, einseit n. Geörg Büchell dem herren Knecht, and. s. einem Allmend gäßlen, hind. vff Adam Herwag. des gartenmanns witwe, dauon gnd. j. lb j ß geld loß. mit 26. lb 5 ß d den Johannßen herrn
(vide in Regist. 1636. fol. 600.)
[in margine :] Erschienen H. Johann Reichßhoffers dreÿer deß Pfenningthurns, hieringemelts H. Creditoris seel. nachgelaßener Sohn im Nahmen frawen Susannæ Catharinæ Saalin gedachts H. Creditoris hinderlaßener Wittibin, hatt in gegensein Adam Hörwag deß Gartenmanns Vnd Ursulæ beÿder Eheleuth (…) beÿ erkauffung der hierinn specificirten Behaußung alß ein Beschwärdt Zubezahlen vbernohmen – Act. den 14. Julÿ 1646.

Fils du jardinier du même nom, Adam Herwag épouse en 1627 Ursule von Altenheim, fille du jardinier Jonas von Altenheim (héritiers en 1662)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 70)
1627. Dom: Cantate 22. Aprilis. Adam Herrwagen der gartenmann Adam herrwagens Burgers Und gartenmanns Sohn Undt J. Ursula Jonas Von Altenh. burgers Undt gartners allhie Eheliche Tochter. 29. Aprilis (i 37)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 148 n° 12) 1627. Eodem [Dominica Cantate] Adam Hörrwagen der gartenman, Jungfr. Ursula Jonas von Altenheim des gartners eheliche tochter. Mont. 31. Aprilis Zum J.S. Peter (i 161)

Fils des précédents, Adam Herwag épouse en 1661 Anne Madeleine von Lampertheim, fille du jardinier au jardin des plantes Michel von Lampertheim

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 264 n° 16) Domin : 4.ta vnd 3.ta Trin: seind Zum ersten und and. mahl außgeruffen worden Adam Herr Wagen der Garten Mann vnd Burg. alhier weÿland Adam Heerwags deß gewesenen Burgers vnd Garten Manns alhier ehelicher Sohn, vnd Jungfr: Anna Magdalena Michaelis von Lampertheim, deß burgers und Garten Manns inn hiesig. Doctor garten eheliche dochter, seind Copulirt word. Zu St: Claus den 15. Julÿ (i 283)

Le jardinier Adam Herwag et Anne Madeleine von Lampertheim vendent la maison au barbier Balthasar Wagner. En marge, quittance donnée en 1697 à Barbe Finckler, veuve du pelletier Jean Jacques Bæhr.

1693 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 394
Adam Hörwagen, der Gartenmann
H. Johann Balthasar Wagners, deß barbierers und wundartzts
Hauß, hoffstatt und Gärttlein, mit allen Ihren Gebaüen, begriffen, waithen, Zugehördt. Recht. Und Gerechtigkeiten, allhier in St. Elisabethen gaß, einseit neben Caspar Lincken, dem Markatender, anderseit ist ein eck an einem Allmend gäßlein hinten auff H. Henrich Reichard den Schneider stoßend gelegen, darvon gehend jährlich auff Mathiæ Apostoli 1 lb 1 ß dem Ordenshauß zu St. Johann allhier, in haubt guth mit 26 lb 5 ß s abzulösen, umb 150 pfund
darbeÿ ferner gewesen anna Magdalena gebohrne Von Lampertheim deß Verkaüffers eheliche haußfrau
[in margine :] hierinn gemelter Adam Heerwagen, der Verkaüffer, hat in gegensein Barbaræ gebohrner Fincklerin, weÿland Hans Jacob Bähren gewesenen Kirßners sel. hinterlassener Wittib als ietziger besitzern des hierinn beschriebenen in St. Elisabethen gaß gelegenen haußes, mit beÿstand H. Johann Peter Kolben, Not. Publ. Ihres Curatoris (Quittung), den 2. apr. 1697

Balthasar Wagner vend la maison à Barbe Finckler, veuve du pelletier Jean Jacques Bæhr, assistée de ses gendres Jean Michel Fuchs et Jean Jacques Mathis, tous deux apprêteurs de tabac.

1696 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 442
(prot. fol. 59.b) Erschienen H. Johann Balthasar Wagner, der Barbierer und Wundartzt
hat in gegensein Barbaræ gebohrener Fincklerin, weil. hans Jacob Bähren gewesenen Kirßners sel. Witt. mit beÿstand H. Johann Peter Kolben, Notar. Publ. Ihres Vogts und hans Michael Fuchßen, deß Tabacbereiters, und hans Jacob Matthiß. auch Tabacbereiters, ihrer beed. Tochtermänner [unterzeichnet] Barbara Berin (verkaufft)
hauß, hoffstatt und Gärttlein, mit allen ihren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit, allhier in St. Elisabethen Gaß, einseit neben Caspar Lincken, dem Mockentender, anderseit ist ein Eck an einem Allmendgaßlein, hind. auff henrich reichard d. Schneid. stoßend gelegen, darvon gehend jährlich auff Matthiæ Apostoli 1 lb 1 ß d dem ordens hauß zu St Johann allhier, in hauptguth mit 26 lb 5 ß abzulösen (…) Zugang. vnd geschehen vber die angegebene beschwerd. welche die Kaüffern übernomm. umb 198 pfund

Fils du pelletier Geoffroi Bæhr, Jean Jacques Bæhr épouse en 1665 Barbe, fille du tonnelier André Finckler, de Wertheim en Franconie
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 155, n° 41)
1665. Dom. XIX. Trinitatis. 1. Octobris. Hanß Jacob Beer, der Kürschner Weÿl. Gottfried Beeren deß Kürschners vndt burgers allhie, nachgel. Sohn, Vndt Jfr. Barbara Weÿl. Andres Fincklers deß Küeffers Vndt Burgers Zu Wertheim in Francken nachgel. Eheliche Tochter. Copulavi Mont. 9. 8.br (i 163)

Barbe Finckler devient bourgeoise par son mari
1665, 4° Livre de bourgeoisie p. 346
Jungfraw Barbara Weÿl. Andres Fincklers, deß Küeffers Zu Wörtheim in Francken hinderlaßene eheliche dochter, empfangt daß Burgerrecht von Hannß Jacob Beeren dem Kürßnern und burgern alhie ihrem Hochzeitter umb 8. Goldt fl. so beÿ der Cancelleÿ erlegt. Indic. den 7. Octobris A° 1665.

Jean Jacques Bæhr meurt en 1686 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans une maison de location place des Moulins. L’actif de la succession qui comprend une maison au Finckwiller s’élève à 114 livres, le passif à 81 livres.
1686 (10.8.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 7) n° 13
Inventarium über Weÿland des Ersamen Hannß Jacob Bähren hievor gewesenen Kürschners und ietzmaligen Krämers seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1686.
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so weÿl. der Ehrsame Hans Jacob Bähr hiebevor gewesener [Kürschner] und ietzmaliger Krämer auch burger allhier Zu Straßburg, nach seinem Freÿtags den 5. Julÿ Jüngst aus dießem mühesamen Traur und Kummervollen leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen, welches alles auf gebührendes ansuchen und begehren deß Ehrenhafften Mr hans Peter Reÿßners spillentrehers und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Hans Jacobs, Johannæ Barbaræ und Mariæ Marthæ, des verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinderbliebenen wittib Ehelich erzeügter Kinder und nach tod verlaßener ab intestato nägster Erben Ersucht durch die tugendsamee Barbara Fincklerin die Wittib beÿständlich deß achtbahren herrn Johann Georg Theürkauffs Kürschners E. E. Sübner gerichts alten beÿsitzers und burgers alhier Ihres geschwornen Curatoris (…) Actum Straßburg Sambstags d. 10. August Newen Calenders Anno & 1686.
Bericht ane statt der Eheberedung (…) hat die wittib zu vernehmen gegeben daß Zwischen Ihre und dem verstorbenen seel. Zur Zeit Ihrer Verheurathung eine heuraths abrede schrifftlich verfaßt worden (…)
In einer in d. Statt Straßburg beÿ der Mühlen gelegen eingangs ernantem Herrn Johann Georg Teurkauff gehörig. Behausung befunden worden wie volgt
Auff der Bühn, In d. Stub Cammer, In d. hauß Cammer, In d. undern Stuben, Im Keller
Eigenthumb aen einer Behaußung. It. hauß und hoffstatt im finckwiller (…)
Sa. haußraths 21, Krämer Wahren 17, Gudin Ring 1, Schulden 7, behausung 67, Summa summarum 114 lb – Schulden aus dem Erbe Zu bezahlend 81 lb – Conclusio finalis 33 lb

Barbe Finckler meurt en 1698 en délaissant trois enfants. Les experts estiment à 237 livres la maison que la défunte a léguée à sa fille aînée Jeanne Barbe femme de Jean Jacques Mathis. L’actif de la succession s’élève à 302 livres, le passif à 97 livres.

1698 (14.8.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 1) n° 43
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Fr. Barbara Bärin gebohrne Fincklerin weÿl. Mstr Hannß Jacob Bären geweßenen Kürßners und burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßene wittib nunmehro auch seel. nach ihrem Montags den 28.ten Julÿ dießes laufenden 1698. Jahres genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen (…) Actum und angefangen in der Königl. freÿen Statt Straßburg auf Donnerstag den 14. aug. Anno 1698.
Die abgestorbene Fraw seel. hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. den Ehrenhafften und bescheidenen Hannß Jacob Bären, Krämern und burgern alhier, welcher der Inventation in persohn Zugegen war. 2. die Ehren und tugendsame Fr. Johannam Barbaram gebohrne Bärin deß Ehrenhafften Hannß Jacob Mathißen tabac bereüters auch burgers allhier eheliche haußfr. welche beÿständlich ihres Ehewürths selbsten dem geschäfft beÿgewohnt und dann 3. die Ehren und tugendsame Fr. Martham gebohrne Bärin deß auch Ehrengeachten vnd bescheidenen Mstr Hannß Michael Fuchßen, tabackbereüters und burgers Zu Straßburg haußfr. so eben mäßig unter beÿstand ihres Ehevogts der inventation persönlich beÿgeweßen, Also alle dreÿ der Verstorbenen Fr. seel. per Testamentim zu dreÿ gleichen Stammtheilen nachgelaßene Kinder und Erben

Inn einer alhier in der statt Straßburg in St. Elisabethen gaßen gelegenen in dießer Verlaßenschafft gehörig und hernach beschriebener behausung ist befunden worden wie folgt
Vf der bühnen, In der obern wohn stuben, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im haußöhrin
Eigenthumb ahne einer behaußung. (Frn Johannæ Barbaræ der ältern dochter vmb ein gewißen Preiß prælegirt) It. i. behauß. hoffstatt und gärtlein mit allen ihren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten vnd gerechtigkeiten alhie in der St: Elisabethæ gaßen einseit neben Caspar Lincken dem tabacmacher vnd burger alhie, 2.s. ist ein Eck ane einem almend gäßl. hinden auf herrn Heinrich Reicharden Schneidern vnd burgern alhie stossend geleg., so den 18.ten aug. 1698 durch der Statt Straßb. geschworne Werckmeister angeschlag. word. umb 237 lb Darüber besagt j. teutscher perg. Kbr. mit der Statt anhangend. Cancelleÿ contract Insiegel verwahrt datirt d. 16.ten aug. A° 1696.
Norma hujus inventarii. Copia Testamenti nuncupativi – Hierauff Volgt nun die beschreibung der Verlaßenschafft vor: vnd ahne sich selsbten, Sa. hausraths 32, Sa. krämer wahren wie auch werckzeug Zum Zundelmachen gehörig 19, Sa. Silbers 18 ß, Sa. goldenen ring. 5, Sa. baarschafft 7, Sa. Eigenth. ane j. behauß. 237, Summa summarum 302 lb – Schulden 97 lb, Nach deren Abzug 205 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 205. lb
Abschatzung Montags d. 18.ten Augusti 1698. Weillandt der fill Ehren vnd Tugent Sahmen fraw Barbara bergerin der hinder laßene Erben behaußung allhier in der Statt Straßburg, auff der Elisabeten Gaßen, Ein Eckh ane dem alment geßlein, Ander seitzs Neben Casper Linckh dem tabach Macher, hinden auff H Heinrich Reichardt dem schneider Stoßent, welche behaußung Sampt einem höfflein und holtz hauß vnd überigen begriff recht Vnd gerechtig Keit wie solches durch Die geordnete werckh leuthe in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor Vier hundert Sibentzig vinff Gulden. Zeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werck Meister deß Münsters, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. hanß Jacob osterriedt Werck Meister deß Zimmerhoffs

Barbe Bæhr femme de l’apprêteur de tabac Jean Jacques Mathis vend son tiers de maison à sa sœur Marie Marthe Bæhr, femme de l’apprêteur de tabac Jean Michel Fuchs

1708 (13.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 694
Barb: geb. Bährin Joh: Jacob Mathis tabacb: haußfr:
in gegensein Mariæ Marthæ geb. Bährin beÿständlich Joh: Michel Fuchs tabacb:
ihren dritten theil für unvertheilt ahn hauß Hofflein mit allen deren begriffen & allhier ahn St Elisabetha gass, einseit neben Caspar Linck anderseit ist ein allmend gäßlen hinten auff auf Grohbegern (um 77 und 32 pfund verhafftet welche der käuffer) pro rata übernimbt und 92 pfund
[in margine :] Johann Jacob Bähr der Kramer (verkaufft) hierinbemelter Maria Martha Fuchßin der käufferin seiner leiblichen Schwester, seinen dritten theil vor unvertheilt ahne hierinnen beschriebenem Hauß samt zugehörden um 46 pfund – den 22. dec. 1708

Fils du tisserand Jean Georges Fuchs de Strasbourg, l’apprêteur de tabac Jean Michel Fuchs devient bourgeois le 2 mai 1695 en apportant deux enfants.
1695, 3° Livre de bourgeoisie p. 1156
Johann Michael Fuchß der tabacmacher von hier weÿl. Joh: Georg Fuchsen gewes: Leinenwebers hint. Ehl. sohn empfangt das Burgerrecht gratis, bringt 2. Kinder mit mit welchen es beÿ ordnung Gelaßen werdenn, unndt Wird Zu E. E. Zunfft d. Möhrin dienen. Jurav. 2. Maÿ 1695.

Jean Michel Fuchs épouse en 1695 Marie Marthe Bæhr : contrat de mariage, célébration. La proclamation mentionne qu’il est veuf.
1695 (8. Maÿ), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung – zwischen den Ehrenhafften und bescheidenen Hannß Michael Fuchßen Tabackbereuter und burgern alhier dem hochzeitern ane Einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jfr. Mariæ Marthæ Weÿl. Meist. Hannß Jacob Bähren geweßenen Kürßners und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinderlaßener dochter der hochzeiterin andern theils
So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auff Sontag den 6. Monats tag Maÿ newen Calendern Anno 1795. [unterzeichnet] Hannß michael fuchs alls hoch Zeiter, Maia Marta bärin, hans peter Reißner Als vogt der hochzeiterin, Spilltröher
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 55-v) Mittwoch d. 27. Julÿ seind nach gewohnl. proclamation Zu St. Wilhelm und St Thomæ in dieser copulirt word. Johann Michael fuchs, der Tabacacher v. b. alhier wittiber v.. Jgfr. Maria Martha, Wld. Hanß Jacob Bären deß Kürßners Vnd B. alhier nachgelaßene eheliche Tochter (i 58)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 49 n° 260)
1695. Heut den 27. Julÿ 1695. ist (…) nach beschehener p.clamation Copulirt word. Johann Michael Fuchß der Tabackmacher undt burger alhier, undt Jfr. Maria Martha weÿl. Joh: Jacob Bären, burgers und Kürßners allhie nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] hannß Michael fuchs als hoch Zeiter, maria martha berin hoch zeiterin (i 51)

Michel Fuchs meurt à l’âge de 52 ans le 8 novembre 1711. Il était fils du tisserand Georges Fuchs et de sa femme Marguerite Maler, marié en premières noces avec Madeleine N et en secondes avec sa veuve
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 1687-1711 f° 151, n° 1022) Anno 1711 den 8. Novembr. Nachmittags Zwischen 3 u. 4 uhr ist gestorben Michael Fuchs gewesener burger und tabackbereiters alhie, seines alters 52 Jahr 4 Monat 2 wochen, deßen Eltern waren weil. Georg fuchs der leinenweber und seine Ehefr. Margaretha Malerin, war zumahl verheurathet mit weÿl. Magdalena N. nachmals mit fr. Maria Martha Bährin der Jetzigen hinderlaßene Wittib ist darauf den 10. ejusd. auf dem gottesacker St Galli begraben (…) worden [unterzeichnet] Philipp fuchs als Prutter, hanß Jacob Mattethis ams schwanscher (i 156)

Marie Marthe Bæhr veuve de Jean Michel Fuchs hypothèque la maison au profit d’Elie Brackenhoffer, greffier à l’audience du consul.

1713 (12.10.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 563-v
Maria Martha geb. Bährin weÿl. hanß Michel Fuchs tabacm: Wittib beÿständlich hanß Michel Wagner tabacb: deß Vogts und Philipp fuchs tabacm: deß Schwagers
in gegensein H. Eliæ Brackenhoffers Actuarii beÿ löblichen ammeister audientz – 160 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier auf St Elisabeth gass, einseit neben Caspar Linck anderseit neben dem württhauß zuem Stall hinten auff (-)

Marthe Bæhr se remarie en 1713 avec l’apprêteur de tabac Jean Georges Greiner, fils du cordonnier Jean Georges Greiner : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration. Le marié signe Kreiner.
1713, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Hanß Georg Greiners tabackbereiters und fr. Marthæ geb. Bärin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 140-v n° 814)
Anno 1713 den 1. Novembr. seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirchen Zu St. Thomas ehelichen eingesegnet worden Johann georg Greiner der ledige Tabackbereiter, weÿl. Johann Georg Greiner deß gewesenen burgers und Schuhmachers alhie hinderlaßener Ehel. sohn, und fraw Martha, weÿl. Joh: Michael fuchs deß gewes. burgers und Tabackbereiters alhier hinderlaßene wittib [unterzeichnet] hans gorg Kreiner als hoch Zierer, die hochzeiter konte nicht schreiben (i 143)

Jean Georges Greiner et Marthe Bæhr hypothèquent la maison au profit d’Elie Brackenhoffer, déjà créancier

1714 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 196
Joh: Georg Greiner tabacm: und Martha geb. Bärin beÿständlich Joh: Jacob Bär Kremers und Philipp Fuchs tabacm:
in gegensein H. Eliæ Brackenhoffers Actuarii beÿ löbl. Ammeister audientz – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier ahn S. Elisabetha Gass, einseit neben Caspar Linck anderseit neben dem würthshauß zuem Stall hinten auf Groberger

L’inventaire dressé après la mort de Marthe (Marguerite) Bæhr n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 600 florins
1728, Livres de la Taille (VII 1176) f° 245-v
Spiegel F. N. 9652. – Weÿl. Fr. Margarethæ gebohrner Bährin, Joh: Georg Greiner Tabackbereiters und Burgers alhier gewesener Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventiret H Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 62. b, 316. lb 9 ß 11 d, dien machen 600 fl. verstallte nur 500 fl. also Zu wenig 100 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo macht à 6 ß – 2 lb 8 ß
und auff Sehs Jahr in simplo à 3 ß – 18 ß
Extat Stallgebott pro 1728 – 2 lb 2 ß – Gebott 2 ß – Abhandlung 10 ß 6 d – summa 6 lb 6 d
Weilen die behaußung dermahlen 200 fl. höher angeschlagen worden alß anno 1712. haben die Herren dreÿ ane dem Nachtrag nachgelaßen 1 lb 16 ß, restirt 4 lb 4 ß 6 d
dt. 4. Decembr. 1728.

Jean Georges Greiner se remarie en 1729 avec Susanne Marguerite Schleiffer, fille de Jean Régnard Schleiffer, cultivateur à Ingwiller : contrat de mariage, célébration
1729 (11. 8.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 77) n° 215
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Mr Johann Georg Greuner dem Tabackbereiter wittiber vnd burgern allhier Zu Straßburg als sem brautigamb ane einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Susannæ Margarethæ Schleifferin, des Ehrengeachten Mr Johann Reinhardt Schleiffers des Ackersmanns Zu Ingweÿler hochgräfl. hanauischer hannß ehelich erziehlter tochter als Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg in beÿsein hernach unterschriebenen Persohnen auf Dienstag den 11.ten Octobris Annno 1729. [unterzeichnet] joan görg Kreiner als hochzeiter, Susanna Margareth Schleifferin als hochzeiderin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 214 n° 1217)
Anno 1730. den 1. Mertz seind nach geschehener ordentlicher außruffung ehelich eingesegnet worden Johann Georg Greiner der burger und Tabackbereiter und Jungf. Susanna Margaretha Johann Heinrich Schleiffer des burgers Zu Ingweiler eheliche tochter [unterzeichnet] johan görg Kreiner als hoch Zeitter, susan marger sieher hozeitefin (i 218)

Susanne Marguerite Schleiffer devient bourgeoise par son mari
1730, 4° Livre de bourgeoisie p. 957
Susanna Margaretha schleifferin Von Ingweiller Geb. erhalt. d. b. Von ihrem ehemann Johann Geörg Greiner b. undt tabac bereiter allhier umb die tertz d: alt. b. will beÿ E E Zunfft Zumspiegel dienen. Prom d. 6.ten May 1730.

Marie Dorothée Fuchs, femme de l’apprêteur de tabac Wolffgang Herr, vend la maison à son beau-père Jean Georges Greiner moyennant 450 livres

1733 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 426
Maria Dorothea geb. Fuchßin Wolffgang Herr des tabackbereiters ehefrau
ihres stieffvatters Johann Georg Greiner Tabackbereithers
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne St Elisabethæ gaß einseit neben S. T H. Fünfzehner Johann Daniel Städel anderseit neben dem würthshauß zum Stall darzwischen ein allmend: gäßlein und ahne denselben ged. hauß ein Eckhauß ist, hinten auff H. Johann Georg Dahler den leinenweber und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers – ihro als ein beÿ abtheilung iher mutter weÿl. Fr. Marthæ geb. Bärin obged. kauffenden Greiners Ehefrau seel. Verlaßenschafft zufolg von Not. Johannes Lobstein am 26. hujus überlaßenes guth – um 450 pfund

Susanne Marguerite Schleiffer femme de Jean Georges Greiner meurt en 1739 en délaissant trois enfants dont un meurt peu de temps après sa mère. Les experts estiment la maison rue Sainte-Elisabeth où se trouve un atelier de tabac à 375 livres. La masse propre au veuf est de 332 livres, celle propre aux héritiers présente un passif de 124 livres. L’actif de la communauté s’élève à 826 livres, le passif à 1 016 livres.

1739 (22.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 51) n° 1157
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so Weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Margaretha Greinerin, gebohrne Schleifferin des Ehrengeachten Meister Johann Georg Greiners, des tabackbereiters und burgers allhier zu Straßburg geweßene eheliche Haußfrau nunmehr seelige, als dieselbe Freÿtags den 3.ten Aprilis dießes lauffenden 1739.ten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechselt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Philipp Burckardts des Schneiders und burgers allhier els geordnet und geschworenen Vogts Catharinä Margarethæ, Johann Georgs des ältern und Johann Georgs des jüngern, der Greiner, des verstorbenen seeligen mit vorgedachtem Irem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzielter dreÿ Kinder und ab intestato verlaßener Erben (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 22..ten Junÿ Anno 1739.

In einer allhier Zu Straßb. ane der St. Elisabethä gaß gelegener und in dießer Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane Häußern. (T.) Ein Klein häußlein und höfflein mit allen übrigen dero gebaüden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen allh. in der Statt Straßburg ane St. Elisabethengaß, einseit neben hr Johann Daniel Städeln des beständigen geheimen Regiments der herren XV.en in löbl. Statt Straßb. hochansehnlichem beÿsitzern anders. isy ein Eck ane einem Allmendgäßlein, hinden auf H Johann Georg Dahler den Leinenweber und E: E: Kleinen Raths alten beÿsitzern, stoßend, davon reicht mann jährl. 3. lb 11 d d. Verglichenen Zinnßes auf ostern den ordens hauß St. Johann allhier redimibel in Capital in 2.en posten umb 77. lb 10 ß. Mehr 6. lb d Zinß a Vier pro Centi gerechnet reicht man jährl. auf den 12. Octobris weÿl. H, Eliæ Brackenhoffers allhier hochverordneten Ammeisters XV und vornehmen burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßener Fr. Wittib ablösig in hauptgut umb 150. lb. So dann 2 lb d Zinß à 4 pro Cto gerechnet gibt mann jährl. auff den 22.ten Martÿ vorhoch edelgedachten weÿl. Hrn Eliæ Brackenhoffers alten hochverordneten Brackenhoffers allhier hochverordneten Ammeisters XV und vornehmen burg.s allh. nunmehr seel. nachgelaßener Fr. Wittib, redimibel in Cap. mit 50 lb, Sonsten dißorths freÿ Ledig eigen und über Vorstehende beschwärde durch H Johann Peter Pflug (…) lauth Vorherallegirte, Abschatzungs Zeduls vom 22.ten Maÿ Anno 1713. angeschlagen pro 97. lb. Darüber sagt ein teutscher perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßb. ang. Canceleÿ Contract Ins. verwahrt, datirt d. 28.ten 7.bris Anno 1733.
(E.) It. eine behaußung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen derselben Gebäuden
in der Neuen gaß, hinden auf ein dem allhießigen waÿßenhauß gehöriges hauß (…)
Ergäntzung dew Wittibers ermangelnden ohnveränderten guths.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnverändert Vermögen. Sa. haußraths 21, Sa. Werckzeugs Zum Tabackbereiten gehörig 3, Sa. Silbers 8 ß, Sa. ohnveränderten Guths 356, Summa summarum 382 lb – Schulden 50, Nach solchem abzug 332 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 23, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 475, Sa. Schulden 50, Summa summarum 563. lb – Schulden 687 lb, In Vergleichung 124 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 3, Sa. Werckzeugs und wahr Zum tabackbereiten 37, Sa. Eigenthums an einer behaußung 97, Sa. Schuld 687, Summa summarum 826 lb – Schulden 1016, übertreffen die theilbare Activ Nahrung dem Stall anschlag nach 190 lb
Gantze Verlaßenschafft und Conclusio finalis Inventarÿ 17 lb
Abschatzung dem 22: Meÿ: 1739. Auff begëren deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johann Jörg Grëiner, deß Doback bereiterß ist eine behaußung ammhier in der Statt Straßburg an dem fischer Statten gelegen ein Eck in die Neugaßen (…)
Der 2:t gebrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff der Elßbethen gaßen gelegen ein seitß an H: tocter stettelß seel: frau wittib und Erben, anderseits an ein allmënt gäßlein hinden auff die frau grëtzingerin stoßend welche behaußung undten die Doback Stuben Cammer Hauß Ehren vnd hoff darinen der bauch offen stehet gewölbter Keller oben dar über eine stuben Kuchen Cammer hauß Ehren wor über gleich daß tach welches einen sehr alten und baufeligen tach stull daß tach mit hollziglen belegt sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschornen werckleuth sich in der besichtigung befund. und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Sieben hundert und Vünffzig Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistern [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner und baw Meister, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmer hofs
daß Mr Joh: Georg Greiner der tabackbereiter und burger allhier ane der seinen 3. n mit weÿl. Fr. Susanna Margaretha Greinerin gebohr. Schleifferin seiner 2.ten haußfr. und seel. ehel. erzielten Kind. eigenthümlich gehörigen behaußung allhier am Fischerstaden 1.s. neben dem bierhauß Zu Mohrenkopff 2.s. ein Eck an d. Neuen Gaß, hinten auff d. hauß dem weÿßenhauß allhier gehörig stoßend, über abzug 250. lb d. si auf der behaußung stehet einen dritten theil von seinem Söhnl. Joh: Georg dem ältern welches wie Er berichtet nach seiner Mutter verstorben geerbet, Nebst dem gebühren Ihme auch ane der in der Elisabethä Gaß gelegenen und in seiner Zweÿten Ehe erkaufften behaußung 1.s neben H. XV. Städel, 2.s. i. Eck an i.m Allmend gäßel hinten auf Hn Joh: Georg Dahler den leinenweber stoßend, so über 277 lb 10 ß d. auf d. g behaußung hafftenden Capitalien freÿ leedig und eigen 2/3.ten theil Vor sich so dann wegen seinem geerbten Sohn 1/9.ter theil alßo in allem 7/9. theil, solches wird von mir endes unterschriebenem als zu obgedachter seiner 2.ten haußfrauen seel. Verl. Inv: in specie adhibirten Notario hiermit beurkundet, Sig. Straßb. d. 27.ten 7.bris 1742.

Jean Georges Greiner se remarie en 1740 avec Marie Salomé Kieffer, fille de l’apprêteur de tabac Jean Jacques Kieffer : contrat de mariage à l’encre effacée, célébration.
1740, Not. Marbach (Jean 34 Not 8)
Eheberedung Johann Georg Greiner [-]
so dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrau Maria Salome Kiefferin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 29 n° 1144)
1740. Mitwoch den 30. Martii seind mit obrigk. Erlaubnus nach vorher gegangener proclamation und Außruffung Zum ersten und Zum andern mahl zugleich zu St. Thomæ und St Wilhelm Zu St. Thomæ copulirt und eingesegnet worden Johann Georg Greiner der Wittiber burger und tabackbereiter allhie und Jungfr. Maria Barbara Weÿl. Hans Jacob Kieffer gewesenen Burgers und tabackbereiters allhie hinterlassene ehel. tochter [unterzeichnet] Johann görg Kreiner als hochzeitter, Maria Barbara Kiefferin als hochzeiterin (i 31)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 94-v n° 8) 1740. seind auff erhaltene gnädige erlaubnus deß Regierenden Hn Ammeisters Dom: Lætare Zum I. und II. mahl in der Kirche Zu S Wilhelm proclamirt und am Mittwoch darauff zu S Thomæ ehel. Copulirt und eingesegnet worden Johann Georg Greiner der Tabackbereider wittiber und burger allhie und Jungfr. Maria Barbara Weÿl. Johann Jacob Kieffers gewesenen Tabackbereiters und burgers allhier und Annæ Mariæ Kälberzahnin egel. Tochter (i 97)

Jean Georges Greiner et Barbe Kieffer hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Hammerer veuve du marchand Frédéric Charles Saltzmann

1742 (9.10.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 514-v
Johann Georg Greiner der tabacberieter und Barbara geb. Kiefferin mit beÿstand Johann Georg Schwartz des tabacbereiters und Johann Daniel Heckers des schuhmachers beede ihrer schwäger [unterzeichnet] kreiner, +
in gegensein H. Johann Rudolph Saltzmann Abendpredigers beÿ St Nicolaus als Mandatarÿ seiner mutter Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Hammererin weÿl. H. Friedrich Carl Saltzmann des handelsmanns – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, den dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis am Fischerstaden, einseit neben dem bierhauß zum Mohrenkopff anderseit ein eck ane der neuen gaß hinten auff ein der Stadt Waÿßenhauß gehörigen hauß – als ein von einem seiner kinder zweÿter ehe ererbtes guth
ferner hypotheciren sie zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt cum appertinentis ane St Elisabethä gaß, einseit neben S.T. H. XV Städel anderseit ein eck ane einem Allmend gäßel hinten auff Johann Georg Dahler den leinenweber – als ein in zweÿter ehe erkaufftes guth, der überrest aner seinen kindern eigenthümlich gehörig

Jean Georges Greiner et Barbe Kieffer font dresser un état de leurs biens pour cause de dettes. La maison est portée au prix de l’inventaire dressé en 1739. La masse propre à la femme est de 104 livres. L’actif du mari s’élève à 224 livres, le passif à 1 505 livres.

1750 (16.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 69) n° 1525
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Mr Johann Georg Greuner, der Tabackbereiter und Frau Barbara Greunerin gebohrne Kiefferin, beede Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg anjetzo würcklichen tam active quam passive haben und besitzen, welche der ursachen alldieweilen sein Johann Georg Greuners habenden Nahrung mit Zimblichen Passiv Schulden behafftet auch Ihro Fraunen Barbaræ Greunerin gebohrner Kieffein mit beÿstand Mr Johann Jacob Kieffers, des Tabackbereiters und Burgers allhier als dero geschwornen Vogts gethanes freundliches ansuchen und begehren umb salvirung Ihres ohnveränderten und eigenthümlichen guths willen, Ingleichem Meister Johann Philipp Burckardts des Schneiders und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Catharinæ Margarethæ und Johann Georgs der Greuner, des Ehemanns Kinder Zweÿter Ehe mit weÿland Frauen Susannæ Margarethæ gebohrner Schleifferin seel. ehelich erziehlt (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 16.ten Monatstag Februarÿ Anno 1750.

In einer alhie Zu Straßburg ane der St Elisabethä Gaß gelegenen und in diese falliments Maß gehörigen behausung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane einer behaußung. (M. & T.) Eine Kleine behaußung v. höfflein mit allen derselben Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane St. Elisabethæ Gaß, 1.s neben Hn N. Städel dem Banquier 2. seit ein Eck ane einem Allmend Gaßel. hinten auf Mr Gießen, den Leinenweber stoßend, davon reicht man jährl. respectivé auf Mathiæ et 2.ten Aprilis 3. lb 11 ß d Verglichenen Zinnßes, dem Orthens hauß St. Johann allhier, redimibel in Capital in 2.en posten mit 77. lb 10. ß. It. 8. lb d à 4 pro Cento gerechneten Geld Zinnßes, reicht man ehe dießem weÿl. Hn Eliæ Brackenhoffers alten hochverdientenen Ammaÿsters und XIII.rs auch vornehmen burg.s allh. nunmehr seel. welche allhie nunmehr seel. nachgelaßener Fr. Wittib jährl. resp: auf den 22.ten Martÿ et 12.ten Octobris, anjetzo aber jährl. auf den 4. Januarÿ Mr Joseph Müeg dem Kübler und burgern allhier Vögtl. weis abloßig in hauptgut mit 200 lb. sonsten dißorths freÿ leedig eigen und über vorstehende beschwerde in weÿl. frauen Susannæ Margarethæ greinerin, geb. Schleifferin, des Ehemanns Zweÿter haußfrauen seel. Verlaßenschafft Inventario de A° 1739. fol. 69. fac. 21. dh. der Statt Straßburg geschwohrne Hrn Werckmeistere angeschlagen, dabeÿ man ab auch dißorths gelaßen pro 97. 10. Darüber sagt 1. teutscher pergament. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt, dd 28.t 7.bris A° 1733.
NB Im fall dieße behaußung höher als umb 607. lb 5 ß d verkaufft werden solte, so haben Sie die beede noch lebende Kind. 2.ter Ehe als Catharina Margaretha und Joh: Georg 2/9.de theil Vor Mütterl. guth Zu prætendiren, Zum bericht.
(f° 6) Eigenthumb ane liegenden güetter, Ingweiler banns
(f° 10-v) Wÿdemb Welchen der Ehemann wegen seiner beeden noch lebenden Kindern mit weÿl. frauen Susanna Margaretha Bruckerin gebohrner Schleifferin deßen Zweÿter frauen seel. ehelich erzeugt ererbten Mütterlichen guths theils ad dies vitæ und theils biß zu dero 20. jährigen alter wÿdembs weiße zu genießen hat.
(f° 12) Abzug in gegenwärtig Falliments Inventarium gehörig. der Frauen ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 51, Sa. Silbers 7, Sa. goldener Ring 5, Sa. Schuld 35, Sa. was man zu ergäntzen hat 5, Summa summarum 104 lb
Des Manns ohnverändert und theilbahrs guth, Sa. haußraths 115, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthums an einer behaußung 97, Sa. Eigenthum ane Liegenden güthern 10, Summa summarum 224. lb – Schulden 1505 lb, Übertreffen also (die) passiva deßelben ohnverändert und theilbare Activa dem billichen werth nach umb 1281. lb
Copia der Eheberedung (…) den 7. Febr. in Anno 1740. Jacob Marbach Notarius publicus jur.

Compte que rend le tailleur Jean Philippe Burckard de la gestion des biens qui appartiennent à Jean Georges Greiner, issu du mariage avec Susanne Marguerite Schleiffer
1753, Not. Fické (6 E 41, 751) n° 28
Liefferungs: Register über Alles dasjenige, so Meister Johann Philipp Burckard der ältere Schneider und burger allhier Zu Straßburg, als bißher gewesener vogt Johann Georg Greuners, des Lehrlings der Spengler Profession, Weÿland Johann Georg Greuners, gewesenen tabackbereiters und Burgers dahier seel. mit längst Weÿland frauen Susannæ Margarethæ gebohrner Schleifferin ehelich erzeugt hinterlassenen Sohns, vor diesem seinen Curandum vögtlicher weiß in Verwahr und respectivé Verwaltung gehabt, und durch ihne anjetzo Mst. Johann Geörg Schwartzen dem Tabackbereiter und ebenmäßigen Burger alhier des ermelten Curandi dermahligen Vogten respectivé zu seinen Handen übergeben und Zu fernerer Verwaltung angewiesen und übertragen worden, auffgerichtet in Anno 1753.

La maison est vendue par adjudication judiciaire au manant Jean Weber, apprêteur de tabac

1752 ([5.10.]), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 501
Ganth:Kauff, donnerstag d. 21. 7.bris 1752, In sachen weÿl. Johann Georg Greiner gew. tabacbereiters falliment betreffend ist in solche mass gehörige behausung, höfflein und hoffstatt mit deren zugehör und rechten ane St Elisabetha gaß einseit neben H. Städel, anderseit neben Frantz Giesin dem barchet händler, hinten auff NN. davon gibt man an St Johann 3 lb 11 ß.
Johannes Weber des schirmers und tabacbereiters
auch am 25. 7.bris 1752 beÿ gn. H. Räth und XXI confirmirt worden, um 910 fl.
1752 Conseillers et XXI (1 R 235)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un confirment la vente au manant Jean Weber
(p. 214) Montag den 25.ten Septembris 1752. – die zu gunsten Johannes Webers des Schirmers, so die Greinerische behaußung ane sich auff dem Ganth ersteigert, allda vorgenommene adjudication wird confirmiret.
Roemer n: Johannes Webers des Schirmers und tabackbereiters dießer hat Zufolg mit kommenden Extract Ganth protocolli die Greinerische behaußung als letzt und Meist biethender ane sich ersteigert, so ihme auch auff E. G. confirmation adjudicirt worden, bitt dießer geschehenen adjudication gnädige confirmation und gratios zu erlauben, daß solche behoriger orthenn ihme Zugeschrieben werden möge. Erkandt wird dem Imploranten mit gebettener confirmation der Zu deßen gunsten geschehenen adjudication willfahrt, sothane Ersteigerung behoriger orthen Verschrieben Zu laßen. Depp. H. rathh. Schneeganß H rathh. Dürr

Fils de l’apprêteur de tabac Jean Weber de Strasbourg, Jean Weber épouse en 1723 Anne Niffenegger, originaire d’Eriswil au canton de Berne, tous deux réformés : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1723, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 411
Eheberedung – Johann Weber, ledigen tabackbereiters
und Jungfrauen Annä Niefennegerin
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Johann Weeber tabackbereiter und Schirmer alhier als bräutigam ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfer Anna gebohrner Nieffennegerin des Ehrsahmen Melchior Nieffennegers Ackersmanns vnd burgers Zu Erisweÿl Berner gebiets eheliche Tochter als hochzeiterin am andern theil (…) So beschehen und verhandelt in der königlichen Stadt Straßburg den 21. Augusti Anno 1723. Christoph Michael Hoffmann Notarius

Mariage, Strasbourg (réf. f° 137)
1723, Augusti d. 22.ten seind eingesegnet worden, Johannes Weber, Johann Webers, Tabackbereithers V. Schirmers in Straßburg ehl. Sohn, Jgf. Anna Nÿffenegger, Melchior Nÿffeneggers von Eriswÿl berngb. ehl. tochter

Jean Weber et Anne Niffenegger hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Hottinger, veuve de l’apprêteur de tabac Jean Georges Weber

1762 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 8
Johannes Weber der tabacbereiter und schirmer und Anna Barbara geb. Nieffeneckerin mit beÿstand H. Meinichen und H. Berger
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Hottingerin weÿl. H. Johann Georg Weber des tabacfabricanten wittib beÿständlich Johann Christoph Volckert des windenmachers – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der St Elisabetha gaß, einseit neben Fr. Gießin der barchethändler, anderseit neben H. Städel dem handelsmann, hinten auff N.N.

Les contrôleurs des peintres font grief à Susanne Volck, fille de Marguerite Schæffer, d’avoir peint une pièce dans la maison de l’apprêteur de tabac Jean Weber rue Sainte-Elisabeth. Elle est mise à l’amende ainsi que Jean Weber pour n’avoir pas suspendu les travaux après sommation.
1766, Protocole de la tribu des Echasse (Peintres et sculpteurs XI 105)
(f° 25) Mittwoch den 2.ten Junÿ 1766 – E. Löbl. Corps contra Susannam Volckin
Susanna Volckin, Margarethæ Schaefferin der Burgerin Tochter I.r Ehe, Wurde vorgefordert, und Zu Rede gesetzt daß sie beÿ Johannes Weber dem tabackmacher auff der Elisabethengaß Zimmer angestrichen, deßwegen E. E. Meisterschafft mit Zuziehung der XV. Botten dahin gegangen, und die Farben saisiren Wollen, da sie aber gesagt, sie seÿe beÿ H. Hugg in diensten, und er habe ab Ihro Befohlen Zumachen, so hätten sie Zwar nichts saisirt, dennoch aber sogleich Zu Hn. Hugg gegangen und Befragt, ob deme alßo, da er dann schrifftlich von sich gegeben, daß dann nicht alßo, bitten Abstraffung Ref: Exp:
Illa gegenwärtig sagt, Hr Hugg hätte Ihro doch gesagt, Wie die Farben Zu machen, Bitt abs. Ref: Exp:
Johannes Weber, ohnerachtet Ihme durch den XV. Botten gebotten Worden Zu erscheinen, ist nicht erschienen.
Erkandt, Weilen Johannes Weber durch den XV. Botten gewarnet Worden, Er dennoch fort arbeiten laßen, alß solle derselbe und die Beklagte Volckin solidairement in die heutige v. letstere Uncösten verfallen seÿn liquidirt à 10 ß vor den XV. botten sambt Zeugengeld 6 fl. Vor 2. Handwerker versammlungen 4 fl. vor der 4. geschwornen gemachte visite und 8 ß vor die citation des XV. Botten.

Barbe Kieffer veuve de Jean Georges Greiner, l’apprêteur de tabac Jean Georges Greiner et Dorothée Fuchs femme de l’apprêteur de tabac Sébastien Herr témoignent que toutes les eaux provenant de la maison, que ce soient celles du toit ou de l’évier, se sont toujours écoulées dans la ruelle communale.

1766 (30.7.), Not. Lobstein (6 E 41, 840) n° 20 (Declarations)
auf Ansuchen hn Johann Weber des tabackbereiters und schirms: verwanthen
erschienen Barbara Greinerin geb. Kiefferin weiland hannß Georg Greiners des tabackbreiters wittib beiständlich H. Johann Friedrich Greiß notariatus candidati, anzeigend wie daß die ane der St Elisabethä Gaß 1.s dem Allmendgäßel und 2.s neben SSis TTis H. XV Städels gelegenen behaußung so nunmehro vorgedachtem Johann Weber gehörig ehehien ihrem Ehemann zuständig war und in welche behaußung Sie auch schon in A° 1734 gedienet, ihro dahero wohl wißend seÿn, daß alles Waßer sowohl von den dächern solches haußes als auch so sonsten in dem hauß durch die Näch Waßerstein und dergleichen gehet durch das höfflein solchen haußes, in das sogenande Allmend Gäßlein geloffen und selbiges niemalen einen andern weeg genommen, welche ihr gethane declaration dießelbe schrifftlich zu Verzeichnen, mich Notarium requirirt,
Eodem die erscheint ferner in mein Notarÿ Schreibstub Johann Georg Greiner der tabackbereiter so 31 Jahr alt zu sein anzeigte, der gebe zu vernehmen, wie daß Er in Vorgemelter ane der St Elisabethä Gaß gelegenen ehehien seinem Vatter weÿl. hannß Georg Greiner dem geweßenen tabackbereiter und burger dahier seel. gehörig geweßen nunmehro aber ihme Johann Weber zuständigen behaußung auf die welth gekommen v. in derselben erzogen word. auch biß daß er Weber selbige erkaufft darinnen beständig gewohnet, Nun seÿn ihme gar wohl wißend, daß alles waßer sowol von den dächern solches haußes wie auch so sonsten in dem hauß durch die Näch Waßerstein und dergleichen gehet durch das kleine höfflein solches haußes, in das sogenande Allmend Gäßlein geloffen und selbiges niemalen keinen andern weeg genommen, noch von einigen Nachbahren die geringste Einwendung deßfalß gemacht worden, welche seine gethane declaration der wahrheit völlig gemäß seÿe,
Anno 1766 den 31. julÿ erschiene Dorothea geb. Fuchßin Sebastian Herr des tebackbereiters Ehefrau, die zeigte an, wie daß ihre Eltern seelig schon vor 50 Jahr in der ihme Weber zuständig ane der St Elisabethä Gaß gelegenen behaußung gewohnet und ihr wohl wißend seÿe und Sie sich schon beÿ 34 Jahr erinnern könne, daß alles waßer sowol von den dächern solches haußes wie auch so sonsten in dem hauß durch die Näch Waßerstein und dergleichen gehet, durch das darinn befindliche höfflein in d. sogenande Allmend Gäßlein geloffen und selbiges niemalen keinen andern weeg genommen, noch niemanden die geringste Einwendung hierüber gemacht worden, welche dero gethane declaration der wahrheit völlig gemäß seÿe

Anne Niffenegger meurt en 1770 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 600 livres. L’actif de la succession s’élève à 1084 livres, le passif à 358 livres.

1770 (11.12.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 813) n° 574
Vergleich: Abtheil: und Erörterung Über Weiland Frauen Annä Weberin geb. Nieffennegerin, Johann Weber des Tabackbereiters und Schirmers dahier zu Straßburg geweßener Hausfrauen nun seeligen Verlaßenschafft errichtet in Anno 1770
Inventarium über Weiland Frauen Annä Weberin gebohrener Nieffennegerin, Johann Weber des Tabackbereiters und Schirmers dahier zu Straßburg geweßener ehelicher Hausfrauen nun seeligen Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1770. (…) nach ihrem Montags den j.ten Octobris dießes zu end lauffenden 1770.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerem beisein Hn Johann Nicolai Ottmann des ohlmanns und E. E. Kleinen Raths jetzigen beÿsitzers des H. Deputati auf Dienstag den 11. Decembris 1770.
Die verstorbene Frau seel. hat ab intestato zu Erben Verlaßen, alß Volgt. 1.mo Johann Weber den tabackbereiter und Schirmer dahier, welcher in selbst eigener Persohn bei dießer Verlaßenschafft Inventur zugegen war, In den Ersten dritten Stammtheil, 2.do Fr. Catharinam Margaretham Schaffnerin gebohrene Weberin, Johann Schaffners des tabackbereiters und burgers dahier Ehefrau, welche mit Zuziehung dießes ihres mariti beÿ gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventation Zugegen war, In den zweÿten dritten Stammtheil und dann 3.to Hn Johann Georg Weber den tabackfabricanten und burgern dahier, welcher gleichfalß in selbst eigener Persohn beÿ gegenwärtigem Verlaßenschafft Geschäfft Zugegen war, in den dritten und letzten Stammtheil. Alle dreÿ seind der Verstorbenen Frn. seel. mit eingangs gedachtem dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Verlaßene Erben.

In einer allhier zu Strassburg ane der St. Elisabethä Gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen ein Vorder und Hinter behaußung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, Recht. und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßb. ane der St. Elisabethä gaß, 1.s. neben H Joh: Daniel Städel den allhiesigen burger, 2.s. neben der Gast behaußung Zur Pariser land Kutsch genant, hinten auf den Schauenburger hoff stoßend, so außer denen darauff hafftenden Passiv Capitalien nunmehro gegen männigl. freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) vermög Abschatzung Zeduls Vom 16. Xbris h. a. gewürdiget pro 600. Dießerwegen ist vorhanden ein pergament Ganth Kauffbrief d.d. 21. 7.bris 1752. Wobeÿ ferer ein alter teutscher pergamenter Kauffbrieff in allh. S. S. Stub gefertiget, d. d. 28. 7.bris 1730.
Pro Nota. Als dieße behaußung in A° 1752. erkaufft wurde, stunde auf derselben 1. lb 1 ß d bodenzinß, so man löbl. Commenthureÿ St. Johann allhier alle Jahr abzurichten hatte, es berichtete aber der hinterbliebene wittiber daß solche bodenzinß bald darauff abgelößt worden seÿe.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia beeder nun zertrennten Eheleuthe d. 21. Augusti 1723. vor weil. Hn Notario Christoph Michael Hoffmann seel. einander errichteter heuraths Verschreibung
Hierauf folgt nun die beschreibung dießer Verlaßenschafft vor und ane sich selbsten, und Zwar Zufolg erst vorher eingetragener Eheberedung §.ph° 3.tio unter einem titul. Sa. Kleÿdung, Sa. haußraths 161, Sa. tabacks 52, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 14, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 600, Sa. Schuld 255, Summa summarum 1084. lb – Schulden 358 lb, Nach deren Abzug 725 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 725 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt in der königlichen Stadt Straßburg den 21. Augusti Anno 1723. Christoph Michael Hoffmann Notarius

Jean Weber hypothèque la maison au profit de Marie Elisabeth Schœttel, veuve du marchand Jean Eschenauer

1771 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 168
Johann Weber der tabackbereiter und schirmer
in gegensein H. Not. Johann Friedrich Lobstein mandatario nomine Fr. Mariæ Elisabethæ Eschenauerin geb. Schöttelin weÿl. H. Johann Eschenauer des handelsmanns – 350 pfund
unterpfand, zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung in vorder und hinter haus bestehend mit allen denen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der St. Elisabethä gaß , einseit neben H. Johann Daniel Städel, anderseit neben der gastebehausung zur Pariser laur kutsch, hinten auff den Schauenburger hoff – als ein beÿ seiner frauen Verlaßenschafft zugetheiltes guth

L’apprêteur de tabac Jean Georges Weber rachète de ses cohéritiers les parts de la maison. Le procès entre les héritiers et Jean Jacques Trog concernant l’écoulement des eaux est pendant au Conseil souverain d’Alsace depuis 1765

1781 (17.3.), Chambre des Contrats, vol. 655 n° 134, Not. Lichtenberger, 11.2.1781
auff ansuchen H. Johann Georg Weber des taback fabricanten, nachstehenden erbsvergleich und respective erbscession
1. Johannes Weber der taback bereiter und schirmer, 2. H. Andreas Walter der obsthändler unter assistentz H. Johann Georg Rößel notarii publici ac practici, erben und repræsentanten weÿl. Fr. Catharina Margaretha Schaffnerin geb. Weberin mit Johann Schaffner des taback bereiters ehelich erzeugten dreÿ kinder als Fr. Maria Dorothea Letzin geb. Schaffnerin H. Johann Jacob Letz des goldarbeiters Ehegattin so 24 jahr alt, Johannes Schaffner der perruquenmacher gesell 19 jahr erreichend, Jfr. Magdalena Barbara Schaffnerin welche 17 und ½ jahr alt, 3. H. Johann Georg Weber der taback fabricant, alle dreÿ als erben weÿl. Johannes Weber des taback bereiters und schirmers ihres vatters nachlaßenschafft
1. solle diejenige declaration und renunciation die genanter H. Johann Georg Weber der jüngste sohn vor Not. Johann Friedrich Lobstein unterm 30. julÿ 1776 in favor seinen beeden übrigen geschwistrigen und miterben nemlich Johannes Weber und seiner nun verstorbenen schwester Fr. Catharina Magdalena Schaffnerin geb. Weberin gethan in sofern diese die und deren vatter und deßen auffgerichteten codicill ihnen geschehene begenung* hernach beschriebenen hauses betrifft hiemit abgethan wiederruffen und so anzusehen seÿn als wann solche nie geschehen noch zu stande gewonnen wâre
ihme Johann Georg Weber dero respective bruder und miterben
die von deren mutter erbsweiße überkommene zweÿ 9.te theil alßo überhaupt sechs 9.te theil oder zwo tertz /:wovon der übrige dritte theil auff gleiche weiß dem cessionario eigenthümlich zuständig ist:/ vor unvertheilt von und ane einer ane der St Elisabetha gaß, vordern und hintern behausung, höfflein und hoffstatt samt denen übrigen weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, auch ist den jenigen process und all diejenige angehörigen worin diese behausung schon seit A° 1765 mit Johann Jacob Trog dem Spanner und schirmer wegen einem durch den hoff gehenden waßerlauff verwickelt und noch per appel au Conseil Souverain d’ Alsace anhängig und ohnentschieden ist, einseit neben weÿl. Johann Daniel Städels erben, anderseit neben dem zur Parißer Landkutsch genannte haus, hinten auff den Schauenburger hoff – um 1400 gulden

Jean Georges Weber épouse en 1767 Marie Elisabeth Griesbach, fille du tanneur Jean Frédéric Griesbach : contrat de mariage, célébration
1767 (22.6.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 53
Eheberedung – zwischen Herrn Johann Georg Weber, dem ledigen Tabackfabricant und vertrösteten Burger allhier, des H Johannes Webers, Tabackfabricanten und Schirmers dahier mit seiner Ehefrau Anna Barbara gebohrner Nieffeneckerin erzeugten jüngern Sohn, als Hochzeiter an einem Theil,
So dann der ehr: und Tugendsamen Jungfrau Maria Salome Griesbachin, des weiland H Johann Friderich Griesbachs, gewesenen Rothgerbers, Lederbereiters und Burgers hieselbst mit auch weil. Frau Maria Catarins geborener Jungin ehelich erzielten und nach Tod hinterlaßenen mittlern Tochter, als der Jgfr. Hochzeiterin, an dem andern Theil
Straßburg auf Montag den 22. Junii Anno 1767. [unterzeichnet] Joh: Georg Weber alß Hochzeiter, Maria Salome Griesbächin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 170 n° 845)
Im Jahr 1767. Mittwoch den 29. Julÿ sind nach dreÿmahliger ordentlicher proclamation und Ausrufung Zu St Thomæ ehelich copuliret und eingesegnet worden Johann Georg Weber, der ledige Tabacfabricant und burgern allhier, Johannes Webers des Tabacfabricanten und Schirmers allhier ehelicher Sohn und Jungfrau Maria Salome Grießbächin weiland Johann Friderichs Grießbachs gewesenen Rothgerbers und burger allhier hinterlassene eheliche Tochter [unterzeichnet] Joh. Georg Weber Als hochzeiter,Maria Salome grießbächin als hochzeiterin (i 172)

Jean Georges Weber devient bourgeois par sa femme quatre mois après son mariage
1767, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 128
Johann Georg Weber, taback fabriquant eines hiesigen Schirmers Sohn, erhalt das burgerrecht theils ab uxore Maria Salome weÿl. Johann Friderich Grießbachs gewesenen Rothgerbers und burgers allhier hinterl. ehel. tochter theils es speciali gratia um den halben alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Mörin. Jur. den 9 9.r 1767

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents du marié rue Sainte-Elisabeth. Les apports du mari s’élèvent à 2 310 livres, ceux de la femme à 1 568 livres.
1767 (26.11.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 592) n° 105
Inventarium über Herrn Johann Georg Weber, des Tabackfabricanten und Fraun Mariä Salome gebohrner Griesbachin, beder Eheleut und Burger allhier zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe zugebrachtes Vermögen, auffgerichtet in dem Jahr 1767. – und vermög des dritten Punkts ihrer den 22.ten Junii dieses Jahrs vor dem unterschriebenen Notario auffgerichteten Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in Straßburg in einer an der Elisabethen Gaß gelegenen, des Ehemanns Eltern eigenthümlich zuständigen behausung in fernerm beiseÿn des wohl ehrenvesten und wohlweisen Herrn Johann Daniel Stamm vornehmen Weinhändlers und E. E. grosen Raths dahier alten wohlverdienten beisitzers und würcklichen dreiers löbl. Statt Stalls der Ehefrau hochgelehrten Herrn Oncle und hierzu erbetenen H Beistands, auf Donnerstag den 26. Novembris vormittag im Jahr nach Christi Geburt 1767.

Series rubricarum. Des Manns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 48, Sa. Waar wie auch Schiff und geschirr 2391, Sa. Silbers 46, Sa. goldenen Rings 12, Sa. baarschafft 114, Sa. Schulden 2355, Summa summarum 4967 lb – Schulden 26.81, Nach deren Abzug 2286 lb, Dazu gelegt den ihm gebührigen halben theil an haussteuren mit 24, Des Manns Gut 2310 lb
Solchemnach wird auch der Ehefraun Beibringen beschrieben, Sa. haußraths 144, Sa. Silbers 41, Sa. goldenen Ring 59, Sa. baarschafft 1298, Summa summarum 1544 lb – Dazu ist ebenfalls zu rechnen die ihr anfällige hefte von den geweßenen mit 24, Der Ehefraun Vermögen 1568 lb

Jean Georges Weber vend la maison au tonnelier Jean Théophile Ehrenfeuchter et à sa femme Madeleine Barbe Friess

1785 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 659 n° 145
H. Johann Georg Weber der taback fabricant
in gegensein H. Johann Gottlieb Ehrenfechter des kieffer meisters (…) und deßen ehefrau Magdalena Barbara geb. Frießin unter assistentz Johann Heinrich und Johann Michael Frieß beede windenmacher ihrer leiblichen brüder
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der St Elisabetha gaß, einseit neben Sr Pillon, anderseit neben weÿl. H. Städel des banquier erben, hinten auff den Kellerischen erben – um 2350 gulden

Originaire de Ruit en Wurtemberg, Jean Théophile Ehrenfeuchter épouse en 1782 Madeleine Barbe Friess, fille du fabricant de treuils Jean Henri Friess
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 60-v n° 23)
1782 Dienstag den 3. Septembris sind nach ordentl. geschehener Ausrufungen in der Kirche Zu St Nicolai eingesegnet worden Johann Gottlieb Ehrenfeuchter ledige Kieffer weil. Jacob Friderich Ehrenfeuchter geweßenen Kieffers und Burgers In Ruit im Würtenbergischen mit Fr. Elisabetha gebohrner Leichtin ehel. erzeugter Sohn, u. Jgf Magdalena Barbara Frießin H Johann Heinrich Frieß des ältern Windenmachers und Burgers allhie mit Weil. Fr. Maria Magdalena gebohrner Streicherin ehel. erzeugte tochter [unterzeichnet] Johan Gottlieb Ehrengeuchter als hochzeiter, Magdalena Barbara Frießin als Braut (i 65, proclamation Saint-Pierre-le-Jeune f° 178)

Madeleine Barbe Friess fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 2 380 francs
1801 (8 frimaire 10), Strasbourg 15 (3), Not. Lung n° 305
Inventarium über der bgrin Magdalena Barbara Ehrenfeuchter geb. Frieß zu ihrem Ehemann bgr Johann Gottlieb Ehrenfeuchter Kiefer und Wirth in ihren vor 19 Jahr angetrettenen Ehestand zugebrachte Nahrung, Welche Sie sich in den 21. junÿ 1762 vor Notario Joh. Daniel Ensfelder Ehe Contract für unverändert vorbehalten hat
in einer an der Elisabethä gaß N° 11 gelegen in beÿder Eheleuthen Nahrung gehörigen behausung
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 1281 fr, silber: und goldenen Geschmeids 44 fr, baarschafft 982 fr, schulden 72 fr, summa summarum 2380 fr
Enregistrement, acp 82 F° 86 du 9 frim. 10

Madeleine Barbe Friess meurt en 1805 en délaissant trois enfants

1805 (9 brumaire 14), Strasbourg 13 (23), Not. Bremsinger n° 2816
Inventaire de la succession de Madeleine Barbe née Friess épouse de Jean Théophile Ehrenfeuchter tonnelier décédée le 11 floréal dernier – délaissant pour seuls et uniques héritiers ses enfants procréés avec le veuf 1. Madeleine Barbe âgée de 19 ans, 2. Jean Théophile âgé de 17 ans, 3. Frédéric âgé de 14 ans – en présence du subrogé tuteur Jean Henri Friess, faiseur de crics – Contrat de mariage dressé par M° Ensfelder le 21 juin 1782 (extrait)

dans la maison mortuaire située Rue Elisabeth n° 11
communauté, meubles argenterie 561 fr, remploi propres aux héritiers 1511 fr, déduire 36 fr, reste 1475 fr, total des propres aux héritiers 2453 francs
propres du veuf, moitié des présents de noces 24 fr, remploi 179 fr, total 203 fr, déduire le don matutinal 200 fr, reste 3 fr
communauté, meubles 561 fr, vins 786 fr
Propriété d’une maison et Dépendances appartenante à la communauté, savoir une maison petite cour et Puits avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances le tout situé en cette ville de Strasbourg Rue Elisabeth sous N° 11, d’un côté le Sr Birckel journalier d’autre le Sr Schweitzer Menuisier derrière la D° Meyer veuve Laitiere – loués sans bail, Le premier étage avec ses dépendances au Sr Greiff maçon 40 fr, une chambre à la De veuve Stein 22 fr, Et le Rez de chaussée ainsi que le reste de cette propriété occupée par les veuf et héritiers 50 fr total 112 fr de revenu en capital 2250 fr – acquis pendant le mariage mais le Contrat d’achat ne se trouve pas dans les papiers
total de la masse de la communauté 3597 fr
Enregistrement, acp 97 F° 188-v du 11 brum. 14

Jean Théophile Ehrenfeuchter meurt en 1814 en délaissant trois enfants. La succession comprend deux maisons contiguës rue Sainte-Elisabeth et impasse des Cornets

1814 (27.7.), Strasbourg 5 (40), Not. F. Grimmer n° 8798
Inventaire de la succession de Jean Théophile Ehrenfeuchter, tonnelier décédé le 7 février dernier – à la requête des trois enfants procréés de feu Madeleine Barbe née Friess prédécédée le 11 floréal 13, inventaire dressé par M° Bremsinger le 9 brumaire 14, Madeleine Barbe Ehrenfeuchter majeure, Jean Théophile Ehrenfeuchter marchand de vins demeurant rue de la Lie n° 2, Frédéric Ehrenfeuchter tonnelier majeur

Propriété de deux maisons et dépendances appartenant à la succession paternelle Premièrement la moitié par indivis d’une maison, petite cour, et Puits avec tout ses autres, appartenances, droits et dépendances le tout situé en cette ville rue Ste Elisabeth n° 11, d’un côté le Sr Birckel journalier d’autre le Sr Schweitzer menuisier, derrière la maison ci après détaillée – acquis pendant le veuvage du défunt – bail le premier étage avec dépendances loué à Jacques Thomann commissionnaire pour 25 fr, une chambre à la Dlle Schoettel pour 15 fr, Et le raiz de chaussée par les héritiers pour 30 fr, ensemble 70 fr, en capital 1400 francs. La moitié restant appartient aux héritiers pour héritage maternel, suivant inventaire allégué et Contrat de mariage et déclaration d’hérédité mentionné f° 7-v (Contrat de mariage dressé par M° Ensfelder le 21 juin 1782, déclaration d’hérédité au bureau d’enregistrement le 11 brumaire 14)
Et secondement une petite maison, petite cour, communauté de puits avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances situé en cette ville ruelle dite Zinckgaesslein faisant partie de la rue Ste Elisabeth sous le n° 7, d’un côté les héritiers du Sr Auerbach rabin, d’autre le Sr Schweitzer menuisier, devant la maison ci-dessus, derrière ruelle communale dite Zinckgaesslein. Louée sans bail aux personnes ci après, savoir le raiz de chaussée à la veuve Faccard pour 36 fr, le premier étage à la Dlle Marguerite Ra(u) pour 36 fr, et le reste à la veuve Stein pour 24 fr, ensemble 96 fr, estimée 1920 fr. La propriété de ces deux maisons est constatée par actes passés à la Chambre des Contrats les 13 et 21 décembre 1708, 26 décembre 1714, 28 septembre 1733, 9 février 1745, 21 septembre 1752, 21 mars 1785, 4 septembre 1788 et M° Dinckel le 18 février 1793 et le 2 thermidor 8, M° Bossenius le 19 janvier 1808
meubles au raiz de chaussée, (-), dans la cuisine, au premier étage, dans la chambre des garçons, dans la chambre de la servante, dans les deux chambres sur le derrière, total 6775 fr, déduire 3127 fr, reste 3648 fr
maisons 3320 fr, total général 6968 fr, passif 2708 fr, reste 4259 fr
Enregistrement, acp 125 F° 24 du 28.7.

Le tonnelier David Butz épouse en 1820 Madeleine Barbe Ehrenfeuchter
1820 (8.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 41), M° Hickel n° 494
Contrat de mariage – David Butz, tonnelier, fils majeur de feu Philippe Butz, tonnelier à Westhoffen, et de Julie Leibrock
Madeleine Barbe Ehrenfeuchter fille majeure de feu Jean Théophile Ehrenfeuchter, tonnelier, et de feu Barbe Fries – dans la demeure de la future épouse rue Ste Elisabeth n° 11
Enregistrement, acp 147 F° 81 du 9.5. – communauté d’acquets partageable par moitié

Madeleine Barbe Ehrenfeuchter meurt sans enfant en 1821. La succession comprend la moitié des maisons ci-dessus

1821 (30.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 43), M° Hickel n° 834
Inventaire de la succession de Barbe Ehrenfeuchter femme de David Butz, tonnelier, décédée le 10 mars dernier – à la requête de 1. le veuf commun en biens suivant contrat de mariage reçu M° Hickel le 8 mai de la même année – Jean Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vins, frère de la défunte
la moitié indivise d’une petite maison ayant bâtiment de devant et de derrière, cour, étbales, puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 11 et cul de sac dit Zinckgaessel n° 7, d’un côté en partie le Sr Wernert tonnelier en partie le Sr Schweitzer pharmacien, d’autre le Sr Schweitzer, derrière une ruelle – de laquelle maison la moitié indivise appartient au Sr Ehrenfeuchter – propriété établie à l’inventaire des apports dressé le 28 novembre 1820, estimée 1800 fr
communauté mobilier 165 fr, passif 1650 fr
propre garde robe 129 fr, mobilier 1772 fr, or argenterie 269 fr, créances 2050 fr, ensemble 4220 fr
Enregistrement, acp 153 F° 198 du 1.9.

David Butz se remarie en 1822 avec Anne Marie Schertz. Il apporte en mariage la moitié des maisons qui appartenaient à sa première femme

1822 (1.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 44), M° Hickel n° 1010
Contrat de mariage – David Butz, tonnelier veuf de Madeleine Barbe Ehrenfeuchter, fils de Philippe Butz, tonnelier à Westhoffen, et de Julie Leibrock
Anne Marie Schertz fille majeure de Christine Schertz veuve de Jacques Schneider cultivateur à Mittelhausbergen
communauté d’acquets partageable par moitié – art. 3, apports du futur époux : la moitié indivise d’une maison habitée par le Sr Butz située à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 11 et cul de sac dit Zinckengaessel 7, d’un côté en partie le Sr Wernert tonnelier & en partie Sr Wernert pharmacien, d’autre le Sr Schweitzer, non estimée
Enregistrement, acp 158 F° 83-v du 9.7.

Jean Théophile Ehrenfeuchter et Susanne Madeleine Barbe Wolff cèdent les susdites maisons à David Butz et à Anne Marie Schertz qui en deviennent seuls propriétaires

1826 (12.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 51), M° Hickel n° 2196
Jean Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vin, Susanne Madeleine Barbe Wolff demeurant rue du Puits n° 13
David Butz, tonnelier, et Anne Marie Schertz demeurant rue Ste Elisabeth n° 11
objets de la succession de Madeleine Barbe Ehrenfeuchter femme en premières noces de dudit Butz coacquéreur, suivant inventaire dressé par M° Hickel le 28 novembre 1820 et déclaration tenant lieu d’inventaire le 30 août 1821 des veins délaissés par la sœur de M Ehrenfeuchter qui est seul et unique héritier – Contrat de mariage reçu M° Hickel le 8 mai 1820 assurant l’usufruit
les conjoints Ehrenfeuchter aux conjoints Butz
une maison avec bâtiments de devant & de derrière, cour, étables, puits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 11 & rue des Cornets n° 7, d’un côté le Sr Wernert tonnelier en partie Sr Wernert pharamacien, d’autre le Sr Schweitzer, derrière une ruelle, plus un pressoir & les poeles et objets mobiliers placés dans cette maison – M. Ehrenfeuchter recueilli la moitié dans la succession de Jean Théophile Ehrenfeuchter, tonnelier, et Barbe Fries ses père et mère, de Frédéric Ehrenfeuchter son frère et l’autre moitié de la succession de la D° Butz – devenus propriétaires de ladite maison qui en formait autrefois deux par la réunion des acquisitions qu’ils ont faites 1. de Jean Georges Weber, fabricant de tabac à la Chambre des Contrats le 21 mars 1785, 2. François Antoine Meyer, Philippe Jacques Meyer, Georges Adam Meyer, Marie Rose Meyer femme de Louis Cayet, Catherine Meyer, majeure, pat contrat reçu M° Bossenius le 19 janvier 1808 – pour 5250 francs
Enregistrement, acp 179 F° 25 du 14.6.

Registre de population 600 MW 169 (1835 sqq). Rue Ste Elisabeth N° 11, f° 339 (i 241)
Propr. Butz, David, 1796, Westhoffen, M.
id. Schertz, Anne Marie, 1790, Hausbergen, Ep
id. Emma, 1838, Strasb.

Registre de population 600 MW 318 (1850 sqq) (i 60)
Rue Ste Elisabeth N° 11 / 15
Butz, David, 97, h.m. maître tonnelier, luth. françois (à Str. depuis) 1814
id. née Schertz, Anne Marie, 99, f.m. sa femme, luth. françois (à Str. depuis) 1815
id. Emma, Strasbourg 39, f, luth. sa fille, françois, dsn, Mariée le 15 septembre 1859 à Minder Edouard à Wasselonne
id. Emile 42, g, son fils , luth. françois
Leibrock, Jacques 87, g, son oncle, luth. françois (à Str. depuis) 1854
Bauer, Charles 36, g, garçon tonnelier, cath. françois (à Str. depuis) 1854
Freitag Joseph 31, g, garçon tonnelier, luth. suisse (à Str. depuis) 1853
Bachmann Marie 26, f, servante, luth. suisse (à Str. depuis) 1849
Nuss Jacques Pierre, Francfort 1836, g, tonnelier, luth., (à Str. depuis) avril 1857, (carte de séjour n°) 7766, délogé Neudorf 23, 2 juillet 57

La maison revient à leur fille Emma Butz qui épouse en 1859 le fabricant d’étoffes Edouard Chrétien Minder. Elle est inscrite au cadastre de 1902 au nom de leurs deux enfants Anne Emilie et Henri Edouard

Mariage, Strasbourg (n° 417)
Du 15° jour du mois de septembre l’an 1859 à dix heures du matin. Acte de mariage de Edouard Chrétien Minder, majeur d’ans, né en légitime mariage le 22 avril 1832 à Wasselonne (Bas-Rhin) domicilié à Wasselonne, fabricant de siamoise, fils de feu Chrétien Minder, fabricant de siamoise décédé à Wasselonne le 7 août 1851 et de feu Elisabeth Gerst décédée à Wasselonne le 22 mai 1835, Et de Emma Butz, majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 juin 1838 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de David Butz, tonnelier, et d’Anne Marie Schertz, conjoints demeurant à Strasbourg ci présents et consentants (…) il a été passé le 10 de ce mois un contrat de mariage devant M° Hummann notaire à Marlenheim (i 8)



8, quai des Bateliers


Quai des Bateliers n° 8 – IX 124 (Blondel), O 722 puis section 17, parcelle 26 (cadastre)

Maison zum Schnabel (au bec, à l’éperon). Maître d’ouvrage Xavier Berneck (étages, 1861) – Démolie en 1973


Le n° 8 est la maison la plus basse au milieu de l’image (vers 1970, AMS, cote 1 Fi 147) – Aspect en mars 2022

Appelée zum Schnabel (au bec, à l’éperon) en 1601, la maison à encorbellement est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du serrurier Paul Fischer. Une impasse qui mène aux maisons arrière la sépare du Chant des Oiseaux (zum Vogelgesang) à l’ouest. Paul Fischer s’endette, vend en 1603 à son voisin Noé Culmann la maison arrière qui sera à nouveau réunie au bâtiment avant en 1746. Originaire de Montbéliard, Pierre Bartol est le premier propriétaire fabricant de pâtés en 1617. L’affaire est reprise par son gendre Claude Marion. Le marchand Jean Martin Grimm rembourse le capital de plusieurs rentes assises sur l’immeuble, les préposés l’autorisent en 1661 à réparer son encorbellement. Les fabricants de pâtés sont ensuite Jean Haubenstricker (1689), Jean Thierry Herrmann (1692), Jean Guillaume Knoderer (1698) et Jean Adam Allheilig (1722). Le marchand de cuirs Jean Thiébaud Hetzel l’achète en 1727 et la cède à son fils Jacques Frédéric une douzaine d’années plus tard. Elle appartient ensuite au tonnelier Philippe Henri Kreider (1768-1798).
La maison arrière appartient aux fourbisseurs Georges Reimschüssel (1635), Geoffroi Reimschüssel puis Gérard Becker. propriétaire de la maison avant, Jean Guillaume Knoderer l’achète et la conserve après avoir vendu les bâtiments avant. Elle sera vendue par adjudication judiciaire à l’ingénieur du roi Bon de Billy et finalement réunie aux bâtiments avant en 1746.


Plan-relief de 1727. La maison est la deuxième à droite de la ruelle au centre de l’image (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve en (z’-a’’) : trois portes et une fenêtre au rez-de-chaussée (la porte de droite donnant accès à l’impasse qui dessert les bâtiments arrière), trois étages aux ouvertures irrégulièrement réparties, toiture à un niveau de lucarnes. La cour E montre une cour commune à l’arrière de la parcelle : côté à gauche de 5, côté est 5-6 et sud 6-7.
La maison porte d’abord le n° 43 (1784-1857) puis le n° 8.


Cour E

Le limonadier Xavier Berneck achète en 1859 la maison qu’il réunit à la voisine, l’ancien poêle des Bateliers dont elle partage ensuite la destinée. Il la fait en partie démolir en 1860 et reconstruire l’année suivante, le revenu passe de 225 à 354 francs. Les dessins préparatoires au plan-relief (1862) représentent la nouvelle maison : le rez-de-chaussée est identique mais les étages ont été reconstruits.
La démolition du bâtiment et la construction d’un nouveau sont traitées au n° 9.

mai 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1594 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Paul Fischer, serrurier, et (1587) Anne Schwartzkopff, d’abord (1567) femme de l’éperonnier Christophe Grünewald, puis Anne Appich – luthériens
1612 v Jean Müller, serrurier, et (1593) Salomé Mock puis (1611) Susanne Acker, d’abord (1608) femme du pasteur Wolffgang Sibenhorn – luthériens
1617 v Pierre Bartol, fabricant de pâtés, et (1595) Anne Sicard – luthériens
1631 h Claude Marion, fabricant de pâtés, et (1631) Catherine Barthol – luthériens
1649 h Jean Martin Grimm, marchand, et (1640) Catherine Barthel veuve de Claude Marion puis (1643) Marguerite Simon – luthériens
1689 v Jean Haubenstricker, fabricant de pâtés, et (1684) Anne Marie Wagner – luthériens
1692 v Jean Thierry Herrmann, fabricant de pâtés, et (1693) Marie Elisabeth Schudler – catholiques
1693 v Melchior Schwanfelder, fourbisseur, et (1673) Anne Ursule Baldner – luthériens
1698 v Jean Guillaume Knoderer, fabricant de pâtés, et (1696) Anne Marie Werner – luthériens
1716 v André Nuss, fournier, farinier, et (1688) Anne Marie Maag – luthériens
1722 v Jean Adam Allheilig, fabricant de pâtés, et (1707) Anne Marguerite Schlehenacker – luthériens
1727 v Jean Thiébaut Hetzel, tanneur, et (v. 1700) Julienne Elisabeth Mahler – luthériens
1739 h Jacques Frédéric Hetzel, tanneur, et (1731) Madeleine Helmstætter – luthériens
1768 v Philippe Henri Kreider, tonnelier, et (1742) Marie Marguerite Horchheimer d’abord (1739) femme du boutonnier Jean Garnier Antoni – luthériens
1789 v Georges Mehn, employé aux équipages militaires, et (1798) Anne Marguerite Dietrich
1820 v Louis Benjamin Desormes, marchand de fer, et (1802) Marie Salomé Korn, femme (1791) en premières noces du marchand Jean Hausser
1844 h Ernest Auguste Nestler, pharmacien, et (1822) Sophie Louise Desormes
1859 v Xavier Berneck, limonadier, et (1848) Marie Joséphine Frey puis (1880) Valentine Catherine Hœlg

Maison arrière (1603-1746)

Paul Fischer, serrurier, et (1587) Anne Schwartzkopff, d’abord (1567) femme de l’éperonnier Christophe Grünewald, puis Anne Appich – luthériens
1603 v Noé Culmann, brasseur, et Catherine Müller – luthériens
1615 v Ambroise Schneller, cordonnier, et (1607) Marthe Franck, d’abord (1599) femme du cordonnier Jean Frœreisen
1635 v Georges Reimschüssel, fourbisseur, et (1623) Chrétienne Herbst
1660* h Geoffroi Reimschüssel, fourbisseur, et (1659) Catherine Crassel
1690* h Gérard Becker, fourbisseur, et (1680) Anne Chrétienne Reimschüssel puis (1703) Anne Catherine Fesch
1713 v Jean Guillaume Knoderer, fabricant de pâtés, et (1696) Anne Marie Werner – luthériens
1720 v Bon de Billy, ingénieur du Roi, et Ursule Margueritte Madeleine Battaincourt – catholiques
1726 v Jean Jacques Eckert, batelier, et (1708) Anne Marguerite Stœrckel, (1728) Marie Cléophée Kuntz puis (1748) Marie Madeleine Kutz veuve de Bernard Bender, sergent municipal – catholiques
1746 v Jacques Frédéric Hetzel, tanneur, et (1731) Madeleine Helmstætter

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1050 livres en 1761
Maison arrière, 250 livres en 1713

(1765, Liste Blondel) IX 124, Jacques Fréderic Hetzel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Greiter, 3 toises, 5 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 722, Desormes, veuve – maison, sol – 2,25 ares

Locations

1611, Mathias Vogt, musicien
1641, Jean Michel Wolff, fabricant de pâtés
1642, Pierre Matthes, fabricant de pâtés, manant
1644, Nicolas Billinger, fabricant de pâtés
1688, Jean Haubenstricker, fabricant de pâtés (ensuite propriétaire)
1826, François Boitin, pensionnaire de l’Etat
1834, Jean Jacques Geng, tonnelier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 390-v
La maison appartient au serrurier Paul Fischer qui régle 5 sols pour un encorbellement (25 pieds de long, saillie de 3 pieds), un auvent (10 pieds de long, saillie d’un pied), un étal devant son atelier (7 pieds de long, saillie de 3 pieds). Les enquêteurs notent qu’il faut établir si l’impasse qui mène aux maisons arrière est terrain privé ou communal. Paul Fischer paie en outre deux sols pour poser des dalles de pierre, du sable et des gravats

Aber Vornen an dem Staden.
Paulus Vischer der Schloßer hatt an seinem Hauß ein Vsstoß xxv schu lang, iij schu herauß, Dar auff ein Wettertächle x schu lang, j schu herauß, Ein Laden vor der Werckhstatt vij schu lang, iij schu herauß, Bessert für das Niessen v ß d.

Derselb Paulus Vischer hatt hinden ane disem noch Zweÿ Heüser alle en einander In dem Allmendschlpff neben dem Vordern Hauß, Vndt Ist derselbige Allmendtschlupff durch hin mit sochen 3. Heüsern /:allen:/ über bawen Ist, Zu Rechtfertigen ob solcher Schlupff Allmend seÿe od. Aÿgentumb, Vndt hirüber Er Vischer Zu beschickhen, Waß Er darumb vfzulegen, bessert.
[in margine :] zu beschicken vnd zufragen, ob diser Schlupff Allmendt seÿe oder nit ?

Er hatt sonsten auch daß Allmend vor seinem Hauß mit steinen Platten, Sand und Geröhr verschlagen, bessert darfür ij ß d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1661, Préposés au bâtiment (VII 1357)
Les préposés autorisent Jean Martin Grimm à réparer son encorbellement et à poser une nouvelle poutre au-dessous.

(f° 49-v) Sambstags den 18. Maÿ – Augenschein eingenommen vff begehren hanß Martin Grimmen, welcher entschlossen, an dessen behausung am Stad. neben der Zunfftstuben Zum Encker vnd dem Bierhauß Zum Vogelgesang, die Vorder Riegelwandt vnd vberhang Zu repariren vnd vnder dem Überhang neben d. alte gebälcke Newe getröme ein Zu Zieh. vnd ein Zu legen, Erkand, Würd Ihme in seinem begehren willfahrt.

Description de la maison

  • 1761 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est sous solives, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 40 / 43
Maehn
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 203 case 2

Desormes Louis veuve Marché aux poissons 16
Nestler Louise Sophie née Desormes à Strasbourg (1852)

O 722, maison, sol, quai des Bateliers 43
Contenance : 2,25
Revenu total : 226,17 (225 et 1,17)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 898 case 1

Nestler Louise Sophie née Desormes, rue du Vieux Marché aux poissons 16
1861. Berneck, Xavier, limonadier Quai des Bateliers 9
1891/92 Berneck Franz Xaver, die Kinder
1902 Berneck Franz Xaver Hÿpolit Maria, S. v. Franz Xaver in Häusern

O 722, maison, sol, Quai des Bateliers 8
Contenance : 2,25
Revenu total : 226,17 (225 et 1,17)
Folio de provenance : (203)
Folio de destination : 898, Démolition partielle
Année d’entrée :
Année de sortie : 1861
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

O 722, maison
Revenu total : 137,17 (136 et 1,17)
Folio de provenance : 898
Folio de destination : 898, aug. de c.on
Année d’entrée : 1861
Année de sortie : 1864
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 7< 1861, Augmentations – Berneck Xavier limonadier f° 898, O 722, Maison, revenu 136, Démolition partielle en 1860 (voir ci-contre) , imposable en 1861, imposée en 1861
Diminutions – Nestler Louise Sophie f° 898, O 722, Maison, revenu 225, Démolition partielle en 1860, supp.en 1861

O 722, maison
Revenu total : 355,17 (354 et 1,17)
Folio de provenance : 898 aug.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1864
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 63 / 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 38 / 34
1864, Augmentations – Berneck Xavier f° 898, O 722, Maison, revenu 354, Aug.on de C.on, achevée en 1861, imposable en 1864, imposée en 1864
Diminutions – Berneck Xavier f° 898, O 722, Maison, revenu 136, Aug.on de C.on, supp. en 1864

Cadastre allemand, registre 29 p. 194 case 6

Parcelle, section 17, n° 26 – autrefois O 722
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 8
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 1,76
Revenu : 2500 – 2700
Remarques

(Propriétaire), compte 182
Berneck Fr. Xaver Hippolyt S. v. Fr. Xaver
1927 Zimmermann David et son épouse née Rab
(4468)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 504

43
Pr. Kreuter, Marie Marg., veuve – Tonneliers
Loc. Kreuter, Henri fils – Tonneliers
Loc. Kreuter, Fred. Jacq. adj. aux Archives
Loc. Kübler, Erneste Frederic – Cordonniers
Loc.Guimmeme, Catherine – Manante
Loc. Conrad, Louis – Manant
Loc. Fuchs, J. Jacques – Manant
Loc. Müller, Mathis – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutstaden (Seite 144)

(Haus Nr.) 8
Haupt, Tagner. 0
Schaub, Spezereihandlg. 0
Siegel, Rentner. 1
Birry, Wwe. 2
Hessler, Buchhalter. 2
Hopf, Fussgendarm. 3
Költze, Maler. H 1
Maus, Fortif.-Arbeiter. H 1
Kraemer, Schreiner. H 2
Schyry, Schlosser. H 2
Cornet, Büglerin. H 3
Keil, Tagner. H 3
Kleiner, Wwe. H 3
Stefan, Telegr.-Leitungsaufseher. H 3
Diemer,Tagner. H 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 223)

8, quai des Bateliers (1873-1969)

Le dossier contient les pièces ordinaires (ravalements, Commission contre les logements insalubres). Certaines ont trait au numéro 9 qui appartient au même propriétaire.
La société Crémo (Crédit mobilier, magasin d’ameublement) quitte en 1936 le 12, Faubourg National pour s’installer dans les locaux qu’elle quitte en 1957. E. Schlingermann (magasin d’alimentation) fait poser un store en 1942. La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. La S.C.I. Bateliers-Rohan achète l’immeuble le 4 avril 1966.

Sommaire
  • 1873 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de M. Berneck que le plombier Ohl soit autorisé à faire une prise pour environ deux becs
  • 1900 – Le maire notifie le gérant Werlé (demeurant à Logelbach près de Colmar) de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique aux numéros 8 et 9. Les volets du n° 9 ont été modifiés mais pas ceux du n° 8 – Le gérant déclare qu’il a fait modifier tous les volets. La Police du Bâtiment constate qu’il y a des volets pliants, novembre 1901.
  • 1900 (décembre) – Rapport suite à un feu de cheminée
  • 1902 – Le maître maçon Ludæscher (6, rue du Coq) demande l’autorisation de poser un chaudron devant la maison pour asphalter la cour. – Accord – Travaux terminés, juin
  • 1908 – Rapport suite à un feu de chambre – La Police du Bâtiment note que la construction n’en a pas souffert.
  • 1912 – Le maire notifie Xavier Berneck (demeurant 31, rue Sleidan, corrigé en 2, rue Murner) de faire ravaler la façade
    Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (5-7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, juin 1912
  • 1917 – Dossier ouvert suite à un courrier de la direction des pompiers de la garnison qui demande des renseignements sur la maison (gérant A. Lidy, 48, Faubourg de Pierre) – La Police du Bâtiment répond que le conduit de cheminée est fermé par un clapet en tôle
  • 1924 – La Fabrique de jouets et de souvenirs d’Alsace (7, impasse de l’Ancre) est autorisée à poser une enseigne à l’angle du bâtiment 8-9, quai des Bateliers – Le propriétaire, le notaire Charles Knauer, demeurant à Molsheim, donne son accord.
  • Commission contre les logements insalubres (1898) 9, quai des Bateliers (restaurant au Buffle), propriétaire, les héritiers Berneck, gérant Wœhrlé à Logelbach près Colmar – Remarques sur le logement du garçon de café, sur l’écoulement des urinoirs)
    1925 (propriétaire, Knauer, notaire à Molsheim, gérant Kampt, sur place – Les logements Risch et Stuber sont désormais bien tenus. Les locataires ont quitté les lieux, le dossier est classé
  • 1931 – Rapport suite à un feu de chambre. Le passage du tuyau dans le mur en bois était mal fait
  • 1933 – Le maire enjoint le propriétaire Zimmermann (demeurant 40, Faubourg National) de faire ravaler la façade
    L’entrepreneur Joseph Spetti (8, rue du Chêne (Neudorf) est autorisé à poser des matériaux dans la rue de l’Ancre pour réparer le mur et le peindre
  • 1936 – Le magasin d’ameublement Crédit Office informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne 12, Faubourg National.
    1936 – La société Crémo (Crédit mobilier) demande l’autorisation de poser deux enseignes plates sur le balcon du premier étage – Autorisation – Les enseignes sont posées, juillet
    Autre demande pour une enseigne perpendiculaire
  • 1942 – E. Schlingermann (magasin d’alimentation) déclare avoir fait poser un store – Autorisation
  • 1942 – La Brasserie à l’Espérance est autorisée à poser une enseigne (Hoffnung Bier, Bière à l’Espérance) – L’enseigne est posée, janvier 1943
  • 1944 – Daniel Zimmermann (demeurant 11, rue Trübner) demande une exemption à l’interdiction de faire des travaux pour remettre en état une cheminée qui menace de s’écrouler (restaurant au Buffle). – Devis de entreprise Luft et Simon – Travaux terminés – Certificat du ramoneur Schleiffer.
  • 1945 – La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. Certificat accordé à Charles Elichinger (3° étage), Charles Reinbold, Jules Zapp, Louis Schmitt (3° étage) Lucien Haupt (2° étage) , Claire Kinzelmann (bombardement du 25 septembre)
  • 1949 – La Police du Bâtiment constate que le magasin d’ameublement Cremo a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande – Autorisation
    1951 – La société Cremo demande l’autorisation de poser l’enseigne en forme de lanterne telle qu’elle existait avant guerre – L’enseigne non autorisée est inscrite à triple taxe.
    1957 – La société dépose les enseignes. Les droits sont dus pour l’année en cours.
  • 1959 – Le locataire Gustave Chartrin se plaint de la toiture défectueuse (propriétaire, Suzanne Lapp née Zimmermann, 26, rue de la Première Armée) – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée, le propriétaire charge l’entreprise Barbier de la Robertsau de faire les travaux.
    1959 – Plainte du locataire Michel Lapp – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée – Travaux terminés, mai 1960.
    1962 – La locataire Weber se plaint des fumées provenant du logement voisin – Rapport illustré d’un croquis – L’entreprise Huber a fait les travaux
  • 1963 – Rapport d’incendie dû à une cheminée – Réparations terminées,
  • 1961 – Le maire demande au propriétaire Pierre Funke (21, rue de la Première Armée) et son gérant (la Fiduciaire régionale, 5, rue du Dôme) de faire ravaler la façade – Devis de l’entreprise générale de peinture et de vitrerie Bonset, de l’entreprise de construction E. Santesso et Fils – La Chambre des métiers informe ses membres qu’ils peuvent dresser un devis pour différents ravalements – Devis des établissements Luck (7, rue Jeanne d’Arc à la Robertsau)
    1963 – Comme il a fallu faire des travaux d’urgence, le propriétaire ajourne le ravalement
  • 1964 (mai) – Le locataire Michel Lapp (par la Fédération des locataires du Bas-Rhin) se plaint d’infiltrations d’eau – La Police du Bâtiment constate que la plainte est justifiée – Rappel adressé au propriétaire, juin 1965 – Suzanne Lapp estime que les remises en état sont faites en toute perte et qu’il vaudrait mieux démolir les bâtiments vétustes. – Nouveau rappel, mars 1966
    Suzanne Lapp informe la Police du Bâtiment qu’elle a vendu l’immeuble à la S.C.I. Bateliers-Rohan par acte passé devant M° Haumesser le 4 avril 1966 – Le maire adresse un rappel au nouveau propriétaire – Travaux en cours, octobre 1966 – La société civile immobilière est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique.
  • 1969 – M. Zeher déclare cesser son activité. La redevance pour le store reste due pour l’année en cours
  • 1969 – Le maire demande à S.C.I. Bateliers-Rohan, propriétaire, de faire ravaler la façade. Le propriétaire répond qu’il a déposé un permis de construire.

899 W 140, demande de travaux (double vitrage) sans suite, 1994-1995
1688 W 214, changement des menuiseries aux fenêtres d’un studio, 2011-2012
1688 W 636, affaissement du mur pignon, 2011-2012


Relevé d’actes

Propriétaire inscrit en 1587, le serrurier Paul Fischer originaire d’« Erisheim » épouse en 1587 Anne, veuve de l’éperonnier Christophe Grünewald

Mariage, cathédrale (luth. p. 271)
1576. Sonntag den 14. Octob. Paulus Fischer, Schloßer von Erisheim, Anna, Christoff Grunewald des sporers hind.lassne witwe. wonet am stad. beim Encker. Eingesegnet Montag d. 22. Octob: (i 138)

Originaire de Brunswick, Christophe Grünewald épouse en 1567 Anne, fille de l’éperonnier André Schwartzkopff
Mariage, cathédrale (luth. p. 163)
1567. Suntag den 13. April. Christoff Grunewald von Braunschweig ein Sporer, Anna Andres Schwartzkopfs deß Sporers selig. witwe, zu find; am staden Neben dem Encker. Eingesegnet Montag den (21) Aprilis hora 9 (i 84)

Paul Fischer devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage
1576, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 422
Paulus Vischer der schloßer von Erestheim hatt das burgkrecht Empfang. von Anna Ottingerin weÿland Cristoph grienwaldin des sporrers sellig. wittwen und dient Zu den schneidern. Act. den 3.ten 9.bris a° 76

Paul Fischer se remarie avec Anne Appich.
Sa veuve introduit une demande auprès des Conseillers et Vingt-et-Un en 1618.

1618 Conseillers et XXI (1 R 100) Paul Fischers des Schloßers wittib Anna vmb Gaden. 332.

Les éperonnniers font grief à Paul Fischer de pratiquer leur métier. L’affaire n’a pas de suite
1594, Protocole des Quinze (2 R 23)
Paulus Vischer. 12. 25. 41. 57.
(f° 12-v) Sambstag den XXVI Januarÿ – Sporer Ca. Paul Vischer
Die Meister Spoorer handwercks Caspar Richart vnd mittconsorten übergeben p. L. Hüenerer ein splon. C. Paulum Vischer dem schloßer so verlese darin sÿ clag Wie er Ihnen eingriff Inn Ihr handwerck thue, Wie er Ihnen beÿ einer gewiß. pöen darvon abzuhaltten, Vischer p Lt Trausch dieweil er gegenbericht thun muß, bitt er abschrifft, will sein notturfft fürbring. Zu nechst meiner Hn Zusammenkunfft Sporer lassens Zu Ihr ohnvmbgefragt Zugelaßen.

(f° 25) Donnerstag den XXI Februarÿ – Sporer Ca. Paul Vischer
Die Meister Spoorer handwercks mitt namen Caspar Reichardt, Fabian Rhoter, Adam Völckman vnd Hanns Voltz p. Dachtlern gebiett. laßen Paulo Vischern dem schloßer, begeren antwortt vff Ihr eingebrachte Splôn. Paul Vischer p. Lt Trausch übergibt Vnderthenig. gegenbericht vnd demütiges begeren, Sporer begeren Copeÿ Zu Bleibt dabeÿ vnd Zeig. Ihnen bescheidt an Bede Mr.

(f° 39-v) Mittwoch den XVII Aprlis – Sporer Ca. Paul Vischer
Vier Meister Spoorer handwercks p. Peter Knörer übergeben C. Paulum Vischer Wohlbegründten Nachbericht handlten vnd pitten wie darinn Paulus Vischer begert abschrift, Sporer stellens Zu meiner h. erkandtnuß. Erkandt ist abschrifft Zugelaßen. Zeig. Ihnen an h. Städel h Fürst quasi Mr.

(f° 57) Sambstag den 25. Maÿ 91. – Sporer Ca. Paul Vischer
Vier Sporer per Peter Knörer gebietten lassen Paulo Vischern begeren proceß vff den Nachbericht Vischer p. Lt. Trausch es seÿ gleichwol Inn seinen nammen ein Beschlußschrifft angestellt hab Ihme aber nicht fürgehalten noch mundiert werde können, Erpeütt sich die schrifft bitz Zinstag Inn die Cantzleÿ Zulüffern. Sporer p. Knörer begeren besichtigung vnd Zeitt bitz ad proximam. Ist kein frag gehaltten.

Paul Fischer hypothèque la maison à trois bâtiments dite zum Schnabel (au bec, à l’éperon) au profit de l’arquebusier Georges Meyer

1601 (xiij tag Julÿ), Chancellerie, vol. 335 (Registranda Meyger) f° 236-v
(Inchoat. in Proth. fol: 277.) Erschienen Paulus Fischer der Schloßer Burger Zu Straßburg, Hatt sich für sich Verschriben
Geg. Georg Meÿern dem Buchsenschmÿtt, Burgern Zu St. so auch Zugeg. demselbig Vnd seine Erben Zu Zinsen 2 guldin gelts, ablösig mitt 40 guldin St. werung
vonn vff vnd abe dreÿen Heüsern Einem Vordern Mittlern vnd hindern, Mit Iren hoffestatten Vnd höfflin, Ouch Allen Andern gebeuwen & genant Zum Schnabell, gelegen Inn der Statt Straßburg Jhenseit Am gestaden, Obwendig der Neuwen brucken, Einsit neben der Zunfft stuben Zum Encker, Vnd Andersit neben einem Hauß Zum Vogell gesang genannt Jetz Noe Cullman dem Bierbrüger Zuständig, Hinden auch vff dieselbig Zunfft stub Zum Encker stoßend, Davon gend sammenthafft Acht Vntz Pfenning vnd Zwen Cappen den Edlen Von Mülnheim Empfahet Niclaus Spengler

Paul Fischer hypothèque la maison au profit du fourbisseur April Brosier. Le boulanger Jacques Riegel, gendre du débiteur, est présent à l’acte.

1602 (22. Martÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 163
(Inchoat. fo: 165.) Erschienen Meÿster Paulus Vischer der Schloßer
Hatt Inn gegensein Aprilis Prossiers Schwerdtfegs. Inn nammen Frauwen Catharinen Wÿland Ott Rÿgels des Brtotbeckens seligen Witwe seiner lieben Schwÿg. – schuldig sige 100 gulden Straßburger werung
Zum vnderpfand ÿngesetzt, dreÿ Heüßer, ein vord.s mittels vnd hinders, mit Iren Hoffstätten Zweÿen Höfflin, sampt allen and. gebeuwen gelegen In d. St. St. am gestaden, obwendig der neüwen brucken, einsit neben der Zunfftstuben Zum Encker, and.seit Noe Culman dem Biersied. stoßend hinden vff die Encker Zunfft, Davon gnd xiij ß iiij d vnd ij cappen bodenzins den Edlen von Müllenheim, Item Acht goldguld. geltts ablößig mit 200 guldguld. H. Reimbold Meÿern, Item achthalb guld. gelts ablösig mit 150 guld. Herr Heinrich Obrecht, Item iij gld gelts ablosig mit 50 guld. Straßburg. Fr. Annen Andres Brand. des Scherers Witwe
Hiebeÿ gewesen Jacob Rÿgel d. Brottbeck des Schuldbekenners dochterman
[in margine :] Erschienen Aprilis Prossier In namen Fr. Catharinen Ott Rigels seligen Witwe Hatt in gegensein Noæ Culman des Bierbrügers dem nun hie eingeschribene Verunderpfändte Behaußung durch die Gant zustendig worden (…) Quittiert. Actum den 26. Feb. 1607.

Paul Fischer et sa femme Anne hypothèquent la maison à trois bâtiments au profit d’Adam Kolb. Le brasseur Noé Culmann se porte garant des débiteurs.

1602 (viij tag Decembris), Chancellerie, vol. 342 (Registranda Meyger) f° 432-v
(Inchoat. in Proth. fol: 396.) Erschienen der Ersam Paulus Fischer Schloßer burger Zu Straßburg Vnd Anna sein eheliche haußfrauw
Haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit des Würdig vnd Wolgelerten herrn Magistri Adami Kolbÿ Burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 100 Pfund Pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand ÿngesetzt vnd verlegt, dreÿ heüser, einn Vorders, Mittell vnd Hinders, mit Iren hoffestetten vnd höfflin, Ouch allen Andern Iren gebeuwen & geleg. Inn der Statt Straßburg, Jhenseit Am gestaden, Obwendig der Neuwen bruck, einseit neben der Zunfft stuben Zum Encker gnt. und Andersit nebent einem hauß Zum Vogell gsang genant,, Noe Culman dem Bierbrüger Zustendig, hinden auch vff denselbig Zunfft stuben stoßend, dauon gehnd samenthafft xv ß h Ewigs gelts Boden Zins den Edlen Von Mülnheim, deren schaffner Niclaus Spenglern, Mehr Acht guldin gelts, Losig mit CC guldin H Rheimboldt Meÿern, Item Achthalben guldin gelts, Widerkheuffig mit C L guldin empfangt H Heinrich Obrecht der Jünger, Item dritthalben guldin gelts, stond Inn Hauptgutt L guldin, Annen Osterin wÿland andres Branden, des Ballbierers seiig Witwen Alle Jahr
Vnd Zu noch mehrer vorgewisserung Ist auch Persönlich Erschienen Noë Culman der Bierbrüher, burger Zu st. Hatt sich für sich & mit sampt Inen den Bekhennern, Zu einem Recht. Bürg. mit: und und selbst schuldnern Vnversch. gesetzt v. g.cht.

Paul Fischer vend la maison arrière à son voisin Noé Culmann en 1603.
Paul Fischer et sa femme Anne Eppich hypothèquent la maison à deux bâtiments au profit du serrurier Jean Müller

1607 (vt spâ [26 tag Januarÿ]), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 30
(Inchoat. fo: 39.) Erschienen Paulus Vischer d. Schloßer burg. alhie Vnd Anna Eppichin sein eheliche hußfrauw
haben in gegensein hannß Müller auch Schloßers – schuldig sige 100 guldin
dafür Vnderpfand sein soll Zweÿ heüßer ein Vorders Vnd ein hinders, sampt höfflin darzwüschen, mit allen andern Iren gebeüwen gelegen Inn der St. St. Ane dem gestaden, die einseÿt d. Zunfft Zulm Encker Anderseit Noe Culman stossend hinden vff denselben, dauon gondt Acht Vntz Vnd Zwen Cappen Bodenzinß Niclaus Spenglern Inn Schaffners wÿß, Item Acht gold guldin gelts ablösig mit 200 goldguldin herren Reÿmboldt Meÿgers seligen erben, Item Achthalben guldin gelts St. W lösig mit 150. guldin d.selben Wehrung, Heÿnrich Obrechten Vögtlicher wÿß, Mehr dritthalben guldin gelts losig mit 50 guldin St. Annen Osterin
(Cassirt wegen einem newen Verschreibung den 26 Aprilis 1608. darüber vffgericht fol: 153.)

Nouvelle obligation qui remplace la précédente. L’armurier Jean Arnnold le jeune se porte garant des débiteurs.

1608 (26 Aprilis), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 153-v
(Inchoat. fo: 153.) Erschienen Paulus Vischer d. Schloßer burger alhie Vnd Anna Eppichin sein eheliche hußfraw
haben in gegensein deß Ehrenhafften hannß Müller Schloßers – schuldig sigen 100 guldin St. w. pfund pfenning Straßburger für verkaufft leder
dafür Vnderpfand sein sollen Zweÿ heußer ein Vorders Vnd ein hinders, mit Ihren hofestätten Vnd höfflin, dar Zwischen auch allen andern Iren gebäuwen gelegen Inn d. St. St. Ane dem gestaden, nÿdwendig d. Schindtbrucken ein seÿt neben d. Zunfftstuben Zum Encker, and.seÿt neben Noe Culman den Bürbrüg. stoßend hinden Vff denselben, davon gondt Acht Untz Vnd Zwen Cappen boden Zinß Niclaus Spenglern, In Schaffners weÿß, Item 8 goldgulden gelts ablösig mit 200 goldguldin herrn Reÿmboldt Meÿgers seligen erben, Item Achthalben guldin gelts, Wid. Khöuffig mit 250 guldin St. W. hr heÿnrich Obrechten Vögtlicher Wÿß So dann dritthalben guldin abzulösen mit 50 guldin St. Annen Osterin, Andreß Grauen deß Balbierers seligen witwe, Sunst freÿ ledig eÿgen
Vnd Zu noch mehrern Versicherung ist auch Persönlich Erschienen Hannß Arnold d. Jüng. waffenschmidt burg. alhie hatt sich für sich & mit sampt dem hauptschuldner Unuer: dafür Zum rechten bürgen, mit: vnd selbst Schuldner ernant und ÿngesetzt

Paul Fischer hypothèque une nouvelle fois la maison au profit de Jean Müller

1610 (xv Januarÿ), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 21
(Inchoat. fo: 23.) Erschienen Paulus Vischer der Schloßer
hatt in gegensein des Ehrenhafften M hans Müller Schloßers – schuldig sein 25 guldin
dafür Vnderpfand sein soll Zweÿ heüsser ein vorder v. ein hinders mit Ir hoffestatt V hoffl, auch all Iren gebeu geleg. Inn d. S S ane dem geßl. einseyt der Zunfft stuben Zum Enckher andersit Nohe Culmann selig. erben stoßend hind. vff dieselbe erb. dauon gnd 8 vntz 10 Cappen den Edlen von Mülnheim empf. Urban Spengler der Schaffner Mehr Acht gold. guld. losig mit 200 goldguld. H Reymold Meygers selig. erben, Mehr Achthalb gold gld SW loßig m 150 guld. derselb. werung herr Heinrich obrecht Zinß meyster, Item dritthalb guld. loßig m. 50 gulden SW Anne Oßerin Andres Bendern Scherers selig Witwe, So dann ij lb x ß losig mit 100 guld. zu xv batz obmlt Hans Müller d. Schuldgläubiger v den xiij ß m dreÿh. pfund auch bmlt w.

Paul Fischer hypothèque la maison au profit des enfants de Noé Culmann

1610 (Ersten Augusti), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 316-v
(Inchoat. in Proth. fol: 254.) Erschienen Paulus Fischer der schloßer burger Zu Straßburg vnnd Anna sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vnndt In gegenwertigkheit Peter Ermellhauß des Küeffers burgers Zu Straßburg als geschwornen vogts wÿland Noe Culmans des Bierbrühers Alhie seligen Khindern – schuldig sigent 76 pfundt 12 schilling
Zum vnderpfand eingesetzt, hauß, hoffestatt, Höfflin Vnnd Hinderhauß mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg Jhenseit Am staden, obwendig d. neuwen brucken, einsit nebent dem bierhauß Zum Vogelgesang, Andersit nebent der Zunfftstuben Zum Encker Hinden auch vff ein behausung Zum vogelgesang gehörig so würcklicher Zeit vonn Ihnen dem bekhennern erkhaufft, dauon gend 13 schilling vnd 4 pfenning vnd zwen Cappen boden Zinß den Edlen von Mülenheim, Mehr 8 guldin gelts Ablösig mit 200 goldguldin Rheimboldt Meÿer, Item Achthalben guldin gelts wider Kheüffig mit 150 guldin Straßburger werung Heinrich Obrecht dem Jüngern, Item dritthalben guldin gelts Lösig mit 50 guldin derselbigen werung Annen Osterin wÿland Andres Branden des Balbierers seligen witwe, So dan 2 pfund vnd 10 ß pfenning gelts Lösig mit 50 pfund d Hannß Müller dem schloßer Alhier
[in margine :] Erschienen Peter Ermellhauß Als vogt Noe Culmans Khind. hatt in gegensein hannß Müller des schloßers Als Jetzig. besitzer des vnd.pfandts (…) Act. 13. octo. 1613

Paul Fischer loue la maison avant au musicien Mathias Vogt et à sa femme Ursule

1611 (7. Octobris), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 324
(Inchoat. fo: 333.) Erschienen Sind Mathÿs Vogt Spylman vnd Ursula sein eheliche gemahell
hatt in gegensein M. pauli vischer Schloßers freÿ guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen
das sie Innen vnd Iren erben dreÿ Jar lang die nechsten nachend. volgenden Vnd vff Sant Michels tag nechstverschÿnen angefangen von gedachtem Meyster Paulo Vischer vnd Annen deßelben vorder Behaußung mit deren Zugehörd. geleg. Inn der S. S. Zwüschen der Schind vnd Neuwen brucken ane dem gestaden einseÿt der Zunfftstuben Zum Encker andersÿt der Behaußung Zum Vogelgesang genannt stosst hind. vff den verlÿher nach der S S Bruch Entlehnet für vnd vmb ein Jährlichen Zinß Nemblich 20 guldin Zu 15 batzen
[in margine :] Cassirt vonn wegen der vbergab der Behaußung so hannß Müllerin Vbergeb. vermög besonderer Verschreibung 612. vffgericht.

Paul Fischer et Anne Appich hypothèquent la maison au profit du serrurier Jean Müller

1612 (sd [8/9. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 6-v
(nil act.) Erschienen Paulus Vischer Schloßer vnd Anna Appichin sein eheliche gemahell
haben in gegensein der Ehrenhafften M. hanns Müller schlosser – schuldig seÿen 50 pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein soll zweÿ heüßer ein Vorder V ein hinder mit Iren hoffestetten vnd hefflin auch all and. Iren gebewen gelegen Inn der SS ane dem gestaden & vide 610. fo. 21. dauon wie daselbst in specie Zubefünden
[in margine :] In regist uide 608 fo: 154, 609 fo: 154, 610 fo: 23

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1612 (ut spâ [xiij Januarÿ]), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 12
(Inchoat. fo: 14.) Erschienen M Paulus Vischer Schloßer vnd Anna Appichin sein eheliche gemahell
haben In gegensein des Ehrenhafften M. hannß Müller Schloßer – schuldig seÿen 50 pfund
dafür Vnderpfand sein sollen Zweÿ heüsser ein Vorder v. ein hinder mit Iren hoffstetten v hefflein auch allen ander Ir gebeuwen geleg. Inn d. S S ane dem gestaden & uide 610 fo: 21, dauon ged daßlb In specie Zulaßend, wyther verhafftet für 25 Pfund pfenning bemeltem Schuldgläubiger auch mit gebürendem Zinß vnnd dann 153 guldin Nohe Culman obgedacht
(vide in Regist. 608. fo: 154. 609 fo: 154, 610 fo: 21)

Paul Fischer et Anne Eppich (ici Œttich) vendent la maison au serrurier Jean Müller (leur créancier)

1612 (ut spâ [xxj. August.]), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 234-v
Erschienen Paulus Vischer Schloßer vnd Anna Öttechin sein eheliche hußfr.
haben in gegensein der Ehrenhafften M hanns Müllers Schuemachers bekhant das sie vmb des willen, damit sie der Zinß v. beschwerden dar für nachgeschribene Behaußung hafft vnd vnderpfd. freÿ quitt ledig v looß würden (…)
vorgenant hanns Müllern allen seinen erben und nachkommen
Zweÿ heüßer ein vorder vnd ein hinder mit Iren hoffestetten v hefflin auch all and Iren gebew geleg. in der S S ane dem Gestad. einseyt neben der Zunffstuben Zum Encker andersyt Nohe Culmans selig. erben stosst hind. vff dieselb, dauon gnd Acht Vntz Zwen Cappen Boden Zinß der Edlen von Mülnheim empfh. dißer Zeÿt Andres Schöll alls Schaffner, Mehr * goldin gelts vff Johannis Baptistæ lößig mit 200 goldguldin perr* Stück, *selben Zinß vff Johannis Baptistæ nechstverschÿnen (acht gold guld.) Mehr Acht lb gold gelts S auch vff Johannis Baptistæ lößig mit 150 gulden bemelt werung h. Heinrich obrecht Zinßmeÿstern vögtlicher wÿß, Wÿther dann vor*selben Zinß 611 & 612 funff guld SW, So dann wyther verhafftet für 76 pfund 12 schilling 6 pfenning *selbst. So dann für 3 Zinß ged. Michaelis 610. 611. v 612. xj lb ix ß ij d. Nohe Culmans selig. erben V dann 112 pfund 10 schilling pfenning vorgenannt hannß Müller, V. dann verhafftet für 50 pfund pfenning Jacob Rygell Brottbeck V Marx Vogel Scherer für schadloßhaltung der Bürgschafft geg, d. Herrn d. Müntz, Wyth. für 3 Jar lang dauon zinß (…) Sunst für ledig eygen V were diß Vbergab Zugang v bescheh. Inn weÿß nemblich das obgdch. hanß Müller alls hieringe* Zinß sampt den selb hauptgutt versessen (…)

Le serrurier Jean Müller épouse en 1593 Salomé, fille du boulanger Thiébaut Mock
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 183 n° 581)
1593. Hans Müller, der Schloßer vnd Salome Theobald Mocken des becken nachgelaßene dochter (i 197)

Codicille par lequel Salomé Mock fait des legs à ses trois filles Jacqueline, Salomé et Marie ainsi qu’à son fils Jean. Jean Müller assure à son fils Jean le droit d’habiter la maison à côté de la sienne rue de Serruriers tant que sa femme vivra.
1608 (19. oct.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 59)
Not. Strintz (Daniel, 58 not 58, A) n° 57 Codicill vnd Letzter will des Ehrenhafften Meister Hannß Müllers deß schloßers vnd frauwen Salome Mockin beed. ehegemächt
1608 vff Mittwochs den 19. Octobris (…) Zum dritten So Verschafft vnd Prælegirt fraw Salome Mockin die Codicillirerin Ihren dreÿen döchtern mit Nahmen Jacobe Salome vnd Marien (…)
Aber weÿl sie einen Sohn mit Nahmen Johannes vnd so sie deren auch noch mehr nach todt hind.lassen möchte
Zum Vierdten Ist hannß Müllers des Codicillarius befelch will und meinung daß sein sohn Johannes seine Unveränderte behausung Inn der Statt Straßburg Inn der schlossergassen vff einer seittenn neben Bartholome Linckhen dem glaßmahler vff der and.seithen aber neben einer behausung so Ihnen beed. Codicillirenden ehegemechten Zustendig vnd sie bewohnen so lang Allein sein haußfrau Im leben vnd nicht lenger Zu bewohnen gelassen werden für ein Järlichen Zinß Nemlichen 25 guldin Straßburger Werung
(minute en texte intégral) – minute en résumé, Not. Strintz (Daniel, 58 not 59)

Jean Müller se remarie en 1611 avec Susanne Acker, veuve du pasteur d’Ittenheim Wolffgang Sibenhorn assistée de ses deux frères Nicolas Acker, docteur en médecine, et Jean Acker, barbier ; contrat de mariage, célébration
1611 (30.9.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 127
Eheberedung Zwischen dem Ehrenhafften Meister Hannß Müller dem schloßer
vnd frauwen Susannen Ackerin beed. Versprochene Eheêrsonen vffgericht
Zwischen dem Ehrenhafften Meister Hannß Müller dem schloßer, burgern Zu Straßburg Ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen frauwen Susannen Ackerin Weÿland deß Ehrwürdigen vnd wolgelerten herrn Magistri Wolffgang Sübenhorns gewesenen Pfarrers Zu ÿttenheim seeligen Wittwe Am Andern theÿl
in persönlicher gegenwärtigkeit Wissen Willen vnd Consens (…) vff der frawen hochzeitterin seitten meister Diebold schwendten schneiders, herrn Nicolai Ackers der Arzneÿ doctoris Johann Ackers Barbierers, Jacob und hanß Sÿbenhorn beed. Müller Ihro d. Hochzeiterin vogts brüder vnd schwäger, Aller burgere Zu Straßburg
Beschehen und verhandelt Inn deß heÿligen Reichs feÿen statt Straßburg Sontags den Letsten Septembris Inn del Jar deß herrn Alß man Zaltte 1611.
Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 405, minute signée

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 314 n° 943)
1611. Sonntag den 6. Octobris Hans Müller der Schloßer vndt Susanna M. Wolffgangi Sibenhorn gewesenen Pfarrers Zu Ittenheim Nachgelaßene dochter. Eingesegnet Montag 14. Octobris (i 323)

Wolffgang Sibenhorn épouse en 1608 Susanne, fille du pasteur d’Ittenheim Nicolas Acker
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 113-v, n° 53)
1608. M. Wolffgang Sibenhorn Pfarrer Zue Ittenheim. J. Susanna, H. Nicolai Acker gewesenen Pfarrerrs daselbst tochter (i 116)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 75-v n° 36) 1608. Dominica XVII Trinit. 18° Septemb. Magister Wolffgang Siebenhorn Wolffgang Siebenhorn des Müllers seligen hinderlaßenen Sohn, Pfarrherr Zue Ittenheim. J. Susanna, des Ehrwürdigen Herren Nicolai Ackern, elttern pfarrherrs Zu Ittenheim, tochter. eingesegnet Zum Jungen S. Peter (i 78)

Jean Müller et Susanne Acker vendent la maison au fabricant de pâtés Pierre Bartol et à sa femme Anne Beck. En marge, quittance remise en 1622 à Claude Marion, gendre des acquéreurs

1617 (12. feb.), Chancellerie, vol. 424 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 10-v
Kauffverschreÿbung Petri Barto Pasteten Becken alhie vber sein Behausung neben der Zunfft Zum Encker
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1617 folio 18.) Erschienen Meyster Hanß Müller d Schloß. vnd Burger vnd Susannæ Ackerin sein eheliche haußfr. vnd
hatt in gegenwertigkeyt Peter Barto Pasteten Beck vnd burg. alhie vnd Anna Beckin sein eheliche haußfr. vnd Hanß Rucken becken (verkaufft)
sein Behausung Jhenseyt d. Preuschen am Stad. nidwendig der Schindprucken einseyt oben an d. Zunfft Zum encker and.seyt neben Noe Kulman dem Biersied. hinden uff gemelte Zunfftstub geleg. davon gehnd Jarlichs auff Johannis vnd weÿhenachten Jedes mahl vier vuntz gelt vnd ein Cappen wÿland Jungkh. Wilhelm von Mulnh. deßen Schaffner Andres Scholl dieselben empfahen hat Boden Zinß, Item acht guldgulden auff Johannis Baptistæ Peter Fricken in hauptgut mit 200 goldguld. welche in diesem Kauff nicht angeseh. abzulosen, Item achthalben gulden gelts Straßburg auff Johannis Esiæ Johann Schierlein den handelßmann ehevögtlich weÿß In hauptgut mit 150 gulden, It. 2 ½. f gulden gelts auff Pauli bekerung Jacob Lottend* selig. Tochdmann N Strehlmach. mit 50 gld Straßburg werung abzulosen, sonst eyg. vnd were diser Kauff geschehen vber vorgemelte beschwerd. welche Zusammen mit dem goldgulden welche hierinn nit wixiert sind zusammen für 250 pfund pfenning
[in margine :] Erschienen Meyster Hans Muller der Verkeuffer hatt in gegensein Claude Marion als des Keuffers Tochterman (…) den 9. Julÿ Aô 1622.

Originaire de Montbéliard, le fabricant de pâtés Pierre Barthel épouse en 1595 Anne, fille du revendeur Jacques Sicard, de Metz
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 37 n° 87)
1595. Dominica paschatis 20. Aprilis. Peter Barthel von Mumpelgardt d. pastetenbeck vnd Anna Jacob Sickardt des Krämers Zu Metz tochter, Eingesegnet Zinstag den 6. Maÿ (i 39)

Pierre Barthel de Montbéliard achète le droit de bourgeoisie un mois avant son mariage.
1595, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 591
Peter Barthell Von Mümpelgart der Pastettenbeckh, khaufft mit beÿstandt Velthen Blinßners deß Schuhmachers daß burgerecht, vnndt will Zun Beckh. diennen Actum denn 7. Aprilis 95.

La maison revient à son gendre Claude Marion qui épouse Catherine Barthel en 1631
Mariage, cathédrale (luth. p. 121)
1621. Dominica 11 Trin: den 12. August. Clade Marion der pastetenbeck, vnd J Cätherin peter Barthel des pasteten becken n. tochter, eingesegnet Montag 20. Augusti (i 65)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le fabricant de pâtés Claude Marion à devenir bourgeois. Né en Lorraine, il a beaucoup voyagé en Allemagne et en Grèce. Il a l’intention d’épouser la fille du fabricant de pâtés Pierre Barthel et d’embrasser la religion luthérienne.
1621, Conseillers et XXI (1 R 103)
Claudius Marion Ist Zum burger angenommen. 173.
(f° 173-v) Montag den XXX Julÿ – Pastetenbeck Zum burg. angenohmen
Claudius Marion ein Pastetenbeck auß lotharinng. so vil Jar in deutschland gewesen auch hie etlich Jar gedient Zu Wien u Griechanlandt vermög Passwort vbergibt supplôn sambt ehelich. geburt u. dabeÿ Zuvernehmen d. er willens were * er d burg.recht haben Kont mit weÿlandt Peter Bartels Pastetenbechen dochter Catharine Zu verheuraten, will sich auch Zur Evangelisch. Religion thun und daher in Lotharing. sein sach Zusammen gemacht und außehenlich Pargelt bey hand. hat d. burger. recht von d. frawen Zugenohm. Erk. Man soll Zur annahm Jedoch d er d. burg. recht Kauff vnd damit wid. für Rhtt wiesen. H. Baur H Isenheim

Originaire de « Lemare » en Lorraine, Claude Marion achète le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu des Boulangers
1621, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 807
Claude Marion Von Lemare In Lottringen d. Pastetten beckh, khaufft d. Burgerrecht mit beÿstandt hanß Marcus deß hosenstrickers vnd Wull Zu den Beckh. dienen Signatum den 30. Julÿ 1621.

Les préposés généraux à l’accise font grief au fabricant de pâtés Claude Marion de faire acheter des grains par sa famille au marché aux grains, ce qui est contraire au règlement. Les Quinze limitent l’amende à 15 livres.
1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
Claude Marian. 297. 310.
(f° 297) Sambstags 24. 9.bris – Claude Marian Pastetenbeck Zum Vogelgesang
Oberungelth. referiren Claude Marian den Pastetenbeck beim Vogelgesang seÿ angeben, daß Er vf einen Marckt tag biß in 20. frtl. fruchten erkaufft, der seÿ darüber v.nommen gestehet daß Er durch sein Muter, haußfr. undt etwan and. seine diener biß In 12 oder 14. frt. erkaufen laßen, Er für sein Persohn gehe dem weinmarckh nach. hab einen Vorrath Zu etlichen Märckten hero, an sich bracht, müeß schöne früchten Zu seiner handtierung haben, hoff nit daß er vndt wider ordtnung habe, & Es wüßen aber M. H. daß biß dahero meheren nicht geclagt word. Allß daß mit vßleßung der Zeichen so großer betrug getrieben würdt, die ordnung gebe 4. frtl Zu vndt verbietet nit darüber Zu kaufen, beÿ straf 30 ß für Jedeß wider ordt. erkaufft frtl. stehe beÿ H. h. wie Sie dißen delinquenten ansehen, wollen, Erkandt Oberungeltherren sollen durch ein Kornwerffer die früchten ankauffen nemme laßen, die befundenheit wider referiren & obere herren thun darauf Relation, daß vf deß beclagten Costen biß In 7. frt. weitzen befund. Erkandt Soll gehört wden In Wievil Zeit vnd mahlen Er solche früchten Zusammen bracht vnd ob Sie alle vff den Marckh erkaufft seÿen & vfrichten vorige H.

(f° 310) Sambstag 8. Xbris – Claude Marian der Pastetenbeckh beim vogellgesang Erschienen, vberrricht per dr. Knaf. vnd.thänig Supplicat. So verlesen, beschwert sich darin daß er von den oberungeltherren mit 25. lb d straf darumb belegt, weÿlen Er wider die Korn Marckhß ordnung p.erciert haben soll, Nun hab Er vf kein mehrschatz einkauff sondern sich deß Regirenden herren Ammeisters admonition so Jährlich vf den Zünfften geschiht er Innert vnd dahero Zu rechter Zeit einkaufen wollen, v.brauch die früchten Zu sein handtwerckh vndt In die haußhaltung & Pitt beÿ so bewandten sachen, sich der straf Zuerlaßen oder Jedoch Zumiltern & vfgeschlagen, waß fol. 297. seinet wegen tractiert, fündt sich daß er vf einen Marckh tag durch s. Personen Nemlich sein Mutter, haußr. vndt Knecht früchten erkaufen laßen & Erkandt Soll beÿ 15. lb d gelaßen sein In 3. Tagen Zuerlegen
[in margine :] Straff 15. lb d Erlegt Ego, Sambt den 16. febr. vff 623 vff den Pfenningthurn gelüffert.

Claude Marion verse un complément de paiement à Ernest Heus au nom de sa mère Susanne Schœtterlin pour avoir rembousé un capital lors de la dévaluation.

1630 (22. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 786-v
Erschienen Clade Marian d. Pastetenbeck burger Zu St. an einem,
So dann der Ehrenvest hochgelehrt herr Ernst Heüß beeder Rechten Doctor auch burger alhie, Innamen vnd von wegen Fr. Susannæ Heüßin, gebohrner Schöterlerin, seiner Fr. Muter Am And. theil
Zeigten an und bekannten gegen einander, demnach Er Marian, ihro Fr. Susanna Heüßin 150. gld. Capital St. w. so Er von, vff vnd Abe seinem hauß Jenseit der Preüschen am Stad. Zwischen der Schindt vnd Newen Brucken, neben der Encker Zunfftstuben & neben dem Vogelgesang gelegen, vermög eines den 3. Octobris A° 1560. vnder deß Bischofflichen hoffs Insigel vffgerichten Brieffs, Zuuerzinsen schuldig gewesen, den 13. Januarÿ Anno 1623. in damahligen hohersteigerten gelt, Abgelegt, Alß heten sie sich nach maß alhieiger vber die Nachtrag v.fassten instruction mit einand. güetlichen dahin verglichen, daß Er Marian ihro Fr. Heußin an gutem ietzig. Zeit gäng vndt gibigen geld 75 gld. nachzutragen (…)

Catherine, veuve de Claude Marion, épouse en 1640 le marchand Jean Martin Grimm, fils du marchand Thomas Grimm de Kreuznach (en Palatinat)

Mariage, cathédrale (luth. p. 438)
1640. Hans Martin Grimm der Handelßmann, Thomas Grimmen deß gewesenen Handelßmanns vndt Burgers Zu Creutzenach nachgelaßener Ehelicher Sohn, Vndt Catharina Cladi Marions gewesenen Bastetenbecken vndt Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Im Münster Mont. den 27. Julÿ (i 224)

Jean Martin Grimm devient bourgeois par sa femme.
1640, 4° Livre de bourgeoisie p. 194
Hannß Martin Grimm von Creitzenach der Handtelsmann empfangt das burgerrecht von Seiner haußfrawen Catharina, weÿl. Claudi Marios des Pastetenbecken nachgelaßene wittib vmb 8 gold. fl. Ist noch ledigen Standts gewesen vnd würd Zu den Spieglern dienen. Jur. den 8. Julÿ 1640.

Jean Martin Grimm, veuf de Catherine Barthol, auparavant femme de Claude Marion, et l’héritier Abraham Barthol de Montbéliard, hypothèquent la maison au profit de l’aumône comme ayant-droit de Claude Marion. En marge, quittance remise à Marguerite Simon, veuve de Jean Martin Grimm

1641 (29. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 395-v
Erschienen Weÿl. Catharinæ Bartholin, auch Weÿl. Clade Marions geweßenen burgers und Pastetenbeckh. alhie hinderbliebener wittib, nunmehr auch hinderlaßener wittiber hannß Martin Grimm der handelßmann burg. alhie und ihr Catharinæ Erb Abraham Barthol Pastetenbeckh Zu Mumpelgart mit beÿstand Samuel Boy seines dochter Manns, wie auch H Joh: Georg Kürschners und H Joh: Peter Gündels beed. Notariorum und burg. Zu Straßburg an einem, So dann H Leonhard Metzger alß vß E. E. groß. Rhats mittel verordnete Pfleger deß großen gemeinen Allmosens Zu St. Marx, und H Georg Rehm Schaffner daselbst am andern theil, beÿd Parten aber mit beÿstand der Ehrenvesten H Johann Gollen H Jacob Baum, H Joh: Rheinhard Kreßen und H Joh: Jacob Müegen aller vier alß von wohlgedachtem Rhat hierzu auß dero mittel insonderheit deputirter, haben bekannt und gegen einander veriähen,
daß Sie die Bartholische Wittib und Erb. ernanndten Allmosen alß erblich Successor obgedacht. Clade Marions (…) schuldig seÿen 100. lib
dafür Und.pfand sein soll hauß, hoffstatt, mit allen & alhie am Stad. nidwendig der Schindbrucken, neben der Zunfftstuben Zum Enckher ein und anderseit neben dem Bierhauß Zu Vogelgesang, hind. vff ermelte Zunfftstub stoßend gelegen, davon gehndt 13. ß 4 s und 2. Kappen bodenzinß H Andreß Schellen dem Schaffnern iahrs vff Joh. Bapt: und weÿhenachten, Item 8. gold fl. verkäuffer ermeldt. Joh. Bapt: weÿl. Isaac Frickh. seel. Erben lößig mit 200. gold fl.
[in margine :] Erschienen Herr hannß Georg Rhem Oberschreiber deß Allmosens Zu St. Marx hierin gemeldt (…) hatt in gegensein H Abraham Herffen deß handelßmanns alß Vogts Fr. Margarethä gebohrner Simonin hieringedachts H Hannß Martin Grimmen nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin mit beÿstand H Daniel Grimm ihres eheleiblich. Sohns alß ietziger Possessorin der hierinn hÿpothecirten Behaußung (quittung) Actum den 25. Julÿ Anno 1674.

Jean Martin Grimm loue la maison avant au fabricant de pâtés Jean Michel Wolff

1641 (30. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 620
Erschienen H Hannß Martin Grimm der Handelßmann und burger alhie
in gegensein Hannß Michel Wolffen deß Basteten beckhen und burgers alhie
entlehnte, den gantzen fordern stockh an einer Behaußung alhie am Staden neben dem Bierhauß Zum Vogelgesang && der Enckher Zunfftstub gelegen für und umb 55 fl. zinßes

Jean Martin Grimm hypothèque la maison au profit du charpentier Laurent Schmid

1641 (11. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 787-v
Erschienen Herr hannß Martin Grimm der Handelßmann burger zu Straßburg
hatt in gegensein Lorentz Schmiden deß Zimmermanns auch burgers alhie und Susannæ Ursulæ seiner ehelichen haußfrawen – schuldig seÿe 100 Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll der halbetheil, Ihme für Ungetheilt gebühren ahne einem vordern Und hinderhauß hoffstatt und höfflein, auch allen andern deren gebäwen, & alhie Jenseit der Breuschen, Zwischen der Schindt: und Newen brucken einseit neben dem bierhauß zum Vogelgesang, anderseit neben der Zunfftstub Zum Encker hinden Vff Georg Rheinschüßel den Schwertfeger Zum theil und theils vff ermelte Zunfftstub stoßend gelegen, welche gantze Behaußung zuuor Verhafftet umb 200 gold gld. herrn Isaac Frickhen Kauffhauß Verwalters see. Erben, So gehen auch Jährlich dauon 13. ß 4 d Undt Zwen Cappen Bodenzinß H. Andreß Schellen dem Schaffner vff Johannis Baptistæ – der vberig. halbe theil an Vorbeschriebener Behaußung ist Abraham Bartholn Zue Mumpelgard deß Debitoris Schwagern Zuständig

Jean Martin Grimm loue la maison au fabricant de pâtés manant Pierre Matthes

1642 (22. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 741-v
Erschienen H. hannß Martin Grimm der handelsmann Undt burger Zu Str.
hatt in gegensein Peter Mattheßen deß Pastetenbecken, Schirms Verwanthen alhie, Vndt Clar Annæ Schneiderin seiner ehelichen haußfr.
Zweÿ jahr lang Von nechstkommend. Martini anzurechnen Verlühen, Inmaßen Sie Eheleuth auch bestimmte Jahracht Entlehnt zu haben geständig weren die gantze Bastetenbecken Behaußung mit allen deren gebäwen und Zugehördten, nichts dauon alß den Platz im Keller zu sein Verleÿhers ietz darinn habend. faßen, außgeschloßen, an Welcher Behaußung Zwar Abraham Bartholn Pastetenbecken Zur Mümpelgardt der halbe theil gehörig, es hatt aber Er Verleÿher hiebeÿ angezeigt daß derselbe ihne Gevollmächtigt habe, Und ligt solche Behaußung alhie Jenseit der Preuschen am Stad. einseit neben dem Vogelegsang, and.seit der Encker Zunfftstub, diße Lehnung ist zu gang. Vmb ein Jährlich Zinnß benantlich 20. lb

Jean Martin Grimm se remarie en 1643 avec Marguerite, fille du marchand Daniel Simon, d’Otterberg (en Palatinat)
Mariage, cathédrale (luth. p. 453)
1643. Domin: Septuages. Herr Johannes Martinus Grimm der Hinterlassen vnd Burger allhie, Jungfr. Margaretha Herrn Daniel Simon deß geweßenen Handelßmanns von Otterberg eheliche tochter. Eingesegnet Zinst den 15. febr. Im Münster (i 231)

Jean Martin Grimm loue pour lui et pour Abraham Barthol de Montbéliard la maison au fabricant de pâtés Nicolas Billinger

1644 (16. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 690
Erschienen H Hannß Martin Grimm d. handelßmann
hatt in gegensein Niclauß Billingers deß Pastetenbeckh. bekannt, daß Er H Grimm für sich und vff Befelch Abraham Bartolß deß Pastetenbeckh. Zu Mümpelgart
vffrecht verlüh. habe, daß Pastetenbeckhenhauß, alhie am Stad. Zwisch. der Zunfftstuben Zum Enckher und dem Bierhauß Zum Vogelgesang geleg. mit allen deß. Gebäwen, nichts davon vßgenohmen, vff Zweÿ Jahr lang, von nechstkünfftig. Mariæ Verkündigung angerechnet um einen iährlich. Zinß benantlich. 20. Pfund

Susanne Barthol, femme du brasseur Samuel Bohy de Montbéliard, vend le quart qui lui revient de la maison à Jean Martin Grimm, déjà propriétaire de la moitié

1649 (29. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 748
(Protocoll. fol. 191.) Erschienen Fr. Susannæ Bartholin in crafft eines Zu Mümpelgart am 10. Octob. nechsthien gefertigt. von Ihro Susanna wie auch H. Daniel Megnin dem Notario Zu Mümpelgart Underschriebenen hiebeÿ Vorgelegten Gewalts gevollmächtigter Befelchhaber Vnd Ehevogt Samuel Bohÿ Burger und Biersieder Zu Mümpelgart mit beÿstand H. Johann Burniers deß handelßmanns alhie
hatt in gegensein H Hannß Martin Grimmen auch handelßmanns vnd Burgers Zu Straßburg
seiner haußfrawen Vierten theil ahne der Bastetenbeckhen behaußung neben einem allmendgäßel am Vogelgesang alhie ein Vnd and.seit neben der Zunfft stuben Zum Enckher gelegen ahne welcher Behaußung Ihme dem käuffer Zu Vor der halbe theil Zuständig ist, und gehen Von solcher gantz. Behaußung Jahrs vff Joh. Bapt: 5. fl. 5. ß ablößig mit 110. fl. dem Stifft St: Marx, Mehr 8. gold fl. Jährlich. vff Joh. Bapt: widerlößig mit 200. Goldtgulden H. Johann Jacob Meÿern dißer Statt alten Ammeÿstern, Sio dann giobt mann auch Jahrs vff Joh. Bapt: Und Weÿhenacht. 13. ß 4 d Und Zween Cappen, welch. Zinnß anietzo H. Andreß Schell de Schaffner empfangt (übernohmen) – umb 108. fl. 7 ß 6 d

Jean Martin Grimm remet 50 livres au receveur André Schell en se libérant d’un cens de 13 sols 4 deniers et deux chapons assis sur la maison

1662 (8. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 166-v
Erschienen H Andreas Schell der Schaffner
in gegensein H hannß Martin Grimmen deß handelßmanns
bekannt, daß Er, H. Grimm, Ihme, H. Schellen, 50 Pfund pfenning erlegt, Und dadurch die Jenige 13. ß 4 d und 2. Cappen so besagter H Grimm gedachten H Schellen iährlich von vff und abe der Pastetenbeckhen behaußung alhier Jenseit deß Stadens underhalb der Schindbruckh. neben dem Bierhauß Zum Vogelgesang geleg. Zu Zinnß Zu raÿchen schuldig

Marguerite, veuve de Jean Martin Grimm, se libère d’un autre cens établi par un acte de 1528 en remettant 200 livres à Jean Philippe Friderich

1667 (11. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 413-v
Erschienen der Edel- From- und wohlwaÿs Herr Johann Philipß Friderich deß beständigen Regiments der Herren Fünff Zeh.
in gegensein Fr. Margarethæ weÿl. H Hannß Martin Grimmen deß handelßmanns nunmehr seel. hinderbliebener wittibin, mit assistentz H. Abraham Herffen deß handelßmanns ihres Curatoris
daß Sie Fr. Margaretha, ehrengedachtem H fünffzehnern Friderich, 200 Pfund pfenning in bahrem Gelt erlegt, und damit die ienige 80 golt fl.. iährlich Zinnßes, so sie demselben ehevögtlich. weiße ied. Jahrs termino Joh. Bapt: vermög eines latinisch. pergamentinen sub dato 5. Id. Junÿ a° 1528. mit deß Bischoff. hoffs anhangenden Contract Innsigel außgefertigten Zinnßbrieffs und deß. transfixes, von vff und ab ihrer alhie am Schiffleuth Stad. Zwisch. der Zunfftstuben zum Encker und dem Bierhauß zum Vogelgesang gelegener Behaußung, zu raÿchen schuldig geweßenen ist abgelößt

Marguerite Simon veuve de Jean Martin Grimm meurt en 1687 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison sur le quai à 480 livres, celle au Vieux-Marché-aux-Poissons à 1 330 livres. La succession sans passif s’élève à  6831 livres.

1687 (6.5.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 8) n° 9*
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Güttere, so weÿl. die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Margaretha Grimmin, Gebohrne Simonin, auch Weÿl. deß Ehrenvest und Wohlgeachten Herrn Hannß Martin Grimmen, Geweßenen handelßmanns und burgers alhier zu Straßburg nachgelaßene Wittib nunmehr beede seel. nach Ihrem den 14. Aprilis Jüngsthien Genanntem seeligen hienscheiden, Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvest vnd Vorachtbahren herrn Johann Jacob Saltzmanns, vornehmen handelßmann vnd burgers alhier als Geordnet und Geschworenen Curatoris vnd Vogts Jungfr. Annæ Margarethæ vnd Herrn Matthiæ der Grimmen, beeder Lediger Geschwüsterd, so dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt Undt dann der Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Mariæ Helenæ Grimmin Herrn Nicolai Hoffers, auch handelßmanns vnd Burgers allhier Geliebter haußfrawen, mit beÿstandt erstgedachtes Ihres haußwürths aller dreÿ der Abgeleibten frawen seel. Sohns vndt Tochter, auch nechster ab intestato nachgelaßener Erben, vorgenommen, ersucht vnd inventirt – Actum Dienstags den 6. Maÿ A° 1687.
Copia der abgeleibten frawen seel. mit eingener hand geschriebener Disposition

In einer alhier Zu Straßb. ane dem Fischmarckt gelegenen in dieße verlaßenschafft gehöriger behaußung befund. word. wie folgt.
Auff der obern Bühn, Auff der andern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B,, In der Cammer C, Auff dem obern hindern Bühnel, Auff der Truckeneÿ, In der Cammer D, In der Cammer E, In der Obern Vorder stub, Im Hauß öhren, Im hindern Stübel, In der Küchen, In d. Magd Cammer, In der undern Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, In dem undern hinder oder sogenandten Soldaten Stübel, In der Stubcammer, Vor dieß Stuben, Im Conthor, Im undern haußöhren, Im Hoff, Im Keller
Eÿgenthumb ane häußern. Item Ein Gewerbs behausung mit allen deren Gebäuwen, begriffen, weith. Rechten Zugehörd. v. Gerechtigkeiten, Geleg. in der St. St. ane dem Undern Fischmarckh, einseith neben H. Philipp Wilhelm Liechtenbergern dem huethstaffierern anders. neben H. Christian Gallus dem Barbierer allhier, hind. auff dem Ulber Graben stoßend, davon Gehen Jahrs 3. lb 10 ß d Zinnß auff Pfingsten, weÿl. H Hannß Philipp Spießen deß Specereÿ händlers seel. Erben in hauptgut abzulößen mit 70. lb d sonsten freÿ ledig vnd eigen, Vnd ist dieße Behaußung durch der Statt Str. Geschworne Werckhleüth vermög überreichter v. beÿ dem Concepto befindlicher Abschatzung, über vorgedachte beschwerdt hiehero æstimirt worden umb 1330. lb. Darüber besagen 2. teutsche perg. Kbr. mit d. St. St. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt, deren der Erste den 28. Xbr Aô 1653. v. der andere den 1. Julÿ aô 1654. datirt (…)
Item hauß v. hoffstatt, mit allen deßen Gebäuwen, Begriffen, weith. rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, Gelegen in der Statt Straßburg ane dem Staden Zwischen der Schindt: v. Newen brucken, eins. neben d. Zunfft stueb Zum Encker, Anderseith neben dem Bierhauß Zum Vogelgesang, hind. vff ermelte Zunfftstub stoßend, so allerdings ledig eigen, und durch vorgedachter Werckmeistere abgewürdiget für 960. fl. th. 480. lb. Hierüber meldet j. teutsch. perg. Kb. mit d. St. St. anhangedem Kleinern secret Insigel verwahrt de dato den 12. febr. 1617. Ferner über einen halben theil dieß. behaußung seind vorhanden Zween teutsche perg. Kbr. mit d. St. Str. anhagendeem Contract Insiegel deren der eine den 29. 8.br aô 1649. der andere aber den 17. Xbr aô 1657 datirt vnd mit N° 4 signirt. Darbeÿ 15. alte perg. Kauff: abgenlöste Zinnß vnd hüttenbr. mit N° 2. quotirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, 1) haußrath 352, 2) Wahren 3843, 3) Wein vnd Lehre vaß 14, 4) Silber geschirr und Geschmeid 112, 5) Guldene Rind, Kett. v. dg. geschmeid 57, 6) baarschafft 417, 7) Eigenthumb an häusern 1810, 8) Pfenningzinß h.gutt 225, Summa summarum, Conclusio 6831 lb
Abschatzung Mitwochs d. 11. Junÿ 1687. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd beschaidenen herrn Johann Martin Grim geweßner burger vnd Handelsmanns See. hinderlaßene Erben behaußung alhier in der Statt Straßburg auff dem Fischmarckh (…)
Die Zweite behaußung auch alhie in der Statt Straßburg ane dem schiffleut Staden, Ein Seitzs Neben E E Zunfft Zum Enckher, ander seitzs Neben herrn Johann petter Monfort dem biersieder Zum Vogel gesang, hinden auff J Gottfriedt Reinschißell Stoßent, Welche Vorder vnd hindere behaußung bachoffen vnd bachstub vnd ein gemeiner bronnen auch aller dero begriffen recht Vnd gerechtigkeit wie solches durch die geordnete Werckleite befunden vnd dem Jetzigen preiß vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor vnd vmb Neinhudert Vnd Sechztig Gulden. Bezeÿgens der Statt Straßburg geschwohrne Werckh Leite, Joseph Lauttenschlager alter Werckmeister, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmerhoffs, Madtiß Schmaßmann Werckmeister deß Maurhoffs

Mobilier qui revient au fils commis négociant Mathias Grimm
1687, Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 9)
Verkauff und Looß Register über die Jenige Mobilia, Silber undt Goldt, so H. Mathias Grimm lediger handelßdiener von Weÿl. der Viel Ehren und Tugendreichen frawen Margaretha Grimmin auch weÿl. Herrn hannß Martin Grimmen Geweßenen Handelßmanns und burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßener wittib, Als seiner Lieben Mutter auch seeligen Erblich bekommen
Vergleich und Abtheilung der Wahren demnach H. Johann Niclaus Hoffer sich resolvirt Jungfr. Annæ Margarethæ Antheil aller Vorhandenen Wahren deß Inventarÿ Anschlag nach Anzunehmen, H Joh: Jacob Saltzmann dero Curator auch darein consentirt
Specification der Jenigen wahren welche H Johann Jacob Saltzmann als Vogt H Mathiæ Grimmen mit Cons. H. Nicolai Herffen an H. Joh: Tomann Frölich certis cum conditionibus verkaufft

Inventaire des biens de Mathias Grimm, copropriétaire des immeubles décrits ci-dessus, dressé dans la maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. L’actif de la succession s’élève à 2 211 livres, le passif à 2 323 livres.

1688 (12.5.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 10) n° 11
Inventarium und beschreibung aller der Jeniger Haab, Nahrung und Güttere, so weÿl. der Ehren vorgeachte H. Mathias Grimm, geweßener Lediger Handelsmann auch weÿl. deß Ehrenvest und wohlgeachten herrn hannß Martin Grimmen, geweßenen Vornehmen handelßmanns und burgers alhier Zu Straßb. nunmehr beed. seel. nachgelaßener Ehelicher Sohn nach seinem den 27. Martÿ dießes 1688.sten Jahrs genommenen seel. ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren: und Tugendreichen Frawen Mariæ Helenæ Hofferin gebohrner Grimmin, H. Nicolai Hoffers des von hier verzogenen handelßmanns vnd Burgers allhier ehelicher haußfr. mit assistentz deß Ehrenvest und hochachtbahren herrn Johann Niclauß Herffen Vornehmen Handelßmanns vnd burgers alhier ihres geordnet und geschworenen Vogts, So dann deß Ehren vnd wohlgeachten H Johann Jacob Saltzmanns, Vornehmen handelßmanns v. burgers alhier alß Geschworenen Curatoris Jungfr. Annæ Margarethæ Grimmin, obehrengedachts H Hanß Martin Grimmen seel. hinderlaßener Ehelicher dochter beeder deß nunmehr in Gott Verschiedenen Eheleiblicher Schwestern vnd rechtmäsiger ab intestato nachgelaßener Erbin (…) Actum Mittwochs den 12. Maÿ A° 1688.

In einer alhier Zu Straßb. ane dem Fischmarckt gegen dem Lungen gäßlein gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft Zum theil gehöriger behaußung befund. worden wie volgt
Ane Haußrath und dergleichen Vahrender haab. Obenauff in einer Cammer
Sa. haußraths 24 Wahren Zum Eißenhandel gehörig 1250, Lehre Vaß 3, Silbergeschmeid 3, Guldener Ring 1, Baarschafft 267
Eÿgenthumb ane häußern. Item ein dritter theil für ungetheilt von vnd ane einer Gewerbs behausung mit allen deren Gebäuwen, begriffen, weith. Rechten Zugehörd. vnd Gerechtigkeiten, Geleg. in der St. St. ane dem Undern Fischmarckh (…)
Item ferner ein dritter theil für ungetheilt von vnd ane hauß vnd hoffstatt, mit allen deßen Gebäuwen, Begriffen, weiten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, Gelegen in der St. St. ane dem Staaden Zwischen der Schind: v. Newen bruckh &&,so auch ledig eigen, und durch alhiesige Werckhleüth angeschlagen pro 450 lb, thut der hiehero gehörige dritte theil 160 lb
Dieße beede behaußungen seind in Vielberührtem Mütterlichem Inventario fol: 188.b, 189, 180, 191 et 192.a weitläuffiger beschrieben, wie auch die darüber sagende Doc.ta ordentlich registrirt zu befinden
Sa. Eigenthums ane häußern 626 lb, Pfenningzinß hauptgüter 33, Summa summarum 2211 lb – Schulden auß den Erb Zubezahlendt 2323, Mehr Schulden als gutt 111 lb

Anne Marguerite Grimm et Marie Hélène Grimm, femme du marchand Jean Nicolas Hoffer, louent la maison au fabricant de pâtés Jean Haubenstricker

1688 (30. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 672
H. Johann Jacob Saltzmann der Handelßmann, alß Vogt Jfr. Annæ Margarethæ Grimmin, So dann Joh: Niclaus Herff, der Handelßmann alß Vogt Mariæ Helenæ auch gebohrner Grimmin, Johann Niclaus Hoffers deß außgetrettenen handelßmanns Ehefrauen
in gegensein Johann Haubenstrickers deß Pastetenbecks, mit beÿstand Johann Jacob Kammen, deß Gerbers seines Vettern
entlehnt, Eine Behaußung, bestehend in vord. und hind.hauß, sambt einen höffel dar zwischen, mit allen deren Gebäuen begriffen. und zugehörd, allhier am Schiffleuthstad. einseit neben d. Zunfftstub Zum Äncker, anderseit neb. dem Bierhauß Zum Vogelgesang, hind. auff Gottfried (-) d. Meßerschmid stoßend gelegen, auff vier jahr lang von künfftig Ostern 1689. an Zu rechnen, Umb 25 pfund pfenning jährlich. Zinß

Les mêmes vendent la maison au fabricant de pâtés Jean Haubenstricker moyennant 400 livres. En marge, quittance remise en 1693 à Jean Melchior Schwanfelder

1689 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 37-v
Jfr. Anna Margaretha Grimmin so majorennis, mit beÿstand herrn Johann Jacob Saltzmanns, deß Ältern handelßmanns Ihres Vogts, So dann Fr. Maria Magdalena auch gebohrne Grimmin, Johann Niclaus Hoffers deß außgetrettenen handelßmanns Ehefrau, mit beÿstand Hn Johann Niclaus Herffen, deß handelßmanns Ihres Vogts
in gegensein Johann Haubenstricker deß Pastetenbecks, mit beÿstand H Christmann Röderers deß Rothgerbers
Eine Pastetenbecken behaußung mit allen deren Gebaüen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, allhier jenseit am Staden oberhalb der Neuen brucken, einseit neben einem Allmendgäßlein am Vogelgesang anderseit neben der Zunfftstub zum Äncker, hind. auff Gottfried Reinschüßel den Meßerschmid, stoßend gelegen – geschehen umb 400 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Johann Melchior Schwanfelders deß schwerdfegers als jetzmahligen Possessoris hierinn gedachten underpfandts – quittung den 2. Octob. A° 1693

Jean Haubenstricker vend la maison au fabricant de pâtés Jean Thierry Herrmann

1692 (22. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 615
Johannes Haubenstricker der Pastetenbeck, mit beÿstand H. Georg Wagners E.E. großen Raths beÿsitzers
in gegensein Johann Dietrich Herrmanns, deß Pastetenbecks, mit beÿstand Johann Carl Kuntz, deß Büttels beÿ E.E. Zunfft der Freÿburger
Eine Pastetenbecken behaußung, mit allen deren Gebäuen, begriff., Recht. Zugehördt. und Gerechtigkeit, allhier am Staden, oberhalb der Neuen brucken, einseit neben einem allmendgäßlein, am Vogelgesang, and. seit neben der Zunfft stuben zum Äncker hinten auff Gottfried Reinschüßel, der Meßerschmid stoßend gelegen, welche behaußung umb 300 lb Capital Kauffschillings Rest, wie in d. C C stub Registr. d. A° 1689 fol. 30 in marg. zu befind. So dann umb 50 lb Capital (…) – umb 340 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Johann Melchior Schwanfelders deß Schwerdfegers, als jetzmahligen besitzers hierinn gem. behaußung (quittung), den 2. oct. A° 1693

Jean Thierry Herrmann hypothèque le même jour la maison au profit de l’horloger Abraham Habrecht

1692 (21.7.bris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 616
Johann Dietrich Herrmann, der Pastetenbeck
H, Abraham Habrecht, deß Klein Uhrenmachers – schuldig 250 pfund Zu Erkauffung hernach beschriebener hypothecirt. Behaußung
unterpfand, Eine Pastetenbecken behaußung, mit allen & perge auß immediate Vorstehed. in der Vorstatt

Né à Molsheim fils du maréchal ferrant Bernard Herrmann, Jean Thierry Herrmann achète le droit de bourgeoisie en janvier 1693
1692, 3° Livre de bourgeoisie p. 1103
Joh: Dietrich Hermann, Von Molßheim, der Pastetenbeck, weÿl. Bernhard hermanns des gewesten huffschmidts daselbst nachgelaßener sohn, erkaufft empfangt das burgerrecht p. 6 Gold fl. 16 ß. so Er bereits auf dem Pfenningth: erlegt hat, ist noch ledig. standts Vnd Wird Zu E.E. Zunfft der becker dienen. Jur: d 7. Jan: 1693

Jean Thierry Herrmann épouse en 1693 Marie Elisabeth Schudler
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 141)
1693. Die 30 May solemniter ac in facie Ecclesia matrimonii iuncti sunt Joannes Dietrich Herman Civis et Maria Elizabeth Schudlerin quorum proclamationes iam dudum factæ fuerunt (signé) Johann dietrich Herrmann, + signum sponsæ (i 71)

Jean Thierry Herrmann vend la maison au fourbisseur Melchior Schwanfelder.

1693 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 332-v
Johann Dietrich Herrmann, der Pastetenbeck, mit beÿstand Johann Georg Kuntz, dollmetsch am Metzger thor
in gegensein hans Melchior Schwanfelders, deß Schwerdfegers, mit beÿstand Hn Johann Jacob Hirschel, deß Fischhändlers und EE großen Raths beÿsitzers, seines Schwagers
Eine Pastetenbecken behaußung, mit allen denen Gebaüen, begriffen, rechten, Zugehördt und Gerechtigkeiten allhier am Staden, oberhalb der Neuenbrucken, einseit neben einem allmendgäßlein am Vogelgesang, anderseit neben der Zunnft stub Zum Äncker, hinten auff Gottfried Reinschüßel den Schwerdfeger stoßend gelegen, welche behaußung umb 300 lb Capital allen Kauffschillings rest, wie in d. C. Cont. Stb Reg. de A° 1689 fol. 38 in marg. Zu befind. So dann umb 50 lb Capital (So dann umb 250 lb Capital verhafftet), umb 200 pfund

Jean Melchior Schwanfelder et Anne Baldner hypothèquent la maison au profit du marchand de poissons Jean Jacques Hirschel. En marge, quittance remise en 1698 à Jean Guillaume Knoderer

1693 (2. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 662-v
Hans Melchior Schwanfelder, der Schwerdfeger, und Anna und gebohrne Baldnerin, und zwar dieselbe mit beÿstand H. Carl Baldners, deß goldarbeiters ihres bruders, und Johann Jacob Borsten, deß Meßerschmids, Ihres Vettern
in gegensein H. Johann Jacob Hirschels, deß Fischhändlers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, Ein Pasteten becken behaußung, mit allen deren gebäuen, rechten und Zugehördt, allhier am Stad. oberhalb der Neuen brucken, einseit neben einem Allmendgäßlein am Vogelgesang, and. seit neb. d. Zunfftstub Zum Ancker, hind. auff Gottfried Reinschüßel den Schwerdfeger stoßend gelegen
[in margine :] vorged. H. Hirschel der Creditor, in gegensein Joh: Wilhelm Knoderers, des Pastetenbecks als jetzigen besitzers des hierinn Verpfändeten am Staden gelegenen Pastetenbecken haußes (quittung), dieweilen aber die Vorlag ged. 300 lb Zur helffte von fr. Ursula gebohrner Kleinin weÿl. H. hans Conrad Werners, des Stattschmids sel. hinterlassener wittib, sein Knoderers Schwieger Mutter zur andern helffte aber Von Johann Wilhelm Heilen, ietzigen Stattschmid seinem schwager – den 30. 7.bris 1698

Jean Melchior Schwanfelder vend la maison au fabricant de pâtés Jean Guillaume Knoderer moyennant 800 livres

1698 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 355
Hans Melchior Schwanfelder der Schwerdfeger
in gegensein Johann Wilhelm Knoderers des Pastetenebecks, Und Annæ Mariæ geb. Wernerin mit beÿstand H. Johann Wilhelm Heilen, des Statt Schmids, ihres Schwagers [unterzeichnet] Johann Wilhelm Knotterer, Anna Ursula Knotterin, Johann Winemar häÿll
Eine Pastetenbecken behaußung, mit allen deren Gebaüden, begriffen, rechten, zugehördten Und gerechtigkeiten allhier am Staden oberhalb der Neuen brucken, einseit neben einem Allmend Gäßlein am Vogelgesang anderseit neben der Zunfft Stub zum Acker, hind. auff Gottfried Reinschüßel, den Schwerdfeger stoßend gelegen, welche behaußung umb 300 lb Capital (verhafftet) geschehen umb 500 pfund

Fils du marchand de pâtés du même nom, Jean Guillaume Knoderer épouse en 1696 Anne Marie Werner, fille du maréchal ferrant municipal Jean Conrad Werner
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 42, n° 10)
Mittwochs den 13. Junÿ A. n. 1696. seind nach zweÿmahliger Außruffung in der Pfarrkirchen Zu St. Niclaus in Straßb. copulirt und außgeruffen worden Johann Wilhelm Knoderer der ledige Pastetenneck und burger alhier, weÿl. Johann Wilhelm Knoderers, geweßenen Pastetenbecks und burgers alhier nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfer Anna Maria Wernerin weÿl. H Johann Conrad Wernerß, geweßenen Stadthuffschmidts und burgers alhie nachgelaßene eheliche Tochter und Johann Wilhelm Knotterer Pasten becker alß hochzeiter, Anna Maria Wernerin als hochzeiter (i 58, proclamation Temple-Neuf p. 56 n° 303)

Jean Guillaume Knoderer et Anne Marie Werner hypothèquent la maison au profit de la veuve du passementier Georges Christophe Hofflinger. En marge, quittances remises à André Nuss et Anne Marie Martin en 1717 puis au tanneur Jean Thiébaut Hetzel en 1729.

1702 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 251
Joh: Wilhelm Knoderer pastetenbecker u. Anna Maria geb. Wernerin mit beÿstand Johann Willhelm Haÿlen Statthuefschmids u. Eliæ Greichels metzgers [unterzeichnet] Johann Wilhelm Knotterer, Anna Maria Knodererin, Johann Wilhelm haÿll
in gegensein Susannæ Cath: Weÿl. Georg Christoph Hoffingers geweßenen Paßmentirers wittib mit beÿstand J: Georg Deublers Einspennigers Dero Curatoris – 100 pfund
unterpfand, der debitirenden behaußung allhier ahm Staden einseit neben einem allmend gäßlein ahm Vogelgesang anderseit neben der Zunftstueb Zuem ancker hinten auf die Reinschußelische EE. stoßend gelegen
[in margine :] in gegensein Andres Nußen des Haußfeurers Und Anna Maria Martin alß nunmahliger proprietariorum hierinn Verpfändeten hauß, den 15. julÿ 1717
[in margine :] in gegensein Joh: Theobald Hetzel Rothgerbers als proprietarÿ hier verpfändeter behaußung, den 24. mart. 1729

La tribu des Maçons inflige une amende à Jean Guillaume Knoderer dont le locataire, l’ingénieur Billy, a fait poser du mastic dans son séchoir par un maçon de Kehl. Le prévot de la tribu déclare que Jean Guillaume Knoderer a déjà été prévenu deux ans auparavant pour une affaire semblable et q’uil ne pouvait donc ignorer le règlement. La commission estime que l’affaire peu d’imporante justiferait d’exonérer le pétitionnaire de l’amende qui est cependant maintenue à cause de son refus d’obtempérer. Les Quinze délivrent une expédition de leur sentence.
1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
(f° 43-v) Sambstags den 11.t Februarÿ 1708. – Saltzm. noîe Johann Wilhelm Knoderer deß Pastetenbeckers Zum Vogelgesang der ist von E. E. Zunfft der Maurer in 3 lb condemnirt worden weilen Einen in seinem Hauß sich auffhaltenden Ingenieur namens Billy eine truckeneÿ vergittern laßen, wozu der Maurer Langer Zeit nicht gebraucht werden können bittet deßweg. Deputation vnd nachlass der straff. Erk. Ahne die Obere Handwercks Herren.

(f° 56) Freÿtags den 2. Martÿ 1708 – Johann Wilhelm Knoderer Ca E. E. Zunfft d. Maurer
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen durch herrn Friden referiren daß Johann Wilhelm Knoderer der Pastetenbeck wider E. E. Zunfft der Maurer geklagt daß Sie ihne vmb 3 lb. d. gestrafft hetten vnd vmb deputation gebetten, daß man ihne ferner darüber gehört habe Er beditten, daß vor dießem herren Rhatherr Böhmen vnd Meister Zäpffel gebraucht hette, anjetzo aber dieselbe nichtt haben können, vmb nur etwas weniges in seinem hauß verkitten Zulaßen, dahero Mons. Billi der Ingenieur zu Kaÿl, so beÿ ihme logirt, sich eines Maurers von Keÿl bedient vnd unwißend seiner es verkitten laßen, dabeneben einen schein von ged. Mons. Billy vom 40. Febr. 1708. producit welcher abgeleß. word. worauff H Frantz Heinrich Städel alß alter Zunfftmeister geantwortet daß diese sach schon vor Zweÿen jahren beÿ E E Zunfft gericht vorgekommen were, vnd dermahlen gegner eben das was er anjetzo gedacht beÿgebracht habe, weilen Er aber wohlgewußt daß man sich der stimbler nicht bedienen solle, so hette man ihn die 3 lb d straff angesetzt, welche in der den 17. Junÿ 1701. beÿ Mhh. den XV. ergangener Erkandnuß enthalten, nach solchem were ihme 5 biß 6 mahl wider für gericht gebotten worden aber Er were nicht nur nicht erschienen sondern hette das erste mahl auch sehr böße wortt außgestoßen, wie Herr XV. König alß Oberherr selbsten werde attestiren können. Auff seith der herren Deputirten habe man darvor gehalten, daß was das Kitten betrifft, weilen es eine geringe sach ist Er mit der straff verschohnt, wegen ohngehorsams vndt verlohrnen respecti aber ihme die helffte der 3. lb d angesetzt werden könte.
Herr Prætor Regius haltet davor, daß er beÿ den 3. lb d gelaß. werden könte. Erk. herrn Prætori Regio gefogt.

(f° 88-v) Sambstags den 24. Martÿ 1708. – G. nôe E. E. Zunfft der Maurer Ersch. herr Frantz Heinrich Städel alß Zunfftmeister, bittet vmb schrifftliche communication deß In Sachen gtra H. Wilhelm Knoderers, Johann Haßlers vnd hannß Georg Bürmele Philipp Wentzen et Consorten ergangenen bescheiden. Erk. Willfahrt.

(f° 95-v) Freÿtags den 2. Martÿ 1708. – Joh. Wilh. Knoderer Ca E. E. Zunfft d. Maurer Bescheidt
In Sachen Johann Willhelm Knoderer des burgers vnd Pastetenbecks Allhier Kläger an einem, entgegen vnd wider E. E. Zunfftgericht der Maurer, beklagte am andern theil ist pt° angesetzter 3 lb. strafft erkandt, Soll Kläger dieße 3. lb d völlig Zu erlegen schuldig vnd verbunden sein.

Jean Guillaume Knoderer et Anne Marie Werner hypothèquent la maison au profit du marchand de fruits et légumes Christophe Spæth

1712 (ut ante [16.9.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 558
Joh: Willhelm Knoderer pastetenbeck und Anna Maria geb. Wörnerin beÿständlich Joh: Jacob Bahmeÿers metzgers und Willhelm heÿl Stattschmidts
in gegensein Christoph Späth fastenspeishändlers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: ahm Staden einseit neben dem vogelgesang anderseit neben der Schiffleuth stueb hinten auff Gerhardt Becker

Anne Marie Werner meurt en 1718 en délaissant des héritiers collatéraux qui renoncent à la succession. L’inventaire est dressé à la Citadelle dans la maison de l’ingénieur Billy. Les experts estiment la maison dans l’impasse à 150 livres. La masse propre à la veuve est de 362 livres. Le passif excède l’actif de 612 livres.

1718 (31. 8.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 2) n° 59 (55)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren und tugendsahme frau Anna Maria Knoderin gebohrene Wörnerin H. Joh: Wilhelm Knoderers Pastetenbecks und burgers allhier Zu Straßburg seelig geweßene haußfrau nunmehr seel. nach Ihren vor ohngefähr einem halben Jahr genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg d. 31. 8.br. 1718.
Bericht Gegenwärtigen Inventarÿ. Obwohlen die Verstorbene einige Geschwüsterde, welche rechtmäsige Erben ab intestato weren, oder seÿn Könten, so begehren Sie sich demnach dießeitiger Erbschafft im geringsten nicht an zumaßen, Vornehmlich der Ursachen, weilen weit mehrer schulden als nahrung vorhanden, Aus eben dießer Ursachen nun habe weder vor nötig eracht die Zwischen beeden geweßene Eheleuth auffgerichtete Eheberedung und Codicill weilen solche Documenta der Wittiber auch nicht weiß wo Sie seÿe auch am gelt hat solche Zu löß. noch einige denominatioen hæredum Zu dressiren würd demnach solchergestalt die gantz Massam dem wittiber heimfallet hingegen aber auch so weith sich selbe erstreckt die schulden Zu bezalen hab.

In einer in der Citadell gelegenen: und Von Mons. Billy Ingenieur bewohnend. behaußung sich folgendermaßen befunden
Eigenthumb ane häußern. Erstl. i. behaußung mit allen deren gebäuen, begriffen, weit. Zugehörd. Rechten v. gerechtigkeit allhier an dem Schiffleutstad. 1. seit neben dem Volgelsgesang dem bierhauß and.seit Andres Nußen dem schwartzb. hinten vf E E Zunfft der Äncker stoßend, Und ist solche behaußung durch der St. St. geschworne werckleute Crafft dero Zu mein des Not. Cocnept gelüffert. schrifftl. Abschatzung de dato 28. Octob. 1718 æstimirt worden pro 150. lb. Darüber hat sich dißmahlen nichts schrifftliches befund.
It. i. behaußung, s. Stall und garten, in der Ruprechtsau in der Niederau geleg. (…)
Wann nun die samptliche passiva von der gesampten Activ Nahrung defalcirt und abgezogen werden solt. werden soclhe die Activa dem Stalltax nach übersteigen vmb 612. lb

Jean Guillaume Knoderer et sa femme Anne Marie Werner échangent avec le farinier André Nuss et sa femme Anne Marie Mack la maison sur le quai contre une autre à la Robertsau

1716 (12.9.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 499-v
Joh: Willelm Knoderer pastetenbecker und Anna Maria geb. Wörnerin einsen
und andern theils Andres Nuss meelmann und Anna Maria geb. Mackin
(übergeben die Eheleuthe) Knoderer ihnen Nussischen Eheleuthen, ihre behausung höffel hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahm staden, einseit neben der Schiffleuth stub anderseit neben dem bierhaus zuem vogelgesang hinten auf die Knodererische eheleuth – um 100, 400, 250, 150, 150 und 50 capitalien verhafftet
Dahingegen, (übergeben sie) Nussische Eheleuthe ihnen Knodererischen eheleuthen ihr hauß hoff hoffstatt stallung Garthen mit allen deren gebäuden, rechten und gerechtigkeiten in Ruprechtsau in der niderau, einseit neben Georg Wurtz darzwischen ein weeg anderseit neben dem hundtswasser hinten aufs allmendt, daran gibt mann jährlichen 1 lb ane bodenzinß – geben die Nussische Eheleuthe ihnen Knodererischen annoch 125 lb

André Nuss et Anne Marie Mack vendent la maison au fabricant de pâtés Jean Adam Allheilig et à sa femme Anne Marguerite Schlehenacker

1722 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 467
(1750) Andreas Nuß haußfeurer und Anna Maria geb. Mackin
in gegensein Johann Adam Allheilig Pastetenbecks und Annæ Margarethæ geb. Schlehenackerin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Staden, einseit neben der Schiffleuth Zunfftstub anderseit neben dem bierhauß zum Vogelgesang hinten auff Sr Billy den Ingenieur
([in margine :] 950 ausmachende capitalien und 800 pfund

Fils du fabricant de pâtés du même nom, Jean Adam Allheilig épouse en 1707 Anne Marguerite Schlehenacker, fille de l’aubergiste Jean Thierry Schlehenacker  : contrat de mariage, célébration
1707 (2. Julÿ), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen H Johann Adam Allheilig dem jüngern, Pastetenbeck und burger alhier, als hochzeitern an einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Annæ Margarethæ Schlehenackerin H Dietrich Schlehenackers, Bierbrauers und Burgers alhier mit weÿl. frawen Maria Magdalena gebohrner Schmittin deßsen erstern Haußfrawen seel. ehelich erzeugter Tochter als hochzeiterin andern theils
Actum in der Königl. freÿen Statt Straßburg Sambst. den 2. Julÿ A° 1707 [unterzeichnet] Johann Adam Allheilig als hochzeiter, Johann Adam Allheilig Alß Vatter, Anna Margaretha Schlenackrin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 112 n° 639)
Anno 1707. den 7. Septembr. seind nach geschehener doppelter ausruffung in der Kirch Zu St Thomas eingesegnet worden Johann Adam Allheilig der ledige Pastetenbeck H Johann Adam Allheilig deß burgers und Pastetenbecks alhie ehelicher Sohn und Jungfr. Anna Margaretha H Dietrich Schlehenackers deß biersieders und burgers alhie eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Adam Allheilig als Hochzeiter, Anna Margareth Schlenackrin als hochzeiterin (i 115)

Jean Adam Allheilig devient tributaire le 4 octobre 1707
1707 (4. 8.br), Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 32-v) Dienstags, den 4.ten Octobris – Neuzünfftiger
Johann Adam Allheilig der ledige Pastetenbeck erscheint mit Vorweißung Stattscheins, bittet umb seines Vatters Recht, Erkannt, soll 1 lb 11 ß d Zur Gebühr erlegen, alß dann willfahrt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 128 livres, ceux de la femme à 399 livres.
1707 (19. 8.br), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 5)
Inventarium über des Ehrenhafft und Achtbahren Hn Johann Adam Allheiligs des jüngern Pastetenbecks und der Ehren und tugendsahmen Frawen Annæ Margarethæ Schlehenackerin, beeder Eheleuth und Burgere alhier Zue Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1707. – vermög der Zwischen Ihnen Zuvor auffgerichteten Heuraths Pacten, in ihren ohnlängst mit Gott angetrettenen Ehestand einander für ohnverändert, Zugebracht – Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg in fernerem Gegensein der Ehrenvest und Vorgeachten Hn Dietrich Schlehenackers Bierbrauers Zum Störckel der Frawen leibs Vatters und H, Joh. Phil. Brandhoffers, Biersieders Zum guld Löwen, deroselben noch ohnentledigten Vogts, Mittw. d. 19.ten Octobr. A° 1707.
Sa. haußraths M 93, der Frawen Zugebrachten haußraths 178, Sa. Silbergeschirrs M 6, F 7, Sa. Guldener rings F 19, Baarschafft F 194, Schiff und geschirr zum Pastetenbecken handwerck gehörig M 24
Des Manns Nahrung 128 lb, Der Frawen in die Ehe eingebrachte ohnveränderte Nahrung 399 lb
Haussteur M 43, F 21

Jean Adam Allheilig et Anne Marguerite Schlehenacker font dresser l’inventaire de leur actif et de leur passif
1726, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 550
Inventarium über Johann Adam Allheilig Pastetenbecks und fr. Anna Margaretha geb. Schlenackerin Activ v. passiv Nahrung

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Adam Allheilig à rester à l’hôpital jusqu’à ce qu’il soit guéri
1728, Conseillers et XXI (1 R 211)
(p. 172) Sambstag d. 15. Maÿ – Mr Gug Nomine Joh: Adam Allheilig des hiesigen burgers und Pastetenbecks producirt unterthänig und demüthigstes Memoriale und bitten, sambt beÿlag N° 1 handelt inhalts. Ist Erkandt, Wird Implorant an die Hh. Pflegere des Mehrern Hospitals, umb dessen Petitum dahin gehend, daß er noch länger darinnen und Zwar biß Zu erlangter Völliger gesundheit möchte behalten Werden, Zu untersuchen und darüber eine umbständlichen Relation abzulegen Verwießen. Deputati H. Rth. Brackenhoffer und H. Rht. Zäpffel.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un admettent Jean Adam Allheilig à l’hôpital si ses six enfants n’ont pas les moyens de l’entretenir
1729 Conseillers et XXI (1 R 212)
(p. 65) Montag d. 7. Februarÿ – Lt. Mosseder Nomine Johann Adam Allheÿlig des hiesigen burgers und geweßenen Pastetenbecks producirt fußfällig flehentliches Memoriale und bitten, mit beÿlag Lit. min. a umb gnädige Auffnahm in den Hospithal handelt inhalts. Ist Erkandt, Wird das geschäfft an die Herren Pflegere dieses Stiffts Verwießen umb zu untersuchen, ob des Imploranten haußfrau und noch lebende sechß Kinder ihne Zu unterhalten im stand seÿen oder nicht. Mithin Wohlgedachten Herrn Pflegere nach befindung der umbständ selbigen in den Spithal auffzunehmen oder mit seinem begehren abzuweÿßen hiemit die hand geöffnet. Deputati H Rht. Richßhoffer und H Rht. Desgeorges.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un admettent à l’orphelinat les trois enfants cadets de Jean Adam Allheilig après enquête.
1730, Conseillers et XXI (1 R 213)
(p. 140) Mittwoch d. 3. Maÿ 1730. – Lt. Mosseder Nomine Weÿl. Joh: Adam Allheilig geweßenen Pastetenbecks und burgers allhier hinterlaßener sechs Kinder Vogts Johann Jacob Meÿers auch burgers und biersieders producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿlagen sub Lit. A B C et D umb gnädiges Auffnahm der dreÿ iüngsten Von gedachten Kindern in das Wäÿßenhauß handelt inhalts. Ist Erkandt, Wird dieses geschäfft an die Hh Pfleger des Wäÿßenhauß Verwießen und zu untersuchen, ob der Kinder Mutter Vermittelst des von St Marx geniessenden Wochentlichen Allmosens und ihrer handarbeit selbige Zu unterhalten im stand seÿe oder nicht und Wohlgedachten Hh. Pflegere nach befindung der umbständ, besagte dreÿ Kinder oder einige davon in das Wäÿßenhauß auffzunehmen Zu laßen hiemit die hand geöffnet. Deputati H Johann Cristoph Richßhoffer und H Rht. Desgeorges.

Compte que rend le brasseur Jean Jacques Meyer de la gestion des biens qui appartiennent au sachetier Jean Adam Allheilig, fils du fabricant de pâtés Jean Adam Allheilig et d’Anne Marguerite Schlehnacker
1737, Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 34) n° 1069 (1022)
Rechnung Mein Johann Jacob Meÿer bierbrauers Zum Storcken vnd burgers allhier Zue Straßburg, alß geordnet und geschworenen Vogts Johann Adam Allheÿlig leedigen Säcklers weÿlandt Johann Adam Allheÿlig, geweßenen Pastetenbecks vnd burgers allhier mit nunmehro auch weÿland Annæ Margarethæ Allheÿligin gebohrner Schlehnackerin seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeugten und Verlassenen Einen Sohns, Innhaltend vnd außeißend, was ich vom 30. 9.bris 1731. biß auf dem 20. Februarÿ 1737. so dieswegen Eingenommen und wieder Außgegeben haben Zweÿ Rechnung dießer Vogteÿ.

Jean Adam Allheilig et Anne Marguerite Schlehenacker vendent la maison au tanneur Jean Thiébaut Hetzel

1727 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 358
Johann Adam Allheilig der Pastettenbeck und Anna Margaretha geb. Schlehenackerin
in gegensein Johann Theobald Hetzel des Rothgerbers unter dem 13. maÿ jüngst vorgenomenen und zu folg dem 14. ejusdem obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung höfflein gemeinschafft des bronnens und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahm Schiffleuthstaden, einseit neben der Schiffleuth Zunfft Stueb anderseit neben dem Bierhauß zum Vogelgesang und neben einem gemeinschafft nicht durchgängigen gäßlein hinten auff Philipp Ecker den Schiffmann – stiegschilling von 1510 pfund nach inhalt in des mitverkaüffers falliments sachen (…) ertheilten collocations bescheids ahn dies daselbst collocirten creditores (…) zu bezalen

Jean Thiébaut Hetzel cède la maison à son fils Jacques Frédéric Hetzel et à sa femme Madeleine Helmsetter contre la moitié indivise d’une autre au Bain-aux-Plantes. Le fils renonce au bénéfice de l’habitation contenu au contrat de mariage (voir ci-dessous)

1739 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 356
Johann Theobald Hetzel der ältere Rothgerber lederbereiter an einem
und deßelben sohn Jacob Friedrich Hetzel des Lederhändlers und Magdalena geb. Helmstätterin
(übergibt) Hetzel der vatter seinem sohn, eine Behausung, Höfflein, hindergebäu, gemeinschafft des bronnens und hoffstatt mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden, einseit neben der Schiffleuth zunfft stub anderseit neben dem bierhaus zum Vogelgesang weÿl. Hieronymus Hatt des Biersieders wittib modo Philipp Willhelm Milius auch bierbrauers Ehefrau und ged. Hatten erben /:wie auch neben einem gemeinschaftlichen nicht durchgängigen gäßlein:/ hinten auff Willhelm Eckert den schiffmann – seith den 9. junÿ 1727 da er selbige erkaufft hat eigenthümlich zuständig
dahingegen Hetzel der sohn seinem vatter, die helffte für ohnabgetheilt ahne einer Behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Pflantzbadergaß, einseit neben H. Jacob Pasquay dem Lederhändler anderseit neben weÿl. Fr. Susanna geb. Kastin auch weÿl. H. Rathh. Johann Ludwig Kob des handelsmanns wittib und erben hinten auf die Ill – 250 und 200 pfund capitalien auff das gantze haus – als ein am 28. maÿ 1736 erkaufftes guth zu einer zur andern helffte aber eintauschendem Hetzel heutigen tags erkaufft hat seinem bruder Jacob Friedrich Hetzel dem Lederhändler angezeigte 450 und 75 pfund – das cedirte haus helffte für das ihme eingetauschte und erkauffte haus 1000 pfund
anbeÿ auch Hetzelischen eheleuthe auff die Ihnen in ihrem vor H. Lt. Vaudin damaligen Ambtschreiber des ambts Illkirch am 9. julÿ 1731 errichteten Ehepacten ihme Johann Theobald Hetzel und deßen ehefrau Juliana Elisabetha geb. Mahlerin auff gewiße zeit die bewohnung des vorderhaußes der am Schiffleuthstaden liegenden behausung verzug gethan

Jacques Frédéric Hetzel épouse en 1731 à Schiltigheim Madeleine Helmstætter, fille de l’aubergiste à la Couronne Jean Georges Hemstætter : contrat de mariage, célébration. Les parents du marié assurent leur vie durant à leur fils le logement dans la maison quai des bateliers.
Copia der Eheberedung – zwischen herrn Jacob Friderich Hetzel dem leedigen Rothgerber burgern Zu Straßburg Herrn Johann Diebold Hetzels Rothgerbers lederbereiters vnd burgers dselbsten und seiner Ehefrauen Juliana Elisabetha gebohrner Mahlerin ehelich erzeugtem Sohn, alß hochzeitern an einem, So dann Jungfrauen Magdalena Helmstätterin, Herrn Johann Georg Helmstätters des Cronenwürths und burgers alhie Zu Schiltigheim, mit Frauen Magdalena gebohrner Steinbachin ehelich erzeugten dochter, alß hochzeiterin am andern theil (…) Fünfftens obligiren sich des H Hochzeiters geliebte Eltern das ihnen gehörige in der Statt Straßburg an dem Staaden zwischen dem bierhauß Zum Vogelgesang und E. E. Zunfft der äncker gelegene samtliche Vordere Hauß und Laden, samt denen, Zu dem in dem vordern hauß abgesonderten Wohnungen bißhero gewesenen Kelleren beeden Verlobten Zinnßfreÿ in Wohnung zu überlaßen, dergestallten, daß Sie beeder Verlobte gedachter Vorder hauß samt Laden und Keller so lang deßen Eltern leben in genuß haben (…) So beschehen Zu Schiltigheim auf Montag den 9. Julÿ Anno 1731 [unterzeichnet] Vaudin Ambtschreiber

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 502)
A° 1731. den 18. Septbrs seind auff ertheilte Erlaubnus des Herren Amtmanns sub dato 30. Aug. und Zweÿmahliger ordentlicher Außruffung ehlich copulirt und eingesegnett worden H Jacob Friderich Hetzel, Burger, Rothgerber und Lederhändler in Straßburg, Herren Theobald Hetzels, Burgers und Rothgerbers in Straßbg. ehl. Sohn & Jgfr. Magdalena Helmstätterin Joh: Georg Helmstetters, burgers und Gastgebers Zur Cronen allh. ehl. Tochter [unterzeichnet] Jacob Friederich Hetzel als hochzeiter, Magdalena helmstetterin als hochzeiterin (i 256, proclamation Saint-Thomas p. 222 n° 1259)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 762 livres, ceux de la femme à 736 livres.
1731 (20. 8.br), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 25 Not 134, fonds Lang) n° 198
Inventarium über Herrn Jacob Friderich Hetzels Lederhändlers und Frauen Magdalenæ gebohrner Helmstätterin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1731. – sich vermög auffgerichteter Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg auff Sambstag den 20. 8.bris A° 1731.
Des Ehemanns vor unverändert in den Ehestand gerbachtes Verheurathet mit, Sa. haußraths 166, Sa. Silbers 41, Sa. baarschafft 554, Summa summarum 762. lb
Dießemnach folget auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 344, Sa. Frucht 11, Sa. Silbers 45, Sa. goldener Ring 35, Sa. baarschafft 300, Summa summarum 736 lb

Jacques Frédéric Hetzel et Madeleine Helmstætter hypothèquent la maison sur le quai et une maison ruelle de l’Ancre au profit de Marie Salomé Sachs, femme de l’assesseur au Grand Sénat Jean Sébastien Gambs

1744 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 382
Jacob Friedrich Hetzel der lederhändler und Magdalena geb. Helmstetterin mit beÿstand ihres vatters Johann Georg Hetzel des Cronenwürths zu Schiltigheim und ihres vettern H. Bernhard Schlegel des küblers
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Sachsin H. Licentiat Johann Sebastian Gambs E.E. großen Raths alten und E.E. Kleinen Raths dermaligen beÿsitzers Ehefrau – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung bestehend in vorder und hinderhaus, hoff, bronnen und hoffstatt cum appertinentis am Schiffleuthstaden einseit neben der Enckerzunfftstub anderseit neben dem bierhauß zum Vogelgesang hinten auff ermelte Zunfft
mehr eine behausung und hoffstatt im Enckergäßlein einseit neben Lorentz Clees dem Sandführer anderseit neben dem Fridischen stammhaus hinten auff daßelbe

Madeleine Helmstætter meurt en 1761 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison sur le quai à 1 050 livres. La masse propre au veuf est de 2 338 livres, celle propre aux héritiers de 3 319 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 154 livres, le passif à 11 046 livres.

1761 (22.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 399) n° 923
Inventarium über Weÿland der Wohl Ehren und Viel tugendbegabten Frauen Magdalenä Hetzelin gebohrner Helmstätterin, des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren herrn Jacob Friedrich Hetzels, des ältern Lederhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener Frauen Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1761. – nachdem dieselbe Sambstag den 6. Junÿ dießes Zu end eilenden 1761. Jahrs durch einen seeligen tod von dießer Welt abgefordert worden (…) So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 22. Decembris et sequentibus Anno 1761.
Die Abgeleibte Frau seelige hat Zu Ihren Erben sowohl per Testamentum als ab intestato verlaßen wie folgt. 1.mo Frau Magdalenam Kolbin gebohrene Hetzelin H Johann Daniel Kolb des handelsmanns und burgers allhier Frau Eheliebstin Welche mit beÿhülff Wohlbesagten Ihres geliebten Eheherren und mit fernerer Assistentz S. T. herrn Johann Carl Ficke, Notarii jurati publici und berühmten Practici Ihres erbettenen Hn Beÿstand in Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingefunden. 2.do Herr Jacob Friderich Hetzel den jüngern Lederhändler und burgern allhier, welcher ebenmäßig in selbst eigener Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, So dann 3.tio Herrn Johann Theobald Hetzel Lediger handelsmann welcher 23 Jahr alt, dahero nach hießigen Stattrechten Majorennis und ohnbevögtigt mithin in selbst eigene Persohn Zugegen war. Also alle dreÿ der in Gott seelig entschlaffenen Frauen Hetzelin mit eingangs ernanntem Ihrem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erzielhte Herren Söhne und Frau Tochter und sowohl ab intestato als auch per Testamentum Zu dreÿen portionen und Stammtheilern Verlaßene Rechtmäsige Erben

In einer allhier Zu Straßburg jenseit dem Staden Zwischen der Schind: und Neuen brucken neben E. E. Zunfft der Encker zunfft Stub gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als folgt
In Schiltigheim im Würthshaus Zur Cron
(f° 18) Eigenthum ane Häußern (T.) Erstl. eine behaußung, höfflein, hindergebäu und Hoffstatt samt noch einer darzu erkaufften Hinder behaußung samt höfflein und Hoffstatt, auch einen brunnen welcher Zu beeden häußern gemeinschafftlichen gehörig, gelegen allhier Zu Straßburg am Schiffleutstaden einseit neben der Schiffleuth Zunfftstub, anderseit neben dem bierhauß Zum Vogelgesang, H Johann Jacob Saur, dem bierbrauer gehörig, wie auch neben einem gemeinschaftlichen nicht durchgängigen Gäßlein, hinden auf vorgedachte Schiffleuth Zunfftstub stoßend so vor freÿ ledig und eigen durch (die Werckmeister) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 28.ten Decembris 1761. angeschlagen pro 1050.
Hierüber und Zwar über die vordere behausung hindergebäu höfflein und Gemeinschafft des bronnens ist vorhanden ein teutscher pergamentener tauschbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contractstub auffgerichtet und mit dero anhagendem Insiegel corroborirt, dedato 4. Augusti A° 1739. weißend wie solche behaußung von H. Johann Theobald Hetzel dem ältern Rothgerber und Lederbereiter auch burgern allhier des Hn Wittibers eheleiblichem Hn Vater nunmehr seeligen gegen der Helfte ane einer behaußung ane der Pflantzbadergaß gelegen, eingetauscht und darbeÿ von dißortigen beeden geweßener Eheleuthen auf die in hieoben eingetragener Eheberedung denen selben auch gewiße Zeit Versprochene Zinßfreÿe bewohnung des Vordrhaußes Verzug gethan worden
Die hintere behaußung aber ist von Johann Wilhelm Eckert dem Schiffmann und burgern allhier erkaufft und in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub verschrieben, der Kauffbrieff darüber aber dißorts nicht befunden worden. Es ist aber dißorts darüber verschiedene alter in allhießiger Cancelleÿ Contractstub errichteter teutscher pergamentener Kauffbrieff, de dato 20.ten Julÿ Anno 1726.
(T.) It. eine Stallung samt einer heubühn mit deren Gebäuen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden im Enckergäßlein (…)
(f° 20) Antheil ane einer Lohmühl (W.)
(f° 21) Wÿdemb, Welche die seelig verstorbene von Weÿland herrn Johann Georg Helmstätter dem gewesenen Gastgeber Zur Cron und burgern in Schiltigheim und Frauen Magdalenæ gebohrner Steinbachinn Seiner nachgelaßenen Wittib Ihren geliebten Eltern seeligen Lebtägig genoßen hat (…)
Ergäntzung des Herrn Wittibers angegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über Eingangs gedachter beeder geweßenen Ehepersohnen einander in die Ehe gebrachte Nahrungen, durch Weÿland herrn Notarium Johann Philipp Liechtenberger seeligen in Anno 1731. auffgerichtet
(f° 32) Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung – Copia Testamenti – Copia Nach Disposition
Des Herrn Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 23, Sa. Lährer Faß 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 11, Sa. antheils ane einer Loh Mühl 8, Erg. Rest 2641, Summa summarum 2688 lb – Schulden 350, Nach deren Abzug 2338 lb
Dießemnach wird nun auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 137, Sa. Schiffmanns Zum Ackerbau gehörig 5, Sa. Silbers 18 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1300, Sa. Erblehens guths 50, Sa. Liegender Lehengüether Nihil, Sa. Schuld 100, Erg. Rest 1726, Summa summarum 3319 lb
Endlichen wird nun auch das gemein verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 105, Sa. Wahren Zum Lederhandel 298, Sa. Gutschen 32, Sa. Pferd und Rind Viehes 37, Sa. Gartengewachßes 39, Sa. Tabacks 10, Sa. brechhanffs 5, Sa. Saamens im Feld 4, Sa. Wein und Läherer Faß 44, Sa. Silbergeschmeids 17, Sa. goldener Ring 43, Sa. baarschafft 268, Sa. Eigenthums ane häußern 1150, Sa. Antheils ane einer Lohe Mühl 41, Sa. Eigenthums ane Liegenden Güethern 20, Sa. Erblehenguths 25, Sa. Liegender Lehengüether Nihil, Sa. Schulden 5009, Summa summarum 7154 lb – Schulden 11.046, In Vergleichung 3892 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 2785 lb – Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in das Erbe Zugeltend 3460
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Zu Schiltigheim auf Montag den 9. Julÿ Anno 1731 [unterzeichnet] Vaudin Ambtschreiber
Copia Testamenti – Hiermit gebe ich Magdalena gebohrne Helmstätterin Herrn Jacob Friderich Hetzel des Lederbereiters Handelsmanns und burgers allhier Ehefrauen männiglichen Zu erkennen (…) Sambstags den 6. Octobris 1759
Abschatzung Vom 28.ten Dec. 1761. Auff begehren Herrn Jacob Friderich Hetzell Sinor ist eine behausung Allhier in der Statt Straßburg An dem oberen Schieffleit Staden Gelegen Einseits Neben Dem bierhauß Zum Fogell Gesang genant, Anderseits und hienden Auff die schieffleut Zunfft, stosent Gelegen solche behausung bestet in Etliche stuben, Kammeren vnd Kichen, dar jber ist der dachstull mit breit Ziglen hat auch ein Getrembten Keller vnd brunnen Von uns unterschriebenenen der Statt Straßburg geschwornen Werck Meister Nach Vorher geschehener besichtigung mit Aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und Vmb Zwäÿ thaus Ein Hundert Gulden. Werner, Huber

Jacques Frédéric Hetzel vend la maison à Marie Marguerite Horchheimer, femme du tonnelier Philippe Henri Kreider

1768 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 413-v
H. Jacob Friedrich Hetzel der rothgerber
in gegensein Fr. Mariæ Margarethæ geb. Horchheimerin weÿl. Philipp Heinrich Kräuter des kieffers wittib
eine behausung, zweÿ höffel, bronnen und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden, einseit neben der Schiffleuth zunfftstub, anderseit neben Fr. Helmstätterin geb. Saumin hinten auff ged. Zunfftstub – umb 2000 pfund

Originaire de Francfort, Marie Marguerite Horchheimer épouse en 1739 le boutonnier Jean Garnier Antoni : contrat de mariage, célébration
1739 (25.2.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 53) n° 213
Eheberedung zwischen Herrn Johann Wernert Antoni, dem Knöpffmacher alhier Wittiber und burger, allhier, als hochzeitern, mit beÿstand Herrn Paul Christoph Heÿdenmann Chirurgo und Burgers allhier ane einem
So dann Mariæ Margarethæ Horchheimerin, weÿl. Hrn Johann Hartmann Horschheimer, gewesenen Steindecker und burgers Zu Franckfurth am Mäÿn nachgelaßenen ehelichen Tochter, als hochzeiterin mit beÿstand& Hrn Johann Michael Horchmann biersieder und burgers allhier ihres bruders am andern theil (…) Sigl. Straßburg den 25. Februarÿ Anno 1739 [unterzeichnet] Johann Werner Anthoni als Hochzeiter, Maria Margaretha Horchheimerin alß hoch Zeiterin

Mariage, Illkirch (luth.)
1739. d. 8. Martÿ siend auf Erlaubnus Ihro hoch adelich. Excellenz H. Prætoris Regÿ Zum 1 et 2 mal Zugleich ausgeruffen und p.clamiret worden und d. 10. ejusdem ehl. copulirt und eingesegnet H Johann Werner Anthoni burg. u. Knöpffmach.in Strasb. jetzig. Zeit wittiber und Jgfr. Maria Margaretha H Joh: Hartman Horchheimers des gewesenen burg. und schiffdeckers in franckfort hind.laßne ehl. tochter, beide Luther. Religion laut außag H. Amtweßers u. H. Zeißolffen goldarbeiters bede Luther. religion [unterzeichnet] Johann Werner Anthoni als hochzeiter, Maria Margaretha Hörchheimer Als bruter (i 145)

Fils du cocher Jean Georges Kreider, Philippe Henri Kreider épouse en 1742 Marie Marguerite Horchheimer, veuve de Jean Garnier Antoni : contrat de mariage, célébration
1742 (21. 7.br), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 54) n° 284
Eheberedung Zwischen Hrn Philipp Heinrich Kreider lediger Kieffer, Johann Geörg Kreider, Gutschers beÿ Ihro hochfürstl. durchlaucht Zu Darmstatt ehelichen Sohn, als hochzeitern, mit beÿstand hrn Johann Philipp Astheimer weinhändlers und herrn Joh: Jacob Meÿer biersieders Zum Störckel beeder burgere allhier seiner Vettern ane einem
So dann Frauen Mariæ Margarethæ Anthoniin gebohrner Horchheimerin, weÿl. herrn Johann Werner Anthoni, geweßenen Knöpffmacher und burgers allhier nachgelaßenen wittib als der Frau hochzeiterin mit beÿstand hrn Johann Niclaus Horchheimer, biersieders Zum Strauß und burgers allhier ihres bruders ane dem andern theil
Straßburg Freÿtags den 21. Septembris Anno 1742 [unterzeichnet] Philipps Heinrich Kreider als hochzeiter, Maria Margaretha Anthon Als hoch Zeitern

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 58 n° 10)
1742. Mittwoch d. 2. Oct. sind nach Zweÿmahl. geschehener proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St Niclaus in den Ehestand eingesegnet word. Philipp Heinrich Greuter der ledige kiefer und Burger allhier auß darmstatt, Joh: Georg Greuters deß hochfürstl. Hofkutschers daselbst ehl. Sohn und Frau Maria Margaretha Weÿl. Joh: Werner Anthoni geweß. Knöpfmachers und Burgers alhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Philipp Heinrich Kreider als hochzeiter, Maria Margaretha Anthoni Als Hoch Zeiterin (i 60)

Philippe Henri Kreider devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1742, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 107
Ph. Heinrich Gräuter der Kieffer von Darmstatt gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefraun Maria Margaretha weÿl. Johann Werner Anthoni gewesenen Burgers undt Paßmentmachers Wittib, um den alten burger schilling und Wird beÿ E. E. Zunfft der Kieffer dienen. jur. eod. [3. 9.br. 1742]

Philippe Henri Kreider présente son chef d’œuvre en septembre 1742. Il est reçu maître mais doit régler une livre à cause des défauts de son travail.
1742, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 434) Montags d. 6. aug. 1742 – Philipp Heinrich Kräutler der ledige Kieffer stehet vor, meldet daß seine muthjahr verstrichen, bittet demnach ihne Zum meisterstück einzuschreiben. Erkandt wie gebetten, dt weckstatten Zinß 30 ß pro protoc. 2 ß 6 d
Ille bathe sogleich auch, wann der platz Lähr seÿn wirdt, ihme zu erlauben daß mstrstück Zu machen. Erkandt wurde in sein begehren willfahrt, und zugleich erlaubt ihm ein Zunfftschein Zugeben.

(f° 435-v) Mittwochs d. 19. 7.bris 1742 ist Philipp Heinrich Kräuters des Ledigen Kieffers meisterstück Zum Letztenmahl besichtiget und von den Hh Schauern referirt worden, daß die 1.te S[ch]au Zimmlich wohl ausgefallen, außer deß sich etliche däschen undt Bückel daran befundten in d. 2.te Schau aber ware daß faß sehr schlecht geendet, also das die Eck an der seith umb ein starcken meßerrucken Zu lang waren, die Köpff aber überhaubt zu kurtz im fordern boden ein wüste einfug und der hinter boden umb 1 ½ Zoll Zu viel gesenckt, in der 3.ten schau befandt sich daß faß ein gar schlechtem gebändt, auch noch böße und wüster außfühen in den Böden deßen ohnerachtet würdt Er doch vor ein meister Erkandt, jedoch daß Er dießer fehlern halben 1 lb s straff erlegen solle, welches auch von H obmann also Confirmirt worden.

Philippe Henri Kreider devient tributaire le 20 novembre 1742.
(f° 437-v) Dienstags d. 20. 9.bris 1742 – Mstr Philipp Heinrich Kräuter der Küeffer erhalt auff prod. schein das Zunfftrecht undt Zahlt als ein frembder 2 lb 1 ß 8 d pro feuer eimer 10 ß pro protoc. 2 ß 6 ß. Derselbe extra werckstatten Zinnß 15 ß

La tribu inflige une amende à Philippe Henri Kreider qui a travaillé sans avertissement chez un client d’un autre tonnelier.
1773, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 296)
(f° 324) Donnerstags den 16. Decembris 1773 – Klag
Mstr Johann Michael Dörffer der Kieffer klagt Contra Mstr Philipp Heinrich Kräuters des Kieffers Wittib, daß da er Kläger schon Lange zeit Kieffer beÿ H. Lt Ehrmann ist, so habe beklagte durch ihren Sohn demselben Wein in den Keller thun Laßen ohne Klägern davon Zu avertiren, bittet beklagten dem Articul gemäß Abzustraffen und in die Unkosten Zu Condemniren
Beklagte zugegen ist der Klag soweit geständig, sagt aber Sie habe die Ordnung nicht gewußt. bittet absolutionem, refusis Expensis.
Erkannt seÿe beklagte in die Straff des Articuls mit 1 lb und in die Unkosten Zu condemniren. Zahlt prot. 3 ß

Marie Marguerite Horchheimer veuve de Philippe Henri Kreider meurt en 1796 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants, un de son premier mariage et les autres issus du veuf. La succession comprend deux maisons, l’une rue des Couples l’autre quai des Bateliers.

1796 (28 nivose 4), Strasbourg 7 (8 a), Not. Stoeber n° 1194
Inventarium über weÿl. Fraun Maria Margaretha Kreuter geb. Horchheimer weiland brs Philipp Heinrich Kreuter gewesenen Kiefers alheir Wb. so den 9 nivose lezthin mit tod abgegangen Verlaßenschafft, aufgerichtet den 16. nivose 4
die abgeleibte hat zu dero rechtsmäßigen Erben hinterlassen 1. weÿl. Fr. Maria Margaretha geb. Antoni auch weÿl. Johann Reinhard Krafft gew. Gastgebers alhier Ehefrau hinterlassen beede töchter als Enckelinnen [en marge :] (Wohnort Streinstraß) a) Margaretha Salome geb. Kreuter brs Philipp Paul Rätz gastgebers Ehefrau, (Steinstraß) b) Catharinam Elisabetham geb. Kreuter brs Daniel Mechling beckers Ehefrau, Solche beede Enckelinnen hat die verstorbene in erster Ehe mit br Joh: Werner Antoni gew. Seidenknopffmacher ihrem den 4. Martii 1740 Verstorbenen Ehemann gezeugt, 2. weÿl. Fraun Margaretha Catharina geb. Kreuter verlaßenen Kinder als Enckel nahmentlich (à l’armée du 3. Reg. husasrd) a) Philipp Jacob Daßau den led. so 20 Jahr alt, (quai des Bouchers) b) Catharina Magdalena Dassau die leedige so 18 Jahr auf sich hat, (mort) c) Johannes Dassau so 17 Jahr alt und (rue de Madeleine N° 19) d) Margaretha Salome Dassau so 16 Jahr alt, dieße 5 mit b Joh: Gottfried Bleÿ dem Schloßer ihrem Oncle bevögtigt, zum theilvogt b. Ludwig Conrad Beer Schumacher, (grande rue de la grange) 3. Frau Maria Susanna geb. Kreuter bs Johann Friedrich Buob Goldarbeiters Ehefrau, (rue des bouchers) 4. Fr. Mariam Elisabetham geb. Kreuter obigen bes. Joh: Gottfried Bleÿ Schloßers Ehefrau und (rue des Couples N° 5) 5. br. Friedrich Jacob Kreuter archivarium beÿ hies. Commune in dem 5.t haupttheil, solche mit ihrem den 29. jan. 1764 verstorbenen Ehemann weil. Philipp Heinrich Kreuter gezeugt

in einer am holzstaden gelegenen und in diese Verl. gehörigen behaußung N° 43
Eigenthum an häußern. Nemlichen eine behaußung bronnen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden und Rechten zu Straßburg an der Kuppelgaß N° 5, 1.s neben der Gastherberg zum rothen Männel, 2.s neben dem kleinen Kuppelhof hinten auf die Gastherberg zum Raben ziehend, (angeschlagen) 12.000, hierüber besagt ein Kaufbrieff aus der Cantzleÿ Contract Stub vom 10. julÿ 1788, dabeÿ ferner 3. ältere in solcher vormaligen Con. Stub passirte Kaufbrieff de 9. 8.br 1766, 14. maÿ 1712 und 8. Julÿ 1760, So dann ein Vergleich sous seing privé vom 18. 7.br 1769 krafft deßen der Weg von dißortiger Stegen Mauer 4 deutsche Schuhbreit hinter wie vornen ist und auch so Verbleiben, wann schon der Nachbar ein neues Gebäude dahin setzt
Und eine behaußung bestehend und Vorder: Mittler und hindergebäu samt höflein und bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen und zugehörden an dem holtz oder Schifleuthstaden N° 43 1.s neben dem bierhauß zum Vogelgesang 2.s dem vormahligen Schiffleuthzunftstub hinten auf erstbesagte Zunftstub ziehend, hierüber besagen zweÿ Kaufbrieff aus C.C. Stub vom 11. Julÿ 1746 und 4. Aug. 1739, Es hat aber die Verstorbene solche behaußung den 20. junÿ 1768 von Jacob Friedrich Hezel dem Rothgerber vor 800 erkauft, worüber die abschriift des Kaufbrieffs noch nicht ausgeliefert worden, 20.000 livres
Berechnung gegenwärtigen Mass, hausrath 945 lb, silbers 30 lb, Wein und faß 2586 li, Eigenthum an häußern 20.000 li, Emprunt volontaire 12.000 li, Summa summarum 35.562 livres
Enregistrement, acp 39 F° 16 du 7 plu. 4

Les héritiers exposent la maison aux enchères sans l’adjuger

1796 (20 pluviose 4), Strasbourg 7 (33), Not. Stoeber n° 698
auf Ansuchen weiland Fraun Maria Margaretha Kräuter geb. Horchheimer auch weÿl. bs Philipp Heinrich Kräuter gew. Kiefers alhier Wb. hinterlassenen 2 Enckel, zur öffentlichen und freÿwilligen Steigerung geschritten
einer in solcher succession gehörigen behaußung bestehend in Vordere Mitter: und hintergebäude samt Höfflein und bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen und Zugehörden an dem Holzstaden N° 43, 1.s neben dem bierhauß zum Vogelsgesang, 2.s neben der Vormaligen Schiffleutzustub hinten auf erstbesagte Zunftstub ziehend
4100 fl. Wilhelm Rehn – den 24. pluviose, 5000 fl. Wilhelm Renn – den 4. ventose, 6025 fl. b Renn

Les héritiers vendent la maison à Georges Mehn moyennant 10 000 francs

1798 (29 ventose 6), Strasbourg 10 (38), Not. Zimmer n° 410
1. weÿl. Fraun Margaretha Kraft geb. Antoni des bs Johann Reinhard Kraft in Holland sich aufhalten sollenden Gastgebers Ehefrau Kindern benandlich a) Fr. Margaretha geb. Kraft des burgers (Philipp Paul) Reitz Gastgebers auf der ehemaligen Gartnerstub ane Steinstraß geschiedene Ehefrau beiständlich hernachgemelten ihres Schwagers, b) Fr. Elisabetha geb. Kraft des burgers Daniel Mechling bierbrauers zum Rappen an der Steinstraß Ehegattin, 2. weÿl. Fraun Catharina Dassau geb. Kreuter mit auch weÿl. dem bürger Johann Jacob Dassau Gastgebers erzeugt und hinterlaßene 4 Kinder benandl. Jacob, Catharina, Salome, Johannes der Daßau geordneter theilvogt der b. Conrad Behr, Schumacher, angesehen derselben ordentlicher Vogt b. Johann Gottfried Bleÿ der schloßer hiebeÿ selbst Ehevögtl. weise interessirt, 3. weÿl. Fr. Susanna Buob geb. Kreuter mit dem burger Friedrich Buob hinterlassenen 5 Kinder benandlich a) Jungfrau Susanna Buob ledigen Standes aber volljährigen alters, b) der b. Friedrich Buob lediger Goldarbeiter allhier wohnhaft, c) der b. Carl Buob lediger Goldarbeiter, d) Wilhelm und Carolina die Bueb so minderjährig in deren Namen deselben vater und b. Johann Wilhelm Brehm Peruckenmacher als bestelter theilvogt, 4. Frau Maria Bleÿ geb. Kreuter des burgers Johann Gottfried Bleÿ Schloßers Ehegattin, 5. der bürger Friedrich Jacob Kreuter Archiv: beamter beÿ hießiger Municipal Verwaltung, alle sambt als von weÿl. Fraun Margaretha Kreuter geb. Horchheimer in erster Ehe mit längst weÿl. b. Antony Paßmentirer und in letzter ehe mit auch weÿl. b. Philipp Heinrich Kreuter kiefer erzeugte Kinder zu Stammtheilen, deren Eigenschaften und Erbechte in dem über gedachte Mutter und Großmutter durch Notarium Stöber vor etwa 3 Jahren aufgerichteten Inventario
daß Sie nach mehreren vor dem Civil Gericht des Niederrheinischen Departement durch Urthel vom 12. frimaire jüngst verordneten offentlichen Versteigerungen vor dem Friedensrichter des 4.ten hiesigen Gerichtsbezircks als durch ermelten Urthel hiezu ernannter Commissarii auch Kraft des von gedachem Tribunal den 19. Ventos jüngst erfolgten adjudication und homologation Urtels
burger Georg Mehn
Eine behaußung bestehnd in Vorder: Mittel: und hintergebäuden hofflein und hoffstatt sambt allen derselben begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten an dem Schiffleutstaden N° 43, einseit neben der ehmaligen Schiffleut: zunft anderseit neben b. Georg Helmstetter bierbrauer zum Vogelgesang, vornen auf gemelten Staden hinten auf erwehnte ehemalige Zunft – um 10.000 francken
Enregistrement, acp 59 f° 70 du 29 ventose 6

Officier d’équipage originaire de Breuschwickersheim, Georges Mehn épouse en 1798 Anne Marguerite Dietrich, fille de l’apprêteur de tabac David Dietrich.
Cejourd’hui 11° Pluviose, l’an Six de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Georges Mehn, agé de 25 ans, haut-le-pied dans les équipages des vivres depuis passé quatre ans, natif de Breuschwickersheim, canton de Molsheim, département du bas-rhin, fils de Georges Mehn le jeune, laboureur audit lieu, et de Barbe Diebold,d’autre part Anne Marguerite Dietrich, âgée de 26 ans, née et domiciliée en cette Commune, fille de David Dietrich, apprêteur de tabac, et de feue Anne Catherine née Dietrich (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 4 février 1771 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 16 février 1771 (i 121)

Registre de population 600 MW 85 (1808 sqq) Quai des Bâteliers N° 43
Maehn, George, 31 ans, Marchand de vins, Cn actif, Breyschwickersheim (à Strasbourg depuis) 1790
id. née Dietrich, Anne Marguerite, 28, sa femme, Strasbourg
id. George, 1, fils, id.

Georges Mehn et Anne Marguerite Dietrich exposent la maison aux enchères puis l’en retirent.

1819 (18.2.), Strasbourg 7 (60), Not. Stoeber jeune n° 4529
21 janvier. Cahier des charges et retrait – Georges Mehn, employé, et Anne Marguerite Dietrich
une maison se composant de bâtiments de devant, de milieu et de derrière, petite cour, belle cave, pompe, appartenances et dépendances située à Strasbourg quai de Bateliers n° 43 d’un côté le propriété du Sr Vogt brasseur, de l’autre celle du Sr Bader cafetier – acquis de Marguerite Kraft née Antoni femme de Jean Régnard Krafft aubergiste en Hollande et consorts suivant contrat de vente dressé par M° Zimmer le 29 ventose 6 – mise à prix 8000 francs
surenchère Jean Grundler maître charpentier 9500 fr
Adjudication définitive n° 4561 du 4 février à Georges Meyer maître maçon demeurant rue de Schiltighiem n° 12 pour 13.000 fr
n° 4590, 18 février résiliation
Enregistrement, acp 142 F° 43 du 26.2.

Vendue par expropriation forcée dirigée contre Georges Mehn, la maison est adjugée au marchand de fer Louis Benjamin Desormes

1820 (1.2.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 126, n° 20
Jugement du Tribunal Civil de Première Instance, adjudication par expropriation forcée de la maison réellement saisie sur Georges Maehn, propriétaire – Cahier des Charges M° Klauhold avoué du Sr Jean Neulinger, huilier, que son commettant est créancier de Georges Maehn de 200 francs
à M° Rauter avoué – Déclaration de command du 7 janvier, pour Louis Benjamin Desormes, marchand de fer
Désignation de l’immeuble et mise à prix, 1. maison sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 43, d’un côté la ci devant trribu des Bateliers, de l’autre le Sr Vogt brasseur, devant le quai, derrière la propriété du Sr Vogt
mise à prix 4000 fr, 3 août 1819 – Adjudication préparatoire le 14 octobre, Adjudication définitive le 6 janvier – 8000 fr

Inventaire dressé dans la maison après la mort du pensionnaire de l’Etat François Boitin

1826 (11.12.), Strasbourg 2 (61), Me Weigel n° 4500
Inventaire de la succession de François Boitin, pensionnaire de l’Etat, et Gertrude Kalborn veuve en premières noces de Jacques Heitz, cocher, et en secondes de François Boitin décédé le 1 décembre courant – à la requête de la veuve assitée d’Angélique Heitz et Antoinette Heitz ses enfants en premier mariage, de Barbe Boitin fille majeure sans profession issue du mariage du Sr Boitin avec Catherine Hilmer sa première femme
la veuve Boitin qui n’a pu signer à cause de sa cécité
dans la maison mortuaire quai des Bateliers n° 43
mobilier 168 fr, créances 1600 fr, total 1894 fr, garde robe 28 fr, passif 250 fr
Enregistrement, acp 181 F° 162 du 18.12.

Louis Benjamin Desormes vend à l’Etat une bande de terrain le long de la rivière devant sa maison

1831 (21.7.), M. Champlouis
Louis Benjamin Desormes, propriétaire
à l’Etat
une parcelle de terrain en avant de la maison du vendeur sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 43 longeant la rivière de l’Ill de la contenance de 1 m 72 cm carrés pour 10,38 frabcs – approuvé le 9.8.
acp 205 (3 Q 29 920) f° 21 du 18.8.

Inventaire dressé dans la maison après la mort du tonnelier Jean Jacques Geng

1834 (17.11.), Strasbourg 1 (71), Me Rencker n° 10.832
Inventaire de la succession de Jean Jacques Geng, tonnelier décédé le 5 juin dernier, à la requête de Joséphine Arn la veuve – mariés sous le régime de la communauté réduite aux acquets suivant contrat reçu M° Stoeber le 21 avril 1832, mère et tutrice légale de Joséphine Caroline Geng sa fille mineure âgée de 2 ans – 2. Jean Doll, tailleur d’habits, subrogé tuteur
dans la demeure de la veuve Geng quai des Bateliers n° 43
actif de la communauté 1200 fr, passif 1350 fr
Enregistrement, acp 228 f° 145 du 24.11.

La maison revient à sa fille et unique héritière Sophie Louise Desormes qui épouse le pharmacien Ernest Auguste Nestler Elle vend en 1859 la maison au limonadier Xavier Borneck, propriétaire de la maison voisine (actuel n° 9)

1859 (14. Xbr), M° Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 794 (2934) n° 120. Ce jourd’hui 4 janvier 1860 a été présenté en ce bureau pour être transcrit l’acte de mutation dont la teneur suit
a comparu Dame Sophie Louise Désorme, rentière demeurant à Strasbourg, veuve de Monsieur Auguste Nestler en son vivant ancien pharmacien en chef de l’hôpital civil et profeseur à l’école de pharmacie de Strasbourg, laquelle éclare avoir vendu (…)
à Monsieur Xavier Borneck, limonadier demeurant et domicilié à Strasbourg acquéreur ci présent et acceptant,
L’immeuble ci après désigné. Une maison ise à Strasbourg quai des Bateliers nouveau N° 8 à rez de chaussée surmonté de trois étages consitant en trois bâtiments séparés par deux petites cours avec ses droits, appartenances et dépendances d’un côté l’acquéreur lui-même, de l’autre M. Lobstein, brasseur par devant le quai des bateliers, par derrière propriété de M. Berneck, Telle que cette maison se poursuit et se comporte en ce moment sans réserves ni exception (…)
Origine de propriété. La dame venderesse déclare que l’immeuble présentement vendu est sa propriété par suite de l’héritage qu’elle en a fait dans les successions de ses père et mère Mr Marie Louis Benjamin Désormes, en son vivant marchand de fer à Strasbourg y décédé en l’année 1735 et Dame Marie Salomé Korn décédée le 19 octobre 1844, veuve en premières noces de Jean Hauser et en deuxièmes dudit M Désorme dont elle est la seule et unique héritière ainsi qu’il résulte de deux inventaires l’un de la succession de M. Désorme dressé par M° Weigel alors notaire à Strasbourg le 22 septembre 1835 et l’autre de Madame Désorme passé devant M° Zimmer notaire en ladite ville le 11 février et 11 avril 1845. Cette maison dépendait de la communauté de biens qui a existé entre les époux Désorme Korn par l’acquisition par eux faite aux termes d’un procès verbal d’adjudication sur expropriation forcée tenue après l’accomplissement des formalités voulues par la loi à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 2 janvier 1821 par suite de la saisie immobilière pratiqueé par le Sr Jean Neulinger, huilier à Strasbourg contre le sieur Georges Maehn de ladite ville propriétaire de la maison en question. Une grosse de cette adjudication a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier février 1820 et inscite d’office le même jour volume 135 numéro 236. Après cette transcription il a été procédé entre les créanciers du S. Maehn par M Charles François Xavier Thieriet de Luyton, juge au tribunal civil de première instance de Strasbourg à l’ordre du prix d’adjudication montant à 8000 francs (…) La présente vente est faite pour un prix de 17.000 francs
acp 484 (3 Q 30 199) f° 11-v du 22. Xbr


Maison arrière dans l’impasse (1603-1746)

Paul Fischer et sa femme Anne vendent la maison arrière, entre l’impasse et le poêle des Bateliers, à leur voisin Noé Culmann et à sa femme Catherine Müller. Les vendeurs prennent sur eux tous les cens assis sur l’immeuble. Le puits et les latrines restent communes.

1603 (Letzten tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 68
(P. fol. 63.) Erschienen Paulus Fischer Schloßer burger Zu St. Vnd Anna sein eheliche haußfrauw, haben (verkaufft)
dem Ersamen Noe Culman den Bierbruher burger Zu Straßburg Vnd Catharinen Müllerin seiner ehelich. haußwürthin
Hauß, hoffestatt vnd höfflin, Mit allen Iren gebewen & gelegen Inn der Statt Straßburg, Jhenseit dem gestaden, Obwendig der Neuwen brucken dahinden, Inn einem gemeÿnen gäßlin, Einseit nebent dem Verkheuffern selbst Vnd Andersit nebent der Zunfft Zum Encker Hinden auch vff den Encker stoßend, Vornen uffs gemeÿn gäßlin, gegen des Khöuffern Behausung, Inn Welches gäßlin sie auch einen vßgang haben, für freÿ ledig vnd eÿgen & vnd alles Recht & Also d & Vnd Ist disser Khauff mit nachuolgender Beredung vnd geding Zugang. vnd beschehen Für vnd vmb 140 Pfund pfenning
Vnd sindt diß die Beredung vnd geding, Davon eben meldung geschiht, Nemmlich Zum Erst. Wiwol das hieuorgeschribene Jetzuerkhaufft Hauß, mit sampt der Verkhoüffere Zweÿen Heüsern, Vornenher gelegen, noch hafft vnd gemeÿnlichen Vor vnderpfändet, für xiij ß iiij d vnd Zween Cappen Boden Zinß, den Edlen Von Mülnheim, Mehr für 8 guldin gelts mit 200 goldguldin ablösig Herrn Rheimboldt Meÿern, Item viij gulin gelts Losig mit C L guldin St Werung, Heinrich Obrecht dem Jüngern, vnd dann dritthalben guldin gelts Widerkhöuffig mit 50 guldin St. W Annen Osterin, Wÿland Andres Branten des Balbierers seligen Witwe, So haben doch mehr genante Verlhöuffere Vnuer. für sich, alle Ire Erben vnd nachkhommende besitzer Verwilligt, solche jetzerzehlte beschwernuß allein vff Ire beede Vorderen Zweÿ heüsern Vber sich Zu nemen (…)
Item das auch bede theil Zum gemeÿnen Profeÿ, Wie auch Vornen her Zum Brunnen den Zugang Vnd gerechtigkeit haben sollen

Les enfants et héritiers de Noé Culmann vendent la maison au cordonnier Ambroise Schneller moyennant 150 livres.

1615 (ut spâ [Letsten tag Julÿ]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 358-v
(Inchoat. in Proth. fol. 314.) Erschienen Noe Culmann der Bierbrüher, hannß Culmann der Küeffer desselben brudern deßgleichen Daniel Fidell Auch küeffer burger Zu Straßburg vnd Catharin Culmännin auch obgedachten gebrüderen schwester sein haußfr. So dann hannß Heinrich Haack gasthalter Zue Bischen Zum hohensteg, vnd Magdalen Culmännin sein eheliche haußwürthin, So dann Peter Ermelßhauß d. Kueffer als ein geschworner Vogt Marien vnd Salomeen geschwisterden wÿland Noe Culmans selig. des Biersieders Zweÿen jüngsten Khindern vögtlicher weiß Innammen Jetz gemelter seiner vogts Khinder Auch vmb solches beÿ seinen vogts pflichten behielte (verkaufft)
Ambrosio Schneller dem schuomacher burgern Zu Straßburg vnd Marthæ seiner haußfr. So bede Zuegegen Ihnen & vestiglichen Khauffen
hauß, hoffestatt vnd höfflin mit allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der St. St. Jensit Am gestaden obwendig der Neüwenbrucken dahinten Inn einem gemeinen gäßlin, einseit nebent hannß Müller dem schloßer, Andersit nebent der Zunfft Zum Encker, vornen vffs gemein gäßlin gegen den Verkheüfern behaußung Zum vogelgesang genant, da sie Auch einen vßgang haben stoßend für freÿ ledig eÿgen, Vnd Alles recht Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 150 pfund pfenning

Ambroise Schneller épouse en 1607 Marthe Franck, veuve du cordonnier Jean Frœreisen, chargée de deux enfants (Jean âgé de 5 ans et Anne âgée de 4 ans) : contrat de mariage, célébration

1607 (26. 9.br), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54)
Zuwissen daß ein ehelich. heürath s. d. begeben Zwüschen Ambrosio schnellern dem Jüngern schuhmacher Zu Straßburg gebürtig Meister Ambrosio schnellers des eltern schuhmachers burgers zu Straßburg sohn Ane einem
So dann der tugendsame, Frawen Marthæ fränckin Weÿland hannß frör Isins wittwdeß schuhmachers burgers zu Straßburg seeligen witwe Als der hochzeiterin Am Andern theÿl
Zum Andern hatt sie die Hochzeiterin noch Zweÿ Kind. mitt nahmen hanßen v Anna so sie mit vorgedachtem hanß frör Isen Ihrem vorig. haußwürth seelig. Erzielet In leb. vnd d Knab vff fünff d. döchterlin Aber vff Vier Jar alt also noch jung und unerzogen (…)
Actum Inn Straßburg vff der schuhmacher Zunfftstub ane Donnerstags den 26.ten Novembris 1607.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 74 n° 18)
1607. den 17. Decemb. seindt ehelich eingesegnett worden, Ambrosius Schneller Von Straßburg dem Schumacher Ambrosÿ Schnellers des Schuhmachers Vnndt Burgers allhier Sohn Vnndtt Martha Fränckin Weÿland Hanß Fröreÿsen des Schumachers Vnnst Burgers seeligen alhier nachgelaßene Wittwe (i 81)

Jean Frœreisen épouse Marthe Franck en 1599
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 46-v n° 14)
1599. den 17 Julÿ sind ehelich eingesegnet word. Hans Fröreÿßen von Straßburg d. Schumach. vnd Jungfr. Martha Frenckin Anthoni* Francken deß kiefern vnd Burg. selig. alhie nachgelaßene tochter (i 54)

Ambroise Schneller et Marthe Franck hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Beuchel

1617 (xxx. Octobris), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) n° 251-v
(Inchoat. fo: 231) Erschÿnen Ambrosius Schneller vnd Martha Frenckin sein eheliche gemehall
Haben In gegensein des Ehrenhafften Johann Beüchels handelßmann – schuldig seÿen 200 guldin
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt vnd hefflin mit allen and. Ihren gebeud geleg. Inn der S. S. ane dem gestaden Zwüschen dem Rappen vnnd der Zunfftstuben Zum Encker einseit neben (-) dem Bastetenbeck die anderseyt Nohe Culman Burbrugern stoßend hinden vff der Zunfftstub Zum Encker dauon gend Zwar Zweÿ pfund Zehen schilling pfenning gelt loßig mit 50 pfund pfenning Peter Ermel huß Chuffer vogticher Wÿß, Mehr verhafftet für 25 guldin Zu xv batzen bemeltem Nohe Culmann

Les deux enfants de Marthe Franck (Jean Frœreisen, cordonnier, et Anne veuve du secrétaire municipal de Wibolsheim Emanuel Holtzwart) vendent la maison au fourbisseur Georges Reimschüssel

1635 (31. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 52-v
Wir ut spâ [Clauß Ludwig Wormbser der Meister &] erschienen vnser Burger Hanß Fröreisen der Jünger Schuhmacher und Anna weÿ: Emanuel Holtzwarten gewesenen Gerichtschreibers see: Zu Wÿbelßheim nachgelaßene witib mit beÿstand ihres bruders und von vnß geordneten Vogts erstgedachten Hanß Fröreisens (verkaufft)
auch vnserm Burger Georg Rheimschüssel dem Schwerdtfeger
hauß, hoffstat vnd höfflin, mit allen anderen ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. Jenseit der Breüschen, Zwischen der Herberg Zum Rappen vnd der Zunfftstuben Zum Encker, in einem nicht durchgehend. gäßlin, einseit neben Georg Strobel dem Biersieder zum Vogelgesang, and.seit neben Claude Maria dem Pastetenbecken, hinden vf die Encker Zunfftstub stoßend, so noch verhafftet vmb 21. pfundt d Zinß und Capital Andreß Gering dem Seÿler (…) So dan vmb 119. pfund d hanß Büchel dem Lederbereiter (…) – vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 60 Pfundt

Originaire de Jeltsch près de Breslau en Silésie, Georges Reimschüssel épouse en 1623 Chrétienne, fille du barbier de Bischwiller Laurent Herbst : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
(Copia der Eheberedung) Zwischen dem Erbaren vndt bescheidenen Georg Reimschüßel dem Schwertfeger vpn Preßlaw auß der Schlesi an einem So dann d. Ehren und Tugendsamen Jungfrawen Christinæ Herbstin weÿl. Lorentz Herbsten Geweßenen Barbierers v burgers Zu Bischweiler seel. Eheleiblichen dochter am andern Theil (…) Beschehen d. 4. Tag deß Monats 8.bris Im Jahr alß man von d. gnad. reichen geburth vnßers einig. Erlößers v. Seeligmach.s Jesu Christi 1623. Zahlte

Mariage, cathédrale (luth. p. 160)
1623. Geörg Reimschüssel von breslau der schwerdtfeger vnd J. Christina Lorentz Herbst des barbierers zu bisweyler n. tochter, eingesegnet Montag 13. 8.bris (i 85)

Georges Reimschüssel achète le droit de bourgeoisie en septembre 1623.
1623, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 820
Georg Reinschoßel Von Jeulßdorff In d. Schleßien der schwärdtfäger Erkhaufft d. burgerrecht vmb Zwantzig goldtgulden vnd Will Zu den Schmiden Zünfftig sein Signatum den 7.bris 1623.

Chrétienne Herbst s’accorde avec le tailleur Jacques Fischer après la mort de sa mère Ursule Hamm, remariée avec Jacques Fischer

1642 (6. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 608-v
Erschienen Christina Herbstin, Georg Rheinschüßel deß Schwerdtfegers eheliche Haußfrau, mit beÿstand ersternandts ihres Ehevogts wie auch H Paul Hellwigß E. E. groß Rhats Beÿsitzers und H Christoph Kernstockhß deß Notarÿ an einem,
Andern theilß aber Jacob Fischer der Schneid. mit beÿstand H Balthasar Wildermörs alt. Groß. Rhats Verwanthen, und H Johann Georg Kürschners deß Notarÿ und Statt Gerichts Beÿsitzers
demnach beede Part. nach ableiben Ursulæ Hammin, ihr Christinæ Mutter und sein Fischers haußfrawen, alle dero Verlassenschafft hießig. Constitution gemäß inventiren, anschlag. und darüber durch vorgedacht. H. Not. Kürschnern ein ordentl. Inventarium vffrichten laßen (…)

Georges Reimschüssel meurt en 1657 en délaissant une fille et un fils qu’il réduit à la légitime pour être parti sans son consentement à la guerre. L’actif de la succession s’élève à 339 livres, le passif à 75 livres.

1657 (16. 9.br), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 1) n° 10
Inventarium Vndt Beschreibung Aller vnd Jeder Haab, Nahrung vndt Güettere, ligender vndt Vahrender, So weÿl. der Ehrengeachte Meister Georg Reimschüßel geweßter Burger undt Schwerdtfeger alhie Zue Straßburg Nachdem derselbe den 12. Octobris dieses Zu end lauffenden 1657.ten Jahrs diese Weldt gesegnet, verlaßen, Welche auf beschehenes fleißig und freündlich ansuchen erfordern vndt begehren des Ehrengeachten Christoph Wanners des Meßerschmidtts vndt Burgers alhier alß geordnet und geschworenen Vogts Gottfrieds, so sich Jetzo In den bohlnischen Krieg enthaltet Vndt Ursula des Verstorbenen mit hernach bemelter seiner hinderlaßenen Wittiben ehelich erzeigten Sohns vndt dochter vnd rechtmäsiger Ab intestato Erben, inventit durch die Ehren: vnd Tugendsame Fr. Christina Herbstin die Wittiben mit beÿstandt des auch Ehrengeachten Mr Paul Schwannfeldern des Schwerdtfegers v. burgers alhie ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen In ermelter Statt Straßburg Montags den 16. 9.bris A° 1657.

In einer In der Statt Straßburg In einem gäßlin am Staden, neben dem Vogelgesang gelegenen behaußung welche In diese Verlaßenschafft gehörig ist befunden worden wie Volgt
Auff der Obern bühnen, Inn der Cammer A, Vor dieße Cammer, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Küchen, Im Keller
Eigenthumb Ahne Einer Behaußung. Item ein hauß, hoffstatt hofflin mit allen and. Ihren gebeüen v. Zugehördten alhie am statten Zwischen dem Rappen v. d. Zunfftstuben Zum Enckher In einem nicht durchgehend. gäßlin Einseit neben weÿl. Jerg Strobels geweßenen bürsieds. Zum Vogel gesang seel. nachgelaßener Wittiben v Erben and.seith neben H Hanß Martin Grimmen dem burg. v. handelßman alhier hind. vff die Enckher Zunfftstub stoßend gelegen, so allerdings freÿ ledig v. Eÿgen, hiehero dem Jetzmahligen Werth nach angeschlag. word. pro 125. lb. Hierüber Weißet ein Teutscher Pergamentiner Inn alhiesiger Cancelleÿ Contractstuben verfertigter Kauffbrieff mit d° anhangendem Insigel verwahret deßen datum d. 31. Julÿ A° 1635. Signirt mit N° 2.
Abzug In dießes Inventarium gehörig. Sa. haußraths 97, Sa. Werckzeugs vndt Wahren Zum Schwerdtfeger handwerckh 14, Sa. Frucht 6, Sa. Weins und lähren Vaßen 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 20, Sa. Guldelen Ring 5, Sa. Bahrschafft 4,, Sa. Pfenningzinß hauptguths 35, Sa. Eigenthumbs ane Einer Behaußung 125, Sa. Schulden 22, Summa summarum 339 lb – Schulden 75, Restirend Guth 254 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 339 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen d. 4. Tag deß Monats 8.bris Im Jahr alß man von d. gnad. reichen geburth vnßers einig. Erlößers v. Seeligmach.s Jesu Christi 1623. Zahlte
(Copia Testamenti) vff Montags d. 5.t 8.bris Alten Calenders (…) Persönlich erschienen Ist d. Ehrsame b bescheidene Meister Geörg Reihmschüßel Schwerdtferer v. burg. In Straßburg kranckhen v Schwach. leibs halben vff Einem bette sich lagerhafft enthaltente (…) Und weilend drittens die Einsatzung Erben Eines Jedem Testaments Fundament und hauptstückh ist (…) als woll Er Testator hiemit Zue seinen Wahren Rechten vnd ungezweiffelten Erben Ernant hiemit eingesetzt haben dieß auch ohne daß ab intestato seine Nathürliche Erben weren Benantlichen Gottfriedt Reimschüßlin seinen Sohn, Welcher nuhn ettlich Jahr hero wider seinen willen mii höchstem betrawern bei außfallenden Kriegsweßen nach Ziehet, ob er annoch Im Leben Ihme ohnbewußt, vmb Gewüßer beÿ Ihme wohlerwogenen Ursachen In ein Mehres nicht alß ellein In Legitimam, So dan seine liebe tochter Ursula Reimschüßelin Welche Ihme biß dahero allen kindlich. gehorsamb geleistet (…) In alle übrige seine Verlaßenschafft (…) Laurentius Dreüttel (…) Notarius

La maison revient au fourbisseur Geoffroi Reimschüssel qui épouse en 1659 Catherine, fille du marchand François Crassel

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 38-v)
1659. Dnâ XXIV d. 13. Nov. Gottfrid Reimschüßel der Schwertfeger, Weiland Geörg Reimschüßel auch Schwertfeger vnd burger allhie hinderlaßener Ehelicher Sohn, und J Catharina Herrn Frantz Crassel Handelsmann vnd Burgers allhie Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 21. Novembris Zu St. Thoman (i 42)

Assistée de son fils Geoffroi Reimschüssel, Chrétienne veuve de Georges Reimschüssel hypothèque sa maison en garantie du prix de la pension à régler pour l’admission de sa fille Ursule à l’hôpital

1664 (2. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 2-v
Erschienen Christina weÿl. Georg Reinschüßels deß Schwertfegers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit assistentz Paul Schwanfelders deß Schwertfegers ihres Curatoris, Und Gottfried Reinschüßels ihres eheleiblich. Sohns
in gegensein H Johann Paul Graseckhs der Statt Renthmaÿsters alß Vogts Fr. Einbeth Kellerin wittibin seiner eheleiblich. Schwester – schuldig seÿen 75 Pfund, Ihro, Zu erkauffung ihrer eheleiblich. dochter Ursulæ Reinschüßelin lebtagig. Hospital Pfrund bahr gelühenen Gelts
Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffenn Zugehördten und Gerechtigkeiten, Jenseit deß Stadens underhalb der Schindbruckh. in einem Gäßlin, einseit neben Enckher Zunfftstuben, anderseit neben dem Pastetenhauß, hind. auch uff die Enckher Zunfftstub stoßend gelegen

Geoffroi Reimschüssel et Catherine Crassel hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Christophe Gambs

1694 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 473-v
Gottfried Reinschüßel, der Schwerdfeger und Catharina, gebohrner Graßin, deßen Haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand Johann Jacob Ernsten, des Schloßers und Johann Georg Ernsten des Nagelschmids ihrer beeden Vettern und nechsten verwanthen
in gegensein Hn Johann Christoph Gambßen, des Handelßmanns, im Nahmen Hn Christoph Gambßen, auch Handelßmanns seines leiblichen Vatters – schuldig 50 pfund
unterpfand, Hauß, Hoffstatt, und Höfflein, sambt übrig. deren Gebäuen, begriffen, und Zugehördten, allhir jenseit der Breusch, zwischen der Herberg Zum Raaben und der Zunfftstuben Zum Encker, in einem nicht durchgehenden gäßlein, einseit neben dem Bierhauß Zum Vogelgesang, anderseit neben Melchior Schwanfelder dem Schwerdfeger, hinten auff ged. Encker stub stoßend gelegen

Autre hypothèque au profit de l’aumône Saint-Marc

1700 (30. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 507
Gottfried Reinschüßel der Schwerdfeger Und Catharina geb. Graßin mit beÿstand Johann Jacob Ernsten des Schloßers und Hans Georg Lutzen des Schneiders, Ihres respect. Vettern Und Schwagers
in gegensein /:tit:/ Hn Johann Jacob Richshoffers XV.ers als Pflegers, Und Hn Stephan Cornelÿ Saltzmanns Not. Publ. als Schaffners des großen gemeinen allmosens zu St Marx – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Hauß, Hoffstatt, Höfflein sambt übrigen deren Gebaüen, begriffen Und Zugehörden, allhier jenseit der Breüsch zwischen der Herberg Zum Raben, Und der Zunfft Stuben zum Enckern in einem nicht durchgehen. Gäßlein, einseit neben dem Bierhauß zum Vogelgesang anderseit neben Johann Wilhelm Knoderer dem Pastetenbeck hind. auff ged. Encker Stub stoßend gelegen

La maison revient à leur fille Anne Chrétienne qui épouse en 1680 le fourbisseur Gérard Becker, originaire de « Hellersleben » près de Brunswick

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 81 n° 27) 1680. Dom Rogationem -Zum 2 mahl Gerhard Becker der Schwertfeger (-)ers Zu Hemenßleben* (Sohn) Anna Christina (-) Rheinschüßels (-) den 24 Mai (i 82)

Gérard Becker devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1680, 4° Livre de bourgeoisie p. 472
Gerhardt Becker der Schwerdfeger von Hellersleben aus Braunschweig, empfangt das burgerrecht vor seiner haußfr. Anna Christina Gottfried Reinschüßels des Schwerdfegers ehelichen dochter, p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzletiers erlegt hatt ist ledigen standts gewesen, vnd wird Zu den Schmiden dienen. Jur. 14. Junÿ 1680.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse
1680 (5.6.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 1) n° (6)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, So der Ehrsam und bescheidene Gerhard Becker Schwerdtfeger und die Ehren und tugendsame Frau Anna Christina Rheinschüßelin beede Ehegemächt und nunmahlen burger alhie Zu Straßburg einander in ihrem allererst den 27. Maÿ Jüngst angetrettenen Ehestand Krafft auffgerichteter Eheberedung für unverändert Zugebracht (…) Actum Straßburg in beÿsein H Gottfried Reinschüßel Schwerdtfegers und Fr. Catharinä Kraßelin beed. Ehegemecht und burgere Zu Straßburg d. fr. lieben ältern Sambstags den 5. Junÿ Anno & 1680.
[In einer neben dem] Vogelgesang in einem gäßel gelegen vnd d. Fr. lieben Eltern gehörig. behausung befunden worden wie volgt.
Haußrath M 32, F 87, Silbergeschmeid M 2, F 16 Guldin Ring, F 7, baarschafft M 21, F 60
Summa summarum M 141, Schulden 16, Nach deren Abzug 124 lb

Gérard Becker se remarie avec Anne Catherine Fesch, fille du tondeur de draps Paul Fesch, bourgeois de Bâle
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 133 n° 634)
1703. Mittw. 27. Mart. wurd. nach ordentlicher außruff. copulirt Gerhardt Becker d. schwerdtfeger v. B. allhier vnd J Anna Catharina Pauli Feschen des tuchscherers vnd Burgers Zu Baßel ehl. Tochter [unterzeichnet] Gerhardt becker alß hochzeiter, x der hochzeiterin Zeich. (ii 132)

Catherine Fischer qui devient bourgeoise en 1705 est peut-être la même qu’Anne Catherine Fesch
1705 (4° Livre de bourgeoisie) p. 762
Catharina Fischerin, empfangt d. burgerrecht gratis, wird beÿ E.E. Zunfft der schmid dienen, Promis. d. 14. Dito [9.br:] 1705

Gérard Becker et Gérard Geoffroi Becker hypothèquent la maison au profit de la Chartreuse

1709 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 3 [page abîmée côté reliure et en haut côté bord]
Gerhard Becker schwerd[feger], Item Gerhard Gottfried Be[cker] auch Schwerdfeger majorennis und unbevögtigt beÿständlich Christoph Hillenbrandts feigelha[uers]
in gegensein S.T. Jr Philipp Heinrich von Wickersheim stättm: und XIII. alß Pflegers der Carthauß beneben H Joh: Bechtold Schafnern daselbst, – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, hauß c. appert: allhier [ahm St]aden zwischen dem vogelgesang [und] dem Postenbecker, einseit neben Hieronimus hatt biersieder anderseit neben (-) dem pastetenbeck. hinten auf die Schiff leuth stueb stoßend,
Item der laden ahn der Schindbruck einseit neben H. Hornus anderseit ist die bruck, darvon gehen jährlichen 1 lb bodenzinß

Gérard Becker pose un étal à l’entrée de l’impasse. Les voisins se plaignent auprès des préposés au bâtiment que la ruelle est obstruée. Gérard Becker devra retirer l‘étal.

1711, Préposés au bâtiment (VII 1384)
(f° 135-v) Dienstags den 24. Martÿ – Gerhard Becker
Gerhard Becker der Schwerdtfeger, Ward Von seinen Nachbaren dem Biersieder zum Vogelgesang und dem Pastetenbechen Verklagt, daß Er einen standt Vor das allda befindlichen Allmend gäßlein gesetzt habe vnd dadurch den auß und eingang versperrte, mit bitt solchen hinweg Zu Erkennen. Erk. Soll Becker dieser standt, weilen Er denselben ohn erlaubnuß MGhh. dahin gesetzt hatt wider hinwegthun.

Déposition devant notaire au sujet d’une porte entre la maison de Gérard Becker et celle qui a appartenu à Jean Melchior Schwanfelder. Un châlit est posé devant la porte qui semble n’avoir pas été condamnée pour pouvoir servir d’issue en cas d’incendie

1713 (5.3.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 318
Auff Requisition Gerhard Beckers deß Schwerdtfegers vnd burgers alhier Zu Straßburg haußfrauen, habe ich Unterzeichneter notarius Fraw Annam Ursulam Schwanfelderin, Gebohrne Baldnerin, Herrn Johann Melchior Schwanfelders deß Schwerdtfegers zu Durlach Eheliche Haußfrau vor mich kommen laßen vnd weilen sich dieselbe alhier nicht auffhalten, sondern nechstens wider Abzureißen vorhabens,
befragt Ob Sie nicht noch einige hiehero Nachricht von den Zwischen sein Beckers vnd Wilhelm Knoderers häüßern sich befindenten thür, hätte vnd Geben können, die eröffnete mir Gleich alsbalden freÿ Gutwillig offentlich daß Sie vor dießem die Pastetenbecken behaußung neben dem Vogelgesang, so hinden Auff Gerhard Beckers Behaußung stoset, beÿ ohngefehr 5. oder Sechs Jahr lang eigenthümlich Inngehabt vnd bewohnt, hernachmals aber ahn Wilhelm Knoderer den Pastetenbecker verkaufft, Sie hätte aber diejenige thür deren ausgang hinden auff Gerhard Beckers Gänglein gehet, niehmahlen Zubrauchen begehrt, sondern eine Bethlad darvor gestellt, umb auch dem gesind den Außgang dadurch Zu verhindern vnd dem becker, als einem Nachbahren keine ungelegenheit Zuverursachen, Wie Sie dann Auch niehmahlen Gewußt, Ob Sie die Gerechtigkeit daselbst Auß vnd einzugehen hätte, dießes aber wäre Ihr vnd Ihres haußwürths meinung Jederzeit Geweßen, daß solche thür Allein Zu dem ende Allda erhalten worden, damit wann etwan eine feuers nothe entstünde, Mann Zusammen kommen, vnd einander desto fürgleicher Zuhülff kommen möchte, daß auff dem Gänglin Geweßene dielenwändlein, hätte sie auch Zu Jederzeit, ohne einige Verhinderung durch Beckers Schehrvattern Gottfried Rheinschößel, seel. Anthung vnd das Gesindt daselbst arbeiten laßen, würde es auch noch auff dieße Zeit also observirt wann Ihro das hauß noch Zustünde, Warmit Sie Ihre Declaration Geendet und nach dem Ich der Notarius dieselbe wieder Verständig abgeleßen hat sie selbig nochmals mit deutlichem Ja daß es nemblich sich also warhafftig verhalte, becräftiget hierauff hat mich oberwehnten Becker haußfrau nochmals requirirt dieße declaration vnd außsag fleißig ad notam Zu nehmen (…)
Beschehen in Straßburg den 5. Martÿ A° 1713.

Gérard Becker et Catherine Fesch hypothèquent la maison au profit de Claude Capitaine, aubergiste à la ville de Lyon

1713 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 771-v
Gerhardt Becken Schwerdtfeger und Catharina geb. Feschin mit beÿstand Adam Graffen und hn Johann Braunen Med. doctoris beede auß mittel E.E. Kl. Raths in ermanglung verwanther deputiret
in gegensein hn Claude Capitaine Würth à la ville de Lion alß Vogt Chochetischen Kinder – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behaußung cum appertinentÿs allhier im Schlupff ahm Stadten, einseit neben dem bierhauß zum Vogelgesang anderseit neben Philipp Knoderer Pastetenbeck hinten auff die äncker zunfftstueb
[in fine :] fernerem beÿsein Elisabetha Humair der Kinder Göttel und baaß

Gérard Becker meurt en 1713 en délaissant trois fils issus de son mariage avec Anne Chrétienne Reinschüssel. Les experts estiment la maison à 425 livres. La succession s’élève à 202 livres

1713 (12.7.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 37) n° 22
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab und nahrung so Weÿl. der Ehrengeachte herr Gerhard Becker geweßener Schwerdtfeger und burger alhie zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 17. Junÿ Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödtlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren herrn Gerhard Gottfried Beckers, Schwerdfegers und burgers allhier so vor sich selbsten zugegen und herrn Johann Ulrich Meÿers Glaßers vnd burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Christoph Beckers, Ledigen Schwerdfegers und Christian Beckers, aller dreÿ deß Verstorbenen seel. in Erster Ehe mit weÿl. Fr. Annam Christinam gebohrner Rheinschüßelin seel. Ehelich erzeügter Söhn und Zu dreÿen gleichen portionen und Antheilen ab intestato nachgelaßene Rechtmäsiger Erben, Vorgenommen; Ersucht und inventirt, durch die Ehren und tugendsame fraw Catharinam Beckerin gebohrne Feschin die hinterbliebene Wittib mit assistentz deß Ehrenvesten herrn Zachariæ Rohren Stuck und Glocken gießers auch burgers alhier Zu Straßburg Ihres geschwornen Curatoris – Actum Straßb. Mittwochs den 12. Julÿ A° 1713.
Copia Heürathsverschreibung (…) pge in den über die Wincklerische Acta führend. prtoc: fol: et seqq.
Copia Codicills, perge in Prot. C.
Weilen die wittib alhier nicht verburgert Zumahlen Gleich anfangs der Inventation sich vernehmen laßen, daß Kein theilbahr gutt vorhanden, deßwegen dieselbe mit consens Ihres H. Vogts auff das theilbar Gutt verzug Gethan (…)

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden, im Schlupff gelegener und in dießer Verlaßenschafft gehöriger behaußung befunden worden wie volgt
Auff der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B
Eÿgenthumb an einer behausung. Item ein alte behauß. hoffstatt v. höffl. mit allen dero gebäuwen begriffen Zugehörden u. gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg Jenseith dem Gestad. Zwischen der herberg Zum Raaben und der Encker Zunfft stub, hinden in einem neben dem bierhauß Zum Vogelgesang gelegenen Gäßl. 1.s. m. gedacht bierhauß 2.s n. N. Knoderer dem Pastetenbecker hinden auff die Encker Zunfftstub stoßend davon gehen Jahrs auff den 29. 7.bris 5. lb d. Zinnß dem Stifft St. Marx alhier Lößig in hg. m. 100. lb sonst eigen und ist dieße behaußung durch d. St. St. geschworne Werckhleuth Vermög einer apud conceptum befindlicher Abschatzung vom 20.ten Julÿ 1713. hiehero gewürdiget umb 150. Darüber sagt i. perg. Kbr. m. d. St. St. anh. C. Insiegel Verw. u. datirt den 31.t Juklÿ A° 1635. m. alt. N° 2 notirt, so sich aber beÿ dießer Inventar nicht befunden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 40, Sa. Wahren Zum Schwardtfeger handwerck gehörig 6, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Eigenthums an einer Behaußung 150, Sa. der Schulden 500, Summa summarum 698 lb – Schulden 664 lb, Nach deren Abzug 33 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 202 lb
Abschatzung den 20.t Julÿ anô 1713. Weiland deß Ehren hafften vnd bescheiten: Erhart Beckher, Seel. hinder Laßnene Fraw Witin vnd Erben Ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg am Statten, Neben dem Vogel gesang, gelegen Ein Seitz Neben Hieronimus hart biersieder ander seith auff die schiffleut Stuben Stossent, Welche behaußung hoffstatt Sampt aller Ihrer Recht vnd gerechtigkeit durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleüthe in der besichtigung, befunden Vnd Jetzigem preiß nach angeschlagen Wirt Vor vnd vmb Fünff hundert gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene werckh Leüthe; [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hoffs

Gérard Geoffroi Becker et Jean Chrétien Becker vendent les deux tiers qui leur reviennent de la maison à leur voisin Jean Guillaume Knoderer

1713 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 434-v
(266) Gerhardt Gottfried und Joh: Christoph gebrüder die Becker beede Schwerdtfegerer
in gegensein Joh: Willhelm Knoderer pastetenbeckers und Annæ Mariæ geb. Wörnerin
ihre zweÿ dritte theil für unvertheilt ahn hauß höfflein hoffstatt mit begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahm Stadten, einseit neben dem Vogelgesang anderseit neben Kaüffern selbst hinten auff die Schiffleut stueb – 100 und 100 capital pro rata und 200 pfund

L’acquéreur hypothèque le même jour la maison achetée et celle dont il est déjà propriétaire au profit du marchand Martin Jacques Euth

1713 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 435
ut immediate supra stehende Kaüffere [Joh: Willhelm Knoderer pastetenbecker und Anna Maria geb. Wörnerin] und zwar die Frau beÿständlich Joh: Will Heÿl stattschlidts und Joh: Jacob Bameÿers metzgers
in gegensein Martin Jacob Euth handelsmann alß vogt Ludwig Philipp Euth – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, perge ut immediate supra ibi zweÿ dritte usq. ad verhafftet seÿe
Item ihre behaußung c. appert: ahm Staden einseit neben dem vogelgesang anderseit neben dem ancker hinten auff obiges hauß

Chrétien Becker vend le dernier tiers à Jean Guillaume Knoderer qui devient propriétaire de la maison entière

1714 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 33-v
(133) Johann Friedrich Meÿer glaßer alß vogt Christian Beckers
in gegensein Joh: Willhelm Knodterers paßetetenbeckers [unterzeichnet] Knotterer
seines curandi dritten theil für unvertheilt ahn hauß höffl hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahm Staden, einseit neben dem Vogelgesang anderseit neben dem Käuffer selbst hinten auff die Schiffleuth stueb – um 100 und 100 pf. verhafftet, geschehen um 66 pfund

Jean Guillaume Knoderer et Anne Marie Werner hypothèquent la maison au profit du maître des rentes Jean Philippe Bœckler

1714 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 221
Wilhelm Knoderer pastetenbecker und Anna Maria geb. Wörnerin beÿständlich Elias Greichel u. Joh: Jacob Baameÿers
in gegensein H. Joh: Philipp Böckler rentmeisters – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihre behaußung cum appert: ahm Staden, einseit neben dem Vogelgesang anderseit neben deren debitoribus hinten auff die Schiffleuth stube

Autre hypothèque au profit de Susanne Catherine Hoffinger née Baltz

1717 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 30-v
Joh: Willhelm Knoderer pastetenbecker und Anna Maria geb. Wörnerin beÿständlich Joh: Willhelm heÿ Stattschmidts und Elias Geichel metzgers
in gegensein Susannæ Cath: Hoffingerin weÿl. geb. Baltzin beÿständlich Joh: Georg Deiblers Einspennigers ihres Curatoris – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier ahm staden zwischen der Schiffleuth stueb und beckenhauß
Item ihr Guth in der Ruprechtsau cum appertinentÿs so sie von Andreas Nuss bekommen 1 lb auf den Pfthrn

Autre hypothèque au profit du notaire Jean Adam Œsinger

1717 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 60
Johann Willhelm Knoderer Pastetenbecker und Anna Maria geb. Wörnerin beÿständlich Johann Willhelm heÿl stattschmidts und Johann Jacob Bahmeÿers Metzgers
in gegensein hrn Johann Adam Ösingers Not. publico – schuldig seÿen 34 pfund
unterpfand, ihre behausung cum appertinentÿs ahn Schiffleuthstad. hinter dem bierhauß zu Vogelgesang im Schlupff gelegen

Jean Guillaume Knoderer vend la maison à Bon de Billy, ingénieur du roi à la Citadelle et capitaine à la suite du régiment de Piémont. Le puits est commun avec la maison avant (propriété d’André Nuss) à proportion d’un tiers.

1720 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 352-v
(325) h. Johann Willhelm Knoderer, Hr Frantz Wörner und H Joh: Peter Gambs beede E.E. Kl. Raths beÿsitzer nahmens Joh. Willhelm Knobloch pastetenbeckers
in gegensein H. Bonitus de Billi Chevalier de L’Ordre de St Louis Ingenieur ord: du Roy à La residence de La Citadelle et Capitaine à la suite du Régiment de Piemont infanterie
die hinter dem bierhauß zum Vogelgesang gelegene behausung höfflein hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahm staden, einseit neben dem Vogelgesang anderseit neben Andreas Nuß dem haußfeurer hinten auff die Schiffleuth stueb
und hat der käuffer und Andres Nuß haußfeurer hierbeÿ zugegen sich verglichen daß Er Nuß zweÿ dritte theil und er Käuffer ein dritten theil ahm brunnen – um 325 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Bon de Billy à conserver la maison qu’il a acquise par expropriation forcée sur Jean Guillaume Knoderer

1720 Conseillers et XXI (1 R 203)
(p. 171) Sambstag d. 27. Julÿ – H. Bonitus de Billy erlangt Erlaubnuß mit gewißen Conditionen ein in der Ganth ihme adiudicirtes hauß Zu behalten
L. Gug Nôe des Wohlgebohrnen Herrn Bonitus de Billy Chevalier de L’Ordre de St Louis Ingenieur à La residence de la Citadelle et Capitaine à la Suitte du Régiment de Piemont infanterie producirt gehorsamstes Memoriale und bitten sambt beÿlag Num. 1. handelt innhalts, ist Erkandt Wird die in gegenwart E. E. Kleinen Raths H. Deputirten d. 24. huius dem Imploranten alß meistbietenden Creditori geschehener admodiation Weÿland Johann Wilhelm Knoderers geweßenen Pastetenbecks und burgers allhier hinter dem Bierhauß Zum Vogel gesang gelegener Behaußung umb 1300 livres sambt über nehmung Pfund Zolls und unlosten mit diesem expressen anhang und beding obrigkeitlichen approbirt daß dieselbe in Gegenwart Herrn XXI. Nauendorffs und H. Rathherrn Von Stöcken alß Welche hierzu absonderlich abgeordnet, in der Contract Stub solle verschrieben und Implorant sich allen in denen ordnungen ertheiltten oneribus und beschwerden daselbst Zu submittiren schuldig seÿn. Deputati ÿdem umb den Bescheid Anzuzeigen.

Ursule Margueritte Madeleine Battaincourt, femme de Bon de Billy, fait son testament
1715 (29 janvier), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
Testament – fut presente Noble Dame Ursule Margueritte Madeleine Battaincourt Espouse de Messire Bon de Billy Chevalier de l’ordre Militaire de St Louis, Ingénieur ordinaire du Roy en La residence de la Citadelle de Strasbourg estant au Lict malade de Corps mais parfaitt. saine d’esprit d’entendement
voulant et entendant que son corps mort soit inhumé dans l’Eglise de Lad. Citadelle de Strasbourg (…) Donne et legue aux Enfans de Messire Auguste de Böckel de Böcklinsau Chevalier de La Noblesse de basse Alsace demeurant à Strasbourg La moitié d’une Maison située à Landau ensemble les terres qui en dépendent Lesquelles Maison et terre seront vendues et partagées entre lesdits Enfants ses petits nepveux et Mondit Sr de Billy son espoux auquel elle fait don de l’autre moitié desdites Maison et terres en reconnaissance des grosses depenses qu’il a faiutes pour établir Ladite Maison et celle de Mertzheim (…)
Et Quant au résidu de tous les autres biens immeubles dont elle n’a point disposé et ne disposera cy après Ladite D° Testatrice en a jnsititié son héritier universel la Personne de Messire Maximilien Daniel de Battaincour Capt. de Cavalerie au Regt de Vilquier son nepveu fils de feu Messire Georges Louis de Bataincour vivant Colonel d’un Reg. d’Infanterie pour le service de S. A. Elect. de Hanover
Fait d’un acte Continue en La Citadelle de Strasbourg dans Un poele qui prend jour d’un Costé sur la Cour de la Maison dud. Sr. de Billy et de l’autre vers la tour d’argent Ce 29° de janvier 1715
(signé) Ursule margriethe magdalena De Billy ne de Battincour

Les héritiers de Bon de Billy vendent la maison au batelier Jean Jacques Eckert

1726 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 359
H. Jacques de Tachet Ecuyer Sr de la Bossiére als mandatarius seiner Schwiegermutter Fr: Agnes geb. de Billy H: Jacques le grands Sr du Fay hinterlassenen wittib, vor H. Louis et le Boeuf Notarÿs regÿs zu L’aigle en Normandie den 30. maÿ 1726 aufgerichteter procuration, Ferner H. Charles de Riverson Ingénieur en chef in allhiesiger Citadelle als bevollmächtigter H. Jean Odille Tarade Ecuyer Conseiller du Roy en son Chatelet de Paris und H. Loüis de Grandmont mestre de Camp de Cavalerie Chevalier de l’ordre Militaire de St Louis als Curatoris H. Sebastien Tarade Ecuyer Officier des Dragons von selbigen Krafft einer vor H. Bapleu und Balot Notarÿs regÿs zu paris ahm 23. maÿ jüngst aufgerichteter procuration
in gegensein Hannß Jacob Eckert des Schiffmanns und Annæ Margarethæ geb. Störckelin
Eine allhier hinder dem Bierhauß zum Vogelgesang gelegene Behausung höfflein und hoffstatt gemeinschaft des Bronnens mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen und zugehörden activ: und passiv: rechten und gerechtigkeit ahm Staden, einseit neben vorerwehnter Bier behausung zum Vogelgesang anderseit neben Johann Adam Allheilig dem Pastetenbeck hinten auff die Schiffleuthstueb – ihro le Grandischer wittib als Erbin ex semisse ihres bruders seel. weÿl. H. Bonitus de Billy Chevalier de l’orde de St Louis Ingenieur ordinaire du roy a la residence de la Citadelle zu einer helffte und denen Tarradischen beÿden gebrüdern erst bemendten H. Billy schwester Söhnen und deßen haeredibus ab intestato ex semisse zur andern helffte – 220 pfund

Jean Guillaume Eckert, fils du précédent, vend la maison au marchand de cuir Jean Frédéric Hetzel, propriétaire de la maison avant.

1746 (11.7.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 521-v
Johann Wilhelm Eckert der schiffmann
in gegensein Johann Friedrich Hetzel des lederhändlers
eine behausung, höfflein, gemeinschaft des bronnens und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, Zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden hinder dem brauhauß zum Vogelgesang, einseit neben solchem bierhauß, anderseit neben dem käuffer, hinten auff E. E. Zunfft der Encker – als ein elterliches erbguth – um 375 pfund



1, impasse du Canard


Impasse du Canard n° 1 – X 246 (Blondel), O 844 puis section parcelle (cadastre)

Nouvelle construction (bâtiment arrière) en 1846, Joseph Wiedmer, marchand de volailles


Entrée de la rue du Renard-Prêchant (Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 2016, détail). La maison est à droite du bâtiment le plus haut
Façade impasse du Canard (Falkenstein, vers 1940, AMS cote 1 Fi 85)
Angle de la maison, porte Renaissance (Blumer, AMS cote 8 Z 1686)

La maison appartient à la fin du XVI° siècle au charpentier Josse Preiss puis au XVII° siècle aux tailleurs Jean Weckerlin et Jean Erlé auquel les préposés au bâtiment demandent comme à ses voisins d’entretenir la risberme du canal le long de sa propriété. Elle revient par héritage à Michel Diemar qui tient sa boulangerie au coin de la rue des Poules. L’apprêteur de cuir Wolffgang Gutermann qui l’achète en 1690 y établit des fosses à tan pour son métier. L’immeuble reste aux mains de ses descendants, le cordonnier Frédéric Wolff et Anne Marguerite Gutermann puis le batelier Georges Frédéric Wintersinger et Marguerite Salomé Wolff qui la vendent en 1747 au boucher Jean Christophe Dambach, devenu infirme en 1756. La maison qui comprend trois logements est vendue au garçon batelier Jean Fischer en 1788. Comme l’immeuble fait l’angle d’une ruelle bien qu’il se prolonge jusqu’au canal, les actes ne mentionnent pas toujours les voisins à l’arrière de la ruelle.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 216 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (c) : vers la rue deux ouvertures au rez-de-chaussée, deux fenêtres à l’étage, vers l’impasse deux ouvertures au rez-de-chaussée, trois fenêtres à l’étage et une fenêtre dans le pignon. Le bâtiment à demi-toit à droite de (q) longe le canal. La cour A montre l’arrière (3-4) du bâtiment entre la maison avant et celle vers le canal.
La maison porte d’abord le n° 3 de la rue du Renard Prêchant (1784-1857) puis le n° 1 de l’impasse du Canard.


Cour A – Plan

Plan Blondel sur lequel la parcelle 246 est mal délimitée puisqu’elle ne s’étend pas jusqu’au canal (exemplaire AMS, cote 1 PL 675) – Plan cadastral (1836)

Propriétaire depuis 1797, l’apprêteur de tabac Jean Michel Hagenstein vend en 1835 la maison à des entrepreneurs. Le marchand de volailles Joseph Wiedmer l’achète en 1837 et y fait de nouvelles constructions en 1846. D’après la disposition ultérieure des lieux, il ajoute un étage au bâtiment avant et en construit un nouveau vers le canal en aménageant une cour entre les deux. Sa fille Barbe Elise Widmer, veuve du tapissier Jean Charles Bobba, vend en 1883 la maison arrière vers la rue de Zurich en conservant la cour. La maison appartient ensuite (1902-1944) à Anne Marie Frick, femme du peintre Rodolphe Thau.
La Police du Bâtiment engage en 1954 une procédure d’insalubrité. Le préfet prend en mai 1955 un arrêté portant interdiction définitive d’habiter. Le propriétaire ne fait pas démolir la maison qui est à nouveau occupée en 1958. La Ville achète le bâtiment le 24 septembre 1962 et le fait démolir en avril 1964, sans demande auprès du préfet. Le terrain dégagé par la démolition des bâtiments sis 1, impasse du Canard et 5, rue du Renard-Prêchant sert ensuite d’aire de stationnement.


Partage de l’immeuble, 1883, partie cédée en rouge, partie non aliénée marquée Frau Bobba Barbara (ADBR cote 7 E 57, 24-44 n° 7680)
Bâtiment actuel vu de l’est (mars 2023, à la place du 3, rue du Renard-Prêchant et 1, impasse du Canard)

mai 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1595 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Josse Preiss, charpentier, et (1586) Catherine Schneider – luthériens
1598 v Jean Weckerlin, tailleur, et (v. 1582) Catherine – luthériens
1601 h Jean Erlé, tailleur, et (1601) Catherine, veuve de Jean Weckerlin puis (1618) Ursule Beller, remariée (1634) avec l’huilier Jean Schneider – luthériens
1640* v Michel Eckerlin, cordonnier, et (1641) Marie Erlé – luthériens
1645* v Michel Diemar, boulanger, et (1645) Ursule Erlé – luthériens
1677 v Michel Diemer, boulanger, et (1675) Marguerite Klee – luthériens
1690 h Wolffgang Gutermann, apprêteur de cuir, et (1672) Anne Marguerite Kamm – luthériens
1712 h Frédéric Wolff, cordonnier, et (1701) Anne Marguerite Gutermann – luthériens
1725 h Jean Georges Bilger, cordonnier, et (1725) Anne Marguerite Gutermann veuve de Frédéric Wolff puis (1744) Dorothée Schiffer – luthériens
1744* h Georges Frédéric Wintersinger, batelier, et (1736) Marguerite Salomé Wolff – luthériens
1747 v Jean Christophe Dambach, boucher, et (1736) Marie Madeleine Müller – luthériens
1788 v Jean Fischer, garçon batelier, et (1770) Marie Madeleine Wagner – luthériens
1797 v Jean Michel Hagenstein, apprêteur de tabac, et (1779) Dorothée Charlotte Reitenbach – luthériens
1835 v François Thomas Jean Philippe Lauer, entrepreneur de travaux publics, et (185) Jeanne Caroline Lohrmann
Michel Klein, entrepreneur de travaux publics
1837 v Joseph Wiedmer, marchand de volailles, et (1815) Marie Rosine Gruner
1873 v Jean Charles Bobba, tapissier, et (1851) Barbe Elise Widmer
1901 v (copropriétaires) Jacques Speckel, teinturier, et Maria Louise Dietrich
Charles Retter et Madeleine Antoni
1902* v Rodolphe Thau, maçon, et (1901) Anne Marie Frick
1944* Adolphe Guillaume Robert Fleig

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 175 livres en 1679, 225 livres en 1698, 175 livres en 1712, 275 livres en 1788

(1765, Liste Blondel) X 246 Christophe Dambach
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Dambach Wittib, 5 toises, 0 pied et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 844, Wittmer, Joseph, /Wiedmer/ rue Salpêtrière 3 – maison, sol – 0,91 are / rue du Renard Prêchant 3

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1613, Préposés au bâtiment (VII 1328)
Les préposés demandent en octobre 1613 à Jean Erlin de curer le canal à l’arrière de sa maison. Il répond que le dépôt n’est pas de son fait. Les préposés font la même demande au voisin Michel Weselin qui répond que c’est à la ville de dégager le terrain qui lui appartient. Les préposés demandent le 13 décembre au pêcheur Jean Sifritt, au tailleur Jean Erle et au tonnelier Michel Weselin lequel d’entre eux a fait récemment des constructions. Michel Weselin répond qu’il a fait transporter les gravats lors des travaux six ans auparavant. Ni lui ni les autres n’ont rien jeté dans le canal. Les préposés demandent que chacun répare la risberme pour éviter que la terre ou les gravats ne tombent dans le canal. Les propriétaires répondent qu’ils ne peuvent pas le faire. Les préposés décident de se rendre sur place.

Landvest beim Schlüssel, Adam Thoman der schiffmann. 156. 157. 158. Johann Ehrle der Schneider, Michel Wesele der küeffer. 159. 189.
(f° 159-v) Sambstag 9. Octobr. 1613. – Landuest beim Schlüssel
Hanns Ehrle der Schneider daussen hinder dem Waißenhauß In Crutenaw wohnend an S Johans gieß. Ist beschickt, Ihm fürgehalten weil das wasser od. Johans gieß vmb sein hauß herumb lauffe vnd einen großen backen hinden an sein hauß legt, solte er solchen grund vßarbeiten vnd vßrumen, damit man fahren könne, dan die wasser Jetzo gar klein vnd leichtlich Zuthun werd,
Antwortet er hab den grund dahin nit gemacht, hoff ein oberkeit werd Ihn vßraumen laßen vnd Ihm nit Zumutten, lig Ihme wol, so sagen auch die vischer etwas schon vßgearbeit würde, habe kein bestand.
darnach Ist Michel Wesele der Küeffer sein Nachbar auch gehörtt vnd Ihme vffgelegt vts. sagt es helffe nichts ob ers schon thette das bekennen schiffleüth selbsten mögen die herren wie andere gräben auch, raumen laßen, der grund vnd bod. seie der Statt, Er hindere Ihnen nichts, so mache er Ihn auch uil dahin, sond. das wasser führe Ihnen daher. Ob ihnen wol zu gesprochen vnd gewohen word. & wöllen sies doch nit thun sondern wöllen ehe für h xxj Man mags den Andern Nachbaren auch vff legen, aber sie werdens nit thun, diser grund thue Ihnen kein schad. solle d Statt thun.

(f° 189) Montag 13 Xbs. – Blumengieß. raumen, Hans Sÿfritt, Hannß Erle, Michel Wesele
Hans Seifritt visch. Hannß Erle schneider vnd Michel Wesele kieffer befragt wer vnder Ihnen gebawen, schneid. sagt hab gebawen aber wol 10 fl. verlont gerör weg Zuführen hab vor 6 Jaren gebawen. Der Küffer sagt hab nichts gebawen, erst vor 3 Jaren kaufft, hab nichts gedolben, gebawen /: Visch. sagt wüß keins das er In gieß. geschütt hab hab wol gebawen, Aber nichts in gieß. geschütt daruff Ihnen beÿ 5 h d gebotten das Jeder so weÿt sein hauß ghet ein landvest mach. oder da er ein alte Landuest hat, dieselb mache, erhalte, damit kein gerör oder grund hinab im gießen reisse oder falle, d visch sagt er könne nit thun, Also sagt auch der schneider, Ist vff ein augenschein ingestelt.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Les numéros de maison peuvent avoir été intervertis dans les deux demandes figurant à la même page.
Le maître charpentier Krieg demande au nom du batelier Jean Fischer l’autorisation de poser un nouveau montant de fenêtre et de consolider la risberme par des pieux et des planches. Les préposés autorisent le montant mais ajournent les travaux vers le canal jusqu’à leur visite.

(f° 115-v) Dienstags den 29. Julii 1788. – Johann Fischer, Schiffmann
Mr Krieg, der Zimmermann, nôe Johann Fischer, des Schiffmanns, bittet zu erlauben an deßen Behausung ohnweit dem Narren brunnen N° 7 einen neuen Fenster Pfosten einziehen und hinten im blauen Gißen das Landvest einige Pfähl schlagen und mit dielen anmachen Zu laßen. Erkandt, in Ansehung des Fenster Pflastens willfahret, in Betreff des Landvestes Augenschein.

Le maître charpentier Krieg demande au nom du boucher Jean Christophe Dambach l’autorisation de faire un nouveau mur à trois croisées et de réparer la risberme par des pieux et des planches. Les préposés autorisent le nouveau mur mais ajournent les travaux vers le canal jusqu’à leur visite.

(f° 115-v) Dienstags den 29. Junii 1788 – Joh. Christoph Dambach Metzger
Idem [Mr Krieg, der Zimmermann] nôe Johann Christoph Dambach des Metzgers, bittet zu erlauben an deßen behausung ohnweit dem Narrenbrunnen gelegen, N° 3. eine neue Wand mit drei Kreutzstöcken machen, wie auch an das hinter solcher behaußung im blauen Giesen befindliche Landvest neüe Pfäl schlagen und mit neuen dielen versehen zu laßen.
Erkannt, belangend die Reparation an der behausung willfahrt, betreffend die Außbeßerung des Landvests Augenschein.

Description de la maison

  • 1698 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend un bâtiment accessoire et trois fosses à tan est estimée à la valeur de 450 florins
  • 1788 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est sous solives, le tout estimé avec la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 550 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue du Renard prêchant

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
Hagenstein
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 267 case 3

Widmer Joseph, rue du renard prêchant N° 3

O 844, maison, sol, R. du renard prêchant 3
Contenance : 0,91
Revenu total : 58,47 (58 et 0,47)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 844
Revenu total : 63,47 (63 et 0,47)
Folio de provenance : n.c.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1846
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus :
1846, Augmentations – Wiedmer Joseph f° 267, O 844, Maison, revenu 63
Diminutions – Wiedmer Joseph f° 267, O 844, Maison, revenu 58, Décision du Conseil de Préfecture, achevé en 1846

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1042 case 1

Wiedmer Joseph
1876 Bobba Johann Karl, Tapezierer
1901 Speckel Jakob Färber in Güter getrennte Ehefrau Maria Luise geb. Dietrich und Retter Karl Wittwe Magdalena geb. Antoni
1902 Frick Anna Maria ohne Gewerbe in Straßburg

O 844, Maison, sol, Impasse du Canard 1
Contenance : 0,91
Revenu total : 63,47 (63 et 0,47)
Folio de provenance :
Folio de destination : 1042-I, 1043
Année d’entrée :
Année de sortie : 1885/86
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 844.p, Maison, sol
Contenance : 0,68
Revenu total : 40,35 (40 et 0,35)
Folio de provenance : 1042-I
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1885/86
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 f° 396 case 7

Parcelle, section 31, n° 57 – autrefois O 844.p
Canton : Wo der Fuchs den Enten predigt Entengäßchen Hs N° 1
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 0,70
Revenu : 880 – 700
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1930), compte 401
Frick Anna Maria
rayé 1930

(Propriétaire à partir de l’exercice 1930), compte 1459
Sismondi Adalbert Ehefr.
1908 Thau Rudolf u. Ehefr. je ½
1930 Thau Rodolphe et son épouse née Frick en c.d.b. / Witwe
1944 Fleig Adolf Wilhelm Robert
(1439)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton 341 Rue du Jeu de Paume

3
Pr. Fischer, Jean – bateliers
loc. Christmann, Jean Georges – Manant
loc. Holder, Jean Michel – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Entengäßchen (Seite 32)

(Haus Nr.) 1
Jaeger, Näherin. 0
Dürenberger, Schloßer. 1
Gremelsbacher, Tagner. 1
Hansmann, Küfer. 2
Keller, Tagner. 2
Winterhalter, Schmied. 2
Beholtz, Dekorateur. 3
Kinkel, Tagner. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 660 W 36)

1 impasse du Canard (1889-1967)

La Police du Bâtiment engage en 1954 une procédure d’insalubrité. La façade vers la rue a une longueur de 5,80 mètres et vers l’impasse de 11,15 mètres, l’entrée se fait par l’impasse où la façade est humide, la toiture est défectueuse. Le préfet prend en mai 1955 un arrêté portant interdiction définitive d’habiter. Comme les locataires ont quitté la maison en avril 1956, le maire demande au propriétaire de faire démolir la maison. Le préfet fait remarquer que l’interdiction définitive d’habiter n’a pas pour effet d’autoriser ni d’obliger à démolir le bâtiment. La maison est à nouveau habitée par quatre familles en 1958. La Ville achète l’immeuble le 24 septembre 1962. La démolition a lieu en avril 1964 après que les occupants ont quitté la maison. Le dossier du 3, rue du Renard-Prêchant mentionne en 1972 qu’il n’y a eu aucune demande de démolition auprès du préfet. Le terrain dégagé par la démolition des bâtiments sis 1, impasse du Canard et 5, rue du Renard-Prêchant sont encombrés de détritus, il sert d’aire de stationnement depuis 1967.

Sommaire
  • 1889 – Le maire notifie la veuve Bobba née Wiedmer (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Rapport selon lequel le propriétaire rembourse très lentement les hypothèques dont l’immeuble est grevé. Le maire accorde un an de délai. – La façade est repeinte, octobre 1890.
    1899 – Nouvelle notification – Le propriétaire qui relève de maladie demande un délai.
  • 1897 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les six volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappel, 1898 – Il reste deux petits volets et un soupirail à modifier (1898), un volet de fenêtre et un soupirail (1899) – Travaux terminés, octobre 1900.
  • 1907 – Le cordonnier Chrétien Dürlan demande l’autorisation de poser une enseigne en fer-blanc. Il retire sa demande après que la Police du Bâtiment lui a dit que l’enseigne n’était pas réglementaire.
  • 1912 – Le maire notifie Rodolphe Thau (demeurant 10, rue du Renard Prêchant) de faire ravaler la façade.
    1913 – Le peintre en bâtiment Rodolphe Thau demande l’autorisation de peindre le mur en gris clair et les fenêtres en marron – Autorisation – Travaux terminés, mars 1914
  • Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Mme Speckel, demeurant 25, rue de la Fontaine (rue Adolphe-Seyboth) puis Mme Frick, demeurant 4, rue du Brochet. Travaux à faire en quatre points (recouvrir de papier asphalté les murs humides au rez-de-chaussée, plâtrer le plafond des cuisines, voûter la fosse d’aisances, réparer le raccord aux canalisations)
    1902 – Rappel pour les travaux à faire à la mansarde
    Commission des logements militaires, 1915. Propriétaire, Finck (demeurant 10, rue du Renard Prêchant) Remarques en quatre points
  • 1931 – Le service d’hygiène transmet à la Police du Bâtiment une plainte d’après laquelle le logement Kneier ressemble à un taudis. L’enquête établit que le couple de locataires occupe rarement les lieux.
  • 1954 – Le service d’hygiène signale que la maison qui est délabrée pourrait être déclarée comme menaçant ruine. – Rapport de la Police du Bâtiment, illustré d’un croquis. Les murs à pans de bois ne sont pas entretenus, la pluie pénètre dans les pièces habitées. Le bâtiment doit être déclaré impropre à l’habitation sauf si la propriétaire Yvonne Fleig, héritière d’Albert Fleig (16, rue Sainte-Hélène) fait des travaux.
    Locataires, Charles Brechenmacher, atelier de menuiserie au rez-de-chaussée, Louise Vœgtling au premier étage (deux pièces, cuisine et toilettes communes), Alfred Arbogast au deuxième étage (deux pièces, cuisine et toilettes communes), François Brandstaedt au troisième étage (une pièce, cuisine et toilettes communes) – La maison ne menace pas ruine, la Police du Bâtiment propose d’engager une procédure d’insalubrité.
    Rapport d’insalubrité. Longueur de la façade vers la rue, 5,80 mètres, vers l’impasse, 11,15 mètres. L’entrée se fait par l’impasse (de 1,30 à 2,30 mètres de large). La petite cour (7 mètres sur 3) est mal entretenue. La façade vers l’impasse est humide, la toiture défectueuse. – Rapport complémentaire sur chaque logement
    1954 (décembre) – Le maire transmet au Directeur départemental de la santé une demande d’interdiction définitive d’habiter
    1955 (12 mai) – Le Conseil départemental d’hygiène émet un avis favorable à l’interdiction définitive d’habiter, les travaux de réfection dépasseraient largement le montant des loyers (1880 francs par mois)
    1955 (5 septembre) – Le préfet prend un arrêté portant interdiction définitive d’habiter. Le propriétaire a un an pour démolir le bâtiment. La Police du Bâtiment remet une notification au propriétaire et aux locataires.
    1956 (avril) – Les locataires ont quitté la maison. Le maire demande au propriétaire de faire démolir la maison. Le propriétaire qui fait état de ses moyens limités propose à la Ville de la démolir à ses frais.
    1956 (décembre) – Le préfet fait remarquer que l’interdiction définitive d’habiter n’a pas pour effet d’autoriser ni d’obliger à démolir le bâtiment. La démolition doit soit être autorisée par le préfet à la demande du propriétaire soit résulter d’une injonction faite par le maire dans le cas d’un immeuble menaçant ruine.
    1957 (octobre) – Rapport récapitulatif. Si le bâtiment se dégrade et que le propriétaire est insolvable, la ville pourrait mettre le terrain en vente pour couvrir les frais de démolition.
    1958 – Les trois étages sont de nouveau habités par quatre familles. Le commissaire de police écrit au commissaire divisionnaire que le comité des sans-logis a relogé deux familles dans la maison – 1960, la situation est toujours la même. « La préfecture, compétente pour intervenir, n’a pris aucune décision jusqu’à ce jour. ». Propriétaire, Yvonne Fleig, femme de Romain Kapps, demeurant à Colmar
    1961 (février) – Le préfet écrit au maire qu’il aurait été dans l’intérêt de la Ville d’acheter et de faire démolir la maison qui se trouve dans un îlot insalubre. La situation semble la même qu’au 19, rue de Schiltigheim.
    1961 (septembre) – La Ville propose à Mme Kapps d’acheter l’immeuble au prix du terrain. Une promesse de vente est signée le 2 juin 1962. La vente a lieu le 24 septembre 1962.
    1963 – L’immeuble qui appartient à la Ville sera démoli une fois que les occupants l’auront quitté. La maison est inhabitée depuis le premier janvier 1964. « Il résulte d’un renseignement fourni par le Service des Domaines que l’immeuble susvisé est arasé depuis le 5 avril 1964.
  • 1967 – Marguerite Osterloff-Schellenberg, demeurant à Molsheim, déclare que le pignon arrière de son immeuble sis 20, rue de Zurich est dégagé depuis que le bâtiment sis 1, impasse du Canard a été démoli, les décombres du bâtiment sis 5, rue du Renard-Prêchant rendent son mur humide et les cabinets d’aisance du restaurant A la Ville de Zurich dégagent de mauvaises odeurs depuis les démolitions.
    Certificat d’après lequel les décombres posés près du pignon arrière du 20, rue de Zurich proviennent de la démolition du bâtiment sis 5, rue du Renard-Prêchant.
    La Police du Bâtiment constate que les décombres ont été enlevés. Les cabinets d’aisance de la Ville de Zurich ont été réparés suite à une injonction. Devenu visible, le pignon arrière de la plaignante devra être revêtu d’après le Règlement des Constructions.
    La Police du Bâtiment constate que les terrains des bâtiments démolis, notamment celui du 5, rue du Renard-Prêchant qui appartient à Frédéric Buck, médecin à Sélestat, est encombré de vieux matériaux.
    1967 – Le terrain est une aire de stationnement.

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1590 au charpentier Josse Preiss. Originaire de Siegen en Westphalie, il épouse en 1586 Catherine, fille du charpentier Conrad Schneider. Le cortège part de la rue de Schiltigheim.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 354 n° 35)
1586. Vocem Jucunditatis. Jost preiß von Sigen in Westphalen ein Zimmer gesell, Katharina, Cunradt Schneids des Zimmermanns tochter. eingesegnet Zinstag den 14. Maÿ. Ausgangen in der Schiltzgasse

Josse Preiss devient bourgeois par sa femme six semaines après son mariage
1586, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 564
Jost Preÿß Von Sigen auß dem Landt Zu Heßen, der Zimmerman, Hat des Burgrecht empfangen von Catharina Cunradt Schneiders des Zimmermans dochter, seiner Ehelichen Haußfrauwen, vnd will Zu den Zimmerleütthen dienen, Act. den 30.ten Junÿ Anno 86.

Les préposés au bâtiment font grief à Josse Preiss d’acheter du bois pour le revendre. Il déclare sous serment n’avoir jamais revendu que le bois qu’il a façonné.
1607, Préposés au bâtiment (VII 1322 Bauherren)
(f° 69) Mittwoch 13. Maÿ – Jost Preÿß Zimmermann für gestelt das er wider Ordnung holtz kauff und verkauffe, dem Ist d. Artl. fürgelesen, sagt, hab nie keines kaufft vnd wid. verkaufft, sonder Zu 3 od. 4. Jaren Kauff er vff 100 stuck die berarbeitete er, als dan aber unverarbeit verkauff ers nit. Ist befragt ob es beÿ seiner trew behalten könne, sagt Ja vnd schwörtt d. er thun könte, Ist eben dabeÿ gelaßen word. vnd hals nit geben.

Le charpentier Josse Preiss et sa femme Catherine Schneider vendent la maison au tailleur Jean Weckerlin et à sa femme Catherine

1598 (xviij decemb.), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 308-v
Erschienen Jost Preÿß Zimmermann vnd Catharina sein eheliche hußfr. wÿland Conrad Schnÿder des Zimmermanns selig. docht. verkaufft unverscheidenlich
hanns Weckerlin schnÿder vnd burg. alhie v Catharinen seiner ehelichen hußfr. wÿland Caspar Dietle Zu Brintzingen* In Beyerland selig docht. Inen
huß hoffestatt v hefflin m all Iren gebeu geleg. In der Vorstatt In Crutenauw Inn vogel gaßlin einsyt Michell von Suntheim selig. erb. die and.seit ein eck neb. der Almend stossend hind. vff S Johanns gießen für freÿ ledig eÿg. & alles Rht & der khff bescheh. vmb 160 pfund

Originaire de Scheuring en Bavière, le tailleur Jean Weckerlin achète le droit de bourgeoisie le 21 mai 1582.
1582, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 385
Hans Wäckerle von scheüringen In baÿern der schneider hatt das burgerrecht Kaufft vnnd will mitt denen schneidern dienen Actt. de, 21.t Maÿ 82

Baptême de Jonas, fils du tailleur Jean Weckerlin et de sa femme Catherine
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 65-v)
1584. den 18. aprilis. Hans Weckerlin Ein Schneider, Catharina, 34. Jonas (i 182)
(aussi 1585, III 9 – 1588, I 71 – 1597, II 47)

Catherine, veuve de Jean Weckerlé et le tuteur de ses enfants Catherine, Anne et Jean Georges hypothèquent la maison au profit du facteur d’instruments Jean Gœtting

1599 (vts [2. Augusti]), Chancellerie, vol. 323 (Registranda Kugler) f° 211
(Inchoat fo: 272.) Erschienen Frauw Catharina Wÿland Hanns Weckerlins des Schnÿders alhie seligen Wittwe mit beÿstand Hanns Friderich Rauchen Schneÿders Ires geschwornen vogts, So dann Anthoni Lobstein auch Schneÿder als geschworner vogt Cattharÿnen Annen vnd Hanns Jeorgen geschwüsterden obbemelten Ehegemechdt Hanns Weckerlins seligen vnd Catharinen Kinder
Haben In gegensein Hans Götting. Luthenmachers burgers alhie (…) schuldig sigen 100 Pfund pfenning Straßburger
Zum vnderpfand ernänt vnd ÿngesetzt hauß hoffstatt vnnd höfflin mit allen and. Iren gebuwen & gelegen Inn d vorstatt Straßburg Inn Crautenouw Im Vogelgäßlin einsit Michel von Suntheims des Vischers seligen erben and.seit ein eck neben d. allmendt stoßend hinden vff Sanct Johanns gießen, Welche hauß hoffstatt v höfflin noch v.hafft vnd vndpfandt für 16 pfundt 10 schilling pfenning Jost preÿßen dem Zimmermann Anno 1603 vff Maria Verkündung Zubezalen
[in margine :] Erschienen Frauw Sophÿa Weÿland Hanns Göttings des lauttenmachers seligen witwe hatt mit beÿstand Herrn Jörg Sprenger burg. alhie Ires erbettenen beÿstands Inn gegensein Fr. Chatharinen Hanns Weckerlins selig. witwe mit beÿstand Hanns Friderich Renchen vnd Hanns Erler Ires haußwürths (…) Actum den 5. 7.bris Anno & 603.

Originaire de Wasserburg sur le lac de Constance, le tailleur Jean Erlé épouse en 1601 Catherine, veuve de Jean Weckerlin
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 88, n° 17)
1601. Dominica Trinitatis. Hans Erlin ein Schneid. Lorentz Errlin eines Rebmans zu wasserburgk am boden See selig Son, Vnd Katharina Hans Weckerlin des Schneiders selig. alhie Witwe (i 94)

Jean Erlé devient bourgeois par sa femme en juin 1601.
1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 797
Hannß Ehrle von Wasserburg Am Bodensehe der schneider empfahet d. B: von Catharin Hanns Weckerlins auch schneiders seligen witwe will Zur Schneidern dienen Vnd kein Nahrung benant Actum vt supra [14. Julÿ]

Jean Erlé se remarie en 1618 avec Ursule, fille du jardinier Jacques Beller
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 38)
1618. den 17. Nouembr. ist nach ordentlicher ausruffung eingesegnet worden Hans Erle der Schneider und J Ursula Jacob Bellers tochter (i 20)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 21 n° 32) 1618. Dnîca 23. & 24. 7 & 15 Novembris Hans E$, J. Ursula, Jacob Bellers / Bölers des Gartenmanns Unter den Wagnern Tochter. Confirmatio facta, Zinstags den 17. Novembris ap. D. Aureliam (*) (i 20)

Jean Erlé et Ursule Bœhler hypothèquent la maison au profit de l’huilier Jean Halbgewachsen

1625 (29 decembris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 551-v
(Inchoat. in Prot. fol. 444) Erschienen M. Hanß Erlen d. schneider vnd Ursula Böhlerin sein ehefr. burgere Zu Str.
bekannte in gegensein hannß halbgewachsen deß Ohlmanns in Crautenaw auch burgers alhie, vnd Mariæ Schweickin beed. Eheleüthen deme & vffrecht schuldig sein L. Lb
vnderpfandt hauß vnd hoffstat & in Crautenaw im Vogler gärtlin gent. neben hannß Sÿfridt dem fischer Zum theil vnd theils H. hannß Blessen xv. 2. seit Michel Weselin deß Küeffers wittib hind. vff Johann Güeßen stoßend

Jean Erlé hypothèque la maison au profit du même Jean Halbgewachsen

1631 (ut spâ. [9. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 270
Erschienen Hanß Erle d. Schneid. burger Zu St.
hatt in gegensein hanß halbgewachsen deß Ohlmanns auch burgers alhie – schuldig seÿ 100 pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß, hoffstat und höfflin, mit allen andern ihren gebäwen & alhie in Crautenaw beÿ S. Catharinen brucken neben hanß Seÿfriden vnd H hanß Blesen XV. & neben Michel Wesellin s: witib, hind. vff S. Johann Gießen stoßend gelegen

Veuve de Jean Erlé, Ursule se remarie en 1634 avec l’huilier Jean Schneider
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 53) 1634. Dominica Invocavit & Reminiscere. Hanß Schneider der Olmann vnd burger alhie vnd Ursula, wld. Hans Ehrlins gewesenen Schneiders alhie Hinderlaßene We. Cop. 3. Martÿ. W. (i 271)

Originaire de Brumath, l’huilier Jean Schneider épouse en 1625 Marie Blæs, veuve de Pierre Ehrmann, aubergiste à Eckbolsheim.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 196, n° 49) 1628. Dnca 24. p. Trinit. et 1 Adventus 30. 9.br. Hans schneider ein Junger Ohlman, Vlrich Schneiders gewesenen Burgers Zu Brumath Sohn, Maria (H Bläßen XV. Tochter) Peter Ehrman gewesenen Wirths Zu Eckboltzheim Wittwe. (…) Copulaô facta Zinstags 2. Xbris (i 372

La maison revient à leur fille Marie Erlé qui épouse en 1641 le cordonnier Michel Eckerlin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 166)
1641. Dominica I. Trinitatis. Michel Eckherlin der Schuemacher, weÿl. Michel Eckherlins deß Spielmanns vndt Burgers Alhie nachgelaßener ehelicher Sohn vndt Jungfr. Maria weÿl. Hanns Erle deß Schneiders vnd burgers alhie nachgelaßene eheliche Tochter. Cop. Zu St Wilhelm (i 328)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 447) 1641. Domin: I. Trinitatis. Michael Eckerlin der Schuhmacher, Michel Eckherlins deß geweßenen Spielmanns vndt Burgers alhie ehelicher Sohn vnd Jungfrauw Maria, Hanns Ehrlins deß gewesenen Schneiders vnd Burgers alhie eheliche Tochter. Eingesegnet Zu St Wilhelm Mont. den 5. Julÿ (i 228)

Mention de Michel Eckerlin dans les registres du Magistrat.
1644 Conseillers et XXI (1 R 127) Michael Äckerlin (contra Brisach). 86.

Marie, veuve de Michel Eckerlin, se remarie en 1661 avec le vannier Paul Michael
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 50 n° 80)
1661. Dnicis VII. u. VIII. Trinit. 28 Julÿ u. 4. Aug. Paulus Michael der Körbmacher v. B. alhie, vnd Maria Michel Eckerlins gewese. Schumachers vnd B. alhier nachgel. Wittib. Cop. Mont. h. p. (i 42)

Le tailleur Michel Eckerlin vend un tiers de la maison au fournier Michel Diemar.

1676 (28. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 766-v
Michael Eckherle der Schneider
in gegensein Michael Diemars deß haußfeurers
Einen dritten theil demselben für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, höfflin, hoffstatt und allen deren Gebäwen, begriffen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Krautenau ohnfern deß sogenannten Narrenbronnens, einseit neben Daniel Fischer dem Schiffmann, anderseit neben der Tromerischen Wittibin, hinden uff St. Johannis gießen, stoßend gelegen – umb 166. fl.

Jean Eckerlin et Michel Eckerlin vendent les deux tiers de maison au même Michel Diemar et à sa femme Ursule

1677 (29. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 847-v
Johann Eckherle der Schuhmacher undt Michael Eckherle beÿde Gebrüdere mit beÿstand Johann Georg Örlen büttel Vff der Schuhmacher Zunfftstub
in gegensein H Michael Diemars des haußfewrers undt Ursula beÿder Eheleuth
Zwen dritten theÿl denenselben für ohnvertheilt gebührend, daran der übrige dritte teÿl den Kauffenden Eheleuthen Vorhien eÿgenthümblich gebühret ahne hauß, höfflin, hoffstatt und allen deren gebäwen, begriffen, weithen Zugehördten, rechten und gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Krautenaw, ohnfern des so genannten Narrenbronnens, einseit neben Daniel Fischer dem Schiffmann, anderseit neben der Tromerischen Wittibin, hinden uff St: Johannis gießen stoßend gelegen – umb 333 fl

Originaire de Handschuheim, Michel Diemar épouse en 1645 Ursule Erlé : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire (dressé par Christophe Kernstock), célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Michael Diemar, dem ietz gewesten Pfister in der Elenden herrberg alhie Zue Straß. gebürtig von Händschuchsheim ane Einem, vndt der Ehren: vnd Tugendsamen Jungfrauen Ursulen weÿland deß Ehrengeachten Hanß Ehrle gewesten Schneiders undt burgers Zue besagtem Straßb. seelig nachgelaßenen ehelichen dochter am andern theil (…) So beschehen alhie in dieser deß heiligen Reichß freÿen Statt Straßburg In der Allmend Stuben, Dienstags den 17. Xbris alß mann Zalte nach Christi Jesu Unsers Erlößers geburth 1644. Christoph Khernstock Nots: Publ.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 4-v, n° 1)
1645. Domin: Post Circumcis. & I. Epiph. Michael Diemar der weißbeck, Michael Diemars von Handschuchsheim Sohn, Jungf. Ursula, Johan Erle des Schneiders Tochter. Cop. Zinst. d. 14. Jan. h. 10. Wilh. (i 8)

Michel Diemar devient bourgeois par sa femme deux semaines après son mariage
1645, 4° Livre de bourgeoisie p. 224
Michael Diemer der Weißbeck von Handtschuehsheim empfahet d. Burgerrecht Von seiner haußfrawen Ursula Weÿland hannss Öhrle deß Schneiders seel. dochter vmb 8 Goldt fl. ist ledigen stands gewesen vnd würdt Zu den Beckhen dienen. Jur. d. 27.ten Januarÿ 645.

Michel Diemar obtient le droit de vanage qui appartenait à Michel Klein
1645, Protocole des Quinze (2 R 66)
(f° 71) Sambstags den 26.. Aprilis – Michel Diemer, Wannenrecht
Michel Diemer per Dr Knafel. prod. Schein von E. E. Zunfft Zur Lucern, vnnd bitt Ihme Michel Kleinen seel. vacirend. Wannenrecht gn. Zu überlaßen. Erk. Willfahrt

Contrat par lequel l’huilier Jean Schneider et sa femme Ursule (Bœhler) se chargent de continuer à élever leur petite-fille Marie âgée de neuf ans, fille de Michel Diemar et de sa femme Ursule
1659 (26. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 381-v
Erschienen Hannß Schneider der Ohlmann und Ursula sein eheliche haußfrau an einem,
So dann Michael Diemar der haußfewrer und Ursula sein Eheweib am andern theil
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich dEmnach Jene beÿde Eheleuthe, dißen beÿden Eheleuth eheleiblich döchterlin Mariam ihr respe. stief und Eheleuth Enckhlin, nun in die Neun Jahr lang beÿ sich gehabt, vfferzogten, becöstigt und geklaÿdet hetten, auch daßelbe noch ferners beÿ sich Zu behalten, Vollendts Zu erziehen zu becöstig. und Zu klaÿden erbietig seÿen, So wolten Sie die Stieff Großvatter und die eheleibliche Großmuter, Ihro der Enckhelin, all daß ienige waß Es Sie beraÿts gecostet hatt, und Sie an Es gewendet auch demselben gegeben habe, Zumahl Es Sie noch ferner costen wirt und Sie an Es werden und ihme geb. werd. aus sonderbahrer Affection, hiemit freÿ geschenckt haben (…)

Michel Diemar meurt en 1679 en délaissant quatre enfants. Il était propriétaire de trois maisons à la Krutenau. Les experts estiment à 100 livres celle près du Puits aux Fous dont les titres cités datent de 1677 et 1598. La masse propre à la veuve est de 396 livres. celle des héritiers de 233 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 248 livres, le passif à 392 livres

1679 (5.5.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 12) n° 412
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt ieder Haab Nahrung vndt gütter, so weÿl. der Ehrenhafft H Michael Diemer geweßener schwartzbeck Vndt burger alhier nach seinem den 27. Martÿ aus dießer Zergänglichen welt genommenen tödlichen hinscheid. hind. ihme Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freund: ansuchen erfordern v. begehren hernachgemelt sein des seel. verstorbenen mit hernachgenannter seiner gewes. geliebten Ehelich. haußfr. der nunmalig. hind.bliebenen Wittib Ehelich erzielter Sohns v. döchter alß ab intestato hinderlaßener Erb., durch die Viel Ehren: vnd Tugendsame fr. Ursulam Ehrlinin die hinderbliebene wb. mit beÿstand deß Ehrenvest Vorgeachten v. Weiß. Seb. Schranckenmüllers Pastetenbecken v. burgers auch E: E: Sibnergerichts alhier alt. Beÿsitzers ihres wohlgerodneten v. geschwohrnen vogt (…) Actum Straßb. Montags den 5. Maÿ, Anno 1679.
Des seel. verstorbene H Michael Diemer hatt ab intestato Zu Erb. hind.laß. hernach gemelte mit Fr. Ursula Ehrlinin seiner geweßenen Ehelichen haußfr. der nunmaligen hinderlaßen. wittib Ehelich erzielten Sohn und döchtere Nahmentlichen 1. Erstlichen Fr. Mariam Diemerin des Ehrenhafften Martin Ewingers Zinngießers v. burgers alhie geliebten Eheliche haußfraw mit beÿstand gedacht ihres Ehemanns, 2. Michael Diemern den jünger, Weißb. v. Burgern alhier so zugeg. 3. Fr. Ursulam Diemerin Mstr. Hanß Michel Braunen schneiders v burgers alhier Ehelich haußfr. mit beÿstand gemelt ihres Ehelich haußwürths, 4. Margaretham Diemerin annoch ledigen standts mit beÿstand deß Ehrenvest vnd vorgeachten H. Georg Wagners ohlmanns v burgers alhier ihres Wohlgeordneten v. geschwornen vogts.

In einer der Statt Straßburg Vorstatt Craouttenaw genandt gelegenen hieheri gehörig vnd hernach beschribenen becken behaußung ist befinden Word. Wie hernacher Volgt
Ernstlichen Ahne haußrhat. In d. Cammer A. In d. Cammer B, Vor dießer Cammer, In der obern Stuben. In d: Stub Cammer. In d. Cammer C. In d. Cammer D, Im haußöhren, In d. vordern od. Wohn stub, Im Haußöhrn, In d. Kuchl., Im Keller, Im höfflein, W 18, E 8, T 49
Schiff und geschirr Zum Becken handwerck gehörig, T 3, Ahne rüchten T 22 Ahne Wein vndt lehren Vaßen T 31, Ahne Schweinen T 4, Ane Silber W 12, T 10, Ahne Gld. Ringen W 4, Ahne Baarschafft T 376
Eigenthum ane Behaußungen (T.) Erstlich i. becken behausung mit allen deren gebewen, begriffen, Rechtten, Zugehörd. Vnd gerechtigkeiten geleg. alhier Zu Straßb. in d. Vorstatt Krautenauw ohnfern d. von altershero genant Kleinen Viehe vulgo aber Hennen gaßen (…)
(W.) Item hauß, hoffstatt, mit all. anderen ihren gebewen, begriffen, Rechtt. v. Zugehörden Zur Cronen genant, geleg. alhier in der Statt Straßb. Vorstatt Krautenauw (…)
(T.) Item hauß, höfflein, hoffstatt, mit allen ihren gebewen, begriffen, Weitt. Zugehörd. Recht v. gerechtigkeiten geleg. alhier in d. Vorstatt Krautenauw ohnfern deß so genannt. Narrenbronnens ein s. neben Daniel Fischern dem Schiffmann, anders. neb. d. Trommersch. Wittib, hind. auf St. Johannis Gieß. stoßend Welches hauß freÿ, ledig vndt eig. v. durch ob Ehrengemeltte H. Werckmeistere angeschlagen pro 100. lb d. Darüber besagt 1. teutsch. p.gam. b. mit d. Statt straßb. anhangendem Cancellleÿ Contractstuben Ins. v.wahret dat.. d. 29. Xbris A° 1677. notirt mit N° 3. Dabeÿ noch i. altt teutsch. pgam Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Ins. v.wahrt dat. d. 18. X.bris A° 1598. Not. mit altem N° 1 Jettz auch N° 3.
W 150, T 375, Pfenningzinß hauptgüetter W 17, T 275, Eigenthumb ane ligend. güettern W 22, E 75, T 30, Schulden in das Erb Zugeltend T 69,
Ergäntzung, aus dem über das jenige so Ihro d. Wittibin beÿ Abtheilung Weÿland d. Ehren vnd Tugendsamen Fr. Ursulä Bÿhlerin ihrer gebliebten Mutter seel. Verlaßenschafft Erblich angefallen, durch Not. H. Christoph Schüblern auffgerichtet d 10.t Xbris A° 1666 – Summa 206 lb, Abzug 40, Verbleibt 166 lb
Ergäntzung der Erben unveränderten guths 150 lb
Summa summarum der Wittib unveränderten Vermögens 396 lb, der Erben unveränderten Nahrung 233, Summa summarum alles theilbaren guths 1248 lb, Schulden 392 lb, restiret 845 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1556 lb
Copia der Eheberedung (…) Dienstags den 17. Xbris alß mann Zalte nach Christi Jesu Unsers Erlößers geburth 1644. Christoph Khernstock Nots: Publ.
Abschatzung Montags den 5.ten Maÿ 1679. Weÿlandt deß Ehrsamen Michael dimmers burgers Vndt schwartzbecken See: hinderlaßene Wittib und erben dreÿer Kleiner heüser in der Crautenaw, daß erste daß wohn vndt becken hauß in der Crutenau, nicht weit von der Hennen gaß, Welches ein alt bawloß hauß in allem befunden, ist vff den herren Stall angeschlagen Vor Vndt Vmb Dreÿ hundert Vndt Fünfftzig guldten
Daß ander gegen Über, auch alda in der Crautenaw, welches eben messig ein alt bawloß hauß ist, angeschlagen vor Ein Hundert Siebentzig fünff gulden
Daß dritte in der Crautenaw nicht weit von dem hauß, wo der Fuchß den Enten predigt, ist ebenmessig alt vndt bawfellig befunden ist eben messig vff den herrn Statt angeschlagen Vor Vndt Vmb Ein hundert Vnd Fünfftzig guldten. Bezeugens Underschribne der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleüth, [unterzeichnet] hanß Jeorg Heckheler Werckhmeister beÿ dem Münster, Jacob Losi Werckmeister deß Zimmerhoffs, Andres schmidt Werckmeister deß Maurhoffs

La maison revient à son fils Michel Diemer qui la vend en 1690 à l’apprêteur de cuir Wolffgang Gutermann et à sa femme Anne Marguerite Kamm

1690 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 30-v
Michael Diemer, der Weißbeck
in gegensein Wolffgang Gutermanns deß Corduanbereiters und Annæ Margarethæ gebohrner Kammin [unterzeichnet] Wolffgang Guetterman, Anna Margretha Guttermenin
hauß, höfflein, hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriff. weith. rechten und Zugehördt. allhier in der Vorstatt Krautenau ohnfern deß so genandt. Narrenbronnen, einseit neben Daniel Fischer dem Schiffmann, anderseit neben weil. H. Joh: Thomæ Tromers sel. Notar. Erben, hind. auff H. Johannis gießen stoßend gelegen – geschehen umb 250 pfund
[in margine :] (…) gewesen hierinn ged. Annä Margarethæ d. mit käufferin alß ietzmahliger hinterbliebener wittib (quittung), den 26. junÿ 1698

Originaire de Ratisbonne, Wolffgang Gutermann achète le droit de bourgeoisie en 1671
1671, 3° Livre de bourgeoisie p. 986
Wolffgang Guttermann der Carduanmacher Von Regenspurg, erkaufft das burgerrecht umb 8. Gold fl. so er auff dem Pfenningthurn erlegt, ist ledigen standts, und will sich hiernechst an eine Verburgerte Weibspersohn Verheürathen, würdt beÿ E. E. Zunfft der Gerber dienen. Jurav. den 4. 7.bris A° 1672.

Il épouse en 1672 Anne Marguerite Kamm, fille du boucher Melchior Kamm : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehren vest vnd Vorgeachten Herrn Wolffgang Guttermann Carduanmachern v. Lederbereitern, deß auch Ehrenvest vnd Vorgeachten herrn Daniel Guttermans ebenmäßig Corduanmachers v. Lederbereiters Burgers Zu Regenspurg eheleiblichem Sohn ane Einem, v. der Ehren Vnd Viel tugendsahmen Jungfrauen Anna Margaretha Kammin weÿland deß Ehrengeachten Herrn Melchior Kammen Metzgers v. burgers allhier Zu Straßburg seeliger hinderlaßener Eheleiblich. dochter am andern theil – So geschehen v. verhandelt in deß Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg auff Donnerstag den 12. Septembris im Jahr deß Herrn alß mann Zahlt 1672

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 259 n° 19)
1672. Domin: 16 et 17 Tr: jâ et alterâ vice Wolffgangus Gutterman, der Ledige Korduwan vnd Lederbereitter, herr Dauidis Guttermans, auch Korduwaner und Lederbereiters und Burgers Zu Regenspurg ehelicher Sohn vnd Jungfrau Anna Margaretha, weÿl. Melchioris Kammen gewesenen Metzger und Burg.s alhie hint.lassene Eheliche Tochter. Copul. ad D. Nicol: 3. Octobr: (i 308)

Wolffgang Gutermann meurt en 1698 en délaissant cinq enfants. La succession comprend deux maisons contiguës. La première ici étudiée est estimée à 225 livres. L’actif de la succession s’élève à 650 livres, le passif à 807 livres.

1698 (17.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 4) n° 150
Inventarium vnd Beschreibung aller derjenigen haab vndt Nahrung, so weÿlandt der Ehren: und vorachtbahre Wolffgang Guettermann geweßene Carduaner vndt burger allhier zu Straßburg nunmehr seeligen, nach seinem den 25. 8.bris des allererst Zurückgelegten 1697.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren, des Wohl Ehren: vndt Großachtbahren Herrn Andreæ Wittmanns Kürschners vndt burgers auch E. E. Kleinen Raths allhier alten wohlverordneten beÿsitzers, als geordnet: vnd geschwohrnen Vogts Geörg Friderichs, Annæ Margarethæ, Danielis, Johann Geörg vndt Johann Jacobs der Guttermänner des abgeleibten seel. mit deßen hinterbliebenen hernach benahmsten Wittib ehelich erzeigter Kinder vndt aller fünff ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt vnd ersucht, durch die Ehren: vndt tugendsame fraw Annam Margaretham gebohrner Kammin die hinderbliebene Wittib beÿständlich des Ehren: vndt Wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Kammen Gastgebs Zum Geÿst vnd burgers allhier, Ihres leiblichen bruders vndt geschwornen Curatoris (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 17. febr. A° 1698.
Pro Nota. Obwohlen in hievor inserirter Eheberedung beÿ dem dritten und vierten Paragrapho beede geweßener Eheleuthe sich mit einander dahin verglichen vnd abgerecht gehabt, daß sowohl beederseits einander in die Ehe Zubringend: als darinn auff jedesseithen und Linien hero ererbende Nahrungen wie nicht weniger all dasjenige so stante matriomonio vermittelst Göttlichen Seegens, Vnd dero fleiß, möchte verdient vnd erworben werden (…) daß weder Zur Zeit der Verheürathung Kleine Inventation Zugebrachter Nahrungen vorgenommen worden, vnd dahero diß mahls sich kein anderes Documentum als (…)

In einer allhier Zu Straßburg beym sogenanden Narrenbrunnen gelegenen vndt in dieße Verlaßenschafft eÿgenthümblich gehörigen behaußung, befunden worden wie volgt
Ane haußrath. Auff den Obern hindern bühnel,, In der Cammer A
Eÿgenthumb ahne Häußern. Erstlichen ein hauß, höfflein, hoffstatt sambt all anderen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Krautenaw ohnfern des so genanten Narren bronnens, einseith neben weÿl. Daniel Fischers gewesenen Schiffmanns vndt burgers allhier seel. Wittib, anderseith neben hernach beschriebener auch in dieß Verlaßenschafft gehöriger Behaußung, hinden auff St Johannis gießen stoßend gelegen, so gegen männiglich gantz freÿ ledig vnd eigen vndt ist solche behaußung, von den allhießig geschwornen Werckmeistern vermög dero schrifftlich beÿ mein Notÿ Concept befindlichen Abschatzung sub dato den 16. Jan: Anno 1698. æstimirt vnd angeschlagen worden, für vnd vmb 450. fl. die thun 225. lb. Darüber besagt i. teutscher perg: Kbr. mit der St. St. anhangendem Kleinern C. C. Insiegel verwahrt, datirt den 17. tag deß Monaths Jan: Anno 1690. mit N° 1 notirt
It. eine behaußung, hoff vnd deren hoffstätten sambt allen übrigen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten allhier in der Krautenaw ohnweit St. Catharinæ brucken beÿm Narrenbronnen, ein seith neben hievorbeschribener: vnd in die Nahrung gehöriger behaußung, anderseith neben vorgedachts Daniel Fischers seel. wittib, hinden auch auff St. Johannis gießen stoßend, gelegen, so freÿ leedig vnd eigen, vndt ist solche behaußung vnder besagtem dato von erwehnten der St. St. geschwornen Werckleüthen Inhalt berichteter Abschatzung gewürdiget vndt abgeschetzet worden für vnd vmb 345. fl. oder 172. lb. Darüber besagt j teutscher perg. Kbr. mit der St. St. anhangendem Kl. Insiegel verwahrt, datirt den 2. tag des Monaths Aprilis Anno 1691. signirt mit N° 2
Nota berührte beede haußbrieff seind herrn Michael Diemar dem Weißbecken vnd burgern allhier, Wegen demselben schuldig v. verzinßlicher 375. lb d wie vnden beÿ den Passivis Zusehen, Zum vnderpfand verlegt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 54, Sa. Wahren vnd Werckzeigs 154, Sa. Frucht 2, Sa. Silbers 15 ß, Sa. Guldener Ring 2, Sa. Baarschafft 28, Sa. der haüßer 397, Sa. der Activorum 9, Summa summarum 650 lb – Schulden 807, die Passiva übertreffen die sambtliche verlaßenschafft vmb 156. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 125. lb.
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auff Donnerstag den 12. Septembris im Jahr deß Herrn alß mann Zahlt 1672
Abschatzung donnerstags d. 16.ten Januarÿ 1698. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd Beschaidnen H Wolffgang hueten Macher burger Vnd Cartenban Machers See: hinderlaßene fraw Wüttib vnd Erben behaußung allhie in der Statt Straßburg in der Crauttenaw beÿ dem so genanten Narren bronnen, Ein Eckh Ein seitzs Neben fraw Brigita Kernen Anderseitzs neben denn Erben Selbsten, Welche behaußung Sampt Neben gebeÿ, Werckh stadt vnd dreÿ loh gruben auch übrigen begriff recht vnd gerechtig Kait wie solches in der Besichtigung befunden, vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor vnd vmb Vier hundert Vnd Vünfftzig Gulden
Die andere Behaußung auch alhier in der Statt Straßburg beÿ gedachtem Naren Bronnen Ein seitzes Neben denn Erben Selbsten, anderseitzs Neben H Johanns Kernn dem schiffman hinden auff denn St Johanns gießen Stoßent Welche behaußung samp einer gerb Werckstadt vndt einem Kleinen Höfflein auch aller dero begriffen recht vnd gerechtigkeit wie solches in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen vor Dreÿ hundert Viertzig Vünff Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß Münsters, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer hoffs

Anne Marguerite Gutermann née Kamm vend la maison au sud à son fils Georges Frédéric Gutermann en 1704. Elle hypothèque celle au nord dont elle est restée propriétaire au profit du cordonnier Frédéric Wolff

1706 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 579 n° 334-v
Anna Marg: geb. Güthermännin geb. Kammin beÿständlich Joh. Jacob Kammen gastgebers zuem Geist ihres vogts
in gegensein frid: Wolffen schuem: – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Hauß Höfflein cum appert: allhier in der Krautenau, einseit neben Brigitta fischerin anderseit neben Paul Eberle hinten auf St. Joh. Gießen stoßend

Anne Marguerite Kamm meurt en 1712 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 175 livres. L’actif de la succession s’élève à 399 livres, le passif à 391 livres.

1712 (8.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 30) n° 1015, 1021
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so Weÿl. die Ehren und tugendsahme fraw Anna Margaretha Guttermännin gebohrne Kammin, auch Weÿl. des Ehren: und Vorachtbahren Wolffgang Guttermann Carduan bereither vnd burgers allhier zu Straßburg nachgelaßene wittib nunmehr seel. nach Ihrem d. 23.t Februarÿ instehenden 1712.t Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren vnd tugendsamen Frawen Annæ Margarethæ Wolffin gebohrner Guttermännin des Ehrengeachten Friderich Wolffen Schuhmacher Vnd Burgers allhier Ehegattin mit Assistentz gedachten Ihren haußwürths, ferner des Ehrenachtbahren Daniel Guttermanns Carduan bereither Vnd auch burgers allhier, weither Johann Georg Guttermanns leedigen Schuhmachers, So dann des Wohl Ehren Vest vnd wohlgelehrten H. M. Johann Jacob Guttermanns, welche beede Majorennes vnd ohnbevögtigt, aller 4 der abgeleibten fraw seel. mit Vorgemeltem Ihrem haußürth ehelich erzeugter Kinder v. ab intestato nachgelaßene Erben, fleißig inventirt (…) so beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. St. Dienstags d. 8. Martÿ A° 1712.

In Einer Allhier Zue Straßburg beÿm sogenannten Narrenbronnen gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden wie Volgt
Auff der Obern Bühn, In der Cammer A, Vor dieser Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, In der Soldaten Saal
Eÿgenthumb ane Einer Behaußung. It. hauß, höfflein, hoffstatt s. all anderen deren Gebäwen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Crautenaw ohnfern des sogenanten Narren bronnens, 1. seith neben weÿl. Daniel Fischers geweßenen Schiffmanns und burgers allhier seel. Wittib, 2. seith neben Hanß Paul Heberlin dem Mackler, hinden auff St Johannis gießen stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ ledig vndt eigen undt ist solche behaußung, durch die allhießig geschwohrne Werckmeistere vermög deren beÿ mein Notÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato den 18. Martÿ 1712. æstimirt worden pro 350. fl. Darüber besagt i. teutscher pergam: Kauffbrieff mit der St. St. anhangendem Kleinern C. C. Insiegel verwahrt, datirt d. 17. Jan: A° 1690. mit altem N° 1 notirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 36, Sa. Silbers 5 ß, Sa. Eÿgenthumbs ane i. behauß 350, Sa. Activ Schulden 12, Summa summarum 399 lb – Schulden 391, Nach deren Abzug 7 – Conclusio finalis Inventarÿ 40 lb

Anne Marguerite Gutermann femme du cordonnier Frédéric Wolff rachète les parts de ses frères et devient seule propriétaire de la maison

1712 (ut ante [24. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 384-v
Daniel Guthermann handelsmann, Item hr M. Joh: Jacob Guthermann Studiosy Theologiæ [unterzeichnet] daniel gutter Mann, M. Johann Jacob Gutermann SS Th St
in gegensein Annæ Marg: geb. Guthermännin beÿständlich Friedrich Wolff schuemachers ihres mariti
ihre zweÿ dritte theil für unvertheilt ahn hauß höfflein mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier in der Krautenau, einseit neben Brigitta fischerin anderseit neben Paul Eberle hinten auff St Joh: Gießen – um 50 und 205 pfund verhafftet, geschehen um 53 pfund

Frédéric Wolff et Anne Marguerite Gutermann hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit de l’enseignant Jean Güntzling

1712 (ut ante [30. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 585 n° 394
Friedrich Wolf schuemacher und Anna marg: geb. Guttermännin beÿständlich Daniel Guttermanns Carnwannmachers u. H. M. Joh: Jacob Guttermanns Studiosi Theologiæ
hatt in gegensein H M. Johann Guntzlings Præceptoris inferioris Gymn: – schuldig seÿen 15 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier beÿm Narrenbrunnen in der Krautenau, einseit neben Daniel Fischer anderseit neben Paul Eberle hinten auff St Johann gießen

Fils du cordonnier Jean Pierre Wolff de Dorlisheim, Frédéric Wolff épouse en 1701 Anne Marguerite Gutermann : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée mais qui est copiée à l’inventaire, célébration
1701, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Friderich Wolffen Schumach: undt Jfr annæ Marg: Guttermännin
Copia der Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsam: und bescheidene Friderich Wolff, der ledige Schuemacher von Dorrlisheim gebürtig, weÿland des Ehrenhafften Meister Johann Peter Wolffen, auch gewesenen Schuemachers und burgers alhier, nunmehr seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, alß hochzeiter mit beÿstand des Ehren vorgeachten Herrn Isaac Osterriedts, Schuemachers und burgers allhier seins hierzu in specie erbettenen Assistenten, ane einem, So dann die Ehren; und tugendsame Jungfrau Anna Margaretha Gutermännin, weÿland des Ehren vnd vorgeachten Achtbaren Herrn Wolffgang Gutermanns geweßenen Corduanmachers und Lederbereiters, auch burgers alhier, nunmehr seel. hinderlaßene dochter alß hochzeiterin, mit assistentz des Ehrenvesten und weißen herrn Andreæ Wÿdtmanns Kürschners und E. E. Kleinen Raths alhier alten beÿsitzers, der Hochzeiterin geschwornen Vogts und des auch Ehrenvesten und vorgeachten Herrn Johann Jacob Kammen, Gastgebers Zum Geist und burgers Zu Straßburg deroselben Vettern, andern Theils – So beschehen vnd verhandelt in Straßburg, den 9. Monaths tag Septembris 1701, Jacob Christoph Pantrion, Notarius

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 69 n° 14)
Mittwochs den 5. Octob. 1701. seind nach Zweÿmahliger außruffung in der Pfarrkirchen Zu S. Niclaus in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Friderich Wolff der ledige Schumacher und burger alhier, weÿl. Hanß Peter Wolff gewesenen Schumacher und burger alhier weÿl. Hans Peter Wolff gewesenen Schumacherß Zu Dorlißheim Straßburgischer Herrschafft nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jfr. Anna Margaretha Gutermännin, weÿl. Wolffgang Gutermans, geweßenen Carduanmachers und burgers alhier nachgelaßene eheliche Tochter, [unterzeichnet] Fridrich Wolff alß Hozeiter, Anna Margaretha Guttermänin als hochzeiterin (i 72)

Frédéric Wolff devient bourgeois par sa femme avant son mariage
1701, 4° Livre de bourgeoisie p. 727
Friderich Wolff der schumacher Von Dorlißheim, Weÿl: Joh: (Wolff) gew: Küeffers hint. sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Frawen Margaretha guttmännin gratis, vnd wird beÿ E. E. Zunfft der schumacher dienen. Jur. d. 7. Jan: 1701.

Frédéric Wolff s’adresse aux Quinze pour pouvoir présenter son chef d’œuvre. Il s’est inscrit courant 1700, il est bourgeois depuis quelques mois mais les examinateurs donnent la préférence aux fils de bourgeois bien qu’il n’y ait aucun règlement à ce propos. Le prévôt de la tribu déclare que cette pratique lui est inconnue.
1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
(f° 205-v) Freÿtags den 27.ten May 1701. – G. nôe Friderich Wolffen des Schuhmachers und burgers alhie Cit. per Sched. E. E. Zunfft der Schuhmacher H. Zunfftmeister Prplis Clagt daß ohngeachtet er den 7. febr. jüngsthin in Alhiesiges Burgerrecht recipirt worden, Gegnere ihne Zum Meisterstück nicht admittiren sondern ihme iedereit andere vorziehen wollen, bittet deßweg. unterth. umb gn. admission. K. Cit. præs. weilen gegner noch Jung ist und in seiner Ordnung verbleibt als bittet es dabeÿ Zu laßen und denselben abzuweißen. G. priora und bittet zu Mehrern bericht depuationem. K.. priota. Erk. gebettene deputaôn willfahrt. Ob. Handwhh.

(f° 210) Freÿtags den 3. Juny 1701. – Friderich Wolff ca. E. E. Zunfft der Schuhm.
Obere Handwercksherren Laßen per herrn Friden referiren, es habe Friderich Wolff der Schuhmacher wider E. E. Zunfft der Schuhm. geklagt, daß Sie Ihne Zu dem Meisterstück nicht admittiren sondern ihne beständig andere vorziehen wollen, dahero umb gn. admission gebetten. Auff geschehene remission habe man denselben noch ferners angehört, der beditten, daß er schon den 9. Januarÿ vorigen Jahrs beÿ E. E. Gericht dazu eingeschrieben, ihne aber ein Meisters Sohn vorgezogen auch ohnlängst beÿ Gericht erkant worden, daß Hanß Georg Nefiant auch noch das Meisterstück vor Ihme machen solle, Worauff man H Johann Heinrich Grünschmidt von den Meisterstück Schawern auch vernommen, welcher berichtet daß vor dießem gebräuchlich gewesen seÿ, daß einer nach dem Er beÿ E. E. Gericht eingeschrieben worden das Meisterstückh haben machen müßen, vor einem Jahr aber hette die Meisterschafft es dergestalten eingerichtet, daß ein Meisters Sohn, weilen sie sich beklagt daß die frembde jmmer vorgezogen würden, Zwischen den frembden einstehen dörffe wie dann anietzo Andreas Schmutz der ein Frembder, d. meisterstück mache, und bis Montag damit fertig sein werde, deme Jacob Dürr als ein Meisters sohn folge, undt dießem Johann Speckert so ein frembder darauff Isaac Osterrieth ein Meisters sohn und dem klagend Friderich Wolff als ein frembder, mit dem beÿsatz daß er Ja billich were, daß die Meisters Söhn vor den frembden einen vorzug hetten, wiewohlen kein Articul deßweg. vorhanden seÿe. Auff welches Kläger replicirt, daß wan er beÿ solcher ordnung gelaßen und Ihme keiner ferner vorgezogen werde, er sich gern Contentiren undt dabeÿ verbleiben wolle.
Alß man solches angehört seÿe man angestanden, ob E. E. Zunftgericht des recht habe articul Zu machen, vndt ob nicht vielmehr Selbiges dahin anzuweißen, dergleichen beÿ Mghherren zusuchen Zumahlen der Herr Oberherr sich beschwehrt habe dießen ohne sein vorwißen geschehen seÿe.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison proche du Bain aux Roses
1701 (7. 9.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 10)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so der Ehrenhaffte Meister Friderich Wolff, Schuemacher und die Ehren vnd Tugendsahme fraw Anna Margaretha Wolffin gebohrne Guttermännin, beede Eheleuthe vnd Burgere alhier Zu Straßburg, Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung als ein unverändert Guth in den Ehestand beederseits Zusammen gebracht, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren erstrmelter beeder Eheleuthe (…) Actum Straßburg In fernerer Gegenwarth des Ehren vorgeachten Wohlachtbahren vnd Weißen herrn Andreß Wÿdmans Kürschners vnd E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzer der Ehefrawen gewesenen geschwornen vogts vndt hierzu dießer Inventation noch erbettenen beÿstantds, Montags den 7. 7.bris Anno 1701.
In einer alhier Zu Straßburg ohnfern dem Roßbad gelegener behaußung so beede Eheleuthe Lehnungsweiß bewohnen, befund. word. wie volgt.

Frédéric Wolff meurt en 1722 en délaissant deux enfants. La masse propre à la veuve est de 81 livres, celle propre aux héritiers de 140 livres. L’actif de la communauté s’élève à 245 livres, le passif à 161 livres
1722 (21.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 48)
Inventarium über Weÿl. des Ehrenhafften Meister Friderich Wolffen geweßenen Schuhmachers und burgers allhier zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1722. – nach seinem Mittwochs den 27. Maÿ Jüngsthin aus dießer mühesamen Leben genommenen tödlichen Ableiben zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren des Ehrenhafften Meister Johann Balthasar Uffderbruck, Schuhmachers v. burgers allh. als geschwornen Vogts Friderichs und Margarethæ Salome Wolffin, des Abgeleibten seel. mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeügten Sohns v. dochter und auch ab intestato Verlaßener Erben, inventirt durch die Ehren und tugendsahme Frau Annam Margaretham gebohrne Guttermännin, die hinterlaßene Wittib mit beÿstand des Wohl Ehrenvesten, fürsichtig und Wohlweisen Hn Johann Jacob Kammen, E. E. Großen Raths alten beÿsitzers v. d. Zeit wohlverordneten dreÿers der Statt Stalls ihres geschwornen H Curatoris (…) So beschehen Straßburg, Freÿtags den 21. Augusti 1722.

In einer allhier Zue Straßburg in der Vorstatt Crautenau ohnfern dem Narrenbronnen gelegener und in diese Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie Volgt
Hültzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Cammer C, In der obern Küchen, In der obern Stuben, In der obern Stub Cammer, In der untern Stub, In der Kuchen, Im untern Hauß Ehren, In der Soldaten Cammer, Im Holtz hauß
Eigenthumb ane Einer Behaußung. (W.) Ein Hauß, Höfflein und hoffstatt mit allen deren deren Gebäuen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehördten v. gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Crautenau ohnfern dem Narren bronnen, ein seit neben Paul Eberle dem Krautenaumer, anders. neben Susanna Etterin Johann Etters gewesenen Roß Zollers hinterlaßener W. hinte augg den St Johannis gießen stoßend. Daon gehen Jährliche, 6. lb d Zinß a 4 p. Cent gerechnet H. M. Joh: Jacob Hirscheln Pfarrern Zum Jungen St Peter so man Vormahls H. L. Joh: Güntzlin Præceptori Classico abzurichten schuldig war, nunmehro aber ermeltem H. Pf. Hirschel uxorio nomine beÿ deßen Vermaßensch. Abtheilung erblichen zugefallen, ablößig in Capital mit 150. lb, sonsten ledig und eigen durch d. St. Straßb. geschw. Werckmeistere vermög überschickten v. beÿ mein des Not. Concept befindlichen Schatzzeduls de dato 26. Aug. 1722. über vorstehend. onus annoch æstimirt pro 125. lb.
Und besagt über Zween dritte theilen vorstehender behaußung /:maßen die übrige tertz ihro der wittib vorhin gehörig war:/ ein teutscher Perg. Kbr. mit der Cancelleÿ Contract stuben anhang. Insigel verwahrt, datirt den 27. Maÿ 1722: Inhaltend welchergestalten Sie die wittib angeregte Zwo terzten von Daniel vnd H. M. Johann Jacob Gutermann ihren beeden brüdern Nach absterben weÿl. Frauen Annæ Margarethæ Gutermännin gebohrner Kammin ihrer Mutter seel. Keüfflich übernommen.
Ergäntzung des Erben unveränderten Guths. Laut des über eingangs gemelter beder Eheleuthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenen Notarium in Anno 1701. auffgerichteten Inventarÿ
Vermög Theilregisters, waß der abgeleibte seel. von weyl.Frawen Margaretha gebohrner Maurerin von Dorrlish. seiner lieben Mutter seel. in Anno 1721. ererbt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Wittib unverändert Guth, Sa. haußraths 16, Sa. Silbers 6 ß, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung 125, Sa. Schuld 35, Ergäntzung (-), Summa summarum 176 lb – Schuld per Se, Nach solchem Abzug 81 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. hausraths 14, Sa. Silbers 3 ß, Sa. liegenden güther 43, Sa. Ergäntzung 116, Summa summarum 175. lb – Schuld, per Se, Nach deren Abzug 140 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 57, Sa.Leders Schue und Werckzeug Zum Schuhmacher handwerck gehörig 23, Sa. Frucht 16, Sa. Wein und Faß 43, Sa. Silbers 6, Sa. Guldenen ring 3, Sa. Schuld 95, Summa summarum 245 lb – Schulden 161 lb, Nach deren Abzug 83 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 304 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen vnd verhandelt in Straßburg, den 9. Monaths tag Septembris 1701, Jacob Christoph Pantrion, Notarius
Copia Testamenti – 1721 (…) den 17. Novembris Vormittags Zwischen Zehen und Eilff Uhren (…) persönlich kommen und erschienen sind der Ehrenhafft und bescheidene Meister Friderich Wolff, Schuhmacher und mit und neben Ihme die Ehren und Tugendsahme Frau Anna Margaretha gebohren Guttermännin, beede Eheleuthe und burgere Zu Straßburg, Er der Maritus Zwar gesunden gehend und stehenden, Sie die Frau aber krancken und schwachen Leibs auff einem bette liegend

Anne Marguerite Gutermann veuve de Frédéric Wolff hypothèque le tiers de la maison au profit de l’ancien sénateur Jean Jacques Kamm

1724 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 598 n° 68-v
Fr. Anna Margaretha geb. guthermännin weÿl. Friedrich Wolff schuemachers Wittib so ohnbevögtigt beÿständlich ihres bruders H. M. Johann Jacob guthermann Choragi und Cantoris zum Alten St Peter
in gegensein H. Johann Jacob Kamm exsenatoris und dreÿers des Statt Stall als Zunfftmeisters und Alten Rathh. E. E. Zunfft der Freÿburger – schuldig seÿen 175 pfund
unterpfand, Ein dritter theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehend in Vorder und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau, einseit neben Paul Eberlin anderseit neben Susanna Etterin hinten auff d. Johannis: gießen – wovon die übrige zween dritte theil der schuldnerin zweÿ Kindern zuständig

Anne Marguerite Gutermann se remarie en 1724 avec Jean Georges Bilger, cordonnier originaire de Dorlisheim. Ni La minute du contrat de mariage ni celle de l’inventaire des apports n’est conservée.

1723, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Eheberedung – Joh: Georg Bilgers Schumach: und Fr. Annæ Margar: Gutermännin (Exp.)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 17-v n° 70)
1724. Mittw. d. 1. Martÿ sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v eingesegnet worden Joh: Georg Bilger der Ledige schuhmacher von Dorlißheim, Andreas Bilgers b. v. schuhmachers daselbst ehl. Sohn, v fr. Anna Margaretha weÿl. Friderich Wolffen gewes. b. v. schuhmachers nachgel. Wittib [unterzeichnet] hanß gorg bilgers als hochzeiter, Anna Margaretha wolffin Als hochzeiterin (i 21)

1724, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45) n° 247
Inv: über Joh: Georg Bilgers Schum. undt Fr. Annæ Margar: geb. Gutermännin, beed. Ehel. einand. zugebr. Nahrung

Jean Georges Bilger devient bourgeois par sa femme le 24 juillet 1724
1724, 4° Livre de bourgeoisie p. 910
Johann Geörg Bilger d. schuem. Von dorlisheim geb. erhalt das burger recht von seiner ehefr. Anna Margaretha weÿl. Friedrich Wolffen gewes. b. undt schuem: allhier hint: Wtb., umb die tertz d: alt. b. will beÿ E.E. Zunfft d. schuem. dienen Jur. d. 24. Julÿ 1724

Jean Georges Bilger et Anne Marguerite Gutermann hypothèquent le tiers de la maison au profit des enfants mineurs Kips

1733 (12.10.), Chambre des Contrats, vol. 607 n° 440
Johann Georg Bilger der Schuemacher und Anna Margaretha geb. Guthermännin mit beÿstand ihrer brüder H. Johann Jacob Guthermann diaconi zu St Aureliæ und Daniel Guthermann Carduaners
in gegensein Johann Philipp Huebmeÿer des schneiders als vogts weÿl. Johann Kipß des Sattlers dreÿer kinder Annæ Dorotheæ, Mariæ Salome und Johann Jacob der Kipßen mit zuziehung der Curanden mutter Annæ Dorotheæ gebohrner Flechnerin Johann Friedrich Kreß des sattlers Ehefrau – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehend in vorder: und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau ohnfern dem Narrenbronnen einseit neben weÿl. Friedrich Egner gewesten Metzgers wittib Cleophé geb. Kleinin anderseit neben Abraham Fröreißen dem Schuemacher hinten auff Johannis Gießen – zu übrigen zween dritten theilen aber dero zweÿ Kindern erster Ehe eigenthümlich zuständig

Jean Georges Bilger et Anne Marguerite Gutermann hypothèquent au profit de Jean Frédéric Heupel, receveur de l’Orphelinat la maison dont la créancière est propriétaire d’un tiers par héritage et de deux tiers par achat

1738 (13.10.), Chambre des Contrats, vol. 612 n° 581
Johann Georg Bilger Schuemacher und Anna Margaretha geb. Guthermannin mit beÿstand Johann Daniel Guthermann des Carduaners und ihres bruders sohns Johann Daniel Guthermann schuhmachers
in gegensein des hiesigen Weÿßenhaußes Schaffners H. Johann Friedrich Heupel – 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß, hofflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und rechten in der Vorstatt Krauttenau ohnfern dem Narrenbronnen einseit neben weÿl. Friedrich Egner des Metzgers wittib Cleophe geb. Kleinin, anderseit neben weÿl. Abraham Fröreißen des schuhmachers wittib, hinten auff St Johannis Gießen – ihre Bilgerin eigenthümlich zuständig maßen sie einen dritten theil derselben von ihren Eltern ererbt, die übrige zwo tertzen aber am 27. maÿ 1712 von ihren geschwisterden und miterben erkaufft

Jean Georges Bilger et Anne Marguerite Gutermann hypothèquent la maison au profit des administrateurs du legs Biber

1739 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 613 n° 191
Johann Georg Bilger der schuhmacher und Anna Margaretha geb. Guthermannin mit beÿstand ihres tochtermanns Friedrich Wintersinger des Schiffknechts und ihres bruders sohns Johann Daniel Guthermann des schuemachers
in gegensein des Biberischen Legati H. Administratoris S.T. H. Johann Andreas Gnilius S.S. Theologiæ D. et Prof. Publ. Ord. auch Cap. Thom. Canonicats Pfarrherren der Evangelischen gemeinde zu denen Predigern und des Dimmlerischen Legats H. Administratoris H. M. Johann Philipp Unßelt als Pfarrherren der Evangelischen Kirch zu St Wilhelm -schuldig seÿen 37 und 12 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau ohnfern dem Narrenbronnen einseit neben weÿl. Friedrich Egner des metzgers verstorbenen wittib auch weÿl. Fr. Cleopha geb. Kleinin, einseit neben weÿl. Abraham Fröreißen des schuhmachers wittib, hinten auff d. Johannis gießen – ihr Bilgerin eigenthümlich zuständig maßen sie ein dritten theil derselben von ihren Eltern ererbt, die übrige zwo tertzen aber am 27. maÿ 1712 von ihren geschwisterdern und Miterben erkaufft hat

Anne Marguerite Gutermann meurt en 1744 en délaissant deux enfants, dans sa maison près du Puits aux Fous. L’inventaire n’est pas conservé en entier.

1744 (2.9.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 18) n° 682
Inventarium über Weÿl. fr. Annæ Margarethæ Bilgerin gebohrener Gutermännin Mstr. Joh: Georg Bilgers, Schumachers und burgers alhier Ehefrauen seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1744. – nach ihrem d. 3.t Aug. dießes lauffend. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen, Welche Nahr. Verl. dato zu end stehend auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deroselben ab intestato verlaßener auf folgendem blatt benambsten Erben ersucht (…) Actum Straßburg d. 2. Septembris 1744. In fernerm beÿseÿn H. Joh: Friderich Seÿlers, des Ballenmeisters auch burg. allhier von dem wittiber erbettenen beÿstandts
Die abgestorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen 1.mo Friderich Wolff, Schuhmacher undt Burger in Geneve, in deßen Nahmen Crafft der ihnen zugestellten und Zu dem Concept gelüfferten Vor H. Duby geschwohr. Notario daselbst d. 24.t dießes Monaths und Jahrs passirten Procuration als constituirte bevollmächtigte erschienen seind H Joh: Daniel Osterried und Joh: Daniel Gutermann beede Schuhmacher und burgere allhier auch ferner in seinem Nahmen S. T. H. Joh: Georg Falck auß E. E. Kleinen Raths Mittlen darzu abgeordneter Deputatus zugegen gewesen
2.do Fr Margaretha, Salome Wintersingerin geb. Wolffin Georg Friderich Winteringers des Schiffknechts und burgers allhier Eheliche haußfrau, welche wegen abwesenheit ihres Ehemanns S. T. H. Frantz Heinrich Dautel Notm. publ. et pract. burgern alhier zu i. Assistenten erbetten, welcher auch dießem Geschäfft beÿgewohnet, Beede der Abgeleibten seel. mit längst weÿl. Mstr. Friderich Wolffen auch gewesenen Schuhmacher und burgern allhier dero erstern Ehemann ehelich erzeugte Kindere und ab intestato Zu 2. Gleich. Stamm theilen Verlaßene Erben
Vergleichung
In einer allhier Zu Straßburg beÿm Narrenbronnen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung hat sich befunden als volgt

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que le fils qui habite à Genève doit régler le droit de détraction. La défunte était imposée sur une base de 900 florins alors que la somme finale de l’inventaire s’élève à 300 florins
1744, Livres de la Taille (VII 1179) f° 294
Schuhmacher N. 9244 – Weÿl. Fr. Anna Maria gebohrner Güttermännin Johann Georg Bilger Schuhmacher und Burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H Not. Brackenhoffer.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 52, 156. lb 10 ß 3 d, die machen 300 fl. Verstallte hingegen 900 fl. Extat das Stallg 1742. 43 & 1744 – 8 lb 2 ß
Gebott – 3 ß
Abhandlung – 7 ß 6 d – Summa 8 lb 12 ß 6 d
Nachlaß 1 lb 16 ß
Abzug Friderich Wolff der Schuhmacher Zu Geneve hat von 61 lb 9 ß 6 d Mütterlich Erbe den Abzug zu erlegen mit 6 lb 3 ß
dt. 15. Decembr. 1745.

Jean Georges Bilger se remarie en 1744 avec Dorothée Schiffer, fille du revendeur Tobie Schiffer : contrat de mariage, célébration
1744 (15. 7.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 712
Eheberedung – Zwisch. dem Ehrsamen vndt bescheidenen Meister Johann Georg Bilger dem Schuemacher, burger vnd wittiber alhier alß hochzeithern ane einem
so dann Jfr. Dorothea Schifferin weÿlandt deß Ehrsamen vnd bescheidenen Tobiæ Schiffers deß geweß. Krämers vnd auch burg: alhier vnd erzeugten hinterlaß. dochter alß hochzeitherin andern theilß
straßb. d. 15. 7.br. 1744. [unterzeichnet] hanß gerg Bilg. Maria dorodea schifferin alls hochzidrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 8)
1745. Mittwoch den 3. febr: sind nach vorher genangene ordentl. proclamation ehelich copulirt vnd eingesegnet word. Joh: Georg Bilger Schuhmacher burger und Wittwer alhie und Jfr. Maria Dorothea weÿl. H Tobiæ Schiffers gewesenen burgers und Krämers alhie hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] hanß gorg bilger als hochzeiter Maria dorotea sefferin alß hohzrin (i 8)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux de la femme s’élèvent à 110 livres, l’actif du mari est de 2 livres, le passif de 147 livres
1746 (20.4.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1271) n° 93
Inventarium über Meister Johann Georg Bilger Schuhmacher und der Ehr: und tugendsahmen frawen Mariæ Dorotheæ gebohrener Schifferin beede Eheleuthe und burgere allhier d. zeit besitzenden Nahrungen auch passiva auffgerichtet Anno 1746. – auf freundfleißigen ansuchen und begehren Hn Philipp Kaÿder Leinenweber und burgers allhier der Ehefrawen annoch ohnentledigten Vogts (…) So beschehen Straßburg den 20.en Aprilis 1746.
Copia der Eheberedung
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrawen unverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 77, Sa. Silber 4, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Activ Schuldt 25, Summa summarum 110 lb
diesemnach Würd des Ehemanns gar weniges Vermögen, so allein unter etlichen hoßen bestehet und al so genant theÿlbahr beschriben wird 2 lb – Schulden 147, Conferendo übertreffen die theÿlbare passiva die wenige theÿlbahre activ Massam benandtl. umb 145 lb

La maison revient à la fille de la défunte, Marguerite Salomé Wolff qui épouse en 1736 le garçon batelier Georges Frédéric Wintersinger : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration

1736, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Eheberedung – Georg Friderich Wintersinger Schiff Knecht vnd Margar: Salome Wolffin (Exp.)

Mariage, Illkirch (luth.)
1736. d. 11. Jan. sind auf erlaubnus Regier. H. Ammeisters in strasb. nach vorhergenangener 2. malig. ausruffung in Strasb. Zu S. Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet word. Johann Georg /Friderich/ Wintersinger der ledige schiffknecht Johann Friderich Wintersingers des burg. und schiffknechts in Strasb. ehl. sohn Jgfr. Margaretha Salome weÿl. Friderich Wolffen gewesenen burg. und schuhmachers in Straßburg hinterl. ehl. tochter [unterzeichnet] georg friedrich Wintersinger als hoch Zieter, Margaretha Salome wolffin als Zieterin (i123)

Georges Frédéric Wintersinger et Marguerite Salomé Wolff hypothèquent la maison au profit du brasseur Jean Thiébaut Helck

1745 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 55
Georg Friedrich Wintersinger der schiffknecht und Margaretha Salome geb. Wolffin mit beÿstand ihres geschwistrig kinds Johann Daniel Gutermann des schuhmachers und H. Joseph Kamm des stadts fouriers ihres vettern
in gegensein Johann Theolbald Helck des biersieders als vogts Johann Philipp Brandhoffer – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstadt Krautenau ohnfern dem Narrenbronnen, einseit neben Michael Klein dem Metzger, anderseit neben Johann Jacob Kießel dem Paßmentirer, hinten auff St Johannis gießen

Georges Frédéric Wintersinger et Marguerite Salomé Wolff, chargés de dettes, font dresser un état de leur fortune. L’actif s’élève à 30 livres et le passif à 356 livres
1772 (27. Hornung), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 583) n° 236
Inventarium über Georg Friderich Wintersinger des ältern Schiffknechts, und Fraun Margarethä Salome geb. Wolfin, beeder Eheleuthe und burgeren allhier Zu Straßburg dermalen besitzende Activ und Passiv Nahrung, auffgerichtet Anno 1772 – Welches beÿderseitiges Vermögen auf Ansuchen gedachter Eheleuthen, angesehen sie unglücklicher weiß in einer Schuldenlast gerathen, wie sich daher genöthiget sehen beÿ E E. Kl. Rath und Zwar die Ehefrau pt° beneficii Cessionis der Ehemann aber um das Flebile Beneficium cessionis geziemend nachzukommen, fleißigg inventirt und ersucht, durch sie beede Eheleuthe davon die Ehefrau ad hoc mit iren tochtermann Christian Riebesthal dem Gärtner auf dem Engelländischen Hof verbeÿstandet (…) So geschehen alhier in der königlichen Statt Straßburg in einer daselbst gegen dem Frantzösischen Hospital hinüber gelegenen weiland Jacob Lutz des gewesenen Burgers und Würths hinderlaßenen Erben eigenthümlich zuständigen behausung, welche dermalen Hr. Grün, der Burger und Wirth Zum kleinen Hirsch Wÿdems weiß Zu usufruiren berechtiget ist, auf Donnerstag den 27. Hornung im Jahr 1772.

Series rubricarum hujus Inventarÿ.
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Georg Friderich Wintersinger, dem ledigen Schiffknecht, weil. des Ehrenhafften Georg Friderich Wintersingers, gewesenen Schiffmanns, und burgers alhier selig hinderlaßenen Sohn, als Hochzeitern ane einem, So dann Jgfr. Margaretha Salome Wolffin, weil. Meister Friderich Wolff, geweßenen Schuhmachers und burgers alhier selig hinterlaßener Tochter, als Hochzeiterin andern Theils – Geschehen also abgeredt und verglichen alhier Zu Straßburg Dienstags den dritten Januarÿ Anno 1736. Wann nun erstgemeldter Hr Notarius Pantrion annoch vor Ausfertigung dieser Eheberedung durch den Zeitlichen tod von dieser Welt und Leben abgefordert worden (…) Straßburg den 6. Aprilis Anno 1747, Johannes Brackenhoffer, Notarius publ. et juratus
Sa. Mobilien 30 lb – Schulden aus &, 356 lb, In Compensatione 326 lb

Georges Frédéric Wintersinger et Marguerite Salomé Wolff vendent la maison au boucher Jean Christophe Dambach le jeune et à sa femme Marie Madeleine Müller

1747 (29.12.), Chambre des Contrats, vol. 621 n° 893
Fr. Margaretha Salome geb. Wolffin Georg Friedrich Wintersinger des schiffmanns ehefrau
in gegensein Johann Christoph Dambach des jüngern metzgers und Mariæ Magdalenæ geb. Müllerin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Krautenau beÿm sogenanten Narren brunnen, einseit neben N. Küchel dem Paßmentirer, anderseit neben einem Allmendgäßel hinten auff St Johann gießen – als ein elterliches erbguth – um 200, 50 und 31 pfund verhafftet, geschehen um 187 pfund

Fils de boucher, Jean Christophe Dambach passe en 1736 un contrat de mariage avec Marie Madeleine Müller, fille du pasteur de Lichtenau en Bade
1736 (1. 9.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 76) n° 842
Eheberedung – entzwischendem Ehrengeachten vnd bescheidenen H Johann Christoph Dannbach, den leedigen Metzger, Herrn Christoph Dannbach deß auch Metzgers und burgers allhie Zue Straßburg Ehelich erzeugtem Sohn, aß dem bräutigamn ane Einem
So dann der Ehren vnd tugendsahmen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Müllerin, deß wohl Ehrwürdig vnd wohlgelehrten auch großachtbahren herrn Johann Jacob Müllers treueifrigen Pfarrherren der Gemeind Lichtenau Ehelich erzielten dochter, alß der Jgfr. hochzeiterin am andern theil
Actum Straßburg (…) Donnerstags d.1. 9.bris 1736. [unterzeichnet] Joh: Christoph Dambach als Hochzeiter, maria Magdalena müllerin als hochzeitrin

Marie Madeleine Müller devient bourgeoise par son mari en février 1737
1737, 4° Livre de bourgeoisie p. 1043
Maria Magd: Müllerin Von Lichtenau geb. erhalt d. b. von ihrem ehemann Johann Christoph Dambach b. und Metzger allhier umb d. alt. b. will beÿ E: E: Zunfft d. Blum dienen. Prom. d. 21.ten feb: 1737.

Le mariage n’est pas célébré à Strasbourg. Un enfant naît en octobre 1737
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 190-v, n° 70)
1737. Montag den 28. Octob: hat von mir (…) Johann Christoph Dannbach deß Metzgers und Burgers allhier v. Fr: Maria Magdalena Müllerin ehl. Söhnlein, nach dem es im haus schwahheit halber genottauffet u. Joh: Christoph benahmet worden, in der Kirch die benediction empfangen (…) NB dießes obbenandte Kindlein hat wegen seiner anhaltende schwachheit in der Kirch die benedictn ô empfangen können, wie es dann auch den dritten tag nach seiner leibl. geburt seel. verschied. und in der stille begrab. word. (i 192)

Jean Christophe Dambach et Marie Madeleine Müller hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Wagenmann, veuve de Philippe Jacques Brackenhoffer

1751 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 429
Johann Christoph Dambach der metzger und Maria Magdalena geb. Müllerin mit beÿstand Johann Christoph Wutz des paßmentirers und Johann Philipp Steinbach des metzgers beede ihrer vettern
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Wagenmännin weÿl. H. Rathh. Philipp Jacob Brackenhoffer wittib – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, erstlich, eine behausung und hoffstatt in der Vorstatt Krautenau ohnfern dem Narren bronnen, einseit neben Michael Klein dem metzger, anderseit neben Jacob Kiesel des paßmentierers tochter und erbin hinten auff den Blumen:gießen
mehr eine behausung, höfflein und gärtlein und hoffstatt eben daselbst, einseit neben Wilhelm Wallbaur dem leinenweber anderseit neben N. Schützenberger dem käuffler hinten auff d. Blumen:gießen
so dann einen metzig: banck unter der großen metzig beÿ der kleinen thür gegen dem bierhauß zum Strauß übe, einseit neben H. Rathh Klein anderseit neben Johannes Lobstein beede metzger hinten auff die maur – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane bodenzinß

Le conseil de la Mauresse refuse à la femme de Christophe Dambach le droit de vendre d’occasion puisqu’elle relève de la tribu de la Fleur. Il perçoit le paiement des droits après que les Quinze ont autorisé la veuve à vendre d’occasion.
1756, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 261)
(f° 369-v) Mittwochs den 17.ten Novembris Anno 1756 – Abgeschlagener Gümpel Käuffler Recht
Christoph Dambach des Metzgers und Burgers alhier Ehefrau bittet in ansehung Sie mit einem Kräncklichen Mann und Sechß ohnerzogenen Kindern beladen, ihro das Gümpel Käufler Recht mitzutheilen.
Erkandt weilen der Imploranten Ehemann dißorts weder würcklich Zünfftig, noch sich Künftig hier Leibzünfftig Zu machen gedencket, sondern beÿ E. E. Zunfft der Blum Zu verbleiben vorhabens, als wird dieselbige mit ihrem begehren abgewiesen. dedit Protocoll geld 2 ß d.

(f° 377-v) Mittwochs den 22.ten Decembris Anno 1756
Christoph Dambach, des Metzgers und Burgers alhier Ehefrau erscheint und bittet um Ertheilung des Gümpel Käuffler Rechts.
Erkandt, in Ansehung der durch dieselbe hierzu von Gnädigen Herren den Fünffzehen laut producirten Bescheids vom 18.ten Decembris 1756. bereits, wiewohl mit gewisser Bedingung erlangter Dispensation nemlichen, wann ihre beede Söhne das Metzger handwerck würden außgelernt haben, der Maritus Christoph Dambach sowohl als die Implorantin sich beÿ dißortiger Ehrsamen Zunft Leibzünfftig machen sollen gegen Entrichtung der jenigen Gebühr, welche andere Geldzünftige auch bezahlen und auch nochmaligen Verspruch erwehnte Condition Zur bestimten Zeit ohnfehlbar zu erfüllen, in ihrem begehren wilfahrt.
Nota die Implorantin ist dermahlen nicht mit Geld versehen verspricht die Gebühr dem Herrn Zunfftmeister in sein hauß zu bringen.
Ext. 3 lb 2 ß. dt. diese angesetzte gebühr dem H. Zunfftmeister d. 29. Decembr. 1756.

La veuve expose que son mari malade est incapable de travailler et qu’elle souhaite avoir le droit de vendre d’occasion pour subvenir aux besoins de ses six enfants mineurs. Elle a l’intention de s’inscrire à la Mauresse dès que ses deux fils auront terminé leur apprentissage de boucher. La tribu de la Mauresse qui oppose des arguments réglementaires estime que les vendeurs d’occasion sont déjà trop nombreux. Les Quinze autorisent la requérante à exercer le métier pouvu qu’elle régle les droits habituels et qu’elle promette de passer à la tribu de la Mauresse.
1756, Protocole des Quinze (2 R 167)
Maria Magdalena Christoph Dambach des metzgers Ehefrau C. E. E. Zunfft Zur Mörin
(f° 386) Sambstags den 4. Decembris – Christoph Dambach Ctra Mörin
Christmann nôe Mariæ Magdalenæ Christoph Dambach des burgers und metzgers Ehefrau C. E. E. Zunfft Zur Mörin Hn Zunfftmeister, producirt unterthäniges memoriale und bitten, mit beÿlag sub N° 1 und will ad proximam darzu Verkünden laßen.

(f° 387) Sambstags den 14. Decembris – Christoph Dambach Ctra Mörin
Nôe Magdalenæ Christoph Dambach Ehefrau ctra E. E. Zunfft der Mörin Hn Zunfftmeister erhohlt memor. Vom 4.ten Hujus und bitt deput. Faust, Hr Zunfftmeister Wiederspricht solches per pura generalia und bitt auch deput. et facta relatione des handwerck beÿ denen articklen Zu manuteniren, folglich die Implorantin mit ihrem begehren ref. Exp. abzuweisen. Erkannt, Deputation.

(f° 417) Sambstags den 18. Decembris – Dambach Ctra Mörin
Iidem [Obere Handwercks herren] per eundem [Secretarium] referiren, es habe Maria Magdalena, Christoph Dambach des burgers und bißherigen metzgers Ehefrau den 4. hujus ctra E. E. Zunfft der Mörin Hn Zunfftmeister beÿ mghh. ein unterthäniges memoriale samt beÿlag sub N° 1 übergeben auch darin Exponirt, daß sie das gimpel recht, um ihren Ehemann so wegen gebrechen und Kranckheit sein handwerck Zu treiben unvermögen, wie auch sechs unterzogenen Kindern die nahrungs mittel anzuschaffen begehrt, Wann nun die implorantin die Zunfft gebühr zur mörin ordentlich abzurichten Verspricht und ihr Ehemann auch derselben Leibzünfftig Zu werden gesinnet als ergehe an mghh der Supplicantin unterthäniges bitten, dieselbe geruhen wollten ihre angeführte umstände in erwegung Zuziehen, und ihr mit dem gebettenen Gimpel Kauf recht Zu willfahren. Eadem die habe der imploratische Zunfftmeister per recessum um deputation gebetten, et facta relatione die implorantin mit ihrem Wieder ordnung lauffenden begehren abzuweisen ref. Exp.
Auf geschehene weißung, habe sich die implorantin auff den jnnhalt ihres producti bezogen, beÿsetzendt daß der artickel beÿ E. E. Zunfft Zur Blum die Lehrjungen betreffend Vermög daß eines Zünfftigen sohn, wann Er 15 jahr alt, in die lehr gehen und nur 2 jahr lernen dörffe, dahingegen ein frembder 16 jahr alt seÿn und 3 jahr dabeÿ Verharren müße, Nun habe sie 2 söhne wovon der eine Würcklich in der lehr der andere aber Künftiges jahr darein kommen soll, dießes seÿe die ursach warum ihr Ehemann der wegen großen leiben blödigkeit das handwerck nicht mehr treiben Kan, noch Zur Zeit beÿ E. E. Zunfft Zur Mörin nicht leibzünfftig werden kan, sie wolle aber mghh Versuchet haben, daß sie sogleich als sie beede Söhne würden ausgelernt haben, die Zunfft Verändren uner deßen aber beÿ E. E. Zunfft Zur Mörin geld Zünfftig werde wolle, bitt nochmahlen unterthänig in ansehung ihrer betrübten umstände, ihro in ihrem begheren gnädig Zu Willfahren.
H. Rathh. Meinecke als Zunfftmeister auch Zugegen, habe hierauff geantwortet, der implorantin begehren seÿe 1° Wieder ordnung, weilen derselben maritus nicht beÿ der mörin Zünfftig, folglich auch derer Zünfftigen recht nicht theilhaftig seÿn könne, 2° seÿe eine solche quantitaet gimpler und gimpler Weiber, daß man sogar denen Zünfftigen solches recht nicht mehr mittheilet, bitt deßwegen unterth. die implorantin mit ihrem begehren ref. exp. abzuweisen, auff Seitten deren Herren Deputirte habe man in billige Consideration gezogen eines theils den erbahrmungs Würdigen Zustand der implorantin als welche annoch mit sechs ohnerzogenen Kindern und einen Kräncklichen ohnvermögenden mann beladen, andern theils, daß das gimpel Käuffler recht eine Kleinigkeit und durch dessen Conferirung imploratischer Zunft Kein tort geschehet, Wann die implorantin derselben ihren gebühren dem beÿtrag thut, weßwegen dieselbe der meinung seÿn wollen, daß unter dem oblato wann ihre beede söhne das metzger handwerck würden ausgelernt haben der maritus Christoph Dambach sowohl als die implorantin sich beÿ Imploratische Zunfft leibzünfftig machen wollten, die Implorantin gegen entrichtung derjenigen gebühr welche andere geld Zünfftige auch bezahlen zu dem von ihr gebettenen gimpel Käuffler Recht Zu laßen seÿe. Erkannt bedacht Confirmirt.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Christophe Dambach à devenir pensionnaire à l’hôpital
1775, Conseillers et XXI (1 R 258)
Joh: Christoph Dambach der Metzger wird in den Hospithal lebtägig recipirt. 39.
(f° 39) Montag den 6.ten Februarii 1773. – Mühlberger pro Osterrieth Nê Johann Christoph Dambach des Metzgers, Philipp Heinrich Ramspergers des Schuhmachers, Jacob Hoses des ledigen Kutschers und Margarethæ Dorotheä Schmidtin der ledigen samtlich hiesig. verburgerter Imploranten, prod. unterthäniger Memoriale sambt beÿlag Sub Numeris 1 biß 20 inclusiué pt° gnädiger Aufnahm in mehrern Hospithal.
Nach angehörtem Voto des H. genâl advocaten Moog welcher auf die gebettene Willfahrung angetragen, Wurde vermittelst gehaltener umfrag unanimiter Erkandt, werden samtliche imploranten pt° gnädiger aufnahm in allhiesigen mehrern Hospital an die dasige Hochansehnliche Hh Pflegere und alda gegen Einbringung ihres sowohl würcklich habenden und etwan noch zubekommenden Vermögen lebtägig verpflegt zu werden ad recipiendum gewießen. Deppi H. Rathh. Krug und H. Rathh. Lix.

Jean Christophe Dambach, pensionnaire pauvre, meurt à l’hôpital le 23 septembre 1777.
Sépulture, Hôpital (luth. f° 273-v)
In dem Jahr 1777 dingstags den 23. Herbstmonates Morgens eun Vierthel Vor Vier Uhr, starb in dem alhiesigen burger Hospitale, sonst der Mere Hospital genannt, Johann Christoph Dambach von hier gebürtig, der Evangelisch : lutherischen Religion Zugethan und Zu St. Nicolai getauft, ein Metzger und burger alhier, Frauen Mariä Magdalenä gebohrner Müllerin Von Lichtenau über Rheinisch Hanauischer Herrschafft gebürtig gewesener Ehemann, auch weÿl. Christoph Dambachs gewesenen Metzgers und burgers alhier und weÿl. Frauen Katharinä gebohrner Obermüllerin hinterlaßener ehelicher Sohn, seines Alters 70 Jahr Weniger 3 Monate und Sieben Tagen und Wurde derselbe Mittwoch darauf als den 24. Herbst Monates nach einer Morgens um Sieben Uhr zu besagtem Hospitale Von mir Johann Unselt dem Evangelisch: lutherischen Pfarrer alda gehaltenen Leichenpredigt auf die begräbnus St: Urban in Gegenwart einer ehrlichen begleitung Zur Erde bestattet. Er war seit dem 6. Hornung des Jahres 1775 Hospitals Armen Pfründer. Soches bezeugen Johann Jacob Dambach Als sohn, Johann Friedrich dambach als sohn (i 298)

Marie Madeleine Müller meurt en 1788 en délaissant cinq enfants. La succession comprend deux maisons (près du Puits aux Fous, n° 3 et 7). Les experts estiment la maison à 275 livres. L’actif de la succession s’élève à 531 livres, le passif à 674 livres

1788 (26.4.), Not. Übersaal (6 E 41, 659) n° 221
Inventarium über Weiland Frauen Mariä Magdalenä Dannbachin geb. Müllerin, auch weiland Johann Christoph Dannbach, des ältern gewesenen Metzgers und burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebene Wittib Verlassenschafft auffgerichtet den 26. Aprilis 1788. – nach ihrem den 6. dieses erfolgten Absterben hinterlassen hat (…) So geschehen alhier zu Straßburg in einer in der Vorstadt Krautenau bei dem Narrenbronnen gelegen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach eingetragener behausung N° 7 auf Sambstag den 26. Aprilis im Jahr 1788.
Die verstorbene hat mit Eingangs gedachtem abgelebten ihrem abgelebten Ehemann nachbenamste drei Söhne und Zwo döchter ehelich erzeuget und ab intestato Zu Erben hinterlassen. 1° Johann Jacob Dannbach den Metzger und burger allhier, 2° Frau Catharinam Magdalenam Denningerin geborene Dannbachin, Mr Andreä Denninger des Schuhmachers und Burgers allhier Ehegattin unter assistentz und Assistentz desselben, 3° Johann Christoph Dannbach, den jüngern Metzger und hiesigen burger, 4° Jungfrau Maria Salome Dannbachin, so majorennis und sich dermalen wegen heftiger Melancolie in dem mehrern hospital bis zur Genesung befindet, weil dieselbe aber ihrer Geschäfften nicht selbst vorstehen kan, so wurde deroselben den 23. hujus bei Em Löbl. Vogtey Gericht Zum Curatore ernannt und bey Em En Grosen Rath beeidiget herr Philipp Jacob Steinbach der Sattlermeister und burger alhier welcher nebst denen übrigen Vier Erben dieser Inventur beigewohnet hat und 5° Johann Friedrich Dannbach der metzger und burger hieselbst, Alle fünf zu gleichen Anteilen Erben.

Eigenthum an zweien Häusern. Erstlich eine behausung mit N° 3 bezeichnet, höflein und hoffstatt, mit allen deroselben Zugehörden und Rechten, gelegen alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau bei dem sogenannten Narrenbronnen, einseit neben N Rößler, dem Zimmergesell, anderseit neben einem Allmendgäßlein, hinten St Johannis-Giesen stosend, so auser dem darauf haftenden Löblichen Stift Weisenhaus schuldigen und hernach passivé eingetragenen Capital frei ledig eigen und durch (die Werckmeister) nach Ausweis ihres gefertigten bei dieses Inventarii Concepto liegenden schriftlichen Abschatzung vom 24. Aprilis 1788. angeschlagen worden vor 275. lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener in allhiesiger Kantzlei-Contract-Stube ausgefertigter und mit deroselben anhangenden Insiegel verwahrter Kauffbrieff de dato 29. Decembris 1747.
Item eine behausung mit N° 7 bemerket, Gärtlein, höflein und hoffstatt mit allen deroselben Zugehören und Rechten gelegen alhier Zu Straßburg auch in der Vorstatt Krautenau bei dem sogenannten Narrenbronnen einseit neben N. Waldbauer dem leinenweber, anderseit neben N. Wilhelm, des Schneiders behausung zum St Jacob genannt, hinten auff St. Johannis-Giesen Ziehend, so auser denen hernach gemelter Zweien darauff haftenden dem Löblichen Stift St Marx schuldigen Passiv Capital frei ledig eigen und durch gedachte herren Bau-Inspectorem und Werckmeister gewürdiget worden um 250. lb. Darüber besagen Zween teutsche i alhiesiger Kantzlei-Contract-Stube expedirte und mit deroselben anhangendem Insiegel versehene Kauffbriefe de datis 6. Aprilis 1693 und 9. Julii 1744.
Sa. hausraths 6, Sa. Eigenthums ane häusern 525, Summa summarum 531 lb, – Schulden 674 lb, passiv onus 143 lb
– Abschatzung vom 24.ten apprill 1788. Auf begeren weÿland frau Maria Magdalena dambachin gebohrene Müllerin, ist Eine behausung alhie in der statt strasburg beim Narren brunen gelegen, Ein seÿts neben Herr Willhelm dem schneider, anderer seÿts neben Meÿster Wallbour dem weber und Hinten auf den blumen giesen stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Zweÿ stuben Zweÿ Kuchen und Etliche Kammern, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, Hat auch Ein glein Höfflein, Vor und um Frünff Hundert gulden
Der zweyte begriff ist auch alhier in der statt strasburg beim Narren brunen gelegen Ein seÿts neben dem allmend, anderer seÿts neben Rößler dem zimmergesell, und hinten auf den Blumen giesen stoßend gelegen solche behausung bestehet in dreÿ stuben dreÿ Kuchen und Etlichen kammern, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller und glein höfflein, Von uns geschwornen der statt straßburg geschworne Bau Inspector und Werckmeistere und Vorhero geschehener besichtigung mit aller ihrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Fünff Hundert fünffzig gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMmr, Klotz WMster

Les héritiers vendent la maison au garçon batelier Jean Fischer et à sa femme Marie Madeleine Wagner.

1788 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 662 n° 321
Johann Jacob Dambach der metzger, Fr. Catharina Magdalena Denningerin geb. Dambachin Andreas Denninger des schuhmachers ehefrau, Philipp Jacob Steinbach der sattler als gerichtlich bestellter vogt Mariæ Salome Dambachin so im hospital verpfleget wird, Johann Friedrich Dambach der metzger
in gegensein Johannes Fischer des schiffknechts und Mariæ Magdalenæ geb. Wagnerin beÿständlich Jacob Wagner des schiffmanns ihres leiblichen vatters und Johann Stephan Schoor des metzgers
eine aus mütterlicher nachlassenschafft weÿl. Fr. Mariæ Magdalenæ Dambachin geb. Müllerin herrührende und als ererbt zuständige behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg dero vorstatt Krautenau beÿm sogenannten Narrenbronnen N° 3, einseit neben N. Rößler dem zimmergesellen anderseit neben einem Allmend gäßlein hinten auff St Johannes gießen – um 870 gulden

Fils du constructeur de bateaux Jean Fischer, le batelier Jean Fischer épouse en 1770 Marie Madeleine Wagner, fille de batelier : contrat de mariage, célébration
1770 (23.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 489
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Vorachtbahren Johann Fischer dem Ledigen Schiffer Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Fischers des geweßenen Schiff Zimmermanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßenen mit der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Anna Barbara gebohrner Häringin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugtem Sohn, als dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Magdalena Wagnerin des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Jacob Wagners des Schiffers und Burgers allhier, mit der wiel Ehren und tugendsamen Frauen Anna Maria gebohrner Burerin ehelich erziehlter tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andernn theil
So geschehen in Straßburg in beÿsein (…) auf Dienstag den 23. Januarÿ Anno 1770 [unterzeichnet] Johannes Fischer Als hochzeiter, Maria Magdalena Wagnerin Als hochzeitrin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 115-v)
In dem Jahr 1770 den 6. und 13. Maÿ auf den 3. und 4. Sonntag nach Ostern wurden allhier in der Kirche Zu St Wilhelm nach ordnung ausgerufen, und Mittwoche den 16. ejusdem in derselben beÿgehaltenem offentlichen Kirchengang Zur Ehe eingesegnet Johannes Fischer, der ledige Schiffknecht und burger allhier, weiland Johannes Fischer gewesenen Schiffbäuers und burgers allhier mit Anna Barbara gebohrner Haeringin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Maria Magdalena Johann Jacob Wagner, Schiffknechts und burgers allhier und frauen Anna Maria gebohrner Bührerin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Fischer als hochzeiter, Maria Magdalena Wagnerin als hohzeirin (i 122)

Le batelier porte devant les Quinze la condamnation à 10 livres d’amende et la confiscation d’un bateau par la maîtrise des constructeurs de bateaux. La commission distingue le droit qu’ont les tribus de l’Ancre et des Pêcheurs d’acheter et de vendre ce qui est nécessaire à leur métier et la vente du bateau fabriqué ailleurs. Le prévenu n’a contrevenu qu’au deuxième point, ce qui justifie la confiscation, mais n’a pas enfreint le premier. Il en résulte que la confiscation est confirmée mais l’amende levée. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
Johannes Fischer Ca E. E. Meisterschafft der Schiff Zimmerleuth
(p. 412) Mittwoch den 12. Augusti 1772. – Osterrieth nôe Johannes Fischer des schiffischen handwercks genoßens C. E. E. Meisterschafft der Schiff Zimmerleuth alhier obermeister producirt widrigen bescheid E. E. Gerichts der Aencker Wovon derselbe hiemit an Ew. Gn. appellirt haben will, bitt appellationis Verzeichnus. Erkandt appellationis Verzeichnus.

(p. 416) Sambstags den 22. Augusti 1772. – Osterrieth nôe Johannes Fischers in âis C. E. E. Meisterschafft der Schiff Zimmerleuth obermr. prod. unth. appellations Klag juncto petito samt beÿl. Lit. A. Claus bitt Cop. et T. O. obt.

(p. 429) Sambstags den 5. Septembris 1772. – Osterrieth nôe Johannes Fischers in âis C. E. E. Meisterschafft der Schiff Zimmerleuth obermr. auch in âis erhalt appellations Klag vom 22. Aug. und bitt Deput. Claus producirt Exeptiones juncto petito und bitt deputationem. Osterrieth bitt similiter. Erkannt, Deputatio.

(p. 496) Sambstags den 19.ten Septembris 1772. – Iidem laßen per me referiren es habe Johannes Fischer der schiffische handwercks genoßen C. E. E. Meisterschafft der Schiff Zimmerleuth obermr. den 12. August in einen Widrigen Gerichts bescheid producirt, Krafft deßen derselbe nach inhalt Decreti vom 6. Februarii 1762. wegen einem auswärts erkaufften dreÿbort in 10 lb d straf halb löbl. Stadt halb E. E. Zunfft der Aencker heimfällig erachtet, und der dreÿbort Zum profit E. E. Meisterschafft der Schiff zimmerleuthe confisciret worden.
Von diesem bescheid habe derselbe in Tempore legali an Mghh appellirt und nach gebetten und erhalten Verzeichnus den 22. ejusdem seine appellations Klag samt beÿl. Lit. A. producirt juncto petito Zu erkennen und auß Zusprechen, daß die Sententia a quâ ihres Völligen inhalts Zu annulliren, sofort appellant von angesetzter strafe Zu befreyen und ihme der confiscirte dreÿbort Wider Zu zustellen seÿe.
Diesem entgegen haben appellatischer Obermr. In Exceptionibus Vom 5. hujus gebetten, Zu erkennen, daß in erster instantz wohl gesprochen übel aber appellirt worden, infolglich der bescheid vom 6. Julii seinem Völligen inhalt nach zu bestättigen und ad Judicem prioris instantiæ ad exequendum zu Verweißen seÿe, ref. et in hac instantia expensis.
Beÿ Persönlichem Vorstand habe der appellant wiederholet, daß ihme obangezogenes Decret und Verbott durchaus unbekannt geweßen welches MGHh. umb so glaublicher werden müße, als er Zoller selbst Krafft seines ausgestellten scheins hievon nichts gewußt, Es seÿe übrigens ein armer mann, mithin nicht Zu Verdencken, daß er in einkauffung seines schiffs auf die Wohlfeÿle und merere davor gesehen.
Nôe appellatischer Meisterschafft hätten Jacob Riebel und Johann Philipp beede Schiff Zimmerleuthe erwidert, daß dieses Decret und Verbott des auswärtigen schiff Einkauffs allen schiffischen bekannt seÿe, besonders wäre das attestat des Zollers falsch und erbettelt, Zumalen Jacob Riebel solches erst vor 3. Monaten dem Zoller neuerdingen *uirt und Zugestellt, Sie hoffeten dahero umb so mehr hiebeÿ geschutzet Zu werden, als die gantze Meisterschafft erhaltung oder verderben hieuon abhange.
Nachdeme die Hh. Depp: die Sententia à qua mit dem allegirten Decreti genau confrontirt, und deßen inhalt etwas näherer eingesehen, hätten dieselbe befunden, daß Zweÿerleÿ Objecta darinnen enthalten, namlichen die bestimmung beederseitiger Aencker und Fischer Zünfften respective Zukommender Rechte in einkauffung und Verkauffung ihrer schiffe und Geschirrs und deren Verzollung und dann der Verkauff des auswärtig Verfertigten dreÿborte und schiffe überhaupt und ins gemein, Ratione des ersteren seÿen denen hierwieder handlenden eine strafe von 10 lb d angesetzt, ratione des Zweÿten objecti aber die confiscation simpliciter angedrohet, da nun der appellant nur wider letztern Verbott gehandelt als wäre E. E. Zunfft gericht der Aencker hierinnen Zu weit gegangen, deßwegen Sie Keiner andern meinung seÿn können, als daß die Sententia a quâ in ansehung der ausgesprochenen confiscation nach ordnung ertheilt und übel davon appellirt erfolglichen dieselbe hoc puncto zu confirmiren und ad Judicem prioris instantiæ Zur execution zu verweißen, der appellant aber von der ihme angesetzten fernern strafe der Zehen pfund pfenning Zu absolviren seÿe, refusis tam, in ambobis instantiis expensis. Erkanndt, bedacht gefolgt.

(p. 518) Sambstags den 26. Septembris 1772. – Bescheid
Sambstags den 19.ten Septembris 1772. – In Sachen Johannes Fischer, des schiffischen handwercks genoßenen appellanten ane einem ; entgegen und wider E. E. Meisterschafft der Schiff Zimmerleuth obermr. appellaten am andern theil Auf prod.ten Widrigen Gerichts bescheid Zufolg deßen derselbe nach Inhalt Decreti vom 6. Februarii 1762. wegen einem auswärts erkaufften dreÿbort in 10 lb d straf halb löbl. Stadt halb E. E. Zunfft der Aencker heimfällig erachtet, und der dreÿbort Zum profit E. E. Meisterschafft der Schiff zimmerleuthe conficiret worden. Interponirte und verzeichene appellation übergebene appellations Klag samt beÿ sub lit. A juncto petito, wir geruheten Zu erkennen und auß Zusprechen, daß die Sententia a quâ ihres Völligen inhalts Zu annulliren, sofort appellant von angesetzter strafe Zu befreyen und ihme der confiscirte dreÿbort, refusus tam primæ quam secundæ instantiæ expensis Wider Zu Zustellen seÿe.
Vorgelegte Exceptiones samt bitten zu erkennen und aus Zusprechen, daß in erster Instantz wohl gesprochen, übel aber appellirt worden, infolglich der bescheid vom 6. Julii seinem Völligen inhalt nach zu bestättigen und ad Judicem prioris instantiæ ad exequendum zu Verweißen seÿe, idque refusis et in hac instantia expensis.
Gebettenen bewilligte und beseßene, auch alles übrige der Parthen angehörte Vor und anbringen ist der Herren Deputirten abgelegten relation nach erkannt daß die Sententia à quâ in ansehung der ausgesprochenen confiscation nach ordnung ertheilt und übel davon appellirt worden, erfolglichen hoc puncto zu confirmiren und ad Judicem prioris instantiæ Zur execution zu verweißen, der appellant aber von der ihme angesetzten fernern strafe der Zehen pfund pfenning, refusis tam in ambobus instantiis expensis, Zu absolviren seÿe.

Jean Fischer et Marie Madeleine Wagner vendent la maison à l’apprêteur de tabac Jean Michel Hagenstein et à sa femme Dorothée Charlotte Reitenbach

1797 (26 fructidor 5), Strasbourg 5 (8), Not. Grimmer n° 507
bürger Johannes Fischer hiesiger Schifmann und Maria Magdalena geb. Wagner
in gegensein bürgers Johann Michael Hagenstein tabakarbeiter und Dorotheæ Scharlottæ geb. Reitenbach
Eine behaußung höflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Vorstadt Krautenau beim sogenannten Narrenbronnen N° 3, einseit neben bürger Rösler dem Zimmermann, anderseit neben einem Allmend Gäßlein und hinten auf den Johannes Gießen – um 3600 livres
Enregistrement, acp 54 F° 55 du 28 fruct. 5

Fils du journalier manant Frédéric Hagenstein, Jean Michel Hagenstein épouse en 1779 Dorothée Charlotte Reitenbach, fille du tisserand Conrad Reitenbach de Pforzheim : contrat de mariage, célébration
1779 (18.2.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 60
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Michael Hagenstein, lediger tabackbereiter, Friderich Hagenstein des tagners und Schirmers alhier mit fr. Barbaræ geb. Wolfin ehelich erzielter Sohn
So dann Jungfer Dorothea Charlotta Raitenbachin, weil. Konrad Raitenbach, gew. burgers und Wollenwebers zu Pforzheim mit auch weil. fraun Maria Magdalena geb. Weberin erzielte tochter als hochzeiterin unter assistentz Hn Christian Gottfried Bossenius des Practici, an dem andern theil
Actum Straßburg Donnerstags den 18. Februarii im Jaht 1779 [unterzeichnet] Johann Michael Hagenstein als Hochzeitter, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 90, n° 5)
Im Jahr 1779 Dienstag den 13. aprilis mittag um dreÿ uhren sind nach Zweÿmal nach einander geschehene proclamation Zur ehe eingesegnet worden Johann Michael Hagenstein lediger tabacbereiter alh. Johann Friderich Hagenstein schirmers und taglöhners alhier ehel. Sohn mit Jgfr. Dorothea Augusta Reitenbachin weÿl. Conrad Reitenbachs geweßeten auffsehers auf der hammerschmid zu Pfortzheim hinterlaßen eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Michael Hagenstein als Hochzeiter, Dorothea Augusta Retenbachin als hochzeiterin

Dorothée Elisabeth Reitenbach fait dresser un état de sa fortune pour devenir manante comme son mari Jean Michel Hagenstein
1779 (2.3.), Not. Stoeber (6 E 41, 1263)
Designatio Desjenigen Vermögens, so Jungfer Dorothea Elisabetha Raitenbachin von Pforzheim gebürtig, dermalen besitzet und auf dero Requisition, in Ansehung Sie sich an Johann Michael Hagenstein den led. tabacbereiter und Schirmers alhier zu verhehlichen und beÿ gnädiger hohen Obrigkeit um die Aufnahm des Schirms unterthänig einzukommen vorhabens
hausrath, silbers, gold, baarschafft 50 lb, summa summarum 135 lb
[unterzeichnet] Dorathea scharlotha Reitenbachrin

Registre de population 600 MW 150. Rue (du) Rénard préchant N° 3, f° 200 (i 198)
Hagenstein, Michel, 1758, Strasbourg, Entré 1800, sorti 15 mai 1835 rue des Jardins N° 16
Hagenstein née Reitenbach, Caroline, 1746, Pfortzheim, (à Strasbourg depuis) 1765, décédée 29. Jr 1830
Hagenstein, Frédéric, 1783, Strasbourg, Entré 1800, sorti 24 mars 1818 r. renard precht. 67
Hagenstein née (-) Marie Catherine, 1786, id. (auparavant) langengas N° 7
(f° 202) Hagenstein, Jean Frédéric, Janv. 1784, Strasbourg, cordonnier, veuf
Hagenstein, Frédéric 29 mai 1817, fils
Hagenstein née Bartholmé, Anne Marie, 1786, Barr, Epouse
(f° 202 bis) Wiedmer, François Joseph, 1816, Strasb. g. de bureau, marié, (entré) 14 juin 1863
id. née Blum, Catherine, 1811, Bleisen, épouse, (auparavant), Cour Marbach 28

Jean Frédéric Hagenstein rachète les parts de maison de son père, ses frères et ses neveux

1834 (6.11.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Adjudication définitive sur licitation – à la requête de Hagenstein père, 2. Jean Daniel Hagenstein mre tailleur au 61° régiment de ligne, 3. Jean Frédéric Hagenstein, cordonnier à Strasbourg enfants de la défunte, 4. Salomé Charlotte Pfannmüller, Sébastien Pfannmüller, Jean Daniel Pfannmüller, Guillemette Pfannmüller & Elie Auguste Pfannmüller, enfants de Sébastien Pfannmüller, cordonnier, et feu Charlotte Hagenstein
à Jean Frédéric Hagenstein, copropriétaire
une maison dépendances rue du Renard Prêchant n° 3, provenant de la communauté universelle entre Jean Michel Hagenstein, journalier, et Dorothée Charlotte Reichenbach – pour 2500 francs
Enregistrement, acp 228 F° 86 du 10.11.

Jean Michel Hagenstein et ses enfants vendent la maison aux entrepreneurs de travaux publics François Thomas Jean Philippe Lauer et Michel Klein

1835 (29.10.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 298, n° 59
Strasbourg, Me F. Grimmer 12.10., Adjudication définitive Enregistrement, acp 235 f° 10 du 13.10.
11 septembre 1834 Cahier des Charges – 1. Jean Michel Hagenstein, journalier, en son nom et à cause de la communauté avec Dorothée Charlotte Reitenbach, suivant contrat de mariage reçu M° Stoeber le 18 février 1779, et 2) comme mandataire de Jean Daniel Hagenstein son fils, maître tailleur au 61° régiment de ligne en garnison à St Denis (Seine), 2. Jean Frédéric Hagenstein, cordonnier, 3. Sébastien Pfannmüller, cordonnier, père et tuteur légal de 1) Salomé, 2) Sébastien, 3) Jean Daniel, 4) Guillemette et 5) Auguste Pfannmüller, ses cinq enfants mineurs issus de son mariage avec Charlotte Hagenstein – Licitation ordonnée par Jugement du tribunal civil en date du 31 juillet dernier, le Sr Hagenstein père propriétaire pour moitié, l’autre moitié (aux autres requérants), Sr Hagenstein père et subrogé tuteur des mineurs Pfannmüller, Jean Daniel Hagenstein a formé une demande en licitation, estimation de la maison par MM Hennebrger, Arnold fils tous deux architectes et Klinck mre maçon, procès verbal du 13 août dernier
à François Thomas Jean Philippe Lauer et Michel Klein tous deux entrepreneurs de travaux publics pour 2525 francs
Désignation de l’immeuble, une maison sise à Strasbourg rue du Renard Prêchant n° 3 consistant en bâtiment principal, bâtiment latéral et un bâtiment au fond, cour, cave, écurie, et autres dépendances, d’un côté le Sr Baumann boucher, de l’autre le Sr Schmutz autrefois une ruelle, derrière le canal du Rhin
Etablissement de la propriété, dépendait de la communauté Jean Michel Hagenstein, ancien ouvrier en tabac, et Dorothée Charlotte Reichenbach suivant contrat de mariage reçu M° J.D. Stoeber le 18 février 1779, acquise par les époux Hagenstein suivant acte dressé devant M° Grimmer père le 26 fructidor 5 – Rapport d’experts, esimée à 2200 francs
Adjudication préparatoire 23 octobre 1834 – Adjudication définitive du 6 novembre à Auguste Louis Neubert, artiste musicien, pour 2220 francs
3 septembre 1835, décision de vente sur folle enchère

Originaire de Lauterbourg, François Thomas Jean Philippe Lauer épouse Jeanne Caroline Lohrmann en 1835
1835 (9.6.), Strasbourg 15 (57), M° Lacombe n° 184
Contrat de mariage – François Thomas Jean Philippe Lauer, entrepreneur de travaux publics à Strasbourg, fils de Jean Philippe Lauer, entrepreneur de travaux à Lauterbourg, et de Françoise Rauber
Jeanne Caroline Lohrmann, majeure, fille de feu Jean Joseph Lohrmann, parmentier, et de Caroline Schweighaeuser
Enregistrement, acp 232 F° 10-v du 6.6.

Les deux entrepreneurs vendent la maison au marchand de volailles Joseph Wiedmer et à Marie Rosine Gruner pour 3 000 francs

1837 (15.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 319, n° 37
Strasbourg, M* F. Grimmer du 1.4. – Enregistrement, acp 249 f° 12 du 6.4.
François Thomas Jean Philippe Lauer, entrepreneur de travaux publics, et Caroline Lohrmann, et Michel Klein, entrepreneur de travaux publics
à Joseph Wiedmer, marchand de volaille, et Marie Rosine Gruner
une maison sise à Strasbourg rue du Renard Prêchant n° 3 consistant en bâtiment principal, bâtiment latéral et un bâtiment au fond, cour, cave, écurie, autres appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Baumann boucher, d’autre le Sr Schmutz autrefois une ruelle, derrière le canal du Rhin – dépendait de la communauté entre Jean Michel Hagenstein, ancien ouvrier en tabac, et Dorothée Charlotte Reitenbach suivant contrat de mariage reçu M° J.D. Stoeber le 18 février 1779, acquise par les époux Hagenstein par acte passe devant M° Grimmer père le 26 fructidor 5, par le décès de la D° Hagenstein vendue par licitation devant M° Grimmer suivant adjudication définitive du 6 novembre 1834 à Jean Frédéric Hagenstein, cordonnier un des colicitants, d’après le Cahier des Charges du 11 septembre qu’en cas de non paiement la maison serait vendue à la folle enchère, ce cas étant arrivé, elle a été vendue suivant procès verbal reçu par M° Grimmer le 12 octobre 1835 à MM Lauer et Klein – moyennant 3000 francs

Originaire d’Inneringen près de Sigmaringen en Wurtemberg, Joseph Wiedmer épouse en 1815 Marie Rosine Gruner, native de Wasselonne
Mariage, Strasbourg (n° 472) Acte de mariage célébré à dix heures du matin le 18 décembre 1815. Joseph Widmer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 mars 1781 à Inneringen Principauté de Hohenzollern Sigmaringen, domicilié à Strasbourg, Garçon brasseur, fils de feu Jean Michel Widmer, aubergiste décédé à Inneringen le 20 mars 1813 et de feu Anne Marie Ott décédée audit lieu le 16 juillet 1807, Marie Rosine Gruner, majeure d’ans, née en légitime mariage le 5 janvier 1792 à Wasselonne (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Gruner, potier d’étain et d’Eve Weginer ci présente et consentante (signé) Joseph Wiedmer, Maria Rosina Grùner (i 41)

1865, M° Grimmer (minutes en déficit)
27 mai 1845. Donation entre vifs par Joseph Wiedmer marchand de volailles à Marie Rosine Gruner sa femme de l’usufruit de toute sa succession. Décès du 2 janvier 1865.
acp 539 (3 Q 30 254) f° 71-v du 20.1.1865 (succession déclarée le 3 février 1865)

Joseph Wiedmer meurt en 1865 en délaissant cinq enfants

1865 (31.1.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire par déclaration de la communauté de biens qui a existé entre Joseph Wiedmer vivant marchand de volailles à Strasbourg et Marie Rosine Grüner sa femme et de la succession dudit Sr Wiedmer décédé le 2 janvier 1865 dressé à la requête de 1) la veuve agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et comme usufruitière de la moitié de la succession du défunt son mari suivant acte reçu Grimmer Nre. le 27 mai 1865, 2) Joseph Wiedmer employé au chemin de fer de l’Est, 3) Catherine Wiedmer, 4) Barbe Wiedmer épouse de Jean Charles Bobba tapissier, 5) Charles Wiedmer marchand de volailles à Strasbourg, 6) Emile Wiedmer, tapissier à Strasbourg
acp 540 (3 Q 30 255) f° 12 du 2.2. (succession déclarée le 3 février 1865) Communauté, mobilier estimé à 199, une maison à Strasbourg rue du renard prêchant N° 1
Succession, Garde robe 32, frais funéraires 242

Registre de population 600 MW 215. Rue du Renard préchant N° 3, f° 366 (i 165)
Wittmer, Joseph, 1782, Innésingen, Pté de Hohenzollern, Md. de volaille, propriétaire (à Strasbourg depuis) 1814, (auparavant) rue Salpêtrière 14, (entré) août 1838
id. née Grüner, Marie Rosine, 1792, Wasselonne, sa femme
idem Noel Dominique Charles, 1828 24 mai, Strasbourg, leur fils, (sorti) 30. 8.bre 49 rue de l’Abreuvoir 17 marié à Rebold, a refusé de (-)
idem Auguste Emile, 1831 13 8.bre, Strasbourg, leur fils, (sorti) le 26 mai 1855, route de Colmar N° 13

Acte de notoriété
1873 (18.9.), Strasbourg 24 (4), Not. Joseph Allonas n° 444
Notoriété tenant lieu d’inventaire de Joseph Wiedmer & Marie Rosine Grüner
(…) ont parfaitement connu M. Joseph Wiedmer en son vivant marchand de volailles et D° Marie Rosine Grüner sa femme demeurant à Strasbourg et savoir qu’ils sont décédés à Strasbourg Mr Wiedmer le 2 janvier 1865 et Mad° Wiedmer le 18 mars dernier, qu’après leur décès il n’a point été fait d’inventaire et qu’ils ont laissé pour seuls et uniques héritiers chacun pour un cinquième leurs cinq enfants issus de leur mariage, savoir 1° M Joseph Wiedmer marchand de volailles demeurant à Strasbourg rue Thomann N° 13, 2° Melle Catherine Wiedmer modiste demeurant à Paris rue Dancourt N° 1, 3° D° Barbe Elise Wiedmer sans profession épouse de M. Jean Charles Bobba tapissier avec lequel elle demeure à Strasbourg rue du renard prêchant N° 1, 4° M. Charles Wiedmer marchand de volailles demeurant ensemble à Strasbourg rue de l’hôpital militaire N° 1, 5° et M Emile Wiedmer tapissier demeurant à Strasbourg, rue du renard prêchant n° 1
acp 618 (3 Q 30 333) f° 67 du 22.9.

Registre de population 600 MW 308 (i 187)
Wittmer, Joseph, 1781, Marchd. de volaille, catholique, Badois, (à Strasbourg depuis) 1816
id. née Grüner, Rosine, 92, sa femme, française (à Strasbourg depuis) 1816
Bobba née Wittmar, Barbe Elise, née à Strasbourg 25, f.m., catholique, Badoise, (à Strasbourg) d.s.b., (auparavant) route de Colmar 13, 2 mars 1857), abandonnée de son mari

Barbe Elise Wiedmer femme du tapissier Jean Charles Bobba rachète de ses frères et sœurs les parts de la maison dont elle devient seule propriétaire

1873 (18.9.), Strasbourg 24 (4), Not. Joseph Allonas n° 445
ont comparu 1° M Joseph Wiedmer marchand de volailles et D° Catherine Blum sa femme qu’il autorise et demeurant ensemble à Strasbourg rue Thomann N° 13, 2° D° Barbe Elise Wiedmer sans état épouse de M. Jean Charles Bobba tapissier ici présent qui l’autorise à ce qui suit et avec lequel elle demeure à Strasbourg rue du renard prêchant impasse du canard N° 1, 3° M. Charles Wiedmer marchand de volailles et D° Louise Reibold sa femme demeurant ensemble à Strasbourg rue de l’hôpital militaire N° 1, 6° et M Emile Wiedmer tapissier demeurant à Strasbourg, rue du renard prêchant n°1, ce dernier agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de Melle Catherine Wiedmer modiste demeurant à Paris rue Dancourt N° 1 (…) MM. Wiedmer, Mlle Wiedmer et Mad. Bobba étant héritiers chacun pour un cinquième de M. Joseph Wiedmer marchand de volailles et D° Marie Rosine Gruner sa femme leurs père & mère décédés à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un acte de notoriété dressé à défaut d’inventaire par M° Allonas soussigné et un collègue ce jourd’hui même mais non encore enregistré
Lesquels ont exposé que de la communauté qui a existé entre entre leurs dits père et mère il dépend en toute propriété une maison à rez de chaussée et deux étages avec une maison de derrière à rez de chaussée et un étage, droits et dépendances, le tout d’un seul tenant sis à Strasbourg rue du renard prêchant, impasse du canard n° 1 à côté de Théodore Schmutz pêcheur et de Mad. Bentz devant la rue du renard prêchant et derrière le quai de Zurich et que pour sortir de l’indivision M. Joseph Wiedmer, M. Emile Wiedmer, M. Charles Wiedmer ont abandonné en pleine propriété
à Mad. Bobba qui a accepté chacun le cinquième à lui afférent ainsi que le 5° afférent à Melle Wiedmer de la maison et dépendances ci-dessus désignée. Conséquemment Mad° Bobba qui était propriétaire de son propre chef d’un 5° de l’immeuble ci-dessus décrit en réunit ainsi l’intégralité sur sa tête.
Etablissement de la propriété. L’immeuble préccédemment licité dépendait de la communauté qui a existé entre entre feu M. Joseph Wiedmeret Marie Rosine Gruner sa femme au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de François Thomas Jean Philippe Lauer, entrepreneur de travaux publics et Caroline Lohrmann sa femme et de Michel Klein aussi entrepreneur de travaux publics, tous demeurant à Strasbourg aux termes d’une vente passée devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire à Strasbourg, le premier avril 1837. Cette acquisition eut lieu pour le prix de 3000 francs payé (…) – Prix. Les comparants ayat estimé tout l’immeuble à 9000 francs, le cinquième pour chaque licitant en fait 1800 francs, déduction faite de 1800 francs revenat à la D° Bobba, la présente licitation est faite pour le prix de 7200 francs
acp 620 (3 Q 30 335) f° 39 du 20.9.

Le tapissier Jean Charles Bobba épouse en 1851 Barbe Elise Widmer
Mariage, Strasbourg (n° 196) Du 14° jour du mois de mai 1851 à dix heures du matin Acte de mariage de Jean Charles Bobba, majeur d’ans, né en légitime mariage le 20 février 1822 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Tapissier, fils de Jean Antoine Nicolas Bobba, aubergiste, et de Marguerite Salomé Hetzel, conjoints domiciliés en cette ville ci présente et consentante, et Barbe Elisa Widmer, majeure dans née en légitime mariage le 3 juin 1825 à Strasbourg fille de Joseph Widmer, Marchand de volailles et de Marie Rosine Gruner (…) il n’y a pas eu de contrat (i 14)

Jean Charles Bobba et Barbe Elise Wiedmer hypothèquent la maison au profit de Catherine Simon femme de Jean Heitz et de Marie Schoch veuve d’Aloyse Gangloff

1873 (18.9.), Strasbourg 24 (4), Not. Joseph Allonas n° 441
Obligation – ont comparu M. Jean Charles Bobba et D° Barbe Elise Wiedmer son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg rue du renard prêchant impasse du canard n° 1, lesquels ont parces présentes reconnu devoir bien légitimement
1° à Mad. Catherine Simon rentière demeurant à Strasbourg petite rue de la Course épouse de M. Jean Heitz propriétaire à Illkirch où Mad. Heitz est domiciliée pour laquelle est ici présent stipule et accepte M. Xavier Heckmann, clerc de notaire à Strasbourg où il demeure, 2° à Mad. Marie Schoch sans état demeurant à Strasbourg grande rue de la Course N° 8 veuve de M. Aloyse Gangloff ci présent et acceptant, le somme de 6000 francs (…) par Mad.Heitz 4100 et par Mad. Gangloff 1900 francs
hypothèquent Une maison à rez de chaussée et deux étages avec une maison de derrière à rez de chaussée et un étage, droits et dépendances, le tout d’un seul tenant sis à Strasbourg rue du renard prêchant impasse du canard n° 1 à côté de Théodore Schmutz pêcheur et de Mad. Bentz devant la rue du renard prêchant – Etablissement de la propriété. L’immeuble dont la désignation précède dépendait de la communauté qui a existé entre entre M. Joseph Wiedmer marchand de volailles et de Marie Rosine Gruner sa femme décédée conjoints à Strasbourg au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de François Thomas Jean Philippe Lauer, entrepreneur de travaux publics et Caroline Lohrmann sa femme et de Michel Klein aussi entrepreneur de travaux publics tous de Strasbourg pour le prix de 3000 francs ainsi qu’il résulte d’une vente passée devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire à Strasbourg, le premier avril 1837 dont une expédition a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 15 du même mois vol. 319 N° 37. Après le décès des époux Joseph Wiedmer il est échu à 1° la D° Bobba comparante, 2° M Joseph Wiedmer marchand de volailles, 3° M. Charles Wiedmer aussi marchand de volailles, 4° M Emile Wiedmer tapissier tous demeurant à Strasbourg, 5° et Mlle Catherine Wiedmer modiste à Paris, leurs enfants et seuls héritiers chacun pour un cinquième ainsi qu’il résulte d’un acte de notoriété dressé en minute à défaut d’inventaire par M° Allonais soussigné et son collègie aujourd’hui même. Mais aux termes d’un contrat reçu aujourd’hui même par M° Allonas soussigné et un collègue, Mad° Bobba a acquis les quatre cinquièmes afférents à ses cohéritiers ci-dessus dénommés de la maison affectée ès présentes et en revint ainsi l’intégraalité sur sa tête. Cette licitation eut lieu pour le prix de 7200 francs (…)

Testament par lequel Jean Charles Bobba institue sa femme légataire universelle de ses biens
1883, M° Allonas
11. Juni 1874. Testament des am 10. Juni 1883. hieselbst verlebten Tapezierers Johann Karl Bobba worin derselne unter Außschließung der Tochter Emma Bobba seine Ehefrau Elise Barbara Wittmer zur alleinigen Erbin einsetzt
acp 739 (3 Q 30 454) f° 7-v n° 1068 du 15.6. (Sterbefall Erklärung vom 8.12.83, Bd. 143 N° 423)

Le tapissier Jean Charles Bobba meurt en 1883 en délaissant sa mère pour héritière réservataire

1885 (21.9.), M° Pierron
Erbverzeichnis über dem Nachlass des dahier den 10. Junÿ 1883. verstorbenen Johann Karl Bobba, Tapezierer, Gatte von Elise Barbara Wittmer. Vorbehaltserben sind für ein Viertel I. die Erben der dahier den 31. Dezember 1883 verstorbenen Salome Hetzel Wittwe des Wirths Johann Anton Niclaus Bobba, Mutter des Erblassers a) Clementine Margaretha Bobba, Gattin des Renteneinnehmers Andreas Olivier Pelcat* in Paris, b) Celestin Dionysius Lamy, pensionirter Grenzoffizier zu Plainpalais (Schweiz) handelnd als gesetzlicher vormund seiner minderjähriger Kinder Alfred Lamy und Camillus Lamy, c) Carl Edouard Lamy, früher Sergeant nunmehr Second Lieutenant im 97. Infanterie regiment in Joinville le Pont, d) Mathilde Lamy, Lehrerin un Exeter, Dervonshire, England, b-d in Vertretung ihrer Mutter gebohrner Luise Salome Bobba
II. laut Testament des Erblassers Bd 739 Bl. 7. F. 13. für die andere drei Viertel dessen überlebende Wittwe bereits vorgenannt. Verheirathung ohne Ehevertrag.
acp 768 (3 Q 30 483) f° 13-v n° 2400 du 26.9. – Gütergemeinschaft, Mobilien 177
acp 770 (3 Q 30 485) f° 65-v n° 2942 du 9.11. – Fortsetzung vom 4. November – Ersatzleistung der Mutter an die Gütergemeinschaft 960
Gütergemeinschaft, Activ Forderungen an Sebastian Weber 1758, lt. Theilungsplan des hiesigen Amtsgerichts vom 17. November 1883. & Schankungsurkunde des amt. Notars vom 21./11. 1877
Passiva, Schulden 461, Ersatzforderungen des Nachlasses 2255

Barbe Elise Wiedmer, veuve de Jean Charles Bobba vend le bâtiment arrière vers la rue de Zurich au charcutier Conrad Lehmann et à sa femme Ursule Stamm. Les acquéreurs devront laisser s’écouler vers la rue de Zurich les eaux provenant de la maison réservée. Les acquéreurs pourront ouvrir une fenêtre supplémentaire vers la cour réservée.

1883 (28.12.), Strasbourg 24 (44), Not. Joseph Allonas n° 7680
ist erschienen Frau Barbara Elise Wiedmer, Wittwe des Herrn Johann Karl Bobba zu Lebzeiten Tapezierer, zu Straßburg wohnhaft, dieselbe verkaufft
An die es annehmenden & gegenwärtigen solidaren Käufern, Eheleute Conrad Lehmann, Kuttler und dessen von ihm hierzu ermächtigte Ehefrau Ursula Stamm, beisammen zu Wolfisheim wohnhaft
Beschreibung. Von einem zu Straßburg am Fuchs den Enten predigt, Entengäßchen N° 1 gelegenen Besitzthum, umfassend ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und Zwei Stockwerken, mit einem Hinterhause bestehend aus Erdgeschoß und einem Stockwerke, Rechten und Zugehörungen, neben Theodor Schmutz und Frau Bentz vorn am Fuchs den Enten predigt
den Hinterntheil desselben, umfassend Wohnhaus mit Erdgeschoß und einem Stockwerke, Rechten und Zugehörungen, einerseits Theodor Schmutz anderseit Barbara Roessel, vorn der Hof des durch die Verkäuferin vorbehaltenen Besitzthums, hinten die Züricherstraße, wo das verkaufte Wohnhaus den N° 18 trägt. Sowie sich übrigens das Kaufobjekt näher bezeichnet befindet auf einem Plane (…) hier beigebogen bleibt
Das Terrain des Kaufbjektes hat erwähntem Plane nach eine Breite an der Züricherstraße von 4,15 Meter, an vorbehaltenem Besitztum 2,95 Meter und eine Länge von 8,85 Meter und hat also eine Fläche von 22,56 Quadratmeter (…)
Eigenthumsnachweis. Das verkaufte Besitzthum nebst dem von der Verkäuferin vorbehaltenem gehörte zur Gütergemeinschaft welche bestanden hat zwischen den zu Straßburg verstorbenen Eheleuten Joseph Wiedmer, Geflügelhändler und dessen Ehefrau Maria Rosina Grüner. Die Eheleuthe Wiedmer hatten das gesamte Besitzthum von den Eheleuten Franz Thomas Johann Philipp Lauer, Unternehmer öffentlicher Arbeiten, und dessen Ehefrau Carolina Lohrmann und von Michael Klein, ebenfalls Unternehmer öffentlicher Arbeiten, alle zu Straßburg wohnhaft um den Preis von 3000 Franken erkauft, laut Kaufvertrags vor dem ehemaligen Notar Georg Ludwig Friderich Grimmer zu Straßburg vom 1. April 1837, wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte Zu Straßburg am 15. deselben Monats Bd. 319 n° 37. überschrieben worden ist.
Nach dem Ableben der Eheleute Joseph Wiedmer ist das Besitzthum ihren Kindern und einigen Erben, nämlich der obgenannten Verkäuferin Frau Bobba, dem Geflügelhändler Karl Wiedmer, dem Geflügelhändler Joseph Wiedmer, dem Tapezierer Emil Wiedmer, alle zu Straßburg wohnhaft und der ledigen zu Paris wohnenden Modistin Catharina Wiedmer zu einem fünftel anerfallen sowie dies erhellet aus einem durch des Notar Allonas zu Straßburg am 18. September 1873 errichteten Notorietätsakte. Laut einer durch denselben Notar Allonas zu Straßburg am 18. September 1873 aufgenommenen Licitations-Urkunde hat die Verkäuferin obgenannte Frau Wittwe Bobba gebohrnen Wiedmer die ihren Miterben zugehörenden vier Fünftel an dem obenbeschriebenen Besitzthum erworben, so daß sie Alleineigenthümerin des Ganzen Besitzthums geworden ist. Die Verkäuferin verpflichtet sich den Ankäufern auf erstes Begehren nachzuweisen, daß die Licitationspreis bezahlt sind.
Lasten, Clausulen und Bedingungen. (…) 2. Die Ankäufer haben alle lästigen Dienstbarkeiten, sowohl offenen wie die verborgenen, welche etwa die verkaufte Liegenschaft belasten, zu dulden und namentlich zu dulden, daß das Wasser, Welches von dem durch die Verkäuferin vorbehaltenem Besitzthume herkommt seinen Ablauf nimmt, durch den auf die Züricherstraße auslaufenden Dohlen, die Aktivservituten, hingegen haben die Ankäufer zu genießen, wann solche zu dem verkauften Immöbel gehören oder auf demsemben ruhen jedoch haben sie auf eifene Gefahr und Kosten dieselben geltend zu machen (…) 4. Im Falle eines Anbaues des verkauften Besitzthums haben die Ankäufer das Recht außer den bereits bestehenden und auf das von der Verkäuferin vorbehaltenen Besitzthum hin gerichteten Oeffnungen eine neue Oeffnung herrichten zu lassen – Kaufpreis 4800 Mark
acp 745 (3 Q 30 460) f° 19-v du 3.1.1884

Liquidation de la succession
1885 (11.11.), M° Pierron
Liquidation und Theilung des Nachlasses des dahier den 10. Juni 1883 verstorbenen Tapezierer Johann Karl Bobba Gatte von Elise Barbara Wiedmer sowie der zwischen diesen Eheleuthn bestandenen Gütergemeinschaft, auf Anstehen von 1) Elise Barbara Wiedmer seiner überlebenden Wittwe als Schenknehmerin des ganzen Nachlasses laut Testaments, 2) die Rechtsinhaberin und Erbin von Salome Hetzel Wittwe des Wirths Johann Anton Niclaus Bobba, Mutter des Erblassers und als solche Vorbehalts Erbin für ¼ da sie nicht nach dem Tod ihre Sohns den 31. Dezember 1883 verstorben, deren Repräsentanten sind I. Clementine Margaretha Bobba, Ehefrau des früheren Renteneinnehmers & nunmahligen Geschäfftsagenten Andreas Olivier Pelcat* in Paris, Tochter, II. die Enkel und Geschwister Lamy a) Carl Edouard Lamy Unterlieutenant im 97. franz. Linien Infanterie regiment in Chambery, b) Alfred Lamy, c) Camillus Lamy, diese noch minderjährig unter Vormundschaft ihres Vaters, Celestin Dionysius Lamy, pensionirten Grenz offizier zu Plainpalais (Schweiz), 3) Mathilde Lamy, Lehrerin un Exeter (England), laut Testaments vor Notar Allonas dahier vom 11. Juni 1874. reg. Bd. 739 Bl. 7 F. 13. hatte der Verlebte seiner überlebenden Wittwe seinen Gesamt Nachlass zu vollem Eigenthum vermacht
da jedoch die Mutter desselben zur Zeit dessen E* Ablebens noch am Leben war* hiermit Vorbehaltserbin für ein Viertel war, reducirt sich bezeichneter Vermächtnuß auf ¾ in Eigenthum und *ht außerdem der über lebenden Wittwe in dem der Mutter Bobba resp. deren Repräsentanten zustehende Viertel die lebenslängliche Nutznießung zu, so daß zu besprechen haben I. die Wittwe geb. Wiedmer a) den Viertel in vollem Eigenthum, b) ¼ in Nutznießung, II. und die Repräsentanten der Wittwe Bobba ¼ in nackte Eigenthum oder a) Ehefrau Pelcat die hälfte mit 1/8, b) die Kinder Lamy die Hälfte mit 1/8. Verheirathung ohn Ehevertrag. Ein Inventur wurde Errichtet durch den amt. Notar den 21/24 November vor reg. Bd. 738 Bl. 13. F. 12. N° 2942 dieses Bds.
acp 770 (3 Q 30 485) f° 70 n° 2955 du 11.11. (Sterbefall Erkl. vom 8. Dezember 1883 Bd. 148 N° 423)
Activ Masse, Gütergemeinschaft, Mobilien 177, Ersatzleistung der Mutter an die Gütergemeinschaft 960, Forderungen an Sebastian Weber 1758, Zinsen 175 (zusammen) 3071 – Passiva 2780

La maison est inscrite à partir de 1902 au nom d’Anne Marie Frick. Native de Lombach en Wurtemberg. elle épouse en 1901 le peintre en bâtiment RodolpheThau, originaire de Sarrebourg

Mariage, Strasbourg (n° 750)
Strassburg am 27. Juli 1901. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Malermeister Rudolf Thau, katholischer Religion, geboren den 24. November des Jahres 1876 zu Saarburg (Lothringen) wohnhaft in Straßburg, Sohn des Elektrorechnikers Joseph Thau und seiner Ehefrau Christine geborenen Hoffmann, beide wohnhaft in Straßburg, 2. die Anna Maria Frick, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 6. Februar 1879 zu Lombach (Württemberg), wohnhaft zu Straßburg, Tochter des verstorbenen Schuhmachers Christian Frick und seiner verstorbenen Ehefrau Dorothea gebohrnen Wössner, beide Zuletzt wohnhaft in Lombach, [in margine :] † 14. VII 1935 N° 1841 (i 119)



2, quai au Sable


Quai au Sable n° 2 – VI 410 (Blondel), O 508 puis section 21 parcelle 52 (cadastre)

Reconstruite en 1756, maître d’ouvrage Jean Daniel Senckeissen, tailleur
Transformations en 1866, maître d’ouvrage Alphonse Henri Müller


Maison (la plus basse) avant sa reconstruction en 1756, gravure de Jean Martin Weiss, 1741 (Représentation des fêtes données par la ville de Strasbourg pour la convalescence du Roi, à l’arrivée et pendant le séjour de Sa Majesté en cette ville)
Façade en mars 2013, les étages sont pourvus de volets

Le voisin Nicolas Adolff qui exploite des bains au Rosier achète la maison en 1586 pour agrandir ses bains au rez-de-chaussée en ouvrant une communication. Il est autorisé en 1588 à construire une galerie de trois pieds et demi de large sur toute la longueur de la maison, soit 32 pieds 9 pouces, mais ne la réalise pas. Les héritiers du baigneur Nicolas Grüninger vendent en 1650 la maison au batelier Jean Volmar Senger. La veuve et les héritiers de son fils Jean Paul Senger vendent la maison au tailleur Jean Christophe Senckeissen. A sa mort en 1721, la maison comprend un bâtiment avant, un ancien bâtiment arrière et deux galeries latérales. Jean Daniel Senckeissen en devient propriétaire en 1750. Son voisin le baigneur Jean Daniel Jully lui vend en 1754 une partie de sa cave. Il fait reconstruire en 1756 la maison qu’il aligne avec ses voisins en l’avançant sur le communal. Il est en outre autorisé à poser deux marches sur le communal comme son voisin. Le cafetier Jean Jacques Reibel achète en 1772 la maison dont il réaménage le premier étage. Il la revend en 1780 au cafetier François Goucheron. Adolphe Seyboth mentionne (édition en allemand, p. 239) que le café Goucheron porte l’enseigne à la Grenade (1781) ou à l’île de Grenade (1789), appellation sans doute due à l’origine du propriétaire de la maison voisine (n° 3), Louis Barbier qui avait été ingénieur à l’île de Grenade. La veuve de François Goucheron se remarie en 1800 avec Antoine Joseph Brissez. Le café est ensuite connu sous le nom de Café Brissez.


Plan-relief, la maison est la deuxième du quai à partir de la gauche (1727, Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 201 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à gauche du repère (b) ; rez-de-chaussée à une porte et quatre fenêtres, deux étages à cinq fenêtres, toitures à deux niveaux de mansardes à lucarnes. La cour A représente l’arrière (1-4) du bâtiment sur quai, le bâtiment latéral (1-2) à l’ouest, le bâtiment (2-3) au fond de la cour et le mur (3-4) vers le voisin à l’est.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 2.


Cour A – Etages en mars 2019

Jacques Frédéric Schweighæusser est propriétaire à partir de 1821. Son fils vend en 1865 la maison au rentier Alphonse Henri Müller qui fait de nouvelles constructions en 1866 comme en témoigne le cadastre (le revenu passe de 270 à 411 francs, le nombre de fenêtres au-dessus du deuxième étage de 8 à 17) sens cependant modifier la façade. Alphonse Henri Müller qui s’est établi à Versailles vend la maison à l’agent d’assurances Jules Louis Auguste Windisch qui la transmet à sa fille unique, femme de l’agent d’assurances Gaton Paira.


Porte, avril 2023

mai 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1596 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thomas Georger
1586 v Nicolas Adolff, boulanger puis baigneur et (1553) Marthe Volsperger, auparavant (v. 1547) épouse de Léonard Eberhard – luthériens
1617 h Nicolas Adolff, pasteur, et (1579) Véronique Haffner, (1616) Apollonie, auparavant (1585) femme du débitant de vin Jean Seifert puis (1588) du boulanger Gall Gloner, puis (1628) Susanne Schad – luthériens
1622 v Nicolas Grüninger, baigneur, et (1610) Barbe Andres – luthériens
1650 v Jean Volmar Senger, batelier, et (1634) Marguerite Pfeiffer puis (1660) Barbe Motz, auparavant (1639) femme de l’horloger Urbain Truckenbrodt – luthériens
1690* h Jean Paul Senger, batelier, et (1678) Susanne Volck – luthériens
1718 v Jean Christophe Senckeissen, tailleur, et (1710) Marie Dorothée Hellbeck dite Bœhm remariée (1723) avec le tailleur Frédéric Buessmann – luthériens
1750 h Jean Daniel Senckeissen, tailleur, et (1735) Marie Dorothée Jilly (Gilg) puis (1758) Marie Madeleine Etter – luthériens
1772 v Jean Jacques Reibel, cafetier, et (1758) Anne Marguerite Kob – catholiques
1780 v François Goucheron, cafetier, et (1762) Marie Anne Ehlengast, auparavant (1745) femme du cafetier Jean Paulus, puis (1775) Salomé Ebner, auparavant (1773) femme du taillandier Jean Gœrges, remariée (1800) avec le capitaine Antoine Joseph Brissez – catholiques
1812 v (Jacques) Jonathan Braun, aubergiste puis meunier, receveur de l’octroi, et (1801) Catherine (Dorothée) Rœderer
1821 v Jacques Frédéric Schweighæusser, docteur en médecine, et (1798) Marie Madeleine Grün
1865 v Alphonse Henri Müller, rentier, célibataire († 1882)
1872 v Jules Louis Auguste Windisch, agent d’assurances, et (1867) Barbe Marguerite Kœpffel
Daniel Gaston Paira, agent d’assurances, et (1884) Juliette Augustine Marie Marguerite Windisch

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 425 livres en 1751 ; 525 livres en 1750, 1 750 livres en 1758

(1765, Liste Blondel) VI 410, Jean Daniel Senkeissen
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reibel, 5 toises, 3 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 508, Schweighaeuser, Jacques Frédéric, médecin quai au Sable – maison, sol – 3,7 ares

Locations

1794 (café) Jean Jacques Reumann
1803 (café) Jean Daniel Schneegans et Marguerite Roth
1817 (café) Jacques Hantzmetzger

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 59
Nicolas Adolff de Spire, baigneur au Rosier, doit 14 sols pour sa maison à côté des bains, à savoir un bac à vigne (4 pieds ½ de large), un autre bac à vigne (5 pieds ½ de long, 4 pieds de large), des latrines en pierres (4 pieds 9 pouces de large, saillie de 2 pieds ½)

Hinden beÿ der Badtstuben Zum Roßbaum vnd v. dem Platz beim Mülstein
Niclaus Adolff von Speir der Bader zum Roßbaum hatt ein hauß darneben auch dauor ein Rebcasten 4 ½ schu breit, Item ein Rebcasten 5 ½ schu lang vnd 4 schu breÿt, Item mehr ein Inge Zeünt Steinerin Profeÿ 4 schu 9 Zoll breÿt vnd 2 ½ schu herauß, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, xiiij ß d
[in margine :] Nota. Vff diß Ingezeünt Profeÿ fürhin ein Järlichen bestendige Zinß zuschlagen.

Protocole des Quinze

1586, Protocole des Quinze (2 R 16)
Nicolas Adolff qui exploite des bains fréquentés par la meilleure société a acheté de la veuve Thomas Jœrger la maison entre les bains et la maison Mœrfelder pour y placer des cuves au rez-de-chaussée en ouvrant une communication avec les bains, l’étage restant un logement. Les préposés se rendent sur place. La maison qui a 72 pieds sur 33 doit rester une habitation mais le baigneur pourra ouvrir une communication au rez-de-chaussée pour y placer des cuves et des baignoires l’été.

Niclaus Adolff. 147. 167. 192. 195.
(f° 147-v) XV. Augusti – Niclaus Adolff Bader, Heuser Zusamen prechen
Niclaus Adolff der bader Zum Roßbaum für sich und Innammen H Johann Caroli Helffers Im Münster seiner Kinder vogt, der er entschuldigt seins außpleybens, vbergibt p. Bittelb. ein Splôn Zuverleßen, Dar Inn sein anzeig ob wohl das Bad Zum Roßbaum das herrlichst bad allhie, da groß herren vnd fürnemm leüth gern ettwa Inn bütten od. wannen bieden So hab er doch keinen platz bütten Zustellen, haben derwegen Thoman Jörgers selig wittwe Ir hauß Zwüschen dem Bad und Mörfeldern gelegen abkaufft d. sie Ir vberlang noch obenauff wohnen solle, Pitten der augenschein ein Zunemmen vnd Zuerlauben, den undern theill Zum Bad durchzuprech. vnd Zu den Bütten Zugerauchen Soll das ober dannoch ein abgesondert burger wohnung pleyb. & weittleüffigs Innhalts &
Erkant Mein h. XV sollen Zu gelegener Zeitt auff den augenschein kommen vnd Ime dasselb Iezu anzeigen, Man werds besehen. B.
(f° 167) [mention erronée]

(f° 192) Montag den III Octobris – Bader Zum Roßbaum
Idem [Zeigt weither an der Stallschreyber] Er sey willens morgen Zu viij uhren die beyden augenschein Zum Roßbaum vnd dinttenhörnlin darumb der Bader vnd Carle Trompeter angesucht für Zunemmen, habs die dreÿ vnd werckleuth wüßen lassen, wölls man h auch verkundt haben Morg. Zu vij Ist Zu viij seÿ die parttheÿ auch bescheiden sich finden Zu laß.

(f° 194-v) Zinstag den IIII Octobris – Bader Zum Roßbaum, Carle Kürsner Trommeter
Zu acht vhren seind der herren ettlich Zu wagen, die andere, wie auch dreÿer, lonher werckleüth p. pedes auff den augenschein Zum Rooßbaum, vnd von dannen Zum dinttenhörnlin gefahren und gangen. Darnach wider Inn der XV.stub erschinen, da erstlich der lonher vnd werrckleüth als Meister Jacob der Zimmermann vnd Dieboldt Frawlter Maurer, darnach Baltassar Stosser vnd Ambrosius Jörger von der dreÿer weg. Zugeg. gehörtt worden, find sich die lenge des haußes neb. dem Bad 72 schuh vberhaupt, die breÿdte Zwüschen den Mauren 33 schuh ein freÿer platz Zu einer Zimlichen burgerswohnung, gleich wohl Ist Im Bad kein sondere gelegenheitt od. Raum bütten Zustellen, Seind vast alle der meynung, d. mans soll ein abgesonderte wohnung pleyben lassen, Allein dem Bader ein durchpruch vnden gonnen, d. er Im Sommer den platz Inn diß nebenhauß Zu stellung der bütten vnd Wannen, auch platz Zum holtz legen haben vnd prauchen möge.
Im Dinttenhörnlin (…) Souihl nuhn den Bad Zum Roßbaum belangt Ist Erkant, Man soll Ime vmb souil willfahren, d. er vnden Im bad ein bogen Ins neb. hauß durchprechen, den vndern platz Zu buwen vnd holtz prauchen möge, doch alßo d. diße behaußung ein abgesonderte hauß wonung sein vnd pleÿben, vnd Jeder Zeitt burger darinnen Zuwohnen solle verleÿhen werden.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1588, Préposés au bâtiment (VII 1304)
Nicolas Adolff demande l’autorisation de construire une galerie de trois pieds et demi de large sur toute la longueur de la maison, soit 32 pieds 9 pouces. Les préposés limitent la largeur à celle du grenier du requérant et au pignon de son voisin Blaise Egen. Ils demandent en outre un loyer annuel de cinq sols. Nicolas Adolff demande un délai de réflexion.
Nicolas Adolff et son voisin Blaise Egen (propriétaire de l’actuel n° 3) demandent le même jour l’autorisation d’enclore le terrain entre leurs maison et la risberne et d’en faire un jardin en laissant un passage (à la manière du chemin et des jardins derrière les maisons de la rue des Veaux). Les préposés refusent d’aliéner le communal.

Niclaus Adolff bader im Roßbad vmb genglin. 41.
Blasius Egen und Niclaus Adolff, Landvesten vor iren heusern. 41.
(f° 41) Sambstag den 14.ten Martÿ – Niclaus Adolff bader im Rosenbad
Niclaus Adolff der Bader Im Rosbad begert An seinem huß geg. dem waßer Im Zughennen Ein genglin Zumach. so lang od. breit sein huß Ist vnd d. selbig vierdhalb schu breitt, Ist nach Ingekommen augenschein vnd d. herrn Abmeßung 32 schu 9 Zoll breit od. lang d. d. nimand verhinderlich, Inn sein begeren Zugelaßen Jn der breite wie d. Speich huß An seiner behusung vnd Blasi Egen gebell hinauß gond vnd nur* wther vmb fünff schilling Jerliche Allmend Zinß vnd d. Allmend sein vnd pleib. soll. D. hatt Er Zubedencken genommen.

(f° 41) Blasius Egen und Niclaus Adolff obgemelt
Niclaus Adolff obgemelt vnd Blasius Egen der schaffner Alß nachbar hab. Auch begert dieweil sie die Landvesten vor iren heusern haben sollen vnd müßen Inen Zuuerghonnen hat die Allmend so weith Ir Jedeß huß godt doch Ein fuhrweg Zu dem selbig. vßgeschloßen, Zuverschlagen vnd d. selbige Zu Einem gärtlin Zugebrauchen, Ist nach fürgenommene Augenschein d. nit nutzlich alle platz In Zu Zieh. vnd Zu verluh*. Inen Ir begeren freundlich Abgeschlagen.

1755, Préposés au bâtiment (VII 1406)
Les préposés autorisent le tailleur Jean Daniel Senckeissen à faire travailer son menuisier sur le communal sur la place au Sable près du Pont Neuf.

(f° 94) Dienstags den 18. Novembris 1755. – Joh: Daniel Senckeißen
Johann Daniel Senckeißen der schneider bittet um erlaubnus auf dem so genannten Sand Platz beÿ der Neüen bruck Zimmern Zulaßen. Erkannt gegen 15. ß Zinß Willfahrt. dt. Eodem 15. ß

1756, Préposés au bâtiment (VII 1407)
Jean Daniel Senckeissen qui a l’intention de reconstruire sa maison demande l’autorisation de l’avancer sur le communal en l’alignant avec les voisines. Le terrain a 33 pieds ½ de long, quatre pieds d’un côté et deux pieds quatre pouces de l’autre. Les préposés l’y autorisent moyennant un loyer de 10 sols ou un capital de 12 livres. Jean Daniel Senckeissen demande le même jour l’autorisation de poser deux marches sur le communal comme son voisin Ehrmann. Il y est autorisé en payant un capital de 3 livres, soit 15 livres (30 florins) en tout.

(f° 11) Samstags den 13. Ejusdem [Martÿ 1756] – Joh: Daniel Senckeißen
An Johann Daniel Senckeißen deß schneiders Hauß am Sandplatz Unterhalb der Neüen bruck, welches 32 ½ schuhe breit, und auf einer seithe 4. schuhe, auf der Andern seithe 2. schuhe 4. Zoll Von denen Häußern darneben Zurückstehet und da er das Hauß neü bauen will, bittet er um erlaubnus denen anderen häußern Zugleich Vorzubauen. Erkannt Willfahrt gegen 10. ß jährlichen Zinßes, oder 12. lb ein für alle mahl Zubezahlen. vid. Infra fol: 14.
Idem – nach abgehandeltem Augenschein bate Senckeißen auch um erlaubnus Zweÿ steinene stafflen Vor die Haußthür Zulegen, wie Ehrmann sein Nachbar deren dreÿ hat. Erkannt sollen H. Lohner und Werckmeister die sach Examiniren, und nächstens referiren.

(f° 14) Dienstags den 23. Martÿ 1756. – Joh: Daniel Senckeißen
Auf H. Samuel Werner des Werckmeisters auf der statt Maurhoff abgestatteten bericht, daß Johann Daniel Senckeißen dem schneider mit Legung Zweÿer staffelen Vor sein Hauß, wie oben fol: 11 Gemeldet, gar wohl Willfahrt werden Könte, ist Erkannt, werden dem Imploranten die Zweÿ stafflen mit dem beding erlaubt, daß er Hiervon 6. fl. weiter, und also für das Vorbauen seines Haußes und die stafflen Zusammen, ein für alle mahl 30. fl. bezahlen solle, so er acceptirt.
dt. den 29. Martÿ 1756.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1774. Le maître maçon Jean Lingenhœlin décrit les travaux à faire dans la maison du cafetier Jacques Reibel sur la place au Sable : une cuisine avec un fourneau et une hotte de cheminée au premier étage vers la place. Il y aura un mur coupe-feu entre la cuisine et la chambre pour éviter qu’un malheur ne se reproduise, la cheminée aura une porte de ramonage en fer.

(p. 320) Dienstags den 26. Aprilis 1774. – Jacob Reibel der Caffee sieder, will in seiner auf den Sandplatz gegelenen behaußung in den ersten stock im vorder gebäu eine Stube gegen dem platz hinden daran Eine Kuchen mit heerd und Caminschoß machen, das Rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt, und wegen entstandenem unglück ist Zwischen der Kuchen und Cammer ane Statt, so sonst das Rohr von dem untern ofen die wand Zumachte, eine feuer maur aufgeführt, und in das Rohr neben dieser wand ein Eißern thürlein eingesetzt worden, damit von der aussäuberung des Camins der herbabfallende Rueß kan heraus gezogen werden. Erkandt, auf vorbeschriebene art willfahrt – Mr Lingenhölin

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, cuisines, vestibules, bûcher, caves sous solives, un vieux bâtiment arrière à demi-toit où se trouvent plusieurs poêles, chambres et ([biffé] séchoir), deux galeries latérales, un four à lessive au-dessous d’une des galeries, cave sous solives, puits, cour, autres appartenances et dépendances, le tout estimé à la somme de 850 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Quai au Sable

nouveau N° / ancien N° : 5 / 7
Schweughaeuser
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 180 case 1

Schweighaeuser, Jacques Frédéric, medecin, quai au Sable N° 5

O 508, maison, sol, quai au Sable 5
Contenance : 3,70
Revenu total : 271,92 (270 et 1,92)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 48 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 59 case 1

Schweighaeusser, Jacques Frédéric, Medecin, 1866
1866 Muller Alhonse Henri
1874 Windisch, Julius Ludwig August, Feuerversicherungs-Direktor
1886/87 Windisch Juliette Augustine, Maria Margaretha Gattin von Gaston Paira, Versicherungs-Agent
1896/97 1. Paira Andreas, 2. Paira Marcellus durch Nutznießerin Windisch Juliette geschiedene Ehefrau Paira Gaston

O 508, Maison, sol, quai au Sable 2
Contenance : 3,70
Revenu total : 271,92 (270 et 1,92)
Folio de provenance : (180)
Folio de destination : 59, augm. de C.on de 1866 – Sol Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1869
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 48 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

O 508, Maison
Revenu total : 412,92 (411 et 1,92)
Folio de provenance : 59, augm. de C.on de 1866
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1869
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus : 17 / 14
1869, Augmentations – Muller Alphonse Henri f° 29, O 508, Maison, revenu 411, Aug.on de Const.on, achevée en 1866, imposable en 1869, imposée en 1869
Diminutions – Muller Alphonse Henri f° 29, O 508, Maison, revenu 270, Aug.on de Const.on de 1866, supp. en 1869

Cadastre allemand, registre 21 p. 267 case 9

Parcelle, section 21, n° 52 – autrefois O 508.p
Canton : Sandplätzchen N° 2
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,25
Revenu : 3100 – 3400
Remarques

(Propriétaire), compte 922
Paira Gaston
1904 Dr. Geisse William u. Miteig.
1910 Paira Gaston Daniel, Versicherungsgeneralagent / sa veuve
(3186)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 179 du Bain aux Roses p. 322

5
Pr. Guscheron, François, Caffetier – Fribourg
Lo: Gall, Frederic, Négt. – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Sandplätzchen (Seite 142)

(Haus Nr.) 2
Paira, Vers.-Gen.-Agent. 01
Ehrmann, Rentner. 2
Notter, Wwe. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 728 W 13)

2, quai au Sable (1866-1990)

Le dossier relate les affaires habituelles (prises de gaz, ravalements). La maison est endommagée lors des bombardements du 11 août et du 25 septembre 1944. Un cabinet médical y est cité depuis 1986.

Sommaire
  • 1866 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Hoff soit autorisé à faire au nom du sieur Müller une prise pour environ deux becs
  • 1895 – Le maire notifie le sieur Paira de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, décembre 1996
  • 1905 – Les vitriers Sigel Frères (24, rue des Frères) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – L’échafaudage a été démonté, septembre
  • 1915 – Commission des logements militaires. La maison doit être raccordée aux canalisations – Le propriétaire demande un délai jusqu’à la fin de la guerre. La commission constate que les cabinets d’aisance sont bien tenus et qu’il y a peu de monde dans la maison.
  • 1946 – La maison est endommagée lors des bombardements du 11 août et du 25 septembre 1944. Alice Paira demande un certificat de sinistré
  • 1959 – Mlle Haitaian est autorisée à poser un échafaudage devant les 2 et 3, quai au Sable
  • 1978 – Guy Duplat demande l’autorisation de faire ravaler la façade et de poser un échafaudage sur la voie publique – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, janvier 1980 – Le propriétaire n’obtient pas de subvention, faute d’avoir déposé sa demande après les travaux.
  • 1986 – Rapport de la commission de sécurité, cabinet médical de Solange Fialon
  • 1990 – Guy et Marianne Duplat demandent l’autorisation de repeindre les façades sur rue et sur cour – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable

Relevé d’actes

La maison appartient depuis 1586 au baigneur Nicolas Adolff, propriétaire de la maison voisine. Boulanger originaire de Spire, il épouse en 1553 Marthe, veuve de Léonard Eberhard

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 28 n° 33)
1553. Auff den 11. Julÿ seind Ehelich Ingesegnet worden Niclaus Adolff von Speir vnd Martha Lienhart Eberharts verlaßene witwe (i 22)

Nicolas Adolff devient bourgeois par sa femme Marthe Volsperger, veuve de Léonard Eberhard
1553, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 86
Nyclauß adolff vonn Speyr hat d. burgrecht Empfangen von Martha volspergerin weyllandt lienhart Eberhartz verlaßene witwe seiner ehelichenn Haußfrouwen vnd dient Zun becken. act. den sybenden augusty anô xv C funtzig vnd drey

L’éperonnier Léonard Eberhard est devenu bourgeois par sa femme Marthe, fille de Marc Volsperger, en 1553
1547, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 36
Lienhardt Eberhart der Sporer hat d. burgkreht empfangen von Martha weiland Marx Volspergers tochter, seÿner Eefrawen, vnd dienet Zun Schmiden. Act. eod. die [xviij Octob.]

Baptêmes à la cathédrale (registre lacunaire, notamment entre août et novembre 1556. Nicolas Adolff est boulanger à l’acte de 1562.
Baptême, cathédrale (luth. f° 53) 1557. Auff den 22. August. P. Niclaus Adolph, M. Marta, I. Israel
Compatrini, Herr Melchior Speccerus, Michael Herman der beck, Anna Valentin Jegers des Metzgers hausfraw (i 64)
Baptême, cathédrale (luth. f° 169-v) 1562. Sonntag den 12. Julÿ. P. Niclaß Adolff ein beck, M. Marta, I. Melchiorl
Comp. Herr Melchior Speccer pfarh. Su S. Thom. Michael Herman der Ju*s beck bej d. Sch.bruck, Catharina Michael Rantzen selige docht. (i 183)

La maison revient pour un quart aux consorts Riedinger de Mundolsheim. Trois frères Riedinger s’établissent à Strasbourg, le baigneur Thiébaut Riedinger devient bourgeois en 1601, Laurent Riedinger en 1609 et Jacques en 1613

1601, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105), p. 641
Diebold Riedinger der Bader knecht von Mundoltzheim Khaufft das Burgerrecht gibt sein Nahrung für 250 fl. ahn, will Zur Mörin dienen. Act. d. 7. Marttÿ A°1601

1609, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 745
Lorentz Rüedinger von Mundoltzheim Khaufft d. Burgerrecht, mit Beÿstandt wolff Simons deß Kornwerffers wüll Zur Lucernen dienen vnd 150 gulden verstallen. Actum Donnerstag den 9. Marttÿ A°1609

1613, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 772
Jacob Rueding. Von Munoltzheim Khaufft d. Burgkrecht mit Beÿstandt hanß Müller deß Kornwerffers wüll Zu Lucernen dienen. Actum den 21. 8.bris 1613

Le messager assermenté Thiébaut Riedinger, les remueurs de grains Laurent et Jacques Riedinger, les trois de Strasbourg, Jean et Sébastien Riedinger de Mundolsheim, tous cinq frères, et Urbain Lorentz de Mundolsheim au nom de sa femme Anne Riedinger vendent un quart du tiers de la maison à Nicolas Adolff, ancien pasteur de Zutzendorf, et à sa femme Apollonie Fürstbaum

1617 (8. tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 56
Erschienen Diebold Rüdinger geschworner bott, Lorentz vnd Jacob Rüdinger Kornwerffer, burgere Zu Straßburg vnd dann hannß vnd Bastian Rüdinger wonhafft Zu Mundoltzheim alle Fünff gebrüdere So dann Urban Lorentz als Ehevogt Anna Rüdingerin Auch seßhafft Zu Mundoltzheim (verkaufft)
herrn Niclaus Adolff gewesenen Pfarrher Zu Zutzendorff vnd frauwen Aplonien Fürstbeümin sein Ehegemahlin Ihren beder Erben
Einen vierten theÿl Ihnen für unvertheÿt am drittheÿl Zuuor ustendig ane huß hoffestatt vnd höfflin mit allen Andern Iren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg beÿ der Neuwen brucken Einseit neben dem Bad Zum Roßbaum genant Anderseit herr Bläß Egen Schaffners stost hinden vf herr hannß Schatzen dreÿ Zehnern, so ledig eÿgen Vnd were diser Verkauff für ledig eÿgen Zugangen vnd beschehen vmb 120. guldin Zu fünffzehn batzen

Laurent Rüdiger de Mundolsheim, Sébastien Rüdiger, Ursule Rüdiger veuve du tanneur Jean Wagenmann et Anne Rüdiger femme du maçon Jacques Baum vendent deux quarts de la maison audit Nicolas Adolff

1617 (15. Februarÿ), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) n° 64
Erschienen Sind Lorentz Rüdiger der Schneÿder wonhafft Zu Mundoltzheim für ein vierdttheyl am dritteil Mehr Bastian Rüdiger der schloßer vnd Catharinen sein ehelich hußfr. Item Ursula Rüdigerin bemlr. Bastians schwester Wÿland hanns Wagen man* des Rothgerbers selig witwen Mit beÿstand Pauli Starcken Ires geschwornen Vogts, Item Jacob Baum Murer vnd Anna Rüdigerin sein ehegemahll bemlten beÿder Bastians vnd Ursulen schwester, So dann Susanna Rüdigerin Jr schwester Michell Burckharts des Tagloners ehegemahll Mit beÿstand deßelb. Verkauff. unuer.
dem Ehrwürdig wolg. herrn Magister herrn Nicolai Adolffen geweß. pfarrh. Zu Zißendorff, Ime
Zwen vierdetheil daran einen Ime Lorentz Rüding. v. den vier geschwistrd. Im gantz. Zust.dig für vieretheyl am dritheyl geb. von v. ane huß hoffestatt v höffl. mit all Ir rechten* geleg. Inn d. S S. beÿ der Neuwenbruck einseyt dem Bad Zur Roß baum genant dem herrn kheuffer auch Zustendig anderseÿt neben D Blaßin Eggen stoßend hind vff herrn hanß Schatzen dreÿzehn für der ledig eÿg daran die Zweÿtheÿl vnd Zweÿ viertheÿl am dritheil Ehrengmt herr Kheuffer Zuvor Zustendig der kauff besch. v 240 guld.

Nicolas Adolff, pasteur à Weiterswiller, épouse en 1579 Véronique, fille du serrurier Jean Haffner d’Ellwangen (en Wurtemberg)
Mariage, cathédrale (luth. p. 15)
1579 Dnicâ V post Epiphanias. 8. Februarÿ M. Nicolaus Adolphus Pfarrer zu Weiterßweiler vnd Veronica, Hansen Hafners des Schloßers Zu Elwangen nachgelaßne Tochter. Montags 16.ten Februarÿ (i 10)

Nicolas Adolff se remarie en 1616 avec Apollonie, veuve de Gall Gloner.
Mariage, cathédrale (luth. p. 44)
1616. Dominica XI Trin: den 11. August. H. Mag. Niclaus Adolphi gewesener pfarrer Zu Zutzendorf vnd Fr. Apolonia, H gall gloners n. witwe, eingesegnet im frügebet Zinstag d. 20. Augusti (i 27)

Le boulanger Gall Gloner le jeune épouse en 1588 Apollonie, veuve du débitant de vin Jean Seifert
Mariage, cathédrale (luth. p. 142)
1588. Dominica Sexagesima 11. Februarÿ. Gall Gloner der jünger der Beck und Mehlman, vnd Apollonia, Hans Seifert des Weinschencken nachg. wittib. Eingesegnet Montag den 19. Februarÿ (i 74)

Le débitant de vin Jean Seifert épouse en 1585 Apollonie, fille du jardinier Jean Fürstbaum
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 45-v)
1585. Am Sontag vt supra [nach ostern den 25. Aprilis] Hanns Seiffert ein weinzapffer neben dem *, J Appolonia H Hans Fürstbaums eines garttners vnder den wagnern tochter, dise sind mir vom vatter der brautt * dem Brauttigam selbs angezeigt worden (i 257)

Nicolas Adolff se remarie en 1628 avec Susanne, fille du cordonnier Jean Schad.
Mariage, cathédrale (luth. p. 259)
1628. Dominica 10. Trin. 17. Aug. H. Mag. Nicolaus Adolphi gewesener pfarrer zu Zutzendorf vnd J Susanna Hans Schaden des schuhmachers n. tochter eingesegnet in der Rupertsaw montag 8. 7.br)

Notice biographique de Marie Joseph Bopp (Die evangelischen Geistlichen und Theologen in Elsass und Lothringen von der Reformation bis zur Gegenwart). Nicolas Adolphi est fils du baigneur Nicolas Adolff. Il meurt à Strasbourg le 14 septembre 1629.
(Bopp, n° 16) Nikolaus Adolphi, Mag.
° Strassburg 9. Sept. 1556. Sohn von Nikolaus Adolphi, Rosenbadbesitzer, und Martha Volsperger, x a) 16. Feb. 1579 Veronika Hafner, Schlosserstocher aus Ellwangen, † 22. Jan. 1616, x b) 20. Aug. 1616 Apollonia Fürstmann [sic], Wittwe von Gallus Gloner, † 15. Nov. 1626, x c) 8. Sep. 1629 Susanna Schad, Tochter des Schuhmachers Johann Schad – Stud. in Straßburg, 1574 Bacc. phil., 1578 Mag. phil., Ord. am 17 Juni 1578
25. Feb. 1578 Pf. in Niederhausbergen, 1578-1579 in Entzheim, 1579-1582 in Weitersweiler, 1582-1599 in Zutzendorf, wegen Leibesschwachheit entlassen, † Straßburg 14. Sep. 1629
Isaak Fröreisen Progr. Fun. Argent, 1629. Spitalarchiv Straßburg Nr 1225, 5890-5949

Nicolas Adolff vend le bain aux Roses et la maison voisine à Nicolas Grüninger, baigneur au bain de la Lie, et à sa femme Barbe Andres

1622 (x. Septembris), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 329
(Inchoat. in Prot. fol. 243.) Erschienen h. Niclauß Adolff burger Zu Straßburg (verkaufft)
H. Niclauß Grieninger Bader Im Trusenbadt und Barbaræ Andresin seiner ehelich. haußer. So auch Zugeg.
das Rossbadt mit sampt einem nebenthauß, Zweÿ höfflin vnd Zweÿ Brunn Auch Allen And. Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. beÿ der Neuen Bruck. einseit ein Eck geg. derselb. Bruck. vnd Anderseit nebent h. Bläß Egen hind. vf hannß Wilhelm Schatz stoßend, dauon gend iij. lb d gelts Lösig mit Lx lb d vff 9. Aprilis den Allmoßen Zu Sant Marx, Mehr ij lb v ß d gelts für xxxxv lb gerechnet, vff Valentini Jungfr. Simburg Böcklein, So dann xij gl gelts lösig iij C gl Werung vff Faßnacht J. Sebastian Müeg, Sunst freÿ ledig vnd eÿg. & Vnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich genommen, Zugangen vnd bescheh. für vnd vmb v. M. iiij C. Lxxv gl p. 15. batz
(vide in Regist. 1634. fol. 38. fa. 2)
[in margine :] Erschienen h. Niclaus Adolffus mit bst h. Benedict Groß b. h. Daniel Strintz. Notari hatt in gegensein h. doctoris andreæ Schellen als vogt Barbaræ gld* h. Niclauß Grieningers s. Witwen vnd hanß Schaff. desselb. kind* Vormund (…) q.tirt Act. 15. Decembris 1624*

Le baigneur Nicolas Grüninger épouse en 1610 Barbe, fille de l’aubergiste Raoul Andres
Mariage, cathédrale (luth. p. 245)
1610. dc. 2. Trinitatis Niclauß Gruniger der Bader und Barbara Rudolff Andres wirt Zum guldin adler n.g. tochter (i 126)

Barbe, veuve du baigeur Nicolas Grüninger, hypothèque les bains et la maison voisine au profit de Thiébaut Ammel, prévôt d’Illkirch et de Graffenstaden

1626 (3. feb.), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 103
(P. fol. 54) Erschienen Barbara weÿ: Niclauß Grüening.s gewesenen Roßbads. see. witib mit beÿstandt herren D. Andreæ Schollen kleinen Rhats procuratoris vndt Aduocaten ihres geordneten vogts
bekante in gegensein Dieboldt Ammels Schultheiß. Zu Illkürch vnd Grauenstad. – schuldig seÿe 200. gld.
dafür Vnderpfand sein soll Ihr der Schuldbekennerin zum dritetheil gebürende Beßerung am Rosenbadt vnd dem Nebens hauß alhie beÿ der Newen brucken, j. seit ein Eck 2. seit neben H. Bleß Egen s. Erben, hind. vff hannß Wilhelm Schatz stoßend gelegen

Barbe, veuve du baigeur Nicolas Grüninger, hypothèque le tiers qui lui appartient de la maison voisine des bains au profit de Sébastien Gambs

1641 (27. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 241-v
(Mutuum cum grli. & speciali) Erschienen Fr. Barbara Niclaus Gröningers des Roßbaders hinderlaßene witib, mit beÿstand des Ehrenvesten und hochgelehrten H. D. Andreæ Schollen E. E. Kleinen Raths Advocaten und Procuratoris ihres Vogts, bekante
in gegensein H Sebastian Gambßen burgers alhie – schuldig seÿen 100. lib
dafür in specie Vnderpfand sein soll, Ein dritter theil ihro für unvertheilt gebührendt ahne hauß, hoff, hoffstatt Und allen deren gebäwen &, geleg. alhie beÿ der Newen bruckhen, neben dem Roßbad && H M. Bläß Egen E. E. Großen raths Procuratori hinden Vff hannß Wilhelm Schatzen stoßend, Von welcher gantzen behaußung gehet Jährlichen 5. fl. Jacob Küblern Schaffners weiß lößig mit 100. fl., sonsten dißer 1/3 theil ledig eÿgen Wie & daran die Übrigen 2/3 theil Ihren 3. Kindern zuständig und Sie Widembs weiß zugenieß.

Ursule Grüninger femme de Joachim Frédéric Schœnermarck et Nicolas Grüninger, orfèvre au Grand-Saconnex près de Genève vendent la maison voisine du Bain aux Roses au batelier Jean Volmar Senger, assisté de son frère Jean Philippe Senger

1650 (19. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 602
Erschienen H Joachim Friderich Schönermarckh alß Ehevogt Ursulæ Gröningerin, und alß Nicolao Gröningers deß Goldschmidts beÿ Genff en grand Saconet wohnhaft seines Schwagers (…) hierzu gevollmächtigter Befelchhaber mit beÿstand H Friderich Deckhers dero recht. Doctoris & Advocati
hatt in gegensein hannß Volmar Sengers deß Schiffmanns mit beÿstand hannß Philipß Sengers deß Schiffmanns seines Bruders und hannß Mathiß Bären
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit deren hoff, hoffstätten und allen andern ihren Gebäwen alhie beÿ der newen Bruckh. neben dem Rosbad ein: und anderseit neben H M. Blasio Eggen E.E. groß. Rhats Procuratoren, hind. vff weÿl. H Hannß Wilhelm Schatzen deß handelßmanns seel. wittib und Erben stoßend gelegen, so verhafftet ist umb 50. lib Capital Weÿl. H Nicolai Adolphi seel: Stifftung, Item umb 50. lib. Rudolph Brackhenhoffern dem Goltarbeiter Gesellen, daran die helffte also bahr und die übrige helffte vff Joh. Bapt: a° 1651. sampt dem Zinnß Zu bezahlen, Vnd dann umb 15. lib Georg Metzgern dem Barbierern zu Emmeding. ehevögtlicher weiße – umb 445. lib
[in margine f° 603-v:] Erschienen der Verkäuffer, hatt in gegensein Margarethæ deß Käuffers ehelich. haußfrauen mit beÿstand hannß Wilhelm Pfeiffers deß hoßenstrickhers ihres Bruders und hannß Philippß Sängers deß Schiffmanns ihres Schwagers beed. alß in abweßenheit ihres Ehemanns so in der franckhforter Meß seÿe (…) Act. 24. Spt. a° 1656

Jean Vlomar Senger sollicite le Magistrat pour obtenir une quittance de Nicolas Grüninger, manant au Grand-Saconnex
1651 Conseillers et XXI (1 R 134)
(f° 139) Montag d. 18. August. – Hanß Volmar Senger Vm Intercessionales
Hanß Volmar Senger Schiffmann p.ducirt per Knaffel. vnd.ge Supplication p. Intercessionalibus an die Obrigkeit Zu groß Saconeln, Wegen eines haußbrieffs an welchem Nicolaus Gröninger Welcher alß Ein hindersaß daselbst Auff halb part hatt, Begerth Ein formliche Quittung Wolle alß den Zählen. Erk. Ist Ihme Wilfarth worden.

Garçon batelier originaire d’Oberhoffen, Jean Volmar Senger épouse en 1634 Marguerite Pfeiffer, fille du tailleur Loup Pfeiffer : contrat de mariage, célébration
1634 (4. 7.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 44) f° 52-v
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen und Bescheidenen Hannß Volmar Sengern, dem Schiffknecht Von Oberhoffen, Wÿlandt deß Ehrsamen Pauli Sengers, geweßenen Vischers Zu bemelttem Oberhoffen seeligen hinderlaßenem Sohn, ane einem
Vndt der Ehrn: vnd tugendtsamen Jungfrawen Margarethæ Pfeifferin, auch weÿlandt deß Ehrenhafften Wolff Pfeiffers, geweßenen Schneiders burgers alhie Zue Straßburg seeligen hinderlaßene dochter am Andern Theil
So beschehen vndt verhandelt in dießer deß heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg Auff Donnerstag den 4. tag deß monaths Septembris, Im Jahr deß Herren Alß mann Zahlte 1634.

Mariage, cathédrale (luth. p. 349)
1624. Doîca XVI Trin: 21 7.bris. Hans Volmar Senger der schifknecht, paulus Senger des fischers Zu Oberhoffen n. sohn und J. Margreth Wolff pfeiffers des schneiders n. tochter, eingesegnet montag 29. 7.bris (i 179)

Jean Volmar Senger d’Oberhoffen devient bourgeois par sa femme trois mois après son mariage
1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 144
hannß Volmar Senger der Schüffknecht von oberhoff. Empfangt d. Burgerrecht Von Margaretha weÿland wolff pfüsters deß Schneid. eheliche tochter seiner haußfraw Woll Zum Enck. Zünfftig werden 30. 10.bris 1634.

Jean Volmar Senger dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1652, Protocole des Quinze (2 R 70) Hanß Volmar Senger. 289. 298. (pt° Straaff, Saltz Zu Maintz geladen)
1653, Protocole des Quinze (2 R 71) Hanß Volmar Senger. [Philipp Senger et Consorten] 2. [Hans Volmar Sengers haußfr.] 10. 232. (pt° Straaff)
1654, Protocole des Quinze (2 R 72) Hanß Volmar Senger. 14. (pt° Straaff moderation)
1671, Protocole des Quinze (2 R 88) Hannß Volmar Senger 40. (pt° Straaff)

Marguerite, femme de Jean Volmar Senger qui se trouve alors à la foire de Francfort, assistée de son frère Jean Guillaume Pfeiffer et de son beau-frère Jean Philippe Senger, rembourse le prix restant dû à Schœnmarck en empruntant la somme nécessaire au marchand Jean Charles Strintz (voir la quittance à l’acte de 1650)
1656 (24. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 481-v
Erschienen Margaretha, hanß Volmar Sengers deß Schiffmanns Eheweib, in abweßenheit erstermelts ihres Ehemanns so in der franckforter Meß seÿen mit beÿstand hannß Wilhelm Pfeiffers deß hosenstrickhers ihres Bruders, hannß Philipß Sänger deß Schiffmanns ihres Schwagers und Michael Braunen deß Weißbeckh ihres Nachbahrn
in gegensein H Hannß Carol Strintzen deß handelsmanns
bekannt, daß Sie Margaretha von ihme Strintz. 20. lib. Zu em Ende vffgenohmen habe, daß H Joachim Friderich Schönermarckh, umb den der ahne eingangß genannten hannß Volmar Sengern verkauffen Behaußung, noch gehabten Kauffschillingß rest vollends bezahlt werd. und Er H. Strintz ohnmittelbahr und ohne einige schädliche Newerung in sein Hn Schönemarckhs hierumb gehabten befreÿte Unterpfands Gerechtigkeit würcklich eintretten sollen

Les Quinze renvoient aux administrateurs de la Tour aux deniers la décision concernant l’amende à infliger à la succession de Jean Volmar Senger qui a déclaré une fortune sous-estimée de moitié
1658, Protocole des Quinze (2 R 76)
(f° 154-v) Dienstag den 24. Aug. – Stall Ca. Hanß Jacob Eberlin und Hanß Volmar Senger.
Obere Stallherren referiren, daß diesen morgen sie Inuentaria so von dreÿeren deß Stallß vermög ordnung in diese Stub remittirt worden, examinirt, vndt befunden, daß dem Ersten Hanß Jacob Eberlin dem Stattgerichts bott 500 fl. (…)
In dem andern Hanß Volmar Senger d. Schiffmann 900 fl. in nahrung hat, vnd allein 400 500 fl. Verstallet, dahero für Nachtrag v. sonst. dem Stall schuldig 12. lb 6 s Weilen nun beede gemelte Inventaria in Qualitate et Quntitate nicht von sonderlicher importantz, alß vermeinen Deputirte es köndten solche pt° mulctæ wider, nach den Jüngsten præjudiciis ane die Herren dreÿern gewieß. wd. Erkandt, Würd d. bedacht gefolgt.

Jean Volmar Senger se remarie en 1660 avec Barbe, veuve de l’horloger Urbain Truckenbrodt
Mariage, cathédrale (luth. f° 121 n° 37)
1660. Dca 8 Trin. die 12. Aug: Zum 2 mahl hans Volmar Senger der Schiffman undt Burger alhie und Barbara Weiland Urban Truckenbrodts gewesenen Uhrenmachers undt Burgers alhie hinderlaßene Wittib. Montags den 20. Aug: Encker, Münster, Thierg. (i 122)

Originaire de Sexau (en Bade) l’horloger Urbain Truckenbrodt épouse en 1639 Barbe, fille du tisserand Jean Motz : contrat de mariage, célébration
1639 (18. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 601-v
(Protocollat. fol. 150. – Eheberedung) Erschienen Urban Druckenbrod der Klein Uhrenmacher Von Sexaw in der Marggraffschafft Hochburg gelegen, alß hochzeiter, mit Beÿstand Anthoni Wentzels auch Klein Uhrenmachers und burgers Zu Straßburg an einem,
So dann Barbara weÿ. hanß Mootz geweßenen Leinenwebers vnd burg. see: alhie hind.laßene eheliche dochter alß Hochzeiterin, mit beÿstand Lazari Gohringen deß Hosenstrickers ihres Vogts und Jost Müllers Klein Uhrenmachers ihres Schwagern, am andern theil
Fürs ander dieweilen Sie beede New angehende Ehepersonen albereith vor Zweÿen Jahres, mit einander und also ins gemein Ein Behaußung und Scheür, beneben etlichen Güetern alß Ehrd Acker, Reben undt Matten in dem Flecken und Bann Ballingen in der Herrschafft Hochburg gehörig, gelegen, erkaufft (…)

Urbain Truckenbrodt est fils de Jean Truckenbrodt, l’acte ne donne ni le prénom ni le nom du père de la mariée
Mariage, cathédrale (luth. p. 424)
1639. Dom. 6. Trinitatis. Urban Truckenbrodt der Klein Uhrenmacher von Sechsaw Hanß truckenbrod deß Kieffer daselbst hinderlaßener Ehelicher Sohn Vnd Jungfrauw Barbara deß geweßenen Leinenwebers vnd burgers allhie nachgelaßene eheliche Tochter. eingesegnet Mont. Im Münster den 29. Julÿ (i 217)

Jean Volmar Senger hypothèque la maison au profit de Catherine Berner, veuve Saltzmann

1660 (12. april), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 415-v
Erschienen Hannß Volmar Sänger der Schiffmann
in gegensein H Johann Philipß Schmidts deß Stattrichters im nahmen Fr. Catharinæ Saltzmännin, wittibin gebohrner Bernerin – schuldig seÿen 75 pfund
Unterpfand sein sollen Zwo tertz. ihme für ohnvertheilt gebührend ahne Zweÿen häußern, einem vordern und hindern, auch deren hoff, hoffstätten und allen übrig. Gebäwen, alhie beÿ der newen Bruckh einseit neben dem Rosbad, anderseit neben H Blasio Eggen alt. groß. Rhats Procuratori, hinden uff weÿl. H Hannß Wilhelm Schatzen deß handelßmanns seel. Erben stoßend gelegen, daran die übrige tertz seinen Kindern gehörig.

La maison revient à son fils batelier Jean Paul Senger qui épouse en 1678 Susanne, fille du péager fluvial Jean Jacques Volck

Mariage, cathédrale (luth. f° 56-v) n° 9)
1678. Dom: Oculi Zum 2 mahl Hanß Paulus Senger der Schiffknecht, Hanß Volmar Sengers Schiffmanns u. Burgers alhier ehel. Sohn, Jfr. Susanna Hn Johann Jacob Volcken Wasserzollers in Ruprechtsaw ehel. T. Donnerstags den 24. Martÿ (i 55)

Jean Paul Senger hypothèque la maison au profit de Jean Frédéric Sachs, receveur de l’Orphelinat

1690 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 150-v
Hannß Paul Senger der Schiffknecht
in gegensein H. Johann Friderich Saxen alß Schaffners deß Weÿßenhaußes – schuldig seÿe 50 Pfund
unterpfand, die helffte einer behaußung allhier beÿ der Newenbruck einseit neben dem Roßbad, einseit neben Georg Fritschmann dem Schreiner, hinden uff Johann düring. stoßend geleg.

Barbe Senger femme du garçon batelier André Niclaus vend un tiers de la moitié de la maison aux deux enfants mineurs de Jean Georges Senger, Marie Marguerite fiancée à l’aubergiste Jean Daniel Voltz et Mathias Senger

1697 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 297
Barbara geb. Sengerin Andreas Niclaußen des Schiffknechts haußfrau
in gegensein Jfr. Mariæ Margarethæ Sengerin Und Matthiæ Sengers beder geschwistrigen weÿl. hans Georg Sengers gewesenen Schiffmanns seel. nachgelaßenen noch lediger 2. Kinder mit beÿstand hans Paul Sengers auch Schiffmanns Ihres noch ohnentledigten Vogts Und Johann Daniel Volcken deß würths, obged. Mariæ Margarethæ Verlobten
Erstlich einen dritten theil für ohnvertheilt an der Helffte einer Behaußung mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier beÿ der neüen brucken einseit neben dem rooßbad anderseit neben hans Georg Fritschmann dem Schreiner hind. auff H. Johann dürninger dem Tuchscherer stoßend gelegen, Von welcher gantzen behaußung gehend Jährlich auff Michaelis 2 lb 10 ß d Zinnß ablößig mit 50 lb Capital d. Nicolaj adolphischen stifftung
Ferner einen dritten theil auch für ohnvertheilt an hauß, höfflein, hoffstatt und bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Vorstatt Krautenau gegen dem Wilhelmer Kloster über, im Narrengaßlein, einseit neben einer behaußung so dem waisenhauß gehörig, anderseit neben St. Johannis Gießen hinten auf ein Allmend gäßlein stoßend gelegen, Von welchem gantzen hauß gehen jährlich 4 lb Zinns, weÿl. H. Hannß Jacob von Zabern E.E. großen Raths alten beÿsitzers seel. Erben, ablösig in Capital mit 100 lb, So seÿe ged. dritte theil umb 50 lb (verhafftet) – umb 67 pfund

Daniel Volck et Marguerite Sænger hypothèquent lleur quart de maison au profit de Jacques Incker, huissier à la trubu des Pêcheurs

1703 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 576 p. 211
Joh: Daniel Volck thurnhüther u. Marg: geb. Sängerin mit beÿstand Joh: Jacob Jungen fischers u. Joh: Jacob Jnckels büttels auf der fischerstueb
in gegensein Joh: Winthers büchßenmachers – schuldig seÿen 25 pfund [unterzeichnet] Johannes Winder
der Correæ vierdten theil für unvertheilt ahn einem Hauß cum appertinentiis neben dem Roßbad allhier einseit neben besagtem bad anderseit neben Joh: Georg Fritschmann schreinern hinten auf die Türingerische hauß stoßend gelegen

Jean Volmar Senger, Barbe Senger veuve Niclaus, Marie Elisabeth Stœr femme du batelier Jean Stœr et le cordier Jean Stœr vendent les deux tiers de la maison à Susanne Volck veuve Senger, usufruitière de la maison

1704 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 47-v
Hanß Volmar Senger schiffbauer für sich, Item Barbara Niclausin wittib geb. Sengerin mit beÿstand H. David Stammen Horblohners weilen unbevögtigt, Ferners Maria Elisabetha geb. Störin Hanß Martin Barthels schiffmanns Haußfr: u. dann Hanß Martin Barthel schiffmann alß vogt Joh: Stören ledigen seÿlers
in gegensein Susannæ geb. Volckin weÿl. Joh: Paul Sengers schiffmanns wittib mit beÿstand u. Consens obigen Hn Stammen Dero Curatoris, daß obige vier interessenten alß EE. ahn ernanten Sengers Verlaßenschafft ihro Sengerischer wittib alß wÿdembsnießerin
ihre Vier sechste theil eÿgenthums ahn der helfte eines Haußes, Hoffstatt bronnen, sambt allen anderen deren weithen, rechten, zugehörden u. gerechtigkeit allhier unterhalb der neuen brucken einseit neben Joh: Steinbrechern Roßbadern anderseit neben Hanß Georg Fritschmann schreinern hinten auf Hn Frid: Kipßen den Paßmentirer stoßend gelegen, welche gantze behaußung annoch 50 Cap. verhaftet
Ferner Cediren Sie, eingangs gedachter vier Verkäufere, ihro der wittib auch ihr vier sechste theil deß eÿgenthums ahn erst mentionirten 19 lb so die gesambte Sengerische EE auf erstberührten gantzen hauß alß ein præcipuum besag dickbesagten Joh: Paul Sengers Verlaßenschaffts inventarÿ de A° 1703 fol: 47-a zu fordern haben – geschehen um 86 pfund

Mathias Senger vend son tiers indivis de la maison à l’arquebusier Jean Winter

1704 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 366
(200) Mathis Senger schiffmann [unterzeichnet] h
in gegensein Joh: Winters büchßenmachers [unterzeichnet] Johannes winder
seinen dritten theil für unvertheilt ahn Hauß, Hoffstatt Hoff und brunnen mit allen begriffen, weithen zugehörden rechten u. Gerechtigkeit allhier beÿ der neuen bruck ahm Sandplatz einseit neben Joh: Georg Fritschmann schreiner, anderseit neben dem roßbad hinten auf H. frid. Hipßen u. Dürningern stoßend gelegen, welches gantze Hauß annoch zuer helffte Susannæ Sengerin geb. Volckin mit lebtägigen wÿdem verfangen – um 200 pfund

Marguerite Senger femme du geôlier Jean Daniel Volck hypothèque un tiers de la maison

1705 (26. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 775
Joh: Daniel Volck thurnhüther u. Marg: geb. Sengerin mit beÿstand Mathis Sengers schiffknechts u. Mathis Häßen scribenten
in gegensein S.T. Hn Jacob Wenckers alten A.ster u. XIII.ners alß mitpflegers deß Waÿßenhauß beneben Hn Joh: Heupel Schafnern daßelbst – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, der Correæ tertz ahn einer behaußung Cum app: allhier beÿ der neuen bruck einseit neben dem Roßenbad anderseit neben Georg Fristchen schreinern hinten auf Joh: Dürninger EE. et Cons. stoßend gelegen

Anne Marguerite Senger femme du geôlier Jean Chrétien Hien vend son tiers indivis au tailleur Jacques Horn et à sa femme Susanne Volck

1708 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 519-v
(300) Anna Marg: geb. Sengerin Joh: Christian Hien Thurnhüter haußfr:
in gegensein Jacob Horn schneiders und Susannæ geb. Volckin
ihren dritten theil für ohnvertheilt ahn hauß hoffstatt brunnen sambt allen anderen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten unterhalb der neuen brucken, einseit neben Joh: Steinbrecher Roßbadern anderseit neben Joh: Georg Fritschmann schreiners hinten auf Friedrich Kipßen – davon die helfte ihro mit Käufferin mit lebtägigen wÿdem verfangen – um 300 pfund

Sibylle Reine Ott, femme de l’arquebusier Christophe Mathis, vend le tiers indivis de la maison à Jacques Horn et Susanne Volck

1709 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 58-v
(500) Sibilla Regina geb. Ottin Christoph Mathis Erhards büchßenmachers hausfrau beÿständlich deßenlben
in gegensein Jacob Horn und Susannæ geb. Volckin
ihren dritten theil für unvertheilt ahn hauß hoffstatt hoff u. brunnen mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten beÿ der neuen bruck ahm Sandblatz, einseit neben Joh: Georg Fritschmann anderseit neben dem Roßbad hinten auf Friedrich Kipßen u. Dürningern, ledig u. eÿgen biß auf die helfte deß haußes so ihro Susanna mit lebtägigen wÿdem verfangen – um 500 pfund

La veuve Susanne Volck, son beau-frère Jean Chrétien Hien, Jean Jacques, Jean Frédéric et Jean Philippe Horn vendent la maison au tailleur Jean Christophe Senckeissen

1718 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 421-v
(1050) Susanna wittib geb. Volckin beÿständlich Christoph Röderer rothgerbers ihres Curatoris, Item Joh. Christian Hin thurnhüters ihres Schwagers, Item Johann Jacob, Johann Friedrich und Joh: Philipp die Hornen alle dreÿ Schneider
in gegensein Joh: Christoph Senckeißen schneiders
hauß hoff hoffstatt hoff und bronnen mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten beÿ der neuen bruck ahm sandplatz, einseit neben Joh. Georg Fritschmann anderseit neben dem Roßbadt hinten auff Frid: Kipßen und dürningern
Endlichen verspricht der Käuffer Johann Jacob Horn dreÿ jahr lang einzugeben die vordere untere stueb, i. Küchel halben keller und i. Cammerlen, so oben im hauß, auf sein wohl aufführen nebst noch einer vergleichung wie wol* wegen der einlogirung miteinader überkomen nemlichen à 4 lb zinß – 1050 pfund

Fils de l’orfèvre Jean Senckeissen, Jean Christophe Senckeissen épouse en 1710 Marie Dorothée Hellbeck dite Bœhm, fille du pelletier Mathieu Hellbeck dit Bœhm : contrat de mariage, célébration
1710 (13.4.), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 23
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohl Vorachtbahren Herrn Johann Christoph Senckeissen, dem Ledigen Schneider und Burgern alhier, Weÿl. deß Ehrenvesten und Kunstreichen Herrn Johann Senckeißens, geweßenen Goldarbeiters und Burgers alhier Ehelich erzeugtem und hinterlassenem Sohn, alß dem Herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren und tugendsamen Jungfrawen Mariæ Dorotheæ Hellbeckin genand Böhmin, Weÿl. deß Ehrenvesten Herrn Matthæj Hellbecks genand Böhm, gewesenen Raw Wahrhändlers und Burgers alhier seel. hinterlassener Ehelich erzeugter dochter alß der Jungfraw Hochzeiterin am andern theil
So beschehen in der Königlichen Freÿ St. Straßburg den 13.ten Aprilis A° 1710 [unterzeichnet] Johann Christoph Senckeisen als hochzeiter, maria dorothe Böehme Als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 213 n° 941)
1710. den 30.ten Apr. Seind nach 2 mähl. Proclamation ehl. copulirt worden Johann Christoph Senckeÿßen der ledige Schneider, weÿl. H Joh: Senckeÿßen geb. Burgers und Gold arbeiters Hinterl. ehl. Sohn und J. Maria Dorothea weÿl. H Matthiæ Hollbeck genandt böhm gew. vöchhändlers Hinterl. ehl. wittwe [unterzeichnet] Johann Christoph Senckeisen, Maria Dorothea Boehoemin (i 212)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Serruriers. Les apports du mari s’élèvent à 145 livres, ceux de la femme à 84 livres.
1710 (1. 7.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 229) n° 72
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehren und Wohlvorachtbahre Herr Johann Christoph Senckeißen, der Schneider und die Viel Ehren und tugendsame Fraw Maria Dorothea Senckeißin gebohrene Helbeckin genand Böhmin beede Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht welche der Ursachen allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteter Eheberedung außdrucklich Versehen, daß einem Jeeden theil und seinen Erben Sein in die Ehe gebrachte Nahrung unverändert seÿe auch was davon stehender Ehe verändert werden wird, auf begehrend todtesfälle, wiederumb gebührende erstattet und Ergäntzt werden solle (…) Actum Straßburg, in fernerem gegensein S:T: Herrn Johann Adam Müllers Senioris handelsmanns und burgers allhier deß Manns Curatoris und Herrm Emanuel Hellbecks Kürschners und burgers allhier der Frawen geordneten Vogts, den 1. Septembris A° 1710.
In einer allhier Zu Straßburg in der Schloßergaß, gelegenen und Von beeden Ehepersohnen Lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ, deß Manns in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 4, Sa. Silbergeschmeids 15, Sa. goldener Rings 6, Sa. der Baarschafft 74, Sa. Activ Schulden 15, Sa. deß Manns antheil an denen haussteuren 29, Summa summarum 145 lb
Diesemnach Wird auch der Frawen unverändert in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 34, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 17, Sa. haussteuren 14, Summa summarum 84 lb

Jean Christophe Senckeissen s’inscrit en janvier 1710 pour présenter son chef d’œuvre. Il devient tributaire le 17 juin suivant
1710, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 332) d. 21. Januarÿ 1710 – Johann Christoph Senckeißen von hier läßt sich auch zum Meisterstück einschreiben (ZZt 4 lb. 5 ß)

1710, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 5-v) den 17.t Junÿ 1710 – Johann Christoph Senckeißen erhält das Zunfftrecht undt Stubenrecht (dt. 3. lb 15 ß)

Jean Christophe Senckeissen meurt en décembre 1720 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 425 livres. La masse propre à la veuve est de 81 livres, celle propre aux héritiers de 119 livres. L’actif de la communauté s’élève à 888 livres, le passif à 795 livres

1721 (15.4.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 5) n° 165 (151)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung, So weÿland der Wohl Vorachtbahre herr Johann Christoph Senckeißen geweßenen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 24. Xbris des Zurückgelegten 1720. Jahrs genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehrenvest und wohlvorgeachtn H Daniel Otten goldarbeiters vnd burgers allhier Zu Straßburg alß geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Dorotheä, Johann Daniels, Johann Heinrichs und Johannis der Senckeißen, alle 4. mit hernach gemelter der hinterbliebenen Wittib Ehelich erzielter KK.und ab intestato Erben fleißig inventirt (…) Actum Straßburg d. 15. Aprilis 1721.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zue Straßburg beÿm Rooßbaad gelegener vnd hiehero gehöriger behaußung sich folgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der gesellen Cammer
Eigenthumb ahne einer Behaußung. It. eine behaußung, hoff vnd hoffstatt sampt allen deren gebeuen begriffen weiten rechten zugehörden vnd gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg beÿ der Neuen brucken neben dem Rooßbaad, 1.s. neben dem Rooßbaad, 2.s neben weÿl. Geörg Fritschmann des schreiners seel. wittib hind. vf H. Ullmann den Paßmentmacher stoßend so vber hernach inventirter beschwed. freÿ leedig v. Eigen und ist dieselbe nach der S St. geschworne Werckmeister Vermög schrifftl. Abschatzung dedato 1. April. 1721. æstimirt word. pro 425 lb. Darüber besagt ein in allh. C stub gefertigter Perg. Kbrief dedato 11. Aug. 1718 mit deroselben größern Innsiegel v.warth.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen Unveränderten gut, Inhalt Inventarÿ vber beeder geweßener Eheleute einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen durch weÿl. H Notm. Sebastian Goldbach seel. in A° 1710 gefertigt
Ergäntzung der Kinder und Erben ermanglenden unveränderten Vätterlichen guths. nach anzeig oballegirten Inventarÿ Zugebrachter Nahrung hat mann auch den Kindern und Erben Vor manglend Vätterlich guth Zuvergut. alß volgt
Series rubricarum. Der Wittib Nahrung, Sa. haußraths 12, Sa. Silbers 4, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Ergäntzung 36, Summa summarum 81 lb
Der KK. u. Erben Vermögen, Sa. haußraths 28, Sa. Silbers 5, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Ergäntzung 108, Summa summarum 144 lb – Schulden 25, Nach deren Abzug 119 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, ß haußraths 67, Sa. Weins v. Leeren Vaß 13, Sa. Silbers 12, Sa. Goldenen rings 10 ß, Sa. baarschafft 201, Sa. Eigenth. ane einer behaußung 425, Sa. Pfenningzinß haubtg. 100, Sa. Schuld. 69, Summa summarum 888 lb – Schulden 795, In Compensatione 93 lb
Stall Summ 294 lb
Abschatzung d. 4.ten Apprill anô 1721. weÿland deß Ehrenhafften vnd bescheÿden : Meister Joh: Christoff Zenckheißen schneidter Seem: hind. Lassener Frau wittib und Erben ist Eine Behaußung Alhier, in der Statt Straßburg, beÿ der Neÿen brucken gelegen Ein seith Neben dem Rossenbadt Anderseith neben Hanß görg Frittschman schreiner, hindten Auff Daniell Oll Man Bassmendierer stoßend, welche behaußung hoffstatt Stuben, Kammeren Küchen, hauß Ehren, holtz Kammer Gebälckter Keller Ein Alt hindter gebeÿ Mitt Einem halben tach darunder Stuben, Kammern, Ein ([biffé] trückheneÿ) Zweÿ Nebens gäng, vnder dem Gang Ein bauch Offen, Gebälckhter Keller, Hoff, und brunnen, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeith, wie solches durch der Statt Geschwohren Werckh Leüthen in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen wirt, Vor, und um Acht Hundert vnd Fünffzüg Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohrenen Werckh Leüthen, Michel Ehrlacher Werck Meister des Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmer hofs

Marie Dorothée (Hellbeck dite) Bœhm se remarie en 1723 avec le tailleur Frédéric Buessmann, originaire d’Oberschopfheim (dans l’Ortenau) : contrat de mariage, célébration
1723 (3.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 74) n° 258
Eheberedung zwischen H Friderich Bueßmann Ledigen Schneidern H Friderich Bußmann von Oberschopffen Marggräffischer herrschafft gebürtig Ehel. Erzeugten Sohn
Sodann der Ehren und Tugendsahme Fr. Mariæ Dorotheæ Senckeißin gebohrner Böhmin weÿl. H. Christoph Senckeißens geweßenen Schneiders und burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib beÿständlich H Johann Daniel otten Silberarbeiters Ihrer KK Erster Ehe Vogt, als hochzeiterin am andern theil
Act. Straßb. Donnerstags d. 3. Junÿ 1723. [unterzeichnet] Friderich bueßman als hochzeiter, Maria Dortha schenckießen alß hohzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 61-v n° X)
1723. Dominica III et IV Trinit. proclamati sunt Friderich Bußmann der ledige schneider v. burger alhie Friderich Bußmann deß schneiders v burgers Zu Schopffen in der obern Margraffschafft Baden-Durlach Ehl. Sohn V. Fr. Maria Dorothea Hellbeck dicta Böhmin weÿl. Johann Christoph Senckeißen geweß. schneiders v. burg. alhie nachgelaßene Wittib copulati sunt Mitw. d. 23. Junÿ [unterzeichnet] Friderich bueßmann als hochzeitter, Maria dortha scheckeißen halß hochzieterin (i 66)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à la femme. Les apports du mari s’élèvent à 122 livres, ceux de la femme à 725 livres.

1723 (31. 7.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 7) n° 260 (239)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung, so der Ehrengeacht: vnd bescheidene Meister Friderich Bueßmann, Schneider und die Ehren vnd tugendsahme frau Maria Dorothea gebohrner Böhmin beede Eheleuthe vnd burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, Vnd sich vermög der mit einander ohnlängst auffgerichteten Eheberedung Vor ohnverändert Vorbehalt. (…) Actum in præsentia H Joh: Daniel Otten Silberarbeiters der Ehefr. KK. erster Ehe Vogts Straßburg d. 31. 7.br. 1723
In einer allhier Zue Straßburg beÿ dem Rooßbaad gelegener vndt der Ehefr. Eigenthümlich zuständigen behaußung sich folgender maßen befunden
Eigenthumb ane einer Behaußung. (F.) It. eine Behaußung, hoff hoffstatt s. allen dero gebäuen begriff. weiten rechten Zugehörd. vnd gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg beÿ der Neuen brucken neben dem Rooßbaad, 1.s. neben ged. baad, 2.s neben weÿl. Hanß Geörg Fritschmann geweßenen schreiners seel. wittib, hinten vf H. Ullmann den Paßmentierer stoßend, davon gibt mann 29. lb 5 ß a 4 ½ pCt° fr. Susannæ Hornen der Wittib Jahrs auf t. in. Cap. 650 lb d sonst freÿ leedig vnd Eig. und ist dieselbe vber abzug dieser beschwerd. annoch ohnpræjudicirlich æstimirt worden pro 200 lb. Darüber besagt ein in allh. C stub gefertigter Kauffbrief dedato 11. Aug. 1718 vnd mit deroselben Innsiegel verwart.
Series rubricarum. Des Manns Nahrung, Sa. Kleidung vnd weißgezeug 52, Sa. Silbers 7, Sa. baarschafft 4, Sa. Schuld 25, Summa summarum 89 lb- Darzu kombt ferner sein Ihme gebührige helffte ane den haußsteuren Ist 32 lb, des Ehemanns nahrung 122 lb
Der Fr. Nahrung, Sa. haußraths 271, Sa. Wein und Leeren Vaß 20, Sa. Silbers 43, Sa. Goldener ring 15, Sa. baarschafft 116, Sa. Pfenningzinß haubtguts 100, Sa. Eigenth. ane einer behaußung 200, Sa. Activa 20, Summa summarum 787 lb – Schulden 94, Conferendo 693 lb, Adde Ihre helffte haussteuren 32, Thut also Ihr sambtlich Vermögen 725 lb

Frédéric Buessmann devient bourgeois par sa femme en juillet 1723.
1723, 4° Livre de bourgeoisie p. 895
Friderich Bußmann d. schneider Von oberschopfen durlachischer Herrschafft geb. erhalt das burgerrecht von seiner ehefr. Maria Dorothea weÿl. Christoph senckeisens gewes. b. und schneiders allhier hinterlaß. Wtb. umb die tertz d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft d. schneider dienen. Jur. Eod. Quo supra [19. Julÿ 1723]

Frédéric Buessmann est reçu maître en mai 1723 après avoir présenté son chef d’œuvre. Il devient tributaire en juillet suivant.
1723, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 228-v) Montag den 3.ten Maÿ 1723 – Erschienen unter Herrn Niclauß Lambert seinem Informatore Friderich Bueßmann der schneider gesell von Schopfen im Breÿßgauw gebürtig, bittet ihme Zue seinem vorhabenden meisterstück beliebige Rieße Auff Zulegen ist derowegen demselben mit folgenden stücken Zue Erkant und willfahrt Worden
N° 1 Ein Manns Kleÿdt
N° 13 Ein Creütz rockh
N° 8 ein Soudane in Estamine halb staab breit.
Facta relatione der Herren meisterstück schauweren welche referiren daß er die auff gegebene Rieß gantz recht auch löblich gefertiget habe, ist derselbe Zue Einem Mitmeister auff und angenommen Worden

(f° 233-v) Dienstags den 27.ten Julÿ 1723 – Friderich Bueßmann der Schneider Von Ober Schopffen Durlachischer Herrschafft gebürtig Erlangt auff producirten burger schein de dato 19.ten Julÿ Jüngst daß Zunfft u. Stubenrecht (dt. 3 lb 5 ß)

Le conseil des Tailleurs inflige à Frédéric Buessmann une amende pour avoir autorisé Jacques Dreher à travailler en son nom. Les Quinze réduisent l’amende.
1724, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 54-v) Dienstag den 12.ten Decembris 1724 – Iidem Klagen Cra Friderich Bueßmann deß derselbe dem Jacob Dreher, Einem stimpler und Pfuscher unter schleiff gibt, dasogar daß er auch demselben sein Nahmen undt Meisterrecht darleÿhete, also daß Dreher unter des Beklagten Nahmen in Kunden Häußern arbeitet, dadoch dem beklagten schon von längstem bekannt, daß gedachter Dreher denen Meisteren die Arbeit Zue Entziehen auch die Kundten abzuezwackhen suchet, bittet denselben Nach der schärffe abzustraffen. Des Beklagten darüber angehörte Verantwortung ist Erkant, Soll der Jacob Dreher auch hier Zu Citirt undt gehört werdten. [in margine :] Extat Straff 6 lb
aus Erkanntnus gn. Hn. XV. ist dieße Straff auff 2 lb moderirt worden, dt. d 20.ten febr. 1725. 2. lb.d.

Le conseil des Tailleurs fait grief à Frédéric Buessmann de s’être accordé avec un compagnon en-dehors du poêle de la tribu
(f° 303) Montags den 6.ten Novembris 1730 – Friderich Bueßmann wird ferner vorgestellt daß er einen gesellen außerhalb der herberg gesprochen habe, so wider ordnung ist.
Citatus beruffet sich auff den bruder auff der herberg daß er sich beÿ selbigem Zugehöriger Zeit ahn gemeldet habe, bittet absolution. weilen aber gemelter bruder dermahlen nicht vorhanden gewesen, jst erkant solle citatus den beweißthum deßen biß ad proximam thuen.

Le conseil des Tanneurs inflige à Frédéric Buessmann une amende pour s’être chargé de vendre les peaux que son cousin Jean Henri Pflieger n‘a pas pu écouler pendant la foire. Frédéric Buessmann porte l’affaire devant les Quinze.
1727, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 172) Mittwoch den 27. Augusti Anno 1727 – Hannß Geörg Blind der Weißgerber Klagt wider Friderich Bueßmann den Schneider allhier, daß selbiger gegerbtes Wild und anderes Weißgerber Leder in seiner behaußung commissions weiße Verkaufft, und weilen solches wider Articul wolte er um verbott und Abstraffung gebetten haben.
Beklager Zugegen Verantwortet sich es hätte Ihn sein Vetter Johann Heinrich Pflüeger der Weißgerber von Schopffen in letst verwichener Meß Vor seiner Abreiß gebetten, er möchte Ihme Zu deßen übrig gebiebenen Wahren in seiner behaußung einen Platz vergönnen; so er demselben willfahrt, den commissions handel belangend, hätte sein Vetter annoch selbst mit Verschiedenen Säcklern abgereder, daß er den Preiß beÿ ihme dem Beklagten schrifftlich hinderlaßen wolle, Woselbsten Sie gegen bezahlung solchen Preißes die Wahr er haben Könten, anderer gestalten hätte an sich nicht darmit melirt, Viel weniger gewußt, daß es Verbotten wäre.
Erkannt, wird biß auff nechst Künfftiger gericht Zu bedacht genommen, Beklagten aber angefragt, biß Zu Außtrag der Sach keine Wahr mehr hienweg Zugeben.

(f° 173-v) Mittwoch den 15. Octobris Anno 1727 – In sachen Johann Schaden und Johann Geörg Blinden, beeder Weißgerber contra Friderich Bueßmann den Schneider pt° commissions weiße Verkauffte, Weißgerber Leders ist nach nochmahliger der Sachen untersuchung erkannt, solle Beklagter die in dem Articul enthaltene Straff der 10 lb d Zu beßern schuldig seÿn.

1727, Protocole des Quinze (2 R 132) Friderich Bußmann Ca. Georg Blind. 377. 405. (début de procédure)

Frédéric Buessmann meurt en 1750 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison à 525 livres. L’actif de la veuve est de 384 livres, le passif de 435 livres, la masse des héritiers est de 225 livres. L’actif de la communauté s’élève à 459 livres et le passif à 524 livres.

1750 (19.9.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 707) n° 58
Inventarium über Weÿl. des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Friderich Bußmanns Schneiders und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1750. – als derselbe Mittwochs den 12.ten Augusti dießes lauffenden 1750. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch seinem aus dießer welth genommenen tödlichen Ableiben hie Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren S. T. Herrn Christian Gottfried Bußmanns, Wohlverdienten Philosophiæ Magistri und treu Eifferigen Mit Abend Predigers beÿ der Evangelischen Gemeinde Zum Jungen St. Peter, deß Verstorbenen Herrn seel. mit hernach gemelter seiner Hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlten und nach todt Verlaßenen Herrn Sohns, alß deßelben ab intestato Verlaßnen Eintzigen Herren Erben, so majorennis und ohnbevögtigt ersucht und inventirt, durch die Viel Ehren und tugendreiche Frau Mariam Dorotheam Senckeißin geb. Böhmin die hinterbliebene Frau Wittib beÿständlich des Ehren und wohlvorgeacht, Herrn Joh: Geörg Küblers Weißbecken und Burgern allhier Zu Straßburg Wie auch Ihm den Herrn Erben selbsten (geäugt und gezeigt) So geschehen in Straßburg auf Sambstag den 19.ten Septembris A° 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Sandplatz gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ Zugebrachter Nahrungen in A° 1723. durch Hn Joh: Jacob Ölinger Notm. publ. et Pract. gefertiget
Wÿdemb Welchen die hinterbliebene fr. Wittib Von weÿl. Hn Christoph Senckeißen dem Schneider und Burger allhier längst seel. Wegen Ihrer mit demselben ehelich erziehlter und nach Todt Verlaßener Kinder und dero respective Erben Lebtägig Zugenießen hat
Solcher bestehet nun in Zween dritten theilen ane Vorherbeschriebener Behaußung, Hoff, Hoffstatt und Bronnen, sambt allen dero Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg auf dem Sandplatz beÿ der Neuen Bruck 1.s neben Hn Joh: Daniel Ehrmann dem geschwornen Wechsel Courtier 2.s neben H Joh: Jacob Jillÿ Sen: Roßenbaders seel. Wittib und Erben hinten auf weÿl. H Joh: Daniel Ullmanns Paßmentierers und Burgers allhier seel. Wittib und Erben stoßend, gelegen, so gegen männiglichen freÿ leedig eigen und ist die gantze behaußung laut oballegirten Abschatzungs Zeduls Vom 28.ten 7.bris 1750. æstimirt pro 525. lb, thun die hiehero gehörige Zween dritte theil 350. lb Die über solche behaußung besagende Pergamentene Brieff ist hieoben beÿ der Fr. Wittib gehörigen dritten theil ane dieser Behaußung beschrieben befunden.
Antheil ane einer Behaußung (W.) Ein dritter theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung, Hoff, Hoffstatt und Bronnen, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg auf dem Sandplatz beÿ der Neuen Bruck 1.s neben Hn Joh: Daniel Ehrmann dem geschwornen Wechsel Courtier 2.s neben weÿl. H Joh: Jacob Jillÿ des geweßenen Roßenbaders seel. Wittib und Erben hinten auf weÿl. H Joh: Daniel Ullmanns Paßmentierers Fr. Wittib und Erben stoßend so gegen männigl. freÿ leedig eigen und ist diese behaußung durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 28.ten 7.bris 1750. æstimirt pro 525. thut der hiehero gehörige dritte theil 175. Die übrige 2/3.t theil ane dießer behaußung seind der Fr. Wittib Kindern und Erben Von Erster ehe gebührig so aber dieselbe Lebtägig Zu usufruiren hat, Zum bericht. Über die gantze behaußung sagt 1. teutscher pergamentener in allh. C.C. Stub gefertigter und mit dero anhangendem Insiegel Verwahrter Kauffbrieff de dato 11.ten Augusti A° 1718.
Series Rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Heuraths Verschreibung
Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 46, Sa. Silbers 14, Sa. Goldener Ring 4, Sa. Antheils ane einer Behaußung 175, Sa. Schulden 144, Erg. vide Vorher &c sambt dem Abgang, Summa summarum 384 lb – Schulden 435, Compensando 50 lb
Dießemnach wird nun auch des Hn Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 1, Sa. Schulden 44, Erg. rest 171, Summa summarum 225 lb
Endlichen Wird nun auch das Gemein Verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 81, Sa. Silbers 13, Sa. Schulden 459, Summa summarum 524 lb – Schulden 196 lb, In Vergleichung 328 lb
Stall Summ 709 lb

La maison revient à Jean Daniel Senckeissen qui épouse en 1735 Marie Dorothée Jilly (Gilg), fille de Jean Daniel Gilg (Jilly) qui tient les bains aux Roses : contrat de mariage, célébration

1735 (3.2.), Not. Koch (6 E 41, 498) n° 16
Eheberedung – Persönlich erschienen der Ehrengeachte Johann Daniel Senckeißen der leedige Schneider Weÿl. H: Christoph Senckeißens deß geweßenen Schneiders und Burgers allhier seel. mit Frauen Maria Dorothea, gebohrner Böhmin so dermahlen an H Friderich Bußmann den Schneider und burger allhier verheurathet, Ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam ane Einem beÿständlich H Joh: Daniel Otten des Silberarbeiters v. burgers allhier seines geschwornen Vogts und vorgedachten H Bußmanns seines H. Stieffvatters,
So dann die Viel Ehr und Tugendsame Jungfrau Maria Dorothea Gilgin, H Johann Jacob Gilgen deß Roßbaders v burgers allhier mit Frauen Margaretha gebohrner Altin Ehelich erzeugte Tochter als Jungfer Hochzeiterin am andern Theil
So geschehen in Straßburg Donnerstags d. 3.t Febr: 1735. [unterzeichnet] Johan Daniel Senckeißen als hochzeiter, Maria Dorothea Gülligin als hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 132 n° 493)
1735. Eod. Mittw. [15. Junÿ] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. Joh: Daniel Senckeÿsen der Ledige schneider v. b. alhier, weÿl. Christoph Senckeÿsens geweß. b. v. schneiders Nachgel. ehl. Sohn v. Jgfr. Maria Dorothea, Joh: Jacob Gilchen b. v. Rooßbaders Alhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Senckeißen alß hochzeiter, Dorothea gülligen als hochzeiterin (i 136)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au bain aux Roses. Les apports du mari s’élèvent à 94 livres, ceux de la femme à 259 livres.
1735 (30.7.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 466) n° 46
Inventarium über deß Ehrengeachten H. Johann Daniel Senckeißen, deß Schneiders, und der Tugendsahmen Frauen Mariä Dorotheä gebohrner Gilgin, beeder Eheleuth und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet A° 1735 – und sich vermög ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in der Königl. Statt Straßburg in fernerem gegenseÿn Hn Johann Jacob Gilg, deß Baaders und Burgers allhier der Ehefrauen leiblichen Vatters und erbettenen beÿstandts den 30.sten Julii A° 1735.

In einer Allhier Zu Straßburg ane der Roßengaß gelegenen Behaußung das Rooßenbad genandt welche beede Eheleuth lehnungs Weiß bewohnen befunden worden als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Des Ehemanns in den Ehestand gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 50, Sa. Werckzeugs Zum Schneider Handwerck gehörig 4, Sa. Silbers 8, Sa. Baarschafft 3, Summa summarum 66 lb – Dazu gelegt die helffte der haussteuren so thut 27 lb, Solchemnach belaufft sich des Ehemanns in den Ehestandt gebrachtes Völliges guth dem billigen Werth nach auff 94 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 127, Sa. Silbers 13, Sa. Goldenen Rings 4, Sa. baarschafft 86, Summa summarum 231 lb – Dazu gelegt die helffte der haussteuren so erträgt 27 lb, So thut der Ehefrauen in den Ehestandt gebrachtes Völliges Vermögen dem billigen Werth nach benantl. 259 lb

Dorothée Gilg (Gilly) devient bourgeoise par son mari Jean Daniel Senckeissen
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1022
Dorothea Johann Jacob Gillÿs b. und Roßen baders tochter erhalt d. b. von ihrem ehemann Johann Daniel Senckeißen b. undt schneider umb d. alt. b. will beÿ E E Zunfft d. schneider dienen. Prom. eodem.

Le baigneur Jean Daniel Jilly (Gilg) vend une partie de sa cave à Jean Daniel Senckeissen

1754 (20.Xbr), Not. Humbourg (6 E 41, 92)
Sr Jean Jacques Jilly Bourgeois de Baigneur a la Rose de cette ville de Strasbourg
au Sr Jean Daniel Senckeisen Bourgeois maître tailleur de cette ville
Vne partie de Cave Scituée Sous la maison de l’acquéreur et qui dependoit de la maison du vendeur + laquelle partie de Cave fera a l’avenir partie et dépendra de la Maison de l’acquéreur qui la fera clore et fermer d’un Mur qu’il fera construire a ses frais de l’Eppaisseur de celuy qui y est actuellement et est mitoyen entre les deux maisons de sorte cette Cloture le sera Pareillement dans lequel mur de cloture l’acquéreur pratiquera un Soupirail dont l’ouverture aura deux pieds de hauteur et autant de largeur et sera garantie par un grillage en fer – 100 livres tournois
+ et lesd. maisons attenantes l’une à l’autre dite Rosen baad Gass et sur la place appelée Sandplatz vis à vis le pont neuf attenant au Sr Kips Passementier dans la rue Rosen baad Gass et aux héritiers de feu le Sr Ehrmann sur ladite Place apelée Sandplatz

Marie Dorothée Jilly meurt en 1758 en délaissant trois enfants. Les experts estiment à 1 750 livres la maison reconstruite à neuf après démolition pendant la communauté. L’actif du veuf est de 1 751 livres, le passif de 2639 livres. La masse des héritiers s’élève à 1 088 livres, l’actif de la communauté à 1 606 livres, le passif à 1 458 livres.

1758 (31.10.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 714) n° 286
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Dorotheä Senckeißin gebohrener Jillÿin, des Ehren und wohl Vorgeachten herrn Johann Daniel Senckeißen, Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg geweßener herzlich geliebten Ehefrauen nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1758. – als dieselbe Montags den 22.ten Maÿ dießes laufenden 1758.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen Ableiben hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft dann auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Wohl Ehrenvest und Vorachtbahrrn herrn Samuel Kämpffers ebenmäßiges Schneiders undt Burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Joh: Daniel, Leedigen Glaser Gesellen, Joh: Friderichs, so die Schneider profession ergreifft, und Margarethä Dorotheä der Senckeißen, aller 3. der Verstorbenen Frauen seel. mit obgedachtem Ihrem hinterbliebenen H. Wittiber ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, ersucht und inventirt (…) So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 31.ten Octobris A° 1758.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Sandplatz gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behaußung befunden worden wie folgt.
(W.) Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen eine Behaußung bestehend in Vorder und hinderhauß, hoff, hoffstatt und Bronnen mit allen übrigen dero Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg auf dem Sandplatz beÿ der Neuen Bruck, 1.s. neben weÿl. Hn Joh: Daniel Ehrmanns des geweßenen Wechßel Courtier und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Fr: Wittib anderseith neben dem ehemahligen Roßenbad nunmehro herrn Joachim Friderich Kirstenstein dem Silber Arbeiter und Es. En. Kleinen Raths dermahligen beÿsitzers hinten auf weÿl. Joh: Daniel Ullmans des geweßenen Paßmentierers seel. Erben stossend, so außer denen hernach eingetragenen darauff hafftenden Posten freÿ leedig eigen und ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) laut beÿ dem Concept befindlichen Abschatzungs Zeduls Vom 7.ten 7.bris 1758. angeschlagen pro 3500 fl. oder 1750 lb. Über dieße Behaußung sagt 1. deutsch. perg. Kauffbrieff in allh. C. C. Stub gefertigt und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret datirt den 11. Aug. 1718. außweißen wie hr. Joh: Christoph Senckeißen der geweßene Schneider und dißorths H, Wittibers eheleiblicher Vatter seel. mit und beneben seiner noch lebenden Ehefrauen wehrender Ehe erkaufft
Ergäntzung des Wittibers Wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Zufolg Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen A° 1735. durch Hn Mathiam Koch Notm publ. et Pract. gefertiget (…) It. ist wehrender dießer Ehe die dem Wittiber eigenthümlich gehörige und Ihme Vor seiner Mutter und Mit Erben überlaßene Behaußung abgebrochen und wieder Neu aufgebauen worden, derowegen dann die angewandte Bau Cösten dißorths abgezogen werden solten, Indeme aber solche noch nicht allerdings liquidirt, alß wird davor dißorths ohnpræjudicirlich des Wittibers gegebenem Bericht nach außgeworffen 1250. lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und Verhandlt in der Königlichen Statt Straßburg auf Donnerstag den 3. Februarÿ 1735
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, Copia Codicilli
Des Wittibers unverändert Vermögen Sa. haußraths 1, Sa. Eigenthums ane Einer Behaußung 1750, Summa summarum 1751 lb – Schulden 2639, Compensando 888 lb
Diesemnach wird nun auch der Kinder und Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 42, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Schulden 65, Ergäntzungs Rest 977, Summa summarum 1088 lb
Endlichen wird nun auch das gemein Verändert undt theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 96, Sa. Wein und Lährer faß 28, Sa. Silbers 40, Sa. Guldener Ring und dergleichen Geschmeids 4, Sa. Schulden 1437, Summa summarum 1606 lb – Schulden 1458, In Vergleichung 147 lb
Stall summ 347 lb – Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in die theilbare Nahrung Zugeltend 142 lb

Jean Daniel Senckeissen se remarie en 1758 avec Marie Madeleine Etter, fille de l’aubergiste François Louis Etter : contrat de mariage, célébration
1758 (15.11.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 140
Eheberedung – Zwischen dem Ehren: und wohlvorgeachten Herrn Johann Daniel Senckeißen, dem Schneider, Wittiber und Burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn Bräutigam, ane einem,
So dann der Viel Ehren: und Tugendgezierten Jungfer Mariä Magdalenä Etterin, des Wohl Ehren Vest und Vorachtbahren Herrn Frantz Ludwig Etters, Gastgebers auch Er En Zunfft der Garthner under Wagnern und burgers allhier mit der Viel Ehren und Tugendgezierten Frauen Susanna Margaretha geb. Böhringerin ehelich erzielten Jungfer Tochter als der Jungfer Hochzeiterin ane dem andern theil
Auf Mittwoch den 15.ten Novembris A° 1758. [unterzeichnet] Johann Daniel Senckeißen Als hochzeiter, Maria Magdalena Etterin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 173)
1758. Mittwoch den 29. Nov. sind nach vorhergegangene Zweÿmahlige proclamation in den Stand H. Ehe eingesegnet worden H Joh: Daniel Senckeisen der Wittwer Schneider und burger allhie und Jgfr. Maria Magdalena Etterin Hn Frantz Ludwig etters deß Gastgebers und burgers allhier eheliche Tochter. [unterzeichnet] Johann Daniel Sencksißen als hochzeiter, Maria Magdalena Etterin als hochzeiterin (i 92)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari, portée à une valeur de 3 000 livres. L’actif du mari s’élève à 3 719 livres, le passif à 3 132 livres, les apports de la femme à 191 livres.

1759 (7.12.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 715) n° 325
Inventarium über des Ehren und wohl Vorgeachten Herrn Joh: Daniel Senckeißen Schneiders und der Viel Ehren und Tugendgezierten fraun Mariä Magdalenä Senckeissin geb. Etterin beede Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrung. auffgerichtet Anno 1759. – und sich Vermög der Vor mir unterschriebenen geschwornem Notario den 15.ten Novembris A° 1758. auffgerichteten heuraths Verschreibung Vor unverändert in den Ehestand Zugebracht und sich Vermög der Vor mir unterschriebenem geschwornem Notario den 15.ten Novembris A° 1758. auffgerichteten heuraths Verschreibung Vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg auff Freÿtag den 7. Decembris in præsenta Hn Frantz Ludwig Etters Gastgebers auf Er En Zunfft der Garthner under Wagnern und burgers allhier der Ehefrauen Vielgeliebten H. Vatters A° 1759.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Sandplatz gegen der Neuen Bruck über gelegener und in dieße zugebrachte Nahrung gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt.
(H.) Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen eine Behaußung, bestehend in Vorder und hinderhauß, hoff, hoffstatt und Bronnen mit allen übrigen dero Gebäuen, begriffen, weithen Zugehörden Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg auf dem Sandplatz beÿ der Neuen Bruck, 1.s. neben weÿl. Hn Joh: Daniel Ehrmanns des geweßenen Wechßel Courtier und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Fr: Wittib anderseith neben dem ehemahligen Roßenbaad nunmehro herrn Joachim Friderich Kirstenstein dem Silber Arbeiter und Es. En. Kleinen Raths dermahligen beÿsitzern Zuständig hinten auf weÿl. Joh: Daniel Ullmans des geweßenen Paßmentierers seel. Erben stossend, so außer denen hernach eingetragenen darauff hafftenden Posten freÿ leedig eigen und wird solche dißorths ohnpræjudicirlich außgeworffen Vor 6000 fl. oder 3000 lb. Über dieße Behaußung sagt 1. teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertigt und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret datirt den 11. Aug. 1718. außweißen wie hr. Joh: Christoph Senckeißen der geweßene Schneider und dißortigen Ehemanns eheleib. Hr Vatter seel. mit und beneben seiner noch lebenden Ehefrauen wehrender Ehe erkaufft.
Wÿdumb Welchen der Eheh. von weÿl. frauen Mariæ Dorotheæ Senckeißin geb. Jilliin seiner Ersten Ehefrauen seel: theils ad dies vitæ und theils biß Zu der Kind. Majorennitæt Verheürathung oder Etablissement Zugenießen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Hn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 265, Sa. Wein und lährer Faß 82, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 100, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. baarschafft 27, Sa. Eigenthums ane Einer Behaußung 3000, Sa. Schulden 241, Summa summarum 3719 lb – Schulden 3132, Nach solchem abzug 586 lb, Hierzu ist ferner zu rechnen die helffte von denen haussteuren 79, Macht also des Herrn restirenden in die Ehe gebrachte Vermögen 666 lb
Diesemnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 62, Sa. Silbers 11, 1, Sa. Guldener Ring 31, Sa. baarschafft 6, Summa summarum 111 lb – Darzu gelegt die Ihro gebührige Helffte ane denen haussteuren 79, Beträgt also der Frauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen 191 lb

Acte par lequel Jean Daniel Senckeissen devient seul propriétaire de la maison en vertu du legs que lui a fait sa mère par testament du 27 août 1750

1767 (31.12.), Chambre des Contrats, vol. 641-2 f° 702-v, Langheinrich Not.
H. Johann Daniel Senckeißen der schneider, nachstehende Erbscession
zu weil. Fr. Annæ Mariæ Dorotheæ Bußmännin geb. Höllbeckin genanndt Böhmin letztmahls weil. Franz Bußmann des schneiders wittib seel. Verlaßenschaft erörterung, H. Johann Stammler der schneider als universal erb seiner beeden in I. ehe mit auch weil. Fr. Mariæ Dorotheæ Stammlerin geb. Senckeißen der nun verstorbenen Fr. seel. mit auch weil. H. Johann Christoph Senckeißen gewesten Schneiders erziehlen tochter ehelich erzielt und nach ihrer mutter auch seel. verstorbenen Kind, ferner H. Johann Friedrich Senckeißen der silberarbeiter, erstgedachter Johann Friedrich Senckeißen als geordneter und geschworener vogt Jfr. Catharina Salome, Johann Friedrich und Maria Dorothea weil. Johann Senckeißen gewesten kurtzmeßerschmidts seel. mit Fr. Catharina Salome geb. Hartensteinin eheliche erziehlte kinder, i, beÿsein H. Magist. Christian Gottfried Bußmann treueifrigen pfarrer und seelsorger der evangelischen gemeinde zu Collmar
ihrem bruder und respective schwager Johann Daniel Senckeißen dem schneider
die ohnvertheilte theile von vätterlichen und mütterlichen auch respective großvätterlichen und großmütterlichen guth zukommende behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten ane dem sogenannten Sandplatz, einseits dem sogenannten Roßenbaad dermahlen H. Joachim Friedrich Kirstenstein dem silberarbeiter, anderseits neben H. Johann Daniel Ehrmann, wechsel courtiers wittib und erben, hinten auff die Ullmännische erben – als nun welchen preiß auch die verstorbene Fr. seel. ihme H. cessionnario in dem vor mir Notario d. 27. Augusti 1750 errichteten codicill und respective verordnung unter kindern prælegirt – um 3000 pfund die gantze behausung gerechnet

Jean Daniel Senckeissen et Marie Madeleine Etter hypothèquent la maison au profit de Dorothée Grauel née Wencker.

1767 (31.12.), Chambre des Contrats, vol. 641-2, f° 693-v
H. Johann Daniel Senckeißen der schneider und Maria Magdalena geb. Etterin mit beÿstand ihres vattes Franz Ludwig Etter des waysenvatters und ihres vatters Johann Balthasar Ernst des pastetenbecken beede ihren nächsten
in gegensein H. Johann Michael Grauel des schaffners zu St. Thomä innahmen Fr. Dorothea Grauelin geb. Wenckerin – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Sandplatz, einseit neben H. Rathh. Kirstenstein dem silberarbeiter, anderseit neben weÿl. H. Johann Daniel Ehrmann dem gew. courrier erben, hinten auff Fr. Stammin geb. Ulmännin

Jean Daniel Senckeissen vend la maison au cafetier Jean Jacques Reibel

1772 (29.2.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 119
H. Johann Daniel Senckeißen der schneider
in gegensein H. Johann Jacob Reübel des caffésiders
eine behausung bestehend aus vorder und hinter haus, bronnen und hoffstatt, mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Sand platze, einseit neben dem sogenannten Rooßenbad, anderseit neben H. Johann Friedrich Ehrmann dem goldarbeiter, hinten auff H. Saum den metzger – mit den samtlichen in diesem haus befindlichen gegoßenen öffen mit außnahm jedannoch desjenigen so in Jfer Etterin zimmer stehet – 5250 pfund

Fils du tisserand Jean Reibel Jean Jacques Reibel épouse en 1758 Anne Marguerite Kob, originaire de Seedorf dans le diocèse de Constance : contrat de mariage, célébration
1758 (28.1.), Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) n° 763
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen H. Joh: Jacob Reibel, dem Caffetier, weÿl. Johannes Reibel gewesenen Leinenwebers und b. alh. ehel. erzeugtem hinterlaßenem Sohn, unter beÿstand Anton Stürtzelhoffers und Joh: Jacob Saur, beeder Leinenwebern und burgern alh. als hochzeitern an einem
So dann der viel Ehr und tugendsamen Jungfr. Annâ Margarethâ Kobin, Weÿl. Martin Kob, auch gewesenen Leinenwebers und burgers zu Seedorff Nothweiller herrschafft hinterl. ehel. tochter
So geschehen zu Straßburg d. 28.° Januarÿ 1758. [unterzeichnet] Johann Jacob Reibel als hochzeiter, annæ Margarethæ Kobin handzeichen +

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 75)
Hodie 30 mensis januarii anni 1758 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes jacobus Reibel civis argentinensis, filius defunctorum joannis jacobi Reibel olim civis argentinensis et mariæ elisabethæ matern, conjugum et margarithæ Koppin oriunda ex Seedorff diœcesis constantiensis filia martini Kopp et defunctæ barbaræ heimburgerin conjugum (signé) Johann Jacob Reibel, nota + sponsæ (i 40)

Marguerite Kopp devient bourgeoise par son mari en décembre 1767.
1767, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 132-v
Margaretha geb. Koppin von Seedorff in Schwaben geb. verheurathet an Joh. Jacob Reibel den Cafféesieder und burgern allhier, erhalt das burgerrecht wohl verhaltens wegen gratis, will dienen beÿ EE Zunfft d. freÿburger. prom. eodem [19. Xbr. 1767].

Jean Jacques Reibel cotise à la tribu du Miroir comme cafetier
1767 (2. 8.br), Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 251-v) Freitags den 2. Octobris 1767 – Geldzünfftiger
Johann Jacob Reibel, welcher bei E. E. Zunfft derer Freiburger allhier leibzünfftig ist, hat man gegen Erlag Zwei Pfund 13 ß. 4. d. geldzünfftig als Caffeesieder angenommen. prom. obed.

Jean Jacques Reibel devient tributaire chez les Fribourgeois où il n‘était que cotisant
1767, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 321) Mittwoch den 16.ten deß Monaths Decembris in Anno 1767 – Hr Johann Jacob Reubel, der hiesige Caffetier und burger wie auch der dießorths bißherige Geldzünfftiger Erschienet undt bittet, Ihme dermahlen alß Leibzünfftig zu recipiren, producirt Zu dem Endte Statt Stall Schein de dato 15.ten Xbris 1767 und berichtet anbeÿ daß Er der Zeit von der würthschafft im geringsten nichts prætendirt, sondern* allein den Caffee Schanck nebst Liqueurs undt Liqueurs weinen wie Ihme solches ohne dem alß einem Cafetier Erlaubet worden halten wolle.
Hierauff Erkandt worden, daß dem Imploranten inn Seinem Begehren alß Zudiener Leibzünfftig beÿ dießer Ehrs. Zunfft gegen Erlag der 2 lb 4 ß d Zu willfahren

Anne Marguerite Kob meurt en 1788 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans leur auberge au Tigre, place d’Armes. La masse propre aux héritiers est de 96 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 1 375 livres, le passif à 4 344 livres
1788 (17.4.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 931) n° 195
Inventarium über Weiland Fraun Annæ Margarethæ geborner Kobin, H. Joh: Jacob Reibel, des Gastgebers und Burgers alhier Zu Straßburg, im Leben geweßener Ehegattin nunmehrige Verlaßenschaft, auffgerichtet Anno 1788. – nach ihrem Dienstags d. 12. Februarÿ jüngst aus dießer Welt genommenen tödlichen hientritt, verlaßen hat. Welche Nahrungs Verlaßenschaft auf Ansuchen vorgedachter hinterbliebenen Wittibers und der def. mit eben demselben ehelich erzeugt und nach tod Zu Erben Verlaßener beeder majorenner Söhn (…) So geschehen allh. Zu Strasb: und einer daselbst auf der Platz: Parade zum Tiger gelegenen Gast behaußung auff Donnerstag den 17.ten Aprilis Anno 1788.
Die nun verstorbene Fr. Reibelin hat ab intestato Zu Erben verlaßen, ihre beede mit Eing. ged. dero nunmehrigem Wittiber ehelich erzeugte Zween majorenne Söhn Zu Zwo gleichen Portionen und Antheilen als 1° H Joh: Ludwig Reibel der hiesige burger und Bierwürth auf das sogenannte Bartheils hoff vor dem Dauphine thor und 2.do Joh: Christian Reibel lediger major. Keller alhier
(f° 4) Eigenthum ane einer behaußung (T.) Nemlich eine Zum Tiger geschildete Würths behaußung ane dem Baarfüßer Platz (…)
(f° 9) Series Rubric huj. Inv. Copia der Eheberedung
Der Benef. Erben ohnv. Guths, Sa. Kleidung 16, Sa. act. schuld 37, Summa summarum 53 lb – Schulden 150 lb Compensando 96 lb
Diesemnach wird auch die übrige Verlaßenschaffts-maß, welche Vermög Ehebered. samt. theilb. ist beschrieben, Sa. haußr. 103, Sa. leerer Faß 21, Sa. Silbers 16 ß, Sa. Eigenth. .a. 1. bhßg 1250, Summa summarum 1375 lb – Schulden 4344 lb, In Vergleichung, theilb. pass. onus 2968 lb
Copia der Eheberedung (…)

Jean Jacques Riebel et Marie Marguerite Kopp vendent la maison et le débit de café au cafetier François Goucheron et à sa femme Anne Marie Ebner moyennant 7500 livres : acte provisoire devant notaire, vente à la Chambre des Contrats

1781 (13.2.), Not. Roessel (6 E 41, 938) n° 57
Interims: Verschreibung – herr Johann Jacob Reibel der Caffetier
so dann herr François Goucheron ebenmäßiger Caffetier
Eine behaußung bestehend in vorder und hinterhauß, hof brunnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem Sandplatz, einseit neben sogenannten Rooßenbad wovon der heutige besitzer H. Rentz der Chirurgus ist, anderseit neben Sr Barbier dem Negociant hinten auff N. Stamm den Metzger, Ingleichem verkaufft mit sotahner behaußung dessen Caffé Recht und Gerechtigkeit welches er von Martin Fuhrer käuflich an sich gebracht
Specification, Haußes und Effecten so H. Johann Jacob Reibel der Caffetier H. François Goucheron dem Caffesieder verkauft hat, Im Großen Saal, in der Cafféstub, Im ersten Stock auf die Gaß Im hintern Stockwerk die Weberstub genandt, In der Kuchen, Im Keller – um 15.000 gulden worunter die capital summen begriffen
Transcrit à la Chambre des Contrats, vol. 655 f° 155

1781 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 655 n° 155
H. Johann Jacob Reibel der caffesieder und Maria Margaretha geb. Koppin
in gegensein H. Frantz Goucheron des caffesieders und Annæ Mariæ geb. Ebenerin unter assistentz H. Anton Stephan des Cranmeisters und H. Johann Schott des kieffers und weinhändlers
ihre eigenthümlich zuständige caffebehausung, bestehend in vorder und hinter haus, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Sandplatz einseit neben dem sogenannten Rooßenbaad H. Rentz dem chirurgo zuständig, anderseit neben Sr Barbier ancien ingénieur du roy, hinten auff H. Stamm den metzger
item sas cafferecht und gerechtigkeit laut decreti löbl. policeÿ gericht von 29. januarÿ jüngsthin enthalten – um 15.000 gulden worunter die capital summen begriffen

Fils du tailleur Jean Goucheron, François Goucheron épouse en 1762 Marie Anne Ehlengast, native d’Überlingen au lac de Constance et veuve du cafetier Laurent Paulus : contrat de mariage, célébration
1762 (20.Xbr), Not. Humbourg (6 E 41, 108)
Contrat de mariage – François Antoine Guscherong bourgeois de cette ville fils majeur de Jean Guscherong tailleur d’habits de cette ville et de défunte Marie Mehlin
Marie Anne Ehlengast veuve de Laurent Paulus bourgeois caffetier de cette ville fille de feu Joseph Ehlengast tailleur de pierres a Überlingen proche le lac de Constance et de défunte Elisabeth hummel (signé) guscherong, Elgestin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 49)
Hodie 10 januarii anni 1763 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt franciscus antonius goucheron hospes hujus urbis filius Legitimus joannis goucheron ciuis hic et defunctæ annæ mariæ mehl in vita conjugum et maria anna Ehringest ex überlingen oriunda vidua defuncti Laurentii paulus ciuis olim et Liquoris Caffé dicti opificis, ad fuerunt testes hermanus goucheron ciuis et sartor Et frater sponsi (signé) guscherung, Elgestin

Originaire de Krautergersheim, Jean Paulus épouse en 1745 Marie Anne Ehlengast, native d’Überlingen et demeurant à Strasbourg depuis dix-huit ans
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 309) Hodie die 10. Octobris Anni 1745 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt honestus Juvenis Laurentius Paulus ex Kraut Ergersheim oriundus filius Laurentii Paulus Et Catharinæ Herdlerin conjugum a quatuordecim annis Argentinenæ et a viginti mensibus parochianus noster et honesta puella Maria Anna Elegastin ex überlingen Diœcesis Constantiensis oriunda filia Josephi Elegast et Elisabethæ Humli, conjugum octodecim annis Argentinæ et a duobus ultimis quoque parochiana nostra (Signé) Lorentz paulus, Maria Anna Ellgastin (i 162)

La tribu de la Mauresse délivre une promesse d’admission au domestique Laurent Paulus (le registre de bourgeoisie manque).
1754, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 202) Dienstags den 2.ten Julÿ Anno 1754 – Accordirter Vertröstungs Schein zum burger und Zunfft Recht
Lorentz Paulus, der Herrenbediente und Schirmer alhier, haltet um einen Vertröstungs Schein zu Erlangung des hiesigen Burger und dießortigen Zunfftrecht an, in deme Er noch Zur Zeit keine anders beÿ dieser Zunfft residirend das Recht Verlanget.
Erkannt Willfahrt dedit 2 ß

Laurent Paulus devient tributaire le 16 octobre 1754
(f° 213-v) Mittwochs den 16.ten Octobris Anno 1754 – Neuer Leibzünfftiger C.R.
Lorentz Paulus, der Herrenbediente und Schirmer allhier, producirt Cantzleÿ: Pfenningthurn und Stallschein dedatis 10.den und 19.den Julÿ 1754. und bittet Ihme das Zunfftrecht mitzutheilen.
Erkandt, gegen Erlag der Gebür willfahrt dedit Vor de Pfenningthurn 1 lb
vor das Zunfftrecht 5 ß, vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 d und Einschreib Geld 2 ß (Summa) 1 lb 10 ß 4 d So dann vor das Findling hauß 3 ß 2

Le cafetier Laurent Paulus meurt dans la maison du cafetier Rittner rue des Chandelles après avor institué sa femme légataire universelle. L’actif de la succession s’élève à 539 livres, le passif à 734 livres.
1761 (3.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 335) n° 825
Inventarium über Weil: H: Lorentz Paulus, des geweßten Cafféesieder u. B. alh. Zu Straßb. nunmehr sel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1761. – nach seinem Sontag d. 28. 8.bris dieses Zu End eilenden 1761.ten Jahres aus dießer welt genommenen tödl. hientritt hie Zeitl. Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ans. Frauen Mariæ Annæ Paulusin geb. Elegäßin des Def: in Leben geweßener Ehefrauen u. nunmahliger Wb. als Von demselben Vermög des gleich hernach in Copia inserirten per Testamentum nuncupativum eingesetzter universal Erbin, welche aber unter assistentz S. T. Herrn Joh: Carl Fické Notarÿ publici und berühmten Practici alh. (…) So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 3. Novembris Anno 1761

In einer alhier Zu Straßburg Hinter der Herren Stub ane der heiligen Liechter Gaß gelegenen herrn Rittner dem gewes. Caffetier und b. al. eigenthüml. zuständiger und dißorts zum theil Lehnungsweis bewohnender behaußung ist befunden worden wie folgt
(Schulden) It. solle man H Johann Friderich Rittner dem ältern Caffetier u. b. alh. für ein Viertel Jahr Hauszins von Michaelis biß nechst Künftigen Weÿhenachten dieses 1761. Jahrs gerechnet
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia Testamenti nuncupativi – Sa. haußraths 99, Sa. Waaren Zur Caffée Siedereÿ 2, Sa. Tabacks 255, Sa. Weins 39, Sa. Silbers 7, Sa. Schulden 137, Summa summarum 539 lb – Schulden 734, Compensando 194 lb

Laurent Paulus meurt à l’âge de 52 ans d’après son acte de sépulture
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 271)
Anno Domini 1761 die 25 Octobris mortuus est Laurentius paulus ciuis maritus Magdalenæ Erigest ætatis Suæ 52 annorum sanctissimis,sacramentis pœnitentiæ eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus qui postridie sepultus fuit in cœmeterio S. galli (i 139)

Le conseil des Fribourgeois inflige une amende à François Antoine Goucheron, cafetier dans la maison Rittner, pour vendre des liqueurs au détail. Elle lève l’amende deux mois plus tard une fois qu’il est devenu cotisant. Il devient tributaire en octobre
1763, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
1.te Gericht de 1763. Freÿtag den 28.ten mensis Januarÿ in Anno 1763.
(f° 199) Frantz Anthonÿ Coucheron der jetzige Caffetier in dem Riednerischen Caffée hauß Citiret, weilen derselbe Liqueurs en détail verkaufft, Alß solle derselbe sich dißorts geld Zünfftig machen. Nomine Comparente, Ist Erkandt worden, Solle derselbe ad proximam beÿ 10. ß d straff citirt werd.

2.te Gericht de 1763. Dienstag den 22.ten mensis Martÿ in Anno 1763.
(f° 202) Frantz Anthoni Coucheron citiret zufolg Eines Ehrs. Gerichts Erkanntnus von 28. Januarÿ jüngst beÿ 10. ß Straffe. Ille præsens Sagt Er habe dermahlen nicht Erscheinen Können undt Sich derhalben beÿ dem Unterbüttel excusiret Im überige aber will Er sich dießorths Geldt zünfftig machen.
Hierauff ist Erkandt worden, daß citatus wegen Verkauffung Liqueurs und Liqueurs mit sich führenter aber Keiner anderer wein weniger Eßen: Speißen Umbs geldt zu geben zu verbiethen und anbeÿ von deren ihnen unterm 28. Januarÿ Jüngst angesetzten Straff der 10 ß d pro nunc zu absolviren.

(f° 220) 10.te Gericht de 1763. Mittwoch den 5.ten mensis Octobris in Anno 1763. Frantz Antoni Coucheron, der Hießige burger undt dermahlige Caffetier, Erscheint Undt producirt Statt stall Schein, welcher datirt den i.ten dießes Monats Octobris in anno 1763. undt bittet Ihne Leibzünfftig Zu recipiren.
Hierauff ist Erkandt worden, daß citatus gegen Erlag der 6. lb jüngst alß geldt zünfftig allschon bezahlter 3 lb die Gebühr per rest mit 4 lb 14 ß d annoch zu Erlegen undt wann Er mit der Zeit Würtschafft Zu treiben, willens, deß Er sich beÿ dießer Gericht stelle wiederumb zu Melden, undt alßdann Seinen Lehrbrieff sambt dem Thauff Schein Zu produciren, Schuldig und verbundten seÿn solle. Dedit, promisit vndt hat auff die Ordnung angebolet.
Notâ. Dießer hat Kein stubengeldt dermahlen bezahlet weilen Er solches den 28. Jan: 1763. alß da derselbe dießorths alß geld Zünfftig recipiret worden Enreichtet hat.

Marie Anne Emengast fait dresser l’inventaire de ses apports (373 livres) dans une maison rue des Chandelles près de la rue des Fribourgeois.
1763 (1.2.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 720) n° 454
Inventarium über der Ehren und Tugendsahmen Frauen Marie Anne Guscherong geb. Ehlgastin Zu dem Ehrengeachten Herrn Frantz Anthoni Guscheong dem Cafféesieder und Burgern allhier Zu Straßburg ihrem Ehemann in den Ehestand zugebracht Nahrung auffgerichtet Anno 1763. – und isch Vermög der Vor Hn Houmbourg Königl. Not° den 20. Xbris 1762. errichteter Huraths Verschreibung Vor unverändert Vorbehalten hat, Welche Nahrung auf freundliches ansuchen erfordern und begehren obehrengedachter Ehefrauen in Gegenseÿn Ihres Ehemanns (…) So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 1. Februarÿ 1762.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Hellenliechter Gaß gegen der Freÿburger Gaß über gelegener und in dieße Zugebracht Nahrung nicht gehörigen behausung befunden Worden wie folgt
Summa 373 lb

Tributaire chez les Fribourgeois, François Antoine Goucheron devient cotisant au Miroir comme cafetier
1767, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 245-v) Montags den 16. Martii 1767 – C. Geldzünfftiger
Hr Frantz Antoni Goucheron, der bei E.E. Zunfft derer Freiburger alhier leibzünftige Burger und Caffeesieder, ist auf sein geziemendes Ansuchen gegen Erlag 2 lb 13 ß 4 d dißorts Geldzünftig als Caffeesieder angenommen word.

Comme il ne bénéficie plus du droit de tenir café après la fin de son bail, François Antoine Goucheron sollicite le droit de revendre du tabac. Le conseil du Miroir refuse.
1774, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 166) Donnerstags, den 10. Martii 1774 – Abweisung
Frantz Antoni Goucheron, der gelernte Wirth und vormalige Kaffeesieder auch burger alhier stehet Vor und bittet, in ansehung sein entlehnet gehabtes Kaffeerecht ihm aufgesagt worden, ihm zu erlauben, einen kleine Tabackkram anfangen Zu dörfen.
Erkannt, seÿe der Implorant mit seinem wieder Ordnung laufenden begehren abzuweisen.

Marie Anne Ehlengast meurt dans sa maison à l’angle de la place Broglie et de la rue de l’Ecrevisse après avoir institué son mari légataire universel. L’actif de la succession s’élève à 1 324 livres, le passif à 1 296 livres.
1775 (11.3.), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1306) n° 65
Inventarium über Weil. Fr. Mariæ Annæ gebohrene Ehlengaßin Hn. Frantz Anthoni Guscherong des burgers und ehemahligen Caffetier dahier Zu Straßburg im Leben geweßener Ehefrauen nunmehro seel. Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1775. – nach ihrem den 13. apr. jüngst aus dießer Welt genommenen tödlichen Hientrit hie Zeitlichen verlaßen hat, Welche Verlaßenschaft auf Ansuchen Vorgedachten Hn Guscherong des hinterbliebenen Wittibers, als welchem die Verstorbene ihre hinterlaßene Vermögenschaft per donationem inter vivos wie nachbeschriebene: und beÿ E: E: Großen Rath enregistrirt worden Eheberedung §° 5.to das mehrer belehrt, als ein Eigenthum zugedacht inventirt und ersucht (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in einer ane dem Roßmarck gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach inventirten Behaußung, Auf Donnerstag d. 11.ten Maÿ A° 1775.

Eigenthum ane einer Behausung. Neml. ein behausung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhie ane dem Roßmarckt einseit ist ein Eck ane der Schildsgaß, anderseit neben Weÿl. Edme Lelarge gewes. Perruquenmachers Erben, hinten auf eben dieße stoßend gelegen, so außer denen darauf hafftenden und hernach eingetragenen Passiv Capitalien freÿ ledig und eigen und durch die löbl Stat geschworne Heren Werckmeistere Zufolg deroselben unterm 4. Maÿ jüngsthin schriftlich ertheilter Abschatzung æstimirt und angeschlagen worden pro 2300. fl. oder 1150. lb. Hierüber besagt ein in alhiesiger Cantzleÿ Contract Stub auf Pergament ausgefertigter und mit dero Isiegel verwahrter Kauffbrieff dedato 10. Martÿ 1766. Ferner ein Pergamentener Ganth Versteigerungs Brief mit dero anhangenden Insiegel verwahret dedato 29. Xbr. 1762.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung so beede geweßte Ehegatten vor Hn Humbourg dermaligen notario Regio alhier den 20. Decembr. 1762.. auffgerichtet haben
Hierauf so wird die gesamte Verlaßenschafft ohne Unterschied, unter einer Massa beschrieben, Sa. Haußraths 149, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 9, Sa. goldener Ring und Geschmeids 15, Sa. Eigenthums ane vorherberührter Behausung 1250, Summa summarum 1324 lb – Schulden 1296 lb Nach deren Abzug, Stall Summa 27 lb
Copia der Eheberedung (…)

François Antoine Goucheron se remarie en 1775 avec Salomé Ebner, veuve du taillandier Jean Gœrges : contrat de mariage, célébration
1775 (24. 8.bris), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1311) n° 40
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Herrn Frantz Anthony Goucheron Verwittibten Burgern und ehemahligen Cafféesiedern dahier zu Straßburg, als Hochzeitern ane einem
sodann der Ehr: und tugendsahmen Frauen Salome gebohrener Ebener, Weÿl. Mstr. Johann Gerges gewesenen Burgers und Waffenschmidts dahier hinterlaßener Wittib, als hochzeitherin
So geschehen dahier Zu Straßburg in Gegenseÿn auf seithen des Hn hochzeithers Herrn Herrmann Goucheron, des burgers und Schneidermeisters dahier des Hn Hochzeiters bruders, auf der Frau Hochzeiterin seiten aber Hn Frantz Anthoni Saur des Paßmentierers und Burgers Zu Elsaß Zabern ihres Schwagers und Hn Lorentz Blind des Huefschmids und burgers dahier (…) Auf Dienstag den 24. Octobris Anno 1775 [unterzeichnet] Frantz Antoni Guchron als hochzeiter, Marie Salomé Ebner

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 54)
Hodie 21 Novembris Anni (…) sacro Matrimonÿi vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Franciscus Antonius Goucheron civis hujas, defunctæ Annæ Mariæ Elengestin viduus superstes, Parochianus ad S. Petrum Juniorem hujus urbis et Maria Salome Ebener, tabernensis, defuncti Joannis Görges civis hujatis vidua superstes, Parochiana nostra, Præsentes adfuerunt Hermanus goucheron frater sponsi (signé) françois antoin goucheron, Marie Salomé Ebner (i 31)

Jean Gœrges épouse en 1773 Salomé Ebner, fille du maréchal ferrant Jean Ebner, au service du cardinal de Rohan : contrat de mariage, célébration à Saverne
1773 (6.9.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 366
Eheberedung – persönlich erschienen H. Johann Görges, der leedige Waffenschmid und burger allhier Zu Straßburg H Johann Peter Görges, des ältern Waffenschmidts v. burgers allhier ehelich erziehlter Sohn, unter autorisation deßelben, als hochzeiter ane einem
Und Jungfer Salome Ebenerin, seil. Johann Ebener, des geweßenen hoff hueffschmidt beÿ Ihro hochfürstl. Eminentz Hn Cardinal v. Rohan und burgers Zu Elsaß Zabern seel. nachgelaßene Tochter, so ohnbevögtigt unter assistentz Fr. Anna Maria Ebenerin geb. Meÿerin dero eheleiblichen Mutter und unter assistentz Hn Frantz Joseph Schell des Gastgebers und burgers Zu gedachtem Elsaß Zabern als hochzeiterin
auf Montag den 16. Septembris Anno 1773 [unterzeichnet] Johannes Jörges Als hochzeiter, Maris Salomea Ebner als hochzeitrin

Mariage, Saverne (cath. f° 124-v n° 32)
Hodie 12. mensis Octobris anni 1773 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Goerges solutus in parochia Sti Marci intra argentiam oriundus nunc vero per quinque annis in supradicta parochia St Petri senioris commorans quâ secarius faber, filius majorennis Joannis Petri Georges civis et armorum fabri et Catharinæ Burgerin conjugum argentinæ commorantium et Maria Salome Ebner filia defuncti Joannis Ebner Civis et fabri ferrarÿ hujatis et superstitis ejus conjugis Annæ Mariæ Meÿer commorans in hac parochia (signé) Johannes Görges, Marie Salome Ebner (i 129, procl. Saint-Pierre-le-Vieux p. 117, i 65)

François Antoine Goucheron et Salomé Ebner font vendre des objets mobiliers
1779 (3. Junÿ), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 866) n° 235
Verkauf und Erlöß Register über Verschiedene H. Frantz Goucheron, dem Cafféesieder, und Frauen Mariæ Salome geb. Ebnerin, beeder Eheleuthen und Burgere allhier Zugehörig gewesene haußräthliche Effecten (…) offentlich versteigt und verkauft worden, So beschehen Straßburg auf Jahr und Tag wie inwendig gemelt

François Goucheron loue une partie de sa maison dont le café, les objets qui y sont attachés et trois billards, à Jean Jacques Reumann

1794 (21 Germinal 2), Strasbourg 7 (46), Not. Stoeber n° 290
zwischen burgeren François Goucheron und Johann Jacob Reumann wegen der Caffee behausung am Sandplaz N° 5 folgende Lehnung vestgesetzt und beschlossen worden
1° Verlehne ich François Goucheron ihme Johann Jacob Reumann in meiner erstbesagten eigenthümlichen behausung Le Rez de chaussée oder alle begriffen auf dem boden nichts ausgenommen, die Wohnung im erstern Stock des hinderhauses bestehend in Stub, Alcove und Kammer, in ersten Stock des Vordern hauses den Billard Saal, Zwo Kammeren eine auf der Manzarde in den Hof und eine im Hindern hauß, samtliche Kellern auser demjenigen, worinnen der Verlehner würklich seine Weine liegen hat.
2.do solle diese lehnung auf dreÿ Monath lang dauren vom 17.ten Novembris nechstkommend angerechnet, um einen monatlichen Zinß von 100 Livres so in dreÿ Monat mit 300 Livres Zalbar. 3.to solle dem Entlehner nach Verfluß dieser dreÿ Monath sofern er es Verlangt, diese Lehnung auf dreÿ Monat weiter Zu 100 Livres monatlich festgesetzt werden. (…) 5° Werden in Lehnung mitgegeben dreÿ Billards und sonstige Mobilien wie auch Effecten Zur Caffesiedereÿ gehörig, worüber eine besondere Verzeichnus wird gemacht werden

François Antoine Goucheron meurt en 1799 en délaissant pour héritiers les enfants de son frère Hermann Goucheron

1799 (6 compl. 7), Strasbourg 4 (30), Not. Roessel n° 232
Inventarium über weÿl. bürgers François Antoine Goucheron gewesten Caffetier, nach seinem den 15. floreal 7. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen bürgerin Mariæ Salome Goucheron geb. Ebner
der nun verstorbene hat zu Erben verlaßen in Ermanglung Kinder seines verstorbenen bruders b. hermann Peter Goucheron hiesigen Schneiders 3 Kinder als 1. burgerin Margaretha Goucheron b. Joh. Lentz Schneiders Ehefrau, 2. b. François Louis Goucheron auch Schneiders und 3. burgerin Francisca Goucheron ledig und majorennen alters beiständlich erstged. ihres bruders
Testament vom 13. Aprilis 1787 vor Fettich Not.

in diesorts Sterbbehausung ane dem Sandplatz N° 5
(f° 17) Eigenthum an einer behausung. Nemlich eine Caffebehaußung bestehend in vorder- und hinterhaus hoff bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten an dem Sandplatz mit N° 5 bezeichnet einseit neben dem sogenannten Rosenbaad b. Rentz dem Chirurgo zuständig anderseit neben b. Rumpler hinten auff b. Stamm den metzger, hierüber besagt eine Kauffverschreibung in der C.C.Stb. de dato 24. martÿ 1781
(f° 18 v) Eigenthum an einem Garten, Nemlich ein Garten zwischen dem Judenthor und fischerthor gelegen welcher das emplacement von dem vormals sogenanten goldenen Pferd ausmacht, theils mit einer dielenwand und steinern Pfosten umgeben einseit neben Dalmer bierbrauer anderseit neben b. Colla glaßer, hierüber besagt ein Kaufbrieff vor dem Not° Dinckel passirt den 21. frimaire an 6
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnveränderten Mass ergäntzung 4000 fr
der beneficial Erben ohnveränderte Mass, Ergäntzung 6000 fr
die gemein verändert und theilbar Verlassenschafft, hausrath 5272 fr, silber und gold 622 fr, behausung &&, garten &&, baarschafft 300 und 177 fr, summa summarum 6371 fr, schulden 4586 fr, Nach deren abzug 1785 fr
Enregistrement, acp 69 F° 186 du 3 vend. 8

Marie Salomé Eber se remarie avec le capitaine Antoine Joseph Brissez, originaire de Saint-Omer
1800 (19 ventose 8), Strasbourg 9 (anc. cote 7), Not. Dinckel n° 610
Contrat de mariage – cit. Antoine Joseph Brissez, premier capitaine des grenadiers de la deuxième demi brigade de Ligne retiré pensionné de l’Etat, fils majeur de feu Charles Joseph Brissez, marchand à St Omer Département du Pas de Calais, et de feue Marie Isabelle Tonnois*
cit. Marie Salomé Ebener veuve du cit. François Goucheron caffetier
Inventaire du cit. Goucheron dressé par M° Roessel le 6 complementaire dernier
Enregistrement, acp 72 F° 79 du 21 vent 8

Antoine Joseph Brissez et Marie Salomé Ebner louent le café à Jean Daniel Schneegans et à Marguerite Roth

1803 (12 pluviose 11*), Enregistrement de Strasbourg, ssp 12 F° 97-v du 26 vent. 11
Bail de 6 années – Antoine Joseph Briser et Marie Salomé Ebner
au Cit. Jean Daniel Schneegans et Marguerite Roth
une partie de la maison sise en cette ville place du Sable N° 5 c’est-à-dire le rez de chaussée où est établi le Caffé et les billards qui s’y trouvent avec les dépendances – moyennant un loyer annuel de 1600 francs

François Xavier Arbogast Lentz vend au prêtre Jean Louis Goucheron les droits provenant de la succession de François Antoine Goucheron
1811 (17.10.), Strasbourg 8 (2), Not. Roessel n° 392
Vente de droits successifs – François Xavier Arbogast Lentz, cuisinier demeurant à Augsbourg (déclare) que François Antoine Goucheron son grand oncle caffetier étant décédé le 15 floréal 7 avait délaissé pour ses héritiers Marguerite Goucheron femme de Jean Lentz tailleur d’habits mère du comparant, François Louis Goucheron priseur, Françoise Goucheron fille majeure, suivant inventaire dressé par M° Roessel le 6 complementaire 7, 2. que la D° Lentz née Goucheron étant décédée le 5. vendémiaire 14 avait délaissé pour héritiers ses cinq enfants savoir le comparant, Barbe, Jean, François Louis et Adelaïde Lentz, suivant inventaire dressé par M° Lex le 28 brumaire de ladite année, 3. François Louis Lentz étant décédé le 24 décembre 1807, 4. Jean Lentz père décédé il y a environ 6 mois, que conséquemment les droits de François Antoine Goucheron dont sa veuve Marie Salomé Ebner avait l’usufruit sa vie en conformité de son testament mystique du 13 avril 1787 déposé aur ang des minutes de M° Fettich
à M l’Abbé Jean Louis Goucheron
tous droits successifs de la succession de Mde Lentz née Goucheron
le 6° d’une maison sise à Strasbourg place du Sable n° 5 avec dépendances
le 6° d’un jardin situé hors la porte des Juifs
1500 fr dont 800 fr pour le 24° de maison
Enregistrement, acp 118 F° 51 du 17.10.

Les héritiers de François Antoine Goucheron vendent la maison à Jonathan Braun

1812 (9.3.), Strasbourg, Not. Lacombe (minutes en déficit)
Adjudication – François Louis Goucheron, Jean Lentz revendeur et Adélaïde Letz, Jean Louis Goucheron
à Jonathan Braun
une maison place du Sable n° 5 pour 45.500 francs
Strasbourg 15 (15), Not. LacombeSuite au 2396. (Encart) du 19 février, 2 mars, 9 mars Procès verbaux d’adjudication par les héritiers de François Antoine Goucheron caffetier de la maison place au Sable n° 5 à M. Braun, voir les minutes au registre supplémentaire
Enregistrement, acp 119 F° 62 du 16.3.

Fils de l’aubergiste Jean Georges Braun, Jacques Jonathan Braun épouse en 1801 Catherine Dorothée Rœderer, fille du brasseur Jean Daniel Roederer. Les parents du marié louent à leur fils l’auberge au Bateau d’or au quai des Pêcheurs
1801 (1 floreal 9), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer n° 220
Eheberedung – persönlich erschienender Burger Jacob Jonathan Braun lediger Gastgeber alhier zu Straßburg wohnhaft, des bs. Joh: Georg Braun, Gastgebers alhier mit frauen Maria Barbara Zaberin seiner Ehegattin ehelich erzeugter volljähriger Sohn, als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Catharina Dorothea Roederer, weil. des bs. Johann Daniel Roederer im Leben gewesenen Bierbrauers alhier mit Frauen Maria Magdalena gebohrner Pfeffinger seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeigt und hinterlaßener minderjährige Tochter unter Autoritat und beistand des Bs Joh: Friderich Pfeffinger Handelsmanns alhier ihres Vormunds, als Braut an dem andern Theil

Sechstens declariren Eingangs gemelte des Hochzeiters Eltern, die Ehefrau von ihrem Ehemann hierzu insonderheit autorisirt, deß sie vor sich und ihre erben auf 18 nach einander folgende Jahre welche vom ersten laufenden Monaths Germinal anfange und auf die nämliche Zeit im 27. Jahr der Republick sich wieder endigen sollen, verlehnen und in Lehnung geben, Eingangs gedachtem Bräutigam ihrem Sohn, welcher auch solche Lehnungsweise annimmt, benantlich die Zum goldenen Schiff geschildete Gast behaußung, bestehend in Vorder, Nebens und Hinter Gebäuden, Hof, Bronnen, Hoffstatt und Stallung, mit allen deren begriffen, gelegen allhier Zu Straßburg an untern Fischerstaden nechst dem Fischerthor anderseit neben Br Murr des Kiefers Erbschaft, anders. neben Brs Diebold Hügel gewesenen Schiff Capitaine Erbschafft, hinten auf die Caßern Stoßend, außer der darin befindlichen Wohnung im Hinterhauß bestehend in einer Kuche, einer Wohnstub und einem andern Zimmer so gegen der Caserne über ist, und einem Zimmer gegenüber, einer bühn über dieser Wohnung vor Holtz und der Keller hinten im Hof, deren Besitz und Genuß sich die verlehnende Eltern vor sich und das letztlebende unter ihnen in allen fällen und ohne Entgeld lebtägig vorbehalten nach des letzlebenden der Eltern tod aber soll diese vorbehaltene Wohnung mit in der Lehnung begriffen sein
So beschehen allhier zu Straßburg (…) den ersten floreal Abends im Neuenten Jahr der fränckischen Republick [unterzeichnet] Braun jaques, Röderere Catharina
Enregistrement, acp 78 F° 28 du 9 flor. 9

Registre de population, 600 MW 65 (1815 sqq) Place du Sable N° 5, p. 243 (i 220)
Braun, Jn. Jonathan, 1779, Cafetier, Strasbourg, (auparavant) quai Pecheurs 63, entré 1813, parti pour Brumath 1817
id. née Roederer Christine Dorothée, 1784, Ep. Strasbourg
id. Julie Frédérique, 1802, id.
id. Jacques Auguste, 1807, id.
id. Edouard Daniel, 1808, id.
id. Caroline Emilie, 1810, id.
id. Ferdinand Frédéric, 1812, id.
id. Julie Mad. Louise, 1813, id.
id. Emile Jules Charles Fred. 1815, id.

Jacques Jonathan Braun (parti habiter à Brumath, voir ci-dessus) loue à Jacques Hantzmetzger le café connu sous le nom de café Brissez

1817 (28.8.), Strasbourg 15 (22), Not. Lacombe n° 4736
Bail de 3 années à commencer à le St Michel prochaine – Jacques Jonathan Braun, caffetier
à Jacques Hantzmetzger, majeur
le rez de chaussée de sa maison sise à Strasbourg place au Sable n° 5 où il y a établissement de caffé connu sous le nom de caffé Brissez avec la cuisine, le bucher et la chambre sur le derrière, celle sur le devant à l’exception de la place dont les locataires du second étage ont la jouissance, Plus tout le premier étage de la maison de devant et de derrière avec la chambre dans la maison latérale, Plus une chambre servant au logement militaire et des garçons cafetiers aux mansardes dans la maison de derrière, Plus une chambre à linge sale, Plus la jouissance commune de la pompe et du grenier – moyennant un loyer annuel de 1800 francs
Enregistrement, acp 135 F° 119-v du 29.8.

Jonathan Braun et Catherine Dorothée Rœderer consentent au mariage de leurs enfants Julie Louise Madeleine, Jacques Auguste, Julie Frédérique et Frédéric Ferdinand Braun
1836 (16.4.), Strasbourg, Me Stoeber
Consentement par Jonathan Braun, vérificateur en chef de l’Administration de l’octroi municipal, et Catherine Dorothée Roederer, au mariage que Julie Louise Madeleine Braun à Vorms est intentionnée de contracter avec Georges Ritter, professeur au même lieu
[les mêmes] Consentement par Jonathan Braun, vérificateur en chef de l’Administration de l’octroi municipal, et Catherine Dorothée Roederer, au mariage que leur fils Jacques Auguste Braun au service du Roi des Belges est intentionné de contracter avec Marie Maudoue
Enregistrement, acp 240 F° 10-v du 16.4.

1849 (14.4.), Strasbourg 10 (113), Not. Zimmer n° 7752
Consentement à mariage – ont comparu M. Jacques Jonathan Braun, receveur de l’octroi municipal de Strasbourg et Dame Catherine Dorothée Roederer son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels déclarent par les présentes consentir au mariage de leur fille légitime Dlle Julie Frédérique Braun institutrice domiciliée à Harskirchen canton de Saarunion arrondissement de Saverne, née le 10 thermidor an X (29 juillet 1802) avec Mr Jean Pierre Wehrung, arpenteur forestier demeurant au dit Harskirchen
acp 381 (3 Q 30 096) f° 65

1850 (26.9.), M° Zimmer
Consentement par Jacques Jonathan Braun, receveur de l’octroi et Catherine Dorothée Roederer conjoints à Strasbourg au mariage de leur fils Frédéric Ferdinand Braun professeur de langue allemande à Paris avec Anne de Surval du dit lieu
acp 394 (3 Q 30 109) f° 87 du 27.9.

Catherine Dorothée Rœerer veuve de Jacques Jonathan Braun meurt à Illkirch le 2 mai 1854
1867 (9.2.), Strasbourg 7 (126), Not. Edouard Stromeyer n° 5240
Notoriété (…) déclarent avoir parfaitement connaître Mde Catherine Dorothée Roederer veuve Jacques Jonathan Braun, vivant receveur d’octroi à Strasbourgn elle demeurant et domiciliée Illkirch, 2° qu’ils affirment avoir parfaitement connu M. Braun, sus nommé, et savoir qu’il est décédé à Illkirch le 2 mai 1854 et ainsi qu’il résulte d’un extrait de son acte de décès (…) 3° qu’ils savent parfaitement que Madame veuve Braun née Roedrer est propriétaire d’une rente (…)
4. que les époux Braun-Roederer étaient mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquets suivant leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer père alors notaire à Strasbourg le premier floréal de l’an neuf de la République française

Le meunier Jonathan Braun et Catherine Roederer vendent la maison connue sous le nom de café Brissez au docteur en médecine Jacques Frédéric Schweighæusser et à Marie Madeleine Grün

1821 (20.8.), Strasbourg 15 (29), Me Lacombe n° 3037
Cahier des charges n° 5922 du 14 avril – Adjudication – Jean Georges Hatt, gradué en droit, mandataire de Jonathan Braun, meunier à Brumath en son nom et pour Catherine Roederer sa femme
à Jacques Frédéric Schweighaeusser, docteur en médecine, et Marie Madeleine Grün, pour 19.100 francs
une maison appartenant audit Sr Braun située en cette ville place au Sable n° 5 connue sous le nom de café Brissez, d’un côté le Sr Dill, d’autre M. Audéoud, derrière le Sr Stamm – acquis suivant adjudication dressée par M° Lacombe le 9 mars 1812 – mise à prix 19.000 fr
Enregistrement, acp 153 F° 192 du 29.8.

Jacques Frédéric Schweighæusser épouse en 1798 Marie Madeleine Grün : contrat de mariage, célébration
1798 (2 fruct. 6), Strasbourg 3 (3), Not. Schweighaeuser N° 328
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Jacob Friedrich Schweighäusser, Medicinæ Doctor und Practicus allhier zu Straßburg, als Bräutigam ane einem
So dann die leedige Burgerin Maria Magdalena Grunin des burgers Philipp Jacob Grün, hiesigen Gastgebers mit Frau Maria Magdalene gebohrner Stammin ehelich erzeugte Tochter, als Braut
So geschehen (…)Straßburg den 2. des Monaths fructidor im VI. Jahr der Ein: und untheilbahren franckischer Republick
Enregistrement, acp 62 F° 165-v du 6 fru. 6

Mariage, Strasbourg (n° 568)
Cejourd’hui 2° Fructidor l’an VI de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jacques Frédéric Schweighauser, agé de 32 ans, médecin né et domicilié en cette Commune, fild de Jean George Schweighauser, négociant, et de Marie Marguerite Schaeffer, d’autre part Marie Madeleine Grün, agée de 17 ans, née et domiciliée en cette commune fille mineure de Philippe Jacques Grün, aubergiste, et de Marie Madeleine Stamm, (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 13 janvier 1766 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 15 mars 1781 (signé) jacques frederic Schweighauser, Marie Madeleine Grün (i 139)

Jacques Frédéric Schweighæusser meurt en 1842 en délaissant trois enfants

1842 (29.10.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Jacques Frédéric Schweighaeuser, docteur en médecine à Strasbourg décédé en cette ville le 7 mai 1842 et de la communauté de biens qui a existé entre lui et sa veuve survivante D° Marie Madeleine Grün aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Schweighaeuser autrefois notaire à Strasbourg le 2 fructidor an 6 – à la requête 1° de la veuve survivante du défunt susdénommée agissant à cause de ladite communauté, 2° de Jules Schweighaeuser majeur sans état à Strasbourg, 3° de Charles Schweighaeuser directeur de forges à Zinswiller
acp 303 (3 Q 30 018) f° 96-v du 4.11. Les meubles et objets mobiliers de la communauté sont estimée à 767 francs
La garde robe du défunt est estimée 85
Suit dans cet inventaire la désignation des titres et papiers dans lesques se trouvent les contrats de deux maisons faisant partie de la communauté
dont l’une à Strasbourg place du sable N° 4 évaluée à un revenu de 500 francs capital 10.000 francs
et l’autre au même endroit évaluée à un revenu de 800 francs capital au denier vingt 16.000
Les remplois de la veuve s’élèvent à 29.964, ceux du défunt à 1066
Les propres du défunt comprennent encore des créances s’élevant à 1200 et le tiers d’une maison sise à Strasbourg rue des hallebardes, estimée en capital à 8000
Suit dans l’inventaire la récapitulation de ce qui précède et d’après laquelle l’actif de la communauté s’élève à 31.267 francs, le passif à 51.030 francs

Jules Schweighaeuser meurt en 1859 en délaissant pour héritiers sa mère et son frère
1860 (8.2.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire par déclaration de la succession délaissée par Jules Schweighaeuser, décédé rentier à Strasbourg le 2 septembre 1859, à la requête de 1) Marie Madeleine Grün veuve de Jacques Frédéric Schweighaeuser, vivant médecin à Strasbourg, 2) Charles Schweighaeuser, directeur des forges à Zinswiller
acp 485 (3 Q 30 200) f° 62 du 13.2. (succession déclarée le 22 février 1860 n° 67) Garde robe estimée à 110, héritage paternel 6683 francs

Marie Madeleine Grün, veuve de Jacques Frédéric Schweighæusser, meurt en 1864 en délaissant un fils
1865 (3.2.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Notoriété constatant que Marie Madeleine Grün veuve de Jacques Frédéric Schweighaeuser est décédée à Strasbourg le 11 7.bre 1864 laissant pour héritier le Sr Schweighaeuser susdénommé son fils
acp 540 (3 Q 30 255) f° 23 du 7.2.

Charles Schweighæusser, directeur des forges à Mouterhouse, et Concorde Wolff vendent la maison au rentier Alphonse Henri Müller

1865 (18.2.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Le 3 février – Cahier des charges pour arriver à l’adjudication d’une maison quai au Sable n° 2
acp 540 (3 Q 30 255) f° 23 du 7.2.
acp 540 (3 Q 30 255) f° 60-v du 18.2. Adjudication définitive, 9 février – à la requête du mandataire de Charles Schweighaeuser, directeur des forges à Mouterhouse et Concorde Wolff sa femme
au profit d’Alphonse Henri Müller, rentier à Strasbourg
une maison quai au Sable n° 2, moyennant 42.100 francs. Jouissance et intérêts du 25 mars 1864, impôts du autre avril 1865. Origine, héritage de Jacques Frédéric Schweighaeuser et Madeleine Grün

Alphonse Henri Müller meurt célibataire à Versailles en 1882 en délaissant pour unique héritier son frère Jules Louis Edmond Müller, docteur en droit à Versailles
1885 (21.12.), M° Loew
Hinterlegung nachfolgend registrirter Offenkunde, acp 772 (3 Q 30 487) f° 19-v n° 3333 du 29.12.
acp 772 (3 Q 30 487) f° 19-v n° 3334 – Offenkunde woraus hernachgeht daß Alphons Heinrich Müller, ehemaliger Rentner* zu Straßburg, später Eigenthümer Zu Versailles in letztere Stadt den 23. Januar 1882 gestorben sei und als einzigen Erben seinen Bruder Julius Ludwig Edmund Müller Eigenthümer zu Versailles hinterlassen – Chesnel, Notar zu Versailles 17. Dezember 1885

Décès, Versailles (n° 89)
Du lundi 23 janvier 1882, dix heures du matin, acte de décès de Alphonse Henri Müller, Propriétaire, Célibataire, né à Strasbourg (Bas Rhin) le 6 août 1817, fils de défunts Jean Henri Müller et Christine Frédérique Mannberger son épouse, décédé aujourd’hui à une heure et demie du matin en sa demeure à Versailles, rue Saint-Martin 14. Les témoins sont Jules Louis Edmond Müller, Propriétaire docteur en droit âgé de 69 ans, demeurant dite rue Saint-Martin 14 frère du défunt (i 16)

Alphonse Henri Müller, demeurant à Versailles, vend la maison à l’agent d’assurances Jules Louis Auguste Windisch

1872 (20.9.), Strasbourg 3 (115), Not. Emile Weiss n° 3998
Ont comparu M. Alphonse Henri Müller, rentier, célibataire demeurant et domicilié à Strasbourg autrefois, actuellement à Versailles, lequel déclare par ces présentes avoir vendu (…)
à Jules Louis Auguste Windisch, directeur de la compagnie d’assurances dite Le Soleil, demeurant et domicilié à Strasbourg
Ville de Strasbourg. Une maison avec bâtiment de devant et de derrière, composé d’un rez-de-chaussée, deux étages et mansardes, cour, puits, b* aisances et dépendances située quai au Sable N° 2, autrefois n° 5, tenant d’un côté à M. Hoffmann de l’autre à M. Schlagdenhaufen,veuve, par derrière à M. Weinsteffer par devant au quai au Sable. Sont compris dans la présente vente (…) 18 poêles, & au premier étage trois glaces et deux consoles et quatre galeries de rideaux; au même étage la glace sur la cheminée. Quant aux autres glaces, consoles et galeries de rideaux elles sont réservées par le vendeur.
Etablissement de la propriété. M. Müller déclare qu’il est devenu propriétaire du dit immeuble pour l’avoir acquis de M. Charles Schweighaeuser, directeur des forges à Mouterhouse, aux termes d’un procès verbal d’adjudication reçu par M° Grimmer, lors notaire à Strasbourg le 9 février 1865, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier mars suivant vol. 1009 N° 108 pour le prix de 42.100 francs que le vendeur déclare être payé et dont il justifiera à l’acquéreur. M. Schweighaeusser l’avait acquis de la manière suivante. Il en avait recueilli quatre 16° dans la succession de ses père et mère M. Jacques Frédéric Schweighaeusser vivant docteur en médecine et de Marie Madeleine Grün sa femme de Strasbourg. Il en avait recueilli trois autres 16° dans la succession de feu M. Jules Schweighaeusser, son frère germain, vivant rentier à Strasbourg où il est décédé le 2 septembre 1859 et duquel il était héritier pour les trois quarts ainsi que cela résulte de la déclaration tenant lieu d’inventaire dressée par ledit M° Grimmer le 8 février 1860. Il en avait recueilli neuf autres 16° en a qualité de seul et unique héritier de sa mère susnommée, décédée à Strasbourg le 11 septembre 1864 ainsi que cela se trouve établi par un acte de notoriété à défaut d’inventaire dressé par ledit M° Grimmer le 3 février 1865. Lesdites portions sont échues à la défunte pour huit 16° dans la communauté qui avait existé entre elle et feu son mari susnommé, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Schweighaeusser lors notaire à Strasbourg le 2 fructidor an VI et pour un 16° dans la succession dudit M. Jules Schweighaeusser son fils duquel elle était héritière pour un quart ainsi que cela est constaté dans ladite déclaration à défaut d’inventaire.
Les époux Schweighaeusser-Grün étaient devenus propriétaire du dit immeuble pour l’avoir acquis de Jacques Jonathan Braun, meunier, et D° Catherine Dorothée Roederer conjoints demeurant à Brumath pour le prix de 19.100 francs aux termes des procès verbaux d’enchère dressés par M° Lacombe lors notaire à Strasbourg le 14 avril et 20 août 1821 et des actes de ratification à la suite des dits procès verbaux en date des 29 et 31 dudit mois d’août, dont la grosse a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 septembre 1821 vol. 143 N° 13. (…)
Clause particulière. M. Müller déclare que les colliers de l’une des cheminées sont fixés dans le mur de la maison de M. Hoffmann par suite d’une simple tolérance de la part de ce dernier, ce dont M. Windisch dit avoir parfaite connaissance – Prix 60.000 francs
acp 609 (3 Q 30 323) f° 11-v du 24.9.

Jules Louis Auguste Windisch épouse en 1867 Barbe Marguerite Kœpffel
1867 (7.5.), Strasbourg 13 (95), Not. Flach (Jean Georges) n° 6200
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jules Louis Auguste Windisch, agent général de la compagnie d’assurances contre l’incendie dite Le Soleil, demeurant à Strasbourg, fils majeur de Mr Louis Auguste Windisch, en son vivant négociant à Bordeaux et de Dame Sophie Julie Duprat sa veuve demeurant à Strasbourg, futur époux stipulant en son nom personnel d’autre part
Et Delle Barbe Marguerite Koepfel, sans état, demeurant à Strasbourg, fille majeure du sieur Jean Georges Koepfel en son vivant employé et de Dame Elisabeth Ursule Bernardine Kastner, décédés conjoints à Strasbourg, future épouse stipulant en son nom personnel d’autre part

acp 562 (3 Q 30 277) f° 96-v du 8.5. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1° dix actions au porteur du chemin de fer de Paris à Lyon, 2° 60 obligations au porteur chemin de fer nors ouest d’Espagne, 3° six actions du chemin de fer de Fougères à Vitré, 4° Une action de la compagnie d’assurance dite le Soleil, 5° la valeur de son agence d’assurances, 6° la somme de 38.989 francs au compte courant dans la maison Gothois à Bischwiller, 7° mobilier et argenterie estimé 15.000 francs
La future épouse ne stipule aucun apport
Donation par le futur à la future en cas de survie d’une rente annuelle et viagère de 2000 francs et par la future au futur de la pleine propriété de toute sa succession réductible à un quart en propriété et au quart en usufruit en cas d’existence d’enfants

1867 (7.5.), Strasbourg 13 (95), Not. Flach (Jean Georges)
Consentement – A comparu Mde Sophie Julie Duprat veuve de Mr Louis Auguste Windisch demeurant à Strasbourg, laquelle a par ces présentes déclaré consentir au mariage que son fils M. Jules Louis Auguste Windisch se propose de contracter avec Mlle Barbe Marguerite Koepffel les deux à Strasbourg
acp 558 (3 Q 30 273) f° 165-v du 8.5.

Barbe Marguerite Kœpffel meurt en 1879 en délaissant une fille

1879 (28.6.), Strasbourg 8 (106), Not. Gustave Edouard Loew
Erbverzeichnis über die Gütergemeinschaft, welche zwischen dem zu Straßburg wohnenden Versicherungsagenten Ludwig August Julius Windisch und dessen am 1. Januar l. J. verlebten Ehefrau Margaretha Barbara Koepfel bestanden hat, sowie über den Nachlass der Verlebten, errichtet auf Anstehen des Wittwers, handelnd wowohl eigenen Namens wie als Vormund seines minderjährigen Kindes Juliette Augustine Maria Margaretha Windisch
Zufolge Ehevertrag vor Notar Flach dahier vom 7. Mai 1867, bestand auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft und hat der Wittwer ¼.tem des Nachlasss in Eigenthum und ein Viertel in Nutznießung zu gesichert
acp 692 (3 Q 30 407) f° 97-v du 1.7. (Sterbefall heute erklärt Bd 120 N 134) Gemeinschaft, Mobilien 6498, Forderung Schuler 6160, 40 3% Obligationen der franz. Ostbahn 11.400, 2 Obligationen des Heiserschen Arlehens* dahier 400
3 Häuser dahier
Ersatzforderungen des Wittwers 42.631
Kleider der Verlebten 192.

Jules Louis Auguste Windisch meurt en 1884. Il est propriétaire de sa maison quai au Sable, d’un bien de campagne et d’une maison à Ostwald

1884 (15.9.), M° Loew
Erbverzeichniss über den Nachlaß des am 8. September 1884 hier verlebten Versicherungs Hauptagenten Ludwig August Julius Windisch, Wittwer von Margaretha Barbara Köpffel. Erbin ist die Tochter Juliette Augustine Maria Margaretha Windisch, minderjährig emancipirt unter Curatel von Gustav Daniel Korn, Pensionär Zu Straßburg, Ostwald
acp 754 (3 Q 30 469) f° 51 n° 2442 du 25.9. (Sterbefallerklg vom 7.3.85 Bd. 146 N° 556) den 15, 16 & 18 September – Die in dem auf Ableben der Ehefrau Windisch von dem amt. Notar am 28 & 30. Juni 1879. auffgerichteten Inventar verzeicheten Gemeinschafft bestände werden wiederholt aufgeführt
Nachlass, Mobilien 7216, Kleider 862, baares Geld 1600
Werthpapiere A. Inhabertitel 1) Einschreibung zu 500 frcs 3% frantzösische Staatserente N° 73.005 Werth 10.681, 2) 6. Obligationein 4% zu 500 frcs des frantzösischen Bodencredits, Werth 2500, 3) 1 Obligation 3% der frantzösischen Ostbahn über 500 frcs 470 (zusammen) 13.703
B. Nenntitel 1) 143 Int* zu 1 Aktion der Feuer Versicherungs-gesellschafft Rhein und Mosel, 2059, 2) 12 Aktionen der Feuer Versicherungs-gesellschafft le Soleil, 19.422, 3) 6 Aktionen der Bahn von Fougères nach Vitré in Liquidation, Werth 1708
C. andere Titel 1) 2 Obligationen zu 500 frcs der Hispanischen *ens Werth 800, 2) Wechselforderu,g an Andreas Rebert Gasthofbesitzer zu Bühl in Concours befindlich, geschatzt zu 21
Forderungen 960, Zins 4, (zusammen) 964
Immobilien, 1) Ein Haus hieselbst Sandplätzchen N° 2 vorher N° 5, 2) Ein Landgut mit 105 aren nach dem Kataster 95 Aren S. G 772, 773, 3) ein Haus zu Ostwald mit Zubehör an der Hauptstraße – Passiva 9960

Sa fille Juliette Augustine Marie Marguerite Windisch épouse en 1884 l’agent d’assurances Daniel Gaston Paira

1884 (3.10.), M° Loew
Ehevertrag zwischen Daniel Gaston Paira, Hauptagent zu Straßburg Sohn des in Geudertheim verlebten Daniel Gabriel Paira & dessen Wittwe Emilie Hortense Dollfuss
und Juliette Augustine Marie Margaretha Windisch, gewerblos hier, Tochter der verlebten Eheleute Ludwig August Julius Windisch & Margaretha Barbara Köpffel
acp 754 (3 Q 30 469) f° 93 n° 2659 du 11.10. Annahm der Errungenschafts-Gemeinschaft
Der Bräutigam bringt ein seinen väterlichen Erbtheil, sowie denjenige am Nachlasse der Schwester Gabrielle Paira
Das Einbringen der Braut ist festgestellt in dem Erbverzeichnis Loew vom 15. 16, 19 September & 2. Oktober 1884.
Gegenseitige Schenkung auf Todesfall durch die Brautleute der lebenslänglichen Mitgenießung am Nachlass des Erstversterbenden



Sable (quai au) : Sandplatz



Le quai au Sable, mars 2019

Le quai entre le pont Neuf (aujourd’hui Pont Sainte-Madeleine) et la rue des Veaux est appelé en 1587 dans le Livre des loyers communaux Hinden beÿ der Badtstuben Zum Roßbaum vnd v. dem Platz beim Mülstein (derrière les bains au Rosier et sur la place près de la Meule) – le Bain aux roses forme l’angle ouest du quai, la maison dite la Meule (an dem Mülstein) l’angle est. Le quai est habituellement désigné dans les actes par l’expression près du Pont neuf (beÿ der Neuwen brucken). On trouve en 1694 an der Kalbsgaß neben dem Sandplatz, (rue des Veaux à côté de l’emplacement du sable). Ces « places de sable » se retrouvent à différents endroits de la ville près des rampes qui descendent vers la rivière, en particulier près du pont Saint-Thomas (1667, Jenseit St. Thomans Bruckh am Sandplatz, outre le pont Saint-Thomas près de l’emplacement du sable). Le nom beÿ der neuen bruck ahm sandplatz apparaît au début du XVIII° siècle (1704 près du pont Neuf près de la place au sable), auf dem Sandplatz beÿ der Neuen Bruck, ou ohnfern der Neuen bruck beÿ dem Roßbad ahm Sandplatz (1722, à proximité du pont Neuf près du Bain-aux-Roses à la place au sable).


Plan Blondel (1765), exemplaire qui représente en rose les ajouts et en jaune les suppressions, AMS 1 PL 675
Plan-relief (1727, Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)



10, rue Finkwiller


Rue Finkwiller n° 10 – VIII 169 (Blondel), P 1211 puis section 5 parcelle 49 (cadastre)

Partie gauche, maître d’ouvrage Charles Schott, brasseur, 1871
Autre adresse : 7, rue de la Question


Partie ancienne à droite, au rez-de-chaussée fenêtres à meneaux (Renaissance). A gauche, bâtiment construit en 1871 (juillet 2009). Bâtiments arrière à pignon, rue de la Question (mars 2023)

Remarque liminaire – La maison initiale (parcelle 169, VIII° canton du plan Blondel) est agrandie en 1691 de la partie (c), séparée de la maison par une ruelle. La parcelle 168 ou (d) est réunie à la maison voisine en 1769. L’exposé ci-dessous a trait à la parcelle 169 et aux parties (c), (d) une fois qu’elles y sont réunies.


Agrandissements reportés sur le plan Blondel. En traits discontinus, alignements projetés

La maison appartient au début du XVII° siècle au charretier Jacques Bühler puis au boucher Jacques Kamm (1626-1637). Le boucher Etienne Reichard l’achète en 1637, elle restera jusqu’en 1751 la propriété des ayants-droit de sa veuve, remariée avec le messager Arnaud Brackwehr. Loup Thierry Brackwehr achète en 1691 la maison (c) dans la rue de la Question, séparée de sa maison par une venelle que les préposés au bâtiment lui cèdent la même année. Philippe Jacques Datt, gendre de Loup Thierry Brackwehr, est à nouveau boucher. A sa mort en 1735, les experts estiment la maison à la valeur minimale de 700 livres alors qu’elle était de 400 livres en 1710. Le boucher Jean Weiler achète la maison en 1751 puis en 1769 la voisine (partie d) qu’il fait démolir. Il la remplace par une cour qui s’étend aussi sur le terrain devant l’ancienne maison, en suivant les nouveaux alignements de Blondel. Suite à la démolition, il autorise son voisin Jean Frédéric Dürr (propriétaire de l’actuel n° 12) dont la maison n’avait pas de pignon propre à poser un mur sur le sien pour qu’il puisse fermer les étages. Jean Weiler fait poser en 1772 une nouvelle poutre dans la façade avant rue de la Question.


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) . Les deux pignons rue de la Question se trouvent à droite, à mi-hauteur de l’image.

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 267 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée, un étage en pan de bois et un mur qui clôt le terrain en saillie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à droite de (q) ; porte entourée de deux fenêtres, étage à trois fenêtres, toiture à deux niveaux de lucarnes. Une porte se trouve dans la partie en saillie (n-o-p-q). La cour K montre le pignon (1-2) du bâtiment avant, au fond de la cour le bâtiment (1-6) qui donne dans la rue de la Question, le côté est (3-6) dont l’édicule (4-5-6) à l’angle sud-est. Les deux façades à pignon dans la rue de la Question se trouvent à gauche du repère (k).
La maison porte d’abord le n° 38 (1784-1857) puis le n° 10.


Plan, cour K
Plan du terrain en saillie cédé à la Ville (dossier de la Police du Bâtiment)

Le brasseur Charles Schott modifie en 1866 les ouvertures et fait des travaux qui portent le revenu de la maison de 72 à 105 francs. Il fait construire en 1871, dans la cour entourée de murs en saillie sur l’alignement, un étage surmonté d’une terrasse en prolongement de la maison. Le tonnelier Edouard Marzolff achète l’immeuble en 1875, modifie les fenêtres et fait percer une porte cochère rue de la Question. Il vend la même année à la ville la cour entourée de murs en saillie sur l’alignement à condition de pouvoir conserver le balcon qui est à moins de trois mètres au-dessus du trottoir.
La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Le balcon sur rue qui menace de s’écrouler en 1976 est démonté. Le propriétaire Eschbach fait restaurer et réhabiliter la maison en 1977.


La maison et ses voisines (juillet 2013) – Porte et fenêtres à meneaux (avril 2023)

avril 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1594 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Müller, tisserand, et (1556) Catherine Kades, d’abord (1545) femme du tisserand Jean Christ, puis (1599) Sara Herrmann – luthériens
1600 v Jacques Bühler, charretier, et (1595) Walburge Müller – luthériens
1626 v Jacques Kamm, boucher, et (1622) Marie Culmann – luthériens
1635 v Etienne Reichard, boucher, et (1632) Barbe Eckard – luthériens
1637 h Arnaud Brackwehr, messager, et (1637) Barbe Eckart, veuve du boucher Etienne Reichard, puis (1651) Anne Barbe Rohrer – luthériens
1674* h Loup Thierry Brackwehr, messager, et (1676) Marthe Geiger puis (1709) Eve Fessmann, d’abord (1692) femme du boucher Jean Knoderer puis (1701) de l’aubergiste Jean Christophe Strintz – luthériens
1720 h Philippe Jacques Datt, boucher, et (1713) Anne Marie Brackwehr – luthériens
1735 h Jean Jacques Datt, boucher, et (1743) Marie Marguerite Hansmetzger – luthériens
1751 v Jean Weiler, boucher, et (1749) Marie Madeleine Pfeffinger – luthériens
1802 v (Philippe) Jacques Gies, cocher, et (1792) Marie Françoise Schuster – catholiques
1828 h Georges Herrel, charpentier, et (1833) Thérèse Gies
1838 v Jacques Wurtz, laitier, et (1836) Marie Catherine Nœppel
1857 v Gustave Adolphe Zwicker, architecte, et (1857) Elise Emelie Trumpff
1866 v Charles Schott, brasseur puis commis négociant, et (1845) Wilhelmine Wurtz
1875 v (Frédéric) Edouard Martzolff, tonnelier, et (1862) Caroline Wendling
1900* h Charles Philippe Edouard Martzolff, tonnelier, et (1897) Louise Sophie Eugénie Lang
1934* Weick, René, ingénieur à Pechelbronn

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1707, 700 livres en 1735

(1765, Liste Blondel) VIII 169, Jean Weyler
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Weÿler (VIII 168 et 169), 6 toises, 2 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre)
P 1210, Herrel, Georges, mre charpentier – maison, sol, cour, bâtiment – 1,24 are
P 1211, Herrel, Georges, mre charpentier – écurie, cour – 1,4 are

Locations

1736, Jean Georges Vetter, boucher
1822, François Antoine Schmitt, courtier de commerce

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 106-v
Les deux cens suivants sont ensuite attachés à la maison d’Arnaut Brackwehr (registre de 1652). Le premier à l’origine d’un florin est dû par le boulanger Michel Mulingen, puis le marchand Martin Schæffer, le revendeur Martin Hartmann, l’orfèvre Bernard Kieffer, le mercenaire Georges Weinmar enfin Jacques Büchel. Le deuxième de cinq sols deux deniers dû par le susdit Martin Schæffer puis les mêmes successeurs

Item j guldin (x ß vj d) gelts Ablösig mit Zwantzig Fünff gulden Straßburger Jerlich vff Sant Johanns tag Zu Sÿnngichten fallend gab Ettwan Michell von Mulÿnngen der Brotbeck, gibt Jetzmals Martin Scheffer sÿlberkremer, gibt Jetzt Martin hartman der Kremer
Jetzt Bernhard Küffer goldtschmidt
Jetzt Jerg wÿnmar soldner
Jacob Bÿchel fuhrman
(rub.) Jetzt Jacob Büchels W: Jetz 15 ß Gesetzt d. 9. Feb. 27
Neü 165

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 107

Item v ß ij d Ewigs gelts gibt Jetzmals Auch gedachter Martin Scheffer der Sÿlberkremer vff Sÿnngichten vnnd wÿhanachten fallend Jedesmals das halbtheil, Ist von dem Closter Sant Marx Zu der Statt hannden Erkaufft Innhalt Eins brieff darüber besagend
gibt Jetzt Martin hartman Kremer, Jetzt Bernhard Küffer goldtschmidt
gibt Jetzt Jerg wÿnmar Soldner, Jetzt Jacob Bÿchel
(rub.) Jetzt Sein Erben 10 ß d 9. Feb. 1627
Neü 165.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 165
Arnaut Brackwehr doit 1 livre 5 sols provenant des cens ci-dessus sur sa maison au Finckwiller entre Martin Heil et une ruelle communale

Arnoldt Brackwehr, der Einspanniger, Soll gemeiner Statt Von seinem Hauß im Finckweyler, neben Marten Heimen vndt dem Allmendtgäßel, Jahrs Vf Johannis Baptistæ 1 lb 5 ß d
Altt. d. 106 et 107
New fol. 141

(quittungen) 1653
1659 von H. Negelen empf.
1661-1672

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 141-v
Même loyer au nom de Loup Thierry Brackwehr puis Philippe Jacques Datt

Arnold Brackwehrs Erben, Sollen von ihrem Hauß im Finckweiler neben einem Allmendgäßel Jahrs vff Johannis Baptistæ, 1 lb 5 ß
St. Zinnß. p. 165
ietz Wolff Dietrich Brackwehr
Jetzt Philipp Jacob ([corrigé en] Johann Philipp) Datt – vid. 429, 727-b

(Quittungen) 1674-1741
Neuzb Fol 671-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 671-b
Même loyer au nom de Jean Weiler

alzb. 141-b
Joh: Philipp Datten Erben sollen von Ihrem hauß im Finckweiler neben einem Allmendgäßel Jahrs auf Joh: Bapt. 1 lb 5 ß
[in margine :] 6. Messidor
(Quittungen) 1741-an 10
C 298
Johannes Weiler v. fol:169-a

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1685, Préposés au bâtiment, VII 1371
Loup Thierry Brackwehr demande aux préposés de racheter le cens annuel par un capital de 30 livres déposé à la Tour aux deniers. Il est renvoyé aux Conseillers et Vingt-et-Un qui ont ordonné que ces rachats soient faits à triple capital (les Livres des loyers communaux montrent que l’affaire n’a pas eu de suite)

(f° 83-v) Montags den 8. Octobris – Wolff Dietrich Brackwehr
Wolff Dietrich Brackwehr der Einspänniger hat beÿ vnsern Hh den XV. ein memoriale über geben darinnen er angehalten, ihme Zuerlauben, daß er diejenige 1. lb 5 ß d so er Järlich Von seinem hauß in dem Finckweiler boden Zinnß gibt, mit 30. lb d. Pfenningthurns: Capital ablösen möge, so für die Oberbauherren Verwiesen. Erk. weilen Hh Räth und XXI. verordnet, in dergleichen fällen dreÿfach Pfenningthurns Capital an Zunehmen, soll er an solchen orth gewießen werden.

1691, Préposés au bâtiment, VII 1374
Le messager Loup Thierry Brackwehr demande l’autorisation d’enclore la ruelle à côté de sa maison (144 pieds de long et 6 pieds de large) où personne ne passe mais où débouchent plusieurs éviers. Il a acheté une maison de l’autre côté de la ruelle vers la rue de la Question et déclare ne pas avoir l’intention d’ouvrir une communication entre les bâtiments. Les préposés acceptent après visite des lieux moyennant un cens annuel de 15 sols, converti en paiement d’un capital de 40 livres.

(f° 32-v) Freÿtags den 1. Junÿ – Wolff Dietrich Brackwehr
Wolff Dietrich Brackwehr der Einspänniger bittet ihme Zuerlauben, daß er an seinem hauß inn dem Finckweÿler ein gäßlein ohne durchgang einzäunen möge. Erkandt, augenschein

(f° 33) Sambstags den 2. Junÿ – Wolff Dietrich Brackwehr
Augenschein eingenommen inn dem Finckweÿler beÿ Wolff Dietrich Brackwehr des Einspännigers behaußung, welche an einem engen und ohnbenahmten Gäßlein liget, dardurch niemandt Zugehen Pfleget, sondern nur etliche Wasserstein darein gehen, und sich auff daß also Genandte däumel Gäßlein Ziehet, an solchem gäßlein hat er auff der anderen seithen dargegen über ein hauß erkaufft, so auch an selbiges gäßlein stoßet, Bate ihme Zuerlauben, daß er solche beede häußer an einander hencken, und daß gäßlein 144 schuh lang und 6 schuh breit einzäunen dörffe, iedoch also daß er die Maur an seinem Hauß nicht hinweg breche, und also kein durchbruch Werde. Erk. bedacht.

(f° 34-v) Dienstag den 12. Junÿ – Wolff Dietrich Brackwehr
pt° Eingenommenen augenscheins beÿ Wolff Dietrich Brackwehrs, des Einspännigers, begehrter ein zäunung eines Allmendtgäßleins inn dem Finckweiler, ist Erkandt, ihme in seinem begehren willfahret, Gegen 15 ß d Jährlichen bodenzinnß, weilen er aber sich erkläret, daß er lieber diesen bodenzinnß mit einel stuck geltt abkaufen wolte, ist ihme dieser platz umb 40. fl. bahr geltt überlaßen worden, so er auch acceptirt hat.

1697, Préposés au bâtiment, VII 137
Les préposés demandent à Loup Thierry Brackwehr de régler un loyer annuel de 7 sols 6 deniers pour le terrain communal sur lequel il pose son fumier. Il répond préférer faire place nette.

(f° 14-v) Dienstags den 19. Ejusd. – Wolff Dietrich Brackwehr der Einspänninger, wegen eines Allmend plätzleins
Wolff Dietrich Brackwehr der Einspänninger, welcher einen platz Vor seinem hauß in dem Finckweiler 20. schuhe lang und 12 schuhe breit, also 240. quadrat schuhe groß, mit beßerung belegt, ward vorgestellt und Ihme 7. ß 6. d. jährlichen Zinß darvon gefordert, Welcher sich erkläret den platz lieber lär ligen Zulaßen, alß Zinnß darvon Zu geben.

1763, Préposés au bâtiment, VII 1410
Les préposés ordonnent à Jean Weiler de ne plus poser de fumier de mouton dans la ruelle comme les voisins se plaignent des mauvaises odeurs et de ne plus pouvoir circuler dans la ruelle.

(f° 55) Dienstags den 18. Ejusdem [Januarÿ] – Johannes Weiler
Johannes Weiler dem Metzger welcher angeklagt worden, daß er in das Allmengäßel beÿ seinem Hauß im Finckweiler so große hauffen schaaffs beßerung lege, wodurch nicht nur denen Nachbaren an jhren häußern schaden Zugefüget und ein unleidentlicher gestanck verursachet, sondern auch der passage durch das Gäßel gesperrt werde, wurde angesagt und aufferlegt den S. v. Mist ungesaumt hinweg Zu schaffen, für das Künfftige verbotten dergleichen mehr dahin Zulegen und das gäßel rein und sauber Zu halten, anbefohlen.

1769, Préposés au bâtiment, VII 1413
Jean Weiler est autorisé à démolir la maison qu’il vient d’acheter à côté de la sienne et d’enclore le terrain en suivant le nouvel alignement en avant de l’ancien. Il règle 94 florins 7 sols 11 deniers pour un terrain de 8 toises 1 pied 11 pouces carrés

(f° 60) Donnerstags den 19. Januarÿ 1769 – Johannes Weiler
Im Finckweiler hat Johannes Weiler d. Metzger umb erlaubnus gebetten ein erkaufft hauß neben dem seinigen abzubrechen, und nur eine Maur stock höhe auffzufüren. Erkannt solle die Maur nach dem angenommenen alignement vorsetzen, die flucht ihme durch den H. Baw: Inspector außgesteckt und der preiß des einzuziehenden Allmendts regulirt werden.

(f° 89-v) H. Werner der baw:Inspector producirt eine verzeichnuß von Allmendt plätzen so folgenden sechß Persohnen zu ihren häußern eingezogen, und löbl. Statt nach dem preiß dere Cantons zu bezahlen haben, als
Johannes Weiler der Metzger im Finckweiler hatt eingezogen 5 Cl. 1 ß. 11 Z.. ins quadrat, liegt in dem 8.ten Canton und soll à 15 fl. vom q. Cl. 15 fl. – 94 fl. 7 ß 11 d
(lang 2 – 5 – 6, breid 2 – 1 – 0 [zusammen] 6 – 1 – 11 – 0)

1772, Préposés au bâtiment, VII 1415
Le menuisier Jean Léonard Haas est autorisé au nom du boucher Jean Weiler à poser une nouvelle poutre dans la façade avant rue de la Question

(f° 60) Dienstags den 26. Maji 1772 – Johannes Weiler
Johann Leonhard Haas, der Zimmer Mr. nôe Johann Weiler, des Metzgers bittet Zu erlauben an deßen Behausung im deimel Gäßel an der vordern façade einen neuen Balcken einzuziehen. Erkannt, Willfahrt.

1773, Préposés au bâtiment, VII 1415
Le même est autorisé à modifier la porte de sa maison et à la peindre

(f° 228) Dienstags den 20. Julii 1773. – Joh. Weiler Metzger
Mr Johann Leonhard Haas, der Zimmermann nôe. Johann Weiler, des Metzgers, bittet Zu erlauben an deßen im Finckweiler gelegenen Behausung und zwar an dem alten Haus die thür Zu verändern und daselbe anzustreichen. Erkannt, Willfahrt.

1786, Préposés au bâtiment, VII 1422
Le maître maçon Jean Lingenhœlin est autorisé au nom du boucher Jean Weiler à crépir le bas de la façade

(f° 99-v) Dienstags den 20. Junii 1786 – Johann Weiler, Metzger
Herr Lingenhölin, der Maurer, nôe Johann Weiler, des Metzgers, bittet Zu erlauben deßen an dem Finckweiler gelegenen Behausung untenher bestechen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1789, Préposés au bâtiment, VII 1423
Le même est autorisé à poser des pierres entre trois colombages et à les crépir rue de la Question

(f° 289) Dienstags den 16. Junii 1789 – Johannes Weiler pt° Riegelwand und bestichs
H. Lingenhölin der Maurer nahmens Johannes Weiler des Metzgers bittet gehorsamst um erlaubnus an deßen in das Daümelgäßel gehende hinder behaußung dreÿ Riegel aus Zu mauren und Zu bestechen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1707 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une écurie, une grange et un puits, estimés avec appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1852, Police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

(f° 36-v ) 3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Finckwiller

nouveau N° / ancien N° : 25 / 38
Gies
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois, la partie en saillie et mur de clôture
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 326 case 3

Wurtz Jacques
1858 Zwicker, Gustave Adolphe, architecte

P 1210, sol, Maison Bât. et cour Rue finckwiller 38
Contenance : 1,24
Revenu total : 73,37 (72, sol 0,64, cour 0,73)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1211, Ecurie et cour
Contenance : 1,40
Revenu total : 0,73

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 643 case 1

Zwicker, Gustave Adolphe, architecte
1868 Schott, Charles
1877 Marzolff Friderich Eduard
1900 Martzolff Philipp Karl Eduard, Küfer

P 1210, Maison, sol, Rue du Finckwiller 10
Contenance : 1,24
Revenu total : 73,37 (72, sol 0,64, cour 0,73)
Folio de provenance : (326)
Folio de destination : aug. 643
Année d’entrée :
Année de sortie : 1870
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus :
1870 Augmentations – Schott Charles f° 643, P 1210, Maison, revenu 105, Aug. de Const., achevée en 1867, imposable en 1870, imposée en 1870
Diminutions – Schott Charles f° 643, P 1210, Maison, revenu 72, Aug. de Const., supp. en 1870

P 1211, cour
Contenance : 1,40
Revenu total : 0,73
Folio de provenance : (326)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :

P 1210, Maison
Revenu total : 106,37 (105, sol 0,64, cour 0,73)
Folio de provenance : 643 et aug.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1870
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 30
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1210
Contenance : 1,04
Revenu: 0,54, Revenu total : 106,27 (105, cour 0,75 et 0,54)
Folio de provenance : 613
Folio de destination :
Année d’entrée :1877
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 29 p. 57 case 5

Parcelle, section 5, n° 49 – autrefois P 1310, 1211
Canton : Finkweilerstraße Hs N° 10
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,48
Revenu : 1100 – 1700
Remarques

(Propriétaire), compte 804
Marzolff Philipp Charles Edouard
1909 Marzolff Charles Phil. Edouard, la veuve et cohéritiers
1934 Weick, René, ingénieur à Pechelbronn
(4246)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 273 Quartier de Finckweiler p. 428

38
prop. Weiler, Jean, Boucher – Bouchers
loc. Braun, Henri, Employé à la Mais. des pauvres – Manant
loc. Krah, Guillaume, Marqueur

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Finkweilerstrasse (Seite 36)

(Haus Nr.) 10
Marzolf, Büglerin und Wäscherin. E 0
Greif, Küfermeister. 1
Lamant, Steurbote. 1
Marzolf, Wwe. 1
Kaupp, Wwe. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 801 W 154)

10 rue Finkwiller et 7, rue de la Question (1866-1978)

Le propriétaire Schott fait déplacer une fenêtre et percer une autre au premier étage en 1866. Charles Schott fait construire en 1871 dans le prolongement de sa maison un étage surmonté d’une terrasse dans la cour entourée de murs en saillie sur l’alignement. La nouvelle construction (6,50 mètres, du sol à la corniche) a un étage en pan de bois posé sur des poteaux au-dessus de la cour. Le propriétaire Marzolff fait agrandir une fenêtre au rez-de-chaussée et percer une porte cochère en 1875 au 7, rue de la Question. Il vend la même année à la ville la cour entourée de murs en saillie sur l’alignement à condition de pouvoir conserver le balcon qui est à mois de trois mètres au-dessus du trottoir.
La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Le balcon sur rue menace de s’écrouler en 1976. Le propriétaire Eschbach, demeurant à Mulhouse, fait restaurer et réhabiliter la maison en 1977.

Sommaire
  • 1866 – L’entrepreneur J. Herrmann demande au nom du propriétaire Schott l’autorisation de déplacer une fenêtre et d’en percer une autre au premier étage. L’agent voyer note que la maison sans avance est alignée.
  • 1871 – Charles Schott père demande l’autorisation de construire un étage surmonté d’une terrasse à la place de la toiture dans la cour, en prolongement de sa maison d’habitation (coupe en marge). L’agent voyer note que la cour entourée de murs fait saillie sur l’alignement. La nouvelle construction comprend un premier étage en pan de bois posé sur des poteaux au-dessus de la cour (hauteur 6,50 mètres, du sol à la corniche)
  • 1875 (22 juillet) – L’entrepreneur Th. Bischoff demande au nom du propriétaire Marzolff l’autorisation d’agrandir une fenêtre au rez-de-chaussée et de percer une porte cochère 7, rue de la Question. L’agent voyer note que la maison sans avance est alignée.
    1875 (30 août) – L’agent voyer expose que le propriétaire Marzolff a demandé le 23 juillet précédent de céder à la ville la cour entourée de murs en saillie sur l’alignement à condition de pouvoir conserver le balcon qui est à moins de trois mètres au-dessus du trottoir (au lieu des quatre mètres réglementaires). Le terrain à céder a 19 mètres carrés moyennant 30 marks le mètre carré – Plan sur calque, 31 août 1875
  • 1889 – Le maire notifie la veuve Matzolff (demeurant sur place) de faire ravaler la façade au 10, rue Finckwiller. En marge, travaux terminés mais il y a une inscription en français
  • 1898 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le propriétaire Marzolff soit autorisé à faire une prise pour environ 20 becs. – Autorisation
  • 1897 – Le maire notifie la veuve du tonnelier Marzolff de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, à quatre fenêtres au rez-de-chaussée et quatre soupiraux – Rappel, 1898. La veuve demande un délai en arguant que la succession de son mari doit être réglée, la maison sera cédée à son fils, le ravalement est en outre prévu pour l’année suivante. Les volets sont réglementaires, novembre 1899
  • 1907 – Dossier sur la cheminée et l’écoulement des eaux de la buanderie. Un délai peut être accordé puisque l’état des choses est ancien. – Croquis – Travaux terminés, novembre 1907
  • 1908 – Le maire notifie Emilie Marzolff (demeurant sur place) de faire ravaler la façade au 10, rue Finckwiller. La veuve Eugénie Marzolff demande un délai de deux ans à cause des canalisations qui lui ont beaucoup coûté et que le dernier ravalement remonte à 1900. Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, juillet 1909.
  • 1915 – Commission des logements militaires, rien à signaler
  • 1933 – Le maire notifie l’ingénieur René Weick, demeurant à Merckwiller-Pechelbronn, de faire ravaler la façade. Le propriétaire demande de reporter les travaux à 1934 parce qu’il a fait réparer la toiture – Travaux terminés, août 1935
  • 1946 – La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Certificat de sinistré accordé à René Weick
  • 1955 – Le locataire Werner Penk se plaint que le propriétaire Alfred Kobler (demeurant 50, rue de la Krutenau) ne fasse pas réparer le plafond bien qu’il l’ait promis à plusieurs reprises – La Police du Bâtiment constate que les fragments de plafond tombent à cause de la toiture défectueuse. Le propriétaire fait réparer la toiture mais pas le plafond
    1956 – Le maire prend un arrêté qui enjoint le propriétaire de faire réparer le plafond. – Le propriétaire promet lors d’un entretien en août 1956 de faire faire les travaux dans les deux mois – Les travaux ne sont pas faits, janvier 1957
    1957 (juillet) – Le maire écrit au commissaire de police, officier du ministère public près le tribunal de simple police, en joignant un procès verbal de non-exécution des travaux. Il demande d’infliger une amende au propriétaire contrevenant, de le condamner à faire exécuter les travaux dans le délai d’un mois et d’autoriser la Ville de Strasbourg à faire faire le cas échéant les travaux au frais du propriétaire.
    1957 (octobre) – Le propriétaire confie les travaux au plâtrier Michel Ober (13, rue des Hallebardes) – Travaux terminés, novembre 1957 – Le maire retire sa plainte en novembre 1957 – Le greffier du tribunal cantonal adresse au maire en mars 1958 l’ordonnance pénale rendue contre le propriétaire.
  • 1959 – Rapport des pompiers suite à une accumulation de fumée sous la toiture. La cheminée qu’a fait faire le locataire Adam a été mal installée. – Réparations terminées, octobre 1959
  • 1965 – Le maire demande à la veuve Kobler, demeurant 12, rue de Metzeral au Neudorf de faire ravaler la façade. Le propriétaire promet de faire faire les travaux avant avril 1966. Le maire adresse un nouveau courrier en avril 1968, les travaux n’ayant pas été faits. La veuve Kobler expose en octobre 1968 qu’elle n’a pas les moyens de régler les travaux qui s’élèveraient à 4000 francs – Travaux terminés, octobre 1969
  • 1976 – Note de Robert Will sur la maison portée sur la liste des bâtiments à conserver (plan permanent de sauvegarde de M. Monnet). Le balcon sur rue menace de s’écrouler. – L’immeuble est en cours de vente
  • 1977 – Le propriétaire Eschbach (21, rue de la Montagne à Mulhouse) demande l’autorisation de restaurer et de réhabiliter la maison – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le ravalement est terminé, avril 1978

Autre dossier
1198 W 1724, ravalement (1997)


Relevé d’actes

Georges Müller et Sara Herrmann vendent au charretier Jacques Bühler et à sa femme Walburge Müller la maison qui fait le coin d’une ruelle

1600 (1. Martÿ), Chancellerie, vol. 327 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 21
Kauffverschreibung Jacob Büchlers des Fuhrmans vber eine behausung gelegen allhie im Finckweÿler gelegen
(Extendirt wie In dem Contractbuch de Anno 1600 folio 139. Zubefinden.) Erschienen h Georg Müller rahts bewandter vnd Sara Hermännin sein eheliche haußfr. mit beÿstand Eliæ Fäßen hauptkans vf der Tucher Zunfftstuben, Ires noch ohnentledigten vogts vnd nahen verwandtens (verkaufft)
Jacob Büchlers dem Fuhrman vnd Walpurgen Müllerin beeden ehegemächten
hauß hoffestatt vnnd gärtlin sampt dem bronnen auch allen anderen Iren gebeuwen, begriffen, weiten rechten vnnd Zugehördt. gelegen allhie in d. Statt Straßburg im Finckweÿler, einseit neben Michael Hebenstreit dem Einspennig. vnnd anderseit ein Eckhauß an eim Allmend gäßlin, hind. auch vfs Allmend stoßend, davon gehnd Jahrs fünff schilling pfenning bodenzinß vf vnserer herren Pfenningthurn, mehr vier gulden geldts ablößig mit 100 gulden St. w. vff St. Johannis Baptisten tag fallend Georg Meÿern dem schneider als vogt (-) Item ein pfund 5 schilling pfenning geldts lößig mit 60 gulden derselbig wehrung vf S. Georg tag Gabriel Meÿern dem Schiff zimmermann burg. allhie, Item 10 schilling 8 pfenning geldts ablößig mit 25 gulden St. w. vff S. Martins tag der Statt Zinßmeistern vnd dann ein pfund 5 schilling stnd in hauptgut 25 pfund vf St: Margarethen tag obgenantem H Georg Müller als der Verkeufferin ehevogt, sonst ledig vnd eig. Vnd ist der Kauff vber vorgemelte beschwerden zugangen vnd beschehen für vnd vmb 435 gulden

Le charretier Jacques Bühler épouse en 1595 Walburge, fille du tondeur de draps Samuel Müller
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 32 n° 2)
1595 den 3 Februarÿ sind Ehelich eingesegnet word. Jacob Biechler d. fuhrmann und Burger alhie, unnd Waldpurg Müllerin Samels Müllers des Tuchscherers selig. nachgelaßene dochter (i 39)

Jacques Bühler et sa femme Walburge hypothèquent la maison au profit du charretier Michel Mertz

1618 (7. Februarÿ), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 30-v
(Inchoat. fol. 31.) Erschÿnen Jacob Büchler der Furman vnd Walpurg sein eheliche haußfr.
haben in gegensein des Erbaren Michael Mertzen auch Furmans – schuldig seÿen 25 pfund
dafür vnderpfand hauß hoffestatt vnd Stallung mit anderen Iren gebeuwen & gelegen In der S. T. Imm Finckwyler einseit neben Jorg Bittele dem Furman, anderseit neben ein eck ane einem Almend gäßlin, stoßend hinden vff der Statt Allmend, dauon gend 5 schilling pfenning Allmend Zinß d. S. S. Mehr Ein pfund 5 schilling werung gelts ablößig mit 70 guldin Straßburger Gabriel Meÿer Schiff Zimmermann, So dann 10. schilling ablößig mit 25 guldin

Walburge Müller veuve du charretier Jacques Bühler et le tuteur de ses deux enfants vendent la maison au boucher Jacques Kamm le jeune et à sa femme Marie Culmann

1626 (ut spâ. [xxxj. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 515
(P. fol. 265) Erschienen Walpurg Müllerin, wÿland Jacob Biechell des fuhrmanns selig. Witwe, mit beÿstd. & hannß Geörg Schäffer Ihres geschwornen Vogts vnd hannß Beckenstein des Seÿlers Als geordneten vormundes Ihrer Zweÿ Khind. hannß vnd Annæ Mariæ (verkaufft)
Jacob Khammen dem Jung.Metzig. burger Zu Straßburg vnd Mariæ Culmännin seiner ehelichen haußwürthin
hauß, hoffstatt, höfflin Stall vnd Brunen, Auch All Ihr. geb. & geg. Inn d. St. St. Im Finckweiler, einseit neben Geörg Bidderle dem fuhrman anderseit neben ein Eck hauß Ane eim Allmend gäßlin, hind. vff d. Statt Allmend gäßlin, dauon gnd. v ß d Bod. Zinß d. St. Pfenningthurn, Item j. lb v ß geldt ablß. mit Lx. gld werg. Gabriel Meÿer schiff zimmermann vff Geörgÿ, It. x ß viij d vff Martini Ablß mit xxv. gl Werung d. Statt Zinß meÿster Sunst ledig eÿgen, Vnd ist disser Khauff vber obgehertt. beschwd. so die Kheuffer vff sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 600 pfund

Fils du boucher Jean Kamm, Jacques Kamm épouse en 1622 Marie, fille du brasseur Noé Culmann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 129-v n° 22)
1622. den 19. Augusti sindt ehelich eingesegnet Worden Jacob Kamm der Jünger H Hans Kammen des Metzgers ehelich. Sohn, vnd Jungf. Maria, Weilandt Noah Kulman seelig deß Biersieders Zum Vogelgesang eheliche Tochter (i 140)

Mentions de Jacques Kamm le jeune dans les registres des Conseillers et Vingt-et-Un et des Quinze.
1626, Protocole des Quinze (2 R 54) Jacob Kamm der Jünger. 298. 304. (vier Centner Speck im Zollkeller, die Er nacher Wormbß senden soll)
1631, Protocole des Quinze (2 R 57) Jacob Kamm der Jünger. 188. (Plawells wörd Lehnung)
1639, Protocole des Quinze (2 R 63) Jacob Kamm der Jünger. 210. (wegen Acker im Lombardts wördt)

Jacques Kamm le jeune a vendu à Pâques 1635 la maison au boucher Etienne Reichard le jeune et à Barbe Eckard. L’acte de vente est passé en novembre 1637 alors que Barbe Eckart s’est remariée avec le messager Arnaud Brackwehr.

1637 (8. Nouembr.), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 829-v
(Protocollat. fol. 69.) Erschienen Jacob Kamm der Jünger Metzger und burger Zu Str:
hatt in gegensein Barbara Eckhardtin, weÿ: Steffan Reichardts deß Jüng. gewesenen Metzgers see: witib mit beÿstand H Caspar Medlers deß Notÿ, bekannt, daß Er Kamm vff Ostern A° 635. also noch beÿ besagten Reichardts lebzeiten, demselben vffrecht verkaufft und Zukauffen geb. welcher Kauff aber bißhero nicht verschrieben word. dahero sie Barbara Anietzo Arnold Brackwehrs deß Einspennigers eheliche haußfraw diese bekantnus angenomen und ihro kauffe
hauß, hoffstat höfflin, Stall und Bronnen mit allen And. ihren gebäwen & alhie im Finckhweiler, neb. Georg Bitterlen den fuhrman & ist ein Eckhauß An einem Allmendgäßlin hind. vff ein Allmend gäßlin, davon gehen Jars vff Joh. Baptæ 1. lb 5 ß d Allmend gelts d. St. St. Item 1 lb 5 ß d gelts vf Georgÿ Gabriel Meÿer deß schiffmanns see. Erb. in hauptgut mit 60. fl. werung und obwohl dise behausung auch noch verhafftet vmb 75. lb restirenden Kauffschillings weÿ. Waldburg Müllerin see: Erben, so hat sich d. verkäuffer solche abzurichten zugesagt (…) vff sich genommen, geschehen und zugangen per 600. lb

Etienne Reichard épouse en 1632 Barbe, fille du boulanger Gaspard Eckard, de Willstätt en Bade
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 165 n° 122)
1632. 24. Trin: Steffan Reicherder metziger, Steffan Reicharden des Metzigers vnd Burgers alhier ehel. Sohn, vnd Jungfraw Barbara, Weiland Caspar Eckhards des Burgers und Beckerß Zu Wilstett hinderl. ehel. tochter (i 178)

Fils de Jean Brackwehr de « Hummersheim » dans la seigneurie de Lippe (Westphalie), Arnaud Brackwehr épouse en 1637 Barbe Eckart, veuve du boucher Etienne Reichard
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 196-v n° 28)
1637. Dom. 6. Trinit. 16. Julÿ primâ, Dom. 7. Tri. 23 Julÿ 2. vice. Arnoldt Brackwehr von Hummersheim auß d. Graffschafft Lipp der Einspänniger alhie, Johann Brackwehr Burgers Zu Hummersheim hind.laßener Sohn, vnd Barbara Eckhardtin, Stephan Reichard des Metzigers alhie wittib. Zinst. 5. Julÿ Zu S. Claus (i 210)

Originaire de Lippe, Arnaud Brackwehr devient bourgeois en septembre 1649. Tributaire chez les Charpentiers, il n’apporte pas d’enfant.
1649, 3° Livre de bourgeoisie p. 929
Arnold Prackwehr von Lipp empfangt d. burgerrecht für sich allein auß Gnaden hatt keine Kinder Will zu den Zimmerleuthen dienen Jur. den 7. 9.bris 1649.

Le messager Arnaud Brackwehr se remarie en 1651 avec Anne Barbe, fille du meunier Melchior Rohrer, de « Hochberg » en margraviat : contrat de mariage, célébration
1651 (21.8.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25)
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten vndt Vornehmen Herrn Arnoldt Brackwehr, dem Einspännig. vndt Burgern alhie Zue Straßburg alß Bräutigam an einem,
So dann der Ehren: Züchtigen vndt Tugendsamen Jungfr. Annæ Barbaræ Weÿl. Melchior Rohrers geweßenen Fr. Marggr. Müllers Zue Hoechberg seeligen nachgelaßenen dochter alß Hochzeiter
So beschehen In deß heÿl. Röm. Reichs Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 21. August Alß mann nach der Allein Seeligmachenden Geburth undt Menschwerdung Einigen Erlößers u. Heÿlands Jesu Christi Zahlte 1651.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 241 n° 18)
1651. Dominica XIV post Trinit. herr Arnoldt Brackhwehr burger vnd Einspännigers allhier vnd J.fr Anna Barbara weÿland Melchior Rohrers Fürstlichen Marggräulich. Müllers Zu Hochbern* S. hinterlaßene Eheliche tochter (i 259)

Mentions d’Arnaud Brackwehr dans les registres des Conseillers et Vingt-et-Un et des Quinze.
1637, Conseillers et XXI (1 R 120) Arnold Brackwehr. 48. (umb 14 Tag nach Franckfort)
1649, Conseillers et XXI (1 R 132) Arnoldt Brackwehr. 77. (pro intercession an die Stadt Mülhausen)
1651, Conseillers et XXI (1 R 134) Arnoldt Brackwehr wegen Amptman Böcklin. 64. 135. Ca. etliche von Korck. 73.

Accord que passe Christophe Sifried, soldat dans un régiment de cavalerie et sa femme Elisabeth avec Arnaud Brackwehr et sa femme Anne Barbe
1653 (17. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 276
(Leibgeding) Erschienen Christoph Sÿfrid von Hall in Sachß. geweßener Reuter under dem alten Rheingrävl. Regiment und Elisabetha sein eheliche haußfrau an einem
So dann Arnold Brackhwehr der Einspänniger Burg. Zu Straßburg und Anna Barbara sein eheliche haußfrau am andern theil
haben bekannt und freÿ gutwillig offentlich veriähen (…)
[in margine :] Erschienen Elisabetha hie obgemelts Christoph Sÿfridts nunmehr seel. nachgelaßene wittib an einem, So dann anna Barbara obernants Arnold Brackhwehrs nun auch seel. hinterbliebene wittib mit beÿstand H Johann Valentin Storckh deß Schaffners ihres Vogts und H Sebastian Nägelin alß vormund Wolff Dietrichs und Mariæ Magdalenæ sein Brackwehrs mit Ihro Anna Barbara ehelich erziehler Kind. (…) Demnach nicht allein eingangß gemelte Christoph Sÿfrid sondern auch vorgedachter Arnoldt Brackhwehr inmittelst verstorben seÿen, und den Brackwehrisch. Wittibin und Kindern Sie Elisabetham ferners und die übrige Zeit ihres lebens Zu underhalten all zu Schwähr fallen wollen (…)

Jean Charles Kopp donne quittance d’un capital provenant de son grand-père Gabriel Meyer à la veuve et aux enfants d’Arnaud Brackwehr, d’après un acte de 1554.

1657 (4. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 479-v
Erschienen Johann Carl Kopp der Barbierer Und Burger Zu Straßburg
in gegensein H. Sebastian Nägelins auch Burgers alhie, alß Vogts Wolff Dietrichs und Mariæ Magdalenæ, weÿl. Arnoldt Brackhwehrs geweßenen Einspännigers alhie, in anderer Ehe erziehlter Und hinderlaßener Kinder
bekannt, daß besagte Vogts Kinder, alß Zu Zween tritten theilen Innhabere der nach beschriebenen Behaußung, Ihme Koppen, die jenige 4. lb. 5. ß s so dießelbe jahrs termino Georgÿ, Vermög eines pergamentinen am 28. Aprilis A° 1554. durch weÿl. H. Hÿlarium Meÿern alß geweßenen Bischofflichen Hoffs Contractuum Notarium nunmehr seel. mit ermelt. Hoffs anhangendem Insigel gefertigten Zinnßbrieffs, Wie auch eines durch erwehnten H. Meÿern seel. am 2. Decembris A° 1574. gefertigt. Transfix Von, Vff, Vnd aber Zweÿen häußern, einem Vordern Vnd einem Hindern, alhie im finckhweiler seind einseit ein Eckh Vndt anderseit neben Martin Heimen den fuhrmann gelegen, Zu raÿchen Verbunden geweßen Und Ihme Koppen in Vertheilung weÿl. Gabriel Meÿers deß Schiff Zimmermanns seines Groß vatters seel. Verlassenschafft erblich. Zu Kommen seÿe, mit 20. lb. also verglichener maßen, wider abgekaufft

Marguerite Fritsch de Willstätt vend le tiers de la maison aux enfants d’Arnaud Brackwehr, propriétaires des deux autres tiers (la part de la venderesse provient donc de Barbe Eckard, première femme d’Arnaud Brackwehr)

1658 (4. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 470-v
(Protocoll. fol. 72.) Erschienen Jungfr. Margaretha Fritschin von Willstett
in gegensein Sebastian Nägelins, belaß. Vogts Weÿl. Arnold Brackwehrs deß Einspännigers nunmehr seel. nachgelaßener ehelich. Kindern
eine tertz Ihro der Verkäuffere für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt, mit allen deren gebäwen, alhie im Finckweÿler einseit neben Martin Heimen dem Fuhrmann, anderseit neben einem Allmendgäßlin, hind. vffs Allmend stoßend gelegen, ahne welch. Behaußung der übrige Zwo tertz. den Brackwehrisch. Kindern gehörig seÿen davon gehend iahrs I lib. 5 ß gemeiner Statt und j. lb 5 ß ahne dem Brackhwehrischen Kindern selbst. – umb 53. lib

Demandes par le tuteur des enfants d’Arnaud Brackwehr
1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
(f° 180) Sambstags den 7. 8.bris – Arnold Brackwehrs Kind. Vogt H Negelin per Wilden producirt Pfund. Zedul von 3. lb. pittet solchen compensando ahn d. Vogts Personen d.th. Zinsen abgehen Zuelaßen. Erkandt gebettenermaßen wilfahrt, vnd schein ertheilt.

1669, Protocole des Quinze (2 R 86)
(f° 137) Sambstags den 16. 8.bris – Arnoldt Brackwehrs Kinder betr.
Arnoldt Brackwehrs Kinder Vogteÿ Gerichts Costen von 11 lb 4 ß 8 d seÿe auch von Ihren habend. Pfen: Thurns Zinsen abzuschreiben.

La maison revient à son fils Loup Thierry Brackwehr qui est nommé messager en 1674. Il prête serment en même temps que Michel Barbenès devant les Conseillers et les Vingt-et-Un

1674, Conseillers et XXI (1 R 63)
(p. 166) Sambstags d. 25. Aprilis 1674. – Michel Barbenes vndt Wolff Dietrich Brackwehr die new Angenommene Einspenniger schwören Auff Ihre Ordnung

Loup Thierry Brackwehr épouse en 1676 Marthe, fille du meunier de Plobsheim Wendelin Geiger
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 293-v n° 10)

1675. Dom; 3. Trin: i vice Wolffgang Brackwehr der Einspänniger alhie weÿland Arnold Brackwehr auch gewesenen einspänniger vnd burgers alhie hinderlaßener ehelicher Sohn v. Jfr. Marthan, weÿland Wendling Geÿger, gewesenen Müller und Metzger zu (p)lopsheim hind.laßene ehelich Tochter cop: ad d. Nic. 30.Jun: (i 314)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 5-v n° IX) 1675. Dom; post 3. Trinit: Zul 2. mahl Wolff Dietrich Brackwehr Einspänniger alhie Weiland Arnold Brackwehrs auch gewesenen Einspännigers v. Burgers alhie hinderlaß Sohn, Jfr. Martha, Weiland Wendling * (Gei)gers, gewesenen Würts u. Metzgers zu Ploppheim nachgelaßene eheliche Tochter, S. Niclaus Donnerstags den 2. Julÿ (i 7)

Marthe, fille de l’auberge Wendelin Geiger de Polbsheim, devient bourgeoise par son mari Loup Thierry Brackwehr le 22 juillet 1675 en s’inscrivant à la tribu des Charpentiers
1675, 4° Livre de bourgeoisie p. 419
Martha, wendling Geigers des würthß Zu plobsheim eheliche dochter empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann wolff dietrich Brackwehr dem Einspännig. gratis, ist Zuvor ledigen standts gewesen, vnd würd beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth eingeschrieben. Jur. 22. Julÿ 1675.

Loup Thierry Brackwehr et Marthe Geiger font un testament dans leur maison au Finckwiller
1677 (14.7.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 18, Vol. 2, Notariat Protocolla)
Codicill Herrn Wolff Dietrich Brackwehrs hiesigen Einspännigers Vndt Fr. Marthæ Geÿerin beeder Ehegemecht, vndt Burgern Alhier Zue Straßburg
1679 (…) de, 14. Monats tag Julÿ alten Calenders Vormittag zwischen Zehen vndt Eilff Uhren In Einer in der Heÿl. Reichs freÿen Statt Straßb. In dem Finckweiler gelegenen Vndt beeden Ehepersohen eÿgenthümblich bewohnenden Behaußung, dero wohnstuben mit den fenstern auff die Gaß außsehendt vor mir Offenbahren hierzu in Specie requirirtem Notario (…) Persönlich kommen und erschienen seind der Ehrenhaffte Herr Wolff Dietrich Brackwehr Einspänniger Vndt Fr. Martha Geÿerin beede Ehegemecht, vndt Burgere Alhier Zue Straßburg, beede von verleÿhung Göttlicher Gnaden gesunden gehenden undt stehenden leibs auch gueten richtigen verstandts (…)
Zu einem lebtägigen Wÿdemb dergestalten verschafft haben, daß das letstlebende des Erst sterbenden Ehegemächts gantze Verlaßenschafft die Tag seines Lebens ohngehindert männiglichs nach hiesigem Straßburgischem Gebrauch Zu nutzen, Zu genißen vndt zu gebrauchen verschafft haben, Hiengegen aber solle auch das letstlebende ihre Hinterlaßene Kinder biß Zu ihren 18. Jahren so gesundt, so kranck Zu erziehen, gebührender maßen Zu kleÿden undt waß ehrliches Lehrnen Zu laßen (…)

Loup Thierry Brackwehr quitte la tribu des Charpentiers en 1685
1685 Charpentiers (XI 30)
(f° 58-v) – Wolff Dietrich Brackwehr der einspänniger gibt sein Zunfft recht auff, und erlegt deßwegen 10. ß 6 d.

Jean Elie Goll vend en 1691 une maison arrière sise rue de la Question à Georges Loup Thierry Brackwehr dont la maison est séparée par une ruelle (parcelle c sur le plan en début de notice).

1691 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 467
/:tit:/ H. Johann Elias Goll, deß beständig. Regiments der Hn XXI. beÿsitzer
in gegensein Georg Wolff Dietrich Brackwähr, deß Einspännigers
Ein hinderhauß und hoffstatt mit allen deren gebäuen, Begriffen, rechten und zugehördt allhier im Finckweiler im Daümelgäßlein einseit neben Leonhard Maurer dem Weißbecken, anderseit neben den Kaüffer selbsten, dar zwischen ein Allmendgäßlein hind. auff weil. Johann Daüblers gewes. Küblers sel. wittib stoßend geleg. – umb 90 pfund

Marthe Geyer meurt en 1707 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse propre au veuf est de 819 livres, celle propre aux héritiers de 206 livres. L’actif de la communauté s’élève à 369 livres, le passif à 467 livres

1707 (19. 9.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 18) n° 702
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab undt Nahrung so weÿlandt die Ehren und tugendsahme Fraw Martha gebohrne Geÿerin des Ehren: vndt vorgeachten herrn Wolffgang Dietrich Brackwehr Einspänniger vnd burgers allhier Zu Straßburg geweßene Eheliebste nunmehr seel. nach Ihrem den 28.t August dießen instehenden 1707.t Jahrs auß dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen frawen Marthæ Lampin gebohrner Brackwehrin, herrn Johann Lampen Metzger und burgers allhier haußwürthin, beÿständlich gedachts Ihren Ehemanns, So dann des Ehren: vnd wohlvorgeachten herrn Johann Heinrich Bucken Schreiner vnd burgers allhier als geschwornen vogts Johann Friderichs leedigen Silberarbeiters so der Zeit in der Frembde auff der Wanderschafft begriffen, Jgfr. Annæ Mariæ, Johann Jacobs vnd Margarethä Salome der Brackwehrin der abgeleibten fraw seel. mit vorermeltem Ihrem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erzeugter fünff Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Sambstags den 19. Novembris Anno 1707.

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Finckweiler gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der obern bühn, In der Cammer A, vor dießer Cammer, In der Wohn Stub, In der Wohn Stub Cammer, Im obern Haußöhren, In der Kuchen, In der undern Kuchen, Im andern Stübel, Im undern Cämmerlein, Im undern haußöhren
Eigenthumb ahne einer Behaußung (W.) It. hauß, hoffstatt, höfflein, Stall, Scheür vnd Bronnen mit allen andern Ihren gebäwen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten undt Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg im Finckweiler, 1.s. neben hanß Martin Heimen dem fuhrmann, 2.s. neben Hannß Meÿer dem Kärchelziehern, hinden auff ein Allmend: oder sogenante Däumelgaßßlein stoßend, davon gibt man Jährlichen 1. lb 5 ß Allmendgelt der Statt Straßburg Pfenningthurn, thut ohnvergreifflich Zu Cap: gerechnet 25. lb sonsten gegen männiglichen freÿ leedig und eigen, vnd ist solche behaußung durch die allhießig geschwohrene Werckmeistere vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifflichen Abschatzung de dato den 17. 8.bris A° 1707. angeschlagen worden pro 400. lb. Wann nun vorstehende beschwerde der 25. lb d davon defalcirt vnd abgezogen werden, so verbleibt daran allhier annoch außzuwerffen vbrig vnd im rest benantlich 375. Darüber besagten vier vnderschiedenen pergamente Kauffbrieff in allhießig C C stuben gefertiget vnd mit dero anhangendem Insigel verwahrt.
Ergäntzung des Wittwers abganagenen unveränderten Vermögens. Innhalt Inventarÿ vber beeder Geweßene Ehepersohnen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1675. durch weÿl. herrn Johann Friderich Medler gewesenen Notm. Publ. seel. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers unverändert Vermögen Sa. haußraths 32, Sa. Leerer Vaß 3, Sa. Silbers 3 ß Sa. Guldener Ring 11, Sa. Eÿgenthumbs ane i. behaußung 375, Sa. Eÿgenthumbs ane Liegend. güttern 95, Sa. Ergäntzung Reste 301, Summa summarum 819 lb
Der Erben unveränderte Nahrung belangend, Sa. haußraths 36, Sa. Silbers 5 ß, Sa. Guldener Ring 5, Sa. Ergäntzung 165, Summa summarum 206 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 48, Sa. Reitgezeigs wie auch Schiff und geschirr 8, Sa. Haws 15, Sa. Früchten 8, Sa. Wein vnd Leeren vaß 73, Sa. silber geschirr und Geschmeids 34, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 150, Sa. Pfenningzinß hauptguths 25, Summa summarum 369 lb – Schulden 467 lb, In Compensatione 97 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 931 lb
Copia Codicilli reciproci. 1679 (…) vf Montags welcher war der 14. Monaths tag Julÿ alten Calenders vormittag Zwischen 10 und 11 uhren, In einer des heÿl. Reÿchs freÿen Statt Straßburg in dem Finckweiler gelegenen beeden Ehepersohnen eÿgenthümblich bewohnenden behaußung, dero Wohnstuben mit den Fenstern auff die gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen seind der Ehrenhafft Herr Wolff Dietrich Brackwehr, Ein Spänniger, vnd beneben Ihme die Ehren und tugendsahme fraw Martha Geÿerin beede Ehegemächt und burgere allhie Zue Straßburg, beede von verliehung Göttlicher gnaden gesunder gehend: und stehenden Leibs (…) David Ösinger, Notarius
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachteen Herrn Wolffgang Dietrich Brackwehr, Einspänniger vnd burgern allhier Zu Straßburg weÿl. herrn Arnoldt Brackwehrs auch geweßenen Einspännigers und burgers Zu gedachtem Straßburg seligen hinterlassenem Ehelichen Sohn, als hochzeitern Eines, So dann der Ehren und Tugendsahlen Jungfrauen Marthan Geÿerin, weÿl. herrn Wendling Geÿers, geweßenen Stubenwürths und burgers Zu Plobsheim seeligen hinderlaßenen eheleiblichen tochter als der Jgfr. hochzeiterin, am andern theil (…) Welches beschehen vnd verhandelt in der heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg, Mittwochs den 23. Monathstag Junÿ alten Calenders im Jahr Christi unsers Einigen heÿlandts vnd Erlösers freudenreichen geburth Zalte 1675.
Abschatzung d. 17. 8.bris aô 1707. Auff behegren herrn Wolff diehtrich Brackenwer ist eine behausung allhier in der statt Straßburg in dem Finckweiler gelegen einseits neben hannß Martin Heÿm Karcher, anderseits neben hanns Meÿer Kärchel Zieher, hinden auff das däumel geßel stoßendt, Welche behausung stallung scheur undt bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworene Werckleüthe sich in der besichtigung befünden, vndt jetzigem Preiß nach angeschlagen wirdt vor undt Umb Acht Hundert Gulden. Bezeichnüß durch der statt Straßburg Geschworene werckleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 1 800 florins
1708, Livres de la Taille (VII 1174) f° 21-v
(Möhrin, F. N° 1893) Weÿl: Frauen Marthä H. Wolffgang Dietrich Brackwehrs, Einspännigers und Burgers alhier gewesener Haußfrauen Verlaßenschafft, inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol: 83.b – 931. lb 10 ß 5 d, die machen 1800. fl. Verstallte nur 1700 fl. also Zu wenig 100 fl.
Warvon nun der Nachtrag alß ohnverändertem Guht gerechnet wird auf acht jahr in duplo th. à 6 ß d – 2 lb 8 ß
und auff Sechs jahr in simplo macht à 3 ß d – 18 ß
Ext. kein Stallgeltt
Gebott – 8 d
Abhandlung – 1 lb 2 ß 6 d, Summa 4 lb 9 ß 2 d
Auff suppliciren gehet ab Zweÿ jahr in duplo und Zweÿ in simplo macht 18 ß, restirt 3 lb 11 ß 2 d
dt. 26.t Martÿ 1708.

Loup Thierry Brackwehr se remarie en 1709 avec Eve Fessmann, veuve de l’aubergiste Jean Christophe Strintz, bourgeois de Strasbourg demeurant à Plobsheim : contrat de mariage, célébration
1709 (22.7.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
Eheberedung – Persönlich erschienen, der Ehrenveste vnd vorgeachte Herr Wolff Dietrich Brackwehr, Löblicher Statt Straßburg wohlverordneter Einspänniger, mit beÿstand H Johann Heinrich Bucken, Schreiners vnd burgers alhier, alß seiner Kinder Vogts, alß Hochzeiter ane einem,
So dann der Ehren: vnd Tugendsame Fraw Eva gebohrne Feßmännin, weÿl. herrn Johann Christoph Strintzen, gewesenen Gasthalters Zue Plobsheim vnd burgers Zu Straßburg nachgelaßene Wittib, mit beÿstand H Bernhard Ulrichs,Schiffmanns vnd burgers alhier, ihres geschwornen Vogts alß hochzeiterin Andern theils
Actum Straßburg, Montags den 22.ten Julÿ 1709. [unterzeichnet] Wolff dietrich Brackwehr alß Hochzeiter, E. der Hochzeiterin Handzeichen

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 121-v n° 693)
Anno 1709 den 6. August sein nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch Zu St Thomas eingesegnet worden H Wolff dietrich Brackwehr, der Stadt Einspänniger und burger und fr. Eva weÿl. H Johann Christoph Strintzen gewesenen burgers alhier und Gastgebers zu Blopsheim hinterlassene wittib gebohrne fesenmännin von Geitertheim [unterzeichnet] Wolff dietrich Bracckwehr alß Hochzeiter, E. die fraw hochzeiterin Konte nicht schreiben machte vorstehendes Zeichen (i 124)

Fille du censier Jean Fessmann, Eve Fessmann épouse en 1692 à Lampertheim le boucher Jean Knoderer puis en 1701 à Plobsheim Jean Christophe Strintz
Mariage, Plobsheim (luth. f° 450-v)

1701. d. 7. Novemb. Ist nach dreÿmahliger außruffung ordentl. copulirt u. eingesegnet worden H Johann Christoph Strintz, burger Zu Straßburg Wirth Zum Hirtzen allhier, Vnd Frau Eva weÿl. H Johann Knoderers burgers Zu Lampertheim Metzgers u. Viehhändlers daselbst nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Christoph Strintz als hochzeiter, E8 Fr. Eva, Hochzeiterin (i 470)

Mariage, Lampertheim (luth. f° 12)
1692. Dienstags d. 2.t 7.mbr. Seind nach 2 mähl. proclamation ehelich eingesegnet Worden Meister Johann Knoderer burger und Metzger allhier und Jungfer Eva Hanß Feßmanns burger und Spittel Meÿers allhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Ich hanß Knoderer Alß hochsteiner, HK Jungfr. Eva die Hochzeiterin (i 11)

Eve Fessmann native de Geudetheim devient bourgeoise par son mari Jean Christophe Strintz en 1707
1707, 4° Livre de bourgeoisie p. 767
Eva Faßmännin V. Geitertheim, empfangt d. burgerrecht V. ihrem Mann Joh: Christoph Strintz p. 2. gold fl. 16. ß Wird bÿ den Kueffern dienen. P. d. 15. 7.br. 1707.

Inventaire sans intitulé puis sa révision dressés après la mort d’Eve Fessmann qui laisse pour héritière sa sœur.

1710, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 23) n° 876
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung [interrompu, Eva Feßmännin herrn Wolff Dietrich Brackwehr des Einspänniger v. burgers allhier geweßene haußfrau]
Des Herrn einen Sohns Johann Jacoben Pfetter Göttel und geschenckt geldt
Eÿgenthumb ane einer behaußung (M.) It. hauß, hoffstatt, höfflein, Stall, Scheür vnd Bronnen mit all andern denen gebäwen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten undt Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der St. St. im Finckweiler, 1.s. neben hanß Martin Heimen dem fuhrmann, 2.s. neben hanß Meÿer dem Kärchelzieher, hinden vff ein Allmend: oder sogenante Däumelgäßlein stoßend, davon gibt man Jährlichen 1. lb 5 ß Allmendt geldt der Statt Straßburg Pfenningthurn, thut ohnvergreifflich Zu Capital gerechnet 25. lb Sonsten gegen männiglich. freÿ leedig und eigen, undt solche Behaußung allhier beliebter maßen ohne anschlag gelaßen, würdt also da dieselbe wehrender dießer Ehe solte verkaufft werden, das darab erlößte pretium Zu ergäntzen seÿn. Hierüber besagten vier vnderschiedenen perg. Kbr. in allhießiger C C Stub gefertiget und mit dero anh. Insigel verwahrt.
Eigenthumb ane Liegenden Güettern (zu willstätt)
[Joint] Fraw Eva Brackwehrin gebohrne Feßmännin, hat ane weÿland Herrn Johann Christoph Strintzen geweßenen Gasthalters zu Plobsheim, ihres zweiten haußwürths seel: Verlaßenschafft, krafft der Ehe pacten, und des mit denen Strintzischen Erben wie auch deren respectivé Ehe: undt vögten den 18.t Septembris Anno: 1708. getroffenen Vergleich pro usufructu zuerfordern, in Capital 500 lb

1710 (28.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 24) n° 895
Revisio Vber weÿl. frawen Evæ Feßmännin Herrn Wolff Dietrich Brackwehr des Einspänniger v. Burgers allhier geweßener Haußfrau seel. Verlaßenschafft, welche auf ansuch. frawen Catharinæ feßmännin H. Dieboldt Feßmann Stabhalter und burgers Zu Geuderth. haußfrau, deo abgemeibt. fr. seel. Schwester und eintziger Erbin mit assistentz gedachts Ihres Manns v. S. T. Andrea Gundelweins Kieffers v. E. E. Kl. Raths beÿsitzer als deputirten herrns, nach gehaltener permission der Hh dreÿere der Statt Stall,summarisch beschehen von dem H. Wittiber aber nach abgelegten handtrew vorgewießen, durch H. Joh: Ziegler der SS Kaufflern dem vero pretio nach æstimirt word. Freÿt. d. 28. May 1710.
Revisio (…) welche auff deroselben den 11. Aprilis instehenden 1710. Jahres beschehene tödlichen ableiben (…) und Zwar nach dem über weÿland des Ehrenvest und vorachtbahren herrn Johann Christoph Strintzen geweßenen gasthalters Zum Hirtzen in Plobsheim und burgers allhier Zu Straßburg deroselben vorigen Mittlern Ehewürth seel. Verlaßenschafft allererst in A° 1708. durch herrn Jacob Christoph Pantrion Notm. publ. auffgerichteten Inventario
Ist also dermahlen ane haußrath vorhanden 261, Sa. Rindviehs 15, Sa. Leerer vaß 3

Le notaire Rohr dresse l’Inventaire de la succession de Loup Thierry Brackwehr. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 1 700 florins.
1720, Livres de la Taille (VII 1175) f° 358-v
Möhrin F. N° 2382. Weÿl. H. Wolffgang Dietrich Brackwehr geweßenen Einspännigers und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 60 – 881 lb 13 ß 1 ½ d, die machen 1700 fl
Verstallte 1400 fl, Zu wenig 300 fl
Weilen aber der Verstorbene pro 1717 sich 1000 fl. abschreiben laßen, welche Er biß dahien Verstallt, alß wird der Nachtrag allein von solcher Zeiten gerechnet, thut für Vier Jahr in duplo à 18 ß – 3 lb 12 ß
und auff vier Jahr in simplo à 9 ß – 1 lb 16 ß
Ext. Stallg. pro 1720 – 3 lb 18 ß
Gebott – 2 ß 4 d
Abhandlung – 1 lb 2 ß 6 d, Summa 10 lb 10 ß 10 d
Auff bitten und in ansehung das verstorbene der Statt lange Jahr geleisteter guten dienste, haben die Herren dreÿ den Nachtrag auff die helffte moderirt gehet also ab 2 lb 14 ß, restirt 7 lb 16 ß 10 d
dt. 20° Mart. 1720.

Anne Marie Brackwehr femme du boucher Philippe Jacques Datt rachète les parts de la maison dont elle devient seule propriétaire

1720 (7.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 47) n° 1541
Abtheil: und respectivé Vergleichungs Concept über weÿl. des Ehren vnd Wohl vorgeachten Herrn Wolffgang Dietrich Brackwöhrs, geweßenen Einspännigers v. burgers allhier zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1720.
Abhandlung der Behaußung vnd Pfenningthurns Capitals
Die in dem Inventario vmbständlich beschriebene Behaußung nebens hauß, Scheür und Stall mit all übrigen gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden undt Gerechtigkeiten, beneben die liegerling im Keller, bauch Kößel, eisen offenthürlen, bronnstein, Ziegel, steinwerckh vnd was sonsten Zum hauß gehörig vnd Nagelvest ist, Zusambt dem auff allhiesigem Pftgth. stehendem Cap. der 25. lb d Jahrs auff Philippi Jacobi Zinnßfälligen, haben sambtliche Erbs Interessenten mit consens Ihren respective Ehe vnd geschworner vögte,
der einen Tochter frawen Annæ Mariæ Dattin gebohrner Brackwehrin H. Philipp Jacob Datten des Metzgers vnd burgers allhier Ehegattinin, vber die darauff stehenden beschwerde der 1 lb 5 ß d bodenzinß oder Allmendt geldt so auff der St. St. Pfgthrn Jährlichen abzurichten sonsten allerdings vor freÿ, leedig vndt eigen auß gemeinem Erben eÿgenthümblichen übelaßen, welche auch solches mit bewilligung dero Ehemanns vorgedacht besagter maßen angenommen vor 1100 lb d (…)
Actum Straßburg d. 7. febr. Anno 1720. [unterzeichnet] Mardan Lampin, Johanneß lamb, Johann Friderich Brackwehr, Anna Maria dadtin, Johann Philipp dadt, Margaretha Salome Burgerin, hanß Jacob bur

Fils du boucher Jean Georges Datt, Philippe Jacques Datt épouse Anne Marie Brackwehr en 1713 : contrat de mariage, célébration
1713 (27.6.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 717
Eheberedung Zwischen Herrn Philipp Jacob Datt Metzger vnd burger allhier herrn Johann Geörg Datten auch Metzgers vnd burgers allhier ehelichem Sohn, als dem hochzeiter beÿständlich gedachts seines Vatters vndt Johann Philipp Kleinen ebenmäßigen Metzgers seines vogts vnd hanß Georg Datten gleichfalls Metzgers deßen bruders ane einem
So dann Jgfr. Annæ Mariæ Brackwehrin, herrn Wolffgang Dietrich Brackwehr, Einspännigers vnd burgers allhier ehelichen Tochter als der Jgfr. hochzeiterin mit assistentz ermelys Ihres H Vatters vndt Herrn Johann Friderich Brackwehrs Silberarbeiters deren Bruders, andern theils
Actum Dienstags den 27. Junÿ A° 1713 [unterzeichnet] Philipp Jacob datt als hoch Zeitte, Anna Maria Brackwehrin Als Hoch Zeitterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 139-v n° 804)
Anno 1713. de, 19. Julÿ seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich copulirt worden Philipp Jacob Datt der ledige Metzger, Joh: Georg Datt, des burgers und Metzgers alhie ehl. Sohn und Jungfr. Anna Maria H Wolff Dietrich Brackwehr deß burgers und Einspännigers alhie Ehel: Tochter [unterzeichnet] Philip Jacob datt als hochzeider, Anna Maria Brackwehrin als hochzeiterin (i 142)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 136 livres, ceux de la femme à 366 livres.
1713 (3.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 33) n° 1117
Inventarium vnd Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehren und Vorgeachte Herr Philipp Jacob Datt Metzger und die Viel Ehren und tugendsahme Fraw Anna Maria gebohrene Brackwehrin, beede Eheleuthe und Burgere allhe einander in den Ehestand Zugebracht und Vermög Auffgerichteter Eheberedung sich vor Unverändert Vorbehalten haben (…) So geschehen in der Königlich freÿen St. Str. in fernerem Gegenseÿn frawen Elisabethæ Dattin gebohrner Rödererin, H hannß Georg Datten Metzger und Burgers allhier fraw Ehegattin des Ehemanns gebiebter fraw Stieff Mutter und herrn Wolffgang Dietrich Brackwehr Einspänniger und Burgers allhier als der Ehefrauen geehrten H Vatters auff Donnerstag den 3. Augusti Anno 1713.

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Finckweiler gelegenen und der Ehefrau geehrten H. Vatter eÿgenthümblich zuständigen Behaußung sich Volgend. maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Manß guth betreffend, Sa. haußraths 63, Sa. Silbers 16, Sa. baarschafft 55, Summa summarum 136 lb
Der Frauen Nahrung Anlangend, Sa. haußraths 169, Sa. Silbers 23, Sa. Goldener ring 12, Sa. baarschafft 160, Summa summarum 366 lb

Philippe Datt et Anne Marie Brackwehrin hypothèquent la maison au profit de l’assesseur au Grand Sénat Jean Jacques Pfeiffer

1734 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 608 n° 301-v
Philipp Datt der Metzger und Maria geb. Brackwehrin mit beÿstand H. Rathh. Johannes Specht und H. Rathh. Johann Jacob Pfeiffer beede EE. kleinen Raths alten beÿsitzer
in gegensein H. Johann Heinrich Faber J.V.Lti und E.E. großen Raths alten beÿsitzers actuarÿ – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinder hauß, hoff, stallung und hoffstatt mit allen übrigen derselben gebäuden, zugehörden und rechten im Finckweiler einseit neben Jacob Räuber dem hoßenstricker anderseit neben Catharina Morgen der wittib hinten auff das däumel gäßlein und einen ausgang dahin habend – davon gibt man; hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 5 ß ane bodenzinß – als ein in elterlicher verlaßenschafft abtheilung von ihren geschwisterden käufflich übernommenes guth

Anne Marie Datt meurt en décembre 1734 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 700 livres. La masse propre à l’héritier s’élève à 538 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 394 livres, le passif à 792 livres

1735 (21.1.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 466) n° 33-a
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Anna Maria Dattin geb. Brackwöhrin deß Ehren und Wohl Vorgeachten Herrn Philipp Jacob Datten deß Metzgers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehelicher Haußfrau nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1735. (…) nach ihren Sonntags den 12. Decembris deß zurückgelegten 1734.sten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Friderich Heÿl deß Huffschmidts und burgers allhier, als geordnet und geschwornen Vogts Johann Jacob Datten der Verstorbenen, Frauen seel. mit obgedachtem hinterbliebenen Wittiber Ehelich erzeugtem hinterbliebenen einigen Söhnleins und ab intestato Erben inventirt und ersucht (…) So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg Freÿtags den 21.ten Januarii A° 1735.

In einer allhier Zu Straßburg in dem Finckweÿler gelegenen hiehero gehörigen Behaußung befunden Worden als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In d Magd Kammer, In der Untern Wohnstub
Ergäntzung deß Erben Wehrender Ehe abgangenen unveränderten guths, Crafft Inventarii über beeder nun getrennter Ehepersohnen einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in A: 1713 durch weÿl. herrn Daniel Rohr geweßenen Notm. Publ: et Pract: seel. gefertiget
Eigenthum einer Behaußung. (E.) Eine Behaußung, Hoffstatt, Höfflein, Stallung und Bronnen, mit allen andern ihren Gebäuen, Begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden, v gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg im Finckweÿler, eins. neben H Johann Räuber dem hosenstricker v burger allhier, 2.s neben Eberhard Häffelein, hinten augg ein Almend, oder das so genandte Däumel Gäßleiin stoßend Davon gibt man Jährlichen Ein Pfund Fünff Schilling Pfenning Allmend Geld der Statt Straßburg Pfenningthurn, so Zu doppeltem Capital gerechnet thut 50. lb sonsten außer denen theils unter des Erben, theils unter denen theilbaren passivis befindlichen darauff hafftenden Capitalien leedig und eigen v. von (den Werckmeistern) vermög dero beÿ dem Concept befindlichen Abschatzungs Zeduls vom 6.ten febr: 1735. hiehero angeschlagen worden, pro 1400. fl. oder 700. lb. Davon abgezogen obgemelte darauff hafftende Beschwerde der 50. lb So verbleibt ane dem Anschlag solcher Behaußung annoch übrig 650 lb. Darüber besagen vier underschiedene pergamentene Kauffbrieff in allhies. C C stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt., welche aber beÿ gegenwärtiger Verlaßenschaffts Inventur nicht vorgewießen Worden.
Wÿdem Welche, die Ehr: und Tugendsame Frau Maria Catharina Brackwehrin gebohrne Zeltnerin, Weÿl. deß Ehrengeachten herrn Johann Jacob Brackwehrs, gss&en Metzgers und Burgers allhier seel. nachgelaßenee Wittib ad dies vitæ vermög Test: Nunc: de dato 17.ten Apr: 1731. §° 2.do zu genießen berechtiget.
Nemblichen ein Vierdter Theil vor unvertheilt von v ane einem gantzen Metzigbanck (…)
(f° 22) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 89, Sa. Lähren Faß 5, Sa. Silbers 17, Sa. Goldener Ring 7, Sa. Eigenthums einer Behaußung 650, Sa. Eigenthums ane Matten 24, Sa. der activ Schulden 87, Sa. der Ergäntzung (538, Abzug 688, Compensando 148) Summa summarum 907 lb – Passivorum 368, detrahendo verbleibt 538 lb
Des Wittibers unverändert v theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 109, Sa. Lähren Faß Sa. Schiff und geschirrs 7, Sa. Häus 35, Sa. Silbers 16, Sa. goldener Ring 3, Sa. activ Schulden 216, Summa summarum 394 lb – Schulden 792, In Compensatione 397 lb
Beschluß und Verstallungs Summa 140 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 1 100 florins
1735, Livres de la Taille (VII 1178), f° 12-v
Blum F. N. 6509 – Weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Brackwehrin Philipp Jacob Datten Metzgers und Burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Koch.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 141.b – 140 lb 14 ß 7 ½ d Darzu gelegt umb wieviel die behaußung höher angenommen alß selbige angeschlagen worden 450, Summa 590 lb 14. 7 1/2,
die machen 1100 fl, Verstallte allein 800 fl, Zu wenig 300 fl
Nachtrag acht Jahr in duplo à 18 ß – 7 lb 4 ß
und auff Sechs Jahr in simplo à 9 ß – 2 lb 14 ß
Ext. Stallgeltt pro 1735 – 2 lb 11 ß
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 15 ß 6 d, Summa 13 lb 6 ß 6 d
Auff bitten haben die Herren dreÿ nachgelaßen 4 lb 19 s, restirt 8 lb 7 ß 6 d
dt. 12° Mart. 1735.

Philippe Jacques Datt meurt quelques mois plus tard en mars 1735
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 1734-1767 f° 13 n° 18)
1735. Sontag d. 27. Mart. Nachts nach 12 Uhr starb Philipp Jacob Datt der gewesene Burger und Metzger alhie; v. verheurathet an war mit hr wolffgang dietrich Brackenwehr gewesenen burgers vnd Einspengers alhie ehelichen tochter, Namentlich Anna Maria, mit deren fr. 21 Jahr im ehestand gelebt vnd 5 Kinder gezeugt, davon eines im leben, Er war gebohren d. 3. Jan. 1687 Und alo seines alters 48 Jahr 2. Monat vnd 4 Tag v wurde dienstag darauff Zu St Gallen begraben, vnd von Mir Martino Silberrad Diac. Thom. daselbst auf den Gottesacker die leich predigt gehalten, dieses bezeug. [unterzeichnet] Abraham datt als bruder, Johann Jacob datt als bruder (i 14)

Compte que rend le maréchal ferrant Jean Frédéric Heyl de la tutelle des biens appartenant à Jean Jacques Datt. La maison est louée au boucher Jean Georges Vetter

1736, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 507) n° 27
Rechnung Mein Johann Friderich Heÿlen deß Hueffschmidts und Burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Weÿl. Philipp Jacob Datten, geweßenen Metzgers und Burgers allhier mit auch Weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Brackwehrin beede seel. ehelich erzeugten Sohns, Nahmens Johann Jacob, Inhaltend was ich wegen erstgedachten meinem Curandi eingenommen und außgegeben, auch sonsten Vögtlicher Weiß verrichtet habe, vom 5. Jan. 1735 als dem anfang meiner Vogteÿ biß den 28. Junii A° 1736 – Erste Rechnung dießer Vogteÿ
Corpus meines Curandi Jährlich fallen habenden Hauß Zinses
Nemlichen 35. lb d Zinß gibt H Joh: Georg Vetter der Metzger v burger allhier Zu Straßb. Von der ane dem Finckweiler gelegenen dem Curandi gehör. behaußung Jährlich auff Joh. Bapt: a° 1736. Zum erstenmahl so in Capital à 5 p. C° thut 700 lb
Darüber besagt C. C. verschreibung, so aber noch nicht außgefertiget, vermög deren ihme Vetter solche behaußung auff 9 Jahr lang verlehnt word. Und über die behaußung besagen 4. unterschiedliche perg. Kbr. in allhies. C.C. stub gefertt. v. mit dero anh. Ins. Verw. welche aber beÿ der mütterl. Verl. Inventur nicht vorgewießen Worden

Seul héritier de la maison, Jean Jacques Datt épouse en 1743 Marie Marguerite Hansmetzger, fille du boucher Abraham Hansmetzer : contrat de mariage, célébration

1743 (20. Xbris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 147
Eheberedung Zwischen dem Ehrenachtbahren Hn Johann Jacob Datt, dem leedigen Metzger weÿl. Hn Johann Philipp Datt, gewesenen Metzgers und burgers allhier mit auch weÿl. Fr. Anna Maria gebohrner Brackwehrin nun beede seel. ehelich erzeugter Sohn, alß dem hochzeiter, beÿständl. H Johann Stahl Silberarbeithers seines vettern und H Johann Friderich Heÿl Statt Schmidts, Seines ohnentledigten Vogts ane einem
und der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Mariæ Margarethæ Hannßmetzgerin, weÿl. H Abraham Hannßmetzgers geweßten Metzgers und Burgers allhier mit Fr. Maria Margaretha geb. Veriusin hinterbliebenen Wb. ehelich erzeugten Tochter alß der Jgfr. hochzeiterin beÿständl. H. Isaac Hannßmetzgers auch Metzgers und burgers alhier Ihres geschwornen Vogts und H. Eberhard Pick, Silberarbeiters und burgers allhier ihres Vettern, ane dem andern Thil gepflogen
So beschehen Straßburg Freÿtags den 20.ten Wbris A° 1743 [unterzeichnet] Johann Jacob Datt Als hochzeiter, Maria Margatha hanß Metzgern als hochzeitterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 62-v n° 3)
1744. Eodem [Mittwoch den 5. Febr:] seind nach zweÿmal geschehener proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu S Niclaus in den Ehestand eingesegnet Worden Joh: Jacob Datt der ledige Metzger u. Burger allhier, Weil. Philipp Jacob Datten geweßt. Metzgers und Burgers allhier hinterlaßener ehl. Sohn u. Jgfr. Maria Margaretha Weil. Abraham Hans Metzgers, geweßenen Metzgers u. Burg. allhier hintehl Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Datt Als Hochtzeiter, Maria Margaretha hanß Metzgern als hoch Zeitterin (i 65,procl. Saint-Thomas n° 241)

Inventaire des apports dont la minute n’est pas conservée
1745, Not. Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1) n° 377
Inventarium illatorum H. Joh: Jacob Datt Metzgers und Fr. Maria Margaretha geb. Hanßmetzgerin

Jean Jacques Datt et Marie Marguerite Hansmetzger hypothèquent la maison au profit de Susanne Madeleine Wieger veuve Stædel

1746 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 383-v
Johann Jacob Datt der metzger und Maria Margaretha geb. Hanßmetzgerin so über 25 jahr alt zu seÿn versicherte mit beÿstand ihres bruders Johann Hanßmetzger des bierseiders und ihres vettern Abraham Datt des metzgers
in gegensein H. Johannes Schatz des accis Einnehmers als mandatarius Fr. Susannæ Magdalenæ Städelin geb. Wiegerin der wittib – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff, stallung und hoffstatt cum appertinentis im Finckweiler, einseit neben Johannes Reuber dem strumpffstricker, anderseit neben den Morgenischen erben, hinten auff das Däumelgäßlein

Jean Jacques Datt fils de Philippe et Marie Marguerite Hansmetzger hypothèquent la maison au profit de Joseph Gerber, assesseur des Quinze

1749 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 623 n° 477-v
Johann Jacob Datt Philipps sohn der metzger und Maria Margaretha geb. Hanßmetzger mit beÿstand ihres bruders Abraham Hanßmetzger des biersieders und ihres schwagers Johann Jacob Acker des schneiders
in gegensein ST. .H. XV Joseph Gerber – schuldig seÿen 50 lb
unterpfand, erstlich eine behausung, hoff, stallung und hoffstatt im Finckweiller einseit neben Philipp Jacob Schützenberger dem käuffer, anderseit neben der Morgenischen wittib, gäßel das Däumelgäßlein
so dann dreÿ vierdte theil vor unvertheilt ane einem metzig banck unter der großen metzig am eingang des großen thors beÿ dem Ferckelmarckt der erste rechter hand, einseit neben Jacob Winter, anderseit neben Nicolaus Böll beede metzger, hinten auff Ulrich Schön dem metzger – von dem gantzen banck gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane bodenzinß

Jean Jacques Datt fils de Philippe et Marie Marguerite Hansmetzger hypothèquent la maison et le tiers d’un étal de boucher au profit de Jean Jacques Heyger

1751 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 625 n° 62-v
Johann Jacob Datt Philipps sohn der metzger und Maria Margaretha geb. Hanßmetzgerin mit beÿstand Daniel Frantz des metzgers und Philipp Jacob Schützenberger des nadlers
in gegensein H. Johann Jacob Altenburger des handelsmanns als vogts Johann Jacob Heÿer – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung, hoff, stallung und hoffstatt im Finckweiler, einseit neben Philipp Jacob Schützenberger dem käuffler, anderseit neben der Morgenischen wittib, hinten auff das Däumelgäßlein
so dann dreÿ vierdte theil vor unvertheilt ane einem metzig banck unter der großen metzig am eingang des großen thors beÿ dem Ferckel: marckt der erste rechter hand, einseit neben Jacob Winter, anderseit neben Nicolaus Boll beede metzger – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane bodenzinß

Jean Jacques Datt fils de Philippe et Marie Marguerite Hansmetzger vendent la maison au boucher Jean Weiler

1751 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 625 n° 574
Johann Jacob Datt Philipps sohn der metzger und Margaretha geb. Hanßmetzgerin
in gegensein Johannes Weiler des metzgers
eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, stallung, bronnen, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten benebst einem gäßlein so ehedeßen Allmend geweßen aber von gemeiner Statt Straßburg am 13. junÿ 1691 verkaufft worden, in Finckweiler einseit neben Philipp Jacob Schützenberger dem käuffler, anderseit neben den Morgenischen wittib erben, hinten auff das Däumel: gäßlein – als ein elterliches erbguth – 500 pfund capital verhafftet, geschehen um 600 pfund

Fils du boucher Balthasar Weiler, Jean Weiler épouse en 1749 Marie Madeleine Pfeffinger, fille du boucher Jean Frédéric Pfeffinger : contrat de mariage, célébration
1749 (2.5.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 237
Eheberedung – Zwischen dem Wohl Ehrenachtbahren und Wohl Vorgeachten Herrn Johann Weilern, dem ledigen Metzgern, weÿl. Herrn Balthasar Weilers des gewesenen metzgers und auch weÿl. frauen Margarethæ gebohrner Kaÿßerin, beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. ehelich erzeugter Sohn, als dem herrn Hochzeitern ane Einem,
So dann der Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Pfeffingerin, weÿl. Herrn Johann Friderich Pfeffingers des gewesenen Metzgers und auch weÿl. Frauen Susannæ Dorotheæ gebohrner Beckin beeder Ehepersonen und burgers Zu Straßburg nunmehr auch seel. nachgelaßener ehelich erzeugter Tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin am andern theil
So beschehen allhier in der Königlichen Stadt Straßburg auff Freÿtag den 2. tag Maÿ anno 1749 unterzeichneten Johannes Weiler als hoch Zeitter, Maria Magdalena Pfeffigerin hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 96-v n° 5)
1749 Mittw. den 4. Junii seynd nach Zweÿmahl Vorhergeschehener Proclamation in der Pfarrkirche Zu St Nicolai in den Stand der Heiliigen Ehe eingesegnet worden Johannes Weiler der ledige Metzger burger allhier, weÿl. Balthasar Weiler gewesenen Metzgers und burgers allhie nachgelaßener ehelicher Sohn und Jungfr. Maria Magdalena Pfeffingerin weÿl. H Johann Friderich Pfeffinger geweßten Metzgers und burgers allhie nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes Weiler ams hochzeiter, Maria Magdalena Pfeffigerin als hochzeiterin (i 99)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à Jean Gæckler rue de la Lanterne. Les apports du mari s’élèvent à 686 livres, ceux de la femme à 1 517 livres.
1749 (9.9.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 251) n° 400
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenachtbare Herr Johannes Weiler, der Metzger und die Ehren: und tugendsame Frau Maria Magdalena geb. Pfeffingerin beede Eheleuthe undt burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und sich in crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° (-) vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehrenihr der beeden Eheleuthe selbsten fleißig inventirt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auff Dienstag den 9.ten Septembris Anno 1749. In præsentia H. Johannes Gäcklersn des metzgers und Burgers allhier, ihres geschwornen annoch ohnentledigten Vogts

In einer allhier Zu Straßburg hinder der Zunfft Zur Lucern gelegenen eingangs gemeldeten herrn Johann Gäcklers Zuständigen Behaußung folgender maßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 151, Sa. Silber und Geschmeids 32, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Activorum 500, Summa summarum 686 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand zugebrachtes gut consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 435, Sa. Weins 15, Sa. Silbernen Geschirrs und Geschmeids 63, Sa. goldener Ring und Geschmeids 130, Sa. Baarschafft 14, Sa. Pfenning Zß. hauptgüter 875, Sa. der Activ Schulden 13, Summa summarum 1547 lb – Schulden 30 Abzug solcher verbleibt 1517 lb, Dazu gelegt die übrige Helffte derer gleich hierauf beschriebenen haussteuren anlangend 62 lb, Der Ehefrau in die Ehe gebracht guth 1579 lb

Le marchand de bois Jean Frédéric Dürr (propriétaire de l’actuel n° 12) et Jean Weiler passent un accord après que ledit Weiler a fait construire un nouveau mur pignon à hauteur d’un étage contre lequel s’adossait la maison sans pignon de Jean Frédéric Dürr. Il s’ensuit que les étages supérieurs de la maison Datt ne sont plus fermés. Jean Weiler autorise son voisin à titre de simple tolérance d’élever sur le sien un mur d’une demi-pierre.

1769 (10.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 292) n° 162
persönlich erschienen Herr herr Johann Friedrich Dürr, der nunmalige Holtzhändler und Herr Johann Friederich Dürr, deßen Sohn, Schreiner meister, beede burgere allhier ane Einem
So dann Herr Johannes Weiler, der Metzger und burger allhier am andern theil
dieselbe melden, was gestalten Er herr Weiler in seiner an Ihne herrn Dürren stoßenden behaußung an dem Finckweiler gelegen die Zwischen beeden nachbaren stehende ihme herrn Weiler eigenthümlich zugehörige und auff seiner Gerechtigkeit auffgeführte steinerne Giebelmaur auff seine uncosten abbrechen und wieder eine neue maur auff solcher seiner Gerechtigkeit jedoch nur ein Stockwerck hoch auffbauen laßen, wardurch aber geschehen, daß sein herrn Dürren Behausung, welche mit Keiner eigenen Maur versehen von solchem neu erbautem Stockwerck biß oben auß ohnbeschloßen und offen stehen verblieben, wegen welchem Er herr Dürr und deßen Sohn ihne herrn Weiler um vergönstigung eine halben stein dicke maur auff ihre uncosten auff die neu erbaute so ein Stockwerck hohe maur auffzuführen, um damit ihre behaußung Zu bedecken angesucht haben, als hat hierauff Er herr Weiler sich gegen Ihnen herren Dürren dahin vernohmen laßen, daß er denenselben auff dieser seine neue Stockwerck hohe maur jedoch ohne dem geringsten nachtheil seiner gerechtigkeit eine halben Stein dicke maur Zu setzen und damit ihre behausung Zu Zuschließen und Zuzumachen hiermit vergönnet haben wolle, jedoch daß Sie herren Dürren ihre Erben, nachkommende undt ihrer Behaußung Eigenthumbs Inhabere solches anderst nicht als eine pure und lautere Vergönstigung undt keine gerechtigkeit noch antheil solcher Maur haben, halten und ansehen, weniger sich deren weiter anmaßen sollen, dahero auch, wann über kurtz oder lang, oder wann, wie oder wo Er Herr Weiler, seine Erben undt nachkommende oder Eigenthumbs Inhabere seiner Behausung solche seine eigenthümliche Maur, wieder abzubrechen oder anders einrichten zu laßen, oder vollkommen hienauff und höher führen zulaßen gesinnet wären, Er herr Dürr sein Sohn und andere seine Erben, nachkommende oder Eigenthumbs Inhabere seiner behaußung in alle weeg und zu allen Zeiten ohne wiederrede schuldig und verbunden seÿn sollen auff ihre cösten, die auff sein herrn Weilers Gerechtigkeit und Maur weiter auffgeführte halben Stein dicke maur ohnverzügklich wieder abbrechen und wegthun zulaßen (…)
So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 10. August anno 1769.

Etat de la fortune de Jean Weiler et de Marie Madeleine Pfeffinger. La maison n’est pas estimée faute de connaître la somme dépensée pour divers travaux.

1779 (12.2.), Not. Zimmer (6 E 41, 1425) n° 457
Designatio Derjenigen Mobilien und Effecten so Hr Johannes Weiler, der Metzger und Frau Maria Magdalena gebohrene Pfeffingerin beede Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg und deroselben annoch unverheurathete Kinder dermalen eigenthüml. besitzen
Series rubricarum hujus Designationis, Sa. Haußraths 701, Sa. Wein und Faß 129 Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 60, Sa. goldener Ring 27, Summa summarum 918 lb
Es besitzen zwar Sie Weilerische Eheleute annoch eine Behaußung samt Zugehörden alhier ane dem Finckweiler gelegen, allein da verschiedene Baukösten ane dieselbe seÿen verwendet worden, und kein richtiger Preiß hat bestimmet werden können, so hat man die beschreibung derselben unterlaßen müßen, wie dann auch Frau Weilerin sich ihre Rechten wegen ihrem Zu fordern habenden unveränderten Guth bestens vorbehalten haben will, hier ohnpræjudicirlich zum Bericht
So geschehen und verzeichnet alhier Zu Straßburg den 12. Februarii 1779.

Marie Madeleine Pfeffinger meurt en 1795 en délaissant deux fils. La maison est portée à l’inventaire à la somme de 10 000 livres tournois (soit 2 500 livres strasbourgeoises). La masse propre au veuf est de 2 126 livres, celle propre aux héritiers de 9 312 livres. L’actif de la communauté s’élève à 22 938 livres, le passif à 12 285 livres. L’acte est le premier à énumérer les titres anciens qui établissent la propriété de la maison

1795 (2 fructidor 3), Strasbourg 3 (9), Not. Ensfelder n° 437
Inventarium über Weiland der Burgerin Maria Magdalena Weiler geb. Pfeffinger bürgers Johannes Weilers des Metzgers Ehefraun Verlaßenschafft – nach ihrem den 4. jüngst verfloßenen Monaths Prairial genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen hat, auf begehren des hinterbliebenen Wittibers als auch dißortigen beeder Söhnen und ab intestato hinterlassenen Erben 1. Johannes Weiler Employé au Bureau de la Marine à Paris in deßen Nahmen bürger Friedrich Jacob Roederer homme de lettres zu ged. Straßburg, 2. bürgers Johann Daniel Weiler hiesigen Metzgers – angefangen den 8 messidor 3

Eigenthum ane einer behaußung. Eine behaußung bestehend in Vorder und hinder-hauß Stallung Brunnen höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten benebst einem Gäßlein so ehedeßen Allmend gewesen aber von der Gemeinde Straßburg am 13. Junÿ 1691 erkauft worden, welche behaußung alhier im Finckweiler einseit neben Weÿl. b. Weiß gewesenen Kutschers Erben anderseit neben b. dürr dem Schreiner hinten auf das ehemalige Däumel-Gäßlein stoßend gelegen N° 38, Welche behaußung laut eines in der ehemaligen hiesigen C. Stub den 26. nov. 1751 vorgegangegen Kauf Contracts von Johann Jacob Datt Philipps Sohn dem Metzger eigenthümlich an sich gebracht worden dermalen ohnnachteilig angeschlagen vor 10.000 livres. Darüber besagen noch ferner Kauffverschreibungen aus besagter C. Stub, eine vom 8. Novembris 1637, eine vom 29. Martii 1663, eine vom 2. Junÿ 1691, eine vom 13. Junÿ 1691 und 30. August 1721, So dann ein zwischen br. Johann Friedrich Dürr dem holtzleger und Johann friedr: Dürr dem Schreiner deßen Sohn so dann br Johannes Weiler dem dißortigen Wittiber über eine gemeinschaftl. Mauer vor Not. Dautel den 10. August 1769 getroffenes Vergleich
Ergäntzung, den 9. sept. 1748 durch Not. Dautel errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Wittibers unverändertes Vermögen, ergäntzung 2526 – Schulden aus des Wittibers Nahrung 400, Nach deren Abzug 2126 livres
der Erben ohnveränderte Vermögenschaft, hausrath 453, Ergäntzung 8459, schulden 400, Summa summarum 9312 livres
Das gemein und theilbare Vermögen, hausrath 1292, silbers 69, Golden Geschmeids 177, behaußung 10.000, Capital 11.400, Summa summarum 22.938 livres – Schulden 12.285, Nach deren Abzug 10.653 livres
Eheberedung (…) den 2. Maÿ 1749 Frantz Heinrich Dautel, Not. coll. Maÿer
Enregistrement, acp 36 F° 147-v du 3 fru 3

La maison exposée aux enchères n’est pas adjugée

1799 (25 ventos 7), Strasbourg 3 (45), Not. Übersaal n° 449
Auf Ansuchen der bürger 1. Johann Weiler des ältern oder Vaters ehemaligen Metzgers, 2. Johann Michael Osterrieth des Rechtsgelehrten und Richters bei dem tribunal des Niederrheinischen departements als mandatarii Johann Weiler des jüngern oder Sohns Employé à la troisième Division de la Marine zu Paris wohnhaft Rue de la Ferme des Mathurins Maison du Paveur N° 862 und 3. Johann Daniel Weiler des Metzgers
zur ersten freiwilligen Versteigerung der dem b. Johann Weiler älteren oder Vater zwo tertzen und deßen beeden Söhnen zur übrigen tertz eigenthümlich zuständigen behaußung bestehend in Vorder: und hinterhaus samt stalung bronen höflein und hoffstatt auch allen übrigen zugehörden und Rechten nebst einem Gäßlein so ehedeßen Allmend gewesen aber den 13. julÿ 1691 von der Gemeinde Straßburg erkauft worden gelegen alhier zu Straßburg im Finckweiler N° 38, einseit neben br Johann Isenheim Zinngieser anderseit neben dem br Dürr Schreiner hinten auf ein gäßlein ehemals däumelgäßlein genannt
den 5 germinal, 5000 Francken bürger Andreas Kopfmann Mellhändler
den 14. germinal – den 29. germinal, kein Gebot

Jean Weiler meurt en 1802 en délaissant deux fils ou leurs représentants.
1802 (6 brumaire 11), Strasbourg 3 (25), Not. Übersaal n° 755, 1603
Inventarium des weÿl. bürgers Johann Weiler ehemaligen Metzgers – auff ersuchen 1. bürgers Johannes Weiler Employé au Bureau d’artillerie de la Marine à Paris, 2. bürgers Johann Weiler des den 26 mess. X alhier verstorbenen ehemaligen Metzgers mit auch weÿl. Fr. Maria Magdalena geb. Pfeffinger seiner den 4. prairial 3 verstorbenen Ehegattin erzeugte Sohn als intestats-Erben, daß dieses ihres Vaters Vermögen (…)
Mobilien und effecten 435 fr, angelegte capitalien 869 fr, Mobiliar massa 9125 fr, liegende güther feld 160 fr
Enregistrement, acp 85 F° 192 du 7 brum. 11

Jean Weiler et ses enfants vendent la maison au cocher Philippe Jacques Gies et à sa femme Marie Françoise Schuster

1802 (13 germinal 10), Strasbourg 3 (47), Not. Übersaal n° 865, 1311
1. der br. Johannes Weiller Vater ehemaliger Metzger alhier hinter denen Mauren N° 15 wohnhaft, 2. der br. Johann Michael Osterrieth Juris Consultus in der Qualitæt als mandatarius des brs Johann Weiller des jüngern Gelehrten zu Paris wohnhaft, 3. der br. Johann Daniel Weiller Metzger alhier hinter denen Mauren N° 15 wohnhaft [Procuration] Jean Weiller demeurant à Paris rue de Cisalpine Maison Vigée Division du Roule
an bürger Philipp Jakob Gies Lehnkutscher in der hernach gelmeldeten erkauften behausung wohnhaft und Maria Francisca geb. Schuster
die dem br. Johannes Weiller Vater und deßen beeden Söhnen eigenthümlich zuständige behausung bestehend in Vorder: und hinder: haus samt Stallung bronnen höflein und der hoffstatt auch allen übrigen zubehörden und Rechten nebst einem Gäßlein so ehemals Allmend gewesen aber den 13. junÿ 1691 von der Gemeinde Straßburg erkauft worden allhier zu Straßburg im Finckweiler N° 38, einseit neben dem br. Johann Isenheim zingieser anderseit neben einem ehemals däumel gäßlein genannt stosend – um 4937 francken oder 5000 livres
Enregistrement, acp 84 F° 21-v du 13 ger 10

Le domestique Jacques Gies, originaire de Kleinfranckenheim, épouse en 1792 Françoise Schuster, originaire de Saverne
Mariage, Saint-Louis (cath. f° 19)
Cejourd’hui 26 décembre 1792 l’an premier de la République, par devant nous Jacques Démichel officier public sont comparus Jacques Gies, domestique en cette ville, né à Kleinfranckenheim, fils majeur de feu Nicolas Gies cidevant prévôt dudit lieu, et de feue Brigitte Ulrich, d’une part et Françoise Schuster, née et domiciliée à Saverne, fille mineure de feu Jacques Schuster tuilier audit lieu et de Brigitte Gies autorisée par sa mère (signé) jacob gies, francois Schuster (i 61)

Contrat de mariage dressé après la célébration (minute non conservée)
1798 (26 nivose 6), Strasbourg, Not. Saltzmann, Rép. 6 E 41 499, 5 a n° 421
Contrat de mariage – Jacques Gies courier à l’armée du Rhin
Françoise Schuster
Enregistrement, acp 57 F° 92-v du 28 niv. 6

Jacques Giss meurt en 1817
Décès, Strasbourg (n° 858)
Déclaration de décès faite le 24 mai 1817. Jacques Gis, âgé de 61 ans, six mois huit jours, né à Schnersheim (Bas-Rhin), Cocher, Epoux de Françoise Schuster, mort en cette mairie le 23 du mois courant à huit heutes du soir, dans la maison située N° 38 rue finckwiller, fils de feu Nicolas Gis, Cultivateur et de feu Brigitte Uhlrich [in margine :] suite de blessures (i 39)

Françoise Schuster meurt en 1822
Décès, Strasbourg (n° 971)
Déclaration de décès faite le 18 juin 1822. Françoise Schuster, âgée de 49 ans, née à Saverne,Bas Rhin, Veuve de Jacques Giss, Cocher, morte en cette mairie le 17 du mois courant à avril heures du soir, dans la maison située N° 38 rue finckwiller, fille de feu Jacques Schuster, tuilier, et de feu Brigitte Giss, Premier déclarant Jean Ulrich agé de 31 ans, Cabaretier, deuxième déclarant François Giss agé de 22 ans, Peintre [in margine :] pulmonie (i 74)

Registre de population 600 MW 83, rue Finckwiller n° 38 (i 238)
(p. 676) Giess, Felix Jacques, 1755, Carossier, Kleinfranckenheim (à Str. depuis) 1792, (auparavant) derrière les murs 15, E(ntré). X
id. née Schuster, Marie Françoise, 1773, Ep. Saverne, morte le 17 juin 1822
id. Alexandre Jacq. 1798, mort le 24 juillet 1821
id. François Xavier, 1799, décédé le 31. Janv. 1828
id. Charles Auguste, 1803, décédé le 7 mai 1822
id. Jean Louis, 1805, décédé le 9 fév. 1823
id. Sophie Amélie, 1807, décédée le 23 8.bre 1819
id. Marie Thérèse, 1810, f. M mariée, v. page suivante
(p. 677) Herrel, Georges, 1811, g.on charpentier, M, Neumühl (entré) juillet 1833
id. née Gies, Marie Thérèse, 1810, Epouse, Strasbourg, voyez page précéd.

Jacques Giss et sa femme délaissent trois enfants

1822 (3.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 44), Me Hickel n° 1011
Inventaire de la succession de Jacques Félix Nicolas Giess, cocher décédé le 23 mai 1817 et de Françoise Schuster décédée le 17 juin dernier – à la requête de 1. François Xavier Giess, peintre, 2. Jean Ulrich, aubergiste, tuteur de Louis Joseph et de Thérèse Giess, héritiers pour un tiers de leurs père et mère – en présence de Nathanael Friesé, menuisier en voitures
dans une maison au quartier Finckwiller n° 38
Contrat de mariage reçu M° Saltzmann le 26 nivôse 6
Titres et papiers, vente reçue M° Übersaal le 13 germinal 10 par Jean Weiler père ci devant boucher, Jean Weiler, homme de lettres à Paris, Jean Daniel Weiler, boucher à Strasbourg, d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec cour, puits, écurie, appartenances et dépendances située au quartier dit Finckwiller n° 38, d’un côté le Sr Dürr ménuisier, de l’autre le Sr Isenheim potier d’étain, derrière la ruelle dite Daeumelgaesslein, pour 4937 francs
convention reçue par M° Dautel le 6 août 1769 relativement à un mur faisant partie de ladite maison et sur lequel le propriétaire de la maison à côté a appuyé la sienne – Titres de propriété, ventes à la Chambre des Contrats le 8 novembre 1637, 2 juin 1691, le 13 du même mois et le 30 août 1721
immeubles, une maison avec cour, puits, écurie, appartenances et dépendances située à Strasbourg au quartier dit Finckwiller n° 38, d’un côté le Sr Schleiffer, de l’autre le Sr Isenheim, derrière la ruelle dite Diemelgaessel, grevée d’une rente foncière de 5 francs au profit de la ville de Strasbourg, estimée 4800 francs
mobilier 1258 fr, argenterie 175 fr ; total 6233 fr, passif 3308 fr
Enregistrement, acp 158 F° 82 du 8.7.

Les enfants Giess louent la maison au courtier de commerce François Antoine Schmitt

1822 (5.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 44), Me Hickel n° 1063
Bail de 6 années à commencer le 29 septembre dernier – François Xavier Giess, peintre en voitures, Jean Ulrich, aubergiste, tuteur de Louis Joseph et Thérèse enfants mineurs de Jacques Félix Giess et Françoise Schuster
à François Antoine Schmitt, courtier de commerce
une maison avec cour, puits, écurie, remise, appartenances et dépendances située à Strasbourg au quartier dit Finckwiller n° 38, d’un côté la propriété du Sr Schleiffer, autre celle du Sr Isenheim, derrière la ruelle dite Daeumelgaessel, moyennant un loyer annuel de 525 francs
Enregistrement, acp 159 F° 109 du 7.10.

Le peintre François Xavier Giess meurt célibataire en 1828 en délaissant pour unique héritiére sa sœur Thérèse

1828 (9.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 54), Me Hickel n° 2705
Inventaire de la succession de François Xavier Giess, peintre en voitures, décédé le 28 janvier dernier – dressé à la requête de Jean Hoffmann, charpentier, tuteur de Thérèse Giess sœur germaine du défunt – en présence de Nathanael Friesé, menuisier en voitures subrogé tuteur
trouvés 1) dans deux chambres au premier étage d’une maison à Strasbourg quartier Finckwiller n° 38 où le Sr Gies est décédé, 2) dans une partie de la maison rue Ste Elisabeth n° 34 où le défunt avait sa boutique
mobilier 196 fr, créances 121 fr, total 317 fr
la moitié indivise de la maison avec cour, puits, écurie, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg quartier dit Finckweiller n° 38
Que le logement que le défunt occupe dans cette maison lui avait été donné à loyer par François Antoine Schmitt, courier du commerce auquel la totalité de la maison avait été louée pour 525 francs par bail reçu M° Hickel le 5 octobre 1822 (non estimée) ; passif 206 fr
Enregistrement, acp 188 F° 40-v du 19.2.

Thérèse Giess épouse en 1833 le garçon charpentier Georges Herrel, originaire de Neumühl près de Kehl
Mariage, Strasbourg (n° 246)
Du premier juillet l’an 1833 à dix heures du matin. Acte de mariage de Georges Herrel, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 novembre 1811 à Neumühl, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, garçon charpentier, fils de Georges Herrel, Cultivateur et de Barbe Krieg, conjoints domiciliés à Neumühl, ci présents et consentants, et de Marie Thérèse Gies, majeure d’ans, née en légitime mariage le 18 juin 1810 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jacques Gies, cocher, décédé en cette ville le 23 mai 1817 et de feu Françoise Schuster, décédée en cette ville le 17 juin 1822 (signé) Georg Herrel, Maria Theres Gies (i 2)

Marie Giess femme de Georges Herrel, demeurant à Neumühl, vend la maison au laitier Jacques Wurtz et à sa femme Marie Catherine Nœppel

1838 (13.3.), Strasbourg 9 (72), Me Hickel n° 5864
Marie Gies épouse de Georges Herrel, charpentier demeurant autrefois à Strasbourg présentement à Neumühl, Grand Duché de Bade
à Jacques Würtz, laitier, Marie Catherine Noeppel
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec cour, écurie, puits, appartenances et dépendances situé à Strasbourg au quartier Finckwiller n° 38, d’un côté la propriété de M. Isenheim, de l’autre celle du Sr Schleifer, devant la rue du Finckwiller, derrière la rue St Marc autrefois appelé Daeumelgaessel – appartenait à Jacques Félix Nicolas Gies, cocher, et Françoise Schuster leurs père et mère, provenant d’acquisition de Jean Weiler père, boucher, et de Jean Weiler, homme de lettres demeurant à Paris et Jean David Weiler, boucher à Strasbourg suivant acte reçu M° Uebersaal le 13 germinal 10. M. Gies et sa femme sont décédés laissant pour seuls héritiers pour un tiers François Xavier, Louis Joseph et la D° Herrel, suivant inventaire dressé par M° Hickel le 3 juillet 1822. Les deux frères sont décédés depuis, Louis Joseph le 9 février 1826 en laissant son frères et sa sœur pour héritiers et François Xavier le 28 janvier 1828 en laissant sa sœur, suivant inventaire de François Xavier dressé par M° Hickel le 9 février 1828 – loué par baux verbaux – moyennant 8800 francs
Enregistrement, acp 257 F° 94 du 14.3.

Jacques Wurtz et Marie Catherine Nœppel hypothèquent la maison et celle rue Saint-Marc au profit de la fabrique de l’église protestante de Saint-Pierre-le-Jeune

1852 (28.12.), Strasbourg 9 (102), Not. Becker n° 5728
Obligation, 28 décembre 1852 – Ont comparu le Sieur Jacques Wurtz, laitier, et sous son assistance et autorisation D° Marie Catherine Noeppel, conjoints demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien et légitimement
à la Fabrique de l’Eglise protestante de Saint-Pierre-le-Jeune à Strasbourg, pour laquelle stipule et accepte M° Jean Georges Hickel, propriétaire demeurant à Strasbourg, son receveur, à ce présent (…) la somme de 4000 francs
hypothèquent spécialement 1) Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec cour, écurie, puits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg au quartier Finckwiller N° 38, tenant d’un côté à Mad. Isenheim, de l’autre au Sr. Schleifer, parderrière la rue dite Daeumelgaessel ou rue St Marc.
2) Une autre maison sise à Strasbourg rue St Marc N° 8, consistant en bâtiment de devant, bâtiments latéraux et de derrière, cour, écuries, puits et dépendances, tenant d’un côté au Sr Haussmann, de l’autre formant le coin de l’impasse St Marx, donnant par derrière sur les bâtiments de l’hospice Sr Marc et pardevant sur la rue St Marc.
Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent qu’ils sont devenus propriétaire de la maison sise rue finckwiller par l’acquisition qu’ils en ont faite du Sr Georges Herrel, charpentier et de D° Marie Thérèse Giess, conjoints demeurant à Neumühl (grand Duché de Bade) suivant contrat passé devant M° Hickel, Notaire à Strasbourg le 31 mars 1838 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 avril 1838 volume 332 N° 99 et inscrit d’office le même jour volume 279 numéro 2. Le prix de cette acquisition était de 8800 francs (…)
Et la maison sise dans la rue St Marc est devenue la propriété des époux Wurtz par l’acquisition qu’ils en ont faite de M. Jean Georges Freysz fils, commis négociant, M Jean Georges Freysz père boucher et Dlle Wilhelmine Freysz majeure sans profession tous demeurant à Strasbourg pour le prix de 12.000 francs suivant acte reçu aujourd’hui par M° Becker l’un des Notaires soussignés (…)
Etat civil et situation hypothécaire des débiteurs. Les débiteurs déclarent sous les peines de droit qu’ils sont dit bien connaître 1°) qu’ils sont mariés en premières noces et qu’avant leur union acuun d’eux n’avait contracté d’autre mariage
Police d’assurance. Compagnie française du Phénix, N° 34.648 du 22 décembre 1852, Wurtz Jean, laitier. Valeur assurée 30.000. Strasbourg rue du Finckwiller.
1. 11.000 francs sur une maison d’habitation faisant face à ladite rue, à rez de chaussée, un étage et grenier construit en pierre et bois et couvert de tuiles, escaliers en bois
2. 8000 francs sur un bâtiment derrière le précité et en retour sur la ruelle dite (-) à rez-de-chaussée, contenant écuries, étables, remises, un étage et grenier à foin et cellier, construit en briques et bois, couvert en tuiles, compris le mur de clôture de la cour. Total sur bâtiments 19.000 francs
Sur le mobilier consistant 1. en lits, literie, meubles, rideaux, quatre poêles dont deux en fayence et deux en fonte, tableaux, horloge, 1800
2. linge de toute espèce, habillemens des deux sexes, effets à la domestique 2800
3. ustensiles de ménage, de cuisine et de lessive, tonneaux 400
4. vaches et chevaux 3500,
5. foin, regain, paille et autre fourrage, bois de chauffage 2400
6. attelage, ustensiles de la laiterie, charriot, caisse à malte, 400, Totala assuré 30.000 francs. La présente police annullant celle N° 29.140 an date du 22 octobre 1847

Jacques Wurtz et Marie Catherine Nœppel vendent la maison à l’architecte Gustave Adolphe Zwicker

1857 (19.3.), Strasbourg 9 (112), Not. Becker n° 7460
Ont comparu M. Jacques Wurtz, laitier, et D° Marie Catherine Noeppel sa femme qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes vendu cedé et abandonné
à M Gustave Adolphe Zwicker, architecte demeurant à Strasbourg, à ce présent et acceptant
Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec cour, écurie, puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg au quartier Finckwiller N° 38, tenant d’un côté à la propriété de M. Isenheim, de l’autre à celle de M. Schleifer, pardevant à la rue du finckwiller parderrière la rue St Marc, autrefois appelée Daeumelgaessel, Ainsi au surplus que cet immeuble se poursuit et se comporte (…) à l’exception d’une mangeoire en pierre de taille se trouvant dans l’écurie.
Au sujet de l’origine de la propriété de cet immeuble, les vendeurs font les déclarations suivantes. Les Sr et D° Wurtz sont devenus propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise de D° Marie Thérèse Gies, épouse du Sr Georges Herrel, charpentier avec lequelle elle demeurait alors à Neumühl, grand Duché de Bade, avant à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant M° Hickel Notaire à Strasbourg le 13 mars 1838 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 28 avril 1838 volume 332 N° 99 avec inscription d’office du même jour volume 279 numéro 2.. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 8800 francs (…) Lors du contrat de vente qui vient d’être relaté, led. immeuble était grevé d’une rente foncière qui était due à la Ville de Strasbourg et dont les époux Wurtz se sont chargés par ledit contrat, engagement en exécution duquel ils en ont fait le rachat le 26 mars 1846 ainsi qu’ils en ont justifié à l’acquéreur qui le reconnaît. Ladite D° Herrel était d’abord propriétaire par indivis dud. immeuble avec les Sr Xavier Gies et Louis Joseph Gies ses deux frères qui tous trois l’avaient recueilli chacun pour un tiers dans les succession de Jacques Félix Nicolas Gies en son vivant cocher à Strasbourg et de D° Françoise Schuster leurs père et mère dont ils étaient les seuls héritiers ainsi qu’il résulte de l’inventaire après le décès desdits époux Gies, dressé par led. M° Hickel le 3 juillet 1822. Mais les deux frères sus nommés de la D° Herrel étant aussi décédés, savoir le Sr Louis Joseph Gies le 9 février 1826, en laissant pour héritiers sa sœur et son frère survivants et le Sr Xavier Gies le 28 janvier 1828 en laissant sa sœur pour seule et unique héritière la D° Herrel, sa sœur, cette dernière était devenue seule propriétaire de l’immeuble susdésigné ainsi qu’il résulte de l’inventaire après le décès dud. Sr François Xavier Gies dressé par ledit MM° Hickel le 9 février 1828. Feu les conjoints Gies avaient fait l’acquisition du même immeuble des Sr Jean Weiler père, boucher à Strasbourg, Sr Jean Weiler, homme de lettres à Paris et Sr Jean David Weiler, boucher à Strasbourg aux terles d’un contrat de vente passé devant M° Uebersaal, notaire à Strasbourg le 13 germinal an 10. Le prix de cette acquisition était de 4937 francs – moyennant 11.400 francs
A ‘instant les vendeurs ont remis à l’acquéreur qui le reconnaît (…) 1° une expédition d’une convention faite avec un voisin de la maison vendue passé devant M° Dautel notaire à Strasbourg le 18 août 1869, cette expédition écrite sur papier non timbré, 4° et des expéditions de différents anciens titres de propriété passés à la ci devant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg les 8 novembre 1637, 21 mars 1663, 13 juin 1691 et 30 août 1721, toutes ces expéditions écrites sur du parchemin non timbré
acp 458 (3 Q 30 173) f° 54-v du 20.3.

Fils du boulanger Jean Frédéric Zwicker, Gustave Adolphe Zwicker épouse en 1857 Elise Emilie Trumpff, fille du brasseur Geoffroi Trumpff. Les apports du mari comprennent la maison

1857 (6.8.), Strasbourg 4 (115), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 8289
Mariage du 6 avril 1857 – ont comparu M. Gustave Adolphe Zwicker, architecte demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de M. Jean Frédéric Zwicker, boulanger et de Dame Caroline Breitling décédés conjoints en ladite ville, stipulant pour lui et en son nom, comme futur époux
Et Dlle Elise Emelie Trumpff, sans état, fille légitime et mineure de feu M. Geoffroi Trumpf en son vivant brasseur à Strasbourg et de Dame Marie Elisabeth Stephan, sa veuve, avec laquelle elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, stipulant pour elle et en son nom comme future épouse d’autre part
Et Madame veuve Trumpf cidessus nommée qualifiée et domiciliée, intervenant pour assister et autoriser la future épouse sa fille de troisième part

Article quatrième. Le futur époux déclare que ses apports consistent ainsi qu’il est à la parfaite connaissance de la future épouse savoir 1. En une maison se composant de plusieurs corps de bâtiments, avec cour, puits et dépendances sise à Strasbourg rue Finckwiller N° 38, tenant d’un côté au Sr Schleiffer de l’autre côté à la dame Issenheim et tirant par derrière sur la rue St Marc. Cet immeuble a été acquis par le futur époux suivant contrat de vente passé devant M° Becker notaire à Strasbourg le 19 mars dernier
2. dans le tiers d’une maison à rez de chaussée et étage, avec écuries, étables, puits et jardin, d’une superficie d’environ 30 ares, sise au ban de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz près la tuilerie du Rhin tenant d’un côté à Georges Michel, de l’autre côté à une propriété dite Jaegerhof, appartenant à la Ville de Strasbourg. Cet immeuble est échu au futur époux dans les successions de ses père et mère
3. en meubles meublants et objets mobiliers estimés à la somme de 1030 Frantzs
4. en matériel de construction et en approvisionnement de briques et de chaux estimés à 1660 francs
acp 462 (3 Q 30 177) f° 37-v du 11.8. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié. Les apports du futur consistent (supra) 5. créances 6500, 6) argent comptant 24050, 7) extances 2000
Les apports de la future consistent dans sa part dans la succession de son père, dressée par inventaire reçu Lauth Nre le 12 mars 1855 sur laquelle fortune sa mère lui a fait délivrance d’objets mobiliers jusqu’à concurrence de 1710 francs
Donation réciproque par les futur époux de toute sa succession réduite à moitié en cas d’existence d’enfants issus du futur mariage

Elise Emilie Trumpf meurt en 1858 en délaissant un fils
1858 (5.10.), Strasbourg 4 (116), Not. Lauth n° 8763
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Gustave Adolphe Zwicker et Elise Emilie Trumpf
L’an 1858 le Mardi 5 octobre à huit heures du matin, à la requête de M. Gustave Adolphe Zwicker, architecte&n demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant dans les qualités suivantes 1. à cause de la communauté de biens qui avait existé entre lui et Dame Elise Emilie Trumpf, son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Lauth, l’un des notaires soussignés, le 6 août 1857, enregistré et dont une expédition sera ci après inventoriée, 2. comme légataire en usufruit pendant sa vie sans être tenu de donner caution ni de faire emploi, de la moitié de tous les biens meubles et immeubles sans aucune exception, dépendant de la succession de son épouse défunte aux termes du susdit contrat de mariage, 3. comme père et père et tuteur légal de de Gustave Adolphe Zwicker, né le 5 mai dernier, son enfant mineur isus de son mariage avec sadite défunte épouse, 4° et comme ayat la jouissance légale des biens de son enfant mineur jusqu’à ce qu’il soit émacipé ou qu’il ait atteint sa 18° année aux termes de la loi et aux charges de droit, eldit mineur Gustave Adolphe Zwicker habile à se dire et porter seul et unique héritier de feu Mad. Zwicker sa mère. Et en présence de M. Jean Georges Michel, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, n sa qualité de subrogé tuteur dudit mineur, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg
me tout trouvé dans une maison sise à Strasbourg rue du Finckwiller n° 10 où Madale Zwicker est décédée le 14 août dernier
acp 472 (3 Q 30 187) f° 80-v du 6.8.br – Communauté, mobilier provenant de cadeau de tous ses frères et sœurs 277, mobilier 1648, garde robe 434, communauté argent comptant 2550

Gustave Adolphe Zwicker meurt en 1875 en délaissant le fils issu d’Elise Emilie Trumpff
1875 (1.9.), Strasbourg 8 (94), Not. Gustave Edouard Loew n° 7468
Notorietäts urkunde, 1. September 1875 – (…) daß Herr Gustav Adolphe Zwicker, Baumeister, wohnhaft zu Straßburg am 26. Juni laufenden Jahres zu Straßburg verstorben ist, daß Inventar nach seinem Tode nicht errichtet wurde, und daß er zu einzigen Erben seinen unter Hauptvormundschaft des Rentners H. Johann Feÿß in Straßburg stehenden Sohn Adolph Zwicker hinterließ, geboren den 5. Mai 1868 aus seiner Ehe mit der verstorbenen Frau Elise Emilie Trumpff
acp 643 (3 Q 30 358) f° 43 du 9.9.

Son fils Gustave Adolphe Zwicker épouse Caroline Matern à Noisy-le-Sec en 1883
1883 (8.6.), M° Pierron
Einwilligung durch Maria Elise Stephan Wittwe von Gottfried Trumpf zu Straßburg in die Ehe ihres Enckels Gustav Adolph Zwicker zu Noisy le Sec mit Caroline Matern daselbst
acp 738 (3 Q 30 453) f° 32-v du 13.6.
den 18. Juni. – Einwilligung durch Marie Elise Stephan Wittwe von Gottfried Trumpf hier in die Ehe ihres Enckels Gustav Adolph Zwicker zu Paris mit Caroline Mattern daselbst
acp 738 (3 Q 30 453) f° 37-v du 18.6.

Gustave Adolphe Zwicker vend la maison au comptable Charles Schott et à sa femme Wilhelmine Wurtz quant à l’usufruit viager et à leurs quatre enfants quant à la nue-propriété

1866 (2.5.), M° Noetinger
Gustave Adolphe Zwicker, architecte à Strasbourg
à Charles Schott, comptable et Wilhelmine Wurtz sa femme à Strasbourg de l’usufruit viager et à Charles Daniel Thiébaut Schott, Wilhelmine Marie Louise Schott, Elise Mathilde Schott, Emma Marguerite Schott, les quatre mineurs à Strasbourg de la nue-propriété
d’une maison sise à Strasbourg quartier Finckwiller n° 38, moyennant 13.000 payés comptant. Origine, vente reçue M° Becker Nre à Strasbourg le 19 mars 1857
acp 553 (3 Q 30 268) f° 100-v du 3.5.

Charles Schott épouse en 1845 Wilhelmine Wurtz, native de Dorlisheim
Mariage, Dorlisheim (n° 13)
Le 9° jour du mois de décembre 1845 à neuf heures du matin. Acte de mariage de Charles Schott, âgé de 26 ans, né à Strasbourg (Bas Rhin) le 26 novembre 1819, profession de Brasseur, domicilié à Strasbourg, fils légitime Majeur de Michel Daniel Schott, âgé de 55 ans, propriétaire domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de feu Anne Marie Jost en son vivant sans profession domiciliée à Strasbourg décédée le 18 juillet 1841 à Strasbourg, et de Wilhelmine Wurtz, âgée de 22 ans, née à Dorlisheim le 9 mars 1823, sans profession, domiciliée à Dorlisheim, fille légitime majeure de Thiébaut Wurtz âgé de 64 ans, profession de cultivateur domicilié à Dorlisheim ci présent et consentant et d’Anne Marguerite Dahlen âgée de 60 ans sans profession domiciliée à Dorlisheim ci présente et consentante (i 8)

Déclaration d’apports
1847 (3.4.), Strasbourg 12 (171), Not. Noetinger n° 19.200
3 avril 1847. – Ont comparu Mr Charles Schott, brasseur & Dame Wilhelmine Wurtz, son épouse demeurant à Strasbourg faubourg national. Lesquels ont dit que par le contrat de mariage passé devant M° Fuchs notaire à Moltzheim le 23 novembre 1845, enregistré, Mr Thiébaut Wurtz, propriétaire & Dame Marguerite Dahlen, son épouse, père et mère de la Dame Schott, demeurant à Dorlisheim, ont constitué en dot à cette dernière une somme de 15.000 francs (…) Que pour éviter la confusion des objets mobiliers qui composaient le trousseau à eux délivré par les donateurs (…)
acp 359 (3 Q 30 074) f° 79

Liquidation des reprises de Wilhelmine Wurtz après la faillite de Charles Schott
1847 (10.6.), Strasbourg 12 (171), Not. Noetinger n° 19.357
10 juin 1847. Liquidation de reprises – A comparu Dame Wilhelmine Wurtz épouse de Mr Charles Schott, brasseur demeurant avec lui à Strasbourg, séparée quant aux biens de son mari suivant jugement contradictoire rendu par le Tribunal de première instance séant à Strasbourg le 31 mai dernier (…) laquelle a dit que pour arriver à l’exécution de ce jugement qui prononce la séparation de biens (…) elle a fait sommation au Sieur Schott son mari & à M. Jean Jacques Lauth, meûnier demeurant à Strasbourg en qualité de syndic établi à la faillite du Sr Schott de se trouver aux présents jour et heure en l’Etude dudit M° Noetinger (…)
acp 362 (3 Q 30 077) f° 25-v – De laquelle il résulte que suivant son contrat de mariage reçu M° Fuchs à Molsheim le 23 novembre (-) elle a apporté un Trousseau d’une valeur de 3000 francs, qu’il lui est dû aux termes du même acte une somme qui lui a été constituée en dot de 12.000 francs, 3° que son mari solidairement avec elle a souscrit une obligation de 13.000 francs au profit du Sr Heckmann par acte reçu Zimmer notaire à Strasbourg le 25 février 1846 sur laquelle somme elle réserve ses droits d’hypothèque légale

Wilhelmine Wurtz meurt en 1867 en délaissant quatre enfants
1867 (28.6.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Wilhelmine Wurtz épouse de Charles Schott, commis négociant à Strasbourg séparée de biens suivant jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 31 mai 1847.
A la requête du veuf comme père et tuteur de 1° Thiébaut Daniel Charles, 2° Marie Louise Wilhelmine, 3° Mathilde Elise et 4° Marguerite Emma Schott et comme usufruitier d’une maison quartier Finckwiller et d’une somme de 12.000 francs
acp 563 (3 Q 30 278) f° 49 du 4.6. (succession déclarée le 1 juillet 1867)
Succession, créances 71.646
63 ares 46 terres prés & vignes ban de Dorlisheim, Mobilier 2820

Wilhelmine Wurtz lègue à son mari Charles Schott l’usufruit viager de la maison

1867, M° Noetinger
30 mai 1866 – Donation par Wilhelmine Wurtz épouse de Charles Schott, comptable à Strasbourg
à sondit mari de l’usufruit de sa maison quartier Finckwiller& N° 38 et de l’usufruit d’une somme de 12.000 francs
acp 560 (3 Q 30 275) f° 72 du 28.1.

1868 (28.1.), M° Noetinger
Renonciation par Charles Schott, comptable à Strasbourg à la donation en usufruit lui revenant en vertu d’un acte reçu Noetinger le 30 mai 1866 et à lui faite par Wilhelmine Wurtz sa femme décédée le 23 janvier 1867 mais en tant seulement que cet usufruit concerne une maison sise à Strasbourg rue Finckwiller N° 10 acquise par acte reçu Noetinger le 2 mai 1866 pour l’usufruit au profit des conjoints Schott et du survivant d’eux
acp 565 (3 Q 30 280) f° 169-v du 29.1.

Les enfants et héritiers de Wilhelmine Wurtz vendent la maison au tonnelier Frédéric Edouard Martzolff et à sa femme Caroline Wendling

1875 (3.8.), M° Metz
30. Juni – Bedingnisheft zur Versteigerung einer zu Straßburg, Finckweiler N° 10 früher N° 38 auf Anstehen der Erben von Wilhelmine Wurtz Ehefrau von Karl Schott Kaufmann in Straßburg wohnhaft – acp 643 (3 Q 30 358) f° 5 du 2.8.
3. August – Verkauf durch 1) Carl Schott, Kaufmann in Straßburg als Nutznießer,2) Carl Schott, Kaufmann in Straßburg, 3) Marie Louise Schott, 4) Mathilde Elise Schott, ohne Gewerben 5) Margaretha Emma Schott, ohne Gewerbe, alle zu Straßburg
zu Gunsten von Friedrich Edouard Martzolff, Küfer, und Caroline Wendling seiner Ehefrau zu Straßburg
von einem Hause zu Straßburg Finckweiler Gasse N° 38, zu 21.000 Mark. Erwerbs Titel, Kauf Noetinger Nr. zu Straßburg den 2. Mai 1866
acp 642 (3 Q 30 357) f° 62-v du 11.8.

Fils du tisserand Jean Daniel Marzolff, Frédéric Edouard Martzolff épouse en 1862 Caroline Wendling, fille du cordonnier Jean Jacques Wendling
1862 (5.9.), Strasbourg 4 (121), Not. Lauth n° 10.356
Mariage du 5 septembre 1862. – ont comparu M. Frédéric Edouard Marzolff, garçon tonnelier chez M Butz, tonnelier à Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, fila majeur de M. Jean Daniel Marzolff, en son vivant tisserand et de Dame Catherine Barbe Braun, sa veuve, demeurant et domiciliée en cette ville, stipulant pour lui et en son nom du consentement de sa mère, ainsi qu’il le déclare, comme futur époux d’une part
Mademoiselle Caroline Wendling, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille majeure de M. Jean Jacques Wendling, cordonnier et de Dame Anne Marie Anthès, son épouse demeurant et domiciliés en ladite ville, stipulant pour elle et en son nom du consentement de ses père et mère, comme future épouse d’autre part
Et M et Madame Wendling, père et mère ci-dessus nommés, qualifiés et domiciliés, la femme du mari autorisée, agissant pour assister et autoriser la future épouse leur fille & à cause de la constitution de dot qu’ils vont lui faire ci après

acp 513 (3 Q 30 228) f° 97-v du 6.9. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent dans sa part non liquidée dans la succession de Jean Daniel Marzolff vivant tisserand son père & de Jean Charles Marzolff son frère
Donation par les conjoints Wendling à la future épouse leur fille en avancement d’hoirie d’un mobilier estimé à 803 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession

Le propriétaire Marzolff vend à la Ville de Strasbourg le terrain en avant de l’alignement

1875 (2.11), Maire
3588. Verkauf durch Hr Marzolff Eigenthümer zu Straßburg
an die Stadt Straßburg zur Herstellung des alignement der Stadt
von 19 Q Meter 53 Q Decimeter Parzelle von einem Eigenthum Finkweilergasse N° 10 zu trennen, um sie mit der Straße zu vereinigen, zu 168 Mark
acp 646 (3 Q 30 361) f° 31 du 16.11.

Frédéric Edouard Martzolff meurt en 1888 en délaissant six enfants. L’inventaire mentionne la maison rue Finckwiller et une autre boulevard de Saverne (ensuite boulevard Poincaré)

1889 (5.1.), M° Keller
Erbverzeichnis nach dem zu Straßburg am 30. August 1888 erfolgten Absterben des Küfermeisters Friderich Eduard Martzolff
5. und 7. Januar. Auf Ansuchen von I. Caroline Wendling, ohne Gewerbe in Straßburg wohnhaft, Wittwe des p. Martzolff, handelnd eigenen Namens wegen der Errungenschafts Gemeinschaft welche auf Grund Ehevertrags vor dem früheren Notar Lauth in Straßburg am 5. September 1862 zwischen ihr und ihrem Ehemann bestanden hat und als Schenknehmerin der lebenslänglichen Nutznießung der Hälfte des Nachlasses ihres Ehemanns auf Grund des obenerwähnten Ehevertrags, ferner als Vormünderin ihrer nachgenannten in der Ehe mit p Martzolff erzeugten noch minderjährigen Kinder a) August Emil Martzolff, b) Mathilde Emma Martzolff, c) Eduard Ernst Martzolff & d) Johanna Pauline Martzolff,
II. Carl Philipp Eduard Martzolff, Küfermeister in Straßburg hendelnd eigenen Namens und als Nebenvormund der genannten minderjährigen, III. Friderich Alfred Martzolff, Bildhauer in Straßburg
die unter I a, b, c d, II und III genannten sind die einzigen Kinder und Erben des Frantz Eduard Martzolff zu 1/6.

acp 811 (3 Q 30 526) f° 4-v n° 3940 du 11.1. die Fahrnisgegenstände der Gemeinschafft sind geschätzt zu M 1906, die Kleider der Erblassers zu 117
Ein Wohnhaus in Vorder und Hintergebäude nebst Hof, Ställen Brunnen und Zubehör zu Straßburg in Finkweiler, Finkweilergasse N° 38 alt, N° 10 neu
Der Erblasser bespricht von der Gütergemeinschaft Ersatz des Eheheingringens 1) für die Mobilien die er geerbt und in die Ehe eingebracht hat 100, b) für baares Geld 1600, c) für ein Sekretär 80, zusammen 1780
die überlebende Wittwe bespricht ebenfalls für Ersatz des Eheheingringens 1) für Mobilien die nicht mehr in Natur vorhanden sind 643, 2) und für baares Geld 480, zusammen 1123
Zum Sondervermögen der überlebenden Wittwe gehört ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken zu Straßburg Zabernerring N° 23. Die Wittwe hat das Terrain, worauf das Haus errichtet ist, licitationswiese durch Urkunde des früheren Notars Koerttge zu Straßburg vom 14. Jnui 1872 zum Preise von 1200 erworben, Die Gebäude, welche auf diesem Terrain gestanden haben, sind im Jahre 1870 während des Bombardements von Straßburg zerstört worden und ist dafür eine Entschädigung vom M 17.600 bezahlt worden, welche während der Gemeinschafft bezogen worden ist. Die heute vorhandenen Gebäulichkeiten sind dann mit einem Kostenaufwande von rund 40.000 Mark errichtet worden
Die Wittwe hat im Nachlasse irrer Mutter eine Summ von 2400 Mrk geerbt, Dieser Intrag ist durch die Gemeinschaft zu ersetzen. Das Terrain ist geschätzt zu M 5000 und die Gebäulichkeiten zu M 27.000, zusammen 32.000
Die Passivmasse der Gemeinschaft beträgt 41.984. Mietzinse am Todestage 496

Leur fils Charles Philippe Edouard Marzolff est ensuite propriétaire. Il épouse en 1897 Louise Sophie Eugénie Lang

Mariage, Strasbourg (n° 186)
Straßburg am 9 März 1897 Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Küfermeister Karl Philipp Eduard Marzolff, evangelischer Religion, geboren den 23. Juni des Jahres 1863 zu Straßburg wohnhaft zu Straßburg, Sohn des verstorbenen Küfermeisters Friderich Eduard Marzolff, wohnhaft zuletzt zu Straßburg und dessen Ehefrau Caroline geborene Wendling wohnhaft zu Straßburg 2. die gewerblose Luise Sophie Eugenie Lang, evangelischer Religion geboren den 27. Januar des Jahres 1866 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg Tochter des verstorbenen Schreinermeisters Frantz Conrad Lang, wohnhaft zuletzt zu Straßburg und dessen Ehefrau Friederike Caroline geb. Haas wohnhaft zu Straßburg (i 16)



24, rue du Vieil Hôpital


Rue du Vieil Hôpital n° 24 – VI 267 (Blondel), O 152 puis section 19 parcelle 57 (cadastre)

Détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944


La maison se trouvait à l’emplacement de l’arbre de droite

Le tisserand Georges Müller ne doit aucun cens à la Ville pour les deux marches en pierre qui se trouvent devant sa maison d’après le Livre des communaux (1587). Il cède quelques années plus tard la maison au revendeur Pierre Mey. Le ceinturier Jacques Roth en est propriétaire de 1600 à 1634 puis le peignier Jean Frédéric Reinthaler jusqu’à sa mort. Ses héritiers la cèdent au revendeur Daniel Gütel qui en est propriétaire de 1675 à 1694. La maison appartient au XVII° siècle aux brossiers Jean Philippe Feuchter (1707-1734), Jean Meyer (1734-1784) puis Philippe Jacques Nagel. Elle comprend deux logements d’après les billets d’estimation (1734, 1781). Il est probable que le troisième étage ait été ajouté entre 1781 et 1830.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 177 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) indique que la maison a un rez-de-chaussée et trois étages dont le dernier est en pan de bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la quatrième à droite du repère (s) : fenêtre et porte d’entrée au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à un niveau de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 24.

La maison appartient de 1810 à 1839 au cordonnier Jean Lang. Barbe Apffel l’achète en 1841 et meurt l’année suivante après l’avoir léguée à sa nièce qui épouse le tailleur d’habits Corneille Frédéric Ferber, usufruitier jusqu’à sa vente en 1872. Elle n’est pas modifiée par la suite. Le bombardement aérien du 11 août 1944 la détruit entièrement. Le sol est réuni à la voie publique.

avril 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentDossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme – Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1595 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Müller, tisserand, et (1556) Catherine Kades, d’abord (1545) femme du tisserand Jean Christ, puis (1599) Sara Herrmann – luthériens
1594 v Pierre Mey, marchand de fer, et (v. 1594) Barbe Heuer – luthériens
1600 adj Théophile Goll, docteur en droit, et (1589) Eve Glosner – luthériens
1600 v Jacques Roth, ceinturier, et (1599) Barbe Freuder – luthériens
1634 v Jean Frédéric Reinthaler, peignier, et (1629) Susanne Schmierer, (1634) Marguerite Dürrwanger puis (1647) Cléophée Klein – luthériens
1675* h Daniel Hammerer. orfèvre, et (1660) Appolonie Güntzer puis (1672) Marguerite Reinthaler – luthériens
1675 v Daniel Gütel, revendeur, et (1675) Anne Marie Jost d’abord (1674) femme du cordonnier Nicolas Simon, puis (1689) Susanne Fluck – luthériens
1694 v Emanuel Ostertag, ceinturier, et (1693) Marie Salomé Bilger – luthériens
1706 v Jean Mittmann, menuisier, et (1693) Marthe Hirschel – luthériens
1707 v Jean Philippe Feuchter, brossier, et (1701) Susanne Græff – luthériens
1734 v Jean Meyer, brossier, et (1732) Dorothée Luther, d’abord (1731) femme du brossier Jean Jacques Spœttnagel – luthériens
1786 h Philippe Jacques Nagel, brossier, et (1768) Marguerite Salomé Meyer puis (1794) Marguerite Salomé Haas – luthériens
1805 v Samuel Schultz, sellier, et (1800) Christine Dorothée Anderegg
1810 v Henri Lang, cordonnier, et (1804) Catherine Barbe Rieth
1839 v Charles Louis Henri Heylandt, pasteur, et (1808) Sophie Dorothée Starck
1841 v Barbe Appfel, femme de Pierre Rivet puis (1814) de François Joseph Ammerich, employé au grand pont du Rhin, veuf de Catherine Huber
1842 h Corneille Frédéric Ferber, tailleur d’habits et (1843) Elisabeth Apffel
1872 h Corneille Frédéric Ferber, cheminot puis comptable, et (1870) Guillemette Vogt
1878 v Henri Usemann, receveur des postes puis marchand épicier, et (1872) Catherine Lutz
1900* v Charles Hemmerlé, chauffeur, et (1875) Marie Anne Ludwig puis (1897) Louise Reff, d’abord (1881) femme du cheminot Joseph Burger
1906* Emile Fischer
1910* Jacques Hirsch, rentier, et copropriétaires
1910 Antoine Stauder, facteur de ville, et (1901) Marie Richert

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1734, 450 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) VI 267, Jean Meÿer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Meÿer, 2 toises, 1 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 152, Lang, Henri, rue de l’Hôpital 5 – maison, sol – 0,4 are / Apfel Lisette

Locations

1735, Jacques von Zabern, fabricant de boutons argentés

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 53
Le tisserand Georges Müller ne doit aucun cens à la Ville pour les deux marches en pierre (1 pied 9 pouces de long, 1 pied de large) devant sa maison

Spittalgäßlin die Ein Seitten
Georg Müller der Weber hatt vor seinem Hauß 2 steinerin Tritt, Jeder 1 schu 9 Zoll lang, Vndt i schu breÿt, Ist nichts darfür gerechnet, o.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1660, Préposés au bâtiment (VII 1356)
Geoffroi Stœsser se plaint des mauvaises odeurs et du risque d’incendie dus au peignier Jean Frédéric Reinthaler qui contrevient au règlement puisqu’il a une presse à corne dans sa maison. Jean Frédéric Reinthaler répond qu’il a enlevé la presse en apprenant que Geoffroi Stœsser allait s’en plaindre mais objecte que d’autres peigniers ont aussi chez eux des presses qui font courir de plus grands risques. Les préposés ajournent leur décision.

(f° 127-v) Donnerstags den 29.. dito [Martÿ] – Gottfried Stößer Ca. Hanß Friderich Reinthaler, Horn Preß
H. Gottfried Stößer Ca. Hanß Friderich Reinthaler, klagt d. er wider ordnung eine Horn Preße in seinem hauß halte, welches den benachbarten vnd Ihme theils wegen vblen gestancks, theils aber wegen deß fewrs vnleid: vnd beschwerlich. Reus hette kein Preß mehr da, sondern da er gehört d. sich H Stoße darab beschwere, hette er solche hienweg gethan, wiewohl vbrige Streelmacher gleiche Pressen in Ihren heüßern haben, da daß fewrs halben mehrere gefahr alß bej Ihme. Erk. Bedacht

Description de la maison

  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, au-dessus une chambre et un petit cabinet, sous les combles la chambre à soldats, au rez-de-chaussée un petit poêle, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1781 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier, un petit poêle, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 900 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Rue de l’hôpital

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Lang
Rez de chaussée et 2 étages en maçonnerie le 3° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 41 case 4

Apfel Lisette, R. de l’hôpital N° 5

O 152, Maison, sol, Rue de l’hôpital 5
Contenance : 0,40
Revenu total : 45,21 (45 et 0,21)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 190 case 1

Apfel Lisette, épouse de Faber Frédéric
1880/81 Usemann Heinrich Postschaffner
1900 Hemmerle Karl, Heizer, und Ehefrau Luise geb. Reff in Gütergemeinschaft

O 152, Maison, sol, Rue de l’hôpital 24
Contenance : 0,40
Revenu total : 45,21 (45 et 0,21)
Folio de provenance : (41)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

Cadastre allemand, registre 30 p. 226 case 5

Parcelle, section 19, n° 57 – autrefois O 152
Canton : Altspitalgasse N° 24
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,40
Revenu : 300 – 450
Remarques

(Propriétaire), compte 525
Hemmerle Karl und Ehefrau in Gg
1906 Fischer Emil u. Ehefr.
1910 Hirsch Jakob, Rentner in Strassburg u. Miteigentümer
1911 Stauder Anton u. Ehefrau zu ½
(3941)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 166 De l’hopital p. 308

5
Pr. Nagel, Ph. Jq. brossetier – Miroir
lo. Bauer, Geofroid – Cordonnier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spitalgasse (Seite 165)

(Haus Nr.) 24
Hemmerle, Heizer. E 012
Müller, Klempner. 2
Oberle, Tagner. 3
Martin, Koch. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 21)

Rue du Vieil-Hôpital 24 (1884-1944)

Le propriétaire Henri Usemann, receveur des postes puis marchand épicier, habite 9, rue Thiergarten (1884 et 1895, ravalement de la façade). La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944.

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie le receveur des postes Henri Usemann de faire ravaler la façade – Henri Usemann, demeurant 9, rue Thiergarten, déclare avoir fait ravaler la façade en 1879 suite à une injonction, soit moins de dix ans auparavant – Le maire rappelle que les façades doivent toujours être en bon état et accorde un an de délai – Il refuse d’accorder un délai supplémentaire en 1885 – Travaux terminés, novembre 1885
    1889 – Le maire notifie le receveur des postes Henri Usemann de faire ravaler la façade – Le propriétaire déclare l’avoir ravalée en 1885 – Comme la façade est encore en assez bon état, le dossier est classé
  • 1895 – Le maire notifie le marchand épicier Henri Usemann, demeurant 9, rue Thiergarten, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, décembre 1895
    1897 – Le maire notifie Henri Usemann de faire ravaler la façade – La façade a été repeinte à l’huile, octobre 1897
  • 1898 – Le locataire Bentz se plaint de son logement. La Police du Bâtiment constate que l’escalier est en mauvais état, qu’il n’y a pas de porte au cabinet d’aisance sous l’escalier, ni de plaque sous le fourneau et que le plancher de la cuisine demande des réparations – Le maire écrit au propriétaire Usemann qui fait faire les travaux
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant une trappe dans le corridor – Rappel en 1898. Henri Usemann déclare avoir agrandi la porte de cave. Comme la trappe ne se trouve pas dans un passage, il demande à reporter les travaux jusqu’à ce qu’il ait raccordé les cabinets d’aisance aux canalisations. – Le maire renonce à faire modifier la trappe dont la porte une fois ouverte empêche la chute, 1899.
    1900 – Le maire notifie le propriétaire de supprimer les volets de deux soupiraux qui s’ouvrent vers la voie publique – Travaux terminés, septembre 1901
  • 1902 – Le maire notifie Charles Hemmerlé de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1902
    1906 – Le maire notifie Emile Fischer de faire ravaler la façade – Le maire accorde un délai – Travaux terminés, septembre 1907
  • Commission contre les logements insalubres, 1898. Réparer l’escalier, blanchir les cabinets d’aisance, le couloir et la cage d’escalier
    Répartitions à faire suite à la plainte du locataire Bentz (voir plus haut)
    Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations, 1907
    1908, 1913, rien à signaler
    1915, Commission des logements militaires, remarques en quatre points
  • 1945. La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944. Certificat de sinistré accordé à Marie Stauder

Dossier de la Police du Bâtiment (233 MW 2281)

La veuve d’Antoine Stauder déclare le 19 août 1944 que sa maison a été entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944.

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 29
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Altspitalgasse 24
W. Stauder Anton
Quartier : Place de la Cathédrale

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Vorm Münster
Anwesen : Altspitalgasse Nr 24
Register Nr. 29
Fliegerschaden vom 11.8.1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Altspitalgasse Nr. 24
Eigentümer : Witw. Anton Stauder, Hechtenstr. 5
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus miit Geschäfft
2. Beschädigte Gebäudeteile :
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : durch Sprengbomben ganz zusammengestürzt
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen 3, unbewohnbar
Geschäfte 1
Werkstätten –
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar – ganz zusammengestürzt
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 19. 8. 1944
Unterschrift : Witwe Anton Stauder

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

ADBR, cote 424 D 18, dossier NV 617 Z
Le facteur de ville Antoine Stauder et sa femme Marie Richert, mariés à Illkirch-Graffenstaden le 25 octobre 1901, achètent la maison le 25 février 1910. Ils louent suivant contrat du 11 avril 1933 tout le bâtiment (fonds d’épicerie au rez-de-chaussée, habitation aux premier, deuxième et troisième étages, mansardes) pour un loyer annuel de 6 600 francs. Le bâtiment est détruit jusqu’au rez-de-chaussée lors du bombardement aérien du 11 août 1944.
Le délégué du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise le 19 septembre 1950 la veuve Stauder, demeurant à Strasbourg 5, rue Heckler, à transférer ses droits aux indemnités afférents à l’immeuble sinistré sur un appartement situé au quatrième étage à droite de l’immeuble sis à Strasbourg boulevard d’Anvers n° 83. La vente a lieu le 21 mai 1951. Le montant définitif de l’indemnité s’élève à 2 981 303 francs (2 décembre 1955).

  • 1945 (21 septembre) – Dossier NV 617 Z, Dossier de destruction.
    Propriétaire. Marie Stauder née Richert née le 12 août 1878 à Steinbourg (Bas-Rhin) sans profession demeurant 5, rue Heckler, veuve d’Antoine Stauder, mariée sous le régime de communauté de biens selon contrat du 22 décembre 1925
    Mandataire. Antoine Stauder, inspecteur des postes, demeurant 5, rue Heckler
    Immeuble sinistré, 24, rue du Vieil-Hôpital (section 19 n° 57) entièrement détruit jusqu’au rez-de-chaussée lors du bombardement aérien le 11 août 1944.
    Immeuble d’habitation comprenant un local commercial au rez-de-chaussée, acquis par contrat de vente du 25 février 1910, loué en entier le premier septembre 1939 (fonds d’épicerie au rez-de-chaussée, habitation aux premier, deuxième et troisième étages, mansardes) pour un loyer annuel de 6600 francs, suivant contrat du 11 avril 1933.
    Assuré auprès de la compagnie Rhin et Moselle pour 60.000 francs
  • 1946 – Certificat du Livre foncier. L’immeuble section 19 n° 57, sis rue du Vieil-Hôpital n° 24 contenant 40 centiares, sol et maison, à Strasbourg, feuillet 1279, est inscrit depuis le 15 mars 1911 au nom d’Antoine Stauder, facteur à Strasbourg pour moitié et de Marie Octavie Stauder née Richert pour moitié.
  • 1950 (19 septembre) – Dossier NV 11.154. Autorisation de transfert. Le délégué du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise Mme Stauder demeurant à Strasbourg 5, rue Heckler à transférer ses droits aux indemnités afférents à l’immeuble sinistré à Strasbourg 24, rue du Vieil-Hôpital sur un appartement situé au quatrième étage à droite de l’immeuble C 3 sis à Strasbourg boulevard d’Anvers n° 83
  • 1955 (2 décembre) – Notification du montant définitif d’une indemnité immobilière, 2.981.303 francs
  • 1951 (30 juin) – Tribunal cantonal, service du livre foncier. Numéro du registre de dépôt 1191/51. Le 25 juin 1951, M. Stauder Antoine, sa veuve Marie Octavie née Richert, sans profession à Strasbourg a été inscrite comme propriétaire des immeubles désignés ci-après (…) ayant appartenu jusqu’alors à l’Etat français (M.R.U.). Il existe un règlement de copropriété établi à la date du 19 octobre 1950.
    Section 93 n° 140/1. Propriété d’étage, boulevard d’Anvers n° 9., 2 ares 78 centiares, sol, maison comprenant part en indivision forcée de 9 et 9 centièmes pour cent (9,09 %) à la superficie, la cave portant le n° 4 au sous-sol, l’appartement situé à droite au quatrième étage, se composant d’une entrée, trois pièces, cuisine, salle de bains et W.C.,le grenier portant le n° 8 aux combles, désigné dans l’acte de vente du 21 mai 1951
    section 93 n° 1, rue de Rotterdam et rue de Bruxelles, 61 ares 26 centiares sol – Feuillet 4549
  • 1951 (21 mai) – Convention de vente par devant le préfet, le secrétaire général de la préfecture et le délégué général du Bas-Rhin du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme vendent à la veuve Antoine Stadler née Marie Octavie Richert, bénéficiaire d’une indemnité de reconstruction fixée à 3.0008.013 francs, la copropriété en indivision des immeubles d’Etat dits du boulevard d’Anvers.
    Origine de propriété. L’Etat a acquis les terrains sus visés de la Ville de Strasbourg à l’amiable par acte administratif en date du 13 novembre 1948. Il est inscrit au Livre foncier de Strasbourg, feuillet 4389, sous le nom de l’Etat français – Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. Ils ont fait l’objet du procès verbal d’arpentage n° 2646 du 17 mai 1950. – Prix 3.020.741 francs. Différence entre le montant de l’indemnité de reconstitution et le prix de vente, soit 3.070.741 – 2.291.303 = 39.439 francs payables comptant par l’acquéreuse (enregistré volume 1531 folio 15 n° 173 le 31 mai 1951).
  • Acte de mariage n° 41. Antoine Stauder, facteur de ville, né le premier octobre 1876 à Wissembourg (Bas-Rhin) demeurant à Illkirch-Graffenstaden, fils d’Antoine Stauder et de Barbe Becht son épouse
    et Marie Octavie Richert, cuisinière née le 12 août 1878 à Steinbourg (Bas-Rhin), demeurant à Illkirch-Graffenstaden, fille de Joseph Richert et d’Anne Marie Kieffer son épouse
    ont contracté mariage à Illkirch-Graffenstaden le 25 octobre 1901
    Pour extrait conforme le 9 mars 1951.
  • Du 22 décembre 1925. Ehevertrag vor dem unterzeichneten Notar Jacques Hartmann mit dem Amtsitze zu Strasbourg, sind erschienen Herr Antoine Stauder, facteur, und dessen gewerblose von ihm gehörig verständete Ehefrau Marie geborene Richert beisammen in Strasbourg, Altspitalgasse N° 24 wohnend (…)

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du tisserand Georges Müller. Originaire de Nuremberg, il épouse en 1556 Catherine Kades, originaire de Rotenurg, veuve du tisserand Jean Christ avec lequel elle s’est mariée en 1545.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 5)
1545. Eod. die [3. Maÿ] p.clamaui Hans cristin ein weber, Catharina Cristians Cades (-) von Rotenburg. Und [altera die] 10. Maÿ confirmaui [-] (i 7)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 80-v n° 325)
1556. Dnica 10. post Trinit. Gerg Müller von Nurenberg, Kettrin Cadesin Hans Cristen wittib (i 85)

Georges Müller devient bourgeois par sa femme le 18 août 1556
1556, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104), p. 119
Jerg Müller von Niernberg der weber hat daß burgrecht entpfangen von Katerina Kadessin hanß Chrischman von Rotenburgs witwe seiner eliche haußfraw. vnd dient Zu den duchern Act. 18. Augusti A° & Lvj

Georges Müller demande que le menuisier Jean Doll soit autorisé à lui livrer du bois de 60 pieds de long qu’il conserve devant la porte Sainte-Elisabeth. Les Quinze donnent leur autorisation en se référant à une affaire semblable consignée au folio 100 du registre de l’année précédente.
1582, Protocole des Quinze (2 R 12)
(f° 24-v) Sambstag den X Martÿ – Georg Müller
Georg Müller der weber pringt für, Er bedörffe Zu einem nodtwendigen Baw fünff Lx.schuhige höltz die konne er weder bey seinem holtzherrn da er ander holtz genommen noch sonst so dürr finden, wie es vonnöth. So habe aber hanß Doll Zimmermann ettlich vnd sonderlich solch holtz druß vor dem Elsbetter thor ligen, welchs Ime ohne das hinweg gebotten worden, der wolts Ime vmb ein pillich gelt Zustellen, wafern er von mein herren bewilligung hette derwegen sein vnd.thenig pitt, Ime darunder gn. Zu willfahren vnd ein schein mitt Zutheillen, das hanß doll Ime solch holtz möge Zukauffen geben, mitt *chung & Als aber der h Amr. für meine herren begert, Ist die frag eingestelt bitz darnach.

(f° 26) Georg Müller
Vff Georg Müler obstehend begeren Ist auß ferndig.protocoll gelesen waß Ludwig Führen dem Zimmerman bewilligt fol. 100 vnnd Erkandt Man soll Georg Müller Inn seinen begeren auch willfahren, also d. der groß bawholtz Zoll dauon abgerichtet werde. Bawh.

Georges Müller et Catherine Kades font leur testament. La femme exclut son fils Samuel, issu de son premier mariage avec Jean Christ, qui a disparu depuis dix-huit ans après s’être montré ingrat. Leur fille Marguerite veuve du notaire Pantaléon Botsch et ses trois enfants sont leurs héritiers.
1595 (22.t Novembris), Chancellerie, vol. 301 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 121-v
Testament vnd letste Willen Georg Mullers des Leÿnenwebers vnd Catharinæ Kadessin beder Ehegemechd
Erschienen Georg Müller der Leÿnenweber vnd Catharina Kadessin bede ehegemecht bede sond.lichen aber sie die fraw hohen alters Jedoch nach gelegenheÿt angeregten Jres alters, aber gesunds gehends vnd stehends leÿbs guter verständiger sinn wisses vnd verstands, vnd haben Zuerkennen geben nachdeme sie Catharina von weÿland Hanß Christen Ihrem ehern haußwurt selig. einen sohn Samuel genant erzeügt, der vor achtzehen Jaren verzog. also sie nit wissen ob d. noch Im leben od. nit, sich aber Jed. Zeÿt geg. Inen beden also ohngehorsam erzeÿgt das sie Ine allerdings von Ihrer Verlaßenschafft außzuschließ. genugsame und wolbefuegte Ursach hetten vnd sie bede bey vnd mit einander auch ettliche Kind. erzeigt, deren aber mehr nit davon noch ein eintzige dochter Margaretha weÿland Panthaleon Borschen des Notarÿ seligen hind.laßene Wittib im leben, dieselbe aber von Jetzernantem Ihrem ehelich. haußwürt selig. treÿ Kind. erzeugt so ich In leben vnd Inen beden eheleuth mit* lehrung. als angeregte Ir Tochter angenommen* vnd lieb also das sie lebens nichts seh. noch wunschen mochten

Georges Müller fait après la mort de sa femme un nouveau testament par lequel il ordonne différents legs. Il le révoque en 1610
1599 (7. Februarÿ), Chancellerie, vol. 321 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 16
Testamentum nuncupativum Herrn Georg Mullers Rhatsbewandten
Erschienen H Georg Müller Rhatsbewand. hatt Zue erkennen geben, nachdem er hie** den 22 Novemb. verschinen wehrung.* Zahl 95.st Jahrs neben weÿland Fr. Catharina Cadesin seiner ehelich. haußfr. seligen sein letst. willen auffgerichtet Zeÿdhero dieselb nach dem willen Gottes Zeytlichen welts abgang. mittels allerhand ursachen sich begeben, das er solchen seinen letst willen Zuend. vnd abzuthun, bewegt
[in margine :] Erschienen Hr Georg Müller Zeÿgt an das er auß erheblichen vnd vernunfftig verg*ssig ursachen entschlossen dieses sein Testament gantzlich widerumb Zu cassiren und abzuthun, wie er auch dasseln allerdings Cassire, auffgehoben und verrechnet haben solle, das solches nit mehr gelten sond. sein docht. als die ohne das die nechste ab intestato sein eintzige erben sein soll, Actum Montag den 16. Julÿ Ao 1610.

Le drapier et conseiller Georges Müller se remarie en 1599 avec Sara, fille du vitesseler Adam Hermann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 115-v n° 333)
1599. T. Adventus 2. Decemb: H. Geörg Müller d. thuch. Rahtherr vnd Sara, Adam Herman des Rahtsbott. alhie Nachgelaßene tocht. Eingesegnet Zinstag 11. Decemb. Im früegebett. (i 118)

Georges Müller assure à sa femme Sara Herrmann avec laquelle il est marié depuis six mois un droit d’habitation dans sa maison
1600 (7. Junÿ), Chancellerie, vol. 327 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 50
H. Georg Müllers deß Rathherrn vnnd Sarae Hermännin seiner haußfrauwen Codicill vnd Wÿdembs verschreibung
Erschienen H. Georg Müller der Rathherr vnnd Sara Hermännin deßelben eheliche haußfrauw beede ehegemechd gesundes gehenden, stehenden Leibs, guter vernunfft vnd verstenndiger Sinn (…)
Als vor einem halben Jahr sie beede durch sonderer schickung deß Allmechtigen sich ehelich. mit einander verheurathet, bedten sie beÿ verglichener Heuraths abred vnd einander sich vorbehalten
Nemblichen so wehre Ihr beeder endtlich Lieber will, beuelch vnd meinung, d. wan nach dem willen deß Allmechtigen Er Herr Georg Müller vber kurtz oder langh vor Ihr Sare seiner haußfrawen die schuld der Natur bezalen würde d. vff solchen fall sie fraw Sara die vndere Stube die Kuchen darahn das webstüblin darneben, den Webkeller vnder gemeldter Stuben, das Kellerlin vnder der Kuchen, die Cammer oben auff neben der grossen Stuben, Ohne dieselbige Stube vnd vor derselbigen Cammer Im Hauß ehren den Platz für die Z* Kensterlin vnd hackstock wie dieselben stehen dann die obere vber nechst gemeldter Cammer darinnen sie ihren haußrhath hat, wie ingleich die halbe Bühn Zu Lagerung nothwendig. beholtzung alle Ir dem vordern Stock seiner ietz bewohnenden behausung, Ihr lebenlangh vnd die Zeÿt über sie Im witwenstandt verpleiben rechts wÿdems weÿse, Innhaben nutzen nießen vnd von sein Georg Müllers erben darinnen ohngehindert gelassen (…)
Johann Saltzmann Rhatschreÿber mpp.
[in margine :] Extractum fecit p. Codicillatrice 3. Martÿ 1603. – L. E. pro dno Georgio extr. fecit 24. Aprilis Aô 1610.

Le tisserand Georges Müller et sa femme Catherine vendent la maison au marchand Pierre Mey et à sa femme Barbe. Une clause stipule que le voisin Gaspard Roth (actuel n° 22) est tenu de ne pas priver de jour la fenêtre qui donne dans sa cour

1594 (xj tag Septembris), Chancellerie, vol. 293 (Registranda Meyger) f° 297
(P. fol. 338.) Erschienen der Ersam Georg Müller der Lynen Weber, Burger Zu St. Vnd Catharinen sein eheliche haußfrouw, Haben (…) Verkaufft
Peter Meÿg dem handelßman, burgern Zu St. Vnd Barbeln seiner ehelich. haußfrauwen, So bede zugeg.
Hauß hoffestatt vnd höfflin, mit Iren gebeuwen & gelegen alhie Inn der St. St. Im Spittell gäßlin, Einseit nebent Erhardt Teüschner dem Guffenmachern Vnd Andersit nebent Caspar Roth dem Gürttler, hinden Josias Mitman vnd Jacob Bur bede Schreyner stoßend, Für ledig vnd eÿg. # (# Als vff bemelts Caspar Rothen Seiten* ein Tagfenster vnd Liecht, Inn diß Jetzverkhoufften höfflin gerichtet, das demselbig Caspar Rothen vor der Zeit Angedingt desselbig Liecht nit Zuverbawen, Sonder Zu Ewigen Zeiten also desselbig Verpleiben Zulaß) vnd alles Rht. & Also d & der Khouff Zugang. vmb 725 guldin Straß werung

Originaire de Francfort, le marchand de fer Pierre Mey devient bourgeois par sa femme Barbe, fille du boulanger Jonas Heuer le 19 septembre 1594.
1594, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 718
Peter Meÿ vonn Franckhfurtt, der Eÿssenkremer, empfahet daß burgerrecht vonn Barbara W Jonæ Heurenn des beckhenn seligenn dochter, vndt will Zul Spiegell dienen Actum denn 19.t Septemb A° 94.

Le marchand Pierre Mey et sa femme Barbe font baptiser un enfant en février 1595 (les mariages du Temple-Neuf manquent de 1591 à 1596)
Baptême, cathédrale (luth. p. 28)
1595. den 13. Februarÿ. P. peter Meÿ der Handelsmann. M. Barbara, I. Peter. Compatres Hans Hugwardt, Johannes Strohecker, Susanna Veltin porteßen tochter (i 30)

Pierre Mey et sa femme Barbe hypothèquent la maison au profit du sachetier Georges Koch et de sa femme Anne

1596 (xv tag Aprilis), Chancellerie, vol. 303 (Registranda Meyger) f° 91
(Inchoat. in Proth. fol: 91.) Erschienen Peter Meÿg. der Handelßmann, burger Zu St. vnd Barbell sein eheliche haußfrauw
Haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkeit Jörg Kochen des Secklers, Burgers Zu Straßburg vnd Annen seiner ehel. hausfrauw, seiner ehelich. haußwürthin – schuldig sigent 100 Pfund Pfenning
Zum vnderpfand ÿngesetzt vnd verlegt, Hauß hoffestatt vnd höfflin Mit allen Iren gebeuwen & geleg. Inn der Statt Straßburg Im Spittall gaßlin, einseit nebent Erhardt Trüschner dem Guffenmacher, vnd Andersit nebent Caspar Roth dem gürttler, hinden vff Josias Mitman vnd Jacob Bur bede Schreÿnern stoßend, vnd davon sindt sie noch hafft vnd vnderpfand für ein Schuld 450 guldin Zu zielen Zubezalend Jörg Müller dem Leÿnen Weber, vmb den sie erkhaufft

Accord selon lequel Pierre Mey s’engage à payer 70 florins dus par Georges Müller sur le prix de la maison
1598 (22. Febr:), Chancellerie, vol. 314-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 24-v
Bekandtnüs vnd Versicherung Nôe Geörg Müllers vber 70 fl. Str. w. von Peter Meÿer
Erschienen Peter Meÿ der Krämer vnnd burger alhier
Hatt in gegenwertigkheit Mr Geörg Müllers deß Leinenwebers alhie angezeigt und bekandt
demnach er Ihme Mr Görgen Ein Behausung alhie In Spittalgeßlin neb. Erhardt Dauschen die ein vnd Anderseit neben Caspar Rhoten dem gürttler geleg. In Aô 94. für freÿ ledig vnd eigen vmb 725 fl. Str. W. aberkhaufft

Le revendeur Pierre Mey et sa femme Barbe fille du boulanger Jonas Heiger hypothèquent la maison au profit du négociant Jean Weitz. Le docteur en droit Théophile Goll se porte garant du débiteur

1599 (xv Martÿ), Chancellerie, vol. 323 (Registranda Kugler) f° 81-v
(Inchoat fo: 99.) Erschienen Peter Maÿ der Kremer vnd barbell sein eheliche hußfr. wÿland Jonas heÿger des Brottbecks seligen docht. Mit beÿstand vnd verwilligung Gabriel Suters Brottbecken Irer vettern Haben bekhant
Inn gegensein Herrn Johann Weÿtz gewerbßman burger alhie demselb. vffrecht vnd redlicher schulden schuldig sein 50 pfund pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt v. höfflin mit Iren gebeud geleg. Inn der SS Im Spittel geßlin einseyt Erhart Tuscher Guffenmacher andersyt Caspar Roth gürttler stoßend hinden vff hanns Beren dem Schreÿner, Dauon gond Zehen guld geld losig mit 200 guldin Zu fünffzehen batzen Jorg Koch dem Secklern, Mehr dritthalben guldin gelt loßig mit 50 guld. SW h. Jorg Müllers beÿsitzer der herren des grossen Raths sunst ledig eÿg.
Vnd Zu noch mehrer sicherheit Ist erschÿnen der Erenuest hochgelert Herr Theophilus Goll der Rechten Doctor hatt sich für sich & nebst d hauptschuldner unuer .Zum Rechten Bürgen, Mit: v. selbst schuldner ernant

Théophile Goll le jeune devient propriétaire de la maison hypothéquée (voir la vente ci-dessous). Il épouse en 1589 Eve, fille de Philippe Glosner d’Offenbourg

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 100-v, n° 333)
1589. 2. Trinitatis. Theophilus Golius der Rechten doctor und Eva H. Philips Glosners Zu Offenburg nachgelaßene dochter, eingesegnet 23. Junÿ (i 110, proclamation cathédrale p. 160)

Théophile Goll et Eve Glossner meurent successivement en délaissant six enfants. Le veuf était héritier de deux autres morts après leur mère. L’inventaire est dressé en février 1611 dans la maison d’Israel Spach rue des Charpentiers. La masse propre à la femme est de 1 282 livres, celle du mari 845 livres. L’actif de la communauté s’élève à 657 livres, le passif à 2 457 livres.
1611 (13.2.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 14) n° 366
Inventarium über Weÿlandt deß Ehrenvesten hochgelehrten herrenn Theophili Gollen beed. Rechten Doctoris vnd burgers alhie Zu Straßburg seelig Verlaßenschafft auffgerichtet, dabeÿ auch daß Verkhouff vnnd Looßregister Angeregter Verlaßenschafft Zubefind., 1611
Inventarium Aller haab v Nahrung so weÿlandt der ehrenveste vnd hochgelehrt herr Theophilus Goll beed. rechten Doctor, burger Zu Straßburg seelig /.vnd die ehren v tugendreiche Fr. Eua Gloßnerin beder ehe gemechten./ nach seinem tödtlichen hinscheÿd. hind. Ihme Verlaßen, So vff erford. deß ehrenvesten hochgeehrt. H Nicolai Gerbelÿ deß Jüng. burgers Zu Straßburg alß geschwornen vogts Theophili, hanß Conrad, Appolonien, hanß Jacob, hanß fridrich, vnd wolff Reinhardt Aller sechßen geschwisterden obehrengedachter beed. ehegemächd seelig nachgelaßener Kind. v rechte erben, da an der fr. selig. todt Zweÿ Kind, mit Nahmen Elisabeth v hanß Balthasar todes verfahren v abgangen. durch der h. D. seelig der erster nach seiner haußfr. seelig v.storben, geerbt worden, Durch Agneß Volckin die dienerin so langer Zeit beÿ den bed. v.storbenen ehegemächd gedienet, v nach Ihrem Absterben Inn diensten Verpliben, mit beÿstandt der ehren b tugendreichen frawen Anna Dürckin deß herrn selig mutter, v Appolonien gloßnerin der Fr. selig vatters schwester v nechster baaßen (…) Actum und Angefangen Inn beÿsein d. Ehrenuest. hochgelehrten v. fürgeracht. Paulo schilling der recht. Doctoris, deß abgestorbenen seelig schwagers, herr Michaels Beringers Notarÿ b H Georg höfflins bed. beÿsitzer d. herren deß cleinen raths (…) vff Mittwoch d. 13.t Februarÿ 1611.

Inn einer behausung In d. St. St. In d. Bimpernants gaß geleg deß D. Israhel Spach. wittib Zustend. beh.
In d. Cammer A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, In d. Cammer D, Vor d. Cammer D, In d. Großen Stuben, In d Stuben In d. Garten sehendt, In d. Stub Cammer, Im Stüblin neben diß. Cammer, In d. Cammer E, Inn d. Obern Kuch. Vor d. Kuch. Vnd. In deù Speiß Cammerlin, Vor dem Speiß Cammerlin, In d. Kuch Im hoff, Im Garten, In deß Hn seel: Studier Stuben, Im Keller, Im Stall – Bibliothec, 40. lb
Ligende Güetter, It: ein halber theil Ane einer behausung sampt Ihren gebäuwen In d. Statt Offenburg geleg. In d. Miltter gaßen (…)
Abzugk dises gegenwärtig Verlaßenschafft Erstlichen d. frawen seelig Vnuer And. Gutt, Ane haußrath 22, Ane Silber geschirr und Geschmeid 21, Ane guldiner Ring und Ketten 163, Pfenningzinß hauptgütter 588, Güter Zinß 100, Anschlag d. gültten 247, Anschlag ligend. gütter 140, Summarum 1282 lb
Deß herrn seeligen Unveränd. gutt, Anschlag haußraths 241, Silber geschirr und Geschmeids 59, Bibliothec 20, Pfenningzinß hauptgütt 525, Summa summarum 845 lb
Theilbar gutt, Anschlag haußraths 30, Silber geschirr und Geschmeid 60, guldiner Ring 36, Baarschafft 13, Bibliothec 20, Schulden sammenthafft 1673 darunder aber Allein so man für gewiß 495, Summarum 657 lb – Schulden 2457 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 354 lb
Deß Eruest vndt Hochgelehrt. Herrn D. Teophilus Goll. selig Soll mein vnderschribenen Vogt Kindern Hanß Niclausen vnndt Susannæ herrn Heinrich Engleß mit seiner ersten haußfrauw seligen ehelich erziehlten Khindern, so Ich Ihme Gollen seeligen In Namen derselben auff Johannis Baptistæ Anno 1609. für gestreckt (…)

Jean Théophile Goll le jeune vend la maison au ceinturier Jacques Roth et à sa femme Barbe Freuder

1600 (4. feb.), Chancellerie, vol. 327 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 5-v
Khauffbrieüe Jacob Rhoten des Gurtlers vber ein Behausung Im Spittal gäßlin gelegen
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1600 folio 138. Zubefinden.) Erschienen herr doctor Theophilus Gollius der Jünger vnnd
hatt in gegenwertigkeyt Jacob Rhoten deß Gürtlers vnd Barbare Freüderin seiner ehelichen haußfr. (verkaufft)
Hauß Hoffstatt vnd höfflin mit Aller Iren gebeuwen begriffen weit. recht. vnd Zugehörden gelegen alhie Inn Straßb. In Spittalgäßlin einseit neben Erhardt Theüßer dem Guffenmacher vnd anderseit neben Max Mecher dem Gürtler hind. vff Josias Mutteman vnd Jacob Bauren bede Schreÿner stoßend allerdings freÿ ledig vnd eÿgen (…) bekhant das der Khauff zugang. vnd beschehen für vnd vmb 375. lb.
Actum Montags den 4. feb. 600 in p.sentia Bernhard Freüders deß Kheüffers Schwager

Le ceinturier Jacques Roth épouse en 1599 Barbe, fille du tuilier Georges Freuder
Mariage, cathédrale (luth. p. 60)
1599. Sonntags den 29. Iuly den 8. Trinitatis. Jacob Rott der gurtler, Barbara Jorg freÿders des Zieglers n g dochter (i 33)

Barbe, veuve de Jacques Roth passe un accord avec l’orfèvre Gabriel Waldeck, tuteur de ses sept enfants

1629 (10. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 167-v
Erschienen Fr. Barbara weÿ: Jacob Rothen deß gürtlers burgers s: alhie wittib, mit beÿstand H Ulrich Rettzloben eines Ers. Statghts. p.curatoris ihres Vogts
hatt in gegensein H Gabriel Waldeck. deß goldtarbeiters, auch burg.s Alhie alß Ihr Barbaræ Jüngerer Kindern namens Catharin, Barbara, Caspar, Margreth, Marthan, Susann vndt Ursulæ Vogts bekannt
demnach sie die Mueter, v.mög ihres in Gott ruhend. haußwürths s: vfgericht. Codicills vnd Letzten willens, Alle vnd Jede ihr der Kindern Väterlich Anerstorb. Erbschafft ad dies vitæ Zugenießen hat, welches sich Zwar, v.mög Inventarÿ fol. 60. vff 582. lb 7 ß 10 ½ erstreckht, aber darzu nach die beßerung von hörmann Müllers erkaufften behausung, so thut 62. lb komen Also sichs in allem 644. lb belaufft, daß sie die usufructuaria für solchen wÿdem loco assecurationis verlegt, Erstlich ihren dritentheil An dreÿ Viertetheil, So dan Einen driten theil ihro für vngetheilt gebürend An den in Inventario fol. 49. fac. 2. et fol. 50. specificirten heüsern

Barbe Freuder veuve de Jacques Roth et le tuteur de ses enfants vendent la maison au peignier Jean Frédéric Reinthaler et à sa femme Marguerite

1634 (22. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 380
(Protocollat. fol. 63. fa. 2.) Erschienen weÿ: Jacob Rohten deß Gürtlers see: alhie wittib Barbara Frewderin mit beÿstand ihres vogts hanß Georg Reimbold. Klein Vhrenmachers vnd Gabriel Waldeck, d. goldtarbeiter, alß vogt ermelts Rohten s: Kindern, mit beÿstand H Johann Georg Marbachen vnd H Jonæ Stören Alß vß eines Ehr: grossen Rahts mitel hierzu insond.heit deputirt (verkaufft)
hanß Friderich Rheinthaler dem Streelmacher auch burger alhie vnd Margrethen deß. Ehefr.
hauß hoffstat vnd höfflin, mit allen and. ihren gebäwen & alhie im Spitahl gäßlin, neben Pancratz Kellermann dem Schneid. & neben Marx Locher dem gürtler, hind. vff Samuel Ruppen Schuhmacher stoßend gelegen, so ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff geschehen per 975. fl. a 15. bz.

Fils du peignier Jean Frédéric Reinthaler, Jean Frédéric Reinthaler épouse en 1629 Susanne, fille du menuisier Joseph Schmierer.

Mariage, cathédrale (luth. p. 273)
1629. Dominica 8. Trin: 26. Julÿ. Hans Friderich Rheinthaler der Streelmacher, Friderich Rheinthaler des Streelmachers sohn, und J. Susanna Joseph Schmirers des schreiners tochter, eingesegnet Montag 3. Aug: (i 141)

Jean Frédéric Reinthaler se remarie en 1634 avec Marguerite, fille du boulanger Balthasar Dürrwanger.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 156)
1634. Eadem [Dom. L 16. Feb.] Hanß Friderich Reinthaler der strelmacher v. burg. alhie vnd J. Margaretha Balthasar Dürrwanger deß schwartzbecken vnd burg. alhie eheliche Tochter. Cop. 24. Febr. Zu J. St. Peter (i 80)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 52) 1634. Item [Dom. Qnq. & Invocavit] Hannß Friderich Rheinthaler, Strälmacher v. burg. alhie und J. Margaretha Balthasars Dürrwangen Schwartzbecken vnd burgers alhie eheliche Tochter cop. dienst. den 25. Febr. Zu J. S. Peter

Jean Frédéric Reinthaler délivre à sa fille Marguerite les biens provenant de sa deuxième femme Marguerite Dürrwanger, morte en délaissant deux enfants dont le plus jeune est mort
1663, Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 2) n° 14
Zuwißen daß auff tödtliches Ableiben weÿl. fr. Margarethæ Dürrwangerin H. Hannß Friderich Rheinthalers Strehlmachers undt Burgers alhie Zu Straßburg Zweÿten haußfr. sel. dero Verlaßenschafft In beÿsein der darzu gehörigen Persohnen ordentlich Inventirt, vndt ein Inventarium darüber auffgerichtet auch nachgehendts weilen ihre mit einander erziehle vndt hinderlaßene Zweÿ Kind. deren daß Jüngste in mittelst Zeitlich vnd todtes verblich. noch Jung und Vnerzog. wahren den 18. 7.bris A° 1647. beÿ E.E. Vogteÿ gericht ein Vertrag Zwisch. gedacht. H. hannß Friderich Rheinthalern vndt seiner Kind. Vogt auffgerichtet und gehöriger Orthen Confirmirt worden Crafft deßen nuhn der Wittiber undt Vatter weg. Jungfr. Margaretha Rheinthalerin seiner dochter Mütterlichen Guths mit gewißer Condition biß zu ihrem Acht Zehende Jahr zu usufruiren gehabt, benantlich 92. lb. Nach dem nuhn ersterwehnte Jfr. Margaretha Rheinthalerin Kurtz verruckter Zeit ihre 18. Jahr erreicht (…)
Ausgefertigt in duplo den 5. 8.bris 1663.

Jean Frédéric Reinthaler se remarie en 1647 avec Cléophée Klein, fille du boucher Charles Klein
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 511)
1647. Domin : 14. Trinitatis. Hannß Friderich Rheinthaler der Strehlmacher Vnd Burger allhier Vnd J: Cleophe, Hanß Carlen Kleinen, Metzigers Vnd Burgers allhie eheliche Tochter. Im Münster Mont. den 27. Sept: (i 260)

Testament par lequel Jean Frédéric Reinthaler, malade, fait des legs à ses enfants, dont Marguerite procréée en premières noces [sic], et à Sabine, Philippe Jacques, Balthasar et Cléophée, nés de sa femme Cléophée Klein
1663 (3.12.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 17) n° 143
Codicill Herrn Hannß Friderich Rheinthalers Strehlmachers vndt Frawen Cleophe Kleinin beed. Ehegemächd vndt Burgern Alhie Zu Straßburg
NB. dieße Letsten Will ist den 22 Augusti A° 1667. Wider Cassirt Word. Wie hierin mit mehrerm Zu ersehen
Persönlich kommen und erschienen Ist, der Ehrengeachte H. Hanß Fridrich Rheinthaler Strehlmacher, vndt beneben Ihme die Ehren: vnd tugendsame Fr. Cleophe Kleinin beede Ehegemächd vndt Burgere Alhie Zu Straßburg, Er H. Codicillator Schwachen Vndt Krancken, Sie Fr. Codicillatrix aber gesunden gehend vndt stehend. Leibs, Jedoch aber beede von verliehung Göttlicher Gnad. gueten reichtigen Verstandt s vndt vernünfftiger Sünnen (…)
Drittens, Verschafft Er Codicillator Margarethæ Rheinthalerin seiner Ältisten in Erster Ehe erziehlt. dochter (…)
Beÿ den Vierdten hat Er Sabinæ Rheinthalerin seiner auß Jetzig. Ehe erzehlt (…) Ingleichem Vnd Zum Fünfften Philipps Jacob Rheinthalern seinem Eltern Söhnlin (…)
Ebenmäßig vndt beÿ dem Sechsten Verschafft Er auch Balthasar Rheinthalern seinem Jüngern Söhnlin (…)
Siebendens prælegirt Er auch Cleophe Rheinthalerin seinem Jüngsten döchterlin (…)
Hievorgeschriebene ding Alle Seindt Zugang. Vndt bescheh. In Straßb. in Einer In der Judengaßen geg. dem Fürstl. Pfaltz Büschweillerisch. Hoff über gelegenen undt herrn Christoph Waltern Frstl. Würtenbergischen Cammer Rath Zu Stuckhardt eigenthümlich zuständig. behaußung dero Mitlern Wohnstuben mit den fenstern in gedachte gaß außsehendt – Donnerstags den 3.ten Xbris A° 1663

Cléophée Klein meurt en 1674 en délaissant un fils, Philippe Jacques Reinthaler. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de l’Hôpital. L’actif de la succession s’élève à 432 livres, le passif à 19 livres.
1675 (13.2.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 5) n° 329
Inventarium vndt Beschreibung der Jenigen Haab undt Nahrung, so weÿlandt die Ehren: undt tugendsame Fraw Cleophe Kleinin, auch weÿlandt deß Ehren: und vorgeachten Herrn Johann Friderich Rheinthalers, geweßenen Streelmachers v. burgers in Straßb. hinderplibene wittib nunmehr seelige nach Ihrem am 24. Novembris deß Jüngsthin gelegten 1674.gste Jahrs beschehenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, vndt auf ansuchen, erfordern vndt begehren Ihr der Verstorbenen Fraw seeligen nachgelaßenen eintzigen Sohns vndt per Testamentum eingesetzten Erbens Philippß Jacob Rheinthalers geschwornen Vogts, des Ehrenvesten Kunstreichen Herrn Daniel Hammerers, Silberarbeiters v. burgers alhie vorgenommen vndt ersucht (…)
Actum vnd angefangen in fernerer gegenwärtigkeit frawen Annæ Marien Lobsteinin gebohrner Kleinin, Weÿland Herrn Andreæ Lobsteins geweßenen Gastgebers Zum bockh nun seeligen hinderlaßener fraw Wittib als eine von den Substituirten fideisommiss Erben. Sambstags den 13. Februarÿ Anno 1675.
Copia Testamenti nuncupativi

In einer alhie in der Statt Straßburg ane dem Spittalgäßel gelegenen in diße Erbschafft zum theil eÿgenthümblichen gehörigen behaußung befund. wie Volgt
Auff der Bühnen, In der Cammer A, Vor dißer Cammer, In der Cammer B, Vor dißer Cammer, In der Stuben, Im Keller
Eÿgenthumb an einer behaußung. Item d. halbe theil an einer behaußung, hoffstatt und höfflein, sampt allen anderen deßen gebäuwen, rechten, zugehördten v. gerechtigkeiten, gelegen alhie in der Statt Straßburg, im Spittelgäßel, einseith dem Kappenmacher, anderseith neben Valentin Gräffen, den bürstenbinder, hinden vff Matern Moscherosch den Schuhmacher stoßend, welche behaußung freÿ, ledig eÿgen, vndt ist solcher halbe theil hiehero angeschlag. p. 150. lb. d. Darüber besagt i. teutsche Pergament. Kauff Verschreibung mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel verwahrt, datirt den 22. Maÿ A° 1634. mit N° 3 signirt undt ist d. übrige halbetheil solcher behaußung dem Sohn undt Erben und frawen Margaretha Rheinthalerin, herrn Daniel Hammerers Silberarbeiters Ehewürthin seiner einbändigen Schwester Zuständig.
Wÿdemb. Es hatt die endschlaffene fraw seelige, Krafft deßen am 27. Augusti A° 1670 beÿ Einem löblichen Vogteÿgericht getroffenen Vergleichs deß Sohns vndt Erben Vätterliche ererbte Nahrung, gegen deßelben alimentation (…)
Series rubricarum, Haußrath 73, Früchten 11, Silber geschirr v. geschmeidt 21, Guldine Ring 13, Baarschafft 120, Eÿgenthumb ane einer beh. 150, Schulden 43, Summa summarum 432 lb – Schulden 19 lb, Nach deren Abzug 413 lb
Summa finalis 501 lb

La maison revient pour moitié à Marguerite Reinthaler qui épouse en 1672 l’orfèvre Daniel Hammerer. Fils du marchand Sébastien Hammerer, il s’est marié en premières noces avec Appolonie Güntzer en 1660.

Mariage, cathédrale (luth. f° 114-v, n° 12)
1660. den 11.ten Martÿ. Zum 2.mahl Daniel Hammerer Silberarbeiter h Sebastian Hammerers handelßmanns ehel. Sohn, Jfr. Appolonia Adam Güntzers des küfers undt Burgers alhie ehel: Tochter. Dienstags den 20. Mart: Spiegel, Münster hhrstub (i 116)

Mariage, cathédrale (luth. f° 59, n° 52)
1672. Dom: XXIII post Trinit: Zum 2.mahl Daniel Hammerer Silberarbeiter Vndt Burger alhie, Jfr. Margaretha Johann Friderich Rheinthalers * Streelmachers u. Burgers nachgelaß. ehel: T. Donnerstags den 23.t 9.bris Münster

Daniel Hammerer vend au nom de sa femme Marguerite Reinthaler et de son beau-frère Jean Philippe Reinthaler la maison au revendeur Daniel Gütel et à sa femme Anne Marie moyennant 500 livres

1675 (25. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 650-v
Herr Daniel Hammerer der Silber Arbeiter alß Ehevogt Margarethæ Hammererin gebohrner Rheinthalerin und alß Curator hannß Philipp Rheinthalers seines Schwagers
in gegensein Daniel Güetels deß Grempen und Annæ Mariæ beÿder Eheleuth und Sie beÿde Eheleuth mit beÿstand H. Johann Träßers deß Ballenbinders
hauß, hoffstatt höfflin, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier im Spittal Gäßlein, einseit neben hannß Jacob Kellermann dem Kappenmacher, anderseit neben Veltin Gräffen dem Bürstenbinder, hinden uff Matern Moscherosch den Schuemacher stoßend gelegen – umb 500 pfund

Fille du cordonnier Jean Guillaume Jost, Anne Marie Jost épouse en 1674 le cordonnier Nicolas Simon puis en 1675 le cordonnier Daniel Gütel, fils de Jean Gütel
Mariage, cathédrale (luth. f° 183-v n° 60)
1674. Dom. 22. post Trinit. Zum 2. mahl Niclauß Simon der Schneider Weiland Michael Simons gewesenen Balliers auf der Rheinbrucken nachgelaßener ehel. Sohn, Jfr. Anna Maria Weiland Johann Wilhelm Josten gewesenen Schumachers u. Burgers alhier nachgelaß. T. Donnerstags den 26.ten 9.bris Münster (i 186)

Mariage, cathédrale (luth. f° 4-v, n° 18)
1675. Dom. 1. post Trinit. Zum 2. mahl Daniel Gütel der Schumacher, Johann Gütel Schumachers und Burgers alhie ehel. Sohn, Anna Maria Weiland Niclaus Simon gewesenen Grempen u. Burgers alhie nachgelaß. Wittib. Donnerstags den 17. Junÿ. Münster (i 6)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports, ceux du mari s’élèvent à 102 livres, ceux de la femme à 294 livres.
1675 (21.6.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 9) n° 56
Inventarium undt Beschreibung aller und Jeeder, Haab Nahrung vndt güethere, So der Ehrengeachte Mr Daniel Gütel Schuhmacher, vndt die Ehren und tugendsame Fr. Anna Maria Jostin beede Ehegemächte vndt burgere alhie zu Straßburg alß ein eügen, Vnverändert vndt Vorbehalten guth Zusammen in den Ehestand gebracht haben (…) beschehen in d. Statt Straßburg, Montags d. 21.ten Junÿ A° 1675.
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Deß Ehemanns Zugebracht guth, Sa. haußraths 24 Sa. Baarschafft 68, Summa summarum 102 lb
Der Ehefrauen Zugebrachte Nahrung, Sa. haußraths 128, Sa. Silbergeschmeids 14, Sa. guldener Ring 9, Sa. Baarschafft 20, Schuld 18, Summa summarum 192 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 294 lb

Jean Daniel Gütel se remarie en 1689 avec Susanne, fille du charpentier Martin Fluck
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 213-v, n° 3) 1689. Februarius d. 9. Hanß Daniel Gütel Kremb v burger v. Jgfr, Susanna Martin Flucken deß Zimmermanns und burgers hinterl. Tochter (i 215)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari, inscrite pour une somme de 337 livres. Les apports du mari s’élèvent à 497 livres, ceux de la femme à 124 livres.

1689 (6.5.), Not. Reeb (Jean Pierre, 45 Not 2) n° 146
Inventarium über die Jenige beederseits Nahrungen so der Ehrengeachte Meister Daniel Güttel der Grempp und die Ehren undt tugendsame Fraw Susanna Fluckhin beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg einander für vnverändert in den Ehestandt Zugebracht auffgerichtet Anno 1689. – in Ihrem den 9. Februarÿ Jüngst angetrettenen Ehestand Crafft auffgerichteter Eheberedung für unverändert in den Ehestand Zugebracht (…) Actum in königlicher freÿer Statt Straßburg In fernerem beÿsein deß Ehrengeachten Meister hanß Wilhelm Josten deß tuchmans deß Mans Kinder Erster Ehe vogten vnd meister Hannß Martin Kurtzels deß Zimmermanns der Frawen noch ohnentledigten vogts, Donnerstags den 6. Maÿ 1689.

Inn einer in der Statt Straßburg in der Spithal gaß stehender dem Mann und deßen Kindern Eÿgenthümblich gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Eÿgenthumb einer Behaußung dem Mann gehörig. Item Hauß hoffstatt vnd hofflein mit allen deren gebeuwen begriffen weithen rechten Zugehörden und gerechtigkeiten allhier in der Statt Straßb. und deren spithal Gaßlein einseit neben (-) dem Nestler anderseit neben denen Kellermannischen Erben, so freÿ ledig und eÿgen und æstimirt wie Sie in weÿland frwen Anna Maria Jostin deß manns Erster haußfrauen seel. Verlaßenschaffts Inventario auch geschehen Jedoch mit vorbehalt wann solche Künfftiger Zeiy verkaufft und ein mehrers darauß Erlost werden würde der darfür erloßende Kauffschilling guth gemacht werden solle, Nämblichen 337 lb 10 ß.
Darüber besagt ein Pergamentene Kauffverschreibung mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel verwahrt und datirt d. 25. 8.bris 1675. signirt mit N° 1. Dabeÿ ferner noch Zween Pergamentene Kauffbrieffe unter der Statt Straßburg Contract Insiegeln verwahrt sub datis 11. 7.bris 1594 und 4. febr. 1600 alle mit N° 1 bezeichnet. Ferner findet sich herbeÿ dreÿ Extractus aiß E. E. Kleinen Raths Memorial
Directorium. Und Erstlichen des Manns für unverändert in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. Wein und vaß 8, Wahren, Schiff und geschirr zum Gremppen werckh gehörig 22, Silber geschirr und Geschmeid 24, Guldene Ring 12, baarschafft 144, Eigenthum einer Behaußung 337, Summa summarum 760 lb – Schuld 12, Nach deren Abzug 747 lb, Theil sein Daniel Güttels des Manns Kinder Erster Ehe Mütterliche Nahrung 250, Nach deren Abzug 497 lb
Hierauff würd nun auch der frauen für unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 78, Guldene ring 14, baarschafft 11, Schulden 17, Summa summarum 124 lb

Daniel Gütel hypothèque la maison au profit des deux enfants issus de son premier mariage avec Anne Marie Jost. En marge, quittance remise à Emanuel Ostertag

1693 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 435
Erschienen Daniel Güthel, der Kremp
hat in gegensein Johann Wilhelm Josten, deß Schuhmachers seines Schwagers, alß Vogts weil. Annæ Mariæ Jostin sein Güthels haußfr. sel. mit demselb. in deßen erster Ehe erzeugter Zweÿ Kinder, angezeigt und bekandt, demnach Er Güthel ged. seiner Kinder Mütterlich gesambtes Guth salva legitima ad dies vitæ Zu genüßen befugt, maßen solches ged. seine haußfr. sel. Ihme solches in dem von H. Joh: Peter Reben Notario auffgerichtet. Codicill §. 2. verschafft, solches sich nach inhalt sein Güttels Inventarÿ der in die Zweÿte Ehe zugebrachte Nahrung fol. 50. b. auff 250 lb belauffet
versichert Auff seine eÿgenthümliche Zween dritte theile ane hauß, hoffstatt und höfflein mit allen deren Gebaüen begriffen, recht. und Zugehördt. allhier in dem Spitahlgäßlein, einseit neben Johann Rauscher dem Nestler and. seit neben den Kellermännisch. Erben hinten auff dei Saurische Erben stoßend gelegen, Zumahl. die übrige tertz denen bedittenen Kind. eÿgenthümlich gehörig
[in margine :] Erschienen hierin gemeldter Johann Wilhelm Jost alß Güthelischer Kinder v. Eh Vogt, hat in gegensein Emanuel Ostertags, deß jüng. Gürttlers, und Mariæ Salome Bilgerin, deß Ehelicher haußfraun, angezeigt und bekandt demnach hierin gemeldter Daniel Güthel verstorben und darauff Er Ostertag vnd seine haußfrau die hierinn ermeldte am Spitalgäßlein gelegene behausung erkaufft

Daniel Gütel et Elisabeth Fluck hypothèquent la maison au profit de Susanne Goll, veuve Gambs, au nom de laquelle son fils Jean Bechtold. En marge, quittance remise à Emanuel Ostertag en 1694.

1693 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 435-v
Erschienen Daniel Güthel, der Kremp und Susanna gebohrne Fluckin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Martin Flucken, deß Zimmermanns Ihres bruders, und Jacob Stangen deß Krempen Ihres Schwagers
haben in gegensein Fr. Susannæ Gambßin, gebohrner Gollin, mit beÿstand H. Johannis Bechtolds Ihres leiblich. Sohns – schuldig seÿen 75 Pfund
unterpfand, Zween dritte theil ane hauß, höfflein, und. deren hoffstätten allhier im Spitalgäßlein, einseit neben Johann Rauscher dem Nestler, anderseit neben den Kellermännischen Erben, hind. auff die Saurische Erben stoßend gelegen, welche 2/3. haußes deß debitoris Kindern i. Ehe zu vorhin umb 250 lb weg. ihres Mütterlichen. guth verhafftet
[in margine :] Erschienen hierin gemeldter H. Bechtold alß seiner Anzeig nach von hierin benambsten fr. Creditrice seiner leiblichen Mutter mündlich bevollmächtiger, hat in gegensein Emanuel Ostertags des jüngern Gürttlers als jetzmahligen besitzers hierin gemeldten im spitahlgäßlein gelegenen haußes (Quittung), den 6. Decembr. 1694.

Le tuteur des enfants issus des deux mariage de Daniel Gütel vend la maison au ceinturier Emanuel Ostertag et à sa femme Marie Salomé Bilger

1694 (4.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 692
hans Wilhelm Jost, der Schuhmacher und hans Martin Küntzel, der Zimmermann alß weÿl. Daniel Güthels, gewesenen Grempen sel. Kinder 1. und 2. Ehe Vögte
hatt in gegensein Emanuel Ostertags deß jungen Gürttlers und Mariæ Salome gebohrner Bilgerin
hauß, hoffstätt, höfflein, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehördt. rechten und Gerechtigkeit allhier im Spitalgäßlein, einseit neben H. Johann Jacob Kellermanns deß Kappenmachers sel. wittib und erben, anderseit neben H. Valentin Gräffel dem Bürstenbinder hind. auff weÿl. H Matern Moscherosch gewesenen Schuhmachers sel. Wittib stoßend gelegen, welche behaußung umb 225 lb (und umb 75 lb Capital) verhafftet – umb 115 pfund

Les acquéreurs hypothèquent la même jour la maison à l’aubergiste Jean Jacques Bilger

1694 (4.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 693
Emanuel Ostertags der Jüngere Gürttler und Maria Salome gebohrne Bilgerin und Zwar dieselbe mit beÿstand Johann Conrad Besthorn, deß Kieffers Ihres Stieffvatters und H. Carl Baldners deß Goldarbeiters, Ihres Vetters
hatt in gegensein hans Jacob Bilgern, deß würths – schuldig seÿe 200 pfund, daß Sie damit hernach beschriebene behaußung hab. erkauffen und den Kauffschilling bezahl. können
unterpfand, hauß, hoffstätt, p perge auß immed. vorstehend. verschreibung

Fils du ceinturier Emanuel Ostertag l’aîné, Emanuel Ostertag épouse en 1693 Marie Salomé, fille du tonnelier André Bilger : contrat de mariage, célébration
1693 (5.2.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5892)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Emanuel Ostertagen, dem Jüngern Gürtlern, deß Ehrengeachten herrn Emanuel Ostertags, deß eltern auch gürtlers burgers alhier Zu Straßburg ehelichen Sohns, als hochzeitern an einem
So dann der Ehren: undt tugendsahmen Jungfrauen Mariæ Salome Bilgerin, des Ehrenhafften herrn Andres Bilgers, gewesenen Küeffers auch burgers Zu besagten Straßburg seel. nachgelaßenen eheleibl. tochter, der Jungfrauen hochzeiterin am andern theil
welches beschehen inn Straßburg Sonntags den 15. Februarÿ Anno 1693. [unterzeichnet] Emudel ostertag als hoch zeider, Maria Salome bilgerin als hochzeiterin
Protholollum secundum, 1 AH 6295

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 45-v)
1693. Auff erstbemelten Mittwochs [d. 15. Aprilis] seind ebenmäßig nach Zweÿmahlig Proclamation copulirt worden Emanuel Ostertag deß Gürtlers b. B. alhier v. Fr. Elisabeth geb. von Zürch eheleiblicher Sohn nahmens Emanuel Ostertag led. Gürtler, vnd J. Maria Salome Wld. Andreæ Bilgers deß Kieffers u. B. alhier und Fr. Maria geb. Baldnerin eheliche Tochter [unterzeichnet] Emanuel Ostertag Alß hoch Zeiter, Maria Salome bilgerin als braut (i 46)

Emanuel Ostertag et Marie Salomé Bilger hypothèquent la maison au profit du mineur Abraham Koch

1702 (12.7.br), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 380
Emanuel Ostertag gürtler u. Maria Salome geb. Bilgerin
in gegensein Hn Joh: Schmids Actuarÿ beÿ löbl. Schirmgerichts allhier alß vogts Abraham Kochen deß ledigen haußknechts – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, der debitorum behaußung cum appertinentiis allhier im spithalgäßlein einseit neben Rauscheren nestleren hinten auf Weÿl. Matern Moscheroschs schuemachers wittib stoßend gelegen
Worbeÿ ferners erschienen Maria geb. Baldnerin Joh: Conrad Besthorns Kiefers haußfr: mit beÿstand u. Consens erwehnten ihres mariti, die hat sich wegen obigen Capitals verbürget (…) unterpfand, seÿn solle Dero behaußung allhier ahm Staden einseit neben T. Hn. Ulrich Friden XV.en Secretario anderseit neben der Fischerstub hinten auf besagte stueb stoßend gelegen

Emanuel Ostertag meurt en 1722 en délaissant pour héritiers ses deux sœurs et son frère. L’inventaire est dressé dans une maison louée rue du Maroquin. La masse propre à la veuve est de 958 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 32 livres, le passif à 950 livres
1722 (16.Xbr), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 9) n° 200
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so weÿland der Ehrengeachte Meister Emanuel Ostertags, der geweßene Gürtler und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinem den 5.ten Junÿ dießes Zuend lauffenden 1722.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt,, Zeitlichen verlaßen (…) durch sie Ehreen : und tugendsame frau Mariam Salome ostertagin gebohrne bilgerin, die Hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Christoph Strintzen, des Kieffers und Weinhändlers auch burgers allhier dero geschwornen Vogts (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 16.ten Decembris Anno 1722.
Der abgeleibte seeliger hat Zu seinen Erben ab intestato verlaßen wie volgt. 1.mo Frau Jacobe Schneider gebohrne Ostertagin Weÿland Mr Severin Schneider des geweßenen Spenglers undr burgers allhier hinderlaßene Wittib, so ohnbevögtigt, so sich in Persohn eingefunden, 2.do Frau Annam Barbaram Marquartin, gebohrne Ostertagin, weÿland Meister Johann Georg Marquarts des gewesenen Gürtlers vnd buerg.s allhier hind.lassener Wittib, welche ebenmäßig ohnbevögtigt, dahero sich beÿ dem geschäfft allein eingestelt und dann 3.tio Mr Johann Georg Ostertag, den Gürtler und nunmahligen Patroll gänger und burger allhier, welcher sich beÿ dem geschäfft in selbst eigener Persohn eingefuden, Alßo alle dreÿ des Verstorbenen seeligen eheleibliche Geschwisterde und ab intestato verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kurbansgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden, wie volgt
Ergäntzung der Wittib ermanglenden ohnveränderten guths. Nach besag Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe vor ohnverändert einander in die Ehe gebrachte Nahrungen durch nun auch wÿland Herrn Christmann Dautel Notm. publ. in Anno 1694. gefertiget
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Guth, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung (909, Angang 1, Nach solchem abzug) 907, Summa summarum 958 lb
Der Erben ohnverändert und das Theilbahr Guth, Sa. haußraths 21, Sa. Werckzeugs und gemachter Wahr Zum Gürtler handwerck gehörig 11, Summa summarum 32. lb – Schulden 982, Passiv onus 950 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 958 lb – Stall Summ 8 lb
Copia der Heuraths verschreibung – zwischen dem Ehrenhafften Emanuel Ostertagen, dem Jüngern Gürtlers, des Ehrengeachten herrn Emanuel Ostertags des ältern gürtlers und burgers alhier Zu Straßburg ehelichem Sohn, als hochzeitern an einem, So dann die Ehren: und tugendsahmen Jungfrawen Mariä Salome Bilgerin Weÿland des Ehrenhafften Herrn Andres Bilgers, gewesenen Küefers auch burgers allhier seeligen nachgelaßenen eheleiblicher tochter der Jungfrauwen hochzeiterin am andern Theil (…) Beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sontags den 15. Februarÿ Anno 1693, Johann Kitsch Nots. publ. Juratus
Copia Codicilli reciproci – 1693 (…) Sontag den 3. Monatstag Maÿ Nachmittags Zwischen Ein und Zweÿ Uhren (…) in einer in allhiesiger Vorstatt das Kegeneckerbruch genant gelegenen und Hannß Geörg Löschmeÿern dem Haußfeurern eigenthümlich zuständigen Behaußung Zur Sonnen in der Obern Vorgern Stuben deren fenstern auff der Straßen ansehend persönlich erschienen seind der Ehrengeachte Herr Emanuel Ostertag Gürtler und Frau Maria Salome gebohrne Bilgerin beede Verburgerte Eheleuthe auch dahier, gesunder, gehend: Und stehender Leiber – Christmann Dautel, Not. Reg. jurat.

Emanuel Ostertag vend la maison au menuisier Jean Mittmann moyennant 500 livres

1706 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 40
(500) Emanuel Ostertag jun: Gürtler
in gegensein Joh. Mittmanns Kleinschreiners
Hauß Hoffstatt Höfflein mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier im Spithalgäßlein einseit neben Kellermännischer wittib u. EE anderseit neben Valentin Gräfen bürstenbinder hinten auf die Moscheroschische wittib stoßend gelegen – um 225 und 200 pfund verhafftet, beschehen um 75 pfund

Fils du menuisier Philippe Mittmann, Jean Mittmann épouse en 1693 Marthe, fille du marchand de poissons Jean Jacques Hirschel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 37-v, n° 193)
den 5. Aug. A° 1693. sind Von mir (…) nach orrdentlicher proclamation eingesegnet word. Johann Mittmann, der ledige Klein schreiner Philipp Mittmanns, deß burgers v. Kleinschreiners allhie ehl. Sohn, v. Jgfr. Martha Joh: Jacob Hirschels, fischhändlers v. E.E. Groß. Rhats verwanth. alhie ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes Mittmann Alß Hochzeter, Martha Hirschlin als hochzeitero, (i 40)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Maroquin. Les apports du mari s’élèvent à 100 livres, ceux de la femme à 144 livres.
1693 (17. 7.br), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 25) n° 827
Inventarium und Beschreibung aller vndt Jeder Haab vndt Nahrung, so der Ehrsam und bescheidene Johannes Widmann, Kleinschreiner vndt die Ehren und Tugendsame Fraw Martha Hirschelin H Johann Jacob Hirschels, Vischers V. E. E. Großen Rhats nunmahligen Wohlmeritirten Beÿsitzers Eheleibliche dochter beede Eheleutt vndt Burgere alhier einander in den ohnlängst mitteinander angetrettenen Ehestand für Unverändert Zugebracht haben (…) Actum in d. Königlichen Freÿen Statt Straßburg in fernerem beÿsein auff seitt sein des Manns Fr. Ursulæ gebohrner Knörin H. Philipp Widmann, Kleinschreiners vndt burgers allhier Ehelichen haußfr. Auf Ihr frawen Martha seitten aber deß Ehrenvest Fürsichtig Vndt Weißen Herrn Johann Jacob Hirschels E. E. Großen raths alhier jetzmaligen wohlmeritirten Beÿsitzers vnd d. Viel Ehren vnd Tugendbegabten Fraw Salome gebohrne Baldnerin beed. Eheleütte v. Burgere alhier Ihr d. fr. geliebt. leiblich. Elttern, Donnerstags d. 17. 7.bris Anno 1693.
In einer der Statt Straßburg in der sogenannten Kurbengaßen gelegenen vndt hiehero nicht gehörigen Behaußung ist befunden worden wie volget
Haußrath L 68, F 102, Silber geschirr und Geschmeid M 4, F 4, Guldenen ringen F 8, Baarschafft M 28, F 28, Summa summarum M 100 lb, F 144 lb

Jean Mittmann vend la maison au brossier Jean Philippe Feuchter et à sa femme Susanne Græff

1707 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 279-v
(650) Joh: Mittmann Kleinscheiner
in gegensein Joh: Philipp Feuchters bürstenbinders u. Susannæ geb. Gräfin [unterzeichnet] Johann pillps fichter
Hauß hoffstatt Höfflein mit allen deren & allhier im Spithalgäßlein, einseit neben Joseph Meÿer säckler anderseit neben Joh: Rauscher nestler hinten auf die Moscheroschische EE stoßend – 200 und 200 pfund capitalien und 250 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Marthe Gross, veuve Græff (leur belle mère et mère respective, voir l’inventaire de 1701)

1707 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 280-v
immediate supra stehende Feuchtische eheleuthe [Joh: Philipp Feuchter bürstenbinder u. Susanna geb. Gräfin]
in gegensein Marthæ Gräfin wittib geb. Großin beÿständlich Joh: Heinrich Käuffers schreiners dero Curatoriis, schuldig seÿen 350 pfund zu erkauffung infra versetzten behausung
unterpfand, perge ut immediate supra ibi Hauß usq. ad eÿgen

Fils du tonnelier Hugues Quirin Feuchter, Jean Philippe Feuchter épouse en 1701 Susanne Græff, fille du brossier Sébastien Græff : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire à l’inventaire après décès, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen den Ehrenhafften Johann Philipp Feuchter dem leedigen bürstenbinder weÿl. des Ehrenachtbaren Mrs Hugo Quirini Feuchters gewesenen Kiefers und burgers alhier Zu Straßburg nachgelaßenem eheleibl. Sohn, als dem Bräutigamb ane einem, So dann der Ehrenzüchtig und tugendreichen Jungfr. Susanna Gräffin weÿl. des Ehren Vorgeachten Sebastian Gräffen des geweßenen Bürstenbinders und burgers Zu ermeltem Straßburg seel. hinterbl. eheleibl. dochter als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil – Und seind diese ding Zugang in der Königl. Statt Straßburg Dienstags d. 4. des Monats Januarÿ Anno 1701, ausgefertigt abdr d. 20. Aprilis A° 1734. Johann Marbach Notarius publ. jur.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 113-v n° 557)
1701. Mittw. d. 19. Jan. wurden nach ordentl. außruffung copulirt Johann Philipp Fichter d. led. Bürstenbind. und B. alhier Weil. Hugo Quirini Fichters des geweß. Kieffers v. B. alhier nachgelaß. ehel. Sohn v. J. Susanna weil. Sebastian Gräffen des geweß. Bürstenbinders v. B. allhier nachgelaß. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Philip fichter Ahls Zeitter Susanna Gäffin alß hochzeitterin (i 113)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Vieil hôpital. Les apports du mari s’élèvent à 41 livres, ceux de la femme à 189 livres.
1701 (12.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 21) n° 5
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, So der Ersame Meister Johann Philipp Feüchter, Bürstenbinder, und die Ehren und tugendsahme fraw Susanna, gebohrne Graffin beede Eheleuth und burgere zu Straßburg in Ihrem Mittwoch den 12. Monatstag Januarÿ Jüngst angetrettenen Ehestand, Krafft auffgerichteter Heüraths Verschreibung einander für unverändert Zugebracht (…) Actum Straßburg in beÿsein Meister Johann Friderich Gräffen Bürstenbinders der Ehefrawen Bruders und Fr. Martæ Gräffin gebohrner Großin dero Eheleiblichen Mutter, Sambstags den 12. Martÿ Anno 1701.
In einer in der Statt Straßburg ane dem Spithelgäßel gelegenen behausung befunden worden wie folgt
Ehemann, Sa. Kleÿdung und weißen gezeugt, 34, Silbergeschmeid 9, Guldin Rings 2, baarschafft 1, Sa. Werkzeugs Zum Bürstenbinder handwerck gehörig 3
Ehefrau, Silbergeschmeid 7 lb, baarschafft 60, Guldin Rings 7
Des Ehemanns unveränderte Vermögen 41 lb
Der Ehefrau unveränderte Nahrung 189 lb

Jean Philippe Feuchter meurt en 1734 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison à 400 livres. La masse propre à la veuve est de 641 livres, celle propre aux héritiers de 96 livres. L’actif de la communauté s’élève à 277 livres, le passif à 715 livres

1734 (20.4.), Not. Brackenhoffer (Jean, 3 Not 16) n° 291
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen liegend: und fahr., verändert und ohnverändert Haab und Nahrung, Schuld. und gegenschulden, nichts außgenommen, so weÿl. der Ehrenhafft und bescheidene Meister Johann Philipp Feuchter, der gewesene Bürstenbinder und Burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 4.t hujus aus dieße Zeit und welt genommenen töd. hintritt hie Zeit. Verlaßen, welche Nahr. Verl. (…) ersucht und inventirt nach dem die hinterbl. wittib frau Susanna Feuchterin geb. Gräffin, beÿständlich H Johann Frid. Gräffen, Bürstenbinders und Burgers hieselbst ihres Bruders (geäugt und gezeigt) – Actum Straßburg Dienstags d. 20.t Aprilis Anno 1734.
Der Verstorbene seel. Hat Vermög seines auffgerichteten und hernach eingetragenen testaments Zu seinen Erben denominirt und 1. Johann Georg Feuchter Gastgeber Zur goldenen sonnen und burger alhier seinen lieben Bruder vor den Ersten, 2. Hugo Quirinum Feuchter den säckler und burger alhier, und Johann Friderich Feuchter den in der frembde sich befindl. Seÿler gesellen vor den Zweÿten undt 3. Johann Samuel Feuchter, Peruquenmacher und burger alhier, Vor den 3.ten Stammtheil, Vor welchen Erben aber H Johann Georg Feuchter seithero verstorben und deßen Erbsratum dannenhero übrig instituirte Erben anheimgefallen, auch solle Johann Friderich Feuchter der Seilergesell gleichfalls nichtmehr beÿ leben seÿn, dannenhero allein Mr Hugo Quirinus Feuchter und Johann Samuel Feuchter zugegen waren

In einer allhier Zu Straßburg im Spitahlgäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung befund. worden
Eigenthumb ane i. Behauß. (T.) Nemblichen eine Behaußung und hoffstatt mit all übrig. dero begriffen weiten Rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen alh. Zu Straßburg andem Spitahlgäßlein 1. s. neben Carl Sonnmann dem Säckler und Burger alhier, 2. s. neben Johann Adam Schwartz dem Weißbecken hinten auff die Moscheroschische Erben, modo Christian Wolffgang Egulus den Schuhmacher stoßend, davon gibt man jährl. 12 lb d ad 4. p. C° gerechnet Zinß Johann Georg Dürren dem geweßenen Schwartzbecken und burgern alh. ablöß. in Capital mit 300 lb. sonsten vber freÿ leedig und eigen, und vermög scheins Von denen HH. Werckmeister dedato 12. Apr: 1734. æstimirt und angeschlagen Vor und umb 400 lb. Also nach abzug solcher beschwerden hier annoch auszuwerffen 100 lb. Darüb. besagt i. teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesuger CC. stub verfertiget und mit deroslben anhangenden größ. Insiegel verwahret datirt den 14.ten April: 1701. des Inhalts welchergestalten der verstorbene seel. und seiner hinterbl. wittib solche von Johann Wittmann d. Kleinschreiner eigenthümbl. an sich erkaufft haben. Ferner j alter pergament. Kauffbrieff, auch aus alh. Cantzleÿ Contract stub gefertiget und mit deroselben angehenckt. Insiegel vers. s.d: 16. Jan. 1706. Und dann noch 1. alter Perg. Kauffbrieff aus ermelter C.C.stub de dato 4. febr. A° 1600.
Ergäntz. der Erben währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög eines über d. verstorbenen seel. und der hinterbl. wittib einander in d. Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch weÿl. H. Eliam Winckler Notarium publ. et practicum alhier seel. sub dato den 12.ten Martÿ A° 1701. auffgerichtet
Series rubricarum. Der Wittib ohnveränd. Nahr. Sa. haußraths 17, Sa. der Faß 6 ß, Sa. des Silbergeschirrs und Geschmeids 10, Sa. der Goldenen Ring 2, Sa. der Schulden 40, Sa. der Restireden Ergäntzung 571, Summa summarum 641 lb
Der Erben ohnverändert Nahr. Sa. haußraths 32, Sa. Silbegeschirrs 1 ß, Sa. Goldener Ring 12, Sa. der restirenden Ergäntzung 91, Summa summarum 136 lb – Passivorum 40, Solchemnach restirt annoch 96 lb
Die theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 69, Sa. Faß und bütten 3, Sa. Waaren undŸ Werckzeug 81, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 8, Sa. baarschafft 14, Sa. Eigenthumb an 1. behausung 100, Summa summarum 277 lb – Summa passivorum 715, Übertreffen also die theilbare Nahrung umb 438 lb
Verstallung Summ 298 lb
Copia der Eheberedung (…) in der Königl. Statt Straßburg Dienstags d. 4. des Monats Januarÿ Anno 1705
Copia auffgerichteten Testamentum nuncupativum reciproci, Vide mein des Not: protocoll. extens. N° 2. fol: 89.
Abschatzung dem 12. Aprill: 1734. Auff begehren weilandt deß achtbahren und bescheitenen Meister Johann Pflip Fichter deß geweßenen Bürstenbinders seel. hinder Laßnen frau wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der spitall gaßen gelegen ein seits Neben Carll sonnen Mann, anderseits Neben Johann Adam schwartz dem weißbecken, hinden auff NN. stoßent welche behausung Stube, haus Ehren worinnen der herdt und waßer Stein, oben darauff Cammer und Nebens Kämmerlein ein Kammer under dem tach soltaten Cammer unden auff den botten ein stübell hauß Ehren worinen der herdt und waßer stein gewölbtes Kellerlein sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschworne wërckleuth sich in der besichtigung befundten und Jëtzigem Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Acht Hundert Gulten Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworne werckleuthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Registre de vente mobilière
1734 (25.5.), Not. Brackenhoffer (Jean, 3 Not 16) n° 293
Verkauff Register vnd zum theil abtheil. concept über denjenigen Haußrath und übrige fahrende Haab, so weÿl. Mr Johann Philipp Feuchters geweßenen Bürstenbinder und Burger alhier Zu Straßburg nach tod (…) vor der Sterbbehausung im Spittalgäßlein offentl. distrahirt worden, auffgerichtet in A° 1734

Susanne Græff institue pour héritiers ses sœurs et neveux. Le testament est dressé impasse des Trois gâteaux dans la maison qui appartient à la veuve de Georges Christophe Heberlin.
1735 (24.1.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 335
Testamentum – persönlich kommen vndt erschienen ist die ehr: vndt tugendbegabte fraw Susanna Feuchterin gebohrne Gräffin, weÿl. H Joh: Philipp Feuchters geweßenen Bürstenbinders vnd burgers alhier Zu Straßburg seel: hinterlassene Wittib, von der gnade gottes aufrecht gesunden gehend vndt stehend. leibß auch darbeÿ guter richtiger Sinnen vnd verstandts (…)
Dießemnach vndt vor das andere, weilen Sie fraw testirerin sich wohl errinnert daß Sie in Anno 1728. den 3. febr. nebst ihrem verstorbenen Ehemann seel: ein testament vor mir notario vndt gezeug bereits auffgerichtet (…) gäntzl. revocirt abgethan vndt widerruff. haben (…)
Endlichen und Zum Sechsten die weilen die institutio hæredum oder die einsetz vnd benennung der Erben eines Jeden du recht beständigen testaments fürnembsten fundament vnd grundvest ist (…) als will die fraw testiererin Zu ihren rechten wahren vndt ohngeweiffelten Erben ihrer Verlaßenschafft (…) hiemit instituirt ernannt vndt eingesetzt haben benantlich vnd Erstlichen fr. Marthan Schadin gebohrne Gräffin, Joh: Schaden des weißgerbers vndt burgers alhier eheliche haußfr. in einen Völligen Vndt wieder die Helffte eines vierdt. Stamm theilß vndt dero dochter Martha Mendelin geb. Schadin, hanß Michel Mändels deß fischers vndt burg. alhier ehefr. in die andere helffte eines vierdt. Stammtheils,
weithers Fr. Mariam Salome Wittmännin gebohrne Gräffin Jacob Wittmanns des Bürstenbinders vnd burgers alhue ehefr. Vor einen völligen viertten Stamm theil
Vnd dann H. Joh: Friderich Gräffen deß Bürstenbinders vndt burgers allhier ihres bruders dreÿ leibliche Söhn, nahmens H Joh: Friderich Gräffen, Cantzelisten in Buchßweiler, H. Joh: Daniel Gräffen, Bedienten beÿ Ihro hochfürstl. durchl. Herrn Hertzogen Von Birckenfeld vndt Zweÿbrücken, vnd dan H Philipp Jacob Gräffen burgern allhier, alle dreÿ ins gesambt ebenfalß in einen viertt. Stammtheil (…)
Beschehen in einer alhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden im Hänffer gäßlein gelegenen Hrn Georg Christoph Heberlin dem Kuttler Eigenthümlich zuständigen behaußung dero stuben Stüblein mit denen fenstern in eim höfflein undt in ein gartlein außsehend (…) Montagß d. 24. Januarÿ Anno 1735. abendtß Zwisch. fünff vndt sechß vhren [unterzeichnet] Susanna fichtren

Autre testament par lequel elle casse le précédent
1736 (26.7.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 426
Testamentum – persönlich Kommen vndt Erschienen ist die ehr: vndt tugendbegabte fraw Susanna gebohrne Gräffin, weÿl. H Joh: Philipp Feuchters geweßenen Bürstenbinders vndt burgers alhier Zue Straßburg hinterlassene Wittib, durch die gnade gottes aufrecht gesund. gehend vndt stehenden leibß auch darbeÿ guter richtiger Sinnen vnd vernunfft (…)
wie daß Sie sich errinnere daß Sie in Anno 1735. den 24. Januarÿ ein Testamentum nuncupativum vor mir notario vndt gezeug bereits auffgerichtet (…) gäntzlich cassirt abgethan vndt widerruff. haben (…)
Actum in einer alhier Zu Straßburg ane dem roßmarckh ane der Krebßgaß gelegenen mir Notario eigenthümlich zuständig. behaußung dero untern Stuben mit denen fenstern auff besagt. Roßmarckh und in die Krebßgaß aissehen (…) Donnerstagß den 26. jm&& A° 1736. [unterzeichnet] Susanna fichrin

La veuve et les héritiers testamentaires de Jean Philippe Feuchter vendent la maison au brossier Jean Meyer et à sa femme Dorothée Luther

1734 (19.7.), Chambre des Contrats, vol. 608 n° 273
weÿl. Johann Philipp Feuchter des Bürstenbinders Wittib Susanna geb. Gräffin die ohnbevögtigt zu sein versicherte beÿständlich Johannes Ehrmann des Courtier, ferner ged. Gräffin vermög eines vor H. Not. Johannes Brackenhoffer am 3. feb. 1728 auffgerichteten Testamenti reciproci §° 8. instituirte Erben nahmens Hugo Quirinus Feuchter der Säckler, Johann Samuel Feuchter des Peruquenmachers
in gegensein Johannes Meÿer des Bürstenbinders und Dorotheæ geb. Lutherin
fünff 6.te theil für ohnvertheilt ahne einer behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne dem Spithal: gäßlein, einseit neben Carl Sonnenmann dem Säckler anderseit neben Johann Adam Schwartz dem weißbecken hinten auff die Moscheroschische Erben modo Wolffgang Christian Egelus schuemacher – der wittib zu einer, Johann Samuel Feuchter zur zweÿten tertz, Hugo Quirinus Feuchter zu einem 6.t theil und deßen verschollenen bruder Johann Friedrich Feuchter dem seÿler auch zu einem 6.t theil – auff den fueß von 600 pfund
[in margine :] Hugo Quirinus Feuchter der Säckler als hæres universalis præsumptus ab intestato seines verschollenen bruders Johann Friedrich Feuchter ledigen Seÿlers den er krafft von E.E. Kleinen Rath am 16. sept. jüngst ertheilter Erkanntnus ausgebürgt – auch hierbeÿ erschienet Susanna Feuchterin geb. Gräffin der wittib als usufructuaria jetzt verkaufften 6.t theil haben in gegensein Johannes Meÿer (verkaufft) Einen 6.t theil für ohnvertheilt ahne hergegen beschriebenen im Spithalgäßlein liegender behausung und zugehörden um 50 pfund – den 1. Octobris 1734

Fille du brossier Jean Georges Luther, Catherine Dorothée Luther épouse en 1731 le brossier Jean Jacques Spœttnagel, veuf : contrat de mariage, célébration

1731 (16.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 75) n° 692
Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Mr Johann Jacob Spöttnagel, Bürstenbinder und burgern alhier als bräutigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendreichen Jfr. Catharinæ Dorotheæ, des auch Ehrengeachten Mr Joh: Georg Luthers, Bürstenbinders und burgers alhier dochter als der Hochzeiterin andern theil
So beschehen in Straßb. d. 16.ten Maÿ A° 1731 [unterzeichnet] Johan Jacob spöttnagel hoch Zeiter, Catharina dorodea lutherin als hochzeitterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 94-v n° 346)
1731. Mittw d. 22. Aug. sind nach Geschehener 2.maliger Proclamation ehelich Copulirt v eingesegnet word. Joh: Jacob spöttnagel der bürstenbinder b. v. wittiber allhier v. Jgfr. Cathar. Dorothea, Joh: Geörg Luthers b.v . bürstenbinders ehm. Tochter [Unterzeichnet] Johann Jacob spöttnagel als hoch Zeter, cattrina dortea lutterein als hochzeiterin (i 99)

Jean Jacques Spœttnagel meurt en 1732 en délaissant pour héritier son père Martin Spœttnagel, boucher à Colmar. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Vieil-hôpital. L’actif de la succession s’élève à 221 livres, le passif à 208 livres
1732 (5.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 38) n° 1158
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten Meister Johann Jacob Spöttnagels gewesten Birstenbinders und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1732. – nach seinem am 4.ten Febr. jüngsthin genommenen tödlichen hintritt ohne Verlaßung Kinder und leibes Erben hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Mstr. Martin Spöttnagels, Metzgers und burgers Zu Collmar des Verstorbenen seel. leibl. Vatters und diß orths einigen Erben, und weillen dießer frembd und ohnverburgert als ist beÿ Einem Ehrsamen Kleinen Raths allhier in deßen nahmen unterthänig erbetten und gnädig deputirt worden der Ehrenvest Fürsichtig und weiße herr Lucas Schaaff E.E. Kl. Raths jetzmahliger beÿsitzer, so dem geschäfft in Persohn abgewarttet, heut dato ordnungsmäßig inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahme frau Catharinam Dorotheam Spöttnagelin gebohrne Lutteri, die hinterbliebene Wittib, mit hülff und beÿstand H Johann Gottfried Cossac des Säcklers und burgers alhier, ihres geordnet und geschworenen Curatoris, So dann ferner mit assistentz S. T. H. Johann Jacob Kößlers Practici (…) So beschehen Straßburg den 5.ten Maÿ Anno 1732.
Copia der Eheberedung – Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig
In einer allhier Zu Straßburg ane der Spithalgaß gelegenen nicht hieher gehörigen behaußung und dero inhabenden Lehengemächern folgender maßen befunden
Haußrath, Höltzen und Schreinwerck. In der obern fordern Cammer, In der Soldaten Cammer, Im obern Stübel, In der Wohnstub, Im obern Haußehren
Sa. haußraths 154 (W 4, T 149), Wahren und Werckzeug Zum Bürstenbinder handwerck gehörig, T. 56, Sa. Silbers 22 (W 7, T 18), Sa. Goldener Ringe, W 6, baarschafft, Schulden T 20, Summa summarum 221 lb – Schulden 208 lb, Nach deren Abzug 13 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 194 lb

Catherine Dorothée Luther se remarie en 1732 avec le brossier Jean Meyer, originaire de Colmar : contrat de mariage, célébration
1732, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 739
Eheberedung – Johann Meÿer, ledigen bürstenbinders
und Frauen Catharinä Dorotheä Spettnagelin gebohrner Lutherin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 108 n° 399)
1732 Eod. [Mittw. d. 22. 8.br] sind nach Geschehener 2.maliger Proclamation ehelich Copulirt v eingesegnet word. Joh: Meÿer der Ledige bürstenbinder von Colmar, Elias Meÿers b. v. Wullenfärbers daselbst ehl. Sohn v. Fr. Cathar. Dorotheä weÿl. Joh: Jacob spöttnagels geweß. v. b. bürstenbinders nachgel. wittib [unterzeichnet] Johannes Meÿer als hochzeiter, cattrina dortea spöttnagel als hochzeiterin (i 112)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la veuve de Jean Jacques Spœttnagel à se remarier avant la fin de son deuil avec le brossier Jean Meyer, comme il ne reste que six semaines sur les dix mois prescrits. La pétitionnaire doit verser deux livres à la caisse de l’Aumône.
1732 Conseillers et XXI (1 R 215)
Cath. Dorothea Spöttnagelin erhalt Dispensation in der Zeit der Trauer. 337.
(p. 337) Sambstag d. 11.ten 8.bris – Lt. Mosseder Nomine gegenwärtiger Frawen Catharinæ Dorotheæ Weÿland Johann Jacob Spöttnagels gewesenen burgers und Bürstenbinders hinterlaßene Wittiben mit beÿstand ihres vogts Johann Gottfried Kosacks des Secklers producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit Beÿlagen Sub Litis. A et B umb gnädige Dispensation in der Zeit der trauer handelt innhalts. Ist bekandt, Wird der Implorantin in Ansehung deroselben Zur Zeit der Vorhabenden Copulation an den durch die ordnung gesetzte Tempore luctus der Zehn monath nur noch sechs wochen fehlen Werden, folglichen keine Confusio Sanguinis Zu beförchten ist, sich an Johann Meÿer den ledigen Bürstenbinder Von Colmar gebürtig Zu Verheürathen Obrigkeitlioch Erlaubt und ihro die dazu nöthige Dispensation, gegen erlag Zweÿ pfund pfenning in das gemeine Allmoßen, Willfahrt. Deputati H. Rth. Lichtel und H. Rth. Dietrich.

Jean Meyer fait dresser l’état de sa fortune (pour devenir bourgeois). Il présente 250 livres en argent comptant
1732 (15. 7.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Zuwißen seÿe hiermit daß auff heut dato Zu End gemelt Vor mir unterschriebenem offenbahren und geschwornem Notario persönlich kommen und erschienen der Ehrsame Johannes Meÿer Bürstenbinder Von Collmar gebürtig, so verlobt an Fr. Catharinam Dorotheam Spettnagelin gebohrner Lutterin weÿl. Meister Johann Jacob Spettnagels geweßenen Bürstenbinder und burgers alhier seel. nachgelaßener wittib hat mir vorgewießen und baar vorgesetzt in Gangbahren Gold: und silbernen Sorten die Summ von 250 Pfund pfenning Straßburger (…) Straßburg den 15.ten Septembris Anno 1732.

Jean Meyer devient bourgeois par sa femme le 22 novembre 1732
1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 991
Johannes Meÿer d. birsten binder von Colmar geb. erhalt d. b. von seiner ehefr. Catharina Dorothea weÿl. Johann Jacob Spetnagels Hint. Wtb. vmb den alt. bs. will beÿ E E Zunft Zum spiegel dienen Jur. d. 22.t 9.b. 1732

Jean Meyer, sachetier et huissier de la tribu des Fribourgeois, loue la maison à Jean Jacques von Zabern, fabricant de boutons argentés

1735 (14.11.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 732
Johannes Meÿer der Säckler und Büttel beÿ E.E. Zunfft der Freÿburger
in gegensein Johann Jacob von Zabern des versilbert Knopff und Pferdzeugmachers mit beÿstand ihres Schwähers Johann Friedrich Schweighäußer des Rheinzollers
entlehnt, Eine dem verlehner eigenthümlich zuständige im Spitalgäßlein einseit neben dem verlehner anderseit neben Johann Baldner dem Gürttler gelegene Behausung nichts davon ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren von nächstkommenden weÿhnachten angefangen – dafern aber des verlehners sohn Johann Meÿer lediger säckler vor endigung dießer 6 jährigen lehnung sich selbsten allhier setzen und verlehntes hauß besitzen solle (…) – um einen jährlichen Zinß nemlich 60 pfund

Jean Meyer et Dorothée Luther hypothèquent la maison au profit du cordonnier Daniel Heiligenmeyer

1736 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 889
Johann Meÿer der Bürstenbinder und Dorothea geb. Lutherin mit beÿstand ihres vatters Johann Georg Luther und ihres bruders Johann Georg Luther Junioris beeder Bürstenbinder
in gegensein Daniel Heilgenmeÿer des schuhmachers und Susannæ geb. Bruderin – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Spithal: gäßlein einseit neben Carl Sonnenmann dem Säckler anderseit neben Johann Adam Schwartz den weißbecken hinten auff Wolffgang Christian Egelus dem schuemacher – als ein am 19. Julÿ und 1. Octobris 1734 erkaufftes guth

Jean Meyer et Dorothée Luther hypothèquent la maison au profit de la succession Moscherosch

1769 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 173
Johann Meÿer der bürstenbinder und Catharina Dorothea geb. Lutherin mit beÿstand Johann Daniel Haaß des kammachers und Philipp Jacob Nagel des bürstenbinders
in gegensein Johann Stephan Geÿler des kieffers als executor Moscheroschischen testamenti der Gottesheimischen kinder antheil nemlich Fr. Margaretha Magdalena Meÿerin geb. von Gottesheim, Jfr. Catharina Salome von Gottesheim weÿl. Fr. Elisabetha geb. von Gottesheim mit N.N. Ehrmann dem perruckenmacher erziehlten 2 kinder Catharina Elisabetha und Maria Magdalena und dann Anna Salome geb. von Gottesheim N. Schneiders des Informatoris ehefrau – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Spithalgäßlein, einseit neben David Datt dem säckler, anderseit neben Johann Koringer dem dreher, hinten auff N. Lang dem schumacher

Jean Meyer et Dorothée Luther hypothèquent la maison au profit du sachetier Georges Daniel Redslob

1780 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 654 n° 255-v
Johannes Meÿer der bürstenbinder und Dorothea geb. Leutherin unter assistentz Gottfried Meÿer des bürstenbinders ihres leiblichen sohns und Andreas Wagner des g.u.w.
in gegensein H. Georg Daniel Redslob des säckler meisters – schuldig seÿen, 100 gulden
unterpfand, ihre eigenthümlich zuständige behausung ane dem Spithalgäßlein, einseit neben Jacob Mathis dem obstkrämpen, an° Mr Gorringer dem dreher hinten auff N. Lang den schuhmacher

Jean Meyer meurt en 1781 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 450 livres. La masse propre à la veuve est de 550 livres. L’actif des héritiers et de de la communauté s’élève à 559 livres, le passif à 817 livres

1781 (9.5.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 424) n° 1447
Inventarium über Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Meÿers, des geweßenen Bürstenbinders und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1781.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehren und Wohlvorachtbahre Herr Johann Meÿer, der geweßene bürstenbinder und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seeliger, nachdeme derselbe Sontags den 11. Martÿ dießes Laufenden 1781. dießes zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren: und tugendsahmen Frauen Catharinä Dorotheæ Meÿerin gebohrner Lutherin, der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Abraham Thalwitzers des Bürstenbinders und Burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands, wie auch des Abgelebten seeligen mit besagter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Sohns und Töchtere als deßelben ab intestato nachgelaßener Rechtmäßiger Erben auch respectivé dero Ehevogts und erbettenen beÿstands (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 29. Maji Anno 1781.
Der Seelig Verstorbene hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßen, wie folgt. 1.mo Frrau Annam Margaretham Haaßin gebohrene Meÿerin, Weÿland Herrn Johann Daniel Haaß des gewesenen Kammachers und burgers allhier nunmehr seeligen hinderlaßene Wittib, welche mit assistentz Herrn Jacob Schuler des Rothgerbers und Lederhändlers, auch burgers allhier, Ihres erbettenen beÿsitzers in Persohn dießem geschäfft beÿgewohnt, 2.do Frau Mariam Salome Nagelin gebohrene Meÿerin Herrn Philipp Jacob Nagel des Bürstenbinders und burgers allhier geschiedene Ehefrau, welche sich in Person beÿ dießem geschäfft eingefunden und vorgedachten Herrn Jacob Schuler den Rothgerber und Lederhändler auch burgern allhier Zu Ihrem beÿstand erbetten. 3.tio Frau Mariam Dorotheam Wagnerin gebohrene Meÿerin Herrn Andreä Wagner des Gartenmanns und Burgers allhier Ehefrau, Welche mit beÿhülff gedachten Ihres Ehevogts in Persohn Zugegen ware, So dann 4.to Herrn Johann Gottfried Meÿer, den Bürstenbinders und burgern allhier, welcher in selbst eigener Persohn dießem Geschäfft abwartete. Alßo alle vier des seelig verstorbenen mit Eingangs gedachter Frauen Catharina Dorothea Meÿerin gebohrner Lutherin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlte Sohn und Töchtere und ab intestato Zu Vier gleichen portionen und Stammtheilen Verlaßene Rechtmäßige Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Spithalgäßlein Liegenden in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hierunden eingetragenen behaußung befunden Worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Nemlichen eine behaußung und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen alljier Zu Straßburg ane dem Spithalgäßlein einseit neben Matthiß, dem Fastenspeishändler, anderseit neben weÿl. Joh: Koringer des hohldrähers Wittib und Erben, hinden auf Irrmann den Schumacher stoßend, so vor freÿ Ledig und eigen durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 10.ten Maji 1781. angeschlagen vor 450. Darüber ist vorhanden ein Teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret über erkauffte Fünff Sechstetheil an solcher behaußung besagend de dato 19. Julÿ Anno 1734. deme annectirt die Kauffverschreibung über den erkaufften übrigen einen Sechstentheil derselben d dato 1. 8.bris ejusdem Anni
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderte, Guths, Vermög Inventarÿ über beeder geweßenen Eheleuth einander für ohnverändert in den Ehestand Zusammengebrachte Nahrungen durch weÿland Herrn Notarium Christoph Michael Hoffmann seeligen in Anno 1733. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Schuld 25, Erg. 525, Summa summarum 550 lb
Dießemnach wird nun auch der Erben ohnverändert und theilbare Nahrung, Weilen Keine Errungenschaft ausfält unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 41 Sa. Werckzeugs Zum Bürstenbinder handwerck gehörig 52, Sa. Silbers 19 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 450, Sa. Schulden 14, Summa summarum 559 lb – Schulden 817 lb, In Vergleichung 258 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 550 lb – Stall Summ 292 lb
Copia der Eheberedung (…)
Abschatzung Vom 10.ten Maÿ 1781. Auf begeren Weÿland Herr johanes Meÿer dem gewesenen birstenbinder ist Eine behausung alhir in der statt strasburg in der spital gas gelegen, Ein seÿts neben Weÿland Johanes Kohringer dem gewehsenen Dreher Meister, anderer seÿts neben Herr Mathis dem fasten speishändler und Hinten auf den ulmergraben stosend gelegen, solche behausung bestehet in Einer Werckstatt, ferner in Einer stube zweÿ Kuchen und Etlichen Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breitziegel belegt hat auch Ein gewöbten Keller. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschworenen Werckmeister und Vorher gewesener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Neun Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber W Mster, Götz Wmstr. Kaltner WMstr.

Les héritiers exposent la maison aux enchères. La cohéritière Marie Salomé Meyer, femme du brossier Philippe Jacques Nagel est la dernière enchérisseuse.

1785 (27.12.), Not. Lederlin (6 E 41, 913) n° 78 (Chambre des Contrats, vol. 660 f° 333-v)
Frau Maria Margaretha Haaßin geb. Meÿerin weil. Johann Daniel Haaß geweßenen Kammachers wittib beÿständlich Johann Gottfried Meÿers ihres bruders hernach gemeldt, ferner Frau Maria Salome geb. Meÿerin Philipp Jacob Nagels des Bürstenbinders, So dann Johann Gottfried Meÿer der bürstenbinder samtliche als übernehmern Weÿl. Johannes Meÿers geweßenen bürstenbinders ihres Vatters seel. Vermögens Nachlassenschafft, daß die gesonnen seÿen der in ihres Vatters Verlassenschafft gehörigen behaußung durch eine freiwillige offene Versteigerung feil zu bieten
ihre in deren Vätterlichen Verlassenschafft gehörige behausung gelegen ane dem Spithalgäßlein einseit neben H. Matthis dem Fastenspeishändler anderseit neben H Köhringers des drehers wittib und erben, hinten auff verschiedene nachbars häußern, ausgerufen worden pro 1100 fl.
1110 fl. hr Dahlwitzer [unterzeichnet] Johann Abraham Thalwitzer)
den 16. Januarÿ, 1220 fl. Fr. Nagelin

Marguerite Meyer veuve du peignier Jean Daniel Haas vend deux tiers de la maison à sa sœur Marguerite Salomé, femme de Philippe Jacques Nagel, qui devient seule propriétaire

1786 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 333-v
Fr. Maria Margaretha Haaßin geb. Meÿerin weÿl. Johann Daniel Haaß des kammachers wittib beÿständlich Johann Gottfried Meÿer des birstenbinders ihres bruders
ihrer schwester Fr. Margarethæ Salome Nagelin geb. Meÿerin Philipp Jacob Nagel des birstenbinders ehefrau
zweÿ dritte theil vor unvertheilt von und ane einer behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Spithalgäßlein, einseit neben Jacob Mathis dem obskrempen, anderseit neben Mr Kohringer des drehers wittib und erben, hinten auff Mr Lang des schuhmachers wittib und erben – woran der übrige zweite theil der cessionaria als mitübernehmerin ihres vatters weÿl. Johannes Meÿer verlassenschafft – die gantze gerechnet um 1220 gulden, die zweÿ dritte theil um 813 gulden

Philippe Jacques Nagel et Marguerite Salomé Meyer hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Meyer veuve Haas

1786 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 349
Philipp Jacob Nagel dem birstenbinder und Margaretha Salome geb. Meÿerin unter assistentz Johann Gottfried Bader des schuhmachers und Christoph Schöning des birstenbinders
Fr. Maria Magdalena Haßin geb. Meÿerin ihrer schwester respective schwagerin, 100 gu
unterpfand, die der Ehefrau als ein unverändertes guth eigenthümlich zuständige behausung samt zugehörden ane dem Spithalgäßlein, einseit neben Jacob Mathes dem obskrempen, anderseit neben der Kohringische wittib, hinten auff die Langische wittib und erben

Les Quinze accordent une dispense à Philippe Jacques Nagel pour qu’il puisse présenter son chef d’œuvre avant d’avoir terminé ses années d’épreuve. Le pétitionnaire déclare que sa mère est morte depuis sa première demande, ce qui l’oblige à s’établir. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1768, Protocole des Quinze (2 R 179)
(p. 402) Sambstags den 20. Augusti 1768 – Philipp Jacob Nagel Ca. Bürstenbinder
Claus nôe Philipp Jacob Nagel des ledigen Bürstenbinders von hier gebürtig Ca. E. E. Meisterschafft der Bürstenbinder Obermeister prod. untherth Memoriale und bitten samt beÿl. Lit. A puncto dispensationis von der übrigen muthzeit und bitt Deput. Froereisen bit Cop. et T. O. obt.

(p. 425) Sambstags den 3. Septembris 1768 – Nagel Ca. Bürstenbinder
Claus Sen. nôe Phil. Jacob Nagel in aîs Ca. E. E. Meisterschafft der Bürstenbinder Ober Mr auch in aîs erhalt productum vom 20. Aug. jüngst und bitt Deput. Froereisen prod. unterhth. Excetiones juncto petito und bitt similiter Deputationem. Erkandt, Deputatio.

(p. 434) Sambstags den 10. Septembris 1768 – Nagel Ca. Bürstenbinder
Iidem [Obere Handwercks Hh,] laßen per Eundem [H Secretarium Stædel] referiren, es habe Philipp Jacob Nagel der ledige Bürstenbinder Ca. E. E. Meisterschafft der Bürstenbinder Obermr. d. 20. Aug. jüngst ein untherth Memoriale samt beÿl. sub Lit. A übergeben juncto petito Zu erkennen, daß er von der übrigen Muthzeit zu dispensiren und Zum Meisterstück Zulaßen seÿe.
d. 3. huj. habe Imploratische Meisterschafft gebetten in Exceptionibus gegnerischen Imploranten mit seinem widerrecht. begehren ref exp. ab: und an die ordnung zu verweißen.
Auf geschehene Weißung habe der Implorant præsens seinem Memoriale annoch beÿgesetzt, daß während dem, daß dieße sache beÿ Mghh. anhängig, seine Mutter verstorben und er dadurch einiger maßen in die nothwedigkeit gesetzet worden, seine eigene hauß haltung anzufangen, überdas wäre er anjetzo mit seinem bisherigen Meister und respectivé Schwiegervatter völlig ausgesöhnet, und seÿe es demselben eben so viel als Ihme Imploranten angelegen, daß er Zum Meisterstück gelange.
Nôe Imploratischer Meisterschafft seÿen vorgestanden Daniel Schaaf, als ober: und Gottfried Krauß als untermeister, welche declarirt, daß des Imploranten mündlich gethanes Vorbringen der wahrheit gemäß seÿe, Weßwegen sie auch die entscheidung dieser sach lediglich Mghh wolten überlaßen haben.
Die Hh. Depp. welche in betrachtung gezogen daß es nur umb eine dispens von 4 monat Zu thun, die Imploratische Meisterschafft nun auch sich nicht mehr wiedersetze, hätten dafür gehalten daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und erlag 3 lb halb löbl. Statt, und halb Imploratischer Meisterschafft heimfällig, von der noch manglenden Muthzeit Zu dispensiren und Zu dem Meisterstück der Bürstenbinder zu admittiren seÿe. Erkandt, Bedacht confirmirt

(p. 474) Montags d. 26. Septembris 1768.
Claus nôe Phil. Jacob Nagel in aîs Ca. E. E. Meisterschafft der Bürstenbinder auch in aîs, bitt Communic. Sent: Erkannt Willfahrt
Bescheid – Sambstags den 10. Septembris 1768. In Sachen Philipp Jacob Nagel des ledigen Bürstenbinders gesell Imploranten ane eim entgegen und wieder E.E. Meisterschafft der Bürstenbinder Obermeister. Imploraten am andern theil. auf producires untherth Memoriale mit beÿl. sub Lit. A juncto petito, Wir geruheten Zu erkennen, daß der Implorant von der übrigen muthzeit zu dispensiren und Zum Meisterstück Zulaßen seÿe, übergebene Exceptiones, mit bitten den Imploranten mit seinem widerrechtlichen begehren refusis expensis ab: und an die ordnung zu verweißen.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch all übrig der Parthen angehörtes vor und anbringen, ist der Hh Depp. abgelegten relation nach Erkandt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und erlag 3 lb pro Dispensatione halb löbl. Statt, und halb Imploratischer Meisterschafft heimfällig, von der noch manglenden muthzeit Zu dispensiren und Zu dem Meisterstück der Bürstenbinder zu admittiren seÿe.

Fils du pêcheur Jean Georges Nagel, Philippe Jacques Nagel épouse en 1768 Marguerite Salomé Meyer : contrat de mariage, célébration
1768 (16.8.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 61
Eheberedung – zwischen dem ehrbaren Philipp Jacob Nagel, dem ledigen bürstenbindergesell, des weiland Joh: Georg Nageln gewesenen hiesigen Burgers und Fischers, mit seiner hinterbliebenen Wittib Maria Ursula gebohrner Burckardin ehelich erzeugtem und nach tof hinterlaßenem jüngsten großjährigen Sohn, als dem Hochzeiter an einem theil
so dann der Tugendsamen Jungfrau Margaretha Salome Meÿerin, Meisters Johannes Meÿer des ältern bürstenbinders und burgers allhier mit Frau Catarina Dorothea gebohrner Lutherin ehelich erzielten mittlern Tochter, beiständlich dieses ihres Vaters, als Hochzeiterin
So geschehen in Straßburg in mein Notarii Schreibstub an der Spitzengaß gelegen auf Dienstag den 16. Augstmonats vormittags im Jahe 1768 [unterzeichnet] Philipp Jacob Nagel als hochzeiter, Margaretha Salome Meÿerin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 115-v n°163)
1768. Mittwochs den 26. Octobris wurden nach Dom. XX und XXI post Trinit: geschehene ordnungsmesiger Proclamation ehelich copulirt und Christlich eingesegnet, Philipp Jacob Nagel lediger bürstenbinder Von hier, weiland Joh: Georg Nagels, gewesenen Fischers und burgers allhier, mit weÿl. Frau Anna Ursula gebohrne Burckardin nachgelaßener ehelicher Sohn und Jgfr. Margar: Salome Meÿerin, Johannes Meÿers, bürstenbinders und Burgers allhier mit Frau Catharina Dorothea gebohrner Lutherin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Nagel Als hochzeier, Margaretha Salome Meÿerin als Hochzeiterin (i 123)

Philippe Jacques Nagel devient tributaire au Miroir le 21 septembre 1768
1768, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 12) Mittwochs, den 21. Septembris 1768 – E. Leibzünfftiger
Philipp Jacob Nagel, des seil. Joh: Georg Nagel geweßenen hies. b. u. Fischers nachgel. jüngster ehr. Sohn, ist auf vorgelegten Stallschein vom heutigen Tag gegen Erlag Zwei Pfund 13 ß 4 d leibzünfftig als bürstenbindermeister aufgenommen orden. prom. obedentiam

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à Jean Geoffroi Ringler rue de l’Ancre. Les apports du mari s’élèvent à 8 livres, ceux de la femme à 134 livres.
1768 (18.11.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 593) n° 114
Inventarium über Philipp Jacob Nagel, des Bürstenbindermeisters und Kränzleinmachers und Fraun Margarethä Salome geborener Meÿerin, beder Eheleut und Burger allhier Zu Straßburg, einander Vor unverändert Zugebrachtes Vermögen, aufgerichtet in dem Jahr 1768. – in ihre den 31. Octobris Jüngsthin mit einander angetrettene Ehe Zugebracht und vermög des dritten Puncts ihrer den 16. Augusti dieses Jahrs vor mir Notario auffgerichteten Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben
So geschehen in Straßburg auf einer an dem Änkergäßlein gelegenen H Joh: Gottfried Ringler, dem Paßmentirermeisters ehevögtlicher weis eigenthümlich zuständigen, dißorts Lehnungs weis bewohnenden Behausung in fernerem beisein Johannes Meyer des ältern ebenmäßigen Bürstenbindermeisters, der Ehefrau geliebten Vaters las ihres hierzu erbettenen beistands, auf Freÿtag den 18. Novembris nachittag Anno 1768
Folgt nun hierauf die Besch. des beders. beibr. an sich selbst, u. Zwar anfängl. Des Manns in die Ehe gebr: Verm: Sa. haußraths 4, Sa. Silbers 15 ß, Summa summarum 8 lb
Zuletzt Wird der Ehefrau zugebrachtes Gut verzeichnet, Sa. haußraths 75, Sa. sil. Geschmeids 41, Sa. baarschafft 48, Sa. Activ schullld 5, Summa summarum 134
Haussteuren 25 lb

Marguerite Salomé Meyer meurt en 1794 en délaissant une fille. La maison est estimée à son prix de cession, soit 2 440 livres tournois. La masse propre à héritière s’élève à 337 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 1657 livres, le passif à 346 livres

1794 (4 brumaire 3), Strasbourg 10 (2), Not. Heus n° 187
Inventarium über Weiland Fraun Margarethæ Salome Nagel, geborner Meÿer des Bürgers Philipp Jacob Nagel, Bürstenbinders alhier Zu Straßburg geweßter Ehefraun Verlaßenschafft, auffgerichtet im dritten Jahr der Francken Republick – nach ihrem den 10.ten vendemiaire dieses laufenden Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen Zu Straßburg in einer ane dem Spithal gäßlein dermalen die Schamhafte Gaß genannt, gelegenen mit N° 5 bezeichenten in diese Verlaßenschafft gehörigen Behausung den 4. Brumaire im dritten Jahr der einigen und untheilbaren Francken Republick.
Die Verstorbene hat mit eingangs gemeltem hinterbliebenen Wittiber nachbenannte Tochter Ehelich erzogen und ab intestato Zu ihrer einigen Erbin hinterlassen. Namentlich Jungfer Margaretha Salome Nagel so großjährig welche unter Verbeistandung des Bürgers Johannes Bruder Handelsmanns und dermaligen Commendant des alhiesigen Veteranen Corps dieses Geschäfft beigewohnet
Copia beeder geweßter Ehepersonen vor Burger Not. Saltzmann den 16. Aug. 1768. mit einander auffgerichteter Eheberedung

Hierauf folgt nun die Beschreibung Eingangs gedachter Verlaßenschafft Vor und ane sich selbsten. Des Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 19, Ergäntzung, durch burger Notarium Saltzmann unterem 18. Novembris 1768. auffgerichteten Inventarii 76 livres
Diesemnach wird auch der Erbin unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 381
Eigenthum ane einer Behaußung, so der Erbin unverändert. Nemlichen Eine Behaußung und Hoffstatt mit all deren Begriffen, Gebäuden, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg ane dem Spitahgäßlein, dermalen die Schamhafte Gaß genannt, mit N° 5 bezeichnet, einseit neben Jacob Mathiß dem obsgrempen, anderseit neben weil. N. Köhringer geweßenen Drähers Wittib und Erben und hinten auf N Anton den Schuhmacher stoßend gelegen, so auser del darauf haftenden und hienach beschriebenen passiv Capital ledig und eigen und wird solche ohnpræjudicirlich für die nemliche summ, wie selbige der dißorts Verstorbenen als Elterlicher Succession Erbs Cessionsweise eigenthümlichen überlaßen worden, hiehero gewürdiget vor 2440 livres. Über Zween dritte theil von sothaner Behaußung besagt eine in allhiesiger Contract Stub passirte Erbscession sub dato 1. Septembris 1786. der übrige dritte theil aber ist der defuncta als Mit übernehmerin ihres Vatters weil. Johannes Meÿers Verlaßenschafs Zuständig
Ergäntzung (289, abzuziehen 1373, In Vergleichung 1083), Summa summarum 2821 Livres – Schulden 2483, Deducendo verbleiben 337 Livres
Endlich wird auch die Beschreibung des gemein und theilbaren guths, Sa. hausraths 336, Waar und Werckzeug zur Bürstenbinder profession gehörig 238, Schuld 1083, Summa summarum 1657 Livres – Schulden 346, Deducendo verbleiben 1311 Livres
Copia der Eheberedung (…)
Enregistrement, acp 29 F° 91-v du 28 brum. 3

Philippe Jacques Nagel se remarie en 1794 avec Marguerite Salomé Haas, fille du peignier Jean Daniel Haas
1794 (5 brumaire. 3), Strasbourg 10 (6), Not. Heus n° 106
Eheberedung – persönlich erschienen der Bürger Philipp Jacob Nagel, Pürstenbinder und Wittiber alhier, als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Margaretha Salome Haaß, weiland Bürgers Johann Daniel Haaß geweßten Strehlmachers hieselbst mit Fraun Maria Margaretha gebohrner Meÿer ehelich erzeugt hinterlaßene Großjährige Tochter unter assistentz des Bürgers Johann Daniel Jung Paßmentirers dahier als Hochzeiterin andern theils
unterschrieben zu Straßburg den 5.t Brumaire im dritten Jahr der einigen und untheilbaren Francken Republick [unterzeichnet] Philipp Jacob Nagel, Margareda Salome Hasin
acp 28 f° 198 du 5 bru. 3 – il n’y a pas de désignation des apports. Les futurs se donnent au survivant l’usufruit de la moitié des biens du prémourant, plus le futur fait donation à la future de 200 livres
est comparu le futur époux qui a déclare que son revenu n’excède pas 75 livres

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari, estimée à 2 800 livres tournois. L’actif du mari s’élève à 4 267 livres, le passif à 3 800 livres. Les apports de la femme se montent à 201 livres.

1795 (22 floreal 3), Strasbourg 10 (2), Not. Heus n° 218
Inventarium über Bürger Philipp Jacob Nagel, des Bürstenbinders, und Fraun Margarethæ Salome geborner Has, beeder Eheleute alhier Zu Straßburg, einander für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet im dritten Jahr der Francken Republick – der ursachen alldieweilen in ihr beeder Eheleuthe Vor mir Notario den 5. Brumaire letzthin, auffgerichteten Eheberedung paragrapho secundo expresse enthalten, daß jedem theil und seinen Erben seine in die Ehe bringende und während derselben ererbende Nahrung ein frei eigen ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben (…) So geschehen Zu Straßburg in einer ane dem Hospithal gäßlein gelegenen mit N° 5 bezeichneten Behausung den 22. Floreal im dritten Jahr der einigen und untheilbaren Francken Republick.

Eigenthum ane einer Behaußung (M.) Nemlichen Eine Behaußung und Hoffstatt mit all deren Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg ane dem Spitahgäßlein gelegen, mit N° 5 bezeichnet, einseit neben Jacob Mathiß dem Obsgrempen, anderseit neben weiland Burger Köhringers geweßten Drehers Wittib und Erben und hinten auf Burger Anton, den Schuhmacher stosend gelegen, so auser del darauf haftenden und hienach beschriebenen passiv Capital ledig und eigen und hierero ohnpræjudicirlichen gewürdiget vor 2800 livres. Sothane Behausung hat der dißorts Ehemann Von einer Tochter erster Ehe Margareth Salome Nagel, der großjährigen alhier Zufolg der über Weiland Fruaen Margareth Salome Nagel gebohrner Meÿer, ihre Mtter Verlaßenschafft durch mich Eingangs gedachten Notarium den 6. Brumaire dieses Jahres gefertigt und approbirten auch den 28. ejusdem ordnungsmäßig Enregistrirten summarischen Calculi Cessions weis Eigenthümlichen überkommen
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Ehemanns in die Ehe zugebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 327, Sa. der Waar und Werckzeug zur Bürstenbinder profession gehörig 1100, Sa. Silbers 40, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 2800, Summa summarum 4267 Livres – Schulden 3800, Deducendo Verbleibet 487 Livres
Diesemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 1072, Sa. Silbers 15, Sa. goldenen Rings 12, Sa. der Baarschafft 1400, Summa summarum 2499 Livres

Philippe Jacques Nagel et sa fille vendent la maison au sellier Samuel Schultz

1805 (15 nivôse 13), Strasbourg 13 (20), Not. Bremsinger n° 2156, 2165, 2173, 2178, 2183, 2193, Adjudication
Philippe Jacques Nagel brossier et Marie Salomé Blaettel née Nagel sa fille
à Samuel Schultz sellier
Une Maison circonstances et dépendances scise en cette ville rue de l’hopital n° 5, d’un côté Jacques Mathis rentier, de l’autre Michel Jost tourneur, devant lad. rue derrière le Sr Westermann – acquis à la Chambre des Contrats le 1 septembre 1786
criée 5400 francs, le 17 frimaire 13 – 2525 Frantz
Enregistrement, acp 95 F° 102 du 22 nivôse 13

Samuel Schultz et Dorothée Andrech vendent la maison au cordonnier Henri Lang et à sa femme Catherine Barbe Rieth moyennant 5 800 francs

1810 (2.10.), Strasbourg 5 (32), Not. F. Grimmer n° 6533
Samuel Schultz, sellier, et Dorothée née Andrech
à Henri Lang cordonnier et Catherine Barbe née Rieth
une maison avec tous ses bâtiments, appartenances, droits, aisances et dépendances située en cette ville rue de l’Hôpital n° 5, d’un côté Jacques Mathis fruitier, de l’autre Michel Jost tourneur, derrière Martin Antoni et les héritiers André Westermann – acquis par adjudication définitive devant M° Bremsinger les 27 et 24 frimaire 13, transcrit au bureau des hypothèques volume 22 n° 49, moyennant 5800 francs
Enregistrement, acp 115 F° 146 du 8.10.

Henri Lang épouse en 1804 Catherine Barbe Rieth, de Ribeauvillé
1804 (3.1.) Mariage, Ribeauvillé (f° 4-v) Du 7° jour du mois de Nivôse L’an XII° Acte de mariage de Henry Lang, Garçon cordonnier âgé de 25 ans 4 mois né et domicilié à Strasbourg fils de feu Isaac Lang, Cordonnier et de deffunte Anne Marie Westermann vivants conjoints audit Strasbourg et de Catherine Barbe Rieth, âgée de 34 ans 7 mois née et domiciliée à Ribeauvillé fille majeure de Jean Nicolas Rieth maréchal ferrant et de Catherine Rosine Krebs citoyens conjoints audit Ribeauvillé (signé) Heinrich Lang, Catharina Barbara Rieth (i 8)

Registre de population 600 MW 67, Rue de L’Hopital N° 5, p. 384 (i 46)
Lang, Henrÿ, 1771, Cordonnier, Strasbourg, (auparavant) même rue 30 – Entré 1811
id. née Rieth, Cath. Barbe, 1771, Ep. Ribeauvillé, (à Str depuis) l’an XII
id. Cath. Barbe, XIII, Strasbourg
id. Louise Catherine, 1809, Strasbourg – dél. vis à vis la place d’armes 26
id. Henrÿ, 1811, Strasbourg

Henri Lang et ses trois enfants vendent la maison à Sophie Dorothée Starck femme du pasteur Charles Louis Henri Heylandt moyennant 4 000 francs

1839 (24.4.), Strasbourg 10 (95), Me Zimmer n° 3169
1. Henri Lang, ancien cordonnier veuf de Catherine Barbe Rieth, 2. Barbe Lang femme de Valentin Lobstein, cordonnier, 3. Louise Lang fille de boutique chez M. Stammler épinglier, 4. Henri Lang, cordonnier
à Sophie Dorothée Starck épouse de Charles Louis Henri Heylandt, pasteur à Hunawyhr (Haut Rhin) pour laquelle accepte François Louis Klauhold, avoué
une maison avec toutes aisances et dépendances située à Strasbourg rue de l’Hôpital n° 5, d’un côté le Sr Dubessi fruitier, de l’autre le Sr Hummmel boulanger, derrière le Sr Spreng tamissier – acquis par Henri Lang et Catherine Barbe Rieth de Samuel Schultz, sellier, et Dorothée Andrich suivant acte devant M° Jean Frédéric Grimmer le 2 octobre 1810, échue aux trois enfants et héritiers, le Sr Schultz en était propriétaire par adjudication sur Philippe Jacques Nagel, brossier, et Marie Salomé Blaettel née Nagel, reçue M° Bremsinger le 8 nivôse 13 (28 décembre 1804) et 15 du même mois de nivose (5 janvier 1805) – moyennant 4000 francs
Enregistrement, acp 268 f° 7 du 26.4.

Charles Louis Henri Heylandt épouse Sophie Dorothée Starck en 1808
1808 (18.6.), Strasbourg 12 (20), Not. Wengler n° 3280
Contrat de mariage – Charles Louis Henri Heylandt, ministre du culte protestant à Mühlbach dans la vallée de Münster, fils de Georges Henri Heylandt, ministre du culte à Münster, et de Marie Madeleine Kienlin
Sophie Dorothée Starck demeurant à Strasbourg fille de Jean Georges Starck, courtier de marchandises, et de Sophie Dorothée Würtz
Enregistrement, acp 106 f° 80-v du 18.6.

Sophie Dorothée Starck vend la maison à Barbe Appfel veuve de François Joseph Ammerich, employé au grand pont du Rhin moyennant 4 200 francs

1841 (18.5.), Strasbourg 10 (98), Me Zimmer n° 3927
Vente 18 Mai 1841. a comparu Mme Sophie Dorothée Starck demeurant à Hunawyhr épouse dûment autorisée à l’effet des présentes de M. Charles Louis Henri Haylandt pasteur au dit Hunawyhr (…) Laquelle a vendu
à Dame Barbe Appfel veuve du Sr François Joseph Ammerich, en son vivant employé au grand pont du Rhin à Strasbourg, demeurante en cette ville, ci présente et acceptant
Une maison avec tous ses accessoires & dépendances, sise à Strasbourg rue de l’hôpital n° 5, entre le Sr Dubessé fruitier et le Sr Hummel, boulanger, par derrière le Sr Spreng, tamissier. (…) sont au surplus compris dans la présente vente les poêles se trouvant dans ladite maison et appartenant à la D° venderesse.
Mme Heylandt a acquis cet immeuble du Sieu Henri Lang, ancien cordonnier veuf de D° Catherine Barbe Rieth, de D° Barbe Lang épouse du Sr Valentin Lobstein cordonnier de Dlle Louise Lang, fille de boutique & de M. Henri Lang cordonnier tous de Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant M° Zimmer soussigné le 24 avril 1839. Led. Sr. Henri Lang et feu Catherine Barbe Rieth sa femme avaient acquis ladite maison du Sr Samuel Schultz sellier & de D° Dorothée Andrich conjoints à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Jean Frédéric Grimmer alors Notaire en cette ville le 2 octobre 1810. Après la mort de la femme Lang née Rieth, sa moitié dans la maison est échue à ladite femme Lobstein, à ladite Dlle Lang & audit Sr Henri Lang fils, tous trois comme seuls enfants & héritiers de ladite défunte. Le Sr Schultz s’était rendu propriétaire de ladite maison suivant procès verbal d’adjudication dressé à la requête du Sr Philippe Jacques Nagel, brossier et de Marie Salomé Blaettel née Nagel demeurant à Strasbourg par M° Bremsinger alors Notaire en cette ville le 8 nivôse an XIII (29 décembre 1804) & 15 du même mois de Nivôse (5 janvier 1805). (…) L’entrée en jouissance est fixée au 25 décembre 1840 – prix, 4200 francs
acp 287 (3 Q 30 002) f° 47 du 21.5.

Veuf de Catherine Huber, François Joseph Ammerich épouse en 1814 Anne Barbe Apffel, originaire de Wissembourg et veuve de Pierre Rivet : contrat de mariage, célébration
1814 (6.7.), Strasbourg 15 (19), Not. Lacombe fils n° 3461
Contrat de mariage – François Joseph Ammerich veuf de Catherine Huber, employé au grand pont du Rhin demeurant entre le grand et le petit Rhin
Anne Barbe née Apffel veuve de Pierre Rivet, employé aux hôpitaux militaires
apports 679 fr, en meubles
Enregistrement, acp 124 F° 199 du 11.7.

Mariage, Strasbourg (n° 136)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dxi heures du matin le 7 juillet, François Joseph Ammerich, majeur d’ans, né en légitime mariage le 20 novembre 1772 à Strasbourg domicilié en la Mairie de Strasbourg, Préposé au pont de la bascule, veuf de Catherine Hueber décédée en cette Mairie le 6 juin année dernière, fils de feu Mathias Ammerich journalier en cette ville de de Françoise Horeitter, et Anne Barbe Apffel, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 février 1774 à Wissembourg, (Département du Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, veuve de Pierre Rivet, portier à l’hôpital civil d’Anvers (Deux Nethes) y décédé le 21 floréal XII fille de feu Jean Apffel, boulanger à Wissembourg et de feu Marie Elisabeth Adrian (signé) fraizel josep ammerich, Anna Barbara Rieffel (i 4)

François Joseph Ammerich meurt en 1840 en délaissant six enfants de son premier mariage
1840 (19.12), Strasbourg 15 (68), M° Lacombe n° 2753
Inventaire à la requête d’Anne Barbe Apffel, veuve en secondes noces de François Joseph Ammerich, employé au Grand Pont du Rhin décédé le 26 novembre 1840, Contrat de mariage reçu M° Lacombe notaire à Strasbourg le 6 juillet 1814 entre François Joseph Ammerich alors veuf de Catherine Huber et Anne Barbe Apffel veuve de Pierre Rivet – 2. Madeleine Ammerich épouse d’André Kieffer père, propriétaire, 3. André Kieffer, mandataire de Charles Ammerich, tonnelier à Benviller, 4. François Louis Ammerich, cordonnier, en son nom et mandataire de son frère Georges Ammerich, cordonnier à Metz, 5. Antoine Ammerich, menuisier, 6. Elisabeth Ammerich, majeure, héritiers pour 1/6 de leur père
décédé en sa demeure près du Grand Pont du Rhin
Enregistrement de Strasbourg, acp 283 F° 90 du 21.12.

Liquidation correspondante
1841 (11.5.), M° Lacombe
Liquidation et partage des biens dépendant de la communauté qui a existé entre entre François Joseph Amrich, employé à Strasbourg décédé le 26 novembre 1840, et Anne Barbe Apffel, sa veuve en secondes noces, 2° de la succession de ce dernier, à la requête 1° de ladite veuve Amrich, agissant tant à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre elle et son mari que commme usufruitière d’une partie de ses biens, 2° Madeleine Amrich épouse d’André Kieffer, propriétaire à Strasbourg, 3° Charles Amrich tonnelier à Benwiller, 4° François Louis Amrich, cordonnier à Strasbourg, 50 Jean Georges Amrich cordonnier à Metz, 6° Antoine Amrich menuisier à Strasbourg, 7° Elisabeth Amrich fille majeuree à Strasbourg, ces sic derniers enfants du défunt et ses héritiers chacun pour un 6°
acp 287 (3 Q 30 002) f° 33 du 14.5. – Masse active de la communauté. Elle se compose 1° de mobilier et effets mobiliers pour 1874, 2° de créancess actives pour 5137, total de l’actif 7011
Dont il y a liieu de déduire 1° les reprises de la veuve 3179, 2° les reprises des héritiers 633, le passif 235, ensemble 4047, déduction faite il reste 2963, dont la moitié à chaque ayant-droit
Masse active de la succession. Elle se compose 1° des reprises du défunt 633 2° de la moitié de la communauté 1481, Total 2014
Aux termes du contrat de mariage reçu Lacombe le 10 juillet 1844 la veuve a droit à la jouissance de la moitié de la part du défunt dans les biens de la communauté 740. Reste à partager 1373
Droits de la veuve. Elle a droit 1° à ses reprises 3179, 2° à la moitié de l’actif de la communauté 1481, 3° à l’usufruit dont il a été question ci-dessus et qui est évalué à 740, ensemble 5410 francs (…)

Anne Barbe Apffel meurt en 1842 après avoir institué sa nièce Elisabeth Apffel pour sa légataire universelle

1842, M° Grimmer (minutes en déficit)
5 janvier 1842. Testament par lequel Anne Barbe Apffel, veuve François Joseph Ammerich, vivant employé des douanes, elle à Strasbourg, révoquant le testament qu’elle a fait devant M° Grimmer le 4 juin 1841, institue pour sa légataire universelle sa nièce Elisabeth Apfel, demoiselle de comptoir à Strasbourg à charge de payer les legs particuliers suivants
1° à Elisabeth Ammerich, belle fille de la défunte en cette ville 1000 francs, elle donne à la même D° Elisabeth Ammerich le droit d’habitation dans une maison de la défunte rue de l’Hôpital N° 5 et ce pour huit ans après le dit décès, enfin son armoire en sapin gris & divers effets mobiliers à son usage
2° à Antoine Ammerich menuisier à Strasbourg frère de la précédente 100 francs 3° à Sophie Apffel nièce de la défunte à Wissembourg la somme de 100 francs 4° à Guillaume Apffel boulanger à Bobenthal 200 francs 5° à Jacques Apffel boulanger à Wissembourg aussi frère de la testatrice 700 francs 6° & à son neveu Joseph Dubessy mercier à Strasbourg 200 francs, ces cinq deriers legs payages dix années à dater du jour du décès, sans intérêts
acp 302 (3 Q 30 017) f° 15 du 13.9.1842 (décès du 8. 7.bre 1842)

Native de Wissembourg, Elisabeth Apffel épouse en 1843 Corneille Frédéric Ferber, originaire de Bouxwiller
1843 (14.4.), Strasbourg 13 (58), Me Arbogast n° 1267
14 Avril 1843. Contrat de mariage – Sont comparus Le Sr Cornélius Frédéric Ferber, tailleur d’habits, demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur & légitime de M. Cornelius Ferber, bonnetier & de D° Susanne Mertz, conjoints demeurant à Bouxwiller, agissant pour lui & en son nom comme futur époux d’une part
Et Delle Elisabeth Apffel, fille majeure d’ans, sans état demeurant & domiciliée à Strasbourg, fille légitime de M. Jacques Apfel, boulanger demeurant à Wissembourg, & de feu Elisabeth Bubeck, agissant pour elle & en son nom comme future épouse d’autre part
acp 309 (3 Q 30 024) f° 5-v – Communauté d’acquets. Les apports du futur époux consistent en un mobilier évalué 1000 francs
Ceux de la future épouse en un mobilier estimé 811
une maison rue de l’hôpital N° 5
Donation par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession

Corneille Frédéric Ferber et Elisabeth Apfel hypothèquent la maison au profit de Nicolas Olry, professeur à la faculté des lettres

1843 (15.4.), Strasbourg 13 (58), M° Arbogast n° 1268
15 Avril 1843. Obligation de 1000 fr. – Sont comparus Le Sr Cornélius Fréderic Ferber, tailleur d’habits, Et Dlle Elisabeth Apfel, majeure d’ans, sans état, les deux demeurant & domiciliés à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes déclaré & reconnu devoir bien & légitimement
à M. Nicolas Olry, professeur à la faculté des lettres de Strasbourg, demeurant & domicilié en cette ville, ci présent et acceptant, La somme principale de 1000 francs
Mlle Apfel hypothèque spécialement Une maison avec droits & dépendances sise à Strasbourg rue de l’hôpital N° 5 entre le Sr Dubessi fruitier & le Sr Hummel boulanger par derrière le Sr Spreng tamissier. (…) La Dlle Apfel déclare qu’elle est légitime propriétaire dudit immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de D° Anne Barbe Apfel sa tante, veuve de François Joseph Ammerich qui l’a instituée sa légataire universelle aux termes de son testament reçu M° Grimmer notaire à Strasbourg le 5 janvier 1842 enregistré le 13 septembre suivant. Que néanmoins ledit legs universel n’a eu lieu qu’à la charge de divers legs particuliers montant ensemble à la somme de 1600 francs, mais qu’à l’exception de cette somme ledit immeuble est franc & libre de toutes dettes, privilèges & hypothèques. Ladite veuve Ammerich avait acquis ledit immeuble de D° Sophie Dorothée Starck, épouse de M. Charles Louis Henry Haylandt pateur à Hunawyr (Haut Rhin) aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 18 mai 1840, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 3 juin suivant Vol. 371 N° 76, lequel contrat porte quittance du prix de vente

Corneille Frédéric Ferber et Elisabeth Apfel hypothèquent la maison au profit de Marie Aglaé Julienne de Rheinwald veuve de Nicolas Olry

1850 (10 7.br), Strasbourg 13 (64), Not. Flach n° 616
Du 10 septembre 1850. Obligation de 500 fr. – Ont comparu Le Sr Cornélius Fréderic Ferber tailleur d’habits & D° Elisabeth Apfel sa femme de lui dûment autorisée & autorisée demeurant & domiciliés à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes déclaré devoir bien & légitimement
à D° Marie Aglaé Julienne de Rheinwald veuve de M. Nicolas Olry, en son vivant professeur à la faculté des lettres de Strasbourg, elle demeurant & domiciliée en cette ville ci présente et acceptant, La somme principale de 500 francs
hypothèquent spécialement Une maison avec droits et dépendances sise à Strasbourg rue de l’hôpital N° 5 entre le Sr Dubessi fruitier & le Sr Hummel boulanger par derrière le Sr Spreng tamissier. (…) La codébitrice D° Ferber est devenue propriétaire de la maison ci dessus hypothéquée pour l’avoir recueillie dans la succession de D° Anne Barbe Apfel sa tante, veuve de François Joseph Ammerich vivant employé au grand pont du Rhin, laquelle l’a instituée sa légataire universelle aux termes de son testament reçu M° Grimmer notaire à Strasbourg le 5 janvier 1842 enregistré le 13 septembre suivant (…)

Nouvelle obligation entre les mêmes

1852 (15.4.), Strasbourg 13 (65), Not. Flach n° 1134
Du 15 avril 1852. Obligation de 500 fr. – Ont comparu Le Sr Cornélius Frédéric Ferber tailleur d’habits et sous son autorisation D° Elisabeth Apfel demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes déclaré devoir bien & légitimement
à Madame Marie Aglaé Julienne de Rheinwald veuve de M. Nicolas Olry, vivant professeur à la faculté des lettres à Strasbourg où elle demeure & est domiciliée, La somme principale de 500 francs
hypothèquent spécialement Une maison avec droits & dépendances sise à Strasbourg rue de l’hôpital N° 5 entre le Sr Dubessi fruitier & le Sieur Hummel boulanger pardevant la rue par derrière le Sr Spreng. (…) La codébitrice D° Ferber est devenue propriétaire de la maison cidessus hypothéquée pour l’avoir recueillie dans la succession de D° Anne Barbe Apfel sa tante, veuve de François Joseph Ammerich vivant employé au grand pont du Rhin dont elle était la légataire universelle aux termes du testament de cette dernière reçu par M° Grimmer notaire à Strasbourg le 5 janvier 1842 enregistré le 13 septembre suivant (…)

Elisabeth Apfel meurt en 1853 en délaissant deux enfants, Elise et Corneille Frédéric

1853 (22.8.), Strasbourg 13 (65), Not. Flach n° 1691
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Cornélius Frédéric Ferber, tailleur d’habits, et Elisabeth Apfel sa femme et de la succession de cette dernière décédée à Strasbourg le 2 juin dernier
L’an 1853, le lundi 22 août à deux heures de relevée. A la requête de Mr Cornélius Frédéric Ferber, tailleur d’habits, demeurant à Strasbourg agissant I° en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui & D° Elisabeth Apfel sa femme défunte en vertu de leur contrat de mariage passé devant M° Arbogast alors notaire à Strasbourg le 14 avril 1843, II° comme usufruititer de lad. D° Apfel sa femme défunte en vertu de l’article 7 du dit contrat de mariage, III° & comme père & tuteur de Cornélius Ferber âgé de 9 ans & de Marie Elise Ferber âgée de 2 ans & demi, ses deux enfants mineurs procréés avec ladite son épouse défunte, lesdits mineurs habiles à se dire et porter héritiers chacun pour moitié de lad. D° Ferber née Apfel leur mère. En présence de M. Philippe Apfel marchand de farine demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs
dans une maison sise à Strasbourg,, grand rue n° 142 où Mad. Ferber née Apfel est décédée le 2 juin dernier

Immeubles. Une maison avec droits & dépendances sise à Strasbourg rue de l’hôpital N° 5, entre le Sr Dubessi, fruitier & le Sr Hummel, boulanger par derrière le Sr Spring. Cet immeuble a été recueilli par la D° Ferner née Apfel dans la succession de sa tante Anne Barbe Apfel dont elle a été légataire universelle aux termes du testament de cette dernière reçu par M° Grimmer, notaire à Strasbourg le 5 janvier 1842
acp 422 (3 Q 30 137) f° 26-v du 25.8. (succession déclarée le 25 9.vre 1853 N° 1706) Communauté, mobilier estimé 777, Indemnité due à la communauté par la succession 1600
Une maison à Strasbourg rue de l’Hôpital N° 5
Remploi dû au veuf par la communauté 1000, remploi dû à la succession 1111 – Passif de la communauté 2200
Succession, garde robe 137

Elise Ferber cède ses droits à son frère Corneille Frédéric

1872 (2.3.), M° Flach (minutes en déficit)
Abtretung von dem Bevollmächtigtern von Elise Ferber, volljährig in Straßburg
an Cornelius Friderich Ferber, Buchhalter in Straßburg ihren Bruder
von dem ganzen Nachlass sowohl in Mobilien als im Immobilien bestehend, welches von ihrer Mutter Elisabeth Apffel Ehefrau von Cornelius Friedrich Ferber, Schneider in Straßburg im Jahre 1853 gestorben herrühret, von welcher Sie *e der Hälfte und ihr Bruder vin der andern Hälfte ist, für 1200 Franken
acp 603 (3 Q 30 318) f° 64-v n° 803 du 7.3.

Elise Ferber obtient le consentement de son père pour se marier à Marseille avec Auguste Lamotte
1872 (16.3.), M° Flach (minutes en déficit)
Respekt Akt durch welchen Elisa Ferber, volljährig in Marseille ihrem Vater Cornelius Friedrich Ferber, Schneider in Straßburg die Einwilligung zur Ehe mit August Lamotte begehrt
acp 603 (3 Q 30 318) f° 87 n° 922 du 18.3.

1872 (16.3.), M° Flach
Einwilligung von Cornelius Friedrich Ferber, Schneider in Straßburg zur vermählung seiner Tochter Elisa Ferber mit August Lamotte beide in Marseille
acp 601 (3 Q 30 316) f° 106-v du 18.3.

Seul propriétaire de la maison, le cheminot Corneille Frédéric Ferber épouse Guillemette Vogt en 1870

Mariage, Wissembourg (n° 23)
Le 21 juin 1870 à trois heures du soir, Acte de mariage de Ferber, Corneille Frédéric, âgé de 26 ans, né à Strasbourg le 27 juillet 1844, employé de chemin de fer domicilié à Paris, fils majeur de Corneille Frédéric Ferber, âgé de 59 ans, tailleur d’habits à Strasbourg, ci présent et consentant, et de feu Elisabeth Eléonore Apffel, domiciliée à Strasbourg y décédée, et de Vogt, Guillemette, âgée de 21 ans, née à Wissembourg le 30 janvier 1849, domiciliée à Wissembourg, file majeure de Jean Vogt, âgé de 55 ans, boulanger, domicilié à Wissembourg ci présent et consentant et d’Elisabeth Reinschmidt, âgée de 50 ans, domiciliée à Wissembourg, ci présente et consentante (i 14)

Corneille Frédéric Ferber et sa femme Guillemette Vogt, nus-propriétaires, et Corneille Frédéric Ferber, usufruitier, hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Guillaume Weisgerber

1875 (9.4.), Strasbourg 4 (142), Not. Charles Lauterbach n° 2178
9. April 1875, Schuldbekenntnis für 4000 M. – Erschienen Herr Cornelius Friderich Ferber, Schneidermeister Wittwer von Fr. Elisabeth Apfel wohnhaft in Strassburg und Herr Cornelius Friderich Ferber Sohn, Fabrikant und seine von ihm hierzu ermächtigte Ehefrau Fr. Wilhelmine Vogt, wohnhaft beisammen in Weissenburg, welche hiermit bekennen solidarisch unter einander schuldig zu sein
an Herrn Wilhelm Weisgerber, Doktor der Medizin, wohnhaft in Rappoltsweiler, für welchen hier gegenwärtig ist und annimmt Herr Johann Georg Flach, ehemaliger Notar wohnhaft in Straßburg, die Hauptsumme von 4000 Mark (…)
Unterpfandrecht an Einem Hause mit Bodengeschoß und drei Stockwerck gelegen Zu Straßburg Spitalgasse N° 24 früher 5, einerseits Jacob Kümmerlen andererseits Herr Dubesi. (…) Die Schuldner erklären daß obiges Haus ihr Eigenthum geworden ist auf folgende Weise. Es fiel der verstorbenen Ehefrau des Hn Ferber, Vater, zu, in ihrer Eigenschaft als Universallegatarin ihrer Tante, Fr. Anna Barbara Apfel, Wittwe von Frantz Joseph Ammerich in Strassburg laut deren Testament errichtet vor Notar Grimmer daselbst am 5. Januar 1842. BeimAbsterben der Fr. Ferber gebohrnen Apfel, fiel heachtes Haus ihren beeden Kindern zu, dem Komparenten Cornelius Friderich Ferber Sohn, und dessen Schwester Elisa Ferber, die Nutznießung der Häflte des Hauses war aber dem Hn Ferber Vater durch seine Ehefrau vermacht worden. Laut eines Uebertrags von Erbrechten errichtet vor Hn Flach dem damaligen Notar in Straßburg am 7. März 1872 hat die genannte Fr. Elise Ferber ihre sämmtliche Erbrechte an dem Nachlasse ihrer Mutter an ihrem Bruder den genannten Hn Ferber Sohn cedirt und übertragen vermittelst der im Akte quittirten Preise von 1200 Franken oder 950 Mark. Demnach steht gedachtes Haus heute das Eigenthum des Hn Ferber Sohn, die Nutznießung der Hälfte desselben steht aber seinem Vater zu.

La maison qui appartient à la société Deutschlé et Ferber de Wissembourg à laquelle elle a été cédée par Corneille Frédéric Ferber est vendue par expropriation forcée au receveur des postes Henri Usemann

1878 (3.9.), Strasbourg 4 (150), Not. Charles Lauterbach
Lastenheft 31 August 1878 N° 5041 – Carl Lauterbach, Notar im Amtssitze zu Straßburg, hierzu gerichtlich committirt auf Grund des nacherwähnten Urtheiles, Errichtet auf folgender Weise das Lastenheft und stellt die Bedingungen auf unter welchen er zur Versteigerung schreiten wird von dem nackten Eigenthum des hiernach beschriebenen zum Falliment der Firma Deutschlé & Ferber in Weissenburg gehörigen Hauses nämlich
I. Erwähnung des die Versteigerung verodnenden Urtheiles. Nach Erreichung des durch Advokat-Anwalt Kaufmann zu Straßburg, auf Anstehen des H. August Schorong, als Syndic des gedachten Fallimentes bethätigten Gesuches und auf Grund eines Urtheiles erlassen am 13. August 1878, hat das Kaiserliche Landgericht zu Strassburg die oeffentliche Versteigerung verordnet des nackten Eigenthums der in der Bittschrift bezeichenten und hiernach beschriebenen Wohnbehausung (…)
II. Beschreibung des zu versteigernden Immöbels. Ein Wohnhaus mit Bodengeschoß und drei Stockwercke sammt Rechten und Zubehörden zu Straßburg, Spitalgasse N° 24 früher N° 5 gelegen einerseit Jacob Kümmerlin, anderseits H Dubessi, eingetragen in Cataster section O Nr 152, Ansatzpreis 4000 Mark, Grundsteur 15 Mark
Eigenthums-Herkunft. Dieses Immöbel gehörte eigenthümlich der Frau Anna Barbara Apfel, Wittwe von Frantz Joseph Ammerich und fiel der Frau Elisabeth Apfel bei Lebzeiten Ehefrau von Cornélius Frederic Ferber zu Straßburg in vollem Eigenthum zu in der Eigenschaft als Universal Legatarin der Wittwe Ammerich auf Grund deren Testaments errichtet durch Notar Grimmer zu Straßburg am 5. Januarÿ 1842. Die Frau Ferber starb zu Straßburg am 2. Juni 1853, hinterlassend für einzige Erben ihre zwei Kinder 1. H. Cornelois Friderich Ferber Sohn, Fabricant, 2. Frau Elise Ferber ohne Gewerbe und zwar blos in necktem Eigenthum, indem die Frau Ferber ihrem Ehemann die lebenslängliche und unentgeltliche Nutznießung an ihren sämmtlichen Nachlass zugesichert hat, auf Grund ihres Ehevertrag errichtet durch den früheren Notar Arbogast zu Strassburg am 14. April 1843, sowie dies erhellet aus einem Inventar errichtet durch Notar Flach zu Straßburg am 22. August 1853. Laut einer Cession aufgenommen vom gedachten Notar Flach am 7. März 1842 hat die obengenannte Elise Ferber an ihren Bruder vorgedachten H. Cornelius Friderich Ferber Sohn ihre sämmtliche Erbrechte an dem Nachlasse ihrer Mutter cedirt und übertragen, und in Folge wurde H. Ferber Sohn alleiniger Besitzer des nackten Eigenthums des obenbeschriebenen Wohnhauses, welches nackte Eigenthum durch ihn auf die Firma Deutschlé und Ferber überging. – Kaufbedingungen (…)
acp 682 (3 Q 30 397) f° 93-v du 3.9.
N° 5075. 20. September 1878. – Versteigerung (…) wurde das fragliche im Lastenhefte bezeichnete Immöbel in die Versteigerung ausgestzt und ausgerufen auf den Ansatzpreis von 4000 Mark (…) wurden mehrere Gebote gemacht, das letzte und höchste im Betrage von 4780 Mark durch H Heinrich Usemann, Postschaffner zu Straßburg wohnend
acp 683 (3 Q 30 398) f° 41 du 28.9.

Originaire de Berna dans la paroisse de Küppen en Prusse, Henri Usemann épouse en 1872 Catherine Lutz, native d’Ingwiller
1872 (8.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 156 (3 Q 31 655) f° 91 du 8.5.
Einwilligung von August Usemann und Johanna Böhmer seiner Ehefrau in Berna zur vermählung ihres Sohns Heinrich Usemann, Post beamter in Straßburg mit Catharina Lutz in Ingweiler

Mariage, Strasbourg (n° 376)
Du 16° jour du mois de mai l’an 1872. Acte de mariage de Jean Henri Usemann majeur d’ans, né en légitime mariage le 14 décembre 1844 à Berna paroisse de Küppen (Prusse), domicilié à Berna, employé des postes, fils de Jean Théophile Auguste Usemann, épicier, et de Jeanne Christine Boehmer, conjoints domiciliés à Berna, et de Marguerite Lutz, majeure d’ans, née en légitime mariage le 8 décembre 1847 à Ingwiller (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg sans profession, fille de feu Henri Lutz, cultivateur décédé à Ingwiller le 19 février 1871 et de Catherine Kirschmann, sans profession domiciliée à Ingwiller, ci présente et consentante (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (i 27)

La maison est portée au cadastre à partir 1900 au nom du chauffeur Charles Hemmerlé. Originaire de la Robertsau, il épouse en 1875 Marie Anne Ludwig, native de Diebolsheim, qui meurt en 1896. Il se remarie en 1897 avec Louise Reff, native de Bischwiller, qui a épousé en 1881 le cheminot Joseph Burger dont elle divorce en 1896.

Mariage, Strasbourg (n° 455)
Den 10. Juli 1875 um zehn Uhr ds Morgens, Heiraths-Urkunde von Carl Hemmerle, geboren zu Straßburg den 22. Februar 1853 (…) Heizer, wohnhaft zu Ruprechtsau, Stadtbann Strassburg, ehelicher volljähriger Sohn von Michael Anton Hemmerle, Straßenwart zu Ruprechtsau hier gegenwärtig und einwilligend, und von Gertrud Haegelé zu Strassburg gestorben den 15. November 1856 und von Maria Anna Ludwig, geboren zu Diebolsheim (Unter Elsass) den 30. Mai 1852 (…) ohne Gewerb, wohnhaft zu Straßburg, volljährige eheliche Tochter von Johann Ludwig, Ackerer zu Diebolsheim wohnhaft, hier gegenwärtig und einwilligend und von Maria Anna Sigwald zu Diebolsheim gestorben den 27. April 1867

Décès, Strasbourg (n° 1940)
Straßburg am 17. August 1896 Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Heizer Karl Hemmerle, wohnhaft zu Ruprechtsau Himmerichweg 2, und zeigte an, das seine Ehefrau Maria Anna geborene Ludwig, 44 Jahre alt, katholischer Religion wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Diebolsheim, Unter-Elsass, Tochter des verstorbenen Ackerers Johann Ludwig zuletzt hier und dessen verstorbenen Ehefrau Maria Anna Sigwalt, zuletzt in Diebolsheim wohnhaft gewesen zu Straßburg am 17. August des Jahrs 1896 Vormittags um vier uhr verstorben sei (i 192)

Mariage, Strasbourg (n° 512)
Straßburg am 5. Juni 1897 Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Heizer Karl Hemmerle, Wittwer von Maria Anna Ludwig, katholischer Religion, geboren den 22. Februar des Jahres 1853 zu Straßburg wohnhaft zu Straßburg Sohn des verstorbenen Straßenwärters Michael Anton Hemmerle und dessen verstorbenen Ehefrau Gertrud geborne Naegele, beide zuletzt wohnhaft Zu Straßburg 2. die Gewerblose Luise Reff, geschiedene Ehefrau von Joseph Burger, hier geschieden den 19. Mai 1896, katholischer Religion, geboren den 15. Maertz des Jahres 1861 zu Bischweiler (Unter-Elsaß) wohnhaft zu Strassburg Tochter des Tuchwebers Heinrich Reff und dessen Ehefrau Magdalena geborne Graeff beide zuletzt wohnhaft zu Bischweiler (i 169)

Mariage, Bischwiller (n° 10)
Bischweiler am 8. März 1881. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der ledige Rangier an der Eisenbahn Joseph Burger, 23 Jahr alt geboren den 3. Dezember 1857 zu Straßburg Bezirks Unter-Elsass, wohnhaft zu Neudorf N° 24 Stadtbann Straßburg, Sohn des zu Straßburg verstorbenen Dominikus Burger und dessen gewerblose Wittwe Christine geborene Drexel, 2. die ledige Dienstmagd Luise Reff, 20 Jahr alt, katholischer Religion, geboren den 15. März 1861 zu Bischweiler, Kreis Hagenau (Unter-Elsass) wohnhaft zu Bischweiler in der Berggasse N° 11, Tochter des Tuchwebers Heinrich Reff und dessen gewerblose Ehefrau Magdalena geborene Graeff beide wohnhaft zu Bischweiler in der Berggasse N° 11
[in margine :] Durch rechtskräftiges Urtheil des kaiserlichen Landgerichts zu Straßburg vom 19. Mai 1896 ist die Ehe zwischen dem Joseph Burger und der Luise Burger geborene Riff aufgelöst worden. Bischweiler den 7. Juli 1896. (i 10)

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.