4, rue des Drapiers


Rue des Drapiers n° 4 – IV 192 (Blondel), N 805 puis section 59 parcelle 14 (cadastre)

Autre adresse, rue du Fossé-des-Tanneurs n° 37 bis
Reconstruite en 1785 par le faiseur de chaises Jean Laurent Riss (maître maçon, Jean Lingenhœl) – Démolie en 1912 lors de la Grande Percée


Elévations des n° 35 à 39 rue du Fossé des Tanneurs
Plan du début de l’îlot – Coupe du 4, rue des Drapiers (Service d’architecture, 1912, AMS, cote 907 W 161)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve du tonnelier Georges Wolff l’aîné. La façade vers le fossé des Tanneurs comprend un auvent et des latrines maçonnées. Elle appartient ensuite au tonnelier Georges Leitersperger, au tailleur Christophe Goldbach (1626-vers 1650) puis aux passementiers Jean Baum et Jean Pierre Nigrinus. Le fripier Simon Jacques l’achète en 1708. Le chirurgien Jean Beauvalet l’achète par enchère judiciaire alors qu’il est manant. Il est autorisé en 1738 à réparer la risberme à l’arrière de sa maison. D’après le procès verbal d’estimation dressé en 1742, la maison très étroite comprend au rez-de-chaussée un poêle et un étroit vestibule où se trouve le fourneau, les greniers ne sont pas dallés. Le faiseur de chaises Jean Georges Riss qui est manant en devient propriétaire par l’entremise de son fils bourgeois Jean Laurent. Il est autorisé en 1775 à faire une nouvelle façade vers le fossé des Tanneurs. Il charge en 1785 le maître maçon Jean Lingenhœl de reconstruire la maison et de poser une nouvelle porte en pierre au rez-de-chaussée de la façade en galandure. La Ville rachète en 1787 le terrain libéré après que Jean Riss a reculé sa façade de deux pieds six pouces. Jean Laurent Riss fait agrandir en 1788 une croisée au rez-de-chaussée.


Le fossé des Tanneurs entre la Grande rue de la Grange et la Grand rue, plan-relief de 1725. La maison se trouve sous la partie gauche de la deuxième toiture à partir de la gauche (Musée historique, cliché Thierry Hatt)


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 142, façades rue des Tanneurs et rue des Drapiers (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et quatre étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la rue des Drapiers est la deuxième à gauche du repère (i) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, quatre étages à deux fenêtres chacun, toiture à une lucarne. La façade vers le Fossé des Tanneurs est la deuxième à partir de la gauche (cinq niveaux à deux fenêtres chacun).
La maison porte d’abord le n° 16 (1784-1857) puis le n° 4 de la rue des Drapiers, le n° 50 puis le n° 37 bis de celle du Fossé des Tanneurs.

La maison appartient à partir de 1821 à Christine Fischbach, femme de Jean Windesheim, qui fait rectifier le revenu cadastral en 1845. Les propriétaires suivants n’habitent pas le bâtiment jusqu’à ce que le voisin Eugène Jost, restaurateur, ne l’achète en 1873. La Ville acquiert la maison vers 1906 et la fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée. Le sol est réuni à la voie publique. La commission d’enquête qui se rend en 1907 dans les maisons à démolir ne relève pas d’éléments remarquables.


Aspect actuel (juillet 2017). L’ancienne maison se trouvait à gauche du bâtiment d’angle

mars 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Leitersperger, tonnelier, et (1588) Marie Wolff, d’abord (1585) femme du tonnelier Martin Nessel – luthériens
1622 v Jean Ulric Eberlin, plumassier, et (1605) Marguerite Replin puis Catherine – luthériens
1622 v Barthelémy Koch, pelletier, et (1581) Catherine Kleiber, veuve du pelletier Georges Klaffky, puis (1593) Salomé Hirsmann – luthériens
1626 v Christophe Goldbach, tailleur, et (1621) Marie Cléophée Wittert puis (1639) Anne Marguerite Leonhard, d’abord (1637) femme du notaire François Jacques Eisenhuth – luthériens
1650* adj Georges Siler, farinier, et (1638) Salomé Müller, divorcée de Melchior Meyer, puis (1652) Barbe Steigenbock d’abord (1636) femme de Jean Adam Rammel et (1638) de Jean Gaspard Ursch, potiers – luthériens pour ½ et l’Orphelinat pour ½
1650* h Jean Baum, passementier, et (1642) Salomé Meyer – luthériens
1676 v Jean Pierre Nigrinus, passementier, et (1662) Marguerite Treuttel puis (1691) Marie Rosine Steinbach – luthériens
1694 v André Schmidt, maçon, et (1657) Anne Marguerite Hess – luthériens
1705 v Jean Philippe Hessler, pelletier, et (1706) Dorothée Hauff, d’abord (1698) femme du tailleur Thomas Pfeil, puis (1730) Anne Barbe Wagner – luthériens
1708 v Simon Jacques, fripier puis cabaretier, et (v. 1700) Ursule Treimer – catholiques
1719 adj Jean Beauvalet, chirurgien puis cabaretier, et (1731) Catherine Gaudemar, remariée (1744) avec Jean Louis Pillon – catholiques
1767 v Jean Georges Riss, fabricant de chaises, et (1735) Félicité Heyd, manants – catholiques
1783 h Jean Laurent Riss, fabricant de chaises, et (1770) Caroline Françoise Pierret – catholiques
1794 v Jean Henri Fischbach, chaussetier, et (1781) Marie Chrétienne Engelhard, d’abord (1772) femme du tisserand Jean Adam Jœrger – luthériens
1813* h Henri Fischbach, cordonnier, et (1813) Marguerite Becker, remariée (1831) avec le tisserand Maurice Théophile Hagenschmidt
1821 v Jean Henri Windesheim, farinier, et (1809) Anne Marie Müller puis (1819) Marie Christine Fischbach
1862 v Frédéric Meinzer, serrurier, et (1844) Salomé Rosenstiel
1868 v (copropriétaires) (Charles) Frédéric Neunhoeffer, tailleur, et (1847) Louise Dorothée Lœwenstein
Joseph Meyer, tailleur, et (1858) Sophie Lœwenstein
1873 v Eugène Jost, journalier puis restaurateur, et (1862) Caroline Lustig
1906* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 225 livres en 1743

(1765, Liste Blondel) IV 192, les héritiers du nommé Bonvalet
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Riß, 2 toises, 0 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 805, Windesheim, Jean, veuve – maison, sol – 0,72 are

Locations

1712, Louis Meyé, tailleur
1720, Pierre Denoyé, rémouleur (manant)
1722, Mathurin Bichon, revendeur (manant)
1724, Jean Léonard Rœderer, tanneur
1728, Nicolas Febvre, postillon (manant)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 176
La veuve du tonnelier Georges Wolff l’aîné règle 3 sols pour un gradin dallé (5 pieds de long, 2 pieds 3 pouces de saillie) devant sa porte, une porte de cave inclinée (6 pieds de large, 3 pieds 4 pouces de saillie)
Elle règle en outre 7 sols pour sa façade vers le fossé des Tanneurs, à savoir un auvent (12 pieds de long, 1 pied de saillie) et des latrines maçonnées posées sur des corbeaux (3 pieds de large, 1 pied ½ de saillie)

Das gebrandt End vff dem Barfüesser Blatz, gegen dem bronnen ane Jacob Eisenheim des Kandtengiessers Behausung der Rechten Hand nach vntz hienauß an die Oberstrassen gemessen

Georg Wolffen des Altten Statt Küffers Wittwe hatt daselbsten Vor ihrer Thüeren ij besetzter Tritt v schu lang, Vnd ij schu iij Zoll herauß, Ein lehenene Kellerthüer vj schu breit, vnd iij schu iiij Zoll herauß, Bessert für das Niessen, iij ß d

Sie hatt auch Hinden am Hauß vf dem Gerbergraben ein Wettertach xij schu lang, vnd j schu herauß, ein gemaurt Vßgestossen Profeÿ vff Kaepfern iij schu breit i+ schu herauß, Bessert für dieße Nüessung, vij ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1738, Préposés au bâtiment (VII 1398)
Jean Beauvalet est autorisé à réparer la risberme à l’arrière de sa maison

(f° 19) Sambstags den 12. Ejusdem [Aprilis] – seÿnd folgende augenschein eingenommen worden
Jean Beauvalet – An Jean Beauvalet dit Antoine 2. schuhe 4 Zoll breit und 10 schuhe Langen Land Vest hinder seinem Hauß am Gerbergraben, welche er repariren Zu laßen umb erlaubnus gebetten. Erkant in Obigem Meß Willfahrt

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le faiseur de chaises Jean Riss est autorisé à faire une nouvelle façade vers le fossé des Tanneurs

(f° 188) Dienstags den 2. Maji 1775. – Johann Riß, Seßelmacher
Mr. Joh. Jacob Krieg, der Zimmermann, nôe. Joh: Riß, des Seßelmachers, bittet Zu erlauben an deßen auf dem Gerbergraben gelegener behausung ein neue façade aufzuführen. Erkannt, Willfahrt.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le faiseur de chaises Jean Riss est autorisé à faire faire une nouvelle porte en pierre et une croisée au rez-de-chaussée, le reste de la façade rue des Drapiers étant en galandure

(f° 227) Dienstags den 15. Februarÿ 1785. – Johann Riß Sesselmacher
Idem [H. Lingenhölin] nôe Johann Riß, des Sesselmachers, bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Tucherstub Gaß gelegen, au Rez de chaussée ein steinern Haußthür Gestell und am Kreuzstock zu einsetzen, den Rest mit einer Riegelwand aufzuführen. Erkannt, dem Alignement nach willfahrt.

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
La Ville règle 10 livres au faiseur de chaises Jean Riss qui a reculé sa façade de deux pieds 6 pouces

(f° 261) Dienstags den 27. Martii 1787. – Johann Riß Seßelmacher
Herr Bau Inspector Boudhors producirt Procès verbal ausweis deßen Johann Riß, der Seßelmacher, bei Erbauung seiner Behausung in der Tucherstub Gaß zurück gefahren, und Zween Schuh Sechs Zoll quadrat Meß dem Allmend überlaßen, so à 24. lnn das Quadrat Klaffter antrift 10. lb. Erkannt, bezalung.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le faiseur de chaises Jean Riss est autorisé à agrandir une croisée au rez-de-chaussée

(f° 102) Dienstags den 1. Julii 1788. Johann Riß Seßelmacher
Idem [H. Lingenhölin, der Maurer] nomine Johann Riß, des Sesselmachers, bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Tucherstub Gaß gelegen N° 16 au Rez de chaussée Einen Kreuzstock erweitern und vergrößern Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1785, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Jean Lingenhœl expose les travaux qu’il va faire dans la maison du faiseur de chaises Jean Riss rue des Drapiers, à gauche du rez de chaussée une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une hotte, chauffée depuis le poêle. Le premier, le deuxième et le troisième étage sont pareils au rez-de-chaussée. Les préposés de la Ville devront inspecter la hotte du rez-de-chaussée une fois qu’elle sera terminée.

(p. 614) Montags den 21.sten Novembris 1785 – Mstr Riß der Seßelmacher will in seiner ane der tucherstub gaß gelegenen behaußung au rez de chaussée Linckerhand eine Kuche mit heerd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr am steineren gäbel hinauf von allem holtz entfernt nebens eine stube in die der Kuch eingefeurt wird.
Der 1.ste 2.te und 3.te stock sind dem rez de chaussée gleich. Erkandt willfahrt, doch solle der Caminschoß in dem rez de chaussée durch gemeiner Stadt Werckleuth wann er verfertiget noch mal untersucht werden. Mr. Linckenhölin.

Description de la maison

  • 1742 (billet d’estimation traduit). La maison très étroite comprend au rez-de-chaussée un étroit vestibule où se trouve le fourneau, derrière un poêle, une petite cave sous solives, à l’étage aussi un poêle, un vestibule où se trouve le fourneau, sous le toit deux chambres, un vieux comble délabré, des greniers non dallés et un pignon en bois, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 420 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue des Drapiers

nouveau N° / ancien N° : 31 / 16
veuve Fischbach
Rez de chaussée en maçonnerie et 4 étages en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 229 case 1

Windesheim, Jean veuve à Strasbourg

N 805, maison, sol, Rue des drapiers 16
Contenance : 0,72
Revenu total : 108,38 (108 et 0,38)
Folio de provenance :
Folio de destination : 229 (D.on)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 8

N 805, maison
Revenu total : 80,38 (80 et 0,38)
Folio de provenance : 229
Folio de destination :
Année d’entrée : 1846
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
1846, Diminutions – Windesheim Jn Ve, f° 249, N 805, Maison, revenu 80, A.on de revenu par D.on du 12 août 1845, imposable en 1846, imposée en 1846< 1857, Diminutions – Windesheim Jn Ve, f° 229, N 805, maison, revenu 108, M.on par D.on du 12 août 1845, suppression en 1846

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 935 case 1

Windesheim, Jean veuve
1870 Neunhoeffer, Frédéric et Meyer, Joseph
1874 Jost, Eugen Wirth, Tucherstubgasse N& 4
1878 Jost Eugen ([biffé] und Karl) Gastwirt

N 805, maison, sol, Rue des Drapiers 4
Contenance : 0,72
Revenu total : 80,38 (80 et 0,38)
Folio de provenance : (229)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 (14) / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre allemand, registre 32 p. 357 case 4

Parcelle, section 59, n° 14 – autrefois N 805
Canton : Gerbergraben, Hs N° 37-bis, Tücherstubgasse 4
265/13 – 236
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,48
Revenu : (Reinertrag 2,40) 1000 – 800
Remarques : 1913 ab S 362 F 5 [voie publique]
1912 Abbruch

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 102 Rue des Drapiers p. 176

16
Pr. Riss, Jean, feseur de chaises – Charpent.
loc. Besenberger, Geoffroi, menuisier – Charpent.
loc. Wildberger, Michel, bucheron – Manant
loc. Stieber, V° de fend. de bois – Manante
loc. Andreas, Anne M. fille maj. – Manante
loc. Dubois, dt. le mari est à l am des pauvres – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Tücherstubgasse (Seite 183)

(Haus Nr.) 4
Jost, Hotel-Restaur. E 01
Jost,Wwe, Rentnerin. 1
Schumann, Schreiner. 2
Kugler, Schlosser. 3

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999)

(50)

Fragebogen
Les enquêteurs n’ont pas rempli la fiche
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Haus : Gergergraben 27 u. 37.bis

a) Geschichtliches : Bis 1838 Hinterhäuser von Tücherstubgasse N° 2 u. 4.


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au tonnelier Ulric Leitersperger.
Fils du tonnelier Georges Leitersperger, il épouse en 1588 Marie, veuve du tonnelier Martin Nessel

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 395, n° 62)
1588. Dominica XIII. Ulrich Leitersberger Gerg Leitersbergers des Kieffers sohn, vnd Maria Martin Nessels des Kieffers hinterlaßener Wittwe, Eingesegnet Montag den 2 Septembris (i 205)

Le tonnelier Martin Nessel épouse en 1585 Marie Wolff, originaire de Hochfelden
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 346 n° 60)
1585. Dominica prima adventus, Matthis Nessel der Küffer vnd Maria * Wolffen von Hochfelden hinterlaßene tochter. Eingesegnet Montag 13. Decembr. Ausgang beÿ dlen Statt Kieffer (i 181)

1606 (12 Augusti), Chancellerie, vol. 368-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 38
Gewerbs vergleichung Blasÿ und Ulrich Leitersperger der beeder kieffer vnnd gebrüdere

André Müller de Francfort cède à Ulric Leitersperger le tiers qui lui revient dans la succession de son frère Tobie Müller, les deux autres tiers appartenant à Sébastien Müller et aux enfants de Noé Cullmann
1610 (x tag Junÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 258
(Inchoat. in Proth. fol: 209.) Erschienen Andreas Müller burger Zu franckforth (hatt verkaufft)
Ulrich Leüttersperg. dem küeffer burgern Zu Straßburg
ein drittentheil Inn dem Verkhoüffer für ungetheilt gebürende ane wÿland Thobiä Müllers seines bruders seel. Verlaßenschafft, Inn massen solches hieher vß Michael Beringers gewesenen Vogts Rechnung de Anno 1608. bitz 1609 specificirt vnd beschrieb. (…)
Welche post. Alle zusammen sich belauffen viij C Lj lb xij ß vij d Thott daran der drittetheil ij C Lxxxiij lb xvj ß vj d Vnd daran ein drittetheil obgedachten Sebastian Müller, Ouch der vbrig. drittetheil wÿland Noë Culmans des Bürbrühers selig. Khindern für Vngetheilt Zustendig, Vnd Alles Recht & Vnd Ist disser Khauff Zugang. vnnd bescheh. Für vnd vmb 181 pfund

Les deux enfants de feu Ulric Leitersperger (Madeleine Leitersperger femme de Jean Melchior Silberrad et le mineur Ulric Leitersperger) vendent la maison au préparateur de plumes Jean Ulric Eberlin le 20 mai. L’acquéreur et sa femme Catherine cèdent le 7 juin leurs droits à Madeleine Hirsmann. En marge, quittance accordée en 1647 au propriétaire Christophe Goldbach.

1622 (20 Maÿ), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 42
Kauffverschreybung Hans Ulrich Eberlin des Federschmuckers
(Extendirt wie In dem Contract buch de Anno 1622. folio 82. Zubefind.) Erschienen weÿl. Ulrich Leiterspergers see: Erben benantlich. H. D. Johann Renger groß. Raths procurator, alß vogt ernt. v.storbenen Leitersperger hinderlaßenen ehelich Sohns Ulrich, So dann Hannß Melchior Sÿlberradt d. Jung alß ehevogt Magdalenen Leiterspergerin auch vorents. Ulrich Leiterspergers tochter
bekannten in gegensein Hanns Ulrich Eberlin des Federschmuckers, burgers alhie (verkaufft)
Ein hauß, hoffstatt mit allen Zugehörd. alhier am gebrandten End 1. seit neben Hannß Jacob Rümmelsperger Lederbereiter, 2. seit Paulo Komern Kursnern* hinden vffm gerbergraben stoßend geleg. So allerdings ledig vnd eyg. vnd ist der Kauff beschehen p. 550 fl. a 15 bz.
[in margine :] Erschienen Hanß Ulrich Eberlin vnd Catharina sein eheliche haußfr haben in gegensein Salome Hirsmans bekant das sie derselben diesen Kauff Krafft aller maß ber* den von den Kauffern beschehen, hiemit übergeben haben, mit der bescheydenheit das sie der *n vorig. Kauffverschreibung. erstatt. soll. Geschehen auff Donnerstag den 7.ten Junÿ Anno & 1622. In beysein Herrmann Kornkauff Ihres vogts vnd Caspar Großen Notarÿ
[in margine :] Erschienen der Ehrenvest Fürsichtig weÿse H Philipß Jacob Reichßeißen XXI alß Vogt hierinn gemeldter Magdalena Leiterspergerin und Paulus Ansorg dreÿer der Müntz alß Vogt Ihre Fr Magdalenæ Kind. haben in gegensein H Christoph Goltbachß deß Käufflers alß ietzig. eigenthümlich Innhabers hieob beschriebener Behaußung (…) Act. d. 17. Xbris a° 1647.

Le plumassier Jean Ulric Eberlin épouse en 1605 Marguerite, fille de Jean Replin, originaire de Renningen en Wurtemberg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 178)
1605. Hans Ulrich Eberlin d. federmach. Margaretha Jacob Replin von Rennig. im Württenbergerland hind. lassene Tochter. dise sind Zum alten S Peter eingesegnet worden, sind aber *ens Zum Jung. S Peter Zu Kirch gang. Mont. d. 21. Januarÿ 1605. (i 94)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 94-v, n° 3) 1605. Hans Ulrich Eberlin der federmacher, vnnd J. Margaretha Replein Jacob Replein Hinderlaßene tochter 21. Januarÿ Zum Jungen S. Peter eingesegnet (i 97)

Catherine naît en 1618 du plumassier Jean Ulrich Eberlin et de sa femme Catherine
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 133, n° 13)
1618. Dom. Septuag. 1. Febr. P. Hans Ulrich Eberlin d. fed.mach. M. Catharina, I. Catharina (i 69)

Originaire de Silésie (Sprottau, Szprotawa) Barthelémy Koch épouse en 1581 Catherine, veuve du pelletier Georges Klaffky.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 191, n° 40)
1581. Dominica XIIII. Barthel Koch von der Sprottele in der Schlesÿ ein Kürßner vnnd Katharina Gorg Klaffkÿ des kürßners hinderlaßene wittwe. Eingesegnet Zinstag den 5. Septembris (i 153)

Barthelémy Koch devient bourgeois par sa femme Catherine Kleiber, veuve du pelletier Georges Klaffge
1581, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 494
Barthel Koch vonn der Sprütten Inn d. schlessi der kurschner Hatt das burck Rechtt Empfangenn von Catterinæ Kleiberine Weilandtt Jorg Klaffge des Kurschners seligenn wittwe seiner Hausfrauwenn vnnd will Zuo denn Kurschnern dienenn Act. denn 20.t 7.br 1581.

Barthelémy Koch se remarie en 1593 avec Salomé, fille du revendeur David Hirsmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 48-v, n° 62)
1593. Dominica XIIII post Trinitatis. Barthel Koch der Kürßner, vnnd Salome David Hirsmans des grempen hinterlaßene tochter eingesegnet Zinstag den 2. Octobris (i 27)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth.

Les héritiers collatéraux de Salomé Hirsmann veuve de Barthelémy Koch vendent la maison au tailleur Christophe Goldbach. En marge, quittance accordée à l’acquéreur devenu commissaire priseur.
1626 (24. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 65-v
(inchoat. in Prot. fol. 41. – Protocollat. fol. 279) Erschienen weÿ: Salome hirschmännin weÿ: Barthel Kochen geweßenen Kürschners burgers s: witib nachgelaßene Erben benantlichen H. hannß Georg Stein gerichtschreiber Zu Ingenheim alß ehevogt Maria Jacobe hirschmännin, H. Theobaldt Kipß von Hagenaw alß vogt Catharinen weÿ: Paul hirschmans s: tochter von Hagenaw, H. Caspar Lotringer teutscher schulmeister Zu Cron weissenburg für sich selbst, Samuel Freÿmund Maurer vnd Steinhauern burger alhie, alß Ehevogt Jacobe Goldbächin weÿ: H Sebastian Goldbachen geweßenen Großen Rahts V.wanthen mit Jacoben hirschmännin see. erzeugter ehelicher dochter, hannß Schweickhardt der Kachler alhie Alß vogt vorermelts H Sebastian Goldbachs s: mit besagter hirschmännin s. erzielter 2.er Jüngerer Kindern namens Paul vnd hannß Georg Goldbach, Christoph Goldbach der schneider alhie alß vogt Leuini Stigenbocks deß Becken burgers alhie mit weÿl. Barbara hirschmännin s. ehelich erziehler 7. Kinder, So dann hieronimus Kornkauff, Kürschner, welcher der abgestorbener vogt geweßenen anietzo beÿ disem Contract im Nahmen vnd von wegen hannß Georg Handten deß Kürschners gesellen, so für dißmahl in der Wanderschafft, weÿ: Susannæ hirschmännin mit hannß Georg Jandten geweßenen Becken s: ehelich erzeugt Sohns, mit beÿstand herrn hanß Peter Müllers vnd H hannß Weckenmanns beeder Kleinen Rahts Verwanthen Alß vß mittel erst ehrenbesagts Raht An stat der vßländisch. Erben hierzu insonderheit v.ordneten herren, bekanten
in gegensein Christoff Goldbachen deß Schneiders burg. (verkaufft)
Ein hauß sampt hoffstatt und allen Zugehörd. In der großen Stadel gaßen neben hannß Jacob Rummmelsperger lederbereiter, j. vnd 2. seit Paul Kamerer Kürschner, hind. vff den Gerbergraben stoßend gelegen, So gantz eÿg. Vnd ist der Kauff gesch. p. iij. C. L. lb d übergeben
[in margine :] Erschienen obgemelt Barbara mit beÿstandt hannß Caspar Vrschen deß haffners ihres ietzig. Ehevogts hatt in gegensein Christoff Goltbachß jetzig. Käufflers deß Käuffers (…) act. d. 25. martÿ a° 1641.
[in margine :] Erschienen vorgemelt Barbara mit beÿstand hannß Caspar Vrschen ihres ietzig. Ehevogts so dann hannß Georg Schantzen deß buchbinders und hieronÿmi Kornkauffs deß Kürschners beed. ihrer nechsen Verwanth. bekandten in gegensein deß Käuffers, demnach ihren brudern Andreß Stigenboch ahne deßen Kauffschilling auch 24. lb gebührt, Vnd aber derselbe nun in die 20. jahr in d. frembde, also daß Sie bißheo nie nichts von ihme gehört, dannenhero vermuthe daß Er hie zwischen verstorb. sein möchte (…) Act. d. 25. martÿ a° 1641.
[in margine f° 66-v :] Erschienen Bastian Stigenbock, weÿ: Leuini Stigenbocks see: sohn, welcher nun 12. Jar in der frembde geweßen, deßwegen steht er Hieronimum Kornkauffen den Kürschner burger alhier, vnd weil der Käuffer ihne Bastian Stigenbock nicht gekennet (…) q.tir den 9. Decembris Anno 1628.
[in margine f° 67 :] Erschienen Andreß Jundt von Heiligenstein in namen hanß Michel Stigenbock, so in der frembde im Kriegs weßen crafft der in der Cantzleÿ den 12. octob. 1628 abgehördten Kundtschafft verstorben hatt in gegensein deß Käuffers (…) Act. 25. Martÿ 629.

Le tailleur Christophe Goldbach épouse en 1621 Marie Cléophée, fille du menuisier Martin Wittert
Mariage, cathédrale (luth. f° 123)
1621. Christoff Goldbach der schneider vnd Maria Cleophe Martin Wittert des Schreiners n. tochter, eingesegnet Zinstag 2. 8.bris (i 66)

Christophe Goldbach prend en pension le commissaire priseur Martin Repplin qui ne peut plus gagner sa vie et n’a pas les moyens d’acheter une pension dans un hospice.
1627 (10. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 192-v
(Leibgeding) Erschienen Christoff Goldtbach der Schneider an einem,
So dann M Martin Repplin der St. St. geschwornen Käuffler andern theils
Zeigten an und bekannten gegen einander, demnach Er Repplin nun ein lange Zeit mit leibs blödigkeit also vnd dergestalt belad. daß leider nicht mehr sich zugetrosten, deren in disem leb. wid. entlad. Zu werd., Sonder solche leibskranckheiten ie mehr und mehr Zunehmen, vnd er Repplin daneben nicht souil im Vermögen, daß er dar für ein Pfrundt im Mehren Spitahl od. Blaterhauß erkauffen köndte, Alß heten sie beede sich mit einander eines Leibgedings dergestalt v.glichen, deß Er Goldbach od. seine Erben ihme Repplin Zu sich in sin behausung Auff und Annemmen (…)
Jedoch soll er goldtbach sein Repplins schwester Margrethen mit hannß Ulrich Eberlin dem federmacher alhier erziehltem sohn X lb nach sein Repplins absterben für sein Erbs gerechtigkeit erstaten
[in margine :] Erschienen hanß Jacob Eberlin alß weÿ: hanß Ulrich Eberlins s. Sohn, alß welcher sich Zu Ambsterdam ehelich ein Zu laß. willens, mit beÿstand Gerhard Frentzen deß Grempen vnd Martin Schnellers deß hosenstrickers (…) Actum den 6. Januarÿ Anno 1638

Sébastien Steigenbock qui s’est établi à Emmerich sur le Rhin donne quittance à son frère boulanger David Steigenbock de capitaux provenant de sa tante Salomé Hirschmann
1628 (ut spâ. [16]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 670-v
Erschienen Sebastian Steigenbock der Beck von Straßburg, an ietzo sich Zu Emmerich inn Niderland vfhaltendt, mit beÿstand Christoff Goldtbachen deß schneid.s burg. Zu St. seines gewesenen vogts
in gegenwärtigkeit Dauid Steigenbockhs auch Becken vnd Burgers alhie seines eheleiblichen Bruds.
Zeigten an und bekannten, demnach er Sebastian vnd Dauid die Steigenbock gebrüedere noch fünff geschwisterden, mit namen hanß Michel, Johannes, Andreß, Philipßs vnd Barbara gehabt vnd theils noch haben, vnder welchen fünff hanß Michel vnd Johannes, wie sie eüßerlichen berichtet, albereit in der frembde v.storben sein sollen, Andreß auch also von hinnen & v.schollen, vnd dem bewussten Manßfeldischen Kriegs wesen nach gezogen, daß man nicht weis, obe er todt od. lebendig
Vnd aber Vorbemelte ihren Fünf geschwisterden noch 250. fl. Capital gebürt, so sie von Salome Hirschmännin ihrer Muter Schwester see. ererbt (…)
(vide in Reg. 1626 fol. 66.)

Christophe Goldbach hypothèque la maison au profit de Sabine, fille du tisserand Pierre Linder

1631 (ut spâ. [9. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 312-v
Erschienen Christoff Goldbach d. schneid. burger Zu St.
hatt in gegensein Sabina Linderin, weÿ: Peter Linders deß Leinenwebers vnd burgers s alhie tochter – schuldig seÿ L. lb
dafür Vnd.pfand hauß vnd hoffstat vnd. an der Stadelgaß neben hanß Jacob Rummelsperger & Paul Kammerer Kürschner, hind. vff den Gerbergraben stoßend

Le commissare priseur Christophe Goldbach se remarie en 1639 avec Anne Marguerite, veuve du notaire François Jacques Eisenhuth
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 7-v)
1639. Dominica XVII. Trinitatis 6. octob. Christoph Goldbach der Käuffler v. burger allhie v. Anna Margaretha Frantz Jacob Eisenhutt deß Notarÿ n. Wittib. Eingesegnet J S Peter Mont. 14. octob. (i 10)

François Jacques Eisenhuth épouse en 1637 Anne Marguerite, fille d’Abraham Leonhard
Mariage, cathédrale (luth. f° 401)
1637. Dominica XV. Trinit. 17. 7.br. Frantz Jacob Eißenhut d. Notarius Vndt J. Anna Margret h. Abraham Leonhardt n. Tochter eingesegnet Mont. 3. eingesegnet Mont. 28. 7.bris (i 125)

Le commissare priseur Christophe Goldbach hypothèque la maison au profit du relieur Jean Georges Schantz

1640 (ut supra [10. febr.]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 112
Erschienen Christoff Goldbach d. Käuffler alhie
hatt in gegensein hannß Georg Schantzen deß Buchbinders auch burgers Zu Str. – schuldig seÿ. 75. lb
dafür Vndpfand sein soll hauß und hoffstatt alhie beÿ der Tucher Zunfftstuben neben Isaac Rummelsperger dem Lederbereiter && Paul Cammerer den Kürschnern, hind. vf dem Gerbergraben stoßend, so zuuor v.hafftet umb 40. lb. weÿl. Leuinÿ Stigbocks see: zweÿ söhnen

D’après l’acte de 1663 ci-dessous, la maison appartient pour moitié à l’Orphelinat et pour moitié à Georges Siler, pensionnaire à l’hôpital, qui a épousé Barbe Steigenbock.

Georges Siler hypothèque la maison au profit du receveur de Saint-Thomas Jean Jacques Mosseder pour défrayer son beau-frère Sébastien Steigenbock

1663 (27. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 483-v
Erschienen Georg Siler der Pfründer im Mehrern hospital mit beÿstand H Johann Joel Leoparts E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers, Sebastian Stigenbockhs von Emmerich sein Silers Schwagers und H Nicolai Reben Notarÿ
hatt in gegensein H Johann Jacob Moseders alß Schaffners E.E. Collegiatstiffts Zu St Thoman, bekannt – schuldig seÿe 50 Pfund Ihme Zu Außweißung obernannts Stigenbockhß von weÿl. Barbara Stiegenbockhin seiner Schwester besagts Silers geweßenen Eheweib nunmehr seel: geerbten Verlaßenschafft bahr gelühenen Gelts
Unterpfand sein soll, die helffte ahne hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen & alhie in der großen Stadelgaßen, Zwischen weÿl. H Isaac Rummerspergers deß Lederhändlers seel. Erben, hind. vff den Gerber graben stoßend gelegen, Und die übrige helffte dem Weÿsenhauß gehörig seÿe

La part de maison qui appartient à Georges Siler revient au passementier Jean Baum, originaire de Brandoberndorf dans le bailliage de Cleeberg en Hesse, qui épouse en 1642 Salomé Meyer, fille de la première femme de Georges Siler.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 17-v)
1642. Dominica XII. Trinit. 28. Augusti. Johannes Baum der paßmentmach. Christophori Baum deß schneiders Von brand obern dorff im Ampt Kleeberg, darmstettischen gebiets nachg. Sohn, Vnndt Jfr. Salome Melchior Meyers des burgers V Mehlmans nachg. eheliche Tochter, Copulirt 5. Septembris J S Peter (i 23)

Jean Baum devient bourgeois par sa femme Salomé Meyer.
1642, 4° Livre de bourgeoisie p. 210
Johann Baum von Oberndorff der Paßmentmacher, empfahet daß Burgerrecht von seiner haußfrawen Salome Melchior Meÿers deß Meelmans alhie Tochter, vmb 8 Gold fl., ist ledigen Stands gewesen, vnd würd Zu dem Spiegel dienen Jur. den 15.ten 7.br. 1642.

Jean Baum et Salomé Meyer font leur testament par lequel ils instituent pour héritiers leurs enfants et font un legs aux deux cadets Matthieu et Elisabeth
1674 (21. Decembris), Not. Werbeck (Jean Christophe, 1 AH 6257)
Testamentum nuncupativum. H. Johannes Baumen, Paßmentirers, Vndt Frawen Salome Meÿerin, beeder Eheleüthen vndt burgern alhier Zue Straßburg 1674
(Extendirt, prothocollirt undt Instrumentirt den 12. Xbris St. nov. 1682 von Joh: Kitschen Noto.
persönlich erschienen der Ehrenhafft vndt achtbare Herr Johannes Baum, Paßmentirer vnd beneben Ihme die Ehren und tugendsahme Fraw Salome Meÿerin, beede Eheleüthe vndt burgere allhier Zu Straßburg Von der Gnaden deß grundgüetigen Gottes annoch vffrechter gehendt: vndt stehender leiber (…)
dießem nach vnd fürs Andere, Vmb erzeigter Vndt bewißener hertzlicher liebe vndt ehelicher pflicht willen, so obgdachter H Johannes Baum vndt Fraw Salome Meÿerin beÿde Testirende Eheleüthe einander nun über 30. Jahr erzeigt vnd bewießen (…)
Vndt weilen Zum dritten die Institutio hæredum vndt einsatzung der Erben eines Jeden formlich vnd Zu Recht bestendigen Testament fundament vnd grundfeste ist (…) alß wollen obenehrgemelte Testirende Eheleuthe H Johann Baum vndt Frau Salome Meÿerin Zu Ihren Rechten wahr vnd ohngezweiffelten Erben hiemit nominirt vnd eingesetzt haben Ihre lieben bereits habende Kinder alß welche ohne daß ihre ab intestato Erben sein wollen denselben auch bester form Rechtens deren eheliche Kinder vnndt leibs Erben substituirt haben, Waß aber weÿl. Ihre dochter Margrethen Meister Michel Wÿdeman den Paßmentirer ehelichen erziehltes Kindt betreffen thut (…)
Zum vierdten wollen beede Testirende Eheleuthe falls Ihr beÿde Jungste Kinder Mattheus vndt Elisabeth nicht Zu völliger erziehung vor der Testirend. Eheleuth todt Kommen sollten einen Jed. Zu einem prælegat 50 guld. verordnet haben
Johann Christoph Werbeck Notarius publicus

Le receveur de l’Orphelinat et Jean Baum vendent la maison au passementier Jean Pierre Nigrinus. En marge, quittance accordée en 1719 à Jean Beauvalet.

1676 (4 Jan:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 12
Herr Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaußes, und Johannes Baum der Posomentirer für sich selbsten
in gegensein hannß Peter Nigrini deß Posomentirers, mit beÿstand herren hannß Georg Otten deß Gerbers und Lederbereÿters
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Stadelgaßen ein: und anderseit neben Jacob Männel dem Gerber und Lederberaitern, hinden uff den Graben stoßend gelegen, ahne welcher behaußung die eine helffte dem Waÿßenhauß, und die übrige Ihme Baumen gehörig, Zumahlen sein Baumen helffte, dem Stifft St. Thomæ umb 50. lb Verhafftet – umb 200. lb
[in margine :] (…) in gegensein Jean Beauvallet Garçon Chirurgien alß ietzmahligen proprietarÿ hi vorbemel. haußes in d. Stadelgaßen so aber nicht in der Stadelgaßen sondern in d. Tucherstubgaßen lieget und Er Beauwalet im Ganth ahn sich bezogen (quittung), actum den 15. Julÿ 1719.

Jean Pierre Nigrinus et sa femme Marguerite hypothèquent le même jour la maison au profit du boutonnier Isaac Bæhr

1676 (4 Jan:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 14-v
Hannß Peter Nigrinus der Posomentirer und Margaretha sein Eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand Andreß Georg Holtzbergers und Philipp Jacob Bruders beÿder Posomentirer
in gegensein Isaac Bähren deß Knöpffmachers – schuldig seÿen 50. pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen und Zugehördten alhier in der Stadelgaßen ein: und anderseit neben Jacob Männel dem Gerber und Lederberaitern, hinden uff den Gerbergraben stoßend gelegen, welche behaußung eingangs gemelter Nigrinus Von wem Waÿsenhauß und Johann Baumen dem Posomentirer erkaufft hatt
[in margine :] (…) in gegenwartt Jean Beauvallet des Gastgebers, der obverpfändete behaußung ahne hießer Ganth am 3.ten Maÿi 1719. erkaufft und solches capital zu zahlen übernommen (quittung), actum den 28. Aprilis 1739.

Fils du pasteur de Muntzenheim près de Colmar, Jean Pierre Nigrinus épouse en 1662 Marguerite, fille du notaire Laurent Treuttel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 46-v)
1662. Dnca. Septuagesima 26. Jan. Johann Peter Nigrinus der Passmentmacher, weiland H. M. Henrici Nigrini Pfarrers zu Muntzenheim hinderlaßener Ehelicher Sohn v. J. Margareta H Laurentii Dreüttel Notarii Publ. vnd E. E. Kleinen Rhats Alten Beÿsitzer allhier Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 4. Febr. Zu St. Thomæ (i 51)

Jean Pierre Nigrinus devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1662, 4° Livre de bourgeoisie p. 331
Hans Peter Nigrinus der Paßmentmacher von Kochen atzenheim, weÿl. H. Heinrich Nigrini geweßenen Pfarrers daselbst ehelich Sohn, empfangt d. burgerrecht von seiner Haußfr. Margaretha H. Notarÿ Laurentÿ Treutels burgers alhie ehelich. dochter vmb 4 Golt fl. die er beÿ der Cantzleÿ erlegt, Ist hievor ledigen Stands gewesen, will Zu E. E. Zunfft d. Spieglen dienen Jurav: 13. febr. A° 1662.

Les nouveaux mariés font dresser chacun l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 26 livres, ceux de la femme à 191 livres.
1662 (15.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 30) n° 6
Inventarium über Des Ehrenhafften vndt Achtbahren H Johann Petri Nigrini Paßmentmachers, Zu der Ehren undt vieltugendsammen frauen Margarethæ Träuttellin, seiner lieben hfren. in die Ehe Zugebrachte Nahrung auffgericht 1662. – als vermög Ihrer mitt einander auffgerichteten Eheberedung ein unverändert Guth un den Ehestandt Zugebracht (…) So beschehen auff Sambstag den 15.ten Februarÿ A° 1662.
Sa. Haußraths 52, Sa. Werckzeugs Zum Paßmentmachen gehörig 11, Summa summarum 63 lb – Schulden 37 lb, Nach deren Abzug 26 lib

1662 (15.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 30) n° 7
Inventarium vndt Beschreibung aller Haab vndt Nahrung, so die Ehren: und viel tugendtsahme fraw Margaretha Treüttelin, dem Ehrenhafften vndt Achtbahren H. Johann Petro Nigrino Paßmentmachern, Ihrem lieben haußwürth, Crafft Ihrer mitt einander auffgerichteten Eheberedung als ein unverändert Gueth in den Ehestandt Zugebracht, Welche durch Sie Fraw Margaretham selbsten, mit beÿstandt deß Ehrenvesten, wohlgelehrten vndt Weÿßen herrn Laurentÿ Treuttels Notarÿ Publici Cæsarei vnd E. Ers. Kleinen Raths alhier altten Beÿsitzers, Ihres vatters (…) So beschehen auff Sambstag den 15.ten Februarÿ A° 1662.
Sa. Haußraths 93, Sa. Silbers 12, Sa. Guldinen Ring 8, Sa. d. Baarschafft 25, Sa. Pfenningzinß hauptgueths 52, Summa summarum 191 lb

Jean Pierre Nigrinus se remarie en 1691 avec Marie Rosine Steinbach, fille du tisserand André Steinbach : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten und achtbaren Meister Hannß Peter Nigrino dem Paßmentmacher undt burgern allhier Zue Straßburg als dem Bräutigamb ane einem, So dann der Ehren: und Tugendsamen Jungfrauen Mariæ Rosinæ Steinbachin, Weÿland deß Ehrengeachten und achtbaren Mstr Andreas Steinbachs, gewesenen leinenwebers und burgers allhier Seeligen hinterlaßener eheleiblicher Tochter, als hochzeiterin am andern theil (…) Herrn Christian Bruders deß ämtern Paßmentmachers der Jungfrau hochzeiterin geschwornen vogts (…) So beschehen und verhandelt inn der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 24. Tag deß Monaths Julÿ 1691, Christoph Stöffler, Nots.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 26, n° 133)
den 15. Aug. A° 1691. seind nch gewohnlicher proclamation, so geschehen den 8. & 9 Trinit. copulirt v. eingesegnet worden Joh: Peter Nigrinus, der burger v. paßmentmacher allhier, v. Jungfr. Maria Rosina, Weÿland Andreæ Steinbachs, deß burgers v. leinenwebers allhier, nachgelaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] hannß Petter Nigrinus alß hochzeiter, Maria rosine steinbhachinn als hochzeiterin (i 28)

Jean Pierre Nigrinus meurt en 1699 en délaissant trois enfants de sa première femme et deux de la veuve. L’inventaire est dressé rue des Cheveux dans la maison du tanneur Michel Kürser. La masse propre à la veuve est de 95 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 43 livres, le passif à 152 livres.
1699 (31.8.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 2)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrengeachte und bescheidene Mstr. Hannß Peter Nigrinus geweßener Paßmentierer und burger alhier zu Straßb. nach seinem Sontags den 16.t aug. dieses laufenden 1699.ten jahrs genommenen tödt. ableiben Zeitlichen verlaßen (…) durch Maria Rosinam Nigrinusin gebohrne Steinbachin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand Mstr Hanß Jacob Hummels Paßmentirers und burgers alhier deroselben geschwornen vogts (…) Actum in der Königl. freÿe Statt Str. auf Montag den 31.ten Aug. Anno 1699.
Der Verstorbene Seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. den Ehrengeachten und bescheidenen Mstr. Lorentz Nigrinus, Paßmentierer vnd burger alhier so der Inventation in Persohn beÿgewohnt, 2. 3. Hannß Peter vnd Jfr. Annam Catharinan Nigrinusen beeder ledig. stands welche mit beÿstand Mstr. Hanns Paulus Strawern burgers und Paßmentirers aller dreÿer geordnet und geschworenen Vogts, persönlich dem geschäfft Zugegen gewesen, dieße dreÿ mit weÿl. Frn Anna Margaretha gebohrner Treüttlerin in erster Ehe erzeigte Söhn und dochter
4. 5. Hanns Friderich und Catharinam Barbaram Nigrinusin beede mit der hinterbliebenen vorhergedachten wittiben erziehlten Sohn und döchterl., in dero nahmen der Ehrengeachte H Abraham Goldbach, auch Paßmentirer vnd burger Zu Straßb. als geschworner Vogt dem Inventations geschäfft selbsten abgewartet, Also alle 5 deß verstorbenen seel. in 2.ter Ehe ehelich erzeügte und ab intestato hinderlaßene Erben

In einer allhier in der Statt Straßb. in dem so genanten Haargäßlein gelegenen und Hn Hannß Michel Kürßern, gerber und lederbereüter, auch burgern alhier eigenth. zugehörig. behauß. ist befund. worden wie volgt
In der Cammer A, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer
Ergäntzung der Fr. wittib unveränderten Gutts. Vermög deß über der wittib in die Ehe gebrachte Nahrung durch weÿl. Hn Notarium Joh: Christoph Stöffel den 4. 8.bris in Anno 1691. auffgerichteten vnd gefertigten Inventarÿ
der Wittib unveränderte Nahrung, Ergäntzung 95
Nun wird auch der Erben unverändert und theilbarer Verlaßenschafft under einer Rubric beschrieben, Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 3 ß, Sa. Werckzeugs, Schiff und geschirrs wie auch wahren Zum Paßmentmacher handwerckh gehörig 12, Summa summarum 43 lb – Schulden 152 lb, Passiv onus 109 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt inn der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 24. Tag deß Monaths Julÿ, Christoph Stöffler, Nots.
(Joint) Inventarium über er Ehrn: undt Tugendsamen Mariæ Rosinæ Nigrinußin geborner Steinbachin, deß Ehrngeachten Hanß Peter Nigrinußen, Paßmentirers und burgers alhier haußwürthi in die Ehe gebrachte nahrungen, auffgerichtet Anno 1691. (…) Actum Straßburg den 4. Octobris styli novi 1691. Johann Christoph Stöffel Nots. Publ.
Vertrag Zwischen Hannß Peter Nigrino dem Paßmentirer und seiner mit weÿland Frauen Margarethæ gebohrner Träutelin erzeigter dreÿen Kinder Vogte, Hannß Paul Strauern ebenmäßig Paßmentirern allen beeden burgern allhier Zu Straßburg

Les deux enfants cadets de Jean Pierre Nigrinus sont admis à l’orphelinat
1705, Conseillers et XXI (1 R 188)
weÿl. H. Joh: Peter Nigrinus hinderlaßene Zweÿ Kinder vmb auffnahm in das Waÿßenhauß. 89.
(p. 89) Sambstags den ii.ten Aprilis 1705 – H. Ersch. weÿl. Johann Peter Nigrinus des gewesenen burgers vndt Paßmentmachers allhier hinterlaßene Zweÿ Kinder mit beÿstandt Abraham Goldtbachs deren Vogts prod. Inventarium auß welchem in fine Zu ersehen daß die passiva die activa vmb 109. lb d übertreffen bitten Unterthänigst Sie in allhießiges weißenhauß auff zu nemmen. Erk. werden beede Implorirende Kindter mit Ihrem begehren denen Hhn. Pflegern des Weißenhaußes bestens recommendirt. H. Rathh. Wirtz vnd H. Rathh. Billonius.

Jean Pierre Nigrinus vend la maison à Anne Marguerite Hess, veuve du chef de chantier André Schmidt

1694 (6. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 557
Johann Peter Nigrini der Paßmentirer
in gegensein Annæ Margarethæ gebohrner Heßin, weil. Andreæ Schmids gewesenen Werckmeisters auff dem Mauerhoff sel. nachgelaßener Wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand H. H. Joh: Jacob Rauchen, deß buch händlers
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt. rechten und Gerechtigkeit. allhier in der Tucherstubgaßen, ein: und anderseit neben Jacob Mänel den gerbern und lederbereiter hind. auff den Rindshäuter oder Gerbergraben stoßend gelegen, welche behaußung umb 500 lb Capital (und umb 100 lb Capital, So dann umb 50 lb Capital verhafftet) – umb 45 pfund

Remariée au potier Gaspard Steiner dont elle est séparée, Anne Marguerite Hess hypothèque la maison au profit de Jean Joachim Mosseder, receveur de Saint-Thomas

1698 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 76
Fr. Anna Margaretha geb. Heßin Caspar Steiners deß Stattkachlers geschiedene haußfrau, so dißmal ohnbevögtigt, mit beÿstand H. Dietrich Schlenackers, des Biersieders zum Störcken Und H. Johann Philipß Brandhoffers, Biersieders zum guldenen Löwen, Ihres respect. Ihres Tochtermanns und Vetteren [unterzeichnet] Anna Margretha schmidin
in gegensein H. Johann Joachim Moseders, Schaffners zu St. Thomæ, schuldig seÿe 250 pfund, damit hernach zuerst beschriebene behaußung hat erkauffen und d. angeld damit bezahl. können
unterpfand, Erstlich hauß, hoff, p perge auß immediate vorstehend Verschreibung (…)
So dann hauß und hoffstatt mit allen deren Gebaüen und Zugehördt. allhier in der Tucherstub gaß, ein und and.seit neb. Jacob Männel dem gerber und Lederbereiter hind. auff d. Rindshäuter oder Gerbergraben stoßend gelegen

Anne Marguerite Hess hypothèque la maison au profit de ses petits-enfants issus de Thierry Schlehenacker

1702 (7. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 494-v
Anna Marg: geb. Heßin weÿl. Andres Schmids geweßenen Werckmeÿsters auf dem Maurhoff wittib mit beÿstand Hn Georg Bahnen Assessoris beÿ löbl. Policeÿ gerichts ihres Curatoris
Hn Joh: Philipp Brandhoffers bierwürths Zuem guldenen Löwen /:alß vogts Dietrich Schlehenackers bierwürth zuem Störckel alß Tochtermanns:/ 2 KK. erster ehe
demnach Sie, Schmidin alß berührter KK. Großmutter kraft hierbeÿ prod: abrechnung von erwehntem ihrem marito 185 pf. wÿdembs weiß zu genießen woran ihnen denen KK. d. eÿgenthum gehören alß wolle Sie Großmutter die KK. folgender maßen in specie versichern, Erstlichhen auf Hauß u. hoffstatt cum appertinentiis in der Tucherstuebgaßen allhier ein und anderseith neben weÿl. Jacob Männels gerbers EE. hinten auf den graben stoßend gelegen,
ferners auf ihre behaußung cum appertinentiis in der Zimmerleuthgaßen einseit neben S. T. Hn. Philipp Heinrich v. Wickersheim alten Stättmeÿster u. XIII.nern anderseit neben Joh: Georg Bertoleitenmeÿer todenträger hinten auf eundem stoßend gelegen

Anne Marguerite Hess vend la maison à Dorothée Hauff veuve Pfeil

1705 (3. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 792
(350) Anna Marg: Schmidin Wittib geb. Heßin beÿständlich Hn Georg Bahnen Consigne à La porte de L’Hopital ihre vogts
in gegensein Dorotheæ Pfeilin Wittib geb. Hauffin beÿständlich Hartwig Grieße schreiners dero vogts
Hauß u. Hoffstatt mit allen Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier in der Tucherstueb gass ein u. anders. neben Jacob Männel Gerber u. Lederbereithern hinten auf den Gerber graben stoßend gelegen – (um 50, 100 und 50 Capitalien verhafftet) geschehen um 150 pfund

Fils du tisserand Jean Jacques Pfeil, le tailleur Thomas Pfeil épouse en 1698 Dorothée, fille du parcheminier Jean Georges Hauff
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 66-v, n° 356)
Heüt den 9. April: 1698 ist nach geschehener außruffung Copulirt word. Thomas Pfeil der ledige Schneider weÿl. Johann Jacob Pfeil. gewesenen Burgers und woll. webers allhier nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jfr. Dorothea, weÿl. Johann Georg Hauff. geweßenen burgers undt pergamenters nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Thomas pfeil Als hohzeider, Dorothea Hauffen Als hochzeiterin (i 69)

Fils du manant Jean Hessler, le pelletier Jean Philippe Hessler épouse en 1706 Dorothée, veuve du tailleur Jean Thomas Pfeil
Mariage, Robertsau (luth. f° 146)
den 17. Februarÿ Anno 1706. hab ich Pfarrer in der Ruprechtsaw auf vorgewiesenen schein von regierendem Hn Ammeister, und contrahirter Proclamation ehelich eingesegnet Johann Philipp Heßler den Ledigen Kirschner Gesellen in Straßburg weÿl. Johann Heßlers gewesenen schirms verwanden und Weg Meisters wie auch Aurelia Sigfridin hinterlaßenen Ehelichen Sohne und Fr. Dorothea, weÿl. Johann Thomæ Pfeilen gewesenen burger und Schneiders in Straßburg h hinterbliebene wittib [unterzeichnet] + H. Philipp Heßler der Hochzeiter kan nicht Schreiben sein Zeichen ist dieses +, Dorothea Hauffin als hochzeiterin (i 148)

Jean Philippe Hessler devient bourgeois par sa femme
1706, 4° Livre de bourgeoisie p. 759
Joh: Philipp Heßler d. Kürßner V. hier, weÿl. Joh: Heßlers gew: tagners hint. sohn, empf. d. Burgerrecht v. seiner Fr. Dorothea Pfeilin p. 2. gold. fl. 16 ß wird beÿ den Kürßner, dienen, Jur. d. 12. Dito 1706.

Jean Philippe Hessler s’adresse aux Quinze pour devenir maître bien que sa demande soit contraire au règlement parce qu’il est marié et qu’il ne s’est pas inscrit. Le pétitionnaire déclare avoir appris le métier dans les règles et que les moyens lui manquaint pour faire son tour de compagnon. La commission estime qu’une dispense pourrait lui être accordée à condition qu’il n’engage ni employé ni apprenti pendant un an. Le préteur royal propose de ramener ce délai à six mois, ce qu’aprouve l’assemblée.
1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Joh: Philipp Heßler Ca. EE. Zunfft der Kürßner fol. 121. 132.b
(f° 121-v) Sambstags den 17. Aprilis 1706 – K. nôe Joh: Philipp Keßlers burgers und Kürßners alhie Cit. per sched. E. E. Zunfft der Kürßner alhie, weilen prplis nach dem Er burger, auch meister Zu werden begehrt, als bittet unterth. Ihme das Meister Recht gnd gedeÿen Zu laßen.
S. Citatus præs. weilen Implorant erst Zweÿ Jahr aus der lehr, 2) schon verheürathet, nicht gewandert, noch die geordnete Zeit verarbeitet noch sich einschreiben laßen, alß bittet unterth. Sie beÿ den articulen gnd. Zu manuteniren, vndt den Imploranten mit seinem begehren abzuweißen.
K. bittet zu fererer Verantworttung deputaônem. S Priora. Erk. wie vor [deputaôn willfahrt, Obere handwerckh.]

(f° 132-v) Freÿtags de, 23. Aprilis 1706. – Joh: Fridr. Heßner Ca. E. E. Zunfft der Kürßner
Iidem [Obere handwerckh] per herrn Friden, es habe Joh: Friderich Heßner Ca. E. E. Zunfft der Kürßner geklagt, daß Sie Ihne zu dem Meister Recht nicht admittiren wollen anbeÿ umb dispensation gebetten. Alß man die Parthen angehört, habe Kläger gesagt, daß sein vater ein Schirmer geweßen, vndt auff MGHheren werckh gearbeitet habe, Er aber were vor kurzer Zeit burger worden, habe umb das Meisterrecht angesucht, so Ihme darumb erschwert worden, weilen Er in einen vndt ander stucke wid. articul gehandelt.
Worauff im nahmen der Zunfft Andreas Wittmann et Cons. berichtet, daß Kläger verheürathet, (2) vermög articul 3 Jahr wandern vnd (3) darauff 3 Jahr beÿ einem Mstr. arbeiten sollen, so Er nicht gethan habe. (4) derselbe sich 3 jahr Zuvor Zum Meisterstück hette einschreinen laßen sollen, so auch nicht geschehen, (5) Er sein handtwerkh nicht am besten verstünde, vndt wann mann dergleichen junge Leüth, so nichts erfahren, annehmen wolle, man endlich lauter schlechte handwercks leüth haben würde, anbeÿ sich auff einen articul vom 9. 9.br 1655. bezogen, so dahin gehet daß ein frembder gesell 9. gantzer jahr beÿm handwerckh seÿn solle, ehe er Zum Meister Recht gelangen könne, und beÿ der annahm 30 ß erlegen solte. Gegner habe replicirt, daß Er seine Lehr Zeit außgestanden, undt Zum Reißen die mittel nicht gehabt habe, es seÿe aber auch beÿ andern dispensirt worden. Er haben eines Schneiders Wtb. geheÿrathet vndt verstünde nichts, als ein handwerck dabeÿ Er sich ernehren müße.
Auff seithen der Herren Deputirte habe man davor gehalten, daß weilen der Implorant in vielen stucken wider articul gehandelt, Er noch ein Jahr lang ohne Gesind und Jungen seÿe, nach deßen verfließung aber, ihme solche Zu fordern erlaubt werden Könte, iedoch daß Er pro Dispensatione 3. lb d vnd auch 30 ß vor die einschreibung Zu erlegen schuldig seyn solle.
Herr Prætor Regius hielte davor daß der Bedacht confirmirt die Zeiy aber deß der Implorant ein Jahr lang ohn gesindt vndt Jungen seÿn solte, auff 6. Monat gesetzt weden könte. Erk. dem Herrn Prætori gefolgt.

Jean Philippe Hessler et Dorothée Hauff hypothèquent la maison au profit de Susanne Enderis veuve Rimbach

1707 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 52
Joh: Philipp Hessler Kürßner u. Dorothea geb. Hauffin beÿständlich Benjamin frantz barchethändlers u. Joh: G. Hauff secklers
in gegensein Susannæ Rimmbächin wittib geb. Enderis beÿständlich Andres Enderis schneiders – schuldig seÿen 25 lb
unterpfand, ihre behaußung in der Tucherstueb gass einseit neben männel anderseit neben Röderer

Dorothée Hauff meurt en 1729 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue de la Soupe-à-l’eau. La masse propre au veuf est de 4 livres. celle propre aux héritiers de 8 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 livres, le passif à 10 livres.
1729 (29.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 31) n° 958
Inventarium über Weÿland frauen Dorothea Heßlerin gebohrner Hauffin des Ehrsahmen Mstr. Johann Philipp Heßler des Kürschners und Burgers allhier geweßener ehel. haußfrauen nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1729. – nach Ihrem am 14.ten Jahrs genommenen Tödlichen hiendritt hie Zeitlichen verlaßen wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Jgfr. Evæ Margarethæ Heßlerin, so die verstorbene seel: mit vor und nachgemeltem Ihrem hinterbliebenen wittiber ehel. erziehlt und ab intestato einiges Erbin verlaßen mit beÿstand Hn Benjamin Frantzen des barchet Krähmers und burgers alhier heut dato ordnungsmäßig Inventirt (…) so beschehen Straßburg den 29. Martÿ Anno 1729.

Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es hatt der Wittiber, gleich anfangs der Inventation beÿ seiner gegebenen handtreu glaubwürdig berichtet, daß als Er sich Vor ohngefehr 22 Jahren mit seiner Verstorbenen hausfr. Verheÿrathet, dazumahlen Zwischen ihnen beeden Keine Eheberedung auffgerichtet weniger etwas schrifftliches Zu Papÿr gebracht worden, wohlerwogen Sie gar wenig ane Zeitlicher Nahrung zusammen gebracht, dannenhero beÿ sogestalt der Sachen sothane verlaßenschafft nach hiesigen Ordnungen (…)
In einer alhier Zu Straßburg ane der Waßersuppgaß gelegenen Lehn behaußung und dero inhabenden gemachen folgender laßen Befunden.
Haußrath W. 4, E. 8, T. 9, Silber T 16 ß, Goldener Ring T 16 ß
(f° 7) Sa. Bett und Federwercks, als worinnen des Wittibers gantz ohnverändert Vermögen bestehet ist 4 lb
Dießemnach wird auch der Tochter und Erbin unverändert Nahrung beschrieben, so auch nur in folgenden haußraths Posten beruhet 8 lb
Endlichen Folgt die beschreibung des gemein Theÿlbahren Guths 11 lb – Schulden 10 lb, Conferendo bleibt 14 ß
Conclusio finalis Inventarÿ 14 lb

Jean Philippe Hessler se remarie avec Anne Barbe Wagner, originaire de Goxwiller : contrat de mariage, célébration
1730 (21. 9.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 75) n° 674
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Philipp Heßler Kürschner und burgern alhier alß Bräutigam an einem
So dann der Ehr: und tugendsahmen Jungfer Annæ Barbaræ Wagnerin, Hanß Martin Wagner des Rebmanns Zu Goxweiller ehel. Tochter alß hochzeiterin am andern Theÿl
So beschehen Straßburg den 21.ten Novembris Anno 1730 [unterzeichnet] + des bodenzinßs handzeichen, v der Jgfr. hochzeitterin handzeichen

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 218, n° 1238)
Anno 1730, den 29. Novembr. seind nach geschehener ordentl. ausruffung in der Kirche Zu S Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Philipp Heßler der burger und Kürßner alhie und Jungfr. Anna Barbara Johann Martin wagner, deß burgers und Rebmans zu gocksweil eheliche tochter [unterzeichnet] + diß Zeichen hat gemacht der hochzeiter der nicht schreiben kan, s das Zeichen hat gemacht die hochzeiterin, benjamin frantz als schwager (i 222)

Anne Barbe Wagner devient bourgeoise par son mari
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 966
Anna Barbara wagnerin von gotsweiler geb. Johann Philipp Heslers ehefr. erhalt d. b. gratis, will beÿ E E Zunfft d. Kürßner dienen. Prom. 10.ten Feb. 1731.

La veuve et la fille de Jean Philippe Hessler sont dispensés de faire dresser un inventaire de la succession à cause de la pauvreté du défunt.
1734 (13. Sept.), Livres de la Taille (VII 1177) f° 351
Hannß Philipp Heßler des Kürßners Wb. mit beÿstand Philipp Jacob Schildknecht des trehers producirt schein Von des Verstorbenen Tochter Johann Caspar Däffner des Mehlmanns Ehefrauen, deß Sie nicht an ihrem Vatter zu erben Verlange. Erkant wegen Armuht der Inventur erlaßen.

La tribu des Pelletiers délivre à Anne Barbe Wagner un certificat pour qu’elle puisse bénéficier de l’aumône Saint-Marc
1734, Protocole de la tribu des Pelletiers (XI 331)
(f° 81-v) Montags den 16.ten Augusti 1734 – Anna Barbara Heßlerin gebohrne Wagnerin weÿl. Meister Johann Philipp Heßlers geweßenen Kürßners und burgers allhier seeligen Wittib bittet ein gleiches [Schein Zu erlangeung allmoßens Zu St Marx angedeÿen werden möchte], Erkandt auch willfahrt.

Dorothée Hauff femme de Jean Philippe Hessler vend la maison au fripier Simon Jacques et à sa femme Ursule Treimer moyennant 500 livres

1708 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 352-v
(500) Dorothea geb. Hauffin Joh: Philipp Heßlers Kürßners haußfrau
in gegensein Simon Jacques frippier u. Urßulæ geb. Traümerin
Hauß u. hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Tucherstueb gass ein und anderseit neben Jacob Männel gerber hinten auf den Gerbergraben stoßend – um 50, 100, 50 und 100 capitalien verhafftet, geschehen um 200 pfund

Simon Jacques, originaire de Saint-Girons en Gascogne, fait baptiser un enfant de sa femme Ursule Treimer, originaire de Bâle
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 209)
Die 10. Maÿ 1705. natus est Joannes Georgius ac filius Legitimus Simonis Jacque de Sainct Giron in Gasconia ac incola huiatis Et Ursula Treiner Basiliensis fuit Baptisatus die 11.mo Eiusdem Mensis (i 112)

Les Quinze rejettent la demande du fripier Simon Jacques de pouvoir exercer son métier de fripier bien qu’il ne soit pas bourgeois.
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(f° 290-v) Sambstags den 15. Novembris 1704 – H. nôe Simon Jacques deß Schirmverwanthen allhier cit. per Sched. E. E. Zunfft der Mörin H Zunfftmeister, Gegner wollen principalen ursach derselbe nicht verburgert, alß frippier feil zu haben nicht erlauben, bittet deßweg. ihme in seinem petito Zu willfahren, vnd offerirt sich unterthänig in das Burgerrecht Zutretten. Kun. weilen Kläger vmb der vrsach willen, daß nicht burger ist, auch nicht Zünfftig sein kan, alß s. die dispensation halben. Erk. wird das begehren abgeschlagen.

Fils du tricoteur Matthieu Jacques de Saint-Girons en Gascogne, Simon Jacques et sa femme Ursule Treimer originaire de Bâle achètent le droit de bourgeoisie le 24 avril 1706 en apportant deux enfants qui ne deviennent pas bourgeois
1706, 3° Livre de bourgeoisie p. 1259
Simon Jaquet der frippier V. St. Giron en Gassegogne, Weÿl. Mathieu Jaquet gew. Strickers daselbst sohn, V. sein Fr: Ursula Treimerin V. Basel, erkauffen das burgerrecht p. 2. gold. fl. 16. ß mit ihren 2. Kindern ist es beÿ ordnung geblieben, Wird beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin dienen, Jur: d. 24. Aprilis 1706.

Le fripier Simon Jacques hypothèque la maison au profit du tonnelier Jean Jacques Schmitz

1709 (12.11.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 635
Simon Jacques frippier
in gegensein Joh: Jacob Schmitz Kiefers – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, seine behaußung allhier in der tucherstueb gass gelegen

Simon Jacques hypothèque la maison au profit du farinier Wendelin Lauth

1710 (ut supra [8. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 437
Simon Jacques frippier [unterzeichnet] +
in gegensein Wendlin Lauth meelmanns [unterzeichnet] wendling Laudt
in seinem hauß allhier in der Tucherstueb gass eine stueb u. Cammer auch keller sambt der Kuchen, auf ein halb jahr lang anfangend auf Mich: nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 24 fl.

Simon Jacques loue une partie de sa maison au tailleur Louis Meyé

1712 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 79-v
Simon Jacques frippier
bail à Louis Meye tailleur
dans sa maison in der Tucherstueb gass d’un côté a fischer de l’autre a Röderer, un poele et une cuisine en bas et une petite chambre en haut et plaçe dans La caue pour 3 mois à commencer a pasque 1712 – moyennant un loyer annuel de 44 livres tournois

Simon Jacques et Ursule Traumer hypothèquent la maison au profit du précepteur Jean Adolphe Rumetsch

1712 (ut ante [25. Aug.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 521-v
Simon Jacques frippier und Ursula geb. Traunerin beÿständlich H. david Stamm und H. Joh: Strehlin
Joh: adolph Rumetsch Præceptoris privati
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Tucherstueb gass
es. Christmann Röderer as. fischern

Simon Jacques et Ursule Traumer hypothèquent la maison au profit du fripier Simon Roole

1712 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 458-v
Simon Jacques der Altgewändter und Ursula geb. Traümerin mit beÿstand hn Johann Strehlin und hrn Johann Georg Gursing beder EE Kleinen raths beÿsitzer
in gegensein Simon Roole des altgewänders – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten in der Tucherstueb gaß, einseit neben Christmann Röderer gerber anderseit neben (-) Fischern Schumachern hinten auff den Rindshäuter graben

Simon Jacques et Ursule Traumer hypothèquent la maison au profit du pelletier Jean Philippe Fleckhammer

1714 (15.6.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 415-v
Simon Jacques frippier und Ursula geb. Traümerin beÿständlich H. Johann Linder und H. Johann Niclaus Mannberger in Ermanglung verwanther aus Mittel E.E. Kl. Rath deputiret
in gegensein Joh: Philipp Fleckhammer Küßners als vogt Mariæ Dorotheæ Köbelin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: in der Tucherstub gass, einseit neben Christian Röderer anderseit neben Philipp Fischer hinten auf den gerbergraben

Simon Jacques, cabaretier à l’enseigne de la Fontaine royale, et sa femme Ursule Traumer hypothèquent la maison au profit du chirurgien Pierre Grateloup

1717 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 157
Simon Schack Cabaretier à La fontaine Royale und Ursula geb. Traumerin beÿständlich H. Joh. Frantz Michel Schenck E.E. großen Raths alten beÿsitzers und H Joh: Reinholdt Dulsecker buchführers
in gegensein H. Pierre Grateloup chirurgi – schuldig seÿen 37 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Tucherstueb gass, einseit neben Cristmann Röderer anderseit neben Joh: Philipp Fischer hinten auf den graben

Le notaire Christophe Michel Hoffmann dresse l’inventaire de la succession d’Ursule Treimer, femme du cabaretier à la Petite fontaine. L’inventaire n’est pas conservé mais les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.

1735, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1375
Inventarium über weÿland Frauen Ursulæ Cochat gebohrner Träumerin des Brünel wirths geweßener Haußfrauen seel. Verlassenschafft

1735, Livres de la Taille (VII 1178), f° 47
Freÿburger. F. N. 6683 – Weÿl. Fr. Ursulæ gebohrner Träumerin H Simon Jacques Würths Zum brünnel und Burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft, inventirt H. Not. Hoffmann.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 41 – 70 lb 1 ß, Verstallte hiengegen 400 fl.
Extat kein Stallgeltt
Gebott – 2 ß 8 d
Abhandlung – 5 ß 6 d – Summa 8 ß 2 d
Abzug. H. Carl Jacques der Würth Zu Schlettstatt hat Von Mütterlichem Erbe den Erbgulden Zu erlegen mit 10 ß
H. Georg und Fr. Maria Ursula gebohrne Jacques Von 36. lb 7 ß d den Abzug mit 3. lb 12 ß9 f
dt. 21. Maÿ 1738.

La maison est vendue par adjudication judiciaire au chirurgien Jean Beauvalet le 3 mai 1719. Comme il n’est ni manant ni bourgeois, il demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation de conserver son achat. Il déclare avoir l’intention de continuer à servir le chirurgien Pierre Grateloup quelques années avant de s’établir et qu’il a dû acheter la maison pour ne pas perdre sa créance.

1719, Conseillers et XXI (1 R 202)

Jean Beauvalet halt an umb Erlaubnuß ein in der Ganth angenommenes hauß Zu behalten. 99. erhalt solche mit gewißen Conditionen. 150.
(p. 99) Sambstag d. 6. Maÿ – Lt. Mosseder, Nôe Jean Beauuallet bedienten beÿ H. Pierre Grateloup Chirurgo derselbe hat laut gegenwärtigen Extractus ganth Protocolli Vom 3.ten huius ein hauß, auff Welchem er der letzter Creditor hypothecarius war, im ganth über sich nehmen müßen, und den Pfundzoll mit übrigen unkosten erleiden, Weilen er aber nicht burger, alß bitt unterthänig ihme gnädig Zu erlauben, daß er solch hauß behalten möge.
ist Erkandt, Soll forderist Von dem Imploranten per Deputatos Vernommen Werden, ob er nicht Wolle sich in allhiesigen Burgerrecht oder Wenigstens den Schirm begeben, und auff dessen erfolgende Erklärung ferner ergehen, was recht ist. Deputati umb so wohl den bescheid anzuzeigen, als des Imploranten Erklärung anzuhören, H. XV. Leitersperger und H. Reineri.

(p. 150) Sambstag d. 17. Junÿ – H. XV. Leitersperger und H. Reineri referiren, daß Sie Zufolg des d. 6. Maÿ iüngst ergangenen Interlocuti Jean Beauuallet Vor sich beschieden und befragt, Ob er nicht wolle sich in allhiesiges Burgerrecht oder Wenigstens den Schirm begeben, Welcher sich dahin als garçon Chirurgien beÿ H Grateloup Seruire, auch noch ein paar iahr also Zu Verbleiben, nachgehendts aber sich allhier Zu establiren gesinnet seÿe, übrigens Wäre er genöthiget Worden das hauß quæstionis in der ganth anzunehmen, Wann er seine forderung nicht Völlig habe verlieren Wollen.
ist Erkandt, Wird der geschehene Ganthkauff Sine præjudicio et consequentia mit diesem anhang Obrigkeitlichen Confirmirt und bestättiget, daß der Implorant sich in allhiesigen Schirm Zu begeben und denen gewohnlichen oneribus, das Einstandts Recht ausgenommen, in der Contract: Stub præsentibus Dominis Deputatis Zu submittiren schuldig seÿn solle. Deputati ÿdem.

Le garçon chirurgien Jean Beauvalet loue la maison au rémouleur Pierre Denoyé

1720 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 495
Jean Beauvallet Garçon Chirurgien
in gegensein Peter Du Noyer des Scheerschlieffers und schirmers
verlühen, ein hauß mit allen zugehörden in der Tucherstueb gaß neben dem graben, auff 2 Jahr lang anfangend auff Michaelis 1720 – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund

Jean Beauvalet loue la maison au revendeur manant Mathurin Bichon

1722 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 462-v
Jean Beauvalet
in gegensein Mathurin Bichon des grempen und Schirmers
verlühen, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs in der Tucher: stub gaß, einseit neben Röderer dem Rothgerber hinten auff den gerbergraben – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund

Jean Beauvalet loue la maison au tanneur Jean Léonard Rœderer

1724 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 49
Jean Beauvallet garçon Chirurgien und Schirmer
hatt in gegensein Johann Leonhard Röderer des Rothgerbers
entlehnt, Eine gantze behausung nichts davon ausgenommen allhier in der Tucherstubgaß einseit neben Christmann Röderer dem Rothgerber anderseit neben. Johann deürkauff dem Kürßner hinten auff den gerbergraben, mit allen derselben gebäuden, begriffen und gerechtigkeiten – auff 1 jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden

Chirurgien et valet du secrétaire de l’Intendant Peloux, Jean Beauvalet loue la maison au postillon manant Nicolas Febvre

1728 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 209
Jean Beauvallet Chirurgus und Kammerdiener beÿ H. Peloux Secrétaire de Mgr l’Intendant
hatt in gegensein Nicolas Febvre des Postillons und schirmers [unterzeichnet] feure
verlehnt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der tucherstuebgaß, einseit neben Christmann Röderer dem Rothgerber Anderseit neben NN dem Kürßner hinten auff den Gerbergraben, nichts davon ausgenommen – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von Johann Baptistæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Originaire de Greneville en Beauce, le cabaretier Jean Beauvalet épouse en 1731 Catherine Gaudemar : contrat de mariage, célébration
1731 (11. 7.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Mariage du 11. 7.bre 1731 – furent presens Sr Jean Beauvallet hôte du cabaret ayant pour enseigne l’écurie neuve rue Ste Elisabeth aud. Strasbourg y demeurant natif de Grenneuille en Orleannois fils majeur de deffunts Sr François Beauvallet et Dlle Françoise Dauid Ses pere et mere stipulant pour lui et en son nom d’une part
Et Sieur Melchior Gaudemar manancier de cette d° ville demeurant rue St Elisabeth stipulant pour Dem.le Catherine Gaudemar sa fille mineure et de deffunte Dem.le Salomé Baptiste Son épouse, ses pere et mere, lad. Dem.lle Catherine Gaudemar a ce presente pour elle et de son consentement d’autre part
Les pere et mere de la future épouse lui constitüe en don la somme de 4800 liures provenantes du don gratuit et des deniers du Sr Pierre Gaudemar chef de cuisine de son Excellence Monseigneur le Comte de Passionné Nonce de la Sateté auprès de l’Empereur
(signé) jean Beauuallet, Catherine Gaudemar, Melchior Gaudemar

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 423)
Hodie 17 Septembris Anni 1731 (…) conjuncti sunt Joannes Beauvallet filius Francisci Beauvallet et Franciscæ David conjugum oriundus ex diœcesi Aurellanensi et Catharina Gaudemar filia Melchioris Gaudemar manensis argentinensis et Salomé Baptiste cinjugum ambo in hac parochiâ nostrâ commorantes (signé) jean Beaucaller, caterine Gaudemar (i 228)

Jean Beauvalet et Catherine Gaudemar font dresser un état de leur fortune pour devenir bourgeois (le registre de bourgeoisie manque entre 1737 et 1740)
1738 (12. Nov.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 504) f° 129
persönlich erschienen H. Jean Beauvallet, der Gastgeber und bißheriger Schirms Verwandter allhier v. beneben ihme Fr: Catharina gebohrne Gaudemar, deßen Eheliche Haußfrau, die zeigten mir dem Notario an, Wie daß sie willens seÿen beÿ allhießigem hochlöbl. Magistrat das burger recht unterthänig zu suchen, mich Notarium requirirend, uch möchte deren Eigenthümliches Vermögen Verzeichnen
Wein und Faßen 280, Capital 350 (…)

Le chapitre Saint-Thomas donne quittance à Jean Beauvalet d’un capital garanti sur la maison

1739 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 196-v
des hochwürdigen Stiffts und Capituls zu St Thomas Cistarius senior S.T. H. Johann Andreas Gnilius S.S. Theologiæ D. et Prof. Publ. ord. und Capituli Caninicus wie auch H. Benedict Heinrich Marbach Schaffner allda
hatt in gegensein Jean Beauvallet des traitteur
demnach wohlgesagtes Stifft zu St Thomas auff einer alhier ahne der Tucherstub gaß einseit neben Chrismann Röderer, anderseit neben Johannes Theurkauff dem kürßner, hinten auff den gerbergraben stoßend gelegen, ihme Beauvallet am 3. Maÿ 1719 ahne hiesiger ganth umb 1030 fl. adjudicirte Behausung bißher 50 ahne capital stehend gehabt

Jean Beauvalet meurt en 1743 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans son auberge à la Nouvelle Ecurie, rue Sainte-Elisabeth. Les experts estiment la maison rue des Drapiers à 225 livres. La masse propre à la veuve est de 2 202 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 254 livres, le passif à 3 362 livres.

1743 (25.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 53) n° 1795
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten H. Jean Baptiste Beauvalet des geweßenen wirths zum Stall und burgers alhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1743. – nach seinem Freÿtags den 11.ten Januarÿ jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen Verlaßen, Wie solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Meister Frantz Nicker, des Zimmermanns und burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts Catharinæ, Claudinæ und Jean Baptiste aller dreÿ gebohrer Beauvalet, so der verstorbenen seel. mit hernach vermelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erziehlt und ab intestato zu gleichen portionen und antheÿlern Zu Erben Verlaßen, und weillen bemelte Zweÿ ältere Kinder und töchtere beÿ ordnung gelaßen worden, mithien dißorts ohnverburgert als ist in deren Nahlen beÿ E: E: Kleinen Rath unterthänig erbetten und gnädig deputirt worden S. T. H. Johann Gottfried Zeiß wohlermelten E: E: Kleinen Raths hochansehnlichen beÿsitzer, so den geschäfft in persohn abgewarttet, heut dato ordnungs mäßig inventirt und ersucht, durch die tugendsame Frau Catharinam Beauvalet gebohrne Gaudemar die hinterbliebene wittib, mit hülff und beÿstand des Ehrengeachten Meister Jacob Seemann Maurers Steinhauers und burgers alhier ihres geordneten Curatoris (…) So beschehen Straßburg den 25.ten Februarÿ 1743.

In einer allhier zu Straßburg ane St. Elisabethen gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunten eingetragenen behausung, befunden worden, wie folgt
(f° 9) Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine Behaußung, die Gastherberg Zum Neuen Stall genand, sambt höfflein, hindergebäu, bronnen und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethengaß, einseit neben Hannß Georg Datten, geweßten Metzgers Erben, anderseit neben Hannß Georg Greiner dem Tabackbereiter, hinden auf dem Schauenburgischen hoff stoßend, darzwischen ein allmend gäßlein ist, worein eine thüer aus dießem hauß gehet, so vor freÿ Ledig eigen durch (die Werck Meister) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 11.ten Martÿ 1743. angeschlagen pro 400 lb.
Über dieße behaußung welche der Verstorbene seeliger von weÿl. H. Pierre Gaudemar ehemaligem Chef de Cuisine de Monsgr. Passioney Ertzbischoffen von Epheso und bäpstlichem Nuntio am Kaÿserlichen hoff Zu Wien, als deßen per Testamentum instituirter Universal Erb ererbet, ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret de dato 16.ten Januarÿ Anno 1731.
It. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Tucherstub gaß, einseit neben H Christman Röderer dem Rothgerber, anderseit neben Johann Deur Kauff dem Kürßner hinden auf den Gerbergraben stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und durch Vorbenahmbste der Statt Straßburg Hn Lohner und geschworne Werckmeistere inhalt angeregten Abschatzungs Zeduls Vom 11. Martÿ 1743. æstimirt vor 225. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener ganth Kauffbrieff mit E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg anhangendem Insiegel bekräfftigt datirt den 3. Maji Anno 1719.
(f° 11) Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. goldener Ring 2, Sa. Schulden 1000, Sa. Ergäntzung 1200, Summa summarum 2202 lb
Der Erben ohnverändert und Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 177, Sa. Frucht 7, Sa. Wein und Lehrer Vaß 92, Sa. Silbers 67, Sa. baarschafft 10, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 275, Sa. Eigenthumbs ane häußern 625, Summa summarum 1254 lb – Schulden 3362 lb, passiv onus 2202 lb
Mehr Schulden als Nahrung dem Stall Tax nach 27 lb
Copia der Eheberedung (…) a Strasbourg l’an 1731 le 11 septembre, Lhanneur, Notaire royal
Copie du testament. Aujourd’huy Seiz. septembre 1737 (…) fut present le Sr Pierre Gaudemar, ci devant Chef de cuisine de son Excellence Monseigneur Passionet archeveque de fez nonce apostolique à la Cour imperiale de Vienne, led. Sr gaudemar etant de presant en cette ville logé en sa maison située Rüe Ste Elisabeth paroisse St Louis (lequel a ) présenté et exhibé le présent Cahier clos de soye noire (…) donne et legue à Jean Pierre Gaudemar et à Jean Joseph Gaudemar mes deux neveux a chacun la Somme de 2000 liures (…) à Damle Catherine Gaudemar ma niece femme de Jean Beauvalet manancier de Strasbourg la somme de 2000 liures (…) institue pour mon héritier seul unique et universel led. Sr Jean Bauvalet mon neveu du chef de sa femme (…) aujourd’hui 16. aoust 1738
Abschatzung dem: 11. Martÿ: 1742. Auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H Johann wowalle deß geweßenen wirthß seel. hinder Laßenen Frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff der Elßbetter gaßen gelëgen, ein seitß Neben einen Allmënt gäßlein, anderseitß auch auff herrn allmend, hinden auff dem schauenburger hoff Stoßend, welche behausung unden ein gangß rëchter handt, ein Stuben, daß hauß Ehren Linckerhandt die ordians Stuben hinden daran ein höffell Kleiner Stall getrëmbter Keller und bauch Küchell oben dar auff ein Stuben Kuchen Zween Camren, hauß Ehren wor über daß tach mit einer unbesetzten bienen darinnen dreÿ Camren so mit diellen Zu geschlagen ein alter tachstull mit höltzren gäblein sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt vor und Umb Acht hundert Gulten
Der 2.te Begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Tucher Stub gaßen gelegen, Ein seitß Neben Christmann rötterer dem Rothgerber, ander seitß an Johanneß teurkauff dem Kürschner hinden auff dem gerber graben Stoßend welche behausung sehr schmall So unden ein gangß ein schmaleß haus Ehren darinnen der herdt, hinden daran ein Stuben, Kleiner getrëmbter Keller, oben dar über widerum ein Stuben hauß Ehren darinnen der herdt, under dem tach Zweÿ Camren ein alter schlechter tach stull unbesetzte bienen und holtzerer gebell, sambt aller gerechtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt vor und Umb Vier Hundert Vünffzig Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meister, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhof

Catherine Gaudemar se remarie avec Jean Louis Pillon en 1744.

Le menuisier Jean François Nicker rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent à Catherine Beauvalet, mariée à Charles Vidal, à Claudine Beauvalet et à Jean Baptiste Beauvalet qui est mort.
1750 (1.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 57) n° 1458
Bericht ane statt Rechnung Mein Johann Frantz Nicker Zimmermann vnd Burgers allhier Zue Straßburg alß geordnet vnd geschworenen Vogts Catharinæ, so dermahlen verheuratet ane H. Charles Vidal Secretaire beÿ Monseigneur le Baron de Trelans, Claudinæ und Jean Baptiste, welcher aber ohnlängst verstorben, weÿland herrn Jean Baptiste Beauvalet geweßenen Würts zum Stall und burgers allhier Zue Straßburg mit fraun Catharinæ gebohrner Gaudemar der hinterbliebenen Wittib Ehelich erziehlter und nach tod verlaßene dreÿer Kinder, Inhaltend, was ich de anno 1743. biß den 1. Martÿ 1750. Ihrentwegen eingenommen vnd ausgegeben auch sonsten Verhandelt vnd Verrichtet habe. Erste Rechnung dieser vogteÿ.

Inventaire dressé en 1769 après la mort de Catherine Gaudemar.

Catherine Gaudemar femme de l’aubergiste Louis Pillon vend la maison au fabricant de chaises Jean Laurent Riss

1767 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 262-v
Catharina geb. Gaudemar Louis Pillon des wirths ehefrau
hatt in gegensein Johann Lorentz Riß des sesselmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, ane der Tuchstubgaß, einseit neben Christian Röderer dem gerber anderseit neben (-), hinten auff den Gerbergraben – umb 375 pfund

Jean Laurent Riss qui a acquis la maison pour le compte de ses parents manants Jean Georges Riss et Félicité Heyd reconnaît avoir réglé le prix d’achat de leurs deniers et leur en cède la jouissance. L’inventaire dressé en 1776 expose que cet arrangement a évité qu’un bourgeois entre en possession de la maison si elle avait été acquise par des manants.

1768 (23.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 130)
Jean Georges Riss faiseur de chaises manancier en cette ville et felicité heyde d’une part
et le Sr Jean Laurent Riss leur fils Bourgeois faiseur de chaises demeurant en cette ville d’autre part
Lesquelles parties sont convenues de ce qui suit, le Sr Riss fils reconnoit que ses père et mère ont fourni la somme de 400 livres et les Lods et frais de passation et expedition du contrat d’acquisition de la maison qu’il a achetée de la dam.le pilon née Gaudemar par acte (à la) Chambre des Contrats le 23. avril 1767 et promet de rapporter aux successions futures desd. ses père et mère non seulement ladite somme de 400 livres mais aussi les frais de réparation et amelioration que lesd. ses père et mère ont faits à ladite maison
led. S Riss fils (…) leur donne pour leurs vies durantes l’usufruit et jouissance de ladite maison située rue des drappiers vers la grande Stadel gass avec toutes ses appartenances et dépendances sans exception

Natif de Strasbourg, le tourneur Jean Georges Riss épouse en 1735 Félicité Heyd, fille du mesureur d’avoine Jean Heyd : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Contrat de mariage d’entre Le Sieur Jean George Riss garçon Tourneur et Dlle Felicité Heyde du 31 mars 1735. (…) furent presens le Sieur Jean George Riss Tourneur de profession fils de feu Sr Jean Riss, vivant Marguillier de la Paroisse St Etienne et de Dlle Claude Catherine Paillot, assisté de lad. Dlle sa mere d’une part, Et Dlle Felicité Heyde, fille du Sieur Jean Heyde, Bourgeois et mesure[u]r des avoines pour le service du Roy en cette dite ville, et de feue Dlle Marie Madeleine Hechler, assistée dudt. Sieur Son Pere d’autre part – Fait à Strasbourg ce 31. avril 1735, Jean Christophe Fingado Notaire – Collationé et trouvé conforme à son original deposé au greffe du petit Senat, à l’instant rendu par le soussigné notaire à Strasbourg le 19 aoust 1749. Euth

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 48)
Hodie die 18° Mensis Aprilis anni 1735 tribus proclamationibus in parochia nostra totidem in Ecclesia parochiali ad Stum Stephanum intra Argentinam factis (…) matrimonii vinculo conjuncti sunt Joannes Georgius Rÿss filius Joannis Rÿss et Catharinæ Palliot filius argentinæ natus et Felicitas Heidin filia Joannis Heid civis huius urbis et Magdalenæ hechlerin (signé) Jan gorige Rÿs, felitzitas heitin (i 27)

Jean Georges Riss et Félicité Heyd font dresser un état de leurs biens pour que la femme puisse retirer ses apports. L’inventaire est dressé Grand rue dans la maison du sellier Philippe Scholl. La masse propre à la femme s’élève à 48 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 149 livres, le passif de 61 livres.
1750 (10.3.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 958) n° 10
Inventarium über Herrn Johann Georg Rißen, des Seßelmachers, und Fraun Felicitas gebohrner Heÿdin, beede Eheleuthe und Schirmere allhier, dermalen tam active quam passive besitzende Nahrung auffgerichtet Anno 1750 – ursachen die Ehefrau das ihro Zugehörde Vermögen Zubeziehen und zu salviren gedencket, inventirt durch Sie beede Eheleuthe selbst, und Zwar die Ehefrau mit assistentz herrn Joh: Georg Mandersch J.U.L. wie auch burgers allhier (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 10. Martÿ 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegenen H: Philipp Schollen dem Sattlern und burgern allhier, eigenthümlich zuständigen von beeden eingangs gedachten Eheleuthen Lehnungs weiß bewohnenden behaußung, befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefrauen vermögen, hausrath 11 lb, schulden 37 lb, summa summarum 48 lb
Der dreÿen Kinder Pfetter u. Göttel geld
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrau Vermögen so in dero umb und ane ihren leib gehörige Kleÿdung und weißem Gezeug bestehet 11, Schulden 37, Summa summarum 48 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns und theilbare Nahrung unter einem Titul beschrieben, Sa. hausraths 75, Sa. Wahr und Werckzeugs 63, Sa. theilbaren Silbers 9, Sa. goldenen geschmeids 13 ß, Summa summarum 149 lb – Schulden 61 lb, In compensatione 87 lb
Contrat de mariage (…) Fait à Strasbourg ce 31. avril 1735, Jean Christophe Fingado Notaire

Jean Georges Riss meurt en 1776 en délaissant trois enfants. La maison est portée à son prix d’achat, soit 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 472 livres, le passif à 372 livres.

1776 (30.11.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1464) n° 351
Inventarium über Weiland Johann Georg Riß, des gewesenen Sesselmachers und Schirmers allhier Zu Straßburg Verlaßenschaft aufgerichtet Anno 1776 – nach seinem den 17.den dieses Monats und Jahrs, aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen hat.Welche Verlaßenschaft sowol auf Ansuchen Fr. Felicitas geborner Heÿdin, der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich Hn. Georg Friedrich Nenter, Notarii publici und practici alhier, als auch der gleich nach diesem Eingang benamsten Erben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag den 30. Novembris Anno 1776.
Der Verstorbene hat ab intestato zu seinen einigen Erben hinterlaßen benandlich, 1. Andreas Riß, den Seßelmacher und Burger alhier, hiebeÿ Zugegen, 2.do Mariam Elisabetham Seßlerin geborner Rißin, Antoni Seßler des tagners und Schirmers allhier Ehefrau, dieses ihres Ehemanns der Inventur persönlich beÿgewohnet So dann 3.tio Johann Lorenz Riß, den Seßelmacher und Burger alhier, so auch dieser Inventur in Person abgewartet, Alle dreÿ des Verstorbenen mit Eingangs gedachter seines hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder und ab intestato zu gleichen Antheiler nachgelaßene Erben.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Tucher Stubgaß gelegenen und hiehero gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 4-v) Eigenthum ane einer Behausung. Neml. eine Behaußung und Hoffstadt, samt allen deroselben Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeit gelegen alh. Zu Strasb. ane der Tucher stub gaß eins. neben H. N. Haderer dem Rothgerber anders. neben Mr Bein dem Kiefer und hinten auf den Gerber Graben stosend, so über hernach eingetragenen u. darauf haftendes Capital freÿ ledig und eigen seÿe und wird dieselbe so wie der Verstorbene sohn dieselbe in A° 1767 erkaufet hat, hier ohnpræjudicirlich ausgeworffen pro 375 lb. Über diese behausung besagt ein teutscher perg. Kfbr. in allh. C.C. Stb. gefertiget und mit deroselben aufgedrucktem größern Insiegel verwahret, datirt den 23.ten Aprilis 1767, Ferner eine vor H. Humbourg ehemaligen Notario Regio dahier zwischen dem Verstorbenen, der hinterbliebenen Wittib und Johann Lorentz Riß dem Sohn und Käufer bemelter behausung, desfalls errichteter Vergleich sub dato 23. Aprilis 1768. So dann ein anderwärtiger zwischen dißorts hinterbliebener Wittib und des Verstorbenen Kindern und Erben vor H. Lacombe Notario Regio dahier den 7. Decembris 1776 getroffener Vergleich. Aus erstangeführten Documenten erhellet daß Johann Lorentz Riß der Sohn bemelte behaußung um Verhütung des Zugrechts, in deme seine Eltern unverburgert waren, als ein burger dieser Stadt zwar erkauffet, solcher Kauff aber nur im Nahmen gedachter seiner Eltern geschehen seÿe, maßen letztern, nach dem Vergleich de 1768 nicht nur der abgeführten Kauffschilling von 100 lb sondern auch den Pfundzoll und die Verschreibungs Gebühr aus ihren eigenen Mitteln entrichtet haben, wie Er der Sohn und Käufer bekandt, sich so dann auch durch berührten Vergleich de 1776 unterworffen, der hinterbliebenen Wb. nicht nur den Genuß derselben lebens lang zu laßen, sondern biß auch die behaußung nach ihrem Absterben offentlich und ane den meistbietenden solle verkauft und einem jeeden seiner Geschwüsterden und Miterben ane dem Erlös participirender dritter theil behändiget werden, der Ursachen dann vorerwehnte behausung samt Zugehörden gegenwärtiger Verlassenschafft active und das auf derselben hafftende Capital der 275 lb. d. passive, jedoch jeder männiglich ohne Nachtheil und mit vorbehalt eines jeden Rechten, hier einverleibt worden.
(f° 5) Waar und Werckzeug Zum Seßelmachen gehörig
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. hausraths 32 lb, Sa. Waar und Werckzeu Zum Seßelmachen gehörig g 41 lb, Sa. Silbers 17 lb, Sa. Eigenthums ane einer behausung 375 lb, Sa. Schulden 4 lb, Summa summarum 472 lb – Schulden 372 lb, Nach deren Abzug 99 lb
Copia der Eheberedung (…) le 31. avril 1735, Jean Christophe Fingado, Notaire juré

La veuve et ses enfants exposent infructueusement la maison aux enchères

1777 (21.3.), Not. Zimmer (6 E 41, 1451) n° 335
Anno 1777, Freÿtag den 21. Martii Nachmittags, auf Ansuchen 1. Fraun felicitas Rißin geborner Heÿdin weiland Johann Georg Riß, des gewesenen Seßelmachers und Schirmers dahier zu Straßburg hinterbliebener Wittib, beiständlich Johann Gottfried Meÿer, des Gastgebers und Burgers alhier, 2.do Andreas Riß, des Seßelmachers und Burgers hieselbst, 3° Fr. Maria Elisabetha Seßlerin geborner Rißin, Anton Seßler, des Tagners und Schirmers dahier Ehefrauen, beiständlich dieses ihres Ehemanns, sodann 4. Johann Lorenz Riß, des Seßelmachers und Burgers alhie, alle dreÿ letztere obgemelten Johann Georg Riß, ehelich erzeugte Kinder und von demselben Zu gleichen Antheilen ab intestato hinterlaßene einige Erben, wurde nach vorhergegangener Publication (…)
zur freiwilligen Versteigerung der in besagten Johann Georg Riß Verlassenschafft eigenthümlich gehörigen Behaußung und Hoffstatt samt allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der tucherstub: Gaß, einseit neben Hn (-) Haderer dem Rothgerber, anderseit neben Mr (-) Bein dem Kiefer, beden burgere alhier und hinten auf den Gerber: Graben stoßend (um 275 capital verpfändet)
ausgesetzt pro 1000 gulden. Worauf kein Gebott erfolget

Le fabricant de chaises Antoine Riss cède sa part de maison à son frère Jean Laurent Riss

1783 (27.2.), Not. Lacombe (6 E 41, 189) n° 74 – transcrit Chambre des Contrats, vol. 657 f° 216 du 20 mai 1783
auff ansuchen Johann Lorentz Riß, nachstehende erbscession
Andreas Riß der seßelmacher
hatt in gegensein Johann Lorentz Riß des seßelmachers deßen bruder
sein antheil ahne der behausung so sie mit Anna Maria Riß des Antoni Säßler des schirmers ehefrau dero schwester von ihren eltern seel. ererbt in der Tucherstubgaß, einseit neben H. Bein, anderseit neben H. Hatterer vornen gemelte ducherstubgaß, hinten auff den Gerbergraben – um 48 gulden

Lors d’une nouvelle adjudication, Jean Georges Kraußkopff enchérit la maison

1783 (22.4.), Not. Übersaal (6 E 41, 663) n° 19
auf Ansuchen H. Andreas Riß des Sesselmachers, Fraun Maria Elisabetha geb. Rißin Antoni Seßler des tagners und Schirmers Ehegattin, So dann H. Johann Lorenz Riß Sesselmacher
zur freiwilligen Versteigerung einer behaußung und hoffstatt mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Tucherstubgaß, einseit neben H. Joh: Jakob Hadterer dem Rothgerger anderseit neben H. N. bein dem Kiefermeister und hinten auf den Rindshäuter oder Gerber Graben – als ein von weÿl. Johannes Riß dem gewesenen Sesselmacher und Schirmer dahier und auch weÿl. Fr. Felicitas geb. Heÿdin ihren Eltern seel. ererbtes guth eigenthümlich zuständig
in der Gastbehausung zum Reebstöckel an der langen Straß gelegen offentlich geschritten, ausgeruffen vor 700 gulden
810 fl, Joh. Georg Kraußkopff
den 29. Aprilis, zwote Versteigerung, 900 fl, Maria Elisabetha Seßlerin geb. Rißin
den 6. Maÿ, 940 fl. Joh. Georg Kraußkopff

Le fabricant de chaises Antoine Riss cède sa part à son frère Jean Laurent Riss

1783 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 216, Not. royal Lacombe, 27 février 1783
auff ansuchen Johann Lorentz Riß, nachstehende erbscession
Andreas Riß der seßelmacher
hatt in gegensein Johann Lorentz Riß des seßelmachers
sein antheil ane der behausung so sie mit Anna Maria Riß der Antoni Säßler des schirmers Ehefrau dero schwester von ihren eltern seel. ererbt in der Tucherstubgaß, einseit neben H. Bein, anderseit neben H. Hatterer, vornen auf gemelten Tucherstubgaß, hinten auff den Gerbergraben – um 48 gulden

Elisabeth Riss femme du journalier Antoine Sessler vend sa part de maison à son frère Jean Laurent Riss qui en devient ainsi seul propriétaire

1783 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 217
Fr. Maria Elisabetha Seßlerin geb. Rißin Antoni Seßler des tagners und schirmers ehefrau
hatt in gegensein Johann Lorentz Riß des seßelmachers
den ihro aus elterlicher Erbschafft erblich angefallenen dritten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Tucherstubgaß, einseit neben Johann Jacob Hatterer dem rothgerber, anderseit neben Mr Bein dem kieffer, hinten auff den Gerbergraben – die übrige zweÿ tertz deren der einte ihme als ererbt zugefallen der andere aber von seinem bruder Andreas Riß durch acte vom 27. Februarÿ jüngsthin vor H. Not. Lacombe (…) cedirt – um 122 gulden

Le fabricant de chaises Jean Laurent Riss achète le droit de bourgeoisie le 16 novembre 1765
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 77
Johann Lorentz Riß, der ledige Seselmacher von hier gebürtig, erhalt das burger. ex speciali gratia umb den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft der Zimmerleuth. Jur. den 16. Novembris 1765.

Il devient tributaire chez les Charpentiers le 25 février 1766
1766, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 51) Dienstags den 25. Februarÿ 1766 – Neuzünfftiger
Erschienen Joh: Lorentz Riß der leedige Seßelmacher producirt Cantzleÿ und Stallschein de dato 16. Novembris 1765. und bittet ihne vermög deßelben beÿ dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünftigen Zu recipiren, sub oblato præsanda zu præstiren und die Gebühr zu erlegen. Erkannt Willfahrt, Juravit.

Jean Laurent Riss épouse en 1770 Caroline Françoise Pierret, originaire de Gonnesweiler près de Neunkirchen dans le diocèse de Trèves (en Sarre) : contrat de mariage, célébration
1770 (11.8.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 57
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame Johann Lorentz Riß, der Stroh seßelmacher und Burger alhier, des Ehrengeachten Georg Riß, des ebenmäßigen Stroh seßelmachers und burgers alhier, mit der tugendsamen Fraun Felicitas gebohrner Heÿdin ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich erstgemelten seines Vaters als hochzeiter ane einem
so dann die tugendsame Jungfrau Carolina Francisca Pierret, Mr Joseph Pierret des Peruckenmachers und b. zu Kirn hochgräfl. Salmischer herrschaff, mit der Tugendsamen Feaun Philippina Margaretha gebohrne Bohnin, ehelich erzeugte tochter, so majorennis und ihre Rechten selbsten genieset, mit beÿstand H Joh: Georg Kammerer des Wagners und burgers alhie als die Jgfr. Hochzeiterin ane dem andern Theil
Sambstag den 11. Augusti im Jahr Christi 1770 [unterzeichnet] jean lorant Rÿs com fiancé, Jean georg Rÿs Le pere, carolina francica piret hochzeiterin

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 292)
Hodie 14 Mensis Augusti Anni 1770 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Joannes Laurentius Riss, Ciuis et Sellarum factor hujus urbis argentinensis filius Joannis Riss etiam civis et sellarum factoris et Mariæ Felicitatis Heydin Conjugum Commorans in dicta parochia ad Stum Petrum Seniorem ex una, et Carolina Francisca Pieret Neoconversa, oriundz ex Gennesweiler filiali ecclesiæ parochialis in Neunkirchen archi Diœcesis Trevirensis, Filia Josephi pieret et Philippinæ Margartitæ Bonin Conjugum Commornas in hac parochia ad Stum Ludovicum ex altera partibus (signé) jean lorant Rÿs, Carolina francisca Piret (i 149)

Caroline Françoise Pierret devient bourgeoise par son mari : inscription au registre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1770, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 24-v
Carolina Francisca Pierret von Neu Kirchen, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Joh: Lorentz Riß dem Sesselmacher und burger allhier um den alten Burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth, prom. eod. [22. 9.br. 1770]

(VI 286 bis, p. 163) Zimmerleüth N° 22 den 10.ten 7.bris 1770. – Carolina Francisca Pierret Joseph Pierret deß burgers zu gonnesweÿller in Zweÿbruckischen eheliche tochter, Verehelicht mit Johann Lorentz Riß dem Burger und seßelmacher alhier, Erweißet durch scheine ihre eheliche geburt, Cath. religion, und die richtigkeit deß mariti stall gebühr 500 fl. baar hat Implorantin Vorgewießen den aÿd deß eigenthumb abgelegt und 100 fl. nach ordnung deponirt.
bittet der Maritus ihme den fehler im heürathens so Er unwißend begangen, gnädigst Zu Condonnieren, quo facto die ehefr. a marito umb den alte burger schilling in hiesiges burgerrecht Zu recipiren.
der fehler dem Marito Condonnirt. die ehefr. umb den A. B. recipirt.

Jean Laurent Riss hypothèque la maison au profit du pommadier François Armbruster pour en régler le prix de construction

1785 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 19
Johann Lorentz Riß der seßelmacher
hatt in gegensein Frantz Armbruster des schirms verwandten und pomaden händlers, 200 gu zum bau hiernach beschriebener behausung
unterpfand, anfangs gedachte behausung samt zugehörden ane der Tucherstubgaß einseit neben Johann Jacob Hatterer dem rothgerber, anderseit neben Mr Bein dem kieffer, hinten auff den Gerbergraben

Jean (Laurent) Riss meurt en 1794 en délaissant pour héritiers ses neveux et nièces

1794 (14 messidor 2), Strasbourg 2 (6), Not. Knobloch, s.n.
Inventaire et Description de tous les Biens generalement quelconques delaissés par feu le Citoyen Jean Riss faiseur de Chaises décédé en cette Commune de Strasbourg le 10 du mois de floreal L’an Second de la République française une et indivisible – à la requête des héritiers et tuteur Cy après nommés
Le Defunt Jean Riss a delaissés pour ses héritiers sçavoir 1° Christine Riss Epouse de Jean Louis Behr perruquier demeurant à Schiltigheim, présente sous l’autorité dudit son mari, Felicité Riss, fille majeure demeurante en cette commune, assistée de par le susd. Jean Louis Behr son Beau-frère, Matthieu Riss agé de 17 ans garçon mineur absent, représenté par François Koëssler perruquier demeurant en Cette Commune son tuteur (…), les trois enfants de feu André Riss, faiseur de chaises frere du défunt,
2° Elisabeth Sessler, fille mineure procréé de feu Mariane Riss, sœur du deffunt Epouse d’Antoine Sessler garde de Malade demeurant en Cette Commune, présente sous l’autorité de François Koessler son tuteur nommé comme dit est ci-dessus et du dt son pere, tous quatre neveu et nièces du deffunt et Chacun héritier pour un quart de la succession dont Ensuit la Description

Maison appartenante a la succession, une maison avec toutes ses aisances et dépendances scituée à Strasbourg Rue des Drapiers N° 16 d’un Côté Jean Michel Braunwald teinturier de l’autre Côté Jean Jacques Hatterer tanneur sur le derrière le fossé des tanneurs sur le devant la ruë des drapiers, Estimée à 4000 livres. Laquelle dite Maison est Charge d’un Capital de 3200 lib porté cy après
Meubles appartenants a la succession 194 livres, total de la masse active 4194 livres – Dettes passives 3221, Deduction faite 973 livres
acp 24 f° 121 du 17 messidor 2

Les héritiers vendent la maison au chaussetier Jean Henri Fischbach et à sa femme Marie Chrétienne Engelhard

1794 (18 fruct. 2), Chambre des Contrats, vol. 672 n° 1808
cit. François Koessler cabaretier en qualité de curateur de cit. Elisabeth Sessler veuve de Jacob Eckardsweiler caporal au 62° régiment d’infanterie de la République et comme tuteur de Jean Baptiste Riss mineur, cit. Louis Behr peruquier à Schltigheim en qualité de mari et légitime administrateur des biens de Chrsitine Riss son épouse, cit. Félicité Riss femme de cit. Nicolas Janneson conducteur en chef d’artillerie, tous neveux et nièces de feu cit. Jean Riss faiseur de chaises en vertu de plusieurs enchères confirmées par jugement d’hier
au cit. Jean Henri Fischbach fabricant de bas et Marie Christine Engelhard assitée de cit. Jean Jacques Wunderer et Ulric Maturée
une maison avec toutes ses appartenances, droits et dépendances existante dans la succession de feu Riss rue des Drapiers anciennement actuellement rue des Volontaires n° 16, d’un côté le cit. Hadterer tanneur, d’autre le cit. Braunwald teinturier, derrière le fossé des Tanneurs ci devant maintenant fossé des Jacobins – moyennant 7400 livres
[joint] jugement du Tribunal du District de Strasbourg du 17 fructidor
enreg. 22 fru. F°

Les Quinze dispensent Jean Henri Fischbach du tour de compagnon
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
(p. 74) Sambstags den 22.ten Februarii – Idem [Osterieth] nôe Johann Heinrich Fischbach des ledigen Hosenstrickers und Meisters sohns Von hier C. E. E. Meisterschafft der Hoßenstricker Obermr. bitt den Implorant gnädig von den Wanderjahren zu befreÿen, bezieht sich deßfalls auf mitgehende Erkanntnus vom 15. hujus, Claus nôe des Obermrs. setzts. Osterrieth bitt ablesung und wie darinnen.
Erkandt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten von denen Wandersjahren dergestalten Zu dispensiren, daß er besagte Zeit alhier Verarbeite.

Fils de chaussetier, Jean Henri Fischbach épouse en 1781 Marie Chrétienne Engelhard, veuve du tisserand Jean Adam Jœrger, d’Ingwiller : contrat de mariage, célébration
1781 (25.6.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 104
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene Mr Johann Heinrich Fischbach, der ledige Strumpfstricker so majorennis weil. Mr. Joh: Conrad Fischbach des gew. Strumpfstrickers u. Bs. alhier mit Fr Barbara geb. Wundererin seiner hinterbl. Wb. erzeugter Sohn als hochzeiter beiständl. Philipp Fischbach, des Wächters und Bs. alhier seines Vetters wie auch Mr Ulrich Maturé des Schneiders u. B. alhier seines Schwagers ane einem
So dann Dr. Maria Christina geb. Engelhardin weil. Joh: Adam Görger des Webers u. B. Zu Ingweiler hinterl. Wittib als Braut beÿständlich Mr Joh: Michael Jakob des Hufschmidts und Bs. alhier ihres Anverwandten am andern Theil
Straßburg Montags den 25. Juny Anno 1781 [unterzeichnet] Johann Heinrich Fischbach als Hannß, x der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150-v, n° 23)
1781 seind den Elfften und Zwölfften Sonntag nach Trinitatis proclamirt und den dritten Septembris copulirt worden Johann Heinrich Fischbach lediger strumpfstricker weil. Mstr. Johann Conrad Fischbachs, gewesenen Strumpffstrickes und burgers allhier und fr. Barbarä gebohrner Wunderin ehelicher Sohn und Fr Maria Christina gebohrne Engelhardtin weil. Johann Adam Görgers gewesenen Webers und burgers Zu Ingweiler hinterlaßene Wittwe [unterzeichnet] Johann Heinrich Fischbach als Hochzeiter, + dieses Zeichnet die hochzeiterin (i 155)

Veuf, Jean Adam Jœrger épouse en 1772 Marie Chrétienne Engelhard, fille de journalier
Mariage, Ingwiller (luth. p. 124)
Anno 1772 Dienstags den 6.ten 8.bris wurde nach dreimahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet Mstr Johann Adam Joerger der burger und verwittibte Weber dahier und Maria Christina wyland Johann Philipp Jacob Engelhards des gewesenen burgers und tagners dahier ehel.hinderl. tochter [unterzeichnet] hannß Adam Jörger als hoch zeÿter, der hochzeiterin handzeichen (i 67)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Dillemann au Vieux-Marché-aux-Vins. Ceux du mari s’élèvent à 56 livres, ceux de la femme à 222 livres.
1782 (17.1.), Not. Stoeber (6 E 41, 1244) n° 261
Inventarium über Meister Johann Heinrich Fischbach des Strumpffstrickers und Fraun Mariä Christinä Fischbachin geb. Engelhardin beeder Eheleuthen u. brn. allhier einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1782. – in ihrem den 2.t Herbstmonat des abgewichenen 1781.gsten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht haben (…) weilen die Requirenten in ihrer vor mir Notario den 25.ten Juny vorigen Jahrs errichteten Eheberedung §° 1. ein ohnverändert und vorbehalten Gut stipulirt haben (…) So geschehen in der allh. Zu Straßb. am alten Weinmarckt gelegen H. Dillemann dem garde zuständigen und dißorts Zum theil lehnungs weise bewohnenden behausung in gegensein H Johann Jacob Arnold des Schwartzbeck. u. brs allhier der Ehefrauen erbettenen beÿstandts Straßb. Donnerstags d. 17.ten Januarÿ 1782.
Series rubricarum hujus inventarii. des M. Vermögen, Sa. Sergenwercks 7, Sa. Silbers 6, Sa. Activ: schulden 25, Summa summarum 39 lb – Wird nun dazu gerechnet die hälfte an den haussteuren mit 27 lb, des Ehemanns zugebrachtes Vermögen 56 lb
Solchemnach wird auch der Ehefraun zugebrachtes Guth berzeichnet, Sa hausraths 59, Sa. Silbers 6, Sa. Gold, Sa. Baarschafft 46, Sa. Activorum 83, Summa summarum 195 lb – Hierzu kommt zue Zu erfordern habende hälfte an gleich hierauf beschriebenen haussteuren mit 27 lb, der Ehefraun zugebrachtes Guth 222 lb.

Jean Henri Fischbach meurt en 1795 en délaissant deux enfants. La masse propre à la veuve est de 897 livres tournois, celle propre aux héritiers de 503 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 958 livres, le passif à 7 863 livres.

1795 (5 floréal 3), Strasbourg 7 (7), Not. Stoeber n° 1121
Inventarium über Weiland burgers Johann Heinrich Fischbach gewesenen Strumpfstrickers allhier, so 6 Wochen nach Michaelis vorigen Jahrs mit tod abgegangen Verlaßenschafft
der abgeleibte hat zu seinen rechtsmäßigen Erben verlaßen 1. Johann Heinrich Fischbach so den 3. November 1782 und 2. Mariam Catharinam so den 25. Julÿ 1784 zur welt gekommen, beede mit der Wittib Fr. Maria Christine geb. Engelhardin erzeugte Kinder, als vormund ernannt b. Ulrich Mathuré Schneider
vor mir den 25. junÿ 1781 errichtete Eheberedung

in der an der tucherstubgaß N° 16 gelegen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung
Ergäntzung Not. Stöber den 17. Januarÿ 1782 aufgerichteten Inv.y
Eigenthum an einer behaußung. Nemlichen eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen und zugehörden alhier an der tucherstubgaß N° 16 einseit neben b. Hatterer Rothgerber 2.s neben b. braunwald Färber hinten auf den Gerbergraben ziehend, vermög der in allhies. C. C. Stub den 18. fructidor vorigen Jahrs passirten Kauffverschreibung acquirirt worden vor 7400 livres
Berechnung, der Wittib ohnverändert, hausrath 260 li, haussteur (132) 66 li, silber 35 li, Ergäntzung 610 li, Summa summarum 972 livres – Schulden 75 li, bleibt 897 livres
der Erben vermögen, hausrath 218 li, Silber 46 li, activ schulden 75 li, Ergäntzung 164 li, summa summarum 503 livres
das theilbare Gut, hausrath 482 li, Werckzeug 76 li, behaußung 7400 li, Summa summarum 7958 livres – Schulden 7863 li, Nach deren Abzug 95 li – den 9 pluviose
Enregistrement, acp 39 F° 62 du 19 pluv. 4

La maison revient à son fils cordonnier Henri Fischbach qui épouse en 1813 Marguerite Becker, fille de cordonnier

1813 (27.12.), Strasbourg 4 (44), Not. Stoeber aîné n° 2739
Contrat de mariage – Henri Fischbach, cordonnier, fils majeur de 31 ans de feu Henri Fischbach, tricoteur de bas, et de Christine Engelhard demeurant rue des Drapiers n° 16
Marguerite Becker, fille majeure de Guillaume Becker, cordonnier, et de Salomé Mathiss demeurant rue Ste Barbe avec son père
Enregistrement, acp 124 F° 48-v du 5.1. – communauté d’acquets partageable par moitié

1813 (26.12.), Strasbourg, Not. Stoeber aîné
Consentement pat Christine Engelhard veuve de Henri Fischbach tricoteur de bas au mariage de son fils Henri Fischbach, cordonnier, avec Marguerite Becker
Enregistrement, acp 124 F° 37 du 27.12.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1822 (9.10.), Strasbourg 4 (53), Me Hatt n° 584
Inventaire des apports de Marguerite née Becker veuve de Henri Fischbach, cordonnier, suivant contrat de mariage reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 27 décembre 1813
mobilier 930 francs
Enregistrement, acp 159 F° 133-v du 14.10.

Henri Fischbach meurt en 1827 en délaissant quatre enfants.
1827 (18.12.), Strasbourg 4 (66), Me Hatt n° 3776
Inventaire de la succession de Henri Fischbach, cordonnier décédé le 9 novembre dernier – à la requête de Marguerite Becker la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 27 décembre 1813, mère et tutrice légale de Henri, Gustave, Emile et Caroline ses quatre enfants issus de défunt – en présence de Charles Louis Koenig relieur, subrogé tuteur
dans la maison mortuaire rue Ste Barbe n° 6
mobilier 25 fr, dettes actives 56 fr, total 84 fr, garde robe 33 fr, total de la masse active 114 fr, passif 1626 fr
Titres et papiers, inventaire des apports dressé par M° Hatt le 9 octobre 1822
Enregistrement, acp 187 F° 59-v du 26.12.

La veuve Marie Marguerite Becker se remarie avec le tisserand Maurice Théophile Hagenschmidt
1831 (26.1.), Strasbourg 4 (73), Me Hatt n° 5847
Contrat de mariage – Maurice Théophile Hagenschmidt, tisserand à Strasbourg, fils majeur de Maurice Théophile Hagenschmidt, passementier audit lieu, et de Marguerite Salomé Zschiederich sa femme d’une part
et Marie Marguerite née Becker veuve avec enfants de Jean Henri Fischbach, cordonnier en ladite ville, d’autre part
acp 202 (3 Q 29 917) f° 159-v du 5.3. – portant réserve d’apports et communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, la future aura l’usufruit viager de toute la succession, plus don de survie par la future au futur de tout ce que la loi lui permet de disposer.
Le futur se constitue en propre une somme de 200 francs en numéraire, les apports de la future sont constatés par inventaire notarié

Jean Henri Fischbach et Marguerite Becker vendent la maison au farinier Jean Henri Windesheim et à Marie Christine Fischbach (beau-frère et soeur du vendeur)

1821 (29.6.), Strasbourg 2 (49), Me Weigel n° 1187
Jean Henri Fischbach, cordonnier, et Marguerite Becker domiciliés rue Ste Barbe n° 6
à Jean Henri Windesheim, farinier, et Marie Christine Fischbach
la moitié par indivis d’une maison avec tous les fourneaux qui s’y trouvent, appartenances, droits et dépendances sis en cette ville rue des Drapiers n° 16 d’un côté le Sr Vogt maître charpentier, d’autre le Sr Braunwald teinturier, derrière le fossé des Tanneurs – avenu au covendeur des succession de ses père et mère, la femme coacquéreuse est propriétaire de l’autre moitié suivant inventaire des apports dressé par M° Stoeber aîné le 20 septembre 1819 – moyennant 2000 francs
Enregistrement, acp 153 F° 38 du 2.7.

Originaire de Wasselonne, Jean Windesheim épouse en 1809 Anne Marie Müller, fille du fripier Jean Müller
Mariage, Strasbourg (n° 448) L’an 1809 le 21 jour du mois de décembre (…) sont comparus Jean Wintesheim, âgé de 29 ans, journalier, domicilié en cette commune depuis 15 mois, né à Wasselonne, Département du Bas Rhin le 4 novembre 1780, fils de feu Jean Jacques Windesheim tanneur audit lieu, y décédé le 28 Pluviôse an III et de Marie Salomé Wolf ci présente et consentante, et Anne Marie Müller, âgée de 28 ans, née en cette ville le 16 décembre 1781, y domiciliée, fille de feu Jean Müller, frippier décédé en cette ville le 25 Nivôse an V et Marguerite Salomé Wimmeling ci présente et consentante, (signé) Johannis Windesheim, Anna Maria Müllerin (i 29)

Le journalier Jean Windisheim se remarie avec Marie Christine Fischbach
1819 (12.1.), Strasbourg 4 (49), Not. Stoeber aîné n° 4595,
Contrat de mariage – Jean Windisheim, journalier veuf de Marie Anne Müller, demeurant grand rue n° 123
Marie Christine Fischbach, fille majeure de Henri Fischbach, culottier, et de feu Christine Engelhard
communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 141 F° 137-v du 20.1.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1819 (20.9.), Strasbourg 4 (49), Not. Stoeber aîné n° 4792
Inventaire des apports de Jean Windisheim, farinier, et de Marie Christine Fischbach, suivant contrat de mariage reçu Stoeber aîné notaire à Strasbourg le 12 janvier dernier
au domicile des conjoints rue des Drapiers n° 16
le mari 994 fr, la femme 1622 fr et
la moitié d’une maison sise à Strasbourg rue des Drapiers n° 16 entre le Sr Vogt charpentier et Braunwald teinturier, aboutissant au fossé des Tanneurs, échue dans la succession de ses père et mère, non estimée
passif 250 fr
Enregistrement, acp 144 F° 146 du 28.9.

Jean Windisheim meurt en 1832

1832 (19.7.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Jean Windisheim, farinier décédé le 24 juin – à la requête de 1. Marie Christine Fischbach sa veuve, 2. Marie Madeleine Muller veuve de Georges Windisheim, épicier mère et tutrice légale de Georges Edouard et Caroline ses deux enfants
garde robe 245 fr, meubles 740 fr, dettes actives 24 fr, argent 500 fr, totalité 1264 fr
Enregistrement, acp 211 F° 125 du 26.7.

Registre de population 600 MW 197 (1846 sqq) rue de Drapiers N° 16 ou f. des Tanneurs 50, f° 99 (i 57)
Wintersheim née Fischbach, Christine, 1784, Strasbourg, propr. veuve

Testaments de Marie Christine Fischbach
1862, M° Grimmer
Testament, M° Grimmer 4 mai 1852 – Marie Christine Fischbach veuve Jean Windesheim farinier, par lequel elle lègue à Guillaume Emile Fischbach son neveu une somme de 600 francs
acp 506 (3 Q 30 221) f° 92-v du 3.2.
M° Grimmer 26 avril 1857, par lequel elle ordonne que la part de sa succession revenant à ss petits neveux reste hypothéquée sur sa maison rue des drapiers
acp 506 (3 Q 30 221) f° f° 93 du 3.2.

Marie Christine Fischbach meurt en 1862 en délaissant pour héritiers ses neveux et petits-neveux
1862 (5.2.), M° Grimmer
Inventaire de la succession délaissée par Marie Christine Fischbach veuve de Jean Windesheim vivant farinier à Strasbourg, décédée le 29 janvier 1862, dressé à la risque de 1. Henri Fischbach, relieur à Strasbourg, 2. Charles Gustave Fischbach, compositeur d’imprimerie à Strasbourg, 3. Guillaume Emile Fischbach, menuisier à Strasbourg, 4. Michel Kuhn, relieur à Strasbourg, comme père et tuteur de Gustave et Caroline Kuhn, ses enfants issus de son mariage avec Caroline Fischbach sa femme
acp 507 (3 Q 30 222) f° 18-v du 7.2. (succession déclarée le 2 janvier 1862) Il dépend de la dite succession un mobilier estime 337
une maison rue des Drapiers N° 34 à Strasbourg

Liquidation dressée après que la maison a été vendue
1862 (2.8.), M° Grimmer
Liquidation et partage de la succession délaissée par Marie Christine Fischbach veuve de Jean Windesheim, rentière à Strasbourg, décédée le 29 janvier 1862.; Entre 1. Henri Fischbach, relieur, 2. Charles Gustave Fischbach, caissier, 3. Guillaume Emile Fischbach, menuisier, 4. Michel Kuhn, relieur, comme tuteur de Gustave et Caroline Kuhn, enfants issus de son mariage avec Caroline Fischbach
Masse active, 8321, Masse passive 950, Reste 7371
Abandonnements (…)
acp 513 (3 Q 30 228) f° 14-v du 4.8.

Les héritiers Fischbach vendent par adjudication la maison au serrurier Frédéric Meinzer et à sa femme Salomé Rosenstiel

1862 (4.7.), M° Grimmer
Adjudication définitive – à la requête de 1° Henri Fischbach, relieur, et Catherine Steckel sa femme, 2° Guillaume Emile Fischbach, menuisier, 3° Charles Gustave Fischbach, caissier, et Rosine Caroline Fischbach son épouse, 4° Michel Kuhn, relieur comme tuteur de Gustave et Caroline Kuhn, procrés de son mariage avec feu Caroline Fischbach, tous à Strasbourg
au profit de Georges Frédéric Meinzer, serrurier, et Salomé Rosenstiehl sa femme
une maison rue des Drapiers N° 4 moyennant 7900 francs
acp 512 (3 Q 30 227) f° 29-v du 7.7.

Frédéric Meinzer et Salomé Rosenstiel vendent la maison aux tailleurs Frédéric Neunhoffer et Joseph Meyer

1868 (22.12., Strasbourg 3 (111), Not. Weiss (Emile)
Vente du 22. X.bre 1868 – Ont comparu M. Georges Frédéric Meinzer, serrurier, & Dame Salomé Rosenstiehl, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (vendent)
à M.M. Frédéric Neunhoffer & Joseph Meyer, les deux marchands tailleurs demeurant et domiciliés à Strasbourg acquéreurs solidaires
Objet de la vente. Ville de Strasbourg. Une maison sise à Strasbourg rue des Drapiers N° 4 donnant sur la rue du fossé des Tanneurs,entre Eugène Jost et la Sr Stumpf. Sont compris dans la vente tous les poêles avec leurs tuyaux et pierres (…). Origine de la propriété. M. Meinzer déclare être devenu propriétaire de la maison vendue pour l’avoir acquise de M. Henri Fischbach, relieur, et D° Catherine Steckel son épouse, M. Guillaume Emile Fischbach, menuisier célibataire, M. Charles Gustave Fischbach, caissier de M. Silbermann, et D° Rosine Caroline Haeberlé son épouse, M. Michel Kuhn, relieur tuteur légal de ses enfants mineurs Caroline et Gustave Kuhn, nés de son mariage avec D° Caroline Fischbach, son épouse défunte aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Grimmer lors notaire à Strasbourg à ce commis le 3 juillet 1862 en suite d’un cahier des charges dressé par le même notaire le 24 mai de ladite année.
Ladite maison dépendait de la succession de Marie Christine Fischbach veuve de Jean Windesheim, farinier, décédée à Strasbourg le 29 janvier 1862 en délaissant pour ses héritiers les susnommés chacun pour un quart et les enfants Kuhn pour le dernier quart, ainsi qu’il résulte de l’inventaire de la succession de ladite défunte dressé par ledit M Grimmer le 5 février 1862. Cette maison était la propriété de la défunte de la manière suivante, la moitié indivise lui est échue dans la succession de ses père et mère et a été apportée par elle en mariage suivant inventaire d’apports dressé par M. Stoeber, lors notaire à Strasbourg le 20 septembre 1819, l’autre moitié indivise a été acquise durant son mariage de Jean Henri Fischbach cordonnier & Marguerite Becker, conjoints à Strasbourg le 29 juin 1821 par acte authentique. Mme Windesheim usant du bénéfice de l’article 1408 du Code Napoléon a retenu la totalité de l’immeuble et a indemnisé la communauté pour les dépenses faites pour cette acquisition. Feu le Sr Jean Henri Fischbach père de la défunte avait acquis ladite maison suivant acte passé devant M° Dinckel notaire à Strasbourg le 18 fructidor an II de l’ère républicaine
Situation hypothécaire (…) Prix, 10.000 francs (…) Cession d’indemnité d’assurance (…) Etat civil des vendeurs. Les vendeurs déclarent qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté de biens légale à défaut de contrat de mariage préalable à leur union.
(transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 janvier 1869 vol. 1186 N° 59 et inscrit d’office N. 1006 N° 9)
acp 579 (3 Q 30 294) f° 72 du 29.12.

Charles Frédéric Neunhoeffer épouse en 1847 Louise Dorothée Lœwenstein, fille du cordonnier Jean Lœwenstein
Mariage, Strasbourg (n° 364)
Du deuxième jour du mois d’octobre 1847 à dix heures du matin. Acte de mariage de Charles Frédéric Neunhoeffer, majeur d’ans, né en légitime mariage le premier septembre 1819 à Strasbourg, tailleur, fils de Chrétien Frédéric Neunhoeffer, tailleur, et de Madeleine Jacob, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et Louise Dorothée Loewenstein majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 novembre 1820 à Niederbronn (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Loewenstein, cordonnier décédé à Strasbourg le 21 janvier 1839 et d « Eve Catherine Eber, domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante (signé) Charles Frederic Neunhöffer, Louisa Dorodea Löwenstein (i 20)

Natif de Bischwihr près de Colmar, Joseph Meyer épouse en 1858 Sophie Lœwenstein, fille du cordonnier Jean Lœwenstein, sœur de la précédente
Mariage, Strasbourg (n° 628)
Du 18° jour du mois de décembre l’an 1858 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Meyer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 31 mai 1829 à Bischwihr (Haut-Rhin) domicilié à Strasbourg, tailleur, fils de feu Jean Meyer, tailleur décédé à Bischwihr le 12 mars 1855 et de feu Salomé Biechler, décédée à Bischwihr le 23 mars 1855, et Sophie Loewenstein, majeure d’ans, née en légitime mariage le 29 juin 1826 à Niederbronn (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg,couturière, fille de feu Jean Loewenstein, cordonnier décédé à Strasbourg le 21 janvier 1839 et d’Eve Catherine Eber, domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante (i 46)

Frédéric Neunhoeffer et Louise Loewenstein d’une part, Joseph Meyer et Sophie Loewenstein d’autre part vendent la maison au restaurateur Eugène Jost et à sa femme Caroline Lustig, déjà propriétaires de la maison voisine (à l’angle de la Grande rue de la Grange)

1873 (20.3.), Strasbourg 14 (180), Not. Emile Ritleng jeune n° 19.753
Ont comparu 1. Monsieur Frédéric Neunhoeffer tailleur d’habits et Dame Louise Loewenstein, sa femme de lui autorisée, 2. Monsieur Joseph Meyer, tailleur d’habits et Dame Sophie Loewenstein, sa femme de lui autorisée, domiciliés et demeurant tous quatre à Strasbourg (ont vendu)
à Monsieur Eugène Jost, restaurateur, et Dame Caroline Lustig, son épouse de lui autorisée demeurant ensemble à Strasbourg
Une Maison sise à Strasbourg, Rue des Drapiers N° 4 donnant sur le rue du fossé des Tanneurs entre l’acquéreur lui-même et le Sieur Stumpf. Sont compris dans la vente huit poêles avec leurs tuyaux et pierres se trouvant dans ladite maison
Origine de la propriété. Les vendeurs sont propriétaires de la dite maison pour l’avoir acquise indivisément de Monsieur Frédéric Georges Meinzer serrurier et de Dame Salomé Rosenstiehl son épouse de Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Emile Weiss et son collègue nature à Strasbourg le 22 décembre 1868. Le sieur Meinzer était devenu propriétaire de cette maison pour l’avoir acquise de Monsieur Henri Fischbach relieur et Dame Catherine Steckel son épouse, Monsieur Guillaume Emile Fischbach, menuisier célibataire, Monsieur Charles Gustave Fischbach, caissier de Monsieur Silbermann et Dame Rosine Caroline Haeberlé son épouse, Monsieur. Michel Kuhn, relieur tuteur légal de ses enfants mineurs Caroline et Gustave Kuhn, nés de son mariage avec Dame Caroline Fischbach, son épouse défunte aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Grimmer, lors notaire à Strasbourg à ce commis, le 3 juillet 1862 en suite d’un cahier des charges dressé par le même notaire le 24 mai de ladite année.
La dite maison dépendait de la succession de Marie Christine Fischbach veuve de Jean Windesheim, farinier, décédée à Strasbourg le 29 janvier 1862 en délaissant pour ses héritiers les sus nommés chacun pour un quart et les enfants Kuhn pour le dernier quart, ainsi qu’il résulte de l’intitulé de l’inventaire de la succession de la dite défunte dressé par le dit M Grimmer le 5 février 1862. Cette maison était la propriété de la défunte de la manière suivante. La moitié indivise lui est échue dans les successions de ses père et mère et a été apportée en mariage suivant inventaire d’apports dressé par M° Stoeber, lors notaire à Strasbourg le 20 septembre 1819, l’autre moitié indivise a été acquise durant son mariage de Jean Henri Fischbach cordonnier et Marguerite Becker conjoints à Strasbourg le 29 juin 1821 par acte authentique. Madame Windesheim usant du bénéfice de l’article 1408 du Code Napoléon a retenu la totalité de l’immeuble et a indemnisé la communauté pour les dépenses faites pour cette acquisition. Feu le Sieur Jean Henri Fischbach père de la défunte avait acquis ladite maison suivant acte passé devant M° Dinckel notaire à Strasbourg le 18 fructidor an II de l’ère républicaine
Situation hypothécaire (…) Prix, 10.000 francs (…) Assurance contre l’incendie (…)
(Police d’assurance) Compagnie du Soleil, Police N° 23,321, M Meyer, Joseph & Neunhœffer, Charles, 22 décembre 1867. Prime 11,40 francs – la somme de 35.000 francs, 1° 15.000 Francs Sur une maison d’habitation occupée par des locataires sans profession augmentant les risques, sise à Strasbourg rue des Drapiers N° 4 élevée sur cave, de Rez de chaussée, quatre étages & double grenier, construite en pierres, briques & bois, couverte en tuiles, y compris la valeur des objets réputés immeubles par destination. 2° 20.000 francs pr la garantie du recours des voisins. L’assurance est contractée pour une période de dix années
acp 615 (3 Q 30 330) f° 10-v du 27.3.

Le journalier Eugène Jost épouse en 1862 Caroline Lustig, fille du modeleur de cire Bernard Lustig
1862 (19.3.), Strasbourg 14 (159), Not. Ritleng père n° 13.101
Contrat de mariage – Ont comparu Eugène Jost journalier domicilié & demeurant à Strasbourg fils majeurde feu Charles Jost en son vivant marchand de ferraille en cette ville et D° Dorothée Mehl sa veuve demeurant à Strasbourg
& Demoiselle Caroline Lustig fille mineure de Bernard Lustig, modeleur de figures de cire & de D° Elisabeth Bühler son épouse domiciliés & demeurant tous trois à Strasbourg, agissant sous l’assistance et l’autorisation de ses père et mère
acp 508 (3 Q 30 223) f° 81-v du 20.3. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié
Les apports du futur consistent en une somme de 1000 francs
Donation par les conjoints Lustig à la future épouse leur fille, ce acceptant, &) d’une somme de 1000 francs, 2) d’un mobilier estimé à 410
Donation réciproque de l’usufruit de toute la succession



Jean Philippe Ursinus, maître des rentes, et (1665) Sara Riehl puis (1671) Marie Marguerite Strohm – luthériens


Fils du notaire Jérémie Ursinus, Jean Philippe Ursinus est élu maître des rentes le 27 décembre 1664. Il épouse en 1665 Sara Riehl, fille du marchand Frédéric Riehl, puis en 1671 Marie Marguerite Strohm, fille du conseiller de Wurtemberg Montbéliard Matthias Strohm. Jean Philippe Ursinus est nommé secrétaire adjoint à la Tour aux deniers en 1673. Il devient ensuite secrétaire en chef selon la coutume à la mort du titulaire (1683). Il meurt le 20 janvier 1695 à l’âge de 59 ans, sa veuve le 4 mars 1709.

Maisons en propriété
rue Sainte Barbe (IV 286)
1665-1676, Grande rue de la Grange (propre de Sara Riehl, IV 258, ensuite n° 16)
1682, à la Tour aux deniers

Enfants

  • Marie Madeleine épouse (1695) le juriste Jean Jacques Becht
  • Dorothée épouse (1697) le marchand Gérard Walter
  • Barbe épouse (1699) le marchand Jean Georges Faust
  • Marie épouse (1704) Jean Frédéric Faust, enseignant
  • Anne Marguerite épouse (1708) Jean Philippe Lung, pasteur, puis (1716) Christophe Simon Brendlé, au service du prince de Birkenfeld
  • Philippe Charles juriste, célibataire († 1721)
  • Jean († 1704)


Signature (1688, Chambre des Contrats, vol. 559 f° 355)


Jean Philippe Ursinus est élu maître des rentes le 27 décembre 1664. Il est remplacé en 1673 quand il est nommé vice-secrétaire à la Tour aux deniers. Il devient ensuite secrétaire en chef selon la coutume à la mort du titulaire (1683).

Fils du notaire Jérémie Ursinus, Jean Philippe Ursinus épouse en 1665 Sara Riehl, fille du marchand Frédéric Riehl.

Mariage, cathédrale (luth. f° 60,n° 15)
1665. Dom: Misericordias. Zum 2 mahl hr Johann Philipp Ursinus Rentmeister bei hiesiger Statt Hr Jeremiæ Ursini Not: Publ. u. E E Kleinen Raths alten Beisitzers ehel: Sohn undt Jfr Sara Weiland hr. Friderich Rühlen geweßenen handelßmanns u. Burgers alhier nachgelaßene ehel: T. Donnerstags den 20. Aprilis: Münster (i 62)

Sara Riehl meurt en février 1670 en délaissant une fille qui meurt peu de temps après elle. Le veuf recueille ainsi toute la succession dont la maison Grand rue de la Grange, appelée Zum Vorherberg ; le titre de propriété inventorié date de 1509. L’inventaire est dressé à la Tour aux deniers qu’habite le veuf. L’actif de la succession s’élève à 6 090 livres, le passif à 35 livres.

1670 (5.7.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 4) n° 15
Inventarium, Vndt Beschreibung aller vndt Jeder Haab, Nahrung, vnndt Güethere, Ligender vndt Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, So Weÿland die Viel Ehren: vndt Tugendtbegabte Fraw Sara Riehlin, des Wohl Ehren vesten Großachtbaren, vndt Wohl vornehmen Herrn Johann Philipp Ursinußin Wohlbestellten Rentmeisters beÿ hiesiger Statt Straßburg im leben geweßte Liebe hauß Ehr, Nah dem Sie durch eine am 7. Februarÿ des fortruckhenden 1670.ten Jahrs sel. genommenen abschiedt daß Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt Verlaßen, deren Einige Erbin ab intestato ware Maria Margaretha ihr liebes mit ob Ehren erwehntem ihrem höchst betrübtem herrn Wittiber ehelich erzeugtes töchterlin, Welches aber entzwischen vndt vor wenich Wochen, der lieben fr. Mutter seel. Zu dem himmlischen Leben nach gevolget, dahero dann nuhnmehr Obbedeüter deren respectivé Herr Wittiber vndt Vatter des Zuletzt verstorbenen döchterlins sel. Einiger Nattürlicher Erbe word. Ist (…) So beschehen vndt angefangen in Straßburg den 5.ten Julÿ A° 1670.

Auff der Statt Straßburg Pfenningthurn Vnd von dem Herrn Wittiber bewohnet würd Hatt sich befunden alß Volgt
Schreib vnd Hültzen werck. In der Cammer A, In der Schlaff Kammer, Cammer B, Vor dießer Cammer, Im Grünen stübel, In d. Wohn stuben, Im nebens Cämmerlein, In d. bischoffs stub, In ober Hauß: Öhren, Auff der Buhnen, In der Kuchen
Eigenthumb ahne Häußern. Item ein hauß, hoffstatt, höfflin vnd Gartlein mit allen deroselben Gebäwen, begriffen, weiten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg in der Großen Stadel Gaßen, genand Zum Vorherberg, j. s. n. H Andreæ Brackenhoffern Jetzigen Ammeister, 2. s. d mehren Hospital alhier, hinden vf die samblung Zue St Barbara stoßend, dauon gehen Jahrs in dem Gürtler hoff alhie ein pfund d Zinß vnd dann 1 lb 2 ß 4 St Margarethæ vnd Agnet. Closter, sonsten freÿ Ledig vnd eüg. undt über solche beschwerd. noch æstimirt per 250. Darüber Vorhand. ein Teutsch Pergam. tauschbrieff mit deß Bischofflich. Hoffs Insigel verwahret, datirt octavo Calendas (-) 1509.Signirt mit N° 8. vnd darbeÿ gelaßen. Darbeÿ noch dreÿ alte Latinische vnd ein teutscher brieff, alle mit ermelten Insigel verwahrt vnd auch mit N° 8. Notirt und also gelaßen
It. ein Achten theil ahne einer behaußung in d Obern Straß geg. de Kirchen Zum alt N Peter über gelegen (…)
Eigenthumb ahne Einem Meÿerhoff vnd Reeb Güthern in Küttelßheim gelegen
Wÿdems Verfangenschaft. Vermög deß über weÿl. die Viel Ehren vndt Tugendreichen Frawen Dorotheä Cuntzmannin deß Ehrenvesten Fürsichtig Weÿß vnd Rechtsgelehrt. H Jeremiæ Ursini Not: publ: vnd EE Kienen Raths Alt. beÿsitzers Verstorbenen haußfr. seel. auffgericht. Inventarÿ hatt auß gedachter H Nots Ursinus weg deß H. W. seines Sohns wie fol: 100 fac: 2.da Zuseh. lebtägig Zugenüß. 462. lb
Ferner hatt hr. Abraham Wörner beÿ alhie von Weÿl. Fr. Catharina Cuntzmännin seiner Verstorbenen haußfr. seel. nach Inhalt deß in aô 1665. über Ihre Verlaßenschafft auffgerichteten Inventarÿ (…) waren nach deß. Ableiben den Cuntzmännischen Kind. die helffte Zuständig, die übrige helffte aber vor ermelten Fr. Dorothea Ursinußin gebohrner Cuntzmännin 3. hinterlaßenen Kindern gehörig
Abzug. Sa. haußraths 393, Sa. Frücht 152, Sa. Weins vnd Lähren Vaßen 375, Sa. Rind Viehs 2, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 213, Sa. Guldenen Ring vnd Geschmeids 239, Sa. baarschafft 512, Sa. Pfenningzinß hauptgüter Capitalien 2825, Sa. Eigenthumbs ane häußern 280, Sa. Eigenthums ahne einem Meÿerhoff vnd Reeb Güthern 440, Sa. Eigenthum ahe Ligend. Veldt Güthern vnd Matten 105, Sa. Schulden 549, Summa summarum 6090 lb – Schulden 35, Conclusio finalis Inventarÿ 6054 lb

Jean Philippe Ursinus se remarie en 1671 avec Marie Marguerite Strohm, fille du conseiller de Wurtemberg Montbéliard Matthias Strohm : contrat de mariage, célébration
1671 (22. Martÿ), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 16) n° 335
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvesten, Großachtbahren, vnd wohl vornehmen herrn Johann Philipp Ursino, Wohlbestellten Renth meistern vndt Vornehmen Burgern allhie Zue Straßburg, Alß Bräuttigamb ahn Einem,
So dann der Edlen Vil Ehren vndt Tugendtreichen Jungfr. Maria Magdalena Strohmin des Hoch Edlen, Vesten, vndt Hochgelehrten Herrn Mathiæ Strohmen, der Zeit hochfürstl. Würtenberg: Mümpelgardischen Geheimen hoch verordneten Raths ehelich geliebte dochter, Als hochzeiterin Andern theils
Beschehen Vndt Verhandelt In der heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Mittwochs d. 22. Martÿ alß man nach der Gnad.reich. Geburth vnßers herrn vnd Heylandts Jesu Christi Zahlte 1671.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 21, n° 82)
1671. Dom: Quasimodo et Misericord. den 30. April v. 7. Maÿ. H. Johann Philipp Ursinus burger undt Rentmeister allhier Jfr. Maria Magdalena des Edlen Vesten undt Hochgelehrten Herrn Mathiæ Stromen Hochfürstl. Würtenberg. Mümpelgartisch. geheim. Raths eheliche tochter. Eingesegnet Zu St. Thomæ d. 11. Maÿ In Dienstags. (i 12)

1666, Protocole des Quinze (2 R 51) Johann Philipp Ursinus. 38. [Wein und Frucht]
1671, Protocole des Quinze (2 R 88) H. Rentmeister Ursinus 7 [Johann Philipp Ursinus, Capital zu Cleve]

1695, Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43)
1695, 1704 Codicilli reciproci Johann Philipp Ursini und Maria Magdalena gebohrne Strohmin

Secrétaire en chef de la Tour aux deniers, Jean Philippe Ursinus meurt le 20 janvier 1695 à l’âge de 59 ans

Sépulture, Saint-Thomas (luth. past. 1687-1711,f° 61, n° 385)
Heüt den 23. Jan. 1695. ist von mir M. J. Th. Heinrici past. Thom. die Leichpredig gehalt. word. Zu S. Thomæ, H Johann Philip Ursinus, Ober Secretario des Pfenningth. welcher den 20. Jan. 1695 abends vmb halb 8 uhren verschieden, seines alters 59 Jahe 11 tag vndt Zu S. Gallen begraben worden. [unterzeichnet] Johann Ursinus als bruder, Johann Friderich Wurtz als Schwager

La rétribution trimestrielle est versée à la veuve
1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
(f° 43) Sambstag den 5. Martÿ – Weÿl. H Johann Philipp Ursinus Frau wittib pt° Quartal Besoldung
H Secretarius Schrag proponirt, daß als die Obere Bauherren Jüngst beÿsammen geweßen, Herr Wetzel, jetzmahliger Oberschreiber auff dem Pfenningth. außweißung begehrt habe, Wie mann sich wegen des Hn Ursinj seel. Quartal A. Mariæ beÿ deßen Frau Wittib Zu Verhalten, mit Vermelden, daß er seines orths Nichts Verlange, sondern es ihro als ein Solatium gern gönne, deßen Nach Zu MGHh. stehe, ob Sie es ihr Noch gedeÿen lasse Wollen. Erk. Beliebt.

La veuve et les héritiers de Philippe Ursinus introduisent une requête relative aux impositions dues pour leur bien à Küttolsheim

1698 Conseillers et XXI (1 R 181)
(p. 246) Sambstagß den 23. Augusti 1698. – Weÿl. Joh: Philipp Ursini hinterlaßene Wittib Vnd Erben & Johann Friderich Hertenstein vmb Obrigkeitl. Assistentz beÿ denen herren Intendanten.
S. Ersch. nôe. Weÿl. Johann Philipp Ursini geweßenen Oberschreib. auff allhießigem Pfenningthurn hinterlaßenen Wittib Vndt Erben N Walthern wie auch Johann Friderich Hertenstein specierer Vor sich, produciren Vnderthäniges Memoriale vnd Bitten mit Beÿlagen sub Lit. A. & B. Vmb kräfftige Assistentz beÿ herrn Intendant. weÿ welchem Sie Vnd der Gemeind Kittelsheim Verklagt werden, daß Sie Von ihren Guthen ahne d. Königl. Auflagen Nichts beÿtragen.
H. Prætor Weilen in Genere die Imploranten Nur bitten daß Ihnen beÿ dem herrn Intendanten assitence gegeben werden Müße, als werde solches Ihnen Umb so Viel Mehr könne Willfahrt werd. Was aber die Sachen ohne Vndt Vor sich selbsten betreffe, halte Er darvor, daß weilen das Jenige Priviegium so allhießige Burgerschafft hatt, daß selbige ahne andern orthen Undt Enden Nichts Von Ihren guthern, als welche Sie auff dem Stall schon Verstallen Zu geben habe, sich Nur auff die so genanthe Güth vndt Steuern erstatten, Mann Zu Examiniren haben Werde, ob solches privilegium auch Von den Königlich. Impots Eximin können dero wegen Nöthig seÿn und daß hievon beÿ den Verordneten deliberirt werde. Erk. Wurdt den Imploranten dahin willfahrt, daß Ihnen Zweÿ herrn Zu gegeben werd. Möcht. Ihnen beÿ den Herrn Intendanten alle Assitence zu thun, vnd Ihro gericht sachen bester Maßen helffen Zu souteniren.
herr XXI. Dietrich, Herr Rhatherr Mader.

(p. 272) Sambstags den 27. Septembris 1698. – Ursinische Erben et Johann Friderich Hertenstein wegen d. Küttelsheimer güther
Saltzm. noîe weÿl. H. Johann Philipp Ursini geweßenen Oberschreibers auff dem Pfenningthurn fr. Wittib vnd Erben Hh. Vögten, wie auch Johann Friderich Hertenstein deß Specierers reproducirt das bereits am 23.t Aug. jüngst übergebenes Memoriale beneben einer frantzösischen requeste d’opposition mit underthänigen bitt principalen anligen gn. recommendirt sein Zu laßen. Erk. Soll Imploranten angezeigt werden die requeste d’opposition dem herrn Intendanten zu vbergeben vnd daß man ihme dabeÿ assistiren werde. H. XV. Gambß vnd H. Pfeiffer.

1703 Conseillers et XXI (1 R 186)
die Ursinische Hh. Erben beklag. sich deß bett vnd schatzung auff ihrer Zu Küttelßheim liegende güther wider die allhiesige burgerliche Privilegien gelegt werden wollen. 153.

Marie Madeleine Strohm meurt à l’âge de 57 ans le 4 mars 1709. Le pasteur donne le nom de ses parents. Les héritiers sont dénommés à l’inventaire de son fils mort célibataire, voir ci-dessous.

Sépulture, Saint-Thomas (luth. past. 1687-1711, f° 129-v, n° 885)
Anno 1709. den 4. Mertzen Nachmittag umb halb Zweÿ ist gestorben fr. Maria Magdalena Ursinusin geb. Strohmin weÿl. H Johann Philipp Ursini, gewesen. Ober Secretarÿ beÿ hiesiger Statt Pfenningthurn hinterlaßener Wb. eine tochter weÿland H Matthias Strohmen gewensenen wurtem bergischen Mümpelgardischen Geheimen Raths und Fr. Anna Margaretha gebohrne Hoffin tochter, ihres alters 57 Jahr 6 Monath ist darauf den 7 ejusdem auf dem gottes Acker St Galli begraben wird. [unterzeichnet] Philippus Carolus Ursinus alß sohn, Johannes Braun Md. Curator (i 136)


Enfants

Marie Madeleine Ursinus épouse en 1695 le juriste Jean Jacques Becht, fils du jurisconsulte Jacques Evrard Becht

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 46-v n° 247)
Heut den 9 Martÿ Ao 1695 ist von mir M. Joh: Theob. Heinrici, past. Thom. nach geschehener ordentlich außruffung Copulirt word. H Johann Jacob Becht, J U. Ddus Weÿl. H Jacob Eberhard Bechten gewesenen Juris Consulti und E. E. groß. Raths beÿsitzers nachgelaßener ehelich. Sohn undt Jgfr. Maria Magdalena, weÿl. H. Johann Philipp Ursini, gewesenen Ober Secretarÿ der Statt Straßb. Pfenningthurns nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Becht alß Hochzeiter, Maria Magdalena Ursinusin als hochzeiterin, Johann Schrag XV. Secretarius, auff seithen des Herren Hochzeiters, Johann Ursinus als der Jungfr. Hochzeiterin vogt (i 49)

Dorothée Ursinus épouse en 1697 le marchand Gérard Walter

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 62-v, n° 338)
Heut den 21. Aug. 1697. sind nach ordentlicher außruffung eingesegnet word. H. Gerhard Walther, der ledige handelsmann H Gerhard Walthers burgers undt handelsmanns allhier ehelicher sohn, undt Jfr. Dorothea weÿl. H Joh: Philip Ursinus, gewesenen Ober Secretarii der Statt Straßb. Pfenningthurns nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Garhard Wahlter Jünger als hochzeither, Dorothea Ursiniusin als hochzeiterin (i 65)

Barbe Ursinus épouse en 1699 le marchand Jean Georges Faust, originaire de Worms

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 73, n° 394)
Heüt den 19. Augusti 1699 ist Zu hauß privatim auff obrigkeitliche erlaubnus, nach ordentlicher außruffung copulirt word. H. Johann Geörg Faust, der Ledige handelsmann von Wurmbs Weÿl. H Johann Georg Fausten gewesenen Handelßmanns vndt des Raths daselbst, nachgelaßener ehelicher Sohn vndt Jfr. Barbara, weÿl. H Joh: Philip ursinusen, gewesenen Ober Secretarÿ der Statt pfenning thurns nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Geörg Faust Als hochzeiter, Barbara Ursinusin als hochzeiterin (i 75)

Marie Ursinus épouse en 1704 Jean Frédéric Faust, enseignant au Gymnase

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 96, n° 532)
den 23. Aprilis 1704 sind nach außruffung copulirt word. H. M. Johann Friderich Faust, In Gymnasio Præceptor Classicus, Weÿl. Fr. Johann Fausten, S. Theol. D. et prof. publ. et Capot. Thom. Decani nachgelaßener ehelich. Sohn undt Jfr. Maria weÿl. H Johann Philipp ursini, gewesenen burgers undt Ober Secretarÿ deß Pfenningthurns, nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] M Johann Friderich Faust, als Hochzeiter, Maria Ursinußin als hoch zeiterin (i 98)

Anne Marguerite Ursinus épouse en 1708 Jean Philippe Lung, pasteur à Entzheim. Elle se remarie en 1716 avec Christophe Simon Brendlé, au service du prince de Birkenfeld

Mariage, Saint-Thomas (luth. 115-v, n° 661)
Anno 1708 den 30 Maji sind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch Zu St. Thomas eingesegnet word. H. M. Johann Philipp Lung Pfarrh. Zu Ensisheim, weÿl. Isaac Lungen Schloßers und burgers alhie, auch eines E. Kleinen Raths gewesenen beÿsitzers hinterlassener Ehelicher Sohn Vnd Jungfraw Anna Margaretha weÿland Herr Johann Philipp Ursinus, auff der Stat Straßburg Pfenningthurns gewesenen ober Secretarÿ hinderlaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] M. Joh: Philipp Lung Sponsus, Anna Margaretha Ursinusin als hochzeiterin (i 118)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 152-v) n° 881)
Anno 1716. den 11. Mertz seind auf bescheid deß Regierenden Hern Ammeisters, ohne vorhergeschehener Außruffung, in dem hauß ehelich eigesegnet worden H. Christoph Simon Brendle, Stallmeister beÿ Ihro fürstl. Durchlaucht dem Prinzen von Bürckenfeld Weÿl. H Samuel Brendle, gewesenen Cammerdieners beÿ Ihro durchlaucht Herrn herzog Friderich Carol von Würtenberg, hinderlaßener ehel. Sohn, und Fr. Anna Margaretha, weÿl. H M. Joh: Philipp Lung deß gewesenen Pfarrherrn Zu Ensisheim hinderlaßene Wittib geb. Ursinusin [unterzeichnet] Christoph Simon Brendle Hochzeiter, Anna Margaretha lungin Altz Hochzeiterin (i 155)

Le juriste Philippe Charles meurt célibataire le 11 mai 1721 à l’âge de trente-huit ans

Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 1712-1741, f° 74, n° 469)
Anno 1721. den 11. May Abends Zwischen 7 und 8 uhr ist gestorben H Philipp Carol Ursinus, J. U. Candidatus seines alters 38 Jahr 10 Monath 2 tag ledigen Standes seine Eltern waren weil. H. Johann Philipp Ursius beÿ hiesiger Statt Pfenningthurn Ober Secretarius und seiner Ehefr. Maria Magdalena geb. Strohmin, ist darauf den 13. ejusd. auf dem Gottes Acker St Galli begraben und von mir M. Philipp Strohl ein leichpredig gehalt worde [unterzeichnet] Philipp Caspar Leitersperger als vogt, Gerhard Walter als Schwager (i 77)

Le jurisconsulte Philippe Charles Ursinus meurt célibataire le 11 mai 1721 en délaissant pour héritiers ses sœurs et ses neveux. L’inventaire est dressé près des Petites Boucheries dans la maison du tailleur Nicolas Lampert. L’actif de la succession s’élève à 2 241 livres, le passif à 453 livres
1721 (29.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 50) n° 1651
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿland der Edle Wohl Ehren Vest und wohlgelehrte herr Philipp Carol Ursinuß geweßene J. U. Ctus und weÿl. S. Tit. H. Joh: Philipp Ursini geweßenen Wohlverordneten Ober Secretarÿ des Pfenningthurns mit auch weÿl. S. Tit. frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Strohmin beede nunmehr seel. erzeugte Sohn nach seinem den 11. Maji instehenden 1721.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichem Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des abgeleibten seel. gesambter geschwistrige und ab intestato nachgelaßene Erben (…) So beschehen allhier in der königlichen freÿen St. Str: auff Donnerstag d. 29.ten Maÿ Anno 1721.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie volgt. 1. Weÿland S. Tit. Frawen Mariæ Magdalenæ Bechtin gebohrner Ursinußin, seel. mit herrn Johann Jacob Bechten J. U. D. und vormahls geweßenen burgern allhier ehelich erzeigte vnd nach todt verlaßene dreÿ Kinder, Nahmentlich Jgfr. Barbaram Judith, H. Johannem Philippum vndt Jgfr. Mariam Magdalenam die Bechten in dero Nahmen, weilen Sie allhier unverburgert, S. Tit. Herrn Johann Caspar Mühlberger beÿ der Schenckbecherischen Stiftung wohlverordneter Schaffner vndt E. E. Kleinen Raths jetzmahls wohlansehnliche beÿsitzer, Vornehmer burger allhier, als auß wohlermeltem Raths Mittel hierzu in specie requirirten herr, dem geschäfft in persohn beÿgewohnt,
2. S. Tit. Fraw Dorothem Waltherin gebohrne Ursinußin, vorgedachts herrn Gerhardt Walther Jun. Fraw Eheliebstin welche auch beneben Ihrem Eheherrn dem Geschäfft in persohn abgewarthet
3. S. Tit. Fraw Barbaram Faustin gebohrne Ursinußin, weÿland Herr Johann Geörg Fausten geweßenen handelßmann undt burgers allhier seel. nachgelaßene fraw Wittib so bevögtigt, mit S. Tit. Herrn Gerhardt Walther Jun. vornehme Glaßhändler vnd burgern allhier, weilen aber derselbige hiebeÿ selbsten uxorio nomine interessiret, als ist wehrenden geschäffts Zu einem Theilvogt besprochen vndt abgeordnet worden, S. Tit. Herr Philipp Caspar Leitersperger des beständigen regiments der Herren XV. höchstmeritirte assessor und vornehmer burger allhier, welcher auch beneben der fraw Curandin beÿ der Inventation persönlich Zugegen gewesen,
4. S. Tit. Fraw Mariam Faustin gebohrne Ursinußin, S. Tit. Herrn M. Johann Friderich Fausten pro tempore wohlverordneten Præceptoris Inferioris Gymnasÿ vnd vornehmen burgers allhier, Fr. Ehegemahlin, so gleichfalls mit assistentz erstgedachts Ihren H. Eheliebsten anweßend war, So dann
5. S. Tit. Fraw Annam Margaretham Brändlein gebohrne Ursinußin, S. Tit. Herrn Christoph Simon Brändle Ihro hochfürstl. dhlt. von Bürckenfeldt wohlbestellten Stall Meister und burgers allhier Fr. Ehegattin, welche gleichfalls beÿständlich ewehnts Ihres Eheherrn beÿm geschäfft persönlich erschienen, Alle fünff des abgeleibten Herrn seel. geliebte geschwistrrige vnd respectivé Schwester Kinder, Zu gleichen portionen und Stammtheilern

In einer allhier Zu Straßburg beÿ der Kleinen Metzig gelegenen H. Niclauß Lampert dem Schneidern eigenthümlich gehörigen behaußung, sich volgender maßen befunden
Eigenthumb ane einer Behaußung. Die helffte ane hauß, hoff, hoffstatt, Stall und bronnen auch baumgarten (…) gelegen im Flecken Küttolßheim
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 160, Sa. Bibliothecæ 60, Sa. Weins und Leerer Vaß 296, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 119, Sa. Goldenen Ring u. Geschmeids 212, Sa. baarschafft 13, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 815, Sa. Wein Zinßen 60, Sa. Gülthen von Liegenden Gütheren 70, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 250, Sa. Eigenthum ane liegenden gütheren 150, Sa. Schulden 32, Summa summarum 2241 lb – Schulden 453 lb, Nach deren Abzug 1787 lb
n° 1653 – Verkauff: und Looß Registerlein
n° 1654 – Abtheilungs-Concept Über Weÿl. Herrn Philipp Carl Ursinuß geweßenen Jur. U. Cand. nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet 1721.

Elève en première classe, Jean Ursinus meurt en 1704 à l’âge de quinze ans

Sépulture, Saint-Thomas (luth. diac. sen. 1687-1733, f° 44 neben 42)
den 14. 7.bris A° 1704. ist morgend früh ein Viertel Vor treÿ uhren gestorben H Johann Ursinus I. Class. Disc. seines alters 15 jahr, 3 monat, weniger 10 tag, deßen eltern gewesen (S.T.) H. Joh: Philippus ursinus, weÿland ober: secretarius deß allhiesigen Pfenningthurns v. (S.T.) Fr. Maria Magdalena gebohrne Strohmin, seine ehl. haußfr. Ist darauff d. 16. Ejusd. Zu St. Gallen begraben v. durch mich M. Joh. Ludov. Engelhardt Diac. Thom. die Leichpredigt gehalten word. bezeugen solches [unterzeichnet] Philippus Carolus Ursinus als Bruder, Philipp Caspar Leitersperger als vogt (i 46)



Maître des rentes (Rentmeister)


(à compléter)

  • Jean Philippe Ursinus (1664-1673)
  • Jean Stœsser (1673)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ouvrent le 7 novembre 1664 un appel à candidature pour remplacer le maître des rentes. Jean Philippe Ursinus est élu le 27 décembre, il prête serment le 2 janvier 1665.

1664 Conseillers et XXI (1 R 147)
Rentmeisters stell ersetzen. 164. 180. 188. 189.
Johann Philipp Ursinus wirdt Rentmeister vnd Cassier. 188. 189.

(f° 164) Montags den 7.t Novembr. – Rentmeisters Stell und Kauffhaus bedienten stell ersetzen
die Herren XV.en laßen durch H [-] proponiren, demnach das Rentmei[ster] vnd dann Eines bedienten im [Kauffhaus] durch sie wahlen eines XV. schre[ibers und] Kauffhauß verwalters vacirend w[orden] wolten Sie Zu MGhh. stellen, ob nicht [-] Zünfften deßwegen vmb Zu künden, [-] O und Rathherren vmbkünden zu laßen.

(f° 180) Sambstags den 17.ten Decembris – Adam Müller wird Rentmeister vnd Cassier
Mghh. die XV. laßen p. H, Frantz [Carol auß]schutz eröffnen, welchen Sie wegen der [Rent] meisters und Kriegs Cassier stell gem[acht] mann Zuvor umbgefragt, ob Jemand [-] vndt auß Zu den wahl geschritten und [ist] erwehlet Adam Müllern Wachtschreiber

(f° 188-v) Sambstags den 31.ten Decembris – Herr Frantz Carol eröffnet den von den Herrn XV. gemachten Außschutz wegen des Rentmeisters stelle. Seind Zuvorderist die Jenige Persohnen, so sich angemeldt abgeleßen, darauff ob Jemand gebetten, vmbgefragt vnd ist p. majora erwohlt worden Johann Philips Ursinus.

(f° 189) Montags den 2. Januarÿ 1665. – Herr Synd. Frid liest Johann Philips Ursini, des Rentmeisters Ordnung vnd bestallung, die Er eÿgenhändig geschrieben vnd underschrieben, ab, vnd hatt das Juramentum abgelegt.

Les Quinze appellent à candidature pour remplacer Jean Philippe Ursinus, maître des rentes et caissier des guerres. Parmi les trois candidats, le substitut à la Chancellerie Jean Stœsser, Jean Gaspard Dietzel et Jean Georges Leitersperger, c’est le premier qui est élu le 4 juillet. Il écrit son contrat d’engagement (5 juillet). Il prête serment devant les Conseillers et les Vingt-et-Un le 7 juillet.

1673, Protocole des Quinze (2 R 89)
137 Rentmeister Stell, 144 Johannes Stößer, 149 bestallung
(f° 137) Mont. den 23.ten Junÿ – H. Graseck thate auch erinnerung, weil die Rentmeister Stell ietzmahls vacirte, Und beÿ der Kriegs Cassa und der ermanglende Geldmittel halben Vielerleÿ Zuschaffen Gabe, ob also beÿ so bewanten umbständen nicht nöthig wäre beÿ Hn Räth und XXI heut dato Vorzubringen, auf das zu ersetzung solcher stell umbgekandt und ein Rubric gemacht werde.
Erkandt, quo ad sic, Und hat H. Stättmeister Bernold, nomine der Obern Bauwheern solches anzubringen übernommen, quo eod. die factum et confirmatum est.

(f° 144) Freÿtags den 4.ten Julÿ – Ausschutz zu Einem Rentmeister
Ob. Bawherren laßen p. Hn Graseck den ausschütz Zur Rentmeister stelle Vortragen so in folgenden dreÿer persohnen, die Sie am dauligsten Under der jenigen so sich darumb angemelt befunden, bestehe als für den (1) Johannes Stößer Cancelleÿ Substitutus, (2) Johann Caspar Dietzel, (3) Johann Georg Leitersperger, stelts dabeÿ zu M. Hn ob solcher morgen auf dieße weis in die große Stub zu bringen.
Erkandt, quoad sic Und ist Sambst. den 5. Julÿ H Johannes Stößer beÿ Hn Räth Und XXI p. majora darzu erwöhl worden, welcher Mont. den 7.ten huius darauf das Juramentum in der Großen Stuben abgelegt.

(f° 148-v) Samst. den 5. Julÿ. H. Graseck errinnert auch weilen H. Stößer dießer morgen Zum Rentmeister erwöhlt worden, als habe Er eines Rent Meisters de aô 1656. revidirte bestall: und Ordnung aufgesucht, stellts Zu Mghh. ob Er solche thor ingleichem auf diese weis abzuschreiben Zustellen solte. Erkandt, quoad sic.

1673 Conseillers et XXI (1 R 156)
H. Johann Stößer Würdt Rentmeister. 283. 286.
(p. 283) Sambstags d. 25. Julÿ 1673. Ist die Wahl eines Rentmeisters ahne statt Herrn Johann Philipp Ursini für die hand genommen Vnd die Zu per majora erwöhlet Worden herr Johannes Stößer.
(p. 286) Montags d. 7. Julÿ aô 1673. Herr Johann Stößer der newerwöhlte Rentmeister schwört auff Seine ordnung.



1, rue de la Demi-Lune


Rue de la Demi-Lune n° 1 – IV 395 (Blondel), N 860 puis section 60 parcelle 128-26 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Charles Emile Hahn, 1904 – Architecte, Armand Richshoffer


Façades en 1910 (Arch-Wiki) et en avril 2017 – Façade rue Sainte-Barbe (mai 2014)

La maison qui appartient au receveur Thiébaut Petermann en 1587 a un encorbellement de 41 pieds de long et trois pieds et demi de large. Elle appartient ensuite au prévôt de Dangolsheim, au bailli de Westhoffen puis à Henri Clausmann de Marlenheim (1642). Ses héritiers la vendent en 1656 au menuisier Michel Reitzer. Originaire de la région de Lunebourg, Michel Dæhnichen supprime une avance de son encorbellement et agrandit les fenêtres en 1709. La maison appartient pendant soixante ans (1728-1789) au menuisier Henri Greiff puis à sa veuve qui ont dû faire d’importants travaux puisque sa valeur passe de 700 livres en 1725 à 1 000 livres en 1789.
Le tonnelier Jean Georges Braun achète en 1813 la maison qui se fissure l’année suivante. Frédéric Bœhlé y exploite un café en 1818. Elle appartient ensuite (1826) au serrurier puis entrepreneur en serrurerie Henri Schoop.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 188 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois à encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue de la Demi-Lune se trouve entre les repères (a-b) : deux portes et deux fenêtres au rez-de-chaussée, sept fenêtres au premier étage, cinq au deuxième et toiture à deux niveaux de lucarnes. Le bâtiment accolé (u-a) plus bas donne sur la rue Sainte-Barbe.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 1 de la rue de la Demi-Lune.


Nouvel alignement, en retrait de l’ancien. La surface en jaune revient à la voie publique (dossier de la Police du Bâtiment 13, rue Sainte-Barbe)
Monogramme CH (Charles Hahn) et millésime 1904 (photographie Wilfred Helmlinger)

Marie Joséphine Stahl, veuve du brasseur Jacques Palmer, achète la maison en 1866. Elle fait abaisser la même année l’appui de fenêtre à droite de la porte d’entrée par l’entrepreneur en bâtiment Mathieu Jéhu. L’agent voyer note que le rez-de-chaussée en maçonnerie est aligné vers la rue de la Demi-Lune mais que les étages sont en encorbellement. La façade rue Sainte-Barbe se trouve en avant de l’alignement, le rez-de-chaussée est en maçonnerie et les étages en encorbellement.
D’abord propriétaire du bâtiment voisin sis 13, rue Sainte-Barbe, Charles Hahn achète la maison et fait démolir les anciens bâtiments en mars 1904. La Ville porte alors l’alignement en arrière de l’ancien, ce qui oblige l’architecte Armand Richshoffer à revoir ses plans. Charles Hahn est autorisé en juin 1904 à construire un bâtiment à trois étages à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune. Le pignon et la tour pourront par exception dépasser la hauteur réglementaire. Le gros œuvre est terminé en octobre 1904. Un théâtre cinématographique se trouve à l’arrière (voir le 13, rue Sainte-Barbe). Le mur commun avec le 3, rue de la Demi-Lune se fissure en 1911 après avoir été été mis à nu par les démolitions de la Grande Percée.
G. A. Billet est autorisé en 1912 à exploiter le débit de boissons Le Jardin d’hiver (Zum Wintergarten). La société cinématographique de Charles Hahn y a son siège (Hahn et Compagnie) après guerre. L’architecte Czarnowsky agrandit en 1928 le restaurant les Trois Roses qui est endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. L’enseigne devient en 1965 Le Paris puis Le Petit Lutèce en 1967.


Intérieur du Jardin d’Hiver (Arch-Wiki)
Le 13, rue Sainte-Barbe et partie de la maison d’angle. On remarquera le coq (Hahn) sur le bulbe.
(1928, dossier de la Police du Bâtiment 13, rue Sainte-Barbe)

novembre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Wolleben, prévôt de Dangolsheim, et Odile
puis ses héritiers Jean Wolleben, prévôt de Dangolsheim
Blaise Schuhmacher et Odile Wolleben, à Dangolsheim
1639* adj Georges Wolleben, bailli de Westhoffen, et (1614) Barbe Vendenheim, auparavant (1600) femme de Laurent Ganser – luthériens
1640* h Ulric Wolleben, et (1642) Marthe Kœnigsmann – luthériens
1642 v Henri Clausmar (Clausmann) de Marlenheim et Brigitte
puis ses héritiers Gaspard Lempfrid, tanneur à Saverne, et Madeleine Clausmann
Odile, fille de Nicolas Fesch le jeune de Dahlenheim
1656 v Michel Reitzer, menuisier, et (1652) Marie Herber puis (1662) Eve Merckel d’abord (1644) femme du menuisier Christophe Burger – luthériens
1689 v Michel Dæhnichen (Michel Denniger), menuisier, et (1683) Catherine Steegmann – luthériens
1728 v Georges Frédéric Zeissolff, marchand, et (1709) Catherine Elisabeth Hœlbé – luthériens
1728 v Henri Greiff, menuisier, et (1723) Anne Elisabeth Baumheckel puis (1728) Marie Marguerite Rœhrer, d’abord (1720) femme du menuisier Raoul Foster – luthériens
1789 h Jean Michel Greiff, menuisier, et (1776) Anne Marie Butz – luthériens
puis les héritiers Marie Madeleine Beutelstetter femme du passementier Samuel Bruder et les enfants de Marguerite Beutelstetter, femme du menuisier Jacques Bauer
1809 v André Spetzer, tailleur, et (1804) Thérèse Rieffel
1813 v Jean Georges Braun, tonnelier, et (1812) Anne Marguerite Clerc puis (1817) Elisabeth Senter
1826 v (Jérôme) Henri Schoop, serrurier, et (1814) Marie Madeleine Mayer
1866 v Marie Joséphine Stahl, femme (1851) du cordonnier Charles Steydel puis (1858) du brasseur Jacques Palmer
1903* v Ville de Strasbourg
1905* v Charles (Emile) Hahn, marchand, et Marie Louise Hemmerlé
1950* h Marie Joseph Laurent Agram et sa femme née Hahn et cohéritiers

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 375 livres en 1689, 700 livres en 1725, 1 000 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) IV 395, la veuve Jean Henri Greiff
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reiff Wittib, 11 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 860, Schopp, Jérôme Henri – maison, sol – 1,2 are

Locations

1818, (salle de café) Frédéric Bœhlé, aubergiste
1825, Pierre Sibill, menuisier, et Madeleine Voltz

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 157
Le receveur Thiébaut Petermann doit 8 sols pour sa maison dans la rue traversière Sainte-Barbe, à savoir un encorbellement de 41 pieds de long et 3 pieds ½ de large

Anderseits der Zwerchgaß Wider Sanct Barbaren gaß zu
Diebold Petermann der Schaffner hatt vor seinem Hauß an, wid. gegen Sanct Barbara hienumb oben ein Vsstoß untz das Eckh 41 schu lang und 3 ½ schu herauß, Bessert für das Niessen, viij ß d

Idem f° 157-v
Ledit Thiébaut Petermann a encore devant sa porte une marche en pierre (4 pieds de long, 15 pouces de saillie)

Anderseits der Zwerchgaß Wider Sanct Barbaren gaß zu
Dieboldt Petermann hatt nachmalen vor seinem Hauß vor d. Thüeren ein steinen staffel 4 schu lang und 15 Zoll heraußer, Bessert & j ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1709, Préposés au bâtiment (VII 1383)
Les préposés autorisent le menuisier Michel Dænninger à supprimer l’avance de son encorbellement et à agrandir l’encadrement des fenêtres à sa maison rue Sainte-Barbe

(f° 207-v) Sambstags den 29. Junÿ 1709. – Michael Dänninger pt° seines Überhangs
Augenschein eingenommen Vor Michael Dänningers, des Schreiners in der Barbaræ gaßen ligenden Eck behausung an deren Er die gantze außladung an seinem Überhang hinweg schneiden und die fenster: gestell umb etwas Vergrößern will. Erl. Willfahrt.

1747, Préposés au bâtiment (VII 1402)
La veuve du menuisier Henri Greiff demande l’autorisation de poser un tas de planches sous son encorbellement. Les préposés refusent quand l’assesseur des Quinze les informe que la Chambre de police prépare un règlement qui interdit de poser du bois et des planches sur le communal.

(f° 100) Donnerstags den 19. Januarÿ 1747. – Heinrich Greiffen Wittib
Augenschein eingenommen An Heinrich Greiffen des schreiners Wittiben Hauß gegen den Kleinen Capucineren über, welche um erlaubnus gebetten, Zweÿ stöße diehlen der Länge nach under den Überhang an jhr Hauß Zulegen. Herr XV. Kornmann erinnert, daß Ein Löbl. Policeÿ Gericht, wie er gehört, daran arbeite, daß alles Holtz und diehlen Von dem Allmendt Hinweggeschafft werden solle, deßwegen er der meinung, daß der Implorantin noch Zur Zeit mit ihrem begehren Abzuweißen seÿe. Erkannt, Angewießen.

1803, Voirie (283 MW 339)
Le propriétaire Greiff devra ôter un tuyau de poêle

Vu par le maire le 12 frimaire 11, Le Maire considérant que plusieurs Citoyens de cette ville ont dirigé depuis quelques années des tuyaux de poëles à travers des murs, cloisons et fenêtres donnant sur la rues et places publiques sans en avoir obtenu la permission préalable, considérant que ces tuyaux exposent non seulement les maisons a des dangers de feu mais repandent aussi une fumée desagréable dans les rues et tachent les habits des passants par l’eau noire qui en découle,
considérant enfin l’ordonnance de police publiée par l’ancien Magistrat le 1. dec. 1753 qui defent l’établissement de pareils tuyaux n’ayant pas été révoqué par aucune loi ou réglement postérieur dont être maintenu dans toute sa vigueur conformément a la loi du 21. juillet 1791
(…) de donner un délai de 15 jours a tous ceux qui ont établi de pareils tuyaux aux fins de se conformer aux dispositions de lad. ordonnance
– 28 prairial 11, vu aussi la lettre adressée le 30 du mois au commissaires de police de cette ville pour les inviter à surseoir aux poursuites contre ceux qui ne se seront pas conformés aux dispositions de l’ordonnance de police susalléguée et ce jusqu’à ce qu’il aura été prononcé sur les nombreuses réclamations présentées par des personnes qui se trouvent dans le cas d’oter de pareils tuyaux,
Le Maire considérant qu’il est instant de mettre a éxécution l’ordonnance de police concernant les tuyaux de fourneau donnant sur la voie publique ainsi que son arreté y rélatif et de prononcer en même temps sur les différentes réclamations présentes a cet égard afin que les particuliers ayent le temps d’ici a l’hiver prochain de faire ôter leurs tuyaux et d’aviser a d’autres moyens pour faite entrer dans des chemiées et à leur défaut d’en faire construire à cet effet
Arrete que le Citoyen Boudhors Inspecteur des Bâtiments et travaux publics de la ville accompagné du Commissaire de police de l’arrondissement respectif se transportera dans toutes les maisons qui lui seront indiquées par led. Commissaire pour avoir les tuyaux de poëles donnant sur la voie publique, il proposera des moyens les plus convenables pour leur donner une direction dans l’intérieur de la maison soit dans une cheminée déjà existante soit dans une nouvelle a construire (…)
61 rue de la demi lune 5, Greiff rentier, 2. a oter vû le grand passage où ils passent et celui au 2 étage en outre pour éviter des accidens à feu, à moins que le propriétaire ne veuille construire une cheminée pour les y conduire

Description de la maison

  • 1725 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, cuisines, vestibules, l’atelier et une cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 400 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue de le demi Lune

nouveau N° / ancien N° : 6 / 5
Braun
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 246 case 4

Schopp Jacques Henry à Strasbourg, rue des bouchers 19

N 860, maison, sol, R. de la demi-lune 5
Contenance : 1,20
Revenu total : 108,62 (108 et 0,62)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1002 case 1

Schopp Jacques Henri rue des bouchers 39
1868 Palmer Jacques veuve née Stahl
1903 Strassburg die Gemeinde
1905 Hahn Karl Emil Kaufmann Ehefr. Marie Luise geb. Hemmerle
(ancien f° 750)

N 860, maison, sol, Rue de la demi lune 1
Contenance : 1,20
Revenu total : 108,62 (108 et 0,62)
Folio de provenance : (246)
Folio de destination : Gb – (sol) Weg
Année d’entrée :
Année de sortie : 1905
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 860, Hof
Contenance : 0,81
Revenu total :
Folio de provenance : 1002
Année d’entrée : 1905

Cadastre allemand, registre 32 p. 389 case 5

Parcelle, section 60, n° 36 – autrefois N 860.p (849.p)
Canton : St. Barbargasse Hs N° 13 – Rue Ste. Barbe
Halbmondgasse N° 1 – Rue de la Demi-Lune
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – (1267, 2327)
Contenance : 5,97 – 3,89
Revenu : 3700 – 4100 – 7700
Remarques : B. V. 1907.155

(Propriétaire 1932), compte 2352
Hahn Karl Emil Ehefrau
1943 Hahn Karl, Sohn von Karl Emil 2/8 u. Miteig.
1950 Agram Marie Joseph Laurent son épouse pour 10/18 et cohéritiers
(552)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue de la Demi Lune p. 199

5
pr. Greiff, J. Michel, Menuisier – Charpentiers
loc. Hoppé, J. Fred. fils mineur – Charpentiers
loc. Greiff, J. Henri, sculpteur – Echasse
loc. Memminger, veuve, Lunetière – Tanneurs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Halbmondgasse (Seite 56)

(Haus Nr.) 1, unbewohnt

Annuaire de 1914

1 BA 1914 Annuaire d’adresses p. 78 (i 368)
Halbmondgasse 1

Hahn, K, Filmfabrikant, E 2
Billet, A, Wirt Zum Wintergarten u. Casino Bar, 0
Marx A, Privat. 1
Tennenbaum, J. Synagog.-Diener 3
Gesell, J. Schriftsetzer. 4

Annuaire de 1924

1 BA 1924 Annuaire d’adresses p. 131 (i 71)
1, rue de la Demi-Lune

Hahn, Ch. directeur
Hahn et Cie, films et appar. de cinémas
Bertsch Fréd. c.-m
Bœhn, Jos, employé tramway
Restaurant des Trois Roses
Herschel Paul, restaur.
Tennenbaum Joseph, employé

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 684 W 157)

Rue de la Demi-Lune 1 (1866-1985)
Voir aussi le dossier classé au 13, rue Sainte-Barbe (construction de la maison d’angle)

Le propriétaire Palmer fait abaisser l’appui de fenêtre à droite de la porte d’entrée par l’entrepreneur en bâtiment Mathieu Jéhu en 1866. L’agent voyer note que le rez-de-chaussée en maçonnerie est aligné vers la rue de la Demi-Lune mais que les étages sont en encorbellement. La façade rue Sainte-Barbe est en avant de l’alignement, le rez-de-chaussée est en maçonnerie et les étages en encorbellement.
Enseigne du relieur Charles Willer (1893)
(Nouveau bâtiment) Enseignes de la sage-femme Martzloff (1908), du Cinéma rural d’Alsace et de Lorraine (1929). Certaines fenêtres sont condamnées (1858) depuis que le pignon de la maison voisine (13, rue Sainte-Barbe) qui appartient au même propriétaire a été construit.
Le restaurant aux Trois Roses (enseignes en 1929 et en 1958) est endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. L’enseigne Le Paris devient Le Petit Lutèce en 1967.

Sommaire
  • 1866 – L’entrepreneur en bâtiment Mathieu Jéhu demande au nom du sieur Palmer l’autorisation d’abaisser l’appui de fenêtre à droite de la porte d’entrée et de ravaler les façade au 1, rue de la Demi-Lune.
    Rapport de l’agent voyer. Le rez-de-chaussée en maçonnerie vers la rue de la Demi-Lune est aligné mais les étages sont en encorbellement. La façade rue Sainte-Barbe est en avant de l’alignement, le rez-de-chaussée est en maçonnerie et les étages en encorbellement. La largeur de la voie publique est fixée à six mètres.
    L’ingénieur municipal fixe les modalités de son accord.
  • 1886 – Le maire notifie Joséphine Stahl veuve Palmer de faire ravaler les façades. Elle répond qu’elle doit faire des réparations intérieures, qu’elle n’a pas les moyens de réparer et de badigeonner le crépi. Le maire accorde un an de délai.
    En marge, mention que la repasseuse Joséphine Stahl habite elle-même la maison d’une valeur de 16.000 marks dont elle doit encore 4800. Son revenu hebdomadaire est de 12 à 14 marks.
  • 1890 – Un agent constate que la fosse d’aisances n’est pas voûtée mais recouverte de bois. Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 4 novembre 1857. Il accorde un an de délai. L’entrepreneur Nuss 44, route de Cronenbourg, (ensuite Faubourg de Saverne) fait les travaux, terminés en juin 1891.
  • 1893 – L’agent municipal constate que le relieur Charles Willer a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation. Courrier du maire. Charles Willer fait une demande accompagnée d’un croquis en marge. Autorisation. L’enseigne est modifiée, elle est fixée sous l’encorbellement et en dépasse de 25 centimètres.
  • 1896 – L’agent municipal constate que le propriétaire fait ravaler la façade sans autorisation. Le maire envoie un courrier au principal locataire Kappler.
    L’entrepreneur Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de ravaler la façade de la maison qui appartient à la veuve Palmer. – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1896.
  • 1895 – Le maire notifie le sieur Willer de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les six volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, décembre 1896.
  • 1895 – Le maire notifie Adolphe Kappler de faire ravaler les façades. La veuve Palmer, propriétaire, demande deux ans de délai. L’agent note en marge que les façades sont très sales. Le maire accorde un an de délai.
    Le crépi est en cours de réparation, septembre 1896. Il n’est pas encore peint, décembre 1896. Le maire envoie un courrier de rappel en avril 1897. Les frères Levy (140, Grand rue) ont terminé les travaux, août 1897
  • 1908 – L’agent municipal constate que la sage-femme Martzloff a fixé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande de fixer l’enseigne au balcon – Autorisation – L’enseigne est fixée, août
  • 1916 (juillet) – La caisse municipale envoie à Charles Hahn (à Bernkastel-Cues) une facture des droits de voirie (0,80 mark)
    Lettre de l’office du logement de Munich. Hahn habite chez Seideln au 42, Landwehrgasse. – Lettre de l’office du logement de Nuremberg, Charles Hahn n’a pas laissé d’adresse – La caisse municipale envoie à Charles Hahn, domicilié à Munich, une facture pour deux ans de droits de voirie (deux fois 0,80 mark et 0,20 de frais)
  • Commission contre les logements insalubres – Propriétaire, Hahn, demeurant sur place
    1911. Les lieux d’aisances sont hors d’usage
    Commission des logements militaires – Les fissures dans la cage d’escalier sont dues à la démolition du bâtiment voisin – Les travaux sont reportés jusqu’à ce que la maison voisine soit reconstruite, juin 1919.
  • 1929 – L’architecte C. Czarnowsky (4, quai du Maire Dietrich) envoie au nom du propriétaire Charles Hahn un projet d’enseigne lumineuse – Autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Dessin (Restaurant Trois Roses, Bière Météor pour Mme Hahn)
  • 1928 – Suivi des travaux – La société Maulbecker a commencé les travaux, novembre 1928. Travaux en cours, décembre 1928, mars 1929 – Travaux terminés, mai 1929.
  • 1929 (juin) – Le maire constate que le Cinéma rural d’Alsace et de Lorraine a posé une enseigne sans autorisation – Demande signée par Ch. Hahn – Autorisation
  • 1946 – Certificat de sinistré accordé à Madeleine Hahn suite au bombardement aérien du 25 septembre 1944. Les locaux du restaurant ont été fortement endommagés.
  • 1951 – Pierre Philippe Nibel (cabinet juridique et police privée) se plaint que l’écoulement des eaux usées soit bouché – Les réparations ont eu lieu entre temps
    1954 – Le même avertit le gérant Georges Schæffer (35, rue du Maréchal Foch) qu’une partie de la corniche menace de tomber
  • 1954 – Mme Marie-Louise Agram née Hahn autorise l’architecte Haudenschild à consulter le dossier
    1958 – Mme M. L. Agram née Hahn est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique. Les travaux au titre des dommages de guerre sont exempts de taxe.
  • 1958 – La Police du Bâtiment constate qu’une enseigne lumineuse a été posée sans autorisation – Demande par Joseph Schott (restaurant aux Trois Roses), dessin (Trois Roses, Bières Météor, Bière d’Alsace) – Autorisation, janvier 1959
  • 1958 – Le locataire Mottet demande une visite de son logement. La Police du Bâtiment constate que des fenêtres ont été condamnées depuis que le pignon de la maison voisine (13, rue Sainte-Barbe) qui appartient au même propriétaire a été construit. La cheminée qui faisait l’objet de la plainte a été réparée entre temps.
    Le maire demande à Marie-Louise Agram (demeurant 2, rue Sédillot) de faire ouvrir de nouvelles fenêtres vers la cour. Rappel, mars 1960. Les travaux sont reportés à cause du partage successoral.
    1961 – Litige entre héritiers concernant la réfection des cheminées – Le ramoneur Albert Dorn et fils (20, rue du Général Rapp) conseille de chemiser les cheminées.
    Les travaux (cheminées, fenêtres) ne sont toujours pas exécutés.
  • 1967 – La Police du Bâtiment constate que le restaurant Le Paris a fait poser sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande par Robert Martin – Autorisation
    1967 – Nouvelle demande, enseigne Le Petit Lutèce – Autorisation – Dessin
  • 1976 – Le droit d’enseigne dû par Gaston Schlaflang (19, rue du Ballon au Neudorf) est irrecouvrable
  • 1979 – Propriétaire de l’immeuble à la limite du secteur sauvegardé, Mme Violette Andres demande à bénéficier des subventions de ravalement. Le maire rappelle que les subventions votées sont réservées au secteur sauvegardé. Le conseiller général Daniel Hœffel intercède en faveur du propriétaire. Le maire réitère la réponse précédente.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du receveur Thiébaut Petermann
Thiébaut Petermann épouse en 1554 Rebecca, fille du receveur Georges Nübelspach

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 15)
1554. Junÿ 22. Diepold petterman von nuwweiler, Rebecca Georg Nÿbelspachs tochter, schaffner in der herberg. Hochzeit gehabt am 30. Julÿ Anno 1554. (i 8)

Thiébaut Petermann devient bourgeois par sa femme en novembre 1554.
1554, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 101
Dieboltt petterman hatt das burgkrecht empfangen von Rebecca nibelspachin weÿlandt Jorg nibelspachs selligen verlaßen tochter seiner ehfrawen vnnd dientt zu den schneidern eod. die [xxvij. Novembris 1554]

Thiébaut Petermann se remarie vers 1568 avec Anne (Zoller)
Baptême, cathédrale (luth. f° 64-v) 1558. Den 9. Januarÿ. P. Dieboldt Peterman, Rebecca – I. Georgius (i 76)
Baptême, cathédrale (luth. f° 106-v) 1559. Sontag den Letzt. Aprilis. P. Dieboldt Peterman Schaffner, Rebeca – I. Agnes (i 119)
Baptême, cathédrale (luth. f° 152) 1561. Sontag den 30 Martÿ. P. Dieboldt Peterman schaffner Zun Barfussern, Rebeca – I. Othilia (i 165), etc.
Baptême, cathédrale (luth. f° 207-v) 1565. Sontag den 23 Hornung. P. Diebolt Peterman Schaffner im bruderhof, Rebeca – I. (-) (i 221)
Baptême, cathédrale (luth. f° 270-v) 1569. Donnerstag den – Martÿ. P. Dieboldt Peterman Schaffner, Anna – I. Susanna (i 284)

Les tuteurs des deux filles issues de Thiébaut Petermann et d’Anne Zeller déposent un capital à la Tour aux deniers
1595, Préposés au bâtiment (VII 1310)
(f° 74) Sambstags den 17. Maÿ – Wir Vogtey gelt, folio 241
H Veltin Volmar vnd Ulrich Diethrich als vogt Salome vnd Juliana Diebold Peterman des schaffners tochter mit Anna Zollerin selig. tochter gelüffert 110 f
Inen darumb Zukauff. geben 5 h 10 ß vff Urbani Jährlich fallenden. Zugeschriben

Filles de Thiébaut Petermann, Agnès épouse en 1576 Jean Henri Durne et Odile en 1580 Daniel Lieb, maître d’école à Lichtenau en Bade
Mariage, cathédrale (luth. p. 261) 1576. Suntag 22. Jenner. Hanß Heinrich Durne, Hanß Dietrich Durner deß schneid.* Son, Agnes, Diebolt Peterman, Schaffners dochter. Einngesegnet den 5.- Febr. (i 133)
Mariage, cathédrale (luth. p. 40) 1580. Dnica III. Aduentis. 11. Decembris. Daniel Lieb Schulmeister Zu Liechtenaw, vnd Otilia Theobald Petermanß des Schaffners tochter Eingesegnet Montags 19. Decembris (i 23)

Les Quinze notifient en avril 1592 Thiébaut Petermann de remettre au bureau de la Taille son inventaire et celui de son gendre sous peine d’amende. Thiébaut Petermann obtient en mai un nouveau délai d’un mois.
1592, Protocole des Quinze (2 R 21)
(f° 63) Sambstag den XXIX Aprilis – Thiebold Peterman
Zum andern das sÿ [die dreÿ des Stalls] Thiebold Peterman vngehorsam geschriben gebe, alß der vff alle gebott nichts gibt ist Erkandt, dieweil mans ernstlich angefang. aber hernach milter gefahren, So sollen B. Mr. vnbeschwert seÿn Ihne Zubeschicken vnnd Inn namen meiner herren Ime beÿ der vngehorsame Zugepietten Innerhalb 14 tag. sein vnd seines tochtermans Inventarÿ vff den Stall Zulüffern, mitt betrawung der straff. Solche soll man den dreÿen auch anzeig. damitt so er fehlt, sollen sÿs die XV.ner berichten, die sollens wider für mein H. pring. B. Mr.

(f° 71-v) Sambstag den XXVII Maÿ – Theobald Peterman
Diebold Peterman bringt Inn vnderthenigkeitt per Ulrich Dietrrichen für, es seÿ. Ime Zeitt eines Monats Zu Verfertigung Zweÿer Inventarien angestellt, hab man sich Inmittelst bearbeittet, die Zeit wöll sich aber Inn acht tagen verfließen, Wann Ime aber auch den Notario vnmöglich Inn der Zeitt die Inventaria Zufertigen, er auch noch allerhand Rechnung zusammen Zubringen, So bitt er auß dißem vnnd andern ursachen Ime die Zeitt noch vff ein Monat Zuprolongiren, Wöll er die Inventaria verfertig. sich vff den Stall verfüeg. vnd was er schuldig richtig machen, hoff auff dißem erheblichen Ursachen gnedige willfahrung Erkandt, Ime den begerten Monat bewillig. Inn der Zeitt soll er die Inventaria Verfertig. vnd vff den Stall lüffern. J. Böcklin vnd H Kniebß quasi ego.

Autres mentions de Thiébaut Petermann dans les registres (Quinze, Conseillers et les Vingt-et-Un)
1591 Conseillers et XXI (1 R 68) – Thiebold Peterman, Ulrich Thiedrich contra Martin Hartman. 14. Thiebold Peterman vmb fernere dilation. 197. wegen Thumbsprobsteÿ Rechnung. 217. 264. Thumb Capitul und Bruderhoff contra Thiebold Peterman. 229. Catharina Sultzbchin contra Diebold Peterman (Zabern schreiben) 371. Theobald Peterman contra Thumbprobst von Thengen. 508.
1592 Conseillers et XXI (1 R 70) – Wendling Volmar zu Scherlenheim (im Recht einer Dinckhoff Rodul) contra Thiebold Petermann. 41.
1597 Conseillers et XXI (1 R 76) – Jacob Bock von Erstein contra Diebold Peterman (um Rechnung)
1598 Conseillers et XXI (1 R 77) – Thoman Girbader (Thoman Braun Girbader) contra Diebold Petermans Erben (Rosheim schreiben, pt° mühl zu S Nabor). 55. 65. 224. 345. 355.
1599 Conseillers et XXI (1 R 78) – Thomas Girbader von Roßheim contra Diebold Petermans Erben. 85. (Georg Knorer als Curator Diebold Petermans verlaßenschafft)

La maison appartient d’après les tenants et aboutissants au prévôt Wolleben de Dangolsheim, (1602, 1614), à Jean Wolleben prévôt de Dangolsheim et ses cohéritiers (1614) ou aux héritiers de Thiébaut Petermann (1612)

Baptême, Dangolsheim. 1597. Margaretha, I Dominica Judica
P. Hanß Wolleben uxor Barbara
Rudolph Spiegel wurth zue Straßburg, Hanß Bartholomeus, Agnes chars Lorentz. haußfraw (i 4)
1598. Margaretha, 17. 7.bris – P. Hanß Wolleben uxor Barbara
Bartell Cleÿrsch, Hanß Bartholomei uxor Ottilia (i 5)
1602. Barbara, 24. Januarÿ – P. Hanß Wolleben uxor Barbara
Hanß Barthelme, Maria Barthel Clarschen uxor, Christina Hanß Georg. Turing.s uxor (i 11)
1603. Catharina, 2. Martÿ – P. Hanß Wolleben uxor Barbara
Hanß Barthomeus, Maria Barthel Klarsch. uxor, Christina Hanß Jacob. Turing.s uxor (i 12)
1605. Anna, 7. Febr – P. Hanß Wolleben der Beck uxor Barbara
Bartell Klarß, Anna Hanse des hürsters uxor zu haselach (i 15)
1606. Anna Maria, 5. Febr – P. Hanß Wolleb, Schultheiß, Anna uxor eius
Barthomomeus Clarsch, Christina uxor Hanß Jacob. Tiring.s (i 17)
1607. den 24. Martÿ Hab ich M. Sebastianus Vischorus Pfarrherr alhier dem Ehrbaren vnd fürgeachten Hn Johann Wolleben vnd seiner hausfrauwen Fr. Anna ein Junges Töchterlin getauft mit Namen Anna Maria. Matrina ist gewesen f. Christina, H, Hansen Georgi Thüringern Gerichts schreibern alhier eheliche hausfaw, Patrinus H Barthel Klarß, Burgermeister alhier (i 17)
1607. Ursula, 27 Maÿ – P. Johannes Wolleben p.tor uxor Anna
Joê Maÿ parocus et Maria Bartholomei Klarß uxor (i 18)

Georges Wolleben est prévôt en 1603, Jean Wolleben en 1605.
Parrains, Dangolsheim. (i 2) 1595 die 9. Aprilis. Georgius Wolleben alhie. Schultheis
(i 12) 2 febr. 1603. Georg Wolleben d schultheiß
(i 16) 1605. 13. 9.br. Hanß Wolleb. Schultheiß

Le prévôt de Dangolsheim Jean Wolleben déclare que son père a prêté au nom de sa mère Odile de l’argent seize ans auparavant
1607 Conseillers et XXI (1 R 86)
Hans Wolleben Schultheiß zu Danckoltzheim contra Hans Jacob Bettman. 348. 354.
(f° 348) XXIV. Decemb. – Landvogtey hagenaw sch.ben Hanß Wolleber Schultheißen zu Danckoltzheim vnd hette er wegen seiner Mutter Otilia angezeugt wie sein vatter vor 16 Jaren von Conrad Pfender alß befehlhaber Nicodemi von Geispoltzheim, welchen gewalt auch Urban Rosenberg. gesch[rib]en. etliche Zinß brieff aberkaufft (…)

Autres mentions de Jean Wolleben dans les registres (Quinze, Conseillers et les Vingt-et-Un)
1599 Conseillers et XXI (1 R 78) Hans Wolleben zu Danckolsheim contra Friderich Rihel. 141. 386.
1608 Conseillers et XXI (1 R 87) Hans Wolleber contra Hans Jacob Bettman. 75. Idem contra D. Sebastian Rauchen. 75. 140. 146.
1609 Conseillers et XXI (1 R 88) Hans Wolleber Schultheiß Zu Danckeltzheim contra D Sebastian Rauchen. 87. und Gregorium Kolben. 127.
1610 Conseillers et XXI (1 R 89) Hans Wolleber Schultheiss zu Danckoltzheim contra Aristarchi Mornhinwegs Erben. 6.
1618 Conseillers et XXI (1 R 100) Johann Wolleber zu Danckoltzheim Schultheissen und Lienhardt Stempffer contra Simon Ottman. 337.

La maison appartient en 1636 à Blaise Schuhmacher (voir ci-dessous). Deux Schuhmacher vivent à la même époque à Dangolsheim, l’un marié avec Odile, fille du prévôt, l’autre avec Dorothée

Baptême, Dangolsheim. 1600. Georg, 17. 7.br – P. Blasius Schomacher des Schultheißen Tochtermann uxor Odilia
Hanß Clarß, Simon Heintz, Christina Hanß Georg Thurings uxor (i 9)
1602. Maria, ult. Junÿ – P. Blasius Schomacher uxor Odilia
Simon Heintz, Christina Hanß Georg Thurings uxor, Catharina Hanß Clarsch. uxor (i 12)
1605. Blasius, 24. Martÿ – P. Blasius Schomacher der Jungster, Dorothea
Hanß Georg Turing. Catharina von Biett. (i 15)
Baptême, Dangolsheim. 1600. Blasius, 8 8.bris – P. Blasius Schomacher Junger, Dorothea
Hanß Kueffer, Georg Schultheissen filius von Berghietten, Christina, Hanß Georg.s uxor (i 9)
1605. Johes., 17 Martÿ – P. Blasius Schochmacher der Junger, Dorothea
Hanß Klarsche, Christina Thuringerin (i 15)
1611. Barbara, 23. Octobris – P. Blasius Schomacher der Jung. Margaretha
Georgius Sturinger Villicus R. D. Abbatis in Danckratzheim, Anna Onuphri Lamben uxor (i 21)
1613. Blasius †, 5. Februarÿ – P. Blasius Schuomacher der Jung. Margaretha uxor
Georgius Sturinger Villicus R. D. Abbatis in Danckratzheim, Anna Onuphrius Lamb Civis in Danckoltzheim, Kunigundis vxoe Georgÿ Seuringers (i 26)
1616. Maria, 5. Julÿ – P. Bläß Schumacher d. Jünger, Margred
Onophrius Lampb et Agata uxor ni Jois Danckÿ* p.thoscribæ. (i 32)
1618. Johannes, 30. Januarÿ – P. Bläß Schumacher d. Jüngere uxor eius Margaredra
Georgs Simon Civis in Bergbietten et Anna uxoe Onuphri Lampen (i 34)

Blaise Schuhmacher de Dangolsheim achète le droit de bourgeoisie en 1623 en s’inscrivant à la tribu des Jardiniers aux Charrons
1623, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 817
Blasius Schumach. Von Danckoltzheim khaufft d. Burg.recht vmb 20 goldguld. Ist bey deb Gartnern vnd. Wagnern Zünfftig sein den 8 Maÿ A° 1623

Blaise Schuhmacher hypothèque la maison au profit de Georges Wolleben, bailli de Westhoffen auquel elle est déjà engagée pour 400 livres

1636 (5. Februarÿ), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 106
Erschienen Bleß Schuhmacher, burg. Zu St: mit beÿstand herrn Lienhard Metzgers und hanß Rüehlen beeder alß vß E. E. groß. Rhats mitel hierzu insond.heit deputirt und verordnet
hatt in gegensein herrn Georg Wohllebens Amptschaffners Zu Westhofen bekannt – schuldig seÿ LXXXV. lb
dafür in spê. Und.pfand verlegt und eingesetzt hauß und hoffstat, mit allen andern ihren gebäwen & alhie in S. Barbaræ gaßen neben H. D. Niclaus Acker & ist ein Eck, hinden vff Friderich Rüelen den Papÿrer stoßend gelegen, so zuuor verhafftet umb 400. lb gld. Str. w. dem H Glaubiger selbsten

La maison appartient ensuite à Ulric Wolleben, fils de Georges Wolleben (voir la vente ci-dessous).
Fils de Jean Wolleben prévôt de Dangolsheim, Georges Wolleben épouse en 1614 Barbe Vendenheim, auparavant (1600) femme de Laurent Ganser.

Mariage, Westhoffen (luth.)
Anno 1614. Jörg Wolleben, Hanß Wollebens Schultheissen Zu Danckoltzheim Sohn mit Barbara, Lorentz Gansers, weiland gewesenen Burgers alhier hindelassenen witwen, den 31. Januarÿ eingesegnet word. (i 134)

Mariage, Westhoffen (luth.)
1600. Lorentz Ganser, Lorentz Gansers Weiland Burgers Zu Wangen verlassener Sohn, mit Barbara Ulrich Vendenheim weiland burgers alhier verlassener tochter den 8. Sept. eingesegnet worden.

Fils du bailli de Westhoffen, Ulric Wolleben épouse en 1642 Marthe, fille du marchand Robert Kœnigsmann

Mariage, cathédrale (luth. p. 456)
1642. Domin: Cantate. Herr Ulrich Wolleben, H. Georg Wolleben geweßenen Ampt vnd Kirchenschaffners Zu Westhoffen nachgelaßener ehelicher Sohn, Jungfrauw Martha H. Robert Königsmanns geweßenen Handelßmanns vnd Burgers allhier nachgelaßene eheliche tochter. Im Münster Mont. den 16. Maÿ (i 233)

Ulric Wolleben devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1642, 4° Livre de bourgeoisie p. 207
Hr Ulrich Wolleben von Westhoffen empfahet d. Burgerrecht vmb 8. gld. gulden, die Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt Von seiner Frauwenn Martha weÿl. Ropert Königsmanns dochter, ist lediger stand gewesen, Würd Zur Steltzen dienen Jur. den 7 Junÿ 642.

Ulric Wolleben cède la maison par échange à son beau-frère Gautier Kœnigsmann qui habite Ostwald

1642 (12. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 791-v
Erschienen Herr Ulrich Wohlleben Burger Zu Straßburg, an einem,
So dann Walter Königßmann Wonhaft Zu Illwickerßheim sein H Wollebers Schwager, mit beÿstand H Johann Carol Heßlers burgers Zu Str. seines Schwag. am andern theil, Zeigten an und bekannten, daß Sie einen Tausch mit einander getroffen
Erstlichen hatt Er herr Wohlleben, ermeldtem Walter Königßmann Tauschweiß vbergeben vnd abgetretten hauß, hoffstatt, höfflein Und Stallung, mit allen deren gebäwen undt Zugehördten, alhie beÿ Sanct Barbaræ, ist einseit ein Eck gegen S. Barbara hinüber, and.seit neben H. Nicolao Aggern, medicinæ Doctori hinden vff H Friderich Rühlen den Papÿrer stoßend gelegen, dauon gehen Jährlich Sechß schilling 8 d vff Weÿhenachten dem Stifft Sanct Marx alhie, es seÿe Bodenzinß, fürbietig, Ehrschätzig oder welcher gestalt es die darüber sagende brieff außweißen, also hatt Er H. Königßmann solchen zinß Jedoch mehrers od. weiters nicht alß solche gesetzte 6. ß 8 d Vbernohmen
Hiengegen hatt Er H Walter Königßmann für sich ihme H Wohlleben Vertauscht Vndt Vbergeben Einen Fünfftentheil, ihme für Unvertheilt gebührend ahne Einer Gewerbß Behaußung sambt deren Gaden, Undt allen anderen ihren gebäwen & gelegen in der Statt Str. Vorm Münster einseit neben herrn Martin Andreß König dißer Statt XXI.er and.seit ebenmäßig neben erstgemeldtem herrn König, hind. auch vff denselb. H. König stoßend, für freÿ ledig eigen Außerhalb daß sein H. Königßmanns Muter Fr. Martha Brauin, solchen antheil wie auch die Vbrige Antheiler dißer Behauß. ad dies vitæ Zuegnüßen hatt,
Ferners 360. fl. Capital, ahne 900. fl. mehrern Summen stehen vff hannß Georg Wetzels deß handelßmanns Behaußung alhie in der Krämer gaßen, einseit neb. Thoman Renter dem handelßmann, and.seit neben Samuel Emerichs see: Wittib und Erben gelegen, Vnd Werden Jährlich auff Michaelis mit 5. p. C° Verzinßt

Gautier Kœnigsmann vend le même jour la maison à Henri Clausmar (Clausmann) de Marlenheim

1642 (12. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 792-v
(Prot. fol. 264 & seq.) Erschienen Herr Walter Königßmann Wonhaft Zu Illwickerßheim (…) zu kauffen gegeben
Heinrich Claußmar, burgern Zu Marlenheim, der auch zugegen, mit beÿstand Mathiß Junghanßen daselbsten
hauß, hoffstatt, höfflin, Vndt Stallung mit allen ihren gebäwen, & alhie beÿ Sanct Barbaræ, ist einseit ein Eck gegen S. Barbaræ hinüber, and.seit neben H. Nicolao Aggern, hinden vff H Friderich Rühlen den Papÿrer stoßend gelegen, dauon gehen Jährlich Sechß schilling Acht pfenning Vff Weÿhenachten dem Stifft S. Marx alhie, es seÿe Ewig, Ehrßätzig, fürbietig, Bodenzinß, oder welcher gestalt es die darüber sagende Brieff außweißen, also hatt solchen Zinß der Käuffer vff sich genohmen, Jedoch weiters nicht alß solche gesetzte 6. ß 8 d, geschehen und Zugang. umb 350. lb

Gaspard Lempfrid vend au nom de sa femme Madeleine Clausmann un sixième de la maison au menuisier Michel Reitzer. Un premier acte est remplacé par un autre plus complet dressé deux jours plus tard

1656 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 345-v
(vide infra sub dato 26. Junÿ a° 1656)
Erschienen Caspar Lembfrid Burger und Gerber Zu Elsaß Zabern, alß Magdalenæ Claußmännin seines Eheweibß vermög eines sub dato Zabern den 3. Junÿ St. N. iüngsthin mit H Henrich Krusenmeÿers Notarÿ publici und Stattschreibers zu mehrbesagtem Zabern eigenhändig Vnderschrifft und fürgetruckhtem Pitschafft ausgefertigten (…) Gewaltscheins, hierzu gevollmächtigter Ehevogt
hatt in gegensein Michael Raÿtzen deß Schreiners Burgers Zu Straßburg
einen sechßten theil, Ihro Magdalenæ für ohnvertheilt gebührendt ahne hauß, hoffstatt, höfflin, und allen deren Gebäwen, alhie geg. St. Barbaræ Kirchen hienüber, einseit neben H Dr. Nicolao Aggen, anderseit neben (-) hind. vff (-) stoßend gelegen – umb 40 lib

1656 (26. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 350-v
(Protocoll. fol. 68) Erschienen Caspar Lembfrid Burger und Gerber Zu Elsaß Zabern, alß Magdalenæ Claußmännin seines Eheweibß, vermög eines sub dato Zabern den 3. Junÿ St. N. iüngsthin mit H Henrich Krusenmeÿers Notarÿ publici und Stattschreibers Zu mehrbesagtem Zabern eigenhändig Vnderschrifft und fürgetruckhtem Pitschafft ausgefertigten (…) Gewaltscheins, hierzu gevollmächtigter Ehevogt, mit beÿstand Clauß Urschen von dalenheim, seines Schwagers
hatt in gegensein Michael Raÿtzels deß Schreiners Burgers Zu Straßburg, mit beÿstand Georg Bruders deß Schreiners und burgers alhie
einen sechßten theil, Ihro Magdalenæ für ohnvertheilt gebührend, ahne hauß, hoffstatt, höfflin, und allen deren Gebäwen, alhie geg. St. Barbaræ Kirch. hienüber, einseit ein Eckh, anderseit neben H. Nicolao Agerio Med. Doct. hind. vff (-) Rhielen stoßend gelegen, von welcher gantz. Behaußung gehend iahrs 6 ß 8 d dem groß. gemeinen Allmosen Zu St Marx – umb 40 lib

Fils de Hartmann Reitzer de Meistratzheim, Michel Reitzer épouse en 1652 Marie, fille du tailleur Philippe Herber : contrat de mariage, célébration
1651 (15. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 849
(Prot. fol. 168 – Eheberedung) Erschienen Michael Raÿtzel der Schreiner von Maÿstratzheim so sich alhie burgerlich niderzulaß. gewillt ist alß hochzeiter mit beÿstand Georg Benders seines lehrmaÿsters und Daniel Schämels seines bißherig. Maÿsters beed. Schreiner und Burger alhie an einem,
So dann Jungfr. Maria weÿl. Philipß Herbers deß Schneiders und Burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin mit beÿstand Paul Schwartzen deß Schreiners ihres Vogts und hannß Georg Sonticus deß Altgewänders ihres Mütterlich. Bruders, beed. Burger alhie am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 541, n° V)
1652. Eodem [Dom. I. Epiphan. d. 11. Jan.)] Michael Reÿtzell der schreiner vonn Meistertzheim beÿ oberehenheim weilandt Hartmann Reitzels des baursmanns daselbsten hinterlaßener Ehelicher Sohn, Vnndt J. Maria weilandt Philipp Herbers des burgers vnd Schneiders alhier hinderlaßene Eheliche dochter (i 289)

Michel Reitzer devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1652, 4° Livre de bourgeoisie p. 281
Michel Reitzel, von Meistertzh. der Schreiner, empf. d. burgerrecht, von seiner haußfr. Maria, Weÿl. Philipp Hubers deß Schneiders seel. alhie dochter vmb 8 gold fl. ist ledigen stands gewesen Würd Zu den Zimmerleuthen dienen, Jur. den 31. Jan: 1652.

Michel Reitzer hypothèque la maison au profit du docteur en droit Marc Ott pour en régler le prix qu’il doit à Odile, fille de Nicolas Fesch le jeune de Dahlenheim et à Brigitte, veuve de Henri Clausmar de Marlenheim

1657 (22. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 188-v
Erschienen Michael Raÿtzel der Schreiner
in gegensein deß Edel- Vest- und hochgelehrten H Marx Otten, U.I.D. Undt dißer Statt Consiliarÿ et Advocati – schuldig seÿe 175 Pfund, Ihme du dem Ende gelühenen Gelts, daß Er damit, den Kauffschillings rest so besagter Raÿtzel, Otilia, Clauß Veschen deß jüngern Von dalenheim Eheweib, Vnd Brigita weÿl. Henrich Claußmars Von Marlenheim hinderbliebene Wittib,
Vff einer alhie gegen St: Barbaræ Kirchen hien über, einseit ein Eckh anderseit neben H. Nicolao Aggerio Med. Doct. gelegener Behaußung Vermög der in der Cancelleÿ Contractstuben am 17. Septembr. 1656. vffgerichteter Verschreibung noch schuldig Verblieben abstatten

Marie Herber meurt en 1661 en délaissant quatre fils. La masse propre aux héritiers s’élève à 172 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 240 livres, le passif à 173 livres. L’inventaire est dressé dans la maison dont les deux titres sont datés des 26 juin et 27 septembre 1656.

1661 (12.8.), Not. Oesinger (David, 37 Not 16) n° 22
Inventarium vndt beschreibung Aller vndt Jeder Haab, Nahr. v. Güetere, So weÿl. die Ehren: v. tugendsame Fr. Maria Herberin deß Ehrnhafften Michel Reitzels burgers v. Schreiners Alhier Zu Straßb. verstorbene haußf. Seel. nach dem dieselbe den 18.ten Aprilis dießen Schwebend. 1661.t Jahrs Gottes vätterlichem willen nach diße welt gesegnet, hinder Ihro Verlaß. welche auff beschehen fleißig v. freundliches Ansuch., erfordern v. begehren, deß auch Ehrenhafften Pauli Schwartz. auch burg.s vndt Schreiners Alhie Alß Geschwornen Vogts Hannß Philipps, Hannß Michels, Andreas, v Hannß Peter, Alle Vier Geschwistrige v. obgedachter Abgeleibten Fr. Seel. mit obgementem Ihrem hinterbliebenen Wittwer Ehelich erzeugter Kinder v. rechtmäsiger ab intestato Erben, fleißig Ersucht (…) Si bescheh. den 12.ten Augusti Ao 1661.

In Einer In der Statt Straßb. nahe beÿ St. Barbara gelegenen v. In diese Verlaßenschafft gehörig. behausung wie hernach beschrieben würd Ist befund. Word. wie volgt
Auff d. bien, In der Cammern A, In der Cammern B, Auff dem hindersten bienel, Vor dießer Cammern, In der wohn Stuben, In der Stub Cammern, Im Obern Hauß Öhren, In der Kuchen, Im Keller
Waaren vndt werckzeug Zum Schreiner handtwerckh gehörig
Eigenthumb an Einer behaußung. Item Ein hauß hoffstatt, höfflin sambt allen deren gebäwen begriffen, rechten, Zugehördten v. Gerechtigkeit. in der St. St. geg. St. Barbaræ Kirch. hienüber, Einseith i Eckh, 2. seit neben dem Edlen v hochgelehrt. H Nicolao Agerio Med. Doct. hind. vff Frid. Rielen stoßend gelegen, davon Gehen Jährlich in hauptgut 8 lb. 15. ß d. abzulöß. in hauptgut mit 175 lb d dem Wol Edlen vnd hochgelehrt. H. Marx Otto Juris Consulto, Item 6 ß 8 d d. Stifft St. Marx sonst ledig v eig. v Ist diese behaußung über Jetz gehörte beschwerden gewürdiget word. pro 100. Darüber besagen 2. Perg. Kauffbrieff mit der St. St. Alhieig. Cancelleÿ Contract Insigel v.wahrt des einen datum d. 26.t Junÿ deß andern datum den 27. 7.bris A° 1656. beede Signirt mit N° 1
Abzug Inventarÿ, Sa. haußraths 18, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldenen Ring 2, Sa. Pfenningzinß hauptgut 150, Sa. der Erben unveränderten guths 172 lb
Sa. theilbaren haußraths 105, Sa. Waaren und Werckzeugs 22, Sa. Silbers 6, Sa. Guldenen Ring 6, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 100, Summa summarum 240 lb – Schulden 56, Rest 173 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 355 lb

Michel Reitzel se remarie en février 1662 avec Eve Merckel qui a épousé en 1644 le menuisier Christophe Burger
Mariage, cathédrale (luth. f° 17-v, n° 8)
1662. Dom: L.ma, den 9. Febr. Zum 2 mahl Michel Reitzel der Schreiner undt Burger alhier undt Eva, Weiland hanß Christoff Burgers gewesenen Schreiners u. Burgers alhier hinterlaßene Wittib. Montags den 17.t Febr. Freÿburg st. Münster Hh stub (i 19)

1644 (29. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 66
(Eheberedung) Erschienen Christoph Burger der Schreiner Gesell, Weÿ: Gabriel Burgers geweßenen Schreiners Undt burgers alhie see: nachgelaßener Wohn, alß Hochzeiter, mit beÿstand Melchior Wehrlins deß Kürßners seines Vogts Vnd Schwagers an einem
So dann Jgfr. Eva weÿl. hannß Adam Merckels geweßenen holtzhändlers und burgers Zu Str. see. nachgelaßene eheliche dochter alß Hochzeiterin mit beÿstandt H Theodosÿ Monachi Siebner Gerichts procuratoris ihres Vogts am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 472)
1644. Domin: 5. Epiphanias. Christoff Burger der Schreiner, Gabriel Burgers deß schreiners vndt Burgers allhie nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfrauw Eva, H Hanß Adam Merckel deß Geweßenen Holtzhendlers vnd burgers allhuer eheliche Tochter, Eingesegnet Im Münster, Zinst. den 13. febr. (i 241)

Michel Reitzel et Eve Merckel font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 655 livres, ceux de la femme à 169 livres.

1662 (24.4.), Not. Oesinger (David, 37 Not 17) n° 11
Inventarium und Beschreibung Aller vndt Jeder, Haab, Nahr. vndt Güthere, So der Erbare und bescheidene Michael Reitzel, burger vndt Schreiner Alhie, Vndt die Ehren: vndt tugendsahme Fr. Evæ Mercklerin beede Eheleüth einander in den Ehestand Zugebracht, welche Zu Verhütung Künfftiger streit v. ungelegenheit (…) inventirt (…) So bescheh. Donnerstags den 24.ten Aprilis Anno 1662.
In Einer In der Statt Straßb. nahe beÿ St. Barbara gelegenen, v. in deß Mannß nahr. gehörig. behauß, so hernach beschrieben Ist, Ist befund. word. wie volgt
Eigenthumb an Einer behaußung. Item i. hauß hoffstatt v. höfflin, sambt deren allen gebäwen, begriffen, Rechten, Zugehördten v. gerechtigkeit. in d. St. St. geg. St. Barbaræ Kirch. hienüber, i. s. i eckh, 2 seit neb. dem Edlen v hochgelehrt. H Nicolao Agerio Med. D. hind. vff Friderich Rüelen stoßend geleg., davon gehen Jährlich vff Joh. Baptistæ 8 lb. 15 ß abzulöß. in hauptgut mit 175 lb d. d. wohl Edel uest v. hochgelehrt. H. Marx Otto J. Cons., It. 6 ß 8 d bod. Zinß d. Stifft St. Marx sonst ledig v eig. v Ist diese beh. über jetz gehörte beschwerdt. hieheroo angeschlag. word. p. 200. Darüb. besag. 2. Perg. Kauffbr. mit d. St. St. anh. Cancelleÿ Cont. Ins. verwahr. des einen datum d. 26. Junÿ v. deß and. d. 27. 7.br Anno 1656. beede Sign. mit alt. N° 1
Abzug In dißes Inventarium, Sa. des Manns zugebrachten haußraths 302, Sa. ohnaußgemachter arbeit 65, Sa. Silber geschirrs v. geschmeids 19, Sa. Guldenen Rings 12, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 200, Sa. Schulden 56, Summa summarum 655 lb
Sa. der Fr. zugebrachten haußraths 83, Sa. Silber geschirrs v. geschmeids 5, Sa. Guldenen Rings 15, Sa. der baarschafft 45, Sa. Pfenningzünß hauptguths 20, Summa summarum 169 lb

Michel Reitzel hypothèque sa maison au profit du marchand de soie Chrétien Bruder . En marge, quittance remise en 1690 à Michel Dæhnichen, alors propriétaire

1670 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 33
Erschienen Michael Reÿtzel der Schreiner
in gegensein H Christian Bruders deß Seidenhändlers – schuldig seÿe 50 Pfund pfenning
Unterpfand sein soll deß Debitoris Behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie geg. St. Barbaræ Kirch hienüber, einseit ist ein Eckh, anderseit neben der Aggerisch. Behaußung, hind. uff die Rhielische Behaußung stoßend geleg. davon gehen iahrs 6 ß. 8 d dem Allmosen zu St. Marx
[in margine :] Erschienen hierin gemelter H Creditor hat in gegensein Michael Dännige deß Schreiners alß ietzigen possessoris deß Und.pfands (quittung) Act. d. 20. 9.br 1690

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1673 (9. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 449-v
Michael Raitzel der Schreiner
in gegensein Herren Christian Bruder deß Saÿdenhändlers – über die am 21. Janaur. A° 1670. in der Cancelleÿ Contractstuben Verschriebener 50. lb noch ferner 50. lb schuldig seÿe
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen Begriffen und Zugehördten alhier gegen St. Barbaræ Gaßen hinüber, einseit ist ein Eckh, anderseit neben der Aggerischen Behaußung, hinden uff die Rhielische behaußung stoßend gelegen, davon gehend iahrs 6. ß 8. d dem Allmosen Zu St Marx
[in margine :] (…) in gegensein Michael Dänninger, deß Schreiners alß ietzig. possessoris deß hierinn beschriebenen und.pfandts (quittung), Act. d. 20.ten 9.br. 1690

Michel Reitzel meurt en 1689 en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison à la somme de 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 459 livres, le passif à 587 livres.

1689 (24.3.), Auenheim (Wolfgang Régnard von, 1 Not 1)
Inventarium v. beschreibung aller v. jeder ligend. Vnd fahrend. Haab gütere V. Nahrung, so der Weÿl. Vorgeacht v. bescheÿdene H. Michael Reitzel geweßene burger v. Schreiner allhier nunmehr seel. Nach seinem den 22. Novembris 1688. auß dießem Mühseel. leben genommenen tödlich. hintritt, hinterlaß. welche auf dienstliches ansuch. erfordern v. begehrenn Hanß Heinrich Bucken, alß noch ohnentledigt. Curatoris Andres Reitzel deß seel. Verstorbenen Jüngst. Sohns, durch die sammentliche Erben hernach gemeldt (…) Actum donnerstag den 24.ten Mertzen 1689.
Der seel. Verstorbene hatt ab intestato Zu Erben hinderlaß. seine beede eheliche Söhne 1. Mstr. Philipp Reitzel, Burger v. Schreiner allhier v. 2. Andres Reitzel auch Schreinern so annoch ledig. standts

Inn einer in d Statt Straßburg, Nahe bey St. Barbaræ gelegenen, V. in diese Verlaßenschafft gehörige behausung, welche hernach beschrieb. wird, Ist befund. worden, wie folgt.
Ane Holtz v.Schreinwerck, In der Cammer A, im obern hauß öhren, in d. Wohnstuben, In Stub Cammer, im obern hauß Öhr, in der Kuch.
Eigenthumb ahne einer Behausung. It. ein hauß hoffstatt Vnd höfflein, sampt allen deren gebäwen begriff. recht. Zugehördt. v. gerechtigkeit. in der Statt Straßburg, gegen St. Barbaræ Kirch hinüber, 1. s. j. eck, 2. s. neben weÿl. J Sigmund Fettichs EE Kleinen Raths geweßenen beÿsitzers hinderlaßenen Erben, hind. auff H. Samuel Goldbach den Metzger stoßend gelegen, da Von geh. Jährlich. auff Joh. Bapt: 8. lb. s. in hauptguth mit 175. lb d dem Ottonianisch. Stipendio, ferner 6 ß 8 d boden Zinß, dem Stifft St. Marx weiters 5. lb d H Christian Bruder dem Paßmentirer V. burger allhier, alle Jahr auff Martini, lößig in Hauptguth mit 100. lb. d. sonst über freÿ ledig v. Eigen V. hiehero ohnaberzog. Vorgemeldter beschwerden, durch allhiesige d. Statt Werckmeistere angeschlag. pro 375. lb
Samtliche Nahrung 459 – Schulden 587 (Passiv onus) 128.
Abschatzung dinstags d. 29. Martzi 1689. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd bescheiden herr Michaell Räitzell geweßener Burger Vnd schreiner See. hinder Laßene Erben Behaußung alhier in der so genandte barbara Gaß ein Eckh, Ein seitzes Neben Herrn N. N. Gamßen dem spetzerirer, hinden auff herrn Samuell Goldbach, Welche behaußung Sampt Stub Vnd Kamern Wie auch Werckhstatt Vnd Sonsten dero begriff recht Vnd gerechtigkeit Wie solches durch die geordnete werckleuthe befunden und dem Jetzigen preiß Vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Sibenhundert Vnd Vinfftzig Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleute, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawen Werckhs, Johannes Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs, Johannes Berga Werck Meister des Maurhoffs.

Les deux fils et héritiers de Michel Reitzel vendent la maison au menuisier Michel Dæhnichen moyennant 450 livres

1689 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 387-v
Hannß Philipp Reÿtzel der Schneider und Andreß Reÿtzel der ledige Schreinergesell so majorennis iedoch mit beÿstand Hannß Henrich Buck deß Schreiners seines Curatoris
in gegensein Michel Dännige auch Schreiners [unterzeichnet] Michel dähnichen
Eine behaußung, höfflein, mit allen deren Gebaüen und Zugehördten, in St. Barbaræ Gaß, einseit ist ein eck gegen St. Barbaræ Cappell, anderseit neben weÿl. Sigmund Fettichs Seel. Erben, Hinten uff Samuel Goldbach den Metzger stoßend gelegen, Von welcher behaußung gehen Jahrs Sechs Schilling Acht pfenning bodenzinß dem Stifft St. Marx, so seÿe dieselbe auch noch umb 175 pfund (Mehr umb 100 Pfund verhafftet), geschehen umb 175 Pfund

Originaire du bailliage de Meinersen (Meÿnersheim, Wackerwinckel) en juridiction de Lunebourg, Michel Dæhnichen épouse en 1683 Catherine, fille du menuisier André Steegmann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenem Meister Michael Dännigen Schreiner weÿland Ludwig Däningen seel. aus dem ampt Meiningen Lünenburgischer Jurisdiction hinterlaßenen eheleiblichen Sohn als bräutigam an einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrawen Catharina des auch weÿland Ersamen Andreas Steegmanns gewesenen Schreiners und Burgers allhier nachgelaßenen eheleiblichen tochter andern theils – Beschehen in der Königlichen Freyen Statt Straßburg Donnerstags den 15. Julÿ Anno 1683, Friderich Meÿl, Not. publicus, coll. Straßburg den Ersten Octobris Anno 1725. Christoph Michael Hoffmann

Mariage, cathédrale (luth. f° 14)
1683. Dom: 7. post Trinit. Zum 2. mal Michael dhäniger der schreiner weÿl. Ludwig dhäniger, burgers von Wackerwinckel, Fürstl. Braunschweig. Lüneburg. herrschafft ehel.S. Jfr. Catharina Weÿl. Andreß Stegmanns des schreiners und burgers allhier ehel. T. Mont. den 9.ten Aug. Zun Predigern (i 115)

Michel Dæhnichen devient bourgeois par sa femme avant son mariage
1683, 4° Livre de bourgeoisie f° 497
Michael Dännicher der Schreiner von Meÿnersheim empfangt das Burger Recht von seiner haußfr. Catharina Stegmännin pro 8. golt fl. welche beÿ der Cantzleÿ erlegt worden seind, wird Zu den Zimmerleüth dienen. Jur. d. 10. Julÿ 1683.

Michel Dæhnichen devient tributaire chez les Charpentiers une semaine après avoir reçu le droit de bourgeoisie
1683, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 30)
(f° 27-v) Montags den 17. Augusti 1683 – Neuzünfftiger
Michael Dännichen der Schreiner von Wacken Winder fürstl. Lünenburgischer Jurisdiction, producirt Cantzleÿ: Stall und Pfenningthurns schein sub dato 10. Julÿ 1683. und empfangt das Zunfftrecht umb die gewohnliche gebüre der 7 lb 3 ß 6 d die er gleich bezahlt

Michel Dæhnichen et Anne Catherine Steegmann hypothèquent la maison au profit du potier Tobie Garing

1690 (24. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 636-v
Michael Dänniger der Schreiner und Anna Catharina Gebohrne Stegmännin deßen eheliche haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand Hans Henrich Buck und Christian Hahn, beede Schreiner deroselben Schwäger [unterzeichnet] Michel dähnicher, C D
in gegensein Hn Tobiæ Garing, deß Kachlers – schuldig seÿen 100 pfund
Unterpfand, Eine behaußung höfflein, sambt dero Hoffstätt. und allen andern deren Gebäuen, recht. und gerechtigkeit. allhier in St. Barbara Gaß, einseit ist ein Eck geg. St. Barbaræ Capell anderseit neben Weÿl. H. Georg Sigmund Fettichs sel. Erben, hinten auff Samuel Goldbach d. Metzger stoßend gelegen, Von welcher behaußung gehen jährlich 6 ß 8 d bodenzinß dem Stifft St Marx

Michel Dæhnichen (Michel Denniger) demande à engager un compagnon en surnombre pendant trois mois pour honorer deux commandes. Les Quinze donnent leur accord pour deux mois.
1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 111) Freÿtag den 4. May 1709 – Michael Denniger pt° eines gesellen über die geordnete Zahl
S. noîe Michael Denningers burgers vndt Schreiners alhie, Prplis, bittet unterth. weilen Er verschiedene nöthige arbeit so wohl vor den H. Cons. Kempffer als H. Cap.ne Meÿer Zu verfertigen, ihme einen Gesellen auff 3. Monat Zu erlauben, Zu mahlen viel gesellen weg gehen, die Keine arbeit haben können.
Erk. wird dem Imploranten ein gesell über die geordnete Zahl auff Zweÿ Monat willfahrt, soll aber nach Verfloßener Zeit selbigen wider abschaffen.

Michel Dæhnichen et Anne Catherine Steegmann hypothèquent la maison au profit du menuisier Jean Philippe Buck. Leur fils Michel Dæhnichen le jeune se porte garant.

1718 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 318-v
Michel Dennchen schreiner und Catharina geb. Stegmännin beÿständlich Joh. Daniel Schmidt schuemachers und
in gegensein Joh: Philipp Buck schreiners – schuldig seÿen 800 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in der St. Barb. gaß, einseit neben H. Andres Greum anderseit ist ein eck hinten auff Zeÿßolff
erschienen Michel Dennchen jun: schreiner der Sohn, der hat sich verbürgt

Michel Dæhnichen et Anne Catherine Steegmann hypothèquent la maison au profit du cordonnier Jean Daniel Schmidt

1719 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 248
Michel Dennichen schreiner und Cath. geb. stegmännin beÿständlich Michel Dennichen schreiners deß sohns und
in gegensein Joh. Daniel Schmidt schuemachers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier beÿ St. Barbara Kirch, einseit neben H. Greum jun: anderseit ist ein eck hinten auf Zeÿsolff – darvon gehen 10 batzen ane bodenzinß nach St Marx

Anne Catherine Steegmann meurt en 1725 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 700 livres. L’actif de la succession s’élève à 251 livres, le passif à 217 livres. En annexe, adjudication de la maison au profit du marchand Georges Frédéric Zeissolff moyennant 2 290 florins

1725 (1. 8.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 10) n° 377 (346)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung, nichts davon außgenommen, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Anna Catharina Dennichin gebohrene Steegmännin deß Ehrenachtbahren und bescheidenen Mr. Michael Dennichen deß ältern schreiners, vnd Burgers allhier Zu Straßb. geweßene Ehefr. Nunmehr seel. nach ihrem Vor 16. Wochen genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft (…) durch Ihne den Wittiber vnd die Erben selbsten, Wie auch Margaretham Liechtenhanin die haußhälterin (…) geäigt und gezeigt (…) Actum Straßburg Monatgs d. 1. Octobris 1725.
Die abgeleibte seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen als volgt. 1. den Ehrengeachten vnd bescheidenen Mr Michael Dennichen den Jüngern schreiner v. burgern allhier so dem geschäfft abgewartet, 2. die Ehren vnd tugendsame Fr. Annam Catharinam Rechin gebohrne Dennichin des Ehrsam: vnd bescheidenen Mr. Heinrich Rechen deß Kieffers vnd burgers allhier Eheliebstin Welche beede dem Geschäfft beÿgewohnt, 3. die Ehren: vnd tugendsahme Fr. Annam Mariam Schmidin gebohrne Dennichin deß Ehrsam: vnd bescheidenen Mr Daniel Schmidts Schuhmachers vnd burgers allhier Ehefr. Welcher auch benebst Ihrem Ehemann sich In dem Geschäfft eingefunden, Alle dreÿ der abgeleÿbten hinterlassene Kinder vnd Zu gleichen portiones vnd antheilern rechtmäsig Erben
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer allhier Zue Straßburg ane der Barbara gaß gelegenen vnd hiehero eigenthümlich gehörige behaußung sich befunden als volgt
Eÿgenthumb ahne Einer Behausung. Item I. behaußung, höfflin vnd hoffstatt sampt allen deren begriffen, Weiten Zugehördten rechten vnd gerechtigkeiten allhier Zue Straßb. ane der St. Barbara gaß einseith neben H Andreæ Greuhmen E. E. Kl. Raths alten beÿsitzers anderseith gegen der St. Barbara Kirch vnd hinten auf die Zeÿßolffische behaußung stoßend, Davon gibt mann Jährlichen 6. ß 4 d Bodenzinß dem Stifft S Marx. It. 7. lb d Zinnß reicht man Jährlich vf den 25.ten Aprilis der Othonianischen Stifftung abzulößen In Cap. mit 175. lb. It. 11 lb d Zinß soll mann Jahrs vf den 22. Marcÿ fr. Annæ Ursulæ Buckin der Wittib ablößig in Capital mit 100 lb. It. 40 lb s Zinß H Sigmund Felckenhauren dem Statt Schloßer Jahrs Vf Joh: Bapt. Verfallend Ist widerkauffig in Capital 100. lb. It. 2. lb 10. ß d Zinß Weÿl. Hr Dr Burckels seel. Erben Jährl. Im monath Maÿ Verfallend th. In Cap. 50. lb. It. 2. lb 10 ß s Zinß Reicht mann H Rathh. Gerhardt Walter, Jahrs auch den 20. Aprilis th. In hpt Guth abzulösen 50. lb. It. 2. lb 3*.d Zinß Hr Daniel Schmiden dem schuhmacher vnd dießorths tochtermann Jahrs auf Michaelis Verfallend, th. In Cap. nach Straßb. Währung gerechnet Wie Er solches geschoßen 50 lb th. in Currentem Gelt 55 lb d. Summa obiger beschwerd 530. lb, Sonsten freÿ Ledig v eigen. Und Ist solche behausung durch der Statt Straßburg geschworne Werck Leuthe Vermög Einer Zu mein Notarÿ Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung de dato 11. octob. 1725. dem heutigen werth nach æstimirt vnd angeschlagen word. pro 700 lb. d. Abgezogen die darauff stehenden Capitalia der 530. lb, So würd ane dem anderseit nebenlag in rest Verbleiben 170. lb
Darüber besagt Ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff In allhießiger C. C. St. gefertiget vnd mit dero Größern Insiegel Verwahret Sub dato den 30. Julÿ 1689. darbeÿ befunden sich ferner 3. a. Pergamentene teutsche Kauffbrieff In allhießiger C C Stub gefertigt davon vnd mit dero Innsiegel Verwahrt davon beede mit altem N° 1 signirt Vnd dießmahl wieder dabeÿ gelaßen
Series rubricarum, Sa. haußraths 56, Sa. holtz vnd werckzeug Zum Schreiner handwerck 20, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 2, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 170, Summa summarum 251 lb – Schulden 34 lb, Nach deren Abzug 217 lb
Copia der Eheberedung (…)
Abschatzung d. 4.t 8.bris 1725. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Michael Denninger Schreiner ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, ein Eckhauß in der Barbara gaß gelegen, einseits Neben Herrn Andres Kreym E. E. Raths alten beÿsitzers, anderseits neben den Zeÿsolvischen Erben, welche behausung Stuben, Cammern, Küchen, hauß Ehren, Werckstatt und gebälcktes Kellerlein, sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Vmb Ein Tausend und Vierhundert gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
(Haus Versteigerung) Zuwißen seÿe Hiemit, nachdeme Mstr Michael Dennichen der ältere schreiner und Vatter, ferner deßen dreÿ Kinder hernach benambstn nemblich Mstr Michael Dennichen der Jüngere Schreiner, Frau Anna Catharina gebohrne Dennichin, Mstr Heinrich Rehen des Kieffers Ehefrau, beÿständlich deßelben, So dann Frau Anna Schmidin gebohrne Dennichen, Mstr Daniel Schmid des Schuhmachers Ehefrau, mit assistentz deßelben, sich mit einander einmüthig dahien Verglichen vnd Vereinbahret, daß sie Ihre mit einander gemeinschaftlich annoch ohnvertheilt habende Behaußung, vf heut dato Zu endt gemeldt Nachmittags vmb 2 Uhr auf der herren stub wolten Versteigern und den Meistbieteten Überlaßen (…) Und ist solche behausung In der St. Barbara gaß allhier einseit neben H andrea Greuhmen Apothecker und E E Kl. Raths alten beÿsitzern anderseith gegen der St. Barbara Kirch und hinten vff die Zeÿßolphische behausung stoßend, cum appertinentÿs, nachdem ein: und andere gebott drauff gelegt worden und das letzt gebott darauff gelegt worden, und das letzt lichtlein außgeloschen, Herrn Georg Friderich Zeÿßolffen dem handelßmann umb den preiß der 2290 gulden – Actum Dienstags den 25.ten Maÿ 1728.

Michel Dæhnichen fait vendre des effets mobiliers devant sa maison
1728 (13.7.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 15) n° 532 (494)
Verkauff und Looßregisterlein so abe einigen Mobilien so Mr Michael Dennichen Sen. Schreiner und burger allhier ane heut dato (…) vor seiner Ihme Ehemals Zuständig geweßener behausung ane St. Barbaragaß gelegen Verkaufft (…) Actum Straßb. dienstags d. 13. Julÿ 1728.

Agé de quatre-vingts ans, Michel Dæhnichen demande son admission à l’hôpital. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment une commission qui devra vérifier que ses enfants n’ont pas les moyens de l’entretenir.
1729, Conseillers et XXI (1 R 212)
(p.397) Montag d. 28. 9.bris – Michael Dennichen bitt umb Auffnahm in den Spithal.
Lt. Mosseder, Nomine gegenwärtigen Michel Dennichen des hiesigen burgers und schreiners, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit Beÿlagen Sub Num.is 1. 2. 3. 4. et 5. umb genädige Auffnahm in den Hospital handelt innhalts, Ist Erkandt Wird das Geschäfft an die Herren Pfleger des Spithals Verwießen vmb zu untersuchen, Ob des Imploranten Kinder im stand seÿnd ihne Zu unterhalten oder nicht, und im fall sich das letztere befinden solte, Wolgedachten Herren Pflegern, denselbe, als einen achtzig iährigen unvermöglichen und armen burger darinn auffzunehmen und lebtägig verpflegen Zu lassen hiemit die hand geöffnet.
Deputati H. Rh Johann Friderich Richßhoffer und H Rh. Nauert.

Le menuisier Michel Denninger (Dæhnichen) meurt à l’hôpital le 13 octobre 1732 à l’âge de 85 ans.
Sépulture, Hôpital (luth. p. 223)
Johann Michael Denninger burger und schreiner allhier starb den 13. oct. 1732. liegt begrab, Zu S. Helenen seines alters 85 Jahr 3. monath (i 117)

Les enfants de Michel Dæhnichen et de Marie Catherine Steegmann vendent la maison au marchand Georges Frédéric Zeissolff suite à l’adjudication devant le notaire (voir plus haut)

1728 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 289
Michael Denichen des älteren Schreiners und deßen mit weÿl. Maria Catharina geb. Steegmännin erzeugte dreÿ Kinder Michael Denichen der Jüngere Schreiner, Ferner Anna Catharina geb. Denicherin Johann Heinrich Reh kieffers ehefrau, so dann Anna Maria geb. Denicherin Johann Daniel Schmidt Schuemachers Eheweib
in gegensein H. Georg Friedrich Zeÿßolff des handelsmanns
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn St Barbara gaß einseit ist ein eck ahn derselben gegen St. Barbara Kirch über, anderseit neben H. Andrea Greuhm dem Apothecker und EE. kleinen Raths alten beÿsitzer hinden auff die Zeÿßolffische modo H. Johann Saltzmann Med. D. et prof: publ: zuständige behausung – davon soll man dem Stifft zu St Marx 6 ß 8 ane bodenzinß – ihme dem vatter zu 6/9 theil jedem deßen dreÿer Kinder aber zu 1/9 theil für ohnvertheilt, in einer ahm 25.t Maÿi jüngst vorgegangenen freÿwilligen Versteigerung da obbemelter H. Zeÿßolff meist und letztbiethender ware – um 1145 pfund davon 537 capitalien

Fils du marchand Jean Philippe Zeissolf, Georges Frédéric Zeissolff épouse en 1709 Catherine Elisabeth Hœlbe, fille de l’aubergiste David Hœlbé : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire dressé en 1757, célébration

Copia der Eheberedung, zwischen dem Wohl Ehrenvest und wohlgeachteten Herrn Georg Friderich Zeÿßolffen, ledigen handelßmann, Herrn Johann Philipp Zeÿsolffs des Handelsmanns und burgers allhier ehelichm Sohn, So dann der Ehren und tugendreichen Jungfrauen Catharinä Elisabethä Hölwein, Weÿland Herrn David Hölwe geweßenen Gastgebers am Waßerzoll und burgers zu Straßburg seeligen hinterlaßener ehelichen dochter – Actum auf Monat den 23. tag des Monats Decembris In dem Jahr 1709, Johann Heinrich Lang Sen. Not.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 120, n° 2)
Mittwoch den 12. febr. 1710 seind nach zweÿmahliger Außruffung copulirt und eingesegnet worden H. Görg Fridrich Zeißolff der ledige handelßmann, H. Johann Philipp Zeißolffs deß handelßmanns Vnd burgers alhier Ehel. Sohn, Vnd Jungfr. Catharina Elisabetha Hölbein weÿl. H. David Hölbe, geweßenen wirths auff dem Waßerzoll in der Ruprechtsaw hinterlaßene Eheliche tochter – (procl. St-Guillaume)

Georges Frédéric Zeissolff revend quelques jours plus tard la maison au menuisier Henri Greiff et à sa fiancée Marie Marguerite Rœhrer, veuve du menuisier Raoul Foster

1728 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 359
H. Georg Friedrich Zeÿßolff der handelsmann
in gegensein Heinrich Greiff des Schreiners und Mariæ Magdalenæ geb. Röhrerin weÿl. Rudolph Foster gewesenen Schreiners wittib beÿständlich ihres Curatoris Christian Schurer und ihres vatters hannß Michael Röhrer beeder Schreinern zwar er Greiff zu zween dritten theil sie Fosterische wittib zu einem dritten theil
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten ahn St Barbara gaß, einseit ist ein eck ahn derselben gegen St Barbara Kirch über, anderseit neben H. Andreas Greuhm apothecker EE. kleinen Raths alten beÿsitzer hinten auff die Zeÿßolffische anjetzo H. Johannes Saltzmann Med. D. et prof. publ. allhier zuständige behausung – davon soll man dem Stifft St Marx 6 ß 8 ane bodenzinß – um 425 pfund ausmachende capitalien und 775 pfund

Le menuisier célibataire Henri Greiff demande en novembre 1721 aux Quinze à être admis à faire son chef d’œuvre bien qu’il lui reste trois trimestres pour finir ses années d’épreuves de quatre ans. Il ajoute lors de l’enquête que son maître a pris un cavalier et souhaite son départ. Les Quinze accordent le 22 septembre la dispense à Pâques suivantes puisqu’il ne restera alors que peu de temps avant la fin des années d’épreuve. Henri Greiff obtient en décembre une dispense de dix-huit semaines après avoir affirmé qu’il ne trouvait pas de travail.
1721, Protocole des Quinze (2 R 125)
(p. 450) Sambstag d. 15. 9.bris 1721 – Heinrich Greiff Ca. E.E. Handwerck der Schreiner pt° Meisterstück
Fuchs nôe Heinrich Greiff des ledigen Schreiners Cit. E. E. Handwercks der Schreiner Obermeister prod. undth. Memoriale und bitten mit beÿlag N° 1 umb g. admission Zum Meisterstück, Moss. Cit. bitt deputationem et facta relatione umb gn. manutenenz des in dieser Sach habenden Articuls. Fuchß bitt similiter umb Deput. Erk. Ober Handwerck hrn.

(p. 464) Sambstag d. 22. 9.bris 1721 – Heinrich Greiff Ca. E.E. Handwerck der Schreiner pt° Meisterstück
Obere Handwerck Herren laßen per Eundem [Secretarium] Referiren, Es habe Heinrich Greiff der ledige Schreiner C. E. E. Handwercks der Schreiner ein Memorial, sambt beygelegtem Zunfftbescheid vom 13. huj. prod. und gebetten, daß Weilen Er beÿ E.E. Handwerck umb Zu dem Meisterstück admittirt Zu werden angemeldet, daselbst aber erkandt word. er solle seine Vier Jahr außhalten, Ihme mithin nur noch 3. Viert. Jahr Zu endigung seiner muthjahr fehleten, alß bäthe er gn. Zu dispensiren und Ihne Zu Verfertigung des Wie sonst. G. Zu admittiren. Auff dieses Memoriale hätten die Bek. umb Deput. undthg. manutenenz habender Articul gebetten.
auff geschehene Remission habe der Kläger beygefügt sein bißheriger Meister Johann Georg Diemer habe einen Rittern beÿ sich in arbeit stehen, und förcht Er der Implorant möchte auff den Sommer abscheid bekommen. Nôe der Meisterschafft seÿen Zugegen gewesen, Georg Wildrich, Daniel Gießbrecht und Johann Jacob Fritz, welche nochmahlen gebetten wie in Recessu enthalten, Implorant habe replicirt, er bitte vmb gnad für die annoch restirder 3 Virtel. Jar, die Er noch zu Verarbeithen hätte, maßen obged. Meister Fritzen Bruder selbige auch erhalten habe.
Auff seithen der Hh Depp. halte man davor, daß wann der Implorant noch biß Künfftige Ostern beÿ seinem Meister bleiben undt alß Gesell arbeithen werde, wegen der übrigen Zeit so ein geringes antreffen werde, dispensirt werden Könte, die genehmhaltung Zu Mgh stellend, Erkandt bedacht gefolgt.

(p. 501) Sambstag den 13. X.bris 1721 – Heinrich Greiff Ca. E.E. Meisterschafft der Schreiner pt° Meisterstück
Fuchs nôe Heinrich Greiff des ledigen Schreiners Cit. E. E. Meisterschafft der Schreiner Ober Meister H Joh: Georg Willerich, Ppal berichtet es fehleten Ihme nur noch 18 wochen biß zu endigung seiner Muthjahr, vnd hätten Mghh. Ihme jüngst dispensando erlaubt, Zu arbeithen, er Könne aber ohngeacht er vmb schawen laßen Keine arbeith finden, bitte deßwegen Deputationem Factaque Relation beÿ umb wegen der 18. wochen zu dispensiren und Ihme Zu dem Meisterstück Zu admittiren. Moss noê des Ober: undt Under Meisters die berichten daß Sie Gegners begehren für billich finden, setzens. Erk. wird der Implorant dispensando Zu dem Meisterstück admittirt.

Originaire de Kaltensundheim en Saxe-Eisenach, Henri Greiff épouse en 1723 Anne Elisabeth, fille de l’horticulteur Jean Georges Baumheckel
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 238-v, n° 10)
Mittwochs den 16.t Junÿ 1723. seind nach geschehener 2 maligen außruffung Dominica 2. Trin. in der Kirch Zu S Wilhelm ehelich eingesegnet w. Heinrich Greif der ledige Schreiner v. b. Georg Greifen Gerichtsmans in Kalten Sundheim Churfst. Sächsisch. Eisenachischer Herrschafft v. Margaretha Weigandin ehelicher Sohn, v. Jfr. Anna Elisabetha, Johann Georg Baumheckels Kunstgärtners v. burgers b. Annæ Elisabethæ Lungin ehel. dochter [unterzeichnet] Henrich Greiff als Hochzeiter, Anna Elisabeth baumhecklin als hoch Zeitrin (i 246)

Henri Greiff devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1723, 3° Livre de bourgeoisie, p. 1337
Heinrich Kreiff von sachsen eißenach geb. d. schreiner vnd Anna Elisabeth Baumheckerin von hier erhalten das burgerrecht umb die tertz des neuen burger schillings, werden beÿ E. E. Zunfft d. Zimmerleüth dienen. Jur. et prom: den 14.t. Aug. 1723.

Il devient tributaire chez les Charpentiers quatre jours après avoir obtenu le droit de bourgeoisie
1723, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 60-v) Donnerstags den 18. Aug. – Neuzünfftiger
Mr. Heinrich Greiff Von Eißenach producirt Stallschein de dato 14. Aug. 1723. bitt Ihme das Zunfftrecht gedeÿen Zu laßen. Erkand willfahrt, dt. 3. lb. d.

Anne Elisabeth Baumheckel meurt en 1728 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé rue des Bouchers dans la maison du serrurier Jean Frédéric Schuck. La masse propre au veuf est de 27 livres, celle des héritiers de 22 livres. L’actif de la communauté s’élève à 47 livres
1728 (26.7.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 15) n° 515 (479)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren und tugendsahme frau Anna Elisabetha Greiffin gebohrne Baumheckelin deß Ehrsahm und bescheidenen Mstr. Joh: Heinrich Greiffen Schreiners und Burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefrau nunmehr seel. nach ihren Vor ohngefähr 15. Wochen dießes fortlauffenden 1728.ten Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern u. begehren deß Ehren und wohlvorgeachten H Johann Friderich Lungen, Schloßers und burgers allhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Joh: Heinrichs, u Annæ Salome beeder der abgeleibten seel. ehelich erziehlte Mit vor ermelten ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeilter Kinder und ab intestato rechtmäsige Erben, fleißig inventirt (…) Actum Straßburg Montags d. 26. Julÿ 1728.
Vergleich und Bericht gegenwärtigen Inventarÿ. Es berichtet der Wittib bey seiner abgelegten handtrew, daß sie beede im leben geweßene Ehepersohnen, Einander nicht allein ôts. alß auff seithen d. Ehefrauwen einige stuck betten und etwas von Getüch hiengegen aber Er d. Wittiber seine damals gehabten Werckzeug und Zwahr den meiste theil an dieße anjetzo Vorhandenen in die Ehe gebracht hatten aber deßwegen Kein Inventarium Zugebrachter Nahrung weniger eine Eheberedung mit einander auffgerichtet (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane den Metzger gießen und H Joh: Friderich Schucken dem Schloßer allhier eigenthümlich zuständigen behaußung befunden Wie Volgt
Norma hujus inventarii, Des Wittibers Eÿgenthümblich Vermögen, Sa. werckzeugs 27
Dießemnach würd der Kinder undt Erben auf allem Mütterlich Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 22 lb
Endlichen Volgt auch die beschreibung des gemein, verändert vnd theilbaren Guts, Sa. haußraths 21, Sa. holtz und ohngemachter arbeith 19, Sa. Silbers 1, Sa. Schulden 5, Summa summarum 47 lb – Schulden – Conclusio finalis Inventarÿ 89 lb

Jean Henri Greiff se remarie en 1728 avec Marie Madeleine Rœhrer, veuve de Raoul Foster : contrat de mariage, célébration
1728 (30.7.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 74) n° 454
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam vnd bescheidenen Meister Joh. Heinrich Greiffen, Schreinern Wittibern vnd Burgern allhier Zu Straßburg, beÿständlich H Johann Friderich Lungen schloßers alß dem hochzeitern ane Einem
So dann der Ehren: vnd tugendsamen fraun Mariæ Magdalenæ Fosterin gebohrner Röhrerin, weÿl. Mstr Rudolph Fosters geweßenen Schreiners und Burgers allhier seel. Nachgelaßener Wittib mit assistentz H Johann Michael Röhrer Ihres Vatters und H Christian Schuhrers Ihres Vogten beeden Schreinere vnd burgere allhier vf seiten der fr. hochzeiterin am andern theil
Actum vnd Unterschrieben Straßburg den 30. Julÿ A° 1728. [unterzeichnet] Johann henrich Greiff als hochzeiter, Magdalena fosterin Wittib

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 126 n° 16)
1728. Domin: XXI. et XXII Trinit. seind außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 27. Octobris Ehelich eingesegnet worden, Johann Heinrich Greiff der Wittiber burger vnd Schreiner allhier, vndt frau Maria Magdalena gebohrne Rörin Rudolph Forsters geweßenen burgers vndt Schreiners alhie Nachgel. wittwe [unterzeichnet] Johann Henrich Greiff als hochzeiter, Maria Mahdalen forstrin als hohzeiterin (i 128)

Originaire d’Oberuzwil en Toggenburg (canton de Saint-Gall), Raoul Foster fait dresser un état de sa fortune
1719 (15.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 2) n° 70 (66)
Designatio Allen der Jenigen Haab vnd Nahrung so Rudolph Forster Von Ober Utz wiel, doggenburger gebiets in der Schweitz gebürtig, dermahlen würcklich in eigenthumbs weiße besitzet (…) Act. Mittwochs d. 15.ten Martÿ 1719.
Crafft eines von H Jacob Webern, Ambtmann vndt Statthalter des freÿ gerichts Ober Utzwiel in seiner heimath ane würcklich angelegten Capitalien, 202, In baarem gelt 297, Werckzeug 25, Summa 52 lb

Raoul Foster s’adresse aux Quinze pour obtenir le droit de bourgeoisie (procédure habituelle pour les réformés). Les Quinze renvoient le 27 mars 1719 l’affaire au Grand Sénat après avoir constaté que le requérant dispose de la fortune réglementaire.
1719 Conseillers et XXI (1 R 202)
Rudolph Förster halt an umb d. Burgerrecht. 58. Relation Wegen dessen Vermögen und Weißungen an E. E. Großen Rath. 64.

(f° 57) Sambstag d. 18.ten Martÿ – Lt Gug Nôe Rudolph Försters des reformirten Ledigen Schreiner gesellen Von Ober utzweil aus der Schweitz Tockenburger Gebieths, Welcher sich in Eurer Gnaden burgerrecht begeben will, producirt dessen Geburts und Lehr: brieff Confession: Zunfft: und Vermögen: schein, bitt Zu untersuchung der sach einige Herren aus E. Gnaden mittel abzuordnen, und factâ Relatione den Imploranten an E. E. Großen Rath Zu Verweißen, ist Erkandt, Wird so Wohl Zu untersuchung der sach als Anzeugung des Bescheids mit gebettenner Deputation auff H. XV. Leiterßberger und H. Rhh. Reineri Willfahrt

(p. 65) Montag d. 27. Martÿ – Nachdeme H. XV. Leitersperger und H. Rhh. Reineri referirt, Waßmaßen Rudolph Förster der Reformirte ledige Schreiner gesell Von Ober utzweil aus der Schweitz Tockenburger Gebieths, nicht allein die im recess Vom 18. huius gemelts Schein in forma probante Vorgelegt, sondern auch sattsamb beschienen, daß sein Vermögen in angelegten Capitalien baarem Geld und Werckzeug sich auff Fünfhundert Zwantzig fünf Pfund Vier Schilling Zehn pfenning belauffe, mithin die gewohnliche hendtreu ane Eÿdes statt hierüber abgelegt habe, ist Implorant nach gehaltener umbfrag an E. E. Großen Rath pro obtinendo Civilegio Verwießen Worden. Deputati ÿdem umb den bescheid anzuzeigen.

Fils du tisserand Gaspard Foster d’Oberuzwil (ici comme souvent Forster), Raoul Foster épouse en 1720 Marie Madeleine Rœhrer, fille du menuisier Michel Rœhrer : contrat de mariage, célébration
1720 (12.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 116
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam: vnd bescheidenen Meister Rudolph Forster dem leedigen schreiner von Ober Utzwiel Doggenburger gebiets gebürtig, des Ehrsamen Caspar Forster des leinenwebers und burgers allda Ehelich erzeugtem Sohn beÿständlich H Joh: Jacob Ziegler schneiders vnd H Isaac Zieglers Schumachers deßelben erbettener beÿständern vf eiten des hochzeiters ane Einem
So dann der Ehren vnd Tugendsahmen Jgfr. Mariæ Magdalenæ Röhrerin, des Ehrengeachten und bescheidenen Mr Michael Röhrers schreiners vnd burgers allhier Zu Straßburg Ehelich erzeugter Tochter, beÿständlich des Ehren vnd vorgeachten H Job Besten, Statt waffenschmidts vnd burgers allhier, so dann gmdt Ihres Vatters, vf seiten der hochzeiterin andern Theils
Actum Straßburg Dienstags den 12.ten Martÿ 1720. [unterzeichnet] Rudolff Foster alß hoch Zeitter, Maa Magdalena Röhner Alhochzeit

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 183-v)
1720. d. 4. Maÿ seind Ehelich eingesegnet word. Rudolph Forster der ledige Schreiner Von Ober Ottwil der Graffschafft Toggenburg Caspar Forsters des Burgers vnd Leinenwebers daselbsten Ehelicher Sohn vndt Jungfr. Magdalena Johann Michael Röhrers des Burgers vndt Schreiners alhie Eheliche Tochter [unterzeichnet] Rudolff Foster als hoch Zeiter, Maria Madtlena Röherin als hochzeiterin (i 86)

Raoul Foster devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage au tarif ordinaire de deux florins.
1720, 4° Livre de bourgeoisie p. 851
Rudolph Foster d. Schreiner aus d. Graffschafft Toggenburg geb. Caspar Foster des Leinenwebers ehel. Sohn, erh. d. burg. recht Von seiner Ehefr. Maria Magdalena Röhrerin vmb 2. Gold fl. 16 s. w. beÿ E. E. Zunfft d. Zimmerleüth dienen. Jur. eodem [15. Maÿ 1720.]

Il est reçu tributaire chez les Charpentiers trois semaines plus tard.
1720, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 43-v) Dienstags den 4. Junÿ – Neuzünfftiger
Mr Rudolph Foster der Schreiner Vnd burger allhier producirt Stallschein de dato 15.ten Maÿ 1720. bitt das Zunfftrecht Mitzutheilen, Erkand wilfarth, dt. 3. lb. d.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports au Vieux-Marché-aux-Vins dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 307 livres, ceux de la femme à 161 livres.
1720 (22.5.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 3) n° 124 (117)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab undt Nahrung, so der Ehrsam: und bescheidene Meister Rudolph Foster Schreiner und die Ehren vnd tugendsahme frau Maria Magdalena gebohrne Röhrerin beede Eheleuthe vnd burgere allhier zu Straßburg, einander in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht vnd sich deren Jeedes Vermög der mit einander auffgerichteten Ehepacten Vor Unverändert Vorbehalten hat (…) Actum in der Königl. freÿen St. Straßburg in fernerem gegensein der Ehefrauen Leiblichen Eltern Mittwochs d. 22. Maÿ 1720.

In einer allhier Zue Straßburg vf dem altenweinmarckt gelegenen vnd der Ehefrauen Eltern eigenthümlich zuständiger behausung sich folgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 31, Sa. werckzeug Zum Schreiner handwerck gehörig 57, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 187, Sa. Schulden 13, Summa summarum 292 lb – Dazugelegt Sein des Ehemanns Ime ane der haussteuren gehörigen antheil 15 lb, Demnach Würd sein deß Ehemanns samptlich unverändert Vermögen außwerffen 307 lb
Der Ehefrau Nahrung, Sa. haußraths 124, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 7, Sa. baarschafft 7, Summa summarum 145 lb – Die Ihro von den haussteuren gebührige helffte so ist 15, Sofort würd sich der Ehefrauen gantzes Vermögen belauffen auff 161 lb

Raoul Foster meurt en 1727 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison rue Sainte-Barbe. La masse propre à la veuve est de 68 livres. celle propre aux héritiers de 221 livres. L’actif de la communauté s’élève à 134 livres, le passif à 250 livres.
1728 (15.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 15) n° 513 (477)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung so weÿlandt der Ehrsam: vnd bescheidene Mstr. Rudolph Foster geweßene Schreiner vnd burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 7. Decembris deß abgelegten 1727. Jahrs genommenen seel. tödl. hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsam und bescheidenen Mstr Johann Philipp Lederlins, schneiders vnd burgers allhier, alß geordnet: und geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ und Margarethæ Barbaræ der Fosterin beede des abgeleibten seel. mit hernach gemelter seuner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeuge und nach tod hinterlaßene Kinder auch ab intestato rechtmäsige Ergen fleißig inventirt vnd ersucht, die Ehren vndt Tugendshme Frau Mariam Magdalenam gebohrne Röhrerin, die hinterbliebene Wittib mit beÿstandt des Ehrengeacht: vnd beschedenen Mstr Christian Schurr Schreiners Ihres geschwornen Curatoris (…) Actum Straßburg Montag den 15. Martÿ A° 1728.
In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Barbargaß gelegener vnd lehnungs weiß bewohnenben behaußung sich befunden als volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Gesellen Cammer, In der Wohnstub, In der Kuchen, In der Soldaten Cammer

Wÿdumb, Welchen Mstr Michael Röhrer der Schreiner vnd burger allhier Zu Straßburg der Wittib Vatter von weÿl. Mariæ Magdalenæ gebohrner Bestin Ihrer Mutter seel. auch In handen hat vnd geneußt, davon aber das Eÿgenthumbb der Wittib gehörig Ist
Ergäntzung der Wittib ermanglenden vor unveränderten guts, Inhalt Inventarÿ durch mich Not. in anno 1720. auffgerichtet
Norma hujus inventarii. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci
Abzug dießes Inventarÿ. Der Wittib Vermögen, Sa. haußraths 14, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 2, Sa. baarschafft 1, Sa. Schulden 27, Sa. Ergäntzung (21, abzug 1, restirt) 20, Summa summarum 68 lb
Der Erben Nahrung, Sa. haußraths 11, Sa. Werckzeugs 5, Sa. Silbers 18 ß, Sa. Ergäntzungs rest 230, Summa summarum 248 – Schulden 27, Nach deren Abzug 221 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 20, Sa. holtz und werckzeugs 19, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 87, Sa. Schuld 5, Summa summarum 134 lb – Schulden 250 lb, Theilbar assiv onus 115 lb
Beschluß und Stall summa 173 lb

Jean Jacques Œlinger dresse l’inventaire après la mort de Henri Greiff en 1744. L’acte manque bien que la numérotation ne signale pas de lacune. D’après l’acte suivant, il délaisse un fils de son premier mariage et un autre du deuxième.
1744, Registres annuels de la Taille (VII 1237) f° 318 (Zimmerleuth)
Heinrich Greÿff, Jur. 14 : Aug. 1723 – 2 lb 5 ß
dt. 10. Junÿ. Er tod, inventirt Not. Ölinger, W. Maria Magd.

Jean Henri Greiff meurt le 15 décembre 1743 de maladie consomptive à l’âge de 50 ans. Les témoins sont son fils Jean Henri et son beau-frère Jean Henri Buggelé
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1736-1757, f° 89)
1743. Sontag den 15. Decembr. abends zwischen 6 und 7 vhr starb an verzehreder Kranckheit Mstr. Joh: Heinrich Greiff, gewesener Schreiner und burger allhier seines alters 50 Jahr und 4 Tag und wurde dienstags darauff auff dem Gottes Acker St: Hel. beÿ gehaltener Leich predigt Christlich und ehrlich begraben, requiescat in pace [unterzeichnet] Johann Heinrich Greiff als Sohn, Johann Heinrich Buggele als schwager (i 93)

La veuve et les deux fils de Henri Greiff hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Wallner, veuve du péager Jean Jacques Hirschel

1745 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 218-v
Erschienen weÿl. Heinrich Greiff des schreiners wittib Mariæ Magdalenæ geb. Röhrerin mit beÿstand ihres vogts Johann Heinrich Büglen des schreiners und der mit ihrem erstgemelten ehemann erzielten einigen kinds Johann Michael vogt Dietrich Wallhaußer auch schreiner, so dann H. Johann Friedrich Lung der schloßer als vogt gemelten Greiff in erster ehe mit weÿl. Fr. Annæ Elisabethæ geb. Baumheckelin erzeugten einigen kinds Johann Heinrich
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Wallnerin weÿl. Johann Jacob Hirschel des Zollers am Wickhäußel wittib mit beÿstand ihres vogts Johann Daniel Euler des biersieders in fernern gegenwärtigen vorgemelten Hirschels mit erstgedacht seiner wittib erzeugter zweÿ kinder Maria Barbara und Susanna Margaretha der Hirschel vogts /:Philipp:/ Abraham Lung des schloßers – schuldig seÿen 550 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein, hoffstatt cum appertinentis ane St Barbara gaß ist einseit ein Eck an derselben, anderseit neben dem Schaffneÿ haus derer Stifft Carthauß und St Nicolai in undis, hinten auff weÿl. H. Dr Saltzmanns Fr. wittib und erben – davon gibt man dem Stifft St Marx 6 ß 8 d ane bodenzinß

La veuve Marie Madeleine Röhrer meurt en 1788 en délaissant les représentants de sa fille Marie Madeleine Foster femme du menuisier Jean Philippe Beutelstætter et son fils Jean Michel Greif. La maison estimée 1 000 livres leur appartient pour un tiers, les deux autres tiers revenant au susdit Jean Michel Greif et à son frère célibataire Jean Henri comme héritiers de leur père. L’actif de la succession s’élève à 625 livres, le passif à 468 livres.

1788 (19.12.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 871) n° 420
Inventarium über Weil. der Ehr: und Tugendsamen Fraun Mariæ Magdalenæ Greiffin gebohrener Röhrerin, längst Weil. Mr Heinrich Greiff, des gewesenen Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg, seel. hinterlaßener Wittib nun auch seel. Verlaßenschaft auffgerichtet in anno 1788 – anch ihrem Mittwoch den 7. Xbr. gegenwärtigen 1788.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt, nach sich verlaßen (…) Zuvorderist aber haben H Joh: Michael Greif der Sohn und Frau Maria Magdalena Bruderin gebohrne Beutelstetter die ältiste Enckelin (geäugt und gezeit) So beschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der Barbara Gaß gelegener, hiehero Zum theil eigenthümlich gehöriger und hernach mit mehrerm beschriebener behaußung auff Freÿtag den 19.den Decembris Anno 1788.
Benamßung der Erben. Die Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Ihren rechtmäsigen Erben Verlaßen namentlich und 1. Weil. Fraun Mariæ Magdalenæ Beutelstätterin gebohrner Fosterin, auch Weil. Mr Joh: Philipp Beutelstätter, des gewesenen Schreiners und burgers alhier gewesener Ehefrauen seel. hinterlaßene Kinder diesortige Encklen namentlich und a) die Ehr und tugendsame Frau Maria Magdalena Bruderin gebohrne Beutelstätterin, H Samuel Brudern des Seidenhändlers und burgers alhie Ehefrau, welche beiständlich dieses ihres marito sothanen Geschäft persönlich beigewohnet, und dabeÿ ihre eigene Interesse besorget, b) Johann Friderich Beutelstätter, den ledigen dermalen abwesenden Schreiner: Gesellen in weßen Nahmen Hr. Johannes Kamm, der gastgeber und E. E. großen Raths alhier wohlverdienter beisitzer, sothanem Geschäft persönlich abgewartet, und dabeÿ deßen Interesse bestens verwaltet und b) Weil. Frau Catharinæ Margarethæ Baurin gebohrner Beutelstätterin, Mr Joh: Jacob Baur des Schreiners und burgers allhier gewesener Ehefraun seel. hinterlaßene Kindere mit Nahmen und a) Catharina, b) Jacob und c) Philipp die Bauren, in welcher Nahmen Mr Joh: Philipp Fäsi der Schumacher und burger alhier, deroselben geordnet und geschworener Vogt, sothanen Geschäfft persönlich beigewohnt und dabeÿ die für seiner Curanden Interesse bestens besorget, diese in 1.er Ehe mit Weil. Mr Rudolph Foster dem gewesenen Schreiner und burgern alhier ehelich erzeugt
2.do H Johann Michael Greiff den Schreiner Meister und burgern alhier, dieser in letzter Ehe mit Weil. Mr Joh: Heinrich Greiff den gewesenen schreiner und burgern alhier ehelich erzeugt, Beÿde der Verstorbenen seel. in Zwoen Ehen ehelich erzeugte tochter und Sohn, auch davon abstammende Enckel und Uhrenckel und Zu Zwo gleichlingen portionen und Stammteileren Verlaßene Erben

(f° 8) Eigenthümlicher Antheil ane einer Behaußung. ämlich Ein dritter theil vor ohnvertheilt von und ane einer Behausung, höfflein und hoffstatt auch allen überigen deroselben begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg ane der St. Barbara Gaß, einseit neben Frauen Chartel anderseit ist dieselbe Eck gegen der St. Helena Gaß und hinten auf N. Mohr den Lehnkutscher stoßend, davon gibt man jährlich dem Stift oder großen Allmosen Zu St Marx 6. ß 8 d ane bodenzinß, sonsten aber und außer den darauf haftenden und hernach passiv eingetragenen Capitalien, ist dieselbe gegen Männiglichen freÿ leedig eigen und dermalen durch (die Werckmeistere) vermög deroselben schriftlich ausgestelten und beÿ dieses Inventaraii Concepto verwahrlich liegenden Abschatzungs Scheins vom 7. hornung 1789. gewürdiget und angeschlagen worden, vor und um 2000 fl. oder 1000 lb. Wird aber hievon abgezogen obigen bodenzinßes der 6 ß 8 d doppelter Capitals-betrag mit 13. 6. 8. So verbleibet ane vorherigem Anschlag annoch übrig 986. 13. 4. Woran der hiehero gehörige dritte theil in Auswurf antrift 328. 17. 9 ⅓. Die überige Zween dritte theil daran seind H. Joh: Heinrich Greif, dem ledigen Bildhauer und H Joh: Michael Greif dem dißortigen Sohn und einter Miterben, vor vätterlich Guth Zuständig. Über diese gantze Behaußung besagt und ist vorhanden ein deutscher pergamentiner in alhiesiger C. C. Stub gefertigter, und mit dero anhangenden kleinerem Insiegel versehener Kauffbrieff dedato 30. Julii 1728.
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 50, Sa. Holtzes und Werckzeug Zul Schreiner handwerck gehörig 59, Sa.Silber und dergleichen Geschmeids 4, Sa. der goldenen Ring 2, Sa. der baarschafft 12, Sa. Antheils ane einer behaußung 328, Sa. Schulden 167, Summa summarum 625 lb – Schulden 468 lb, Nach deren Abzug 156 lb

Marie Madeleine Rœhrer meurt le 10 décembre 1788 à l’âge de 88 ans deux mois
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 8-v, n° 31)
Im Jahr 1788 Freitag den 12. December ward, nach einer bei alten St. Peter gehaltenen Leichenpredigt, nach Mittag um drei Uhr Zu St Helenen beerdiget weiland Fr. Maria Magdalena Greifin geborne Rörerin, welche Mittwoch vorher, morgens um Zweÿ Uhr stab, War Verheirathet mit weiland Johann Michael Greif, Schreiner Mstr. und Burger allhier, Als Zeugen haben unterschrieben der Sohn Johann Michael Greif, Schreiner Mstr. und Burger dahier und Johann Heinrich Greif der Stiefsohn – alt 88 j. 2 M. 9 t. (i 25)

Fils du menuisier Jean Henri Greiff, le sculpteur Jean Henri Greiff devient tributaire à l’Echasse le 22 mars 1775.
1775, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 235) Mittwochs deb 22.t Martÿ 1775 – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Joh: Heinrich Greiff lediger Bildhauer weÿl. Joh: Heinrich Greiff geweßenen Schreiners und Burgers alhier seel. nachgelaßener Sohn stehet Vor prod. Stallschein Vom 22. Martÿ bittet um das Zunfftrecht.
Erkand Willfahrt, doch mit der Condition daß weilen Er das meisterstück nicht Verfertiget, Er nicht anderst Arbeiten Könne als Gesellen weiß beÿ einem der hiesigen Meistere, dt. 6 fl Vor das Zunfftrecht, 2 fl zu unterhaltung der Feuerspritz 13 ß 4 d Vor dem Pfenningthurn und 4 ß vor das Findlingshauß, jur. eod.

Le maître menuisier Jean Michel Greiff rachète les parts de la maison dont il devient seul propriétaire.

1789 (28. Febr.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 871) Joint au ° 420 du 19 déc. 1788
Vor dem unterschriebenen geschwornen Notario als dem Verfaßer und besitzer Weil. Mr Johann Heinrich Greiff des gewesenen Schreiners und auch Weil. Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Röhrerin beeder gewesener Eheleute und burgere alhier seel. Verlaßenschaft: Geschäften, sind heutigen Zu End gesetztem dato persönlich erschienen, Hr. Johann Heinrich Greiff, der bildhauer und burger alhier, Ferner Fr. Maria Magdalena Bruderin gebohrne Beuttelstetterin, Hrn. Samuel Bruder des Seidenhändlers und burgers alhier Ehefrau, beiständlich deßelben, Weiter Hr. Johannes Kamm, der Gastgeber und E. E. großen Raths alhier alter wohlverdienter beÿsitzer, mandatorio nomine Johann Friderich Beutelstatter, des abwesenden leedigen Schreiners, So dann Mr Johann Philipp Fäsi, der Schumacher und burger alhier, als geordnet: und geschworener Vogt Weil. Fraun Catharinæ Margarethæ Baurin, gebohrner Beuttlestetterin, Mr Joh. Jacob Baur des Schreiners und burgers alhier gewesener Ehefrau seel hinterlaßener dreÿ Kindern, namentlich Catharina, Jacob und Philipp, der Bauren, Welche samtiche Comparenten
in gegenwart Hrn Johann Michael Greiff des Schreiner: Meisters und burgers alhier, ihres respê. halb: bruders, Oncle und Groß: Oncle (abgetretten und überlaßen
Eine ihren der. respê Elter: groß: und uhrgroßelterliche Verlassenschafft gehörige Behausung, höfflein und hoffstatt, sambt allen übrigen deroselben Begriffen, Weiten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg ane der St. Barbara Gaß, einseit neben Fraun Chartet der Wittib, anderseit ist dieselbe ein ein Eck gegen der St. Helena Gaß, und hinten auff N. Mohr dem Lehnkutscher stoßend, wovon man jährlich dem Stift oder großen Allmosen zu St. Marx 6 ß 8 d ane boden zinß Zu reichen schuldig – der darauf haftenden passiv: Capitalien der 7575 lb welche der H Cessionarius hiemit und in Kraft dieses übernimmt (…) zugangen und beschehen vor und um die Summam von 875 Pfund – So beschehen den 28. Februarÿ Anno 1789.
Copie, Chambre des Contrats, vol. 663 f° 213-v, 25 mai 1789 – auf ansuchen Johann Michael Greiff des schreiners, nachstehende erbscession

Jean Michel Greiff épouse le 4 mars 1776 Anne Marie Butz, fille du tailleur Jean Frédéric Butz
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 16, n° 31)
Im Jahr 1776, Montag den 4. Martÿ seind nach vorher gegangener zweÿmaliger ordentlicher Proclamation Zu St. Thomæ und Zum alten st. Peter in der Stifts Kirche Zu St. Thomæ auf Erlaubnus des Herrn Ober Kirchenpflegers, ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Michael Greiff, der ledige Schreiner und burger allhier, weiland Johann Heinrich greiff gewesenen Schreiners und burgers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, und Jungfrau Anna Maria Butzin Johann Friderich Butz, des Schneiders und burgers allhier eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Michael Greiff als hochzeiter, Anna Maria Butzin Als Hochzeiterin (i 19, procl. Saint-Pierre-le-Vieux f° 21)

Il devient tributaire chez les Charpentiers le 24 septembre 1776
1776, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 143-v) Dienstags den 24. Septembris 1776 – (Neuzünfftiger)
Erschienen Mr Joh: Michael Greif der Schreiner und burger alhier, Weiland Heinrich Greif gewesenen Schreiners und burgers alhier ehelicher Sohn produciret Stallschein vom 23.ten Septembris 1776. bittend ihne beÿ dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünftigen Zu recipiren, Sub oblato præstanda Zu præstiren.
Erkannt, Gegen Erlag der gebühr zu willfahren, juravit.

Ils font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Sainte-Barbe face au couvent des Capucins. Ceux du mari s’élèvent à 146 livres, ceux de la femme à 283 livres.

1789 (2.2.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 872) n° 423
Inventarium über H. Johann Michael Greiff, des Schreiner Meisters, wie auch der Ehr: und tugendsamen Fraun Annæ Mariæ gebohrner Butzin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Vermögenschaften aufgerichtet in Anno 1789 – in ihren vor einigen Jahren angetrettenen Ehestand vor unverändert Zu: und eingebracht haben (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in fernerem beiseÿn H. Johann Friderich Butz des Schneider: Meisters und Burgers alhier, der Ehefrau leiblichen Vaters und beistands, in einer an der Barbara gaß gegen dem kleinen Capuciner Kloster über gelegenen behausung auf Sambstag den 7.ten Februarÿ Anno 1789.

Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 64, Sa. Silbers und dergleichen Geschmids 33, Sa. der baarschafft 10, Summa summarum 108 lb – Wird nun darzu gelegt die ihm gebührige Helfte ane denen haussteuren anlangend 38 lb, So kommet des Ehemanns völlige in die Ehe gebrachte Vermögenschaft Zustehen auf 146 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefraun in die Ehe gebrachte Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 97, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 10, Sa. der goldenen Ring 29, Sa. der baarschafft 107, Summa summarum 244 lb – Wird auch darzu gelegt die ihro gleichfalls gebührige helfte ane denen Haussteuren 38 lb, So belaufet sich der Ehefraun völlige in die Ehe gebrachte Vermögenschaft in allem auf 283 lb

Jean Michel Greiff meurt en 1804 sans enfant. Ses héritiers sont les représentants de sa demi-sœur.

1804 (5 compl. 12), Strasbourg 7 (20), Not. Stoeber n° 1992, 6041
Inventaire de la succession de Jean Michel Greiff, menuisier décédé le 2 thermidor dernier – à la requête de 1. Marie Madeleine Beutelstetter femme du Sr Samuel Bruder Passementier demeurant à Strasbourg, 2. Sr Jean Jacques Bauer, cordonnier âgé de 22 ans, 3. Jean Philippe Bauer, garçon cordonnier âgé de 21 ans, 4. D° Anne Marie Butz veuve de Jean Michel Greiff menuissier assistée de Sr Georges Frédéric Doldé Praticien, la D° Bruder héritière du défunt son oncle maternel pour moitié, lesdits Baur héritiers de leur grand oncle maternel par représentation de Marguerite Beutelstetter, femme de Jacques Bauer, menuisier leur mère pour l’autre moitié

en la demeure de ladite veuve Greiff faisant partie de la maison sise rue de la demie lune n° 5 appartenant au défunt
Dépouillement de l’inventaire, propres de la veuve meubles 133 fr, argenterie 70 fr, or bijoux 42 fr, capital 2172 fr, dettes actives 200 fr, remploi 6631 fr, total 9250 fr
propres des héritiers, meubles 135 fr, argenterie 89 fr, garde robe 119 fr, maison o, remploi o, total 343 fr, passif 200 fr, reste 143 fr
communauté, meubles 415 fr, argenterie 15 fr, outils de menuisier 47 fr, dettes actives 3034 fr, total 3512 fr, passif 7031 fr, déficit 3518 fr
Maison appartenant en propre aux héritiers ([in margine :] dürr 120, hoppé 50, veuve 50, total 220), Une maison avec appartenante et dépendances sise à Strasbourg rue de la demi Lume N° 5, d’un côté la maison du Sr Colin cocher, de l’autre formant le coin de la rue Ste Hélène, aboutissant sur la maison du Sr Mohr cocher, laquelle maison doit annuellement à la fondation de St Marc une rente foncière de 1,35 fr – acquis par cession devant M° Schaeff le 28 février 1789, En outre il existe Contrat de vente à la Chambre des Contrats le 30 juillet 1728, remploi selon inventaire des apports reçu M° Schaeff le 17 février 1789, testament reçu M° Schaeff le 4 septembre 1789
Enregistrement, acp 94 F° 25 du 3 vend. 13

Les héritiers vendent la maison au tailleur d’habits André Spetzer et à sa femme Marie Thérèse Rieffel

1809 (9.12.), Strasbourg 12 (29), Not. Wengler n° 4465
Marie Madeleine Beutelstetter veuve de Samuel Bruder fabricant de boutons en soie, Jean Jacques Baur journalier et Jean Philippe Baur cordonnier en qualité de propriétaires par indivis savoir la première pour une moitié les deux dernierss conjointement pour l’autre moitié
à André Spetzer tailleur d’habits et Marie Thérèse Rieffel
une maison à rez de chaussée et deux étages avec trefond, petite cour et toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue Ste Barbe plutôt rue de la Demi lune n° 5, formant d’un côté le coin de la rue Ste Barbe, d’autre Jacques Bieth cocher, devant la rue, derrière le Sr Mohr cocher – grévée envers l’hospice St Marc d’une rente perpetuelle de 1 fr 33 ou 26 sols 8 deniers – hérité de Jean Michel Greiff, menuisier leur oncle, lequel l’a acquis de Jean Henri Greiff, sculpteur et consorts devant Schaeff notaire le 28 février 1789 confimé par le Grand sénat le 13 mai et transcrit Chambre des Contrats le 25 du même mois – moyennant 8790 francs équivalant a celle de 8900 livres tournois
Enregistrement, acp 113 f° 158 du 11.12.

Tous deux originaires de Fegersheim, André Spetzer et Thérèse Rieffel se marient en 1804.
1804 (24 pluv. 12), Strasbourg 14 (23), Not. Lex n° 3759
Eheberedung – Andreas Spizer, Schneider gebürtig von Fegersheim allhier säshaft, weÿl. Andreas Spizer des Müllers zu gedachtem Fegersheim mit Katharina geb. Bitschenau ehelicher Sohn
und Theresia Rieffel gebürtig aus gedachtem Fegersheim, des br. Lorentz Rieffel des leinenwebers allhier mit Margaretha Fritsch erzeugte tochter [unterzeichnet] Andreas Spetzer, Riefell
Enregistrement, acp 90 F° 106 du 1 vent. 12

André Spetzer et Marie Thérèse Rieffel vendent la maison au tonnelier Jean Georges Braun et à sa femme Anne Marguerite Clerc

1813 (17.5.), Strasbourg 12 (50), Not. Wengler n° 7542
André Spetzer, tailleur d’habits, et Marie Thérèse Rieffel demeurant rue de la demi lune n° 5
à Jean Georges Braun, tonnelier, et Anne Marguerite Clerc demeurant rue de l’Arc en Ciel n° 15
une maison située à Strasbourg rue Ste Barbe au coin de la rue de la de la demi Lune consistant en un rez de chaussée, deux étages et greniers au dessus avec toutes ses autres droits, conditions, aisances, appartenances et dépendances, vers la rue Ste Barbe tenant au Sr Mohr cochern dans la rue de la Demi Lune à Jacques Bieth cocher, devant lesdites rues, derrière le Sr Mohr- chargé d’une rente de 1,33 franc envers l’hospice St Marc – avec cinq fourneaux de fonte dont trois mûrés et deux non mutés – acquis de Marie Madeleine Beutelstetter veuve de Samuel Bruder fabricant de boutons en soie et consorts moyennant 8900 fr. par acte reçu par le, soussigné notaire le 9 décembre 1809 – moyennant 10.500 francs
Enregistrement, acp 122 f° 95 du 18.5.

Originaire de Scherwiller, Jean Georges Braun épouse en 1812 Marguerite Clerc
1812 (15.2.), Strasbourg 14 (48), Not. Lex n° 5876
Contrat de mariage – Jean Georges Braun natif de Scherwiller arrondissement de Selestad, garçon tonnelier demeurant à Strasbourg fils majeur de Jean Braun, vigneron, et de Catherine Frey
Marguerite Clerc native de Strasbourg fille majeure de Joseph Clerc, emploié à la mairie, et de feu Joséphine Magigue
inventaire des apports 1444 fr
Enregistrement, acp 119 F° 17-v du 20.2.

Marguerite Clerc meurt le 23 novembre 1813 en délaissant pour seul héritier son père qui cède ses droits à son gendre. L’acte fait état des revers qu’a essuyés Jean Georges Braun et du mauvais état de la maison

1814 (8.12.), Strasbourg 6 (41), Not. Meyer n° 933
Arrangement – Jean Georges Braun tonnelier demeurant rue de la Demi Lune n° 5
Jacques Clerc employé à la mairie de cette ville demeurant rue de Schilligheim n° 26 d’autre part
Led. Sr Braun comme veuf d’Anne Marguerite Clerc sa femme décédée le 23 novembre dernier sans laisser d’enfant ni frère ni sœur, le Sr Clerc comme père et seul ascendant, les conjoints Braun se sont mariés au commencement de 1812 après avroit passé contrat de mariage devant M° Lex le 15 février même année, (contestation au sujet de 4000 fr données au contrat de mariage) ; suivant testament reçu Stoeber notaire le 10 novembre dernier, (il en résulte qu’il revient) au veuf la propriété de trois quarts et l’usufruit d’un quart et au père la nue propriété d’un quart.
Leur fortune bien loin d’augmenter dans les premiers tems de leur mariage s’est au contraire diminuée par l’effet d’une malheureuse spéculation du mari qui réduisit ces jeunes époux a un état de dénuement absolu. Néanmoins leurs affaires parurent s’améliorer (…) ils achetèrent devant M° Wengler le 17 mai 1813 une maison située au soin de la rue Ste Barbe et de la Demi Lune. Loin d’y éprouver le sort qu’ils y attendaient, lesdits epoux essuyerent de nouveaux revers, ladite maison qu’ils crurent solide et en bon état quoique bien vieille commença au printems dernier par jeter des fentes faire des crevasses et menacer ruine en divers endroits. Ils durent par conséquent songer à la réparer mais en exécurant cette entreprise Ils remarquèrent qu’au lieu de se tenir aux simples réparations nécessaires ils étaient forcés de démolir et de reconstruire, L’intérieur de la maison fut abattu mais les fonds destinés aux simples réparations étant déjà épuisés et la maladie de la défunte étant survenue les travaux furent suspendus. En sorte qu’aujourd’hui ladite maison se trouvant diminuée de sa valeur réelle, est estimée à la somme de 6000 francs
dettes 4937 fr, reste 1062 fr, reste prix vente 3000 fr, masse 1937 fr, à déduire 3000 fr, déficit de 4937 fr – mobilier 1774 fr (somme) 3163 fr
Enreg. F° 131 du 10.12.

Jean Georges Braun se remarie avec Elisabeth Senter, originaire de Burnhaupt-le-Bas en Haute-Alsace. Le futur époux apporte la maison en mariage

1817 (27.5.), Strasbourg 7 (58), Not. Stoeber jeune n° 2772
Contrat de mariage – Jean Georges Braun, tonnelier domicilié en cette ville fils majeur de Jean Braun, vigneron à Scherwiller et de Catherine Frey, veuf de Marguerite Clerc
Elisabeth Senter fille majeure feu Joseph Senter, cultivateur, et de Madeleine Hürth à Bürnhaupt le bas
régime de communauté d’acquets avec réserve d’usufruit
apports du futur époux, une maison appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Ste Barbe au coin de la rue dite la Demi lune n° 5, tenant dans la rue Ste Barbe au Sr Mohr cocher, dans la rue de la Demi Lune à Jacques Rieth cocher, par devant les rues par derrière le Sr Mohr – acquis avec sa première femme d’André Spitzer tailleur d’habits et Marie Thérèse Rieffel suivant acte reçu Wengler notaire le 17 mai 1813, ledit Spitzer l’avait acquis de Marie Madeleine Beutelstaetter femme de Samuel Bruder, fabricant de boutons, suivant acte reçu par ledit Wengler le 9 décembre 1809 – devenu propriétaire exclusif de ladite maison suivant arrangement âssé devant M° Meyer le 8 décembre 1814 – passif 9600
apports de la future épouse 1383 fr et terres en sept pièces
Enregistrement, acp 134 F° 87-v du 30.5.

Georges Braun et Elisabeth Sender louent une partie de la maison qui sert de salle de café à l’aubergiste Frédéric Bœhlé

1818 (10.9.), Strasbourg 7 (59), Not. Stoeber jeune n° 4161
Bail de 3, 6 ou 9 ans à commencer le 25 décembre prochain – Georges Braun, tonnelier, et Elisabeth Sender
à Frédéric Boehle aubergiste demeurant place d’Armes n° 29
au rez de chaussée de leur maison sise en cette ville rue de la Demi Lune n° 5, la grande pièce à gauche en entrant ayant servi depuis à la salle de café, le cabinet et la cuisine à côté, sous la première pièce se trouve un comptoir et un fourneau en fer de fonte quarrée à vis de cuivre jaune dans le cabinet un tonnelet à vinaigre, la chambre au second étage à gauche de l’escalier, une cave au dessous de l’escalier et une chambre à linge sale – moyennant un loyer annuel de 400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 140 F° 63-v du 14.9.

Elisabeth Sander veuve de Georges Braun loue la maison au menuisier Pierre Sibill et à Madeleine Voltz

1825 (3.9.), Strasbourg 4 (61), Me Hatt n° 2485
Bail de 6 années à commencer à la St Michel prochaine – Elisabeth Sander veuve de Georges Braun tonnelier
à Pierre Sibill, menuisier, et Madeleine Voltz
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Demi Lune n° 5 d’un côté le Sr Mohr cocher, d’autre M Collin, derrière le Sr Mohr, avec quatre fourneaux en fer de fonte et un fourneau en fayence – moyennant un loyer annuel de 600 francs
Enregistrement, acp 174 F° 155 du 7.9.

Elisabeth Sender meurt à l’hôpital en décembre 1825 en délaissant une fille naturelle (voir l’acte de vente ci-dessous)

1826 (14.6.), Strasbourg 1 (48), Me Rencker n° 4559
Inventaire de la succession d’Elisabeth Sender, veuve de Jean Georges Braun, tonnelier et marchand de vins, décédée à l’hospice civil le 23 décembre dernier – à la requête de François Louis Funck, menbre de la commission des prisons curateur établi à la succession vacante jugement du Tribunal civil du 5 juin courant
immeuble, une maison et dépendances sise à Strasbourg au coin de la rue de la Demi Lune n° 5 entre Sr Mohr & Bieth. Cette maison est louée à Pierre Sibill, menuisier, et Madeleine Voltz pour 6 ans à partir du 29 septembre 1825 suivant bail passé devant M° Hatt le 3 septembre 1825 pour un loyer annuel de 600 fr – passif 6700 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 179 f° 22-v du 14.6.

Le curateur à la succession vacante d’Elisabeth Sender et sa fille vendent la maison aux enchères au serrurier Henri Schoop

1826 (20.9.), Strasbourg 1 (48), Me Rencker
Cahier des charges du 25 juillet n° 4623, adjudication préparatoire du 6 septembre n° 4678, Adjudication définitive n° 4721 – à la requête de François Louis Funck, membre de la commission administrative des prisons, curateur établi à la succession vacante d’Elisabeth Sender veuve de Jean Georges Braun, marchand de vins à Strasbourg où elle est décédée à l’hospice civil le 23 décembre dernier, suivant jugement du tribunal civil de date du 5 juin dernier – vente ordonnée par jugement du 24 juillet dernier, rapport d’experts du 10 juillet par Chrétien Arnold, et de Claire Louise Elisabeth Sender, fille naturelle de ladite Braun, héritière universelle d’après l’article 758 du Code Civil
à Henri Schoop, serrurier domicilié rue Ste Barbe n° 12
Désignation de l’immeuble à vendre, une maison & dépendances sises à Strasbourg au coin de la rue de la Demi Lune n° 5, entre Sr Mohr & Bieth, estimée 6000 fr. Cette maison est louée à Pierre Sibill, menuisier, et Madeleine Voltz pour 6 ans, suivant bail pour six ans à partir du 29 septembre 1825 pasé devant M° Hatt le 3 septembre 1825 pour un loyer annuel de 600 fr – Titres de propriété, Jean Georges Braun et son épouse en premières noces Anne Marguerite Clerc ont acquis ledit immeuble d’André Spetzer, tailleur d’habits, et de Marie Thérèse Rieffel suivant acte reçu Wengler notaire le 17 mai 1813. Suivant testament reçu Stoeber notaire le 10 novembre 1814 enregistré le 23 du même mois, la D° Braun née Clerc a institué son mari son légataire universel. L’immeuble dépendait de la succession de la veuve Braun née Sender qui l’a reçu de son mari suivant yestament reçu Stoeber notaire le 31 décembre 1818 – moyennant 8175 francs
(Adjudication définitive), fait interposer saisie arret entre les mains de Pierre Sibill, locataire de ladite maison sur tous les loyers qu’il doit ou pourra devoir
Enregistrement de Strasbourg, acp 180 f° 93 du 22.9.

Originaire de Lunebourg, Jérôme Henri Schoop épouse en 1814 Marie Madeleine Mayer, fille de cabaretier
1814 (23.6.), Strasbourg 10 (53), Not. Zimmer n° 530, 6401
Contrat de mariage – Jérôme Henri Schoop, serrurier à Strasbourg fils de Hardwig Leonard Schoop, baquetier et de Rahel Charlotte Ehling demeurant à Lünebourg, né audit lieu le 1 avril 1787
Marie Madeleine Mayer née le 13 novembre 1789 de Jacques Frédéric Mayer, cabaretier et de Marie Madeleine Herz
Enregistrement, acp 124 f° 169-v du 24.6.

Jérôme Henri Schoop et Marie Madeleine Mayer hypothèquent la maison et une autre rue du Vieux-Seigle au profit du marchand de bois Frédéric Philippe Gœtz

1845 (23.1.), Strasbourg 12 (165), Me Noetinger n° 17.438
Obligation, 23 janvier 1845 – Ont comparu M. Jérôme Henry Schoop, serrurier et D° Marie Madeleine Meyer, sa femme qu’il autorisé tous deux demeurant à Strasbourg (devoir)
à M. Frédéric Philippe Goetz, marchand de bois demeurant à Strasbourg, à ce présent et acceptant, la somme principale de 25.000 francs pour prêt de pareille
hypothèque 1° Une maison avec cour, vieille tour, pompe, appartenances et dépendances, situér à Strasbourg rue du vieux seigle n° 1, formant le coin de la rue de la lanterne, tenant d’un côté à M. Michel Aron, de l’autre à la rue de la lanterne, par devant la rue du vieux seigle par derrière M. Louis Bloch
2° une maison avec dépendances, située en ladite ville rue de la Demi lune N° 5, formant le coin de la rue Ste Barbe, tenant d’un côté à M. Gros, de l’autre à la rue Ste Barbe, par devant à la rue de la demi Lune, par derrière à M. Porst.
Les débiteurs ont acquis la maison désignée sous l’article premier des Srs Benoit Berr & David Levy Négociants à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par ledit Notaire Noetinger le 15 avril 1829 dont le prix a été entièrement acquitté (…). La maison désignée sous l’article 2 a été acqise par les débiteurs de Dlle Claire Louise Elisabeth Sender de cette ville, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Rencker, notaire à Strasbourg le 20 septembre 1826 dont le prix a été soldé

Marie Madeleine Mayer meurt en 1859 en délaissant quatre enfants. La succession comprend les deux maisons ci-dessus hypothéquées

1860 (7.8.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jérôme Henri Schoop, serrurier et Marie Madeleine Mayer sa femme à Strasbourg et de la succession de la D° Schoop décédée le 6 juillet 1859, dressé à la requête 1) du veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Zimmer Nre le 23 juin 1814, 2) Jérôme Henri Schoop, serrurier, 3) Frédéric Schoop, serrurier, 4) Auguste Schoop, architecte, 5) Madeleine Charlotte Schoop épouse de Laurent Guillaume Wiborg, peintre verrier, tous à Strasbourg
acp 490 (3 Q 30 205) f° 90-v du 14.8. (succession déclarée le 24 octobre 1860)
Communauté. mobilier 1152, argent 200, créances 18.515, loyers 59
une maison à Strasbourg rue du Vieux Seigle n° 6
une maison à Strasbourg rue de la demie lune n° 1
Passif 25.000
succession, garde robe 105

Jérôme Henri Schoop meurt le 11 juillet 1865

1865 (5.9.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Jérôme Henri Schoop, serrurier à Strasbourgn décédé le 11 juillet 1865, à la requête de 1) Jérôme Henri Schoop, entrepreneur de serrurerie à Strasbourg, 2) Geoffroi Frédéric Schoop, entrepreneur de serrurerie à Strasbourg, 3) Charles Auguste Schoop, architecte à Strasbourg, 4) Anne Madeleine Charlotte Schoop épouse de Laurent Guillaume Viborg, peintre sur verre à Viborg
acp 545 (3 Q 30 260) f° 97 du 11.9. (succession déclarée le 10 janvier 1769) – Succession, mobilier 506
moitié d’une maison à Strasbourg rue du Vieux Seigle n° 6
moitié d’une maison à Strasbourg rue de la demie lune n° 1
créances 3528, argent 110, loyers 267 – passif 13.083, autres 2128

1865 (31.7.), M° Noetinger
Dépôt du testament olographe de Jérôme Henri Schoop
acp 545 (3 Q 30 260) f° 24 du 4.8.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 142 (3 Q 31 641) f° 39-v du 4.8.1865
26.8.1860. Testament – Jérôme Henri Schoop

Liquidation et partage après la vente des immeubles
1866 (15.11.) M° Noetinger
Liquidation et partage 1) de la communauté de biens qui a existé entre Jérôme Henri Schoop, serrurier, et Marie Madeleine Meyer sa femme à Strasbourg, 2) de la succession du Sr Schoop décédé le 11 juillet 1865, de celle de la D° Schoop décédée le 6 juillet 1859. Par testament olographe en date du 26 août 1860 le Sr Schoop père a légué 1) à sa belle sœur Sophie Wilhelmine Mayer une somme de 3000 francs 2) à des trois fils, déduction du legs, la portion disponible dont la loi lui permet de disposer
acp 559 (3 Q 30 274) f° 7 du 16.11. – Communauté. Masse active 84.819, fruits 831, total 85.651 – Masse passive 518, reste 85.135, moitié 42.566
Succession de Mde Schoop, bénéfice de la communauté 42.566, rapport de Jérôme Henri Schoop 2024, rapport de Frédéric Geoffroi Schoop 2024, rapport de Charles Auguste Schoop 5051, total 51.743 – Masse passive 9212, reste 42.530. le quart 10.632
Succession de Mr Schoop, bénéfice de la communauté 42.566, argent 110, loyers 267, total 42.943 – Masse passive 7134, reste 35.809
(à déduire le legs de 3000, du quart disponible 8952, reste 5921), reste 29.857
Attributions, I. Charles Auguste Schoop, II. Jérôme Henri Schoop, III. Geoffroi Frédéric Schoop, IV Anne Madeleine Charlotte Schoop épouse de Laurent Guillaume Wiborg

1865 (3.11.), M° Noetinger
Cahier des charges à la requête de Jérôme Henri Schoop entrepreneur de serrurerie à Strasbourg et de Geoffroi Auguste Schoop également entrepreneur à Strasbourg
pour parvenir à la vente d’une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Seigle n° 6
et d’une autre rue de la Demi Lune n° 1
acp 547 (3 Q 30 262) f° 74 du 9.11.

Les héritiers vendent la maison à Marie Joséphine Stahl veuve de Jacques Palmer

1866 (31.10.), M° Noetinger
Vente par 1) Jérôme Henri Schoop, entrepreneur et Salomé Siegfried sa femme à Strasbourg, 2) Geoffroi Frédéric Schoop, entrepreneur et Louise Goerner sa femme à Strasbourg, 3) Charles Auguste Schoop, architecte et Eugénie Ott sa femme à Strasbourg, 4) le mandataire de d’Anne Madeleine Charlotte Schoop épouse de Laurent Guillaume Wiborg, peintre sur verre à Copenhague
à Marie Joséphine Stahl veuve de Jacques Palmer à Strasbourg
d’une Maison sise à Strasbourg rue de la Demi Lune n° 1, moyennant 16.000 francs dont 1500 francs payés – héritage de Jérôme Henri Schoop, serrurier décédé le 16 juillet 1865 et Madeleine Meyer décédée le 6 juillet 1859
acp 557 (3 Q 30 272) f° 82 du 7.11.

Originaire de Durbach près d’Offenbourg, le brasseur Jacques Palmer épouse Marie Joséphine Stahl veuve du cordonnier Charles Steydel
1858 (12.5.), Strasbourg 13 (nouv. 82), Not. Flach (Jean Georges) n° 3611
Contrat de mariage – Ont comparu M Jacques Palmer, garçon brasseur chez M° Fleischhauer brasseur à Strasbourg où il demeure, fils majeur du Sr Georges Palmer, vigneron et de D° Marie Anne Maennlé vivant conjoints à Durbach (grand duché de Bade) futur époux stipulant en son nom personnel d’une part
Et Mad. Marie Joséphine Stahl veuve avec un enfant du Sr Charles Steydel cordonnier à Strasbourg, future épouse stipulant en son nom personnel d’autre part
acp 469 (3 Q 30 184) f° 41 du 14.5. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Le futur ne stipule aucun apport
Les apports de la future consistent en un mobilier estimé à 600
Donation par le futur à la future de la propriété de toute sa succession, réductible en cas d’existence d’enfant à un quart en propriété et un quart en usufruit et par la future au futur de l’usufruit de toute sa succession réductible en cas d’enfant

Le cordonnier Charles Steydel épouse Marie Joséphine Stahl en 1851
Mariage, Strasbourg (n° 295)
Du 21° juillet l’an 1851 à dix heures du matin. Acte de mariage de Charles Steydel, majeur d’ans né en légitime mariage le 2 octobre 1828 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, cordonnier, fils d’André Steydel, cordonnier, et de Gertrude Criqui, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants, et Marie Joséphine Stahl, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 octobre 1829 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Georges Stahl, imrpimeur en papier peint, et de Marie Madeleine Horst conjoints domiciliés en cette ville – il n’y a pas eu de de contrat, (signé) Charles Steÿdel, Josephine Stahl (i 18)

Registre de population 600 MW 314 (i 128)
Palmer, Jacques, Nesselried 1827, h.m., garçon brasseur, catholique, badois, (à Strasbourg depuis) 1855 – décédé le 22 8.b 1866, Marié le 15 mai 1858
id. née Stahl, Marie Joséphine, Strasbourg 1829, f.m., sa femme, catholique, française
Steydel, Joséphine, Strasbourg 1853, fille du 1° lit
Palmer, Jacques Edouard, Strasbourg 7 mai 1859, fils du brasseur

Jacques Palmer meurt en 1867 en délaissant pour héritiers son fils et la fille issue du premier mariage de sa femme.

1867 (18.12.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jacques Palmer, brasseur et Marie Joséphine Stahl sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Palmer, décédé le 22 octobre 1866
dressé à la requête de la veuve, agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Flach Nre le 12 mars 1858 et comme donataire d’un quart en propriété et qu’un quart en usufruit de la succession de son mari, comme mère et tutrice de Joséphine Steydel enfant du premier lit de la veuve, légataire universelle du défunt et d’Edouard Palmer, issu du mariage avec ledit défunt
acp 560 (3 Q 30 275) f° 5-v du 26.12. (succession déclarée le 2 avril 1867
Communauté, maison estimé ci 533, argent 625
Succession, reprises de la veuve 69

1867 (6.11.), M° Noetinger
Dépôt du testament olographe de Jacques Palmer blanchisseur
acp 558 (3 Q 30 273) f° 6 du 12.11.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 145 (3 Q 31 644) 50-v du 12.11.1867
13 septembre 1866. Testament – Je soussigné Jacques Frédéric Palmer donne en toute propriété à Marie Joséphine Steydel, fille de ma femme, tout ce que la loi me permet de donner afin qu’elle obtienne autant que possible le montant de la part qui reviendra sur notre fortune à son frère Edouard Palmer
(décès du 22 octobre 1866)



1, place Kleber


Place Kleber n° 1 – IV 364 (Blondel), N 709 puis section 60 parcelle 7 (cadastre)

Nouvelle façade par le coutelier Christophe Bogner, 1737 – Démolie en 1907
Nouveau bâtiment par le commerçant Israel Goldschmidt, 1907, architecte Gustave Oberthür – agrandi du n° 4 et transformé, 1914, architecte Ernest Zimmerlé


Vue en mars 2022 – Vue en 1978, enseigne Goldschmidt, cliché Jean Jungmann)

La maison en 1868 (maison d’angle sur la droite, carte postale de la collection Strasbourg disparu)
Même endroit en 1978 (enseigne des magasins Goldschmidt, cliché Jean Jungmann)

La maison à l’angle de la rue du Feu appartient en 1587 au revendeur Philippe Brand. Elle a un encorbellement de 17 pieds 9 pouces de long sur la place et 31 pieds ½ dans la rue du Feu, ce qui doit correspondre à la longueur du bâtiment. Elle appartient au début du XVII° siècle à l’armurier Antoine Füssel et reste propriété familiale jusqu’en 1707, aux mains des fondeurs de pichets Antoine Füssel (1642) puis Jean Adam Schwab (1683). Elle passe ensuite au coutelier Christophe Bogner et reste à nouveau propriété familiale jusqu’en 1832. Les préposés autorisent en 1719 Christophe Bogner à ouvrir trois fenêtres à l’arrière de sa maison puis en 1722 à agrandir les fenêtres de son encorbellement. Ils refusent des transformations en 1737 parce qu’ils ne veulent plus tolérer les avances. Christophe Bogner propose alors de construire une nouvelle façade verticale en l’alignant avec la nouvelle maison Ferber et l’auberge à l’angle des Grandes Arcades, ce qui réduit l’avance sur le communal mais en annexe un petit terrain de huit pouces sur un pied. D’après l’estimation dressée en 1740, l’avant du rez-de-chaussée est occupé par l’atelier de coutelier, le premier étage sert d’habitation et l’étage sous comble comprend trois chambres.


La place des Cordeliers entre la rue du Pilot à droite et les Grandes Arcades à gauche. La maison se trouve à gauche de l’alignement (Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 192 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la rue des Incendiaires (actuelle rue Frédéric-Piton) se trouve en (f-g) : un premier bâtiment à quatre étages dont chacun a quatre fenêtres puis un deuxième bâtiment à porte d’entrée et fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des trois étages. La façade sur la place (à droite de g) a une porte et une arcade au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des trois étages. La cour N montre en (1-2) l’arrière du premier bâtiment vers la ruelle.
La maison porte le n° 1 aussi bien selon l’ancienne numérotation (1784-1857) que la nouvelle.


Cour N – Côté sud de la place Kleber (mars 2009)

Le tailleur François Jacques Moritz achète la maison en 1832 puis la voisine numéro 2 en 1842. La propriété passe en 1873 au loueur de voitures et entrepreneur de transport Chrétien Hoffmann. La photographie de 1868 représente les enseignes « Bureau des omnibus, Chemins de fer badois, Chemins de fer français ». Chrétien Hoffmann (1-2, place Kleber) modifie les deux devantures en 1878 puis fait poser un volet roulant en tôle ondulée en 1886. Il fait aménager des cabinets d’aisance aux différents étages en 1888.
Le commerçant Israël dit Edouard Goldschmidt (1-3, place Kleber) charge en 1891 l’architecte-entrepreneur Paul Dürr de remplacer les voûtes du sous-sol, de supprimer plusieurs cloisons au rez-de-chaussée, de continuer la devanture sur toute la façade et d’agrandir les huit baies du premier étage. Les architectes Berninger et Krafft transmettent en 1900 les dessins du nouveau bâtiment qu’Israël Goldschmidt a l’intention de construire. Les travaux se limitent à faire agrandir en août 1900 huit fenêtres au deuxième étage par l’architecte Paul Dürr.


Dessin de la façade (1900, Paul Dürr) – Fenêtre convertie en porte dans la ruelle des Incendiaires (1900, Paul Dürr), dossier de la Police du Bâtiment

L’architecte Gustave Oberthür dessine en 1906 pour Israel Goldschmidt un bâtiment Art nouveau comprenant quatre étages de vente et un cinquième étage d’entrepôt sur toute la surface de la parcelle. Le permis est accordé en novembre en dérogeant aux prescriptions relatives à la hauteur maximale. L’entrepreneur Charles Urban démolit les anciens 1, 2 et 3, place Kleber début 1907. La réception finale a lieu en octobre 1907.


Elévations sur la place et vers la ruelle (1906, Gustave Oberthür – Plan du rez-de-chaussée – Terrain cédé à la Ville, 1906 (dossier de la Police du Bâtiment) – Photographie vers 1910 (v 1910 (AMS, cote 142 Z 481)

Partie sud-est de la place Kleber, vers 1906 et vers 1908 (cartes postales, collection B.N.U.)

L’architecte communal Ernest Zimmerlé transmet en mai 1913 au service d’architecture le projet d’extension (n° 4) et de transformations (n° 1-3) dans la propriété Goldschmidt sise 1-4, place Kleber. Israel Goldschmidt dépose une demande de permis de construire en novembre 1913. Le conservateur des monuments historiques Knauth approuve que les grandes arcades de chaque côté de l’oriel soient remplacées par des appuis horizontaux, les grandes fenêtres aux premier et deuxième étages interrompues par des piliers et certains ornements baroques supprimés. Le permis est accordé en décembre 1913 en dérogeant à certaines stipulations du règlement  le propriétaire doit acheter 0,60 mètre carré de terrain derrière l’alignement légal. L’architecte fait remarquer que le propriétaire a consenti un sacrifice exceptionnel d’un montant de 35 0000 marks pour refaire la façade qui s’intégrait mal à la place. Les travaux commencent en février 1914, le certificat de réception finale est délivré en décembre 1914.


Projets de façade, mai 1913 (dossier de la Police du Bâtiment)

Elévation, décembre 1913 – Dessin détaillé (Ernest Zimmerlé) – Plan de situation (cour et petit terrain acquis à l’avant), dossier de la Police du Bâtiment

Vues de détail (mars 2022) : pignon, oriel, troisième et quatrième étage à gauche, bas-relief

novembre 2021, juin 2022

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment avant 1913, à partir de 1913Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Antoine Füssel, armurier, et (1593) Agnès Rœmer – luthériens
1642 h Antoine Füssel, fondeur de pichets et triumvir à la Tour aux deniers, et (1642) Susanne Schad, d’abord (1628) femme du pasteur Nicolas Adolphi – luthériens
1661* h Henri Füssel, lieutenant, et (v. 1624) Elisabeth Stahl puis (1641) Marie Hoh, d’abord (1636) femme du tonnelier Sébastien Klein, remariée (1664) avec l’exempt Albert Schieler – luthériens
1665* h Antoine Füssel, fondeur de pichets, et (1650) Susanne Kolb, (1659) Marguerite Strintz puis (1683) Anne Barbe Storck, d’abord (1673) femme du diacre Daniel André Tromer – luthériens
1683

Jean Adam Schwab, fondeur d’étain, et (1678) Anne Marguerite Füssel – luthériens
1894 h Isaac Stierlin, fondeur d’étain, et (1694) Anne Marguerite Füssel, veuve de Jean Adam Schwab – luthériens
1707 v Christophe Bogner, coutelier, et (1703) Marie Elisabeth Klingel, (1734) Anne Eve Hetzel, d’abord (1694) femme du tanneur Laurent Trens – luthériens
1740 h Christophe Bogner, coutelier, et (1726) Catherine Dorothée Krieg – luthériens
1771 h Jean Frédéric Bogner, coutelier, et (1763) Anne Catherine Jund – luthériens
1801 h Jean Frédéric Bogner, coutelier, et (1806) Philippine Louise Beyckert
1832 v François Jacques Moritz, tailleur, et (1829) Aimable Joséphine Mornave
1873 v Chrétien Hoffmann, loueur de voitures, et (1841) Salomé Sophie Callenberger puis (1873) Marguerite Caroline Jæger
1890* v Israël dit Edouard Goldschmidt, et (v. 1880) Jenny Wollstein
1933* h Max Goldschmidt, G* Goldschmidt

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1704, 600 livres en 1740, 750 livres en 1760

(1765, Liste Blondel) IV 364, Christophe Bogner
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bogner, 12 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 709, Moritz, François Jacques, tailleur – maison, sol – 0,79 are

Locations

1761, Jean Frédéric Bogner, cohéritier et futur propriétaire
1813, Jean Michel Rogissé, arquebusier, et Sara Griesbach
1839, Ferdinand Caron, employé de la ferme des jeux de Baden, et (1829) Madeleine Scherer
1877, société Maurice Werner
1878, société Byltinki (siège à Saint-Jean près de Sarrebruck)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 161-v
La maison à l’angle de la rue du Feu appartient au revendeur Philippe Brand qui règle 5 sols 4 deniers, à savoir un encorbellement (17 pieds 9 pouces de long, 3 pieds 9 pouces de saillie) et un étal (11 pieds ½ de long, 2 pieds de large)

idem f° 148
Uff dem Barfüeßer Platz am Eck deß feürgaëßlins hinder der Kürßner Stuben der grossen Stadelgassen Zugemessen
Philips Brandt der Gremp hatt gegen dem Barfüesser Platz vor seinem Hauß oben ein Vsstoß xvij schu ix Zoll lang, vnd iij schu ix Zoll herauß, Vnden ein Grempen Banck xi+ schu lang, Vnd ij schu breit, Bessert für das Niessen v ß iiij d

Le même règle 4 sols pour sa façade dans la rue du Feu, à savoir un encorbellement (31 pieds ½ de long, en saillie d’un côté de 3 pieds, de l’autre de 21 pouces) vers la place

Ane dem Barfüeßer Platz beim Bronnen in dem Feürgäßlin der Kürschner Stuben zu
Philips Brandt der Grempp hatt anfangs des Feürgäßlins der rechten seÿtten nach vor seinem hauß oben ein Vsstoß xxxi+ schuh lang, Vndt ane dem einen Ende iij schu herauß, vndt ane dem Andern Ende xxi Zoll herauß, Bessert für das Niessen, iiij ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
Les préposés autorisent Christophe Bogner à ouvrir trois fenêtres à l’arrière de sa maison

(f° 225-v) Donnerstags den 7. Sept. – Idem [Johann Georg Zimmer] noîe Christoph Bogners des Meßerschmidts, welcher in Seinen überhäng hinten an Seiner behaußung vf dem baarfüßerplatz vf der seithen dreÿ fenster machen laßen will, bitt vmb deßen gnd. erlaubnus. Erk. Willfahret.

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Les préposés autorisent Christophe Bogner à faire une corniche sous son toit comme son voisin et à agrandir les fenêtres de son encorbellement.

(f° 64) Dienstags den 21. Julÿ 1722. – Joh: Christoph Bogner pt° Bawens
Hannß Georg Zimmer, der Zimmermann, berichtet Mghhn daß Mr Johann Christoph Bogner, der Meßerschmidt, die leisten unter dem dach hinweg thun, und wie Sein Nachbar beim Rubenloch ein gesims oben vf die maur legen, auch die fenster in der außladung Größer machen laßen will, Erk. Ist vf des Herrn Werckmeisters abgelegte relation Bognern in Seinem begehren willfahrt.

1737, Préposés au bâtiment (VII 1399)
Le coutelier Christophe Bogner demande l’autorisation de faire de nouvelles arcades sous son encorbellement, de réparer la paroi de l’encorbellement et d’y modifier les fenêtres, de remplacer le mur gauchi dans la ruelle par un nouveau vertical en empiétant de 5 pouces ½ sur le communal. Les préposés refusent parce qu’ils ne veulent plus tolérer les encorbellements.

(f° 96) Donnerstags den 9. Februarÿ 1741 – Seynd folgende Augenschein eingenommen worden
An Christoph Bogners des Meßerschmids Eckhauß an der Rubloch gäßel am Baarfüßer Platz, welcher umb erlaubnus Gebetten, ferner gegen dem Platz, Neüe Bögen under seinem Überhang Zumachen, die Wand an dem Überhang Zu renoviren und die fenster daran Zu ändern, Wie auch, weilen das Obere Gebäu sambt der Maur in dem Gäßel sich geschoben und 5 ½ Zoll Vorsteht, eine Neüe Maur senckelrecht auff zu führen, und Zu dem ende unten 5 ½ Zoll auf das Allmendt Herauß Zufahren.
Erkannt, weilen Man durchauß Keine Überhäng mehr gedulten will, als wird dem Imploranten Keine Änderung noch reparation gestattet, als wann er beede Überhäng fornen und in dem Gäßel hinweg Zuthun sich resolviren wird, worzu er aber sich nicht Verstehen wollen.

Il demande ensuite l’autorisation de reconstruire à la verticale de l’encorbellement (18 pieds de long, 3 pieds 3 pouces de saillie) dans l’alignement de la nouvelle maison de l’épicier Frédéric Ferber. Le cordeau tiré du bâtiment de Claude Wilhelm son voisin contiendrait un terrain de 2 pieds 2 pouces et de 4 pieds vers l’auberge au Cep de Vigne (au-delà de la ruelle). Le cordeau tiré du bâtiment Ferber jusqu’à la même auberge délimite un terrain qui fait d’un côté 8 pouces et de l’autre un pied. Les préposés acceptent à condition que le mur soit élevé à la verticale

(f° 120-v) Sambstags den 13. Ejusdem (Maÿ 1741) – Seind folgende Augenschein eingenommen worden
An Christoph Bogners des Meßerschmids Eckhauß an der Rublochgaß auf dem Baarfüßer Platz, welcher nochmahl wegen seines 18. schuhe Lang, und 3 schuhe 3 Zoll tieffen Überhang gebetten, jhme Zuerlauben, selbigen in der flucht Von H. Johann Friderich Färbers des Specierers Neüerbaute Hauß, Zuunterbauen, welchenfalls er nach gespannener schnur an Clade Wilhelms des sattlers hauß 2 schuhe 2 Zoll um den Eck gegen dem Würths hauß Zum Weinstock sonsten Rubenloch genant, 4 schuhe herauß Käme, demnach wurt auch die scheur Von H. Färbers Hauß an das Eck des Würths hauß Zum Weinstock gespannen, welches am Eck an Cladi Wilhelms Hauß 8 Zoll und am Eck der Rublochgaß 1 schuh getroffen,
Erkannt auf die Letzte maniere Willfahrt, mit Condition daß er auf solche weiß gerad auffbauen, und daß Übrige Vom Überhang hinweg Laßen solle, so er acceptirt.

(Les travaux ont trait à la maison dans la ruelle, apportée par sa deuxième femme)
(f° 154-v) Dienstags den 17. Octobris 1741 – Seÿnd Zuerst die Gestrigen tags eingenommener augenschein abgehandelt, und darüber Erkannt worden, wie beÿ jedem Zusehen
Christoph Bogner – Christoph Bogner der Meßerschmid bittet umb erlaubnus die schadhaffte und den einfall drohende Wand in dem Überhang seines Hindern Hauß im Rubloch Gäßel am Baarfüßer Platz Herauß Zunehmen und ein Neue darein Zumachen.
Erkannt wird jme Zwar erlaubt ein ander Wand einzuziehen, mit dem Beding jedoch daß der Überhang welcher dermahlen an einem end 2. schuhe 3. Zoll und am Andern end 3 schuhe 9 Zoll auf die gaß gehet durch gehends mehr nicht als 2. schuhe 3 Zoll heraußgehen mithin an einem ende umb 1 schuhe 6 Zoll abgeschnitten werden solle, so er mit danck angenommen.

Description de la maison

  • 1740 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée l’atelier de coutelier sur 14 pieds faisant la longueur de la maison, à l’arrière le vestibule où se trouve le creuset, une cave sous solives, au premier étage un poêle, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, à l’arrière un petit poêle, cuisine et chambrette, sous le vieux comble trois chambres dont l’une est la chambre à soldats, le tout estimé à la somme de 1 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 1 / 1
veuve Boegner
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois mauvais

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 202 case 1

Moritz, François Jacques, à Strasbourg

N 709, maison, sol, place d’armes 1
Contenance : 0,79
Revenu total : 252,41 (252 et 0,41
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1047 case 1

Moritz, François Jacques
1875 Hoffmann Christian, Transportunternehmer
1890/91 Goldschmidt Israel gen. Eduard, Kaufmann und Ehefrau Jenny geb. Wollstein in Gütergemeinschaft
(ancien f° 795)

N 709, maison, sol, place Kleber 1
Contenance : 0,79
Revenu total : 252,41 (252 et 0,41
Folio de provenance : (202)
Folio de destination : Gb (sol, Weg 1047)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1908
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 19

N 909.p, sol
Contenance : 0,70
Folio de provenance : 1047
Année d’entrée : 1908

Cadastre allemand, registre 31 f° 384 case 2

Parcelle, section 60, n° 7 – autrefois N 709, 710, 711
Canton : Kleberplatz Hs. N° 1-3 – Karl-Roos-Platz – Place Kléber
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,16 / 2,06
Revenu : (10,75 / 10,36) 10.500 – 25.000
Remarques, 1910 K.V. – B. v. II. 1907. 4

(Propriétaire), compte 2277
Goldschmidt Israel u. Ehefrau
1911, Goldschmidt Israel Wittwe
1933, Goldschmidt Max, Goldschmidt G*
(1649)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes f° 158

1
Pr. – Bogner, Jean Frederic, Coutelier – Marechaux

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 79)

(Haus Nr.) 1 2 3
Goldschmidt, Kleiderwarengesch. E 012
Eyer, Gesch.-Agent. 3
Steimle, Schneidermstr.4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 5)

Place Kleber 1-3 (dossier I, 1874-1946), aussi place Kleber n° 3 et ruelle des Incendiaires n° 2

(1-2, place Kleber) – Le propriétaire Hoffmann charge en 1878 les entrepreneurs Dietz et Dürr de modifier les deux devantures en déplaçant un pilier au 1-2, place Kleber puis en 1886 Paul Dürr d’agrandir les devantures et de poser un volet roulant en tôle ondulée (la façade au-dessus du premier étage est en pans de bois). Les mêmes aménagent des cabinets d’aisance en 1888 aux différents étages.
(1-3, place Kleber) – Le propriétaire Israël Goldschmidt en 1891 charge l’architecte-entrepreneur Paul Dürr 1) de remplacer les voûtes du sous-sol par de nouvelles en ciment, 2) de supprimer plusieurs cloisons intérieures au rez-de-chaussée en plaçant des piliers, 3) de continuer la devanture sur toute la façade vers la place, 4) d’agrandir les huit baies du premier étage.
Israël Goldschmidt (commerce de vêtements) propose en 1900 de céder un terrain pour réaliser l’alignement rue des Incendiaires avant de reconstruire le bâtiment. Les architectes Berninger et Krafft transmettent les dessins du nouveau bâtiment. La Ville renonce à élargir l’entrée de la ruelle des Incendiaires et acquiert 8,7 mètres carrés selon l’ancien alignement. Israel Goldschmidt fait agrandir en août 1900 huit fenêtres au deuxième étage (élévation de l’architecte Paul Dürr) et convertir en novembre une fenêtre en porte vers la ruelle.
L’architecte Gustave Oberthür dessine en 1906 pour Israel Goldschmidt un bâtiment comprenant quatre étages de vente et un cinquième étage d’entrepôt sur toute la surface de la parcelle. L’architecte municipal Nebelung convient que la façade s’intègre bien à la place mais qu’elle dépasse de sept mètres la hauteur maximale de vingt mètres. Le conservateur des monuments historiques n’a pas d’objection à faire contre la démolition des anciennes maisons. Le préfet demande que les bâtiments autour de la cour ne dépassent pas 5,20 mètres de haut. Le propriétaire devra céder à la Ville le terrain qui dépasse de l’alignement ruelle des Incendiaires. L’architecte municipal Nebelung modifie les conditions exposées en novembre précédent. Le triangle du pignon pourra par exception dépasser de moitié de la longueur du bâtiment. Le permis est accordé en novembre. Le calcul statique de la structure en béton est dû à Züblin et Compagnie.
L’entrepreneur Charles Urban démolit les anciens 1, 2 et 3, place Kleber début 1907. Les fondations sont en cours en février 1907, la dalle de béton au-dessus du premier étage est posée en avril, la réception finale a lieu en octobre 1907. Les ateliers de construction mécanique Charles Flohr installent un ascenseur.
Le commissaire de police déclare en janvier 1908 que le magasin Goldschmidt ne fait pas partie des grands magasins au sens de l’ordonnance de police du 7 avril 1900.
L’entrepreneur en bâtiment Charles Urban est autorisé en février 1914 à poser des matériaux et un échafaudage sur la voie publique
Israel Goldschmidt aménage en décembre 1914 un atelier pourvu de machines à coudre électriques au quatrième étage. Il modifie en 1915 les volets roulants. Un nouvel atelier de couture est installé sous les combles en 1922.
(2, ruelle des Incendiaires) – Le marchand de modes Ræuber est autorisé en février 1915 à aménager un atelier aux premier et deuxième étages pour confectionner des manteaux militaires. Isidore Heymann est autorisé en avril 1915 à aménager un atelier dans le bâtiment arrière Goldschmidt pour une commande urgente de l’armée.
Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise en 1946 les sieurs Goldschmidt (magasin de confection) à entreprendre des travaux conservatoires (portes et fenêtres).

Sommaire
  • 1878 – Les entrepreneurs Dietz et Dürr (2, rue du Jeu-de-Paume) demandent au nom du propriétaire Hoffmann (1-2, place Kleber) l’autorisation de déplacer le deuxième pilier en pierre vers la ruelle et de modifier les deux devantures. Rapport de l’agent-voyer Birckicht, la maison est alignée
  • 1883 – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Goetz demande au nom du locataire Bitinski l’autorisation de faire une prise au 1, place Kleber – Autorisation
  • 1884 – Les fils Marx demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à leur magasin sis 4, rue des Grandes-Arcades et à leur futur magasin 3, place Kleber – Autorisation, place Kleber – L’enseigne est posée
  • 1885 – Courrier du commissaire de police. Les sieurs Goldschmidt (1-2, place Kleber), Lippmann (27, rue de la Haute-Montée), Hirtzel (1, rue de la Mésange) et Lœwenthal (13, rue de la Haute-Montée) demandent l’autorisation de poser des étaux de vêtements sur la voie publique. Le maire répond à la direction de l’octroi qu’il n’a pas d’objection à faire.
  • 1886 – L’entrepreneur Paul Dürr (17, rue des Bouchers) demande au nom du propriétaire Ch. Hoffmann de remplacer les vitres des devantures et de poser un volet roulant en tôle ondulée au 1-2, place Kleber. Le volet s’enroulera dans un caisson en bois. Les colonnes en fer de la devanture gauche seront remplacés par des piliers en fer. La façade au-dessus du premier étage est en pans de bois. – Autorisation d’agrandir les devantures et de poser un volet roulant, conditions concernant les piliers – Travaux terminés, septembre 1886. La corniche au-dessus des volets fait une saillie de 38 centimètres, ce qui est admissible d’après le nouveau règlement de voirie – Dessin sur calque – Droits réglés pour 1) un pilier modifié, 2) les devantures, 3) une corniche au-dessus de la devanture
  • 1888 – L’entrepreneur Paul Dürr (17, rue des Bouchers) demande au nom du propriétaire Ch. Hoffmann d’aménager des cabinets d’aisance au 1-2, place Kleber. – Autorisation – Travaux terminés au rez-de-chaussée en mars, au premier étage en juillet, aux troisième et quatrième étages en septembre – Dessin sur calque
  • 1891 – L’architecte-entrepreneur Paul Dürr demande au nom du propriétaire I. Goldschmidt (1, 2, et 3, place Kleber) de 1) remplacer les voûtes du sous-sol par de nouvelles en ciment qui reposent sur une poutre, 2) supprimer plusieurs cloisons intérieures au rez-de-chaussée en plaçant des piliers reposant sur des poutres, 3) continuer la devanture sur toute la façade vers la place, 4) agrandir les huit baies du premier étage. – Autorisation, croquis en marge (coupe, mur porteur, calcul statique)
    1891 (février) – Le maire demande à Paul Dürr de renforcer des piliers – Travaux terminés, août 1891. On ne constate ni fissures ni affaissement, octobre 1891. Le dossier est classé.
  • 1891 – L’entrepreneur Matter demande l’autorisation de ravaler la façade Goldschmidt place Kleber et ruelle des Incendiaires – Autorisation – Travaux terminés, août
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Goldschmidt a posé sans autorisation deux lampes – Demande – Autorisation
  • 1900 (mars) – I. Goldschmidt souhaite céder un terrain pour réaliser l’alignement rue des Incendiaires d’après le plan joint, avant de reconstruire sa maison
    Dossier (annotation du 21 septembre 1900, l’acte a été trouvé parmi ceux de Joseph Schmidt chemin de la Ganzau au Neuhof)
    1900 (juin) – Les architectes Berninger et Krafft transmettent au maire les dessins du nouveau bâtiment que J. Goldschmidt veut construire 1-3, place Kleber
    1900 (juillet) – La Police du Bâtiment demande de revoir les dessins en prenant en compte ses remarques (piliers de la façade, devantures des locaux commerciaux aux étages)
    Le service d’architecture demande s’il faudrait porter la largeur de la ruelle des Incendiaires à cinq mètres. L’achat d’une parcelle pour porter à 5,20 mètres la largeur à l’arrière de la rue alors que son entrée n’a que 3,20 semble peu pertinent. L’inspecteur Nebelung renonce à modifier l’alignement du 11 mars 1854. La Ville acquiert 8,7 mètres carrés. – Plan du terrain qu’acquiert la Ville (section N, parcelle 709, place Kleber1, 2, et 3, propriétaire Israel Goldschmidt, commerce de vêtements
  • 1900 (août) – Israel Goldschmidt demande l’autorisation 1) d’agrandir huit fenêtres au deuxième étage, 2) de poser un nouveau crépi et de la décorer place Kleber et ruelle des Incendiaires sur les quatre premiers mètres, 3) de ravaler le reste de la façade vers la ruelle – Autorisation d’agrandir les fenêtres et de ravaler la façade – Travaux terminés, octobre – Dessin (élévation) de l’architecte Paul Dürr
    1900 (août) – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
    1900 (novembre) – Israel Goldschmidt demande l’autorisation de convertir une fenêtre en porte vers la ruelle – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, décembre
  • 1902 – L’entrepreneur Auguste Schuler demande l’autorisation de poser deux enseignes sur verre (Confection pour hommes I. Goldschmidt, Confection pour dames I. Goldschmidt – I. Goldschmidt Herren Confection, I. Goldschmidt Damen Confection – Autorisation. La saillie fait 1,25 au lieu des 0,90 mètre autorisés. Les enseignes sont réglementaires après modification.
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Goldschmidt a posé sans autorisation deux lampes – Demande de poser trois lampes au deuxième étage – Autorisation
    La Police du Bâtiment constate que les enseignes perpendiculaires sur verre autorisés ont une saillie de 1,15 mètre au lieu de 0,90 comme le porte l’autorisation – Elles sont modifiées, février
  • 1904 (août) – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1907 – I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser des enseignes perpendiculaires et des lampes électriques
  • 1907 (janvier) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. L’entrepreneur Charles Urban (à Illkirch) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour démolir la maison Goldschmidt sise 1-3 place Kleber. Il n’y a pas de passage provisoire ni de toit protecteur. Ils sont installés – Prolongation, mars 1907 – Prolongation pour construire le nouveau bâtiment, mai 1907
    1907 (avril) – Les frères Hauser demandent l’autorisation d’occuper la voie publique pour construire le nouveau bâtiment – Prolongation, mai
  • 1906 (août) – L’architecte G. Oberthür (27, rue des Serruriers) transmet au nom d’I. Goldschmidt l’avant-projet de remplacer le vieux bâtiment en pan de bois par un nouveau bâtiment comprenant quatre étages de vente et un cinquième étage d’entrepôt sur toute la surface de la parcelle – Plans de chaque niveau (août 1906)
    Le maire répond que le règlement exige que la cour ait au moins un huitième de la surface de la parcelle.
    1906 (octobre) – Suite à une nouvelle demande, l’architecte municipal Nebelung répond qu’une exception au règlement de voirie constituerait un précédent fâcheux. Il convient que la façade s’intègre bien à la place mais qu’elle dépasse de sept mètres la hauteur maximale de 20 mètres. Le maire fait remarquer que le projet améliore beaucoup l’état actuel.
    L’architecte transmet de nouveaux plans
    Le conservateur des monuments historiques n’a pas d’objection à faire contre la démolition des anciennes maisons mais souhaite que la Ville arrive à des arrangements comme aux 47-49 Grandes Arcades ou place du Temple-Neuf.
    Dossier ouvert suite à un courrier du préfet. Les bâtiments autour de la cour ne devront pas dépasser 5,20 mètres
    1906 (novembre) – La Police du Bâtiment transmet à l’architecte les conditions que devra respecter la construction. Le propriétaire devra céder à la Ville le terrain qui dépasse de l’alignement ruelle des Incendiaires.
    L’architecte municipal Nebelung modifie les conditions exposées le 2 novembre précédent. Le triangle du pignon pourra par exception dépasser la moitié de la longueur du bâtiment.
    1906 (21 novembre) – I. Goldschmidt et l’architecte G. Oberthür sont autorisés à construire un bâtiment de trois étages à usage commercial, le propriétaire devra céder le terrain qui sépasse de l’alignement ruelle des Incendiaires, les bâtiments autour de la cour ne deront pas dépasser 5,20 mètres. Extrait du plan cadastral. Plan du terrain à céder – Elévations place Kleber et ruelle des Incendiaires – Droits payés pour une maison à trois étages sur une longueur de 29,62 mètres place Kleber et ruelle des Incendiaires, à 3,20 marks le mètre, et sur un bâtiment à simple rez-de-chaussée sur une longueur de 6,10 mètres à 0,80 marks le mètre
    1906 (décembre) – L’architecte G. Oberthür transmet les plans des canalisations. Le maire répond que les cabinets d’aisance ne satisfont pas aux prescriptions.
    La Division V demande si le propriétaire consent à ne pas toucher de dédommagement pour la modification de l’alignement. I. Goldschmidt n’a pas d’objection à faire.
    L’entrepreneur Charles Urban (à Illkirch) demande l’autorisation de démolir les anciens bâtiments début janvier.
  • 1907 (janvier) – La démolition met à nu le pignon du voisin dans la ruelle des Incendiares (n° 4, propriétaire A. Michel, lithographe, 30 rue de l’Ail). Le pignon doit être remis en état mais comme le bâtiment dépasse de l’alignement il devra être reculé. L’architecte d’A. Michel, F. Illinger, soulève des objections réglementaires
    Le maire informe I. Goldschmidt que la Commission a refusé de modifier l’alignement rue des Incendiaires.
    1907 (février) – Le pignon du voisin a été étayé. Les fondations et les murs du sous-sol sont en cours
    Calcul statique de la structure en béton par Ed. Züblin et Compagnie (12, rue Kuhn), daté du 27 novembre 1906 (20 pages). L’architecte doit prouver que les piliers supportent la toiture qui a été modifiée. Le propriétaire devra faire à ses frais des essais de charge.
    1907 (mars) – La Police du Bâtiment remarque que le sous-sol s’étend sous le trottoir dans la ruelle des Incendiaires
    1904 (avril) – La dalle de béton au-dessus du premier étage est en cours. Le soubassement dépasse de 5 centimètres l’alignement légal dans la ruelle (sauf sur 25 centimètres où il excède 5 centimètres) et de 10 centimètres au lieu des 25 centimètres admissibles vers la place (dessin).
    1907 (mai) – G. Oberthür objecte que le soubassement est en granit du Harz – Le maire accorde le dépassement.
    Compte rendu de vérification de la charge
    G. Oberthür demande la réception du gros œuvre et l’autorisation de poser le plâtre à l’intérieur en arguant qu’une construction en béton sèche très vite et qu’elle ne sera pas habitée. – Le certificat de réception ne peut être délivré puisque la toiture n’est pas entièrement terminée. La Police du Bâtiment autorise les travaux de plâtrage à l’intérieur. Les menuisiers travaillent, août 1907.
    1907 (octobre) – La réception finale donne lieu à quelques remarques de détail. Lec locaux devront satisfaire aux prescriptions du 7 avril 1900 si le commissaire de police les classe parmi les grands magasins.
    Le service d’architecture déclare que les canalisations sont réglementaires
    1908 (janvier) – Le commissaire de police déclare que le magasin Goldschmidt ne fait pas partie des grands magasins au sens de l’ordonnance de police du 7 avril 1900.
    Le certificat de réception finale est délivré.
  • 1907 (janvier) – L’entrepreneur Urban d’Illkirch démolit les anciennes maisons sans avoir posé les protection réglementaires. La clôture dans la ruelle devra laisser un passage de 1,50 mètre de large – Les bâtiments sont démolis, 30 janvier.
  • 1907 (avril) – Rodolphe Engelmann transmet au nom des ateliers de construction mécanique Charles Flohr un dossier pour installer un ascenseur – Autorisation, mai 1907. – Dessin – Calcul des charges – Description
    1907 (octobre) – L’entrepreneur en asphalte A. Nicot (17, place Saint-Etienne) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour des travaux municipaux.
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate d’Israel Goldschmidt a posé huit lampes électriques sans autorisation – Demande – Autorisation
    1908 – I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
  • 1912 – I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser trois vitrines – Autorisation – Les vitrines d’une saillie supérieure à 16 centimètres sont posées – Dessin – Une quatrième vitrine à l’angle de la ruelle doit être supprimée parce que la ruelle est trop étroite. – Elle est autorisée après constat qu’elle ne dépasse le soubassement que de 2 centimètres ½. – Dessin
  • 1914 (mars) – L’entreprise Chauffage central Kæuffler et Compagnie demande l’autorisation de poser une enseigne publicitaire – Accord
    Adolphe Schaub (ateliers de construction mécanique à Bischheim) demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire en tôle sur le nouveau bâtiment Goldschmid – Accord
    I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser un panneau sur l’échafaudage du bâtiment qu’il fait construire (Extension I. Goldschmidt, Strasbourg, Ouverture en septembre 1914) – Accord
    1914 (février) – L’entrepreneur en bâtiment Charles Urban demande l’autorisation de poser des matériaux et un échafaudage sur la voie publique – Accord – Prolongations – Autorisation, juillet – Autre autorisation devant l’ancien bâtiment (n° 1)
    1914 (juin) – I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser une enseigne (Confection pour hommes, dames et fillettes, réductions importantes, Entrée.
    Emile Rhein demande l’autorisation de poser une inscription Bureau de poste annexe, téléphones – Accord. L’inscription est retirée, mars 1915
    1914 (décembre) – I. Goldschmidt demande l’autorisation d’installer des machines à coudre électriques au quatrième étage – Autorisation – Prescriptions à respecter
    1916 – I. Goldschmidt déclare qu’il a supprimé 4 vitrines et huit lampes électriques
  • 1915 – Rapport d’incendie dans un atelier (bâtiment arrière) – La Police du Bâtiment n’a pas de remarque à faire
  • 1915 (avril) – La Police du Bâtiment constate que les devantures métalliques du magasin de confection Goldschmidt ont été transformées. On a posé sans autorisation trois nouveaux volets roulants. – Demande par l’architecte E. Zimmerlé (4, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) – Autorisation, les volets ont respectivement une longueur de 5,65, 5,65 et 6,45 mètres.
  • Commission des logements militaires (1915). Rien à signaler
  • 1922 – I. Goldschmidt demande l’autorisation d’aménager deux ateliers de tailleur sous les combles (1-4, place Kleber) – Autorisation – Dessin
    L’entreprise Charles Urban demande la réception finale qui a lieu sans soulever d’objection.
Sommaire (rue des Incendiaires)
  • 1874 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Seeger, locataire de Hoffmann, l’autorisation de faire une prise pour environ 2 becs au 2, rue des Incendiaires
  • 1888 – Le maire constate que l’entrepreneur Dürr fait des travaux sans autorisation au 2, rue des Incendiaires, propriété de l’entrepreneur de transport Hoffmann
    L’entrepreneur P. Dürr demande l’autorisation de réparer le crépi au 2, rue des Incendiaires – Autorisation – La façade sera repeinte l’année suivante – Travaux terminés en avril 1889.
  • 1915 (février) – Le marchand de modes Ræuber (4, place Kleber) demande l’autorisation d’aménager un atelier pour confectionner des manteaux militaires en fourrure au 2, rue des Incendiaires – Autorisation d’aménager un atelier aux premier et deuxième étages – Description – Plan – L’atelier n’existe plus
    1915 (avril) – Isidore Heymann (fabrique mécanique de vêtements, 34, rue du Jeu-des-Enfants) demande l’autorisation d’aménager un atelier dans le bâtiment arrière Goldschmidt pour une commande urgente de l’armée – Description des machines – Autorisation
  • 1941 – La Police du Bâtiment constate que la grille du puits de la cave sur le trottoir est endommagée. Elle écrit à la société immobilière Carp qui renvoie à la société Waibel
  • 1945 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise les sieurs Goldschmidt (magasin de confection) à entreprendre des travaux conservatoires.
    1946 – Les portes et fenêtres sont réparées

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 8)

Place Kleber 4 (1880-1942), ci-dessous, relevé du dossier à partir de 1913, extension et transformation du magasin Goldschmidt

(1-4, place Kleber) – L’architecte communal Zimmerlé transmet en mai 1913 au service d’architecture le projet d’extension et de transformations dans la propriété Goldschmidt. La partie orientale de la parcelle est 15 centimètres à l’arrière de l’alignement. L’adjoint Emmerich fait des remarques et transmet le dossier à l’architecte municipal Frédéric Beblo et à l’architecte de l’Œuvre Notre Dame Jean Knauth, aussi conservateur des monuments historiques.
Israel Goldschmidt dépose une demande de permis de construire en novembre 1913. Knauth fait remarquer que les grandes arcades de chaque côté de l’oriel sont remplacées par des appuis horizontaux, les grandes fenêtres aux premier et deuxième étages interrompues par des piliers, certains ornements baroques « boursouflés » supprimés, ce qui intègre mieux le bâtiment parmi les autres de la place. Le permis est accordé en décembre 1913 en dérogeant à certaines stipulations du règlement (dimensions de la cour). Le propriétaire doit acheter 0,60 mètre carré de terrain. Le terrassement commence en février 1914, les combles sont terminés en mai. L’architecte fait remarquer que le propriétaire a consenti un sacrifice exceptionnel d’un montant de 35 0000 marks pour refaire la façade qui s’intégrait mal à la place. Un nouveau permis est accordé en juin 1914 pour poser trois nouvelles poutres de plancher aux 1-3 de la place. Le certificat de réception finale est délivré en décembre 1914. Les ateliers de constructions mécaniques Adolphe Staub installent un ascenseur en 1914
Israel Goldschmidt rouvre son atelier de tailleur au quatrième étage en 1917.
Le magasin de confection Waibel est autorisé en 1941 et en 1942 à faire peindre des inscriptions sur l’ancien magasin Goldschmidt.

Sommaire
  • 1914 (février) – Adolphe Staub (ateliers de constructions mécaniques, à Bischheim) demande au nom d’ I. Goldschmidt l’autorisation d’installer un ascenseur dans le bâtiment qu’il transforme 1-3, place Kleber – Autorisation – Descriptions de l’ascenseur (pour sept personnes ou 525 kg, dessert par l’extérieur les six niveaux), dessin – La Police du Bâtiment délivre le certificat de réception finale en avril 1914 avec une remarque sur le treillis métallique de la cage.
  • 1913 (mai) – L’architecte Zimmerlé (architecte municipal, Artilleriewallstrasse, rue militaire de l’Artillerie, aujourd’hui rue Paul-Reiss) transmet au service d’architecture le projet d’extension et de transformations dans la propriété Goldschmidt. – Dessins de deux projets (avec et sans le fronton existant)
    Remarques de l’adjoint Emmerich qui transmet le dossier à l’architecte municipal Beblo et à l’architecte de l’Œuvre Notre Dame Knauth.
    Note du maire Back à l’adjoint Emmerich. Le projet soumis par l’architecte Zimmerlé améliore le bâtiment Goldschmidt puisque la hauteur et la taille des fenêtres seront réduites. – Remarques de l’adjoint Emmerich
    1913 (novembre) – Le commerçant Goldschmidt dépose une demande de permis de construire aux 1, 2, 3 et 4, place Kleber sous la direction de l’architecte E. Zimmerlé (4, nouveau Marché aux Poissons), 20 dessins joints. Le propriétaire de la maison n° 4 est A. Michel. La partie orientale de la parcelle est 15 centimètres à l’arrière de l’alignement
    E. Zimmerle transmet le 5 novembre les plans à la mairie en demandant de les communiquer à la Commission des Beaux-Arts. Il accuse le 17 novembre réception d’un jeu de plans.
    Remarques du conservateur des monuments historiques Knauth qui n’a pas d’objection contre le nouveau projet, d’autant moins que le pignon est notablement modifié (les grandes arcades de chaque côté de l’oriel sont remplacées par des appuis horizontaux, les grandes fenêtres aux premier et deuxième étages sont interrompues par des piliers, ce qui intègre mieux le bâtiment aux autres de la place, certains ornements baroques  » boursouflés  » (schwulstig) sont supprimés
    1913 (décembre) – L’architecte Zimmerlé transmet une série de plans modifiés
    La cour n’a pas les dimensions réglementaires et les bureaux sont trop proches de la cage d’escalier mais comme les transformations du bâtiment existant amélioreront l’aspect de la place,le permis peut être accordé à titre exceptionnel. Le propriétaire devra acquérir 60 centimètres carrés de terrain entre la parcelle et l’alignement
    1913 (décembre) – I. Goldschmidt écrit à l’adjoint Emmerich qu’il souhaite commencer les travaux en janvier, sans quoi il sera obligé de les reporter d’un an.
    1913 (décembre) – I. Goldschmidt et l’architecte E. Zimmerlé sont autorisés à construire un bâtiment commercial sur la parcelle du n° 4 et à transformer la façade des numéros 1, 2 et 3. Le propriétaire doit acheter 0,60 mètre carré de terrain. Une dérogation quant à la surface de la cour et la distance entre les bureaux et la cage d’escalier est accordée puisque les locaux ne sont pas destinés à l’habitation et que le propriétaire prévoit d’agrandir la cour du bâtiment voisin sis 4, ruelle des Incendiaires. – Plan de situation
  • Suivi des travaux. Le terrassement pour les fondations est en cours (2 février 1914). La cage d’escalier et les murs en béton armé du sous-sol sont en cours (18 février). La dalle dé bétion recouvre le sous-sol (6 mars), le premier étage (25 mars). Le troisième étage est en cours (8 avril), le quatrième étage (24 avril). Les combles sont terminés (8 mai).
    1914 (mai) La réception du gros œuvre donne lieu à quatre remarques (mur coupe-feu au rez-de-chaussée, porte vers l’entrepôt, escalier principal du bâtiment transformé, la cour doit être libre pour permettre le passage, pièces proches de l’ancienne cage d’escalier)
    L’architecte demande l’autorisation de commencer les travaux de plâtrage. Il fait remarquer que le propriétaire a consenti un sacrifice exceptionnel (ganz ausserordentliches Opfer, 35 000 marks) pour refaire la façade qui s’intégrait mal à la place et attend quelques compensations.
    Le maire transmet les observations suite à la réception du gros œuvre et accorde la permission de commencer le plâtrage.
    L’architecte transmet les plans modifiés du bâtiment arrière Goldschmidt-Michel
  • 1914 (juin) – I. Goldschmidt et l’architecte E. Zimmerlé sont autorisés à transformer le bâtiment arrière, sis place Kleber n° 1, 2 et 3 à l’angle de la ruelle des Incendiaires, en avant de l’alignement légal mais les travaux se limitent à poser trois nouvelles poutres de plancher
    Calcul statique et complément
    L’architecte Zimmerlé fait remarquer qu’il est difficile de renforcer le mur vers le voisin. Le bâtiment du voisin est habité et un renforcement du côté Goldschmidt est techniquement difficile. Le maire accorde une dispense à l’article 11 de l’autorisation délivée le 13 juin 1914. L’architecte Zimmerlé déclare avoir toujours pris en compte les intentions de la Police du Bâtiment et ne pas avoir soupçonné que le mur en question était beaucoup moins épais aux étages qu’au rez-de-chaussée
    1914 (septembre) – La réception finale donne lieu à deux objections (portes au rez-de-chaussée vers l’entrepôt, certificat de ramoneur) – Le ramoneur Joseph Hotzelt délivre un certificat – Les portes ont un système de fermeture automatique – Le certificat de réception finale est délivré, décembre 1914.
  • 1917 (janvier) – I. Goldschmidt déclare avoir rouvert son atelier de tailleur au quatrième étage pour confectionner des vêtements militaires, sans installation électrique – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation d’aménager un atelier à installation électrique au 1-4, place Kleber
  • 1925 – Le préfet fait une enquête sur le nombre de personnes dans les magasins Goldschmidt (employé, visiteurs) après avoir appris que l’habitude de fumer augmentait le risque d’incendie. La Police du Bâtiment répond que de son point de vue les prescriptions sont appliquées dans le magasin Goldschmidt.
  • 1941 – Le magasin de confection Waibel demande l’autorisation de faire peindre par l’entreprise Ott une inscription sur l’ancien magasin Goldschmidt – Maquette de l’inscription à peindre sur la pierre – La Police du Bâtiment donne son accord.
    Waibel demande des plans à transmetre au bureau de protection anti-aérienne. Son représentant pourra faire des copies.
    1942 – C. Kuhn (enseignes, aménagement de magasins, à Schiltigheim) demande au nom de la société Waibel l’autorisation de faire des inscriptions sur les devantures sises 1-4 place Karl-Roos – Dessin – Accord

Relevé d’actes

La maison apparient au début du XVII° siècle à l’armurier Antoine Füssel qui épouse en 1593 Agnès fille du pelletier Christophe Rœmer.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 31-v n° 3)
1593. Anthoni Fießle der plattner, J. Agnes H. Christoffel Römers Verlasne tochter. 22. Januarÿ (i 34)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 35, n° 1) 1593. Anthonÿ Fußle der plattner, cit. Agnes Christoffel Romers des Kürßners nachgelaßene tochter. Eingesegnet Zum alten S Peter (i 20)

Agnès Rœmer veuve d’Antoine Füssel et le tuteur de ses enfants hypothèquent la maison à l’angle de la rue du Feu au profit du vitrier Jean Henri Geiger

1608 (vt spâ [xxvj. tag Januarÿ]), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 42-v
(Inchoat. in Protho. fol: 52.) Erschienen Agneß Riemerin weÿlandt Anthonius Füßells des Plattners burgers Zu Straßburg selig. Witwe mit beÿstandt Jacob Schlachtman Schuomachers burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts vnd Niclauß Grüninger burgers Alhie Als geordneten vormünders Ihr Agneß Khindern
hatt bekhandt vnnd Inn gegenwertig kheit hannß Heinrich Geÿgers des Glaßers burgers Zu Straßburg Offentlich verÿehenn d. sie denselbig. schuldig sige 100 guldin Straßburger Werung
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Hauß hoffestatt vnd hinderheüßlin Inn der [St.] Straßburg Am Barfüeßer Platz geleg. einsit ein Eckhauß Am feürgäßlin, Andersit nebent Hanß Stichen dem Plattner Hinden vff herrn hannß Berinheim selig. Erben stoßend
(vide In Reg: 1609. fol : 411.)

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1609 (ut spâ [vij. Augusti]), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 411
(Inchoat. in Protho. fol: 336.) Erschienen Agneß Riemerin Weÿlandt Anthoni Füßells des Plättners burgers Zu Straßburg seligen Witwe, Mit beÿstandt Jacob Schlachtman des Schuomachers burgers Zu Straßburg Ihres geschwornenn Vogts Ouch Niclauß Geÿningers burgers Alhie Ihrer Agneß Khindern Vormünders
Hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit hannß Heinrich Geÿgers des Glaßers burgers Zu Straßburg – schuldig sige 100 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Hauß, hoffestatt vnd hinderheüßlin Inn der Statt Straßburg Am Baarfüßer Blatz gelegen einsit ein Eckhauß Am feürgäßlin Andersit nebent hannß Stehenn dem Plattner hind. vff herrn hannß Beinheim selig. erb. stoßend
(vide In Reg. 1608. fol: 42. cassaturam)

Lieutenant au service du capitaine Haas, Henri Füssel et sa sœur Véronique Füssel, femme de Sébastien Bernhard, cèdent chacun un tiers de la maison à leur cohéritier Antoine Füssel, triumvir à la Tour aux deniers

1642 (19. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 626
(Prot. fol. 216) Erschienen H Henrich Füeßel der Statt Straßburg bestellter Leutenant under H Capitain Haasen für sich selbsten und Fraw Veronica Füeßelin sein Schwester H Sebastian Bernhards E.E. groß. Rhats alt. Beÿsitzers eheliche haußfraw auch für sich selbsten, mit beÿstand deroselben ersternanndts Ehevogts
H Anthoni Füeßeln verordnet. dreÿern besagter Statt Straßburg Pfenningthurns
Zwen tritte theil, Ihnen verkäuffern gebührend ahne hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen vff dem Parfüßer Platz alhie einseit ist ein Eckh am fewr oder brenngäßel genannt, anderseit neben H Stephan Stich deß Notarÿ seel. Erben, hind. vff Daniel Schneid. den Statt Kieffer stoßend gelegen, so freÿ ledig und eig. daran dem Käuffern der übrige ein tritte theil zuvor zuständig – umb 563 gulden

Fondeur de pichets et triumvir à la Tour aux deniers, Antoine Füssel épouse en 1642 Susanne, veuve de Nicolas Adolphi, pasteur à Zutzendorf
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 18)
1642. Dominica XXIV Trinitatis 20. Novembr. H. Anthonius Füssel, der Kandten gießer Vnnd dreyer Auff dem hießigen Pfenningthurn Anthonÿ Füssel, des burgers Vnndt plattners nachg. Sohn, Vnndt Fr. Susanna H M. Nicolai Adolphi pfarrer Zu Zutzendorff nachgel. Wittib. Copul. d. 29. Novemb. Ruprechtsaw (i 24)

Ancien pasteur à Zutzendorf, Nicolas Adolphi épouse en 1628 Susanne, fille du cordonnier Jean Schad.
Mariage, cathédrale (luth. p. 259)
1628. Dominica 10. Trin. 17. Aug. H. Mag. Nicolaus Adolphi gewesener pfarrer zu Zutzendorf vnd J Susanna Hans Schaden des schuhmachers n. tochter eingesegnet in der Rupertsaw montag 8. 7.br)

Veuve de l’assesseur des Quinze Antoine Füssel, Susanne Schad meurt en avril 1660 en délaissant pour héritiers testamentaires son frère et sa sœur. Le veuf a institué par le même testament son frère Henri et sa sœur Véronique pour héritiers. L’inventaire est dressé rue du Dôme dans la maison de François Reisseissen. La maison propre au mari est revevue à ses héritiers, la veuve ayant été dédommagée de l’usufruit viager qu’elle avait à y prétendre. L’actif de la succession s’élève à 413 livres, le passif à 7 livres.

1660 (14.5.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 1) n° 2
Inventarium Vndt Beschreibung Aller Vnndt Jeeder Haab, Nahrung Vnndt Güettere ligender Vnndt Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, So weÿlandt die Viel Ehren vndt Tugendreiche Fraw Susanna Schadin, weÿl. des Edlen, Ehrenvesten Fromb, Fürsichtigen vndt Wohlweisen Herrn Anthoni Füeßels, des beständigen Regiments der Herren Fünff Zehen wohlverordneten Beÿsitzers alhier seel. hinderlaßen Fr. Wittiben seel. nachdem dieselbe Sontags den 29.ten Aprilis des lauffenden 1660.ten Jahrs aus dießem Zeilichen Jamerthal abgeschieden verlaßen, Welche auf beschehen fleiß vndt freundlichen ansuchen erfordern vnd begehren 1. des Ehrsamen Mr Niclauß Schaden Schuomacher vndt Burgers Zue Kolbßheim mit Zuziehung des Ehrenvesten Fürsichtig vndt Weißen Herrn H. Theobaldt Olters Silberarbeiters vndt E. E. Kleinen Raths Jetzmahligen Beÿsitzers vnd auß deßelben Mittel in nemmen seiner Zu dießem Geschäfft erbettenen Herrens, Vndt dann 2. der Erhen vndt Tugendsammen Fr. Ursula Burgerin weÿl. Herrn Melchior Krämers geweßenen Burgers vnd Krämers alhie seel. hinderbliebenen Wittiben mit beÿstandt des Ehrengeachten Herrn Christoph Seÿtzen, Wurtz Krämers vnd auch burgers alhie ihres geschwornen Vogtsn beeder der Verstorbenen Frawen seel. per Testamentum nuncupativum eingesetzte Erben, In beÿsein des auch Edlen, Ehrenvesten, Fromb, Fürsichtigen vndt Wohlweisen Herrn Isaac Fausten des Geheimen Regiments der Herren Fünff Zehen alhie Wohlbestellten Beÿsitzers der Abgeleibten fr. Fünffzehnerin seel. geweßenen Herren Curatoris, Inventirt durch Jfr Catharinam Schadin obgemelten Niclauß Schaden eheliche Tochter welche beÿ Siben Jahren hero beÿ der frawen seel. geweßen (…) So beschehen In der Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Montags den 14. Maÿ A° 1660.

Copia Testamenti nuncupativi – 1683. vff Sambstag d. 30. Aprilis Zwisch 8. v. 9. Uhren (…) persönlich kommen und erschienen seindt d . Ehrenvest, fromb, fürsichtig v Weiß H Anthoni Füeßel XV.er des Geheimen regiments alhie Zu Straßburg Vndt beneb Ihme die Viel Ehren: v Tugendreiche Fr. Susanna Schadin beede Ehegemächt v. burg. Alhie Zu Straßburg, Gesund gehend vnd stehend. Leiber (…) Zum 15. seinem Bruder Heinrich Füeßeln d. Statt Leutenant von seinem halben theil erblich anfallen würd, seinen in mittlern Ehe mit weÿl. Maria Hohin ehelich erzeugt vndt hind.laßenen 5. Kinder (…) weilen deßen In Erster Ehe erzeugte Eltere Kindern von Ihme H Testatore Vor dieß. Ihren halb geschwisterd. Viel beneficia empfang. und genoß.
Zum 18.ten demnach In All v Jed Testament die benennung d. Erben d. fundament v hauptstückh ist, ohne welches auch kein Testament bestand hab kan, d.ohalb so will offtehrengedacht H Anthonius Füeßel d. Testator, Zu seinen rechtmäsig. vngezweiffelt. Erb ernant v eingesetzt hab. Erstlich H. Heinrich Füeßeln, d. Statt Straßb. Leütenant, sein bruder, Zu einem halb. theil (…) In den and.n halb. theil ab will d Testator Fr. Veronicam Bernhardin gebohrne Füeßelin, Weÿl. des Ehrenvest, fürsichtig v Weiß H Sebastian Bernhardts geweßenen Kupferschmidt v. E. E. Großen Raths Alhie Zu Straßb. hind.laß. Wittib seine Geliebte Schwester (…)
Sie Fr. Susanna Schadin, die Testierin ab. will Zu Ihren Rechtmäßig. v. ohngewerifflett Erb ernant hab. Erstlich Nicolaum Schaden, Burg. Zu Kolbßh. Ihren brud. in einen Völlig. halb theil, In d. Übrig halb theil aber Ursulam Burgerin, Melchior Krämern des Krämers v burg. alhie Zu Straßb. haußfr. Ihre Baaß (…) Christoph Schübler

In einer Behaußung In der Statt Straßburg In der Münstergaßen gelegen, so Herrn Francisco Reißeißen E. E. Kleinen Raths Jetzmahligen Beÿsitzern eügenthümlich Zuständig ist befunden worden wie Volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Stub Cammer, In d. Wohnstuben, Im Haußöhren
Abzug Zu dießes Inventarium gehörig, Sa. Hausraths 104, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. Guldenen Ring 9, Sa. Baarschafft 153, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 125, Sa. Schulden 8, Summa summarum 413 lb – Schulden 7 lb, Nach deren Abzug 406 lb
Conclusio, 406, So dann daß Jenige Waß die Frau Fünffzehnerin seel. von Weÿl. H XV.ner Anthoni Füeßeln Ihrem Eheherrn seel. ad dies vitæ Zum Wÿdemb Genoßen 737, Zusammen gelegt 1143 lb
Wÿdembs Verfangenschaft (…) Weiter lauth angeregter Eheberedung hatt der H. Fünffzehner seel. ihro seine bewohnende Behaußung od. ahne statt derselben /:wie es seinen Erben gefällig sein würdt:/ Jährlichen 20 fl. für haußzinß ad dies vitæ Zugenüßen verordnet, dieweilen dann die alternation Zu den Erben gestand. vnd Sie die Behauß. für sich behalt. dahin Gegen der Fr. Wittib seel. Jährlichen obangeregte 20 fl. für hauß Zinß gegeben

Autres mentions d’Antoine Füssel chez les Conseillers et les Vingt-et-Un et les Quinze
1650 Conseillers et XXI (1 R 133) – H. Anthoni Fießel Würdt XXI. 143.
1652 Conseillers et XXI (1 R 135) – H. Anthoni Fießel Würdt XV.er. 18. Oberherr Zur Mohrin. 18.. Handwerckß herr. 21. Pfleger In der Samblung Zur Tritten Regel. 40.
1652 XV (2 R 70) H. Anthoni Füeßell würd XV.r. 15. 17. würd Obmann der Schuhmacher. 18.
1653 Conseillers et XXI (1 R 136) Anthoni Fießel. 71. gewesener XV. auß dißem Zeitlich. Jammerthal abgefordert
1653 XV (2 R 71) H. Anthoni Füeßels XV.er Ämbter ersetzt. 92. Schrifft vnd Protocolla. 94.

La maison revient (pour moitié) à Henri Füssel qui épouse Elisabeth Stahl. Ils font baptiser leur fils Antoine en 1625, la mère est citée sous son seul prénom.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 123)
1625. 8 Septembris. Heinrich Fießel j. Soldat, Elisabetha. I. Anthonius. Comp. Daniel Spiß d. Kürßner, Anthonius Fießen d. Kandgießer v. J. Barbara Hanß Römers* des Kürßners Tochter (i 63)

Elisabeth Stahl, femme de Henri Füssel, lieutenant dans la compagnie du capitaine Haas, meurt en délaissant quatre enfants dont l’aîné se nomme Antoine. L’inventaire est dressé dans une maison canoniale rue des Lods et ventes. La succession comprend une maison au Finckwiller. La conclusion finale de l’inventaire s’élève à 267 livres
1641 (27.3.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 42) n° (758)
Inventarium vndt beschreibung aller Vndt Jeder haab, Nahrung Vnndt güetere, ligender vnd Vahrender, Keine sie haben nahmen wie sie wollen daruon außgenohmen noch hindergesetzt, So weÿlandt die Ehren und tugendsahme fraw Elisabeth Stählin, deß Wolachtbaren vnndt Mannhafften herrn Heinrich Füeßels Wolverordneten Leütenants vnder herrn Reinhardt Haaßen Capitains Compagni Zue fueß alhiesiger Straßburgischer guarnison vnd burgers daselbsten haußfrau auch nunmehr seelige nach ihren außer dieser welt tödtlichen hinscheiden hinder Ihro Verlaßen, Welches alles vnndt Jedes auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrengeachten Hannß Grüesingers schumachers burgers Zu ermelten Straßburg alß geschwornen Vogts Anthoni, Cleophe, Heinrichen vndt Daniels, aller Vier geschwüsterden vnndt vorgedachter verstorbenen frauen Elisabeth Stählin selige mit nachgemelten Ihrem hinderlaßenen Wittiber ehelichen erzeügter Kinder vndt nechsten ab intestato hinderlaßener Erben, (…) Actum vnd Angefangen Inn Straßburg In fernerem beÿsein Herrn Anthoni Füeßels, Khandtengießers burgers Zu Straßburg deß herrn Wittibers bruders, Sambstagß den 27. Monatgstag Martÿ Innd em Jahr deß herren amß mann Zahlte 1644.

Inn einer Behaußung Inn der Statt Straßburg, ane Pfundt Zoller gaßen gelegen vnd Inn deß Stift Zum Jungen St Peter daselbsten gehörig So beede ehegemächt lÿhenungs weiß bewohnet befund. worden alß Volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, Inn d. Stub Cammer, In der Obern Stuben, Im Contor, Inn d vndn Wohnstuben, In der Kuchen, ImHaußöhren, Im Sommer Hauß, Im Hoff, Im Keller
Eÿgenthumb Ane heüßern vnd Ligenden güettern (Holtzheimer banns)
Item ein Vorder hauß Vndt hoffstatt mit allen andern deren gebäuwen im finckhweÿler (…)
Abzug Inn hieuorgeschriben Inventarium gehörig. Conclusio finalis Inventarÿ 267 lb

Capitaine dans la compagnie du capitaine Régnard Haas, Henri Füssel se remarie en 1641 avec Marie Hoh, veuve du tonnelier Sébastien Klein. L’épouse apporte en mariage une maison au faubourg de Pierre : contrat de mariage, proclamation et célébration à Schiltigheim
1641 (15. Aprilis), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 514
15. Aprilis. 1641. Eheberedung – zwüschen dem Ehrengeachten vnd Mannhafften Heinrich Füeßlen, Wohlverordnetem leütenant, vnder herrn Capitain Reinhardt Haaßen Compagni Zu fues alhiesigen Straßburgischer guarnison vnnd burgers daselbsten, als dem Breütigamb Ane einem
So dann der Ehren: vndt tugendsamen frawen Mariæ Hohin, Weÿland Sebastian Kleinen geweßenen Küeffers vnd burgers Zu ermeltem Straßburg hinderlaßener Wittib als der hochzeiterin Am andern theil
Zum vierten, weÿl die Jenige behaußung Inn der Statt Straßburg ane Steinstraß gelegen, welche die hochzeiterin beneben Ihrem vorigen haußwürth werender deroselbig ehestandt erkaufft vnd sie anietzo Herrn H. füeßeln Ihrem hochzeiter In den Ehestandt Zubringen thut noch Zur Zeit Streitig vnd schwenden Rechtens, da man Ins Künfftige deßweg. etwas nachtragen oder baar Zahlen (…)
Beschehen vnd verhandelt Inn deß heyligen Reichß freÿen Statt Straßburg Donnerstag den 15. Monatstag Aprilis Inn dem Jahr als mann Vonn Unnßers einig. erlößers vnd Seeligmachers Jesu Christi geburth Zahlte 1641.

Henri Füssel est dit lieutenant à la porte de Pierre
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 13-v)
1641. Dominica Paschalis 25 Aprilis. Heinrich Füßel leutenampt vnder dem Steinstraßerthor vnnd Maria Sebastian Kleinen deß Küeffers Vnnd Burgers n. Wittib. Eingesegnet 3. Maÿ Schiltigheim (i 18.)
Mariage, Schiltigheim (luth. f° 14-v) 1641. 3. Maÿ. Nach Zwifacher offentlicher Proclamation Zum Jungen St Peter geschehen, auch deßen von dem Herrn Pfarrer daselbsten überschickten Urkundt ist eingesegnet worden Herrn Heinrich Füßel der Leütenant der Statt vndt Maria, Bastian Kleinen deß Kieffers hinderlaßene wittib (i 10)

Le tonnelier Sébastien Klein épouse en 1636 Marie, fille du jardinier Thiébaut Hoh l’aîné
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 229)
1636 Eadem [Dom. I. Adventus 27. 9.bris] Bastian Klein d. Kieffer v. burger alhier vnnd J. Maria Dieboldt Hohen deß Eltern gartners v. burgers alhie tochter. Cop. 5. 10.bris Zu J. St. Peter (i 116)

Lieutenant dans la compagnie du commandant de Müllenheim, Henri Füssel hypothèque au profit du greffier Jean Ernst 250 livres que feu Antoine Füssel a léguées à ses enfants
1658 (27. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 654
Erschienen Herr Henrich Füeßel, Leütenant beÿ Herrn Majors Von Müllnheim compagnie allhier mit beÿstand Hannß Ernsten, Schreibers ahne dem steinstraßer thor
in gegensein H Hannß Melchior Sÿlberaths E: E: statt Gerichts beÿsitzers, alß sein H Füeßels mit weÿl. Maria Hohin ehelich erziehlter Fünff Kinder, Vogts – schuldig seÿen 250 Pfund, so Weÿl. H Anthoni Füeßel geweßener fünff Zehener nunmehr seel. Ihnen den Füeßelischen Kindern legirt und Er der Vatter empfangen

Marie, veuve de Henri Füssel, se remarie en 1664 avec l’exempt Albert Schieler : contrat de mariage, célébration
1664 (14. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 293
(Eheberedung) Erschienen Albertus Schüller Gefreÿter in hießig. Guarnison alß hochzeiter mit assistentz Johann Schüllers deß handelßmanns seines Vettern an einem,
So dann Fr. Maria, weÿl. H Henrich Füeßels gewesenn leutenants alhie nunmehr seel: nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin, mit beÿstand H Hannß Georg Schantz deß Buchbinders ihres eheleiblich. Bruders und Vogts und Christoph Röderers deß duchscherers ihres Vettern am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 142 n° 26)
1664. Dom. Pentecostes 29. Maÿ. Albertus Schulern der Gefreÿte Vnden Hn Capitain Storm Companÿ, in hiesiger Quarnison, Vndt Fr. Maria, Weÿl. Hrn Heinrich Füeßel gew. Leutenants allhie, nachgel. Wittib. Copulavi in Matutinis Mont. 6. Junÿ (i 154)

La maison revient à Antoine Füssel, fils de Henri Füssel.

Les Quinze accordent à Antoine Füssel une dispense pour devenir maître sans avoir fait ses années d’épreuve. Il a appris le métier à Strasbourg puis a voyagé six années aux Pays-Bas, au Danemark, en Suède, en Livonie, en Prusse et en Pologne. La dispense lui est accordée à condition de ne pas engager d’apprenti ni de compagnon pendant un an.
1648, Protocole des Quinze (2 R 67)
Anthoni Füeßell d. Jünger Ca. Kandtengießer. 163. 168.
(f° 163) Sambstags den 2. Septembris) – Anthoni Füeßell Ca. Kanttengießer Meisterschafft
Anthoni Füeßell der Jüngere Kantengießer gesell Erschienen per M. Egen Ca. Kantengießer Meisterschafft Underth. Suppl. bericht obwohlen handtwecks Artl. v.mög daß der so Alhie Meister Zu w.den begert, dreÿ Jahr lang gesellen weis allhie solle gearbeitet haben, Nun habe Er beÿ H Anthoni Füeßlen E Ers. großen Raths verwanten, dreÿ Jahr gelernt vnd nach dem Er lediggesproch. worden, seÿ Ihme gleich gute gelegenheit angestanden Zu wandern, Allso daß Er sich nun 6. gantz Jahr in der frembde enthalten vndt Immittlst Im Reich Niderland. Dennenmarckh, Schweden, Lüffland, Preÿßen vndt Polen seinen erlernten handwerckh nach gezog. die gesell Jahr damit doppelt Zugebracht Jetzt da Er wider herkommen vmb Meister Zuwerden, wolle man Ihme nit admittiren, pitt derowegen vmb dispensation & Isaac Clauß vnd Hanß Jacob Rueff weg. der Meisterschafft Zugegen sag. Dr. Knaff. wiewohlen dißes begeren den Artl. schnur strackhs Zuwid. stellen Sie es Jedoch Zu M. Gn. H. Erkandt H. Baur, H. Kipß es bedencken, p.judcia vffschlagen laßen.

(f° 168) Sambstag den 9. 7.bris – Anthoni Füeßel Ca. Kandtengießer
H. Baur vnd H. Kipß Laßen per H. Frantzen referiren, daß Sie Anthoni Füeßels supra fol. 164. Einkommene Supplication, daß præjudicium in Prot. 1646. fol: 66. wegen Daniel Stosern Vfschlagen laßen, Vnd vf Mg. belieben darfür gehalten, daß mit Jetzigem Suppmicant. durch volgende urtel Zu dispensiren seÿe.
Auff einkommene unterthänige Supplication Anthoni Füeßels des Jüngern Kandtengießers gesellen vnd E. E. Meisterschafft dargegen gethane Erklärung, ervolgten beschluß vnd darauf von Ambts wegen besichtigten handwercks Articull Erkandt, daß mit supplicanten wegen noch zu bewanthen Zeiten vnndt Reufflen*, auch Zugebracht Wanderschafft Zu dispensiren seÿe, Jedoch dergestalt daß derselbe Zwar sein handwerck für sich treiben mög, Aber ane statt dem Jenigen Zeit die Er allhier Crafft Claren Articulls gesellen Weiß hette sollen Zubringen, Ein gantzes Jahr Kein gesellen noch Jungen Zu fürdern macht haben, nach Verfloßenem solchem Jahr aber für Ein vollkommenen Meister beÿ E. Zunff Zugelaßen vnd passirt wd. solle. Erkandt Wirdt die Urtel placidirt.

Le fondeur de pichets Antoine Füssel épouse en 1650 Susanne, fille du brasseur Jean Kolb
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 45, n° 23)
1650. Dominica XX. Trinitatis, Anthoni Füeßel der Kantengießer, Hans Heinrich Füeßels Leutenants vnd. Burgers alhier ehelicher Sohn Vnd Jungfrau Susanna H Johann Kolben des Bürsieders vnd eines Ehrsam. großen Raths beÿsitzer alhie eheliche tochter. Sind copulirt word den 5.t 9.bris Zum J.S. Peter (i 56)

Il se remarie en 1659 avec Marguerite, fille du notaire Daniel Strintz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 101 n° 27)
1659. Eâdem Dominica (VI) Trin. Antonius Füeßel der Zinngiesser undt burger alhie, und Jungfr. Margartha H Daniel Strintzen geweßenen burgers und Notarÿ Publici, auch E.E. Großen Raths beÿsitzers alhie Hinderlaßene eheliche Tochter. Copul. Eod. die eod. in loco [Montag d. 18.t Julÿ Zum JS Peter] (i 112)

Le fondeur en étain Antoine Füssel se remarie avec Anne Barbe, veuve du diacre de l’Hôpital Jean Daniel Tromer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 307-v)
1683. Domin: XV. post Trinit. d. 26. 7.br. Hr Antonius Füeßel der Zinngießer Vndt burger alhie Vndt Fr. Anna Barbara weÿl. hrn M. Joh: Daniel Tromers geweßenen Diaconi in dem alhießigen Hospital Nachgel. Wittwe. Ob infirmitatem Sponsi copulavi domi Mittw. 14. 8.bris (i 322)

Fils du bailli de Barr, l’aumônier Daniel André Tromer épouse en 1673 Anne Barbe, fille de l’employé de l’Accise Jean Valentin Storck.
Mariage, cathédrale (luth. f° 164-v n° 19)
1673. Dom: Exaudi. Zum 2 mahl Hr M Daniel Andreas Tromer Caplan in dem mehrern Hospital alhie Weiland H David Tromers gewesenen Amptmans Zu Barr Straßburg. Herrschafft nachgelaß: ehel: Sohn, Jfr. Anna Barbara, Weiland Hr Johann Valentin Storcken gewesenen Ungelts Bedienten alhie nachgelaß: ehel: T. Dienstags den 22.ten Maji Münster (i 167)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 190-v, n° 11) 1673. Dom: Exaudi. M Daniel Andr: Thromer, Wolverordneter Caplan im mehrern Hospital alhie: weÿl. H Davidis Tromers gewesenen Amptmans Zu Barr hind.laßener ehelicher Sohn, und Jungfr. Anna Barbara, weÿl. Valentini Storck, gewes. bedienten in der eh* Ohngelt hind.lasene Eheliche Tochter, im Münster (i 310)

1653 XV (2 R 71) Anthoni Füeßel. 57. der Kantengießer wegen Zinß

Le fondeur de pichets Antoine Füssel hypothèque la maison au profit du pasteur de Sainte-Aurélie André Kauffmann

1680 (6. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 600
H. Anthon Füßel der Kanntengießer
in gegensein Herrn Andreæ Kauffmanns Policeÿschreibers, im nahmen Herren M. Andreæ Kauffmanns, Pfarrers Zu St. Aurelien – schuldig seÿe 250 lb
unterpfand, Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen undt zugehördten alhier auf dem Baarfüßer platz, einseit ist ein Eckh am Brennergäßel, anderseit neben Johann Georg Gartner, hinden uff Johann Jacob Schellen den Kieffer stoßend gelegen
dabeÿ geweßen Hannß Adam Schwaab der Kannten gießer sein des debitoris tochtermann
[in margine :] (…) in gegensein Johann Adam Schwaben deß Zinngießers, alß ietziger Possessor hierinn gedachter behaußung (quittung) Act. 24. 8.br. 1684

Accord entre les enfants d’Antoine Füssel et sa veuve Anne Barbe
1684 (4. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 350
Johannes Füeßel der Zinngießer, Daniel Füeßel der Zinngießer, Anthoni Füeßel der Kupfferschmid, Johann Adam Schwab der Zinngießer, alß Ehevogt Margarethæ Füeßelin und alß Curator Johann Michaels und Johann Georg Ernsten, der Füeßel, so noch ledigen standts, und Samuel Roth der Weißbeckh, alß Ehevogt Annæ Mariæ Füeßelin, alle weÿl. Anthoni Füeßels geweßenen Zinngießers nunmehr seel. nachgelaßenee Kinder und Erben an einem
So dann fraw Anna Barbara, gedachts Anthoni Füeßels hinterbliebene wittib, mit beÿstand herren Ernst Friderich Mollingers dießer Statt Müntz Verwalters ihres Curatoris am andern, Und beÿde theil mit assistentz der Ehrbar- fürsichtig und Weÿsen herrn Johann Michael Gilgen, und herrn Johann Gumbrechten deß ältern
demnach Sie die Füeßelische wittib Estlichen eine designation, dero, uff ihren hochzeitlichen Ehrentag gehabter haußfrawen in summa uff 30. Rhlr. und i. Golt fl. sich belauffend, Vorgelegt, daran dann Ihro oder ihren Erben eine tertz, ist 15. fl. 7. ß gebührt, fürs Zweite Sie die Wittib aus der am. 23. 7.br Vorigen iahrs mit einander uffgerichteter Eheberedung §. zum fünfften 400. fl. Capital lebtägig zu geniesen berechtiget ist, auch uff den fall, da Sie einen Zinn: oder Kandten Gießen heurathen würde ad dies vitæ den hinderlaßenen Kanten Gießer Werckzeug Zu usufruiren befugt were

Les enfants d’Antoine Füssel (Jean et Daniel, issus du premier mariage avec Susanne Kolb, Anne Marguerite, Anne Marie, Antoine, Jean Michel et Jean Georges, issus du second mariage avec Marguerite Strintz) se partagent la succession. La maison place des Cordeliers revient à Anne Marguerite, femme du fondeur d’étain Jean Adam Schwab.

1683 (10. 9.br), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 1)
Zuwißen daß uff dato wie nach steht 1. der Ehrenhaffte vndt bescheidene Herr Johann Füeßel Zinngießer dießer Zeit gremp und burger allhier, ferner 2. der Ehrsam vndt bescheidene Daniel Füeßel, auch Zinngießer vndt Burger alhier, beede Weÿland Herrn Anthoni Füeßels in erster Ehe mit weÿlandt frawen Susanna Kolbin Ehelich erzeugte Söhn, weiter
3. die Viel Ehren undt tugendreiche Fraw Anna Margaretha Füeßelin, des Ehrenhafften vndt bescheidenen H Johann Adam Schwaben, Zinngießer vndt burgers allhier haußfraw, mit beÿstand deßelben, Item 4. die Ehren undt tugendreiche Fraw Anna Maria Füeßelin des Ehrenhafften vnd bescheidenen Herrn Samuel Rothen, Weißbecken vndt burgers allhier haußfraw mit hülff deßelben, Mehr 5. der Ehrsambe vndt bescheidene Anthonius Füeßel, lediger Kupferschmidt gesell, So dann 6. et 7. der Ehrenhafft H Johann Carl Schübler Silberarbeiter, vndt burger allhier als vogt Johann Michael vndt Johann Georg Füeßeln, alle Fünff vorgedachts Herren seeligen in anderer Ehe mit weÿlandt der viel Ehren: undt tugendreichen Frawen Margarethæ Füeßelin gebohrner Strintzin Ehelich erzeugte Söhn vndt töchter, vndt also alle Sieben vor Ehrengedachts herrn Anthoni Füßels hinderlaßene ab intestato Erben (…) kommen vndt erschienen seind, der meinung vnd willens Ihres lieben Vatters sel. Verlaßenschafft halben eine gebührende separation, Abtheÿl: vndt vergleichung vor: vndt an die handt Zunehmen (…) Actum den 10. 11. et 12. Novembris A° 1683. Ferner den 22. Januarÿ 1684.

An demjenigen Eÿgen vndt Zeugen, so nicht allein die viel Ehrn undt tugendreiche Fraw Barbara Füeßelin, geborne Störckin die hinderlaßene Fraw Wittib, welche anfangs der Inventation Zwar mit beÿstandt des Ehrenvest vnd wohlvorgeachten Herrn Ernst Friderich Mollingers der Statt Straßburg wohlbestellten Müntz Verwaltern, Ihres Herrn vogts erschienen (…) Sie die Erben auch nicht allein die Frau Wittib ihres gethanen Eÿgens undt Zeigens guetwillig erlaßen (…)
Eigenthumb an Häußern. Waß Erstlich die an dem Barfüßer platz gelegene in dem Inventario fol: 41. specificitte behaußung betreffen thut, ist diselbige Herrn Joh: Adam Schwaben vndt frawen Annæ Margarethæ Fueßelin beeden Ehegemechten von Gesambten Erben auch deroselben Ehe: vnd vögten in geschehener Abtheilung auff Zuvor gehabte reiffe deliberation eigenthümlich jedoch mit folgend. Conditionen cedirt und überlaßen per 600. lb s (…)
Das Sterbhauß belangend. So viel die in dem Inventario fol: 41. et 42. specificirte vnderhalb der großen Erbslauben gelegene behaußung betreffen thut

Fille de fondeur d’étain, Anne Marguerite Füssel épouse en 1678 le fondeur d’étain Jean Adam Schwab, fils du péager au Faubourg de Pierre.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 295-v n° 8)
1678. Dom. Paschalis 31. Martÿ. Hanß Adam Schwab, der Zinngießer Weÿl. Hanß Adam Schwab, gewesenen Zollers ahn Stein Straß v. Burgers allhie nachgel. ehl. Sohn, Vndt Jfr. Anna Margaretha Hrn Anthoni Füeßel deß Zinngießers Vndt Burgers allhie eheleibliche Tochter. Copulavi Donnerst. 11. April. (i 290)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison d’Antoine Füssel, père de l’épouse, place des Cordeliers. Ceux du mari s’élèvent à 129 livres, ceux de la femme à 187 livres.
1678 (17.5.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 2) n° 11 (196)
Inventarium Vndt beschreibung Aller der Jenigen Haab Nahrung vndt güthere, so der Ehrenhafft vndt bescheidene Hannß Adam Schwab Zinngießer, wie auch die Ehren vndt Tugendsahme Fraw Anna Margretha Füeßlerin beede Ehegemächdt undt burgere Zu Straßburg einander in die Ehe zugebracht, welche der ursachen alldieweilen in der vfgerichten Ehepactis expressé versehen, daß einem jeden deroselben in den Ehestandt Zugebrachtes guth unverändert sein auch waß davon wehrender Ehe alienirt vndt verändert restituirt vnd ergäntzt werden solle (…) Actum in fernerer gegenwarth H Antoni füeßels vndt Frawen Margarethæ Füßlerin gebohrner Strintzin der Frawen Vatter undt Mutters en 17.ten Maÿ Anno 1678.
In einer in der Statt Straßburg auf dem baarfüßer platz gelegenen H Antoni Füeßel der Frauen Vatter gehörig. behaußung ist befunden worden wie volgt.
Abzug in dießen Inventarium. Des Manns Nahrung betreffendt, Sa. haußraths 45, Sa. Zinns, auch Werckzeugs Zum Zinngießer handtwerckh gehörig 156, Sa. baarschafft 5 Summa summarum 204 lb – Schulden 75, Nach solchem abzug 129 lb
Der Frawen Nahrung belagendt. Sa. haußraths 99, Sa. Zinns 12,Sa. Silbergeschmeidts 16, Sa. guldene Ring 9, Sa. der baarschafft 50, Summa summarum 187 lb

Jean Adam Schwab hypothèque la maison au profit des deux enfants cadets d’Antoine Füssel

1689 (19. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 561-v
hans Adam Schwab der Zinngießer
in gegensein Hn Sebastian Röderers und hn Johann Georg Ehrlen, beede E.E. großen Raths beÿsitzere, an statt weÿl. H. Anthoni Füßels gewesenen Zinngießers nachgelaßener noch lediger 2. Söhn deren Vogt vorgemeldter Schwab alß debitor selbsten ist, Deputierter – vermög Ersten vogteÿ Rechnung in recess schuldig seÿe 336 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördten, allhier unden am Baarfüßrplatz beÿm Bronnen, so einseit ein Eck am Rubenloch gäßlein, anderseit neben weÿl. Johann Georg Schrimpffen gewesenen Cancelleÿbotten nachgelaßener wittib, hinten auff weÿl. hans Jacob Schellen gewesenen weinhändlers nachgelaßene wittib und Erben stoßend gelegen
zu deßen mehrer Versicherung ist hierbey persönlich erschienen Anna Margaretha, gebohrne Füßelin, deß debitoris eheliche haußfrau mit beÿstand Jacob Füßels deß Kupfferschmids und Johann Caspar Strintzen deß Pflug würths in Ruprechtsau Ihres respect. Vatters leiblich. bruders und Vettern, die hat sich für solche schuld verbürgt
[in margine :] Johann Michael Füßel der Kürßner und Joh: Ernst Füßel der Kupfferschmid, beede noch ledig. Stands, aber majorennes und ohnbevögtiget, mit beÿstand Anthoni Füßel, deß Kupfferschmids Ihres leiblich. Bruders und gewesenen aber der Vogteÿ entlaßenen Vogts hab. in gegensein annæ Margarethæ gebohrner Füßelin, deß hierin gemeldt. debitoris nun seel. nachgelaßener wittib, anietzo Isaac Stierlin deß zinngießers ehelicher haußfraun Ihrer leiblich. Schwester – den 21. Jan. 1700

Comme le fondeur d’étain Isaac Stierlin qui veut épouser la veuve de Jean Adam Schab chargée de trois enfants n’a pas fait ses années d’épreuve réglementaires, il s’adresse aux Quinze pour obtenir une dispense. La commission qui constate que les parties ont peu de bien estime que la dispense peut être accordée. Les Quinze approuvent.
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Isaac Stierlein Ca E. E. Meisterschafft d. Zinngießer
(f° 197) Sambstags den 30. 8.bris – Isaac Stierlein, d. Zinngießer per Saltzmann cit. per schedam E. E. Meisterschafft d. Zinngießer Zunfftmeister, Abraham Eckel, berichtet daß cit. Meisterschafft ihn nicht Zum Meister auffnehmen Wollen, Weilen er die erforderte dreÿ jahr alhier nicht Verarbeithet, bitt Und.th., angesehen er Weÿl. Johann Adam Schwaben, geweßenen burgers und Zinngießers alhier Wittib heurathen Wird sambt dreÿ Kindern hierinnen idq. gratis Zu dispensiren, Künast cit. Obermeister brerichtet, d. Implorant Kaum noch 6 Monath alhier gearbeithet, da der articul doch 3 jahr erfordert, stellen die dispendation mit recommendirung des handwercks Interesse Zu Mghh. Erkandtnus. S priora.
Erk. Vor Obere handwerckherren gewießen sonderlich mb such Zu erkundigen, ob Implorant mittel habe.

(f° 219) Freÿtag den 26. 9.bris – Obere Handwercks Herren lassen per Herrn Schragen referiren, daß Isaac Stierling, der Zinngießer, auß Schweden von Nord Köppingen gebürtig, geklagd, daß E. E. Meisterschafft der Zinngießer ihn deßwegen Nicht Zum Meister annehmen Wollen, Weilen er die erorderte 3. jahr hier Nicht Verarbeithet, Worauff gegentheil damahlen gleich geantworthet, daß Kläger Kaum sechs Monath lang alhier inn arbeith stehe, jedoch die dispensation Mghh. überlaßen, dabeÿ aber auch des handwercks Interesse recommendirt, Als mann die Parthen Ferners gehörd habe, Kläger Vermeldt, daß er den 10. hujus sich an Johann Adam Schwaben des Zinngießers Wittib die 3. Kinder gehabt, Und davon erst Verwichenen Freitag eines gestorben, Vereheurathet, Und sechs jahr lang draußen geschafft habe, Darwieder der Obermeister so nôie d. Mschafft vorgestanden, Nichts sonderliches eingewandt, sondern Vielmehr Von ihm Verspührd, daß sie es ihme Nichts erschwehrden, Wofern Mghh, dispensiren wolten, Welches Kläger jnn dem gehaltenen Recess gratis gesucht, Und ob zwar beÿ der deputation er Ferners Nichts davon gedacht so seÿe doch bericht geschehen, daß die Wittib Wenig Mittel habe, Und seÿe auch wohl Zu glauben, daß Kläger Wegen der auß Schweden biß hieher gethanen Reiß Wenig geld mit hiehero gebracht habe, darzu nach dießes Kommen, daß er bereits burger seÿe, Und Königl. Intention Zufolg mann auff die Annehmung d. Burgerschafft sehen solle, dahero mannmit Mghh. ratification Vermeinte, daß beÿ Kläger Wohl idq. gratis dispensirt werden Könte. Erk. Bedacht beliebt.

Originaire de Norrköping en Suède, Isaac Stierlin épouse en 1694 Anne Marguerite veuve de Jean Adam Schwab : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrn: und wohlvorgeachten herrn Isaac Stÿerling ledigen Zinngiesern, weÿland deß Ehrsam und bescheidenen Magni Stÿrlings geweßenen landtmanns zu Nord Köppingen, in dem Königreich Schweden gelegen, seel. hinderlaßenem Ehelichem Sohn, alß dem Bräutigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und tugendsamen Frawen Anna Margaretha gebohrner Fießelin weÿland deß Ehren: undt Wohl vorgeachten Herrn Johann Adam Schwaben geweßenen Zinngießers vnd burgers allhier Zu straßburg seel. hinderlaßener wittib, als der hochzeiterin andern theils (…) auff der Fraw hochzeiterin Seiten, der Ehrengedacht Ehrsam vnd bescheidenen Samuel Rothen, Weißbecken dero Schwagers und verordneten Vogts, hannß Georg Schwaben haußfeurers, der hochzeiterin mit eingangs benambsten Schwaben dero Ersten haußwürths seel. ehelich erzeugter Kinder Constituiren vogts und Schwagers, wie auch H. Füessels des Zoll beampten im Zollkeller allhier der hochzeiterin leiblichen bruders aller dreÿ burgern allhie (…) in einer auf dem baarfüeßer platz gelegener und ihro eigenthümlich Zuständiger behaußung, Sontags den 24. Octobris newen Calenders Anno 1694. Johann Philipp Schübler Notarius publicus juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 54-v)
1694. Domin: XXI et XXII. post Trinit: proclamati sunt Isaac Stÿrling d. Zinngießer gebürthig auß d. Statt Nordköping in Schweden, Weÿl. Magnus Stÿrling gewesenen burgers in gemeldter Statt Nordköping Nachgel. ehl. Sohn, v. fr. Anna Margaretha Weÿl. Joh: Adam Schwaben geweßenen Zinngießers v. burgers alhier Nachgel. Witwe. Copulati sunt Mittw. d. 10. 9.bris [unterzeichnet] Isaac Styrling als hoohzeiter, signum sponsæ (i 57)

Il devient bourgeois trois semaines plus tard.
1694, 4° Livre de bourgeoisie p. 649
Isaac Stierlin, der Zinngießer Von Nord Kirbing in Schwaben, Weÿl. Magni Stierlins Gew: burgers daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Margaretha Füeselin, Weÿl. Hannß Adam Schwaben, auch Gewes. Zinngiesers Vnd Burgers allhier hinterl. Wittib, seiner haußfr. p. 2. gold fl. 16 ß so er bereits bey der Cantzleÿ erlegt hat, War Zu Vor ledigen standts und wird Zu E E. Zunfft der Schmid dienen. Jur. d. 1. Xbris 1694.

Isaac Stierlin meurt en 1704 en délaissant pour seule héritière sa mère. La masse propre à la veuve s’élève à 260 livres, celle de l’héritière à 4 livres. L’actif de la communauté est de 495 livres, le passif de 864 livres.
1704 (17.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 13)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung so weÿland der Ehrenhafft: vnd vorachtbare Mstr. Isaac Stierlin geweßener Kandengießer vnd burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Sambstags den 3.ten Maÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlich. ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren: vnd tugendsamen frawen Annæ Margarethæ Stÿrlinin gebohrner Füeßelin, der hinderlaßenen wittib mit beÿstand des Ehrengeachten vndt achtbahren herrn Johann Caspar Strintzen burgers alhie dero Geschwornenn Vogts, der ordnung gemäß inventirt (…) Actum Straßburg den 17. Junÿ Anno 1704.
Der abgelebte soll ab intestato Zur Erben verlaßen haben. Fraw Igerinam Stÿrlin, weÿland Magni Stierlins geweßenen Landmanns Zu Nordköpping hinderlaßne Wittib, anjetzo Zu Stockholm in Schwed. sich auffhaltend, deßen leibliche Mutter, In deren Nahmen der Wohl Edel vest, fürsichtig vnd weiße herr Philipp Caspar Leitersperger E. E. großen Raths alten vnd der Zeit E E Kleinen Raths alß Constoffler beÿsitzer, als hierzu in specie deputirter herr, dießer Inventation assistirt
Eheberedungs Copeÿ

In einer alhie Zu Straßburg auff dem barfüßer Platz ane dem brennergäßlein gelegener: vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befund. word: wie volgt
Ane Hültzen vnd Schrein Werck, Cammer A, Cammer B, Cammer C, Cammer D, In der Wohnstuben, In dem Mittleren Haußöhren, In der Kuchen
Eigenthumb ane einer Behaußung. (W.) It eine behaußung und hoffstatt s. dero Zugehörd Rechten und gerechtigkeit gelegen allhier Zu Straßb. ane dem barfüßer Platz, eins. ein eck ane dem brenner gäßlein, anders. neben herr Heinrich Stiler dem Raths botten Ehevögtlicher weiß, hinden auff herrn Andres Stumpffen den Statt Küeffer stoßend, durch die geschworne Werckmeister der Statt Straßburg vermög überschickten, vnd beÿ mein des Notarÿ Concepy befindlich. Schatz Zeduls æstimirt und angeschlagen 700 lb. Darüber besagt ein Cessio und übergab von weÿl. H Christoph Schübler Notario publico gefertiget sub dato d. 6. 9.bris 1683. auß welcher Zu erseh. welcher gestalt vorstehende behaußung d. Wittib von ihren Geschwüsterden mit gewißen conditiones cedirt und überlaßen worden
Schulden auß dem Erbe Zu bezahlen. Erstl. Annæ Mariæ Schwabin d. fr. Witib mit weÿl. Mstr Joh: Adam Schwaben in erster Ehe erzeugter ältister docht. It. Annæ Margarethæ Schwabin der Jüngsten dochter I. Ehe
Ergäntzung der Wittib unverändert Guths. Vermög des über weÿland Johann Adam Schwaben geweßenen Zinngießers vnd burgers Zu Straßburg der frawen vorig. haußwürts seel. Verlaßenschafft durch weÿl. Johann Philipp Schüblern Notarium seel. in Anno 1694 auffgerichteten Inventarÿ
(f° 15) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahr. Sa. hausraths 43, Sa. Zinns vnd werckzeugs um Zinngießer handwerck gehörig 104, Sa. guldenen Ring 3, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 700, Sa. unverändert. Guts o, Summa summarum 581 lb – Schulden 590 lb, Nach solchem abzug 260 lb
Bericht wegen der Erbin Unveränderten Guths. Es giebet nicht allein die Eheberedung maß sondern es hat auch die Wittib beÿ dießer Inventation vmbständlichen berichtet, daß ihr letzt verstorbenen haußwürth seel. Zur Zeit ihrer verheürathung das geringst nicht in bonis gehabt, dergestalten daß Sie die Wittib ihme ane statt sonst gewohnlicher Morgengaabe nicht allein das burger: Zunfft: vnd Meister: Recht außhalten, sondern auch noch darzu mit hochzeitlicher Kleidung versehen müßen, maßen Sie ihme nicht vmb des Vermögens willen, sondern weilen er im übrig. das handwerck Wohlverstanden, geehelichet, Sa. der Erbin unveränderter Nahrung 4 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 4, Sa. Guldenen rings 10 ß, Sa. der Schulden 465, Summa summarum 495 lb – Schulden 864 lb, Mehr Schulden als theilbat Guth 368 lb
Abschatzung den 16. Junÿ ao: 1704. Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen Hern Isaac Stierling gewesenen Kanngießers seel. hinderlaßene fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem Baarfüßer Platz gelegen ein Eck am brenner gäßlein, anderseits Neben Herrn Heinrich Seÿller Rathsbotten hinden auf herrn Andres Stumpff Statt Kieffer stoßend. Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschorene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt Jetzigem Preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Ein tausendt undt Vierhundert Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
Eheberedungs Copeÿ (…) Sontags den 24. Octobris newen Calenders Anno 1694. Johann Philipp Schübler Notarius publicus juratus

Chargée de plusieurs enfants, la veuve Stierlin demande d’avoir à nouveau le droit de vendre de l’eau-de-vie (dépendant de la tribu des Tonneliers) comme avant de devenir revendeuse trois ou quatre ans auparavant (tribu de la Mauresse). La commission estime qu’elle pourra exercer le métier si elle cotise à la tribu des Tonneliers eu égard qu’il n’est pas possible d’interdire ce commerce aux Français.
1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
Isaac Stierlins Wb. Ca. E. E. Zunfft der Kieffer – Grempen pt° Branden Weinschancks
(f° 276) Sambstags den 19. Septembr. 1705. – K. noê Isaac Stierlins des Kandtengießers hinterlaßener Wtb. vndt dero vogts Joh: Friderich Thomers Cit. Ca. E. E. Zunfft der Kieffer Zunfftmr. weillen Prplin jüngst das handwerckh auffgegeben, vndt beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin, als eine grempin, leibzünfftig worden, und viel Kinder hat, vnd den brandenweinschanckh wegen ihrer anderwärtigen verheürathung quittirt, anietzo aber solche wider verlangt, so Ihr abgeschlag. worden, alß bittet unterth. Ihro solche gnd. Zu erlauben vnd deputationem Zu erkennen. G. jun. mag deputationem wohl leiden, bittet aber das begehren, als wider articul lauffendt, abzulehnen. K. priora. Erk. gebettene deputation willfahrt. Obere Handwerckhh.

(f° 295-v) Freÿtags den 2. Octobris 1705. – Obere Handwerckhsherren laßen durch H. Secretarium Friden referiren, es were Isaac Stierlins des Kandtengießers Wittib wider E. E. Zunfftgericht der Kieffer eingekommen vnd hette sich wider dieselbe beschwert, daß der brandenweinschanck derselben nicht gestattet werden wolle, auff beschehene remission ahne die herren Deputirte alß ged. Wittib vorbeschieden worden, ist dieselbe Wegen unpäslichkeit nicht selbsten sondern ihr Vogt Johann Friderich Thomer der büttel Zur Schneider erschienen, der habe berichtet, daß seine Curandin Zween Mann gehabt alß Hannß Jacob Schwaben den Kandtengießer, beÿ deßen lebzeiten Sie schon den branden weinschanck getrieben, noch deßen absterben aber Sie sich Zum 2.ten mahl ahne Isaac Stierlin auch Kandtengießer verheurathet beÿ dem so lang Er gelebt, Sie auch den branden weinschanck getrieben, biß ohngefähr vor 3 oder 4 jahr da Sie beÿ E. E. Zunfft der Möhrin leibzünfftig worden vnd das Krempenweßen angefangen, vnd dermahlen den branden weinschanck quittirt, weilen Sie aber anjetzo nach absterben ihres letztern Manns mit dem Krempenweßen sich nicht ernehren könne, alß hette Sie vmb treibung deß branden weinschancks beÿ E. E. Zunfftgericht der Kieffer wider angehalten, welches ihr aber daselbst abgeschlagen worden, deßwegen Sie dann vmb permission deßelben aß welches Sie bereits vor dießem gehabt gebetten haben wolte, auff seithen E. E. Zunfft der Kieffer were erschienen herr Küchel der alte Zunfft meister vnd hette Zwar die Sach nicht sonderlich schwer gemacht, dabeÿ aber beditten, daß Die in dießem begehren nicht dispensiren könten weilen es wider den articul were, deßwegen dann die Hh. Deputirte dahin gestellten haben wolten was hierinn Mghh. würden erkenen wollen. Erk. Würdt Implorantin in ihren begehren dispensando willfahrt es soll aber dieselbe beÿ E. E. Zunfft der Kieffer gelt Zünfftig vnd durch die herren Deputirte der Zunfft remonstrirt werden, daß Sie beÿ jetzigen Zeiten da man den frantzosen es nicht niderlegen kan beßer thun würden, wann Sie die krempen Zu Geld Zünfftigen annehmen dadurch Mhh. weiler verdrißlichkeiten überhebt sein würden.

L’inventaire dressé après sa mort en 1709 est connu par le seul répertoire. L’inventaire dressé en 1710 après la mort de Jean Michel Reissmann apprend que la défunte a laissé deux filles, Anne Marie et Anne Marguerite

1709,Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über weÿl. Fr. Annä Margarethä geb. Füßelin weÿl. Isaac Stierle gew. Kandengießers alhier hinterbl. Wb. Verl:

Anne Marguerite Füssel vend la maison au coutelier Christophe Bogner et à sa femme Marie Elisabeth Klingler moyennant 1 350 livres

1707 (9. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 755-v
(1500) Anna Marg: Stierlin wittib geb. Füeßelin beÿständlich Joh. Friedrich Thomers messerschmids u. büttels beÿ E.E. Zunfft der schmid ihres curatoris
in gegensein Christoph Bögners messerschmids u. Maria Elisabetha geb. Klinglerin
eine behaußung Hoffstatt mit allen ihren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier ahn dem baarfüßer platz, einseit ist ein eck ahn dem sogenannten rubenloch sonsten brennergäßlein, anderseit neben Heinrich Seÿler dem Rathbotten ehev: weiß, hinten auf Joh. Jacob Stempel den würt stoßendt – um 500 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 800 lb

Les acquéreurs l’hypothèquent trois semaines plus tard au profit du boulanger Jean Herrmann

1707 (29. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 791
Christoph Bogner messerschmidt u. Maria Elisabeth geb. Klinglerin beÿständlich Joh. Carl Birckels handelsmanns u. Joh. Bürckel deß ledigen handelsmanns
in gegensein Joh. Herrmann weißbeckers – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, ihre behaußung allhier ahm Baarfüßer platz so Sie von Anna Marg: Stirelin erkaufft

Fils du coutelier Jean Wolfgang Bogner, Jean Christophe Bogner épouse en 1703 Marie Elisabeth Klingel, fille d’un tisserand de Riquewihr : contrat de mariage, célébration
1703, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Christoph Bogners Meßerschmidtß, vndt Jfr Mariæ Elisabethæ Klinglerin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 93 n° 513)
den 10. Octobris 1703 sind nach außruffung eingesegnet word. Christoph Bögner der ledige Meßerschmid weÿl. Johann Wolffgang Bögners gewesenen burgers undt Meßerschmids allhier ehelicher Sohn undt Jgfr Maria Elisabetha weÿl. Johann Michael Klingels, Woll.webers zu Reich.weÿr eheliche tochter [unterzeichnet] Christoff Bögner All hoch Zeidt, x der hochzeiterin handzeichen (i 95)

Marie Elisabeth, fille du tisserand Jean Michel Kling de Ribeauvillé, devient bourgeoise par son mari un mois après son mariage
1703, 4° Livre de bourgeoisie p. 746
Fr: Maria Elisabetha, weÿl. Joh: Michael Klingels gew: wollenwebers Zu Ropsweÿer hint. tochter, empfangt das burgerrecht V. Ihrem Mann Christoph Bögner dem Messerschmid allhier p. 2. Gold fl. 16. ß so beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, wird E.E. Zunfft der Schmid dienen. P: d. 19. Dito [9.br:] 1703

Christophe Bogner est élu maître de la tribu en 1730
1730, Maréchaux – Protocole du corps des couteliers (XI 154)
(f° 76-v) Sambstags den 30. Septembris Anno 1730) – Obermeisterwahl Kurtzarbeiter, Mr Christoph Bogner der ältere

Christophe Bogner passe un contrat de mariage avec Anne Eve Fritz, fille du pelletier Jean Balthasar Fritz de Bouxwiller. Le mariage ne sera pas célébré
1732 (9. Xbr), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 282
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und wohlvorgeachten Hn Christoph Bogner dem altem Meßerschmidt vnd burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn Bräutigamb, ane einem
So dann Anna Eva Fritzin, weÿland des Ehren: vnd vorgeachten Meister Johann Balthasar Fritzen, des gewesenen Kürschners Und burgers Zu Buchsweÿler, hochgräfflich Hanauischer herrschafft nunmehr seeligen nachgelaßeneer tochter, als der Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 9.ten Decembris Anno 1732. [unterzeichnet] Christoff bogner der Elter als hochzeiter, A. E. F. der hochzeiterin handzeichen

Christophe Bogner se remarie en 1734 avec Anne Eve Hetzel, veuve du tanneur et marchand de cuir Laurent Trens : contrat de mariage, célébration
1734 (9. Xbr), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 321
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Christoph Bogner dem ältem, Wittiber, Meßerschmidt vnd Burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn Bräutigamb, ane einem
So dann der Ehren: und Tugendsamen Frauen Anna Eva Trenßin, gebohrner Hetzelin, weÿland des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Lorentz Trenßen, des geweßenen Rothgerbers und Lederhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener Frau Wittib, als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg den 9.ten Decembris Im Jahr nach Christ Geburth gezahlt 1740

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 128-v, n° 478)
1735. Mittw. d. 19. Jan. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt b. eingesegnet word. H. Christoph Bogner, der Meßerschmid Wittber v. b. alhie v. Frau Anna Eva weÿl. H Lorentz Drentzen gewesenen b. v. Rothgerbers nachgel. Wittib [unterzeichnet] Christoff bogner als hochzeiter, Anna Eva trentzin (i 133)

Fils du jardinier André Trens, Laurent Trens épouse en 1694 Anne Eve, fille du jardinier André Hetzel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 45-v)
den 21. Julÿ A. 1694. seind Copulirt Worden Lorentz Trentz lediger Rohtgerber Andreas Trensen gartners vnd burgers alhie hinterlaßener ehelicher Sohn, Vnd Jungfrau Anna Eva Andreæ Hetzels gartenmanns vnd burgers alhie hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Lorentz Trentz als hoch Zeid. Anna Eua hetzlerin als hoch Zeiterin (i 47)

Anne Eve Hetzel fait dresser l’inventaire de ses apports (1210 livres), dont une maison derrière le poêle des Pelletiers et une autre à Handschuhheim.
1735 (10. 7.bris), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 43) n° 975
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so die Viel Ehren und tugendsahme Frau Anna Eva Bognerin gebohrene Hetzelin, zu dem Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Christoph Bogner, dem ältern Meßerschmid und burgern allhier Zu Straßburg Ihrem geliebten Haußwürth für ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So Beschehen in Straßburg auf Sambstag den 10.ten Septembris Anno 1735.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen und dem Eheherrn eigenthümlich gehörigen Behausung befunden worden, wie volgt.
(f° 7) Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg hinder der Kürschner Zunfftstub (…)
It. eine Behaußung, mit allen deren gebäuen, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten gelegen in dem dorff Handschuchheim Illkircher Ambts (…)
Abzug in gegenwärtige Zugebrachte Nahrung gehörig. Sa. haußraths 380, Sa. wein und Lährer Vaß 37, Sa. der Kühe 7, Sa. Silbergeschmeids 30, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmeids 32, Sa. der Baarschafft 162, Sa. Pfenningzinß hauptguths 75, Sa. Eigenthums ane Häußern 451, Sa. Schulden 32, Summa summarum 1210 lb

Jean Christophe Bogner meurt en 1740 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison à 600 livres. La masse propre à la veuve est de 587 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 100 livres, le passif à 276 livres

1740 (23.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 52) n° 1175
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehren und Wohlvorgeachte Herr Johann Christoph Bogner, der ältere, geweßener Kurtzmeßerschmid und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seeliger, als derselbe Donnerstags den 25.ten Februarÿ dießes lauffenden 1740.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechselt, nunmehr, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Vorgeachten H, Johann Christoph Bogners, des jüngern, auch Meßerschmidts und Burgers allhier des Verstorbenen seeligen in erster Ehe mit auch weÿland Frauen Maria Elisabetha Bognerin geb. Klinglerin ehelich erziehlten Herrn Sohns und ab intestato Verlaßenen Erbens inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahme Frau Annam Evam Bognerin gebohrner Hetzelin, die hinterbliebene Frau Wittib, beÿständlich des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und hochgelehrten Herrn Joh: Ludwig Freundten, J. V. Lti und E. E. Großen Raths Advocatj et Procuratoris vicarÿ vnd Vornehmen Burgers allhier (…) So beschehen in Straßburg angefangen auf Mittwoch den 23.ten Martÿ Anno 1740.

In Einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz und Rubenlochgäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden Worden Wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der bühn, In der Cammer A, In der obern vordern Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im Küchel, In der Vordern Cammer
Eigenthumb ane Häußern (W.) Eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg hinter der Kürschner Zunfftstub (…)
Eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßer platz einseith ist ein Eck an dem so genandten Rubenlochs sonsten Brennergäßel genand anderseith neben Cladi Wilhelm dem Sattler, hinden auf H. Daniel Friderich Färbers des Handelßmanns Kind. erster Ehe stoßend, so gegen männig. freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) laut Vorherallegirten Abschatzungs Zeduls vom 17.ten Martÿ 1740, æstimirt umb 600 lb. Hierüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insigel corroboriret de dato 9.ten Decembris A° 1707. mit altem N° 1 notirt und dißmahlen wieder dabeÿ gelaßen
It. ein Behaußung, höfflein und hoffstatt mit all anderen gebäuen ane der obern Straß im Müllergäßlein (…)
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Nach besag Inventarÿ über der Frau Wittib in die Ehe gebrachte Nahrung in Anno 1735. durch mich unterschriebenem Notarium auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 61, Sa. lähren Vaß 3 ß, Sa. Silbergeschmeids 10, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 15, Sa. der Baarschafft 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 25, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 345, Erg. Rest 127, Summa summarum 587 lb
des Erben ohnverändert und theilbar Vermögen, Sa. haußraths 149, Sa. Werckzeugs und gemachte Wahr Zum Meßerschmidts handwerck 91, Sa. Weins und Lährer Vaß 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 47, Sa. goldener Ring 3, Sa. baarschafft 113, Sa. Eigenthums ane häußern 700, Summa summarum 1100 lb – Schulden 273 lb, Nach solchem abzug 836 lb – Stall Summ und Conclusio finalis Inventarÿ 1424 lb
Abschatzung dem: 17. Martzÿ: 1740. Auff Begehren weilandt deß Wohll Achtbahren und bescheidenen Hn Christoff Bogner deß geweßenen Meßerschmidts seel. hindter Laßenen Frau wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff dem Barfüßrer blatz gelegen, ein seitß ein Eck in daß ruben Loch geslin, anderseitß Neben Meister Cladi willhelm dem Sattler hindten auff die Strüpffelischen Erben Stoßent welche behaußung und.n dem meßerschmidts Lahten, der die breiten von hauß über haubt 14 sch. hinden daran daß hauß Ehren worin die Eß getrëmbter Keller, oben dar über ihm Ersten Stock ein Stuben Hauß Ehren worinen der herdt und waßerstein, hinden dar an ein Stübell und Kuchell Cämmerlin, oben dar über under dem Tach 3: Cammern eine dar von die Soldaten Cammer, alten tach Stull sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor vnd Umb Ein Tausent und Zweÿ hundert Gulten.
Der 2.te begrieff (…) bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Codicillus Reciprocus des Ehren: und vorgeachten Herrn Christoph Bogners des Meßerschmidts und der Ehren und Tugendsamen Frauen Annæ Evæ gebohrner Hetzelin beeder Eheleuth und Beÿsitzere allhier Zu Straßburg auffgerichtet Montags den 2. Decembris Anno 1737. – Matthias Koch, Not. jur. requisitus

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1719-1755, f° 104-v, n° 7)
1740, Donnerst. den 25.ten febr. mittags starb H Christoph bogner Kurtzmeßerschmidt u. b. allhier s. alters 62 jahr 6 monath u. 2. tag wurde Sambst. darauf ehrl. Zur erde bestattet nach gehaltener leich Sermon Zu St. Nicol. auff dem gottes acker St. Urb. [unterzeichnet] Christoph Bogner als sohn, Johannes Lips als stieff dochterman (i 109)

Liquidation de la succession
1740 (6.5.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 359) sn
Ohnvergreifflicher Summarischer Calculus über Weÿland Frauen Mariä Elisabethä Bognerin gebohrener Klinglerin, nun auch Weÿl. Herrn Christoph Bogners des ältern, geweßenen Meßerschmids und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, aus dem darüber in Anno 1729 durch H. Notm. Johann Lobstein aufgerichteten Inventario dem Stalltax nach mit aufgerehneter beßerung gefertiget

Anne Eve Hetzel fait un testament dans sa maison dans la ruelle du Trou aux navets (rue des Incendiaires)
1741, Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) n° 94-a
1741. Testamentum Fr. Annæ Evæ Hetzelin, weÿl. Christoph Bogners wittib
Demnach Frau Anna Eva Bognerin gebohrne Hetzelin weÿl. meister Christoph Bogners des ältern gewesenen Meßerschmidts und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene wittib Vor mir notario und damals anweßenden gewesenen Gezeugen deb 28.ten Martÿ A° 1741. ein Testamentum nuncupativum auffgerichtet und sich darinnen expresse Vorbehalten (…) etwas ferners Verordnen (…)
Geschehen sind dieße ding allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 7. Maÿ Anno 1744. in einer ane dem rubenloch Gäßlein gelegener Ihro frauen Lipßin jetzo eigenthümlich gehörigen behaußung deren dritten Stocks Stuben mit denen fenstern auff die Gaß außsehend, abends zwischen fünff und sechß uhren [unterzeichnet] Ana Eva bognrin

Anne Eve Hetzel veuve de Jean Christophe Bogner passe un contrat alimentaire avec ses deux filles Marie Salomé Drens veuve du sellier Jean Lips et Marie Elisabeth Drens femme du pelletier Jean Georges Tornarius
1744 (15.6.), Chambre des Contrats, vol. 618 n° 330
Erschienen Frau Anna Eva gebohren Hetzelin, Weÿl. Christoph Bogner, des ältern, gewesten burgers und Meßerschmidts allhier unbevögtigte wittib, mit beÿstand H. Frantz Heinrich Dautel Not. Publ. und Practici alhier ane einem,
und deren beede töchter, Frau Maria Salome geb. Drenßin Weÿl. Johannes Lipß. gew. Sattlers und burgers allhier Wittib, so ebenfalls ohnbevögtigt, beÿständlich Bernhard Schlegel, des Küblers und Fr. Maria Elisabetha gebohrne Drenßin, Johann Georg Tornarius, des Kürßners und hiesigen burgers Ehefrau, mit deßen assistentz, am anderen theil,
bederseits anzeigede, daß sie nach reifferem Vorbedacht und aus freÿen Willen, auch sie Tornariußin mit genehmhaltung ihres Ehemanns, wegen eines Leibgedings und Contractus Vitalitÿ aufrichtig und redlich mit einander überkommen (…)
daß nemlich erstens Bögnerische Wittib, die Mutter ihre annoch fürständige Lebens Zeit über in der ihrer ältesten tochter verwittibte Lipßin am 17. Decembris Anno 1740 verkaufften ane der Rubenlochgäßlein hinder der Kürßnerzunfft stub gelegenen wohnbehausung und zwar in denen daselbst bereits innhabenden Gemachen ohnvertrieben verbleiben, und auff gedachter Lipßin, wie auch dero Schwester Tornariußischer Ehefrauen gemeinsame, Von jeder Zur helffte beÿzutragen habende Unkosten von denenselben mit geziemend: und genugsamer Nahrung als Speiß und tranck verköstigt (…)
Drittens, so hat Bognerische wittib Zu widervergeltung der sich von seiten Lipßischer wittib und Tornariußischer Ehefraun und allenfalls deren Erben bedingungen und Versprechenden beherberg Verköstig und versorgung wie auch bewerckstelligung alles übrigen deßen hieoben specifice meldung geschehen 1200 gulden Zu entrichten, und als ein vollkommenes eigentum Zu überlaßen versprochen

Anne Eve Hetzel meurt en 1745 en délaissant quatre enfants dont deux filles habitent Strasbourg. Le notaire expose dans une note liminaire que la défunte est tombée dans la plus grande déchéance : elle s’est brouillée avec tout le monde et vivait dans une grande saleté. Ses filles ont un moment pensé la faire admettre à l’hôpital mais ont finalement passé avec elle un contrat d’entretien. La somme taillable s’élève à 590 livres.
1745 (6.12.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 243) n° 257
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland die Ehren und tugendsame Frau Anna Eva gebohrne Hetzelin weÿl. Herrn Christoph Bogners, des ältern geweßenen Kurtzmeßerschmids und burgers allhier Zu Str. seel. hinderbliebene wittib nunmehro auch seel. nach ihrem den 1. Junÿ des Zu end lauffenden 1745.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 6.ten Decembris Anno 1745.
Die verstorbene seelige hat Zu ihren Erben verlaßen wie folgt. 1. Frau Mariam Salome gebohrne Drentzin, weÿl. Meister Johann Lipßen des geweßenen sattlers und b. allh. seel. hinterbliebene wittib, mit assistentz herrn Johann Bernhard Schlögels des Küblers und burgers allhier, welche der Inventur in person abgewartet. 2. Johann Drentzen den Lederhändlern v. b. allh. welcher aber schon eine Zeit lang sich von hier entfernet, undt mann dato nicht weiß, wo sich derselbe befindet, undt ob er tod oder lebendig, dahero in deßen Nahmen hernach wol ermeldeter Hr Rathherr Wild beÿ dießem Geschäfft præsens gewesen, 3. Frau Mariam Elisabetham gebohrne Drentzin, Meister Johann Georg Tornarius, des Kürschners und b. allh. Ehegattin, mit beÿstand deßelben, so auch beed dießer inventur persönlich beÿgewohnt, So dann 4. Annam Margaretham Drentzin, annoch leedigen Stands und majorennis, aber der Zeit zu Paris sich auffhaltend, umb deßwillen wie auch vorgenanden Johann Drenßen persönlichen hiebeÿ erschienen S. T. Herr Johann Georg Wild, E. E. Großen Raths alter und E. E. Kl. Raths jetzig wolverdienter beÿsitzer v. vornehmer b. allh. (…) Alle vier der Verstorbenen seel. mit längst weÿl. Hern Lorentz Drentzen dem gewes. Lederhändlern und b. allh. ihrem Erstern Ehemann seel. ehel. erzeugte KK. und Erben.

Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es ist dißer Verlaßenschafft wegen nöthig, mit einem bericht anzudeuten, daß Zwar die Verstorbene Frau Bognerin seel. Vor mir Notario und Gezeugen respê. den 28. Martü A° 1741. ein Testament und den 7. Maÿ A° 1744. eine Nach Disposition in favor ihrer beÿden Fr. Töchtere, aus der bewißenen Vielen Kindlichen pflicht und trewen willen auffgerichtet und darinnen verschiedenes verordnet auch nicht widerruffen noch geändert habe. Allein nach dem durch die Göttliche Allmacht die Verstorbene seel. in einen solchen miserablen undt elenden Zustand gerathen, daß sowol alles unter ihr Verdorben, als jeedeermann abscheu getragen, sich beÿ umb ihrer unreinlichkeit willen, als wärterin gebrauchen Zulaßen, mithin die beede frauen töchtere underdeßen selbsten die mühe ihrer abwartung übernehmen, dießelbe säubern und die dienst v.sehen* müßen, anbeÿ Sie die mutter seel. immer einen guten appetit in Eßen und trincken von sich spühren ließe, dahero* sie selbsten besorgte, daß *ch und noch ihre Nahrung sich verzehrt und so lange dauerte, endlichen ein end nehmen würde, (und) sie in dem allhießigen hospital auffgenommen werden müßte, so resolvite sich dieselbe mit dießen ihren Zween Töchtern gegen lebenlänglich reichender gebührlicher Cost, wie auch auff: und Abwartung ein Leibgeding auffzurichten, welches auch den 15.ten Junÿ A° 1744. in stand gebracht, und in allhießiger C. C. stub nach zu geschickten der verstorbenen Mutter see. Mandat ordnungs mäßig verschrieben worden, Crafft welchen Contractus Vitalitii die abgeleibte seel. ihren beeden Töchtern §° 3° die annoch in mitteln gehabte 1200. fl. oder 600. lnd. vor die beherberg: Verköstig: und Versorgung eigenthümlich zugestellt und assignirt (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Rubenlochgäßlein gelegenen Weÿland Meister Johann Lipsen als gewesenen Sattlers und burgers allhier seel. Wittib und Erben eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden
Wÿdumb welchen die verstorbenen Seel. Zeit lebens genoßen. Obwolen weÿl. H Christoph Bogner der älter geweßene Kurtz Meßerschmidt und b. allhie der Verstorbenen letzterer Ehemann seel. ihr theils in auffgerichteter Eheberedung und theils in seiner letzten willens Disposition einen Zimblichen lebensläng. Vor: und Nachwÿd. Verordnet, so wurde doch in ansehung Hr Christoph Bogner der Jüngere ebenmäßige Kurtz Meßerschmidt v. b. allh. als Sohn v. einiger Erb theils vor ruckständig vätterl. Guth und theils ratione vätterl. Legitimæ ein ansehnliches auß seiner Väterl. Verl. gefordert, die sach Krafft Vergleichs Vom 19. Maÿ A° 1740. Vor Hn Not° Johann Lobstein, getroffen, dahin vermittelt, daß Er Stieffsohn ihr d. Verstorbenen seiner Stieffmutter statt allsolchen vor: und Nach wÿdumbs alljährl. alle quartal Zur quart abtragen, Zu einem wÿdumbs Zinß lieffern solle 48 fl. die thun à 5 pro Ct° zu Capital gerechnet 480. lb
Copia Contractus Vitalitii
Sa. haußraths 10, Leibgeding 100, Wÿumb 480, Stall Summa 590 lb

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1719-1755, f° 174 n° 46)
1745. Mittw. d. 1. Sept. morgens frühe Zwischen 1. u. 2. uhr Fr. Anna Eve Bognerin geb. Hetzelin, weÿl. H Christoph bogners gewesen. Meßerschmidts u. b. allhier nachgelaßene wittib ihres alters 66 jahr 6 monath u. 5. tagn wurde Donnerst. darauff Zur erden bestattet auff d. gottesacker St (-) [unterzeichnet] Johann Georg Tornarius als tochterman, Johann Jacob Lips als Enckell (i 181)

La maison revient au fils du défunt, aussi appelé Christophe Bogner. Il devient tributaire chez les Maréchaux le 4 juillet 1724.

1724, Maréchaux – Protocole du corps des couteliers (XI 154)
(f° 39) Dienstags den 4. Julÿ Anno 1724. – Meisterrecht
Christoph Bogner, Meister Christoph Bogners des Meßerschmidts und burgers allhier ehelicher Sohn, Kurtzarbeiter, stehet Vor und bittet, mann wolle Ihne Vor einen ehrlichen Meister auf: und annehmen. Erkannt Willfahrt, dt. 15. fl. Vor das Meister Recht und 16 ß d. Aufflaggeld

Les compagnons couteliers veulent infliger une amende à Christophe Bogner parce qu’il a travaillé en pays français malgré la décision rendue par la maîtrise.
(f° 40) Montags den 10. Junÿ Anno 1724. – Hierauf seind die Gesell auch Zu dem handwerck gekommen, und hat mann wegen Meister Christoph Bogners des jüngeren, aus ursachen Er in Welschland gearbeitet, eine Umbfrag halten und Ihne deßwegen abstraffen wollen, allweilen aber die Gesellen mit dem bescheid, so E: E: Meisterschafft ertheilten nicht wollen Zufrieden, sondern Meister sein, dahero hat der Ober Meister die Lad zugemacht und ist man ohnverrichteter dinge Von einander gegangen.

Le conseil de tribu déclare que Christophe Bogner ne doit pas travailler chez son père puisque deux maîtres ne peuvent partager le même atelier
(f° 42) Donnerstags den 7.ten Decembris 1724. – Ferner wurde wegen Mr Christoph Bogner jun. welcher beÿ seinem Vatter in der Werckstatt ist, Erkandt, daß nicht Zween meister in einer wercktsatt bleiben können

Christophe Bogner épouse en 1726 Catherine Dorothée Krieg, fille du barbier Auguste Krieg : contrat de mariage, célébration
1726 (8.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 146
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohlvorgachten Herrn Johann Christoph Bogner den jüngern, Ledigem Meßerschmid und burgern zu Straßburg des Ehrenvest und wohlvorgeachten herrn Christoph Bogners, des ältern, auch Meßerschmids und Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Bräutigamn ane einem,
So dann der Viel: Ehren: und Tugendbegabten Jungfrauen Catharina Dorothea Kriegin, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahr, auch Kunsterfahrenen herrn Augusti Kriegen, Barbierers und Wundartztes auch Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, ane dem andern Theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße ding in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Montag den 8. Aprilis in dem Jahr als mann nach unßers Einigen Erlößers Heÿlands und Seeligmachers Jesu Christ freunden und gnadenreichen Geburth Zahlte 1726

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 79-v, n° V)
1726. Fest. Paschat. et Domi. Quasimodogen. proclamati Sunt Christoph Bogner der Jünger, Meßerschmidt V. Burger alhie Christoph Bogners Sen. Meßerschmidts V burg alhie ehl. Sohn V. Jgfr Catharina Dorothea H Augustus Krüeg Chirurgo burg. alhie ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 1. Maÿ [unterzeichnet] Christoph Bogner als hochzeiter, Catarina dorotea Kriegin als hochzeiterin (i 84)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue. Ceux du mari s’élèvent à 334 livres, ceux de la femme à 635 livres.
1726 (18.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 16) n° 355
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren undWohl Vorgeachte Herr Johann Christoph Bogner, der Meßerschmidt und die Ehren und tugendsahme Frau Catharina Dorothea Bognerin geb. Kriegin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthen mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines jeedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und blieben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Christoph Bogners des Meßerschmidts und burgers allhier, des Manns, und des Ehren: Vndt wohlvorgeacht, auch Kunsterfahrnen Herrn Augusti Kriegen des barbierers und Wundartztes auch burg. allhier der Frauen geliebten Vatters auff Dienstag den 18.ten Junÿ Anno 1726.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Wÿdem Verfangenschaft Welche Herr Augustus Krieg der Barbierer und Wundartzt auch burger allhier der Frauen eheleiblicher Vatter wegen dießer seiner Tochter Lebtägig Zu genießen. Es hat Weÿland Fau Maria Ursula Kriegin gebohrne Pastoriußin, Herrn Augusti Kriegen des Barbierers und Wundartzts auch burgers allhier geweßene ehel. haußfrau als der Fr. eheleibliche Mutter nunmehr seel. Vorgedachtem Ihrem hinderbliebenen Wittiber in der mit Ihme den 7. Maÿ Anno 1696. durch Hn Stephan Cornelium Saltzmann Not. publ. und berümbten Practicum nun auch seel. auffgerichteten Ehepacten (…)
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 158, Sa. Werckzeugs Zum Meßerschmidt Handwerck gehörig 102, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Goldenen Ring 15, Summa summarum 284 ln – Dazugelegt zwen drittetheil ane denen haussteuren thun 50 lb, Belaufft sich also des Manns Völligen in die Ehe gebracht Guth in allem dem billichen werth nach auff 334 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 186, Sa. Silbergeschmeids 31, Sa. Goldener Ring 31, Sa. baarschafft 360, Summa summarum 609 lb – Dazu Kombt ferner ein dritter theil ane denen haussteuren 25 lb, Ist also der Frauen Völlig in die Ehe gebrachte Nahrung in allem dem vero pretio nach 635 lb

Christophe Bogner meurt en 1760 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre à la veuve est de 1 122 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 355 livres, le passif à 1 336 livres. Le fils auquel le défunt a légué la maison réserve son acceptation comme il estime que le prix demandé est trop élevé.

1760 (3.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 397) n° 860
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Christoph Bögners, des geweßenen Meßerschmids und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1760. – nach deme derselbe donnerstags den 10. Julÿ dießen lauffenden 1760 Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendbegabten Fraun Catharinä Dorotheä Bognerin, gebohrener Kriegin, der hinterbliebenen Wittib, mit Assistentz des Ehrenvest Großachtbahr und Kunsterfahrenen herrn Daniel Gottlieb Ziegenhagen berühmten Chirurgi und burgers allhier Ihres erbettenen herrn beÿstandts (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den dritten Septembris Anno 1760
Der Abgeleibte seeliger hat zu seinen Erben ab intestato verlaßen wie folgt, 1.mo Frau Mariam Dorotheam Metzgerin gebohrne Bognerin, Herrn Johann Jacob Metzgers des Paßmentirers und Seidenhändlers auch Burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿstand gedachten Ihres Ehevogts in Persohn abwartete, 2.do Herrn Johann Friedrich Bogner Ledigen Meßerschmid, so Majorennis und ohnbevögtigt, dahero Er in selbst eigener Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden, 3.tio Jungfrau Mariam Elisabetham Bognerin, 4.to Jungfer Mariam Salome Bognerin, So dann 5.to Jungfrau Mariam Margaretham Bognerin, So alle dreÿ ebenmäßig Majorennes und ohnbevögtigt mithien beneben Herrn Tobia Ludwig Krieg dem Silberarbeiter und burgern allhier ihrem erbettenen Herrn beÿstand zugegen geweßen, Also alle Fünff des Gott seelig entschlaffenen mit Eingangs gedachter Frauen Catharina Dorothea Bognerin gebohrner Kriegin seiner hinterbliebenen Fraw Wittib ehelich erziehlte Herrn Sohn, Frau und Jungfrauen Töchter und ab intestato Zu fünff gleichen portionen und antheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunten eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung, (E.) Eine Behaußung und Hoffstatt samt Bronnen, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ane dem brennergäßlein, anderseit neben H. Johann Friedrich Wilhelm, dem Sattler, hinten auf H. Johann Friedrich Sachß J. V. Ctum und hiesiger Statt Canceleÿ Contractuum bestmeritirten Actuarium stoßend, so gegen Männiglichen freÿ, ledig, eigen vnd durch (die Werckmeistere) Vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung vom 5.ten Augusti 1760. angeschlagen pro 750 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insigel corroboriret de dato 9. Decembris Anno 1707. mit altem N° 1 signirt.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangen ohnverändert Guth, Vermög Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuthe einander vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch weÿland Herrn Notarium Johann Lobstein seeligen in Anno 1726 aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Silbergschirrs 9, Sa. Goldener Ring 15, Sa. der Schuld 75, Erg. Rest 1022 lb, Summa summarum 1122 lb
Dießemnach Wird nun auch der Erben ohnverändert und theilbahr Nahrung und Zwar weilen keine Errungenschafft ausfällt, unter einer Massa beschrieben, Sa. Hausraths 83, Sa. Werckzeugs und gemachte Waar zum Meßerschmid handwerck gehörig 26, Sa. Weins und Lährer Faß 35, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 34, Sa. Golden geschmeids 3, Sa. Pfenningzinß hauptguths 400, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 750, Sa. Schulden 21, Summa summarum 1355 lb – Schulden 1336 lb, Nach deren Abzug 18 lb
Es solte zwar auch anjetzo der Erben Vätterlicher Ebschafft Summa addiret werden, dasjenige was der Herr Sohn, Herr Johann Friedrich Bogner, vor die Ihme in ermeltem Codicillo §° 3.tio prælegirte ane dem Baarfüßerplatz allhier Liegende behaußung über den hieoben befindlichen anschlag mehrers conferiren und einschießen solle. All die Weilen aber Er der herr Sohn sich außdrucklichen vernehmen laßen, daß Er sich dermahlen Keines weegs erklären könne, sothane behaußung umb den Ihme angesetzten allzuhohen Preiß anzunehmen, in sonderheit da solche der Frau Wittib in Lebtägigem genuß gelaßen werden muß, dahero Er seine positive Erklärung darüber zuthun biß auf eräugnenden Wÿdembs fall außgesetzt und sich vorbehalten haben wolle, als hat mann es dießorths beÿ dem anschlag der herren Werckmeistere bewenden laßen
Beschluß summa 1141 lb, Stall summ 981 lb
Copia der Heuraths verschreibung (…) auf Montag den 8. Aprilis 1726, Johannes Lobstein Notarius juratus
Copia des Codicilli in Scriptis

Catherine Dorothée Krieg loue la maison à son fils Jean Frédéric Bogner

1761 (30.7.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1490) n° 1
Fr. Catharina Dorothea Bognerin geb. Kriegin Weÿl. Hn Christoph Bogner geweßten Kurtz messerschmidts Wittib mit assistentz H. Johann Jacob Metzger des Paßmentirers
so dann H. Johann Friedrich Bogner auch Kurtz messerschmidts dero Sohn beÿständlich H Tobias Ludwig Krugen Silberarbeiter
auff 9 nacheinander folgenden jahren so auf jüngst verfloßenen Joh. Baptistæ dieses lauffenden 1761. Jahrs schon ihren Anfang genommen
den Laaden und Eß auf dem boden + ferner den völligen ersten stock sowohl vorder als hintern gebäudes ohne einige ausnahm, Item die mittlere Kammer hinter Gebäudes im dritten Stock wie nicht weniger die Kammer auf der bühn, so dann die helfte der bühnen und des Kellers /:welche bühn und Keller aber die verlenende Mutter durch einen Unterschlag auf ihre Kösten zu separiren hat, die erstere 2 Jahr /:als in welchen die verlehnende Mutter annoch den hand Kauff und Verkaufff bestehend in allerhand gattungen von Eß Meßern, Scheeren, zusammengelegten Feeder Meßern Futerahl und Scher Meßerriehmen &c nur die Instrumenta Chirurgica ausgenommen ohne einigen unterscheid freÿ und ohngehindert zu treiben sich expresse vorbehalten thut – um einen jährlichen Zinß nemlich180 gulden

Catherine Dorothée Krieg meurt en 1771 en délaissant cinq enfants. Le prix de la maison est repris de l’inventaire précédent puisqu’il n’y a pas eu de travail. L’actif de la succession s’élève à 1 302 livres, le passif à 183 livres.

1771 (27.5.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1483) n° 26
Inventarium über Weiland der Ehr: und tugendsahmen Fraun Catharinæ Dorotheæ Bognerin gebohrner Kriegin auch Weiland Herrn Christoph Bogners gewesten Kurtz Meßerschmidts und Burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1771 – nach ihrem Montags den 1. Aprilis dieses lauffenden 1771. Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Montag den 27. Maÿ Anno 1771.
Die Verstorbene seel. hat mit auch Weiland Herrn Christoph Bognner Eingangs gemeltem ihrem geweßten Ehemann seel. nachbenannte Kinder Ehelich erzogen und per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folget als 1° Frau Mariam Dorotheam Metzgerin gebohrne Bognerin, Herrn Johann Jacob Metzgers des Paßmentirers und Seidenhändlers auch Burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿstand erstgedacht Ihres Ehevogts diesem Geschäfft in Persohn abwartete, 2° Herrn Johann Friedrich Bogner, den Kurtzmeßerschmidt und burgern dahier, so dieser inventur Persönlichen beÿwohnete, 3° Weiland Frauen Mariæ Elisabethæ Senckeißin gebohrner Bognerin, mit Mr Johann Daniel Senckeisen, dem Glaßer und Burger alhier ihrem geweßenen Ehemann Ehelich erzeugt hinterlaßener einiger Kind und dißorts Enckel, Nahmentlich Johann Daniel Senckeißen, so ein und ein halb Jahr alt, deßen geordnet und geschworenen Vogts ist obgedachter J Johann Friderich Bogner, deßen oncle, weilen aber derselbe hierorts selbsten interessirt als ist ihme Zu einem Theil: und Streitvogt obrigkeitlich Constituirt worden Herr Johann Friderich Senckeisen, der Silberarbeiter und Burger auch E. E. Kleinen Raths alhier alter Wohlverdienter Beÿsitzer, deßen groß oncle, welcher sein interesse beÿ diesem Geschäfft bestens observirte, 4° Jungfrau Mariam Salome Bognerin, und 5° Jungfrau Mariam Margaretham Bognerin, Welche beede dißorts Leige Töchter Majorennis und ohnbevögtigtet, dahero mit assistentz Herrn Tobiä Ludwig Krieg, des Silberarbeiters und burgers hieselbst, ihren Nutzen beÿ gegenwärtiger inventur selbsten beobachten, Alle Fünff zu gleichen portionen und Antheilern Verlaßene Kinder und resp° Enckel.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hiernach eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung, Neml. eine Behaußung und Hoffstatt samt Bronnen, mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ane dem Brennergäßel, anderseit neben Johannes Kößler dem Fripper und deßen stieff Kindern, hinten auf H. N. Walther stoßend, so gegen männig. freÿ, Ledig, und eigen und ist sothane Behaußung durch die von Löbl. Stadt verordneten HH. Bau Inspectorem und Werckmeistere, nach absterben Weil. H. Christoph Bogners, des dißorts Defunctæ geweßenen Ehemanns seel. beÿ deßen Verlaßenschaffts Inventur inhalt der dem Concept sothanen Inventarÿ beÿliegender schrifftl. Abschatzung Vom 5. Aug. 1760. in H Notarii Dünckels schreibstub allhier befindlich weilen man von denen Wohlverordneten Hh. Dreÿern der Statt Stalls wegen der sonst benötigten neuern Abschatzung dißorts großgünstig Dispensirt zu werden verhoffet, aus ursachen solche behaußung seithero nicht verbeßert worden, sondern sich noch in dem nemlichen stand befindet, angeschlagen und dermahlen ohnpræjudicirlich dabeÿ gelaßen worden, pro 750 lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. stuben auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret de dato 9. Decembris Anno 1707. mit altem N° 1 signirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Cipoa der seelig Verstorbenen vor H. Notario Dünckels auffgerichteten Codicilli in Scriptis sive Disposition inter Liberos. Copia Testamenti nuncupativi
Sa. Hausraths 75, Sa. Wein und Faß 12, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 50, Sa. Goldener Ring und geschmeids 9, Sa. Pfenningzinß hauptguths 400, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 750, Sa. Schulden 5, Summa summarum 1302 lb – Schulden 183 lb, Nach solchem Abzug 1188 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1112 lb, Stall summ 953 lb
Copia Codicilli. Ich Catharina Dorothea Bognerin gebohrne Kriegin Weÿl. H.Christoph Bogners geweßenen Meßerschmidts und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene Wittib (…) So beschehen in Straßburg den 10. Martÿ anno 1766. – Actus depositionis, auf Montag den 10. Martÿ abends Zwischen 5. 6. und 7. Uhren beÿ Zweÿen brennenden Liechtern Anno 1766. Johann Rudolph Dünckel Notarius publicus
Copia Testamenti nuncupativi (…) auf Donnerstag den 28. Martÿ Mittahs Zwischen 11. 12. und 1. Uhren Anno 1771. Johann Rudolph Dünckel Notarius publicus

La maison revient à Jean Frédéric Bogner qui devient tributaire le 17 décembre 1761

1761, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 112-v) Dienstags d. 17. Decembris 1761 – Evangelischer neuer Leibzünfftiger
Johann Friderich Bogner, der Kurtz meßerschmid Weil. Mr Johann Christoph Bogners, des auch geweßenen Kurtz meßerschmids und Burgers alhier seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, stehet vor und bittet, man wolle Ihn dißorths als einen Leibzünfftigen auff und annehmen, producirt Stallschein de dato 17.ten Decembris 1761. Erkannt Willfahrt, dt. 1 lb 15 ß d.

Etat des effets mobiliers que Catherine Dorothée Krieg cède à son fils
1761 (2.10.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1483) n° 3
Verzeichnus derjenigen Hausraths und andern Posten so Herr Johann Friderich Bogner der Leedige Kurtz Meßerschmidt und burger allhier Zu Straßburg, von Fr. Catharina Dorothea Bognerin gebohrener Kriegin Weÿland Herrn Christoph Bogner geweßenen Kurtz Meßerschmidts und burgers allhier hinterbliebenen Wittib seiner geliebten Mutter umb den nachgesetzten verglichenen Anschlag käufflich angenommen
Ohnverarbeiteter Waar (…)
Actum Straßburg den 2. Octobris anno 1761.

Jean Frédéric Bogner épouse en 1763 Anne Catherine Jund, fille de l’aubergiste à la tribu des Gourmets Isaac Jund : contrat de mariage, célébration
1763 (10.5.), Not. Heus (Phil. Fréd., 6 E 41, 1489)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrengeachte Herr Johann Friderich Bogner, Kurz Meßerschmidt und burger allhier Zu Straßburg Weiland des Ehren und Vorachtbaren Herrn Christoph Bogner, auch geweßten Kurz Meßerschmidts und Burgers allhier mit Fr. Catharina Dorothea gebohrner Kriegin ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn, als hochzeiter ane einem
So dann die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfrau Anna Catharina Jundin, Weiland des Ehren und Vorachtbaren Herrn Isaac Junden geweßenten Gastgebers auf E. E. Zunfft der Weinsticher und burgers allhuer mit auch weiland Frauen Maria Susanna gebohrner Junzin ehelich erzielte tochter am andern theil
So geweste in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 10. Maÿ 1783. [unterzeichnet] Johann Friderich Bogner als hochzeiter, Anna Catharina Jundtin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 7, n° 18)
Anno 1763. den 14. Augusti (seind ausgeruffen) und Mittwochs darauff als den 24. Augusti beÿ uns copulirt worden H Joh: Friderich Bogner lediger Meßerschmitt und burger allhier des weÿland H Christoph Bogners gewesenen Meßerschmitts und burgers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn und Jgfr. Anna Catharina Jundtin des Weÿland H Isaac Jundt gewesenen gastgebers und burger allhier hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Bogner als hochzeiter, Anna Catharina Jundtin als Hochzeiterin (i 9)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère du marié. Ceux du mari s’élèvent à 1605 livres, ceux de la femme à 1 025 livres.
1763 (6.10.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1483) n° 8
Inventarium über Herrn Johann Friderich Bogner, des Kutzmeßerschmidts und Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Jundin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1763. – Welche der Ursachen halben, alldieweilen in ihr beeder Ehepersohnen den 10. Maÿ h. a. vor mir Notario mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 4.to außtruckl. versehen, daß einem Jeeden derselben und seinen Erben seine in die Ehe bringende und wehrender Ehe ererbende Nahrung, ein freÿ, eigen, ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn
So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg in fernerer gegenwarth H Tobias Ludwig Krugen vornehmen Silberarbeiter und burgers allhier, als des Ehemanns hierzu erbettenen zssistenten, wie auch H Johannes Gäckler, des Mezgers und burgers hieselbsten als der Ehefrauen annoch ohnentledigten Vogts und hierzu in specie erbettenen beÿstandts, auf Donnerstag den 6.ten Octobris Anno 1763.

In einer allhier Zu Straßburg ae den Baarfüßer Platz gelegener, Weil. H. Christoph Bogners hinterl. Wb. Eigenthümlich zuständiger, und dießorts Lehnungsweis bewohnener behaußung, ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Silbers 88, Sa. Goldener Ring 56, Sa. Waar und Werckzeugs Zur Meßerschmidts profession gehörig 1215, Sa. Wein und faß 45, Sa. der baarschafft 410, Summa summarum 1957 lb – Schulden 460, Nach deren Abzug 1497 lb Und wann hierzu gerechnet wird die ane hierunten beschriebenen Haussteuren Ihme gebührige helfte 108 lb, des Ehemanns samtl. Eigent. Vermögen 1605. lb
Dießemnach wird auch der Ehefr. in die Ehe begrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 175, Sa. Silbers 63, Sa. Goldener Ring 154, Sa. baarschafft 523, Summa summarum 917 lb, Deme beÿzufügen die ane denen haussteuren zukommende helffte ausmachend 108 lb, Der Ehefr. Völlig eingebracht Guth 1025 lb
Verzeichnus der Waaren und Werckzeug

Compte de tutelle que rend le boucher Jean Gæckler à Anne Catherine Bogner née Jund
1765, Not. Haering (6 E 41, 1381) n° 37
Rechnung mein Johannes Gäcklers Metzgers und burgers alhier Zu Straßburg, als geordnet und noch ohnentledigten Vogts Frau Annä Catharinä Bognerin geborener Jundin Herrn Johann Friderich Bogner Meßerschmids und burgers alhier Ehegattin, inhaltend was Ich seit dem 30. Aprilis 1762 als dem Schluß meiner den 9. Augusti solchen Jahrs vor E. Löbl. Vogteÿ Gericht abgehandelten ersten Rechnung biß 3. 8.bris 1765. ihrentwegen ferner eingenommen und außgegeben habe – Zweÿte und letzte Rechnung dießer Vogteÿ

1778, Protocole des Quinze (2 R 188)
Spiegel, Joh: Friderich Bogner Ca. Spiegel 39, 48, 49

Anne Catherine Jund meurt en frimaire IX en délaissant un fils. La masse mobilière s’élève à 5 065 francs

1801 (22 germinal 9), Strasbourg 3 (23), Not. Übersaal n° 689, 820
Inventarium über der weÿl. bürgerin Anna Catharina geb. Jund des bürgers Johann Friedrich Bogner Kurz: Messerschmitts Ehegattin Vermögens Nachlaßenschafft – nach ihrem den 13. frimaire IX erfolgten Absterben, auf ansuchen des Wittwers wie auch des bürgers Johann Friedrich Bogner, ledigen handelsmanns, so 24 Jahr alt daher majorennis ohnbevögtigt, der Verstorbenen Sohn und ab intestato universal Erbs
in einer an dem Waffenplatz gelegen dem Wittwer und Vater als unverändert zuständigen behausung N° 1
des Sohns Mobiliar Vermoegens, kleidung 168 fr, (hausrath 992 fr, Waar 648 fr, silbers 46 fr, angelegten Capitalien und Activ Schulden 8106 fr, summa 9794 fr) davon dem Wittwer 4897 fr, Summa des Sohns ererbten Mobiliar Vermoegens 5065 fr
Eigenthum an einer behausung und liegende güther so währender Ehe erkauft worden und woran nachdem 5. Punkt der vor Notario Heus den 10. Maÿ 1763 aufgerichten Ehe Contract dem Wittwer die eine, dem Sohn und Universal Erb daber die andere hälfte eigenthümlich gebührig ist Erstich eine behausung nebst einem hof und Garten zu Mittelhausbergen, bann Meinolsheim, Ernolsheim, Wingersheim
Enregistrement, acp 77 F° 181 du 23 ger. 9

La maison revient à Jean Frédéric Bogner qui épouse en 1806 Philippine Louise Beyckert

1806 (31.3.), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 354, 2718
Contrat de mariage – Sr Jean Frédéric Bogner, marchand coutelier né à Strasbourg le 28 janvier 1776, fils de feu Jean Frédéric Bogner, marchand coutelier et de feue De Anne Catherine Jundt
Dlle Philippine Louise Beyckert née à Strasbourg le 14 septembre 1781, fille de feu Jean Daniel Beyckert, Instituteur au Gymnase avec feue De Catherine Marguerite Werner
Enregistrement, acp 99 f° 85 du 1.4.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari

1807 (22.5.), Strasbourg 10 (19), Not. Zimmer n° 354, 3180
Inventaire des apports de Jean Frédéric Bogner marchand coutelier et de Philippine Louise Beyckert, suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 31 mars 1806, mariés le 5 avril dernier
le mari, meubles et meubles sur la campagne de Mittelhausbergen 6461 fr, vins tonneaux cuves dans la cave de la maison Place d’armes n° 1 et dans la cave de la maison Rathsmahausen rue des Juifs 7603 fr, marchandises 4000 fr, garance et grains de navettes 1642 et 1350 fr,cabinet de minéraux 5000 fr, argenterie 2149 fr, numéraire 3948 fr, créances hypothécaires 13.610 fr, créances chirographaires 11.056 fr
Immeuble, Maison a Strasbourg, Savoir une Maison Pompe Appartenances et dépendances scise a Strasbourg Place d’armes N° 1, d’un côté formant le coin de la ruelle dite Rubenlochgaessel d’autre M Hickel propriétaire derrière les héritiers de feu M Ehrlenholtz sellier – acquise de Christophe Boegner, coutelier, et de Marie Elisabeth Klingler auteurs dudi époux à la Chambre des Contrats le 9 décembre 1707
campagne à Mittehausbergen, corps de biens à Fessenheim, Meinolsheim, Wingersheim, Bossendorf, Dunzenheim, Fridolsheim, Ernolsheim, non estimés
total des apports 62.020 fr, déduire 1500 fr, reste 60.520 fr
la femme, bijoux 974 fr, numéraire 1000 fr, total 1974 fr
Enregistrement, acp 102 f° 157 du 23.5.

Jean Frédéric Bogner meurt en 1813 en délaissant trois enfants. Le titre qui justifie la propriété de la maison est l’achat de 1707, la transmission ultérieure a eu lieu au règlement des différentes successions

1813 (3.12.), Strasbourg 10 (22), Not. Zimmer n° 526, 6227
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Bogner, décédé le 15 juin dernier – à la requête de Philippine Louise Beyckert et d’Isaac Schaaff, négociant, subrogé tuteur des enfants mineurs. Le défunt a délaissé pour ses seuls enfants 1. Charlotte Sophie Louise née le 10 juin 1807, Jean Frédéric né le 11 juillet 1808 et Adèle Mathilde née le 15 mai 1813 – communauté ébablie par contrat de mariage reçu le 30 mars 1806

au domicile de la veuve place d’armes n° 1
propres : garde robe 311 fr, meubles 5082 fr, argenterie 1984 fr, cabinet de minéraux 3950 fr, créances 4825 fr
immeuble, une maison, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place d’Armes n° 1 d’un côté formant le coin de la ruelle dite Rubenlochgaessel, d’autre le Sr Hildenbrand sellier, derrière feu M Ehrenholtz sellier – occupée par Jean Michel Rogissé arquebusier à titre de location 1100 fr, en capital 22.000 fr – acquis de Christophe Bogner coutelier et Marie Elisabeth Klingler par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 décembre 1707
campagne à Mittelhausbergen 8000 fr, corps de biens à Wingersheim 11.960 fr et 8760 fr, Duntzenheim 2880 fr, Ernolsheim 13.800 fr, total des immeubles 67.380 fr, remploi 50.765 fr, total 128.905 fr, déduire créances 300 fr, reste 125.905 fr
propres de la veuve 4974 fr
communauté : mobilier 239 fr, argenterie 824 fr, vins, cave de la maison Bogner, cave secondaire rue Ste Barbe 5842 fr, marchandises 5454 fr, numéraire 1567 fr, créances 12.000 fr, créances chirographaires 9713 et 1969 fr, indivis avec Meckel terre 500 fr, total 38.610 fr, passif 53.365 fr, compensation faite 18.525 fr
Enregistrement, acp 124 f° 7-v du 6.12.

Philippine Louise Beyckert loue la maison à l’arquebusier Jean Michel Rogissé et à sa femme Sara Griesbach

1813 (22.9.), Strasbourg 10 (57), Not. Zimmer n° 3800, 6123,
Bail de trois années à commencer le 29 de ce mois – Philippine Louise Beyckert veuve de Jean Frédéric Bogner coutelier en son nom et usufruitière à vie de la succession de son mari
à Jean Michel Rogissé, arquebusier, et Sara Griesbach
une maison avec ses droits et dépendances appartenant auxdits héritiers Beyckert sise à Strasbourg place d’Armes n° 1 et faisant le coin de la ruelle dite Rubenlochgaessel – moyennant un loyer annuel de 1100 francs
Enregistrement, acp 123 f° 103 du 23.9.

Philippine Louise Beykert et ses enfants vendent la maison au tailleur François Jacques Moritz et à sa femme Aimable Joséphine Mornave moyennant 18 700 francs

1832 (8.12.), Strasbourg 10 (86), Me Zimmer n° 1414
1. Philippine Louise Beykert veuve de Jean Frédéric Bogner, marchand coutelier, en son nom et usufruitière de la moitié de la succession délaissée par son époux et mère et tutrice légale d’Adèle Mathilde, mineure, commune en biens aux termes du contrat de mariage passé devant M° Zimmer le 3 décembre 1813, 2. Charlotte Sophie Louise Bogner épouse de François Ehrmann, 3. Jean Frédéric Bogner, licencié en droit
à François Jacques Moritz, tailleur, et Aimable Joséphine Mornave
une maison à trois étages et mansardes avec cave, puits, grenier, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place d’Armes n° 1, d’un côté formant le coin de la ruelle des Incendiaires, d’autre la propriété de la veuve Hildebrand, derrière celle de M. Maské – de la succession de de leur mari et père Jean Frédéric Bogner, suivant inventaire dressé le 3 décembre 1813, origine antérieure, vente passée à la Chambre des Contrats le 9 décembre 1707 au profit de Christophe Bogner, coutelier, et de Marie Elisabeth Klingler – moyennant 18.700 francs
Enregistrement, acp 214 f° 62-v du 11.12.

Fils de tailleur, François Jacques Moritz épouse en 1829 Aimable Joséphine Mornave, originaire de Douai
Mariage, Strasbourg (n° 257)
Acte de mariage célébré le 15 juillet 1829, François Jacques Moritz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 Pluviôse en VI à Strasbourg, domicilié à Strasbourgn Tailleur, fils de François Moritz, tailleur, et de Catherine Liebrock, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants
Aimable Joseph Mornave, majeure d’ans, née en légitime mariage le 18 avril 1806 à Douai (Nord), domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jérôme Mornave, Menuisier décédé à Douai le 27 décembre 1810 et de feu Marguerite Joseph Blaire, décédée à Douai le 20 juillet 1817 (signé) François Jaque Moritz, Aimable joseph Mornave (i 12)

Registre de population 600 MW 53 (1815 sqq) p. 830 (i 185)
Moritz, François Charles Hyppolite. 1769. Tailleur, M. Westhoffen (à Strasbourg depuis) 1782, (auparavant) Pl. d’armes 10 – Entré juin 36.
id. Joseph François 1803. Enf. Strasbourg – Entré juin 36.
id. Frédérique Salomé. 1812. idem – Entré juin 36.
Moritz, François Jacques. 1798., Tailleur, M. id. – Entré juin 36.
id. née Mornave, Aimable Joséphine, 1806, Ep, Douai (à Strasbourg depuis) 1827 – Entré juin 36.
id. Aimable Françoise Valérie, 1830. Enf. Strasbourg – Entré juin 36.

Inventaire dressé après la mort du locataire Ferdinand Caron, employé de la ferme des jeux de Baden

1839 (23.3.), Strasbourg 11 (31), Me Keller n° 524
Inventaire à la requête de 1. Madeleine Scherer veuve de Ferdinand Caron, employé de la ferme des Jeux de Baden domicilié à Strasbourg, mariés à Paris, 2. François Moritz, marchand tailleur, curateur et mandataire de Marie Cécile Aline Caron, mineure de 20 ans révolus, couturière étant présentement à Carlsruhe assistée de son curateur comparant émancipée et curateur de Ferdinand Alexandre Caron, relieur à Strasbourg, mineur âge de 19 ans passés émancipé, héritiers par moitié leur père décédé à Strasbourg le 11 février dernier, nés de son premier mariage avec Aline Delatre
extrait du regsitre des mariages du 6° arrondissement, mariage civil de Ferdinand Bruno Caron avec Madeleine Scherrer la veuve et sa femme en 3° noces le 2 juin 1829
dans une maison place d’Armes n° 1 au troisième étage où est décédé le défunt
Enregistrement, acp 267 f° 33 du 1.4.

Aimable Joséphine Mornave, veuve de François Jacques Moritz, hypothèque la maison au profit de l’enseignant Philippe Henri Beck

1871 (18.11.), Strasbourg 10 (167), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2295
Obligation – Ont comparu Mad. Aimable Joséphine Mornave veuve de M. François Jacques Moritz, en son vivant propriétaire à Strasbourg Et M. Jacques Moritz, avocat, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien et légitimement
à M. Philippe Henri Beck, professeur au Gymnase protestant de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, la somme principale de 4000 francs
hypothèque, Une maison à trois étages et mansardes et autres appartenances & dépendances, sise à Strasbourg place Kleber n° 1 faisant d’un côté le coin de la rue des incendiaires, tenant de l’autre côté à la propriété des débiteurs, et par derrière à M. Maské. Cette maison dépendait de la communauté de biens qui a existé entre M & Mme veuve Moritz Mornave, sus sommée, et après le décès de M Moritz père, elle est avenue indivsément pour moitié à sa veuve & pour autant à M Auguste Moritz comparant son fils et son seul et unique héritier, le tout ainsi que les parties le déclarent. M. & Mad. Moritz père et mère ont fait l’acquisition du dit immeuble durant leur mariage des veuve et héritiers du Sr Jean Frédéric Bogner,en son vivant marchand coutelier à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 8 décembre 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 janvier 1833 Volume 263 N° 102 (…)

Aimable Joséphine Mornave et son fils Auguste Moritz vendent au loueur de voitures Chrétien Hoffmann la maison et sa voisine numéro 2 acquise en 1842.

1873 (25.9.), Strasbourg 10 (172), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 3692
Vente. 25 septembre 1873. – Ont comparu 1. Madame Aimable Josephine Mornave, veuve de M. François Jacques Moritz en son vivant propriétaire, 2) et Mr Auguste Moritz, avocat, non marié, les deux demeurant à Strasbourg, lesquels ont (vendu)
à Mr Chrétien Hoffmann, loueur de voitures, demeurant et domicilié à Strasbourg, acquéreur, ci présent et acceptant
Désignation. Les deux maisons réunies sises à Strasbourg place Kleber n° 1 et 2, autrefois place d’armes mêmes Numéros, tenant d’un côté à Mr Müller, de l’autre à la rue des incendiaires dont elle forme le coin et où elle a une issue donnant par derrière sur propriété Masské.
Etablissement de la propriété. Les immeubles ont été acquis durant la communauté de biens qui a existé entre Mme veuve Moritz comparante et son défunt mari susnommé, savoir celui qui porte le N° 1 de dame Philippine Louise Beykert veuve de Mr Jean Frédéric Bogner, dame Charlotte Sophie Louise Bogner épouse de M. François Ehrmann agent de change, dlle Adèle Mathilde Bogner et Mr Jean Frédéric Bogner licencié en droit, tous demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Louis Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg le 8 décembre 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 janvier 1833 Volume 263 N° 102 et inscrit d’office le même jour volume 222 N° 36. (…)
Et celui désigné sous le N° 2 de dame Frédérique Hildenbrand épouse séparée quant aux biens mais dûment autorisée de Mr Philippe Spaeth sellier demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Arbogast alors notaire à Strasbourg le 27 et 29 avril 1842 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 mai de la même année Volume 385 N° 4 et inscrit d’office le même jour volume 365 N° 68
Après le décès de Mr François Jacques Moritz susnommé ces immeubles sont échus pour moitié à sa veuve comparante comme ayant été commune en biens avec son dit défunt mari et pour l’autre moitié à Mr Auguste Moritz susnommé en qualité de seul enfant et unique héritier du dit défunt, qualités qui seront constatées par une acte de notoriété à la fin des présentes.
Etat civil et hypothécaire. (…) grevé (…) d’une somme principale de 4000 francs due à Mr Philippe Henri Becker Professeur au gymnase protestant de Strasbourg en vertu d’une obligation passée devant M° Koerttgé notaire soussigné le 18 novembre 1871 (…) – Prix, 98.000 francs
Notoriété (…) qu’ils ont parfaitement connu Mr François Jacques Moritz en son vivant propriétaire et époux de dame Aimable Josephine Mornave aujourd’hui sa veuve comparante, que les époux Moritz étaient mariés sous le régime de la communauté, que ledit Sr Moritz est décédé ab intestat à Strasbourg le 9 janvier 1870, qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire et qu’il a laissé pour seul et unique héritier son fils Mr Auguste Moritz comparant issu de son mariage avec sa veuve susnommée
(transcrit aux hypothèques le 4 8.bre 1873 Vol. 1648 N° 1, inscrit doffice Vol. 1155 N° 43)
acp 620 (3 Q 30 335) f° 53 du 27.9.

Originaire de Menzingen en Bade (voir le remariage en 1873), Chrétien Hoffmann épouse en 1841 Salomé Sophie Callenberger, fille du loueur de voitures Michel Callenberger
1841 (12.4.), Strasbourg 15 (69), Me Lacombe, subst. par Me Keller n° 2872 (1373)
Contrat de mariage – furent presens Chrétien Hoffmann, Cocher demeurant à Strasbourg, fils légitime de feu Benjamin Hoffmann, en son vivant cultivateur et de Suzanne Merwath son épouse demeurant à Ettlingen près de Carlsruhe (grand duché de Baden) agissant et stipulant pour lui personnellement comme futur époux
Et Dem° Salomé Sophie Callenberger, majeure d’ans sans profession demeurant à Strasbourg, fille légitime de Mr Michel Callenberger, loueur de voitures, demeurant à Strasbourg et de Dame Catherine Salomé Roth son épouse défunte, agissant et stipulant pour elle personnellement comme future épouse
acp 286 (3 Q 30 001) f° 63 – communauté d’acquets
L’apport du futur époux consiste en numéraire pour 1000 francs
Celui de la future épouse en une valeur mobilière de 3000 francs
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession du prémourant

Salomé Sophie Callenberger meurt en 1856 en délaissant huit enfants
1860 (24.2.), Strasbourg 15 (101), Not. Momy (Hippolyte) n° 6078
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Chrétien Hoffmann et Salomé Sophie Callenberger
Cejourd’hui 24 février 1860 à neuf heurs du matin en l’étude de M° Momy, à la Requête de Mr Chrétien Hoffmann, loueur de voitures, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant A) en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et feue Dame Salomé Sophie Callenberger son épouse décédée en cette ville le 24 juin 1856, aux termes de son contrat de mariage reçu par M° Charles Keller et un collègue notaires à la résdence de Strasbourg le 12 avril 1841 (…) en sa qualité de donataire en usufruit de la moitié des biens composant la succession de sadite défunte épouse en vertu du même contrat
B) Et encore au nom et comme père et tuteur légal de ses huit enfants encore mineurs issus de son mariage avec sadite défunte épouse savoir 1° Sophie Caroline Hoffmann, 2° Julie Frédérique Hoffmann, 3° Chrétien Eugène Hoffmann, 4° Henri Edouard Hoffmann, 5° Paul Emile Hoffmann, 6° Frédéric Jules Hoffmann, 7° Frédéric Auguste Hoffmann, 8° et Emanuel Adolphe Hoffmann, Et en présence de Monsieur Charles Daniel Auguste Eberlen, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, subrogé tuteur des huit enfants mineurs (…) habiles à se dire et porter héritiers sons bénéfice d’inventaire chacun pour un 8° de feur Dame Salomé Sophie Callenberger leur mère

Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Mr Georges Michel Callenberger et Dame Catherine Salomé Roth son épouse, père et mère de feu Madale Hoffmann (…) devant M° Lacombe le 21 septembre 1843
Communauté. Immeubles acquis pendant le mariage des époux Hoffmann
Un jardin avec petite maison d’habitation, puits, appartenances et dépendances, le tout formant un enclos (…)
acp 485 (3 Q 30 200) f° 95-v du 27.2. (succession déclarée le 22 Xbre 1856)
Communauté, Un jardin et petite maison ban de Strasbourg évaluée 20.574 – Passif 12.467
Succession, garde robe 187
1 ha 36. 60. prés ban de Strasbourg canton Kammerfeld
Une maison ban de Strasbourg canton Ziegelau
2 ha 84 35 saussaie terre et pré dit ban

Jean Chrétien Hoffmann se remarie en 1873 avec Marguerite Caroline Jæger
1873 (14.11.), Strasbourg 10 (173), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 3793
Ehevertrag, 14. November 1873 – sind erschienen 1) Herrn Johann Christian Hoffmann, transport Unternehmer, wohnhaft in Straßburg, Wittwer von Sophie Salome Callenberger, ehelicher Sohn geboren zu Mentzingen (Baden) den 16. September 1819 von Benjamin Hoffmann und von Susanna Murwoerth seien verstorbenen Eltern, handelnd als zukünfftiger Ehegatte
II) Fräulein Margaretha Caroline Jaeger, ohne Gewerb wohnhaft in Straßburg geboren in letzteren Stadt den 30. August 1832 in der Ehe des Hern Johann Karl Jaeger und Frau Margaretha Schwartz ihrer verstorbenen Eltern, handelnd als zukünftige Ehegattin
acp 621 (3 Q 30 336) f° 62-v n° 5022 du 14.11. – annehmend der Gütertrennung
Die Braut bringt in die Ehe einen Werth von 35.592
Schenkung durch den Bräutigam der Braut im Fall sie ihn überleben sollte von einer lebenslänglichen Rente von 1500 Franken

L’entrepreneur de transports Jean Chrétien Hoffmann loue une partie des deux maisons contiguës à la société Maurice Werner

1877 (13.3.), M° Allonas n° 3325
Miethvertrag – wodurch Johann Christian Hoffmann, Transportunternehmer zu Strassburg wohnhaft
an die Firma Moritz Werner zu Straßburg
nachstehende Räumlichkeiten vermiethet, nämlich
1) das Magazin des Hauses N° 1 auf dem Kleberplatz mit den *eden Zimmern und einer kleinen Küche
2) den gantzen ersten Stock des Hauses N° 1 & 2 bestehend in 7 Zimmern, einer Küchen, vier Kleinen Küchen, einschließlich 4 faïence Oefen
Bedingungen 1° der Eigenthümer bezalt die Grundsteur, 2° die Dauer des Pachtes ist fünf Jahre beginnend am 24. September 1877 und endigend am selben Tag 1882, der jährliche Pachtzins beträgt 3500 Mark
acp 662 (3 Q 30 377) f° 17 n° 1170 du 14.3.

L’entrepreneur de transports Jean Chrétien Hoffmann loue une partie des deux maisons contiguës à une filiale de la société Byltinki dont le siège se trouve à Saint-Jean près de Sarrebruck

1878 (10.3.), M° Allonas
Lehnung – durch Johann Christian Hoffmann, Transportunternehmer Zu Ziegelau wohnhaft, auf die Dauer von fünff Jahren vom1. April 1878 an bis dahin 1883
an die Filiale der Firma L. Bytinski zu St Johann a. d. Saar
folgende Räumlichkeiten in zwei Häuser Kleberplatz N° 1 & 2 als
1) das gantze neu eingerichtete Magazin in dem Erdgeschoß der beiden Häuser N° 1 et 2 und eine kleine Remise
2) einen geschlossenen Raum im Keller
Miether verpflichtet sich innerhalb 14 Tagen ein * Bürgen zu stellen, widrigenfall der Vertrag aufgelöst werden soll wenn es H Hoffmann gefällt. Die Steuren sind zur Last des Eigenthümers
Jahres Miethe 4500 Marl
acp 676 (3 Q 30 391) f° 28-v n° 943 du 15.3.

Liquidation de la succession de Salomé Sophie Callenberger et de son fils Paul Emile Hoffmann
1878 (24.5.), M° Allonas
Auseinandersetzung mit Theilung Gütergemeinschaft welche zwischen dem zu Straßburg wohnenden Transportunternehmer Christian Hoffmann und seiner ersten Ehefrau Salome Sophie Callenberger gestorben am 24. Juni 1856 bestanden hat, II des Nachlasses der genannten Frau Hoffmann, III. des Nachlasss von Paul Emil Hoffmann, gestorben den 4. November 1867
Auf Ansuchen 1° Christian Hoffmann, obengenant handelnd eigenem Namen wegen a) der auf die Errungenschaft bestehenden Gütergemeinschaft laut Ehe Vertrag vor Notar Lacombe zu Straßburg vom 12. Aprilis 1841, b) als Schenknehmen der Nutznießung der hälfte des Nachlasses seiner Ehefrau, c) Als Vorbehaltserbe eines Viertels am Nachlasse seines Sohns Paul Emil Hoffmann
2° Christian Eugen Hoffmann, Transportunternehmer zu Straßburg handelnd eigenen Namens und als Bevollmächtigter von a) Julius Hoffmann, Mälzer à la poste de Velaine en Haye bei Nanzig, b) Auguste Hoffmann, Koch zu Albanie
3° Heinrich Eduard Hoffmann Transportunternehmer zu Straßburg handelnd eigenen Namens und als Bevollmächtigter von a) Emmanuel Adolph Hoffmann, Soldat zu Evreux, b) Frau Sophie Karoline Hoffmann, Ehefrau von Jakob Emil Gerhardt, Handelsgehüfte zu Nanzig
4° Fräulein Julia Friederika Hoffmann ledig zu Straßburg, die drei Letztere und ihre Vollmachthaber seind in Gemeinschafft mit ihrem Bruder Paul Emil Hoffmann seither verlebt einzige Erbe zu je 1/8 ihrer Mutter sowie dies erhellt aus dem Erbverzichnisse errichtet nach ihrem Tode durch Notar Momy zu Straßburg am 24 & 25 Februar 1860.

acp 679 (3 Q 30 394) f° 17-v n° 1908 du 27.5. – Nach dem Ableben der Frau Hoffmann wurde der Betrieb der Transportunternehmung zwischen Hoffmann Vater und seinen Kinder gemeinschaftlich fortgeführt, aus diesem Betrieb wurde ein reines Gewinn von M 50.159 erzielt (…)
Gemeinschafft. Activ. 1° Mobilien 972, 2° Werth der am Todestage der Frau Hoffmann vorhandene Schiff und geschirr 18.687
3° ein kleines Haus auf der Ziegelau Bann Strassburg 1920, Summa 21.579
Passivmasse, Schulden 9973, 2° Schuld an Frau Pasal We Delacour 1920, 3° Ersatzleistung der Masse an den Nachlass 8501, 4° Ersatzleistung der Masse an dem Wittwer 800, Summa 21.195 – Bilanz 384
Nachlass der Frau Hoffmann I. Activmasse 1° Hälfre des Überschuß der Gemeinschaft 192, 2° Kleider 101, 3° Ersatzforderung an die Gemeinschaft 8501
4° section G N° 826, 827, 528, 828.bis, 825, Aren 203,50 worauf ein Wohnhaus mit Zubehör auf der Ziegelau bann Strassburg und section H N° 185, Ares 68,17 Wiese Ort genant Kammerfeld, diese liegenschaft durch die Partheien zu einem Kapital abgeschätz von 12.000 – Summa 20.795
Passivmasse 1° Schuld an Stanislaus Ganier 8000, 2° Schuld an Dorothea Callenbergerin Ehefrau Eberlen 4000, Summa 12.000 – Bilanz 8795
Ansprüche (…)

Originaire de Sprenge en Westphalie, Israël dit Edouard Goldschmidt et sa femme Jenny Wollstein, native de Breslau, acquièrent la maison à l’exercice 1890. Moïse Goldschmidt meurt en 1911, sa veuve est naturalisée française en 1925.

Décès, Strasbourg (n° 154)
Strassburg am 19 Januar 1911. Vor dem Standesbeamten erschienen heute auf Grund des vorgelegten ärzlichen Attestes anerkannt, der Arzt Doktor Max Goldschmidt, wohnhaft in Strassburg, Stöberstraße 7.a, und zeigte an, daß der Kaufmann Israel Goldschmidt, Ehemann von Eugenie Goldschmidt, geborenen Wollstein, 62 Jahre 11 Monate alt, israelitischer Religion, wohnhaft in Straßburg, geboren zu Spenge (Westfalen), Sohn der verstorbenen Eheleute Abraham Goldschmidt, Kaufmann und Lisbeth gebornen Ruben, beide zuletzt in Oldendorf (Westfalen) wohnhaft, zu Strassburg, Stöbersraße 7.a am 18. Januar des Jahres 1911 nachmittags um drei Uhr verstorben sei (i 78)

Décret de naturalisation du 6 février 1925. (BB/34/454 document 38-13208 X 23 (sous-série BB/11)
Wollstein (Jenny) Vve Goldschmidt, née le 1 décembre 1860 à Breslau (Allemagne), demeurant à Strasbourg (Bas- Rhin), Sans remise.

La maison revient en partie au médecin Max Goldschmidt qui épouse en 1912 Marie Haas, aussi médecin, native de Strasbourg

Mariage, Strasbourg (n° 350)
Strassburg am 16. April 1912. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Assistenzartz Doktor medicinae Max Goldschmidt, israelitischer Religion, geboren am 31. Mai des Jahres 1884 zu Straßburg, wohnhaft in Leipzig, Liebigstrasse 14, Sohn des verstorbenen Kaufmanns Israel Goldschmidt zulezt wohnhaft in Straßburg und seiner Ehefrau Jenny gebornen Wollstein, wohnhaft in Strassburg, 2. die Ärztin Marie Haas, israelitischer Religion, geboren am 29. November des Jahres 1883 zu Straßburg, wohnhaft in Düsseldorf, Morenstrasse 14, Tochter des Kaufmanns Leopold Haas, wohnhaft in Schiltigheim (Unter-Elsaß) und seiner verstorbenen Ehefrau Marline geborener Fürth zulezt wohnhaft in Schiltigheim (i 350)

Sa sœur Alice épouse en 1903 le médecin Louis Jean Pollock, originaire de Fribourg-en-Brisgau
Mariage, Strasbourg (n° 174)
Strassburg am 16. Februar 1903. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der praktische Arzt Doktor medicinae Ludwig Hans Pollock, israelitischer Religion, geboren am 30. Dezember des Jahres 1873 zu Freiburg im Breisgau, wohnhaft in Freiburg Günterstalstraße 32, Sohn des verstorbenen Kaufmanns Salomon Pollock, zuletzt wohnhaft in Freiburg, und seiner Ehefrau Pauline gebohrne Weiss, wohnhaft in Freiburg, 2. die Alice Goldschmidt, ohne Beruf, israelitischer Religion, geboren am 22. Mai des Jahres 1881 zu Straßburg, wohnhaft in Strassburg am Roseneck 13, Tochter des Kaufmanns Israel Goldschmidt und seiner Ehefrau Jenny gebornen Wollstein, beide wohnhaft in Strassburg (i 174)

Sa sœur Marguerite épouse en 1906 le pharmacien Maurice Hirschbergn originaire de Mewe en Prusse (aujourd’hui Gniew en Pologne)
Mariage, Strasbourg (n° 882)
Strassburg am 31. Juli 1906. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Apothekenbesitzer Julius Hirschberg, israelitischer Religion, geboren am 19. Februar des Jahres 1873 zu Mewe (Preussen) wohnhaft in Berlin, Sohn des Kaufmanns Moritz Hirschberg und seiner Ehefrau Johanna gebohrne Leburg, wohnhaft in Mewe, 2. die Margarete Goldschmidt, ohne Beruf, israelitischer Religion, geboren am 18. November des Jahres 1882 zu Straßburg, wohnhaft in Strassburg Am Roseneck 13, Tochter des Kaufmanns Israel Goldschmidt und seiner Ehefrau Jenny gebornen Wollstein, beide wohnhaft in Strassburg



5, rue des Aveugles


Rue des Aveugles n° 5 – IV 85 (Blondel), P 690 puis section 58 parcelle 102 (cadastre)

Le tanneur Jean Daniel Geng ajoute un étage en 1867. La maison est démolie en 1912 lors de la Grande Percée


Façade en 1911 (relevé du Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)
Bâtiment latéral à encorbellement et bâtiment arrière
Deuxième cour, arrière du bâtiment entre deux cours et remise (vers 1911, AMS cote 118 MW n° 18)

La maison derrière laquelle se trouve un jardin appartient au début du XVII° siècle au tisserand Engelhardt Waldtmann, originaire d’Illkirch, qui devient bourgeois de Strasbourg en 1587. Les Quinze lui refusent en 1605 l’autorisation de débiter du vin dans sa maison. L’orfèvre Joachim Brackenhoffer s’en rend propriétaire en 1622 et rembourse des hypothèques. Son petit-fils Jean Michel Brackenhoffer, bailli d’Illkirch, vend la maison qui passe en 1684 au maître maçon Jean Henri Stæbler puis en 1722 au cordonnier catholique Jean François Tuchferber. L’estimation dressée en 1748 à la mort de la femme du farinier Jean Jacques Ludin mentionne un bâtiment principal à rez-de-chaussée et un étage couvert de tuiles creuses et de tuiles plates et un bâtiment accessoire à deux poêles.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 146 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en pans de bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (y) : porte d’entrée suivie de deux fenêtres, étage à deux fenêtres et toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour P représente l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (2-3) et le bâtiment latéral sud (3-4) à deux étages. La partie (7-12) de la cour Q se trouve à la place de l’ancien jardin ; elle représente l’arrière (8-9) du bâtiment à demi-toit entre les deux cours et la remise (9-10-11).
La maison porte d’abord le n° 19 (1784-1857) puis le n° 5.


Cours P et Q – Extrait du plan de l’îlot

Le colporteur juif Eliacim Helfft achète en 1811 la maison qui passe à son fils marchand d’indiennes Lehmann Azar Helfft. Le tanneur Jean Daniel Geng s’en rend propriétaire en 1854 et l’agrandit en 1867. Son revenu passe de 85 à 165 francs, le nombre d’ouvertures ordinaires de 34 à 54, les ouvertures au troisième étage de 1 à 3. Les élévations (1911) montrent que les transformations de 1867 ont consisté à ajouter un étage et modifier l’ancien étage du bâtiment sur rue et à ajouter des ouvertures au bâtiment latéral. La Ville de Strasbourg achète la maison à l’exercice 1909 et la fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée.
La commission qui visite les bâtiments sur le tracé de la grande percée relève que la façade sur cour est en pan de bois et qu’il subsiste un encadrement de fenêtre du XVI° siècle.


Plan (le numéro 5 est en bas) et coupe (relevés du Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)
Entrée (vers 1911, AMS cote 118 MW n° 18)

octobre 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1912. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Engelhardt Waldtmann, tisserand, et (1583) Agnès Farben* puis (1601) Susanne Kretschmar, d’abord (1584) femme du pasteur Barthelémy Brunnrader – luthériens
1611 h Thiébaut Walter, et (1608) Anne Waldtmann, à Graffenstaden – luthériens (cession annulée)
1616 v Jean Schneeweis, tisserand puis baigneur, et (1595) Catherine Küttler – luthériens
1622 v Nicolas Fürich, tourneur d’écritoires, et (1598) Elisabeth, veuve du tourneur Philippe Bitt – luthériens
1622 v Joachim Brackenhoffer, orfèvre puis consul, et (1599) Anne Marie Ziegel – luthériens
1650* h André Brackenhoffer, consul, et (1644) Apollonie Wencker – luthériens
1680* h Jean Michel Brackenhoffer, bailli, et (1675) Madeleine Salomé Stœsser, d’abord (1665) femme de Jean Sébastien Gambs – luthériens
1684 v Jean Jacques Herberling, receveur à la Chartreuse et à Saint-Nicolas-aux-Ondes, et (1667) Catherine Stenger – luthériens
1684 v Jean Henri Stæbler, maçon, et (1667) Anne Marie Hartmann puis (1681) Salomé Wolfarth – luthériens
1722 v Jean François Tuchferber, cordonnier, et (1704) Anne Marie Bellile – catholiques
1742 adj Jean Jacques Ludin, farinier, et (1735) Susanne Marie Busch puis (1749) Anne Marguerite Barbenès – luthériens
(puis indivision) Jean Georges Blind, farinier, et (1765) Marie Madeleine Ludin, remariée (1787) avec le boulanger André Glück – luthériens
Jean Thomas Ludin, garde, et (1786) Chrétienne Madeleine Niedermeyer, veuve du jardinier Jean Pierre Sommer – luthériens
Georg David Ludin, porté disparu
Susanne Marie Ludin, et (1773 Jean Frédéric Martin, tailleur
1795 h André Glück, ci-dessus
1810 v Antoine Jost, tonnelier, et (1762) Marie Dorothée Teutsch – luthériens
1811 v Eliacim Helfft (Gœtschel Helfft), colporteur, et (1792) Rosette Levy (Reisel Levy) puis (1813) Rebecca Israel, veuve du boucher Jacques Isaac, d’Ingwiller
1833 h Lehmann Aser Helfft, marchand d’indiennes, et (1830) Hélène Bloch
1854 h Jean Daniel Geng, marchand de cuirs, et (1846) Barbe Riebel
1901* h Edouard Geng, tanneur, et Barbe Elise Geng, rentière
1902* v Jean Schickling, aubergiste, et Sophie Kleinhenning
1908* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1733, 375 livres en 1748, 500 livres en 1791

(1765, Liste Blondel) IV 85, Jacques Ludin
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lutische Erben, 3 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 690, Lehmann, marchand – maison, sol, cour, jardin – 2,4 ares / Helft Lehmann marchand

Locations

1622, Michel Schœttel, tisserand
1622, Nicolas Groberger, tisserand
1822, Salomon Weill, marchand

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Les préposés autorisent le maître maçon Gruber à repeindre la maison du marchand de farine André Glück rue des Aveugles

(f° 281-v) Dienstags den 9. Junii 1789 – Andreas Glück pt° anstreichen
Idem [H Gruber der Maurer] nôe Andreas Glück, des Meelhändlers bittet gehorsamst um erlaubnus deßen in der Blinden gaß gelegene Behaußung antreichen zu dörffen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison et le bâtiment accessoire comprennent plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, bûcher, cuisines, cave en partie voûtée en partie solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à droite de l’entrée un poêle, une cuisine et une petite chambre, au premier étage un poêle, une alcôve, une cuisine et un vestibule, le comble couvert de tuiles creuses et de tuiles plates renferme un grenier dallé, un bâtiment accessoire à demi-toit couvert de tuiles plates comprend deux poêles, trois chambres, deux cuisines et une chambre à soldats, une petite cave voûtée se trouve dans la cour, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 750 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue des Aveugles

nouveau N° / ancien N° : 10 / 19
Glück
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois mauvais
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre f° 28 f° 173 case 1

Helft, Lehmann, Md. / Aser, Md de tissus d’habillement, rue du vieux marché aux vins N° 33 (1849) rue des Aveugles N° 19

P 690, sol, maison cour et jardin, rue des aveugles 19
Contenance : 2,40
Revenu total : 86,25 (85 et 1,25)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 34 / 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 855 case 1

Geng, Jean Daniel, Marchand de Cuirs
1901 Geng Eduard, Gerber und Geng Barbara Elise, Rentnerin
1902 Schickling Johann, Gastwirt und Ehefrau Sophie geb. Kleinhenning in Gg.
1908 Strassburg die Gemeinde
(ancien f° 603)

P 690, maison, sol cour et jardin, Rue des aveugles 5
Contenance : 2,40
Revenu total : 86,25 (85 et 1,25)
Folio de provenance : (173)
Folio de destination : 603 (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 1

P 690, maison, Blindengasse 5
Revenu total : 166,25 (165 et 1,25)
Folio de provenance : 603, agrand.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 54 / 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
1867, Augmentations – Geng Jean Daniel f° 603, P 690, maison, revenu 165, addition de construction, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions – Geng Jean Daniel f° 603, P 690, maison, revenu 85, addition de construction de 1864, supp. en 1867, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 31 p. 341 case 1

Parcelle, section 58, n° 102 – autrefois P 690
Canton : Blindengasse Hs N° 5 – 153/12 – 236
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Contenance : 2,45
Revenu : 1150 – 1900 (Reinertrag 12,25)
Remarques :1912 Abbruch – 1918 ab S. 824 F. 4.

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 93 Rue des Aveugles p. 234

19
Pr. Glück, André, farinier – Boulangers
loc. Nestlé, Pierre, Charpentier – Manant
loc. Attiné, Franç. Antoine, Journalier – Manant
loc. Starck, Jean Georges, Domestique – Miroir
loc. Glück, Thiébaut, journalier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Blindengasse (Seite 14)

(Haus Nr.) 5
Weill, Lederhändler. 0
Berger, Bur.-Diener. 1
Börsig, Schuhmacher. 1
Diss, Tagner. 1
Lotze, Tagner. 1
Hahn, Schreiner. 2
Huber, Wwe. 2
Süss, Packer. 2
Happe, Heizer. 3
Fuhri, Tagner H 0
Schwarz, Maler, H 0
Schuler, Tagner, H 1
Eschbach, Metzger. H 3

Grille d’enquête, Fragebogen (113 MW 999)

(22)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
[Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Blindengasse N° 5 [Maison : 5, rue des Aveugles]

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 12. Fenstereinfassungen – Erdgeschoß Fenstergewänder XVI. Jhdt.
    [Encadrement de fenêtre, XVI° siècle]

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 9. Fenstergitter – Einfaches durchstochenes Kellergitter
    [Grilles de fenêtre, Grilles à jours simples aux soupiraux]
  • 25. Türbeschläge – Erdgeschoß, Hof, einfache Tür mit Beschlag
    I. Stock Seitengebau, dsgl.
    I. Stock Vorderhaus, dsgl.
    [Ferrures de porte, Porte simple à ferrures vers la cour au rez-de-chaussée, idem au premier étage du bâtiment latéral, idem au premier étage du bâtiment avant]

Bemerkungen :

Granale über der Tür (17. VIII. 1870)
Hoffassade Holzfachwerk
[Remarques – Projectile au-dessus de la porte (17 août 1870)
Façade sur cour en pan de bois]


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au tisserand Engelhardt Waldtmann qui épouse en 1583 à Illkirch Agnès fille de Thiébaut Farben*. Ils font baptiser une fille à Saint-Pierre-le-Jeune en 1588.

Mariage, Illkirch (luth.)
1583. Engellhardt Waldtman (weber) Mein Sigrist alhie vnd Agneß Farbenn* Dieboltts dochter (i 15)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 53) 1588. 22. Decembris. Engelhart Wald Man leinenweber, Agnes (Kind) Agnes, Wolff Bus leinenweber, Agnes Isaac Friderichs des Müllers wittwe, Ottiia Zix des schneiders fraw (i 29)

Tisserand originaire d’Illkirch, Engelhardt Waldtmann achète le droit de bourgeoisie le 28 août 1587
1587, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 473
Engelhardt Waldtman von Illkirch der Leinenweber Hat das Burgerrecht kaufft, vnd will Zu den Thuchern dienen, vnd in seiner behausung gegen der Blocken über die er vmb Veltin Schwan erkaufft wonen, den 28.ten Augusti Ano & 87.

Engelhardt Waldtmann se remarie en 1601 avec Susanne, fille du diacre Gaspard Kretschmar, qui a épousé en 1584 le pasteur d’Illkirch Barthelémy Brunnrader
Mariage, cathédrale (luth. p. 102)
1584. Dominica XVIII post Trinitatis 18. Octob. Mag. Barthomolæus Brunrader Pfarrer Zu Illkirch vnd Susanna herr Caspar Kretschmer des eltern helfers im Münster tochter Eingesegnet Zinstags den 27.t Octobris (i 54)

Mariage, cathédrale (luth. p. 93)
1601. Dominica 12. post Trinitatis den 30 Augusti. Engelhardt Waldtman der weber Zu Illkirch und Susanna M. Bartholomæi Brun Raders gewesenen pfarrers Zu Illkirch n.g. witwe (i 49)

Les Quinze éconduisent Engelhardt Waldtmann (ici Erard Waldtmann) qui demande l’autorisation de débiter du vin dans sa maison rue des Aveugles parce que ses infirmités l’empêchent d’exercer son métier.

1605, Protocole des Quinze (2 R 33)
(f° 92) Sambstag de, 27. Aprilis – Erhardt Waldtman der Leinenweber von Illkirch p. Lt. Bittlinger übergibt ein Splô, si verlesen, darinn bitt er weÿl er leibs halb unvermöglich, das er sein handtwerck nicht treiben könne, Ime das weinzepffen Inn der Blindengaß Zugestatten & Erkandt, Ime sein begehren abschlagen. B. Mr.

Engelhardt Waldtmann hypothèque sa maison en se portant garant de Jean Ammel fils de Thomas Ammel de Graffenstaden et de sa femme Barbe.

1605 (xxxix tag Novembris), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 404-v
(Inchoat. in Proth. fol: 346.) Erschienen Hannß Ammell Thoman Ammells sun zu Graffenstaden vnd Barbell sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehrenvesten vnd hochgelehrten herrn Jacob Trausch der Rechten Licentiat Alhie Zu Straßburg offentlich verÿehen, Das sie demselben vnd frauwen Ursulen Wittichin & schuldig Vnuer sigent 150 guldin
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Ein pergamentin Brieff mit des Bischofflich. hoffs Insiegell versigellt In dato 15. Kalend. Maÿ Anno 1528. (…)
Item ein Pergamentin Brieff Auch mit des hoffs Insigell verwahrt datirt 6. Augusti Anno 1557. (…)
Vnd dessen mehrer Vorgewissung So sindt Auch p.sönlich Hannß Schneeweÿß der Bader Im Reiff bad Vnd Engellhart Waldtman bede burgere Zu Straßburg hab sich vnver: für sich vnd mit sampt Inen den Bekhennern Zu rechten bürg. mit und selbß schuldner vnver: gesetzt vnd gemacht Wie sie Auch thudt & Vmb fernerer sicherheit vnd Assecuration, So hatt gedacht Engellhart Waldtman Zum Recht. wissenhafft. vnd.pfand eingesetzt vnd verlegt Zweÿ heüser, Ein vorders vnd hind.ß sampt höfflin vnd Gärtlin mit All Ihren gebeu & geleg. In d. St. Straßburg Inn Blind. gaß einsit neben Kranckers Stoffels erb. vnd And.sit neben Michell Rühlen Zu Küttelßh. stoßend hind. vff Mathÿß Zehenacker des Weinstichers wittwe stoßend, Davon gond v lb d gelts Ablösig mit j C lb dem platt.hauß, Sunst freÿ ledig vnd eÿg – d. 3. Decembris 1605.

Anne, fille d’Engelhardt Waldtmann, épouse en 1608 Thiébaut Walter le jeune de Graffenstaden (les registres paroissiaux d’Illkirch manquent à cette date)
1608 (xv tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 22-v
(P. fol: 43. [Eheberedung]) Erschienen Dieboldt Walther der Jünger vonn Graffenstad. Ane eim
So dann Anna, Engellhardt Walthmans burgers Zu Straßburg eheliche dochter mit beÿstand Jetzgemelts Ihres Vatters Am Andern theil
das vff Zinstag den 5. tag Januarÿ nechst Verschünnen, Als sie beede Personen einand. ehelichen verlehlet
Hiebeÿ seindt gewesen vff des hochzeiters seit Dieboldt Walther der Vatter, Dieboldt walther d. mittler bede von Graffenstad. Jörg walther d. würth Zu Illkirch vnd Heinrich Rösch daselbst, So dann vff d. Braut seit. Diebold Ammell d. schultheÿß Zu Illkirch, dieboldt Waldtman Ihr Brud. Ulrich Bechtoldt Ihr vogt, hannß Mürsch d. Jung, Ulrich Bechtoldt alle von Illkirch

Assisté de son fils Thiébaut Waldtmann de Graffenstaden, Engelhardt Waldtmann céde sa maison à son gendre Thiébaut Walter le jeune de Graffenstaden. Les parties conviennent que si l’acquéreur revendait la maison, le vendeur partiperait aux profits ou aux pertes du prix de vente

1611 (ut spâ [viij. tag Novembris]), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 431-v
(Inchoat. in Proth. fol: 349.) Erschienen Engellhardt Waldtman der leinenweber burg. Zu Straßburg mit beÿstand Dieboldt Waldtman Zu Graffenstad. seines Sohns (hat verkaufft)
Dieboldt Walther dem Jüngern Zu Graffenstad. seinem dochtermann
hauß, hoffestatt, höfflin hind. hauß vnd Gärttell mit allen Ihren geb. & geleg. In d. st st. Inn der Blind. gaß, einseit neben Michell N. dem Meÿer, Zu Küttelßh., anderseit neben wÿland Christoffell N. selig erb. hind. vff Friedrich Zehnacker von dingßh. stoßend, dauon gend v lb gelts Ablößig mit j C lb d vff Metardi dem platthauß, Mehr sind sie verhafftet vmb Lxiiij lb dem Khoüffer obgedacht von weg. seiner haußfr. Annen mütterlich erbß halben Sunst ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist dißer Khauff vber obbestimpte beschwerd. Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 86 pfund
Vnd Ist hiîn bered, wover ermelter Khoüffer disse Behausung wid. Verkhauffen wolte, vnd mehr daruß erlösen würde, das obgedachtem diebold waldman seinem schwager der gewinn Zum hall. theil gebüren, Im fahl Aber verlust ernanter Khoüffer beÿ Verkhauffung desselben hauses haben würde, das gedachter diebold waldtman solch. Verlust Zum halb. theil dem Khoüffer Gutt thun vnd erstatt. soll

Le tisserand Engelhardt Waldtmann hypothèque la maison au profit du baigneur Jean Schneeweis. L’acte porte en marge que l’acte est annulé par la vente que le débiteur a consentie à son créancier, le 11 septembre 1616

1614 (7. Septembris), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 217
(Inchoat. fo. 225.) Erschienen Engelhart Waltman lÿnenweber
hatt in gegensein hans Schnewÿß Baders Im Reÿffbad, demselben vffrecht vnd redlichen schuldig sein 40 pfund pfenning alles zusammen gerechnet bitz vff dato Zu bezalend alls bald Engelhart Walthman nachgeschribene Behaußung verkaufft
dafür Vnderpfand sein soll huß v hoffestatt hefflin v Gartlin mit all Iren gebeu gelegen Inn d S S Inn Blindengaß neben Michell (-) des Meygers in Küttelßh. seligen erben andersÿt neben (-) In Kolbßheim stoßend hinden vff (-) Dauon gend. 5 pfund pfenning gels. loßig mit 100 pfund pfenning den Armen des Bladerhußes Sunst ledig eÿg.
hiebeÿ geweßen Balthasar Wÿss geschwornen d S S Kheufler hierzu erbetten
[in margine :] Erschienen Hanns Schneweÿß Hatt in gegensein Engelhart Waldtmans bekhant dieweyl er Ime die verunderpfandte Behausung abkhaufft Sigen damit diße xl lb d verglich. worden denselb. dafür bester form Rechtens quittirt vnd diße verschreibung Cassirt werd vff den XI Septembris A. 616

Susanne Kretschmar veuve d’Engelhardt Waldtmann dépose un capital au fonds des tutelles
1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
(f° 31-v) Zinstag den 28. Januar 1623. – Vogteÿ geldt angelegt
Caspar Cameel, Klein Uhrenmacher, als vogt Susannæ Kretschmarin, weÿland Engelhard Waldmanns des Leinenwebers seligen wittib hat ins Vogteÿ geldt angelegt 175. h.
Haben Ihr darumb Zukauffen geben 8 h 15 ß vff Convers: Pauli fallendt. Ing. fol. 80.

Ancien baigneur au Cerceau, Jean Schneeweis et sa femme Catherine Küttler vendent la maison au tourneur de corne Nicolas Fürich qui en loue le même jour une partie aux vendeurs

1622 (20. Maÿ), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 43-v
Kauffverschreybung Niclaus Furichen Horn Treÿgers vnd Burgers alhie
(Extendirt wie In dem Contract buch de Anno & 1622. folio 83.) Erschienen Hannß Schneeweiß der alte Reiffbader vnd Catharina Küterlin beede Eheleuth
bekannten in gegensein Niclaus Furich deß horntrehers (verkaufft)
Ein behausung hofstätt sampt Einem hind. hauß daran einem höflin, vnd ein gärtlin, alles beysammen alhie in d. Blindengaß, j.seit neben N.N. dem Meÿer von Küttelßheim, 2.seit Adolph Erhard. von Holtzheim, an ietzo weinstich. vnd burg. alhie, hinden vff die Leimengaß stoßend gelegen, dauon gehen 5 lb d gelts vff Medards tag ablösig mit 100 lb. d dem Blaterhauß alhie sonst eÿgen & vnd were diser kauff geschehen für 250. lb d vber die beschwerd. so der Keuffer vf sich genommen
Geschehen in beisein Georg Meÿers, Michel Schotels vnd Heinrich Krobergers beeder Leinenweber Montags den 20. Maÿ 622.
(f° 43-v) Leÿhenung Hans Schneeweiß vber Stuben vnd Kamern vber einander
Erschienen Niclaus Furich d. horntreher
bekannte in geg.sein Hannß Schneeweiß des alten Reiffbaders vnd Catharina seiner ehefrauwen
d. er ietzenmt. beed. ehegemechten gelühen habe, die vordere stuben vff die gaß sehendt, vnd die obere cammer vf ietzbemelter stuben, in der von ihme den beed. Ehegemächd. ihme v.leÿher (wie hienechst borstehet) v.kaufften vordern behaußung, also daß die die Entlehnere solche stub und Cammer ihr lebenlang, ob sie wollen, Jährlich vmb 5. lb d Zinß besitz. sollen – Actum ut spâ

Tourneur d’écritoires originaire de Saint-Nicolas-de-Port en Lorraine, Nicolas Fürich épouse en 1598 Elisabeth, veuve du tourneur Philippe Bitt. Il achète le droit de bourgeoisie le 15 mai 1599. Le mariage est enregistré au nom de Nicolas Ulrich. Nicolas Fürich a des enfants avec sa femme jusqu’en 1612.
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 37) 1598. Dominica 4. Trinitatis. Niclauß Ulrich der schreibzeich dreher von Hurocksort* Elisabetha Philips Bitt des drehers n.g. witwe (i 21)
Baptême, cathédrale (luth. f° 150) 1602. (dnca 8 Trinitatis den 15 Julÿ) Mehr Nicolauß furich der schreib Zeich macher, M. Elisabetha, I. hans Nicolaus
patrino Sibert Sch* der silberkremer, Clade Ulrich der Wullenweber, Judith h lienhard fischers haußfraw (i 156)

1599, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 623
Niclauß Fuorich V. Niclauß Portt der Schreib Zeügträher, kaufft d. Burg: mit beÿstandt Sÿmon Perion des Trähers, Hatt sein Vermög. vff 100 fl. angeben, vnd will Zum Spiegel diehnen, Act. den 15 Maÿ 99.

Nicolas Fürich loue le bâtiment arrière au tisserand Michel Schœttel

1622 (ut spâ [20. Maÿ]), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 44
Leÿhenung Michel Schöttels Leÿnen Webers vber ein Behausung In Blinden gassen
Erschienen vorgenter Niclaus Furich
bekannte in gegensein Michel Schottels deß leinenwebers
daß er demselben die gantze hindere von hannß Schneeweißen (wie hievor Zusehen) erkauffte behausung 10. Jahr lang von Michaelis nechstkünfftig anzurechnen, vnd Jedeß Jahrs vff Michaelis vmb 9 lb d v.lühen

Il loue une autre partie de la maison au tisserand Nicolas Groberger

1622 (ut spâ [20. Maÿ], Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 44
Leÿhenung Niclaus Krobergers Leÿnenwebers vber Stuben vnd ettliche gemach
Erschienen mehrbesagter Niclaus Furich
bekannte in gegensein Niclaus Krobergers deß Leÿnenwebers
daß er demselben 8 Jahr lang verlühen habe, daß Mitlere gemach oder Stuben sampt 2.en Cammern in der von hannß Schneeweißen dem Alten Reÿffbader erkaufften vnd in der Blindengaßen gelegenen behausung, wie solcher Kauff hienechst vorgehendt eingezeichnet vnd specificirt v.schrieben, Alß vnd dergestalten d. solche Lehenung vff Joh. Bapt: nechstkünfftig angehen vnd Jahrlich 8. lb d (…) vnd neben Michel Schottel die fenster vnd öffen im baw erhalten

Nicolas Fürich revend la maison deux mois après l’avoir achetée à l’orfèvre Joachim Brackenhoffer

1622 (22 Julÿ), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 78-v
Kauffverschreybung Joachim Brackenhoffers vber sein Hauß In Blindengaßen
(Extendirt wie In dem Contract buch de Anno 1622. folio 136.) Erschienen Niclaus Furich der horntrehger vnd Burg. alhie
hatt in gegensein Joachim Brackenhoffers goldarbeyters vnd alten Kleinen Rhats verwandten (verkaufft)
ein Behausung hoffstatt einem höfflin mit allen Zugehörd. alhie in diß. Statt In d. Blind. gaß. einseyt neben einem Meyer von Kuttolßh. and.seit neben Adolff Erhardten von Holtzh. hinden auff die Lymen gaßen stoßend gelegen, so ledig eÿgen vnd were diser Kauff Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 400 pfund
(vide in Regist. de Anno 1637 fol. 598)

Joachim Brackenhoffer règle en 1637 aux héritiers de Jean Schneeweis un complément du prix d’achat réglé en argent de mauvais aloi

1637 (ut supra [7. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 598-v
Erschienen der Ehrenuest, Fürsichtig unnd Wohl Weise herr Joachim Brackenhofer alt Ammeister der Statt Straßburg, An j.
So dann weÿ: hannß Schneeweißen deß gewesenen Reiffbaders und burgers alhie see: eingesetzter Testaments Erbin Marthan Schneeweißin auch s. nachgelaßener Erbin, Marthan Langin Stieff Groß vatter, Veit Krengler der Hosenstricker von Barr, an ietzo Schirmbs Verwanther alhier mit beÿstandt sein Krenglers stieffenckels Vogt Georg Dammans Kremers alhie, So dann herr Philipps Mangoldt Notarius alß weÿ: obgedachts Schneeweisen see: geweßener haußfrawen Catharinæ Kuttlerin see: eingesetzter Testaments Erben mit beÿstandt Ihr Catharinæ gewesenen Vogts hanß Moosen deß Schneiders alhie, Am Andern theil,
Zeigten An, demnach Niclauß Furich der horntreher, obehrengemeltem Herrn Ammeister Ein Behaußung alhie in Blind. gaßen gelegen in Anno 1622 den 22. Julÿ laut der in alhiiger Cantzleÿ vffgerichteten Verschreibung für freÿ, ledig, eÿgen vmb 800. fl. war paren aber damahligen schlechten gelts Verkaufft, Alß heten Sie sich mit einander vff den, beÿ den Nachtrags deputirten herrn den 27. Augusti Anno 1629. ergangenen bescheidt, mit einander dahien Verglichen, daß Er herr Ammeister Brackenhofer ihnen gemelten Erben für die 200. fl. (…) 160. fl. Zuerstaten schuldig (…)

Joachim Brackenhoffer règle en 1637 à l’aumône Saint-Marc un complément sur un capital, réglé en argent de mauvais aloi, garanti sur la maison provenant de Nicolas Fürich

1637 (2. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 647
(Protocollat. fol. 158.) Erschienen der Ehrenuest Fürsichtig und Wohlweise herr Joachim Brackenhofer Alt Ammeister der Statt Straßburg, An einem,
So dann herr Johann Philipp Schatz großen Rhats Verwanther, Alß verordneter Mitpfleger deß Allmosens Zu S. Marx undt Blaterhaußes in Straßburg vndt beneben Ihme herr Johann Röhm alß Schaffners Erst besagten Blater haußes, Am Andern theil
Zeigten An, demnach die 100. lb welche vff sein herrn Ammeister Brackenhofers alhie in Blinden gassen & gelegener Behaußung gestanden undt dem Blaterhauß zugehörig gewesen, durch weÿ: Niclauß Furichen & Alß ehrengemelten herrn Ammeister Brackenhofers verkäuffern in Anno 1622. den 19. Julÿ mit damahls schlechtem geld mehrgemeltem Blaterhauß, vermög deßelben Brieff Registratur fol. 75. abgelöst, vndt aber Ihme herrn Ammeister Brackenhofer für ledig eÿgen vmb 400. lb verkaufft auch in parem aber leichtem gelt bezahlt worden (…), dahin verglichen, daß Er herr Ameister besagtem Blater hauß nach Maß alhieiger, vber die Nachträg verfaßten Instruction 50. lb Capital und die de Anno 1629. biß dato gerechnete Zinß schuldig (…)
Mit dem Außgetruckhten Anhang, daß es im Vberigen beÿ der den 8. Junÿ A° 158* mit deß bischofflich. hoffs alhie Insigel vfgerichtet. v.schreibung und der vorigen Unterpfands gerechtigkeit ohne Novation verpleiben soll

La maison passe à son fils André Brackenhoffer qui en transmet lui-même la propriété à son fils Jean Michel Brackenhoffer.

Fils du consul et assesseur des Treize André Brackenhoffer et de sa femme Apollonie Wencker, Jean Michel Brackenhoffer épouse en 1675 Madeleine Salomé Stœsser, fille du greffier de la Chambre des Contrats, qui s’était mariée en premières noces en 1665 avec Jean Sébastien Gambs : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Edlen, Wohl Ehren Vesten undt Großachtbahren Herrn Johann Michael Brackenhoffern, des wohl Edel, Vest, Fürsichtig undt hochweisen Herrn Andreæ Brackenhoffers, alten hochmeritirten Ammeisters und dreÿzeheners des beständigen geheimen Regiments wie auch Scholarchæ beÿ diser Löblichen Freÿen Reichß Statt Straßburg mit der Edlen und hoch tugendreiche, Frawen apollonia Wenckerin seiner Vielgeliebten Ehegemahlin ehelich erzeigtem Sohn, als dem Herrn Brautigamb an einem, So dann der Edlen und Viel tugendreichen Frauen Magdalena Salomeen Gambßin gebohrner Stößerin, Weÿland des Edlen, Wohl Ehren vesten, Fürsichtigen und wohlweisen Herrn Johann Sebastian Gambßen, E. E. Großen Raths geweßenen altem Beÿsitzers, undt wohlverordneten Müntz Verwalthers alhier zu besagtem Straßburg seeligen hinderlaßener Fraw Wittben, als der Fraw hochzeiterin (…) Beschehen undt verhandelt inn des heÿligen Recihs Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 25. Monatstag Februarÿ 1775 [unterzeichnet] Ich Johann Michael Brackenhoffer alß hochzeiter bezeige wie obstehet, Ludwig Philipp Haußmann Ddus alß der fraw Hochzeiterin Curator – Johann Georg Redtslob Notarius publicus

Mariage, cathédrale (luth. f° 2)
1675. Dom: Reminiscere. Zum 2 mahl Hr Johann Michael Brackenhofer des hoch Edel Vesten fürsichtig u. wohlweisen H Andres Brackenhofers alten Ammeisters des beständigen und geheimen Regiments der Herrn XIII. und Scholarchæ ehel: Sohn, Fr. Magdalena Salome, Weiland Hr Johann Sebastian Gambsen gewesenen alten Beisitzers E E grosen Raths u. Müntz Verwalters alhier hinterl. W. Dienstags den 11. Mart. Münster (i 3)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Michel Brackenhoffer bailli adjoint du bailliage d’Illkirch après que son titulaire est entré au Sénat
1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
H. Johann Michel Brackenhoffer würdt adjunctus deß Ambtmanns Zu Illkirch. 103.
(f° 103) Montags d. 12. Aprilis 1675. – Die Herren Landpfleger des Ambts Illkirch laßen durch Herrn Syndicum Friden proponiren, Nachdeme newlicher Zeit Herr Ambtmann Müeg in Einen E E. Rath gezogen worden, hetten Mghh. erkand, daß Ihme ein Adjunctis solte gesetzt werden, darauffhin seÿe die umbkundung auff den Zünfften geschehen und Hetten sich Ihren Sieben geschrieben geben. Auß diesen hetten die Herren Landpfleger dreÿ in außschutz gebracht stellen zu Mghh. ob Sie einen von denselbihen oder denen andern eröhlen wolten. Electus per majora H. Johann Michael Brackenhoffer

Les Conseillers et les Vingt-et-Un font rédiger sa lettre d’engagement au bailli Jean Michel Brackenhoffer, en poste depuis quatre ans, qui prête serment le 14 février 1680.
1680 Conseillers et XXI (1 R 163)
Herr Johann Michael Brackenhoffer der Amptmann Zu Illkirch schwört auff seine bestallung. 49.
(f° 49) Sambstags den 14. Februarÿ 1680. – Herr Advocat Frantz proponirt noîe der Herren Landt: Pfleger des Ampts Illkirch, Es seÿe nun Vier Jahr, daß Herr Johann Michael Brackenhoffer Zu einem Amptmann der Pfleg Illkirch erwöhlet worden seÿe, weilen aber biß dato mit demselben weder einige bestallung außgerichtet worden, noch derselb das gewohliche juramentum deßwegen præstirt, alß hätten die Landt Pfleger für nöthig ermeßen, daß derselbe seine bestallung außzusetzen und das jurament darüber außzuschwören erinnert werden solte, welches dann auch geschehen und habe derselbe dem Regirenden Herrn Ammeister selbige gestern eingehändiget, Verlißt solche und stellt Zu Mghh. ob nicht derselben auch inserirt werden solte, das Er Von den jenigen Partheÿen welche vor ampt Zuthun haben würden, kein Geschenck mieth nich miethewohn nehmen solle. Erk. Bestallung beliebt und soll derselben de erinnerte clausul inserirt werden.
H. Amptmann Brackenhoffer schwört hierauff auff dieselbe.

1691 XV (2 R 95) – Joh: Michael Brackenhoffer Amptm. der pflegt Illkirch (pfundzoll). 103. 127.

Jean Michel Brackenhoffer meurt en novembre 1711 en délaissant pour héritiers testamentaires les petits-enfants de sa femme, issus de Paul Geoffroi Gambs et de sa femme Marie Elisabeth von Stœcken. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue des Juifs. La masse propre à la veuve est de 6 226 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 296 livres, le passif à 7 374 livres
1711 (8. xbris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 27)
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung vnd Güetere, so weÿl. der wohl, Edel, vest, vnd Großachtbare Herr Johann Michael Brackenhoffer, geweßener Wohlverordneter Ambtmann der Pflegd Illkirch, vnd burger alhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Sontags den 8. Novembris Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen, erfordern vnd begehren, des Wohl Edel, Vest vnd Wohlgelehrten auch fürsichtig vnd weißen herrn Johann Gerhard von Stöcken, Jur: Cand: vnd der Zeit EE Großen raths wohlmeritirten Assessoris, im Nahmen und alß substituirten mandatarÿ des Hoch Edel, Gestreng, vnd hochgelehrten, auch fürsichtig und hochweißen Herrn Johann Sebastian Gambs, der Statt Straßburg Alten Ameisters vnd XIII.ers alß geschwornen Curatoris Jungfrauen Mariæ Elisabethæ, Jungfr. Magdalenæ Salome, Jungfr. Margarethæ Barbaræ und Paul Gottfried Gambßen, weÿl. Herrn Paul Gottfried Gambßen J. U. Ddi und des hochlöbl. Collegÿ der Herren XIII. alhier geweßenen wohlmeritirten Secretarÿ, längt seel. mit frauwen Maria Elisabetha Gambßin, gebohrner von Stöckin seiner hinterbliebenen Fraw Wittwen ehelich erzeugter Jungfrauen döchtere vnd Sohns, alß des Hern Ambtmanns seel. per Testamentum instituirte Erben, welcher aber leibs blödigkeit halber selbsten in Person nicht erscheinen können, Sie die Erben aber dannoch beÿständlich obehreneerwehnts ihtes substituirten Herrn Mandatarÿ, dieße Inventation andern Gestalten nicht dann cum beneficio Inventarÿ et legis adirt und angetretten, vndt sich dardurch kräfftiglich verwehret haben, durch die Wohl Edle, viel Ehren: vnd tugendreiche fraw Magdalenam Salome Brackenhofferin gebohrne Stößerin, die hinderlaßene Fraw Wittib, mit Assistentz des hoch Edel Gestreng hochgelehrt, fürsichtig vnd hochweißen Herrn Jeremiæ Adam Leiterspergers wohlermelter Statt Straßburg höchstverdienten ietz regierenden Herrn Ammeisters, dero hochgelehrten herrn Vogt, wie auch übrige Domestiquen so Zur Zeit dießer Inventur im hauß gewesen (…) Actum Straßburg, dienstags den 8. Decembris Anno 1711.

In einer alhie Zu Straßburg in der Judengaß gelegenen behaußung so der Herr Ambtmann seel. lehnungsweißes weiß bewohnt, ist befunden worden wie volgt
Hümtzenwerck. Vff der bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Schwartz Tuch Cammer, Auff dem frucht Kasten, Im Obern Kleinen Stübel, In der obern Stub, In der Magd Cammer, Im Obern Hauß öhren, In der Wohnstub, Im Kleinen Stübell, Im Midlern Haußöhren, Auff dem Gang, Auff dem Gängel, Neben dießem Gemach, Neben der bett Cammer, In der Schreibstub, In der Küchen, Im Undt. Gewölb, In der Bauch Küchen, Im Hoff
Ergäntzung d. Frau Wittib Unverändert Guths. Auß dem über der Fr. Wittib in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch Weÿl. Herrn Johann Georg Redslob, Notarium seel. in Anno 1675. Auffgerichtetem Inventario
Series rubricar. Der Wittib Unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 283, Sa. leerer vaß 23, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 155, Sa. guldenen Ring vnd geschmeids 157, Sa. baarschafft 136, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1225, Sa. Eigenthums ane Rebgüthern 150, Sa. Gülth von liegenden güthern 71, Sa. Schuld o, Ergäntzungs Rest 4736, Summa summarum 6940 lb – Schulden 714, Nach deren Abzug 6226 lb
Dießemnach würd des herrn seel unveränderte vnd die theilbare Nahrung /:weilen die fraw wittib Consensu Jres höchsgeehrt Herrn Curatoris auff besagte theilbare Nahrung de meliori renuncirt:/ sub una massa et titulo beschrieben, Sa. haußraths 555, Sa. Bibliothec 110, Sa. Frucht 111, Sa. wein vnd vaß 515, Sa. Pferd, Rind vnd übrig. Viehes 57, Sa. des Silbers 494, Sa. der Guldenen Ring 206, Sa. der baarschafft 179, Sa. der Gülten 8, Summa summarum 2296 lb – Schulden 7374 lb, Mehr Passiva als Nahrung 5078 lb
Wÿdemb So die fraw wittib ad dies vitæ Zugenießen hat. Nach anleitung mehrermelten deroselben zugebrachten Nahrungs Inventarÿ, vnd des hievoren fol: (-) erstatten berichts, hat die fraw wittib nach außweis herrn Johann Sebastian Gambsen, gewesenen Müntzverwalters vnd EE. großen Raths beÿsitzers Ihres ersten Eheh. seel. Verlaßenschafft lebtägig zugenießen
Testament und letzter will – Wir benachbenanye Ehleutt mit Namen Ich Johann Michael Brackenhoffer und Ich Magdalena Salome Brackenhofferin gebohrne Stößerin, bekennen sampt und sondern, und thun nach apertur dieser verschloßenen schrifft kund und männiglichen (…) Straßburg Donnerstags den 30. Januarii anno 1679.
1679. (…) den 30. Januarÿ Abends zwischen sechs, sieben und Acht Uhren (…) in hernach benandter beder Testirenden Eheleuthn Wohn behaußung in der großen Stadelgaß deroselben Obern Stuben, mit den fenstern in den hoff sehend (…) vor mir Andrea Schmiden Notario Cæsareo publico persönlich kommen und erschienen Johann Michael Brackenhoffer beÿ dieser Statt Straßburg wohlverordneter Amptmann und die Edel Viel Ehren und Tugendreiche Frau Maria Magdalena Brackenhofferin gebohrne Stößerin, deßen Eheliebstin, iedes durch Gottes mildreiche güte noch aufgerichteten stehenden und gehenden Leibs (…)
Eheberedung (…) Straßburg Donnerstags den 25. Monatstag Februarÿ 1775 – Johann Georg Redtslob Notarius publicus

Madeleine Salomé Stœsser meurt en avril 1728 en délaissant pour héritiers ses petits-enfants. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue Sainte-Barbe. L’actif de la succession s’élève à 2 671 livres, le passif à 818 livres.
1728 (10.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 21) n° 214
Inventarium über Weÿl. der Hoch Edlen und Hochtugendgezierten Frauen Magdalenæ Salome Brackenhofferin, gebohrner Stößerin, weÿl. des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Michael Brackenhoffers gewesenen hochverordneten Ambtmanns der Pflegd Illkirch und Vornehmen burgers allhier längst seel. hinterbliebener Fr. Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1728. – nachdeme dieselbe den 5.ten Aprilis jüngsthin von dem lieben Gott aus dießer Zeitlichkeit in die seelige ewigkeit versetzet word. Zeitlichen hinder sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 10.ten Maji Anno 1728.
Die seelig verstorbene Fr. Ambtmännin hat per Testamentum Sis ubiq. Tit. Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Herrn Paul Gottfried Gambßen, dem handelsmann, welcher sich schon verschiedenen Jahr in der frembde befüget, auch würcklichen dermalen nicht wißend, wo er sich eigentlich auffhalten möge, und Zwar diesen allein in die Legitimam in alles übrige aber
2. Jungfrau Mariam Elisabetham Gambsin welche mit Zuziehung S. T. Herrn Friderich Kornmanns, vornehmen Banquier und E. E. Kleinen Raths jetzigen wohlmeritirten beÿsitzers, Ihres hierzu erbettenen H Assitenten, dem Geschäfft persönlich beÿwohnt, 3. Frau Magdalenam Salome Wetzelin gebohrne Gambßin, S T Herrn Johann Daniel Wetzels, Vornehme handelsmanns v. Löbl. Statt stalls alten wohlverordneten dreÿers auch burger allhier Frau Eheliebste, welche mit assistentz solch Ihres Eheherrn Zugegen ware und dann 4. Fr. Margaretham Barbaram Wetzelin gebohrneer Gambßin, S. T. Herrnn Joh: David Wetzels, Vornehmen handelsmanns und E. E. Raths Zu Collmar wohlansehnlichen Mitglieds auch burgers daselbst Fr. Eheliebste so mit beÿstand dieses Ihres H Ehevogts dem Geschäfft in person, abgewartet, Also alle Vier der in Gott ruhenden Fr. Ambtmännin Von weÿl. S. T. Herrn Paul Gottfried Gambßen geweßenen wohlmeritirtem XIII. Secretario und vornehmen burgern allhier, Ihrem längst seelig. Verstorbenen einigen Herrn Sohn erster Ehe herstammende mit S. T. Frauen Maria Elisabetha gebohrner von Stöckin deßen hinterlaßener Fr. Wittib ehelich erzeugte Herr Sohn Jungfrau und Frau Tochter und dißorts respectivé Enckel. Und ist im nahmen Vorwohl Ehrenermelter fr. Margarethæ Barbaræ Wetzelin wie auch des abwesenden Herrn Paul Gottfried Gambsen von seithen E. E. Kleinen Raths allhier (…) Zu diesem Geschäfft deputirt und abgeordnet worden S. T. Mr Johann Martin Kuntz geschworner der Statt Straßburg Käuffler und wohl Ehrengemelten Kleinen Raths jetziger wohlverdienten beÿsitzer
Copia Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg ane der St Barbaræ Gaß gelegenen Von der Verstorbenen seel. lehnungsweis bewohnenden behaußung sich folgender maßen befunden
Wÿdemb Welchen die seelig Verstorbene Fra Ambtmännin Von weÿl. J Johann Sebastian Gambßen E. E. Großen Raths allhier gewesenen altem wohlmeritirtem Beÿsitzern und Müntz Verwalthern Ihrem erstern Eheherren längst seel. Zeit Lebens Zugenießen gehabt und auch biß ane Ihr seel. Ende genoßen. Vermög sein H. Rathh. Gambsen mit der verstorbenen alß deßen hinterlaßenen Frau Wittib den 13. Julÿ A° 1665. auffgerichteter Eheberedung (…) Es hat aber Hr. Rathherr Gambß nach außweiß deßen Verlaßenschafft Inventarÿ durch J Joh: Georg Redtslob Notarius seel. in A° 1673. gefertigtet 7. Herrn Söhne und Jgfr. töchtere Zu Erben Verlaßen benantlichen (…)
Series rubricarum hujus Invent. Sa. Haußraths 289, Sa. Bücher 9, Sa. Früchten 19, Sa. Weins 10, Sa. Silber geschirrs und Geschmeids 291, Sa. goldenen Ring 219, Sa. der baarschafft 45, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1225, Sa. Gülth von liegenden güthern 328, Sa. Eigenthumb ane ligenden Güteren 125, Sa. Schulden 108, Summa summarum 2671 lb – Schulden 818 lb, Nach deren Abzug 1853 lb
Stall Summ 2005 lb
Copia testamenti – 1728 (…) auf Sonntag den 4. Aprilis Vormittags zwischen zehen und eilff uhren die Hoch Edle und hoch tugendgezierte Frau Magdalena Salome Brackenhofferin gebohrner Stößerin, weÿl. des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Michael Brackenhoffers, gewesenen hochverordneten Ambtmanns der Pflegd Illkirch und Vornehmen burgers allhier seel. hinterlaßene Frau Wittib (…) Zu sich in dero ane St. Barbarä gaßen gelegene Wohnung und dero obere Stuben mit denen fenstern auf besagte gaß außsehend beruffen und kommen laßen, wolselbsten dieselbe Zwar Krancken und schwachen leibes auff einem bette liegend (…) Johann Daniel Lang Notarius publicus juratus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 4 000 florins. Les héritiers non bourgeois doivent en outre régler le droit de détraction.
1729, Livres de la Taille (VII 1176) f° 299-v
(Möhrin G. N° 4863) Weÿl. Fr. Magdalenæ Salome gebohrner Stößerin auch Weÿl. H. Johann Michael Brackenhoffer gewesenen Ambtmann der Pflegd Illkirch und burgers allhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Daniel Lang.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 115. – 2005 lb 10 ß 9 d, die machen 4000 fl. Verstallte nur 3600 fl. alos zu wenig 400 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo à 1 ln 4 ß d, th. 9 lb 12 ß
und auff Sechs Jahr in smplo à 12 ß – 3 lb 12 ß
Extat das Stallgeltt pro 1729. mit 5 lb 8 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 1 lb 2 ß 6 s – Summa 20 lb 16 ß 6 d
Aus erheblichen motiven haben die herren dreÿ nachgelaßen 9 lb 18 ß, rest 10 lb 18 ß 6 d
dt. 31. Auf 1729.
Abzug. Frau Maria Ottilia gebohrne Gambsin H Johann Joachim Richßhoffer hochfürstl. Saalfeldischen Rahts und Amtmann Ehel. haußfrau soll von angefallenem Gambßischen Wÿdemb der 142 fl 17 ß 1 d den abzug erlegen mit 14 lb 5 ß 8 d
dt. 14. Decembr. 1729.
Frau Margaretha Barbara gebohrne Gambßin H Johann David Wetzel des handelßmanns und E. E. Rahts der Statt Collmar Mitgliegds Ehel. haußfrau hat wegen angefallenen Groß Mütterlichem Erbe wie auch vätterlichen Wÿdems Antheil 602. lb 1 ß 3 d aus machend die gewohnlichen Erbgut den zu erlegen mit 10 ß
dt. 31. Aug. 1729.

Jean Michel Brackenhoffer cède par échange la maison au receveur Jean Jacques Herberling

1684 (2. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 482-v
Herr Johann Michael Brackenhoffer Amptmann der Pflegd Illkirch an einem
So dann herr Johann Jacob Herberling Schaffner der Carthauß allhier für seine eÿgene Person am andern theil
waß maßen beÿde Parthen einen uffrechten redlichen und ohnwiederrufflich tausch mit einander getroffen,
Nemblichen es habe Er Herr Amptmann Brackenhoffer Ihme herren Herberling tauschweiß eÿgenthümblich übergeben hauß, hoffstatt, höfflein und Gärtlein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der blinden Gaß einseit neben Joseph Eva Schirmbs verwanthen, anderseit neben (-) hinden uff die Leimen Gaß stoßend gelegen
hingegen so habe Er Herr Herberling ihme Herrn Amptmann Brackenhoffer tauschweiß eÿgenthümblich cedirt und überlaßen 200. fl. Capital à 15. batzen so die Statt Mutzig Vermög einer Sub dato 19. April. a° 1677 und 19. Martÿ A° 1681. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteten Obligation und resp. Kauffverschreibung schuldig

Jean Jacques Herberling revend quelques jpurs plus tard la maison au maître maçon Jean Henri Stæbler

1684 (23. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 520
Herr Johann Jacob Herberling Schaffner des Carthaus für sein eÿgene Person
in gegensein Hannß Henrich Stäblers deß Maurers und Steinhawers
hauß, hoffstatt, höfflein und Garten mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier in der blinden Gaß, einseit neben einer behaußung dem Closter St. Margarethen gehörig, anderseit neben Joseph Eva Schultheißen zu Bouquenon, hinden uff Johann Burger den hosenstrickher stoßend gelegen – umb 100 lb

La veuve et les héritiers de Jean Henri Stæbler vendent la maison au cordonnier Jean François Tuchferber et à sa femme Anne Marie Bellile moyennant 550 livres

1722 (19.10.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 618-v
(550) weÿl. hannß Heinrich Stäbler Steinhauers und Maurers wittib Fr. Salome geb. wohlfarthin so ohnbevögtigt beÿständlich H: Johann Jacob Bruder E.E. großen Raths beÿsitzers, Ferner jed. Stäblers beede töchter und Erben nahmens Jfr. Anna Dorothea Stäblerin so majorennis mit beÿstand ihres Curatoris Johann Heinrich Werckmeisters Chirurgi und Fr. Elisabetha geb. Stäblerin Johann Georg Pfeiffer des weißbecken mit fernern assistentz Johann Jacob wagner Fastenspeishändlers
in gegensein Johann Frantz Tuchfärber des Schuemachers und Anna Maria geb. Delillin
Eine Behausung höfflein gartten hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Blindengaß, einseit neben H. Thomas voissart hoßenstricker und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzer anderseit neben hannß Martin Pfundtstein dem Maurer hinten auff Johann Burger den hoßenstricker – um 150 pfund verhafftet, geschehen um 400 pfund

Originaire d’Altkirch, Jean François Tuchferber épouse en mai 1704 Anne Marie Bellin, native de Fribourg-en-Brisgau
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 154)
Die 13. Maÿ 1704 factis tribus proclamationibus (…) in facie Ecclesiæ sacro matrimonii vinculo copulati sunt honesti adolescentes Joannes Franciscus duechfärber oriundus ex Altkirch in superiori Alsatia filius Legitimus Joannis duechfärber et Barbaræ Senin ætatis suæ 24. anûm Et Anna Maria Bielin Friburgensis in Brisgoia et ætatis suæ 20 ann. filia Legitima Petri Baum Friburgenis et Annæ Mariæ Meyerin (signé) Johannes Frantz duohferber + signum sponsæ (i 99)

Tous deux achètent en août 1704 le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu des Cordonniers
1704, 3° Livre de bourgeoisie p. 1247
Johann Frantz Tuchfärber der schumacher Von Allkirch weÿl. Johann Tuchfärbers daselbst hintl. sohn, Vnd sein Fr. Anna Maria Bellinin erkaufen das Burgerrecht p. 2. gold fl. 16 ß. so auf d. Pfenningthurn erlegt Worden, Wird beÿ E. E. Zunfft der Schumacher dienen. Jur. d. 20. Dito [Aug.] 1704

Jean François Tuchferber obtient des Quinze une dispense pour faire son chef d’œuvre bien qu’il soit marié. Il pourra en outre le présenter sans tarder entre celui de deux candidats déjà inscrits.
1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
Joh: Frantz Tuchfärber Ca E.E. Zunfft der Schuhmacher
(f° 198) Sambstags den 21. May 1707 –
G. nôe Joh: Frantz Tuchfärbers burgers alhie, Cit. per Sched. EE Meisterschafft der Schuhmacher Citati wollen Prple, weilen Er Verheurathet, Zu dem Meisterstk. nicht admittiren, bittet deßwegen underth. Ihme ein seinem begehren Gn. Zu dispensiren. Nuntius refert, es seÿe d. Gebot deßen Knechten angezeigt worden. Erk. Soll beÿ geldt gebotten werd.

(f° 209-v) Sambstags den 28. May 1707 – G. nôe Joh: Frantz Tuchfärbers burgers und Schuhmachers alhie, Cit. EE Meisterschafft der Schuhmacher, erhalt reces vom 19.ten Hujus vnd will erklärung ver* S. Citatus præs. bittet Zu mherren breicht deputationem. G. s. Erk. gebettene deputation willfahrt, Ob. Handwercks Hh.

(f° 233) Sambstags den 11 Junÿ 1707 – Joh: Frantz Tuchfärber Ca E.E. Zunfft der Schuhmacher
Obere Handwercks Herren laßen durch Herrn secretarium Friden referiren, daß H. Frantz der Schuemacher geklagt habe, daß E E Zunfftgericht der Schuhmacher ihne zu verfertigung deß Meisterstücks sicht admitiren wolte, alß man ihne ferner darüber gehört, habe Er beditten, daß es deßweg. geschehen, weilen Er schon 3 jahr verheurathet, dabeÿ gebetten hierin gn. Zu dispensiren, vnd Zugleich Zu erlauben, daß Er den Meisterstück in den 14 tagen deß stillstehens machen dörffte.
Nôe der Zunfft habe Herr Reyer* alß alter Zunfftmeister berichtet, daß der articul Klar dahin gehe, daß keiner das Meisterstück im verheuratheten stand machen solte, deßwegen das Gericht ihme das begehr abgeschlagen hette, jedoch die dispensation Zu MGHh, stünde, anbey gebetten daß Sie ihne ahne die Ordnung verweißen, und Er das Meisterstück allererst nach denen jenigen so sich darumb angemeldet vnd einschreiben laßen verfertigen solte, darauff Kläger replicirt, daß Wan Er son lang warten müßte, es gar Zu weit hienauß komme, vnd seine Mutter alß dann ihme nicht ahne die hand geh. könte. Auff seit. der Herren Deputirte habe man davor gehalten daß weg. verheuratheten stands beÿ ihme dispensirt werden könte, jedoch Er dafür 1 lb d erlegen vnd das Meisterstück Zwischen den 4 so sich darumb angemeldet in Zeit deß stillstehens machen, vnd ihnen im rang* beÿ der Zunfft nach gehen solte. Erk. Bedacht geliebt.

La femme du revendeur Jean François Tuchferber ne pourra continuer à servir de l’eau-de-vie que si elle s’inscrit à la tribu des Tonneliers.
1717, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 352) Dienstags den 23. 9.bris Anno 1717
Georg Matthiß Strohlberger der Kremp stunde auff Vorgebott Vor, demselben wurde vorgehalten, daß Er Brandenwein außschencket und seÿe doch nit Zünfftig. Reus ist der anklag geständig bathe anbeÿ Ihme nur vier wochen daßelbe fort zu treiben Zu Erlauben, daß Ers damit probiren Könte. Erkandt solle sich deß Brandenwein Schancks beÿ 5. lb d enthalten, Biß Er sich allhier Zünfftig gemacht.

Joh: Frantz Tuchferber deß krempen Fraw stunde auch umb eben der ursachen vor, deroselben gleiches wie deß gemelten Strohlbergers bedütten

Jean François Tuchferber meurt en août 1733 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 240 livres, le passif à 155 livres.

1733 (6. 7.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 47) n° 411
Inventarium über Weÿl. des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Frantz Tuchfärbers, geweßenen Schumachers und burgers allhier Zu Straßb. nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1733. – nach dem derselbe den 3.ten Augusti dießes Lauffenden 1733.ten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ ausführlich benahmbster des abgeleibten seel. mit der Ehr: und tugendsamen Frauen Anna Maria Tuchfärberin gebohrner Bellilin seiner geweßten ehelichen Haußwürthin und nunmalig hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßene Erben fleißig inventirt (…) So beschehen Zu Straßburg auff Mittwoch den 16.ten Septembris 1733.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie volgt 1. H Franciscum Stephanum Tuchfärber, wohlmeritirten Schaffnern des Stiffts Marbach im Ober Elsaß, so annoch leedigen standts u. hiebeÿ gethaner anzeig nach allhier verburgert, seine Stelle hiebeÿ selbsten vertretten. 2. Jfr Annam Mariam Ursulam Tuchfärberin, so mit beÿstandt Hn Johann Schröders wohlverdienten Procuratoris der Officialitæt dem Geschäfft in Persohn abwartete, 3. Johannem Franciscum Tuchfärber, so beÿ 14 Jahr alt Sodann 4. Mariam Annam Beatricem Tuchfärberin, so 12. Jahr alt, In welcher Beeder letzteren Nahmen der Ehren und vorgeachte Mr Frantz Erhard Schneider und burger allhier als deroselben geschworner Vogt, dießem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, Alle vier des abgeleibten seel. mit eingangs gedachter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Kinder und nach tod verlaßener Erben Zu gleichen portionen und antheilen

Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Obern Hindern Cammer, In des H. Sohns stübel, Vor dießem Stübel, In der Soldaten Cammer, Im Haußöhren, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behausung. Eine Behaußung, Höfflein, Garthen und Hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördeten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Blinden Gaß gegen der Gastherberg Zum blinden Mann hinüber, einseith neben Hn Rathh. Dietrichn anders. neben Mr Joh: Martin Pfundstein dem Steinhauer und Maurern, vornen auff die Allmend u. hinden auff Joh: Jacob Bolender den hsenstricker stoßend so freÿ, Ledig und eigen, Und ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) lauth deroselben Zum Concept überliefferter schrifftlicher Abschatzung vom 2.ten Septembris 1733. æstimirt worden pro 700 Gulden oder 350 lb. Davon reicht man Jährl. den 9.ten Martÿ 6. lb d Zu 4. pro Ct° gerechneten Geld Zß Löbl. Stifft Carthauß allhier, redimibel in Capital mit 150. lb. Solche von obigem Anschlag des Haußes abgezogen, so wird annoch allhier außzuwerffen seÿn 200. Wie der abgeleibte seel. und deßen hinderbliebene Witib solche behaußung von weÿland Hannß Heinrich Stäblers, gewesenen Steinhauers und Maurers auch burgers allhier nachgelaßener Wittib und Erben eigenth. ane sich erkaufft weißet ein teutscher perg. Kauffbr. in allh. C. C. Stuben gefert. u. mit deroselb. anh. Ins. corrob. de dato 19.ten Oct. 1722. mit Jetzgem N° 1 signirt. Dabeÿ noch 2. alte teutsche perg. Kauffbr. auch in allh. C. C. Stub gefert. u. mit deros. anh. Ins. verwahret, datirt d. 23. Dec. 1694. et 22.ten Joh. Bapt: 1622. mit alten Nis 2. 66. 31. Lit. D et N° 1 signirt auch dermahlen wiederumb dabeÿ gelaßen.
Werckzeug Zum Schumacher Handw gehörig. 2. Zang. 1. hammer, 3. Knippen, 12. Leÿsten vor absatz höltzer und übriger Werckzeug ist hiehero sammenthafft æstimirt pro 12. ß
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Codicilli Reciproci
Vogt nun hieruff die Beschreibung der gesambten verlaßenschafft vor und ane sich selbsten. Sa. Haußraths 39, Sa. Werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 12 ß, Sa. Silbers 4 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 200, Summa summarum 240 lb – Schulden 155, Nach deren Abzug 84 lb – Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 84 lb
Copia Codicilli Reciproci. 1733 (…) auff Sambstag den ersten Augusti abends Zweÿ Zehen, Eilff und Zwölff Uhren der Ehren und Vorgeachte Meister Johann Frantz Tuchfärber Schuemacher und mit Ihme die Ehren und Tugendsame Frau Anna Maria Tuchferberin gebohrne Bellinin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg (…) Zu sich in dero ane der blindendengaß gelegenen behaußung beruffen und kommen laßen, woselbsten wir in einer auff dem erstenn stock sich befindlichen Stub Kammer mit denen fenstern in den Hoff sehend, den Eheman Zwar Krancken und schwachen Leibes auff einem bette ligend, die Ehefrau aber gesunden, auffrechten gehend und stehenden Leibs – Johann Daniel Lang Notarius publicus
Abschatzung d. 2. 7.bris aô 1733. Auff begehren Weÿ. des Ehren hafften und bescheidenen Mstr Johann Frantz duchfärber gewesenen Schumachers seel. hinterlassene Fr. Wittib und Erben ist Eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Blinden gaßen geleg. ein seits Neben H. Rathh. Dieterich anderseits Neben Mstr Johann Martin Pfundtstein, hinden auff Martin N.Bohländer hoßen stricker stoßend welche behausung, Nebens gebäw, Stub. Kammer, Soldaten Cammer und Holtz Kammer Kuchen, gewölbt und gebälcktes Keller und höffel, sambt aller gerechtig Keit Wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß ach angeschlag. Wird Vor und Um Sieben Hundert Gulden Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

La veuve de Jean François Tuchferber hypothèque sa part de maison au profit de Jean Jacques Dorsner, receveur à Saint-Nicolas-aux-Ondes

1733 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 417
Fr. Anna Maria geb. Delillin weÿl. Johann Frantz Tuchfärber gewesten schuemachers wittib beÿständlich ihres Curatoris Jacob Sämann des Mauers und dero einer Sohn franciscus Tuchfärber Schaffner des Stifts Mabach so mehrjährig zu sein versicherte
in gegensein H. Lt. Johann Jacob Dorßner Schaffners des Stiffts Nicolai in Undis – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, dreÿ 6. theil für ohnvertheilt ahne einer behausung höfflein gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen und rechten in der Blindengaß, einseit neben H. Rathh. Gallus Dietrich anderseit neben hannß Martin Pfundtstein dem Maurer hinten auff Johann Jacob Bollender den hoßenstricker – ihro Tuchfärberischer wittib zu zweÿ 6, theil, ihrem mitschuldbekennendem Sohn zu ein 6. und deßen dreÿ übrige geschwisterden an dreÿ 6. theil

La maison est vendue par enchère judiciaire le 17 septembre 1742 (voir les actes ultérieurs). Les acquéreurs, le farinier Jean Jacques Ludin et sa femme Susanne Marie Busch, l’hypothèquent quinze jours plus tard au profit de l’enseignant Jean Rœderer

1742 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 487-v
Johann Jacob Ludin der Mehlmann und Susanna Maria geb. Buschin mit beÿstand ihres vatters Andreas Busch des tabacberieters und ihres großvatters schwester ehemanns H. Jacob Matt leinenwebers
in gegensein H. M. Johannes Röderers præceptor superioris gÿmnasÿ – schuldig seÿen 175 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff, gärtlein und hoffstatt cum appertinentis in der Blinden gaß, einseit neben Martin Pfundstein dem maurer meister, anderseit neben H. Rathh. Gallus Dietrich, hinten auff N. Bollender den hoßensticker – als ein am 17. 7.br. jüngst ane der ganth ersteigtes guth

Jean Jacques Ludin termine en 1726 son apprentissage chez Erard Meyer
1726, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 15) Dienstags den 10. Junÿ 1726 – Johann Jacob Ludin erscheint bit seine beÿ H Erhard Meÿern auff Joh. Bapt: 1726. ausgestandene Lehrjahr ver*schreibung seind beederseits content. Erkannt Willfahrt.

Fils du boulanger Marx Ludin, Jean Jacques Ludin épouse en 1735 Susanne Marie Busch, fille de l’apprêteur de tabac manant André Busch, sans passer de contrat de mariage comme le mentionne l’inventaire ci-dessous.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 5-v, n° 24) 1735. Mittwoch d. 31. Augusti sind nach Zweymaliger ordentlicher proclamation Vnd ausruffung in der Kirch St Thomæ ehelich copulirt vnd eingesegnet worden, Jacob Ludin der ledige Müller und burger allhier, Marx Ludin des becken vnd burgers allhier ehelicher sohn, vnd Jungfr. Susanna Maria, Andreß buschi des tabackmachers vnd Schirmverwandten eheliche tochter [unterzeichnet] Jacob ludin als hoch Zeider, Susanna Maria Buschin als hochzeiterin (i 7)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 178 livres, ceux de la femme à 193 livres.
1738 (14.7.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25) n° 535
Inventarium über Johann Jacob Ludin, Meelmanns und Frauen Susannæ Mariæ gebohrner Buschin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1738. (…) Actum Straßburg auff Montag den 14. Julÿ Anno 1738.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebrachtes Guth betreffend, Sa. haußraths 54, Sa. Silbers 13, Sa. baarschafft 109, Summa summarum 178 lb
Der Ehefrauen Zugebrachte Nahrung belangend, Sa. haußraths 133, Sa. Simbers 20, Sa. goldener Ring 7, Sa. baarschafft 3, Summa summarum 193 lb

Susanne Marie Busch meurt en octobre 1748 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre au veuf est de 130 livres, celle des héritiers de 187 livres. L’actif de la communauté s’élève à 465 livres, le passif à 466 livres.

1749 (2.1.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1148) n° 615
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und tugendsahmen Frauen Susannä Mariä Ludinin gebohrener Buschin, des Ehrsam und bescheidenen Johann Jacob Ludin Meelhändlers und burgers allhier Zu Straßb. geweßter Ehefrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft in Anno 1749. – nach ihrem Donnerstags den 17. Octobris jüngst verfloßenen 1748.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren obgedachter Johann Jacob Ludin des hinterbliebenen Wittibers, wie auch des Ehrsam: und bescheidenen Andres Hörnig gleichfalls Meelhändlers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts der Verstorbenen seel. mit ihme dem Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, benantlichen Mariæ Magdalenä, so bereits neun jahr alt, Johann Thomä, welcher in die achte Jahr seines alters gehet, Georg David, so das dritte jahr nunmehr Zurückgelegt und Susannä Mariä Welches nicht völlig anderth halben jahr auf sich hatt, inventirt – So beschehen Straßburg Donnerstag den 2. Januarii Anno 1749.
Copia Codicills reciproci
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es haben Zwar beede im Leben geweßene Eheleuth Zur Zeit ihrer verheurathung keine Eheberedung auffgerichtet, dennoch aber ihre Zusammengebrachte Nahrungen den 14. Julÿ A° 1738. durch H Notm. Joh: Philipp Liechtenberger und H Johann Alber einen allhießigen geschwornen Inventir käuffler inventiren und æstimiren laßen (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behausung (T.) Nembl. eine behaußung, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gegen dem Wirths hauß Zum blinden Mann über einseit neben H Rathh. Gall Dietrich, anderseit neben Mr Leonhard Vidua dem Maurer und Steinhauer ehevögtl. weiße, hinten auf Johann Jacob Bolender, den hosenstricker stoßend gelegen, so gegen männig. freÿ ledig eigen und durch (die Werckmeistere) ausweißlich des Zu mein Notarÿ Concept geliefferten Abschatzung Zeduls vom 21. 9.bris 1748. angeschlagen pro 375. lb. Darüber besagt ein teutsch pergamentener Ganth Kauffbrieff mit E. E. Kleinen Raths anhangendem Insiegel Verwahret de dato 17. 7.bris A° 1742. Dabeÿ ein teutsch pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contractstub gefertiget mit dero anhangendem Insigel Verwahret datirt den 19. 8.bris 1722. mit altem N° 1 bemerckt.
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths. Innhalt des in vorherigem Bericht angeführten über beeder geweßter Eheleuthe in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch H Notm. Johann Philipp Liechtenberger in Anno 1738 auffgerichteten Inventarÿ
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 1, Sa. Silbers 2, Ergäntzung 126, Summa summarum 130 lb
Dießemnach wird auch derer Kinder und Erben ohnverändert guth beschrieben, Sa. haußraths 61, Sa. Silbers 4, Sa. golderner Ring 2, Ergäntzung 119, Summa summarum 187 lb
Endlichen folgt auch das gemein Verantwortung und theilbar Guth. Sa. haußraths 36, Sa. Meels und Kleÿen 6, Sa. Lärer Faß 3, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings 1, Sa. der baarschafft 22, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 375, Sa. Activorum 17, Summa summarum 465 lb – Schulden 466 lb, In Vergleichung 1 lb – Stall Summ 316 lb
Copia Codicilli – 1742 (…) auff Sonntag den 30. Decembris der Ehrsam und bescheidene Johann Jacob Ludin der Meelhändler und die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Maria Ludinin gebohrne Buschin beede Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg (…) zu Sich in Ihre ane der Blinden gaß gelegene behaußung beruffen, kommen und erbetten laßen, welche wie auff unßer Erschienen Abends Zwischen Sechs und Sieben Uhr beÿ Zweÿ hellbrennenden liechtern in der obern mit denen Fenstern auff gedachte gaß aussehenden Stub der Ehemann aufrecht, gesunden, gehend und stehenden, die Frau aber krancken, dannenhero Zu bett liegenden, leibs (…) – Johann Daniel Stöber, Notarius
Abschatzung vom 21. 9.bris 1748. Auff begehren Herrn Johann Jacob Ludin deß Meelmanns und burgers allhier, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der blinden Gaß, eisneits neben Herrn rathherr Dietrich anderseits neben Meister Vidua Maurern und hinten auff Meister Boldender den hoßenstricker stoßend gelegen, neben dem Eingang rechter hand befindet sich eine Stube, Kuchen und ein Kämmerlin auff dem Ersten stock, eine Stube, Stub Kammer, Küchen und ein haußöhren, hat auch einen Tachstuhl mit hohl und breit Ziegeln gedeckt worunter eine besetzte bühn, Ferner befindet sich auch ein nebens gebäw mit einem halben tach, mit breit Ziegeln gedeckt, worunter Zwo stuben dreÿ Kammeren, Zwo Küchen, und ein Soldaten Kammer, In dem hoff befindet sich auch ein gewölbtes Kellerlein, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg gewesenen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor undt umb 750 gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Werckmeister deß Maurhoffs

Jean Jacques Ludin se remarie en 1749 avec Anne Marguerite Barbenès, fille du boulanger Jean Philippe Barbenès
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 54-v, n° 14)
Mittwoch d. 21. Maji 1749. sind nach vorheg geschehener zweymahliger Proclamation Ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Ludin der wittwer meelman und burger allhier und Jungfrau Anna Margaretha weÿl. Joh: Philipp Barbenes gewes. Schwartzbecken u. burgers allhier nachgel. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob ludin als hoch Zeiter, x also zeichnet die Hochzeiterin (i 31)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie au mari. Ceux du mari s’élèvent à 687 livres, ceux de la femme à 220 livres.

1752 (2.8.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1156) n° 781
Inventarium über des Ehrengeachten Hn Johann Jacob Ludin, des Meelhändlers und der Ehren und tugendsamen Frn. Annä Margarethä Ludin, gebohrner Barbeneßin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg in den Ehestand einander Zugebrachte Nahrungen aufgerichtet in Anno 1752 – in ihrer vor mir Notario den 9.ten Maÿ A° 1749. errichteten Eheberedung §° 2.do expressé enthalten, daß einem jeden sein in die Ehe bringendes Vermögen ihme und seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle (…) So beschehen in fernerem beÿsein H Andreaß Hörnig des Meelhändlers und bs. allhier, des Ehemanns KK. Voriger Ehe geschwornen Vogts, wie auch H Johann Philipp Barbeneß des Schwartzbecken und bs. allhier, der Ehefr. ehelib. bruders und hierzu erbettenen beÿstnds, Straßburg Mittwochs den 2.ten Augusti Anno 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen dem Ehemann und deßen Kindern voriger Ehe Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behausung so Zwischen dem Ehemann und seinen KK. voriger Ehe gemeinschafftlich. Nemblichen eine behaußung, Hoff und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß, gegen dem Wirths hauß Zum blinden Mann über 1. s. neben H Rathh. Paulus Dietrich, dem oeconomo in dem Hospital, 2.s. neben Mstr Ravalliatti, dem Maurer und Steinhauer hinten auf Mstr. Johann Jacob Bolender, den hosenstricker. stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ, ledig, eigen und in dem den 10.teb Maÿ 1749. durch mich Notarium über weÿl. Frauen Susannä Mariä Ludin, geb. Buschin, des Ehemanns voriger Ehefr. seeligen Verlaßenschafft gepflogenen Summarischen Calculo ohnvergreifflich berechnet vor 750. lb. Darüber besagt i. teutscher perg. Ganth Kauffbrieff mit Es. Ehrsamen Kl. Raths anh. Ins. Verw. de dato 17. 7.bris A° 1742. Dabeÿ i. teutscher perg. Kffbrieff in allh. C. C. Stb. gefert. mit dero anh. Ins. bestärcket, datirt den 19. 8.bris A° 1722. mit altem N° 1 bemerckt.
(f° 9) Wÿdem Welchen der Ehemann aus voriger Ehe lebtägih Zu genießen berechtiget ist. In Krafft des von Weÿland Frn. Susanna Maria Ludin geb. Buschen sein des Ehemanns Voriger Ehefrn. seel. mit und beneben ihme den 30.ten Xbris A° 1742. vor mir Notario und Gezeugen gestiffteten Codicilli §° 2.do
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Guth. Sa. haußraths 104, Sa. Frucht 36, Sa. Leeren Faß 6, Sa. Silbergeschmeids 25, Sa. baarschafft 144, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 500, Sa. Schulden 25, Summa summarum 900 lb – Schulden 225 lb, Nach deren Abzug 675, Haussteuren helfte 11, des Ehemanns in die Ehe gebracht guth 687 lb
Dießemnach wird auch beschriben der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 67, Sa. Silbergeschmeids 11, Sa. Goldener Ring 5, Sa. baarschafft 125, Summa summarum 209 lb – Darzu gelegt die ihro Zuständige andere Heffte deren haussteuren 11, Der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Vermögen 220 lb

Jean Jacques Ludin est condamné à payer les frais d’inspection et de transport de cochons qu’il a vendus à Jacques Rockenbauch
1759, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 128-v) Dienstags den 18. Decembris 1759
Jacob Rockenbauch dießer Zunfft Unterkauffer Klagt Cra. Jacob Ludin, daß derselbe Von 7. Schweinen so er in den Ställen gekaufft, ihme den treiber Lohn so wohl als auch was Er Kläger den Schwein schaueren bezahlt vor enthalten. Bekl. Zugegen Vermeint, daß da er die Schwein selbsten herein getrieben, er Klägern keinem Lohn schuldig seÿe.
Erk. Seÿe Bekl. in die Zahlung 8. ß 2 d vor Schauer v. Treiber Lohn v. in 2 ß Gerichts Costen zu condemniren (d. Scriba 1 ß, Büttel 1 ß)

Le marchand de farine Jean Jacques Ludin meurt en juin 1760. La masse propre à la veuve est de 204 livres, la masse propre aux héritiers de 296 livres. L’actif de la communauté s’élève à 122 livres, le passif à 270 livres.

1760 (22.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1182) n° 1192
Inventarium über Weiland des Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Jacob Ludin, geweßenen Meelhändlers und brs. allhier Zu Straßburg nunmehr seelig Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1760. – nach seinem Mittwochß den 4.ten Junÿ dießes instehenden 1760.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und Tugendsamen Frawen Annä Margarethä Ludin gebr. Barbeneßin der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Meister Johannes Wehrlen des Weißbecken und burgers allhier, den Sie ane Vogts statt Zu ihrem beÿstand angesprochen (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 22.ten Julÿ Anno 1760.
Der Abgeleibte seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1.mo Jgfrau Mariam Magdalenam Ludin, welche den 3. Augusti 1739. zur Welt geboren worden 2.do Johann Thomas Ludin, leedigen Keller so dermalen in Königl. frantzösischen Kriegsdiensten unter den Volontaires de Henriot dans la Compagnie de Mons. Choseÿ begriffen und den 11. Februarÿ 1741. das tages licht Zum ersten mal erblicket, 3.tio Georg David Ludin, welcher den 11. Septembris 1745. Zur welt geboren worden, So dann 4.to Susannam Mariam welche den 22.ten Julÿ Anno 1747. des Tages licht Zum ersten mal ansichtig worden, Alle vier deßelben in erster Ehe mit weiland Frawen Susannä Mariä Ludin geb. Buschin seiner den 17.en 8.bris des 1748. gsten jahrs verstorbenen Ehefrauen seelig erzeugten Kinder und ab intestato Zu gleichen portionen und Hauptheilen verlaßene Erben, deren geordnet und geschworenen Vogts ist Mr Andreas Hornig Meelhändler und br. alhier, welcher auch diesem geschäfft persönlich beÿwohnete

In einer allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen und in dießer Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Antheil ane einer Behausung. Zween dritte theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung, Höfflein, Hoffstatt und seiten gebäuden, auch allen deren begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gegen dem Wirths hauß Zum Wilden Mann über einseit neben weil. H Rathherrn Gallus Dietrich, gew. oeconomi in dem mehrern Hospital allhier, 2.s. neben H. Caspar Theodor Ravalliatti dem Maurer und Steinhauer auch E. E. Kleinen Raths dermalig. beÿsitzer, hinten auf Meister Johann Jacob Bolender, den hosenstricker. stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ, ledig, eigen und außweiß. des bey des Verstorbenen seel.ersten hsf. Verl. dh. mich Notarium den 2. Aug. 1749. auffgerichteten Inv. dh. d damaligen H Lohner und die Hh. Wkmstr. txirt worden Wobey man es Zu erparung der Costen und auf erhaltene gng. permission Von den hochverordneten Hh. Dreÿ d. Stadt Stalls wieder läßet Vor und um 375. lb. Und der übrige dritte theil ist denen Kindern und Erben vor mütterl. Guth Zustendig dannenhero infra folio (-) ausgewolffen. Über die völlige behausung und dero Zugehörde besagt ein teutscher perg. Ganth Kfbrieff mit E. E. Kleinen Raths anhgd. Ins. Verwahrt dedato 17.ten Septembris Anno 1742. Dabeÿ i. teutsch. perg. Kfbr. in allh. C. C. stub. errichtet mit dero anhgd. Ins. bestärcket, datirt den 19. Octobris Anno 1722. mit a. N° 1 bemerckt.
Ergäntzung der Wb. angegangenen ohnveränderten guths. Nach anleitung der über beeder geweßter Eheleuth einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch mich Notarium den 2.ten Auguste A° 1752. aufgerichteten Inventarÿ
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Der Wittib ohnveränderten Vermögen. Sa. haußraths 18, Sa. Silbern Geschmeids 4, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. der activ schuld 37, Erg. 143. Summa summarum 204 lb
Dießemnach wird auch derer Kinder und Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 60, Sa. Leeren Faß 3, Sa. Silbern geschmeids 5, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 250, Summa summarum 534 lb – Schulden 237 lb, Nach deren Abzug 296
Endlich folgt auch das gemein verändert und theilbare Guth, Sa. haußraths 24, Sa. Leeren Faß 2, Sa. der Frucht 20, Sa. Silbern geschmeids 5, Sa. Goldener Ring 18 ß, Sa. baarschafft 23, Sa. Activorum 46, Summa summarum 122 lb – Schulden 392, Theilbar passiv onus 270 lb – Stall Summ 556 lb
Copia der Eheberedung (…) Sp beschehen Straßburg Freÿtags den 9. Maii A° 1749. Johann Daniel Stöber Notarius
Aufrichtung des der hinterbliebenen Wb. accordirter Wÿdems – Demnach der Verstorbene seel. in die Eheberedung §° 6. der hinterbliebene, Wittib accordirt und Zugestanden (…) in solcher behaußung die undere wohnung so dermahlen Mr Fischer der Schuemacher in besitz hat, das haußöhren Vor solcher den Vordern Keller, die B* und Cammer über dero Wÿdems gemachen, den hoff und Schwein Ställ sampt dem hindern Kellerlein aber holtzhauß wie auch das Gärtlein auf Neun nacheinander folgende auf Michaelis nechstkommend anfangend und auf den dießen Termin A° 1769. sich wieder endigende jahr (…) Actum Straßburg Dienstags den 23. 7.bris A° 1760.

La maison revient en partie à sa fille Madeleine qui épouse en 1765 le farinier Jean Georges Blind, originaire de Barr : contrat de mariage, célébration

1765 (29.1.), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 101
Eheberedung – persönl. kommen v. erschienen seÿen der Ehrengeachte Johann Georg Blind, der leedige Meelmann Von Barr gebürtig, weÿl. Joh: Georg Blind des Kieffers v. b. zu besagtem Barr mit weÿl. Margaretha geb. Kilianin ehel. erzeugter Sohn, als hochzeiter unter verbeÿstandung Johannes Geÿler des Meelmanns v. b. dahier ane einem,
So dann die tugendbegabte Jgfr. Magdalena Ludinin, weÿl. H Jacob Ludin des im Leben gewesenen Meelhändlers v. b. allhier mit auch weÿl. frauen Susanna gebohrner Buschin eheL erzieltte Tochter, als Hochzeiterin, unter assistentz Hn Johann Georg Kübler des Vormahligen Weißbecken v. b. alhier ihres geschw. Vogts
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Dienstag den 29. Januarii 1765 [unterzeichnet] Johann geörg Blindt Alls hochzeiter, Magdalena Ludinin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 338, n° 12)
Im Jahr 1765 sind auf Ostern und dominica quasimodo proclamati und volgenden 17. Aprilis copulirt worden Johann Georg Blind lediger Meelman weiland Johann Georg Blind gewesenen Kiefers und burgers Zu Barr und weiland Fr. Margarethä gebohrner Kilianin hinterlaßener Sohn und Jgfr. Maria Maria Magdalena weil. Jacob Luthins geweßenen Meelmans dahier und auch weiland Fr. Susannä Mariä gebohrner buschin hinterlaßene tochter, [unterzeichnet] Johann Geörg Blindt als hochzeiter, Maria Magdalena Ludin hochzeiterin (i 176)

La tribu des Boulangers remet le 7 mars 1765 à Jean Georges Blind une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois
1765, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 210) Donnerstags den 7. Martii 1765 – Vertröstungs Schein
Joh: Georg Blind leediger becker von Barr gebürtig, so seine Lehr v. Wander Jahr nach Ordnung verrichtet vnd dermahlen mit weÿl. Jacob Ludin abgel. Melmanns seel. Tochter ehel. Versprochen, bittet Ihme einen Gericht. Schein Zu ertheilen, daß wann er verburgert vnd præstanda præstirt haben wird, man Ihme beÿ dieser Ehrs. Zunfft als Leibzünfftig v. Meelmann annehmen werde. Erk. Willfahrt.

Jean Georges Blind devient bourgeois le 11 mai 1765
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 66
Johann Georg Blind, der Meelmann von Barr gebürtig, erhalt d. burgerrecht von seiner Ehefr. Maria Magdalena weyl. Jacob Ludin gew. Meelmanns v. burgers allhier hinterl. ehel. tochter um d. alten burgerschill. will dienen beÿ E E Zunfft Zun Beckern.Jur. eod. [11 Maÿ]

Il devient tributaire le 20 juin 1765
1765, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 212-v) Donnerstags den 20. Junii 1765 – Frembder Neuzünfftiger
Joh: Georg Blind von Barr gebürtig, producirt burger Urkundt, will Leibzünfftiger werden v. den Meel v. Gieß handel treiben, bittet um Gerichtl. Reception

Le farinier Jean Georges Blind et sa femme Marie Madeleine Ludin hypothèquent leur quart de maison au profit du marchand Jean Daniel Pfæhler

1765 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 478
H. Johann Georg Blind der meelmann und Maria Magdalena geb. Ludin mit beÿstand Georg Zimmermann des zimmermanns und Friedrich Fichter des beamten im umgeld
in gegensein H. Johann Daniel Pfähler des handelsmanns – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, den 4. theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis ane der Blindengaß, einseit neben den Dietrichischen erben, anderseit neben H. Ravailliati dem maurer meister, hinten auff Johann Jacob Bollender den hoßenstricker

Jean Georges Blind et Marie Madeleine Ludin prennent en pension le fils naturel qu’Anne Haller, fille d’un aubergiste de Reinach en Suisse, a eu du marchand Jacques Scheurmann d’Ensburg
1775 (30. Januarÿ), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 135 (2° série)
Persönlich kommen und erschienen Hr Johann Georg Blind der Meelhändler und Maria Magdalena gebohrne Ludinin, die zeigten
in gegenwarth Annä Hallerin, Rudolph Hallers des geweßenen Gastgebers Zum Bähren Zu Reinnach in der Schweitz, in dem Canton Bern ehelich erziehlten Tochter
frei offentlichen, wie daß Sie in Ansehung des Von gedachter hiebeÿ erschienener Hallerin durch unehliche beÿwohnung H Jacob Scheurmanns, des Handelsmanns Zu Ensburg ebenfalls in der Schweitz und in dem Canton Bern, allhier Zu Straßburg geborenen und dermahlen Vierteljährigen Lieblings Nahmens Amandus folgendes Leibgeding eingegangen und Vor sich und ihre Erben und nachkommen ohnverscheidenlich getroffen
Nhemliche und zum Ersten so Versprechen beede gedachte Blindische Eheleuth gemeldten Liebling Zu sich Zunehmen (…)

Anne Marguerite Barbenès cède à sa belle-fille Madeleine Ludin femme de Jean Georges Blind les biens dont elle a l’usufruit viager, en particulier le droit d’habitation dans la maison

1775 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 50-v
Fr. Anna Margaretha Barbeneßin weÿl. H. Johann Jacob Ludin gewesten meelhändlers hinterbliebenen wittib beÿständlich H. Lt Johann Philipp Graffenauer procuratoris vicarii EE. Großen Raths
in gegensein Fr. Magdalena Blindin geb. Ludin H. Johann Georg Blind des meellhändlers ehefrau
die sie sich desjenigen wÿdumbs den sie in krafft Eheberedung und dero 8.ten puncten zeit lebens zu genießen hat in einer stub, stubkammer, küche und einem anderen kammer auff den ersten stock in der ane der Blinden gaß gelegenen in obiger verlassenschafft gehörige behausung bestehend woraus sie bis anhero jeden jahrs 2 louis d’or ane haus zinß gezogen, um ihre liebe gegen ihrer tochter und übrigen dreÿ kindern nahmens Johann Thomas, David und Susanna Maria die Ludin davor mehr zu erkennen zu geben – ihren vier kindern alle dreÿ monath 32 gulden ihro zu reichen

Jean Georges Blind meurt en février 1781 en délaissant un fils. La valeur de la maison est reprise de l’inventaire dressé en 1748. La masse propre à la veuve est de 157 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 34 livres, le passif à 246 livres

1781 (23.5.), Not. Lauth (6 E 41, 648) n° 97
Inventarium über Weiland Johann Georg Blind, gewesenen Meelhändlers und Burgers allhie zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft – nach seinem den 20.ten Februarii laufenden 1781.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Fraun Maria Magdalena Blindin geb. Ludinin, der hinterbliebenen Wittib und Meister Peter Rothacker des blattermachers und hiesigen Burgers als geordneter und geschwornen Vogts des von dem Verstorbenen seeligen mit gedachter seiner Hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugt: (…) Söhnleins (…) So geschehen allhier Zu Straßburg in præsentia Meister Joh: Martin Fleischhauer des Meelhändlers und Burgers dahier als von der Wb. hierzu specialiter erbettenen beistandts auf Mittwoch den 23.ten Maji Anno 1781.
Der verstorbene seelige hat ab intestato zu seinem einzigen Erben verlassen als neml. Johann Georg Blindt, dermalen Discipulus in d.1.sten Class und so bis künftig Johannis Baptistæ 7 ½ Jahr alt, dahero minderjährig und bevögtiget mit Mr Peter Rothacker dem Blattermacher und hiesigen Burger.

Copia der Zwischen beden nun zertrenten Ehepersonen Zur Zeit ihrer Verheurathung coram weil. H. Notario Joh. Georg Elles den 29. Januarii Anno 1765 mit einander aufgerichteten Eheberedung
Bericht in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Nachdeme ich der Inventir-Notarius vorher copialiter einverleibten Ehe: Contract den Erbs: Interessenten verlesen und sie Zufolg deßen 3.ten §° nach denen Documenten des Ehe: Inventarii und etwa während der Ehe ererbten befragt hatte, So hat mir die hinterbliebene Wittib angezeigt, daß weder in die Ehe inventirt noch etwas während der Ehe ererbt worden wäre (…)
In einer ane der blinden Gaß gelegen der Wittib zu einem Vierten theil gehörigen behausung
(f° 5) Antheil Eigenthums ane einer Behausung. (W.) Nemlichen ein Vierter theil für unvertheilt von: und ane einer Behausung, Höflein, Hoffstatt und Seitengebäuden auch allen deren begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg an der Blinden Gaß gegen dem Würthshaus zum blinden Mann über, Einseit neben Hn N. Wurm, dem Tabackfabrikanten und hiesigen burgern, Anderseit neben Mr Joh. Friedr: Pflüger dem Leinenweber u: b. dahiern hinten auf M. Joh. Jb. Albert den Hosensricker und br. hieselbst stosend, gelegen, so auser hernach befindlichen theilbarem Passiv: Capital frei, ledig und eigen. Und außweißlich deß über weiland Joh. Jb. Ludin, gewesenen Meelhändlers und burgers allhier seeligen Verlaßenschaft durch weiland Hn Not.m Joh. Dan: Stöber, in Anno 1760 den 22.ten Julii errichtet und expedirten Inventarii fol: 57.a ware diese gantze Behausung nach der in anno 1745 d. 2. Januarii Zu diesortiger Wittib leiblicher Mutter weild. Fr. Susannä Ludinin gebohrner Buschin seeligen durch gedachten H. Notarium Stöber beschehenen Verl. Inventur von dem damaligen H. Stattlohner und denen Hn. Werckmeistern unterschriebenenen mithin schriflich eingeschickten Abschatzung angeschlagen, wobei man es heutigen tags abermal zu Erspahrung der Kösten und auf erhaltene grosgünstige Erlaubnus von denen hoch und wohlverdienten Hh. drei Löbl. Statt Stalls bewenden lasset vor: und um 375 lb, Macht hieran diesortiger 4.ter theil aus 93 lb 15 ß. Die übrige drei vierte theil seÿnd der wittib leiblichen Brüdern und Schwester eigenthümlich Zuständig, Über die völlige Behausung und dero Zugehördte soll besagen ein teutscher Pergamentener Ganth Kaufbrieff mit Es. En. Kleinen Raths anhangendem Insiegel verwahret de dato 17. 7.bris. 1742. Dabei ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in allhiesiger C. C. Stub errichtet mit dero anhangenden Innsiegel bestärcket und datirt d. 19. 8.bris 1722 so mit altem und dabei gelassenen N° 1 bemerckt. Diese 2 pieces befinden sich nach der Wittib Aussage bei Fr. Anna Margaretha Ludinin geb. Barbeneßin deroselbe Stieffmutter in Verwahrung.
Folgt nun hierauff die Beschreibung Eingangs erwehnter Verlaßenschafft an: und vor sich selbsten. Der hinterbliebenen Wittib derer gethaner Anzeige gemäß unverändertes Vermögen, Sa. hausraths 12, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthum ane einer behausung 93, Sa. Ergäntzung 23 lb, Sa. Schulden 25 lb, Summa summarum 157 lb
Des Kindts unverändert und theilbare Nahrung weilen keine Errungenschaft zu hoffen unter einem titul als des B: E: unveränderte und T. beschrieben, Sa. hausraths 29 lb, Sa. Silbers 4 lb, Summa summarum 34 lb, (f° 7) schulden 246 lb, Compensando 212 lb – Endlichen passiv onus loco Stall Summa 54 lb
Copia der Eheberedung (…)

Héritier d’un quart de la maison, le garde Jean Thomas Ludin épouse en 1786 Chrétienne Madeleine Niedermeyer, veuve du jardinier Jean Pierre Sommer. L’acte de 1791 ci-dessous mentionne que sa veuve est légataire de ses biens.

1786 (24.1.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 274
24. Januarii 1786. Eheberedung – Johann Thomas Ludin, lediger Gard in dem hiesigen Umgeldhaus, des Weiland Joh: Jacob Ludin, Meelhändlers und auch weil. Frauen Susanna gebohrner Busch beder Verstorbener Eheleut und burger alhier nach Tod hinderlaßener ältere, anjetzt mehrjährige eheliche Sohn, als Hochzeiter an einem Teil,
Sodann Frau Christina Magdalena geb. Niedermeÿer, des weil. Johann Peter Summer, gewesenen hiesigen burgers und Gartenmanns hinterbliebene großjährige Wittwe als hochzeiterin beiständlich ihres mütterlichen Oheims Joh: Friderich Dürrbach, des Glaser meisters und Sigristen zu S Wilhelm auch burgers dahier an dem andern Teil
[unterzeichnet] Johannes Thomas Ludin als hochzeiter, Christina Magdalena Somerin als hochzeiderin

Marie Madeleine Ludin se remarie en 1787 avec le boulanger André Glück, originaire d’ Olwisheim près de Brumath : contrat de mariage, célébration
1787 (12.6.), Not. Lauth (6 E 41, 652) n° 102
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsame Andreas Glück, lediger Becker von Olvisheim gebürtig und dermaliger Burger allhier, weiland Thomas Glück geweßten Tagners und Burgers Zu ged. Olvisheim mit auch Weil. Fr. Brigitta geborner Zimmerin deßen gewesenen Ehefr. beede längst seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, als Hochzeiter ane einem
So dann die Tugendbegabte Fr: Maria Magdalena Blindin geborne Ludinin, weiland Joh: Georg Blind, gewesenen Meel: und Gekörnshändlers auch burgers dahier hinterbliebene Wittwe,diese unter Verbeistandung Mr Peter Rothacker des Blatter: machers und Burgers hieselbsten so von Joh: Georg Blind dero ehel. Söhnlein geordnet und geschworenen Vogts wie auch unter fernerer Assistentz Joh: Thomas Ludin des hiesigen Stadt: Garde u. burgers dero Leiblichen Bruders, als Hochzeiterin am andern theil
So gewesen Straßburg auf Dienstag den 12. Junii Anno 1787. [unterzeichnet] Andreas gluck als hochzeiter, Maria Anna Blindin als hochzeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 117, n° 18)
1787, Montag den 25. Junii sind nach zweÿmalicher Proclamation in unserer Kirch copulirt worden Andreas Glück led. Becker und burger alhier, weil. Thomas Gluck gew. Tagners in Olwisheim mit Brigitta geb. Zimmerin ehelich erzeugter Sohn Und Fr. Maria Magdalena geb. Ludinin weil. Georg Blind gew. Meelhändlers und burgers alhier nachgelaßene Wittwe [unterzeichnet] Andreas Glück als hochzeiter, Maria Magdalena Blindin als braut (i 123)

André Glück devient bourgeois à titre gratuit pour bon comportement le 23 mai 1787.
1787, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 143-v
Andreas glück der ledige becker von olvisheim gebürtig, thomas glück des burgers vnd tagners allda ehl. sohn erhalt das burgerrecht wohlverhaltens weg. vmb d. alten burger schilling, will dienen Zue E. E. Zunfft der Beckern juravit d. 23. May 1787.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 770 livres, ceux de la femme à 192 livres.

1787 (26. 8.bris), Not. Lauth (6 E 41, 650) n° 165
Inventarium über der Ehrsamen Andreas Glück, des Meel: und Gekörnshändlers, wie auch der Tugend: begabten Fr. Mariä Magdalenä gebohrner Ludinin, beeder Eheleuthen und Burgern allhier Zu Straßburg, einander für unverändert in die Ehe gebrachte Nahrungen aufgerichtet, in Anno 1787. – in ihrem den 25. Junii laufenden 1787.sten Jahrs angetrettenen Ehestand zugebracht und sich vermög des vor mir Notario den 12.ten d: m: et a: errichteten Ehe Contracts und dessen Zweiten Punctens für unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg, in beisein Hn Joh: Leonhard Giettelmann, des Handelsmanns und Burgers dahier, als der Ehefr. Söhnleins geordnet und geschworenen Vogts, auf Freitag den 26.ten 8.bris Anno 1787.

In einer allhier zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen und diesortiger Ehefr. zum theil eigenthümlich zuständigen Behausung befunden worden wie folgt
Eigenthümlicher Antheil ane einer Behausung. (F.) Nemlichen ein Vierter Theil für ohnvertheilt von und ane einer Behausung, höflein, hofstatt und Seitengebäuden, mit allen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Blindengas gegen dem Würthshaus Zum blinden Mann über, einseit neben H. Ganzinotti dem handelsmann und hiesigen Burger, anderseit neben Mr Johann Friedrich Pflüger dem Leinenweber und burger dahier, hinten auf Mr Johann Jacob Albert, den Hosenstricker und Burger hieselbsten stoßend, so auser herund. beschriebenen darauf versichert haftenden Passiv Capital freÿ, leedig, eigen, Und wird die völlige Behausung hier ohnpræjudicirlichen angeschlagen vor 500 lb. Macht zu disortiger Ehefrau daran gebührigem Vierten Theil hier in Auswurf 125 lb. Die übrige drei vierte Theile sind der Ehefraun leiblichen Brüderen und Schwester eigenthümlich zuständig. Über die völlige Behausung und dero Zugehördte soll besagen ein teutscher pergamentener Ganth Kaufbrief mit E. E. Kleinen Raths anhangendem Innsiegel verwahret d. d. 17. Sept. 1742. Dabeÿ ein teutscher pergamentener Kaufbrief in allh. C. C. stub errichtet mit dero anhangend. Inns. verwahrt datirt den 19. 8.bris 1722 so mit N° 1 bemerckt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Guth, Sa. hausrats 66, Sa. Silbers 19, Sa. der Baarschafft 350, Sa. Schulden 334, Summa summarum 770 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Guth, Sa. hausraths 98, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. Goldenen Rings 6, Sa. baarschafft 52, Sa. des eigenthümlichen Antheils ane einer behausung 125, Summa summarum 294 lb – Schulden 102 lb, Detrahendo verbleibt 192 lb

Susanne Ludin, femme abandonnée du tailleur Frédéric Martin, cède son quart de maison à (son beau-frère) André Glück

1787 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 661 n° 389-v
Fr. Susanna geb. Ludinin Friedrich Martin des von hier längst abweßenden schneider meisters verlaßenen ehefrau unter assistentz Johann Ernst Ritterer des actuarii des schirmgerichts
in gegensein Andreas Klick des meelmanns
den vierten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Blindengaß, einseit neben N. Ganzinotti und Marocco denen gebrüdern handelsleuth, anderseit neben H. Wurm dem taback fabricanten, hinten auff Mr Albert den hoßenstricker – um 400 gulden

Un autre quart de la maison appartient à Georges David Ludin, compagnon boulanger disparu après être entré au service du roi de Sardaigne (voir l’inventaire dressé en 1791). Son tuteur le marchand Jean Léonard Giettelmann rend un compte de sa tutelle en 1790.

1790, Not. Wengler (6 E 41, 1532) n° 219
Rechnung mein Johann Leonhard Giettelmann, Handelsmanns und burgers alhier zu Strasburg als Geordneten und geschworenen Curatoris, Georg David Ludin, des Verschollenen beckenknechts, weiland Joh. Jakob Ludin, des geweßenen hiesig. verburgerten Meelhändlers nachgelaßenen ehelichen Sohns, inhaltend was ich in dieser Eigenschaft seit dem 1. Hornung 1787. als dem Schluß meiner vorhergehenden Rechnung bis den 30.sten November 1790. eingenommen und wieder ausgegeben habe. Zehnte Rechnung dieser Curatel, meiner Verwaltung aber die Zwote.

Marie Madeleine Ludin meurt en 1791 en délaissant un fils de son premier mariage. Les experts estiment à 500 livres la maison dont un quart appartient en propre à la défunte, un quart a été acquis pendant la communauté et les deux quarts restant appartiennent aux ayants-droit de ses deux frères. La masse propre au veuf est de 1 950 livres tournois, celle des héritiers de 828 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 685 livres, le passif à 466 livres.

1791 (30.6.), Not. Lauth (6 E 41, 651) n° 198, n° 2
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Magdalenæ Glückin gebohrner Ludinin, Herrn Andreas Glück, des Meel: und Gekörnshändlers, auch Burgers allhier Zu Straßburg im Leben gewesener Ehefraun nun seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet im Jahr 1791 – nach ihrem den 14. Junÿ laufenden 1791. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Nahrungs Verlaßenschafft ane Zu end gesetzten tag auf ansuchen erfordern und begehren sowol des hinterbliebenen Wittibers als auch herrn Johann Leonhard Giettelmann, des handelsmanns und hiesigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts hernach benamsten der Defunctæ hinterlaßenem einzigen Sohns und ab intestato Erbs inventirt (…) So geschehen in einer allhier Zu Straßburg ane der Blindenfaß gelegenen mit N° 19 bezeichneten Zur hälfte in diese Verlaßenschafft gehörigen daher hernach mit mehrem beschriebenen behaußung auf Donnerstag den 30. Junÿ im Jahr 1791.
Benennung des Erben. Die verstorbene hat ab Intestato Zu ihrem einzigen Erben verlaßen Ihren in erster Ehe mit weiland Johann Georg Blind, dem gewesenen Meehändler und hiesigen Burger erzeugten Sohn, Nahmens Johann Georg Blind, so die Schneider Profession erlernet und verfloßenen Joh. Bapt. 17 ½ Jahr alt war, deßen ersterer Vogt war Peter Rothacker der gewesene Blättermacher, welcher den 4. Aprilis 1781 dazu ernannt wurde, Nach deßen Absterben aber wurde ihm zum Vogt hesetzt H Johann Leonhard Giettelmann der Handelsmann und burger alhier

Ergäntzung durch mich Notarium den 26. oct. 1787 aufgerichteten Inventarÿ
Eigenthümlicher Antheil ane einer Behausung, so dem Erben ohnverändert. Nemlichen ein vierter theil für ohnvertheilt Von und ane einer Behausung, höflein, hofstatt und Seitengebäuden, mit allen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, mit N° 19 bezeichnet gelegen allhier Zu Straßburg ane der Blindengas gegen dem Würthshaus Zum blinden Mann über, einseit neben H. N. Keller dem Tabac fabricant, anderseit neben Andreas Wurm dem Tabackbereiter, hinten auf Meister Johann Jacob Albert, den Hosenstricker, samtlicher Burgeren dahier stoßend, Welcher vierte Theil freÿ, leedig und eigen. Und ist die völlige Behausung Zufolg einer dem Inventary Concept beiligenden Von denen herren J : Mich Gruber Maurer und Daniel Frid. Weber, Zimmermeister unterschriebenen Abschatzungscheins Vom 11. Juny 1791. dem heutigen wahren Werth angeschlagen worden Vor 2000. L. Macht Zu disortigem Erben daran gebührigen Vierten Theil hier in Auswurt 500 L. Die übrige dreÿ quart sind gebührig, Eine quart der Defunctæ verstorbenen bruders Johann Thomas Ludin, geweßenen hießigen Stadtgarde hinterlaßener und zum Erb eingesetzter Wittib, die andere quart der Defunctæ bruder Georg David Ludin des längst von hier abwesenden leedigen Becken so sich als soldat in Königlich Sardinischen diensten begeben, deßen Curator ist H. Johann Leonhard Giettelmann der handelsmann dahier, diesortigen Erbs geschworner Vogt, Und die lezte quart ist währender Ehe von der Defunctæ Schwester erkauft worden, mithin in hierseitige theilbahre Mass gehörig, wie solches hernacher beschrieben Zufinden. Über die völlige Behausung und dero Zugehördte soll besagen ein teutscher pergamentener Ganth Kaufbrief mit des ehemal. Kl. Raths anhangendem Innsiegel verwahret d. d. 17. Sept. 1742. ferner ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in hiesigen C. C. Stub errichtet und mit dero anhangendem Innsiegel verwahrt, datirt den 19. 8.bris 1722 so mit N° 1 bemerckt.
Eigenthümlicher antheil an einer behausung so theilbar. Nemlichen ein Vierter theil für ohnvertheilt von und ahne der bei des Erbs ohnveränderten Guth beschreibenen allhier ane der Blindengas gelegenen Behausung und dero Begriffen und Rechten, so freÿ leedig eigen wie der Wittiber versichert hat, und thut der hieher gehörige vierte Theil vermög oben allegirter Abschatzung das haus Zu 2000 lb gerechnet, hier in auswurf 500 lb. Diese quart ist zufolg vorgemeßener Kauffverschreibung in allhießiger C.C. Stb den 28. Septembris 1787 passirt, von fraun Susannä gebohrner Ludinin, Friedrich Martin des von hier längst abwesenden burgers und Schneiders verlaßener Ehefraun der verstorbenen leiblichen Schwester erkauft worden, daher in Theilbahre Nahrung gehörig
– Auf Ansuchen Herrn Andreas Glück des Mählhändlers und Herrn Gittelmann des Handelsmanns beede bürger allhier und letzterer als vogt der Luthinischen Erben, haben wir Endes unterschriebnen Maurer: und Zimmermeister uns in die Behausung in der blinden: gaß gelegen und mit N° 19 bezeichnet begeben, um dieselbe dem jetzigen wahren Werth nach anzuschlagen, Nachdeme wir nun in obgedachter behausung alles genau examinirt und durchgegangen, als schätzen wir dieselbige mit Forder: und hinter hauß, samt hoff und Garten, wie auch allen übrigen Rechten und Gerechtigkeit nach unserem besern Wissen und Gewissen für und um die Summ von 2000 Livres, Straßburg den 11. Junii 1791. [unterzeichnet] Daniel Friedrich Weber Zimmermeister, Joh: Michael Gruber Maurer Meister
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der (…) vor mir Notario den 12. Juny 1787 errichteten Eheberedung
Des Wittibers ohnverändert Guth, Sa. hausraths 88, Sa. Silbers 62, Sa. Schulden 240, Sa. Ergäntzung 2560, Summa summarum 2950 lb – Hievon hat derselbe Zufolg Eheberedung §° 4.to seinem Stiefsohn Johann Georg Blind, disortigen Erb, als ein wahren Eigentum verschriben 500 fl, Detrahendo 1950 lb
Solchemnach wird auch des Erben ohnveränderten vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 380, Sa. Silbers 32, Sa. Goldenen rings 12, Sa. des eigenthümlichen Antheils ane einer behausung 500, Ergäntzung passive (96), Summa summarum 925 lb – Schulden 96 lb, Nach solchem abzug 828 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbahre Guth beschrieben, Sa.hausraths 97, Sa. Schiff und geschirrs, wie auch Meel und übrige vorräthiger Waar zum Meelhandel gehörig 76, Sa. der Kuh 72, Sa. des eigenthümlichen Antheils ane einer behausung 500, Sa. Schuld 96, Summa summarum 843 lb – Schulden 2685 lb – Compensando 1842 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1937 ln
Copia der Eheberedung (…) den 12. Juny Anno 1787, Joh: Daniel Lauth Notarius

Registre de population 600 MW 16 (1798) Rue des Aveugles N° 19
Gluck, André, Citoien actif, 60 ans, né à Olfisheim, (à Strasbourg depuis) 1768
Hundsinger, Anne Marie, Servante, 61 ans, Brumath (à Strasbourg depuis) 1769

André Glück achète les trois quarts de la maison des cohéritiers Ludin et en devient ainsi seul propriétaire

1795 (25 ventose 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 3) Not. Dinckel, n° 189
b. Leonhard Gettelmann, handelsmann dahier, als vogt Georg Blind weil. Georg Blind gewesten hiesigen Meelhändlers mit der b. Maria Magdalena Lutti seiner hinterbliebenen Wittib minderjährigen Sohns und als Curator des abwesenden David Luttin Weiland Jacob Lutti auch gewesten Melhändlers dahier und Maria Susanna geb. Busch hinterlassenen Sohns, ferner b. Christine Magdalena Niedermeÿerin des b. Thomæ Luttin dahier in zweÿer Ehe nachgelaßene Wittib dermalen des b. Johann Michael Frauli Schumachers Ehefrau
an b. Andreas Glick Meelhändler dahier
dreÿ vierte theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung höfflein, hoffstatt und Gärtlein allhier ane der blindengaß N° 19 einseit neben dem b. Keller handelsmann anderseit neben dem b. Andres Wurm tabafabricant hinten auf den b. Albert Strumpf fabricant stoßend gelegen, wovon dem Luttinischen curando zuständige quart freÿ ledig, dem Blindischen curando vierte teil aber gegen ihme Käufer mit Natural Genuß verfangen, der Frauliische Ehefrau quart aber dem b. Frantz Rudolph Moßeder dem Gelehrten zu Schiltigheim um 200 gulden capital verpfändet, wovon die übrige quart ihme Käufer bereits zuständig – um 10.500 livres
(Joint) Krafft Juge de Paix du premier arrondissement, que le beau père de Blind a la jouissance du Quart de la maison de son fils et que Luttin son pubille etant absent depuis au dela de 28 ans (…), le 27 pluviose 3
Enregistrement, acp 31 F° 176-v du 26 ventose 3

André Glück lègue l’usufruit d’un logement dans sa maison à sa servante Anne Marie Hundsinger, originaire de Brumath (voir le registre de population ci-dessus). Le testament est ensuite révoqué.

1800 (27 fructidor 8), Strasbourg 9 (anc. cote 8), Not. Dinckel n° 887
(non enregistré) Cassirt durch das vor Notario Bossenius am 11. Jenner 1807 errichtete disposition
Testament – erschienen Andreas Glick Melcker dahier
seiner haußhälterin Anna Maria hunzinger von brumat falls sie seinen tod erleben solte in seiner allhier ane der blindengaß N° 19 gelegenen eigenthümliche behausung nachgemelte Wohnung zu einem lebtägigen Wÿdums genuß vermacht haben, als den gantzen bodengeschoß bestehend in einer Wohnstub Stueb Cammer vornen auf die Gaß hinaus nebst der daran stosenden Kuchen zwo Cammern in dem höfflein samt dem selben, den allda befindlichen Stall und das hinten vorhandenen Gärtlein ohne ausnahm, Weiter zwo stegen hoch die allda vorfindige Cammer vornen hinaus wie auch den gantzen vordern gewölbten Keller

Le laitier André Glück vend la maison au tonnelier Antoine Jost

1810 (6.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 34), Not. Bossenius n° 3012, 4677
André Glück laitier
à Antoine Jost tonnelier
une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Aveugles n° 19, d’un côté Jacques Roser laitier, d’autre la succession du Sr Schweighaeusser ménuissier, derrière N Albert tricoteur – acquis par acte passé à la Chambre des Contrats le 28 septembre 1787, en partie M Dinckel le 25 ventose 3 – moyennant 3800 francs
Enregistrement, acp 115 F° 143-v du 6.10.

Antoine Jost revend quelques mois plus tard la maison au colporteur Eliacim Helfft et à sa femme Rosette Levy

1811 (13.3.), Strasbourg 8 (1), Not. Roessel n° 102
Antoine Jost tonnelier
à Eliacim Helft colporteur et Rosette Levy
une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise en cette ville rue des Aveugles n° 19, d’un côté celle de Jacques Roser laitier d’autre celle des héritiers Schweighaeuser, derrière propriété de N. Albert tricoteur de bas – acquis sur André Glück, laitier, par vente reçue Bossenius notaire à Strasbourg le 6 octobre dernier, André Glück l’avait acquis par deux contrats passés à la Chambre des Contrats le 28 septembre 1787 et devant M° Dinckel le 25 ventose 3 – moyennant 6000 fr
Enregistrement, acp 116 F° 153 du 14.3.

Fils de Lion Helfft de Bollwiller, Gœtschel Helfft épouse en 1792 Reisel, fille de Leibman Levy de Reguisheim
Mariage, Réguisheim (1776-1792, p. 527)
Heit den 26. christmonath 1792 haben sich mit einanter verheirat nach Zu vor 8 tägige Verküntigung und anschlag Zettell gethst helffts leib helffts und Vetell blum Erzognen sohn Von bollweiler als hochzeiter und mit reisell levÿ als hoch Zeiterin des leibman und hanna blum Erzogne tochter Zu regisheim [unterzeichnet] getzel helfft (i 32)

Gœtschel Helfft prend en 1808 le nom d’Eliacim Helfft, Reisel Levy celui de Rose Levy
Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
(f° 187) n° 1110. S’est présenté Goetschel Helfft, Colporteur, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver le nom de Helfft pour nom de famille et prendre celui d’Eliacim pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Getschel helfft, Eliakim helfft (i 188)
n° 1111. S’est présentée Reisel Levy, Epouse d’Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domiciliée en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, laquelle nous a déclaré prendre le nom de Levy pour nom de famille et prendre celui de Rose pour prénom et a déclaré ne savoir signer, le 31 octobre 1808 (i 188)
n° 1112. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Lion son fils mineur né à Regisheim en l’an quatre le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner ceux de Leopold Juda pour prénoms et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 188)
n° 1113. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Foegel sa fille mineure née en cette ville le 16 brumaire an Six le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner celui de Flore pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
n° 1114. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Hella sa fille mineure née en cette ville le 13 ventose an Sept le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner celui d’Amélie pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
n° 1115. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Judel sa fille mineure née en cette ville le 17 brumaire an neuf le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner celui de Julie pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
(f° 188) n° 1116. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Moyse son fils mineur né en cette ville le 26 ventose an dix le nom de Helfft pour nom de famille et celui de Moyse pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
n° 1117. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Sara sa fille mineure née en cette ville le 16 frimaire an 14 le nom de Helfft pour nom de famille et celui de Sara pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
n° 1118. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Judas son fils mineur né en cette ville le 10 avril 1807 le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner celui de Aser pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)

Registre de population 600 MW 39, 1808 sqq – Rue des Aveugles n° 19, p. 445-v (i 167)
Helft, Eliacim, 59, colporteur, Bollwiller, (à Strasbourg depuis) 1792, (auparavant) V. M. aux Vins 64, (entré) 4 Juill. 1811
id. née Levy, Rose, 41, épouse, décédée le 18 août 1812
(ajout) id. née Israel Rebecque, 34, Ingwiler, femme en 2. noces, (à Strasbourg depuis) 19 juillet 1813
id. Leopold Juda, 14, enfant
id. Flore, 11
id. Sara, 4
id. Amélie, 9
id. Julie 8
id. Moyse, 7
id. Aser, 8
id. Isac, 1, décédé le 28 août 1811
id. Jacob né 26 juin 1812

Rose Levy meurt le 18 août 1812 en délaissant neuf enfants. Un contrat de mariage a été passé en 1792 à Ensisheim

1813 (10.2.), Strasbourg 8 (5), Not. Roessel n° 1074
Inventaire de la succession de Rose Levy, femme d’Eliacim Helft, colporteur, décédée le 18 août dernier – à la requête de Salomon Weil subrogé tuteur, le veuf père et tuteur légal de Léopold, Flore, Amélie, Julie, Moyse, Lehmann Lazar, Sare, Salomon, Jacques ses neuf enfants issis de la défunte – Contrat de mariage reçu Remy notaire à Ensisheim (Haut Rhin) le 28 décembre 1792
meubles 211 fr, créances 2136 fr, ensemble 2747 fr
Enregistrement, acp 121 F° 133 du 11.2.

Décès, Strasbourg (n° 1452)
Déclaration de décès faite le 19 août 1812. Rose Levy âgée de 38 ans, née à Regisheim (Haut Rhin) Epouse d’Eliacim Helfft, âgé de 52 ans, Colporteur, morte en cette mairie dans la maison située Ruë des Aveugles N° 19 le 18 du présent mois vers minuit, fille de Lazare Levy, Ci devant négociant et de Hanna Blum [in margine :] mort subite (i 53)

Eliacim Helfft se remarie en 1813 avec Rebecca Israel, veuve du boucher Jacques Isaac, d’Ingwiller : contrat de mariage, célébration
1813 (12.7.), Strasbourg 8 (7), Not. Roessel n° 1356
Contrat de mariage – Eliacim Helft colporteur veuf de Rosette Levy
Rebecca Israël veuve de Jacques Isaac d’Ingwiller
la future épouse aura aussi dans le même cas de prédécès du futur époux le droit d’habiter une chambre avec un fourneau dans la maison sise en cette ville rue des Aveugles n° 19 aussi longtemps qu’elle restera veuve
Enregistrement, acp 122 F° 194 du 14.7.

Mariage, Strasbourg (n° 238)
Acte de mariage célébré le 13 juillet 1813. Eliacim Helfft, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 février 1759 à Bollwiller, Département du Haut Rhin domicilié à Strasbourg, Colporteur, veuf de Rose Levy décédée en cette ville le 18 août dernier, fils de feu Loeb Helfft, rabbin à Bollviller et de feu Feil Blum, Rebecque Israël, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 décembre 1869 à Oberbron, Département du Bas Rhin, domiciliée à Ingviljer, Département susdit, veuve de Jacques Isaac, boucher décédé à Ingviller le 25 juin 1809, fille d’Israël Abraham, ci devant marchand de bestiaux à Oberbron et de feu Feil Isaac (signé) Eliacim Helfft, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 13)

Eliacim Helfft loue la maison entière au marchand Salomon Weill

1822 (9.10.), Strasbourg 8 (35), M° Roessel n° 8703
Bail de 6 années à commencer le premier courant – Eliacim Helft, colporteur
à Salomon Weill marchand
la maison sise en cette ville rue des Aveugles n° 19, acquise d’Antoine Jost, tonnelier, devant le notaire soussigné le 13 mars 1811 sans rien excepter – moyennant un loyer annuel de 200 francs
Enregistrement, acp 159 F° 124-v du 10.10.

Eliacim Helfft consent au mariage de sa fille Flore avec l’orfèvre Lazare Jacob de Paris en 1824, avec Lion Levy de Paris en 1825
1824 (18.10.), Strasbourg, M° Lacombe
Consentement – Eliakim Helfft, colporteur, au mariage que sa fille Flore Helfft fille majeure à Paris se propose de contracter avec Lazare Jacob, orfèvre en ladite ville
Enregistrement, acp 170 F° 50-v du 18.10.

1825 (22.4.), Strasbourg, M° Lacombe
Consentement – Eliakim Helfft, colporteur, au mariage que sa fille Flore Helfft se propose de contracter avec Lion Levy de Paris
Enregistrement, acp 172 F° 199-v du 22.4.

La maison revient en partie au tisserand Lehmann Aser Helfft qui épouse en 1830 Hélène Bloch, originaire de Cernay

1830 (29.12.), Strasbourg 15 (48), M° Lacombe n° 9106
Contrat de mariage entre Lehmann Asar Helfft, tisserand demeurant à Strasbourg, fils de Eliakim Helfft, colporteur, et Rosa Levy, ses père et mère décédés
et Hélène Bloch, fille majeure de Zandey Bloch, frippier, et Levy Belle, conjoints demeurant à Cernay d’autre part
acp 202 (3 Q 29 917) f° 58 – portant réserve d’apports, communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux
Le futur époux de constitue en propre une portion d’une Maison encore indivise entre lui et ses frères et sœurs, ladite Maison rue des Aveugler N° 19 à Strasbourg
La future épouse se constitue en propre une somme de 1200 francs

Julie Helfft abandonne à ses frères et sœurs les droits provenant de son père Eliacim Helfft contre l’entretien de sa fille naturelle

1832 (31.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 39-v
Du 1 août 1830. Cession de meubles et immeubles – les héritiers de feu Eliakim Helfft demeurant à Strasbourg avec l’autorisation de leur tuteur Salomon Weyl, négociant, ont convenu ce qui suit, 1. la fille de feu Eliakim Helfft nommée Julie agée de 29 ans renonce à toutes ses prétentions sur l’héritage de feu son père, cet héritage consitant
1. en une maison à Strasbourg dans la rue des Aveugles n° 19
2. le linge, literie que ladite Julie Helfft abandonne à ses frères et sœurs nommés 1. Flore Helfft épouse de Lion Levy demeurant à Paris, 2. Adèle Helfft épouse de Jonas Mayer demeurant à Odratzheim, 3. Moyse Helfft demeurant à Paris, 4. Lehmann Helfft, 5. Charlotte Helfft, 6. Salomon Helfft tous trois en cette ville, ces trois derniers s’engagent à entretenir la nommée Rebecca enfant illégitime de ladite Julie Helfft sa mère née le 2 juillet 1830 et la nourrir pendant deux années sous réserve qui si le susdit enfant venait à décéder pendant l’intervalle de ces deux années que la nommée Julie Helfft abandonne également tous ses droits et prétentions sur l’héritage de son père

Moïse Helfft cède ses droits à Lehmann Aser Helfft qui recueille la maison en entier après que ses frères et sœurs ont renoncé à la succession de leurs père et mère

1833 (7.1.), Strasbourg 4 (77), M° Hatt n° 7112
Frédéric Guillaume Strohl, clerc de notaire, mandataire de Moïse Helfft, artiste demeurant ordinairement à Dijon et momentanément à Mâcon
à Lehmann Lazare Helfft, fabricant de toiles d’emballages
le 7° par indivis d’une maison avec appartenances et dépendances située en cette ville rue des Aveugles n° 19, d’un côté Jacques Roser laitier, d’autre les héritiers Schweighaeuser, de la succession de ses père et mère Eliakim Helfft, commissionnaire, et Rose Levy. L’acquéreur déclare être déjà propriétaire des 6 autres 7° de la manière suivante, un 7° échu dans la succession paternelle et maternelle et cinq 7° abandonnement par ses frères et sœurs, suivant acte de notoriété ce jour dressé par le soussigné notaire (enreg. F° 13 12.1.)
Notoriété n° 7110 : 1. Banjamin Levy, commerçant, 2. Jacques Haas, instituteur, 3. Lazare Aron, commis négociant (déclarent) qu’ils ont parfaitement connu Eliakim Helfft, commissionnaire, et Rachel Levy, que celle ci est décédée en cette ville le 18 août 1812 et son mari le 6 avril 1829 délaissant pour uniques héritiers leurs sept enfants 1. Flore Helfft femme de Léon Levy, colporteur à Paris, 2. Adèle Helfft femme de Jonas Meyer, maître d’école à Odratzheim, 3. Julie Helfft femme de Baruch Kahn, commerçant à Paris, 4. Moise dit Maurice Helfft, acteur au théâtre de Macon, 5. Sara dite Charlotte Helfft femme de Samson Weyl, colporteur à Gerstheim, 6. Lehmann Helfft, fabricant de toile d’emballage, 7. Salomon Helfft, tisserand en la même ville. Qu’il est également à leur entière connaissance que les conjoints Helfft avaient encore un fils nommé Lion qui est entré au service de l’armée française, qu’il a quitté Strasbourg depuis nombre d’années, qu’il n’est plus reparu depuis 1811 ni donné de nouvelles depuis cette époque, il est donc à présumer mort. Il n’a été dressé aucun Inventaire, de cette succession il dépend une maison rue des Aveugles n° 19 – vente à son frère Moïse dit Maurice à cet immeuble par le mandataire de ce dernier, rénonciation pure et simple de la part de ses sœurs femmes Levy, Meyer et Weyl et du frère Salomon ensemble des cinq 7° tant pour elles que leur sœur la femme Kahn aux droits de laquelle ils se sont trouvés subrogés par arrangement sous seing privé le 1 août 1830 enreg. 31 décembre dernier F° 39 – 572 francs
Joint extraits des actes de renonciation. 6 juillet 1832 Sara Helft femme de Samson Weil, commerçant à Gerstheim à succession d’Eliachin Helft, colporteur et Reisel Levy
4 septembre 1832, Lehmann Helft, marchand colporteur fondé de pouvoir de Lion Levy, commis marchand, et Flore Helfft demeurant à Paris rue du Temple n° 22 ; Adèle Helft femme de Jonas Meyer, instituteur à Odratzheim, Salomon Helft, tisserand à Strasbourg, héritiers pour un 7° d’Eliakim Helft, marchand colporteur assistés du Sr Doss leur avoué – Joint ssp arrangement
Enregistrement, acp 215 F° 12-v du 121

Le marchand d’indiennes Lehmann Aser Helfft et Hélène Bloch hypothèquent la maison au profit d’Elisabeth Philippine baronnne de Menten, veuve du lieutenant colonel Jean Joseph François de Lamerlière

1842 (20.5.), Strasbourg 6 (70), M° Striffler n° 1191
Du 20 Mai 1842. Obligation – Ont comparu M. Lehmann Azar Helfft, Marchand d’indiennes et Dame Hélène Bloch, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir légitimement
à Madame Elisabeth Philippine Baronnne de Menten, veuve de M. Jean Joseph François de Lamerlière, en son vivant Lieutenant Colonel au service de France, demeurant à Strasbourg, La somme principale de 5500 francs
hypothèque, Une maison d’habitation composée de trois corps de bâtiment, à rez de chaussée et deux étages, cour, pompe en fer, bûchers, buanderie, cave voutée & cave sous solives et jardinet, le tout sis à Strasbourg, rue des aveugles N° 19, tenant d’un côté à la propriété de M Roser, de l’autre à celle de Mr Hettiger, donnant par devant sur la rue et par derrière donnant sur la propriété du S Werber. (…) Les conjoints Helft déclarent que la maison ci-dessus désignée et affectée est leur propriété irrrésoluble et irrévocable pour être avenue au Sr Helft dans les successions de Eliacim Helft, son père colporteur et de Rosette Levy, conjoints décédés à Strasbourg ainsi qu’il est établi dans un acte de notoriété reçu par M° Hatt, Notaire à Strasbourg le 7 janvier 1833 enregistré. Les conjoints Helfft sont devenus propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise d’Antoine Jost, tonnelier demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Roessel, Notaire à Strasbourg, le 13 mars 1811. Enfin le sieur Jost avait acquis ladite maison d’André Gluck, laitier demeurant à Strasbourg, suivant contrat reçu par M° Bossenius, notaire à Strasbourg le 6 octobre 1810. Les conjoints Helft déclarent encore que ladite maison est franche et libre de tous privilèges et de toutes hypothèques judiciaires, légales & conventionnelles si ce n’est (…)

Nouvelle obligation entre les mêmes parties

1846 (18.6.), Strasbourg 13 (61), M° Arbogast n° 2382
18 Juin 1846. Obligation – furent présents M. Lehmann Azare Helfft, Marchand d’indiennes et D° Hélène Bloch, sa femme de lui dûment autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont déclaré devoir de bonne et légitime dette
à Madame Elisabeth Philippine Baronnne de Menten, Veuve de M. Jean Joseph François de Lamerlière, en son vivant lieutenant Colonel au service de France, ladite Dame demeurant et domiciliée à Strasbourg, La somme principale de 2000 francs
hypothèque, Une maison d’habitation composée de trois corps de bâtiment, à rez de chaussée et deux étages, cour, pompe en fer, bûcher, buanderie, cave voutée et cave sous solives et jardinet, le tout situé à Strasbourg, rue des aveugles N° 19, tenant d’un côté à la propriété de M Roser, de l’autre à celle de Mr Hettiger, donnant par devant sur la rue et par derrière donnant sur la propriété du S Werner. (…) Les conjoints Helft déclarent sous les peines de droit que l’immeuble ci-dessus affecté est franc et quitte de toutes dettes, hypothèques et privilèges à l’exception (…)
Ils déclarent en outre que ladite maison avec droits et dépendances est leur pleine propriété pour être avenue au Sr Helft dans les successions de Eliacim Helft et Rosette Levy, vivants conjoints à Strasbourg ses père et mère, ainsi qu’il est établi dans un acte de notoriété reçu par M° Hatt, ancien notaire à Strasbourg le 7 janvier 1833 enregistré. Les conjoints Helfft père et mère étaient devenus propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise d’Antoine Jost, tonnelier demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Roessel, Notaire à Strasbourg, le 13 mars 1811. Enfin le S. Jost avait acquis ledit immeuble d’André Gluck, nourrisseur de vaches demeurant à Strasbourg, suivant contrat reçu par M° Bossenius, notaire à Strasbourg le 6 octobre 1810.

Lehmann Aser Helfft et Hélène Bloch hypothèquent la maison au profit du capitaine Joseph Jules Zurbach

1847 (6.2.), Strasbourg 13 (62), Not. Arbogast n° 2583
6 février 1847. Obligation – Furent présens M. Lehmann Azare Helfft, marchand d’indiennes et D° Hélène Bloch, sa femme de lui dûment autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes déclaré devoir de bonne et légitime dette
à M. Joseph Jules Zurbach, capitaine archiviste à l’état major de la place de Strasbourg demeurant en cette ville, ci présent et acceptant, La somme principale de 2500 francs
hypothèque, Une maison d’habitation composée de trois corps de bâtimens, à rez de chaussée et deux étages, cour, pompe, bûcher, buanderie, cave voutée et cave sous solives et jardinet, le tout situé à Strasbourg, rue des aveugles N° 19, tenant d’un côté à la propriété de M Roser, de l’autre à celle de Hettiger, donnant par devant sur la rue et par derrière sur la propriété du S Werner. (…) Les conjoints Helft déclarent sous les peines de droit que l’immeuble ci-dessus affecté et hypothéqué est franc et quitte de toutes dettes, hypothèques et privilèges à l’exception (…)
Ils déclarent en outre que ladite maison avec droits et dépendances est leur pleine et e,tière propriété pour être avenue au Sr Helft dans les successions de Eliacim Helft, colporteur et Rosette Levy vivants conjoints à Strasbourg, ses père et mère, ainsi qu’il est établi dans un acte de notoriété reçu par M° Hatt ancien notaire à Strasbourg le 7 janvier 1833 enregistré. Les conjoints Helfft père et mère étaient devenus eux-même propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise d’Antoine Jost, tonnelier demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Roessel, Notaire à Strasbourg, le 13 mars 1811, enregistré. Enfin le S. Jost avait acquis lui-même ledit immeuble d’André Gluck, nourrisseur de vaches demeurant à Strasbourg, suivant contrat reçu par M° Bossenius, autrefois notaire à Strasbourg le 6 octobre 1810.

Lehmann Aser Helfft et Hélène Bloch vendent la maison au marchand de cuir Jean Daniel Geng moyennant 15 500 francs

1853 (29 décembre), Georges Louis Frédéric Grimmer
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 579 (2238) n° 95, le 9 janvier 1854
Par devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer sont comparus
Le sieur Lehmann Azer dit Lazare Helft, marchand tailleur et sous son autorisation spéciale à l’effet des présentes Dame Hélène Bloch son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg (ont vendu)
au Sieur Jean Daniel Geng, marchand de cuirs demeurant et domicilié à Strasbourg
Une maison d’habitation composée de trois corps de bâtimens, rez de chaussée et deux étages, cour, pompe en fer, bûchers, buanderie, cave voutée et cave sous solives & jardinet, le tout situé à Strasbourg rue des aveugles N° 19, tenant d’un côté à la propriété du sieur Roser, de l’autre à celle des veuve et héritiers Hediger, par devant la rue et par derrière donnant sur la propriété du sieur Werber, sont compris dans cette vente trois poêles en fayence et cinq fourneaux en fer de fonte avec leurs tuyaux et pierres, le chaudron à lessive, les volets, jalousies et généralement tout ce qui dans ladite maison est muré, cloué et de nature immobilière (…) Les conjoints Helft déclarent sous les peines de la loi que l’immeuble présentement vendu appartient en toute propriété au covendeur sieur Helft tant pour en avoir hérité un septième dans les successions de ses père et mère sieur Eliakim Helft, commissionnaire et Dame Rose Levy, vivants conjoints à Strasbourg que pour en avoir acquis un 7° de son frère le sieur Moyse dit Maurice Helft acteur au théâtre de Mâcon par contrat reçu par M° Hatt, alors notaire à Strasbourg le 7 janvier 1833 et pour avoir reçu les cinq 7° restants du même immeuble par suite de la renonciation pure et simple auxdites successions faires au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg les 6 juillet et 4 septembre 1832 par Dame Flore Helft femme du sieur Léon Levy, colporteur à Paris, Dame Adèle Helft femme du Sieur Jonas Meyer, maître d’école à Odratzheim, Dame Sara dite Charlotte Helft femme de Samson Weyl colporteur à Gerstheim et du sieur Salomon Helfft, tisserand à Strasbourg, ces quatre derniers ayant renoncé tant pour eux que pour et au nom de Dame Julie Helft femme du Sieur Baruch Kahn, commerçant à Paris, aux droits de laquelle ils se trouvent subrogés aux termes de l’arrangement fait sous signature privée daté de Strasbourg du premier août 1830 enregistré en la même ville le 31 décembre 1832 (…). Lors du décès des conjoints Helft père et mère arrivés à Strasbourg celui de la Dame Helft le 18 août 1812 et celui du mari le 6 avril 1829, aucun inventaire n’a été dressé et ils ont laissé pour seuls et uniques héritiers leurs sept enfants susnommés, les femmes Levy, Meyer, Kahn et Weyl et les sieurs Moïse dit Maurice, Lehmann Azer dit Lazare Helft, que de puis ils avaient encore un fils nommé Léon Helft qui est entré au service de l’amée française et qui n’a plus reparu à Strasbourg depuis l’année 1811, ni donné de ses nouvelles à partir de cette époque et qu’il est donc présumé mort, Tel que toutes ces déclarations sont constatées par un acte de notoriété auquel se trouve aussi annexé l’arrangement sous seing privé dont il est parlé plus haut reçu par ledit notaire Hatt qui en a la minute et son collègue le 7 janvier 1833 enregistré.
Les père et mère Helft sont eux mêmes devenus propriétaires du dit immeuble pour l’avoir acquis du Sieur Antoine Jost, tonnelier à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par M° Roessel père ci devant notaire à Strasbourg le 13 mars 1811 dûment enregistré. Enfin le sieur Jost avait acquis lui même la même maison du sieur André Gluck nourrisseur de vaches en cette ville par acte passé devant M° Bossenius vivant notaire à Strasbourg le 6 octobre 1810 enregistré. (…) De plus les conjoints Helft déclarent que l’immeuble présentement vendu est franc et quitte de toutes autres dettes rentes privilèges et hypothèques que des deux inscriptions ci après relatées (…) – moyennant la somme de 15.500 francs
acp 426 (3 Q 30 141) f° 10 du 4.1.1854

Fils du cordonnier Jean Daniel Geng, Jean Daniel Geng épouse en 1846 Barbe Riebel, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1846 (5.3.), M° Grimmer
Contrat de mariage – entre Jean Daniel Geng, marchand de cuirs à Strasbourg
et Barbe Riebel célibataire majeure ausit lieu fille de Jean Daniel Riebel, jardinier et de Marie Siffert conjoints ses père et mère audit lieu d’autre part
acp 345 (3 Q 30 060) f° 87 du 6.3. – régime de communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en marchandises en cuir provenant de dons manuels à lui faits par Jean Jacques Schleicher ci-devant marchand de cuirs et Marie Elisabeth Geng conjoints à Strasbourg ses oncle et tante par alliance, non présents
Les époux Riebel constituent en dot en avancement d’hoirie à leur fille 1° la somme de 1500 francs en argent comptant, 2° des effets mobiliers de la valeur de 1000 francs
Donation réciproque par les époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession du prémourant, laquelle donation sera réductible à moitié en cas d’existence d’enfants

Mariage, Strasbourg (n° 121)
Du 7° jour du mois de mars 1846, Acte de mariage de Jean Daniel Geng, majeur d’ans, né en légitime mariage le premier décembre 1812 à Strasbourg, Marchand de cuir, fils de Jean Daniel Geng, Cordonnier et de Barbe Heinrich conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et Barbe Riebel, majeure d’ans, née en légitime mariage le 15 mars 1823 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Daniel Riebel, jardinier, et de Anne Marie Sieffert, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (Signé) J D Geng, B Riebel
[in margine :] Par jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 8 avril 1867 il a été ordonné qu’en marge de cet acte il sera dit que le véritable nom de famille est Geng et non Gaeng. Strasbourg le 11 mai 1867, L’officier de l’Etat civil (i 4)

Accord entre voisins au sujet d’une rigole

1864, Enregistrement de Strasbourg, ssp 139 (3 Q 31 638)
f° 57 du 6.4.
1 avril 1864 – Déclaration par laquelle le Sr Joseph Speiels, maçon à Strasbourg, s’engage à établir et entretenir une rigole sur sa propriété située rue de l’argile pour facilier l’écoulement des eaux pluviales et ménagères de la partie de derrière de la propriété du Sr Daniel Geng Marchand de cuirs en ladite ville sise rue des aveugles et déversant naturellement sur la propriété de ce dernier par suite des constructions du Sr Speiels

Alexandre Hahn cède à Jean Daniel Geng la mitoyenneté de son mur arrière

1866, Enregistrement de Strasbourg, ssp 144 (3 Q 31 643) f° 77 du 30.7.
18 juillet 1866. Vente – Alexandre Hahn, propriétaire
et Jean Daniel Geng, tanneur, les deux demeurant à Strasbourg
Reconnaissent par les présentes que le mur du pignon de la maison de derrière de M Geng située à Strasbourg rue des Aveugles, donnant sur la propriété de M. Hahn est et demeure mitoyen entre eux, à compter d’aujourd’hui et au moyen du présent acte et devra par la suite être entretenu à frais communs entre les propriétaires. Les dégradations de ce mur occasionnées par le fait de l’un des propriétaires seront réparées à ses frais. Le mur ayant appartenu au Sr Hahn les parties ont fixé le prix de la mitoyeneté à la somme de 140 francs que ce dernier reconnaît avoir reçue de M Geng



26, rue des Chandelles


Rue des Chandelles n° 26 – IV 398 (Blondel), N 920 puis section 60 parcelle 30 (cadastre)

Démolie par la Ville (service d’assainissement), 1907, terrain réuni à la voie publique


Façade rue des Chandelles (AMS, 1 Fi 20, 22)
Angle, rue de la Demi-Lune à gauche

Inscrite dans le Livre des communaux de 1587 au nom du tailleur Mathias Schmeyer, la maison a un encorbellement de part et d’autre de l’angle. Thomas Schmeyer et son voisin tonnelier Simon Ringer (n° 22) réparent en 1602 leurs latrines communes dont la vidange a lieu par la maison de Simon Ringer. Le tailleur Jacques Schneider qui vient d’acheter la maison remplace en 1614 deux poutres de l’encorbellement par des neuves. Le marchand de futaine Jérôme Waltz en fait une maison de rapport. Le ferblantier Marc Schætzel puis son gendre perruquier Jean Jacques Wittmar en sont propriétaires pendant presque cinquante ans (1690-1737). La maison est estimée tout au long du siècle entre 300 et 450 livres. Le courtier Jean Daniel Ehrmann en fait à nouveau une maison de rapport avant de la vendre (1761) au perruquier Jacques Henri Ehrmann qui fait faillite. Le cordonnier Barthelémy Hansmann qui vient de s’en rendre propriétaire n’est pas autorisé en 1768 à peindre sa maison à encorbellement. Il modifie en 1781 sa porte de cave.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 188 (Musée des Plans-relief) 1
Elévations des n° 26, 24 et 22, rue des Chandelles, les deux façades du n° 26 se trouvent au milieu de l’image (vers 1906, AMS cote 316 MW 589)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en bois et deux étages en bois en encorbellement sur les deux rues. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (d) : sur la droite, la façade rue des chandelles a une porte et une fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres inégalement réparties à chacun des deux étages. La façade sur la gauche dans la rue de la Demi-Lune a un demi-toit.
La maison porte d’abord le n° 1 (1784-1857) puis le n° 26.


Relevé des Monuments historiques (vers 1906, © DRAC Grand-Est, cote DAR 482 B 036-008)
Plan des n° 22 à 26 (AMS cote 316 MW 590)

Le tonnelier et brasseur Jean Louis Specht est propriétaire de la maison (1813-1856) et des voisines (numéros 16 à 26, sauf 22). A sa mort, le menuisier Joseph Sutter l’achète. Ses héritiers la vendent au début du siècle suivant à la Ville de Strasbourg (service d’assainissement) qui la fait démolir en 1907 et en réunit le sol à la voie publique. Le conservateur des monuments historiques note en 1906 dans son rapport que la maison d’angle numéro 26 est « particulièrement remarquable et pittoresque avec ses coloris harmonieux et l’encorbellement du premier étage qui repose sur des consoles ».

août 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thomas Schmeyer, tailleur, et (1684) Ursule Seitterlin puis (1611) Anne Hammann – luthériens
1613* v Jacques Dalheimer, tailleur, et Madeleine Helckann – luthériens
1614 v Jean Schneider, tailleur, et (1608) Ursule Spillenmacher puis (1622) Rosine Kessmacher, d’abord (1620) femme du pelletier Jean Thiébaut Koch – luthériens
1675* adj Jérôme Waltz, marchand de futaine, et (1660) Elisabeth Sommerecker – luthériens
1685 v Adam Mey, marchand épicier, et (1641) Marie Gerlach puis (1654) Salomé Reinthaler – luthériens
1690 v Marc Schætzel, ferblantier, et (1689) Marthe Meyer puis (1702) Catherine Fischer – luthériens
1729 h Jean Jacques Wittmar, perruquier, et (1728) Marie Elisabeth Schætzel – luthériens
1737 v Jean Daniel Ehrmann, perruquier puis courtier de change, et (1716) Marie Madeleine Fritschmann – luthériens
1761 v Jacques Henri Ehrmann, perruquier, et (1756) Catherine Elisabeth von Gottesheim puis (1766) Marguerite Salomé Erhard, remariée (1774) avec le perruquier Jean Jacques Henri Winckelmann – luthériens
1768 adj Barthelémy Hansmann, cordonnier, et (1752) Dorothée Vogel – luthériens
1810 v Thérèse Bollen, blanchisseuse à Hermolsheim
1813 v Xavier Zimmermann, tailleur puis marchand de fruits, et (1804) Marie Catherine Schock
1813 v Jean Louis Specht, aubergiste, et (1810) Marie Hélène Gerlach
1856 v Jules Joseph Sutter, menuisier, et (1845) Marie Louise Hahn
1884* h (indivision) Adolphe Sutter, agent d’assurances, et (1873) Emilie Rhein
Louise Jeanne Sutter
1896* Joseph Beguin, libraire, et (1886) Caroline Emilie Rhein veuve d’Adolphe Sutter
1899* Louise Jeanne Sutter
1903* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 300 livres en 1729, 400 livres en 1753, 450 livres en 1764, 300 livres en 1785

(1765, Liste Blondel) IV 398, Henry Eremann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Haußmann, 5 toises, 5 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 920, Specht, Louis – maison, sol – 0,37

Locations

1765, Jean Baptiste Michel, manant

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 151
La maison est inscrite dans le Livre des communaux de 1587 au nom du tailleur Thomas Schmeyger (Thomas Schmeyer). Dans la rue des Chandelles la maison a un encorbellement jusqu’à l’angle de la ruelle vers Sainte-Barbe (22 pieds de long, 2 pieds 3 pouces de saillie) dont la corniche a 22 pieds de long et 1 pied de saillie. Il en doit 2 sols 8 deniers. Du côté de la ruelle, la maison a un encorbellement (21 pieds ½ de long, 4 pieds 2 pouces de saillie) et un chenal en bois. Il en doit 4 sols 7 deniers

Die Gaß nach der Beckenknecht Stuben zum Heiligen Liecht genandt
Thoman Schmeÿger der Schneider hatt vor seinem Hauß oben ein Vsstoß unz ane das Eckh ane die Zwerchgaß gegen Sanct Barbaren, xxij schu lang, vnd ij schuh iij Zoll herauß, daruor ein Staucher xxij schuh lang vnd j schuh herauß, Soll Allmendt sein vndt bleiben, Bessert für das Nüessen, ij ß viiij d

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 156-v
Anderseits der Zwerchgaß Wider Sanct Barbaren gaß zu
Thoman Schmeÿer der Schneider hatt vor dem Eckh Inn die Zwerchgaß gegen Sanct Barbaren Oben einen Vsstoß xxi+ schuh lang, vnd iiij schuh ij Zoll herauß, aampt einem hülzenen Naach, Bessert für das Nüessen, iiij ß viij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1614, Préposés au bâtiment (VII 1329)
Le tailleur Jacques Schneider qui habite la maison d’angle face à la Monnaie remplace l’ancien évier à l’étage par un nouveau et remarque que la poutre sur lequel il reposait est pourrie. Il est autorisé à remplacer deux poutres par des neuves.

(f° 121-v) Montag 8.t. Augusti – Hans Schneid. d. schneid. Im Eckhauß geg. Müntzhoff sagt hab ein wasserstein oben In seinem hauß abgebrochen wöllen Newmachen, vnd fund. das die palcken daruff er gestand. so ein vberstoß Ist, gar faul, bitt Ihm Zu gönnen andere 2 balcken In Zu Ziehen, Erk Ist Ihme sein begeren willfahrt, solls machen wie vorhin geweß.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Le cordonnier Barthelémy Hansmann demande l’autorisation de peindre sa maison qui a un encorbellement mais pas d’auvent. Les préposés refusent.

(f° 28-v) Dienstags den 28. Junÿ 1768 – Bartholome Hannßmann
Bartholome Hannßmann der schuhmacher bittet umb erlaubnus sein hauß in der hellenlichter gaß so einen überhang hat aber kein wetterdach gehabt anzustreichen. Erkannt, Abgeschagen.

1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Jean Régnard Pfauth, contremaître chez la veuve Freisinger, est autorisé au nom du cordonnier Barthelémy Hansmann à modifier la porte de sa cave.

(f° 270-v) Dienstags den 14. Augusti 1781 – Bartholome Hannßmann
Idem [Johann Reinhard Pfauth der balier beÿ Fr. Freißingerin] nôe. Bartholome Hannßmann des Burgers und schuhmachers bittet um erlaubnus an deßen in der Barbaræ gaß gelegenen behausung die Kellerthür veränderen zu dörffen. Erkannt, Willfahrt.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon Pfauth est autorisé au nom du cordonnier Barthelémy Hansmann à réparer et blanchir le crépi sous l’encorbellement à condition de ne pas toucher à l’encorbellement

(f° 334-v) Dienstags den 19. Augusti 1783 – Bartholomäus Hannsmann, Schumacher
Idem [Mr Pfauth der Maurer] nôe. Bartholomäus Hannsmann,, des Schumachers bittet zu erlauben an deßen Behausung an der Heiligen Lichter Gaß gelegen, unter dem Überhang den Bestich aus zu beßern und Zu weisen.
Erkannt Willfahrt, doch den Überhang nicht Zu berühren.

1815 (283 MW 357)
Le maire refuse à Louis Specht l’autorisation de ravaler sa maison

n° 361, Louis Specht (…) de faire crépir le rez de chaussée de sa maison sise rue des Chandelles N° 1 sans cependant toucher ni à la porte ni aux croisées, ses moyens après deux blocus de suite ne lui permettant de faire à sa maison d’autres réparations que de faire couvrir de mortier les endroits les plus endommagés, le 11. 8.bre 1815
Villot le 13. 8.bre, Considérant la maison dont il s’agit est a une avance aux deux étages et qu’elle n’est point alignée, suis d’avis que toutes réparations lui soient interdites, le 12. 8.br – maire 13. oct. – prefet 17. oct.

Description de la maison

  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, une petite cave solivée, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins.
  • 1785 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 600 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Chandelle

nouveau N° / ancien N° : 1 / 1
Specht
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance sur 2 faces
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 262 case 1

Specht Louis, à Strasbourg
Sutter Joseph, Md. de charbon à Strasbourg (subs° p. 1857)

N 920, maison, sol, R. des Chandelles 1
Contenance : 0,37
Revenu total : 54,19 (54 et 0,19)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 1

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1011 case 2

Sutter Joseph, Marchand de charbons
1860 Sutter Joseph, Jules, la Veuve et Les enfants
1884 Sutter Emil Adolf und Luise Johanna
96/97 Beguin Josef die Frau geb. Rhein
1899/1900 Sutter Luise Johanna
1903 Straßburg die Gemeinde
(ancien f° 759)

N 920, maison, sol, Rue des Chandelles 26
Contenance : 0,37
Revenu total : 54,19 (54 et 0,19)
Folio de provenance : (262)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

Cadastre allemand, registre 32 p. 389 case 2 (biffé)

Parcelle, section 60, n° 30 – autrefois P 920
Canton : Heiligenlichtergasse Hs Nr 26
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,46
Revenu : 500
Remarques :

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 110 Rue de la Chandelle p. 186

1
Pr. Hansmann, Ve de cordonnier – Cordonniers
loc. Albrecht J. Georges, Cordonnier – Cordonniers
loc. Meyer, Jacques, imprimeur

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Heiligenlichtergasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 26
Albert, Kohlenhändler. 01
Christoph, Maler. 2
Tietze, Schreiner. 2
Wacker, Tagner, 2

Annuaire 1907, p. 78 (i 327)

n° 12, 14, 16, 18, 20, 22, 24, 26, Stadt Strassburg E, unbewohnt
Annuaire 1908, p. 75 (i 330)
non mentionnées


Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants de la maison voisine (ensuite n° 24), la maison appartient au tailleur Thomas Schmeyer en 1612, au tailleur Jacques Dalheim en 1613 et 1614, au tailleur Jacques Schneider en 1616 puis au tailleur Jean Schneider en 1623 puis à ses héritiers en 1641. Le propriétaire est toujours Jean Schneider en 1646 et 1677.
Originaire d’Ellweiler (en Palatinat), Thomas Schmeyer épouse en 1684 Ursule, fille du tailleur Marc Seitterlin.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 3-v, n° 67)
1584. Eodem die [Dom. 13. Trinit.] Thomas Schmeÿer von Ellwÿler, der Schneid. vnd Ursula, Marx Eÿtterlin des Schneids. nachgelaßene tochter, eingesegnet 6. Octob. (i 5)

Il devient bourgeois par sa femme trois semaines plus tard en s’inscrivant à la tribu des tailleurs.
1584, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 538
Thomas Schmoÿerr der Schneider Vonn Elweillerr Hatt das burgerrecht empfangen Von Ursulla Marx seitterlinsn deß schneiderß selligen dochter, Seiner haußfrauenb Vnnd will Zuo den schneidern diennen Acttum denn 31. 8.bris 1584

Le tailleur Thomas Schmeyer qui n’a pas eu beaucoup de travail pendant la guerre demande l’autorisation de débiter du vin dans sa maison face à la Monnaie où le grand-père de sa femme a débité le vin vingt ans auparavant. Les Quinze l’éconduisent, de même que lors d’une nouvelle requête un mois plus tard.
(f° 39) Sambstag den X Martÿ – Thomas Schmeÿer. Wein Zepffen
1593, Protocole des Quinze (2 R 22)
Thomas Schmeÿer. d. schneider p. Lt. Hüenerer, Er hab dißen Krieg wenig arbeit gehabt vnd sich schwerlich außpring. können, bitt Ime Zugestatten, Im Eckhauß beÿm Müntzhoff, da seiner Frawen großvatter vor Zwantzig Jaren wein geschenckt auch wein Zum Zepffen Zuschencken. Erkandt Ime sein begeren abgeschlagen. B. Mr.

(f° 56) Sambstag den VII Aprilis – Thomas Schmeÿer. Wein Zepffen
Thomas Schmeÿer. d. schneider p. Lt. Hüenerer übergibt ein S.pôn so verleßen, Inn deren er nochmalen bittet Ime auß fürgesprachten Ursachen, das wein Zepffen vff der gaß beÿ dem Müntzhoff Zugestatten & Erkandt, Ime sein begeren abschlag. vnd beÿ vorig. bescheidt pleiben lassen. B. Mr.

Thomas Schmeyer paie avec un retard de huit ans ses contributions de la Taille. Il rechigne à régler l’amende que la Taille lui a infligée en arguant que sa femme est malade depuis longtemps. Les Quinze confirment l’amende.
1598, Protocole des Quinze (2 R 27)
Thoman Schmeÿer Ca. Stall. 175.
(f° 175) Mittwoch den VI. Decembris – Thoman Schmeÿer schneider brigt für, er seÿ acht Jahr vff den Staii schuldig, Järlich 12 ß, Wollt Jetzo 4 lib. geben haben, vnd nach dem Schwörtag den Rest sambt dem Vncosten den sÿ Ime fordern, Wiewol ers vermeint nicht schuldig seÿn, So wöllens die dreÿ nicht von Ime annehmen, sonder haben Ihne für meiner Hn gewißen. Also begert er Ziel vnd ein Zedel vff den Stall, seÿ Ime nicht möglich Jetzo mehr Zugeben. Er hab ein lange Zeitt ein krancke frauw gehabt. Erkandt die dreÿ vff dem Stall beÿ Ihrer ordnung pleiben laßen vmb bößen eingang willen. Zeigen Ime an B. q. Mr

Le conseil des Drapiers inflige une amende à Thomas Schmeyer qui teint sans en avoir le droit. Le maître de la tribu donne lecture d’un état transmis par la chambre du Prévôt. Le juriste Bittlinger objecte que l’affaire n’est pas du ressort du Prévôt et que le maître de tribu a engagé des frais inutiles. Il demande à être exempté des frais de la procédure inutile ainsi que de l’amende elle-même.
1601, Protocole des Quinze (2 R 30)
Tucher Zunfft Ca. Thoman Schmeÿer. 68.
(f° 68) Sambstag den IIII Aprilis – Von weg. d. tucher Zunfft erscheint Peter Hönauwer Zunfftmeistern gepieten laß. Thoman Schmeÿern dem schneider, übergibt p. Lt. hünerer ein ohngehorsamenn Zedel, Vmb deßwillen das er weg. des ferbens, so nicht seines handwercks, gestrafft, verweigere sich die straff Zuerlegen, Bitt Ihne darzu anzuhaltten, mitt beköhrung Costens, Ist der ohngehorsam Zedel vom Schultheißen Gericht verlesen. Thoman Schmeÿer p. Lt. Bittlinger, die sach gehöre nicht dahere, es seÿ doch dem Zunfftmeister vndersagt, er werdt Zu ohnnöttigem Costen gebracht, Bitt aber Zeitt acht tag, So wöll er sein verantworttung alßo fürpring. das er nicht allein des Uncostens am Schultheißen Gericht, sonder auch der straff soll ledig Erkandt werden. Tucher Zunfftmeistern der gegentheil hab vff Crautt vnd loth getrauwen, Schmeÿer er hab mitt dem Büttel geschertzt, das wöllen sÿ Jetzo vff die Zunfft Ziehen. Zunfftmeister laßt sonst die begerte Zeitt Zu Ist ohnvmbgefragt Zugelaßen.

Thomas Schmeyer et son voisin tonnelier Simon Ringer (ensuite n° 22) s’accordent au sujet de leurs latrines communes. Elles seront remises en état à frais communs partagés par moitié. La vidange aura lieu par la maison de Simon Ringer comme par le passé quand elle appartenait à Jean Frœreisen (Gfrœrissen), Thomas Schmeyer devra supporter les deux tiers des frais.

1602 (xvj Xbris), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 488
(Inchoat. fo: 489.) Erschienen Meÿster Thoman Schmeÿer Schnÿd. ane Eim,
So dann Simon Ringer der Khüffer am and. theÿl
haben gegen einand. bekandt vnd offentlich verÿehen, das Sie sich eines Heimlichen gemachs halben welches mit beden Partheÿen Inn Iren Zween Heüßern Inn heÿligen lichter gassen & gelegen gemein Ist, Als Jetzmals eingefallen vnd bauwens von nöten Künffttigen streÿt Zu fürkommen nachburlich vnd freindtlich mit einander vereinbart vnd verglichen, das Nemblich beÿde Partheÿen daßelbig Inn gemeinen costen, Jedem Zum halbentheÿl widerumb erbauwen, vnd Im bauw erhalten werden soll, Wann aber solches auß fhürens von nöten soll es durch sein Simon Ringers behaußung außgefürt werden, Vnd ane dem uncosten solchen vßfhürens den Zweÿten Pfenning Er Thoman Schmeÿer, vnd den dritten pfenning Simon Ringer, wie es Zuvor auch mit Ime Thoman Schmeÿer vnd Hanns Gfrörÿßen sein Simon Ringers vorfahren gehalten word. Zuerlegen Vnnd aber noch ferners gedachten Simon Ringen so offt es gar außgefürt würdt, Ime Thoman Schmeÿern od. seine nachkommende, Jederzeit Zu seinem dritten Pfenning 5 schilling wid. zu steur vnd nachzugeben schuldig sein sollen
Hiebeÿ gewesen Bastian Steber Kürßner und Philipps Keller Schindelspalter als nachburen hierzu erbetten

Le tailleur Thomas Schmeyer et sa femme Ursule hypothèquent la maison au profit du marchand Christophe Merckelbach

1604 (19 Junÿ), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 181-v
(Inchoat. fo: 190.) Erschienen Thoman Schmeÿer Schneider burger alhie Vnnd Ursula sein eheliche haußfrauw insonderheit aber derselben mit beÿstand Vnnd bewilligung Veÿt Werners Vnnd Hanns Häckels Irer Verwandten
In gegensein herrn Christoph Merckelbachs gewerbßmans – schuldig sein 60 guldin zu 15 batzen
dafür Vnderpfand sein soll Hauß vnd hoffestatt mit Iren gebeüwen gelegen In d. St. St. Inn der Heylgen Liechtsgaß einseit Ein Eck ane S Barbeln gaß, and.seit Simon Ring Khueffer stosst hind. vff Veltin freÿen Erben, Dauon gond 5 gld. St. .Ablösig Mit j C gld. bemelter Werung H D. Johann Harttman, Item 5 fl. St. W Ablosig mit j C gl St W Hanns Wolfarth Pergamentern, Item ij lb x ß ablosig mit 50 lb d Steffan Scheren wurth Zum Thiergarten, Item 15 schilling pfenning ablosig mit 15 pfund pfenning Paulo Mocken sunst ledig eig.

Le bailli de Gräfenstein demande l’intercession du Magistrat pour que Thomas Schmeyer délivre la part de succession échue de la femme Jean Walter, habitant de Clausen (en Palatinat)
1604, Conseillers et XXI (1 R 83)
Hans Walters haußfrau von Clausen contra Thoman Schmeÿern. 112.
(f° 112) Montag den VIII Maÿ – Heinrich Bilhartt Amptman Zu Grauenstein fürschreibt seinen angehörigen Hans Walters von Clausen haußfrau deren ein Erbfall Zu und anerstorben vnd von Thomen Schmeÿern soll geluffert werden, welcher sie aber bißher von Ime nit haben mög, Bitt Bitt Ime die handt wid. Ine Schmeÿern Zubiett. Erk. Man soll nach Thomen Schmeÿern schicken fürhalten vnd sein bericht begeren. H. Hugwart, H Schaw.

Le tailleur et fripier Thomas Schmeyer devra cotiser à la Mauresse (pour le droit de fripier). Il doit cependant un arriéré d’amende à la trubu des Tailleurs. L’affaire de l’amende de cinq livres a été portée en 1599 devant la Chambre municipale puis le Grand Sénat. Il est renvoyé devant les Quinze pour la même affaire alors que d’autres vendent aussi du cuir. Il demande à être relaxé ou à ce qu’on prouve qu’il a enfreint le règlement. Le maître de la tribu estime que l’affaire a été jugée et qu’il faut astreindre le contrevenant à payer sous peine d’emprisonnement. Bittlinger répond au nom de Thomas Schmeyer qu’il était absent quand la sentence de la Chambre municipale lui est parvenue, qu’il n’a pas enfreint le règlement et que l’affaire est du ressort du Sénat et non de la Chambre. Les Quinze renvoient à la décision du Sénat.
1604, Protocole des Quinze (2 R 32)
Thoman Schmeÿer ca. Schneider Zunfft. 202.
(f° 202-v) Sambstag den 22. Xbr. – Thoman Schmeÿer schneider vnd altgewender gepieten laßen Geörg Höfflin der Schneider Zunfftmeistern p. Lt Bittlinger sagt er erhalt der Schneider vnd Mörin Zunfftrecht vnd mitt dem leib der Schneider Zunfft, Soll dernweg. auch beÿder Zünfft gerechtigkeit vnd wie* sovihl die nicht wider einander genießen, Er hab Ime aber d. Schneider Zunfft Inn A° 99 ein vermeinte straff 5 lb abgefordert, Ihme darüber vor dem Stattgericht, wie auch vff ein vngehorsamen Zedel vor dem Großen Rhat fürgenohmen, da die sach für meine herrn gewießen vermög Extracts, Er Inn mittels Im wenigsten beclagt noch fürgestellt worden, er auch nicht ursach gehabt zu clagen weÿl die Schneider hetten Cläger seÿn sollen, Jetzo werd er widerumb wie vor fünff jahren gleicher vrsach willen fürgefordert, da er sich vff meine H XV referiret, Sÿ seind aber vff die vngehorsame vor einem Ersamen Rhat wider Ihne verfahren, Nuhn hab er mehr nicht gethan weder auch Urban Krat vnd andere, leder kauff vnd der Kunden verarbeittet. Bitt derwegen dem Zunfftmr. vffzulegen, Ihne ohnmolestirt Zulassen, oder da er vermeint das er wider art. gehandlet, solches vor mein herren für Zubringen, vnd bescheidts Zuerwartten.
Zunfftmr. p. Lt. Hüenerer, Es wüssen meine herren, wann Zünfftige gestrafft vnd sÿ vermeinen beschwert Zu seÿn, das sÿ pflegen sich Zubeclagen, vnd nicht die Zunfft oder gericht, so die straff vffgelegt. Weÿl er nuhr vmb 5 lb gestrafft vnd solches beÿ mein herren nicht angebracht, So seÿ vff des Zunfftmeisters endtlich anhaltten von einem Ersamen Rhat erkandt, das er Inn 8 tag. die straff erlegen, oder Inn gefangknuß eingezogen werden solle, darumb er nicht weitters Zuhören, sonder Zu weißen eines Ersamen Rhats erkandtnuß statt zuthun. Bittlinger, es seÿ Schmeÿer nicht hie gewesen, da der Zedel beÿm Statgericht außgebracht, hab auch nicht wider die artl. gehandlet, gehöre die cognitio vor meine herren vnd nicht für das Stattgericht. Hüenerer, diße exceptio seÿ auch vor Rhat fürgeredet, aber nichts verfangen, bittet es nochmalen beÿ eines Rhats erkandtnuß verpleiben Zulaßen. Erkandt vnd laßt mans beÿ eines Ersamen Rhats erkandtnuß verpleiben. H. Str. Wormßer vnd H Kolöffer B. q. Mr.

Thomas Schmeyer se remarie en 1611 avec Anne, fille du charpentier Jean Hammann d’Obernai.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 315-v, n° 961)
1611. Sonntag den j. Decembris. Thoman Schmeÿger d. Schneider, vndt Anna, hanß Haman deß Schreiners Zu Ober Ehenheim Nachgelaß. t. Eingesegnet Montag den 9. Decembris (i 325)

Susanne Schmeyer, fille de Thomas, s’est fiancée à Haguenau où une femme prétend qu’elle a eu un enfant illégitime et qu’elle a été condamnée pour deux ans. La Chancellerie atteste qu’une telle affaire n’a pas eu lieu
1613 (4. Nou.), Chancellerie, vol. 403 (Gemein Contract Buch)
(f° 63) Urkundt Susannä Schmeÿerin Thoman Schmeÿer des Schneiders dochter
(…) daß heüt dato Alls Wir Offener Rhattweÿß beÿ einand. versamblet waren, Unser gewesener burg. Thoman Schweÿer d. Schneid. unß fürbringen lassen, Wie das seine dochter Susanna Schmeÿerin, so sich Zu Hagenaw verlobt, von einer Weibspersohn beschuldigt werde, Als ob sie ein Unehelich. Kind gehabt hette deßweg. alhie Zu Straßburg ahne dem halßeisen gestanden und darzu ahne Vnser Stattwerck 2 Jahr lang gangen Were. Welches doch nicht seÿ, Mitt bitt deßelben In Unserer Cantzleÿ nachsuchen Zu laßen Und Werd sich v.hoffentlich nichts berfind. werd. seiner dochter dessen ein Urkundt mitzutheilen.
Wann Wir nun Ihme Inn seinem begehren willfahrt, inn Unsere Cantzleÿ nachsuchen laßen, sich ane dergleich. dessen sie deßwegen beschuldit word. gantz nichts Wed. eines noch des and. befunden, Als haben Wir Ihme dise Urkundt vff sein bit under Unserer Statt Secret Insigel mitgetheilt und Geben Donnerstags den 4. Nouembris Anno 1613.

Thomas Schmeyer qui a été déchu de son droit de bourgeoisie fait transmettre par sa femme une requête dans laquelle il demande à revenir en ville pour se faire soigner. Les Conseillers et les Vingt-et-Un rejettent la demande en estimant qu’il est déjà heureux qu’on ait pu se débarrasser de lui.
1613, Conseillers et XXI (1 R 93-94)
Thoman Schmeÿer auß der Statt pleiben. 355.
(f° 355-v) Mittwoch den XIV Nouembr. – Thoman Schmeyer laßt durch sein fraw ein schreiben von Distorpio geschrb. übergeben, so abgelesen, dorin er sein arbeit seelig keit des schenckels Zuerkennen gibt, und d. er einen hab der Inne hie heilen wolt wan er sich langer dorff aufhalten. Dan Ime d. burg. recht vonn Rhatt an halß gehenckt worden, Bitt der wegen so lang Ime alhie Zusein Zuerlauben. würdt angezeugt wie er ein boser betrogener Man gewesen d. man fro sein solt d. man seiner ledig were. Erk. Ist Ime sein begeren abgeschlagen und soll Ime bey d. thurnstraff auß d. Statt gebott. werden.

La maison appartient en 1613 et en 1614 à Jacques Dalheimer d’après les tenants et aboutissants. Son fils Jean Christophe naît en 1611. Sa femme défunte Madeleine est appelée Madeleine Helckann (nom raturé).

Baptême, cathédrale (luth. f° 222)
1611. eodem die [Montag den 24 Februarÿ] P Jacob dalheimer der schneider. M. Magdalena. I. Hans Christoph. Compatres Christoph merckelbach der handelsmann,Peter Sporer der papieer, K Anna Philips Riegels stifftochter (i 237)

La maison est vendue le 14 juin 1614 d’après les actes ultérieurs.
Elle appartient au tailleur Jean Schneider. Originaire de Hechingen en Wurtemberg, il épouse en 1608 Ursule, fille d’Erard Spillenmacher

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 264, n° 710)
1608. Sonntag den 10. Aprilis. Hans Schneider von Hechingen In Würtenberg. Landt d. schneÿd. vndt Ursula, Erhartt Spillen Machers des schreiners Nachgelaßenee tochter, Eingesegnet 19. Aprilis (i 270)

Originaire de « Göchingen » en Würtemberg, Jean Schneider devient bourgeois par sa femme neuf jours après son mariage
1608, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p.
Hanß Schneider, der schneid. von Göching. In dem Hertzogthum württenberg gelleg. Empfahet daß Burgrecht Von Ursula weÿlandt Ehrhardt Spüllenmachers deß Schreiners seellig. dochter wüll Zu den Schneidern dienen Actum den 28. Aprilis Aô 1608.

Employé à la halle, Georges Claus qui est tuteur d’Elisabeth, Jean Jacques, Anne Marie, André et Ursule, enfants du tailleur Jean Schneider et de sa femme défunte Ursule Spillenmacher, dépose à la Tour aux deniers un capital appartenant à ses pupilles
1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
Vogteÿ geldt angelegt, Hans Schneider des Schneiders
(f° 19-v) Mittwoch den 22. Janu. 1623. – Georg Clauß, Kauffhauß Knecht, als Vogt Elisabeth, Hannß Jacobs, Annæ Mariæ, Andreßen vndt Ursulæ, Hanß Schneider des Schneiders mit Ursula Spillenmacherin seiner ehern haußfr. ietzo seelig. ehelich erzeügter Kinder, hatt angelegt 250. h/
Haben thun darumb Zu kauffen geben 12 h 10 ß. Vff Pauli Bekehrung fallendt.Ing. fol. 47.

Jean Schneider se remarie en 1622 avec Rosine, veuve du pelletier Jean Thiébaut Koch.
Mariage, cathédrale (luth. p. 136)
1622. Dominica 21. Trinit: 10. 9.bris. Hans Schneider der schneider, und Rosina Hans Thibold Koch des Kürsners n. witwe, eingesegnet montag den 18. 9.bris) (i 73)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 357) 1622. Hans Schneider der Schneider, Rosina, Hans Dieboldt Kochs des Kürßners hinderlaßene Witwe, Eingesegnet Montag 18. 9.br Im Münster (i 183)

Fille de Frédéric Kessmacher bourgeois à Wittersdorf (à identifier avec le village du Sundgau), Rosine épouse en 1620 Jean Thiébaut Koch, fils du pelletier Barthelémy Koch
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 312-v)
1620. Hans Dieboldt Koch d. Kürßner Barthel Koch des Kürßners hind.laßener Sohn, Vndt J: Rosina, Friderich Keßmachers Burgers Zu Widerßdorff Eheliche dochter (i 161)

La maison revient sans doute par adjudication judiciaire au marchand de futaine Jérôme Waltz et à sa femme Elisabeth (Sommerecker) qui l’hypothèquent en 1676 au profit de Jean Frédéric Theurer, receveur à la fabrique de la Cathédrale

1676 (27. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 647-v
Hieronimus Waltz der barchetkrämer undt Elisabetha beÿdte Eheleuth und Zwar Sie Elisabetha insonderheit mit beÿstandt H Daniel Sommereckhers Silberarbeÿters undt hannß Martin Treutel des Trähers Ihres resp: eheleiblichen bruders und Vettern
in gegensein J Johann Friderich Teürers Schaffners der Fabric deß Münsters – schuldig seÿen 700. fl. à 15. batzen
unterpfand, Eine Vordere undt hindere behausung sampt hoffstatt, höfflin mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier Vff dem Alten Weinmarckh beÿ der Kleinen Metzig, einseit neben H. Johann Friderich Medler Notario, anderseit neben hannß Christoph Dürrbach den huetmacher, hinden uff eine behaußung der Ellenden herberg Zuständig,
Item hauß, und hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten, alhier in der H. Liechtengaß, einseit neben H Johann Wolffgang Pfeÿlen anderseit neben hannß Siebenhans Erben, hinden auch die debitoris stoßend gelegen

Jérôme Waltz vend la maison à Salomé, veuve du marchand épicier Adam Mey, moyennant 400 florins

1685 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 333-v
(prot: fol: 27) Erschienen Hieronimus Woltz der barchet Krämer
hat in gegensein fr. Salome weÿl. Adam Meÿen deß Specerierers nachgelaßener Wittib mit beÿstand Lorentz Rheinthalers deß Kamm machers Ihres Vogts und Frantz Von Hipßheim hutmachers Ihrer Kinder Vogts
eine behaußung allhier in der Heÿligen Liechtergaß einseit ist ein Eckh anderseit neben Elia Drenner dem Schuhmacher hinden uff Tobias Burckhard den Kieffer stoßend gelegen – umb 400 fl.

L’acquéreuse hypothèque la maison le même jour au profit des enfants mineurs du marchand de bois Jean Jacques Kamm

1685 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 335
fr. Salome weÿl. Adam Meÿen deß Specerierers nachgelaßene Wittib mit beÿstand Lorentz Rheinthalers deß Kamm machers Ihres Vogts
in gegensein Frantz Von Hipßen deß hutmachers alß Vogts hannß Jacob Kammen geweßenen Holtzhändlers nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 100 fl.
unterpfand, eine behaußung mit allen deren Zugehördten allhier in der Heÿligen Liechtergaß einseit ein Eckh anderseit neben Elia Drenner dem Schuhmacher hinden uff Tobia Burckhard den Kieffer stoßend gelegen

Fils du tisserand Matthias Mey à Offenbourg, le marchand épicier Adam Mey épouse en 1641 Marie Gerlach, fille du cordonnier Pierre Gerlach : contrat de mariage à la Chambre des Contrats,, célébration
1641 (22. febr:), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 155
(Eheberedung) Erschienen Adam Meÿ der Würtz Krämer der hochzeiter mit beÿstand H Joh: Jacob Walters Schul Meÿsters Zu St: Aurelien alhie eins
und Jungfr. Maria Gerlachin die hochzeiterin mit beÿstand Mathiß Streichers deß Schuhmachers ihres noch ohnentledigten Vogts und Abraham Gerlachß ingleichem Schuhmachers ihres Vettern andern theilß

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 262-v)
1641. Domin: XL. 14. Martÿ, Adam Meÿ der wurtzkrämer Matths Meÿen wullenwebers v. burg. Zu Offenburg Sohn, Jungfr. Maria Peter Gerlach Schuhmachers undt burgers alhie nachgelaßene Tochter. Eingesegnet Montag d. 22. Martÿ St. Thoman.

Adam Mey devient bourgeois quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1641, 4° Livre de bourgeoisie p. 199
Adam Meÿ Von Offenburg der wurtzkrämer Empfangt d. burgerrecht von Seiner Haußfrawen Maria weÿl. Peter Gerlachs deß Schuhmachers seel: nachgelaßener dochter vmb 8 gold. R. ist ledigen Standts geweßen vnd würd zu den Spieglern dienen. Jur. den 30 Martÿ 1641.

Marie Gerlach meurt en 1654 en délaissant pour héritier testamentaire son mari. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient à l’ancien consul Tobie Stædel au Fossé des Tailleurs. La masse active s’élève à 586 livres
1654 (4. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 22) n° 22
Inventarium vndt Beschreibung aller aller Haab vndt Nahrung, so weÿland die Ehren: vndt vieltugendtsame Fraw Maria Gerlachin, deß Ehrengeachten Herrn Adam Meÿen, Specereÿhändlers vndt Burgers alhie, haußfraw nunmehr seel. welche am j. Julÿ Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittl. todts verblichen, nach Ihrem aus dießer welt tödlichen Hinscheÿden Hinder Ihre V.laßen, welche vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren, erst ernandts Ihren hinderlaßenen wittwers, als Crafft auffgerichteten Testamenti Nuncupativi der Fr. seel. Instituirten eintzigen Erben, durch Ihne den H. wittwer selbsten vff Vorher beschehener gebührende errinnerung, auch würcklich erstattete handtrew geäugt und gezeigt (…) So beschehen auff Montag den 4.ten 7.bris A° 1654.

Eheberedungs Copeÿ (…) Beschehen den 22. Februarÿ nach Christi Vnsers lieben herrn geburth 1641, C. Contract stub
Copia Indulti Testandi (…)
Testamentum nuncupativum. 1650 (…) vff Donnerstag den 19. tag des Monats Decembris alten Calenders Zwischen ein Vnd Zweÿen Uhren nachmittag in deß Heÿligen Reichß freÿer Statt Straßburg vnd deroselb Cancelleÿ Contractstuben vor mir Gottfried Stößern als hierzu in specie requirirten Keÿßerlichem Notario publico, wie auch herrn Johann Baptista Börffenicht dem handelsmann vnd burgern Zu Straßburg, Christoff Meÿers der breührten Contractstuben geschwornem substituto,gewesen Jacoben Von Awenheim dem büttel vf der Zunfftstub Zum Spiegel (…) persönlich erschienen Herr Adam Meÿ der Würtzkrämer vnd burger Zu Straßburg vnd Frau Maria Gerlachin, beede Eheleuth Jedes durch Gottes milter ihr Güte noch vffgerichteten stehenden vnd gehenden leibs auch Völligen Verstandts richtiger Sinn vnd Vernünfftiger rede (…) Gotfrid Stösser,Sacræ Cesareæ Majestatis Authoritate publicus Reipublicæ Argentinensis Patriæ Cancellariæ Contractuum Notarius
Inn einer in der Statt Straßburg auff dem Schneid. graben gelegener behaußung, so weÿl. H Tobiæ Städels altten Ammeisters alhie seel. hind.laßener fr. wittwen gehörig, d. wittwer aber lehnungs weiß bewohnt Ist befund. worden, wie volgt
Auff der Obern Bühnen, Auff dem And.n boden, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Inn dem obern Stüblein, Inn der Wohnstuben, Im Obern Haußöhren, Im Keller, Im Gaden vnder dem Newebaw, Im Conthor
Sa. Haußraths 83, Sa. Weins vndt Vaß 2, Sa. Silbers vndt Geschmeids 9, Sa. Guldenen Ring 10, Sa. d. baarschafft 25, Sa. deß Zum handel gehörig. Schiff und geschirrs 22, Sa. der Wahren 402, Sa. der Schulden 29, Summa summarum 586 lb – Schulden (-), Conclusio finalis Inventarÿ 392 lb

Adam Mey se remarie en 1654 avec Salomé Reinthaler, fille du peignier Frédéric Reinthaler
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 566, LV.)

1654. Eodem [Sonnt. 26. Trin : 19. 9.br] H Adam Meÿ den Handelsmann Vnndt burger alhie Vnndt J. Salome weilandt H. Friderich Reinthalers des burgers vnndt streelmachers auch E. Ers. Großen Raths alten Beÿsitzers hinterlassene Eheliche dochter. Dienst. 28. 9.br. Münster, Spiegell. H.stub (i 315)

Salomé Reinthaler vend la maison au ferblantier Marc Schætzel et à sa femme Marthe Meyer moyennant 300 livres

1690 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 619
Salome, gebohrne Reinthalerin, Weÿl. H. Adam Meÿen gewesenen Specieriers nachgelaßene wittib, mit beÿstand Lorentz Reinthalers, deß Strehlmachers Ihres Vogts und H. Frantz Reinthalers E.E. Großen Raths beÿsitzers ihres leiblich. bruders
in gegensein Marx Schätzels, deß Spenglers und Marthä Meÿerin, mit beÿstand Marx Schätzels deß Pastetenbecks deß Kaüfflers leiblich. Vatters und hans Martin Eberlins, deß hohltrehers
eine behaußung allher in der Heÿlig. Liechtergaß, ist einseit ein Eck, anderseit neben Elias drenner, dem Schuhmacher hind. auff Tobian Burckard den Kieffer stoßend gelegen – geschehen umb 300 pfund

Fils du fabricant de pâtés Marc Schætzel, le ferblantier Marc Schætzel épouse en 1689 Marthe Meyer, fille du farinier Jean Jacques Meyer
1689 (30.5.), Not. Gross (Benoît, 14 not 1)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Mr Marx Schätzeln, ledigem Spenglern und burgern alhier als dem Hochzeiter an einem,
So dann der Tugendsamen Jungfrawen Martha, weÿland deß Ehrengeachten Hn Hannß Jacob Meÿers gewesenen Meelmanns und burgers alhier in Straßb. mit Frn Anna Catharina gebohrner Gerlachin ehelich erzeugter dochter, als der Jungfr: Hochzeitherin andern theils
Actum Straßb. den 30. Maÿ als auf den H. Pfingstmontag Anno Christi 1669. [unterzeichnet] Marx Schätzel als hochzeither bekenne wie obstehet

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 17, n° 25)
1689. Auff vorbemeltem Tag [Mittwoch d. 18. Julÿ] seind nach 2. maliger proclamation copulirt word. Marx Schätzel d. ledige Spengler, Marx Schätzels des Pasteten: Becken vnd B. alhier v. Fr. Susannæ geb. Duttlerin ehelicher Sohn Vndt J. Martha Wld. Hn Jacob Meÿers deß Meelmanns Vnd B. allhier Und Fr. Catharinæ geb. Gerlachin eheliche Tochter [unterzeichnet] Marx Schätzel, + der Hochzeiterin handzeichen (i 17)

Marthe Meyer fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 295 livres

1690 (25.6.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6318) n° 265
Inventarium undt beschreibung aller d. Jenig. Haab undt Nahrung, so der Ehrsame Marx Schätzel, Spengler undt die tugendsahme Martha Meÿerin, beeder Eheleuth, burgere alhier Zu Straßburg einand. als ein ohnveränd.t Guth inn d. Ehestand Zugebracht, welches umb d. ursach. weilen in d. Zwisch. Ihnen bee. gedacht. Eheleuth. auffgerichtet. Eheberedung außtrucklich. versehen deß eines Jed. inn die Ehe begrache Zumahlen auch wehren. Ee ererbendte Nahrung jedem theil undt seinen Erb. ohn v.&a&dt seÿn (…) Mittwochs den 25. Januarÿ a° 1690.
Summa summarum d. frawen gantz Ingebracht Nahrung 295 lb, Zweiffelhaffte Schulden 11 – Haussteuren 12 lb

Marc Schætzel hypothèque la maison au profit de la confrérie des barbiers. Sa femme Marthe Meyer se porte garante.

1690 (12. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 695-v
Marx Schätzel, der Spengler
in gegensein Hn Johann Friderich Mägerle, deß Barbierers und wundartzts, alß Altmeisters, und Hn Johann Henrich Mosis, deß ledig. Barbieres alß altgesellen, angezeigt und bekandt, daß Er Schätzel E. Löbl. Gesellschafft der ledigen Barbierer auffrichtig und redlich schuldig seÿe 150 Pfund
unterpfand, Eine behaußung allhier in der Heilig. lichtengaß, ist einseit ein Eck, and. seit neben Elias drenner, dem Schuhmacher, hinden auff Tobiam burckard den Kieffer stoßend gelegen
Zu deßen mehrer Versicherung ist hiebeÿ persönlich erschienen Martha, gebohrne Meÿerin, deß debitoris eheliche haußfrau, und zwar dieselbe mit beÿstand Samuel Braun deß haußfeurers und Johann Haubenstrickers deß Weißbecken, Ihres respect. Schwagers und Vettern, die hat sich für solche Schuld verbürgt

L’inventaire dressé après la mort de Marthe Meyer n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 700 florins
1701, Livres de la Taille (VII 1173) f° 126-v
(Schmid, F. N° 438) Weÿl: Fr: Marthæ Schätzelin, Marx Schätzels deß Spenglers geweßener Haußfrauen Verlaßenschafft, Inventirt Herr Nots: Johann Heinrich Lang.
Concl: fin: Inv: ist fol: 57.b 349. lb, 15. ß 8 d. die machen 700. fl. verstallte 500. fl. und also 200 fl. Zu wenig.
Extat Stall gelt 1701. 2 lb 2 ß
Nachtrag von nicht verstallten 200 fl. vor vier jahr in duplo macht à 12 ß, 2 lb 8 ß
So dann Vor Zweÿ jahr in simplo macht a 6 ß, 12 ß
Item so sind gebott, 1 ß
So dann thut die Abhandlung, 15 ß, Sa. 5 lb 18 ß 6 s
Bitt umb einige Nachlaß, welche willfahrt und nachgelaßen worden, 1 lb 8 ß. 8. ß, Rest noch 4. lb. 10. ß 6 d
dt. den 18. Jan: 1702.

Marc Schætzel se remarie en 1702 avec Catherine Fischer, fille du boutonnier Daniel Fischer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehr: und vorgeachten Herrn Marco Schätzel, Spenglern, und burgern Au Straßburg, als bräutigamb, ahne einem, so dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Catharinä gebohrner Fischerin Weÿland deß Wohl Ehrengeacht: und wohlachtbar Herrn Daniel Fischers gewesenen Knöpffmachers und burgers allhier Tochter, am andern thei – Solches alles geschehen und Zugangen in der Königlichen Statt Straßburg den 28. Januarÿ 1702

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 86, n° 470)
Eodem [den 15. Februarÿ 1702] ist nach ordentlicher proclamation eingesegnet word. Marcus Schätzel der burger undt spenglern mit Jfr. Catharina weÿl. H Daniel Fischers gewesenen seÿdenhändlers und Knöpffmachers allhier nachgelaßener ehelichen tochter [unterzeichnet] marx schäxtzel, Catharina fischerin alß hochzeiterin (i 88)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Marc Schætzel à se remarier alors que son deuil n’est pas terminé.
1702 Conseillers et XXI (1 R 185)
Marx Schätzel pt° dispensationis Temporis luctus. 63.
(p. 63) Sambstags den 4. Februarÿ 1702. – Niess Ersch. Marx Schätzel der burger und Spengler allhier prod. seiner Frawen Documentum mortis vom 29. Octobris vorigen jahrs, vnd weilen Er den gantzen tag vor herrn Rhatherren Schweitzer hauß ahne dem stand ist, vnd seine haußhaltung dem gesind allein überlaßen muß, alß hat Er sich mit Jungfrau Anna Catharina Fischerin ehelich versprochen,bitt dispensando biß morgen sich Zum ersten mahl proclamiren Zuaßen gn. Zuerlauben. Erk. würdt Imploranten gegen erlag 1. ln ins allmosen dispensando in seinen begehren willfahrt. H. XV Leitersperger und H. Schmuck

Marc Schætzel vend à Anne Catherine Meyer les droits l’usufruit qui lui sont échus de sa première femme

1704 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 224-v
Marx Schätzel Spengler
in gegensein Annæ Catharinæ Meÿerin mit beÿstand H. Joh: Heinrich Grünschmids schuem: Dero vogts u. Bernhard Wassermanns Tabackbereithers
Demnach Margaretha geb. Meÿerin sen Schätzels erste Haußfr: nunmehr seel. ihm Kraft Codicills den lebtägigen genueß aller ihrer Verlaßenschafft verschaffet ihro Annæ Cath: aber alß Erbin pro dimidia parte, sein Schätzels, tod zu erwarthen unthunlich, alß habe Er sich mit ihro u. berührten ihrem sponso auch Vogten eines freundlichen auß Kaufs dergestalt wissentlich verglichen, daß Er, Schätzel, ihro Annæ Cath: für alle Dero dißorths gehabte u. habende erbsforderung baar abgetretten solle 75 pfund wormit Sie von aller solcher Verlaßenschafft gäntzlichen außgewießen, u. der usufructus insoweith Cum proprietate Consolidiret seÿn solle

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 1 000 livres, ceux de la femme à 401 livres. L’inventaire cite trois titres à l’appui de la propriété de la maison, datés de 1569, 1614 et 1685.

1705 (11.6.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 13) n° 522
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte vndt bescheidene Meister Marx Schätzel Spengler und die Ehren und tugendsahme fraw Catharina gebohrne Fischerin beede Eheleuthe vnd burgere allhier Zu Straßburg einander in dero Ehestand Zugebracht (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Ehrenvest vnd wohlvorgeachten herrn Johann Adam Müller Sen. vornehmen handelßmann vnd burgers allhier der Ehefrauen geweßenen Herrn Curatoris und dißorths Ihres erbettenen beÿtands, Donnerstags den 11. Junÿ Anno 1705.

In einer allhier Zu Straßburg theils ane der Heÿligen Liechter theils ane St. Barbara gaß gelegener behaußung volgender maßen befunden worden
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern Bühn, In der Soldaten Cammern In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohn Stub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, In der undern Stuben, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (M.) Item Hauß vnd Hoffstatt sampt dero gebäuwen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg, ane der heÿligen Liechtengaß, ist ein Eck einseits ane St. Barbara Gaß, anderseit neben einer behaußung dem Stifft St Marx gehörig, hinden auff herrn Andream Greümen den Jüngen Apothecker stoßend, so freÿ leedig und Eigen, æstimirt hiehero ohnvergreifflich pro 215 lb Darüber meldet ein perg. Kauffverschreibung mit der St. Str. anh. C. C. Insigel Verwahrt, deren datum den 18.ten Novembris Anno 1690. Darbeÿ ferner 3 underschiedene ältere perg. Kauffbr. dero der eine de A° 1569, der andere 1614 und der dritte 1685 datirt alles mit N° 1 notirt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, deß Manns Nahrung betr., Sa. haußraths 213, Sa. Wahren und Werckzeugs 238, Sa. Frucht und meel 28, Sa. Weins und Leerer vaß 157, Sa. Silbergeschirrs 31, Sa. baarschafft 134, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 46, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 215, Summa summarum 1064 lb – Hierzu nun ferner zusetzen die dem Mann ane denen Haussteuren gebührende Zwo tertzen so thun 11 lb, des Manns gäntzlich in dieße Ehe eigenthümlich gebrachtes Vermögen 1075 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug verbleibt 1000 lb
Der Frauen Nahrung belangend, Sa. Kleÿdung und weißgezeugs 91, Sa. Silbers 8, Sa. Guldener Ring 13, Sa. baarschafft 277, Summa summarum 390 lb, Hierzu kombt ferner die angebühr hernach beschriebener Haussteuren 11 lb, Sofort erträgt der Frauen völlig vor unverändert in dieße Ehe gebrachte Nahrung benantlichen 401 lb

Litige entre Marc Schætzel qui emploie un fabricant de fioles et le corps des ferblantiers en 1708.
Litige soulevé en 1727 par Marc Schætzel qui ne peut plus marcher ni travailler concernant les remboursements des repas offerts aux compagnons lors de leur arrivée à Strasbourg.

Marc Schætzel meurt en 1729 en délaissant une fille issue de sa veuve. Les experts estiment la maison à 300 livres. La masse propre à la veuve est de 328 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 487 livres, le passif à 360 livres.

1729 (4. 8.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 25) n° 582
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender und Vahrender, Verändert: und ohnveränderter überall nichts davon ausgenommen, so Weÿland der Ehren und Wohlvorgeachte Meister Marx Schätzel, der gewesene Spengler und burger allhier zu Straßburg, nunmehr seel. als derselbe Montags den 29.ten Augusti dießes lauffenden 1729.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren: und tugendsahmen frauen Mariæ Elisabethæ Wittmarin gebohrner Schätzelin, mit beÿstand des Ehren: und wohlvorgeachtn Herrn Johann Jacob Wittmars, des Perruckenmachers und burgers allhier Zu Straßburg, Ihres Mariti, als des verstorbenenn seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib, ehelich erzeugter tochter, und ab intestato verlaßener universal Erbin inventirt und ersucht, durch die Ehren und tugendsahme Frau Catharinam Schätzelin gebohrne Fischerin die hinterbliebene Wittib, mit assistentz des Ehren und Wohlvorgeachten H Johann Reinhard Kuglers, des Gastgebers Zum Einhorn und burgers allhier Zu Straßburg Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 4.ten Octobris Anno 1729.
Copia der Heuraths Verschreibung – Copia Codicilli reciproci

In Einer allhier Zu Straßburg ane der Heÿligenliechtergaß gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohn Stub Cammer, In der Wohn Stub, In der Kuchen, In untern Haußöhren
Eigenthumb ane einer Behaußung (E. et T.) Eine Behaußung und Hoffstatt sambt dero gebäuen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der heÿligen Liechtengaß einseit ist ein Eck anderseit neben Meister Johann Christoph Lichtenberger dem Goldschlager hinden auf herrn Andream Greumen den Apothecker, und E: E: Großen Raths jetzigen beÿsitzern stoßend, so freÿ Ledig eigen, und durch (die Werckmeistere) lauth Abschatzungs Zeduls vom 27. 7.bris Anno 1729. angeschlagen pro 300 lb. Darüber meldet ein teutsche pergamente Kauffverschreibung mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel Verwahret, deren datum den 18.ten 9.bris A° 1690. Darbeÿ ferner ein alter pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Kleinern Secret Insiegel Verwahret datirt den 14.ten Junÿ Anno 1614, beede mit altem N° 1 notirt und nach beschehener besichtigung wider dabeÿ gelaßen
Ergäntzung der Wittib abgegangen ohnveränderten guths. Nach besag Inventarÿ über beeden gewesener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1705. durch Hn Notarium Daniel Rohr nun seel. auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 12 ß, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Schulden 25, Erg. (300, abgang 1, Remanet) 299, Summa summarum 328 lb
Der Erbin ohnverändert und Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 63, Sa. Werckzeugs und gemachter Wahr Zum Spengler handwerck gehörig 81, Sa. Wein und Lährer Vaß 22, Sa. Silbers 14, Sa. goldener Ring 6, Sa. Eigenthumb ane einer Behaußung 300, Summa summarum 487 lb – Schulden 360 lb, Nach solchem abgang 127 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 455 lb
Abschatzung d. 27. 7.bris aô 1729. Auff begehren Weÿland des Ehren Vesten und Vorachtbahren Meister Martz Schettling gewesenen Spänglers seel. hinterlaßene frau Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der hellen liechter gaßen gelegen, ein Eckhauß am höllen gäßlein, anderseits Neben Johann Christoph Leuchenberger Goldschlager, Anderseits Neben herrn Rathh. Keÿmen welche behausung, Stuben, Cammern, Küchel, hauß Ehren Mit herd und Waßerstein und gebälcktes Kellerlein, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb Sechß Hundert Gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 28. Januarÿ 1702

La maison revient à sa fille Marie Elisabeth qui épouse en 1728 le perruquier Jean Jacques Wittmar, fils de chirurgien : contrat de mariage, célébration

1728 (15. Maÿ), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 21) n° 492 et (31 Not 77) n° 183
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohl vorgeachten Herrn Johann Jacob Wittmar, dem Ledigen Perucquenmacher, Weÿland des Ehrenvest, Wohlvorgeacht vnd Kunsterfahrenen Herrn Johann Philipp Wittmars, des geweßenen Chirurgi und Wundartzten, auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßenem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Maria Elisabetha Schätzelin, des Ehren: Vnd Wohlvorgeachten Herrn Marx Schätzels des Spenglers Vnd burgers allhier Zu Straßburg, ehelich erziehlter tochter, als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern Theil
(in gegenwarth Herrn Johann Philipp Wittmars Perucquenmachers deßen eheleiblichen bruders, auf sein des bräutigambs (…) auf Sambstag den 15. Maÿ Im Jahr des herrn als man Zahlte 1728, Johannes Lobstein, Notarius juratus

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 206-v, n° 1175)
Anno 1728 den 9. Junÿ sind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Wittmar der ledige Peruquenmacher alhie weil. H. Johann Philipp Widmar des burgers und Chirurgi alhier hinderlaßener ehelicher Sohn und Jungfr. Maria Elisabeth Marx Schätzel des burgers und Spenglers alhie ehel. tochter [unterzeichnet] Johan Jacob Wittmar als hoch Zeiter, Maria Elisabetha Schätzlerin Als hoch zeitrin (i 211)

Jean Jacques Wittmar et Marie Elisabeth Schætzel hypothèquent la maison au profit de Marguerite Salomé Tromer veuve du pasteur Jean Melchior Erhard.

1732 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 606 n° 205
Johann Jacob Wittmar Peruquenmacher und Maria Elisabetha geb. Schätzelin mit beÿstand ihrer mutter schwagers Bernhard Notter Buchbincers und ihres Vettern Johann Philipp Geÿler Cantzleÿ Buchbinders
in gegensein H. Notario Johann Paul Tromer der schaffneÿ verwalthers allhießigen Blatterhaußes als vogts seiner tochter Fr. Margarethæ Salome weÿl. H. Johann Melchior Erhard Pfarrers zu Bischheim am Saum hinterlaßener wittib – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, zwo tertzen Einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der heÿlgen Liechtergaß einseit ein eck ahne St Barbara gaß, anderseit neben einem Stiffts hauß dem Allmoßen zu St Marx gehörig hinten auff H. Rathh. Andreas Greuhm Apothecker und auff die Schaffneÿ des Stiffts Carthauß – ihro der correa zu gedachten zweÿ dritten theil, ihrer mutter Fr. Catharina geb. Fischerin weÿl. Marx Schätzel Spenglers wittib zur übrigen tertz eigenthümlich zuständig

Jean Jacques Wittmar et Marie Elisabeth Schætzel hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Jund veuve du marchand Valentin Grauel et du pasteur Jean Schmidt

1732 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 273-v
Johann Jacob Wttmar Peruquenmacher und Maria Elisabetha geb. Schätzelin mit beÿstand ihrer Mutter bruders Johann Ulrich Müller handelsbedienten und ihres Mutter schwagers Bernhard Notter Buchbinders wie auch dießes letstern tochtermanns Johannes Güntzer auch Buchbinders
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Jundtin weÿl. H. Valentin Grauel gewesenen handelsmanns hinterlaßener wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Johann Jacob Spielmann Apotheckers und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers und in fernerer gegenwart H. M. Johannes Schmidt Evangelisch Pfarrers zu Mundolßheim und Mittelhausbergen – schuldig seÿen 1000 pfund zwar Frau Grauelin 200 pfund und H. Pfarrer Schmidt 800 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und rechten am Fischmarckt einseit ist ein eck ahne der Kuttelgaß anderseit neben Andreas Schneller dem Chirurgi hinten auff eben denselben – davor soll man dem Stifft Carthauß 1 lb ahne ewigen ehrschätzigen und fürbietigen zinß, Ferner der hohen Schuel ahne ewigen zinß 7 ß 6 d, Item dem mehrern Hospital in der der Elender herrberg 7 ß 6 weither dem sSifft Nicolai in Undis 1 lb 10 ß ahne dergleichen zinß und endlich hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb ane allmend zinß
Ferner eine Behausung und hoffstatt cum appertinentis ahne der heÿlgen Liechtergaß einseit ist ein Eck ahne St Barbara gaß, anderseit neben einem dem Allmoßen zu St Marx gehörigen hauß hinten auff H. Rathh. and Greuhm apothecker und auff die Schaffneÿ des Stiffts Carhauß – als ein währender Ehe erkaufft die letstere aber Wittmarische Ehefrau allein als ein von ihrem vatter seel. ererbtes guth

Les héritiers sont exempts d’inventaire quand la veuve de Marc Schætzel meurt en 1736.
1736 (26.5.), Livres de la Taille (VII 1178) f° 134
fr. Maria Elisabetha gebohrne Schätzelin mit beÿstand H. Johann Jacob Wittmar des Peruckenmachers ihres Ehemanns producirt Vätterl. Inventarium de anno 1729. durch H. Not. Lobstein gefertiget, mit bitt weilen das Vermögen mehr ab alß zugenommen, bittet umb befreÿung fernerer Inventur. Erkannt willfahrt.

Etat des biens qui ont appartenu à Catherine Fischer, parmi lesquels la maison (dont elle avait l’usufruit)

1736 (24. 7.bris), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 45) n° 1037
Designatio, Alles deßen so Frau Maria Elisabetha Wittmarin, gebohrne Schätzelin, herrn Johann Jacob Wittmars, des Peruquenmachers vnd Burgers haußfrau auf absterben frauen Catharinæ Schätzelin gebohrner Fischerin, auch weÿl. Mr Marx Schätzels, des geweßenen Spenglers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener Wittib nun auch seel. Ihrer lieben mutter, welche den 23. maÿ Anno 1736 dießes zeitliche geseegnet, geerbet (…) So beschehen zu Straßburg auff Montag den 24.ten 7.bris Anno 1736. In Einer allhier Zu Straßburg ane der Heÿligenliechtergaß gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Ane haußrath (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung und hoffstatt, sambt d° gebäuen, weithen, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten, geleg. allh. Zu Straßb. ane der heÿligen Liechtengaß, einseit ist ein Eck, anderseit neben Mr Johann Christoph Lichtenberg. dem Goldschlag. hinden auff herrn Johann Daniel Branden, E: E : großen Raths alten beÿsitzers Ehefrau stoßend, so freÿ, ledig, eig. und in weÿl. Mr Marx Schätzels des geweßenen Spenglers v. burg ; allh. Zu Straßb. der fr. ehel. Vatters seel. Verlaßenschafft Invent° de A° 1729. d. mich unterschriebenen Not° auffgerichtet fol. 94. fac 2.da d. der Statt Straßb. geschworne Hn Werckmeistere angeschlag. dabeÿ mann es auch jedoch Keinem theil Zum præjuditz gelaßen pro 300 lb. Darüber sagt ein teutsche perg. Kauffverschreibung, mit der Statt Straßb. anh. Cancelleÿ Contract Ins. verwahret, d.en datum den 18.ten 9.bris Anno 1690. Darbeÿ ferner ein alter perg. Kffbrieff mit der Statt Straßb. Kleinern Secret Ins. Verwahret, datirt d. 14.ten Junÿ A° 1614, beede mit altem N° 1 notirt

Le perruquier Jean Jacques Wittmar meurt en 1783 en délaissant deux filles célibataires et un fils. L’actif de la succession s’élève à 30 livres, le passif à 37 livres
1783 (30.5.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 882) n° 184
Inventarium über Weiland Herrn Johann Jacob Wittmars geweßenen Perruquenlachers und burgers allier Zu Straßburg Verlaßenschafft, errichtet Anno 1780 – nach seinem den 2.ten Aprilis diesen laufenden 1783.ten Jahrs erfolgten Absterben hinterlassen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen des Defuncti drei Majorener Kinder (…) Geschehen allhier Zu Straßburg in einer an der Mittlern Langstraas gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung, Freÿtags den 30. Maÿ Anno 1783.
Des Verstorbenen seelig ab intestato verlassene Erben sind 1° Jungfer Maria Salome Wittmarin, in dem ersten dritten Stammtheil, 2. Jungfer Maria Dorothea Wittmarin, den den Zweiten dritten Stammtheil, diese beede Töchter sind majorennes und haben unter Verbeÿstandung herrn Georg Michael Krauß des buchbinders und burgers alhier dieser Inventation beigewohnt und ihren Nutzen beobachtet,
Und dann 3. Herr Ludwig Wittmar, Perrquenmacher und burger allhier, welcher diesem Verlaßenschaft geschäft persönlich abwartete und sein interesse besorgte, in den letzten dritten Stammtheil, Alle drei sind des Defuncti mit auch weiland Frau Maria Elisabetha gebohrner Schätzelin seiner geweßenen Ehegattin ehelich erzeugte Kinder und ab intestato zu gleichlingen Portionen verlaßene Erben.
Schulden au dieser Verlaßenschafft zu bezahlend, Erstlich weiland herrn Antoine Voinson des frantzösischen Becken Wittib solle man an Hauszinns von ein Viertel Jahr bis nächstkünfftig Joh. Bapt: gerechnet à 26 ß 10 ß des Jahrs
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 21 lb, Sa. Schulden 9 lb, summa summarum 30 lb – Schulden 37 lb, Compensando, Passiv onus loco Stall summa 6 lb

Marie Elisabeth Schætzel femme de Jean Jacques Wittmar vend la maison au courtier Jean Daniel Ehrmann

1737 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 236-v
Fr. Maria Elisabetha geb. Schätzelin Johann Jacob Wittmar des Perruquenmachers ehefrau beÿständlich ihres Ehevogts
in gegensein Johann Daniel Ehremann des geschwornen Courtier
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der heilgen Liechtergaß einseit ist ein Eck ahne St Barbara gaß gegen der königlichen Müntz über, anderseit neben einem dem Stifft zu St Marx gehörigen, von Johann Christoph Liechtenberger dem goldschlager bewohntem hauß, hinten auff H. Rathh. Johann Daniel Brand uxorio nomine – ihr als universal erbin ihrer Elten weÿl. Marx Schätzel des Spenglers und deßen wittib weÿl. Catharina geb. Fischerin eigenthümlich zuständig – um 750 pfund

Marie Madeleine Fritschmann veuve de Jean Daniel Ehrmann vend la maison au perruquier Jacques Henri Ehrmann et à sa femme Catherine Elisabeth von Gottesheim moyennant 600 livres

1761 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 256
H. Johann Michael Emmerich der courtier als mandatarius Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Fritschmännin weÿl. H. Johann Daniel Ehrmann des Courtier wittib
in gegensein H. Jacob Heinrich Ehrmann des perruckenmachers und Catharinæ Elisabethæ geb. von Gottesheim beÿständlich H. Johannes Meÿer des säckers und H. Not. Johann Daniel Langheinrich
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der heÿligen lichtengaß, einseit ist ein Eck ane der Barbara gaß, anderseit neben einer dem Stifft St Marx gehörigen behausung, hinten auff N. Schmidt den kübler – um 600 pfund

La venderesse donne pouvoir à son gendre Jean Michel Emmerich de vendre la maison
(94 Z 79) persönlich erschienen frau Maria Magdalena gebohrene Fritschmännin, weÿl. Herrn Johann Daniel Ehrmanns geweßenen geschworne Wechßel Courtier und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßene Frau Wittib beÿständlich Herrn Johann Ludwig Imlin junioris Silber Arbeiters und Burgers allhier Ihres geliebten Hn Tochtermanns
anzeigend wie daß Sie die Von Ihrem Ehemann seelig den 2.ten Aprilis 1737. erkauffte Behausung und Hoffstatt mit allen übrigen deren Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der heÿligen Lichtengaß, einseith ein Eck ane der gegen St. Barbarä Gaß, Ziehenden Zwerchgaß, anderseith neben einem dem Stifft St. Marx Zuständigen hauß hinten auff N. Schmid den Kübler stoßend, si gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen
an Herrn Jacob Heinrich Ehrmann des Perruquier und Burgern allhier Ver Kaufft Alldieweilen Ihme aber solche dermahlen in allhießiger Cancelleÿ Contract Zugeschrieben Werden solle, Ihro aber gegenwärtige Zeit nicht erlauben Will sich in eigener Persohn dahin Zu Verfügenn und solches Verschreibung beÿ zu wohnen, so Will Sie hiermit und in Crafft dießen Ihrem ältern Herrn tochtermann Herrn Joh: Michael Emmerich dem geschwornen Wechßel Courtier und Burgern allhier Vollkomen Macht und Gewalt ertheilt haben sich in Ihrem Nahmen in allhießige Contract stub Zu Verfügen (…)
So beschehen in Straßburg auff Sonntag den 27. Augusti A° 1761. Johann Daniel Langheinrich Notarius juratus

Jacques Henri Ehrmann termine son apprentissage chez son père Jean Philippe Ehrmann en juin 1750. Il devient maître en janvier 1756.
1750, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 244) 1750. Mittwochs den 17. Junÿ – Herr Johann Philipp Ehrmann der Perr. und Burger alhier, bittet seinen Sohn Jacob Heinrich, in die Lehr zuschreiben und auszuthun. Erk. seÿe hiemit Zu verzeichnen.

1756, Protocole du corps des Perruquiers (IX 176)
(f° 53-v) 1756. Montags den 19. Januarÿ – Eodem, Hr. Jacob Heinrich Ehrmann der Peruckenm. Herrn Phil. Ehrman, des Perr. u. b. alh. ehel. sohn, prod. Stall und Zftschein von dem heutig. dato, bittet ihne als einen Mr. Sohn, in die maitrise aufzunehmen. Erkandt, seÿe aufzunehmen, worauf ihme die art. vorgel. word. welche er auch zu halten verspr.

Jacques Henri Ehrmann épouse en 1756 Catherine Elisabeth von Gottesheim, fille du pasteur Jean von Gottesheim : contrat de mariage, célébration
1756 (25.10.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 113
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und wohlvorgeachten herrn Jacob Heinrich Ehrmann dem Leedigen Perruquenmacher Hn Joh: Philipp Ehrmanns ebenmäßigen Perruquenmachers und burgers allhier und fraun Maria Dorothea gebohrener Schatzin ehelich erziehlten Hn Sohn als dem H brautigam ane einem
sodann der Viel Ehren und tugendgezierten Jgfr Catharinæ Elisabethä Gottesheimin weÿl. S. T. H. Johann von Gottesheim geweßenen treu Eÿfferigen Diaconi beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu St Nicolai und burgers allhier seel. mit frauen Susanna Maria gebohrner Moscheroschin ehelich erziehlten Jgfr. tochter als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil
auff Montag den 25.ten Octobris A° 1756. [unterzeichnet] Jacob Heinrich Ehrmann al s hochzeiter, Catharina Elisabetha Von Gottesheim als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 140 n° 36)
1756. Mittwoch d. 17. Nov. Seind auff Zweÿmahlige Außruffung in der Evangelischen Pfarr Kirche Zu S. Nicolai in den Ehelichen Stand eingesegnet worden. H. Jacob Heinrich Ehrmann, Peruquenmacher und burger allhier, H. Johann Philipp Ehrmanns, Peruquenmachers Haarshändlers und burgers allhier Ehelicher Sohn, und Jfr. Catharina Elisabetha Gottesheimin, Herren Johannes von Gottesheim geweßten Diaconi Senioris beÿ dieser Evangelischen Gemeinde Zu S. Nicolai nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Jacob Heinrich Ehrmann ams hochzeider, Catharina Elisabetha Von Gottesheim als Hochzeiterin (i 142)

Catherine Elisabeth von Gottesheim meurt en 1764 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 450 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 655 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 493 livres, le passif à 1 083 livres.

1764 (6.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 722) n° 510
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen frauen Catharinæ Elisabethæ Ehrmännin geb. von Gottesheim des Ehren und Vorgeachten herrn Jacob Heinrich Ehrmanns Perruquier und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1764 – als dieselbe Freÿtags den 15.ten Junÿ dießes lauffenden 1764. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechselt auch solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Wohlvorgeachten Hn Johannes Meÿers Säcklers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Elisabetha und Mariä Magdalenæ derer Ehrmännin beeder der Verstorbenen seel. mit obgedachtem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugt und nach todt Verlaßener Kinder alß deroselben ab intestato Verlaßener Erben ersucht und inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 6.ten Junÿ Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Hellenliechtergaß gelegenen in dießer Verlaßenschafft gehörig. behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen begriffen Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der hellen liechtengaß einseit neben einem Löbl. Stifft St. Marx gehörigen Von H. Georg Jacob Lichtenberger dem Goldschlager bewohnenden behaußung 2.seith ein Eck ane der Allmendgaß gegen denen Kleinen Capucinern hinden auf Johann Schmid den Kübler stoßend, so außer hernach eingetragenen darauf hafftenden passiv Capital freÿ leedig eigen, und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 21. Julÿ 1764. angeschlagen pro 450 lb. Dießes hauß hat der Wittiber wehrender Ehe von Frauen Maria Magdalena Ehrmännin geb. Fritschmännin weÿl. Hn Joh: Daniel Ehrmanns geweßenen Wachßel Courtier und Burgers allhier seel. nachgel. Fr. Wittib an sich erkaufft, es ist auch solches in allh. C. C. Stub ordentlich verschrieben aber biß dato Kein Kauffbrieff davon außgefertiget worden. Es sagt aber hierüber 1. teutsch. pergam. Kauffbrief in allh. C. C Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret d. d. 2. Aprilis A° 1737.
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Zufolg Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in der Ehestand Zugebrachte Nahrung Anno 1757. durch mich unterschriebenen Notarium auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unverändert Vermögens, Sa. hausraths 53, Sa. Silbers 8, Sa. Guldener Ring und dergleichen Geschmeids 15, Sa. Schuld 50, Erg. Rest 527, Summa summarum 655 lb
Dießemnach wird nun auch des Wittibers unverändert und theilbar Vermögen unter einem Titul beschrieben massen der Kind. und Erben Vogt auf die theilbahre Nahrung renunciren und solche dem Wittiber tam active quam passive allein eigenthümlich überlaßen wird, Sa. haußraths 43, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 450, Summa summarum 493 lb – Schulden 1083 lb, In Vergleichung 590. lb – Stall summ 64 lb

Jacques Henri Ehrmann loue une partie de la maison au manant Jean Baptiste Michel

1765 (27.2.), Not. Lobstein (6 E 41, 840) n° 5 (III : Lehnungen)
zwischen H Jacob Heinrich Ehrmann dem Peruquenmacher ane einem
und Jean Baptiste Michel dem Schirmern dahier ane dem andern theil, nachfolgende 3 jährige Lehnung
in seiner ane der hellen Lichtergaß gelegenen behaußung den völligen ersten Stock das ist alles das jenige so eine Steege hoch, mehr im zweÿten Stock eine stub in die helleliechter gaß außsehend, ferner auf den dritten stock eine bühn und Cammer für die Magd zu legen und platz zum holtz wie auch im Keller platz für 20 Ohmen wein zu legen und auf nachst kommenden Annunciationis Mariæ dießes 1765 Jahr ihren Anfang nimbt (um einen jährlichen Zinß= 60 gulden
deponirt den 27. Februarÿ 1765

Jacques Henri Ehrmann se remarie en 1766 avec Marguerite Salomé Erhard, fille de coutelier
Mariage, Robertsau (luth. n° 489)
Montag den 16. November 1766 nach vorhergangener zweÿmaliger ausrufung in der Kirche Zu St. Nicolai in Straßburg, allhier auf Erlaubniß Ihro Gnaden des Regierenden Herrn Ammeisters Ehelich copulirt und eingesegnet worden, Herr Jacob Heinrich Ehrmann der Peruckenmacher, burger in Straßburg und Wittwer, und Margaretha Salome, Johann Georg Erhard des burgers und Meßerschmidts in Straßburg Eheliche tochter [unterzeichnet] Jacob Heinrich Ehrmann, als hochzeiter, Margareda salome Erhardin als hochzeiterin (i 255)

Marguerite Salomé Erhard fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 74 livres
1766 (28.11.), Not. Elles (6 E 41, 1333) n° 345
Inventarium über Fraun Margarethä Salome geb. Erhardtin, Jacob Heinrich Ehrmann des Peruquenmachers v. b. dahier Ehefraun, Zu erstged. ihrem Ehemann in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1766. – in beÿseÿn ged. ihres Mariti, inventirt v. ersucht, auch durch sie selbsten unter verbeÿstandung Joh: Georg Erhard des Meßerschmidtts v. bs. dahier, ihres Vatters – So beschehen in der Königl. Statt Straßburg den 28. Novembris 1766.
In einer behaußung allhier Zu Straßburg ane en sogenanndten däumel Gäßel beÿ Finckweiler gemegen, befunden worden wie folgt
Sa. haußraths 60 lb, Sa. Silbers 14, Summa summarum 74 lb

Jacques Henri Ehrmann meurt en 1773 en délaissant deux filles de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans la maison du cordonnier Michel Vollherbst au Fossé des Treize. La masse propre à la veuve est de 10 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 12 livres, le passif à 202 livres.
1773 (19.6.), Not. Lauth (6 E 41, 646) n° 4
Inventarium über Weÿland Mr Jacob Heinrich Ehrmann, des gewesenen Peruquier und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet in Anno 1773 – , nach seinem den 29.ten Martii laufenden 1773. Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Nahrungs: Verlaßenschaft auf Ansuchen, Erfordern und Begehren sowohl Fr. Margarethæ Salome Ehrmännin gebohrner Erhardin der hinterbliebenen Wittib beÿständlich H. Johannes Hertenstein des Weisgerbers und Br. hieselbsten fleißig inventirt vnd ersucht, als auch H. Johann Christoph Geÿler, Phil: Magistri und Burgers dahier als geordnet und geschworen Vogts Mariæ Elisabethæ und Mariæ Magdalenæ beeder Ehrmännin, des Verstorbenen seel. mit weil. Fr. Maria Elisabetha gebohrner von Gottesheim in erster Ehe erzeugter und ab intestato Hinterlaßener Erben (…) So geschehen Straßburg auff Sonntag den 19.ten Junii 1773.
Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschaft. Dieweilen nach dem durch die hinterbliebene Wittib anbeÿ ertheilten Bericht, Zwischen Ihro und ihrem Verstorbenen Ehemann Keine Eheberedung errichtet, annoch aber ihr der Wittib in nun zertrennte Ehe gebrachtes Guth nach Außweißung producirten durch Vormahligen herrn Not. Joh: Georg Elles den 28.ten Nov. 1766 errichteten Inventarÿ ordnungs-mäßig Verzeichnet und æstimirt worden ist (…)

In einer zu Straßburg ane dem dreÿzehen Graben gelegenen, Mr Michael Vollherbst dem Schuhmacher v. b. allhier zuständigen Behausung befunden worden wir folgt
Passiva (…) It. Fr. Mariæ Salome Erhardin geb. Ittin der Wb. leibl. Mutter für avancirte Kranckheits: und Leich-Unkosten
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Wittib in die Ehe gebrachte und dermahlen annoch in natura Vorhandene Posten, Sa. hausraths 8 lb, Sa. Silbers 1 lb, Summa summarum 10 lb
Solchemnach wird auch die übrige Verlaßenschafft, als derer Beneficial Erben unverändert und theilbahr beschrieben, Sa. hausrath 13 lb – Schulden 202 lb, Compensando, passiv onus 188 lb – Passiv onus loco Stall summ 178 lb

Marguerite Salomé Erhard se remarie en 1774 avec le perruquier Jean Jacques Henri Winckelmann
1774 (27.1.), Not. Anrich (6 E 41, 1516) n° 109
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Johann Jacob Heinrich Winckelmann der leedige Peruckenmacher, Hrn Johann Heinrich Winckelmanns des schirmers und tabackbereiters allhier mit fraun Maria Elisabetha gebohrner Ehretsmännin ehelich erzeugter mehrjähriger Sohn als Hochzeiter ane einem, So dann
Frau Margaretha Salome geborne Ehrhardin weiland Hrn Jacob Heinrich Ehrmanns geweßenen burgers und Perruckenmachers hieselbsten Zurückgelaßene Wittib beÿständlich Hrn Philipp Immhoffs des hiesigen burgers und Schuemachers als Hochzeiterin am adenrn theil
(…) zu Straßburg dden 27. Januarÿ anno 1774 [unterzeichnet] Johann Jacob Heinrigh winckelmann, margreda salome geborne Erhardin

Marguerite Salomé Erhard meurt en 1781 en délaissant des héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé dans la maison du tanneur Jacques Ott rue du Coin-brûlé. La masse propre aux héritiers est de 6 livres. L’actif du veuf s’élève à 72 livres, le passif à 118 livres.
1781 (26. 8.br.), Not. Lauth (6 E 41, 648) n° 103
Inventarium über Weiland Fraun Margar. Salome Winckelmännin, gebohrner Ehrhardin Herrn Jakob Heinrich Winckelmann, des Peruquenmachers und burgers allhier Zu Straßburg gewesener Ehefraun, nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1781. (…) nach ihrem den 12.ten 8.bris laufenden 1781.gen Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschaft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren sowohl Vorgedachten H, Winckelmanns des hinterbliebenen Wittibers als auch Hn Joh. Mich: Salzmann des Schuemacher meisters Es. En. grosen Raths alten und E. E. Kleinen Raths dermahlig wolverdienten beisitzers (…) vor die beide abwesende und auf nachstehendem blatt benambste Erben insonderheit ernanten Hn Deputati (…)& So geschehen Straßburg auf Freÿtag den 26. Octobris Anno 81.
Die verstorbene hat in Ermanglung ehelich erzeugter Kinder ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1° Johann Georg Ehrhard des bedienten bei einem officier von dem Regiment Dauphin Cavallerie in diensten, mit demselben en semestre sich befindet, mithin dermalen abwesend und dann 2° Jungfer Cathar. Lucretiam Ehrhardin, welche sich in Augsburg bei ihren verwanthen aufhaltet, derowegen hier nicht gegenwärtig. Diese beide Abwesende und der Verstorbenen seel. Leibl. Geschwisterde und wegen nicht vorhandene ehelich erzeugten Kindern ab intestato nachgelaßenee Erben

Bericht in gegenwärtiges Verlaßenschaft Inventarium gehörig. Nachdeme ich der Inventir: Not° Vorher copialiter eingetragene Eheberedung dem Wittiber sowol als auch vor ged. H. Rathh. J: Mich: Saltzmann Verlesen hatte und dem Innhalt deren 2. Punctens gemäs gemelten Wr. um die Documenten Zu der jetzigen Ersuchung der Natural Posten, wie auch Ergäntzungen dienlich, befragte, so hat mit derselbe Zur antwort ertheilt, daß nicht wäre in die Ehe inventirt word. (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane den Brand ein End gelegen hn Jb: Ott dem Rothgerber eigenthüml. Zuständigen und diesorts lehnungsweise bewohnenden behausung befunden worden, wie folgt
Ergäntzung der Verstorbenen seeligen anjetzo derer B: E: angegangen unveränderten Guths, (…) über weil. Mr Jb. Heinrich Ehrmann des gewesenen Perruquier und burgers allhie der verstorbenen seel. geweßten erstern Ehemanns auch seel. Von mir dem disortigen Inventir: Notario in Anno 1775. d. 19. Junii aufgerichtet und expedirten Verlaßenschaft: Inventarii denenselben als manglend Zu ersetzen wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarii. Der verstorbenen seeligen modo dero B: E: unveränderten Guths, Sa. hausrath 63 lb, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8 ß, Sa. Golden Geschmeids 2 lb, Ergäntzung &, Summa summarum 65 lb – Schulden 59 lb, Detrahendo 6 lb
Solchemnach wird auch des Wittibers unverändert und T. Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 11 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. Schulden 59 lb, Summa summarum 72 lb – Schulden 118 lb, In compensatione 46 lb – Passiv Onus loco Stall summæ 40 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 27. Januarÿ 1774, Johannes Anrich Notarius

La maison provenant de la fallite de Henri Ehrmann est vendue par enchère judiciaire au cordonnier Barthelémy Hansmann moyennant 800 livres

1768, s.d. [19/22.9.], Chambre des Contrats, vol. 642 f° 516
Ganthkauf vom 17 Septembris 1767, in sachen Heinrich Ehremann des perruckenmachers alhier creditmaß
ist die ane der heiligen Lichtengaß gelegenen behausung
an Bartholome Hanßmann dem schumacher um 1600 gulden adjudicirt worden

Fils du boulanger Barthelémy Hansmann à « Deningen » en Wurtemberg, Barthelémy Hansmann épouse en 1752 Dorothée Vogel, fille du cordonnier Jean Vogel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration.
1752, Not. Hess (J. Jacques, répert. 6 E 41, 1267-2) n° 192
Eheberedung – Bartholme Hannßmanns, Schuhmachers, u. Jgf. Dorothe Vogelin
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Bartholome Hannßmann, leedigem Schuhmacher von Deningen Hochfürstlich Würtenbergischer Jurisdiction gebürtig als bräutigam ane einem, So dann der Ehr: und tugendsamen Jungfrau Dorothea weil. Johannes Vogel, gewesenen Schuemachers und Burgers allhier ehelich erzeugtt und hinterlaßener tochtern als Hochzeiterin andern theils (…) So beschehen Straßburg 28.t Augusti Anno 1752. T. Johann Jacob Heß mit handzug Notarius juratus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 310, n° 1139)
1752. Mittwoch d. 15. Nov. seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt undt eingesegnet bartholomæus Hansman der ledige schumacher weÿl. bartholomæi Hansman des becken iin donatingen* in wirtenbergischen ehl. sohn undt Jfr. Maria Dorothea weÿl. Joh: Vogels Schumachers u. b. all. ehl. tochter [unterzeichnet] bartholomö hanßmann als hochzeiter, Maria dorodea Voglerin als hochzeiterin

Barthelémy Hansmann devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Cordonniers
1752, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 511
Bartholme Hannßmann Von Döhningen auß dem würtembergischen der schuhmacher, erhalt das burgerrecht von seiner [Ehefrau] Maria Dorothea weÿ. Johannes Vogel des burgers und schuhmachers Ehel. tochter um den alten burgerschilling, und dient beÿ EE Zunfft der schuhmacher, jur. eodem [2 X.bris 1752]

Barthelémy Hansmann meurt en décembre 1784 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 387 livres, le passif à 749 livres.

1785 (14.4.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1486) n° 105
Inventarium über Weiland Meister Bartholome Hanßmann des gewesten Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschafft aufgerichtet in Anno 1785. – nach seinem Dienstags den 22. Decembris des Verwichenen 1784.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf geziemendes ansuchen Frauen Mariæ Dorotheæ gebohrner Vogelin, der dißorts hinterbliebenen Wittib unter assistentz Meister Caspar Schnell, des Schuemachers und burgers allhier, wie auch derer gleich nach dem Eingang dieses Inventarii in specie benembste Kinder und Erben ersucht und inventirt (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 14.ten Aprilis Anno 1785.
Der Verstorbene sel. hat mit Eingangs gemelter seiner hinterlaßenen Wittib nachbenandte Kinder Ehelich erzeugt und ab intestato Zu Erben Verlaßen wir folgt als. 1. Frau Dorotheam Salome Burgerin gebohrne Haanßmännin H Johannes Burgers des Schuhmacher Meisters und Burgers alhier Ehefrau, welche unter autorisation und Verbeÿstandung erstgedacht ihres Ehemanns dieser inventur persönlich beÿgewohnt, und 2. Jungfrau Mariam Magdalenam Haanßmännin, so großjährig, welche unter verbeÿstandung erstgedachten Hn Johannes Burgers ihres Schwagers, diesem Geschäfft persönlich abgewartet, beede Zu gleichen portionen und antheilern verlaßene Kinder und Erben

Bericht und respective Declaration über gegenwärtig Verlaßenschafft. Nach deme man Zur Inventur gegenwärtiger Verlaßenschafft schreiten wolte, Declarirte Eingangs gemelte hinterbliebene Wittib daß Sie Zwar mit ihrem Verstorbenen Ehemann seel. Zur Zeit ihrer Verheürathung Vorherio Copialiter inserirte Eheberedung errichtet, dero Illata aber nicht inventiren laßen auch von beederseits eingebrachtem Vermögen nicht das mindeste mehr naturaliter vorhanden seÿe (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane der heiligen Liechter Gaß gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane einer Metzigbanck (…)
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen eine Behausung und Hoffstatt sambt allen übrigen deren begriffen, Rechten und gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der Heiligen Liechter Gaß gelegen einseit ist ein Eck ane der Zwerchgaß, anderseit neben Meister Kraußert dem Schneider und Hinten auf meister Pastorius den Kübler stoßend, so außer dem darauf hafftenden und hernach eingetragenen passiv Capital, freÿ leedig und eigen, und durch (die Werckmeistere) zufolg deren Zu mein Notarii concept übergebener Abschatzung Zeduls Vom 20. Aprilis jüngst æstimirt pro 300. lb. Hierüber ist Vorhanden ein teutscher pergamentener Von H Actuario Beguin gefertigte und mit E. E. Kleinen Raths anhangendem Insigel verwahrter ganth Kauffbrief sub dato 17. Septembris 1767. Sothane behaußung hat der dißorts verstorbene aus weiland Johann Jacob Ehrmans geweßten Perruckenmachers und burgers allhier Credit Mass ane sich ersteigert.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Hierauf folgt nun die Beschreibung Eingangs gedachter Verlaßenschafft und Zwar Zufolg Vorstehenden bericht und respectivé Declaration unter einer Massa Vor und ane sich selbsten. Sa. haußraths 54, Sa. Werckzeugs Zur Schuhmacher Profession gehörig 3 ß, Sa. Silbers 16 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 875, Sa. Eigenthums ane einer Metzigbanck 57, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 300, Sa. Schulden 100, Summa summarum 1387 lb – Schulden 749, Deducendo Verbleibt 638 lb – Stall Summa 463 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Straßburg 28.t Augusti Anno 1752. T. Johann Jacob Heß mit handzug Notarius juratus
– Abschatzung Vom 20.t apprill 1785. Auf begeren Weÿland Herr Bartholome Hantzmann, dem geweßenen schumacher Meister ist Eine behausung alhie in der statt strasburg in der Heillige lichter gaß gelegen Ein seÿts Ein Eck auf das allmend anderer seÿts neben Herr Krauß dem schneider, und Hinten auf Meister pastorius dem Kübler stoßend gelegen solche behausung bestehet in Zweÿ stuben Zweÿ Kuchen und Etlichen Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breidziegel belegt hat auch Ein getremter Keller Vor und um Sechs Hundert gulden
Der Zweÿte begriff ist auch alhir in der statt strasburg in der glein Metzig gelegen (…)
Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Bau Inscpector und Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Vier Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhor architecte, Kaltner Mstr. Götz Wmstr.

Marie Dorothée Vogler veuve de Barthelémy Hansman hypothèque la maison au profit de Jean Daniel Busch, chef du bureau des travaux publics

1790 (26.8.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 180
Fr. Maria Dorothea Hansmännin geb. Voglerin weÿl. Bartholme Hansmann des schuhmachers wittib beÿständlich Johannes Burger des schuhmachers ihres tochtermanns
in gegensein H. Lt. Johann Daniel Busch chef du bureau des travaux publics in deßen nahmen Johann Georg Bleßig des klein uhrenmachers – schuldig seÿen 600 gulden
unterpfand, eine behausung samt Zugehörden ane der heiligen Lichtergaß, einseit neben Mr Kraußert dem schneider, anderseit neben Mr Pastorius dem kübler

Les héritières Marie Madeleine et Dorothée Salomé Hansmann vendent la maison à la blanchisseuse Thérèse Bollen, demeurant à Hermolsheim

1810 (28.4.), Strasbourg 2 (32), Not. Knobloch n° 4563
1. Marie Madeleine Hansmann épouse de Frédéric Bein passementier, 2. Dorothée Salomé Hansmann épouse de Jean Burger cordonnier
à Thérèse Bollen blanchisseuse de toiles demeurant à Hermolsheim
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 1 formant d’un côté le coin d’une rue traversière, d’autre la veuve Schutz, derrière le Sr Mees graissier – avenu de la succession de Bartholomé Hansmann cordonnier qui l’avait acquis par adjudication le 17 septembre 1767 – moyennant 4905 francs
Enregistrement, acp 114 F° 130-v du 28.4.

Thérèse Bolling, née à Hermolsheim (Mutzig) le 10 août 1777 du blanchisseur Jean Michel Böhling et d’Anne Marie Carl

Thérèse Bollen revend la maison trois ans plus tard au marchand de fruits Xavier Zimmermann

1813 (21.5.), Strasbourg 2 (37), Not. Knobloch n° 6211
Thérèse Bollen célibataire majeure
à Xavier Zimmermann marchand de fruits
une maison avec appartenances et dépendances rue des Chandelles marquée du n° 1, d’un côté le coin d’une rue traversière, d’autre la veuve Schultz, derrière Sr Muss graissier – acquise suivant acte reçu M° Knobloch le 28 avril 1810 – pour 4400 francs
Enregistrement, acp 122 F° 105-v du 22.5.

Fils du tailleur Jacques Zimmermann, le tailleur Xavier Zimmermann épouse en 1804 Marie Catherine Schock, fille du marchand de fruits Georges Schock
1801 (25 germ. 9), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 101 (567)
Eheberedung – erschienen der Burger Xaverius Zimmermann, lediger Schneider und großjährigen Alters, bürgers Jakob Zimmermann, hiesigen Schneiders mit B. Magdalena gebohrner Bernhard ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter, an einem
Und Jungfer Maria Katharina Schock, bürgers Georg Schock, Fastenspeishändlers allhier mit b. Katharina gebohrner Walter ehelich erzielte tochter, beiständlich gedachter ihres Vaters als Braut, am andern theil
Straßburg em 25. Germinal neunten Jahrs der fränckischen Republique [unterzeichnet] Xaverÿ Zimmerman, carin Schock
Enregistrement, acp 78 F° 9 du 2 floréal 9

Xavier Zimmermann et Catherine Schock vendent la maison à l’aubergiste Jean Louis Specht et à sa femme Marie Hélène Gerlach

1813 (14.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 36), Not. Bossenius n° 3697
Sr Xavier Zimmermann, fruitier, et Catherine Schock
au Sr Louis Specht, aubergiste, et Helene Gerlach
Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 1 d’un côté faisant le coin d’une rue traversiere d’autre veuve Schultz par derrière sur le Sr Mus graissier – le vendeur est devenu propriétaire par acte passé devant M° Knobloch le 21 mai 1813 – remis 1. la grosse du Contrat d’acquisition du 21 mai 1813, 2. la grosse du Contrat de vente par De Marie Madeleine Hausmann femme de Frédéric Bein passementier et De Hansmann femme de Jean Burger cordonnier à Thérèse Bollen, fille majeure, devant M° Knoboch le 28 avril 1810, 3. expédition sur parchemin du procès verbal d’adjudication définitive par le ci devant petit Sénat du 17 septembre 1765 – 4000 francs
Enregistrement, acp 122 F° 141 du 15.6.

La maison figure à l’inventaire dressé en 1850 après la mort d’Hélène Gerlach puis à la vente par adjudication des différentes maisons en 1856. L’acquéreur du n°1 (futur n° 26) est le marchand de charbons Joseph Sutter.
Suite à une surenchère, la maison est criée au tribunal. L’acquéreur est à nouveau Joseph Sutter.

1856 (8.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 654 (2796) n° 21, Tribunal civil
(Transcription de l’acte de M° Becker)
(f° 52) Par acte dressé au greffe de ce siège le 14 juillet 1856, le sieur Benjamin Levy commerçant domicilié à Strasbourg a fait une surenchère du sixième sur le premier lot
Par acte dressé au greffe de ce siège le 12 juillet 1856, le sieur Joseph Rohfritsch journalier domicilié à Strasbourg a fait une surenchère du sixième sur le deuxième lot
Par acte dressé au greffe de ce siège le 15 juillet 1856, dame Caroline Specht veuve de feu le sieur Jean Michel Doerffer tonnelier à Strasbourg où elle est domiciliééa fait une surenchère du sixième sur le cinquième lot (…)
L’adjudication sur surenchère a eu lieu à l’audience des criées de ce siège vendredi 8 août 1856 (…) 1) Le premier lot [rue des Chandelles n° 1] crié à 2695 francs, enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Picard avoué à 3000 francs
(f° 54) Déclaration d’adjudicataire. L’an 1856 le 8 août au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg ont comparu 1. M. Joseph Achille Picard, avoué près ledit tribunal, domicilié à Strasbourg, 2. le sieur Joseph Sutter, marchand de charrbons domicilié à Strasbourg, M° Picard avoué déclare que c’est pour le sieur Joseph Sutter susdit comme en ayant eu commission qu’il a enchéri et s’est rendu adjudicataire pour le prix de 3000 francs de l’immeuble vendu aujourd’hui ensuite de surenchère

Le menuisier Jules Joseph Sutter épouse en 1845 Marie Louise Hahn
1845 (9.8.), Strasbourg 8 (68), Me Zeyssolff n° 2812
Contrat de mariage – Ont comparu Le sieur Jules Joseph Sutter, menuisier demeurant & domicilié à Strasbourg, fils majeur & légitime du sieur Antoine Sutter, tisserand & de De Madeleine Weber son épouse décédée, agissant en son nom personnel et comme futur époux d’une part
Et Dlle Marie Louise Hahn, fille majeure & légitime du sieur Alexandre Hahn, marchand de charbons & de D° Caroline Armbruster son épouse, tous demeurant et domiciliés en ladite ville
acp 339 (3 Q 30 054) f° 17-v du 16 août – sous le régime de la communauté d’acquets
Les apports de la future épouse se composent d’un mobilier évalué à 500 francs
Donation par le futur époux à la future épouse qui accepte d’une somme de 500 francs pour le cas où elle lui survivrait, laquelle somme sera prélevée sur les biens qui composeront la succession de l’époux prédécédé. Les futurs époux se font en outre donation mutuelle, le prémourant en faveur du survivant, ce qu’ils acceptent, réciproquement de l’usufruit et jouissance viagère et gratuite de tous les biens du prédécédé

Consentement par les parents de la mariée.
1845 (30.7.), Strasbourg 8 (68), Me Zeyssolff n° 2799
Consentement à mariage – Le Sr Alexandre Hahn, marchand de charbons & de De Caroline Armbruster demeurant et domiciliés à Strasbourg, Lesquels déclarent consentir formellement au mariage que Dlle Marie Louise Hahn leur fille majeure demeurant en cette ville se propose de contracter avec le sieur Jules Joseph Sutter menuisier demeurant en la même ville fils du sieur Antoine Sutter tisserand et de Dle Madeleine Wever son épouse demeurant à Strasbourg
acp 338 (3 Q 30 053) f° 77

Joseph Sutter meurt en 1858 en délaissant trois enfants

1858 (26.6.), M° Stromeyer
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Joseph Jules Sutter, en son vivant marchand de charbons, et Louise Elisabeth Hahn ; sa femme à Strasbourg et de la succession du dit Sr Sutter décédé le 10 février 1858, dressé à la requête de la veuve, agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et comme mère et tutrice naturelle de Adolphe, Louise et Emilie Sutter ses enfants
acp 470 (3 Q 30 185) f° 50 du 2.7. (succession déclarée le 2 juillet 1858)
Communauté, mobilier 664, créances 7
Une maison à Strasbourg rue des Chandelles N° 1
Succession, garde robe 44

Dissolution de société entre la veuve et Auguste Hahn
1869 (9.11.), M° Keller
Notoriété constatant que la société qui a existé entre Auguste Hahn et Madeleine Louise Hahn veuve Joseph Sutter, marchand de bois à Strasbourg, a été dissoute par jugement du 1° août 1868, qu’il en dépend une somme de 500 francs, montant du cautionnement pour fourniture de charbons à l’école de médecine pour 1868
Intervention de la veuve Hahn, la quelle consent* que ladite somme soit délivrée audit Sr Hahn seul
acp 584 (3 Q 30 299) f° 126 du 11.11.

L’agent d’assurances Adolphe Sutter épouse en 1873 Emilie Rhein, fille du lampiste Auguste Rhein
1873 (25.4.), Strasbourg 4 (137), Not. Charles Lauterbach n° 481
Contrat de mariage. Ont comparu 1. M. Adolphe Sutter, commis d’assurance demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de feu Mr Joseph Jules Sutter et de Dame Marie Louise Hahn, sa veuve, marchande de charbons, demeurant à Strasbourg, futur époux procédant seul et en son nom personnel d’une part
2. Et Mde.lle Emilie Rhein, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille encore mineure de M. Auguste Rhein, lampiste et de Dame Sophie Simonin son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg grand rue N° 107, Future épouse, procédant du consentement et avec l’assistance de ses père et mère ci présents, d’autre part
acp 615 (3 Q 30 330) f° 96 du 26.4. n° 1915 – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahme des mitgebrachten und ererbten
Schenkung durch die Eheleuthe Rhein der Braut ihrer tochter annehmend von einem Mobilien abgeschätzt zu 2473 rankcen
Der Bräutigam bringt in die Ehen Geld 1200, Mobilien 500
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden von der Nutzniesung des gantzen Nachlasses

Mariage, Strasbourg (n° 290)
Stadt Strassburg, den 6. Mai 1873. Heiraths-Urkunde öffentlich abgeschlossen im Stadthause von Strassburg von Adolph Sutter, geboren zu Strassburg an 16. Februar 1856, Assekurantsbeamter wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn von weiland Joseph Julius Sutter, Schreiner zu Straßburg, gestorben den 10. Februar 1858 und von Marie Louise Elisabeth Hahn, ohne Gewerb zu Strassburg wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend, und von Caroline Emilie Rhein, gebürtig Zu Strassburg den 11. April 1856 zu Straßburg, ohne Gewerb wohnhaft zu Strassburg, minderjährige Tochter von August Rhein, Plombier zu Straßburg wohnhaft und von Margaretha Sophie Simonin seiner Ehefrau daselbst wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend (…) die künftige Gattin legt ein gehörig registrirtes von den Herrn Lauterbach, Notar Zu Straßburg wohnhaft den 25. Aprilis dieses Jahrss errichtetes heirathsconsens ihres Vaters vor (i 14)

Veuve du directeur de compagnie d’assurances Adolphe Sutter, Caroline Emilie Rhein se remarie en 1886 avec le libraire Joseph François Beguin
Mariage, Strasbourg (n° 543) Straßburg am 2. Septembre 1886. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Buchhändler Joseph Franz Beguin, katholischer Religion geboren den 18. Juni des Jahres 1861 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg ehelicher Sohn des verstorbenen Buchhändlers Joseph Antoni Franz Beguin, wohnhaft zuletzt zu Straßburg und der Magdalena Hisler, ohne Beruf, wohnhaft zu Straßburg 2. die Caroline Emilie Rhein, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 11. April des Jahres 1856 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Wittwe des Assekuranz-Direktor Adolph Sutter, gestorben zu Straßburg den 10. Januar 1883 eheliche Tochter des Rentners August Rhein, wohnhaft zu Straßburg und der verstorbenen Margaretha Sophie Simonin, zuletzt wohnhaft zu Straßburg (i 1)



127, Grand rue


Grand Rue n° 127 – IV 311 (Blondel), N 954 puis section 60 parcelle 94 (cadastre)

Partie de l’actuel 24, rue Gutenberg et 21, rue des Francs-Bourgeois

Auberge aux Bâtons Royaux (1691-1701), café à la Reine de France (1776-1778)
Nouveau bâtiment sur les parcelles IV 311 et 323 en 1776, maître d’ouvrage Nicolas Huin, cafetier – maître maçon André Müller


Vers 1910, enseigne Gutenberg Bierquelle, Fontaine de bière Gutenberg. Un étage a été ajouté depuis 1830 (AMS cote 1 Fi 26 n° 17)
En 1913, après démolition des maisons côté ouest de la rue des Fribourgeois (AMS, cote 112 Z 7 – 1913-4)

Située à l’angle de la Grand rue et de la rue des Fribourgeois, la maison dont l’encorbellement fait vingt-neuf pieds et demi de long vers la Grand rue est inscrite au nom du revendeur Thomas Odino dans le Livre des communaux de 1587. Elle revient après plusieurs ventes successives à son gendre Elie Goll qui exploite les bains thermaux de Peterstal au-dessus d’Oberkirch comme son beau-père avant lui. Elle appartient de 1636 à 1691 aux fabricants de pâtés Nicolas Allheilig, venu de Lahr, puis à son fils Jean Adam Allheilig. Originaire de Paris, le traiteur français François Bellan l’acquiert et y établit l’auberge aux Bâtons Royaux. Il la revend en 1701 au monnayeur Benoît Charbonnier qui sollicite des exemptions auxquelles il n’a pas droit. Le compte rendu dressé en 1701 fait état de quatre poêles. La maison appartient ensuite aux fondeurs d’étain Jean Jacques Isenheim, Melchior Edel puis Henri Isenheim (1708-1746). D’après le plan-reflief de 1725, le bâtiment à deux étages a un pignon vers la rue des Fribourgeois. Le sellier Philippe Sauthier n’est pas autorisé à remplacer en 1746 les poutres de son encorbellement. Ses héritiers vendent la maison en 1775 au cafetier Nicolas Huin. Comme il n’est pas autorisé à reconstruire sa maison sur les anciennes fondations à cause du nouvel alignement, il achète la maison voisine rue des Fribourgeois, cède un terrain à la Ville en 1776 et charge le maître maçon André Müller de bâtir une maison neuve à deux étages surmontés d’un troisième étage mansardé. Le rez-de-chaussée vers la Grand rue a trois arcades, les appuis de fenêtre sont galbés au premier étage. Nicolas Huin y exploite le café à la Reine de France. Ses ayants-droit vendent la maison au charcutier Jean Georges Bernhard.


La maison forme l’angle droit en bas de l’image, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Extrait du plan Blondel. Les terrains à céder à la Ville sont en avant des lignes rouges (AMS, cote 1 PL 675)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 151 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie vers la Grand rue et en bois vers la rue des Fribourgeois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (a). Sur la gauche, la façade rue des Fribourgeois a six fenêtres, une porte et trois autres fenêtres au rez-de-chaussée, dix fenêtres à chacun des deux étages, une toiture à deux étages de lucarnes. Sur la droite vers la Grand rue, le rez-de-chaussée a trois ouvertures en arcade et deux étages à trois fenêtres surmontés du pignon. La petite cour A montre l’arrière (4-1) de la façade ouest et l’arrière (3-4) de celle sur la Grand rue.
La maison porte d’abord le n° 149 de la Grand rue et le n° 6 de la rue des Fribourgeois (1784-1857) puis le n° 127 de la Grand rue et le n° 5 de la rue des Fribourgeois.


Cour A – Bâtiment actuel, septembre 2019

Les héritiers testamentaires du chanoine de Saint-Denis Joseph Philippe Sauthier vendent la maison au cafetier Jean Kœberlé. Le docteur en médecine Charles Frédéric Gross loue en 1862 le rez-de-chaussée au restaurateur Laurent Kelhetter. Le locataire Jean Geoffroi Johanny installe en 1873 une pharmacie qu’il cède en 1878 à Charles Emanuel Steiner. La Ville acquiert la maison en 1907 sous le couvert de la société immobilière dite Grunderwerbsgesellschaft. Le sol est réuni en 1931 à celui de la parcelle voisine. L’entrée rue des Francs-Bourgeois prend alors le n° 21. La maison est citée pour la dernière fois en 1933 dans le livre d’adresses. Le nouveau bâtiment porte depuis les années 1960 le n° 24 de la rue Gutenberg.

juillet 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1602 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thomas Odino, revendeur, et (v. 1570) Marguerite Bazoille
Georges Genin de Sainte-Marie-aux-Mines
1604 v Abraham Hendel, revendeur, et (1578) Esther Rosenhauer – luthériens
1605 v Paul Mebwart, savonnier, et (1592) Odile Zoller – luthériens
1611* v Elie Goll, marchand à Strasbourg et aubergiste à Bad Peterstal, et (1601) Marguerite Odino – luthériens
1629 v Matthias Hügel, boulanger, et (1624) Catherine Schædler – luthériens
1636 v Nicolas Allheilig, fabricant de pâtés, et (v. 1630) Ursule Probst – luthériens
1656 h Jean Adam Allheilig, fabricant de pâtés, et (1658) Susanne Denninger – luthériens
1691 v François Bellan, traiteur, et (v. 1680) Marguerite Le Moine – catholiques
1701 v Benoît Charbonnier dit Chevalier, officier de la monnaie, et (v. 1685) Marguerite Genon – catholiques
1708 v Jean Jacques Isenheim, fondeur d’étain, et (1703) Sara Schwartz – luthériens
1709 h Melchior Edel, fondeur d’étain, et (1709) Sara Schwartz veuve de Jean Jacques Isenheim – luthériens
1727 adj Jean Henri Isenheim, fondeur d’étain, et (1699) Marie Ursule Schaaff puis (1726) Susanne Salomé Schatz – luthériens
1746 v Jean Philippe Sauthier, sellier, et (1736) Marie Barbe Prima – catholiques
1775 v Jean Huin, cafetier, et (1772) Marguerite Marie Josèphe Scholl – catholiques
1778 h Jacques Henri Burger, perruquier, et (1778) Marguerite Marie Josèphe Scholl veuve de Jean Huin puis (1784) Marie Salomé Walcker – couple mixte puis luthériens
1788 v Jean Bernhard, charcutier, et (1777) Marie Françoise Christmann – catholiques
1801 v Charles Paul Hirn, négociant, et (1800) Françoise Dangelo
1805 v Joseph Philippe Sauthier, chanoine de Saint-Denis († 1830)
1830 v Jean Kœberlé, cafetier, et (1826) Jeannette Meyer d’abord (1813) femme de l’ouvrier en tabac Antoine Wolff puis (1824) du garçon cafetier Jean Baptiste Pfrimmer
1849 v Eugène Perrin, architecte et entrepreneur, célibataire († 1853), enfant avec Salomé Sophie Geiger
1852 v Charles Frédéric Gross, docteur en médecine, et (1843) Sophie Salomé Stahl
1863 v Simon Katz, négociant, et (1832) Anne May
1885* v Louis Engelmann à Neustadt an der Haardt
1894 v Baruch Wolff, négociant, et Barbe Weill
1905 v Frédéric Zeiss, négociant
1907 v société dite Grunderwerbsgesellschaft (société d’acquisitions foncières), puis Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 350 livres en 1725, 1 150 livres en 1735, 2 070 livres en 1774, 2 400 livres en 1774 – Nouveau bâtiment, 2 500 livres en 1777

(1765, Liste Blondel) IV 311, Joseph Philippe Sautier
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Burger, 15 toises, 4 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 954, Koebelé (Koeberlé), Jean – maison, sol – 1,85 are

Locations

1689, François du Pré, confisseur et manant
1691, François Bellan, traiteur (ensuite propriétaire)
1699, Hyacinthe Lavalette, traiteur, et (1698) Chrétienne Rose Brion
1727, Jean Daniel Isenheim, fondeur d’étain
1745, André Crollat, boutonnier
1786, Jean Ehrlenholtz le jeune
1788, Antoine Laurent Schuhmacher, lustreur, et Catherine Keller
1805, Charles Léopold Chardoillet, receveur de la Loterie, et Marie Elisabeth Louise Dichat
1843, Willard le jeune, mercier
1861, Sébastien Erb
1862, Laurent Kelhetter, restaurateur
1873, Charles Geoffroi Johanny, pharmacien
1877, Charles Emmanuel Steiner, pharmacien

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 182-v
La maison face au poêle des Maréchaux appartient à Thomas Odino qui régle 14 sols 10 deniers. Elle a un encorbellement jusqu’à l’angle de la rue des Fribourgeois (29 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds 10 pouces), plus haut une avance (29 pieds ½ de long, saillie de 9 pouces), un étal (10 pieds ½ de long, 2 pieds 4 pouces de large) un autre étal (10 pieds de long, 2 pieds 3 pouces de large)

Oberstraßen
Thoman Odino hatt vor seinem Hauß gegen d Schmidt Stuben Oben ein Vsstoß, Vnz das Eckh Freÿburger gaß xxix= schu lang, Vnd iij schu x Zoll herauß, Mehr oben ein Staucher xxix= schu lang, Vnd ix Zoll herauß, Ein Banckh x+ schu lang, Vnd ij schu iiij Zoll breit, Mehr j Banckh x schu lang, Vnd ij schu iiij Zoll breit, Bessert für das Niessen, xiiij ß x d

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 151-v
La maison à l’angle de la rue des Fribourgeois en allant vers la Monnaie appartient au revendeur français Thomas Odino qui règle 3 sols 10 deniers. Elle a un auvent (13 pieds de long, un pied et demi de saillie), une plate-forme dallée (3 pieds de long, 1 pied ½ de saillie), une cheminée (4 pieds de long, 1 pied ½ de saillie) et une marche dallée (5 pieds de long, 1 pied ½ de large)

Anderseits Freÿburger Gaß.
Thoman Odino der Welsch Grempp hatt vor seinem Hauß am Eckh freÿburger gaßen, gegen dem Müntzhoue Zu, Oben ein Wettertach 13 schu lang, vnd anderhalben schu herauß, Ein besezter steinerin Tritt 3 schu lang vnd 1 ½ schu herauß, Mehr ein angehenckht Kamin 4 schu lang, vnd 1 ½ schu herauß, Mehr ein besezte staffel v schu lang vnd 1 ½ schu breit, Bessert für d. Nießen, iij ß x d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1746, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Les préposés vont voir la maison du sellier Philippe Sauthier qui demande l’autorisation de remplacer les poutres abîmées de son encorbellement. Ils ajournent leur décision.

(f° 75) Donnerstags 6. Octobris 1746 – Philippe Sautier
Augenschein eingenommen beÿ Philippe Sautier des sattlers hauß in der straß gegen der Schmidstub über, welches einen Überhang hat, daran Verschiedene balcken schadhafft, An deren statt er Neü einzuziehen willens und deßwegen Unterthänig um erlaubnus gebetten. Erkant Bedacht.

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le maître maçon André Müller demande le 7 mars 1775 au nom du cafetier Nicolas Huin l’autorisation de renconstruire à neuf sa maison sur les anciennes fondations. Les préposés l’éconduisent en le renvoyant au nouvel alignement.

(f° 161-v) Dienstags den 7. Martii 1775 – Nicolas Huin
Andreas Müller, der Maurer Meister nôe. Nicolas Huin, des Caffée Sieders bittet zu erlauben deßen behausung in der Langenstras an der Freÿburger Gas auf das alte fundament neu aufzubauen. Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem begehren ab un an das alda adoptirte allignement zu verweisen.

1776, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le cafetier Nicolas Huin cède à la Ville un terrain de trois toises carrées moyennant 72 livres

(f° 89-v) Montags den 15. Julii 1776 – Nicolas Huin Caffetier
Idem [Hr. Streidbeck] trägt vor, daß Nicolas Huin, der Caffetier mit seiner ane der Langenstras gelegenen behaußung dem Allignement nach zur weichen mußte, so habe sich gemachter Außmeßung nach befunden, daß 3 Quadrat Klafter zum Allmend liegen geblieben so à 24 lb antreffen 72 lb. Erkannt, Seÿe Nicolas Huin 72 lb aus gemeiner Stadt Cassa zu bezalen.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1776. Le maître maçon Müller le jeune (André Müller) expose les travaux que le cafetier Nicolas Huin a l’intention de faire dans sa maison Grand rue : placer un poêle en fonte au rez-de-chaussée vers la rue des Fribourgeois, un fourneau dans la cuisine à l’arrière. Dans le bâtiment arrière à gauche de l’entrée une salle pourvue d’un poêle rond, à l’arrière une buanderie pourvue d’un chaudron. Au premier étage vers la Grand rue une salle pourvue d’un poêle en fonte. Dans le bâtiment arrière vers la rue une salle pourvue d’un poêle en fonte, à l’arrière une cuisine pourvue d’un fourneau. Au deuxième étage vers la rue à main droite une chambre pourvue d’une cheminée à la française, au même étage vers la rue des Fribourgeois une cuisine pourvue d’un fourneau, à l’avant une salle pourvue d’un poêle en fonte. Au même étage du bâtiment arrière une cuisine pourvue d’un fourneau. Au troisième étage dans la masarde du bâtiment arrière une cuisine pourvue d’un fourneau. Les préposés donnent leur accord à condition de déplacer d’un pied la hotte dans la cuisine au deuxième étage du bâtiment arrière.

(p. 391) Mittwochs den 26.ten Junii 1776 – Sieur Nicolas Huin der Caffe Sieder will in seiner in der Langen straß gelegenen Behaußung auf dem rez de Chausse gegen der freÿburger stub Gaß eine stub gegen der straß mit einem Runden gegossenen offen In welchen in der Hinten daran Befindlichen Kuchen eingefeuert wird machen, Hinten daran eine Kuchen mit Herd und Camin schoß das Rohr mitten durchs gebäu von allem Holtz entfernt.
in dem Hintergebäud Linckerhand neben dem eingang eine Stube mit einem Runden Offen das blechene Rohr In das Hinten daran befindliche Camin Rohr führen, hinten daran eine bauchküchen mit Herd, Bauch keßel und Camin schoß, das Rohr am Steinern gäbel Hienauf von allem Holtz entfernt.
Im ersten stock gegen der straß einen saal mit einem gegossenen Runden offen Hinten daran mit Vor Camin auf eingewölb wohl Verwahrt setzen.
Im Hinter gebäu gegen der gassen eine Stube mit einem gegossenen offen, das Blechene rohr in das hinten daran befindliche Camin Rohr samt einem vor Camin aus welchem in den offen gefeuert wird, Hinten an dieser Stub eine Kuchen mit Herd und Caminschoß das Rohr an steinern gäbel Hinauf von allem Holtz entfernt.
Iù Zweÿten stock gegen der straß Rechter hand ein Zimer mit Einem frantzösischen Camin auf einem gewölb, das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem Holtz entfernt.
im nemlichen stock gegen der Freÿburgerstub gaß eine Kuche mit Herd und Caminschoß das Rohr mitten durchs gebäud von allem holtz entfernt vornen daran eine Stube mit einem gegoßenen Runden offen deßen Blechene Rohr in das Kuchen Camin geführt.
in dem hinterhauß im nemblichen stock eine Kuch mit Herd und Camin schoß das Rohr am steinern gäbel Hinauff von allem Holtz entfernt.
Im dritten stock in der Mansarde im Hinder gebäu eine Kuche mit Herd und Caminschoß das Rohr durchs dach hinauß von allem Holtz entfernt.
Erkand willfahrt, mit dem anhang das der Caminschoß in der im Zweiten stock im Hinterhauß befindlicher Kuchen um einem schuh weiter heraus gerucket werden solle – Mr Müller d. jung

Description de la maison

L’estimation de 1777 est celle de la nouvelle maison qui comprend deux anciennes

  • 1725 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, poêle pour l’officier, cuisines, atelier, four à fusion, chaudron, petite cave voûtée, petite cour, puits, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 2 700 florins
  • 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule et cabinet, à l’étage un poêle, chambre, cuisine, vestibule pour l’officier, au rez-de-chaussée atelier de fondeur d’étain, salle de fusion, cabinet, petite cour, puits et cave voûtée, le tout estimé à la somme de 2 300 florins
  • 1777 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux salles de billard, plusieurs poêles, cuisines et chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie solivée et en partie voûtée, estimée avec le puits, la cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 5 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Grand’Rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 26 / 149
Hirn
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Fribourgeois

nouveau N° / ancien N° : 2 / 6
porte de derrière du N° 149 grand’rue
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages bons en bois

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 31 f° 277 case 3

Koeberlé Jean à Strasbourg
Perrin Eugène, architecte (susbtitution p. 1851)
Gross Charles Frédéric, medecin (1853)

N 954, maison, sol, grand’rue 149
Contenance : 1,85
Revenu total : 288,96 (288 et 0,96)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 895 case 1

Gross Charles Frédéric, medecin
1865 Katz, Simon, négociant
1885 Engelmann, Ludwig zu Neustadt a/ Hardt
1895/96 Wolf Baruch Kaufmann in Lingolsheim
1906 Zeiss, Friderich Kaufman hier
(ancien f° 643

N 954, Maison, sol, Grand rue 127
Contenance : 1,85
Revenu total : 288,96 (288 et 0,96)
Folio de provenance : (277)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre allemand, registre 32 p. 401 case 3

Parcelle, section 60, n° 94 – autrefois N 954 / 1594
Canton : Langstrasse N° 127
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,70
Revenu : 3400 / 4300
Remarques : B. V. 1908, 140 – 1931 d. c. 2 [section 60 n° 93, Langstrass Hs N° 129 puis Grand rue 127 et rue des Francs-Bourgeois N° 21]

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 221 Grande Rue, Depuis le fossé des tanneurs jusqu’aux Petites Arcades (p. 204)

149
pr. Bernard, Jean, Charcoutier – Fribourg
loc. Hering, Ben. François, vitrier – Echasses
loc. Dela Porte, Empl. au Bureau de la Lott. – Privilégié
(délogé demeure actuellement dans le N° 146 d’autre part)
loc. Pellier, Joseph, Neg. – privilégie
loc. Heller, Jean, friseur de Dames – privilégié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Freiburgergasse (Seite 40)

(Haus Nr.) 5
Lehner, Spezereihdlg. 02
Hosse, Ausläufer. 0
Gress, Ausläufer. 1
Heitz, Kurzwarendllrn. 2
Trotz, Malermeister. 2
Guth, Schneiderm. 3
Horrenberger, Tagner . 3

Langstrasse (Seite 99)

(Haus Nr.) 127, s. Freiburgergasse 5

Annuaires 1931-1934

Annuaire 1931 – 127, Ville de Strasbourg – Werner Ina, tissus (p. 154, i 87)
Annuaire 1932 – 127, Ville de Strasbourg – Werner Ina, tissus (p. 154, i 88)
Annuaire 1933 – 127, Ville de Strasbourg – Werner Ina, tissus (p. 155, i 90)
Annuaire 1934 – (pas de 127, p. 184, i 100)

Grille d’enquête

(89)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
[Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]


Dessins, Ferrures de porte et Remarques

Haus Freiburgergasse 5 [Maison : 5, rue des Fribourgeois]

a) Geschichtliches : Hans von Dalheim Küffer do Claus von Barre sitzet. 1466, Thoman Odino der Welsch Gremp 1587, Ecl an der Oberstrasse. Zur grünen Linde. 1739. 1741. [Historique repris d’Adolphe Seyboth]

b) Zeitbestimmung : XVIII Jahrh. [Epoque, XVIII° siècle]

c) Zeicheriche Aufnahmen : [Relevés sous forme de dessin]

d) Photographische Aufnahmen : [Relevé photographique]

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. Erdgeschoss – in Stein, 3 Bogenstellungen. Oberstrasse Fenstergewände in Stein, Sohlbänke an Grundriss geschwungen. Flächen Putz

    [Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc.] en pierre, trois arcades vers la Grand rue, encadrements de fenêtres en pierre, appuis galbés, surfaces crépies

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 7. Treppenhaus – Offene Treppe 4 Geschosse jetzt mit Glasdach
    [Cage d’escalier] Cage d’escalier ouverte à quatre étages, aujourd’hui pourvue d’un toit vitré
  • 8. Treppengeländer- Balluster in Bretten geschnitten
    [Balustrades d’escalier] Balustres en planches sculptées
  • 25. Türbeschläge – II. Stock 2 Bocksbänder

    [Ferrures de porte] au 2° étage, deux (*)

Bemerkungen :

I Stock Wandplättchen i. d. Küche
2 1 flügel Pl* (2 Füllungen) mit gesch*ten Rahmen
Und g*st Eingangstüre * der Freiburgergasse gut erhalten

[Remarques –] au premier étage plaques murales dans la cuisine, portes du deuxième étage. La porte d’entrée rue des Fribourgeois est bien conservée

Dossier de la Police du Bâtiment (cote)


Relevé d’actes


Bains de Petersthal par Matthias Merian, 1644 (image Wikipedia)

La maison est inscrite en 1587 au nom du revendeur Thomas Odino. Il fait baptiser des enfants de sa femme Marguerite à Saint-Thomas à partir de 1574. Il est réputé avoir établi les bains thermaux de Peterstal au-dessus d’Oberkich en Bade (historique). Thomas Odino figure sur la liste des neuf maisons dans lesquelles auraient lieu des réunions de réformés français d’après les déclarations d’Abraham Held en 1585.

Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 112, n° 532)
1574. Dominica Cantate. Thoman Ottiné, Margret, [Infans] Michel, [compatres] hans von Matzene, Heinrich Zorn, Margret Georg Meisner (i 114)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 138 n° 642) 1575.Dominica Trinitatis. Thoman Ottina, Margret, [Infans] Israel, [compatres] H Philip Schmidt D Iohannes Gergorius hans Grapethen nachgelaßene wittwen (i 140)

Le revendeur Thomas Odino et sa femme Marguerite hypothèquent la maison au profit du tonnelier Blaise Leitersperger

1592 (vts. [v. Septemb.]), Chancellerie, vol. 281 (Registranda Kügler) f° 198
(Inchoat fo: 285) Erschienen Thoman Ottino Gremp burg. Zu Straßburg vnd Margred sein eheliche hußfr. Haben vnuer: bekhandt
Inn gegensein Hn Bläsin Leitterspergers Khüffs. burgs. Zu St. – schuldig sein 700 guldin zu 15 batz. gelühen gelts
soll Underpfand sein soll ein Huß, Hoffestatt Höfflin Brunnen vnd Keller mit Allen & geleg. Inn d. St. St. ane d. Obern Straßen vff einer seiten ein Eck ane Freÿburger gaßen, and.seit neben Hanß Grasecks des Puluermachers selig. erben stost hind. vff den Schuldbekhenner selbs, dauon gond. j lib v ß gelts Abloßig mit xxv lib. d. Florian Grafen burger Zu St. selig. Erben Sunst ledig eÿgen

Le revendeur Thomas Odino hypothèque la maison au profit de Raimbaut Meyer

1594 (15. Feb.), Chancellerie, vol. 290 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 25-v
Schuldbekenntnus H Reinboldt Meÿers
Erschienen Thoman Odino d gremp
vnd hat In gegensein Reinboldt Meÿers des Rhath. – schuldig seÿe 25 Pfund pfenning
dafür zu Vnderpfand verlegt sein behausung alhie An d Obernstraß geleg. einseith an d. freÿburg. gaß and.seit neben herrn Heinrich Graseck hinden vf den Müntzhoff stoßend, dauon gohnd 8 fl. gelts Jhärlich vf Mathiæ Apli. losig mit 20 fl. St. W. sunst ledig vnd eig. Auch den Crediroren den Kauffbrieff vber diser behausung geben und Zugestelt

Vente de la maison voisine par Thomas Odino et sa femme Marguerite Bazoille

1596 (23 Julÿ), Chancellerie, vol. 302 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 60-v
(Extendirt in Volumine Contractuum huius Anni fol. 144.) Erschienen Rheinhardt Grauiset aus befelch wie er sagte seines schwagers Thoman Odino und Margrethe Bazoille seiner ehelichen haußfrauwen Jetziger Zeit sich In St: Petersthal dem Saurprunnen verhaltend

Marguerite, veuve de Thomas Odino, hypothèque la maison au profit de Léonard Fischer, marchand à Francfort

1598 (vts [xi. Febr.]), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 54-v
(Inchoat. fo: 73.) Erschienen Margredt Wÿland Thoman Ottinots des handelsmans seligen wittwe Mit beÿstand herrn Blasÿ Leutterspergers Ires geschwornen Vogts So dann H Johann Schiller burg. vnd handelsman alhie geschworner Vogt obbemelts Thoman Ottinots seligen Kind. Mehr Thoman Ottino gartenman vnd Reychart Otino bemelten frauwen Shön
Hatt Inn gegensein h Leonhardt Vischers gewerbsmans von Franckfurt – schuldig seÿ 250 guldin Zu xv batze gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffstatt vnd höfflin, gelegen Inn s. St. Straßburg Inn d. Obern Straßen einseit ein eck an d. freÿburger gaßen, and.seit neben Michel Conrad stoßt hinden vff N Murer, Dauon gondt 25 guldin ablösig mit 500 guldin Straßburger dietterich dennis seligen erben, Mehr Zwen guldin gelts lösig mit 50 guldin sunst ledig eÿgen

Le batelier André Heinrich donne quittance aux héritiers de Thomas Odino, à savoir la veuve du marchand Thomas Odino (fils) remariée à Jean Solcourt, Marguerite Odino veuve d’Elie Goll et Elisabeth Odino femme du marchand Pierre de Barry.
1637 (67. Novemb:), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 819
Erschienen Andreß Heinrich der Schiffmann alhie
hatt in gegensein weÿ: Thoman Odino geweßenen handelßmanns see. witiben, ietzigen Ehevogts Johann Solcourt deß handelßmanns, So dann sein Odino see. Erben mit namen H Johann Goll., Vorwegen seiner eheleiblich. Mueter Margretha Odinoin, weÿ: Eliæ Gollen see: witibin vnd Peter de Barÿ deß handelßmanns alß Ehevogts Elisabeth Odinoin bekant,
daß Er von denselben die 500. fl. hauptgut, welches Er Heinrich den 26. Junÿ A° 1629. v.mög der auch in der Contractstuben vfgerichteten Verschreibung von Margreth Fürffelderin Zu Basel erkaufft und H M. Emanuel Mendtel helffer Zu S. Wilhelm alhie, Alß weÿl. Mariæ Rothin der geschwornen hebammnen see: eintziger hind.laßener Sohn und Erb, von vf und abe seinem hauß alhie in Freÿburger gaß neben dem Müntzhoff gelegen, Järlich vff den ersten Januarÿ mit 25. fl. nach vßweisung der in alhieiger Cantzleÿ den 3. Januarÿ Anno 1586. vfgerichteten verschreibung zuuerzinsen schuldig (…)
Vber daß haben mehrerwehnte Odinoische in gegensein Mathiß Hügels deß weißbecken alhie bekannt, daß sie die behausung, so er Hügel vff Jüngst v.schienen weÿhenachten An Niclaus Allheÿligen den Pastetenbecken verkaufft, vnd auch neben vorgent. H M. Mendtels hauß für obberürt hauptgut und zinßhafft und und.pfandt gewesen, hiemit gäntzlich und allerdings entschlagen

Georges Genin de Sainte-Marie-aux-Mines vend en 1604 la maison à Abraham Hendel et à sa femme Esther Rosenhauer

1604 (7. Januarÿ), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 13
Erschienen Gorgus Gening burger Zu Marien Kirch hatt verkaufft
Abraham hendell v Ester Roßenhauwerin seiner ehelich. hußfr. Inen
huß hoffestatt v. hefflin m. all Ir gebeud geleh. Inn d. SS an d. Obern strass vff einseyt ein eck ane Freyburger gaß andersyt Heinrich graßecks selg. erb. stoßend hinden vff Mathÿs Rothen d. Murer, dauon gnd xv lb x ß gld. vff (-) losig mit ij C lb herr dietherich demanß selig erben, Mehr 5 pfd gls vff (-) widerkheuffig m. 1. C ld d herrn Johann leuwnio* Churfürstlichen pflch Rath, Mehr 1 lb v ß gelts vff (-) loßig m xxv lb d hans Mucke schloßer Sonst ledig eÿg. der khauff vber die solch beschwerd. für ij C xij lb x

Fils de maçon, le garçon batelier Abraham Hendel épouse en 1578 Esther, fille du peintre Michel Rosenhauer de Bâle
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 99)
1578. Item [Am XIX Sontag die 5. octobris] Abraham Hendel ein schiffknecht weÿland * Hendels eines Maurers vnd burgers allhie nachgelaßener Sohne, dient bey einem Schiffman *att Daniel genant, Hester Roßenhawerin, weÿland Michel Roßenhawers eines Malers vnd burgers Zu Basel nachgelaßene tochter, ist bey *ein Vatter Mans Daniel. Sind mit angezeigt worden von Hanßen Merdlin einem Nadler vnd burger alhie in der selbigen nachpautschafft wonhafft der gibt Zeignuß das Kein irrung vnd Span da sein soll
[in margine :] cofirmatio facta die 30 Octobris

Le revendeur Abraham Hendel et sa femme Esther hypothèquent la maison au profit des enfants d’Antoine Mennel
1604 (vt spâ [xxviij Julÿ]), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 227
(Inchoat. fo: 239.) Erschienen Abraham Hendell der gremp v Ester sein eheliche hußfrauw
hab. in gegensein herrn Philips Mannen Schaffners alls geschwornen Vogts Emanuel Wÿland Anthoni Menels der Statt eanatzen* selig Sohn, Mit beÿstand v bewilligung Meyster Mathei Rothen Steinmetzen alls großvatter demselb. Emanuel vffrecht vnd redlicher schuld schuldig sein 100 guldin Zu xv batzen gelühen gelts
dafür Vnderpfand huß hoffestatt höfflin So* In pr: 1604 fo. 9 den v* eld v sind auch noch verhafftet für j C lxij lb x s Gorgus Gening burgern Zu Markirch
(Cassirt vonn wegen einer and. Verschreibung d xiiij Junÿ 1606)
[in margine :] Erschienen M Matheus Roth hatt in gegensein Abraham hendlers bekhant, weyl derselbig hie Ingeschribne vervnderpfande Behausung verkaufft das M Matheus Roth von Emanuel Mentels seines Enckels solcher behausung mit deren begriff vnd Zugehörd vonn den 100 guldin Schuldig freÿ Quirttire (…) den xviij Januarÿ A 1606.

Le contrôleur fait grief à Abraham Hendel d’étaler pêle-mêle des harengs saurs frais et de plus anciens. Abraham Hendel déclare les avoir achetés à Ulric Mürsel. L’amende qui lui est infligée est réduite.
1604, Protocole des Quinze (2 R 32)
Hanns Roppel contra Abraham Hendel. 20. Abraham Hendel. 21.
(f° 20) Mittwoch den 15. Februarÿ – Hanns Roppel contra Abraham Hendel.
Hannß Roppel gewesener gremp p. Schollern gepieten laßen Abraham Hendel, übergibt ein Underthenige suplôn so verlesen, darinn Clagt er weitleüffig, alß er sampt seinem mittschauwer über die gesaltzene Wahr beÿ Abraham Hendel seine wahr, ob sÿ frisch vnd Kauffmansgutt besichtiget vnd befunden das de alte bicking beÿ vnd neben den Neüwen feÿl hatt vnd verkaufft, vnd Ime beuohlen dieselben hienweg Zuthun vnd nicht mehr Zuverkauffen, das er Hendel daruff mit hochmütigen trutzig vnd ehrrürigen wortten Ihne vff de Fischmarckt angefahren vnd gesagt, hörstu Roppel wann du redest das Jetz Inn meinem hauß alte bicking habe, so leügtu Inn den halß hienein vnd redest nicht wie ein ehrlicher mann, mitt fernerem Vermelden, daß er den deren Ime seine wahren nehmen wollte, wohl sehen möchte, er wolle Ime der Bicking geben, das er daran ein weÿl Zu tauwen haben sollte & Bitt Ihle mitt ernst darumb anzusehen vnd seinem Verbrechen nach Zustraffen. & Hendel sagt er wölls verantwortten, so gutt er köne, seÿn gutte neuwe bickingh gewesen, hab sÿ beÿ H Ulrich Mörßeln erkaufft & er muß bekommen das sÿ mit wortten aneinander kommen, der Zorn hab Ihne überwunden, H. Mörsel sagt, hab er die bicking Inn seinem hauß gekaufft, so wüß ers nicht, wann aber das Wetter daruff schlecht, lauffen sÿ bald an. Er hab sonst kein alte bicking Inn seinem hauß gehabt, wie auch noch nicht.
Erkandt, Ime treuwe vffleg. daß er beÿ H Mürßeln die bicking erkauft, vnd soll er weg. seiner freuele wortt Inn dreÿen tag. 3. lb Zur straff erleg. auch dem Roppel den Uncosten wieder erstatten. B. q. Mr.

Abraham Hendel – Referiren sÿ haben Ime den bescheidt angezeigt, ob er könn treüw geben, hab er gesagt, das er gleichwol beÿ Israël Dahlstein auch vff ein hundert gekaufft die hab er noch dahien, wüß nicht ob sy undereinander kommen. & die straff haben sÿ Ime auch angezeigt vnd das er Roppeln den Costen erstatten solle, so begert er gnad. Erkandt Ime 30 ß abnehmen, vnd solle er Ime Roppeln den Costen abrichten. B. q. Mr.

Abraham Hendel et Ester Rosenhauer vendent la maison à Paul Mebwart et à sa femme Odile

1605 (xxj Nouem.), Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 287-v
Erschienen Abraham Hindell der Gremp vnd Ester Roßenhauwerin sein eheliche haußfrauw haben unverscheidenlich verkaufft
Paulo Mebharten vnd Otilia seiner ehegemahln
Hauß, hoffestatt vnd höfflin mit allen andern Iren gebewen gelegen In der St: St: Inn der Oberstraßen, einseit ein Eck ane freÿburger gaß, anderseit Conradt Düllinger stost hinden vff Mathÿs Rothen den steinmetzen, Dauon gehndt 25 guldin Jährlich vff Johannis Baptistæ lößig mit 500 guldin Zu xv batzen Johann Dÿenaschten von Franckenthal, Item 10 guldin gelts Jährlich vff (-) D Leurnio* von heÿdelberg Churfürstlichen pfaltz Rath, lößig mit 200 guldin St. Wehrung, So dann Ein pfund 5 schilling Jährlich vff ablößig mit 25 lb Hanns Müller dem Schloßer vnnd sonst auch noch verhafftet für 325 guldin Zu xb batzen George Genning Zu Marien kirch Dazu 100 guldin vff Mariæ verkhündung Anno 606 (…) Sunst ledig eÿgen Der Khauff vber die beschwerden davon die Kheüffere gewÿsen vnd vber sich nemmen sollen, beschehen vmb 365 guldin Zu xv batzen

Paul Mebwart et sa femme Odile (Zoller) hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du soldat Philippe Weber. Odile Zeyssolff veuve de Charles Frédéric Zoller, bailli de Lichtenau en Bade, se porte garante de sa fille et de son gendre.

1606 (5. Februarÿ), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 33
(Inchoat. fo: 55.) Erschienen Paulus Mebhart vnd Fraw Otilien sein eheliche hußfr.
haben in gegensein herr Mathys Erb alls geschwornen vogts Margreden vnd Susannen geschwistern Philips Webers des Soldaten döchtern – schuldig sein 40 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt v hefflin mit all Ihren gebeud gelegen In der SS ane der obernstraß ist einseyt ein Eck ane Freyburger gaß, andersyt H Conrad Dyllinger stoßend hind. vff Matys Rothen Steinmetzen, davon gnd 25 guld gld ablosig m. 500 guld zu xv batz. H Johann Denois* burgern Zu Franckenthal, Mehr 10 guld. gelts loßig mit 200 guldin SW herrn Johann Leurnio* der Rechten doctor Churfürstlichem pfaltzgräffischen Rath, Item j lb v ß gelts losig mit xxv lb d hans Müller Schlossern v sind auch noch verhafftet für 325 pfund gelt zu xv batzen Gorges Gening burgern Zu Markirch So dann sind* 150 gulden vff Marien verkhundung Anno 1611 Zubezalen Sunst frey ledig eÿg.
Vnd Zu noch mehrer sicherheit Ist erschÿnen Frauw Otilien Zeyßolffen herrn Carle Friderich Zollers Amptschaffnern Zu lichtenaw selig witwe des Schuldbekhenners Schwÿg. v. Mutter Mit beÿstand h. hanns Jacob Bittman Irs geschwornen Vogt hatt sich für sich & mit sampt d. hauptschuldnern vnver: Zum Bürgen vnd schuldnern ernant

Le revendeur Paul Mebwart et Odile Zoller hypothèquent la maison au profit de leur belle-mère et mère respective Odile Zeyssolff veuve de Charles Frédéric Zoller, bailli de Lichtenau en Bade

1607 (j tag Maÿ), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 185
(Inchoat. in Proth. fol: 195.) Erschienen Paulus Mebert der Gremp burger Zu Straßburg vnnd Otilia Zollerin sein eheliche haußfrauw
Haben bekhandt vnd Inn gegenwärtig Kheit Otilia Zeÿsolffin wÿland Carle Friderich Zollers geweßenen Amptschaffners Zu Liechtenauw selig. witwen, Ihrer Schwÿger vnd Mutter Mit beÿstandt hannß Jacob Bettman des Notarÿ burgers Zu Straßburg Ihres geordnet vogts – schuldig sigen 787 pfund 14 schilling
Zum vnd.pfand Angeb. hauß, hoffestatt vnd hofflin mit Allen Ihren geb. geleg. In d. St. St. Ane d. obern strassen einsit ein Eckhauß Ane d. Freÿburg. gaß, vnd And.seit neb. Magistro Conradt Dilling. hind. vff Mathÿß Roth den Maurer stoßend, dauon xij lb x ß d gelts ablösig mit ij C L lb d Johann Dienast von Franckenthal, Item viij gl. gelts ablösig mit ij C gl werung H. Michell Leurnio Pfaltzgrävisch Rath Zu heÿdelberg, Item j lb v ß d gelts Lösig mit xx lb d hannß Müller dem schloßer, Mehr verhafftet für ein schuldt ij C Lxxv gl. zu zÿlen zu reich. Jörg Gruin* burg. Zu Mariakirh, Vnd dann für ein schuld L lb d Abraham hendell den grempen alhie, So dann noch für xlij lb d Mathÿß Erben dem weinsticher Alhie Sunst freÿ ledig vnd eÿg
Item ferner vnderpfand eingesetzt Sein des Bekhenners gebürende Antheil Ane der Verfangenschaft des wÿdem so Anna Geboldtin wÿland Michell Meberts selig witwe sein Mutter die Zeit Ihres lebens crafft vffgericht. Codicilli vnd Inventarÿ Zu nÿßen
(Ist cassirt prout in Scheda introfixa)

La maison revient ensuite à Elie Goll, natif de Colmar, qui épouse en 1601 Marguerite, fille de Thomas Odino (ancien propriétaire de la même maison) : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copeÿ der Eheberedung – Zwisch. dem Erenhafften vndt bescheidenen Heliæ Gollen Weÿland des Ernhafften vnd fürgeachten Hn Mathej Gollen gewesenen burg. vnd handelßmanns Zu Colmar seligen eheleiblichem Sohn an einem, Vnd der Ern vnd Tugendsamen Jungfrawen Margaretha auch weÿland Thomä Odino seligen gewesenen Burg. vnd handelßmann allhie ehelich hinderlaßener Tochter am andern theÿl (…) auff Ir der Jungkfrawen seÿtten herrn Blasium Leÿtterspergern handelßmann Ir der Jungkfr. unter geordneten vogt (…) Johann Saltzmann Rhatschteyber (s.d.)

Mariage, cathédrale (luth. p. 80)
1601. Den 1. Sontags post Epiphanias. Elias Gol von Colmar und Margretha Thomas Ottino sel. nach gelaßene dochter * den 19. Ianuarÿ (i 43)

Originaire de Colmar, le marchand Elie Goll devient bourgeois par sa femme, fille du marchand Thomas Odino. Il s’inscrit à la tribu des Fribourgeois.
1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 804
Elias Goll vonn Colmar der Handelsmann empfahet d. B. Vonn Margret Weÿland Thomen Odino deß Handelsmanns seligen dochter Will Zun freÿburgeren dienen Vnd Kein nahrung angeb. Act. 14. Januarÿ 1602.

Aubergiste à Peterstal et bourgeois de Strasbourg, Elie Goll hypothèque au profit des enfants d’André Reinbold sa maison à Strasbourg ainsi que l’auberge et les bains de Peterstal

1611 (ut spâ [xxviij tag Martÿ]), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 130-v
(Inchoat. in Proth. fol: 106.) Erschienen Elias Goll Gasthalter Inn Sant Peters thal burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn männiglich Mackg. burgers Zu Gerstbach Als geschwornenn Vormundes Euæ Margred. vnd Annen Marien wÿland h. Andreß Reimboldts selig. Khindern offentlich verÿehen – schuldig seÿe 1000 guldin p. 15. batz.
Zum vnd.pfd ein.stzt vnd v.lgt Als erstlich hauß, hoffestatt, höfflin vnd hind.hauß mit Allen Ihren geb. & geleg. In d. St. St. vff der obern straß, einsit ein Eckhauß Ane d. Freÿburg. gaß And.sit neb. Hannß Murern dem schreÿnern hind. vff N. N. stoßend Ist eÿg.
Item die herrberg vnd Bad Inn Sant Peters thal mit sampt scheuren, Ställen vnd Garttt. Auch Allen Ihren geb. & was darzu gehörig daselbß herumb geleg.

Elie Goll demande une réduction d’impôts en arguant qu’il est aussi imposé à Oberkirch. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’éconduisent.
1631 Conseillers et XXI (1 R 113)
(p. 300) Montag den 28.ten 9.bris 1631 – Elias Goll
Elias Goll d. Aeltter supplirt vmb etwas nachlaß an d. dreÿfach. schatzung, weil er auch Zu Oberkirch mit Schatzung hartt belegt. Erk. Abgeschlag. H. Bleß, H. Stör

L’inventaire des biens d’Elie Goll, bourgeois de Strasbourg et aubergiste aux bains de Peterstal, est dressé en 1635 après sa mort. Il délaisse trois fils, Elie, Jean et Abraham, issus de sa veuve Marguerite Odino. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Serruriers. La masse propre à la veuve est de 250 livres, la masse propre aux héritiers de 800 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 341 livres, le passif à 4 002 livres.
1635 (20.7.), Not. Oesinger (David, 37 Not 4) n° 17
Inventarium vnndt beschreibung Aller v. Jed. ligend. vndt fahrender Haab, Nahrung vndt Güthere, So weÿl. der Ehrenuest vndt vorgeachte H. Elias Goll d. ältere geweßener burg. alhier zu Straßb. vndt gasthalter In St: Peters thal Sauerbrunnen sehl. Nach seinem tödtlich. Abschiedt auß dißer weltt verlaßen, vndt vff beschehenes erfordern, ansuchen v. vornehmen H. Eliæ Gollen, des Jüngern burgers alhier, Johannis Gollen auch burgers daselbsten v. Lorentz Meÿers auch burgers vndt handelßmans allhier Zu Straßb. als geschwornen Vogts Abrahams Gollen, Aller dreÿ gebrüdere obgedachten verstorbenen H. sehl. mit hernach bemelter seiner hind.laßen fr. witwe Ehelich erzeügter dreÿer Söhn vndt rechtmäsig. ab intestato Erben fleißig ersucht, Inventirtn durch die Ehren vnd tugendreiche Fr. Margaretham Odino die Witib mit beÿstand deß Edlen Ehrenvesten v. hochgelehrten herren Johannis Knafelÿ JV Doctoris E. Ehrs. Groß. Rhts dißer der H. Reichß freÿen Statt Straßb. Wolbestelten Advocati vndt Procuratoris Ihres geordneten Curatoris (…) Bescheh. In Straßb. den 20. Julÿ Ao. 1635.

Inn Einer Behaußung In der Statt Straßburg Inn der Schloßergaßen gelegen So Inn diße Erbschafft gehörig vnd hernacher beschriben würdt, Ist befund. worden wie volgt
Auff der Obern büenen des Vord. stocks. Auff dem 2. bod. In d. Cammer A, In der Cammer B. Vor dißer Cammer, In dem Cämmerlin C, In der Vordern Wohnstuben, In der Stub Cammer, In dem Obern hauß Öhren. Inn der Kuchen, Inn der vndern Stuben Im vördern Stockh, Im vndern Cämmerlin ab d. Kuch.
Inn dem Hindern Stock Vff der Obern Büenen, Vff der Andern Bienen, In der Obern Hindern Stub, Inn der Stub Cammer, Vff dem Gang an dißer Cammer, Inn der hindersten Kamin Cammer, In dem Sommerhauß, In deù vndern Saam des hindern Stocks, Inn der vndersten Gerümpell Cammer, Im hoff, Im Keller
Eigenthumb ahne Häußern. 2 Behaußung j hinderer vnndt j vordere Inn der Schloßergaßen (…)
Liegende Güetter So Eigen. Erstlich hauß, hoff, hoffstatt, Scheür und Ställ sambt einem Trotthauß und 2. trotten, wie auch allen andern dero Zugehörd. rechten und gerechtigkeiten geleg. In der Statt Oberkirch hinder der Herberg Zum Guld. Löwen (…)
Vndt Erstlichen der Erben Unveränderten Guths, in die Ehe zugebracht 800 lb
Hernach Würdt auch der Fr. Wittiben unverändert Guth beschriben, Inhalt Eheberedt 250 lb
Sa. haußrhats 456, Sa. Lährer Vaßen 46, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 244, Sa. Guldenen Ring 51, Sa. Baarschafft 109, Sa. Eigenthumbs ahne heußern und ligend. Güethern 3650, Sa. Schulden 2782, Summa summarum 7341 lb – Schulden 4002 lb Nach abzug 3328 lb – Summa finalis 4389 lb
Copeÿ der Eheberedung (…) Johann Saltzmann Rhatschteyber (s.d.)

Elie Goll vend la maison au farinier Matthias Hügel

1629 (26. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 214
(Protocollat. fol. 38.) Erschienen herr Elias Goll burg. Zu St.
hatt in gegensein Mathiß Hügels deß Meelmanns auch burgs alhie (verkaufft)
hauß, hoffstat höflin mit allen & alhie an der Obern Straß neben hanß Jacob Isenheim dem Kannengüesser & ein Eck an der Freÿburger gassen hinden vff Maria Kolerin die hebammen stoßend geleg. dauon gehen Jarß vff Joh. Baptistæ 12. lb 10 ß d Zinß H Hanß Jacob Becken Raths. Verwanth Zu Basel in haupth. mit 250. lb abzulößen sonst eÿg. Vnd ist d. Kauff vber die beschwd., Zugangen per 715 pfund
[in margine :] Erschienen Margret Gollin mit beÿstand Ihres Sohns H. Gollen (…) Actum den 14. Januarÿ 1635.

Matthias Hügel achète en 1636 la maison voisine. Il vend à la fin de la même année son ancienne maison à Nicolas Allheilig et à sa femme Ursule qui n’auront pas le droit d’exploiter une boulangerie tant que le vendeur aura la sienne dans la maison voisine.

1636 (29. X.bris), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 1027
(Protocollat. fol. 90.) Erschienen Mathiß Hügel der Weißbeck alhie
hat in gegenwärtigkeit Niclauß Allenheiligen deß Pastetenbecken auch burgers alhie und Ursulä seiner ehelichen haußfr. (verkaufft)
hauß, hoffstat und höfflin sambt dem Bronnen auch allen and. ihre gebäwen & ist einseit ein Eck an der Freÿburger gaß, anderseit neben dem v.käuffer selbsten, hinden vff H. M. Emanuel Mendel Helffer Zu S. Wilhelm alhie stoßendt, dauon gehen Jährlich vff Joh. Baptistæ 12. lb 10. ß Zinß Helenæ Düenastin weÿl. N.N. see. Zur Basel nachgelaßener Wittiben in Hauptgut mit 250. lb abzulösen, Vnd ob wohl solches hauß noch vmb 400. fl. weÿl. Eliæ Gollen see: Wittib und Erben v.hafftet, So hat doch der Verkäuffer solche vff ihme behalten (…) Über die düenastische beschwerdt der 250. lb so die Käuffere vff sich genommen geschehen für und umb 700. lb
Darbeÿ außtruckenlich abgeredt und Ihnen den Käuffern angedingt word., daß Sie so lang sein v.käuffers behaußung Ein Beckenhauß Verbleiben Würdt, dißes ietzerkauffte Hauß darzukommen zu laß. nit macht haben sollen

Originaire de Lahr, le fabricant de pâtés Nicolas Allheilig et sa femme achètent le droit de bourgeoisie le 2 juillet 1636 en s’inscrivant à la tribu des Boulangers. Ils apportent deux fils, Alexandre et Jean Adolphe
1636, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 865
Niclauß Allheiligen der Pastetenbeckh von Lahr erkaufft d. Burgerrecht für sich sein Haußfrauw vnd seine Zweÿ in letzterer Ehe erzielter Kinder Alexandri vnd Hanß Adolff vm 20 gold. fl. würd Zu Becken dienen Jur: d. 2. Junÿ 1636.

Les frères Nicolas et Philippe Allheilig, tous deux fabricants de pâtés, donnent à leur frère Jean Adam Allheilig, aussi fabricant de pâtés, quittance du prix de la maison provenant de leurs père et mère.

1658 (29. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 227-v
Erschienen Niclaus und Philipß die Allheilig Gebrüd. und Pastetenbeckhen
in gegensein hannß Adam Allheilig. deß Pastetenbeckh., ihres Bruders, mit beÿstand H Niclaus Reben, Notarÿ, seines noch ohnentledigten. Vogts
bekannt, daß Sie Niclaus und Philipß die ienige 166. lb 10. ß 4 d welche besagter hannß Adam Ihnen weg. der in vertheilung sein hannß Adamns vätter: und müterlich. Verlassenschafft angenohmener alhie an der obern Straß: geg. der Schmid zunfftstuben gelegener Pastetenbeckhen behaußung, über die darauff hafftende Beschwärdten, zu ihrem rato herauß schuldig verblieben seÿe, Ir genüeg. empfangen haben, dafür bester form rechtes quittirend

Fils de Nicolas Allheilig et d’Ursule Probst, Jean Adam Allheilig épouse en 1658 Susanne, fille du marchand de vins Georges Denninger et de sa femme Elisabeth Schad : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copia – Zwischen dem Ehrsam und Bescheidenen Johann Adam Allheÿlihen dem noch Leedigen Pastetenbecken und burgern Zu Strb. weÿland des Achtbahr und bescheidenen Nicolai Allheiligs auch geweßenen Pastetenbecken und der Ehren und Tugendsamen Frawen Ursulæ Pröbstin, beeder Ehegemächt und burgere Zu gerührtem Strb. seel. hinderbliebenem eheleiblichem Sohn, alß dem Bräuthigamb ane einem, So dann der Ehren: Züchtigen und Tugendsahmen Jungfrawen Susanna, des Ehrenhafft und vorgeachten Herrn Georg Denningers Weinhändlers und Burgers Zu Strb. in erster Ehe mit weÿland der Ehren Vnd tugendsamen frawen Elisabetha Schadin die seel. erzeugten tochter alß der Hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen vnd verhandelt in der heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Dienstags den 23. Martÿ in dem Jahr alß man von Unßers herr einigen Erlößers und Seeligmachers Jesu Christi Geburth Zahlte 1658. [unterzeichnet] Nicolaus Reeb Nots. des hochzeiters Vogt, Ich Hannß Fronhöffer alß des H Hochzeithers schwager, Johannes Völck als des Hochzeithers Schwager

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 120, n° 19)
1658. Dnca Cantate 9 maii. Hanß Adam Allheÿlig der Pastetenbeck Niclauß Allheÿlig des Pastetenbecken nachgel. ehelicher Son, J. Susanna H. Görg Denninger deß Weinhändlers ehel. Tochter. Mont. 17. ejus (i 121, Proclamation Saint-Pierre-le-Jeune f° 93 n° 14, i 104)

Le fabricant de pâtés Alexandre Allheilig donne aussi quittance à son frère Jean Adam Allheilig

1659 (17. Dec.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 912
Erschienen Alexander Allheilig der Pastetenbeckh
in gegensein Hannß Adam Allheiligs des Pastetenbeckhen, seines eheleiblichen Bruders
bekannt, daß Er, Von demselben, die jenige 125. lb. welche besagter Hannß Adam, Ihme Alexandern, Wegen der, in Vertheilung ihrer Mutter sel. Verlassenschafft, angenohmener, Alhie an der Obern Straßen gegen der Schmid Zunfft Stuben gelegener Pastetenbeckhen Behaußung, über die darauff hafftende Beschwerdte Zu deßen rato herauß schuldig Verblieben seÿe, Zugenügen empfangen habe

Jean Adam Allheilig hypothèque la maison au profit de Jean Philippe Kast, docteur en droit et assesseur au Petit Sénat, pour pouvoir rembourser son frère Alexandre. En marge, quittance remise en 1721 à Sara Schwartz femme de Melchior Edel puis en 1727 à Jean Henri Isenheim

1659 (17. Dec.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 911
Erschienen Hannß Adam Allheilig der Pastetenbeckh mit beÿstand H Nicolai Reben deß Notarÿ seines noch ohnentledigten Vogts, Wie auch Alexander Allheiligs deß Pastetenbeckhen seines eheleiblichen Bruders
in gegensein deß Edel, Hochgelehrten H. Johann Philipß Kasten U.J.D. und E: E: Kleinen Rhats actuarÿ et Referentis – schuldig seÿen 100 Pfund,
daß Er damit obgemelten Allexander Allheilig. seinen Brudern, umb die jenige 125. lb. so Er demselben weg. annehmung der alhie in der Obern Straß. an der freÿburger gaßen gelegenen Pastetenbeckhen Behaußung Zuthun ist, bezahlen möge, (…) Dafür dann die obgemelte Pastetenbeckhen Behaußung, so zu Vor noch umb 250. lb Fr Helenæ Dienastin Zu Basel seel. Erben, sodann umb 25. lb. Ursulæ Hannß Fronhöffers Gastgeben Zum Weinstockh ehelicher Haußfrawen v.hafftet
[in margine :] Erschienen H Johann Ludwig Städel J.V.D. und Fiscalis, hat in gegensein Saræ gebohrner Schwartzin, Melchior Edels des Zinngießers ehefrauen, als proprietariæ hierin hypothecirt und beschriebener behaußung, mithin debitrices (…) Actum d. 13. 9.bris 1721.
[in margine :] (…) in gegensein H Johann Heinrich Isenheim, Zinngießers als Käuffers hier Verpfändet: und beschriebener Behaußung (quittung) actum den 30. Januarÿ 1727

Le fabricant de pâtés Jean Adam Allheilig loue la maison au confisseur et manant François du Pré

1689 (16. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 458-v
Jean Adam Allheilig, maistre Pasticier et bourgeois de cette ville
bail à François du Pré, confisseur et manant de cette ville (signé) françois Dupré
Une Maison avec tous ses appartements et commodité scitiée dans la grande rüe faisant d’un coté le coin a la rue appelée Freÿburger gaß, d’autre à Jean Ulric Goll, hoste au Corveau, sans en rien reserver ny excepter, Ce présent bail fait pour deux années à commencer à la Sr Michel qui vient, moyennant la somme de 80 florins par an

Jean Adam Allheilig meurt en mai 1714 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison Grand rue près de l’église Saint-Pierre-le-Vieux. L’actif de la succession s’élève à 2034 livres, le passif à 138 livres
1714 (19.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 35) n° 1198
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und Vahrender Keinerleÿ davon außgeschloßen, so weÿland der Ehren und vorgeachte Herr Johann Adam Allheÿlig der ältere geweßene Pastetenbeck und burger allhier nunmehr seel. nach seinem den 29.t Maÿ instehenden 1714. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten herrn seeligen sowohl ab intestato alß per Testamentum nachgelaßene Erben (…), durch die Viel Ehren und tugendreiche fraw Susannam gebohrne Thenningerin die hinterbliebene Wittib beÿständlich des Ehren Vesten fürsichtig vnd weißen herrn Johann Martin Rueger Schuhmacher v. E. E. Kleinen Raths alten wohlmeritirten beÿsitzer, burgers allhier, Ihres geordneten herrn Curatoris (…) So geschehen allhier in der Königlichen freÿen St. Str. Donnerstags den 19. Julÿ A° 1714.
Der nun in Gott seelig ruhende Herr hat sowoh ab intestato alß per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie Volgt 1. den Ehren und Vorachtbahren H Johann Friderich Allheÿlig Pastetenbeck und burger, allhier Zu Straßburg, so auch in Persohn dem geschäfft abgewarthet, 2. Susannam Meÿelin gebohrne Allheÿligin Johann Daniel Meÿels des gewesenen Würths auff E. E. Zunfftstub der Maurer und burgers allhier haußfrauw, welche aber von allhießiger gnädiger hohen Obrig Keit von hier relegirt worden, dahero in Ihrem Nahmen den Ehrenvest fürsichtig und weiße Herr Lucas Schaaff, Schneider und E. E. Kleinen Raths wohlverdienter Beÿsitzer alß auß wohlermeltem Rathsmittel Zu dießem geschäfft insonderheit deputirt, beÿ gegenwärtiger Inventation persönlich Zugegen geweßt.
3. den Ehrenachtbahren H Johann Adam Allheÿlig ebenmäßigen Pastetenbeck und burgern allhier, so auch præsens war, 4. die Ehren und Tugendsahme fraw Mariam Margaretham Frantzin gebohrne Allheÿligin, des Ehren und wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Frantzen gastgebers Zum Hirschen undt burgers allhier Eheliebste, welche auch beneben ersternanntem Ihrem Eheherrn der Inventur in Persohn selbsten beÿgewohnt. 5. die Ehren und tugendsahme Fraw Mariam Magdalenam Kipßin gebohrne Allheÿligin, des Ehrenachbahren herrn Johann Daniel Kipßen Thuchscheerer und burgers allhier Ehegattin so welche beede Eheleuthe gleichfalls beÿ dem geschäfft anweßend waren

Bericht und respective Vergleich in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Es haben sich allerseit Interessenten als fr. Wittib vnd Erben mit consens Ihrer respectivé Ehe: vndt geschworner Herren Vögte auch des herrn Deputirten E. E. Kleinen Raths sich mit einander gütlichen dahien verglichen vnd abgeredt, daß gegenwärtige Verlaßenschafft, ob Wohlen die Fr. Wittib nach dero Zugebrachtem Nahrungs Inventario vnd sonsten ein Zimliches als unverändert, theils annoch in natura theils vor die abgegangene stück in Ergäntzung prætendiren Könte, dahingegen vor den verstorbenen seel. nichts schrifftliches über deßen gehabt. unverändert guth vorhanden, dannoch in consideration es rechte leibliche Mutter und Kinder mit einander Zuthun haben, solle als ein gemein verändert und theilbahr Guth tractirt und davon den Erben Zween der Fr. Wittib und Mutter aber der vbrige eine dritte theil eÿgenthümblich Zugeschrieben (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straßen ohnfern der alten St. Peter Kirch gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eÿgenthümblich gehörigen Behaußung sich Volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Im hauß Öhren, Auff dem gang, Im Hindern Stock in der Stub, In der Stub Cammer, In der Cammer C, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. It. Ein Vorder und ein Hinderhauß in der St. Str. ane der Obern Straßen fast gegen dem rothen hanen hinüber (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 224, Sa. Leerer Vaß 85, Sa. Silber geschirr v. Geschmeids 159, Sa. Goldener Ring 10, Sa. Baarschafft 198, Sa. Eigenthum ane i. behaußung 1250, Sa. Schulden 108, Summa summarum 2034 lb – Schulden 138, Nach deren Abzug 1896 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1671 lb
Eheberedungs Copia (…) Beschehen vnd verhandelt in der heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Dienstags den 23. Martÿ 1658.
Copia Testamenti nuncupativi – 1700 (…) auff Donnerstag den 23. 7.bris Nachmittag umb 3 Uhren in einer der St. Str. ane der Langen Straßen ohnfern dem Alten Sacht Peter gelegenen, hernachbenannten beeden Testirenden Ehegemechten eÿgenthümblich Zuständigen Behaußung dero Obern stuben mit den fesntern in ermelte Straß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrenvest und wohlvorgeachte Herr Johann Adam Allheÿlig der Ältere Pastetenbeck undt mit Ihme die Ehren und tugendsahme fraw Susanna gebohrne Thenningerin beede Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburgn von der Gnade Gottes gesunder gehend und stehendes Leibs (…) Johann Ludovicus Scherer, Notarius jurat. publ.

Partage des meubles après la mort de Susanne Denninger, veuve de Jean Adam Allheilig
1715 (10. Xbris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 37) n° 1291
Abtheilungs Concept Über diejenige Hausraths Posten, Silber geschirr und geschmeidt, so fraw Susanna gebohrene Thenningerin, weÿland Herrn Johann Adam Allheÿlig des ältern geweßenen Pastetenbeck und burgers allhier nunmehr seelig hinderlaßene fraw wittib dero allhier wohnenden vnd sich auffhaltenden Vier Kindern alß H. Johann Friderich vnd H. Johann Adam Allheÿlig, frawen Mariæ Margarethæ Frantzin und Frawen Mariæ Magdalenæ Kipßin under sich Zu Vertheilen, außgehändiget, welche dato nemlichen deb 10. Xbris 1715 (…) Vertheilt worden

Le fabricant de pâtés Jean Adam Allheilig loue la maison au traiteur et fabricant de pâtés François Bellan

1691 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 288
Jean Adam Allheilig, maistre Pasticier et bourgeois de cette ville
bail à François Belan, Traitteur et manant de ladte. ville (signé) Bellan
Une maison avec tous ses appartements et commodités Située dans la grande rüe, faisant d’un costé le coin de la rüe appelée Freÿburgergaß, d’autre à la femme de Jean Ulric Goll hoste au Corveau, sans en rien excepter ny reserver, Ce présent bail fait pour deux années consécutives à commencer à la St Michel de l’année courrante et qui finiront a pareil jour de l’année 1693 moyennant la somme de 80 florins par an
Il sera permis au Locataire d’aggrandi le poel d’en bas à ses depens

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Adam Allheilig à vendre la maison au manant François Bellan

1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 67) den 6. Aprilis – Johann Adam Allheilig pt° hauß Verkauffs.
Kl. ersch. Johann Adam Allheilig, der will sein an der Freÿburger gaß gelegenes hauß an François Bellant frantzösischen Traitteur und Basteten beck p. 2000 fl. verkauffen, bittet deßen gdige erlaubnus.
Erk. Zweÿ herren deputirt, umb den gewohnlich. augenschein zinzunehmen.
H. XXI. Brackenhoffer, H. Freundt

(p. 68) Sambstag den 11. Aprilis. Relatio Johann Adam Allheiligs hauß betreff.
Herr XXI Brackenhoffer, und H. Freundt referiren die beschaffenheith deß haußes so Johann Adam Allheiligen François Bellant den frantzösischen Traitteur, verkauffen will, nemlich es liege daßelbe in der Straß gegen den alten post hauß über, habe ein Klein höfflein, und sonsten geringe gemach der käuffer alß welches sich jüngst erntheiltes Verordnung gar gern Vnterwürffig mache, wolle 1000 fl. baar an dem Kauffschilling bezahlen, den rest aber Verzinßen.
Erk. das begehren placidirt, und soll die Verschreibung ordnungsmäßig geschehen

Le fabricant de pâtés Jean Adam Allheilig vend la maison au traiteur François Bellan. En marge, quittance remise en 1701 à Benoît Charbonnier

1693 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 296-v
Jean Adam Toussaint maistre pasticier et bourgeois de cette ville
François Bellant aussy maistre pasticier ([corrigé en] traitteur) et manant de lad.te ville
une Maison avec sa place, cour, puit et tous ses bastimens, droits & appartenances, Scituée dans cette ville dans la grand rüe appelée volgairement An der Obern Straß, faisant d’un costé le coin de la rüe appellée Freÿburgergaß d’autre costé tenant à la maison d’Abraham Jund, boucher, du bout par derriere à Christian Guebhard, gantier, laquelle maison est encore chargée et hypothéquée pour la somme de 1000 francs ou 100 livres de Strasbourg – pour 650 livres de Strasbourg ou 2600. livres tournois
[in margine :] Il et a Scavoir que l’Achepteur ayant obtenu la permission d’achepter cette maison par sentence rendüe au grand Conseil de Messr. les Vint un de l’11.me du mois courant (…)
[in margine :] (…) reçu du Sr Benoit Charbonnier dit Chevalier officier de la monnoye de la ville de Strasbourg, possesseur de present de lad. maison les 400 livres restant – Fait le 6. 7.br 1701

Au baptême d’Anne Marguerite Bellan en 1692, François Bellan est dit originaire de la paroisse de Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris et sa femme Marguerite Le Moine de Paris.
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 174)
Die 28.ua Aprilis An. 1692 Baptizata est Anna Margareta Francisci Bellan parisini parochiæ Sti Nicolai Chardonneret et Margretæ Le Moine parisinæ coniugum filia Quam Susceperunt dominus Michael Le Moine pistor parisinus et domina Anna Wilhelm Domini Garnier uxor (signé) Bellan (i 97)

Les Quinze rendent compte de leur visite des débits de boissons. François Bellan qui tient l’auberge aux Bâtons Royaux face au poêle des Maréchaux a bonne réputation

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(p. 125) Mittw. den 25. Maÿ. Aubergistes – Iidem [Obere Umgeldts Herren] per Herrn Schragen, daß, als jüngsthin die relation von den Würths häußern abgestattet worden, mann biß auff die Aubergistes Kommen seÿe, deren biß dato 21 geweßen, und seÿe anjetzo die Frag, ob sie Noch Ferners Zu laßen, und wie mann sich des Umbgeldts halben mit ihnen Zu Verhalten, als Welche Nicht Nur Zu hauß jedermann logiren und setzen, sondern auch wein auff die gaß außschencken, Und seÿe
12. au baston royal François Bellan, gegen d. Schmidt Stub über, so von guter renommée seÿe, doher es mit Mghh. ratification Zulassen seÿn werde. Erk. beliebt.

Le traiteur François Bellan loue la maison à l’enseigne aux Bâtons Royaux au traiteur Hyacinthe Lavalette

1699 (27.5.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Bail 27 May 1699 – fut present François bohlan traiteur en lad° ville Lequel a recognu avoir donné a loyer
A Jacinthe Lavalette aussy M° traiteur
La Maison a luy appartenant Scize dans La Grande rue de cette ville a laq.lle pend pour enseigne les batons Royaux, pour Le temps et espace de trois années a commancer a la St Jean prochain et a finir a pareil Jour en fin desd. trois annéés Moyennant Le prix et Sôe de 300 Liures argent courant par chacune annéé
dans Laq.lle Maison Led. Sr Bellant sera tenu dy laisser Les Meublss Speciffiées dans un petit mémoire signé tant de luy que dud. Laualette Lesquelles Meubles Montent a la sôe de 100 Liures
de la part syd. Laualette Le Sieur Joseph Laualette aussy M° traiteur en cette ville
(signé) jencinthe Laualette, Bellan

Hyacinthe Lavalette qui était cuisinier chez son frère Joseph Lavalette, traiteur à l’Epée Royale, demande l’autorisation d’exploiter l’auberge aux Bâtons royaux sous le nom du Duc de Bourgogne. Les préposés objectent que le nombre maximal d’auberges est atteint et que le pétitionnaire peut servir du vin comme cabaretier en attendant une occasion

L’aubergiste aux Bâtons Royaux François Bellan et sa femme Marguerite Le Moine empruntent de l’argent à l’aubergiste Jacques Vanem. En marge, quittance remise en 1702 à Benoît Charbonnier

1699 (6.6.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 322 – Not. Bidier du Til le 21. mars 1699
A la demande du Sr Jacques Vaneim Hoste au Lion d’or icy à Strasbourg fût enregistré l’obligation suivante passée par devant le Sr Bidier du Til Notaire Royal
François Bellant, hoste de la maison ou pend pour enseigne les batons Royaux, scize en cette ville dans la grande rüe, et Margueritte le Moyne,
debvoir a Jacques Vaneim Me de la maison ou pend pour enseigne le Lion d’or, la somme de 1300 livres tournois, pour l’employer en leur negoce – en présence de Michel le Moyne et Marin Bouchet Mr Boulangers en cette ville
[in margine :] en présence du Sr Benoist Charbonnier dit Chevalier Officier de la monnoye de cette ville en qualité de propriétaire et possesseur de la maison aussy nommée cy dedans (quittance), le 9. jan. 1702

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent François Bellan à vendre la maison au manant Pierre Benoît Charbonnier. La commission constate que la maison assez délabrée face au poêle des Maréchaux comprend quatre poêles, trois chambres à cheminée, une chambre des logements militaires, une petite chambre et un petit grenier pour environ 100 quartauts de grains.

1701, Conseillers et XXI (1 R 184)
François Bellan Traitteur vmb Erlaubnus seine Behausung ahne Pierre Bennois Charponnier Zu Verkauffen. 80. Relatio. 82.
(p. 80) Sambstags den 16. Aprilis 1701 – François Billan Traitteur vmb Erlaubnus seine Behausung ahne Pierre Bennois Charponnier Zu Verkauffen
S. Ersch. François Billan Traitteur, der will seine Behaußung In der Straß oben ahn der Freÿburger Gaß gelegen ahne gegenwärtigen Pierre Bennois Charponnier, Monnoyeur à 5000 livres Verkauffen, bitt Unterthänigst vmb deßen gnädige Permission. Erk. Werden herr XV. Gambs vndt herr Rath. Gangolff den Augenschein des haußen Quæstionis Einzunemmen Deputirt, Vmb Ihre Relation darüber Naachgehends abzulegen

(p. 81) Sambstags den 16. Aprilis – Relation vorgemelder behausung so François Bellan der Traitteir ahn Pierre Bennois Charponnier verkauffen will.
Herr XV. Gambs frater Meus vndt herr Ratherr Gangolff Referiren, vmb welches François Bellan der Traitteur, Verwichenen Montag beÿ Meinen herren Zu Verkaufften ahn Pierre Bennois Charponniere, Monoyeur, Unterthänigst Eingekommen, woher folgender Maßen dießelbige währe ahn der Freÿburgergaßen In der Straßen gegen der Schmitt Stuben vber gelegen, hätte 4 Stuben, 3 Cammern à Cheminées, darunter die Eine Zue Einquartierung marquiret, Nebst einem Kleinen Cämmerlin, Eine Kleine Fruchtschütte vor etwa 100 frtl. frucht, sonsten sehr alt vndt bawfällig, die Keufer Währe Commis In der Muntz alhier, hätte Einige Exceptiones præsentirt weg. der Charge so Er hatt, Nach deme Ihme aber Remonstrirt Worden, daß Keine Ihme wurden gestattet werden habe Er sich dahien declariret daß Er sich Meine herrn so wohl personal als Real Schirm, der Einquartierung vndt vbrigen dero Ordnungen wie Sie auch Nahmen haben Müsten vnterwerffen vndt submittiren Wolle, die Ratification In dem übrigen dießes Kaufes Zu Meinen gnädigen herren außstellendt. Erkandt, Würdt dem Imploranten In seinem begehren das hauß quæstionis Zu verkaufft gn. willfahrt, vnd die herren Deputirten ersucht die Verschreibung in der Contract Stuben beÿ Zu wohnen ouch daß alle Obige Clausulen vnd Conditiones allda beobachtet vnd der Verschreibung Inseriret Werden bestens Recommendirt.

Alors traiteur à Belfort, François Bellan fait vendre la maison à Benoît Charbonnier dit Chevalier, officier de la monnaie

1701 (16.4), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 206-v
Sr Dominique Cazenave Chirurgien juré et manant de cette ville pour et au nom du Sr François Bellant, Traitteur demeurant presentement à Befort
Sr Benoist Charbonier dit Cheualier officier de la Monnoye de cette ville
Une maison avec sa place, cour, puit et tous ses bastiments, droits, appartenances et dependances Scituée en cette ville de Strasbourg dans la grande rüe appelée volgairement an der obern Straß faisant d’un côté le coin de la rue appellée Freÿburgergass autre costé tenant à la maison d’Abraham Jund maistre boulanger, aboutissant par derriere à Chrestien Guebhard, maistre gantier, hypothequée pour 250 livres de Strasbourg, plus 400 francs ou 100 livres de Strasbourg et pour 400 livres tournois ou 100 livres de Strasbourg, faisant ces trois articles la somme de 1800 livres, Item 1000 livres de France ou 250 livres de Strasbourg (en outre) 2200 livres tournois ou 550 livres de Strasbourg – Il est à Savoir que l’achepteur ayant obtenu la permission d’achepter cette maison par la Sentence susdite s’est obligé de ne revendre pas ladte maison a un autre que bourgeois (…)

La femme de Benoît Charbonnier (nommé Antoine à la première requête) demande l’autorisation de servir du vin dans l’ancienne auberge aux Bâtons Royaus en arguant que son mari est chargé d’une famille nombreuse. Les Quinze accordent en mars 1703 l’autorisation d’exploiter un cabaret à condition que le pétitionnaire devienne manant. Benoît Charbonnier demande en avril à être exempté de l’accise en arguant de la décision prise par les Conseillers et les Vingt-et-Un. Les Quinze refusent l’exemption après avoir constaté que la lettre de provision à laquelle se réfère le pétitionnaire n’en fait pas état.

1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
Benoist Charbonnier pt° Weinschancks
(f° 19) Sambstags den 27.ten Januarÿ 1703 – S. noîe Anthoine Charbonnier des Officiers de la Monnoye Haußfrawen die bittet unterth. weilen Ihr mann eine starckhe famille habe, Ihnen in ihrem eigenen hauß oben an der freÿburger gaß, so vor dießem den Schild aux bastons Royaux gehabt, den weinschanck gn. zu willfahren. Erkandt, vu supra [an die Oberen Ungeltherren gewießen]

(f° 51) Freÿtags den 2. Martÿ 1703 – Benoist Charbonnier pt° Weinschancks
Iidem [Obere Ungeltherren] per Herrn Friden, es habe Benoist Charbonnier dit Cheualier, bedienter in der Müntz, welcher das Eckhaus, oben an der freÿburger gaß, gekaufft vmb erlaubnus angehalten, daß er den weinschanckh darinnen treiben möchte. Wobeÿ man auch angestanden, weilen der Implorant weder burger noch Schirmer seÿe, und alle die in der Müntz arbeiten, der Statt nicht das geringste beÿ Zutragen pflegen, stünde demnach Zu Mgherren, Ob Sie demselben willfahren wollen, zumahlen es die meinung habe, daß keinem der nicht burger, der weinschanckh in der Statt, gestattet worden solte.
Herr Syndicus hielte davor, daß demselben Zwar der weinschanckh erlaubt, derselbe aber, als ein Cabaretier sich mit seiner frawen, in dem Schirm einschreiben zulassen vndt anderen gewohnlichen conditionen Zu unterwerffen, auch solche zu unterschreiben schuldig seÿn solte. Erk. Gefolgt.

(f° 119-v) Sambstags den 21. Aprilis 1703. – Benoist Charbonnier pt° Ungelts freÿheit
S. noîe Benoist Charbonnier des Schirmers und Müntzer, deßen haußfr. erschienen, Implorant ist neben anderen exemptionen auch vor sich vnd seine familie des Ungelts befreÿt laut bescheids von Herren Rhät und XXI. vom 31. Martÿ jüngsthin, weilen Er aber auch aux bastons Royaux den Weinschanckh habe, Als bittet Ihme, das Jenige, was Er in seine haußhaltung gebraucht, im Ungelt freÿ passiren Zu lassen. Erkandt, an die Oberen Ungeltherren gewießen.

(f° 348-v) Freÿtags den 14. Decembr. 1703. – Benoist Charbonnier pt° freÿen truncks
Iidem [Obere Ungeltherren] per Herrn Friden, es habe Benoist Charbonnier so aux bastons Royaux wein außschencke vnd in der Müntz employirt seÿe, umb einen freÿen trucnkh angesucht, vnd alß man ihne ferner gehört, beditten, daß er vor 6. od. 8. personen, woch. nur 2. ohmen freÿ verlange, vnd auff befragen, aus was vor einer ursach er soches prætendire. seine provision vorgelegt, worinnen aber nicht stehe, daß er des Ungelts freÿ seÿn solle, man Habe auch vor bedencklich angesehen, demeselben Zu willfahren, weilen schon andere Müntzer und Würth deßwegen beÿ dem Herrn Intendanten geklagt, der sie aber abgewiesen habe.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient en mars 1703 les termes de la lettre de provision présentéee par Benoît Charbonnier
1703, Conseillers et XXI (1 R 184)
(f° 59) Sambstags den 3.ten Martÿ 1703 – Benoist Charbonnier Monnoyeur pt° Einiger Franchises
Erschienen Benoist Charbonnier der Monnoyeur prod. deßen Lettres de prouision et réception, welches Er hiermit in Unterthänigkeit notificiren Vndt Zu gleich bitten sollen, Ihnen den darinn enthaltenen prvilegien Vnd Exemptionen gnädiig genießen Zu lassen. Erk. soll Implorant der in seinen Lettres patentes enthaltene privilegien Vndt freÿheiten, Vndt so Ihme gebühren mögen, ohngehindert gaudiren.
H. XV. Reichshoffer vndt H. Rathh. Mohr

Plusieurs employés à la Monnaie (Etienne Bunelle, Benoît Charbonnier, Augustin Clerc, Nicolas de Marly, Etienne d’Elpy et Jean Pierre Windershorn) demandent à l’intendant d’être exemptés de l’accise. L’intendant renvoie l’affaire au consul. Les Quinze constatent qu’ils ont déjà jugé en la matière en décembre 1703.
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(f° 158-v) Freÿtags den 30. May 1704 – Müntz bediente als Estienne Bunelle, Benoist Charbonnier, Augustin Clerc, Nicolas de Marly, Estienne d’Elpy, Jean Pierre Windershorn pt° befreÿung des Ungelts
Obere Ungelts herren Lassen per Herren Friden Proponiren daß etliche Beampte in der Müntz, als Estienne Bunelle, Benoist Charbonnier, Augustin Clerc, Nicolas de Marly, Estienne d’Elpy und Jean Pierre Wintershorn dem Herrn Intendanten vor einigen wochen Gegenwärtigee req.te so H. Frid abgelesen, überreicht, undt unter andern auch die befreÿung des Ungelts prætendirt hetten, Welche req.te der Herr Intendant an dem Reg. Herrn Amm. verwießen undt befohlen, daß man innerhalb 3. tagen darauff antwortten solte, so aber dahero unterblieben, weilen hochermelter Her Intendant verreist gewesen seÿe. Alß man die sache examinirt, habe man sich gleich errinnert, daß schon hiebevor Von dießer materie occasione ged. Charbonniers und Claude Capitaine, und Zwar den 14. Xbris 1703. geredt und damahlen Erkandt worden, daß weilen in dern Lettres de provisions davon nichts enthalten war, und diesße beeden dabeneben Würtschafft treiben Ihnen ihr begehren abgschlagen seÿn solle. Wurde dermahlen Zu Mghherren Ob Sie den Obern Ungelts herren Committiren wollen, dem Herrn Intendanten, benöthigte Remonstration darüber Zuthun.
Herr Syndicus hielte davor, daß den Obern Ungelts Herren, dem Herrn Intendantesn auff besagte req.te eine schrifftl. antwortt Zu übergeben, Communicirt werden könte. Erkant Gefolgt.

Fils de Benoît Charbonnier et de Marguerite Genon, le garçon perruquier Pierre Charbonnier renonce à tous droits sur la maison qu’ont achetée ses parents.
1708 (21.7.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 16)
Reuersal – Pierre Charbonnier jeune garçon perruquier Lequel a déclaré que quoy que le Sr benoist charbonnier son pere Monnoyeur en lad. ville et Marguerite Jenon sa mere ayant fait acquisition d’une maison en lad. ville Scituéé vis à vis le gouuernement Laquelle acquisition a esté faite du Sr Lombart ad.at en parlement au proffit dud. comparant par condition en datte de ce jour passé devant moi, Il declare qu’il n’a et ne pretend rien a lad. maison et qu’elle appartient a ses père et mère

Originaire de Tullins en Dauphiné, Pierre Charbonnier achète le droit de bourgeoisie en août 1708.
1708, 3° Livre de bourgeoisie p. 1271
Pierre Charbonnier d. Peruckenmacher V. Tullin en Dauphiné erkaufft d. burgerrecht p. 6. gold fl. 16 ß wird Zum Spiegel dienen, Jur. d. 11. Dito [Augusti] 1708.

La femme de Benoît Charbonnier demande l’autorisation de prendre des pensionnaires comme le sellier français Besson. L’affaire n’a pas de suite.
1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
(f° 45-v) Sambstags den 18.ten Martÿ 1708. -Saltzm. noîe Benoist Charbonnier haußfrauen welche jetzund in deß frantzösischen Sattlern Bresson genandt hauß wohnet, bittet vmb gn. erlaubnus pensionnaire Zuhalten. Erk ahne due Obere Umbgelt herren gewießen.

Marguerite Genon femme de Benoît Charbonnier dit Chevalier demande l’autorisation d’héberger des pensionnaires. Les Quinze constatent qu’elle n’en a pas qualité puisqu’elle n’est ni bourgeoise ni manante. La requérante répond que son mari est en poste à Lyon et qu’elle sert seulement des repas sans vin. Les Quinze accordent la permission à condition que la pétitionnaire règle l’amende que lui a infligée la tribu des Fribourgeois.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
(f° 154-v) Sambstags den 9. Junÿ 1714 – G. noîe Marguerithe Jennon femme de Benois Charbonnier dit Monnoyer Chevalier prod. frantzösische requeste vmb permission pensionaires Zuhalten, Erk. ahne die Obere Ungelts herren gewiesen.

(f° 233) Sambstag den 1. Septembris – S. nôe E. E. Zunfft der Freÿburger Zunfft meister Johann Friderich Bahl Citat Dame Capponniere principalis klagt, daß Citata weder burgerin noch schürmerin seÿe, dießes dannoch ingeachtet sine permission auberge halten bidtet inhibitionem.
G. Citata præsens bittet &deputationem und sie dabeÿ Zulaßen. S. setzts. Erkandt, wird diße sach ahne die Ober Ungeldts herren verwißen.

(f° 421-v) Montag den 17.ten Decembris. – E. E. Zunfft der Freÿburger Ca. De Charbonniere pt° auberge
Iidem [Obere Handt Wecks Herren] per Eund. [Secretarium Friden] laßen referiren daß gedachte Zunfft der Freÿburger Ca. De Charbonniere geklagt daß dieselbige ohne scheu auberge halten anbeÿ gebedten, ihro solches obrigkeitlich nider Zu legen, und sie Zu erlegung angesetzter Straff anzuhalten. Alß man herrn Bahlen alß Zunfftmeister hierüber ferner gehört, habe Er beÿgefügt, wie daß Beklagter schon lange Zeit Officiers halte, und ihnen Zu eßen und Zu trincken gebte, 2° sie weder burgerin noch schürmerin were, 3° man ihro auf seithen deß gerichts beÿ 3. lb d straff auberge zu halten Verbotten hette, deßen ungeachtet sie damit continuirten und obwohl man ihro auch an die handt gegeben, daß wann sie sich hierüber Zu beschwehren hette, sie sich beÿ gn. herren den XV.en anmeldten solte, sie es dannoch nicht gethan hette,
Worauf beklagtin geantwortet, daß Ihr man ein Müntzer Were, und ietz Zu Lion sich aufhielte, auch daß Wahr weren daß die officiers hielte, allein gebte sie Ihnen nur Zu eßen, und sie die Officers lößten daß Zeichen Zu dem wein in dem Ungelts Hauß, und Zahlte vor jeden Ohm. 13. sols 8. deniers ahnbeÿ gestehen müßen, daß die weder burgerin noch schürmerin were, beÿ Welcher beschaffenheit man davor gehalten, daß Ihro auberge Zuhalten Verbotten, und der Zunfft ahn die handt gegeben werden könte, daß Se beklagtin die angesetzte straff der 3. lb d Zu Zahlen anhalten widrigen falls sie mit der execution wider die verfahren solte,. Die Genehmhaltung Zu MGHherren stellend. Erkandt, beliebt.

Benoît Charbonnier dit Chevalier vend la maison au fondeur d’étain Jean Jacques Isenheim moyennant 1 250 livres

1706 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 410-v
(1250) Benoit Charbonnier dt. Cheualier officier de La Monnoye
in gegensein Joh. Jacob Eißenheims Zinngießers
Hauß, Hoff, Hoffstatt brunnen mit allen deren begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahn der obern straß, einseit ist ein eck ahn der freÿburger gaß, anderseit neben Abraham Jund weißbeckers, hinten auf Jacob Reichard schneidern stoßend gelegen – um 250 und 100 lb verhafftet, geschehen um 900 lb

Fils du fondeur d’étain Jean Henri Isenheim, Jean Jacques Isenheim épouse en 1703 Sara Schwartz, fille du chaudronnier Michel Schwartz : contrat de mariage, célébration
1706 (19. Aprilis), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 39) n° 148
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Herrn Johann Jacob Eißenheim dem Ledigen Zinngießer, weÿl. deß Wohl Ehrenhafften und Vorachtbaren Herrn Johann Heinrich Eißenheims ebenmäßig geweßenen Zinngießers und burgers alhier, mit der Viel Ehren und tugendsamen frawen Maria Magdalene gebohrner Beinin ehelich erzeugtem und hinderlaßenem Sohn, alß dem Bräutigamb ane Einem
So dann der Ehren: und tugendsammen Jungfr. Saræ gebohrner Schwartzin, deß Wohl Ehrenhafften und Vorachtbaren Herrn Michael Schwartzen Kupfferschmidts und burgers alhier mit der Viel Ehren und tugendsammen frawen Sara gebohrner Voltzin ehelich erzeügten Tochter, alß der Jungfr. Hochzeiterin am andern theil
zugleich durch Unterhandlung, guthem Consens Wißen Willen underhandlung des Wohl Ehrsamen und Vorachtbaren Herrn Johann Sebastian Otten Rothgerbers, des Hochzeiters geschwornen Vogts
Beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in Vor erwehnter persohnen beÿweßen (…) Montags den 19.ten Aprilis Anno 1706. [unterzeichnet] Johann Jacob Isenheim Als hoch Zeiter, Sara schwartzin als hoch zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 168, n° 769)
1706. Mitwoch den 19.t Junÿ Seind nach 2. mahl. proclamation ehl. copulirt worden Joh: Jacob Eißenheim der ledige Zinngießer vnd burger H. Joh: Heinrich Eißenheim gew. burgers und Zinngießers hinterl. ehl. Sohn, vnd J Sara H Michael Schwartzen b. und Kupfer: Schmidts allhier ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Isenheim Als hich Zeiter, Sarra schwartzin ahl hoch Ziedern (i 167)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que le mari a achetée avant son mariage et qu’il ameublit parce qu’il y a fait des travaux à la charge de la communauté. Les apports du mari s’élèvent à 243 livres, ceux de la femme à 471 livres.

1706 (4. Xbr), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 10) n° 224
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, so der Ehrenhaffte achtbare und bescheidene Herr Johann Jacob Eißenheim und die Viel Ehren und Tugendsamme Fraw Sara gebohrne Schwartzin, beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestandt zugebracht und sich deren jedes nach inhalt Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung für Unverändert Vorbehalten haben (…) Actum o , der Königl. Statt Straßb. in fernerem gegenseit deß Wohl Ehrenhafften und Vorachtbaren Herrn Michael Schwartz Kupfferschmidts und Fr. Saræ gebohrner Voltzein, obgemeldter Ehefr. geliebten Eltern, obgemelder Ehefr. geliebten Eltern, So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Fr. Mariæ Magdalenæ Eißenheimin gebohrner Bainin deß Ehemanns Leiblichen Mutter und H Johann Sebastian Otten, Rothgerbers und Lederbereiters Burgers alhier seines annoch ohnentledigten Vogts, Sambstag den 4. Decembris Anno 1706.

In einer in der Statt Straßburg ahne der innernstraßen oben ahne der Freÿburgergaß gelegenen behaußung befunden Word. Wie Volgt
Bericht Wegen der Behaußung so der Ehemann noch Vor der Ehe erkaufft hatt. Es hatt Zwar der Ehemann die alhier in Straßb: ahne der Straß oben ahne der Freÿburgergaß gelegenen Eck behaußung annoch vor Vollzogener dießer Ehe erkaufft, dieweilen Er aber auß seinen Mittlen darauff nichts bezahlt und noch über dasn in Währender dieser Ehe darinnen auß theilbarer Nahrung Viel gebawen und meliorirt, alß ist Verglichen, daß solche in die theilbare Nahrung fließen und Weder der Ehemann noch seine Erben hienkünfftig daran nichts Unverändertes prætendiren sollen noch wollen Zu Urkundt und Wahren Vesthaltung deßen sich allerseits Interessenten hiernechst Und. eigenhändig Unterschriebenen haben. Sig. den 3. Xbris aô 1706.
Werckzeug und Zinn auch gemachte Arbeith Zum Zinngießer Arbeith gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths so deß Ehemanns unverändert 55, Sa. Werckzeugs und Geschirrs Zum Zinngießer Handwerck gehörig 68, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. Baarschafft 106, Summa summarum 243 lb
Sa. Haußraths so der Ehefrau unverändert 183, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 5, Sa. Guldener Ring 21, Sa. Baarschafft 161, Summa summarum 471 lb
Haussteuren 92 lb, Thut Jedem Verglichener maßen Bor einen halben theil 46 lb

Sara Schwartz se remarie en 1709 avec le fondeur d’étain Melchior Edel, fils du fondeur de cloches Jean Pierre Edel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenhafften Achtbaren und bescheidenen Herr Michel Edeln, dem leedigen Zinngießern Von Straßburg gehürthig, deß Wohl Ehren Vesten, Weißen Kunstberühmten und großachtbahren herrn Johann Peter Edelln Stuckh vnnd Glocken gießers auch Eines Ehrsamen Kleinen Raths in Vorgedachter Statt Straßburg Wohlverdienten alten beÿsitzers, mit Weÿland der Viel Ehren und tugendbegabten Frawen Marthæ gebohrnee Höllbeckin ehelich erzeugtem Sohn, als dem Bräutigamb ahne Einem, So dann der Ehren undt tugendbegabten Frauen Sara Eißenheimin gebohrner Schwartzin, weÿland deß Ehrenhafften und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Eißenheimbs geweßenen Zinngießes und burgers allhier seeligen hinderlaßener wittib alß der hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen unndt Verhandtel seind dieße ding un er Königlichen Statt Straßburg, Montags den 22. tag deß Monats Octobris Anno Christi 1708 [unterzeichnet] Melchior Edel als Hochzeiter bekenne wie Obstehet, Sarra gebohrne schwartzin als hoch Zeiterin – Johann Adam Ösinger Notarius juratus publ.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 181-v, n° 880)
1708. Eodem [Mitwoch den 14.ten 9.mbr] sind nach 2 mahl Proclamation ehl. copulirt worden Melchior Edel der Ledige Zinngießer H Joh: Peter Edell des b. und Stuckgießers ehl. Sohn und Fr. Sara weÿl. Johann Jacob Eißenheim gew. b. und Zinngießers hinterl. wittib [unterzeichnet] Melchior Edel Als Hochzeiter, Sara eÿsensen heim hls hoch Zren (i 197)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison, non estimée, que la femme a apportée en mariage. Ceux du mari s’élèvent à 477 livres, ceux de la femme à 119 livres.

1708 (30. 9.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 12) n° 294
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender vnnd Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrsame v. achtb. H. Melchior Edel der Zinngießer und die Edle Viel Ehren und tugendsamme Fraw Sara gebohrne Schwartzin beede Eheleuthe undt burgere allhier einander in ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestandt Zu gebracht, undt sich deren Jeedes Crafft Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung für unverändert vorbehalten hatt (…) Actum in der Königlichen Statt Straßb. in fernerem beÿsein deß Ehrenvesten wohl Ehrenhafften vnnd vorachtbaren Herrn Johann Peter Edels, Glocken Kießers und eines Ehrs. Kleinen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers des Ehemanns geliebten Vatters, Weither deß Wohl Ehrenvesten vnnd Vorachtbaren herrn Michel Schwartzen Kupfferschmidts undt burgers allhier der Ehefr. leiblichen Vatters, so dann auch deß Ehrsammen und achtbahren herren Johannes Dörffers deß Küffers auch burgers allhier Ires annoch ohnentledigten Vogts alß hierzu beederseiths erbettener beÿständere, Freÿtags den 30. 9.bris 1708.

In einer in der Statt Straßburg ahne der Innern Straßen ahne der Freÿburger Gaßen gelegenen in der Ehefrauen Nahrung gehörigen hernach beschribenen behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ahne einer behaußung. Hauß, Höffel, Hoffstatt und bronnen, mit allen anderen deßen begriffen, Weithen, rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen alhie in der Statt Straßb. ahne der obern Straß, einseith ist ein Eckh ane der freÿburger gaß, anderseith neben H Abrahamb Jundten, dem Weißbecken, stoßt hinden auff Meister Jacob Reichardten Schneider, davon gehen dem Stifft St: Marx alhie Jährl. auff Joh. Bapt: 10. lb. d Zinß ablößig in Capital mit 250 lb d. Item 5 lb d H Johann Ludwig Städel U. J Lto jahrs auff den 17. Junÿ ist das hauptg. 100. lb d. Item 20. lb d Zinß Jährl. auff Joh. Bapt: S. T. J. Johann Philipp Bartenstein Professori Publico alß vogten der Heinricischen Kinder, Zweÿter Ehe ist in Capital 500 lb, Item 10 lb d Zinnß Jahrs auff den 17. Martÿ H Johann Philipp Schellen dem Silberarbeiter macht die hauptsumma 250. lb. d. Und dann 8. lb d Zinß Jährl. auff den 5. Martÿ Johann David Eißenheim der Ehefrauen Schwager so in Capital Widerlößig mit 200 lib. Summa der Vorher beschriebenen beschwehrten thut 1300 lib d. Sonsten über obige beschwehrten freÿ Ledig und Eigen und hiehero doch niemand Zur Præjuditz in Keinen anschlag gebracht word. Darüber meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in alhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertiget und mit dero anhangenden Kleineren Secret Innsiegell Verwahrt datirt den 21. Maÿ A° 1706.. Ferner ein frantzö. Pergamentener Kauffbrieff auch ane gemeldem orth gefertiget de dato 16.ten Aprilis Anno 1701.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Ehemanns in den Ehestandt gebrachtes Guth. Sa. haußraths 127, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 14, Sa. der baarschafft 402, Summa summarum 545 lb – Schulden 57, Nach deren Abzug 477 lb
Der Frauen in den Ehestand gebrachte unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 287, Sa. Werckzeugs und gemachte arbeith auch ohngerabeith Zum Zinngießer handwerck gehörig 281, Sa. Wein vnd lähren Vaß 7, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Guldenen Ringen 36, Sa. Eigenthümb ahne einer behaußung (-), Sa. der Schulden 15, Summa summarum 636 lb – Schulden 517, Nach deren Abzug 119 lb
Haussteuren 94 lb

Les Quinze accordent à Melchior Edel dispense d’inscription préalable pour faire son chef d’œuvre. Le pétitionnaire argue que son tour de compagnon a duré neuf ans et qu’il va épouser une veuve de fondeur d’étain.
1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
(f° 237-v) Sambstags den 10. Novembris 1708 – Melchior Edel C. E. E. Meisterschafft der Zinngießer
Saltzm. nôe Melchior Edel deß ledigen Zinngießers gtra. E. E. Meisterschafft der Zinngießer Ober meister Citati wollten principalen wegen nicht verarbeiteter Zeit Zum Meisterstück nicht admittiren, da Er doch 9 jahr auff der wanderschafft geweßt vnd Eines Meisters wittib heürathen würdt, bittet deßwegen. dispensation vnd ihme das Meisterrecht gnd. Zu kommen Zu laß.
Kun. weil das petitum wider ordnung, vnd das dispensation begehren beÿ Ewer gnaden stehet alß s. doch den* Er andern dabeÿ nicht vergeßen werden möchten. Erk. würdt Imploranten in seinem begehren gegen erlag 2. lb d. dispensando willfahrt.

Melchior Edel et Sara Schwartz hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Jean Haan.

1722 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 442
Melchior Edel zinngießer und Sara geb. Schwartzin beÿständlich Michael Schwartz des Kupfferschmidts ihres bruders und Johann Pfähler des Ohlmanns ihres Schwagers
in gegensein H. Johann hahnen Med. D. et Pract. – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne d. Straß, einseit ist ein Eck ahne der Freÿburger gaß, anderseit neben Balthasar Hummel dem weißbecken, hinten auff Reichard dem Schneider

Melchior Edel meurt en 1725 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 1 350 livres. La masse propre à la veuve est de 500 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 76 livres, le passif à 1 255 livres

1725 (1.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 91) n° 288
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿl. der Ehrengeachte Meister Melchior Edel, der geweßene Zinngießer und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Mittwoch den 24.ten Januarÿ dießes Lauffenden 1725.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren: und Wohl vorgeachten Herrn Matthæi Edels des Stuck und Glockengießers auch burgers allhier zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Margarethæ Salomeæ, Johann Melchior, Johann Daniels und Barbaræ der Edel, aller vier des Abgeleibten seel. mit hernach genanter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Zu gleichen antheiltern Verlaßener Erben (…) durch die Ehren und tugendsahme Frau Saram Edelin gebohrner Schwartzin, die hinterbliebene Wittib mit beÿstandt des Ehren und wohlvorgeachten herrn Philipp Jacob Erhards des Zinngießers und burgers allhier Zu Straßburg Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 1.ten Martÿ Anno 1725.

In einer in der Statt Straßburg ane der Obern Straßen gelegenen und in dießer Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühn, Im Obern Haußöhren, In der ohnstub, In dero Stub Cammer Im haußöhren Vor der Wohnstub, In der Kuchen, In der Wercktatt, Im Keller
Eigenthumb ahne einer behaußung. (W.) Eine behaußung, Hoff, Hoffstatt, Höfflein und bronnen, mit allen anderen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der obern Straß, einseit ist ein Eck ane der Freÿburgergaß, anders. neben Mr Diebold Hummel, dem Weißbecken, hinden auff Hn Jacob Reichard, den Schneider stoßend, davon gehen Jährl. auf Joh. Bapt: dem Stifft St: Marx allhier 10. lb. d Zinnß, ablößig in Haubtguth mit 250 lb. Ferner 5. lb d. Zinß Jährlich auf den 17. Junÿ denen Kastischen Erben etwan modo herrn Joh: Philipp Güntzer dem goldarbeiter alh. Jährl. auf den 17. 9.bris, redimibel in Cap. mit 100. lb. Weiter 20. lb d Zinnß Jährl. auf Joh. Bapt: H M. Johann Daniel Heinrici Vorhien anjetzo aber H Johann Peter Edel dem Stuck und Glockengießer allhier als welcher deßwegen in sein H. M. Heinrici Recht gestanden, widerlaufig in Capital mit 500 lb. It. 8. lb d Zinß Jährl. auf den 17. Martÿ Hn Johann Philipp Schellen dem Silberarbeiter etwan, modo vorgedachten Hn Johann Peter Edel, dem Stuck und Glockengießer, welcher in solch Recht gestanden, ablößig in haubtguth mit 200. lb. Sonsten über dießer beschwährden und die hernach unter denen theilbaren Passivis eingetragene 150. lb d freÿ ledig eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 13.ten Aprilis Anno 1725. angeschlagen pro 300 lb. Darüber meldet j teutscher perg. Kauffbrieff in alhießiger C. Contract Stub gefertiget und mit dero anh. Kleinerem Secret Ins. Verwahrt, sub dato 21. Maÿ Anno 1706. Dabeÿ ferner ein frantzösischer perg. Kauffbrieff, so auch in gemeldem Contract Stub gefertiget und mit derrselben anh. Ins. becräfftiger, de dato 16.ten Aprilis Anno 1701.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten guths, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachten Nahrungen durch H. Notarium Johann Adam Posinger in Anno 1708 auffgerichtet
Wÿdemb, Welchen die Wittib Wegen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Isenheimin Ihrer in erster Ehe mit weÿl. herrn Johann Jacob Isenheim, dem gewesenen Zinngießer und burgern allhier Zu Straßburg, Ihrem geweßenen Erstern haußwürth seel. ehelich erziehlter Tochter, mit gewißer condition genießen hat
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Guth, Sa. haußraths 60, Sa. Werckzeugs und Zinns Zum Zinnhießer handwerck gehörig 28., Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 300, Sa. Ergäntzung (935, abzuziehen 492, bleibt) 442, Summa summarum 832 lb – Schulden 331 lb, verbleibt 500 lb
Der Erben ohnverändert und theilbahr Verlaßenschafft, Sa. haußraths 23, Sa. Werckzeugs und gemachter arbeit Zum Zinngießer handwerck gehörig 3, Sa. Schulden 30, Summa summarum 76 lb – Schulden 1255 lb, Passiv onus 1178 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 750 lb, Mehr Schulden als nahrung dem Stalltax nach 428 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen unndt Verhandtel seind dieße ding un er Königlichen Statt Straßburg, Montags den 22. tag deß Monats Octobris Anno Christi 1709
Abschatzung d. 13.ten April ao. 1725. Auff begehren Weÿland des Ehren Vesten und Vorachtbahren Meister Melchior Edel gewesenen Zingiesers seel: hinter laßene Fraw Wittib und Erben, ist Eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der langen Straß, ein Eckhauß an der Freÿburger Gaß gelegen, einseiths Neben Thiebold Hummel, Weißbeck, anderseits Neben Jacob Reichert Schneider welche behausung, Stuben, Cammer, officier Stuben Kuchen Werckstatt, schmeltz und bauch Offen, gewölbtes Kellerlein und Klein höffel, mit einem bronnen, sambt aller Gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor vnd vmb Zweÿ Thausend und Sieben hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Compte que rend Matthias Edel de la tutelle des biens qui appartiennent aux quatre enfants de Melchior Edel
1729 (20.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 24) n° 564
Rechnung Mein Matthæi Edels Stuck: und Glockengießers, auch burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Margaretha Salome, Johann Melchiors, Johann Daniels und Barbaræ der Edel, Weÿland Meister Melchior Edels, des geweßenen Zinngießers und burgers allhier nunmehr seel. mit Frauen Sara geb. Schwartzin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter und nach Tod verlaßener Vier Kinder, ausweißend alles dasjenige, was Ich vom 19. Februarÿ Anno 1725 als da Ich zu dießer Vogteÿ gekommen, biß den 20. Julÿ Anno 1729 berührter meiner Curanden halben Eingenommen und hingegen wider außgegeben, auch sonsten Vögtlicher Weiße verhandelt und verrichtet habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ
Corpus der Vier Vogts Persohnen ins gemein Jährlich Zugewartten habenden hauß Zinnßes.
12. lb. d Zinnß solle Frau Sara Edelin geb. Schwartzin (…) von Ihrer Vier Kinder eigenthümlich ererbter Großvätterlich. Behausung ane der Vorstatt Steinstras in der Graumannsgaß gelegen

Compte que rend Matthias Edel de la tutelle des biens qui appartiennent aux deux enfants de Melchior Edel après le mariage de Marguerite Salomé avec le cordonnier Jean Bernard Wild et la clôture du compte de Jean Melchior
1733, Not. Lobstein (Jean, 31 Not 37) n° 846 [coin supérieur gauche très abîmé par l’humidité]
Rec]hnung Mein [Matthæi] Edel Stuck und Glockengießers auch burgers allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniels und Barba[ræ der Edel Weÿla]nd Meister Melchior Edels des [geweßenen] Zinngießers und burgers allhier nunmehr seel. mit Frauen Sara geb. Schwartzin seiner hinterbliebenen Wittib erziehlter zweÿer Kinder, inhaltend alles dasjenige, was Ich vom 20. Julÿ Anno 1729 als dem Beschluß meiner abgelegten Erstern Rechnung biß den 20. 8.bris Anno 1733. berührter meiner beeden Curanden halben, ferner Eingenommen und hingegen wieder außgegeben habe – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht gegenwärtiger Rechnung. Es gibet meine Wegen der Beeden Curanden und Ihrer Zweÿen ältern Vollbändigen geschwüsterde, Nahmentlich Frauen Margarethæ Salome, so ane Johann Bernhard Wilden, den Schuhmacher Verheurathet und Johann Melchiors, Ledigen Peruquenmacher gesellen, die mich aber beÿde seithero der Vogteÿ entlediget (…)
Corpus der beeden Vogts Persohnen ins gemein Jährlich Zugewartten habenden hauß Zinnßes.
6. lb. d Zinnß solle Frau Sara Edelin geb. Schwartzin (…) von Ihrer Vier Kinder eigenthümlich ererbter Großvätterlich. Behausung ane der Vorstatt Steinstras in der Graumannsgaß gelegen

Compte que rend Matthias Edel de la tutelle des biens qui appartiennent à Barbe Edel après clôture du compte de Jean Daniel
1737, Not. Lobstein (Jean, 31 Not 47) n° 1087
Rechnung Mein Matthäi Edels Stuck und Glockengießers auch E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers und burgers allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen vogts Jungfrauen Barbarä Edelin, weÿl. Mr Melchior Edels, des geweßenen Zinngießers und burgers allhier seel. mit Frauen Sara geb. Schwartzin seiner hinterbliebenen wittib ehelich erziehlter Jüngern tochter, außeißend alles dasjenige, was Ich vom 20. 8.bris Anno 1733 als dem Beschluß meiner abgelegten Zweÿten Rechnung, biß den 29. 78.bris Anno 1737. erwehnter meiner vogts dochter halben, weiter Eingenommen und hingegen wieder außgegeben habe – Dritte Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht gegenwärtiger Rechnung. Nach besag meines wegen der Vogts dochter und Ihres bruders Johann Daniel Edels /:den Ich aber beÿ errichtetem 20. jährigen alter den 23. 8.bris Anno 1734 ordnungs mäßig gelieffert (…)
Corpus der Vogts dochter ins gemein Jährlich Zugewartten habenden hauß Zinnßes.
3. lb. d Zinnß solle Frau Sara Edelin geb. Schwartzin (…) von Ihrer Vier Kinder eigenthümlich ererbter Großvätterlich. Behausung ane der Vorstatt Steinstras in der Graumannsgaß gelegen

Les enfants sont dispensés de faire dresser l’inventaire après la mort de leur mère qui bénéficiait de l’aumône Saint-Marc.
1740 (10.8.), Livres de la Taille (VII 1179) f° 35
Weÿl. Melchior Edel des Zinngießers wittib Verlassenschafft betreffend erscheint Johann Melchior Edel der Peruckenmacher und fr. Margarethæ Salome Bernhard Wilden des Schuemachers Ehefrau und bitten in ihrer und der abweßeden Geschwüsterd Nahmen umb befreÿung der Inventur. Erkannt weilen die Verstorbene das Allmoßen beÿ St. Marx biß in ihrem tod genoßen, aus Armuht willfahrt.

Jean Henri Isenheim loue la maison à son frère Jean Daniel Isenheim

1727 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 613
H. Johann Heinrich Isenheim zinngießer
in gegensein seines bruders Johann David Isenheim auch zinngießers
entlehnt, Eine Behausung höfflein bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten nichts davon ausgenommen in der langen straß, einseit ist ein eck ahn der Freÿburger: gaß anderseit neben Hummel dem weißbecken, hinten auff H Reichard den Schneider gelegen – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Johann Baptistæ fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Jean Henri Isenheim acquiert la maison par enchère judiciaire le 8 janvier 1727 (la référence figure à l’inventaire de 1735)
Fils du fondeur d’étain Jean Henri Isenheim, Jean Henri Isenheim épouse en 1699 Marie Ursule Schaaff, fille du tailleur Lux Schaaff : contrat de mariage, célébration

1699 (31.7.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5892)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften Johann Heinrich Eißenheimen, ledigen Kannengießern, weÿl. des Ehrengeachten herrn Johann Heinrich Eißenheims, geweßenen ebenmäßigen Kannengießers burgers alhier Zu Straßburg seelig. nachgelaßenen ehelichen Sohn, als hochzeitern an einem
So dann der viel Ehren: undt tugendsahmen Jungfrauen Mariæ Ursulæ, des Ehrengeachten herrn Lux Schaaffen, Schneiders auch burgers Zu gedachtem Straßburg eheleiblichen tochter, der Jungfrawen hochzeiterin am andern theil
Welches beschehen in Straßburg Freÿtags d. 31. Julÿ Anno 1699. [unterzeichnet] Johann Heinrich Isenheim Als Hoch Zeider, Maria Ursula Schaaffin Als hochzeiterin
Protocollum tertium, f° 66-v

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 101-v, n° 508)
1699. Mittw. d. 9. 7.br wurd. nach ordentl. Außruffung copulirt Johann Heinrich Isenheim d. ledige Zinngießer v. B. allhier, weil. H. Johann Heinrich Isenheims des geweß. Zinngießers v. B. alhier nachgelaß. ehl. Sohn, J. Maria Ursula, Hn Lucä Schaffen des schneiders V. B. allhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Isenheim als Hochzeidter, Maria Ursula Schaaffin Als hohzeitterin (i 101)

Jean Henri Isenheim se plaint aux Quinze que les contrôleurs de l’étain ne font pas bien leur travail en rapportant ce qu’ils ont fait chez lui. Les Quinze estiment que le plaignant devra régler une amende pour ne pas porter préjudice à l’autorité des contrôleurs et ordonnent que les contrôles suivants soient portés à leur connaissance.
1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
(p. 410) Sambstag d. 19. Octobr. 1720 – die Zinnschawer C. Joh: Heinrich Isenheim pt° Prob
Iidem [Obere Handwercks herren] laßen ferner per Eundem [Secret. Kleinclaus] referiren, Es hatten die gesamte H Zinnschawer C. Joh: Heinrich Isenheim den Zinngießer undt burger allhier Klagend angebracht, daß dießer, weilen die Prob deßen Zinnß um halt nicht jusr, noch wie sichs gebühret befund. worden nach dreÿmahliger Citation beÿ Ihnen nicht erschienen seÿe, deßweg. sie Kläger nach ordnung solche Sach Mghh. Erkantnus anheim stellen wollen, worauff Beklagter umb Deputation angeruffen, undt umb Vorlegung des Articul buchs sambt der prob undt waag gebetten habe.
Beÿ der Deputation seÿen Von denen Klägern erschienen, H. Rathh. Zachæus Saur, Johann Wilhelm Schatz und Johann Friderich Weiß, Welche sich erst den gehaltenen Recess bezogen mit dem beÿsatz, daß sie von gegnern vernehmen wolten, warumb er nicht erschienen seÿe, Beklagter Zugegen habe geantwortet, Er finde daß Große Mißbrauch beÿ der Zinnschaw Vorgiengen, und wan er erschienen wäre, so würden selbige auch beÿ dieser gelegenheit Verübet word. sein, das erste mahl seÿe er erschienen, sie hätten Ihne aber so hart angefahren und tractirt daß er das 2.te mahl nicht habe erscheinen mögen, dann 1° Schlagen Sie die prob auff Zinn, so nicht einmahl Kaufmanns Guth seÿe, Wie sie Ihme ehedeßen ein Barbierbecken so in den halt aus Zinn 10.ten seÿe, die Englische prob geschlagen hatten, Worauff Kläger replicirt daß Sie das Zinnzeichen in der qualitæt wie solche von dem Meister, der selbiges Verarbeite angegeben werde, auffschlagen, Betreffend das barbier becher so seÿe selbiges eine geschlagene arbeit, deßweg. sie auch selbiges alß Englisch Zinn hätten Zaichnen müßen, jedeme laut 4. Articuls Ihrer ordnung Keine geschlagene arbeit gemacht werden solle alß von purem das ist Englischem Zinn. Beklagter habe hierauff eine Schrifft wollen einleg. er seÿe aber dahien angewießen worden, daß er selbige per procuratorem angeben laßen solle, damit pars adversa deßen commun. begehren und sich darauff verantworten Könne. Indeßen aber hätten die Hh. Depp. davon gehalten daß Zu maintenirung der H. authoritæt dem Bekl. beÿ 5 lb straaff anzubefehlen, sich beÿ dem Kläger Zu sistiren, sein Zu schawen habendes Zinn, durch sie ordnungs mäßig schawen Zu laßen undt wann Ihme durch die Schaw Zu wenig oder Zu viel geschehen solte Ihme solches beÿ Mgh. anzubring. ohnverwert undt Zugelaßen sein solte, darauffhin nachgehendts ferner ergehen Könte was recht ist, die genehmhaltung Zu Mghh. fallend. Erk. Bedacht gefolgt.

(p. 433) Sambstag den 23. 9.bris 1720 – Moss nôe E. E. Meisterschafft der Zinngießer erscheint der Alte Ober Meister Philipp Jacob Erhard citirt Johann Heinrich Isenheim auch Zinngießer prod. Extractum Handwercks Protocolli will damit die legitimation præstirt haben, und bitt nochmahl Unterthänig wie den 16. h. gebetten worden. Gug Citatus Verwilligt in die Communication gebettener Copeÿ.Moss acceptirts.

Jean Henri Isenheim demande l’autorisation de prendre un nouvel apprenti bien que les deux ans réglementaires entre la fin d’un apprentissage et le début du suivant ne soient pas écoulés. Les Quinze accordent la permission eu égard que l’apprenti est allié à la famille Fried, à condition que l’intervalle jusqu’à l’apprentissage suivant soit augmenté de la durée manquante. Les Quinze remettent aux parties une expédition de leur décision.
1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
(p. 37) Sambstag den 12. Febr. 1724. – Johann Heinrich Isenheim Ca. E. E. Meisterschafft der Zinngießer pt° Lehrjungens
Moss. nôe Johann Heinrich Isenheim Zinngießers Ct. E. E. Meisterschafft der Zinngießer Ober Meister H Philipp Jacob Erhard prod. Memoriale und bitten pt° gn. dispensation einen newen Lehr: Jungen an zunehmen. Gug Weil das petitum wider Articul alß bitt Deputationem et Facta Relatione den gegner mit seinem gesuch abzuweisen. Ref. Expensis. Moss. bitt auch Deputation. Erkand, Ober Handwerckh. herren.

(p. 84) Sambstag den 4. Martÿ 1724. – Joh. Heinrich Isenheim Ca. E. E. Meisterschafft der Zinngießer pt° Lehrjungens
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium Kleinclaus] Referiren, daß Johann Heinrich Isenheim der burger und Zinngießer allhier C. E. E. Meisterschafft der Zinngießer Ober Meister H Philipp Jacob Erhard d. 12. Febr. jüngst ein Memorial eingelegt, jnhalt Welches derselbe vorgetragen, daß Ihme einen Lehrjungen nahmens Johann Georg Schmid Von Reichenweyer gebürtig, von deßen Hier befindlichen Hrn Anverwanthen in die Lehrjahr auff Zu nehmen Zugemuthet worden, Zu Welchem ende er sich beÿ dem Ober Meister angemeldt, von demselben aber Zur Antwort erhalten, daß er die gesetzte Zweÿ Jahr nach außthuung des vorigen Lehrjungen auß warthen mußte, Weil man ihme Imploranten noch neun monath manglen und anbeÿ aber des ged. jungen Anverwanthen Zu Ihme allein das Vertrawen hätten, alß bäthe Er mit Obrigkeitlicher dispensation Krafft deren er den benambsten Jungen in die Lehrzeit auff nehmen und einschreiben dörffe, gnädig Zu willfahren, Auff dises Memorial habe gedachtes Handwerckh geantwortet, daß das quæstionirte petitum wider Articul lauffe, und gebetten den Imploranten abzuweißen, Ref. Expensis.
Beÿ erkandt und beseßener Deputation habe der Implorant sein petitum Widerhohlet, nahmens erstangeregten Handwerckhs habe obgenanter Erhardt gemelt, es fehleten dem Imploranten noch über dreÿ Fiertel Jahr an der geordneten Zeit, und bäthe die Meisterschafft es beÿ Articul Zu laßen.
Auff seithen der Hh. Deputirten Vermeine man daß einige Consideration Zu haben vor die Fridische famillie, aus Welcher der Jung den der Implorant anzunehmen willens seÿe, mithien dem Imploranten selbigen jetzund aufzudingen dispensando erlaubt werden Könte, jedoch mit dem anhang, daß wann dieses jungen Lehrzeit Zu end, der Implorant über die geordnete Zeit der Zweÿ Jahr annoch dreÿ Viertel Jahr still zu stehen schuldig sein solle, ehe er wieder einen andern jungen annehmen döffe. die Genehmhaltung zu Mghh. stellend. Erkandt, Bedacht gefolgt.

(p. 117) Sambstags d. 18. Martÿ 1724. – Herr Secret. Kleinclaus proponirt daß nachfolgender Vier bescheid Communication seÿe begehrt, auch willfahrt, auch so fort wie hienach Zu sehen Zu papier gebracht worden
Bescheid. Sambstag den 4. Martÿ 1724. In Sachen Johann Heinrich Isenheims des burgers undt Zinngießers allhier Imploranten ane einem, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Zinngießer Imploraten am andern theil pt° annehmung eines Lehrjungens, auff producirters Und.thg. Memoriale undt bitten, der Beklagten darüber gethane mündliche Verantwortung, gebettene undt besessene Conferenz Ist der Hrn Depitirten abgelegter Relation nach Zu Recht Erkandt, wird dem Imploranten aus bewegenden ursachen Johann Georg Schmid Von Reichenweyer gebürtig in die Lehr auff: und Aufzunehmen dispensando erlaubt, jedoch mit dem anhang, daß wann dieses jungen Lehrzeit Zu end, der Implorant über die geordnete Zeit der Zweÿ Jahr annoch dreÿ Frtl. Jahr, ehe er wieder einen andern jungen annehmen döffe, still zu stehen schuldig sein solle.

Marie Ursule Schaff meurt en 1725 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison place de la Cathédrale face au portail Saint-Laurent. La masse propre au veuf est de 646 livres, celle des héritiers de 302 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 289 livres, le passif à 199 livres.
1725 (6. 9.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 35) n° 913
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegenter und Fahrenter, Keinerleÿ davon außgenommen noch hindangesetzt, so Weÿl. die Ehren und Wohl tugendbegabte Frau Maria Ursula Ißenheimin gebohrene Schäffin, deß Ehrenhafften und wohlachtbahren Herrn Johann Heinrich Ißenheimbs Zinngießers und burgers allhier geweßene geliebte Ehefr. nunmehr seel. nach Ihrem den 5. Junÿ dießes Zuend Lauffenden 1725. Jahrs aus dießer mühesamen Kummer vollen umbständig: und Vergänglichen welt genommenen seel. hintritt Hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafften und achtbahren Herren Veit Kärchers Schreiners und burger allhier als geordnet und geschwornen Tutoris Johann Heinrichs, Maria Ursula, Johann Lucæ und Margarethæ Salomeä der Isenheimeren als der Verstorbenen seeligen mit obgedachtem Ihrem hinderbliebenen Wittibern Ehelich erzeugtten Kindern und deroselben ab intestato nechster rechtmäsiger Erben, Inventirt (…) Actum im der Königlichen Statt Straßburg in fernerem Beÿsein deß Ehrenvesten und wohlachtbahren Herrn Lucæ Schaaffen Schneiders und E. E. Kleinen Raths allhier alten beÿsitzers auch der Ehren und Wohl tugendsamen Frauen Mariæ Ursulæ gebohrner Rumplerin, beeder Eheleuthen als der dißorths Erben Leiblichen Groß Eltern, dinstag den 6.ten 9.bris Anno 1725.

In einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg Gegen der Münster Kirch und Zwar gegen der Thür Zu St. Lorentzen genannt gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behaußung ist befunden Worden Wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerckh. Cammer A, Im obern Haußöhren, In der Obern Stub, In der officir stub, In der Magd Cammer, Im obern haußöhren, Im Hindern Stübel ; Im Mittlern Haußöhren, On der Wohn Stub, In der Stuben Kaminer
Eigenthumb ahne Einer behaußung (W: Eine Behaußung beÿ der Münst. Kirch gegen der Thür St Lorentzen über (…)
Ergäntzung deß Wittibrs abgegangenen ohnveränderten Gueths. Inhalt Inventarÿ über deß Wittibers und seiner verstorbenen geliebten Ehegattin seelig einander in den Ehestand gebrachte Nahrung durch Weÿl. H. Johann Kitschen geweßenen Notarium publicum Anno 1699 auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Wittibers unverändert Vermögen, Sa. haußraths 12, Sa. Werckzeug Zu der Zinngißer profession gehörig 71, Sa. Gold. Rings. 2, Sa. Eigenthumb ahne einer behaußung 900, Sa. Ergäntzung (1097, Abzug 2658, übetrtifft umb 1560) Summa summarum 986 lb – Schulden 1635, Conferendo 646 lb
Der Kinder und Erben unveränderte Mütterliche Verlaßensch. Sa. haußraths 69, Sa. Silbers 1, Sa. Guldinen Ring 4, Sa. Schulden 72, Sa. Ergäntzung 154, Summa summarum 302 lb
Daß gemein verändert und theilbar guth, Sa. haußraths 106, Sa. Werckzeugs 2048, Sa. Wein und Leehrer Vaßen 191, Sa. Silbers 27, Sa. Gold. Ring 5, Sa. baarschafft 34, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75 lb, Sa. Schulden 1800 lb, Summa summarum 4289 lb – Schulden 199, Nach deren Abzug 4079
Conclusio finalis Inventarÿ 3745 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 3 000 florins (1 500 livres) sur un total de 9 100 florins
1725, Livres de la Taille (VII 1176) f° 21-v
Schmidt F. N° 3853. Weÿl. Fr. Mariæ Ursulæ gebohrner Schaffin H Johann Heinrich Eißenheim Zinngießers und burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Nit. Ößinger
Cocl. Fin. Inv: ist Fol. 99. 3745. lb 2 ß 5 d Darzu gelegt wegen geringen anschlags der behaußung, alß welche Von den Werckmeistern pro 900 lb d æstimirt Von del H. Wittiber aber in anno 1707. Von deßen geschwüsterden pro 1375. lb. Käufflich angenommen und seithero umb 600 lb. wie in dem Ergäntzungs Abzug fol. 37. Zu sehen meliorirt worden 1000 lb. Summa 4745 lb 2 ß 5 d
Hingegen gehet wieder ab so beÿ der rubric Werckzeug gestoßen und Zu Viel in auswurff gebracht worden 193. lb 7 ß. Compensando restirt 4551. lb 15 ß 8 d, die machen 9100 fl. Verstallte Hiengegen allein 6100. fl. also Zu Wenig 3000 fl.
Von welchen Zu wenig verstallten 3000 fl. alß von theilbahr und errungenem Guht der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo à 9 lb d th. 54. lb
Und auff vier Jahr in simplo à 4 lb 10 ß d macht 18 lb
Extat kein Stallgelt
Gebott 2 ß
Abhandlung 4 lb 17 ß 6 d, Summa 76 lb 19 ß 6 d
Auff bitten und eingebrachte erhebliche motiven haben die Herren dreÿ den angesetzten Nachtrag auf die helffte moderirt gehet demnach ab 36 lb, Rest 40 lb 19 ß 6 d
dt. 4. Mart. 1726.

Jean Henri Isenheim se remarie en 1726 avec Susanne Salomé Schatz, fille du fondeur d’étain Jean Guillaume Schatz : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und Wohlachtbaren herrn Johann Heinrich Ißenheim Zinngießern, Wittwern und burgern alllhier, alß dem Bräutigamb ane Einem, So dann der Ehren und Wohl tugendsahmen Jungfrauwen Susannæ Salomeä gebohrner Schatzin deß Ehrenhafften und Wohlachtbaren Herrn Johann Wilhelm Schatzen auch Zinngießers und burgers allhier mit der Viel Ehren und tugendsamen frawen Maria Salomea gebohrner Lobsteinin Ehelich erzeugten Tochter alß der Jungfer Braut andern theils – Beschehen und Verhandelt seÿnd dieße ding, allhier in der Königlichen Statt Straßburg, Mittwochs den 6. Martÿ Anno 1726 [unterzeichnet] Johann Heinrich Isenheim als Hochzeitter, Susanna Salome Schatzin Alß Hochzeitterin, Johann Adam Ösinger Notarius juratus publicus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 39-v, n° 155)
1726.. Mittw. d. 20. Martÿ sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. einesgnet word. H. Johann Heinrich Isenheim, der b. Zinngießer v. Wittwer b. Jgft. Susanna Salome H. Joh: Wilhelm Schatz b. v. Zinngießers ehl. tochter [unterzeichnet] Joh: Heinrich Isenheim als Hoch Zeitter, Susana Salome Schatzin als hoch Zeitterin (i 43)

La nouvelle épouse fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 345 livres.
1726 (31. 8.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 36) n° 921
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so die Ehren und Tugendbegabte frau Susanna Salome gebohrene Schatzin deß Ehrenhafften und Vorachtbahren Herrn Johann Heinrich Ißenheims Zinngießers und Burgers allhier Zu Straßburg eheliche hßfr: Zu erstgedachtem Ihrem Ehewirth in Ihrem mit demeselben ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht (…) Actum in der Köbigl. St: Strßb. in fernerem gegenseÿn H Veit Kärchers Schreiners alß deß dißorths Ehemann Schwagers und deßelben K. K. Erster Ehe geschwornen Vogts, So dann H. Joh: Willhelm Schatzen Zinngießers und burgers allhier auch Fr. Mariæ Salomeæ geb. Lobsteinin der dißorths Ehefr. Leibl. Eltern Donnerstags den 31. 8.bris A° 1726.
In einer allhier in der Königl. Statt Straßb. ahe dem Münster platz gegen der Münster Thür St. Lorentzen genannt gelegenen, dem dißortgs Ehemann Eigenthümlich zuständigen und hernach beschriebenen behaußung befunden Worden Wie Volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 168, Sa. Silber geschmeids 27, Sa. Goldener Ringen 16, Sa. der baarschafft 77, Summa summarum 310 lb – Hierzu Ist Zu Legen die Helffte ahne denen Haussteuren so tht. 35. lb, Beschluß summa 345 lb

Susanne Salomé Schatz meurt en février 1735 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 150 livres. La masse propre au veuf est de 2 074 livres, celle des héritiers de 1 288 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 913 livres, le passif à 2 235 livres.

1735 (12. 7.bris), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 43) n° 976
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland die Viel Ehren und tugendsahme Frau Susanna Salome Isenheimin, gebohrner Schatzin, des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Heinrich Isenheims, des ältern, Zinngießers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene eheliche Haußfrau nunmehr seel. als dieselbe Freÿtags den 18.ten Februarÿ dießes Lauffenden 1735.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenem tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Hern Johann Wilhelm Schatzen des Zinngießers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Susannä Dorotheä, Johann Friderichs, Annä Mariä und Mariä Elisabethä der Isenheim, der Verstorbenen Frauen seel. mit Vor Ehren ernantem Ihrem hinterbliebenen Herrn Wittiber ehelich erziehlter Vier Kinder und ab intestato Verlaßener Rechtmäsiger Erben, ersucht und inventirt (…) So Beschehen in Straßburg auf Montag den 12.ten Septembris Anno 1735.

Inn einer allhier Zu Straßburg Ane deù Münsterplatz gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, Vor dießem gemach, In der Stub Cammer, Vor dießen gemachen, Inn der Magd Cammer, In der Cammer A, Im undern hindern Stübel, In der Wohnstub, In dero Stub Cammer, Im Haußöhren, In der Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane Häußern. (W.) Erstl. eine Behaußung hoffstatt und höfflein beÿ der Münsterkirch gegen der Thür S, Lorentzen hinüber (…)
(T.) It. eine Behaußung, Hoff Hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß, einseit ist ein Eck ane der Freÿburgergaß, anderseit neben H Johann Diebold Hummel dem Weißbecken, hinden auf Johann Jacob Reichards Erben stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und durch hieoben benahmbsten der Statt Straßburg geschworne herren Werckmeistere inhalt berührten Abschatzungs Zeduls Vom 19. 7.bris Anno 1735 æstimirt per 1150. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Ganth Kauffbrieff, mit E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg anhangendem Insiegel Verwahrt, datirt den 8.ten Januarÿ Anno 1727.
Wÿdemb Welchen der Herr Wittiber Von Weÿland Frauen Maria Ursula Isenheimin gebohrner Schaaffin seiner Erstern Ehefrauen nunmehr seel. theils ad dies vitæ und theils mit gewißer Condition Zu usufruiren hat.
Ergäntzung des herrn Wittibers abgegangenen ohnveränderten guths. Inhalt Inventarÿ über weÿland Frauen Mariæ Ursulæ Isenheimin geb. Schaaffin des Hn Wittibers Erstern haußfrau nunmehr seel. Verlaßenschafft durch Hn Not. Joh: Adam Ösinger nun auch seel. in Anno 1725. auffgerichtet
Ergäntzung der Erben ermanglenden ohnveränderten guths. Nach besag Inventarÿ über der Verstorbenen Frauen seel. für ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrung durch Weÿl. Hn Not. Johann Adam Ösinger nun seel. in Anno 1726. consignirt aber durch H. Not. Joh: Jacob Ölinger expedirt
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des H Wittibers ohnverändert Vermögen. Sa. haußraths 91, Sa. Werckzeugs Zum Zinngießer handwerck gehörig 419, Sa. Lährer Vaß 28, Sa. Silber geschmeids 27, Sa. goldener Ring 10, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1000, Erg. rest 2145, Summa summarum 3823 lb – Schulden 1749 lb, Nach solchem abzug 2074 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 62, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 17, Sa. Goldener Ring 23, Sa. der baarschafft 17, Sa. Schulden 75, Erg. Rest 90, Summa summarum 1288 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 23, Sa. Zinns und gemachter arbeit Zum Zinngeißer handwerck gehörig 1389, Sa. Weins 87, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 834, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 275, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1150, Sa. Schulden 136, Summa summarum 3913 lb – Schulden 2235, Detrahendo verbleibt 1677 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 5714 lb
Abschatzung den 19. September 1735. Auff begehren deß Wohl achtbahren und bescheitenen H: Johann Heinrich Eißenheim deß Cinn gießers, ist eine behausung (…)
Der 2.te begriff ist auch allhier in der statt straßburg in der langen straß gelegen ein seits ein Eck on die freÿbürger gaß, anderseits neben Diebolt hümmel dem weißbecken hinten auf Johann Jacobs reicharts Erben stoßend welche behaußung stuben, Kammer, Küchen, haußehren und nebens Kammer, im oberen stock ein stuben Kammer, Küchen, haußehren, vor dem Officier, unten auff dem botten die Cinn gießer Wërck stätt, schmaltz Küchen und nebens Kammer, Klein höffell, bronnen, und gewölbter Keller, sambt aller gerëchtig Keit, wie solches durch der statt straßburg geschwornen wërckleutge sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wird Vor und umb Zweÿ Tausent und dreÿ Hundert Gulden. Bezeichnuß durch der statt straßburg geschwornen Wërckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia der Eheberedung (…) Straßburg, Mittwochs den 6. Martÿ Anno 1726

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 900 florins (950 livres) sur un total de 11 200 florins
1735, Livres de la Taille (VII 1178) f° 95
Schmidt F. N° 6902 – Weÿl. Fr. Susannæ Salome gebohrner Schatzin H. Johann Heinrich Ißenheim senioris Zinngießer und burgers alhier ehel. Haußfrau Verlaßenschafft inventirt H Not. Lobstein
Concl. Fin. Inv. ist fol. 161.b, 5714, 10. 3. Darzu gelegt wegen die Kinder Erster Ehe ererbten Groß Vätterl. Guth die dem Vatter zugeschrieben 100, Summa 5814. 10. 3.
Hingegen werden hier wieder abgezogen die außständige nicht genoßene Activa mit 136.. Und wegen 325 lb d Zu Vier pro Cento angelegten Capitalien 75, Summa Abgangs ist 211. lb.
Compensando restirt 5603. 10. 3., die machen 11.200 fl. Verstallte nur 9300 fl. Zu wenig 1900 fl.
War Von der Nachtrag alß Von theilbahr und errungenem Guht gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo à 5. lb 14 ß – 34. 4.
Und auff Vier Jahr in simplo à 2 lb. 17. ß – 11. 8.
Extat ukein Stallgelt
Gebott – 3 ß
Abhandlung 6. 7. 6, Summa 52 lb 2 ß 6 d
Auf ansuchen des Wittibers undt bericht daß durch verkauffte Wein seit kurtzem ein ahnsehnliches profitirt worden, haben die Herren dreÿ nachgelaßen 11 lb 8 ß, restirt 40 lb 14 ß 6 d
dt. 19. Novembris 1735.

Jean Henri Isenheim loue la maison entière au boutonnier André Crollat

1745 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 684
H. Johann Heinrich Isenheim der Jüngere Zinngießer als mandatarius seines vatters H. Johann Heinrich Isenheim Senioris Zinngießers
in gegensein Sr André Crollat des knopffmachers
verlühen, eine behausung mit allen deroselben zugehörden und rechten ane der Langen straß, einseit ist ein eck am Freÿburgergäßlein anderseit neben weÿl. Johann Heinrich Demuth des weinhändlers wittib – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 150 gulden

Jean Guillaume Schatz rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent à Jean Frédéric Guillaume Isenheim après le mariage de sa sœur Marie Elisabeth avec le tourneur Jean Michel Kræutler
1753, Not. Lobstein (Jean, 31 Not 73) n° 1591
Rechnung Mein Johann Wilhelm Schatzen Zinngießers und Burgers allhier Zu Straßburg, als geordnet: und geschworenen Vogts Johann Friderich Wilhelm Ißenheim des ledigen Zinngießers, weÿland Herrn Johann Heinrich Ißenheim, des ältern geweßenen Zinngießers und burgers allhier mit auch weÿl. frauen Anna Salome Ißenheimin geb. Schatzin ebenmäßig seel. ehelich erziehlten Sohns, inhaltend alles das jenige, was ich von Weÿhenachten 1751 biß den 3.ten Novembris 1753. besagten meines Curandi halben Eingenommen und hiengegen wiederumb außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße Verrichtet und Verhandelt habe. Zweÿte und Letzte Rechnung dießer Vogteÿ.
Kurtzer Bericht gegenwärtiger Rechnung. Es weißet meine Wegen des Vogts : Sohns und seiner Schwester frauen Mariæ Elisabethæ Kräutelin, gebohrner Ißenheimin in herrn Johann Michael Kräutlers des Stattdrähers und burgers allhier zu Straßburg ehelicher haußfrauen erstern abgelegter Rechnung (…)

Jean Henri Isenheim meurt en 1749 en délaissant trois enfants de son premier mariage et deux du deuxième. La succession comprend deux maisons (place de la Cathédrale et rue des Pâtissiers). L’actif de la succession s’élève à 7 195 livres, le passif à 2 508 livres.
1749 (5.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 67) n° 1504
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland der Ehrenveste und Wohl Vorgeachte Herr Johann Heinrich Ißenheim, der ältere, geweßener Zinngießer und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seeliger, als derselbe Dienstags den 8.ten Aprilis dießes laufenden1749.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem ewige Verwechselt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeeibten H. seeligen in Zween Ehen ehelich erziehlter herren Söhne, Frau undt Junger töchtere (…) ersucht und inventirt – So beschehen in Straßburg auf Montag den 8. Maÿ Anno 1749.
Der abgeleibte Herr seeliger hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßen wie volgt. 1.mo H. Johann Heinrich Ißenheim, den Zinngießer und burgern allhier, welcher sich in selbst eigener Persohn beÿ dem Geschäfft eingefunden, in den Ersten Fünfften Stammtheil, 2.do Frau Mariam Ursulam Ehingerin, gebohrne Ißenheimin, H. Johann Daniel Ehingers, des Feÿelhauers und Burgers allhier Frau Ehegattin, welche mit und beneben demselben dem geschäfft abwartete, in den Zweÿten Fünften Stammtheil, 3. Frau Margaretham Salome Spachin gebohrne Ißenheimin, Hn Johann Christoph Spach, des goldarbeiters und burgers allhier Frau Eheliebstinn welche beneben Ihrem herrn Eheliebsteb beÿ dem Geschäfft erschinnen, in den dritten Fünften Stammtheil, Dieße 3. in erster Ehe mit auch weÿland Frauen Maria Ursula Ißenheimin gebohrner Schaaffin, seel. ehelich erziehlter Hn Sohn und Frau töchter
4.to Hn Johann Friderich Ißenheim, den leedigen Zinngießer Gesellen, welcher auf der Wanderschafft begriffen, in den Vierten Fünften Stammtheil, 5.to Jungfer Mariam Elisabetham Ißenheimin, welche in Persohn hiebeÿ Zugegen gewesen in den Fünfften und letzten Stammtheil, dießer beeder letzteren geschworner Vogt herr Johann Wilhelm Schatz, der Zinngießer und burger allhier, welcher sich beneben seiner Jfr. Curandin beÿ dem Geschäfft eingefunden, dieße 2. letztere in 2.ter Ehe mit auch weÿl. Frauen Susanna Salome gebohrner Schatzin ehelich erzielter Herr Sohn und Jungfer tochter, Also alle 5. der in Gott ruhenden H. seeligen in 2. Ehen ehelich erziehlten Söhn, Frau und Jungfer töchtere und zu 5. gleichen portionen und Antheilern Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Münsterplatz gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worrden Wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der obersten bühn, In der Gesellen Cammer, In der Meel Cammer, Im obern hintern Cämmerlin, In der Küchen, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In der Untern Stub, Im Untern Hauß öhren, Im Officier Stub, Auf der bühn allda, Im Keller daselbsten
(f° 8) Eigenthumb ane Häußern. Erstlichen eine Behaußung beÿ der Münster Kirch gegen der Thüren St. Lorentz Hinüber (…)
It. eine Behaußung und hoffstatt in der Fladergaß (…)
(f° 9) Wÿdemb Welchem der Verstorbene Herr seeliger wegen seiner noch lebenden dreÿen Kindern Erster Ehe ad dies vitæ zu usufruiren gehabt hat. Inhalt Inventarÿ über Weÿland Frauen Mariæ Ursulæ Ißenheimin geb. Schaaffin, des Verstorbenen erstern Haußfrauen seel. Verlaßenschafft, durch Herrn Notm. Johann Adam Ösingern nun seel. in A° 1725. auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Sa. Haußraths 131, Sa. Werckzeugs Zur Zinngießer Profession gehörig 347, Sa. Weins und Lährer Vaß 168 Sa. Silber geschirr und Geschmeids 57 Sa. goldener Ring 19, Sa. baarschafft 27, Sa. Pfenningzinß hauptgüether 3542, Sa. Eigenthums ane häußern 2480, Sa. Schulden 421, Summa summarum 7195 lb – Schulden 2508 lb, Nach solchem abzug 4686 lb
Stall summ 6588 lb
Copia Dispositionis inter liberos. 1745 (…) Dienstag den 30. tag des Monaths Novembris Aends Zwischen Vier und Fünff Uhren beÿ zweÿen Hellbrennenden Liechtern in einer allhier Zu Straßburg ane der Großen Kirchgaß gelegenen und Von mir Notario bewohnenden behausung (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrenvest undt Großachtbahre Herr Johann Heinrich Ißenheim, der ältere,Zinngießer und burger allhier Zu Straßburg, Von der Gnade des grundgütigen Gottes guter Richtiger Sinnen, Vernunfft n Verstandts und gesprächs (…) Johannes Lobstein Notarius

Jean Henri Isenheim et les deux enfants de son deuxième mariage vendent la maison au sellier Jean Philippe Sauthier et à sa femme Marie Barbe Prima moyennant 1 377 livres

1746 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 613-v
H. Johann Heinrich Isenheim der ältere Zinngießer und deßen in zweÿer ehe mit weÿl. Fr. Susanna Salome geb. Schatzin erzeugte zweÿ kinder Johann Friedrich und Elisabetha der Isenheim vogt H. Johann Wilhelm Schatz des zinngießers
in gegensein Joseph Philippe Sauthier des sattlers und Mariæ Barbaræ geb. Prima, versteigerung
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Langen straß, einseit ist ein eck ane der Freÿburgergaß, anderseit neben Johann Michael Greiner des weinhändlers Ehefrau, hinten auff. Johann Gottfried Schumann den schreibmeister – ihme H. Isenheim als ein währender seiner letzten Ehe am 28. Januarÿ 1727 erkaufft mithin theilbares guth zu zwo tertzen, zur übrigen tertz aber seinen mitverkäufenden kindern als ein mütterliches erbguth – umb 2755 gulden

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du revendeur Pierre Ledez dit Picard

1746 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 615-v
Joseph Philippe Sauthier der sattler und Maria Barbara geb. Prima mit beÿstand ihres vatters H. Claude Prima und ihres bruders Pierre Prima beede Perruckenmacher
in gegensein Pierre Ledez dit Piccard des krempen, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Langen straß, einseit ist ein eck ane der Freÿburgergaß, anderseit neben Johann Michael Greiner des weinhändlers uxorio nôe. hinten auff Johann Gottfried Schumann den schreibmeister

Natif de Strasbourg, le sellier Jean Philippe Sauthier acquiert le droit de bourgeoisie le 27 juillet 1735.
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1022
Joseph Philipp Sautier d. Satler Von hier geb. erhalt d. b. umb d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft d. gerber dienen. Jur. . 27. Julÿ 1735

Il devient tributaire le 19 août suivant chez les Tanneurs
1735, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 245-v) Freÿtag den 19. Augusti 1735 – Joseph Philippe Sautier der frantzösische Sattler weÿl. Caspar Sautier geweßenen Sattler und burgers allhier nachgelaßener ehelicher und in das burgerrecht gebrachte Sohn, producirt burger und Stallschein dedato 27. Julÿ 1735. und bate um das Zunfft Recht
Erkannt gegen Erlag der Gebühr willfahrt (4 lb 7 ß Zunfft, 2 ß Scribæ, 1 ß Büttel)

Le sellier français Pierre Gayneau rapporte que Jean Philippe Sauthier emploie son frère sans qu’il ait été apprenti ni compagnon. Jean Philippe Sauthier répond que l’apprentissage a eu lieu chez leur père. Le conseil de tribu renvoie l’affaire au corps de métier.
1735, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 301-v) Donnerstag den 3.ten Martÿ Anno 1740 – Pierre Gayneau der Frantzösische Sattler Klagt wider Joseph Philippe Sauthier deßen Mitmeister, daß er seinen bruder auff dem Handwerck arbeiten laße ohne daß er als Lehr Jung noch als Gesell passirt, bitten Ihne dazu anzuhalten, daß er selbigen beÿ Ihrem handwerck einschreiben laßen möchte.
Beklagter gab Vor sein Bruder wäre eines frantzösischen Sattlers Sohn und hatte das Handwerck beÿ seinem Vatter erlernt, bate Ihne davon zu befreÿen.
Erkant, Kläger und Beklagter sollen diese Streit sach beÿ Ihrem handwerck nach dero habenden Articuli durch den Obern handwercks Herren erörtern lassen.

Fils du sellier Gaspard Sauthier et d’Anne Barbe Thiriet, Jean Philippe Sauthier épouse en 1736 Marie Barbe Prima, fille du perruquier Claude Antoine Prima et de Jeanne Chodet : contrat de mariage, célébration
1736 (26.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 55)
Mariage – furent presens Le sieur Joseph Philippe Sauthier m° Sellier Bourgeois de cette ville y demeurant grand’ruë Paroisse St Louis, fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits de feu Sr Caspar Sauthier en son vivant m° sellier aussi Bourgeois de cette ville et de defunte daml° Anne Barbe Thiriet sa femmen faisant stipulant et agissant pour Luy et en son nom d’une part
Et Le Sieur Claude Antoine Prima m° Peruquier aussi bourgeois de cette ville demeurant sur la place d’arme au coin de La Grande Stadelgass Paroisse St Pierre le Vieux et Dlle Jeanne Chodet sa femme faisant stipulant et agissant pour deml° Marie Barbe Prima leur fille presente de son Consentement d’autre part
Fait lû et passé audit Strasbourg le 16° Janvier 1736 (signé) Joseph philippe Sauthier, marie barbe prima

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 340)
Hodie 7. mensis februarÿ anni 1738 (…) Sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Josephus Philippus Sauthier civis et Epiphiarius in hac urbe filus defunctorum Gasparis Sauthier et annæ Barbaræ Tirir conjugum, et Maria Barbara Primat filia Claudÿ Primat civis et Comarium textoris et Joannæ Chodec conjugum commorantes in hac urbe adfuerut testes Claudius Prima, Prænobilis Dnus Dr Elvert Satrapa in Dachsburg, Michaele Petit cive et Epiphiario et Joanne Lenoir (signé) Joseph phillippe Sauthier, Marie Barbe prima (i 177)

Jean Philippe Sauthier et Marie Barbe Prima hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Langlois veuve du sellier Antoine Douillard

1760 (2.9.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 264
Joseph Philipp Sauthier der sattler und Fr. Maria Barbara geb. Prima mit beÿstand H. Johann Georg Fulgraff des perruckenmachers und Johann Peter Clavel des fastenspeishändlers
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Langlois weÿl. Antoine Douillard des sattlers wittib, schuldig seÿen 1500 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit ist ein Eck, anderseit neben H Greiner dem weinhändler ux. noe.

Jean Philippe Sauthier hypothèque la maison au profit du fondeur d’étain Jean Frédéric Isenheim

1771 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 207
H. Joseph Philipp Sauthier der sattler
in gegensein H. Johann Friedrich Ißenheim des zinngießers – schuldig seÿen 175 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Langen straß, einseit ist ein Eck ane der Freÿburger gaß, anderseit neben N. Reumännin, hinten auff Johann Gotfried Schumann des schreibermeisters verlassener Ehefrau – als ein von Johann Heinrich Ißenheim des zinngießers d. 11. Augusti 1746 vermög contract verschreibung erkaufftes guth

Jean Philippe Sauthier et Marie Barbe Prima engagent leur maison en garantie de la rente qu’ils consentent à leur fils Joseph Philippe Sauthier qui se destine à la prêtrise.

1772 (6. 9.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 1045) n° 17
Titre clérical – Sr Joseph Philippe Sauthier Mr sellier de cette ville et Marie Barbe Prima assitée du Sr Jean Georges Fulgraff ex senateur Jean Conrad Lacause employé a St Marc
voulant favoriser le saint désir que M Joseph Philippe Sauthier leur fils clerc de ce diocese de se faire promouvoir a L’ordre du soudiaconat (lui assurent) 150 livres tournois
hypothèque de la maison qu’ils possedent en cette ville scise grand Ruë, tenant d’un côté au Sr Rehman boulanger d’autre la rue du poel de fribourg dont elle fait le coin, par derrière au Sr Schuehman et par devant a la grand rue, estimée 8284 livres
(Joint) Auf ansuchen des H. Joseph philip Sodier den burger und sadtler alhier haben würr beide burger Maurer und Zimmermeister alhir seine behausung gelegen in der langen Straß einseit an H Gehman anders. an der freiburger Gaß und hinden an H Schuhman stosend besehen samt alle Grundt und boden vorder und Nebens gebeÿ Rechten und Gerechtigkeidten so Estimiret würd 8284 livres (…), den 4. Novembris 1772 [unterzeichnet] härtelmaÿer Maurer Meister

Jean Philippe Sauthier meurt en 1774 en délaissant trois fils. Les experts estiment la maison à la somme de 2 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 196 livres, le passif à 8 369 livres.

1774 (28. 7.bre), Not. Dinckel (J. Frédéric, 8 Not 1) n° 9
Inventaire de la Succession de feu le Sieur Joseph Philippe Sauthier, en son vivant Maître Sellier et Bourgeois de la Ville de Strasbourg, fait en l’année 1774.
Inventaire et Description de tous les Effets Meubles et Immeubles, Dettes actives et passives rien excepté ny reservé, que feu le Sieur Joseph Philippe Sauthier, en son vivant Maître Sellier et Bourgeois de la Ville de Strasbourg avoit possedé, contracté et delaissé apres son decés arrivé le 8° Aoust de la presente année 1774., fait à la Requisition de la Dame Marie Barbe Sauthier née Prima sa veuve et de ses trois fils procréés avec sadite Veuve et du Curateur du fils Cadet (…) Fait Lû et passé audit Strasbourg en la Maison Mortuaire à la grande rue el 28 septembre 1774 en presence du Sieur Michel Rieff Maitre sellier et bourgeois de cette ville, l’assistant de la veuve.
Le Deffunt Sieur Sauthier a delaissé pour ses heritiers ab intestato. 1° Monsieur Claude Joseph Sauthier, Ingénieur majeur d’ans, jouissant de ses droits, 2° Monsieur Joseph Phillippe Sauthier, Ecclesiastique agé de 23 ans et en conséquence majeur suivant les Statuts de cette ville et qui est membre du Seminaire episcopal de cette ville, 3° Monsieur Jean Georges Sauthier agé de 19 ans, mineur auqual a eté établi par justice pour tuteur le Sieur Jean Conrad Lacause bourgeois employé à l’aumonerie de St Marc de cette ville, Tous trois procrés du Mariage qui a existé entre le deffunt et ld. Marie Barbe Prima sa veuve

S’ensuit la Copie du Contrat de mariage (…) le 26 janvier 1736, Humbourg Notaire
Total des meubles meublans 426, Total des Marchandises de Boutique, Outils et Ustensils servant au metier de sellier 1648
(f° 13) Propriété d’une Maison. Sçavoir une Maison et fond avec toutes ses appartenances et dépendances scise en cette ville de Strasbourg rue dite grande rue faisant d’un côté le coin de la rue des fribourgs, tenant de l’autre à Marie Salomé Albrecht femme séparée quant aux biens de Guillaume Reumann bourgeois boulanger de service et aboutissant par derrière à Dlle Schouman fille de feu le Sr Jean Geoffroi Schouman en son vivant Maître Ecrivain de lad. Ville estimée pour franche et quitte de toutes dettes par (les) Experts jurés de cette ville suivant l’estimation qu’ils en ont faitte et donnée par ecrit le 4 octobre 1774 à la Somme de 2400 livres. La Propriété de la susd. maison prouve une Lettre d’achapt passée à la Chambre des Contrats de cette ville le 11 Aoust 1746.
Total de la Propriété d’une maison 2400, Total de l’argent comptant 721, Total géneral 5196 livres – Dettes passives 8369 livres, Plus de dettes que de bien suivant le prix de la chambre de la taille 3173 livres
Total de la dette active douteuse 337 livres

Marie Barbe Prima meurt en 1783 dans la maison du vitrier Fügner rue Sainte-Hélène en délaissant trois enfants. L’actif de la succession s’élève à 557 livres, le passif à 8 livres.
1784 (4.3.), Not. Anrich (6 E 41, 1509) n° 264
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Barbaræ Sauthier geborner Prima, längst weiland Hrn. Joseph Philipp Sauthier geweßenen burgers und Sattlermeisters allhier zu Straßburg hinterbliebener Wittib, nunmehr seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet anno 1784 – nach ihrem am 26.ten Decembris des letzthingelegten 1783.ten Jahrs aus dieser welt genommenen tödlichen Hintritt allhier Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Erfordern und Begehren hernach gemelter beeder der Defunctæ seelig hier anwesender herrn Söhnen und Erben fleißig ersucht und inventirt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in einer ane Stæ Helenæ gaß gelegenen, Hrn. Fügner dem Glaßer eigenthümlich zuständigen und dißorts Zum theil lehnungs weiß inhabenden Behausung auf Donnerstag den 4.ten Martÿ anno 1784.
Die abgelebte Frau seelig hat ab intestato zu ihren rechtmäßigen Erben verlaßen ihre dreÿ mit längst weiland Herrn Joseph Philipp Sauthier vorgedacht ehelich erzeugte Kinder als 1° Herrn Claudium Josephum Sauthier den mehrjährigen und dermalen abweßenden Ingenieur beÿ herrn Milord Percy Zu London, Von welchem bald hernach mehrere Erwehnung bestehen wird, 2° S.T. Herrn Joseph Philipp Sauthier, Priestern in des hiesigen Königlichen Collegii wohlverordneten Professorem Philosophiæ publicum so Zugegen, 3° H. Johann Georg Sauthier so majoris ætatis und persönlich gegenwärtig
Welche dreÿ ihrer abgelebten fraun Mutter Nachlaßenschafft on dreÿ gleiche theil unter sich Zu Vertheilen hätten, angesehen aber Herr Claudius Josephus Sauthier der ältere Hr Sohn den ihme daran Zu Kommenden theil Vermög eines sub 12.sten Januarÿ 1784 an Hrn Professor Sauthier abgelaßenen missiv schreibens, seinem jüngern Hrn Bruder Hrn Johann Georg Sauthier cedirt und übergeben, Alß wird gegenwärtige Verlaßenschafft zwischen ihme Hrn Johann Georg Sauthier Zu Zwo und wohl ernanntem herrn Joseph Philipp Sauthier Zu einer tertz abzutheilen seÿn.
Extractus aus angezogenem Missiv Scheiben &&& Mais voila mon Intention, faites de toute la Succession trois parts, gardéz la votre et je cede la mienne a mon frère George, comme vous etes en quelque façon pourvû, je m’imagine que vous ne trouverés pas mauvais que j’avantageasse mon frère Georges attendu qu’il n’a aucun établissement &&& Collationné pour Extrait
Sa. Hausraths 57 lb, Sa. Pfenningzinß und deßen Hauptguth 500 lb, Summa summarum lb – Schulden 8 lb, Compensando, Stall summ 549 lb
ungewiße und zweiffelhaffte schulden 84 lb
(Lettre datée de Stanwick en Yorkshire ce 12 janvier 1784)

Marie Barbe Prima veuve de Jean Philippe Sauthier et ses enfants vendent la maison au cafetier Nicolas Huin.

1775 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 14
Fr. Maria Barbara Sauthier geb. Prima weÿl. H. Joseph Philipp Sauthier gewesten sattlers wittib, beÿständlich H. Michael Riff des sattlers, ferner dieselbe innahmen ihres großjährigen sohns H. Claude Joseph Sauthier des ingenieurs, mehr nahmens H. Joseph Philipp Sauthier diaconi, Johann Conrad Lacause der allmoßen knecht alß geordneter und geschworener vogt besagten H. Sauthier minderjährigen sohns Johann Georg
in gegensein H. Nicolaus Huin des caffesieders
eine unter ihnen verkäuffern gemeinschafftliche behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, daran ihre wittib dem Ehe contract gemäß die helffte, die andere helffte denen kindern und erben ane der Langen straß ane der Freÿburgergaß wovon dieselbe ein eck außmacht, einseit neben Susanna Schuhmännin, anderseit neben Fr. Reumännin, hinten auff besagte Schuhmännin – H. Abbé Joseph Philipp Sauthier titulo clericali mit 150 li pension verhafftet, das nicht er den käuffer die H. Abbé Sauthier vorausgesetzte pension ins besonderen zu erlegen – um 3515 gulden

Nicolas Huin prend à bail l’auberge du poêle des Pelletiers
1772, Protocole de la tribu des Pelletiers (XI 332) 1751-1778
(f° 268.a) Dienstags den 15. Septembris 1772 abends um fünff Uhr hat sich Ein Löbl. Collegium derer Herren schöffen vesammlet und wurde dabeÿ folgendes verhandelt, wobeÿ hochgebietender Herr Oberherr Zugegen war, Herr Nicolas Huin, mit welchem E. E. Zunft vermög besondern Auffsatzes eine Lehnung auff Neun Jahr lang pro 1300 lit. jährlichen Zinß getroffen hat, beklagte sich, und stellte vor, daß er nunmehr wahrnehme, daß er nicht Zweÿ sondern nur ein Billard in die Entresol stellen Könne, auch sonst nicht Platz genug vor sich, seine Künftlige Ehefrau und Gesind habe, bitte dahero ihme noch über die im bail bemeldte Plätz und Gemach noch was Mehrers gegen offerirung eines mehrern Zinßes angedeÿen zu lassen Hierauff wurde ihme Zwar noch die untere vordere Boutique als eine addition des bail gegen bezalung jährlicher 500 lit mlehrer Zinßes offerirt, welches er aber nicht annehmen wollen, mithin weiter nichts mit ihme vorgegangen noch geschloßen worden.

Originaire de Sainte-Croix en Haute-Alsace, Jean Huin épouse en 1772 Marguerite Marie Josèphe Scholl, fille du marguillier de Saint-Louis Jean Conrad Scholl : contrat de mariage, célébration
1772 (20. 9.bre), Not. Zimmer (6 E 41, 1444) n° 120
Contrat de mariage – sont comparus le Sr Nicolas Huin, Caffetier, fils majeur d’ans, usant et jouissant de ses droits, de Jean Huin, bourgeois Laboureur à Ste Croix en Alsace, et de Marie Perrin, ses pere et lere d’une part
Et Dem.lle Marguerithe Marie Josephe Scholl, fille du Sr Jean Conrad Scholl, Marguillier de lEglise de St Louis et bourgeois de cette ville, procréé avec feu Dlle Marguerite Lerch, ses pere et mere, agissant sous l’autorité dud. Sr son pere, d’autre part
cejourd’hui 20° novembre 1772 (signé) Nicolas Huin, Marguerithe Marie joseph Scholl

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 346)
Hodie 24. Mensis Novembris anni 1772 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Nicolaus Huin filius minorennis joannis huiin et Mariæ Perin et Maria Margarita Josepha Scholl filia minorennis joannis Conradi scholl æditui nostri et Margarethæ Lerch defunctæ in hac Parchia commorantes Niclaus Nicolas Huin Marguerithe Scholl (i 176)

Originaire d’« Orbisheim », Nicolas Huin devient bourgeois par sa femme le 5 décembre 1772 à l’ancien tarif en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois : inscription et traitement de la demande
1772, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 72-v
Nicolas Huin, Caffé sieder von Orbisheim im Ober Elsaß, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrau Maria Margaretha Josepha Scholl Conradt Scholl, Sigrist beÿ St Louis und burgers allhier ehel. tochter umb den alten burger schilling will dienen beÿ EE Zunfft der Freÿburger, Jur. den 5. Xbr. 1772.

(VI 286 bis, p. 417) Freÿburger, N° 39. den 26. 7.bris 1772.
Nicolaus Huin der Leedige Keller gebürtig Von Orbisheim. Verlobt an Margaretham Josepham, Joh: Conrad Scholl des B: und sigristen Zu St Louis allhier Ehel. Tochter. Seine Schein Zeig. daß er Ehel. geborhren Cath. Relig. daß seine Sponsæ gebühr in richtigkeith, Er die Erforderl. Stadt Stall Caution geleistet und des Zunfftrecht beÿ E : E : Zunfft der Freÿburger Vertröstet word.
500 fl. Baaren gelts Hat derselbe dargewißen und deßen wahren Eigenthum mit Eÿdt erhärtert auch 103. fl. beÿm B. Proth. deponirt.
Impl. Bittet E. G. ihme a Sponsa um den A. B. schilling des b. rechts gnädigst Zu vertrösten.
Receptus a sponsa um d. A: B: Sch.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du banquier Kornmann rue Saint-Louis. Ceux du mari s’élèvent à 527 livres, ceux de la femme à 815 livres.
1772 (30.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1417) n° 299
Inventaire des apports du Sr Nicolas Huin, bourgeois de Caffetier de cette ville de Strasbourg et de Dlle Marguerithe Marie Josephe née Scholl son Epouse, dressé en l’année 1772
Inventaire et Description de tous les Biens generalement quelconques apportés en mariage par le Sr Nicolas Huin, bourgeois de Caffetier de cette ville, et la Dlle Marguerithe Marie Josephe née Scholl son Epouse, à eux propres et reservés suivant l’article troisième de leur Contrat de mariage passé pardevant le Notaire soussigné le 20° du present mois de novembre. Lequels Biens à la requête dudit Sr Huin et de la Dlle son Epouse, assistée du Sr Jean George Sturm, bourgeois Portier à l’hôpital bourgeois de cette ville, son tuteur (…) Fait et passé à Strasbourg le 30° novembre 1772
Trouvés dans une maison scise en cette ville de Strasbourg rue St Louis appartenante au Sr Kornmann, Banquier à Paris
Etat sommaire du present Inventaire. Les apports du Sieur Huin, Total des Meubles et Effets 473, Total de l’argenterie 88, Total de l’argent comptant 864, Total de la Dette active 600, Total general 2025 livres – A laquelle in convient d’ajouter la moitié des Presens de nôces 81 livres, Montant des biens du Sr Huin 2107 livres
S’ensuit aussi la description des Biens apportés en mariage par la Dlle Huin, Total des meubles et effets 2225, Total des Bagues d’or 34, Total de l’argent comptant 208, Total de la Dot 600, Total general 3179 livres – En y ajoutant la moitié aux Presens de nôces faisant 81, Il appert que tous les Biens appartenant en propre à lad. Dlle Huin se montent ensemble à la somme de 3260 livres

Nicolas Huin hypothèque au profit du ferblantier municipal Jean Georges Müller les deux maisons voisines qu’il a respectivement acquises des héritiers Sauthier et des héritiers Schumann pour en acquitter le prix d’achat et les frais de construction

1776 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 104
H. Nicolas Huin der caffésieder
in gegensein H. Johann Georg Müller des Stattspenglers, ane baar gelühen und theils zue bezahlung der bau kösten nachbeschriebener unterpfändter behausung theils zur abführung (..) des kauffschilling capitals – schuldig seÿe 1000 gulden
unterpfand, eine behausung samt Zugehörden die er unterm 16. Januarÿ 1775 von Fr. Maria Barbara Sauthier geb. Prima erkaufft,
ferner eine behausung so er von Schuhmännischen interessenten unterm 16. Julÿ besagten jahrs käufflich ane sich gebracht, welche beede behausungen aus dem grund neu erbaut und nunmehr nur ein haus formiren, diese neu erbaute behausung nun ist in der Langen straß ane der Freÿburgergaß wovon sie ein eck außmachet, einseit neben Fr. Reumännin, anderseit neben N. Haffner vogteÿ boden, hinten auff denßelben

Nicolas Huin et Marie Josèphe Scholl hypothèquent la maison qu’ils viennent de faire construire

1776 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 279
H. Nicolaus Huin der caffesieder und Maria Josepha geb. Schollin unter assistentz Johann Wunibald Renck des schneiders ihres geordneten curatoris
in gegensein H. Andreas Müller des Maurermeisters und H. Antoni Enderle des Zimmermeisters, H. Müller vor maurer arbeit ane neu erbauten hiernach beschriebenen unterpfändete behausung 800 gulden, H. Enderle vor gemachte Zimmer arbeit, 1500 gulden, an welche hauptsumm der comparenten Stieffmutter Fr. Margaretha Gougin geb. Natzigin 1200 gulden zu genießen
unterpfand, vorgedachte neu erbaute behausung samt zugehörden ane der Straß und zum theils ane der Freÿburgergaß

Nicolas Huin et Marie Josèphe Scholl hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Daniel Lauth

1777 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 134
H. Nicolaus Huin der caffesieder und Maria Margaretha Josepha Schollin unter assistentz H. Johann Conrad Scholl des sigrist zu St Louis ihres leiblichen vattes und H. Johann Bpatista Choisy des sattlers
in gegensein H. Johann Daniel Lauth notarii publici jurati ac practici – schuldig seÿen 1500 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Langen straß und zum theil ane der Freÿburger gaß

Nicolas Huin meurt en septembre 1777 en délaissant pour seuls héritiers ses parents habitant à Sainte-Croix. Les experts estiment la maison à 2 500 livres. La masse propre à la veuve est de 630 livres, la masse propre aux héritiers de 228 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 790 livres, le passif à 6 978 livres.

1777 (8. 8.br), Not. Lauth (6 E 41, 647) n° 50
Inventarium über Weiland Herrn Nicolas Huin gewesenen Caffée: Sieders und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel Verlaßenschaft auffgerichtet in Anno 1777. – nach seinem den 28.ten 7.bris laufenden 1777.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen, Welche Nachlaßenschaft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren Fraun Margarethæ Mariæ Josephæ Huin gebohrner Schollin, der hinterbliebenen Wittib, wie auch H. Joh. Baptist Choisi berühmten Sattler: Meisters, E. E. Großen Raths alten: und E. E. Kl: Raths dermalig Wohlverdienten Beisitzers und hiesigen Burgers, als (…) Vor die abwesende und auf folgendem benambste ab in& hinterbliebenen Erben aus ged. E Kl. Raths Mittel hierzu insonderheit abgeordneten H. Deputati (…) So geschehen allhier Zu Straßburg in præsentia H. Johann Conrad Scholl, des Wohlbestellten Sigristen zu St Louis und Burgers dahier, der Fr. Wb. leibl. Vaters und hierzu berufenen Beistands auf Mittwoch den 8.ten 8.bris Anno 1777.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt. 1° Johann Huin, den Taglöhnern und Burgern zu Ste Croix im Elsaß und 2° Fraun Mariam Huin gebohrene Perrin, deßen Ehefrau, diese beede sind des Verstorbenen seeligen Leibliche Eltern und aus Mangel ehelich erzeugt vorhandener Kinder, ab intestato zu gleichlingen Portionen hinterbliebene Erben
Copia der Zwischen beeden nun Zertennten Ehe: Persohnen coram Herrn Notario Zimmer den 20.ten 9.br 1772. als Zur Zeit ihrer Verheurathung auffgerichteten Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane der Freÿburgergaß und Langen Straß gelegenen Caffée behausung à la Reine de France genannt u. in disortige theilbare Massam gehörig, befunden Worden, wie folgt
Eigenthum an einer Behausung so theilbar. Nemlichen eine Behausung, Hoff, Hoffstatt und Bronnen, mit allen dero Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg an der untern Langen Straß, an der Freÿburger Gaß, wovon dieselbe ein Eck ausmacht, einseit neben Joh. Jacob Haffner dem Vogtei: Boten, anderseit neben Mr Joh. Wilhelm Reumanns, des Weißbecken geschieden: u. verlaßener Ehefrau, hinten auf ged. Frau Reumännin stosend, so auser hernach specificirten darauf Versicherten Passiv: Capitalien, freÿ, ledig und eigen, Und ist diese Behausung nach Maasgab der Zu diesortigem Concept geschickten und Von H. Hueber und H. Kaltner den 7.ten 8.bris 1777. unterschriebenen Abschatzung, angeschlagen worden, pro 5000 fl. oder 2500 lb. Worüber und zwar Weilen diese Behausung ehender als sie neuer dingen aufgebauen war, aus zweien erkauften alten häusern bestunde, zwo teutsche perg: in allh. C. C. Stub Libells weis verfertigte Kauffverschreibungen besagen, beede mit dero gröserem Insiegel verwahrent sind de datis 16. Jan. und 26.ten Julii 1775
Ergäntzung der Frauen Wittib währender Ehe abgegangener unveränderten Guts, Nach Anleitung des Von beeden nun zetrennten Ehegatten durch H. Not.m Joh. Friedrich Zimmer den 30.ten 9.bris 1772 errichteten Inventarii illatorum
Mütterliche Wÿdums: Verfangenschaft So die Fr. Wb. unverändert u. H. Joh: Conrad Scholl dero Leiblicher Vater von seiner erstern Ehefr. weil. Fr. Margaretha gebohrner Lerchin, Kraft der mit einander auffgerichteten Eheberedung Lebenslänglich Zu genießen hat
Series rubricaruim. der Frau Wittib unverändert, haussteur 2 lb, Sa. Hausraths 136 lb, Sa. Silbers 2 lb, Sa. der Ergäntzung 416 lb, Sa. Schuld 75 lb, Summa summarum 630 lb
Demnach wird auch der Erben unverändert Guth verzeichnet, haussteur 2 lb, Sa. Hausraths 20 lb, Sa. Silbers 2 lb, Sa. des Ergäntzungs: Rests 280 lb, Summa summarum 303 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug 228 lb
Endlichen wird dann die gemein: verändert und thielbare Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 73 lb, Sa. Baarschafft 109 lb, Sa. Billards Schiff und Geschirr wie auch vorräthiger Waar zum Caffée: Schanck gehörig 107 lb, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 2500 lb, Summa summarum 2790 lb – Schulden 6978 lb, Passiv onus 4187 lb Endlcihes Passiv: onus loco Stall: summæ 3329 lb
Copia der Eheberedung (…)

Marie Josèphe Scholl demande l’autorisation de se remarier avant la fin de son deuil. Bien que Nicolas Huin ne soit mort que trois mois et demi plus tôt, l’avocat général est dévis d’autoriser le remariage à cause du passif important qui grève la succession. Les Conseillers et les Vingt-et-Un éconduisent la pétitionnaire mais donnent leur autorisation trois mois plus tard.
1778, Conseillers et XXI (1 R 260 et 1 R 261)
weil. Niclaus Huin geweßten Caffésieders wittib Margr. Maria Josepha geb. Schollin wird p° dispensat. in tempore luctus heurathen Zu können, dato noch abgewießen. 395.
(p. 395) Sambstag den 10. Januarii 1778. – Wilhelm nê Fr. Margarethæ Mariæ Josephæ geb. Schollin weil. Niclaus Huin geweßten burgers und Caffeesieders alhier wittib Implorantin prod. unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. sub N° 1, 2 et 3 puncto dispensationis von der übrigen trauerzeit.
Nach angehörtem voto H. general advocat Mogg welcher gemeldet, es seÿe Zwar der Implorantin maritus erst den 28.sten Septembris Jüngst gestorben, folglichen die Zeit alzukurtz umb wieder in die Zweÿte Ehe schreiten Zu können, wann jedoch anderseits betrachtet wird, daß Implorantin die das Caffée gewerb treibet, ohne mercklichen schaden die Meisterschafft allein fortzuführen nicht Vermag, selbige auß erster Ehe keine Kinder erzielet und der beneficien ihrer Eheberedung, so in general Wÿdumbsgenuß bestehen solte, indeme des defuncti ohnverändert und theilbare Nahrung mit einem starcken passif onere beladen nicht genießen kan, so wolle er Mghh anheim gestellet haben, obnicht beÿ solchem Günstigen Umbständen derselben mit gebettener dispense Zu wilfahren wäre, doch daß selbige dem Allmosen ein erglöckliches beÿzutragen haben solle.
Dießemnach wurde vermittelst gehaltener Umbfrag Implorantin mit ihrem gesuch noch Zur Zeith abgewießen. Dppi. H. Rath, Kimmig, H. Rathh. Lauth.

1778 Conseillers et XXI (1 R 261)
weil. Nicolaus Huin geweßten burgers und Caffésieders alhier wittib fr. Margaretha Maria Josephia geb. Schollin, erhält dispensat. à tempore luctis gegen erlang 6. lb in das allmosen. 76.
(p.76) Sambstag den 14. Martii 1778. – Wilhelm nê Fr. Margarethæ Mariæ Josephæ geb. Schollin weil. Niclaus Huin geweßten burgers und Caffeesieders alhier wittib Implorantin prod. unterth. Memoriale und bitten puncto dispensationis von der übrigen trauerzeit.
Nach angehörtem voto H. general advocat Mogg welcher gemeldet, da Implorantin den 10. Januarii jüngst wegen gleichem begehren abgewießen worden, so seÿe es haubtsächlich darumb geschehen, weilen ihr maritus est gegen viertthalb Monath vestorben da selbige aber seit deme wieder vorstehet, und E. G. neuerdings nach Verlauf über Zween Monath umb nehmliche gnad anflehet, ihre häußliche Umbständten besonders beÿ treibung des Caffé Rechts ihr ohne unvermeidlichen Nachtheil ihr nicht Zulaßen, das angefangene werck ferner allein Zutreiben erlauben, beÿ selbiger auch laut Vorgelegtem Ammenschein Kein Zeichen einiger schwangerschafft nicht wahrzunehmen, so glaube er daß der Implorantin mit gebettener dispense jedoch gegen einigem betrag in das allmoßen Zu willfahren wäre.
Dießemnach wurde vermittelst gehaltener Umbfrag per majora Erkandt, wird der Implorantin mit gebettener dispensatione tempore luctus heurathen zu dörfen, jedoch also wilfahrt, daß selbige sechs pfund d. in allhießiges allmosen entrichte und den erlag zu gehörige orthen bescheine. Dppi. H. Rath, Lauth, H. Rathh. Hervé.

Marie Josèphe Scholl se remarie en 1778 avec le perruquier luthérien Jacques Henri Burger, originaire de Dossenheim (mariages mixtes autorisés, voir la lettre du duc de Choiseul) : contrat de mariage, célébration. Les parties accordent à Madeleine Œrtler, troisième femme de Jean Conrad Scholl, l’habitation dans leur maison pendant son veuvage.
1778 (18.3.), Not. Lauth (6 E 41, 652) n° 35
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen, der Ehrengeachte Herr Jacob Heinrich Burger, lediger Perruquier von Dossenheim gebürtig, Georg Jacob Burger, des Innwohners und burgers daselbst, mit Fr. Elisabetha gebohrner Jungin ehelich erzeugter Sohn, unter verbeÿstandung Hn Wunibaldus Rinck des Schneider ; Meisters und Burgers allhier, wie auch Zufolg producirten und von seinen erstged. Eltern sowol als auch seinem H Oncle unterschriebenen allein gleich wieder Zurückgelegten Consens Scheins, hierzu authorisirt, als Hochzeiter an einem
So dann die Viel Ehr: und tugendreiche Frau Margaretha Maria Josepha Huin gebohrne Schollin, Weil. Herrn Nicolas Huin gewesenen Caffée: Sieders und hiesigen Burgers seel. nachgelaßene Wittib, und Zwar unter assistentz Joh: Conrad Scholl des wohlbestellten Sigristen Zu Saint Louis und burgers hieselbten, ihres Leiblichen Vaters als Hochzeiterin am andern theil
Fünfftens, verpflichten sich beede hochzeitliche Personen sowol vor sich als auch ihre Erben gegen Frau Magdalena Schollin gebohrne Örtlerin Eingangs ged. Hn Scholl, ihres Leibl. und respe. Schwieger Vaters Eheliebstin dahin, Wann sich solte Zutragen, daß Hr Scholl vor seiner Zweiten Ehefrauen nächstgedacht versterben würde, so wollen Sie Ihro der als dannigen Wittib als dero resp° Stief: Mutter und Stief: Schwieger: Mutter in dero Würcklich bewohnenden behausung an der Langen Stras und Freiburger gaß liegend u. à la reine de fance, genannt eine Wohnung Zuhinderst auf dem Zweite stock mit denen Fenstern in ged. Freiburgergaß aussehend, so aus einer Stub, Stub: Cammer, Kuchen v einem Pläzlein im Keller bestehen soll, einraumen, und solche Lebenslänglich solang Sie nemlichen im Wittwenstand verbleiben sollte, ohne Zinß und einige Abgab Zu bewohnen und zugebrauchen
So geschehen Straßburg auf Mittwoch den 18. Martii Anno 1778. nachmittag [unterzeichnet] Jacob heinrich burger als hoch zeiter, Marie joseph huin né choll

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 85)
Hodie 19 mmensis martii anni 1778 (…) in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt jacobus henricus Burger oroindus ex Dosenheim filius legitimus et minorennis Georgii Jacobi Burger et Elisabethæ jung conjugum et civium dicti pagi a decem annis hac in urbe commorans Religione Lutheranus Ex unâ et Maria Josepha Scholl vidua defuncti Nicolai Huin civis Dum viveret hujatis Religione catholica parochiana ad stum petrum senioren (signé) Jacob Friderich burger, Marie Joseph huin (i 45)

Jacques Henri Burger figure sur la liste de nouveaux bourgeois (registres en déficit). Le mariage fait l’objet d’un certificat délivré par le pasteur du Temple-Neuf, conservé dans le fonds Saint-Thomas
VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780) Jacob Heinrich Burger
1778, Temple Neuf, Jacob Heinrich Burger E, Margaretha Maria Josepha geb. Schollin, Nicolas Huin wittib C, 829 (1 AST 89 (Mariages mixtes)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que l’épouse apporte en mariage. Ceux du mari s’élèvent à 146 livres. L’actif de la femme s’élève à 5 413 livres, le passif à 6 149 livres.

1778 (6.4.), Not. Lauth (6 E 41, 647) n° 55
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Jacob Heinrich Burger, dermaligen Caffée: Sieders, wie auch der Viel: Ehren und Tugendreichen Fr. Margarethæ Mariæ Josephæ geborner Schollin, beede Eheleuthe u. Burgere allhier Zu Straßburg einander für unverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet in Anno 1778 – in ihrem den 23.ten Martii laufenden 1778. Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich Vermög der vor mir Notario den 18.ten d: m: et a: aufgerichteten Ehe: Beredung §° 2° für unverändert vorbehalten haben (…) Sie die Ehefrau unter Verbeiständung H. Joh. Conrad Scholl, des wohlbestellten Sigristen zu St Louis und Burgers dahier ihres leiblichen Vaters, beschehenes Ansuchen inventirt – So geschehen allhier Zu Strasburg auf Montag den 6.ten aprilis Anno 1778.

In einer allhier zu Straßburg ane der langen Stras und Freiburger: Gaß gelegenen à la Reine genannten und diesortiger Ehefraun eigenthümlich zuständigen Caffée: Behausung befunden worden Wie folgt
(f° 6) Eigenthum an einer behausung. (F.) Nemlichen eine Behausung, Hoff, Hoffstatt und Bronnen mit allen dero Begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg an der untern Lang Straas und der Freiburgergaß, Wovon dieselbe ein Eck ausmacht, einseit neben H. J: Jb: Haffner dem Vogtei: Botten, anderseit neben Mr J. Willh: Reumanns des Weißbecken geschieden u. verlaßener Ehefraun, hinten auf ged. Fr. Reumännin stosend, so auser hernach specificirten und darauf Versicherten Passiv: Capitalien frei, ledig und eigen Es ist diese Behausung der unter Ihnenselbsten gemachten Abschatzung nach, hier ohnpræjudicirlichen auszuwerfen genehmigt worden pro 4375 lb. Worüber u. zwar, Weilen vorbesagtes haus, ehender als sie neuer dingen aufgebauen war, aus zweien, Während ihres, als der dißortigen Ehefr : mit weil. Hn Nicolas Huin, dero erstern Ehemann seel. gehabten Ehestandts, erkauften alten Häusern bestunde, 2 teutsche perg. in allhiesig. Löbl. C.C.St: Libells: weis verfertigte Kauf: Verschreibungen de Datis 16. Jan. 1775 und 26. Julii d: a: besagen, so beede in deo gros : Inns. verwahret sind
des Ehemanns zugebrachten Vermögens, Sa. Silbers 16 lb, Sa. Golden: Geschmeids 30 lb, Sa. Baarschafft 25 lb, Sa. Schuld 75 lb, Summa summarum 146 lb
Solchemnach werden auch der Ehefraun in dieder Ehe gebrachte Mittel verzeichnet, Sa. Hausraths 342 lb, Sa. Billards, Schiff und Geschirr wie auch vorräthiger Waar, so zum Caffée: Wesen gehörig 208 lb, Sa. Silber Geschirrs 35 lb, Sa. gold. Ring 10 lb, Sa. Baarschafft 48 lb, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 4375 lb, Sa. Schulden 393 lb, Summa summarum 5413 lb – Schulden 6149 lb, In Gegeneinanderhaltung 735 lb
Schuld in des Ehemanns zugebrachte Nahrung zugeltend, von Georg Jb: Burger und inwohner zu Dosenh: wie auch Elisabetha geb. Jungin als des ehemanns leiblichen Eltern
Mütterlichen Wydums Verfangenschafft so die Ehefrau gebracht

Marie Josèphe Scholl meurt en 1782 en délaissant un fils. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire dressé en 1777 (2 500 livres). La masse propre au veuf est de 125 livres, celle des héritiers de 3 326 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 401 livres, le passif à 1 061 livres.

1782 (21.6.), Not. Lauth (6 E 41, 649) n° 109
Inventarium über Weil. der Viel: Ehr: u: Tugendreichen Fraun Margarethæ Mariæ Josephæ Burgerin gebohrner Schollin, des Ehren: geachten Hn Jakob Heinrich Burger, Caffé: Sieders und Burgers allh: Zu Strasb. gewesene Eheliebstin nunmehr seel. Verlassenschaft aufgerichtet in Annoc 1782. – nach Ihrem den 22.ten Maÿ dieses laufenden 1782.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Vonhinnenscheidten hier Zeitl. verlaßen, Welche Verlaßenschaft auf freundliches Ansuchen Erfordern und BegehrenHn Jakob Heinrich Burger, des hinterbliebenen Wittibers wie auch Hn Johann Conrad Scholl des Wohlbestellten Sigristen in der Pfarrei zu St Louis und Burgers dahier, als Großvaters u. resp° geordnet und geschworenen Vogts (des) Söhnleins (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Freitag den 21. Junii Anno 1782.
Die verstorbene seelige hat ab intestato zu ihrem Erben verlaßen wie folgt, Nemlichen Heinrich Andreas Conrad Burger, so dermalen nur anderthalben Jahr alt, also unmündig, dahero bevögtiget (…) mit Hn Joh: Conrad Scholl Eingangs gedacht

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straas und Freiburgergaß gelegenen à la Reine genannten in disortig. Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behausung befunden worden, wie folgt
(f° 6) Eigenthum ane einer behausung, so dem Beneficial: Erben unverändert. (E.) Nemlichen eine Behausung, Hoff, Hoffstatt und bronnen, mit allen dero Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg an der Untern Langstraas u. der Freiburger: Gaß, wovon dieselbe ein Eck ausmacht einseit neben Hn. J. Jb: Hafner dem Vogtei: Botten, anderseit neben Mr Mich. Schott dem Weisbecken, hinten auf ged. Mr. Schott stosend, so auser hernach specificirten u: darauf Versicherten Passiv: Capitalien, frei, ledig u. eigen, Es ist diese Behausung bei Weil. Hn Nicolas Huin gewesenen Caffé: Sieders u. Brs; allhier, als der diesortig. Verstorbenen seel. erstern Ehem. seel. Verlaßenschafft durch eine von H. Hueber und H. Kaltner unterschriebene und Zum dasigen Inventarii Concept schrifftlich eingeschickte Abschatzung datirt den 7.ten 8.bris 1777. æstimirt und diesorts ohnerachtet solche seithero mehr ab: als Zugenommen, den noch dabei gelasen worden pro 5000 fl. oder 2500 lb. Worüber und zwar, Weilen diese Behausung ehender als Sie neuer dingen aufgebauen wurde, aus zweien erkauften alten Häusern bestunde, Zwo teutsche perg: in allh. C. C. Stub Libells weis verfertigte Kauffverschreibungen besagen, so beede mit dero gröserem Insiegel verwahrent sind de Datis 16. Jan. und 26.ten Julii 1775
Abschatzung vom 7. octobre 1777, Auff begeren Weÿland Nicolat Huin dem geweßenen Cafesieder ist Eine Behausung allhir in der statt straßburg in der langen straß gelegen Ein seÿts Ein Eck auf die freÿburger stubgaß anderer seÿts neben frau Rehmerin und hinten auf herr Haffner dem fogteÿ bott stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Zweÿ biljard stuben ferner in Etlichen stuben Kuchen und Kammern darüber ist der dachstuhl mit breitzigel belegt, hat auch Ein gewölbter und Ein getremter Keller hoff und brunnen. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschwornen Werckmeister und Vorher geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um fünff Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner W:Mst
(f° 7) Ergäntzung des Hn Wittibers währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach anleitung des Von beeden nun zetrtennten Ehepersonen durch mich den adhibirten Inventir: Notarium den 6.ten Aprilis. 1778 angefangenen und d. 27.ten Martii 1782. beschlossenen u. expedirten Inventarii illatorum
(f° 12-v) Gros: Mütterliche Wÿdums: Verfangenschaft, So dem G: E: unverändert und H. J: Conrad Scholl dessen Gros: Vater von seiner erstern Ehefr. weil. Fr. Margaretha gebohrner Lerchin, Kraft der mit einander auffgerichteten Eheberedung Lebenslänglich Zu genießen hat
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung
Des Hn Wittibers unveränderten Guts, Sa. Silber Geschmeids 8 ß, Sa. golden Geschmeidts 8 lb, Sa. Guts: Ergs. 115 lb, Summa summarum 125 lb
Diesemnach wird auch der Verstorbenen seel: modo dero minorennen Söhnl. als Von dessen Hn Vogt declarirten Beneficial: Erbens unverändert Vermögen verzeichnet, Hausraths 112 lb, Sa. Billards, Schiff und geschirr so Zum Caffé Schanck gehörig 21 lb, Sa. Silbers 4 lb, Sa. gold. Ringe 2 lb, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 2500 lb, Sa. der Ergäntzung (passiv onus 1292), Summa summarum 2640 lb – Schulden 5967 lb, In Gegeneinaderhaltung 3326 lb
Endlichen wird auch die gemein : verändert u. theilbare Verlaßenschafft geschrieben, Sa. Hausraths 18 lb, Sa. Billards, Schiff und geschirr, Wie auch vorräthige Waar, Zum Caffé Schanck gehörig 28 lb, Sa. Pferds 12 lb, Sa. Silbers 5 lb, Sa. goldenen Rings 12 ß, Sa. Baarschafft 25 lb, Sa. Schulden 1311 lb, Summa summarum 1401 lb – Schulden 1061 lb, Nach deren Abzug 340 lb
Passiv onus loco Stall Summæ 2861 lb – Zweiffelhaffte schulden in des B. E. unveränderten Vermögenschaft zugeltend 393 lb, in de theilbare Verlaßenschaft zugeltend 30 lb – Großmütterl. Wÿdums: Verfangenschaft perge f° 12 b

Calcul sommaire de la succession
1784 (9.2.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 929) n° 111
Summarischer Calculus über Weiland Frauen Margaretha Maria Josepha Burgerin geborner Schollin, Hn Paul Heinrich Burger, Caffetier und burgerlichen Inwohners alhier, im Leben gewesener Ehegattin nunmehrige Verlassenschaft. Nach Anleitung des hierüber durch Hn Notarium Johann Daniel Lauth, den 21. Junÿ 1782 dem Stall tax nach errichtet und expedirten Inventarÿ, mit Aufrichtung Besser und Überbesserungen, durch mich unterschriebenen Notarium

Jacques Henri Burger se remarie en 1784 avec la luthérienne Marie Salomé Walcker aussi dite Walter, fille du charpentier Jean Léonard Walcker : contrat de mariage, célébration
1784 (12.2), Not. Roessel (6 E 41, 936) n° 83
Eheberedung – zwischen Herrn Jacob Heinrich Burger, Wittiber, Caffetier und burgerlichen Innwohner daselbst, H. Georg Jacob Burger, Hosenstrickermstr. und Burgers in Dosenheim mit Fraun Elisabetha gebohrner Jungin, ane einem
So dann Jungfraun Mariä Salome Walckerin, weil. H. Johann Leonhard Walcker geweßenen Zimmermann und hießigen burgers mit auch weil. Fraun (-) gebohrner (-) ehelich erziehlt und hinterl. tochter beÿständlich ihres geschworne und annoch ohnentledigten Vogts H. Johann Christian Beÿerbach, des hießigen Burgers und Schneidermeisters als Braut ane dem andern Theil
Actum Straßburg auf Donnerstag den 12. Februarÿ 1784 [unterzeichnet] Jacob Heinrich Burger als hochzeiter, Maria Salomea Walckerin hochzeiteron
(Deponirt) Straßburg den 13. Februarÿ Anno 1784.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 121 n° 241)
Im Jahr 1784, Mittwoch den 25. Februaii Abends um Vier Uhr sind nach den ordentlichen proclamationen (…) in dieser unserer Kirche Zu St. Thomæ in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Herrn Johann Heinrich Burger der Caffesieder wittwer und burger allhier und Jungfrau Maria Salome weiland Johann Leonhard Walter (sonst auch Walcker genannt) gewesenen Zimmermann und burgers allhier mit weiland Frau Marg. Barb. gebohrner Bartholdin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Jacob Heinrich Burger als hochzeiter Maria Salomea Walterin hochzeiterin (i 125)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison dont le mari a la jouissance au coin de la rue des Fribourgeois. L’épouse apporte une maison au Fossé des Tanneurs. Les apports du mari s’élèvent à 977 livres, ceux de la femme à 855 livres.

1784 (30.6.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 935) n° 53
Inventarium über Herrn Jacob Heinrich Burger des Caffetier und Fr. Mariæ Salome geb. Walterin beder Eheleute und Burgere alhier Zu Strb. einander für ohnverändert in die Ehe gebrachter Nahrungen aufgerichtet Anno 1784. – in ihrem den 25. Februarii jüngst mit einander angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich vermög der unterem 12. febr. 1784. errichteten Eheberedung für ohnverändert vorbehalten haben, (…) So geschehen alhier Zu Straßburg und einer daselbst ane der untern Langenstraß ane der Freÿburger gaß gelegenen von dem Ehe H. Wittums weis bewohnenden behaußung in fernerer Gegenwarth H. Joh. Christian Beÿerbach des Burgers u. Schneidermstrs. der Ehefrauen annoch ohnentledigtenen Vogts und beÿstands auf Mittwoch den 30.sten Junii 1784.

Eigenthum ane einer Behaußung (F.) Nemlich eine Behausung an dem Rindshäuter oder Gerber: Graben (…)
Wittum Welcher der Ehemann Hr Jacob Heinrich Burger, von seiner verstorbenen erstern Ehegattin frauen Marg. Mariæ Josephæ geborner Schollin Zugeniesen hat. Nemlich Zufolg des Zwischen ihm H. Burger und seiner erstern Ehefr. einer gebornen Schollin vor H. Not° Joh: Daniel Lauth unterm 18. Märtz 1778 mit einander auffgerichteten Ehe Contracts und Zwar §° 4° (…) Wobeÿ aber auch beede nun Zertrennte Burgerische Eheleuth sowohl vor sich als auch ihre Erben gegen Frau Magdalena Schollin gebohrener Örtlerin Hn Conrad Scholl ihres leibl. und respe. Schwiger Vaters Eheliebste dahien verpflichtet haben, wann sich solte Zutragen, daß Hr Scholl vor seiner Zweÿten Ehefr. nechstgedacht, versterben würde, so wollen sie ihre der als dannige Wittib, als dero respê Stief Mutter und Stieffschwiger Mutter in die würcklich bewohnenden behaußung an der langen stras und Freiburger Gaß liegend a la Reine de France genanndt eine Wohnung Zu hinderst auf den Zweÿten Stock mit denen fenstern in gedachte Freiburger Gaß aussehend, so aus einer Stub, Stub Kammer, Kuchen und einem Plätzel im Keller bestehen soll, einraumen, um solche lebenslänglich so lang sie nemlich im Wittwenstand verbleiben solte ohne Zins und einige Abgang Zu bewohnen und Zugebrauchen.
Series rubricarum hujus Invent.. Des Ehemanns eingebracht Vermögen, Sa. haßraths 224, Sa. Billards Schiff u. gesch 336, Sa. Silbers 19, Sa. golds 31, Sa. baarschaft 75, Sa. Act. Schulden 380, Summa summarum 1066 lb – Schulden 190 lb, Detrahendo verbleiben 975 lb – Dazugelegt deßen gehörige ½ an denen hßteuren 101 lb, Macht bedes 977 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen eingebracht guth beschrieben, Sa. hßraths 89, Sa. Silb. 11, Sa. golds 7, Sa. Eigenth. an i. bhßg. 1500, Sa. baarschaft 175, Summa summarum 1783 lb – Schulden 1029, Nach deren Abzug 753. – Addé dero helfte haussteuren betragt 101, thut bedes 855 lb

Jacques Henri Burger et le grand-père et tuteur de son fils louent une partie de la maison à Jean Ehrlenholtz le jeune.

1786 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 224
Jacob Heinrich Burger ehemaliger caffesieder als nutznießer, H. Johann Conrad Scholl der sigrist zu St Louis als vogt weÿl. Fr. Maria Josepha Burgerin geb. Schollin einigen kinds und proprietarii
in gegensein H. Johannes Ehrlenholtz des jüngern
in ihrer ane der untern Langen straß am eck der Freÿburgergaß gelegene behausung eine vollständige wohnung bestehend aus dem gantzen rez de chaussée eine cammer in der mansarde einen unterschag auff der bühn und einen unterschlagenen keller im vordern hauß – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff Johannis Baptistæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 350 lit

Jean Conrad Scholl renonce au nom de sa femme Madeleine Œrler à la jouissance du logement dans la maison au coin de la rue des Fribourgeois eu égard qu’elle est davantage une charge qu’un avantage, d’autant que le droit de café n’y est plus attaché.

1787 (17. Nov), Not. Lauth (6 E 41, 649) Joint au n° 109 du 21 juin 1782
Vor mir dem unterschriebenen als zu weiland Fr: Margarethæ Mariæ Josephæ Burgerin gebohrner Schollin, so allhier Zu Straßburg in Anno 1782. den 22.ten Maji seelig Verstorben, Nahrungs: Verlaßenschafft adhibirt geweßten Inventir: Notario ist ane zu End stehendem Dato in Person erschienen Hr. Jakob Heinrich Burger, der Caffé: Sieder und Burger dahier, dermalen Zu Bischheim am Saum domicilirend, gedachter Verstorbenen seel. geweßter Zweiter Ehemann dieser hatt
in Gegensein mit comparirenden H. Johann Conrad Scholl, des Wohlbestellten Sigristen in der Pfarrei zu St Louis und Frauen Magdalenæ gebohrner Oertlerin, beeder Eheleuthe und Burgere hieselbsten /:und Zwar der Ehe: Herr als geordnet und geschworenee Vogt deßen Enckels Namens Heinrich Andreas Conrad Burger, so im Künftigen Decembrer Sieben Jahr alt, Sie die Ehefrau aber als eine in der, von der seelig: Verstorbenenn mit ihme Comparenten als damaligen Hochzeiter Vor mit Notario den 18.ten Martii 1778 errichteten Ehe: Beredung und dern §. 5.ti
hernach ermelter Behausung nach ihres Eheh. Vorabsterben Stipulirte Besitzerin einer freien Wohnung:/ angezeigt und bekandt, wie daß er Vermög der Kinder: Vertrags den unter andern habenden Natural: Genuß einer ane der Langenstras und Freiburger: Gaß gelegenen à la Reine de France, genannten und mit N° 146 marquirten Eck Behausung, so deßen einzigem Söhnl. v. Erben unverändert, bei seinen heutigen Umstäden nicht mehr in naturâ benutzen Kan, und wie Mit Comparenten Wohl Wissend, daß besagtes Haus wegen nicht mehr habender Caffée: Gerechtigkeit nunmehr nicht so Zinnsreich sondern Vielmehr Wegen jährlich darinnen habeden raparationen Abgaben und der darauf haftenden Passiv: Capitalien davon Zu reichenden Zinßen heutigen tags zu einem Onere erwachsen, Weilen alles dieses die Einnahm ohngeachtet, Wann alles besetzt ist, übersteigt, als will er Hr Comparent aus obangeregten Ursachen hiemit und in Kraft dieses auf den Natural genus mehrgedachter Behaußung in aller Form Rechtens Verzug gethan haben (…)
So geschehen Straßburg auf Sambstag den 17. Novembris Anno 1787

Jacques Henri Burger et Madeleine Salomé Walcker habitent ensuite à Bischheim
1821 (17.1.), Strasbourg 8 (31), Me Roessel n° 7616
Contrat de mariage – Charles Burger, menuisier à Strasbourg fils de feu Jacques Henri Burger, aubergiste à Bischheim au Saum et de feu Madeleine Salomé Walcker
Frédérique Dorothée Flach fille majeure de feu Jean Flach, épinglier, et Marguerite Dorothée Krafft femme actuelle de Jean Brand, meunier
Enregistrement, acp 150 F° 179 du 18.1. – régime de la communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Conrad Scholl vend au nom du fils mineur de Marie Marguerite Josèphe Scholl et de Henri Burger la maison au charcutier Jean Bernhard et à sa femme Françoise Christmann moyennant 4 905 livres

1788 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 98-v
H. Johann Conrad Scholl der Sigrist zu St Louis als gerichtlich bestellter vogt weÿl. Fr. Mariæ Margarethæ Josephine Burgerin geb. Schollin mit Heinrich Burger des caffesieders erziehlten hinterbliebenen Söhnleins nahmens Heinrich
in gegensein Johannes Bernhard des wurstmachers und Franciscæ geb. Christmännin, beÿständlich H. Rathh. Frantz Lorentz Gillig des schaffners des löbl. Collegiat Stiffts Jungen St Peter und H. Frantz Georg Burgard des gastgebers
eine behausung, höffelin, hoffstatt, bronnen mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Freÿburger gaß, einseit ist ein Eck ane sothanen gaß, anderseit neben Mr Schott dem weißbecken, hinten auff die Haffnersiche wittib und erben – um 9810 gulden

Les acquéreurs hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit de l’orfèvre Jean Chrétien Pick pour en régler les réparations

1788 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 115
Johann Bernhard der wurstmacher und Francisca geb. Christmännin beÿständlich Joseph Lottmann des ackersmanns zu Feßenheim und Georg Iller des schultheißen zu Offenheim
in gegensein H. Johann Christian Pick des silberarbeiters, zu haupt reparationen hiernach beschriebenen behausung- schuldig seÿen 1000 gulden
unterpfand, anfangs gedachte behausung samt zugehörden am eck der Freÿburger gaß so sie von Burgertischen curando vor kurtzem erkaufft

Originaire de Walbourg près de Haguenau, Jean Georges Bernhard épouse en 1777 Marie Françoise Christmann, native de Rossfeld près de Benfeld.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 148-v)
anno domini 1777 die vero 8. julii (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes Georgius Bernard oriundus ex Walburg hujus diocesis filius legitimus et majorennis defunctorum Martini Bernard mercenarii ibidem et Magdalenæ Braxmeyerin conjugum in parochia ad stum ludovicum commorans et maria Francisca Christmann oriunda ex Rossfelden parochiæ herbsheim etiam hujus diocesis filia legitima et majorennis defuncti Galli Christmann civis olim et molitoris ibidem et superstitis Annæ Mariæ Lodmænin conjugum in hâc parochiâ commorans (signé) Johannes Georg Bernhard, + signum sponsæ (i 158)

Le cuisinier Jean Georges Bernhard achète le droit de bourgeoisie le 28 juin 1777 : inscription, traitement de la demande
1777, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 174
Johann Georg Bernhard der ledige Koch von Walburg beÿ hagenau gebürtig erhalt das burgerrecht umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft der freÿburger, Jur. 28. Junÿ 1777.

Johann Georg Bernhard, der ledige Koch, Weÿland Martins Bernhard Burger Zu Walpurg mit weÿland Magdalena Braxmeÿerin Ehelich erzeugte sohn, der Catolischen Religion Zugethan, Erweiset durch Vorgelegte schein seine Eheliche geburth
Hat auch die erforderliche Stadt Stall caution geleistet, deß Zunfftrechts Zu den Freÿburgern vertröstet das erforderliche Vermögen hat derselbe Baar Vorgewiesen und als Ein wahres Eigenthum Mit handtreu bekräfftiget, auch 100. fl 5 ß Zum B. Protocol. hinderlegt, implorant bittet E. G. unterthänigst Von hoher Recommendation ihme das B. recht umb den alten V. schilling Zu vertrösten.
Receptus umb d. A. B. schilling

Marie Françoise Christmann acquiert le droit de bourgeoisie par son mari à titre gratuit pour bon comportement le 12 juillet 1777 : inscription, traitement de la demande
1777, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 174-v
Maria Francisca Christmännin geb. von Roßfelden verheurathet an Georg Bernhard, den Kochn erhalt das burgerrecht wohl verhältnis wegen gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft der feÿburger promis. eod. [12 Julÿ 1777]

(VI 286 bis, p. 513) Freÿburger N° 13 – 5 Julÿ 1777
Jgfr. Maria Francisca Christmännin V. Roßfeld beÿ Benfelden geb. Weÿl. Gallus Christmann gewesenen B. u. müllers daselbst mit Fr. Anna Maria gebohrner Lodmännin Ehelich erzeugte Tochter. Verlobt mit Joh: georg Bernhard dem Hiesigen b. u. Koch Erweiset durch Vorgelegten scheins Ihre Eheliche geb. der Cath. Relig. Zugethan u. Ihren Sponsi Stallgebühr in richtifgkeit.
daß erforderliche Vermögen Hatt dieselbe baar vorgewiesen u. als Ihr Wahren Eigenthum mit handtreu bekräfftiget auch 103. fl 5 beim B. Prot. deponirt
jmporantin bittet E. G. unterthänig Ihro daß B. recht gratis Zu Vertrösten angesehen dieselbe Sieben Jahr ohnunterbrochen beÿ H. Georg burger dem hiesigen B. u. gastgeber a la Ville de Lyon gedienet und Sich Während solcher Zeit getreu u. fleisig erwiesen, lauth vorgelegtem attestat u. handtreulicher affirmation.

Etat de fortune des locataires Antoine Laurent Schuhmacher, lustreur originaire de Wetterdingen dans le diocèse de Constance, et de Catherine Keller native de Montbéliard.

1788 (13.12.), Not. Übersaal (6 E 41, 659) n° 244
Designatio Desjenigen Vermögens, so Antoni Lorentz Schumacher, des Glätters und Seidenwaschers von Wetterdingen in dem Bischoffthum Constanz und Frau Catharina geborner Kellerin von Mümpelgard gebürtig, beede Eheleuthe, welche alhier Zu Strasburg wohnhaft, dermalen eigenthümlich besitzen (…) und der Ursache willen, weil sie bei Einem Ehrsamen Grosen Rath um das Burger Recht unterthänig anzuhalten entschlossen sind
in einer ane der langen Straß am eck der Freiburgergaß gelegen H. Bernhard dem frantzösischen Wurstmacher zuständigen behausung
Sa. Hausraths 493 fl, Sa. Silbers 104 fl. Sa. Sackuhr 108 fl, Sa. Baarschafft 480 fl, Summa 1185 fl. Solches bezeuget Straßburg den 13. ecc&& 1788.

Marie Françoise Christmann obtient le divorce le 2 complèmentaire VIII
Divorce, Strasbourg (n° 408)
Cejourd’hui deuxième jour complèmentaire l’an Sept de la République française une et indivisible (…) est comparue en la maison commune Marie Françoise Christmann, domiciliée en cette commune grand’rue N° 149, native de Rosfelden, Canton de Benfelden Département du Bas-Rhin, demanderesse en divorce, épouse en légitime mariage de Jean Georges Bernard, charicuitier, domicilié en cette Commuine en la susdite demeure, natif deWalbourg Canton de Soultz sous forêts département susdit, défendeur en divorce, Ladite livres Françoise Christmann assistée de Jacques Lutz âgé de 47 ans, menuisier, de Joseph Grübel âgé de 57 ans, perruquier, de Laurent Kolb âgé de 47 ans garde de police, & de Jean Pierre Dierstein âgé de 55 ans, employé à la maison Commune (…) Laquelle Marie Françoise Christmann m’a requis de prononcer la dissolution de son mariage contracté en cette Commune avec ledit Jean Georges Bernard le 8 juillet 1777 et m’a exhibé à cet effet un jugement rendu par le tribunal du Département du Bas Rhin le 4 Messidor dernier (…) Enregistré le 3 compl. an 7 f° 85

Charcutier en la Citadelle, Jean Georges Bernard et Marie Françoise Christmann vendent la maison au négociant Charles Paul Hirn moyennant 16 500 francs

1801 (4 floréal 9), Strasbourg 10 (41), Not. Zimmer n° 912, 785
Cit. Jean Georges Bernard, Chaircuitier en la Citadelle et Marie Françoise Christmann, femme divorcée dudit Bernard led. Divorce prononcé par l’Officier public de cette ville le 2 compl. 7 sous l’assistance des Cit. Charles Riebel Maître de danse et Jacques Lutz menuisier
au Cit. Charles Paul Hirn Negt.
Une Maison petite cour puits appartenances et dépendances scise a Strasbourg grand’rue N° 149, d’un côté le coin de la rue des francbourgeois, d’autre à la maison de Schott le boulanger, derrière celle des veuve et héritiers haffner, (chargée d’un capital de 7200 fr, 12.400 fr, et solde de 1800 francs), pour 16.500 francs
Enregistrement, acp 78 f° 18 du 5 flo. 9

Fils du négociant François Hirn, Charles Paul Hirn épouse en 1800 Françoise Dangelo, fille du négociant Dominique Dangelo : contrat de mariage, célébration
1800 (19 pluviose 8), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer n° 267 (181)
Contrat de mariage – sont comparus le citoyen Charles Paul Hirn, Négociant demeurant à Strasbourg, fils majeur et légitime du cit. François Hirn, Négt. demeurant en cette Commune et de la citoyenne Marie Marguerite née Rebanier ses père et mère futur époux d’une part
Et la Citoyenne Françoise Dangelo, fille majeure et légitime du Cit. Dominique Dangelo, Négociant, et de la Citoyenne Anastase née Dangelo Conjoints demeurant à Strasbourg assistée dudit son père à l’effet des présentes, future épouse, d’autre part
11. Le Cit; François Hirn père, en renonçant pareillement à toutes choses contraires ayx différentes dispositions (…) notamment aux avantages de survie résultant de sondt Contrat de mariage du 6 janvier 1761. déclare en outre qu’il est porté et disposé à céder audit futur sa maison rue des hallebardes et son Commerce, dans l’Etat actif et passif, comme le tout se trouve & sitot qu’il en sera requis par ledit futur son fils cadet, laquelle cession, s’il y echet, est pareillement consenti par ledit Cit.. Claude Antoine Hirn, frere ainé dudit futut, en tant que besoin
Fait, lû et passé à Strasbourg au domicile des conjoints Dangelo (…) le 19 Pluvios après midi ‘an huit de la Republ. française (signé) Charles Hirn, Françoise Dangelo François Hirn
Enregistrement de Strasbourg, acp 71 F° 90 du 21 plu. 8

Mariage, Strasbourg (n° 147)
Cejourd’hui 30° Pluviose l’an VIII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Charles Paul Hirn, âgé de 22 ans, négociant, né & domicilié en cette Commune fils de François Hirn, négociant, et de Marie Marguerite Rebannier, d’autre part Marie Françoise Dangelot, âgée de 26 ans née & domiciliée en cette Commune, fille de Dominique Dangelot, négociant et d’Anastase née Dangelot (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 5 may 1777 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 25 mars 1773 (signé) Charles Hirn, Marie Françoise Dangelo (i 78)

Charles Paul Hirn expose deux maisons aux enchères

1805 (9 frimaire 14), Strasbourg 13 (23), Not. Bremsinger n° 2850
Sr Charles Paul Hirn négociant, adjudication volontaire
1. une maison sise en cette ville de Strasbourg Grand rue n° 149 petite cour Puits appartenances et dépendances faisant le coin de la rue des francs bourgeois d’un côté, d’autre attenant a La maison de Schott le boulanger derrière celle des veuve et héritiers Haffner avec toutes ses aisances et servitudes
2. une autre maison scise en cette ville vis à vis les douanes impériales connue sous la dénomination de Zollkeller que le Sr vendeur a acquis de la ville également avec toutes ses charges servitudes aisances circonstances & dépendances
n° 2864, 16 frimaire – la maison grand rue mise à prix 14.500 fr, à François Louis Madler pour 14.550 francs
le Zollkeller mise à prix 15.000 fr,à François Louis Madler pour 15.150 francs
n° 2879, 23 frimaire – n° 2885, 30 frimaire, sans nouvelles enchères

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Elisabeth Louise Dichat, femme de Charles Léopold Chardoillet, receveur de la Loterie

1805 (18 floréal 13), Strasbourg 14 (27), Not. Lex n° 4915
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Louise Dichat femme de Charles Leopold Chardoillet, receveur de la Lotterie Impériale, décédée le 5 messidoe 11 – à la requête du veuf, tuteur naturel des deux enfants Thérèse Caroline née le 28 pluviose 9 et Christophe Gustave Chardouillet né le 8 brumaire 11, représentés par Antoine Georges marchand de fer keur subrogé tuteur
demeurant grand rue n° 149 dans la maison du Sr (Jaeger) négociant
Récapitulation, masse active 74.703 fr (dont numéraire 4973 fr), passif 25.544 fr, dettes douteuses 15.092 fr
Contrat de mariage, M° Tribounet à Belfort le 27 nivose 9 : Charles Leopold Chardoillet, receveur de la Lotterie nationale a Strasbourg, fils majeur de Pierre François Christophe Chardoillet, propriétaire, et de Marie Thérèse Filemer à Belfort et Elisabeth Dichat, fille mineure d’Ignace Dichat, négociant, et de Marguerite Joliot demeurant à Porrentruy
Enregistrement, acp 96 F° 119 du 19 flo. 13

Marie Françoise Dangelo femme de Charles Paul Hirn qui se trouve en Russie meurt en 1840 en délaissant trois enfants
1810 (30.10.), Strasbourg 12 (34), Not. Wengler n° 5253
Inventaire de la succession de Marie Françoise Dangelo épouse de Charles Paul Hirn – à la requête de Jean Baptiste Ballet négociant tuteur, Dominique Antoine Dangelo négociant en qualité de subrogé tuteur d’Auguste Charles âgé de 8 ans, Julie âgée de 6 ans, Joseph Felix âgé de 4 ans, les trois enfants de Marie Françoise Dangelo épouse séparée quant aux biens de Charles Paul Hirn ci devant négociant à Strasbourg, se trouvant présentement en Russie, procrées avec son mari, héritiers de leur mère qui avait son domicile ordinaire a Haguenau, décédée pendant le séjour qu’elle faisait à Strasbourg chez ledit Sr Dangelo son frère le 22 du présent mois
en la maison rue de l’Epine n° 12
dans deux chambres sises au second étage du bâtiment de derrière de ladite maison ayant vue dans la cour – meubles 2806 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 f° 171 du 2.11.

Charles Paul HIrn et Françoise Dangelo qui habitent Haguenau vendent la maison à Joseph Philippe Sauthier, prêtre demeurant à Tournai, moyennant 16 000 francs

1806 (9.8.), Strasbourg 1 (30), Not. Lacombe n° 5703
Charles Paul HIrn négociant demeurant présentement à Haguenau et Françoise Dangelo
à M Joseph Philippe Sauthier Pretre du Diocese de Strasbourg demeurant présentement a Dournay pour lequel M Jean Antoine Meyer pretre du Diocese de Strasbourg
une maison consistant en rez de chaussée deux étages et mansardes petite cour puits et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 149 faisant le coin de la rue des francsbourgeois d’un côté la maison du Sr Schott boulanger, derrière celle des veuve et héritiers Haffner – acquis de Georges Bernard et Françoise Christmann par venre reçue M° Zimmer le 4 floréam 9 – moyennant 16.000 francs
Enregistrement, acp 100 f° 110-v du 11.8.

Chanoine de Saint-Denis et maitre des cérémonies à la Chapelle du roi, Joseph Philippe Sauthier meurt à Paris en 1830 en délaissant des héritiers testamentaires

1830 (21.6.), Strasbourg 14 (88), Me Ritleng n° 1310
Inventaire de la succession de Joseph Philippe Sauthier, chanoine de Saint-Denis et maitre des cérémonies à la Chapelle du Roi demeurant à Paris où il est décédé le 19 avril dernier – à la requête de 1. Georges Ritleng, chanoine de la Cathédrale de Strasbourg, exécuteur testamentaire suivant testament olographe daté à Paris au Château des Tuileries le 9 avril 1829 déposé au rang des minutes de M° Ritleng le 27 avril dernier, 2. Louis Leclerc, peintre en voiture, 3. Marie Elisabeth Lacause femme d’Anselme Schildknecht, courrier de Strasbourg à Barr domicilié à Strasbourg, 4. Barbe Kaumann fille majeure, 5. Josephine Kaumann, majeure à Molsheim, en qualité de légataires universelles, lesdites Kaumann représentées par Charles Auguste Schneider, praticien, M Leclerc, Mde Schildknecht héritiers pour un tiers et lesdites Kaumann conjointement pour un tiers, et à la requête de François Joseph Lacause, employé à la douane royale de Strasbourg et Catherine Wiss légataires particuliers
immeuble, une maison sise à Strasbourg grand rue n° 149 faisant le coin de la rue des Fribourgeois où elle est marquée du n° 6 d’un côté le Sr Steyert boulanger d’autre au Sr Kampmann, non estimée. Titres et papiers, contrat reçu M° Lacombe le 8 vendémiaire 14, transcrit, acquis la maison de Charles Paul Hirn et Françoise Dangelo de Haguenau
acp 200 (3 Q 29 915) f° 12-v du 29 juin – Sept premièrev vacations
acp 200 (3 Q 29 915) f° 51-v du 13 juillet – meubles légués 678 fr, meubles légués à l’abbé Zaepffel 75 francs, à M Sultzer 10 francs, un tableau 5 francs, un petit monument à M Fess 6 francs, différents meubles au chanoine Ritleng 27, bibliothèque léguée au Séminaire 520 fr, créances 1028 fr, une maison non estimée – passif 822 fr
acp 200 (3 Q 29 915) f° 94

Les héritiers vendent la maison au cafetier Jean Kœberlé moyennant 18 650 francs

1830 (12.8.), Strasbourg 14 (88, 89), Me Ritleng n° 1390
Cahier des charges, 8 juillet n° 1345 – adjudication préparatoire n° 1356 le 20 juillet – Adjudication définitive 31 juillet n° 1376 – Adjudication sur surmise – 1. Louis Leclerc, peintre de voitures, 2. Marie Elisabeth Lacause femme de Jean Anselme Schildknecht, courrier de Strasbourg à Barr, 3. Charles Georges Schneider, particien, mandataire de Barbe Kaumann, majeure à Strasbourg et Joséphine Kaumann sa sœur majeure à Mosheim
à Jean Koeberlé, caffetier
une maison consistant en un rez de chaussée, deux étages et mansardes, petite cour, puits et dépendances située à Strasbourg Grande rue n° 149 fesant le coin de la rue des Fribourgeois où elle est marquée du n° 6 d’autre la maison du Sr Steyer boulanger, derrière le Sr Kampmann – l’immeuble vendu appartient à M Leclerc pour un tiers, M. Schildkencht pour un tiers, aux Dlles Kaumonn pour un tiers, comme héritiers de M abbé Joseph Philippe Sauthier, chanoine de St Denis et maître de cérémonie de la chapelle du Roi à Paris où il est décédé le 19 avril dernier, testament olographe à Paris le 9 avril 1829 déposé aux rang des actes de M° Ritleng le 27 avril dernier – Origine de la propriété, le défunt l’a acquis par acte reçu Lacombe le 8 vendémiaire 14 de Charles Paul Hirn et de Françoise Dangelo de Haguenau, le Sr Hirn l’avait acquis de Jean Georges Bernard et Françoise Christmann suivant acte dressé par M° Zimmer le 4 floréal 9 transcrit – Mise à prix 16.000 fr – moyennant 18.650 francs
acp 200 (3 Q 29 915) f° 49-v Cahier des charges – acp 200 (3 Q 29 915) f° 78-v – acp 200 (3 Q 29 915) f° 111 du 17 août

Jean Kœberlé épouse Jeannette Meyer, fille du cafetier Joseph Meyer, qui s’est mariée en premières noces avec l’ouvrier en tabac Antoine Wolff en 1813.
1813 (10.3., Strasbourg 5 (37), Not. F. Grimmer n° 8150
Contrat de mariage – Antoine Wolff, ouvrier en tabac, fils de Henri Wolff, brouetteur, et d’Apollonie Himbert
Jeannette Meyer, fille de Joseph Meyer, caffetier, et de Madeleine Dress
Enregistrement, acp 121 F° 190-v du 16.3.

Inventaire des apports
1813 (9.7.), Strasbourg 5 (38), Not. F. Grimmer n° 8345
Inventaire des apports de Jeannette Meyer femme d’Antoine Wolff, ouvrier en tabac, assistée de son père Joseph Meyer caffetier, suivant contrat de mariage du 10 mars dernier
meubles 997 fr, numéraire 1200 fr, total 2197 fr
Enregistrement, acp 123 F° 1-v du 17.7.

Antoine Wolff meurt en 1823 en délaissant trois enfants
1824 (22.3.), Strasbourg 3 (71), Me Schreider n° 1949
Inventaire de la succession d’Antoine Wolff, ouvrier en tabac, décédé le 19 décembre dernier – à la requête de Jeannette Meyer la veuve, en son nom et mère et tutrice légale des trois enfants 1. Caroline âgée de 10 ans passés, 2. Joseph âgé de 8 ans 8 mois, 3. Jeannette Rose âgée de 11 mois – en présence de Joseph Bader, aubergiste à la ville de Lyon subrogé tuteur
au second étage de l’hôtel du Miroir rue des Serruriers
Contrat de mariage reçu Grimmer le 10 mars 1813
garde robe 216 fr, numéraire 528 fr, créances 1145 fr, ensemble 1889 fr, passif 2297 fr
Enregistrement, acp 167 F° 100-v du 1.4.

Jeannette Meyer se remarie en 1824 avec le garçon cafetier Jean Baptiste Pfrimmer
1824 (29.8.), Strasbourg 3 (71), Me Schreider n° 2163
Contrat de mariage – Jean Baptiste Pfrimmer, garçon cafetier, fils majeur de feu Jean Michel Pfrimmer, blatier, et de Dorothée Woessel
Jeannette Meyer veuve d’Antoine Wolff, ouvrier en tabac
Enregistrement, acp 169 F° v152 du 4.9. – sous le régime de la communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Baptiste Pfrimmer meurt en délaissant pour héritiers les enfants issus du premier mariage de sa veuve
1826 (31.1.), Strasbourg 3 (74), Me Schreider n° 2704
Inventaire de la succession de Jean Baptiste Pfrimmer, garçon cafetier décédé le 17 octobre dernier – à la requête de Jeannette Meyer veuve en premières noces d’Antoine Wolff, ouvrier en tabac, en secondes dudit Pfrimmer, mère et tutrice légale de 1. Caroline Wolff, 2. Joseph Wolff, 3. Jeannette Rose Wolff, héritiers sous bénéfice d’inventaire de Jean Baptiste Pfrimmer – en présence de Charles Buchetti fils, négociant, subrogé tuteur
dans la maison mortuaire rue des Serruriers hôtel du Miroir au second étage
contrat de mariage reçu le 29 août 1824 par M° Schreider
garde robe 71 fr, numéraire 154 fr
Enregistrement, acp 176 F° 184-v du 4.2.

Garçon brasseur originaire de Souffelweyersheim, Jean Kœberlé épouse en 1826 Jeannette Meyer
1826 (22.9.), Strasbourg 3 (75), Me Schreider n° 3031
Contrat de mariage – Jean Koeberlé, garçon brasseur à Souffelweyersheim fils de feu Jean Georges Koeberlé et de Marguerite Conrad
Jeannette Meyer, cafetière, veuve en premières noces avec trois enfants d’Antoine Wolff, ouvrier en tabac, et en secondes sans enfant de Jean Baptiste Pfrimmer, cafetier à Strasbourg
Enregistrement, acp 180 F° 113-v du 28.9. – communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Kœberlé et Jeannette Meyer hypothèquent la maison au profit du passementier Jean Frédéric Scholl

1842 (20.1.), Strasbourg 12 (156), Me Noetinger n° 14.087
Obligation – Ont comparu M. Jean Koebelé, cafetier, & D° Jeannette Meyer son épouse de lui dûment autorisée, les deux demeurant à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir
A M. Jean Frédéric Scholl, fils, passementier demeurant à Strasbourg, créancier, la somme principale de 6000 francs, 2. & à Delle Caroline Metzger, majeure d’ans, demeurant à Strasbourg, créancière, pareille somme de 6000 francs, Ensemble celle de 12.000 francs
Immeubles, Une une maison avec petite cour & dépendances, sise en cette ville grand’rue n° 149, d’un côté tenant au Sr Steigerer faisant de l’autre le coin de la rue des fribourgeois où elle porte le n° 6, donnant par derrière sur M Kampmann. Les débiteurs déclarent sous les peines du stellionat que cette maison leur appartient en toute propriété & qu’elle est franche & libre de tous privilèges & hypothèques

Jean Kœberlé loue un magasin et un logement au mercier Willard le jeune

1843 (4.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 84 (1873) f° 82-v
Bail du 25 janvier 1843 – Monsieur Köbelé, caffetier à Strasbourg déclare donner bail
au Sieur Willard jeune mercier en ville
un Magasin avec Logement situé dans sa Maison grande rue N° 149 composé comme suit, tout le rez de chaussée formant magasin de devant en trois pièces formant le derrière du dit, tout le premier étage dans toute sa Composition de devant en derrière, une Mansarde, une Grande cave, la jouissance de la cour. Le présent bail est fait sous les clauses et conditions suivantes, 1° le tout pour un loyer annuel de 1200 francs payable par quart par 300 francs
2° Le présent bail Commencera à partir de St Jean prochain pour une durée de trois, six ou neuf années (…)
Monsieur Köbelé s’engage à faire faire une séparation à la pièce formant le magasin, plus une nouvelle devanture descendant jusqu’à la route, le tout d’après le modèle voulu par le Sieur Willard qui se son côté s’engage à participer pour la moitié des frais qu’entraînera la devanture (…)
en marge est encore écrit. J’estime la moitié à ma charge pour la devanture à faire à la somme de cent francs

Jeanne Meyer meurt en 1844 en délaissant deux enfants de son premier mariage et un fils issu du veuf.

1844 (19. 7.br), Strasbourg 12 (164), Me Noetinger n° 17.133
Inventaire après le décès de Jeanne Meyer veuve en premières noces de Joseph Antoine Wolff, en secondes noces Jean Baptiste Pfrimmer et femme en troisièmes noces de Jean Koeberlé
L’an 1844, le Jeudi 19 septembre à neuf heures du matin en la maison Rue des Fribourgeois N° 6 et Grande Rue N° 149 où est décédée le 31 août dernier Dame Jeanne Meyer veuve en premières noces de Joseph Antoine Wolff, ouvrier en tabacs, et en secondes noces Jean Baptiste Pfrimmer garçon cafetier, et femme en troisièmes noces du Sr Jean Koeberlé propriétaire domicilié à Strasbourg au domicile de sondit mari, en présence et à la requête dudit Sr Jean Koeberlé, agissant tant en son nom à cause de la communauté de biens dissoute entre lui et sadite femme défunte et des autres droits et avantages qui peuvent lui résulter de son contrat de mariage ci après relaté, qu’en qualité de père et tuteur légal de Jean Léon Koeberlé, son fils mineur procréé avec sadite défunte, né le 18 octobre 1829, et en présence 1° de M° Théodore Burtz, Notaire à la résidence de Strasbourg, commis pour représenter le Sr Antoine Joseph Wolff, présumé absent, soldat au service de France, fils majeur et légitime procrée en son premier mariage par la défunte Dame Jeanne Meyer avec le Sr Joseph Antoine Wolff (…) et encore en présence et à la requête de Mademoiselle Jeannette Rose Wolff, majeure sans profession domiciliée à Strasbourg, aussi fille légitime de la défunte procréée en son premier mariage avec le Sr Wolff, et enfin en présence de M. Jean Sarburger, Marchand de bois, en qualité de subrogé tuteur dudit mineur Jean Léon Koeberlé (…) Lesdits Antoine Joseph Wolff, Jeannette Rose Wolff et Jean Léon Koeberlé étant les héritiers présomptifs chacun pour un tiers de la succession de leur mère défunte

Contrat de mariage passé devant M° Schreider notaire à Strasbourg le 22 septembre 1826
Communauté d’acquets. Meubles,. Dans la chambre d’habitation au premier étage, Dans une chambre à droite de celle-ci
Immeubles, Une une maison avec cour ayant rez de chaussée, deux étages et mansardes, puits à pompe et autres droits et dépendances située à Strasbourg Grande Rue n° 149 et formant le coin de la rue des Fribourgeois où elle porte le n° 6 tenant d’une troisième part au Sr Steyert boulanger etd e quatrième part au Sr Kampmann. Cette maison a été acquise pendant la communauté et pour le profit de cette masse de M. Louis Leclerc, peintre de voitures à Strasbourg, de Dame Marie Elisabeth Lacause, femme autorisée du Sr Anselme Schildknecht, courrier à Barr, et des Demoiselles Barbe Kaumann de Strasbourg et Joséphine Kaumann majeure de Molsheim suivant contrat de vente passé devant M° Ritleng qui en a la minute et l’un de ses collègues Notaires à Strasbourg, en forme d’adjudication volontaore publique aux enchères en date du 12 août 1830, enregistré le 17 même mois et année, précédé d’un cahier des charges dressé par ledit M° Ritleng le 8 juillet même année enregistré le 13 et transcrit au bureau des hypothèques volume de Strasbourg le 19 août 1830 volume 238 Numéro 37.
la maison ci-dessus décrite est déclarée par le veuf être d’un produit annuel brut de 1000 francs représentant un capital au denier vingt de 20.000 francs. L’expédition du contrat d’acquisition préallégué a été cotée et paraphiée sous la cote D.
Récapitulation de l’actif de la communauté. mobilier 1591, capital et arrérages 950, argent comptant 75, prix d’estimation de la maison 20.000, avancements d’hoirie aux enfants du premier lit 716, total 23.332 francs – Dettes passives 25.171 francs, Balance 1238 francs
Garde robe de la défunte 206 – Dettes passives de la succession 842 francs
acp 327 (3 Q 30 042) f° 10

Liquidation et partage correspondants
1845 (7. 9.br), Strasbourg 12 (167), Me Noetinger n° 18.080
Liquidation & partage de la communauté qui a existé entre Jean Koeberlé et Jeanne Meyer
Ont comparu M. Jean Koeberlé, propriétaire demeurant à Strasbourg, Agissant 1° comme ayant été commun en biens acquets & conquets avec De Jeanne Meyer sa défunte épouse en vertu du contrat de mariage ci-après relaté, 2° comme donataire d’une part d’enfant de cette dernière aux termes du même contrat de mariage, 3° comme tuteur légal de Jean Léon Koeberlé son fils mineur, 2. Melle Catherine Schirer, rentière demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire 1° de Jeannette Rose Wolff, majeure, couurière, domiciliée à Strasbourg (…) 2° de M. Joseph Antoine Wolff, soldat au premier escadron du 9° régiment de hussards en garnison à Avesnes (Nord) (…) Et M. Jean Saarburger, marchand de bois demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur dudit mineur Koeberlé, Les susnommés Jeannette Rose Wolff, Joseph Antoine Wolff et Jean Léon Koeberlé seuls et uniques héritiers de feu leur mère ladite dame Koeberlé née Meyer

Observations préliminaires. Feu la dame Koeberlé était mariée en premières noces avec le Sr Joseph Antoine Wolff, ouvrier en tabacs à Strasbourg & en troisièmes noces avec ledit Sieur Koeberlé. Le contrat de mariage qui a réglé cette dernière union a été dressé par M° Schreider, Notaire à Strasbourg le 22 septembre 1826, cet acte contient notamment 1) établissement d’une communauté réduite aux acquêts partageable par moitié, 2) donation par la future épouse au futur époux d’une part d’enfant le moins prenant. La Dame Koeberlé est décédée à Strasbourg le 31 août 1844. L’inventaire après décès a été dressé par ledit Notaire Noetinger le 19 septembre même année. La licitation de la maison situéeà Strasbourg & d’une rente foncière dépendant de ladite communauté a été poursuivie par Dlle Jeannette Rose Wolff (…)
acp 341 (3 Q 30 056) f° 99 du 12.11. – Communauté se composant de l’argent comptant 128, arrérages 62, loyers échus 702, arrérages de créances 600, total 1492
Il est dû I. par le veuf pour le prix d’adjudication de la maison et de la rente foncière 30.835, à des créanciers 12.000, pour frais 414, total 12.414, reste 18.440 et intérêts de cette somme 499, ensemble 18.989 francs. Il doit encore pour meubles enchéris 1464, Ensemble 20.403.
II, par Joseph Wolff 333, III. par Jeannere Rose Wolff 288
Total de la masse active 22.518 francs, Masse passive 13.216. Balance, reste 9302 francs
Succession 1° remploi de la défunte 2078, 2° moitié du bénéfice de la communauté 4651, 3) prix de vente du maison 194, Total 6923 – Passif 347, Reste 6549
Droits des parties & Abandonnements (…)

Jean Kœberlé hypothèque la maison au profit de Caroline Metzger

1845 (7. 9.br), Strasbourg 12 (167), Me Noetinger n° 10.081
Obligation – A comparu Jean Koeberlé, propriétaire demeurant à Strasbourg, lequel a déclaré devoir légitimement pour dette nouvelle
A Melle Caroline Metzger, majeure, sans profession, demeurant à Strasbourg, la somme principale de 6000 francs
hypothèque. Une une maison avec cour, rez de chaussée, deux étages et dépendances sise à Strasbourg, grand’rue n° 149, formant le coin de la rue des Fribourgeois où elle porte le n° 6 d’un côté M Steyert, boulanger, de l’autre M. Kampmann. M. Koebele a acquis cet immeuble suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 12 août 1830 pendant la communauté qui a existé entre lui et Dme Jeanne Meyer, sa défunte épouse et il est devenu seul propriétaire de la totalité de cet immeuble suivant licitation judiciaire dressée par ledit notaire Noetinger le 25 mars dernier

Jean Kœberlé se rend adjudicataire de la maison dont la vente est poursuivie par sa belle-fille Jeannette Rose Wolff

1845 (12.2.), Strasbourg 12 (165), Me Noetinger n° 17.500
Pardevant M° Noetinger, commis à cet effet en vertu du jugement ci après relaté. Ont comparu M. Jean Koeberlé, propriétaire demeurant à Strasbourg, Agissant 1° comme ayant été commun en biens acquets & conquets avec feue son épouse De Jeanne Meyer, 2° comme donataire d’une part d’enfant de sa défunte épouse aux termes d’un contrat de mariage passé devant M° Schreider, Notaire à Strasbourg le 22 septembre 1826, 3° comme tuteur légal de Jean Léon Koeberlé son fils mineur, 2. M. Jean Saarburger, marchand de bois demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur dudit mineur Koeberlé, 3° Melle Jeannette Rose Wolff, majeure sans profession demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de demanderesse & comme poursuivant la licitation des biens ci après désignés, assistée de M Ambroise Ackermann, avoué près le tribunal de première instance séant à Strasbourg où il demeure, à ce présent. En l’absence du Sr Antoine Joseph Wolff, militaire au service de France, ayant eu son dernier domicile à Strasbourg, auquel le présent dépôt & le cahier des charges seront signifiés en temps utile avant l’adjudication (…)
Cahier des charges. A la requête et en présence 1° M. Jean Koeberlé, propriétaire demeurant à Strasbourg, Agissant 1° comme ayant été commun en biens acquets & conquets avec De Jeanne Meyer son épouse, veuve en premières noces de Joseph Antoine Wolff, ouvrier en tabacs et en secondes noces du Sr Jean Baptiste Pfrimmer, garçon cafetier, décédée le 19 septembre dernier, 2° comme donataire (…) d’une part d’enfant de sa défunte épouse aux termes d’un contrat de mariage passé devant M Schreider, Notaire à Strasbourg le 22 septembre 1826, 3° comme tuteur légal de Jean Léon Koeberlé son fils mineur (…)
Enonciation du jugement qui a ordonné la vente. La Dlle Jeannette Rose Wolff voulant sortir de l’indivision des biens ci-après désignés dépendant de la communauté & succession qye ledit Sr Saarburger Antoine Wolff & Koeberlé père ès qualité exposées devant le tribunal de première instance de cette ville lequel a ordonné que la maison & la vente ci-après désignés soient vendues par licitation par le ministère dudit Notaire Noetinger à ce commis, ainsi que cela resulte d’un jugement rendu par ledit tribunal le 13 janvier dernier
(Jean Koebelé père, colicitant)
Désignation des biens à vendre. 1. Une Maison avec cour, rez de chaussée, deux étages & Mansardes, pompe, appartenances & dépendances, située à Strasbourg, grand’rue N° 149 formant le coin de la rue des Fribourgeois où elle porte le N° 6, tenant d’un côté à M. Steyert, boulanger & de l’autre au Sieur Kampmann.
2. Et une rente en céréales (…)
Etablissement de la propriété. M. Koeberlé père a acquis lesdits biens, durant ladite communauté, savoir. La maison grand’rue N° 149, de M. Louis Leclerc, peintre de voitures, Marie Elisabeth Lacause, femme du Sr Anselme Schildknecht, courrier, tous domiciliés à Strasbourg, Barbe Kaumann, majeure, domiciliée en la même ville & Joséphine Kaumann majeure, domiciliée à Molsheim, aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Ritleng, notaire à Strasbourg, le 12 août 1830, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 du même mois volume 238 Numéro 37 & inscrit d’office volume 206 Numéro 626 (…) Les Sr Leclerc, DameSchildknecht & Demoiselles Kaumann étaient propriétaires de cet immeuble en leur qualité de légataires universels de M. Joseph Philippe Sauthier, chanoine de St Denis, demeurant à Paris, aux termes du testament olographe de ce dernier, en date de Paris du 9 avril 1829, déposé en l’étude du dit M° Ritleng le 27 avril 1830. M. Sauthier en avait fait l’acquisition de M. Charles Paul Hirn, négociant, et de D° Françoise Dangelo son épouse, demeurant à Haguenau, suivant acte passé devant M° Lacombe père, notaire à Strasbourg, le 8 vendemiaire an XIV transcrit le 12 août 1806, lequel acte contient quittance du prix. M. Hirn l’avait acquis de Jean Georges Bernard & Françoise Christmann suivant acte passé devant M° Zimmer Notaire à Strasbourg le 4 floreal ab IX transcrit le lendemain.
Mise à prix. Pour la maison, sur la mise à prix de 20.000 francs
N° 17.582. L’an 1845 le 25 mai. (…) Enchérie à celui de 30.150 francs par M. Charles Baer, commissionnaire demeurant à Strasbourg (…) A l’instant le Sr Baer a déclaré avoir enchéri pour et au nom de M. Jean Koebelé père l’un des colicitants, déjà propriétaire de cinq 8°
acp 332 (3 Q 30 047) f° 87 Cahier des charges – acp 334 (3 Q 30 049) f° 24 Adjudication définitive

Jean Kœberlé meurt en 1846 en délaissant un fils.

1846 (22.8.), Strasbourg 12 (169), Me Noetinger n° 18.638
Inventaire de la succession du Sieur Jean Koeberlé en son vivant propriétaire à Strasbourg, y décédé le 17 juillet 1846.
Cejourd’hui 22 août 1846 à trois heures de relevée, A la requête de M. François Joseph Lacause, commis principal des douanes, en retraite demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de Jean Léon Koeberlé, mineur procréé en légitime mariage entre feu le St Jean Koeberlé propriétaire à Strasbourg et dame Jeannette Meyer (…) ledit mineur âgé de 17 ans, agissant en qualité de seul et unique héritier de feu sondit père Jean Koeberlé décédé en cette ville le 7 juillet 1846. En presence de M. Jean Saarburger, marchand de bois demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur dudit mineur Koeberlé (…)
Le tout fait, trouvé et exhibé à Strasbourg en la maison où demeurait le défunt celui-ci étant mort à l’hôpital où il s’était fait traiter, grand’rue N° 149

Immeubles. Au ban de Souffelweyersheim (…)
En la Ville de Strasbourg. L’expédition d’un procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Noetinger Notaire soussigné à ce commis le 25 mars 1845 enregistré le premier avril suivant en vertu duquel le veuf a acquis de Jeannette Rose Wolff majeure d’ans à Strasbourg et du sieur Antoine Joseph Wolff militaire au service de France propriétaire indivis avec le défunt lui-même et le fils de celui-ci
Une maison avec cour, rez de chaussée, deux étages et mansardes, pompe, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg, grand’rue N° 149 formant le coin de la rue des Fribourgeois où elle porte le N° 6, tenant d’un côté à M. Steyert, boulanger & de l’autre au Sieur Kampmann. Ladite maison est en partie louée à M. Villars, négociant, à M Lacause et en partie occupée par la succession. Les parties évaluent les revenus à 1500 francs par an, lequel revenu capitalisé au denier vingt fait 30.000 francs
Meubles 936, créances 292, immeubles, terre 600, maison 30.000, total de la masse active 32.791 – Masse passive 23.402, déduction faite 9388 francs
acp 351 (3 Q 30 066) f° 95. Il dépend de ladite succession un mobilier estimé 806, argent comptant 156, rentes foncières assises sur divers immeubles ban de Souffelweyersheim et Hoenheim montant à 302 litres 25 centilitres de froment et seigle, évaluées à 906, arrérages 29, créances 292, immeubles (supra), total 32.791, passig 23.402

L’héritier Jean Baptiste Léon Koeberlé qui meurt célibataire à Ebersmunster laisse pour héritiers ses demi-frère et sœur qui hypothèquent la maison au profit du sous-officier Pierre Crétin

1847 (18. Xbr), Strasbourg 12 (173), Not. Noetinger n° 19.787
Obligation – A comparu Mr François Joseph Lacause, commis principal en retraite de l’administration des douanes, demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Demoiselle Jeannette Rose Wolff, sœur de la Providence appelée Marie Clemence, institutrice demeurant à Oberbergheim, aux termes d’une procuration (…) dans laquelle la mandante s’est elle-même portée fort de son frere Joseph Wolff, militaire en garnison à Mostanagem (Algérie), doivent conjointement
A Mr Pierre Crétin, lieutenant du train des parcs d’artillerie en garnison à Pont à Mousson où il demeure, au nom duquel stipule & accepte Mr Auguste Heilmann, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, la somme de 2100 francs pour prêt
hypothèque spécialement. Une maison à rez de chaussée & deux étages avec mansardes, cour, pompe, droits & appartenances, le tout situé à Strasbourg grand’rue N° 149, formant le coin de la rue des Fribourgeois où elle porte le N° 6, entre M. Steyert boulanger & M. Kampmann. Lequel Immeuble Mr Lacause déclare appartenir aux débiteurs comme leur etant échu de la succession de Jean Baptiste Léon Koeberlé, mineur décédé au couvent d’Ebersmunster, où il était pensionnaire & dont ils sont seuls héritiers chacun pour moitié.
M Lacause déclare en outre que l’immeuble est libre de tous privilèges & de toutes hypothèques à l’exception 1° d’une somme de 3000 francs due par la succession dud. Sr Koeberlé à Mr Jean Frédéric Schall suivant obligation passée devant M° Noetinger, l’un des notaires soussignés le 20 janvier 1842, 2° de celle de 12.000 francs dus à Mlle Metzger aux termes de deux obligations reçues par le même notaire les 20 janvier 1840 & 7 novembre 1845

Jeannette Rose Wolff et Antoine Joseph Wolff exposent la maison aux enchères

1849 (1.5.), Strasbourg 12 (176), Not. Noetinger n° 21.053
Cahier des charges, 1° mai 1849 – A comparu Mademoiselle Jeannette Rose Wolff, institutrice demeurant à Oberbergheim, agissant tant en son nom personne qu’en celui & comme mandataire de M. Antoine Joseph Wolff, fusilier à la première compagnie de discipline en garnison à Mostaganem (Algérie) son frère, Laquelle étant, ainsi que son frère, dans l’intention de vendre aux enchères publiques l’immeuble qui sera ci après décrit a requis ledit M° Noetinger de dresser le cahier des charges (…)
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison à rez de chaussée & deux étages avec Mansardes, cour, pompe, droits & appartenances, le tout situé à Strasbourg, grand’rue N° 149 formant le coin de la rue des Fribourgeois où elle porte le N° 6, tenant d’un côté à M. Steyert, boulanger & de l’autre à M. Kampmann.
Etablissement de la propriété. Les vendeurs sont propriétaires de cette maison pour l’avoir recueillie dans la succession de Jean Baptiste Léon Koeberlé, mineur décédé au couvent d’Ebersheim Münster, où il était en pension, leur frère utérin, dont ils sont les seuls & uniques héritiers chacun d’eux pour moitié. Le mineur Koeberlé avait hérité cet immeuble de M. Jean Koeberlé, vivant propriétaire à Strasbourg, son père dont il était seul héritier. Ladite maison avait dépendu tant de la succession de la D° Jeanne Meyer, veuve en premières noces de M. Joseph Antoine Wolff, en secondes noces dudit S. Jean Koeberlé, que de la communauté qui avait exosté entre elle & ce dernier qui s’en était rendu propriétaire suivant procès verbal d’adjudication sur licitation, dressé par M° Noetinger l’un des notaires soussignés, le 25 mars 1845, aux termes duquel elle lui a été adjugée pour le prix de 30.150 francs (…). Les époux Koeberlé avaient acquis ladite maison de M. Louis Leclerc, de D° Marie Elisabeth Lacause, femme du Sr Anselm Schildknecht, tous de Strasbourg, de Barbe Kaumann, majeure de Strasbourg & de Joséphine Kaumann majeure de Molsheim, en vertu d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Ritleng, notaire à Strasbourg le 12 avril 1830, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 du même mois Vol. 238 N° 37. (…) Les Sr Leclerc, D° Schildknecht & Dlles Kaumann étaient propriétaires de cet immeuble en leur qualité de légataires universels de M. Joseph Philippe Sauthier, chanoine de Saint Denis, demeurant à Paris aux termes du testament olographe en date de Paris du 9 avril 1829, déposé en l’étude du dit M° Ritleng le 27 avril 1830. M. Sauthier en avait fait acquisition de M. Charles Paul Hirn, négociant, & de Françoise Dangelo conjoints de Haguenau, suivant acte passé devant M° Lacombe, notaire à Strasbourg, le 8 vendemiaire an XIV (30 septembre 1805) contenant quittance du prix. (…)
Et aujourd’hui 31 mai 1849 (…) il a été procédé à la lecture tant en français qu’en langue allemande du cahier des charges (…) à la réception des enchères (…) sur la mise à prix de 30.000 francs
acp 382 (3 Q 30 097) f° 83

L’architecte et entrepreneur Eugène Perrin s’en rend acquéreur moyennant 20 200 francs

1849 (12. 7.br), Strasbourg 12 (177), Not. Noetinger n° 21.458
A comparu M. Jean Baptiste Bürckel, propriétaire demeurant à Strasbourg au nom & comme mandataire du Sr Antoine Joseph Wolff, ancien militaire demeurant à Amiens ayant eu son dernier domicile à Strasbourg & de Demoiselle Jeannette Rose Wolff, ancienne institutrice à Oberbergheim actuellement au service de M. le curé d’Oberbruck (…) lequel a vendu
à Monsieur Eugène Perrin, architecte & entrepreneur de travaux publics demeurant à Strasbourg, l’immeuble ci après désigné
Désignation. Une maison à rez de chaussée & deux étages avec Mansardes, cour, pompes, droits & appartenances située à Strasbourg Grand’rue N° 149 formant le coin de la rue des Fribourgeois où elle porte le N° 6 attenant d’une part à la propriété Steyert & d’autre part à celle de MM. Kampmann et Hoerter. (…)
Propriété. Les vendeurs sont devenus propriétaires de l’Immeuble dont il s’agit pour l’avoir recueilli dans la succession de Jean Baptiste Léon Koeberlé, décédé en minorité au couvent d’Ebersmunster, leur frère utérin, dont ils étaient les seuls & uniques héritiers comme etant issus du mariage de feu Joseph Antoine Wolff avec Jeanne Meyer qui s’est remariée avec Jean Koeberlé, propriétaire à Strasbourg, père du dit mineur qui avoit lui même recueilli cet immeuble dans la succession de ce dernier dont il était seul & unique héritier, ainsi que le constate l’inventaire dressé après son décès par ledit M° Noetinger le 22 août 1846. Feu le sieur Koeberlé père possedait ledit Immeuble, savoir, une moitié comme ayant été commun en biens avec ladite défunte Jeanne Meyer sa femme, et l’autre moitié au moyen de la vente par licitation qui lui en a été faite par les héritiers de cette dernière suivant procès verbal d’adjudication dressé par led. M° Noetinger le 25 mars 1845 moyennant un prix dont il a fait état à la communauté par la liquidation qui en a été dressée par le même notaire le 7 novembre 1845 (…). Ladite communauté en étoit propriétaire au moyen de l’acquisition qui en a été faite de 1° Louis Leclerc, 2° Marie Elisabeth Lacause épouse d’Anselm Schildknecht, demeurant à Strasbourg, 3° Barbe Kaumann, fille majeure en la même ville, 4° Joséphine Kaumann fille majeure demeurant à Molsheim, aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Ritleng & son collegue notaires à Strasbourg le 12 avril 1830 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 du dit mois d’août volume 238 Numéro 37. (…) Les susnommés Henri Leclerc, dame Schildknecht et les Dlles Kaumann le possédoient comme l’ayant recueilli dans la succession de M. Joseph Philippe Sauthier, chanoine a Saint Denis, décédé à Paris dont ils étaient les légataires universels aux termes de son testament olographe à Paris le 9 avril 1829, déposé pour minute au dit M° Ritleng le 27 avril 1830. Quant au Sieur Sauthier l’immeuble dont il s’agit formait sa propriété par suite de la vente qui lui en avait été faite par M. Charles Paul Hirn, négociant, & Françoise Dangelo son Epouse, demeurant à Haguenau suivant acte passé devant M° Lacombe, notaire à Strasbourg, le 8 vendemiaire an XIV contenant quittance du prix – Prix, 20.200 francs
acp 387 (3 Q 30 102) f° 25

Eugène Perrin meurt célibataire en délaissant une fille naturelle reconnue issue de Salomé Sophie Geiger
1854 (21.1), Strasbourg 10 (126), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.391
Déclaration tenant lieu d’inventaire, 21 janvier 1854. Eugène Perrin entrepreneur
Ont comparu 1) Mad. Marguerite Magnus, veuve de Mr Louis Henri Perrin en son vivant maître charpentier à Strasbourg, 2) M. Charles Henri Perrin, entrepreneur de bâtimens, 3) M. Théodore Albert Perrin, aussi entrepreneur de bâtimens, agissant en son nom & comme subrogé tuteur de la mineure Perrin ci après nommée (…) 4) Melle Emilie Adélaïde Perrin, sans état, en jouissance de ses droits, 5) Et Dlle Salomé Sophie Geiger, sans état, aussi en jouissance de ses droits, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, cette dernière agissant en qualité de tutrice de Louise Sophie Perrin, mineure, née à Strasbourg le 30 octobre 1848, demeurant et domiciliée en cette ville, enfant naturelle reconnue issue de la Delle Geiger & de M Eugène Perrin en son vivant entrepreneur de bâtimens domicilié à Strasbourg (…)
Mad. veuve Perrin habiles à se dire héritière pour un quart dudit M. Eugène Perrin son fils décédé à Hombourg les bains le 14 août 1853 et M.M. Charles Henri Perrin, Théodore Albert Perrin & Madlle Emilie Adélaïde Perrin, habiles à se porter héritiers ensemble pour les trois quarts restants dudit M. Eugène Perrin leur frère défunt. Le tout sauf les droits de ladite mineure Louise Sophie Perrin enfant naturelle reconnue par le défunt, et, en cette qualité, habile à réclamer la moitié en vertu de l’article 757 du code napoléon

Les parties déclarent que le défunt & M.M. Charles Henri Perrin, Théodore Albert Perrin, ses deux frères, étaient associés suivant convention verbale sous la raison Perrin pour l’entreprise des travaux publics & de travaux de constructions pour particuliers & qu’au décès de M Eugène Perrin ses droits dans l’avoir de ladite société se composaient 1) d’une somme de 526 francs
2) Et du tiers indivis d’une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue des petites boucheries faisant le coin de cette rue & de la rue des grandes arcades (…)
Et que la fortune que le défunt a recueillie dans la succession de son père suivant partage dressé par M° Boersch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1842 lui a été délivrée depuis longtems
acp 426 (3 Q 30 141) f° 66 du 23.1. (succession déclarée le 15 janvier 1854
Masse active, garde robe 386, aregnt à la Caisse d’Epargne 278, sa part dans la société Perrin 526, le tiers d’une maison, 86.666. total 87.960 – Masse passive 11.431 francs

L’architecte et entrepreneur Eugène Perrin vend la maison au docteur en médecine Charles Frédéric Gross

1852 (4.5.), M° Grimmer
A comparu Monsieur Eugène Perrin, architecte et entrepreneur de travaux publics demeurant et domicilié à Strasbourg, Monsieur Perrin non marié, lequel a par les présentes vendu
à Monsieur Charles Frédéric Gross, docteur en médecine demeurant et domicilié à Strasbourg acquéreur
une maison à Rez de chaussée et deux étages avec mansardes, Cours, pompe, droits, appartenances située à Strasbourg Grande rue N° 149 formant le coin de la Rue des Fribourgeois où elle porte le N° 6 tenant d’une part à la propriété des héritiers Steyert de l’autre part à celle de Messieurs Kampmann et Hoerter, sont compris dans cette vente tous les Fourneaux avec leurs pierres et tuyaux, les volets les jalousies, le chaudron a lessive (…)
Etablissement de la propriété. Monsieur Perrin est devenu propriétaire dudit Immeuble pour l’avoir acquis de Monsieur Jean Baptiste Bürckel propriétaire à Strasbourg ayant agi en qualité de Mandataire du sieur Antoine Joseph Wolff ancien militaire demeurant à Amiens et de demoiselle Jeannette Rose Wolff ancienne institutrice à Oberbergheim suivant Contrat de vente passé devant M° Noetinger qui en a la minute et son Collegue notaires à Strasbourg le 12 septembre 1849 dont la grosse a été transcrite au bureau des hypothèques de la même ville le 27 dudit mois de septembre volume 495 Numéro 79 et inscription d’office prise le même jour volume 515 Numéro 318. Cette vente a été conclue moyennant le prix de 20.200 francs (…)
Les sieur et demoiselle Wolff sont eux mêmes devenus propriétaires du dit Immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession du sieur Jean Baptiste Léon Koeberlé décédé en minorité au couvent d’Ebersmunster, leur frère utérin, dont ils étaient les seuls et uniques héritiers comme etant issus du Mariage de feu Joseph Antoine Wolff avec Jeanne Meyer qui s’est remariée avec Jean Koeberlé propriétaire à Strasbourg père du dit mineur qui avoit lui-même recueilli cet immeuble dans la succession de ce dernier dont il était seul et unique héritier, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé après son décès par ledit M° Noetinger le 22 août 1846. Le sieur Koeberlé père possedoit ladite Maison, savoir une moitié comme ayant été commun en biens avec son épouse défunte ladite dame Jeanne Meyer et l’autre moitié au moyen de la vente par licitation qui lui en a été faite par les héritiers de cette dernière suivant procès verbal d’enchère dressé par ledit notaire Noetinger le 25 mars 1845 moyennant le prix dont il a fait état à la communauté par la liquidation qui en a été dressée par le même notaire le 7 novembre 1845 (…). Ladite communauté en étoit propriétaire au moyen de l’acquisition qui en a été faite de Monsieur Louis Leclerc, Marie Elisabeth Lacausse femme d’Anselm Schildknecht les deux de Strasbourg et de Barbe Kaumann majeure en la même ville et de Joséphine Kaumann majeure de Molsheim, aux termes d’un procès verbal d’enchère dressé par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 12 avril 1830 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 19 du dit mois d’août volume 238 Numéro 37. Les susnommés Henri Leclerc, dame Schildknecht et les demoiselles Kaumann le possédoient comme l’ayant recueilli dans la succession de Monsieur Joseph Philippe Sauthier, chanoine a Saint Denis, dont ils étaient les légataires universels aux termes de son testament olographe daté de Paris le 9 avril 1829 déposé pour minute au dit M° Ritleng le 27 avril 1830. Et Monsieur Sauthier est devenu propriétaire du dit immeuble présentement vendu pour l’avoit acquis de Monsieur Charles Paul Hirn, négociant, et de dame Françoise Dangelo conjoints à Haguenau suivant acte passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 8 vendemiaire an XIV contenant quittance de ce prix – pour la somme de 25.000 francs
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 544 (2771) n° 4, du 8 mai 1852
acp 409 (3 Q 30 124) f° 54 du 6.5.

1

Fils du chirurgien Jean Frédéric Gross, Charles Frédéric Gross épouse en 1843 Sophie Salomé Stahl
1843 (18.7.), M° Grimmer
Contrat de mariage – Charles Frédéric Gross, docteur en médecine à Strasbourg, fils de feu Jean Frédéric Gross, chirurgien, et de Catherine Salomé Koffler épouse actuelle de Frédéric Pierre Schneider officier de santé d’une part
et Sophie Salomé Stahl, fille mineure de Marie Madeleine Stahl veuve de Philippe Frédéric Lauth vivant propriétaire à Strasbourg d’autre part
acp 312 (3 Q 30 027) f° 43 du 20.7. – sous le régime de la communauté d’acquets
Donation par la mère du futur à son fils, ce acceptant, d’un mobilier évalué 1266 francs
Les apports du futur consistent en un mobilier et créances évalués à 25.092 francs
Les apports de la future consistent en un mobilier évalué à 1002 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession réductible en cas d’enfants

Charles Frédéric Gross loue le rez-de-chaussée et le premier étage à Sébastien Erb

1861 (16.11.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 134 (3 Q 31 633) f° 81 du 15.1.1862
28 novembre 1861. Bail – Entre les soussignés Charles Frédéric Gross, docteur en médecine d’une part
et Sébastien Erb d’autre part il a été convenu et arrêt é ce qui suit
Mr Gross cède et loue à titre de bail à loyer à Mr Erb, ce acceptant, le rez de chaussée et le premier étage, formant partie d’une maison que Mr Gross possède à Strasbourg grand rue N° 127, formant le coin de la rue des Fribourgeois. Les parties louées se composent de la totallité du rez de chaussée et du premier étage donnant sur les deux rues, d’un petit grenier, d’une cour, de plus les locataire aura l’usage commun aux autres locataires de la maison d’une buanderie et de la pompe. Le bail aura la durée de trois, six ou neuf années au choix respectif des parties contractantes. Il commencera le 25 mars 1862 pour finir à pareil jour des années 1865, 1868 ou 1870 (…) En outre ce bail est fait et conclu moyennant un loyer de 1400 francs par an, payable par quart tous les trois mois

Charles Frédéric Gross loue le rez-de-chaussée et le premier étage au restaurateur Laurent Kelhetter

1862 (27.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 136 (3 Q 31 635) f° 73-v du 29.12.
27 décembre 1863. Bail – Mr Charles Frédéric Gross, docteur en médecine, loue pour trois années qui ont commencé le 25. Xbre 1862 avec faculté accordée aux parties de résilier par une dénonciation de six mois pour les quartiers d’usage
au Sr Laurent Kelhetter restaurateur ce acceptant
le Rez de chaussée, une cave et quatre pièces au 1° étage dans la maison que Mr Gross possède à Strasbourg grand rue N° 127
(…) 6° En outre ce bail est fait pour un loyer annuel de 1080 francs, payable par quart tous les trois mois

Charles Frédéric Gross et Salomé Sophie Stahl vendent la maison au négociant Simon Katz

1863 (10.7.), M° Grimmer
Vente par Charles Frédéric Gross, docteur en médecine & Salomé Sophie Stahl, sa femme à Strasbourg
à Simon Katz, Négociant à Strasbourg
d’une Maison sise à Strasbourg grande rue N° 127 moyennant 30.000 francs, payables par termes de 5000 francs distribués d’une année à l’autre, jouissance et intérêts du 25 juin 1863 , impôts du premier juillet 1863.
acp 523 (3 Q 30 238) f° 62 du 13.7.

Natif de Cernay, Simon Katz épouse Anne May en 1834
Mariage, Strasbourg (n° 193)
Du 26° jour du mois de mai l’an 1834, Acte de mariage de Simon Katz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 novembre 1808 à Cernay (haut Rhin) domicilié à Cernay, marchand, fils de Mathias Katz, marchand, et de Babette Hallbronn, conjoints domiciliés à Cernay ci présents et consentants et de Anne May, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 mars 1806 à Strasbourg, fille de feu Léon May, marchand décédé en cette ville le 19 avril 1832 et de feu Eve Ullmann décédée cette ville le 21 août 1823 (signé) Simon Katz, anna Maÿ

Simon Katz meurt en 1870 en délaissant pour héritier son fils Léon Katz

1870 (16.8.), Strasbourg 13 (98), Not. Flach (Jean Georges) n° 7690
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Anne May et Simon Katz
A la requête de I. Mad. Anne May sans état veuve de M. Simon Katz en son vivant négociant à Strasbourg où elle demeure, agissant 1° à cause de communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et feu son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Weigel et son collègue notaires à Strasbourg le 26 mai 1834, 2° comme donataire de son mari en toute propriété d’une somme de 2000 francs aux termes du dit contrat de mariage, 3° et comme donataire en usufruit avec dispense de fournir caution de tous les biens meubles et immeubles délaissés par le défunt aux termes de l’article 8 du dit contrat de mariage. N.B. La dite donation en usufruit se trouve rédite à moitié conformément à la loi, vu l’existence d’enfant issus du mariage
II. M. Léon Katz, négociant demeurant à Strasbourg, habile à se dire et porter seul et unique héritier de son père M. Simon Katz
en une maison sise à Strasbourg rue des Fribourgeois n° 5 où M. Simon Katz est décédé le 18 février 1870.

Mobilier de la communauté. Les époux Katz s’étant retirés chez leur fils ont aliéné tous leurs meubles à l’exception des objets suivants
Immeubles. I. Il dépend de la communauté une maison à rez de chaussée et deux étages avec mansardes, cours, puits, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg grand’rue ancien n° 149 nouveau numéro 127, formant le coin de la rue des Fribourgeois où elle porte le n° 5 anciennement numéro 6, tenant d’un côté à la propriété Koppert de l’autre à celle de M.M. Kampman et Hoerter. Cet immeuble a été acquis par feu M Simon Katz durant son mariage avec Mad. Anne Mey sa veuve de M. Charles Frédéric Gross docteur en médecine et D° Salomé Sophie Stahl conjoints demeurant à Strasbourg par contrat passé devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 10 juillet 1863 moyennant le prix de 30.000 francs
II. Il dépend de la même communauté un terrain d’une contenance d’environ quatre ares hors la porte de Saverne banlieue de Strasbourg le long de la petite route de Mittelhausbergen (…)
Stalles au Temple israélite
acp 595 (3 Q 30 310) f° 48 du 17.8. (succession déclarée le 17 avril 1870) – Communauté, mobilier 477, créances hypothécaires 6500, créances hirographaires 12.783, créances douteuses 16.6, deux stalles au temple israélite 800, maison à Strasbourg 50.000, terre hors la porte de Saverne 200 – Garde robe 329

Léon Katz loue le rez-de-chaussée au pharmacien Charles Geoffroi Johanny, de Trèves

1873 (13.5.), M) Metz
Pacht durch – Leon Katz, Eigenthümer zu Straßburg
an Karl Gottfried Johanny, Pharmaceut in Trier
von einem Magazin nebst drei daran stoßende Zimmer in einem Hause Langstrasse N° 127 für neun Jahr vom 25. September 1873 um einen jährlichen Pacht von 1800 Franken, Hr Ludwig Zoller, Schuster, genehmigt obige Verpachtung
acp 616 (3 Q 30 331) f° 52 n° 2884 du 19.5.

Le pharmacien Charles Geoffroi Johanny vend son fonds au pharmacien Charles Emmanuel Steiner, fils du rentier strasbourgeois Charles Edouard Steiner

1877 (15.3.), M° Schmitz
Verkauf durch Carl Gottfried Johanny, Apotheker in Strassburg wohnend
an Carl Emanuel Steiner, Apotheker Zu Strassburg wohnhaft verbürgt durch seinen Vater Johann Carl Eduard Steiner, Rentner in Strassburg wohnhaft
Ein Apotheker geschäfft und seine gesampte Apothecker einrichtung nebst sämtlicher Zubehörigungen erworben durch den Verkäufer lt. Act vor Notar Metz am 13. Mai 1873 sich befindlich im Hause Langstrasse N° 127
I. die Mobilien & M* um 6693 M
II. die Praxis & Kundschaft 10.017 M, zusammen 16.800.
Bedingungen 1) Ankäufer tritt am 25. März in Besitz und Genuß sämtliche Kaufobjecte & trägt auch die Steuren von da ab, 2) Ankäufer tritt am 25. März cr. in den Miethrechten & Mieth verpflichtungen des Ankäufers bezüglich folgender Räume, die Apotheke, die Materialien, Räume des Laboratoriums, des Kellers, der Glaskammer sowie sämtliche Räume des dritten Etage Miethzins auf ein Jahr d. h. für die ganze Zeit 4000 M
acp 662 (3 Q 30 377) f° 26-v n° 1213 du 16.3.

Le négociant Frédéric Zeiss vend la maison à la société dite Grunderwerbsgesellschaft (société d’acquisitions foncières) pour laquelle agit André Popp, moyennant 90 000 marks

1907 (10. April), Grand rue n° 127 (96 MW 108), vente Keller
10. April 1907. Nr. 23.033 – Kaufverschreibung über 90.000 Mark
Im Jahr 1807, den 10. April, Vor dem unterzeichneten Justizrat Wunder, Notar mit dem Amtssitze zu Bischheim, als Vertreter seines Zur Zeit abwesenden Kollegen Justizrat Dr. Anton Keller, Notar mit dem Amtssitze zu Strassburg, sind erschienen
1. Herr Friedrich Zeiss, Kaufmann wohnhaft zu Strassburg, Schlossergasse Nr. 23., ledig, volljährig,
2. Herr Andreas Popp, Rentner wohnhaft zu Strassburg, handelnd in seiner Eigenschaft als Geschaftsführer der Grunderwerbsgesellschaft Gesellschaft mit beschränkter Haftung mit dem Sitze zu Straßburg und alles nachstehende für diese Gesellschafft annehmend.
Die Erschienenen erklärten zur Beurkundung den folgenden Kaufvertrag. Herr Friedrich Zeis zu 1 verkauft hierdurch an die genannte Grunderwerbsgesellschaft, für welche Herr Popp zugegen ist und handelt, das nachfolgend bezeichnete Grundstück
Stadt Strassburg, Blatt 2298 des Eigentumsbuchs
Flur N Nr. 954, Langstrasse Nr. 127 und Freiburgergasse Nr. 5., ein Ar 85 Quadratmeter, Hofraithe, Wohnhaus, bestehend aus Erdgeschoss, drei Stockwerken
Kaufpreis . Der vereinbarte Kaufpreis beträgt 90.000 Mark. Hiervon sind zahlbar sofort am heutigen Tage 5000 Mark, wofür Quittung (…)
Eigentumsnachweis. Das Kaufgrundstück gehört dem Verkäufer Herrn Zeiss zu Eigentum da er es erwarb von den Eheleuten Baruch Wolff und Barbara geb. Weill in Strassburg lauf Kautvertrags, errichtet vor dem genannten Notar Dr. Keller am 3. April 1905. Eheleute Wolff hatten das Grundstück erworben von dem Kaufmann Jakob Engelmann in Neustadt an der Hardt laut Kaufvertrags desselben Notars vom 27. März 1894.
Die Auflassung soll erst erfolgen nach Zahlung der am 1. Oktober nächsthin fälligen 25.000 Mark (…)
Band 1057 Blatt 21 Nr. 180.



4, rue des Ecrivains


Rue des Ecrivains n° 4 – VI 384 (Blondel), O 540 puis section 21 parcelle 44 (cadastre)

Teinturerie aux Trois Lis bleus (zu denen drei blauen Lilien) 1769 et suiv.
Portail, maître d’ouvrage Jean Frédéric Charles Rœderer, teinturier (1772)
Partie sud, détachée en 1826, voir le n° 2


Façade rue des Veaux (septembre 2013)
Façade rue des Ecrivains (Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est – Inventaire général)
Portail rue des Ecrivains (mars 2019)

La maison inscrite au Livre des loyers communaux au nom de Frédéric Sturm doit huit loyers communaux, notamment pour le terrain entre sa maison et la rivière. Une descente de cave empiète sur la rue des Veaux. La maison revient par héritage à Jean Philippe Joham de Mundolsheim qui demande en 1604 l’autorisation d’ajouter un oriel mais l’affaire n’a pas de suite. Comme pour les maisons suivantes (actuels n° 2 à 6), le propriétaire est autorisé en 1617 à conserver moyennant loyer l’ancienne ruelle communale transformée en jardin entre la maison et la rivière. La maison revient à Jérôme Christophe Bapst de Bolsenheim, gendre du précédent propriétaire, qui refuse en 1665 de régler le loyer en se fondant sur d’anciens titres dont le plus récent date de 1467. Un autre litige s’élève quand les préposés lui demandent de réparer le mur écroulé derrière son jardin.
L’assesseur des Quinze Jean Georges Gissing auquel Jean Christophe Bapst de Bolsenheim a fait donation de la moitié de la maison acquiert l’autre moitié des héritiers testamentaires de Marie Marguerite Bapst de Bolsenheim, veuve de Henri Thierry Voltz d’Altenau. Devenu consul, Jean Georges Gissing demande en 1724 que la Ville transforme à ses frais une écurie en salle d’audience mais les préposés font observer que la demande est contraire au règlement. Il est autorisé en 1727 à construire une galerie sur la rivière pour éviter que les bateaux n’endommagent la risberme. Le teinturier Jean Léonard Rœderer qui acquiert la maison en 1737 est autorisé à refaire une risberme en pierre selon l’alignement et à établir un lavoir. Il construit l’année suivante un nouveau bâtiment sur son jardin.
La teinturerie est dite aux Trois Lis bleus (zu denen drei blauen Lilien) à partir de 1769. Le teinturier Jean Frédéric Charles Rœderer qui en devient propriétaire à cette date passe régulièrement des baux avec des notables. Il installe en 1769 une buanderie, fait aménager en 1784 le premier étage par le tapissier Etienne Laurent Lefebvre moyennant partage par moitié des revenus pendant six ans. Il fait convertir en porte une fenêtre de sa teinturerie vers la place au Sable en 1772, transformer deux arcades en croisées rue des Veaux en 1775. La teinturerie vers la rivière est démolie et reconstruite sur le côté vers la maison voisine en 1784. Il refait en 1789 sa risberme en remplaçant la partie en briques par des pierres de taille. Le lavoir emporté par les glaces ne sera pas reconstruit. On peut en conclure que le portail rue des Ecrivains date de 1772 et que l’entrée rue des Veaux est supprimée en 1775.



Plan-relief de 1727. La maison est au milieu de l’image, bâtiment vers la rivière et bâtiment vers la rue des Veaux, reliés par des bâtiments transversaux (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Plan Blondel (1765) – Plan de l’îlot (1830)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 202 – Cour F (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (g). Sur la gauche, façade rue des Veaux à trois niveaux dont chacun comprend six fenêtres et toiture à un niveau de combles mansardés. Sur la droite, façade rue des Ecrivains : rez-de-chaussée à cinq fenêtres suivies du porche d’entrée, deux étages et combles à six fenêtres par niveau, symétriques à la façade rue des Veaux. La cour F représente l’arrière (1-2) de la façade rue des Ecrivains où débouche le porche, le bâtiment (2-3-4) à l’angle intérieur nord-ouest, l’arrière (4-5) de l’aile rue des Veaux, le bâtiment (5-6) contigu à la propriété voisine vers l’est et le mur (6-1) qui délimite la partie sud (détachée en 1826).
La maison porte d’abord le n° 29 de la rue des Veaux (1784-1857) puis le n° 4 de la rue des Ecrivains.


Vue de la cour, vers l’est – Cour vers le portail, façade sud
((Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est )

Le rapport d’experts dressé en 1824 décrit la maison avant que la partie vers la rivière n’en soit détachée en 1826. Chrétien Stoll transforme en 1864 la mansarde en troisième étage, ce qui porte le revenu de la maison de 414 à 532 francs. Une locataire fait aménager en 1907 au premier étage sur cour un atelier de vêtements pour dames. La Société civile immobilière Les Ecrivains fait aménager en 1959 un logement dans les combles. Elle charge en 1988 le cabinet d’architectes Levy Peaucelle et associés de Paris de réhabiliter le bâtiment.


Escaliers intérieurs – Escalier extérieur – Angle
(Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est )

juin 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1602 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

h Jean Philippe Joham de Mundolsheim, et (1595) Marguerite Wormser de Vendenheim – luthériens
1640* h Jérôme Christophe Bapst de Bolsenheim, et (1630) Ursule Véronique Joham de Mundolsheim – luthériens
1689 h (co-propriétaires) Jean Christophe Bapst de Bolsenheim († 1714) – luthérien
Henri Thierry Voltz d’Altenau et (1685) Marie Marguerite Babst de Bolsenheim – luthériens
1715 v Jean Georges Gissing, licencié en droit, consul, et (1690) Anne Marguerite Vœgtlein puis (1719) Anne Salomé Loyson, remariée (1737) avec le licencié en droit François Joseph Krueg – catholiques
1737 v Jean Léonard Rœderer, teinturier, et (1738) Marie Marguerite Karcher – luthériens
1770 h Jean Frédéric Charles Rœderer, teinturier, et (1769) Marie Madeleine Rœderer – luthériens
1825 h Frédéric Charles Rœderer, teinturier, et (1803) Rosine Madeleine Frœlich
1826 h Philippe Louis Flaxland, marchand, et (1804) Frédérique Caroline Rœderer
1858 v Frédéric Hoffet, négociant à Paris, et (1850) Charlotte Constance Hoffet
1864 v Chrétien Stoll, boulanger, et (1837) Salomé Amélie Rumpp
1885* h Guillaume Alfred Schnell, officier, et (1871) Elise Emilie Stoll
1932* h Jean Emile Schnell, professeur

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1700 livres en 1689 reprise en 1711, 1750 livres en 1736, 5000 livres en 1769

(1765, Liste Blondel) VI 384, Léonard Röderer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reterer, 34 toises, 1 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 540, Flaxland, Philippe Louis, rue des Veaux 29 – maison, sol – 3,9

Locations

1705 (cave), Baruch Weil (juif de Westhoffen)
1738 (appartement), François Alexandre Margalé de Chanterenne, ancien contrôleur général de la maison de la Dauphine
1746, François Jacques Chrétien Bœcklin de Bœcklinsau, assesseur des Vingt-et-Un
1748, Pierre Bachelier, chef du bureau des comptes des vivres en Alsace
1755, Jean Frédéric Bœcklin de Bœcklinsau, capitaine
1769, (appartement), Jean Thomas Streittinger, maître de langues
1772 (appartement), Laurent Philippe Arrois, avocat
1772 (appartement), François Joseph Rey, marchand
1776 (appartement), Jean Daniel Cappaun, procureur fiscal
1780, 1789 (écurie) Laurent Moris, négociant
1781 (logement) François Benoît baron de Reinach, colonel
1783 (logement), François Bernardin Noblat et Marie François Pierre Noblat, commissaires des guerres
1784 (logement), baron Breiten Laidenberg, directeur au corps de la noblesse de Basse-Alsace
1785 (écurie), Auguste Frédéric Charles Louis comte de Lewenhaupt, maître de camp
1785 (logement), Jean Louis Nicolas Tinchant, major de l’hôpital militaire
1787 (écurie), Georges Adolphe Ostertag, chirurgien accoucheur
1787 (logement), Jean Chrétien Rœderer, négociant
1788 (logement), Louis Champy, entrepreneur des forges de Framont
1790 (logement), Jacques Wencker, jurisconsulte
1793 (appartement), Etienne de Scheben, chanoine
1795, Gaspard Adolay, vérificateur général des assignats
1795, Joseph Julien Lajonquiere, préposé des fourrages
1797, Louis Joseph Eleonore Cretté
1805, Marie Richarde Nessel femme du rentier Jean Georges Wittmer
1808, Joseph Maximilien Sommervogel, procureur au lycée impérial
1824, Marie Madeleine et Jean Frédéric Charles Rœderer (copropriétaires)
1825, Hélène Louise Kien veuve du juge François Dagobert Behr

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 77

Hinter dem Müelstein uff Dem Platz
[in margine :] Wer wol durch abhin ane disem Ortt vff alle dise Inzeunungen, hinfürter ein bestendigen Zinnß zu leg.
Juncker Friderich Sturm hatt hinden vor seinem Hoff ein Ingezeünt Profeÿ 8 schu 3 zoll breÿt, und 3 schu 10 zoll herauß, Item mehr vf dem Blatz ein Gärtlein gegen dem Müelstein 75 schu lang, Oben 19 schu und Unden beÿ dem Mülstein 27 schu gegen dem waßer, Soll Allmend sein und bleiben, Bessert für das Nießen, vii lb. viii ß d
Item mehr hinden Ane dem Müelstein ein Blatz mit Creuz Leÿsten 22 schu lang, Vnd 63 schu breÿt, die Allmendt Verschlagen, darfür bessert Er, ii ß d
Item mehr ein hauffen dielen vff dem Allmendt 21 schu Lang, Vnd 12 schu herauß ane dem Müelstein die Allmend verschlagen, Bessert für das Nießen, iii ß vi d
Item mehr daselbsten ein hauffen dielen liegen beÿ dem Müelstein 21 schu Lang, Vnd 12 schu breÿt Vff der Allmendt, Bessert darfür, iii ß vi d
Item nachmalen ein hauffen dielen beÿ d. Müelsteiner thüren 16 schu Lang, Vnd 5 schu herausser Vff der Allmendt verschlagen, Bessert 1 ß 6 d
Item abermals ein hauffen dielen, ane friderich Sturmen hoff, vf der Allmendt 23. schu lang und 6 schu herauß die Allmendt verschlagen, Bessert ii ß vi d
Item mehr ein hauffen dielen und Nußbaumen Blatter, ane friderich Sturmen houe 13. schu lang und 3 ½ schu breit, die Allmendt verschlagen, Bessert i ß vi d
Item mehr etlich Creüz leisten 22 schu lang und 3 schu herauß die Allmendt verschlagen, Bessert ii ß d
Ist der Brunnen beÿ dem Müelstein Ingeworffen soll angezeigt werden

Sur la place derrière la Meule
[in margine :] Il faudrait établir à l’avenir une rente perpétuelle sur tous les terrains clôturés à cet endroit
A l’arrière, le noble Frédéric Sturm a devant sa cour des latrines clôturées larges de 8 pieds 3 pouces en saillie de 10 pouces, de même sur la place un jardinet vers la Meule long de 75 pieds, long en haut de 19 pieds et en bas vers la Meule de 27 pieds vers la rivière. Est communal et doit le rester. doit pour la jouissance 2 sols
De même derrière la Meule un terrain occupé par du bois de refend, long de 22 pieds et large de 63 pieds, doit 2 sols pour le communal enclos,
De même aussi un tas de planches sur le communal long de 21 pieds et en saillie de 12 pieds sur la Meule, doit pour la jouissance du communal enclos 3 sols 6 sols
De même aussi des planches posées près de la Meule, 21 pieds de longueur et 12 pieds de largeur sur le communal, doit 3 sols 6 sols
De même en outre près des portes de la Meule un tas de planches long de 16 pieds et en saillie de 5 pieds sur le communal enclos, doit 1 sol 6 sols
De même encore un tas de planches près de la cour de Frédéric Sturm sur le communal, long de 23 pieds et en saillie de 6 pieds sur le communal enclos, doit 2 sols 6 sols
De même aussi un tas de planches et de carreaux en noyer sur le sol de Frédéric Sturm, long de 13 pieds et large de 3 pieds ½ sur le communal enclos, doit 1 sol 6 sols
De même aussi du bois de refend long de 22 pieds et en saillie de 3 pieds sur le communal enclos, doit 2 sols
Noter si le puits près de la Meule est comblé.

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 78

Kalbs Gaß Ein seit nach dem Closter Sanct Stephan hinab
Juncker Friderich Sturm, hatt in der Kalbsgaßen ein hohen Keller halß 7 ½ schu lang, Vnd 3 schu herauß, Soll p Bessert für das Nießen, iiii lb. ß d

Rue des veaux, d’un côté en descendant vers le monastère Saint-Etienne
Le noble Frédéric Sturm a dans la rue des Veaux une haute descente de cave longue de 7 pieds ½ en saillie de 3 pieds. Est communal etc., doit pour la jouissance 4 livres

1617, Registre D (VII 1446) f° 195
Inscription de la décision prise par les préposés au bâtiment, reportée au folio du registre suivant. Les héritiers de Frédéric Sturm doivent 10 sols pour un jardin enclos (c’est-à-dire établi sur le communal)

Item x ß d Sollen geben Jr Friderich Sturmen seligen Erben, von einem selbst Ingezeünten gärtle hinder Ihrem hoff, gegen der breüschen beim Müelstein, gelegen, wie Im Allmendb: 1587 fo: 76 & 77 Zusehen habens vil Jar genossen, vnd soll dieselb. selbst Zugemachte gass, das Profeÿ, den Allmend herren künfftig vorbehalten sein, gefallt vff Georgÿ Ao. 1617 Zum erst. & Act. 9. Apr. 1617.
(rub.) Neü 486

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 486
L’article au nom de Frédéric Sturm dans le précédent registre est porté à celui du gentilhomme Jérôme Chrétien Bapst

[in margine :] Jr Bapst
Idem, Vom gärtlein hinden gegen der breüsch ahm Mühlstein Jahrs vf Georgÿ 10 ß d
Alt. d. f. 195
New fol. 168

[Feuille intercalée] – Hinter dem Müelstein Vff dem blatz
Item Jr: Friderich Sturm hat hinden vor seinem hoff eingezeunt Profeÿ 8 Schuh 3 Zoll breit, und 3 Schuh 10. Zoll herauß, Item mehr auff dem blatz ein Gärtlin gegen dem Mühlstein 75 Schuh lang, oben 19 Schuh und Unden beÿ dem Mühlstein 27 Schuh gegen dem Waßer, Soll Allmend sein und bleiben, bessert für das nießen, 7 lb. 8 ß d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 368-v
Les contribuables sont ensuite Henri Thierry Voltz d’Altenau, Jean Christophe Bapst de Bolsenheim, Jean Georges Gissing, Jean Chrétien Rœderer puis Jean Léonard Rœderer. Deux nouveaux loyers s’y ajoutent en 1738

Jr. Hieronimus Christoph Pabst(en Erben), soll Vom Gärtlein hinden gegen der Preüsch seines Haußes am Mühlstein, vff Georgÿ 70 ½ schu lang, 19 sch. breit, 10 ß
St. zinßb. p. 486 – Prot. 1617 fol. 64-b
Jetzt Herrn xiii. Johann Reinhard ([corrigé en] Heinrich dietrich) Voltzen von Altenheim adel. fr. Wittib
Jetzt Jr. Johann Christoph Pabst von Bolsenheim
Jetzt Johann Georg Guising
Jetzt Johann Christmann Röderer, vid. 467-b
Jetzt Johann Leonhard Röderer färber

den 22. Julÿ 1689. zahlten die Erben einen Pfenningthurns: Capitals: rest vom 23. lb. 12. ß 2. d
Eodem erlegten dieselbe bahr 7 lb 10 ß
der erst biß 1689. inclus. ist denenselben nachgelaßen, auß Erk. der Oberbauherren und dreÿ de eodem dato
(Quittungen, 1692-1736)
Röderer solle ferner Von einer 12 sch. breit, 17 sch. 6 Zoll Von d. Landvest in das Waßer gehenden Pritsch hind. Obigem Hauß jahrs auf Mich: und A° 1738 I.mo L. Prot. fol: 155 et 159, 1 lb
derselbe solle ferner wegen einer zu seinem gebäu auf dem Allmendt auff geführter Maur jahrs auf Michaelis und A° 1739 I.mo L. Prot. De A° 1738 fol: 20. 23. et 25, 5 ß
1741
Neuzb. fol 345-b

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 467-v
Autre loyer établi en 1735 (voir les Préposés au bâtiment)

Johann Christmann Röderer der rohtgerber, Soll von einer 8. Schuh breite aber nur 15 schuh von dem steinern pfeiler, des hinten an seiner in der Kalbsgaß liegenden wohnung habenden Garten häußlein hinaus langen pritsch, wie auch dieses Gartenhäußlein umb 10 schuh zu verlängern, so Er vor Seinem Sohn Johann Leonhard Röderern dem Schönfärber Verlangt, des Jahrs auf Joh: Baptistæ und l. Prot. de 1734. i.mo von der Pritsch 15 ß d und dem Gartenhäußl. 5 ß d. also zusammen p. 1735. I.mo 1 lb
[in margine :] vid. 368-b
(Quittungen 1735-1741)
Nzb. 350

Le tanneur Jean Christmann Rœderer doit pour une plate-forme (8 pieds de large mais seulement 15 pieds de long à compter du pilier en pierre et qui dépasse du petit pavillon derrière son domicile rue des Veaux), en outre pour agrandir de 10 pieds ce petit pavillon, au nom de son fils le teinturier d’art Jean Léonard Rœderer, chaque année à la saint Jean Baptiste, et la première fois en 1735, 15 sols pour la plate-forme et 5 sols pour le petit pavillon d’après le registre [des Préposés au bâtiment] de 1734, soit au total 1 livre
voir le folio 368 verso [quittances 1735 à 1741, voir ensuite le nouveau registre folio 350]

1741, Livre des loyers communaux (VII 1471) f°345-b
Report du folio 368 verso. Le contribuable suivant est Jean Frédéric Charles Rœderer. Le deuxième poste est supprimé en 1789

alzb. 368-b
Joh: Leonhard Röderer solle vom Gärtlein hinden gegen der Preüsch seines Haußes am Mühlstein, so 70 ½ schuh lang und 19 schuh breit ist, Jahrs auf Georgÿ, id est 23. April, 10 ß
Ferner von einer 12 schuh breit, 17 schuh 6 Zoll von der Landvest in das Waßer gehenden Pritsch hinder obigem Hauß Jahrs auf Michaelis, id est 29. Sept., 1 lb
[in margine :] vermög Prot. und Erk. vom 28. April. 1789. fol. 248-b zu streichen
Ferner wegen einer zu seinem gebäu auf dem Allmendt aufgeführter maur Jahrs auf Michaelis, id est 29. Sept (8. vendemiaire), 5 ß
Joh: Friderich Carl Röderer
(Quittungen 1741-an 10)
C. 191
[in margine :] Rue des Veaux 29 ancien

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 350
Report du folio 467 et ajouts ultérieurs (1765)

alzb. 467-b
Johann Christmann ([corrigé en] Johann Jacob) Röderer der Rothgerber solle von einer 8. schuh breite und 15 schuh Von dem steinern Pfeiler des hinten an seiner in der Kalbsgaß Liegenden Wohnung habenden gartenhäußleins hinauß langen Pritsch, wie auch dieses Gartenhäußlein um 10 schuhen Zu verlängern, Von der Pritsch 15 ß und dem Gartenhäußlein 5 ß d. also zusammen jahrs auf Joh: Bapt. (id est 24. Junii (6. Messidor) 1 lb ([corrigé en] 15 ß

(Quittungen 1741-1757)
Johann Jacob Röderer solle ferner Von einer aufgeführten steinern Landfest Hinder Obigem Hauß Laut Prot. 1757. fol: 71-b, jahrs auf Joh: Baptæ, und A° 1758. I.mo, 5 ß
(Quittungen 1758-1761)
derselbe soll ferner für die erlaubnus eine steinere landvest hinter dem hauß so er Von Jr Sigfrid von Bernholdt erkaufft neben obigem seinem hauß auff zu führen, L. Pr: 1762. fol. 2-b Jahrs auff Joh: Bapt. und Anno 1763. I.mo, id est 24. Junii, 5 ß
[in margine :] H. Friderich Saum der Lederhändler dieße 5 ß d – C. 197
(Quittungen 1762-1763)
den 7. Julÿ 1764. hat H. Röderer die 5 ß Von obgemeldten gartenhßl. und 5 ß d von der Steinern Landfest mit 20 lb. d als doppeltem Capital abgekaufft
(Quittungen 1764-1766)
1767-an 10, Röderer 15 ß, Saum 5 ß

Philipp Knoderer
[in margine :] Rue des Veaux 21 ancien

Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole des Quinze, Conseillers et Vingt-et-Un

1604, Conseillers et XXI (1 R 83)
Jean Philippe Joham qui a hérité de la maison souhaite ajouter un oriel. Il demande la permission aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui le renvoient aux Préposés au bâtiment. L’affaire n’a pas de suite, la visite des lieux n’est pas portée dans les registres des Préposés au bâtiment.

(f° 263-v) XVII. Septemb. – Hans Philips Joham vmb Ercker
Hans Philips Joham berichtet durch Bittel. wie er sein in Kalbsgaß gegen dem Muhelstein über gelegener und erblich anerstorbene behausung Zu bawen willens vnd gern ein Ercker 10 schu im wuhtt machen lassen. Bitt dazu den augenschein ein nehmen Zulaßen und Ime Zuwillfahren, Erkant Bawh. und dreÿ sollen den augenschein einnehmen vnd Gnd. referiren. H. Botzheim, H. Sygfrid

1617, Préposés au bâtiment (VII 1332)
(f° 61) Zinstag den ersten Aprilis
Allmend Platz hinderm müehlstein – Weil auch vffm Augenschein befund. word. das dieselbe gaß Zwischen denselben heusern und Zwischen den selbst gemachten gärtelin Ein Almend gaß Ist, Wie In dem Allmendbuch 1466. fol: 63: So dan In dem Allmendbuch 1587. fol. 66 & 67 ([corrigé en] 76 & 77) Zubefünden und billich. ein Zinß vff solche gärtelin geschlag. werden sein solte. Als Ist dißmals dauon geredt,
Jr. Jacob Von Vtenheim s: Erben – Vnd erstlich von Jr. Jacoben von Vttenheim seligen erben hoff geredt, Die haben vff der Almend hinden gegen der Preüsch ein gärtlin Ingezeunt 19 schuh lang, vnd 15 sch brait, dauon Im Almendb: 1587 fo 76 bericht Zufünd. Dauon soll hinfüro all Jar vff Georgentag Zwen schilling Zinß geben werden, vnd soll Almend sein und bleiben. Soll auch der Vsstoß, das Profeÿ: vnd der Mÿstcasten, den Almend Hrn. vorbehalten sein, Künfftig Zuersuchen

Jr. Friderich Sturmen Jetzo Philips Johamen hoff, Zu Kalbßgassen, haben die Inwohnner hinden gegen der Breüsch vffm selben Almend platz ein gärtlin Ingezeüntt 75 schuh lang dem wasser nach und 19 schuh oben, vnd unden 27 schu. brait gegen dem wasser, wie Im Allmendbuch. 1587. fol 77. Zu befünden Dauon soll er Alle Jar vnd nechst Georgÿ Zum erstenmal x ß d Zinssen, Soll Almend sein und bleiben. Vnd das Profeÿ, wie auch die Zugemachte gaß den Almendherren vorbehalten sein /:andres Schellen solches angezeigt all Jar 10 ß Zu Zinß. wills seim Junckern anzeigen. den 9 Aprilis. 1617.

Communal derrière la Meule – La visite des lieux a montré que cette rue entre les maisons et entre les jardinets qui y ont été établis est une rue communale comme l’indiquent le Livre des communaux de 1466 au folio 63 puis le Livre des communaux de 1587 aux folios 66 et 67 ([corrigé en] 76 et 77). La délibération a conclu qu’il faudrait établir un modeste loyer sur ces jardinets.
Maison du noble Frédéric Sturm, maintenant Philippe Joham, sise rue des Veaux. Les habitants ont clôturé, à l’arrière vers la Bruche, une partie dudit communal un jardinet (75 pieds de long vers la rivière, 19 pieds de large en haut, 27 pieds en bas le long de la rivière) comme le mentionne le Livre des communaux de 1587 au folio 77. Devra désormais à ce titre chaque année à la Saint-Georges et pour la première fois cette année un loyer de dix sols, est communal et doit le rester. Les préposés aux communaux se réservent aussi les droits sur et les latrines et la rue fermée. – André Schell auquel est notifié de verser chaque année 10 sols derva en notifier ledit noble, le 9 avril 1617.

1665, Préposés au bâtiment (VII 1359)
Les préposés constatent le 18 avril 1665 que le loyer dû pour le communal annexé de fait par le gentilhomme Jérôme Christophe Bapst et consorts depuis 1617 n’a jamais été versé. Jérôme Christophe Bapst devra verser les sommes dues sous peine de ne plus recevoir les intérêts de son capital placé à la Tour aux deniers. Il répond le 9 mai et le 3 octobre que les contrats datés de 1399, 1341, 1342, et 1467 stipulent que le terrain est sa propriété et qu’il ne doit donc aucun loyer. L’affaire est renvoyée le 25 octobre aux Conseillers et aux Vingt-et-Un.

(f° 40-v) Dienstags den 18. Aprilis 1665. Allmend beÿ dem Mühlstein. Jr Bapst, Jr Böckell, Jr. Vttenh. – Augenschein eingenommen beÿ dem Mühlstein in Kalbsgassen, wegen daselbst befindlicher Allmendgaßen, so Von Jr. Hieronimo Christoph Bapsten et consorten de facto eingezaunet word.
(f° 50) Sambstags den 6. Maÿ. Mühlstein Allmend. Jr. Bapst – P° Allmendts beÿ dem Mühlsteeg hinder den Häußern Jr Bapsten, Kageneckh Böckell vnd Vttenheim Zustendig berichte Ich vß dem Allmendbuch d. A° 1466. fol. 6. wie auch auß dem Allmendbuch d. A° 1587. fol. 76 vnd Pfths. pt°coll d. A° 1617. fol. 61. daß die gärtlein, Gasse vnd eingezaunte Profeÿen Jeweilen für allmend gehalten, auch dem Zinnß Corpori einverleibt, vnd die Zinnß ab A° 1617. von Jeweiligen Zinnßmeistern zwar gefordert aber nie nichts bezahlt werden seÿen. Erk. soll Jr. Bapsten parte davon gegeben, vnd da er die schuldigkeit noch ferners diffidiren wolte, durch hemmung seiner Jährlich fallenden Pfenningthurns Zinnß darzu angehalten werd.

(f° 50-v) Dinstag den 9. Maÿ. Allmend beÿ dem Mühlstein. Jr Bapst – Jr Hieronimus Christoph Bapst vorgefordert vnd Ihme angezeigt word. d. vermög oballegirter Allmend protocollen d. A° 1466. und 1587. der Platz vnd gärtlein beÿ dem Mühlstein, hinden an deßen hauß in Kalbsgaßen, allmend seÿe, vnd dahero die Jahrliche 10. ß allmend Zinnß ab A° 1617. biß dato Zubezahlen schuldig. Ille beziehet sich vff sein Kauffbrieff, welche sagen d. es eigenthumb vnd kein Allmend seÿe, da hero auch nichts nicht Zubezahlen schuldig, maßen auch weder von Ihme noch seinen antecessoren nichts nicht bezahlt worden, doch wolle er sich darauf bedencken, so Ihme Zugelaßen word.

(f° 96-v) Dienstags den 3. 8.bris. Jr Bapst, Allmend beÿ dem Mühlstein – Jr.Hieronimus Christoff Bapst, producirt dienstliche Erklerung und Bitten p° gefordert. Zinnßes von dem Allmend hinder deßen hauß beim Mühlstein, welches er doch für sein Eigenthumb, theils vermög habenden alter Briefflichen Documenten de annis 1399. 1341. 1342 und 1467. theis jure p.script. halten thutt. Erk. wurd. d. geschefft für die Verordnete Herren Verwießen.

(f° 103-v) Mittwochs den 25. dito [Octobr.] Jr Bapst, Mühlstein Allmend – Ego Verließe Concept berichts p° deß Allmends beÿ dem Mühlstein an der Kalbsgassen, so von Jr.Hieronimo Christoff Bapsten für sein eigenthum gehalten haben will. Erk. solle beÿ den verordneten Herren Von der sachen geredet und durch dero bedacht bei H. Rhät und 21. erörtet werd.

1655 Conseillers et XXI (1 R 138)
Jérôme Christophe Bapst de Bolsenheim se plaint que le maître des rentes lui réclame 10 sols pour son jardin alors qu’il ne doit rien. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire aux Quinze.

(f° 172) Montag den 24. Septembr. – Hieronÿmus Christoph Bapst weg. Eines Bodenzinßes
Hr. Hieronÿmus Christoph Bapst von Bolsenheim überreicht per Egen bericht mit beÿlagen 1. bis 4 beschwärt sich d. der Zinßmeister Ihme iährlich 10 ß bodenzinß von Seinem gärtlein an dem hauß fordere, da Er doch nichts schuldig, bitten denn Rentmeister Zu ruck Zu weisen.
Erk. für Mhh. der XV. gewießen. Juncker Brombach, Herr Hünerer.

1655 Protocole des Quinze (2 R 71)
Comme une descente sur les lieux est nécessaire pour statuer sur l’affaire, les Quinze demandent une enquête préalable

(f° 164-v) Freÿt. den 28. 7.bris – Jr. Hieronÿmus Christoph Pabst wegen Allmendt Zinß
Obere Bawherren Laßen Jr Hieronÿmi Christoph Pabst, Jüngst beÿ Herren räth und 21. einkommen vnd in dieße Stub remittirte Supplication sambt den beÿlaagen Vorlegen, darinn Er sich Wegen d. Jährlich. 10. ß Allmend Zinß, die Ihme Von seinem Gärttlin am hauß in d. Kalbßgaß gegen d. breüsch gefordert werd. Zum höchsten beschweret, vnd nichts schuldig Zu sein vermeint, Weilen aber nothwendig Zuerörtterung dieser Sach Zuvor der Augenschein eingenohmen werden muß, alß wolten Sie solchen Zuvor verrichten vnd dann den Völlig bedacht beÿ MHh. referiren. Erkand hab so lang sein Verbleibens.
[in margine :] die original beÿlag hat Jr Pabst wod. erhebt den 21. Aprilis 1665.

1665 Conseillers et XXI (1 R 148)
L’affaire est portée devant les Conseillers et les Vingt-et-Un. Le préteur Bernhold constate que les revenus fonciers de la ville rapportent peu, certains sont perdus ou litigieux. Le gentilhomme Jérôme Christophe Bapst refuse de verser le loyer pour le terrain derrière sa maison rue des Veaux. Le préteur argue que si l’on exemptait de ce paiement, ses voisins suspendraient leurs paiements au même titre. L’assemblée demande à l’avocat un rapport sur les documents.
Jérôme Christophe Bapst de Bolsenheim argue que (1) les titres de propriété stipulent que sa propriété donne sur la Bruche sans mentioner de rente qui y serait assise, (2) lui et ses prédécesseurs jouissent de la maison depuis plus de deux cents ans sans en rien payer, (3) la risberme est sa propriété puisqu’il est chargé de son entretien.
Les Préposés au bâtiment objectent (1) les titres font état de la maison et non du terrain communal, (2) l’expression donner sur la Bruche n’exclut pas qu’il y ait un communal entre la maison et la rivière, (3) les latrines comprises dans le loyer sont contiguës à la maison, (4) le plaignant doit veiller à ce que la rue entre la maison et le jardin soit toujours ouverte, (5) la clôture sans autorisation a été notée pour la première fois en 1587, les titres plus anciens ne peuvent donc pas en faire mention, (6) l’entretien de la risberme n’est pas un argument puisque tous les riverains y sont tenus.
Comme les arguments du plaignant ne sont pas sans fondement puisque le titre de 1462 mentionne expressément le jardin, il faut agir avec circonspection. La Tour aux deniers devra (1) remettre un extrait des documents justificatifs, (2) consulter les titres des maisons voisines (Kageneck, Uttenheim et Bœcklin) et (3) y relever les mentions des jardins et de la ruelle (4) puis présenter ses arguments contre le titre de 1462 et enfin faire une descente sur les lieux.

(f° 178) Montag den 20. Novembr. 1665. – Allmendgefäll – Jr Hieronymus Christoph Papst
Herr Stättmeister Bernhold proponirt demnach eine Zeit hero in denen Allmend gefällen eine große Unordnung Verspürt, nicht Viel eingenommen, Vnd dannenhero die auß alten durch die obere Bauherren dahie gemacht worden, daß waß, durchauß Verlohren, außgethan, waß aber Zweiffelhafftig absonderlich auffgezeichnet worden. Nun genieße Jr. Hieronymus Christoph Papst hinten an seiner inn der Kalbsgaß stehenden behaußung, einen platz, so Zu einem garten gemacht worden, Von welchem Er nun Viel jahr lang nichts geben wollen, Vorgebendt, daß es sein eigenthumb, vndt sich auff etliche hundert jährige possession beruffendt, dahingegen & man auff seithen der Obern Bawherren, daß es allmend seÿe, genugsam erweißen Könne. Dieweilen es nun ein punctum Juris, alß stünde Zu Mherrn waß Sie beÿ dem werck vornehmen laßen wolten. Seÿe gleichwohlen an dem, daß wann daß allmend geld von dießem platz Jr Papsten nachgelaßen werden solle, Seine nachbaren biß an die Schwartze Kuh hinauff, welche auch dergleichen plätze hinter ihren häußern genießen, gleiches recht mit Ihme haben würden, wann Er aber Zur Zahlung angehalten würd, die übrigen Ihme folgen müsten. Erk. Sollen die Documents denen Herren Advocaten Zugestelt, Vnd beÿ den Verordenten herren ferner davon geredt werden.

(f° 185-v) Montag den 4.ten Decembris – Obere Bawherren ca. Jr Hieronymum Christoff Papsten, Allmendgelt
Die Verordneten Herren laßen referiren wegen Jr Hieronymi Christoff Papsten von Polsenheim, deme von seinem garten an dem hauß in der Kalbs gaßen Ein Jährlicher Allmend Zinnß gefordert wird, der aber solchen, auß folgenden fundamentis Zu Zahlen recusirt. (1) weilen seine Kauffbrieff weißen daß Seine behaußung vff die Breusch stoße, vnd aber von keiner beschwerd meldung thun, (2) weilen Er vnd Seine vorfahren über 200. Jahren das hauß beseßen vnd niemahls einigen Allmend Zinß davon Zahlt haben, vnd (3) weilen Er die Landfest, in seinem Costen, halten müße, welches Er, wann er kein Eigenthumb were, nicht thun wirdte.
hienwieden excipiren die Obere Bawherren (1) es thetten die allegirte brieff allein des haußes und nicht des Allmend Platzes meldung. (2) es könne das hauß wohl auff, das ist, gegen dem waßer stoßen, das dar zwischen Liegende Allmend aber gehöre indeßen doch nicht zu dem hauß, So seÿe (3) die s. ven. Profeÿ die dem hauß so in der Verzinßung begriffen, nicht vff die Breusch, sondern eine gemeine Allmendgaß gesetzt, vnd müße mit eÿgenem costen, durch einen dohlen, in das waßer geführt werden, Es müße auch (4) Jr Pabst die gaß, so zwischen seinem hauß vnd dem gärtlein ist, offen erhalten, welches Er nicht thun wirdte, so Er einige befugsame darzu hette, der præscription könte Er sich (5) nicht behelffen, dieweilen selbige contra fiscum nicht so leicht angehet, vnd es ein fleißiger sollicitatur der Zinßmeistere auch nicht ermangelt hatt, wie dann bereits in a° 1587. da man die eÿgenthättige einzäunung des garttens Zum ersten mahl wahrgenommen, so wohl ratione præteriti ein gewißes angesetzt, auß auch, wegen künfftiger verzinßung die vorsehung gethann werden, vnd möge (6) wan der Landfest kein fundament genommen werd. dieweilen Ein Jeglicher den Staden von seinem hauß in seinem costen Zugehalten schuldig vnd sich doch des Allmendts vor dem hauß nicht anlaßen darff & hierauff nun hetten Sie von dem geschäfft geredt und, weilen Sie befunden daß des Jr Pabsten rationes nicht gar de nihilo seÿen, in dem gleichwohlen der haußbrieff de a° 1462. expressé des gartens meldung thutt, auch des Pfthurns meiste Exceptiones in facto bestehen, dafür gehalten, Mann werde etwas behutsames beÿ der sachen Zu gehen, vnd die sach damit keinem theil Zu kurtz geschehe, nicht zu übereilen haben, Solte man deßwegen (1) des Pfgthurns beÿ gebrachte (f° 186-v) rationes extrahiren, vnd dem Jr Pabsten, seine Erklärung in termino Ordinis darüber Zu thun, Zustellen auch (2) dahin trachten, daß onum über der Benachbarten häußer, alß das Kageneck, Uttenheim und Böckelische, besagende haußbrieff Zur hand bringe, vnd wie selbige lauten sich darinnen informiren, ferners (3) solte man den Jenigen vertrag, welchen die Benachbarte mit einander wegen des Zwischen des Jr Pabsten hauß vnd seinem gärtlein gelegenen gäßleins, davon oben meldung geschehen auffgerichtet haben, auffschlagen, vnd Zur hand zu bringen suchen, vnd dann (4) solten die herren Treÿer des Pfenningthurns wegen dieses vmbstandts, daß des Jr Pabsten haußbrieff auch eines gartens meldung thutt, gehört vnd ob Sie nichts ferners an handt geben Können, nachricht eingezogen, vnd wann dießes alles geschehen ferners von dem geschäfft geredt, auch wo nöthig, Ein augenschein eingenommen werden. H. Synd. Frid hatt den Extractum, so dem J. Pabst Zugestellt werden solle, abgeleß. Erk. gefolgt.

1666, Préposés au bâtiment (VII 1359)
Les préposés ordonnent une nouvelle visite des lieux

(f° 216) Donnerstags den 12. Eiusd. [Sept.] Augenschein eingenommen – Jr. Bapst, Allmend bei dem Mühlstein
Jr Hieronimo Christoff Bapsten Gegenbericht pt° Allmends an dessen hauß beim Mühlstein abgeleßen Vnd Erkant solle widerlegt, vnd redlich sach vf ein augenschein gesetzt werden.

1669 Conseillers et XXI (1 R 152)
Les Préposés au bâtiment soumettent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’affaire du loyer Bapst restée en suspens pusique sa voisine Anne Florine de Kageneck fait à présent des difficultés pour payer la rente foncière. Ils rappellent que le loyer est dû par une décision de 1617 d’après laquelle les jardins font partie du communal. L’assemblée ordonne une visite des lieux.

(p. 328) Obere Bawherren gtra. Hieronimum Christoph Papsten und Annam Florinam von Kageneck
Die Obere Bawherren referiren, Es wurde Mghh. Unentsuncken sein, wie daß der Pfthurn mit Jr. Hieronimo Christoff Bapsten wegen schuldigen Allmendzinßes für das gärtlein hinder seinem hauß am Mühlsteeg in streit gerathen Vnd selbiger annoch Unerörtert seÿe, Nun erschwäre anjetzo fr. Anna Florina Von Kageneck Von dero neben dießem gelegenen gärttlin 10 lb. 10 ß außtändiger Zinß gleichmäßig Zu bezahlen, Vnderm Vorwant, daß Ihro nicht anstehen wolle andern Zu præjuditz dieße Zinß extantzen abzutragen, dieweilln aber gleichwohln der Pfthurn befinde, daß selbige gärtten A° 1617. für Allmend erkannt, Vnd mit Zinß beschlagen worden seÿen, solches auch in deme alßo seÿe dießem streit abgeholffen werden Könte, alß bitte der Pfthurn durch gewiße herren Deputirte den ort quæstionis Zu besichtigen beeder seits führende rationes vnd habende documenta Zu examiniren, vnd nach angehörte relation Zu erkennen wie Sie die sach in facto befinden werden.
Lect. deßwegen Von dem Pfturn übergebenes Memoriale. Erkant, Soll das augenschein eingenommen werden, so Hr Stättmeister Wolff Friderich Zornen, Herrn Ammeister Dietrich und Herrn XV. Berneggern benebens einen der Herren Advocaten.

1670 Conseillers et XXI (1 R 153)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un terminent le litige par une décision qui reconnaît la propriété communale. Ils donnent au plaigant le choix soit de payer la rente communale soit de faire paver la rue, ce qui le dispenserait aussi d’entretenir la risberme.

(p. 126) Sambstags d. 30.ten Aprilis aô 1670 – Pfenningthurn Ca. Jr. Hieron. Christoph Bapsten
Die Herren Deputirten In sachen der Statt Pfthrns ga. Jr Hieronymum Christoph Bapsten, alß herr Stettmr. Wolff Friderich Zorn, herr Ammeister Diethrich vndt herr XV. Brackenhoffer, laßen per herrn Dr. Olten referiren, Wie Sie selbihe sach So Wohl beÿ eingenommenem Augenschein, Alß Auch ahn sich selbsten befund. vndt Wurde darauff ihme Bapsten folgender bescheid Zu ertheilen erkandt.
Unßer Gnädige Herren die Räth vndt XXI. haben in sachen der Herren dreÿen deß Pfenningthurns ahn einem, Wider den Vesten Hieronymum Christoph Bapsten von Bolsenheim Am Andern theil Auff der herren Deputirten an 8.ten febr. Jüngsthien eingenommenen Augenschein, vndt erstattete Außführliche relation Wie auch reiffliche erwegung der hinc iud.e producirten [p. 127, page abîmée] documenten, vndt allem übrigen [-] vndt Einbringen nach, mit urtheil [-] Jr Bapst einwendens ohngehindert, [-] sehr Zerfallene Land vesten vmb der [- All]mend gehender proveÿen, vndt bißher [-] So weil sich deßelben häußer gerechtigkeit [-] auff deß Aller förderlichste So immer ge[-] in guten stand setzen Zu laßen schuldig sein [-] mauren laßen Wolte, ihme Von gemeiner [Statt -] dreÿ Schu hoch ohne entgeld darzu geliefert [-] Wegen deß ohn obrigkeilichte erlaubnus [-] vndt bißher genoßenen gärtleins, soll Er S[-] Weiter Zu genüßen gemeint, hienführo den [darauff ge]schlagene Zinß der 10 ß d. auff Georgy Jeden Jah[r -] abzustatten schuldig, wafern Er aber deßelben sich [-] begeben, vndt die Allmend platz Pflästern laßen [-] deß Allmend Zinßes vnndt erhaltung der Landvest [-] dagegen erlaßen, Sondern ihme auch die ihren ged. 16 [-] vndt ohnentricht gebliebene Allmend Zinß, Zusampt [-] aufferlegten straff gäntzliich remittirt sein. Decreto [-] 30.ten Aprilis aô 1670.

1670, Protocole des Quinze (2 R 87)
Le gentilhomme Bapst rechigne à réparer le mur écroulé derrière son jardin près de la Meule. Les Préposés au bâtiment rapportent que d’après la coutume l’entretien revient à la Ville si elle jouit davantage du communal que le bourgeois, comme sur les quais où le bois est déchargé moyennant une taxe, et au propriétaire s’il est le seul à jouir du communal, comme les lavoirs des tanneurs au fossé des Tanneurs ; l’hôpital et le colonel en jouissent gratuitement, les teinturiers sont traités à part. L’affaire est renvoyée aux Conseillers et aux Vingt-et-Un.

(f° 48-v) Freÿtags den 15. Aprilis – Gebäw vff dem Waßer vnd ahm Staden wehr die zuhalten
Herr Baldtner der Oberschreiber ward eingelaßen, der bericht, demnach Juncker Bapst, wegen seines Hauß vnd Gartens beÿm Mühlsteg, sich schon lang geweigert, die eingefallene wand ahn dem waßer Zu repariren, wie dan auch sonsten dergleichen orth mehr vorkommen, wehre Obere Bawherren Verandacht worden, In den Protocollis sich weitläuffig Zuersehen, vnd wie es mit den gebäwen ahm Staden vnd den wahren alhier, beÿdes vor alters gehalten worden, vnd künfftig Zuehalten seÿen, waß nemlichen der burger oder die Statt dabeÿ zueleiden, ein bedacht deßwegen verfaßen Zuelaßen, welcher abgeleßen worden, dahien schließend, waß ahn orth vnd enden ist, da der Burger das Allmend nit sowohl alß ein Statt geneüßt, gleich wie ahn dem Staden, alwo das Brennholtz vnd die Wollen außgeladen, vff gesetzt vnd der Zoll davon vffgeheben würd, daß die Statt den Staaden Vnd das gemäur zuerhalten ahn anderen orthen aber, alß ahn Gerbergraben vnd dergleichen, da der gerber od burger des waßers Zu den häuten vnd anderen bedient, der proprietarius des Hauses, wie es dan der bedacht weitläuffig mitbringt, dabeÿ auch wegen der Pritschen anregung geschehen, das selbige Zuerhalten, die Statt viel Costeten, deßwegen Zu einer kleinen beÿhülff, wohl etwas vff die weschstüel, etwan des gantzen tags 2. od. 4. d. Zueschlagen wehren, die Spithal vnd des Herrn Oberisten Britsch solten freÿ sein, so wehren die Ferber vnd andere so der britschen auch wohl gebrauchen, à parte zu behandlen. Erkandt Vor herrn Räth und XXI gewißen.
Sambst. den 16. darauff die Groß Stub gebracht, allda placidirte weiter ahn die obere Bawherren remittirt worden

1670, Préposés au bâtiment (VII 1361) f° 156
Les Conseillers et les Vingt-et-Un ont reconnu que le terrain litigieux derrière la maison du gentilhomme Jérôme Christophe Bapst rue des Veaux est communal. Le gentilhomme qui doit en outre réparer la risberme souhaite la remplacer par un mur et demande des pierres taillées au chantier des Maçons. Les préposés lui demandent de choisir soit de continuer à jouir du jardin en réglant le loyer soit de faire paver le terrain en l’abandonnant à la Ville jusqu’aux latrines. Il demande un délai de réflexion puisque la propriété est autant sienne que celle de ses enfants. Le gentilhomme propose quinze jours plus tard de régler le loyer si la Ville répare la risberme. Il propose ensuite de régler 50 florins sur les 90 florins nécessaires pour réparer la risberme. Le chef de chantier Joseph Lautenschlager estime la réparation à 350 florins ; il propose de fournir des pierres au gentilhomme qui réglera les frais.

(f° 156) Dinstags den 17 Maÿ 1670. Jr Bapst, Allmend bei dem Mühlsteeg
Ego verließe bescheid in sachen Pfenningthurns ga. Jr Hieronimum Christoff Bapsten p° deß p.tendirten Allmendt hinder deßen hauß in Kalbsgaßen beÿ dem Mühlstein beÿ herren Rhat und 21. Jüngst den 30. Aprilis publicirt crafft dessen der platz q.stionis für allmend Erkand, und Ihme Jr. Bapsten zugleich vferlegt würd die Landfeste zu repariren wegen der Profeÿen v. bißhero genoßenen Gärtleins, dadurch ahne statt der land veste eine Maur aufführen laßen wolte, d. Ihme d.zu 2. zeilen quaterstein ab den Mauerhoff vergebens gefolgt werden sollen Zum fall er auch d. de facto eingezeunte gärtlein noch fürters Zugenießen gemeint, Er die Jahrliche Zinnß der 10. ß vf Georgÿ d 1617 abzustatten schuldig, da er aber sich deßen begeben und den platz pflästern laßen würde, Er nit allein solchen Almend Zinßes und erhaltung der Landfeste biß an die Propheÿ dargegen erlaßen sein solle &, Warauff Jr Bapst eingelaßen und resolution begeret worden, Weilen er nun sich entschuldiget, d. d. hauß mehrer theils Seinen Kindern Zustendig und zur resolution Zeit 8. tag begehret, Ist Ihme ermelte Zeit zugelaßen und angesagt word.

(f° 163) Dinstags den 31 Maÿ 1670. Jr Bapst, Allmendt beÿ dem Mühlsteeg
Jr Hieronimus Christoff Bapst p° Allmendt beÿ dem Mühlstein producirt schrifftliche Erclerung, darinn er sich resolvirt, Wann gemeine Statt Jetzmahlen die zerfallene Land Veste auff bawen werde, wolle er von Georgÿ 1670. an die Jehrliche 10. ß Zinß entrichten widrigen falls den Almend platz pflösteren laßen, und desselben mußig stehn, Erkand solle den bescheid bei H. Rhät und 21. ergangen in Zeit 8. tag ein genügen thun.

(f° 203-v) Dinstags den 11 Eiusdem (8.bris) 1670. Jr Bapst, Allmendt bei dem Mühlsteeg
Jr Hieronimus Christoff Bapst p° Allmendts hinder deßen hauß beim Mühlsteeg, wurd Ihme Zeit 14. tagen angesetzt sein Cathegorische erklerung bei H. Rhat und 21. ainzubringen.

(f° 213-v) Dinstags den 22 Eiusdem (9.bris) 1670. Jr Bapst, Allmend bei dem Mühlsteeg, Landveste
Jr Hieronimus Christoff Bapst p° deß Allmendts vor deßen hauß beim Mühlsteeg Vnd reparation der Landveste producirt vnvergreiffliche Specification der Bawcosten so sich solcher anzeig nach 90. fl. belauffen möchten, Erkleret sich deßwegen, wann gemeine Statt die Landveste vßm fundament auffmauren laßen würde, Gemeiner Statt 50. fl. abzutragen, vnd Kunfftig fallende Zinß der Jährlichen 10. ß dem Zinnßmeister abzustatten, widrigen falls wolte er crafft bescheids den almend platz pflöstern v. darauf q. ferten*. Erk. bedacht.

(f° 216) Donnerstags den 24. 9.bris 1670. Jr Bapst, Allmend bei dem Mühlsteeg, Landveste
P° der Landveste oder Maur an dem Allmend bei dem Mühlstein, ist Joseph Lautenschlager der Werckmeister gehört werden, waß die uncosten sein möchten, so vf fertigung der Mauren müßten angewendet werden, der producirte eine designation crafft deren solche bei 350. fl. costen werde, dero wegen Erkand, mann solte zu allen überfluß sich gegen Jr Bapsten erbietig machen, ahne statt der v.mög ordnung bewilligter 3. schue quater, 5. schue quaterstein zum fundament gratis folgen zulaßen, hiengegen solte Jr Bapst schuldig sein, crafft deß bescheids von H. Rhät und 21. ergangen die Maur Zufertigen. Jr Bapst erkleret sich nicht zubawen, d. hauß gehöre Seinen Kinderen, wann die bawen wollen, mag es wohl Leiden

1676, Préposés au bâtiment (VII 1364) f° 194-v
Jérôme Christophe Bapst propose de verser les 80 florins d’après la décision de 1670 (folio 216) si la Ville reconstruit la risberme dont les pierres ont depuis longtemps été livrées. Les préposés maintiennent la décision de 1670.

(f° 194 v°) Dienstags den 1. aug. 1676. Jr. Hieronimus Christoph Bapst, Landvest
Ego Verleße project und bericht, Jr. Hieronimi Christoph Bapst, Warinnen Er sich ercläret für die jenige Landvest hinden an seinem Garten an der Behaußung in der Kalbsgaßen, so Er in A° 1670. lauth Protocoll de dicto anno pag: 216. zu erbawen schuldig, gemeiner Statt 80. fl. in bahrem gelt Zuerlegen, Wann mann solche begehrter maßen auff führen wolte, mit vorwenden daß Er Vor dißen ein gleiche Summ Zu lebzeiten H. Johann Baldners geweßenen Oberschreibers zubezahlen offerirt, Und bißhero Verhofft mann werde solche Sum von Ihme annehmen, weilen gemeine Statt alle quater Stein hiebeÿ Zuschaffen Verwilligt, und solche bereits vor längstem zu der Land Vest geführt word. Erkannt, bleibt beÿ voriger Erkanntnus de 24. Novembr. A°. 1670. Vide Protoc. pag. 216.

1686, Préposés au bâtiment (VII 1372)
L’assesseur des Quinze Voltz, gendre de Jérôme Christophe Bapst, se plaint que la Ville aménage un abreuvoir qui lui porte préjudice

(f° 3-v) Donnerstags den 31. Januarÿ – Jr Hieromÿmi Christoff Bapsts behaußung
Jr. XV. Voltz berichtet d. mann auff dem Allmendplatz hinder Jr. Hieromÿmi Christoff Bapsts, seines Jr Schwehrvatters behaußung, so er ietzmahlen bewohnet, eine tränck oder schwemm mache, welches aber seinem hauß sehr schädlich seÿe, bittet deßwegen eine lanter dahin machen zulaßen, umb solches zuverwehren, erbothe sich darneben, wann der liebe Gott einmahl über Gedachten seinen Jr. Schwehrvatter Gebiethen sollte, dem vor Hh Räth und XXI. p° dieses Allmendts Vor Vielen Jahren ergangenen bescheidt (welchem Jr Bapst niemahlen parieren wollen) nachzugeleben. Erk. Willfahrt.

1689, Préposés au bâtiment (VII 1373)
Les héritiers de Jérôme Christophe Bapst demandent que la somme de 36 livres 10 sols pour arriéré de loyer communal soit prélevée sur un capital de 23 livres 12 sols placé à la Tour aux deniers. Le notaire Bœhler règle dix jours plus tard sept livres

(f° 43) Montags den 11. Julÿ – Jr Hieronÿmi Christoff Bapsts Erben
Jr Hieronÿmi Christoff Bapsts Erben, überlüffern ein Memoriale, darinnen Sie bitten daß mann für diejenige 36. lb. 10. ß. d bodenzinß Welche Sie von ihrem Hauß in der Kalbsgaßen schuldig, einen Capitals: rest auff dem alhiesigen Pfenningthurn, 23. lb. 12. ß 2. s besagendt annehmen wolle, weilen er nichts hinderlaßen, und Sie die Erbschafft anderst nicht als cum beneficio Inventarÿ angetretten hetten. Erkandt, weilen es ein bescheidt Von Herren Räthen und XXI solle mann Zwahr daß Pfenningthurns Capital für voll annehmen, vorwohl gedachte Adeliche Erben aber 152. lb 17 ß 10 d bahr geltt nachzutragen schuldig sein.

(f° 45) Freÿtags den 22. ejusdem [Julÿ] Jr Bapsts Erben
H. Notarius Böhler, nomine der Adellichen Erben Jr Hieronÿmi Christoff Bapsts, erlegt 7. lb 10. ß d bittet Sie darbeÿ Zulaßen. Erkh. Willfahrt.

1694, Préposés au bâtiment (VII 1376) f° 24
Les préposés ordonnent, à la demande du préteur Jean Philippe Joham de Mundolsheim, de refaire une porte à l’entrée de la ruelle communale qui mène de la Meule à la Vache Noire

Allmendt gäßlein Gegen dem Wollhauß – Auff anhaltten Jr. Stättmst. Johann Philipp Johamen Von Mundolsheim, ist Erkandt worden, daß an daßjenige Allmendt gäßlein, so gegen dem Wollhauß an der Preüsch anfahrt, und sich beÿ dem gäßlein Zu der Schwartzen Kuh endet, wiederumb eine thür solle Gemacht werden, gleich wie hiebevor auch eine allda geweßen sein solle.

Ruelle communale face au Magasin de laine – A la demande du préteur Jean Philippe Joham de Mundolsheim, il a été décidé qu’il fallait remettre une porte à la ruelle communale qui longe la Bruche depuis le Magasin de laine jusqu’à la maison à la Vache noire comme il y en avait déjà une auparavant.

1715, Préposés au bâtiment (VII 1386)
L’assesseur au Grand Sénat Jean Georges Gissing obtient que les ouvriers de la Ville enfoncent sept pieux en chêne dans la rivière devant son mur et qu’ils abattent le noyer qui pousse quai au Sable à côté de son jardin.

(f° 235) Mittwoch den 20. 9.brus 1715. – Herr Joh: Georg Guising
Augenschein eingenommen in Herrn Johann Georg Guising, E. E. Großen Raths Beÿsitzers, an dem Mühlsteeg gelegenen behaußung und Zwar in den gegen dem Waßer Zu befindlichen Allmend: Gärtlein, alwo Er MGhh. dienstlich ersucht, Ihne sieben eichene pfähl Vor die Maur ins Waßer durch der Statt Arbeitsleüth umb die bezahlung schlagen Zu laßen, ingleichem Simon Wintern den Sandtführer dahin Zu obligiren, daß Er den auff seinem Sandt Platz an seinem Gärtlin stehenden Nußbaum, welcher demselben keinen nutzen bräuchte in dem die daran Wachsende nußen herab geprügelt würden, Ihme hingegen sowohl ab dem prospect alß durch deßen schatten in seinem gärtlein schaden thäte. Erk. Beedes willfahrt.

1724, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Le consul Jean Georges Gissing demande aux préposés de transformer son écurie en salle d’audience (27 pieds de long sur 17 de large). Les préposés estiment que la demande est contraire aux règlements mais proposent que la Ville fournisse les matériaux et la main d’œuvre aux frais du propriétaire. Jean Georges Gissing refuse, même après que les préposés aient fait observer que les frais seraient moindres que s’il s’adressait à un entrepreneur. Le chef des travaux Mollinger fournit quelques jours plus tard des dessins. L’affaire n’a pas de suite.

(f° 5) Dienstags den 25. Jan : 1724. In Herrn Ammeister Johann Georg Guisings Wohnung solle gebawen werden
Herr L. Johann Georg Denner, als dreÿer des Pfenningthurns und Herr Secr: Joseph Heinrich Pettmeßer referiren welchergestalten Sie beneben herrn Frantz Rudolph Mollingern, den Statt Lohner, gestern nachmittag, Zufolg erhaltenen Befehls, in Herrn Johann Georg Guisings des Jetztmahligen regirenden Herrn Ammeisters, oberhalb der Kalbs gaßen liegenden wohnung gewesen, willens von demselben Zu Vernehmen worinnen die jenige gebew so Er von Gemeiner Statt erlangt gemacht Zu werden eigentlichen bestünden, Er seÿe aber nicht Zuhauß gewesen, sondern deßen fraw Liebste hätte Ihnen allein gewiesen, daß Sie auß einem in dem Hindern Stock befindlichen Pferd Stall einen Audientz Saal sampt einem Vorgemach, welches alles 26. schuh lang vnd 17. schuh breit, mit vier Creüz Stöcken, Versehen und gegipßt werden solle, Verlangten, und verhoffen in dem übrigen, daß weilen Er Keine geegenheit hätte, die Parteÿen anzuhören, daß solches werde von seithen der Statt gemacht werden, es wurde aber Erkand, weilen es schnurstracks wird. ordnung ist, daß von seithen Gemeiner Statt in dergleichen Häußern gebawen wird, als hätte man billicher dingen nach solches begehren abzuwenden, allein umb den regierenden Herrn Ammeister Zu willfahren, so solle durch der Statt Werckleuth diese vorhabende arbeit Zwar gemacht, die Materialien auch von der Statt Werckhöffen angeschafft jedoch mit der expressen Condition, daß solche angewante baw Costen durch herrn Am. Johann Georg Guising völlig refundirt und ersetzt werden sollen, welchen bescheid herr L. Denner vnd Herr Secr. Pettmeßer noch denselben tag angezeigt, Von herrn Amr. Guising aber Keine andere antwort erhalten, als wann Er doch die Baw Costen bezahlen solle, so wollte Er lieber selber bawen, auch ohnerachtet Ihme remonstrirt worden, daß mann dannoch wohlfeiler davon Kame, wann ers durch der Statt Werckleuth gemacht wird, Keine rechte antwort erhalten, alß daß Er endlichen mit der erhaltenen und Ihme angezeigten Erkandnus wollte vergnügen laßen,

(f° 10) Dienstag den 1. Febr.In Herrn Ammeister Johann Georg Guisings Wohnung solle gebawen werden
[Herr Mollinger der Statt Lohner] So dann producirte Er einen aufriß, wie das vorgemach und der Saal in Herrn Am. Johann Georg Guisings Hauß solle gemacht werden, berufft sich im übrigen auff die von Herrn L. Dennern vnd herrn Pettmeßers abgestatete relation, wann der Herr Am. Guising es ehe Verlangt, so Kan die arbeit verricht werden, jedoch verbleibt es nochmahlen der bezahlung halben beÿ der den 25. Januarÿ jüngst deßwegen ergangener Erkandnus.

1727, Préposés au bâtiment (VII 1392)
Jean Georges Gissing demande que la Ville répare la risberme dont il paie un loyer communal. Les préposés répondent que le loyer ne correspond pas à l’entretien mais à la jouissance du jardin. Il demande ensuite que la Ville enfonce des pieux dans la rivière et construise une galerie pour éviter que les bateaux ou leurs rames n’endommagent la risberme. Les préposés notent que la galerie ne nuira à personne et que le lavoir le plus proche est à une certaine distance. Les préposés autorisent Jean Georges Gissing à faire à ses frais une galerie de cinq pieds et demie sur l’eau à condition que l’espace entre les pieux reste libre. Ils refusent quelques jours plus tard que la galerie dépassse de douze pieds.

(f° 146) Dienstags den 4. Martÿ – Herr Amr. Johann Georg Guisin wegen Landvest
Beede Werckmeister referiren, daß Sie auf den Von Mghh. erhaltenen befehl, Zu Herrn Ammeister Johann Georg Guisin sich begeben, und was sein eigentliches begehren wegen reparirung der Land Vest hinder seiner in der Kalbs Gaß Gelegenen behaußung wäre, befragt, welcher jhnen Gesagt, daß er in meinung gestandten, als wäre die Statt Obligiret diesen, Gleich wie andere Städten mehr Zuerhalten, Zumahlen er 10 ß. Zinß auf den Pfenningthurn jährlichen bezahlet, weilen Aber jhme solches schwehr Gemacht und Von mir bereits bedütten worden, daß er die 10 ß. nicht wegen Unterhaltung der Land Vest, sondern wegen seines allda habenden Gärtleins, so allmendt, bezahle, als wäre er Zwar erbietig diese Land Vest machen Zulaßen, doch wäre seine Bitt an Mghh. jhme solchen falls Zuerlauben, etliche pfähl ein paar Schritt Vor die Land Vest hinauß zusetzen und eine Kleine Gallerie darauff machen Zulaßen, damit die Vorbeÿgehende Schiff der Land Vest sich nicht näheren und mit Ansetzung der Ruderen selbige gleich wiederumb beschädigen und ruiniren mögen, Worauff Sie an den Stadten selbsten gegangen, die Sach examiniret und befunden, daß wann gleich dem Herrn Ammeister mit schlagung der pfählen, und der Gallerie Willfahrt würde, weder dem publico einiger schaden, noch sonsten jemand einige Hindernuß dardurch Zuwachßen würde, Indeme der fluß an sich selbsten breiten Raum genug hat, und die nächst dabeÿ befindliche Waschpritsch umb ein merckliches weiter hinauß in den fluß Reichet, als diese Verlangende pfähl und Gallerie thun werden, Zu Mghh. stellend, was Sie Zuerkennen belieben werden. Erkannt bedacht.

(f° 165) Dienstag den 29. Aprilis 1727. – Herr Amr. Johann Georg Giesing wegen einer Gallerie an Seinem Garthen
Herr Ammeister Johann Georg Guising ersucht Mghh. abermahlen daß nach angehörter relation der herrn Werckmeister Ihme mit dem verlangten balcon Hinten an Seiner in der Kalbs Gaß liegenden behaußung möchte willfahrt werden. Erkand wird Herrn Amr. Guising erlaubt eine Gallerie so Fünff und ein halben schuh in den Fluß hienauß, und Zwar nicht weiter alß Garthen häußlein stehet, und solang der garthen ist, vf Seinen Kosten machen Zulaßen jedoch dergestalten, daß die pfähl freÿ verbleiben und nicht außgefüllt werden, p. p. wurde ferner Erkandt, daß das begehren nachmahlen solle wohl examinirt werden.

(f° 167-v) Dienstag den 6. May 1727. – Herr Amr. Johann Georg Gising wegen Landvest
Peter Schein der Einspänniger Ersucht Mghh. im Nahmen Herrn Ammeisters Johann Georg Guisin jhme zu erlauben mit seiner Land Vest 12. schuhe weit in das waßer hinauß Zufahren und unten mit diehlen Zuzuschlagen, auch Von seithen der Statt die Handwercks Leüth darzu Zugeben, offerirt Hingegen die nöthige Materialia Zu fournieren.
Erkannt Verbleibt beÿ der am 29. Aprilis jüngsthin ergangenen Erkantnus, Krafft welcher Herrn Ammeister Erlaubt worden, eine Gallerie 5 ½ schuhe in den fluß hinauß, soweit nehmlich das Allda befindliche garten häußel hinauß gehet, auf seinen Kosten machen Zulaßen, doch also, daß die pfähl freÿ und Offen bleiben, und nicht außgefüllt noch mit diehlen zugeschlagen werden.

Plan VII 27 N° b 40
(v°) Herrn Amr. Guißings verlangten Platz wegen eines balcons hinten dem Gartten Seiner oben in der Kalbsgaß liegenden behaußung betr.


Légende : H. ameister Güsinings Garten, Sand blatz, Waschbrütsch (Jardin du consul Giessing, place au Sable, lavoir)

1737, Préposés au bâtiment (VII 1397)
Jean Chrétien Rœderer qui vient d’acheter la maison des héritiers de Jean Georges Gissing demande au nom de son fils teinturier Jean Léonard l’autorisation de remplacer la galerie pourrie en planches (74 pieds de long, 7 pieds 10 pouces de large) par une nouvelle en pierre et de construire un lavoir. Les préposés constatent que les piliers sur lesquels repose la galerie que Jean Georges Gissing a construite ne sont pas libres comme le porte l’autorisation mais sont reliés par des planches. Le pétitionnaire est autorisé à construire un lavoir, la galerie devra obéir aux termes de l’autorisation accordée en 1727. Jean Chrétien Rœderer est autorisé le 24 septembre 1737 à faire une risberme en pierre selon l’alignement qui lui sera indiqué et un lavoir de 12 pieds de large et 17 pieds 6 pouces de long moyennant un loyer de 3 livres pour la risberme et d’une livre pour le lavoir que les préposés se réservent le droit de faire supprimer s’il devenait gênant. Il rachète le loyer de la risberme par un capital mais devra régler le loyer pour le lavoir tant qu’il subsistera.

(f° 107-v) Sambstags den 23. Februarÿ 1737. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Joh: Christmann Röderer
An Herrn Johann Christmann Röderers des Rothgerbers Von Herrn Amr. Johann Georg Gisings fraw Wittib und Erben erkaufften Oben am Eck der Kalbsgaß beÿ dem Wollhauß Gelegenen Hauß, welcher umb erlaubnus gebetten seine 74. schuhe Lange, und sambt einem 1 ½ schuhigen Überschuß Von diehlen, 7. schuhe 10. Zoll breite Landvest in form einer Gallerie, weilen Sie faul, hinwegzuthun, und an deren Platz eine steinere auffzuführen, wie auch eine 20. schuhe darvor hinauß gehende Pritsch Vor seinen Sohn Johann Leonhard Röderer den schönfärber machen Zulaßen, seine tücher und andere sachen darauff Zuschwencken.
Ego berichte, daß Vermög Protocoll de Anno 1727. fol: 165 et 167-b Herrn Amr. Gising erlaubt worden, eine 5 ½ schuhe in den Fluß Gehende Gallerie machen Zulaßen, mit der restriction jedoch, daß die pfähl darunter Offen bleiben, und nicht außgefüllt, noch mit diehlen Zugeschlagen werden solten, nun Aber findet sich, daß nicht nur die pfähl mit diehlen Verschlagen, sondern auch an statt erlaubte 5 ½ schuhe, 6. schuhe 4. Zoll Von dem gärtel hinweg in dem Waßer stehen, über welche die darauff Liegende diehlen noch umb 1 ½ schuhe Vorschießen, so Zusammen 7. schuhe 10. Zoll außmachet.
Erkannt solle die Maur anderst nicht als wo die Pfähl Von der alten Land Vest stehen, außgeführt werden, und der Herrn Amr. Gising in A° 1727. Verwilligte Balcon oder Gallerie wider Völlig Condemnirt seÿn, auf welchen fall hin Herr Röderer der Pritsch Halben der Willfahrung Vertröstet wird.

(f° 152) Dienstags den 3. Septembris 1737. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Joh: Christmann Röderer
Beÿ Hn. Johann Christmann Röderers des Rothgerbers Hauß in der Kalbsgaß, welcher nochmahls gebetten, jhme die aberkannte Landvest hinden auf die breüsch wieder Zuerlauben, wie solche Weÿl. Herr Ammeister Gising deme das hauß gehöret gehabt hat, und eine 12. schuhe breite Pritsch 17 ½ schuhe weit in das Waßer Zumachen, Vid. Erkantnus Supra fol: 107-b.

(f° 155) Dienstags den 24.Ejusdem [Septembris 1737]. – H. Johann Christmann Röderer
Auf H. Johann Christmann Röderers des Rothgerbers jüngst eingenommenen Augenschein ist erkannt, wird dem Imploranten erlaubt die Landvest in der jhme Anzuzeigenden Lini nach der Werckmeistern producirtem Riß Von Stein auffzuführen, auch eine 12. schuhe breite, 17 schuhe 6. Zoll Von der Landvest hinauß gehende Pritsch Zumachen, mit dem Beding, daß er Von der Land Vest 3. lb d und Von der Pritsch 1 lb d jährlichen Zinß geben, und Mhh. jederzeit freÿstehen solle, die Pritsch, so Sie hinderlich wäre, wieder hinweg Zuerkennen.

(f° 159) Dienstags den 29.Ejusdem [Octobris 1737]. H. Johann Christmann Röderer
H. Johann Christmann Röderer der Rothgerber ersucht Mghh. Unterthänig jhme anstatt Laut Erkantnus Vom 24. 7.bris Letzthin angesetzten 3. lb. jährlichen Zinßes, wegen d. Landvest, ein Leÿdentliche Summ Vor ein und alle mahl Zubezahlen, anzusetzen.
Erkannt, wann Implorant 100. lb d Zahlen wird, solle er Von besagtem Zinß der 3 lb Von d Land Vest befreÿt seÿn, wegen angesetzten 1 lb d Zinßes aber wegen der Pritsch, solang selbige Subsistiren wird, beÿ Voriger Erkantnus sein Verbleibens haben. Obige 100 lb. seÿnd auf 75. lb. moderirt.

1738, Préposés au bâtiment (VII 1398)

(f° 20) Sambstags den 12. ejusdem [Aprilis] seind folgende Augenschein eingenommen worden – H. Johann Christmann Röderer
An Herrn Johann Christmann Röderers des Rothgerbers Hauß an der Kalbsgaß beÿm Mühlstein, wieder welchen Herr Baron Von Reinach sich beschwehret, daß er durch sein neü aufführendes Gebäu am Waßer, die bißhero Von der gaß am Mühlstein biß Vor sein Herrn Baron Von Reinach Hinder Hauß Vorbeÿ, der Nachbarschafft zu gut Unterhaltene durchfahrt Zwischen den Häußeren und den Gärtlein hemmet, also daß nicht nur die Nachbaren diesen weeg nicht mehr brauchen, sondern im fall der Noth Man auch mit Keiner feürspritz mehr durchfahren Kan, und deßwegen gebetten, jhne Röderer Zu Obligieren, diesen weeg in dem standt, wie er allezeit geweßen, Zulaßen.
H. Röderer Hingegen sagt es bliebe an dem S:V: Secret wo es am schmalesten wird, noch 5. schuhe freÿ, der weeg würde niemahls gebraucht, und Könte Herr Von Reinach im geringsten Keine Servitut probiren, daß Röderer diesen weeg Offen Zulaßen schuldig. Hätte übrigens wegen Vorhabenden gebaues zu nöthiger treibung seines Sohns Handtierung schon ein Vieles angewendet, Auch letztens erst 75. lb d wegen der Landvest bezahlt, Verhoffet dahero Mhh. werden jhme das bauen ferner nicht wollen schwehr machen.
Ego berichte auß dem Statt Zinßbuch fol: 368.b, Storckischen Zinßbuch fol: 486, Alten Zinßbuch D fol: 195. Prot: 1617 fol: 61.b, Allmendtbuch de A° 1587. fol 79. et 80. und Allmendtbuch de A° 1466. fol: 63. daß auß Allem gnugsam erhellet, daß Vor diesem Von dasigen Häußeren biß an den Stadten alles ein offenes Allmendt geweßen, die besitzer der Häußer aber nach und nach Vor sich selbsten und ohngefragt Gärtlein Angelegt, und dannoch zwischen den Häußern und den Gärtlein, so viel Offen gelaßen, daß Man dardurch fahren Können, welches auch sie noch würcklich allda befindliche gatterthüren Clärlich Anzeigen, Ob aber diese durchfahrt auf Obrigkeitlicher Erkantnus oder befehl, oder durch eine Convention der Nachbaren gelaßen und Unterhalten worden, findet sich nirgend. Doch ist glaublich, daß als die Nachbaren jhre Gärtlein angelegt, Sie diesen passage darumb Offen gelaßen, damit Niemand wieder Sie Zuklagen Ursach haben, und folglich die sach dato beßer Verborgen bleiben möge, welches auch geschehen, biß es sich A° 1587 beÿ General Untersuchung des Allmendts her Vorgethan, und A° 1617 Zinße auf die gärtlein geschlagen worden, welche die possessores Vermög angezogenen Zinßbücher biß Dato bezahlt haben. Erkannt solle Röderer sein Gebäu so führen, daß wenigstens durchgehends ein 8 schuhe breiter weeg Offen bleibe.

(f° 23) Dienstags den 22. Aprilis 1738 – H. Johann Christmann Röderer
H. Johann Christmann Röderer der Rothgerber bittet nochmahls gantz Unterthänig, jhme Zuerlauben, die angefangene Maur zu seinem Neüen gebäu am Mühlstein, so wie Sie angefangen, auff zuführen, Indeme beÿ dem S:V: Secret, wo es am engsten, gleich wohl 5. schuhe Offen bleiben, Herr Baron Von Reinach auch durch Herr Rathh. Merckel ansagen laßen, daß er darmit Zufrieden und sich weiter nicht opponiere.
Erkannt Willfahrt, gegen 10 ß jährlichen Zinß und anderst nicht, so er aber sich zu diesem Zinß nicht Verstehen will, wird jhm freÿ gestellt, das Secret entweder hinweg und jnwendig in das Hauß Zumachen, oder mit dem Neüen gebäu soweit das Secret gehet, und so tieff dasselbe ist, Zurück Zubleiben, so jhme zu bedencken gegeben wird.

(f° 25) Dienstags den 29. ejusdem [Aprilis] 1738 – H. Johann Christmann Röderer
H. Johann Christmann Röderer der Rothgerber ersucht Mghh. abermahls Unterthänig umb erlaubnus mit seiner angefangenen Maur, wie er hiefornen fol: 23. gebetten, fortführen zu dörffen, und jhme der angesetzten 10 ß. Zinß Zuentlaßen. Erkannt werden die 10 ß. Zinß a 5 ß. moderirt.
Idem bittet umb erlaubnus sein bauholtz an der Tränck beÿ seinem garten am Mühlstein oder Wollhauß außzuschleiffen. Erkannt, mit dem beding Willfahrt, daß er allen schaden den er Hier durch Verursachen wird, ersetzen solle.

Nous nous sommes rendus rue des Veaux près de la Meule dans la maison appartenant à Jean Christmann Rœderer dont se plaint le baron de Reinach, lequel rapporte que le nouveau bâtiment qu’il construit vers la rivière entrave le passage entre les maisons et les jardinets tel qu’il était entretenu jusqu’à présent par les riverains depuis la Meule jusqu’à la maison arrière du baron de Reinach, de sorte que non seulement les riverains ne peuvent plus emprunter ce chemin mais qu’on ne peut plus y faire passer de pompe à incendie en cas d’urgence. Il demande donc qu’on oblige ledit Rœderer à remettre ce chemin dans l’état où il a toujours été.
Le Sieur Rœderer répond qu’il reste encore 5 pieds à l’endroit le plus étroit devant ses latrines, que personne n’emprunte jamais le chemin et que le sieur de Reinach ne peut justifer d’aucune servitude qui obligerait Rœderer à laisser le passage libre. Il a en outre déjà beaucoup dépensé pour le bâtiment projeté qui est nécessaire à la profession de son fils, il a dernièrement payé 75 livres pour la risberme, il compte que le Magistrat ne va pas l’empêcher de construire.
Je rapporte que le folio 368.b du registre des loyers communaux, le folio 486 du registre des loyers de Storck, le folio 195 de l’ancien registre D des loyers, le folio 61.b des compte rendus de 1617, les folios 79 et 80 du registre des communaux de 1587, le folio 63 du registre des communaux de 1466 montrent suffisamment qu’il y avait autrefois un communal ouvert entre les maisons et le quai, que les détenteurs de ces maisons ont petit à petit établi des jardinets sans permission et qu’ils ont laissé une place suffisante pour le passage entre les maisons et les jardinets comme le montrent clairement les portes à claire-voie qui s’y trouvent encore. On ne trouve cependant pas trace que ce passage doive être maintenu et entretenu par décision ou ordre de la Ville ou par une convention entre riverains. Il est cependant probable que les riverains ont établi leur jardinet et laissé ce passage libre pour que personne n’ait sujet à se plaindre d’eux et que l’affaire reste ainsi cachée, ce qui a effectivement été le cas jusqu’à ce qu’on l’ait constaté lors de l’Enquête générale sur le communal en 1587 et qu’on ait assis en 1617 sur les jardinets une rente foncière que les possesseurs ont payée jusqu’à présent comme le montrent les registres des loyers. Décision, le sieur Rœderer devra construire son bâtiment de sorte que le chemin libre devra avoir partout au moins 8 pieds de large.

Le 22 avril – Le sieur Jean Christmann Rœderer demande une nouvelle fois humblement qu’on l’autorise à construire le mur commencé à son nouveau bâtiment près de la Meule comme il a été commencé puisqu’à l’endroit le plus étroit l’espace libre devant ses latrines a 5 pieds et que le baron de Reinach a chargé le Conseiller Merckel de dire qu’il s’en satisfaisait et qu’il ne fera plus d’objection. Décision, accord à la seule condition de régler une rente annuelle de 10 sols, mais comme il ne veut pas payer cette rente on lui propose soit d’enlever les latrines et les établir à l’intérieur de la maison soit de construire le nouveau bâtiment sans outrepasser la longueur et la largeur des latrines.

1769, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Le teinturier Rœderer est autorisé à peindre sa maison en gris perle

(f° 66-v) Dienstags den 14. Martÿ 1769. – H. Röderer, H. Lt. Müeg und H. Wurth
H. N.N. Röderer dem färber in der Kalbsgaß, H. Lt. Müeg in der Judengaß und H. Wurth dem goldarbeiter in der Goldtschmidtgaß werden erlaubt Ihre häußer perlfarb anzustreichen.

1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Le teinturier Rœderer est autorisé à convertir en porte une fenêtre de sa teiturerie vers la place au Sable. Les préposés refusent de le dédommager après que le pavé a été rehaussé en arguant que l’eau de la voie publique ne pourra pas s’écouler dans sa propriété. Il fait percer une croisée à la fin de la même année.

(f° 14) Dienstags den 11. Februarii 1772. – Hr. Röderer der färber
Mr Haas, der Zimmermann nôe. Hrn Röderer, des Färbers, bittet zu erlauben an deßen Farbhaus gegen dem Wollhaus an dem Sand Platz gelegen statt eines allda befindlichen Fensters eine Thür aus zu brechen.
Erkannt, Willfahrt, doch solle er bevor von Hrn. Bau Inspector die Höhe, wie das dasige Pflaster gerichtet werden wird, sich weisen laßen damit die Schwöll darnach gelegt werden könne.

(f° 73) Dienstags den 23. Junii 1772. – Hr. Röderer, der Färber
Mr Meÿer, der Maurer nôe. Hrn. Röderer des Färbers an der Kalbsgaß zu den dreÿ Lilien, bittet, weilen das Pflaster an dem neuen Saltzhaus verändert worden, ihme Zu erlauben seine Thorpfosten und ein neu Thor darnach einrichten Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

(f° 79) Dienstags den 21. Julii 1772. – Hr. Röderer, der Ferber
Hr Rathh. Christmann Röderer nôe. Hrn. Röderer des Färbers zu den 3. Lilien in der Kalbs Gaß bittet Schadloshaltung wegen ihme verursachten Kösten in Ansehung der Erhöhung des dasigen Pflasters. Erkannt, Weilen dadurch das Wasser von seinem haus abgeleitet worden, abgewiesen.

(f° 142) Dienstags den 15. Decembris 1772. – H. Röderer, Ferber
Mr Meÿer, der Maurer nôe. Hrn. Röderer des Ferbers bittet ihme zu erlauben an deßen behausung in der Kalbsgaß gegen dem Saltz Magasin einen Creutzstock auszubrechen. Erkannt, Willfahrt.

1774, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Jean Frédéric Charles Rœderer charge le maître maçon Jean Michel Meyer de percer une nouvelle croisée en face du magasin à sel.

(f° 84) Dienstags den 23. Augusti 1774 – Joh. Friedrich Carl Röderer Ferber
Mr Johann Michael meÿer nôe. Johann Friedrich Carl Röderer des Ferbers bittet zu erlauben an deßen ane der Kalbs gaß gelegenen behausung gegen dem neuen Saltzmagasin au Rez de chaussée einen Kreutzstock ein zu setzen. Erkannt, Willfahrt.

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Jean Frédéric Charles Rœderer charge le maître maçon Jean Michel Meyer de transformer deux arcades en croisées rue des Veaux et de percer deux soupiraux.

(f° 176) Dienstags den 28. Martii 1775 – hr Joh: Friedrich Carl Röderer Färber
Idem [Mr Johann Michael Meÿer der Maurer] nôe. herrn Johann Friedrich Carl Röderer, des Färbers, bittet ihme zu erlauben an deßen behausung ane der Kalbs Gaß gelegen aus zwen Schwib: bögen zweÿ Creutz Stöck und zweÿ Keller: Löcher zu machen. Erkannt, Mit dem Anhang willfahrt, daß die Läden sowol an den Fenstern als Keller löcher nicht auserhalb aufgehen.

1776, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Jean Frédéric Charles Rœderer est autorisé à rehausser deux croisées

(f° 130-v) Montags den 16. Septembris 1776 – Joh: Friedrich Röderer Ferber
Mr Meÿer der Maurer nôe. Joh: Friedrich Röderer, des Ferbers, bittet zu erlauben an deßen behaußung an der Kalbs Gaß gelegen zween Creutzstöck höher zu setzen. Erkannt, Willfahrt.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Les préposés refusent que le maître maçon Hertelmeyer rehausse la cheminée qui dépasse de la façade. Le propriétaire Jean Frédéric Charles Rœderer devra la placer dans sa propriété

(f° 22-v) Dienstags den 17. Februarii 1778 – Johann Friedrich Carl Röderer, Ferber
Idem [Mr Härtelmeÿer der Maurer] nôe. Johann Friedrich Carl Röderer des Ferbers bittet zu erlauben an deßen Behausung an der Kalbsgaß gelegen eine Kamin so auserhalb der façade gegen dem Saltz Magasin über hinaufgehet höher aufzuführen. Erkannt, Seÿe der implorant nomine quo mit seinem begeren abzuweisen, es seÿe dann daß das Kamin innerhalb des hauses aufgeführt wird.

1780, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Jean Frédéric Charles Rœderer, teinturier, est autorisé à ouvrir des portes et des croisées vers le magasin à sel

(f° 149-v) Montags den 16. Octobris 1780. – Johann Karl Friedrich Röderer, Ferber
Mr Härtelmeÿer, der Maurer, nôe. Johann Karl Friedrich Röderer, des Ferbers, bittet zu erlauben an deßen Behausung ane der Kalbsgaß gelegen, von dem Eck am Waßer bis an das Gatterthor gegen dem Saltzmagazin etwelche thüren und Kreutzstöck einsetzen und die Maur um etws erhöhen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Jean Frédéric Charles Rœderer, n’est pas autorisé à placer des portes à l’extérieur de sa remise mais peut installer une gouttière pour son évier

(f° 167-v) Dienstags den 12. Decembris 1780. – Johann Friedrich Karl Röderer, Färber
Mr Johannes Zirckelbach, der Zimmermann, nôe. Johann Friedrich Karl Röderer, des Färbers, bittet zu erlauben an deßen Behausung am Eck der Kalbsgaß gelegen, und zwar an der Remise und Stallung an dem Gestad des waßers, die thüren ausenher anschlagen zu laßen, Wie auch einen neuen wasserstein Naach an den Platz wo der alte stehet, stellen zu laßen. Erkannt, in betreff der Thüren Abweisung, den Waßerstein Naach belangend, seÿe dem Imploranten erlaubt nach Ordnung einen blechenen Naach in die Maur eingelaßen machen zu laßen.

1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Jean Frédéric Charles Rœderer demande l’autorisation d’installer une gouttière en bois pour son évier. Les préposés l’autorisent à mettre une gouttière en tôle à l’extérieur de la maison

(f° 253) Dienstags den 26. Junii 1781 – H. Friedrich Carl Röderer, Färber
Mr Härtelmeÿer, der Maurer, nôe. H. Friedrich Carl Röderer, des Färbers, bittet zu erlauben, an deßen Behausung am Eck der Kalbsgaß gelegen, auswendig gegen dem Saltzmagasin einen höltzernen Waßerstein Naach herunter zu führen. Erkannt, Seÿe der Naach von blech zu machen, und Sechs Schuh hoch und die Maur ein zu schroten.

Les préposés assignent Jean Charles Frédéric Rœderer à comparaître. Comme la gouttière en bois de son évier laisse échapper l’eau, il devra la remplacer par une gouttière en tôle dans un délai de deux mois.

(f° 278) Dienstags den 4. Septembris 1781 – Johann Karl Friedrich Röderer, Ferber
Johann Karl Friedrich Röderer, der Ferber, wurde vorbeschieden und wider denselben klagend angebracht, daß an deßen Behausung, ane der Kalbs Gaß gelegen, sich ein höltzerner Waßerstein Naach befinde, welcher so schadhaft, daß das Wasser allerseits heraus laufet, weilen nun dadurch den vorbeigehenden Personen Schaden zugefügt werden könte, als wurde gebetten denselben an zu halten, wie ihme schon beditten worden, statt des hölzern: einem blechenen in die Maur eingeschrodeten Naach machen zu laßen. Citatus durch H. Exsenatorem Christmann Röderer erscheinend sagt, da die blechene Nääch beständigen Ausbeßerungen unterworfen, so wäre er gesonnen einen gegoßenen eisernen Waßerstein Naach machen zu laßen, wozu er würcklich Commission gegeben, bittet ihme zu erlauben bis solcher verfertiget seÿn wird einen neuen hölzern Naach an den Platz zustellen. Erkannt, Seÿe Citatus mit dem begehren einen höltzenen Naach zu stellen abzuweisen, demselben aber zu stellung eines gegoßenen eisernen Naachs pro omni termino zweÿ monat Zeit an zu setzen.

Les préposés font grief à Jean Charles Frédéric Rœderer d’avoir transformé l’escalier qui mène à la rivière pour que les chevaux puissent mieux entrer dans son écurie. Il est condamné à remettre à ses frais l’escalier en état

(f° 278-v) Wider erstgedachten Johann Karl Friedrich Röderer wurde ferner klagend angebracht, daß derselbe um bequemer in seinem Stall zu kommen an der aldasigen auf das waßer gehenden Steeg einige Staflen in der Höhe der obern Fläche ohnerlaubter weis aufmauren laßen, woraus groses Unglück entstehen könte. Citatus H. Anwald obgedacht sagt, da die quæstionirte Steeg Acht Schuh breit, als habe sein Principalis geglaubt es würde nichts zu sagen haben wann einige Staflen abgekürtzt würden, zumalen er mit keinem Pferd ohn solche Abkürzung in seinen Stall kommen könte. Erkannt, Seÿe Citatus anzuhalten sogleich auf seine Kösten die auf das Wasser gehende Steeg nach Herrn Bauinspector Boudhors Anweisung verfertigen zu laßen.

Les préposés font grief à Jean Charles Frédéric Rœderer d’avoir placé une fosse à fumier le long de la rue. Il est condamné à la fermer pour éviter que les odeurs et les salelés ne se répandent dans le voisinage.

(f° 279) Ferner wurde wider vorgedachtem Johann Karl Friedrich Röderer, den Ferber klagend angebracht, daß er in den bezirck seines Haus Platzes einen s.v. Mistkasten gegen der Straas angebracht, welchen er offen läßet, wodurch nicht nur in dasiger Gegend ein Gestanck ist, sondern allerhand Unfug getrieben werden kan, Mit bitt denselben anzuhalten denselben vermittelst einer beschlüssigen thür gegen allem entstehen könnendem Ungemach sichern zu laßen. Erkannt, Seÿe Citatus anzuhalten solchen Platz zu machen zu laßen.

Jean Frédéric Charles Rœderer présente une supplique dans laquelle il demande que les voitures qui se rendent au magasin à sel n’obstruent le passage ni pour les voitures ni pour les piétons et que le trafic sur la rivière soit réglementé. Les préposés le renvoient au tribunal de police pour les trois premières demandes et opposent un refus à la quatrième (où il demande que la ville déplace le lavoir communal)

(f° 283-v Dienstags den 11. Septembris 178 – Johann Karl Friedrich Röderer, Ferber
Lectum Ein von Johann Karl Friedrich Röderer, dem Ferber und Burger allhier Ihro Excellenz Herrn Prætori Regio übergebener Memoriale mit Bitten, Zu verordnen. 1° daß die Herren Directores des Saltz Magasins vor en Verkauf in die Frembde solche Maas Reglen nehmen möchten, daß beÿ Ab: und Auf: Ladung des Saltzes in: und aus besagtem Magasin in der Gegend des Supplicanten und deßen Nachbaren Häuser nicht mehr führen als nur die Jenige, so man würcklich auf oder abladet, als sich aufzuhalten, und daß beÿm Ab: und Aufladen die Fuhren so nah als möglich an das Magasin Zustehen kommen, damit der übrige Platz des Wegs sowol vor die Fußgänger, als Kutschen und übrige Fuhren, welche in dieser Gegend häufig sind, freÿ bleibe, und könten sich die Saltz Fuhren bis Zu ihrer Ab: oder aufladung entweder auf dem Sand Plätzel oder Münster Platz aufhalten.
2° Daß denen in erwehntem Magasin employirten Personen und denen Fuhrleuthen verbotten seÿn solle, an des Supplicanten Behausung weder Faß, Stroh, Beßerung noch sonsten etwas Zu legen.
3° Daß denen Schiffleuthen verbotten seÿn sollen, mit ihren Schiffen, warein sie Saltz laden wollen, vor des Supplicanten behausung oder Waschbritsch sich aufzuhalten, sondern entweder an dem Staden gegen über oder in einer gewißen Entfernung interhalb des Supplicanten Waschbritsch Zu warten, damit der Supplicant in Auswaschung der Tücher auf keine Art gehindert werde.
Und dann 4° Zu verordnen, daß die Gemeine Waschbritsch, so von seiten Löbl. Stadt vor ohngefehr Zehen Jahren neben des Supplicanten Waschbritsch gemacht worden, weiter hinauf und weiter von des Supplicanten seiner gesetzt werden solle, damit die Seif und Asch von den Waschen, welche den Tüchern sehr schädlich das Wasser beÿ seiner Waschbritsch, wo er seine Tücher ausschwencket nicht verderben könne.
Lectione factâ wurde Erkannt, Seÿe der Supplicant in Ansehung der dreÿ erstern Articulen seines begehrens an Löbliches Policeÿ Gericht Zu verweisen. In Ansehung des Vierten Articuls aber mit seinem begehren abzuweisen.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)

(f° 42-v) Dienstags den 16. Martii 1784 – Hr. Joh: Friderich Karl Röderer, Ferber
Mr Schrötter, der Maurer, nôe. Joh: Friderich Karl Röderer, des Ferbers, bittet zu erlauben an deßen Behausung an der Kalbsgaß gelegen hinten auf dem Waßer das Farbhaus abbrechen und an die Seit gegen Mad° Hauser behausung setzen, so dann auf die Maur am Waßer eine Brusthöhe aufführen zu laßen. Erkannt, Seie durch Herrn Bau Inspector Boudhors wegen dem zu versetzenden haus das Alignement an zu weisen.

(f° 60) Dienstags den 30. Martii 1784 – Hr. Friderich Karl Röderer, Ferber
Herr Friderich Karl Röderer, der Ferber, bittet um Abänderung des Alignements seines Farbhauses gegen dem Wasser bei der Kalbsgas, in Ansehung das alda projectirten Stadens. Erkannt, Seie der Implorant ab: und an das alda adoptirte Alignement zu verweisen.

Sr Jean Frédéric Charles Rœderer, teinturier – Le maçon Schrœtter demande au nom du teinturier Jean Frédéric Charles Rœderer l’autorisation de démolir la teinturerie rue des Veaux vers la rivière et de l’établir sur le côté vers la maison de Madame Hauser, en outre de faire construire un parapet sur le mur le long de la rivière. Décision, l’inspecteur Boudhors devra indiquer l’alignement de la maison à déplacer.
(folio 60) le 30 mars 1784 – Le teinturier Jean Frédéric Charles Rœderer demande de modifier l’alignement de sa teinturerie vers la rivière rue des Veaux à cause du quai qui y est projeté. Décision, refus, le requérant est renvoyé à l’alignement arrêté pour cet endroit.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)

(f° 299-v) Dienstags den 14. Junii 1785 – Hr. Joh: Friderich Karl Röderer, Ferber
Mr Schrötter, der Maurer, nôe. Herrn Johann Friderich Karl Röderer, des Ferbers, bittet zu erlauben an deßen Behaußung an der Kalbgaß gelegen auf der Seite gegen dem Salz Magasin aus einem Kreutzstock eine Thür zu machen. Erkannt, Seie dieses Petitum durch Herrn Inspector Striedbeck und Herrn Werckmeister Kaltner Zu examiniren, und so es dem dasig projectirten Alignement nicht entgegen zu Willfahren.

(f° 307) Dienstags den 28. Juni 1785 – Hr. Joh: Friderich Karl Röderer, Ferber
Mr Fäßler, der Maurer, nôe. Johann Friderich Karl Röderer, des Ferbers, bittet zu erlauben an deßen Behaußung am Eck der Kalbgaß gelegen, gegen dem Salz Magasin über im Ersten Stock einen Kreutzstock ein ziehen und einen anderen weiter rucken zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Le maçon Schrœtter demande au nom du teinturier Jean Frédéric Charles Rœderer de l’autoriser à transformer en porte une croisée à sa maison rue des Veaux du côté du Magasin à sel – Décision, l’inspecteur Striedbeck et le chef de chantier Kaltner sont chargés d’examiner la requête à laquelle on accédera pourvu qu’elle ne s’oppose pas à l’alignement projeté à cet endroit.
(f° 307) mardi 28 juin 1785 – Le maçon Faessler demande au nom du teinturier Jean Frédéric Charles Rœderer de l’autoriser à faire une croisée et à en déplacer une autre du côté à sa maison au coin de la rue des Veaux, face au Magasin à sel – Décision, accord.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Jean Frédéric Charles Rœderer est autorisé à reconstruire sa risberme en remplaçant la partie en briques provenant de la teinturerie par des pierres de taille. Les préposés suppriment la rente foncière due pour le lavoir emporté par les glaces mais refusent que le propriétaire rachète le capital de la rente foncière due pour sa maison. Ils font observer que la demande concernant le nouveau lavoir que la Ville projette de construire vers le quai au Sable est prématurée ; ils refusent d’interdire aux bateliers de décharger leurs bateaux sous la risberme du propriétaire

(f° 241-v) Dienstags den 21. Aprilis 1789 – H. Johannes Röderer pt° Landvest
Idem [Mstr. Meÿer der Maurer] noê. Herrn Johannes Röderer des Färbers bittet gehorsamst um erlaubnus in deßen in der Kalbsgaß gelegenen mit N° 26. bezeichneten hauß die Landvest gegen dem waßer, welche schon sieben schuh hoch mit Quadern aufgerichtet ist, vollends mit Quadern auf führen zu dörffen. Erkannt : Augenschein

(f° 246-v) dienstags den 28. Aprilis 1789 – H. Johann Friederich Carl Röderers, des Färbers, pt° erhöhung seiner Waßermaur
An H. Johann Friderich Carl Röderer, des schönfärbers Behaußung in der Kalbsgaß, allwo derselbe um erlaubnus gebetten, an seiner Waßermaur die mit bachsteinen von einem alten Färbe haus auf Quader gesetzte Maur abzu brechen und in nemlicher flucht ebenfalls mit Quader zu erhöhen. Erkannt Willfahrt

(f° 248-v) dienstag den 28. Aprilis 1789 – H. Johann Friederich Carl Röderer pt° streichung des bodenzinßes wegen seiner Waschpritsch
H. Johann Friederich Carl Röderer der burger und schönfärbers bittet unterthänig da ihn verfloßenen Januarii laufenden jahrs durch den eißgang seine waschpritsch fortgerißen worden, was wegen er jährlichen eine zinß von ein pfund pfenning Löblicher Statt reichen müßen, er auch nicht willens, eine anderwärtige pritsch an deren stelle zu setzen um streichung des bodenzinßes. Erkannt, Seÿe dießer Zinß zu streichen [in margine :] Stzßb. fol. 345-b

(f° 249) Idem wird mit abzulösendem dem bodenzins abgewießen
Idem, da er annoch von seinem an der Kalbsgaß stehenden Hauß Löbl. Statt einen boden zins von 15. schilling zu entrichten habe, als bäte er gehorsamst dißen zinß mit abzahlung des Capitals ablößen zu dörffen. Erkannt, Abweißung

(f° 249) Idem pt° Stellung der auf dem Sand platz befindlichen Waschpritsch
Idem sagt er habe in erfahrung gebracht, daß die neue waschpritsch so löbliche Statt machen läßt vor seine Landvest gestellet werden solle, welches Verursachen würde, daß man ihm bequem in sein haus ein steigen könnte, bittet alßo dieße waschpritsch weiter hinauf stellen zu laßen. Erkannt, da die beÿ dem so genannten Sandplatz vor dem Königlichen Saltz magasin befindliche waschpritsch so bald noch nicht verändert werden wird, als seÿe dießes begehren auf sich zu laßen

(f° 249) Idem pt° Verbott keine schiff an seine Landvest zu stellen
Idem declarirt daß die Schiff welche öfters neben seine Landvest gebunden werden verursachen, daß man ihm schon mehrmalen dadurch in sein haus gekommen, so wie ihm erst kürtzlich zweÿ dreÿlings diehlen auf dieße art gestohlen worden, als bäte er gehorsamst, da jedoch an seinem haus kein Schiffstaden ist denen Schiffleuten ein solches zu verbieten, da nun bemerckt worden, daß keine andere schiffe in dieße gegend kommen, als derjenigen ihre so allda wellen verkauffen und man dießen leuten dießen platz, so Sie zu ihrem gewerb nöthig nicht wohl sperren könne. Erkannt, Abweißung

(f° 241-v) Le maçon Meyer demande humblement au nom du sieur Jean Rœderer le droit de refaire entièrement en pierre de taille la risberme qui se trouve vers la rivière dans sa propriété n° 26 rue des Veaux et qui est déjà en pierres de taille sur sept pieds. Décision : visite des lieux
(f° 246-v) Jean Frédéric Charles Rœderer, teinturier, rehausser le mur du quai – Maison rue des Veaux appartenant au teinturier d’art, Jean Frédéric Charles Rœderer qui a demandé l’autorisation de démolir le mur du quai, posé sur les pierres de taille et construit en briques provenant d’une ancienne teinturerie, et de le rehausser en pierres de taille selon le même alignement. Décision, accord.
(f° 248-v) Jean Frédéric Charles Rœderer, teinturier, suppression du cens dû pour son lavoir – Le teinturier Jean Frédéric Charles Rœderer demande humblement de supprimer le cens annuel d’une livre à payer à la Ville au titre de son lavoir parce qu’il a été emporté par les glaces en janvier dernier et qu’il n’a pas l’intention de le remplacer par un nouveau. Décision, supprimer le cens (Livre des communaux, folio 345 verso)
(f° 249) Au même, refus de racheter la rente foncière – Le même doit encore une rente foncière de 15 sols à la Ville pour sa maison rue des Veaux, il demande humblement de racheter la rente en réglant le capital. Décision, refus.
(f° 249) Le même, concernant l’emplacement du lavoir sis quai au Sable – Le même rapporte qu’il a appris que le nouveau lavoir que va faire faire la Ville sera placé devant sa risberme, et qu’on pourra ainsi monter facilement dans sa maison, il demande donc qu’on place le lavoir plus en amont. Décision, la requête tombe d’elle même puisque le lavoir devant le magasin royal à sel ne sera pas modifié dans l’immédiat.
(f° 249) Le même, interdire de laisser les bateaux contre sa risberme – Le même déclare que, comme il y a souvent des bateaux amarrés à côté de sa risberme, il est possible d’entrer dans sa maison comme cela s’est déjà produit plusieurs fois, on lui a d’ailleurs volé récemment pour neuf deniers de planches. Il prie donc humblement de l’interdire aux bateliers puisqu’il n’y a pas de quai devant sa maison. Il est notoire que les seuls bateaux qui viennent à cet endroit sont chargés de fagots à vendre et qu’il serait difficile d’empêcher ces bateliers d’accéder à cet endroit nécessaire à leur métier. Décision, refus.

Protocole de tribus

1777, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240) f° 368

Kaufgericht. Freÿtags den 31. ejusdem [Octobris] – Klag
Meister Johann Michael Meÿer, der Steinhauer und Maurer alhier, welcher dieses Gericht erkaufet und mit 2 lb 2 ß bezahlt hat, ließ citiren Herrn Johann Friderich Carl Röderer, den Kunst und Schönfärber auch Burger alhier, Klagt wider denselben, daß er ihme seinen Conto, welcher sich auf 31. fl. 3 ß 10 s belaufet und sowohl seine Maurer Arbeit, als auch ausgelegte Geld an dem Schreiner für brettungen und bezahlte Schloßer Arbeit in sich haltet, nicht bezahlen will, bittet des wegen solchen Conto zu taxiren und den beklagten in die Ersetzung der Unkösten Zu condemniren.
Nomine Citati erscheint Meister Jacob Ferdinand Härtelmeÿer, der Steinhauer und Maurer alhier legt des Herrn Beklagten schriftliche Verantwortung vor, dahin gehend, daß er ihme seine im Conto begriffene Maurer Arbeit 21. fl 10. d anlangend Zu bezahlen niemalen refusirt habe, allein kläger begehre auch 10 fl. 3 ß für verschieden Handwercks geschirr, so er vor ohngefehr vier Jahren Zu sein das Beklagten Haußthor gebraucht und machen laßen, wegen welchem er ihme Klägern damals schon gesagt, daß er demselben nichts dafür bezahle, sondern er es auf sich zu nehmen, und allein Zu leiden habe, welches dann Kläger auch gethan,maßen er solchen Werckzeug nicht nur würcklich bezahlt, sondern auch mit sich nach Hauße genommen, und ohngeachtet Er dem Beklagten seithero schon eilf Conto die sich auf 662. fl. 6 ß belaufen, richtig gemacht, in keinem derselben nicht das mindeste von solchem Posten begehrt hat. erst anjetzo, da Beklagter demselben wegen einer ihme krumen gesetzt Steeg, weilen er sie nicht abändern will, quittirt und seinen Conto gegehrt, so komme Er mit diesen articklen nach, die Er doch hievor Vier Jahren mit sich nach Haus genommen und sich in deren Zahlung schuldig ergeben hatte. Comparent nomine quo agit bittet demnach, unter dem Anerbieten die schuldige 21. fl 10 d. Zu bezahlen, um Absolutionem von der Klag, anbeÿ ihme Meister Härtelmeÿer Zu erlauben, beÿ beklagtem Zu arbeiten.
Erkannt, Seÿen Herr Rathherr Georg Michael Müller und Herr Rathherr Johann Lorentz Götz in dieser Sach als Experten Zu ernennen, um den eingeklagten Conto Zu examiniren und taxiren, anbeÿ auch sich über die aufgegangene Unkosten Zu erklären, auf deren Relation als dan beÿ nächstem ordinari Gericht oder Zu begehrendem Kaufgericht als Wozu Herrn Röderer beÿ Straf vorzugebieten, ferner ergehen werde was Rechtens, reservatis expensis, Und wird Meister Härtelmeÿer erlaubt, beÿ ihme dem Beklagten Zu arbeiten.
(Kfgericht 1. lb 10 ß, Büttel 6 ß, Feuer. 6 ß)

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le teinturier Frédéric Charles Rœderer charge en 1769 le maître maçon Ketterer d’aménager une buanderie comprenant un chaudron et une hotte sur la gauche de la cour arrière

Friderich Carl Röderer, 197, 264
(p. 197) Donnerstags den 7. Septembris 1769. – Hr Friderich Carl Roederer der Kunst und schönfärber, der will in seiner in der Kalbsgaß gelegenen behaußung im hindern hoff lincker hand ein Bauchhauß mit einem Bauchkeßel und Camischoß setzen das rohr Zum dach hinaus Von allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt. Mr Ketterer.

Le teinturier Frédéric Charles Rœderer charge en 1772 le maçon Meyer de faire une cheminée à la française à côté de sa teinturerie.

(p. 264) Freÿtags d. 19. Junii 1772 – H. Johann Friderich Carl Röderer der Kunstfärber und burger alhier will in seiner in der Kalbsgaß gelegenen behaußung hinder neben dem farbhauß ein frantzösisch Camin auf den grund setzen, das rohr Zum dach hinaus, Von allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt. Mr Meÿer.

Description de la maison

  • 1769 (billet d’estimation traduit) 1769 La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, la teinturerie et les chaudrons à teindre, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 10 000 florins
  • 1824 Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Veaux

nouveau N° / ancien N° : 2 / 29
Flachsland
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 189 case 1

Flaxland Philippe Louis, rue des veaux N° 29

O 540, maison, sol, R. des veaux n° 29
Contenance : 3.90
Revenu total : 416.03 (414 et 2.03)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 59 / 47
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 63 case 1

Flaxland Philippe Louis
1859 Hoffet Frédéric négociant à Paris
1866 Stoll Chrétien
1885 Schnell Wilhelm August Major dessen Frau Cecilia Stoll

O 540, maison, sol, Rue des écrivains 4
Contenance : 3.90
Revenu total : 416.03 (414 et 2.03)
Folio de provenance : (189)
Folio de destination : 65 aug.on de C.on
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 59 / 54
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 540, maison, sol, Rue des écrivains 4
Revenu total : 534.03 (532 et 2.03)
Folio de provenance : 65 aug.on de C.on 1865
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 68 / 54
fenêtres du 3° et au-dessus : 24 / 21
Année 1868, Augmentations – Stoll Chrétien f° 63 O 540, Maison, revenu 532, Augmentation de Const.on, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Stoll Chrétien f° 63 O 540, Maison, revenu 414, Aug.on de Const.on de 1865, supp. en 1868

Cadastre allemand, registre 30 p. 267 case 1

Parcelle, section 21, n° 44 – autrefois O 540
Canton : Schreiberstubgasse Hs. N° 4 – Rue des Ecrivains
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 3.95
Revenu : 1051 – 1112
Remarques :

(Propriétaire à partir de l’exercice 1935), compte 1112
Schnell Wilhelm Alfred
1932 Schnell Jean Emile professeur
(3715)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 189 des Veaux

Canton VI, (189) Rue des Veaux

29
Prop. – Roederer, Jean Frédéric Charles – Drapiers
loc. – Roederer, Jean Chrétien – Idem
loc. Champy, fondeur dans la forge de framont – manant
loc. M. de Landenberg, Jean Louis Nicolas – Noblesse
loc. Tinchamp, Chirurgien à l’hop. militaire – Privilégié

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 189 des Veaux p. 337

29
Pr. – Roederer, Jean Frédéric Charles – Drapiers
lo. – Roederer, Jean Chrétien – Drapiers
lo. Chamby, fondeur dans la forge de framont – Manant
lo. de Landenberg, Jean Louis Nicolas – Noblesse
lo. Tinchant, Chirurgien à l’hôpital militaire – Privilégié

Registres de population

(1795) 7° section, Rue des Veaux N° 29 (registre 600 MW 7) – légende

J. Fred. Charles Roëderer, 47, Teinturier, Strasb.
M. Madeleine Roëderer, 46, Epouse, id
M. Madeleine Roëderer, 24, fille, id
Charlotte Frederique Roëderer, 21, fille, id
J. Fred. Charles Roëderer, 23, fils, id
Barbe Zimmer, 20, fils [sic], id
Henriette Candel, 40, Veuve, id
M. Therese Guth, 48, Servante, Andlau, 1776
J. Jacques Heppler, 63, Emploié aux Transports M.es, Versailles, 1780
M. Dorothée Friess, 53, Epouse, Strasb.
F: Claude Gaudée, 48, Paieur des hopitaux, Strasb.
Simonette Gaudée, 22, fille, id
Françoise Gaudée, 20, fille, id
Charlotte Gaudée, 12, fille, id
Catherine Schott, 23, Servante, Vesthoffen, 1789
Joseph Julien Lajonquiere, 44, Emploié aux fourrages, Milhaud, 1790
M. Françoise Chapuis, 33, Epouse, Strasb.
Louis Zegowitz, 30, Secretaire au district de Niderbronne, Strasb.
Madeleine Arnaud, 22, Epouse, id
Catherine Nebel, 44, cuisiniere, Vasselonne, 1788
J. Leonard Roëderer, 19, Tanneur, Strasb.
M. Elisabeth Roëderer, 22, Epouse, Strasb.
Marguerite Walter, 20, Servante, Hatten, 1789

Registres de population

(1798) 4° Arrondissement, VII° Section, rue des Veaux n° 29
600 MW 19 (Registres de population) p. 179

Roederer, f.ois Carle, Cultivateur, 49, Strasbourg
Roederer, M.rie Madeleine, sa femme, 48, id
Roederer, M.rie Madeleine fille, 26, id
Roederer, f.is Caroline, fille, 23, id
Siesin Catherine, Servante, 20, id
(*) Heckmann, Madel. Servante, 27, Moutzig – E. le3. G.al de la rue des freres 19

Laroche, Charles, Inspecteur des Vivres, 32, Rembervillé, 7 ans
Melise, Elisabeth, Sa femme, 24, Luneville, 5 ans
Laroche, Charles, fils, 3, Strasbourg
Laroche, Elisabeth Desiré, fille, 2, id
Schmitt, Catherine, Servante, 22, id
Farionnet, Anne, Servante, 22, Luneville, 2 ½ ans

Breck, Philibert, Commissaire des guerres, 30, Neuf brisack, 2 ans
Schnegans, Petronelle, son Epouse, 23, Kreutzenach 2 ans
Brek, Philibert, fils, 2, Haguenau
Brek, Petronelle, fille, 1, Strasbourg
Schnegans, Joséphine, Belle soeur, 12, Kreutzenach
Ernst Catherine, Servante, 43, Battenheim, 12 ans
– Louise, Servante, 20, Haguenau, 4 ans
(18)
Rudhard, Georges, Ecrivain, 20, Porrentruy – E. le 15. niv. 7
[verso]
Gaudet, François, Payeur, 54, Strasbourg
Gaudet, Simonette, fille, 22, id
Gaudet, Charlote, fille, 15, id
Rhiel, Madeleine, Servante, 18, Molsheim, 9 mois

Koepfer, Jn. Jacques, Instituteur, 60, Paris, 30 ans
Treiss, Dorothé, son epouse, 55, Strasbourg

Palutiny, Mre. Anne, Epouse du C.en Brulex*, 25, Neufchateaux, 1 ans
Colnon*, Françoise Gouvernante, 50, dud. Lieu, id – [les deux précédents] delogée le 1. niv.

Ebenstreid, Mathias, homme de loi, 62, Strasbourg
Lorentz, Louise, son epouse, 50, Rabsweiser, 6 mois
Ebenstreid, Clement, fils, 14, de Strasbourg
Ebenstreid, Victoire, fille, 12, id
Ebenstreid, Louise, fille, 10, id
Ebenstreid, Justine, fille. 8, id
Hess, Barbe, Servante, 20, Ribauvillé, 6 ans – [les 6 précédents] delogés à la r. du Reteau 3 – de retour

Gaudron, Martin, Musicien, 52, Metz, 20 ans
Fagard, Elisabeth, son epouse, 24, d’huningue, 8 ans
Gaudron, Elisabeth, fille, 6, Strasbourg
Gaudron, Joseph, fils, 17 mois, id
Bilger, Me. Salomé, Servante, 24, id

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schreiberstubgasse (Seite 154)

(Haus Nr.) 4
Kirstetter, Schuhmm. 0
Müller, Buchhalter. 0
Müller, Putzmacherin. 0
Schulz, Pförtnerin. 0
Faller, Rentner. 1
Hitz, Bankbeamter. 1
Lauck, Buchhalter. 1
Lauck, Kleidermacherin. 1
Diener, Konservator. 2
Diener, Wwe. 2
v. Jan, Dr. phil. Oberlehr. 2
Pfertzl, Wwe. 2
Drosihn, Maler. 3
Mondoré, Maler, 3
Schiess, Gymnasiallehr. 3
Schies, Postgehülfe. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 776 W 56)

Rue des Ecrivains n° 4 ()
Autres dossiers, 776 W 57 (1989), 776 W 58 (1990), 925 W 17 (1990-1995), 1331 W 42 (extension), 1249 W 1924 (ravalement)

Le propriétaire Chrétien Stoll transforme en 1864 la mansarde en troisième étage. Le maçon Schaub raccorde en 1865 le bâtiment à l’égout principal de la ville. Mme Lauck, locataire du premier étage sur cour, fait aménager en 1907 un atelier de vêtements pour dames. La maison dont le propriétaire est français est sous séquestre en 1915. La Société civile immobilière Les Ecrivains fait aménager en 1959 un logement dans les combles et installer en 1967 une salle de bains au deuxième étage par Robert Werler. La Société civile immobilière Les Ecrivains adhère le 5 décembre 1988 à l’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.) Médard Saint-Etienne. La S.C.I. Les Ecrivains charge en 1988 le cabinet d’architectes Levy Peaucelle et associés de Paris de réhabiliter le bâtiment (réfection des toitures, aménagement intérieur, établissement d’un ascenseur). Le cabinet transmet une description des travaux en juillet 1992.

Sommaire
  • 1864 – Le propriétaire Chrétien Stoll demande l’autorisation de convertir la mansarde en troisième étage selon le croquis en marge de la demande – Accord
  • 1865 – Le maçon Schaub demande l’autorisation de construire un égout qui se déversera dans l’égout principal de la ville – Accord
  • 1869 – Le plombier Rhein demande au nom du locataire Holtzapfel l’autorisation de faire une prise de gaz pour trois becs
  • 1885 – Le maire demande au sieur Schnell de Nancy, mandataire du propriétaire Stoll de Strasbourg, de faire ravaler les façades – Le propriétaire demande de reporter les travaux à l’année suivante, d’autant que le dernier ravalement date de 1876 – Objections de la Police du Bâtiment
  • 1894 – La Police du Bâtiment demande au sieur Schnell de Nancy, mandataire du propriétaire Fischbach de Strasbourg, de faire ravaler les façades – Le propriétaire demande de reporter les travaux à l’année suivante – Travaux terminés, juin 1895 – Le maçon E. Widmann demande l’autorisation d’occuper la voie publique – Autorisation
  • 1894 – La Police du Bâtiment demande que les volets de douze fenêtres au rez-de-chaussée ne s’ouvrent plus vers la voie publique – Le propriétaire observe, en français, qu’il a fait faire de nombreux travaux dans ses maisons et demande le délai maximal. – Accord pour un délai d’un an – Travaux terminés, septembre 1896
  • 1906 – L’entrepreneur Metzger demande l’autorisation de ravaler les façades – Autorisation – L’entrepreneur en peinture Meyer et Reyhle demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
    La Police du Bâtiment demande au sieur Stiegelmann, mandataire de Mme Schnell de Nancy, de faire ravaler les façades – Il demande un délai d’un an – Nouvelle demande après que le délai est échu – Nouveau délai jusqu’au 1 avril 1907 – Travaux terminés, juillet 1907
  • 1907 – Mme Lauck, locataire du premier étage sur cour, demande l’autorisation d’aménager un atelier de vêtements pour dames – Plans ; hauteur des pièces, 2,85 m. – Autorisation – Rapport de l’inspecteur du travail
  • 1910 – Le ferblantier Auguste Huber demande l’autorisation de déposer des matériaux sur la voie publique – Autorisation – Nouvelle demande quelques jours plus tard.
  • 1915 – Rapport de la Commission des logements militaires. Rien à signaler (la maison est sous séquestre parce que son propriétaire est français)
  • 1924 – L’entrepreneur en peinture Meyer et Reyhle demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1949 – Un locataire de l’immeuble voisin signale qu’une cheminée menace de s’écrouler – Visite par le Police du Bâtiment qui demande que la cheminées soit réparée – Travaux terminés, avril 1950
  • 1956 – La Société civile immobilière Les Ecrivains, propriétaire, est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1959 – Demande d’un permis de construire pour aménager un logement dans les combles – Plan de situation, dessins (plan, façade) – Permis de construire – Travaux terminés conformément au projet, avril 1960 – Certificat de conformité
  • 1961 – La Société Civile Immobilière demande un constat après qu’un locataire a abîmé un conduit de cheminée – Rapport de la Police du Bâtiment – Travaux terminés, décembre 1961
  • 1967 – Le propriétaire demande l’autorisation d’installer une salle de bains au deuxième étage – Devis estimatif – Permis de construire – Plan dressé par le Bureau d’études du bâtiment, Robert Werler – Travaux terminés, mars 1968
  • 1969 – La Police du Bâtiment demande de faire ravaler les façades – Le propriétaire demande d’attendre que la construction d’un immeuble voisin soit terminée – Nouvelles demandes de la part de la Police du Bâtiment – Une demande de subvention a été déposée, avril 1970 – Travaux terminés en septembre 1971
  • 1982 – L’entreprise Schwab demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture – Les gouttières sont réparées, avril 1985
  • 1987 – Le notaire Collet de la Petite Pierre demande un certificat d’urbanisme – Réponse
  • 1991 – Le géomètre Meyer de Schiltigheim demande des renseignements d’urbanisme – Plan de situation, plan cadastral – Réponse
  • 1993 – L’entreprise Nonnenmacher est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • Copie de l’acte qui constitue le 9 novembre 1987 l’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.) Médard Saint-Etienne, siège à Strasbourg 48 boulevard d’Anvers ; quatre immeubles (5 rue Saint-Etienne, 12 place Saint-Etienne, 4 rue de Zurich, 5-6 place Saint-Etienne) – Procès verbaux d’assemblée, celle du 5 décembre 1988 approuve l’adhésion d’un nouveau membre, la SCI Les Ecrivains
  • 1988-1992 – La société civile immobilière des Ecrivains demande l’autorisation de réhabiliter le bâtiment (réfection des toitures, aménagement intérieur, établissement d’un ascenseur) – Le cabinet d’architectes LPA (Levy Peaucelle et associés, architectes, 17 avenue Victor Hugo 75116 Paris) décrit les travaux projetés – Plan cadastral – Liste des locataires – Demande de permis de construire, août 1992, pour transformer un grenier en appartement – Tableau des surfaces (état actuel, état projeté) – Demande d’autorisation spéciale pour refaire la toiture, restaurer les façades et les menuiseries, améliorer le confort – Description des travaux, juillet 1992.

Relevé d’actes

Inscrite au nom du gentilhomme Frédéric Sturm au Livre des communaux de 1857, la maison appartient ensuite à Jean Philippe Joham de Mundolsheim. Fils de Conrad Joham de Mundolsheim, il épouse en 1595 Marguerite, fille du gentilhomme Jacques Wormser de Vendenheim.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 148-v n° 27)
1595. Dominica 18. Trinitatis. Der Edel Vnd Vest hans Philips Joham Junckh. Conradt Jham selig von Mundoltzheim Son Vnd die Edel Vnd Tugendreiche Jungfrauw Margaretha Wormbserin weilandt des Edlen vnd gestreng. Jacob wormbser von Vendenheim, des Ritters selig. tochter – Confirmatio p. facta in dütteleim, 28. octob. die Simonis ac Judæ (i 158)

Jean Philippe Joham de Mundolsheim achète le droit de bourgeoisie le 21 décembre 1597.
1597, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 512
Der Edell vnd Vest Hanß Philips Joham von Mundoltzheim, kauff d. Burgrecht mit beÿstand deß Edlen vnd vesten Adam Zornen vnd Will Zum Müehlstein diehnen, Act. den 21. Xbris 97.

Jean Philippe Joham de Mundolsheim hypothèque sa maison en haut de la rue des Veaux près du poêle de la Meule au profit de Paul Heydel, receveur de l’auberge des Pauvres passants.

1616 (vi. Martÿ), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 139-v
(P. fol. 135.) Erschienen der Edell vnd vest hannß Philipß Joham vonn Munoltzheim
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Paulo Heÿdell, Als schaffners der Ellenden herrberg – schuldig sige 500 pfund pfenning Straßburger
Zum rechten wüssenthafften Vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hoff, hauß und hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der St. St. Zu Aller oberst Inn der Kalbßgaßen, Vnd Ist das ortshauß gegen dem tringkstuben vber Zum Mülstein vff einer vnd Andersit nebent Jungfrauw Sÿmburg Böcklerin hinden vff die Preüsch vnd vornen vff die Allmendt stoßend, so freÿ, ledig vnd eÿgen, Darüber besagen vier vnderschiedliche Alte hauptbrieff mit deß hoffs Zu Straßburg Insigelln verwahret, Vnnd dem herrn schaffner vnderpfants weÿß behändiget
(vide Nachtrag in Regist. 1637. fol. 470.)

Jean Philippe Joham de Mundolsheim prête 100 livres à Elisabeth Frœlich, veuve de Conrad Mohr. Sa veuve Marguerite donne quittance en 1628.
1622 (ut spâ. [xxj. octobris]), Chancellerie, vol. 446 f° 420
(Inchoat. in Prot. fol. 307.) Erschienen der Edell vnd Vest hannß Philipß Joham von Munoltzh.
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. Jacob Eberhardt burgers Zu Straßburg, Als vogt Elisabeth Frölichin, weÿl. Cunradt Mohren selig. Witwen – schuldig seÿe 100 pfund
[in margine :] Erschienen Weiland Elisabethæ Frölichin seeligen erben hannß Jacob Frölich Meßerschmidt, Absolon Simon alß Ehevogt Cleophe Frölichin, Matthis Obrecht Alß Vogt Mariæ Frölichin Hr. Heiligenmeÿers wittiben, Jacob Haubenstricker alß Vogt Mariæ Frölich Michael Fuchsen Wittiben, Hannß Kugler alß vogt Elisabet Frölichin dreÿer eltister Kinder, So dann Christoff Wagner alß Vogt Elisabeth Frölichin dreÿer Jüngster Kinder, haben in gegensein hr. Stettmeister Georg Jacob Wormbsers alß Vogts fr. Margrethæ weil. Jr. hanß Philipps Joham von Munoltzheim seeligen Wittiben – den 23. Octobris 1628.

La maison revient à son gendre Jérôme Christophe Bapst de Bolsenheim qui l’hypothèque au profit du gentilhomme Blaise de Müllenheim

1648 (29. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 204
Erschienen der wohl Edel Gestrenge Jr. Hieronÿmus Christoph Bapst von und zu Bolsenheim und die Wohl Edel- Viel Tugendsame Fr. Ursula Veronica Babstin von und Zu Bolsenheim gebohrne Johamin von Munolßheim sein Ehegemahlin, und Sie Fr. Ursula Veronica insonderheit mit beÿstand der wohl Edel- Gestreng Jr. Philippß Erhard Wormsers von Vendenheim und Jrn Hannß Wilhelms von Kippenheim Fünffzeheners beÿs. alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanth.
dem auch wohl Edel Gestreng. Jr. Blasio von Müllenheim dißer Statt bestelt. Maior, schuldig seÿen 300 Pfund pfenning
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie oben an der Kalbßgaß. geg. dem Mühlstein hienüber, ist einseit ein Eckh, anderseit neben dem Wohl Edel- Gestreng H Bernhard. von Kageneckh dißer Statt ietz Regirend. stättmaÿstern, hind. vff die Preüsch stoßend geleg.

Marie Marguerite Babst de Bolsenheim, femme du gentilhomme Henri Thierry Voltz d’Altenau, vend la moitié d’une maison en donnant pour garantie la moitié qui lui revient de la maison en haut de la rue des Veaux près du quai au Sable.

1694 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 156
die Hochedelgebohrne Frau Maria Margaretha geb. Pabstin von Bolsenheim, weil. /:salv. titl:/ herrn Heinrich Dietrich Voltzen Von Altenau geweßenen deß beständigen Regiments d. H. dreÿ Zehn. beÿsitzers nachgelaßene Adel. Fr. Wittib mit beÿstand /:salv. titl:/ Herrn Johann Philipp Joham von Mundolßheim, dießer Statt alten Stättmeisters, dreÿ Zehens und Cancellarÿ Universitatis & Ihres Vettern herrn Curatoris [unterzeichnet] mariata volzin geborne Bapstin bolsenheim
in gegensein Herrn Caspar Mustingers des barbierers und Wundartzts mit beÿstand herrn Georg Albrechts Steinheilß J. U. Lti.
die helffte für ohnvertheilt an dero eÿgenthümblichen behaußung und hoff, der Schwartzacher hoff genandt, bestehend in einem Vorder, Nebens und hinderhauß, auch dar zwischen gelegenen hoff, Und dero hoffstätten, gärtten und allen deren übrigen gebaüen, begriff. rechten und Zugehördt. allhier unden an der Kalbsgaßen einseit zum theil neben den H. Kaüffer selbsten, zum theil neben Samuel Roth den weißbecken zum theil auch einen außgang gegen St. Stephans Closter über, habend, zum theil auch ferner neben einer behausung gemeiner Statt gehörig darinn ein ieweiliger Haagknecht wohnt, as. neben /:titl:/ herrn Jacob Friderich Wormßer Von Vendenheim, hinden auff die Breusch stoßend gelegen, Welche Behaußung und hoff, sambt zugehördt., in specie die ietzverkauffter helffte gegen iedermänniglich freÿ ledig und eÿgen, davon die übrige helffte ist Jr. Christoph Pabsten von Bolsenheim, Ihrem Bruder, alß auß vätterlichen Erbschafft Ihnen beeden angefallen – umb 750 pfund – beÿ verhafftung aller deren haab und güther ins gemein, In specie aber der Helffte an Ihrer oben an d. Kalbsgaß neben dem Sandplatz gelegen wohnbehaußung, deren sowol alß der verkaufften behaußung Ihrem Hn. Bruder obged. (Jr Johann Christoph Pabsten von und zu Bolsenheim) die helffte auch gehörig

Jean Christophe Bapst de Bolsenheim vend l’autre moitié de la maison en donnant la même garantie

1694 (11. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 567-v
Herr Johannes Spieß, Schaffner des Stiffts St. Stephan, alß vermög eines von hernach bemeldten Seinem principalen eÿgenhändig underschriebenen am 10. huj. in Bolßenheim datirten Gewalds constituirter mandatarius /:tit:/ Herrn Johann Christoph Pabsten von Bolsenheim
in gegensein Herrn Caspar Mustingers des barbierers und Wundartzts
die helffte für ohnvertheilt, an dero eÿgenthümblichen behaußung und hoff, der Schwartzacher hoff genandt, bestehend in einem Vorder, Nebens und hinderhauß, auch dar zwischen gelegenen hoff, Und dero hoffstätten, Gärtten, und allen deren übrigen gebaüen, begriff. recht. und Zugehördt. allhier unden an der Kalbsgaßen einseit zum theil neben den H. Kaüffer selber, Zum theil neben Samuel Roth, den weißbecken Zum theil auch einen außgang geg. St. Stephans Closter über habend, Zum theil auch ferner, neben einer behausung, gemeiner Statt gehörig, darinn ein ieweiliger haagknecht wohnet, anderseit neben /:titl:/ herrn Jacob Friderich Wormßer Von Vendenheim, hinden auff die Breusch stoßend, gelegen, Welche Behaußung und hoff, sambt zugehördt., in specie die ietzverkauffter helffte gegen iedermänniglich freÿ ledig und eÿgen, Zu mahlen die übrige helffte dem Kaüffer bereits zu vorhin gehörig seÿe – geschehen umb 750 pfund
ist abgeredt, daß der verkauffende H. principalis solche geg. ied. männiglich und insonderheit dem Closter Schwartzach, sicher und beständig zu leisten schuldig sein solle, beÿ verhafftung aller deß H. Verkaüffers haab und Güthen, ins gemein nichts darvon außgenom. in specie deßen helffte an der oben an d. Kalbsgaß, neben dem Sandplatz gelegenen behaußung, deren deß Hn. Verkäufers Frau Schwester Fr. Mariæ Magdalenæ Voltzin V. Altenaw gebohrne Pabstin V. Bolsenheim wittib die übrige helffte gehörig

Marie Marguerite Babst de Bolsenheim loue la moitié d’une cave au juif Baruch Weil

1705 (6. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 877
S.T. Jr. Leopold Oßwald von Glaubitz XV.ner nahmens S.T. Frn. Maria Marg: Voltzin wittib mit bewilligung Dero hochadelichen Hn Curatoris wie Er berichtete
hatt in gegensein Baruch weil juden, daß Sie Fr. XIII.ner Voltzin ihme Weilen (signé) BRWG WWYYL
entlehnt, in ihrem Hauß in der Kalbsgass den vorderen halben keller wie selbiger unterschlagen auf dreÿ jahr lang anfangend auf Mich: 1705 – um einen jährlichen Zinß nemlich 6 pfund

L’inventaire dressé en 1711 après la mort de Marie Marguerite Babst de Bolsenheim veuve de Henri Thierry Voltz d’Altenau décrit la maison qu’elle a héritée de son père en 1689 pour un prix d’estimation de 1 700 livres.

Les consorts Joham de Mundolsheim vendent la moitié qui leur revient de la maison à Jean Georges Gissing, assesseur des Quinze

1715 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 308
(1800) S.T. Jr: Philipp Conrad Joham von Mundolsheim Stättmeister u. XV.ers für sich und nahmens S.T. Frauen Susannæ Veronicæ Forstnerin wittib geb. Joham von Mundolsheim, Item nahmens S.T. frauen Evæ Salome von Hottigen geb. Johamin von Mundolsheim, Item S.T. Jr Leopold Oßwaldt von Glaubitz XV.er alß ehegemahl S.T. frauen Annæ Marg: geb. Joham von Mundolsheim
in gegensein H Joh: Georg Guising E.E. großen Raths beÿsitzers
die helfte für unvertheilt ahn hauß hoff hinter hauß gärtlein daran mit allen begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier in der Kalbsgass, einseit neben der allmendt anderseit neben H. Stättmeister von Kageneck hinten mit dem Garten aufs wasser und gibt mann vom Gärtlein 10 ß ane allmend geldt den Pfthrn. – um 1800 pfund

Jean Georges Gissing est propriétaire de l’autre moitié de la maison par une donation que lui a faite Jean Christophe Bapst de Bolsenheim le premier août 1714 devant le notaire royal Albert (voir plus loin l’inventaire dressé en 1736). Il hypothèque la maison entière au profit d’Antoine Evrard Bock de Blæsheim assesseur des Treize

1715 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 309-v
immediate supra stehender H. Rathherr Guising
in gegensein S.T. Jr Anthoni Eberhard Bock von Bläßheim Stättm: und XIII.ers wie auch H Joh: Breu E.E. großen Raths beÿsitzers 1000 und 1000 pfund, zur erkaufung der helfte ahn immediate infra versetzte behausung
unterpfand, das gantze hauß hoff hinter hauß gärtlein daran mit allen begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier in der Kalbsgass, einseit neben d. allmendt anderseit neben H. Stättm: von Kageneck hinten mit dem Garten aufs wasser und gibt mann vom Gärtlein 10 ß ane allmend geldt

Fils de Jean Gissing, Jean Georges Gissing alors bailli de Heiteren épouse en 1690 Anne Marguerite Vœgtlein, fille du bailli Mathias Guillaume Vœgtlein
Mariage, Ribeauvillé (cath. p. 31 n° 25)
Edle vest vnd Rechtsgelehrte herr Johan Georg Gising Ambtman Zu heidtern des Ehrenvesten wolweisen H Johan Gising Stabhaltder alhie Ehelicher sohn ist midt d. Edlen vnd dugendtreiche Jungfr. Anna Margaretha Vögtlein des Edl vnd Gestreng H Mathiæ Wilhelmi Vögtleins Oberambtman alhier solemniter copulirt worden sine impedimento cum dispensôe de super bini denuntatione facta 20. 9.bris 1690.

Le licencié en droit Jean Georges Gissing de Ribeauvillé et sa femme Anne Marguerite « Stœsslin » deviennent bourgeois de Strasbourg le 20 novembre 1697 en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers.
1697, 3° Livre de bourgeoisie p. 1196
H. Joh: Georg Gießing J.V. Lt. Weÿl. H. Johann Gießings gew. Statthalters zu Rappolßweÿer hint. Ehl: Sohn, und Fr: Anna Margareth Stößlin deßen Ehl. haußfraw, erkauffen das Burgerrecht p. 6. Gold fl. und 16. ß. so bereits auf dem Pfenningth. erlegt worden, Vnd werden beÿ E.E. Zunfft der Kieffer dienen. Jur. d. 20. Dito [9.bris] 1697.

Inscription à la tribu le 3 décembre suivant
1697, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 84) Dienstag den 3. Decembris Anno 1697 – Dato erschienen Herr Johann Georg Giesing burger alhier, producirt schein Von alhiesiger Cantzleÿ, der Statt Stall und dem Pfenningth. sub dat. 25. e 26.t 9.bris 1697. bittet Ihme gebeüen Zuelaßen, deme auch in seinem petito Willfahrt worden, Zahlt Zur gebühr mit dem feüer aÿmer 2. lb. 11. ß. 8. d.

Marguerite Vœgtlin meurt à environ 50 ans, son corps est inhumé le 2 août 1713
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 152)
1712. Die 2. Augusti anni 1712. (…) sepulta fuit in Cemeterio Margarita Vögtlin quinquaginta circiter annorum uxor Dni Joannis Georgii Guising advocati Curiæ superioris in alsatiâ omnibus necessariis ecclesiæ sacramentis prius munita (i 158)

Jean Georges Gissing devient assesseur des Quinze en 1716, prévôt de la tribu des Tonneliers en 1718, administrateur de la Robertsau en 1726 et assesseur des Treize en 1727.
1716 XV (2 R 120) Herr XV Johann Georg Giesing wirt introducirt. 95
1718 Conseillers et XXI (1 R 201) H. XV. Joh: Georg Gießing Wird Zu einem Oberherren E E. Zunfft der Kieffer erwöhlt. 51.
1726 Conseillers et XXI (1 R 209) H. Joh: Georg Gießing Ammeister Wird Zu einem Land: Pfleger in der Ruprechtsau erwöhlt. 120.
1727 Conseillers et XXI (1 R 210) H. Amstr. Joh: Georg Gießing Wird Zu einem dreÿzehner erwöhlt. 248. schwört auff die Ordnung. 261.

Assesseur des Quinze, Jean Georges Gissing se remarie en 1719 avec Anne Salomé Loyson, fille du prévôt de Wingersheim Jean Loyson et d’Anne Schott
1719 (23. Junÿ), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 40) n° 527
Eheberedung – zwischen dem hoch Edel Vesten, fromm, fürsichtig hochweiß v. hochgelehrte Herrn Joh: Georg Gießing J. U. Ddo v. beÿ dem beständigen geheimen Regiment des hochlöbl. Collegii der Gnädiger Herrn der Fünffzehen allhier in der Königl. Statt Straßburg hochansehlichen Beÿsitzer alß dem Herrn Breüttigamb ahne Einem
So dann der Wohl Edlen, Hochehren und Tugendgezierten Jungfrawen Annæ Salomeæ gebohrene Loysonin Weÿl. des Wohl Edlen und großachtbaren Herrn Johann Loyson geweßenen Wohlmeritirten Schultheißen zu Wingersheim, mit der Viel Ehren und tugendbegabten Frawen Anna gebohrener Schottin ehelich erzeugten und nachgelaßenen Jungfer Tochter, alß der Jgfr. hochzeitero, am andern theil
So beschehen und Verhandelt seÿen dieße ding in der königlichen Statt Straßburg in beÿseyn und persönlicher gegenwart S:T: Vorgedacht der Jgfr. hochzeiterin werthgeehrten Eltern und S:T: herrn Lorentz Loyson Wohlverordneten Schaffners im Newweiler hoff allhier Ihr der Jgfr. Hochzeiterin H Bruders und Vogts (…) Freÿtags den 23.ten Junÿ Anno 1719
[unterzeichnet] H. Görg Guissing als hochzeiter, Anna Salome Loysonin als hochzeiterin

Consul en 1724, 1730 et 1736, Jean Georges Gissing meurt en 1736 en délaissant quatre enfants issus de la veuve. Les experts estiment la maison à 1 750 livres. La masse propre à la veuve est de 6 436 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 4 019 livres, le passif à 8 613 livres. Le fils Georges Antoine est novice à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1744.

1736 (16.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 234) n° 58
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der hoch Edel Gestreng, Fromb, Vest, Fürsichtig und hochgelehrte herr Johann Georg Gießing, geweßener der St. Str. jetzig Regierender hochv.dienter Ammeister, und des beständigen geheimen Collegii derer Herren XIII. hochansehnlicher Assessor, nunmehr seel., nach seinem den 18. Maÿ dießes lauffenden 1736.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundl. Ansuchen, Erfordern und Begehren des Wohl Ehren Vesten, Großachtbaren, Fürsichtig. und weißen Herrn Antonii Ruffier, Vornehmen handelsmanns und E:E: Kl. Raths jetzig wohlverdienten beÿsitzers, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfr. Mariæ Salome, Herrn Georgii Antonii, Jungfr. Magdalenæ Elisabethæ und dann Jungfr. Rosinæ Fridericæ derer Gießing, welche letztere nach dem todfall erst als ein posthumus auff die welt gekommen, alle annoch minorennes, und vorhoch Edelgedachten H. Ammeisters seel. mit der Wb. in 2.ter Ehe erzeugter Vier Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt und ersucht durch die hoch Edle hoch Ehren und hoch tugendbegabte Fraw Maria Salome gebohrne Loyson, die hinterbliebene Fr. Wb. mit assistentz des Wohl Ehren Vesten hochachtbar und Rechtsgelehrten Herrn Joh: Adam Claußen, Notarii Publ. und berühmten Practici auch derzeit wohlverordneten Hagschreibers, und b. allh. dero geordneten Herrn Vogten ordentlich vorgewießen (…) So geschehen allh. in der Königl. fr. St. Str. auff Montag den 16. Julii A° 1736.

In einer allhier Zu Str: ane der Kalbsgaßen gelegenen in dieße Verl. eigenth. hernach beschriebenen beh. folgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwk., Auff d. bühn, In des Knechts Cammer, In der Speck Cammer, In der Vördern Meel Cammer, Auff dem Obern Gang, Im vordern haußöhren, In des Sohns Studier stuben, In der Kuchen, Auff dem untern Gang, In der Obern hind. frantzös. Camin Cammer, In der 2.ten Cammer darneben, In der Nebens Cammer, In der obern Eckstub, In der obern Hintern Cammern, In der untern mittlern frantzös. Camin Cammer, In dem Cabinet, In der Wohnstub
Eigenthum ane Häußern. (E) I. Vorder: und Hinder Hauß, sambt nebens Gebäuen, Hoff, Hoffstatt, Stallung und einem hinden daran gelegenen Gärtlein, auch allen übrigen Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allh. ane der Kalbsgaß, einseit ist ein Eck ane d. Allmend gegen dem Wollhauß über, 2.s neben H. Joh: Georg Haußern, dem ältern tabackhändlern, hinden der garten auff die Preusch stoßend, wavon undt zwar allein von dem Garten mann jährl. der St. Str. Pfgth. auff Georgii 10 ß d zu bodenzß zu reichen, sonsten freÿ ledig und eigen, und ist die beh. durch die allhiesig geschwohrene Werckmeistere in crafft der von denenselben Zum Concept eingeschickten den 5. Julii 1736. datirten schrifftl. Abschatzung æstimirt worden pro 1750 lb. Darüber und zwar über Eine Helffte, welche von Jr. H. Phil. Conrad Joham von Mundolßh. v. Fr. Sus. Veronica Forstnerin geb. Joh. von Mundolßh. an sich erhandelt worden, bes. j. teut. perg. Kffbr. in allh. C.C. st. gef. v. m. deren anh. Ins. verw. datirt den 15. apr. 1715, notirt m. N° 1. Und dann über die andere helffte, welche dem Verstorbenen H. Ammeister seel. von Jr. Joh: Christoph Bapst Von Bolßenh. geschenckt worden, bes. j. frantzös. papÿr. Donatio, Von Sr. Albert, Notaire Royall errichtet, datirt 1. aug. 1714. Ferner Eine Erkandnus E. E. Gr. Raths dedato 15. 7.br 1714. crafft deßen obige Donatio Obrigkeitlichen verzeichnet worden
(W) It. j. neuerbaute beh. Hoff, Scheur, Stallung v. Trott, Zugehörden, Rechten v. gerechtigkeit gelegen in dem dorff Wingersheim ane der Kirch gaßen (…)
(W), It. j. klein Häußlein sambt dem daran gelegenen Gärtl. gelegen in besagtem dorff Wingersheim (…)
(f° 27) Ergäntzung der Fr. W: ermangelnden ohnveränderten Guths, Vermög theil Reg. über Weÿl. Tit: H. Joh: Loyson, geweßten Raths v. Procuratoris Königl. Landvogteÿ Hagenau v. Schultheiß zu wingersh. der Fr. Ammeisterin geliebten H. Vatters Verl. Abtheil. dh. H. Joh: Bernauern Königl. Not. gedachter Landvogteÿ in A° 1706 auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr. wittib unverändert guth betreffend, Sa. hausraths 91, Sa. früchten 100, Sa. Pferd 19, Sa. Schiff und geschirr zum Ackerbau gehörig 8, Sa. leeren faß 14, Sa. Goldener Ring 55, Sa. der Pfzß. hptgüther 157, Sa. Gültten 441, Sa. Eigenthumbs ane häußern 631, Sa. derer activorum 273, Sa. ermangelnden unveränderten guths 4565, Summa summarum 6436 lb
Der Erben unverändert und theilbar gelangend. Sa. hausraths 576, Sa. der Früchten 56, Sa. der Pferd 27, Sa. Schiff und geschirrs 12 ß, Sa. der Kutsch 35, Sa. des Hau und Strohes 10, Sa. der Wein und Leeren faß 671, Sa. Silbers 420, Sa. baarschafft 19, Sa. Mattenzinß 333, Sa. der Gültten 50, Sa. Eigenthums ane häußern, 1750, Sa. Eigenth. ane liegenden güthern 32, Sa. der activorum 37, Summa summarum 4019 lb – Schulden 8613 lb, In Compensatione Theilbar Passiv onus 4594 lb – Stall summa 3504 lb
Zweiffelhaffte Pfgsßhptg. der Fr: unverändert 341 lb, Ungewiße Schulden in die Verl. zugeltend 1274 lb, Verlohren Schulden in die Nahr. zugeltend 331 lb
(f° 32) Copia der Eheberedung, zwischen dem hoch Edel Vesten, fromb fürsichtig hochweiß v. hochgelehrte H. Joh: Georg Gießing J. U. Ddo v. beÿ dem beständigen geheimen Regiment des hochlöbl. Collegii der Gn. Hn. der XV. allh. hochansehl. beÿsitzer, So dann d. wohledle, Hochehren v. Tugendgezierten Jgfr. Annæ Salomeæ geb. Loysonin weÿl. des wohledl. v. großachtbahren H. Joh: Loyson gewes. wohlmeritirten Schultheißen zu wingersh. mit Fr. Anna geb. Schottin nachgelaßenen Jgfr.Tochter, den 23. junÿ A° 1719, Not. Joh: Adam Ösing.
(f° 43) persönlich erschienen seÿe S. T. Frau Anna Salome geb. Loyson S. T. Herrn Frantz Joseph Krugen J. U. Lti. und E.E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und jetztmahligen wohlverordneten dreÿers des allhießigen Pfenningthurns frau Eheliebstin beÿständlich Herrn Joh: Adam Claußen, Notarii publici v. berühmten Practici auch derzeit wohlverordneten Hagschreibers ihres dennoch ohnentledigten Herrn Vogten ane einem, So dann S. T. Herrn Georg Anthonius Giesing der Zeit Novitius der allhießigen hochlöblichen Ritterschafftlichen Ordens zu St Johann mit assistentz S. T. Herrn Anthonii Ruffier, Vornehmen handelsmanns und E:E: Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers seines dato annoch ohnentledigten Herrn Curatoris ane andern theil, was maßen wohlgedachter Herr Abbé Georg Anthonius Giesing der hier Sohn in hochlöbl. angeregten Ritter Orden St Johann zur Profess auff und angenommen seÿe, auch dahero des festen Vorhabens darinnen Lebenslänglichen zu Verbleiben (seiner Mutter) was Anforderung ane de Vätterlichen Verlaßenschafft (…), den 10. dec. 1744

La veuve Anne Salomé Loyson se remarie en 1737 avec le licencié en droit François Joseph Krueg, originaire de Ribeauvillé : contrat de mariage célébration
1737 (21. 7.br), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) p. 191
Eheberedung – zwischen dem Edelvesten Hoch vnd wohlgelehrten Herrn Herrn Frantz Joseph Krueg beÿder rechten Licentiaten und burger, allhier Zu Straßburg, weÿland Herrn Johann Kruegen geweßenen Hoff Zimmermann und burgers Zu rappoltzweiler hinterlaßenen Ehelich erzeugtem Sohn, als hochzeiter ane Einem
So dann der wohlgebohrnen Hochachtbaren Ehr: undt Tugendsamen frauen frauen Anna Salome Gießingin gebohrner Loyson, weÿland des Hoch Edelgestrengen hoch : und wohlweißen Hoch und wohlgelehrten Herrn Johann Georg Gießings Allhießiger Statt geweßenen Ammeisters und dreÿzehners hinterlaßener fraw wittib undt auch burgern allhier als Hochzeiterin ane dem Andern theil sich begeben und Zugetragen
so beschehen Zu Straßburg den 21. tag des monaths Septembris 1737. [unterzeichnet] FJKrueg als hochzeiter, Anna salomee Guising gebohren loyson als hochzeittterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 117-v)
Hodie 22 die Septembris anni 1767 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Dominus Franciscus Josephus Krueg juris utriusque Licentiatus et civis huius urbis oriundus Ex Rappiswilâ filius legitimus joannis Krueg et Elisabethæ braubeckerin et honesta Domina anna Salomea vidua relicta Defuncti Domini joannis Georgÿ Gising Consulis Regentis tempore suo, in hac parochia commorans (signé) FJ Krueg, Anna Salomée Guissing née Lotson (u 123)

François Joseph Krueg devint tributaire à la Lanterne le 29 novembre 1737 (le livre de bourgeoise manque à la fin de 1737)
1737, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 112-v) Dienstag den 26. 9.bris 1737 – Hr Frantz Joseph Krug J. V. Licentiatus gebürthig Zue Rappolsweÿher producirt Statt Straßb. stall vnd Pfenningthurn schein Crafft dessen derselbige Zum burger dahier ahngenohmen bittet Ihnen dießes orths vndter denen Zu dienen alß Einen mit Zünfftig. zu recipiren.
Erkandt, gegen Erlag j lb. vor den Pfenningthurn willfahrt

Anne Salomé Loyson meurt en décembre 1744 en délaissant trois enfants de son premier mariage, dont un fils religieux inapte à lui succéder, et trois enfants du deuxième mariage. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Poules. La masse propre au veuf est de 413 livres, celle des héritiers de 4475 livres. L’actif de la communauté s’élève à 497 livres, le passif à 867 livres.
1745 (11.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 242) n° 237
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung vnd Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland die hoch Edle, hoch Ehren und hoch tugendbegabte Frau Anna Salome gebohrene Loyson, des Edelvesten Großachtbaren fürsichtig und hochgelehrten herrn Frantz Joseph Krugen, J.U. Lti und E. E. großen Raths alhier alten wohlverdienten beÿsitzers und derzeit wolverordneten dreÿers des allhießigen Pfgthurns auch Vornehmen burgers allhier zu Straßburg gewesene Frau Eheliebstin, nunmehr seelige, nach ihrem den 27.ten Decembris des letztabgewichenen 1744.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch voredelbesagten Herrn Wittiber und hernach auch wolbesagte Jungfrau Mariam Salome Gießingin die Jungfer Tochter Erster Ehe wie nicht weniger Franciscam Steinbachin, von Moltzheim gebürtig die dienstmagd (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 11.ten Martÿ Anno 1745.
Die Verstorbene Frau Seelige Hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. S. T. Jungfrau Mariam Salome Gießingin in die 22. Jahr alt, und dahero Majorennis, mithin mit assistentz S. T. Herrn Johann Georg Wildt,.E. E Großen Raths alten und E. E. Kleinen Raths jetzig Wohlverordneten beÿsitzers, und vornehmen burgers allhier, welche mit und neben demselbigen dießer Inventur in Persohn abgewartet, betreffend S. T. Herrn Georgium Anthonium Gießing, den Herrn Sohn, so ist dießes seines Antheils wegen mention Zu thun, daß derselbige in Löbl. Ritter Orden St. Johann bereits auffgenommen, und Profess gethan habe, mithien weilen derselbige Vätter: und Mütterlicher succession halben, bereits Vergnünglichen außgewiesen, dieser seiner Persohn halben hier in sowit nicht mehr zu gedencken.
2. Jungfrau Rosinam Fridericam Gießingin, in die 9. Jahr alt, alßo Minorennis, dahero bevögtiget mit S. T. Herrn Anthonio Ruffier, Vornehme Handelsmann und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten Assessore und hochgeachteten burgern allhier, so beÿ dießer gegenwärtigen Inventur auch persönlich gegenwärtig gewesen, diese Zwo Jungfrauen Töchtere der Verstorbenen Frauen seligen mit Weÿland S. T. Herrn Johann Georg Gießing, der Stadt Straßburg geweßenen hochverdientem und Zur Zeit seines absterbens regirenden herrn Ammeister, und des beständigen geheimen Regiments derer herren XIII. hochansehnlichem Assessore, längst seeligen, ihrem hertzgeliebten Eheherrn in Erster Ehe erzeugt
3. Jungfrau Mariam Genovevam Salomeam in die 5. Jahr alt, 4. Herrn Franciscum Josephum Ignatium in die 4 Jahr alt, Sodann 5. Annam Barbaram Josepham in die 2 Jahr alt dieße dreÿ Krugin, und mit S.T. Herrn Frantz Joseph Kruegen, J. U. Lt° und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzern und derzeit wohlverordneten dreÿern des allhießigen Pfenningthurns und vornehmen burgern allhier, von der Verstorbenen Frauen seel. in Zweÿter Ehe ehelich erzeugt, dero geordnet und geschworener Vogt S.T. Herrn Adam Claus, Notarius publicus juratus und berühmter Practicus, auch beÿ dießer Stadt wohlverordneter haagschreiber und burger allhier, welcher beÿ dießer Inventur præsens geweßen. Alle fünff aber der Verstorbenen Frauen Rathherrin seel. in Erst: und anderer Ehe ehelich erzeugte Kinder und nach tod ab intestato Zu gleichlingen Portionen und Antheilen hinterlaßene Erben

Copia der Eheberedung
Bericht. Obzwar vorhergehende Ehevogt §° 2° anregung thut, daß beede nun Zertrennte Ehepersonen unter sich Verabredet, daß deoselben Zugebrachte und wehrender Ehe ererbte Nahrung und Güther beÿ der einst eräugnenden fall unverändert Verbleiben und Zu Verhüthung Künfftigen Streits als bald nach Vollzogener hochzeit behörig inventirt werden sollen, so hat als mann solcher gestalten zu ersuchung solcher Güther denen darüber etwa besagenden Documenten schreitten wollen, der hinterbliebene hr wittiber auff mein des Notarÿ Nachfrag Zu einer Antwort ertheilt, daß ihr obige abrede hierinn nicht ins werck gesetzt, mithin ihre Zugebrachte Nahrungen nicht in ihre Ehe inventirt werden wären (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane der Hennengaß gelegenen, in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung folgendermaßen sich befunden
Ane Höltzen und Schreiner. Auff der Bühn, In der Cammer Lit: A, In der Cammer Lit: B, Im hauß Ehren vor der obern Wohnstub, In der Cammer Lit: C, In der Camin Cammer, In der obern Wohnstub Cammer, In der obern Wohnstub, In der untern Stub in den Garten außsehend, In der Kindstub, In der undern Stub Cammer, In der undern Wohnstub, In der Kuechen, Im Hauß Ehren vor der Wohnstub, In der Bauch Küchen
(f° 25) Eigenthumb ane häußern. (E.) Nemlichen eine behaußung ane der Vorstatt Krautenau ane der hennengaß (…)
(f° 28) Ergäntzung der Erben abgegangenen unveränderten Guths. Vermög hievor im Bericht angeregten Inventarii v. Theilreg. über der Verstorbenen fr. rathherrin Ersten herrn ehegemehts Verlaßenschafft in A° 1736. durch mich den Notarium gefertiget
(f° 34) Series rubricarum hujus Inv. Des Herrn Wittibers unverändertes Vermögen betreffend. Sa. haußraths 5, Sa. faß 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16,, Sa. Gold. rings 5, Sa. Guths Erg. 384. Summa summarum 413 lb
Solchemnach vid: beÿm Introitu der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 107, Sa. Leerer faß 27, Sa. Kutsch v. Wagnens 5, Sa. Schiff und geschirr zu Wingersheim befindlich 4, Sa. Pferds 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 367, Sa. Guld. Ring Ketten Perlen v. dgl. Geschmeid 53., Sa. baarschafft 1, Sa. Pfgzß hptg. 251. Sa. Gülth von liegenden güthern 462, Sa. Geld zinnßes von liegenden güthern 377, Sa. Eigenthums ane Häußern 3372, Sa. Schulden 286, Sa. Ergäntzung (2327, abzug 2008, verbleibt) 318, Summa summarum 5728 lb – Schulden 1263, Nach deren Abzug 4475 lb
Endl. vid. beÿm Introitu das theilbare Vermögen, Sa. haußraths 109, Sa. Weins 28, Sa. früchten 6, Sa. Gartengewächßen 36, Sa. Schwein 1, Sa. Karchs 15 ß, Sa. Pferd 27, Sa. Silbers 41, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 159, Sa. Eigenthum ane liegenden güthern 12, Sa. Schulden 73, Summa summarum 497 lb – Schulden 867 lb, In Compensatione 370 lb
Stall Summ 5222 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 100 florins (550 livres) sur un total de 10 400 florins
1745, Livres de la Taille (VII 1179) p. 343
Blum F. N. 9453 – Weÿl. Fr. Annæ Salome gebohrner Loyson H. Frantz Joseph Krug J.V. Lti Exsenatoris und dreÿer des Pfenningthurns Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Dautel.
Concl Fin. Inv. ist fol. 260, 5222. 4. 7, die machen 10.400 fl. Verstallte nur 9300 fl. Zu wenig 1100 fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 3 lb 6 ß – 19 lb 16 ß
Und Vier Jahr in simplo à 1 lb 13 ß – 6 lb 12 ß
Ext. Stallgeltt 1745 – 15 lb 6 ß
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung 5 lb 7 ß 6 s, Summa 47 lb 4 ß
auf eingebrachte motiven habn die Herren dreÿ nachgelaßen 9 lb 18 ß, Rest 37 lb 6 ß
dt. 20. Junÿ 1745.

Assesseur au Grand Sénat et administrateur de la Tour aux deniers, François Joseph Krug fait dresser un acte de partage après la mort de sa fille Marie Geneviève et l’entrée dans les ordres de son fils François Joseph Ignace, entre Marie Salomé et Marie Frédérique Gissing et Anne Barbe Josèphe Krueg
1765 (10. 7.br), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 8) sn
General Looß: und Theil Register über Alles dasjenige was dem wohl Edelvesten, Großachtbaren undt hochgelehrten Herrn H. Frantz Joseph Krug J.U. Ltus und E. E. Großen Raths allhier Zu Straßb. alten wohlmeritirten beÿsitzern und derzeit wohlverordneten dreÿer des allhießigen Pfenningthurns, auch vornehmen burgern allhier, Sowohl Vor sich als auch wegen weÿl. Jgfr. Maria Genoveva Salome seinem verstorbenen töchterlein und H. Frantz Joseph Ignatio seinem würcklich beÿ denen hoch: und wohl Ehrwürdigen regulirten Chorherren Sti Anthonÿ professen Herrn Sohn, beede gebohrnen Kruegen, und seinen mit weÿland der hoch Edlen Hoch Ehren und tugendbegabten nunmehr seel. Fr. Anna Salome gebohrner Loyson Ehelich erzeugten ererbten Kindern, Sodann Jgfr. Mariæ Salome und Jgfr. Mariæ Fridericæ deren Gießingen der Verstorbenen seel. mit auch weÿl. S. T. H. Joh: Georg Gießing geweßenen alten Amstr. und XIII. in Erster Ehe Ehelich erzeugten noch lebenden töchtern, Wie auch Jgfr. Annæ Barbaræ Josephæ Kruegin ebenfalls der seel. verstorbenen Fr. rthrin mit vorher benanntem H. Rthn Krug in Zweÿter Ehe erzeugter hinterlaßener Töcher, von gedachter respectibvé Ehefr. und Mutter seel. Verlaßenschafft Erblich und auch in andere Weiß Zugekommene ersucht in Anno 1765.

1774 Conseillers et XXI (1 R 257)
H. Lt. Frantz Joseph Krug der an H. Rathh. Horrers stelle Von E. E. Zunft Zur Bluhm erwehlte assessor E. E. Großen Raths schwört auf die ordnung. 209.

Les enfants et héritiers de Jean Georges Gissing vendent la maison à Jean Léonard Rœderer, teinturier célibataire assisté de son père Jean Chrétien Rœderer pour la somme de 4 505 livres

1737 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 65
weÿl. S.T. H. Johann Georg Gießing gewesten Ammeisters und dreÿzehners vier kinder Mariæ Salome, Georgÿ Antonÿ, Magdalenæ Elisabethæ und Rosinæ Fridericæ der Gießing geschworner Vogt H. Antoni Ruffier der handelsmann und E.E. kleinen Raths alter beÿsitzer mit zuziehung der Curanden Fr. Mutter S.T. Fr. Mariæ Salome geb. Loyson und deren Curandis Johann Adam Clauß, Notarÿ Publicÿ und Practici auch haagschreibers
in gegensein Johann Leonhard Röderer des ledigen Kunst und Schönfärbers mit assistentz seines vatters Johann Christmann Röderer des Rothgerbers Lederbereiters – am 28. hujus vorgenommenen und am 30 ejusdem obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung bestehend in Vorder, hinderhauß, nebens gebäuden, hoff, stallung gärttlein und hoffstatt auch übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Kalbsgaß, einseith ist eck ahne dem Allmend gegen dem wollhauß über anderseit neben weÿl. Johann Georg Haußer des ältern handelsmanns erben hinten mit dem garttlein auff die Preusch – von vorgedachtem gärttlein gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn auff Georgÿ 10 ß ane bodenzinß – nach deme die Fr. Ammeisterin Gießing auf die ihr in denen am 23. junÿ 1719 errichteten Ehepacten §° 2 hafftete quart des eigenthums bedüttenen haußes hierbeÿ verzug gethan – als ein von ihrem H. vatter /:der selbige zu einer helffte per Donationem inter vivos vom 1. aug. 1714 und zum andernen halben theil krafft am 15. Aprilis 1715 getroffenen kauffs erlangt hat:/ ererbtes guth – umb 4505 pfund

L’acquéreur hypothèque aussitôt la maison au profit de Jean Frédéric Œsinger, ancien consul, assesseur des Treize et administrateur de l’Université

1737 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 71-v
Johann Leonhard Röderer ledige mehrjährige Kunst und wäth färber beiständlich seines vatters H. Johann Christmann Röderer Lederbereiters
in gegensein S.T. H. Johann Friedrich Oesinger J.cti Alten Ammeisters dreÿzehner und Scholarchæ – schuldig seÿen 3500 pfund
unterpfand, Eine am 31. Januarÿ jüngst vor weÿl. S.T. H. Ammeisters Giesing seel. Kindern erkaufft und aus jetzigem vorschuß vollkommen bezalten behausung bestehend in vorder und hinderhaus und nebens gebäuden, hoff, stallung, gärttlein und hoffstatt mit allen übrigen zugehörden, begriffen und rechten ane der Kalbsgaß, einseith ist eck ane dem Allmend gegen dem wollhauß über anderseit neben weÿl. Johann Georg Haußer des handelsmanns Erben hinten auff die Preusch, von besagtem gärttlein gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane allmend zinß

Jean Léonard Rœderer loue un appartement à François Alexandre Margalé de Chanterenne, ancien contrôleur général de la maison de la Dauphine

1738 (26.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 60)
fut present Le Sieur Jean Leonard Roedderer Teinturier Bourgeois De cette ville y demeurant rue des Veaux, lequel volontairement a reconnu et confessé avoir baillé et delaissé à titre de Bail et prix de loyer pour le temps terme et Espace de trois années consécutives qui prendront leur commencent du jour et fete de St Michel 29. juillet prochain (signé) Jean Leonhard Roederer Teindurier
au Sieur François Alexandre Margalé de Chanterenne ci devant controleur général de la maison de feuë Madame la Dauphine mere de Sa majesté demeurant aussy en cette ville
C’est a sçavoir L’appartement sur la riviere occupé présentement par ledit Sieur Chanterenne et celuy qui prend jour sur Ladite rue des veaux au premier Etage dans La maison nouvellement batie dudit Sr Roederer Bailleur avec les deux Caves l’une sur le devant et l’autre sur le derrière, ensemble toute La Gallerie allant d’un appartement a l’autre dont et de tout quoy ledit sieur preneur a dit avoir bonne et parfaite connaissance et n’en exiger plus ample detail bien entendu qu’il jouira et occupera dans ledit appartement derrière et sur la riviere du second étage des greniers et de La moitié de La Gallerie et que dans le cas où on envoyoit Logement des gens de guerre ledit Sieur preneur delaissera et abandonnera audit second étage Les chambres et appartements qui y sont destinés et marqués, Le présent Bail est fait (…) moyennant le prix et somme de 800 liures de loyer annuel

Jean Léonard Rœderer épouse en 1738 Marie Marguerite Karcher, fille du marchand Jean Nicolas Karcher, de Westhoffen
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 175 n° 16)
1738. Mittwoch den 8. Julÿ sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger proclamation und Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden, H Joh: Leonhard Röderer der Ledige Kunst, Weÿd und Schönferber wie auch burger allhier H Joh: Christmann Röderers burgers und Rothgerbers allhier ehel. Sohn, und Jfr. Maria Margaretha H Joh: Nicolai Karchers, burgers und Handelsmanns in Westhoffen ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Leonhard Röderer Als Hoch Zeitter, Maria Margaretha Karcherin als Hoh Zeitterin (i 177)

Marie Marguerite Karcher devient bourgeoise par son mari le 28 mars 1740
1740, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 3
Frau Maria Margaretha Karcherin Von Westhoffen gebürtig erhalt das burgerrecht von Ihrem Ehemann Johann Leonhardt Röderer burger Kunst Weÿd: und Schönfärber um den alten burger schilling, will beÿ E. E. Zunfft der Tucher dienen, promisit den 28.ten Martÿ 1740.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. L’actif du mari s’élève à 10 037 livres, le passif à 9399 livres, les apports de la femme à 947 livres. L’épouse a la jouissance des biens de son premier mari Jean Georges Leitersperger, docteur en médecine.

1739 (13.8.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 28) n° 569
Inventarium über Herrn Johann Leonhard Röderer, Kunst weÿd und Schönfärbers, und frauen Mariä Margarethæ Gebohrner Karcherin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander Vor unverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1739. – vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert Vorbehalten haben, (…) So beschehen in Straßburg in fernerem gegenseÿn Herrn Johann Christmann Röderers des ältern Rothgerbers und Lederhändlers auch burgers alhier und Hrn Joh: Niclaus Karchers, Metzgers und Viehhändlers auch burgers Zu Westhoffen, beeder Eheleuthe geliebter Wätter

Eigenthum ane Einer behaußung (M.) Nemlichen eine behaußung, bestehend in Vorder und hinderhauß, Nebens Gebäuen, Farbhauß, hoff und hoffstatt, auch übrigen derselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in allhiesiger Statt ane der Kalbsgaß, einseit neben dem Allmend, gegen dem wollhauß über, ander Seith neben weÿl. herrn Johann Geörg Haußer des ältern geweßenen handelßmanns Erben, hinden mit dem farbhaiß auff die Preusch stosend und gibt man von dem Farbhauß so vorhien ein gärtlein gewesen 10. ß d jährlichen auff Georgÿ allhiesigem Pfenningthurn, mehr 5 ß d von dem zwischen dem Farb und hinderhauß befindlich Gang gedachtem Pfenningthurn und 1 lb von der Pritsch im waßer Jährlichen auff (-) gedachtem Pfenningthurn, Sonsten aber ist diese behaußung über die passive eingetragenen Capitalia freÿ, ledig und eigen und wird solche hier ohnpræjudicirlich mit vorbehalt des Wahren Prêtÿ æstimirt vor 8000 lb. Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. mit der St. Str. anhang. C. C. Innsiegel Verw. datirt den 21. Januarÿ A° 1737.. Dabeÿ ein Schein befindlich, so Hr. Eißentraut der Zinßmeister den 14. Martÿ 1738. über die Ihme vor die gnäd. Erlaubnus die Landvest mit Stein auffzuführen bezahlte 150 fl. außgestellt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Vermögen betreffend, Sa. haußraths 140, Sa. Kleÿdung & Weißgezeug 122, Sa. Farbzeug 337, Sa. gefärbte Wahr 34, Sa. Farbkeßel 648, Sa. leerer Faß 23, Sa. Silbers 15, Sa. baarschafft 81, Sa. Eigenthums an einer behaußung 8000, Sa. der Schulden 634, Summa summarum 10.037 lb – Schulden 9399 lb, Nach deren Abzug 637 lb
Der Frauen Nahrung betreffend, Sa. haußraths 145, Sa. Kleÿdung und weißen Gezeugs 128, Sa. Frucht 22, Sa. Wein 14, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring und Geschmeids 90, Sa. baarschafft 543, Summa summarum 947 lb
(f° 5) Wÿdumb So die fraw von weÿland herrn Johann Georg Leÿterspergers Med. Dris v. burgers allhier ihres ersten herrn seel. Verlaßenschafft zugenießen hatt.

Jean Léonard Rœderer loue une partie da la maison à François Jacques Chrétien Bœcklin de Bœcklinsau, assesseur des Vingt-et-Un

1746 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 508
H. Johann Leonhard Röderer der kunst: schön: und Weÿdfärber
in gegensein des wohlgebornen H. Frantz Jacob Christian Böcklin von Böcklinsau hiesiger löbl. stadt Ein und zwanzigers
verlühen, In einer dem verlehner eigenthümlich gehörig. ane der Kalbsgaß, einseit ist ein Eck, anderseit neben Johann Georg Haußer dem tabachändler hinten auf die Preusch stoßend gelegenen behausung, im vorder und hinderhauß den völligen ersten stock in dem vordern hauß zwo kammeren in der mansarde eine bühn, im hinderhauß so dann einen unterschlagenen keller, auff 9 nacheinander folgenden jahren, anfangend auff nächst künfftigen Michaelis um einen jährlichen zinß nemlich 200 gulden

Inventaire dressé après la mort d’un locataire, Pierre Bachelier, chef du bureau des comptes des vivres en Alsace

1748 (20.12.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1454) n° 2
Inventaire De la Succession de feu le Sr Pierre Bachelier en son Vivant Chef du Bureau des Comptes des Vivres du département d’Alsace, après son decès arrivé le 20. oct. 1748, a la requisition de Me Jean Kleinclaus Avocat au Conseil souverain d’Alsace Secretaire à la Chancellerie de cette ville de Strasbourg tuteur nommé d’office des Enfants mineurs et a celle de Dlle Marguerite née Drapier Epouse du défunt Sr Bachelier assistée du Sr Jean Christmann Röderer Maître Tanneur et Ancien assesseur au Petit Senat aussi bien qu’a la requisition dudit Me Jean Kleinclaus comme fondé de procuration de Dlle Marie Anne Bachelier – serment preté par Catherine Kern de Sarbourg servante de la maison
Le défunt a laissé pour héritiers Testamentaires Sçavoir 1.mo Demoiselle Marie Anne Bachelier majeure d’ans demeurant présentement à Metz au nom de laquelle Me Jean Kleinclaus, 2. du Sr Pierre Jean Baptiste Bachelier aussy majeur absent depuis environ trois ans au nom duquel le Sr Jean François Antoine Bourst ancien assesseur au grand Senat et actuel au Petit Senat, 3. Dlle Marguerite Genevieve Bachelier agée d’environ 23 ans et 4. Demoiselle Barbe Louise Bachelier agée d’environ 14 ans aux noms desquelles a été présent led. Me Kleinclaus, lesdits 4 enfants engendrés avec Demoiselle Marguerite née Drappier – (Procuration jointe, Jean Baptiste Pierre Bachelier cy devant employé dans les Vivres demeurant de présent a Paris Rue St Antoine paroisse St Paul)
Déclaration
Testament, demeurant en cette ville rüe des veaux Paroisse St Etienne, près de la cheminée de L’appartement par lui occupé au second Etage dans la maison du Sr Riederer maître Tanneur prenant jour sur la cour, dépot du testament not. royal Humbourg le 25. sept. 1748, institue pour mon héritier d’ailleurs nature légitime et nécessaire Pierre Jean Baptiste Bachelier notre fils absent depuis environ 3 ans sans qu’il nous ait donné de ses nouvelles
Dans la Maison scize rüe des Veaux appartenante au Sr Röderer Tanneur
Dettes passives, Prem. il est düe au Sr Röederer Maître Tanneur pour un quartier de Loyer de la maison 25
Suite des Rubrics du présent inventaire, meubles 837 li, argenterie 599 li, numéraire 4896 li, dettes actives 1300 li, total général 7633 li, Dettes passives 135 li, reste 7498 li,
le 24. avril 1749 accord passé par la veuve

Inventaire dressé après la mort du locataire Jean Frédéric Bœcklin de Bœcklinsau, capitaine au service de France. L’actif de la succession s’élève à 4577 florins, le passif à 505 florins.

1755 (25.4.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 491) n° 549
Inventarium über Weÿland des Freÿhochwolhgebohrnen Herrn Johann Friderich Böcklin von Böcklinsau geweßenen Königlich frantzösischen Capitaine nun hochseeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1755 – nach seinem den 7.ten Aprilis 1755 aus dießer Welt genommenen tödl. Hintritt an Eigenthum hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf geziemendes Ansuchen des durch des hochseeligen Herrn ins einem testament eingesetzten noch lebenden Freÿhochwolhgebohrnen Erbinin (…) nach dem von ihnen v. Zugleich Von George Validon Von Hericourt und Albertina Amalia Baldstättin von Hanau des hochseeligen herrn Hauß Gesind, die gewohnliche Handtreu abgenommen (…) So beschehen v. angefangen in der Statt Straßburg d. 25. Apr. A. 1755.
Den Hochseeligen Herrn Zu erben sind Vermög eines den 9.ten Aprilis 1736. Vor nun Weiland Herrn Johann Breu geweßenen Notario publico und damahls anweßenden Gezeugen aufgerichteten Testamenti Solennis in Scriptis fähig,
Erstlich die Freÿhochwolhgebohrne Fräulein Eleonora Elisabetha Böcklin von Böcklinsau so abweßend, in dero Nahmen aber hernachgemelter herr Commandant von Reich hierbeÿ agiret, Zweÿtens die Freÿhochwolhgebohrne Frau Friderica Charlotta gebohrne Böcklin von Böcklinsau des Freÿhochwolhgebohrnen Hern Ludwig Reich Von Platz Ihro Königl. Majestäth Commandant des fort de Pierre hießiger Statt Frau Ehegemahlin, unter dem Ansehen ihres Hn Ehegemahls Zugegen Drittens die Freÿhochwolhgebohrne Fräulein Francisca Salome Böcklin von Böcklinsau und Viertens die Freÿhochwolhgebohrne Fräulein Louisa Magdalena Böcklin von Böcklinsau, Welche beede gnädige Fräulein persönlich Zugegen und mit nachbesagtem H. Commandanten Verbeistandet sind, Alle Vier Zu gleichen Antheilern, Zumahlen Ihro Gnaden Fräulein Sophia Magdalena Böcklin von Böcklinsau vor dem Herrn Erblaßer verstorben mithin ihro Portion den übrigen instituirten anerwachßen ist
In einer alhier Zu Straßburg an der Kalbsgaß gelegenen H. Johann Leonhard Röderer dem Kunst: Weÿd und Schönfärber Zuständigen Behaußung darinn der hochseelige Herr Lehnungs weiße gewohnet, befunden worden wie folgt
(f° 18) Copia Testamenti solemnis. Demnach Ich Johann Friderich Böcklin von Böcklinsau Capitaine (…), den 9. Aprilis Anno 1736, Johann Breu Notarius publicus juratus
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Hausraths 505, Sa. Silber geschirrs 665, Sa. baarschafft 83, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 1016, Sa. Schulden 2693, Summa summarum 4963 fl. – Schulden 505 fl, Nach deren Abzug 4457 fl,
Nachgebracht 120 fl, Solchemnach belauffet sich die völlige restirende Verlaßenschafft dem billigen Werth nach auf 4577 fl, Sa. Legaten 929 fl, Bleibt annoch übrig 3648 fl.

Jean Léonard Rœderer est cité à comparaître au conseil du Miroir parce qu’il aurait vendu du drap. Le défendeur déclare qu’il ne fait que teindre le drap mais qu’un client de Sedan lui a renvoyé des marchandises défectueuses qu’il a vendues au marchand Hummel. Le conseil l’exempte d’amende.
1763, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 166) Dienstags den 13. Decembris 1763 – Klag wieder H Rathh. Röderer Verschoben
H. Rathh. Johann Leonhard Röderer, der Färber ex officio vorbeschieden, weil vermög producirten Conto erhellet, daß er in die Handlung Eingriff thue. Citatus hat sich Kranckheit halben excusiren lassen.
Erkannt, ist diese Sach biß nächsthaltendes Gericht verschoben worden

(f° 176) Dienstags den 3. Aprilis 1764)- Eingriff in die Handlungs: Recht
H Rathh. Röderer, der Färber, ex officio vorbeschieden, weil vermög producirten Conto erhellet, daß er in die Handlung Eingriff thue, dahero, als wider Ordnung strafbar.
H. Citatus Zur Verantwortung sagt, er Verkaufe nicht, sondern färbe allein ihm Zugeschickte Waaren. Und da ihm aus Sedan weis Tuch Zu färben überschickt worden, so aber in der Farb nicht wohl ausgefallen, als seÿe ihm besagtes Tuch zurückgeschickt und heimgeschlagen worden laut Briefs, so producirt worden, so er verkaufen müssen, und an H. Hummel, den Handelsmann, Verkaufft habe, vermeint also nicht wieder Ordnung gehandelt Zu haben.
Erkannt, ist er dißmal erlaßen ihm aber inhibirt worden, Keine weise Tücher, die er gefärbt, Zu verkauffen.

Jean Léonard Rœderer est élu échevin chez les Drapiers en 1754.
1754 Conseillers et XXI (1 R 237) Schöffen wahl. Tucher. H. Johann Leonhard Röderer. 261.

Marie Marguerite Karcher meurt en 1766 puis Jean Léonard Rœderer en 1769 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison dite aux Trois Lis bleus à la somme de 10 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 32 961 livres, le passif à 9 485 livres.

1769 (6.2.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 593) n° 116
Inventarium über Weiland Herrn Johann Leonhard Roederer, des geweßenen Kunst : Weid : und Schönfärbers, auch Es. En. grosen Rahts allhier zu Straßburg wohlverdienten alten, dermalen aber Es. En. Kleinen Rahts würcklichen beisitzers und auch Weiland Fraun Mariä Margarethä geborene Karcherin, beder selig verstorbenen Ehepersonen, Verlaßenschafft, auffgerichtet in dem Jahr 1769. – nach ihrem, und zwar des Herrn Rahtherrn den 28. Jänner dieses Jahrs, der Frau Rahtherrin hingegen bereits den 29. Septembris Anno 1766, aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt zurückgelassen haben. (…) Welche Inventur angefangen worden in Straßburg in hernach inventirter in der Kalbsgaß gelegener Sterb behaußung auf Montag den 6. Februarii Anno 1769.
Benennung der Erben. Die in Gott ruhende Roedererische Eltern haben ohntestirt Zu Erben hinterlassen wie folgt. 1. Herrn Johann Christmann Roederer, den ledigen Handelsmann, so großjährigen Alters und dermal zu Saarbrücken sich befindet, daher in seiner abwesenheit, laut der (…) Vollmacht, Herr Johann Christmann Röderer, der Rothgerber, Lederbereiter und E.E. grosen Rahts alhier wohlverdienter jetziger Beisitzer, diesem Geschäfft beiwohnte, 2. Frau Margareta Salome Baderin geborene Rödererin, welche beiständlich ihres Eheliebsten Herrn Wolfgang August Bader, des hiesigen burgers und Handelsmanns, hiebei zugegen war, 3. Frau Maria Salome Stromeÿerin geborene Rödererin, welche mit beihülf ihres Eheliebsten Herrn Ludwig Friderich Stromeÿer, des ebenmäßigen Handelsmanns und burgers allhier anwesend war, 4. Jungfrau Maria Carolina Roedererin, 5. Herrn Johann Friderich Carl Roederer, den ledigen Kunst: Weid: und Schönfärber, Welche bede nach hiesigen Stattrechten majorenne jüngste Kinder unter ihres vorgenannten H. Oncle H. Rathh. Johann Christmann Röderers Assistentz gegenwärtig waren, Alle fünf, derer Eingangs erwähnten selig verstorbenen Rödererischen Eltern erzeugte, und nach Tod hinterlassene Kinder zu gleichen Theilen Erben.
Vorbericht. In Ansehung biß an des seligen Herrn Rathherrn Röderers Tod keine Untersuchung über das mütterliche Gut gemacht worden, so ist dieselbe jezo vorzunehmen sowol unmöglich als auch unnötig.

Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auf der obern bühn, im hint. untern Kämmerlein, In der Magdkammer, In der Küche, In dem Hofstüblein, In dem Nebenzimmer, In der Wohnstub N° 2, In der Wohnstub N° 3, In der Wohnstub N° 4, In der Stub N° 5, In dem Gewölb, In dem Farbhaus
Eigentum an Häusern. Näml. eine zu den 3. blauen Lilien genannte behausung, bestehend in Vorder: und Hinterhaus, Seitengebäuden, Stallung, Farbhaus, Hof und Hoffstatt, mit allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in allhiesiger Stadt an der Kalbsgaß, ein Seit ist ein Eck an dem Allmend gegen dem sogenannten Wollhaus über, anderseit neben Weil. H. Joh: Georg Klentsch, des gewesenen hieigen Burgers und Handelsmanns, Frau Wittib, vornen auf besagte Gaß, hinten mit dem Farbhaus auf die Preusche stosend, welche, auser 1 lb 15 ß Jährlich respe. auf Georgii u. Michaelis von dem Farbhaus und der Pritsche dem allhiesigen Pfenningthurn abzurichten habenden Bodenzinß, frei, ledig und eigen ([in margine :] Georgii vom Gärtl. 10 ß, Michaelis von Pritsch 1 lb, d° von Wassermaur 5 ß), sofort dh. (die Werckmeister) inhalt deren den 8. feb. 1769 ausgestellten, und bei dißortiger Minute in Originali liegender Abschatzung Zeduls, mit Inbegriff derer Farbkössel angeschlagen worden vor 5000 lb, Obigen bodenzinß zu doppeltem Kapital gerechnet, davon abgezogen mit 70 lb, Wornach auszuwerffen übrig bleiben 4930 lb. Darüber sind vorhanden 2. in allh. C.C. St. verf. u. m. deren anh. Ins. verwahrte teutsche perg. Kaufbr. de datis 15. Apr. 1715 u. 21. Januarii 1737, Dabei befinden sich ein bei allh. hochpreiß. Kammergericht d. 22. Junii 1752, ein bei E. E. kl. Rath allh. d. 4. dec. bes. Jahrs u. ein d. 13. Martii 1754. bei dieser letztern Gerichtstelle ergangener bescheid.
It. I. behßg. Höfl. u. Hfst. m. allen deren begriffen, Zugeh. u. Recht. in allh. Vorstatt Krautenau an dem Fischerstaden, in der überzwerchen neuen Gaß gegen denen Casernen über (…)
It. I. behßg. des Meÿers Häusl. Scheur, Stallung, Schopf, daubhaus u. 2. Remises, nebst allen übrigen deren Gebäuden, auf hienachbeschriebenen Ruprechtsauer Landgut stehend, sind vermög oftgedachten Abschatzungszeduls gewürdiget worden vor 2500, Die darüber besagende Briefschaften sind hernach fol. bei denen Güteren eingetragen (…)
It. anderthalben Viertzel Matten auff der Klöpfelmatt in den Ehrlen Westhoffener banns
Sa. Hausrahts, 489, Sa. Farbwaaren 249, Sa. Tuchwaaren, 285, Sa. vorerzählter Waaren von der Halberger Eisenschmelz betragen dem Ansaz nach 300, Sa. Chaise 10, Sa. Weins und lärer Faß 188, Sa. Silbergeschirrs 105, Sa. Goldener Ring 86, Sa. baarschafft 12, Sa. Eigentums an liegenden güthern 3578, Sa. Häußeren 7930, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. Schulden 19.474, Summa summarum 32.961 lb (F° 21), Schulden 9485 lb, Nach deren Abzug 23.475 lb – Schluß-Summ 23. 475 lb
Sa. Zweiffelhafften Capitals 315 lb, Zweiffelhaffte und verlohren Activ-Schulden 1059
Nachricht, Wegen in Pacht gehabter Halberger Eisenschmelz, In Ansehnung der dißortige ältere Sohn bißher noch immer zu Saarbrücken sich befindet (…)
(f° 13) Abschrift der von der selig Verstorbenen Frau Rathherrin gestifteten verschlossenen Verordnung unter Kindern, samt denen deßfalls niedergeschriebenen actus depositionis, Anno 1786, Sonntags den 10 Augusti (…) Ich Maria Margaretha Rödererin gebohrne Karcherin (…), den 10. aug. 1766
– Abschatzung Vom 8. febÿ 1769. Auff begehren Weil. H. Joh Lienhart Redterer Eines Ehrsamen grosen rath alter beÿsitzer ist eine behausung alhir in der Statt Strasburg in der Kalbs gas gelegen einseit Neben Fr. Huserin witib ander seits auff den allment und hienden auff die breisch stosent gelegen, solche behausung besteht in Ferder Neben und hiender gebeÿ Warinnen Ettliche Stuben Kamern und Kichen wie auch das Farbhauß und Farb Kësell Dar jber ist der Dach stuhl mit breitziglein belegt, hat auch ein getrembten Käller hoff und brunen, Zehen Thausent gulden (…) [unterzeichnet] Werner, Huber

Jean Frédéric Charles Rœderer devient seul propriétaire de la maison en rachetant les parts de ses frères et sœurs.

1770 (20.2.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 593) Joint au n° 116 du 6 février 1762
(f° 16-v) Cessio über das Haus in der Kalbsgaß. Erschienen vor dem unterschriebenen der Stadt Strasburg geschwornen Notario, als zu weiland Herrn Rathh. Johann Leonhard Röderer, des geweßenen Kunst: Weid: und Schönfärbers alhier, und auch Weiland Fraun Mariä Margarethä geborener Karcherin, beder selig Verstorbener Ehepersonen, Verlaßenschaft: Erörterung berufenem Inventirschreiber Herr, Joh. Daniel Hammerer Juris candidatus und Burger allhier als (…) geordneter Anwald Herrn Johann Christmann Röderer, des ledigen Handelsmanns, ferner Frau Margareta Salome Baderin gebohrner Rödererin beiständlich ihres Eheliebsten Herr Wolfgang August Bader, des hiesigen burgers und Handelsmanns, mehr Frau Maria Salome Stromeÿerin geborene Rödererin beiständlich ihres Eheherrn Herrn Ludwig Friderich Stromeÿer, des Handelsmanns und burgers dahier, so dann Jungfrau Maria Carolina Rödererin mit beihülf oben genannten Herrn Hammerers ihres geschwornen Theilvogts
dieselbe haben in gegenwart Herrn Johann Friderich Carl Roederer, des Kunst: Weid: und Schönfärbers auch burgers allhier, unter assistentz Herrn Johann Christmann Röderer des Rothgerbers lederbereiters und E.E. großen Raths würcklichen beisitzers deßen beeidigten Theilvogts
Vier fünffte Theil an ihrer zu denen drei blauen Lilien genannten väterlicher behausung bestehend in Vorder: und Hinterhaus, Seitengebäuden, Stallung, Farbhaus, Hof und Hoffstatt, wie auch in allem zu der Färberei gehörigen Schiff und Geschirr, Kesseln und allen zur Zeit des elterlichen Verlaßenschaft: Inventur in dem Laden sich befundende gefärbten Waaren, mit allen übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, solche behaußung gelegen in allhiesiger Stadt an der Kalbsgaß ein Seit ist ein Eck an dem Allmend gegen dem sogenannten Wollhaus über, ander Seit neben Weiland Herrn Johann Georg Klentsch, des gewesenen Handelsmanns Wittib, vornen auf besagte Gaß, hinten mit dem Farbhaus auf die Preusch stosend, auser ein pfund 15 Schilling jährlich auf Michaelis dem allhiesigen Pfenningthurn von der Pritsch, Wassermauer, und einem an dem Platz des jetzigen Farbhauses vor Zeiten gewesenen Gärtlein abzurichten habenden Bodenzinses, sonsten frein ledig und eigen, der restirende eine fünfte theil ist dem Herrn Cessionario selbst Erbsweis zuständig (…) die ganzte behausung zu 11.000 Pfund Pfenning gerechnet – Straßburg den 20. Februarii Anni 1770

Jean Frédéric Charles Rœderer épouse en 1769 Marie Madeleine Rœderer, fille du tanneur Jean Chrétien Rœderer et de Dorothée Karcher : contrat de mariage par lequel le marié assure la jouissance viagère de la maison à sa fiancée, célébration

1769 (6.3.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 68
Eheberedung – Zwischen dem ehren: und wohlvorgeachten Herrn Johann Friderich Carl Roederer, dem ledigen Kunst: Weid: und Schönferber, des weiland Herrn Johann Leonhard Röderern gewesenen Kunst: Weid: und Schönferbers auch E. E. grosen Raths allhier wohlverdienten alten, aber Zur Zeit seines Todes E. E. Kleinen Raths würcklichen beisitzers und auch weiland Fraun Mariä Margarethä gebohrner Karcherin hinterlaßene ehelichem jüngern Sohn, als Hochzeiter, an einem Theil,
so dann der Viel: Ehren: und Tugendbegabten Jungfrau Maria Magdalena Roedererin, des Herrn Johann Christmann Roederer, Rothgerbers, Lederbereiters und E. E. grosen Raths dahier wohlverdienten würcklichen Beisitzers, in Zweiter Ehe mit Frau Dorothea gebohrner Karcherin erzeugten ältern Tochter, als der Jungfer Hochzeiterin, an dem andern Theil
Endlich und siebedens, vermacht der Herr Hochzeiter die von seinen Geschwistern in unvertheiltem elterlichem Erb ohnlängs Käuflich angenommene, in allhiesiger Statt an dem Eck der Kalbsgaß gelegene, Zu den drei blauen Lilien genannte Behausung, sammt allen deren Zugehörden und Gerechtigkeiten q der Jgfr. Hochzeiterin Zu einem lebtägigen Wittum, auf gleiche Weis verspricht die Jgfr. Hochzeiterin mit Genehmhaltung ihres Herrn Vaters die ihr vorersichtlicher massen versprochene sammtliche Ehesteur dem H. Hochzeiter zu einem lebenslänglichen Gegenwittum (…)
So geschehen in Straßburg in der Jgfr. Hochzeiterin H. Vaters Haus an der Spizengaß auf Montag den 6. Märzmonats im Jahr 1769 [unterzeichnet] Johann Fridrich Carl Röderer als Hochzeiter, Maria Magdalena Rödererin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 197, n° 7)
Im Jahr 1769, Montag den dritten Aprilis (sind) auf obrigkeitliche Erlaubnus ehelich copulirt und eingesegnet worden, Herr Johann Friderich Carl Röderer der ledige Kunst: Weid: und Schön: Ferber wie auch burger allhier, weiland Herrn Johann Leonhard Röderer, gewesenen Kunst: Weid: und Schön: Ferbers wie auch E.E. Grosen Raths alten beÿsitzers und burgers allhier hinterlassener ehelicher Sohn und Jungfrau Maria Magdalena Rödererin, Herrn Johann Christmann Röderer, Rothgerbers und Lederhändlers, wie auch eines E.E. grosen Raths jetzmaligen Beÿsitzers und burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Fridrich Carl Röderer als Hochzeiter, Maria Magdalena Rödererin als hochzeiterin, Johann Gottfried Schäffer als Schwager (i 199)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 130) diese Personen sind Geschwister Kinder, und wurden nach erhaltener obrigkeitl: Dispensation den 5. April Zu St. Thomæ ehelich copulirt. (i 137)

Jean Frédéric Charles Rœderer sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un la permission d’épouser sa cousine Marie Madeleine Rœderer. Ils l’accordent après avoir soumis l’affaire au Convent ecclésiastique.

1769, Conseillers et XXI (1 R 252)
H. Joh: Friderich Carl Röderer der Kunst und schönfärber wird p° dispensat. in gradu prohibito heurathen Zu dörffen an Ein Ehrwürd. Kirchen Convent gewießen. 27. nach eingezogener causæ cognit. erhält derselbe die gebettene dispensat. pure et simpliciter. 31.
(p. 27) Sambstag den 11. Martÿ. Froereis nê Johann Friderich Carl Röderer des Kunst, Weid und Schönfärbers auch burgers allhier Imploranten prod. unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. sub Nis 1. 2. 3. et 4. puncto dispensationis in gradu prohibito sich heurathen Zu Können.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii Wurde auf gleichmäßigen anspruch des auf dem obern banck Vorsitzenden H. Stättmeisters von Oberkirch Erkandt, wird Implorant puncto gebettener dispensation anvorderist an Ein Ehrwürdiges Kirchen Convent ad causæ cognitionem gewießen, damit auf deßen hiehero Zu liefferendes schrifftliches guthachten das fernere sofort ergehen möge. Deppi. H. Rathh. Reichard, H. Rathh. Nadal.

(p. 31) Sambstag den 18.ten Martÿ 1769. Lect. sofort ein von Einem Ehrwürdigen Kirchen Convent Zu dißeitigen protocoll zufolg Erkantnuß vom 11.ten hujus überschicktes schrifftliches guthachten einen casum matrimonialem betreffend, dahin gehend daß H. Johann Friderich Carl Röderer Kunst, Weid und Schönfärber auch burger allhier sich mit Jungfr. Maria Magdalena Rödererin, die mit ihme in secundo gradu consanguinitatis lineæ æqualis verwandt ist, Zuverheurathen vorhabens, und da sothanes gutachten dahin gehet, daß dießer grad Zwar nicht wider das göttliche gesetz, ja doch aber in der hießigen Kirchen Ordnung verbotten, sogabe er Obrigkeitlicher erlaubnus und dispensation hierzu allerdings nöthig, die sie Mghhn hohen belieben völlig anheim gestellt haben wolten.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii in welchen hochderselbe auf die gebettene willfahrung pure et simpliciter, umb somehr angetragen, als des Sponsi H Vatter den Ehrsamen Großen und Kleinen Rath beseßen, der Sponsæ H. Vatter würcklich EE großen Rath besitzt, Wurde auf anspruch des auf dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Oberkirch vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird nach eingezogener plena causæ cognitione dem Imploranten mit gebettener dispensatione Jgfrau Mariam Magdalenam Rödererin heurathen zu können, jedoch mit dem anhang wilfahrt pure et simplicter wilfahrt, daß er seinem guthduncken nach des allmosens ein gedenck seÿn möge. Deppi. H. Rathh. Schweitzer, H Rathh. Fleck.

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un appartement au maître de langues Jean Thomas Streittinger

1769 (6.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1032)
Bail de 6 années consécutives qui commencent a courir de la St Michel prochaine – Sr Jean Frédéric Charles Roederer bourgeois marchand teinturier de cette ville
au Sr Jean Thomas Streittinger Mr de langues bourgeois de cette ville
un appartement du Rez de chaussée dans la maison appartenante audit Sr Bailleur en cette ville rue des veaux portant pour enseigne Les trois fleures de Liles Lequel appartement contient les pièces cy après détaillées Sçavoir et 1. deux poiles L’un a côté de l’autre les fenêtres de l’un desquelles donne sur la rue et celle de l’autre sur la cour,
Item une chambre et un poel dans la maison de derrière dont les fenêtres donnent sur la teinturerie,
Item un poel et une cuisine formant le Bas de la maison collatéralle du côté de la grande porte,
Item deux buchers L’un a côté de la grande porte et l’autre sous l’escalier de la maison du derrière,
Item une cave moyenne fermée en lattes sous la maison en dedans et une autre petite cave pres de l’escalier,
Item et plus des Latrines particulières dont il donnera la clef au preneur,
Plus il luy donne pareillement a Baille trois chambres au premier Et des Greniers dont deux sur la maison de devant et un sur la maison de derrière,
Plus l’usage commun de la Bouanderie et des Greniers pour la lescive, pour 192 livres tournois – [in fine :] 18 janvier 1770 annulé

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 9 539 livres, ceux de la femme à 2 290 livres.
1771 (25.2.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 594) n° 146
Inventarium über Herrn Johann Friderich Carl Röderer, des Kunst: Weid: und Schönfärbers, und Fraun Mari Magdalena geborener Rödererin, beder Eheleuthe und Burger allhier Zu Straßburg, einander vor ohnverändert Zugebrachtes Vermögen, auffgerichtet in dem Jahr 1771 – in ihrer bereits den 3. Aprillmonats des 1769 mit einander angetrennenen Ehestand gebracht, und vermög des dritten Punckts ihrer den 6. Martii besagten Jahrs vor dem unterschriebenen Notario auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben. (…) So geschehen in hiesiger Stadt Straßburg in hernacher inventirter an der Kalbsgaß gelegener Farb behaußung, in fernerem Beiseÿn der Ehefrauen geehreter Eltern, auf Montag den 25. Februarii Anno 1771.

Bericht und Vergleich über des Manns in die Ehe gebrachtes Guth. In Betrachtung der Mann theils kurtz vor dem Antritt dieser Ehe, theils und zwar am meisten in derselben sein elterliches Erbe empfangen hat, als worin eigentlich dessen eingebrachtes Vermögen bestanden, darum hat man solches hier stückweis einzutragen um somehr vor überflüssig geachtet, als man solches aus dem durch mich Notarium hierüber verfertigten Theilregister nur hätte abschreiben müssen (…) Straßburg den 25. Februaruu Anno 1771.
Abschatzung der farb Keselen
des Manns in die Ehe gebrachtes Gut, Goldene Ring und Geschmeid 17 (…) Summa 9539 lb
Nach diesem wird der Ehefrau Beibringen Verzeichnet, Sa. haußraths 190, Sa. silnernen Geschmeids 40, Sa. goldenen Ring und Geschmucks 487, Sa. baarschafft 1519 lb, Summa summarum 2237 lb – Mit Beirechnung der ihr zukommenden Haussteuren hälfte derer 52, der Ehefrau Vermoegen 2290 lb
Haussteuren 105 lb

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un appartement à l’avocat Laurent Philippe Arrois

1772 (25.5.), Not. Lacombe (6 E 41, 146)
Bail – Sr Jean Frédéric Charles Roederer teinturier, bail à commencer à la St Michel prochaine pour 9 années consécutives
à M. Laurent Philippe Arrois avocat aud. Conseil
un appartement dans la maison qui lui appartient sise rue des Veaux et qui en fait le coin vis à vis le magasin à sel, consistant ledit appartement en un poel, deux chambres, une chambre à cheminée, une cuisine, une chambre pour la servante, un collidor au second étage de la maison de derrière dud. Sr bailleur, Plus d’une partie de cave séparée par des lattes à côté de celle due M Arroy, Plus d’un bucher fermé avec des lattes aussi a côté de celui de M. Arroy, Plus d’une chambre a la mansarde et d’un emplacement pour mettre les cendres sur les greniers de lad. maison de derrière et l’usage commun des greniers et de la buanderie pour la lessive, moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un appartement au marchand François Joseph Rey

1772 (9.12.), Not. Lacombe (6 E 41, 148)
Le sieur Jean Frédéric Charles Roederer teinturier – bail pour 3 années consécutives qui commencent à couririr aux fetes de Noel prochaines
au Sr François Joseph Rey marchand
un appartement dans la maison qui lui appartient sise rue des Veaux et qui en fait le coin vis à vis le magasin à sel, consistant ledit appartement en un poel, deux chambres, une chambre à cheminée, une cuisine, une chambre pour la servante, un collidor au second étage de la maison de derrière dud. Sr bailleur, Plus d une partie de cave séparée par des lattes à côté de celle du M Arroy, Plus d’un bucher fermé avec des lattes aussi a côté de celui de M. Arroy, Plus d’une chambre a la mansarde et d’un emplacement pour mettre les cendres sur les greniers de lad. maison de derrière et l’usage commun des greniers et de la buanderie pour la lesive, moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un appartement au procureur fiscal Jean Daniel Cappaun

1776 (19.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1058) n° 26
Bail de 6 années qui commencent a courir au 1 mars prochain – Sr Jean Frédéric Charles Roederer teinturier
à M Jean Daniel Cappaun fiscal de la ville de Strasbourg
un appartement dans la maison du derrière de celle qu’il possede en cette ville Rue des Veaux, Lequel appartement est composé des pièces qui forment tout le second étage de la maison du derrière qui donne sur la Rivière tel que M Rey en a joui a titre de bail comme aussy une chambre au dessus de la cuisine pour decharge, comme aussi une cave non voutée pour 100 mesures de vin sous la maison du devant dont le Sr Rey ne jouissoit point, moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

Jean Frédéric Charles Rœderer loue une écurie au négociant Laurent Moris

1780 (23.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 179) n° 46
Bail de 4 années consécutives qui commencent à courir à la St Martin prochaine – Sr Jean Frédéric Charles Roederer
au Sr Laurent Moris négociant
savoir une écurie pour deux chevaux fermant à clef dans la maison qu’il possede en cette ville rue des Veaux avec un grenier qui est le second au dessous la maison de derrière et que le bailleur fera pareilement fermer a clef, plus deux remises fermées à clef pour y placer deux voitures le tout platré par le haut, moyenant un loyer annuel de 68 livres

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un logement à François Benoît baron de Reinach, commandeur de l’ordre de Malte et colonel au régiment d’Alsace

1781 (26.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 181) n° 93
Bail de 9 années commençant à courir à la St Jean prochaine – Jean Frédéric Charles Roederer maître teinturier
à Mre François Benoist baron de Reinach commandeur de l’ordre de Malthe et Colonel Commandant du Regt. d’Alsace
un logement dans la maison appartenant au Sr Roederer faisant le coin de la rue des veaux consisant 1. en tout le premier étage de ladite maison de devant sans exception consistant led. premier étage en douze pièces de plain pied, 2. en une chambre aux mansardes et un bucher sur la gallerie dudit étage et enfin en une partie de cave séparée de lattes qu’occupe maintenant Mde de Xousses. Et enfin une écurie de la longueur de 20 pieds sur 11 pieds de large d’une place a côté pour le foin de deux remises pour deux voitures et enfin l’usage de la buanderie pour la lessive, pour un loyer annuel de 800 livres tournois

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un logement à François Bernardin Noblat et à Marie François Pierre Noblat, tous deux commissaires des guerres

1783 (21.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 189) n° 51
Bail de 6 années consécutives qui courront à la Notre Dame de mars prochaine – Sr Jean Frederick Charles Roederer teinturier
à M. François Bernardin Noblat commissaire des guerres et des (limittes d’etat) pour luy et Marie François Pierre Noblat commissaire des guerres son fils
Un logement dans la maison qui appartient audit Roderer en cette ville rue des Veaux qui consiste en les douze pièces de plein pied au second étage y compris le vestibule en entrant qu’a occupé et qu’occupera encore jusqu’à la Notre Dame de mars le Sr Arroy, Plus un bucher sur la Gallerie audit étage, plus une chambre mansarde plus et enfin la partie de cave séparée de lattes telles que ledit Sr Arroy la occupé jusqu’icy, moyennant un loyer annuel de 600 livres
(charges, clauses et conditions) 1. les preneurs auront l’usage commun de la buanderie et des greniers pour la lissive (…), 5. une écurie pour trois chevaux sur le derrière de ladite maison avec un grenier et emplacement assez vaste pour les fourages, Plus une remise fermée dans la cour de ladite maison à l’usage exclusif desdits preneurs, ces deux derniers objets ensemble une place pour les fumiers, moyennant un loyer annuel de 16 livres

Jean Frédéric Charles Rœderer fait aménager le premier étage de sa maison par le tapissier Etienne Laurent Lefebvre moyennant partage par moitié des revenus pendant six ans

1784 (10. 7.bre), Not. Lacombe (6 E 41, 195) n° 27
Traité – Sont comparus Sr Jean Frédéric Charles Roederer bourgeois Tteinturier de cette ville y demeurant d’une part
Et le Sieur Etienne Laurent Lefebvre bourgeois tapissier demeurant à Strasbourg d’autre part
lesquels ont fait, conclu et arretté le traité suivant Sçavoir 1° Le Sr Roederer consent par les présentes que le Sieur Lefebvre Meuble decemment et convenablement tout le premier Etage de sa Maison, faisant le Coin de la Ruë des Veaux à l’enseigne des trois fleurs de lys, pour pouvoir etre loué tout meublé, le Sieur Roederer s’obligeant de fournir pour ledit logement une Ecurie pour cinq Chevaux, Remise pour deux Voitures, place pour le fouën, fosse à fumier, bucher et cave.
2° le Sieur Rœderer mettra le local en bon état de propreté et l’entrertiendra pour son Compte personnel, Comme le Sr Lefebvre fournira des meubles propres, décents et Convenables et les entretiendra aussi pour son compte personnel
3° l’appartement et dépendances ainsy en état et Meublé sera loué et le loyer qu’on en retirera sera partagé par moitié entre le Sieur Rœderer et le Sieur Lefevre sans qu’aucun d’eux puisse, sous quel prétexte que ce soit, y prétendre plus forte part et portion
(…) 7° le présent traité aura lieu et exécution pour 6 années qui ont commencé le premier septembre courant

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un logement au baron Breiten Laidenberg, directeur au corps de la noblesse de Basse-Alsace et grand maître de la princesse Christine de Saxe

1784 (12. Xbre), Not. Lacombe (6 E 41, 196) n° 24
Bail de 6 années consécutives qui commencent aux fetes de Noel prochaine – Sr Jean Frédéric Charles Roederer
à Mr le baron Breiten Laidenberg l’un des directeurs du corps de la noblesse de la basse Alsace et Grand Maître de S.A. Royale Mde la Princesse Christine de Saxe
un logement dans la maison appartenant au Sr Roederer faisant le coin de la rue des Veaux, consistant 1. en tout le premier étage de ladite maison de devant sans exception, lequel consiste en douze pièces de plain pied, 2. en une chambre aux mansardes, en un bucher sur la gallerie dudit étage et enfin en une partie de cave séparée de lattes qu’occupait ci devant Mde Reinach et enfin une écurie de la longueur de 20 pieds sur 11 pieds de large, d’une place pour le foin, une place pour le fumier, deux remises pour deux voitures et enfin l’usage de la buanderie pour la lescive, moyennant un loyer annuel de 850 livres

Jean Frédéric Charles Rœderer loue une écurie au maître de camp Auguste Frédéric Charles Louis comte de Lewenhaupt

1785 (19.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1097) n° 40
Bail de 2 années consécutives qui ont commencé du 23. nov. dernier – Sr Jean Frédéric Charles Roederer teinturier
à Mire. Auguste Frédéric Charles Louis Comte de Lewenhaupt Mestre de Camp en second du Régiment d’Alsace de présent en garnison en cette ville
l’écurie a quatre chevaux ayant son entrée dans la rue et donnant sur la riviere derrière la maison dudit Sr bailleur qui fait le coin de la Rue des Veaux, ensemble tout le Grenier c’est a dire tant celuy qui se trouve au dessus de ladite écurie louée que celuy qui est au dessus de la petite écurie y attenante, moyennant un loyer annuel de 120 livres

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un logement au major de l’hôpital militaire Jean Louis Nicolas Tinchant

1785 (23.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 199) n° 55
Bail de 9 années qui commencent à courir à la St Michel prochaine – Sr Jean Frédéric Charles Roederer marchand teinturier
à M Jean Louis Nicolas Tinchant Chirurgien Major de l’hopital militaire
Scavoir un logement dans la maison appartenant au Sr bailleur en cette ville fesant Le coin de la Rue des Veaux consistant au rez de chaussée en neuf pièces comprise la cuisine et le Vestibule donnant ledit logement sur la rue des Veaux plus une cave une place pour y loger son bois, deux chambres aux mansardes fermantes à Clefs, Plus une Latrine en particulier et enfin l’usage commun des Greniers de la Buanderie Puits et autres aisances de ladite maison – moyennant un loyer annuel de 350 livres tournois

Jean Frédéric Charles Rœderer loue une écurie au chirurgien accoucheur Georges Adolphe Ostertag

1787 (7.3.), Not. Lacombe (6 E 41, 205) n° 25
Sr Jean Frédéric Charles Roederer teinturier, bail 6 de années à commencer à Notre Dame de mars prochaine
à M Georges Adolph Ostertag Docteur en Medecine et accoucheur
Scavoir une écurie pour trois Chevaux dans la maison appartenante au Sr Bailleur en cette ville faisant le coin de la rue des Veaux donnant lad. écurie sur le Magasinà sel avec place pour le cocher pour y coucher, deux remises Chacune pour une voiture et dont l’une est attenante à lad. écurie et l’autre donnant dans la cour, deux greniers pour foin et paille dont un est au dessus de la même écurie, l’autre au dessus de la maison /:de derrière du bailleur, laquelle écurie donne sur l’eau, remise dans la cour et grenier sur le derrière sont les mêmes qu’occupoit ci devant:/ M Laurent Philippe Arroy Avocat aud. Conseil, moyennant un loyer annuel de 216 livres

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un logement au négociant Jean Chrétien Rœderer

1787 (31.12.), Not. Lacombe (6 E 41, 208) n° 84
M Jean Frédéric Charles Roederer maître teinturier, bail de 6 années qui ont commencé a courir des fetes de Noel dernières
à M Jean Christmann Roederer négociant
un logement dans la maison de derrière du Sr bailleur à lui appartenant en cette ville rue des Veaux donnant sur la rivière qui comprend toutes les pièces du second étage qui est clos par une porte, les buchers y attenant /:et un autre petit bucher au grenier au dessus de son logement:/ au même étage partie de la cave sous la maison de devant qui est la seconde en entrant à gauche, l’usage du puit et de la buanderie, Plus deux chambres aux mansardes de la maison de devant dont l’une donne sur la cour et l’autre sur la rue, Plus et enfin l’usage des greniers pour la lescive, moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un logement à Louis Champy, entrepreneur des forges de Framont

1788 (30.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 211) n° 80
Sr Jean Frédéric Charles Roederer, Bail de 4 années qui courreront a dater de la St Michel prochaine
au Sr Louis Champy l’un des entrepreneurs des forges de Framont
Scavoir un logement dans la maison du Sr Roederer en cette ville rue des Veaux qui consiste en douze pièces de plein pied qu’a occupées jusqu’à présent le Sr Noblat, plus un bucher sur la gallerie dudit étage, plus deux chambres mansardes, plus la partie de cave séparée de lattes telle que le Sr Noblat l’a occupée jusqu’icy plus une remise dans ladite cour fermée a l’usage exclusif du Sr Champy, plus l’usage commun de la buanderie et des greniers pour la lesive, moyennant un loyer annuel de 650 livres
[in fine :] 28 août 1789 a compter du 14 courant il sera compris aud. bail une Ecurie /:sous la maison de devant:/ dans la cour sous la maison de derrière, augmentation de loyer de 6 louis par an

Jean Frédéric Charles Rœderer loue une écurie au négociant Laurent Moris

1789 (31.12.), Not. Lacombe (6 E 41, 216) n° 70
Sr Jean Frédéric Charles Roederer teinturier, bail de 3 années
à M Laurent Moritz négociant
une écurie dans la maison du Sr bailleur en cette ville rue des Veaux au fond de la cour avec un Grenier a foin dans la maison sur le devant plus le haut fermant a cadenat et un troux de fumier que le bailleur fera faire a ses frais a côté des remises que le Sr Moris occupe présentement et dont l’entrée se fera par ladite Remise et la sortie par la buanderie dudit Sr bailleur, moyennant un loyer annuel de 72 livres

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un logement au jurisconsulte et ancien avocat général de la ville Jacques Wencker

1790 (13.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 217) n° 33
Sr Jean Frédéric Charles Roederer, Bail de 6 ans et 3 mois à commencer à Noel 1790
Mr Jacques Wencker Jurisconsulte et ancien avocat général de la ville de Strasbourg
un logement dans la maison qui luy appartient en cette ville rue des veaux n° 29 vis à vis le magasin a sel consistant en tout le premier étage ou l’on monte par le premier escalier a gauche en entrant dans la cour de ladite maison ainsi que ledit étage est maintenant occupé a titre de bail par le Sr de Landenberg, en une partie de la cave qu’avoit le Sr de Landenberg et une Ecurie pour trois chevaux, un grenier à foin vis à vis la porte d’entrée, une remise pour une voiture un bucher dans la cour à côté du puits, une chambre aux mansardes donnant sur la rue des veaux pour le linge sale, une cave a-* des comodités allant du premier étage et tombant dans la fosse à fumier, Enfin l’usage commun du puit, de la buanderie et du premier grenier declarant pour la lessive, moyennant un loyer annuel de 850 livres
(acte Joint) Cn. Joseph Julien Lajonquerie Preposé des fourages et Jean Frédéric Charles Roederer, lequel dit Cn Lajonquerie a déclaré de demettre en faveur du Sr Roederer du bénéfice du bail de la maison rue des veaux originairement loué au Cn Wencker cédé par ce dernier par acte led. not. le 23 nivose 3 – le 29. germinal 4 enregistré le 8 floréal

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un appartement au chanoine Etienne de Scheben

1793 (8.2.), Strasbourg 1 (5), Not. Lacombe – enregistré le 14 n° 11
Cit. Jean Frédéric Charles Roederer marchand Teinturier Bail
à M Etienne de Schoeven Chanoine en allemagne demeurant présentement a Strasbourg (signé) Etiene de Scheben Chanoine
Sçavoir un appartement au second Etage de la maison appartenante au Bailleur en cette ville rue du Veau N° 29 donnant sur l’Eau, Plus l’usage des autres objets en commun avec tous les locataires
(charges, clauses et conditions) 2. le présent bail n’aura lieu que tant que les parties ne se denonceront pas l’une l’autre
600 livres en assignats

Jacques Wencker cède son bail au vérificateur général des assignats Gaspard Adolay

1795 (23 nivose 3), Strasbourg, Not. Lacombe
Rétrocession de bail par Jacques Wencker
à Gaspard Adolay verificateur gl. des assignats
appartements dans une maison rue du Veau n° 29, louée par bail du 13 jan. 1790
Enregistrement, acp 30 F° 128-v du 24 nivose 3

Gaspard Adolay cède partie de son bail à Joseph Julien Lajonquiere, préposé des fourrages

1795 (22 vend. 4), Strasbourg, Not. Lacombe
Sous bail – C. Adolai
à Joseph Julien Lajonquiere
une portion de maison depuis Noel prochain jusqu’au 25. mars 1797 [maison rue des veaux n° 29], moyennant un loyer annuel de 900 livres
Enregistrement, acp 37 F° 114-v du 22 vend 4

Joseph Julien Lajonquiere résilie son bail

1796 (29 germinal 4), Strasbourg, Not. Lacombe
Résiliation du bail par Joseph Julien Lajonquiere
Jean Frédéric Charles Röderer
une maison louée le 13.1.1790 [maison rue des veaux n° 29] moyennant 850 livres
Enregistrement, acp 40 F° 51-v du 8 flo 4

Louis Joseph Eleonore Cretté (sous-) loue un logement au citoyen Foullier

1797 (23 vendém. 6), ssp, Enregistrement, acp 56 f° 31-v du 11 frimaire 6
Bail de 3 mois – Louis Joseph Eleonore Cretté
Cit. Foullier
un Logement rue des Veaux n° 29, moyennant 90 livres

Inventaire dressé après la mort de Marie Richarde Nessel femme séparée de corps et de biens du rentier Jean Georges Wittmer

1805 (15 fruct. 13), Strasbourg 6 (33), Not. Laquiante n° 3793
Inventaire des biens de Marie Richarde Nessel femme séparée de corps et de biens du Sr Jean Georges Wittmer, Rentier, en sa demeure rue des veaux n° 29, Sentence de séparation du 17 avril 1790
(joint : femme de Jean Georges Wittmer demeurant vieux marché aux vins N° à l’hotel de Neuweiller, signifié à Jean Georges Wittmer demeurant à Strasbourg en son domicile maison Röderer rue des veaux au rez de chaussée)
meubles 157 fr, numéraire 1200 fr, dettes actives 41.904 fr, passif 42.836 fr
Enregistrement, acp 97 F° 104 du 16 fruct.

Joseph Maximilien Sommervogel, procureur au lycée impérial, meurt dans la maison Rœderer en 1808

Le propriétaire Rœderer loue un magasin

1809 (12.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 26 n° 1726 ssp du 12 Ct.
Bail pour 6 ans par le Sr Roederer de Strasbourg
à Steinheil* et Metzger*
un Magasin rue des Veaux N° 29 pour 240 francs

Le teinturier Jean Frédéric Charles Rœderer meurt en 1818 en délaissant quatre enfants

1818 (12.10.), Strasbourg 13 (34), Not. Bremsinger n° 1209
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Charles Roederer, teinturier royal du haut grand et bon teint, décédé le 9 juillet dernier, à la requête de Marie Madeleine Roederer la veuve, plus à la requête de 1. Marie Madeleine Roederer majeure, 2. Frédéric Charles Roederer, propriétaire, 3. Frédérique Caroline Roederer sous l’autorisation de son époux Philippe Louis Flaxland, 4. Charles Frédéric Flaxland, avocat, tuteur de Philippe Louis, Frédéric Henri, Gustave Adolphe Flaxland enfants mineurs des susdits époux Flaxland en l’absence de Jean Léonard Roederer fabricant de tiges de bottes demeurant à Wasselonne, en présence de Jacques Frédéric Burger ménuisier subrogé tuteur.
Dénomination des héritiers Marie Madeleine Roederer pour 27/144 (…) Le défunt a disposé du quart de sa succession au profit de ses six petits enfants Flaxland, chacun pour 8/144

Titres et papiers, Contrat de mariage devant M° Saltzmann le 6 mars 1769, Inventaire des apports 25 fev. 1771, le mari 7039 fr, la femme 6674 fr – inventaire de la succession paternelle et maternelle Jean Léonard Roederer et Marie Marguerite Karcher par Me Saltzmann le 11 fev. 1769, 30.721 fr, Immeubles de la succession paternelle : une maison sise en cette ville rue des Veaux n° 29 formant d’un côté le coin de la ruelle communale vis à vis la maison dite Wollhaus donnant d’autre sur feu Jean Georges Klentsch, derrière la rivière, abandonnée au défunt par ses cohéritiers pour 11.000 livres ou 44.000 francs devant Me Saltzmann le 20 fev. 1770
de la veuve Jean Christmann Roederer décédé le 16 juil. 1795 devant Me Haess le 5 mess. 5, 6910 francs, succession maternelle Dorothée Karcher veuve de Christmann Roederer 2871 fr – ensemble 40.473 francs
IX. Chambre des Contrats 11 prairial an II, vente par Jean Christmann Roederer au défunt et Jean Baur d’un petit bien de campagne entre la porte blanche et celle de l’hôpital au canton dit Heyritz – jugement arbitral du 6 pluviose 3 déclaré exécutoire par le président du tribunal de Strasbourg relativement au partage desdits biens acquis en commun
Procès verbal de Partage par le Sr Schmitt ingénieur géographe de la ville de Strasbourg 8 floreal 9 portant qu’il a été partagé 1. une prairie formant une isle dans la rivière d’Ill divisé en deux parties égales (…), 2. une autre petite prairie située entre la rivière d’Ill et la digue d’inondation du Riedbergergraben divisée du même travers limité par deux pierres bornes à distance l’une de l’autre de 76 pieds (22 m 9 cm), 3. un petit jardin entouré d’une fondation de mur divisé en travers et limité par deux pierres bornes distantes l’une de l’autre de 30 pieds (8 m 6 dm), 4. un grand jardin divisé en longueur et limité par 2 pierres bornes à distance l’une de l’autre de 330 pieds (92 m 6 dm), 5. le verger divisé en longueur et limité par deux pierres bornes à distance l’une de l’autre de 288 pieds (83 m 2 dm). Que le jardin et le verger sont séparés par une treille de vigne et limité par deux pierres bornes à distance l’une de l’autre de 310 pieds (89 m 6 dm) et que la lettre R marque la part du Sr Roederer et la lettre B celle du Sr Bauer
en une maison rue des Veaux n° 29 – communauté, meubles dans la première chambre en entrant dans le corridor, dans la 4° chambre au fond du corridor, dans la 3° pièce faisant la chambre à coucher de la veuve, dans le corridor, dans la chambre de la servante, dans la cuisine, sur le grenier, bibliothèque 4092 fr, bibliothèque 145 fr, argenterie 856 fr, bijoux 242 fr, numéraire 645 fr, ensemble 5982 fr – terres à Strasbourg 1200 fr, ensemble 7182 fr
propres, garde robe 473 fr
Enregistrement, acp 140 F° 134-v du 21.10. – vacation du 21 décembre (acp 141 F° 93 du 2.1.)

La veuve Marie Madeleine Rœderer loue en 1822 la maison dont elle est usufruitière à ses deux enfants Marie Madeleine et Jean Frédéric Charles Rœderer

1824 (20.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 51 acte ssp du 9 juin 1822
Marie Madeleine Roederer veuve propriétaire demeurant à Strasbourg
loue une maison en ladite ville rue des Veaux N° 29 à mes deux enfants Marie Madeleine et Jean Frédéric Charles Roederer la maison dont j’ai l’usufruit pour neuf années consécutives qui commenceront le 26 juin 1822, en leur louant ladite maison je leur accorde la faculté comme à des principaux locataires de pouvoir faire des sous locations, pour un loyer annuel de 1800 francs

Marie Madeleine Rœderer meurt en 1823

1823 (15.12.), Strasbourg 13 (39), Me Bremsinger n° 2968
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Roederer veuve de Jean Frédéric Charles Roederer, teinturier royal de haut grand et bon teint décédée le 3 octobre dernier – à la requête de 1. Marie Madeleine Roederer, fille majeure, 2. Frédéric Charles Roederer, propriétaire, 3. Frédérique Caroline Roederer épouse de Philippe Louis Flaxland, négociant, 4. Jean Léonard Roederer, fabricant de tiges de bottes à Wasselonne, héritiers pour un quart de leur mère
au domicile rue des Veaux n° 29
garde robe 638 fr, mobilier 2239 fr, argent 910 fr, bijoux 1797 fr, numéraire 346 fr, créances 1076 fr, ensemble 7007 fr, passif 509 fr
vacation du 27.1. (acp 166 F° 127 du 5.2.)

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Hélène Louise Kien veuve du juge François Dagobert Behr

1825 (2.7.), Strasbourg 15 (38), Me Lacombe n° 7135
Inventaire de la succession d’Hélène Louise Kien veuve de François Dagobert Behr, ancien juge à Saverne, décédée à Strasbourg le 26 mai dernier – à la requête de 1. François Théodore Behr, homme de lettres à Saverne tant pour lui que comme porteur de pouvoir de Marie Louise Adélaïde Xavière Behr, majeure à Saverne, 2. Antoine Dagobert Behr, huissier à Benfeld, 3. Anne Marie Reine Victoire Behr femme de Valentin Humbert, employé des contributions indirectes, enfants et héritiers de la défunte
dans la demeure du Sr Humbert rue des Veaux n° 29
terres à Ergersheim, 195 fr, maison dépendances à Saverne 6000 fr, créances 5286 fr, hardes 95 fr, total 11.351 fr – passif 10.729 fr
Enregistrement, acp 174 F° 23 du 11.7.

La maison est vendue par adjudication aux cohéritiers Marie Madeleine Rœderer et Frédéric Charles Rœderer

1825 (30.4.), Strasbourg 13 (40), Me Bremsinger n° 3521
Adjudication définitive – n° 3275, Dépôt du cahier des charges le 4 octobre n° 1824 suite 3275 – Charles Frédéric Roederer, propriétaire, poursuivant la licitation de la maison pour 47.850 francs
la maison en cette ville rue des Veaux n° 29 consistant en divers bâtiments, cours, jardins, aisances et dépendances, d’un côté faisant le coin de la rue des Veaux d’autre la maison de Jean Georges Klentsch modo Sr Bucherer marchand de vin, derrière la rivière d’Ill – jugement du 1° juillet de la présente année entérinant rapport d’experts, lequel comparant assisté de Me Louis Klauhold son avoué près le Tribunal Civil (…) Cahier des charges du 20 août dernier
Cahier des charges, par jugement du tribunal civil du 1 juillet 1824 entérinant rapport d’experts. Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 29 consistant en un bâtiment principal donnant sur le rue des Veaux, deux ailes conduisant à la maison du fond avec un autre bâtiment contenant les écuries & remises donnant sur le quai du magasin à sel. Cette maison ayant une cour & un jardin forme d’un côté le coin de ladite rue des Veaux et tient de l’autre à la maison de Jean Georges Klentsch – acquis par le défunt Jean Frédéric Charles Roederer et ses cohéritiers suivant acte reçu Saltzmann notaire le 20 février 1770. Elle appartient par indivis aux héritiers du défunt 1. pour trois quarts à ses enfants majeurs a) Marie Madeleine Roederer, fille majeure, b) Frédéric Charles Roederer, propriétaire, c) Frédérique Caroline Roederer épouse de Louis Philippe Flaxland, négt. d) Jacques Léonard Roederer, fabricant de tiges de bottes à Wasselonne, 2. pour un quart à ses petits enfants procréés par Frédérique Caroline Roederer avec le Sr Flaxland par testament olographe du défunt le 3 juin 1818 déposé en l’étude de Me Bremsinger le 14 juillet de la même année a) Amélie Caroline, b) Louise Henriette, c) Philippine Eugénie Antoinette, d) Charles Philippe Louis, e) Frédéric Henri, f) Gustave Adolphe – Charges, clauses et conditions, l’adjudicataire entretiendra le bail de 9 années à partir du 26 juin 1822 pour 800 fr au profit de Marie Madeleine Roederer et Frédéric Charles Roederer
Adjudication préparatoire n° 3332 du 7 dec. 1824 sans enchère
Rapport d’experts du 2 juin 1824, Jean Daniel Vogt, Jacques Bommer et Jean Chrétien Arnold les trois architectes – avons pris de suite le détail de chacun des bâtiments lequel nous avons commencé au rez de chaussée du bâtiment principal en entrant par la porte cochère, à gauche du passage cuisine et trois chambres dont une a alcove, idem à la cour, cage d’escalier, vestibule, cuisine, 4 chambres et décharge dessous ces pièces cave sous solives. Premier étage, cage d’escalier à gauche vestibule, cuisine sept chambres dont une a alcove à droite vestibule cuisine et quatre chambres. Second étage comme le premier. Dessus comble à la mansarde renfermant 8 chambres et deux greniers.
Aile droite : rez de chaussée, bucher et cage d’escalier conduisant au bâtiment du fond. Premier étage cage d’escalier, une chambre. Second étage, cage d’escalier, deux chambres et cuisine. Troisième étage, grenier à foin, une chambre, dessus comble.
Aile gauche, rez de chaussée, passage à droite écuries et lieux, Premier étage une chambre et lieux. Second étage pareil au premier dessus comble.
Bâtiment du fond, rez de chaussée, passage sur la terrasse, buchers, écuries, buanderie et lieux. Premier étage corridor, cuisine 4 chambres et lieux. Second étage, même distribution. Dessus comble renfermant grenier et une chambre. Les combles sont généralement couverts en tuiles doubles, estimée 28.500 francs
Enregistrement, acp 173 F° 56-v du 9.5.

Frédéric Charles Rœderer obtient de ses parents l’autorisation de se marier avec Rosine Madeleine Frœlich native de Landau
1803 (8 vend. 12), Strasbourg 6 (29), Not. Laquiante n° 2985, 2986
Sommation respectueuse et Consentement – n° 2986, Anne Marie Froelich 38 ans en la demeure de De Rosine Madeleine Froelich veuve du Cit Jean Frédéric Froelich vivant Négociant à Landau demeurant hors la porte des Juifs au Moulin appellé hetzelsmühl de se marier avec le Cit. Jean Frédéric Charles Roederer
n° 2985, Jean Frédéric Charles Roederer majeur 31 ans natif et demeurant a Strasbourg en la demeure du Cit. Jean Frédéric Charles Roederer teinturier Rue des veaux n° 29 son pere se marier avec Dlle Anne Marie Froelich Dlle majeure de 38 ans native de Landau
Enregistrement, acp 89 F° 24 du 11 vd 12

Mariage correspondant
Mariage, Strasbourg (n° 30) Du 4° jour du mois de Brumaire l’an douze de la République française à neuf heures du matin. Acte de mariage de Jean Frédéric Charles Roederer, âgé de 31 ans, Négociant né en cette ville le 20 septembre 1772, y domicilié, fils légitime de Jean Frédéric Charles Roederer, Teinturier & de Marie Madeleine Roederer, et ‘Anne Marie Froelich, âgée de 38 ans, née à Landau, Département du Bas-Rhin le 16 avril 1765, domiciliée hors la porte des Juifs de cette ville deouis huit ans, fille légitime de feu Jean Frédéric Froelich, Négociant audit lieu & de Rosine Madeleine née Froelich (signé) Jean Frédéric Charles Roederer, Anne Marie Froelich (i 18)

Frédéric Charles Rœderer expose infructueusement la maison aux enchères

1826 (18.5.), Strasbourg 13 (42), Me Bremsinger n° 3836
Cahier des charges du 3 mai, puis retrait 18 mai – Frédéric Charles Roederer, propriétaire
Désignation de l’immeuble, une maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 29 consistant en un bâtiment principal donnant sur ladite rue, deux autres conduisant à la maison du fond contenant au rez de chaussée buanderie et remise avec un autre bâtiment donnant sur le quai appelé la place du Sable, une cour et un jardin le tout formant de la rue vis à vis le magasin au sel d’autre le Sr Bucherer marchand de vin derrière la rivière d’Ill – Etablissement de la propriété, au vendeur par adjudication sur licitation devant Me Bremsinger le 4 octobre 1824 de la succession de Jean Frédéric Charles Roederer père teinturier, suivant liquidation et partage reçus Me Bremsinger le 17 décembre dernier, le Sr Roederer père l’a acquis par liquidation partage le 11 février 1769 devant Me Saltzmann
Charges, clauses et conditions, le mobiler que le vendeur se réserve formellement d’enlever savoir 1. un gradin avec ses bases en pierres et montant en fer, les oignons de fleurs, les rosiers, 8 pièces de jeunes vignes et autant d’arbres, un bassin de puits qui se trouve dans le jardin, toutes les pierres, briques, dalles, tuiles, planches et bois de construction qui n’ont point été employées et peuvent se trouver dans la cour, le jardin, la buanderie, le grenier, les échoppes ainsi que le bois qui se trouve dans la maison du jardin, 4. cet immeuble dont feu Marie Madeleine Roederer veuve du défunt avait l’usufruit a été loué par elle pour 9 ans à partir du 26 juin 1822 à Marie Madeleine Roederer sa fille majeure et au vendeur Frédéric Charles pour un loyer annuel de 1800 francs par acte ssp du 9 juin 1822 enreg. 20 août 1824 f° 122 – mise à prix 36.000 fr
à Georges Bircklé, négociant pour 37.000 francs – retrait le 15 juin n° 3910
Enregistrement, acp 178 F° 146-v du 19.5.

Frédéric Charles Roederer vend la partie sud de la maison (vers la rivière) à Jean Michel Keller puis la partie nord (vers la rue des Veaux) à Philippe Louis Flaxland et Françoise Caroline Rœderer (sa sœur)

1826 (9.10.), Strasbourg 6 (49), Me Triponé n° 1258
Frédéric Charles Roederer, propriétaire
à Philippe Louis Flaxland, négociant, et Françoise Caroline Roederer
Désignation, une maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 29. Cette maison est la partie restante d’une maison plus grande dont il a vendu le surplus au Sr Jean Michel Keller, marchand vinaigrier et distillateur, et Marie Madeleine Hügel par devant Me Triponé le 25 août 1826, d’un côté le Sr Bucherer marchand de vin, d’autre la rue qui descend au quai du Sable, devant la rue des Veaux, derrière M Keller marchand vinaigrier distillateur. Les lignes de démarcation entre la maison vendue à M et Mde Keller et celle vendue par les présentes se trouvent désignées dans le contrat de vente mentionné ci dessus. Propriété, la maison et celle acquise par le Sr Keller appartiennent au Sr Roederer pour un quart pourl’avoir hérité de Jean Frédéric Charles Roederer son père, et pour trois quarts acquis des autres ayants-droit à la succession de son père par procès verbal de licitation devant Me Bremsinger le 30 avril 1825, appartient au Sr Roederer père par acte reçi Saltzmann notaire le le 30 février 1770 – Charges, clauses et conditions, notamment quant aux murs de séparation à élever à frais communs entre le Sr Keller, à l’écoulement des eaux à l’usage du puits et des caves – pour 28 500 fr
Enregistrement, acp 180 F° 179 du 19.10

Marchand originaire de Heilbronn, Philippe Louis Flaxland épouse en 1804 Frédérique Caroline Rœderer : contrat de mariage
1801 (9 pluviose 9), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer
Eheberedung – persönlich erschienen, der burger Philipp Ludwig Flaxland, lediger Handelsmann alhier Zu Straßburg H. Burghard Flaxland, des Kirchenschafers Zu Heilbronn mit Frauen Anna Maria gebohrner Knoll ehelich erzeugter Sohn, unter assistentz des burgers Christoph Lantz Rothgerbers alhier als Hochzeitern ane einemn
So dann Jungfrau Friderica Carolina Röderer, des burgers Johann Friderich Carl Röderern Vormaligen Kunst Ferbers dahier und Frauen Maria Magdalena gebohrner Röderer Ehelich erzeugte Tochter, unter assistentz erstbesagte ihres Vaters als der Jungfer Braut andern theil
Enregistrement de Strasbourg, acp 77 F° 10 du 13 pluv. 9

Modification du contrat de mariage
1801 (29 fruct. 9), Strasbourg 3 (39), Not. Übersaal n° 1038 (380)
Eheberedungs nachtrag – sind erschienen die Bürger Philipp Ludwig Flaxand, hiesiger Handelsmann an einem,
so dann rau Friderika Karolina geborene Roederer am andern theil (…)
das sie in der zwischen ihnen den 9. Pluvios laufenden Jahrs vor Notarius Zimmer hieselbst errichtet und den 13. daraufhin gehörig registrirten Eheberedung enthaltenen begünstigungen nachstehendermassen Zu vermehren wolbedächtlich entschlossen seÿen
Enregistrement, acp 80 F° 100 du 1 cp 9

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 3 516 francs, ceux de la femme à 4 650 francs.
1801 (7 fruct. 9), Strasbourg 10 (15), Not. Zimmer n° 213, 890
Inventarium über bürgers Philipp Ludwig Flaxland handelsmanns und Fraun Friderica Carolina geb. Röderer in die Ehe gebrachtes Vermögen – vermôg vor mir Notario unterm 9. Pluvios letzthien aufgerichteten Eheberedung
in einer ane der Kalbsgaß gelegen mit N° 29 bezeichneten behausung
des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Guth, gold und Silber Geschmeids 276 fr, baarschafft 2400 fr, liegende güther bannß Buchsweiler 840 fr, summa summarum 3516 fr
der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen, hausrath 1345 fr, golden geschmeids 233 fr, baarschafft 3000 fr, Göttel: Lädlein 72 fr, summa summarum 4650 und 58 – haussteur 319 fr
Enregistrement, acp 80 f° 46 du 13 fruct. 9

Louis Flaxland, garde magasin adjoint à la halle commerciale, et Frédérique Caroline Rœderer hypothèquent la maison au profit du commis négociant Guillaume Weisé

1840 (16. 7.br), Strasbourg 12 (153), Not. Noetinger n° 12.278
Obligation – Ont comparu M. Louis Flaxland, garde magasin adjoint à la halle commerciale de Strasbourg & sous son autorisation & assistance D° Frédérique Caroline Roederer son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien et légitimement
à M. Guillaume Weisé, commis négociant demeurant à Strasbourg, la somme principale de 3500 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une maison consistant en différens corps de bâtimens, avec cour, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg rue des Veaux n° 29 entre M.M. Molter & Bucherer, donnant par derrière sur la propriété des mêmes. Les débiteurs déclarent sous les peines du stellionat que ledit immeuble leur appartient en toute propriété & qu’il est franc & libre de tous privilèges & hypothèques à l’exception 1° d’un principal de 19.000 francs dû à M. Weisé libraire suivant acte passé devant M° Triponé lors notaire à Strasbourg les 5 et 6 juin 1828, 2° & d’un principal de 1000 francs montant du cautionnement constitué par M. Henri Flaxland fils du débiteur en faveur de la chambre de commerce de cette ville aux termes d’un acte passé devant ledit notaire Noetinger le 5 septembre 1839

Frédérique Caroline Rœderer meurt en 1841 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Veaux

1841 (21.6.), Strasbourg 12 (154), Me Noetinger n° 13.503
Inventaire dressé après le décès de dame Frédérique Caroline Roederer, vivante épouse de M. Philippe Louis Flaxland, négociant à Strasbourg où elle est décédée le 30 décembre 1840.
L’an 1841 le 21 juin à neuf heures du matin, à la requête et en présence 1° de M. Philippe Louis Flaxland, garde magasin à la halle commerciale de Strasbourg, y demeurant, agissant en son propre nom à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et feu dame Frédérique Caroline Roederer son épouse aux termes de leur contrat de mariage ci après relaté, Et en outre comme mandataire de M. Charles Flaxland, commis négociant demeurant à Londres (…),
2° M. Guillaume Roederer, commis négociant demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de père et tuteur légal de Emma Roederer, Ida Roederer, Edouard Roederer, et Bertha Roederer, ses quatre enfants mineurs nés de son mariage avec feu dame Amélie Caroline Flaxland son épouse, lesdits quatre mineurs venant par représentation de leur mère dont ils sont les seuls héritiers chacun pour un quart, 3° de Dlle Louise Henriette Flaxland, majeure demeurant à Strasbourg, 4° de Dlle Philippine Eugénie Antoinette Flaxland, majeure demeurant en la même ville, 5° de M. Frédéric Henri Flaxland, garde magasin adjoint à la halle commerciale de Strasbourg y demeurant, agissant tant en son propre nom qu’en qualité de subrogé tuteur des quatre mineurs Roederer ci dessus nommés,
Lesdits Charles Flaxland, mineurs Roederer, dlle Louise Henriette Flaxland, dlle Philippine Eugénie Antoinette Flaxland, M. Frédéric Henri Flaxland seuls habiles à se dire et porter héritiers de ladite défunte (…)

1° expédition du contrat de mariage passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 9 pluviose an IX (…) 2° expédition d’un autre acte passé devant ledit M° Zimmer le 7 fructidor an IX et constatant les apports respectifs des époux Flaxland (…) 3° L’expédition d’un acte passé devant M° Uebersaal notaire à Strasbourg le 29 fructidor an IX par lequel les époux Flaxland ont modifié leur contrat de mariage
Maison à Strasbourg. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des veaux n° 29 tenant par devant à la rue des veaux, parderrière à M. Hurel d’un côté au sieur Bucherer marchand de vins de l’autre à la rue qui descend au quai du sable. Cette maison est évaluée à un revenu annuel de 1400 francs représentant au denier vingt un capital de 28.000 francs. Elle a été acquise par M. et Mad. Flaxland sur Frédéric Charles Roederer, propriétaire à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Triponé Notaire à Strasbourg le 9 octobre 1826. Ledit immeuble a été acquis en remploi et remplacement des propre aliénés de feu Mad. Flaxland ainsi que cela résulte di contrat et appartient par conséquent exclusivement à la succession de la défunte
acp 288 (3 Q 30 003) f° 67-v – Le mobilier de la communauté est évalué 2154, la garde robe de la défunte 332
Le passif de la communauté est de 12.500, celui de la succession de 8159 francs
Il dépend de la communauté une maison à Strasbourg rue des Veaux N° 29
Renonciation par le Sr Flaxland père à l’usufruit qui lui appartient aux termes de son contrat de mariage

Cahier des charges pour parvenir à la vente de la maison

1854 (5.9.), M° Noetinger
Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison sise à Strasbourg rue des Veaux N° 29, dressé à la requête de Philippe Louis Flaxland et consorts à Strasbourg
acp 432 (3 Q 30 147) f° 93-v du 4.9.

Liquidation et partage des successions de Frédérique Caroline Rœderer, de son fils Frédéric Henri Flaxland, dressé après la mort (le 9 juillet 1855) de Philippe Louis Flaxland
1858 (21.8.), M° Noetinger
Liquidation et partage de la succession délaissée par Frédérique Caroline Roederer vivante femme de Philippe Louis Flaxland, négociant à Strasbourg, décédée le 30 décembre 1840 et de celle de Frédéric Henri Flaxland, garde magasin à la halle commerciale de Strasbourg décédé le 11 mai 1844. Entre I. les représentants d’Amélie Caroline Flaxland femme de Théodore Guillaume Roederer, négociant à Strasbourg qui sont 1) Emma Roederer, décédée depuis, 2) Mathilde Eléonore Ida Roederer, 3) Alphonse Otto Edouard Roederer, 4) Adélaïde Bertha Sidonie Roederer tous à Strasbourg
II. Louise Henriette Flaxland, épouse Roederer, III. Charles Philippe Louis Flaxland, propriétaire, IV. Philippine Eugénie Antoinette Flaxland, célibataire, V. la succession de Frédéric Henri Flaxland, vivant garde magasin à la halle commerciale de Strasbourg, époux de Caroline Hoffet sa veuve
La succession de la De Flaxland consiste uniquement dans le prix d’une maison sise à Strasbourg rue des Veaux N° 29, adjugée à Frédéric Hoffet, négociant à Paris par acte reçu Noetinger notaire le 23 mars 1848
I. Succession de De Flaxland. Masse active, prix de la maison 39.000, masse passive 19.386, reste 19.613
II. succession de Frédéric Henri Flaxland, 1/5 de la masse 3922, il lui est dû par la succession par acte reçu Triponé le 9. 8.bre 1826, 1144, total 5027, masse passive , néant
III. Succession de Mde Roederer née Flaxland (…)
Succession de Mr Flaxland père décédé le 9 juillet 1855. Elle consiste dans la part recueillie dans la succession de son fils soumise à l’usufruit de son épouse 1266
Droits des parties (…)
acp 471 (3 Q 30 186) f° 85 du 25.8.

Les cohéritiers Flaxland vendent la maison moyennant 39 000 francs à Frédéric Hoffet, négociant demeurant à Paris, pour lequel accepte Henri Hoffet

1858 (23 mars), M° M° Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 727 (2879) n° 9, le 30 avril 1853
Cahier des charges pour parvenir à la vente par licitation d’une maison sise à Strasbourg rue des veaux numéro 4 ancien numéro 29, Dépendant de la succession de Madame Frédérique Caroline Roederer, vivante épouse de Monsieur Philippe Louis Flaxland, négociant à Strasbourg où elle est décédée le 30 décembre 1840, dessé par M° Charles Noetinger notaire à la résidence de Strasbourg soussigné, spécialement commis à l’effet des présentes suivant jugement rendu par le tribunal séant à Strasbourg le 18 janvier 1858, Entre 1° Monsieur Charles Philippe Louis Flaxland, propriétaire demeurant à Hangenbieten, 2° Madame Louise Henriette Flaxland, épouse de Monsieur Théodore Guillaume Roederer, négociant avec lequel elle demeure à Strasbourg et ce dernier, 3° a) Mademoiselle Mathilde Eléonore Ida Roederer, majeure sans profession demeurant en la même ville, b) Monsieur Alphonse Edouard Otto Roederer, c) Mademoiselle Adélaïde Bertha Sidonie Roederer, ces deux derniers mineurs émancipés, sans profession demeurant en la même ville,, Mademoiselle Roederer et Monsieur Otto Roederer par représentation de leur mère dame Amélie Caroline Flaxland épouse en premières noces de Monsieur Théodore Guillaume Roederer susnommé, 4° Mademoiselle Philippine Eugénie Antoinette Flaxland, majeure, sans profession demeurant à Strasbourg, 5° Madame Caroline Hoffet, rentière veuve de Monsieur Frédéric Henri Flaxland en son vivant garde magasin à la halle commerciale de Strasbourg où elle demeure, madame veuve Flaxland agissant comme usufruitière viagère de la succession de son mari aux termes de leur contrat de mariage dressé par M° Zimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 25 mars 1843
Enonciation du jugement qui a autorisé la vente. Sur l’action en partage et en liquidation intentée par M° Philippine Eugénie Antoinette Flaxland ayant pour avoué M° Hervé (…) ordonne que sans expertise préalable et sur la mise à prix de 25.000 francs il sera procédé à la vente par licitation d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des veaux n° 4 ancien n° 29 tenant par devant à la dite rue, par derrière à Monsieur Hurel d’un côté à Monsieur Bucherer marchand de vins de l’autre à la rue qui descend au quai au sable. Dit que dans le cahier des charges à dresser par le notaire, il sera stipulé 1° que l’usufruit apparteant à la défenderesse veuve Flaxland sur le cinquième des revenus de l’immeuble sera converti en usufruit sur la part correspondante du prix d’adjudication (…)
Désignation de l’immeuble. Une maison à rez de chaussée deux étages et mansardes avec cour, puits, caves, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des veaux ancien n° 29, tenant par devant à la dite rue, par derrière à Monsieur Hurel d’un côté à Monsieur Bucherer marchand de vins de l’autre à la rue qui descend au quai au sable. Ladite maison est actuellement sise rue des écrivains numéro 4 d’après la nouvelle dénomination des rues. De cette maison font partie, Avec leurs tuyaus et pierres, trois poêles de faience et un poêle en fonte sis au logement de Monsieur Roederer, trois poêles en faience sis au logement de Monsieur Zantes, trois poêles en faience sis au logement de Monsieur Koch, trois poêles en faience sis au logement de Monsieur Christ, deux idem en faience sis au logement de Monsieur Ehrsam formant un total de huit poêles. (…) De cette vente sont expressément réservés les objets suivants appartenants à Monsieur Roederer père, savoir un poêle en fonte avec ses tuyaux et pierre au logement de Monsieur Roederer, un poêle en fonte avec ses tuyaux et pierre dans la salle à manger du logement d’Eyssautier, un trumeau dans la chambre à coucher au logement d’Eyssautier, trois trumeaux dans le logement Roederer deuxième marmites avec leurs lunettes au même logement, Un chaudon avec accessoires, une plaque en fer recouvrant l’âtre, un petit four avec ses accessoires et les étagères de la cuisine au même logement, Sur la mise à prix de 25.000 francs
Etablissement de la propriété. La maison ci-dessus décrite dépendait de la succession de Madame Frédérique Caroline Roederer en son vivant épouse de Monsieur Philippe Louis Flaxland, garde magasin à la halle commerciale de Strasbourg où elle est décédée le 30 décembre 1840. Par suite de la renonciation faite par Monsieur Philippe Louis Flaxland veuf, à l’usufruit de la moitié lui compétant sur les biens délaissés par sa défunte épouse aux termes de son contrat de mariage reçu par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 9 pluviose an neuf, d’un acte contenant constatation d’appots reçu par ledit notaire le 7 fructidor an IX et d’un acte reçu par M° Uebersaal notaire à Strasbourg le 29 fructidor an neuf. Cette succession est advenue en toute propriété aux enfants et petits enfants dans les proportions suivantes, savoir 1° à Monsieur Charles Flaxland alors commis négociant demeurant à Londres, 2° aux enfants mineurs Amélie Wilhelmine Emma Roederer, Mathilde Eléonore Ida Roederer, Alphonse Edouard Otto Roederer, Adélaïde Bertha Sidonie Roederer, issus du mariage de feue dame Amélie Caroline Flaxland épouse en premières noces de Monsieur Théodore Guillaume Roederer susnommé et qualifié, demeurant à Strasbourg, les quatre enfants mineurs Roederer par représentation de leur mère décédée à Strasbourg le 19 juillet 1840 sont ils étaient seuls et uniques héritiers chacun de pour un quart, 3° Mademoiselle Louise Henriette Flaxland, 4° Madame Philippine Eugénie Antoinette Flaxland, les deux majeures, demeurant à Strasbourg, 5° Monsieur Frédéric Henri Flaxland, garde magasin adjoint à la halle commerciale demeurant en la même ville, chacun des quatre enfants pour un 5° ou 4/20, les quatre petits enfants Roederer ensemble pour 1/5 ou chacun d’eux pour 1/20, le tour ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par M° Noetinger notaire soussigné le 21 juin 1841.
Monsieur Frédéric Henri Flaxland, l’un des enfants en son vivant garde magasin adjoint garde magasin adjoint à la halle commerciale, est décédé à Strasbourg le 11 mai 1844 délaissant sa veuve Madame Caroline Hoffet, comme donataire en usufruit viager de la totalité de la succession aux termes de son contrat de mariage reçu par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 25 mars 1843. Le 5° lui appartenant dans ladite mineur est échu pour un quart à Monsieur Philippe Louis Flaxland son père, soit pour un 25° ou 4/80 et pour les trois autres quart ou les 3/20 de la totalité à ses trois frères et sœurs et aux représentationnt de sa quatrième sœur Madame Roederer chaque branche pour trois 80°. De sorte que par suite du décès de Monsieur Frédéric Henri Flaxland l’immeuble appartenait (…). Monsieur Flaxland père est décédé lui-même le 7 juillet 1855, les quatre 80° lui revenant en nue propriété dans ladite maison sont advenus à ses trois enfants survivants (…) et à ses petits-enfants Roederer (…)
Madame Frédérique Caroline Roederer vivante épouse de Monsieur Philippe Louis Flaxland en son vivant grand-mère et mère des propriétaires actuels avait acquis cette maison en remploi de ses propres aliénés de son mariage, de Monsieur Frédéric Charles Roederer, propriétaire demeurant à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant M° Triponé notaire à Strasbourg le 9 octobre 1826 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 30 du même mois volume 416 numéro 3 avec inscription d’office du même jous volume 180 numéro 675. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 28.400 francs (…) le 19 février 1858
(f° 25) Dépôt du cahier des charges (…) le 19 février 1858
(f° 27) Adjudication. Et cejourd’hui 23 mars 1858 (…) mise à prix de 25.000 francs. Diverses bougies chacune de de la durée d’environ une minute ayant été successivement allumées et s’étant éteintes diverses mises ont été faites et la dernière par Monsieur Henri Hoffet, marchand de bois demeurant à Strasbourg à ce présent pour et au nom de Monsieur Frédéric Hoffet, négociant demeurant à Paris quai de Béthune numéro 14 son frère (…) Deux nouvelles bougies chacune ade la même durée ayant été successivement allumées et s’étant éteintes sans qu’il ait été fait de mise supérieure, Monsieur Frédéric Hoffet a été déclaré par M° Noetinger (…) dernier enchérisseur et propriétaire de la maison en question, Ce qui a été accepté pour lui par Monsieur Henri Hoffet sus qualifié moyennant le prix principal de 39.000 francs
acp 467 (3 Q 30 182) f° 27 du 25.2., Cahier des charges du 19 février
acp 468 (3 Q 30 182) f° 22 du 1.4. Adjudication définitive du 23 mars

Fils du marchand de bois Jean Frédéric Hoffet et de Marie Barbe Betz, Frédéric (Ernest Frédéric) Hoffet épouse en 1850 à la Croix Rousse (Lyon) Charlotte Constance Hoffet, fille du chef d’institution Jean Georges Hoffet
1849 (7.11.), Strasbourg 10 (115), Not. Zimmer n° 8098
Consentement à mariage par M. Jean Frédéric Hoffet & D° Marie Barbe Betz sa f°. domiciliés à Strasbourg à son fils Ernest Frédéric Hoffet domicilié à Paris
acp 388 (3 Q 30 103) f° 71-v – Consentement par Jean Frédéric Hoffet Md. de bois et Marie Barbe Betz sa femme à Strasbourg au mariage de leur fils Ernest Frédéric Hoffet, commissionnaire à Paris, avec Constance Hoffet de Lyon

Mariage, La Croix Rousse (Lyon, n° 19)
L’an 1850 le 19 janvier à midi (…) sont comparus Ernest Frédéric Hoffet, commissionnaire changeur demeurant à Paris Boulevard contre escarpe, majeur de Jean Frédéric Hoffet, marchand de bois et Marie Barbe Betz, son épouse, domiciliés à Strasbourg (Bas Rhin) place des Moulins 8, consentant ainsi qu’il résulte de l’acte passé par devant Louis Frédéric Grimmer notaire en cette dernière ville le 7 novembre dernier, ledit Ernest Frédéric Hoffet né à Strasbourg le 4 mars 1821 d’une part
Et Charlotte Constance Hoffet, demeurant chez ses père et mère, née à la Croix Rousse le 7 mars 1831, mineure, fille de Jean Georges Hoffet, chef d’institution et de Marie Amélie Morin son épouse domiciliée en cette ville rue des gloriettes 9 présents et consentants d’autre part (signé) F Hoffet, Constance Hoffet

Ernest Frédéric Hoffet, négociant à Paris, et sa femme Charlotte Constance Hoffet vendent la maison moyennant 40 000 francs au boulanger Chrétien Stoll et à sa femme Salomé Amélie Rumpp

1864 (29.9.), M° Noetinger
Vente par le mandataire de 1) Ernest Frédéric Hoffet, négociant à Paris, 2) Charlotte Constance Hoffet épouse d’Ernest Frédéric Hoffet susdénommée
à Chrétien Stoll, boulanger, et Salomé Amélie Rumpp, sa femme
d’une maison sise rue des Veaux et rue des Ecrivains N° 4, moyennant 40.000 francs dont 16.157 des deniers des acquéreurs (…) payables aux héritiers de feu Frédéric Henri Flaxland, créancier suivant adjudication reçue Noetinger notaire le 23 mars 1858, titre originaire
acp 536 (3 Q 30 251) f° 64-v du 6.10.

Fils d’un cultivateur de Hœrdt, Chrétien Stoll épouse en 1837 Salomé Amélie Rumpp, fille de négociant
1837 (12.7.), Strasbourg 12 (144), Me Noetinger n° 9398
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Chrétien Stoll, boulanger à Strasbourg, fils de feu Martin Stoll, cultivateur à Hoerth, et feu Catherine Werins
Salomé Amélie Rumpp, fille majeure demeurant même ville, fille de Jean Geoffroi Rumpp, négociant, et de Catherine Salomé Hoh
Enregistrement, acp 251 f° 57-v du 14.7.

Chrétien Stoll et Amélie Salomé Rumpp consentent au mariage de leur fils Albert Chrétien avec Emilie Bœrsch
1871 (22.9.), Emile Weiss
Einwilligung von Christian Stoll Eigenthümer und Amalia Salome Rumpp seine Ehefrau in Straßburg zur vermählung ihres Sohns Albert Christian Stoll, Kauffmann in Straßburg mit Emilie Boersch in Straßburg
acp 596 (3 Q 30 311) f° 160-v du 22.9.

Salomé Amélie Rumpp meurt en 1872 en délaissant trois enfants.

1872 ‘24.10.), Strasbourg 4 (136), Not. Charles Lauterbach n° 115
Inventaire de la succession de dame Salomé Amélie Rumpp, en son vivant épouse de M. Chrétien Stoll, propriétaire demeurant à Strasbourg où elle est décédée le 18 septembre 1872.
L’an 1872, le Jeudi 24 octobre à neuf heures du matin à Strasbourg au domicile mortuaire à la requête et en présence I. de M. Chrétien Stoll, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg rue des écrivains N° 4, agissant dans les qualités suivants, savoir a) en son nom personnel 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre lui et sa défunte épouse dame Salomé Amélie Rumpp, 2° comme donataire de la jouissance gratuite aussi longtemps qu’il restera en état de viduité de la moitié de la succession de sa défunte épouse, ainsi que le tout résulte de leur contrat de mariage passé devant M° Charles Noetinger, alors notaire à Strasbourg le 12 juillet 1837
b) au nom et comme mandataire de Guillaume Alfred Schnell, Chevalier de la Légion d’Honneur, chef d’escadron d’Etat major, ayant demeuré dans le temps à Strasbourg, demeurant présentement à Lille (…) ledit M. Guillaume Alfred Schnell comme poursuivant les droits et actions mobiliers de sa femme dame Emilie Elisa Stoll avec lequel il est marié sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts sans clause d’emploi ni de remploi aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Noetinger notaire à Strasbourg le 19 avril 1872,
II. De M. Albert Chrétien Stoll, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personne que comme mandataire de Dame Julie Amélie Stoll épouse autorisée de M. Auguste Wilhelm, capitaine d’artillerie avec lesquel elle demeure à Bourges, rue du Petit Charlet 12 (…) M et Mad. Wilhelm mariés sous le régimé de la communauté de biens réduite aux acquêts sans clause d’emploi ni de remploi aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Noetinger notaire à Strasbourg le 9 juin 1863,
Lesdits 1. Mde Schnell, 2. Mad. Wilhelm, 3. M. Albert Chrétien Schnell habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un tiers de leur mère feu dame Salomé Amélie Rumpp de son vivant épouse dudit M. Chrétien Stoll décédé à Strasbourg le 18 septembre dernier

Teneur du contrat de mariage (…)
Immeubles de la communauté. I. Maison rue des veaux et des Ecrivains. Une maison à rez de chaussée surmonté de deux étages et de mansardes avec cour, puits, caves, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Veaux ancien n° 29 et rue des écrivains n° 4, tenant pardevant à la rue des veaux par derrière à M Eissen, d’un côté à M. Bucherer, marchand de vins, de l’autre la rue des Ecrivains. Origine propriété. M. et Mde Stoll ont acquis cette maison durant leur mariage de M. Ernest Frédéric Hoffet, négociant, et de dame Charlotte Constance Hoffet, son épouse demeurant & domiciliés ensemble à Paris suivant contrat passé devant M° Victor Noetinger alors notaire à Strasbourg le 29 septembre 1864, lequel contrat contient l’établissement de propriété antériieure pour laquelle les parties s’y réfèrent. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 40.000 francs
II. Maison rue des Serruriers. Une maison consistant en divers corps de bâtiments ayant porte cochère, deux cours, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg, rue des Serruriers N° 27 et 28, tenant d’un côté aux héritiers Lefebre, de l’autre à M. Noetinger notaire, par devant à la rue der serruriers et par derrière aux héritiers Mathis. Origine de propriété. M. Stoll a acquis cette maison durant leur mariage des héritiers de M. Valentin Schnéegans, avoué, & de Mad. Elisabeth Cuntz, son épouse, tous deux décédés à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant ledit M° Charles Noetinger le 6 juillet 1843, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 22 du même mois de juillet volume 570 n° 24 et inscrit d’office volume 590 n° 148.. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 56.000 francs (…) Origine de propriété antérieure. La maison sise rue des serruriers dépendait des successions de feu M. Valentin Schneegans avoué et de la dame son épouse au moyen de l’adjudication qui en a été faite à M° Schneegans par Mad. Marie Françoise Bresson veuve de M. Georges Dominique Ulrich, père vérificateur des douanes en retraite et maire de la ville de Guebwiller,d e M. Dominique Ulrich, fils, juriste demeurant à Guebwiller, de Mad. Françoise Vitoire Ulrich épouse de M. Maximilien Bernardin Ritter receveur de l’enregistrement qui l’a autorisée, demeurant avec lui à Rouffach, de Mad.lle Adèle Ulrich fille majeure demeurant à Guebwiller et de Mad. Françoise Joséphine Ulrich épouse autorisée de M. Jean Baptiste Gregoire Leclaire contrôleur des mines demeurant à Bouxwiller aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer, père, alors notaire à Strasbourg le 20 mars 1823 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier avril suivant volume155 n° 65 inscrit d’office volume 157 n° 326
(n° 118, 26 octobre 1872) Prisée des objets mobiliers. A. Meubles de communauté. Dans la chambre d’habitation, première chambre à coucher, deuxième chambre à coucher,, troisième chambre à coucher, chambre de la servante, cuisine, au grenier, Dans la cave
acp 609 (3 Q 30 323) f° 91-v n° 4275 du 4.11. – Inventar der Gütergemeinschaft zwischen Christian Stoll und Salome Amelie Rumpp. Gütergemeinschaft ein Hais Schreibengasse N° 4, Ein Haus Schlossergasse N° 27, Schuldscheine 4500, Geld 1000, Mobilien 1811
Nachlass Kleidung 215

Liquidation de la succession
1877 (21.2.), M° Lauterbach
Liquidation des Nachlasses der am 18. September 1872 dahier verlebten Salome Amalie Rumpp und des am 29. December 1876 dahier verlebten Christian Stoll, Eheleute, durch deren Kinder 1. Albert Christian Stoll, Kaufmann dahier, 2. Elise Emelie Stoll, Ehefrau von Wilhelm Alfred Schnell in Lille, 3. Julie Emilie Stoll, Ehefrau von August Wilhelm in Bourges
Activa. Ein Wohnhaus in der Schlossergasse N° 27, angeschlagen zu M. 112.800
Ein Wohnhaus in des Kalbs N° 29 & Schreiberstubgasse 4, 80.800
Baares Geld in Händen des Notars 1036
Forderungen 592. Vorempfängt (Frau Wilhelm 5758, Frau Schnell 2400, Albert Christian Stoll 21.600) 29.758, Total 225.053 – Passiva (…) die auf das Haus Kalbs & Schreiberstubgasse noch bestehenden Hÿpothekar forderungen 12.012, summa 16.825 – Bleibt 208.227
Abrechnung. Frau Schnell, Hausanschlagpreis 80.800
Albert Christian Stoll, Hausanschlagpreis, 112.800.
acp 661 (3 Q 30 376) f° 72-v n° 944 du 24.2.

La maison revient ensuite à Guillaume Alfred Schnell, officier d’état-major à Lunéville, et à Elise Emilie Stoll : contrat de mariage

1871 (19.4.), M° Noetinger
Ehe Vertrag zwischen 1) Wilhelm Alfred Schnell, Commendant des Etat Major in Luneville
2) Elisa Emilie Stoll, minderjährig in Straßburg, tochter von Christian Stoll, Eigenthümer, und Salome Amelie Rumpp seiner Ehefrau in Straßburg
acp 598 (3 Q 30 313) f° 18-v du 21.4. n° 595 – Annahm der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahma des mitgebrachten und Ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe 1) zweÿ Pferde 1500. Ein Haus Hechten straße N° 2
Ein Haus Kolbenstraße N° 1
Ein Haus Kessel Straße N° 7
Ein Haus Krautenau N° 4
2 Obligationen vom Grund Credit Frankreichs, 1 Obligation der Stadt Marseille
Schenkung von den Eheleuten Stoll, Ihrer Tochter annehmend 1) Mobilien abgeschätzt 3000, 2) Eine lebtägige Rente von 1200 Franken, Rente welche erlöscht nach dem Tode der Eltern
Nach Art. 5 des Ehevertrags behält das überlebende die Hälfte der Gemeinschafft als Eigenthum und die Hälfte als Nutzniesung.
Eventuelle Schenkung dem überlebenden von der Nutzniesung des Nachlasses von dem vorsterbenden

Chrétien Stoll et Amélie Salomé Rumpp consentent au mariage de leur fille Elise Emilie avec Guillaume Alfred Schnell
1871 (17.4.), Noetinger (Loew subst. Noetinger)
Einwilligung von Christian Stoll, Eigenthümer und Salome Amalia Rump seine Ehefrau in Straßburg zur vermählung ihrer tochter Elisa Emilie Stoll mit Wilhelm Alfred Schnell beide in Straßburg
acp 596 (3 Q 30 311) f° 50-v du 18.4.



7, rue d’Or


Rue d’Or n° 7 – IX 9 (Blondel), P 1386 puis section 15 parcelle 44 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Brey (1607) – Façade déplacée rue du Maroquin (1939)


Le n° 7 surmonté du clocheton (vers 1930, Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 1161)
Vue vers 1910 (carte postale, collection
Strasbourg disparu)
Façade en pan de bois remontée au musée de l’Œuvre Notre Dame (décembre 2010)

La maison qui appartient en 1587 à Loup von Molsheim a un encorbellement de 21 pieds ½ de long en saillie de 6 pieds 9 pouces. Le charron Pierre Groshenn alors locataire achète la maison. Sa veuve se remarie avec le charron Jean Brey qui a l’intention de reconstruire entièrement sa maison en 1607 en aménageant deux arcades. Les préposés l’autorisent à refaire un encorbellement pourvu que la saillie ne soit pas supérieure à quatre pieds. L’enquête menée en 1907 dans les maisons sur le tracé de la Grande Percée relève sur un linteau de porte au premier étage la date 16xx dont les deux derniers chiffres seraient 01. Jean Brey cède un bâtiment arrière en 1607 à son gendre Nicolas Anslinger, un autre bâtiment en 1608 à Michel Walter et une écurie en 1610 à son voisin l’aubergiste à la Pomme d’Or. Jean Brey rachète en 1609 la maison cédée à son gendre. Michel Walter se rend propriétaire des trois bâtiments initiaux en 1619 et revend la même année le bâtiment avant au vigneron Jean Siffermann de Mittelbergheim. Les propriétaires suivants sont des cordiers (Michel Gering, Chrétien Kamm, Jean Jacques Kamm) puis des éperonniers (1693-1728, Jean Heisch, Martin Encke) et des tailleurs (Jean Martin Straub en 1728, Jean Michel Wittmann en 1752). D’après les billets d’estimation, le rez-de-chaussée comprend l’atelier de l’artisan, chaque étage un poêle, une chambre, une cuisine et le vestibule où se trouvent un fourneau et un évier, la cave est solivée. Le comble très ancien couvert de tuiles creuses renferme en 1739 la chambre des logements militaires ; le comble qui a une simple couverture de tuiles plates renferme trois chambres cloisonnées en 1750. Il semble donc que le clocheton soit dû au coutelier Jean Daniel Froschhammer.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 250 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et un encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères g’’ et h’’ : porte et une arcade, deux étages à quatre fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. L’arrière (1-2) de la maison donne dans la cour Q.
La maison porte d’abord le n° 4 (1784-1857) puis le n° 7.


Cour Q

La maison appartient de 1809 à 1818 au faiseur de treuils Jean Henri Edler. Il la vend à deux architectes qui en font une maison de rapport. La ville achète la maison (exercice 1909) qui se trouve sur le tracé de la Grande Percée. La Commission des monuments historiques fait observer en 1932 que le bâtiment inscrit à l’inventaire supplémentaire doit être conservé. Comme le tracé de la percée a déjà été modifié pour éviter de démolir des bâtiments quai Saint-Nicolas, la Société pour la conservation des monuments historiques d’Alsace propose qu’à défaut de conserver sur place les n° 7 et 9 rue d’Or ils soient intégrés aux bâtiments du musée de l’Œuvre Notre Dame lors de son extension. La Police du Bâtiment ratifie en 1938 le projet de remonter dans la cour de l’hôtel du Cerf la façade anciennement au 7, rue d’Or et vers la rue du Maroquin différents éléments qui proviennent de maisons démolies dans la première partie de la Grande Percée.


Etages (vers 1930, Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 1160)
Dessin de la façade à remonter rue du Maroquin (1938, dossier de la Police du Bâtiment)


Relevés du Service des monuments historiques en août 1907 (dessins d’Othon Reick, Fonds Denkmalarchiv, DRAC Grand Est, cote DAR 482 B 146)

juin 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1603 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Loup von Molsheim, drapier, et (1572) Catherine Reiff – luthériens
Pierre Groshenn, charron, et (1576) Véronique Schuekür – luthériens
h Jean Brey, charron, et (1594) Véronique Schuekür veuve de Pierre Groshenn – luthériens
1607 h (partie arrière, 1607-1609) Nicolas Anslinger, cocher, et (1597) Madeleine Groshenn, remariée (1609) avec le cocher Georges Barchert – luthériens
1608 v (partie arrière, 1608) Michel Walter, ci-dessous
1619 v Michel Walter, gourmet, et Barbe Gamp, bourgeois depuis 1609 – luthériens
1619 v Jean Siffermann l’aîné, de Mittelbergheim – luthérien
1624 h Michel Gering, cordier, et (1624) Eve Sifermann puis (1638) Apollonie Burckhard – luthériens
1668 v Chrétien Kamm, cordier, et (1648) Anne Thomas – luthériens
1680 h Jean Jacques Kamm, cordier, et (1687) Anne Marie Schuhmacher, remariée (1695) avec le boulanger Jean Thiébaut Ammel, d’abord (1688) mari de Marie Madeleine Nonnenmann – luthériens
1691 v Jean Heisch, éperonnier, et (1687) Marguerite Freytag, remariée (1696) avec l’éperonnier Martin Encke – luthériens
1728 v Jean Martin Straub, tailleur, et (1719) Marie Salomé Appelli puis (1733) Marie Salomé Weber, d’abord (1730) femme du maréchal ferrant Jean Michel Ott de la Robertsau – luthériens
1739 v Jean Daniel Froschhammer, coutelier, et (1717) Catherine Dorothée Schneider – luthériens
1752 v Jean Michel Wittmann, tailleur, et (1750) Catherine Elisabeth Rœmer, remariée (1784) avec le batelier Jean Thiébaut Rimbach – luthériens
1807 v Jean Geoffroi Schæffer, marchand, et (1770) Marie Elisabeth Strohmeyer – luthériens
1809 v Jean Henri Edler, faiseur de treuils, et (1808) Marguerite Salomé Reichard
1818 v Jean Chrétien Arnold, architecte, et (1796) Catherine Dorothée Heitz (indivis avec le suivant)
1838 v Jean Daniel Fritz, charpentier, et (1784) Marie Salomé Heiligenstein
1881 v Gustave Adolphe Kieffer, tailleur puis receveur de l’octroi, et (1857) Barbe Klinger
1909* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1722, 350 livres en 1733, 250 livres en 1739, 250 livres en 1750, 450 livres en 1782

(1765, Liste Blondel) IX 9, Michel Wittmann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Wittmann, 3 toises, 1 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1386, Arnold, Jean Chrétien, architecte rue du Jeu des Enfants 27 – maison, sol – 0,4 are / Fritz Jean Daniel hér. / 0,25

Locations

1605, Nicolas Anslinger et Madeleine Groshenn (ensuite propriétaires)
1608, Georges Brey, voiturier (frère du propriétaire)

Livres des communaux

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450) f° 365
Loup von Molsheim est propriétaire de la maison qu’il loue au charron Pierre Grosshenn. Il doit 8 sols pour jouir d’un encorbellement (21 pieds ½ de long, 6 pieds 9 pouces de saillie)
Pierre Grosshenn doit en particulier 2 sols pour poser du fumier sur le communal.

Im Goldtgießen die Ander seitten vonn dem Spitthalthor widerumb hieneinwerths nach der Statt dem Wasser Zu.

Wolff von Moltzheim der Tuchmann hatt an seinem Hauß, da Peter Großhenn der Wagner Innen sizt, ein Vsstoß xxi+ schu lang, vj schu ix Zoll herauß, Bessert für den Ausstoß, viij ß d.

Peter Großhenn der Wagner hatt auch daß Allmend mit Mist verschlagen, Bessert für das Nießen, ij ß d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1607, Préposés au bâtiment (VII 1322
Le charron Jean Brey qui habite à côté de la Pomme d’or a un grand encorbellement (6 pieds ½ de saillie, 20 pieds ½ de long) qu’il a l’intention de démolir. Il a l’intention de reconstruire entièrement sa maison et d’aménager deux arcades. Comme les voisins qui ont eux aussi de grands encorbellements devront aussi faire des travaux, les préposés renvoient le pétitionnaire aux Conseillers et aux Vingt-et-Un

(f° 101-v) Freÿtag 17. Julÿ – Hans Breÿ d. wagner im Goldgießen neben dem guldenen Apffel wohnend, hat ein grossen alten Uberhang 6 ½ schuh herauß, vnd 20 ½ sch lang war er willens abzubrechen 2 Newe bögen Zubrech. vnd d. hauß von newem Zubawen. Weil dan bede seine Nachburen Zu beden seiten eben solche vberhang auch haben vnd In Kurtzenn auch bawen müssen, Ist dauon gered, ob man Ihm willfahren, oder etwas abbrech. will, weil man aber sein beg.en ohn d. nit recht verstehen können Ist er für die xxi gewieß. mags daselbst schrifflich für bring.

1607 Conseillers et XXI (1 R 86)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un donnent pouvoir aux préposés au bâtiment de prendre la décision qui leur paraîtra la plus esthétique et la plus appropriée.

(f° 190) Mittwoch den XXII Julÿ – Hans Prey vmb Newen vberhang – Hans Prey der wagner vbergibt supp.tôn dorin er meldt, wie er sein hauß im goldtgiessen bawen muß do er ein vberhang hatt deßwegen die bawhh. den augenschein eingenohmen vnd Zu referiren lassen werden, Wan Ime aber angelegen d er den vberhang behalten mag Bitt Zubewillig. den vberhang also. zuvergohnnen* wie er itzund hatt dan er sonst mehr auß flicken muße. Erk. Hn Bawhh. sollen befelch vnd gewaldt haben Ime wie es gemeiner Statt an Zierlichsten u. nutzesten Zuwillfahren.

1607, Préposés au bâtiment (VII 1322)
Les préposés décident que le nouvel encorbellement ne devra pas avoir une saillie supérieure à quatre pieds et qu’il ne sera pas imposé. Jean Brey déclare qu’il ne peut pas perdre trois pieds sans quoi sa maison sera trop petite. Les préposés maintiennent leur décision.

(f° 123) Zinstag 25. Augusti – Hans Breÿ d. wagner im Goldgießen neben dem guldenen Apffel hat hieuor einen alten vberhang vi+ vnd vij schuh herauß, vffs Almend herauß gebetten, Ihme wider Zuerlauben wie er hieuor gewesen, deßhalber für die xxi gewissen vnd daselbsten B und 3 beuelch und gewalt geben worden Ihme Zu willfahren oder nit Seind B und 3 widerumb vffm augenschein erschinen, der nachnahm sein hieuorig bedencken vnd begeren repetirt. Ist derhalb dauor geredt, das bede seine nachburen Zu beden seiten, eben auch solche grosse vberhengh haben nemlich 7 und 7 sch herauß und das dieselben auch werden bawen müß. es seÿe gleich vber kurtz oder lang, solte man derhalben solche große wüeste, breite vberhang abschaffen, vnd anstatt der siben schuh so er bißher gehabt, nur 4 schuh gestatten und zulaßen, vff die vberige 3 schuh soll er Verzigt thun, vnd solchen 4 schühige vberstoß vergebens haben. Das Ist Ihme angezeigt, der erclärt sich habe sonst wenig platz vnd könne nichts verlüeren od. Verzugk thun, sonder will d. bawen Ehe vnd laß. vnd das hauß verkauff. & bleibt dabeÿ.

Description de la maison

  • 1722 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, vestibules où se trouvent un fourneau et un évier, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit poêle, plusieurs chambres, chambre à soldats, vestibules où se trouvent un fourneau et un évier, une petite cave sous solives, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1739 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée le vestibule, une cave sous solives, au-dessus deux poêles, deux chambres, deux vestibules où se trouvent un fourneau et un évier, chambre à soldats sous le comble très ancien, toiture couverte de tuiles creuses, le tout estimé avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 500 florins
  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un atelier de coutelier, au premier étage un poêle, une chambre, une cuisine et le vestibule, le deuxième étage est entièrement pareil au premier, le comble qui a une simple couverture de tuiles plates renferme trois chambres cloisonnées, la cave est solivée, le tout estimé avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1782 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique de tailleur, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 900 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue d’Or

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Edler
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 438 case 4

Fritz, Jean Daniel hér.

P 1286, maison, sol, rue d’Or 4
Contenance : 0,25
Revenu total : 50,13 (50 et 0,13)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 / 8
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 805 case 2

Fritz, Jean Daniel héritiers
1881/82 Kieffer Adolph Wwe Barbara Klinger

P 1286, maison, sol, Rue d’Or 7
Contenance : 0,25
Revenu total : 50,13 (50 et 0,13)
Folio de provenance : (438)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 174 case 3

Parcelle, section 15, n° 45 – autrefois P 1386.p
Canton : Goldgießen, Hs N° 7
Désignation : Hf, Whs e. a T. (Skizze 13)
Contenance : 0,25
Revenu : 400 – 500
Remarques : 1937, démolit. – 1950 à p. 173/6

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 642
Kieffer Gustav Adolph Wwe
(gelöscht 1908)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

Cadastre allemand, registre 29 p. 174 case 2

Parcelle, section 15, n° 44 – autrefois P 1386.p
Canton : Goldgießen, zu Hs N° 7
Désignation : Hf, Whs Stockwerk e. a T. (Skizze 13)
Contenance :
Revenu : zu 110
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 642
(supra)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 294 Dite Goldgiessen, Quart. des Charrons

4
Loc. Trapp, Jean Henri – Moresse
Loc. Bohnert, Michel – Tailleur

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Goldgiessen (Seite 50)

(Haus Nr.) 7
Hummel, Schuhmacher. 0
Kieffer, Rentnerin. E 12
Jacquemin, Schreiner. 3

Grille d’enquête

L’enquêteur suppose que la date 16xx qui se trouve sur le linteau sculpté d’une fenêtre du premier étage correspond à 1601 qui donnerait la date à laquelle la maison a été construite. La façade est en pans de bois. Les combles sont particulièrement remarquuables. L’escalier en colimaçon est en bois. Certaines portes sont sculptées – Remarque. Le compte rendu est particulièrement difficile à déchiffrer.

(118)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
[Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Goldgiessen N° 7 [Maison :] 7, rue d’Or

a) Geschichtliches : [Historique] : Wolff von Molsheim, Tuchmann, wo Peter Grosheim [sic] der wagner wohnt 1587
Kraus : Sehr altes Haus mit Holzskulptirter Fenstereinfassung [Kraus, Très ancienne maison dont les encadrements de fenêtre sont sculptés]

b) Zeitbestimmung : c. 1600. Datum auf Türfries I. Ob. * erhalten *) [Epoque] environ 1600, date sur la frise d’une porte au premier étage

c) Zeicheriche Aufnahmen : Im Denkmal* – von Tür* im I. Ob. erforderlich [Relevés sous forme de dessin]

d) Photographische Aufnahmen : der Front erforderlich [Relevé photographique] façade

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. – Holz massiv, Rg Fackwerk [Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc.] en bois massif, pans de bois
  • 2. Anzahl der Geschosse – 2 [Nombre d’étages]
  • 4. Kelleranlage– nicht vorhanden (Goldgiessen !) [Sous-sol] aucun (Rue d’or !)
  • 5. Dachstuhl – eigenartig – Pfetten liegen auf Giebelwänden – aufzi*decke ! [Comble] remarquable. Les pannes reposent sur les murs du pignon
  • 11. Türeinfassungen – *boss Stein mit Kohlprofil *) [Encadrement de porte]
  • 12. Fenstereinfassungen- *ergl. ein od. II. *) [Encadrements de fenêtre]
  • 15. Gliederungen – ornamentiste F*er im I. Obz *) [Moulures]

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 1. Grundrissanlage- * * mit * Holzwendeltreppe, 2. kl. Zimmer vorn, weiten Stube u. Treppe [Disposition générale] escalier en colimaçon en bois, 2 petites chambres, un poêle et un escalier li>
  • 7. Treppenhaus – Holzwendeltreppe [Cage d’escalier] escalier en colimaçon en bois
  • 12. Plafonds – I. Obz. Ge*töbt, Tafelbretter mit Deckprofilen [Plafonds] lambrissé
  • 23. Türbilder (supraporten) – 3 Tür* mit Pilaster und ornamentirten Friesen im I. u II. Obz. *) [Dessus-de-porte] trois portes (…) à frises ornées aux 1° et 2° étages
  • 25. Türbeschläge – i Speicher * und Türfries *) [Ferrures de porte]

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 73)

7, rue d’Or (1895-1939)

Le propriétaire fait les travaux ordinaires en réaménageant notamment en 1901 la fenêtre qui n’ouvre plus vers la voie publique. La Commission contre les logements insalubres constate que la maison est bien tenue.
La Commission des monuments historiques fait observer en 1932 que le bâtiment inscrit à l’inventaire supplémentaire doit être conservé. Comme le tracé de la percée a déjà été modifié pour éviter de démolir des bâtiments quai Saint-Nicolas, on propose de démonter certains éléments comme la toiture. La Société pour la conservation des monuments historiques d’Alsace propose qu’à défaut de conserver sur place les n° 7 et 9 rue d’Or ils soient intégrés aux bâtiments du musée de l’Œuvre Notre Dame lors de son extension. La Police du Bâtiment ratifie en 1938 le projet de remonter dans la cour de l’hôtel du Cerf la façade anciennement au 7, rue d’Or et vers la rue du Maroquin différents éléments qui proviennent de maisons démolies dans la première partie de la Grande Percée.

Sommaire
  • 1884 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Kieffer, propriétaire, d’installer un tuyau d’aération à ses latrines – Le tuyau est installé, novembre 1884
  • 1895 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Kieffer, propriétaire, de modifier les volets d’une fenêtre au rez de chaussée pour qu’il ne s’ouvre plus vers la voie publique – Rappel, juillet 1898 – La propriétaire répond que l’agencement de la maison ne le permet pas – Nouveau rappel, mars 1900 – Les volets ont été modifiés mais pas encore la porte à guillotine – Rappel au sujet de la porte, avril 1901 – Travaux terminés, mai 1901
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que la sage-femme Hügel a fait poser sans autorisation une enseigne perpendiculaire – L’enseigne a été enlevée, avril 1904
  • Commission contre les logements insalubres – 1905 Les logements sont en bon état, les latrines sont accessibles de la cuisine, la cage d’escalier est propre
    1912 – Le logement Schellenberg est occupé par trop de personnes
    1915 – Commission des logements militaires. travaux à faire, raccorder les latrines aux canalisations, enlever les cheminées, éclairer la cage d’escalier
  • 1932 – Pièces jointes. Compte rendu de la Commission artistique municipale, Avis de l’Office d’habitations à bon marché, constructeur du bâtiment futur.
    Compte rendu sur le tracé à retenir – La Commission des monuments historiques fait observer que le bâtiment inscrit à l’inventaire supplémentaire doit être conservé.
    Le bâtiment 9 rue d’Or aussi inscrit à l’inventaire supplémentaire sera détruit.
    Annexe au compte rendu de la Commission artistique. La maison ne peut être conservée dans le tracé de la percée, déjà modifié pour éviter que d’autres bâtiments du quai Saint-Nicolas soient détruits. On a proposé de réutiliser certains éléments dont les toitures à un autre endroit.
    1933 – La Société pour la conservation des monuments historiques d’Alsace propose qu’à défaut de conserver sur place les n° 7 et 9 rue d’Or ils soient intégrés à ceux du musée de l’Œuvre Notre Dame lors de son extension.
  • 1938 – Dossier de dix dessins concernant le projet de nouveaux musées municipaux. La façade sur la cour de l’hôtel du Cerf accueillera les éléments de la façade anciennement au 7, rue d’Or, la façade rue du Maroquin différents éléments qui proviennent de maisons démolies dans la première partie de la Grande Percée.
    La Police du Bâtiment ratifie le projet. Pas de travaux, octobre 1938 – Travaux commencés, février 1939

Relevé d’actes

Pierre Grosshenn est locataire de la maison en 1587 (voir le Livre des communaux).
Originaire d’Altkirch, Pierre Groshenn épouse en 1576 Véronique Schuekür, originaire de Reichshoffen

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 116-v, n° 15)
1576. Den Ersten Octobris sind Ehelich eingesegnet worden Peter Großhenn von Alkirch in Sundgaw vnd frawele Schuekuerin selig. hind.lassene tochter von Richshofen (i 132)

Le charron Pierre Groshenn originaire d’Altkirch achète quelques jours plus tard le droit de bourgeoisie
1576, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 266
Petter großhanne von Alttkirch der Wagner hatt d. burgkrecht kaufft vnd dient Zu den Zimmerleuth den 13.ten 8.bris 76

Véronique veuve de Pierre Groshenn se remarie en 1594 avec Jean Brey, charron originaire de Benningen en Allgäu (voir l’acte de 1608 qui cite son frère originaire de Dettingen près de Memmingen)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 31-v, n° 33)
1594. Den 9. Decemb. sind Ehelich eingesegnet worden Hans Breÿ von Behning. d. Wagner und frawen Peter Großhenn deß wagners seligen nachgelaßene Widtwe (i 37)

Le charron Jean Brey natif de Benningen devient bourgeois par sa femme Véronique veuve de Pierre Groshenn quelques jours après son mariage
1595, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 721
Hannß Breÿ von Beningen ein Wagner, hat daß burgerrecht empf. vonn Veronica w. Peter Großhänn deß Wagners wittibenn s. haußf: vnndt will Zun den Zimmer Leüttenn dienen. Actum den 17. decemb. 94.

Jean Brey et sa femme Véronique veuve de Pierre Groshenn hypothèquent au profit du cocher Nicolas Anslinger au nom de sa femme Madeleine Groshenn, fille en premières noces de la débitrice, la maison comprenant trois bâtiments, deux écuries, un puits et autres dépendances, entre l’auberge à la Pomme d’or et le maréchal ferrant Laurent Baumwoll

1605 (xxix Januarÿ), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 53
(Inchoatum in Prothocoll. fol: 66.) Erschienen Hannß Breÿ der Wagner burger Zu Straßburg, vnd frauwell sein eheliche haußfrauw, Wÿland Peter Großhenn des Wagners seligen witwe
Haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Niclaus Anßlingers des Gutschers, Burgers Zu Straßburg, Als Ehevogts Magdalenen Großhennin seiner hußfraw. obgemelter Ehegemechd frauwell vnd Peter Großhennen dochter – schuldig sigent 400 gulden, Jeden gulden Zu xv batzen gerechnet
Zum vnderpfand ÿngesetzt vnd verlegt dreÿ heüser An einander mit Iren Hoffestatten, Zweÿen Stallung Vnd Brunnen, auch allen Andern Iren gebeuwen, begriffen, Weithen, Rechten Vnd Zugehörden, gelegen Inn der Statt Straßburg, Im Goldtgiessen, einsit nebent der Herrberg Zum Guldin Apffell, Niclaus Geude Zuständig, Vnd anderseit neben Lorentz Baumwoll den Huffschmÿtt, hinden auch vff die Herrberg Zum Guldin Apffell stoßend, Davon geth j lb d Boden Zinß den Herren Vicarien Im Gürtler hoff, Item xxx gudin gelts Ablosig mit vj C guldin Wolff Vonn Molßheim, Item Zehen guldin gelts Lösig mit ij C guldin Friderich Scholl dem Metziger, daran aber x guldin gelts Widerkheüffig mit ij C guldin Cunradt Mohr dem Haußbecken, Jährl. wie man sagt

Jean Brey et Véronique louent à leur gendre et fille Nicolas Anslinger et Madeleine Groshenn la maison sauf l’atelier de charron. Les parties résilient le bail le 19 mars 1607.

1605 (vt spâ [xxix tag Januarÿ]), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 54
(Inchoatum in Prothocoll. fol: 66.) Erschienen Niclaus Anßlinger der Gutscher burger Zu St: Vnd Magdalen Großhennin seine eheliche Haußfraw
Haben bekhandt vndt In gegensein Hannß Breÿ des Wagners, burgers Zu St: vnd Frauwell desselbig. Ehegemahell, Ihres Schwähers vnd. Mutter Offentlich verÿehen
Das sie Inen vonn Jetzgemeltem Ihrem Schwäher vnd Mutter, Sechs Jahr lang nach einander Volgend, so albereit vff Johannis Baptistæ nechstkünfftig Anegehen sollen, Entlehnt hetten Bemelter Ehegemechd Hannß Breÿen und Frauwell Ein Behausung, sampt Stallung Vnd Heuwbünen, Mit allen begriff Vnd Zugehörd. Allein die Wagner Werckstatt Vndenher vßgeschlosen, so nit Inn disser Lyhenung begriffenn sein sollen Gelegen alhier Im Goldtgiessen nebent Herrbergen Zum Guldin Apffell ein, Vnd anderseit Lorentz Baumwoll den Huffschmÿtt, Vnd Ist disse Lyhenung beschehen Vnd Zugang. Für Vnd Vmb einen Jährlichen Zinß 20 guldin Zu xv batzen
Hiebeÿ vnd mitt ist gewesen Melchior Kesselmeÿer der Sattler burger Zu St.
[in margine :] Vff 19. tag Martÿ 1607. Ist erschien hannß Breÿ hierin gemelt hatt in gegensein Niclauß Anßlingers befohlen disser Verschreibung Zu cassiren vnd Abzuthun.

Jean Brey et Véronique veuve du charron Pierre Groshenn hypothèquent la maison au profit de Nicolas Anslinger et de Madeleine, leur gendre et fille respectifs. L’acte est annulé par le suivant.

1607 (vt spâ [xix tag Martÿ]), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 126-v
Erschienen hannß Breÿ der Wagner burger Zu Straßburg vnd frauwell sein eheliche haußfrauw, wÿland Peter Großhenn des wagners selig. witwe
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Niclauß Anßlingers des Landtgutschers burgers Zu Straßburg Magdalena seiner haußfr. Ihres dochtermanns vnd dochter offentlich verÿehen – schuldig sigent 300 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt dreÿ heüser Aneinand. geleg. mit Ihren hoffstett. Zweÿ höff. Stallung vnd Brunnen, Auch Allen Ihren gebeüwen & Inn d. St. Straßburg Im goldtgiessen, einseit neben d. herrberg Zu guldin Apffell vnd and.sit neben Lorentz Boumwoll dem huffschmidt hind. vff die herrberg Zum guldin Apffell stoßend, Dauon gond j lb d Boden Zinß den herrn Vicarien Inn Gürtlerin hoff, Item xxx gl geldt Ablösig mit vj C gl Wolff vonn Molßheim, Mehr w gl gelts Lösig mit ij C gl Cunradt Mohren dem haußbeck Alle Jahr Sunst eÿg.
(Vide Cassaturam in Reg. 1605. fol. 53.)
(Disser gegenwärtiger Contract Ist vß geheÿß bed. parth. vnd abgethan weg. eines newen Contract prout infra fol: 300. Act. 6. Julÿ Anno 1607)

Jean Brey et Véronique veuve du charron Pierre Groshenn vendent une maison au profit de Nicolas Anslinger et de Madeleine, leur gendre et fille respectifs. Les vendeurs se réservent le bâtiment avant et prennent à leur charge les capitaux garantis sur la maison, notamment 400 florins dus à Loup von Molsheim (précédent propriétaire). Les parties conviennent de construire un mur dans la première cour et de divers aménagements (escalier, jours)

1607 (vj tag Julÿ), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 300-v
(P. fol. 181.) Erschienen Hannß Breÿ der wagner burger Zu Straßburg vnd frauwell seiner eheliche haußwürthin wÿland Peter Großhenn des wagners selig. witwe haben (verkaufft)
Niclauß Anßlinger dem Landtgutscher burger Zu Straßburg vnd Magdalenen Großhennin seiner ehelich. haußfrauwen Ihrem dochtermann und dochter, bede Zugeg.
hauß, hoffestatt vnd hinder Stallung sampt dem Stall vnder der behausung deßgleichen ein Vord. vnd hind. höfflin benebent dem vßgang vornen Inn das goldtgiessen Auch mit der gerechtigkeit des halben Brunnens so mit hannß Khammen dem Metziger gemein gelegen Inn der Statt Straßburg Im goldtgiessen, hind. Ihr der verkhöuffern noch vorbehalttenen Behausung einseit nebent demselbig hannß Khammen zum theÿl und Zum theil Mathÿß Schäffer dem Landtgutscher, anderseit nebent der herrberg Zum guldin Apffel vnd stoßt vornen vff der Verkhöuffern vorbehaltene vordere Behausung, da dan der vßgang vnder derselben vorderer Behaußung Inn das goldtgiessen gehet vnnd das vorder höfflin nebent der verkhöüffere nebens beüwlin so sie Inen Auch Vorbehaltten gelegen, Vnnd ob wol Ihr der Verkhoüffere vordere behausung mit sampt dissen erkhaufftenn hauß hoffestatt höfflin vnd Ställen noch verhafftet Ist für ein pfund pfenning gelts Bodenzinses vff Johannis Baptæ fallend Inn gürtlerhoff, Mehr v lb d gelts Ablösig mit j C lb d vff Galli Cunradt Mohren dem Becken, So haben doch die Khöuffere solche bede beschwerd. vff Ihre Behausung Angenommen, dieselbe Jahrs ohne der Verkhöuffere Zuthun, costen vnnd schad. Zu Verzinsen vnd Abzurichten
Weÿther dieweil bede Behausung. das vord. vnd hind. noch verhafftet sind geg. herrn wolff von Molßheim vmb 400 guldin Straßburger wehrung So haben die Verköüffere solche beschwerdt vff ihre noch vorbehalttene vorder Behausung geschlag. dieselbig. Summ Jährlich ermelten herrn Wolff von Molßh. ohne der Khöuffere costen vnd schad. Zu verzinsenn, Dafür dann bede Behausung gegen einander vff den fahl da man einig. Verlust Ane einem oder andern nemmen solte, obligirt vnd verpfandt sein sollen, vnnd Alles Rht, Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen 550 pfund pfenning Straßburger
Vnd Ist hirin Insonderheit Abgeredt, Weil Inn dem Vordern höfflin vonn nebents bouwlin ein scheÿdtwandt bits Ane den vßgang der vordern thüren würdt gemacht werdenn zu vnderscheÿden des wagners werckstatt, So Ist vff Acht Jahr lang gegönnet worden ein thier Inn die scheÿdtwandt Zu machen, damit der wagner die thier Zu seinem handtwerck desto besser gebrauchen möge, Nach vßgang er Acht Jahren solle disse gönnung vffhören vnd die thier wider Zugemacht werden, ferner die steg nebent der erkhaufften Behausung Inn dem nebents buwlin soll den khoüffern Auch gehören vnd vonn den Verkhoüffern vnderschlag werd. dann sie die Verkhöuffere Ihren vßgang Zu dissem nebents buwlin vonn der vordern Behausung suchen vnd disse steg nimmer mehr gebrauch. sollen, Item es sollen Auch Alle der Verkhöuffere taglichter vnnd fenster Vonn Ihrer vorbehalttenen Vndern Behausung vnd dem nebents heüßlin Vergettert sein vnd pleiben, damit nichts unsaubers Inn den Vorder höfflin geschüttet werde, wie nicht weniger khein theil dem Andern Zu ewig. zeiten tagliechter od. fenster Zu Verbauwen macht haben. Souil endlich die tachtrauff belangt, sollen dieselben wie die Jetzundt fallen Auch also verpleiben Getreüwlich vnd Vngeuorlich Verzigt
Hiebeÿ gewesen Wolff von Molßheim, Ruprecht Stollenmeÿer d. Beck, Andreß Schuch Alle burgere Zu Straßburg vnd Friderich Großhenn von Lucern

Originaire de Melzting (sans doute Metzing près de Forbach) en pays welsche, Nicolas Anslinger épouse Madeleine Groshenn en 1597
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 38 n° 10)
1597. den 18. Apr. sind Ehelich eingesegnet word. Niclaus Antzling. von Meltzing. in Westrich vnnd Magdalena Groshennin Peter Großhenn deß Wagners seligen nachgelaßene dochter (i 45)

Le cocher Nicolas Anslinger originaire de Miltzingen acquiert le droit de bourgeoisie en juin 1602.
1602, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 655
Niclaus Anßlinger Vonn Miltzingen der Landgutscher Kaufft mit beÿstandt Hanns Brewen deß wagners das B. will Zur Morin dienen, Vnnd sein Nahrung für 200 fl
angeben. Actum vt Supra [j. Junÿ 1602.]

Jean Brey et Véronique Groshenn hypothèquent la maison qu’ils ont conservée au profit du maçon Sébastien Goldbach

1608 (3. tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 56-v
(Inchoatum in Protho. fol: 61.) Erschienen hannß Breÿ der wagner burger Zu Straßburg vnnd frauwell Großhennin sein eheliche haußwürthin
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Bastian Goldtbach des Maurers burgers Zu Straßburg – schuldig sige 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeu. & geleg. In d. Statt Straßburg Im goldtgieß. einsit neb. der herberg Zum guldin Apffell vnd And.sit neben Lorentz Boumwoll dem huffschmÿdt hind. vff Niclauß Aßlinger den Landt gutscher stoßend, Dauon gend. xx guldin gelts Ablösig mit iij C gl h Wolff vonn Molßh. Sunst ledig eÿg.

Jean Brey loue la maison à son frère voiturier Georges Brey

1608 (vt spâ [xxj. Aprilis]), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 144-v
(Inchoat. fo: 146.) Erschienen Georg Breÿ der Furknecht
hatt in gegensein Hanns Breÿen Wagners burgers Zu Straßburg seines lieben bruders
freÿ guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen das er Ime V. seinen erben Zweÿ Jar lang die nechstnach einander volgend Vnd Vff Johannis Baptistæ nechstkhünfftig anestehend vonn gedachtem hanns Breÿen Entlehnet Ein Behaußung hinder sein Georg Breÿen Behausung Inn der S S Im goldt gieß gelegen einseÿt Niclaus Anßinger dem Guttscher gelegen nach der S S bruch V. gewonheÿt für vnd vmb ein Jährlichen Zinß Nemlich 5 guldin SW

Jean Brey hypothèque la maison au profit de son frère Georges Brey, originaire de Dettingen près de Memmingen (en Allgäu)

1608 (xxj Aprilis), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 144-v
(Inchoat. fo: 146.) Erschienen Hanns Breÿ Wagner burger alhie
hatt in gegensein Georg Breÿen des Furknechts von Dettingen bey Memmingen gelegen seines lieben bruders – schuldig sige 100 guldin Zu 15 batzen
dafür Vnderpfand sein huß und hoffestatt mit all Iren gebew gelegen Inn d. St St Im goldtgieß einseÿt Lorentz Brumpt dem huffschmid andersyt Niclaus Anßinger des Guttschers hefflin stoßend hind. vff denselben Anßinger, dauon gend 20 guldin glts SW loßig mit 400 guldin derselb. werung wolff von Molßheim, Mehr ij lb x ß glts loßig m. 50 pfd. pfenning Bastian Goldtbach dem Murer

Jean Brey et Véronique vendent une maison à Michel Walter, de Kork en Bade, et à sa femme Barbe. L’acquéreur promet de devenir bourgeois dans les quatre semaines.

1608 (vt spâ [xxiij. Decembris]), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 376
Erschienen hanns Brey der Wagner v. Frauwel sein eheliche hußfr
haben vnuer. verkaufft Michell Walthern von Korck vnd Barblen seiner huß fr.
Inen huß v hoffstatt mit all Ir gebeu geleg. In der S S Im goldgieß. einseyt Lorentz Boumwol, andersyt Niclaus hanslingers gutschers löffen* stoßend hind. vff denselb. für freÿ ledig eÿgen, alles Rht, der Khauff besch. vmb 462 guld. zu xv batzen
Hiebeÿ gewesen Lorentz Boumwoll huffschmid Andres Schütterlin bed. hierzu erbetten
[in margine :] nota Michel walther erclert sich Inn vier wochen burger zu werden.

Madeleine Groshenn, veuve de Nicolas Anslinger, se remarie en 1609 avec le cocher Georges Barchert, fils du vigneron Marc Barchert de Durlach
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 79 n° 6)
1609. denn 1. Maÿ seÿndt ehelich eingesegnett wordenn Jörg Barchertt vonn Durlach der Gutscher, Weÿland Marx Barchertt des Rebmanns vnndt Burgers seligenn daselbsten nachgelaßener Sohn, Vnndt Magdalena Großhennin, Weÿland Niclauß Anslingers gewesenen Gutschers vnndt Burgers seeligen alhie nachgelaßene wittwe

Le cocher Georges Barchert de Durlach achète le droit de bourgeoisie quelques mois plus tard en s’inscrivant à la tribu des Maçons
1609, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 750
Georg Barchet der gautscher Von Durlach Khaufft d. Burgerrecht mit Beÿstandt Sebastian Goltbachs Kleinen Rahts bewandten vnd wüll Zu den Maurers Zünfftig sein, Actum den 10. 8.bris Ao. 1609.

Tuteur de Marc Anslinger, fils de Nicolas Anslinger, Chrétien Walter cède la maison à ses grands-parents. Les cessionnaires garantissent le paiement de 525 livres non seulement par la maison cédée mais par celle qui leur appartient en propre

1609 (xxvij tag Octobris), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 520
(Inchoat. in Protho. fol: 440.) Erschienen Hannß Breÿ der wagner burger Zu Straßburg vnd Frawell sein eheliche Haußfr. mit beÿstandt & Andres Schuoh burgers Alhie Ihres dochtermans Ane eim, So dann Christmann Walther der Elter Metzig. burger Zu Straßburg Alß geschworner Vogt Marx Anßlinger, Weÿland Niclauß Aßlingers des Gutschers Alhie selig. Khinden Am Andern theil
Haben gegen einander bekhandt vnd offentlich verÿehenn, d. sie sich heut dato mit einander hienach geschribener sachen einmütiglich vereinbaret hab. Iren wÿß vnd maß. wie hernach volgt, Benantlich Zum Ersten So hatt Obgedacht Christmann ehgemelten beden ehegemechden obgenandt Vogts Sohns H. Großvattern vnd Großmuttern freÿ eÿgenthümblich cediret Zugestellt vnd Vbergeben die behaußung, Alß hauß, hoffestatt sampt Zweÿen höfflin, Stallung auch Allen Andern & geleg. In d. St: St: Im Goldgieß. einsit nebent Hanß Khammen dem Eltern, Andersit nebent der herberg Zum guldin Apffel, stoßt hinden vff den selbig. Apffell, dauon ein pfund pfenning bodenzinß, Im Gürtler hoff, mehr Zweÿ pfund 10 schilling & gelts lößig mit L lb & Conradt Mehrern den haußbeck. Sonst eÿg. Ferner dreÿ pfert sampt Schiff Vnd geschirr vnd Zween Gutsch., wie dann Auch Allen haußrath (…) für vnd vmb 525 pfund pfenning Straßburg
Dargegen hab. Obgenante Ehegemechd der Groß Vatter vnd Mutter für sich & gelopt v. versproch. Jetzgehörte 525 pfund gedachten Ihren Enckel Zu geben (…) darfür den Obangeregte Vbergebene behaußung, sampt Ihr den Ehegemechd eÿgenen behaußung, In gemelt. Goldgieß. geleg. einsit Auch nebent guldin Apffell, And.sit nebent Lorentz Bauwell dem huffschmidt hinden vff Michell Walther stoßend, davon gondt 20 guldin gelt Lößig mit 400 gultin werung wolff von Moltzheim selig erben, Mehr Zweÿ pfund 10 schilling pfenning gelts Lößig mit L lb Abraham Kellnern den Allmosen Knecht

Le charron Jean Brey hypothèque deux maisons au profit de Michel Meyer

1609 (27. Octobris), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 436-v
(Inchoat. fo: 467.) Erschienen Hans Breÿ der Wagner burger alhie
Hatt Inn gegensein des Ersamen Michael Meÿgers auch burgers alhie bekhant demselben schuldig zusein 200 guldin
dafür Vnderpfand sein soll Zweÿ heüßer sampt Zweÿen höfflin ein vord.s vnd hinds. dar zwischen ein Behausung Michel Waltern Zuständig, sampt deren gebewen geleg. In d. St. St. Im goldtgießen einsit neben d. herberg Zum guldin Apffell, 2.sit neben H. Lorentz Bauel dem huffschmidt Zum theil, vnd zum theil h. Hans Kammen dem Eiltern stoßendt die hind. behaußung auch den gulden Apffell Dauon gend j lb d bodenzinß den Vicarien hohen stifft St. Item 20 gld. gelts Lösig mit iiij C gls St. werung Wolff von Molßheim s. Erben Vnd sindt auch noch v.hafft für 1500 gld zu xv batzen Marx Aßlinger Niclaus Aßlings des Gutschers Sohn zubezahlen, Item v gld ablößig mit j. C gls zu xv batzen Abraham Cölner dem Almusen knecht, Sunst ledig &

Jean Brey et sa femme Véronique hypothèquent la maison au profit du marchand Joseph Abri pour rembourser Georges Brey

1609 (ut spâ [xviij. tag. Novembris]), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 557-v
(Inchoat. in Protho. fol: 463.) Erschienen Hannß Breÿ der wagner burg. Zu Straßburg vnd frauwell sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Joseph Abri des handelßmanns burgers Zu Straßburg – schuldig sige 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts vonn Geörg Breÿen dem Fuhrknecht herrührend
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Ein Vorder Vnnd hind.hauß mit d. Stallung höfflin vnd Brunnen, Auch Allen Andern Iren gebeüwen & geleg. Inn d. Statt Straßburg Im goldtgieß. einsit neb. d. herrberg Zum guldin Apffel, vnd and.sit neb. Lorentz Boumwoll, hind. vff h. hannß Khamen scheür vnd Auch vff die herrberg Zum guldin Apffell stoßend, Dauon gond xx gl gelts Lösig mit iiij C gl werung herrn wolff von Molßheim, Mehr x gl gelts Ablösig mit ij C gl Michell Meÿer dem weinsticher, Item j lb d Bod. Zinß Inn gürtler hoff, Item ij lb x ß d wid. khöuffig mit L lb d Conradt Mohren dem haußbeck. Vnd dann sind noch verhafftet für ein schuld v C xxv lb Zu Zÿlen Zuerleg. wÿland Niclauß Anßlingers des gutschers s. Sohn
(vide supra fol: 520)

Jean Brey et sa femme Véronique vendent une écurie à leur voisin Emanuel Golder, aubergiste à la Pomme d’or

1610 (j. Febr.), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 55-v
Erschienen M. Hans Breÿ der Wagner Vnd frauwel sein eheliche gemahell haben (verkaufft)
H Emanuel Golder Gasthalten Zum Guldiin Apffell Alhie
Ein Hindern Stallung hind. des V.kheuffers behaußung Im Goldtgießen, einseit neben H Hans Kammen, 2.sit neben d. Herberg Zum guldin Apfell, stoßend hind. auch vf bemelte herberg sampt deren gebewen &
V Ist harin sonderlich abgeredt, weil diser Stallung 2 thüren In des V.khöüffers höfflin gehndt, So soll der Khöuffer solcher 2 thüren In seinem costen Zumauren, deß gleichen alle läden v.gettern laßen So Inn des v.kheüffers höfflin gehn, Vnd dann wie der Tachtrauff Jetzo felt soll es dabeÿ Jed.zeit v.bleiben, Auch der Khoüffer nicht höher zubawen macht haben, seind dabeÿ v.bleiben laßen für freÿ ledig vnd eÿgen, Vnd wiewol aber Jetzverkauffte Stallung neben des v.kheüffers Behaußung v.hafft Namlich für 1 pfund bodenzinß vff weihenachten den deputaten fallendt, Wÿtter v.hafft für 25. lb wÿland Niclaus Anßlingers s. Sohn Zuerleg. Vnd dann Conradt Mooren dem Brodtbecken für 50 lb hauptsumm, Sollen vnd wöllen doch die V.kheüfferern gedachten Khoüffer diser beschwerd. halbenn Inn alle weg Zuendtheben vnd schadtloß Zuhalten, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer verkhauff Zugangen für vnd vmb 150 guldin
Hiebeÿ gewesen H Johann Tewrer Schaffner, H Andres Schurtz Nota.

Le cocher Georges Barchert cède à Jean Brey les droits qui lui reviennent de sa défunte femme Madeleine Groshenn suivant l’inventaire dressé par le notaire Georges Antz.
1610 (ut spâ [7. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 63
(Inchoat. fo: 59.) Erschienen Jeörg Barchert Landgutscher burger alhie (hatt verkaufft)
Hans Breÿen dem wagner alhie
Ime die 99 Pfund v ß xj d welche er sein lebenlang wÿdems weiß zunießen hatt, Vnd Ime fraw Magdalena Großhännin seiner ehegemahlen seligen In Irem vffgerichten Codicill vff ettlichen stucken vß Irem Unverändertn gutts Zugeordnet, Auch eines besond. vffgerichten Inventarÿ durch Georg Antzen Notm. v.fertigt deßen datum den 21. Octobris 609. fol. 35. zusehen (…) um 124 guldin

Jean Brey hypothèque la maison au profit de son frère Michel Brey, originaire de Bettingen près de Memmingen.

1611 (4 Julÿ), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 238-v
(Inchoat. fo: 224.) Erschienen hanns Breÿ der Wagner
hatt in gegensein Michel Breÿen gutscher Vonn Bettingen beÿ Memmingen seines lieben bruders – schuldig sein 105 guldin zu xv batzen
dafür Vnderpfand huß hoffestatt hefflin v hinderhußlin mit all and. Iren gebeud geleg. Inn d. S S Im goldgieß einsyt d. Wurtzhuß Zum guldin Apffell ansyt Lorentz Bauwol stosst hind. auch vff d. guldin Apffell, dauon gend 22 guld gls loßig mit 400 guld SW H Wolff von Molßheim selig erben, Mehr xxvj lb v ß abloßig mit 100 gulden SW Marx Anßinger deßen vogt Christmann Welcher der Eltere wÿther 10 guld gls loßig mit vj C SW Michel Meÿer Teutschen schulmeyster So dann ij lb x ß loßig mit L lb d Conrad Lorren Brottbeck sunst eÿg.

Le charron Jean Brey hypothèque sa maison au profit de Catherine Kæmmerling, veuve du conseiller Charles Spielmann

1613 (xvj. Martÿ), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 156-v
(Inchoat. in Proth. fol: 155.) Erschienen Christmann Walther der würth Zur Cronnen vnnd hannß Breÿ der wagner burger Zu Straßburg
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit h hannß Oßwald Falck. burgers Zu Straßburg so zugeg. Inn nammen seiner Fr. schwÿger Catharinen Khämmerlingin wÿland h. Carle Spielmans Alt Raths verwantt selig. witwe offentlich verÿehenn, das sie derselb. Fr. Catharinen Eine Vff. & Vnuer: schuldig sigent 309 guldin
Zum rechten wüssenthafften Vnderpfand eingesetzt vnd v.legt hauß, hoffestatt, höfflin vnd Stall sampt einem hind. hauß mit Allen Ihren & geleg. Inn d. St. St. Im goldtgiessen einseit neb. d. herberg Zum guldin Apffell and. sit neb. Lorentz Baumwoll dem schneÿd. hind. Auch vff die herrberg Zum guldin Apffel v h. hannß Khammen scheur stoßend, dauon gend xx gl geld Abloßig mit iiij C gl wolff von Molßh. Item x gl gelts mit ij C gl Abloßig Michell Meÿers des Weinstichers erb. It. ij lb x ß d gelts wid.kheuffig mit L lb d Joseph Abri dem handelsmann weÿther sind sie verhafftet vmb xxxv lb d Michel Breÿn des Bekhenners brud. Zu Morßmünster, Mehr seind sie hafft vmb Llb d Cunradt Mohren dem Beck.

Marc Anslinger fils de Nicolas Anslinger (héritier de ses grands-parents) vend la maison au gourmet Michel Walter et à sa femme Barbe Gamp (qui réunissent ainsi la propriété des trois bâtiments initiaux)

1619 (1. Februarÿ), Chancellerie, vol. 436 f° 90-v
(P. fol. 67.) Erschienen Marx Anßlinger, Wÿland Niclauß Anßlingers des gutschers burgers Zu Straßburg seligen nachgelaßener Sohn mit beÿstandt herrn Michael Philipß Lungen Notarÿ seines noch unentledigten geschwornen Vogts (verkaufft)
Michell Walther dem Weinsticher burgern Zu Straßburg vnd Barbaræ Grampin seiner ehelichen haußfr.
hauß, hoffestatt, sampt dem order vnd hinder stall deßgleichen ein forder vnd ein hinder höfflin beneben dem vßgang, vornen Im goldt giessen, Auch Allen Andern Ihrenn gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg Inn gemeltem Goldtgiessen, einseit neben hanß Kammen dem metziger, Anderseit neben der herrberg Zum gultin Apffell stoßend vornen vff die Keüffere selbst, vnd hinden vff gemelten guldin Apffell, dauon gend. Jährlichen Ein pfund pfenning bodenzinß vff Weÿhenachten Inn dem Gürttlerhoff, Mehr Zweÿ pfund Zehen schilling pfenning gelts Ablößig mit 50 pfund pfenning vff Galli herrn hanß Jacob Kügler zuerlegen wann man es fordern würdt sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerden so die Kheüffere vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 500 pfund pfenning

Cultivateur à Kork, Michel Walter achète le droit de bourgeoisie le 14 février 1609
1609, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 744
Michael Walther der Baurßman von Korck Khaufft d. Burgerrecht mit beÿstandt Hanß Breÿßen deß wagners vnd Lorentz Baumwolls deß huffschmidts, will Zu den Weinstüchern dienen, vnd 300 guld. verstallen. Actum Zinstag den 14. Februarÿ 1609.

Michel Walter revend la maison avant à Jean Siffermann l’aîné, de Mittelbergheim en restant propriétaire de la maison du milieu. Le vendeur se charge seul de la rente foncière.

1619 (xv. Maÿ), Chancellerie, vol. 436 f° 282
(Inchoat. in Prot. fol. 177.) Erschienen Michell Walther d. Weinstich. burger Zu Straßburg (verkaufft)
hannß Seÿfferman dem eltern Zu Mittelbergkheim, So auch Zugeg. mit beÿstand & hannß Breÿ des wagners burgers Zu Straßburg seines dochtermanns
hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebaüwen & geleg. Inn d. St. St. Im goldt giessen einseit neben der herrberg Zum gultin Apffell, anderseit neben Jacob Geseson dem huffschmÿdt, hind. vff Michell Walther des Verkheüffers höfflin vnd vorbehaltten Mittel hauß stoßend, Vnnd gehörd die Infarth vorn Am Goldtgiessen Zu sein des verkäuffers Mittellhauß Vnd ob wol disse Verkhauffte behaußung mit sampt sein des Verkäuffers behausung verhafftet Ist umb j lb d Bod. zinß Im Gürttlerhoff, So hatt doch der verkäuffer solch. Bod. Zinß vff seine Behausung geschlag. Ouch demselb. ohne des Kheüffers zuthun, cost. vnd schaden, Järlich vß Zurichten versproch. Vnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 350 pfundt pfenning Straßburger
(vide supra fol: 90.)

Michel Walter demande l’autorisation d’exploiter en meublé la maison qui appartenait au charron Jean Brey, Les Quinze refusent
1619, Protocole des Quinze (2 R 47)
(f° 265-v) Zinstag den 21. Decembris – Michael Walter vmb Schlaafhauß
Michael Walter der Weinsticher allhier erscheint, vnnd berichtet, p. Tromern das er ohnlengsten ein behaußung im goldgießen neben Laurentz Baumen gelegen, welche Zuvor hannß Breÿen dem Wagner gehörig gewesen, käufflichen an sich gebracht, dieweÿl dann solche behaußung Zimbliche Stallung darinnen man vor dißem pferd einzustellen gepflegt, Er auch vber rhein Verwandte, so den einkehr beÿ Ime suchen, vnnd er sonsten Kein andere handtierung gelernt, Alß bitt er vnderthänig Ime gnedig Zubewilligen, ein Schalaaffhauß an dißem ort Zuhalten, vnnd erbeüth sich zu aller gebüre. Erkant. Man soll Ime sein begehren abschlagen.

La maison revient au cordier Michel Gering, fils du cordier Jean Gering, qui en 1624 épouse Eve Sifermann, fille du vigneron Jean Siffermann de Mittelbergheim

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 139 n° 33)
1624. dominica XXI. Trin.II. vice. Michael Gerüng der Seiler, Hanß Gerüng des Seÿlers Vndt burgers alhie eheliche Sohn, Vndt Jungfr. Eva Hanß Schiffermann deß Rebmans zu Mittelberckheim eheliche tochter, Mont. post 22. Trin. Zu S Claus (i 152)

Michel Gering se remarie en 1638 avec Apollonie, fille du tonnelier Adam Burckhard
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 1-v)

1638. Domin. Pentecostes d. 13. Maÿ. Michael Gering der Burger Vnd seiler alhie Vndt Apollonia Adam Burckhard deß Küffers allhier Eheliche dochter. Copulatio facta Zu St. Clauß (i 3)

Etat des biens qui reviennent à Anne Madeleine Gering, issue du deuxième mariage de son père, dans la succession de Michel Gering et Eve Seiffermann, morts en délaissant trois enfants.
1652 (26. Apr.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 20) n° 24
Lüffer Register vber Annæ Magdalenæ Geringin noch restirende vätterliche Nahrung auffgerichtet 1652.
Zuwißen, nach dem weÿl. Michael Gerings geweßenen Seÿlers vndt Burgers alhie zu straßb. see. Verlassenschafft, nach deßelben tödtlichen hinscheÿd. den 30. Januarÿ A° 1639. Inventirt, darauff d. haußrath, werckzeug Zum Seÿler handwerck gehörig wie auch wahren deßgleich. d. ohn p.legirt Silbergeschirr v. Geschmeidt, Craft darüber v.fertigten V.kauff v. Erlößregisters distrahirt, vnd Zugeltt gemacht, aber nicht auffgeschrieben waß Anna Magdalena Geringin von solch haußrath vorbehaltten, Ingleich. von den ohnverkaufft vberig v.pliebenen Zugetheilt, die vberige Nahrung durch H Hannß Jacob Füeßingern Seÿlern v. E. Ehrs. Großen Raths alhie Altten Beÿsitzern als hanß Michels, Salomeen vnd Vrsulæ, aller dreÿ geschwüsterdten vnd eingangs ernants Michael Gerings mit auch weÿl. Euæ Seÿffenmännin in erster Ehe ehelich erzeugter Kind. geschwornen vogt biß vff der Jüngst deßelben tödliches hinscheid., ohn separirt administrirt vnd verwalttet word., dannenhero obbemelter Annæ Magdalenæ Geringin Vogt Mr Tobias Burckhardt, Küeffer v. burger alhie nicht wissen können, waß eÿgentilich ietz bemelte seiner Vogts dochter vätterlich Gutt noch seÿe, vnd worinnen solches bestehe, daß derohalben nach auch ietzig. tödlichem hinscheÿden, weÿl. H. Adam Burckhardts, Küeffers v. E. Ehrs. Großen Raths alhier Altten Beÿsitzers Ihr Annæ Magdalenæ Geringin Müetterlich. lieben Großvatters, als derso wohl Ihren Vätterlich. haußrath als auch alle schrfftliche documenta biß vff sein seeligen absterben hind. sich gehabt, vff ietz ernants Tobiä Burckhardts erfordern v. begehren (…), So beschehen In beÿsein H Martin Ebingers Küeffers und burgers alhier, als Annæ Mariæ Goobin, mehrbemelter Annæ Magdalenæ Geringin stieffschwester geschwornen Vogts, vndt H Hannß Meÿers ebenmäßig Küeffers v. burgers alhie, als nechsten v.wanthens, Montags den 26.7en Ap.lis A° 1652.
Eÿgenthumb ane einer Behaußung hind. d. Herberg Zum Hirtz. vff dem Holtzmarckh (…)
Summarum, haußraths 26, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 28, Sa. Eigenthumbs einer behaußung o, Sa. Schulden 17, Summa summarum 72 lb

Ursule Gering, Salomé Gering femme du cordier Nicolas Weiss et Anne Madeleine Gering femme de l’orfèvre Jean Thiébaut Olter vendent la maison au cordier Chrétien Kamm et à sa femme Anne.

1668 (14. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 492
(Prot. fol. 29. fac. 2) Erschienen hannß Jacob Füeßinger d. Saÿler alß Curator Ursulæ Göringin, Mehr Salome Göringin hannß Niclaus Weißen deß Seÿlers Eheweib, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts, Vnd Fr. Anna Magdalena Göringin H Hannß Diebold Olters deß Silberarbeiters eheliche haußfraw mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, alle treÿ sorores consanguineæ
in gegensein Christmann Kammen deß Seÿlers und Annæ seines Eheweibs mit assistentz Frantz Thomaßen deß Bürstenbinders und Jacob Brions deß Seidenferbers alß ihr Annæ hierzu erbettener nechster Verwanth.
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie im Goltgießen, einseit neben der Herberg Zum guldinen Apffel, anderseit neben H Ulrich Koch alten Kleinen Rhats Verwanthen hinden uff gemelte herberg stoßend geleg. – umb 200 Pfund pfenning

Chrétien Kamm et Anne hypothèquent le même jour la maison au profit de Gérard von Stœcken, professeur à l’Université et chanoine de Saint-Thomas

1668 (14. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 493
Erschienen Christmann Kamm der Seÿler und Anna seine Eheweib, Und Zwar Sie Anna insonderheit mit assistentz Frantz Thomaßen deß Bürstenbinders und Jacob Brions deß Seidenferbers alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
dem Edel hochgelehrten H Gerhardo von Stöckh. U.I.D. V. Profess. auch E.E Collegiat Stiffts Zu St. Thoman Canonico – schuldig seÿen 200. Pfund pfenning
Unterpfand ist hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie im Goltgießen, einseit neben der Herberg Zum guldinen Apffel, anderseit neben H Ulrich Koch alten Kleinen Rhats Verwanthen, hind. uff gemelte herberg stoßend geleg.

Fils du boucher Jean Kamm, Chrétien Kamm épouse en 1648 Anne, fille du chapelier Jacques Thomas : contrat de mariage, célébration
1648 (23. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 305-v
(Eheberedung) Erschienen Christmann Kamm der Saÿler und Burger Zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand hannß Kammen deß Metzgers seines Bruders und seines Vogts und H Johann Joachim Frantzen Fünffzehen Secretarÿ seines Vettern an einem,
So dann Jungfr. Anna weÿl. Jacob Thomas deß Huetmachers und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin mit beÿstand Caspar Mockh deß Schneiders ihres Vogts wie auch Paul Brions deß Schuhmachers ihres Vettern und dann H Johann Kummerellß deß Handelßmanns hierzu insonderheit erbetten am andern theil

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 235-v, n° 16)
1648.Dominica 3. Trinitatis. Christmann Kamm der Seyler vnd burger allhie, Herr Hanß Kammen gewesenen Metzgers vnd gasthalters Zum hürtzen hinderlaßener Ehelicher Son, Und Jfr. Anna Jacob Thomas des hutmachers vnd burgers allhie hinderlaßene eheliche tochter (i 254)

Chrétien Kamm meurt en octobre 1680 en délaissant un fils, Jean Jacques. La masse propre à la veuve est de 64 livres, celle de l’héritier de 5 livres. L’actif de la communauté est de 115 livres, le passif de 76 livres.

1680 (16. 10.bris), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 4) n° 41
Inventarium undt Beschreibung aller Haab vndt Nahrung, so weÿlandt der Ehrsam vnd bescheÿdene Mr Christmann Kamm, geweßener Seÿler vndt burger alhie Zue Straßburg nunmehr seelig, nach seinem Montags den 25.ten 8.bris Jüngsthin aus dießem Zergänglichen Leben genommenen tödtlichen hintritt hinder Ihme verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß auch Ehrsam vnd bescheÿdenen hannß Jacob Kammen, noch Ledigen Seÿlers, mit assistentz deß Ehrengeacht vndt achtbahren H. Hannß Philipp Kammen, deß ältern Metzgers und burgers alhier seines Geordneten Vogts deß ietz Abgeleibten seel. mit seiner hinderpliebenen wittwen ehelich erzeugten hinderlaßenen Sohns vndt ab intestato nachgelaßenen Einigen Erbens, ersucht durch die Ehren vndt tugendsame fraw Annam Kammin Gebohrne Thomaßin die Wittib beÿständlich deß Ehrsamen vnd bescheÿdenen Mr Hannß Jacob Schwartzen, auch Seÿlers und burgers alhie Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 16. 10.bris Anno 1680.

Inn einer alhie inn der Statt Straßburg in dem Goldgießen Gelegener behaußung so auch inn dieße Verlaßenschafft gehörig, vnd hernach beschrieben, ist befunden worden wie volgt.
Inn der Cammer An Inn der obern Stuben,, Inn dießer Stub Cammernn, Vor dießer Stueben, Inn der wohnstueben, Inn der Stub Cammer, Im mittlern haußöhren
Eigenthumb vndt besserung ane einer behausung. Item hauß vnd hoffstatt, mit allen d.en gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in der Statt Straßburg im Goldgießen, einseit neben der herberg Zum Guldenen apffel, 2.s neben hannß Georg Dimpffelmeÿern, Schuemachern vndt Burgern alhie, hinden auff gemelte Herberg stoßendt, davon gehen Jährlichen auff den 24.ten Junÿ 7. lb Zinß E. E. Zunfft Zur Möhrin alhie seind in hptguth abzulößen mit 175. lb d. Ferner j lb d gelts Jährl. auff d. 20.ten Martÿ H. M. Samuel Rothenbachs Cantoris im Münster burgers alhie, mit weÿl. Fr. Magdalena Kammin seiner ersten hfren seel. ehelich erzeugten Kindern in hguth lößig mit 25. lb. s. thun diese 2 posten Zusammen 200. lb. d. sonsten freÿ ledig vnd eigen angeschlagen 15. lb. Darüber sagt i. t. Perg: Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhang. Cancelleÿ Contract Insigel verwahret, dessen datum den 14. 7.bris A° 1668. Inhaltes welchergestalt der verstorbene seelig vnd sein hinderpliebene wittib dieße behausung von hanß Jacob Füßingern den Seÿlern, alß Ursula Geringin Curatore, ferner hanß Niclaus Weÿßen dem Seÿler alß Salome Geringin Ehevogten, vnd H Hanß Diebold Oltern Silberarbeitern v. burgern alhie alß Fr. Anna Magdalena Geringin Eheh. vmb 200 lb d ane sich erhandelt mit N° 1 signirt, ferner dabeÿ j. Papeÿrin Extract vndt vergleich aß E E. kl. Raths alhie Memorial dedato 8.ten 9.bris A° 1670. mit N° 1 notirt
Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 13, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Guldinen Ring 6, Sa. Ergäntzung 35, Sa. baarschafft 19, Summa summarum 64 lb
Deß Erben unverändert Vermögen, bestehet allein inwenigem haußraths posten, 5 lb
Die Theilbahre verlaßenschafft, Sa. haußraths 25, Sa. werckzeugs und wahren Zum Seÿler handwerckk gehörig 55, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. Guldinen Rings 8 ß, Sa. baahrschafft 10, Sa. Eigenthums vnd besserung ane einer behaußung 15, Sa. Schulden 3, Summa summarum 115 lb – Schulden 76 lb, Nach deren Abzug 39 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 109 lb
Copia der Eheberedung (…) Actum d. 23. Maÿ Anno 1648, Canceley Contractstub der Statt Straßburg

Le cordier Jean Jacques Kamm épouse en 1687 Anne Marie Schuhmacher, fille de Gui Schuhmacher, manant et ancien capitaine
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 39, n° 20)
1687. Domin: 25. & 26. Trinit. Hans Jacob Kamm der Burger und lediger Seiler allhier, weÿland Christmann Kammen deß Burgers und Seilers alhier nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfr. Anna Maria, Veit Schuhmachers deß Schirmverwanthen vnd gewesenen Musquetirers alhier unter H. Obersten eheliche Tochter. Copul. Zu St Niclaus d. Mittw. 26 / 16. 9.bris (i 40)

Marie Schuhmacher devient bourgeoise par son mari trois semaines après son mariage
1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 536
Maria Schuhmacherin von hier empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann hanns Jacob Kammen dem Seiler gratis. Mörin, promis. 8. Xbr. 1687.

La veuve de Jean Jacques Kamm se remarie en 1695 avec le boulanger Jean Thiébaut Ammel

Le tuteur de la fille délaissée par Jean Jacques Kamm vend la maison à l’éperonnier Jean Heisch, assisté de son beau-père Martin Freytag moyennant 412 livres

1691 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 536-v
Johann Daniel Steinbach der Metzger alß Vogt Mariæ Weÿl. Hanß Jacob Kammen geweßenen Seÿlers allhier Seel. hinderlaßen döchterleins
in gegensein Johann Heÿschen deß Spohrenlmachers, mit beÿstandt hanß Martin Freÿtag deß büchßenmachers, Seines Schwehers
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäwen begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier im Goldgießen, einseit neben Weÿl. Lorentz Moßeders deß Würths Zum Guldinen Apffel hinderlaßenen Erben anderseit neben hannß Conrad Werner dem Huffschmid, hinden auff erstgeschriebene Herrberg Zum Guldenen Apfel stoßend gelegen, Welche behaußung umb 175 pfund (verhafftet) – umb 237 pfund

L’acquéreur hypothèque quelques jours plus tard la maison au profit du maréchal ferrant Jean Conrad Werner

1691 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 558-v
Johannes Heisch der Sporenmacher mit beÿstand Hannß Martin Freÿtags deß büxenmachers seines Schwehers
in gegensein H: Hannß Conrad Werners deß hueffschmids, schuldig seÿe 125 pfund
unterpfand, Eine behaußung und hoffstatt allhier im Gold Gießen einseit neben Weÿl. Lorentz Moßeder deß Würt Zum Guldinen Apffel hinderlaßener wittib und Erben, anderseit neben Hannß Conrad werner dem Creditore selbst geleg.

Fils de l’arquebusier Jean Georges Heusch d’Ödenburg (aujourd’hui Soporn) en Hongrie, Jean Heisch épouse en 1687 Marguerite, fille de l’arquebusier Martin Freytag : contrat de mariage, célébration
1687 (21. Mart.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 164-v
(Eheberedung) Johann Heusch, der Sporer, von Oedenburg in Ungarn, alß hochzeiter, an einem,
So dann Jfr. Margaretha, hans Martin Freÿtags, deß büchßenmachers eheliche tochter alß hochzeiterin, mit beÿstand ged. Ihres Leiblich. Vatters am andern theÿl
[unterzeichnet] Johannes Heisch, Marga freitagin, hanß Marthin freÿdag

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 326-v)
1687. In Festo Paschali 30. Martÿ. Johannes Heisch der sporer alhie gebürthig von Öedenburg auß Ungarn weÿl. Joh: Georg Heisch geweßenen buchßen Machers in ermelter statt Öedenburg Nachgel. ehl. Sohn, V. Jfr. Margaretha Johann Martin Freÿtags deß burgers Vndt büchßemachers alhie ehl. tochter, Copul. Mittw. 9. Aprilis (i 341)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 16 livres, ceux de la femme à 107 livres.
1687 (14.4.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6076) n° 156
Inventarium über die Jenige Haab undt nahrung, so d. Ehrenhaffte Mstr. Joh: Heüsch, Sporer undt die tugendtsahme Margaretha Freÿtagin, beede new angehendte Ehepersohnen einand. inn Ihrem vor wenig tag mit einander angetrettenen Ehestandt für unverändert Zugebracht auffgerichtet Anno 1687. (…) Welches beschehen inn dieser Statt Straßb. Montags den 14. Aprilis 1687.
Werckzeug Zum Spohrer Handwerck gehörig dem Mann zuständig 34 lb, Kleÿder 16 lb
d. frawen, haußrath 65, Silber 6, Guldene Ring 5, baarschafft 24, Schuldt 4, Summa summarum 107 lb
Sa. Haussteuren 23 lb, dem Mann 15 lb, der frawen 7 lb

Jean Heisch meurt en septembre 1694 en délaissant trois enfants. La masse propre à la veuve est de 51 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 76 livres, le passif à 112 livres

1695 (29.6.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5788) n° 451
Inventarium über weÿl. des Ehrsam undt bescheid.en Meister Johann Heüschen, gewesenen Spoorers, burgers alhier zu Straßburg seeligen verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1695.
Inventarium undt beschreibung aller undt Jeder Haab undt Nahrung, so weÿl. d. Ehrsame undt bescheidene Meister Johann Heusch, gewesener Spoorer burger allhier Zu Straßb. nach seinem d. 25. 9.bris des abgewich. 1694.sten Jahrs tödtlich genommenen hienscheid. hind. Ihne v.laß. welche v.laß.schafft auf freundliches ansuch. erford.n undt begehren des Ehrsamen undt bescheid.en Meister Hanß dieboldt Heüsch, büchß.machers burgers allda als geordnet undt geschwornen Vogts Johannis, Hanß Martins undt Mariæ Margarethæ des verstorb.en seelig. mit d. nachgelaß.en wittib ehelich erzeugter Kind. undt ab intestato nachgelaß.er Erben, durch die Tugendsahme Margaretham freÿtagin die hinderlaßene wittib, mit Assistentz undt beÿstandt des Ehrenhafft. Hanß Michel Schwingen, Schloßers burgers allda Ihres geordntet: undt geschwornenn Vogts wie auch deß Ehrengeachten Hanß Martin Freÿtags, buchß.mach.s burgers alhier, Ihres leiblichen vatters (…) welches beschehen inn Straßburg Montags den 29. Junÿ Anno 1695.

Inn einer inn d Statt Straßburg im Goltgieß. ahne del Guld.en Apffel geleg.en in dieße v.laß.sch. gehörig. hernach beschrieb.en behaußung ahtt sich befund., wie volgt
Ane Haußrath, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Stub Cammern Im Nebens Cämmerl., Vor dießen gemachen, Inn der undern Stub. Inn der Stub Cammer, Im haußöhrn, Im Keller
Werckzeug Zum Sporer handwerck gehörig
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung undt hoffstatt, mit allen d.en gebäwen, begriff. Zugehörd. u. gerechtigkeit. geleg. alhie im Goldgieß. eins. neb. weÿl. H. Lor. Moßeders gewes. würths Zum Guld. Apffel sel. hind.laß. wittib u Erb. ands. neben weÿl. H Hanß Conrad Wörners des Stattschmidts seel. nachgelaß.er wittib u. Erb. hind. auff erst gemelte Gastherberg Zum Guld. apffel stoßd. geleg. davon geh. Jahrs auff d. 28.t Junÿ 7. lb d EE Zunfft Zur Möhrin, lösig mit 175. lib. d undt 5 lib. d weÿl. H Joh: Conradt Wörners vorgemelt des Huffschmidts wittib u. Erb. so d. gelt Zum Kauffschilling hergeschoß. ablösig mit 125. lb. undt werden dieße behaußung eug. und kein sond.lich begriff hatt, Zumahlen auch nicht mehrern werth als ist dauor nichts in außwurff gebracht word. Vermög Pergam. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. fürgetruckt. Cancelleÿ Contract Insigel v.wahrt de dato 28. Junÿ 1691. Ferner ein teutsch Pergam. Kauffbrieff auch inn allhieß. Canc. Contractstub v.fertigt de dato d. 14. 7.br 1668.
Copia des Eheberedung (…) in der C. Stub
Volgt nun hierauff die Inventation undt beschreibung d. verlaßenschafft vnd ahne sich selbst. Der Wittib ohnverändt. eÿg.thümblich Vermög. Sa. haußraths 10, Silb. 4, Guldene Ring 3, Ergäntzung Auß dem Inventario des verstorbenen seelig. und d. hinderlaß. wittib einander in die Ehe gebrachte Nahrung d. 14. April 1687. durch mich Notm. auffgerichtet (34 lb, wied. abzuzieh. 16 ß, verbleibt) 33, Summa summarum 51 lb
Solchem nach undt endlich wirdt sowohl d. Erb. ohnverändert als theilbahr nahrung beschrieben, Sa. haußraths 34, Sa. Werckzeugs undt wahren Zum Spoorer handwerck gehörig 41, Silb. 11 ß, Eÿgenthumb ane einer behaußung (-), Summa summarum 76 lb – Schulden 112 lb – Passiv onus 35. lib
Conclusio finalis Inventarÿ 16 lib

Marguerite Freytag se remarie en 1696 avec l’éperonnier Martin Encke, fils du tisserand Michel Encke, de Wernsdorf près de Zwickau en Saxe : contrat de mariage, célébration
1696 (6.6.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5892)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften Martin Encke, Ledigem Spoorers, von Wernsdorff auß Sachßen Churfürstl. Herrschafft, des Ehrsamen Michel Encke, Leinenwebers burgers allda ehelich erzeugtem Sohn, als hochzeithern an einem,
So dann der Ehren: undt Tugendsahmen Margarethæ Freÿtagin weÿl. des Ehrsam und bescheidenen Johann Heüschen gewesenen Spoorers burgers alhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßenen wittib, der Hochzeiterin am andern theil
welches beschehen in Straßburg Mittwoch den 6. Junÿ anno 1696 [unterzeichnet] Martin Enck alß hochzeiter, Margred fretagin, hanß Marthin freÿtag, Theobalt heÿsch Kinder Vogt
Protholollum secundum, 1 AH 6295

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 42-v, n° 12)
Mittwochs den 20. Juny st. n. 1696. seind nach Zweÿmahliger außruffung in der Pfarrkirchen Zu St. Niclauß in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Martin Encken, der ledige Sporer von Wernsdorff auß Sachsen, Michael Encken, deß Ackermanß daselbsten ehelicher Sohn und fr. Margretha Heuschin, weÿl. Johanneß Heuschen geweßenen Sporerß und Burgerß alhie nachgelaßene wittwe [unterzeichnet] Martin Encke spore alß hochzeiter, margreda heusin Als hogzeitrin (i 46)

Martin Enckel devient bourgeois en mai 1696 alors qu’il est fiancé.
1696, 4° Livre de bourgeoisie p. 676
Martin Enckel, der ledige sporer, Von Zwickaw, Michel Enckels des leinenwebers daselbst hintl. Ehl. sohn, empfangt das Burg.recht Von Margaretha Heuschin, weÿl. Johann Heuschen des spoorers hint: Wittib seiner Verlobtin gratis, Vnd wird beÿ E. E. Zunfft der schmid dienen. Jur. d. 28. Dito. [May] 1696

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 4 livres, ceux de la femme à 224 livres.

1697 (9. 7.bris), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6355) n° 521
Inventarium undt Beschreibung aller undt Jeder haab undt Nahrung, so d. Ehrsame undt bescheidene Meister Martin Encke, Spoorer undt die Ehren: undt tug.dtsahme Margaretha Feÿtagin, beÿde Eheleüth und burgere alhier Zu Straßburg einand. als ein Eÿgen Guth in den Ehestandt Zu bring., vmb d. ursach beschrieb. wirdt, weilen inn d. Zwisch. beed. gedachten Ehepersohnen mit einand. auffgerichtet. Eheberedung außtrucklich verseh. d. eines Jed, inn die ehe zugebracht v.mög einen Jed. ohnveränd.t seÿn (…) Bescheh. inn beÿsein der Ehrenhafft. hanß diebold Heüsch buchß.mach. undt Michel Schwing. Schloß. beed. burg. alhie, als d. Ehefrauen undt Ihrrer Kind. geordnet: undt geschwornnen Vogts Montags d. 9.ten 7.bris aô 1697.

Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung undt hoffstatt, mit allen d.en gebäwen, begriff. Zugehörd. Recht. u. gerechtigkeit. geleg. alhie inn d. Statt Straßburg im Goldgieß. eins. neb. weÿl. H. Lor. Moßeders gewesenen würths Zum Guld. Apffel seel. hind.laß.en wittib und Erb. ands. neb. weÿl. H Hanß Conrad Wörners, des Stattschmidts seel. nachgelaß.er wittib u. Erb. hind. auff erst gemelte Gastherberg Zum Guld. apffel stoßdt. geleg. davon geh. Jahrs auf d. 28.t Junÿ 7. lb d EE Zunfft Zur Möhrin, lösig mit 175. lb. d undt 5 lb. d weÿl. H Joh: Conradt Wörners vorgemelts des Huffschmidts wittib u. Erb. so d. gelt Zum Kauffschilling hergeschoß. ablösig mit 125. lb. sonst. ledig undt Eig. Zwar diese behaußung dißmahlen hieh. nicht angeschlag. Vermög Pergamenten. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. fürgetruckten anhang.den Ins. verwahrt, de dato 28. Junÿ aô 1691. Darüb. ist ferner ein teutsch Pergam. Kauffbrieff auch inn allhießig. Cancelleÿ Contractstub verfertiget de dato d. 14. 7.bris 1668.
Werckzeug undt Wahren Zum Sporer handwerck gehörig
Haußrath So die Fraw inn die Ehe g.bracht. Auff der bühn
Volgt nun hierauff die Inventation undt beschreibung d. Zugebracht für undt ahne sich selbst. Der jenigen welches dem Ehemann eÿgenthümblich. gehörig undt inn wenigen Kleÿdungs posten und weißen gezeug bestehet 4 lb
Auff solches undt endtlichen wirdt nun auch d. frawen eÿg.thümblich zugebracht v.mög. beschrieben. Sa. haußraths 156, Werckzeug undt Wahren Zum Sporer handwerck gehörig 62, Silber undt geschmeidt 8, Guldene Ring 12, baarschafft 18 ß, Eÿgenthumb ane einer behaußung (-), Summa summarum 241 lb – Schulden 17, Nach deren Abzug 224 lb

Martin Encke meurt en août 1721 en délaissant pour héritiers les trois enfants issus du premier mariage de sa veuve. Les experts estiment la maison à 300 livres. La masse propre à la veuve est de 131 livres, la masse propre aux héritiers de 4 livres. L’actif de la communauté s’élève à 96 livres, le passif à 33 livres.

1722 (11.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 9) n° 186*
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohl vorgeachten Meister Martin Encke, des gewesenen Spoorers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab nahrung und Güthere, so Weÿland der Ehren: und Wohl vorgeachte Meister Martin Encke, der Spoorer und burger allhier zu Straßburg nunmehr seelige, nach seinem den 16. August des Zurückgelegten 1721.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren des abgeleibten seel. per Testamentum Verlaßener und gleich nach dem Eingang dißes Inventarÿ benahmbste Erben auch der herren Deputati, inventirt, durch die Ehren und tugendsahme Frau Margaretham Enckein geb. Freÿtagin die hinterbliebene Wittib, mit beÿhülff des Ehren vest, Wohl Vorgeachten und Weißen herrn Johann Wennemar Haÿlen, des Stattschmidts, auch E. E. kleinen Raths jetzigen beÿsitzers, Ihres geschwornen herrn Curatoris (…) So beschehen in Straßburg, auf Dienstag den 11.ten Augusti Anni 1722.
Der abgeleibte seeliger hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1.mo Johann Heüschen, den Spoorer und burger, Zu Dreßden wohnhaft, in deßen Nahmen aus E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg Mittel (…) Herr Johannes Hellbeck d. Kürschner und vorgedachten Kleinen Raths ietzig wohlmeritirter Assessor, 2. Johann Martin Heuschen, den Ledigen Schreiner Gesellen, majorennis vor sich beÿ dem geschäfft in selbst eigene Persohn eingefunden, Und dann 3. Jungfer Maria Margaretha Heuschin, so gleichfals Majorennis, Welche sie ebenmäßig in selbst eigener Persohn eingestelt. Alle 3. weÿl. Mr Johann Heuschen des geweßenen Spoorers und burg. allhie mit Fr. Margaretha geb. Freÿtagin als der hind.bliebenen seel. Stieffkinder und per Testamentum zu gleichlingen antheileren Verlaßene Erben

In einer in der Statt Straßburg ane dem Gold gießen gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
(In der Cammer A) In der soldaten Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub, In der Kuchen, Im Und. haußöhren
Eigenthumb ane einer Behaußung. (W.) Eine Behaußung und hoffstatt, mit allen anderen gebäwen, begriffen, weith. recht. Zugehörden und gerechtigkeit. geleg. allhier in der Statt Straßburg, im Goldgießen, einseith neben H. Andreæ Wolffen, dem Gastgebern Zum Guldenen Apffel, and.seit neben Hn Johann wennemar Heÿlen, dem Stattschmidt, hinden auf erstgemelte Gastherberg Zum guldenen Apffel stoßend, davon geh. jahrs auf d. 28.t Junÿ 7. lb d Zinnß E. E. Zunfft Zur Mörin, widerlösig in Capital mit 175. lb. d. Sonsten freÿ ledig, eig. und durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 10. Aug: 1722. angeschlagen pro 125. lb. Darüber sagt ein teutsch pergamentener Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Ins. verwahret dat. d. 28. Junÿ Anno 1691. Dabeÿ ferner ein teutsch. perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anh. Cancelleÿ Contract Ins. verwahrt, dat. d. 14. 7.bris 1668. beede mit altem N° 1 notirt und dißmahlen wid. nach beschehener besichtigung dabeÿ gelaß.
Ergäntzung, Crafft Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einand. Vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht Nahrungen in Anno 1697. dh. nun auch weÿland Hn Notm. Johann Kitschen auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Guth, Sa. haußraths 52, Sa. Werckzeugs Zum Spoorer handwerck gehörig 12, Sa. Silbers 8, Sa. Guldener Ring 8, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 125, Sa. Ergäntzung (67, Abgang 143, mehr bezalt 76) Summa summarum 207 lb – Schulden 76, Detrahendo 131 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Ergäntzung (4 lb 16 ß, Abgang 6 ß, Nach solchem abzug) 4 lb 10 ß
Das Theilbahr Guth, Sa. haußraths 10, Sa. Werckzeugs und gemachte arbeit Zum Spoorer handwerck gehörig 9, Sa. Silbers 15 ß, Sa. Schuld 76, Summa summarum 96 lb – Schulden 33, Nach deren Abzug 62 lb
Stall Summ 161. lb
Copia Heüraths Verschreibung (…) Straßburg Mittwoch denn 6. Junÿ Anno 1696, Johann Kitsch Nots. publ: Juratus
Copia Testamenti nuncupativi – 1721 (…) auf Donnerstag den 14. tag des monaths Augusti Abends zwischen Acht und Neun uhren beÿ dreÿ hellbrennenden liechtern in einer in der Statt Straßburg ane dem Goldgiessen gelegenen Hernach gemelten Testirers ehelicher Haußfrau eigenthümlich zuständiger Behaußung, deren Undern Stub Cammer, mit den Fenstern in den Gold gießen außsehend vor mir (…) persönlich kommen und erschienen ist der Ehrengeachte Meister Martin Encke, der Spoohrer und burger allhier Zu Straßburg Zwar Krancken und Schwachen Leibes auff einem bette Liegend (…)
Abschatzung d. 10.t Aug : ano: 1722: Weÿ Landt deß Ehrenhafften Vnd bescheÿdenen Martin Encker: Sporrer: Seel: hinder Laßenen: Frau: witib Vnd Erben ist Eine behaußung, Alhier in der Statt Straßburg, in dem Goltgüßen gelegen, Ein seith neben andreß Wolff, wirdt in dem Guldenen Apffell,Ander seith Neben H Wilhelm heÿll Statt schmit, hinden auff Vorgedachten Guldtenen apffell stoßendt, Welche behaußung, hoffstatt, stuben Kammeren, hauß Ehren, darin Ein härtt, vnd wasserstein, Gebälckhder Keller, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeith wie solches durch der Statt Straßburg Geschwohrenen Werckh Lëuthen in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß Nach an geschlagen wirt Vor undt umb Sechs Hundert Gulden Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

La veuve hypothèque sa part de maison au profit du fondeur d’étain Léonard Wœhrlé

1723 (2.9.), Chambre des Contrats, vol. 597 n° 465-v
Erschienen Frau Margaretha geb. Freÿtagin weÿl. Martin Encke gewesenen Sporrers wittib beÿständlich ihres Vogts H. Wennemar Heÿl des Stattschmidts und E.E. Kleinen Rats beÿsitzers
in gegensein Leonhard Wöhrle des zinngießers – schuldig seÿe 50 pfund
der debitricis antheiler ahne einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm goldgießen einseit neben der gastherberg zum guldenen Apffel

Marguerite Freytag meurt en 1726 en délaissant trois enfants. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 193 livres, le passif à 68 livres.

1726 (4. 7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 16) n° 364
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿl. die Ehren: und tugendsahme Frau Margaretha Eckein, gebohrne Freÿtagin, Weÿland des Ehrengeachten Meister Martin Encke, des geweßenen Spoorers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Wittib nun ebenmäßig seel. als dieselbe Donnerstags den 29.ten Augusti dieses Lauffenden 1726.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 4.ten Septembris Anno 1726.
Die Verstorbene seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato verlaßen wie volgt. 1. Meister Johann Heuschen, den Spoorer und burger, Zu Dreßden wohnhaft, in deßen Nahmen aus E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg Mittel (…) Herr Johann Conrad Simon der Perucquenmacher und Vor Ehrengedachten Kleinen Raths jetziger wohlmeritirter Assessor, 2.do Johann Martin Heuschen, den Ledigen Schreinergesellen, so Majorennis dahero ohnbevögtigt und in selbst eigene Persohn dem geschäfft abgewartete Und dann 3.tio Frauen Mariæ Margarethæ Böhmein geb. Heuschin nun sel. mit Mr Johann Gottlieb Böhme dem Spoorer und burgern allhier Ihre in geweßenen haußwürth ehelich erzeugtes Söhnlein nahmentlichen Johann Gottlieb Böhme, deßen geschworner Vogt Meister Michael Siegel der Schloßer und burger allhier, welcher beneben vorgedachtem seines Curandi Vattern in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden. Alßo alle dreÿ der Abgeleibten seel. mit weÿl. Mr Johann Heuschen dem geweßenen Spoorer und burgern allhier Ihrem Ersten haußwürth seel: ehelich erziehlte Söhn und Enckel auch ab intestato Zu gleichlingen portionen und antheilen Verlaßene Erben

In einer allhier zu Straßburg ane del Gold gießen gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
In der soldaten Cammer, In der Cammer A, In der Kuchen (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung und Hoffstatt, mit allen gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten geleg. allhier in der Statt Straßburg im Goldgießen, eins. neben H. Andreæ Wolffen, dem Gastgeber Zum Guldenen Apffel, anders. neben Hn Joh. Wennemar Haÿlen, dem Statt Schmidt, hinden auf erstgemelte Gastherberg Zum guldenen Apffel stoßend, davon gehen Jahrs auf den 28.t Junÿ 7. lb d. Zinnß E. E. Zunfft der Mörin, widerlösig in Capital mit 175. lb. Sonsten freÿ ledig, eigen und über dieße beschwährde, in weÿl. Mr Martin Encke des geweßenen Spoorers der Abgeleibten seel. Zweÿten haußwürth auch seel. dh. mich unterschrib. Notm. in Anno 1722. auffgerichtetem Verlaßenschafft Inventario fol. 40. fac. 2. durch der Statt Straßburg geschworene Werckmeistere angeschlagen, dabeÿ mann es auch dißorths gelaßen pro 125. lb. Darüber sagt ein teutsch pergamentener Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Ins. verwahret datirt den 28. Junÿ Anno 1691. Dabeÿ ferner j teutscher perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anh. C. Contract Ins. corroborirt de dato 14. 7.bris 1668. beede mit a. N° 1 notirt und dißmahlen wid. nach beschehener besichtigung dabeÿ gelaßen.
Wÿdemb, Welchen die abgeleibte seelige Von auch Weÿl. Mr Johann Heuschen dem geweßenen Spoorer und burgern allhier Zu Straßburg Ihrem erstern haußwürth seel. Lebtägig genoßen hat
Wÿdemb, Welchen die Verstorbene seel. von auch weÿl. Mr Martin Encke dem ebenmäßigen geweßenen Spoorer und burger allhier zu Straßburg Ihrem Zweÿten haußwürth seel. ad dies vitæ zu usufruiren gehabt hat.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 51, Sa. Silbergeschmeids 9, Sa. Goldener Ring 8, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 125, Summa summarum 193 lb – Schulden 68, Detrahendo 125 lb
Stall Summ 146 lb
Copia Testamenti nuncupativi – 1726 (…) auf Montag den Ersten Julÿ Abends zwischen Fünff und Sechs uhren (…) in einer ane dem Goldgiessen Liegender und hernach gedachter Codicillirerin eigenthümlich zuständiger Behaußung deren undern Stuben mit den fenstern in die Gaß außsehend persönlich kommen und erschienen, die Ehren: und Tugendsahme Frau Margaretha Enckein gebohrne Freÿtagin (…) Johannes Lobstein Notarius juratus

Le fils cadet Jean Martin Heusch rachète les parts de son frère et de sa sœur et devient seul propriétaire de la maison

1726 (15. Oct.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 16) Joint au n° 364 du 4. sept. 1726
Abtheilung auch Respective Verkauff und Erlöß Register über Weÿland der Ehren: und tugendsahmen Frauen Margarethæ Eckein, gebohrner Freÿtagin, auch weÿl. des Ehrengeachten Meister Martin Encke, des geweßenen Spoorers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Wittib nun ebenmäßig seel. Verlaßenschafft (…) den 5. Septembris et 15. Octobris Anno 1726.
(f° 5) Vergleich und Überlaßung der behausung. Die in dem Inventario fol: (-) fac. (-) et seqq. eingetragene Behaußung und hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg im Goldgießen, eins. neben H. Andreæ Wolffen, dem Gastgeber Zum Guldenen Apffel, anders. neben Hn Johann Wennemar Haÿlen, dem Statt Schmidt, hinden auf erstgemelte Gastherberg Zum guldenen Apffel stoßend, ist vor freÿ ledig und eigen
Johann Martin Heuschen dem Ledigen Schreiner gesellen, So Majorennis und ohnbevögtigt, dem Jüngsten Sohn, von gesambten Interessenten und Zwar von seinem bruder, Meister Johann heuschen, dem Spoorer in dreßden, so absens (…) eigenthümlich Käufflichen überlaßen worden, Vor und umb 900 Gulden, th. 450. lb (…)
Zwischen Mr Gottlieb Böhme, deù Spoorer welcher in dem hauß wohnet und dem Übernehmer des haußes wurde ferner abgeredet, daß Wann ein theil die Lehnung zu ändern gesinnet wäre, es dem andern solches ein Vierteljahr zuvor zuverkündigen schuldig sein solle. Alßo Verglichen und übernommen in Straßburg den 15. Octobris Ano 1726.

Jean Martin Heusch revend quelques mois plus tard la maison au tailleur Jean Martin Straub et à sa femme Marie Salomé Appelli moyennant 270 livres

1727 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 328-v
Johann Martin Heusch der ledige Schreiner so über 25 jahr und ohnbevögtigt [unterzeichnet] heisch
in gegensein Johann Martin Straub Schneiders und Mariæ Salome geb. Appellÿn [unterzeichnet] strub
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne dem goldgießen, einseit neben Andreas Wolff dem gastgeber zum guldenen apffel, anderseit neben H. Johann Wennemar Heÿl Stattschmidt und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzer, hinten auff gedachte gastherberg zum guldenen apffel – ihme zufolg eines von H. Not. Johann Lobstein unter dem 11. Februarÿ jüngst ausgestellten attestati als ein in weÿland Fr. Margarethæ Enckein geb. Freÿtagin seiner Mutter seel. Verlaßenschaffts abtheillung von seinen Miterben ihme käufflich überlaßenes guth eigenthümlich zuständig – 270 pfund

Fils du charretier Jean Straub, Jean Martin Straub fait son apprentissage auprès du tailleur Michel Rachel de 1709 à 1712
1709, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 318-v) 26° Februarÿ 1709 – Michel Rachel nimbt Zum Lehrjungen an Hannß Martin, Hanß Struben deß Faßziehers ehelichen Sohn, vff 3. Jahr, anfahend Ann: mar: 1709. und endend vff gleichen Termin 1712. gegen 30. fl. Lehrgelt und 3. fl. der frawen pro discretione und 10. sr. mehl, deshalben und die überige helff der lehrjahr end, war præsens obged. deß Jung. Vatter. (dt. 10. ß)

1712, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 137-v) Donnerstags als den 30.ten Junÿ – Michel Rachel spricht seinen Lehrjungen Hannß Martin Strauben er Lehrjahr quitt.

Jean Martin Straub s’inscrit pour faire son chef d’œuvre
1718, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 130) Dienstag den 15. Februarÿ 1718 – Johann Martin Straub laßet sich Zuer Zeit und Meisterstück Einschreiben

Jean Martin Straub devient tributaire le 5 décembre 1719
1719, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 153) Dienstags den 5.ten Decembris 1719 – Johann Martin Strub Schneider, Hanß Struben deß Vaaß Ziehers und burgers Sohn, haltet umb das Zunfft und Stuben recht an, wird zuerkandt.

Fils du charretier Jean Strub (Straub) et de sa femme Anne Marie Müller, le tailleur Jean Martin Straub épouse en 1719 Marie Salomé Appelli, fille du tailleur Casimir Appelli et de Salomé Stoltz : contrat de mariage, célébration
1719 (2 : Junÿ), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 13)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften vndt bescheidenen Johann Martin Struben ledigen Schneiders, deß auch bescheidenen Johannes Struben deß Vaßziehers vnd weinschröters auch burgers alhier mit Weÿl. Anna Maria gebohrne Müllerin seiner Zweÿten geweßenen haußfrawen längst seel. erzeugten vnd eheleibl. Sohn, alß dem H. hochzeiter ane Einem,
So dann der Ehr: v. tugendsamen Jungfr. Maria Salomea Appellin deß Ehrs. v. bescheid. Caßimir Appelli deß Schneiders v. burgers alhier, mit Weÿl. Salomea gebohrner Stoltzin seiner geweßenen Ehefr. in längst seel. ehe erzeugter Jungfr. tochter alß der Jungfr. hochzeiterinn andern Theils
Actum Straßburg auff Freÿtags d. 2: Junÿ Anno 1719. [unterzeichnet] h Johann Marthin Straub als hoch zeiter, Maria Salomea Appellin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 319-v, n° 1359)
1719. Mittwoch den 5. Julÿ seind nach Zweÿmahliger Proclamation ehelichen copulirt und eingesegnet worden Johann Martin Straub der ledige Schneider und burger allhie, Johann Strauben, deß burgers und Stattfaßziehers allhier ehelicher Sohn, und Jfr: Maria Salome, Casimir Apelli deß burgers und Schneiders allhier ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Marthin Straub als hochzeiter, Maria Salome Appellin als hochzeiterin (i 319)

Le chef de tribu fait grief à Jean Martin Straub d’avoir un employé comme s’il était maître alors qu’il n’a pas encore fait son chef d’œuvre. Le défendeur qui se montre impertinent répond qu’il n’a eu un aide que peu de temps pour honorer une commande. Le conseil lui inflige une amende, confirmée après que Jean Martin Straub ait demandé une réduction, en recommandant davantage de civilité.
1721, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 182-v) Anno 1721 d. 3.ten Juli – Johann Martin Straub wird durch Herrn Zunfftmeister Kuntzen vorgestellt, wider Ihn Klagendt, Wiedaß er arbeith Vndt gesindt befördert wie ein anderer Meister ohngeachtet Er d Meisterstück noch nicht Verfertiget hat, bitt deßwegen ihn d gebühr Nach abzustraffen Umb so Viel Mehr weil er sich Wan Man solches ihm Verhalt jedzeit mit vngestimm andtwordet Vnd Noch Unhöfflich dabeÿ derentwegen man Ihm die arbeit weg Zunehmen genöthiget geweßen
d. Straub præsens sagte habe Nur einen Kerel auff d. Tag gesprochen, weil er Nöthige arbeith Zu Verfertigen bekommen bitt Ihn Vor d anklag zu absolviren.
Erkandt soll sich Zur anderen Zeit moderater Undt höfflicher aufführen, Vnd weil er Wid. Ordnung gehandelt, 1. lb d Straff zuerlegen schuldig seÿn.
Ille bitt Vmb gnad, erlegt Zugleich 8 ß 9 d auff den tisch. Erkandt soll dabeÿ Verbleiben Zue anderen Zeit aber soll er sich in Zeit wißen höfflicher vnd mannierlicher auffzuführen anbeÿ kan Man ihn auch d. Zeug den die Rüger ihn hinweg genohmen wid..umb abfolgen lassen.

Jean Martin Straub s’adresse aux Quinze pour être autorisé à faire son chef d’œuvre bien qu’il soit marié. Il déclare que son tour de compagnon a duré six ans et qu’il a déjà demandé en 1718 à faire son chef d’œuvre. Les représentants de la tribu ne voeint pas d’objection à ce que le pétitionnaire obtienne une dispense, pourvu que cela ne porte pas préjudice à la tribu. La commission constate que le nombre de candidats au chef d’œuvre a déjà dépassé le nombre maximal pour l’année et demandent à Jean Martin Straub d’attendre l’année suivante pour présenter son travail.
1721, Protocole des Quinze (2 R 125)
Johann Martin Straub c. E. E. Zunfft der Schneider
(p. 339) Sambstag d. 23. Augusti 1721 – Fuchs nôe Johann Martin Straub des burgers und Schneiders prod. Undth. Memoriale handelt jnnhalts. Erk. Soll E. E. Zunfft der Schneider zu diesem begehren Verkündet werd.

(p. 351) Sambstag d. 6. Sept. 1721. – Fuchs nôe Martin Straub des Verheuratheten Schneiders undt burgers allhier Cit. E. E. Zunfft der Schneider H. Zunfft Mstr. Johann Martin Kuntz erholt prod. vom 23. Aug. Gug. weil des gegners petitum wieder ordnung als bitt vmb Deput. eaque facta E. E. Zunfft beÿ Ihren Art. Zu manuteniren. Gug bitt Deput. Erk. Ober Handtwerk Hn.

(p. 367) Sambstag d. 13. Sept. 1721 – Johann Martin Straub c. E. E. Zunfft der Schneider
Iidem [Obere Handwerck Hrn] laßen ferner Eund. [Secretarium Kleinclaus] referiren, Es habe Johann Martin Straub der burger undt Schneider allhier C. E. E. Zunfft der Schneider, ein Mem: producirt, innhalt welches derselbe anregung thut, daß er bereits d.. 15. feb. 1718. er sich ordentlich Zu dem Meisterstück habe laßen einschreiben, Zuvor aber 6 Jahr in der Frembde sich auffgehalten nun aber seye er mit eines Schneider Meisters Tochter Verheurathet, weilen aber Krafft Articuls nicht einem jeden erlaubt, das Meisterstück wehrendem ehestand Zu verfertigen, er aber mit seiner handt allein sich Zu nehren nicht wiße, undt Ihme Kein Gesellen Zu setzen erlaubt, alß bithe Er Ihnen maßen der tour an Ihme seÿe Zu Verfertigung des Meisterstückh gn. Zu admittiren ohngeachtet er Verheurathet, Auff dieses Memoriale habe nomine gn. Zunfft H Gug geantwortet das gegentheilige petitum lauffe wieder ordnung, mit bitt Deputation Zu erkennen, undt facta relatione E. E. Zunft beÿ Ihrem Articul gn. Zu manuteniren.
Beÿ erkandt: undt beseßener Deputation habe der Implorant gebetten, daß er gleich nach dem so jetzundt den Riß Zum Meisterstück habe admittirt werden möchte. Nomine ged Zunfft seÿe erschienen H Andreas Nauert, welcher geantwortet, daß Zwahr nach ordnung ein jeder das Meisterstück Lediger weiß machen solle, Implorant seÿe verheurathet, Weilen er aber eines burgers Sohn, und bereits burger seÿe, wann es ohne præjuditz geschehen Könne, möge er es wohl leÿden. Befragt, Wie Viel dieses Jahr schon das Meisterstück Verfertiget habe. hätte er geantwortet 9 in der Zahl, es seÿe aber beÿ einigen dispensirt worden. Auff seithen der Hh. Depp. halte man davor, daß weilen die Anzahl der Stuckmeister Vor dieses Jahr nicht nur Complet, sondern auch über die ordinari Zahl schon einige dispensando admittirt worden, der Implorant noch Zur Zeit Zur gedult und biß auff das Zunkünfftige Jahr zu Verweißen seÿe. Erk. Bedacht gefolgt.

Jean Martin Straub présente son chef d’œuvre. Les examinateurs en sont satisfaits et le nomment maître.
1722, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 200) Mittwoch den 4.ten Martz 1722 – Ist erschienen Johann Martin Straub Unter seinem Informatore Herrn Johann gräder mit bitt Zu seinem Vorhabenden Meisterstück beliebige Riß auffzugeben, ist der halben demselben mit folgenden stücken placidiret worden
N° 5 Einen Leviten Rock
N° 1 Ein Manns Kleÿdt mit offenen Ermlen
N° 8 Ein Soudan in Tuch
Nach dem nun Hieborstehende Rieß facta Examinatione in allem jn 5.ten Ziemlich Vnd ohne Fehler Erfunden worden als ist d.selbe Zu einem Mitt Meister auff vnd angenohmen worden.

Marie Salomé Appelli meurt en juillet 1732 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre au veuf est de 334 livres, celle des héritiers de 83 livres. L’actif de la communauté s’élève à 147 livres, le passif à 420 livres.

1733 (9.2.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 42) n° 389
Inventarium über der Ehr: und tugendsamen Frauen Mariä Salome Straubin, geb. Appellin des Ehren und vorgeachten Mr Johann Martin Strauben, des Schneiders und burgers allhier geweßter Ehel. Haußwürthin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1733 – nach deme dieselbe den 20.ten Julÿ nechstverwichenen 1732.ten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer welt seel. abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und vorgeachten Mr Johann Weßels, auch Schneiders und burgers allhier als geordneten Curatoris Mariä Salome und Johannis der Strauben, der abgeleibten seel. mit obgedachtem Ihrem hinderblieben Wittiber ehelich erzeugter und nach Tod verlaßener Kinder und ab intestato Erben fleißig inventirt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 9.ten Februarÿ Anno 1733.

In einer allhier Zu Straßburg im Goldgießen neben der Gastherberg Zum goldenen Apffel gelegenen in dieße verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 3, Sa. Vaßes 5 ß, Sa. Silbers 7 ß, Sa. Guths Ergäntzung 370, Summa summarum 374 lb – Schulden 40, Nach deren Abgang 334 lb
Dießem nach wird auch der Kinder und Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 12, Sa.Silbers 7 ß, Sa. goldenen Ring 1, Sa. Schuld 40, Sa. Ergäntzung 28, Summa summarum 83 lb
Hierauff wird nun die gemeine theilbahre Verlaßenschafft gesetztet, Sa. haußraths 16, Sa. lähren Vaß und bütten 7 ß, Sa. Werckzeugs Zim Schneider handwerck gehörig 1, Sa. Silbers 7, Sa. behausung 125, Summa summarum 147 lb – Schulden 420, In Vergleichung 273 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 144 lb
Copia der Eheberedung (…) Actum Straßburg auff Freÿtag den 2.ten Junÿ Anno 1719, Christoph Eberhardt Bär, Notarius juratus
Abschatzung d. 36. Januarÿ 1733. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Mstr Johann Martin Strub Schneider ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg im gold gießen gelegen, einseits neben dem Wirthshauß Zum guldenen Apffel, anderseits Neben Herren Willhelm Heÿl gewesenen Statt Schmidts seel. hin[der]laßnen fraw Wittib, hinten auf schon ermeltes Wirts: hauß stosendt, Welche behausung Stübel, Cammern, Soldaten Kammer, hauß Ehren mit herdt und Waßerstein und gebälcktes Kellerlein sambt aller gerechtigkeit Wie solches durch die Statt Straßburg Geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen Wirt Vor und Um Sieben Hundert Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Jean Martin Straub se remarie en mars 1733 avec Marie Salomé Weber, veuve du maréchal ferrant Jean Michel Ott de la Robertsau : contrat de mariage, célébration. Le futur époux assure à la future épouse la jouissance viagère de sa maison.

1733 (10. febr.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 114
Eheberedung – entzwischendem Ehren und Vorgeachte Meister Johann Martin Strauben Schneider, Wittiber und burgern allhier Zu Straßburg als dem bräutigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Frauen Mariæ Salome Ottin gebohrener Weberin, weÿl. des Ehrengeachten Meister Johann Michael Otten, geweßenen huffschmidts und burgers in Ruprechtsau seel. hinderbliebener Wittib als der Hochzeiterin ane dem andern theil
Fünfftens, hat der Bräutigamb seiner gebliebten Braut auf den fall er Zu erst, es seÿe gleich mit oder ohne hinderlaßung ehelicher Kinder und Leibs Erben, dißes Zeitliche gesegnen würde, die Ihme Vor ohnvertheilt gebührige Zwen dritte theil ane der in sein von weÿl. frawen Mariæ Salome gebohrner Appellin nun seel. gemeine theilbare Verlaßenschafft gehöriger behaußung hoffstatt mit aller übrigen dero begriffenn weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen einseith neben der Gastherberg Zum guldenen Apffel anderseith neben weÿl. herrn Johann Winnemar Heÿlen geweßenen Stattschmidts und burgers allhier seel. wittib und Erben hinden auff gedachte Gastherberg stoßend, so über 350 gulden welche man E. E. Zunfft der Mörin allhier ane Capital, wie auch über 100 gudlen so man dem Stifft des Weÿßenhaußes allhier in haubtguth schuldig, eigen ist, Zu einem gemeinen lebtägigen und wiederück fälligen Wÿdemb, bestimmet (…)
So beschehen Zu Straßburg in hievorgedachter des hochzeiters behaußung ane dem Goldgießen gelegen auff Dienstag den 10. febr. A° 1733. [unterzeichnet] Johann Martin strub als hochzeiter, Maria Salome Weberin Als hochzeitern

Mariage, Robertsau (luth. p. 65)
Dienst. den 3. Marii 1733 sind auff Obrigkeitl. Erlaubnuß nach contrahirter Proclamation, Ehel. eingesegnet worden H. Joh: Martin Straub d. burger und Wittwer auch Schneider Zu Straßburg und Fr. Maria Salome weÿl. Mstr Joh: Michael Otten gewesenen burgers und Huffschmidts allhier nachgelaßene Wittwe [unterzeichnet] Johann Marthin strub Als hochzeiter, Maria Salome Weberin Als hochzeitrin (i 81)

Fille du cultivateur Jean Erard Weber, Marie Salomé Weber épouse le maréchal ferrant veuf Jean Michel Ott en 1730.
Mariage, Robertsau (luth.p. 18)
Zinst. den 5. 7.br. 1730. seind auff Obrigkeitl. Erlaubnus, nach ordentl. Zweÿmaliger Außruffung, Ehlich eingesegnet worden der Ehrsame und bescheidene Mstr Joh: Michael Ott, burger, Huffschmid und Wittwer allhier, und Jgfr. Maria Salome H. Joh: Erhardt Webers, burgers, Ackermans, wue auch Alten Ober Meisters allhier, Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Michael ott als Hochzeiter, Maria Salome Weberin Als hochzeiterin (i 58)

Le conseil de tribu fait grief à Jean Martin Straub de n’avoir pas assisté à la visite annuelle du consul. Il prétend avoir été présent. L’affaire est remise au conseil suivant. Le registre n’en fait plus mention.
1737, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(f° 87) Freÿtags den 5.ten Apr. 1737 – Johann Martin Straub der schneider wird vorgestellt daß er am Nächst Verwichenen ammeister umbfahrtstag beÿ der Versammlung nicht Erschienen seÿe, und auch auch nicht habe Excusiren laßen, Beklagter sagt er seÿe gegenwärthig gewesen, und wolle es Erweißen. Erk. soll sein vorbringen biß auff nächst künfftiges Gericht Erwißlich Machen.

Marie Salomé Weber fait dresser dans la maison de son mari rue d’Or l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 301 livres.
1738 (11. 8.bris), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 66) n° 585
Inventarium über der Ehren und tugendsamen Frauen Mariä Salome Straubin gebohrner Weberin, zu dem Ehren und vorgeachten Meister Johann Martin Strauben Schneidern und burgern allhier Zu Straßburg Ihrem Ehemann in die Ehe gebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1738. – welche der ursachen, dieseilen in Ihr beeder Eheleuthe den 10.ten Februarÿ Anno 1733. Vor mir Notario mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 2.do austrucklichen Versehen, daß einem jeede theil seine in die Ehe bringende und währenden Ehestands durch oder ohne testament ererbende, auch Legats: Schanckungs: oder in andere degleichen weiße überkommende Nahrung ein freÿ, eigen, ohnverändert und vorbehalten guth seÿn und bleiben (…) So beschehen Zu Straßburg in gegenwarth obgemeldten Ihres Ehemanns und Hn Joh: Erhard Webers, des ältern alten Obermeisters in Ruprechtsau, Ihres eheleiblichen Vatters, auf Sambstag den 11.te, Octobris Anno 1738.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegenen in des Ehemanns erster Ehe theilbahre Nahrung gehörigen behaußung gefunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 58, Sa. Silbers 3, Sa. guldener Ring 5, Sa. baarschafft 20, Sa. Schulden 57, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 247, Summa summarum 393 lb – Schulden. 150 lb, Nach solchem abzug 243 lb, Wann nnun hierzu gerechnet wird deroselben von Ihrem ersten Ehemann seel. lebtägig Zu genißen habender Wÿdumb gleich hernach befindl. maßen anlangend 57 lb, So belaufft sich mehrerwehnter Fr. Straubiin Ihrem nunmahligen Ehemann sowohl Eigenthumb als wÿdembs weißen zugebrachte Nahrung dem vero preio nach sammenthafft auff 301 lb
Wÿdemb, welchen die Ehefrau Von weÿl. Mr Joh: Michael Otten dem gewes. hueffschmidt in Rupr: und burgern allhier zu Straßburg Ihrem erstern Ehemann lebtägig Zugenießen

Jean Martin Straub et Marie Salomé Weber hypothèquent la maison au profit du maréchal ferrant Jean Georges Vix

1738 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 378-v
Johann Martin Straub der schneider und Maria Salome geb. Weberin mit beÿstand ihres vatters Johann Erhard Weber des ältern Obermeisters in der Ruprechtsau und ihres bruders Johann Erhard Weber ackersmanns allda
in gegensein Johann Georg Vix des hueffschmidts – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, zwo terzten Einer behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im goldgießen, einseit neben Johann Friedrich Heÿl dem hueffschmitt, anderseit und hinten auff das würths hausß zum goldenen apffel – ihme Straub zu zweÿ dritten, seinen kindern erster Ehe aber zu einem dritten theil als ein in ged. Ehe erkaufftes guth

Jean Martin Straub meurt en novembre 1738 en délaissant deux enfants de son premier mariage et deux du deuxième. Les experts estiment la maison 250 livres. La masse propre à la veuve est de 176 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 585 livres, le passif à 1 064 livres. Le tuteur des enfants du premier lit renonce à la succession à cause du passif élevé.

1739 (20.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 67) n° 597
Inventarium über Weÿl. des Ehren: und Vorgeachten H. Joh: Martin Strauben, geweßenen Schneiders und burgers allhier nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1739. – nachdeme derselbe den 33. Nov. verwichenen 1738.ten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer Welt abgefordert worden, Zeitl. hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren v. tugendsamen Frauen Mariä Salome Straubin geb. Weberin, deßelben geweßter Ehewürtin V. nunmahliger Wittib, mit beÿstand des Ehr: vnd Vorgeachten Hn Joh: Christoph Ernsten, auch Schneiders v. burgers allhier, deroselben geschwornenn Vogts, wie auch des Abgeleibten seel. in Zwoen Ehen erzeugter Kinder v. ab intestato Verlaßener Erben (…) So beschehen Zu Straßburg auf Mittwoch den 20. Maji 1739.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1. Jungfrau Mariam Salome Straubin so ohngefehr 19 Jahr alt v. dermahlen beÿ H. Elia Krauchel dem Metzger alhier in diensten stehet, auch dießer Inventur persönlich beÿgewohnt, 2. Johann Strauben, Schneider gesellen so ohngefehr 17 Jahr alt v. beÿ seinem Vatter seel. sich auffgehalten auch die Inventur ebenmäßig persönlich abgewartet, dieße beede in erster Ehe mit weÿl. der Ehren v tugendsamen Fr. Maria Salome Straubin geb. Appellin, deßen ersterer den 20. Julÿ Ao 1732. verstorbenen Ehewürthin seel. erzeugte Kinder, deren geschworner Vogt der Ehren v vorgeachte H Johannes Weßel Schneider v. burger allhier welcher persönlich Zugegen geweßen v. seiner Vogts Persohnen Interesse hiebeÿ observirte
3.tio Mariam Elisabetham Straubin, so ohngefehr 6 Jahr alt Und dann 4.tio Johann Martin Strauben, so ohngefehr 2 Jahr alt, Dieße beede in letzter Ehe mit weÿl. der tugendsamen Fr. Maria Salome gebohrner Weberin deßen nunmahliger Wittib erzeugte Kinder, dern geschworner Vogt der Ehren vnd Vorgeachte herr Johann Georg Busch, ebenmäßiger Schneider V burger allhier, welcher Vor v. im Nahmen seiner Pupillen dem geschäfft in Persohn abwartete. Alßo alle vier des abgeleibten seel. in zwoen Ehen erzeugte Kinder v. ab intestato zu gleichen Antheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen v. hernach beschriebener behaußung, befunden worden wie volgt
(f° 14) Eigenthum ane Häußern und Liegenden gütheren (E. et T.) Erstl. eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem goldgießen eins. neben der Gastherberg Zum guldenen Apffell, weÿl. H. Andreæ Wolffen seel. hinterlassener Fr. Wittib und Erben gehörig, anderseith neben H. Friderich heÿlen, dem hueffschmidt, hinden auf besagte Gastherberh stoßend, so über hernach gemelde unter denen Passivis eingetragene Capitalia eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben übergebener schrifflicher Abschatzung vom 25.ten Maj 1739. angeschlagen Vor und vmb 500 Gulden oder 250. lb. Wie der Verstorbene und Maria Salome gebohrne Appellin seine erstere Ehefrau beede nun seelig dießes hauß von Johann Martin Heuschen, dem Schreiner, ane sich erkauffet haben, weißet ein teutscher pergamenter Kauffbrieff, in allhießiger Cancelleÿ Contract stuben gefertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel Verwahret, datirt den 28. Maji Anno 1727. Dabeÿ noch zween alte teutsche pergamentene Kauffbrieff, auch in allhießiger Cancelleÿ Contract stuben gefertiget und mit deroselben anhangendem Insigell bekräfftigt de datis 28.ten Junÿ Anno 1691. und 14. Sept. Anno 1668. alle dreÿ mit altem N° 1 bemercket und dabeÿ gelaßen.
Worbeÿ Zu berichten, daß weilen die Passiva Von des Verstorbenen und seiner ersterer Ehefr. seel. Verlaßenschafft herrührend, deroselben Theilbare Activ Nahrung in welche dießes hauß gehörig ware und damahlen nembl. den 26. Jan: Anno 1733 umb 350. lb d angeschlagen worden annoch umb 273 lb 1 ß 5 d übertroffen, mithin vor die Kinder erster Ehe Ihres Mütterl. Invent. Stalltax nach, kein theilbar Guth Zuhoffen geweßen deroselben vogt eingangs gedachter Herr Johannes Weßel auf die theilbare Massam verzug gethan und solche dem damahligen wittiber und respectivé Vattern tam active quam passive übrerlaßen, dannoch dergestalten, daß im fall künfftighien beÿ Verkauffung dießer nemblichen behaußung die melioration als die besserung und überbesserung so starck ausfallen sollte, daß annoch theilbar Guth heraus kommen könte als dann in solchem fall seiner Curanden Antheil denenselben in alle Weeg bestens reservirt und Vorbehalten seÿn solle.
(E. et T.) Item eine behaußung, Scheur Stallung, hoff, hoffstatt und haußgarten
in der Rupr: und deren Ober au im hindern Orth (…)
(f° 17) Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ deroselben Zu dießem Ihrem Zweÿten Ehemann seel. in die ehe gebrachte Nahrung durch mich Notm. Langen den 11. Octobris Anno 1738. auffgerichtet
(f° 20) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 23, Sa. Silbers 1, Sa. Goldenen Ring 2, Sa. baarschafft 7, Sa. Eigenthums ane liegende güetheren 198, Sa. Schulden 82, Sa. Ergäntzung 13, Summa summarum 329 lb – Schulden 153, Nach deren Abzug 176 lb
Dießemnach weilen beÿ so Vielen Vorhandenen passivis Keine Errungenschaft außfallen kan, werden die übrige rubricen und Effecten, sie seÿen gleich des Defuncti Erben Vor unverändert gehörig oder aber theilbar, beliebter kürtz halbe, unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 34, Sa. Frucht 2, Sa. silbers 5, Sa. Goldener Ring 1, Sa. baarschafft 3, Sa. Eigenthumb ane Häußern v. liegenden Güethern 500, Sa. Schulden 37, Summa summarum 585 lb – Schulden 1064 lb, In Vergleichung 479 lb
Endlicher Schulden rest 153. lb
(f° 23) Wÿdemb, Welchen die Wittib von weÿl. Mr Joh. Michael Otten, geweßenem huffschmidt in Ruprechtsau burger allhier zu Straßburg ihrem ersten Ehemann seel; lebtägig Zugenießen hat
Wÿdemb Welchen der Verstorbene wegen seiner Zweÿer Kinder erster Ehe biß anhero genoßen hat
Copie der Eheberedung (…) So beschehen zu Straßburg (…) auff Dienstag den 10. Februarÿ im Jahr 1733, Johann Daniel Lang, Notarius publicus
(Copia, Contract Stub 1739 fo. 61.a
(Joint) Rechnung Innhaltend Alles das jenige was weÿland Johann Martin Straub geweßener Schneider und burger allhier nun selig wegen Johann Georg Wilhelms auch weÿland Johann Jacob Wilhelms geweßten tagners und burgers allhier längst seeligen hinterlasenen ehelichen Sohns, so dermahlen in Königlichen Kriegsdiensten stehet, von anno 1720. biß Anno 1739. Vögtlicher weiß eingenommen und hienwiederumb augegeben hat. Erste und lestet Rechnung diesr Vogteÿ (prod. beÿ löbl. Vogteÿ gericht d. 23. Junÿ 1740.)
Abschatzung den 25. Meÿ 1739. Auff begehren weiland dëß wohll achtbahren und Bescheitenen Meister Martin Straub deß gewëßenen schneiters seel. hinderlaßenen frau wittib und Erben in eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem Gold gießen gelegen, ein seitß Neben dem gasthauß Zum Apffell, ander seitß an Meister frittrich heill dem hoff schmidt, hinden auf gedachten apffell stoßend welche behausung, unden auf dem botten daß hauß Ehren, geträmbten Keller, oben darüber 2: stuben 2: Cammern 2. hauß Ehren worinnen der herdt und waßerstein under dem tach die soldaten Cammer, einen sehr alten tachstull daß tach mit holl Zieglen belëgt sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen Vor und Vmb Vünff Hunderrt Gultin, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meisteren, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les héritiers vendent la maison au coutelier Jean Daniel Froschhammer et à sa femme Catherine Dorothée Schneider moyennant 625 livres

1739 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 561
Erschienen Weÿl. Johann Martin Straub gewesten Schneiders und burgers allhier, in erster ehe mit auch weÿl. Mariä Salome gebohrner Appellin, ehelich erzeugter beeder Kinder, Maria Catharina Straubin, und Johannes Straub Ledigen Schneiders geschworner Vogt Johannes Weßel, der schneider und burger allhier, Ferner ged. Straub in Letzter ehe mit Salome gebohrene Weberin erzielter beeder Kinder Martin und Elisabetha der Strauben Vogt Johann Georg Busch, der hießige Schneider, die haben
in gegensein Johann Daniel Froschhammer, des Meßerschmiedts und burgers allhier und deßen Eheweibs Catharinæ Dorotheæ, gebohrner Schneiderin, angezeigt und bekandt, daß sie benandter Vier Straubischer kinder beede Vögte, nach Zuvor beÿ E. E. großen Rath allhier gesucht: und erhaltenem Decreto alienandi, darauff erkannt offentlich Vorgenommen, und zufolg besagten Raths am 3. hujus ergangen und hiebeÿ producirter Erkanntnus, obrigkeitlich Confirmirter Versteigerung und adjudication, für Straubische Vier Kinder und deren Erben
Eine Behausung und Hoffstatt, mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten, allhier ahne dem goldgießen, einseit neben weÿl. Andreas Wolff gewesten gastgebers Wittib und Erben gehörigen zum goldenen Apffel genannter gastherberg, anderseit neben Friedrich Heÿl dem Statt Huffschmidt hinten auff erstged. gastbehausung Stoßend gelegen, So annoch E. E. zunnft Zue Möhrin allhier umb 175 lb hießigen Weüßnehauß umb 50 lb und Johann Georg Vix dem Hueffschmidt umb 50 lb alles ahne hauptguth Versetzt (…) als ein am 12.ten Maÿ 1727. von ihme Straub in erster ehe umb 500 lb. erkaufftes guth, deßen erben Zu Zwo tertzen und seinen beeden kindern besagter ehe zur übrigen dritten theil für eigen gehörig seÿe (…) über angezeigte 275 lb.ausmachende Capitalien, so die Kaüffere über sich Nehmen (…) zugangen und beschehen vor und vmb 335 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison rue d’Or, la moitié d’une maison Grand rue et cinq arpents de terre à la Plaine des Bouchers au profit de la tribu de la Mauresse et de Jean Froschhammer, frère du débiteur

1739 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 562-v
Johann Daniel Froschhammer der Meßerschmied und Catharina Dorothea geb. Schneiderin mit beÿstand ihres vettern Johann Christoph Würtz des Paßmentirers und Johann Gottfried Rauscher des Nestlers
in gegensein Einer Ehrsamen Zunfft zur Möhrin zunfft meister H. Alexandre Le Feuvre EE. kleinen Raths alten beÿsitzers in fernerer gegenwart sein Froschhammers bruders Johannes Froschhammer des schwerdtfegers – schuldig seÿen 175 lb und 100 lb
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufft und aus jetzigem vorschuß zum theil bezalte Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne dem goldgießen, einseit neben Friedrich Heÿl dem statt huffschmidt anderseit neben die gastbehausung zum goldenen apffel weÿl. Andreas Wolff des gastgebers wittib und eben gehörig hinten auff dieselbe
ferner die helffte für ohnabgetheilt ahne einer Behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff und hoffstatt mit allen zugehörden ahne der langen straß gegen der Schildtsgaß über, einseit neben Adolph Dannecker dem lebküchler anderseit neben Johann Jacob Brion dem kübler hinten auff S.T. Fr. Margaretha geb. Reißeißin weÿl. S.T. H. Ammeister Philipp Caspar Leitersperger
weither zweÿ dritte theil für ohnabgetheilt ahne 5 neben einander liegendem einem haag umgebenen ackern vor dem Metzgerthor, einseit ist ein eck ane einer gaß anderseit neben H. Rathh. Diebold von Friedolßheim g.u.w. vornen gegen der Rhein straß und hinden gegen der Citadelle, von diesem gantzen gartten gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 9 ß 2 s ane bodenzinß
die in dem goldgiesen heutigen tags umb 610 lb erkaufft, die helffte der in der Straß liegenden behausung Sie Froschhammer von weÿl. Fr. Anna Catharina geb. Eberhardin weÿl. Johann Michael Hiebmeÿer des goldarbeiters wittib vermög deren v. H. Not. Christoph Michael Hoffmann am 4. Aprilis 1727 errichteten Testamenti nuncupativi § 4 ererbt, ahne denen 5 ackern aber Fr. Froschhammerin einen dritten theil von ihrem vatter weÿl. Johann Jacob Schneider dem Doctor: gärtthner ererbt und einen dritten theil von ihrem bruder Johann David Schneider am 14. sept. 1724 umb 100 erkaufft hat dahingegen die übrige tertz ihrem schwager Heinrich Erhard dem garttenmann und die andere helffte des haußes ahne der langen straß weÿl. Friedrich Grießbach des Büttels E.E. Zunfft der Gerber wittib Lucretia geb. Cuntzin zugehöret

Daniel Froschhammer est admis à faire son chef d’œuvre. Il doit cependant régler une amende de deux livres pour avoir écourté de dix mois son tour de compagnon
1717, Protocole des maîtres couteliers (XI 154)
(f° 8) Montags den 8.ten Martÿ – Meisterrecht
Daniel Froschhammer des Meßerschmidts gesell Herrn Daniel Froschhammers des Fastenspeishändlers und burgers allhier ehelicher Sohn, stehet Vor und bittet, wilen er gesinnet seÿe, Meister Zu werden, mann wolle Ihn annehmen, legte auf 6. ß d. gestehen daß Er Zehen Monat Zuwenig verwandert habe. Erkandt solle weilen Er seine Zeit nicht Verwandert zu einer Straff 2. lb d se dann Vor das Meister Recht und wegen der Uncosten so manns seithero gehabt 4. lb d. erlegen

Fils du marchand de fruits et légumes Daniel Froschhammer, Daniel Froschhammer épouse en 1717 Catherine Dorothée Schneider, fille de l’horticulteur Jean Jacques Schneider : contrat de mariage, célébration
1717 (11. 8.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 75) n° 25
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Vorgeachten Herrn Daniel Froschhammer, dem ledigen Meßerschmidt, des Ehren: und Wohl Vorgeachten herrn Daniel Froschhammers, des fastenspeishändlers und burgers allhier Zu Straßburg ehelichem Sohn als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Catharina Dorothea Schneiderin, des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Schneiders, Vornehmen Kunst und Blumengärthners auch burgers allher Zu Straßburg ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, am andern theil
So Beschehen und verhandelt in Löblicher Statt Straßburg auff Montag den 11. tag des Monats Octobris im Jahr des Herrn Als mann Zahlte 1717 – daß gegenwärtige pacta dotalia mit allerseithigem beleiben vorstehender maßen abgehandelt, placidirt und Verglichen, wirdt von mit unterschriebenen in specie hierzu requirirtem Notario hiermit beschinnen

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 201 n° 27)
Mittwochs den 10. 9.bris 1717. seind nach geschehener 2 maligen außruffung diminica 23. & 24.ta Trin. in der Kirch Zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Joh: Daniel Froschhammer der ledige Meßerschmidtt v. burger Johann Daniel Froschhammers deß Krämers v. burgers v. weiland Susannæ Weniggutin ehelicher Sohn v. Jfr. Catharina Dorothea Joh: Jacob Schneiders deß Doctor Gärtners v. b. v. wei& Anna Maria Eberhardtin eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Daniel froschhammer als hochzeiter, Catharina dorthea Schneiderin als hochzeiterin (i 208)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports.
1717 (27. X.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 2) n° 61
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren : und Vorgeachte Meister Johann Daniel Froschhammer, der Meßerschmidt und die Ehren und Tugendsahme fraw Catharina Dorothea Froschhammerin, gebohrene Schneiderin, beede Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht, welche de ursachen allweilen in der, Zwischen Ihnen beeden Eheleuthen auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé Versehen, daß eines jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – So beschehen in Straßburg auf Montag den 22. Decembris Anno 1717.
In einer in der Statt Straßburg ane dem [-] Staden Liegenden und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 41, Sa. Werckzeugs und gemachter arbeit Zur Meßerschmid Profession gehörig 97, Sa. Silbers 12 ß, Sa. baarschafft 6, Sa. Schulden 1, Summa summarum 148 lb – Schulden

Daniel Froschhammer et Catherine Dorothée Schneider font un testament réciproque et prévoient l’entretien de leurs deux filles.
1729 (7. Junÿ), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 63)
Codicillus reciprocus respe. Dispositio inter liberos. Johann Daniel Froschhammers des Meßerschmidts und burgers alhier et uxoris. 1729. (Ist zu concipiren prot : und zu mundiren – Ist nicht expedirt worden)
Zuwißen daß auff Dienstag den 7.ten Junÿ 1729. Nachmittags zwischen 4 und 5 Uhren, in einer ane dem Goldgießen alhier zu Straßburg gelegenen, Meister Lorentz Burgern dem Schuhmacher und burgern alhier eÿgenthümblich Zuständigen behaußung im hintern Stockwerck befindlichen Obern Stuben die fenster in den Hoff aussehend, der Ehren undt vorgeachte H. Johann Daniel Froschhammer Meßerschmidt und die Viel Ehren und tugendsahme frau Catharina Dorothea Froschhammerin gebohrne Schneiderin beede Eheleuthe und burgere alhier, Er der Mann gesund gehend und stehenden Sie die frau aber kranck und unpäßlichen Leibs, dannenhero auff einem Bett liegend, dannoch aber durch die Gnade Gottes richtiger Sinnen guter Vernunfft und Verstands
2. Ist beeder Codicillirenden Ehepersohnen ernstlicher will Meinunug und Befelch, wann ihre beede Töchtere beÿ Lebzeiten d. Eltern sich nicht Verheürathen oder in ein Ehe schreitten solten (…)
[unterzeichnet] Johan Daniel froschhammer, Catharina Dorothe froschhammerin

Le coutelier Jean Henri Schneider se plaint que Daniel Froschhammer ne l’a pas averti qu’il ne se rendrait pas au marché de Haguenau. Il est mis à l’amende bien qu’il prétende qu’un de ses enfants était malade.
1728, Protocole des maîtres couteliers (XI 154)
(f° 53-v) Sambstags den 24. Januarÿ 1728 – Meister Johann Heinrich Schneider der Meßerschmidt clagt contra Mr Johann Daniel Froschhammer, daß Er dem Ihme zugefallenen Martini hagenauer Marck nicht bezogen, auch nicht in das Looß gegeben habe.
Beklagter sagt in Anthworth, Er habe Ein Kranckes Kindt gehabt, Er hätte es je Ihme Mr Schneider gesagt, daß Er vor Ihne soll auf den Marck fahren.
Erkand, weilen es beÿ Verloßung der Märck Verglichen worden, daß wann ein Meister einen Marck nicht beziehen will, derselbe schuldig sein soll, 14. tag Zuvor den Marck wider in das Looß zugeben vnd aber solches Von Ihme nicht werckstellig gemacht worden, dahero soll Er der beklagte Zu Straff 7 ß 6 d erlegen.

Daniel Froschhammer s’adresse aux Quinze parce que le conseil de la tribu lui a infligé une amende pour vendre ses marchandises à deux endroits, son atelier et un étal au Vieux-Marché-aux-Poissons. Il déclare avoir installé une vitrine devant son atelier mais que les ventes se font sur son étal. La commission est d’avis de confirmer le jugement du conseil de tribu. Les Quinze ratifient la proposition. Le défendeur est cependant autorisé à poser une enseigne à son atelier. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1740, Protocole des Quinze (2 R 149)
Joh: Daniel Froschhammer C. die Kurtz Meßerschmid
Joh: Daniel Froschhammer Ca. E. E. Meisterschafft der Kurtz Meßerschmidt
(p. 1) Sambstag den 2. Januarÿ – Römer nôe Joh: Daniel Froschhammer b. und Kurtz Meßerschmid C. E. E. Handwerck der Kurtz Meßerschmid Ober M; prod. Appl. Klag mit beÿlag Lit. A. bitt Verzeichniß, und will ad i.am post Verkünden laßen. Verzeichent

(p. 42) Sambstag d. 23. Januarÿ – Römer nôe Joh: Daniel Froschhammer Cit. E. E. Handwerck der Kurtz Meßerschmid Ober Meister, erhohlt Appl. vom 2. hujus, bitt Deput. Mess. bitt auch Deput. Erk. Deput. willfahrt.

(p. 103) Sambstag d. 13. Februarÿ 1740 – Joh: Daniel Froschhammer C. die Kurtz Meßerschmid
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen Weithers per Eundem [Secretarium Kleinclaus] referiren, daß Johann Daniel Froschhammer der Burger und Kurtz Meßerschmid allhier den 29. Xbris jüngst beÿ E. E. Handtwerck der Kurtz Meßerschmid Vorgestellet und angeklagt worden, daß er dem Articul vom 14. 9.bris 1739. §. 3.tio Kein genügen leiste, sintemahlen er an Zweÿen orthen feÿl habe, da auff deßen Verantwortung, daß er in der Werckstatt allwo er arbeithe, ein Zeichen herauß stehen habe, daß er daselbsten arbeite, und negire er an zweÿen orthen feÿl Zu haben, die Erkantnuß dahien ergangen, bleibt beÿ dem Articul, und wann der beklagte morgenden tages das Krämel wieder heraus stellet, so seÿe er in der Straff, Vor dieses mahl aber Von der Straff absolvirt. Worauff er, Froschhammer den 2. Jan. jüngst eine Underth. Appellations Klag mit beÿlag Sub lit. A. contra ged. E. Handwerckhs der Kurtz Meßerschmidt Ober Meister producirt darinnen er gehorsambst Vorstellet daß er nicht an Zweÿen orthen feÿl hatte sondern habe, wie andere professionen auch vor seiner Werckstatt ein Zeichen was er feÿl habe, nemlich ein Kästlein vornen mit einem Glaß in welchem Verschiedene Gattern Meßern Seeren, Scheer Meßer und andere Instrumenta Von seiner profession, Sein stand aber und Laden worinnen er und die seinige feÿl hätten seÿe auff dem Fischmarck & mit demuthiger bitt Mgh geruhen wolten Zu erkennen und außzusprechen daß in erster Instantz sehr übel und wieder die jntention des habenden Articuls gesprochen, folglichen er Underthge Appellant von E .E. Handwercks bescheid Zu absolviren, mithien Ihme nach wie vor erlaubt seÿe das Kästlein seiner Kurtz Meßerschmid Instrumenten an seiner Werckstätt herauß Zu stellen, und dieses mit ersetzung aller Ihme deßwegen muthwillig causirter unkösten. Worauff E. E. Handwerckh Zur mündtlichen Verantwortung umb Deputation gebetten, welche auch willfahrt und beseßen worden, da der Appellant sich auff die Contenta seiner Appellations Klag Bezogen.
Nahmens der Meisterschafft seÿen Vorgestanden Johann Heinrich Schneider alß Ober Meister, Johann Georg Chariere und Johann Jacob Weber welche geantwortet, Gegner habe Zu Hauß ein Krämel ausgestelt, worin er gemachte arbeit heuche und feÿl habe, und dabeÿ noch einen stand auff den Fischmarck, habe also an Zweÿen orthen feÿl so werden der Klahren buchstaben des Articuls, wolten sie alßo gehorsambst gebetten haben den ergangenen Handwercks bescheid gnädig Zu Confirmiren, und den Appellanten in alle unkösten Zu condemniren, Eine taffel oder Schild außzuhencken seÿe Ihme ohnverwehret.
Auff seithen der Hh. Deputirten Vermeine man daß die Sententia â quâ Zu Confirmiren der Appellant mit seinem begehren abzuweisen und in die unkosten Zu condemniren seÿe. Die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

(p. 141) Sambstag d. 27. Februarÿ 1740 – Bescheid. Sambstag d. 13. Febr 1740. In Sachen Johann Daniel Froschhammers des Burgers undt Kurtz Meßerschmidts allhier, Appellanten, ane einem, entgegen und Wieder E. E. Handtwerck der Kurtz Meßerschmid, Appellaten, am andern teil, Auff producirte Underthg. Appellats Klag mit beÿlag Sub lit. A. undt angehencktem Bitten Zu erkennen und außzusprechen, daß in erster Intention des habenden Articuls gesprochen, folglichen er, Appellant von E .E. Handwercks bescheid Zu absolviren, mithien Ihme nach wie vor erlaubt seÿe das Kästlein seiner Kurtz Meßerschmid Instrumenten an seiner Werckstätt herauß Zu stellen, und dieses mit ersetzung aller Ihme deßwegen muthwillig causirter unkösten.
Der Appellaten beÿ gebetten, bewilligt und beseßener Deputation darüber gethane Verantwortung, juncto petito den ergangenen Handwercks bescheid gnädig Zu Confirmiren, und den Appellanten in alle unkösten Zu condemniren, und all übriges Vor und Anbringen, Ist der Hh. Depp. abgelegten Relation nach Erkandt, daß der den 14 . Novembris 1739. dißwegen ergangene Handwercks bescheid Zu Confirmiren, der Appellant mit seinem begehren abzuweisen, undt in die unkosten Zu condemniren seÿe. Alß wir hiemit respectivé confirmiren, abweisen und condemniren.

Daniel Froschhammer meurt en janvier 1750 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison à 350 livres. La masse propre à la veuve est de 1 112 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 412 livres, le passif à 1 316 livres

1750 (21.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 69) n° 1531
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung undt Güethere, so weÿland der Ehren und wohl Vorgeachte Meister Johann Daniel Froschhammer, der geweßene Kurtzmeßerschmid und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seeliger, als derselbe Donnerstags den 22.ten Januarÿ des anfangenden 1750.sten Jahrs dießes zeitliche in das ewige Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten seeligen mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzielter Kinder auch der Hn Beÿstand und geschwornen Curatoris und ab intestato Verlaßener Beneficial Erben, (…) inventirt, durch die Viel Ehren und tugendsahme Fr. Catharinam Dorotheam Froschhammerin gebohrne Schneiderin die hinterbliebene Wittib beÿständlich Mr Johann Christoph Wurtzen des Paßmentirers und burgers allhier wie auch die Erben selbsten (…) So beschehen in Straßburg, auf Dienstag den 21.ten Aprilis 1750.
Der abgeleibte seelige hat Zu seinen Beneficial Erben ab intestato Verlaßen, wie volgt. 1.mo Jungfer Catharinam Dorotheam Froschhammerin, so Majorennis und ohnbevögtigt, beÿständlich herrn Johann Froschhammers des Lang leßerschmids und burgers allhier, welche mit: und beneben demselben, dem Geschäfft abwartete, in den Ersten dritten Stammtheil. 2.do Frau Mariam Magdalenam Barthelin geb. Froschhammerin, Meister Johann Martin Barthel deß jüngern Schiffmanns und burgers allhier eheliche haußfrau, welcher aber dermahlen zu Franckforth auf der Reÿß begriffen, dahero Vor Ehrengedachter herr Johannes Froschhammer als dero beÿstand mit und beneben deroselben beÿ dem Geschäfft erschinnen, in den Zweÿte dritten Stammtheil, Und dann 3.tio Johann Daniel Froschhammer, der leedige Kurtz Meßerschmidts Jünger, deßen geschworner Vogt offtgemelter herr Johannes Froschhammer, der Lang Meßerschmidt und burger allhier, welcher der Inventation beÿwohnete nomine seines Curanden, in den dritten und Letzten Stammtheil. Also alle des abgeleibten seeligen mit vorgedacht seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben welche aber dieße Verlaßenschafft anderen gestalt nicht als cum Beneficio Legis et Inventarÿ anzutretten sich Hiebeÿ außtrucklichen erclärten.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen Und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie Volgt
Eigenthumb ane Häußern. (E. T.) Erstlichen eine kleine Behaußung und hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier ane dem Goldgießen, einseith neben weÿl. herrn Andeä Wolff, geweßenen Gastgeber und burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßener Fr. Zum goldenen Apffel genander Gastherberg, 2.s. neben Weÿland Meister Friderich heÿl des hueffschmidts hinterlaßenen einigen Erben, hinten auf erstgedachte Gast behaußung stoßend, so über hernach gemelte beschwerden, freÿ leedig eigen undt durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 18.ten Aprilis 1750. æstimirt und angeschlagen pro 350. Darüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem Kleinerem secret Insiegel Verwahret, datirt den 17. Septembris A° 1739.
(W.) Item die helffte Vor ohnvertheilt ane einer behaußung
ane der Langenstraß gegen der Schiltzgaß hinüber (…)
Ergäntzung der wittib abgegangenen ohnveränderten guths. Vermög Inventarÿ über eingang gedachter beeder geweßener Eheleuthe einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1717. durch mich unterschriebenen Notarium auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 14, Sa. Silbers 3, Sa. goldene Ring 2, Sa. Schulden 60. Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 500, Erg. Rest 532, Summa summarum 1112 lb
Der Erben ohnverändert und Theilbares Vermögen, Sa. haußraths 44, Sa. Werckzeugs und gemachte arbeit Zum Kurtz Meßerschmidts handwerck gehörig 12, Sa. Silbers 5, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 350, Summa summarum 412 lb – Schulden 1316, In Vergleichung 903 lb
Stall Summ 209 lb
Copia der Eheberedung (…) auff Montag den 11. tag des Monats Octobris im Jahr 1717
Abschatzung vom 18.ten Aprilis 1750. auff begehren Weÿland Johann Daniel Froschhammers deß geweßenen Meßerschmidts seel. hinderlaßener Wittib ist eine behaußung allhier in der statt Straßburg in dem Goldgießen einseit neben dem Würthshauß Zum Goldenen Apffel anderseit neben Weÿland Friderich Heÿlen Wittib und hinten Wider auff vorgemelten Goldenen Apfel stosend, gelegen, neben dem Eingang hat solche behaußung ein Meßerschmidts Werckstatt, und auff dem Ersten stock eine Stube, ein Kammer, Küchen und haußöhren, der Zweÿte stock ist dem Erstern gantz gleich darüber ist der Tachstuhl so mit breitziegeln Einfach gedeckt, Worunter dreÿ verrigelte Kammern hat auch einen geträhmten Keller, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwohrenen Werckmeisteren nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb Sieben hundert Gulden.
Der Zweÿte begriff (…)
[unterzeichnet] Johan Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Münsters, Werner Werckmeister

Les héritiers exposent infructueusement la maison aux enchères (procès verbal d’adjudication joint à l’inventaire précédent)

Haus Versteigerung – Auf Ansuchen Frauen Catharinæ Dorotheæ Froschhammerin gebohrner Schneiderin weÿland Meister Johann Daniel Froschhammers, des geweßenen Kurtz Meßerschmidts und burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßener Wittib und dero beÿstand Mr Johann Christoph Wurtzen des Paßmentirers, Hab ich Notarius Johann Lobstein mich den 7. Augusti Anno 1752. in den Goldgießen in die Gastherberg Zum guldenen apfel Verfügt und der Versteigerung einer Ihro gehörigen Behaußung in dem Goldgießen, einseit neben weÿland herrn Andeä Wolff geweßenen Gastgebers und burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßener Frau wittib und Erben gehöriger Zum goldenen Apffel genander Gastherberg, anderseit neben weÿland Meister Friderich Haÿl des Hueffschmidts hinterlaßenen einigen Erben, hinten auf erstgedachte Gast behaußung stoßend gelegen beÿgewohnt (…) so ist die Versteigerung Vorgenommen und angeschlagen worden per 1150 fl. Hat Niemand nichts darauf gebotten

Devenue seule propriétaire pour avoir accepté l’actif et le passif de la succession de son mari, Catherine Dorothée Schneider vend la maison au tailleur Jean Michel Wittmann et à sa femme Catherine Elisabeth Rœmer moyennant 600 livres

1752 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 417-v
Catharina Dorothea geb. Schneiderin weÿl. Johann Daniel Froschhammer des kurtzmeßerschmidts wittib mit beÿstand Johann Christoph Wurtz des Paßmentirers
in gegensein Johann Michael Wittmann des schneiders und Catharinæ Elisabethæ geb. Römerin
eine kleine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten ane dem Goldgießen einseit neben der Gastbehausung zum goldenen apffel, anderseit neben weÿl. Friedrich Heÿl des huffschmidts erben, hinten auff vorgedachte gastbehausung – um 350 pfund und 50 pfund verhafftet – als ein aus ihres Ehemanns massa, so sie active et passive übernommen – geschehen um 200 pfund

Originaire de Bretten en Palatinat, Jean Michel Wittmann s’inscrit en 1746 pour faire son chef d’œuvre.
1746, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(f° 418) Freÿtag d. 9. 7.bris 1746 – Michael Wittmann Von Bretten aus der Pfaltz gebürtig Laßet sich Zur Zeit und Meister Stückh Ein schreiben.

Jean Michel Wittmann s’adresse aux Quinze pour être autorisé à faire son chef d’œuvre en candidat surnuméraire. Il déclare exercer le métier de tailleur depuis quinze ans, être âgé de trente ans, avoir travaillé à Strasbourg chez un maître depuis six ans et s’être inscrit en 1746. Le représentant de la tribu expose qu’il a bonne réputation et qu’il est l’un des candidats les plus âgés. Les Quinze accordent la dispense moyennant paiement d’un droit.
1750, Protocole des Quinze (2 R 161)
Michael Wittmann Contra E. E. Zunfft der Schneider
(p. 354) Sambstags d. 22. Augusti – Roemer nôe Michael Wittmann, des ledigen schneiders gesellen Von Bretten C. Eundem [E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister] pt° admission Zum Meisterstück prod. Memor. und bitten, mit beÿl. Lit. A. und bitt deppon. Faust setzts zu Mghh. und bitt ausg deppon. Erk. Deppon.

(p. 382) Sambstags d. 5. Septembris – Iidem [Obere Handwercks Hhn] laßen per Eundem [Secretarium] referiren, es habe Michael Wittmann der ledige Schneider gesell Von Bretten, beÿ Mghh. den 22. Augusti jüngst Ca. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister ein unterth. Memoriale mit beÿl. Lit. A übergeben, und darinnen Vorgetragen, wie daß [er] seine profession redlich erlernet, 6 Jahr beÿ einem [Mei]ster allhier gearbeithet und sich d. 9. 7.bris 1746. Zur Z[eit] und Meisterstück einschreiben laßen, mithin solche Ze[it -] ein Jahr darüber Verarbeithet habe. da nun der [Implo]rant schon 15. Jahr beÿ der schneider profession sich bef[indet und] schon 30 Jahr alt seÿe, und dermahlen burger und m[eister] werden mögte, So ergetze an Mghh. deßelben un[terth.] [p. 383] bitten, Sie gnädig geruhen wollen, gratiose Zu erkennen und auszusprechen, daß der Implorant ex speciali gratiâ und dispensando als ein supernumerarius für dieses Jahr Zum Meisterstück Zu laßen seÿe. Nôe Imploratische Zunfft habe man umb deppon. gebetten. Auff geschehenen weißung habe der Implorant sich auf contenta Memorialis et petiti bezogen, Imploratischer H. Zunfftmeister Joh: Martin Gangolff, auch præsens, habe des Imploranten petitum um so mehr Zu Mghh. dijudicatur gestellet, als der Implorant bey der gesambten Meisterschafft wegen seines wohlverhaltens einen guten nahmen habe, auch einer der ältister Candidatorum seÿe. auff seithen derer Hh. deputirten habe man das von seithen des Imploranten vorgekehrte petitum so beschaffen gefunden, daß dieselbe aus der declaration des Imploratischen Hn Zunfftmeisters es Zu der willfahr disponirt erachtet, weßwegen Sie der meinung seÿn sollen, daß der Implorant ex speciali gratiâ, gegen erlag 6 ß [pro] dispensatione, 3. lb. Löbl. Statt, 2. lb Imploratischer [Zunfft] und 1. lb. dem Findlinghauß heimfallen [sollen] vor dießes Jahr zu dem [Meisterstück dispensan]do, ref. exp. zu [Mheren Genehmhaltung] laßend. Erk. [Bedacht gefolgt]

Jean Michel Wittmann présente son chef d’œuvre dont les examinateurs sont satisfaits. Il est reçu maître.
1750, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(f° 594-v) Freÿtags den 25.ten Septembris 1750 – Erscheint unter Hn Johann Martin Gangolff, seinen Informatore, Michael Wittmann, der leedige Schneider Von Bretten gebürtig, welcher Vermög extr. Gn. Hh. der XV.en Memorialis Vom 5.ten 7.bris Jüngst dispensando Zum Meisterstück admittiret worden, bittet Ihme des quantum Zu einem Completen Mannskleÿd, so er Von drap d’Oelbeuff Verfertigen wolle, beneben denen Riß aufzugeben, Ist demselben mit 3 2/3 Stäb drap d’Oelbeuff N° 11, einen glaten Rock N° 19, einen Pantalon N° 3, einen Spannisch Kleÿd N° 18 einen Kurtzen Mantel willfahret worden.
Facta relatione et Examinatione der geschwohrenen Herren Meisterstück schauern, daß der Implorant ein Meisterstück nach ordnung wie recht Verfertiget, als ist derselbe Zu einem Mitmeister auf und angenommen worden.

Jean Michel Wittmann devient tributaire le 9 mars 1751.
1751, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(f° 608-v) Dienstags den 9.te Martÿ 1751 – Johann Michael Wittmannn der Schneider und burger allhier erhaltet auf prod. Stallschein vom 18. Januarÿ Jüngst das Zunfft und Stubenrecht.

Fils du boucher Jacques Wittmann de Bretten en Palatinat (près de Karlsruhe), Jean Michel Wittmann épouse en 1750 Catherine Elisabeth Rœmern fille du tailleur de limes Jean Christophe Rœmer : contrat de mariage, célébration
1750 (28. Sept.), Not. Griesbach (6 E 41, 1320)
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Michael Wittmann, dem leedigen Schneidern Weÿl. Jacob Wittmann, des gewesenen Metzgers Zu Bretten in der Pfaltz ehel. erzeugten Sohn, als hochzeitter ane Einem,
So dann der tugendsamen Jungfrauen Catharinä Elisabethä gebohrner Rehmerin, Hn Johann Christoph Rehmer, des feÿelhauers und burgers allhier mit frauen Anna Maria gebohrner Grauerin ehel. erzeugten tochter als hochzeiterin andern theils
auf Montag den 28. Septembris 1750 [unterzeichnet] Johann Michael Wittmann als hochzeiter, Catharina Elisabetha Römerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 103-v, n° 20)
Mittw. 11. Novembr. 1750. seÿnd nach Zweÿmahl vorher geschehener Proclamation in der Evangelischen Pfarr: Kirche Zu St. Nicolai in den Stand der H. Ehe eingesegnet worden Johann Michael Wittmann der ledige Schneider und burger allhie, weÿl. Jacob Wittmann, geweßten Metzgers und burgers Zu Bretten, Chur Pfältzischer Herrschafft hinderlaßener ehel. Sohn, Und Jgfr. Catharina Elisabetha Roemerin Johann Christoph Römer des feilhauers und burgers allhie ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Wittmann alls hochzeiter, Catharina Elisabetha Römerin als hochzeirin (i 106)

Jean Michel Wittmann devient bourgeois par sa femme deux mois apràs son mariage
1750, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 437
Johann michael Wittmann der schneider Von Bretten in der Pfaltz erhalt das burgerrecht Vin seiner Ehefrauen Catharina Elisabetha christoph röm des burgers und fegelhauers ehel. tochter umb den alten burger schilling und will dienen beÿ EE Zunft der schneider jur. d. 8. Januar. 1751.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison proche du poêle des Jardiniers de la Krutenau. Ceux du mari s’élèvent à 31 livres, ceux de la femme à 224 livres.
1751 (22.3.), Not. Griesbach (6 E 41, 1313) n° 21
Inventarium über des Vorachtbaren Meister Johann Michael Wittmann, des Schneiders, mit Frauen Catharinæ Elisabethæ gebohrner Römerin, beeder Eheleuthe und Bürgere allhier Zu Straßburg einander Vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachter Nahrung, auffgerichtet Anno 1751. – der ursachen wegen, alldieweilen in dero vor mir Notario den 28.ten Septembris Jüngst auffgerichteten Eheberedung §° 4.to austrucklichen Versehen, daß einem Jeedem theil und seinen Erben, das in den Ehestand bringende Nahrungen ein freÿ, eigen, ohnverändert und Vorbehalten Guth seÿn und bleiben solle (…) So beschehen Straßburg in beÿseÿn Hn Johann Christoph Römer des feÿelhauers und Frauen Annä Mariä gebohrner Grauerin beeder Eheleuth und burgere allhier der Ehefrauen geehrten Eltern auf Montag d. 22. Martÿ 1751.

In einer allhier Zu Straßburg in der Crautenau ohnfern der Gartnerstub gelegenen behaußung folgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Verheurathet mit, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 4, Sa. baarschafft 10, Summa summarum 14 lb – Und wann hierzu gerechnet wird die helffte ane denen haussteuren, so Ihme cafft der Eheberedung §° 6.to gebühren, 15. lb, So wird des Ehemanns sammbtlich in die Ehe gebrachtes Vermögen bestehen in 31 lb
Dießemnach Kommet auch der Ehefrauen vor ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrungen, Sa. haußraths 81, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 13, Sa. goldener Ring 10, Sa. baarschafft 107, Summa summarum 212 lb – Und wann die helffte ane denen haussteuren so Ihre der Ehefrauen Vermög der Eheberedung gehören, darzu gelegt wied 15 lb, So thut Ihre sammbtliche Nahrung in allem ausmachen 224 lb

Jean Michel Wittmann et Catherine Elisabeth Rœmer font leur testament
1755 (1. Maÿ), Not. Griesbach (6 E 41, 1320)
Testament – 1755 (…) auf Donnerstags den Ersten Monatstag Maÿ abends Zwischen Sieben und Acht Uhren in Mein Notarÿ Wohnbehaußung (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrengeachte Hr Michael Wittmann, Schneider und burger allhier, aufgrecht, gesund gehend und stehenden leibs (…) [unterzeichnet] Johann Michaël Wittmann
Testament – 1755 (…) auf Donnerstags den Ersten Monatstag Maÿ abends Zwischen 8 und 9 Uhren in Mein Notarÿ Wohnbehaußung (…) persönlich kommen und erschienen die Ehren und tugendsahme frau Catharina Elisabetha gebohrnee Römerin H. Michael Wittmann des Schneiders und burgers allhier eheliche haußfrau aufgrecht, gesund gehend und stehenden leibs (…) [unterzeichnet] Catharina Elisabetha Wittmännin

Jean Michel Wittmann est élu échevin chez les Tailleurs
1768 Conseillers et XXI (1 R 251)
Schöffen, Schneider, H. Joh: Michael Wittmann. 265.

Jean Michel Wittmann meurt en 1782 en délaissant sa veuve pour unique héritiere. Les experts estiment la maison à la somme de 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 722 livres, le passif à 58 livres.

1782 (16.2.), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1308) n° 187
Inventarium über Weiland Herrn Johann Michael Wittmann Burger und Schneider meisters auch E.E. großen Raths wohlmeritirten beÿsitzers nunmehr sel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1782. – nach seinem den (-) dieses laufenden 1782.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen disortiger Wittib Frauen Catharinæ Elisabethæ gebohrner Römerin, als von ihrem nun verstorbenen Ehemann, zufolg hernach inserirten Testamenti clausi eingesetzten universal Erbin (…) So geschehen allhier Zu Straßburg und einer daselbst ane dem Goldgießen gelegenen in diese Verl. gehörigen behaußung in fernerer Gegenwarth Mr Johann Lucas Schaaff brs. und Küblers hieselbst, der Wittib beistand auf Sambstag d. 16. Februarÿ Anno 1782.

Vorbericht. Wie die vorher in Copia einverleibte Eheberedung §° 4.to ausweiset, so haben die diesortige nun durch den Zeitlichen tod Zertrennte Eheleuth ein ohnverändert Guth und Ergäntzung des abgehenden stipulirt auch ihre Illata ordnungsmäßig inventiren laßen. Da aber die hinterbliebene frau wittib die einige Erbin disortiger Verlaßenschaft ist, auch ihres Verstorbenen Ehemanns sel. letzter Willen angenommen (…) daß alles sub una Masa et titulo inventiret und beschrieben werden solle.
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich eine Behaußung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weiten, Zugehörden und rechten alhier Zu Straßb. ane dem Goldgiesen, einseit neben der Gast behaußung Zum goldenen Apffel, anderseit neben H. Johann Lucas Schaaf dem Kübler, hinten au vorgedachte Gast behaußung Zum Apffell stoßend gelegen, so freÿ, ledig eigen und durch diesig. löbl. Stadt geschwornen hn. Werckmeisterer vermög deroselben as Conceptum hujus Inventarÿ gelieferter schrifftlicher Abschatzung d.d. 8. febr. 1782. æstimirt und angeschlagen worden pro 900 fl. oder 450. Hierüber besagt Kfr u. alh. CCstb errichtet d.d. 17. Aug. 1752. Dabeÿ ferner 3. ältere in gedachter C. C. stub über sothaner behaußung besagend Kfbr. vorhanden de datis 17. Decembris 1739, 12 Maÿ 1727 et (-) 1668.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Testamenti Clausi
Sa. haußraths 63, Sa. Silbers 8, Sa. gold. Rings 1, Sa. Eigenth. a. I. behßg. 450, Sa. Pzs. Hptg. 200, Summa summarum 722 lb – Schulden 58, Nach deren Abzug, Stall summ 664 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen, auf Montag den 28. Septembris 1750. Johann Jacob Grießbach Notarius juratus
Copia Testamenti Clausi – Ich unterschriebener Johann Michael Wittmann burger und Schneidermeister auch Es. En. Grosen Raths dahier alter beÿsitzer (…) Straßburg den 27. Aprilis Anno 1781 – Copia Indulti Testandi
Abschatzung Vom 8.ten Hornung 1782. Auf begeren Weÿland Herr johann Michael Wittmann dem geweßenen schneuder Meyster ist Eine behausung alhie in der statt strasburg im Goldgießen gelegen Einseÿts neben Meister scheff dem Kibler anderer seÿts und Hinten auf die gast härberg Zum Goldenen apffell stoßend gelegen solche behausung bestehet in Einer schneuders boutique ferner in Zweÿ stuben Zweÿ Küchen und Etlichen Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breÿzigel belegt hat auch Ein getremter Keller. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschworenen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen werden Vor und um Neun Hundert gulden [unterzeichnet] Hueberl Götz Wmst, Kaltenr WMstr.

Catherine Elisabeth Rœmer se remarie en 1784 avec Jean Thiébaut Rimbach, marié en premières noces (1746) avec Marie Salomé Wurth puis (1754) avec Susanne Catherine Kopp veuve du batelier Jean Thiébaut Ulrich. La maison rue d’Or figure à l’inventaire de ses apports.

Catherine Elisabeth Rœmer meurt en 1807 en délaissant des héritiers collatéraux.

1807 (12.9.), Strasbourg 3 (31,1), Not. Übersaal n° 1031, 3915
Inventaire de la succession de Catherine Elisabeth Rimbach née Roemer veuve de Jean Tibaud Rimbach l’aîné, batelier, décédée le 23 juin 1807 – à la requête des héritiers collatéraux ab intestat ainsi que des représentans des héritiers testamentaires de Jean Michel Wittmann, tailleur d’habits et ancien assesseur au ci devant Grand Sénat de la ville de Strasbourg, premier mari de la défunte
héritiers collatéraux, I. descendans d’Anne Marie Roemer sœur de la défunte procréés avec Jean Vit Karcher menuisier, 1. les trois enfants d’Anne Marie Karcher procréés avec Jean Ehrenfried Hornig menuisier savoir a) Jean Geofroi Hornig menuisier majeur, représenté par Anne Marie Hornig pour 1/30, b) Charles Guillaume Hornig menuisier majeur pour 1/30, c) Anne Marie Hornig majeure pour 1/30, 2. Catherine Elisabeth Karcher femme de Jean Frédéric Bilger menuisier pour 3/30
II. les trois enfants de Jean Georges Roemer, tailleur de limes, frère de la défunte procréés avec feue Marie Dorothée Jung savoir 1) Jean Georges Roemer tailleur de limes pour 2/30, 2) Marie Dorothée Roemer épouse de Jean Georges Dieterich ferblantier pour 2/30, 3) Jean Daniel Roemer facteur de la forge du Bourgraviat de Dohna près de Bantzen dans la haute Lausitz pré Jean Georges Dieterich mandataire de (procuration à Beerwald) pour 2/30,
III. les trois enfants de feue Salomé Marguerite Roemer, sœur de la défunte, procréés avec Georges Frédéric Hüter, Perruquier, 1) Marie Marguerite Hüter fille majeure représentée par Michel Jacques Ungerer, candidat en théologie fondé de pouvoir (procuration à Niederbronn) pour 2/30, 2) Marie Madeleine Hüter femme de Jean François Antoine Oberthür perruquier pour 2/30, 3) Jean Jacques Hüter pasteur de la confession d’Ausgbourg à Niederbronn représenté par Michel Jacques Ungerer son mandataire de pour 2/30
IV. les sept enfants de Susanne Barbe Roemer, sœur de la défunte procréés avec Jean Albrecht Ungerer boucher 1) Jean Albrecht Ungerer fils boucher pour 1/35, 2) Susanne Barbe Ungerer femme de Georges Henri Kappes menuisier pour 1/35, 3) Marie Salomée Ungerer femme de Georges Frédéric Bosé cordier pour 1/35, 4) Marie Madeleine Ungerer femme de Jean Frédéric Schlegel boucher pour 1/35, 5) Jean Chrétien Ungerer boucher, 6) Christine Caroline Ungerer majeure à Neuwied représentée par Jean Albrecht Ungerer son frère pour 1/35, 7) Michel Jacques Ungerer candidat en théologie pour 1/35
V. les trois enfants de feue Marie Madeleine Roemer, sœur de la défunte, procréée avec Joseph Schumm tailleur savoir 1) Joseph Schumm aubergiste à Neuenlengbach dans la basse Autriche pour 2/30, 2) Frédérique Madeleine Schumm fille majeure pour 2/30, 3) Christine Marguerite Schumm majeure pour 2/30 – Observation, feu Jean Michel Wittmann, tailleur d’habits ancien assesseur, premier mari a institué pour son héritière universelle Catherine Elisabeth née Rimbach par son testament mystique déposé M° Fettich, Les héritiers Wittmann étant absens, il a été commis Me Chrétien Goeffroi Bossenius pour leur curateur

meubles 1366 fr, numéraire 63 fr, capitaux portant rente 1777 fr, dettes actives 1975 et 296 fr, total 5479 fr
Propriété d’une maison, Sçavoir une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg au quartier des charrons ou rue d’or n° 4, d’un côté l’auberge a la pomme d’or, d’autre Jean Frédéric Schaaff bacquetier, derrière ladite auberge, le petit logement au premier étage etoit occupé par la défunte estimé à 50 fr, La boutique au rez de chaussée et le petit logement au second étage loué à Jean Michel Bohnert tailleur pour 100 fr, total 150 fr de revenu faisant en capital 3000 fr – Propriété constatée par actes passés à la Chambre des contrats les 14 septembre 1668, 12 mai 1727, 17 décembre 1739 et 17 août 1762
(Joints ; copie du Testament de Jean Michel Wittmann – Extrait du registre des décès de Strasbourg n° 2246, 19 pluviose 2, Jean Martin Schumm tailleur 25 ans fils de Joseph Schumm et Marie Madeleine Roemes en sa demeure rue de l’Epine n° 7)
Enregistrement, acp 103 F° 135 du 14.9.

Les héritiers vendent la maison au propriétaire Jean Geoffroi Schæffer

1807 (15.12.), Strasbourg 3 (53), Not. Übersaal n° 2005, 4052
Adjudication – Procès verbal d’enchère du 1 décembre à la requête des héritiers collatéraux de Catherine Elisabeth Rimbach née Roemer, veuve de Jean Tibaud Rimbach l’ainé batelier, décédée le 23 juin dernier, inventaire de la succession dressé par M° Übersaal le 12 septembre dernier
(n° 4092 du 29 décembre) sont comparus les héritiers collatéraux ab intestat Catherine Elisabeth Rimbach Roemer, veuve de Jean Tibaud Rimbach l’ainé batelier, décédée le 23 juin dernier, savoir Anne Marie Hornig majeure pour 1/30, Anne Marie Hornig procuratrice de Jean Geofroi Hornig menuisier pour 1/30, Charles Guillaume Hornig menuisier majeur pour 1/30, Catherine Elisabeth Karcher femme de Jean Frédéric Bilger menuisier pour 3/30, Jean Georges Roemer tailleur de limes pour 2/30, Marie Dorothée Roemer épouse de Jean Georges Dieterich ferblantier pour 2/30, Jean Georges Dieterich mandataire de Jean Daniel Roemer facteur de la forge du Bourgraviat de Dohna près de Bantzen dans la haute Lausitz (procuration à Beerwald) pour 2/30, Michel Jacques Ungerer, candidat en théologie, fondé de pouvoir de Marie Marguerite Hüter majeure, propriétaire à Niederbronn pour 2/30, Marie Madeleine Hüter femme de Jean François Antoine Oberthür perruquier pour 2/30, Michel Jacques Ungerer, mandataire de Jean Jacques Hüter ci devant pasteur de la confession d’ausgbourg de la commune de Niederbronn actuellement pasteur de la commune de Gries pour 2/30, Jean Albrecht Ungerer fils boucher pour 1/35, Susanne Barbe Ungerer femme de Georges Henri Kappes menuisier pour 1/35, Marie Salomé Ungerer femme de Georges Frédéric Bosé cordier pour 1/35, Marie Madeleine Ungerer femme de Jean Frédéric Schlegel boucher pour 1/35, Jean Albrecht Ungerer fondé de pouvoir de de Christine Caroline Ungerer majeure à Neuwied pour 1/35, Michel Jacques Ungerer candidat en théologie pour 1/35, Frédérique Madeleine Schumm et Christine Marguerite Schumm filles majeures fondées de pouvoir de leur frère Joseph Schumm aubergiste à Neuenlengbach dans la basse Autriche pour 2/30, Frédérique Madeleine Schumm fille majeure pour 2/30, Christine Marguerite Schumm majeure pour 2/30,
par jugement du Tribunal Civil rendu le 3 novembre dernier, M Chrétien Geoffroi Bossenius, curateur établi aux héritiers absens de Jean Michel Wittmann tailleur d’habits, defendeur, le Tribunal sans s’arreter à l’institution fidéicommissaire faite au profit des curands du défunt par Jean Michel Wittmann en son testament mystique déposé M° Fettich le 30 avril 1781 laquelle institution est déclarée abolie et sans effet dit et ordonne que la propriété des biens délaissés par le testateur s’est consolidée au profit de l’autrice défunte des demandeurs)
à Jean Geofroi Schaeffer propriétaire
une maison avec appartenances et dépendances située audit Strasbourg au quartier des charrons rue d’Or n° 4, d’un côté l’auberge a la pomme d’or, d’autre Jean Frédéric Schaaff baquetier, derrière ladite auberge – propriété constatée par actes passés à la Chambre des contrats les 14 septembre 1668, 12 mai 1727, 17 décembre 1739, 17 août 1752
personne ne s’est présenté
n° 4057 du 8 décembre personne ne s’est présenté
le 15 décembre criée 3000 francs – enchérie 3220 francs
Enregistrement, acp 104 F° 71-v du 16.12.

Jean Geoffroi Schæffer revend deux ans plus tard la maison au faiseur de treuils Jean Henri Edler

1809 (27.11.), Strasbourg 3 (56), Not. Übersaal n° 2484, 5131
Jean Geoffoi Schaeffer propriétaire
à Jean Henri Edler faiseur de crics
une maison avec appartenances et dépendances située en cette ville au quartier des Charrons ou rue d’or n° 4 d’un côté l’auberge à la pomme d’or, d’autre Jean Frédéric Schaaff baquetier, derrière ladite auberge – acquis de la succession de Catherine Elisabeth Roemer veuve de Jean Tibaud Rimbach l’ainé batelier suivant adjudication reçue par le soussigné notaire le 15 décembre 1807 – moyennant 2000 francs
Enregistrement, acp 113 F° 138-v du 27.11.

Jean Henri Edler épouse en 1808 Marguerite Salomé Reichard
1808 (4.10.), Strasbourg 2 (29), Not. Knobloch n° 3865
Contrat de mariage – Jean Henri Edler, faiseur de crics, fils majeur de Jean Daniel Edler, faiseur de crics, et de feu Marie Dorothée Schuler
Marguerite Salomé Reichard, fille majeure de Jean Daniel Reichard et de Marguerite Salomé Murr
Enregistrement, acp 108 F° 45 du 5.10.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports.
1809 (19.1.), Strasbourg 2 (30), Not. Knobloch n°3997
Inventaire des apports de Jean Henri Edler, faiseur de crics, et Marguerite Salomé Reichard, suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 4 octobre 1808
dans la maison ou demeurent les requérants rue du bétail n° 4
la femme, meubles 952 fr, numéraire 1000 fr, dettes actives, total 1952 fr
le mari, meubles 158 fr, numéraire 1855 fr, total 2018 fr
Enregistrement, acp 110 F° 14-v du 28.1.

Jean Henri Edler et Marguerite Salomé Reichard vendent en octobre 1818 deux maisons sises rue d’Or aux architectes Jean Chrétien Arnold et Daniel Fritz

1831 (13.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 59 F° 145, ssp du 3 octobre 1818, vente
Jean Henri Edler, faiseur de crics, et Marguerite Salomé Reichard
à Jean Chrétien Arnold et Daniel Fritz les deux architectes
1. une maison ayant communauté de cour et de puits avec la maison Miltenberger ci devant Fries et avec celle appartenant à la fabrique de Nicolas affectée au logement du sacrisatin de ladite paroisse, sise à Strasbourg rue d’Or ou quartier des Charrons n° 25 entre Sr Krieg et Sr Wogelin boulanger, donnant par derrière sur ladite cour,
Plus une maison avec appartenances et dépendances sise en cette ville rue d’Or ou quartier des Charrons n° 4 entre l’auberge de la Pomme d’Or et la maison du Sr Jean Frédéric Schaaff baquelier donnant par derrière sur ladite auberge – avec tous droits (…) à la maison du Sr Krieg charron toutes les démolitions qui font suite à la démolition et reconstruction du pignon qui sépare la maison vendue de celle du Sr Krieg conformément au rapport d’experts du 17 août 1812
pour le paiement au Sr Arnold de 6662 francs et intérets de 838 fr, et 3237 fr au Sr Fritz pour solde principal de 6540 fr et intérets de 406 fr, plus 6000 fr audit Arnold et 754 fr d’intérêts plus audit Fritz 3000 fr et 317 fr d’intérêts, total audit Arnold 14.255 fr et Fritz 7021 fr ensemble 21.276 francs

Fils de l’inspecteur des bâtiments Philippe Jacques Paul Arnold, Jean Chrétien Arnold épouse en 1796 Catherine Dorothée Heitz, fille de l’imprimeur Jean Henri Heitz

1796 (6 germinal 4), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer n° 107
Eheberedung – persönlich erschienen, der Burger Johann Christian Arnold, Architecte allhier wohnhaft, des Burgers Philipp Jacob Paul Arnold, hießiger Gemeinde Bau-Inspector, mit Fraun Margaretha Salome gebohrner Zimmer ehelich erzeugter volljähriger Sohn, als Hochzeiter, ane einem
Sodann Jungfrau Catharina Dorothea Heitz, des Burgers Johann Heinrich Heitz, Buchdruckers allhier, mit Fruan Maria Sara gebohrne Weiß, ehelich erzeugte volljährige Tochter, beiständlich gemelten ihres Vaters, als Braut an dem andern Theil
de, 6. Germinal Abends in Vierten Jahr der Fränckischen Republick [unterzeichnet] Johann Christian Arnold, Catharina Dorothea Heitzin
Enregistrement, acp 39 F° 200-v du 11 germ 4 – revenu industriel 112 livres

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 3 202 livres tournois, ceux de la femme à 3 942 livres tournois.
1797 (16 vend. 6), Strasbourg 10 (12), Not. Zimmer, n° 113
Inventarium illatorum – bürger Johann Christian Arnold Architecte und Fr. Catharina Dorote geb. Heitz mit den bürger Johann Heinrich Heitz buchdrucker ihrem leiblichen Vater verbeistandet – vor unterschriebenem Notario den 6. germinal 4 errichteter Eheberedung
dem Ehemann in die Ehe gebrachtes Vermögens, so in einer an der Krautenau N° 102 gelegenen nicht hiehero gehörigen behausung
hausrath L 575, silbers 59, Gold 47, Schiff und Geschirr 120, schulden 2400, summa summarum L 3202
der Frauen in die Ehe gebracht guth, hausrath 1497, silbers 87, gold 357, schulden 2000, summa summarum 3942
Enregistrement, acp 54 f° 142 du 21 vend. 6

Jean Chrétien Arnold et son fils cèdent leur moitié de maison aux enfants du copropriétaire Jean Daniel Fritz

1838 (10.4.), Strasbourg 10 (94), Me Zimmer n° 2829
1. Jean Chrétien Arnold père, architecte, 2. Chrétien Auguste Arnold fils, architecte, et Elise Fleischmann
1. Daniel Frédéric Fritz, architecte, 2. Charles Chrétien Fritz, 3. Jean Guillaume Fritz les trois architectes, 4. Marie Salomé Fritz, 5. Sophie Fritz, 6. Christine Louise Fritz toutes trois rentières
les deux tiers appartenant par indivis auxdits Sr Arnold dans une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue d’Or n° 4 entre la veuve Schaaff & auberge à la Pomme d’Or, derrière la même auberge – acquis avec la maison rue d’Or n° 25 conjointement avec M. Arnold père pendant la communauté avec défunte son épouse et de feu Daniel Fritz, pendant le veuvage, de Jean Henry Edlen, faiseur de crics, et Marguerite Salomé Reichard par acte sous seing privé du 3 octobre 1818 enregistré le 13 janvier 1831 f° 145, ledit Edlen l’avait acquis du Sr Jean Geoffroi Scheffer par devant M° Ubersaal le 27 novembre 1809 – moyennant 2000 fr pour la totalité, soit 1333 francs
Enregistrement, acp 258 f° 86 du 174.

Originaire de Pforzheim, le compagnon charpentier Jean Daniel Fritz s’inscrit pour faire ses années d’épreuve chez Jean Geoffroi Weber et Jacques Paul Arnold.
1774, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 29)
(f° 35-v) Dienstag den 21.den Junii 1774 – Joh: Daniel Fritz der leedige Zimmergesell von Pforzheim gebürtig stehet vor und bittet, weilen Er das Handwerck nach Ordnung gelernet und verschiedene Jahre darauf gewandert, ihne in die gewohnliche Muthjahre einzuschreiben, Nach gehaltener Umbfrag wurde Erkannt, Seÿe dem Comparenten in seinem begehren zu willfahren, hierauf hat derselbe declarirt die verlangte Muthjahr beÿ Mr Joh: Gottfried Weber und M. Jacob Paul Arnold zu Verarbeithen.

Jean Daniel Fritz demande à faire son chef d’œuvre pour pouvoir épouser la fille d’un maître charpentier. Le conseil lui demande d’attester qu’il a passé un contrat de mariage
1779, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 29)
(f° 47-v) Donnerstag den 21.den Januarii 1779 – Erschienen Daniel Fritz der Gesell von Pforzheim gebürtig, stehet vor und bittet, weilen seine Muthjare bereits verfloßen, ihme Zu erlauben nach außgestandenem Examine den Riß Zum Meisterstück aufzunehmen und dieses nun somehr da Er Meister Helgensteins Tochter Zu heÿrathen gesonnen. Nach gehaltener Umbfrag wurde Erkannt, Seÿe dem Comparenten in seinem begehren Zu Willfahren, sobald er einen authentischen Extract aus dem mit gemelten Mr Heilgensteins Tochter getroffenen Ehe Contract denen Herren Schaumeistersn einhändigen werde.

Jean Daniel Fritz souhaite obtenir le sujet de son examen sans fournir le certificat. Le conseil refuse.
(f° 48) Dienstag den 23.ten Februarii 1779 – Joh: Daniel Fritz der leedige Zimmergesell, , von Pforzheim gebürtig, stehet vor und bittet weilen seit del 21.ten Junii 1776 seine Muthjare verfloßen ihm ohne Rücksicht auf eine Verheurathung, davon den 21.ten Januarÿ jüngst Meldung geschehen, Zu Aufnahm des Reißes und Verfertigung des Meisterstücks gelangen Zu laßen, und dieses um so mehr, da dermahlen keiner vorhanden, der das Meisterstück zu verertigen Verlanget. Nach gehaltener Umbfrag wurde Erkannt, Seÿe der Comparent mit seinem Gesuch samt Kösten ab: und an die Articul zu verweisen.

Jean Daniel Fritz porte l’affaire devant les Quinze. Les pages qui rendent compte de l’affaire manquent.
1779, Protocole des Quinze (2 R 189)
Johann Daniel Fritz Ca. E. E. Mstrschfft der Zimmerleuth. 118. 148. 169. 177. 188.
(p. 118) Sambstags den 6.ten Martii 1779. – Osterrieth nomine Johann Daniel Fritz des ledigen Zimmer gesellen von Pfortzheim gebürtig, Contra E. E. Meisterschafft der Zimmerleuth Obermeister producirt unterthäniges Memoriale juncto petito samt beÿlag sub Litt. A [puncto] admission Zum Meisterstück. Wilhelm bitt [Deput;] et Terminum ordiniis, Obtinuit.
(p. 148, p. 169, p. 177, p. 188 manquent)

Jean Daniel Fritz devient tributaire le 8 janvier 1783
1783, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 34)
(f° 27) Mittwochs den 8. Januarÿ 1783 – Neuzünfftiger ER
Erschienen Mr Daniel Fritz der Zimmermann von Pforzheim producirt Cantzleÿ Stall schein dedato 30.ten Decembris 1783. bittend ihne, in Kraft derselben bei dieser Ehrsamen Zunft aks einen Zünfftigen auf und anzunehmen, sub oblato præstanda Zu præstiren und die Gebühr Zu erlegen. Erkant, Gegen Erlang der Gebühr Willfahrt, Juravit.

Fils du charpentier Daniel Fritz de Pforzheim, Jean Daniel Fritz épouse en 1784 Marie Salomé Heiligenstein, fille du charpentier Jean Heiligenstein : contrat de mariage, célébration. Jean Heiligenstein fait donation à sa fille de sa maison rue des Poules à la Krutenau.
1784 (3.2.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 170
Eheberedung – persönlich erschienen, Herr Daniel Fritz, der Zimmer Meister und Burger alhier, H. Daniel Fritz des Zimmer Meisters und burgers Zu Pfortzheim, mit der Ehr: und Tugendsamen Fraun Barbara gebohrner Siegelin ehelich erzeugter Sohn, so majorennis und seiner Rechten selbsten genieset, als hochzeiter, ane einemn
Sodann die Viel Ehr: und tugendbegabte Jungfrau Maria Salome Helgensteinin, Hn Johannes Helgenstein, des Zimmer Meisters und burgers alhier, mit Weil. Frau Maria Elisabetha gebohrner Hetzelin, ehelich erzeugte Tochter beiständlich erstgemelten ihres Hn Vatersn als die Jungfrau braut ane dem andern theil
Achtens, cedirt und überläßt Hr Johannes Helgenstein, der Zimmer Meister und burger amhier, Jungfrauen Marie Salome Helgensteinin, der Jungfrau braut, seiner Tochter, welche auch beiständl. H. Daniel Fritz des Zimmer Meisters und burgers alhier ihres bräutigams, auf gleiche Weise an: und übernommen zu haben bekante, die von ihme bewohnende gantze behaußung, hoff und hoffstatt samt allen übrigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau ane der Hennen: Gaß, einseit neben Pfählerischen Erben, anderseit neben Hn Lt Ihlen, und hinten Zum theil auf Hn Rathh. Joh: David Zocher den Kunst: gärtner und Zum theil auf H. Lobstein den Handelsmann stoßend, so Herrn N. Fügner dem glaser: Meister u. burger alh. um 600 fl. verhafftet, sonsten aber des H. Cedenten und Vaters Versicherung gemäß gegen Männiglichen freÿ leedig und eigen, Solchemnach ist gegenwärtige Cession und Übernahm ertsbeschriebener behausung über abzug obigen darauf haftenden Capitals der 600 gulden, welche die Jgfr. tochter und braut vermittelts dieses übernimmt, (…) annoch Zugangen und beschehen vor und um die Summam von 1900 Gulden hiesiger Währung
Wohnung (…)
auf Dienstag den 3. Februarÿ anno 1784. [unterzeichnet] Daniel Fritz als hochzeiter, Maria Salome Helgenstein als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 138-v, n° 9)
Im Jahr 1784 Dienstags den 9. Martii (sind) ehelich eingesegnet worden Daniel Fritz lediger Zimmermeister und burger allhier, von Pfortzheim gebürtig, Hn Daniel Fritz, Herrschafftlichen Zimmermeisters und burgers daselbst und Frauen Barbara gebohrner Siegelin ehelicher Sohn, und Jgfr. Maria Salome Heiligensteinin Johannes Heiligensteins, Zimmermeisters und burgers allhier, und weiland Frauen Maria Elisabetha gebohrner Hetzelin eheliche tochter [unterzeichnet] Daniel Fritz las hochzeiter, Maria Salome Heiligensteinin als Hochzeiterin (i 140)

Jean Daniel Fritz devient bourgeois
1782, VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783) – Daniel fritz

Marie Salomé Heiligenstein meurt en 1816 en délaissant six enfants.
1816 (2.4.), Strasbourg 8 (14), Not. Roessel n° 3117
Inventaire de la succession de Marie Salomé Fritz née Heiligenstein décédée le 24 octobre dernier – à la requête de 1. Daniel Fritz maître charpentier le veuf, 2. Daniel Frédéric Fritz tailleur de pierres, 3. Marie Salomé Fritz non mariée, 4. Charles Chrétien Fritz charpentier, 5. Sophie Fritz non mariés ces quatre majeurs, 6. Guillaume Fritz et 7. Christine Louise Fritz les deux mineurs mais émancipés issus du mariage avec le veuf, contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire suivant contrat de mariage reçu Schaeff le 3 février 1784

dans une maison rue des Bestiaux fauxbourg de la Krautenau n° 40
propres aux héritiers apports 14 fr, garde robe 179 fr, mobilier 5000 fr (apports selon l’inventaire des apports 9688 fr) restent à remplacer 1409 fr, total des propres 6602 fr
communauté, mobilier 969 fr, outils bois 400 fr, créances 6400 fr, immeubles 27.200 fr, total de l’actif de la communauté 34.969 fr – passif 9177 francs
immeubles, Héritiers. La maison que le père de la défunte lui a cédé dans le contrat de mariagesituée en cette ville rue des Bestiaux fauxbourg de la Krautenau n° 40, entre les héritiers Pfaehler et le Sr Karcher tonnelier, elle aboutit en partie sur la propriété du Sr Zocher jardinier en partie sur la place dont il va être tantot parlé, Cette maison dans laquelle le veuf déclare n’avoir pas fait de réparations majeures est occupée par lui et les héritiers, estimée à 250 fr de revenu en capital 5000 francs Communuté. Suivant acte passé à la Chambre des contrats le 18 mars 1786 il a acquis de Jean Daniel Baër négociant et de Jean Frédéric Baër orfèvre au nom de leur mère Marie Salomé née Lobstein veuve Baër un jardin avec puits cour petite maison et dépendances située au susdit Faubourg, d’un côté la maison ci après mentionnée et à la propriété Zocher, d’autre à M Wagner négociant et à la veuve Graff derrière maison ci dessus inventoriée à celle de M Karcher et au jardinier Gohri, Duquel bien dont le sol forme aujourd’hui en grande partie un chantier le veuf et les héritiers jouissent eux mêmes, estimée à 300 fr de revenu en capital 6000 francs
Plus le Sr Fritz déclare avoir acquis de Kayser, emballeur à la douane, une maison sise audit fauxbourg rue dite Spiesengass quai des Chevaux n° 138, tenant d’un côté audit chantier, de l’autre au Sr Asal tisserand, derrière les héritiers Lauth, estimée à 60 fr de revenu, en capital 1200 fr
Et une maison sise à Strasbourg place St Etienne n° 18 à l’entrée de la rue de la Croix, d’un côté celle du Sr Glock brasseur, d’autre celle du Sr Kieffer chandelier, derrière la propriété du Sr Fabian – louée au Sr Jaeglé prêtre moyennant un loyer annuel de 1000 fr, revenu faisant en capital 20.000 fr, Sur ces deux acquisitions il ne s’est pas trouvé de titre
enreg. manquant F°

Daniel Fritz meurt en décembre 1822. La maison rue d’Or figure à l’inventaire de ses biens.

1824 (9.8.), Strasbourg 8 (38), Me G. Grimmer n° 167
Inventaire de la succession de Daniel Fritz, charpentier décédé le 12 décembre 1822 – à la requête de 1. Jean Daniel Fritz, tailleur de pierres, 2. Marie Salomé Fritz majeure, 3. Charles Chrétien Fritz, charpentier, 4. Sophie Fritz, majeure, 5. Jean Guillaume Fritz, charpentier, 6. Christine Louise Fritz majeure

Observations préliminaires, l’inventaire de la succession de Marie Salomé Heiligenstein épouse du défunt a été dressé par M° Roessel le 2 avril 1816
immeubles 1. la moitié d’une petite maison avec cour, puits, jardin & autres dépendances sise en cette ville rue des Bestiaux Faubourg de la Krautenau, entre la maison ci après désignée et propriété Zocher, derrière M. Wager négociant et la veuve Graff, estimée 2500 fr, acquise par acte passé à la Chambre des contrats le 18 mars 1786
2. la moitié d’une maison et dépendances sise en cette ville rie appelée Spiesengasse quai des Chevaux n° 138, d’un côté l’immeuble susdésigné, d’autre la Sr Asal tisserand, derrière les hoirs Lauth, évaluée à 500 fr, acquise du Sr Kayser emballeur à la Douane
3. la moitié d’une maison sise à Strasbourg place St Etienne n° 18 à l’entrée de la rue de la Croix, d’un côté celle du Sr Glock brasseur, d’autre celle du Sr Kieffer chandelier, derrière la propriété du Sr Fabian, estimée 8000 fr – la contre moitié des trois articles ci dessus dépend de la succession de Marie Salomé Heiligenstein épouse du Sr Fritz
4. le tiers par indivis à une maison ayant communauté de cour et de puits avec la maison Miltenberger ci devant Fries et avec celle appartenant à la fabrique St Nicolas affecté au logement du sacristain de ladite paroisse sise en cette ville rue d’Or quartier des Charrons n° 25, d’un côté le Sr Kreig charron, d’autre le Sr Waegeli, boulanger, derrière ladite cour, estimée 800 fr
5. le tiers par indivis d’une maison avec appartenances et dépendances en cette ville rue d’Or ou quartier des Charrons n° 4, entre l’auberge à la Pomme d’Or et la maison du Sr Jean Frédéric Schaaff baquetier, derrière ladite maison, estimée 400 fr – les deux autres tiers appartiennent à Jean Chrétien Arnold maçon. Le titres de propriété ne s’est point retrouvé
6. une maison construite en bois à rez de chaussée surmontée de deux étages avec un petit jardin sur le devant, cour, grange, écurie et puits située à Strasbourg Faubourg de la Krautenau rue de l’Abreuvoir n° 37, d’un côté la fabrique de chicorée appartenant au Sr Baumann, d’autre le Sr Kientz jardinier et Karcher propriétaires, devant la rue, derrière le Sr Fritz défunt, estimée 1920 fr, acquise de Chrétien Wick, charpentier, fondé de pouvoir de Marie Salomé née Schultz veuve de Jacques Margraff, maçon, et Marie Salomé Margraff femme de Vendelin Hähnemann, Catherine Marguerite Margraff femme dudit Wick, Marie Madeleine Margraff femme de Louis Danner, charpentier, Marie Anne Margraff et Elisabeth Margraff les deux majeures suivant acte reçu par M° Hatt le 30 novembre 1822
mobilier 859 fr, créances 130.400 fr, ensemble 144.620 fr et meubles ensemble 145.479 fr
Enregistrement, acp 169 F° 115-v du 16.8.

Les consorts Fritz vendent la maison à la veuve d’Adolphe Kieffer au nom de laquelle elle figure au cadastre en 1881.
Le tailleur Adolphe Kieffer épouse en 1857 Barbe Klinger, fille de cordonnier.

Mariage, Strasbourg (n° 118)
Du 2° jour du mois d’avril 1857 à dix heures du matin, Acte de mariage de Gustave Adolphe Kieffer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 décembre 1832, fils de Jean Frédéric Kieffer, tailleur domicilié à Strasbourg, ci présent et consentant, et de feu Wilhelmine Dorothée Maucké décédée à Strasbourg le 25 février 1850, et de Barbe Klinger, majeure d’ans, née en légitime mariage le premier décembre 1835 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans état, fille de feu Mathias Klinger, cordonnier décédé à Strasbourg le 5 mai 1852 et de Caroline Bachmann, sage-femme domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage. Et aussitôt lesdits époux ont déclaré reconnaîre et légitimer Gustave Adolphe Kieffer né d’eux à Illkirch-Graffenstaden (BasRhin) le 17 septembre 1853 inscit le même jour sur les registres de l’état civil de ladite commune (signé) Kieffer, Klinger (i 18)

1871, (5.7.), M° Stromeyer
Inventar der Gütergemeinschaft die zwischen Gustav Adolph Kieffer Octroi Einnehmer und Barbara Klinger seiner Ehefrau in Straßburg existirt hat und vom dem Nachlass des Hn Kieffer den 20 Mai 1871. gestorben
errichtet von der Wittwe und Theilnehmerin der halben Gemeinschafft und als Mutter von Gustav Adolph Kieffer, ihr Sohn
acp 599 (3 Q 30 314) n° 1371 f° 56-v du 15.7. (Sterbeafall erklärt den 2. November 1871)
Gemeinschafft. Mobilien 636, Schuldschein 1477
Nachlas, Kleidung 46

Le receveur de l’octroi Gustave Adolphe Kieffer meurt en 1871 dans une maison quai des Bateliers après avoir fait un testament par lequel il lègue à sa femme la moitié de ses biens
Décès, Strasbourg (n° 1417)
Acte de décès. Le 21 Mai 1871 (…) Ont comparu Frédéric Kieffer âgé de 50 ans, Employé à la mairie frère du défunt domicilié à Strasbourg et Joseph Klingler, typographe, beau frère du défunt domicilié à Strasbourg lesquels nous ont déclaré que Gustave Adolphe Kieffer, âgé de 38 ans, né à Strasbourg, Receveur central de l’octoi époux de Barbe Klinger, domicilié à Strasbourg, fils de feu Jean Frédéric Kieffer, tailleur, et de feu Wilhelmine Dorothée Maucké, est décédé le 20 mai 1871 à six heures du soir en la maison Quai des bateliers 25 (i 44)

1871 (19.5.), M° Stromeyer
Testament von Gustav Adolph Kieffer, Octroi Einnehmer in Straßburg, Barbara Klingler seiner Ehefrau von der Nutzniesung seines halben Vermögens – gestorben 20. mai 1971.
acp 598 (3 Q 30 313) f° 77-v n° 938 du 29.5.

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.